• Suite à un article précédent relatant une manifestation contre le crique avec animaux Bouglione et l'agression des circassiens envers les militants de la cause animale, article que vous pouvez lire ici, j'avais mentionné avoir en ma possession une vidéo explicite prouvant mes dires.

    Je ne pouvais nullement la poster jusqu'à ce jour où l'autorisation m'a été donnée de le faire.

    Donc voici la vidéo qui a suscitée deux plaintes envers les circassiens. L'agressivité est belle et bien dans le camps des exploiteurs d'animaux.

     

    Que l'on vienne pas me faire dire que nous avions fais preuve de violence. Nous étions pacifique en souhaitant faire passer le message de boycott des cirques AVEC animaux mais il semble bien que du côté des exploiteurs d'animaux la violence soit une nécessité ... quand l'absence d'arguments valables se fait sentir il ne reste plus que cette méthode ................

    Nous continuerons et ce n'est pas ça qui nous arrêtera !

     

     


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  • Ancienne vidéo que j'avais faite lors d'une manifestation à Notre-Dame-des-Landes contre ce projet imbécile d'aéroport. Je l'ai réinjecté sous mon nouveau pseudo youtube (ou du moins un plus récent).

    Soyez indulgent je n'ai pas le verbe de nos politiques, je fais plutot dans l'instinctif !

     

     

     


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  • Bon voici quelques manifestations contre les cirques AVEC ANIMAUX auxquels je participe, et, quasiment à chaque fois il y a des tensions avec les circassiens qui nous menacent régulièrement.

    Encore ce Week-end bingo avec le cirque Bouglione à Nantes.

    Arrivée sur site nous préparons nos pancartes, un gars de la sécurité est là .... sécurité de quoi je sais pas trop j'en reparlerais rapidement plus bas.

    Nous demandons à cette personne si l'on peut afficher nos pancartes sur une clôture, réponse positive après confirmation auprès de je sais pas trop qui ... un supérieur bien au chaud sans doute.

    Donc nous voilà confectionnant nos pancartes et préparant nos tracts en vue de diffusion auprès du public et cela tout en restant dans la zone qui nous est dédiée.

    Quelques camionnettes de Bouglione passent .... certaines têtes nous matant longuement ..... oui ça pour passer ça passe et repasse ... disons que j'aimerais bien voir leur impact écologique niveau gazole largué et papier pour leur infecte affichage .... légale ou pas ce sujet pourrait aussi être évoqué.

    Au bout d'une demie heure environ nous voyons surgir un truc de 1m90 minimum avec des bras comme mes cuisses, ne parlant pas français mais plutôt croate ou slovaque un truc dans le genre ..... leur stratégie doit être d'envoyer brutos au premier plan et les rase moquettes derrière. Le voilà donc qui arrache violemment nos pancartes, prends à la mâchoire un des militant (une plainte sera déposée), repart avec nos affiches en tentant de nous cracher au visage tout en éructant quelques (peut-être) insanités à la face ... bon n'étant pas très doué en croate je n'ai rien compris à ces vomissements.

    Nous tentons de garder notre calme car notre manifestation se veut pacifiste et ce qu'ils souhaiteraient seraient de nous voir riposter physiquement .... bon pour ma part j'aurais pas fait long feu sur ce plan là    ;-)

    Le type de la sécurité n'ayant juste pas bronché ..... no comment !

    Cet épisode montre bien que les circassiens n'ont que pour seul argument la violence, l'épreuve de force, pour tenter de "légitimer" l'emprisonnement de nombreux animaux et ainsi continuer leur lucratif business.

    Les policiers ont déboulés par la suite, l'entretien fut cordial, nous évoquons le fait que nous déposerons plainte car un militant s'est fit prendre la mâchoire et nos effets personnels (nos affiches) ont été volées.

    Pendant notre discussion avec la police un passant est venu nous invectiver en nous reprochant (de façon quelque peu agressive) de ne rien faire contre la corrida .... le pauvre type avec son argumentation de supérette, là je me suis permis de lui ai expliquer qu'on se focalisait autant sur la corrida, la chasse, la vivisection, l'élevage etc ... que sur le cirque, tout en lui demandant ce que lui contre la corrida ..... silence total .... il a rebondis sur le cirque en précisant que les animaux vivaient 10 ans de plus dans les cirques qu'à l'état sauvage ( sans doute le résultat d'un sondage Bouglione/Medrano fait auprès des gens du cirque ), un de mes amis lui ayant demané si lui souhaiterait rester emprisonné comme le sont les animaux ... encore une fois silence total.

    Une militante m'a ensuite précisé que c'est un habitué qui vient régulièrement nous allumer, putain c'est la première fois que je le vois pour ma part mais la prochaine fois je mettrais ma vidéo en route dès qu'il pointe sa face car ça vaut vraiment le coup.

    Bon ensuite nous avons eu la visite d'un type de la préfecture de Nantes. Tiens c'est bien la première fois que j'en vois un de près. Il est venu avoir des explications sur ce qui s'était passé exactement et a toutefois embarqué quelque uns de nos tracts ... peut être le verront nous à nos côtés lors de notre prochaine manifestation ..... 

    La crainte maintenant c'est de ne plus avoir d'autorisation de manifester justement, en effet cela ne me dérangerais pas si en même temps la ville de Nantes décidait d'interdire les cirques avec animaux mais il est bien plus facile de taper sur les petits que sur les gros (là je parle en terme de puissance financière). Bref on attends le verdict.

    Toutefois une vidéo a été tournée, elle n'est pas partagée ici pour le moment car des plaintes sont en cours. Elle le sera en temps voulu.

    En tout cas je me permettrais de vous solliciter pour vous faire le relais du boycott des cirques AVEC ANIMAUX, c'est grâce à ce genre d'action que nous arriverons à les faire reculer, ne comptez pas sur les politiques mais épuisons les financièrement.

    Merci d'avance pour votre aide.

     

    Voici par contre la liste des cirques n'exploitant pas les animaux.

    Bouglione ... Medrano ... l'exploitation animale est leur business

     

     

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  •  

    Et c’est reparti, on va en prendre pour 5 ans, avec la même caricature des anciens présidents ou alors le peuple francais va-t-il enfin ouvrir les yeux et arrêter de se faire mettre ?

    La réponse déjà dimanche soir pour ce premier tour des élections présidentielles.

    Ils sont 11 à concourir à la place tant désirée, 11 avec pour certains des programmes qui pourrait les faire s’unir mais ces gens là sont avant tout des politiques, alors est-ce dû à un égo au-dessus de la norme qui les fait vouloir rester eux seuls dans la « lumière » médiatique ? lorsque certains médias posent cette question la réponse n’est que du politiquement correct donc rien d’intéressant à se mettre sous la quenotte. Pourtant cela aurait pu permettre d’éviter de retrouver les mêmes crasses au second tour …. Mais de qui je parle là ??? …. Vous le devinerez au fil de ce post …. Normalement ….. en tout cas si je ne m’emmêle pas les pinceaux dans des explications à rallonge qui aboutissent au final à un fouillis verbal monstre.

    Donc pas d’union, de la désunion, va falloir, une fois de plus, faire avec.

    Un autre point vient chatouille mon neurone, un type qui trempe dans bon nombre d’affaire d’escroquerie est il en droit de se présenter à une élection présidentielle ? vous aurez compris ici de qui je parle, de François Fillon si il est utile de le citer. Certains médias étrangers se sont répandus sur ce point en soulignant qu’en France la corruption ne semblai pas gêner le peuple France. Effectivement c’est malheureusement le cas, lorsque l’on regarde le pourcentage promis à ce personnage on est en droit de penser que la carte d’électeur devrait être remise après un test d’aptitude. En effet aujourd’hui l’électorat de ce bonhomme vote pour son parti et non pas pour son abjecte programme …. Bien qu’ils en soient au final assez proche sur certains points. J’ai toujours pensé, et cela peut choquer certains, que si vous aviez mis un Hitler à la place de Fillon et bien celui-ci aurait toujours une base solide d’électeurs sous prétexte qu’il fait partie de la droite dure et que cela satisfait un électorat de base.

    Bref voici un type mis en examen et qui cherche au travers de l’élection présidentielle le sceptre de l’immunité. J’aurais aussi un excrément de paroles envers les mé(r)dias qui, pour certains, ne s’offusque nullement de l’état judiciaire de ce candidat. Quelle éducation peut-on ensuite offrir à ses enfants lorsque l’on se permet de voter à une élection pour de tels individus ?

    Ensuite nous avons un autre « favori » que je nomme personnellement la glue pour son effet attractif qu’il a sur quasiment tous les partis politique et surtout depuis qu’il est pressenti au second tour …. Mais bien sur cela n’est que pur hasard …. Ou pas !!

    Il s’agit bien sûr de Emmanuel Macron.

    Voilà un candidat transporté ici par le monde de la finance, et qui souhaite ratisser large ce qui nécessite donc la tenue d’un discours fade sans orientation réelle mais toujours sur la lignée d’une politique libérale (ben oui n’oublions pas qu’il est le candidat des financiers) à l’instar du candidat évoqué précédemment. D’ailleurs une vidéo très intéressante sur lui circule sur internet, vous pouvez la visualiser ici.

    Ensuite nous avons le cas Hamon, candidat du parti socialiste élu lors d’une primaire qui l’avait amené à être confronté au libéral pervers Manuel Valls. Ce dernier ayant rejoint Macron suite à la volée prise lors de cette primaire malgré le fait qu’il s’était engagé à soutenir Benoit Hamon si ce dernier venait à l’emporter …. Mais je subodore que cet être n’avait pas une minute envisagé sa défaite et donc son égo surdimensionné a fait le reste c'est-à-dire se rapprocher du candidat dit « de gauche » qui, de plus est fortement susceptible d’arriver au second tour et cela serait pour Valls une opportunité de revenir sur la scène politique avec un petit poste bien grassement rémunéré quit à revenir sur sa parole …. Maintenant la parole d’un Manuel Valls ……………………………

    Quant à Hamon, avec les sondages qui le montre s’effondrer de jour en jour n’aurait-il pas été préférable pour lui, et pour le monde de la gauche, qu’il mette un terme à sa campagne pour se rallier à Jean-Luc Mélenchon ? Ou y a-t-il derrière cela une volonté de faire en sorte que Mélenchon ne passe pas le second tour en vue des législatives ? Car en effet faire sembler de résister c’est empêcher Mélenchon de s’accaparer d’une grande partie de son électorat et ainsi de ne pas débouler au second tour. Cela l’aurait aussi dézinguer du monde des lumières médiatiques. Pourtant je pense que Hamon est loin d’être un minable socialiste et qu’il a une vision de la société plus saine que bon nombre de politique de ce parti. Mais le veut-il réellement ?

    Cela aurait pu être un bienfait pour le PS de se voir exploser de l’intérieur, et ainsi se voir dégraisser de toutes les verrues qui le compose mais ce ne sera visiblement pas le cas malgré que quelqu’un se sont déjà prostituer vers Macron.

    Un petit point également pour évoquer un parti pour lequel j’avais souvent voté lors de précédentes élections à savoir EELV. Ce parti se meurt et finira bien par être totalement englouti par les tentacules du parti socialiste comme ce fut déjà le cas par le passé par l’intermédiaire de quelques esprits libéraux de ce parti représentant plus une écologie politique qu’une réelle écologie. Et voilà que ça continue pour ces élections, Yanncik Jadot sorti vainqueur de la primaire d’EELV s’est finalement rapprocher de Benoit Hamon, peut être pensait-il que le second tour opposerait, comme souvent, le PS aux républicains et ainsi se voir offrir des opportunités de postes mais aussi (surtout) conditionner son ralliement par le remboursement des frais de campagne au vu du score pathétique que s’apprêtait à faire EELV. Peut-être que les législatives lui donneront raison …. Ou pas !

    Un dernier point que je souhaitais évoqué est ce fameux vote dits « utile », comme si simplement pour ses propres convictions ne devrait pas être estampillé « utile ». Bref voilà l’étendard brandit par certains politiques comme Valls ou Le Driand entre autre pour légitimer leur rapprochement à Macron plutôt que Hamon et ainsi faire soi-disant obstacle au Front National. Ou comment essayer de se trouver une excuse d’avoir poignardé le représentant légitime de leur propre parti. Voter « utile » permettrait donc d’éviter d’avoir au second tour ce que nos merdias nomment les extrêmes (c’est bien d’utiliser des mots qui font peur à la populasse) à savoir Jean-Luc Mélenchon et/ou Marine Lepen. Mais bien sûr n’osez pas émettre l’idée que les votes extrêmes seraient plutôt du côté de l’électorat filloniste ou macroniste …. Ah non surtout pas … vous généreriez une incompréhension totale du monde des médias aux ordres étatiques. Bref le vote « utile » est une belle connerie et je pense que de plus en plus de français le perçoive enfin.

    Un petit mot aussi sur Philippe Poutou qui a osé, rendez vous compte, attaquer verbalement nos fillon, macron et lepen dans une tenue indigeste pour quelqu'un de nos intellos de supérette (là je pointe au hasard Luc Ferry) et avec un langage brut hors du politiquement correct vomitif. Bravo et merci à lui.

    Bref voilà une « belle » campagne qui s’apprête à livrer son verdict. Là encore je ne m’attends pas à une révolution dans ce pays où la politique libérale semble ne pas poser de problème à nos concitoyens, ce qui est d’ailleurs souvent le cas dans les peuples à tendance individualiste.

    Vous noterez que des sujets hautement important comme l’écologie (ici le terme écologie doit se comprendre dans sa globalité c’est à dire la protection de notre biosphère et de toutes les formes de vie qui la compose), le logement pour tous et la santé ( pas celle finançant les grands laboratoire pharmaceutique ) n’ont pas eu grande place dans les débats, c’est bien le signe d’une société malade et égoïste qui n’a plus aucune vision des priorités nécessaires à la vie …. Au respect de la vie … de toutes vies.

    Bon tout ça pour conclure que pour ma part, après avoir souvent pensé que le fait de ne pas voter me permettait de montrer mon désaccord avec le système je vais là revoir ma copie, de peur certes de voir arriver au second tour deux candidats du trio fillon/lepen/macron MAIS SURTOUT avoir perçu en Jean-Luc Mélenchon une personne sincère et capable de bouger le folklore habituel de notre politique malsaine et mortifère, et de percevoir quelqu’un regroupant enfin bon nombre de mes convictions, même si, sur certains points, tout n’est pas excellent. Il faut à un moment donné être capable de se dire qu’attendre la « perle rare » en politique c’est un peu comme chercher une once d’éthique chez François Fillon ….. c’est tout simplement peine perdue.

     

    Donc dimanche pour moi se sera Jean-Luc Mélenchon.

     

     

    Présidentielle 2017 .... encore les mêmes ?

     

     

     

     

     

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  • Documentaire qui, le jour de sa sortie, avait engendré un lobbying de la part de la mafia de la chasse pour ne pas qu'il soit télévisé.

    De plus ce documentaire a bizarrement été compliqué à retrouver sur le net, chacun comprendra ce qu'il veut ...................

    En tout cas il est dispo ici ... pour le moment.

     

    A partager sans modération.

     


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  • 2017 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    Année 2017 le lobbys des bouffons de la gâchette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE .
     
     
     
     
    01/01/2017 : 46 députés ont subventionné la chasse en 2016 avec la réserve parlementaire, pour un total de 171500 €
    Damien ABAD a attribué 1000 € aux Chasseurs de Pugieu
    Julien AUBERT a attribué 2000 € à la Société de chasse La Diane
    Olivier AUDIBERT TROIN a attribué 5000 € à la Fédération des Chasseurs Varois
    et 1000 € à la Société de chasse d’Artignosc
    Pierre AYLAGAS a attribué 2000 € à l' Amicale des chasseurs de Saint Jean Pla de Corts
    Jean-Pierre BARBIER a attribué 5000 € à l' ACCA La Forteresse
    et 1000 € à l' ACCA
    Marie-Noëlle BATTISTEL a attribué 1000 € à l' ACCA de Saint Baudille
    Gisèle BIEMOURET a attribué 6000 € à SAINT-PUY pour l'aménagement d'une partie du local d'Armentieux à destination de la société de chasse
    Daniel BOISSERIE a attribué 3000 € à la Fédé Chasseurs Haute-Vienne
    Vincent BURRONI a attribué 4000 € à la SOCIETE DE CHASSE ET DE PROTECTION DU MILIEU NATUREL DE VITROLLES LOU ROUCAS
    Yves CENSI a attribué 1500 € à la Fédération de la Chasse
    Dino CINIERI a attribué 1000 € à l' Amicale des chasseurs réunis de Rozet
    et 1000 € à la Société de chasse de Saint Martin
    et 1000 € à la Société de chasse de Rochegut
    Virginie DUBY-MULLER a attribué 2500 € à l' Association communale de chasse agréee de Cranves-Sales
    Jean-Pierre DUFAU a attribué 8000 € à SAUBION pour la construction d'un centre technique communal, d'une maison de la chasse et d'un logement de gardien
    Jean-Paul DUPRE a attribué 1500 € à l' Association Communale de Chasse Agréée de DAVEJEAN
    Annie GENEVARD a attribué 1500 € à la Fédération Dpt Chasse
    Charles-Ange GINESY a attribué 1000 € à l' Association communale de chasse du Mas
    Joël GIRAUD a attribué 4000 € au Groupement Hautes-Alpes Louveterie
    Philippe GOMES a attribué 5000 € à l' Association des chasseurs de Bourail
    Philippe GOSSELIN a attribué 1000 € à l' Association des Piégeurs agréés de la Manche
    Pascale GOT a attribué 2500 € à l' ACCA de Brach
    et 3000 € à l' ACCA de Salaunes
    Yves JEGO a attribué 10000 € à la Fédération Départementale des Chasseurs
    Henri JIBRAYEL a attribué 3000 € à l' Association Société de chasse Vallée de Séon
    Christian KERT a attribué 2000 € à l' Association Amicale des chasseurs
    Valérie LACROUTE a attribué 3000 € à Nature et vennerie en fête
    François-Michel LAMBERT a attribué 2500 € à l' Association de chasse
    Colette LANGLADE a attribué 1500 € à la Société communale de chasse de Villars
    Maurice LEROY a attribué 3000 € à l' Association communale de Chasse agrée de Naveil
    Alain MARLEIX a attribué 12000 € à PLEAUX pour l'aménagement de la Maison des chasseurs
    et 1000 € à l' ACCA Neussargues
    et 1000 € à l' ACCA Roffiac
    et 1000 € à l' ACCA Le Claux
    et 1000 € à l' A.C.C.A Vedrines Saint Loup
    et 2000 € à l' ACCA Saint Flour
    et 1000 € à l' ACCA Condat
    et 1000 € à l' ACCA Virargues
    et 1000 € à l' ACCA VEZE
    et 1000 € à l' ACCA Sansa
    et 1000 € à l' ACCA Lorcières
    et 1000 € à l' ACCA Valette
    et 1000 € à l' ACCA St Vincent de Salers
    Jean-Claude MATHIS a attribué 1000 € à l' Association Fédération des chasseurs de l’Aube
    Damien MESLOT a attribué 1000 € à la Fédération départementale des Chasseurs du 90
    Philippe MEUNIER a attribué 1000 € à St Hubert Genas/Azieu
    et 1500 € à la Chasse de St Laurent
    Pierre MOREL-A-L'HUISSIER a attribué 1000 € à l' Association française pour l'avenir de la chasse aux chiens courants de la Lozère (AFACCC48)
    et 1000 € à la Société communale de chasse d'Auroux
    Robert OLIVE a attribué 1500 € à l' ACCA DE RODES
    Bernard PERRUT a attribué 1000 € à la Société de Chasse de Saint-Bonnet-des-Bruyères
    et 1000 € à la Société de Chasse de Saint-Jacques-des-Arrêts
    Régine POVEDA a attribué 3000 € à LABRETONIE pour la construction d'un atelier municipal-local de chasse
    Patrice PRAT a attribué 1000 € aux Lieutenants de Louveterie du Gard
    Christophe PRIOU a attribué 2000 € à l' Association Départementale des Chasseurs de Gibiers d'eau de Loire-Atlantique
    et 9000 € à la Fédération Départementale des Chasseurs de Loire-Atlantique
    Valérie RABAULT a attribué 1000 € à l' ACCA
    François ROCHEBLOINE a attribué 1000 € à l' Association Communale de Chasse Agréée de Marcenod (ACCA)
    Martial SADDIER a attribué 3000 € à la Fédération de chasse 74
    Catherine TROALLIC a attribué 1000 € à l' Association de Chasse sur le Département Public Maritime
    Jacques VALAX a attribué 3000 € à la SOCIETE DE CHASSE LA SAUZIERE ST JEAN
    Patrice VERCHERE a attribué 2500 € à l' Union des chasseurs et propriétaires de Chamelet
    et 1500 € à l' Association communale de chasse de Lentilly
    et 1000 € aux Lieutenants de la Louvèterie, Les Oliviers - 30450 GENOLHAC
    Jean-Pierre VIGIER a attribué 1000 € à l' ACCA de Saint Cirgues
    et 2000 € à l' ACCA de Saint Didier sur Doulon / Vals le Chastel
    et 2000 € à l' ACCA de Charraix
    et 2000 € à l' ACCA de Costaros
    et 2000 € à l' ACCA Saint Julien des Chazes
    et 2500 € à l' ACCA de Javaugues
    et 2500 € à l' ACCA Villeneuve d'Allier
    Laurent WAUQUIEZ a attribué 1000 € à l' ACCA de Chamalières
    Michel ZUMKELLER a attribué 2000 € à la Fédération des Chasseurs du 90
     
     
     
    01/2017 : Une jeune fille tue son père lors d'une partie de chasse près de Blain

    Un dramatique accident de chasse près de Blain ce dimanche. Un homme a été tué malencontreusement par sa fille de 25 ans, tombée à cause d'un sanglier, lors d'une partie de chasse familiale.

    Ce dimanche, en début d'après-midi le père emmène sa fille et un autre membre de la famille à la chasse, aux abords de la ville de Blain, dans des bois pas très loin du Gavre. La jeune fille prend alors en chasse un sanglier, son fusil à la main. Sauf que la bête, plutôt que de fuir, charge la jeune fille. Elle tombe alors au sol et pendant la chute, une balle part de son fusil et touche mortellement son père juste à côté.

    C'était un homme de 65 ans, un chasseur aguerri qui avait son permis depuis plusieurs années. La jeune fille elle n'est pas blessé mais bien évidemment très traumatisée

     
     
    Une association de défense des oiseaux accuse les chasseurs du domaine maritime des Hemmes d’avoir tué des oiseaux dont l’espère est protégée. Les chasseurs démentent formellement cette accusation.

    Selon Bernard Bril, président de l’association Goëland (Groupe d’observation et d’étude des lieux anthropiques et naturels proches de Dunkerque), le 27 décembre dernier, «  un ornithologue fut témoin d’un spectacle navrant : sous ses yeux, un groupe de trois chasseurs tira sur des bruants lapons, en tuant un et en blessant un autre.  » Le bruant lapon est un petit oiseau, qui figure parmi les espèces menacées. «  Alors quel intérêt de vouloir le tuer ? C’est un oiseau très rare en France. L’atlas des oiseaux de France paru en 2015 en signale 100 à 300 chaque hiver pour tout le pays  », ajoute Bernard Bril.

    Des plaintes déposées

    Le président de Goëland envisage d’aller porter plainte. «  Nous avons prévenu la Ligue protectrice des oiseaux (LPO) qui, elle, portera plainte  », appuie-t-il. Bernard Bril regrette également : «  Ce n’est pas la première fois que le tir d’espèces protégées est constaté : depuis quelques années, sur le littoral du Nord – Pas-de-Calais, on peut signaler entre autres une spatule blanche, des oies à bec court, des pernaches cravants, un cygne de bewick, rare  ». Il termine ses propos en attaquant les chasseurs, «  qui sont actuellement en France un facteur de destruction de la nature et de la biodiversité et non comme ils le prétendent des acteurs de la protection de l’environnement  ».

    Du côté de l’Association de chasse maritime du Calaisis (1 080 membres), on s’inscrit en faux. Selon Roger Catez, l’association n’a reçu «  aucun rapport des gardes-chasses de l’office national de la chasse et de la faune sauvage. Je démens formellement cette accusation.  » Il ajoute que l’association n’a plus reçu de rapport de ce type (espèce protégée tuée) «  depuis plus d’un an  ».

    « Nous avons besoin de la faune et de la flore, et nous savons les préserver. »

    Le chasseur regrette aussi l’attitude de la LPO et de l’association Goëland, qu’il invite «  à venir nettoyer le site avec nous… Nous savons qu’il existe des espèces protégées, et c’est tant mieux, mais nous sommes si souvent pris à partie…   Or, si ces terrains sont entretenus, c’est grâce à nous, et depuis plusieurs dizaines d’années. Nous faisons ça bénévolement, notre association ne perçoit aucune subvention. Sans nous, on ne pourrait plus y entrer. Nous avons besoin de la faune et de la flore, et nous savons les préserver. La preuve : nous travaillons avec le Conservatoire du littoral et les maires dans le réaménagement de la dune Noyon à Marck  ».



    Nouvelle affaire de chasse à l’ortolan, devant le tribunal correctionnel de Dax, avec en plus des violences et une conduite en état d’ivresse.

    Les chasseurs d’ortolans à la barre, c’est de saison. Sauf que cette fois-ci, l’homme de 66 ans comparaît à la barre pour plusieurs types d’infractions : violences volontaires sur trois inspecteurs de l’environnement, conduite d’une voiturette sans permis sous l’empire d’un état alcoolique… mais aussi capture d’ortolans, transport, usage, détention et chasse…

    Cet habitant de Bégaar s’en sortirait sans doute bien mieux, s’il n’avait pas déjà, depuis 2001, accumulé les condamnations pour ces trois chefs de prévention. Une démarche mal assurée, une audition qui laisse à désirer, on se demande tout de même comment celui-là a pu « secouer et envoyer des coups de poing » aux trois solides gaillards de l’Office national des forêts (ONF). Mais « lorsqu’on dit “qu’on revient avec son fusil”, il n’y a pas à hésiter une seconde pour maîtriser l’individu », souligne leur avocat.

    Il n’a pas reconnu les agents

    Pour le procureur, il n’y a aucune clémence à avoir : « Cet homme braconne depuis longtemps, se dédouanant au nom d’une prétendue tolérance qui n’a aucune valeur juridique. Très imbibé, il prend le volant et vient tendre ses 26 pièges. L’ONF l’attrape et il se montre violent, en disant qu’il n’a pas reconnu les agents et qu’il les a pris pour des écologistes. Le problème, c’est que si on prétexte qu’il y a une tolérance, on légitime des violences qui pourraient être faites à des défenseurs de certaines espèces, et que ça peut devenir très dangereux. Je recommande 1 000 euros d’amende et 150 euros pour chaque contravention, ainsi qu’une suspension de trois mois du permis de chasse. Pour la conduite en état d’ivresse, six mois de prison, dont trois avec sursis et obligation de se soigner. »

    L’avocate du prévenu a tout de même rappelé, sur le volet de la chasse, la confusion qui règne dans l’esprit des chasseurs, comme lors d’un procès, il y a quelques semaines, à Mont-de-Marsan. « Une période où il n’y a plus de poursuites, mais où il n’y a pas de tolérance, c’est une certaine hypocrisie  », explique-t-elle. « Depuis quelques mois, il y a des arrestations, portées par la Ligue de protection des oiseaux, mais ce n’était pas le cas les années précédentes. Mon client ne chassera plus l’ortolan, il l’a bien compris. Il ne boit plus, ne conduit plus, il a été opéré pour un grave problème de santé… Je ne suis pas sûre qu’une peine de prison ferme soit compatible avec son état de santé… »

    Pour les faits de chasse, un délibéré sera rendu le 2 février. Pour les violences et l’alcoolémie au volant en récidive, le prévenu a écopé de huit mois de prison, dont quatre avec sursis et mise à l’épreuve pendant dix-huit mois.

     

    06/01/2017 : Chasse : une gerbe de plombs dans la jambe

    Martizay. Lors d’une chasse aux canards, mercredi, un homme a reçu des plombs dans une jambe. Il a été opéré et ses jours ne sont pas en danger.

    Une enquête a été ouverte, mercredi soir, par les gendarmes de Tournon-Saint-Martin et du Blanc « pour des blessures involontaires lors d'une action de chasse » (1), indique le lieutenant Denis Rodier, responsable du Centre d'opérations et de renseignement de la gendarmerie. Cette enquête faisait suite à des faits survenus le long de l'étang de Champéron, à Martizay.
    Il est 18 h. La nuit est déjà tombée, lorsqu'un coup de feu retentit devant le plan d'eau. Un homme tombe, sérieusement blessé à la jambe gauche.

    L'arme se serait enrayée provoquant le tir

    L'alerte était aussitôt donnée et les pompiers prenaient en charge la victime, rapidement conduite au centre hospitalier de Châteauroux. « Cet homme a été aussitôt opéré », indique de son côté, Jean-Michel Loupias, maire de Martizay. Le pronostic vital n'a été engagé à aucun moment.
    Quant aux circonstances, et selon les déclarations de l'auteur du coup de feu, une femme, « l'arme s'est enrayée et le coup de feu est parti malencontreusement », indique le lieutenant Rodier.
    Lors de cette action de chasse, il n'y avait que deux chasseurs distants l'un de l'autre d'environ cinq mètres. Le coup de feu a claqué dans la semi-obscurité et une gerbe de plombs a donc touché ce chasseur. « Ce type d'accident est fort heureusement rarissime », précise Anne Gablin, responsable de la communication à la Fédération de chasse. Quant à la nuit tombée, « ces actions de chasse sont autorisées jusqu'à deux heures avant le lever du soleil et deux heures après son coucher ». Lors de ces faits, on était dans ce créneau horaire.

    (1) 146 accidents de chasse ont été répertoriés en France lors de la saison 2015-2016, dont dix mortels.

     

    06/01/2017 : Grundviller : il avait tué son beau-frère par accident, un an avec sursis requis

    L’affaire avait ébranlé le petit village de Grundviller. Le 8 octobre 2015, un septuagénaire blessait accidentellement son beau-frère en voulant lui montrer l’une de ses armes. Le coup de feu du revolver à barillet, calibre 22, avait atteint Bernard Ruff en plein front. Il avait succombé à ses blessures le lendemain.

    Le prévenu était jugé hier pour homicide involontaire. Chasseur aguerri et ancien instructeur de tir, le Grundvillerois possédait près d’une trentaine d’armes à son domicile, la plupart démilitarisées. Il ne s’explique toujours pas comment le coup a pu partir.

    Tandis que le tribunal a tenté de comprendre le déroulement des faits, l’avocate de la partie civile a pointé du doigt l’assurance et l’absence de remords du prévenu. Le parquet n’a quant à lui pas contesté l’accident mais dénoncé « une négligence flagrante » de la part du prévenu. Un an de prison avec sursis a été requis ainsi que l’interdiction de chasser et de détenir une arme pendant 5 ans.

    Le jugement a été mis en délibéré. L’audience est programmée le 20 janvier.

     

    07/01/2017 : Deux chasseurs condamnés trois ans après la battue

    Les battues aux sangliers se terminent bien, en général. Les chasseurs rentrent bredouilles ou, comme jeudi sur les hauteurs d'Agen, atteignent leurs objectifs. La battue du 4 janvier 2013 à Montaut-et-Rives dans le Villeneuvois s'est mal terminée pour un sanglier. Quatre ans après, elle se termine mal aussi pour deux des chasseurs présents ce jour-là.

    Précision utile, ils portent le même patronyme que le président de la fédération de chasse Michel Auroux. C'est normal, il s'agit de son frère et de son neveu. En juin dernier, après des mois de bataille juridique, le père et le fils ont finalement été condamnés par la Cour de cassation à payer chacun 400 € d'amendes pour chasse sur le terrain d'autrui et «chasse à l'aide d'un engin, instrument, mode ou moyen prohibé». Plus clairement, le «moyen prohibé» est une voiture. L'une des trois contraventions n'a pas été retenue, il s ‘agissait du non-respect du règlement cynégétique départemental. De même, la suspension du permis de chasse a disparu au fil des années et des étapes judiciaires.

    Aller en Cour de cassation pour une condamnation par le tribunal de police de Villeneuve en mars 2014 est rare. Toujours est-il que les magistrats parisiens de cette juridiction ont confirmé la décision de leurs collègues de la cour d'appel. Dans le jugement rendu en avril 2015, on peut lire le détail de cette battue du début janvier 2013.

    Le père et le fils «utilisaient leur véhicule à moteur pour se déplacer sur plus de 5 km dans le but annoncé de récupérer les chiens et, arrivés sur la route départementale 207, tiraient sur l'animal tout en étant postés sur la voie publique, très passagère».

    Après un premier tir manqué, l'animal était abattu dans une propriété privée alors qu'il ne constituait aucun danger sur la voie publique. «La propriété privée est un parc à moutons à Rives, le propriétaire se trouve d'ailleurs au milieu du mini-troupeau à ce moment-là. Distance de tir, «environ 15 à 20 m». Toujours dans le jugement, «il ressortait des auditions recueillies (par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, NDLR) «que l'animal était sorti du territoire de chasse et que la battue était terminée».

    Détail pour la petite histoire, le président de la société de chasse de Rives «n'avait pas été informé de cette battue sur le territoire». Les magistrats de la cour d'appel insistent : «Les faits relatés sont susceptibles de présenter un danger réel pour les habitations voisines et les usagers qui circulaient sur la route RD 207 ce jour-là (…)

    L'enquête n'a pas confirmé «que l'animal avait eu un comportement dangereux, ou anormal».

    C'était l'un des arguments développés par les deux chasseurs pendant cette longue, très longue procédure judiciaire.

     

    07/01/2017 : Bouilhonnac: un chasseur blessé à une jambe lors d'une battue

    Ce samedi matin, peu après 10 heures, un chasseur a été blessé lors d'une battue au sanglier sur la commune de Bouilhonnac, près de Trèbes. C'est au lieu-dit Le Moulin que l'accident est survenu.

    Les gendarmes de Trèbes, présents sur les lieux, ont recueilli les multiples témoignages de la dizaine de chasseurs qui participaient à cette battue, sans pour l'heure pouvoir se prononcer sur les circonstances précises de l'accident et dire notamment si la balle avait ricoché avant de toucher le sexagénaire.

    Plusieurs chasseurs auraient fait feu au moment où l'accident est survenu. Toujours est-il que la victime, touchée à la jambe, a été prise en charge par les sapeurs-pompiers de Trèbes et une équipe du Samu. L'homme a ensuite été transporté au centre hospitalier de Carcassonne.

     

    07/01/2017 : Accident dans le Cher : un enfant de 6 ans tire sur son frère de 3 ans avec un fusil de chasse

    FAIT DIVERS – Un enfant de 3 ans a été blessé vendredi après-midi par son frère de trois ans son aîné qui jouait avec un fusil de chasse au domicile familial de Lunery dans le Cher. La victime a été hospitalisée mais son pronostic vital n’est pas engagé.

    Les parents étaient à l’épicerie au rez-de-chaussée de l’immeuble quand le drame s’est produit  vendredi. Leurs deux enfants, âgés de 6 et 3 ans étaient eux seuls dans l’appartement au-dessus. Vers 17h40, l’aîné qui jouait avec le fusil de chasse de son père chargé de cartouches de calibre 12 avec des billes en caoutchouc a accidentellement tiré dans la tête de son cadet. 

    Alertés, les personnels du centre opérationnel départemental d'incendie et de secours du Cher (Codis 18) sont intervenus quelques minutes plus tard avant de prendre en charge le petit garçon. Blessé au visage, la victime a été transférée à l’hôpital de Tours. Ses jours ne sont  pas en danger. 

    L’arme à portée de main

    Selon les premières investigations menées par les gendarmes, l’enfant de 6 ans a saisi le fusil de chasse qui était a priori à portée de mains. " Les conséquences du tir, sur un enfant de 3 ans, auraient pu être dramatiques. Notamment s’il avait atteint la tempe ou l’œil du petit", précise une source proche du dossier à LCI.

     

    08/01/2017 : Près de Falaise. Un homme blessé dans un accident de chasse

    Un chasseur âgé de 48 ans a été grièvement blessé après avoir été touché à l’abdomen, ce dimanche 8 janvier 2017, vers 10 h 30. L’accident de chasse s’est déroulé près de la commune du Détroit, à quelques kilomètres de Falaise, dans le Calvados.

    Ce dimanche 8 janvier 2017, à 10 h 30, un chasseur âgé de 48 ans a été grièvement blessé au Détroit, près de Falaise.

    Alors qu’il chassait dans les bois, il aurait reçu une balle de calibre 12 millimètres, munition utilisée pour la chasse au sanglier. Cette balle proviendrait d’un autre chasseur qui se trouvait alors dans un champ.

    Touché à l’abdomen, il a été transporté à l’hôpital de Falaise.

     

    08/01/2017 : Un chasseur fait une chute mortelle

    Cet après-midi, un Dignois âgé de 78 ans, parti à la chasse dans la montagne du Cousson, a fait une chute mortelle d'une vingtaine de mètres.

    Les pompiers sont intervenus pour tenter de le ranimer, mais malgré son évacuation par l'hélicoptère des pompiers, il était déjà trop tard. L'homme n'a pas survécu à ses blessures.

     

    08/01/2017 : Saint-Martin-Longueau Un piège administratif pour l’éleveur de poules

    Roger Courtiol conteste une amende reçue pour l’utilisation d’un piège à renards qu’il avait installé pour protéger son élevage de poules pondeuses.

    Après un an de tracasseries administratives, Roger Courtiol est convoqué devant le tribunal de Beauvais mardi et «  ne comprend toujours pas  » ce qui lui arrive.

    Cet homme, âgé de 75 ans et qui réside dans une maison à Saint-Martin-Longueau, a été verbalisé le 8 février de l’année dernière, pour avoir posé un piège à renards. «  J’avais installé un piège à mâchoires avec un rat mort en appât, comme je l’avais déjà fait, il y a une dizaine d’années, car les renards étaient revenus dans le secteur. Les gardes sont venus sur dénonciation. Ils ont confisqué le piège et m’ont donné deux amendes à 150 euros. L’une pour avoir utilisé un piège non-homologué, et une autre pour sa détention. C’est comme si j’avais une amende pour excès de vitesse et une autre pour la possession du véhicule  », s’indigne-t-il.

    Reste que cette amende, qui se monte aujourd’hui à 406 euros du fait de majoration et frais, a été contestée par Roger Courtiol, l’été dernier, et c’est pour cette raison qu’il se retrouve devant le tribunal. Par ailleurs, il semble qu’une association de piégeurs s’est portée partie civile dans ce dossier. Et c’est une autre raison du courroux du piégeur piégé.

    « Qui peut s’occuper des renards? »

    «  Je ne comprends pas pourquoi ils me cherchent des poux dans la tête. Après ma verbalisation, auprès des gardes que j’ai rencontrés à Compiègne, j’ai posé la question : qui peut s’occuper des renards ? Il m’a été répondu qu’il existait une association de piégeurs. J’ai donc réussi à obtenir leurs coordonnées et j’ai contacté le responsable pour l’Oise. Il m’a proposé un stage de deux jours à la Maison de la chasse et de la nature d’Agnetz, qui devait se dérouler en avril. J’ai confirmé mon intérêt pour y participer et me mettre en conformité et je n’ai jamais eu de nouvelles depuis. Ils se manifestent maintenant. »

    Roger Courtiol dispose d’un grand jardin derrière sa maison et celui-ci donne directement dans le marais de Sacy, une vaste zone humide et tourbeuse, en même temps qu’un site naturel de 1 000 hectares, qui est la propriété du Département.

    Une cinquantaine de poules tuées en trente-quatre ans

    Le jardin est clôturé et accueille des ruches, mais également une vingtaine de gallinacés  : 2 coqs et des poules pondeuses. Dans la journée, le propriétaire des lieux ouvre un accès latéral, qui permet aux animaux d’aller picorer l’herbe du chemin, qui permet d’accéder au parc naturel. C’est justement là que les poules ne sont plus en sécurité vis-à-vis des prédateurs que sont les renards et qu’a été installé le piège, en bordure de propriété.

    «  J’ai toujours eu autant de poules et parfois plus dans l’élevage. Mais ce que je sais, c’est qu’en 34 ans de présence ici, plus d’une cinquantaine de poules ont été tuées par les renards  », déplore-t-il.

    L’association des piégeurs de l’Oise n’a pas pu être jointe.

     
     
    La partie de chasse s’est terminée tragiquement hier après-midi dans le secteur des Montagnès à Mazamet. Un chasseur de 50 ans est décédé brutalement d’une crise cardiaque au cours d’une battue vers 16h. Ses amis chasseurs ont bien tenté de le réanimer en attendant les secours. Mais en vain. Les sapeurs-pompiers, arrivés rapidement sur place, n’ont pas non plus réussi à le ramener à la vie. La victime, célibataire, était originaire du village d’Aiguefonde.
     
     
     
    C’est un garde-chasse du département qui a fait la sordide découverte. Une plainte a été déposée…

    C’est une sordide découverte qui a été faite par un garde-chasse de Saint-Laurent-des-arbres, une petite commune du Gard située à une vingtaine de kilomètres d’Avignon.

    L’homme, chargé depuis huit ans de faire respecter la réglementation en termes de faune et de flore dans le secteur, a retrouvé dernièrement… une tête de sanglier décapitée, accrochée à son portail, rapporte Midi Libre.

    « Le geste a choqué ma famille »

    Il a aussitôt déposé plainte à la gendarmerie. « J’en ai vu des sangliers morts mais là, le geste m’a choqué et a choqué ma famille. C’est lâche et sournois », explique-t-il au quotidien régional.

    Des faits qui seraient la conséquence de tensions dans le milieu de la chasse, tandis qu’un abattage des sangliers a été mis en place dans le département, pour lutter contre leur prolifération (41.000 au cours de la saison). Un dispositif qui ferait craindre à certains une pénurie de gibier pour les prochains mois.

     

    10/01/2017 : Cinq graves accidents de chasse en Normandie : la formation est-elle assez rigoureuse ?

    Depuis l'ouverture de la saison, cinq graves accidents de chasse ont eu lieu en Normandie. Le point avec la Fédération départementale du Calvados sur les formations obligatoires.

    Depuis l’ouverture de la saison de la chasse, du 1er septembre 2016 au 28 février 2017, cinq graves accidents de chasse ont eu lieu en Normandie, dans les départements de l’Eure, de Seine-Maritime et dans le Calvados.

    Cinq graves accidents de chasse en Normandie depuis septembre 2016
    Le 30 octobre 2016, un homme d’une cinquantaine d’années est décédé d’un ricochet de balle, dans la forêt de Caudebec-en-Caux. Le 20 novembre 2016, un homme de Seine-Maritime a été grièvement blessé à la tête dans l’Oise. Samedi 26 novembre 2016, un adolescent de 16 ans et un homme de 68 ans ont perdu la vie dans deux accidents mortels distincts dans la forêt de La Londe et à Perriers-sur-Andelle (Eure). Enfin, dimanche 8 janvier 2017, un homme a été grièvement blessé par balle au cours d’une battue au sanglier, au Détroit (Calvados). Il est décédé des suites de ses blessures, lundi 9 janvier 2017.

    Ces accidents, où quatre hommes ont perdu la vie, posent question. Les chasseurs sont-ils suffisamment sensibilisés aux risques de la chasse ? Les formations théoriques et pratiques pour passer le permis de chasse sont-elles adaptées aux risques encourus ? Le point avec le directeur de la Fédération départementale des chasseurs du Calvados, Benoit Démoulins.

    « Le permis de chasse, plus dur que le bac »

    Sur les 400 candidats qui ont passé le permis de chasse en 2016, dans le Calvados, 32% d’entre eux n’ont pas réussi à l’avoir. « Si on regarde les statistiques, c’est plus dur d’avoir son permis de chasse que son bac ! », assure Benoit Démoulins.

    Dans le Calvados, comme partout en France, les candidats, âgés de 16 ans minimum et autorisés à la pratique de la chasse par un certificat médical, doivent passer une formation théorique et pratique. L’épreuve pratique, noté sur 21 points, se déroule à Chouain, près de Bayeux. C’est un inspecteur du ministère de l’Environnement qui fait passer l’épreuve.

    Pendant quatre heures, dans quatre ateliers différents, l’apprenti chasseur doit démontrer qu’il sait utiliser une arme sans danger. Il y a un parcours de chasse simulé avec un tir à blanc, une épreuve de tir réel à canons basculants ou semi-automatiques, une épreuve de tir à l’arme rayée sur sanglier courant et le rangement d’une arme de chasse dans un véhicule.

    Le but est de bien appréhender le maniement de son arme, précise Benoit Démoulins. C’est une mise en situation du futur chasseur par rapport à son environnement. Quelqu’un qui n’est pas suffisamment calme ou une personne qui est trop nerveuse le loupe systématiquement.

    Une question éliminatoire sur la sécurité

    Après cet examen pratique, le futur chasseur doit passer une épreuve théorique de deux heures, notée sur dix points. Les questions portent sur les espèces protégées, les espèces chassables, les lois et règlements concernant la police de la chasse et la protection de la nature, la connaissance des armes et des munitions… Parmi ces dix questions, une question éliminatoire porte sur la sécurité.

    Sur un film, un peu comme au code de la route, le candidat doit analyser des situations et estimer si le chasseur a un bon comportement ou non, précise le directeur de la Fédération départementale des chasseurs du Calvados. On peut, par exemple, voir un chasseur qui tient son fusil à l’horizontale, un autre qui saute un fossé, avec une arme chargée…

    Pour réussir l’examen, entre l’épreuve théorique et pratique, le candidat doit obtenir au minimum 25 points sur 31. Et il ne doit pas avoir été sanctionné pour un comportement dangereux aux exercices pratiques ou pour une réponse incorrecte à la question éliminatoire sur la sécurité.

    Aucun rappel obligatoire

    Pour Benoit Démoulins, l’examen est « relativement difficile » à avoir, d’autant plus que lorsque le candidat rate un module, il est obligé de tout repasser. « L’examen s’est énormément corsé ces dernières années, notamment sur la sécurité. Il est à la hauteur des risques de la pratique », continue le directeur de la fédération calvadosienne.

    Une fois le permis de chasse obtenu, le chasseur l’a pour la vie. Aucun rappel n’est obligatoire. Cependant, la Fédération départementale des chasseurs du Calvados propose des formations sur la sécurité, à la demande. « De plus en plus de groupes de chasseurs nous les demandent », assure Benoit Démoulins.

    Des accidents entre chasseurs

    Benoit Démoulins rappelle que les accidents de chasse ont souvent lieu entre chasseurs, « ce sont des auto-accidents », des « maladresses » ou des « accidents de manipulation ».

    « On compte un ou deux accidents par saison. Mais jusqu’à présent, nous n’avions pas eu d’accidents graves sur notre secteur. Il faut redoubler de vigilance », conclut-il.

     

    10/01/2017 : Entre les chasseurs et les promeneurs du dimanche, ça sent parfois la poudre

    Les chemins de campagne sont ouverts à tout le monde, y compris aux chasseurs entre septembre et février. La cohabitation avec les promeneurs n’est pas toujours facile en particulier le dimanche, même si les accidents restent rarissimes dans la région.

    Mathilde se souviendra longtemps de cette balade à vélo. C’était un après-midi de dimanche, début novembre. Avec un ami, elle quittait Wervicq-Sud, à la frontière belge, en direction de Linselles. Elle a bien cru ne jamais arriver en un seul morceau. «  On était sur la petite route qui passe derrière le bois de Wervicq. D’un coup, ça s’est mis à canarder dans tous les sens, juste à côté de nous. On ne voyait pas d’où ça venait, ils devaient être cachés dans des fourrés, c’était assourdissant. Il y a eu au moins une vingtaine de coups de feu. On a eu la peur de notre vie.  »

    Des témoignages comme celui de Mathilde, on en recueille facilement en périphérie de la métropole, là où la campagne et la ville se confondent. Mathias habite à Wambrechies et lui aussi a vécu une expérience troublante cet automne. Il explique : «  J’avais décidé d’aller faire un tour avec ma fille de deux ans. Quand je me suis retrouvé en pleine campagne, des coups de fusil venaient d’un peu partout. C’était vraiment flippant. Depuis, je ne me balade plus.  »

    Pris pour cible

    Le 3 septembre à Lecelles, une petite commune située à l’est d’Orchies, on a carrément frôlé le drame. Huit joggeurs qui participaient au Time4Win ont été pris pour cible par deux chasseurs apparemment énervés par le passage de la course. Après avoir proféré des menaces, l’un des deux hommes a brandi son fusil. Il a été désarmé par un joggeur avant l’arrivée de la gendarmerie. D’après les témoins, les deux hommes étaient sous l’emprise de la boisson. Un scénario digne du fameux sketch des Inconnus qui ne redore pas l’image des chasseurs.

    Pas de chiffres pour la métropole

    Cela dit, les accidents de chasse impliquant des non-chasseurs restent rares. Les chiffres fournis par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) font état de 146 accidents de chasse en France pour la saison 2015-2016 dont 17 % de victimes non-chasseurs (13 blessés et deux morts). Aucun chiffre n’est donné pour la métropole lilloise mais la Fédération départementale des chasseurs du Nord (FDC59) affirme qu’aucun mort ou blessé grave parmi les non-chasseurs n’est à déplorer depuis plusieurs années. Le Nord est pourtant un département de chasse – le quatrième de France – avec 24 000 permis délivrés par an en moyenne. «  C’est justement parce que notre territoire est très partagé par les utilisateurs que les chasseurs redoublent d’attention. Ils prennent énormément de précaution, c’est la sécurité avant tout  », affirme Quentin Lecœuvre, chargé de communication à la FDC59.

    « Du bruit mais pas de danger »

    Les chasseurs sont soumis à une règle simple qui leur interdit de tirer en direction d’une habitation ou d’une voie ouverte au public. Pour le reste, c’est leur bon sens et leur correction qui guide leur conduite. S’il vous fait dos, un chasseur peut très bien appuyer sur la détente même si vous êtes à deux pas de lui. Quentin Lecœuvre est persuadé que les mauvaises pratiques tendent à disparaître. «  La courtoisie et la politesse sont les deux maîtres mots pour aborder les utilisateurs de la nature. C’est le message qu’on fait passer à nos chasseurs. Les mentalités changent  », affirme le chargé de communication à la Fédération départementale des chasseurs du Nord.

    Malgré tout, le ton monte parfois, en particulier quand des salves de plombs « morts » retombent sur des habitations. «  C’est désagréable, reconnaît Quentin Lecœuvre, ça fait du bruit sur les vérandas ou sur les tuiles mais ce n’est pas dangereux. De temps en temps, on a des retours de riverains ou de promeneurs qui entendent des tirs sans savoir d’où ça vient. Alors on leur donne des explications ou on leur envoie un agent assermenté. Ça suffit généralement à les rassurer.  »

    Interdire la chasse le dimanche ?« 78% des Français sont pour »

    Les Pays-Bas et plusieurs cantons suisses ont déjà sauté le pas. La France va-t-elle les rejoindre en interdisant la chasse le dimanche pour garantir la sécurité et la tranquillité des promeneurs ? C’est le vœu le plus cher de l’ASPAS, l’Association pour la protection des animaux sauvages, qui a réuni 405 000 signatures en ce sens depuis 2012. «  Il existe un sentiment général d’insécurité, affirme Céline Hernandez, la secrétaire de l’ASPAS, beaucoup de gens se privent de promenade pour ne pas craindre d’être pris pour cible.  »

    Selon un sondage IFOP réalisé en septembre à la demande de l’ASPAS et de l’association One-Voice, 78 % des Français sont pour l’interdiction de la chasse le dimanche. Et «  sur les 71 % de Français fréquentant régulièrement la nature (plusieurs fois par mois), 61 % ne se sentent pas en sécurité lors de leurs sorties, en période de chasse  ».

     

    11/01/2017 : Encore un chasseur sérieusement blessé par balle et un drame évité de justesse

    Il s'en est fallu de peu dimanche 8 janvier 2017 que la chasse aux sangliers ne vire au drame, comme récemment à Perriers-sur-Andelle et à Elbeuf.

    Un nouvel accident de chasse s’est produit dimanche 8 janvier 2017 à Giverny, faisant un blessé grave.

    Les faits se sont produits vers 13 heures alors qu’un groupe de chasseurs traquait des sangliers dans un fourré. Dans des circonstances que l’enquête de gendarmerie va devoir s’employer à déterminer, un coup de feu est parti et a sérieusement blessé l’un des participants au niveau du bras.

    Le pronostic vital du Vernonnais n’a jamais été engagé. Pour autant le blessé a dû être dirigé sur le centre hospitalier de Vernon, puis transféré sur celui d’Aubergenville, un hôpital spécialisé dans les blessures de la main et des bras.

    Dirigée par la brigade de gendarmerie de Vexin-sur-Epte, une enquête est donc en cours pour tenter d’expliquer ce nouvel accident qui aurait pu tourner au drame, à l’instar de ceux de Perriers-sur-Andelle et d’Elbeuf le 26 novembre 2016. Dans les deux cas les chasseurs touchés par balle, dont un adolescent, étaient en effet décédés.

     

     12/01/2017 : Les chasseurs autorisés à tirer dans un lotissement en Ardèche

    Scène peu commune dans cette petite ville de l'Ardèche : une vingtaine de chasseurs ont sillonné les rues d'un lotissement du Teil, jeudi, à la recherche des sangliers accusés de saccager des jardins et même d'avoir éventré un chien.

    A la mairie du Teil (8.000 habitants), beaucoup d'administrés ont appelé pour se plaindre de la présence des chasseurs dans les rues. « C'est sûr que les battues dans les quartiers urbanisés, c'est très difficile car les gens sont chez eux et n'aiment pas trop que ça tire autour », a expliqué à l'AFP Marcel Launay, lieutenant de louveterie. « Nous avions décidé cette battue, avec l'association communale de chasse agréée, avant même la mort de ce petit chien (mardi, ndlr) car on savait qu'il y avait beaucoup de sangliers dans ce quartier, qui causent beaucoup de dégâts, notamment dans les jardins », a-t-il ajouté. La mort d'un animal domestique, c'est bien la première fois, a-t-on indiqué de mémoire de policier municipal.

    Ainsi, une vingtaine de chasseurs se sont positionnés dans les rues de ce quartier très urbanisé. Grâce à un arrêté préfectoral qui a autorisé de telles battues pendant un mois, ils n'ont plus l'obligation de respecter une distance de 150 mètres avec les habitations, rappelle le journal Le Dauphiné Libéré.

    Jeudi, ils ont réussi à tuer six sangliers. « Il y a déjà eu plusieurs arrêtés de ce type ces derniers mois et, pardonnez-moi de parler comme ça, mais à chaque fois, ça marche plutôt bien avec beaucoup de sangliers détruits », selon Marcel Launay.

    L'Ardèche est un des départements les plus touchés par la surpopulation de sangliers, avec le Gard, le Var, la Moselle et le Loir-et-Cher. Sur la saison 2015-2016, près de 26.000 sangliers y ont été « prélevés » par des chasseurs. Récemment, les agriculteurs de la FNSEA s'étaient plaints des dégâts causés sur leurs cultures dans le département.

     

    13/01/2017 : Le chien aboie trop, il l'abat en pleine rue

    Il l'a abattu et il est rentré chez lui. Tranquillement. « Il devait considérer qu'il avait réglé le problème », note un proche du dossier.

    Le " problème ", c'est Mango, un border-collie de deux ans et demi froidement abattu d'un coup de fusil de chasse en pleine rue, mercredi vers 16 h.
    « C'est un truc de fou ! » Carole, sa maîtresse, n'en revient pas. Elle a porté plainte à la gendarmerie et saisi des associatons de défense des animaux, 30 Millions d'amis et la SPA. « C'est important pour mes enfants et pour moi. »
    « Ce sont des riverains du Bois du Gland qui ont donné l'alerte », raconte-t-elle. « Ils ont entendu un coup de feu. Les gendarmes sont arrivés. Ils ont identifié mon chien grâce à sa puce. Il a été emmené par les services techniques. Je ne l'ai pas revu depuis. »
    Les gendarmes ne peineront pas à identifier le tireur, un sexagénaire inconnu de la justice. « Il n'est pas là depuis très longtemps », note une voisine. « J'ai bien entendu le coup de feu. C'est calme ici d'habitude, vous savez ! »
    La nouvelle a vite fait le tour de cette petite zone pavillonnaire bordant la route de Montmorillon. Le chien gênait le sexagénaire. Il le voyait trop souvent à son goût errer dans les parages, et, surtout, il ne supportait plus de l'entendre aboyer.
    Mango était en pleine conquête. « Il y a une chienne en chaleur et il venait dans le secteur pour ça. Mercredi, j'avais fini par l'enfermer à la maison, car il franchit même les clôtures, c'est un border-collie qui avait été dressé pour ça », explique Carole. « Un ami est venu à la maison, il n'a pas fait attention, et le chien s'est échappé. »
    Les gendarmes ont ouvert une enquête pour mauvais traitement à animaux, passible d'une amende de cinquième classe (1.500€). « Nous avons saisi trois fusils au domicile de cette personne », précise la gendarmerie.
    Des investigations sont en cours pour vérifier s'ils ont bien été déclarés. Si ce n'était pas le cas, une nouvelle procédure, délictuelle, pourrait être ouverte, pour détention illégale d'arme.

     

    13/01/2017 : Les chasseurs étudient un recours contre la nomination des anti-chasse

    Compte tenu de la présence de plusieurs représentants du Roc (Rassemblement des opposants à la chasse) dans l’Agence française pour la biodiversité (AFB), la FNC (Fédération nationale des chasseurs) étudie « la possibilité d’exercer un recours devant les juridictions compétentes contre ces nominations qui n’honorent pas le ministre en charge de la chasse française ».

    Un arrêté du 4 janvier 2017 du ministère de l’Environnement a fourni la composition du conseil d’administration de l’AFB.

    « C’est sans surprise que les représentants de la chasse française – à la différence de ceux de la pêche et des ONG environnementales – ont fait le constat de leur absence dans ce conseil, indique la FNC, vendredi dans un communiqué. Crime de lèse-majesté : à l’occasion de la loi sur la biodiversité, ils n’avaient pas voulu laisser filer l’Office national de la chasse et de la faune sauvage – et plus encore l’essentiel de ses ressources, payées par les permis des chasseurs – dans l’AFB… »

    « Mais ce qui surprend le plus est la place désormais faite dans l’agence à l’association Roc (Rassemblement des opposants à la chasse), rebaptisée il y a peu « Humanité et Biodiversité ». Son ancien président, Hubert Reeves, devient président d’honneur de l’AFB ; un autre représentant du Roc siège dans le conseil de l’AFB et l’ancien directeur du Roc devient directeur général de l’AFB (A.M. du 2 janvier 2017) », poursuit la FNC.

    Roc à tous les étages

    « Si l’on peut se féliciter que ce poste ne revienne pas à ce qui est, d’ordinaire, la « chasse gardée » des grands corps de l’État, on s’étonnera qu’un ministre passe outre au principe de « laïcité » de la fonction publique – il est vrai souvent piétiné dans le ministère de l’Environnement – en nommant ainsi à la tête de l’agence un militant d’une très modeste association notoirement anti-chasse. Association qui n’a jamais manqué une occasion – avec ses amis de FNE et de la LPO (eux aussi au conseil de l’AFB) – de traîner en toutes circonstances la chasse devant les tribunaux », ajoute la FNC.

    « Quand on saura enfin que le haut-fonctionnaire, qui fut le préfigurateur et concepteur de l’agence, est aujourd’hui président du Roc, et que le président du comité scientifique de l’agence est aussi membre du Roc, on mesurera encore mieux le degré de porosité entre les services d’un ministère en charge de la chasse et le militantisme environnemental le plus intransigeant, voire intolérant », détaille la Fédération nationale des chasseurs.

     

    13/01/2017 : 2 chasseurs piégés dans leur hutte entre Cayeux-sur-Mer et Saint-Valery-sur-Somme

    Vers minuit, les pompiers de la Somme ont reçu un appel au secours de 2 chasseurs piégés dans leur hutte par la tempête entre Cayeux-sur-Mer et Saint-Valery-sur-Somme.

    Les 2 hommes se sont réfugiés sur le toit de la hutte en attendant les secours. Les pompiers sont sur place pour les mettre en sécurité avec l'aide de la SNSM. Mais le vent violent rend l'opération délicate.

    Les chasseurs ne semblent cependant pas blessé selon les observations des secours.

     

    14/01/2017 : Labergement-du-Navois : condamné pour avoir tué un lynx il y a deux ans

    Défendu par Me Randall Schwerdorffer, le prévenu paraît à l’aise à la barre des témoins. Il refuse de parler, laissant à son avocat le soin de le faire à sa place. Le délit du sexagénaire, chasseur depuis fort longtemps, remonte à octobre 2014. A cette époque, il organise une battue à Labergement-du-Navois (Haut-Doubs).

    Lors de son audition ultérieure en 2016, obtenue suite à des déclarations faites au téléphone à un tiers, enregistrées et consignées par les enquêteurs sur le PV - que son avocat veut faire annuler pour vice de forme (voir plus bas) - il avoue enfin sa faute. « Mes chiens avaient acculé un animal. Ce dernier menaçait de les attaquer. Je l’ai alors abattu, sans me rendre compte immédiatement qu’il s’agissait d’un lynx. »

    Randall Schwerdorffer s’engouffre dans la faille du premier PV, celui de l’écoute téléphonique organisée avec un ami du prévenu dégoûté par la loi du silence a priori en vigueur chez les chasseurs proches du sexagénaire, et brandit l’article 226-1 du code de procédure pénale, plus un arrêt de la Cour de cassation de 2016. « Les premiers aveux ont été obtenus par un moyen déloyal. Il y a eu viol de la vie privée de mon client. Toute Cour d’Appel annulerait ce PV. Je demande la relaxe de mon client. »

    Coupable sur le fond

    L’audition se poursuit néanmoins. Me Jean-Pierre Degenève défend les intérêts des associations de sauvegarde de la faune sauvage et de la Fédération départementale des chasseurs du Doubs, constituées en partie civile. « Hors la forme, le fond de l’affaire et l’implication du prévenu dans le meurtre de ce lynx sont suffisants pour constater sa culpabilité. Je demande 15.000 € de dommages et intérêts. »

    Après avoir délibéré, le tribunal annule les premiers PV et estime que le dernier, séparé des autres et ne concernant que les aveux du prévenu lors de sa convocation à la gendarmerie, est valide. Il condamne l’homme à verser 600 € d’amende et à un peu plus de 2.000 € d’indemnisations à répartir entre les associations plaignantes. Curieusement, il conserve son permis de chasse.

     

    15/01/2017 : Un chasseur ardennais grièvement blessé par un sanglier

    Une partie de chasse s’est mal terminée samedi matin, à La Besace, dans les Ardennes.

    Une partie de chasse s’est mal terminée samedi matin, à La Besace, à une vingtaine de kilomètres au sud de Sedan. Des chasseurs participaient à une battue, quand ils auraient débusqué un sanglier. Dans des circonstances encore floues, l’animal, vraisemblablement blessé, aurait chargé pour tenter de s’enfuir. Il a alors attrapé un chasseur au niveau de l’une de ses jambes. L’homme blessé serait un habitant de La Besace, âgé d’une trentaine d’années. Il aurait été grièvement blessé, certaines sources parlaient ce dimanche midi d’une atteinte du nerf sciatique. Constatant la gravité de la blessure, les autres chasseurs ont alerté les secours. Le chasseur aurait été transporté dans un premier temps au centre hospitalier de Sedan. Son état a nécessité qu’il soit finalement transféré vers le centre hospitalier de Lille. Le trentenaire a été opéré ce dimanche matin. Le pronostic vital n’est pas engagé.

    La gendarmerie a pris connaissance de cette affaire mais aucune information n’a été ouverte sur cet accident de chasse, mettant en cause un animal et aucune action de chasse proprement dite. Le sanglier est un animal sauvage, beaucoup plus dangereux que l’on peut l’imaginer, et plus encore s’il est blessé, comme c’était le cas samedi matin.

     

    16/01/2017 : La bécasse était poilue comme un daim !

    St-Secondin. Ils étaient partis chasser la bécasse en douce et c’est un daim qui avait été abattu. Méprise, embrouille, complot ? La justice tranchera le 7 février.

    Elle saignait comme un goret et elle était poilue comme un daim ! Mais qui cela pouvait-il bien être ?

    Une bécasse tirée illégalement ou bien un cervidé bien coiffé et moucheté de points blancs chassé en toute impunité dans un parc de Saint-Secondin ?
    Difficile d'y voir clair dans ce " pastis " tant les déclarations des unes et des autres semblent " franches comme un âne qui recule ". La justice, qui examinait cette brumeuse affaire de chasse, début janvier, s'est laissée le temps de la réflexion jusqu'au 7 février prochain.

    " Juste une petite touffe "

    Cette chasse à plumes et à poils débute, le 18 février 2015, par une plainte de Christophe qui appelle les gendarmes après la disparition d'un daim se trouvant dans un parc avec des congénères à Saint-Secondin.
    Il pense que certains sont venus chasser en douce. Il a découvert en plus une 406 enlisée ou en panne, pas loin du parc. Le véhicule permet rapidement de remonter jusqu'à deux copains, Cyrille, 27 ans et Yoann, 31 ans, chez qui les gendarmes débarquent et saisissent des armes de chasse détenues illégalement : deux fusils de calibre 12 et un semi-automatique, lui aussi de calibre 12.
    « Vous n'aviez pas l'autorisation de chasser là, chez votre oncle », remarque le président. « Ah, si, rétorque Cyrille. Pour moi, je l'avais l'autorisation ! » Les bisbilles familiales sont déballées, et deux membres de la famille de Cyrille se sont porté partie civile, sans venir à l'audience.

    Accusateur accusé

    « Vous veniez chasser quoi ? » reprend le président. « Pas le daim ! Nous, c'était pour la bécasse. J'avais mon chien avec moi », précise David. C'est Yoann qui tenait le fusil. « Un seul fusil ? » demande le président. « Un seul », assure Yoann.
    Christophe n'est pas d'accord. Il jure avoir vu deux fusils et un chien tandis que les deux chasseurs mis en cause parlent d'un coup de feu entendu à leur arrivée dans le secteur. Alors, qui a tiré ? L'accusateur se trouve à son tour accusé par un des avocats de la défense d'avoir tiré son daim et de faire porter le chapeau à d'autres. Lui qui aurait été croisé avec ses deux enfants, un chien et un fusil. Il conteste. Lui aussi !
    Le président reprend les rênes du mystère du daim et s'intéresse aux constatations des gendarmes. Il y avait du sang. Beaucoup de sang, sur les bottes de l'un des suspects, dans le coffre de la 406 et puis des poils de cervidés.
    Les deux compères maintiennent leur version. C'est du sang de bécasse. Rien d'autre. Et il n'a pas été analysé. Le poil retrouvé, lui, a été examiné. C'est un poil de cervidé. Sans plus de précisions.
    La brèche est ouverte pour la défense après les réquisitions du procureur qui réclame des jours amende et de la prison avec sursis, deux ans de suspension du permis de chasse et cinq années d'interdiction de détention d'arme pour ce daim envolé et jamais retrouvé. A-t-il été chargé dans un autre véhicule venu secourir les naufragés de la 406 abandonnée sur place ?

    A bout de bras ?

    A tour de rôle, Mes Hamidi et Dusch listent les bizarreries et incohérences pour réclamer la relaxe dans cette affaire de daim volant !
    « Cette histoire, c'est de l'arrangé, on n'est pas loin de la théorie du complot. On n'a rien analysé, ni le sang ni les traces de pneus ! »
    Me Sarah Dusch persifle… et signe ! « Qu'est ce qu'on a ? Juste une petite touffe ! Ils ne sont pas si grands, ils auraient porté à bout de bras un daim de 80 kg avec des bois de quatre kilos, sans laisser la moindre trace de poils.

    Coffre ouvert

    Ils ont franchi une clôture de barbelés, sauté un grillage et passé au-dessus d'une clôture haute de deux mètres en ne laissant aucune trace ?
    En plus, le coffre de la 406, il a été ouvert avant, par celui qui a appelé les gendarmes et avant qu'ils arrivent ! On peut se poser beaucoup de questions. Tout ça, c'est de l'arrangé ! »

     

    16/01/2017 : Tentant à nouveau d’affaiblir l’Agence Française pour la Biodiversité, l’ONCFS se tire une balle dans le pied

    À quelques jours de la première réunion du Conseil d’administration de l’Agence Française de la Biodiversité, dans lequel l’ONCFS est amené à siéger, ce dernier vient de se tirer une balle dans le pied.

    Réuni exceptionnellement ce 11 janvier sur convocation de son Président, également Président de la Fédération des chasseurs de Gironde, le Conseil d’administration de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a voté une motion demandant au Président de la République de suspendre les travaux de mutualisation engagés dans les départements entre les services de l’Office et ceux de la nouvelle Agence française pour la biodiversité.

    Après avoir essayé d’empêcher la création de l’Agence française pour la biodiversité, après avoir obtenu directement de la part du Président de la République que l’ONCFS n’en fasse pas partie, après avoir essayé de lui enlever ses compétences de police lors des débats parlementaires, le lobby cynégétique poursuit son travail de sape contre l’Agence. La main sur le cœur, les chasseurs majoritaires au CA de l’ONCFS (1), expliquaient jusqu’à présent combien il était justifié de maintenir l’Office en dehors de l’Agence Française pour la biodiversité, et de développer la mutualisation. Maintenant qu’ils ont obtenu gain de cause, ils refusent tout bonnement la mutualisation prévue par le législateur !

    Car cette mutualisation est inscrite dans la loi n°2016-1087 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Elle apparaît en effet comme une opportunité de mieux coordonner et de renforcer à terme la police de l’environnement. Evidemment, un tel processus demande du temps. Sur la base d’un rapport détaillé du Conseil Général de l’environnement et du Développement durable, des travaux de concertation ont été engagés dès l’automne 2016 afin de créer progressivement (en deux à trois ans) des unités de travail communes.

    Même si les objectifs des deux établissements publics diffèrent, ils assurent tous les deux des missions de connaissance et de surveillance environnementale du territoire à l’échelle de la France. Le renforcement de la collaboration entre les services départementaux des deux établissements publics à vocation nationale sur le champ de la surveillance environnementale, doit permettre de gagner en efficacité et en permanence.

    La motion du Conseil d’administration de l’ONCFS tente d’entraver cette dynamique, critiquant ouvertement au passage le ministère de l’Écologie. Un tel positionnement de la part d’un établissement public sous co-tutelle de ce ministère est totalement inédit et injustifiable. Un établissement public en charge de questions de biodiversité et d'activités régaliennes (la police) qui contredit ouvertement la Ministre de l'Ecologie, on n'avait pas encore vu ! L’ONCFS se voit instrumentalisé à quelques mois des élections présidentielles.

    Le Président de la République a fait le choix politique de laisser l’ONCFS hors de l’AFB, lui préférant un partenariat entre les deux organismes, maintes fois rappelé et défendu lors des débats parlementaires sur la loi pour la reconquête de la biodiversité.

    La LPO, FNE Environnement, Humanité&biodiversité, Surfrider et le WWF, qui, soutenant la création de l’AFB ont milité pour l’intégration de l’ONCFS en son sein, dénoncent les intentions d’une telle motion. Elles attendent de la part du gouvernement qu’il assume son choix et tienne des objectifs cohérents en matière d’organisation de protection de la nature et de la biodiversité, en ignorant cette motion surréaliste du Conseil d’administration de l’ONCFS et en rappelant ses responsables au respect des lois de la République.

    (1) Le CA de l’ONCFS est composé de 4 représentants de l’Etat, 7 Présidents de fédérations départementales des chasseurs, 2 Présidents d’associations de chasse spécialisée, 2 personnalités qualifiées dans le domaine de la chasse (des chasseurs), 2 représentants d’organisations professionnelles agricoles et forestières (dont l’un au moins est chasseur), 1 représentant d’organisation de propriétaires ruraux, 2 représentants d’organismes de protection (la LPO et FNE), 2 représentants du personnel.

     

    17/01/2017 : Haute-Saône : un chien tué en même temps qu’un sanglier

    Matthieu Mouginot est amer. La partie de chasse à laquelle il a participé dimanche matin a été fatale à un de ses deux chiens. Eristof, un Bruno du Jura âgé de 7 ans, a été tué par un autre chasseur. « Je ne veux pas que ça en reste là, il faut que ça serve de leçon, que ça fasse réfléchir », réclame le propriétaire du chien. « C’est un accident », répond l’auteur du coup de feu.

    Aujourd’hui installé à Échenoz-la-Méline, Matthieu Mouginot a toujours chassé à Cendrecourt, près de Jussey. Ce week-end, invité à une battue, il est allé traquer le sanglier en forêt avec ses chiens, comme il aime le faire. « Je chasse souvent sans fusil », raconte-t-il. Mais cette fois, la situation a dégénéré.

    Un sanglier « d’une quarantaine de kilos » qui avait été débusqué a été touché par un tir des chasseurs de Cendrecourt, mais il n’a été que blessé et il a pris la fuite. Quatre chiens sont partis à sa poursuite et l’ont rattrapé dans la commune voisine, Montureux-lès-Baulay, où l’animal était coincé par un grillage. Là, alors que trois chiens encerclaient la bête, un chasseur de Montureux a décidé de l’abattre « pour ne pas que les chiens se fassent taper », avance-t-il. Le chasseur a ouvert le feu, a atteint le sanglier mais la balle a aussi touché le chien qui était passé derrière. « J’ai fait comme j’ai pu », plaide l’auteur du coup de feu.

    « Les chiens étaient autour, il ne fallait pas tirer », estime de son côté Matthieu Mouginot. « Un petit sanglier comme ça n’aurait jamais fait de mal aux chiens. Il fallait les enlever avant de tirer ou bien achever le sanglier au couteau, mais pas prendre le risque de tirer. »

    Pour que des chasseurs qui se retrouveraient dans la même situation « fassent plus attention », Matthieu Mouginot a décidé de porter plainte à la gendarmerie de Jussey. Il attend désormais de connaître les suites que la justice décidera de donner, ou non, à cette histoire.

     

    17/01/2017 : Braconnage : Saisie record d’anguilles en Gironde

    Selon un communiqué de la Préfecture de Gironde, la brigade de surveillance des douanes d’Arcachon a intercepté un convoi rempli de 520 kg de civelles braconnées, dans la nuit du lundi 16 au 17 janvier.

    C’est une saisie rare : 520 kg de civelles (anguilles) braconnées ont été découvert dans un convoi par la brigade de surveillance des douanes d’Arcachon, au péage de Saugnacq-et-Muret (Landes), dans la nuit de lundi 16 à mardi 17 janvier 2017.

    Une cargaison venant d’Espagne et à destination de "l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, pour une expédition vers la Thaïlande", précise le communiqué de la Préfecture de Gironde.

    La valeur du butin est évaluée à 600.000 euros. Il s’agit de la plus importante quantité de civelles jamais interceptée par les douanes du département.

    La Préfecture précise que c’est une "espèce migratoire en voie de disparition. L’alevin de l’anguille est classé espèce vulnérable par l’Union européenne et par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)." Et seuls les pêcheurs professionnels munis d’une licence ont le droit de la pêcher, en respectant un quota annuel.

     

    19/01/2017 : Un lâcher de 150 faisans ce dimanche à Narbonne

    Ce dimanche 22 janvier, l’association communale de chasse agréée (Acca) de Narbonne organise un un lâcher de faisans supplémentaire.

    A cette occasion, et à partir de 16 h, pas moins de 150 faisans seront dispersés en garrigues dans les trois secteurs suivant :
    -Secteur 1 : Les portes, Moujan,
    -Secteur 2 : Cap de Pla, Trou des aigles, Bagatelle, le Pastouret
    -Secteur 3 : Montplaisir, La Campane

    Pour rappel l’horaire des débuts de chasse sera à 7h30. Cet horaire s’applique sur toute la période de chasse aussi bien en plaines, qu’en garrigues.
    Il est important de préciser que la chasse est interdite l’après-midi précédant les lâchers en garrigues, soit ce samedi 21 janvier.

    Si les adhérents de l'Acca de Narbonne souhaitent des renseignements sur les actions menées, les lâchers ou les territoires de chasse, ils peuvent se rendre au 1 rue Gounod.

     

    20/01/2017 : Un tir de fusil de chasse touche une auto : «J'aurais pu mourir !»

    Dix jours après avoir essuyé un tir fusil de chasse sur son véhicule, alors qu'elle rentrait à son domicile de Tournissan, c'est encore très choquée que cette salariée du centre hospitalier de Carcassonne est venue à notre rédaction, hier, pour livrer son témoignage et surtout faire avancer les choses. Notamment au niveau de l'enquête de gendarmerie, qui semble au point mort.

    Des éclats de verre partout

    Le lundi 9 janvier dernier, vers 17 h 15, cette femme circulait normalement sur la RN113, entre Trèbes et le lieu-dit de l'Horte, lorsqu'elle a été violemment surprise par une forte déflagration qui a provoqué un trou dans la vitre avant de son véhicule, côté conducteur, à hauteur de sa tête. Un impact important qui a immédiatement été suivi par un éclatement de toute de la vitre. «Choquée par la brutalité des éclats de verre projetés à l'intérieur de mon véhicule, et le grand courant d'air soudain, je suis parvenue, non sans mal, à maîtriser ma trajectoire afin de pouvoir me garer sur le bas-côté. Une chance, un vrai miracle !»

    Cette Tournissanaise a alors fait demi-tour jusqu'à la station Dyneff de Trèbes pour y demander de l'aide. En état de choc, elle a été conduite au garage Razous, mandaté par son assurance pour effectuer l'expertise et les réparations de son véhicule Renault Kadjar. «Je n'ai pas cessé de réfléchir à ce qui avait bien pu m'arriver, car je n'ai croisé aucun véhicule. Il n'y avait pas non plus de véhicule devant moi, et aucun travail dans les vignes sur le bas-côté de la route», a-t-elle indiqué.

    Ce n'est que le lendemain des faits, après expertise de son véhicule par le garagiste, que la victime a été informée qu'il s'agissait de plombs provenant d'un tir d'arme à feu. Des impacts avaient pu être mis en évidence sur les portières avant et arrière, côté conducteur.

    «De suite, je me suis interrogée : l'individu armé était-il un chasseur ou un déséquilibré ? S'il s'agit d'un chasseur, il a enfreint des règles strictes et fondamentales qui interdisent le tir en direction d'habitations, de routes, et donc de potentiels individus».

    Et cette femme de poursuivre, les larmes aux yeux : «J'ai surtout réalisé que j'aurais pu être touchée en pleine tête, à quelques centimètres près. Que j'aurais pu perdre mon sang-froid et la maîtrise de mon véhicule. Qu'un pneu aurait pu éclater et rendre le contrôle de ma voiture impossible...».

    Plainte contre X

    Le mercredi 11 janvier, c'est dans ce contexte que la victime est logiquement allée déposer plainte contre X à la brigade de gendarmerie de Trèbes. De son propre chef, elle a également contacté le responsable de la fédération départementale des chasseurs de l'Aude, ainsi que l'inspecteur de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le tout, afin qu'ils puissent mener leur enquête.

    «Toutes les personnes qui ont des informations sur cet incident peuvent les contacter afin de fournir leur témoignage (1), souligne la victime. Pour moi, il est important de dénoncer ce comportement grave qui aurait pu être lourd de conséquences. Il est important aussi de prévenir de tels agissements irresponsables et criminels afin que cela ne se reproduise pas dans l'avenir. C'est grave ce qui m'est arrivé, j'aurais pu mourir».

    Angoissée, le sommeil perturbé, la victime imagine aujourd'hui tous les scénarios possibles et attend des réponses.

    (1) ONCFS : 04 68 24 60 49. Fédération des chasseurs de l'Aude : 04 68 78 54 34.

     

    21/07/2017 : Un chasseur blessé par balle

    Un accident de chasse s'est produit ce samedi après-midi dans le Clunysois, dans un bois séparant deux villages : Buffières et Curtil-sous-Buffières. Selon les premiers éléments, un chasseur a été blessé au bras par une balle tirée par l'un de ses collègues. La balle aurait fait ricochet avant de blesser la victime. Les sapeurs-pompiers de Cluny ont pris en charge le chasseur et l'ont transporté au centre hospitalier de Mâcon. Ces jours n'étaient pas en danger. Les gendarmes ont effectué les constatations d'usage.

     

    21/07/2017 : Accident de chasse à Nonac: un homme gravement touché à l'abdomen

    Ses jours ne sont pas en danger. Mais le médecin du Smur a préféré l’hospitaliser à Pellegrin à Bordeaux. Ce samedi, en fin de matinée, un homme de 56 ans a été sérieusement blessé par balle en marge d’une chasse au sanglier sur la commune de Nonac.

    Quand les pompiers du centre de secours de Montmoreau sont arrivés au milieu des bois, vers 11h, l’homme, domicilié à Ruelle, présentait une plaie importante à l’abdomen. Chasseur lui-même, il s’était rendu dans les bois pour repérer une chasse future.

    Sa prospection l’a conduit à se rapprocher du Domaine de La Faye, chasse privée de 500 hectares où se déroulait une chasse au sanglier. Une balle de gros calibre a ricoché. Elle a terminé sa course dans le ventre de l'ancien pompier de Blanzac.

     
     

    Mike Chedester, un chasseur et aventurier auto-proclamé, originaire de Saint-Clair, dans l’Ohio, s’est attiré bien des problèmes pour avoir abattu les chiennes de son voisin dans les bois. Il avait conservé leurs colliers en guise de trophées, et s’est vanté de les avoir abattues sur Facebook. Après que des milliers de messages s’en soient pris à lui, cet homme horrible a fini par être arrêté et par perdre son emploi.

    Pete Byers se préparait à partir en voyage professionnel à Pittsburgh lorsque ses deux animaux adorés, Emmy et Bella, ont disparu.

    « Je me suis retourné pour verrouiller le portail. Et puis mes chiennes avaient disparu », explique-t-il à WTOV9. « Et comme c’était le jour d’ouverture de la chasse, je me suis inquiété. J’étais mort de peur. »

    Il a alors recruté des voisins et des amis, pour s’embarquer dans une battue qui a duré des heures. Ils ont passé la forêt au crible, au guidon de quads, en appelant le nom des deux chiennes. Byers a alors expliqué que les chasseurs de la région avaient entendu des coups de feu, et des glapissements canins. Une piste d’empreintes canines les a menés au poste de tir de Chedester, à plus de 700 mètres de là.

    En effet, alors même que la battue avait lieu non loin de là, Chedester était resté dans son poste de tir, et avait observé l’approche des chiennes. Et une fois qu’elles avaient été à portée de tir, il les avait abattues, avait pris leurs colliers, et avait dissimulé leurs cadavres sous des branches et des bûches, près d’un arbre tombé. Il s’est vanté sur le web de son acte immonde, ce qui a provoqué l’indignation de tout être humain normalement constitué.

    « Je lui ai demandé « est-ce que tu as tué mes chiennes ? Je veux le savoir, pour les enterrer. » explique Byers. « Et pendant tout ce temps, il ne quittait pas des yeux une pile de bûches très récente. Elle venait d’être assemblée. Et puis il m’a regardé, méprisant, et il m’a dit « Oui, j’ai tué tes chiennes. Tu veux que je t’en rachètes deux nouvelles ? Je t’en rachèterai deux nouvelles. »

    « Je lui ai demandé où étaient mes chiennes, et il m’a regardé, perplexe, avant de pointer du doigt la pile de bois. Et là, on pouvait voir la patte d’Emmy, qui dépassait de sous les bûches. »

    Un adjoint du shérif de Belmont County a été appelé sur les lieux de l’incident, et a interviewé les deux hommes sur place. Chedester n’a pas été arrêté sur le champ, mais après que le grand public se soit indigné, il a été placé en état d’arrestation.

    Le procureur Dan Fry a déclaré que Chedester allait être inculpé de deux accusations de délit, et ce grâce à la Loi Goddard, qui a été mise en place il y a quelques mois. Selon cette loi, faire du mal à un animal de compagnie est désormais considéré comme un délit de cinquième catégorie.

    La famille Byers fait désormais son deuil de son braque de Weimar et de son doberman, dont ils étaient particulièrement proches.

    « Elles étaient des amies particulièrement proches, et elles s’aimaient beaucoup », explique Byers.

    Chedester a perdu son emploi au sein de l’AEP (American Electric Power), qui ne veut pas que ses clients pensent que l’entreprise approuve ce comportement. L’entreprise a publié ce communiqué de presse, la semaine dernière :

    « L’AEP exige un comportement exemplaire de la part de ses employés, que ce soit dans leur vie professionnelle ou dans leur vie privée. Nous sommes particulièrement attristés par l’incident qui s’est déroulé cette semaine, impliquant un employé de l’AEP Ohio qui n’était pas en service, et ayant provoqué la mort de deux chiens. Cet individu ne travaille maintenant plus pour l’AEP. »

    Le tueur de chiens avait une page Facebook baptisé « Mike Chedester, chasseur et aventurier », et il affirmait n’avoir rien tué ce jour-là, et que cela lui manquait. Depuis, la page a apparemment été piratée. Ses messages originaux au sujet de ces proies ont été supprimés, et les publications récentes, sur cette page, sont volontairement provocantes, et affirment provenir du groupe Anonymous.

    Chedester risque désormais 12 mois de prison et une amende de 5000$ pour chaque chien tué (24 mois et 10000$ au total).

     

    22/01/2017 : Deux accidents de chasse ce week-end en Charente

    Ce dimanche matin, un chasseur a été blessé aux jambes par un sanglier à Mornac. Samedi, un homme a été sérieusement touché par une balle en marge d'une chasse à Nonac, toujours en Charente.

    Ce dimanche matin, un chasseur de 40 ans a été blessé par un sanglier qui lui a foncé dessus en forêt de La Braconne, à Mornac en Charente.
    Samedi, à Nonac, c'est un un homme de 56 ans qui a reçu une balle dans l'abdomen en marge d'une chasse de sangliers là aussi. Il a été transféré à l'hôpital Pellegrin à Bordeaux dans un état sérieux.  Selon nos confrères de la Charente Libre, il s’était rendu dans les bois pour repérer une future chasse. Une balle de gros calibre aurait ricoché avant de terminer sa course dans le ventre du malchanceux.

     

    24/01/2017 : Les Landes-Genusson (85) : Un chien euthanasié après avoir reçu un tir de fusil de chasse

    Une dizaine de plombs se sont logés dans l’épaule et la patte du Berger Allemand, alors que ses poumons ont été perforés. Des blessures qui ont contraint le vétérinaire à l’euthanasier, car il n’y avait hélas plus rien à faire pour le sauver. Une pétition a été mise en ligne pour que l’auteur de cet acte en réponde devant la justice.

    D’après les propos recueillis par Ouest-France auprès de la personne qui s’en occupait, Chrystal le Berger Allemand était allé faire sa promenade matinale habituelle au sein de la propriété, puis est revenu couvert de sang, visiblement blessé à la patte et à l’épaule.

    Le chien était confié à Constance Dupré par l’ancienne propriétaire, Anne-Sophie Tonneau, qui devait le récupérer dans quelques mois.

    Constance Dupré a alors contacté son vétérinaire, qui est arrivé sur les lieux et n’a rien pu faire pour sauver l’animal. Sa patte cassée, la dizaine de plombs logés dans le corps ayant perforé ses poumons l’avaient malheureusement condamné. Le vétérinaire a été contraint de mettre fin à ses souffrances.

    Pour Anne-Sophie Tonneau, cet acte demeure inexpliqué, d’autant plus que Chrystal n’avait jamais suscité de plaintes auprès du voisinage, suspectant toutefois une éventuelle gêne causée par ses aboiements. Mais quand bien même cela aurait été le cas, une discussion entre voisins aurait certainement permis de régler le problème.

    Quoi qu’il en soit, rien ne peut justifier le fait d’ôter ainsi la vie. La personne ayant tiré sur Chrystal doit en répondre devant la justice. C’est dans ce but qu’Anne-Sophie Tonneau et Constance Dupré ont porté plainte, et que la première a créé le groupe Facebook Pour CHRYSTAL, ainsi qu’une pétition adressée à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre.

     

     

    25/01/2017 : Un chasseur condamné à payer 7700 euros: en juillet 2016, il avait tiré sur un chien situé à 15 mètres lors d'une partie de chasse

    Le tribunal de Diekirch a condamné mardi un chasseur pour avoir tué le chien d’une famille lors d’une partie de chasse.

    Le chien se trouvait à une quinzaine de mètres du chasseur lorsqu'il a été abattu.

    L'homme a été condamné mardi à une amende de 500 euros ainsi qu'à 7 200 euros de dommages et intérêts. Son arme a en plus été confisquée.

    Rappel des faits : le 9 juillet dernier, l'homme de 56 ans, assis sur un siège, avait atteint un chien situé à une quinzaine de mètres. Il avait expliqué avoir confondu l'animal avec un sanglier. Une fois qu'il s'était rendu compte de sa bévue, il avait tenté de la dissimuler, en plaçant le cadavre de l'animal un kilomètre plus loin, rapporte le Luxemburger Wort.

     

    24/01/2017 : Les animaux d’élevage libérés avant la chasse: "ils servent de chair à canon"

    Des associations redoutent qu’une nouvelle loi légalise le lâcher d’animaux d’élevage avant la chasse.

    Fin 2016, le ministre wallon de la Nature faisait connaître sa volonté de modifier la loi sur la Conservation de la nature. D’après plusieurs associations de défense de la nature, ce changement servira avant tout l’intérêt des chasseurs.

    La semaine passée, quatre d’entre elles (la Ligue royale belge de protection des oiseaux, Gaïa, Animaux en Péril, Sans Collier) ont tenu à manifester leur mécontentement face à une pratique particulière : l’introduction dans la nature d’espèces provenant d’élevages quelques semaines avant le début de la chasse.

    "Ces introductions ont déjà lieu mais sans une véritable législation pour les encadrer. En fait, le gouvernement n’a pas déterminé les conditions auxquelles est soumis le lâcher du petit gibier et du gibier d’eau, alors que la loi lui en fait l’obligation dans un délai raisonnable. 21 ans se sont passés depuis l’édiction de cette obligation ! Ces animaux servent de chair à canon et c’est pour nos associations une des pires dérives de la chasse", dénoncent les quatre associations.

    D’après les chiffres de l’Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie, repris par la LRBPO, 16.800 perdrix d’élevage ont été introduites pour la saison de chasse 2006-2007, soit 10 perdrix par kilomètre carré.

     

     

    25/01/2017 : Un Bac option chasse à Limoux dans l'Aude

    Cas unique en France, des élèves de l'Institut Saint-Joseph de Limoux, dans l'Aude, préparent un bac option chasse. Durant leur formation, les lycéens vont passer le permis de chasser, l'agrément piégeur et le brevet de chasse à l'arc.

    Depuis plusieurs années, des formations étaient dispensées avec la Fédération des chasseurs de l'Aude en dehors du temps scolaire et pédagogique, dans cet établissement privé sous contrat. Mais c'est la première année que cette option est disponible dans ce lycée agricole de Limoux qui dispense également des formations forestières.

    La formation a été validée par la DRAF, la Direction Régionale de l'Agriculture et de la Forêt d'Occitanie.

    Pour la Fédération des chasseurs, c'est un bon moyen de rajeunir ses troupes et de développer une image de la chasse responsable et axée sur la sécurité.

    Une initiative qui intéresse déjà d'autres fédérations de chasse en France.

     

    26/01/2017 : Ségolène Royal autorise la chasse aux oies après la date de fermeture officielle !

    En pleine période de froid, et à quelques jours seulement de la fin de la saison cynégétique, la Ministre Ségolène Royal a déclaré à l’Assemblée nationale le 25 janvier que les oies pourront être chassées… dix jours de plus après la fermeture du 31 janvier !

    Alors que plusieurs pays européens ont déjà fermé la chasse, la France continue à chasser des oiseaux affaiblis et affamés dans de nombreux départements. Et ce, au mépris de la règlementation.

    Cette invitation au non-respect du droit est également synonyme de mépris de la Cour Européenne de Justice qui poursuit déjà la France pour le braconnage constant des bruants ortolans !

    Déni de justice, déni écologique

    Pourtant les décisions des Ministres français de l'environnement d'autoriser la chasse aux oies après le 31 janvier sont annulées depuis près de 20 ans par le Conseil d'État. Le Commissaire Européen Vella a répondu clairement aux questions de Madame Royal par courrier en date du 13 mars 2015 que les conditions de dérogation prévues par la Directive Oiseaux pour chasser les oies au-delà de la période légale de chasse n’étaient pas réunies dès lors que les prélèvements s’effectueraient alors sur des populations en migration de retour vers les sites de nidification. Les études scientifiques confirment le début des migrations dès la fin de la deuxième décade de janvier.

    Ce n’est pas un problème pour la Ministre française en charge de l’écologie qui a déclaré dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale ce mercredi 25 janvier que, compte tenu du fait qu’un arrêté de prorogation de la période de chasse serait illégal, elle donnera des consignes orales pour ne pas verbaliser les braconniers jusqu’au 10 février !

    Madame Ségolène Royal cède une fois de plus au lobby cynégétique. Pourtant la période de chasse en France est la plus longue d’Europe (plus de 6,5 mois de l’année) et s’exerce sur le nombre d’espèces le plus élevé en Europe : 90 espèces dont 64 d’oiseaux, pour des prélèvements annuels de 25 à 30 millions d’oiseaux. À noter qu’une vingtaine d’espèces chassées souffrent d’un mauvais état de conservation, inscrites sur les listes rouges européennes voire mondiales pour deux d’entre elles.

    Officialiser le braconnage n’est pas compatible avec un État de droit. C’est d’autant plus choquant lorsque l’État français prétend être exemplaire pour la conservation de la biodiversité au lendemain du premier conseil d’administration de l’Agence française pour la biodiversité. La LPO a introduit un recours indemnitaire contre le Ministère en charge de l’écologie en août 2015 auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, pour non-respect successif des décisions du Conseil d’État. Suite à cette nouvelle affaire, la LPO demande aux avocats spécialisés d’étudier la possibilité de poursuivre Madame Royal en responsabilité pénale, détachable de sa fonction ministérielle.

     

    27/01/2017 : Une famille retrouve une balle perdue dans son salon

    L’incident aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Samedi 14 janvier dernier, une famille résidant à Saint-Cézaire rentre des courses en fin d’après-midi lorsqu’elle tombe sur un impact de balle sur une fenêtre de la maison située à proximité d’une route départementale.

    Une angoissante constatation dont les parents, accompagnés de leurs trois enfants en bas âge, vont rapidement trouver l’origine.

    En pénétrant à l’intérieur, ils découvrent l’ogive d’une arme de chasse dans leur salon. La balle, après avoir traversé le double vitrage, n’a pas fait de blessé, les lieux étant heureusement inoccupés au moment du tir.

    La munition, correspondant à un calibre 12, est traditionnellement utilisée pour du gros gibier. La balle perdue aurait ainsi été tirée lors d’une partie de chasse.

    D’après les enquêteurs de la gendarmerie de Peymeinade, chargés du dossier, le tir aurait eu lieu à une centaine de mètres de l’habitation, et aurait touché un mur du salon après avoir traversé la RD 13 et ricoché sur une canalisation.

    L’accident, outre le choc certainement causé à la famille, à également vivement fait réagir l’association Green, basée à Gilette, qui précise dans un communiqué que «la balle a explosé la vitre à hauteur de tête d’homme.» Pile à l’endroit ou aurait pu se tenir parents et enfants ce weekend-là, à jouer ou regarder la télé...

    «Nous invitons le Préfet et les élus à sérieusement envisager une réforme de cette activité trop dangereuse pratiquée par une minorité», interpelle Green, énumérant les chiffres de 2016. «Près de 150 accidents de chasse ont été recensés pour la dernière saison, parmi lesquels 10 ont été mortels, et 20% des tués étaient des non-chasseurs.»

    La société de chasse de Saint-Cézaire, assure de son côté que les battues sont terminées depuis le 8 janvier. «Il s’agit peut-être d’un acte isolé ou d’un chasseur peu scrupuleux», déplore Alain Mourlan, trésorier de l’association qui compte près de 200 membres.

    Les gendarmes ont depuis lancé un appel à témoins. Toute personne ayant des informations concernant cet accident est prié de contacter la brigade de Peymeinade au 04.93.66.60.60.

     

    27/01/2017 : Hauts-de-Seine : les braconniers d’oiseaux sévissent à la glu

    Des baguettes enduites de colle au beau milieu d’un amas de plumes grises. Les restes d’un piège de braconniers ont été découverts, mercredi, au coeur du parc du chemin de l’île, à Nanterre. Dans la cible des trafiquants : le chardonneret élégant, le verdier d’Europe et le serin cini. Des passereaux revendus sur Internet ou sous le manteau en marge du marché aux oiseaux de Paris qui se tient, chaque dimanche, sur l’Île de la Cité.
    Technique ancestrale née dans le bassin méditerranéen, loin de l’Ile-de-France, la cruelle chasse à la glu se pratique donc aussi aux portes de la capitale. « Surtout en ce moment, observe Audrey Maurin, agent d’accueil à la ligue de protection des oiseaux (LPO) d’Ile-de-France. C’est une période de l’année où les chardonnerets ont l’habitude de se regrouper pour se nourrir et par conséquent, ils deviennent plus faciles à capturer. » Un détail qui n’a pas échappé aux braconniers qui surveillent de très près, tout en restant discret, les parcs et les terrains vagues de la région. « Le cas du chemin de l’île n’est pas isolé, confirme d’ailleurs un familier des espaces verts des Hauts-de-Seine. Il y a deux mois, c’est au parc des Chanteraines, à Gennevilliers, que des braconniers ont été surpris en pleine chasse à la glu. Et d’autres cas ont aussi été observés dans le parc de la Courneuve, en Seine-Saint-Denis.»
    Le chardonneret, oiseau à 10€ le gramme
    Plus que la passion de l’ornithologie, c’est bien le profit qui anime les braconniers. Car le marché apparaît juteux. Presque autant que celui du cannabis ! Au marché noir, le chardonneret, surnommé l’oiseau à 10 € le gramme et dont le chant aurait inspiré la musique andalouse, se revend entre 100 et 150 € pièce. « Il a beau être classé parmi les espèces vulnérables et avoir récemment intégré la liste rouge des oiseaux nicheurs de France, il reste très recherché pour son plumage et son chant, relève Olivier Païkine, ornithologue chargé d’études à la LPO Ile-de-France. Hélas, les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) disposent de peu de moyens et il est difficile pour eux de surprendre les auteurs en flagrant délit. »
    Autre problème : les sanctions encourues par les braconniers ne se révèlent pas assez dissuasives aux yeux des associations de défense de l’environnement. Même si les peines ont été durcies depuis août 2016 et l’adoption du projet de loi sur la reconquête de la biodiversité, la nature et des paysages -une amende pouvant aller jusqu’à 150000 euros et une peine d’emprisonnement maximale de deux ans. « L’enjeu est pourtant de taille, regrette Olivier Païkine. Une bonne partie des chardonnerets a disparu alors qu’il y a peu de temps, c’était encore une espèce très répandue en France. »

     

    29/01/2017 / Marigné-Laillé. Réfugiés dans un champ pour échapper au plomb

    Depuis la mi-décembre, une harde de biches et de jeunes cerfs s'abrite régulièrement dans une plaine de Marigné-Laillé pour fuir les chasseurs. Pour le plus grand plaisir des riverains.

    Un phénomène rarissime se produit, depuis la mi-décembre, sur les hauteurs de la commune de Marigné-Laillé. Une harde de biches et de jeunes cerfs s’installe régulièrement dans un champ situé en lisière de la forêt domaniale de Bercé.

    Sans doute pour se protéger des amateurs de gibiers qui ont pris le sentier de la chasse depuis que la saison a été lancée à la mi-septembre.

    Car pour leur plus grand bonheur, le propriétaire des lieux a interdit qu’on tire un seul coup de fusil sur cette vaste plaine. Une aubaine qui n’est pas passée inaperçue parmi la petite bande de cervidés, qui a pris conscience de l’intérêt vital de ce refuge naturel à ciel ouvert.

    D’après des observateurs, près de vingt-cinq individus constituaient, au départ, ce petit groupe de « réfugiés ». Depuis, l’un des plus beaux spécimens de cette harde aurait fait les frais d’un gros calibre.

     

    29/01/2017 : Hérault : 13 infractions relevées sur des chasseurs

    CONTRÔLE. Pas moins de 295 chausseurs et 199 véhicules ont été contrôlés dans le cadre d’une opération de prévention et répressive des règles de sécurité, liée à la pratique de la chasse. D’après le groupement de gendarmerie de l’Hérault, 13 infractions ont été relevées.

    L’opération menée samedi portait à la fois sur le contrôle des sociétés et associations communales de chasse agrées, des axes empruntés par les chasseurs, le transport de l’armement et sur la recherche des conduites addictives, que sont l’alcool et les stupéfiants.

    Ce contrôle d’envergure organisé avec l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a mobilisé 29 gendarmes de Béziers, Cazouls-les-Béziers, Murviel-les-Béziers et de Saint-Pons de Thomières. Sans plus de précisions sur leurs natures, 13 infractions ont été relevées et les procédures transmises au procureur de la République compétent.

     

    30/01/2017 : Le chien et le sanglier coulent à pic

    La partie de chasse battait son plein à Laissey. Un chien poursuivait à toute allure un sanglier. Les deux bêtes sont tombées dans le Doubs gelé. La glace a craqué, le sanglier a coulé et est resté au fond, le chien a été tiré d’affaire par les pompiers.

    C’est une de ces histoires qui ravissent et attristent en même temps ceux qui ont un faible pour les animaux. Elle remonte à samedi dernier. Il est alors onze heures du matin, des chasseurs sont en action dans la colline boisée en surplomb du Doubs sur le territoire de la commune de Laissey à la lisière de Deluz. Un chien a levé un sanglier. Course-poursuite entre les deux animaux, le bon gros cochon finit par tomber dans le Doubs dont les eaux sont saisies par le gel. Sous le poids de la bête, la glace craque. Et le sanglier coule et va se noyer et rester au fond de la rivière. Dans la foulée, le chien de chasse va pareillement se retrouver dans l’eau glaciale. Témoin de la scène, Victorien Masson raconte : « Je revenais de courses, je me suis arrêté, il y avait deux jeunes sur le bord qui venaient d’alerter les pompiers. Le chien essayait de sortir de l’eau sans y parvenir car il ne pouvait grimper sur la berge qui formait comme une espèce de petite banquise. On a parlé au chien pour le rassurer ».

    Au final, les sapeurs-pompiers ont pu tirer le chien de sa mauvaise posture. L’eau étant à 2 °, il était en état d’hypothermie. Deux hommes-grenouilles ont tenté de retrouver le sanglier qui avait coulé à pic. En vain.

     

    31/07/2017 : Tribunal : Condamné à 24 mois avec sursis pour avoir tué son ami au cours d'une partie de chasse

    Le Tribunal correctionnel s'est prononcé sur cette affaire où le prévenu avait tué son ami d'une balle en pleine tête.

    Le prévenu, un Italien de 69 ans, poursuivi pour "homicide involontaire lors d'une action de chasse", comparaissait auprès du Tribunal correctionnel de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) pour avoir tué d'une balle en pleine tête son ami avec qui il chassait depuis des années. Les faits remontent à novembre 2011.

    Très tôt ce matin-là, les deux chasseurs se retrouvent pour une de leurs traditionnelles parties de chasse au chamois dans la montagne de Noncières près de Colmars-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence). « Nous nous sommes séparés sur le chemin qui mène au refuge », explique le prévenu, « car mon ami avait mal au genou, et il a préféré rester sur le terrain le plus facile ». Vers 12h30, ils se rejoignent pour le retour et le déjeuner. « Mais il m'a dit : ''garde ta carabine chargée car il se pourrait qu'on tombe sur des chamois près du lac'' ». Ce sera bien le cas.

    Après avoir tiré une première fois et raté sa cible, le mis en cause décide de recharger son arme. « Vous avez rechargé l'arme haute au détriment de toute consigne de sécurité », lui opposera la présidente du tribunal Géraldine Frizzi. « J'ai gardé l'arme haute car avec une carabine automatique il y a un risque de ricochet, en particulier sur l'eau. C'est la pratique habituelle », répondra t-il. « Mais quand j'ai enclenché le chargeur, le coup est parti tout seul ». Son ami en poste quelques mètres un peu plus haut devant lui, sera tué sur le coup une partie de la tête emportée par le tir. « Je l'ai vu tomber. Au début j'ai cru qu'il avait un malaise. Je me suis approché et j'ai compris, j'ai paniqué ».

    Les gendarmes alertés, se  rendront sur les lieux pour découvrir le corps et le prévenu prostré en état de choc. La reconstitution des faits et deux expertises, démontreront l'impossibilité d'un déclenchement intempestif de l'arme. «Cela exclu le fait que le tir se soit déclenché sans qu'on appuie sur la détente », soulignera la présidente Frizzi. Pourtant, de nombreux forums sur internet dénoncent un dysfonctionnement de l'arme déclarée « trop sensible ». Mais pour l'officier du ministère public Ludivine Clerc, « c'est bien une négligence qui a entraîné le décès ».

    S'interrogeant sur la façon de réparer un tel préjudice, elle requiert une peine de 12 mois avec sursis simple, et le retrait du permis de chasser pendant cinq ans. Malgré la plaidoirie de la défense qui au-delà de la reconnaissance « du non-respect des règles de sécurité », mettra en avant le « vieux couple d'amis chasseurs et ses habitudes », la victime étant elle-même l'armurier du prévenu, le tribunal pointera la négligence et le condamnera à 24 mois avec sursis, la suppression définitive de son permis de chasse et la saisie de toutes les armes en sa possession.

     

    01/02/2017 : Un chasseur poursuit un paysan dont le tracteur l’aurait effrayé

    Par une belle journée de juin 2015, un maraîcher bio sur son tracteur se retrouve nez à nez avec un chasseur de renards. Et le voilà poursuivi en justice ce mercredi 1 février, pour « violences avec arme par destination ».

    Un chasseur sachant chasser doit pouvoir chasser… sans être chassé par un tracteur. C’est la drôle de comptine inventée par la société de chasse de la Chapelle-Villars (Loire) et la Direction départementale des territoires (DDT) de la Loire, et qui cause bien du souci à Alexandre Pugnet, maraîcher bio de la commune. Au point de l’amener devant le tribunal correctionnel de Saint-Étienne, ce mercredi 1er février après-midi.

    À l’origine de cette ubuesque affaire, un vendredi de juin 2015 durant lequel l’agriculteur restaurait un chemin d’accès à une parcelle isolée de sa ferme de la Vallerine en coupant des branches dans son bois. C’est alors qu’a surgi Jacques Lapierre, un chasseur. Il était en train de débusquer des renards dans le cadre d’une battue au renard menée par dix-huit chasseurs et organisée par la DDT. « À un moment, il s’est retrouvé devant le tracteur et il a dû se sentir menacé », raconte M. Pugnet. Qui assure qu’il n’était pas au courant de la venue de chasseurs sur ses terres, la préfecture et la société de chasse n’étant pas tenues d’avertir ni oralement ni par courrier les propriétaires des parcelles traversées : « Il y aurait eu un affichage préfectoral devant la mairie. Mais moi, la mairie, je n’y vais quasiment jamais ! »

    La version de M. Lapierre est sensiblement différente. Le chasseur assure que l’agriculteur lui a « foncé dessus avec son tracteur » alors qu’il l’avait probablement repéré grâce à son gilet orange. « Pendant quinze jours, je n’ai pas très bien dormi, confie-t-il. Quand vous avez un tracteur à un mètre de vous et qui vous poursuit un peu… » Le chasseur a porté plainte pour « violences n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail (ITT) avec une arme par destination », en l’espèce le tracteur. La société de chasse locale et la DDT se sont également portées parties civiles. Reporterre n’a pas réussi à joindre le président de la société de chasse. Quant à la DDT, elle a indiqué qu’elle « ne [commentait] pas une affaire judiciaire en cours ».

    Trois ans de prison avec sursis et 100.000 euros d’amende

    Pour M. Pugnet, c’est l’incompréhension. « Normalement, ce type d’affaires ne devrait pas finir devant la justice, déclare-t-il, incrédule. Mais là, les gendarmes ont remis une convocation à mon fils dès le lundi. J’ai dû me rendre au poste, puis les gendarmes sont venus sur ma ferme pour que je leur montre le travail que j’étais en train de faire, puis j’ai dû retourner à la gendarmerie, où il y a eu une confrontation avec le chasseur et un témoin-surprise. » Avec, en suspens, des sanctions dont l’ampleur fait blêmir l’agriculteur : « Si l’on reprend les termes de l’accusation, les peines sont vertigineuses. Elles peuvent atteindre trois ans de prison avec sursis, des travaux d’intérêt général et 100.000 euros d’amende ! »

    Verdict ce mercredi après-midi. Mais M. Pugnet est déterminé à ne pas se laisser faire. « La loi est extrêmement favorable à la chasse », dénonce ce défenseur « de la nature et des animaux sauvages » : « Non seulement les chasseurs peuvent chasser tous les jours pendant la période d’ouverture, mais en plus depuis 2010 il existe une contravention d’obstruction à un acte de chasse ! » Lui-même a toutes les peines du monde à interdire l’accès de ses terres à la société de chasse du village. « Ils venaient parfois chez nous en plein milieu de la récolte, parmi nos cueilleurs accroupis dans les rangs, se souvient-il. Sans jamais nous avoir demandé l’autorisation de chasser sur nos terres. »

    Surtout, selon l’agriculteur, le préfet consulte seulement la fédération départementale de chasse avant d’autoriser une battue administrative — une hérésie alors que certaines espèces chassées sont d’excellents auxiliaires de culture pour les paysans. « Je cultive des légumes-racines — carottes, navets, panais… — qui peuvent être attaqués par des mulots et des campagnols. Or, le renard se nourrit de ces petits rongeurs. Il nous permet de cultiver plus sereinement, sans craindre trop de dégâts et sans abuser des pesticides. »

    Pour le défendre, la famille de l’agriculteur a lancé une pétition largement relayée par l’Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) du pays viennois. Le tracteur d’Antoine Pugnet « ressemble plus à une compression de César qu’à un véhicule et atteint péniblement les 6 km/h si les vents sont favorables », ironise cette dernière, qui tourne en dérision le « potentiel imaginatif insoupçonnable » du chasseur. Mardi matin, le texte atteignait 6.570 signatures.

     

    03/02/2017 : La chasse aux oies sauvages prolongée malgré la loi

    La migration des oies sauvages commence en ce mois de février, comme chaque année. La chasse de cet oiseau est normalement interdite durant cette période migratoire, mais le gouvernement français a décidé de réitérer une exception qui avait déjà fait polémique.

    La migration des oies sauvages commence en ce mois de février, comme chaque année. La chasse de cet oiseau est normalement interdite durant cette période migratoire, mais le gouvernement français a décidé de réitérer une exception qui avait déjà fait polémique.

    Les oies sauvages chassées après la date limite de la période de chasse

    Depuis le 19 janvier 2009, un arrêté ministériel fixe la fin de la période de chasse des oies sauvages : après le 31 janvier, selon la loi, la chasse de cet oiseau est interdite et les chasseurs contrevenants risquent des amendes. Le gouvernement avait déjà tenté, en vain, de repousser cette date en 2012, mais le Conseil d’État avait retoqué cette décision et confirmé la date du 31 janvier comme la fin de cette chasse.

    Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, aurait décidé de faire, encore une fois, une exception : si la période de chasse des oies sauvages se termine bien le 31 janvier 2017, il n’y aura pas de contraventions pendant au moins deux week-ends encore. Les week-ends des 3 et 4 février et des 10 et 11 février 2017, les chasseurs pourront encore s’adonner à leur passe-temps.

    Cette décision de la ministre de l’Écologie fait monter au front les écologistes : permettre de chasser les oies sauvages au-delà de la date limite fixée par la loi présente un risque pour l’animal. Ce dernier migre en effet vers l’Espagne pour s’accoupler et la chasse perturbe cette période fondamentale pour la survie de l’oie cendrée.

    Les chasseurs, eux, présentent un argument étrange : aux Pays-Bas, il y a tellement d’oies cendrées que le gouvernement les gaze. Sauf que, comme le rappelle Politis(1), dans un rapport de 2009 du ministère de l’Écologie, le gérant de la société en charge de tuer les oies précise que les oies gazées sont des oies sédentaires qui, effectivement, causent de gros dégâts à l’agriculture. Prolonger la période de chasse va impacter la population des oies cendrées qui migrent encore vers le sud, une population en baisse par rapport au nombre d’oies sédentaires.

     

     03/02/2017 : Chasseurs et AFB: mais qui fait la police?

    Les chasseurs crient victoire: lors d’une rencontre jeudi 26 janvier au ministère de l’environnement, Ségolène Royal aurait remis aux dirigeants de la FNC une «lettre signée» leur assurant mettre fin, en matière de police de l’environnement, à la «mutualisation à marche forcée» entre l’AFB et l’ONCFS. Problème: la lettre en question, certes ambigüe, est moins affirmative que cela.

    Force est d’admettre que la Fédération nationale des chasseurs (FNC) fait preuve d’une grande méfiance vis-à-vis de l’Agence française pour la biodiversité (AFB), fleuron de la «loi biodiv», opérationnelle depuis le 1er janvier. Sur pression des chasseurs, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) n’a d’ailleurs pas été intégré à l’AFB, qui se trouve de fait bien plus investie sur la biodiversité aquatique que sur la terrestre.

    Après avoir obtenu que l’ONCFS reste à part, les chasseurs ont presque réussi, lors de l’examen parlementaire de la loi biodiversité, à ce que l’AFB soit dessaisie de ses missions de police de l’environnement. Des missions dont la loi prévoit qu’elle fasse l’objet, dans les départements, d’«unités de travail communes» avec les établissements publics compétents, à savoir l’ONCFS, mesure préconisée en juin 2016 par le CGEDD.

    Or lors d’un conseil d’administration extraordinaire organisé le 11 janvier, le conseil d’administration de l’ONCFS, à forte dominante cynégétique, a voté une motion demandant la suspension de ces travaux de mutualisation, engagés dès l’automne 2016 dans plusieurs départements afin de créer ces unités de travail.

    La lettre et le communiqué

    Les chasseurs ont-ils eu gain de cause? La FNC l’affirme: lors d’une rencontre entre ses dirigeants et Ségolène Royal, jeudi 26 janvier, la ministre aurait «remis en main propre à Willy Schraen [le président de la FNC, ndlr] une lettre signée qui confirme l’arrêt de la mutualisation à marche forcée des services de police de la chasse et de la nature entre l’AFB et l’ONCFS dans les départements», affirme la fédération dans un communiqué.

    «Ségolène Royal considère avec clairvoyance que la première priorité de l’AFB est d’abord de se mettre en ordre de marche. En accord avec la FNC, une expérimentation de travail commun des services de police sera conduite sur la base du volontariat dans cinq départements. Elle fera l’objet d’une étroite concertation entre la FNC, l’ONCFS, l’AFB et le cabinet de la ministre», ajoute la FNC.

    Quelle est donc cette «lettre signée»? Si la FNC n’apporte pas de précision à ce sujet, il s’agirait d’une lettre de Ségolène Royal au président du conseil d’administration de l’ONCFS, Henri Sabarot, signée, sans traîner, le 12 janvier –à savoir le lendemain du vote de la motion demandant une suspension de la mutualisation.

    Royal pour «une convergence locale»

    Dans ce courrier dont le JDLE a eu copie, la ministre, qui indique, «comme [la FNC] le souhaitait, [avoir] répondu favorablement à la demande des chasseurs de préserver cet organisme [l’ONCFS] à part», se montre bien moins résolue contre la mutualisation que ne l’indique la fédération.

    L’AFB et l’ONCFS «ont des missions communes, en particulier celles de la connaissance et de la surveillance environnementale du territoire. Il faudra par conséquent rechercher une convergence au niveau local pour exercer ces missions dans le cadre des unités de travail communes à l’article 21 de la [loi biodiversité]», explique-t-elle.

    La suite est plus ambiguë: «avant de mettre en œuvre ces unités de travail communes avec l’office, l’agence aura d’abord à résoudre, dans les premiers mois de l’année 2017, les différentes questions liées à la nouvelle organisation de cette grande agence, à sa mise en place et à sa montée en puissance, en lien avec les autres établissements publics référents dans les domaines de l’eau, de la biodiversité et des milieux marins».

    Faire durer jusqu’à la présidentielle?

    Ces travaux de mutualisation sont-ils donc plombés, ne reprendront-ils que sur une base volontaire dans cinq départements? Contacté par le JDLE, Yves Vérilhac, directeur de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et membre du CA de l’ONCFS, estime que les chasseurs veulent avant tout «gagner du temps en attendant la présidentielle».

    Une élection qui pourrait rebattre les cartes, sous réserve que l’actuel favori des chasseurs, depuis peu en fâcheuse posture, l’emporte.Cette hypothèse de l’échéance présidentielle est d’ailleurs sous-tendue par l’appel à la patience émis par Ségolène Royal, dans ses références aux priorités organisationnelles des «premiers mois de l’année 2017».

    La FNC dénonce une «OPA rampante»

    Contacté par le JDLE, le conseiller politique de la FNC, Thierry Coste, va encore plus loin que le communiqué de la fédération: «nous avons plaidé et obtenu l’arrêt de la mutualisation. C’est ridicule de vouloir s’engager là-dedans, alors que l’AFB vient d’être créée et qu’elle a d’autres priorités».

    A défaut de mutualisation, la FNC prône une «optimisation» de la police de l’environnement, qui n’irait pas à l’encontre de l’indépendance de l’ONCFS. D’autant qu’«il est légitime que ceux qui ont pensé à mettre en place ces contrôles de police environnementale[et qui la financent via la redevance cynégétique, ndlr] puissent continuer à l’effectuer», ajoute Thierry Coste, qui dénonce «une OPA rampante par le bas». «On ne peut pas faire à la fois du conseil, de l’accompagnement et de la police dans un même organisme», juge-t-il.

    Peu amènes envers le président d’honneur (Hubert Reeves) et le directeur (Christophe Aubel) de l’AFB, la FNC se montre un peu mieux disposée envers l’agencedepuis la désignation le 19 janvier de son président Philippe Martin. Désireuse de le rencontrer, elle salue l’arrivée de l’ancien ministre de l’écologie, «très apprécié par le monde de la chasse en raison de son pragmatisme et du climat de confiance qu’il avait su créer».Une confiance «mutualisée»… ou pas.

     

    05/02/2017 : Sarthe : un chasseur dans le coma après une charge de sanglier

    En Sarthe, une partie de chasse entre amis a dégénéré dimanche 5 février. Un chasseur est tombé dans le coma après avoir subi une charge de sanglier.

    Aux alentours de 12h50, sur la commune de Soulitré en Sarthe, une homme est tombé dans le coma suite à une charge de sanglier. La victime participait à une chasse avec des amis et leurs chiens dans un bois de la commune, située à l'est du Mans.

    L'accident s'est produit lorsque l'homme, âgé de 52 ans, a tiré sur un sanglier. L'animal blessé s'est dégagé de l'emprise des chiens pour charger le chasseur. Celui-ci est tombé au sol puis s'est relevé sans blessure apparente, soulignent les gendarmes de la Sarthe.

    Ce n'est que quelques minutes plus tard que l'homme perd connaissance et s'effondre au sol. Tombé dans le coma, il a été transporté vers le CHU d'Angers.

     

    05/02/2017 : Vigilance sur la chasse aux oiseaux d’eau

    Dans un contexte difficile lié à des vagues de froid privant certaines espèces d'une nourriture indispensable à leur survie,la Ministre de l'environnement,après avoir pris un arrêté de fermeture de la chasse aux oies fixée au 31 janvier, a demandé aux services de garderie de ne pas verbaliser les contrevenants et ce jusqu'au 12 février.
    En plus d'un déni de justice, cette pratique (menée depuis 3 ans) peut être considérée comme une véritable incitation au braconnage.

    Nous vous demandons donc de bien vouloir signaler à la LPO Hérault tout acte de chasse au gibier d'eau qui serait constaté (sur oies mais aussi sur les autres espèces, canards et échassiers en particulier).
    Nous vous demandons également de nous faire remonter tout dépôt de plainte qui pourrait être réalisé auprès de la gendarmerie.

     

    06/02/2017 : Le braconnage d’oiseaux sévit en Île-de-France

    Si l’on parle souvent du braconnage des espèces en danger d’Afrique et d’Asie, le phénomène existe bel et bien en France, et notamment près de Paris. Dans les Hauts-de-Seine, en Île-de-France, des pièges ont été découverts. Les braconniers s’en servent pour attraper des petits oiseaux, dont certains sont menacés d’extinction.

    Les braconniers utilisent de la glu pour attraper leurs proies

    Les autorités connaissent bien cette technique ancestrale et qui s’est perfectionnée avec les nouveaux types de glu créés par l’industrie chimique : elle est simple et très efficace. La chasse à la glu, interdite en France, ne nécessite que de la simple colle et quelques baguettes de bois. Le braconnage est donc extrêmement simple et très difficile à repérer et, malheureusement, quand il est décelé, comme ce fut le cas mercredi 1er février 2017 à Nanterre, il est déjà trop tard.

    Le principe est simple : les braconniers enduisent des baguettes de colle puis utilisent un appât pour attirer les oiseaux. Lorsque ces derniers viennent se poser sur la baguette recouverte de colle, le piège se referme : ils ne peuvent plus s’envoler. Les braconniers n’ont alors qu’à venir les chercher pour les revendre au plus offrant au marché noir. Car c’est bien évidemment l’argent qui motive le braconnage d’oiseaux en France et ailleurs.

    En France, le braconnage vise trois espèces

    Si le braconnage a encore le vent en poupe c’est que le prix des trois oiseaux visés est très élevé : 150 euros environ sur le marché noir, un prix qui avoisine les 10 euros le gramme pour certains de ces petits oiseaux, notamment le chardonneret. La vente, elle, se fait sur Internet, bien évidemment, mais également sous le manteau sur le célèbre marché aux oiseaux qui se tient au centre de Paris.

    Problème : le braconnage menace la pérennité de ces espèces. Le chardonneret, l’un des plus recherchés, a même été réintégré dans la liste rouge des oiseaux nicheurs de France, alors que sa population était très répandue dans l’Hexagone.

     

    06/02/2017 : Accident de chasse mortel à Bourail

    A Bourail, un homme a été mortellement blessé par balle ce matin.
    Agé de 37 ans, il était parti seul pour un coup de chasse. Il a été retrouvé agonisant vers 9H30 à proximité du camp de Nandaï.
    Alertés, les secours n’ont rien pu faire, le chasseur est décédé une heure après.
    L’enquête confiée à la brigade de Bourail devra déterminer les circonstances de ce drame.

     

    07/02/2017 : Volvent : Le chasseur confond une vache… avec un sanglier

    Le chasseur a dramatiquement loupé sa cible. Les faits remontent au 29 janvier, lors d’une battue aux sangliers organisée par l’ACCA de Volvent. Ce jour-là, en pleine après-midi, l’auteur du coup de feu a mortellement touché une vache qui se trouvait dans un pré clôturé sur la petite commune du Haut Diois.

    Sur le coup, ce chasseur, âgé d’une soixantaine d’années, s’est immédiatement rendu compte de son erreur et a alerté le propriétaire de la bête qui ne se trouvait pas dans la commune au moment des faits. Gravement touchée à une patte, la génisse de 2 ans n’a pu être sauvée. Elle a été euthanasiée par un vétérinaire sous les yeux des chasseurs. Contacté par nos soins, le propriétaire de la bête, très affecté, n’a pas tenu à réagir et n’avait toujours pas porté plainte.

    Restée discrète sur le sujet, la fédération, contactée hier soir, a condamné avec la plus grande fermeté les faits et demande au président de l’ACCA de Volvent de prendre toutes les mesures pour interdire l’individu de chasser. « Les mesures de sécurité n’ont pas été respectées, c’est évident, fulmine Alain Hurtevent, le président de la FDC 26. On le répète très souvent mais les chasseurs doivent identifier leur cible avant de tirer. Là, très clairement, ce n’est pas le cas. »

     

    10/02/2017 : Battue aux pigeons en Lot-et-Garonne : le maire de Villeréal devant la justice

    Le 25 janvier 2016, 80 chasseurs avaient tiré 3 000 cartouches dans le bourg de Villeréal. Ce vendredi, le ministère public a requis une amende à l’encontre du premier magistrat. La décision sera rendue le 14 avril.

    C’était il y a plus d’un an : le 25 janvier 2016, le maire de Villeréal, Pierre-Henri Arnstam, avait autorisé une battue aux pigeons dans le bourg. Au cours de celle-ci, 80 chasseurs avaient tué 500 oiseaux en tirant quelque 3 000 cartouches, dont plusieurs à proximité des habitations. 

    Une association de la Haute-Marne, Nos Amis les oiseaux, avait, dans la foulée, déposé une plainte auprès des services du procureur de la République, évoquant "une méthode de mise à mort illégale". 

    Le maire revendique sa bonne foi

    Convoqué devant la juridiction de proximité de Villeneuve-sur-Lot, ce vendredi, à 14 heures, le maire de Villeréal doit répondre de " violation d’une interdiction ou manquement à une obligation édictée par décret ou par arrêté de police, pour assurer la tranquillité, la sécurité et la salubrité publique ". Le ministère public a requis une amende de 35 euros à l’encontre du premier magistrat. La décision sera rendue le 14 avril

     

    10/02/2017 : Braconnage dans les Landes : les prévenus inculpés

    Il aura fallu pas moins de 9 heures d’audience au Tribunal de Grande instance hier 9 février pour examiner les 13 cas de braconnage des ortolans et pinsons, et l’agression dont a été victime la LPO lors de son intervention à Audon (qui avait fait le tour du monde à cause de « l’homme à la pelle »).

    Concernant les cas de braconnage, le Parquet a requis les mêmes peines que celles infligées par le parquet de Mont de Marsan, à savoir des peines de 1000 € d’amende dont 650 € avec sursis, et trois mois de retrait du permis de chasser pour chacun des délinquants.

    Interrogés par les juges, tous les prévenus ont affirmé qu’il ne piégerait plus à l’avenir.

    Concernant les auteurs des agressions contre l’équipe de la LPO, le Procureur a requis des contraventions de 80, 100 et 400 € et le retrait du permis de chasser de 6 à 12 mois pour les faits de braconnage (confirmant que sous prétexte de piéger légalement des alouettes ce sont bien les pinsons qui étaient visés), et des peines de 3 à 5 mois de prison avec sursis pour les faits de violence aux personnes et dégradation des biens… et bien sûr confiscation des armes, dont la désormais célèbre pelle.

    Tant pour les faits de braconnage que pour ceux d’agression, les jugements ont été mis en délibéré au 13 avril à 13h30.

     

    10/02/2017 : SAINT-SECONDIN Daim abattu : deux chasseurs condamnés

    Ils assuraient n'avoir tiré qu'une bécasse. La justice leur reprochait d'avoir en fait abattu un daim dans un parc privé de Saint-Secondin, en février 2015 (lire notre édition du 16 janvier dernier). Après plusieurs semaines de délibéré, la justice a condamné les deux hommes poursuivis pour une série d'infractions et un délit. Au sujet de la détention illégale d'arme, Cyrille a été condamné à 90 jours amende à 5 € et Yoann à 500 € d'amende. Pour le reste des faits reprochés, ils écopent chacun d'un total de 600 € d'amende, l'interdiction de porter une arme pendant cinq ans et la suspension du permis de chasse pour un an. Ils doivent régler solidairement 400 € aux deux parties civiles.

     

    10/02/2017 : Une femme blessée lors d’une chasse de régulation à Artenay

    Selon les premiers éléments, il s’agirait d’un coup parti accidentellement de l’arme d’un chasseur. Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé.

    Au lieu-dit Villeneuve à Artenay, dans un champ à proximité d’une ferme, une chasse de régulation a connu un dénouement douloureux, ce vendredi 10 février. Une femme de 75 ans a été blessée à une jambe ; touchée par un plomb. Elle a aussitôt été transportée par hélicoptère à l’hôpital d’Orléans. Son pronostic vital n’est pas engagé.

    « J’ai entendu des coups de feu »

    Julien, un commercial présent à proximité au moment des faits, raconte : « J’étais en train de manger dans ma voiture sur le parking, à proximité du Mac Do. Un peu avant 15h30, j’ai entendu, à de très nombreuses reprises, pendant quinze minutes, des coups de feu. Des bruits sourds. Je pensais à un effaroucheur pour les oiseaux... J’ai vu les chasseurs qui étaient à proximité de la route. Il y a eu des sirènes, et dix minutes plus tard, un hélicoptère s’est posé. »

    Le premier rapport de gendarmerie évoque un coup accidentel. « Le chasseur aurait glissé et il a touché une femme qui se trouvait à proximité. »

    Le mari de la victime, traumatisé, confirme. « On était sur le bord du fossé. On regardait les lapins et les furets. Et un coup de fusil est parti tout seul. Je ne sais pas qui a tiré. »

     
     

    L’histoire de l’embarrassant chasseur des Hauts-de-France, pote de Sarkozy, et qui a coulé son propre parti.

    À chaque approche d'élection présidentielle, la France est touchée par la même épidémie. À travers le pays, des gens de tous horizons se mettent à croire qu'ils pourraient être élus à la plus haute fonction de l'État. Et ils semblent convaincus. On peut citer a minima le Christ Cosmique Sylvain Durif, le très étrange Jacques Cheminade ou encore l'écrivain Alexandre Jardin. Évidemment, tous sont néanmoins condamnés à disparaître dans le néant d'une urne vide.

    Entre les partis de masse et les candidats absurdes viennent cependant se loger de micro-mouvements politiques aux discours souvent cantonnés à des problématiques restreintes ou localisées. C'est le cas de Chasse Pêche Nature et Traditions – parti politique destiné en priorité aux chasseurs et aux Français ruraux –, qui est parvenu à se glisser aux premiers tours des élections présidentielles de 2002 et 2007. Comme son nom l'indique, le mouvement défend le droit de chasser, de pêcher et de vivre selon les bonnes vieilles traditions françaises.

    En fait, si le parti est resté dans les mémoires, cela vient notamment du bon score relatif de CPNT à la présidentielle de 2002. Jean Saint-Josse, candidat de l'époque, membre historique du mouvement et défenseur acharné d'une ligne ni-droite-ni-gauche, y avait alors réuni 4,23 % des suffrages. Cependant, si le parti s'est inscrit à plus long terme dans la mémoire collective, c'est sans doute à cause de la personnalité singulière de Frédéric Nihous, ancien assistant parlementaire et jeune successeur de Jean Saint-Josse.

    Candidat à la présidentielle de 2007 à l'âge de 40 ans, il avait alors ancré le parti très à droite sur l'échiquier politique. À travers le parcours du combattant que subissent tous les « petits » candidats, il avait réussi à se faire entendre dans pas mal de médias nationaux. À ces occasions, la France découvrait un homme rentre-dedans, revendiquant fièrement la défense de l'industrie nucléaire, des territoires, du terroir et de leurs traditions – dont la corrida. Ça, et son rejet véhément de l'écologie dite « punitive » et du mariage gay.

    En 2012, son programme contenait aussi un appel plutôt très flippant à des sanctions contre les « mauvais comportements quant à la politique familiale ». Cette notion, obscure, n'avait été que peu commentée par le candidat à l'époque, à peine résumée comment étant la réponse à une « nécessité de poser des balises sur le plan des valeurs ». Il faut dire qu'à ce moment-là, son chef de campagne était l'un des anciens rédacteurs en chef du journal d'extrême droite Minute.

    S'il faut reconnaître à Frédéric Nihous d'avoir probablement été l'un des derniers contre-feux au Front National dans les franges les plus dures de la France rurale, il n'avait pourtant pas su convaincre plus de 1,15% des Français en 2007. Quant à 2012, ce fut la débâcle. Le candidat Nihous n'a même pas recueilli les 500 parrainages nécessaires à sa candidature officielle – ce qui l'a conduit à soutenir Nicolas Sarkozy avant le premier tour. 

    Très bienveillant à l'égard de CPNT, Sarkozy aurait même filé un coup de pouce au jeune Nihous lors de sa campagne de 2007. « C'était déjà une candidature complètement artificielle », se souvient Thierry Coste, conseiller politique de la Fédération nationale des chasseurs et ancien directeur de campagne de CPNT. « L'UMP lui avait fourni 200 signatures de manière quasi officielle. » Et d'ajouter : « Frédéric Nihous s'était vendu à l'UMP comme une force d'opposition au Front national dans les régions – sauf qu'il y a fait un score ridicule. »

    L'histoire aurait pu s'arrêter là et, comme presque tous les autres petits candidats, Frédéric Nihous aurait pu retourner à la vie civile dans un oubli relatif. Ç'aurait été sans compter sur la capacité à rebondir et la passion pour la politique de celui que beaucoup ont vu peut-être un peu vite comme un gros lourdaud qui aime tirer le canard le dimanche.

    En effet, ce Valenciennois de naissance a très tôt adhéré à la fédération RPR du Nord, avant de rejoindre CPNT et d'être le directeur de campagne de Jean Saint-Josse en 2002. Il finira même par être son assistant parlementaire lorsque Saint-Josse sera élu député dans les Pyrénées-Atlantiques. En 2006, il bondit à la tête de CPNT. Plus tard, lorsque le vent a tourné, l'homme est parvenu à se faire élire conseiller régional, tout en transformant CPNT en un parti satellite de l'UMP. En 2015, il est finalement retourné dans sa région d'origine afin d'y obtenir une place de conseiller régional Les Républicains des Hauts-de-France. Poste qu'il occupe toujours aujourd'hui.

    Pour Eddie Puyjalon, actuel président de CPNT et ancien bras droit de Nihous, l'home n'a pourtant rien de carriériste. « Pour Frédéric, c'est un schéma cohérent par rapport à son passé, dit-il. Il a déjà été membre du RPR quand il était jeune, avant de venir à CPNT à la demande de Jean Saint-Josse. Il travaille aujourd'hui avec Xavier Bertrand, qui a toujours été l'un des plus à l'écoute de nos revendications chez Les Républicains. »

    Le concerné y voit quant à lui la continuité de son projet politique. « À l'époque, je suis allé chez CPNT car j'étais un militant engagé du RPR. […] Je reprochais à mon parti de se foutre complètement des questions de ruralité, de chasse, etc. J'ai donc fait un bout de route avec CPNT avec l'objectif d'imposer le sujet de la ruralité. Bien sûr, je ne me voyais pas président – mais cet objectif a été atteint », dit-il.

    Nihous réfute obstinément l'adjectif de carriériste. Selon lui, il ne s'agit pas d'une chasse aux places mais de ce qu'il nomme « une chasse à la concrétisation des idées ». Il trouve que le monde politique et les préoccupations actuelles ont changé. « Les voies alternatives, c'est terminé, assène-t-il. Il faut se raccrocher aux grosses locomotives pour avoir une chance de faire bouger les choses. » Il revendique aussi fièrement le fait d'être rentré au pays, dans le Nord de la France. « Je suis un Ch'ti – j'ai retrouvé mes racines. »

    Thierry Coste, en revanche, a des doutes – aussi bien sur le plan de la logique politique que de celui des prétendues racines. Il s'en amuse avec une blague de chasseur pur jus. « Il est devenu un conseiller régional migrateur, dit-il. C'est toujours un peu louche parce que quand on est un défenseur de la ruralité, on attache de l'importance aux racines et on dénonce les parachutages. Or, lui a été régulièrement parachuté : d'abord dans le Sud-Ouest, en Gironde, puis dans le Nord. »

    Le lobbyiste de la chasse va même plus loin dans ses accusations. « Je le connais par cœur : c'est moi qui l'ai recruté. Et c'est clairement un plan de carrière pour lui, sauf qu'il n'a pas pensé qu'il allait tuer le parti au passage. » Lorsque le parti s'est effondré, Nihous a voulu, selon lui, acquérir un poste de conseiller régional. « Ça lui permettait d'avoir un salaire et il sentait bien que Saint-Josse n'allait plus être député. Il a donc fait de l'alimentaire, je le dis ouvertement. »

    Et pour cause, c'est Nihous qui a rapproché CPNT de l'UMP pour finir par l'intégrer en tant que parti associé. Ce que certains ont vu comme le préambule à son basculement personnel.

    Au passage, Nihous a perdu ce qu'il nomme « une toute petite aile gauche » de CPNT et mis définitivement fin à la présence à la présidentielle du parti. Le succès de l'époque Saint-Josse tenait justement au positionnement apolitique de CPNT. Thierry Coste rappelle même que, malgré la croyance populaire, le parti trouvait ses racines historiques à gauche. « La chasse, ce n'est pas la Sologne et l'Alsace, dit-il. C'est une activité populaire, c'est plutôt le Nord Pas-de-Calais, la Picardie ou les Pyrénées. » Une fracture réelle a donc bien eu lieu au sein du parti des chasseurs. De fait, un pan entier de ceux qui ont autrefois combattu les Verts a fini par rejoindre les rangs du Parti socialiste, pour éviter de finir en satellite de la droite de gouvernement.

    Sur la question de l'élection présidentielle en revanche, la décision fait l'unanimité. « Je considère que CPNT n'a plus vocation à participer à la présidentielle ; les Français ont besoin de sérénité et le parti n'est pas en capacité d'être à la tête du pays », argumente Eddie Puyjalon, actuel président de CPNT. Et de tacler en douceur NIhous. « Il faut arrêter de faire du cinéma ou n'être là que pour la gloriole, dit-il. Moi, ça ne m'intéresse pas. »

    CPNT ne pèse donc plus grand-chose, et il faut y voir une conséquence de la direction impulsée au parti par Frédéric Nihous – plus particulièrement à cause des accords passés avec l'UMP de Nicolas Sarkozy, accords non honorés par l'ancien président du parti Jean-François Copé après la défaite de 2012.

    Exsangue, le parti a aujourd'hui à peine les moyens de se déplacer sur le terrain. « Frédéric avait confiance en ces accords, peut-être à tort, explique Puyjalon. Ça nous a conduits à la situation actuelle, et à prendre des mesures en conséquence. » Comprendre : une réduction drastique de l'action sur le terrain. Le président du parti des chasseurs n'a pas dit son dernier mot pour autant. Si les Républicains le filoutent encore, il ira aux législatives avec ses propres listes. « Ce que les leaders des grands partis ne savent pas, c'est que les législatives, ça ne coûte rien ! », clame-t-il.

    Frédéric Nihous, de son côté, se porte bien. Il reconnaît toutefois que la ruralité, de son propre aveu, n'est plus vraiment au centre de son travail. « Je m'occupe des questions d'énergie, d'emploi – puisque je suis président du service public de l'emploi dans le secteur –, de développement économique et d'aménagement du territoire. Du quotidien, en fait. On est là pour ça. » À en croire Thierry Coste, qui n'a pas une grande estime à l'égard de son ancien « collaborateur », Nihous aurait même été écarté de la question de la chasse dans les Hauts-de-France. « Il a tout juste obtenu une place éligible sur les listes, dit-il, alors que les cinq présidents des fédérations de chasse de la région étaient les chefs de file de Xavier Bertrand – c'est dire… »

    Cela n'empêche toutefois pas l'ancien premier chasseur de France de faire entendre sa voix sur des sujets, disons, volaillers. Et en 140 mots, l'homme qui s'est montré charmant et bonhomme en entretien avec moi, revient sans problème au personnage public des campagnes présidentielles.

     

    12/02/2017 : Coincé prés d'un barre rocheuse , un chasseur secouru dans la Drôme

    Les pompiers spécialisés dans le secours en montagne sont intervenus pour évacuer l'homme

    Un chasseur en grande difficulté samedi dans le Diois.

    L'homme a glissé dans une pente et s'est retrouvé en bordure d'une barre rocheuse, à Montagne de Clamontard sur la commune de Luc-en-Diois. L'homme ne pouvait plus bouger, sous peine de tomber dans le vide. Les sols très humides menaçaient de se dérober sous ses pieds.

    Il a finalement été secouru par les pompiers de la Drôme spécialisés dans les secours en montagne et l'hélicoptère de la sécurité civile.

     

    12/02/2017 : Trois chiens de chasse chutent d’une hauteur de 30 m à Gourin

    Trois chiens qui avaient flairé un gibier ont effectué une chute dans une carrière. L’accident s’est produit ce samedi midi à Gourin (Morbihan). D’importants moyens de secours ont été dépêchés pour récupérer les animaux, l’un d’eux étant blessé.

    La partie de chasse privée s’est déroulée ce samedi autour des carrières de Conveau, à Gourin, dans le Morbihan.

    Vers 13 h hier, trois de leurs chiens flairent un gibier lorsqu’ils ont effectué une chute d’une hauteur de 25 à 30 m !

    Treize pompiers sur place

    D’importants moyens de secours ont été dépêchés pour venir en aide aux animaux : les Grimp, les groupes de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux de Lorient et de Vannes ainsi qu’une équipe de plongeurs d’Hennebont ont été mobilisés.

    Transportés chez le vétérinaire

    C’est à bord de leur semi-rigide que les trois chiens ont finalement pu être rapportés à leur maître.

    L’Hennebontais les a alors conduits chez un vétérinaire, un des animaux étant plus grièvement blessé que les autres.

     

    12/02/2017 : Urgons (40) : un écarteur blessé lors d’un accident de chasse

    Lors de la dernière battue de l’année, à Urgons, l’écarteur Romain Beyris a accidentellement reçu un plomb au visage.

    Ils étaient une trentaine à participer, en fin de semaine, à la dernière chasse en battue de l’année à Urgons. Romain Beyris, écarteur de 18 ans, y participait en tant que membre de l’ACCA (Association communale et Intercommunale de chasse agréée) d’Urgons et habitué de ce type d’événement, confirme de le président de l’ACCA, Michel Poublan. 

    Un accident s’est produit en toute fin de battue. Un plomb aurait ricoché sur un chevreuil et blessé au visage l’écarteur de la ganaderia l’Armagnacaise, qu’il a rejoint après avoir fait ses preuves à la ganaderia De Maynus. 

    Conduit au centre hospitalier de Mont-de-Marsan par son père, il aurait été emmené au CHU de Bordeaux pour une blessure sérieuse à l’œil. L’information n’a pas été confirmée, pour l’heure, côté chasseurs. 

     
     
    13/02/2017 : Les parties de chasse secrètes des grands patrons
    Rien de mieux qu’une bonne battue dès l’aurore pour que patrons, politiques et élus locaux tissent des liens profonds… bien utiles pour les affaires. Plongée dans un monde secret.

    Les dizaines de bois de cerfs du préau plantent le décor, mais le visiteur reste néanmoins sans voix quand il entre dans la salle des trophées. Deux loups et un grizzli toutes griffes dehors le mettent sur ses gardes. Plus loin, un élan de 2 mètres garde un air impassible alors que, derrière une table de billard français, une meute de lions semble sur le point de bondir. En tout, 500 grands animaux africains sont figés en pleine action sous une voûte de bois de chevreuils et de défenses de sangliers.

    Bienvenue dans l’antre du bien nommé Yves Forestier ! Ce patron inconnu du grand public a fait fortune dans le camion frigorifique. Sa société, Petit Forestier, est d’ailleurs devenue leader européen du secteur. Quand il n’est pas à l’affût, Beretta en main, en Sibérie ou en Namibie, le septuagénaire reçoit ses voisins, Franck Provost, Olivier Dassault, les fils Bissonnet (patrons des Boucheries nivernaises) et ses nombreux clients sur ses terres de plus de 1.500 hectares au cœur de la Sologne.

    Toutes ces fines gâchettes ont la passion de la chasse. Tous savent qu’il n’y a rien de mieux qu’une battue pour forger les amitiés. Plus virile que le golf, presque aussi secrète que la franc-maçonnerie, la chasse entre patrons et hommes d’influence est un must. Dans la broussaille au point du jour, on croise l’avocat parisien en vue, l’héritier d’une dynastie industrielle, mais aussi le bougnat des temps modernes, comme Olivier Bertrand – propriétaire entre autres de Burger King – ou l’animateur télé (Christophe Dechavanne).

    Bien sûr, il n’est pas question de signer un contrat lors d’un dîner de chasse. Mais un jour ou l’autre, on se souvient d’avoir été crottés ensemble. C’est en Sologne que se concentre le plus gros cheptel de chasseurs fortunés. Parmi la longue liste des têtes d’affiche, les Bich (inventeur du stylo Bic), Seydoux (Gaumont Pathé), Tranchant (casinos), il faut réserver une place particulière à Olivier Dassault. Le député de l’Oise ne cesse d’agrandir ses domaines. Il est aussi fondateur du magazine "Jours de chasse", dans lequel il se met en scène à la façon des "Martine" de notre enfance : Olivier Dassault avec le comte Carl-Eduard von Bismarck, Olivier Dassault chassant la perdrix à Ventosilla, Olivier Dassault chez son voisin Jacques Dessange. Quand il n’invite pas lui-même les grands annonceurs du "Figaro" ou les clients de ses Falcon.

    Mais sa propriété de Salbris et celle des Châtaigniers, qui vient d’être rénovée à grands frais, paraissent presque simples à côté du faste du palais de sa voisine, Monique Pozzo di Borgo, veuve du fondateur des Bistro romain, où les dîners de chasse s’arrosent aux grands crus. Ou comparé au château XIXe de Bernard Lozé. Ce financier, ancien administrateur de Ioukos, reçoit à la russe. Avec faste et démesure. Ses trois grandes chasses annuelles de 40 fusils se terminent par des dîners au caviar, parfois concoctés par son ami Jean-Pierre Vigato, chef de l’Apicius. Après une dernière vodka, le spécialiste des hedge funds n’hésite pas à faire chanter son monde, aidé de sa balalaïka (luth russe), devant la cheminée majestueuse de son salon rouge. "L’ambiance est démente", souffle un habitué.

    Dans le plus classique et tout neuf château de Martin Bouygues, le festin est tout en retenue. Ici, seuls les meilleurs clients (par exemple, Guillaume Poitrinal lorsqu’il était chez Unibail) ou les plus distingués voisins, comme François Bich, reçoivent un bristol en début de saison. Il faudrait aussi parler des lâchers de milliers de faisans chez les frères Wertheimer (discrets propriétaires de Chanel et des fusils Holland & Holland), des Bissonnet qui remballent le gibier direction le marché de Rungis dans leurs boucheries familiales à peine le tableau honoré, des battues bi-annuelles des oligarques…

    Et il n’y a pas que la Sologne, pardi ! Ailleurs en France, de discrets millionnaires régalent également leurs invités. Comme les Rouzaud, propriétaires du champagne Roederer, en Normandie, les Peugeot dans l’Est ou encore l’armurier Arnaud van Robais (Rivolier), qui chasse la bécasse au Touquet avec les Mulliez (Auchan) et les Bonduelle.

    Tout ce petit monde s’appelle discrètement dès le mois de juin afin de définir le calendrier des invitations. Ce serait bête de convier Gérard Larcher et Claude Bartolone le même jour ! Une fois sur place, il s’agit de garer sa Porsche Cayenne ou sa Jaguar bien en vue (Benjamin Dessange fait sourire avec sa Range Rover aménagée sur mesure pour la chasse), avant de dédaigner le pantagruélique petit déjeuner de 7 heures.

    Une fois les consignes de sécurité écoutées au garde-à-vous, la place de chacun dans la battue est soit tirée au sort, soit attribuée en fonction du grade ou de l’état de fortune du convive. Politiques (David Douillet, Ladislas Poniatowski, François Baroin sont des habitués), élus locaux, partenaires et amis se retrouvent alors "dans le beurre" (là où le gibier passe à coup sûr) ou "à couillonville" (l’inverse).

    Et attention à ne pas s’improviser chasseur pour espérer décrocher un contrat ou faire partie du "club". Les viandards tirant sur tout ce qui bouge sont vite blacklistés. Le député Pierre Lellouche, qui a failli blesser l’ex-chef de la police, Frédéric Péchenard, à Chambord, en sait quelque chose. "A la chasse, on voit la personne dans sa vérité", professe Baudouin de Saint-Léger. Ce trentenaire a créé un club, So Chasse, moins huppé que le vieux Saint-Hubert ou que le Club de la chasse et de la nature, à 1.200 euros la cotisation pour ce dernier.

    Car si les richissimes sont scrutés et souvent singés, ce sont les professions libérales et les cadres dirigeants libres de leur temps (beaucoup de chasses ont lieu en semaine) qui forment le gros du réseau des chasseurs. Ainsi, de Christian Pellerin, bâtisseur de La Défense, à Yves Hogrel, ancien notaire à Jouy-le-Potier, en passant par Christian Ducatte, administrateur judiciaire dans l’Yonne, beaucoup chassent à la fois gibier et futurs clients. "C’est un bon moyen de signer des contrats dans les semaines qui suivent", reconnaît le banquier privé Frédéric Bost.

    Au dernier dîner de So Chasse, en novembre, parmi les 70 joyeux drilles attablés au restaurant parisien Le Louchebem, un banquier de 32 ans nous avouait s’y être mis en partie pour développer son carnet d’adresses. Et ses yeux de s’illuminer en évoquant un dîner organisé par le club il y a deux ans chez le directeur financier d’Eurazeo, le grand fonds d’investissement. "Ça enlève les barrières bien plus sûrement que dans un cocktail", nous a-t-il expliqué.

    Encore faut-il en avoir les moyens. Comptez 3.500 euros pour débuter avec l’équipement de base et le permis à 450 euros. Le chasseur régulier y consacrera facilement 10.000 euros sur la saison. Bien sûr, il faut avoir son propre fusil : 1.500 euros pour une entrée de gamme chez Browning, bien plus pour un modèle gravé comme ceux proposés chez Beretta, rue Pierre-Charron, à Paris. "Celui-là fait 70.000 euros, mais les prix grimpent bien davantage chez Purdey ou Boss, nous explique le vendeur. Et il faut avoir au moins deux fusils pour bien chasser le petit gibier." Ensuite, il faut se vêtir. Les plus élégants iront chez Mettez ou Artumès s’offrir un knickers (pantalon court) en peau de cerf à plus de 1.000 euros.

    Chez Beretta, la simple paire de chaussettes à pompons coûte 68 euros. "Si je chasse en famille, peu importe, mais si je reçois pour affaires, je me dois d’être bien habillé", nous confie le patron de Lanson, Philippe Baijot. Le plus onéreux reste enfin la participation à la chasse elle-même. En louant à la journée, c’est de 200 à 2.000 euros par personne en fonction de l’endroit et du type de gibier chassé. Mais, généralement, les aficionados prennent une (ou plusieurs) action (s) de chasse sur un territoire défini, qui donne par exemple accès à quatre ou cinq journées dans la saison pour 1.500 à 2.000 euros. Et ne pas oublier la "pièce aux gardes" (de 50 à 200 euros) pour remercier les rabatteurs, même lorsque l’on est invité.

    Le cran au-dessus est de posséder une chasse. Coût d’entrée pour 1.000 hectares en Sologne avec de belles bâtisses et quelques étangs : plus de 10 millions d’euros. Et ce n’est que la mise de départ. Il faut ensuite rajouter plusieurs centaines de milliers d’euros chaque année pour l’entretien. "40.000 euros pour nos 100 hectares", soupire Albert Corre, chef du Petit Pergolèse, à Paris.

    Les salaires des gardes-chasses et jardiniers et l’élevage du gibier sont les premiers postes de dépenses. Car même les sangliers ne sont plus vraiment sauvages, mais nourris au maïs pour être plus gros que chez le voisin. Les faisans reviennent encore plus cher : 12 euros l’unité quand ils sont achetés vivants à un producteur pour être lâchés par centaines la veille d’une chasse. Plus de 300 euros (tous frais compris) lorsqu’ils sont élevés sur la propriété dans des volières à l’anglaise. Le must, car ils volent plus vite et plus haut.

    Les grands propriétaires ont aussi une fâcheuse tendance à clôturer leurs bois sur des dizaines de kilomètres (à 25.000 euros le kilomètre tout de même), ce qui fait rugir les villageois voisins, privés ainsi de champignons. Mais nos grands patrons ne veulent pas que leur gibier si grassement nourri s’égare. Et cherchent surtout la tranquillité. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à faire pression sur les élus locaux afin d’empêcher, comme Olivier Dassault, la création d’un village vacances, ou, comme Martin Bouygues, l’installation d’une aire de gens du voyage, à côté de chez eux.

    Leur tranquilité leur est si chère que ces propriétaires préfèrent louer un autre domaine lorsqu’ils organisent des chasses d’affaires. Moins dissimulées que les précédentes, ces chasses sont clairement consacrées au réseautage. BTP, assurances (Axa), banque, vins et alcools (Pernod Ricard)… tous les secteurs s’y adonnent, surtout ceux où les pouvoirs publics ont du poids.

    Chez Engie par exemple, le directeur chargé des collectivités, Guillaume Beaumont, l’est aussi de la chasse. Pour 15.000 euros la journée, ces groupes peuvent régaler une dizaine de bons clients sur des domaines d’exception à deux heures de Paris, comme Mivoisin, Les Rémillys ou Voisins. Là, les tableaux (nombre d’animaux au tapis) de plus de 600 faisans sont fréquents et il est d’usage de repartir avec sa "bourriche" (morceau de gibier offert à chaque invité). Problème ! Comme personne n’a envie de plumer la perdrix ni de manger de la terrine de sanglier toute la semaine, le gibier se retrouve parfois dans les poubelles entre la Sologne et Paris. Figurez-vous que les centres de tri sélectif s’en plaignent !

     

    12/02/2017 : Digne : trois ans de prison avec sursis pour un chasseur ayant accidentellement tué son compagnon de battue

    Trois ans de prison avec sursis ont été infligés par le tribunal correctionnel de Digne à un chasseur qui avait abattu un de ses compagnons de battue, en 2014 à Chaudon-Norante (04). Sébastien Risoli avait vu bouger "une grosse masse noire" derrière les fourrés et avait feu sans identifier la cible.
    La balle avait atteint la hanche de Guillaume Delerue, lui sectionnant l'artère fémorale. Il était âgé de 29 ans et papa de deux fillettes de 1 et 3 ans.

     

    12/02/2017 : Cartouche qui explose : un chasseur blessé au torse par la culasse de son fusil

    Ce dimanche, à 11 h 15, un accident de chasse s’est produit dans un bois, à Fralignes. Un chasseur tirait un sanglier lorsque la seconde cartouche a explosé. La culasse de son fusil a alors été violemment éjectée, l’homme la prenant au niveau du torse, côté cœur.

    La blessure s’est fort heureusement révélée légère. Pour contrôle, le chasseur a été transporté au centre hospitalier de Troyes par les pompiers. Les gendarmes de Bar-sur-Seine se sont également rendus sur les lieux.

     

    13/02/2017 : Les chiens coincés dans un trou de blaireau à Orches en sortent sains et sauf

    Depuis dimanche matin, Isidore et Lana, deux chiens de chasse, étaient pris au piège dans un trou de blaireau à la sortie du village d'Orches (Côte-d'Or). Grâce à une mini-pelle, ils viennent d'en sortir vivants.

    Ils respirent encore. Isidore et Lana, deux chiens de chasse, sont restés bloqués dans un trou pendant 48 heures avant d'en sortir vivants. Ils étaient partis à la chasse dimanche matin avec leurs maîtres à Orches.

     

    Un trou de blaireau

    Ce Jagdterrier et ce Fox devaient poursuivre les chevreuils. Mais ils ont été déconcentrés par un blaireau, qu'ils ont décidé de suivre dans son trou. Mauvaise idée : ils y sont restés coincés deux jours.

    Les pompiers et quelques habitants sont venus prêter prêter main forte aux propriétaires des chiens qui ont loué une mini-pelle pour sortir leurs chiens de là. Une bonne nouvelle puisque malgré l'enfermement dans le terrier, ils arrivaient à respirer.

     
     

    Deux chiens de garde d’un garage de matériel forestier appartenant aux établissements Vriet ont été attaqués par une dizaine de chiens de chasse qui revenaient d’une battue. Un des deux Malinois est sérieusement blessé.

    « Les chasseurs se garent sur mon terrain et une dizaine de leurs chiens pas attachés ont attaqué mes chiens de garde. » Maxime Vriet est dépité. « Un de mes deux bergers belges malinois qui gardent mon garage de matériel forestier souffre de nombreuses morsures et a le lobe de l’oreille troué », déplore Maxime Vriet. « On ne s’est pas garé au milieu de son terrain, mais en bordure du chemin qui longe sa propriété », rétorque Bernard Roy, le président de l’Association communale de chasse agréée (ACCA) de Malancourt. « Ce n’est qu’un accident qui doit se régler à l’amiable. Le terrain de M. Vriet n’est pas clôturé et ses chiens pas attachés. On les voit parfois divaguer sur le chemin. En fait, lorsque nous sommes revenus de la battue, nous avons voulu faire rentrer nos chiens dans nos remorques, mais soudain, l’un d’entre-eux s’est dirigé vers le hangar et les autres ont suivi. Ce qui a entraîné une bagarre entre les chiens. »

    « J’ai installé mon hangar il y a un an, mais je suis encore en travaux et la clôture de mon terrain n’a pu encore être réalisée », précise de son côté Maxime Vriet. « Mais mes chiens portent une puce qui les empêche de quitter mon terrain. Les chasseurs n’ont pas à se garer à cet endroit. Ils doivent stationner leurs véhicules sur un parking déclaré. »

    Les faits signalés à la gendarmerie

    Lorsque l’incident s’est produit, Maxime Vriet était parti faire une course et un de ses amis l’attendait devant le hangar. C’est ce dernier qui a réussi à séparer les chiens. « Lorsque je suis rentré, j’ai découvert mon chien en très mauvais état. » Après l’avoir emmené chez le vétérinaire, Maxime Vriet a signalé les faits à la gendarmerie. « Je vais essayer de régler le différend avec les chasseurs au civil », affirme Maxime Vriet. « Pour cela, il faut que je fasse expertiser mon chien afin de déterminer son ITT et donc obtenir réparation. »

     

    13/02/2017 : Une blessure "très sérieuse" pour la femme touchée lors d’une chasse de régulation à Artenay

    Un tir a blessé une femme de 75 ans, vendredi, pendant une chasse dite de régulation. L’enquête de la gendarmerie se poursuit et la justice n’avait pas pris de décision, hier.

    Vendredi, une femme de 75 ans a été blessée à la jambe pendant une chasse de régulation qui se déroulait dans un champ à proximité d’une ferme, au lieu-dit Villeneuve, à Artenay.

    L’office de la chasse et de la faune sauvage  se rend sur place

     

    Vendredi, un premier rapport de gendarmerie évoquait un coup de feu parti de façon accidentelle. Mais hier après-midi, aucune décision n’avait été prise par le parquet, et le travail d’enquête de la gendarmerie se poursuivait.

    L’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) s’est aussi rendu sur le lieu de l’accident pour déterminer si une faute a été commise.

    En novembre 2015, le recours à ces agents a aussi été envisagé pour aider les militaires à éclaircir les circonstances dans lesquelles un chasseur de 57 ans, habitant Boigny-sur-Bionne, avait été blessé au bas-ventre par une arme à feu, alors qu’il participait à une battue au sanglier, au sein d’une propriété privée de Marigny-les-Usages. Toujours en 2015, à Corbeilles, c’est un homme de 64 ans qui avait été blessé à la jambe, fin septembre, par un plomb qui aurait ricoché sur une souche.

     

    14/02/2017 : Haute-Savoie. Prison ferme pour avoir tué un retraité par accident

    Le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) a condamné ce mardi à cinq ans de prison Matthieu Voisin, un chasseur de 35 ans qui avait tué par accident un homme de 76 ans en 2012. Le trentenaire a notamment expliqué avoir visé « pour s'amuser », lors d'une promenade en forêt, une cible de tir à l'arc qui se trouvait dans le jardin du retraité. Il a également affirmé avoir quitté les lieux sans avoir vu le septuagénaire s'écrouler.

    Un chasseur de 35 ans, a été condamné à cinq ans de prison ce mardi par le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) pour homicide involontaire aggravé et non-assistance à personne en danger.

    Touché au thorax par une balle de fusil de chasse

    Le 14 mai 2012, le trentenaire avait accidentellement tué Marcel Desbiolles, un retraité de 76 ans. L'homme s'était écroulé dans son jardin, touché au thorax par une balle de fusil de chasse. Plongé dans le coma, il avait succombé à ses blessures une semaine plus tard à l'hôpital d'Annecy.  

    De son côté, le trentenaire a expliqué aux enquêteurs puis devant le tribunal que, lors d'une promenade en forêt, il avait visé « pour s'amuser » une cible de tir à l'arc qui se trouvait dans le jardin du retraité. Il a également affirmé avoir quitté les lieux sans avoir vu le septuagénaire s'écrouler.

    Interpellé deux ans et demi après le drame

    Ce n'est d'ailleurs que deux ans et demi après le drame, en octobre 2014, que le suspect avait été interpellé et mis en examen. Il avait notamment été confondu par des fragments de balle découverts lors de l'autopsie de la victime.

    Le trentenaire, qui devra également verser 135 000 € de dommages et intérêts à la famille du septuagénaire au titre du préjudice moral, a désormais dix jours pour faire appel.

     

    18/02/2017 : Luçay-le-Mâle : un jeune pompier tué dans un accident de chasse

    Le drame s'est produit en milieu d'après-midi, au lieu-dit "La Queue de l'Etang" situé sur le territoire de la commune de Luçay-Le-Mâle : un jeune pompier volontaire de 22 ans qui chassait le chevreuil au milieu d'un groupe de chasseur, a été accidentellement touché, dans des circonstances qui restent encore à déterminer. La victime n'a pas survécu à sa blessure. Pompiers, médecins du SAMU et gendarmes se sont rendus sur place.

     

    18/02/2017 : Indre: un homme de 22 ans tué lors d'une partie de chasse

    Un homme de 22 ans a été tué par une balle de gros calibre, touché au niveau du torse, lors d'une partie de chasse à Luçay-le-Mâle, dans l'Indre. Le tireur, le grand-oncle de la victime, a été placé en garde à vue.
        
    Selon les premiers éléments de l'enquête, un groupe de chasseurs de gros gibiers se trouvait en lisière d'un bois, lorsque l'un d'eux a tiré "en commettant deux erreurs", a indiqué Lionel Josserand, substitut du procureur. 
        
    Peut-être déséquilibré ou aveuglé par le soleil, il a appuyé "sur la détente alors que son canon était dans une mauvaise direction et avec un angle de tir inapproprié", a-t-il précisé.
        
    Les secours n'ont pu ranimer le jeune homme, ancien élève du lycée agricole de Châteauroux et pompier volontaire à Luçay-le-Mâle.

     

    20/02/2017 : Simeyrols (24) : un chasseur blessé à la fesse lors d’une battue ce week-end

    Un Sarladais de 47 ans, grièvement blessé, a dû être héliporté à Bordeaux. Il a été victime d’un tir ayant ricoché.

    Un accident de chasse s’est produit samedi, vers 15 h 20, sur la commune de Simeyrols, en Dordogne, à l’est de Sarlat-la-Canéda.

    La victime, un homme de 47 ans natif de Sarlat, a été touché à la fesse par un tir. La gravité de sa blessure a nécessité son transfert par hélicoptère au centre hospitalier Pellegrin, à Bordeaux.

    Il visait un sanglier

    L’accident s’est produit à l’occasion d’une battue. Le tireur, un homme de 52 ans, visait un sanglier lorsque son tir a ricoché.

    Le test alcoolémie réalisé sur le tireur s’est révélé négatif.

    Cet accident survient alors que deux accidents mortels de chasse se sont déjà produits en Dordogne cette saison. Le premier a eu lieu en novembre à Campsegret, le second à Montrem en décembre.

     

    23/02/2017 : Chassés, les oiseaux ont été jetés dans un fossé

    Les oiseaux criblés de billes d’acier ont été découverts par des chasseurs de Champagné-les-Marais (Vendée). Ces derniers ont alerté la Ligue de protection des oiseaux (LPO).Deux tadornes de Belon, un foulque macroule, un canard pilet, deux canards chipeau, 14 sarcelles d’hiver, trois pluviers dorés, un vanneau huppé, deux colverts, un ramier. Ces 27 oiseaux ont été retrouvés dans un fossé, au bord d’un petit chemin, sur la route de Luçon dans la commune de Champagné-les-Marais, par des chasseurs de ragondins, le 14 février, quelques jours après la fermeture de la chasse aux gibiers d’eau.

    « Choqués, ils sont venus nous alerter », raconte Jean-Pierre Guéret, un salarié de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), dont les bureaux sont situés dans la réserve naturelle du marais de la Vacherie. À cet inventaire réalisé par des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), il faut ajouter « un lapin de garenne et une patte de lièvre ! »

    Les filets des canards prélevés

    Tous ces animaux ont été tués par des billes d’acier, même les deux tardornes de Belon, très reconnaissables à leur bec rouge vif, une espèce protégée. Pour Jean-Pierre Guéret, « ce n’est pas tant le fait de prélever » qui est déplorable dans cette affaire mais « c’est de les avoir jetés tels quels ». Sauf quelques canards dont les filets ont été prélevés.

    « Dans quel but ce geste a-t-il été commis ? », s’interroge le président de la société de chasse de Champagné. « Est-ce dans le but de ternir l’image des chasseurs ? Ou pour créer la polémique ? » L’enquête de l’ONCFS, qui a été menée dans les jours qui ont suivi, n’a débouché sur aucune piste.

    Pour Jean-Pierre Guéret, « la méconnaissance du milieu, est une des explications ». Autour de la réserve naturelle, « il y a de nombreuses tonnes [installations de camouflage, NdlR] louées à des chasseurs qui viennent de loin et qui sont déconnectés de la biologie des espèces. Ils ne savent parfois pas quoi faire de leurs trophées ». L’année dernière, l’ONCFS avait trouvé des cadavres de canards dans une poubelle communale.

     

    23/02/2017 : "Mascotte" attaquée par une meute de chiens de chasse à Merri

    L’ânesse de 17 ans, Mascotte, a été la cible, dans son enclos, de six chiens de chasse samedi 11 février 2017, à Merri.

    Des plaies profondes sur le museau et sur les flancs, une paupière touchée, « elle pourrait perdre l’usage de son œil », c’est le triste bilan de santé de Mascotte, une ânesse de 17 ans.

    Samedi 11 février, au lieu-dit Launay à Merri, Louison, 9 ans, brosse et s’occupe de Mascotte qui est, comme toujours, dans son enclos en contrebas de la propriété. « Mon fils est ensuite remonté s’occuper des autres animaux », raconte Céline Vasselin :

    Puis, il a appelé son père parce qu’il a vu une meute de six gros chiens noirs chez nous. Ils étaient fous et couraient partout. Mon mari est allé voir les chèvres car on ne pensait pas qu’ils s’attaqueraient à l’âne en contrebas. Ils les ont vus quitter la propriété et s’enfuir sur les coteaux.

    Des morsures sur la gueule

    Le constat est sans appel. L’ânesse a été mordue à plusieurs endroits. Que faisaient donc ces chiens sans surveillance sur cette propriété privée, prisée des promeneurs ? Le couple s’est renseigné s’il y avait une battue organisée ce jour-là dans le secteur. C’est effectivement le cas.

    Contacté, Michel Guillemot, le président de la société de chasse de Merri, s’est déplacé en personne quelques jours après les faits, accompagné d’un chasseur, qui « nous a dit qu’il avait perdu ses chiens à Guêprei à 9 h le matin et qu’il les avait retrouvés à 11 h 30 à Montabard ». Sans photos ni vidéos qui prouvent que ce sont réellement ses chiens, le chasseur « refuse de penser que ce sont bien ses chiens et il est étonné qu’ils s’en soient pris à un âne », explique la mère de famille, qui s’émeut : « Nous, on est surtout inquiets, car une heure avant, on avait notre fils avec l’âne. »

    Le couple a contacté la Fédération de chasse de l’Orne, qui n’était pas au courant de l’incident. “Mais on m’a dit que c’était au chasseur de faire marcher son assurance. Car il doit être assuré ». Puis, s’est rendu à la gendarmerie :

    On nous a expliqué qu’on ne pouvait pas prendre notre plainte. J’y suis retourné quelques jours après : ils doivent nous recontacter.

    Pas la première fois

    Dans la commune, ce n’est pas une première. « Il y a 4 ou 5 ans, ce sont des chèvres qui avaient été attaquées par une meute de chiens, également lors d’une battue ». Les frais de vétérinaire ont déjà coûté 300 €. Et la facture risque d’augmenter si Mascotte doit être opérée de la paupière et de l’œil. Pour le moment, à la charge de la famille.

    À l’heure où nous bouclions le journal, la gendarmerie n’avait pas encore recontacté le couple. Et Michel Guillemot n’avait pas répondu à nos sollicitations.

     

    24/02/2017 : Des sangliers en décomposition sur les bords de la Corneilla

    Au fond d'un ravin de quelques mètres, à pic, gisaient une dizaine de sangliers en décomposition, entassés les uns sur les autres ou plus exactement collés les uns aux autres avec ce qui restait de leurs corps. C'est un promeneur cueilleur qui a fait la triste découverte, mercredi matin, en allant chercher des asperges sauvages dans les vignes toutes proches de la Corneilla, entre Magrie et Cournanel, sur la traverse des cabanes, en face l'amphithéâtre de pierres sèches. C'est l'odeur putride, dans un premier temps, qui a alerté le promeneur et son épouse, puis c'est en voyant leur chien avec une moitié de tête de sanglier dans la gueule qu'ils ont compris qu'une bête était morte pas très loin. Sa surprise est venue du nombre de sangliers gisant à cet endroit difficilement accessible avec un véhicule ordinaire. «J'ai aussi trouvé, à quelques mètres encore, le corps d'un blaireau ; on dit ici un tachou, je crois ? Cela fait beaucoup d'animaux morts sur un seul endroit !». De retour à la maison après sa trouvaille malodorante, le retraité à immédiatement alerté l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, qui devait effectivement diligenter une enquête pour découvrir les raisons de ces cadavres en ces lieux.

     

    24/02/2017 : Doubs: Un lynx vivait avec 120 plombs de chasse dans son corps

    L’autopsie a parlé. Un lynx qui vivait avec 120 plombs de chasse dans son corps est décédé dans le Doubs après sa capture.

    Si le félin d’une douzaine d’années, issue d’une espèce protégée, avait été capturé, c’est parce qu’il s’est attaqué vendredi à une brebis dans un élevage situé à Bretonvillers. Le même élevage où il avait déjà tué 16 moutons en 2014, a précisé le Centre Athénas, basé dans le Jura et spécialisé dans la préservation du lynx.

    Etat de santé « inquiétant »

    Le propriétaire de l’élevage, en accord avec les services de l’Etat, a enfermé le prédateur dans son étable pour que les responsables du Centre Athénas puissent venir le capturer mardi. La capture a été décidée en raison de l’état de santé « inquiétant » du lynx, a précisé la préfecture du Doubs.

    Les services ont décidé de le flécher pour l’endormir. Le lynx est ensuite mort pendant le trajet. L’analyse vétérinaire a révélé qu’il avait le corps criblé de plus de 120 plombs de chasse provenant d’une décharge ancienne, « datant vraisemblablement de 2013 ou 2014 », d’après le Centre Athénas.

    Le félin souffrait de saturnisme

    « L’anesthésie associéeau saturnisme dont souffrait l’animal – provoqué par les plombs – est à l’origine de la mort de ce dernier », estime la préfecture.

    « Le lynx est une espèce protégée, a-t-elle ajouté, et compte tenu du certificat établi par le vétérinaire, l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCSF) déposera plainte ».

    Pour le Centre Athénas, les plombs ont provoqué « d’importantes inflammations articulaires et respiratoires » à l’animal. Sa mobilité et sa capacité de prédation ont été ainsi réduites, « le contraignant à se rabattre sur de la nourriture facile » telle que des brebis.

     

    24/02/2017 : Un chasseur sanctionné pour avoir tiré en direction d'un chemin fréquenté par des joggeurs

    Un chasseur de 70 ans a comparu devant le tribunal correctionnel d'Orléans, ce jeudi, pour répondre d'une mise en danger d'autrui. Voici tout juste un an, il avait fait feu, à deux reprises, à proximité immédiate d'un chemin communal.

    Cela fait trente ans que Luc a obtenu son permis de chasse. Et les tremblements qui affectent sa main droite n’ont, en l’espèce, rien de rassurant.

    Jeudi, devant le tribunal correctionnel d’Orléans, cet homme de 70 ans répond d’une mise en danger d’autrui. Le 27 février 2016 à 10h30, il participait à une chasse privée au gros gibier sur le territoire de Marcilly-en-Villette.

    Il occupait un poste de rabatteur et se trouvait dans les bois, à une dizaine de mètres d’un chemin communal régulièrement emprunté par des joggeurs. Précisément, deux d’entre eux venaient de passer lorsqu’il a fait feu en direction d’un sanglier qu’il venait de débusquer.

    Deux agents présents

    La première balle s’est fichée dans le sol, en lisière du sentier. La seconde a traversé le chemin. La scène s’est déroulée en présence de deux agents de l’Office national de la chasse qui n’ont pas manqué de relever l’infraction : un arrêté préfectoral interdit aux chasseurs de se poster à proximité des axes fréquentés par le public, sauf à avoir cassé leur fusil et ôté les cartouches du canon.

    À la barre, Luc admet avoir fait feu à deux reprises, en direction du chemin communal. « Mais, tient-il à préciser, j’ai tiré vers la terre. Ça veut dire que ce n’était pas dangereux. Et puis », ajoute-t-il, « avant de tirer, j’ai vérifié qu’il n’y avait personne ».

    « Ils ont la Loire ! »

    La présidente lui fait remarquer que le chemin est accessible à tous. Mais le prévenu ne semble pas convaincu. « On a mis des panneaux pour avertir les joggeurs de ne pas passer. Ou on chasse, ou on fait du jogging et pour ça, ils ont la Loire. Ils font ça à leurs risques et périls », décrète-t-il sans rire.
    « Le chasseur est donc prioritaire ? », lui demande, interloquée, la présidente. « Bah, on prévient. Et puis on paye ! », fait observer le septuagénaire.

    « Mes amis, je les vois ! »

    La magistrate lui fait alors remarquer qu’il aurait tout aussi bien pu « tirer sur ses amis ». « Ah bah non », proteste Luc. « Mes amis, je les vois ! », ajoute-t-il, sans vraiment réaliser qu’il vient de se tirer une balle dans le pied.

    Le procureur de la République, Laëtitia Zabka, souligne l’inconscience du prévenu avant de requérir, à titre de peine principale, le retrait de son permis de chasse assorti d’une interdiction de repasser celui-ci avant un an. Accessoirement, la représentante du ministère public réclame une amende de 38 euros et la confiscation du fusil.

    Luc a déjà quitté la salle d’audience lorsque le tribunal énonce sa sanction, conforme aux réquisitions. L’intéressé devra, en outre, verser 100 euros à la Fédération départementale des chasseurs du Loiret, partie civile.

     

    24/02/2017 : Les chasses gardées du croque-mort du nucléaire

    Gérer les déchets nucléaires est un drôle de métier. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), quand elle s’installe dans un territoire, devient d’abord un très gros propriétaire foncier. Des domaines de plusieurs centaines d’hectares de forêt servent de monnaie d’échange ou de lieux de détente et de villégiature particulièrement appréciés des amateurs de chasse… surtout s’ils sont élus et que l’Andra a besoin de leur sollicitude.

    Le domaine de la forêt de Baudray, sur le territoire de la commune d’Osne-le-Val, en Haute-Marne, est un petit paradis pour les amoureux de la chasse au sanglier. Mais, pour faire partie des privilégiés, il faut être dans les petits papiers du propriétaire. “Quand on voit de belles voitures et des gros 4×4 près du domaine, vous pouvez être sûr que c’est un jour de chasse à Baudray”, explique une habitante d’Osne-le-Val habituée au petit manège. Le proprio, depuis 2013, c’est l’Andra, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, qui possède les clés de ce vaste domaine clôturé de 258 hectares que l’ancien propriétaire avait aménagé en “parc à sangliers” une quinzaine d’années auparavant. Le domaine possède surtout plusieurs bâtiments qui servent de lieu de repos et de “convivialité” après les parties de chasse. Un conseiller municipal d’Osne-le-Val qui y a été vu à plusieurs reprises avec son fusil nous a sèchement rembarré au téléphone lorsque nous tentions d’en savoir plus : “Je n’ai rien à vous dire, voyez avec l’Andra !”

    “Un lieu un peu tabou”

    “C’est un lieu un peu tabou, les gens n’en parlent pas, confie Michel Marie, qui fait partie d’une association d’opposants aux projets de l’Andra dans la région. Mais c’est pas difficile de savoir que ceux qui y sont invités font partie du gratin…” Élus locaux, entrepreneurs, mais aussi fonctionnaires de services de l’État, il faut en effet avoir une invitation, ou être coopté, pour faire partie des chasseurs VIP du domaine de Baudray. Mais comment l’agence d’État chargée de gérer le fardeau des déchets nucléaires en est arrivée à prendre possession de cette forêt de Haute-Marne ?

    Plus gros propriétaire foncier de la région

    Nous sommes dans la région investie par l’Andra pour y construire, autour de Bure, dans le département voisin (la Meuse), la fameuse “poubelle nucléaire” Cigéo (centre industriel de stockage géologique), qui consisterait à enfouir à 500 mètres de profondeur les déchets radioactifs les plus toxiques.

    Implantée à Bure depuis la fin des années 1990, où elle n’exploite qu’un “laboratoire”, l’Andra a commencé à acheter frénétiquement des terres ces cinq dernières années. Au point de devenir le plus gros propriétaire foncier de la région. Selon ses propres chiffres, datant de fin 2015, elle a mis la main sur pas moins de 2.270 hectares (essentiellement des bois et forêts, le reste en terres agricoles), pour une somme rondelette de 12,3 millions d’euros. Ajoutez à cela 845 hectares “mis en réserve” pour son compte par les sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) pour une valeur cumulée de 5,4 millions.

    Sachant que le projet Cigéo ne devrait pas occuper plus de 600 hectares, à quoi servent ces terrains ? Selon le service de communication de l’Andra, ces “acquisitions permettent de mettre en œuvre des compensations environnementales et de disposer de surfaces échangeables avec les terrains nécessaires à la réalisation de ses projets, et ce afin d’éviter les expropriations”.

    Échanges de propriétés

    Le Lanceur a déjà raconté ce qui se passe dans le bois Lejuc, une forêt communale de 220 hectares à Mandres-en-Barrois, dont le sous-sol intéresse fortement l’Agence pour y creuser son cimetière atomique. Elle en a pris possession après un vote litigieux du conseil municipal, en juillet 2015, délibération qui a fait l’objet d’un recours formé par quatre habitants du village devant le tribunal administratif de Nancy – le jugement est attendu le 28 février. Le bois Lejuc a précisément fait l’objet d’un “échange” avec une autre parcelle, deux fois plus large en superficie, qui n’avait aucun intérêt pour le chantier Cigéo.

    Que les amoureux de la chasse au sanglier se rassurent, le sous-sol de la forêt de Baudray n’intéresse pas le fossoyeur de l’industrie atomique. L’Andra justifie ainsi son achat : “Il est utilisé par l’Agence pour l’organisation de séminaires de travail et réunions internes. Compte tenu de la configuration fermée du bois et de son imbrication avec l’ensemble immobilier, il est techniquement préférable pour l’Agence de gérer directement les activités de chasse.” Ce qui explique qu’aucune publicité n’est faite sur ces parties de chasse triées sur le volet.

    L’Andra n’a pas désiré nous mettre en relation avec l’adjudicateur, la personne qui gère les droits de chasse pour le compte du propriétaire. Un technicien de la fédération des chasseurs de la Haute-Marne confirme : “Oui, il faut être invité par l’Andra, on ne s’en occupe pas à la fédé. Dans le pays, on sait qu’il faut être un personnage important pour avoir ce privilège…”

    Baudray, un petit joyau

    Le domaine de Baudray est, en soi, un petit joyau dans le patrimoine foncier de l’Andra en Meuse et Haute-Marne. C’est sa troisième plus grosse acquisition en surface mais l’une des premières en termes de valeur à l’hectare. Ses 258 hectares et les bâtiments ont été achetés 1,6 million d’euros. Soit plus de 6.200 euros l’hectare. Un prix largement supérieur aux moyennes constatées sur le foncier en région Lorraine (5.130 €/ha en 2014). C’est aussi le haut du panier comparé à la moyenne des acquisitions réalisées à ce jour par l’Agence (4.900 €/ha pour des parcelles forestières).

    Il ne s’agit là que du prix d’acquisition. Il faut du personnel et des moyens pour entretenir l’endroit, les terres, la forêt et surtout les bêtes. Selon un observateur qui veut rester discret, il faudrait en gros une tonne de fourrage de maïs par jour pour nourrir les sangliers du domaine. L’Andra n’a pas voulu nous donner le montant du budget de fonctionnement de Baudray. Ni aucun détail sur la fréquence de ces chasses très bien gardées.

    Ce n’est pas parce qu’un élu est invité à un événement ou à une chasse qu’il est redevable de quoi que ce soit”

    L’Agence a pourtant été plus transparente dans l’Aube, près de Troyes, où elle exploite déjà deux centres de stockage de déchets, les moins toxiques (“faible activité vie courte”). Là-bas, c’est un domaine d’une centaine d’hectares de la commune de La Chaise qui sert de terrain de jeu aux chasseurs VIP du coin, au rythme d’une dizaine de fois par an. L’adjudicateur du domaine, en 2015, n’était autre que Philippe Dallemagne, maire DVG de Soulaines (la commune où est implantée l’une des deux décharges de l’Andra) et président de la communauté de communes. Il déclarait à nos confrères d’Est Éclair le 30 janvier 2015 : “Je ne suis pas adjudicataire uniquement de l’Andra. Je n’y vais pas parce que c’est l’Andra qui paie, j’y vais parce que cela m’intéresse.”

    Le propre directeur de l’Andra dans l’Aube, Patrice Torres, droit dans ses bottes, reconnaissait y participer : “C’est pour nous un outil de relations publiques qui permet de toucher une large partie des acteurs du territoire. (…) Il ne faut pas caricaturer, ce n’est pas parce qu’un élu est invité à un événement ou à une chasse qu’il est redevable de quoi que ce soit. (…) Et je rappelle que nous invitons les élus, certes, mais aussi bien d’autres personnes, des habitants, des chefs d’entreprise, des agriculteurs, pas dans l’objectif de les rendre redevables ou de leur bourrer le crâne.”

    “Accompagnement économique”

    Ce clientélisme ordinaire, assumé au grand jour, s’est en fait installé naturellement dans les régions où l’Andra a pris position. Elle distribue par exemple, au titre de ses œuvres de “parrainage”, de bien généreuses subventions : 318.865 euros en 2015, dont plus de la moitié sont déversées autour de Bure. Réfection d’églises, soutien aux associations, chaque petit événement touche son obole (voyages scolaires, tournoi de billard, tombola ou même la “foire du beignet de choucroute”…).

    En Meuse et en Haute-Marne, le système s’est même industrialisé au nom de l’“accompagnement économique”. Deux groupements d’intérêt public (GIP) distribuent chacun 30 millions d’euros par an pour “fluidifier” les relations économiques locales. Les entrepreneurs et les communes sont les mieux servis, mais un particulier qui passe par un relais associatif pourra profiter du GIP pour refaire un chemin ou restaurer une grange. Tout cela alors que le projet pour lequel cet argent public est déversé (Cigéo) n’existe que sur le papier… Les subventions pleuvent depuis près de vingt ans alors qu’aucun colis de déchets n’y a jamais été entreposé. Une grande première dans l’histoire de l’aménagement du territoire.

    Entre clientélisme et conflit d’intérêts, il y a comme l’épaisseur d’un poil de sanglier. À Mandres-en-Barrois, c’est encore une histoire de chasseurs qui l’a si bien illustré. Un élu municipal qui participait à la délibération de juillet 2015 – c’est cet acte qui est contesté devant la justice – a signé un an plus tard un “bail de chasse” que nous avons pu consulter. Le document est cosigné par Jean-Paul Baillet, à l’époque directeur du centre de l’Andra de Bure (parti depuis à la retraite). Cette réserve de chasse porte sur 61,13 hectares – il en faut au minimum 60 pour en ouvrir une. Détail important : elle englobe une petite vallée prisée par les cerfs et les chevreuils, située en bordure du fameux bois Lejuc. Celui qui a justement fait l’objet de la délibération contestée, et qui est occupé depuis l’été dernier par des militants antinucléaires, posant par ailleurs de sérieux soucis à l’aménageur.

    Ce chasseur de Mandres, que nous avons appelé à son domicile, n’a pas voulu nous parler, très irrité par notre appel. D’autres chasseurs de Mandres sont furieux, ils crient à une “privatisation de l’espace” car, avant que le bois ne change de mains, la gestion des droits revenait à l’association communale de chasse agréée (ACCA) et ne reposait pas sur le bon vouloir d’une seule personne.

    Le hic, derrière cette banale histoire de clocher, c’est que l’élu en question n’a pas fait mystère qu’il avait voté pour la cession du bois en faveur de l’Andra, alors qu’il était contre deux ans auparavant. Son amour de la chasse lui aurait-il tourné la tête ? Selon les avocats des habitants qui ont lancé le recours, la rapporteure publique du tribunal administratif de Nancy, qui recommande une “annulation totale ou partielle” de la délibération, a estimé que le conflit d’intérêts était constitué pour l’élu chasseur, sans que cet aspect soit suffisant pour justifier à lui seul l’annulation. En tout cas, il faudra déployer une bonne dose de persuasion pour que ce petit monde enterre la hache de guerre lors d’une prochaine battue dans le magnifique domaine de Baudray.

     

    25/02/2017 : JUSTICE Vigneron tué lors d’une battue : un procès douloureux

    Cinq chasseurs de la société de chasse de Saint-Étienne-de-l’Olm comparaissaient, ce vendredi, devant le tribunal correctionnel d’Alès. Deux d’entre eux étaient jugés pour avoir causé involontairement la mort de Michel, 70 ans, tué lors d’une battue en novembre 2012.

    Il est 16h30 ce 22 novembre 2012. Après une première traque sans succès, douze chasseurs se répartissent des deux côtés d’une rivière, à la limite des communes de Saint-Étienne-de-l’Olm et Saint-Césaire-de-Gauzignan. Pascal, qui vient de terminer sa journée de travail, rejoint l’équipe à ce moment-là, avec l’autorisation de Fabrice, le chef de battue. « Il se positionne sans recevoir les consignes de sécurité, qui sont obligatoires », précise Amandine Abegg, présidente du tribunal.

    Quelques instants plus tard, une meute de sangliers surgit. Pascal tire à plusieurs reprises. Certains sangliers sont atteints, d’autres poursuivent leur chemin. Le chasseur traverse alors la route, recharge son arme et tire à nouveau. Il entend un cri. C’est celui de Michel, un vigneron de 70 ans, qui taillait tranquillement ses vignes. L’homme, touché à l’abdomen, décédera des suites de ses blessures vers 21h.

    « Un accord verbal entre amis »

    À la lecture des faits, Pascal tremble. Sanglots dans la voix, il reconnaît avoir tiré. « Je suis sincèrement désolé pour la famille, je ne suis pas un escroc », dit-il en se retournant vers les proches du défunt. « C’est trop tard ! », lâche l’un d’entre eux dans le public. La colère de la famille est d’autant plus grande que ce 22 novembre 2012, les chasseurs n’étaient pas autorisés à intervenir à Saint-Césaire-de-Gauzignan. C’est pour cette raison qu’ils se retrouvent aujourd’hui à cinq devant le tribunal : en plus de l’homicide involontaire qui concerne seulement Pascal et Fabrice, l’ensemble des chasseurs est aussi jugé pour « chasse sur le terrain d’autrui sans le consentement du propriétaire ou du détenteur du droit de chasse ».

    Interrogés par Amandine Abegg sur leur présence à Saint-Césaire-de-Gauzignan ce jour-là, les chasseurs adoptent une ligne de défense qui fait bondir l’avocat de la famille, maître Abratkiewicz. « La victime nous a vu chasser, explique l’un des prévenus. Il était même content qu’on vienne car les sangliers font beaucoup de dégâts ». Maître Abratkiewicz perd son sang-froid : « Vous aviez reçu un courrier disant qu’aucun carnet de battue n’était délivré sur cette commune ! Vous connaissiez les règles, vous saviez qu’il y avait un danger ! ». Mais pour les prévenus, il y avait « un accord verbal entre amis ».

    « Pascal n’est pas un fou de la gâchette »

    Dans sa plaidorie, maître Abratkiewicz déplore « l’imprudence, la négligence, la fascination morbide pour la chasse » de Pascal. L’avocat de l’accusé, Aurélien Vergani, dira le contraire : « Non, mon client n’est pas un fou de la gâchette comme vous le prétendez. Personne n’est à l’abri de causer un jour, involontairement, la mort d’autrui ». Quant au substitut du procureur, David Durand, il constate « que les cinq prévenus n’ont pas pris conscience du nécessaire respect des règles de sécurité ».

    Il requiert trois ans de prison avec sursis, 500€ d’amende et le retrait du permis de chasse pendant trois ans pour le tireur Pascal ; dix-huit mois de prison avec sursis et le retrait du permis de chasse pendant trois ans pour le chef de battue Fabrice ; et 500€ d’amende avec le retrait du permis de chasse pendant un an pour les trois autres chasseurs. L’affaire est mise en délibéré au 28 avril.

     

    27/02/25017 : Accident de chasse mortel dans le Gard : cinq prévenus à la barre

    Le vigneron avait été touché par des chasseurs lors d'une battue alors qu'il taillait ses vignes.

    Pour la famille, la colère et la peine ne se sont atténués avec le temps. Le 22 novembre 2012, un vigneron était tué par une balle tirée par un chasseur lors d'une battue à Saint-Césaire-de-Gauzignan. Ils sont deux à comparaître pour homicide involontaire, mais ils sont cinq assis sur le banc des prévenus. Ils chassaient sur une parcelle où ils n'avaient pas le droit. La présidente de l'audience, Amandine Abegg, a sobrement rappelé les faits, une succession d'erreurs, qui ont conduit à ce drame.

    Un territoire où les battues traditionnelles sont interdites

    Le tireur est arrivé alors que la battue était déjà en cours, il n'a pas reçu les consignes du chef de battue. Il n'a pas effectué un tir fichant, c'est-à-dire en direction du sol. De plus, il n'a pas respecté son poste puisqu'il a franchi la route pour tirer sur la harde de sangliers. Pour finir, les chasseurs s'étaient répartis de part et d'autre d'un cours d'eau qui délimite les communes de Saint-Césaire et de Saint-Étienne-d'Olm.

    Sur cette dernière, les battues traditionnelles sont interdites, car elles ne sont pas adaptées au territoire. En clair, c'est trop dangereux. La société de chasse à laquelle appartenaient les chasseurs incriminés n'aurait pas dû franchir les rives du cours d'eau.

    "Lorsque j'ai vu les sangliers, je n'ai rien vu d'autre. J'étais comme un gosse", déclare le tireur. Des mots maladroits qui vont déclencher les foudres de l'avocat de la famille de la victime, Me Luc Abratkiewicz : "C'est de la fascination morbide, on tire trois fois, on recharge, et on continue à tirer sur les sangliers. On ne respecte aucune consigne de sécurité. Les chasseurs sont obnubilés par les sangliers. Il y en avait 15, pourquoi ne pas tous les tuer à la Kalash'?"

    "Soyez certain qu'il s'incline devant votre douleur"

    Me Aurélien Vergani assure la défense des chasseurs. "On ne fait pas le procès de la chasse. Nous n'avons pas affaire à des fous de la gâchette. Concernant le tireur, la décision du tribunal lui importe peu. La sentence est tombée le 22 novembre 2012. Il devra vivre avec ça toute sa vie, car il a compris très tôt que c'était sa balle qui avait frappé la victime. Et à l'adresse de la famille : Soyez certain qu'il s'incline devant votre douleur."

    Le ministère public a fustigé l'attitude des chasseurs et requis trois ans de prison avec sursis, 500 € d'amende et le retrait du permis de chasse pendant trois ans pour le tireur. 18 mois avec sursis pour le chef de battue avec une suspension du permis de chasse de trois ans. Pour les trois autres prévenus : 500 € d'amende et un an de suspension du permis. La décision sera rendue le 28 avril prochain.

     

    28/02/2017 : La colère des Amis des chemins de Sologne contre “la spoliation des chemins communaux de certains propriétaires de domaines de chasse”

    Les membres de l'association solognote se sont rendus lundi 27 février à la mairie de Cerdon dans le Loiret. Ils protestent contre les propriétaires qui s'accaparent des chemins communaux pour agrandir leur terrain de chasse.

    Une pétition a déjà recueilli 600 signatures de gens en colère. Le combat des amis de Sologne contre les tentatives d'appropriation des chemins communaux par certains propriétaires est récurant. La dernière tentative en date, un chemin sur la commune de Cerdon dans le Loiret. Et justement, le maire, Alain Aché (SE) maitrise bien le sujet.

    J'ai gagné 8 procès en 8 ans contre des propriétaires qui voulaient absolument supprimer le tracé des chemins. Qu'un chemin soit un chemin de déserte ou autre, il est la propriété de la commune et certains contestent cette propriété. 

    Un commissaire enquêteur a été missionné pour vérifier la validité de la fermeture au public de l'accès à un chemin que souhaiterait un propriétaire de Cerdon. L'association des amis de Sologne a donc battu le rappel des troupes lundi pour peser sur les conclusions que va rendre le commissaire enquêteur.

    Y a pas de raison de nous déplacer un chemin en bordure de rivière pour qu'on marche dans la gadoue. Notre Sologne se dégrade à vitesse grand V avec toutes ces clôtures.

    Nous a confié Raymond Louis, Président des Amis des chemins de Sologne, bien décidé à se battre. Le commissaire enquêteur va rendre ses conclusions dans quelques semaines. Les membres de l'association sauront alors s'ils ont gagné ou s'ils doivent poursuivre leur combat. 

     
    01/03/2017 : Accidents de chasse : le combat de Mélanie
    La saison dernière en France, dix personnes sont mortes dans des accidents de chasse. Parmi elles, un étudiant grenoblois de 20 ans et Gaël, un père de famille haut-savoyard. Des drames terribles, qui ont mis en lumière la difficile cohabitation entre chasseurs et sportifs ou promeneurs.

    Lors d'un trail avec son épouse dans le massif du Semnoz en Haute-Savoie, Gaël Lavy a été abattu d'une balle dans la tête par un chasseur. C'était en décembre 2015.

    Depuis, grâce à la mobilisation de Mélanie, son épouse, les règles de sécurité autour de la chasse ont sensiblement changé dans le département de la Haute-Savoie. Mais ces évolutions sont-elles suffisantes ?
    Suite à cet accident, un dialogue a été instauré avec les chasseurs. Objectif : permettre une meilleure cohabitation entre les différentes populations qui fréquentent parfois le même territoire afin d'assurer plus de sécurité.
     
     
     
    02/03/2017 : Au lieu de tuer le renard il abat une vache !

    Lors d'une battue aux sangliers, organisée par plusieurs communes du secteur de Tournay, une vache a été mortellement blessée par une balle alors que le chasseur visait un renard.

    Ce qui n'était qu'une battue aux sangliers, destinée à limiter la prolifération de ces animaux, s'est très mal terminé, le dimanche 22 janvier, à Tournay. Une vache est passée de vie à trépas après avoir été mortellement blessée par une balle, qui l'a touchée entre la cuisse et le pis.

    Jean-Bernard Abadie, le propriétaire de cet animal ne cache pas sa tristesse après cette tragique méprise puisque le tireur visait un renard. Mais, il n'a pas voulu déposer plainte, concédant : «J'ai besoin des chasseurs. On était envahi de sangliers. ils m'ont labouré trois hectares de prairie.» Ajoutons que cette battue était organisée par plusieurs communes.

    Ce jour-là, avec son épouse, ils ont vu beaucoup de gilets fluo. «Ça ne tirait pas beaucoup… Mais à 16 heures précises, on a entendu deux coups de feu», se souvient-il. Et rien de plus. Le lundi, cet éleveur de chevaux est allé apporter du foin à ses «lourdaises», une race qu'il affectionne particulièrement. Mais il ne les a pas vues. En revenant le lendemain, il découvrira que «Dulcie» manque à l'appel : «Je l'ai retrouvée écroulée dans la grange. J'ai averti le vétérinaire qui a fait une autopsie. Une balle a transpercé plusieurs organes, provoquant une hémorragie interne. Elle est morte, semble-t-il, 24 heures après. On n'aurait pas pu la sauver».

    Jean-Bernard Abadie explique s'être arrangé à l'amiable avec l'auteur du coup de fusil qui s'est présenté à lui.

    «Une perte affective et génétique»

    Il s'avère qu'en voulant déloger les sangliers d'un taillis, c'est un renard qui en est sorti. Le chasseur a tenté de lui tirer dessus, «touchant la vache sans s'en rendre compte car la détonation les a fait partir». C'est au deuxième coup que le renard a été tué.

    Pour le propriétaire du haras du Castéra, à Tournay, la mort de cet animal «est une perte affective et génétique». Il poursuit : «Dulcie», je l'avais préparée pour le Salon de l'agriculture de Tarbes. Je l'avais vendue à 6 mois, au sevrage, puis je l'ai rachetée à l'éleveur à la mort de sa mère». Et d'expliquer que celle-ci était issue d'une belle lignée, d'origine rataphia. «Blanche, bien cornue, elle était son seul produit femelle.»

    Pour essayer de compenser cette perte, il annonce : «Grâce à l'Institut de l'élevage, vendredi, je vais chercher deux vaches dans l'Ariège».

    Malgré ce coup du sort, Jean-Bernard Abadie, président de l'Association nationale de la race bovine lourdaise, continuera, ainsi, à sauvegarder, avec passion, cette race authentique.

     
     
    05/03/2017 : Dordogne : abandon des recherches pour retrouver La Top, la chienne de chasse disparue

    Sept jours après sa disparition, les spéléologues et chasseurs n'ont plus trop d'espoir de retrouver la chienne coincée dans la roche, à Saint-Pierre-de-Côle. Son propriétaire a demandé d'arrêter les recherches.

    Ça a été une décision difficile à prendre mais le propriétaire de La Top n'avait plus d'espoir. Ce dimanche, il a demandé aux spéléologues et au chasseur mobilisés depuis une semaine sur le terrain d'arrêter leurs efforts. Depuis sept jours, sa chienne de chasse est introuvable. Malgré les caméras embarquées des spéléologues dans les cavités, rien n'y a fait. La chienne de trois ans n'a donné aucun signe de vie.

    "C'est triste, très triste mais il n'y avait aucun signe de vie depuis sept jours." - Guy Maudy, ami chasseur du propriétaire de La Top.

    Les pelleteuses étaient au travail depuis trois jours. Depuis vendredi, une pelleteuse, prêtée par une entreprise, creuse les galeries. Les hommes eux fouillent depuis une semaine. La Top, un jagd terrier de trois ans, est tombée dans un trou d'une galerie souterraine lors d'une partie de chasse il y a sept jours.

    Son collier GPS s'est éteint ce vendredi. Les piles sont à plat. Mais les recherches ont continué jusqu'à dimanche soir. "Plus le temps passe, plus son sort est incertain, s'était attristé le président de la société de chasse, Pierre Manuel Réault ce dimanche matin. Mais on abandonne rien."

    Sur place, une dizaine de chasseurs et spéléologues nettoient donc le terrain. "Tout le monde est triste", raconte Guy Maudy, un ami chasseur du propriétaire. "Pour nous ce ne sont pas des objets de chasse mais des animaux qu'on affectionne. La Top, je la revois encore sur son fauteuil chez elle. Michel (le propriétaire) l'avait tout le temps avec elle."

     

    09/03/2017 : Ancy-Dornot : deux chats victimes de pièges à collet

    En l’espace de quelques semaines, deux chats ont été victimes de pièges à collet sur le ban communal d’Ancy-Dornot. L’association La Bergerie et Compagnie a déposé plainte.

    Nous vous ferons grâce des images de leurs blessures. Des blessures impressionnantes causées par les pièges à collet déposés sur le ban communal d’Ancy-Dornot et dans lesquels sont successivement tombés deux chats qui, grâce aux interventions de l’association La Bergerie et Compagnie d’Ancy-Dornot et à la clinique vétérinaire d’Ars-sur-Moselle, ont été sauvés in extremis.

    « Nous avons déjà eu à faire à des chats pris dans des pièges, mais deux, dans un laps de temps aussi court et, surtout, dans le même secteur, c’est la première fois. Le premier est un chat errant qui présentait de graves coupures au niveau des hanches. Il a été retrouvé avec une partie du piège à collet dans les chairs et, après que nous avons réussi à l’attraper, nous pensions sincèrement qu’il ne survivrait pas. Pour payer les frais vétérinaires s’élevant à plus de 220 €, nous avons fait appel aux dons. Depuis, le chat a été castré et remis en liberté. Quant au second, il s’agit d’un chat domestique dont la plaie ouverte au cou laisse présager qu’il a, lui aussi, été victime d’un piège », témoigne Aline Knorst.

    La responsable de La Bergerie et Compagnie, dont l’objectif est de capturer et de stériliser les chats errants, a eu la confirmation en mairie : aucune campagne de piégeage d’animaux nuisibles n’a été organisée ces derniers temps dans le secteur.

    Pour éviter que d’autres chats ou chiens, mais aussi et surtout des promeneurs, ne tombent dans le piège, l’association appelle à la plus grande vigilance : « Nous allons distribuer des flyers dans les boîtes aux lettres pour prévenir la population et inviter les maîtres à bien surveiller leurs animaux domestiques », confirme Aline Knorst.

    « Est-ce que les chats étaient visés ? Est-ce du braconnage ? Car, forcément, il y a bien quelqu’un qui a posé ces pièges », s’interroge la jeune femme. Au nom de son association et comme elle l’avait fait en septembre dernier suite à la découverte d’un chat jeté dans la Moselle après avoir été lesté d’une pierre de chantier, Aline Knorst a déposé plainte à la gendarmerie pour emploi de pièges par une personne non agréée pour la destruction. L’occasion de rappeler que, pour faire usage de tels pièges, il faut non seulement un agrément, mais aussi avoir l’accord de la mairie.

    Pour cette infraction de 5e classe, le ou les contrevenants risquent une convocation devant le tribunal de police et une amende pouvant atteindre 1 500 €.

    Le chiffre : 79

    Créée par Aline Knorst pour freiner la surpopulation, l’association La Bergerie et Compagnie récupère les chats errants, les identifie en tatouant un grand S dans l’oreille droite, les fait stériliser et les relâche dans un secteur donné avec l’accord des mairies. L’an passé, sur les communes d’Ancy-Dornot, Gorze, Vaux et Puxieux, 79 chats sont ainsi passés entre les mains de l’association et d’une clinique vétérinaire. « Moulins-lès-Metz vient de signer une convention, et nous sommes également en pourparlers avec Novéant-sur-Moselle », confirme la responsable. Sachant que chaque commune débourse 0,30 € par habitant pour pouvoir bénéficier de ce service.

    La phrase : " De tels pièges sont des dangers pour la faune sauvage et domestique, mais aussi pour les promeneurs" D’Aline Knorst, responsable de l’association La Bergerie et Compagnie.

     

     

    10/03/2017 : Le chasseur avait fait feu sur le chemin de halage du canal : trois mois avec sursis

    Ce jeudi, Guy, un agent communal de 58 ans domicilié dans l’Essonne, doit répondre de mise en danger d’autrui. En novembre, alors qu'il participait à une chasse au gros gibier à Vitry-aux-Loges, il avait tiré alors qu'il se trouvait sur un chemin fréquenté, et à proximité d'habitations.

    Hasard du calendrier, cela fait deux fois en trois semaines que le tribunal correctionnel d’Orléans a à connaître de comportements inadaptés, pour ne pas dire dangereux, de la part de chasseurs pourtant expérimentés.

    Le 29 novembre 2015, Guy se trouve posté sur le chemin de halage longeant le canal d’Orléans, lorsqu’un sanglier surgit dans sa ligne de mire. Titulaire de son permis de chasse depuis qu’il a 16 ans, Guy fait feu à deux reprises. Le premier projectile est tiré en direction du chemin ; le second ricoche sur l’eau du canal dans lequel l’animal a plongé pour fuir.

    « Il y avait personne ! »

    À la barre du tribunal, le chasseur reconnaît avoir commis une faute mais, tempère-t-il, « on m’aurait pas mis là, j’aurais pas tiré ! »

    Pour sûr. La présidente n’en insiste pas moins sur la dangerosité de son comportement. « Il y avait personne ! », rétorque Guy, feignant d’ignorer la dizaine de cyclistes qui sont passés quelques minutes seulement après les coups de feu.

    À l’endroit où se trouvait le prévenu, les premières habitations ne sont distantes que de 600 mètres. « Mon fusil a une portée de 300 mètres », soutient le chasseur, vite contredit par un représentant de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, qui rectifie le tir et fixe définitivement cette portée à… 3.000 mètres. « Un manquement aussi important, c’est la première fois que je vois ça », observe, au demeurant, l’agent.

    Le jugement du tribunal est conforme aux réquisitions du parquet. Guy écope de trois mois de prison avec sursis, et d’une amende de 200 euros. Son permis de chasse lui est retiré. Il ne pourra pas en solliciter un nouveau avant dix mois.

     

    11/03/2017 : Son chevreuil élevé au biberon tué à la chasse

    Un quinquagénaire de Meusnes avait recueilli un petit chevreuil dans un fossé. Quand l’animal a été tué par un chasseur, son sang n’a fait qu’un tour.

    Tribunal correctionnel de Blois

    Le quinquagénaire a du mal à retenir ses larmes lorsqu'il parle de « Bouqui ». « Bouqui », c'est ce chevreuil trouvé mal en point dans un fossé alors qu'il n'avait que quelques jours. Le chasseur le prend sous son aile et le nourrit au biberon pendant trois mois. Le chevreuil est presque devenu son animal de compagnie. Mais « Bouqui » grandit, le quinquagénaire le remet donc en liberté, dans un bois de Meusnes, près de chez lui. Le cervidé aussi semble s'être attaché à son sauveur. Il revient souvent à proximité de la maison. Et, « il était tellement domestiqué, que quand monsieur se présentait à l'orée du bois, il venait à lui », indique Me Eléonore Terrien-Fréneau, avocate du prévenu. « Dans les bois, je le caressais, je l'embrassais », raconte l'homme, ému, à la barre du tribunal.

    " Ne tuez pas Bouqui s'il vous plaît "

    Il s'est tellement pris d'affection pour l'animal qu'il a placardé un peu partout dans le village des messages à l'adresse des autres chasseurs : « Ne tuez pas Bouqui, s'il vous plaît. »
    Alors, quand le 7 février 2016, il est informé qu'une battue va avoir lieu précisément dans le bois où vit Bouqui, il a peur. Il se rend sur place et croise des chasseurs. Il leur a dit : « Vous n'avez pas intérêt à tuer Bouqui ! » Quelques minutes plus tard, il entend un coup de feu. Il se précipite dans le bois. Un chevreuil gît au sol. C'est Bouqui. Le sang du quinquagénaire ne fait qu'un tour. Devant lui, deux chasseurs. « Qui a tiré ? » demande-t-il. Il fonce alors sur l'auteur du coup de feu et le bouscule. Le chasseur, lui, dira qu'il a reçu un coup de poing. Puis, l'homme s'effondre en larmes sur le chevreuil mort.
    « C'est un peu comme si on avait tué votre animal domestique, auquel vous étiez extrêmement attaché », lui dit la présidente, Maggy Deligeon. « C'est le cœur qui a parlé. » « Oui », répond le prévenu en essuyant ses larmes. « On comprend bien toute l'émotion derrière tout ça, mais ça ne vous dédouane pas d'avoir bousculé quelqu'un », lui explique la magistrate, qui indique que cette histoire a changé la vision qu'avait l'homme de la chasse. « Ça m'a dégoûté », lance le désormais ancien chasseur.
    La vice-procureure, Delphine Amacher, comprend elle aussi « la détresse et le chagrin » de l'homme. Mais « on ne peut pas régler ses difficultés ou ses émotions par la violence ». Elle requiert une peine d'amende de 400 €, dont 300 € avec sursis. Le tribunal a prononcé une dispense de peine.

     

    13/03/2017 : Vosges : rififi dominical autour de la chasse à courre au renard

    Ce dimanche, une chasse à courre au renard a été l’objet d’une confrontation entre des membres d’associations de protection animale et des chasseurs. Une opposition sans violence, mais avec des avis tranchés sur la question.

    La chasse à courre au renard, vous connaissez ? Pour les profanes, sachez qu’il s’agit d’une pratique au cours de laquelle une meute de chiens poursuit un renard jusqu’à ce que ce qu’elle s’empare de l’animal chassé. Cette pratique se fait sans fusil, le rôle des chasseurs étant de contrôler les chiens. Une pratique, certes ancestrale, mais à laquelle s’opposent de nombreuses associations de protection animale, à l’image de ce qui s’est passé ce dimanche matin, sur la commune de Gruey-lès-Surance.

    En effet, neuf membres de trois associations (Aspa, Ferus et Oiseaux Nature) s’étaient donné rendez-vous sur la place du village afin d’empêcher le déroulement d’une chasse de ce style. Mais il en fallait visiblement plus pour démotiver la quinzaine de chasseurs présents sur les lieux. Après un petit échange houleux et l’intervention de la gendarmerie afin de vérifier l’identité des « anti-chasse à courre », les chasseurs ont réussi à semer les membres des associations dans les forêts du secteur.

    « Plaisir de faire chasser »

    Mais à écouter Jean Odile, animateur Ferus, ce n’est que partie remise. « Si nous avons à nouveau connaissance d’un tel événement, nous retournerons sur le terrain afin d’empêcher cette chasse qui s’assimile à une véritable boucherie », explique le responsable avant d’affirmer que la régulation du renard n’a aucun sens à ses yeux : « Nous n’en avons pas une quantité industrielle dans le département. Et il faut se mettre en tête qu’un renard mange 6 000 à 7 000 mulots par an. Sans lui, nos cultures seraient envahies par ces petits rongeurs. »

    Gilles Naudin, organisateur de cette chasse à courre, rétorque que cette « visite surprise » ne l’a pas empêché de passer un agréable dimanche en compagnie de ses camarades. Ceci dit, il ajoute qu’il est parfaitement dans son bon droit. « La loi nous autorise à chasser le renard jusqu’au 31 mars. S’ils sont contre cette loi, ils n’ont qu’à élire des députés qui la changeront ! » Une réplique bien sous-pesée avant d’enfoncer le clou en rappelant l’amende encourue pour entrave à l’action de chasse : 1 500 €.

    Quant à l’hécatombe de cette pratique sur l’espèce, Gille Naudin prend pour référence un passé tout récent : « Sur une quarantaine de sorties cette année. Nous avons attrapé un seul renard. Et ce fut aujourd’hui ! » Pour lui, l’intérêt de cette activité serait dans « le plaisir de faire chasser les chiens et leur bien-être… »

     

    14/03/2017 : Cervidés d'Épineuil-le-Fleuriel : une balle retrouvée dans un mur de la propriétaire du domaine

    L’affaire des cervidés d’Épineuil-le-Fleuriel a connu un nouvel épisode en fin de semaine dernière.

    Alors que des battues administratives sont organisées afin de mettre un terme à la présence de cervidés sur son terrain (*), Antoinette Kaak, la propriétaire du domaine de Feuilloux, a eu la désagréable surprise de retrouver une balle chez elle, vendredi matin.

    Le projectile a traversé une porte-fenêtre avant de se loger dans le mur d’une pièce qui sert de bureau dans l’habitation d’Antoinette Kaak. Heureusement, il n’y a pas eu de blessé.

    Choquée par cet épisode, la propriétaire de l’exploitation a déposé plainte à la gendarmerie pour mise en danger de la vie d’autrui. Des constatations sur place ont été effectuées.

    Le projectile traverse une porte-fenêtre

    L’avocat d’Antoinette Kaak, maître Vincent Lazime, a déposé une requête en urgence vendredi devant le juge des référés du tribunal administratif d’Orléans (Loiret). Il souhaite mettre un terme aux arrêtés de la préfecture du 17 janvier et du 1er mars derniers « portant autorisation de battues administratives de destruction de cervidés et sangliers » sur l’ensemble de la propriété d’Antoinette Kaak.

    La propriétaire du domaine de Feuilloux avait été tenue précédemment d’éliminer elle-même les cervidés et sanglier sur son secteur avant que la préfecture ne désigne des lieutenants de louveterie pour réaliser cette tâche.

     

    Selon le référé déposé, « la sécurité de madame Kaak est menacée aujourd’hui par les actions du lieutenant de louveterie et des chasseurs sur sa propriété. Les chasseurs ont tiré en direction de son habitation ».

    Antoinette Kaak et son avocat déplorent également les conditions dans lesquelles sont réalisées les opérations : « Les tirs interviennent de jour, comme de nuit, sans parler du bruit des véhicules, des chiens et du gibier. »

    Des mesures jugées « inefficaces »

    Selon Vincent Lazime, « les mesures mises en place par la préfète se révèlent parfaitement inefficaces (peu d’animaux ont été tués) et surtout disproportionnées. »

    De son côté, la préfecture du Cher n’a pas souhaité s’exprimer durant une enquête judiciaire. Elle a indiqué également que l’arrêt depuis quelques jours des battues était « indépendant » de la balle retrouvée chez Antoinette Kaak.

    Le résultat de l’audience pourrait être connu dans les prochains jours. 

    (*) Privés de passage entre les forêts de Tronçais et Bornacq à la suite de la construction de l’autoroute en 1989, les cervidés ont augmenté sur le territoire d’Épineuil et causent des dégâts agricoles.

     

    14/03/2017 : Cinq brebis et trois agneaux mystérieusement abattus

    Chalais - Bélâbre. Une personne a tiré, dimanche, sur cinq brebis et trois agneaux. Touchés à la tête, ces animaux ont été retrouvés morts.

    Dimanche, 13 h. « Comme je le fais régulièrement, explique Blandine Petit, exploitante agricole à « Rocheblond », commune de Chalais, et demeurant à Bélâbre, je suis allée voir mes brebis. Je les ai instinctivement comptées et à ma grande surprise, il en manquait une. » Il y avait bien quinze agneaux, mais seulement onze brebis. « Nous avons alors imaginé une diarrhée foudroyante et que la manquante pouvait être morte dans un endroit que nous ignorions. » Après de longues minutes de recherches, « nous l'avons aperçue, allongée et manifestement morte, dans une parcelle de Bel-Air ».

    " C'est nouveau et franchement inquiétant "

    Blandine Petit s'approchait de l'animal et constatait qu'il avait la tête en sang. « Il n'y avait en revanche aucune trace de morsure, mais plutôt un impact du côté de l'oreille. » La gendarmerie était aussitôt prévenue, ainsi que le vétérinaire du Blanc.
    L'histoire n'allait malheureusement pas s'arrêter là. Vers 18 h, ce même dimanche, « un ami qui a l'habitude de se promener dans notre secteur est venu nous avertir que nous avions d'autres animaux morts derrière une stabulation ». Blandine Petit s'y rendait immédiatement etdécouvrait un nouveau carnage. Quatre brebis et trois agneaux allongés « et tués de la même façon ». Un projectile en pleine tête. « Le vétérinaire a effectué des prélèvements et un petit objet métallique, dont on ne connaît pas l'exacte nature, a été extrait. » Plomb, balle, éclat, pointeau ? La question demeure.
    « Toujours est-il que ces faits sont graves, notamment au regard du mode opératoire, estime Laurent Laroche, maire de Bélâbre, où réside la victime. Nous avons eu, de temps en temps, des chiens qui s'en prenaient à ces animaux, mais jamais des actes volontaires et de cette nature. C'est nouveau et franchement inquiétant de savoir qu'une personne se promène dans ce secteur et tue des animaux. » Le maire évoque, par ailleurs, les difficultés des éleveurs « et ce type d'épisodes est de nature à les pénaliser davantage ».
    Une plainte va être déposée, aujourd'hui, auprès des gendarmes et une enquête ouverte, afin de stopper ces agissements susceptibles, hélas, de se renouveler.

     

    17/03/2017 : Quatre chasseurs devant "la cour d’assises des animaux"

    Huit chamois, trois cerfs, quatre chevreuils, un mouflon, un sanglier... Ce n’est pas un inventaire poétique, mais le bilan délictuel et pas exhaustif du comportement de quatre braconniers qui comparaissaient devant le tribunal correctionnel.

    Âgés de 28 à 34 ans, tous sont orginaires des vallées de l’Ubaye et de la Blanche. Tout commence le 27 mai 2013 quand M. Hermelin, éleveur de moutons au Lauzet, constate que la cabane du berger de La Bourette a été fracturée. On retrouve aussi les reliefs d’un repas pris par les agresseurs et des traces de dépeçage d’un animal qui s’avérera être un chevreuil.

    Ils font des photos de leur délit

    Après une rapide enquête, les gendarmes interpellent un boucher de Barcelonnette et un peintre décorateur. Et ils mettent la main sur des carnets de chasse appartenant aux deux suspects qui reconnaissent l’effraction de la cabane de berger, des photos du délit en attesteront !

     

    18/03/2017 : Montauban. Le chasseur avait menacé l'agriculteur avec son arme

    «Je conteste tout, je ne l'ai pas menacé avec une arme. C'est lui qui me bloquait le chemin avec son auto», certifiait Daniel T., 48 ans, qui était poursuivi, hier matin, devant le tribunal correctionnel, pour des violences avec arme datant de novembre dernier. Il faut dire que les faits dénoncés par un agriculteur de Montbartier contre le président de la société de chasse de Bessens avaient de quoi l'avoir traumatisé. «J'étais allé contrôler...

     

    17/03/2017 : Narbonne: responsable d’un accident mortel, il continue de boire

    « Ce dossier me désole ». Le procureur de la République, Laurent Dagues, est resté affligé face au comportement routier de Christophe M., 44 ans. « Vous n’avez rien compris. Vous avez déjà ôté la vie d’une personne en 2011. On vous retrouve avec 1,4 gramme d’alcool au volant. Heureusement, cette fois-ci, il n’y a pas eu de victime ».

    Le 12 septembre 2011, le prévenu avait été condamné pour homicide involontaire. Il était impliqué dans un accident mortel de la route. Il avait écopé d’une peine de 5 ans de prison. Il en était ressorti en 2014.

    Mais le 8 mars dernier à Sigean, à bord d’une voiture sans permis, le prévenu est contrôlé par les gendarmes. Ils remarquent son visage congestionné, le conducteur est en sueur et a les yeux brillants. L’éthylomètre va parler. Le taux d’alcoolémie sera de 1,40 g. lors du contrôle à 21 heures. Car la journée « festive » de Christophe, qui ne travaillait pas ce mercredi-là, a démarré dès le déjeuner avec une consommation d’alcool puis, il a passé l’après-midi à la chasse.

    Ivre à la chasse

    « Donc le soir, vous buvez du vin, de la bière, du whisky coca », interroge la présidente, Magali Issad. « Non, pas le soir », corrige le prévenu. En fait, le mis en cause était sous l’empire de la boisson alors qu’il était à la… chasse ! « Je n’avais vraiment pas compris ça », commente, interloquée la présidente. « Ca fait partie de vos habitudes : on boit, on va à la chasse », ajoute le procureur.

    Le magistrat a requis 2 ans d’emprisonnement entièrement assortis d’un sursis mis à l’épreuve d’une durée de trois ans. À la fin de l’audience, le prévenu a réclamé des soins psychologiques : « Je veux vraiment qu’on m’aide ». Et le procureur de lui faire remarquer : « Il vous faut deux comparutions pour que vous vous bougiez pour aller consulter un psychiatre ? »

    Me Sylvie Ferval avait fait valoir que son client, à sa sortie de détention, n’avait fait l’objet d’aucune cure de désintoxication ou d’accompagnement.

    On peut dire que le tribunal a entendu la défense. Mais cette fois-ci, Christophe va effectuer sa prise en charge contre l’addiction à l’alcool en détention. Le tribunal l’a condamné à 6 mois de prison ferme avec incarcération à l’audience, ce qui n’avait pas été demandé par le ministère public. La présidente a expliqué, lors de l’énoncé de la décision, qu’il fallait mettre un terme à cette consommation d’alcool et protéger l’ordre public, rappelant ainsi l’accident mortel jugé en 2011.

     

    20/03/2017 : Des pièges à animaux errants dans les rues de la ville ?

    Un chat errant avec une patte sectionnée a été retrouvé la semaine dernière en ville. Pour la présidente de « Matous Briards et co » cela ne fait aucun doute : l'animal a été victime d'un piège.

    Karine Sennesal, présidente de l’association « Les Matous Briards et co » ne décolère pas. Secteur Chaperon, un chat errant a été retrouvé mal en point mercredi, amputé d’une patte. Pour le vétérinaire l’ayant reçu le constat est sans appel : la blessure de l’animal est volontaire. L’amputation, nette, n’a pu être provoquée que par un piège, tel que ceux utilisés pour chasser les loups ou les renards. « La pauvre bête était blessée depuis au moins 10 jours. Nous avons réussi à le trapper mais c‘était trop tard, victime d‘une septicémie il est mort pendant les soins », regrette la présidente.

    Outre l’incompréhension et l’inquiétude, les bénévoles de l’association « Les Matous Briards et co » alertent sur l’utilisation de ce type de matériel pour chasser les animaux errants. « N‘importe qui peut tomber sur ces pièges ! Cette fois-ci c‘était un malheureux chat mais qui dit qu‘une prochaine fois ce ne sera pas un enfant ? Ces machines peuvent faire des dégâts terribles, les gens qui les installent sont complètement inconscients ! ».

    Stérilisation

    Du côté de la mairie c’est la stupéfaction. Espérant que cet accident reste un événement isolé, la municipalité condamne la cruauté dont a été victime l’animal. Pour éviter la surpopulation des chats errants sur la commune, la mairie a pourtant mis en place avec « Les Matous Briards et co », en partenariat avec la Fondation 30 millions d’Amis, une vaste opération de stérilisation dans les rues de Brie-Comte-Robert. « Le maire de Brie agit main dans la main avec les associations et les vétérinaires pour lutter contre la reproduction des animaux errants. Cette année nous en avons déjà stérilisé 82 et la campagne se poursuit. Tuer un chat ne sert à rien, ce qu‘il faut c‘est éviter que d‘autres naissent », souligne Karine Sennesal.

    Pouvant entendre l’exaspération de certains habitants subissant l’invasion des félins dans leurs quartiers, la présidente de l’association se dit « moyennement étonnée » que des animaux puissent être ainsi blessés ou empoisonnés.

    « Mais plutôt que d‘agir seul mieux vaut nous contacter pour nous signaler les chats errants et l‘association s‘en occupera. L‘utilisation des pièges ne doit surtout va se généraliser », insiste-t-elle.

    Pour tout signalement d’un chat errant ou blessé veuillez contacter l’association à matousbriards@gmail.com ou sur la page Facebook Les Matous Briards et co.

     

     

    21/03/2017 : Une main sur le volant, l’autre sur le fusil…deux chasseurs à la barre!

    Le 12 octobre 2014, à Solesmes, deux chasseurs au comportement suspect sont appréhendés par des gardes-chasse. En effet, un canon dépasse de la vitre baissée : l’homme conduit d’une main. Les agents fédéraux ont entendu une détonation quelques instants auparavant. À l’intérieur du véhicule, ils trouvent F. B., 64 ans, condamné à sept reprises – deux fois pour infractions de chasse –, et D. J., son complice au casier tout aussi fourni (cinq condamnations pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique). Le conducteur, F. B., a un fusil calé sur les genoux et des munitions à portée de main. Dans le coffre, les gardes relèvent deux fusils déchargés mais non démontés. L’une des armes appartient à D. J., qui essaye de s’expliquer à la barre du tribunal correctionnel ce vendredi : «  Ma 12 mm, je lui avais prêtée pour qu’il tire les pigeons dans sa propriété. La carabine était dans le coffre car il venait de me la rendre.  » L’individu se présente comme un simple accompagnateur : «  Il vient me chercher chez moi, et après, c’est moi qui descends du véhicule pour ramasser le gibier car F. B. a du mal à marcher. » En effet, de forte corpulence, ce dernier présente une boiterie.

    Depuis un an et demi

    Le binôme opérait selon ce rituel sur les chemins communaux depuis un an et demi, d’après les dires de D. J., mais F. B. conduisait sans points sur son permis au moment de leur interpellation. Me Villain, avocat de la Fédération départementale des chasseurs du Nord, pour la partie civile, ajuste son verbe dans leur direction : «  Les infractions ont été constatées par les gardes de l’Office national de la chasse. Ce sont des braconniers de haut vol, destructeurs pour la faune sauvage ! Ils ne respectent rien !  » Les deux prévenus réfutent le terme de braconnage et se disent victimes d’un acharnement. «  Ils me surveillent depuis deux ans. On ne m’a pas vu tirer. Un perdreau, c’est tout ce qu’ils ont trouvé pour me condamner  », maugrée F. B., avant la délibération.

    Le tribunal l’a condamné à 50 jours-amende à 10 euros, à payer 350 euros de contraventions et à une privation du permis de chasse pendant un an. D. J., lui, a écopé de 30 jours-amende à 5 euros, de 280 euros de contraventions, et d’une interdiction de passer l’examen du permis de chasse pendant un an. Ils devront également verser 500 euros au titre du préjudice moral à la Fédération des chasseurs, ainsi que 500 euros de frais d’avocats.

     

    21/03/2017 : Au tribunal pour 35 animaux braconnés !

    Quatre prévenus comparaissaient le 16 mars à la barre du tribunal correctionnel de Digne-les-Bains.

    L’affaire qui remonte à 2013, avait alors fait grand bruit dans le monde des chasseurs. Des délits commis essentiellement en Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence) et jusque dans le département des Hautes-Alpes, par quatre prévenus âgés de 24 à 30 ans au moment des faits, qui comparaissaient le jeudi 16 mars 2017 à la barre du tribunal correctionnel de Digne-les-Bains. Des chasseurs pas du genre à cotiser à une association communale de chasse agréée et à acheter des bracelets pour le gros gibier. Deux frères poursuivis pour avoir abattu des animaux sans marquage conforme, et leurs deux amis «accrocs» à la chasse, poursuivis pour des faits «de braconnage en série», comme l’a fait remarquer le procureur de la république Stéphane Kellenberger.

    Pas moins de 7 délits et 37 contraventions pour le plus âgé, 5 délits et 5 contraventions pour son collègue chasseur et boucher de profession : chasse en dehors de la période d’ouverture, de nuit où toute action de chasse est interdite, avec une carabine munie de silencieux, sur des terrains prohibés de société de chasse et transport de gibier mort soumis au plan de chasse et non marqué. Le tout sans permis pour l’un des mis en cause, mais un  »carnet de chasse » pour chacun d’entre eux. Des carnets retrouvés lors des perquisitions, et qui ont pesé lourd dans les débats. Ils font état avec précision de dates, de lieux et d’armes utilisées, des nombreux trophées réalisés sur des cerfs, mouflons, biches, chevreuils et chamois.

    Perte de mémoire

    Avec des annotations, comme  »P.B ». «Qu’est-ce que ça veut dire ce PB qui revient souvent», demandera la présidente Géraldine Frizzi. Le chasseur répondra «ne plus savoir» pourquoi il a écrit ces deux lettres. «Ça ne voudrait pas dire  »plombé »», demandera ironiquement le procureur de la république. «Oui c’est peut être bien ça», avouera penaud l’intéressé. Des dessins et des photos aussi, des amis dans diverses situations de chasse. Autant de preuves que la présidente étudiera dans le détail, cherchant à identifier les lieux et les époques. Pour autant les deux prévenus opposeront un simple «je ne me rappelle pas» à toutes les questions ou presque.

    «L’excitation c’est la traque et le tir, après on oublie…». Une perte de mémoire «regrettable», pour le tribunal et les parties civiles, car ce sont 35 abattages clandestins qui sont retenus dans le procès. Mais aussi impressionnant qu’il soit, le tableau de chasse avoué est sans doute encore en deçà de la réalité. «Ce sont 110 bêtes qui ont été chassées et tuées en infraction», relèvera l’avocate de la fédération des chasseurs du 04, regrettant la prescription des faits. «Ils portent atteinte à l’image de la chasse». Comme le dira le procureur Kellenberger «il ne s’agit pas de faire le procès de la chasse. Ce ne sont pas des chasseurs mais des charognards, il ne s’agit pas de chasse mais de massacre».

    1 700 euros pour un cerf

    A cela s’ajoute l’effraction d’une cabane de montagne, dans laquelle les deux individus se seraient installés pour y passer la nuit après une partie de chasse, en démontant le mur et le plafond de la bergerie attenante, en cassant la porte et les barreaux de la fenêtre au moyen d’une barre métallique. «Pourquoi avez-vous forcé cette cabane ?», demandera la présidente Géraldine Frizzi. «On était fatigués, il y avait un peu de neige, on est rentrés pour manger et se reposer». Ils iront même jusqu’à dépecer devant la porte un chamois qu’ils venaient de tirer, en faisant une photo qu’ils enverront sur les réseaux sociaux, laissant là une preuve de leur forfait. Façon aussi de découvrir que la «chasse sauvage» n’est pas gratuite, car les revenus de ces quatre jeunes braconniers vont être plombés dans les prochaines années. Le coût du repeuplement des animaux abattus est estimé nationalement à 1700 euros pour un cerf, et 1 200 euros pour une biche. Rien que pour la fédération de chasse des Hautes-Alpes, touchée à moindre compte par les actes de braconnage, le montant réclamé par la partie civile dépasse les 20000 euros !

    Pour sa part, le procureur Stéphane Kellenberger a requis 300 euros d’amende et le retrait du permis de chasser pendant 2 ans pour chacun des deux frères accusés de transport d’animaux sans marquage, et 1 an de prison avec sursis pour les autres chasseurs, avec en sus une amende de 50 euros par contravention, la confiscation des armes et le retrait du permis de chasser pendant 5 ans. Le tribunal a mis le jugement en délibéré au 9 mai prochain.

     
     

    Le maire de Saint-Prix, Jean-Pierre Enjalbert n'a pas digéré la chasse administrative réalisée mercredi 15 mars en forêt de Montmorency, dénonçant sa dangerosité.

    « Une pratique dangereuse pour les promeneurs et les enfants! » Au lendemain de la chasse administrative au sanglier qui s’est déroulée mercredi 15 mars, en forêt de Montmorency, sur le territoire de la commune de Saint-Prix, son maire (Debout la France), Jean-Pierre Enjalbert s’en est vivement pris aux services de la préfecture. Dans un courrier il dénonce ainsi, « la folie consistant à organiser une journée de chasse administrative supplémentaire à ce que l’Onf avait prévu, un mercredi, jour des enfants, à proximité de notre maison de la Nature et du centre de formation Cpcv ».

    Alors que le courrier de la préfecture n’a été transmis à la commune de Saint-Prix que la veille au soir, l’élu s’interroge. « Comment l’État espère-t-il que la commune joue son rôle de prévention à l’égard des écoles, des familles et des promeneurs ? »

    « Les services de l’État sont-ils à ce point irresponsables ? Veut-on vraiment qu’un drame se déroule dans la forêt de Montmorency ? De manière générale, je tiens une nouvelle fois à dénoncer cette pratique dangereuse pour les promeneurs. D’autres méthodes existent comme celle des piégeages. Pourquoi ne pas les tester ? »

    « Les dégâts de gibiers augmentent »

    De son côté, la préfecture se défend : « Ces battues de décantonnement ne donnent pas lieu à des tirs. En effet, l’objectif est de faire bouger les animaux sur des zones de remise où personne ne chasse pour que demain lors de la battue Onf il y ait des animaux présents à tirer. »

    Les services de la direction départementale du territoire (Ddt) avaient, par ailleurs, informé la mairie, la gendarmerie, l’Oncfs et la Ficif de cette battue organisée par le lieutenant de louveterie local.

    « Elle a pour but d’anticiper la battue de destruction qui aura lieu demain sur le territoire de l’Onf en forêt domaniale. »

    Et de préciser que la forêt de Montmorency est « un secteur point noir où malgré les nombreuses réunions que nous avons tenues avec la fédération des chasseurs, les louvetiers et l’Onf, nous n’arrivons pas à faire baisser les populations de sangliers alors que les dégâts de gibier augmentent en proportion de l’augmentation des populations ainsi que les dégâts dans des propriétés privées en bordure de la forêt. Nous avons autorisé trois battues de destruction en mars sur le territoire Onf après donc la fermeture de la chasse, fin février, pour essayer de limiter les populations. Ces trois battues sont préparées la veille par des battues de décantonnement sur les territoires aux franges de la forêt domaniale. »

     

    24/03/2017 : La buse, le bichon et la mort-aux-rats

    La cour d’appel a condamné un septuagénaire du Pays de Montbéliard pour avoir empoisonné une buse en l’appâtant avec un cadavre de chien enterré à ciel ouvert, en plein champ, et farci de raticide.

    « C’est ma première autopsie de buse », reconnaît l’assesseur de la cour d’appel qui vient de résumer le dossier. L’affaire remonte au 8 avril 2015, à Berche, dans le Pays de Montbéliard. Des agents de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) tombent sur une buse variable en piteux état. Ouvrant les yeux avec peine, la bave au bec, le rapace, dont l’espèce est protégée, est à l’agonie.

    À trois mètres de là, ils trouvent un trou de 40 cm de profondeur, couvert d’une grille surmontée d’une pierre plate et au fond du trou le cadavre d’un chien de race bichon présentant des traces bleues sur la fourrure.

    Les analyses toxicologiques vont établir que du raticide se trouvait dans l’estomac de la buse ainsi que dans le corps du chien.

    Pour les agents, cela ne fait aucun doute, le cadavre du bichon truffé de mort-aux-rats a servi de piège pour la buse et celui-ci a fonctionné.

    Ils en sont d’autant plus persuadés que leur patrouille à cet endroit faisait suite à la découverte d’un autre cadavre de buse, au même endroit, quelque temps auparavant.

    Le chien étant tatoué, son propriétaire est rapidement identifié. Interrogé, le septuagénaire, qui habite à proximité, reconnaît utiliser du raticide pour chasser les rongeurs de son poulailler. Mais il conteste formellement avoir tendu un piège aux buses.

    « C’est un amoureux de la nature qui n’a jamais fait parler de lui », le dépeint son avocat, Me Euvrard, en l’absence de l’intéressé à son procès en appel (tout comme en première instance).

    L’hypothèse du chien congelé

    Le cadavre du chien sous la grille ? « Son épouse et lui avaient ce bichon depuis dix-sept ans et ils ont abrégé ses souffrances chez le vétérinaire », poursuit la défense. « Il a voulu l’inhumer et posé la grille pour empêcher les prédateurs de l’atteindre. La question est comment la buse a fait pour aller chercher de la viande dans un trou de 40 cm avec une grille dessus ? »

    Reste que d’autres interrogations se font jour. Quid de la présence de chloralose (le fameux raticide) dans le corps du chien, cette substance n’entrant pas dans la composition des produits utilisés par les vétérinaires pour les euthanasies. Et pourquoi ne pas avoir enterré le cadavre ? Sans compter qu’au moment où le chien a été retrouvé par les agents de l’ONCFS, il était mort depuis un mois et demi. Or, son état de décomposition ne correspondant pas à cette durée, les agents ont émis l’hypothèse qu’il ait été congelé.

    Autant d’éléments troublants qui ont manifestement emporté la conviction des juges. Lesquels ont confirmé le jugement prononcé en première instance : 1 000 € avec sursis.

     

    01/04/2017 : Des marcassins agonisants à Daix : des chasseurs dans le viseur

    Des marcassins ont agonisé plusieurs semaines dans le secteur de la combe Souillot. Des promeneurs montent au créneau et pointent du doigt des chasseurs. La polémique est lancée.

    «Ces pauvres bêtes meurent les unes après les autres de faim, de faiblesse et de froid dans un champ dominant la combe Souillot après avoir cherché refuge dans une botte de paille et s’enfuyant à notre approche. » Fin février, ­Frédérick Claudet, 63 ans, un habitant du village de Daix, adressait un courriel à la ­Fédération de chasse de la ­Côte-d’Or.

     

    01/04/2017 : Trois interpellations à Villefranche-sur-Saône pour braconnage de hérissons

    Dans la nuit de vendredi à samedi, les policiers ont contrôlé trois personnes - accompagnées de chiens - et leur fourgon dans le quartier de Belleroche.

    Au moment d’inspecter l’arrière du véhicule, les forces de l’ordre ont découvert des cages contenant 13 hérissons. Cette espèce est protégée dans toute l'union européenne. Les trois personnes ont donc été placées en garde à vue pour braconnage.

     

    03/04/2017 : Macabre découverte sur les berges du canal de l’Est à Sedan

    Une dizaine animaux ont été retrouvés dans des sacs plastique ce samedi lors de l’opération Rivières propres.

    « C’est un scandale ! » Marzia De Boni, adjointe en charge du cadre de vie à Sedan est outrée par la macabre découverte faite par les pêcheurs de l’association Soleil levant ce samedi lors de l’opération Rivières propre : « Ils ont trouvé trois ou quatre gros sacs plastique sur la berge, le long de la voie verte au niveau du bâtiment de la Pantoufle ardennaise. »

    À l’intérieur, une bonne dizaine d’animaux morts dont un renardeau, un ragondin, trois écureuils, un canard, plusieurs martres, une tête de brochets, une chouette, un geai ou encore quatre têtes de chevreuils.

    Ces bêtes avaient été congelées et étaient destinées vraisemblablement à la taxidermie puis à la vente. Les agents de la police municipale de Sedan ont été prévenus. Certains des animaux retrouvés étant des espèces protégées, comme la chouette, ils ont prévenu la société de chasse.

     

    05/04/2017 : Accident de chasse : la victime exonérée de sa responsabilité

    Le 22 décembre 2015, M. D. avait été blessé lors d'une battue au chevreuil sur la commune de Saint-Christaud. La victime avait fait un arrêt respiratoire et avait été transportée sous escorte gendarmerie à l'hôpital Purpan de Toulouse. Son pronostic avait même été engagé. Un jugement, rendu le 1er juillet 2016 par le tribunal de police de Muret, avait déclaré M. D. «coupable d'un non-respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique relatives à la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs…»

    Après de nombreuses versions contradictoires, la Cour d'Appel de Toulouse, dans un arrêt rendu le 6 mars dernier, vient d'infirmer la décision rendue en première instance. La juridiction toulousaine d'appel vient de déclarer M.D «non coupable de la contravention reprochée» et, en conséquence, a décidé de le relaxer des fins de poursuite.

    L'arrêt de la Cour d'Appel de Toulouse vient ainsi clore de longs mois de procédure et de réelle souffrance pour cet ex-chasseur, bien connu sur le secteur de Cazères. En exonérant la responsabilité de M.D. et en le relaxant de toute poursuite, la Cour d'Appel déboute en même temps L.A. de sa demande de partage de responsabilité, le reconnaissant entièrement responsable de cet accident.

     

    06/04/2017 : Gironde : la balle d’un chasseur finit dans une baie vitrée

    Lors d’une battue, une balle aurait ricoché avant d’atteindre une maison à Roaillan. Le chasseur et le chef de battue ont écopé de deux mois de sursis.

    Le sanglier est la bête noire des agriculteurs mais aussi des chasseurs. Depuis une dizaine d’années, le suidé envahit les campagnes et s’approche des villes. Ils occasionnent de nombreux dégâts et sont source d’inquiétude pour les automobilistes. « Le sanglier est un problème sans fin, il ne cesse de proliférer », soupire à la barre du tribunal correctionnel de Bordeaux le lieutenant de louveterie qui organisait le 3 septembre 2016 une battue aux sangliers sur la commune de Roaillan dans le Sud-Gironde.

    Ce jour-là, il dispose chacun des chasseurs à leur poste. L’un d’eux surplombe une petite route départementale quand, en fin de matinée, un sanglier poussé par la meute de chiens passe à portée de fusil. Le chasseur fait feu avec son calibre 12 chargé d’une cartouche à balle flèche à ailettes. L’animal n’est pas atteint mais le projectile aurait ricoché sur le bitume, il s’est déformé et a parcouru 342 mètres pour terminer dans la baie vitrée d’une maison. Par chance, sans faire de blessé. La propriétaire, présente, a néanmoins eu très peur et a déposé une plainte.

    Un ricochet

    Le chef de battue et le chasseur se sont donc retrouvés devant le tribunal correctionnel. « On a quand même récupéré l’essentiel de la balle dans le salon », rappelle le président Alain Reynal.

    Les prévenus qui pratiquent l’activité cynégétique depuis plus de trente ans, reconnaissent avoir fait une erreur. « Depuis ma position, je ne voyais pas la maison », se défend le chasseur. « Cette histoire nous a tous marqués », dit le lieutenant de louveterie.

    « On ne tire pas en direction d’une route, martèle le président Reynal qui ne croit pas à la thèse du ricochet mais pense plutôt à « un tir tangentiel ».

    « On ne peut pas exclure un tir direct mais il semble y avoir eu un ricochet en raison de la déformation de la balle », estime le vice-procureur Jean-Louis Rey. « Cette balle a rebondi, c’est évident », observe Me Jacques Chambaud, avocat du chef de battue. « Il suffit d’une pierre, d’un bout de bois, et ensuite la balle est incontrôlable. La vérité, c’est qu’il ne fallait pas chasser cette parcelle mais on les a fait venir parce que les sangliers faisaient des dégâts partout. »

    Le chasseur confie que, désormais, ils ne prennent plus les fusils en bordure de route. « C’est un tireur expérimenté qui respecte les règles », souligne son avocate Me Virginie Guérin.

    Le chasseur et le chef de battue ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis et à 200 euros d’amende.

     

    07/04/2017 : Il prend sa tante pour un lapin et lui tire dessus

    Un homme d'une quarantaine d'années a été condamné à 18 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Beauvais mardi. Il a tiré avec un pistolet 22 long rifle sur sa tante, "pensant qu'il s'agissait d'un lapin"

    "Quelle taille font les lapins à Bresles ?", s'est interrogé, mardi, la présidente du tribunal correctionnel de Beauvais. Si la juge s'est intéressé à la faune de la campagne isarienne, c'est parce qu'elle avait une affaire pour le moins insolite à traiter. 

    Il s'agit du cas d'un quarantenaire originaire de l'Oise, qui a tiré sur sa tante Rose-Marie, petite et rondelette, la "confondant avec un lapin". Un angle de défense quelque peu osé, auquel le tribunal, comme les gendarmes et le juge d'instruction avant eux, a beaucoup de mal à croire.

    D'autant que l'accident est survenu juste après une dispute entre l’homme et sa femme. La tante se serait approchée pour le calmeravant de recevoir une balle en plein sternum.

    "Vous vous prenez pour un tireur d'élite ?"

    Mais demandez à un chasseur si utiliser un pistolet 22 long rifle pour chasser du lapin est bien pertinent, il vous répondra par la négative. "Vous vous prenez pour un tireur d’élite ?" a encore demandé la présidente au prévenu. L’expert balistique a lui aussi mis en doute l’argumentation du suspect. Il explique que la victime se trouvait juste en face du tireur, et qu’il est impossible qu’il ne l’ait pas clairement identifiée. 

    La victime n’a ni porté plainte, ni souhaité se constituer partie civile au procès, pour garantir la paix familiale. Le chasseur, lui, a été condamné à dix-huit mois de prison ferme.

     

    11/04/2017 : Il tire sur un sanglier et manque de toucher un routier

    Un chasseur expérimenté a été condamné par le tribunal correctionnel de Limoges pour mise en danger de la vie d’autrui.
     
    Dans son malheur, Lionel a eu un coup de chance énorme. Ce chauffeur routier se trouve au centre de recyclage de Beaune-les-Mines le 5 octobre 2016 dans le cadre de son travail. Il s’apprête à remonter dans sa cabine quand il entend « un grand bang ».

    À un mètre au-dessus de sa tête, siffle la cartouche d’un fusil qui traverse le pare-brise et finit sa course à l’endroit où Lionel allait s’asseoir deux secondes plus tard. Un autre coup est tiré juste après.

    Des tirs coup sur coup

    Ce jour-là, une trentaine de chasseurs participe à une battue de sangliers. L’un d’eux, en dépit du respect du schéma de gestion cynégétique, s’est déplacé avec sa voiture au cours de l’action de chasse et s’est rapproché du centre de recyclage, où travaille une quarantaine de personnes.

    D’un coup, un sanglier surgit devant lui. Il tire, réarme son fusil et retire. De plus, les constatations de l’office national de la chasse et de la faune sauvage détermineront qu’il se situait sur la voie publique au moment des tirs…

    Le chasseur incriminé a été présenté vendredi devant le tribunal correctionnel de Limoges. Il prétend avoir trébuché sur un talus, ce qui aurait fait partir le coup par erreur. Une version « très peu convaincante », d’après le vice-procureur Bruno Robinet qui parle « non pas d’un seul manquement mais d’un cumul de fautes » de la part du prévenu. « Je ne suis pas un délinquant », rétorque ce dernier, au casier vierge et qui affiche 34 années de chasse sans incident.

    « On peut avoir mené une vie exemplaire avant et après mais Monsieur, je suis désolé de vous le dire, vous avez commis un délit, vous êtes un délinquant de la chasse », recadre le vice-procureur avant de requérir 800 € d’amende et la suspension de son permis de chasse pendant un an.

    Me Gavinet et Me Claude-Lachenaud, respectivement avocates du chauffeur routier et de la fédération des chasseurs de Haute-Vienne, ont incriminé « ce comportement intolérable pour un chasseur expérimenté, au mépris de toutes les règles de sécurité ».

    Une représentante de Limoges-Métropole a également pris la parole pour faire entendre « la crainte depuis cet accident », des agents qui travaillent sur le site.

    Mauvais réflexe

    « Je ne vais pas minimiser la responsabilité de mon client, plaide Me Matthieu Gillet. Mais on n’a aucune certitude sur son positionnement exact. Un sanglier a surgi à deux mètres devant lui. Il a eu un mauvais réflexe ».

    Reconnu coupable, le chasseur a été condamné à une amende 1.000 € dont 500 € avec sursis pour mise en danger de la vie d’autrui et à la confiscation de son permis de chasse pendant un an.

    Il devra payer deux contraventions une de 5e classe et une de 4e classe pour chasse sur le terrain d’autrui, non-respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique et chasse à l’aide d’un engin ou moyen prohibé.

    Quant au sanglier, il n’a pas été tué.

     

    13/04/2017 : Des peines allant de 150€ à 3 000€ infligées par le Tribunal de Dax : nouveau coup dur pour les braconniers

    Après 2 mois de délibéré, le Tribunal correctionnel de Dax vient de condamner les braconniers des ortolans et pinsons, et les agresseurs des membres LPO (dont le président victime de « l’homme à la pelle » lors de son intervention à Audon).

    Ce jugement, conforme à celui du Tribunal de Mont-de-Marsan le 17 novembre 2016 ne souffre aucune interprétation : ces chasses dites « traditionnelles », sont bien des actes délictueux, et nul n’est censé ignorer la Loi.

    L’audience du 9 février 2017 avait duré plus de neuf heures. Les différents témoignages avaient mis en lumière un système complet de pression politique au plus haut niveau, de compromission, de consignes orales transmises par l’association des chasses traditionnelles à ses membres lors de l’Assemblée générale de 2016.

    Tant pour les faits de braconnage que pour ceux d’agression, les jugements, mis en délibéré ce jeudi 13 avril à 13h30, ont conclu à des amendes de 500€ pour les délits, et de 150€ pour les contraventions, toutes avec sursis. La LPO se voit allouer des dommages et intérêts allant de 700€ à 1 300€ additionnés chaque fois 300€ de frais de procédure.

    Les agresseurs des militants de la LPO sont condamnés pour violence avec arme à des amendes en plus des dommages et intérêts au président de la LPO et deux de ses administrateurs.

    Une plainte contre la France a déjà été transmise à la Cour Européenne de Justice par la Commission Européenne pour ne pas avoir pris les mesures afin de mettre fin à ce braconnage connu de notoriété publique. Et l'étude rendue par le MNHN a conclu au déclin très prononcé du bruant ortolan (l'espèce y est en danger d'extinction, avec un déclin de plus de 50% depuis 2000). Les migrateurs passant par le sud-ouest sont plus en déclin que la moyenne pour l'espèce : -20 à -30% de 2000 à 2014, contre -10 à -20% pour l'ensemble des populations européennes de l'espèce. Ce déclin ne saurait s'inverser rapidement, puisqu'il dure depuis plus de trente ans, et qu'il atteint le niveau record de -84% depuis 1980 !

    Le braconnage organisé a été mis à jour. Son caractère délictuel est avéré, autant que le mauvais état de conservation de l’ortolan. La LPO sera présente durant l’automne 2017 dans les Landes pour vérifier que ces pratiques délictuelles ont bien cessées.

     

    16/01/2017 : AIBES: Un chat meurt, pris au piège d’un collet artisanal

    Un chat a été retrouvé mort, étranglé, par un collet. Il semblerait que ce soit l’œuvre d’un amateur, aucun numéro d’agrément du piégeur n’ayant été identifié. Pourtant, les règles sont strictes.

    La semaine dernière, Blanco, le chat de Catherine, une habitante de la commune de Aibes a été retrouvé, décédé, un collet autour du cou. « Un acte de cruauté » selon la propriétaire de l’animal.

    Piégeur non agréé

    Cependant, il semblerait que le collet ne soit, en aucun cas, la propriété d’un chasseur piégeur agréé. En effet, le piège laissé en mairie par Catherine, ne comporte aucun marquage (obligatoire) du numéro d’agrément du piégeur.

    Du fait maison

    De même, les collets arrêtoirs sont normalement inoffensifs pour les animaux. Le diamètre minimal du câble utilisé pour un collet doit être de 1, 6 mm. Ils doivent être munis d’un arrêtoir qui empêche tout étranglement. La boucle du collet, d’une circonférence minimale de 21 cm, doit coulisser entre deux butées inamovibles. L’utilisation de tout système de détente destiné à entraîner la mort des animaux par strangulation est interdite.

     

    21/04/2017 : CHATEAUROUX Un chat tué par un tir de carabine

    Lisianne est en colère et n'hésite pas à prononcer les mots « sauvagerie », « assassin » et « prison », à l'adresse de la personne responsable de ses maux. Les faits se sont déroulés samedi, vers 16 h 30, dans le quartier Dieudonné-Costes, à Châteauroux. « A l'aide d'une carabine à air comprimé, un individu a tiré sur " Moustique ", notre chat tigré. Il a été grièvement blessé et est mort quelques heures plus tard. Vous êtes un assassin et méritez la prison pour un tel acte de sauvagerie. » Lisianne explique que « c'était un chat adorable, il faisait entièrement partie de notre famille et vous avez tout brisé ». Puis, quelques phrases plus loin : « Je souhaite qu'un tel acte soit puni et qu'un jour, vous ayez à répondre de vos agissements ». Une plainte a été déposée auprès du commissariat de Châteauroux.

     

    25/04/2017 : Encore 7 chiens de chasse secourus

    La Fondation 30 Millions d’Amis a organisé et financé le sauvetage de 7 chiens de chasse détenus dans de mauvaises conditions à Bedenac (17). Placés au refuge de Haute-Gironde (33), ils ont besoin de familles d’accueil.

    Sortis pour la chasse, délaissés le reste du temps… C’est malheureusement le quotidien de nombreux chiens de chasse. C’était encore le cas de 7 d’entre eux, principalement des jacks Russell et des fox, qui vivaient dans de mauvaises conditions à Bedenac (17) et qui ont été secourus par la Fondation 30 Millions d’Amis.

    Constamment à l’attache

    Détenus à l’extérieur, dans une parcelle remplie d’immondices, trois chiens étaient particulièrement à plaindre : « L’un des jack était attaché à une vieille niche. Pour s’abreuver, il n’avait qu’un bac d’eau verte croupie déposé à côté d’une batterie de voiture » précise Séverine, du refuge de Haute-Gironde qui a participé au sauvetage.

    « Le troisième chien avait pour panier un vieux bidon en ferraille renversé dans la terre. Il était constamment attaché à un piquet de la clôture du jardin » ajoute-t-elle.

    Le collier enfoncé dans la chair…

    La plupart des animaux sont maigres et ont été laissés sans soins. L’un d’eux avait même « le cou infecté avec le collier enfoncé dans les chairs. Il lui manque aussi une oreille : elle aurait été sectionnée après une bagarre entre chiens et serait tombée. L’orifice était plein de pus » détaille Séverine.

    Quant aux femelles, elles enchaînaient portées sur portées. Les chiots étaient donnés aux autres chasseurs, selon des aveux du propriétaire.

    Lors de l’intervention, le propriétaire a menacé de tuer ses animaux « si on ne le laissait pas tranquille ». Car pour lui, « tout allait bien »… rapporte Séverine.

    Appel aux familles d’accueil

    Pour accueillir provisoirement l’un de ces pauvres toutous, contactez le refuge de Haute-Gironde à St Yzan de Soudiac au 05 57 58 43 97. « Avec nous, ils sont adorables ! Ils ont bien repris du poids et sont prêts pour une nouvelle vie ! En revanche, ils n’aiment pas trop leurs congénères ni les chats » prévient Mme Rivot, présidente du refuge.

     

    26/04/2017 : La chasse aux corbeaux reprend dans le parc du château

    Des battues aux corbeaux sont organisées dans le parc du château de Sablé-sur-Sarthe ce jeudi 27 avril 2017 ainsi que les mardis 2 et 7 mai.

    Quasiment chaque année depuis 2010, une battue aux corbeaux est organisée pour réguler ces oiseaux, nuisible pour les cultures. Trois chasses sont organisées dans le parc du château de Sablé-sur-Sarthe, jeudi 27 avril, mardi 2 mai et mardi 9 mai de 19 h à 22 h.

     

    29/04/2017 : Un jeune chat pris dans un piège à loup

    Un habitant de l'avenue du Général-de-Gaulle à Déols est en colère : « Lundi, vers 20 h, j'ai entendu mon petit chat, " Monstro ", miauler d'une façon tout à fait inhabituelle. » Ludovic tentait alors de localiser ces appels manifestant une véritable douleur et apercevait, dans un jardin voisin, son animal pris dans un piège. Sa patte avant droite était immobilisée entre les deux mâchoires de ce redoutable instrument de torture attaché à un mur.
    Tant bien que mal, « j'ai réussi à le libérer et suis revenu chez moi avec le piège. » Le jeune chat était montré à un vétérinaire qui diagnostiqué une suspicion de fracture. « Le pire, poursuit son maître, c'est qu'entre les mâchoires du piège, il y avait des friandises pour chats. Pas surprenant que ces félins soient donc attirés dans ce jardin. »

    Des enfants auraient pu passer par là

    Une plainte a été déposée au commissariat et le piège remis aux responsables de l'Office national de la chasse. « Ils m'ont indiqué que ces engins doivent être déclarés en préfecture. » Une démarche d'autant plus nécessaire que des enfants, aussi, auraient pu passer dans ce jardin.

     

    30/04/2017 : Trois braconniers roumains interpellés en forêt de Boran-sur-Oise

    Les gendarmes de la brigade de Chantilly et du peloton de surveillance et d’intervention ont appréhendé, ce dimanche matin, un trio de braconniers dans des bois, à la lisière des communes de Boran-sur-Oise et Gouvieux, à la frontière du Val-d’Oise.

    Ce sont des promeneurs matinaux qui ont alerté les gendarmes de la présence de trois hommes armés de fusils alors que la période de chasse est terminée. Les forces de l’ordre ont interpellé les trois hommes alors qu’ils se mettaient à l’affût, dans l’intention de tirer sur le gibier passant à leur portée.

    Les trois hommes d’origine roumaine ont été immédiatement placés en garde à vue et devront notamment répondre de port d’arme illégal, de chasse sans permis et hors des périodes autorisées.

     

    30/04/2017 : Accident de chasse près de Nantes : un blessé grave

    Un homme de 66 ans a été victime d’un accident de chasse ce dimanche en fin de matinée à La Chevrolière, au sud de Nantes. Il participait à une battue aux sangliers. Il aurait reçu une balle tirée accidentellement par un autre chasseur. Il est grièvement blessé.

    Un homme de 66 ans a été grièvement blessé ce dimanche vers 11 h 20, au lieu-dit Tournebride, à La Chevrolière (Loire-Atlantique). Il participait à une battue aux sangliers avec d’autres chasseurs.

    Les circonstances restent à préciser, mais la victime aurait reçu une balle provenant du tir d’un autre chasseur.

    Le sexagénaire a été transporté par hélicoptère au CHU de Nantes.

     

    03/05/2017 : Des braconniers interpellés en forêt de Compiègne

    Une importante opération de surveillance a été menée par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de l’Oise pendant le week-end du 1er mai. Vingt-six procès-verbaux ont été dressés.

    Durant le week-end du 1er mai, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de l’Oise ont mené une importante opération de surveillance en forêt et sur les étangs domaniaux de Compiègne. Soixante et un usagers de la nature ont été contrôlés et 26 procédures dressées. Trois braconniers ont été pris en flagrant délit.

    Le rôle des inspecteurs de l’ONCFS est de faire respecter la réglementation liée à la chasse et à l’environnement. Du 29 avril au 1er mai, les agents du service départemental de l’Oise ont procédé à des opérations de contrôle de la pêche et du respect du code forestier (allumage de feu, déchets…) en forêt de Compiègne et sur les étangs domaniaux gérés par l’association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA). Ces sites font l’objet d’une surveillance plus particulière suite à la recrudescence d’infractions qui portent atteintes à l’environnement (braconnage du poisson, détritus, allumages de feux) malgré la présence de panneaux l’information sur la réglementation en vigueur.

    Vingt-six procès-verbaux ont été dressés pour des infractions au code de l’environnement et au code forestier, dont 21 pour des infractions relatives à la réglementation de la pêche et cinq pour des allumages de feu.

    Braconnage en flagrant délit

    Dans le cadre de cette opération, dans la nuit du dimanche 30 avril, à 1h10 du matin, trois personnes ont été interpellées au moment où elles pêchaient au filet dans les étangs Saint-Pierre à Vieux-Moulin. Un procédé interdit commis par des pêcheurs non munis de la carte de pêche, obligatoire pour ce site. Ce braconnage avait été signalé auprès du service départemental de l’ONCFS depuis quelques semaines, ainsi que l’enlèvement de carpes vivantes destinées probablement à être revendues illégalement.

     

    04/05/2017 : Chasse à courre en Normandie : Patrick-Louis Vuitton devant le tribunal administratif

    Les responsables de deux meutes de chiens, qui chassent à courre en forêt d'Andaine (Orne), sont Jeudi 4 Mai 2017  devant le tribunal administratif de Caen (Calvados), dans le cadre d'une bataille sur la légitimité de leur meute.
     
    Au coeur de forêt des Andaines, entre la Ferté Macé et Domfront (Orne), deux personnes, dont Patrick-Louis Vuitton, descendant direct du maroquinier de luxe, se disputent pour savoir quelle meute de chiens de chasse, dénommée "La Roirie", est légale.

    La Roirie version 1 contre la Roirie version 2

    L'histoire est longue et compliquée. Le couple Masson, dont le mari est décédé en 2010, est à l'origine de cet équipage, "La Roirie", fondé en 1983. Le couple est propriétaire historique des chiens avec lesquels cette association a longtemps chassé, en forêt des Andaines.

    Jeannine Masson contre Patrick-Louis Vuitton

    Jeannine Masson et Patrick-Louis Vuitton possèdent désormais chacun leur meute de chiens pour traquer le cerf, depuis que Patrick-Louis Vuitton a décidé de couper les vivres à l'association de chasse, pour l'entretien des chiens. Avant d'en acquérir de nouveaux, pour lui. Laissant tomber Jeannine Masson et la première meute.

    Tribunal

    Mais elle conteste: "La Roierie", c'est sa meute, pas la nouvelle de Vuitton! Jeannine Masson ne reconnaît pas l'attestation de conformité délivrée à Patrick-Louis Vuitton par la préfecture de l'Orne en 2014, pour sa nouvelle meute de chiens.

    Le tribunal va donc devoir trancher. Dans une affaire banale, mais qui prend forcément tout de suite une ampleur particulière par la présence dans ce dossier d'un nom prestigieux : celui de Patrick-Louis Vuitton, cinquième descendant du maroquinier, ambassadeur d'une marque, rachetée en 1989 par LVMH .

     

    05/05/2017 : Mutilé par un piège à mâchoire

    Spéculos, chat de 4 ans, est rentré un soir avec un piège pendu à une patte. Malgré des soins, il a dû être amputé. L’ONCFS a récupéré l’objet, prohibé, et mené une enquête de voisinage.

    Un vendredi soir de mars dernier, Thierry Bail, habitant de Bénaménil, bricole dans son grenier. Il entend miauler au niveau d’une lucarne. Il s’approche et découvre Spéculos, l’un de ses six chats, prostré sur le toit mitoyen. Au bout d’une de ses pattes, un piège à mâchoire est accroché. « Nous ne l’avions pas vu depuis quatre jours, nous étions inquiets », souligne Isabelle Bail. « Nous avons appelé un vétérinaire lunévillois le soir même. On nous a expliqué par téléphone la procédure pour retirer le piège puis nous y sommes allés aussitôt après ». Le spécialiste animalier a tenté de sauver la patte du chat avec des soins pendant quinze jours. « Nous avions deux visites par semaine. A la maison, pommade et massage de la patte », raconte la maîtresse de Spéculos. « La cicatrisation extérieure était belle ». Mais les tissus à l’intérieur se sont nécrosés. Au bout d’un mois, le verdict tombe : il faut amputer. Le chat de quatre ans a perdu sa patte avant gauche début avril. Depuis, l’animal a retrouvé une vie normale parmi ses congénères et s’est habitué à se mouvoir sur trois pattes.

    Le couple Bail a décidé de porter plainte et s’est rendu à la gendarmerie qui l’a guidé vers l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage). « Ils sont venus faire une enquête de voisinage », indique Thierry Bail.

    Un risque réel

    « Nous traitons près de cinq affaires de ce genre par an au niveau du département. Elles aboutissent en général », explique Rodrigue Duhaut, adjoint au chef de service de l’office. Le piège à mâchoire qui a mutilé Spéculos est dans ses mains. Il le fait claquer. « Ce type d’appareillage, sorti des greniers, qui servait en général pour protéger les poulaillers, tend à diminuer. Il reste prohibé. Le risque de fracture est réel si un enfant venait à se prendre le pied dedans. Il est impossible de s’en sortir seul ».

    Ces pièges récupérés par l’ONCFS partent à la destruction après les décisions de justice.

     

    08/05/2017 : Une battue aux corbeaux dans le jardin public

    Une battue administrative aux corbeaux aura prochainement lieu au jardin public afin d’endiguer les nuisances sonores et sanitaires qu’ils provoquent.

     

     Ils ne sont plus les bienvenus. Au jardin public de Chauvigny, les corbeaux agacent. Tant les riverains que les utilisateurs. « Beaucoup se plaignent des nuisances tant sonores que sanitaires avec notamment la multiplication des déjections sur les équipements du jardin public que ce soient les tables de pique-nique ou les jeux mais aussi sur les voitures, les terrasses et les toitures alentours », détaille Anne Brachet, la première adjointe en charge de la vie quotidienne. Des retours négatifs qui ont incité les services techniques de la ville à prendre contact avec un lieutenant de louveterie (1) habilité à décider du destin des corvidés chauvinois.

    Une dizaine de tireurs

     « C'est une procédure très encadrée. Nous avons donc fait, comme il se doit, une demande réglementaire à la Direction départementale des territoires (DDT). Après une visite sur site le lieutenant de louveterie a donné un accord favorable à une battue administrative aux corbeaux du jardin public (2). Nous attendons maintenant l'aval de la DDT, pour qu'elle ait lieu le plus rapidement possible. »
    La chasse aux « grolles » aura donc lieu dans les jours à venir, très certainement un mardi ou un jeudi de 6 à 8 h du matin. « Le jardin public sera donc fermé à ce moment-là et ce avec l'appui de la police municipale. Une dizaine de tireurs devraient être mobilisés, il y aura donc du bruit (3). » Une procédure un peu « extrême » mais que justifie l'adjointe. « Les services techniques ont bien tenté d'élaguer les arbres concernés mais les corbeaux (freux) reviennent toujours car ils nichent très haut et sont difficilement atteignables. De plus, la prolifération des fientes pose un vrai souci sanitaire. Le but de cette battue, c'est avant tout de réduire leur nombre. »

     (1) Les lieutenants de louveterie sont nommés par le préfet de département sur proposition du directeur départemental des territoires et de la mer et sur avis du président de la Fédération départementale des chasseurs pour une durée de cinq années renouvelable. (2) Le tir dans les nids est interdit. (3) Une communication est au cours auprès des riverains ainsi qu'auprès des utilisateurs du camping et du gérant des « Géants du ciel ».

    en savoir plus

    Corbeaux mais
    pas choucas

    Les corvidés concernés par la battue administrative sont des corbeaux freux qui se différencient, entre autres, des choucas par leur gabarit un peu plus massif (en moyenne 47 cm et 500 g pour le corbeau contre 33 cm pour 270 g pour le choucas) mais aussi par leur lieu de nidation (à la cime des arbres pour les freux, plutôt dans les vieilles pierres, muraille ou rochers pour les choucas). Les oiseaux emblèmes de la cité chauvinoise n'ont donc rien à craindre…

     

    09/05/2017 : Le verdict est tombé dans le procès des "braconniers en série" de l'Ubaye

    Le principal protagoniste de l'affaire a écopé de 23 mois de prison ferme.

    Le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) a rendu son verdict dans le procès des ''braconniers en série'' de l'Ubaye, jugés le 16 mars dernier. 23 mois de prison ferme pour le principal accusé de 30 ans, jugé pour 7 délits et 37 contraventions de chasse en dehors de la période d'ouverture, de nuit, avec une carabine munie de silencieux, sur des terrains prohibés, sans permis et transport de gibier mort soumis au plan de chasse et non marqué. 8 mois de prison avec sursis pour son comparse de 29 ans jugé lui pour ''seulement'' pour 5 délits et 5 infractions. Tous deux ne pourront prétendre à obtenir le permis de chasser pendant 5 ans et leurs armes ont été confisquées.

    En outre, ils ont été condamnés à indemniser à hauteur de 30000 euros les fédérations de chasse des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes, mais aussi une dizaine de sociétés de chasse alpines, victimes de leurs agissements délictueux. Quant aux deux frères accusés de transport d'animaux sans marquage, un a bénéficié de la prescription des faits qui lui étaient reprochés, et l'autre relaxé.

    La décision du tribunal va au-delà des réquisitions du procureur de la République Stéphane Kellenberger qui avait déclaré, «il ne s'agit pas de faire le procès de la chasse. Ce ne sont pas des chasseurs mais des charognards, il ne s'agit pas de chasse mais de massacre».

     

    11/05/2017 : Gibier vivants, chasse à courre… ils dénoncent les animations "barbres"

    La fête familiale prévue le 4 juin au Bar-sur-Loup fait des vagues. En cause: certaines animations jugées "barbares contre des animaux sauvages" par des écologistes qui demandent son annulation.

    Exposition de chiens, démonstration de chien de sauvetage et de recherche, concours de chien d'arrêt sur gibier vivant, de chiens de ferme sur sanglier et démonstration de chasse à courre…

    Sur le dépliant, comme chaque année depuis treize ans, les animations de la Fête du Chien prévue le 4 juin sont détaillées de façon attractive. Sauf que la description fait des remous chez certains environnementalistes et écologistes qui souhaiteraient l'annulation pure et simple de la fête.

    Ou, dans une moindre mesure, la modification du déroulé de l'événement.

     

    17/05/2017 : Le petit-fils tire sur sa mamie, le papy condamné

    Le grand-père, chasseur aguerri, avait pour habitude, depuis une année, d’emmener son petit-fils de huit ans à la chasse. Ce 18 décembre dernier, le papy de 72 ans et le petit garçon rentrent bredouilles au domicile de Fresse-sur-Moselle où les attend la grand-mère. Le septuagénaire n’a pas tiré de la journée. Il enlève le chargeur mais omet d’enlever la cartouche logée dans le canon. Protégé dans une housse, il pause le fusil sur la table de la cuisine et demande à son petit-fils d’aller le ranger. Comme d’habitude. Le garçonnet s’apprête à sortir l’arme de son étui lorsque la balle -destinée au gros gibier- part en direction de la mamie. Le projectile vient lui fracturer le fémur, ressort à l’arrière de la cuisse et se loge dans un meuble.

    L’auteur principal de l’acte qui aurait pu se terminer tragiquement est pénalement irresponsable. En revanche, plusieurs infractions sont reprochées au septuagénaire qui a été jugé ce mardi devant le tribunal correctionnel. « On a retrouvé chez vous cinq autres armes, pas régulièrement déclarées », indique la présidente Girod. « Les conditions de sécurité n’ont pas été respectées », ajoute le procureur Manteaux. « On ne confie pas une arme à un enfant de huit ans. » Un mouchoir à la main, le prévenu a essuyé ses larmes à de nombreuses reprises. Notamment lorsque son avocat, Me  Pasina a plaidé. « Mon client et son petit-fils ont une relation fusionnelle. C’était un bonheur d’aller à la chasse ensemble. Et il est arrivé ce qui est arrivé. C’est une maladresse. La grand-mère va heureusement beaucoup mieux. »

    Le tribunal a prononcé la confiscation de toutes les armes. Le grand-père a l’interdiction de détenir ou de porter une arme pendant trois ans. Son permis de chasse lui a été retiré pour une durée de trois années.

     

    19/05/2017 : Une cinquantaine de corbeaux abattus

    Ils sont une cinquantaine de corbeaux freux à être tombés sous les balles de la dizaine de tireurs réunis sous les ordres d'un lieutenant de louveterie, hier matin, au jardin public. Une battue voulue par la municipalité en raison des nuisances sonores et sanitaires provoquées par les volatiles (lire notre édition du 8 mai dernier) mais qui a fait largement réagir, hier, de nombreux Chauvinois via les réseaux sociaux.

    Un courrier tardif qui « limite la contestation »

    « C'est inadmissible ces oiseaux ne font de mal a personne, ils ont le droit de vivre ! », « Aberrant », « Peut-être auraient-ils pu trouver une autre solution… surtout en période de nidification ! », « Scandaleux ! », « C'est vraiment du grand n'importe quoi !! Honteux ! Les gens ne supportent plus rien et la manière de procéder est minable », pouvait-on lire mercredi soir et hier matin sur les Facebook de Chauvignyenscènes Chauvigny et de Chauvigny, la plus belle ville du monde ! Des pages où quelques internautes ont également partagé le courrier envoyé par la mairie annonçant cette opération. Daté du 11 mai, certains riverains se plaignent de l'avoir reçu tardivement, parfois même la veille de la battue. « Ça limite la contestation, confie une voisine du jardin public, et il est vraiment très dommage d'en arriver à cette extrémité. »
    Pour autant, aucun « opposant » ne s'est présenté hier au petit matin pour contester cette battue. « Nous avons seulement été contactés, en amont, par l'association Les amis de Lazare (1), explique Anne Brachet, la première adjointe. L'échange s'est toutefois relativement bien passé. »
    Avec le calme revenu, hier, en fin de matinée au jardin public, on pouvait entendre encore quelques corbeaux freux. « Il en reste bien sûr, quelques-uns mais il n'y aura pas d'autre battue » précise l'élue.

    (1) L'association « Les amis de Lazare » a pour objectif : « de faire mieux connaître les corbeaux, ainsi que les choucas et autre corneilles, d'intervenir pour éviter des actions de destruction, cruelles et inutiles, et de recueillir, d'élever, et de remettre sur pattes les corvidés blessés ou/et orphelins. » www.ladel.fr

     

    20/05/2017 : Une partie de chasse vire au drame dans l'Estérel

    Jeudi en fin d'après-midi, un chasseur de 71 ans a fait une chute mortelle de 5 mètres. En tombant, son fusil s'est déclenché, blessant son beau-frère au bras !

    Une promenade en famille a viré au drame jeudi en fin de journée, dans le massif de l'Esterel à proximité de Théoule-sur-Mer. Un Théoulien de 58 ans, ex-commerçant du village, aujourd'hui retraité, avait emmené son beau-frère, 71 ans, chasser dans l'Esterel, alors que la chasse est pourtant fermée jusqu'en septembre....

     

    20/05/2017 : On en sait plus sur la dramatique promenade entre amis dans l'Esterel qui a coûté la vie à un homme

    Une promenade en famille a viré au drame ce jeudi en fin de journée, dans le massif de l’Esterel à proximité de Théoule-sur-Mer. Un Théoulien de 58 ans, ex-commerçant du village, aujourd’hui retraité, avait emmené son beau-frère, 71 ans, chasser dans l’Esterel, alors que la chasse est pourtant fermée jusqu’en septembre.

    Dans le secteur du Rocher des Monges, accessible par la piste des mineurs, les deux hommes s’aventurent hors des chemins. Une zone de maquis escarpé faite de falaises rouges et de végétation dense. D’après les premiers éléments de l’enquête confiée à la gendarmerie de Mandelieu, le sexagénaire aurait glissé sur une branche et serait tombé sur les rochers.

    Une chute de 5 mètres. Fatale. Improbable coup du hasard, au moment où son fusil touche le sol, un coup part ! Au bout d’une invraisemblable trajectoire, la balle de sa carabine atteint son beau-frère au niveau du bras.

    Ce dernier, sous le choc, ne peut pas utiliser son portable. Pas de réseau dans ce secteur vallonné. Malgré sa blessure sérieuse, il regagne sa voiture et descend au village donner l’alerte. A l’arrivée du SMUR de Cannes, la victime est en arrêt cardiaque.

    Une enquête est ouverte

    Et ne sera malheureusement pas ramené à la vie. Le quinquagénaire blessé a été transporté à l’hôpital de Cannes. Ce vendredi, c’est à la clinique Oxford qu’il a été opéré du bras. Sur place, la gendarmerie de Mandelieu a procédé aux premières constatations.

    Chargée de l’enquête, elle devra déterminer les circonstances exactes qui ont conduit à ce tragique accident.

     

    30/05/2017 : Braconnage nocturne : le père condamné, le fils relaxé

    Les descendants de Raboliot, braconniers d’aujourd’hui, se déplacent-ils en 4 x 4, actionnent-ils leurs phares et utilisent-ils des armes puissantes ?

     

    Cour d'appel d'Orléans

    Gilbert, retraité de 68 ans, et Alexandre, 31 ans, père et fils, avaient été condamnés tous les deux, le 15 décembre 2016, respectivement à huit mois avec sursis et six mois avec sursis, 1.500 € d'amende chacun et 1.700 € au civil au bénéfice de la Fédération de chasse d'Indre-et-Loire pour avoir, dans la nuit du 14 au 15 novembre 2012, près de Boussay, abattu un cerf et contrevenu ainsi à l'interdiction de chasse de nuit « avec usage d'un véhicule et port d'arme, transport de gibier mort soumis au plan de chasse non marqué ou non identifié ».
    La cour d'appel confirme la culpabilité et la peine infligée au père, Gilbert, mais renvoie Alexandre des fins de la poursuite.

    Le 14 novembre 2012, vers 22 h, des agents de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) installent une surveillance sur Boussay, Chambon et Yzeures-sur-Creuse. A 22 h 30, ils entendent à Boussay des détonations à cinq minutes d'intervalle.
    A 22 h 40, un 4 x 4 s'approche d'un champ de tournesol sur la D 725. Un individu sort de la parcelle et repart. A 22 h 55, un autre véhicule stationne puis démarre en trombe… A 0 h 05, un conducteur qui s'avère être un employé du conseil général descend de son véhicule et se fait interpeller par les agents de surveillance. Hors de cause, il leur signale des traces de sang.
    A 0 h 45, un C15 fait des appels de phare près du champ de tournesol. On découvre, peu de temps après, le cadavre d'un cerf fraîchement tué, deux impacts de balle identifiés plus tard comme provenant d'un calibre 22 et des empreintes de bottes non loin de la propriété de Gilbert. Une perquisition effectuée chez lui permet de corréler des paires de bottes – du 44 de pointure – et des étuis de balles de 22. Alexandre conteste se servir du 4 x 4 de son père. Un témoin affirme avoir été présent au domicile d'Alexandre en sa présence et que ce dernier « ne s'est pas levé cette nuit-là ».
    Dorothée Mercier, avocate générale, interroge ainsi les deux appelants présents à la barre :
    « Quelle distance sépare vos deux domiciles ? »
    « Dix kilomètres. »
    « Pourquoi détenez-vous des lampes torches à longue portée ? »
    – « Pour l'élevage des vaches. »
    A Gilbert : « Pourquoi n'avez-vous pas déclaré deux fusils ? »
    – « D'habitude, c'est l'armurier qui le fait. »
    – « Le C15 dans le coin, comme le vôtre ? »
    « Il y en a 20 à proximité. »
    « Les bottes qui se ressemblent ? »
    « Il y en a beaucoup dans le secteur, de cette taille. »
    La Fédération de chasse d'Indre-et-Loire, représentée par Me Camille Delande, « devant tant de coïncidences », demande la confirmation du premier jugement et le règlement des 1.700 euros.
    L'avocate générale invoque « un faisceau d'indices » : deux personnes sur place, deux véhicules 4 x 4 et un C15 sur les lieux, des traces de bottes de taille 44, des torches à longue portée. Elle sollicite la confirmation du jugement de première instance pour les deux prévenus « irréprochables » notant que « le témoin-miracle » ne s'était pas manifesté en première audience. Me Jean-Yves Leterme, conseil des deux prévenus, rebondit sur le faisceau d'indices en dénonçant une identification « peu claire » des véhicules, l'arme tueuse non retrouvée : « un cerf, une arme, une balle ! », l'absence de lien de causalité entre les traces de bottes et leur domicile : « Ce n'est pas sérieux ! » Dans le doute, il plaide la relaxe.
    La cour confirme le premier jugement sur la culpabilité et la peine infligée à Gilbert, notamment le retrait de permis de chasse pour trois ans, mais relaxe Alexandre et, au civil, oblige Gilbert à payer seul 1.700 € à la Fédération.

     

    31/05/2017 : Orne. La meute de chasse à courre de P.-L. Vuitton non-conforme

    Le tribunal administratif de Caen a rendu sa décision, ce mercredi 31 mai 2017, quant à l’attestation de conformité de la meute de Patrick-Louis Vuitton, modifiée par la préfecture de l’Orne en 2014. Il a donné raison à Jeannine Masson, fondatrice de l’équipage de la Roirie, en forêt d’Andaine.

    La décision était attendue. Elle est tombée ce mercredi 31 mai 2017, au tribunal administratif de Caen.

    Depuis plus d’un an, deux personnes se disputent le titre d’un équipage de chasse à courre, dans la forêt d’Andaine, à Champsecret, dans l’Orne. Chacune possède une meute de chiens pour traquer le cerf. D’un côté, Patrick-Louis Vuitton. De l’autre, Jeannine Masson, qui affirme avoir été évincée de l’association de l’équipage de la Roirie, présidée par le descendant direct du célèbre maroquinier.

    En décembre 2015, la préfecture de l’Orne a autorisé la modification de l’attestation de conformité de l’équipage de la Roirie. Simplement, si Patrick-Louis Vuitton souhaite chasser avec ses propres chiens, il doit demander une nouvelle attestation de conformité. La modification de celle accordée à l’Équipage de la Roirie pour chasser le cerf est illégale. Chose relevée par Jeannine Masson, qui a demandé l’annulation de la décision de la préfecture de l’Orne.

    Le tribunal administratif de Caen a tranché en sa faveur, en annulant cette décision. Il a également décidé de verser 1 500 € en la faveur de Jeannine Masson.

     

    01/06/2017 : On n'attire pas les sangliers avec du maïs pour les chasser : 800 euros d'amende

    Les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du Cher veillent au grain. C’est le moins qu’on puisse écrire dans le cas suivant...

    Un chasseur normand descend, de temps en temps, sur son territoire solognot, pour y griller quelques cartouches, sur la peau épaisse des sangliers qui fréquentent son terroir. 

    Il y a quelques mois, pour assurer une rentabilité à ses déplacements et un minimum de tableau de chasse à ses fins congénères de la gachette, notre Normand sème du maïs au pied de ses miradors afin d’attirer les fines gueules à poils durs. 
    Lorsque la bête vient tranquillement se goinfrer, les fusils indélicats crachent le feu à pleine bourre. Cette pratique de l’appât est surtout illégale... sauf pour les carpes des beaux étangs solognots ! Quoique pêcher la carpe au fusil est aussi interdit que de nourrir les cochons sauvages pour les tirer de plus près, afin d’être sûrs de ne pas les rater. L’organisateur de cette sauterie au maïs écope de 800 euros d’amende et devra aussi payer 500 euros à la Fédération des chasseurs qui, dans cette histoire rocambolesque, était partie civile.

    Maladroit

    Il n’y a rien de pire qu’un chasseur maladroit. En 2016, un autre tireur traque, lui aussi, le sanglier dans un bois de Sainte-Solange. Ses amis se planquent autour de l’enceinte mais leur maladresse en ferait sangloter Saint-Hubert. Les bêtes, heureuses d’être encore en vie, se carapattent à travers la plaine.

    Mais notre chasseur est un coriace. Il saute, à l’insu de son propriétaire, dans la première bagnole venue et rattrape les fuyards à poil. Sauf qu’il est encore moins habile avec sa carabine que ses potes. Ils tirent et rate sa cible. La bande d’animaux, saine et sauve, va se moquer de lui, plus loin, dans le bois voisin. Le maladroit qui aime le safari, écope de 300 euros d’amende et d’une annulation de son permis de chasser. 

    Il devra en outre verser à la fédération des chasseurs et à l’association des chasseurs de grand-gibier 600€ de dommages et intérêts.

     

    04/06/2017 : L'éthique à deux vitesses de Maître Dupond-Moretti

    On espère que Maître Dupond-Moretti est plus convaincant pour défendre ses clients que pour défendre la corrida.

     

    Le médiatique avocat pénaliste Éric Dupond-Moretti (mentionné dans ce billet par ses initiales EDM) était l'invité du Petit Journal de Canal + le 29 mai dernier. Une séquence était consacrée à sa passion pour la corrida.
    Bruno Roger-Petit, journaliste et polémiste qu'on peut aimer ou pas, invité en tant qu'éditorialiste, l'a sur ce coup sobrement renvoyé dans les cordes.
     

    On peut y apprécier l'argumentaire d'EDM :

    Sophisme n°1 : A chacun sa liberté
     
    EDM trompette d'emblée l'un des sophismes inusables des taurinistes : « moi je ne contrains personne à aller à la corrida, mais je souhaite que personne ne m'interdise d'y aller »
    Et de rétorquer, lorsque Bruno Roger-Petit dit souhaiter l'interdiction des corridas :
    « Vous êtes d'une intolérance absolument incroyable »
    ou
    « Bravo ! Belle tolérance ! »
     
    On peut appliquer la maxime de Maître Dupond-Moretti à maintes pratiques :
    . « moi je ne contrains personne à bastonner ses enfants, mais je souhaite que personne ne m'interdise de le faire »
    . « moi je ne contrains personne à exciser ses filles, mais je souhaite que personne ne m'interdise de le faire »
    . « moi je ne contrains personne à violer des mineures, mais je souhaite que personne ne m'interdise de le faire »
    . « moi je ne contrains personne à pratiquer le racket ou l'extorsion de fonds, mais je souhaite que personne ne m'interdise de le faire »
    . « moi je ne contrains personne à pratiquer le trafic d'influence ou la prise illégale d'intérêt, mais je souhaite que personne ne m'interdise de le faire »
     
    On imagine EDM rétorquer avec emphase : « Mais Monsieur, je vous signale que la corrida est légale là où elle est pratiquée ! »
     
    Nous lui rappellerions alors que la corrida fait l'objet d'une exception territoriale unique en son genre, qui fait bénéficier d'une immunité pénale une pratique restée délibérément illégale des années 1880 jusqu’à la moitié du XXe siècle.

    L’article 521-1 du Code pénal, du chapitre « Des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux », énonce :
    « Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende. »
    Et l’alinéa 7 introduit l’exception suivante :
    « Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »

    Si les premières corridas eurent lieu en France en 1853, elles ne se sont vraiment implantées qu'à partir des années 1880. Mais ceci en contrevenant sans vergogne à la loi du 2 juillet 1850 dite loi Grammont, et malgré les circulaires ministérielles rappelant l'interdiction (1884, 1886, 1891), malgré l'intervention de la maréchaussée et de l'armée en 1895, avec expulsions de toreros, et malgré les arrêts de la Cour de Cassation (février 1895, octobre 1895, novembre 1899), pour s'en tenir à la fin du 19ème siècle.
    Ce n'est qu'à partir de 1951 (loi du 24 avril) que la corrida fut tolérée là où existait une tradition... illégale ! L’alinéa 7 est l’héritier de cette exception à la loi pénale.
     
    Sophisme n°2 : Occupez-vous d'abord des hommes
     
    EDM : « Ce qui m'étonne, dans la société dans laquelle on vit, c'est qu'il y a des directives de la DSV, la Direction des services vétérinaires, qui prescrivent qu'un chien ne peut pas être maintenu dans un enclos d'une surface inférieurs à 5 m2, ces directives-là n'existent pas pour les hommes, et moi je dis : pensons d'abord aux hommes »
     
    Premièrement, Maître Dupond-Moretti devrait faire preuve de prudence quand il s'aventure hors du droit pénal. En droit français, le terme « directive » désignait un acte administratif à caractère non décisoire, et a été remplacé par « lignes directrices ». Quant à la DSV en tant que direction générale du ministère de l'Agriculture, elle n'existe plus sous cette appellation depuis 1976.
    En fait, c'est un arrêté  ministériel de 1982 qui précise dans le 5. a) de son Annexe I : « Pour les chiens de chenils, l'enclos doit être approprié à la taille de l'animal, mais en aucun cas cet enclos ne doit avoir une surface inférieure à 5 mètres carrés par chien. »
     
    Deuxièmement, EDM a coutume de rabâcher cette référence afin de dénoncer l'encombrement carcéral dans les maisons d'arrêt. Une circulaire de 1988 fixe en effet l'espace par détenu également autour de 5 m2, mais n'est guère appliquée dans les maisons d'arrêt eu égard à leur encombrement (qui va jusqu'à 224 % , avec 448 détenus pour 200 places à la Maison d'arrêt de Nîmes, par ailleurs ville chérie par Dupond-Moretti).
    Force est de reconnaître que le sort des détenus intéresse peu l'opinion publique, qui par définition n'éprouve guère de sympathie pour eux. Mais prétendre faire avancer cette question en la comparant à la question des animaux en captivité (qui, eux, ne se sont rendus coupables d'aucune infraction mais sont simplement sous la totale mainmise des hommes), c'est juste contre-productif.
     
    Troisièmement, le bon vieux sophisme « Occupez-vous donc d'abord des hommes » est tellement attendu que c'est par lui que j'avais commencé mon intervention, lors de la présentation du Collectif des vétérinaires pour l'abolition de la corrida.
     
     
    Sophisme n°3 : les bobos des villes ne peuvent pas comprendre
     
    EDM : « J'ai été élevé dans le monde rural, je sais ce que c'est de tuer un mouton »
    ou
        « je suis issu de la ruralité et je n'ai pas le même rapport aux animaux qu'on peut entrenir aujourd'hui lorsqu'on est d'extraction plus urbaine ».
     
    Je ne sais pas dans quelle mesure EDM est vraiment issu de la ruralité, mais bon.
     
    Premièrement, argument peu convaincant en ce qui concerne la corrida : d'une part beaucoup de personnes issues de la ruralité ne sont pas portées à faire souffrir les animaux pour le plaisir, d'autre part un grand nombre d'amateurs de corridas sont issus de milieux urbains aisés.
     
    Deuxièmement, quand bien même on prendrait cet argument en considération, est-ce à dire que si on est issu d'un milieu dans lequel les femmes sont asservies, ou les enfants élevés à coups de trique, on est en droit de revendiquer cette culture pour justifier son rapport aux femmes ou aux enfants ?
     
    Dupond-Moretti, la mort, et les animaux
     
    EDM commence le chapitre 7 de son livre Directs du droit (Michel Lafon, 2017) par « Je suis devenu avocat par détestation de la peine de mort. »
    Il fait manifestement partie des hommes verrouillés dans une césure radicale entre les hommes et les autres animaux, fussent-ils « sentients ».

    Son mépris pour les animaux ne se limite pas aux taureaux.
    C'est un passionné de chasse, d'abord de chasse classique, puis depuis une quinzaine d'années de « chasse au vol ». Il possède ainsi une ferme avec des chiens d'arrêt et des faucons élevés pour la chasse (cf cet article de 2010).

    C'est un carnivore militant, qui déclare dans une interviouve pour Le Point (déc 2016),
    « La dictature de la nouvelle écologie me gave. Le veganisme, ça me gave », et « Que ceux qui veulent bouffer du quinoa en bouffent jusqu'à s'en faire éclater la panse, Mais qu'ils ne m'ennuient pas si je veux manger une entrecôte. »

    Il faut dire que chez EDM, le rejet du politiquement correct est quasiment une religion. Ça a parfois des côtés sympathiques, parfois moins.
    Toujours est-il que cet homme a un rapport particulier à la mort. Alors même que son enfance a été marquée par la mort de son père d'un cancer quand il avait 4 ans, et qu'il dit s'être engagé dans sa profession pour défendre celle des autres, il passe également son existence à consumer son espérance de vie.
    Car s'il est montré que l'Indice de masse corporelle (certes quasiment impossible à maîtriser) et le tabagisme (qu'EDM ne parvient pas à éliminer) réduisent l'espérance de vie, il en est de même pour l'alimentation carnée.
     
    EDM déclarait dans ce même interviouve : « Aujourd'hui, j'assume le fait d'aimer la chasse, la corrida, et de tourner chez Claude Lelouch »
    Dupond-Moretti joue un président de Cour d'assises dans le film de Claude Lelouch Chacun sa vie, sorti en mars 2017.
    Lelouch est aussi un enfièvré de la corrida.
    Son interminable film (3h30) La Belle Histoire (1992) contient en sa partie initiale, durant 10 minutes, des scènes tournant autour de la corrida. Avec corrida dans les arènes de Nîmes, entraînement d'un mouflet de moins de dix ans qui singe les toréadors, entraînement d'une torera à cheval, paseo de cette torera dans les arènes de Nîmes, séquences dans une ganaderia… Ces scènes sont emberlificotées avec des flash-back sur la Passion de Jésus, histoire de faire dans le spirituel.
    Au fait, qui joue la torera à cheval ? Marie Sara, qui tient son propre rôle.
    Le monde est petit. Enfin, le mundillo, le petit monde de la corrida…
     
    Au fait…
     
    A propos, Bruno Roger-Petit, qui contredisait avec conviction EDM durant cette séquence, est un militant macronien, qui a même dîné en face d'Emmanuel à La Rotonde le soir du premier tour.

    Espérons qu'à l'occasion, il saura démontrer à M Macron qu'il n'est ni éthiquement, ni politiquement opportun de se positionner en faveur de la tauromachie sanglante.

     

     

    06/06/2017 : Manche : à Chausey, il chasse sans permis dans une réserve naturelle

    Aperçu en train de chasser dans une réserve naturelle de Chausey (Manche) sans permis et avec une arme non conforme, un homme de 61 ans a été jugé mardi 6 juin 2017 par le tribunal correctionnel de Coutances.

    Mardi 6 juin 2017, un retraité de 61 ans comparaît devant le tribunal correctionnel de Coutances (Manche) pour des infractions de chasse et pour avoir outragé un garde du conservatoire du littoral.

    Il chasse sans permis

    Le 14 janvier 2016, le garde constate que le prévenu chasse le faisan dans une réserve naturelle. De plus, il n'a pas de permis de chasser, son arme n'est pas conforme et la chasse aux faisans est fermée. Le garde du littoral signale les infractions à l'office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Le garde, un délateur?

    "C'était pour protéger mon potager", explique le résident à demeure de l'île. Depuis, les deux hommes ne se parlent plus. Le prévenu qualifie le garde de délateur, et le 13 mai 2016, sur la cale de la navette il lance: "Ici, ça sent la m..." . Le garde le prend pour lui tandis que l'îlien prétend que la remarque ne lui était pas destinée et qu'il évoquait l'odeur de poissons pourris qui règne sur le port.

    "Des faisans dégénérés"

    L'avocat de la défense souligne que son client réside sur l'archipel depuis cinq générations, bien plus longtemps que les faisans: "Depuis qu'un imbécile a introduit un couple de volatiles clandestinement... et maintenant, l'île pullule de faisans dégénérés."

    Le tribunal condamne le chasseur à 700€ d'amende.

     

     

    13/06/2017 : Lotus, un chat visé par des tirs à répétition

    Lotus est un petit chat sans histoire qui vit dans le quartier du Grand Patural. Castré et identifié, chaque jour il aime faire sa promenade qui l'amène régulièrement de l'autre côté de la rue des Ajonc, à la recherche des caresses que lui prodiguent les petits enfants de la voisine.

    Mais ses sorties innocentes ne sont pas sans danger pour le matou. En effet, une personne certainement inconsciente du danger qu'elle représente en utilisant une arme à feu dans un quartier résidentiel mais non dénuée de cruauté s'en est déjà prise par deux fois à Lotus.
    Le 3 octobre dernier, le chat est rentré avec un plomb dans la cuisse. Par miracle, après un mois de souffrance et de convalescence, il en réchappe, le projectile ayant seulement frôlé la vessie. Les mois suivants, les maîtres de Lotus relèvent d'autres blessures probablement imputables au même tireur.
    Finalement le 5 juin dernier, le chat se traîne jusqu'à son domicile, de nouveau blessé par un plomb qui a lui traversé le flanc en provoquant un pneumothorax. Jusqu'ici, l'enquête menée par la gendarmerie n'a pas permis de retrouver l'auteur. Une nouvelle plainte sera déposée.

     

    15/06/2017 : Les anciens cadres de la Fédération de chasse de Haute-Saône jugés en appel à Besançon

    Condamnés en décembre à des peines de prison ferme pour le massacre organisé de centaines d'animaux protégés, trois anciens dirigeants de la fédération de chasse de Haute-Saône comparaissent aujourd'hui devant la Cour d'appel de Besançon. Ils espèrent une réduction de leur peine.

    Rappel des faits

    Des centaines d'animaux sauvages (chats forestiers, martres et rapaces principalement) ont été, tirés, empoisonnés, systématiquement tués pour faire proliférer le petit gibier, sur un terrain géré par la Fédération de chasse de Haute-Saône à Noroy-le-Bourg. Plusieurs apprentis étaient chargé par les cadres de la fédération de ces exécutions illégales entre 2010 et 2013. Ils devaient ensuite arracher la queue des animaux pour percevoir une rémunération baptisée « prime de queue ». Le procès a été rendu possible par le témoignage d’un des apprentis, qui a dénoncé les agissement.

    Le jugement en première instance

    Les sept prévenus ont tous été condamnés par le tribunal de Vesoul en décembre 2016. L'ex-président, l'ex-directeur et l'ex-responsable des services techniques de la Fédération haut-saônoise de chasse ont écopé d'un an de prison ferme, et de 5000 euros d'amende pour les deux premiers. Des peines plus lourdes que celles requises par le parquet.

    Les trois apprentis chargés d'exécuter les animaux, dont celui qui avait dénoncé les faits, ainsi qu'un employé sont condamnés à 4 à 12 mois de prison avec sursis.
    17/06/2017 : Rhône : trois chasseurs tuent un sanglier hors de leur secteur, ils sont condamnés

    Ils comparaissaient au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône.

    Les trois chasseurs ont été condamnés à des amendes allant de 600 à 1.400 euros, d’après Le Progrès. Ils ont été jugés coupables de chasse sur terrain d’autrui sans son consentement et chasse avec du matériel prohibé (4x4 et des colliers GPS). En effet, le 10 janvier dernier, les trois hommes chassaient avec des chiens sur la commune de Belleroche dans la Loire et ont traqué un sanglier jusque sur la commune de Poule-les-Echarmeaux, dans le Rhône. Pour poursuivre l’animal, ils utilisent leurs 4x4 et le retrouve à l’aide des colliers GPS accrochés aux chiens, deux pratiques interdites. Après une heure et demie de recherche, le sanglier, blessé, est finalement encerclé. C’est alors que l’un des chasseurs décide de lui adresser un coup mortel à l’aide d’une dague. C’est ensuite que les trois protagonistes se sont demandés, que faire du corps de l’animal ? N’ayant pas le droit de chasser sur ce terrain, qui plus est en dehors de leur département. Ils décident finalement de lui mettre une bague de transport de la Loire et non du Rhône. Le poseur de la bague a d’ailleurs été poursuivi pour colportage de gibier sur le terrain d’autrui et d’une infraction aux modalités du plan de gestion cynégétique. Leurs permis de chasse ont également été retirés.

     

    19/06/2017 : Un chien de chasseur meurt d’une intoxication : le blaireau était traqué à coup d’insecticide

    Affaire résolue. Les agents du service départemental du Cher de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) viennent de boucler une mystérieuse affaire d’empoisonnement de chiens sur la commune de Savigny-en-Sancerre.

    Dans cette histoire animalière, les blaireaux ne sont pas ceux que l’on croit… Et c’est en voulant aller à leur chasse qu’un homme perd sa place, pour se retrouver assis en garde à vue, devant des gardes-chasses et des gendarmes.

    Des mois d’enquête

    En février 2016, après une partie de chasse, un valeureux épagneul présente les symptômes typiques d’une intoxication aiguë. Son maître a beau le transporter illico à la clinique vétérinaire la plus proche, le chien y laisse sa peau. La rareté et la violence du phénomène mettent la puce à l’oreille des Maigret des sous-bois, des Columbo des forêts.

    Les agents de l’ONCFS apprennent qu’un événement similaire s’est déjà produit dans les parages. De minutieuses prospections de terrain permettent de découvrir, autour d’un terrier de blaireaux, des fruits, des morceaux de viande et des œufs constellés de plusieurs cadavres d’animaux dont la mort n’est ni un hasard, ni un rituel satanique.

    Les appâts sont imbibés d’une dose létale de matière active provenant d’un insecticide agricole. On ne sait même pas si le blaireau visé a sauvé ses poils ou pas… Quel est le mauvais Samaritain qui nourrit les animaux à coups de poison sous prétexte de jeter un sort aux blaireaux ?

    Après une enquête de plusieurs mois, les inspecteurs de l’Environnement finissent par identifier deux suspects domiciliés dans le Loiret.

    Une seringue pleine

    Après l’accord des procureurs de la République de Bourges et de Montargis, les agents de l’ONCFS débarquent à Bonny-sur-Loire et découvrent au domicile de l’un d’eux le parfait attirail de l’empoisonneur : le produit incriminé et une seringue encore pleine…

    Entendu sur les faits, l’exterminateur de blaireaux reconnaît partiellement les faits. Il encourt deux ans de prison et 75.000 euros d’amende ainsi que, probablement, le dédommagement de certaines parties civiles, soulagées du dénouement de cette affaire.

     

    21/06/2017 : Eure-et-Loir-Yvelines-Eure : un réseau de braconnage démantelé

    Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et les gendarmes drouais ont interpellé huit personnes suspectées de braconnage, mardi matin 20 juin 2017.

    Huit personnes ont été arrêtées, hier, à 6 heures, dans leurs domiciles de Dreux, Abondant, Marcilly-sur-Eure (Eure), Saint-Georges-Motel (Eure) et Millemont (Yvelines).
    Placées en garde à vue, elles sont notamment soupçonnées de braconnage, de nuit, en forêt de Dreux. Mardi 20 juin, dans la journée, deux d’entre elles ont été mises hors de cause et laissées en liberté.

    Quarante armes et 100 kg de viande

    L’enquête des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) d’Eure-et-Loir a démarré fin 2016. En février dernier, le procureur de la République, Rémi Coutin, a associé les gendarmes de la compagnie de Dreux : « Car c’est une affaire de grande ampleur qui sort de l’ordinaire. »

    Le mode opératoire était bien rodé. De nuit, les braconniers mettaient en place des guetteurs pour surveiller le passage des gendarmes et des agents. Pendant ce temps, d’autres organisaient une battue pour abattre des cerfs, des sangliers et des chevreuils : « L’un des suspects, boucher dans un centre commercial, dépeçait et façonnait la viande sur son lieu de travail. » La marchandise était ensuite confiée à « un restaurateur, qui participait aux traques de gibier ».

    La bande identifiée, cent gendarmes et dix-neuf agents de l’ONCFS d’Eure-et-Loir, du Loiret, de l’Eure, des Yvelines et du Doubs ont interpellé les suspects. Lors des perquisitions, ils auraient saisi une quarantaine d’armes et plus de mille munitions, des dagues, des cagoules, des projecteurs, des jumelles de nuit, des congélateurs et plus de 100 kg de viande : « La liste des délits et des contraventions est longue. Certains n’étaient pas titulaires du permis de chasse. »

    Selon le procureur, les braconniers agissaient depuis plusieurs mois. Ils devraient rester en garde à vue quarante-huit heures. 

     

    22/06/2017 : Interpellés pour chasse de nuit

    Dans la nuit du 12 mai dernier, les inspecteurs de l’environnement de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont interpellé des individus qui se livraient à de la chasse de nuit.

    Depuis quelque temps, les policiers de l’environnement avaient collecté des renseignements récurrents d’indices de braconnage dans le sud du département du côté de Montreuil-Bellay.

    Ils ont donc décidé de mettre en place un dispositif de surveillance dans la nuit du 12 au 13 mai et cela a porté ses fruits. En effet, les 4 inspecteurs de l’ONCFS ont interpellé 3 individus qui venaient en pleine nuit, à bord de leur véhicule, de tirer sur un sanglier. Les 3 hommes, tous originaires du Saumurois, ont été entendus quelques jours plus tard dans les locaux de la gendarmerie de Montreuil-Bellay.

    L’ONCFS rappelle que la chasse de nuit dans ces conditions n’est pas autorisée. Ces pratiques, en plus de créer un sentiment d’insécurité dans les campagnes mettent à mal les efforts de gestion du gibier mis en œuvre par les chasseurs locaux.

    Pour ce délit de chasse de nuit avec usage d’un véhicule, les 3 personnes mises en cause encourent une peine de 4 ans d’emprisonnement et de 60 000 euros d’amende. Le tireur, seul titulaire du permis de chasser, risque également le retrait de ce dernier ainsi que la confiscation de son arme.

     

     

    23/06/2017 : "Je regrette… Le cheval était au mauvais endroit au mauvais moment"

    Joseph-Pierre Logvinoff s’est présenté, hier, devant le tribunal de proximité de Chambéry. Le septuagénaire était jugé pour manquement aux règles de la chasse, et pour avoir involontairement tué un animal de compagnie.

    Le 22 octobre dernier, lors d’une partie de chasse organisée à La Motte-en-Bauges, il avait abattu Trésor, le cheval de Stéphanie Dusausoit, une éleveuse de la commune. L’affaire avait fait grand bruit dans les Bauges et une marche, rassemblant 50 personnes, avait même été organisée 15 jours après l’accident pour sensibiliser les usagers au partage de la nature.

    Huit mois après les faits, le chasseur, ancien moniteur d’auto-école, très à cheval sur le règlement, tente d’expliquer son geste : « Pour moi, ça a été une catastrophe, c’est un accident je le regrette. » Le président du tribunal l’interroge : « Je ne suis pas chasseur alors expliquez-moi, comment peut-on confondre un cheval avec une biche ? » Joseph-Pierre Logvinoff poursuit : « Ce que j’ai vu était un cervidé, la couleur correspondait. J’ai tiré en étant persuadé que c’était une biche. Je regrette… Le cheval était au mauvais endroit au mauvais moment. » « Pour lui plus que pour vous », souligne le président du tribunal.

    « Il reconnaît les faits avec ses mots à lui »

    Le représentant du ministère public questionne encore : « Reconnaissez-vous une faute ? Est-ce que vous chassez encore ? » Le chasseur répond, avant d’être secoué par un sanglot à la barre : « Je reconnais avoir tué un cheval et je ne touche plus un fusil depuis. »

    L’avocat de M. Logvinoff parle d’un homme traumatisé : « Il reconnaît les faits avec ses mots à lui. Évidemment, il y a eu une erreur d’appréciation. Mais c’est une erreur que n’importe quel bon chasseur aurait pu faire. »

    La constitution de partie civile de la fondation Brigitte Bardot a été rejetée au motif que la mort de l’animal était accidentelle. Le tribunal a reconnu Joseph-Pierre Logvinoff coupable des deux infractions pour lesquelles il était poursuivi et l’a condamné à deux amendes de 200 euros. « À qui je dois les payer ? », a demandé en partant le chasseur. « Au Trésor monsieur », a répondu le président.

     

    28/06/2017 : Oiseaux protégés : une frontière de plume entre passion et délit

    Un sexagénaire, passionné par les oiseaux, a été convoqué devant le tribunal correctionnel. Des moyens de capture ont notamment été découverts chez lui.

     

    Tribunal correctionnel de Blois

    Ils ont débarqué à 15 gendarmes chez moi, ils m'ont traité comme un trafiquant, on m'aurait fait la morale, ça aurait suffi ! Martial, 61 ans, enrage devant les magistrats. Ce passionné de petites boules de plumes au chant perlé ne décolère pas depuis ce 18 avril 2016. Sur dénonciation anonyme, une cohorte de militaires accompagnés d'agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, découvrent chez lui, aux Montils, tout l'attirail du braconnier patenté : immenses filets japonais, perches et murets couverts de glu, cages pièges… Le kit complet de la traque illégale. Près de son garage, les gardes recensent 28 chardonnerets élégants et tarins des aulnes s'ébattant dans une volière que Martial est justement en train d'agrandir. Capture, transport, détention et même destruction d'oiseaux protégés (un petit cadavre est retrouvé), les infractions s'accumulent, mais l'intéressé refuse d'admettre son coup de canif au code de l'environnement.

    « Les pièges à glu étaient dans mon grenier, je les ai descendus de Paris, je n'ai capturé aucun oiseau ici. D'ailleurs, la glu était sèche, demandez aux gendarmes ! Et puis la plupart des oiseaux, je les ai achetés à Paris sur les quais, il s'en vend à tire-larigot là-bas. » Le prévenu justifie le déploiement de filets japonais pour le baguage des petits volatiles qu'il jure de relâcher dans la nature dans l'attente d'un retour au nid. Quant aux cages, remplies de maïs, elles étaient destinées selon lui aux rats ou aux pies. « Je suis un vrai passionné, j'observe les oiseaux à la jumelle et leur chant est magnifique. C'est pour leur confort que je construisais une supergrande volière. »

    Des espèces protégées

    La magistrate reste insensible au chant désespéré du prévenu. « Pourquoi ces oiseaux sont-ils protégés d'après vous ? ». Martial lève les yeux au ciel. La juge poursuit : « Ce sont des espèces fragiles qui ne supportent pas l'enfermement, ils en meurent… » Appelé à la barre, François Bourdin, le vice-président de l'association Loir-et-Cher Nature, s'avoue outré : « Il contrecarre tout ce que nous faisons pour protéger les oiseaux. Ces espèces disparaissent avec le bétonnage et le désherbage intensif. Nous sommes là pour veiller à leur survie. » L'association réclame d'ailleurs 2.700 € de dommage et intérêt au prévenu, soit une centaine d'euros par oiseau détenu. Le vice-procureur Jean Dematteis semble embarrassé par les poids plumes et, dubitatif sur l'ampleur du délit, requiert une peine d'amende de 500 € avec sursis.
    Pour la défense, Me Sandrine Audeval, demande aux magistrats de ne pas jouer les oiseaux de mauvais augure : « C'est un véritable amateur qui collectionne les CD de ces oiseaux au chant particulier. Il n'a en aucun cas voulu leur destruction, ni leur revente, c'est un honnête homme. Ne confondez pas passion et trafic. »
    Le tribunal se laisse jusqu'au 17 août pour lui voler dans les plumes… ou pas.

     
     

    Les balles de leurs fusils ont atteint une maison à Cervières, une voiture à Chavanay ou la cuisse d’un enfant de 5 ans à La Valla-sur-Rochefort : audience spéciale « mauvais chasseurs », jeudi, au tribunal correctionnel de Saint-Etienne.

    Les prévenus ont entre 50 et 70 ans, sont pour la plupart retraités. Et se défendent. « Dans le feu de l’action, vous suivez l’animal. Et puis… » dit l’un. « Je chasse depuis 50 ans, je n’ai jamais et d’accident » renchérit l’autre.

    Le procureur est en colère. « On a eu une épidémie d’imprudences durant la saison de chasse 2016-2017 dans la Loire. Il faut revenir aux règles élémentaires de prudence ».

    La Fédération de chasse de la Loire s’est portée partie civile dans tous les dossiers. « On ne doit pas laisser penser que la chasse, c’est ce genre de choses ».

    Les peines sont tombées : amendes, dommages-intérêts et permis de chasse retirés.

     

    le chiffre

    C'est en euros la somme octroyée par le Département des Deux-Sèvres pour lutter contre les nuisibles. La collectivité a décidé d'octroyer cette somme à la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles, qui lutte contre la prolifération des espèces invasives, notamment les rongeurs aquatiques tel le ragondin.

     

    02/07/2017 : Ils braconnaient le lièvre de nuit: deux hommes condamnés

    C’était la nuit du 15 août 2014. À l’époque, une activité récurrente de braconnage nocturne empoisonne la vie du canton de Pélussin.

    Un coup de feu retentit à 4 heures du matin. Les auteurs sont rapidement retrouvés : Emmanuel, 25 ans, et Aurélien, 21 ans. La veille, les deux garçons ont «fait l’apéro» chez une amie. L’alcool a coulé. Ils partent vers une heure du matin, en Peugeot 205. Roulent en voiture à travers champs, détruisant au passage quelques cultures. Et réussissent à tirer deux lièvres.

    Jugés un peu moins de trois après les faits devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne, les deux garçons font profil bas. L’un est boucher, le second agriculteur. Tous deux vivent chez leurs parents.

    Les deux garçons, qui n’avaient pas d’avocat, ont tenté d’attendrir le juge. «On a fait une erreur un soir, on l’assume. Mais on ne peut plus sortir de chez nous. Cela fait trois ans qu’on est menacés tous les week-ends.»

    Sans succès. Le tribunal a condamné le duo à trois mois de prison avec sursis, trois ans de privation de droit de chasse et des dommages-intérêts aux sociétés de chasse.

     

    05/07/2017 : La chasse augmenterait la prévalence d'un parasite

    Gérard Anzia, député déi Greng, s'est adressé à la ministre de l'Environnement dans un courrier parlementaire concernant la chasse aux renards.

    On pourrait croire que la chasse aurait pour effet de réduire la population de renards et, par extension, réduire le risque d'infections et de maladies liées à la présence du canidé dans la nature luxembourgeoise. Mais cette impression serait fausse. 

    En effet, d'après une étude citée par la ministre et menée à Nancy en 2013, " après trois ans de régulation et plus de 1100 renards tués, les efforts déployés n'ont pas permis de faire baisser les populations. Pire encore, la prévalence qui avait baissé la première année de 40% à 31% est remontée à plus de 50% des renards contaminés; dans les zones les plus fortement régulées, on trouve même jusqu'à 75% de renards porteurs du parasite à la fin de l'étude".

    D'après le ministre, "il semblerait donc que la chasse au renard aurait comme effet d'augmenter la prévalence du parasite et donc le risque pour la santé humaine".

    En chassant le renard, on n'influerait donc pas sur la croissance de sa population ou encore sur la propagation d'éventuelles maladies portées par l'animal.
    En 2016, 150 cadavres de renards ont été réceptionnés par le Laboratoire de médecine vétérinaire de l'Administration des services vétérinaires. Ceux-ci ont tous été analysés pour la rage, les trichines et échinocoques. 

    Ce sont là les trois préoccupations principales du ministère de l'Environnement lorsqu'on parle de renards et en 2016, 29% de ces cadavres ont été contrôlés positifs à l'une ou l'autre de ces infections/maladies. 

    Un taux qui semble être relativement stable puisque d'après les chiffres avancés par Carole Dieschbourg, " entre 2012 et 2015, 134 cadavres de renard ont été analysés" et "il y avait un taux d'infection de 25 à 40%".
     
    La première interdiction de la chasse aux renards a été actée en 2015 après de longs débats opposant les défenseurs des animaux à la Fédération des chasseurs luxembourgeois et a, depuis, systématiquement été prolongée. Mais pourquoi? 

    Selon le dernier communiqué du Gouvernement luxembourgeois en la matière, il s'agissait de "garantir qu'un échantillon représentatif de 150 à 200 cadavres de renards soient livrés chaque année au laboratoire de l'Administration des services vétérinaires (ASV) en vue d'analyses".

    En effet, l'administration luxembourgeoise voulait "pouvoir livrer les résultats relatifs aux autorités européennes concernant la surveillance des zoonoses et des agents zoonotiques". C'est donc, entre autres, afin d'observer l'évolution de la population des renards que le Luxembourg aurait interdit la chasse aux renards. 

    S'il n'y aurait pas de danger de prolifération de renards au Grand-Duché, le groupe de suivi mis sur pied au Luxembourg est tout de même chargé d'évaluer "l'envergure des dégâts causés par les renards". Juste au cas où.

     

    07/07/2017 : L'enjeu sanitaire des lâchers clandestins de gibier

    Deux hommes ont été condamnés en appel pour non-respect de règles de chasse, en 2011, à Chaon. L’ONCFS rappelle les enjeux de telles infractions.

    La cour d'appel d'Orléans a confirmé, le 6 avril dernier, le jugement rendu fin 2015, à Blois, à l'encontre de deux hommes, qui avaient transgressé des règles de chasse – des amendes ont, même, été portées de 600 à 700 euros, précise Jean-Joël Courthial, responsable du service départemental de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    En 2011, une enquête, portant sur diverses infractions – au plan de chasse grand gibier et liées à des lâchers de grand gibier sans autorisation, notamment – commises à Chaon, en Sologne, a été ouverte. Quatre-vingt-onze sangliers, une dizaine de cervidés avaient alimenté, en 2011, une activité de chasse commerciale. Cette dernière se déroulait sur des terres, clôturées pour une part (trente-deux hectares), ouvertes pour une autre (soixante-quatre hectares).
    Alors que tout lâcher de grand gibier est soumis à une autorisation administrative, aucune demande n'avait été émise par le locataire du territoire concerné à Chaon. Les animaux provenaient d'élevages de six départements différents – de la Creuse, du Maine-et-Loire, de l'Orne, de l'Indre, du Cher et d'un département de région parisienne – que les inspecteurs de l'environnement de l'ONCFS ont tous visités dans le cadre de leur enquête. Celle-ci a duré deux ans. Au nom de l'organisme, Jean-Joël Courthial exprime sa satisfaction quant aux sanctions, qu'il juge « exemplaires », prises à l'encontre des deux prévenus (lire par ailleurs). Selon le responsable départemental de l'ONCFS, il aurait été impossible pour ces derniers de réaliser des lâchers de grand gibier dans la légalité sur le territoire dont ils jouissaient – à moins d'effectuer des travaux de clôture, celle qui délimite le parc de chasse ne dépassant pas 1,70 mètre. L'introduction de sangliers et de cervidés sur ces terres posait, d'une part, problème en matière de sécurité routière, en raison de possibles collisions entre des véhicules et des animaux.
    Le second enjeu, sur lequel insiste Jean-Joël Courthial, est sanitaire. Les autorisations administratives en matière de lâchers de grand gibier n'existent, explique le professionnel, « pas pour embêter » la population, mais dans le but de vérifier que les animaux – et leurs élevages d'origine – sont bien sains. « Certaines espèces peuvent amener des maladies lourdes de conséquences pour le milieu agricole. » Et le responsable de l'ONCFS en Loir-et-Cher de rappeler qu'en 2015, un sanglier atteint de tuberculose a été découvert dans le département (*), entraînant d'importantes menaces, d'importantes contraintes (tests, abattages diagnostics) pour les éleveurs locaux. Par le passé, ce sont des élevages porcins qui avaient pu être surveillés, abattus, en raison de cas de brucellose ou d'animaux porteurs de la maladie d'Aujeszki.
    En raison de la découverte du sanglier malade, il y a environ deux ans, il est actuellement impossible de procéder à des lâchers de grand gibier dans une grande partie du sud du département, située entre les autoroutes et la frontière avec l'Indre-et-Loire, rappelle Jean-Joël Courthial.

     ONCFS, service de Loir-et-Cher. 17, quai de l'Abbé-Grégoire 41012 Blois cedex. Tél. 02.54.79.81.79 (sept jours sur sept).

     (*) Il n'a pas été établi que l'animal infecté provenait d'un lâcher clandestin.

    repères

    > Le prévenu auquel sont reprochées le plus d'infractions a été condamné à cinq amendes de 700 euros chacune, à une amende de 200 euros, à une autre de 100 euros. La cour d'appel a prononcé un retrait de son permis de chasser. Il sera obligé de le repasser, mais ne pourra en solliciter la délivrance durant un an.
    > A la Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher, qui s'est constituée partie civile dans cette affaire, le principal mis en cause devra verser des dommages et intérêts – 6.000 euros pour des chevreuils abattus, 2.000 euros pour des biches, 1.000 euros pour un cerf (ainsi que 1.000 euros au titre de l'article 475-1 du code de procédure pénale).
    > Le second prévenu a écopé de deux amendes de 700 euros chacune, d'un retrait d'un an de son permis de chasser et d'une obligation de le repasser.

     
     

    Le 25 juin dernier, le chat de Philippe est mort après avoir été touché par une balle de 22 LR, quartier de Beaumarchais.

    Philippe évoque « un salopard » ou encore « un acte d'une grande lâcheté ». Les faits se sont passés le 25 juin, dans le quartier Beaumarchais. « " Katz ", mon jeune chat siamois, n'est pas rentré, ce soir-là. J'ai été surpris, car il ne s'éloignait jamais vraiment… » Il ne réapparaissait pas le lendemain, mais seulement le surlendemain, vers 18 h. « Il est rentré en marchant très lentement et était ensanglanté aux niveaux de la mâchoire et du poitrail. J'ai pensé qu'il avait pu faire une mauvaise chute ou encore, se faire renverser par une voiture. » Le jeune animal était aussitôt conduit à la clinique vétérinaire Courteline, où une radiographie était immédiatement faite. « Les clichés montrent une mâchoire inférieure éclatée et surtout la présence d'une balle de 22 long rifle, jusque dans les intestins. » En raison de la gravité des blessures, « il a fallu qu'il soit euthanasié ». Philippeparle donc « d'un salopard de tireur », mais aussi du courage de sa petite bête « qui malgré la gravité de ses blessures est parvenu à retrouver sa maison » et son maître qui, hélas et en dépit de sa volonté, n'a pas pu le sauver.

     
     

    Indre-et-Loire : un car transportant une quarantaine d'adolescents touché par une balle sur l'autoroute

    Un car transportant des adolescents belges a été traversé de part en part par une balle, dimanche 9 juillet, à l'aube, sur l'autoroute A10, en Indre-et-Loire, rapporte lundi 10 juillet France Bleu Touraine, confirmant une information de la RTBF.

    L'enquête, ouverte pour violence volontaire avec arme, s'oriente vers une balle perdue tirée par un chasseur, ce type de munition étant utilisé pour la chasse au grand gibier.

    Blessés par des éclats de verre

    Le car, qui venait d'Espagne, transportait 44 adolescents belges d'une quinzaine d'années et huit accompagnateurs. Il circulait à hauteur de Monts, vers 5 heures du matin, lorsque le projectile est entré par une vitre située à l'arrière du car, côté gauche, avant de ressortir du côté droit. Quelques passagers ont été blessés par des éclats de verre, mais la balle n'a touché personne.

    Les adolescents ont poursuivi leur route à bord de trois autres bus, qui rentraient également d'Espagne. L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) a été saisi.

     

     
    Parce que le bon chasseur, y voit un truc qui bouge, y tire… Alors qu’un mauvais chasseur, y voit un truc qui bouge, y tire… Il croit voir une fouine, il tue le chat de sa voisine...

    Robert (appelons le Robert), 67 ans, est aussi dur de la feuille qu’il est souple de la détente. Il chasse depuis quarante-deux ans avec un permis tout à fait en règle, et ce paysan du Cher Nord n’aime pas que les bestioles viennent tourner autour de ses poules.

    Le 17 septembre 2016, au bout de son chemin privé, il croit voir une fouine le narguer et se pourlécher les babines à l’idée de se goinfrer des volailles pas très loin.

    L'animal est planqué dans les ronces

    La vue, c’est comme l’ouïe, chacun sait que ça ne s’arrange pas avec l’âge. L'homme tire deux cartouches de petits plombs, du sept et demi, parfait pour le petit gibier. Mais la bête qu’il prend pour son ennemie passe à travers la pluie de plombs.

    Du coup, il charge son fusil avec une balle Brenneke, idéal pour chasser le… sanglier au cuir épais. Une solution radicale pour régler son compte à une pauvre fouine… imaginaire en plus.

    L’animal, planqué dans des ronces et des orties, ne se décide pas à montrer son museau. Robert ne peut donc pas savoir que la boule de poils sur laquelle il s’apprête à tirer n’est pas la fouine qu’il imagine dans sa tête.

    Robert dégaine sa balle Brenneke qui atteint sa cible, pas de doute là-dessus. Lorsque notre chasseur chevronné, qui ne tire pas toujours à vue comme on peut le voir, s’approche de sa proie morte, il vise son erreur : c’est le chat, un croisé siamois, de sa voisine.

    À la barre du tribunal correctionnel, penaud, Robert reconnaît son erreur mais pour un bon chasseur, précise-t-il, « je n’ai jamais tué de chat », comme le chante aussi Jacques Brel dans Ces gens-là.

    Il croit être seul face à son erreur mais elle voit tout. Et dès qu’il s’aperçoit qu’une paire d’yeux voisins l’observe, il jette la dépouille du félin dans le fossé et se carapate.

    Prise de panique, la maîtresse de l’animal sent un truc étrange monter en elle, comme une grosse angoisse. Parce que les contours clairs de l’animal qu’elle voit dans la main de Robert avant qu’il ne s’en débarrasse, ressemble à son chat.

    À la barre du tribunal correctionnel, penaud, Robert reconnaît son erreur mais pour un bon chasseur, précise-t-il, « je n’ai jamais tué de chat », comme le chante aussi Jacques Brel dans Ces gens-là.

    Une terrible « méprise »

    Le parquet estime la démarche « radicale » qui conduit à « assassiner » un chat.

    « Un animal domestique », rappelle l’avocat de la maîtresse. « Aujourd’hui, elle a peur pour ses autres animaux ». L’avocat demande mille euros de dommages et intérêts.

    L’avocate du « bon chasseur » reconnaît qu’il s’est « énervé », qu’il a réagi « violemment » ce qui a conduit à une terrible « méprise ». Mais, ajoute-t-elle, « ce n’est pas un criminel ».

    Le casier judiciaire du sexagénaire est blanc comme neige. Le tribunal le condamne à quatre cents euros d’amende dont deux cents avec sursis ainsi que deux cents euros de dommages et intérêts.

     

    11/07/2017 : Polémique autour de la chasse en Haute-Vienne

    A Dompierre-les-Eglises, les propriétaires d'un château du XVème siècle s'opposent aux chasseurs. Selon la loi, ils peuvent chasser sur des terres privées, mais les propriétaires estiment que les 150 mètres protégés autour de leur habitation ne sont pas respectés. Un bras de fer est engagé.

    Depuis deux ans, Stéphane et Florence Frébourg sont les propriétaires du château de Dompierre-les-Eglises, dans le nord de la Haute-Vienne, et depuis deux ans, ces Normands restaurent ce bâtiment du XVeme siècle, acheté dans un état déplorable. Ils souhaitent y couler des jours paisibles, mais aussi l'ouvrir aux touristes et aux visiteurs, lors des journées du patrimoine ou à l'occasion de chasse aux oeufs à Pâques.

    Chasse ou pas chasse ?

    Sauf que leur beau rêve vient de toucher une limite : la chasse, autorisée sur leurs terres par la loi Verdeille de 1964.  Les propriétaires du château et l'association de chasse communale s'opposent, à propos du respect de la distance de sécurité, 150 mètres autour d'une habitation.

    Les propriétaires du château ont écrit à Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique, et ont alerté les services de l'Etat, mais un bras de fer s'est engagé avec l'ACCA, l'association communale de chasse agréée. Si les deux parties ne parviennent pas à s'entendre, la direction du territoire et la préfecture devront trancher.
     
     
     

    Les gendarmes ont perquisitionné une propriété en début de semaine sur le village de "Lavoux", à Bas-en-Basset. Plus de 60 sangliers ont été comptés.

    L'élevage était bien organisé et suffisamment discret. Des hauts grillages qui entourent un parc de 50 hectares, des silos pour nourrir les animaux et du matériel pour transporter les bêtes.

    A "Lavoux", un hameau de Bas-en-Basset situé aux confins de la Haute-Loire et de la Loire, sur un territoire très escarpé et en friche, un élevage clandestin de sangliers a été découvert ces derniers jours.

    Une interdiction d'exercer depuis 2011

    L'affaire prend naissance suite à la prolifération anormale de sangliers sur l'Est de la Haute-Loire, notamment du côté de Monistrol-sur-Loire où les tensions entre agriculteurs et chasseurs ne faisaient que grandir suite aux dégâts sur les cultures.

    L'enquête menée par la gendarmerie et l'Office national de chasse et de faune sauvage (ONCFS) a permis de mettre au jour cet élevage qui ne disposait évidemment d'aucune autorisation. Le propriétaire avait déjà reçu une interdiction de fonctionner en 2011. "Soit il a continué, soit il a repris", indique une source proche du dossier."

    Les sangliers seront abattus

    Lundi, les gendarmes et l'ONCFS se sont présentés chez le propriétaire. Un premier comptage a été réalisé. 64 sangliers ont été recensés sur les 50 hectares. La population pourrait être plus importante. L'enquête se poursuit pour tenter de remonter la filière et les clients de ces animaux vendus vivants. Un enclos de chasse a aussi été découvert. Les services de l'Etat devaient vérifier que le propriétaire avait les autorisations.

    Pour les sangliers de cet élevage, leur sort est déjà connu : ils seront abattus et envoyés à l'équarrissage. Sans autre forme de procès.

     

    19/07/2017 : Un joggeur surpris par le tir d'un chasseur

    Est-ce un braconnier qui a tiré, mardi 18 juillet, en fin d’après-midi, en forêt de Montargis ? C’est la thèse avancée par Frédéric, un joggeur qui a eu la peur de sa vie.

    La scène se passe au carrefour des Forges, à Amilly. Sur un chemin forestier, Frédéric effectue son footing sereinement. Soudain, une détonation. « Le coup de feu était tout proche, j’ai entendu le sifflement. J’ai tourné la tête et j’ai vu un chevreuil qui s’enfuyait, à 10 ou 15 mètres de moi. Et j’ai hurlé ».

    Si l’homme a arrêté une voiture pour donner l’alerte, aucun chasseur n’a été trouvé à proximité. Une main courante a été déposée au commissariat. Mais la police ne disposait pas d’éléments, ce mercredi, pour faire la lumière sur l’incident.

    « Il a tiré à travers un chemin ! »

    Frédéric n’a pas vu le tireur, mais il en est sûr. Il a bien eu affaire à un braconnier.

     « À cette heure-ci, au bord d’une route, c’est forcément un braconnier. Il a tiré à travers un chemin ! J’étais sur le passage, ça aurait pu être dramatique », explique celui qui tient à mettre en garde d'autres promeneurs comme lui.

    Selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage du Loiret, la chasse au chevreuil est actuellement autorisée, mais sous conditions : être titulaire d’un plan de chasse et ne cibler que les « brocards », c’est-à-dire les mâles adultes, qui doivent être marqués d’un bracelet.

     

    27/07/2017 : Les tirs sur les goélands autorisés dans la Manche

    Une dérogation du préfet autorise à nouveau cet été les tirs sur les goélands dans la baie de Granville, dans la Manche. L’association Manche Nature dénonce cette exception qui devient une habitude.

    « Jonathan le goéland, ennemi public aux îles Chausey et à Granville ? » Telle est la question que se pose l’association Manche Nature, qui s’est fendue d’un communiqué il y a quelques jours. L’association regrette la dérogation à nouveau délivrée par le préfet de la Manche, dans un arrêté pris le 12 juillet. Ce dernier porte « autorisation de procéder à des opérations de tirs létaux de goélands argentés », du 1er août au 31 octobre, en plus de tirs d’effarouchement.

    « Ça fait plusieurs années que les conchyliculteurs (éleveurs de coquillages) de la baie granvillaise demandent à ce que soient chassés, au premier sens du terme, les goélands. Avec cette dérogation, c’est l’exception qui devient habitude, explique Alain Millien, trésorier de cette association d’étude et de protection de la nature, auteur du communiqué. À chaque fois, on va vers la solution de facilité. Il faut arrêter : on est en train de tordre la nature. Et il ne faut pas oublier le rôle de nettoyeurs qu’ont les goélands. »

    Jusqu’à 80 goélands

    Les conchyliculteurs se défendent sur plusieurs points, alors que le tribunal administratif de Caen a débouté l’action de Manche Nature visant à suspendre la dérogation. « Les tirs peuvent concerner jusqu’à 80 goélands maximum à Chausey, explique Loïc Maine, professionnel de la conchyliculture à Granville et sur l’archipel de Chausey. Sachant que 60 suffisent en général. »

    Sur les zones conchylicoles de Granville, Donville-les-Bains, Bréville-sur-Mer et Coudeville-sur-Mer, « les tirs létaux sont autorisés pour un prélèvement maximum de dix goélands argentés », précise l’arrêté de la préfecture de la Manche.

    Dégâts sur l’élevage de coquillages

    « On ne demande pas ces tirs par plaisir, ajoute Loïc Maine, par ailleurs vice-président du Comité régional de la conchyliculture. Et ils sont faits sous la surveillance des services de l’État, par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. » Il ajoute, ironique : « Pendant ce temps, il est autorisé de détruire 400 œufs à Granville parce que ça arrange tout le monde. On aimerait comprendre : c’est la ville contre la campagne ? Les paysans seraient voués à souffrir ? »

    Car les dégâts de ce fameux volatile au bec jaune sont conséquents, selon les cultivateurs, repris par le préfet manchois dans son arrêté : ils sont estimés à 9 % de la production à Chausey, soit 133 tonnes de perte l’année dernière. « Et le goéland n’est pas le seul prédateur… », rappelle Loïc Maine, qui précise qu’une nouvelle étude est en cours pour évaluer l’impact des oiseaux sur la production de coquillages.

     

    27/07/2017 : Un chat blessé par 18 plombs à Oye-Plage

    L’association calaisienne d’aide aux animaux a recueilli un chat qui a reçu 18 plombs à Oye-Plage.

    C'est une mauvaise découverte qu’a assisté   cette habitante d’Hemmes d’Oye. Le lundi 17 juillet vers 6 heures du matin, un petit chat a poussé la porte de la maison d’une habitante de Oye-Plage, dans le quartier des Hemmes d’Oye. L’animal pleurait devant la porte d’entrée, et avait l’œil gauche crevé. La dame qui l’a recueilli est membre de l’Association pour la protection et la gestion de l'animal libre (Apegal) . L’habitante, qui gardait déjà cinq petits chats, a découvert ce félin qu’elle connaît depuis un an . Elle constate une bête faible et en mauvaise état  : « Il avait perdu la moitié de son poids », commente la protectrice des animaux, selon les informations du vétérinaire, qui a examiné l’animal.

    18 plombs dans le corps

      Maxou, c’est le nom de ce petit chat retrouvé, a été torturé plusieurs jours.

    « Il a du plomb derrière l’œil, il finira par être aveugle du côté gauche »

    Mais ce n’est pas tout, Maxou a subi plusieurs maltraitances bien plus graves  : d’après la radiographie (voir photo en bas à droite) d’un vétérinaire, le chat a reçu 18 balles en plombs dans différentes parties du corps. Dont un dans l’œil gauche. « Il a du plomb derrière l’œil, il finira par être aveugle du côté gauche »,explique Stéphanie Veron, présidente d’Apegal basée à Calais.

    Plusieurs cas de chats blessés

    Samedi 15 juillet, la dame qui a recueilli Maxou a vu un autre chat blessé, à quelques mètres de sa maison. Dans la même période, les riverains du quartier des Hemmes d’Oye ont retrouvé des pièges à chats dans différents endroits de la ville. Y-aurait- il un même individu qui martyrise les chats de Oye-Plage  ? Rien n’est sûr. Un appel et une plainte ont été déposés à la gendarmerie de Oye-Plage. Une enquête de voisinage est en cours.

    Maxou a eu de la chance : «  C’est un chat qui était destiné à être euthanasié », souligne Stéphanie Veron. En effet, APEGAL ne prend pas en charge les gros soins effectués par le vétérinaire.L’association ne peut pas. C’est la protectrice d’Hemmes d’Oye qui a payé, en partie, les soins de Maxou. Elle ajoute  : «  Je lui mets de l’anti-douleur, des soins au niveau de la patte. Je le surveille constamment. Mais il restera handicapé toute sa vie , c’est sûr. »

    Libres mais pas sauvages

    Il est important de rappeler que les chats recueillis par l’APEGAL ne sont pas forcément source de problèmes. La protectrice des animaux tient à le rappeler : «  Tous les chats ne créent pas de nuisances. Ils sont nourris, ils ne vont pas dans les poubelles. » C’est la deuxième affaire de maltraitance de chat en sept jours : le chat serait-il un loup pour l’homme ?
     
     

    Saint-Maurice-la-Clouère. Pour deux chasseurs imprudents, la battue au sanglier s’était terminée par le ricochet d’un calibre 12… dans les fesses.

    Ce ne sont pas des perdreaux de l'année… et pourtant ! Michel et Thierry, deux sexagénaires titulaires du permis de chasse depuis plus de 35 ans, se sont comportés comme des bleus lors d'une battue aux sangliers organisée, en 2016, dans les bois de Saint-Maurice-la-Clouère.

    L'un, Michel, avait quitté son poste en descendant du mirador où il était placé pour guetter la sortie du sanglier ; l'autre, Thierry, avait tiré sans respecter l'angle de tir réglementaire.

    " J'avais vu le renard, je savais que le sanglier allait sortir "

    Résultat : un drame évité par miracle ! La balle de calibre 12, tirée par Thierry, avait ricoché. Elle était venue se ficher dans une partie charnue, non vitale, mais fort embarrassante : la fesse du guetteur !
    « Si le tir s'était produit à hauteur d'homme, elle lui aurait traversé le corps », relève le procureur. A la barre du tribunal, les chasseurs font profil bas.
    « J'avais vu passer le renard, je savais que le sanglier allait suivre », explique Thierry. « C'est vrai que je n'aurais pas dû quitter mon poste, reconnaît Michel. On s'est placé tout seuls. Personne n'est venu vérifier notre position. On avait tiré au sort les postes. » Aujourd'hui, c'est cette légèreté que le procureur dénonce en requérant 200 € d'amende et l'interdiction de chasser : « A la chasse, il y a des règles, des angles, des positions à respecter, liste le procureur. Et ce n'est pas pour le plaisir d'édicter des règles. C'est une question de sécurité. »
    Car cette imprudence automnale représente un coût non négligeable pour la collectivité. L'Assurance-maladie réclame en effet plus de 7.000 € pour les soins fessiers. Le tireur va devoir les assumer.
    Ce qui dérange le défenseur de Michel, Me Breillat, ce sont les absents. « Ce ne sont pas les deux prévenus qui ont organisé cette battue dans ces conditions-là. Depuis les faits, l'allée a été élargie et quatre nouveaux miradors ont été posés. Il faut relativiser les fautes. Le tireur n'a pas tiré en direction de la victime, c'est un ricochet. »
    Depuis, Thierry assure avoir lâché le gros gibier et Michel dit avoir posé définitivement son fusil alors que le procureur avait requis l'interdiction de chasser à leur encontre et 200 € d'amende.
    Finalement, le tireur écope d'un mois de prison avec sursis et d'un total d'amendes et de frais médicaux à rembourser de l'ordre de 8.600 €. Michel s'en sort avec 200 € d'amende pour n'avoir pas respecté les règles élémentaires de sécurité.

     
     

    Un accident de chasse a eu lieu à Néoules, au niveau du domaine de Trians, dimanche matin. Un chasseur expérimenté a tiré, par accident, sur son camarade de battue, en voulant abattre un sanglier. La balle l'a gravement blessé au niveau de la jambe.

    Une ambulance a été dépêchée sur place, renforcée par une équipe spécialisée dans les interventions en milieux périlleux, l'endroit étant difficile d'accès, et un véhicule de commandement.

    La victime a été évacuée par un hélicoptère de la sécurité civile à l'hôpital Sainte-Anne à Toulon. Ses jours ne sont plus en danger.

    Alain Emeric, président de la société de chasse et chef de la battue de Néoules, explique: "Il y avait six équipes à la battue et les chiens se sont mélangés. Les deux chasseurs se sont rendus au ferme [où le sanglier fait face aux chiens], et l'accident a eu lieu. Toutes les consignes de sécurité ont pourtant été respectées. Les deux chasseurs sont expérimentés. Il s'agit purement et simplement d'un accident."

     

    25/08/2017 : Des chasseurs de hérissons interpellés en pleine nuit dans l'Eure par les gendarmes des Andelys

    Des chasseurs de hérissons, une espèce de mammifères protégée, ont été interpellés en pleine action par les gendarmes de l'équipe cynophile du peloton de surveillance et d'intervention (Psig) des Andelys (Eure).

    Les faits remontent au 22 août. Vers minuit et demi, les gendarmes sont en patrouille dans la commune de Courcelles-sur-Seine. Quand leur attention est attirée par des faisceaux lumineux de lampes torches à proximité de l'école communale. Ils pensent alors avoir affaire à des cambrioleurs.

    Trois hérissons vivants dans leur besace

    Les forces de l'ordre s'approchent discrètement et aperçoivent dans la pénombre trois individus avec un chien dissimulés dans des buissons. Les suspects sont trois hommes, deux majeurs et un mineur, actuellement basés dans la région de Pacy-sur-Eure. Ils sont interpellés et invités à s'expliquer sur la raison de leur présence à cet endroit et à cette heure de la nuit.

    L'un d'entre eux déclare très sérieusement qu'ils sont en train de chasser le hérisson. Dans leur besace, trois petits mammifères vivants sont en effet découverts par les gendarmes qui leur indiquent que la capture d'hérisson est formellement interdite, s'agissant d'une espèce protégée.

    Ils promettent de ne pas recommencer

    Ce qu'ignoraient semble-t-il les trois "chasseurs", qui ont promis de ne pas recommencer. Ils ont affirmé encore, pour se justifier, que le but était d'entraîner leur chien à chasser.

    Seuls les deux majeurs ont fait l'objet d'un rappel à la loi, avant d'être laissés libres

    L'occasion pour la gendarmerie des Andelys de rappeler que la capture de hérisson, animal protégé, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000€ d'amende.

    1 an de prison et 15 000€ d'amende

    Le hérisson bénéficie d’un statut de protection total par l’arrêté du 23 avril 2007 (antérieurement l’arrêté du 17 avril 1981). Il est protégé dans toute la Communauté Européenne, il est interdit de le détruire, de le transporter, de le naturaliser, de le mettre en vente en application des articles L. 411-1, L. 411-2 du Code de l’environnement. L’article L. 415-3 de ce même code qui prévoit une peine pouvant allant jusqu’à un an d’emprisonnement et de 15000€ d’amende et par l’article L415-4 qui permet la confiscation d’objets utilisés pour l’infraction : armes, véhicule, etc..
     
     
     

    28/08/2017 : Le chasseur coursé par le sanglier

    Premier jour d’ouverture de la chasse aux sangliers dans les Hautes-Alpes, premier accident. Un accident de chasse s’est produit, dimanche matin vers 10h30, près du village de Ventavon, dans le Buëch.

    Bien décidé à en découdre, un sanglier a foncé sur un chasseur en pleine action, le blessant aux jambes. Des sapeurs-pompiers de Laragne sont venus lui porter secours et l’ont transféré à l’hôpital pour soigner ses plaies. L’animal a, quant à lui, pris la tangente et regagné la forêt, d’où il était venu.

     

    01/09/2017 : Aveyron : un homme grièvement blessé en apportant son arme... dans une armurerie

    L'accident rarissime s'est produit dans un magasin de chasse situé sur la commune de Villefranche-de-Rouergue. 

    Un homme a été grièvement blessé par balle jeudi après-midi lors d'un accident survenu dans une armurerie de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) rapporte La Dépêche du Midi.

    Selon le quotidien régional, l'accident s'est produit vers 16 h 30 lorsqu'un client s'est présenté avec son arme dans un magasin de chasse de cette commune. C'est au moment où l'armurier a voulu sécuriser l'arme que le coup est parti. Le client avait oublié de retirer une balle de son arme.

    Ce dernier a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et une équipe médicale avant d'être héliporté vers le centre hospitalier de Toulouse. Même si l'homme est grièvement blessé, aucun organe vital n'aurait été touché précise La Dépêche du Midi. La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes du drame.

     

     

    02/09/2017 : Un chat pris pour cible par un tireur à Hambach

    Il y a trois semaines, le chat d’Isabelle est revenu de promenade avec un plomb logé dans l’abdomen. Une plainte a été déposée.

    En sortant faire sa promenade quotidienne, Mia le chat n’imaginait pas être pris pour cible d’un tireur anonyme.

    Il y a trois semaines, Isabelle retrouvait son compagnon à quatre pattes blessé à la queue et à l’abdomen. « On a cru au départ qu’il s’agissait de la morsure d’un animal » indique-t-elle. Immédiatement, la propriétaire, bénévole à l’école du chat de Valmont, l’emmène voir son vétérinaire pour le soigner.

    Trois opérations

    Quelques semaines plus tard, la plaie s’infecte, la vétérinaire prodigue de nouveaux soins. Et le scénario se répète les jours suivants. Afin d’enquêter sur les causes de cette infection tenace, une radio de la zone infectée est alors effectuée. La raison de ces infections est identifiée, la praticienne découvre un plomb logé dans l’abdomen, ayant au passage éclaté un kyste. Jusqu’à aujourd’hui, trois opérations ont été nécessaires pour soigner l’animal.

    Un acte volontaire ?

    « Le chat ne va jamais très loin, à ce que je sache, il reste toujours dans le voisinage » explique la maîtresse du chat. Exit donc la potentielle balle perdue par un chasseur en forêt.

    Et dans le voisinage, personne n’a rien vu. Cependant, mercredi matin, une amie de la famille lui signale avoir eu le même problème avec son animal de compagnie il y a quelques semaines. « Ici, beaucoup de chats se promènent, je crains qu’il ne s’agisse de quelqu’un qui en a eu marre » suppose-t-elle.

    Jeudi matin, une plainte a été déposée au commissariat de Sarreguemines, elle devrait être rapidement transmise au poste de gendarmerie chargé du secteur d’Hambach.

    Sur Facebook, la photo des blessures du chat a ému les internautes. Jeudi à 14 h 50, la publication a été partagée 256 fois sur le réseau social et de nombreux messages de soutiens sont parvenus à la propriétaire de Mia.

    Quant au chat, le plomb ne sera pas retiré, l’opération étant trop risquée pour la vie de l’animal.

     

     

    02/09/2017 : Corse-du-Sud. Un blessé grave dans un accident de chasse à Muratello

    Un jeune homme a été grièvement blessé dans un accident de chasse route de Muratello vers 10h ce matin. Il a été transporté en hélicoptère de la sécurité civile au centre hospitalier d’Ajaccio. Le parquet d'Ajaccio a été saisi de l'enquête.

     

     

    03/09/2017 : Accident de chasse de Muratello : L'adolescent touché à la tête n'a pas survécu

    L'adolescent touché par un tir à la tête samedi matin lors d'une partie de chasse à Muratello est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital de Bastia où il avait été évacué dans un état critique

     La tragédie s'est déroulée samedi vers 10 heures à Muratello.
    L'adolescent, à peine âgé de 17 ans, avait été atteint à la tête par un tir alors qu'il participait à une partie de chasse avec deux membres de sa famille - son oncle et son cousin.

    On ignore comment ce drame a pu survenir - la gendarmerie de Porto-Vecchio, saisie par le Parquet d'Ajaccio, est chargée de l'enquête requalifiée en "homicide involontaire "- mais on image aisément l'intense émotion qu'il a suscité auprès de ses proches et dans la région.

    En tout cas il vient rappeler tragiquement malheureusement et tragiquement qu'il faut faire preuve de la plus grande prudence lorsque l'on manie des armes à feu.

    Un adolescent vient d'être la victime à cette absence de vigilance qu'il convient de bannir lors d'une partie de chasse qu'elle soit familiale ou organisée.

     

    04/09/2017 : Dordogne : un chasseur tombe d'une palombière de 6 mètres de haut

    Un chasseur de 58 ans s'est grièvement blessé ce dimanche soir, à Liorac-sur-Louyre, près de Bergerac, en tombant d'une palombière de six mètres de haut.

    Un homme de 58 ans est tombé d'une palombière, ce dimanche soir, vers 19h30, à Liorac-sur-Louyre, dans le Bergeracois. Il aurait fait une chute de près de 6 mètres. Le chasseur a été retrouvé inconscient par les secours, au lieu-dit Carrieux.

    Il souffre d'un traumatisme crânien et a été transporté par hélicoptère vers le centre hospitalier de Bordeaux.

     
     

    Pas vraiment contente cette habitante de Lunay qui, samedi matin, a vu une dizaine de chiens de chasse pénétrer dans un de ses prés au Pont-à-Bonnet où se trouvaient quatre de ses chevaux. Les chiens accompagnaient 48 chasseurs qui participaient à une battue au renard et au sanglier, organisée par la société de chasse de Lunay. Dans leur course, en arrivant dans les prés, ils ont endommagé des clôtures et effrayé les juments dont une qui s'est blessée. La propriétaire a appelé le vétérinaire, la gendarmerie de Montoire et le maire de Lunay pour faire constater les dégâts. Contacté hier soir, le président de la société de chasse se déclarait étonné d'apprendre que des dégâts auraient été commis lors de cette battue qui a permis de tuer un renard et un sanglier.

     

    08/09/2017 : Plus de 100.000 faisans et perdrix importés en Belgique pour la chasse

    Chaque année, des milliers de faisans et de perdrix sont lâchés dans la nature avant l’ouverture de la saison de la chasse.

    Chaque année, des milliers d’oiseaux provenant d’élevages belges ou étrangers sont lâchés dans la nature wallonne pour être chassés. En 2016, 113.385 faisans et 6.1000 perdrix provenant d’élevages français et néerlandais ont été importés dans notre pays dans ce but. La pratique est très ancienne mais elle ne fait pas, à ce jour, l’objet d’une réglementation.

     

    09/09/2017 : Braconnage : deux chasseurs condamnés

    La sanction vient tout juste de tomber, mais les faits remontent au 15 janvier dernier. Ce jour-là, deux chasseurs abattent en toute illégalité un sanglier sur un territoire privé de la commune de Vendrennes.

    Deux chasseurs peu scrupuleux de la réglementation ont abattu en toute illégalité un sanglier. 

    Après avoir, dans un premier temps, camouflé l’animal, les deux individus reviennent à bord de leur véhicule et charge l’animal. Transporter à leur domicile, il sera découpé puis congelé.

    Surveillés de près par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, une enquête est ouverte et les deux braconniers sont convoqués à la brigade de gendarmerie des Herbiers. Mis en cause, ils ne reconnaissent pas les faits.

    Ils seront, néanmoins, verbalisés pour chasse sans plan de chasse individuel obligatoire, transport de gibier mort soumis au plan de chasse non marqué et utilisation de munition interdite pour la chasse du gibier.

    Convoqués devant le tribunal de La Roche-sur-Yon, ils ont écopé d’une suspension de six mois de leur permis de chasse, ainsi qu’à une amende commune de 1 335 €.

    Une condamnation qui les privera de la saison de chasse à venir. Son ouverture étant prévue le 17 septembre prochain.

     

    09/09/2017 : En Charente, le gibier est prêt avant l'ouverture de la chasse dimanche

    Avant l'ouverture de la chasse ce dimanche, des éleveurs professionnels de gibiers se sont activés pour livrer leurs animaux aux différentes sociétés de chasse.

    Depuis le début de la semaine, l’activité est intense dans les élevages de gibiers. Dans un élevage de Ventouse, en Charente, spécialisé dans les oiseaux, des gibiers à plume sont récupérés un à un pour être livrés aux sociétés de chasse.

    Christian Mesnard, propriétaire de cet élevage, réalise 25% de son chiffre d'affaires en quelques jours. Les oiseaux ont environ 22 semaines lorsqu'ils sont vendus. Voyez ce reportage de Bruno Pillet et Christophe Guinot, réalisé ce vendredi à Ventouse (Charente).

    En Charente, il existe une dizaine d'éleveurs de gibiers.
    L'ouverture de la chasse est prévue dimanche pour les 13 000 chasseurs du département.

     

    10/09/2017 : La tragique histoire d’un propriétaire

    La nouvelle se propage sur les réseaux sociaux. Michel raconte la tragique histoire de son poulain, Huky des Murailles et lance un appel à témoins. Ce fils de Bilibili et Vamp de Beylev a été retrouvé mort, le lundi 4 septembre, dans le haras où il était stationné, avec sa mère. Un vétérinaire a pu constater deux plaies par balles. Une à la mâchoire et une autre au thorax.

     

    Si la piste d’un accident de chasse est une hypothèse, une enquête a été ouverte par la gendarmerie, alertée par le propriétaire du poulain.

     

     

    Voici le message du propriétaire d'Huky des Murailles

    ... COUP DE GUEULE CRI DE COLERE

    ON A ABATTU MON POULAIN .. " HUKY DES MURAILLES "

    Bonjour a tous mes amis facebook ou autres , que je connais , ou que je ne connais pas , mais destiné a tous les amis des chevaux, qu'ils soient trotteurs comme le mien ou autres .......

    Le but de mon message est de faire partager un maximum a tout le monde le plus possible , tous vos amis , les amis de vos amis ,assoc ou grouppes ,concernant les chevaux , SPA en régions , enfin partout ou c'est possible , et par toutes les personnes qui le souhaiteront et qui peuvent se sentir touchées ou concernées ,ou peut etre pas ,mais qu'elles expriment leur colére et tristesse pour ce qui vient d'arriver a mon " HUKY des MURAILLES " poulain TF par BILIBILI et VAMP DE BEYLEV .

    Mon but est également de faire que dans l'environnement et lieu ou mon poulain a été tué et peut etre que je m'avance ce jour en disant cela , mais je ne peux pas croire a un accident , il a été constaté et certifié par le vétérinaire 2 blessures par balles , une dans la téte au niveau de la machoire , et l'autre dans le thorax ( coeur ) apparemment mort sur le coup , oui mon but , est de faire passer ce message ,ce coup de gueule ,pour que des personnes parlent , ont peut etre vu , ou entendu quelque chose , ou peut etre mème assistés a cet acte odieux , puisque tout est arrivé lors d'une partie de chasse , battue aux sangliers , ou je ne sais quoi , autour du haras qui est gardé par garde chasse officiel et bien indiqué par des pancartes sur le haras ou était stationné mon poulain que je devais récupérer au sevrage en octobre .....Donc mon but est de faire parler dans ce grouppe de chasseurs ou autour , quelqu'un sait ce qui c'est passé et doit parler !!!!

    je fait ce post , sans agressivité envers les chasseurs , je ne suis pas chasseur , et n'ai rien contre les chasseurs , voila il faut que les choses soient claires , je veux seulement que celui qui a tué " HUKY " soit retrouvé , et je compte sur facebook pour y arriver et faire monter la pression et si certains savent , ils doivent aller parler ou contacter la gendarmerie de Saint Mars la Briére puisqu'il s'agit de cette brigade qui est en charge de cette affaire et qui m'a bien compris lors de ma déposition vendredi après midi 08.09.et motivée pour aboutir ,je l'ai très bien ressenti et je les en remerçie ......

    J'ai attendu quelques jours pour écrire ce post sur facebook !!! je ne savais pas si je devais le faire ou pas en parler ou pas , mais voila aujourd'hui ,je ne peux m'empècher de crier ma colère ....

    Certains içi, enfin surtout ceux qui me connaissent ne comprendront peut etre pas ,alors qu'hier ,je postais sur mon journal facebook une petite vidéo de la qualification d' une pouliche que j'avais élevée , oui hier matin a Meslay du Maine , j'étais très heureux de ça ,mais ce que je n'avais pas dit c'est que en revenant de Meslay du Maine , je devais m'arrèter dans une gendarmerie près du Mans ou j'avais pris rendez vous pour faire une déposition suite a l'abattage de mon poulain dans un pré .

    Je ne peux pas tout exposer les circonstances ni rentrer dans tous les détails içi , j'en aurai trop long a dire ,mais voila la jument est arrivée au haras de JERSOP 72160 La Chapelle Saint Rémy , pour etre saillie par l'étalon USHIRO GWENN lieu ou il est stationné , et bien entendu avec mon poulain ,il avait 1mois et demi comme sur la photo , quand il est parti des Murailles et je devais le récupérer en octobre au sevrage .

    Mais voila dimanche matin dernier, 3 septembre, lendemain de la battue , la nouvelle , la mauvaise nouvelle !!!! " HUKY" est retrouvé mort dans le pré lendemain de cette battue mort depuis la veille , très raide , bien sur , et sa mère très énervée autour de lui , avec la mamelle trés gonfflée , pleine de lait , signe qu'elle n'était plus tétée depuis un bon moment déja , le lundi constat de la mort du poulain par le vétérinaire ,et que ne fut pas la surprise !!!!! au haras personne n'avait touché le poulain avant , mais le vétérinaire en retournant le poulain , qui évidemment était couché sur ses blessures , on ne voyait rien , stuppeur , 2 traces de balles !!! 1 dans la tète ,plus exactement la machoire et l'autre plein thorax ...tout ceci certifié par le vétérinaire ....

    Je persiste et signe !!!! pour moi , ce ne peut etre le fait du hazard , ou d'un accident de chasse , seulement d'une volonté de tué un poulain , et il a été abattu !!! Les raisons , je ne les connais pas a ce jour , mais je suis persuadé qu'il y a une ,et a mon avis , ce message ne m'étais pas destiné , mais c'est HUKY et moi qui en payons les conséquences !!!!!!

    C'est pour cela que je compte sur vous tous, amis des chevaux pour partager et faire passer ce message partout dans votre environnement et faire monter la pression dans le secteur concerné et que quelqu'un finisse par parler !!!! la gendarmerie de Saint Mars la Briére est a disposition .

    Découvrir la vérité et le coupable de l'abattage de mon poulain !!!! Je ne lacherai rien jusqu'a la vérité .

    Il a été pris des photos des blessures de HUKY , dès que je serais en possession , je vous en ferai part .

    MERCI A VOUS TOUS ... MICHEL MILLEREAU .

    POUR TOUTES PERSONNES QUI VOUDRAIENT ME PARLER EN PRIVE ,ET SAURAIENT ET AURAIENT QUELQUE CHOSE DE CONCRET A ME DIRE VOICI MON ADRESSE MAIL ..MERCI millereau.michel@wanadoo.fr

     

    10/09/2017 : En Ardèche, un accident de chasse le jour de l’ouverture

    Il était environ 16 heures, ce dimanche 10 septembre, jour de l’ouverture de la chasse, quand un homme s’est fait tirer dessus par l’un de ses collègues, au milieu des champs du plateau ardéchois, à Toulaud (centre Ardèche).

    La balle, vraisemblablement destinée au sanglier qui tentait de fuir, serait venue se loger dans le mollet du blessé. Il a été conduit à l’hôpital de Valence.

    Par ailleurs, le test d’alcoolémie réalisé sur le tireur s’est révélé négatif.

     

    12/09/2017 : LAMASTRE Cadavres de sangliers : l'inquiétude monte

    La patience de Jacques Aurange, président de la Fédération départementale de chasse de l’Ardèche a atteint ses limites.

    Vendredi dernier, huit nouveaux cadavres de sangliers ont été déposés sur la voie publique, aux alentours de la commune de Lamastre. “Nouveaux” car ce n’est pas la première fois que de telles observations sont faites : les 3 et 9 juin, puis le 18 juillet, des dépouilles de sangliers avaient déjà été retrouvées à Lamastre, déposées près de la mairie notamment.

    Des actions alors revendiquées par la Coordination rurale Ardèche (CR07). Par la voix de son président, Gilles Jouve, le syndicat agricole expliquait alors, dans nos colonnes, qu’il entendait dénoncer une surpopulation de sangliers dans le secteur et les dégâts que cela entraîne chez les agriculteurs. Les agissements de vendredi n’ont pas - encore ? - été revendiqués par la CR07, mais il n’en fallait pas plus pour que le patron des chasseurs ardéchois se fende d’un communiqué.

    Jacques Aurange estime d’abord “qu’on ne peut négliger que cet acte soit lié aux autres dépôts signalés cet été”. S’interrogeant alors sur “les modalités et la légalité de l’abattage de ces animaux”, il souligne le “risque d’atteinte à la sécurité publique et sanitaire” avec des dépôts sur les voies publiques. Et de considérer “que ces gestes ne font avancer ni le débat ni les actions en place pour endiguer la problématique du sanglier”.

    Dénonçant une “provocation et une défiance envers les chasseurs”, Jacques Aurange appelle “chacun à prendre ses responsabilités”. “Halte à l’escalade d’actes illégaux”, s’agace-t-il. Craignant que “la situation très tendue ne devienne explosive”, il somme les chasseurs de “garder leur sang-froid”.

    Le patron des chasseurs ardéchois indique enfin avoir saisi le procureur de la République pour un dépôt de plainte.

     

    12/09/2017 : Un chasseur se tue en chutant à Champoléon dans le Champsaur

    C'est une triste nouvelle qui touche le Champsaur. André Escallier, un chasseur d'environ 73 ans s'est tué ce mardi dans l'après-midi alors qu'il était parti au chamois dans la vallée de Champoléon. Cet habitant, bien connu dans la vallée, a, semble-t-il, fait une lourde chute. Il n'a pas survécu à ses blessures. Selon nos informations, son compagnon de chasse a tenté de lui venir en aide. En raison des problèmes de réseau, il était très difficile de prévenir les secours. Le PGHM de Jausiers s'est rendu sur place en début de soirée mais n'a rien pu faire. Ce chasseur passionné connaissait le secteur de Champoléon par coeur, mais la chasse aux chamois est souvent difficile d'accès. Ce soir, beaucoup de chasseurs pleurent la disparition de la victime appréciée dans le Champsaur et le Gapençais.

     

    12/09/2017 : Luc Besson aime beaucoup trop les cerfs pour ses voisins normands

    Dans l'Orne, des agriculteurs, soutenus par la Fédération de chasse, veulent abattre les cervidés et les sangliers qui prolifèrent sur le domaine du cinéaste. Ils seraient à l'origine de nombreux dégâts dans les récoltes alentour. Le réalisateur s'oppose à l'organisation de battues.

    Si l'adaptation de la célèbre bande dessinée, Valérian , n'a pas été un franc succès, le réalisateur ne semble pas non plus avoir la cote chez les paysans Normands. Luc Besson possède une propriété dans l'Orne, près de Gacé, dans laquelle se trouve une partie des bois de Saint-Evroult. La chasse y étant interdite, cerfs et sangliers trouvent refuge dans son domaine. De là, ils rayonnent dans les près et bois alentour. Et ravagent surtout les récoltes. Au point que les doléances des agriculteurs voisins s'accumulent. Ils dénoncent les dégâts causés sur leurs cultures par les cervidés que le cinéaste protège.

    Un voisin, ayant réagi dans les colonnes d'Ouest France en 2016, fait part de la fascination du réalisateur pour ces cerfs. «Ce sont des animaux majestueux», a-t-il dit à plusieurs reprises. Cela explique sans doute que le réalisateur du Grand Bleu ne veuille pas les chasser de chez lui. Selon la comptabilité des voisins de Luc Besson, il y aurait environ 150 cerfs et sangliers sur les terres.

    « Ces animaux sont majestueux ! »

    Luc Besson

    Si les dégâts dans les cultures, pris en charge par la Fédération départementale des chasseurs, s'évaluaient à 76.000 euros en 2016, ils devraient dépasser les 100.000 euros en fin d'année, selon Le Point qui témoigne de la colère des cultivateurs voisins du cinéaste. Outre les ravages des terres agricoles, cette prolifération pose de «vrais soucis de sécurité routière» puisque le bois de la propriété n'est pas clôturé, souligne Christophe de Balorre, président du conseil départemental et président de la Fédération des chasseurs. L'an dernier, la collision entre un cerf de 170 kilos et un véhicule a d'ailleurs ravivé la colère des riverains. «On a frôlé la catastrophe, on a eu très peur, heureusement nous n'avons pas été blessés, mais le véhicule est hors d'usage. Que serait-il arrivé si le cerf était entré dans l'habitacle?», a confié au Réveil normand le conducteur qui était accompagné de son épouse lors de la collusion avec le cervidé.

    Une réunion de crise

    Une réunion de crise, organisée par le maire de la petite commune de La-Trinité-des-Laitiers en janvier 2016, Stéphane Lecaché, associant une cinquantaine de paysans, élus locaux, responsables de services de l'État et la Fédération des Chasseurs de l'Orne et la victime de l'accident, Gérard Morin, a eu lieu le 6 septembre dernier.

    Il y était question de faire le point sur les dégâts causés dans le secteur par les animaux de la propriété ornaise du réalisateur du Cinquième Élément et mettre l'ensemble des solutions sur la table. Parmi celles qui ont été répertoriées: clôturer le domaine du cinéaste, imposer des battues administratives ou abattre les cervidés. Néanmoins, selon l'hebdomadaire Réveil normand, personne n'a osé exposer publiquement le nom et le rôle du cinéaste dans cette affaire. S'il a d'abord été convenu avec la mère du réalisateur de procéder à la mise en place d'un plan de chasse, Luc Besson a ensuite interdit les battues sur son domaine des Lettiers.

    Entouré de 160 hectares de prairies et de bois, Luc Besson acquiert ce «Moulinsart» normand en 1998, dans lequel il implante une unité de sa société de postproduction, Digital Factory. Il se marie dans ce château de briques rouges avec Virginie Silla en 2004 qu'il a choisi à l'époque parce qu'il était à une demi-heure de Paris en hélicoptère.

    La colère des riverains n'a pas tardé à se faire entendre après leur arrivée. Le dossier pose problème depuis plusieurs années et semble prendre une autre tournure aujourd'hui. Les agriculteurs attendent une rapide décision de la préfecture de l'Orne pour trouver une solution efficace. Une réunion technique devrait avoir lieu le 21 septembre prochain.

     

    14/09/2017 : Un chasseur croit tirer sur un loup et tue la chienne d'un couple de randonneurs

    Croyant voir un loup dans son fusil à lunette, un chasseur a tué le chien d'un couple de randonneurs alors qu'il participait à une battue, jeudi après-midi à Saint-Auban,

    Alors qu'un couple de randonneurs en vacances empruntaient le chemin de grande randonnée le GR510 à Saint-Auban, dans l'arrière-pays grassois, leur chienne Geisha -malinois de 6 ans qui trottinait juste devant eux- a été abattue par un chasseur se trouvant 40m au-dessus du chemin.

    Il participait à une battue sanglier-loup.

    les maîtres portent plainte

     

    Une scène aussi triste qu'incompréhensible pour les maîtres de Geisha qui portait un collier orange tandis qu'eux-mêmes étaient habillés de couleur vives.

    Très affectés, ils ont porté plainte contre le chasseur "pour que cela n'arrive pas aux autres. Nous, c'est trop tard, cela ne fera pas revenir notre chienne qui nous suivait en randonnée depuis 6 ans."

     

    14/09/2017 : “chasse à l’ours” : la préfète de l’Ariège dénonce une “dérive pathétique dans la violence et l’illégalité”

    Au lendemain de la transmission à différents médias d’une vidéo mettant en scène des hommes cagoulés et armés qui annoncent rentrer en “résistance active contre les agents de l’Etat” et “rouvrir la chasse à l’ours” (voir notre article du 14 septembre), la préfète de l’Ariège dénonce dans un communiqué une “dérive pathétique dans la violence et l’illégalité”. Mme Lajus indique que “la vidéo a été transmise au procureur de la République de Foix pour engager des poursuites judiciaires”, et considère que “cette simagrée d’organisation terroriste, s’il ne s’agit pas d’un canular, porte préjudice à tous ceux qui défendent le développement des territoires ruraux et de montagne”.
    La préfète de l’Ariège “invite les responsables professionnels, institutionnels et politiques à marquer leur désaccord avec ceux qui franchissent la ligne de l’illégalité et condamner cette nouvelle irruption de violence et d’usage des armes”, dans un contexte notamment marqué par “une agression contre quatre agents de l’ONCFS victimes de menaces, de tirs de carabine et de dégradation de leur véhicule”.

    De son côté, l’association partisane de la réintroduction Ferus considère que ce groupe s’est “mis en scène à la manière de véritables terroristes tentant d’imposer ses vues par la force des armes. Il ne représente en rien “les Ariégeois”, contrairement à ce qu’il prétend, et encore moins “les Pyrénéens”, pas plus qu’il ne représente “les randonneurs” ou “les élus” comme le prétend la voix anonyme qui lit un texte aussi violent que truffé d’inexactitudes et d’outrances dans un pays par ailleurs malmené ces derniers mois par d’autres violences”.

    “Nous ne pouvons espérer qu’un chose : qu’il s’agisse d’un mauvais canular”, notent les responsables de Ferus, “mais si ce n’est pas le cas, nous rappelons que la destruction d’une espèce protégée est un délit puni par l’article L 415-3 du code de l’Environnement, sanctionné d’une peine de 2 ans de prison et/ou de 150 000 euros d’amende. En cas de destruction “en bande organisée”, la sanction peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende”. Ferus demande que “la brigade mobile anti-braconnage de l’ONCFS soit mobilisée afin d’assurer la sécurité des ours”. Et de s’interroger :  “le pouvoir actuel sera-t-il assez solide, lucide et responsable pour résister à ces provocations anti-démocratiques, anti-républicaines, en un mot, graves mais aussi clairement illégales et porteuses de dérapages bien plus inquiétants ? Un coup d’arrêt est indispensable si la France est encore un État de droit. Sinon, la prochaine étape sera probablement la découverte du cadavre d’un ours devant les portes d’une préfecture.”15/09/2017 : Saint-Auban (06) : Un chasseur tire par erreur sur un chien, le tuant sur le coup

    Un drame a eu lieu ce jeudi après-midi à Saint-Auban, dans les Alpes-Maritimes. Un chasseur a en effet pris une chienne pour un loup et lui a tiré dessus. Le quadrupède n’a pas survécu. Ses propriétaires ont décidé de porter plainte contre le tireur.

    Les propriétaires de Geisha, une magnifique femelle Berger Belge Malinois âgée de 6 ans, sont inconsolables. La chienne a en effet été abattue hier par erreur par un chasseur. Ce dernier l’aurait, semble-t-il, prise pour un loup et usé de son arme à feu à la vue de l’animal.

    Cette tragédie est survenue dans l’après-midi du jeudi 14 septembre, alors que le tireur prenait part à une battue au loup et au sanglier dans la commune de Saint-Auban, dans les Alpes-Maritimes, comme le rapporte Nice Matin.

    Au même moment, Geisha accompagnait ses propriétaires, un couple, pendant une randonnée sur le chemin GR510. Le quadrupède était portant muni d’un collier de couleur orange, le rendant bien visible. Ses propriétaires étaient également vêtus de couleurs vives. Des précautions qui, hélas, n’ont pas empêché le drame. Le tireur, lui, évoluait à une quarantaine de mètres au-dessus du sentier qu’ils empruntaient.

    Les maîtres de la défunte chienne ont décidé de porter plainte contre le chasseur. Une démarche motivée par le désir de prévenir d’autres incidents de ce type et d’éviter ainsi des souffrances inutiles aux animaux et à leurs familles.

     

    15/09/2017 : Cormorans. La chasse suspendue en Loire-Atlantique

    Alors que la préfecture avait accordé une dérogation autorisant l'abattage de 4.800 oiseaux, le juge des référés du tribunal administratif de Nantes a suspendu l'abattage des grands cormorans en Loire-Atlantique.

    Le juge des référés du tribunal administratif de Nantes a donc donné raison à la Ligue de protection des oiseaux (LPO), a-t-on appris hier auprès de la juridiction, en suspendant en Loire-Atlantique l'abattage des grands cormorans, une espèce protégée accusée de piller les élevages de poissons. 

    En octobre dernier, la préfecture avait pourtant accordé une dérogation dans le cadre d'un arrêté ministériel qui autorise jusqu'à 4.800 abattages d'oiseaux sur les années 2016 à 2019. Vingt-trois « zones d'étangs piscicoles à protéger » avaient plus précisément été identifiées par les services de l'État. « Le grand cormoran a un gros impact sur la pisciculture, qui est une activité importante dans le département mais qui est en souffrance... Elle bénéficie d'ailleurs d'aides communautaires », avait insisté la représentante de la préfecture lors de l'audience, le 6 septembre dernier. Un « accroissement » de la population d'oiseaux aurait aussi été relevé.

    « Une espace qui n'est pas sédentaire »

    Reste que le juge considère que les « allégations » de la préfecture - selon laquelle l'impact des tirs serait « très faible » et qu'ils ne mettraient « pas en péril l'état de conservation de cette espèce » - ne sont « pas établies » par des pièces probantes. « Il n'est apporté aucune information par l'administration sur l'incidence du prélèvement au cours de la première année », relève le magistrat. Il souligne aussi que l'arrêté préfectoral ne met pas en évidence les dégâts constatés dans les piscicultures. 

    « Le seul document produit sur la production piscicole (...) ne permet pas d'avoir une information suffisamment précise sur la prédation opérée », résume-t-il dans son ordonnance, d'autant que le grand cormoran est une espèce « qui n'est pas sédentaire » et que ses lieux d'installation « varient sensiblement d'une année sur l'autre ». L'affaire sera désormais réexaminée sur le fond d'ici douze à dix-huit mois, mais cette fois-ci par une formation collégiale. Dans l'immédiat, les abattages sont suspendus.

     

    15/09/2017 : Un commando cagoulé et armé veut "chasser l'ours"

    La vidéo met en scène une vingtaine de personnes qui prétendent entrer en "résistance active contre les agents de l'Etat". Une enquête préliminaire est ouverte.

    Ils se sont filmés en pleine nuit, les visages cachés par des cagoules noires, en tenues de chasse… et armés de fusils. Une mise en scène menaçante au service d'un message : ces hommes annoncent leur intention de chasser l'ours, au mépris de la loi.

    "Nous avons décidé de rouvrir la chasse à l'ours en Ariège et de mener une résistance active face aux agents de l'Etat", annonce une voix à l'accent ariégeois marqué.

    La vidéo dure 1 minute 47 secondes. Elle a été adressée anonymement à plusieurs médias ariégeois, qui l'ont reçue par clé USB.

    "Nous, montagnards d'Ariège, éleveurs, randonneurs, chasseurs, élus, citoyens disons à l'Etat STOP ça suffit", dit une voix. "Par l'introduction d'ours slovènes puis la création d'une pouponnière leur permettant de se multiplier, l'Etat français met en place une gestion du territoire où peu à peu il limite aux hommes, aux femmes de la montagne l'accès, la liberté d'être, de faire, de travailler."

    Les hommes font aussi référence à "la guerre des Demoiselles", une jacquerie qui a eu lieu dans la région aux alentours de 1830 : des montagnards, déguisés en femmes, attaquaient les grands propriétaires et des gardes forestiers. "Aujourd'hui, face à l'agression, les Demoiselles sont de retour", clame la voix.

    Le propos est conclu par une salve de fusils.

    "Simagrée d'organisation terroriste"

    Ces images ne sont pas du tout du goût des autorités. Le parquet de Foix est saisi :

    "Une enquête préliminaire a été ouverte dès jeudi soir pour participation armée à une attroupement par une personne dissimulant son visage afin de ne pas être identifiée", a indiqué la procureure de Foix Karline Bouisset.

    "Si la vidéo est bien réelle et qu'il ne s'agit pas d'un canular, il s'agit d'une dérive dans la violence qu'il convient de réprimer", a-t-elle souligné.

    La peine maximale encourue est de 5 ans de prison, 75.000 euros d'amende et interdiction de détenir des armes.

    Du côté de la préfecture, on dénonce une "dérive pathétique dans la violence et dans l'illégalité" :

    "Cette simagrée d'organisation terroriste, s'il ne s'agit pas d'un canular, porte préjudice à tous ceux qui défendent le développement des territoires ruraux et de montagne."

    Des agents pris pour cible

    La préfecture rappelle aussi que quatre agents de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) ont été "victimes de menaces, de tirs de carabine et de dégradation de leur véhicule" le 25 août dernier. Une enquête est ouverte pour menace de mort.

    La préfète de l'Ariège Marie Lajus invite les responsables professionnels, institutionnels et politiques à "marquer leur désaccord avec ceux qui franchissent la ligne de l'illégalité et condamner cette nouvelle irruption de violence et d'usage des armes".

    Le climat est tendu en Ariège depuis la mort, à la mi-juillet, de 300 brebis, toutes victimes des ours.

    Vingt ans après la réintroduction de l'ours, plantigrade pouvant peser jusqu'à 250 kilos et mesurant jusqu'à deux mètres dressés sur ses pattes arrière, sa présence dans les Pyrénées et surtout la question sensible de nouveaux lâchers sur les versants français continuent de diviser.

     

     

    17/09/2017 : Un homme et son fils de 12 ans touchés par balle lors d'une battue

    Un accident de chasse est survenu dans la matinée du dimanche 17 septembre, lors d'une battue à Collobrières. Les secours étaient toujours engagés à 10h20 pour secourir un père et son fils qui ont été touchés par le tir d'un autre chasseur.

    Alors qu'on a cru dans un premier temps qu'un pronostic vital était engagé, les blessures du père et de son fils de 12 ans, très connus à Collobrières, s'avèrent moins graves que cela.

    Les pompiers ont réussi à conduire les blessés en bord de route pour une prise en charge par véhicule routier ou par les airs, l'hélicoptère du SAMU 83 étant également engagé. Dix sapeurs pompiers sont sur les lieux avec deux ambulances.

    L'accident s'est produit au lieu-dit les Pounches, piste B27, dans le massif des Maures. 

     

    Les circonstances du tir sont à définir, le tireur ayant été identifié par les gendarmes présents sur place.

     

    17/09/2017 : Tombée dans un ravin, une chienne sauvée par les pompiers

    Lors d’une action de chasse au sanglier dans la forêt de Branne ce dimanche, Lucie, une jeune chienne de 2 ans et demi, ne revient pas… Son propriétaire prévient ses compagnons de chasse, et grâce au GPS, ils se rendent compte que l’animal est au fond d’un trou près d’une falaise, 40 mètres en contrebas.

    A cet endroit, le terrain est très accidenté dans la forêt… Il est donc impossible que la jeune chienne ressorte seule de ce piège et imprudent pour les chasseurs, qui ont tout stoppé pour venir en aide à l’animal de leur ami, d’aller la chercher eux-mêmes.

    Appelés en renfort, une dizaine de pompiers de Clerval, Baume-les-Dames, Montbéliard et du groupement de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP) de Besançon, arrivent rapidement sur les lieux.

    Après une descente en rappel, ils ont remonté Lucie à son propriétaire. L’histoire se termine bien pour la jeune chienne qui est sortie indemne, mais avec une grosse frayeur, de cette cascade involontaire.

     

    17/09/2017 : Ils veulent interdire la chasse le dimanche: "Les chasseurs créent de l'insécurité pour les promeneurs"

    Alors que s'ouvre ce week-end la chasse dans de nombreux départements, plusieurs associations réclament l'interdiction de la chasse le dimanche. C'est le cas du collectif Dimanche sans chasse, joint par RMC.fr, qui souhaite que ce jour soit réservé aux promeneurs et cyclistes.

    Etienne Spataro, président du Collectif pour le dimanche sans chasse crée en 2014 qui réunit plus de 1.000 associations (clubs de randonneurs, de vététistes et d'autres sports de loisirs).

    "Dans quasiment tous les autres pays européens, la chasse est interdite le dimanche. On ne peut parfois chasser que 2 ou 3 jours par semaine. Il n'y a quasiment qu'en France qu'on peut chasser le dimanche. Du coup, les autres usagers de sports et loisirs de plein air ne peuvent pas profiter pleinement de la nature ce jour-là. La présence de chasseurs créée de l'insécurité et empêche de profiter sereinement et en toute sécurité de la nature.

    "140 Accidents de chasse pas an"

    Il y a en France environ 140 accidents de chasse – record européen – et cela tient au fait que la chasse soit autorisée 7 jours sur 7. Les coups de fusil créent un climat d'insécurité et dissuade la pratique des sports de plein air. Quand on les entend ou quand on voit des panneaux 'attention chasse en cours', on a tendance à faire demi-tour et à arrêter son activité de plein air. Les chasseurs s'accaparent la nature et insécurisent les espaces naturels. Il y a 7 fois plus d'accidents de chasse le dimanche, parce que ce jour-là, la nature est très fréquentée avec de nombreux randonneurs ou cyclistes. Donc la seule mesure pour garantir la tranquillité et la sécurité des usagers de la nature, c'est de demander l'arrêt de la chasse le dimanche.

    "Les chasseurs sont en majorités des retraités"

    Cela ne devrait pas poser de problème aux chasseurs, qui forment une population vieillissante puisque leur moyenne d'âge est de 60 ans. Puisqu'ils sont retraités ils pourront chasser aisément les autres jours de la semaine. Quant aux chasseurs qui ont un emploi, ils auront au moins un jour de chasse avec soit le samedi, soit le lundi en fonction de leur profession.

    Selon un sondage (IFOP) que l'on a commandé, 79% des Français sont favorables à l'arrêt de la chasse le dimanche. On a donc une très large majorité de concitoyens qui souhaitent pouvoir profiter de la nature un jour par semaine en toute sécurité. On voit bien qu'interdire la chasse le dimanche est une mesure réclamée par les citoyens, mais c'est vrai qu'elle est plus difficile à faire valoir auprès des politiques puisque les chasseurs forment un lobby très influent sur les autorités et la sphère politique."

     

    17/09/2017 : Vendée: un adolescent meurt dans un accident de chasse

    Un garçon de treize ans est mort d’un coup de fusil en pleine tête, tiré par son grand-père, dimanche matin au cours d’un accident de chasse près de Luçon (Vendée), a-t-on appris de sources concordantes.

    En arrêt cardio-respiratoire, l’adolescent a été transporté par hélicoptère au CHU de Nantes, ont indiqué les pompiers et les gendarmes.

    Il est mort des suites de ses blessures, a-t-on appris de source proche de l’enquête.

    La victime accompagnait les chasseurs au moment de l’accident, qui s’est déroulé vers 11H30 sur la commune de Triaize, au premier jour de l’ouverture de la chasse dans le département de la Vendée.

    Il a été victime d’un tir alors qu’il ramassait un volatile.

    Le parquet de La Roche-sur-Yon a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l’accident, a-t-il indiqué à un correspondant de l’AFP, sans plus de précision.

     

     

    18/09/2017 : Savoie : quatre ânes tués par un chasseur à Arith dans les Bauges

    Quatre ânes ont été tués par un chasseur suisse dimanche à Arith dans les Bauges (Savoie). L'homme leur aurait tiré dessus à la sortie d'un sous-bois. La Fédération de chasse de Savoie condamne ses tirs et refuse de parler "d'accident de chasse".

    C'est dimanche dernier, dans l'après-midi, que Sandrine, la propriétaire des ânes a appris la nouvelle par téléphone. Quasiment tout le cheptel de Arpi'ânes cette jeune entreprise de location d'ânes à Arith, dans les Bauges (Savoie) a été décimé par un chasseur.

    Deux animaux sont morts sur le coup, les deux autres ont agonisé plusieurs heures et ont dû être euthanasiés.

    Les ânes ont reçu plusieurs balles chacun

    Le chasseur a tiré sur tous les ânes, probablement alors qu'ils sortaient d'un sous bois. Ils ont reçu plusieurs balles chacun, notamment au niveau des pattes. Fanfan, Ulule, Moustique et Mistral sont morts. Il ne plus reste qu'un cinquième âne, Safran, le survivant. Le tireur est un chasseur suisse, qui avait pris une carte à l'Association de chasse Arith / Lescheraines avec son frère. La propriétaire des ânes ne veut pas polémiquer sur la chasse ou les chasseurs. Elle parle des faits et seulement des faits.

    "C'est avec une douleur indescriptible que j'ai la tristesse de vous annoncer l’assassinat de presque l'intégralité de notre troupeau d'ânes : Fanfan, Ulule, Moustique, Mistral ont été massacrés par un chasseur suisse." — Sandrine, la propriétaire des ânes abattus

    La propriétaire des ânes parle d'un "assassinat" sur sa page facebook, où elle a posté une vidéo de ses animaux. D'après elle, le chasseur suisse était officiellement venu dans les Bauges pour chasser les biches, chevreuils et autre sangliers. Le frère du chasseur s'est présenté auprès de la propriétaire des animaux, pour s'excuser, mais sans expliquer les raisons du geste du tireur. Les ânes vivaient dans des champs à Arith, loués par leur propriétaire qui n'habite pas sur place.

    "Donc dans les Bauges, au 21e siècle, on tire sur des animaux qui sortent du bois sans prendre la peine de vérifier ce qu'on tire et on envoie, on enchaîne les balles, on ne tire pas qu'un seul coup !" — Sandrine, la propriétaire des ânes abattus.

    « C'est un âne qui a tiré sur des ânes »

    C’est ce qu’affirme un habitant du secteur. Il ne comprend pas ce geste, « comment quelqu’un peut tirer à plusieurs reprises sur des ânes, sans se rendre compte que ce ne sont pas des biches ou des chevreuils ? ».

    La Fédération de chasse de Savoie condamne cet acte

    « Ce n’est pas un accident de chasse tellement ce geste est hors norme ». Voilà ce qu’affirme le directeur de la Fédération de Chasse de Savoie, Pierre Sicard. « C’est un geste totalement incompréhensible, c’est très grave pour l’image de la chasse en Savoie. Les 8000 chasseurs du département ne peuvent pas être considérés comme ce chasseur suisse ». Le directeur de la Fédération est allé personnellement rencontrer la propriétaire des ânes. Il lui a apporté tout son soutien et assuré qu’il communiquerait avec elle en toute transparence.

    Ce lundi matin les équarrisseurs étaient sur place à Arith pour récupérer les cadavres des quatre animaux.

    L'an dernier, un cheval était abattu dans les Bauges, par un chasseur, ce qui avait provoqué une vive émotion dans le secteur.

     

    18/09/2017 : Un bilan mortel pour les humains dès l'ouverture de la chasse

    Un adolescent vendéen de 13 ans est mort d'une balle dans la tête, tiré par son grand-père alors que le jeune garçon ramassait une proie sur le sol.

    Chaque année, l'ouverture de la période de chasse est marquée par de graves accidents. Selon la presse locale, quatre victimes -dont un jeune garçon ayant succombé à ses blessures- sont à déplorer à l'issue de ce premier week-end de chasse en France.  

    Deux morts et deux blessés

    Un premier accident létal a eu lieu en Vendée, près de Luçon, dimanche matin. La victime est un adolescent de 13 ans, tué d'un coup de fusil tiré par son grand-père. Selon Europe 1, le garçon a été touché en pleine tête, vers 11h30 sur la commune de Triaize, alors qu'il ramassait un volatile sur le sol. En arrêt cardio-respiratoire, il a ensuite été amené au CHU de Nantes par hélicoptère où il est décédé des suites de ses blessures. 

    Dans le Var, un autre accident a fait deux victimes dimanche: un père de 49 ans et son fils de 12 ans, blessés par un autre chasseur lors d'une battue à Collobrières, dans le massif des Maures. Selon Nice Matin, le tireur a expliqué qu'il visait un chevreuil. Contrairement aux premières informations rapportées par les médias régionaux, le pronostic vital du garçon n'est pas engagé, Une enquête a néanmoins été ouverte.

    Enfin, un homme de 57 ans est décédé à Clans, dans les Alpes-Maritimes, samedi après-midi. Ce chasseur a basculé dans un ravin d'une hauteur de près de 150 mètres alors qu'il dépeçait la carcasse d'un animal. Il aurait glissé alors qu'il avait entrepris de jeter les viscères du haut du ravin. D'après les gendarmes, il s'agit bien d'un accident.

     

    18/09/2017 : Accidents de chasse: un début de saison meurtrier après des chiffres 2016 à la hausse

    Deux personnes dont un enfant ont été tuées samedi et dimanche et deux autres blessées dans des accidents de chasse, notamment lors de l'ouverture. Un début de saison inquiétant, alors que le nombre de tués est reparti à la hausse la saison dernière.

    L'ouverture de la saison de la chasse dans une trentaine de départements dimanche 17 a été marquée par plusieurs accidents dont deux mortels. Une triste entame alors que la tendance en la matière était à la baisse jusqu'à l'année dernière.

    Dimanche, un enfant de 13 ans est mort, touché au visage par un coup de fusil tiré par son grand-père, à Triaize, près de Luçon (Vendée). Selon les premiers éléments de l'enquête, il était en train de ramasser un animal qui venait d'être abattu lorsque le coup est parti tout seul.

    Un autre chasseur est mort samedi 16 à  Clans, dans les Alpes-Maritimes, où l'ouverture avait eu lieu dimanche 10 en plaine. Il a chuté dans un ravin de 150 mètres de profondeur. Déjà jeudi 14 dans ce même département, à Saint-Auban, un chasseur avait abattu la chienne d'un couple, pensant qu'il s'agissait d'un loup.

    Dans le Var, à Collobrières, c'est un père et son fils de 12 ans qui ont été touchés par le tir d'un chasseur dimanche, mais n'ont heureusement été que légèrement blessés.

    Une série noire qui intervient alors que les chiffres en la matière ont connu une importante baisse depuis 1999, avant de repartir à la hausse l'année dernière. Selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) le nombre d'accidents mortels a baissé en moyenne de 8% par an entre 1999 et 2016, passant de 39 à 10, le chiffre le plus bas jamais enregistré. Mais au cours de la saison 2016/2017, 143 accidents ont fait 18 morts, tous chasseurs.

    Lors de cette dernière saison, la principale cause d'accidents mortels (50% des cas) était le non-respect de l'angle de 30 degrés, la fenêtre de tir que tout chasseur doit réspecter. Venait ensuite la mauvaise manipulation de l'arme et le tir sans identification du gibier.

    La saison de la chasse doit encore être ouverte dans neuf départements. Ce sera chose faite dimanche 24.

     
     

    En octobre 2016, deux amis partent ensemble à Juliénas pour une partie de chasse. Après le déjeuner, un lièvre passe devant eux. L'opportunité est belle. Le premier tire. Il rate. Il tire une seconde fois. Le lièvre court toujours, mais son ami est touché.

    Un simple accident de chasse donc. Sauf que les deux compères étaient alcoolisés. O,29 gramme d'alcool par litre d'air expiré a été constaté chez le tireur. A l'hôpital, une prise de sang révèle 1,26 gramme d'alcool par litre de sang du blessé.

    Autre fait aggravant, les deux chasseurs, pour atteindre leur cible, ont pointé leurs fusils en direction de deux habitations qui hébergent des familles avec de jeunes enfants à une cinquantaine de mètres de là.

    C'est donc pour "mise en danger de la vie d'autrui" que les deux amis comparaissaient, ce mardi 19 septembre, devant le tribunal correctionnel de Villefranche. Ce dernier les a condamnés à des peines d'amende. 400€ pour l'un et 600€ pour l'autre également accusé de "blessures involontaires".

    Armes et munitions leur seront confisquées avant d'être détruites. Les deux chasseurs se sont également vu retirer leur permis de port d'armes pour une durée de 3 ans.

     

    19/09/2017 : Béziers : le cadavre d'un cheval abattu de deux balles découvert

    Une plainte a été déposée après la découverte, sur un chemin à la sortie de Béziers, du cadavre d'un cheval abattu de deux balles.

    L'écœurement prédomine, chemin du Lirou, route de Maraussan, à Béziers. Lundi matin, un promeneur y a découvert le cadavre d'un cheval, sur le chemin du Lirou, route de Maraussan, à Béziers. L'animal a été abattu de deux balles, une dans la tête et une seconde dans le ventre.

    Pas un accident de chasse

    "Le calibre (22 long rifle, NDLR) indique clairement que ce n'est pas un chasseur qui a abattu cette bête, assure Noël Azzoparti, le président du refuge de Béziers. Nous n'avons aucune preuve, mais nous pensons savoir qui a fait ça. C'est le propriétaire du cheval. Ses animaux ne sont pas pucés, pas plus que celui-ci et ils sont parqués n'importe comment. De plus, son étalon fuyait tout le temps". Cet animal est un double poney sans race déterminée. On pouvait parfois le retrouver divagant non loin de la voie rapide à l'ouest de Béziers.

    Des détonations, jeudi après-midi

    Jeudi, des témoins ont entendu deux détonations en fin d'après-midi dans ce quartier, à la sortie de la ville. Ces témoignages font penser à Noël Azzopardi que "c'est sans aucun doute ce jour-là qu'il a été abattu et laissé sur le bord du chemin. C'est une honte d'agir de la sorte. Je vais porter plainte auprès du procureur de la République afin de faire saisir l'ensemble des animaux de ce propriétaire ne serait-ce que parce qu'aucun n'est "pucé" et que les conditions de gardiennage ne sont pas des meilleures. Cet animal était difficile à attraper. Celui qui a fait ça ne pouvait que le connaître car la balle a été tirée à bout portant."

     

    22/09/2017 : Le chasseur imprudent relaxé

    Un chasseur adjudicataire d’un lot dans la commune de Luttenbach-près-Munster comparaissait hier devant le tribunal de Colmar pour des faits de dégradation et mise en danger d’autrui remontant au 27 mai dernier.

    Sollicité par le maire de la commune afin de procéder à un prélèvement de sangliers qui avaient occasionné des dégâts dans le village, il est intervenu avec un calibre particulièrement puissant adapté à ce type de gibier. Il en profite pour tirer un renard qui passe à sa portée… mais certaines de ses balles vont se loger dans la caravane et la voiture d’un couple paisiblement installé dans un camping, de l’autre côté de la Fecht.

    Titulaire d’un permis de chasser depuis 1996, connu pour être respectueux des règles de sécurité, l’homme de 51 ans explique que ses balles ont pu ricocher et invoque la présence d’une végétation particulièrement dense dissimulant le camping à sa vue. Persuadé d’avoir tiré uniquement sur le renard, il explique qu’il était « concentré » sur sa proie. Un représentant de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) présent lors de l’audience estime pour sa part que « le tir a forcément été direct par rapport à la caravane. » « Vous n’êtes pas expert en balistique, que je sache ! » est intervenu l’avocat du prévenu.

    « Dans le feu de l’action »

    Rappelant que la chasse est « un art compliqué qui exige beaucoup de rigueur », la représentante du ministère public s’est étonnée que le chasseur ait « oublié » l’existence du camping tout proche et a estimé que la violation d’une norme de sécurité, en l’occurrence de ne jamais tirer en direction d’habitations, était ici parfaitement caractérisée. « Peu importe que votre vision ait été obstruée, vous saviez que derrière cette zone, il y avait des habitations. Chasseur aguerri, dans le feu de l’action, vous avez pourtant oublié cette règle… J’espère que cet incident restera un fait isolé ! » Elle a requis une peine d’amende de 200 €. L’avocate de la partie civile a sollicité, outre des dommages et intérêts au titre du préjudice matériel, la reconnaissance de l’existence d’un préjudice moral.

    Le prévenu a été relaxé. Sollicité une nouvelle fois par le maire de la même commune voici une quinzaine de jours suite à de gros dégâts causés par des sangliers dans des jardins, il a cette fois catégoriquement refusé d’intervenir.

     

    23/09/2017 : Les louvetiers, bras armés du préfetLes lieutenants de louveterie sont des bénévoles sélectionnés par le préfet et placés sous son autorité, pour intervenir localement dans le domaine de la chasse.
    Le département de l'Indre compte dix louvetiers, ayant chacun un secteur géographique défini sur lequel il intervient. Par leur connaissance pointue du terrain, les louvetiers sont avant tout des diplomates qui règlent les conflits d'usage liés à la chasse, principalement pour les dégâts agricoles causés par le gibier (sangliers, cervidés, etc.) et le reste de la faune sauvage (blaireaux, etc.). Ils sont également les conseillers de l'administration (Direction des territoires) sur les questions cynégétiques dans leur secteur.
    Enfin, ils sont le bras armé de l'État pour intervenir en tout temps et en tout lieu lorsque la situation le requiert. Il s'agit le plus souvent de problèmes de surpopulations de sangliers, parfois de cervidés, pour lesquels le propriétaire n'intervient pas, malgré les sollicitations de la DDT.
    Dans ce cas, le préfet réquisitionne le louvetier du secteur afin qu'il intervienne, soit par des tirs de nuit, soit par des battues. Le louvetier prépare, coordonne et met en œuvre les opérations, avec l'aide d'autant de chasseurs que nécessaire.

     

    23/09/2017 : Nécessaire discrétion

    Suite à un dossier sur les dégâts des sangliers, paru dans notre édition du 28 janvier, nous avons voulu en savoir plus sur ces mystérieuses opérations de « tir de nuit » organisées par la préfecture. Nous avons relancé plusieurs fois la Direction des territoires (DDT) pour demander à être témoin de l'une d'entre elles et comprendre comment elle s'organisait.
    La DDT nous a finalement informés, lundi, qu'une séance aurait lieu, dans la nuit de mercredi à jeudi, en présence d'un préfet décidé à afficher sa présence sur le terrain, et que nous pourrions y assister. Mais à certaines conditions : ne pas dévoiler dans quelle commune elle se déroule ni quels agriculteurs l'ont sollicitée, problèmes d'amour-propre et de voisinage obligent ; pas un mot non plus sur l'identité des trois lieutenants de louveterie présents ce soir-là, eux qui ont, de leur propre aveu, « le mauvais rôle, dans tous les cas » ; pas le droit, non plus, de sortir et de prendre de photos pendant les deux heures de prospection en pick-up.
    Les photos que vous voyez dans cette page ont donc été prises au retour de notre sortie, une fois celle-ci terminée.

     

    23/09/2017 : Témoignage : une balle de chasse de calibre 12 traverse sa portière alors qu'elle est en voiture en Chartreuse

    Stéphanie en est encore choquée. Mercredi à 11h du matin, elle rentrait chez elle avec sa belle-soeur, sur une route menant à Chambéry (Savoie), quand une balle de calibre 12 a traversé la portière et s'est fichée dans le siège à huit cm de la passagère.

    C'est une route fréquentée qui rejoint Chambéry au col du Granier par la D6 et les carrières de Montagnole. Mercredi dernier, Stéphanie l'a empruntée pour rentrer chez elle à Entremont-le-Vieux (Savoie), quand une déflagration se produit. Elle s'arrête à hauteur de la carrière et découvre qu'elle vient de recevoir une balle perdue de calibre 12.

    "Ils n'ont parlé que de leur balle et de leur gibier qu'ils avaient loupé".

    La balle a traversé la portière de sa voiture et s'est fichée dans le siège passager à huit cm du bassin de sa belle-soeur. Les chasseurs arrivent. Stéphanie raconte : "ils ont été exécrables. Il n'y en a pas un qui nous a demandé si ça allait. Ils n'ont parlé que de leur balle et de leur gibier qu'ils avaient loupé".Stéphanie a déposé plainte à la gendarmerie de Chambéry pour "mise en danger d'autrui et risque immédiat de mort ou d'infirmité par violation délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence".

     

    27/09/2017 : Luçay-le-Mâle (Indre). Accident de chasse : 18 mois de prison dont 12 avec sursis pour le chasseur

    Le procès se tient ce mercredi 27 septembre, le parquet a requis de la prison avec sursis. Le 18 février, lors d'une partie de chasse à Luçay-le-Mâle, un homme de 22 ans avait été mortellement touché par un tir accidentel. L'arme était tenue par le grand-oncle de la victime, un homme de 83 ans. Le procès de ce drame de la chasse devrait se dérouler – sauf renvoi – ce mercredi après-midi, devant les juges castelroussins.

     
    • [Mise à jour, 15 heures] Le substitut du procureur Lionel Josserand a requis 18 mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de chasser envers le prévenu, âgé de 83 ans, auteur du coup de feu. 

    Une détonation et un drame... Le 18 février dernier, Pierre Barboux, 22 ans, succombait à un tir accidentel  lors d'une partie de chasse. Le drame s'est produit en lisière d'un bois, au lieu-dit "Queue de l'étang", à Luçay-le-Mâle. C'est son grand-oncle, 83 ans, qui tenait l'arme. Il devra répondre, ce mercredi 27 septembre, devant le tribunal de Châteauroux des faits "d'homicide involontaire lors d'une partie de chasse".

    Son décès avait créé l'émoi dans la communauté des sapeurs-pompiers indriens. Le jeune homme était sapeur-pompier volontaire et investi dans le club de football de Luçay-le-Mâle. 

    A l'issue du procès qui s'est tenu jusqu'à 15h, le chasseur demeurant à Lye et responsable de ce drame a été condamné à 18 mois de prison, dont 12 mois avec sursis.

     
     
    Un promeneur a filmé l’intégralité d’une chasse à courre dans une forêt de l’Oise. La vidéo choc, publiée mi-septembre sur les réseaux sociaux, expose un jeune cerf dépecé par les chiens.
    Ambiance bucolique, cavaliers élégants et chasseurs en redingote bleue.

    La chasse à courre ou « vénerie » n’a rien perdu de ses traditions du XIXème siècle.

    C’est ce que raconte un promeneur sur le site Picardiepopulaire.net :

    « Parti de Compiègne à 9h40 pour une promenade en forêt, je pédale en direction de La-Croix-Saint-Ouen, et c’est au carrefour Vivier Corax que je tombe sur cet attroupement. Je décide de rester un peu pour observer, par curiosité ».

    Intrigué, le promeneur filme discrètement avec son téléphone portable. La chasse à courre est lancée.

    Cette pratique consiste à traquer un animal sauvage avec une meute de chiens, jusqu’à sa prise. L'équipage est traditionnellement accompagné de cavaliers et de suiveurs en 4x4.
    « Il semble que l’équipage soit d’abord parti sur les traces d’un cerf 10 bois, mais que celui-ci était accompagné d’un daguet, d’une biche et d’un faon. La traque commençant, il a réussi à s’enfuir (étant le plus rapide du petit groupe), et les veneurs ont poursuivi le reste de la famille pendant plusieurs heures, avant de se focaliser sur le jeune daguet (un cerf adolescent) » raconte le promeneur.

    Finalement, les chasseurs parviennent à cerner le jeune cerf.

    « Quand j’ai rejoint les autres, j’ai trouvé le daguet allongé par terre, tremblant, entouré de ses bourreaux. La meute lui arrachait des lambeaux de chair à vif, et, dans ses yeux écarquillés, on pouvait lire la terreur ainsi que la douleur insoutenable qu’il devait ressentir. Un des valets décide d’étouffer ses derniers gémissements, en écrasant sa gueule de sa botte » s’indigne le témoin.
     
    Parmi les chasseurs mis en cause, Alain Drach, maître de l’équipage “La Futaie des Amis”.

    Ce dernier a assuré à nos confrères de l’Oise Matin que l’animal était mort lorsqu’il a été offert aux chiens : « C’est du grand n’importe quoi. Lors de la curée, l’animal était mort. Je l’ai achevé avec un coup de dague en plein cœur […] Je conçois qu’on n’aime pas, mais cela fait partie de la chasse. Ces chiens sont des amours, mais ils ont des gènes de loups. Ce sont des prédateurs ».

    De leurs côtés, les militants anti-vénerie refusent d’en rester là.

    Le collectif AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd'hui) a lui aussi relayé la vidéo sur son site.

    L'association a même organisé un rassemblement contre la chasse à courre à Saint-Jean-aux-bois (Oise) le 28 octobre prochain.
     
     
     

    Le chasseur n'est que légèrement blessé. 

    Un homme de 61 ans a chuté d’une palombière à Lahourcade, ce jeudi après-midi.

    Blessé léger malgré une chute de sept mètres

    Les pompiers ont été alertés à 15h44, la gendarmerie s’est rendue sur place. Malgré une chute de sept mètres, le sexagénaire a été transporté au centre hospitalier, blessé léger. 

     
     
    30/09/2017 : Loups, requins, ibis, blaireaux : un massacre sans base scientifique
    Loups, requins, ibis sacré, bouquetins… ces animaux sauvages subissent des phases d’abattage massif de la part des autorités. Le plus souvent sans discernement sinon pour complaire à des intérêts particuliers, explique l’auteur de cette tribune, selon lequel « réflexion et matière grise pourraient permettre d’éviter une violence inutile ».

    Farid Benhammou est géographe et chercheur au laboratoire Ruralité de l’université de Poitiers. Il a codirigé le dossier « Territoires humains, mondes animaux » de la revue Historiens & Géographes (juill.-août 2017) dans le cadre du Festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges, dont la 28e édition se déroule ce week-end.

    Par leur approche mêlant éléments sociaux et écologiques contextualisés dans un territoire, les géographes peuvent apporter une vision pertinente de la question de la gestion et de la préservation de la faune sauvage en France. Or, dans notre pays, les espèces qui peuvent représenter une contrainte réelle ou exagérée pour les activités humaines font souvent l’objet d’une gestion brutale allant jusqu’à la destruction. Même des espèces protégées comme le loup, les requins ou le bouquetin subissent dans certains cas une élimination perpétuant la notion de « nuisible » censée être tombée en désuétude. Et nous pourrions aussi évoquer les cas du blaireau, du grand cormoran ou encore de l’ibis sacré, cet Africain indésirable.

    Malgré les progrès réglementaires des statuts juridiques de la plupart des animaux sauvages, malgré une opinion publique globalement favorable à ces espèces, des acteurs des territoires, surtout ruraux, exercent sur les élus et les préfets une influence disproportionnée par rapport à leur poids effectif dans la société. Représentants agricoles, professionnels du tourisme ou chasseurs permettent des accommodations des lois environnementales quand ils ne les vident pas de leur substance. Les préfets avec les services de l’État, dont certains sont rattachés aux administrations environnementales, se retrouvent à exercer une violence dont l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) est le bras armé.

    Une négligence voire un mépris de la recherche et des connaissances scientifiques 

    Pour le loup, les requins, le blaireau, l’ibis sacré… entre autres, cela va de l’élimination contenue (à l’efficacité non prouvée) pour le loup à des massacres totalement inutiles et contre-productifs comme pour les requins ou les ibis sacrés tirés à tour de bras par l’ONCFS. Ainsi, d’importants fonds publics sont mis en œuvre, en finançant une brigade d’élimination des 40 loups à tuer sur les 360 estimés en France (en 2017), alors qu’il n’existe aucune corrélation entre tirs de loups et baisse de la prédation. Au contraire, alors que l’on n’a jamais tué autant de spécimens de cette espèce « protégée », les attaques du canidé ne cessent de croître.

    Pour les requins à la Réunion qui ont causé des attaques mortelles sur des usagers ne respectant pas les consignes de sécurité, l’État et les collectivités locales subventionnent à coup de millions d’euros l’élimination de requins dont la plupart ne sont pas impliqués dans les attaques sur l’homme avec fréquemment des espèces de requins non incriminés (requin-taureau, requin-marteau) voire rares, et en danger comme le grand requin blanc.

    Ces gestions par la tuerie s’appuient aussi sur une négligence voire un mépris de la recherche et des connaissances scientifiques. Contrairement à ce qui s’est passé à Hawaï dans les années 1990 où la multiplication des attaques de requin a donné lieu à des programmes de recherche sans précédent, à la Réunion, les programmes scientifiques rigoureux ont été interrompus. Pour le loup, si des moyens importants sont utilisés pour connaître et évaluer la population (à quelle fin ?), il n’y a aucune vraie ambition en matière de recherche sur des moyens de protection innovants, de la médiation et les sciences sociales.

    De plus, l’appel à l’élimination de ces animaux est utilisé pour affaiblir les mesures de protection des espaces naturels. Ainsi à la Réunion, la réserve marine est accusée d’avoir attiré les requins agresseurs alors que l’appâtage pour les pêcher a probablement une plus grosse responsabilité. La réserve est un bouc émissaire, car son milieu n’est pas propice au requin-bouledogue, la principale espèce incriminée. De même pour le loup : ses détracteurs appellent souvent à étendre son élimination au cœur des Parcs nationaux, les seuls confettis de territoire français bénéficiant d’une protection spatiale relativement efficace.

    Le statut de protection intégrale n’est même pas une garantie, comme l’ont subi les bouquetins du massif du Bargy, en Haute-Savoie. Accusé de transmettre la brucellose aux bovins, l’ongulé a bien failli être totalement éradiqué d’une vallée, avec l’appui de l’armée, pour contenter des éleveurs dont les troupeaux sont aussi des réservoirs de la maladie. Mais le sanitaire semble tout excuser, comme un loisir sanglant et inutilement cruel qu’est le déterrage du blaireau. Des passionnés bénévoles se réunissent et utilisent des races de chiens spécialisés pour forcer le ou les blaireaux dans leur terrier. Après des heures de terreur, ceux-ci finissent au bout d’une tenaille puis déchiquetés par les chiens. Ce loisir serait d’utilité publique, car le blaireau est vecteur de la tuberculose bovine. Or, l’animal est vecteur secondaire de la maladie et l’éradication locale est totalement inefficace.

    De la réflexion et de la matière grise permettraient d’éviter une violence inutile 

    Dans la série des massacres inutiles dans nos campagnes, l’ibis sacré occupe une belle place. Issue d’introduction ayant prospéré sur le littoral atlantique, la population de cet oiseau emblématique de l’Égypte ancienne a été accusée de détruire des nichées d’espèces protégées. L’oiseau est qualifié d’invasif car africain. Or, l’ibis sacré fait partie de l’aire biogéographique paléarctique ouest et côtoie la plupart des échassiers et oiseaux du Grand-Ouest français également en Afrique et au Moyen-Orient. Et l’espèce est passée en France de 1.200 couples en 2006 à quelques dizaines aujourd’hui. Le plus dramatique est que des études rigoureuses de son régime alimentaire ont montré que l’animal n’avait aucune incidence négative sur la faune locale. Pourtant, des abattages massifs ont été mis en œuvre par l’ONCFS. Le drame est que ces opérations perturbent fortement le milieu et ont provoqué des déclins de colonies d’échassiers, à commencer par la spatule blanche, espèce menacée et protégée qui apprécie la compagnie des ibis !

    Dans la plupart des cas cités, de la médiation, et surtout de la réflexion et de la matière grise, pourraient permettre d’éviter une violence inutile. La transition écologique de nos sociétés ne peut pas passer par une politique du fusil qui méprise une connaissance plurielle et contextualisée.

     

    30/09/2017 : Des chasseurs arrachent le balisage d’un trail!

    Il n’en fallait pas moins pour relancer la guerre traileurs # chasseurs.

    Un grand merci à « nos amis » les chasseurs qui ont pris le temps ce matin pendant leur “battue organisée” d’arracher soigneusement tout le travail de balisage qui avait été fait la veille !!!
    Toi chasseur qui aime soit disant la nature mais qui déchire méticuleusement et laisse par terre des petits morceaux de rubalise qui sont enlevés de suite après la course par nos bénévoles,
    Toi chasseur qui respecte soit disant la végétation mais qui casse les morceaux de branches rubalisés bien apparents pour montrer que tu es bien passé par là,
    Toi chasseur qui t’improvise marginalement un poste de surveillance avec des palettes dans les bois pour observer ce que tu penses pouvoir attraper mais qui enterre des planches de clous contre les VTTistes pour qu’ils crèvent en roulant dessus,
    Oui toi chasseur qui peste contre coureurs, vélos, randonneurs, touristes qui soi-disant polluent mais qui laisse au sol tes cartouches vides dans notre si belle forêt,
    Toi chasseur qui croit que la forêt t’appartient parce que tu y es dès 5h du matin pour pratiquer ton “sport” qui consiste à tuer des animaux mais qui ne comprend pas et qui ne comprendra jamais que cet espace naturel appartient à tout le monde et que tout le monde doit le préserver…y compris les chasseurs.
    Bref, t’as l’bon chasseur et t’as l’mauvais chasseur……..mais t’es encore repartit bredouille……..il te reste ta bouteille de rouge pour te consoler !!!

     

    30/09/2017 : "Il faut être malade pour tirer sur un cheval"

    Une jument a été abattue par un inconnu et une seconde gravement blessée, la semaine dernière dans un marais charentais. Les propriétaires pointent les chasseurs, qui démentent.

    «Celui qui a fait ça est un malade, il faut être malade pour tirer sur un cheval.» Maryvonne Belluteau, 64 ans, répète la phrase comme un mantra, les mains encore tremblantes, quatre jours après le choc. Mardi 26 septembre, à son domicile de Bercloux (17), à 30 km au nord de Cognac, elle a appris que Juna, la jument de son époux Marc, était morte. Abattue d'un ou plusieurs coups de fusil en pleine jugulaire, alors qu'elle paissait dans un marais du littoral charentais. Un joli terrain du Pied-de-Mulet, à La Gripperie Saint-Symphorien (17).

    Juna y séjournait depuis mai avec Myosotis, l'autre cob normand de la famille. L'animal a également été touché, en haut de la cuisse droite et sur la croupe. Soigné par un vétérinaire de Saintes, il devrait survivre. «Sauf si elle se laisse mourir à cause du traumatisme, craint Jean-Marc Belluteau, le fils de Marc et Maryvonne, qui s'occupe de la jument au quotidien. Elle n'est plus pareil, en tout cas.»

    "Si c'est un chasseur, celui-là, il ne chassera plus jamais de sa vie"

    D'après les renseignements glanés par la famille, les faits se seraient déroulés «samedi ou dimanche». Et pour tous, à Bercloux, les coupables sont désignés, malgré l'absence de témoin. Il s'agit des chasseurs de La Gripperie. «Attendez, qui est-ce qui va dans les marais, en ce moment ? Ce sont les chasseurs à la tonne, personne d'autre», veut convaincre Christelle Gomme, la fille de la famille Belluteau.

    Un scénario que réfutent les premiers intéressés. «Aujourd'hui, rien ne prouve qu'il s'agisse d'un chasseur, oppose Mickaël Daunas, président de l'association des chasseurs de La Gripperie (une centaine de membres). Ça c'est passé en bord de route, n'importe qui a pu prendre un fusil et commettre ce crime, que je condamne fermement.»

    Le représentant des chasseurs, qui est aussi conseiller municipal de la commune de 600 habitants, se dit prêt à aider la gendarmerie. «Ça peut être un braconnier, une vengeance... Tout est possible, alors qu'on ne vienne pas accuser nos chasseurs sans preuve. Et s'il s'avère que c'en est un, celui-là, il ne chassera plus jamais de sa vie, en tout cas pas chez nous.» Des paroles qui ne suffisent pas à apaiser la famille Belluteau, dont la plainte pour « cruauté envers un animal domestique » a été enregistrée vendredi à la gendarmerie de Saint-Jean d'Angely.

     
     
    02/10/2017 : Un chasseur exécute un loup en Dévoluy (Hautes-Alpes)

    Le Klan du Loup vous l’annonçait dès le 1er octobre 2017 au soir : un chasseur a froidement exécuté un loup mâle sur la commune du Dévoluy (05250)

    Les informations concernant les circonstances de l’assassinat ne sont pas claires. Un média évoque une battue au sanglier. D’autres sources parlent d’un tir de défense renforcé (tir à tuer).
    Hélas, cela ne change pas grand chose pour notre ami Canis lupus italicus

    Si la différence peut paraître ténue aux yeux d’un « profane », elle ne l’est pas pour Cap Loup (regroupement d’associations collaborant avec Férus).

    En effet, Férus et les associations collaboratrices de Cap Loup sont, globalement, opposées aux tirs de prélèvement mais ferment les yeux (et la bouche) sur les tirs de défense.
    Et comme vous avez pu le constater, il n’y a plus que des tirs de défense ; un hasard sans doute…

    Dans ce biocide organisé, la commune de Dévoluy est particulièrement en pointe. Nous ne l’oublierons pas…

    Depuis la prise de fonction de Nicolas le Petit, il y a eu 23 louves, loups et louveteaux d’exterminé.e.s.
    Depuis l’Arrêté Hulot, il y a eu 20 louves, loups et louveteaux d’éradiqué.e.s.

    Ce qui veut dire qu’en un peu moins de cinq mois, le représentant en gel douche faisant fonction de ministre de l’écologie aura réussi le sinistre tour de force d’atteindre 50% du quota.

    Ce n’est plus être naïf ou cocu que de croire en « Hulot, l’ami des animaux », c’est être complice !

     

    02/10/2017 : Hérault : il se tire accidentellement dans la cheville

    Un homme blessé à Magalas a été évacué par le Dragon34 vers un hôpital de Montpellier de dimanche 1er Octobre.

    " C'est un bête accident de chasse", confie un enquêteur de la gendarmerie de la compagnie de Pézenas. " Un chasseur a posé son fusil pour déjeuner. Il s'est aperçu qu'il allait tomber. Quand il a voulu le rattraper il a mis la main sur la queue de détente et le coup est parti. Le blessant au pied. Une investigation va être menée, mais l'accident est évident selon les témoins."

    Ses jours ne sont pas en danger

    La victime de cet accident de chasse qui a eu lieu ce dimanche matin est un homme d'une trentaine d'années. Il a été blessé d'une gerbe de plomb dans le pied. Cette décharge a sérieusement abîmé sa cheville, mais ses jours ne sont pas en danger. L'homme a été pris en charge par les pompiers de Magalas, mais aussi par une équipe du Smur de Béziers venue médicaliser son transport vers Montpellier. Il sera opéré dans la journée.

    Consignes de sécurité

    Cet accident met en avant, une fois encore, le non respect des consignes de sécurité à la chasse. Quand on pose son fusil soit on s'assure que celui-ci est déchargé soit on ouvre l'arme afin d'éviter tout accident. C'est exactement la même chose quand on le transporte. On évite de chambrer des cartouches ou on casse le fusil. Les gendarmes de la compagnie vont ouvrir une enquête de principe, mais tout se dirige vers un banal accident qui, par chance n'a pas mal tourné.

     

    02/10/2017 : Dordogne : un chasseur se retrouve avec une flèche dans la cuisse et une plaie de cinq centimètres

    Une chasse à l'arc s'est mal terminée ce lundi matin dans la forêt de la Double, à Echourgnac. Une flèche a ricoché et a fini sa course dans la cuisse droite d'un chasseur de 23 ans.

    Une flèche plantée dans sa cuisse. Une chasse à l'arc a mal terminé ce lundi matin dans la forêt de la Double, à Echourgnac. Un groupe de chasseurs avait loué à la journée une partie de chasse au sanglier, "silencieuse", au lieu dit chez Peyrot. Mais vers onze heures, une flèche a ricoché et a fini dans la cuisse droite d'un chasseur.

    La victime a 23 ans. Elle a été transportée à l'hôpital de Périgueux avec une plaie de 5 centimètres à la cuisse.

     
     

    03/10/2017 : Var: Un homme de 70 ans tué par un chasseur qui l'a confondu avec un sanglier

    Il a cru apercevoir un sanglier dans un fourré. Un homme de 70 ans a été tué par un chasseur lundi, à Seillons Source d’Argens, dans le Var, a appris 20 Minutes. Le suspect, un homme de 30 ans, participait avec un ami à une partie de chasse. Le dépistage d'alcoolémie est négatif.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait cru apercevoir un sanglier dans un bosquet. Il tire à trois reprises, blessant non par l’animal mais l’homme qui se trouvait à proximité du bois. La victime a succombé peu après.

    L’auteur des tirs a été interpellé et l’enquête confiée à la brigade de Brignoles.

     

    03/10/2017 : Arith : le chasseur qui a tué les ânes affirme avoir vu des biches

    Vendredi dernier, le chasseur suisse qui a tué quatre ânes à Arith le 17 septembre, était convoqué par l’association communale de chasse agrée (ACCA). Il ne s’est pas présenté. Il a fait savoir qu’il lui était impossible de venir de Genève et qu’il avait chargé son avocat de le représenter. « Mais ce dernier n’a pas pu venir non plus » regrette Régis Clappier, le président de la fédération de chasse. Les chasseurs d’Arith voulaient entendre de nouveau cet homme de 39 ans, qui avait pris cette année une carte chez eux, avant de prendre part à ce dimanche dramatique.

    L’ACCA se constitue partie civile

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, il a bien justifié ses tirs répétés par une confusion des ânes avec des biches. Ce jour-là, l’ACCA avait organisé une chasse aux cerfs.

    Les gendarmes pourraient convoquer de nouveau le chasseur Suisse. Les conclusions de l’enquête sont attendues par le monde de la chasse, l’éleveuse des ânes et les usagers de la nature. Si la thèse des tirs intentionnels est retenue, le chasseur sera poursuivi devant le tribunal correctionnel et non le tribunal de police.

     

    03/10/2017 : Chasse illégale du grand tétras

    Dimanche, des chasseurs des Hautes-Pyrénées ont été vus en train de traquer le grand tétras, un gros coq de bruyère, alors qu'aucune autorisation préfectorale n'a encore été publiée sur le site de la préfecture.

    L'association France nature environnement de Midi-Pyrénées a écrit à la préfecture de ce département «afin de dénoncer ce non-respect de la loi alors que cette espèce est dans un mauvais état de conservation comme l'ont reconnu 37 fois les juridictions administratives», lorsque des associations de protection de la nature et de l'environnement ont saisi ces instances. Concernant le seul département des Hautes-Pyrénées, En 2015 et 2016, la FNE Midi-Pyrénées avait obtenu la suspension de la chasse au grand tétras dans les Hautes-Pyrénées.

     

    04/10/2017 ; A quoi sert la glu en région parisienne ?

    2017 : méfaits de la mafia de la chasse

     

    04/10/2017 : Un sanglier mort laissé découpé au milieu de la route

    La vision est assez peu ragoûtante: au beau milieu de la petite route menant au quartier Terrassol à Figanières, gît depuis probablement plusieurs jours, un sanglier en état de putréfaction avancée.

    Difficile de dire de quoi est mort l'animal -d'un tir de fusil ou du choc avec un véhicule- mais à cette scabreuse vision s'ajoute que la bête a été délestée de ses parties nobles, épaules et cuissots...

    Cela ne semble pas émouvoir les conducteurs qui circulent en prenant soin d'éviter la carcasse nauséabonde.

    06/10/2017 : Haute-Corse - Des flamants roses abattus dans une réserve naturelle

    Le Département de la Haute-Corse a porté plainte après la découverte de six flamants roses abattus au plomb de chasse dans la réserve naturelle de Biguglia (Haute-Corse).

    Lors de suivis ornithologiques, les agents départementaux de la réserve naturelle de l’étang de Biguglia ne s’attendaient pas à découvrir trois cadavres de cet échassier particulièrement emblématique sur les berges d’un espace protégé.

    Trois autres individus ont par la suite également été trouvés dans les mêmes circonstances sur le site de Broncole située au sud de l’étang, précise le Département de la Haute-Corse.

    Abattus au plomb de chasse

    Les flamants roses ont été confiés au laboratoire du service départemental d’analyses qui les a autopsiés. Celui-ci a confirmé que la mort de ces magnifiques oiseaux était due à des tirs du fait de la présence de plombs de chasse sur la totalité des individus examinés.

    Le Département de la Haute-Corse a porté plainte et lance un appel à témoin, rappelant qu’il est interdit de porter atteinte aux espèces et habitats protégés sur l’ensemble du territoire.

    En tant que site d’hivernage d’importance internationale, la réserve naturelle de l’étang de Biguglia voit arriver dès les premiers jours de l’automne de nombreuses espèces d’oiseaux qui viennent chercher repos et nourriture sur l’étang.

    Parmi les nombreuses espèces protégées figure le flamant rose, classé en danger sur la liste rouge des espèces menacées en France.
     
     

    Dimanche,un agriculteur-éleveur de la commune de Puységur a découvert que sa «Poupette», une génisse de 5 mois, avait été grièvement blessée par des dizaines de plombs de chasse. La vache est morte mardi. Une plainte a été déposée.

    Elle avait 5 mois et avait été élevée au biberon après avoir failli être encornée par sa mère, une vache très acariâtre : dimanche dernier en matinée, «Poupette», une génisse blonde d'Aquitaine, a été retrouvée truffée de plombs de chasse de la tête au sabot !

    Les faits se sont déroulés dans un champ sur la commune de Roquefort, à quelques encablures de sa ferme, sise, elle, sur la commune de Puységur, lieu-dit Mestre Bidaou. Dimanche dernier, Jean-Philippe Charrière, le paysan victime de cet acte odieux, entend un grand nombre de coups de fusils durant une bonne heure. Il sait parfaitement que la période s'y prête mais finit tout de même par s'inquiéter de la quiétude de ses vaches, une trentaine, qui paissent tranquillement non loin de là. «Je les ai trouvées complètement affolées, raconte ce célibataire de 57 ans. Puis, j'ai découvert Poupette blessée. J'ai eu beaucoup de mal à la faire revenir en stabulation.» Où elle s'est couchée pour ne plus se relever !

    Le rapport accablant du vétérinaire

    Un vétérinaire venu lundi de Fleurance n'a pu que constater le piteux état de l'animal : «Hypothermie et muqueuses très anémiées, relate-t-il dans son compte rendu. Multiples blessures sur la tête et le coup. Apparemment, l'animal a pu être plombé par un chasseur.» Le vétérinaire a prélevé autant de plombs que possible, y compris au niveau d'un sabot ! Des plombs de deux calibres différents (4 et demi et 7 et demi) qui attesteraient qu'il ne peut s'agir d'un accident mais bien d'un acte volontaire.

    Une plainte aux gendarmes

    Poupette a rendu son dernier souffle mardi matin. Dans la foulée, Jean-Philippe s'est rendu à la gendarmerie de Lectoure où il a déposé une plainte contre X. «Elle faisait partie de la famille et n'aurait jamais, elle, été destinée à l'abattoir», se lamente Aline, 78 ans, la mère de Jean-Philippe. Elle ajoute, les yeux un peu humides : «Elle nous suivait partout, comme un chien. Il y a quelques jours encore, elle s'est présentée à l'entrée de la cuisine pour essayer de nous rejoindre dans la maison.»

    Jean-Philippe indique encore : «Dimanche, les autres bêtes étaient tellement en panique, que j'ai dû attendre le soir pour pouvoir les rentrer. C'est alors que j'en ai découvert une dans une mare, complètement affolée et envasée.» Il signale également que depuis mardi il éprouve les plus grandes difficultés pour faire venir un équarrisseur… depuis Agen : «Il va falloir que j'alerte la préfecture, alors que ce vendredi, je dois me rendre à Toulouse au centre hospitalier pour une visite de contrôle de son œil droit : il m'a été crevé par la mère de Poupette !» Une peau de vache dont la famille Charrière s'était débarrassée rapidement, tout en continuant à pouponner leur regrettée Poupette.

     
     

    L'enquête de gendarmerie autour de la vidéo appelant à l'ouverture de la chasse à l'ours avance. Samedi, deux éleveurs, membres de l'ASPAP, ont subi des perquisitions à leurs domiciles et sur leurs exploitations.

    Pour discrète qu'elle soit, l'enquête des gendarmes de la brigade des recherches (BR) de Saint-Girons relative à la vidéo appelant à la «réouverture de la chasse à l'ours» (cf. « La Dépêche du Midi » du 15 septembre), et aux coups de feu tirés alors que des agents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) menaient une expertise suite à des prédations survenues sur une estive de Saleix, au-dessus d'Auzat (cf. « La Dépêche du Midi » du 26 août), connaît des avancées. Mais cela ne plaît pas à tout le monde.

    Notamment à l'association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées (ASPAP) qui, dans un communiqué diffusé ce jeudi, dénonce «une vaste opération d'intimidation policière et judiciaire» de la part de l'État. Cette intervention fait suite à la perquisition, menée par les enquêteurs, samedi, au domicile de trois personnes. «Il s'agit d'éleveurs de montagne, membres de notre association», précise Philippe Lacube, un des trois coprésidents de l'ASPAP. Lequel avoue être «étonné» par l'ampleur des moyens mis en œuvre pour mener à bien ces opérations.

    «Les gendarmes de la BR de Saint-Girons étaient appuyés par des collègues des brigades locales, et des chiens venus de je ne sais où. Certes, les militaires ne sont pas entrés chez les gens à 6 heures du matin. Mais ils sont quand même allés chercher un éleveur sur la foire de Tarascon et ils ont téléphoné au second pour le faire revenir chez lui», raconte Philippe Lacube en évoquant «des fouilles complètes de la maison et de bâtiments agricoles de ces éleveurs, mais aussi des maisons des parents de ces personnes».

    Bref un déploiement de force jugé inapproprié par Philippe Lacube qui, au nom de l'association, «plaide non coupable» des événements visés par l'enquête.

    Des méthodes «dignes des cow-boys», selon l'ASPAP

    Dans son communiqué, l'ASPAP est un peu plus virulente contre «la préfète de l'Ariège, commissaire de police dans une vie antérieure». «La disproportion des moyens de l'État dans le contexte que connaît notre pays est simplement scandaleuse (...). Chacun de nous a pu voir de ses yeux, dans nos petites cités ariégeoises, des dealers opérer en toute impunité. Au lieu de s'en prendre à eux, l'État s'en prend aux citoyens des montagnes avec des méthodes dignes des cow-boys», dénonce l'association.

    Laquelle estime que «la solution politique est la seule issue possible». L'ASPAP réitère donc sa proposition, jusqu'à présent restée lettre morte, de «création d'un territoire dédié aux plantigrades, permettant de sauvegarder le reste des Pyrénées de l'expansion des ours et donc d'une mort lente».

     

    07/10/2017 : Trois hectares brûlés après que son pantalon a pris feu

    L’alerte a été donnée en fin de matinée par un chasseur. Un secteur boisé du lieu-dit le Collet, sur le territoire de Châteauneuf-Miravail, a pris feu.

     

    Très vite, une quarantaine de sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux, appuyés dans les airs par un Canadair. Lequel a effectué deux rotations. L’incendie a rapidement été maîtrisé. Les deux Giff (Groupes d’intervention feux de forêt) procèdent actuellement au noyage.

    Selon les premiers éléments rapportés, le chasseur qui a donné l’alerte serait à l’origine de l’incendie. Un briquet, rangé dans sa poche, aurait mis le feu à son pantalon.  Les flammes se seraient ensuite propagées à la végétation. Au total, trois hectares de broussailles sont partis en fumée.

     

    Il y a quelques jours, un jeune homme de 24 ans originaire de Lomont a écopé de quatre mois avec sursis pour braconnage, annulation de son permis de chasse avec interdiction de le repasser avant trois ans.

    Lors de sa comparution en correctionnelle au tribunal de Vesoul, les juges l’ont également condamné à 700 € d’amende et confiscation des scellés dont le fusil de chasse.

    Le jeune homme avait été interpellé le 27 août 2016 vers 2 h du matin en lisière de bois à Chagey où il s’apprêtait à tirer sur un sanglier. Lors de son interpellation les gendarmes avaient découvert dans le coffre de son véhicule deux cochons tués quelques instants auparavant dans les bois d’Étobon.

    Dans les villages autour d’Héricourt l’affaire, avait à l’époque fait grand bruit. Le jeune homme avait reconnu avoir tué seize animaux sur une année.

     

    08/10/2017 : Les anti-loup jamais contents malgré les tirs et les subventions

    Refusant d’être incités à protéger leurs troupeaux en contrepartie d’aides financières massives, les éleveurs anti-loup manifestent aujourd’hui contre les minuscules avancées du prochain « plan loup » qui leur reste pourtant très favorable et très anti-loup.

    Les travaux préparatoires au prochain « Plan national loup 2018-2023 », menés par l’État depuis le début de l’année, laissent clairement entendre que ce plan, en cours de finalisation, reprendra l’essentiel des mesures du précédent plan 2013-2017 : abattage massif de loups (avec pour seule limite de ne pas dépasser un seuil théorique garantissant la « viabilité » de l’espèce) ; subventions massives aux éleveurs pour la protection du bétail (salaire des bergers, clôtures, chiens de protection et leur nourriture, cabanes pastorales) ; indemnisation en cas de prédation imputée au « loup non exclu » (c’est-à-dire même par défaut en l’absence de preuve).

    Les syndicats agricoles rejettent la principale nouvelle mesure consistant à n’indemniser que les éleveurs qui ont théoriquement mis en place des moyens de protection de leur troupeau. Jusqu’alors, les éleveurs sont indemnisés sans aucune condition, même s’ils ont laissé leur troupeau sans protection (la loi n’impose ces moyens qu’avant d’autoriser l’abattage des loups, sans que ceci soit vérifié sur le terrain). De quoi les anti-loup ont-ils peur ? Ils répètent pourtant depuis le début qu’ils font tout pour protéger leur bétail… Rien ne garantit toutefois que cette mesure de bon sens, que nous réclamions depuis longtemps, sera mise en œuvre efficacement, car l’État dit ne pas vouloir contrôler sur le terrain le bon déploiement des moyens de protection subventionnés.

    Une autre mesure envisagée par l’État consistera à favoriser les « tirs de défense » (près des troupeaux) au printemps-été (saison d’estive) et à réserver les « tirs de prélèvement » (loin des troupeaux) à l’automne-hiver et/ou à certains secteurs. Les chasseurs mandatés et les éleveurs pourront toujours abattre les loups toute l’année près des troupeaux (« tir de défense »). Les chasseurs pourront toujours le faire toute l’année par groupe de dix pour des « tirs de défense renforcée » (c’est-à-dire même loin des troupeaux) et en battue pendant la saison de chasse (« prélèvements »). Cette chasse aux loups généralisée ne suffit même pas pour les syndicats qui voudraient un plan d’élimination encore plus radical, alors que la France bafoue déjà les textes européens classant le loup comme espèce « strictement protégée ».

    Enfin, ce nouveau plan ne prévoit toujours pas de développer sensiblement la recherche scientifique, pourtant nécessaire pour améliorer les techniques d’effarouchement des loups et de protection du bétail. L’accent est encore mis sur l’abattage des loups pour tenter -en vain- de satisfaire les éleveurs et les chasseurs à court terme, sans aucune efficacité pour faire diminuer la prédation, alors qu’une refonte du système serait nécessaire pour garantir la cohabitation à long terme.

     

    08/10/2017 : Pris en flagrant délit dans les bois, avec un projecteur et une carabine munie d'un silencieux

    Beau coup de filet, vendredi 6 octobre, en soirée, pour les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et les gendarmes ! Ils ont interpellé un individu en pleine action de braconnage, dans les bois, sur la commune de Rémilly.

    Depuis plusieurs semaines, les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du service départemental de la Nièvre menaient des investigations sur des faits de braconnage, de nuit, commis sur la région de Rémilly, dans le sud du Morvan.

    Une surveillance nocturne de la zone concernée est alors mise en place par les agents de l’ONCFS.

    Vendredi 6 octobre, vers 21 h 30, alors que ceux-ci sont en surveillance : bingo ! Un véhicule, une berline, circule à faible allure sur une petite route départementale sur la commune de Rémilly.

    Le conducteur, seul à bord, éclaire à l’aide d’un phare portatif les prairies situées de part et d’autre de la route. La recherche de gibier à l’aide de source lumineuse constitue un acte de chasse et un délit au Code de l’Environnement. Les agents de l’ONCFS interviennent aussitôt et appréhendent sans difficulté, le conducteur. Conforment aux consignes du procureur de la République, les agents remettent le mis en cause à l’Officier de police judiciaire territorialement compétent.

    La perquisition menée dans son véhicule amène la découverte d’une carabine de chasse de calibre 222 munie d’un modérateur de son (un silencieux) et d’un chargeur amovible approvisionné de 4 munitions, ainsi qu’un phare portatif de longue portée. Le suspect est placé en garde à vue par l’adjudant Berthier commandant de la brigade gendarmerie de Moulins-Engilbert. Il reconnaît les faits.

    « L’élucidation de cette affaire de braconnage résulte d’une excellente collaboration des services de l’ONCFS et de gendarmerie nationale »

    La perquisition menée le lendemain, samedi, par les gendarmes et les agents de l’ONCFS, à son domicile de Rémilly permet de mettre la main sur un vrai arsenal : un fusil à pompe, de chevrotines de calibre 12, un couteau de chasse et une machette portant des traces de sang, des soies de sangliers et poils de grands cervidés. Dans le congélateur, les enquêteurs découvrent 46 kg de venaison congelés (cerfs, chevreuils et sangliers).

    L’enquête permet d’identifier un complice, un homme, habitant lui aussi à Rémilly. Les deux hommes, tous les deux titulaires du permis de chasse, seront convoqués en janvier au tribunal correctionnel de Nevers pour répondre des faits de braconnage et d’infractions à la réglementation sur les armes.

    Une quinzaine d’infractions relevées

    Une quinzaine d’infractions ont, en effet, pu être relevées. Elles portent notamment sur les faits suivants : « chasse en temps prohibés, de nuit, sur le terrain d’autrui avec engin, instrument et moyen prohibé et port d’arme » (délits pouvant être punis d’une peine de deux ans de prison et 30.000 € d’amende)?; « infractions à la réglementation sur la détention, le port et le transport des armes » (délits pouvant être punis d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et 75.000 € d’amende) et enfin, « recel de biens provenant d’un délit ».

    « L’élucidation de cette affaire de braconnage résulte d’une excellente collaboration des services de l’ONCFS et de gendarmerie nationale », s’est félicité François Pohu, chef de service au sein du service Départemental de la Nièvre de l’ONCFS.

     

     

    09/10/2017 : Une promeneuse blessée par le tir d’un chasseur

    Une femme a été blessée par un tir de plombs en forêt de Marchiennes (Douaisis), ce dimanche matin.

    Elle se promenait avec son chien dans la forêt, rue de l’Ange-Gardien à Marchiennes, quand une détonation a retenti. Ce dimanche matin, vers 10 h 45, une Marchiennoise de 63 ans a été victime d’un tir de carabine. Cinq plombs ont atteint la sexagénaire et son chien. Légèrement blessée à une cuisse, la promeneuse a été prise en charge par les sapeurs-pompiers et transportée au centre hospitalier de Douai.

    Le chasseur soupçonné d’avoir tiré a été interpellé sur place par les services de police. Entendu librement, ce Marchiennois de 74 ans a expliqué qu’il se trouvait dos au chemin emprunté par la victime quand il a aperçu un lièvre qui s’enfuyait en direction de ce chemin et a tiré. Il a tué le lièvre, mais a touché aussi la promeneuse et son chien.

     

    L’arme utilisée a été saisie et le chasseur devrait faire l’objet de poursuites.

     

    09/10/2017 : Un chasseur refuse de dépenser de l'argent pour sauver son chien qui va mourir

    Cette semaine, W9 diffusait le magazine « Véto de choc » sur les urgences vétérinaires. Un chasseur et son chien blessé ne sont pas passés inaperçus, provoquant une avalanche de réactions négatives sur les réseaux sociaux.

    Dans le dernier numéro de « Véto de Choc » sur W9, les téléspectateurs ont pu découvrir un chasseur emmenant son chien de chasse chez le vétérinaire. Blessé par un sanglier, celui-ci risquait de mourir s’il ne subissait pas une opération coûtant 1300 €. La réponse de son propriétaire n’a pas beaucoup plu aux internautes, qui se sont fait entendre.

     

    09/10/2017 : Un couple de loups exécuté à Saint-Dalmas-le-Selvage

    Un couple de loups adultes (une femelle et un mâle) a été exécuté le 7 octobre 2017 en début de matinée, par des tirs de prélèvements renforcés, sur la commune de Saint-Dalmas-le-Selvage (06660).

    La louve et le loup ont été abattu.e.s par un ou des chasseurs au cours d’une battue au grand gibier, sous le contrôle technique de l’ONCFS.

    Depuis la prise de fonction de Nicolas le Petit, il y a eu 25 louves, loups et louveteaux d’exterminé.e.s.
    Depuis l’Arrêté Hulot, il y a eu 22 louves, loups et louveteaux d’éradiqué.e.s.

    Le ministre de la « Trahison écologique » est à l’image de son maître Macron : dévoué aux lobbies, méprisant la volonté des Français.e.s qui sont très majoritairement favorables au loup, et au service des riches et des puissants.

    Sans les actions directes, l’hécatombe serait encore plus importante. Que les éco-combattant.e.s en soient ici remercié.e.s.

    Nous appelons tous les sincères défenseurs de Canis lupus italicus à sortir de leur réserve et à nous rejoindre pour que vive le Loup !

     

    10/07/2017 : Interpellé pour trafic d'oiseaux, il risque 150 000 € d’amende

    Victime de ses belles couleurs et de son chant mélodieux, le chardonneret élégant fait l’objet d’un véritable trafic. Jeudi, dans l’Autunois, un individu a été interpellé par des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.

     

     

    11/10/2017 : Plusieurs chasseurs verbalisés le week-end dernier dans le Gard

    Les agents de la police et de l'environnement de l'Office Nationale de Chasse Faune Sauvage ont ciblé les chasseurs le week-end dernier. Résultat ils ont verbalisé l'un entre eux pour alcoolémie et deux autres pour ne pas avoir placé leur arme sous l'étui.

    Pas de pitié pour les chasseurs. Les agents de la police et de l'environnement de l'Office nationale de chasse faune sauvage appuyés par les gendarmes de Marguerittes et de Nîmes guettent les chasseurs les jours de sortie.

     

    C'est comme ça que dimanche dernier un habitant de Saint-Gervasy qui partait chasser a été contrôlé avec 0,2 g/l à l'éthylomètre. Un taux inférieur au taux limite prévu par le code de la route mais assez élevé pour ne pas avoir le droit d'utiliser son arme de chasse. Dans le Gard il est interdit de faire usage de son arme de chasse sous l'emprise de l'alcool, pas de sortie donc pour ce chasseur.

    135 euros pour une arme non placée sous étui

    Le règlement est aussi stricte en ce qui concerne l'usage des armes et gare à ceux qui "oublient" de les ranger dans leur étui. Deux chasseurs contrôlés dans leur voiture ont été ainsi verbalisés, l'un d'entre eux avait son fusil déchargé mais placé entre les jambes. Un geste qui lui a coûté comme à son collègue 135 euros.

    Les agents de l'ONCFS rappellent que les contrôles administratifs et d'alcoolémie seront fréquents pendant toute la saison de chasse.

     
     
    Dimanche 17 septembre, à Arith (Savoie), un chasseur de 38 ans abattait quatre des cinq ânes de l’entreprise de randonnées de Sandrine Lassiaille, Arpi’ânes («Le Matin» du 27 septembre). La trentenaire a porté plainte dans l’espoir qu’il ne s’en sorte pas avec une simple amende. Accompagné de son frère, le Genevois d’origine portugaise venait chasser pour son deuxième dimanche consécutif avec l’Association intercommunale de chasse de la région.

    «Nous lui avions délivré une carte annuelle de membres dite «étrangers». Comme il réside sur Genève, il ne peut pas être sociétaire de notre association, explicite son président Bernard Morand. Tout a été fait en bonne et due forme. Il a un permis de chasse français (ndlr: obtenu dans l’Ain il y a une dizaine d’années) et une assurance. Il a longtemps chassé dans le Jura. Le 29 septembre, nous l’avons convoqué pour obtenir une explication avant de décider de son exclusion. Il ne s’est pas présenté.» Le préfet de Chambéry (F) a donc été interpellé pour faire acter cette décision.

    Pas de témoin

    «Plus personne ne parvient à le joindre. Il ne répond à aucun appel venant de France, renchérit Marcel Joly, chef d’équipe du tireur compulsif en ce dimanche noir. Je l’ai posté à environ 170 m du pré où se trouvaient les ânes. On a croisé des génisses. En rigolant, je lui ai dit: «Attention à elles!» Un avertissement sur le ton de la plaisanterie qui a abouti au massacre que l’on sait.

    «Il s’était déplacé jusqu’à 50 m des ânes. À 170 m, on ne peut déjà pas confondre ânes et gibier, alors à 50 m… En plus, c’était une journée claire», poursuit le chasseur savoyard, qui nage dans une totale incompréhension. «Il n’y a aucun témoin qui l’a vu faire. Il était seul. Nous avons retrouvé onze douilles dans le champ. Il avait une carabine à rechargement semi-automatique Browning. Si son fusil était réglementaire, il disposait de trois balles par magasin. Nous avons entendu les détonations. Il a dû recharger a minima quatre fois. Et reprendre la visée.»

    Ce chasseur, aucune Diana suisse et/ou romande n’en a trace. «Normal», répliquent d’une seule voix les experts helvétiques interpellés, «le permis français est bien moins exigeant qu’en Suisse. Et les contrôles sont moindres, voire inexistants.» Retrouvé par «Le Matin», le tireur a refusé de nous livrer sa version des faits, préférant nous diriger vers l’avocate qu’il a dû engager pour sa défense. Le Genevois est en très mauvaise posture et pourrait se retrouver face à un tribunal pénal. Comment va-t-il faire croire au Parquet de Chambéry – très vite saisi au vu des circonstances – qu’il a confondu à quatre reprises sa cible? Et prouver que son acte n’était pas intentionnel?

    «Il est très peiné»

    Me Vanessa Vichi, son conseil à Annecy, joue la carte de la prudence. Elle n’a pas encore eu accès au dossier et au PV d’audition de son client, établi par les enquêteurs: «Je l’ai rencontré la semaine dernière. Il est très touché et très peiné par cette situation. Il est bien l’auteur des coups de feu. Il assumera pleinement l’erreur qu’il a commise. Par contre, il conteste avoir fui. Il a attendu que la gendarmerie arrive.» Et pour ce qui est de confondre les bêtes? «Nous n’avons pas encore abordé cette question», réplique la femme de loi.

    Pour la propriétaire des animaux massacrés, la justice doit en faire un cas d’école. «Il ne s’agit pas d’un accident de chasse où une seule bête est abattue, mais d’un acte répété de cruauté envers les animaux. Cela relève du Code pénal», répète inlassablement Sandrine Lassiaille.

     

    11/10/2017 : Landes : quatre chasseurs d’ortolans devant le tribunal de Dax, jeudi

    Dénoncés par la LPO, les quatre chasseurs landais âgés de 55 à 76 ans comparaîtront jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Dax.

    Alors que la cour d’appel de Pau doit se prononcer le 19 octobre prochain sur le cas de 11 chasseurs landais, condamnés en première instance à Mont-de-Marsan pour avoir capturé des ortolans à la matole, c’est le tribunal correctionnel de Dax qui examinera, jeudi, la situation de quatre autres prévenus, dénoncés par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), à l’automne 2016.

    Au mois de septembre 2016, des militants de la LPO avaient en effet effectué des vols d’inspection au-dessus du territoire landais afin de débusquer les sites de chasse à la matole et transmettre les coordonnées GPS de ces sites aux autorités. Quatre Landais âgés entre 55 et 76 ans et domiciliés à Pontonx-sur-l’Adour, Saint-Geours-de-Maremne et Pomarez, comparaîtront ainsi jeudi après-midi devant le tribunal dacquois pour « enlèvement ou capture non autorisée d’espèce animale non domestique et protégée », « utilisation non autorisée d’espèce animale non domestique et protégée » et « chasse à l’aide d’un engin, instrument, mode ou moyen prohibé ».

    « Nous sommes satisfaits que les parquets de Dax et Mont-de-Marsan poursuivent ces infractions car cela démontre qu’il n’y a pas de tolérance », indique Me Ruffier, avocat de la LPO.

    C’est sur cette notion de tolérance que devraient s’appesantir les débats jeudi après-midi. Me Dutin, avocat de deux des prévenus, estime en effet de son côté que « l’élément intentionnel de l’infraction n’est pas constitué puisque les chasseurs, en vertu de la tolérance accordée à cette chasse, pouvaient légitimement penser qu’ils étaient dans leur droit. » Un argument repris par le président de l’association de défense des chasses traditionnelles, Jean-Jacques Lagüe : "Depuis 1955 et le dernier arrêté publié sur le sujet, on vit dans un régime de tolérance encadrée et contrôlée. Mais tout d’un coup, les règles changent et on verbalise des gens qui n’avaient pas l’intention de commettre un délit. C’est incompréhensible." 

    Car sous la pression politique, cette « tolérance » est aujourd’hui mise à mal. En témoigne la condamnation au mois de décembre dernier de 11 chasseurs devant le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan à 300 euros d’amende et une suspension du permis de chasse. Condamnation qui devra être confirmée ou infirmée par la cour d’appel de Pau dans une semaine. Me Dutin a par ailleurs annoncé son intention de soulever la nullité des procès-verbaux d’enquête établis par les garde-chasses dans l’affaire examinée jeudi.

     

    11/10/2017 : Haute-Savoie: «Dégoûtés», ils tirent sur des promeneurs en pensant qu'ils sont homosexuels

    Les trois jeunes arrêtés ont clairement expliqué qu'ils cherchaient à viser des homosexuels...

    Le 30 septembre, plusieurs promeneurs qui cheminaient tranquillement sur un pont à Villaz, petit village de Haute-Savoie, ont été pris pour cible. Des tirs lointains dont ils n’ont pu identifier le ou les auteurs.

    L’enquête a désormais progressé. Trois jeunes dont un mineur, issus de la communauté des gens du voyage, ont été arrêtés. Placés en garde à vue, ils ont expliqué qu’ils avaient repéré les lieux en question, un site connu et apprécié de la communauté homosexuelle. C’est à cet endroit même que certains ont l’habitude de se retrouver ou de se rencontrer.

    « Dégoûtés »

    Se disant « dégoûtés » d’avoir vu des hommes s’embrasser, les jeunes gens sont revenus sur place, munis d’une carabine 22 long rifle, avant d’ouvrir le feu sur les passants, souligne Le Dauphiné Libéré. Espérant atteindre des homosexuels, ils ont visé tous ceux qui passaient à leur portée. Un chien et un pêcheur ont également été pris pour cible.

    Les deux adultes comparaîtront devant un tribunal ce mercredi tandis que le mineur sera présenté à un juge des enfants.

     

    12/10/2017 : Une partie de chasse endeuillée à Sartène

    Une partie de chasse à Sartène a été endeuillée hier matin par le décès de Vincent Giacomoni, bien connu de la communauté sartenaise.

    Ce jeune retraité était parti avec un ami à la chasse hier matin lorsqu'il a été pris d'un malaise cardiaque.

    Inquiet de ne pas le voir revenir, son compagnon de chasse a donné l'alerte.

    Son corps a été retrouvé sans vie dans le maquis peu de temps après.

     
     
    14/10/2017 : Une septuagénaire tuée dans un accident de chasse dans le Nord-Aveyron

    Une femme de 69 ans a été tuée samedi après-midi lors d’une chasse à Taussac, commune située dans le Nord-Aveyron. D’après les premiers éléments recueillis sur les lieux, la victime a été touchée dans son jardin, par une balle provenant du fusil d’un chasseur.

    Le tireur, membre de la société de chasse de la commune, participait à une battue aux sangliers. Posté à proximité du lieu-dit Cantegrenouille, il aurait tiré et touché la septuagénaire masquée par une haie de buis.

    Le tireur est actuellement entendu par les gendarmes. Les militaires doivent désormais déterminer les circonstances précises de ce qui ressemble à un accident de chasse. Une information judiciaire devrait également être ouverte.

    Près de 21 morts par an en moyenne.

    Dramatique, cet accident n’est pas pour autant isolé. On dénombre en France 351 décès causés par des accidents de chasse depuis 2000-2001. Soit près de 21 morts par an en moyenne.

    Selon l’office national de la chasse, la grande majorité des accidents sont causés par des « manquements aux règles élémentaires de sécurité ». Pour la dernière saison de chasse, 50 % des cas sont, par exemple, liés à des tirs dans « l’angle des 30 degrés » (il est en effet conseillé de tirer dans un angle restreint face à soi pour limiter les risques). Par ailleurs, 27 % des accidents sont également dus à de mauvaises manipulations de l’arme, et 17 % à des tirs sans identification préalable de la cible.

     
     

    Entre Seillans et Bargemon, un chasseur a été gravement blessé à un mollet ce samedi après-midi.

    Les sapeurs-pompiers ont été alertés à 16h05 ce samedi, à la suite d'un accident de chasse qui s'est produit entre Seillans et Bargemon, au virage de la Pigne sur le CD 19.

    D'après les premiers éléments recueillis sur place, chemin d'Engasgaty, c'est au cours d'une battue qu'un sanglier a été blessé. L'animal a alors chargé l'un des posteurs, le chef de battue André Brun, qu'il a sévèrement blessé à un mollet.

    Les secours ont engagé cinq pompiers à bord d'une ambulance et d'un véhicule infirmier, sous la conduite d'un chef de groupe.

    Le blessé a été médicalisé sur place en attendant son évacuation, vers 17h, par l'hélicoptère Dragon 06 de la Sécurité civile.

     

    14/10/2017 : Un chasseur contrôlé avec 0,2g/l a été interdit de chasser dans le Gard

    Les agents de la police et de l’environnement de l’Office nationale de chasse faune sauvage appuyés par les gendarmes de Marguerittes et de Nîmes sont aux aguets.  

    Un chasseur , habitant Saint-Gervasy a été contrôlé avec 0,2 g/l à l’éthylomètre. Un taux inférieur au taux limite prévu par le code de la route mais assez élevé pour ne pas avoir le droit d’utiliser son arme de chasse. Dans le Gard il est interdit de faire usage de son arme de chasse sous l’emprise de l’alcool, pas de sortie donc pour ce chasseur.

    Les agents de l’ONCFS rappellent que les contrôles administratifs et d’alcoolémie seront fréquents pendant toute la saison de chasse. Il n’est pas bon de boire un verre de vin à table dans le Gard.

     

    14/10/2017 : Sud-Gironde : un chasseur se tue en tombant d'une palombière

    Un chasseur a trouvé la mort samedi midi à Cours-les-Bains, dans le sud-ouest de la Gironde. Cet homme de 56 ans a fait une chute de 10 mètres en tombant d'une palombière. Il a été tué sur le coup.

    Un accident mortel s'est produit ce samedi à la mi-journée dans la forêt de Cours-les-Bains, près de Grignols, à la limite entre les départements de la Gironde et du lot-et-Garonne.

    Un homme de 56 ans s'est tué en chutant d'un arbre d'une hauteur de 10 mètres. Ce chasseur est tombé d'une palombière. L'alerte a été donnée à 11h 45; les pompiers n'ont rien pu faire pour le ranimer.

     
    Un homme de 69 ans s'est accidentellement blessé avec sa propre arme ce dimanche matin sur la commune de Morosaglia. Ses jours ne sont pas en danger.
    Accident de chasse ce dimanche matin sur la commune de Morosaglia (Haute-Corse). Vers 10h30, un homme de 69 ans a fait une chute alors qu'il était armé. En tombant, il a actionné son fusil et s'est blessé à la chevrotine au flanc et au bras gauche.

    Après l’arrivée des secours sur les lieux de l’accident, l'homme a été héliporté vers le centre hospitalier de Bastia dans un appareil de la gendarmerie. Selon les pompiers, ses jours ne sont pas en danger.
     
     
    Une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte.

    Une femme âgée de 69 ans a été tuée samedi en début d'après-midi par un chasseur alors qu'elle se trouvait dans son jardin à Taussac (Aveyron) rapporte Centre Presse.

    Selon le quotidien régional, l'accident est survenu samedi vers 14 h 20 alors qu'était organisée une battue aux cervidés non loin du domicile de cette femme. Le chasseur, auteur du coup de feu, aurait tiré à travers une haie épaisse et n'aurait pas vu la victime.

    Selon le procureur de la République de Rodez, Yves Delperié, c'est le chasseur lui-même qui a appelé les secours précise France 3 Occitanie. L'homme pensait viser un cerf. Il s'agit d'un habitant de Taussac âgé de 47 ans

    Une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte.

     

    15/10/2017 : Colmars-les-Alpes : un husky abattu par un chasseur

    Vendredi midi, Sébastien, habitant de Colmars les Alpes a vu son chien, un husky, tué selon toute vraisemblance par un chasseur, qui a abattu l'animal de cinq balles.

    L'homme, qui se baladait avec sa fille de deux ans non loin de là, a retrouvé son chien - qui portait un collier rose - criblé de balles et agonisant. "Même si le chien ressemble à un loup, avec son collier, c'est impossible de le confondre" . Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Colmars.

     

    19/10/2017 : Il vise un sanglier, il tire une génisse

    Drôle de surprise pour Florent Laffly, samedi matin. Il a découvert que l’une de ses vaches avait reçu une balle dans le genou.

    « En fait, c’est le chasseur qui est venu me voir pour se dénoncer », explique-t-il, « c’est malheureux et c’est une grosse perte pour nous, l’animal venait juste de participer à un concours. Mais bon, ça aurait pu être pire… », relativise Florent Laffly. « Ça fait chier », souffle Florian Drezet, responsable de la battue de samedi et lui-même agriculteur, « c’est moi qui ai vu qu’une génisse avait été touchée par un des chasseurs. On a vite appelé le vétérinaire et on a pu joindre ensuite quelqu’un de l’abattoir pour pouvoir euthanasier l’animal rapidement ». Il ajoute : « Bien heureusement, ce sont des événements qui sont rares. Même si la zone se trouve loin du village et des habitations, en direction de Bonnevaux, on va remettre une sérieuse couche sur la sécurité lors des prochaines sorties ».

    C’est l’assurance du chasseur fautif qui devra indemniser l’agriculteur.

     

    20/10/2017 : Médoc : un étalon abattu d’une balle dans sa prairie

    L’animal a été retrouvé mort, mardi. Le président des chasseurs écarte l’hypothèse d’un accident de chasse.

    « C’était mardi. Nous avons été appelés par notre voisin qui venait souvent amener du pain dur à notre étalon et aux juments. Ne le voyant pas arriver à la barrière comme d’habitude, il s’est inquiété. Il a alors décidé de faire un tour dans la prairie. C’est là qu’il a retrouvé notre cheval mort », raconte Cécile Marin.

     

    20/10/2017 : Des riverains se plaignent d’avoir reçu des retombées de plombs sur leurs maisons

    David Hennequin habite la rue Robert Deschamps, dans le quartier du Fort Nieulay, depuis cinq ans. L’arrière de sa maison donne sur le champ fréquenté par les chasseurs. « Il y a trois semaines, il y a eu une retombée de plombs sur ma toiture, relate le résident. J’ai poussé un grand cri et je suis sorti de la maison. J’ai vu deux chasseurs tout près, l’un semblait mineur et l’autre devait avoir une vingtaine d’années. Un troisième, d’une cinquantaine d’années, se tenait plus loin. Celui de vingt ans était assez véhément. Quand je lui ai dit qu’ils étaient trop près, il m’a répondu «S’il n’y a pas de panneau, je viens«. J’ai appelé la police nationale qui est arrivée trois quarts d’heure après. »

    « Le dimanche,on dirait qu’ils font la guerre derrière »   David Hennequin

    L’homme poursuit : « Il y a environ trois ans, des panneaux de signalisation d’interdiction de la chasse, plantés à 500 mètres des maisons, ont été arrachés. Le dimanche, on dirait qu’ils font la guerre derrière », déclare-t-il avec un brin d’humour.

    Un incident loin d’être isolé

    Un peu plus loin dans la même rue, la famille Dernis a dû faire changer, il y a « trois ou quatre ans » de cela, la fenêtre et son volet roulant donnant sur le champ suite à une retombée de plombs. « Nous avons également trouvé des impacts de plombs sur notre voiture, souligne la mère de famille. « Certains chasseurs n’ont pas leur permis, estime Guy, son époux. Beaucoup de chasseurs continuent de chasser ici car ils n’ont pas les moyens de louer des terrains », déplore Guy Dernis, lui-même chasseur. D’autres encore ont dû faire changer leur porte-fenêtre.

    Laurent Delabye, référent dans le domaine de la chasse au sein de la police municipale, nous éclaire sur la réglementation : « Il y a quelques années, nous avons connu une période où nous recevions beaucoup de doléances de riverains concernant les chasseurs qui tiraient en direction des habitations. Il est interdit de tirer en direction des maisons. Les chasseurs ont le droit de chasser à proximité des demeures, à condition qu’ils soient dos à celles-ci ».

    La municipalité a émis un arrêté en 2014 délimitant le périmètre de chasse sur la pâture du Fort Nieulay. « La zone comprenant l’arrière de la rue Deschamps et du centre Nelson Mandela, poursuit-il, est interdite à la chasse, exceptée une portion privée appartenant à un infirmier » . Sur un domaine privé, le propriétaire est libre de faire sa police. À partir d’une certaine distance, le plomb retombe. Les plombs ayant causé des dommages sur les habitations ont certainement été tirés depuis une zone interdite à la chasse, conclut Laurent Delabye.
     
     

    21/10/2017 : Lichemialle : un blessé dans un accident de chasse

    Un jeune homme d'une vingtaine d'années a été blessé ce samedi après-midi. Alors qu'il assistait depuis la route à une battue aux sangliers, il a reçu une balle au dessus du genou. La scène s'est déroulée à la sortie du village de Lichemialle en direction de Saint-Romain-Lachalm. Le jeune homme, un habitant du village, a été emmené en hélicoptère à l'hopital Nord par les sapeurs-pompiers. Son pronostic vital n'est pas engagé.

     

    21/10/2017 : Un cerf abattu dans un jardin privé

    Une chasse s’est achevée, ce samedi,

    rue des Veneurs à Lacroix-Saint-Ouen (Oise), dans une propriété privée, suscitant un tollé.

    La scène se déroule rue des Veneurs. Ça ne s’invente pas. Ce samedi après-midi, il est un peu plus de 16 heures et un cerf, poursuivi par l’équipage la Futaie des amis, a trouvé refuge dans un jardin, à Lacroix-Saint-Ouen (Oise). Les chasseurs ont retiré les chiens et à coups de fouet, ils tentent de déloger l’animal qui se planque dans une descente de garage. Des riverains se massent sur les trottoirs.

    Droit de suite en question

    Les gendarmes sont en nombre, tant pour assurer la sécurité des badauds que pour prévenir une confrontation avec les anti-chasse. «  Les chasseurs font jouer leur droit de suite, au mépris de la propriété privé  », s’insurge un sympathisant d’AVA (abolissons la vénerie aujourd’hui).

    «  Un cerf aux abois est un animal dangereux  », réplique Alain Drach, le maître d’équipage. «  Si le cerf charge la voisine qui vient tous les jours ouvrir les volets, nous en sommes responsables. Il nous faut donc entrer pour le chasser ou pour le servir. » Autrement dire le tuer.

    Il est presque 17 heures quand Alain Drach enjambe le portail du pavillon. «  Il a un fusil. C’est pour l’endormir ?  », espère encore un riverain. Une première détonation. Puis une seconde. Les chasseurs soulèvent la dépouille – 150 kg – et la sorte du jardin, par une porte à l’arrière, qui donne sur la forêt voisine. «  Il ne s’est rien passé pour un équipage qui chasse naturellement 25 à 30 cerfs par an  », commente Alain Drach. Sur le trottoir voisin, une jeune femme est en pleurs. Un riverain menace de porter plainte. La voisine, au téléphone avec les propriétaires, assure qu’ils ne souhaitaient pas que l’animal soit tué, et surtout pas dans leur jardin. Les chasseurs étaient-ils donc en droit d’agir ainsi ? Assurément, d’après la gendarmerie.

    «Les propriétaires doivent être contactés, ils l’ont été, mais ils ne décident pas. Les chasseurs qui sont responsables des agissements du cerf chassé doivent finir la chasse», confirme-t-on à la compagnie de Compiègne.

     

    21/10/2017 : Deux chiens de chasse tombent dans la Loire : l’un meurt, l’autre est sauvé par les pompiers

    « C’est le genre d’animaux qui n’écoutent que leur instinct et qui ne font pas attention ». C’est ainsi qu’un chasseur explique comment deux chiens sont tombés à l’eau en pourchassant du gibier, samedi vers 16 h 30. C’était à Saint-Victor-sur-Loire, pas très loin de la base nautique mais dans un coin escarpé, avec des rochers abrupts qui les empêchaient de remonter.

    Les chasseurs ont donc demandé l’aide des pompiers pour les repêcher. Ceux-ci ont utilisé une barque pour les rejoindre mais, hélas, à leur arrivée, l’un des animaux n’avait pas survécu. L’autre a pu être sauvé et remis à son maître.

    22/10/2017 : Haute-Loire : un blessé grave dans un accident de chasse
    Un jeune de 23 ans a reçu samedi après-midi une balle à la cuisse lors d'une battue au sanglier près de Lichemialle, commune de Saint-Romain-Lachalm, en Haute-Loire.

    C’est au cours d’une battue au sanglier organisée samedi après-midi près du village de Lichemialle, commune de Saint-Romain-Lachalm (Haute-Loire), qu’un jeune a été blessé par balle à la cuisse.

    Des chasseurs étaient postés dans un pré en bordure de la RD 45, à la sortie du village de Lichemialle. Peu après 16 heures, et alors qu’un sanglier était sorti des bois, plusieurs chasseurs auraient ouvert le feu en direction de la route pour tenter d’abattre l’animal. Une balle a alors atteint un jeune homme âgé de 23 ans, domicilié à Lichemialle, qui assistait à la battue en spectateur avec deux autres personnes à ses côtés.

    La balle l’a touché à une cuisse, au-dessus du genou.

    Héliporté à Nord

    Les sapeurs-pompiers ainsi que le Samu se sont rendus sur place. Devant la gravité de la blessure, il était fait appel à l’hélicoptère du Samu, Elisa 42, pour évacuer le jeune blessé vers l’hôpital Nord de Saint-Etienne. Ses jours ne seraient pas en danger.

    Les gendarmes sont venus sur place pour entendre les chasseurs et les témoins et tenter d’établir les circonstances précises de cet accident de chasse. La balle aurait pu toucher un poteau téléphonique juste avant, ce qui l’aurait freinée et peut-être déviée de sa trajectoire.

     
    23/10/2017 : Des pots «poison ours» découverts dans les Pyrénées

    Des pots portant l’inscription « Poison ours » ont été découverts en montagne, dans une zone à ours du Val d’Azun, dans les Hautes-Pyrénées, signale ce lundi « Férus »,  l’association nationale de protection et de conservation de l'ours, du loup et lynx en France.Un commando armé a décrété la réouverture de la chasse à l’oursDepuis que dans une vidéo remise le 15 septembre dernier à plusieurs médias, dont « La Dépêche du Midi », un commando armé a décrété depuis l’Ariège la réouverture de la chasse à l’ours, l’association Férus a déclenché l’opération « Vigie ours » et invité les utilisateurs de la montagne à signaler toute trace éventuelle d’une action de braconnage. C’est dans ce cadre que voilà une semaine environ, un premier appât suspect a été repéré par un randonneur. « Il s’agissait d’un pot suspendu à une branche d’arbre, à hauteur d’homme, dans lequel se trouvait une substance semblable à du miel », indique Sabine Matraire, vice-présidente de Férus. « Croyant bien faire, ce randonneur qui a informé notre association et la gendarmerie, a décroché l’appât et l’a jeté. C’est dommage car faute d’analyse, nous ignorons s’il s’agit d’un canular ou d’une véritable tentative d’empoisonnement de l’ours », regrette Sabine Matraire. Une plainte déposée cette semaineAprès ce premier signalement, d’autres pots suspects ont été découverts. « Tous ne portaient pas la mention Poison ours », indique la représentante de Férus en annonçant qu’une plainte pour « tentative de destruction d’une espèce protégée » sera déposée cette semaine « car nous ignorons à ce jour si une enquête a été ouverte. Nous rappelons que la destruction et la tentative de destruction d’une espèce protégée sont des délits punis par l’article L 415-3 du code de l’Environnement, sanctionnés d’une peine de 2 ans de prison et/ou de 150 000 euros d’amende. En cas de destruction ou de tentative de destruction « en bande organisée », la sanction peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende », avertit enfin Sabine Matraire.

     

    23/10/2017 : Un fusil prêt à tirer dans la voiture, des pièges illégaux... des chasseurs d'Eure-et-Loir sanctionnés

    Les huit agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) d’Eure-et-Loir ont sanctionné des chasseurs en infraction.
    Ils ont déjà dressé soixante procès-verbaux depuis l’ouverture de la chasse, le 24 septembre.

    1/ Sécurité - Cinq hommes, de 30 à 65 ans, ont été verbalisés (135 €) pour avoir, chacun, transporté une arme sans l’avoir neutralisée dans leur voiture, lors de leurs déplacements sur des zones de chasse de Broué, Ermenonville-la-Grande, Sérazereux et Fontenay-sur-Conie. L’un d’eux avait même posé son fusil sur le siège passager prêt à tirer par la fenêtre !

    2/ Danger - Un chasseur de 49 ans a été sanctionné de 135 € pour avoir tiré du gibier en direction de la plaine, malgré une route ouverte au public devant lui, à Saint-Symphorien-le-Château.

    3/ SaisieL’ONCFS et les gendarmes d’Auneau ont confisqué un fusil calibre 12 à un chasseur de 59 ans, à Champseru.
    Il chassait sans permis et sur le terrain d’autrui. Il risque deux amendes de 1.500 € maximum.

    4/ Piège - Un PV de 135 € a été dressé à un homme de 72 ans qui posait des pièges interdits, à Bonneval. Il attrapait des animaux dont des renards. Les pièges ont été saisis.

    5/ Fuites - Le conducteur d’une Renault Safrane a forcé le passage lorsque les agents de l’ONCFS ont tenté de le contrôler à Moutiers-en-Beauce, puis et à Ymonville.
    Un automobiliste, au volant d’une Renault Twingo, en a fait de même à Saumeray. Ces deux chasseurs se sont enfuis car ils auraient braconné le gibier sur terrain d’autrui. Deux autres voitures, un Citroën Berlingo et un Peugeot Partner, ont, elles aussi, décampé dans la campagne en apercevant la police de l’environnement à Saumeray et Louvilliers-lès-Perche.
    Les conducteurs risquent jusqu’à 1.500 € d’amende.

    6/ Traque - Un agriculteur de Billancelles a été surpris alors qu’il chassait le gibier et le renard au volant de sa moissonneuse-batteuse. Il tirait lorsque les animaux sortaient des cultures.
    Son fusil a été saisi et son permis lui a été retiré. Il risque deux amendes de 1.500 € maximum pour chasse en temps prohibé et chasse en véhicule.

    7/ Prises - Sept chasseurs, de 22 à 71 ans, ont reçu une amende de 135 € pour non-respect du plan de gestion cynégétique du lièvre, du faisan et du chevreuil, à Goussainville, Broué, Gué-de-Longroi, Brunelles, Pierres et Coudreceau. Et à Ermenonville-la-Grande, un chasseur ne marquant pas son gibier risque 1.500 € d’amende.

    8/ Munition - À Vaupillon, un homme de 78 ans chassait sur un terrain d’autrui avec sa voiture, une arme trafiquée et des munitions interdites. Son fusil a été saisi. Il risque quatre amendes de 1.500 € maximum.9/ EnquêteLes agents de l’ONCFS enquêtent, avec leurs homologues d’Indre-et-Loire, sur des Euréliens soupçonnés de cinq délits de chasse à Neuvy-le-Roi, au nord de Tours.

     

     

    La Cour d’Appel de Pau confirme le jugement rendu en première instance en décembre 2016 par le Tribunal Correctionnel de Mont-de-Marsan.Jeudi 19 octobre, la Cour d’Appel de Pau a rendu ces délibérés dans 11 affaires relatives au braconnage des ortolans en aout 2015 dans les Landes.Condamnés dans un premier temps par le Tribunal Correctionnel de Mont-de-Marsan en décembre 2016, les onze braconniers avaient tous fait appel estimant qu’ils méritaient la « relaxe » arguant d’une tolérance de l’Administration les autorisant à cette pratique.Comme on le laissait supposer, la Cour d’Appel de Pau a confirmé jeudi 19 octobre la condamnation de ces braconniers mais a modifié quelque peu les sanctions : les amendes sont en hausse  (jusqu’à 1000 €), la destruction des matoles est confirmée mais le retrait du permis de  chasser a disparu.
    Quant à la LPO, ses dommages et intérêts sont majorés notamment parce qu’elle a dû intervenir à nouveau pour assurer sa défense en appel …
    Les onze braconniers landais ont donc une nouvelle fois été reconnus coupables de capture, détention d’oiseaux protégés et de chasse prohibée à la matole.
    Pour les responsables cynégétiques landais, « ces chasseurs sont des personnes âgées dont la chasse reste le seul loisir ».  Peu importe qu’elle soit illégale et affecte une espèce menacée…
    Il faut bien que vieillesse se passe !
    D’autres délibérés sont attendus le 2 novembre prochain au Tribunal Correctionnel de Dax pour le braconnage des ortolans cette fois en 2016 (audiences du 12/10/2017) ainsi que 11 nouvelles audiences le 21 décembre 2017 au Tribunal Correctionnel de Mont-de-Marsan.
     
     

    25/10/2017 : Un chasseur de palombe fait une chute de 18 mètres dans un bois

    La saison de la chasse à la palombe, qui bat son plein en Gascogne, a été marquée par un grave accident cet après-midi à Mirande. Il était 15 h 15 environ, au lieu-dit Campagnoulet près du stand du ball-trap mirandais situé sur la commune d'Estipouy. Un homme de 75 ans s'est gravement blessé en chutant d’une nacelle permettant l’accès à une palombière installée à environ 18 mètres de haut.

    Souffrant de multiples fractures, le septuagénaire a été secouru par les pompiers de Mirande  rejoints par ceux de Miélan, Montesquiou et Auch, sous les ordres du lieutenant Pauleau. Le chasseur a été pris en charge par l’hélicoptère de Samu 31 qui l’a transporté à  l’hôpital Purpan de Toulouse. Les pompiers ont dû ensuite aider l’autre  chasseur qui accompagnait le blessé au moment de la chute à redescendre de la palombière. 

     

    25/10/2017 : La propriétaire de la maison dans l'Oise où le cerf a été abattu dément avoir donné son autorisation

    L'animal a été abattu à bout portant dans l'allée du jardin.

    CHASSE - Ils avaient pourtant certifié avoir son accord... La propriétaire de la maison à Lacroix Saint-Ouen où a été tué un cerf samedi 21 octobre, dément avoir donné son accord pour que l'animal soit abattu par les chasseurs qui le traquaient.

    "Je n'ai pas donné mon autorisation pour qu'on tue le cerf", a-t-elle déclaré à France 3. "Ils m'ont appelé en m'informant qu'un cerf était bloqué dans la descente de mon garage, j'ai dit que je ne voulais pas que l'animal soit tué. Ils m'ont répondu 'de toute façon, quand les propriétaires ne sont pas là, les chasseurs ont un droit de suite'".

    Dans une interview au Courrier Picard, lundi 23 octobre, Alain Drach, le chasseur, a certifié que les propriétaires de la maison avaient donné leur accord pour entrer dans leur jardin, même s'ils étaient absents.

    Abattu de deux coups de feu à bout portant, l'animal de 150 kilos est mort, puis a rapidement été évacué de la propriété. "De savoir comment ils ont traité la bête... Je trouve ça inadmissible", a confié la propriétaire, émue, à la chaîne, ajoutant que depuis, elle n'arrivait plus à dormir.

    L'association Anymal créée par Remy gaillard, engagé pour la protection des animaux, a réagi à l'article de France 3 en postant la vidéo de la traque du cerf dans le jardin de la maison.

     

    26/10/2017 : Abattage d'animaux protégés (70) : les anciens responsables de la fédé de chasse évitent la prison

    Les anciens responsables de la fédération de chasse de Haute-Saône ont vu leur peine de prison ferme annulée par la cour d’appel de Besançon. Les prévenus restent coupables d'avoir commandité l'abattage d'animaux sauvages protégés.

    La cour d'appel a été plus clémente avec les anciens responsables de la fédération de chasse de Haute-Saône coupables d'avoir commandité l'abattage d'animaux sauvages protégés sur une période allant d’octobre 2010 à juillet 2013. Les peines de prison ferme ont été annulées pour trois personnes impliquées dans l'affaire. Le procès avait eu lieu en octobre 2016 au tribunal correctionnel de Vesoul. À l'époque, les sept prévenus soupçonnés de destruction d'espèces protégées avaient tous été condamnés.

    L'Ex-président, l'ex-directeur et l'ex-responsable des services techniques de la Fédération haut-saônoise de chasse avaient écopé d'un an de prison ferme et de 5 000 euros d'amende pour les deux premiers. Les trois apprentis chargés d'exécuter les animaux, dont celui qui avait dénoncé les faits, ainsi qu'un employé avaient été condamnés à 4 à 12 mois de prison avec sursis.

    Rappel des faits

    Des cadavres et des queues d'animaux protégés comme des chats sauvages, des martres, des rapaces comme des buses ont été découverts à l'été 2013. Certains chasseurs de Haute-Saône souhaitent réintroduire des lapins de garenne et des faisans dans un secteur de 56 hectares ont éliminé les prédateurs comme les chats sauvages ou les rapaces, autours des palombes ou éperviers. Des centaines d'individus auraient été décimés.

    Une douzaine d'associations se sont portées partie civile dans ce procès, dont la SPA, la Société Protectrice des animaux, la Fondation Brigitte Bardot ou encore la LPO, Ligue de Protection des Oiseaux.

     

    27/10/2017 : le chasseur de palombes succombe à ses blessures

    Chute fatale dans les bois

    A Mirande, la triste nouvelle du décès de Jacques Souville s'est répandue hier matin. Mercredi après-midi, cet homme de 75 ans était parti dans les bois de «Campagnoulet» , près du stand du ball-trap mirandais, pour s'adonner à l'une de ses passions, la chasse à la palombe. C'est en utilisant la nacelle permettant d'accéder à la palombière que le retraité mirandais a chuté. Souffrant de plusieurs fractures, il avait été héliporté sur le centre hospitalier régional de Toulouse-Purpan où il est décédé.

     

    28/10/2017 : Un chasseur succombe à un malaise cardiaque

    Un homme de 58 ans qui chassait dans la forêt de Trapeynier sur la commune de Saint-Maurice-en-Trièves a été terrassé par un malaise, hier en fin de matinée. Découvert inanimé par d’autre chausseur sur un sentier, il a été massé en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers et des CRS des Alpes, venus sur place à bord de l’hélicoptère de la Sécurité avec un médecin du Samu 38.

    Les tentatives de réanimation se sont malheureusement révélées vaines et le quinquagénaire a succombé avant d’avoir pu être transporté à l’hôpital.

     

    28/10/2017 : Accident de chasse à Sainte-Marguerite-de-Carrouges

    Un automobiliste a été blessé pendant une battue aux sangliers, samedi 28 octobre 2017, en fin d’après-midi, à Sainte-Marguerite-de-Carrouges. Une enquête est ouverte.

    Un accident de chasse a eu lieu samedi 28 octobre, en fin d’après-midi, au lieu-dit Launay, à Sainte-Marguerite-de-Carrouges, dans l’Orne. Une voiture qui circulait sur la départementale a été touchée par trois impacts de balle. Un fragment de balle a traversé la portière et atteint le conducteur, un homme de 57 ans.

    Blessé à la mâchoire inférieure, il est quand même rentré chez lui, à Sainte-Marguerite-de-Carrouges, où il a appelé les secours. Il a été transporté à l’hôpital d’Alençon. Une battue aux sangliers avait lieu à l’endroit des tirs. L’enquête a été confiée à la brigade d’Alençon pour savoir qui a tiré.

     

    29/10/2017 : Un chasseur de 70 ans tué accidentellement lors d'une battue à Châtillon-en-Diois

    Ce dimanche matin dans la Drôme, un chasseur de 70 ans est mort. Il a été touché par une balle d'un autre chasseur lors d'une battue à Chatillon-en-Diois.

    Les circonstances sont encore floues. Un chasseur de 70 ans a été tué ce matin, victime d'une balle de l'un de ses compagnons de battue. Un médecin est arrivé place, avec un hélicoptère. L'accident s'est produit dans une zone montagneuse à Châtillon-en-Diois.

    Le chasseur placé en garde à vue

    Il n'y avait pas eu d'accident de chasse mortel depuis plus deux ans. Le dernier, c'était en 2015 à Montreal-les-Sources, près de Nyons. Ce matin, le tireur a été placé garde à vue.

     

    29/10/2017 : Des chiens de chasse causent un accident de la route

    Il était 15 h 10 lorsque quatre chiens de chasse ont traversé la D 470 juste après le lieu-dit « La ferme du crime » sur la commune de Villards-d’Héria, samedi 28 octobre. Un taxi et une moto qui le suivait en direction de Moirans-en-Montagne n’ont pu s’éviter. Surpris par les chiens sortant du bois, le chauffeur de taxi a pilé net mais la moto qui le suivait n’a pu en faire autant. Le conducteur de la moto et son passager ont embouti l’arrière du taxi et se sont retrouvés à terre avec de multiples blessures. Le conducteur, originaire de Saint-Claude, inconscient sur le coup dû au choc a retrouvé ses esprits. Il a été héliporté au centre hospitalier de Besançon.

    Le passager a été transféré au centre hospitalier Louis Jaillon de Saint-Claude. Sur place les gendarmes de Saint-Claude ont coupé la circulation et remise celle-ci par la suite sur une seule voie afin de la fluidifier.

     

    29/10/2017 : Hérault : 16 oiseaux protégés victimes de la chasse selon la LPO

    Cette année encore, la LPO déplore le tir d'oiseaux appartenant à des espèces protégées et par des chasseurs.

    Depuis le début de l'année 2017, soixante-huit radios ont été réalisées sur des oiseaux blessés acheminés au Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de Villeveyrac, géré par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Hérault. Les images ont permis d'identifier 16 oiseaux protégés victimes de plombs de chasse (dont 8 hors période d'ouverture de la chasse…).

    Des espèces rares

    Parmi les victimes : six Buses variables, un Milan noir, un Épervier d'Europe, un Autour des palombes, un Faucon hobereau, deux Faucons crécerelles, un Circaète Jean-le-blanc (rapace se nourrissant essentiellement de reptiles), une Outarde canepetière (espèce rare faisant l'objet d'un Plan national d'action).

    De fortes suspicions planent sur d'autres oiseaux : des traces de plombs dans les plumes, des blessures avec une entrée et une sortie. Toutefois, afin de pouvoir officiellement attribuer ces blessures à la chasse et en référer à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, une preuve radiographique est nécessaire.

    Quelques survivants

    Malheureusement, sur tous ces animaux accueillis et victimes de graves blessures, seuls quatre oiseaux ont survécu : une Buse variable a pu être soignée et relâchée, un Autour des palombes, un Faucon hobereau et un Circaète-Jean-le-blanc sont, eux oujours en soins (fractures).

    Pour rappel, la LPO est une association loi de 1901 dont le siège se situe aux Fonderies Royales à Rochefort. C'est l'une des premières associations de protection de la nature en France.

    Reconnue d'utilité publique en 1986

    Elle agit au quotidien pour la sauvegarde de la biodiversité, à partir de sa vocation première de protection des oiseaux. La LPO a été créée en 1912 pour mettre un terme au massacre du Macareux moine en Bretagne, oiseau marin devenu, depuis, son symbole.

    Elle a été reconnue d'utilité publique en 1986. Elle est dirigée par Yves Vérilhac et présidée par Allain Bougrain-Dubourg. L'association est le représentant français de BirdLife International, alliance mondiale qui réunit plus de 100 organisations de protection de la nature (2,3 millions d'adhérents dans le monde).

     

    29/10/2017 : Il part à la chasse et se tire une balle dans le pied par accident

    Un jeune chasseur s'est blessé, ce dimanche midi sur la commune de Sigoyer, en se tirant une balle dans le pied par accident.

    Un jeune homme de 18 ans chassait dans une forêt de Sigoyer, ce dimanche midi. Il s’est accidentellement tiré une balle dans le pied. Les sapeurs-pompiers des Alpes-de-Haute-Provence ont été alertés.

    Mais l’endroit étant difficile d’accès, ce sont deux secouristes du PGHM de Jausiers qui sont venus lui porter secours, à bord de l’hélicoptère Choucas 04 de la gendarmerie.

    Le jeune chasseur a été transféré vers l’hôpital de Digne.

     

    30/10/2017 : Gironde. La balle perdue traverse leur voiture sur l'A89

    Ils roulaient tranquillement samedi sur l’autoroute A89 en direction de Bordeaux pour aller voir le match des Girondins. Soudain, une balle a traversé l’habitacle de la Clio de Marina et de son compagnon. Le couple en a été quitte pour une belle frayeur et repart avec une voiture percée de part en part.

    « Sacrée frayeur », samedi pour cette Girondine de 24 ans et son compagnon. Ils vivent en Dordogne, mais le couple avait décidé d’aller à Bordeaux assister à la rencontre de Ligue 1 opposant Bordeaux à Moncaco.

    Marina et son compagnon circulent à bord de leur Clio lorsque vers 16h, à proximité du péage de d’Arveyres, une balle perdue traverse l’habitacle de la voiture. À Sud Ouest, Marina dit avoir entendu « un grand bruit, comme une explosion ».

    Une battue au gros gibier

    La jeune femme explique avoir reçu « quelques éclats de tôle sur le visage ». Rapidement, le couple s’arrête. Il découvre un trou à l’avant de la Clio et un autre, à l’arrière, au niveau du toit. « On a fini par réaliser qu’on venait d’échapper à une balle perdue » confie Marina.

    Les constatations effectuées sur la Clio par la gendarmerie confirment les dires de la jeune femme. Une enquête a été ouverte. Confiée aux gendarmes des brigades territoriales et de recherche de Libourne, cette dernière a établi qu’une battue au grand gibier se tenait dans le secteur, à Arveyres, samedi après-midi. Trois chasseurs présents sur cette battue ainsi que le président de l’association de chasse d’Arveyres ont été entendus.

     

    30/10/2017 : Corse: Sanglier jeté à la poubelle, mise en scène macabre... Le comportement honteux des chasseurs

    Plusieurs tweets font état de pratiques douteuses de la part des chasseurs en Corse... Il y a le bon chasseur et le mauvais chasseur. Ici, il est surtout question de mauvais chasseurs. Nos confrères de Corse-Matin relatent l’histoire de Florence Juralina, professeure d’anglais et candidate du Parti animaliste lors des dernières législatives. Cette amoureuse des animaux postes sur son compte Twitter des photos montrant le comportement des chasseurs corses.

    Comportement honteux

    Et il y en a à dire. Une laie jetée dans une poubelle, des sangliers morts précipités dans un fossé, un milan royal abattu sciemment, et cerise sur le gâteau, un sanglier attaché à un arbre habillé d’une tenue de chasseur et armé d’un fusil en bandoulière. Tout simplement honteux.

     

    01/11/2017 : Un sanglier de 120 kg coincé sur le toit d'une maison à Seignelay dans l'Yonne

    Un fait insolite s'est produit le 1er novembre au matin à Seignelay, dans l'Yonne. Après avoir été blessé par un chasseur, un sanglier a fait une chute du haut d'un château. Il s'est retrouvé coincé sur le toit d'une maison. Le propriétaire s'est retrouvé nez à nez avec la bête. Il nous raconte.

    Le propriétaire d'une maison de Seignelay, dans l'Yonne, se rappellera sans doute longtemps de cette matinée de 1er novembre.

    Il découvre un sanglier sur son toit

    Alors que c'était son jour de repos et qu'il profitait d'une grasse matinée, Florent Raveneau est réveillé par un bruit entre 10h et 10h30 ce mercredi matin. Il pense dans un premier temps qu'il s'agit de son chat, mais à sa grande surprise, il découvre un sanglier de 120 kilos sur son toit. "On n'a jamais vu ça !", lance Florent Raveneau.

    Rapidement, les pompiers et des agents de l'ONF, l'Office national des forêts, sont alertés. Il étaient encore sur place vers 13h30. La maison est attenante à un château. Et c'est apparemment de ce château que le sanglier est tombé après avoir été blessé par un chasseur.

    Une grue mobilisée

    Pour les pompiers et l'ONF, il fallait intervenir le plus rapidement possible pour sortir le sanglier de là. Ils ont finalement procédé à l'extraction de l'animal à l'aide d'une grue, juste après l'avoir abattu.
     
     
    01/11/2017 : Les cygnes noirs victimes de l’attaque des chiens de chasse

    Lundi, en milieu d'après-midi, les deux cygnes noirs d'Australie qui vivaient sur l'étang près de l'entrée du château de Peufeilhoux, à Vallon-en-Sully, ont succombé à l'attaque d'une meute d'une quinzaine de chiens. Le domaine de vingt hectares est pourtant interdit à la chasse.

    Les chiens n'ont laissé aucune chance aux deux volatiles. Leurs propriétaires, alertés par les aboiements, ont assisté impuissants à la scène. « J'ai eu mes cygnes tout petits, ils avaient préparé leur nid pour se reproduire. Ce carnage anéanti notre espérance », explique excédé Claude Thévenin, le propiétaire des lieux.

    « Ce n'est pas la première fois»

    « Ce n'est pas la première fois que des chiens attaquent mes animaux, assure-t-il. L'an passé, ils ont tué un de mes mouflons. C'est malheureux de ne plus être en sécurité dans sa propre propriété. Je n'ai rien contre les chasseurs qui servent à réguler la faune sauvage, mais encore faudrait-il qu'ils soient compétents. »

    Les chasseurs concernés sont membres de la société « Bien chasser », dirigée par Martin Claude. Absent lors de la battue au sanglier organisée lundi, il a été appelé sur place pour constater les faits. « J'ai demandé des photos pour faire une déclaration à notre assurance. J'attends désormais d'être convoqué par la gendarmerie », explique-t-il, sans vouloir faire plus de commentaires.

    Claude Thévenin a déposé plainte à la gendarmerie de Cérilly qui a ouvert une enquête pour blessures sur animaux domestiques. Il semblerait, par ailleurs, qu'un des chiens n'était ni pucé, ni tatoué.

    Christian Benoît, le responsable départemental de l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage, assure pour sa part qu'un « contrôle va être mis en place dans les prochaines semaines pour surveiller un peu plus cette zone où il semblerait que, ces derniers temps, des chiens divaguent. »

     
    01/11/2017 : Un accident de chasse à Montlevicq dans l'Indre

    Un chasseur de 58 ans a été blessé ce mardi dans l'Indre. Il a reçu des éclats de balles dans le bras et a dû être hospitalisé.

    Les faits se sont produits sur la commune de Montlevicq dans l'Indre ce mardi. Un groupe de chasseurs participait à une battue après que plusieurs sangliers aient été repérés dans des chaumes de maïs et de blé. "Ils étaient tous équipés de gilets orange et l'organisateur avait rappelé les consignes de sécurité à tous les participants" assure Gérard Génichon, président de la fédération de chasse de l'Indre.

    L'un des chasseurs, un retraité âgé d'une soixantaine d'années, a blessé un autre membre du groupe dans le bras. La victime, originaire de Lacs, aurait reçu des éclats de balle dans le biceps. "Le tir a semble-t-il ricoché. La blessure est grave mais les jours de la victime ne sont pas en danger. Il a été hospitalisé" précise Gérard Génichon. Une enquête est ouverte et le chasseur a été entendu en audition libre.Pour l'heure, on ne sait pas précisément dans quelles circonstances s'est produit l'accident, mais Gérard Génichon tient à rappeler à tous les règles de sécurité : "Il faut toujours respecter la règle des 30 degrés au-delà desquels il ne faut absolument pas tirer ! La jeune génération a suivi la formation et connaît cette règle, mais beaucoup des anciens ne la connaissent pas et font semblant de savoir ! Pour se repérer, une fois votre position attribuée, il faut la matérialiser, en piétinant le site par exemple. Ensuite, faites cinq pas vers la droite et ensuite, à la verticale de cette position, on fait trois pas. De là, on matérialise le triangle. Puis on retourne au point de départ et on fait pareil de l'autre côté. Et on ne tire que dans le triangle en face de soi !"

    Gérard Génichon en profite pour inviter tous ceux qui le souhaitent, et notamment les organisateurs de chasses, à participer aux formations organisées gratuitement par la fédération. On compte 13.500 chasseurs dans le département de l'Indre.

     

    01/11/2017 : Dordogne : un homme grièvement blessé lors d'une partie de chasse

    Un chasseur périgourdin a reçu un éclat de balle dans le pied ce mercredi 1er novembre lors d'une partie de chasse. Il a été transporté à l'hôpital de Libourne.

    Un accident de chasse a eu lieu ce mercredi 1er novembre à Montpeyroux, au lieu-dit "Le Bernis" à la frontière girondine. Les faits se sont produits vers 11h30. Les chasseurs venaient d'abattre un sanglier et c'est en se rendant auprès de la bête que l'accident a eu lieu.

    Un chasseur aurait voulu abréger les souffrances de l'animal. Quand il a tiré, sa balle aurait ricoché et elle s'est nichée dans le pied d'un autre chasseur de 54 ans. L'homme a été grièvement blessé à l'un des tendons. Il a été évacué à l'hôpital de Libourne par hélicoptère.Ses jours n'étaient pas en danger.

     
     

    Alors qu’il jardinait dans sa serre, un homme de 52 ans a reçu 14 plombs dans le corps, dont un dans la tête. Tous n’ont pas pu être enlevés par les médecins qui craignent des complications. L’ouvrier agricole, en arrêt maladie, a porté plainte.

    « Je m’occupais de mes plants de melon quand j’ai reçu deux coups de fusils » Il était 15 h 45, dimanche, lorsqu’un Plouescatais s’est fait tirer dessus par un chasseur, alors qu’il jardinait dans sa serre.

    L’homme, un ouvrier agricole âgé de 52 ans, a reçu quatorze plombs dans le corps. Quatre dans le bras gauche, autant dans la jambe gauche, un dans la tête, un dans la jambe droite et le reste dans la hanche et dans le bas du dos.

    « Je leur ai demandé de l’aide mais ils sont partis »

    « J’étais tout seul. Je leur ai montré mon bras en sang en leur disant qu’ils m’avaient tiré dessus. Je leur ai demandé de l’aide mais ils sont partis », témoigne le Plouescatais qui a porté plainte auprès de la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon, chargée de l’enquête.

    Contactée, sa femme est arrivée sur place et a contacté les gendarmes et les secours. Ces derniers ont transporté le jardinier à l’hôpital de la Cavale Blanche, à Brest, dont il est ressorti lundi soir.

    « Trop dangereux de les enlever »

    « Ils m’ont retiré les plombs qu’ils ont pu mais pas tous car certains sont trop profonds, comme celui qui est dans la tête. Les médecins ont jugé que c’était trop dangereux de les enlever », confie le Plouescatais, en arrêt de travail.

    Pour l’ouvrier agricole, inquiet pour son avenir professionnel, la coupe est pleine. « Ce n’est pas la première fois qu’ils tirent dans mon jardin. On a déjà retrouvé la serre criblée de balles ! Il faut que ça cesse ! »

     

    02/11/2017 : Dax : les chasseurs d’ortolans condamnés

    Les quatre chasseurs jugés le 12 octobre dernier ont chacun été condamnés à 1 000 euros d’amende, dont 500 avec sursis, et à verser 1 100 euros de dommages et intérêts à la LPO. Mais leurs permis de chasse n’ont pas été retirés.

    Le tribunal correctionnel de Dax a suivi, au centime près, l’arrêt rendu par la cour d’appel de Pau, le 19 octobre dernier, dans une affaire similaire qui impliquait 11 chasseurs landais.

    Cette fois, ils n’étaient que quatre, âgés de 55 à 76 ans, domiciliés à Saint-Geours-de-Maremne, Soustons et Pomarez (dont le fameux ganadero Jean-Charles Pussacq), à être entendus par la justice. Au cours de l’audience qui s’était tenue le 12 octobre, leurs avocats Maîtres Lalanne et Dutin avaient plaidé la tolérance en vigueur dans les Landes jusqu’en 2015, contestant l’intentionnalité du délit.

    Un argument que n’a pas retenu le tribunal correctionnel, qui a rendu son délibéré ce jeudi après-midi. Il les a condamnés chacun à 1 000 euros d’amende dont 500 avec sursis, à une contravention délictuelle de 100 euros et à verser les sommes de 300 euros au titre du préjudice matériel, 300 euros au titre du préjudice moral et 500 euros au titre des frais de justice, soit 1 100 euros, à la Ligue de protection des oiseaux (LPO).

    Néanmoins, le tribunal n’a pas ordonné de retrait ou de suspension du permis de chasse pour les quatre prévenus. Ceux-ci ont demandé que leur soient rendues les matoles saisies, qui représentent un héritage familial.  

    Ce délibéré, conforme à l’arrêt rendu par la cour d’appel de Pau la semaine précédente, semble désormais devenir la norme dans ce type d’affaires. La prochaine audience concernant des chasseurs d’ortolans se tiendra le 4 décembre, à Mont-de-Marsan.

     

    02/11/2017 : Au sud de Nantes, son corps criblé de plombs pour avoir demandé à deux chasseurs de quitter les lieux

    Mercredi matin, un homme de 64 ans du Loroux-Bottereau, a fait savoir à deux individus qu'ils n'avaient pas le droit de chasser ici. Le ton est monté. Ils lui ont tiré dessus.

    Matinée de la Toussaint très agitée au village du Moulin du Douet-Rouaud, au Loroux-Bottereau, au sud de Nantes. Une dizaine de gendarmes, dont les techniciens en identification criminelle, ont débarqué après avoir été appelés pour une échauffourée qui a terminé en coups de feu.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, vers 10h, un habitant serait sorti de sa maison. Ce sexagénaire, vivant seul, avait entendu un coup de feu en direction du pré où se trouvaient ses moutons. Il s’est vite rendu sur place pour dire deux mots aux deux chasseurs qui arpentaient des terrains privés « où ils n’avaient pas l’autorisation de chasser » , rapporte un témoin. La discussion s’est transformée en altercation. Le retraité en est même venu aux mains avec le plus jeune d’entre eux.

    Le propriétaire a ensuite quitté les lieux et rentré chez lui. Quelques temps plus tard, le duo n’entendait pas en rester là. Ils se sont placés à une vingtaine de mètres de chez leur contradicteur. L’homme agressé, a tiré une fois sur sa maison et celui de sa voisine pour l’intimider. La deuxième fois, il l’a directement visé.

    Un suspect interpellé

    Blessé, il a dû être transporté à l’hôpital. « Les conséquences ont été moins dramatiques qu’elles auraient pu l’être. Il est sorti l’après-midi de l’hôpital, » observait un gendarme. Après les constatations médicales, la victime aurait tout de même reçu 39 plombs au niveau du bas-ventre, des deux jambes et de l’entre jambe. Cinq jours d’ITT (incapacité totale de travail) lui ont été notifiés.

    Si aucune interpellation n’avait été effectuée dans la journée du 1er novembre, les gendarmes assuraient que « les investigations avançaient positivement ». Ce jeudi après-midi, un des deux auteurs des faits a en effet été interpellé. Le suspect, âgé de 50 ans, a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre. Toutefois, sa santé fragile a ensuite nécessité son hospitalisation.

    « Ai-je eu peur ? Non. Je n’ai pas eu le temps de me rendre compte »

    Les gendarmes tenaient aussi à signifier que cet incident n’avait rien à voir avec les riverains vivant en caravane à proximité. « On sait qu’il y a régulièrement des tensions entre les habitants de ce village, mais, dans cette affaire, cela n’a rien à voir », indiquait un enquêteur.

    Interrogée, la victime confirmait. « Je ne connaissais pas ces gens. Moi-même chasseur, je savais qu’ils n’avaient pas le droit de chasser ici. C’est pourquoi je suis intervenu. Le plus grand a reconnu les faits et voulait partir. Pas son copain, plus petit et plus énervé. C’est lui qui a tiré ». S’il a eu peur à sa vie lorsqu’il a été mis en joue ? Même pas. « Je n’ai pas eu le temps de m’en rendre compte », avouait celui qui appela lui-même les secours. Deux jours après les faits, la victime se plaignait toujours de douleurs au genou. « J’ai encore des plombs dans le corps », concluait-il..

     

    02/11/2017 : Plouescat. Blessé de 14 plombs de chasse

    Occupé à jardiner dans sa serre, un homme de 52 ans a été sérieusement blessé par un tir de fusil de chasse, dimanche après-midi, à Plouescat (29). Il a reçu 14 plombs dans le corps, dont un à l'arrière du crâne. "C'est un accident malheureux", regrette le groupe de chasseurs.

    "J'aurais pu rester sur le carreau". Jean-Jacques Person a encore la chair de poule lorsqu'il revient sur l'accident de chasse dont il a été victime dimanche. Aux environs de 16h, au lieu-dit Gorré Bloué, à la frontière entre Plouescat et Cléder.

    "J'étais tranquillement en train d'arracher des plants de melon dans ma serre de 1.800 m². Soudain, j'ai entendu des coups de feu. Et j'ai été pris de douleurs. J'ai reçu plusieurs plombs. Quatre dans le bras gauche, autant dans la jambe gauche, un dans l'autre jambe, un à l'arrière du crâne et le reste dans le bas du dos", raconte le quinquagénaire, en montrant son corps tuméfié.

    "Non assistance à personne en danger"

    "Regardez, la bâche est criblée d'impacts. Heureusement qu'elle est double, ce qui a permis de freiner les plombs. Et heureusement que je n'étais pas au bord mais au milieu de ma serre. Sinon, je ne serais peut-être pas là aujourd'hui à vous parler", ajoute le Plouescatais, qui est sorti précipitamment à la rencontre des chasseurs, qu'il ne connaissait pas.

    "Je leur ai crié dessus en leur disant que j'étais blessé et en leur montrant mon bras en sang. Ils m'ont regardé, mais ils sont partis. C'est de la non assistance à personne en danger. C'est inadmissible. Ils n'ont pas assumé", clame Jean-Jacques Person.

    "On ne s'est pas débinés"

    "On aurait dû aller le voir", reconnaît aujourd'hui l'un des membres du groupe de cinq chasseurs, accompagnés d'un rabatteur, qui se trouvait sur les lieux dimanche. "Mais il était si énervé et criait tellement qu'on n'a pas voulu que les choses s'enveniment. Mais on est resté à proximité. La preuve, quand les gendarmes sont arrivés, on était encore là. On ne s'est pas débinés. Ils nous ont interrogés sur place. Notre alcoolémie était négative", explique le chasseur, qui se dit "contrarié et embêté" et parle d'un "malheureux concours de circonstances".

    "On a tiré un lièvre dans le champ. Mais les plombs ont ricoché sur un caillou. On était dans les règles, il n'y a pas eu d'effraction. On était à une bonne soixantaine de mètres de la serre et on ne savait pas qu'il y avait quelqu'un à l'intérieur. Rien n'était prémédité".

    "Trop dangereux d'enlever certains plombs"

    Reste que le Plouescatais a été sérieusement blessé. Pris en charge par les pompiers, il a été conduit, dans la soirée de dimanche, à l'hôpital de La Cavale-Blanche, à Brest.

    "Les médecins ont jugé que c'était trop dangereux d'enlever certains plombs, dont celui dans ma tête qui est trop profond", indique celui qui a pu regagner son domicile lundi soir.

    Depuis, le salarié agricole est en arrêt de travail. Et il a porté plainte, ce mercredi, à la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon. "Parce qu'il y a quelques années déjà, il y avait eu des impacts de fusil de chasse dans ma bâche. Ça suffit. Ce n'est pas quand il y aura un mort qu'il faudra réagir".

     

    03/11/2017 : Une génisse tuée par des chasseurs

    Une vache a été abattue dans un parc par des chasseurs qui visaient une troupe de sangliers. L’accident a eu lieu lors d’une battue mercredi en fin de matinée à Gruey-lès-Surance, au lieu-dit Moscou.

    « Nous étions sur le pas de notre porte avec les enfants lorsque nous avons aperçu les chasseurs tirer sur des sangliers à cet endroit », explique Magali Gerberon, tout en pointant son index vers un petit bois de sapins situé à environ 800 mètres de sa maison. Juste de l’autre côté de la route qui relie Moscou à Jérusalem, hameaux de Gruey-lès-Surance.

    Il était 11 h, mercredi. Les chasseurs de la société de chasse de la commune faisaient une battue. Une quarantaine de vaches, de race charolaise, appartenant à Thierry Gerberon, se trouvaient dans deux parcs à proximité du bois sondé par les traqueurs. Une dizaine de sangliers sont sortis de la zone boisée. Les chasseurs ont tiré. « Nos vaches, qui se trouvaient à une centaine de mètres des coups de feu, se sont affolées. Elles ont cassé le barbelé et se sont enfuies du parc », explique l’éleveur. Parmi elles, une n’a pas eu cette chance. Si aucune balle n’a atteint de sangliers, une a en revanche fini dans la tête d’une génisse. « De la maison, on apercevait quelque chose de blanc dans l’herbe qui ne bougeait pas. On a attendu la fin des tirs pour se rendre sur place », ajoute le couple Gerberon qui malheureusement n’a pu que constater ce qu’il redoutait. « La balle a traversé la tête de l’animal. Elle est rentrée à gauche au-dessus de l’œil pour ressortir à droite, précise l’agriculteur. On est allés voir les chasseurs. Ils étaient sept ou huit. Ils ont tout de suite reconnu leur responsabilité. Ils étaient embêtés. »

    Une balle peut parcourir trois kilomètres

    Du côté de la fédération départementale des chasseurs, le président Gérard Mathieu assure que « la balle a ricoché. Ce n’est pas rare. Une balle qui touche un caillou ou un morceau de bois, on ne sait pas où elle va aller. Si elle rentre dans le sol, il n’y a pas de souci. »

    Les deux parties s’arrangeront à l’amiable. L’assurance de la société de chasse de Gruey-lès-Surance devrait prendre en charge les frais occasionnés par l’éleveur. « Dans cet accident, il n’y a pas mort d’homme et c’est tant mieux », reconnaît le président Mathieu.

    À titre indicatif, une balle tendue peut parcourir trois kilomètres si elle ne rencontre aucun obstacle. D’où l’importance de redoubler de vigilance lorsqu’une chasse en battue est en cours. Systématiquement indiquée par de petits panneaux triangulaires aux couleurs vives.

    Après l’accident, Thierry Gerberon a ramené sa génisse de 18 mois sur son exploitation. « En attendant le vétérinaire pour analyses puis l’équarrissage viendra chercher le cadavre. »

     

    03/11/2017 : Plusieurs Roncquois se plaignent de retombées de plombs sur leur habitation

    Dans cette « ville à la campagne » qu’est Roncq, la cohabitation entre chasseurs et riverains n’est pas toujours évidente. Surtout quand ces derniers reçoivent des retombées de plombs sur leur maison.

    La chasse sera toujours un sujet de débat. Ceux qui la pratiquent estiment qu’elle est nécessaire pour réguler les populations d’animaux. Et ses détracteurs la considère comme une pratique cruelle que l'on devrait bannir. Mais certains riverains roncquois soulèvent une autre question, celle de la chasse à proximité des habitations. C’est notamment le cas de Stéphane Carlevaris, un résident du domaine du Boulois.

    « Je n’ai pas à subir jusque dans mon jardin la passion des gens, quelle qu’elle soit »

    «  J’ai récupéré des plombs dans mon jardin. La dernière fois, c’était sur ma toiture. Je ne comprends pas trop l’intérêt de chasser entre la clinique Saint-Roch et le domaine du Boulois  », raconte celui qui ne se dit pas anti-chasse, mais qui dénonce une violation de sa vie privée. «  Je n’ai pas à subir jusque dans mon jardin la passion des gens, quelle qu’elle soit  ».

    Son cas n’est pas isolé puisque d’autres riverains se plaignent régulièrement de telles nuisances. Des plaintes qui sont arrivées jusqu’aux oreilles de la municipalité. «  Certains chasseurs doivent se responsabiliser. Le garde-chasse du secteur a été contacté et on a organisé une réunion avec la police municipale pour qu’ils veillent ensemble au respect de la réglementation  », confie François Verheecken, directeur de cabinet du maire.

    Quelle réglementation  ?

    Justement, la réglementation en matière de chasse à proximité des habitations a évolué depuis 2009. Il n’existe plus de distance de sécurité obligatoire entre les habitations et les zones de tir. «  L’ancienne règle rendait compliquée la chasse dans des zones mi-urbaines, mi rurales, comme Roncq  », avance François Verheecken. Désormais, seule l’orientation du tir est réglementée, le chasseur doit se trouver en position de tir le dos aux habitations les plus proches de lui. Il lui appartient donc de prendre ses responsabilités. En cas d’infraction, le chasseur s’expose à une amende pouvant aller jusqu’à 135 euros.

     

    03/11/2017 : Hautes-Pyrénées: Les braconniers profitent de la nuit pour tuer une biche et la planquer dans un hangar

    Ils ont tué une biche sans le signaler. Deux chasseurs, braconniers en l’occurrence, se sont fait pincer de nuit par les gendarmes dans une vallée des Pyrénées…

    Dans la vallée d’Aure, dans les Hautes-Pyrénées, la chasse au cerf élaphe (et donc à la biche) est permise mais maîtrisée. Chaque chasseur a une autorisation de prélèvement limitée, il doit donc marquer systématiquement par un bracelet l’animal tué. Mais deux habitants du coin, sans doute insatiables, se sont affranchis de cette obligation le 28 octobre, devenant de facto des braconniers.

    Ils filaient en douce

    Ils ont commis leur forfait de nuit. Mais leurs tirs ont été entendus dans la vallée, ce qui a alerté les gendarmes. Ces derniers, guidés par les détonations, ont intercepté une voiture qui s’éclipsait tous feux éteints. Malgré la présence d’une carabine rangée dans sa housse à l’intérieur du véhicule, les deux hommes ont nié tout acte de chasse. Sans convaincre puisque les gendarmes ont décidé de fouiller un hangar des alentours appartenant à l’un des chasseurs. Et bingo. Ils ont trouvé une biche abattue. Et non « marquée ».

    Pourtant titulaires d’un permis de chasse, les deux braconniers seront donc poursuivis, indiquent les gendarmes des Hautes-Pyrénées, notamment pour « transport de gibier mort soumis au plan de chasse non marqué ou non identifié ».

     

     

     

    06/11/2017 : Oise : un chasseur décède après avoir été chargé par un cerf

    L’accident a eu lieu ce lundi en forêt de Compiègne, aux abords de la commune de Saint-Sauveur, au cours d’une partie de chasse. L’homme de 62 ans, chargé par l’animal, est décédé sur le coup.

    La partie de chasse a viré au drame, ce lundi matin, en forêt de Compiègne, aux abords de la commune de Saint-Sauveur. Vers 10 heures, un rabatteur de 62 ans est décédé après avoir été mortellement blessé au thorax par un cerf. Le cervidé a chargé une seule fois, avant de repartir. Le sexagénaire était décédé à l’arrivée des secours.

    L’accident a eu lieu vers 10 heures, près de la maison forestière du Hourvari, au lieu-dit la Sente-aux-poireaux, alors que la chasse à tir venait de démarrer. Régis Levasseur « chasseur aguerri », selon des camarades de chasse, officiait ce lundi en tant que rabatteur et n’était pas armé. Le rôle des rabatteurs, lors des chasses, est de former une enceinte dans le but de pousser le gibier dans la direction voulue.

    « Un douloureux clin d’œil à l’actualité »

    Guy Harlé d’Ophove, le président de la Fédération départementale des chasseurs de l’Oise le dit sans détour, le tragique accident survenu en forêt de Compiègne est un « clin d’œil à l’actualité de ces dernières semaines ». Impossible en effet de ne pas songer à l’abattage du cerf à Lacroix-Saint-Ouen, dans une propriété privée, désormais devenu une affaire politique.

    Car depuis le début, les chasseurs, au même titre que les gendarmes, mettent en avant la question de la sécurité publique. En creux, le décès de leur camarade de chasse viendrait donc donner un peu plus de crédit à cet argument.

    « On a ici la douloureuse illustration du danger que peut représenter un animal sauvage, insiste le patron des chasseurs de l’Oise. Que se serait-il passé, à Lacroix-Saint-Ouen, si le cerf avait chargé dans le quartier ? Cela doit nous servir de leçon. »

    « D’habitude, l’animal pris en chasse prend la fuite. Là, il a décidé de charger, il est venu le chercher, déplore Guy Harlé d’Ophove, le président de la Fédération départementale des chasseurs de l’Oise. Les bois du cerf, ce sont comme plusieurs poignards qui vous perforent, il n’y a rien à faire. Ce tragique accident nous rappelle qu’on ne joue pas avec un animal sauvage. Il y a un risque inhérent à la chasse. »

    Parmi les chasseurs rencontrés ce lundi en forêt de Compiègne, l’accident est déjà dans toutes les têtes. « Ce sont les risques, que voulez-vous, soupire l’un d’eux, fusil cassé, crosse sur l’épaule. Quand on est rabatteurs, il est fréquent, lorsque le cerf charge dans sa fuite, de devoir se jeter sur le bas-côté ou de se mettre à plat ventre. Là, il n’a rien dû voir venir le pauvre homme. »

    Habitant de Compiègne, Régis Levasseur devait se marier dans les prochains mois. « Dans le milieu, on l’appelait la carpe, confie Guy Harlé d’Ophove. C’était quelqu’un de très réfléchi, qui parlait peu. Pour lui, la chasse, c’était plus qu’un loisir, c’était sa vie. »

    L’homme était, par ailleurs, un « suiveur assidu » de la Futaie des amis, l’équipage de chasse à courre récemment interdit de chasse pendant une durée d’un mois à la suite de l’abattage d’un cerf dans le jardin d’un particulier à Lacroix-Saint-Ouen.

     

    06/11/2017 : La Haye-Aubrée : une balle perdue tue une jument

    La Haye-Aubrée. Un dramatique accident a coûté la vie à une jument en pleine campagne. Il est probable qu’une balle tirée par un chasseur ait atteint l’animal la laissant agonisante. Explications.

     
     

    Le couple Berman, propriétaire de la jument tuée, vraisemblablement par une balle perdue de chasseur, est attristé du sort qu’a subi leur bête, dimanche 29 octobre, à La Haye-Aubrée.

    Les faits se sont déroulés le matin. Alors qu’ils sont partis en week-end à Bruxelles, ils reçoivent un coup de fil de leur voisin. Ce dernier a aperçu la jument dans la propriété, couchée sur le côté, en train d’agoniser. Traumatisés de voir la bête souffrir, les voisins contactent la famille Berman, afin qu’elle fasse venir rapidement un vétérinaire. Le praticien arrive 10 minutes plus tard sur les lieux. Mais n’y a plus rien à faire pour l’animal.

    Après l’avoir euthanasié et contacté la gendarmerie, qui se rend également sur place, le vétérinaire récupère une balle servant à tuer les sangliers. « Cette jument avait 18 ans, elle était extrêmement douce. Nos huit petits-enfants sont régulièrement dans le jardin avec nos deux juments », explique le couple Berman, complètement atterré que l’on ait laissé leur bête vivre de pareilles souffrances et apeuré à l’idée qu’une balle aurait pu toucher un des enfants.

    Un manque total de responsabilité

    « Un accident peut toujours arriver même s’il n’est pas tolérable que des chasseurs viennent si près des habitations. Ce jour-là, il aurait pu y avoir des humains à l’extérieur. Cela n’a pas dû leur échapper qu’ils avaient touché un animal. C’est dur de savoir que notre bête a souffert comme cela », s’émeut le couple. Il a acheté cette résidence secondaire il y a 33 ans pour passer ses week-ends et vacances à la campagne.

    Le maire, Alain Vivien, est également choqué par ce dramatique accident, tout comme le propriétaire du champ, qui laissait les chasseurs pénétrer sur ces terres avec son autorisation.

    « Le propriétaire songe à ne plus les autoriser à emprunter ses terres. Et moi, je regarde de près la législation pour savoir, si au niveau communal, je peux durcir la loi et empêcher la chasse à proximité des habitations », explique le maire qui, de mémoire, n’avait jamais rencontré ce genre de problème.

    Inacceptable !

    Du côté de la Fédération de chasse de l’Eure et de son directeur départemental, cette affaire est « inacceptable. Je n’ai pas connaissance de ce dossier », explique Nicolas Gavard. Il s’est tout de même entretenu la semaine dernière avec le propriétaire de la jument. « Est-ce un acte délibéré ? Est-ce un accident ? Dans tous les cas, la Fédération se portera partie civile aux côtés du propriétaire de l’animal. Nous devons connaître les tenants et les aboutissants avant de nous exprimer, ajoute le directeur. À la gendarmerie de mener l’enquête et nous prendrons des décisions et sanctions ensuite ».

    La gendarmerie, justement, a pris les plaintes du couple Berman et de ses voisins. Elle poursuit ses investigations pour savoir s’il s’agit bien d’une balle perdue de chasseur.

     
    Deux hommes ont été contrôlés dans la nuit de jeudi à vendredi dernier alors qu’ils transportaient 13 hérissons vivant dans une poubelle. Un délit puisque cette espèce en danger est protégée.

    Chasser le hérisson. La coutume se perd, mais n’a visiblement pas disparu. Dans la nuit de jeudi à vendredi, peu après minuit, deux hommes ont été arrêtés par les policiers aux alentours d’Etrechy avec une poubelle contenant 13 hérissons vivants. Ce sont les couinements des animaux qui ont mis la puce à l’oreilles des agents qui contrôlaient le véhicule. Une découverte rarissime, cette fois fruit du hasard.

    Cette espèce étant protégée (lire par ailleurs), sa capture est interdite. Les hérissons ont donc été relâchés dans la forêt par les policiers. Le conducteur et son passager, en revanche, ont été interpellés. Ils seront reconvoqués le 1er février prochain et devront s’expliquer sur cette capture illicite.

    « Capturer un hérisson est un délit pénal puni par une peine maximale de deux ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, poursuit Jean-Noël Rieffel, délégué interrégional adjoint de l’ONCFS pour l’Ile-de-France et la région Centre - Val-de-Loire. En Ile-de-France, seuls « quelques signalements par an » sont faits.

    Cet animal est prisé des communautés tsiganes et de gens du voyage, qui l’appellent « niglo ». Une coutume dont les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), chargés de la protection des animaux protégés, sont bien au fait. Mais à laquelle ils sont très rarement confrontés. « Le plus difficile est de prendre les braconniers en flagrant délit, indique Jean-Noël Rieffel. D’autant que ce n’est vraiment pas fréquent. »

    Une espèce en grand danger

    La situation est alarmante. Selon des associations de protection des animaux, deux tiers de la population française de hérissons a disparu en à peine 20 ans. Le phénomène est tellement marqué que certains pensent que cette espèce protégée depuis 1981 pourrait disparaître d’ici 2025 dans le pays sans des mesures drastiques.

    Mais le braconnage du petit animal à épines est loin d’être le premier responsable de ce déclin. Selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la pollution liée à l’utilisation des pesticides engendrerait plus d’un quart des décès (26 %). L’augmentation du trafic routier et la densification du réseau sont également à blâmer : 24 % des hérissons mourraient après une collision.

    En comparaison, les prédateurs naturels du hérisson comme les fouines ou les renards ne seraient impliqués que dans 9 % des décès. Et les braconniers d’à peine 1 %…

     

    07/11/2017 : Du gibier dans le container à compost à Saint-Ouen

    Six gibiers ont été trouvés dans le container à compost du cimetière. Un acte écœurant pour le président de la société de chasse.

    Depuis un an que le tri sélectif a été mis en place au cimetière, l’agent municipal préposé à la propreté du site est habitué à rectifier quelques manques de rigueur des administrés en ce qui concerne le tri sélectif dans des bennes distinctes. Vendredi, sa surprise était de taille quand il a découvert six pièces de gibier dans un sac de plastique blanc placé dans le container à compost où, en principe, ne doivent être jetés que les déchets verts.

    Un fait qui sera déclaré

    Dans le sac il dénombrait pêle-mêle, un coq faisan, deux poules faisanes, deux perdrix rouges et une perdrix grise. Tout ce gibier avait été visiblement tué à la cartouche de chasse récemment. Les plumes des volatiles étant sèches et la chair souple, ce gibier n’a pas été congelé. L’employé a signalé sa trouvaille à l’adjoint au maire Jean-Pierre Carle, qui a pris en photo le tableau de chasse.

    Pour Jean-Marie Violette, président de la société de chasse de Saint-Ouen, « ce genre de comportement est écœurant. Le gibier ça se respecte. Il mérite qu’il soit mangé. Les chasseurs qui n’aiment pas le goût du gibier doivent donner le produit de leur chasse autour d’eux. À des amis, à leurs familles, à des gens qui sauront apprécier cette viande ».

    La présence de deux perdrix rouges, qui ne font pas partie de la faune locale, amène le président à la conclusion suivante : « tout ce gibier a été certainement tué au cours d’un même lâcher. Il doit correspondre à la part revenant à un tireur. Lequel s’en serait débarrassé ensuite au cimetière ».

    Jean-Marie Violette devrait remonter le fait à l’Office National de la chasse qui déterminera la suite à donner à cette affaire.

     

    07/11/2017 : Une chèvre abattue à bout portant et une autre déchiquetée

    Entre Cournanel et Magrie, il était un coin paisible où vivaient deux chèvres, un âne et une jument. Le mercredi et pendant les vacances, ce lieu bucolique était devenu le rendez-vous des enfants. Accompagnés des mamans, des mamys, les petits venaient nourrir les animaux en liberté dans un enclos de 5 hectares, clôturé de fils barbelés et d’une porte jamais fermée à clef. Les deux chèvres Zazou et Bambou, les plus curieuses et les plus gourmandes de la bande, étaient toujours aux premières loges dans ces moments de grands festins. Ginger, la jument affectueuse, attendait son tour et Pépito, l’âne, impatient, cherchait toujours les mains pleines de pain, des visiteurs.

    L'oeuvre d'un sadique ?

    Le 1er novembre, Zazou a été tuée d’une balle en plein cœur et le samedi qui a suivi, Bambou a été déchiquetée par les crocs d’un chien. Alain Maitret, le propriétaire des lieux, est inconsolable. Ce jour-là justement, c’était la Toussaint, il était venu débroussailler une partie du grand enclos. «En fin de journée, j’ai entendu des chiens aboyer, en période de chasse ce sont des bruits familiers. Je ne me suis pas vraiment inquiété. J’ai même entendu un coup de carabine. Il était 17h45. À ce moment-là, je ne pouvais pas me douter que l’on venait d’abattre Zazou».

    Alain Mettrait est parti vers 18 heures en écoutant au loin le braiement de Pépito. « Heureusement pour moi, je n’ai pas eu l’idée d’aller voir ! J’aurai pu aussi me faire tirer comme un lapin ». Ce n’est qu’en revenant le lendemain, étonné de ne pas voir Zazou courir avec les autres animaux à sa rencontre, qu’il s’inquiète. Il retrouve finalement la bête morte au bord du cours d'eau, le corps traversé par une balle.

    «Elle a été tuée à bout portant et certainement déplacée ! Je me demande comment on peut commettre un tel acte ignoble sur un animal qui devait juste attendre des caresses, sans bouger? J’étais dévasté, et pourtant je ne savais pas encore que le samedi suivant, je découvrirais Bambou déchiquetée par des morsures de chien. Le chien a dû revenir avec son maître dans les parages et en flairant une deuxième fois l’odeur des chèvres s’en donner à cœur joie sur cette pauvre bête inoffensive».

    Le propriétaire dit toute sa colère et sa peur. «Le type a voulu faire un carton facile et peut-être ensuite revenir pour satisfaire un besoin sadique. J’ai déposé une plainte à la gendarmerie et je vais apposer des panneaux partout sur ma propriété pour y interdire la chasse. Cette fois, je ne veux plus voir un seul chasseur chez moi. Je sais que je ne suis pas dans mon droit mais aujourd’hui j’ai peur pour tous ceux qui viennent nourrir les animaux, surtout les jours de chasse. Je crains aussi pour la vie de Pépito et Ginger. »

     

    08/11/2017 : Landes : surpris avec une oie cendrée, après la fermeture de la chasse

    Deux jeunes Mimizanais ont été jugés ce mercredi matin à Mont-de-Marsan pour des faits de chasse prohibée, dénoncés par la Ligue de protection des oiseaux.

    Quoi qu’on en pense, la chasse à l’oie cendrée est autorisée. C’est même une passion partagée par de très nombreux Landais, à leur aise, dans leurs tonnes. La législation l’interdit seulement passé le 31 janvier. Une date qui fait chaque année l’objet de débats sur une éventuelle "dérogation" ou "prolongation" ; et qui a joué des tours, l’hiver dernier, à deux jeunes Mimizanais…

    Le duo était convoqué ce mercredi au tribunal de police de Mont-de-Marsan pour avoir abattu une oie cendrée quelques jours après la limite, vraisemblablement le 2 février. Les amis ont été dénoncés par des militants de la Ligue de protection des oiseaux venus relever les immatriculations des voitures dans la nuit du 1er au 2 février. L’intervention des gardes de l’Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), le 8, met également en lumière l’utilisation de cartouches de plombs type grenaille, plutôt que des balles d’acier. Et pour l’un d’eux des défauts dans le carnet de prélèvement et l’usage d’une "cage piège de type chatière", qui nécessite un agrément de piégeur. 

    Ségolène Royal mise en cause

    "On devait avoir une prolongation de dix jours. On nous a mis dans le doute", plaident les deux amis en invoquant "une vidéo mise en ligne sur la page Facebook de Ségolène Royal". "Le 7, on nous a dit d’arrêter, par SMS", prolonge le plus aguerri des deux, en assurant avoir "été en contact avec la Fédération de chasse des Landes". Les deux copains assument l’acte de chasse prohibée, bien obligés. Mais ils plaident leur bonne foi, sur la base d’une pratique partagée par tous les chasseurs de gibiers d’eau.

    L’avocat de la LPO s’en émeut d’autant plus. "Cela fait dix ans que ça dure, cette question fait l’objet d’un lobbying très intense au niveau des ministres. Les chasseurs obtiennent parfois des dérogations mais la LPO conteste systématiquement", explique-t-il en mettant lui aussi en avant pour cet hiver 2017 "une lettre demandant à l’ONCFS de ne pas verbaliser".

    "Pas de tolérance"

    "Dans ce département, certains chasseurs estiment que les règles ne leur sont pas applicables", prolonge le ministère public en confirmant qu’"une lettre de Ségolène Royal n’est pas une autorisation légale". La même voix redit qu’il n’y a "pas de tolérance", notamment car passé le 31 janvier, les oies sont "en gestation". 

    Les deux amis tentent un parallèle avec les Pays-Bas, où des centaines de milliers d’oies sont abattues chaque année pour préserver les cultures. Un problème sur lequel seul la Hollande peut légiférer, rétorque le représentant de la société en réclamant à leur encontre une série de contraventions et de peines amendes, la suspension des permis de chasse pendant six mois, et la saisie des fusils de chasse. 

    La LPO demande de son côté 350 euros et 2 000 euros au titre des préjudices moral et matériel, ainsi que le remboursement des frais de justice. "Tout ça pour une oie…", soupire le duo avant même de connaître le délibéré, attendu dans la journée.

     

    08/11/2017 : "Chaque année, 500.000 renards sont tués: c'est un plan d'extermination"

    Sortir le renard de la liste des nuisibles. C'est le combat de l'association One Voice, qui a déposé une lettre au ministère de la Transition écologique dans ce sens. Chassé toute l'année, le canidé serait portant très important dans l'écosystème de nos campagnes, selon les défenseurs de la nature.

    Muriel Arnal est la président de l'association One Voice, qui a écrit au ministère de la Transition écologique pour réclamer le retrait du renard de la liste des animaux nuisibles.

    "Nous avons déposé un courrier au ministère de la Transition écologique. Nous souhaitons que le renard ne figure plus sur la liste des espèces susceptibles de causer des dégâts, ce qu'on appelait avant les nuisibles. Comme le renard est présent sur cette liste, il peut être tué toute l'année. Cela permet aux chasseurs, quand ils n'ont plus le droit de chasser d'autres espèces, de s'adonner à la chasse.

    En plus, il peut être tué par tous les moyens: le déterrage (qui consiste à aller le chercher quand les petits sont dans les terriers), avec des pièges à lacets qui le laissent agoniser pendant des heures, des choses comme ça. Ce qui est répertorié, c'est que chaque année, à peu près 500.000 renards sont tués. C'est énorme, c'est gigantesque. C'est un plan d'extermination. Mais ce sont les chiffres officiels. Selon nous, il y en a plus.

    "Le renard a toute sa place dans la nature"

    Ce n'est pas une espèce en danger, c'est pour cela que nous ne demandons pas son statut d'espèce protégée. C'est une espèce qui s'autorégule. Quand il n'y a plus de nourritures, elle ne va pas se mettre à être en surpopulation. Le renard a toute sa place dans la nature. Parce qu'il a un rôle écologique. Il peut poser des problèmes dans les poulaillers? C'est vraiment anecdotique par rapport à son rôle dans la nature. Et il suffit de bien protéger les poulaillers pour qu'ils n'entrent pas. Ce sont des légendes. Le renard n'escalade pas les clôtures, ce ne sont pas des chats.

    A une époque, on l'accusait de véhiculer la rage. Mais elle n'existe plus en France. Il peut véhiculer l'échinococcose alvéolaire. Mais des études ont prouvé que si on exterminait les renards, ça ne ferait pas diminuer les risques. C'est une fausse raison. Il peut même aider à combattre la maladie de Lyme: dans les zones où il y a des renards, cette maladie est beaucoup moins propagée. Les rongeurs, qui transportent les tiques transmettant la maladie, vont beaucoup moins loin de leur terrier dans les zones où il y a des renards.

    "Le renard fait concurrence aux chasseurs"

    Si le renard est encore sur cette liste aujourd'hui, c'est uniquement à cause du lobby des chasseurs. Les renards causent des dégâts au petit gibier que les chasseurs relâchent pour pouvoir tirer dessus. Les faisans et les perdrix élevés en captivité, ne savent pas se débrouiller dans la nature. Ils sont lâchés pour que les chasseurs puissent les tuer, et ce sont aussi des proies très faciles pour les renards. Le renard fait concurrence aux chasseurs.

    C'est une bataille avec une côte très raide. Mais il faut la mener. Pour les renards, mais aussi parce qu'ils ont un rôle important. Par exemple, ils chassent des rongeurs qu'on est obligé de tuer avec des produits chimiques sans les renards. Si on respecte les renards, on va respecter la nature. C'est lié et c'est pour ça que ce combat est important".

     

    09/11/2017 : Depuis 17 ans, Michel Savoy s’oppose aux chasseurs de La Bolle

    Cela fait maintenant 50 ans que Michel Savoy habite le quartier déodatien de La Bolle, du côté des Moîtresses, un secteur de Saint-Dié-des-Vosges où sont organisées de fréquentes parties de chasses. Jusqu’à la tempête de 1999, tout se passait pour le mieux. Mais depuis, rien ne va plus.

    « Après la tempête, les chasseurs ont commencé à nourrir le gibier. Avec du maïs, de l’orge, des pommes ou encore des betteraves. Ce qui a entraîné la prolifération du gibier, qui ont envahi le quartier. Ils répandent également du goudron végétal pour attirer les sangliers dans des zones situées à proximité des habitations, bien plus accessibles et dégagées que la forêt. A 8 reprises ces dernières années des balles sont passées près de ma maison, notamment un jour lorsque je discutais dehors avec mon voisin. Cette prolifération du gibier, que les chasseurs entretiennent donc eux-même, provoque également des battues qui ont lieu près des maisons. De toute façon, chasser aujourd’hui se résume à venir avec 7 à 8 véhicules 4×4, se garer, tirer à tout va et repartir. Car les chasseurs ici sont vieillissants et ne vont plus beaucoup en forêt. Ce qu’il faudrait, c’est organiser des battues à blanc, qui consistent à ne pas tirer, pour envoyer le gibier vers la forêt. Dans tous les cas, il ne devrait pas y avoir de tirs à une distance de moins 200 mètres des habitations, car un accident est très vite arrivé. Même Gérard Mathieu, président de la Fédération de Chasse des Vosges, y est favorable » affirme Michel Savoy. A l’heure actuelle, le périmètre de sécurité est de 150 mètres.

    Et le retraité de poursuivre en ajoutant que « en plus des problèmes de sécurité que cela engendre, la venue du gibier dans le quartier nous coûte cher à nous les habitants, puisqu’il faut installer des clôtures électriques et remettre en état les terrains saccagés. Là, ce ne sont pas les chasseurs qui payent. Je ne demande pas grand chose, mais j’estime que si je paye des impôts locaux, c’est pour vivre en sécurité et dans la tranquillité. Car il faut savoir que je suis régulièrement réveillé par des tirs matinaux voire parfois nocturnes. » Pour faire entendre sa voix, Michel Savoy a contacté et adressé à de nombreuses reprises des courriers à la Préfecture des Vosges, aux Municipalités déodatiennes, au comité de chasse local ou encore à l’ONCFS – Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. « Cela n’a jamais rien donné car on me dit à chaque fois qu’on ne peut rien faire. Même l’ONCFS tient ce discours. J’ai été reçu par le premier adjoint en 2015 mais rien n’a changé. La seule personne qui peut faire évoluer les choses est le maire, car il peut émettre un arrêté interdisant l’utilisation d’armes à feu dans le quartier. N’ayant pas d’interlocuteur, je me suis donc tourné vers Internet, notamment Facebook. Mais il ne se passe absolument rien. Je n’ai pas de réel espoir que quoi que ce soit change car la chasse est un lobby très puissant. Je suis d’accord qu’il y ait une certaine forme de chasse, mais actuellement on est dans de la chasse loisir. On nourrit du gibier afin qu’il se reproduise puis on s’amuse à le tuer. »

     

    09/11/2017 : Chasse: il pense tirer sur un renard, mais abat un border collie

    bévue - Mardi, dans les Grisons, un chasseur a tiré sur ce qu'il pensait être un renard. La bête s'est avérée être un chien de 10 ans.

    Un chasseur âgé de 80 ans a abattu un chien dans un pré enneigé, mardi soir au-dessus de Klosters (GR). Il avait pris le border collie pour un renard et ne s'est aperçu de sa bévue qu'en constatant la mort de l'animal âgé de 10 ans.

    L'accident de chasse est survenu vers 21h00 à proximité du hameau Schlappin, situé dans un vallon latéral, indique jeudi la police grisonne. Celle-ci a ouvert une enquête pour en élucider les circonstances exactes.

     

    09/11/2017 : L'autoroute A31 coupée au nord de Metz pour abattre des sangliers sur la chaussée

    Pour la 1er fois, ce jeudi matin, l'A31 a été coupée pour abattre de sangliers réfugiés sur le terre-plein central de l'autoroute, ce qui représentait un danger pour les automobilistes. 2 animaux ont été tués, 3 ont réussi à fuir.

    Des sangliers ont semé la pagaille ce jeudi matin sur l'A31, au nord de Metz. 5 sangliers se sont retrouvés coincés sur le terre plein central à hauteur de La Maxe. Pour éviter tout danger avec les automobilistes, la Préfecture a fait appel à des spécialistes - des lieutenants de louveterie - pour capturer les bêtes ou les abattre. Et pour cela, fait exceptionnel, l'autoroute a été coupée dans les 2 sens pendant 20 min, (de 10h30 à 10h50), ce qui a provoqué 4 km de bouchons. C'est la 1er fois qu'un tel scénario se produit sur l'A31. Au final, deux sangliers ont été tués et trois ont réussi à fuir.

     

    Les 5 sangliers étaient coincés depuis le matin sur le terre plein central, au milieu de l'A31, entre deux parapets de béton. Un corridor étroit d'à peine 1 m de large dans lequel les animaux tournaient en rond. Le risque était réel qu'ils sautent par dessus le parapet et qu'ils provoquent des accidents sur l'autoroute très fréquentée. Sur place, les lieutenants en louveterie ont estimé qu'il était trop compliqué d'attraper les animaux. Finalement, donc, deux des cinq sangliers ont été tués mais 3 autres ont réussi à fuir. Mercredi soir déjà, au même endroit, un sanglier est mort sous les roues d'une voiture.

    Plus de battues de sangliers ou un grillage le long de l'A31?

    L'incident de ce jeudi matin peut faire sourire mais il préoccupe sérieusement la préfecture qui en appelle à la responsabilité des chasseurs pour limiter davantage les populations de sangliers. On sait qu'ils sont nombreux en Moselle. "Les chasseurs doivent faire des battues plus approfondies", affirme le directeur de cabinet du Préfet de Moselle, Georges Bos. De son côté, la fédération des chasseurs rejette toute responsabilité et réclame un grillage le long de l'A31. "Cela fait des années que nous réclamons une clôture de l'autoroute", répond Arnaud Steil, directeur de la Fédération des chasseurs de Moselle. La préfecture dit vouloir renforcer certains points de passage des animaux ou mettre en place des systèmes de capture, comme en Meurthe-et-Moselle, mais Georges Bos n'en démord pas: "la responsabilité première, c'est la limitation du nombre de sangliers".

     

    10/11/2017 : Parties de chasse à la Toussaint : un mort, sept blessés

    En un (grand) week-end, de nombreux accidents de chasse ont eu lieu à travers la France, dont un mortel. Un cheval et une vache ont été aussi victimes de balles perdues. Revue de presse.

    Ah, la communion avec la nature ! Ah, l’attente au petit matin ! Ah, l’amour du bruit des bottes sur les feuilles mortes. Les vacances de la Toussaint tombent chaque année en pleine période de chasse, ce loisir éternel où l’on aime surtout se balader (mais avec une arme à feu) pour sentir l’humus (et l’odeur de la poudre). 

    Ce samedi 28 octobre dans l’Orne, à hauteur de Sainte-Marguerite-de-Carrouges en plein cœur du (magnifique) parc naturel Normandie-Maine, une voiture a été touchée par trois balles, alors qu’elle circulait sur une route départementale. Le conducteur de la voiture a été blessé à la mâchoire. Selon Ouest-France, «une battue aux sangliers avait lieu à l’endroit des tirs».

    Le même jour, même scène ou presque à Arveyres, une commune de la rive gauche de la Dordogne dans le Libournais. La balle perdue d’une battue s’est échouée dans une voiture qui passait tout simplement par là. La passagère a été légèrement blessée. «Aucun chasseur parmi les tireurs présumés n’était alcoolisé», nous précise Sud Ouest.

    Le lendemain au matin, nouvelle battue aux sangliers : c’est la saison. Cette fois, elle est organisée près de Chatillon-en-Diois, un coin charmant et montagneux de la Drôme. Un homme de 70 ans est mort, touché par une balle tirée par un de ses compagnons de battue.

    Les chasseurs «sont partis»

    A l’autre bout de la France le même dimanche 29 octobre, «je m’occupais de mes plants de melon quand j’ai reçu deux coups de fusil», explique un homme de 52 ans, ouvrier agricole de son état, à Ouest-France. La scène se passe à Plouescat (Finistère). L’homme a reçu au total 14 plombs dans le corps, dont un à la tête. Quand il a interpellé, blessé, les chasseurs, «ils sont partis», raconte-t-il au quotidien breton. La gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon est chargée de l’enquête.

    Toujours ce dimanche-là et toujours en Bretagne (puisqu’on est au Loroux-Botterau, dans la région de Nantes), un éleveur de moutons s’est plaint auprès de deux chasseurs qu’ils tiraient trop près de sa propriété et même, selon lui, qu’ils visaient ses bêtes. Une altercation s’en suit et «l’un de ses deux [chasseurs] aurait tiré en l’air une première fois puis à l’horizontale une seconde fois, touchant le sexagénaire [l’éleveur] au bas-ventre et aux jambes», raconte France Soir

    Ce n’est toujours pas fini pour le 29 octobre, puisque au même moment, en Haute-Provence, un chasseur de 18 ans s’est tiré une balle dans le pied, alors qu’il était en forêt de Sigoyer. Et dans l’Eure, un cheval est mort, euthanasié après avoir reçu une charge destinée aux sangliers. «Je regarde de près la législation pour savoir, si au niveau communal, je peux durcir la loi et empêcher la chasse à proximité des habitations», commente le maire du village à Paris Normandie.

    Halloween

    Deux jours après, c’était Halloween. A Montlevicq, dans l’Indre, un homme de 58 ans reçoit un tir dans le bras alors qu’il participait là encore à une battue. Les participants «étaient tous équipés de gilets orange et l’organisateur avait rappelé les consignes de sécurité à tous les participants», a dit Gérard Génichon, président de la fédération de chasse de l’Indre, à France Bleu.

    Le lendemain c’est le 1er novembre, un jour férié propice à de nouvelles battues. Bilan : un chasseur reçoit un éclat de balle au pied en Dordogne. Et entre Moscou et Jérusalem (véridique), deux lieux-dits de la commune de Gruey-lès-Surance (Vosges), «si aucune balle n’a atteint de sangliers, une a en revanche fini dans la tête d’une génisse», nous raconte Vosges matin. La bête est morte.

    5 morts

    La saison de la chasse, qui a ouvert fin août, compterait cette année 5 morts, selon le comptage de l’association Cessez-le-feu. Avant celui de ces vacances de Toussaint, le dernier en date avait eu lieu à Taussac (Aveyron) le 14 octobre : une femme de 69 ans était morte, tuée par un chasseur qui a tiré à travers une haie en pensant avoir affaire à un cerf. La chasse doit durer jusqu’en février selon les départements.

     

    11/11/2017 : Alpes-de-Haute-Provence : un chasseur décède après un malaise

    Samedi après-midi à Beauvezer, un homme de 66 ans est décédé malgré l'intervention des secours.

    Les secours ont été alertés ce samedi vers 16h30. Victime d'un malaise, un homme de 66 ans, en pleine partie de chasse à Beauvezer (Alpes-de-Haute-Provence), était inconscient à l'arrivée des secours.

    Les sapeurs-pompiers de Colmars-les-Alpes, un médecin du SAMU, un infirmier, des membres du peloton de gendarmerie de haute-montagne de Jausiers ont tout tenté pour le réanimer, en vain. Le décès a été prononcé vers 18h.

     

    12/11/2017 : Vosges: Les chasseurs visaient des sangliers, ils tuent une vache

    L’éleveur et les chasseurs s’arrangeront à l’amiable, indique Vosges Matin. Il y a quelques jours, durant une battue à  Gruey-lès-Surance dans les Vosges (Lorraine), une vache a été tuée par une balle lui ayant traversé la tête.

    La génisse tuée sur le coup

    Les chasseurs de la société de chasse de la commune visaient des sangliers. Le gibier n’a pas été touché.

    L’une des génisses des parcs avoisinant le bois sondé par les chasseurs n’a pas eu cette chance. Elle a en effet accidentellement été tuée sur le coup, par une balle qui a ricoché, se défend-on à la fédération départementale des chasseurs dans les colonnes du quotidien lorrain.

     

    12/11/2017 : Un homme de 35 ans blessé par balle lors d'une battue au sanglier

    Selon La Provence un homme a été blessé par arme, à Cavillargue dans le Gard, lors d'une battue mercredi.

    Touché au niveau du ventre, il a été conduit à l'hôpital. Son pronostic vital n'est pas engagé.

    Les gendarmes de Laudun sont chargés de déterminer les circonstances exactes de l'accident.

     

    14/11/2017 : Belley : le braconnier avait créé un «mouroir» à animaux

    Son permis de chasse a été suspendu, il devra s'acquitter d'une amende de 3000 euros et indemniser les parties civiles.

    C’était dans un bois de Belley, en janvier. Les gardes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) avaient repéré une fosse recouverte d’un faux plancher, couvert de feuilles et contenant un bidon de 250 litres. Du pain servait d’appât pour les animaux ainsi que le cadavre d’une buse. De quoi attraper des fouines, des martres et des belettes, mais aussi des renards, et même des animaux domestiques, des chats ou des chiens. Les animaux y mourraient après des jours de souffrance. 

    Le braconnier a été condamné à 3 000 euros d’amende et à une suspension du permis de chasser pendant un an (il aura l’obligation de repasser l’examen). Il devra aussi verser un total de 2 700 euros aux parties civiles pour leur préjudice moral ainsi que 1 400 euros de frais de justice.

     

    15/11/2017 : Accident de chasse près de Pornic : trois hommes condamnés

    Un terrible accident a été jugé, mardi 14 novembre 2017, au tribunal correctionnel de Saint-Nazaire. Trois chasseurs étaient à la barre. Ils ont tous été interdits de chasser.

    Le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire a condamné un chasseur à un an de prison avec sursis, mardi 14 novembre. Son fusil et ses munitions lui sont confisqués. Son permis de chasse lui sera retiré et il ne pourra le repasser avant trois ans. Deux autres hommes, des frères, devront payer une amende de 3 000 €. Leur permis leur sera également retiré pour une année.

    C’était le 17 septembre 2016. Un couple de Nozay avait rejoint son terrain aménagé à Saint-Michel-Chef-Chef et devait recevoir la famille pour des grillades. À proximité, l’amicale des chasseurs de l’Auguillon organisait une battue au sanglier dite « de loisir », demandée par un agriculteur « pour protéger son champ de maïs ».

    Huit ans de pratique

    Le responsable avait rappelé les consignes. Son frère, chef de ligne, avait placé le tireur à son poste.

    Ce tireur, un homme de 24 ans, de La Plaine-sur-Mer, invité par un autre chasseur est un « passionné » de cette activité qu’il pratique depuis huit ans, puisqu’il a continué après l’accident.

    En début de matinée, il discute un bon moment avec le riverain de Nozay. Il sait donc qu’il y a une présence et par déduction du mouvement sur ce terrain. Vers 9 h 45, il vise le sanglier, une première puis une seconde fois. Le mari voit alors sa femme de 63 ans, baissée pour arracher de l’herbe, s’écrouler. Livide, elle vient de recevoir une balle (Fier) tirée à 70 mètres.

    Handicapée à vie

    Les conséquences sont lourdes, comme le soulignera Me Danet, son avocate :

    "Transportée à Saint-Nazaire puis à Nantes par hélicoptère, elle restera quatre heures sur la table d’opération sans que les chirurgiens ne parviennent à extraire le projectile de 30 g, logé entre deux vertèbres lombaires. Handicapée à vie des membres inférieurs, elle souffre physiquement dans un quotidien devenu difficile, n’ayant retrouvé son domicile qu’en avril."

    Mardi, lors du jugement devant le tribunal correctionnel devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, la victime a suivi les débats depuis son fauteuil roulant.

    « Poste de tir inadapté »

    La présidente Talhouarn a relevé plusieurs aberrations :

    "Pourquoi trois lignes de battue au lieu de quatre réglementaires ? Pourquoi avoir mis des balles différentes dans votre fusil (Brenneke et Fier) ? Pourquoi avoir tiré en direction de l’abri de jardin, haut de 2,60 m. ? Il était bien visible, de même que le camping-car."

    Avis partagé par la procureure, Michèle Pierson, et par les représentants de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Les débats sont techniques mais tous s’accordent : « On ne pouvait pas tirer de là. » Ce qu’avait reconnu le responsable au cours de l’instruction : « Le poste n’était pas adapté ».

    Néanmoins, son avocat, qui défendait aussi son frère, a plaidé une relaxe :

    "Ils avaient donné des consignes pertinentes. Elles n’ont pas été respectées. Ils ne sont pas responsables d’une faute personnelle."

    De son côté, le tireur, visiblement affecté, affirme ne pas avoir vu l’abri de jardin et reconnaît « une erreur de tir ». Son avocate plaide également la relaxe :

    "Il n’a pas eu tous les éléments d’information, on le déclare responsable en procédant par hypothèse…"

     

    15/11/2017 : Accident de chasse: il tire sur un sanglier, l'animal lui fonce dessus et le blesse

    A Campoussy dans les Pyrénées-Orientales, un chasseur a été sérieusement blessé lundi par un sanglier sur lequel il venait de tirer. Le mammifère aurait réussi à foncer en sa direction, le blessant sérieusement au niveau du mollet.

    Il aurait pu avoir de plus graves séquelles. A Campoussy dans les Pyrénées-Orientales, un chasseur a été sérieusement blessé lundi 13 par un sanglier. L'accident s'est produit lors d'une battue matinale. Selon les informations rapportées par L'Indépendant, l'homme aurait été chargé par l'animal sur lequel il venait de tirer.

    Coriace et malgré sa blessure, le mammifère aurait réussi à foncer en sa direction, le blessant sérieusement au niveau du mollet. Finalement, plus de peur que de mal: l'homme a été secouru par ses compagnons de chasse qui ont rapidement prévenu les secours. Pris en charge, il a ensuite été transporté aux urgences.

    Ce n'est pas la première fois ces dernières semaines que de tels accidents se produisent. Le 29 octobre dernier par exemple, un homme avait lui aussi été chargé par un sanglier alors qu'il se promenait dans la forêt de Metting (Moselle) avec un ami et ses chiens. L'animal, qui aurait surgi d'un taillis, l'avait blessé à la jambe, une blessure suivie d'un malaise cardiaque auquel il n'a malheureusement pas survécu. A noter que les sangliers ont plutôt tendance à fuir l'homme mais peuvent charger lorsqu'ils sont blessés ou lorsqu'il s'agir d'une femelle protégeant ses petits.

    Ces mammifères, qui peuvent donc s'avérer dangereux, ont tendance à faire peur à l'homme. L'un d'eux a d'ailleurs été tué lundi 13 au soir en plein centre-ville de Calais. Pesant une centaine de kilos, il a été abattu par les forces de l’ordre rue des Salines après une longue traque. Le sanglier avait visiblement perdu sa route. 

     

    Mon Tyson vient de se faire tirer dessus dans le cou à bout portant par un chasseur pour une bagarre entre nos 2 chiens... sous les yeux de mon petit de 9 ans, un trou aussi grand que la main(environ 10cm de diamètre) criblé de plombs si il s'en sort il aura peut-être une patte avant en moins.... pas de coup en l'air, pas de coup de cross juste 1 tir sur mon chien... les gendarmes sont venu de suite, rdv à 14h à la gendarmerie, le chasseur est identifié.
    La vétérinaire de Marguerittes l'a prit en charge de suite, il est entre de bonnes mains.
    Soyez prudent et n'allez pas en Guarrigues ou en forêt ils sont fous.
    S'il vous plaît priez pour mon Tyson pour qu'il s'en sorte, il a 3 ans et ca fait que 6 mois qu'il est heureux, avec nous.
    Nous sommes effondrés et traumatisés par pitié soyez prudent ces gens sont sans pitié.
    Tyson on t'aime tant, accroches toi mon gros
    Que dieu entende mes prières
    Je n'ai pas eu le réflexe de prendre des photos et puis ce trou dans son cou est trop choquant mais les vétos ont tout, je publierais un post demain surement, 24h à attendre priez pour lui.

    PS:J'espère que ce Monsieur verra ce post et réalisera qu'il a brisé une famille, mon petit de 9 ans est traumatisé. J'ai récupéré Tyson il y a 6 mois dans un sale état psychologique et physique il était bien nourrit mais des plaies de partout, traumatisé de l'homme, il était décrit comme un chien autiste vivant dans son coin pourtant moi il me lâche pas, des câlins, de la complicité, un coup de coeur, ces plaies ce sont soignées, ces cicatrices estompées, il écoute et moins brutus et plus peur des hommes qu'il rencontre, faut y aller doucement sinon il fuit la queue entre les jambes, alors monsieur si vous aviez tiré en l'air je vous certifie que mon chien serait parti aussi vite qu'il est arrivé c'est une certitude, votre manque de discernement et de réflexion a conduit mon chien dans son état, qui est d'être entre la vie et la mort...
    voila qui es Tyson, un chien en or, un bon chien comme on dit, qui donne tout ce qu'il a et qui est heureux d'être avec nous autant que nous le sommes d'être avec lui.
    Bats toi mon chien nous t'aimons tellement.
     
     

    Les habitants du quartier des Tournesols sont inquiets surtout quand l'histoire se répète... 

    Il ne fait pas bon vivre quartier des Tournesols, à Pont-Saint-Esprit, pour les matous. Martine et Jean-Marc habitent allée des Pins. Il y a une semaine, un miaulement les a étonnés. Une chatte qui a l'habitude de se réfugier chez eux en l'absence de ses maîtres gémissait de douleur. "Son miaulement nous a surpris. Quand elle est venue vers nous, on a vu qu'elle était blessée. Elle souffrait énormément. On ne pouvait pas là laisser dans cet état-là", explique le Spiripontain.

    Fémur brisé

    Pour Jean-Marc, deux solutions se présentent : l'euthanasie ou l'opération. "J'ai choisi cette dernière solution avec l'amputation de la patte meurtrie", raconte-t-il. Les propriétaires de l'animal sont en vacances. Le couple a donc pris en charge une partie de l'opération (aux alentour de 450 €) et des amis ont participé financièrement. Le reste a été financé par l'association “Boule de poils”, une charge importante pour cette petite structure qui stérilise les chats grâce à des dons de particuliers.

    "Les tirs peuvent également blesser des enfants qui jouent"

    Cette agression sur animal n'est visiblement pas une première dans ce lotissement. Le couple développe : "Un voisin a retrouvé son chat mort dans sa haie. Les tirs peuvent également blesser des enfants qui jouent..." Cette “probable maltraitance” de chats rappelle une histoire similaire qui s'était déroulée il y a quelques années route de l'Ardèche, toujours à Pont-Saint-Esprit.

     

    L’homme de 66 ans comparaissait mercredi devant le tribunal correctionnel de Périgueux.

    L’accident au cours d’une battue aux sangliers, ou ce grand mal qui pollue la vie de la Fédération de chasse de la Dordogne et contre lequel elle multiplie les actions de prévention. Justement pour ne plus voir de parties finir dans les prétoires, comme c’était le cas mercredi au palais de justice de Périgueux.

    Le tribunal correctionnel se penchait sur l’affaire d’André Carrey, 66 ans. Il répondait de blessures involontaires. Le dimanche 23 novembre 2014, à Saint-Raphaël près d’Excideuil, son tir a grièvement blessé un camarade, touché à la mâchoire.

    Une défense qui plaide la malchance

    Le tribunal rendra sa décision le 9 janvier et devra trancher entre une accusation dénonçant une somme de négligences et une défense qui plaide la malchance.

    Le tireur ne voit pas comment sa balle de calibre 16 a pu atteindre le visage de son partenaire autrement qu’en ricochant sur le gibier. « Une invention pure pour les besoins de la cause », s’agace Me Catherine Chevallier, avocate de la partie civile, habitée du sentiment qu’il lui était présenté « la balle magique qui a tué Kennedy ». Elle reproche au prévenu d’avoir quitté sa position, de n’avoir ni écouté, ni respecté les consignes.

    L’angle des 30° non respecté ?

    Le parquet abonde en ce sens, s’appuyant sur les constatations de l’Office national de la chasse réalisées le lendemain et les déclarations des présents. L’un d’eux assure qu’il a tiré en direction de la traque. On le soupçonne de ne pas avoir respecté l’angle des 30° et d’être l’auteur d’un tir non fichant (pointé vers le sol). Anne-Claire Galois a requis 1 000 euros d’amende et la privation du droit de conserver le permis de chasser pour une durée de cinq ans.

    Le prévenu s’est associé les services d’un spécialiste des questions de chasse. Me Jean-Christophe Duchet, du barreau de Metz, s’est patiemment appliqué à détricoter chacun des reproches adressés. Non, son client n’a manqué à aucune obligation. Il ne voit pas à quel titre on pourrait lui reprocher d’avoir quitté son poste : « Rien dans l’arrêté préfectoral ne dit qu’il est interdit de quitter sa position. » Et comment la tenir dès lors que, assure-t-il, elle n’était pas précisément définie : « On lui a demandé de couvrir la plaine. »

    À son sens, on ne peut pas, non plus, lui reprocher un non-respect de l’angle des 30°, « alors que les chasseurs n’étaient pas postés en ligne ». Oui le tir était court, fichant et a ricoché. Il en veut pour preuve la faible vélocité du projectile au moment de l’impact : « Une balle en direct lui explose la tête et le tue. »

    La relaxe plaidée

    Toute la difficulté pour les juges reste de composer avec une enquête incomplète. Les gendarmes auraient dû être alertés dans les minutes suivant l’accident.

    Ils ne l’ont été qu’à 21 h 30, soit trois heures et demie après les faits (1). Aucune constatation n’a de fait pu être réalisée le jour même. De bout en bout, cette affaire aura connu des errements : le dossier ayant été perdu, le tribunal a dû se contenter hier d’une archive. Du pain béni pour l’avocat lorrain, qui n’a pas manqué de critiquer un « dossier de bric et de broc ».

     

    16/11/2017 : Deux morts par arme à feu dans l'Aude

    Deux hommes sont morts, mercredi soir à Fleury-d'Aude (Aude), l'un des deux ayant tiré sur l'autre avec son fusil de chasse avant de retourner l'arme contre lui, a-t-on appris ce jeudi auprès du procureur de Narbonne.

    Les victimes, un quinquagénaire et un septuagénaire, se connaissaient et pratiquaient la chasse. Ils avaient été vus peu avant dans un bar du village.

    Trois coups de feu ont retenti vers 19h00 et leurs corps ont été retrouvés dans la rue devant le domicile du plus âgé.

    Le procureur David Charmatz a indiqué que "l'origine du litige était pour l'instant inconnue". L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Narbonne.

     

    16/11/2017 : Mauléon (79) : Une chienne de chasse sauvée par les pompiers

    Tombée dans une ancienne carrière le vendredi soir, Java la chienne de chasse a finalement été secourue le dimanche matin par les pompiers du GRIMP. C’est en se lançant à la poursuite d’un sanglier qu’elle s’était mise dans cette situation périlleuse.

    Emportés par leur élan et ayant les yeux rivés sur le gibier, les chiens de chasse foncent souvent sur ce dernier sans penser au danger qui peut les guetter. Ils peuvent ainsi se retrouver dans de bien mauvaises postures, comme cela a été le cas le weekend dernier du côté des Deux-Sèvres.

    C’est dans la commune néo-aquitaine de Mauléon que cet incident a eu lieu, comme le rapporte le site La Nouvelle République.

    Le vendredi après-midi, un chasseur vendéen répondant au nom de Joël Falaizeau prenait part à une partie de chasse avec plusieurs camarades. Il était accompagné de sa chienne Java. Alors que le groupe opérait près de l’ancienne carrière d’uranium, Java s’est mise à la poursuite d’un sanglier et est malencontreusement tombée dans ladite carrière.

    Son maître et les autres chasseurs ont tenté de la localiser, mais en vain. La nuit tombée, ils ont décidé d’interrompre les recherches pour les reprendre le lendemain. Le samedi, donc, vers 16h30, ils ont réussi à définir l’emplacement de la chienne de chasse, mais l’endroit était inaccessible. Le groupe a alors prévenu les pompiers, mais à l’arrivée de ces derniers, il faisait déjà nuit.

    Les hommes du GRIMP 79 (Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux) ont pris le relais le dimanche matin et, à 10h, Java avait été remontée par ces derniers. Elle était saine et sauve.

     

    17/11/2017 : Une querelle entre chasseurs à l'origine du meurtre de Fleury-d'Aude

    Que s'est-il passé mercredi soir entre Roger Servant et Jean-Yves Bilbe ? Un coup de gueule de trop qui a viré au tragique bain de sang. Il était 19 h quand trois détonations ont retenti dans la petite rue du 14-Juillet, située en plein cœur du village. Roger Servant, 73 ans, venait de tuer à bout portant de deux coups de fusil de chasse Jean-Yves Bilbe, 46 ans, avant de retourner l'arme contre lui-même. Tous deux sont morts instantanément. L'alerte a été donnée par une voisine ayant entendu les coups de feu.

    Un meurtre suivi d'un suicide

    Les deux hommes s'étaient quittés quelques instants plus tôt au bar du village. Le ton était monté entre ces deux chasseurs de sangliers pour une sombre histoire de territoire. Il existait semble-t-il un passif entre les deux hommes sur ce sujet. Servant est parti le premier et a rejoint son domicile situé à quelque pas. Bilbe l'y aurait rejoint. Quelques minutes plus tard son corps gisait contre la maison d'en face. Après un dernier geste fatal, celui de Roger Servant s'est écroulé au pied des marches de sa maison. Tous deux présentaient une plaie béante au niveau du crâne.

    Lucien, le voisin de Roger Servant, qui a pu regagner son domicile jeudi matin, est encore choqué. Tremblant, il montre l'impact de la balle dans son mur. Il se souvient d'un homme chaleureux, qui l'avait à plusieurs reprises aidé.

    Ce meurtre suivi d'un suicide ébranle profondément et sans doute durablement tout le village de Fleury-d'Aude. Ces deux hommes étaient très connus, de véritables figures locales, tous les deux forts en gueule. Hier matin, le café de la place Jean-Moulin a baissé son rideau. Un mot écrit à la main sur la porte indique «fermeture exceptionnelle du 16 novembre pour cause de drame de notre cher ami !». Juste à côté, sur les étals du petit marché de plein air, les mines sont graves et fermées. Le village s'est réveillé groggy par la terrible nouvelle. Mercredi soir, le maire Guy Sié était lui aussi sous le choc, atterré par le drame. Un drame qui touche au plus près le conseil municipal, Roger Servant, l'auteur des coups de feu, étant le beau-frère de l'adjoint André Torrente.

    Un désaccord ancien

    À l'origine du conflit entre les deux hommes qui auraient sans doute pu être amis s'ils n'étaient pas devenus ennemis, la chasse, passion commune qu'ils partageaient. Mais les deux chasseurs n'avaient pas la même vision et n'appartenaient pas à la même Diane. «La haine s'est cristallisée entre les deux au fil des mois et c'est encore monté crescendo mercredi», confie un proche. Jean-Yves Bilbe appartenait à la Dianette, il était parti chasser le matin même avec ceux de la Diane de Fleury. «Tout s'est très bien passé entre nous. On a même déjeuné ensemble après la chasse. Je ne sais malheureusement pas ce qui a pu arriver dans la soirée. Des discussions, il y en avait déjà eu, mais impossible d'imaginer que cela puisse en arriver là un jour», confiait hier Christian Barthes, le président de la Diane de Fleury, abasourdi lui aussi. Roger Servant faisait partie, lui, de la Diane de Saint-Pierre qui chasse du côté de Vinassan mais pas sur les terres de Fleury.

    La Brigade de recherches de Narbonne a été saisie de ces faits criminels qualifiés de meurtre. La Cellule d'identification criminelle de Carcassonne et un médecin légiste de l'Institut médico-légal de Montpellier se sont également rendus sur place pour effectuer les constatations matérielles, les prélèvements et la levée de corps.

    Les investigations se poursuivent pour clarifier l'emploi du temps de chacun le jour des faits et éclaircir la nature exacte du conflit qui les opposait. «Les deux autopsies sont programmées la semaine prochaine afin de vérifier le nombre et la nature des blessures ainsi que leur compatibilité avec les déclarations des témoins de la scène et la présence de 4 douilles retrouvées sur place. Des analyses toxicologiques seront opérées pour rechercher une possible alcoolisation des protagonistes» a précisé le substitut du procureur du parquet de Narbonne Aude Molin. Aucun des deux hommes n'était connu de la justice pour des faits de nature violente.

     

    18/11/2017 : Henridorff : sauvetage périlleux pour récupérer trois chiens de chasse

    Depuis plusieurs heures, de gros moyens sont déployés dans une ancienne carrière de grès près de Henridorff, dans le pays de Sarrebourg. Vers 11 h 30, lors d’une partie de chasse, trois chiens sont partis sur la trace de deux renards.

    Leur propriétaire les a perdus de vue, mais les a retrouvés peu après grâce à leurs balises de positionnement. Les trois chiens étaient coincés dans une faille de la carrière, sans possibilité pour eux de sortir. Un renard est aussi bloqué avec eux. L’autre a réussi à s’enfuir.

    Face à la difficulté d’accès des lieux, les sapeurs-pompiers ont été appelés. Ils tentent tout pour sauver les animaux. Mais la situation s’avère très compliquée, et l’opération est toujours en cours.

     

    19/11/2017 : Accident de chasse près de Nîmes: un homme percuté par un sanglier

    Ce dimanche matin, les sapeurs-pompiers du Gard sont intervenus pour un accident de chasse. Un homme de 51 ans a été percuté par un sanglier au cours d’une battue sur la commune de saint Côme et Maruéjols, près de Nîmes.

    L’action rapide des secours a permis de stopper une hémorragie importante. L'homme a été transporté sur le centre hospitalier de Nîmes médicalisé par un médecin Sapeur-pompier.

    Accident très rare

    L'accident aurait pu être beaucoup plus dramatique. Le 30 octobre, un homme est mort dans une forêt de Moselle après avoir été chargé par un sanglier. Ce type d’accident demeure très rare : comme le rappelle Dernières Nouvelles d’Alsace, la première réaction du sanglier face à l’homme reste la fuite. Il ne charge que s’il est blessé ou défend ses petits.
     
     

    L'un des participants à une battue aux sangliers dimanche après-midi sur Ranville à l'est de Caen a été blessé au genou par le tir d'un autre chasseur.

    Un chasseur a tiré sur un... chasseur. C'était dimanche en milieu d'après-midi sur la commune de Ranville près de Caen. Cet accident de chasse s'est déroulé lors d'une battue aux sangliers et a donc blessé au genou l'un des chasseurs âgé de 58 ans

    L'homme a été transféré au CHU de Caen en urgence relative car l'équipe médicale envoyée sur place lui a rapidement apporté les premiers soins.

     
     
    Retour en forêt de l’équipage la Futaie des amis qui s’est abstenu d’y chasser depuis l’incident du 21 octobre. Des plaintes pour « acte de cruauté » sont examinées.

    Samedi 21 octobre : un cerf est abattu dans un jardin à Lacroix-Saint-Ouen (60), par Alain Drach, maître de l’équipage la Futaie des amis.

    Mercredi 25 octobre  : la Société de vénerie reproche des « négligences » à l’équipage compiégnois. « Ce manquement porte préjudice à l’image de la vénerie », juge l’association cynégétique, qui demande aux équipages de cerf de suspendre les chasses en forêt de Compiègne pendant un mois.

    Lundi 30 octobre : La SPA porte plainte pour « acte de cruauté » auprès du tribunal de grande instance de Compiègne, à l’encontre d’Alain Drach. La pétition de 30 Millions d’amis, contre la chasse à courre, compte alors 94 000 signatures.

    Mercredi 22 novembre  : Une partie de chasse est organisée par l’équipage La Futaie des amis, à nouveau en forêt de Compiègne.

    «  À la chasse ? J’y suis  », annonce ce matin Alain Drach. Au téléphone, on entend derrière lui les aboiements de la meute de l’équipage la Futaie des amis.

    Ce veneur compiégnois qui avait abattu un cerf dans un jardin à Lacroix-Saint-Ouen s’était engagé à ne pas chasser en forêt de Compiègne durant un mois. «  L’incident date du 21 octobre. Un mois après, on y est  », calcule le chasseur.

    Les activistes AVA, Abolissons la vénerie aujourd’hui, s’en étranglent. «  La sanction de la Société de vénerie a été prise le 26 octobre, pas le 21 ! Cette reprise des parties de chasse n’est que le point d’orgue d’un mois ubuesque : Alain Drach a été vu avec l’équipage Rallye nomade (qui chasse dans le massif Coucy-Basse et Saint-Gobain) ; sa sœur à Villers-Cotterêt ; l’équipage de Rivecourt a été vu en forêt de Compiègne le samedi 28 octobre…  », s’agace Stéphane Mercier.

    « Établir des zones de non-chasse, c’est infaisable »

    Et ce militant de commenter : «  Les décisions de la Société de vénerie n’ont pas été respectées. Elles n’ont de toute façon été prises que pour éviter que la justice ne s’en mêle, pour calmer les gens…  » Cet opposant à la chasse à courre est convaincu que le mécontentement de la population est toujours vif.

    Pour la Société de Vénerie, tout est en ordre. Alain Drach a été à nouveau entendu mercredi 15 novembre par une commission composée de cinq maîtres d’équipage. «  Il devait présenter des mesures de nature à restaurer la confiance ; ce qu’il a fait  », assure son porte-parole, Pierre de Boisguilbert.

    Quelles dispositions pour sanctuariser les villages forestiers ? «  C’est exclu. Établir des zones de non-chasse, c’est infaisable. C’est une idée qui a fait bondir la Fédération nationale de chasse  », réplique Alain Drach.

    Un commentaire qui fait grincer des dents la Société de Vénerie. L’association cynégétique ne s’en est pas moins montrée conciliante. La mise a pied d’Alain Drach a été raccourcie : il pourra reprendre sa charge de maître d’équipage le 1er février, sans attendre la fin de la saison, le 31 mars.

    Entre-temps, sa sœur Bettina Caignault reprend le fouet. «  Nous sommes une bande de copains. Peu importe qui a le brassard de capitaine ou qui joue à l’arrière gauche  », commente, amusé, le veneur, toujours aussi droit dans ses bottes.
     
     
    Réduire les rencontres entre promeneurs et chasseurs pour améliorer la sécurité, telle a été la motivation de la mairie d’Is-sur-Tille lorsqu’elle a pris un arrêté concernant la forêt communale. Durant la saison de chasse, du 14 octobre au 25 février, l’accès à la forêt est interdit le dimanche à toute personne n’appartenant pas à la Société de chasse.
     
     

    Plusieurs animaux ont été découverts enterrés dans un bois. Ces bêtes, très convoitées, sont parfois volées pour être revendues. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Vercieu-Montalieu (Isère).

    Un charnier de six chiens, mutilés à l'oreille là où se trouve leur identification, a été découvert dans un bois, ce week-end, par un promeneur dans le nord de l'Isère. Une enquête de gendarmerie a été ouverte par la brigade de Vercieu-Montalieu pour découverte de « cadavres d'animaux et abandons ». Une certitude: les vols de chiens de chasse se multiplient et la revente de ces canins de valeur alimente des réseaux.

    Dans le département voisin de l'Ain, plusieurs vols ont été signalés depuis l'ouverture de la saison. « Il faudra tout d'abord déterminer le mode opératoire de la mise à mort de ces chiens, savoir s'il y a eu des mutilations ou s'il s'agit d'un chenil qui s'est débarrassé de ces bêtes », dit-on à la gendarmerie. Il y avait cependant, selon les premiers éléments de l'enquête, au moins deux jack russell, un griffon, un griffon terrier, un bouvier, sans doute, et un bleu de Gascogne, tous des chiens de chasse. Un vétérinaire doit examiner les bêtes, très probablement abattues par balles de petit calibre.

    « Il peut aussi s'agir de règlements de comptes dans le milieu de la chasse. Il est déjà arrivé que des chasseurs en volent d'autres. L'enquête ne fait que débuter. Il est aussi possible que ces chiens n'aient pas trouvé preneur lors d'une revente sauvage », détaille la gendarmerie, confrontée à l'absence de dépôts de plainte de la part de chasseurs. « Ils oublient souvent de faire identifier ou pucer leur chien et considèrent qu'un animal peut s'égarer après une battue, ce qui peut être le cas dans les meutes », souligne Christophe Marie, le porte-parole de la fondation de défense des animaux Brigitte Bardot. « Mais le commerce de chiens et leur revente est un marché qui existe bel et bien. Un marché souvent destiné à l'étranger », constate encore la Fondation Brigitte Bardot.

    Revendus jusqu'à 2 500 €

    La fédération de chasse de la Corse-du-Sud a pris conscience du problème. Elle a mis en place sur son site, dès 2009, un portail permettant de signaler les disparitions des chiens de chasse et d'indiquer leur numéro de tatouage. « Le seul moyen de lutter contre ces trafics est l'identification », affirme la fédération, qui mise sur « la traçabilité » des animaux. Un bon rapporteur de gibier, par exemple, peut se négocier entre 1 500 et 2 500 €. Et les passionnés sont prêts à mettre le prix. Plusieurs fédérations de chasse ont constaté que des chiens de qualité volés en France se sont retrouvés dans des filières de reproduction vers les pays du Maghreb.

    « Oui, on vole les chiens de chasse ! L'animal n'est plus qu'une marchandise comme une autre. Il y a aussi ces pseudo-chasseurs itinérants qui agissent sur les terrains communaux quelques heures. Ils n'hésitent pas à voler des chiens : ils les gardent, les revendent ou, s'il n'y a pas preneur, les bêtes sont éliminées », s'emporte Joël, 56 ans, informaticien, quarante ans de chasse derrière lui dans la Creuse et le Val-d'Oise qui prône la systématisation de l'identification génétique : « Un chien, c'est comme un enfant, il a besoin de vous tout le temps. »

     

    23/11/2017 : Isère: Plusieurs chiens de chasse abattus par balle et enterrés dans un bois

    Six d’entre eux ont été retrouvés dans un bois, en Isère. Six chiens de chasse enterrés. Des cadavres d’animaux, abandonnés, découverts dimanche matin par un promeneur dans le secteur de Bouvesse-Quitieu. Un signe distinctif : la plupart d’entre eux avaient l’oreille mutilée. Histoire de ne pas pouvoir identifier le tatouage qui était inscrit dessus.

    Deux Jack Russell, un griffon et un Bleu de Gascogne figuraient notamment parmi les dépouilles. Reste à savoir s’il s’agit d’un chenil qui s’est débarrassé de ses bêtes ou s’il s’agit d’une autre affaire.

    Abattus par balles

    Selon les premiers éléments, les enquêteurs pencheraient davantage pour la seconde hypothèse car les animaux ont été abattus par balles de petits calibres, comme le révèle Le Dauphiné Libéré. Les constations du vétérinaire sont formelles sur ce point. Il pourrait s’agir d’un règlement de compte dans le milieu de la chasse ou le résultat d’un trafic d’animaux.

    Selon Le Parisien, les vols de chiens de chasse se multiplient. Plusieurs cas ont été signalés dans l’Ain, département voisin. Les canidés très convoités pour leur valeur, sont parfois dérobés à leur propriétaire, pour être ensuite revendus par le biais de réseaux, notamment à l’étranger. Certaines bêtes peuvent se négocier entre 1.500 et 2.500 euros.

    Celles qui ont été découvertes dans l’Isère, pourraient être des animaux, qui n’ont pas trouvé preneur lors d’une revente illégale. Et qu’on aurait ensuite éliminé pour ne pas avoir à les nourrir ou les entretenir trop longtemps.

    Une enquête, ouverte pour « destruction d’animaux sans nécessité », a été confiée à la brigade de gendarmerie de Montalieu-Vercieu.

     

    24/11/2017 : Saint-Nicolas-des-Bois. Il perd un œil lors d’un accident de chasse

    Le tribunal correctionnel d’Alençon a eu à juger un accident de chasse, survenu en novembre 2015. La victime, en attendant l’expertise médicale, recevra 10 000 € de provision pour son préjudice. Le tireur a perdu son permis pour les cinq prochaines années.

    François et Michel (1) ne chasseront plus ensemble. Copains depuis huit ans, leur amitié a pris fin le 12 novembre 2015, à Saint-Nicolas-des-Bois lors d’une partie de chasse. Ce jour-là, ils sont une quarantaine à traquer le gibier sur une parcelle. Dans ce cas de figure, les règles sont strictes : les chasseurs se placent de part et d’autre de la parcelle, les chiens sont envoyés pour faire sortir les bêtes du bois, les chasseurs attendent le gibier et ils tirent.

    « Vous devez porter des gilets fluo, respecter un certain nombre de règles légales, explique Hugo Rialland, le président. Mais il y a aussi des conseils à suivre. Par exemple, vous avez un angle de tir à respecter. Il faut que ce dernier soit supérieur à 30°. Vous n’avez pas respecté cette consigne. »

    Michel n’est pas d’accord, il tergiverse, utilise des calculs mathématiques pour expliquer où il se trouvait quand le coup est parti. « François venait de tirer, j’ai tiré à mon tour et j’ai tout de suite entendu un cri. » Son ami François vient d’être touché par un ricochet de la balle qui se loge dans son œil droit.

    « T’es pas un tireur d’élite »

    « Je ne suis pas un criminel, je suis un chasseur », s’insurge Michel qui tente de minimiser son action. « Arrête tes conneries, le somme François. T’es pas un tireur d’élite ! Ça t’arrive jamais de louper une pièce ? » « Bah si, la preuve », répond maladroitement Michel. La victime a perdu l’usage de son œil. « Et on va peut-être me le retirer », lance-t-il en pleurant et en déposant la balle sous le nez du président.

    À la barre, deux agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage confirment la version de la victime sur la position des deux chasseurs le jour de l’accident. « Reconnais ton imprudence, tu grandiras », lance François. « Je n’ai jamais eu d’accident de chasse », affirme Michel. « Faux, lui répond François. Il m’a déjà plombé une fois ! »

    Pour le procureur, la raison de l’accident ne fait pas de doute. « L’angle de tir n’a pas été respecté et tout ceci aurait pu être évité si on avait respecté les règles de sécurité. » En conséquence, Michel, « chasseur depuis 41 ans » a perdu son permis pour les cinq prochaines années. Il est aussi condamné à 1 000 € d’amende. Les scellés sont confisqués. La victime obtient 10 000 € de provision mais son véritable préjudice sera évalué le 15 mai 2018, après une expertise médicale.

     

    24/11/2017 : Thollon-les-Mémises : son pneu troué par la balle à fragmentation d'un chasseur !

    «Le pire n’est pas arrivé, mais ce n’est pas passé loin. » Dimanche, vers 7h30, cet habitant de Thollon-les-Mémises quitte son domicile pour rejoindre Vacheresse. À la sortie du village, il ralentit, surpris par une meute d’une dizaine de sangliers. S’en suit une détonation. Et « la sensation que ça grenaillait sous la voiture ». La balle d’un chasseur vient d’exploser devant son pneu avant gauche. L’automobiliste se retrouve à plat quasi instantanément. Il retrouvera plusieurs éclats du projectile en démontant sa roue.

    L’auteur du tir se présente aussitôt. Il aide au changement de la roue et propose en réparation de rembourser l’achat d’un nouveau pneu.

    Le conducteur, lui, n’en dormira pas de la nuit. « Si ce n’était pas moi, ce pouvait être un enfant, un vélo, un piéton. »

    « Il a tiré de biais, en hauteur et en direction de la route »

    Et quatre jours plus tard, l’irresponsabilité du chasseur ne passe toujours pas. Le tireur se trouvait dans un champ situé 5 à 6 mètres en contrebas de la route. « Il a tiré de biais, en hauteur et en direction de la route ! C’est totalement inconscient ! »

    Une plainte a été déposée lundi pour “dégradation par imprudence”, déclenchant l’ouverture d’une enquête de gendarmerie.

     

    24/11/2017 : Elle échappe de peu à une volée de plombs de chasse

    Une habitante du lieu-dit «Haute-Pisse», situé sur la commune de Mirabel, dégivrait les vitres de sa voiture, mercredi matin, afin de rejoindre son lieu de travail à Caussade. Occupée avec la raclette autour de son véhicule, elle entend soudain une détonation, puis des impacts sur la lunette arrière qui vole en éclats. En pleine nature, l'endroit est calme et propice à la chasse. La propriétaire du véhicule est certaine que la vitre a été détruite par un tir effectué par un chasseur. L'effet de surprise passé, elle comprend qu'elle vient d'échapper au pire. Elle alerte les deux présidents de chasse de Mirabel et Réalville. Furieuse, elle décide d'alerter la gendarmerie, où elle a déposé plainte. Face à cette situation dangereuse, elle déclare vouloir dénoncer les incivilités dont peuvent faire preuve certains chasseurs, notamment à proximité des habitations. L'affaire n'est pas remontée jusqu'au parquet de Montauban. Contacté par nos soins, le président de la fédération départementale de la chasse n'a pas été, non plus, informé d'un quelconque incident lié à la pratique de la chasse survenu mercredi matin dans le département.

     

    24/11/2017 : Gravement blessé d'un coup de fusil à Pierre-Châtel : la scène a été filmée

     

    Les gendarmes de la compagnie de La Mure qui enquêtent sur la tentati­ve de meurtre dont a été victime un jeune homme de 22 ans, mercredi après-midi à Pierre-Châtel, disposent d’un do­cument vidéo accablant, a appris hier Le Dauphiné Li­béré de source judiciaire. L’épouse de l’un des prota­gonistes de l’altercation qui a précédé le coup de feu a en effet filmé une grande partie de la scène à l’aide de son téléphone portable. Le document témoigne notamment de l’instant où un chasseur, un homme de 67 ans domicilié à La Mure, fait feu quasiment à bout touchant sur le jeune hom­me avec son fusil.

    Le drame est survenu à la suite d'une vive altercation entre le chasseur et son fils d'une part, un couple et le jeune homme de l'autre. Une empoignade a eu lieu, lors de laquelle le chasseur a donné des coups de pied dans le visage et dans le dos des hommes à terre.

    Une information judiciaire doit être ouverte pour tentative d'homicide et le suspect sera présenté aujourd'hui à un juge d'instruction. Quant au blessé, son pronostic vital ne serait plus engagé, mais il est très gravement atteint à une jambe et n'avait toujours pas pu être entendu par les enquêteurs hier.

     

    26/11/2017 : Vasperviller : violences au cours d’une battue de chasse

    Des violences ont eu lieu au cours d’une battue de chasse vendredi après-midi à Vasperviller. Une altercation a eu lieu entre des habitants et des chasseurs. Un couple du village a fini aux urgences, avec trois jours d’ITT, et a déposé une plainte à la gendarmerie.

    Cette battue se déroulait à 50 m d'un parc à chevaux. Les équidés ont paniqué et leur propriétaire s'est rendue à la rencontre des chasseurs pour exprimer son désarroi. Le ton est monté et les échanges ont dégénéré. La propriétaire des chevaux s'est retrouvée dans un fossé rempli d'eau et son époux a reçu des coups.

     

    26/11/2017 : Il se blesse en tentant d’achever un sanglier

    Un homme, âgé d’une cinquantaine d’années, s’est grièvement blessé à la cuisse avec un couteau en tentant d’achever un sanglier, à l’issue d’une partie de chasse ce dimanche vers 15 h 20 dans le secteur de Dambach en Alsace du Nord.

    La victime a perdu beaucoup de sang. Prise en charge par les pompiers de Lembach et de Wissembourg, elle a été évacuée vers le centre hospitalier de Hautepierre à Strasbourg par l’hélicoptère de la Sécurité civile, Dragon 67.

     

    26/11/2017 : « Le bonheur de quelques citoyens vaut bien quelques pinsons »

    « Le bonheur de quelques citoyens vaut bien quelques pinsons »

    Cette phrase édifiante émane du président de la fédération nationale des chasseurs français qui revendique le droit de tuer des pinsons.
    Elle mérite une analyse en ce qu’elle instruit sur la nocivité de la chasse française.

    « Le bonheur » :

    Ainsi, ce président des chasseurs reconnaît que tuer leur procure du bonheur.
    Plus question de gestion, de régulation, de devoir quasi-civique de sacrifier son dimanche à traquer la faune ennemie.
    Il s’agit de bonheur et du bonheur d’ôter la vie.

    « Quelques citoyens » :

    Il avoue que cette jouissance de provoquer la mort de petits oiseaux n’affecte que peu de contemporains, aveu qui nous soulage sur la santé mentale et éthique de la population.
    Effectivement, les tueurs potentiels de passereaux se comptent par quelques centaines et sont circonscrits à des zones géographiques et à des milieux que nous n’avons pas besoin de qualifier, puisqu’ils le font eux-mêmes par leurs actes.

    « Quelques pinsons » :

    Depuis bien longtemps, les passereaux de la taille du pinson sont intégralement protégés, leur destruction constituant un délit correctionnel en vertu de la loi 76 629 du 10 juillet 1976 relative à la conservation de la nature.

    Que les populations d’oiseaux s’effondrent, que quinze mille scientifiques du monde entier poussent un cri d’alarme devant la mort de la biodiversité, que tout humain digne de ce nom songe à nourrir les oiseaux en hiver et non à les massacrer n’effleurent pas le cerveau du président des chasseurs.

    Oubliée la lourde, grossière, mensongère propagande sur la prolifération du sanglier que l’héroïque chasseur doit contenir pour protéger la société de la redoutable bête noire.
    Ici, plus de « gestion », de préservation de la nature par les « meilleurs écologistes » munis de leurs gros fusils.

    Le bonheur de ces gens-là tient à l’acte de tuer et tout le reste n’est que verbiage fumeux.

    Abjecte, contraire à la plus élémentaire empathie avec l’Animal, la proposition du chasseur n’aura aucun autre effet que démasquer ce qu’est la chasse à la française.
    Un arrêté autorisant à tuer des pinsons serait contraire au droit Européen et ne pourrait qu’être annulé.

     

    27/11/2017 : Alpes-de-Haute-Provence: Un chasseur tue accidentellement un cheval

    Un chasseur a tué accidentellement une jument dimanche sur la commune de Moustiers-Sainte-Marie, dans les Alpes-de-Haute-Provence, selon la Provence. L’homme, âgé de 73 ans, participait à une battue aux sangliers, lorsque sa carabine lui a échappé des mains. Au moment de la reprendre, le coup serait parti, touchant la jument.

    Une plainte déposée

    Une cinquantaine de chevaux faisaient face aux chasseurs dans un parc. Une plainte a été déposée. L’enquête, confiée à la gendarmerie doit déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les chasseurs doivent s’assurer qu’il n’y a aucun danger pour les personnes, les biens et les animaux domestiques lors des battues.

     

    27/11/2017 : Un homme de 79 ans, parti à la chasse, chute d’un mirador

    Un homme de 79 ans a été transporté en hélicoptère au centre hospitalier de Reims, dimanche, après avoir fait une chute de deux mètres à Sommeval.

    L’homme était parti à la chasse quand, peu après midi, il est monté à un petit mirador dont une barre en bois fixée à la plateforme, sur laquelle il avait pris appui, a lâché. Il est tombé sur le dos.

    Conscient à l’arrivée des secours, il a été transporté par les sapeurs-pompiers de Bouilly jusqu’au stade de Bouilly où un hélicoptère est venu le chercher.

     

    28/11/2017 : Dans l’Oise, la guerre des pigeons est lancée !

    Une petite ville de Picardie doit affronter la tyrannie de ces oiseaux qui envahissent toute la ville, rapporte « Le Parisien », causant dégâts et saletés.

    Formerie, dans l'Oise, 1 000 pigeons pour 2 000 habitants, soit une proportion environ 12 fois plus importante que dans la capitale. De quoi provoquer l'énervement des habitants, explique Le Parisien . « On ne peut plus manger dehors. Le store du magasin est ruiné. Je retrouve des plumes dans les étals. On est réveillé tôt le matin », témoigne une commerçante qui évalue les dégâts à « une centaine d'euros ». Des pics anti-pigeons ont bien été installés, mais pièges, filets ou encore faucons, rien n'y fait. « On a trois coopératives avec des silos à grain dans la ville. Certaines personnes donnent aussi à manger alors que c'est interdit », témoigne auprès du Parisien le maire William Bous.

    Pour lutter contre le règne de terreur des volatiles, qui dure depuis le « second semestre de 2016 » et l'accroissement « de manière exponentielle » de la colonie de pigeons, précise le quotidien, la commune a donc pris les grands moyens. Elle a fait appel à un piégeur professionnel : Rémi Guérinot. Armé d'une carabine à plomb, le spécialiste des animaux nuisibles et domestiques élimine les oiseaux un par un.

    Tir aux pigeons

    Le piégeur tient à effecteur sa tâche du mieux possible. « Je fais toujours attention à ne pas le faire si des enfants regardent ou si un véhicule passe, raconte-t-il au Parisien. Et je tire uniquement sur les toits des habitations qui ont donné leur accord écrit à la municipalité. (...) On veut pas que ce soit du Lucky Luke. » Depuis son engagement il y a cinq mois, pour un coût de 4 700 euros, Rémi Guérinot a tué 642 pigeons en 42 heures. Récupérés, ils sont ensuite incinérés ou utilisés pour d'autres pièges. Mais le piégeur sera bientôt de retour pour nettoyer les rues de Formerie, 300 à 400 volatiles rôdent encore en ville.

     

    28/11/2017 : Rhône : jugés pour avoir capturé des hérissons afin de les manger

    Les deux hommes avaient caché des hérissons dans la boîte à gants de leur voiture.

    Si le hérisson fait partie des plats traditionnels de la communauté des gens du voyage, il n’en reste pas moins que l’animal fait partie des espèces protégées dans l’ensemble de l’Union européenne. C’est pourquoi deux hommes vont être jugés aujourd’hui au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) pour avoir capturé des hérissons dans le but de les manger.

    Deux hérissons dans la boîte à gants

    Les faits, relayés par nos confrères du Progrès, remontent au mois de septembre dernier. Lors d’un banal contrôle routier, les policiers stoppent les prévenus de 23 et 25 ans, tous deux provenant de la communauté des gens du voyage.

    Les fonctionnaires demandent au conducteur du véhicule de lui présenter les papiers. Ce dernier est alors obligé d’ouvrir sa boîte à gants dans laquelle deux hérissons avaient été cachés. Pour se justifier, les deux hommes indiquent aux policiers qu’ils comptaient manger les deux animaux captifs.

    Jusqu’à 15 000 euros d’amende

    Les prévenus vont donc devoir répondre de « tentative de transport ou de destruction d’une espèce protégée ». Un délit qui peut leur valoir une peine allant jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende.

    Stéphane Lamart, fondateur d’une association de protection animale locale et qui s’est porté partie civile, dénonce un comportement qui « n’est plus acceptable ». Il a indiqué à nos confrères espérer « une justice exemplaire et une prise de conscience ».

     

    29/11/2017 : Freesby, 7 ans, victime d’un accident de chasse

    Un épagneul breton pris pour un sanglier. Voici le scénario de dimanche 19 novembre dans un bois privé d’Hangest-en-Santerre. Une plainte a été déposée par le propriétaire du chien.

    Dimanche 19 novembre. Vers 10 h 30, un chasseur tire dans un bois privé sur la commune d’Hangest-en-Santerre. Il tue un chien pensant viser un sanglier.

    Samedi 25 novembre. Le maître du chien, chasseur également, dépose une plainte en gendarmerie.

    Dans les jours qui ont suivi l’accident de chasse, les sociétaires d’Hangest-en-Santerre ont suspendu le chasseur auteur du tir.

    Dimanche, Philippe Péchon fait monter son chien, Freesby, dans son 4x4 et se dirige vers le bois privé d’un ami à Hangest-en-Santerre. Une habitude : depuis six ans, le propriétaire lui écrit une autorisation de venir chasser sur son bois, à chaque nouvelle saison de chasse. Freesby a bientôt 7 ans, c’est un épagneul breton tricolore, offert à Philippe Péchon au moment de sa retraite. Il parlait de se remettre à la chasse, alors ses proches ont donné un petit coup de pouce.

    Le plaisir de ce chasseur d’Arvillers ? La chasse aux pigeons. Pour le chien «  c’était une récréation  », se souvient Marielle Péchon, l’épouse du chasseur. Mais dimanche 19 novembre, vers 10 h 30, «  j’ai entendu mon chien hurler, il était pratiquement mort, il avait un impact sur le flanc droit  », indique Philippe Péchon dans la plainte qu’il a déposé en gendarmerie samedi 25 novembre. Le tir vient vraisemblablement d’un membre de la société de chasse d’Hangest-en-Santerre. Comme le confirme un autre sociétaire, «  il a cru voir un sanglier et non pas un épagneul breton tricolore  ».

    Freesby meurt dans ce bois. Philippe Péchon a déposé une plainte en gendarmerie car il estime que cet acte est volontaire et non pas accidentel. Depuis six ans, le propriétaire du bois, qui souhaite rester anonyme, assure que «  le président de la société de chasse est venu me voir plusieurs fois depuis que je laisse l’accès à M. Péchon dans mon bois  ». Contacté, le président de la société d’Hangest-en-Santerre n’a pas répondu à nos sollicitations.

    Mais un sociétaire, qui ne souhaite pas donner son nom, explique en quoi la présence d’un autre chasseur pouvait les gêner : «  M. Péchon garait sa voiture sur un chemin le long du bois. Les chasseurs d’Hangest devaient donc être encore plus vigilants lors des parties de chasse pour justement éviter un accident.  » Afin d’empêcher ce stationnement, la municipalité a pris un arrêté interdisant le passage de véhicules motorisés sur ce chemin.

    Ce qui fait croire à Philippe Péchon qu’il ne s’agit pas d’un simple accident, c’est aussi une altercation qu’il a eue, entre autres, avec le tireur : «  Il m’a dit : «Qu’est-ce que tu viens nous emmerder ?»  ».

    « Un chasseur d’expérience (…) qui ne boit pas d’alcool »

    Une théorie que ne partage pas tout le monde. «  Il n’a pas cette folie de vouloir tuer absolument un sanglier. C’est un chasseur d’expérience, très prudent normalement. Il ne boit pas d’alcool. Il vit très mal son geste et songe à arrêter la chasse  », assure un chasseur d’Hangest. Philippe Péchon ne pense pas non plus pouvoir chasser à nouveau un jour.

    Pour l’heure, la société de chasse d’Hangest-en-Santerre a suspendu le chasseur qui a tiré sur Freesby ; en vue de son exclusion. Une décision prise dans les quelques jours qui ont suivi l’accident. Quant à savoir si cela s’accompagnera d’un retrait du permis de chasse… ce sera à la justice, si elle se saisit de l’affaire, d’en décider.

    Est-ce possible de confondre un chien et un sanglier?

    C’est là toute la question. Et, à brûle pourpoint, la Fédération de la chasse dans la Somme répond «  non  ». Avant, comme le fait l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (Oncfs), de dire : «  tout dépend des circonstances.  » Un sociétaire d’Hangest-en-Santerre tente une explication : «  Les sangliers sont souvent prélevés car ils sont trop nombreux et font des dégâts dans les cultures. Aujourd’hui, il est possible de trouver des sangliers de 20 kg. »

    Reste les règles élémentaires de la chasse. «  Avant d’effectuer un tir, le chasseur doit respecter un angle de tir précis. S’il tire, c’est qu’il a clairement identifié un gibier. Ces règles sont apprises avant d’obtenir le permis de chasse  », explique Emmanuel Lavoisier, directeur adjoint technique à la Fédération de chasse. Il précise aussi que des formations sont proposées régulièrement aux responsables de chasse.

    Quant au retrait du permis de chasse, seule la justice peut l’imposer. Sur le site Internet de l’Oncfs, il n’y a pas de paragraphe sur les tirs sur un chien de chasse et les risques juridiques pour le tireur. Les maîtres de Freesby se sont tournés, en plus de la plainte, vers diverses associations qui défendent les animaux. Parmi elle la Société protectrice des animaux (SPA), qui explique «  se porter partie civile si les documents que nous recevons nous laissent entrevoir un acte volontaire d’atteinte à la vie d’un animal  ». Sur le dossier de Freesby, elle attend d’en savoir un peu plus pour se prononcer, confirme le service communication.

     
    L’argent public versé aux associations est-il toujours dépensé à bon escient ? Le secteur associatif constitue un pan insoupçonné de notre économie. Chaque année, malgré les restrictions budgétaires, l’Etat et les collectivités locales distribuent près de 34 milliards d’euros de subventions publiques aux associations. Clubs de football, de chasse, soutien scolaire ou encore prévention de la radicalisation, on estime à 1,3 million le nombre d’associations en France.

    Au service de l’intérêt général ?

    L’argent public distribué par l’Etat est censé servir l’intérêt général, mais ce n’est pas toujours le cas. L’enquête de "Pièces à conviction" révèle comment certaines associations servent de bras armés aux élus, au détriment du citoyen et du contribuable.

    Clientélisme, détournement de fonds ou achat de voix… des petites associations de quartier aux grosses structures abreuvées d’argent public, nous avons enquêté pendant six mois sur la face cachée des associations.

     

    30/11/2017 : Aude : les chasses aux sangliers d'un domaine privé dans le viseur de la justice

    L a vidéo publiée pour faire la promotion d'un domaine de chasse à Coursilhac, dans l'Aude, a entraîné de nombreuses réactions, notamment sur le non-respect des règles de sécurité. La justice vient de se pencher sur le dossier et a mis en examen deux personnes. 

    La vidéo promotionnelle réalisée pour le compte du domaine de chasse de Coursilhac n'a pas vraiment eu l'effet escompté. D'après nos confrères de L'Indépendant, une dizaine de personnes ont été entendues par les gendarmes de Limoux - huit ont été relâchées - dans le cadre d'une enquête sur une chasse privée. Deux des mis en cause ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.

    L'affaire part de plusieurs vidéos postées depuis plusieurs mois voire plusieurs années sur la plateforme Youtube et traduite en Espagnol et en Anglais, censée faire la promotion des séjours de chasse organisés par le domaine de Coursilhac, dans l'Aude. Sauf que les images interpellent, notamment dans le petit monde de la chasse, tant le respect des règles élémentaires de cette pratique semble discutable.

    Les participants courent fusil en main, tirent sur les bêtes à quelques mètres...

    "Montée de pure adrénaline" lors d'un "rendez-vous de chasse aux sangliers aux émotions surmultipliées" promettent les organisateurs. Et pour cause. Sur les images, les participants courent avec le fusil en main, tirent sur les bêtes à quelques mètres à peine de distance, ne portent pas toujours de gilets de signalisation...

    Selon les informations de nos confrères de L'Indépendant, les participants à ces chasses auraient déboursé plusieurs milliers d'euros pour rapporter parfois un seul trophée. D'où viennent les sangliers abattus ? Que deviennent les importantes quantités de viande prélevées ? Les conditions sanitaires sont-elles respectées ? Ce sont ces questions auxquelles les enquêteurs tentent de répondre.

     

    01/12/2017 : Accident de chasse : un blessé à Préval

    Une balle qui ricoche lors d'une chasse privée au sanglier : l'accident a fait un blessé léger sur les terres du château de la Matrassière, à Préval (Sarthe).

    « C’était purement accidentel », prévient d’emblée le major Abgral, commandant de la brigade de gendarmerie de La Ferté-Bernard (Sarthe).

    Un accident de chasse s’est produit à Préval, le lundi 20 novembre 2017, lors d’une partie privée au château de La Matrassière, non loin du lieu-dit Les Pocheries.

    Des chasseurs locaux rapportent qu’un homme « aurait tiré des sangliers lors de leur passage. Il aurait fait un doublé (deux bêtes ont été touchées) mais l’une n’était pas morte. Il aurait donc réarmé et c’est là que la balle aurait explosé sur un os du cochon. Un bout du projectile serait parti à l’équerre ».

    Des faits en partie confirmés par le major Abgral :

    "Une balle a ricoché lors d’un tir au sanglier. Un chasseur a été légèrement blessé. Il a eu quelques jours d’incapacité totale de travail mais rien de grave."

    L’officier de police judiciaire précise :

    "Le dossier est clos. Une convocation en justice déterminera les responsabilités. Il y a une responsabilité qui incombe au tireur, même s’il n’a pas volontairement voulu toucher son collègue. Cela se fera au tribunal. "

     

    03/12/2017 : Arbois : il décède après un malaise lors d’une partie de chasse

    Ce dimanche, en début d’après midi à Arbois, au lieu-dit les Ressauts, un homme de 63 ans est mort suite à un malaise lors d’une partie de chasse.

    Malgré les tentatives des secours, le médecin du SMUR n’a pas réussi a réanimé l’homme.

     

    03/12/2017 : Un homme meurt dans un accident de chasse

    Un chasseur a perdu la vie ce dimanche matin à Gassin dans la colline des Patapans, au-dessus du golf.

    L’homme âgé de 72 ans participait à une battue, quand il a été touché au cou, peu après 11 heures, par une balle tirée par l’un des chasseurs. Il est décédé sur place.

    Selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie, le tireur visait un sanglier. Le septuagénaire n’a su expliquer comment la balle a pu atteindre son collègue.

    Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par la brigade territoriale de Saint-Tropez, assistée par la brigade de recherches.

    Les techniciens en identification criminelle de La Valette sont sur place.

    Le tireur a été placé en garde à vue.

     

    03/12/2017 : Déjà cinq accidents dans le Var depuis l'ouverture de la chasse, dont deux mortels

    La saison de chasse 2017-2018, qui a débuté le 10 septembre dernier dans le Var (pré-ouverture le 1er août pour les sangliers), a déjà fait plusieurs victimes. Deux n’ont pas survécu.

    Un sexagénaire meurt, pris pour un sanglier

    Dans la soirée du 2 octobre dernier, la partie de chasse a aussi tourné au drame dans la campagne de Seillons-Source-d’Argens. Un sexagénaire, natif de Saint-Maximin, a perdu la vie, touché par des balles de 12 mm provenant du fusil d’un chasseur.

    Le tireur, un Seillonnais âgé de 30 ans, avait cru apercevoir un sanglier entre des buissons. Il avait fait feu à plusieurs reprises.

    Un chasseur et son jeune fils touchés par des chevrotines

    Le 17 septembre à Collobrières, un chef de battue ne respecte pas les angles de sécurité - 30° - et tire en direction d’un autre chasseur posté et accompagné de son jeune fils.

    Les deux victimes sont touchées par des chevrotines, munitions prohibées depuis des décennies.

    Il oublie une cartouche en déchargeant son arme

    Le 10 septembre à Mazaugues, jour de l’ouverture générale, la fin d’une traque au chevreuil tourne court: trois chasseurs se suivent sur un sentier.

    Ils déchargent leurs armes comme le veut le règlement. L’un d’eux oublie toutefois une cartouche. La détente de son arme est actionnée par une branche. Le coup part et blesse à la cuisse la personne qui le précède.

    Il blesse son camarade

    Le 13 août, en voulant abattre un sanglier, un chasseur a, lors d’une battue à Néoules, tiré par accident sur son camarade, blessé gravement.

    143 accidents de chasse ont été recensés pour la saison 2016-2017 par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). 18 ont été mortels.

    Le drame de Seillons avait poussé la Fédération départementale des chasseurs à rappeler aux sociétés et chefs de battues les consignes de sécurité.

     

    04/12/2017 : Tarn: Un chasseur tué lors d'une battue au chevreuil

    Encore un accident de chasse mortel. Un sexagénaire a trouvé la mort dimanche, en fin d’après-midi, dans le massif tarnais du Sidobre, sur les hauteurs de Castres. Selon France 3 Occitanie, la victime participait à une battue au chevreuil sur la commune de Saint-Salvy-de-la-Balme lorsqu’elle a été mortellement touchée.

    L’enquête a été confiée aux gendarmes qui devront déterminer les circonstances exactes qui ont conduit à la mort de ce chasseur originaire de la commune.

    Le monde de la chasse connaît une véritable série noire depuis l’ouverture. Dimanche également, un chasseur varois de 72 ans a trouvé la mort lors d’une battue au sanglier.

     

    05/12/2017 : Carnage sur une colonie de flamants roses à Porto Vecchio

    Le cadavre de cinq flamants roses ont été découverts flottants sans vie dans l'étang de la Chiappa à Porto-Vecchio. Deux autres oiseaux, dont un juvénile, ont été récupérés gravement blessés et ramenés à la clinique vétérinaire par les pompiers du centre de secours de Purtivechju pour y recevoir les premiers soins. Les radios ont confirmé la présence de plomb sur les deux flamants blessés aux ailes et aux pattes. L'un d'eux a hélas dû être euthanasié. Le plus jeune est actuellement encore en soin et devrait être rapatrié dans un centre de réhabilitation en Camargue, la Corse étant toujours dépourvue de toute structure d'accueil pour la prise en charge d'animaux sauvages.

    L'office national de la chasse et de la faune sauvage doit se rendre sur place cet après-midi pour constater l'ampleur du carnage sur cette espèce protégée qui peuple actuellement les plans d'eau de la microrégion de Porto-Vecchio. Des individus armés ont été aperçus par des témoins à proximité de l'étang de la Chiappa peu après les faits. Une enquête va être ouverte. Pour rappel plusieurs flamants roses avaient également été abattus au fusil de chasse sur l'étang de Biguglia. Des actes indignes et une atteinte déplorable à l'environnement de l'île et à ses espèces protégées.

     

    07/12/2017 : Landéan. Blessé à la chasse, un octogénaire a été transporté à l’hôpital

    Alors qu’il était en train de chasser, un homme de 85 ans a été blessé ce jeudi et a été transporté à l’hôpital d’Avranches.

    Un homme de 85 ans a été victime d’une blessure à la jambe, ce jeudi vers 11 h 15, alors qu’il chassait sur la route forestière de Villeboeuf, à Landéan.

    Le chasseur se serait vraisemblablement blessé seul.

    Pris en charge par le SMUR de Fougères, il a été transporté à l’hôpital d’Avranches. Ses jours ne sont pas en danger.

     

    07/12/2017 : De plus en plus de Français désavouent les pratiques de chasse

    Selon un sondage IFOP pour la Fondation Brigitte Bardot, 84 % des sondés sont opposés à la chasse à courre et 71 % se sentent en insécurité en se baladant dans la nature.

    L’argumentaire des chasseurs a du plomb dans l’aile. Alors que la France se prévaut régulièrement de sa tradition en la matière, la Fondation Brigitte Bardot publie les résultats d’un sondage, commandé à l’IFOP et dévoilé par Le Monde jeudi 7 décembre, sur les rapports des Français à la chasse. Il montre que de plus en plus d’entre eux sont opposés à la chasse à courre, favorables à la mise en place d’un dimanche non chassé et se sentent en insécurité en se baladant en forêt en période de chasse.

    D’après les résultats de cette étude, réalisée les 21 et 22 novembre auprès d’un échantillon de 1 014 personnes selon la méthode des quotas, 71 % des interrogés ne se sentent pas en sécurité lorsqu’ils se promènent dans la nature en période de chasse. Un chiffre en forte augmentation – ils étaient 54 % en 2009 et 61 % en 2016 – qui « pourrait s’expliquer par la multiplication des accidents depuis l’ouverture de la chasse » en septembre, juge Christophe Marie, le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.

    Il en veut pour preuve les neuf accidents mortels qui ont déjà marqué la saison, notamment l’adolescent de 13 ans tué en Vendée en septembre et la femme de 69 ans abattue dans son jardin par un chasseur qui l’avait prise pour un cerf, en octobre en Aveyron. Il y a quelques jours encore, le 3 décembre, deux chasseurs ont péri lors de battues, l’un dans le Var et l’autre dans le Tarn. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a comptabilisé 143 accidents de chasse au cours de la saison 2016-2017, dont 18 mortels.

    84 % des sondés contre la chasse à courre

    Autre sujet qui résonne dans l’actualité : la chasse à courre, qui a créé la polémique en octobre avec l’abattage d’un cerf dans une propriété privée d’une petite commune de l’Oise ; 84 % des sondés se disent contre cette pratique. Là encore, les chiffres sont en progression, alors que 73 % des Français y étaient opposés lors d’un précédent sondage en 2005. Fait intéressant, les opposants se retrouvent autant chez les Parisiens que les habitants des autres régions, dans les communes rurales comme dans les agglomérations, ainsi que de manière égale dans toutes les tranches d’âge.

    Les différences sont en revanche plus marquées entre les hommes (80 % contre) et les femmes (88 % opposées), entre les catégories socio-professionnelles supérieures (77 %) et les employés et ouvriers (85 %) et entre l’appartenance politique à gauche (90 % d’opposants) et à droite (79 %).

    82 % favorables aux dimanche non chassés

    Parmi les autres thématiques abordées, l’association a posé la question de la période de chasse. Selon le sondage, 79 % des sondés sont favorables à la réduction de sa durée et 82 % des Français se prononcent en faveur du dimanche comme journée non chassée, soit davantage qu’en 2016 (78 %) et qu’en 2009 (54 %). Une fois de plus, les opposants sont aussi nombreux chez les citadins que les ruraux. Ce principe d’un jour sans fusil avait été adopté par la loi Voynet sur la chasse de 2000 – qui avait opté pour le mercredi –, mais ce texte avait été abrogé trois ans plus tard par la loi Bachelot sur le même sujet.

    « On a la plus grande étendue de chasse en Europe, et l’on reste le seul pays européen où cette pratique est autorisée sept jours sur sept. Or, près de 60 % des accidents de chasse ont lieu le dimanche, lorsque la nature est fréquentée par des familles en promenade, des randonneurs, des joggeurs ou des cyclistes », regrette Christophe Marie, qui dénonce un « monde à l’envers » : « Les chasseurs, qui représentent 1,5 % de la population, empêchent 98,5 % des Français de profiter des activités de plein air en toute sécurité. »

    89 % pour l’interdiction de la chasse aux trophées

    Le sondage s’intéresse à une série d’autres domaines : 66 % des Français sont opposés à la réglementation qui autorise toute l’année la destruction de 19 espèces classées nuisibles (renards, blaireaux, corbeaux, etc) et 89 % se prononcent pour l’interdiction de la chasse aux trophées et leur importation en France, qui représente le 5e pays importateur en Europe.

    A noter que si seulement 12 % des sondés ont déjà chassé, ce critère ne semble pas être déterminant pour la majorité des réponses. Ainsi, 60 % des Français interrogés ayant déjà chassé sont tout de même favorables à l’instauration d’un dimanche sans fusil et autant sont opposés la chasse à courre.

    La Fondation Brigitte Bardot n’a en revanche pas préféré interroger les sondés pour savoir s’ils sont globalement pour ou contre la chasse afin de ne pas « fermer tout débat mais plutôt pointer des pratiques que l’on peut réformer », indique Christophe Marie.

    Sujet passionnel

    « Ce sondage prouve que la préoccupation récente de l’opinion publique en faveur de la condition animale concerne également le domaine de la chasse, alors que c’est une tradition ancrée », juge le porte-parole. L’ONG appelle le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, à interdire la chasse à courre – comme l’ont fait l’Allemagne, la Belgique ou l’Angleterre – à instaurer un dimanche sans chasse ou encore à revoir la classification des espèces nuisibles.

    « Cette montée de l’opposition à certaines pratiques de chasse n’est pas nouvelle, elle date du milieu des années 1970 », relativise Héloïse Fradkine, sociologue à l’Observatoire sociologique du changement (Sciences Po/CNRS) et auteure d’une thèse sur le monde de la chasse. En cause dans ce sujet « passionnel » : la montée en puissance des préoccupations environnementales et animalistes, la recomposition des catégories sociales venues habiter dans les zones rurales, plus enclines à un « usage contemplatif de la nature », et le fait que moins de gens ont des chasseurs parmi leurs proches. Jusqu’en 1975, plus d’un homme adulte sur dix chassait, rappelle-t-elle, contre trois sur cent aujourd’hui.

    Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, dénonce de son côté un « sondage orienté ». « Dans les lieux publics, comme les forêts domaniales, la chasse est extrêmement réglementée et sécurisée : elle a lieu deux jours par semaine ni le dimanche ni le mercredi et elle est indiquée par de nombreux panneaux, détaille-t-il. Mais la grande majorité du territoire, ce sont des champs et des forêts privés, dont les propriétaires peuvent jouir comme ils le souhaitent. Les promeneurs doivent donc se souvenir qu’ils sont chez autrui. »

    Quant à la chasse à courre, qualifiée de « cruelle » par la Fondation Brigitte Bardot, Willy Schraen parle de « méconnaissance de cette pratique ». « C’est la chasse qui tue le moins d’animaux [3 000 par an] et qui est une des plus populaires : 300 000 à 400 000 non chasseurs suivent les équipages chaque année », assure-t-il. Au final, pour Willy Schraen, la chasse « conserve une bonne image ». L’érosion du nombre de chasseurs a cessé, avance-t-il, et la Fédération enregistre une hausse de la demande de nouveaux permis.

     

    09/12/2017 : Un chasseur tué dans le Gard lors d'une battue aux sangliers

    Un chasseur âgé de 47 ans a été tué par balle lors d'une battue aux sangliers, ce samedi 9 décembre au matin, à Montaren-Saint-Médiers, près d'Uzès (Gard).

    Un chasseur âgé de 47 ans a été tué par balle lors d'une battue aux sangliers, ce samedi matin à Montaren-Saint-Médiers près d'Uzès (Gard). Les secours ont fait appel à un hélicoptère pour transporter la victime très grièvement blessée qui est décédée sur place.

    L'auteur du coup de feu, qui pourrait à l'origine de ce drame, est effondré. La victime est un habitant très connu de la commune de Montaren-et-Saint-Médiers.

     

    09/12/2017 : Givors : chute mortelle pour un chasseur montée de Badin

    Un chasseur givordin a trouvé la mort ce samedi, en contrebas de la montée de Badin. A la suite d'une battue organisée par la société de chasse locale sur le secteur.

    L'homme, comme d'autres membres en différents endroits, avait été positionné sur un poste par les organisateurs vers 9heures. En fin de matinée, peu après 11heures, après le coup de corne indiquant la fin de la battue, le chasseur n'avait pas regagné le point de rassemblement.

    Partis à sa recherche, les membres de l'association l'ont retrouvé à une trentaine de mètres plus bas de son point de positionnement, dans un fond de ravin. Sapeurs-pompiers et médecins du Samu ont tenté de ramener à la vie ce Givordin de 74 ans, mais en vain. La victime devait malheureusement décéder.

    Malaise ? Mauvaise chute ? L’enquête diligentée par le commissariat de Givors tentera de déterminer les causes de sa mort.

    L'intervention des secours s'est avérée délicate en raison des lieux particulièrement escarpés. Les pompiers du Groupe d'Intervention en milieu périlleux, sont intervenus en renfort avec deux engins et ont permis la remonté du corps.

    La circulation a été coupée durant toute la durée des opérations sur cette portion de route.

     

    10/12/2017 : Gard : un chasseur tué par balles, un autre mort noyé

    Un chasseur de 47 ans a été tué accidentellement par un collègue. Un autre chasseur, porté disparu samedi, s’est noyé dans un bassin de rétention.

    Un chasseur de 47 ans a été tué lors d’une battue aux sangliers, samedi matin à Montaren-Saint-Médiers (Gard). C’est un autre chasseur qui lui aurait tiré accidentellement dessus. L’accident s’est produit vers 10 heures du matin. La gendarmerie a indiqué que la victime se trouvait en contrebas de son collègue.

    Le chasseur, touché à l'artère fémorale, a immédiatement perdu beaucoup de sang. Lorsque les pompiers sont arrivés sur les lieux de l'accident, ils n'ont pas réussi à le ranimer. Il est décédé sur place.

    L'auteur du tir mortel, très choqué, a été placé en garde à vue samedi. Alors qu'il était entendu par les gendarmes, il a été pris de crises de démence et hospitalisé.

    A une trentaine de kilomètres de là, près de Chusclan, un autre chasseur, porté disparu depuis samedi midi, a été retrouvé mort dans un bassin de rétention près d'un champ de vigne. La famille de cet homme de 67 ans avait signalé sa disparition samedi, ne le voyant pas revenir de la chasse pour déjeuner.

    Les gendarmes du Gard avaient engagé des recherches avec près de 300 civils dont des plongeurs, et un hélicoptère. Ils ont d'abord retrouvé le chien du chasseur, puis l'homme, tous deux noyés, a-t-on appris auprès des pompiers.

     

    10/12/2017 : Gard : Michel Couston, le chasseur disparu à Chusclan, a été retrouvé noyé

    Dès 8 h, ce dimanche 10 décembre, au pied du stade de Chusclan (Gard), les recherches avaient repris pour retrouver Michel Couston, chasseur disparu depuis samedi. Il a été retrouvé noyé ainsi que son chien dans un des deux bassins de rétention situés au milieu des vignes, à la sortie de la commune.

    Deux cents bénévoles et chasseurs locaux répartis en dix groupes, sous la conduite de 25 gendarmes placés sous les ordres du lieutenant Carboni de la compagnie de Bagnols, ont ratissé minutieusement le terrain à partir du stade de Chusclan là où Michel Couston avait garé sa voiture samedi 9 décembre. Dix groupes de vingt personnes, encadrés chacun par au moins un gendarme étaient partis à la recherche du Chusclanais, Michel Couston, âgé de 67 ans. Il était le frère de Maxime, l'élu bagnolais.

    Il s'est noyé avec son chien

    Pour ces recherches, en raison de la proximité de la rivière Cèze et des deux bassins de rétention appartenant à la cave Laudun Chusclan Vignerons, une équipe subaquatique de la gendarmerie nationale était sur place. Ce sont deux plongeurs, des gendarmes spécialisés, qui ont retrouvé vers 9 h 30, le corps de Michel Couston qui s'était noyé ainsi que son chien dans un des deux bassins de rétention.

     

    10/12/2017 : Béarn : deux chasseurs blessés par un sanglier

    Deux chasseurs landais de la société de chasse de Tilh ont été blessés ce dimanche soir lors d’une battue.

    Un homme de 51 ans, membre de la société de chasse de Tilh, a été grièvement blessé ce dimanche après-midi vers 16 heures lors d’une battue aux sangliers. Alors que 31 chasseurs et cinq piqueurs landais arpentaient bois et prairie entre Tihl, Arsague et Bonnut (64), un sanglier blessé a chargé un groupe dans les bois entre Bonnut et Arsague.

    Le piqueur touché à la jambe a dû être transporté à l’hôpital de Pau par l’hélicoptère Dragon 64. Un autre chasseur de 58 ans, également blessé à la cuisse, mais moins grièvement a été pris en charge par les pompiers d’Orthez, puis transporté en ambulance à l’hôpital d’Orthez.

    Outre les secouristes, le maire de Bonnut, Patrick Tasserie était sur place ainsi que Henri De Fraigniac, président de la société de chasse de Tilh.

     
     
    10/12/2017 : Oise : un homme blessé par balle au cours d’une partie de chasse

    Ce dimanche midi, un homme a été transporté par hélicoptère vers le centre hospitalier d’Amiens (Somme), blessé à l’épaule par une arme à feu au cours d’une partie de chasse près de Nanteuil-le-Haudouin.

    Gendarmes et pompiers sont intervenus pour un accident de chasse, ce dimanche, vers midi, dans un bois proche de Nanteuil-le-Haudouin, dans le sud de l’Oise. Un homme a été touché par une balle au niveau de l’épaule. Son pronostic vital n’est toutefois pas engagé, selon les autorités.

    Les pompiers de Compiègne sont intervenus avec un véhicule tout-terrain, afin de sortir la victime de la forêt. Cette dernière a ensuite été prise en charge par un hélicoptère du Samu, qui l’a transportée vers le centre hospitalier d’Amiens (Somme).

    Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’incident. En fin de journée, des personnes ayant participé à la chasse étaient auditionnées par les enquêteurs de la compagnie de gendarmerie de Senlis, qui tentaient de déterminer qui est à l’origine du tir.

    La thèse de l’accident privilégiée

    Selon les premières constatations, les chasseurs étaient en ligne et plusieurs coups de feu seraient partis simultanément, probablement en direction d’un sanglier. La balle qui a blessé le chasseur aurait pu ricocher, la thèse de l’accident est en tout cas privilégiée.

    Le 6 novembre, un accident de chasse avait fait un mort en forêt de Compiègne, près de Saint-Sauveur. Un homme de 62 ans, rabatteur, avait été mortellement blessé au thorax par un cerf, lors d’une chasse à tirs. Son décès avait créé un vif émoi dans la communauté des chasseurs oisiens, déjà touchée par une polémique après l’abattage d’un cerf, le 21 octobre, dans le jardin d’un particulier à Lacroix-Saint-Ouen.

     

    11/12/2017 : Sanglier percuté : “ une action de chasse ” ?

    Cette habitante de Romorantin en aura été quitte pour une calandre brisée. Et surtout une belle frayeur. Les faits se sont produits vendredi soir alors qu’elle quittait une petite ruelle débouchant rue des Papillons peu avant la sortie de Romorantin au volant de sa voiture. « Je me suis arrêtée net car une voiture pourchassait un sanglier apeuré, pleins phares », explique l’enseignante, qui estime à environ 20 km/heure sa vitesse. Malgré tout assez vite pour percuter le sanglier, « un jeune, d’une quarantaine de kilos ». Il était 18 h passées et le sanglier est reparti vers la forêt, blessé si l’on en croit, poursuit-elle, la présence de sang sur le véhicule.
    Les assurances devraient prendre en compter les dégâts occasionnés par le gibier, mais l’automobiliste n’entend pas en rester là. « Je veux déposer plainte », explique la mère de famille qui réside aux abords de la rue des Papillons et se dit inquiète pour la sécurité « des enfants, nombreux à faire du vélo ici ». Elle s’interroge : « Si ce sanglier n’avait pas été suivi par une voiture, il n’aurait pas été apeuré et il ne m’aurait pas percuté. Pour moi, c’est une action de chasse et je trouve qu’on minimise quelque chose qui aurait pu être grave ». Le sanglier en question aurait été aperçu un peu plus tôt dans l’après-midi, vers 16 h 30 déjà, rue de la Roche, puis rue des Papillons. La gendarmerie de Romorantin rappelle qu’une plainte peut être déposée mais qu’il reviendrait alors au seul procureur de décider des suites à donner.

     

    11/12/2017 : Tilh (40) : un chasseur blessé par un sanglier a dû être évacué en hélicoptère

    À Tilh (Landes), un sanglier a grièvement blessé un chasseur ce dimanche.

    La battue aux sangliers organisée dans les bois de Tilh (40), au nord de Bonnut, a failli mal se terminer ce dimanche. Un chasseur s’est rapproché d’un mâle de 6 ans déjà blessé, lorsque celui-ci, après avoir mis à mal plusieurs chiens, a chargé l’homme, lui sectionnant l’artère fémorale en haut de la cuisse.

    Il a fallu le secours de l’hélicoptère Dragon 64, avec un médecin et un infirmier du Samu, et l’équipe du Grimp (Groupe de recherche et d’intervention en milieu périlleux) pour rapidement limiter l’hémorragie et transporter le chasseur à l’hôpital d’Orthez en moins d’un quart d’heure. Par chance, l’accident avait eu lieu en bordure d’un bois, près d’un champ où l’hélicoptère avait pu se poser.

    Le sanglier, un vieux mâle agressif et particulièrement dangereux, avait déjà été repéré par les chasseurs sur les images vidéo prises régulièrement par des caméras automatiques dans les bois alentour. « Les autres sangliers de la harde avaient peur de lui. C’était un réel danger pour les promeneurs et les chercheurs de champignons ! », insistent les chasseurs.

     

    11/12/2017 : Bréhan. Au tribunal pour mauvais traitements sur une renarde

    C’est une lettre anonyme, adressée à la Société protectrice des animaux (SPA) de Pontivy, qui a permis de découvrir une histoire peu ordinaire ayant pour cadre le jardin d’un habitant de Bréhan (56). 

    Lu, ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Vannes, ce courrier faisait raconter à une renarde le violent traitement qu’un chasseur lui faisait vivre depuis un mois, après l’avoir capturée blessée. Enfermé dans un clapier à lapin, sans recevoir d’alimentation, cet animal se disait ainsi "être soumis quotidiennement aux aboiements des neuf chiens du chasseur qui voulait ainsi les entraîner à traquer le gibier". 

    "Je n’avais montré cette renarde à personne. Je ne sais pas qui a pu écrire cette lettre", explique le prévenu, âgé de 23 ans, à la barre du tribunal à Vannes. "Sa présence excitait les chiens mais j’allais la relâcher. Je lui donnais à manger des croquettes et des détritus", se défend celui qui est chasseur depuis huit années. 

    "Il la détenait pour entraîner ses chiens de chasse"

     

    Mais la juge lui fait remarquer l’état de l’animal constaté par des agents de l’Office de la chasse : "Ses blessures n’avaient pas été soignées, elle pesait 3,9 kg alors que le poids moyen d’un animal de ce type est de 7 kg. La loi interdit de maintenir en captivité des animaux sauvages sans autorisation préfectorale". 

    L’Office national de la chasse et de la faune mais aussi la Ligue pour la protection des oiseaux, la Fondation Brigitte Bardot, l’association Volée de piafs et celle pour la Protection des animaux sauvages se sont constitués parties civiles et réclament au total 8.500 € de dommages. Leurs avocats dénoncent "une renarde stressée, aux dents cassées et présentant des traces de morsures. Il la détenait pour entraîner ses chiens de chasse". 

    Le ministère public a requis une peine de deux mois de prison avec sursis et une amende de 200 €. Le jugement sera rendu le 8 janvier. 

    Sauvée après deux mois et demi de soins prodigués par l’association Volée de piafs qui l’a recueillie, la renarde a pu finalement être relâchée dans la nature.

     

    12/12/2017 : Battue au grand gibier : quatre chasseurs condamnés

    Les battues au grand gibier sont très réglementées. Les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont verbalisé plusieurs chasseurs imprudents qui ont été poursuivis en justice.

    Dans le département du Tarn, la chasse du grand gibier regroupe de nombreux adeptes. Elle doit se pratiquer en respectant les règles élémentaires de sécurité. Des règles qui concernent la bonne manipulation de son arme, le respect des angles de tir en battue et la prise en compte de l'environnement par le chasseur posté.

    Au cours d'une battue au sanglier, les inspecteurs de l'Environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage du Tarn (ONCFS) ont verbalisé trois chasseurs qui se déplaçaient dans leur voiture en suivant leurs chiens grâce au repérage GPS pour recouper le gibier poursuivi.

    Les armes étaient transportées dans les véhicules sans être placées sous étui et chargées. L'un des protagonistes est descendu du véhicule et a tiré un sanglier depuis la route départementale. Pour ces faits, le tribunal de grande instance de Castres a condamné ces chasseurs à des amendes et pour deux d'entre eux au retrait de leur permis de chasser pour un an, avec obligation de le repasser.

    Les balles sifflent au-dessus des agents

    Lors du contrôle d'une autre battue tarnaise, un chasseur tire un sanglier en direction d'une route ouverte à la circulation sur laquelle les agents de l'ONCFS procèdent au contrôle d'un chasseur de la même équipe. L'angle de tir, dit de sécurité, n'a pas été respecté et les agents de l'ONCFS ont entendu siffler les balles au-dessus de leurs têtes ! Fort heureusement, il n'y a pas eu de blessés.

    Là encore, la justice a été saisie et le tribunal de grande instance d'Albi a condamné le tireur au retrait de son permis de chasser pour un an avec obligation de le repasser. Il doit également verser des dommages et intérêts à l'ONCFS et à l'agent concerné pour la mise en danger d'autrui.

    Dans ces deux affaires, les frais d'avocat sont à la charge des mis en cause.

    Les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage tiennent à rappeler que la portée létale d'une balle de carabine de chasse est de l'ordre de 3 000 à 5 000 mètres selon le calibre. C'est pourquoi il est primordial de tirer dans des angles prédéfinis et sécurisés pour chasser dans des conditions garantissant une sécurité maximale. Et éviter ainsi des drames de la chasse comme il y a quinze jours dans le secteur de Saint-Salvy-de-la-Balme où un chasseur a été tué.

     

    13/12/2017 : Pris la main au collet !

    Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont surpris, lundi dernier, en flagrant délit un braconnier de 44 ans qui visitait ses collets posés dans les passages de chevreuils. Les faits se sont déroulés sur la commune de Saint-Laurent-Nouan. Depuis une semaine, les inspecteurs de l’environnement avaient été informés par un garde particulier qui avait trouvé un chevreuil mort dans un collet à cet endroit.
    L’ONCFS a rapidement mis en place des surveillances dans ce secteur. Et, lundi, en fin de matinée, les fonctionnaires ont vu arriver un homme qui a visité ses collets déjà en place et en a tendu un autre, bien disposé au milieu de la coulée empruntée par les chevreuils. L’auteur pris « la main au collet » a été interpellé et conduit à la brigade de gendarmerie de Mer, afin de procéder à la vérification de son identité et à son audition.
    Le mis en cause a déclaré résider temporairement sur le terrain officiel des gens du voyage à Blois. Il était déjà connu du service départemental de l’ONCFS, après avoir été verbalisé avec son fils pour avoir braconné un lièvre juste avant l’ouverture générale de la chasse 2017 en vallée de la Loire.
    « Le collet représente l’engin idéal pour le braconnier », explique-t-on à l’ONCFS. « Il a l’avantage de n’engager que peu de frais et sa réalisation ne nécessite pas un temps de travail important. Il opère par strangulation et détourne la force de l’animal qui participe à sa propre mort en se débattant, étant souvent pris par le cou. »
    Cinq collets ainsi qu’un couteau maculé de sang frais et de poils de chevreuil trouvé dans la poche de l’individu ont été saisis.
    Les infractions susceptibles d’être retenues à l’encontre de l’auteur sont les suivantes : chasse avec engin prohibé, sans permis de chasser et sans assurance, chasse sur autrui et infraction au plan de chasse grand gibier.
    Les faits sont passibles de contraventions de 5e classe (amendes de 1.500 € maximum chacune) et de la confiscation des objets saisis.

     

    13/12/2017 : Un chasseur abat un chat forestier pris au piège depuis 24 heures

    L’affaire présentée vendredi 8 décembre au tribunal de Dole (Jura), avait des airs de déjà-vu. Un chasseur de 65 ans était jugé pour avoir volontairement abattu, à Santans, dans le Jura, en mars 2016, un chat forestier, une espèce protégée depuis 1979. Dans cette histoire, ce n’est pas l’unique accusation portée à l’encontre du chasseur, puisqu’il l’a abattu avec une carabine dont la déclaration n’avait pas été renouvelée en mairie...

     

    13/12/2017 : Plus bouchers que chasseurs, ils braconnaient dans la forêt de Dreux : ils ont été condamnés

    Les gendarmes ont mobilisé une centaine d’hommes et le GIGN pour accrocher six braconniers à leur tableau. Plus des bouchers que des chasseurs.

    Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) étaient sur la piste d’un groupe de braconniers depuis plusieurs mois, après la découverte de cervidés agonisants en forêt de Dreux, dans la région d’Abondant.

    La rumeur publique mettait en cause plusieurs hommes, mais encore fallait-il rassembler le maximum de preuves. Et le 20 juin 2017, une opération d’envergure a été décidée par le procureur de la République. Une centaine de gendarmes et un groupe du GIGN, ont interpellé des chasseurs à Dreux, Abondant, Saint-Georges-Motel, Marcilly-sur-Eure et Millemont (Yvelines). Les braconniers étaient armés, et les gendarmes voulaient prendre toutes leurs précautions.

    Phares orientables, fusil silencieux, 100 kg de viande de cerfs et biches, photo souvenir...

    Chez six des suspects, ils ont découvert tout le matériel du parfait braconnier : phares orientables pour chasser de nuit, une quarantaine d’armes, dont un fusil custom 220 Remington, avec silencieux incorporé, sans compter, dans les congélateurs, plus de 100 kg de viande de cerfs et de biches.

    Dans le téléphone de l’un des suspects, les gendarmes ont même découvert une photo sur laquelle plusieurs d’entre eux posent fièrement, le fusil à l’épaule, devant la carcasse d’un cervidé.

    Interdiction de détenir ou de transporter une arme en attendant le procès

    À l’issue de leur garde à vue, les six hommes étaient placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de détenir ou de transporter une arme, dans l’attente de leur procès pour braconnage. Mais deux d’entre eux ont joué avec le feu : quelques semaines après, ils ont été surpris, fusil à l’épaule, en train de chasser. Ils ont été immédiatement placés en détention.

    C’est donc détenus, qu’ils ont comparu devant le tribunal correctionnel. Une audience marathon, qui s’est terminée à 3 heures du matin, et au cours de laquelle aucun des six hommes n’a souhaité s’exprimer.

    Néanmoins, au cours de leur garde à vue, certains avaient expliqué avoir agi en respectant les animaux. Ce qui a fait bondir Me Vincent Rivierre, l’avocat de la Fédération départementale des chasseurs et de l’Association départementale de la chasse au grand gibier. « Tous les animaux agonisants ou blessés trouvés dans la forêt ne démontrent pas beaucoup de respect pour eux ».

     

    13/12/2017 : Le GIGN et 100 gendarmes ont interpellés 6 braconniers

    Les faits remontent à juin de cette année, mais c’est hier que les braconniers ont été jugés.

    Ainsi après une longue et fastidieuse enquête menée par l’ONCFS, le 20 juin dernier 100 gendarmes ainsi qu’un groupe du GIGN ont mené une vaste opération afin d’arrêter 6 braconniers qui sévissaient en forêt de Dreux. Des cervidés y étaient retrouvés régulièrement morts, voire même agonisants.

    Au court de l’interpellation qui n’a pas posé de problème, les autorités ont trouvé tout ce qu’elles étaient venues chercher : 100kg de viande de cervidés congelée, 40 armes à feu dont certaines avec silencieux ainsi que de puissants phares. Pas de quoi laisser planer le doute.

    Jugés hier par le tribunal correctionnel les braconniers n’ont pas eu grand-chose à dire pour se défendre.

    2 hommes sont condamnés à six mois de prison, dont 2 mois fermes, ainsi qu’au retrait de leurs permis de chasse. Le reste des braconniers a été condamné à des peines allant de 2 à 8 mois de prison avec sursis.

     

    16/12/2017 : Soufflenheim : un chasseur se prend une balle dans le cou

    L'accident s'est produit en fin de matinée. Un homme âgé de 60 ans s'est pris une balle dans le cou suite à un ricochet lors d'une partie de chasse.

    L'accident s'est produit en fin de matinée sur la commune de Soufflenheim. Un homme de 60 ans s'est pris une balle dans le cou suite à ricochet lors d'une partie de chasse.
    Il a été transporté en urgence absolue à l'hopital de Strasbourg Hautepierre par l'hélicoptère Dragon 67.

    Ce matin, une équipe de tournage de France 3 Alsace s'est justement jointe à une partie de chasse en forêt de Nambsheim, le long du Rhin. Histoire d'expliquer les mesures de sécurité à respecter.

     

    16/12/2017 : Un chasseur tue un randonneur

    Un randonneur de 50 ans a trouvé la mort samedi après-midi à Taulignan (Drôme) après avoir été atteint par un tir de chasseur, indiquent les pompiers.

    L'accident s'est produit peu avant 15h30. La victime, qui se promenait seule, a reçu le projectile au niveau de l'aine. Elle est décédée sur place malgré l'intervention des secours.

    Le chasseur, qui a été à l'origine du tir, a été interpellé par les gendarmes, selon la même source.

     

    16/12/2017 : Accident de chasse dans l’Eure : un homme grièvement blessé par sa propre arme

    Un homme a été victime d'un accident de chasse à Hardencourt-Cocherel, non loin d'Évreux (Eure), samedi 16 décembre 2017. Il a été transporté en urgence au CHU de Rouen.

    Grave accident de chasse dans l’Eure. Samedi 16 décembre 2017, un chasseur d’une cinquantaine d’années a été grièvement blessé par balle par sa propre arme à Hardencourt-Cocherel, près d’Évreux.

    Blessé par sa propre arme

    L’accident a eu lieu peu avant midi, en forêt du Guillot. Les circonstances restent encore à établir mais, selon une source judiciaire, le chasseur âgé de 55 ans aurait trébuché, faisant partir un coup de fusil.

    Il a été touché à l’épaule. D’après les sapeurs-pompiers, le pronostic vital de la victime était engagé au début de leur intervention, mais son état aurait ensuite évolué favorablement. 

    Le chasseur a été transporté au CHU de Rouen (Seine-Maritime) par l’hélicoptère Dragon 76 de la Sécurité civile.

     

    17/12/2017 : un drame s'est abattu sur moi ce matin

    un drame s'est abattu sur moi ce matin et c'est les yeux remplis de larmes que je veux dénoncer l'horreur que je suis en train de vivre afin de faire cesser les agissements de certains êtres abjectes que l'on appelle "chasseurs". Je leur ai très souvent demandé poliment de ne plus chasser si près de la maison. Mais ils ricannent et reviennent toujours fusils aux bras, piétinant mon potager, etc .. Tous les dimanches nous sommes cernés de tous les cotés par ces guerriers sans âme et irrespectueux. Le cauchemar tant redouté est arrivé ce matin. Je prépare les rations de mes 2 anciennes juments de concours hippiques .. une seule arrive très paniquée et comme notre propriété était ce matin entourée de panneaux "CHASSE EN COURS" j'ai de suite pensé au pire et voilà ce que je découvre en suivant les traces de sang dans le pré de mes juments , je trouve ma jument bloquée sur des arbres avec une grosse quantité de sang tout le long de son douloureux parcours probablement APEURÉE PAR LA BATTUE ET LES CHIENS . Je suis effondrée, le jument de ma vie est morte dans des conditions horribles de souffrances interminables. RIP douce J’y va Saint Georges . Tu m'a donné bcp de bonheur , tu m'as fait savourer le gout de nos victoires.. Tu étais doté d'un caractère en or. Dur de continuer ma vie sans toi. Je t'aime.

     

    18/12/2017 : Arcey : un sanglier tué dans le sous-sol d’une maison

    Un sanglier, traqué par des chasseurs, s’est engouffré dans le sous-sol d’une maison, dimanche, vers 11 heures. Selon le propriétaire des lieux, les chasseurs auraient tué l’animal sans avoir l’autorisation de pénétrer dans la maison.

     

    18/12/2017 : Loudéac. Un jeune homme de 18 ans blessé dans un accident de chasse

    Un jeune homme de 18 ans a été blessé ce dimanche matin dans un accident de chasse. Il a reçu une quarantaine de plombs dans le corps. Les secours l’ont transporté à l’hôpital de Pontivy.

    Un jeune homme de 18 ans a été blessé dimanche matin dans un accident de chasse.

    Ils étaient cinq chasseurs sur les terres de la Société de chasse de Loudéac (Côtes-d'Armor) ce matin-là, lorsque l’un d’eux, âgé d’une cinquantaine d’années, a tiré en croyant viser un lapin, selon la compagnie de gendarmerie de Saint-Brieuc. Il venait en fait de tirer sur le jeune homme.

    La victime a reçu une quarantaine de plombs notamment sur le visage, le thorax, l'abdomen et les mains. Les sapeurs pompiers appelés vers 10 h 15, l’ont transporté à l’hôpital de Pontivy.

    Les gendarmes de Loudéac, après avoir entendu les chasseurs, confirment qu'il s'agit bien d'un accident.

     

    18/12/2017 : Forêt de Rambouillet. Un chien abattu en pleine promenade avec sa maîtresse

    Un chien a été abattu dimanche alors qu’il était en promenade avec sa maîtresse. Cette dernière a porté plainte.

    La propriétaire d’un chien abattu en pleine promenade, dimanche, a déposé plainte et une enquête est en cours, d’après une information du Parisien.

    Les faits se sont déroulés sur la commune de Essarts-le-Roi, dans une rue, à proximité de l’ancien haras de Saint-Hubert, dans la forêt de Rambouillet. Une femme se baladait avec son chien lorsqu’elle a entendu une détonation. Son chien a été tué sur le coup.

    Un homme qui se trouvait à proximité, a été entendu au commissariat de police. Mais il n’a pas été identifié par le propriétaire du chien comme étant le tireur.

     

    18/12/2017 : Un sexagénaire tué lors d'une partie de chasse près de Montauban

    Un homme de 69 ans a été mortellement blessé ce lundi, peu avant 15 heures, au cours d’une partie de chasse, organisée dans les bois, sur le territoire de la commune de Campsas, au sud de Montauban.

    Il aurait reçu une balle dans l’abdomen à l’occasion d’une battue aux sangliers organisée par la société de chasse locale.

    Il était en arrêt cardio-respiratoire, à l’arrivée des pompiers de Grisolles qui ont tout tenté pour le ramener à la vie.

    Les circonstances du drame ne sont pas encore connues et feront l’objet de l’enquête ouverte par les gendarmes de la COB de Grisolles, sous l’autorité du commandant de la compagnie de Montauban, le commandant Laurair, présent sur place hier soir.

    Mais on sait, d’ores et déjà, que le chasseur participait à une battue, entre les vignes et les bois, quand un sanglier est passé à proximité de sa position. Un coup de fusil a alors été tiré, l’atteignant dans le ventre, entraînant de très graves blessures en raison du calibre utilisé pour ce type de chasse.

    Le retraité est mort sur place malgré les soins prodigués par les pompiers du centre de secours de Grisolles. Lucien Selle était domicilié à Canals.

    Désormais, les enquêteurs vont donc entendre les différents protagonistes de cette battue pour tenter d’éclaircir ce drame qui endeuille une famille et une commune. Ce lundi, Marie-Claude Nègre, maire de Campsas, s’est rendue sur place : « C’est une très triste nouvelle, expliquait-elle. Attendons les résultats de l’enquête pour savoir ce qui s’est passé ».

    « La sécurité, c’est la priorité »

    Le dernier accident de chasse mortel remonte à un an jour pour jour. Un chasseur de Bressols, âgé de 43 ans, avait trouvé la mort, parti seul chasser la bécasse. Il avait été touché par un tir provenant d’un groupe de trois chasseurs tarnais.

    Informé de ce drame, alors qu’il se trouvait aujourd'hui à Paris, le premier depuis qu’il préside la fédération départementale de chasse, Thierry Cabanes, le président se disait de tout cœur avec la famille du disparu.

    Concernant la sécurité des battues, elle est érigée au rang de priorité numéro une : « J’ai réuni, vendredi dernier, les représentants des sociétés de chasse pour faire le point sur la campagne actuelle des sangliers, notait Thierry Cabanes. Et nous avons redit que la sécurité des battues était notre priorité ».

     

    19/12/2017 : Tavacu : "Mani" froidement abattu par un "chasseur"

    La cruauté humaine n'a vraiment pas de limites. L'histoire que nous raconte Fanny Brunetti de Tavacu, dont le chien "Mani" a été froidement abattu, est sur ce plan particulièrement édifiante.

    "Mon chien s'est fait abattre dimanche à 8h20 d'une balle en plein coeur par un chasseur à une cinquantaine de mètre du portail de la propriété en plein village (Les bas de Tavaco). La battue n'avait pas démarré. j'étais 5 mètres plus loin que mon chien. Le tireur  ne lui a laissé aucune chance avec non pas du petit plomb, mais avec une balle bien placée.
    Je me devais de partager un post sur mon mur (fFacebook) et je ne peux que constater, à ma grande surprise, la tristesse de milliers de personnes. Les messages affluent, nuit et jour, des personnes qui ont vécu la même chose que moi...
    Le but de mon propos n'est pas de dénigrer les chasseurs, non, mais de mettre en garde les citoyens des dangers d'une chasse trop proche des habitations et d'essayer de responsabiliser les chasseurs.
    Peut être aussi de rappeler certaines règles en périphérie proche d une habitation."


    Mais plus émouvant ce message à l'adresse de l'homme qui a pris pour cible ce magnifique animal.
    "Toi chasseur du dimanche... je ne peux te vouvoyer en sachant la douleur que tu as délivré en moi. Je t écris ce message car tu m as arraché une partie de mon cœur. Je veux que tu comprennes que dernière ton braconnage, ton envie de meurtre ou ton plaisir de tuer, des personnes souffrent terriblement !
    Tu n as laissé aucune chance au chien qui se promener, MON CHIEN, NOTRE CHIEN, MON BÉBÉ, il s appelait MANI !
    C était un chien qui nous apportait tellement de joie de vivre, certaines personnes ne comprendront pas pourquoi autant de douleur pour un animal.. Mais tu méritais tellement plus de vivre que certaines personnes qui se pensent au dessus de tous !

    Cet acte volontaire que tu as commis me laisse dans une détresse intense, j ai un dégoût envers toi, toi qui ira dormir ce soir sur tes 2 oreilles...
    Que les armes soient interdites pour des BRACONNEURS! 
    À jamais dans mon coeur mon loup."

     

    19/12/2017 : Les accidents de chasse ont fait 4 morts et 6 blessés chez des non-chasseurs depuis septembre

    Faut-il interdire la chasse le dimanche ? La question refait surface alors que depuis le début de la saison 2017, des accidents de chasse ont fait 4 morts et 6 blessés, dont des enfants parmi des non-chasseurs. La dernière victime en date est un randonneur vauclusien abattu dans la Drôme.

    Balle perdue, visée approximative, erreur de jugement... depuis le début de la saison de chasse 2017, il ne s’est pas passé une semaine sans qu’un accident de chasse ne se produise en France. Quatre personnes ont été tuées, six autres blessées. Et nons ne parlons pas des accidents dont les victimes sont des chasseurs eux-mêmes. La plupart de ces drames sont survenus le week-end, le plus souvent un dimanche.

    Le dernier accident mortel en date a eu lieu il y a 3 jours, dans la Drôme. C'est un randonneur de 59 ans, originaire de Modène, qui a perdu la vie. 

    Un tiers des accidents mortels

    L'ASPAS a établi que les non-chasseurs représentent un tiers des victimes d'accidents de chasse mortels.

    Pétition en ligne

    L'association demande "l’interdiction formelle des tirs en direction des habitations/jardins/lieux publics etc. quelle que soit la distance, et l’instauration d’un périmètre de sécurité autour des habitations".
    L’ASPAS, a également lancé une pétition pour la dimanche devienne un jour de non-chasse, une mesure souhaitée par 79 % des Français selon un sondage IFOP de septembre 2016.

    4 morts et 6 blessés

    ► Le 17 septembre dernier, un enfant de 13 ans est tué d'un coup de fusil en pleine tête par son grand-père au cours d'une partie de chasse près de Luçon, en Vendée.

    ► Le même jour, à Collobrières dans le Var, un enfant de 12 ans est grièvement blessé touché à l’abdomen, aux côtes et au poumon, au cours d'une battue au gros gibier avec son père.

    ► Le 2 octobre, un sexagénaire a mortellement touché par des balles de 12 mm de fusil de chasse, à Seillons-Source-d’Argens, dans le Var. Le tireur, âgé de 30 ans, croyait viser un sanglier entre des buissons.

    ► Le 8 octobre, une promeneuse du dimanche est blessée par un tir de plombs en forêt de Marchiennes, dans le Nord.

    ► Le 15 octobre, une femme est tuée dans son jardin, atteinte à travers une haie par un tir de chasseur, à Taussac dans l’Aveyron. Le tireur, 47 ans, croyait viser un cerf !

    ► Le 21 octobre, le spectateur d’une battue au sanglier, âgé de 23 ans, est grièvement blessé à la cuisse à Saint-Romain-Lachalm, en Haute-Loire.

    ► Le 28 octobre, un automobiliste de 57 ans est blessé à la mâchoire, alors qu’il roule sur une départementale, pendant une battue aux sangliers, à Sainte-Marguerite-de-Carrouges, dans l’Orne.

    ► Le 28 octobre un couple échappe à une balle perdue qui traverse l’habitacle de la voiture qui roule sur l’A 89, près de Bordeaux, dans un secteur où a lieu une battue au sanglier. La passagère de 24 ans est légèrement blessée par des éclats de tôle au visage.

    ► Le 29 octobre un homme de 52 ans qui jardinait dans sa serre reçoit 14 plombs de fusil de chasse, à Plouescat dans le Finistère.

    ► Le 16 décembre, un randonneur vauclusien d’une cinquantaine d’années est tué à Taulignan, dans la Drôme, mortellement blessé à l'aine par un tir de fusil de chasse.
     
     

    Le parquet de Foix annonce ce 20 décembre au soir qu’après “de nombreuses opérations de surveillance motivées par la commission de multiples actes de braconnage nocturnes sur une zone étendue entre Foix et la Haute-Ariège”, les agents du service départemental de l’ONCFS sont parvenus à interpeller, sur la commune de Surba dans la nuit du 14 au 15 décembre dernier, trois hommes armés à bord d’un 4×4, à la recherche de gibier.  “Sur instructions du parquet, les trois braconniers ont été placés en garde à vue pour l’infraction de chasse de nuit en réunion, avec arme et usage de véhicule”, précise le communiqué du procureur de la République Karline Bouisset.

    Le véhicule et les armes se trouvant à bord, deux carabines de chasse et un fusil à rechargement automatique de calibre 12, ont été saisis en vue de leur confiscation.

    Des perquisitions domiciliaires ont par ailleurs permis la découverte de “huit armes non déclarées ni enregistrées, lesquelles ont également fait l’objet de saisies conservatoires.”

    Les mis en cause encourent des peines pouvant aller jusqu’à 4 ans d’emprisonnement, 60 000 euros d’amende, la privation durant 5 ans du droit de conserver ou d’obtenir un permis de chasser et la suspension du permis de conduire durant 3 ans.

    “L’Ariège est un département riche de sa biodiversité. A l’approche des fêtes, la demande en venaison augmente, suscitant certains comportements irresponsables et dangereux”, relève Mme Bouisset, qui prévient : “les forces de l’ordre, et plus particulièrement l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, veillent à la préservation des espèces sauvages. Leurs actions garantissent le cadre légal des prélèvements pour une meilleure gestion des populations animales et dans le respect des règles de sécurité pour les personnes”.

     

    21/12/2017 : Rochefort: un chasseur tire sur une camionnette de La Poste

    C'est un fait-divers insolite qui s'est déroulé à Rochefort: des balles perdues tirées par un chasseur ont touché une camionnette de La Poste. Heureusement pas de blessé.

    Le Parquet a été appelé ce jeudi matin par la police de Rochefort, car une camionnette de La Poste a reçu des impacts de balles. Les balles ont tirées par un chasseur qui se trouvait dans des bois à proximité de la route.

    Il n'y a pas eu de blessé, mais par contre les dégâts matériels sont importants, selon le Parquet.

    La chasseur a été entendu, il était en ordre de permis et son port d'armes était autorisé. C'est un accident qui aurait pu avoir de dramatiques conséquences mais pour lequel le chasseur n'a pas été privé de liberté.

     
     
    Dix heures d'audience, onze prévenus et neuf témoins. C'est un peu un procès hors norme qui s'est tenu ce jeudi au tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan. Au cœur des débats, toujours l'éternelle question : existe-t-il ou existait-il une tolérance dans les Landes ?

    À la barre du tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan, ce jeudi, onze chasseurs d'ortolans, essentiellement âgés de 60 à 80 ans avec de petites retraites et sans aucun casier judiciaire. Ils étaient jugés pour des prises à l'été 2016 avec appelants et matoles, ces petites cages permettant de capturer les oiseaux vivants. 

     

    Les "cassayrots" (petits chasseurs en patois) ont dit avoir respecté "la tolérance préfectorale" de 30 matoles maximum, cinq ortolans appelants et 20 prises maximum sur la période, tolérance longtemps de mise selon eux.  "La règle a changé sans qu'on le sache", "on a été abusés", ont-ils plaidé. "En 2016, ils ne pouvaient pas ignorer qu'il fallait arrêter", a tranché le procureur de la République de Mont-de-Marsan. Olivier Janson a requis des peines de 1.000 à 2.000 euros d'amende dont la moitié avec sursis, mais pas de suspension des permis de chasse, tout en avouant une "forme de tristesse" de voir là ces "personnes qui découvrent la justice à parfois 80 ans". Ces réquisitions sont conformes à la décision rendue par la Cour d'appel de Pau en octobre dernier.

    Tolérance ou pas tolérance ?

    Avant ça, au cœur des débats, toujours l'éternelle question : existe-t-il ou existait-il une tolérance dans les Landes pour cette chasse pourtant interdite depuis 1979 ? C'est ce que s'est attaché à plaider l'avocat des chasseurs, maître Frédéric Dutin, comme à chaque audience de ce genre. À tel point d'ailleurs qu'il a fini par s'exclamer : "on ne sait plus comment plaider pour vous convaincre !" Pour l'avocat de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) en revanche, "cette tolérance n'existe que dans l'imagination des chasseurs. Il n'existe aucun écrit qui atteste de sa réalité".

    Neuf témoins à la barre

    Cette fois, pour appuyer sa démonstration, maître Dutin avait fait citer à comparaître plusieurs témoins. Neuf se sont présentés à l'audience. Parmi eux, d'anciens représentants de l'État ou d'anciens fonctionnaires dans les Landes. L'avocat voulait les entendre parler de cette fameuse tolérance. 

    Étienne Guyot, Préfet en poste dans les Landes entre 2007 et 2009, éteint les espoirs de l'avocat. "Je ne peux pas vous parler de tolérance", explique-t-il. "Bien sûr, j'ai entendu parler de ces histoires, mais je n'ai jamais donné d'instruction pour accepter des quotas". Des histoires donc pour l'ancien Préfet, "un bruit qui se propageait" pour un ex-collaborateur de la Préfecture en charge de l'environnement. 

    Francis Duprat, ancien directeur départemental de l'Office national de la chasse confirme : "Je n'ai jamais eu à appliquer une quelconque tolérance". Maître Dutin l'interpelle : "Mais alors, croyez vous les chasseurs qui se succèdent à la barre et qui déclarent que jusque là, oui, ils étaient bien contrôlés par vos garde-chasse, mais non, ils n'étaient pas verbalisés tant qu'ils respectaient certaines règles : pas plus de 30 matoles et 5 ortolans appelants". L'homme hésite. "Si vous les croyez, c'est que vous ne teniez pas vos gardes !" lui assène l'avocat. Francis Duprat hoche la tête mais il maintient : "si des quotas ont été établis dans les Landes, ils ne sont pas de mon fait".

    Tout ça pour ça ?

    Pour autant, l'avocat des prévenus ne s'avoue pas vaincu. "J'ai beaucoup appris des témoins aujourd'hui", lance-t-il à l'issue de l'audience. "On n'était jamais allé autant au fond des choses, se satisfait-il, chacun a pu apporter son éclairage, contradictoire, néanmoins tous les éléments ont été mis à disposition du tribunal". Quant à Yves Vérilhac, directeur général de la LPO, présent et témoin à l'audience, il est plus mitigé. "Tout un système de petits arrangements entre amis a été mis en lumière, qui partait d’interventions d'élus qui faisaient pression sur l'État. Après, est-ce que l'avocat des plaignants avait intérêt à faire venir autant de témoins à la barre ? À mon avis non, parce que beaucoup ne nous ont rien appris. L'État ne vous dira jamais qu'il a pu affirmer 'ne respectez pas la loi' !"

     

    23/12/2017 : Accident mortel de chasse à Isulacciu di Fium'Orbu

    Un homme de 70 ans a été découvert mort ce samedi après-midi vers 15h10 sur le territoire de la commune d'Isulacciu-di-Fium'orbu, en Plaine orientale..

    Des secours du centre des pompiers de Ghisunaccia ainsi que les gendarmes de la localité se sont rendus sur place dès que l'alerte a été donnée, mais il était trop tard pour la victime de ce fait divers tragique
    Sur place les gendarmes tentaient d'établir les circonstances de ce drame sans doute consécutif à un accident de chasse.

     

    24/12/2017 : Un triste accident s'est produit samedi soir aux alentours de 21h sur le commune de Myon, dans les bois.

    Un "triste" accident s'est produit samedi soir aux alentours de 21h sur le commune de Myon, dans les bois.

    Un dramatique accident s'est produit samedi soir à Myon, commune située près de Salins-les-Bains, aux alentours de 21h, venant endeuiller une famille durant le weekend de Noël.

    Un chasseur de 38 ans a égaré ses chiens dans les bois. Il a alors pris la décision d'emprunter en voiture une route forestière à la recherche de ses animaux, alors que la nuit était déjà bien installée. Malheureusement, des sangliers ont déboulé devant le véhicule, forçant le conducteur à donner un coup de volant. 

    Ce dernier a malheureusement percuté un arbre dans un choc violent. À l'arrivée des secours, le chasseur était décédé.

     

    24/12/2017 : Corrèze : un chasseur blessé par balle à Saint-Etienne-aux-Clos

    Ce dimanche matin, vers 10 h 30, un chasseur a été grièvement blessé par balle lors d'une partie de chasse sur la commune de Saint-Etienne-aux-Clos (Corrèze), une commune limitrophe du Puy-de-Dôme. Le quinquagénaire a été héliporté vers le CHU de Toulouse.

    Ce dimanche matin, une partie de chasse a tourné au drame sur la commune de Saint-Etienne-aux-Clos, au lieu-dit Trespeuch. Un homme, âgé d'une cinquantaine d'années, a été touché par une balle au thorax. 

    Grièvement blessé, il a été pris en charge par les pompiers de Bort-les-Orgues et Ussel, rejoints par une équipe médicale du Smur d'Ussel. Un hélicoptère du Smur du Cantal a été dépêché sur place afin d'évacuer le blessé vers le centre hospitalier de Toulouse.

     
    Une chatte a reçu du plomb dans la tête. Mal en point, elle pourrait perdre son œil.

    Les défenseurs des animaux s’indignent : une chatte a reçu du plomb dans la tête, en fin de semaine dernière. Si ses jours ne sont pas en danger, elle risque d’y laisser un œil.

    Visiblement tiré à courte distance, au-dessus de l’arcade droite, le projectile s’est fragmenté dans une molaire ; un morceau de plomb a été retiré du palais de l’animal et un autre, logé dans sa gorge, près de la carotide, ne peut être extrait sans danger. L’animal est soigné depuis vendredi dernier par un vétérinaire de Vendeuvre-sur-Barse où l’association des Amis des chats libres baralbins l’a orienté après avoir eu connaissance des faits.

    «  Une habitante de Bar-sur-Aube prend soin de chats opérés par l’association ; c’est elle qui nous a alertés  », raconte Sylvaine Fondronnier, la présidente de l’association. La jeune femme, amoureuse des animaux, nourrit ainsi plusieurs chats qui vivent en liberté dans un coin tranquille de la ville, à l’écart des habitations.

    Une autre manque à l’appel

    «  Les animaux sont dans un verger clôturé et ont accès à un abri. Je leur apporte à manger tous les deux jours. Le propriétaire du terrain aussi, ainsi qu’une dame du voisinage. Les chats sont opérés, de sorte qu’ils ne peuvent pas se reproduire. Ils ne font de mal à personne ; franchement, je ne comprends pas qu’on puisse s’en prendre à ces bêtes de façon aussi cruelle. La chatte a eu l’œil transpercé par les plombs ; le vétérinaire attend avant de pouvoir dire si son œil pourra être sauvé, mais c’est peu probable.  »

    Au moment où la jeune femme (inquiète, elle souhaite préserver son anonymat, NDLR) prenait en charge l’animal blessé, elle a aussi constaté l’absence d’une autre chatte. «  Elle manque à l’appel depuis vendredi. Je peux tout imaginer…  ».

    Un signalement a été fait auprès de la gendarmerie de Bar-sur-Aube.

     

     

    L’accident de chasse a eu lieu mercredi, en début d’après-midi, à Moustey.

    Un accident de chasse s’est produit mercredi, en début d’après-midi, à Moustey dans les Landes. Un homme de 69 ans a été chargé par un sanglier et a été sérieusement blessé au poignet et au genou.

    Le chasseur a été transporté à l’hôpital de Mont-de-Marsan pour y être soigné.

     

    28/12/2017 : Trois braconniers pris en flagrant délit, à la frontière entre Vendée et Loire-Atlantique

    Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de Vendée et de la Loire-Atlantique ont pris sur le fait, ce mardi, trois hommes qui chassaient illégalement en voiture, dans le secteur de Bois-de-Céné, à la frontière entre les deux départements.

    Leur technique semble alors bien rodée : le passager avant éblouissait le gibier à l’aide d’un puissant phare tandis que le troisième homme tirait à la carabine, munie d’une lunette de tir et d’un silencieux, depuis l’arrière, par la porte latérale du véhicule.

    Les agents de l’office ont également constaté la présence d’un chevreuil préalablement tiré et agonisant à l’arrière du véhicule. Les trois hommes, originaires de Legé et issus de la communauté des gens du voyage, ont vu leur matériel saisi, leur véhicule inclus.

    Ils seront jugés par le tribunal correctionnel des Sables-d’Olonne et encourent notamment quatre ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende.

     

    28/12/2017 : Les chasseurs à courre de Villers-Cotterêts en faute dans l’Oise

    Bonneuil-en-Valois. Un cerf a été traqué par des chasseurs à courre jusque dans la commune, alors qu’un arrêté l’interdit.

    « L’équipage de Villers-Cotterêts s’engage à ne plus attaquer de cerf dans la Queue de Bonneuil. La situation géographique à pic de ce lieu ne nous permet pas d’arrêter les chiens rapidement comme nous en avons l’habitude dès qu’un cerf rentre dans un village ». Cette promesse et cet aveu ont été formulés par Christian Ferté, président de l’équipage de vénerie de Villers-Cotterêts, dans un courrier adressé au maire de Bonneuil-en-Valois, Gilles Laveur, mercredi.

    La veille, un cerf traqué par les veneurs s’était réfugié dans une pâture privée, au cœur du village isarien qui borde la foret de Retz. Après un moment de tension entre habitants, chasseurs et suiveurs, les chiens ont été sortis du terrain et le cervidé, blessé à la patte, a été épargné. Relayé sur les réseaux sociaux par le collectif compiègnois Abolissons la vénerie aujourd’hui (Ava), l’épisode a fait l’objet d’articles dans la presse locale et nationale.

    « Quatre ou cinq fois par an, les chasseurs et les chiens passent dans le village alors qu’un arrêté municipal l’interdit. À chaque fois, je préviens les gendarmes », raconte Gilles Laveur, qui est intervenu mardi pour calmer la situation. En 2013, une plainte avait été déposée par la municipalité après qu’un cerf traqué fut « passé à travers la toiture d’une habitation ».

    La fameuse queue de Bonneuil est une bande de la forêt de Retz sur le territoire d’Haramont, mais qui s’avance jusqu’aux maisons de Bonneuil. « Quand ils attaquent un cerf là, ça finit forcément dans le village », pointe l’élu, personnellement opposé à la chasse à courre, « une pratique d’une autre époque » selon lui.

    Gilles Laveur souligne toutefois la courtoisie de Christian Ferté. « Il a été très respectueux, il s’est excusé platement et a apaisé la situation mardi. Lui n’avait pas l’intention de tuer le cerf, mais un autre chasseur oui ».

    Le maire n’entend pas déposer plainte pour l’instant mais il soutient la proposition de loi de la sénatrice Laurence Rossignol visant à interdire la chasse à courre.

     

    29/12/2017 : Morbihan. Le jeune chasseur tire sur l’automobiliste qui a tué son chien

    Dimanche 24 décembre, à Pleucadeuc (Morbihan), un chien a été tué dans une collision avec une voiture. En colère, le chasseur de 17 ans a tiré sur le véhicule. Il a été interpellé par les gendarmes et a été présenté à un juge pour enfant avant-hier.

    Dimanche dernier, veille du réveillon de Noël, c’était jour de chasse à Pleucadeuc (Morbihan). Alors qu’un automobiliste circule sur une petite route de campagne, perpendiculaire à la départementale menant à Malestroit, un chien sort du bois et traverse la route. Le conducteur de la voiture, qui se rendait à la boulangerie, ne peut l’éviter.

    Au même moment, le propriétaire de l’animal, un jeune chasseur âgé de 17 ans, jailli du même bois et découvre son chien d’arrêt d’un an et demi, allongé au sol. « Mon gendre a voulu se garer pour s’expliquer. Lorsqu’il a regardé dans le rétroviseur, il a vu le jeune chasseur mettre une cartouche dans son fusil de chasse. Pris de panique, il a alors enclenché la première », raconte le beau-père de l’automobiliste.

    Le plomb brise la vitre arrière

    Le chasseur va alors tirer un coup de fusil en direction de la voiture. Le plomb va traverser la lunette arrière du véhicule et briser la vitre. « L’impact a été d’une puissance incroyable », ajoute le beau-père.

    Fort heureusement, il n’y a pas de blessé. « Depuis, mon gendre a un peu de mal à dormir. Il se dit que le pire a été évité. Heureusement qu’il n’y avait personne à l’arrière du véhicule. »

    La gendarmerie a interpellé le jeune chasseur, auteur du coup de fusil, qui a été entendu par les enquêteurs. Il a été présenté, en milieu de semaine, à un juge pour enfant. La décision du magistrat n’est toujours pas connue.

     

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  • Qu'est ce qui animent certain/es de nos sportifs à se féliciter de la mort d'un être vivant ? à trouver du plaisir à tuer ?

    Depuis quelques temps, et la prolifération de selfies et autre fonctions nombrilistes, nous trouvons sur les réseaux sociaux les méfaits de nos "chers" sportifs made in France.

     

    Cet humble pamphlet ne mettra en lumière que quelques-uns de ces aficionados, la liste est malheureusement exhaustive. Elle dévoile quelques noms comme :
    Luc Alphand (Ski alpin & Dakar), Sébastien Amiez (Ski), Abdel Atif Benazzi (Rugby), Michel Bergeron (Basket),  Jean-François Bernard (Cyclisme), Julien Bonnaire (Rugby), Jean-Luc Crétier (Ski), Jean-Pierre Danguillaume (Cyclisme), Delphine Deschamps (Cyclisme), David Douillet (Judo), Gilbert Duclos-Lassalle (Cyclisme), Denis Dugouchet (Cyclisme) Bruno Girard (Boxe), Jean Paul Gros (Basket), Cédric Heymans (Rugby), Sophie Moressée-Pichot (Pentathlon et escrime), Pascal Olmetta (Football), Jean-Pierre Papin (Football), William Servat (Rugby), Denis Avril (Rugby), Estelle Alphand (Ski), Mathias Roland (Ski), Jean-Baptiste Grange (Ski), Juline Lizeroux (Ski), Nils Alphand (Ski), Jean-Charles Valladont (Tir à l'arc), Arnaud Bovolenta (Ski-Cross) etc… 

     

    Vous remarquerez l'omni présence de la famille Alphand ..... le plaisir de tuer serait-il donc génétique ? Un gêne serait-il responsable de cette malformation de l'humain ..... si c’est le cas alors essayons de l’éradiquer au plus vite !!! Pourquoi, par exemple, ne pas entreprendre des tests sur ces gens-là, de la même manière que l’on torture inutilement des animaux dans nos labos sadiques, au moins là ce serait pour la bonne cause.

     

    Ces êtres, obnubilées par les lumières médiatiques des flashs crépitants continuent à s'auto-satisfaire de poser devant la mort. Peut-être estiment-ils que la chasse est un acte de bravoure, un truc de costaud, sans se soucier une minute, ah ça non ils n'ont pas de temps à tuer pour cela ces gens-là … juste quelques animaux nés pour finir à leurs bottes bien sales, de ce que représente ces clichés, de ce que représente le verbe "tuer".

     

    Ils doivent vraiment bien s'emmerder dans la vie de tous les jours pour se permettre ces travers. Le sport entraine-t-il forcément de telles dérives ? personnellement je ne pense pas, j'ose espérer que certains transpirent plus l'intelligence que celles et ceux énumérés ci-dessus. J'ose espérer qu'un sportif serait plus enclin à s'équiper d'un appareil photo par exemple pour chasser ..... les images.

     

    Le plaisir de la mort qui s'exhibe sur certaines photos montre, de mon point de vue, un trait de caractère plutôt inquiétant. Dans une société saine ce genre d'apparition médiatique serait condamnable, et devrait nécessité un suivi psychologique. Hors dans ce pays (et quelques autres) tuer des animaux semble être un acte sportif, le tir à la carabine, à l'arc sur cible ou sur animaux n'est plus différencier bien au contraire, on commence par tirer sur des cartons et au final on termine sur des êtres vivant en mouvement ...... attention donc à vous cher lecteur/trice lors de vos balades nature.

     

    L'assassinat de la biodiversité continue et il ne faut pas compter sur cette racaille en survet pour la stopper … bien au contraire. Je considère ces êtres comme des terroristes de la biodiversité et rien d'autre.

     

    J'aurais juste un message à leur envoyer .... encore faut-il qu'ils arrivent à le comprendre :

     

    CHASSE  =  MEURTRE

     

    Jean-Charles Valladont (Tir à l'arc)

    France : Ces sportifs qui tuent.

     

     

    Denis Avril ( Rugby )

    France : Ces sportifs qui tuent.

     

     

    Pascal Olmeta  (Football)

    http://www.chassons.com/news/chassons/mag/archives/0713/actu.htm

    La vidéo choquante du célèbre footballeur Pascal Olmeta tuant froidement un éléphant à bout portant

    http://www.holidogtimes.com/fr/la-video-choquante-du-celebre-footballeur-pascal-olmeta-tuant-froidement-un-elephant-a-bout-portant/#gs.XJaOAuA

     

    Pascal Olmeta au cœur d'une polémique après avoir participé à une chasse à l'éléphant

    http://www.20minutes.fr/sport/1945423-20161019-pascal-olmeta-ur-polemique-apres-avoir-participe-chasse-elephant

     

     

    Luc Alphan  (Ski)

    France : Ces sportifs qui tuent.

     

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  • Un petit pavé que j’avais envie de déblatérer concernant le résultat de cette consultation, avec certes un peu de retard mais quelquefois il est préférable de répondre à froid plutôt qu’à chaud.

    Donc les voilà en train de se glorifient de « leur victoire » suite à cette consultation, orchestrée par les deux amis du PS et de l’UMP/Les Républicains je nomme Manuel Valls et Bruno Retailleau.

    Si l’on regarde naïvement les résultats l’on pourrait en conclure qu’ils ont raisons les adeptes de ce projet.

    Seulement le résultat d’une consultation se devrait d’être analysée de façon objective. Cela devrait être le travail de nos médias, mais ne leur en demandons pas trop non plus, il suffit de regarder qui manipule la presse francaise pour comprendre qu’ils ne faut rien attendre de ces gens là.

    Donc voilà que le résultat de cette consultation (souvent ré-orthographier volontairement en référendum …. Bizarrement .. ou pas !! ) se lit tel un match de basket-ball, on a gagné 55 à 45 … point barre la messe est dite on sort les pelleteuse et l’armée et on éradique la racaille verte, les arbres et la faune qui va avec ….. le progrès est en route et l’intérêt de la population est en jeu ….. (marketing verbal).

    Vous noterez que bon nombre de ces adeptes viennent ensuite utiliser le terme de démocratie, de respect des lois ….. Bruno Retailleau a, semble t-il, la mémoire courte, lui qui a toujours salué les actes de dégradations de sa sainte FNSEA lors des manifestations diverses et variées. Quant à Manuel Valls sa démocratie à lui c’est le 49-3 ou l’envoi de CRS pour rétablir SA vision de la société. Comme quoi le mot « démocratie » peut avoir une odeur nauséeuse dans certaines bouches.

    De mon humble avis la démocratie aurait dû s’établir comme suit :

    Nous (MEDEF, aficionados du BTP, politicards restés ancrés aux trentes glorieuses …. ) souhaitons œuvrer pour le « bien-être » de nos concitoyens de Loire-Atlantique en leur offrant un nouvel aéroport . Pour cela nous souhaiterions mettre en place un système démocratique dont les règles seraient les suivantes :

    Une votation des habitants de Loire-Atlantique serait mise en place de manière à leur demander si oui ou non ils seraient favorable à ce nouveau projet. Si le non l’emporte le projet serait alors annulé, si le oui l’emporte, le résultat serait alors traité de la façon suivante :

                            Les communes les plus favorables au projet se verraient octroyer ce projet.

     

    Voilà messieurs/dames ce que serait un début de démocratie.

    Mais voilà vous savez très bien qu’en mettant ce système en place vous n’auriez JAMAIS « gagné » ce « match ». L’individualisme en France est tel, que celles et ceux qui ont osés voter oui à ce projet seraient bien moins satisfait de le voir se réaliser proche de chez eux. Il suffit de voir et d’ANALYSER les résultats de façon honnêtes pour s’en rendre compte. Bruno Retailleau avait mentionné il y a quelques temps que les habitants de Notre-Dame-des-Landes souhaitaient ce projet ….. quelle belle raclée il vient de se voir infliger, mais bien sûr cela il ne vient pas s’en vanter … non , seul compte ce 55-45 analysé de façon sportive ……

    Voilà donc de quoi se glorifie les adeptes du projet de NDDL ……. Pauvres gens et pauvre monde qu’ils nous concoctent.

    Et je finirais par écrire que la démocratie c’est de respecter le choix des habitants impliqués par  de projet d’aéroport de NDDL, et donc de passer outre ce résultat sportif en continuant d’œuvrer pour le bien de toutes et tous en continuant à combattre les projets mortifères de certains clans.

     

    Consultation du 26 Juin 2016 sur le projet d’aéeroport de NDDL

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  • http://www.20minutes.fr/nantes/1798843-20160303-dame-landes-58-habitants-loire-atlantique-aeroport-selon-sondage

     

    On est pas dans la merde avec des électeurs comme ça qui ne pensent qu'économie économie économie croissance croissance .... mais qui est cette tranche de la population qui ne respecte plus le vivant et n'a aucun sens des priorités ?

    Alors on pourrait me retourner cette réflexion en me précisant mais qui es-tu toi pour balayer d'un revers de main la notion économique d'un pays, la création d'emploi .....

    Certes.

    Simplement j'estime que défendre notre biosphère relève bien plus d'une pensée globale, d’une pensée sur le long terme que la simple pensée (de plus erronée) qui nous soumets à mettre en avant le plan économique.

    Est-ce l'économie qui nous fait vivre ? car là est toute la question, et c’est le mode de pensée de ces personnes.

    Si l'on a juste en tête la notion d'argent alors oui on pourrait en conclure ceci, car au final on paie pour manger, se vêtir, se soigner (bien obligé au vu de ce que nous fait subir notre société polluée de toute part), se nourrir (encore faut-il NE PAS voir avec quels produits et de quelle façon) et s'offrir de belles choses (certaines bien inutiles au passage).

    Ce paiement nécessitant en amont un travail, des emplois … bref une économie.

    Ce mode de raisonnement omet largement mère nature, la condamnant à un plan secondaire voir pire.

    Prenez une de ces personnes et demandez-lui alors ce qu’elle deviendrait dans une société où régnerait la déesse économie dans un environnement salis par l’homme, où l’air serait irrespirable, l’eau polluée, la terre vandalisée, le règne animal éteint …… que deviendrais alors cette déesse économie, que deviendrais alors ces électeurs ?

    Je pense que leur carte pour s’en sortir serait de brandir la pancarte de la croyance en l’humain pour nous sortir de là, mais par la science … par le scientisme.

    Penser économie, croissance c’est aussi un point de vue individualiste car quelque part c’est aussi pour SE PERMETTRE de continuer à consommer par l’argent et donc  à exister.

    Ces gens-là pensent sans doute que les carottes poussent dans les grandes surfaces, que les médicaments pour se soigner ne sortent que des grands laboratoires pharmaceutiques, qu’un renard n’est qu’un animal nuisible et qu’un/e zadiste une personne à capuche avec les cheveux gras qui fait peur au « bon » peuple.

    Voilà qui est l’électorat français, ce n’est pas pour rien que depuis des années nous tournons sur les deux mêmes partis politique aussi nauséeux les uns que les autres.

    Ce combat de NDDL représente bien deux mondes qui s’affrontent, je ne dis pas que tous les pro-NDDL ont les mêmes convictions, ni que tous les pro-VIE ont aussi les mêmes mais quand je lis les pensées des pro-NDDL et quand je lis celle des pro-VIE alors je ne comprends toujours pas comment l’on peut en arriver à vouloir ce genre de projet.

    Il m’arrive souvent de penser, dans les moments de désespoir, qu’à ne jamais combattre je finirais comme eux …. Et ça permets de continuer à lutter et exister …. Encore un peu.

     

    Je finirais par mettre en avant une phrase de Georges Orwell :

    « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traitres n’est pas victime, il est complice. »

     


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  • 2016 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    Année 2016 le lobbys des bouffons de la gachette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE .
     
     
    02/01/2016 : Accident de chasse à Montagnac : il se tire une balle dans le pied

    L'accident s'est produit ce samedi, sur la commune de Montagnac lors d'une partie de chasse.

    Vers 11 h, ce samedi, un homme de 35 ans, qui participait à une chasse, s'est tiré une balle dans le pied. Il a été transporté par les pompiers de Montagnac au centre hospitalier de Béziers.

     

    03/01/2016 : Accident de chasse à Montjustin : un homme blessé à l'épaule

    Un homme d'une cinquantaine d'années a été blessé à l'épaule par un chasseur dans la forêt de Montjustin dans les Alpes-de-Haute-Provence.

    L'année aurait pu commencer de façon dramatique à Montjustin, charmant village des Alpes-de-Haute-Provence à la frontière du Vaucluse. Ce dimanche après-midi, vers 16 heures, un homme de 56 ans a été blessé par un chasseur. Heureusement, la balle du fusil a traversé l'épaule. Elle est entrée et ressortie sans causer de dommage grave.

    Les secours de Reillanne et de Forcalquier ont du intervenir au coeur de la forêt avec le soutien du SMUR de Manosque et l'appui d'un hélicoptère de Digne. Le blessé a été évacué vers le centre hospitalier de Manosque. 

     

    04/01/2016 : Dordogne: un chasseur se tire dans le tibia

    Un chasseur s'est blessé hier dimanche à Marquay à côté de Sarlat. Il s'est tiré accidentellement dans la jambe.

    Un accident de chasse s'est produit hier dimanche 03 janvier à Marquay à côté de Sarlat. Un chasseur s'est tiré accidentellement dans la jambe. A la fin d'une battue, l'homme âgé de 59 ans a voulu désarmer sa carabine. C'est à ce moment-là que le coup est parti touchant le chasseur au tibia.

    Le chasseur a été transporté à l'hôpital de Sarlat.

    C'est le deuxième accident de chasse en une semaine en Dordogne. Il y a une semaine, le dimanche 27 décembre, un chasseur avait blessé un de ses collègues au bras lors d'une battue aux sangliers à Monsec en Périgord vert.

     

    05/01/2016 : Montiers-sur-Saulx (Meuse), l’accident de chasse finit au tribunal

    Lors d’une chasse à Montiers-sur-Saulx, Richard a été blessé à la tête par un éclat de balle. Yoann conteste avoir été l’auteur du coup de feu.

    Un adage de chasseur dit que vous n’entendrez pas la balle qui vous aura tué. Vous serez mort avant que le son ne vous parvienne. Richard a très bien entendu le bruit de la détonation, au moment où il a été blessé à la tête, ce 26 octobre 2013, vers 15 h, à Montiers-sur-Saulx.

    « Un chevreuil est sorti du bois, juste à côté de moi », raconte le retraité à l’audience du tribunal correctionnel de Bar-le-Duc. Le chasseur posté voit alors un autre chasseur mettre l’arme à l’épaule. « C’est pas possible, il va me tirer dessus », s’est-il dit. Il essaie de s’écarter pour se sortir de la trajectoire.

    Des éclats métalliques le touchent sur le côté gauche du crâne. « J’avais l’impression d’avoir la tête comme un chaudron. Je ne vois pas comment ça ne pourrait pas être sa balle. » Yoann était invité ce jour-là par l’association. Il nie avoir tiré dans la direction de Richard. Les diverses constatations menées par la gendarmerie et l’office nationale de la chasse laissent pourtant à penser qu’il serait responsable des blessures, par un ricochet.

    Yoann connaît bien les consignes de sécurité. Il chasse depuis l’âge de 8 ans avec sa famille et a son permis à l’âge de 16 ans. Il sait qu’il ne faut pas tirer à moins de 30° sur les côtés. Devant les magistrats, il fait de grands pas pour montrer comment on fixe cet angle. « Je suis certain d’avoir tiré dans le bon angle », affirme le jeune homme.

    Les autres chasseurs témoignent que Yoann a commis au moins trois erreurs depuis le matin. Il aurait même quitté son poste. « On ne quitte jamais son poste, sauf à se prendre une balle », souffle Yoann, agacé, qui évoque une entente entre gens qui ont l’habitude de chasser ensemble – lui étant le jeunot.

    Il estime que le tir aurait pu venir des traqueurs, qui arrivaient de manière perpendiculaire à la ligne des chasseurs postés.

    Du plomb ou du métal ?

    « Les consignes de sécurité, il les connaît parfaitement, mais il est incapable de les appliquer », s’agace Me Jean-Louis Forget, qui rappelle que, depuis l’accident, la victime souffre de migraines. Richard a également des troubles psychologiques, traumatisé d’avoir frôlé la mort.

    « Un ricochet a vraisemblablement causé la blessure », appuie le représentant du procureur de la République. Le magistrat observe que les tirs ne sont pas dirigés vers le sol, comme le voudraient les règles. Il requiert envers Yoann une peine de deux mois de prison et la confiscation de son arme.

    Pour la défense du chasseur, Me Jean-Philippe Bauche soulève le problème de la composition de la balle : les éclats retrouvés sont du plomb, ce que n’a pas tiré Yoann. L’avocat ne s’explique pas non plus comment la victime a été blessée du côté gauche – alors que le présumé tireur se trouve sur sa droite et qu’un ricochet vers l’arrière serait impossible.

    L’affaire a été mise en délibéré au 1er mars.

     

     

    06/01/2016 : Dordogne : agacé, il tire sur un groupe de chasseurs entré sur son terrain

    Un habitant d'Orliaguet en Sarladais a été interpellé mardi 5 janvier par les gendarmes. Il aurait tiré sur un groupe de chasseurs le 25 décembre pour les inciter à quitter sa propriété.

    Un habitant d'Orliaguet près de Carlux a été interpellé chez lui mardi 5 janvier au matin. Le jour de Noël il aurait tiré sur un groupe de chasseurs qui venait de pénétrer sur son terrain.

     

    Il est entre 16h et 16h30 vendredi 25 décembre quand un groupe d'une dizaine de chasseurs pénètre dans la propriété de cet homme de 44 ans. Ils sont à la recherche d'un sanglier qu'ils viennent d'abattre mais qui s'est réfugié dans un bois. Ça ne plait pas du tout au quadragénaire qui pique un coup de sang. L'homme sort une carabine winchester et tire huit fois en direction du groupe.

    Les chasseurs ne quittent pas les lieux aussi rapidement que prévu. Ils tentent, en rampant, de sortir la bête du bois. Des branches tombent sur eux. L'homme continuent de faire feu et le petit groupe finit par quitter les lieux. Quatre d'entre eux décident de déposer plainte à la gendarmerie le lundi qui suit.

    Le propriétaire du bois a été interpellé mardi 5 janvier chez lui vers 8h du matin mais il avait pris soin de cacher l'arme chez un membre de sa famille. Relâche dans la soirée après avoir reconnu les faits il est convoqué devant le tribunal de Bergerac le 12 juillet.

     

    06/01/2016 : Metz : une balle de fusil de chasse termine dans la chambre de l’enfant

    Une balle de fusil de chasse a terminé sa course dans la chambre d’un collégien de 14 ans à Jury (Moselle) dans la banlieue de Metz. Elle est passée à un mètre de l’adolescent qui aurait pu être grièvement touché. Le chasseur soupçonné d’avoir tiré est jugé.

     

    Une balle de gros calibre d’un fusil de chasse avait terminé sa course dans la chambre d’un jeune collégien de 14 ans en 2012 alors qu’il faisait ses devoirs assis à son bureau. La balle a atterrit au sol et a frôlé à un mètre l’enfant qui se trouvait à l’étage du pavillon familial situé à quelques centaines de mètres d’une forêt. Après les faits, un chasseur de 74 ans avait été interpellé soupçonné d’avoir tiré cette balle perdue.

    Une expertise judiciaire a établit que la balle retrouvée dans la chambre du collégien correspond à l’arme du chasseur interpellé et originaire de Metz. Chasseur de très longue date, il s’est défendu durant l’audience qui s’est déroulée mardi au Tribunal correctionnel qu’il n’est pas à l’origine du tir. Une seconde expertise réalisée par l’ONF (Office National des Forêts) confirme la première, notant que la balle correspond à cette arme.  D’après la défense du chasseur, la balle pourrait avoir ricochet sur des éléments de la forêt avant de se loger dans le pavillon familial.

    Le parquet a requis six mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 1 000 €, le retrait du permis de chasser pour une durée de deux ans, ainsi que la confiscation de l’arme. La décision du tribunal a été mis en délibéré au 19 janvier prochain.

     

    06/01/2016 : Égaré dans les étangs, un chasseur secouru par les airs

    Un chasseur de 62 ans a été secouru à la mi-journée, ce mercredi, alors qu’il s’était égaré dans les étangs de Salette à Courtenay. L’alerte a été donnée par le chasseur lui-même.

    Egaré et épuisé, il a appelé les sapeurs-pompiers en fin de matinée. Rapidement sur place, les secours ont eu les plus grandes difficultés à le localiser en raison de sa tenue de camouflage parmi les hauts roseaux.

    Il a finalement été retrouvé par les sapeurs-pompiers sauveteurs aquatiques. Vers 13 heures, il a été hélitreuillé en état de légère hypothermie.

     

    08/01/2016 : De tout petits oiseaux hier vibrants de vie finissent...à la broche

    De tout petits oiseaux hier vibrants de vie finissent...à la broche après avoir été englués, s'ils n'ont pas été écrasés ou capturés vivants! C’est inhumain, et en agissant maintenant, nous pouvons le faire cesser.

    400 000 petits oiseaux sont massacrés chaque année par des braconniers qui n'hésitent pas à recourir à des pratiques cruelles. Certaines espèces sont sur le point de disparaître. Mais dans quelques jours, les sénateurs peuvent changer la loi. Par milliers, faisons entendre notre voix!Signez et diffusez la pétition:
    Signez la pétition

    De tout petits oiseaux hier vibrants de vie finissent...à la broche après avoir été englués, s'ils n'ont pas été écrasés ou capturés vivants! C’est inhumain, et en agissant maintenant, nous pouvons le faire cesser.

    C'est également illégal car certains de ces oiseaux sont des espèces protégées, comme le Bruant ortolan ou le pinson, dont la chasse est interdite! Ce qui n’empêche pas les braconniers de les capturer, de leur crever les yeux avant de les engraisser puis les noyer pour les consommer, voire les vendre des sommes astronomiques comme met de luxe.

    L’État français tolère la situation car trop de peu de personnes sont au courant de cette ignominie. Nous pouvons changer cette perception et faire appliquer la loi!

    Dans quelques jours, nos sénateurs ont la possibilité de faire changer les choses. Haussons le ton, condamnons ensemble ce laxisme et demandons que soient prises les mesures pour sauver des centaines de milliers d’oiseaux chaque année: signez la pétition pour la condamnation du braconnage et l’interdiction des pratiques de chasse cruelles, puis invitez tous vos proches à signer -- nous la remettrons juste avant les débats:

    https://secure.avaaz.org/fr/stop_massacre_illegal_oiseaux_fb/?boywddb&v=71195&cl=9215058747

    Dans nos campagnes, le braconnage des oiseaux reste une pratique courante: en France, 400 000 pinsons des arbres, rouge-gorges, parmi d'autres, sont massacrés chaque année. Les populations d'oiseaux déclinent dangereusement, les Bruants ortolans risquent de disparaître, et rien n'est fait pour poursuivre et condamner les braconniers.

    Certaines techniques de capture sont d’une cruauté inouïe. La “chasse à la glu” par exemple consiste à recouvrir un bâton d’un liquide visqueux dans lequel l’oiseau, piégé, est poussé à s'arracher lui-même les plumes et se briser les ailes dans l'espoir de se dégager.

    La Commission européenne elle-même fustige l’État français pour son manque de rigueur au sujet de ces pratiques de chasse non sélectives. Mais sur le terrain rien n’a encore changé.

    Il est grand temps de dire stop à ce massacre des petits oiseaux. Signez et partagez la pétition pour mettre fin au braconnage et pour que la loi biodiversité en discussion au Sénat fin janvier sanctionne ces pratiques dévastatrices qui s'attaquent aveuglément à toutes les espèces, protégées ou non:

    https://secure.avaaz.org/fr/stop_massacre_illegal_oiseaux_fb/?boywddb&v=71195&cl=9215058747

    La manière dont une société traite les animaux avec lesquels elle partage la même planète est révélatrice. Ensemble, nous pouvons promouvoir le respect et la protection de la biodiversité, comme nous l’avons maintes fois fait pour les éléphants, les abeilles ou les baleines. Faisons en sorte de pouvoir pendant encore longtemps nous réveiller au son du chant des oiseaux.

    Avec espoir et détermination,

    Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO, et toute l’équipe d’Avaaz
     
     
     
    Lors d'une battue au chevreuil lieu dit "Rachat" à Saint-Christaud, dans le sud du département, un chasseur a été blessé mardi après-midi par le tir d'un de ses camarades. La victime dont le pronostic vital est pas engagé à été touchée de plusieurs plombs au visage et à la cuisse. Les gendarmes de la brigade de Rieux Volvestre ont procédés aux premières investigations. La victime a été évacuée sur l'hôpital par les secours. Prudence donc lors des battues ou même lors des chasses en solitaire. Des mesures de sécurité sont sans cesse rappelées sur ces tirs parfois instinctifs. Concernant l'accident, un changement soudain de poste serait une des causes. La brigade des recherches de la gendarmerie de Muret et les techniciens en identifications judiciaire de la gendarmerie procèdent aux constatations.
    Source : Facebook de la Gendarmerie de la Haute-Garonne
     
     
     
    Voici une partie de chasse qui aurait pu très mal tourner hier matin, lorsque trois amis chasseurs qui naviguaient sur la Dordogne, avec leur chien, se sont soudain retrouvés dans une très mauvaise posture à Pinsac, au lieu-dit Terregaie. Leur barque freinée par des branches a ensuite chaviré. Le niveau de la rivière était relativement haut. Deux des fusils de ces chasseurs sont tombés au fond de l'eau. L'un de ces hommes a pu alerter les secours à l'aide de son téléphone portable. Les pompiers de Souillac, Martel, Cahors, Sarlat et Gourdon se sont rendus sur le site de cette mésaventure. Les trois chasseurs naufragés et leur chien ont pu être secourus. Deux regrets pour eux : leur partie de chasse qui est tombée à l'eau et la perte des deux fusils. Un moindre mal.
     
     

    Une balle de fusil de chasse a terminé sa course dans la chambre d’un collégien de 14 ans à Jury (Moselle) dans la banlieue de Metz. Elle est passée à un mètre de l’adolescent qui aurait pu être grièvement touché. Le chasseur soupçonné d’avoir tiré est jugé.

    Une balle de gros calibre d’un fusil de chasse avait terminé sa course dans la chambre d’un jeune collégien de 14 ans en 2012 alors qu’il faisait ses devoirs assis à son bureau. La balle a atterrit au sol et a frôlé à un mètre l’enfant qui se trouvait à l’étage du pavillon familial situé à quelques centaines de mètres d’une forêt. Après les faits, un chasseur de 74 ans avait été interpellé soupçonné d’avoir tiré cette balle perdue.

    Une expertise judiciaire a établit que la balle retrouvée dans la chambre du collégien correspond à l’arme du chasseur interpellé et originaire de Metz. Chasseur de très longue date, il s’est défendu durant l’audience qui s’est déroulée mardi au Tribunal correctionnel qu’il n’est pas à l’origine du tir. Une seconde expertise réalisée par l’ONF (Office National des Forêts) confirme la première, notant que la balle correspond à cette arme.  D’après la défense du chasseur, la balle pourrait avoir ricochet sur des éléments de la forêt avant de se loger dans le pavillon familial.

    Le parquet a requis six mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 1 000 €, le retrait du permis de chasser pour une durée de deux ans, ainsi que la confiscation de l’arme. La décision du tribunal a été mis en délibéré au 19 janvier prochain.

     

    09/01/2016 : Prison avec sursis pour les braconniers

    En septembre dernier, un trafic de chardonnerets élégants était démantelé dans l'agglomération de Tours grâce à l'intervention des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Ainsi, le 24 septembre, une personne avait été interpellée en flagrant délit de capture de chardonnerets sur les bords du Cher. Après des semaines de surveillance, d'investigations et plusieurs perquisitions, trois personnes avaient été placées en garde à vue. Deux d'entre elles comparaissaient hier matin devant le tribunal. Elles écopent chacune d'une peine de quatre mois de prison avec sursis mise à l'épreuve pendant deux ans avec obligation de travailler et d'indemniser la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Les deux prévenus devront, en outre, s'acquitter d'une amende de 600 €. Rappelons que bien que le chardonneret élégant (carduelis carduelis) soit une espèce d'oiseau protégée, il est la cible d'un trafic persistant vers les pays du sud et la Belgique, en raison de la beauté de son plumage et de son chant mélodieux.

     

    10/01/2016 : Coup de vent dans la Meuse : un chasseur se tire deux balles dans la jambe

    Bar-le-Duc. Il ne faisait pas bon chasser cet après-midi dans la Meuse. Invité par la société de chasse de Nançois-le-Grand, une localité située à quelques kilomètres au Nord-Est de Ligny-en-Barrois, un chasseur expérimenté âgé de 73 ans, domicilié à Revigny-sur-Ornain, a été victime, aujourd’hui vers 14 h 20, d’un accident peu banal alors qu’il était posté au beau milieu d’un champ.

    Le septuagénaire, qui s’abritait des fortes précipitations avec son parapluie, a soudain subi une rafale de vent qui l’a déséquilibré. En voulant rattraper son pépin, le fusil a glissé et deux coups sont partis. Le malheureux a reçu deux balles de calibre 12 Brenneke dans la jambe, à hauteur du tibia et de la cheville.

    Aussitôt secourue par ses collègues chasseurs, la victime a été prise en charge par les sapeurs-pompiers de Ligny-en-Barrois, un infirmier d’Ancerville, le véhicule tout-terrain de Bar-le-Duc et une équipe du SMUR de Saint-Dizier. Elle a été dans un premier temps transportée au centre hospitalier de Bar-le-Duc avant d’être détournée, en cours de route, vers l’hôpital central de Nancy.

    Sur place, les gendarmes de la brigade autonome de Commercy ont procédé aux constatations d‘usage et ont ouvert une enquête de circonstance.

     

    11/01/2016 : Un chasseur décède d’une crise cardiaque

    Malaise mortel, hier soir, au Pays de Bitche, Un homme originaire de Hombourg, une ville sarroise, est décédé alors qu’il circulait vers 17 h 40 sur la route départementale 35, au Légeret, une annexe de Siersthal, à proximité du Simserhof, le fort de la ligne Maginot.

    « Au volant de son 4 X 4, il s’est arrêté sur le bas-côté de la route et est mort d’une crise cardiaque, raconte un gendarme de la brigade de Bitche. Un de ses amis, qui était son passager, a alerté les secours. » Les sapeurs-pompiers de la caserne de Bitche sont rapidement arrivés. Mais ils n’ont pas pu ranimer l’automobiliste allemand.

    Les hommes de la communauté de brigades de gendarmerie de Bitche sont intervenus pour constater son décès. Dans la nuit noire, lampes torches en main, ils ont également régulé la circulation sur cette route départementale, réduite à une seule voie le temps pour les pompes funèbres d’emmener le corps.

    Hier, de nombreuses chasses en battue étaient organisées au Pays de Bitche, un territoire particulièrement giboyeux. Le retraité allemand, chasseur, y participait. Toute la journée, autour de Siersthal, il avait chassé le gibier avec plusieurs de ses camarades, qui étaient sous le choc dimanche soir.

     

    10/01/2016 : VIDEO. Un sanglier se réfugie dans un bar, à Vendœuvres (Indre)

    Poursuivi par des chasseurs, un sanglier s'est introduit, samedi 9 janvier, dans un café du centre de Vendoeuvres. Après y être resté plus de trois minutes, il s'est enfui vers l'église, à proximité de laquelle il sera finalement abattu. Non sans avoir causé quelques frayeurs aux habitants.

     

    11/01/2016 : Après une série d'accidents, les chasseurs de Dordogne sont rappelés à l’ordre

    L’ONCFS et les gendarmes ont réalisé plusieurs contrôles durant le week-end en Périgord noir

    Dimanche matin, au niveau du pont de Bouch à Condat-sur-Vézère, comme la veille dans d'autres secteurs du Sarladais, un agent de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) était accompagné d'un gendarme de l'arrondissement pour effectuer une opération de contrôle et de rappel des consignes de sécurité. 

    Vu l'actualité des dernières semaines, Jacques, comme son compagnon Bernard, n'avait pas l'air très surpris : « On sait bien, il y a trop d'accidents, c'est malheureux de voir ça », explique ce dernier.

    Inattention

    Il faisait référence à ce chasseur de Marquay qui s'est tiré une balle dans le tibia en manipulant son arme ou, encore plus récemment, ces chasseurs traquant un sanglier à Orliaguet jusque sur la terre d'un particulier. Et repartis suite aux coups de fusil de ce dernier… De quoi largement justifier ce week-end de présence des autorités. « En général, ça se passe bien, commentait Hubert Rénier, adjoint au chef du service départemental de l'ONCFS, sauf quand certains n'acceptent pas d'être verbalisés. »

    Bernard et Jacques, qui affichent près d'un siècle de chasse à eux deux, étaient en règle et semblaient maîtriser les consignes de sécurité comme la vérification de l'angle de tir, le port du gilet fluo orange ou encore les conditions strictes d'armement (uniquement au poste). Même le carnet de battue a été signé par tous les participants, attestant du travail de prévention du directeur de battue.

    "Ce serait des gosses, on pourrait leur mettre une petite gifle pour qu'ils écoutent"

    « Oui, j'ai énuméré les consignes à chaque personne avant qu'on ne se répartisse les postes », assure Jacques, parti dans sa voiture pour chercher la fameuse feuille. « Je leur ai lue, si, si, insiste-t-il. Mais je dois avouer qu'ils n'écoutent pas tous, ils ne sont pas forcément attentifs que ce soit pour le poste à occuper ou la sécurité. Ce serait des gosses, on pourrait leur mettre une petite gifle pour qu'ils écoutent, mais là, à leur âge, c'est compliqué… »

    Au bout de vingt-cinq minutes, Hubert Rénier a laissé le duo traquer du sanglier et s'en est allé vers un autre site, sur la commune de Saint-Amand-de-Coly. Ici, ces messieurs du Groupement de chasseurs de Lasserre guettaient les chevreuils. « Et il y en a en ce moment », précisait l'un d'eux, en montrant son permis.

    « Maniaque »

    À ses côtés, Michel, bientôt octogénaire, se félicitait du contrôle et présentait le profil de l'homme consciencieux.

    « Vous savez, j'ai fait la guerre d'Algérie, j'ai vu des têtes éclatées, je sais ce qu'un coup de fusil peut faire comme dégâts. Pour ça, croyez-moi, je suis maniaque. »

    Il disait être surtout là pour « les copains » et non pour le plaisir de tirer sur une bête. La preuve, quand un chevreuil a traversé un champ à une centaine de mètres de lui échappant à la vigilance de ses prédateurs, il n'a même pas grimacé.

    « En tout cas, ce type de contrôle doit être multiplié, c'est important, ajoutait René, son camarade. Quand on nous avait obligés de porter le gilet fluo il y a quelques années, un copain ne l'avait pas mis un dimanche et il avait senti les balles siffler au-dessus de sa tête. Il a vite compris… D'ailleurs, il était resté à la maison deux ou trois dimanches après ça. »

    Trois infractions relevées

    Les opérations de contrôle menées durant le week-end sur l’arrondissement de Sarlat par l’ONCFS et les différentes unités de la compagnie de gendarmerie ont donné lieu au relevé de trois infractions : deux aux règles de sécurité pour des chasseurs opérant en bordure de route ou ayant leur fusil chargé et une au code de la route.

    Les opérations de contrôles se poursuivront jusqu’à la fermeture de la chasse. La gendarmerie de Sarlat et l’ONCFS étudient également la possibilité d’engager des procédures pour retirer les permis de chasse à plusieurs chasseurs opérant dans le secteur d’Orliaguet et dont l’action de chasse avait donné lieu à des incidents.

    De plus, plusieurs maires de l’arrondissement envisagent désormais d’interdire la chasse sur leur commune en raison des incidents qui leur sont rapportés par leurs concitoyens.

     

    14/01/2016 : Écouflant Un tir avait atteint une entreprise : un chasseur verbalisé

    « Mes employés viennent de se faire tirer dessus », lâche le patron d’une entreprise aux gendarmes en composant le 17.

    C’était jeudi dernier à Écouflant. Immédiatement, les gendarmes de la brigade de Verrières-en-Anjou (comprenez Pellouailles), rejoignent les lieux.

    Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie d’Angers est appelé en renfort.

    Ce sont des plombs de chasse. L’enquête est rapidement bouclée. Un chasseur a tiré un pigeon sans se soucier de la proximité d’habitations et de personnes dans sa trajectoire. Il s’en tire avec une amende.

     

    14/01/2016 : Corrèze : 4 individus condamnés pour capture, utilisation, piégeage et détention illicite d’oiseaux protégés

    Loin d’être un cas isolé, c’est à la source que nous devons agir, ensemble mettons fin au braconnage.

    Début janvier 2016, 4 braconniers ont été condamnés à une amende de 300 à 800€ chacun en première instance par le tribunal correctionnel de Brive-la-Gaillarde pour capture, utilisation et détention de Chardonnerets élégants mais également pour chasse avec des engins prohibés : des cages-pièges et des gluaux.

    Les individus s’adonnaient au piégeage au moyen de gluaux (bâtonnets recouverts de glu), une pratique totalement illégale dans ce département. Au total, 20 Chardonnerets élégants dont 12 sont morts des conditions de piégeage et de détention, plusieurs cages et gluaux ont été saisis. Les oiseaux ayant survécu ont été rapatriés vers le centre de sauvegarde SOS Faune sauvage et seront ensuite relâchés.

    La LPO, la Société pour l'étude et la protection des oiseaux en Limousin (SEPOL) et SOS Faune sauvage s’étaient constitués partie civile et ont obtenu 3 000€ de dommages et intérêts en réparation du préjudice moral et 250€ de frais de procédure chacune. De plus SOS Faune sauvage a obtenu 377,58€ en réparation du préjudice matériel.

    La LPO tient à saluer le travail exemplaire de l’ONCFS (police de la nature), des gardes chasse, des gendarmes de Larche et de la brigade de recherche de Brive-la-Gaillarde dans cette affaire et sans qui, l’arrestation des 4 braconniers n’aurait été possible.

    La LPO rappelle que le Chardonneret élégant est une espèce protégée par le Code de l’environnement et l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009, fixant la liste des oiseaux protégés. Il est donc interdit de porter atteinte aux individus mais également à leurs nids et à leurs couvées. La LPO rappelle également que la chasse à la glu est autorisée exclusivement dans 5 départements du Sud-Est de la France uniquement pour les grives et les merles destinés à servir d’appelants.

    Voici un bel exemple des dérives que peuvent entrainer ces dérogations. Il est plus que temps de mettre fin au massacre illégal des oiseaux familiers en demandant l’application de la loi et l’interdiction totale de la chasse à la glu dans la loi biodiversité à venir, signez la pétition.

     

    14/01/2016 : Saint-Jean-Bonnefonds : elle retrouve son chat criblé de 34 plombs

    La propriétaire de Pepsie, un Sacré de Birmanie, a déposé plainte.

    Pepsie est dans un piteux état. Et sa propriétaire, Ludivine, dans une colère noire. Pepsie est un chat, un Sacré de Birmanie, qui avait disparu le 3 janvier.

    Cinq jours plus tard, Ludivine l’a retrouvé criblé de plombs. 34 au total. Elle pointe du doigt les chasseurs : «En période de chasse, on les entend tirer les dimanches, pas loin de la maison... »

    Elle a porté plainte. Pepsie s’en est sorti, mais il est aveugle.

     

    17/01/2016 : Vosges : un chasseur hélitreuillé à Moyenmoutier

    Il était environ 11 h ce samedi quand un accident, qui aurait pu avoir de graves conséquences, s’est produit au lieudit Les Voitines sur la commune de Moyenmoutier. C’est dans la forêt avoisinant la piste multiactivité, sur une zone difficilement accessible, qu’un chasseur médianimonastérien a fait une chute dans un profond fossé a priori dissimulé par la neige.

    Rapidement sur les lieux, les sapeurs-pompiers de Moyenmoutier ont réalisé qu’ils ne pourraient pas sortir le blessé de sa mauvaise passe sans risquer d’aggraver ses blessures ; les premiers soins ont donc été prodigués sur place par le médecin pompier qui n’a pas tardé à diagnostiquer une blessure sur un genou fraîchement opéré.

    Appelés en renfort, les gendarmes du peloton de secours en montagne de la brigade de Xonrupt-Longemer sont intervenus en hélicoptère malgré une visibilité réduite par un brouillard persistant. Après quatre essais, l’appareil est parvenu à hélitreuiller la victime à travers les broussailles pour le déposer dans une clairière toute proche permettant ainsi à l’ambulance des pompiers une prise en charge dans de bonnes conditions. Le blessé a ensuite été acheminé vers le centre hospitalier Saint-Charles de Saint-Dié.

     

    18/01/2016 : Ardennes : la balle perdue d'un chasseur finit dans le carrelage de la salle de bains

    Tirée par un chasseur pour tuer un chevreuil, une balle a traversé une maison pour finir sa course dans le carrelage mural d’une salle de bains.

    La chance a souri à Valérie (*)  samedi matin. «  Quinze minutes plus tôt, j’étais touchée, déclare-t-elle, alors assise sur la chaise que la balle perdue d’un chasseur a traversée.  »

    Ayant fini de boire son thé, l’habitante de Ballay venait de s’installer dans son bureau pour y faire des papiers. «  J’ai entendu un bruit, similaire à celui d’une explosion, raconte-t-elle. Il m’a fallu faire le tour de la maison pour en trouver l’origine.  »

    Une balle était fichée dans le carrelage mural de la salle bains. Elle venait de traverser la porte d’entrée, une chaise, la porte de la salle de bains et la paroi de douche...

     
     

    Une femme de 47 ans est morte, touchée d'une balle en pleine poitrine lors d'une battue aux sangliers samedi après-midi à Loupiac, entre Cadillac et Langon. La garde à vue du tireur, un chasseur de 63 ans, a été levée dans la soirée.

    Une battue aux sangliers a tourné au drame ce samedi après-midi  à Loupiac, entre Cadillac et Langon. Une vingtaine de chasseurs avaient pris part à cette battue. L'une des participantes, une femme de 47 ans, a alors débusqué un sanglier. Elle a ouvert le feu à trois reprises, elle a ensuite demandé à un autre chasseur qui se trouvait à une quarantaine de mètres d'elle de mettre l'animal en joue, et c'est là qu'elle a été touchée en pleine poitrine. La victime, qui habitait Laroque, commune située à proximité, a été tuée sur le coup. Les pompiers n'ont rien pu faire pour la ranimer.

    Garde à vue levée pour le tireur

    L'auteur du coup de feu mortel, un homme de 63 ans, a été placé en garde à vue pour les besoins de l'enquête, puis libéré dans la soirée. Les premiers élements de l'enquête pour homicide involontaire menée par les gendarmes de la brigade de Podensac et ceux de la compagnie de Langon, semblent confirmer la thèse de l'accident. La balle aurait ricoché sur une glissière de sécurité avant d'atteindre la victime. Les gendarmes veulent à présent savoir si des négligences ont été commises, et si le plan de chasse déposé pour cette battue a été respecté. Une reconstitution devrait avoir lieu dans les prochains jours.

     

    20/01/2016 : Téteghem : un chasseur tire sur une promeneuse, s'excuse de loin, puis s'en va

    Une femme de 28 ans a été blessée par des plombs tirés par un chasseur, lundi après-midi autour du lac de Téteghem. Le mis en cause a pris la fuite.

    Une jeune femme de 28 ans qui se baladait lundi après-midi autour du lac de Téteghem a soudainement entendu des détonations, puis a très vite ressenti des douleurs à la jambe et à la tête, qui commençaient à saigner. La promeneuse venait de se faire tirer dessus par un chasseur. Elle a alors aperçu un homme qui s'est excusé, de loin, puis est parti.

    La victime est rentrée chez elle, a extrait un plomb de sa cuisse par ses propres moyens puis s'est rendue à l'hôpital. Le personnel soignant lui a enlevé un autre plomb logé à l'arrière de son crâne.

    Le chasseur en cause n'a toujours pas été interpellé. 

     

    19/01/2016 : Metz : la balle du chasseur avait fini dans la chambre d’un ado

    Le tribunal correctionnel de Metz a condamné mardi, à six mois de prison avec sursis, un chasseur auteur du tir d’une balle qui s’était logée dans la chambre d’un adolescent alors que ce dernier s’y trouvait au moment des faits.

    Poursuivi pour mise en danger d’autrui, le prévenu avait tiré une balle de calibre 7,64 mm qui avait atterri à un mètre environ du garçon qui faisait ses devoirs à son bureau. Condamné à six mois de prison avec sursis, ce chasseur s’est également vu retirer son permis de chasse et ne pourra en demander un autre pendant trois ans, a précisé la présidente du tribunal qui a suivi les réquisitions du parquet.

    L’homme âgé d’une soixantaine d’années chassait le sanglier dans un bois situé non loin de la maison au moment des faits, le 28 octobre 2012 à Jury, au sud-est de Metz. A l’audience, le sexagénaire avait affirmé que la balle perdue avait sûrement ricoché.

     

    21/01/2016 : Mayet Son chat tué par une meute de chiens de chasse

    Une habitante de Mayet a décidé de déposer plainte auprès du Procureur de la République après la mort de son chat dimanche, tué par des chiens de chasse à proximité de chez elle.

    Alors qu'elle était absente de chez elle cet après-midi-là, c'est sa voisine qui a été alertée par un coup de feu et des cris. Elle est sortie de chez elle et a aperçu devant son garage sept chiens de chasse qui s’acharnaient sur un chat.

    « C’est alors qu’elle a vu à 30 mètres de là un chasseur qui regardait la scène sans broncher, explique la propriétaire du chat. Elle lui a crié d’intervenir mais celui-ci n’a pas bougé... »

     

    19/01/2016 : Vaison La Romaine - Un labrador abattu d'un coup de fusil dans la tête

    2016 : méfaits de la mafia de la chasse

     

    20/01/2016 : Évreux : deux chasseurs condamnés pour braconnage

    Braconnage. Deux jeunes chasseurs de canards se présentent une nouvelle fois à la barre du tribunal.

    Canard à l’amende au menu du tribunal d’Évreux, ce jeudi 15 janvier. Deux jeunes chasseurs déjà condamnés pour des faits de braconnage en 2014 comparaissaient à nouveau pour des faits similaires.

    Les deux oiseaux rares « cumulent à eux deux à peu près tous les délits que l’on puisse reprocher à un chasseur », note la présidente. Chasse malgré le retrait judiciaire de leur permis, obtention frauduleuse de ce dernier, chasse non autorisée avec appeau, utilisation de munitions interdites pour la chasse, chasse de gibier d’eau sans tenue à jour d’un carnet de prélèvement... la liste des infractions est longue.

    « Il nous prend vraiment pour des... »

    Fabien, un ouvrier du bâtiment de 24 ans originaire de Bourneville, reconnaît l’utilisation de cartouches à grenaille de plomb « interdites », rappelle à la barre le représentant de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Concernant l’obtention frauduleuse de son permis, le prévenu explique : « Je ne savais pas que j’avais l’obligation de le repasser », sous l’œil indigné du procureur. « Monsieur a réussi à récupérer son permis de chasse en présentant un duplicata et ce malgré l’ordonnance du tribunal. De qui se moque-t-on ? Pardonnez-moi Madame la présidente mais il nous prend vraiment pour des..., s’agace-t-il. Et le carnet de prélèvement, pourquoi ne pas l’avoir rempli ? », s’enquiert-il. « Ce n’est pas de ma faute, on ne me l’a pas remis », déclare le prévenu.

    Un remake du sketch des Inconnus

    « À vous entendre, j’ai vraiment le sentiment d’assister au remake du sketch des Inconnus sur les chasseurs. Rien n’est grave, tout vous semble normal alors que vous enfreignez délibérément la loi », s’indigne le procureur.

    Son copain de chasse, Pierrick, un chauffeur agricole de 22 ans, originaire d’Étreville à qui le tribunal reproche d’avoir chassé malgré le retrait judiciaire de son permis, explique au tribunal d’un ton embarrassé : « J’étais là simplement parce que j’ai accepté de partager la location de la hutte avec Fabien. La chasse s’est finie pour moi, j’ai bien compris la leçon. »

    Des accidents dramatiques

    « Messieurs, quand vous avez passé votre permis de chasse, il y avait bien des épreuves à la fois théoriques et pratiques. Sauf erreur, vous n’avez pas trouvé votre permis dans une pochette-surprise. Vous êtes donc censés connaître parfaitement les règles et les respecter, pointe le procureur. Je vous rappelle que s’il y a des règles, c’est notamment pour éviter des accidents de chasse parfois dramatiques qui se terminent trop souvent ici par des homicides involontaires. Par ailleurs et à partir du moment où votre permis de chasse vous a été retiré, vous n’êtes donc plus assurés. Vous avez pensé aux conséquences ? », insiste le procureur.

    À l’issue de l’audience, Fabien écope de deux mois d’emprisonnement avec sursis, 300 € d’amende, deux contraventions de 100 €, une contravention de 50 € et une interdiction de délivrance du permis de chasse pendant cinq ans. Pierrick est condamné à 300 € d’amende et une interdiction de délivrance du permis de chasse pendant trois ans. Tous deux doivent verser la somme de 250 € de dommages et intérêts à la Fédération départementales des chasseurs de l’Eure.

     
     
    20/01/2016 : Autopsie d'un accident mortel de chasse

    Le 20 novembre 2013, Christian Embialet, 56 ans, employé de mairie, est tué d'une balle tirée par un chasseur alors qu'il nettoyait sa barque, sur les berges du Tarn, à hauteur du lieu-dit «Les Robertes» à Lisle-sur-Tarn. Un accident de chasse «stupide» qui a valu au chasseur impliqué dans le drame d'être mis en examen pour homicide involontaire lors d'une action de chasse. Hier, juges, ministère public et avocats ont décortiqué le dossier à la barre du tribunal correctionnel d'Albi. Noël V, 69 ans, de Montans, qui chassait avec son fils et leurs deux chiens, raconte ces terribles instants et souligne le poids de la fatalité. «Je reconnais que j'ai tiré au sanglier. Je n'ai pas tiré à l'aveugle et encore moins sur une forme sombre. Je suis allé chercher du secours le plus vite possible. Les sapeurs-pompiers ont tardé à venir, deux fois je les ai appelés pendant que je tenais le blessé». Il maintient le fait qu'il a aperçu un sanglier et effectué un tir fichant. Mais la balle aurait ricoché, sur un arbuste et, probablement, selon les experts, sur l'animal. Mais aucune trace de sang et de sanglier lorsque les gendarmes sont arrivés sur les lieux du drame : des berges escarpées, avec une végétation dense et une luminosité faible en cette fin d'après-midi du mois de novembre. La reconstitution du tir mortel n'a pu avoir lieu car, le lendemain, les berges ont été déboisées !

    Tir fichant ou ricochet ?

    Trois avocats représentaient la famille. Dont Me Emmanuelle Weill pour qui il y avait tous les ingrédients pour conduire au drame. «C'était la jungle sur les berges, on n'y voyait rien, alors

    comment identifier la cible ? Il n'a pas entendu le chien de Christian Embialet, il avait un fusil lourd de droitier alors qu'il est gaucher et qu'il tremble d'une main». Me Michel Albarède, en rajoute. «Il a également des problèmes de vue, il prend des médicaments avec des effets indésirables mais ce qui me désole c'est qu'il ose dire que la victime aurait dû se signaler : coucou, chasseurs, ne tirez pas je suis là !» Me Martin souligne son manque de vigilance et maintient que son tir n'était pas fichant dans la pente.

    Le procureur, Claude Dérens, rappelle que ce n'est pas un dossier criminel et que le chasseur n'a pas respecté toutes les diligences lors de cette action de chasse individuelle. Il a requis une amende de 3 000 € et un retrait de son permis de chasser de 3 ans. «Il n'a eu qu'une pensée, sa tête sur les genoux, c'est que les secours arrivent vite. C'est un honnête homme, que pouvait-il faire de plus ? Les experts ont certifié qu'on doit envisager un ricochet, cette balle a été déviée et freinée deux fois. Parce qu'on ne maîtrise pas le hasard, on ne peut le condamner». Délibéré le 18 février.

     

     

    22/01/2016 : Le « chasseur de chats » de Panazol interpellé et convoqué devant la justice

    À Panazol, on évoquait « une épidémie de chasse aux chats ». La police y a mis un terme cet hiver.
    Élu de la commune chargé de l’espace public, Francis Boluda avait évoqué une « épidémie de chasse aux chats ». 
    Depuis quelques mois, des félins de toutes les couleurs et de toutes les races disparaissaient ou étaient retrouvés en piteux état, voire, pour l’un d’entre eux, mort. Une première plainte avait été déposée en août par une habitante dont le chat avait été blessé. Un plomb avait été extrait par le vétérinaire. 
    Le 24 septembre, un habitant du quartier du Pré-Peyroux avait signalé avoir retrouvé son chat mort transpercé de part et d’autre du thorax.  
    La police de Limoges vient d'annoncer ce vendredi avoir interpellé un suspect notamment grâce à un précieux témoignage recueilli auprès d'une personne ayant été sensibilisée sur l'affaire grâce à un article du Populaire du Centre. 
    L'homme, âgé de 60 ans, s'est vu notifier sa convocation en justice très récemment. 
    À son domicile avaient été découverts des armes et des pièges. Il n'a pu que reconnaître les faits.
     
     
     

    Un chasseur de 44 ans a été retrouvé noyé dans l'étang de Gamaches en début d'après-midi, ce dimanche 24 janvier.

    D’importants dispositifs de secours sont déployés depuis ce matin, dimanche 24 janvier, aux abords de l’étang de Gamaches, à proximité de la commune de Longroy.

    Pompiers, gendarmes, plongeurs, équipe cynophile étaient mobilisés pour retrouver un chasseur âgé de 44 ans dont la famille n’avait plus de nouvelles. Parti chasser hier soir dans une hutte, il n’était pas revenu au domicile familial ce matin comme convenu. Inquiète, la famille a prévenu les secours.

    Des recherches intensives

    Après plus d’une heure de recherches intensives, les plongeurs ont découvert le corps sans vie dans l’étang. Leur travail a été compliqué par la dimension de l’étang : 1000 mètres de long, 400 mètres de large, 4 à 5 mètres de profondeur.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait fait une chute accidentelle dans l’eau. L’homme se rendait au milieu de l’étang, à l’aide d’une barque pour chercher un canard.

    Il s’agirait d’un habitant de Longroy. L’enquête des gendarmes sur les causes du décès est en cours. A 15 h, le médecin légiste arrivait sur place pour confirmer la piste accidentelle.

     

    25/01/2016 : Le chat de Myriam tué par des chiens de chasse: "C'est une scène d'une extrême violence"

    Les chasseurs passent-ils trop près des habitations? Myriam, dont le chat a été tué par des chiens de chasse en novembre dernier réclame des mesures.

    En novembre dernier, l'un des chats de Myriam a été tué par trois chiens de chasse, à seulement dix mètres de son habitation. Le voisin de Myriam a assisté à cette "scène d'une extrême violence", impuissant. "Il a tenté d'intervenir mais il a eu peur que ces chiens se retournent vers lui à un moment donné" explique Myriam.

    Après la colère et la consternation, ce sont rapidement les questions qui surviennent. Myriam ne comprend pas comment des chiens de chasse ont pu se trouver à dix mètres seulement de son habitation: "on ne peut pas nous obliger à enfermer les enfants, les bêtes et à ne plus sortir parce qu'on chasse dans le coin et qu'on vient trop près. On peut vivre sa liberté mais pas aux dépens de celle des autres et pas au risque de celle des autres".

    Face à une telle situation, Myriam réclame aujourd'hui des mesures, en particulier le recul de la zone d'isolement entre les chasses et les propriétés privées:  "On n'a pas à nous mettre en danger parce qu'on a envie de faire joujou avec un fusil et de flinguer du gibier".

     

    25/01/2016 : Dans le Lot-et-Garonne, on chasse les pigeons... même dans les centres-villes

    Afin d'endiguer la prolifération de pigeons, le maire de Villeréal a organisé, lundi matin, une immense battue à laquelle ont participé 80 chasseurs dans une douzaine de communes environnantes.

    Lundi matin, 80 chasseurs se sont déployés à travers la bastide de Villeréal pour participer à une immense battue initiée par la municipalité. Pendant trois heures d'affilée, les habitants de cette commune, habituellement bien tranquille, ont entendu des salves successives et nourries de coups de feu en plein centre-ville.

    Cibles de cet impressionnant déploiement à travers tous les points stratégiques de la cité : les pigeons. Leur prolifération exponentielle enregistrée ces derniers mois et les dégâts occasionnés, tant sur les bâtiments publics que sur les maisons des Villeréalais, sans parler des champs des agriculteurs, ont incité le maire, Pierre-Henri Arnstam à prendre une mesure exceptionnelle.

    Ainsi, pour plus d'efficacité, cette chasse aux pigeons a parallèlement été menée dans les douze communes environnantes. Une battue pour laquelle la commune de Villeréal a fourni la bagatelle de 3 200 cartouches aux chasseurs.

     

    26/01/2016 : Biodiversité : le Sénat vote une loi écornée par le lobby des chasseurs

    C’était une étape redoutée par les défenseurs de la nature, tant le Sénat est associé, à leurs yeux, à un repaire de chasseurs peu enclins à la protection de la biodiversité. Mardi 26 janvier en début d’après-midi, la chambre haute a voté en première lecture, par 263 voix pour et 32 contre, le projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », après une semaine de débats soutenus, et parfois houleux. Dix mois après son passage à l’Assemblée nationale, ce texte, le premier d’envergure depuis la loi de 1976 sur la protection de la nature, devra ensuite revenir devant les parlementaires en deuxième lecture, pour une adoption définitive prévue avant la fin de l’année.

    « Après la COP21, vous avez su transcender les clivages partisans pour rapprocher les points de vue en recherchant l’intérêt général de notre avenir commun, et en mettant la France très en avance sur les enjeux de la biodiversité et du climat », a déclaré, vendredi 22 janvier, la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, dont c’est la seconde loi après celle sur la transition énergétique.

    1. Le maintien des grands principes
    2. Une Agence française pour la biodiversité bancale
    3. Des avancées sur l’huile de palme ou le préjudice écologique
    4. Des reculs importants sur la chasse ou les néonicotinoïdes
    5. Vers un accord en seconde lecture ?
    • Des reculs importants sur la chasse ou les néonicotinoïdes

    A côté de ces avancées, le texte issu des travaux du Sénat affiche aussi d’importants reculs. « Il s’agit, au final, d’un texte très hétérogène, commente Ronan Dantec (Loire-Atlantique), chef de file du groupe écologiste. Nous avons obtenu de vraies victoires pour la protection de la biodiversité, mais le lobby des chasseurs, des agriculteurs et des industriels reste très organisé au Sénat. » De fait, le groupe d’études chasse et pêche de la chambre haute, qui transcende les courants politiques, compte 84 membres, sur 348 sénateurs, qui se sont montrés extrêmement actifs tout au long des débats.

    C’est ainsi que l’interdiction de la chasse aux oiseaux à la glu ou à la colle, approuvée par les députés, a disparu. De même que l’interdiction de chasser les mammifères en période de reproduction. Ainsi encore que l’autorisation du chalutage en eaux profondes – une pratique dévastatrice pour la faune et les fonds marins –, qui avait été supprimée par la commission du développement durable du Sénat, et qui a été rétablie.

    Une autre régression marquante concerne les néonicotinoïdes, ces pesticides reconnus nocifs pour les insectes pollinisateurs et, plus généralement, pour l’environnement et la santé. Les députés avaient voté leur interdiction à compter du 1er janvier 2016. Les sénateurs sont revenus sur cette mesure. Il est seulement prévu que le ministre de l’agriculture prenne, dans les trois mois suivant la promulgation de la loi, un arrêté déterminant « les conditions d’utilisation » de ces substances chimiques. Cela, en tenant compte des « conséquences sur la production agricole », ce qui augure mal d’un bannissement de ces produits.

    En conclure que les lobbies ont imposé leur loi serait excessif. « Une frange de sénateurs, notamment pro-chasse, mène un combat de fond contre la loi, mais une partie de leurs amendements a été retoquée, note Christophe Aubel (Humanité et biodiversité). Dans la plupart des groupes, les rapports de force sont différents de ceux d’il y a quelques années. Une part importante des sénateurs ont compris que l’avenir de la biodiversité est aussi celui des sociétés humaines, bien au-delà de simples histoires de fleurs et d’oiseaux. »

     

    26/01/2016 : Ils étaient partis braconner... au tir à l'arc

    Deux jeunes braconniers ont été interpellés lors d'un contrôle routier à Evenos ce week-end. Dans le coffre de leur véhicule, les gendarmes ont retrouvé des arcs, des flèches, un couteau de chasseur, mais aucun animal. Les deux hommes ont reconnu les faits.

    Il était 2 heures du matin, ce week-end, lorsque les gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention (PSIG), qui effectuaient des contrôles sur réquisition du procureur de la République, ont fait une découverte inhabituelle.

    Dans le coffre d'un véhicule qui circulait dans la commune d'Evenos, ils ont découvert des arcs et des flèches, ainsi qu'un couteau de chasseur.

    Les deux hommes qui étaient à bord, des Varois âgés d'une trentaine d'années, ont reconnu qu'ils pratiquaient le braconnage, mais qu'ils n'avaient tué aucun animal cette nuit-là.

    Ils seront convoqués devant la justice au mois de septembre.

     

    25/01/2016 : Chasse illégale aux faisans dans le département du Nord

    Un responsable cynégétique sanctionné obtient le « rabais » des condamnations.

    En 2011, un élu cynégétique de la FDC 59, président des piégeurs locaux et garde- chasse particulier était poursuivi devant le tribunal correctionnel pour avoir chassé avec des engins prohibés (pièges appelés « mues », filets et tracteur) une dizaine de faisans de chasse.

    Le jugement de mars 2013 condamnait sévèrement cette personne à 1 200€ d’amende, le retrait de son permis de chasser pendant 1 an et à verser 1 300€ à la LPO, la seule partie civile encore en lice puisque le GON, la Fédération nationale des gardes particuliers et l’association des piégeurs agrées du Nord étaient toutes 3 déclarées irrecevables pour des problèmes d‘agrément.

    Mais voilà que cet élu peu scrupuleux a fait appel et après plusieurs renvois, la Cour d’Appel de Lille vient enfin de rendre son délibéré. C’est sans doute « l’effet soldes du mois de janvier » car les condamnations sont malheureusement toutes en diminution. L’amende effective de 1200 € devient une amende de 800€ avec sursis, le retrait du permis de chasser est supprimé… Seule la LPO conserve ses indemnités mais qui sont aussi revues à la baisse (1 000€ au lieu des 1 300€) alors que cet appel a induit de nouvelles dépenses pour la LPO.

    L’appel est un « droit spécifique, général et absolu ». Ici il aura donc largement profité à l’appelant !

     

    27/01/2016 : Gironde : les chasseurs avaient voulu cacher l’homicide

    En 2014, Marc Falga avait fait une chute mortelle du haut d'une nacelle près d’une palombière à Nérigean. Paniqués, ses amis avaient menti sur les circonstances exactes de l'accident

    Mardi, des « gens honnêtes et à l'âge affirmé », selon les mots de la procureur, ont été reconnus coupables et condamnés à des peines d'amende de 800 à 1 000 euros par le tribunal correctionnel de Libourne pour avoir modifié « l'état des lieux d'un délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité ». L'un d'entre eux, né à Sallebœuf, a en plus été condamné à trois mois de prison avec sursis pour homicide involontaire. Celui de Marc Falga, tombé du haut d'une nacelle que le Sallebœuvois manœuvrait sans le permis adéquat le 19 septembre 2014 à Nérigean. Cette journée entre amis chasseurs, organisée pour préparer une palombière à Nérigean, a ainsi viré au drame.

    Une chute de 8 mètres

    Les prévenus aux cheveux plus ou moins grisonnants n'en menaient pas large. Ils ont eu du mal à expliquer « ce réflexe de mensonge ». Si Stéphanie Paguenaud, magistrat de permanence ce jour-là, n'avait pas eu des soupçons, l'affaire aurait pu se conclure comme une chute accidentelle. Sauf que les incohérences étaient bien là. Notamment une échelle placée côté gauche alors que dans l'arbre, les outils d'élagage étaient… côté droit.

    Dans un premier temps, Marc Falga a suivi la plupart des règles de sécurité. Il était notamment attaché dans l'arbre qu'il élaguait. Une fois revenu dans la nacelle, il s'est détaché. Son ami sallebœuvois a enclenché la descente. Jusqu'à un à-coup. Marc Falga aurait crié : « Arrête, arrête ». Mais n'étant pas titulaire du permis Caces nécessaire, son ami à la manœuvre ne sait plus très bien ce qu'il s'est passé. La nacelle aurait poursuivi sa descente, avant de taper une branche et de se retourner. Marc Falga a alors chuté de 8 mètres.

     

    29/01/2016 : Procès du gabion. Les deux chasseurs condamnés à de la prison ferme

    Après deux jours de procès et 4 h de délibérations, la cour d'assises du Calvados a condamné les deux chasseurs à 1 an et 5 mois de prison ferme pour l'incendie d'un gabion.

    Ce jeudi 28 janvier 2016, la vérité dans l'affaire de l'incendie volontaire d'un gabion (abri de chasse à gibier d'eau) a eu du mal à émerger. Au deuxième et dernier jour du procès, aux assises du Calvados, à Caen, après 4 h de délibérations, la cour a reconnu que les deux chasseurs étaient coupables. 

    Ils risquaient jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle et 150 000 € d’amende.

    Le père de famille était jugé pour dégradation d’un bien par un moyen dangereux et vol, avec la circonstance aggravante que les faits ont été commis avec la complicité d’un mineur de moins de 13 ans. Il a été condamné à 3 ans de prison assortis d’un sursis de 31 mois. Sa peine ferme a déjà été effectuée lors de sa détention provisoire.

    Le présumé commanditaire, jugé pour complicité de dégradation, a écopé de la peine la plus lourde : 3 ans de prison assortis d’un sursis de deux ans.

    Les deux chasseurs ont également l'interdiction de détenir une arme pendant trois ans.

    Ils ont 10 jours pour faire appel.

    Le jugement des intérêts civils, lui, devrait être renvoyé.

     
     
    30/01/2016 : Les Montils (Loir-et-Cher) : un jeune de 16 ans se blesse au retour de la chasse
    Un jeune chasseur de 16 ans s'est donné accidentellement un coup de fusil, ce samedi vers 13h aux Montils. Il a été blessé grièvement au bras alors qu'il nettoyait son arme encore chargée. Lire dans la NRD du 31 janvier
     
     
     
    31/01/2016 : Sarrebourg : Un accident de chasse fait 1 mort

    Peu avant 15h, une battue a eu lieu dans la forêt de Plaine-de-Walsch près de Sarrebourg. La chasse a malheureusement mal tourné.

    Un homme de 54 ans est décédé après avoir pris une balle dans le thorax par un autre chasseur. Les pompiers de Sarrebourg n'ont rien pu faire. 

    Les gendarmes sont sur le dossier pour comprendre comment cet homme a pu être atteint par une balle. Visiblement les deux hommes visaient une biche.

     

    01/02/2016 : Lorraine: Il tire sur une biche et abat un chasseur

    C’est lors de la dernière battue de la saison en Moselle près de Sarrebourg que s’est produit un dramatique accident de chasse.

    Deux chasseurs qui étaient postés à une cinquantaine de mètres d’intervalle dans le sous-bois ont tiré en même temps sur une biche, rapporte le quotidien L’Est Républicain. L’un des deux hommes, âgé de 54 ans, a été mortellement touché au thorax et les secours n’ont rien pu faire. Une autopsie a été ordonnée par le procureur de la République à Metz et une enquête est ouverte.

     

     
    01/02/2016 : Battue aux pigeons en Lot-et-Garonne : une association dénonce "un acte de cruauté"

    La présidente du refuge animalier de Brax a adressé une lettre ouverte au maire de Villeréal où, la semaine dernière, une immense battue a été organisée.

    Quatre-vingt chasseurs ont participé, la semaine dernière, à une immense battue organisée par la municipalité de Villeréal. L'objectif étant d'endiguer la prolifération des pigeons qui causent de nombreux dégâts sur les bâtiments publics, les maisons et dans les champs. Ainsi, pour plus d'efficacité, cette chasse a parallèlement été menée dans les douze communes environnantes.

    Cette mesure exceptionnelle n'a pas plu à tout le monde. La présidente du refuge animalier de Brax, Christine Salane, a ainsi adressé une lettre ouverte au maire de Villeréal, Pierre-Henri Arnstam, dans laquelle elle dénonce "un acte de cruauté envers des animaux domestiques en public et en réunion".

    "Au mépris des autorisations et de la réglementation, vous avez planifié cette atrocité au sein de votre ville donnant la possibilité à des chasseurs de circuler armés dans les rues pour abattre une population de pigeons. Combien d'entre eux ne sont pas morts sur le coup et ont agonisé pendant des heures ?", écrit ainsi Christine Salane selon laquelle d'autres moyens "moins traumatisants" auraient pu être appliqués "en concertation avec des associations de protection animale".

     

    01/02/2016 : Chasseurs et... viandards à Corte!

    Un de nos lecteurs nous a fait parvenir une photo à faire dresser les poils des anti-chasseurs. Et pas seulement.

    C'est en allant à la chasse à la bécasse, hier matin, qu'il est tombé sur un véritable charnier constitué de 5 sangliers morts, abandonnés dans le maquis.

    Un tel acte est inadmissible de la part de gens qui se disent chasseurs. Il n'y a en fait qu'un mot pour qualifier ces gens qui ont un fusil pour l'utiliser bêtement : viandards.

     

    01/02/2016 : Ségolène Royal autorise à nouveau le braconnage des oies

    L’affaire avait déjà fait grand bruit l’année dernière, mais visiblement pas assez pour inquiéter la ministre de l’Ecologie qui réitère cette année ses mesures de dépénalisation de la chasse aux oies…

     En 2015, Ségolène Royal avait autorisé le braconnage des oies pendant près de 10 jours, en demandant aux agents de l’ONCFS de ne pas verbaliser les chasseurs tuant des oies jusqu’au 9 février (alors que la fermeture de la chasse était arrêtée au 31 janvier). Cette décision avait fait scandale et généré l’indignation de nombreuses associations de protection de la nature. Planète Animaux avait même interrogé la ministre qui avait nié « autoriser le braconnage »…

    Chasse prolongée en 2016

    Cette année pourtant, Ségolène Royal récidive. En effet, alors que la chasse aux oies se termine ce dimanche 31 janvier 2016, « Ségolène Royal demande aux agents de l’ONCFS de fermer les yeux lorsqu’ils verront les chasseurs passer outre la loi et chasser des oies jusqu’au 10 février », s’agace Pierre Athanaze, le Président d’Action Nature.

    « La méthode particulièrement lâche de la ministre a cette fois dépassé la bassesse de ce qu’elle avait fait l’an dernier, puisque c’est la veille de la fermeture de la chasse aux oies que cette décision est annoncée. Et, comble de la bassesse, elle a fait annoncer cette mesure tout aussi scandaleuse qu’illégale par le Président de la Fédération Nationale des Chasseurs ! », enrage Pierre.

    Un chasseur porte-parole de Royal

    C’est en effet Bernard Baudin, le Président de la FNC, qui a révélé l’information en déclarant la tenir de Philippe Plisson (le Président du groupe Chasse et Territoires à l’Assemblée Nationale), lequel lui a confié l’information « à la demande personnelle de la ministre ». Les chasseurs ont donc les faveurs de la ministre, qui n’hésite pas à les employer comme porte-parole !

    Les écologistes et les amis de la faune sont opposés à la chasse aux oies en février, car, selon eux, celle-ci nuit à la reproduction de l’espèce en perturbant la migration pré-nuptiale (les oiseaux remontent vers le nord pour se reproduire). De « fausses informations », d’après les chasseurs, qui affirment que ces mêmes oies sont « gazées dans les pays du nord de l’Europe comme les Pays-Bas », et qui demandent à pouvoir pratiquer leur loisir jusqu’au 20 février. A ce propos, l’Unacom (Union nationale des associations de chasseurs d’oiseaux migrateurs) a déposé un recours devant le Conseil d’Etat, en argumentant à l’aide d’un récent rapport scientifique. « L’étude prouve que les oies quittent l’Espagne vers le 11 février. La fermeture le 31 janvier revient à nous interdire la chasse, alors que les oies sont détruites au nord« , note l’Unacom.

    Vers une gestion européenne

    « Lors de nos dernières rencontres au Cabinet de la ministre, nous avons insisté sur le fait qu’en Hollande, on accepte que l’on puisse déroger pendant des mois, à grande échelle, pour détruire massivement des oies au nom des dégâts agricoles, ou pour la sécurité aérienne. Alors, comment refuser aux chasseurs français 10 ou 20 jours de chasse supplémentaires en février, avec des prélèvements en petites quantités pour une population d’oies en pleine expansion dans toute l’Europe ? […] La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, soutient notre demande de mise en place d’un plan de gestion européen de l’oie », renchérissait la FNC dans un communiqué.

    « Quelle honte ! C’est pourtant magnifique ces vols d’oies sauvages, elles doivent tout affronter : le froid, la faim, le parcours, trouver une aire de pause, et le pire : le menace d’être tuées. Triste fin pour ces oiseaux », regrette quant à elle une internaute amie des bêtes sur les réseaux sociaux. Espérons que le même dispositif ne soit pas reconduit en 2017, année dont les élections devraient enfin permettre de changer de dirigeant au sein du ministère de l’Ecologie…

     

    02/02/2016 : Deux chasseurs interpellés à Petit-Couronne

    Deux chasseurs ont été interpellés à Petit-Couronne le dimanche 31 janvier. Ils avaient tenté de renverser un inspecteurs de l'office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Le dimanche 31 janvier vers 14h45, deux personnes de l'office national de la chasse et de la faune sauvage surveillent le secteur de Petit-Couronne. Ils aperçoivent deux chasseurs qu'ils désirent contrôler. A la vue des inspecteurs, les chasseurs prennent la fuite avec leur véhicule et foncent sur l'un des deux inspecteurs. Ce dernier est obligé de s'écarter pour éviter le choc. 

    Plus loin, les deux chasseurs ont un accident avec un autre véhicule. Ils prennent la fuite à pied. L'un des deux s'empare de son fusil pour prendre la fuite. Il est interpellé par les inspecteurs et mis à disposition du service de quart judiciaire à l'hôtel de police de Rouen. L'un, âgé de 23 ans, est placé en garde à vue. Le deuxième chasseur, âgé de 26 ans, s'est présenté de lui-même à l'accueil de l'hôtel de police. Celui de 23 ans a reconnu les infractions et a reçu une convocation avec reconnaissance préalable de culpabilité pour le 15 mars. 

     

    02/02/2016 : Dordogne : il abat le chien de son voisin parce qu'il courtisait un peu trop sa chienne

    Un habitant de Pazayac en Dordogne a abattu le chien de son voisin lundi dernier. Il lui reprochait de courir un peu trop souvent derrière sa chienne.

    C'est une histoire de voisinage qui se termine mal qui s'est déroulée ce lundi après-midi à  Pazayac à côté de Terrasson. Un sexagénaire a abattu le chien de ses voisins. Il estimait que le chien, un beagle, un chien de chasse d'origine anglaise au pelage blanc, noir et feu, avait pris de mauvaises habitudes. Il lui reprochait de courir un peu trop souvent derrière sa propre chienne.

     

    L'homme a tiré sur le chien quasiment à bout portant

    Lundi après-midi, ne supportant plus le manège du chien, le sexagénaire s'est emparé de son fusil de chasse et a tiré quasiment à bout portant sur l'animal. Immédiatement les propriétaires de Bobby sont allés porter plainte à la gendarmerie. Les gendarmes ont interpellé le tireur chez lui hier mardi dans l'après-midi. L'homme a reconnu les faits. 

    Il sera convoqué devant le délégué du procureur. Il devra répondre d'actes de cruauté envers un animal. Les gendarmes ont également confisqué son fusil de chasse.

     
     
    Le 23 janvier, deux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage patrouillaient en haute vallée de la Weiss, sur un sol enneigé et par une température proche de zéro.
    Très vite, ils localisent une battue de chasse et décident de rechercher des indices de prélèvements de gibiers. Le sol blanc permet de localiser les emplacements des chasseurs postés.
    En début d’après-midi, au fond d’un chemin forestier sans issue, les agents de l’environnement découvrent sur un chemin un chevreuil mort non éviscéré. L'animal a été déposé à cet endroit, après avoir été blessé plus haut sur la pente boisée, puis achevé. Des traces de chaussures sont visibles à proximité. L’animal est dépourvu du bracelet réglementaire nécessaire à tout transport, mesure en vigueur sur tout le territoire national pour les ongulés chassables (sauf le sanglier).
    La situation nécessite de vérifier la bonne application du plan de chasse. Une surveillance démarre. Vers 15 h 30, un véhicule 4x4 avec trois hommes à bord et un chien arrivent. Le conducteur seul descend, s’empare du chevreuil, lui ficelle les pattes et l’attache à sa roue de secours fixée à l’arrière du véhicule, sous les yeux des agents discrètement stationnés à proximité.
    Il remonte ensuite dans son auto et part faire demi-tour environs 100 mètres plus loin.
    A son retour, deux agents apparaissent sur le chemin à l’endroit ou gisait le chevreuil et invitent le 4x4 à s’arrêter. Le chauffeur, titulaire d’un permis de chasser, ne pouvant méconnaître la réglementation, admettra simplement avoir commis une faute, tout en précisant « être en cours d’assermentation » pour occuper le poste de garde-chasse particulier sur ce lot….
    Ce candidat « garde-chasse » et l'adjudicataire du lot de chasse, présent sur la chasse ce jour-là, ont été entendus et une procédure d’infraction à la police de la chasse sera transmise dans les meilleurs délais au parquet de Colmar.
     
     
     

    Le volatile, une espèce sauvage protégée, a reçu des plombs. Les présidents des sociétés de chasse sont en colère.

    C'était le dernier week-end d'ouverture de la chasse et il s'est terminé plutôt lamentablement. Samedi 30 janvier, le président de l'association de chasse maritime et de l'étang d'Ingril a été avisé qu'un cygne avait été tué dans les salins. Il s'est rendu sur les lieux et a constaté que le volatile - un cygne tuberculé - avait été touché par des plombs de chasse ce qui, en plus, est interdit dans les zones humides (on utilise l'acier).

    "Je suis vraiment en colère. C'est le mâle d'un couple qui stationnait dans le secteur depuis sept ou huit ans. Ils s'étaient même reproduits. Là, c'est fini, la femelle, elle est foutue. Ceux qui ont fait ça ne sont pas dignes d'être des chasseurs. Ce sont des abrutis" se désole Lionel Minguez qui ajoute : "Il n'y a pas assez de surveillance. Il y a deux mois, des flamants ont été tués sur Ingril. On a un triste palmarès dans l'Hérault !"

     

    03/02/2016 : Chasse des oies : la ministre de l’Ecologie encourage à ne pas respecter le droit

    Alors que la chasse est officiellement fermée depuis le 31 janvier, la police de la nature est priée de ne pas verbaliser les braconniers avant le 9 février.

    Il y a une semaine, lors de la discussion au Sénat sur la loi pour la biodiversité la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal affirmait que : «  La cause de la biodiversité devient aussi importante que celle du climat ».

    Au lendemain de cette déclaration, la police française de la nature est pourtant priée de ne pas verbaliser jusqu’au 10 février. Nous avons la preuve de consignes internes à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (Oncfs) stipulant la chose suivante : toutes les plaintes susceptibles d’être apportées par les citoyens et/ou associations, soucieux de la protection de la biodiversité, ne seront pas suivies d’effet.

    Sommes-nous réellement dans un état de droit ?

    On se souvient que, l’année dernière, la Ministre en charge de l’écologie avait donné des consignes écrites aux Préfets pour ne pas faire respecter la Directive européenne oiseaux. Cette année, elle a répondu aux grandes associations nationales dont la LPO et FNE qui l’interrogeaient sur ses intentions le 5 janvier, qu’elle les avait entendues : cette année il n’y aurait pas d’arrêté de prorogation. Qu’on se le dise, promis juré… Encore fallait-il comprendre qu’il n’y aurait pas d’écrit ! Car c’est effectivement par la voix du Député PS Philippe Plisson, président du groupe chasse à l’Assemblée nationale, que le permis de braconner a été confirmé. Information reprise sur les sites de certaines fédérations de chasseurs et journaux.

    Madame la Ministre s’était pourtant vue rappeler par courrier du 13 mars 2015 adressé par le Commissaire européen Karmenu Vella que « la jurisprudence du Conseil d’État à ce sujet rappelle qu’une prolongation des dates de chasse pour l’oie cendrée n’est pas envisageable au regard du droit européen et des exigences de transposition en droit national ». Il n’est donc pas permis d’envisager une dérogation faisant suite à sa demande. Voir le courrier.

    À l’été 2015, elle se disait ouverte à la mise en œuvre d’un plan de gestion international des Oies cendrées, et d’une renégociation de la date officielle de fermeture de la chasse aux oies pour autant que celle-ci soit fondée sur des données scientifiques tangibles notamment dans les modifications des périodes migratoires. Force est de constater que les données scientifiques ne font pas le poids face à l’influence du lobby de la chasse. Rappelons que la période de chasse en France est la plus longue d’Europe (6 mois de l’année) et s’exerce sur le nombre d’espèces le plus élevé en Europe : 90 en incluant les mammifères, pour des prélèvements annuels de 25 à 30 millions d’oiseaux.

    Officialiser le braconnage n’est pas compatible avec un État de droit. C’est d’autant plus choquant lorsque l’État français prétend être exemplaire pour la conservation de la biodiversité.

    La LPO a déployé ses militants et observateurs pour signaler les actes de braconnage. Et a décidé de porter plainte contre la France devant la Commission européenne.

     

    06/02/2016 : Le Pertre (35) : le sanglier charge. 3 rabatteurs grièvement blessés

    Ce midi, lors d'une chasse dans la forêt du Pertre en Ille-et-Vilaine, trois rabatteurs ont été grièvement blessés par un sanglier. Ils ont été transportés dans trois hôpitaux.

    Les pompiers ont été alertés peu avant 13h. Un accident venait de se produire dans la forêt du Pertre au lieu-dit Le Châtelier, lors d'une chasse privée.

    Lors de la partie de chasse, un sanglier a été blessé. En essayant de s'échapper, l'animal a chargé sur 3 rabatteurs, les blessant grièvement aux jambes. Ces rabatteurs non armés, 1 femme et deux hommes, âgés de 50 à 70 ans, ont pour mission normalement de ramener le gibier vers les chasseurs. Un chien a également été tué par l'animal sauvage.

    Les premiers soins ont été prodigués aux victimes sur place dans trois ambulances des pompiers, une d'Argentré, une d'Erbrée et une du Pertre. Les trois blessés ont ensuite, vers 15h20, été transportés dans des hôpitaux : 1 à Laval, 1 à Vitré et 1 au CHU de Rennes.

    Le sanglier a par la suite été mis hors d'état de nuire.

     

    06/02/2016 : Sangliers tués et abandonnés : la fédération 2B condamne

    La parution dans notre édition du 1er févier d'une photo avec plusieurs sangliers "jetés" dans le maquis a fait réagir beaucoup de nos lecteurs. Mais pas seulement, car c'est une terrible vision de ce qui est parfois la réalité, fort heureusement chez très peu de chasseurs de cette île. Les viandards en général ce sont plutôt ceux qui remplissent les congélateurs et vendent leurs prises.

    Des agissements comme celui de l'abandon du gibier tué paraissait impensable il y a quelques années, même les braconniers ayant davantage de respect.

    Jean-Baptiste Mari, le président des chasseurs de Haute-Corse, est furieux. Il évoque un comportement de gens totalement irresponsables car "à travers cette photo sont dévoilées les exactions de porteurs de fusils que certains appellent chasseurs. Ils ne méritent assurément ni le nom de chasseurs, ni même celui de viandards, puisqu'ils ne les ont justement pas emportés. Avant de faire dresser le poil des antichasse, ce genre de photo fera surtout dresser celui des véritables chasseurs. Tuer des sangliers pour le seul plaisir du "carton" et les abandonner dans la nature relève surtout de l'irresponsabilité et de la bêtise pour ne pas dire autre chose".

     

    05/02/2016 : Un hibou grand-duc tué par des tirs de plombs à Saint-Romain-en-Jarez

    A la fin du mois de janvier, un particulier a découvert un grand rapace nocturne mort au milieu d’un champ à Saint-Romain-en-Jarez. La ligue départementale de protection des oiseaux a envoyé sur place un ornithologue qui a identifié un hibou Grand-duc d’Europe, une espèce rare.

    Après radiographie, il s’avère que l’oiseau est sans doute mort de faim suite à une blessure par tir. Une plainte va être déposée pour destruction d’espèce protégée.

     

    06/02/2016 : Ajaccio : un homme blessé au bras par son fusil

    Un homme a été sérieusement blessé au bras par son propre fusil, samedi matin à 6 h 15, dans le quartier des Cannes à Ajaccio.

    Alors qu'il s'apprêtait à aller chasser avec un ami, la décharge de petits plombs serait partie toute seule dans des circonstances qui demeurent encore inconnues.

    Pris en charge par le Samu et évacué vers l'hôpital de la Miséricorde, ses jours ne sont pas en danger.

     

     

    08/02/2016 : Maurupt-le-Montois:un chasseur blesse son frère au cours d'une chasse au sanglier

    Une partie de chasse s’est mal terminée, hier, dans la forêt de Maurupt-le-Montois. Le tir d’un chasseur aurait ricoché vers un autre.

    Les faits se sont produits dimanche, vers 16 heures, dans la forêt de Maurupt-le-Montois, sur le GR 14 en direction de Cheminon au cours d’une chasse communale. Une dizaine de chasseurs étaient à l’affût, lorsqu’au passage d’un sanglier, l’un d’eux tire mais, sans atteindre sa cible, touche un autre chasseur.

    Apparemment bien positionné en ligne au moment où il a fait feu, c’est par ricochet que la balle du tireur aurait blessé, au genou, un autre chasseur qui n’était autre que son frère. La communauté de brigades de Sermaize-les-Bains est intervenue immédiatement. Les sapeurs-pompiers et le Samu ont pris en charge le blessé avant de le transporter vers l’hôpital. Tandis qu’un technicien d’investigation criminelle de Châlons-en-Champagne doit effectuer des relevés pour vérifier la thèse accidentelle, une enquête est en cours et plusieurs témoins doivent être auditionnés. Celle-ci déterminera les circonstances exactes de l’accident.

     

    08/02/2016 : Papys chasseurs ou tontons flingueurs ?

    Sept chasseurs, suspectés d’avoir tué un ou deux cerfs, affirment n’avoir tiré qu’un faon. Ils ont comparu durant quatre heures à la barre du tribunal.

    Une affaire de chasseurs qui occupe un après-midi entier d'une audience judiciaire, c'est un fait assez rare, même pour un tribunal de police. Mardi, ils étaient sept à se présenter à la barre du tribunal présidé par Mme Blanc.
    Quatre papys de 75 ans et plus, détenteurs du permis de chasser depuis plus de 50 ans chacun. Un couple de quadras, invités sur leur chasse et un ami plus jeune, lequel faisait office de meneur de chiens – de « piqueux » – ce 22 décembre 2014, entre Le Grand-Pressigny et Chaumussay. Sept chasseurs chevronnés réunis pour une partie de chasse au jeune cervidé, au faon.
    Mais si les sept protagonistes comparaissaient mardi, c'est qu'ils sont suspectés d'avoir tiré sur deux cerfs ce matin-là, et d'en avoir tué un.

    Un coup de fil anonyme prévient la police de la chasse

    C'est un coup de fil anonyme qui a prévenu les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Pour un « comportement suspect des chasseurs », quelques minutes après qu'une douzaine de coups de feu ont été entendus dans le voisinage…
    Les agents de l'ONCFS ne se sont déplacés sur le site de la chasse que vingt-quatre heures plus tard, le lendemain. Mais, dans la terre humide d'un sous-bois où les avaient menés des traces, suivies depuis les empreintes de pneus d'une voiture garée sur le bas-côté, les agents avaient trouvé des gouttes de sang et des traces de pas d'animaux correspondant à celles d'un cerf, et non d'un faon.
    Et, un peu plus loin, les traces de sabots d'un autre grand cervidé « touché à un muscle ». Pour lever tout doute, les agents font appel à un spécialiste et son « chien de sang » et transmettent les photos des empreintes aux scientifiques du Muséum d'histoire naturelle ! Lesquels confirment qu'il s'agit de traces de cerfs et non de faon.
    Les chasseurs seront interrogés seulement cinq jours après les faits. Tous ont toujours soutenu avoir tué un faon, d'une soixantaine de kilos. Un jeune mâle « d'environ sept mois », qu'ils se seraient rapidement partagés avant de jeter la tête, les viscères et les pattes à la poubelle.
    Aucune photo de la prise ne sera faite. Le dépeçage se fera dans un atelier de fortune, inhabituellement utilisé. Pour le ministère public, que représentait le procureur adjoint, M. Bernard, il ne fait aucun doute que ces sept-là se sont entendus pour mentir.
    Le substitut soulève « les incohérences de leurs auditions » et s'en réfère à l'avis des agents assermentés et des scientifiques.
    Pour les parties civiles, Fédération de chasse d'Indre-et-Loire et Association de chasseurs de grand gibier, Me Ottavi et sa consœur évoquent leur « intime conviction » et affirment qu'il s'agit « d'un acte de braconnage grave ».
    Me Bendjador, pour la défense, parle d'une « procédure dans des circonstances ubuesques » et réclame des preuves, les traces des sabots photographiées, « le talon d'Achille de ce dossier », n'en constituant pas le moins du monde, selon ce chasseur averti.
    Le procureur a réclamé des amendes et le retrait du permis de chasser sans possibilité de le repasser avant un an. « Vous les condamneriez à une petite mort ! », s'est exclamé leur défenseur.
    Jugement le 1er mars.

     

    10/02/2016 : Le tribunal administratif annule l'arrêté de chasse

    Plus de trois ans après, le tribunal administratif vient d'annuler l'arrêté préfectoral de 2012 qui organisait les mesures de protection de l'ours en période de chasse. Cette décision ravive des tensions qui s'étaient apaisées, au fil des années.

    Il était en vigueur depuis le mois de juin 2012 ; le tribunal administratif de Toulouse vient de l'annuler, donnant raison à Férus et au Comité écologique ariégeois, qui avaient déposé des recours. «Cette décision arrive tardivement, mais c'est souvent le cas avec la justice administrative, reconnaît Thierry de Noblens, du CEA. Cet arrêté contenait des mesures de protection de l'ours en période de battue. Certaines sont d'ailleurs pertinentes, ou le sont devenues au fil des ans, en raison de modification du comportement des ours. D'autres doivent être affinées». Mais le responsable associatif l'assure : «Nous ne demanderons pas un durcissement des contraintes imposées aux chasseurs. Nous avons déjà obtenu des choses, comme la protection des zones de tanière ou l'arrêt des battues en cas de présence de l'ours». Et il précise son état d'esprit : «Nous avons une volonté de dialogue avec les chasseurs, il n'y a pas de raison de ne pas y parvenir».

    «On ravive des tensions apaisées»

    De son côté, Jean-Luc Fernandez, président des chasseurs ariégeois, s'indigne que l' «on ravive aujourd'hui des tensions apaisées» : «Il n'y avait aucun ours en Ariège, il y en a quarante désormais. Qu'est-ce que veut de plus ? Le comportement des chasseurs a été exemplaire. Ils sont à féliciter, et non pas à condamner. Nous sommes un département où l'on chasse traditionnellement en battues, des plaines aux montagnes. Force est de constater qu'il n'y a pas d'incidents, et pourtant on nous attaque tous les ans. Je me demande si c'est vraiment la protection de l'ours que recherchent ces associations». La balle, désormais, est dans le camp de la préfecture, qui peut faire appel de ce jugement. Et doit aussi mettre en chantier un nouvel arrêté, qui organisera les modalités de la future saison de chasse.

    Huit ours en 2012, quarante aujourd'hui

    L'arrêté préfectoral organisant les mesures de protection de l'ours en période de chasse, cassé par le tribunal administratif de Toulouse voici quelques jours remonte… au mois de juin 2012. Voici plus de trois ans. Depuis, la situation a beaucoup changé, et le président de la fédération de chasse, Jean-Luc Fernandez, ne se prive pas de le rappeler : «Il y avait huit ours en 2012, il y en a quarante aujourd'hui», rappelle-t-il.

     

    10/02/2016 : Des chasseurs tuent 13 oiseaux protégés pour menacer un groupe ornithologique

    Des chasseurs ont tué puis déposé 13 oiseaux, morts, devant la résidence d’un membre du  GON (Groupe Ornithologique et Naturaliste du Nord-Pas-de-Calais)…

     Comme de nombreux protecteurs de la nature et des animaux, les membres du GON se sont ouvertement opposés à la dérogation accordée par Ségolène Royal aux chasseurs (qui leur a permis de braconner les oies légalement pendant près de 10 jours). Ce positionnement n’a visiblement pas plu aux chasseurs de la région, qui ont souhaité le faire savoir à leur manière…

    Criblés de plombs

    L’un de ses membres à trouvé 13 cadavres d’oiseaux devant sa porte, comme l’a révélé le GON il y a quelques jours. « Les radiographies effectuées sont formelles : les oiseaux étaient criblés de plombs ! On peut facilement imaginer qui sont les auteurs de cet acte inqualifiable et la date de cette exécution et du dépôt des cadavres n’est pas anodine, car elle a eu lieu le jour de la fermeture réglementaire de la chasse au gibier d’eau ! », dénonce l’association.

    Pire, il s’avère que les volatiles abattus appartiennent tous à des espèces protégés (12 mouettes rieuses et 1 tadorne de Belon). Le GON est révolté par ce « massacre » qu’il considère comme une « tentative d’intimidation », et déplore « le laxisme de la ministre de l’Environnement qui (…) a peut-être fait croire à certains que tout leur est permis ? ». Deux plaintes ont été désposées pour « destruction d’espèces protégées » (l’une par la personne visée, l’autre, par l’association).

     

    12/02/2016 : Un vautour fauve protégé abattu dans le Parc de la Vanoise

    Le Parc national de la Vanoise vient de lancer une procédure judiciaire après avoir retrouvé un vautour fauve criblé de plombs à proximité de Bonneval-sur-Arc.

    « Il y a quelques mois, un habitant de Bonneval-sur-Arc a découvert une carcasse en se promenant et après vérification, nous avons pu constater qu’il s’agissait d’un vautour fauve, une espèce protégée, explique Joël Blanchemain, en charge des questions de patrimoine naturel sur le secteur Haute Maurienne du Parc national de la Vanoise. Après examen radiologique, il s’est avéré que l’oiseau avait été criblé de plombs, probablement aux alentours du mois de septembre. Il s’agit donc bien d’un tir intentionnel. »

    Espèce protégée ayant disparu dans les Alpes, le vautour fauve a été réintroduit il y a une vingtaine d’années, notamment dans le Vercors, les Baronnies et le Verdon. Environ 200 individus peuplent aujourd’hui le massif de la Vanoise, où ils reviennent chaque année entre mi-mai et mi-octobre pour se nourrir, avant de regagner les Alpes du Sud ou l’Espagne pendant l’hiver. « La réintroduction se passe bien, c’est la première fois que l’on constate des tirs sur un vautour fauve en Vanoise, poursuit Joël Blanchemain. Mais l’espèce est mal vue localement, notamment chez les éleveurs, qui craignent à tort une attaque sur leurs animaux vivants. Certains ont également peur que les vautours fassent disparaître trop vite les brebis attaquées par les loups, avant que l’on puisse effectuer les constatations. »

    Observant un cas de destruction d’espèce protégée, le parc vient donc, comme le veut la procédure, d'ouvrir une procédure judiciaire « contre X ». Le procureur décidera des suites à donner à cette affaire en ouvrant ou non une enquête.

     

     

    14/02/2016 : Piégeage d’animaux dans les Vosges : Oiseaux nature tire la sonnette d’alarme

    Les photos exhibées par Claude Maurice, de l’association Oiseaux nature, sont parlantes. Des chats estropiés et durement mutilés du côté de Rochesson notamment. Des maîtres affolés et révoltés. « Ces chats n’ont rien demandé à personne et pourtant ils ont été pris dans des pièges destinés à des animaux nuisibles. C’est effroyable. » Et des cas de ce type, le militant en a vu pas mal passer ces derniers temps.

    Il a été alerté par des propriétaires d’animaux qui ont fait les frais de ces machines barbares destinées à éloigner renards et autres animaux considérés comme nuisibles. Ainsi que par des vétérinaires qui sont parfois obligés d’avoir recours à l’euthanasie devant des blessures trop lourdes pour les animaux domestiques.

    « Ces victimes ont signalé ces faits à l’ONF, la DDT (Direction départementale des territoires) et d’autres instances et aujourd’hui, elles n’ont plus que nous comme recours. » C’est la SVPA (Société protectrice des animaux) qui a finalement dirigé les victimes vers Oiseaux nature. Le message du militant de la faune est ferme. Cela n’aurait pas dû arriver.

    « Nous déplorons que le piégeage continue envers des animaux comme le renard ou la fouine qui n’ont rien de très dangereux. Il suffit juste de se protéger. Surtout que certains font ça de manière sauvage, sans autorisation. Pour piéger, il faut être agréé et respecter des règles strictes. »

    Claude Maurice est ferme sur le sujet. « Il ne faut pas se leurrer. Les animaux capturés par ces ustensiles survivent rarement. En dehors de quelques chiens ou chats qui réussissent à s’échapper. Quant aux espèces visées par les piégeurs, comme le renard, si elles doivent survivre dans une zone, elles le feront. Le piégeage n’est pas la panacée. »

    « Technique barbare »

    Et l’homme de rappeler que le piégeage reste « une technique barbare ». Tels le piège à mâchoire ou le piège à lacet. Sans oublier la traditionnelle cage qui permet de capturer l’animal entier, mais qui fait de gros dégâts collatéraux : écureuils, hérissons. Pour le militant, une biodiversité équilibrée se doit de permettre la cohabitation entre toutes les espèces.

    « L’impact du renard est mineur sur les volailles et élevages par rapport à son rôle de fossoyeur de déchets. Certes, c’est une race prolifique mais penser que l’on va régler ce problème en le piégeant, c’est utopique ! »

    Des études ont montré qu’il ne sert à rien de tenter d’éradiquer la race. « Une expérience tentée près de Nancy pour lutter contre l’échinococcose s’est soldée par un échec. Si l’on prélève les vieux renards, les jeunes sont plus vigoureux encore. Et plus marqués par le parasite. » Le message est donc clair à ses yeux : « Tentons de cohabiter avec les espèces, c’est mieux pour tout le monde. »

     

    14/02/2016 : Les corbeaux « faut les tuer comme les bougnoules », écrit un chasseur

    La Présidente d’une association dédiée à la protection des corbeaux et de leurs cousins (luttant contre leur abattage et les faisant mieux connaître du grand public via des actions de sensibilisation) vient de recevoir une missive assassine aux propos scandaleux, visiblement rédigée par un chasseur xénophobe.

     Monique* (prénom modifié à la demande de l’intéressée) a fait de la défense des corvidés (corbeaux, corneilles, etc.) son grand combat. C’est dans ce cadre qu’elle a récemment lancé une pétition s’opposant à l’abattage massif des corbeaux. En effet, le sous-Préfet de la région Bourgogne a récemment déclaré « encourager tous les chasseurs, afin de faire baisser considérablement » la population de ces oiseaux.

    « Sachez que les comptages de ces dernières années font apparaitre une baisse des effectifs », rétorque-t-elle en faveur de ces animaux « reconnus comme sensibles, conscients d’eux-mêmes, faisant le deuil de leurs morts, et capables de résoudre les épreuves complexes du niveau d’un enfant de 5 ans ». Sa pétition (lien retiré à la demande de l’intéressée) a déjà recueilli 5000 signatures : une mobilisation qui inquiète et agace les chasseurs de la région, et l’un d’entre eux ne s’est pas gêné pour l’exprimer.

    « Faut les tuer… comme les bougnoules »

    Il y a quelques heures en effet, Monique* a eu la surprise de recevoir à son domicile une lettre anonyme aux propos très grossiers. Si elle est signée « connard », le goût pour la chasse de son auteur ne fait aucun doute. Son goût pour l’injure raciale non plus.

    « Ces petits corbeaux qui pullulent comme les bougnoules il y en a de partout, et pas sauvages, comme les bougnoules, des prédateurs ceux la il faut les tuer comme les hérons d’ailleurs ce que je fais », peut-on notamment lire dans le courrier. « Cette charmante missive permet de découvrir le niveau de ceux qui demandent ces tirs, et de constater qu’ils tirent sur des espèces protégées comme les hérons », réagit la protectrice des corbeaux.

    L’auteur du petit mot ajoute même, en guise de conclusion : « Il faut détruire les petits corbeaux et les hérons […] faut pas s’en priver : petits corbeaux, hérons et bougnoules dans le même panier »… Des propos ahurissants et révoltants, qui font froid dans le dos. Si l’auteur de ces quelques lignes est bien chasseur, cela signifie que l’Etat français autorise de telles personnes à posséder et à utiliser une arme à feu… Espérons que la Fédération de chasseurs de l’endroit duquel à été postée cette lettre (Louhans) aura la diligence de mener une enquête. Car de tels propos devraient être sanctionnés.

     

    14/02/2016 : Un chasseur garchizois se tire malencontreusement une balle dans le pied

    Un accident de chasse s’est produit ce matin, sur la commune de Germigny-sur-Loire. Un septuagénaire s'est tiré une balle dans la jambe.
    L'accident s’est produit vers 10 h, non loin de la route de La Chaume, ce dimanche. 
    Le chasseur domicilié à Garchizy et âgé de 70 ans, a heurté une barrière avec son fusil, alors qu’il la franchissait. Le coup est parti. 
    La balle a transpercé le mollet et le pied gauche du septuagénaire. Blessé, il a tout de même pu donner l’alerte. 
    Notamment auprès de son fils, qui se trouvait non loin de là. Son pronostic vital n'était pas engagé. 
    Les sapeurs-pompiers sont venus chercher le blessé. Pour le transporter à l’hôpital de Nevers.
     
     
     

    La mairie de Saint-Herblain avait missionné une battue administrative pour lutter contre l'installation des sangliers dans la commune. Huit animaux ont été abattus.

    C'est la quatrième battue administrative demandée par la mairie de Saint-Herblain depuis juin 2015. Une centaine de chasseurs a été mobilisée, sur environ vingt hectares, dans le parc de la Gournerie.

    Saint-Herblain compte aujourd'hui une cinquantaine de sangliers, et souhaite diminuer ce nombre à 20. Il leur est reproché de causer des dégâts dans les espaces publics voire des propriétés privées de la commune. Huit d'entre eux ont été abattus ce lundi, ce qui porte le total à 29 depuis l'été dernier.

     

    15/02/2016 : Brêmes-lès-Ardres : le tribunal administratif confirme l’interdiction des huttes de chasse dans le marais

    Tout a commencé le 20 septembre 1945 par une délibération du conseil municipal qui autorisait la création de huttes de chasse sur le territoire de la commune. Le 22 juin 2012, le conseil votait une délibération prévoyant l’interdiction d’utilisation et d’installation des postes fixes de chasse sur la partie communale du marais.

    Bernadette Ponchel, alors conseillère municipale, engageait une procédure au tribunal administratif pour réclamer l’interdiction de cette délibération. Dans le même temps, le préfet demandait le retrait de cette délibération au motif que le conseil n’était pas compétent pour ces dispositions puisqu’elles relevaient exclusivement des pouvoirs de police du maire. Le 11 décembre 2012, la délibération de juin était annulée, conjointement à l’annulation de la délibération de 1945 pour le même motif d’incompétence.

    Bernadette Ponchel contestait alors une nouvelle fois au tribunal administratif le motif d’incompétence invoquée pour l’annulation de la délibération de 1945. Le 15 décembre 2015, le tribunal administratif mettait l’affaire en délibéré après l’audience des deux parties .

    « Notre but était de sécuriser le marais »

    Il vient de rendre sa décision : la demande de Bernadette Ponchel est rejetée. Mais ce n’est pas sur le motif d’incompétence du conseil que le tribunal a statué mais sur l’incompatibilité entre cette autorisation de 1945 et les dispositions de la loi du 26 juillet 2000 qui rendent impossible l’installation de postes fixes de chasse. Il a donc jugé que la délibération de 1945 était, en conséquence, devenue illégale en juillet 2000.

    « La commune ayant demandé, par la voix de son avocat, la mise à ma charge des frais de procédure pour un montant de 1 500 €, je dois verser cette somme à la commune de Brêmes-lès-Ardres. Je m’en acquitterai le moment venu. Je tiens à le faire savoir aux Brêmois. Je ne donnerai aucune information sur un éventuel appel (*) », a commenté Bernadette Ponchel.

    Côté municipal, c’est avec soulagement que le jugement a été accueilli : « Nous avons tout exposé sur la table. Tout était très clair depuis le début. Notre but n’était que de favoriser la sécurité sur le territoire du marais et de rendre un service aux habitants du village », indique le maire, Thierry Poussière.

    (*) Bernadette Ponchel a deux mois pour faire appel de la décision du tribunal.

     

    16/02/2016 : Metz : la voiture d'un père et sa fille percutée par une balle de chasse sur l’A31

    Le père de famille, originaire de Metz, est encore choqué. Dimanche, vers 15 h 30, au niveau de Bétange, la portière de sa voiture a été touchée par une balle. A quelques centimètres de la vitre du siège passager où était assise sa fille de 11 ans.

    Il m’a fallu un peu de temps pour le réaliser, mais on est vraiment passé tout près d’une énorme catastrophe. » Cédric, un père de famille installé à Metz, est encore sous le choc.

    Dimanche vers 15 h 30, il rentre du Luxembourg, sur l’A31, avec sa fille de 11 ans. A hauteur de Bétange, sur une portion d’autoroute boisée des deux côtés, et alors qu’ils circulent sur la voie de droite, ils entendent un gros bruit. « On avait mis la musique un peu fort mais on a clairement entendu un choc. » Le conducteur croit avoir roulé sur un caillou. Pour vérifier l’état de son véhicule, il emprunte la sortie Terville. En descendant, au vu de la trace, il comprend immédiatement que sa voiture a été percutée par une balle. « Un impact rond avec une pointe au milieu, il n’y a pas de doute. J’ai composé le "17". Je crois qu’ils ne m’ont pas cru au début ! », sourit, nerveusement, le papa.

    La portière est endommagée sur quelques millimètres de profondeur, au niveau du renfort. Le projectile ne l’a pas traversé. En revanche, l’impact est situé à une quarantaine de centimètres de la vitre du siège passager sur lequel était assise son enfant. « Et il est aussi à hauteur du pneu. A 110 km/h, il aurait suffi d’un dixième de seconde pour que ce soit lui qui soit touché, et éclate… Et cela aurait pu aussi être un motard. » Dans la foulée, le conducteur porte plainte pour mise en danger de la vie d’autrui auprès des CRS du PC autoroutier de Moulins-lès-Metz où les spécialistes lui confirment ce qu’il pressentait : il s’agit bien des traces d’une balle, vraisemblablement une ogive de 6-7 mm, pour la chasse au sanglier.

    Pas de chasse « officielle »

    Le père de famille a une vie bien rangée. L’hypothèse d’un éventuel règlement de compte peut donc être rapidement écartée. « Mais ma fille a eu très peur qu’on nous ait visés. Avec tout ce qu’elle entend en ce moment… », s’énerve le papa. « Je sais qu’il y a peu de chance pour que le tireur soit identifié. Mais j’ai voulu en parler pour faire émerger quelque chose. Que certains se rendent compte des risques ! » Car les questions fourmillent. Comment cette balle, visiblement en fin de course, a pu atterrir dans le véhicule, alors que la chasse est actuellement close ? « Nous nous sommes renseignés auprès de l’office de la chasse, il n’y avait pas de chasse organisée officiellement dans le secteur ce dimanche après-midi », relate Noël Régent responsable du PC autoroutier de Moulins-lès-Metz qui rappelle que la pratique, à proximité d’une autoroute est particulièrement réglementée. Il est normalement interdit de tirer en direction d’une autoroute. « Lorsque des battues sont organisées, il nous arrive de fermer des portions d’autoroute temporairement. » Alors qui ? Sur le site internet de la mairie de Florange, Cédric a trouvé un avis qui prévient de tirs de sangliers sur des propriétés privées de Bétange. « Les dates correspondent : du 12 au 15 février. Mais ils devaient avoir lieu la nuit ! » Et si on peut admettre que la balle ait ricoché, difficile à croire qu’elle ait été tirée plusieurs heures avant…

     

    16/02/2016 : LE POINÇONNET Chasseur blessé par un sanglier

    La partie de chasse a mal tourné. Un homme de 20 ans a été sérieusement blessé hier, vers 16 h 15, en forêt du Poinçonnet. Un sanglier blessé l'a chargé, route forestière de Dressais, non loin de la commune d'Ardentes. Une attaque particulièrement violente puisque la victime présentait « plusieurs coupures profondes au niveau des jambes », selon les secours. Le jeune homme a été rapidement pris en charge, sur place, par ses collègues chasseurs puis par les sapeurs-pompiers d'Ardentes qui l'ont évacué vers l'hôpital de Châteauroux.

     

    15/02/2016 : Nos chasseurs abattent des espèces menacées

    Une pétition contre la chasse à la perdrix grise et à la sarcelle d’hiver en Wallonie a récolté 11.145 signatures.

    Fin de la semaine passée, la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux a interpellé le ministre wallon en charge de la Chasse, René Collin (cdH). Pour ce faire, l’association lui a remis une pétition estampillée de 11.145 paraphes.

    Le but : demander au ministre de prendre en compte les revendications des signataires et de retirer deux espèces (la perdrix grise et la sarcelle d’hiver) menacées d’extinction de la liste des espèces chassables pour les cinq prochaines années. Pourquoi maintenant ? Simplement parce que le ministre va bientôt établir la liste des espèces chassables pour la période 2016-2021.

    Présente depuis toujours dans nos régions, la perdrix grise connaît un déclin important depuis plusieurs décennies. Avec une diminution de 9,1 % par an combinée à une importante réduction de l’aire de répartition, cette espèce est l’une des plus menacées à court terme en Wallonie.

    En effet, des 15.000 à 20.000 couples estimés dans les années 1973 à 1977, il n’en subsisterait qu’environ 3.000 aujourd’hui. Deux facteurs ont précipité la chute de cette espèce. Primo, les changements dans les pratiques agricoles ont fortement détruit l’habitat de ces perdrix. Secondo, la pression de la chasse continue a un impact négatif sur l’espèce. Les chasseurs relâchent plus de 17.000 perdrix grises issues de l’élevage chaque année.

    Problème : au moment d’avoir l’oiseau dans la ligne de mire, il est difficile de distinguer s’il est sauvage ou non. Les chasseurs tueraient environ 15 % de la population de perdrix sauvages chaque automne.

    Pour la sarcelle d’hiver, la diminution de la population est nette partout en Europe. Ces dernières années, la disparition de milieux propices à l’espèce explique en partie son déclin dans nos régions, mais la chasse est aussi un facteur réduisant les populations de ce petit canard, déjà rare à la base.

    En Wallonie , entre 450 et 550 oiseaux sont tués chaque année parmi les mille individus hivernants chez nous, soit la moitié de la population !

    En 2013 et 2014, le sud du pays comptait entre 5 et 10 couples nicheurs. La chasse intensive de cette espèce risquerait de tuer les derniers couples résidant dans notre région assez rapidement.

    Nos salamandres menacées par un champignon

    Il ne fait pas bon être un petit animal sauvage pour le moment, mais pour nos amphibiens, la faute n’est pas imputable aux chasseurs. Une équipe de scientifiques de l’université de Gand a récemment découvert le Batrachochytrium salamandrivorans (Bsal).

    Ce champignon asiatique dévore littéralement la peau de nos salamandres et tritons. Les animaux en meurent peu de temps après avoir été infectés. 45 ONG et scientifiques européens demandent à l’Union européenne de prendre des mesures fortes et rapides. Ce champignon a déjà éliminé 99,9 % de la population de salamandres aux Pays-Bas, en à peine quelques années.

    Depuis lors, des salamandres tachetées infectées par Bsal ont déjà été découvertes en Belgique et en Allemagne. Si des mesures ne sont pas prises, elles auront disparu d’ici 25 ou 50 ans.

    En régulant les chaînes d’alimentation, les salamandres et les tritons jouent un rôle essentiel dans nos écosystèmes, qu’ils protègent. Ils régulent les populations d’insectes qui peuvent causer des dommages à l’agriculture ou propager des agents pathogènes aux êtres humains ainsi qu’aux animaux.

     

    19/02/2016 : Ivre, le chasseur tabasse sa femme en pleine nuit

    En rentrant de la chasse, un homme de 32 ans a roué de coups sa femme aux Bréviaires, près de Rambouillet. Il était ivre. Elle a failli ne pas s'en sortir.

    Un véritable drame a failli se dérouler dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 février, aux Bréviaires, près de Rambouillet. Une femme a été rouée de coups par son conjoint. Elle a trouvé son salut dans la fuite et l’aide de ses voisins.

    Vers 1h45, Nicolas rentre d’une partie de chasse. Avec des copains, le trentenaire a tué plusieurs sangliers. Il a surtout bu du whisky. Trop.

    Sa conjointe, Sophie* est encore éveillée. Immédiatement, Nicolas lui reproche de ne rien faire à la maison, de ne pas s’adonner pleinement aux tâches ménagères. Dans la réalité, Sophie s’occupe de tout, et surtout des deux petites filles âgées de 1 et 4 ans.

    Il attendait son retour en slip, sur le canapé

    Nicolas commence à gifler la malheureuse puis lui tire les cheveux. Alors qu’elle tente de fuir par la porte d’entrée, il la rattrape et la jette au sol. Sophie reçoit une avalanche de coups de pied et de poing. Elle parvient toutefois à se dégager et se réfugie chez des voisins. La gendarmerie est alertée. Les militaires se rendent immédiatement au domicile conjugal. Ils y trouvent Nicolas, en slip, allongé sur son canapé, en train d’attendre le retour de Sophie.

    25 jours d’arrêt

    Elle est déjà dans l’ambulance qui la conduit à l’hôpital. Son corps est littéralement meurtri. Le médecin de l’unité médico-judiciaire lui délivrera d’ailleurs 25 jours d’incapacité de travail. Une telle décision est plutôt rare.

    Ce vendredi 19 février, Sophie était présente à l’audience, emmitouflée dans un large pull noir en laine. Son œil gauche, cerné de noir et encore rempli de sang, témoigne de la violence des coups.

    Dans le box, Nicolas porte sa tenue de chasse. Une veste chaude et orange pardessus laquelle il a fermé un épais manteau aux couleurs discrètes. Crâne rasé, plutôt mince, le trentenaire raconte sa situation difficile. «Depuis plusieurs mois, c’est tendu d’un point de vue financier. On n’arrive à peine à s’en sortir. On compte au jour le jour. Cela me stresse énormément.» L’homme tente de convaincre les juges du fond de sa nature. «Je ne pensais pas avoir mis autant de coups. Dès la première gifle, j’avais tort. Je ne me contrôlais plus. Ce que j’ai fait, c’est n’importe quoi. Quand on m’a montré les photos, j’ai été choqué.» Dans un murmure, Sophie décide qu’elle ne veut plus vivre avec lui, même s’il est «un bon papa.»

    Face à cette situation dramatique, le procureur de la République affiche une certaine sévérité. «Malgré mes années d’expérience, je ne m’habitue pas à ce que l’on “cogne” une femme à ce point. Je demande deux ans de prison, dont une partie avec incarcération.» Les juges ont opté pour 10 mois dans une cellule de Bois-d’Arcy. A sa sortie, il ne pourra plus entrer en contact avec Sophie.

    * Le prénom de la victime a été modifié.

     

    16/02/2016 : Landes : il achète son permis de chasse au marché

    L'homme s'est fait prendre avec un faux permis

    Un commerçant ambulant a été condamné, lundi, à une peine de 500 euros d'amende par le tribunal dacquois. Le 16 octobre 2015, il s'était fait prendre en possession d'un faux permis de chasse, daté de 2008, au moment de le renouveler pour la saison à venir auprès de la Fédération des chasseurs des Landes.

    L'homme a expliqué qu'il avait acheté son permis de chasse quelques semaines auparavant, sur le marché de Pau. Une offre alléchante, avec même pas d'examen à passer, mais un permis remis contre la somme de « 300 euros et deux photos d'identité ». Le mis en cause n'a pas nié les faits, tout heureux d'entendre le tribunal expliquer qu'une ristourne de 20 % s'appliquait en cas de paiement de l'amende dans le mois à venir.

     

    23/02/2016 : Dordogne : il oublie de décharger son fusil et tire dans la cheville de son ami

    Samedi après-midi à Meyrals dans le Périgord noir, un chasseur de 66 ans a été grièvement blessé. Il a reçu une balle de gros calibre dans la cheville. C'est un de ses collègues qui avait oublié de décharger son arme avant de la ranger. C'est le 4e accident de chasse depuis le début de l'année.

    Ce nouvel accident de chasse en Dordogne. Ca s'est passé samedi après midi. Un chasseur de 66 ans habitant de Sarlat a été grièvement blessé. Il a reçu dans la cheville une balle de gros calibre. Il a été opéré à Périgueux et risque l'amputation.

    L'un de ses collègues, un chasseur de Meyrals de 67 ans aurait rangé dans sa voiture une arme sans l'avoir déchargée au préalable.

    Le coup serait parti tout seul. La balle a traversé la carroserie de la voiture avant de se loger dans la cheville de son camarade.

    L'enquête a été confiée aux gendarmes du Bugue.

    "C'est inadmissible tous ces accidents" estime le président de la Fédération des chasseurs

    C'est le 4e accident de chasse entre deux chasseurs depuis le début de l'année en Dordogne. Deux autres ont été blessés par balle en faisant de fausses manipulations de leur arme. Enfin trois cas au moins de balles perdues dans des maisons ou des voitures ont été signalés.

     

    23/02/2016 : Pont-Sainte-Maxence : la chasse à courre a fini… chez les riverains

    « A force, il y en a marre ! » lâche Yvette. Samedi dernier, aux alentours de 15 heures, cette habitante de Pont-Sainte-Maxence a vu débarquer un équipage de chasse à courre devant chez elle, rue de la Chapelle Saint-Jean. Chassant dans la forêt d’Halatte qui entoure la zone résidentielle, ils poursuivaient un cerf, qui avait trouvé refuge dans le jardin d’une riveraine.

    « L’animal a sauté de maison en maison pour se cacher. Il y avait une trentaine de chiens qui le poursuivaient », raconte Yvette.

    Une quarantaine de voisins aurait fait bloc pour que le cerf reprenne ses forces et qu’il puisse repartir. « Il a finalement été gracié », indique Anne-Sophie, qui habite à quelques maisons d’Yvette. « Les voitures arrivent comme des fous. Les chasseurs s’introduisent dans les propriétés. Une cavalière est même passée au trot dans la rue. J’aurais pu être en balade avec mes enfants, s’exclame la jeune femme de 29 ans. Ce n’est pas la première fois. Les chasseurs ne respectent ni les lois, ni le code de la route. C’était très dangereux samedi. J’en mets ma main à couper qu’il va arriver un drame un jour, si cela continue. » Le chien d’une résidente aurait d’ailleurs été blessé samedi.

    Pour protester « contre l’invasion répétée de la chasse à courre » dans leur quartier pavillonnaire, une pétition a été lancée. Elle recueille déjà une cinquantaine de signatures. Portée mardi matin en mairie par Romain, le représentant de la zone résidentielle, la pétition a été prise en compte par le maire (LR), Arnaud Dumontier. « J’ai moi-même récupéré, une fois, des chiens complètement perdusdans les rues de Pont-Sainte-Maxence, affirme l’élu. Le cas s’est déjà présenté il y a un ou deux mois. Or, la chasse est interdite dans la zone urbanisée de Pont-Sainte-Maxence. L’arrêté en date, qui remonte à 1976 ou 1977, mérite d’être actualisé. » L’élu a donc annoncé qu’il allait prendre un nouvel arrêté et en adresser un à l’équipage mis en cause par les habitants, mais qui n’a pas été reconnu formellement et qui n’a pas répondu à nos sollicitations. Le premier magistrat « souhaite en tout cas que cela pourra se résoudre dans le dialogue ».

     

    23/02/2016 : Accident de chasse mortel à Blairville : le prévenu condamné à dix-huit mois avec sursis

    Ce mardi, le tribunal correctionnel d’Arras a condamné un chasseur à dix-huit mois de prison avec sursis pour avoir tué accidentellement un autre chasseur lors d’une partie de chasse en octobre 2014.

    Rappel des faits. Anthony Cagin, un Riviérois de 24 ans, a été tué d’un tir à bout portant dans la tête, le 15 octobre 2014, lors d’une partie de chasse à Blairville. Le coup aurait été déclenché par… son chien. Un autre chasseur qui tenait le fusil imprudemment, sans l’avoir mis en sécurité, comparaissait le 5 janvier au tribunal d’Arras pour homicide involontaire. « On ne peut pas accepter ce type d’accident comme la faute à pas de chance », a soutenu le vice-procureur Chodkiewiez à l’audience, requérant au passage une peine de trente mois de prison avec sursis, avec retrait du permis de chasser pendant cinq ans.

    Le jugement. Le tribunal correctionnel d’Arras a rendu son délibéré ce mardi après-midi et a été plus clément que les réquisitions du vice-procureur.N. R., 62 ans, membre de la société de chasse de Blairville a été reconnu coupable d’homicide involontaire lors d’une action de chasse et a été condamné à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis. Son permis de chasse lui a été retiré par le tribunal correctionnel d’Arras pour une durée de trois ans. Par ailleurs, le 25 novembre, une nouvelle audience de liquidation est prévue, cette fois pour fixer la responsabilité civile et les dommages et intérêts. Le prévenu doit également verser 500 euros.

     

    24/02/2016 : Balle perdue dans une partie de chasse à Morigny-Champigny

    On a frôlé le drame à Morigny-Champigny. Ce mardi midi, lors d’une battue sur un terrain privé, un chasseur a fait feu. Une balle perdue est entrée dans une maison, heureusement sans faire de blessé. Les occupants ont porté plainte. Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances précises de ce tir.

     

    26/02/2016 : Bors-de-Baignes: un jeune chasseur se tire une balle dans le pied

    Un jeune chasseur de 17 ans s'est tiré une balle dans le pied. Au sens propre.

    Ce vendredi matin, vers 11h, les pompiers de Bors-de-Baignes et de Barbezieux ont secouru un jeune homme de 17 ans, qui s'est accidentellement tiré dans le pied avec son fusil de chasse, sur le bord d'un chemin du petit village de Briasse à Bors-de-Baignes.

    Gravement blessé, il a été pris en charge sur place par le Smur avant d'être transporté vers l'hôpital de Girac.

     

    01/03/2016 : Ain : Il le prend pour un sanglier et tue le chien d'un promeneur

    Lundi, Steven quitte le camping dans lequel il réside pour une petite promenade avec son chien, un border collie. Il décide d'emprunter un itinéraire qui n'est pas dans ses habitudes, non loin du camping Le Large, à Villars-les-Dombes.

    Il se promène près d’un étang. « J'ai longé une haie et je suis passé par un petit passage, je n'ai pas ouvert le portail d’une propriété. Ma chienne n'était pas attachée, j'ai entendu un coup de feu ».

    Le coup de feu a été tiré par un chasseur, qui a cru voir un sanglier. Le chien de Steven est mort sur le coup. Le chasseur se trouve être le propriétaire du bois dans lequel l’animal et son maître se promenaient. Sous le choc, Steven n'a pas souhaité écouter les explications du chasseur.

     

    01/03/2016 : Braconnage de chardonnerets : SOS Faune Sauvage se mobilise

    SOS Faune Sauvage, qui recueille en Limousin les animaux sauvages blessés tire la sonnette d'alarme : le braconnage et trafic de chardonnerets font des ravages et notamment en Corrèze. L'espèce est en déclin sur toute la région.

    En ce début mars 2016, SOS Faune Sauvage en Limousin, basé en Haute-Vienne, semble vouloir réveiller les consciences sur le trafic de chardonnerets. Un trafic juteux pour les braconniers qui revendent les oiseaux à des passionnés … "Il est important que de tels agissements soient réprimandés" rappelle l'association.

    Englués

    "C'est grâce à la mobilisation, des gardes chasse, de l'ONCFS de Corrèze, des gendarmes de Larche et de la brigade de recherche de Brive que les 4 braconniers ont pu être arrêtés", peut-on lire sur la page Facebookde l'association. Des suspects qui ont fait appel de leur condamnation prononcée à Brive (Corrèze) le 1er décembre 2015.

    Rien qu'en 6 mois de temps en 2015, le centre d'accueil de la faune sauvage en Limousin a pris en charge, en 2015, une vingtaine d'oiseaux victime de braconnage. Des verdiers d'Europe mais essentiellement des chardonnerets. La plupart de ces volatiles sont morts et se pose le problème de la réintroduction des survivants dans leur milieu naturel. 

    D'après la SEPOL, entre 2001 et 2011, la population des "chardonnerets élégants" a baissé de près de plus de 45 %. Un déclin du essentiellement à la chasse illégale. Illégale car le chardonneret est une espèce d'oiseaux protégée sur tout le territoire français depuis un arrêté du 17 avril 1981.

     

    02/03/2016 : VINEUIL Le chasseur n'avait pas le droit de tuer les faisans

    Tribunal de police. Des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage contrôlent un chasseur, le 27 septembre 2015, à Vineuil. Premier problème : la chasse n'ouvre qu'à partir du 11 octobre. Deuxième souci : l'homme de 58 ans a tué des faisans. Or il s'avère que ce gibier faisait l'objet d'un plan de repeuplement et sa chasse était interdite depuis trois ans dans le département. Enfin, les animaux n'étaient pas marqués. A la barre, le chasseur affirme qu'il pensait que la chasse était ouverte et qu'il ne savait pas que le faisan était soumis à un plan. Le parquet a requis trois amendes d'un montant total de 120 € ainsi que le retrait du permis de chasse pendant six mois. Le juge a condamné le chasseur à trois amendes de 150 € chacune, avec sursis, et à un retrait de permis de chasse d'un an.

     

    01/03/2016 : Vesoul : pas de chasse au sanglier la nuit!

    Deux jeunes hommes comparaissaient ce mardi devant le tribunal correctionnel de Vesoul pour chasse non autorisée, en réunion et de nuit.

    « L’un qualifie les faits de débiles, l’autre d’inutiles. Des qualificatifs auxquels j’aimerais ajouter inconsidérés, dangereux, irresponsables », tonne Julie Bressand, vice-procureure de la République. À la barre se tiennent deux grands jeunes hommes au casier judiciaire jusqu’alors vierge. Ils comparaissaient, ce mardi à Vesoul, pour chasse non autorisée, en réunion et de nuit.

    Le 3 août, en fin d’après-midi, ils étaient partis traquer le renard dans une forêt giboyeuse du sud de la Haute-Saône. Mais la chasse au nuisible s’était prolongée bien au-delà des heures légales. Alors qu’ils « patrouillaient » dans un champ, ils avaient croisé la route d’un sanglier. Pris au piège des phares du véhicule, l’animal avait été abattu en trois tirs. Surpris par un témoin, les deux complices avaient tenté de dissimuler le cadavre. En vain.

    Le président Jean-Philip Ghnassia décrit une sortie « en mode safari, pour le plaisir de tuer », avant de fustiger l’auteur des coups de feu : « Pour commettre les faits, il n’y a pas eu de problèmes, mais pour les assumer, c’est une autre histoire ! » Revenant sur les explications « guère cohérentes » fournies pas son client lors des auditions, Me Laurence Robert n’y voit pas « la négation d’un acte », mais plutôt « une accommodation des versions ».

    Le conducteur, de son côté, a subi « la sanction paternelle », mais également la colère de certaines personnes après que la rumeur se fut confirmée au village. « Des douilles ont été déposées et des graffitis de toutes les couleurs ont été dessinés devant la maison familiale avec une flèche allant jusqu’au mot ‘’braco’’ », explique son avocate.

    « Erreur de jeunesse »

    Présent à l’audience, le président de l’association de chasse locale s’est montré beaucoup plus tolérant en évoquant « une grosse erreur de jeunesse ». L’Acca ne s’est d’ailleurs pas portée partie civile.

    Âgés d’une vingtaine d’années, les prévenus, qui n’en menaient pas large, ont été condamnés à un mois de prison avec sursis. Auteur des tirs et chauffeur devront respectivement s’acquitter d’une amende de 700 et 500 euros. Ils seront par ailleurs privés de leur permis de chasse pour une durée de 30 et 24 mois.

     

    03/03/2016 : La chasse cruelle et inutile du blaireau en France (vidéo)

    La saison de chasse se termine pour les uns et s'ouvre pour les autres... Le blaireau est le prochain sur le calendrier alors que ses populations sont fragilisées par une pression de plus en plus forte. Il fait l'objet d'une chasse cruelle en France alors que de nombreux pays européens le protègent.

    Comme tant d'autres mammifères sur le sol français, le blaireau européen (Meles meles), qui y est pourtant originaire, n'y a plus vraiment sa place. Il est autorisé à la chasse qui s'opère souvent de manière cruelle et ce, pour d'obscures raisons que seuls les chasseurs semblent comprendre.

    Or, le blaireau, outre son nom qui fait l'objet de moqueries, est un mammifère remarquable et utile. C'est la plus grosse espèce de Mustélidés d'Europe. Trapu et court sur patte, il peut atteindre 70 cm de long (90 cm avec la queue, qui mesure 20 cm environ), pour 25 à 30 cm au garrot et jusqu'à une vingtaine de kilogrammes (12 kg en moyenne).

    Comme son cousin le castor, le plus grand bâtisseur après l'Homme, le blaireau est un terrassier. Il vit dans un terrier qu'il creuse généralement dans une pente pour évacuer plus facilement les déblais en contrebas. Il est très tolérant et accueille, en plus de sa famille composée généralement d'une demi-douzaine d'individus, des cousins mustélidés (martres, fouines, putois) ou/et des renards.

    "En plus de son caractère discret et farouche, il est totalement inoffensif", insiste Pascal Gérold, animateur-responsable de projets à la maison de la nature de Munchhausen et observateur assidu du mustélidé dans les Vosges du Nord. Le blaireau est un "animal nocturne, sa vue est très basse mais son odorat est plus de 700 fois supérieur au nôtre alors, pour retrouver son chemin la nuit, il le marque avec ses glandes odoriférantes qu'il a entre les doigts de ses pattes", ajoute-t-il dans le blog de l'Association Nature Alsace Bossue.

    Ainsi, il peut être aperçu la nuit et ne présente aucun danger direct pour l'Homme.

    Son régime alimentaire est essentiellement composé de vers de terre et végétaux (fruits, céréales, tubercules, champignons). S'y ajoutent également quelques taupes, petits rongeurs et insectes. Il se nourrit de manière très occasionnelle d'un œuf ou d'un oisillon.

    Malgré cela, il est chassé et particulièrement en France, souvent de manière cruelle.
    Pourquoi le blaireau est-il chassé ?

    Si la question mérite d'être posée pour l'ensemble des espèces chassées en France, le blaireau cause des dégâts très limités aux champs de maïs, sans commune mesure avec ceux que peut occasionner une harde de sangliers (souvent élevés par les chasseurs CQFD). Au contraire, les blaireaux aident les paysans en détruisant de nombreux vers blancs. De plus, la simple installation d'un fil à 15 cm de hauteur empêche l'accès aux blaireaux. Les répulsifs se sont aussi montrés très efficaces.

    On lui reproche également d'affaiblir la stabilité des sols. Or, les terriers sont la plupart du temps creusés en forêt ! Et s'ils demeurent gênants, il suffit simplement de faire fuir leur propriétaire en déposant des tissus imbibés de répulsif non toxique, et de reboucher les trous. Il n'y a aucune nécessité de tuer l'animal. D'ailleurs, déterrer l'animal serait contre-productif : cela fragilise bien plus le lieu et est préjudiciable aux autres espèces qui y vivent.

    Enfin, il serait vecteur de la tuberculose bovine, qui pourtant, est quasiment éradiquée depuis 2001...

    Malheureusement, les populations de blaireaux sont en diminution dans la plupart des régions françaises : au faible renouvellement de l'espèce, s'ajoutent l'extension urbaine, la chasse et la mortalité liée au trafic routier, de plus en plus important.

    Ainsi, le blaireau est une espèce très fragile, ce qui explique qu'il est protégé dans la plupart des autres pays : Espagne, Grande-Bretagne, Luxembourg, Italie, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Grèce, Irlande, Portugal… Explique l'association RAC. Mais pas en France où les chasseurs continuent de détruire ce petit mammifère inoffensif, avec des méthodes particulièrement cruelles.
    Une chasse cruelle

    Le  blaireau est chassé en le déterrant. Cette chasse est pratiqué de la mi-septembre au 15 janvier. Mais dans 74 départements français, sur simple volonté du préfet, il peut commencer dès le 15 mai, période où les blaireautins sont encore dépendants de leurs mères et du groupe social. Chassé 9 mois et demi, le blaireau n'a aucun répit !

    Partout en France, des week-ends de "déterrage de blaireaux" sont organisés. Les animaux stressent pendant des heures, acculés au fond de leurs galeries, entre les aboiements des chiens et les cris des chasseurs. Les jeunes blaireaux sont dépecés par les chiens et les survivants sont achevés à coup de talon ou de pelle. Les adultes, y compris les femelles en gestation, sont sortis de leur terrier avec des pinces métalliques et sont ensuite tués avec une dague ou à coups de barre à mine. Le coup fatal étant rarement le premier...

    Frédéric Daniel a assisté à une chasse de blaireaux et nous livre son témoignage : "Je me promenais à VTT sur un chemin en pleine campagne dans une petite commune dans les Pays de la Loire. C'était un samedi matin d'octobre. Mon attention a été attiré par des aboiements et des cris de chasseurs qui excitaient les chiens. La scène se déroulait dans une clairière à la lisière d'un bois sur un vieux talus de remembrement. J'ai pu observer pendant un moment ce qui se passait, de loin aux jumelles, discrètement. Les chasseurs s'affairaient à creuser, équipés de pelles, pioches et barre à mine. Je crois qu'un blaireau a été capturé et tué pendant que j'observais, bien que je n'ai pas pu voir distinctement. Cette scène m'a dégoûté, je ne suis pas resté plus longtemps.
    Je suis revenu sur place quelques jours plus tard. De longues tranchées parcouraient le talus, parfois profondes de 1,50 m. Le talus était complètement ravagé, toute la colonie avait été éliminée. Depuis, les tranchées ont été rebouchées, plus rien n'est visible.
    Les chasseurs était ici de façon complètement légale, ce déterrage étant effectué en période autorisée.
    Beaucoup de gens ne connaissent pas la vénerie sous terre, cette pratique qui consiste à aller chercher les animaux là où ils sont, dans leur terrier, ce qu'il ne leur laisse que peu de chance de s'échapper. Cette chasse se déroule généralement loin des regards et des habitations, en plein coeur de la campagne."

    Les chasseurs prétendent qu'il s'agit de régulation. Mais pour Frédéric Daniel qui a lancé une pétition, "la vérité est plus simple : le déterrage des blaireaux est un loisir". Si l'on connaît le peu d'effet des pétitions, celle-ci a déjà recueilli près de 90 000 signatures et il est encore temps de la signer.

    Selon l'Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) et l'association MELES qui ont également lancé une pétition, en France, au moins 165 000 blaireaux seraient exterminés chaque année par ce seul mode de chasse.

    Moindre réconfort : un certain nombre de chasseurs ne pratiquent pas ce mode de chasse qui les répugnent.

    Ainsi bat le coeur de la France, au rythme des coups de fusil, de pioches et de pièges qui accaparent et polluent nos campagnes et nos forêts, détruisant méthodiquement et cruellement ce qu'il reste du vivant, simplement pour le plaisir, ce sentiment qui permet tout, avec la bénédiction de la grande majorité de nos élus qui ne cherchent que des soutiens électoraux et n'ont cure de l'intérêt général et de la biodiversité.

     

    03/03/2016 : 7 chiens de chasse en détresse délivrés à Monteux

    La Fondation 30 Millions d’Amis est intervenue dans le Vaucluse pour libérer des chiens de chasse détenus dans de très mauvaises conditions (16/02/2016).

    Une vie à l’attache. C’était le quotidien de 7 chiens de chasse qui vivaient sur un terrain vague à Monteux (84). Grâce au signalement d’un voisin qui a remarqué un cadavre de canidé sur les lieux, la Fondation 30 Millions d’Amis a pu prévenir les autorités. Assistée de la police de Carpentras qui a constaté les faits et du refuge Les Amis des Bêtes à Aix-les-Bains, la Fondation est intervenue rapidement pour secourir les animaux (16/02/2016).

    Des chiens laissés à l’abandon

    Captifs de lourdes chaînes qui faisaient ployer leur tête sous le poids et de colliers anti-aboiements en fonction, ces chiens d’une dizaine d’années étaient ligotés à un abri de fortune. Laissés sans eau potable, ni nourriture quotidienne et sans présence humaine régulière, ces animaux étaient presque toujours livrés à eux-mêmes lorsqu’ils n’étaient pas utilisés pour la chasse. « Ils vivaient sur un terrain qui servait de déchetterie, rempli d’immondices » explique Mme Askevis, directrice du refuge d’Aix-les-Bains.

    Quant à leur état de santé, il est inquiétant. « Ils sont tous maigres sauf un. Ils ont tous de la gale aux oreilles, des yeux malades et des tumeurs partout. Ils sont tous trouillards, ce qui montre qu’ils sont peu habitués au contact humain » poursuit-elle.

    De plus, le cadavre du chien retrouvé sur place par la police de Carpentras a été autopsié et son corps infesté de vers montre qu’il avait été abandonné là depuis au moins une semaine.

    Plainte déposée

    Une enquête est ouverte auprès du Parquet d’Avignon qui a confié les animaux provisoirement à la Fondation 30 Millions d’Amis, qui a déposé plainte pour « abandon ».

    Une retraite paisible est désormais possible pour Baghéra, Dartagnan, Barbara ou encore Vénus…

    Des familles d’accueil recherchées

    Si vous souhaitez devenir famille d’accueil pour ces chiens, contactez le refuge au 04 79 61 24 63.



    03/03/2016 : Des vaches tuées à bout portant

    Pour les vaches « sauvages », l’actualité est une nouvelle fois sanglante : en février 2016, une vingtaine d’entre elles ont été tuées par des chasseurs.

    Régulièrement, des vaches sont en effet tuées à bout portant à la frontière catalane. Leur crime ? Ne pas faire partie d’un élevage mais être « sauvages » ; autrement dit, vivre en étant indépendantes des humains. Abandonnées il y une vingtaine d’années par un éleveur cessant son activité, ces « vaches errantes » ont vu leur nombre augmenter progressivement et il est aujourd’hui estimé entre 300 et 400 animaux.

    L’adaptation remarquable dont ces bovins ont su faire preuve n’est en fait pas si étonnante lorsqu’on sait qu’à l’autre bout de la frontière franco-espagnole, du côté basque, quelques 600 vaches de race betizu (prononcer bétissou) vivent de façon quasi ou totalement sauvage, essentiellement dans les Pyrénées espagnoles, une petite centaine du côté français. Certains estiment qu’elles sont les plus proches parentes des aurochs du néolithique, d’autres qu’elles seraient issues de vaches domestiques retournées il y a bien longtemps à l’état sauvage, mais cette incertitude quant à leur origine n’enlève rien à leur particularité d’être des vaches autonomes. Petites, légères et agiles, les belles Betizus sont parfaitement adaptées à leur environnement montagnard escarpé, couvert de bois et de landes. Et, elles aussi, sont « régulées » au fusil.

    Du côté des Landes, une soixantaine de vaches de race marine connaît une semi-liberté : ce sont les rescapées de ces petites vaches alertes qui peuplaient jadis les marais, les forêts et les dunes de la région, avant d’être pour ainsi dire exterminées entre 1940 et 1950. Leur présence, attestée depuis au moins le XVIIIe siècle, serait liée à une forme d’élevage très extensif. Ces animaux sont aujourd’hui acceptés parce qu’ils vivent dans des endroits semi-marécageux où les humains vont rarement, et allaient autrefois surtout pour les tuer lorsque l’envie leur venait de les manger, ou de les capturer pour s’amuser à leurs dépens lors de courses. Aujourd’hui, soigneusement contrôlées, elles sont protégées au titre de la biodiversité et parce qu’elles participent à « la gestion des milieux humides ». De leur côté, en broutant, les vaches catalanes maintiennent les espaces ouverts, ce qui lutte contre les incendies.

    Mais Betizus et vaches catalanes dérangent, leurs déplacements sont perçus par beaucoup comme des « divagations » et leur liberté semble intolérable. Lors de l’été caniculaire de 2015, des vaches catalanes se sont approchées de jardins où, à la recherche d’eau et de nourriture, elles ont brouté des fleurs et se sont aventurées dans des potagers, escaladant murets et clôtures, traversant routes et autoroutes. Elles l’ont payé de leur vie, vingt-cinq vaches, veaux et taureaux ont été tués par des chasseurs à la demande des autorités, pressées de satisfaire une population « excédée » par leurs dégradations. En février 2016, nouvelle tuerie avec vingt animaux abattus.

    Bien sûr, des vaches traversant une route ou une autoroute présentent un réel danger - pour les automobilistes et pour elles-mêmes – et il ne doit pas être bien rassurant de se trouver face à une vache sauvage dans son jardin. En octobre 2015, une vache a d’ailleurs encorné une touriste, incident finalement sans gravité et dont les détails ne sont pas donnés par les journalistes, mais qui a contribué au déclenchement du massacre.

    Pour les autorités, la solution semble être au bout du fusil, pourtant elles reconnaissent être « dans le symbole, si on en abat une vingtaine sur les 300, ce n'est même pas un dixième, mais on montre aux gens qu'on tient compte de leurs remarques » : autrement dit, ces animaux ont été tués uniquement pour satisfaire rapidement un électorat mécontent.

    Peut-être que, pour résoudre ce conflit d’intérêts, il n’y aurait pas une mais des solutions. Ainsi, lors de la sécheresse, abreuver et nourrir les vaches loin des habitations pourrait éviter qu’elles s’en approchent, ce qui serait d’autant plus facile qu’elles ont peur des humains – les chasseurs nourrissent d’ailleurs déjà largement le « gibier ». Un système de clôture électrifié protègerait efficacement les jardins de l’intrusion des animaux. À long terme, la stérilisation des animaux serait probablement un moyen efficace d’éviter l’accroissement indésirable des troupeaux.

    Mais, à terme, les autorités visent plutôt leur domestication et leur réintégration dans l’élevage, autrement dit, dans le circuit de la viande. Les vaches catalanes finiraient donc leur vie dans un abattoir, comme les cinq millions de bovins tués chaque année en France.

    Il semblerait ainsi que les animaux ne puissent désormais exister en France que s’ils entrent dans des catégories bien définies. Les bovins doivent être domestiqués et sous le joug humain. Les animaux dits « sauvages » sont de leur côté tolérés s’ils ne présentent aucun désagrément pour les humains (ainsi les loups sont-ils activement combattus parce qu’ils s’intéressent aux moutons, propriétés humaines destinées à l’abattoir) et parce qu’ils sont source de distraction pour les chasseurs. Quant aux espèces protégées, elles sont acceptées puisque perçues comme bénéfiques à la biodiversité, à l’environnement et souvent aussi au tourisme, mais les individus ne comptent pas et leurs populations peuvent être « régulées ». Les bouquetins du Bargy, théoriquement protégés sur tout le territoire national depuis 1981, sont par exemple actuellement massacrés par centaines sous le prétexte, très controversé, qu’ils seraient porteurs de la brucellose, maladie qui serait transmissible aux animaux d’élevage et qu’ils auraient eux-mêmes attrapés par des bovins…

    Les vaches sont des animaux intelligents et sensibles, elles ressentent des émotions telles que l’affection, la rancune ou la tristesse, elles sont capables de s’organiser en troupeaux autonomes, mais cela ne les sauvera pas. Ces vaches affranchies de l’asservissement humain sont en sursis ou condamnées, à moins peut-être d’intégrer la catégorie « biodiversité » ou tout autre statut les protégeant plus ou moins efficacement des balles ou du couteau du boucher, et ce tant qu’on y trouvera un intérêt.

     

     

    04/03/2016 : Six des sept chasseurs privés de permis

    Tribunal de police. Ils étaient sept, poursuivis devant le tribunal de police de Tours, pour avoir tué un cerf (et non un faon, comme ils le prétendent) le 22 décembre 2014 (notre édition du 8 février), quelque part entre Le Grand-Pressigny et Chaumussay. Quatre septuagénaires, deux quadras et un plus jeune, dans le rôle du « piqueux » (meneur de chiens). A l'époque, c'est un coup de fil anonyme qui avait mis les agents de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) sur leur piste. Pour étayer leur conviction et forger celle du ministère public ? Les empreintes d'un cerf, des gouttes de sang, des traces de pneus, les confirmations des scientifiques du Muséum d'histoire naturelle… et les incohérences de leurs auditions. Les disciples de Venator (« The complete angler », Izaak Walton, 1594-1683) soutenaient quant à eux mordicus que la bête abattue, dépecée, partagée, n'était qu'un faon d'une soixantaine de kilos dont il ne reste plus trace, justement. La décision, rendue mardi 1er mars, est allée dans le sens du parquet : 1.200 € d'amende, retrait du permis de chasser et interdiction de le repasser avant deux ans pour l'un des chasseurs ; la moitié de la somme et du quantum pour cinq de ses condisciples. Un seul n'a pas été inquiété. Au sortir du délibéré, Me Boualem Bendjador s'interrogeait fortement – vu « l'absence de preuves dans ce dossier » – sur l'opportunité de faire appel. Mercredi, c'était chose faite.

     

    05/03/2016 : Besançon : la battue qui a fait du bruit

    Le 21 février, des habitants d’École-Valentin ont été dérangés par la présence de chasseurs aux portes de leur maison. Ils n’auraient pas dû être là, mais à une centaine de mètres.

    Elle ne se dit pas anti-chasseurs : « Je suis consciente qu’ils ont un rôle à jouer pour réguler les populations de gibiers….» Mais elle ne les porte pas spécialement dans son cœur, Dorine : « Je ne comprends pas l’intérêt de venir déloger des petites bêtes ici qui ne font pas de mal et ne dérangent personne… »

    Ici, c’est sur la commune d’École-Valentin, au sud de la halte TGV, « sur le bas-côté de la ligne ferroviaire en direction du pont du Sablier », comme le localise avec précision la dame, que tout a commencé le 21 février.

    Il était 9 h du matin : « On a été extirpé de notre grasse matinée dominicale par des coups de sifflets, des vociférations entremêlées d’aboiements, des pétards pour ne pas dire d’autres tirs ». Outre le dérangement, cette riveraine, « comme d’autres du lotissement » voisin, raconte sa surprise : « On n’a pas de chasseurs sur notre commune, ni de territoire de chasse et la chasse était fermée depuis la fin janvier… »

    Pourtant ils sont bien là, gilet orange pour les uns, aux coloris camouflage pour les autres : « Je me souviens d’en avoir vu un avec son fusil, mais pas les autres… »

    Un décantonement de gibiers en zone périurbaine

    Vite sur place, non sans avoir prévenu la gendarmerie et un adjoint au maire, « lesquels n’étaient pas au courant et ne pouvaient expliquer cette présence », Dorine ne constate « ni signalisation sur les chemins, pas plus que la RN57 voisine… » Et demande des comptes aux intéressés : « Leurs propos n’étaient pas clairs… Ils nous ont parlé d’une battue administrative demandée par le préfet… Ils nous ont dit qu’il y en aurait d’autres et de nuit… »

    Guère convaincue et flairant quelque chose de louche, dès le lundi suivant, Dorine a mené son enquête. Avant de nous dire dans un long courrier son mécontentement « que l’on s’acharne à prélever des familles de sangliers qui viennent vivre, ici, en bonne entente avec les riverains de cet espace dénué de cultures… »

    Surtout, étaler son étonnement de voir « mâle, mère et jeunes sangliers canaliser à grands coups de stress et de fusil tout ça pour la tranquillité de tous ceux qui n’avaient rien demandé, à savoir nous ! »

    Qu’en a-t-il été réellement. La réponse, c’est la Direction départementale des territoires qui nous l’a apportée. Tout d’abord de battue administrative, cela n’était pas : « Il s’agissait là d’un décantonement de gibiers en zone périurbaine, demandé par le préfet… » Et faisant suite aux escapades répétées de compagnie de sangliers dans les rues de Besançon depuis le début de l’année. D’ailleurs pour ce faire celui-ci avait autorisé « par arrêté » l’ACCA de Besançon à poursuivre la chasse au sanglier, au-delà de la fin de la campagne 2015-2016, bouclée le 31 janvier dernier.

    Des chasseurs bisontins, qui, s’ils étaient bien mandatés « pour rabattre les compagnies de sangliers sur la forêt de Chailluz pour en prélever (tuer) si besoin », ils n’auraient pas dû se trouver à cet endroit : « C’est une petite erreur… » D’une centaine de mètres…

     

    06/03/2016 : Meaux : les battues aux sangliers dans le viseur des photographes animaliers

    « Sous prétexte du plan Vigipirate, nous n’avons pas eu le droit de défiler jusqu’à la gare. Par contre, ils ont laissé des chasseurs armés rentrer dans le parc du Pâtis à 7 heures du matinalors que les joggeurs sont déjà là ! », s’insurge une militante.
     

    Rassemblés place Henri IV à Meaux ce samedi après-midi, une petite dizaine de défenseurs de la nature se sont mobilisés contre les battues au sanglier.

    « Nous sommes les avocats des animaux, commence Didier Mercier, président de Vigilance citoyenne pour le Pâtis. Auparavant, il y avait vingt-cinq sangliers dans le parc, après quatre battues en 2015, il n’en restait plus que sept ! » Ce que déplorent ces photographes animaliers, c’est de ne plus pouvoir observer ces animaux sauvages très farouches. « Après le passage des chasseurs, ils sont encore plus difficiles à approcher. Pourtant, se retrouver face à ces animaux est magique ! », poursuit le président.

    Mal aimés des agriculteurs, mais aussi de certains particuliers, les sangliers ont pourtant un rôle déterminant pour ces militants. « On leur reproche de labourer la terre, mais c’est justement comme cela qu’ils disséminent les graines et servent la biodiversité, explique Laurent Bellard, photographe animalier, son appareil reflex autour du cou. Le Pâtis est le seul parc du Pays de Meaux où il est encore possible d’observer des animaux sauvages, notamment des oiseaux rares qui seront amenés à quitter les lieux si les chasseurs viennent trop souvent. »

     

    08/03/2016 : Le braconnage de grenouilles, ça existe

    Deux pêcheurs ont été contrôlés à Lacrouzette et verbalisés par les agents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage. Ils avaient pris 40 grenouilles rousses, e n dehors de la période de pêche.

    La grenouille rousse est une espèce forestière, qui tous les ans, à la sortie de l'hiver, migre par milliers vers les zones humides pour s'accoupler et pondre ses œufs.

    Mi-janvier, les inspecteurs de l'environnement de l'Office national et de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du Tarn ont contrôlé deux pêcheurs de grenouilles sur la commune de Lacrouzette.

    Ils ont été pris avec une quarantaine de grenouilles rousses, pêchées à la main dans une zone de frayère. On ne peut pécher ces espèces de grenouilles qu'entre le 11 juin et le 18 septembre.

    Les batraciens relâchés dans la nature

    Les pêcheurs ont été verbalisés et les batraciens ont été saisis puis immédiatement relâchés dans leur milieu naturel afin d'achever leur cycle de reproduction.

    «Ces pêcheurs ne sont pas les seuls à pratiquer cette activité pour leur consommation personnelle. Cette tradition gastronomique ancestrale ne doit pas occulter la réglementation de la pêche qui s'applique aussi aux grenouilles vertes (article L431-2 du code de l'Environnement)», explique un agent de l'ONCFS. Pêcher les grenouilles, considérées comme un poisson dans les eaux libres, nécessite une carte de pêche et de respecter les dates d'ouverture, du 11 juin au 18 septembre en 1ère catégorie piscicole.

    Il convient, également, de respecter les horaires de pêches (interdite la nuit) et d'utiliser une canne munie d'un fil. La capture avec nasse ou à la main est interdite.

    «De telles pratiques ont un impact négatif sur la biodiversité avec un déclin des populations de grenouilles et une reproduction moindre. Par ailleurs, le fait de marcher sur les frayères engendre la destruction des œufs très fragiles ainsi qu'une une dégradation du milieu, ajoute l'agent.

    N'oublions pas que plusieurs espèces protégées cohabitent dans le même milieu comme le crapaud commun, le triton palmé ou la grenouille agile !»

    Les Tarnais, amateurs de cuisses de grenouilles, devront changer leurs habitudes pour respecter le cycle de reproduction de ces espèces ainsi que la réglementation actuelle. Sachant qu'on trouve des cuisses de grenouilles surgelées toute l'année…

     

    09/03/2016 : Cherbourg. Balle perdue à la jardinerie de Tollevast : le chasseur relaxé

    Un chasseur accusé d'être responsable d'un tir de fusil en direction du parking du jardinerie de Tollevast comparaissait mardi 8 mars devant le tribunal de Cherbourg.

    Ce mardi 8 mars, un chasseur comparaissait devant le tribunal de Cherbourg. La justice lui reprochait d'être l'auteur d'un tir de fusil dont la balle avait fini sa course dans la lunette arrière d'une voiture, garée sur le parking d'une jardinerie à Tollevast. L'accident n'avait pas fait de blessé, mais avait choqué plusieurs personnes présentes sur le parking.

    Ils chassaient le sanglier

    Les faits s'étaient déroulés le 26 décembre dernier en milieu d'après-midi. Rapidement arrivés sur les lieux, les gendarmes avaient interpellé un groupe de cinq chasseurs qui se trouvaient alors de l'autre côté de la RN13, en train de chasser le sanglier.
    L'enquête avait démontré que la balle provenait du fusil d'un des chasseurs. Poursuivi pour mise en danger d'autrui, par violation manifestement délibérée d'une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence, le chasseur s'est défendu à la barre du tribunal : "Je n'ai pas visé dans cette direction. C'est peut-être une balle en ricochet".

    Un pommier aurait pu dévier la balle

    Son avocat a évoqué entre autres "une enquête bâclée" et la présence d'un pommier qui aurait pu dévier la balle. Il a aussi indiqué que la balle présentée n'est pas la bonne. La preuve d'un tir délibéré en direction de la jardinerie ne pouvant être établie, le chasseur a été relaxé.

    Le parquet, qui avait requis quatre mois de prison avec sursis et l'interdiction pour le chasseur de porter une arme pour une durée d'un an, a dix jours pour faire appel.

     

    10/03/2016 : Battue aux pigeons en plein village, le maire de Villeréal (47) entendu par les gendarmes

    Suite à la battue, organisée le 25 janvier dans le bourg de Villeréal, les chasseurs sont dans le viseur. Le préfet a également rappelé le maire à l’ordre et es auditions ont eu lieu à la gendarmerie

    Le maire de Villeréal, Pierre-Henri Arnstam, a reçu un courrier du préfet et a été entendu par les gendarmes à la suite de la grande opération de « régulation » des pigeons, organisée le 25 janvier dernier, en partenariat avec les sociétés de chasse. Ce matin-là, dans la bastide, 80 chasseurs ont tiré 3 000 cartouches et tué 500 pigeons. C'est une affaire qui prend bien trop d'ampleur, selon la municipalité villeréalaise.

    Jamais une battue aux pigeons, pourtant fréquente dans les bourgs ruraux, n'aura fait autant d'histoires, ni de bruit. Elle a valu au maire de la commune un rappel à l'ordre du préfet. Dans une missiv,e lue lors du Conseil municipal de lundi, Patricia Willaert reproche le procédé employé, jugeant que des méthodes contraceptives seraient plus appropriées pour ce type d'opération.

    Des animaux domestiques

    Elle pointe aussi du doigt une faute concernant l'arrêté municipal, envoyé à la sous-préfecture au lendemain de l'opération. Elle s'étonne également de l'emploi dans cet arrêté du terme « régulation », alors qu'elle précise qu'il s'agissait d'une « destruction ». Enfin, elle rappelle qu'au regard de la loi, aussi étonnant que cela puisse paraître, les pigeons (de race bizet) qui ont été la cible des chasseurs, lundi 25 janvier, ne sont pas classés comme nuisibles, mais comme animaux domestiques. À cet égard, ils ne peuvent être supprimés de cette façon.

     

    11/03/2016 : JUSTICE Accident de chasse mortel : 3 ans avec sursis pour l’accusé

    Le 29 décembre 2013, dans la forêt de Saint-Jean-de-Valériscle, un accident de chasse coûte la vie à Claude Santiago, âgé d'une quarantaine d'années. Ce vendredi matin, l'auteur du coup de feu était jugé au tribunal correctionnel d'Alès.

    Joël Dumas chasse depuis près de 20 ans. Le dernier dimanche de l'année 2013, ce Roussonnais de 52 ans est invité à une battue organisée par l'association des chasseurs de Saint-Jean-de-Valériscle. Ce jour-là, il est traqueur : son rôle est de débusquer le gibier pour le diriger vers les tireurs, positionnés sur des postes fixes. Claude Santiago, sa future victime, fait partie de ceux-là.

    Un peu avant 16h, la partie de chasse tourne au drame. Joël Dumas perd la trace de ses chiens et se retrouve nez-à-nez avec Claude Santiago, qui lui indique vers où ils sont partis. Armé de sa carabine chargée de deux balles sur l'épaule, Joël Dumas saute un muret pour les rattraper. Il glisse, et son arme heurte le sol. Le coup de feu part. Son camarade, posté à quelques mètres de lui, reçoit la balle à l'abdomen. Il crie à plusieurs reprises : « Je suis mort ». A 16h54, le décès de ce père de trois enfants est prononcé.

    L’accusé : « Je suis désolé, j'ai beaucoup de peine »

    Décharger son arme lorsqu'un chasseur franchit un obstacle est obligatoire. « Sinon, c'est considéré comme une faute éliminatoire au permis de chasse », souligne la présidente de l'audience, Élisabeth Granier. Lors de sa garde à vue, juste après les faits, Joël Dumas dira que le muret qu'il avait enjambé n'était pas un obstacle puisqu'il mesurait, selon lui, 50 centimètres. Les relevés techniques le feront mentir : la hauteur du mur est, en réalité, de 1,30 mètres. Mais après un tel choc, le système de sécurité de la carabine n'empêche pas le déclenchement du tir.

    « On voit régulièrement des chasseurs qui, parce qu'ils sont avec un certain nombre de certitudes, oublient qu'ils représentent un danger », rappelle la présidente. Le prévenu tente de s'expliquer : « Santiago m'a dit de sauter le muret au lieu de faire le tour. Je n'ai plus pensé que ma carabine était chargée. Je suis désolé, j'ai beaucoup de peine pour sa famille. C'est un calvaire pour moi, j'ai même été obligé d'arrêter mon travail ».

    Dans la salle d'audience, la famille de la victime, issue de la communauté gitane, écoute avec colère Joël Dumas. Puis l'un des frères dénonce un complot : « Mon frère tuait beaucoup de sangliers et ça provoquait des jalousies. Dumas a été mandaté pour le tuer ! » Cette thèse ne sera pas retenue. « Il ne s'agit pas d'un meurtre mais d'un accident de chasse dramatique. On n'est pas devant une cour d'assises ! » lance Florence de Prato, l'avocate de la compagne de la victime. Elle reprend, en faisant allusion aux explications du prévenu : « Je suis heurtée lorsque vous dites, en quelque sorte, que c'est presque de la faute de Santiago, alors que vous aviez un passage à côté du muret ! »

    Le substitut du procureur confirmera que les dires du frère de Claude Santiago ne sont que « des élucubrations ». Joël Dumas, qui était placé sous contrôle judiciaire depuis le 29 décembre 2013, a été condamné à trois ans de prison avec sursis. Il lui est interdit de chasser ou de détenir une arme pendant cinq ans.

     

    13/03/2016 : Fleurus: un père tire accidentellement sur son fils en chassant les canards

    Un père a blessé accidentellement son fils de 17 ans par arme à feu, samedi soir à Fleurus. La victime pourrait conserver des séquelles.

    Un père de famille, collectionneur d'armes mais inconnu de la justice, a été présenté au parquet de Charleroi dimanche matin, indique le magistrat de service. Samedi en début de soirée, l'intéressé est parti avec son fils de 17 ans "tirer des canards" à proximité de la rue de Fleurjoux, à Fleurus.

    Le père dit avoir cru qu'il s'agissait d'un "gros chat" et a ouvert le feu, blessant grièvement son fils à la tête

    Alors que la nuit commençait à tomber, le père est rentré chez lui chercher des munitions. A son retour, son fils avait disparu. Sous l'influence de l'alcool, il a alors aperçu du mouvement dans un fourré, à une trentaine de mètres. Le père dit avoir cru qu'il s'agissait d'un "gros chat" et a ouvert le feu, blessant grièvement son fils à la tête. La victime a pu regagner le domicile avec son père et, devant témoins, aurait confirmé la thèse de l'accident. Il a ensuite été hospitalisé, mais n'a pu être opéré, le projectile s'étant fragmenté dans sa boîte crânienne.

    Le père en état de choc

    Le jeune homme serait hors de danger, mais il pourrait conserver des séquelles au niveau de la vue. Le père, en état de choc, a été auditionné par le magistrat qui, à ce stade, a retenu la thèse des coups et blessures involontaires et l'a libéré.

     

    15/03/2016 : A la chasse au chasseur de chats à Château-Larcher

    Le président local des chasseurs est dans le collimateur, soupçonné d’avoir piégé, abattu et brûlé un chat. Il nie et parle d’un accident.

    Le dernier tour de Looping, c'était le 31 décembre dernier. Il n'est pas rentré de sa balade quotidienne aux alentours de la rue des Chaumes. Un écart de Château-Larcher, parsemé de pavillons, bordé de champs et proche d'une scierie.

    Trois jours plus tard, le jeune chat d'un an et demi est retrouvé à quelques dizaines de mètres de la maison. Sur un tas de cendres jonché d'ossements, c'est une silhouette noircie, rétrécie qui est découverte.
    Le couple prévient la gendarmerie et porte plainte contre X. 
    Très vite, les regards se tournent vers un voisin : Paul Richet, président local des chasseurs. Ce dernier est entendu par les gendarmes, son domicile est perquisitionné.

    " Tous les chats disparaissent dans notre quartier "

    « Il nous a expliqué que c'était l'œuvre de son chien que c'était un accident, qu'il n'avait pas pu le retenir en ouvrant la porte. Le chien s'est jeté sur Looping et l'a tué. Il a déposé un mot d'excuses dans notre boîte aux lettres. On aurait pu s'en contenter si Looping n'avait pas été brûlé. »
    Brûlé pour dissimuler quoi ? C'est ce que se demandent ses maîtres, Corinne et Olivier Sabourin. Ils lancent alors le grand jeu avec autopsie, radio… « La puce électronique a pu confirmer l'identification de Looping. On voit sur les radios qu'il a une balle logée dans le thorax, la présence d'un collet sur la patte avant. Ce n'est donc pas causé par un chien pyromane !
    Surtout que Looping n'a plus de pattes arrières qui semblent avoir été coupées net, il n'a plus de queue. Combien de temps est-il resté pris au piège avant d'avoir été froidement abattu ? Bizarrement dans notre secteur, tous les chats disparaissent. »
    Les propriétaires de Looping sont intimement convaincus que leur chat a été pris dans un piège puis tiré comme un lapin et brûlé pour tout effacer.
    « On ne va pas nous faire croire qu'un épagneul breton manie des armes de chasse et pose des pièges ! », raillent-ils.
    La balle retrouvée dans le corps de Looping a été prélevée pour expertise. Il s'agit d'abord d'en vérifier le calibre, peut-être du 22 LR, et, ensuite, de déterminer quelle arme a pu la tirer.
    Au domicile du président des chasseurs, perquisitionné par les gendarmes, aucune arme de calibre 22 LR n'a été retrouvée, indique une source judiciaire. En revanche, il y avait des cartouches de ce calibre-là.
    « Les piégeurs utilisent souvent le 22 pour tirer les animaux qui sont pris dans la cage. Il n'y a pas eu d'arme de calibre 22 LR retrouvée lors de la perquisition, mais on a trouvé une arme de chasse qui n'était pas déclarée. Et ça c'est un délit. »
    Il risque de valoir au président des chasseurs une convocation devant le tribunal correctionnel, en audience collégiale, pour détention illégale d'arme. En plus de la peine encourue, son permis de chasse peut lui être retiré à titre de peine complémentaire. « Je suis persuadée que c'est lui », martèle Corinne Sabourin désormais elle aussi dans le collimateur des gendarmes pour avoir distribué des tracts dans les boîtes aux lettres de ses voisins.
    C'est le texte de la pétition diffusée sur Facebook (1) et qui interpelle le procureur demande « une peine exemplaire » contre le président local des chasseurs dont la démission et l'interdiction de chasser sont réclamées.
    De son côté, Paul Richet, joint hier par téléphone, s'en tient à une ligne de conduire simplissime… ne rien dire !
    « Il y a une enquête contre moi en cours, je ne peux rien vous dire. »

     

     

    22/03/2016 : Faisans déplumés, chasseurs condamnés

    Tribunal correctionnel de Blois

    La cinquantaine bien tassée, Johnny et José s'avancent au coude à coude à la barre, un brin embarrassés. Les chasseurs sentent qu'ils vont y laisser des plumes dans ce tribunal. Ils sont accusés d'avoir outrepassé le plan de chasse en septembre 2014 en plaçant du beau gibier emplumé dans leur ligne de mire. En l'occurrence, des faisans communs dont la chasse était interdite sur le territoire où ils ont été verbalisés, afin d'assurer à l'espèce son repeuplement.

    Le président du tribunal, Denis Dabansens, plante tout d'abord le décor. Ce matin-là, des gardes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage campent jumelles au poing, sur les terres de Savigny-sur-Braye. Des détonations résonnent dans un champ et les attirent vers un chemin où deux chasseurs se retrouvent près d'une voiture. Des plumes dépassent de leurs poches. Apercevant les gardes, l'un d'eux va jeter précipitamment une perdrix rouge, une espèce également soumise au plan de chasse. Les gardes récupéreront l'oiseau pour leurs constatations.

    " J'ai tiré… un réflexe ! "

    « Je l'ai vu s'envoler, j'ai tiré… un réflexe ! », raconte Johnny bien embêté au magistrat. José renchérit : « Moi, j'étais même fier de tuer deux faisans. On ne savait pas pour le plan de chasse, on était sur des terres privées, tout près de la Sarthe où les arrêtés ne sont pas les mêmes. En quarante ans, c'est ma première infraction ! » Le président le regarde par-dessus ses lunettes et lui cloue le bec : «… Ou la première fois qu'on vous attrape ! »Le substitut du procureur, Christian Magret, va, lui, s'intéresser à la perdrix. En Loir-et-Cher, la rouge comme la grise fait l'objet de strictes mesures de gestion élaborées par la fédération départementale des chasseurs et mentionnées dans l'arrêté préfectoral, afin de préserver les souches naturelles.
    On sent que le magistrat a fouillé le sujet. « Le Loir-et-Cher est l'un des rares endroits en Europe où l'on peut encore trouver des perdrix de ce type. Si un arrêté est pris par le préfet pour sa protection, il faut le respecter. »
    Le tribunal a suivi ses réquisitions en condamnant les chasseurs à 500 € d'amende chacun. Leur permis leur est en outre retiré pendant un an. Une journée bien faisandée…

     

    25/03/2016 : Landes : "intimidation" ou "agression" ? Prison avec sursis pour cinq chasseurs

    On leur reprochait des faits de violence à l’encontre d’activistes à Meilhan.

    Ils ne feront pas appel de la décision du tribunal. jeudi, cinq chasseurs de Meilhan et ses environs ont été condamnés à de la prison avec sursis pour avoir, en septembre 2014, menacé et poursuivi sur un chemin de campagne un groupe de quatre jeunes activistes du Cabs (Committee against bird slaughter, littéralement comité contre le massacre des oiseaux) dans leur voiture de location. Ces jeunes étaient là pour répertorier les sites où se pratique la chasse à la matole. La rencontre quelque peu violente entre chasseurs et activistes avait été filmée par ces derniers.

    Les cinq prévenus ont jeudi reconnu les faits mais préféré parler « d'intimidation » plutôt que « d'agression ». « Mettez-vous à la place d'un particulier qui voit débarquer chez lui, dans sa propriété, un certain nombre de personnes que rien n'autorise à venir chez lui, argue Me Dutin, avocat des chasseurs. Doit-il rester les bras croisés en leur offrant le thé ? Rappelons que deux jours avant, des activistes du Cabs et de la Ligue pour la protection des oiseaux s'étaient introduits dans des propriétés et les avaient saccagées. Ces gens sont sur la bataille de l'image. D'où la vidéo. Et cette bataille, ils veulent la gagner car, derrière, c'est celle de l'opinion publique. »

    La peur de leur vie

    Pour Me Vergnaud, avocate de la partie civile, la vidéo montre que les jeunes n'ont rien fait pour envenimer les choses et surtout qu'ils ont eu la peur de leur vie. Sans l'intervention de la gendarmerie, a-t-elle appuyé, l'affaire aurait pu finir non pas au tribunal correctionnel mais aux assises. Le président Jérôme Carbonell reconnaît que « le traumatisme est encore palpable » chez ces quatre jeunes. Et de faire la leçon aux prévenus : « Comme vous êtes des gens raisonnables et insérés, vous allez avoir une peine avec sursis, mais je pense qu'il faut prendre conscience que l'on ne peut pas parler d'intimidation. S'il s'agissait de votre fille, nièce ou autre, je crois que vous ne tiendriez pas ce discours. »

     

    29/03/2016 : Un braconnier et des perruches à gaz

    Georges S. arrive en boitant à la barre. Il est massif, et affiche une soixantaine lourde. On lui reproche la capture et la détention d'espèces protégées, en l'occurrence des pinsons des arbres, des chardonnerets, des tarins des aulnes, des verdiers d'Europe, des bouvreuils pivoine, des serins cini et pour couronner le tout, deux milans royaux empaillés. Tous ces animaux étant listés comme espèces protégées, en danger. L'homme a été dénoncé lors d'un flagrant délit, dans lequel son cousin a été pris : c'est lui qui l'a balancé, pour une sombre histoire de famille. À son domicile de Laubadère, on va trouver, outre les oiseaux déjà cités, en cage, tout le matériel du parfait petit braconnier : de la glu, des cages à bascule et à trappe, des matoles… Certains oiseaux sont morts durant la captivité, ne supportant pas la cage, ou tout simplement d'être enfermés dans un garage. Avec une mauvaise foi désarmante, Georges se défend : «La glu ? C'est de la glu arboricole, pour piéger les chenilles processionnaires. Mais c'est pas pour les oiseaux, ça non !» Les oiseaux morts ? : «C'est les chats ! Ils passent les griffes et vous bouffent les oiseaux. C'est sournois, les chats…» Pourquoi avoir de petits oiseaux sauvages en cage et pas des perruches domestiques ?, s'étonne la présidente : «Ah non, j'en veux pas, les perruches, c'est dangereux, ça souffle du gaz par les narines !» Dénoncé ? «Mon cousin est amoureux de ma fille et moi je veux pas. Alors, il se venge.» Un Roméo sous des perruches à gaz, c'est vrai que ça fait pagaille… Et les milans royaux empaillés, espèce protégée aussi ? «Ils étaient à mon père. Je suis victime morale là-dedans, puisqu'on me les a confisqués. J'y tenais beaucoup. Et puis rien ne dit que mon père les a tirés au fusil. Il les a peut-être ramassés par terre, ça s'électrocute souvent ces bêtes-là.» Ben voyons. Et pourquoi pas asphyxiés par des perruches tant qu'on y est ? Les parties civiles, FNE (France Nature Environnement), NMP (Nature Midi-Pyrénées) et LPO (Ligue de protection des oiseaux) n'ont pas du tout envie de rire, en rappelant des chiffres dramatiques : les baisses d'effectifs pour les chardonnerets : -47 % ; pour les verdiers : -31 % ; pour les bouvreuils : -35 %. Entre autres. «J'aime les oiseaux depuis toujours. J'aime leur chant», affirme le prévenu. «C'est pour ça que vous les retenez prisonniers ? Ils ne sont pas mieux en liberté, là où ils doivent être ?», s'insurge la présidente. Et non content de les mettre en cage, le prévenu les vend en douce sur le marché du jeudi à Tarbes, à 50 € pièce. Du braconnage lucratif en prime. Autre détail qui tue : Georges touche une allocation adulte handicapé, ne travaille pas, mais trouve le moyen de se déplacer et d'être agile pour capturer la nuit les petits oiseaux. Le tribunal a du mal à avaler. Pour la défense, ce dossier «n'est qu'une basse vengeance. Il a un grand amour des oiseaux, même si ça fait sourire la partie civile. Ça mérite le respect». Et les oiseaux ne le méritent pas, peut-être ?, soufflent sur leur banc les représentants des assos de protection de la nature… 90 jours-amendes à 10 €, confiscation de tout le matériel de braconnage, 800 € de dommages et intérêts en tout.

     

    31/03/2016 : Bar-le-Duc divisée par la campagne de tirs sur les corneilles

    Le parc de l’Hôtel de Ville est fermé plusieurs soirs jusqu’en avril pour tirer les corneilles. Cette action n’est pas du goût de tout le monde.

    Chantal Canas s’inquiète. L’habitante de la Côte Sainte-Catherine n’apprécie pas l’idée d’avoir des chasseurs à proximité entrain de tirer sur les corneilles. « Les immeubles font caisse de résonance. Je m’interroge sur le respect des règles de sécurité alors qu’il y a des bâtiments de grande hauteur partout », explique celle qui est aussi un défenseur acharné des animaux (lire ci-dessous).

    Depuis le 1er mars, la campagne de destruction à tir des corbeaux freux et corneilles noires est en route. L’arrêté préfectoral pris à la demande du maire précise plusieurs sites de chasse, comme le bois près du minigolf. Dans le parc de l’Hôtel de Ville, six soirs ont été réservés aux tirs, avec la fermeture du lieu - pour des raisons de sécurité.

    Éviter le bruit

    Pour les autres sites, les cinq chasseurs appointés s’y rendent en fonction de leurs disponibilités, en général le soir. « Tous les ans, nous sommes confrontés à des anti-tirs », constate le président de l’association de chasse de Bar-le-Duc, Jean-Paul Binet. Il rappelle que les cinq chasseurs connaissent les règles de sécurité et tirent à la verticale, vers les oiseaux (l’arrêté interdit de tirer dans les nids).

    Pour ce qui est d’éventuels ricochets, il rassure : ne sont utilisés que des plombs, qui ont une faible inertie en cas de « rebond » sur du bois.

    « Nous sommes quand même là à la demande des riverains », rappelle Jean-Paul Binet. « Les cris pendant la période nuptiale peuvent aller de trois heures du matin jusqu’à dix heures du soir ! »

    « Nous avons des appels chaque jour sur les nuisances des corneilles, surtout pour le bruit qu’elles font », observe la mairie de Bar-le-Duc, bien consciente qu’il n’est jamais évident de contenter tout le monde. D’autres solutions d’effarouchement sont possibles, mais leur coût est nettement plus élevé, quand elles ne posent pas des questions particulières : les canons pour effaroucher les oiseaux sont par exemple très bruyants eux aussi.

    Les tirs restent la solution du moindre mal, pour la commune. Mais la Ville assure réfléchir à des alternatives. D’une année sur l’autre, 300 à 550 oiseaux sont tués.

     

     

    01/04/2016 : Une de ses mains traversée par la balle d'un chasseur

    Pommiers. Lors d’une battue aux sangliers, la balle d’un chasseur avait ricoché et traversé une main d’un riverain. Le procès du chasseur s’est tenu mercredi.

    Tribunal correctionnel de Châteauroux

    J'ai mon permis de chasse depuis 1976 et je n'ai jamais eu d'accident, explique le septuagénaire qui est à la barre, ce mercredi. Jamais d'accident, avant ce 10 novembre 2014 à Pommiers. Ce jour-là, il participe à une battue aux sangliers. « J'étais sur une zone que je ne connais pas, où il y a des maisons et des routes. » Vers 9 h 30, ce qui ne devait pas se produire… allait se produire. Un sanglier surgissait de nulle part « et l'animal était dans la ligne d'une maison. J'ai donc attendu qu'il se déplace, puis ai tiré ». Deux balles qui n'allaient pas atteindre le sanglier, « mais l'une d'elles ricochait, indique le président, Pascal Almy, traversait deux haies » et prenait la direction d'une maison. Un incroyable concours de circonstances allait aggraver la situation. L'habitant de cette maison explique à la barre que « voyant les chasseurs, j'ai pensé déplacer la voiture de ma femme ». Son conseil, Me Catherine Bayard, poursuit : « Il a alors entendu un sifflement, puis vu quelques gouttes de sang au sol. » La balle venait de lui traverser une main. « A 15 cm près, reconnaît le chasseur, il ne se relevait pas. »

    " Le risque zéro n'existe pas "

    Confirmant ce propos, Axel Schneider, vice-procureur placé, indique que « la balle en question est d'un calibre 12. Nous sommes bien, dans le cas présent, sur une violation d'obligation de prudence. Il n'aurait jamais dû tirer si près de l'habitation ». Catherine Bayard évoquant par ailleurs « une organisation de chasse approximative, alors que dans ce genre d'exercices, le risque zéro n'existe pas ».
    Sur le banc de la défense, Me Pascaline Courthès a rappelé que « cette battue aux sangliers avait obtenu toutes les autorisations nécessaires. Nous avons à faire là, à des chasseurs très sérieux, dont la sécurité est une préoccupation permanente. » Et puis, « aucune circulaire n'interdit le tir à moins de 150 m d'une habitation » et, enfin, « la ligne de tir n'était pas dirigée vers cette maison ».
    A l'issue des débats, celui qui a appuyé sur la détente, loupant à deux reprises le sanglier, a été condamné à 1.000 € d'amende, dont 400 € avec sursis.

     

    06/04/2016 : Deux chats criblés de plombs en une semaine

    En l’espace d’une semaine, une Mornassienne a retrouvé ses deux chats blessés au fusil de chasse. Cali, un mâle noir, a pris trois plombs la semaine passée. Kiara, une femelle rousse, une trentaine. Cette dernière est désormais aveugle. Une plainte a été déposée à la gendarmerie d’Orange.

     

    07/04/2016 : Gers: Un chien abattu avec un fusil de chasse en plein village

    Un épagneul est mort après avoir été victime d’un tir de fusil de chasse, en plein milieu d’un village…

    La pauvre bête a réussi à se traîner jusqu’au domicile de son maître avant d’y mourir. Un chien a reçu une décharge de plombs de fusil de chasse samedi dernier, en plein cœur du petit village gersois de Saint-Puy, alors qu’il avait réussi à s’échapper de chez lui, rapporte La Dépêche du Midi dans son édition du jour.

    Plainte auprès de la gendarmerie

    La dépouille de « Viko », un épagneul de 12 ans, a été examinée par un vétérinaire qui a confirmé qu’il avait été victime d’un tir de fusil de chasse, presque à bout portant.

    Son maître a déposé une plainte auprès de la gendarmerie, et la société protectrice des animaux a été saisie selon le quotidien régional.

    Quelques semaines auparavant, un autre chien avait été découvert blessé par un promeneur. Il avait été battu au point qu’il avait fallu l’amputer.

     

    08/04/2016 : Charly, blessé par un tir de carabine aux Riceys

    L’animal, amputé d’une patte, a été victime dernièrement de la stupidité d’un tireur à la carabine.

    Abandonné tout jeune, Charly a été recueilli par Jeanine Pelissot. La fille de cette dernière le décrit comme étant «  vif mais aimant se lover dans le fauteuil avec sa maman et partager ses câlins  ». Charly se promène certes, mais ne s’éloigne jamais de sa maison des Riceys.

    Dimanche dernier dans l’après-midi, dans une ruelle de Ricey-bas, il a été pris pour cible par un tireur à la carabine. Conduit à la clinique vétérinaire de Bar-sur-Seine par sa maîtresse désemparée, il a dû être amputé d’une patte, lundi matin. Une plainte a été déposée en gendarmerie.

     

    08/04/2016 : Il capturait des oiseaux protégés avec des bâtons enduits de glu : 15 jours de prison

    Un homme de 36 ans était appelé à comparaître hier devant le tribunal correctionnel de Perpignan pour "enlèvement, capture et détention d'espèces animales protégées" mais également "chasse sans permis".

    En 2013, près de Perpignan, l'intéressé, absent hier, avait été intercepté par les agents de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage). Il était alors en possession d'une cage, renfermant un chardonneret élégant (Photo ci-contre), répertorié parmi les oiseaux protégés, qui, par son chant, servait d'appât afin d'attirer ses congénères. En outre, le prévenu avait disposé des bâtonnets enduits de glu afin que les oiseaux soient pris au piège en s'y collant les pattes.

    Cinq spécimens ont été saisis, ainsi que deux pinçons retrouvés au domicile du mis en cause. Tous ont été relâchés dans la nature. Le braconnier a reconnu les faits et a expliqué qu'il avait acheté son chardonneret "appelant" pour 140 euros en Espagne et qu'il en avait lui-même revendu une dizaine au total pour 10 euros pièce. "Il s'agit d'un gros trafic implanté sur le sud de la France qui représente une manne financière importante", précise le représentant de l'ONCFS.

    Ces espèces sont en effet très prisées pour des croisements ou, surtout, par des amateurs de concours d'oiseaux basés sur la beauté et le chant, très réputés côté espagnol.

    • "Le nid d'un commerce au noir"

    "Le cours est 100 à 150 euros pour un oiseau, cela peut aller jusqu'à 800 euros, voire 1 500 euros. De surcroît, ce sont des faits répétés et graves. Il explique qu'il mettait de la farine pour décoller les oiseaux mais parfois les pattes étaient sectionnées, s'indigne Me Dorothée Ramio, l'avocate de la Ligue de protection des oiseaux et du groupe ornithologique du Roussillon qui se sont constitué partie civile, réclamant 3 000 euros de dommages et intérêts chacune pour le préjudice moral. "Le mode opératoire est particulièrement cruel, renchérit le procureur Mme Torres. Il s'agit là d'un phénomène prégnant dans notre région, le nid d'un commerce au noir."

    Et de requérir un mois de prison ferme et 1 000 euros d'amende contre le prévenu. "Dès qu'il a été interpellé, il n'a pas contesté sa responsabilité et rien n'a permis d'établir qu'il possédait plus d'oiseaux. C'est un passionné de la faune et il a passé son permis de chasse après cette affaire, qu'il a d'ailleurs obtenu", a plaidé Me Deborah Fayant en défense.

    Le tribunal l'a finalement condamné à 15 jours de prison ferme aménageables, 2 000 euros d'amende, 800 euros pour la contravention liée au permis et à 1 000 euros de dommages et intérêts pour chacune des deux associations.

     

    10/04/2016 : Un âne victime d’un tir de carabine, a été abattu en plein champ

    Ébène, un des deux ânes de l’association AADN (Anniversaire-animation-découverte-nature) a été retrouvé mort samedi 9 avril vers 18 h 30. L’animal paissait dans un champ situé sur le chemin de la Forestière, lorsqu’il a été victime de tirs de carabine. Alerté par les détonations, un habitant du secteur a rapidement alerté le président de l’association. « Un voisin m’a prévenu par téléphone qu’il avait entendu des tirs et qu’il avait vu l’âne couché dans le pré. Il a aussitôt vu partir des jeunes en voiture », explique Fabrice Riva catastrophé par la scène macabre. La gendarmerie de Mornant est chargée de l’enquête.

     

    12/04/2016 : Un jeune chat blessé par un collet à Fays-la-Chapelle

    Myster a été retrouvé blessé, pris au piège dans un collet, un outil dont l’utilisation est pourtant strictement réglementée.

    Depuis deux jours, Catherine, habitante de Fays-la-Chapelle, entendait des miaulements. Si elle ne s’est pas inquiétée dans un premier temps, leur persistance l’a toutefois conduite, dimanche, à en rechercher l’origine. La surprise fut à la hauteur du choc ressenti par cette militante de la cause animale en découvrant, dans un petit bois voisin, un jeune chat pris au piège dans un collet à hauteur du bassin. Il est sérieusement blessé.

    Emmené en urgence chez un vétérinaire de garde à La Chapelle-Saint-Luc, l’animal a pu être soigné. Baptisé Myster, âgé d’un an environ, il est en convalescence au foyer des Amis des bêtes, à Troyes. Michel Abit, son président, voit dans cette affaire un acte de cruauté envers un animal domestique réprimé par l’article 521-1 du Code pénal.

    Utilisation interdite

    Cet incident permet surtout de redire que l’utilisation des collets par des chasseurs est formellement interdite et considérée comme du braconnage. De son côté, l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) rappelle que seuls les piégeurs agréés peuvent utiliser des collets homologués par le ministère de l’Environnement, dans des conditions très strictes (arrêtés du 12 août 1988 et du 29 janvier 2007), et pour la capture des renards. L’association des piégeurs de l’Aube précise également que « les collets autorisés ont un dispositif de fermeture qui permet la capture de l’animal sans le tuer ou le blesser. Ils sont relevés chaque jour ».

    Et ne s’improvise pas piégeur qui veut : « Depuis 1984, une formation d’une vingtaine d’heures est nécessaire et dans l’Aube, nous avons mis en place un examen final. C’est très encadré », poursuit M. Jacquin, formateur à la fédération des chasseurs de l’Aube.

    De son côté, l’ONCFS va mener une enquête afin de déterminer les circonstances ayant conduit à cette capture, qui aurait pu mal se terminer pour Myster.

     

    17/04/2016 : Chasse : 700 cerfs tués en Touraine en 2015

    L'Indre-et-Loire vient d'établir un record national. Avec 708 cerfs tués en 2015, les chasseurs tourangeaux ont réalisé le plus important « prélèvement » de l'Hexagone, alors que 966 prises potentielles avaient été déterminées en début de saison.

    Pas question pour autant de pavoiser. Hier, à la Maison de la chasse de Thilouze, le discours tenu par les instances de la fédération départementale des chasseurs veillait davantage au vieillissement des espèces qu'au nombre de trophées (*) accrochés.
    « Ces trophées nous offrent une vision qualitative des prélèvements et de la gestion des cervidés, explique Alain Belloy, président de la fédération tourangelle. Nous veillons à ce que les populations soient équilibrées, tant en âge qu'en terme de sexe. »
    Entre 2.000 et 2.200 cerfs, biches et faons seraient tués chaque année par les chasseurs. Mais difficile d'estimer précisément le nombre de cervidés présents en Indre-et-Loire.
    Seule certitude : le département compte parmi les plus pourvus de France. Sujet de vigilance, alors que le nombre d'animaux constatés sur les vingt-cinq aires de chasse situées de chaque côté de la Loire tend à se stabiliser, le secteur de Chinon et de sa forêt domaniale affichent une baisse depuis deux ans. « Nous nous attendions à dénombrer près de 250 cervidés sur ce secteur, or, nous nous situons autour de 150 en 2015 », précise Jean-François Baumard, vice-président de la fédération.
    Un bémol qui, d'après les chasseurs, n'entache pas le bilan d'une année 2015 jugée « plutôt bonne ».

    (*) Deux bois du cervidé, solidaires de l'os frontal ou du crâne entier.

     

    21/04/2016 : Deux braconniers arrêtés sur commune de Saint Vincent-sur-Jabron (04)

    La gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence a mené une opération anti-braconnage sur la commune de Saint-Vincent-sur-Jabron. Deux braconniers ont été interpellés en flagrant délit de chasse au petit gibier.

    Deux hommes âgés de 21 ans ont été interpellés dans la soirée du samedi 9 avril par une patrouille de gendarmerie sur la commune de Saint-Vincent-sur-Jabron pour acte de braconnage. Les deux braconniers ont été pris en flagrant délit d'action de chasse au petit gibier vers 22h30. Leurs armes ont été saisies. 

    Les deux hommes ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, ils feront l'objet d'une convocation en justice pour "faits de détention d'armes" et "action de chasse aggravée de nuit et pluralité d'auteurs". Ils encourent des peines de quatre ans d'emprisonnement et 60 000€ d'amendes,  confiscation de biens et retrait du permis de chasse.

     

    22/04/2016 : Les Montils : un trafic de passereaux dévoilé

    L’Office national de la chasse et la gendarmerie sont intervenus chez un particulier qui capturait des chardonnerets, dont le prix se négocie à 150 € l’unité.

     Quinze grammes : c'est le poids moyen d'un chardonneret élégant (carduelis carduelis), un petit oiseau réputé pour la beauté de son plumage et son chant mélodieux, surtout s'il est croisé avec un canari chanteur. Quinze grammes qui se négocient sous le manteau auprès autour de 150 € soit le tarif… de la résine de cannabis ! Les acheteurs sont des « collectionneurs » qui maintiennent en cage ces passereaux sauvages. On comprend que des braconniers soient intéressés par ce marché lucratif…

    Vendus aussi cher au gramme que le cannabis !

    Dernièrement, les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, épaulés par la gendarmerie, ont mis fin aux agissements d'un habitant des Montils qui capturait les oiseaux dans son jardin, à l'aide de cage-pièges, de gluaux – des branches enduites de glu. Lors d'une perquisition à son domicile, ils ont aussi découvert des CD qui comportaient des enregistrements de chants d'oiseaux afin de les attirer et cinq filets japonais de huit mètres chacun. Les militaires et les policiers de l'environnement ont saisi de nombreuses cages ainsi qu'une volière où se trouvaient 32 passereaux, surtout des chardonnerets élégants et des tarins des aulnes. 23 d'entre eux étaient en bon état et ils ont pu être relâchés immédiatement. Les autres ont pris la direction d'un centre de soins spécialisés et seront libérés ultérieurement. Pour deux tarins il était trop tard : ils ont été retrouvés morts. D'une manière générale, les passereaux sont fragiles et supportent mal la captivité.
    Les investigations se poursuivent, afin de définir la destination des oiseaux capturés, ce qui explique la discrétion des enquêteurs et du parquet. Pour l'heure, ils ne s'expriment pas sur le sujet.
    En septembre dernier, déjà, un trafic de chardonnerets avait été démantelé dans l'agglomération de Tours par l'ONCFS. Une personne avait été notamment interpellée en flagrant délit de capture de chardonnerets sur les bords du Cher. Après des semaines de surveillance, d'investigations et plusieurs perquisitions, trois personnes avaient été placées en garde à vue. Cage de transport, matériel de capture, cages, filets japonais, stocks de graines, glu et chardonnerets congelés avaient été saisis.
    Deux braconniers ont comparu en janvier dernier devant le tribunal correctionnel. Ils ont écopé chacun de quatre mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans. Ils ont dû aussi indemniser la Ligue de protection des oiseaux qui s'était portée partie civile, et acquitter une amende de 600 euros.

    repères

    > Le chardonneret élégant est une espèce en déclin. La France a perdu presque la moitié de ses chardonnerets au cours des dix dernières années (– 44 %), ce qui rend l'espèce éligible à la

    liste rouge nationale des espèces menacées établie par le Muséum national d'histoires naturelles et le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature.
    > Il semblerait que le trafic de cette espèce soit en recrudescence en France, en Europe et en Afrique du Nord, et il est important de rappeler que la capture, la vente, le transport et la détention sont formellement interdits

     

    02/05/2016 : De la prison pour les trafiquants de chardonnerets

    Après Perpignan, c’est à Tarascon que les juges condamnent à la prison des trafiquants d’oiseaux.

    Souvenez-vous, le 7 avril dernier, le tribunal correctionnel jugeait un piégeur de chardonnerets des Pyrénées-Orientales et le condamnait à 15 jours de prison ferme outre 2 800 € d’amende. La LPO et le GOR obtenaient alors 1600 € d’indemnité chacune pour leur préjudice moral.

    Ce perpignanais capturait, fin 2013, des chardonnerets avec des moyens particulièrement cruels et non sélectifs : bâtonnets enduits de colle disposés autour d’un appelant vivant dans une cage pour que les oiseaux, attirés par le chant, puissent se poser et s’engluer !

    Réputés pour leur chant, Les chardonnerets sont des oiseaux protégés qui se revendent à prix d’or sous le manteau : de 150 € à 1 000 € pour les excellents chanteurs !

    Cette fois, c’est dans la banlieue de Tarascon, que fin 2015, la police, assistée de l’ONCFS, a interpellé 3 personnes munies de cages et couverts de traces de glu sur les mains. Autour d’eux, la présence de pots vides de glu et de branches ou rameaux enduits, plantés au sol à de nombreux endroits, servant habituellement à la capture des petits oiseaux… Les agents ont également découvert que le tapis de sol du coffre du véhicule utilisé par les contrevenants était couvert de plumes et de graines de millet, particulièrement apprécié des chardonnerets.

    Dans une cache dissimulée dans la végétation, les agents dénombraient 72 oiseaux parmi lesquels 63 Chardonnerets élégants, 5 Verdiers d’Europe, 3 Serins cini et 1 Pinson du Nord. Ils purent en relâcher 42 avant qu’ils ne s’asphyxient, et ont remis les autres à un centre de soins. Certains étaient malheureusement déjà morts, écrasés par les autres oiseaux dans la cage trop petite.

    L’un des 3 trafiquants « récidiviste » était déjà connu des services de police et avait été condamné par le Tribunal Correctionnel d’Ajaccio, le 16/06/2015 à 4 mois de prison avec sursis et 600 € d’amende pour des faits similaires.

    Le jugement du tribunal correctionnel de Tarascon, intervenu ce 15 avril 2016, est particulièrement sévère : le récidiviste est condamné à 4 mois de prison ferme. Ses 2 acolytes devront effectuer chacun 100 heures de Travail d’intérêt général dans un délai de 18 mois. Solidairement, ils devront verser à la LPO 4 700 € de dommages et intérêts.

    La LPO est satisfaite de ce jugement mais très inquiète devant l’ampleur du trafic des passereaux et principalement des chardonnerets en France. Cette espèce est déjà en train de disparaitre du Maroc, d’Algérie et est en passe d’être classé espèce vulnérable en France !

     

    05/05/2016 : Qui tue les buses variables ?

    Le 28 avril, un adhérent du Groupe ornithologique des Deux-Sèvres (Gods) a constaté dans un fossé de la voie verte de Moutiers-sous-Chantemerle, dans le Moncoutantais, la présence du cadavre d'une buse variable, sans doute empoisonnée.

    La personne qui a signalé cet oiseau mort a certifié au Gods que, depuis 2012, une dizaine de cadavres de buses variables ont été découverts à cet endroit. Une fois, il a même vu trois cadavres en même temps.
    Le président du Gods, Jacques Pellerin, rappelle que « la destruction des rapaces par piégeage, empoisonnement ou par tir sont des infractions sanctionnées par la loi », que « tous les rapaces sont des espèces protégées par la loi, elles sont très utiles à l'agriculture en raison de leur consommation importante de campagnols, rongeurs nuisibles aux cultures ».
    Le Groupe ornithologique cite l'exemple d'un Deux-Sévrien condamné en décembre 2014 pour l'empoisonnement de deux buses variables : la cour d'appel de Poitiers l'avait condamné à verser au Gods 500 € de dommages-intérêts et 1.000 € de frais de justice.
    « De tels constats restent inadmissibles », met en garde Jacques Pellerin qui promet que « le Gods informera les services de l'ONCFS pour faire sanctionner de tels faits s'ils sont de nouveau constatés, là ou ailleurs ».

     

    07/05/2016 : De jour comme de nuit pas de répit pour le renard

    Franck Vigna, employé municipal à la Ville de Metz et naturaliste passionné, s’insurge contre le sort réservé au renard en Moselle. Classé comme nuisible, l’animal est chassé de jour comme de nuit. Il en a fait un documentaire qui rafle toutes les récompenses.

    C omment vous est venu cet amour de la nature ?

    Franck VIGNA : « Mon père m’a très tôt sensibilisé au monde animal. Il était un simple admirateur, mais le peu qu’il savait, il a su me le transmettre. »

    Qu’est-ce qui vous fascine ?

    « La nature c’est une explosion de vie. Quand vous êtes à 4 h du matin en pleine forêt, peuplée d’arbres centenaires, vous comprenez que vous n’êtes pas chez vous, que vous n’êtes qu’un invité. Face à ces arbres qui ont vécu deux ou trois guerres, vous restez humble et ne vous sentez surtout pas au-dessus des choses. »

    Comment le renard est-il entré dans votre vie ?

    « Quand je partais en observation des oiseaux ou encore des chauves-souris, je le voyais souvent. Le renard est partout, forcément, vous en croisez sur votre trajet, mais vous ne faites que l’apercevoir, car il vous a repéré bien avant que vous n’ayez constaté sa présence. Je me baladais avec un matériel vidéo très sommaire avec lequel j’ai enregistré les premières images de renard. »

    Quand est-il devenu un combat pour vous ?

    « C’était en 2009, c’était ma première sortie vidéo sur le renard. Je suivais des renardeaux quand un chasseur est arrivé et a tué les parents. Cela a été ma première grosse colère. Elle a été fondatrice. »

    Quelles sont les règles en vigueur pour la chasse au renard ?

    « Il n’y en a aucune. Juridiquement il est classé comme nuisible. Il faut que les gens le sachent. C’est un pur scandale. En Moselle, le préfet prend des arrêtés qui autorisent même la chasse la nuit. Le renard n’est qu’un prédateur qui joue son rôle. Il mange des milliers de campagnols qui sont des fléaux pour les agriculteurs céréaliers. »

    S’il rend tant de services pourquoi est-il estampillé nuisible ?

    « Il est mal connu. Dans l’imaginaire, c’est un dévoreur de poules. Certes, il peut se laisser tenter mais il n’arrive rien si les poulaillers sont protégés. Les particuliers mettent à l’abri leur maison contre d’éventuels cambrioleurs. La règle n’est pas d’abattre tous les cambrioleurs. »

    On le dit pourtant vecteur de rage et de l’échinococcose alvéolaire, maladie parasitaire gravissime pour l’homme.

    « La rage est éradiquée et pour l’échinococcose, je vous renvoie à une étude vétérinaire menée pendant 4 ans. 1 129 renards ont été prélevés dans un rayon de 20 kilomètres autour de Nancy. La régulation n’a pas entraîné de réduction mais a provoqué, en revanche, une augmentation de l’affection. La régulation directe des populations de renards n’est donc pas une méthode envisageable pour lutter contre l’échinococcose alvéolaire. »

    Alors pourquoi est-il chassé ?

    « On le tue pour des intérêts cynégétiques. C’est un gibier malin, beau, que les gens prennent plaisir à chasser. Il n’est nuisible ni à l’homme ni à la nature, alors pourquoi tant d’acharnement ? Rien qu’en Moselle, entre 13 et 15 000 renards sont abattus chaque année. »

    Votre vœu pour le renard ?

    « C’est un animal magnifique, doté d’une incroyable faculté d’adaptation. Il doit être retiré de la liste des nuisibles. C’est aujourd’hui la demande faite au préfet de Moselle par de nombreuses associations de protection de la nature. »

     

    08/05/2016 : Buses empoisonnées ? Le Gods pointe Buses empoisonnées ? Le Gods pointe

    Le président du Gods (Groupement ornithologique des Deux-Sèvres) Jacques Pellerin a accepté de répondre à la question de savoir qui peut s'«amuser » à tuer les buses variables dans le département des Deux-Sèvres (lire la NR du 5 mai). « Je dirai que souvent ce sont les chasseurs de l'école ancienne », répond le vétérinaire retraité amoureux de la nature.

    « Jadis, il était possible de tuer tous les rapaces, d'ailleurs, en France. Parce qu'ils étaient supposés manger le petit gibier. Ce qui désormais est tout à fait relatif d'ailleurs. S'ils chassent un lapereau c'est tout à fait exceptionnel. Le gros gibier dont est friand le chasseur de loisirs, celui qui lâche des faisans la veille de l'ouverture pour les tirer le lendemain, ce gros gibier-là, la buse variable ne l'attaque pas. Elle attaquerait ses petits à la sortie de l'œuf mais il n'en existe plus à l'état naturel dans nos régions ».
    Pour le président du Gods, ce comportement totalement interdit par la loi désormais s'explique par un esprit de « vengeance ». Celui qui consacre sa retraite et ses loisirs à faire partager ses connaissances sur la découverte de la nature cite de nombreux cas de malveillances. « Jusqu'à des nids de busards écrasés et les barrières mises pour les protéger, l'an dernier à Thénezay, jetées au loin. » Il rappelle la dernière décision de justice à la cour d'appel de Poitiers, qui a condamné à une forte amende le garde-chasse d'une personne très en vue politiquement dans le département. La décision avait été mise en délibéré au 14 décembre 2015. « Mais depuis nous avons toujours un mal fou à nous faire payer les dommages et intérêts requis », constate Jacques Pellerin. « C'est vraiment pénible, conclut celui pour qui la chasse raisonnée a sa place mais pas la chasse de loisirs, celle qui voudrait également éradiquer le renard de nos contrées ».

     

    14/05/2016 : AU PALAIS Les deux cousins arrêtés avec un sanglier dans le coffre !

    Daniel et Alfredo sont cousins, portugais et dans le même pétrin. Alfredo, 49 ans, le plus âgé des deux, est jugé pour un acte de chasse prohibé en ayant tiré sur un sanglier avec un fusil chargé de chevrotine. De plus, il ne possède ni permis de chasse, ni assurance.

    Son cousin Daniel, 29 ans, a joué un rôle mineur dans l’affaire. Alfredo, embêté avec son sanglier sur les bras, l’a appelé pour qu’il vienne l’aider à le mettre dans le coffre et transporter la bête. Le président Jean-Pierre Bandiera se tourne vers celui qui a le plus de choses à se reprocher, Alfredo :

    -    Pourquoi êtes-vous allé chasser le sanglier dans des conditions interdites ?
    -    Mon patron m’a menacé de me virer. Les sangliers détruisent les cultures où je travaille.
    -    C’est donc à la demande de votre patron que vous allez chasser le sanglier la nuit ?, poursuit le président.
    -    Non, c’est pas le patron qui me l’a demandé.
    -    On tourne en rond… Comme les sangliers, sourit le magistrat. Et votre fusil ? Je vois que vous l’avez acheté aux puces ? Ca vous paraît normal d’acheter un fusil aux puces ?
    -    Euh…
    -    Et vous deviez en faire quoi du sanglier ?
    -    Le partager.

    Un garde-chasse est également présent à la barre pour donner sa version des faits. L’avocat des accusés, Maître Rémy Nougier, lui pose la question qui brûle toutes les lèvres :

    -    Mais qu’est devenu le sanglier ?
    -    Il a été détruit par nos soins, répond le garde-chasse dans son uniforme.
    -    Je voulais savoir à quelle sauce il a été mangé, plaisante l’avocat.

    Le procureur Stéphane Bertrand, lui, fait un parallèle avec l’actualité récente :

    -    Le sanglier a été tué dans des conditions pas beaucoup plus indignes que dans certains abattoirs du secteur…
    -    Je remercie le procureur de ramener ce dossier à sa juste proportion, rebondit Maître Noguier. Je voudrais comprendre en quoi la fédération de chasse subit un préjudice dans cette histoire et pourquoi elle demande 1 500€ ? Il faut relativiser les choses.

    Qu’il ne s’inquiète pas : le tribunal va relativiser en condamnant les deux prévenus à de simples amendes. 250€ avec sursis pour Daniel, le transporteur. Et 600€ d’amende pour le braconnier.

     

    16/05/2016 : " Mon chat a reçu un coup de fusil "

    Le Poinçonnet. Marie-Lyse a retrouvé son animal, partiellement paralysé, avec un plomb dans la colonne vertébrale. De quoi raviver de mauvais souvenirs dans le quartier.

    Dempsey est mal en point. Depuis samedi 7 mai, l'adorable chat noir et blanc traîne sa patte gauche comme sa peine. Ce jour-là, Marie-Lyse, sa maîtresse, domiciliée rue de la Charbonnière, au Poinçonnet, s'est beaucoup inquiétée. « Quand il sort, il ne part pas longtemps. » Depuis qu'il a été percuté par une voiture, où il a perdu un œil et sa queue, Dempsey est effectivement craintif. « Les heures sont passées et, vers 22 h 30, je l'ai retrouvé dans la véranda que j'avais laissée ouverte pour lui. » L'animal était dans un sale état. « Il tirait ses deux pattes arrière. J'ai pensé qu'il avait été tapé par une voiture. »

    Deux chiens visés il y a deux ans

    Mais une radiographie, passée le lendemain chez un vétérinaire, va raconter un tout autre scénario. « Elle a montré qu'un plomb était figé dans sa colonne vertébrale. Mon chat a pris un coup de fusil. La moelle épinière est touchée. La vétérinaire a dit qu'elle ne pouvait pas l'extraire. »
    Aujourd'hui, Dempsey est sous cortisone et antibiotiques. Malgré une petite amélioration (il a retrouvé l'usage de sa patte droite), son état de santé est critique. « Il n'arrive plus à faire ses besoins. » Peut-il survivre ? « Les jours qui viennent vont le dire. C'est du 50-50 », répond Marie-Lyse. Un rendez-vous chez un autre vétérinaire, programmé cette semaine, devrait permettre d'en savoir plus.
    Qui a bien pu tirer sur Dempsey ? « C'est forcément dans le quartier. Le périmètre où il se promène est très restreint. » Marie-Lyse, qui vit avec sa mère, a aperçu un autre chat du quartier qui boitait bas. Lui aussi a-t-il été victime d'un coup de fusil ? « Ils sont souvent ensemble, avec mon chat. C'est possible qu'ils l'étaient ce jour-là. »
    Forcément, des soupçons sont nés. Il y a deux ans, les deux chiens de la maison d'à côté avaient été la cible de tirs au plomb. Ce soir-là, une voisine avait assisté à la scène et avait identifié l'origine des tirs. « Je l'avais signalé à la mairie », raconte-t-elle. Depuis ? Plus rien… Jusqu'à samedi 7 mai.
    Marie-Lyse a rempli une pré-plainte, sur Internet, et attendait, vendredi, d'être convoquée au commissariat de Châteauroux pour l'enregistrer. « On veut que ça s'arrête. » La mairie a été avisée. « La commune et la police municipale vont faire ce qui est nécessaire », assure Alain Désiré, adjoint à la sécurité. Affaire à suivre.

     

    19/05/2016 : Chasse aux corbeaux : de nombreuses réactions

    Mercredi, nous avons relaté l’opération de chasse aux corbeaux, organisée mardi à la demande de la Ville de Mâcon. Une partie de chasse qui a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, certains internautes engagés dans la protection des animaux jugeant la pratique « ignoble ». Mercredi matin, l’association Nos amis les oiseaux a adressé un courrier au maire de Mâcon, que le Journal de Saône-et-Loire s’est procuré. « Cette chasse en ville est illégale, estime Pascal Cousin, le président de cette association. Elle viole une règle de sécurité nationale et départementale. Une circulaire précise qu’il est interdit à toute personne, placée à portée de fusil d’habitations particulières de tirer en leur direction ». Pascal Cousin ajoute que « la Ville de Mâcon n’a pas organisé de consultation publique comme l’y oblige l’article 7 de la Charte sur l’environnement ». Du côté de la Ville, on explique que « l’arrêté municipal autorisant cette destruction de nuisibles n’a rien d’illégale ». « Cet arrêté a été pris en amont à la suite de plaintes de riverains. Un lieutenant de louveterie a été sollicité pour cette opération, qui se déroule une fois par an. C’est cette personne assermentée qui valide et organisé l’action de chasse ».

     

    20/05/2016 : Vosges : un piège à loup, interdit d’usage, blesse un chat à Uxegney

    Prévenu par un appel téléphonique d’un riverain du secteur du Fincieux dans la commune d’Uxegney, le premier magistrat de cette commune proche d’Epinal, Philippe Soltys, a découvert avec stupeur un chat pris dans un piège à mâchoires. Un engin d’un autre âge, aussi appelé « piège à loup » qui est interdit d’utilisation depuis des années.

    Le piège n’étant pas fixé au sol, le chat prisonnier est parvenu, bien péniblement, à se déplacer avec cet engin de torture agrippé à la patte.

    Devant l’état du pauvre animal, le maire a sollicité l’intervention des sapeurs-pompiers pour le capturer et le transporter vers un cabinet vétérinaire.

    Au-delà du coût de l’intervention des secours et des soins prodigués par le vétérinaire, le premier magistrat reste furieux car il ne comprend pas l’inconscience et l’irresponsabilité de l’auteur de ces faits. Cet appareil, d’une rare cruauté, aurait pu être déclenché par la main d’un enfant, curieux devant ce drôle d’engin.

    Suite à ce triste événement, le maire lance un appel à l’adresse de certains propriétaires de chats qui laissent divaguer facilement leurs animaux. Il précise, au passage, que les femelles libres de divaguer doivent être stérilisées ou surveillées. La divagation de certains animaux, souvent signalée en mairie amène, comme c’était le cas ces derniers jours, des individus peu scrupuleux à ignorer toute réglementation et à mettre en œuvre des solutions intolérables et punissables.

     

    20/05/2016 : Accident de chasse à Noailhac : «Je n'étais pas moi même»

    C'était le 19 septembre dernier dans les forêts perdues entre Noailhac et Boissezon. Ce samedi-là, le petit groupe de la société de chasse du Malous effectuait une battue au chevreuil. Un groupe d'amis qui se connaît bien. Et de longue date. Lorsque les chiens du piqueur ont levé un chevreuil, les six hommes qui participaient à la battue étaient bien en place. Un premier tire trois coups en vain. Du coup, le piqueur voit la bête et tire lui aussi trois fois. C'est le président en personne qui faisait office de piqueur ce jour-là. Et c'est une de ses balles de 7.64 qui est allée atteindre l'un de ses amis postés à 75 mètres de là.

    La balle est entrée par l'abdomen pour aller se loger dans l'omoplate. On a eu très peur pour sa santé mais finalement le chasseur a eu la vie sauve à l'issue de longs soins : transfert par hélico à Toulouse ... etc.

    Avant-hier, le tireur était à la barre du tribunal correctionnel de Castres pour «blessures involontaires par maladresse, manquement aux obligations de prudence ...etc».

    Agé de 66 ans, cet homme expérimenté fait profil bas : «Vous vous rendez compte de ce que j'ai fait. Moi qui leur parle tout le temps de sécurité et c'est moi qui blesse mon ami.» Le chasseur est très affecté de se retrouver là. Deux éléments viennent à sa décharge : la balle a probablement ricoché sur un roc ou un arbre pour atteindre le collègue. Et puis ce jour-là, le président n'était pas du tout en forme : «Il était fatigué, essoufflé et aurait dû s'arrêter.» indiquera son avocat Maître Olivier Boonstoppel qui a expliqué au tribunal que quelques jours après, le prévenu était opéré pour la sténose d'une artère. «Ce jour-là, je n'étais pas moi-même» a ajouté le prévenu.

    Fichant ou non fichant ?

    En toute loyauté, le chasseur est venu avant-hier pour prendre condamnation. Mais il expliquera toutefois que, certes il n'aurait pas dû tirer dans un probable alignement entre lui, le chevreuil et le chasseur posté qui sera blessé. Mais qu'en revanche : «Pour moi, mon tir n'était pas fichant (angle de tir vers le bas NDLR). Bien sûr que le chevreuil était au-dessus de moi mais mon tir était non fichant.» Un détail technique qui ne changera pas la teneur du dossier. Le parquet a d'ailleurs rappelé «Un triste dossier avec la survie miraculeuse de la victime.» Quant à la sanction, elle sera à la hauteur de ce qu'a indiqué le prévenu : «Mener les chiens oui. Mais je crois que je ne pourrai plus jamais tenir un fusil.» Il a ainsi été condamné à 6 mois de prison avec sursis, confiscation de son arme et suspension du permis de chasser pendant trois années.

     

    21/05/2016 : Trois hommes condamnés pour chasse illégale de nuit à Saint-Firmin-sur-Loire

    Trois chasseurs ont été condamnés par le tribunal de Montargis pour des actions de braconnage. 
    Suite à des opérations de surveillance de nuit, des inspecteurs de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont interpellé trois personnes, en février dernier, à Saint-Firmin-sur-Loire. Camion recouvert d’une bâche de protection, lampe fixée sous le canon d’un fusil, carabines équipées de lunette et silencieux, leurs intentions ne faisaient guère de doute.
    Convoqués il y a quelques semaines devant le tribunal à Montargis, les trois hommes, bien connus des services de l’ONCFS, ont dit qu’ils souhaitaient, ce soir-là, « aller boire un verre ». Le juge n’a pas été convaincu. 
    L’un d’eux a été condamné à 10 mois de prison avec sursis, au retrait du permis de chasser et interdiction de le repasser avant 3 ans, et 300 euros d’amende, les deux autres à 8 mois de prison avec sursis, retrait de permis sans pouvoir le repasser avant 3 ans et 150 euros d’amende pour l’un des deux. 
    Ils devront payer 2.800 euros de dommages et intérêts à la Fédération des chasseurs et l’Association des chasseurs de grand gibier du Loiret. Les trois hommes ont fait appel. Ils seront de nouveau jugés devant la cour d’appel d’Orléans.
    15/05/2016 : TOUS SOLIDAIRES pour Cayenne : chat victime de tir aux plombs !

    Barbarie, cruauté, inhumanité.... des mots encore beaucoup trop faibles pour décrire la violence des actes subis par Cayenne le dimanche 15 mai 2016. Étalé et agonisant devant la maison, c'est avec horreur que ses propriétaires (ainsi que les enfants) l'ont retrouvé dans cet état pitoyable. La cause ? Un tir aux plombs à bout portant......... Les photos ci-dessous parleront d'elles mêmes.. (Attention elles peuvent choquer certaines personnes).

    Par chance, aucun organe vital de Cayenne n'a été touché, les propriétaires ont donc décidé de le sauver coûte que coûte. Pas d'acharnement ici mais la possibilité de lui sauver la vie, alors ils foncent... Les frais vetos sont élevés suite aux nombreux soins dont Cayenne a fait l'objet, les propriétaires nous ont alors alerté pour nous demander de les aider à payer cette facture..Nous comptons sur vous, nous espérons un mouvement solidaire et nous vous remercions d'avance pour votre grande générosité ! 

    Si vous souhaitez un reçu fiscal alors il est également possible de faire un don par chèque (enveloppe qui contiendra également un papier avec votre nom, votre adresse ainsi que la somme donnée svp). L'adresse postale sera donnée en message privé à l'adresse mail suivante : alizeegambart@hotmail.com

    Nous remercions le vétérinaire qui a fait du super boulot ainsi que les propriétaires de Cayenne qui on tout fait pour le sortir d'affaire. Pour info, Cayenne est encore actuellement très abattu, il a perdu un oeil et également l'intégralité de son odorat... Il s'accroche tout de même et remange depuis peu de la pâtée bouillie dans la main de son maître... On lui souhaite, bien sûr, de se remettre au plus vite. 

    L'équipe de l'asso "chats des deux caps"..

     

    25/05/2016 : Marmande : faute de subvention, les chasseurs ont décidé de ne plus traquer les nuisibles

    Le dialogue - rompu depuis décembre 2013 sous la mandature Gouzes - est toujours rompu trois ans plus tard. Les chasseurs veulent être "considérés". La municipalité se dit "ouverte à la discussion" 

    Le long du Trec, de l'Eaubonne et près des petits cours d'eau, les ragondins pullulent. Et particulièrement sur la commune de Marmande. « Nous ne régulons plus depuis 2013. » Daniel Sauviac, président de la société de chasse locale, ne fléchit pas. « La mairie de Marmande ne nous donne pas de subventions. Je ne vois pas pourquoi la société de chasse interviendrait pour elle. » Le dialogue est rompu depuis deux ans entre les deux entités. Et les nuisibles s'en donnent à cœur joie. Au grand dam des riverains, las de constater que ragondins et autres blaireaux, herbivore et omnivore, abîment leurs cultures et gobent les œufs des basses-cours.

    « Avant, nous intervenions bénévolement pour les piéger, ramasser les animaux morts sur la chaussée, etc. Tout cela est terminé. On demande un geste, pas la lune. On souhaite simplement être considérés », détaille Daniel Sauviac.

    Digues abîmées

    Aujourd'hui, non-dits et incompréhensions grèvent ce conflit né en décembre 2013, sous l'ancienne mandature. À cette époque, Daniel Sauviac fait une demande de subvention auprès de la mairie. « Il m'a été dit que cette requête ne pouvait aboutir, car nous n'étions pas une association sportive ! » Une réponse qu'il ne digère toujours pas. Et le dialogue n'a pas été réinstauré avec la municipalité Benquet. « M. Sauviac n'a pas redéposé de demande de subvention depuis. Or, nous ne sommes pas fermés. Nous étudierons sa demande, quitte à la rattacher à un autre service que celui du sport. Nous sommes prêts à le recevoir afin de balayer diverses questions qu'il peut se poser », détaille-t-on du côté du cabinet du maire. « Nous sommes ouverts à la discussion car, effectivement, le ragondin occasionne de nombreux dégâts. » L'animal fragilise les digues.

    Une problématique que le Centre technique municipal, « même si nous ne constatons pas de prolifération », prend très au sérieux. « Il ne faut pas rester sans rien faire… Nous devons trouver des solutions, et vite. » La société de chasse, via son représentant, a indiqué qu'elle redéposerait une demande de subvention en cette fin d'année. « Nous militons pour une chasse raisonnée et sommes utiles à la population », souligne Daniel Sauviac.

    Les battues aux nuisibles un peu plus envahissants, elles, se poursuivent, sur arrêté préfectoral. « Chevreuils et sangliers continuent d'être chassés. Les renards aussi, notamment à cette période, où ils sortent beaucoup. » Via ces arrêtés, les chasseurs marmandais peuvent œuvrer sur n'importe quel terrain, justifiant ce besoin de régulation. « Ensuite, le reste du temps, nous devons tuer uniquement sur les territoires dont nous détenons le droit de chasse et pour lesquels nous avons déposé une demande de plan de chasse individuel, à savoir les propriétaires terriens. » La mairie de Marmande, qui détient de nombreuses parcelles, n'en fait pas partie.

     

    25/05/2016 : Découverte en forêt le mardi 24 mai au matin : merci aux chasseurs pour leur protection de l’environnement !

    2016 : méfaits de la mafia de la chasse

     

     27/05/2016 : La Ville régule le nombre des pigeons dans la cité

    La Ville poursuit sa politique de régulation du nombre de pigeons. Des captures, avant euthanasie, sont réalisées à deux reprises chaque année.

    Il y a d'un côté l'image poétique de la vieille dame qui nourrit les pigeons avec des miettes de pains. Il y a aussi de l'autre, la problématique – plus pragmatique – liée aux dégâts sur le bâti public ou privé de la cité. « Les pigeons attaquent la pierre et brisent des vitres pour nidifier à l'intérieur et le poids de la fiente peut aller jusqu'à poser des problèmes sur la structure d'un édifice », explique Josiane Beauvais-Papin, directrice du service HPQE à la Ville (Hygiène publique, qualité environnementale).

    " 213 pigeons capturés en trois mois "

    En conséquence, dans une démarche d'intérêt général et d'hygiène publique, le message de la Ville est clair : « Il ne faut pas les nourrir » pour éviter de les fixer. La collectivité invite aussi les propriétaires à « protéger leurs biens en rebouchant les interstices et en réparant les fenêtres cassées », ce que réalise le service « Patrimoine bâti » de la Ville en assurant surveillance et entretien régulier des bâtiments publics.
    On sait que les pigeons restent souvent fidèles à leur lieu de naissance et les services de la Ville reconnaissent que leur nombre reste difficile à comptabiliser. « Ils reconnaissent les personnes qui les nourrissent et sont attirés par la ville où il fait plus chaud », poursuit Josiane Beauvais-Papin qui explique qu'en complément des préconisations liées aux bâtiments, une politique de régulation est pratiquée par la Ville. Depuis une trentaine d'années, elle a vu ses techniques évoluer.
    « Il y a 30 ans, on réalisait des captures au filet en appâtant tous les jours pendant un mois mais la capture était limitée », explique la chef de service. « Ensuite nous avons placé de grandes cages sur des lieux stratégiques comme sur l'ancien théâtre pour la régulation de la place Leclerc. Aujourd'hui, nous maintenons une pression sur des périodes plus courtes, à la fin de l'automne et au printemps, sur des lieux identifiés. »
    La campagne de printemps vient d'ailleurs de se terminer : « Des cages pour les attirer ont été placées près de Notre-Dame et de Saint-Porchaire où 213 pigeons ont été capturés en trois mois. Ces cages sont visitées une fois par semaine car l'objectif n'est pas de faire souffrir les pigeons capturés, on s'assure qu'il y a toujours de quoi boire et manger. C'est ensuite la société " Place Net'79 " qui est en charge de l'euthanasie. » Au total, près de 500 pigeons sont ainsi éliminés chaque année à Poitiers. « C'est l'intérêt général qui prime, assure Josiane Beauvais-Papin, ça peut toucher l'affect, on le comprend. »

     

    27/05/2016 : Les pompiers libèrent un chat d’un piège à Quesnoy-sur-Deûle

    Ce midi, les pompiers de Quesnoy-sur-Deûle sont intervenus au 1 505, rue de Comines pour porter secours à un chat. Le pauvre animal était coincé dans un piège et miaulait toute sa détresse.

    Sur place, pas trace de propriétaire du chat, et encore moins du propriétaire du piège.

    Les pompiers ont pris en charge l’animal pour l’extraire de ce mauvais pas. Il s’en tire avec les deux pattes avant cassées et une grosse frayeur.

    On se souvient qu’une série de disparitions de chats avait défrayé la chronique sur la commune ces derniers mois. Empoisonnements et mauvais traitements avaient été infligés à plusieurs félins. On ignore pour l’heure s’il s’agit d’un accident ou s’il y avait intention en nuire à cet animal

     

    03/06/2016 : Haut-Mauco (40) : le chat revient à la maison criblé de plombs

    Sa propriétaire a porté plainte contre X pour "sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique", un délit passible de deux ans de prison et 30 000 euros d'amende

    Samedi matin, à Haut-Mauco, le chat Milo, 1 an, est rentré de vadrouille, sanguinolent, avec une soixantaine de plombs dans le corps. "Il avait une patte ballante et tout le poitrail en sang. Comme on habite tout près de la quatre voies, on a d'abord pensé qu'il s'était fait percuter par une voiture", explique sa maîtresse Karina, dont la maison se trouve à côté du rond-point qui mène au siège de Maïsadour.

    Deux jours plus tard, le lundi, après l'opération, un vétérinaire lui annonce que son chat s'est fait tirer dessus avec une carabine à plombs. "A bout portant, vu la répartition et le nombre d'impacts", précise le certificat médical. Le vétérinaire ne parvient à retirer que six plombs à Milo. Il en reste donc une cinquantaine dans le corps du félin convalescent.

    Mardi, Karina porte plainte contre X au commissariat de Mont-de-Marsan pour "sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif". Un délit puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

    Un tortionnaire dans le lotissement ?

    La propriétaire met aussi des affichettes dans tout le quartier pour prévenir que quelqu'un, dans le coin, est capable de faire ça. Elle alerte les associations de protection des animaux : SPA, 30 millions d'amis et la Fondation Brigitte Bardot.

    "Cela fait deux ans que je suis là et, avec ma belle-mère, on a déjà perdu trois chats. A chaque fois, on a fouillé les fossés, appelé la SPA, la mairie, la voirie et mis des avis de recherche... Mais on n'en a retrouvé aucun", se désole Karina. La même mésaventure est arrivée à ses plus proches voisins.

    Pour Karina, pas de doutes, le tortionnaire se trouve dans le lotissement. C'est maintenant aux gendarmes de le débusquer.

     

    05/06/2016 : Fleurieux-sur-l’Arbresle : un sexagénaire fait une chute mortelle lors d’une partie de chasse

    Un homme âgé d’une soixantaine d’années, qui faisait partie d’un groupe de chasseurs, est décédé dimanche matin après avoir fait une chute de plusieurs mètres, depuis un chemin qui longeait et surplombait une voie ferrée.

    Le drame s’est produit vers 9h30, chemin de la Rivière, entre la ligne de chemin de fer qui assure la liaison Lyon-Montbrison, et le viaduc de l’A89. Malgré un déploiement important des pompiers et du Samu, l’homme n’a pu être ramené à la vie.

    Si la piste accidentelle est privilégiée, une enquête a été ouverte par les gendarmes afin de déterminer les circonstances précises de ce drame.

     

    08/06/2016 : Médoc : agacé, il tue un chien de chasse

    Un chasseur a été condamné par le tribunal de Bordeaux à cinq mois de prison avec sursis pour « cruauté envers un animal » après avoir abattu un chien indiscipliné.

    Personne n'avait soufflé mot de cette battue au chevreuil à Avensan dans le Médoc, le 18 octobre 2015. Les autorités ont été averties plusieurs semaines plus tard par un courrier anonyme, signé « un chasseur outré et offensé ». « L'auteur explique ne pas vouloir subir le courroux du prévenu », relève la présidente de la quatrième chambre du tribunal correctionnel de Bordeaux, Caroline Baret. C'est par cette lettre que la justice a appris que l'homme, « piqueur » lors de la battue et aujourd'hui poursuivi, notamment pour « cruauté envers un animal », avait abattu Irlande, un beagle de deux ans de deux coups de fusil.

    « Il ne nous em… dera plus »

    Irlande était indisciplinée. Au moment de remonter dans le véhicule à la fin de la battue, le canidé a fait de la résistance. Mais les témoignages recueillis par les enquêteurs et lus à l'audience font froid dans le dos : « Il a tiré sur le chien, il est retourné à son véhicule prendre une seconde cartouche et l'a achevé », a déclaré un chasseur. Un autre : « La chienne est repartie. C'est là qu'il a pris l'initiative de l'abattre. Ça lui est venu comme ça. » Ou encore : « Je l'ai entendu dire : ce chien, il ne nous emmerdera plus. » Le chasseur, pour sa part, conteste être retourné chercher une seconde cartouche.

    - « Elle est venue face à moi, s'agace-t-il. J'ai voulu l'attraper fortement, mais elle a continué à courir. Puis elle est revenue face à moi.

    - Monsieur, si vous tirez de face, elle est touchée de face. Là, elle est touchée dans l'arrière-train. On peut penser que vous lui avez tiré dans le dos, réplique la juge. Vous avez tué un chien qui est, selon la loi, un être vivant doué de sensibilité et sans avoir d'explication particulière…

    - J'étais stressé, énervé…

    - Ça veut dire que si vous êtes énervé…

    - Non, c'était à ce moment. Enfin, là, par exemple, je suis énervé, mais je ne vais pas casser le tribunal… »

    « Deux coups par réflexe »

    « Vous n'aviez pas affaire à un molosse. Et rien ne dit qu'il était agressif. Je suis sans voix », continue Me Pascaud, pour la SPA qui s'est constitué partie civile.

    « Le chien l'a agacé, il a voulu lui régler son compte », résume la procureure Anne Kayanakis pour qui les faits relèvent de « destruction volontaire d'un animal domestique sans nécessité ». Elle requiert 1 500 euros d'amende.

    « Il a tiré par réflexe, deux coups à la suite. Le deuxième coup de feu, c'était pour ne pas le laisser souffrir. Je plaide l'état de nécessité et la relaxe », glisse son avocat Me Avril. Le tribunal a retenu finalement le délit de « cruauté ». Il a vraisemblablement estimé que pour soulager l'animal, une visite chez le vétérinaire eût été plus appropriée qu'un second coup de fusil… Ce sera 5 mois avec sursis (non inscrits au casier judiciaire), et une interdiction de chasser pendant trois ans. L'homme, qui possédait des chiens non déclarés dans un chenil, s'est également vu interdire de détenir des canidés pendant cinq ans et devra remettre ses animaux à la SPA.

     

    08/06/2016 : Non-respect de la directive oiseaux : Le ministère de l’environnement sanctionné pour la huitième fois par le conseil d’état français !

    Saisi par France Nature Environnement, la LPO et Humanité et Biodiversité, le Conseil d’État vient d’annuler une circulaire de la ministre de l’environnement qui autorisait les chasseurs à chasser les oies au-delà de la fermeture de leur chasse, fixée au 31 janvier 2015.

    A sept reprises déjà le Conseil d’Etat a annulé les arrêtés ministériels prolongeant la chasse au-delà du 31 janvier, rappelant que la chasse en février, qui affecte des oiseaux en migration prénuptiale, est contraire à la directive européenne « Oiseaux » et à la loi française qui imposent la protection complète des oiseaux en période de reproduction.

    Après avoir tout essayé ces dernières années pour contourner la réglementation, jusqu’à prétexter des prélèvements à fins scientifiques, le ministère en charge de l’environnement a de nouveau innové : le 28 janvier 2015, sachant qu’un nouvel arrêté serait immanquablement censuré par la justice, la ministre de l’environnement a écrit au directeur de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et à tous les préfets pour leur confirmer que la chasse serait bien fermée au 31 janvier, mais qu’il ne faudrait pas verbaliser les chasseurs en infraction entre le 1er et le 9 février !

    Choquées par cette officialisation du braconnage, nos associations ont aussitôt contesté cette circulaire devant le Conseil d’Etat. Il vient de leur donner raison pour la huitième fois. Officialiser le braconnage n’est pas compatible avec un État de droit. Pourtant, cette année encore, la ministre de l’environnement a donné des consignes verbales pour que les chasseurs d’oies ne soient pas verbalisés en février. Imaginerait-on de telles pratiques pour la santé, la sécurité… et qu’arriverait-il en cas d’accident de chasse ? C’est d’autant plus choquant lorsque l’État français prétend être exemplaire pour la conservation de la biodiversité.

    France Nature Environnement, la LPO et Humanité et Biodiversité sont satisfaites de cette décision et attendent de l’Etat qu’il prenne ses responsabilités en faisant enfin appliquer la loi sur le terrain en mettant un terme au braconnage, notamment des oies.

     

    08/06/2016 : Cent chasseurs sous terre dans le Morvan

    L’Association Départementale des équipages de vénerie sous terre de Saône-et-Loire (ADEVST71) a organisé hier sa journée pédagogique 2016 dans le Morvan.

    Le but de cette journée n’est pas d’exterminer tous les blaireaux d’un secteur ou d’une commune. Mais de se retrouver entre passionnés de vénerie sous terre et de chasser pour une journée avec d’autres équipages ce fabuleux gibier qu’est le blaireau », indique Christophe Debowski, président de l’ADEVST 71.

    750 blaireaux

    « Même si le département de Saône-et-Loire, dit-il compte le plus grand nombre d’équipages de vénerie sous terre, ceux qui pratiquent la vénerie sous terre du blaireau sont très sollicités par les sociétés de chasse, les agriculteurs et parfois des particuliers du département. Certains équipages sont également invités hors du département. De ce fait les calendriers de chacun sont rapidement complets. Il devient donc difficile d’organiser des chasses entre deux ou plusieurs équipages. Même si ces dernières années le nombre de prise de blaireaux par les équipages adhérent à l’ADEVST 71 dépasse 750 sur le département. Nous pouvons affirmer que les populations de blaireau en Saône-et-Loire se portent bien et sont plutôt à la hausse. Toute fois ce type de journée permet de réguler efficacement les blaireaux sur un secteur ou une commune. Comme chaque jour de chasse si les propriétaires ou invitant le souhaitent et si nous estimons que les prises sont suffisantes, les Maîtres d’équipages peuvent gracier un ou plusieurs animaux. »

    Cinq Anglais ont accompagné les différentes équipes

    Rendez-vous a donc été donné hier 8 h à Épinac. Quinze équipages sont venus des quatre coins du département, mais également de l’Allier, de la Côte-d’Or, de la Haute-Marne, soit au total une centaine de chasseurs sous terre auxquels se sont joints, comme l’année dernière à Saint-Usuge, cinq Anglais ont accompagné les différentes équipes. Ces Anglais sont des chasseurs sous terre très expérimentés. Ce sont des terriermann. Ils possèdent des chiens terriers et suivaient et assistaient les équipages de Fox-hunting (chasse à courre du renard). Malgré l’interdiction de découpler plus de deux chiens derrière n’importe quel gibier, aucun des équipages de Fox hunting n’a démontés et ils continuent à chasser presque comme avant en jouant à cache-cache avec les écologistes très procéduriers. En revanche, le blaireau est protégé depuis 1976 et il n’est plus chassé en Angleterre. Cette mesure pose de très grave problème sanitaire notamment avec la tuberculose bovine. Ces terriermann chassent toujours activement le renard sous terre. C’est Daniel Berthaut Maître d’équipage des Essards avec ses collègues de chasse qui ont organisé cette journée et guidé les équipages dans cette magnifique région qu’est le Morvan. Daniel Berthaut chasseurs très expérimenté, connu également pour sa passion et connaissance de la chasse aux chiens courants du sanglier a mis sa connaissance du terroir du Morvan pour répertorier de très nombreux terriers sur plusieurs communes de Côte-d’Or et Saône-et-Loire. Il chasse sous terre avec des Fox-Terrier à poil lisse et dur.

    Les équipages présents

    Christophe Cayrol, vice-président de l’ADEVST 71 et Maître d’équipage des Daguenets qui vient du Brionnais, chasse sous terre avec des Fox-terrier poil dur. Christophe Debowski, président de l’ADEVST 71, Maître d’équipage de la Vallée des Vaux, venu de la Côte Chalonnaise, utilise des teckels et Patterdale Terrier. Christophe Lacharme, Maître d’équipage des Bois Rampon, venu avec une équipe de plus de dix jeunes chasseurs passionnés du Mâconnais et leurs Teckels et Fox Terrier à poil lisse et dur. Rémy Droin, Maître d’équipage des Petits Jaune. Rémy Perrot, trésorier adjoint de l’ADEVST 71, Maître d’équipage la Bresse Saônoise, est fervent utilisateur de teckels nains à poil dur. Il est également conducteur de chien de sang. William Roberjot, secrétaire de l’ADEVST 7, Maître d’équipage du Pré venu Gobiu du Tournusois et accompagné de son ami Fred Campos venu de l’Allier. Ils utilisent tous les deux des Jagd-Terrier. Jean Masson, vice-président de l’AFEVST, louvetier, Maître d’équipage des Taissons de la Blaise, venu de Haute-Marne, chasse avec des Jack-Russel et des Patterdale Terrier. Nicolas Besson, Maître d’équipage du Bois d’Hirley du Chalonnais qui chasse également le lièvre à courre. Gérard Curtenel, Maître d’équipage du Rallye de la Gouère, également louvetier venu du Mâconnais avec Damien Rappet, Maître d’équipage de la Rochette. Jean-Max Henault est président de l’ADEVST 21, Maître d’équipage de la Bruyère de Bierre en Morvan. Patrice Guillot, Maître d’équipage des combettes qui est aussi délégué du club du Jack Russel terrier. Pierre Nidiaux, Maître de l’équipage les dents de la terre et Nicolas Vernaux, Maître d’équipage du Rallye des Fox Furieux figuraient parmi les locaux de cette journée.

    Après la chasse et avoir remis les terriers en état, les participants sont revenus au rendez-vous de chasse à Épinac. Plusieurs fanfares de trompes de chasse ont été sonnées pour rendre honneurs aux vingt blaireaux pris à l’occasion de cette journée. Daniel Berthaut et toute son équipe ont été remerciés pour leur excellent accueil. Comme tous les ans, cette journée a été clôturée par un repas convivial ponctué de différentes fanfares de trompe de chasse et de chants de vénerie. Les chasseurs locaux et des communes voisines ont particulièrement apprécié l’ambiance vénerie de cette journée

     

    16/06/2016 : La France sommée une deuxième fois par Bruxelles d'arrêter de chasser les ortolans

    Biodiversité: La France sommée une deuxième fois par Bruxelles d'arrêter de chasser les ortolans

    La Commission européenne a adressé jeudi un deuxième avertissement à Paris sur la chasse aux ortolans, une pratique interdite et pourtant "tolérée" par la France selon Bruxelles.

    L'exécutif européen, garant de la législation européenne, a envoyé un avis motivé à la France, deuxième étape d'une procédure d'infraction qui peut mener en cas de réponse insatisfaisante jusqu'à une saisine de la Cour de justice européenne.

    Le bruant ortolan, couramment appelé ortolan, est un oiseau migrateur protégé "strictement" par la réglementation de l'UE relative à la protection des oiseaux, souligne la Commission dans un communiqué.

    "Bien que la législation française l'interdise, les forces de l'ordre tolèrent la pratique qui consiste, à la fin de l'été, à chasser les bruants ortolans le long de leur route migratoire, qui passe par le sud-ouest de la France, pour les manger", regrette Bruxelles.

    Selon la Commission, la population européenne d'ortolans a diminué de 84% entre 1980 et 2012.

    "Le braconnage de cette espèce en France réduit à néant les efforts de conservation entrepris par les autres Etats membres pour inverser le déclin de sa population", accuse encore l'institution, qui avait envoyé un premier avertissement sur le sujet en janvier 2013.

    Paris dispose désormais de deux mois pour notifier "les mesures prises pour mettre la législation nationale en conformité avec le droit de l'Union".

    Cette "chasse traditionnelle", braconnage pour les défenseurs de l'environnement, très prisée dans les Landes, fait l'objet d'un affrontement régulier en France entre chasseurs, écologistes, et politiques.

     

    21/06/2016 : Le nombre d'accidents de chasse en hausse de plus de 10% en 2015

    Le nombre total d'accidents de chasse relevés durant la saison 2015-2016 s'élève à 146, en progression de 11,4% par
    rapport à la saison précédente durant laquelle avaient été relevés 122 accidents.

    Si ce constat ne remet pas en cause la tendance baissière et continue du nombre d'accidents observée depuis près de 20 ans, il rappelle qu'en matière d'accidentologie, la vigilance doit rester de mise, rappelle le réseau « Sécurité à la chasse » animé par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Il a procédé à une analyse détaillée de la nature et des circonstances des accidents de chasse répertoriés entre le 1er juin 2015 et le 31 mai 2016.

    65% des accidents se produisent lors d'une chasse au grand gibier. 83% des victimes sont des chasseurs. Les armes basculantes sont impliquées dans 59% des accidents, suivies par les armes semi-automatiques (31%), les autres armes représentant 10% des accidents.

    Sur les 146 accidents relevés, 10 accidents mortels (14 durant la saison précédente) restent à déplorer dont trois auto-accidents. Deux non chasseurs figurent parmi les victimes. Le nombre d'accidents mortels reste toutefois en baisse continue depuis près de 20 ans et atteint le niveau le plus bas jamais enregistré.Les principales causes d'accidents mortels relevés en 2015-2016 sont :

    Le tir sans identification,
    Le tir en direction de la traque ou sans prise en compte de l'angle des 30 degrés,
    L'absence de matérialisation de l'angle des 30 degrés,
    Le départ intempestif sans gibier.

    Depuis plus de 15 ans et avec succès, le monde de la chasse s'est fortement investi dans la sécurité qui reste une priorité pour les fédérations départementales comme pour l'ONCFS. Les actions de sensibilisation des chasseurs, tant en matière de formation (notamment à l'examen du permis de chasser) que de communication ou de réglementation (dans le cadre des schémas départementaux de gestion cynégétique) se poursuivront dans les années à venir.

     
    L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) vient de rendre public son rapport sur les accidents de chasse pour la saison 2015-2016. Le bilan est sans appel : 17 % d’accidents en plus, soit 146 accidents contre 122 pour la saison précédente ! Pourtant, ce bilan semble satisfaire l’ONCFS et la Fédération nationale des chasseurs qui, dans un communiqué de presse commun écrivent :  « ce constat ne remet pas en cause la tendance baissière et continue du nombre d’accidents observé depuis près de 20 ans ».
    Mais on fait dire ce que l’on veut aux chiffres… « 10 accidents mortels (14 durant la saison précédente) restent à déplorer dont trois auto-accidents. Deux non chasseurs figurent parmi les victimes ».

    Se féliciter des statistiques des deux dernières décennies est presque cynique lorsque 17 % des accidents ont impliqué des non-chasseurs, soit presque 2 accidents sur 10.
    Pire ! 20 % des accidents de chasse mortels ont concerné des non-chasseurs cette saison !
    Et derrière les chiffres, ce sont des vies fauchées par la pratique de la chasse qu’il faut avoir à l’esprit. Celles de Gaël (43 ans) randonneur abattu le 5 décembre 2015 en Haute-Savoie, et de Samuel (20 ans), promeneur tué le 10 octobre 2015 en Isère.

    L’ASPAS réitère aujourd’hui les revendications qu’elle porte depuis des années, pour qu’enfin des mesures de bon sens encadrant la chasse et les chasseurs soient prises :
    – trêve de la chasse le dimanche (plus de la moitié des accidents ont lieu le dimanche),
    – responsabilités pénales des dirigeants des structures cynégétiques,
    – instauration d’un périmètre de sécurité autour des habitations (mesure qui n’existe plus depuis 1982 sur la moitié du territoire national),
    – établissement d’une réglementation nationale pour encadrer la sécurité liée à la chasse (il n’existe plus aucun texte législatif ou règlementaire en application en France !),
    – contrôle annuel de l’état de santé, et de la vue, pour obtenir le renouvellement du permis de chasser,
    – mise en place d’un seuil légal de concentration d’alcool dans le sang et dans l’air expiré au-delà duquel la chasse est interdite, et instauration de l’infraction qui en découle.

    L’ASPAS demande aussi au gouvernement d’assumer ses responsabilités envers le monde de la chasse, en réorganisant son établissement public en le retirant des mains du lobby de la chasse*. L’intégration de l’ONCFS dans la future Agence Française de la Biodiversité aurait pu être une réponse à cet état de fait, mais le coche a été raté.
    Dans notre démocratie, il est aujourd’hui inacceptable d’accorder autant de pouvoir à une activité dangereuse, qui concerne moins de 2 % de la population, et de laisser perdurer ce laxisme omniprésent.

    * L’ONCFS est présidé par Henri Sabarot, président de la fédération départementale des chasseurs de Gironde, et a un Conseil d’Administration où les chasseurs sont majoritaires.

     

    26/06/2016 : Aux Essards, des habitants sont en colère contre les chasseurs

    Dans cette commune de 152 habitants, la colère gronde contre les chasseurs. Les riverains ne supportent plus la chasse car pour eux, les chasseurs sont trop près des maisons.

    Cela fait plusieurs années que Gérard ne supporte plus d'entendre les balles, pour lui c'est sûr, un jour il y aura un accident.

    Ils tirent trop près des maisons. Une balle à sanglier, à 5 kilomètres, elle est mortelle.

    Alors pour tenter de réconcilier riverains et chasseurs, une réunion de conciliation à eu lieu en mairie cette semaine, en présence du président de l'association de chasse, d'une quinzaine de riverains et de la fédération de chasse d'Indre et Loire. Jean Marie Secq est secrétaire général de la fédération de chasse d'Indre et Loire, pour lui il faut que les riverains et les chasseurs se mettent d'accord.

    Il faut que les chasseurs et les riverains discutent ensemble des zones de chasse pour se mettre d'accord, il faut écrire ça noir sur blanc et comme ça il n'y a plus de problème.  

    Pourtant au regard de la loi, rien n'oblige les chasseurs a accepter les doléances des riverains. Une réunion de médiation sera organisée prochainement.

     

    06/07/2016 : Il n'est plus possible de chasser partout en Haute-Savoie

    Des mesures inédites en France sont mises en œuvre en Haute-Savoie pour améliorer la cohabitation entre chasseurs, promeneurs et sportifs. Et surtout assurer la sécurité de ces derniers.
    C'est un accident mortel, dans le massif du Semnoz (près d'Annecy), en décembre 2015, qui a conduit les services préfectoraux et la Fédération de chasse départementale a travailler en commun depuis. Jusqu'à ce plan d'action annoncé conjointement aujourd'hui.
    Des zones sont désormais totalement interdites aux chasseurs, en raison de l’hyperfréquentation des lieux. Dans d'autres secteurs plus étendus et péri-urbains, il sera impossible de chasser le dimanche après 11h30.
    En outre, tous les chasseurs qui ne respecteront pas le règlement des associations communales de chasse agréées (ACCA) seront sanctionnés systématiquement, grâce à un pouvoir renforcé des présidents de ces ACCA.
    La Fédération départementale des chasseurs lance enfin une formation obligatoire sur la sécurité et la responsabilisation pour tous les chefs d’équipe.

     

    10/07/2016 : Trois et six mois avec sursis pour deux braconniers

    Bouesse. Deux hommes de 20 et 23 ans poursuivis pour braconnage, ont forcé un barrage de l’Office national de chasse et pris la fuite.

    Tribunal correctionnel de Châteauroux

    Deux prévenus, auteurs de coup de feu en pleine nuit, en septembre dernier à Bouesse, ont été appréhendés par l'Office national de la chasse. Un lièvre criblé de plombs – 26 au total – sera découvert quelques minutes plus tard. Les deux hommes qui étaient accompagnés de deux mineurs n'ont pas voulu coopérer au moment des faits. Ils ont forcé un barrage, pris la fuite et été retrouvés accidentés trois kilomètres plus loin.

    " Une scène de western, un rodéo ! "

    « On a entendu un coup de feu, puis un deuxième. On a décidé d'intervenir, raconte Yves Chastang, un agent national de la chasse. On a poursuivi le véhicule mais très peu de temps. On a perdu le contact, car il roulait très vite. »
    Pour l'avocate de la partie civile, Me Sandrine Troutot, « on a tous les ingrédients de faits de braconnage et ces faits sont reconnus par les prévenus », souligne-t-elle. « On dirait une scène d'horreur, de western. Un véritable rodéo ! » Elle s'adresse ensuite aux jeunes prévenus : « Vous auriez pu vous tuer et les tuer. Imaginez la frayeur ! »
    Pour l'avocat d'un des deux prévenus, Me Julio Odetti, « il faut relativiser. Il n'y a pas de scène d'horreur ! Aucun officier n'a été blessé… » Il met surtout l'accent sur une non-assistance à personne en danger de la part des officiers. Car trois kilomètres après avoir forcé le barrage, le conducteur a perdu le contrôle du véhicule et la 406 s'est retrouvée sur le toit !
    « S'il s'agit d'un rodéo, comment peut-on faire croire qu'on les a perdus et qu'on a abandonné les recherches ? »
    Les deux prévenus qui n'avaient pas de casier judiciaire ont finalement écopé de trois et six mois de prison avec sursis. Et le chauffeur, d'une suspension de permis de six mois par la même occasion.

     

    12/07/2016 : Un cas grave de maltraitance sur une renarde tenue en captivité

    La LPO s’associe à la plainte de l’association Volée de piafs déposée dans cette affaire.

    En avril dernier, l’association Volée de piafs a accueilli, dans son Centre de sauvegarde situé dans le Morbihan, une renarde suite à une saisie effectuée par l’ONCFS.

    Après examens, il s’avère que l’animal présentait des lésions diverses : morsures sur le flanc droit, dents manquantes ; un état d’amaigrissement anormal : 3kg900 à son arrivée au Centre de sauvegarde et un état de stress anormal : tremblements permanents, refus de manger et prostration.

    Les conclusions des examens sont sans équivoque et mettent en évidence un cas flagrant de maltraitance. Il s’agit d’une renarde détenue en captivité par un chasseur qui s’en servait comme objet d’entrainement pour ses chiens de chasse. Les morsures étaient celles de ses chiens et les dents avaient été cassées par des coups de pieds et de bâtons. Après avoir été soignée par l’association, la renarde dû être relâchée vu son état de stress.

    Volées de piafs et la LPO se constituent parties civiles dans cette affaire et dénoncent cet acte de barbarie sur un animal sauvage et très utile comme le renard pour lutter contre les petits rongeurs.

    L’auteur encourt des peines pouvant aller jusqu’à 30 000€ d’amende et 2 ans de prison si les juges considèrent qu’il ne s’agit pas d’un cas de maltraitance (art. R 654-1 du code pénal) mais d’un acte de cruauté ou de sévices graves au sens de l’article 521-1 du code pénal.

    Affaire à suivre…

     

    28/07/2016 : Les enfants découvrent la chasse

    Fait inhabituel au mois de juillet, samedi matin, des panneaux d'action de chasse étaient apposés à proximité de la maison des associations. L'événement avait un caractère bien particulier, faire découvrir la chasse aux enfants.

    Le président de la société de chasse locale, Francis Salaneuve avait obtenu les arrêtés officiels pour organiser cette journée. «Je remercie M. Saint-Cricq et Jean Bernard Portet, le président de la Fédération départementale» glisse-t-il tout en distribuant des casquettes orange à la trentaine d'enfants présents. La sécurité est la première des règles même si les fusils étaient restés sur les rateliers.

    Le petit-déjeuner avait été partagé avec les chasseurs, parents et grands-parents. Tout était prêt avec les indications de M. Terrenq pour la quête du lièvre. Cette découverte du gibier s'est déroulée en trois parties : jusqu'à 10 heures, la chasse au lièvre, de 10 heures à midi le chevreuil, avec les chiens courants et l'après-midi, après le repas, l'action du chien d'arrêt sur le perdreau.

    Avec ses amis de la société de chasse, Francis connaît parfaitement le territoire aussi, les conditions ont pu être réunies pour que les enfants puissent découvrir plusieurs modes de chasse avec le rôle des chiens.

    C'est le constat du manque de renouvellement des chasseurs lors de l'assemblée départementale de la Fédération qui a conduit Francis Salaneuve à réfléchir à l'organisation de cette manifestation, avec un bilan positif pour une première.

    La municipalité soutenait cette initiative. Le maire Thierry Toubert était présent dès le matin.

     

    25/07/2016 : Loup : Ségolène Royal dit oui aux brigades d'abattage

    Les éleveurs d'Aveyron et de Lozère, qui ont rencontré la ministre de l'environnement, Ségolène Royal, afin d'évoquer la problématique du loup, ne sont pas repartis bredouilles. La ministre a consenti à la création d'une brigade d'abattage.

    Depuis des semaines, ils attendaient cette rencontre.
    Excédés par les attaques de loups sur leurs troupeaux, les éleveurs de l'Aveyron et de Lozère avaient demandé un rendez-vous en urgence à la ministre de l'environnement Ségolène Royal.
    Le 14 juillet, ils avaient manifesté sur le viaduc de Millau, bloquant une partie du trafic, au lendemain d'une nouvelle attaque. 

    La rencontre a eu lieu lundi 25 juillet et elle n'est pas infructueuse, même si les éleveurs se disent prudents.
    La ministre en effet a validé la création de brigade d'abattage. Celle-ci sera composée d'agents titulaires du permis chasse qui viendront en appui des éleveurs touchés par les attaques. 
    La brigade anti-loup pourraient intervenir sur le terrain d'ici environ trois semaines.

    Ségolène Royal a également évoqué l'autorisation des tirs de défense. Les éleveurs, quant à eux, attendent encore de la ministre une augmentation des prélèvements du prédateur dans la nature.

     

    27/07/2016 : Déterrage des blaireaux : une technique de chasse qui fait bondir les associations

    Plusieurs préfets ont adopté des arrêtés afin de permettre, voire de prolonger, le déterrage des blaireaux dans leur département.

    CHASSE. Entre mai et février, le déterrage des blaireaux d'Eurasie (Meles meles) est pratiqué dans plusieurs départements français grâce à l'adoption de plusieurs arrêtés. Des périodes de chasse complémentaires ont également été adoptées par quelques départements comme la Somme, le Loiret ou encore l'Essonne où certains internautes ont fait part de leur désaccord.

    Les blaireaux à la merci des chiens

    La technique du déterrage consiste tout d'abord à repérer un terrier d'intérêt (celui d'un renard ou d'un blaireau) pour ensuite nettoyer l'entrée afin de permettre le passage d'un chien. Celui-ci a pour rôle d'acculer la proie jusqu'à ce que son maître puisse la déterrer. Là, le blaireau peut être saisi soit à l'aide de pinces, soit à mains nues pour être tué à coup de dague dans le cœur ou de carabine. Cette pratique est dénoncée par de nombreuses associations de protection animale mais elle perdure. Pourtant, selon l'ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), la vénerie sous terre -l'autre nom du déterrage de blaireaux- est "le mode de chasse le plus violent d'Europe". En effet, dans certaines vidéos tournées par des chasseurs, on peut apercevoir le blaireau déterré, être laissé à la merci des chiens.

    Le déterrage, une véritable tradition

    Selon l'arrêté signé par le préfet du Loiret, "le blaireau est à l'origine de diverses nuisances agricoles" et le déterrage s'avère être "le mode de chasse et de capture le plus efficace, pour maintenir les populations en adéquation avec leur milieu et les activités humaines". Ainsi, les chasseurs se voient autorisés à tuer massivement des blaireaux comme en Somme où le quota maximum est fixé à 1500 animaux. Loin d'être un simple moyen de régulation de la population de cette espèce parfois qualifiée de "nuisible", le déterrage est pour beaucoup de chasseurs une véritable tradition. Des championnats ont même pu être organisés en France, notamment en 2009 à Cluny (Saône et Loire) où environ 70.000 pratiquants s'étaient inscrits, selon l'ASPAS. Ce genre d'événements n'a été interdit qu'en 2014, après que le Ministère de l'Ecologie ait modifié l'arrêté du 18 mars 1982 relatif à la pratique de la vénerie. Le gouvernement a alors tenu à préciser, entre autres, que le chasseur se devait d'employer des pinces non vulnérantes pour saisir l'animal et que les championnats de déterrage étaient désormais strictement interdits.

     

    02/08/2016 : Braconnage des ortolans : le nouveau Préfet des Landes confirme à la LPO que l’Etat de droit s’applique aussi dans son département

    L’Etat français a jusqu’au 15 août, soit deux mois après l’injonction de la Commission Européenne, pour dire ce qu’il compte faire pour mettre un terme au braconnage du Bruant ortolan. La LPO demande que les preuves de la mise en oeuvre du plan d’action de l’Etat lui soient fournies dès cette année, et ce avant le démarrage d’une nouvelle saison de braconnage.

    La saison de braconnage des Bruants ortolan dans le Département des Landes n’a que trop duré. Le 29 juillet, la LPO a rencontré le nouveau Préfet des Landes. Ce dernier confirme que l’Etat de droit s’applique bien dans son département. Et pour cause, suite à l’avis motivé adressé par la Commission européenne, l’Etat français a jusqu’au 15 août pour faire la preuve qu’il va mettre un terme à ces pratiques délictuelles (soit 15 jours avant le début de la saison).

    « Il y a une règlementation, elle s’applique, elle doit s’appliquer ». C’est en ces termes que le Préfet du département des Landes a répondu aux représentants de la LPO, venus l’interroger et l’informer des consignes données par ses prédécesseurs. En effet, depuis plus de 10 ans, la police de la nature avait coutume de ne pas relever les infractions ni de poursuivre les contrevenants.

    À propos des intentions de l’État face aux activités de braconnage des Bruants ortolans qui sévissent dans les Landes depuis si longtemps, le Préfet a confié « Je n’ai reçu aucune consigne de la part du gouvernement ».

    À plusieurs reprises ces dernières années les parquets de Dax et Mont-de-Marsan ont rappelé que le terme de « tolérance préfectorale » en dessous de 30 matoles[1] et 5 appelants[2] n’a aucun fondement juridique. Chaque piégeur, pour une seule matole, encoure jusqu’à 15 000€ d’amende et un an d’emprisonnement. C’est pourtant la stratégie qu’a adoptée l’État depuis plus de dix ans : fermer les yeux sur les actes de braconnage en espérant que la pratique s’éteigne peu à peu. En réalité il n’en est rien, la preuve : grâce à la seule intervention de la LPO, l’ONCFS[3] a dressé 44 procès verbaux en 2015 contre 21 l’année précédente, et saisit 694 pièges illégaux contre 108 en 2014. À titre de comparaison en 2006, l’ONCFS ne dressait que 6 PV et saisissait 154 pièges.

    La France a jusqu’au 15 août, soit deux mois après l’injonction de la Commission Européenne, pour dire ce qu’elle compte faire pour mettre un terme au braconnage du Bruant ortolan.

    Pour rappel, il s’agit d’une espèce protégée et qui plus est, est en mauvais état de conservation. Cet avis motivé de la Commission européenne est le dernier avant poursuite devant la Cour Européenne de justice (les amendes à payer par tous les contribuables français s’élèveraient alors à plusieurs dizaines de millions d’euros).

    Selon les demandes de dérogation des piégeurs eux-mêmes, 30 000 Bruants ortolan, 300 000 Pinsons des arbres et 50 000 Pinsons du nord sont tués chaque année en toute illégalité[4]. Sans compter les autres passereaux capturés accidentellement par ces pièges non sélectifs.

    Réunis en association, les piégeurs sont connus des instances de l’Etat et peuvent donc être informés par courrier officiel des peines encourues avant la fin du mois d’août.

    La France vient de se doter en 2016 d’une nouvelle loi pour « la reconquête de la biodiversité ». L’heure est venue de démontrer ses intentions en commençant par stopper sa destruction illégale.

    La LPO demande au Premier Ministre Manuel Valls de transmettre des consignes claires au Préfet des Landes et au Directeur général de l’ONCFS.

    Elle souhaite également que les preuves du plan d’action de l’Etat lui soient fournies dès cette année, et ce avant le démarrage d’une nouvelle saison de braconnage. Faute de quoi la LPO sera dans l’obligation cette année encore, de dénoncer ces pratiques devant l’opinion publique nationale et internationale.

    [1] Piège grillagé posé au sol pour la capture des oiseaux

    [2] Oiseaux capturés et détenus illégalement pour attirer leurs congénères

    [3] Office national de la chasse et de la faune sauvage. Établissement public de l’État en charge de la police de la nature et présidé actuellement par le Président de la Fédération des chasseurs de Gironde.

    [4] Demandes de dérogations pour destruction d’espèces protégées déposées régulièrement par la Fédération des chasseurs des Landes devant l’État.

     

    06/08/2016 : Landes : onze chasseurs à la matole convoqués devant la justice

    Sur les 48 plaintes  déposés par les associations des "anti" chasse, onze aboutiront donc devant les tribunaux. L'association départementale des chasses traditionnelles à la matole est consternée

    L'association des chasses traditionnelles à la matole des Landes l'a annoncé vendredi soir lors de son assemblée générale et devant un parterre d'élus venus soutenir les chasseurs landais : onze de ses adhérents devront s'expliquer à la barre du tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan. Elle venait de l'apprendre, 48 heures plus tôt...

    Les plaintes avaient été déposées par la Ligue de protection des Oiseaux, farouche opposant aux chasseurs, et par le Committee against bird slaughter (Cabs) qui, après repérage des propriétés privées par survol en avion, avait alerté les inspecteurs de l'environnement de l'ONCFS, l'office national de la chasse et de la faune. 

    Les chasseurs disent eux respecter les règles tacites imposées par un "gentleman agreement accordé par l'Etat" que le pouvoir législatif, le sénateur Jean-Louis Carrère en tête, s'appliquait à faire entendre : une tolérance de 80 matoles et 10 appelants pour le pinson, 30 matoles et 5 appelants pour l'ortolan, sur une période de chasse arrêtée. "Mais sans formalisme juridique derrière, avec une dérogation, donc, la justice ne peut entendre qu'une tolérance est accordée", rappelait vendredi soir le sénateur.

    Toujours pour obtenir cette dérogation, ou tout du moins des nouvelles de cette demande formulée et reformulée régulièrement auprès de l'Etat, l'association soutenue par les élus, la fédération des chasseurs des Landes, ira porter une motion au nouveau préfet des Landes Frédéric Périssat à son retour de vacances. "Nous l'avons rencontré le 19 juillet mais depuis, silence", confirme Jean-Jacques Lagüe, président de l'association. Il a obtenu, vendredi soir en assemblée générale, un soutien massif des quelque 400 adhérents présents et de la trentaine d'élus venus, pour certains, dire leur attachement à cette chasse traditionnelle.

    Ils se mobiliseront tous le 19 août à 10 heures devant la préfecture.

     

    18/08/2016 : Un Lot-et-Garonnais vendait sur Le Bon coin des espèces d'oiseaux protégées

    Cinq personnes ont été jugées par le tribunal correctionnel d'Agen pour un trafic qui concernaient plusieurs dizaines d'oiseaux

    Des procédures pour la capture ou la commercialisation d'espèces protégées, Jérôme Auplat et son équipe du service départemental de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) en établissent tous les ans. Mais celle qui a atterri devant le tribunal correctionnel d'Agen, est d'une ampleur peu banale dans le Lot-et-Garonne : cinq personnes jugées pour avoir porté atteinte à plusieurs dizaines d'oiseaux appartenant à douze espèces protégées ou non commercialisables.

    C'est en scrutant les petites annonce du leboncoin.fr que les agents de l'ONCFS sont tombés sur des offres suspectes de vente d'oiseaux protégés, émanant d'un internaute domicilié dans le Lot-et-Garonne.

    Des amendes avec sursis

    L'enquête menée par le service départemental de l'ONCFS a finalement permis de mettre au jour un trafic portant sur des dizaines d'oiseaux et impliquant plusieurs éleveurs qui achetaient illégalement et en connaissance de cause des spécimens d'espèces protégées, pour la plupart capturés dans la nature par l'un des mis en cause.

    Renvoyés devant la justice pour capture, transport, vente, achat, détention d'espèces animales protégées, ouverture non autorisée d'un établissement d'élevage d'animaux non domestiques et exploitation d'un tel établissement sans certificat de capacité (ce qui représente pas moins de sept délits), les cinq prévenus s'en tirent avec des amendes avec sursis, alors que le parquet avait requis contre certains d'entre eux de la prison avec sursis et plusieurs milliers d'euros d'amende.

     
     
    19/08/2016 : Une cigogne blessée par des plombs à Ambert, une enquête ouverte
    Ce mercredi soir, une cigogne de passage à Ambert, en migration, a été blessée par une volée de plombs selon la LPO Auvergne. Elle était opérée ce vendredi matin, mais son aile reste paralysée pour le moment. L'Office national de la chasse et de la faune sauvage a lancé une enquête.

    Il est 18 heures, mercredi soir, quand des passants donnent l'alerte. Dans un champs, au rond-point du soldat, à la sortie d'Ambert en direction de Thiers, une cigogne marche, l'aile pendante, au sol.
    Opérée mais mal en point

    Jeudi matin, elle arrive au centre de soin de la LPO Auvergne, à Clermont-Ferrand, comme l'association le raconte sur sa page Facebook.

     
     
    26/08/2016 : Son chien tué par son voisin avec un fusil de chasse, près de Gisors dans l’Eure

    Maltraitances. Près de Gisors dans l’Eure, un trentenaire a déposé plainte pour des sévices graves infligés à son chien, un Bouledogue français. Celui-ci a été tué par son voisin qui ne supportait pas qu’il joue avec ses canards. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

    (Normandie). Christophe, 32 ans, qui vit avec sa femme et sa fille au Vaumain (Oise) près de Gisors dans l’Eure, attend patiemment que justice soit faite. Son histoire a été très partagée sur Facebook : 14 000 partages et plus de 5 000 commentaires.

    Ce lundi 22 août en fin de matinée, l’un de ses voisins tue son chien de 6 ans, un Bouledogue français, en lui tirant dessus avec un fusil de chasse. « C’est arrivé parfois qu’il s’enfuie de chez moi avec mon autre chien, un Cane Corso, et malgré le grillage que j’ai posé, ils ont trouvé la faille pour sortir. » Christophe n’est pas à son domicile. Il est en déplacement pour son travail. Les deux chiens s’introduisent chez l’un de ses voisins proche et s’amusent avec ses canards. « Sans état d’âme, celui-ci a tiré à bout portant sur mon Bouledogue français et il a blessé le deuxième, se désole Christophe. Le Cane Corso a réussi à prendre la fuite. » Selon le propriétaire des deux animaux, ce riverain a pris sa voiture pour retrouver l’animal de race d’origine italienne. « Il voulait le finir. Il l’a clairement dit à mon père. »

    Christophe est prévenu par une voisine qui lui envoie un texto : « J’ai vu ton chien courir, il me semble qu’il est à côté. » Le trentenaire appelle son père qui se déplace sur place. « Il l’a vu allongé sur le dos à terre. Le voisin lui a dit : « J’ai tué le petit chien et j’ai blessé le grand.» Selon le propriétaire, les gendarmes appelés sur les lieux ont constaté le flagrant délit. Christophe a déposé plainte à la gendarmerie du Coudray-Saint-Germer près de Beauvais dans l’Oise, pour « sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif ». Le procureur de la République de Beauvais décidera des suites ou non qu’il compte donner à cette affaire.

    « Je reconnais que mes chiens n’ont pas à sortir, mais c’est arrivé très rarement, témoigne le propriétaire. Et mes animaux ne sont pas dangereux, ils ont juste joué avec ses canards sans faire de mal à personne. On n’auraient pu régler cette affaire autrement. » Autrement qu’avec des plombs de chasse. « J’aurais payé les dégâts. » L’autopsie réalisée sur le Bouledogue Français révèle qu’il a reçu des projectiles au cou et à la tête. L’autre animal a été blessé à la cuisse. Christophe s’est rapproché de la fondation 30 millions d’amis et de l’association Brigitte Bardot. « Quand je me suis installé dans la commune il y a deux ans et demi, c’est arrivé une fois que mes chiens aillent chez lui pour jouer avec les canards. Il m’avait menacé d’un bâton. On s’étaient revus le lendemain, et il s’était excusé.»

     

    26/08/2016 : Bron : un rappel à la loi pour le chasseur qui a tué un chaton

    L'homme s'est rendu de lui-même au commissariat de Saint-Priest.

    En garde à vue, il a reconnu avoir tué Titou, un chaton de 6 mois, le 17 août dernier sur sa propriété à Bron.

    Selon les propriétaires du félin, l'homme qui pratique la chasse avait tiré à l'aide d'une carabine dans la tête de Titou après avoir pesté contre sa présence. Mais le suspect maintient une autre version : il avait retrouvé le chaton mordu par l'un de ses chiens et avait souhaité abréger ses souffrances.

    Le problème de cette histoire, c'est que le vétérinaire qui a examiné la dépouille de Titou n'a trouvé aucune trace de morsure, encore moins une morsure mortelle qui aurait nécessité d'abattre le chat. 

    Suite à la perquisition de son domicile où 10 armes à feu ont été retrouvés, l'homme a écopé d'un rappel à la loi. Il a réitéré sa proposition de racheter un chat aux propriétaires de Titou qui avaient déposé une plainte pour cruauté envers un animal domestique. La SPA et l'association 30 millions d'amis ont également été contactées.

     

    29/08/2016 : Le nouveau président national des chasseurs : la crème des fines gâchettes est le roi des menteurs !

    Le monde de la chasse nous a, depuis fort longtemps, habitué à des sorties souvent folkloriques ou fantaisistes. Mais jusqu’à maintenant, les présidents successifs de la Fédération Nationale des Chasseurs, au moins devant les micros, essayaient de se montrer plus « politiquement correct ».
    S’en est fini avec Willy SCHRAEN, nouvellement élu président de la toute puissante FNC.
    Il y a deux ans il déclarait : « tuer est un plaisir, mais la chasse n’est pas une ducasse » (La Voix du Nord 20 09 2014. Le ton était donné.
     
    Cette fois, tout auréolé de son titre de grand chef de la chasse française, c’est avec un énorme mensonge, si facile à vérifier, qu’il entame son mandat. Le 28 aout, il déclarait : « La biodiversité ne peut pas exister sans chasse. L’exemple le plus parlant est celui du canton de Genève, en Suisse. Il y avait une telle profusion de biodiversité sur ce territoire que les Suisses ont voulu en faire un sanctuaire en retirant toute activité humaine, dont la chasse. Quelques dizaines d’années plus tard, c’est une catastrophe : 90 % des espèces faunistiques ou floristiques ont disparu. Ce qui prouve bien que la chasse est indispensable à la richesse de la biodiversité » !!!!
     
    J’invite donc M Schraen à franchir la frontière et à se rendre dans le Canton de Genève, où il pourra se rendre compte de visu, que grâce à plus de 40 année d’interdiction de chasser, la faune et la flore genevoises se portent très bien. Il pourra également constater que les activités humaines n’ont pas été proscrites.
     
    Quant à dire des énormités, M Schraen, faites attention qu’elles ne soient pas aussi facilement contrôlables. A moins que vous ne cherchiez à ridiculiser plus encore les chasseurs en relayant ainsi leurs vieux fantasmes…
     
     
     

    « Dans des éditions précédentes, Le Bien public a abordé le sujet de la vénerie sous un angle qu’il convient de relativiser. La vénerie se réalise sans fusil. On distingue la “vénerie sur terre” et la “vénerie sous terre”.

    La “vénerie sur terre” se pratique avec des chiens courants et vise plusieurs espèces : cerf, sanglier, chevreuil, lièvre, renard. La plus connue, la chasse à courre au cerf, laisse quelques chances à l’individu ciblé. Avec un peu de ruse et d’expérience, ce dernier peut arriver à déjouer ses poursuivants, pourvu que la règle du jeu soit respectée, à savoir ne pas changer les chiens, ne pas communiquer à l’aide de téléphone portable, etc. Si la traque n’a pas été trop longue et qu’il n’est pas trop épuisé, le cerf pourra s’en sortir. Jusqu’à la prochaine fois. Le pourcentage de succès [lors de la vénerie sur terre] n’atteint jamais 100 %.

    Avec la “vénerie sous terre”, c’est la réussite absolue. Les espèces chassées (très majoritairement le blaireau et peu le renard) n’ont rigoureusement aucune chance d’échapper à leur mort. Une fois l’animal repéré grâce aux chiens spécialisés dans cet exercice, on creuse, on creuse. Quand la bête est acculée, elle est saisie avec des pinces en fer et mise à mort plus ou moins glorieusement : parfois, d’un coup de pelle, parfois lancée encore vivante aux chiens qui la disloquent dans les meilleurs délais, parfois plus respectueusement. Il arrive que la bête soit “graciée”, c’est-à-dire relâchée vivante. Mais dans quel état ? Après un stress de longues heures, elle ne pourra pas se réfugier dans son terrier, certes rebouché, mais sans plus de galeries. Le pourcentage des “graciés” est dérisoire.

    Les prétextes invoqués pour tuer les blaireaux ne tiennent pas. Les dégâts dans les cultures sont minimes par rapport à ceux occasionnés par les sangliers. Ils se produisent essentiellement au cours des années de sécheresse, quand les blaireaux ne trouvent plus leur nourriture principale : les vers de terre. Quant à la prétendue lutte contre la propagation de la tuberculose bovine, c’est encore plus fumeux. Depuis 2009, en Côte-d’Or, plus de 20 000 blaireaux ont été exterminés, éradiqués, sans que l’on constate un ralentissement des bêtes domestiques contaminées : 10 en 2014, 13 en 2015, et 9 à la fin du mois de mai.

    Plus de 200 équipages de vénerie sous terre sévissent en Bourgogne, parfois dès le 15 mai, quand les jeunes blaireaux ou renards ne sont pas encore sevrés, ce qu’interdit la loi. Qu’en tant que loisir permettant d’éliminer des calories, la vénerie sous terre existe avec tous ses corollaires – sélection des chiens, des outils de déterrage, ambiance bon enfant –, pourquoi pas. Mais à l’exception près […] que les animaux capturés soient relâchés. Que cette chasse ne se réalise pas en période d’élevage des jeunes. Et qu’elle se focalise un peu plus sur le ragondin, espèce introduite qui n’a rien à faire en Bourgogne et qui cause des dégâts dans les berges et dans les digues. Elle transmet, de plus, la leptospirose aux animaux domestiques et sauvages (castor notamment).

    Si ses pratiquants veulent donner une bonne image de cette activité, qu’ils acceptent la présence de curieux, pourquoi pas des photographes ou cinéastes, du début à la fin des opérations de déterrage. En toute transparence. »

     

    05/09/2016 : Lecelles : le chasseur menace de tirer sur les joggeurs

    Grosse frayeur pour huit des 400 joggeurs au départ du Time4Win, organisé samedi au départ de Rongy en Belgique. Samedi, vers 16 h 30, deux chasseurs s’en sont pris aux participants.

    Sur une petite route qui sillonne à travers champs, l’un des deux hommes a pris son arme, un fusil rangé dans un étui, qui se trouvait dans son véhicule, une sorte de buggy. Il a proféré des menaces à l’encontre des joggeurs, qui étaient huit à passer par là à cet instant précis. L’un des coureurs n’a alors pas hésité à se saisir de l’arme, avant de solliciter l’aide de la police. « Les deux chasseurs étaient apparemment énervés par le passage de la course », confirme le maire de Brunehaut, Pierre Wacquier, appelé sur les lieux. « Ils étaient également, d’après les témoins, sous l’emprise de la boisson ».

    Entre police belge et gendarmerie

    Personne n’a été blessé mais on imagine ce qui aurait pu se passer si le chasseur avait mis ses menaces à exécution et si le joggeur ne l’avait pas désarmé. Bien que située à quelques centaines de mètres du lieu de l’incident et sollicitée en premier chef, la police locale du Tournaisis n’a toutefois pas pu intervenir. « La rue se trouve sur la frontière et la police belge n’a pas le droit d’agir en territoire français, en l’occurrence dans la commune de Lecelles », ajoute le maire de Brunehaut. « Nous avons donc dû faire appel à la gendarmerie ». Cette dernière a récupéré l’arme, toujours rangée dans son étui, et procédé à l’interpellation des deux chasseurs. « C’était un beau fusil de chasse, de belle taille », commente un des protagonistes qui l’a remise aux agents. On ignore la suite qui sera réservée à cette affaire.
     
     

    05/09/2016 : Deux chasseurs se blessent en récupérant leur gibier

    Deux frères grisons ont été grièvement blessés dimanche à Jenaz en voulant récupérer la dépouille d'un cerf récemment abattu.

    Les deux hommes, des frères âgés de 61 et 57 ans, se trouvaient dans l'alpage d'Obersäss Fannin, à plus de 2000 mètres, lorsque l'accident s'est passé.

    Le treuil qu'ils avaient installé est sorti de son ancrage, a indiqué lundi la police cantonale.

    Les chasseurs blessés ont dû être héliportés à l'hôpital de Coire. Le ministère public a ouvert une enquête sur le déroulement de l'accident.

     

    05/09/2016 : Les fautes d'un organisateur de chasses privées dans la Nièvre reconnues en justice

    Un grand propriétaire terrien du Morvan a été condamné à dédommager la Fédération des chasseurs de la Nièvre pour des animaux tués sans permission. Le sexagénaire s'est dit victime d'une cabale de la part des instances, car il est l'un des seuls organisateurs de chasses commerciales dans le département. Il n'a pas convaincu...
    Une dénonciation anonyme a conduit l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) à mettre en place, en janvier 2012, une surveillance discrète des chasses privées d'un détenteur de nombreuses terres à La Collancelle, Vitry-Laché, Bazolle et Crux-la-Ville.
    Les agents ont constaté plusieurs infractions aux plans de chasse accordés à cet exploitant forestier. Des chevreuils ont été tués en trop grand nombre et, pour masquer ces abus, des bagues de sanglier ont été utilisées sur les dépouilles jetées dans un charnier.
    Selon le mis en cause, l'enquête contient des faux

    Une plainte a été déposée, mais n'a pas prospéré sur le plan pénal. Bien que le classement sans suite ait été motivé par des infractions "insuffisamment caractérisées", la Fédération des chasseurs de la Nièvre soutient qu'il s'agissait d'un problème de prescription. Le parquet aurait laissé traîner l'affaire trop longtemps.
    Comme l'y autorise la loi, la fédération a poursuivi le propriétaire terrien au civil. Celui-ci a été appelé à comparaître, le 22 juin, devant le tribunal de grande instance de Nevers. Il y a soutenu que l'enquête contenait des faux et que la fédération avait orchestré cette machination pour lui nuire, car elle désapprouvait l'existence de chasses privées dans le département.
    Un "faisceau de présomptions"

    Alors que la fédération demandait 25.000 € en réparation de son préjudice, le propriétaire terrien réclamait la même somme, s'estimant victime d'une procédure abusive. Le juge a mis sa décision en délibéré. Il l'a transmise, lundi, aux parties.
    Le propriétaire terrien est reconnu civilement responsable des fautes relevées par les agents de l'ONCFS. Le magistrat a relevé qu'un "faisceau de présomptions" pesait contre lui et que les éléments présentés en défense ne pouvaient lui permettre de "contester sérieusement" ces présomptions.
    Des dommages et intérêts notablement réduits
     
    Cependant, le mis en cause ne paiera que 1.000 € à la fédération et non pas 25.000 €. La fédération "ne justifie aucunement l'évaluation sollicitée pour le préjudice moral subi par l'intérêt collectif qu'elle représente", écrit le juge.
    Par ailleurs, la fédération a répété, durant ce procès, qu'elle n'avait rien contre les chasses commerciales. Au contraire, celles-ci "lui ramènent des ressources".
     
     
     
    07/09/2016 : En flagrant délit de braconnage
    Cela faisait quinze ans que le braconnier sévissait dans le Bas-Rhin. Plusieurs fois verbalisé, jamais condamné. Mais cette fois-ci, il s’est fait prendre la main dans le sac par les agents de l’ONCFS.

    « Voilà. Ça, c’est l’arme qu’on a saisie cette nuit-là ». Gilles Nonnenmacher, inspecteur de l’environnement du service départemental de l’office national de la chasse et de la faune sauvage, sort du placard fermé à clé un fusil aussi impressionnant que suréquipé. « C’est typiquement une arme faite pour le braconnage » avec un canon en deux parties dont un tiers est amovible pour adapter un silencieux. La lunette a été augmentée d’un amplificateur de vision nocturne. Un pointeur laser complète l’attirail, « comme un fusil de sniper ».

    L’homme à qui cette arme a été confisquée a 76 ans, une vieille connaissance des agents de l’ONCFS. « On l’a plusieurs fois verbalisé, par exemple pour agrainage clandestin ». Mais cette fois-ci, l’affaire est délictuelle et amènera le braconnier devant les juges du TGI de Saverne. « Différentes infos nous sont remontées comme quoi ça braconnait dans la vallée de la Magel » détaille Gilles Nonnenmacher. Des reconnaissances ont permis de repérer un fourgon qui a immédiatement été mis sous surveillance. Et puis une nuit, un coup de feu est parti, commandant immédiatement l’intervention des agents de l’office. « Il a été pris en flagrant délit. Il avait tiré une laie de nuit sur une place de nourrissage ».

    Un congélateur plein de gibier

    L’affaire remonte au mois de juillet mais les agents ont préféré boucler le dossier avant de la rendre publique. « On a pu mener l’enquête de bout en bout et dérouler toutes nos compétences de police, se félicite Ludovic Leib, responsable de la brigade sud de l’ONCFS basée à Gerstheim. On a collecté de bonnes infos, on les a exploitées et complétées par un travail de terrain. La collaboration avec le monde de la chasse a été exemplaire et discrète et les gars de la brigade nord sont venus en renfort pour les opérations ». Mieux, en accord avec le procureur, l’ONCFS a pu conclure l’enquête, explorer l’ingénieux aménagement du fourgon tout entier pensé pour le braconnage, perquisitionner au domicile du viandard, découvrir un congélateur plein de gibier, etc. « Pour nous, cette affaire est vraiment un cas d’école ».

    L’affaire est maintenant aux mains de la justice. En plus de la saisie de l’arme, l’homme risque le retrait de son permis de chasse et une très forte amende voire des dommages et intérêts si les locataires de chasse se portent partie civile.

    Nouvelles prérogatives de police

    Depuis quatre ans, les agents de l’ONCFS, en tant qu’inspecteurs de l’environnement disposent de pouvoirs étendus d’enquête et de constatation d’infraction. Ils sont ainsi le droit de pénétrer sur une propriété privée, sur tous les territoires de chasse, de perquisitionner les domiciles, de fouiller les sacs, de faire ouvrir les coffres de voiture. « Nous n’avons pas de moyens coercitifs mais des moyens d’enquête étendus qui nous facilitent grandement la tâche, précise Ludovic Leib. Et surtout, nous pouvons maintenant mener nous-mêmes les auditions ».

    C’est ainsi qu’un homme interrogé récemment par les inspecteurs de l’environnement a fini par reconnaître avoir braconné. Il avait auparavant été surpris par un piège photographique d’un chasseur désireux de connaître quel type de faune fréquentait sa place d’agrainage. On l’y voyait avec un 22 long rifle (arme prohibée pour la chasse) à proximité du mirador…

    La pêche aussi

    Mais qui dit braconnage pense également pêche, activité régulièrement contrôlée par les agents de l’ONCFS avec leurs collègues de l’ONEMA et la navigation fluviale dans les réserves du Rhin. Tout récemment encore, une équipe d’Allemands a été verbalisée pour avoir posé de nuit des lignes de fond en réserve de pêche.

     
     

    Un homme d'une soixantaine d'années s'est blessé lui-même avec son fusil de chasse ce samedi… en tombant dessus ! L'accident s'est produit dans la matinée à Saint-Michel de Llotes, dans les Pyrénées orientales.

    Selon le journal L'Indépendant qui raconte l'accident, l'homme de 65 ans se déplaçait avec son arme chargée lorsqu’il a trébuché et enclenché la détente du fusil. Atteint de deux balles, au bras et à l'épaule, le chasseur amateur a eu beaucoup de chance. Secouru par les pompiers, il n’a pas souffert d’une grave hémorragie et ses jours ne sont pas en danger, précise L'Indépendant.

    Alors que la chasse ouvre ce dimanche 11 septembre dès 08h dans tous les départements du sud de la France et dans trois départements de l'Est, (Doubs, Jura et la Haute-Saône), cet accident doit rappeler à tous les chasseurs et amis de chasseurs les règles élémentaires de sécurité pour la pratique de cette activité.

    La France compte environ 1.200.000 chasseurs et la chasse est la troisième activité préférée de loisir des Français, d'après la FNC.

     

    11/09/2016 : Isère: Deux ados blessés lors d'un accident de chasse

    Les garçons assisitaient à la chasse en observateurs...

    Le premier week-end de chasse de l’année a été terni ce dimanche par un accident en Isère. Alors qu’ils participaient, en tant qu’observateurs, à la traque organisée à Beauvoir-en-Royans, en Isère, deux adolescents de 14 ans ont été blessés par des éclats de tirs, qui auraient ricoché sur le sol avant de les atteindre.

    Des blessures superficielles

    L’un d’eux aurait été blessé à l’abdomen, le second aurait été touché à la jambe, selon Le Dauphiné Libéré. Les adolescents, pris en charge par les pompiers sur le lieu de l’accident, ont été hospitalisés à Romans-sur-Isère.

    Leur état de santé n’inspirerait pas d’inquiétude, les blessures des deux garçons étant superficielles, ajoute le quotidien régional. Une enquête devrait être ouverte pour déterminer les circonstances précises de cet accident.

     

    11/09/2016 : 11/09/2016 : Un chasseur blessé par un sanglier lors de l'ouverture de la chasse dans le Var

    A l'occasion de l'ouverture de la chasse dimanche matin dans le Golfe de Saint-Tropez, un "poster" qui participait à une battue sur la commune de Grimaud, a subi la charge d'un sanglier.

    Victime d'une tassement des vertèbres, d'un léger traumatisme crânien et d'un poignet fêlé, il a été transporté par les sapeurs-pompiers de La Garde-Freinet au Pôle santé de Gassin.

    Six sanglier ont été abattus dans le secteur. Le sanglier chargeur court toujours...

     

    11/09/2016 : Indre Nature part en guerre contre la chasse au blaireau

    C'est le nouveau combat d'Indre Nature : la défense des blaireaux ! L'association écologiste a déposé un recours cet été contre l'allongement de la période de chasse. La méthode, la vénerie sous terre, est dans leur viseur.

    Cette année, comme depuis des décennies, la préfecture de l'Indre a allongé, par arrêté, la période de chasse autorisée pour les blaireaux. En plus de la période générale commune à toutes les espèces (du 25 septembre 2016 au 28 février 2017), elle a ajouté les semaines du 1er au 31 juillet 2016 puis celles du 15 mai au 30 juin 2017. Ce calendrier a fait bondir l'association Indre Nature.

    Une chasse injustifiée et cruelle

    Pour son président, Jacques Lucbert, la chasse aux blaireaux n'est pas justifiée. Selon lui, la population est stable et les dégâts qu'elle cause peu importants. L'écologiste dénonce surtout les conditions dans lesquelles les blaireaux sont chassés : "la pratique du déterrage consiste à boucher les issues des terriers puis à creuser à la verticale jusqu'à la chambre où se trouvent les blaireaux qu'on extrait avec des pinces puis qu'on tue".

    Sensibilité urbaine VS réalité rurale ? 

    Les partisans de la chasse aux blaireaux contestent ces arguments. Pour eux, l'espèce prolifère et ses dégâts sont conséquents dans les champs de maïs mais aussi pour les sols qui seraient fragilisés par les terriers. Christian Ledoux de l'Association de gestion et de régulation des prédateurs de l'Indre estime que la question de la méthode ne se pose pas, puisque c'est la seule qui permet de réduire le nombre de blaireaux.

    Il est difficile de quantifier les blaireaux vivant dans l'Indre. Les seules données qui existent sont partielles. La vingtaine d'équipages de veneurs sous terre actifs dans l'Indre en ont abattu 500 l'an passé.

    La justice n'a pas encore tranché

    Saisi en référé cet été, le tribunal administratif de Châteauroux a maintenu les dates préfectorales. Mais le jugement portait plus sur la forme que sur le fond. Les défenseurs des blaireaux fondent désormais leurs espoirs sur un deuxième recours, également déposé cet été. Sa date d'examen n'a pas été fixée. Par ailleurs, Indre Nature lance un appel aux dons afin de financer cette démarche judiciaire.

     

    13/09/2016 : Reventin-Vaugris : deux chasseurs agressés à coups de bâton par des riverains

    Une altercation entre riverains et chasseurs s’est achevée par des coups de bâtons, dimanche après-midi à Reventin-Vaugris.

    Dimanche, c’était jour d’ouverture. Un groupe de chasseurs avait décidé de traquer le pigeon dans le secteur de l’Aubressin à Reventin-Vaugris. En fin d’après-midi, ils ont été pris à partie par plusieurs riverains. Ces derniers estimant que les chasseurs s’étaient trop approchés des habitations.

    Quelque peu alcoolisés, deux des riverains se sont armés de bâtons. Le ton est monté et des coups ont été portés à deux chasseurs.

    Alertés, les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Clair-du-Rhône/Vienne sont intervenus et ont procédé à deux interpellations. Selon les premiers éléments, les chasseurs avaient respecté les distances de sécurité.

    Hier soir, les deux riverains étaient toujours entendus.

     

    14/09/2016 : Landes : un chasseur tire deux coups de fusil à proximité d'un camping

    Des plombs sont tombés sur un camping car, dimanche, jour d’ouverture de la chasse, à Vieux-Boucau. Le président de l'ACCA locale menace de sanctions ce "chasseur irresponsable"

    Petite frayeur dimanche dernier, dans le camping des Chênes, pour les quelques vacanciers profitant encore de l'été indien : deux tirs ont retenti à proximité immédiate des tentes et des plombs ont atteint un camping-car stationné sous les pins. « Il n'y a pas eu de dégâts car il s'agissait de plombs morts, relativise le directeur de l'établissement. J'ai tout de même alerté le président de l'ACCA locale pour qu'il fasse la police dans ses rangs. »

    C'est ce qu'a fait Christophe Duhaa, via un communiqué : « Toute chasse et tir sont interdits à 150 mètres d'une habitation ou d'un camping, a-t-il rappelé. L'incident sans conséquence qui s'est produit le jour de l'ouverture, en bordure du camping les Chênes, de la part d'un chasseur irresponsable, est intolérable. Des sanctions pourront être prises dans ces cas-là. Il y a assez de place pour chasser sans aller autour du camping. »

    L'identité du chasseur n'est pas connue. Le bureau de l'ACCA de Vieux-Boucau se réunira mercredi pour rappeler les consignes élémentaires de sécurité.

     

    16/09/2016 : Ricochet ou tir direct ? Reprise du procès de l'accident de chasse de Montréal les Sources

    Un chasseur comparaissait jeudi après midi devant le tribunal correctionnel de Valence pour homicide involontaire. Il aurait tiré sur l'un de ses camarades de battue, pensant viser un sanglier, lors d'une partie de chasse à Montréal les Sources, en janvier 2015.

    Le procès de l'accident de chasse de Montréal les Sources a repris ce jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Valence. Un homme de 67 ans comparaissait pour homicide involontaire, accusé d'avoir tiré sur l'un de ses camarades de battue, pensant viser un sanglier, le 24 janvier 2015.

    Le procès avait débuté en novembre 2015, mais au moment de rendre sa décision en janvier 2016, le tribunal avait ordonné le renvoi du procès, la défense ayant demandé une expertise balistique supplémentaire.

    La défense privilégie la thèse du ricochet

    C'est donc jeudi qu'a eu lieu l'audience finale, et les débats ont porté précisément sur la trajectoire de la balle. L'expertise réclamée par la défense n'a pas permis de déterminer si la balle avait ou non ricoché avant d'atteindre la victime. Les avocats des deux parties ont donc tenté de convaincre les juges du bien-fondé de leurs théories.

    Car pour l'avocat du prévenu, Me Biscarrat, son client a bien respecté toutes les règles de sécurité, il était à son poste de tir, a visé le sanglier, a appuyé sur la détente, mais la balle a heurté un obstacle et a été déviée. "Nous avons une balle qui pèse 9,71 grammes, pour finalement arriver dans le corps à 7,5 grammes, explique Me Biscarrat. Donc nous avons 2,2 grammes qui n'ont pu être perdus que dans le cadre d'une rencontre de cette balle avec ce que l'on appelle un écran, c'est-à-dire le sol, une pierre, ou autre."

    Autre point qui appuie sa théorie, selon lui, l'emplacement final du projectile, qui est allé se loger dans la boîte crânienne de la victime. "Une balle, tirée en trajectoire directe à 23 mètres de distance, devrait transpercer de part en part d'une humain, puisqu'elle transperce des animaux de 300 ou 400 kg, même tirée à une distance beaucoup plus importante que celle qui séparait les deux victimes."

    2 ans de prison avec sursis requis

    En revanche, pour l'avocat de la famille de la victime, Me Flaud, le déroulé des événements est beaucoup plus simple. L'auteur du tir a reconnu avoir bougé de 2 mètres de la position de tir qui lui avait été affectée, ce qui est interdit. "Si on demande aux chasseurs de ne pas bouger, c'est qu'il y a une raison. Si il était resté à sa place, il se serait peut-être rendu compte qu'il ne pouvait pas tirer. En bougeant, il n'avait certainement plus le même champ de vision. Il a tout de même tiré, et a tué quelqu'un. Si on respectait les règles, il y aurait moins de drames."

    Dans son réquisitoire, le procureur de la République semble avoir été sensible aux arguments de Me Flaud : il a réclamé, à l'encontre du prévenu, 2 ans de prison avec sursis, 1.500 euros d'amende, le retrait de son permis de chasse du prévenu avec interdiction de le repasser pendant 5 ans, et la confiscation de ses armes.

    Le jugement a été mis en délibéré au 15 novembre prochain.

     

    15/09/2016 : Orne. Le chasseur avait mis en joue les agents de l’Office de chasse

    Ce jeudi 15 septembre, le tribunal d'Alençon a condamné un chasseur à 3 000 € d'amende et à 1200 € de dommages et intérêts à deux agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Il lui était reproché d'avoir mis en joue les deux agents avec son fusil, lors d'une battue aux sangliers en janvier 2016 près de Longny-les-Villages, dans le Perche.

    La Lande-sur-Eure, commune nouvelle de Longny-les-Villages, dans le Perche. Lors d’une battue aux sangliers le 16 janvier 2016, deux agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont un différend avec un chasseur de 62 ans.

    Tout le monde s'est retrouvé devant le tribunal correctionnel d'Alençon, ce jeudi 15 septembre. Selon les agents de l’ONCFS, le prévenu aurait armé son fusil et mis en joue les deux gardes situés à 80 m, sans tirer toutefois. Le duo s'était jeté au sol pour éviter le pire.Devant le tribunal, le prévenu dit que s’il a armé son fusil, « c’était pour un éventuel sanglier ». Et s’il s’est « peut-être retourné » vers les agents « c’était par instinct, pas pour les mettre en joue ».Le tribunal a estimé le prévenu coupable : il devra s’acquitter d’une amende de 3 000 € (et 2 000 € de plus avec sursis), et verser 600 € de dommages et intérêts à chaque agent. Ainsi que 1 € symbolique à l’ONCFS.

     
    16/09/2016 : Douvres : un chasseur touché par une balle à la mâchoire lors d’une battue

    Peu avant 18 heures, jeudi, les pompiers sont intervenus dans un champ de maïs entre Douvres et Ambérieu pour secourir un chasseur, touché au visage par une balle, ou un éclat. Jacky Granjeon supervisait une battue au sanglier, posté sur un mirador lorsqu’il a été blessé à la mâchoire, à la suite d’un tir effectué par un autre chasseur. La victime a été hospitalisée à Lyon, dans un état jugé sérieux. Le coup de fusil aurait été porté en direction d’un sanglier. Le président de la société de chasse douvroise, Noël Tenand, évoque un projectile qui aurait « ricoché » avant d’atteindre le chef de battue. La thèse de l’accident étant à ce stade privilégiée, le tireur n’a pas été placé en garde à vue mais sera entendu par les gendarmes.

    Si les forêts ambarroises sont actuellement interdites aux chasseurs par arrêté préfectoral, la commune voisine de Douvres n’est pas concernée.

     

    15/09/2016 : Chasse aux canards : prises de bec à Chantoiseau, près de Dinan

    Sur les bords de la Rance, entre les lieux-dits Chantoiseau et Landeboulou, à Lanvallay, on chasse le canard et autres gibiers d'eau. De l'autre côté de la rive, à Taden, des promeneurs se plaignent de recevoir des plombs. Visés, les chasseurs réfutent toute accusation.

    L’amitié chasseur-promeneur a du plomb dans l’aile sur les bords de Rance. Rive gauche, des promeneurs se sont plaints, auprès des chasseurs et de la mairie de Taden, d’avoir reçu des plombs. Rive droite, à Lanvallay, les chasseurs sont victimes d'insultes.

    "Ce n’est pas possible que des promeneurs reçoivent du plomb !", assure Jean Hellard, le garde-chasse. "Lorsque les chasseurs tirent, ils ne peuvent le faire qu’en étant dos à la rivière."

    Le garde-chasse soulève l’hypothèse d’un manque d’informations. "Les gens voient des panneaux chasse interdite. Ils ne comprennent pas qu’en face (côté Lanvallay), il y a des chasseurs. Mais nous avons le droit d’être là !"

    Pour éteindre la polémique, la gendarmerie s'est rendue sur place.

     

    15/09/2016 : Compiégnois : la chasse à courre a repris et divise toujours

    C’est une tradition compiégnoise. Pour Philippe Marini, le maire (LR) de la ville, « Compiègne ne serait pas Compiègne sans la chasse à courre ». Pourtant, la pratique, dont la saison a débuté ce jeudi dans l’Oise, et qui durera jusqu’au 31 mars, divise toujours. « C’est à combattre, affirme ainsi Martial Mouqueron, l’administrateur de l’association Convention vie et nature. C’est cruel et archaïque ». A l’inverse, pour Alain Drach, le président de l’équipage de la Futaie des Amis, « cela n’a rien de cruel, il s’agit de la chasse la plus naturelle possible : ce sont des prédateurs, des chiens, qui chassent un animal sauvage ».

    Au-delà de la « cruauté » dénoncée par les opposants, c’est aussi l’image de la vènerie qui dérange. « C’est une chasse de l’élite, pourfend Bertrand Jeandel, d’Europe Ecologie-les Verts. La forêt, qui est publique, est organisée pour cette caste. » Une « caste » pourtant de plus en plus nombreuse en forêt de Compiègne. Si l’Oise compte une douzaine d’équipages, « l’interdiction de la pratique dans tous les pays d’Europe a entraîné un afflux de chasseurs aisés vers la France », dénonce Martial Mouqueron. « Nous avons, à la Futaie des Amis, des personnes qui travaillent à l’usine », rétorque Alain Drach.

    Au total, cette saison, ce sont près de 40 cerfs qui devraient être chassés de cette façon. Avec parfois des désagréments pour les habitants. L’an passé, des troubles avaient eu lieu à Vieux-Moulin. Pour Alain Drach, il s’agit donc « que les chasseurs respectent les règles, n’entrent pas chez les gens et ne bloquent pas les routes. »

     

    16/09/2016 : En tirant un sanglier, il avait tué son ami

    "Jean-Louis, mon ami d'enfance, mon premier voisin, il est mort dans mes bras. Cela hante mes jours et mes nuits", confesse D. S. à la barre du tribunal correctionnel d'Auch. Ce retraité agricole de 77 ans devait répondre d'homicide involontaire. Le procès d'un dramatique accident de chasse survenu le 29 décembre 2014 lors d'une battue aux sangliers organisée à Lamaguère, une petite commune proche de Saramon. Une des balles destinées à l'animal avait ricoché au sol pour se loger dans la cuisse de la victime, lui sectionnant l'artère fémorale. Il était décédé avant l'arrivée des secours.
    Titulaire du permis depuis 60 ans, D., qui n'allait jamais à la chasse sans Jean-Louis, se reconnaît responsable de la mort de son ami. Responsable et coupable il est pour le ministère public qui lui reproche de s'être affranchi "des règles de sécurité qui protègent les chasseurs". C'est l'angle de tir qui est au cœur de ce dossier. Selon l'accusation, D. aurait dû attendre que le sanglier "passe davantage" qu'à 15° avant de le tirer. Si le prévenu avait respecté la règle qui vaut qu'on ne tire pas un gibier à l'intérieur d'un angle de 30°, "le drame aurait été évité" assure la procureure Alice Rodrigues. Elle cite le rapporteur de l'office national de la chasse pour lequel D. "appartient à une ancienne génération de chasseurs pas formés au tir à balles et pas sensibilisés aux ricochets".
    Depuis l'accident, le retraité ne chasse plus. Son avocate, Me Christine Bérenguer-Grelet, a plaidé la clémence du tribunal "pour un homme jamais condamné qui portera ce drame jusqu'à la fin de ses jours". Le tribunal est allé au-delà des réquisitions de la procureure qui avait réclamé 10 mois d'emprisonnement avec sursis, condamnant le septuagénaire à une peine de 18 mois avec sursis, cinq ans d'interdiction de chasser.

     

    17/09/2016 : Des gardes-chasse abattent deux chiens... parce qu'ils mangeaient une marmotte

    Pipo et Boby, deux chiens de race « border collie » sont morts, criblés de dix balles dans le corps. Ils ont été abattus à Cervières, au pied du col d’Izoard, « parce qu’ils mangeaient une marmotte » explique la famille Brunet, propriétaire des animaux. Pour les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage qui ont procédé aux exécutions, un arrêté préfectoral de 1997 permet de « détruire les chiens en état de divagation qui occasionne des dégâts sur la faune sauvage ». Pipo et Boby étaient des chiens de troupeaux qui surveillaient des vaches et des chèvres dans la montagne : ils fouillaient près des terriers, ils ont été tués…

     

    18/09/2016 : Saint-Michel-Chef-Chef La battue finit en accident de chasse

    Ce samedi 17 septembre, la chasse au sanglier a été écourtée au lieu-dit « La garnerais »,  à Saint-Michel-Chef-Chef.

    Des chasseurs pistaient un sanglier quand l’un d’entre eux a épaulé et tiré sur l’animal. A deux reprises. Une cartouche a touché la bête. L’autre a fini sa course dans le haut de la cuisse d’une femme qui jardinait sur une parcelle avoisinant. Cette dernière, âgée d’une soixantaine d’années, a été blessée et hospitalisée.

    En état de choc après cet accident, le jeune chasseur, qui a une vingtaine d’années, a également été transporté à l’hôpital.

    Cruelle ironie: cet accident survient alors que l’ouverture de la saison de chasse au gibier débute ce dimanche en Loire-Atlantique, la chasse aux sangliers étant autorisée depuis juin.

     

    17/09/2016 : Chasse : la fédération du Pas-de-Calais accusée de «racket»

    Xavier Foissey, écœuré, quitte la présidence du GIC alors que la saison s’ouvre dimanche.

    L’assemblée générale du Groupement d’Intérêt Cynégétique du Plat Pays (GIC) qui regroupe les communes de Calais, Coulogne, Marck et Les Attaques s’est déroulée aux Attaques.

    L’assemblée a été présidée pour la dernière fois par Xavier Foissey : « Je suis présent ici ce soir, un peu désabusé ! Durant 24 ans vous m’avez toujours soutenu et je vous en remercie, mais cette année est une année néfaste pour notre GIC, car la fédération des chasseurs a manqué à sa parole ! On nous avait promis la gratuité des carnets de prélèvements et là on doit les payer, je suis en totale opposition, je suis contre cette taxation supplémentaire ! Le GIC du Plat Pays piochera dans sa trésorerie et participera à hauteur de 10 euros par chasseur pour pallier le racket de la fédération ».

    La décision de faire payer aux chasseurs ces carnets de prélèvements date de l’assemblée générale de la fédération de la chasse du Pas-de-Calais qui s’est déroulée le 16 avril à Hesdin : « On a des promesses, on vote pour le conseil d’administration… et après les élections, ils nous trahissent… j’ai du mal à l’accepter. Se retrouver dans les hautes sphères fait perdre conscience de qui a élu qui ! Je pars la tête haute ! »

    Il faut dire que le carnet de prélèvements a une importance capitale pour le GIC. Il lui permet de comptabiliser ce que chaque chasseur a prélevé, avec les deux comptages annuels cela permet d’apprécier la reproduction : « C’est indispensable pour connaître l’impact de la chasse sur le territoire…Est-ce qu’on aura encore ces résultats ? »

    Lors de la saison dernière, les chasseurs ont eu une raison de se réjouir : l’arrivée des chasseurs à la région avec l’élection de Jean-Michel Taccoen, qui est passé saluer les chasseurs lors de cette assemblée générale.

    Bernard Wellem, le trésorier, a présenté un bilan financier positif, il a été adopté à l’unanimité. Les piégeurs seront récompensés pour le travail qu’ils accomplissent, leurs actions permettent de préserver la faune sauvage mais aussi les élevages de plein air comme celui de Licques par exemple. Ont été piégés : 170 corbeaux, 120 pies, 46 renards et 30 fouines.

    Xavier Foissey a rappelé que si un chien qui attrape une poule ou un autre gibier hors période de chasse, et que cette prise n’est pas laissée sur place, c’est du braconnage : « Il faut aussi être vigilant aux plaques d’immatriculation anglaises. Ils viennent dans vos champs entraîner leurs lévriers, leurs prises c’est également du braconnage, dans ce cas il faut relever l’immatriculation et appeler la gendarmerie ou la fédération. »

    L’assemblée générale s’est agréablement clôturée par une tombola et par le verre de l’amitié. Xavier Foissey a souhaité à tous les chasseurs une excellente saison.

     

    18/09/2016 : Louresse-Rochemenier. Un nouvel accident de chasse

    Nouvel accident de chasse en Anjou ce dimanche. Un homme de 44 ans a été touché, cet après-midi, au visage et à l'épaule, à Louresse-Rochemenier.

    Nouvel accident recensé en cette journée d'ouverture de la chasse en Anjou : un homme de 44 ans a été touché au visage et à l'épaule droite par des munitions, ce dimanche 18 septembre, au lieu-dit Le-Bois-des-Marais, à Louresse-Rochemenier.

    Pris en charge par le Smur

    Les secours ont été alertés de cet accident à 15 h 45. La victime a été prise en charge par une équipe du service mobile d'urgence et de réanimation du CHU d'Angers.

    Deuxième accident ce dimanche

    Il s'agit du deuxième événement du genre, en cette journée d'ouverture de la chasse. Plus tôt dans la journée, à Chaudefonds-sur-Layon, un autre quadragénaire a été atteint d'une gerbe de plombs. Gravement blessé, il a également été acheminé au CHU d'Angers.

     
     
    19/09/2016 : Le jour de l’ouverture de la chasse, une balle perdue traverse sa véranda
    Ce dimanche, vers midi, une balle a littéralement traversé le toit de la véranda d’une habitante de Niergnies et a atterri près de la table.

    Elle en a encore des frissons. Le projectile, une balle de calibre 12 servant à chasser le gros gibier, a laissé un trou dans la baie mais n’a blessé personne. «  Mon mari et moi étions dehors à cet instant-là. Vous imaginez ce que nous avons évité ?  » Les gendarmes ont été avertis et l’habitante s’apprête à porter plainte. Contre X, «  car comment savoir d’où elle provient et qui l’a tirée ?  »

    Alors que la chasse venait de commencer, les premiers à se sentir visés furent les membres de la fédération locale. Mais ils étaient alors de l’autre côté du territoire. Ils chassaient le lièvre, en usant de « carabines à plombs ». La maire de Niergnies effectue, elle, un rapprochement entre cette balle perdue, et la présence «  de plus de 20 chasseurs de la communauté des gens du voyages  , sur le secteur depuis la semaine dernière.

     

    18/09/2016 : Chaudefonds-sur-Layon. Un quadra blessé lors d'un accident de chasse

    Un homme de 40 ans a été atteint, vers 10h30 ce dimanche 18 septembre, par une gerbe de plombs, à Chaudefonds-sur-Layon. L'enquête de gendarmerie privilégie l'hypothèse d'un accident de chasse.

    Un homme de 40 ans a été pris en charge par les pompiers, un peu avant 11h ce dimanche 18 septembre. Il a été victime d'un accident de chasse à Chaudefonds-sur-Layon.

    Blessé au visage et au corps

    Selon les éléments confirmés par une source proche de l'enquête, confiée à la gendarmerie, il a été atteint, vers 10h30, par une gerbe de plombs alors qu'il se trouvait à proximité de la rivière Le Jeu, au lieu-dit La Gagnerie. Touché sur son flanc droit, il est blessé au visage et au corps.

    État jugé grave

    Les secours sont intervenus au lieu-dit La Jalletière, à Chalonnes-sur-Loire. Son état est jugé grave. Cet accident est survenu le jour même de la réouverture de la chasse.

     
     
    18/09/2016 : Accidents avec des animaux : risque maximum !

    Prudence ! Avec l'ouverture de la chasse, le risque de croiser un animal sauvage sur sa route augmente. Un vrai fléau contre lequel la résistance s'organise...

    Un peu plus de 65 000 accidents impliquant des animaux sauvages, soit près de 180 par jour ! C'est le décompte de cette calamité pour l'année… 2009. Depuis, plus aucune statistique officielle n'a été publiée. Et pour cause : le Fonds de garantie des assurances obligatoires des dommages (FGAO) n'en tient plus le compte depuis octobre 2010, date à laquelle il a cessé d'indemniser les dommages matériels subis par des véhicules assurés au tiers lors d'un choc avec un animal sauvage (les assurés tous risques sont, eux, indemnisés pour les dégâts matériels, sans malus mais avec une franchise éventuelle). Difficile, donc, de savoir aujourd'hui combien de personnes croisent, avec perte et fracas, la route d'un sanglier, d'un cerf ou d'un chevreuil… Il faudra donc se contenter d'estimations comprises entre 40 000 et 50 000 sinistres annuels.

    Télescopages possibles en plein jour

    En revanche, une chose semble acquise : si le risque est présent toute l'année, il monte encore d'un cran en cette période d'ouverture de la chasse, depuis le 11 septembre 2016 dans la moitié sud de la France, le 18 septembre dans la moitié nord. Explication : en temps normal, c'est à l'aube et au crépuscule que le danger de voir un animal débouler devant son pare-chocs est maximal (surtout pour le sanglier, dont les yeux ne réfléchissent pas la lumière des phares). Or, en période de chasse, ce péril peut potentiellement survenir… de jour. Là encore, aucune statistique mensuelle ne vient étayer cette théorie. Il n'empêche : si vous croisez des panneaux indiquant une chasse en cours (c'est une obligation lors des battues), redoublez de prudence et ralentissez pour éviter le choc en cas de traversée d'animaux ou de chiens.

    Un radar qui détecte les animaux sauvages

    Quant aux automobilistes qui circulent en Isère, eux peuvent compter sur un "radar" inédit capable de détecter la présence d'animaux sauvages sur le bord de la route, et de les prévenir du danger potentiel. En test dans sept zones de passages d'animaux identifiées (on parle de “couloirs de vie”), ce dispositif conçu par la société Neavia repère la présence de cerfs, chevreuils, sangliers et autres res nullius (on appelle ainsi les bêtes sans propriétaires) sur le bord des routes. Comment ? Grâce à trois caméras thermiques installées sur un mât qui sondent les bas-côtés sur 600 m de large et jusqu'à 30 m de profondeur (en médaillon sur la photo). Si la présence d'une ou plusieurs bêtes est avérée, un panneau de danger situé à proximité clignote alors immédiatement et la vitesse est réduite, ici à 70 km/h au lieu de 90 km/h. Bilan : en 2014, trois accidents auraient été enregistrés sur la zone de test… contre 70 l'année précédente ! Bref, ce détecteur de faune semble efficace. Reste à voir si le coût de l'installation (environ 40 000 € par zone) est supportable pour les collectivités locales.
     
     
     
    18/09/2016 : Un chasseur décède d’un arrêt cardiaque

    Ce dimanche, vers 15 h, les pompiers ont été avisés de la présence d’une personne inanimée dans un champ, à proximité de la rue de Premy, qui relie Marcoing à Anneux.

    Rapidement sur place, ils ont alors tenté de réanimer l’homme, un chasseur âgé de 65 ans.

    En vain malheureusement. Le décès a été constaté quelques instants plus tard.

     

    20/09/2016 : Vincent, doyen des cerfs de nouveau en danger de mort

    À l’occasion de l’ouverture de la chasse, les défenseurs du plus vieux cerf de la forêt de Chaux réitèrent leur appel de septembre 2015 : laisser la vie sauve au plus bel animal du massif, âgé de 12 ans.

    La première demande à la clémence adressée aux différents présidents d’ACCA et adjudicateurs de lots en forêt de Chaux, en septembre 2015, n’avait pas ému outre mesure les chasseurs. Et le cerf Vincent doit sa survie, jusqu’ici, à sa connaissance de ses points de repli. Car, d’après un président d’ACCA de la plaine doloise : « Ils [les chasseurs susceptibles de le voir] l’ont beaucoup cherché ». La chasse au grand gibier ayant repris, un nouvel appel à la clémence est relancé. « Les chasseurs devraient laisser les cerfs tranquilles et ne pas les tirer pour qu’ils recolonisent ses secteurs », avance Jean-Louis Morlier, premier défenseur de la cause du cerf Vincent, en apprenant que c’est déjà le cas à Courtefontaine ou bien à Fourg, où l’on comptait de nombreux cervidés, dans le temps…

    Les indemnisations aux agriculteurs en baisse

    S’il y a davantage de cerfs dans le Jura, lui n’est pas convaincu que ce soit vrai en forêt de Chaux, où il n’est pas le seul à en voir peu. Comme, par exemple, à Fraisans, malgré ses 1 400 hectares de forêt communale, et alors que le village détenait, à la fin des années 70, le record du plus bel animal prélevé en France. « En ce temps-là, il y avait beaucoup de cerfs et personne ne s’en plaignait, aujourd’hui on dit qu’ils font des dégâts… », remarque Pierre Troncin, vice-président de l’ACCA fraisanoise, qui a eu pourtant la bonne surprise d’une facture à payer à la fédération beaucoup moins lourde, cette année, pour les dégâts de gibier. Les indemnisations aux agriculteurs sont en baisse mais il y aurait pourtant plus de cerf, d’après les comptages. Et, pour l’ONF (lire aussi « Zoom »), il y a trop de cerf en forêt de Chaux. En 2017, le cerf sera donc chassé exceptionnellement jusqu’au 28 février. Ce qui fait dire à un ancien chasseur qui ne pose plus que des pièges photographiques en forêt (1) : « Vincent pourra ainsi perdre ses bois début février, puis confondu avec une biche avant d’être abattu… »

     

    21/09/2016 : Un chasseur au tribunal après avoir blessé un chien policier

    Dossier rocambolesque, ce mercredi matin, au tribunal correctionnel de Boulogne, lors d’une audience qui a duré deux heures. À la barre, un chasseur de 53 ans, qui se promène en forêt de Baincthun avec une amie. Il est poursuivi pour sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique.

    Dans les faits, le 27 novembre, il a tiré sur un chien policier spécialisé dans la recherche de produits stupéfiants. L’animal était promené par son maître, comme presque tous les jours dans la forêt de Baincthun. D’après le maître-chien, son berger allemand s’est éloigné de lui car il avait pisté un lièvre, mais il l’a rappelé et le canidé est revenu vers lui. Le policier explique qu’au moment où le chien revenait aux pieds de son maître, il a été touché par le tir du chasseur.

    Ce dernier reconnaît qu’il a tiré en direction du chien, mais alors que le berger allemand suivait encore le lièvre. Le chasseur aurait voulu faire peur au chien pour qu’il stoppe sa course vers d’autres chasseurs. Mais aucun témoin n’a jamais vu ces autres chasseurs.

    Le chien en partie amputé

    Le chien policier a été grièvement blessé au niveau de la patte arrière gauche. Il a dû être en partie amputé et subir la pose d’une orthèse.

    Devant le tribunal, le chasseur assure qu’il n’a pas voulu tuer le chien. Qu’il a tiré dans sa direction mais sans le viser directement et que des plombs ont pu ricocher. Impossible au vu de la nature du sol, très meuble, selon un expert balistique.

    Le parquet requiert 450 € d’amende

    Le chien est désormais hors-service. Il suit des soins au domicile de son maître. Cinq associations de défense des animaux étaient parties civiles et réclamaient au total 9 800 €.

    Les sévices graves ou un acte de cruauté envers un animal domestique sont punis par le code pénal de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

    Mais le parquet relève que dans le déroulé de l’infraction, l’acte volontaire de sévices graves n’est pas constitué. Et se pose deux questions : le chasseur a-t-il tiré sur le chien ou non ? Avait-il l’intention de faire mal ou non ? Il requiert uniquement une amende de 450 €.

    Le délibéré sera rendu le 19 octobre.

     

    23/09/2016 : Guénange: deux chevaux morts sous les balles d’un chasseur

    Le chasseur aurait avant tout pris le fusil, mardi, de nuit, pour traquer les sangliers dans un champ de maïs. Mais en ratant sa cible, il a mortellement touché deux juments gardées dans un parc juste en face, de l’autre côté de la route.

    Le chasseur a dramatiquement loupé sa cible. A priori, il était parti pister les sangliers dans un champ de maïs mardi soir, à Guénange dans le Nord mosellan. Mais ses tirs ont mortellement touché deux juments qui se trouvaient dans un pré clôturé, juste en face, de l’autre côté de la route. Sur le coup, il n’aurait aperçu qu’un seul cheval à terre, tué par une balle au niveau de l’encolure. Le chasseur s’est d’ailleurs présenté de lui-même à la gendarmerie pour le signaler. Sauf qu’un deuxième équidé a également été blessé ce soir-là. Ce n’est que le lendemain matin que l’alerte a été donnée et qu’un vétérinaire s’est rendu à son chevet. Blessé à une jambe, l’animal a perdu beaucoup de sang. Il n’a pas pu être soigné. L’âne et les trois autres chevaux qui partageaient le parc ont été emmenés ailleurs.

    Difficile de comprendre comment un tel accident a pu se produire. Selon les premiers éléments de l’enquête, le chasseur, entendu par les gendarmes, aurait vu des sangliers sortir du champ de maïs et se diriger vers la route. C’est à ce moment qu’il aurait ouvert le feu avec des munitions d’un gros calibre utilisées pour ce type de chasse. L’homme, âgé de 67 ans, originaire de Stuckange, est titulaire d’un permis de chasse depuis plusieurs années. Et il n’était apparemment pas alcoolisé le soir des faits.

    Le parquet de Thionville a été saisi, l’enquête est toujours en cours. Mais le chasseur mis en cause risque d’être poursuivi pour mort involontaire causé à un animal domestique, mise en danger d’autrui, et détention d’une arme non déclarée qui lui a été confisquée. En effet, le fusil avec lequel il a tiré mardi soir n’était pas en règle. Et ce n’est d’ailleurs pas le seul écart réglementaire à déplorer dans cette affaire (lire ci-dessous).

    « Mon cheval a souffert toute la nuit »

    De leur côté, les propriétaires des juments abattues sont sous le choc. « Je ne crois pas à la maladresse » , lance Françoise. Propriétaire du champ où les chevaux étaient gardés, elle est persuadée qu’il s’agit d’un acte volontaire. Elle montait sa jument, Emma (un quarter horse), depuis plus de douze ans. « Je ne suis pas sur place en ce moment, je ne peux rien constater », regrette-t-elle. Elle déposera plainte dès son retour. Hélène, elle, l’a déjà fait. La trentenaire a elle aussi perdu sa jument Pepsi (un frison) à laquelle elle était très attachée. « Mon cheval blessé à une patte a souffert toute la nuit », se rappelle la cavalière la gorge nouée. Elle était présente pour constater l’irréparable mercredi matin. « C’est un paysan qui a dégagé les corps qui gisaient dans le pré. »

     

    24/09/2016 : Savoie : un chasseur de 80 ans gravement blessé après une chute de 20 mètres en forêt

    Le peloton de gendarmerie de Haute-Montagne de Savoie est intervenu ce samedi après-midi pour secourir un homme de 80 ans au-dessus de la commune de Montgelaffrey. Il s'agit d'un chasseur, très gravement blessé après une longue chute.

    Un chasseur âgé de 80 ans a chuté d'une vingtaine de mètres en forêt en début d'après-midi au dessus de la commune de Montgelaffreyen Savoie.

    L'intervention des secours a été longue et compliquée. Il a fallu deux heures pour que le PGHM de Savoie parvienne à secourir l'octogénaire, pour le transporter à l'hôpital, dans un état de santé était précoccupant. 

     

    23/09/2016 : Barnay : trois chasseurs du Morvan surpris en flagrant délit de braconnage de nuit

    Les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont procédé à l’interpellation d'un véhicule 4X4 dans la nuit du 15 au 16 septembre sur la commune de Barnay.

    Alors que l'ouverture générale de la chasse pour cette année était fixée au 18 septembre, les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont procédé à l’interpellation d'un véhicule 4X4 dans la nuit du 15 au 16 septembre sur la commune de Barnay. Les trois occupants, des chasseurs du Morvan visiblement impatients, roulaient à faible allure et éclairaient les champs à l'aide de phares portatifs à la recherche de gibier. Les inspecteurs de l'environnement ont découvert à bord du véhicule deux fusils de chasse semi-automatiques ainsi que des cartouches à balle de type "Brenneke", particulièrement adaptées pour le tir du gros gibier, précise l'ONCFS. Le tout était à portée de main des auteurs qui pouvaient en faire usage à tout moment.
    De multiples infractions ont été relevées, les armes et le matériel ont été saisis sur le champ. Les trois délinquants s'exposent à de lourdes peines et devront s'expliquer devant le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône.
     
    Le seul éclairage est répréhensible !

    L' ONCFS rappelle que l'article R.428-9 du code de l'environnement punit de l'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe le fait de rechercher ou poursuivre le gibier à l'aide de sources lumineuses sans y être autorisé par l'autorité administrative. La seule recherche de gibier avec un phare est donc prohibée même si le but n'est que d'observer les animaux. Cette pratique est généralement sanctionnée par une amende de 135 euros. Bien évidement, dans le cas rapporté ci-dessus, les faits sont beaucoup plus graves, précise l'ONCFS.

     

    26/09/2016 : Siaugues-Sainte-Marie : le chasseur pris de malaise

    D’importants moyens ont été déployés dimanche après-midi pour porter secours à un chasseur de Siaugues-Sainte-Marie, âgé de 36 ans. Ce dernier participait sur la commune à une battue au sanglier. C’est en voulant récupérer une bête dans un trou sous le village de Pommier, que l’homme a chuté. Il aurait été victime d’un malaise. Souffrant énormément du dos, il n’a pas pu être directement secouru par les membres de la société de chasse qui se trouvaient avec lui.
    Le CODIS 43 a engagé les pompiers de Langeac, de Siaugues ainsi qu’une équipe du GRIMP, le Groupe montagne d’intervention en milieux périlleux. Les secours ont été organisés depuis la D 30 entre les villages de Pommier et de Rognac.
    L’endroit où se trouvait le chasseur étant très difficile d’accès. L’homme a été transporté sur un brancard et sur une centaine de mètres, jusqu’à un hélicoptère de la sécurité civile qui l’attendait. De là, le trentenaire a été évacué par la voie des airs sur le centre hospitalier Emile-Roux au Puy-en-Velay. Le maire de Siaugues, Gilles Ruat était sur place, indiquant : « Les chasseurs sont très sollicités actuellement, les sangliers pullulent littéralement sur le territoire communal ».

     

    26/09/2016 : Accident de chasse à Fentange : une femme reçoit une balle perdue en plein visage

    Une femme a été la victime collatérale d’un accident de chasse à Fentange, samedi en fin d’après-midi. Elle a reçu une balle perdue en plein visage.

    Plusieurs personnes étaient installées en terrasse, dans cette commune proche de Hesperange, vers 17h30. L’une d’elle a entendu un sifflement avant de remarquer qu’une femme à ses côtés saignait au niveau du visage. Comme elle présentait une plaie sur la joue, les témoins de la scène lui ont prodigué les premiers soins en attendant les secours.

    La victime a été conduite à l’hôpital et les médecins ont constaté qu’une balle de fusil s’était logée dans la joue, causant de graves lésions. Elle a alors été transférée vers un centre de Belgique spécialisé dans les blessures par arme à feu.

    Les investigations ont mené sur la piste de chasseurs présents dans le secteur au moments des faits. Plusieurs hommes susceptibles d’être impliqués ont été interpellés. Leurs armes et munitions ont été saisies.

    L’enquête doit maintenant déterminer si cet accident résulte de circonstances malheureuses ou d’un non-respect caractérisé des règles de sécurité.

     

    25/09/2016 : Un sexagénaire décède lors d'une partie de chasse

    Un homme a trouvé la mort lors d'une partie de chasse en famille, ce dimanche matin, sur la commune de Valdeblore dans le Mercantour.

    Ce Carrossois âgé de 62 ans aurait succombé à la suite d'une chute, dont la gendarmerie cherche à préciser les circonstances.

    L'hélicoptère de la sécurité civile a été engagé pour l'évacuer, mais les secours ne pouvaient plus rien faire pour le malheureux.

    La brigade de Saint-Etienne-de-Tinée est chargée de l'enquête.

    25/09/2016 : Brossac (16) : les pompiers mobilisés pour sauver Adock, le chien de chasse

    Ce dimanche matin vers 9 h 30, le Grimp a réussir à extraire un épagneul tombé dans un puits à 10 mètres de profondeur. Le chien de chasse est sérieusement blessé

    Aussitôt prévenus par le propriétaire d'un chien de chasse, les pompiers de Barbezieux et Baignes sont intervenus pour tenter de sauver un de ses épagneuls  tombés ce dimanche matin, vers 9 h 30, dans un puits ouvert au  niveau du sol.

    L'intervention a mobilisé le Groupement de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux (Grimp). Il leur a fallu traverser un champ de tournesols pour accéder au lieu-dit Pouillé. C'est là que Jean-François Paulais, retraité chalaisien, a retrouvé son chien qu'il avait perdu alors qu'il chassait autour d'anciens bâtiments en ruine.

    "Je l'ai appelé et j'ai entendu un gémissement en passant près d'un tas de ronce", témoigne le propriétaire qui a couru jusqu'à la ferme la plus proche pour prévenir les secours, parce que son téléphone portable ne fonctionnait pas.

    Il a fallu près d'une heure aux pompiers pour extraire et remonter dans un sac l'animal tombé dans un puits sec, à près de 10 mètres de profondeur.  Son propriétaire l'a aussitôt amené chez le vétérinaire à Chalais qui a diagnostiqué une fracture de la colonne vertébrale.

    D'après le propriétaire, qui craint d'avoir à euthanasier son chien, seule une opération à Bordeaux pourrait le sauver, mais sans garantie de succès.

    "Il faut absolument sensibiliser la population sur la dangerosité de ces puits. Il en existe d'autres sur la commune à proximité de bâtiments abandonnés", témoigne Didier Maudet, maire de Brossac.

     

    26/09/2016 : Une femme gravement blessée par balle

    FENTANGE - Une femme a été blessée à la joue alors qu'elle était installée à une terrasse, samedi après-midi, à Fentange. La piste de l'accident de chasse est privilégiée.

    Il était aux alentours de 17h30, samedi, quand une femme s'est mise à saigner de la joue alors qu'elle était installée en terrasse, à Fentange (commune de Hesperange).

    Emmenée à l'hôpital, les médecins n'ont pu que constater que la blessure était grave et qu'elle avait été causée par une balle. Un témoin de la scène, cité par la police, raconte d'ailleurs avoir entendu un sifflement juste avant que la femme ne se mette à saigner. La victime a été transportée dans un centre spécialisé dans le traitement des blessures par balles, en Belgique.

    Une enquête a tout de suite été ouverte et a révélé qu'une partie de chasse était organisée non loin de là. Les armes et les munitions des chasseurs ont été saisies. La suite de l'enquête doit prouver si la blessure a été causée par un des chasseurs.

     

    26/09/2016 : La Lande-sur-Eure : Le chasseur met en joue deux gardes

    Grosse peur pour deux gardes-chasses le 16 janvier 2016 à 15 h à La Lande-sur-Eure, dans le Perche ornais, puisqu'ils ont plongé au sol après avoir été mis en joue par un chasseur.

    L’homme participait à une battue. Les deux agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) l’ont d’abord entendu vociférer à leur encontre avant qu’il ne rentre dans le bois. Deux coups de feu ont retenti et « alors qu’aucun gibier n’est sorti de la forêt », l’homme est revenu dans leur direction, a épaulé son fusil et les a mis en joue. « Il était à 80 m environ ». Les deux hommes se sont alors jetés au sol. L’homme est reparti dans la forêt.

    « L’impression d’être persécuté »

    Alertés par les gardes, les gendarmes se sont déplacés sur les lieux. L’homme a été recherché mais pas retrouvé. « L’essentiel était que les agents soient en sécurité. Ils vous ont interpellé le lendemain », annonce la présidente au prévenu, un Ornais de 62 ans, qui comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Alençon, jeudi 15 septembre pour « acte d’intimidation envers un chargé de mission ».

    À la barre, l’homme reconnaît qu’il était « énervé » ce jour-là. Mais nie avoir mis en joue les agents.

    Le matin, son fils de 35 ans avait été verbalisé par ces deux agents « parce qu’il ne portait pas de gilet fluorescent alors qu’il est obligatoire pour des raisons de sécurité », rappelle la présidente. Mais l’homme ne justifie pas sa colère par ce PV de 135 €. Dans ses déclarations aux gendarmes, il évoque « un litige relatif à une vieille histoire » avec les gardes chasse. « Vous dites avoir l’impression d’être persécuté par ces deux personnes or la population veut plus de contrôle donc vous en avez plus, y compris dans la chasse ! », a tempêté la présidente Quitterie Lasserre.

    « Les agents de l’ONCFS sont des agents assermentés et armés dans l’exercice de leur profession. Ils sont placés sous l’autorité du procureur de la République pour leur mission de police judiciaire. Ce sont des gens compétents et en petit nombre dans le département car l’effectif est réduit. Par ailleurs, l’un des deux présents ce jour-là officiait dans le département depuis quatre mois. Ils ne sont donc pas en permanence sur le dos du prévenu. Ils font leur travail et c’est tout », a annoncé Me Caré. L’avocat des parties civiles ajoute que ses clients « ont été entendus concomitamment par des enquêteurs différents et tous les deux font état d’insultes à leur endroit or l’outrage n’est pas relevé ! »

    Il réclame 5 000 € de dommages et intérêts pour l’ONCFS et pour chacun des deux agents.

    10 ans de prison encourus

    « Le prévenu est prolixe sur les faits qui ont eu lieu il y a plusieurs années mais recentrons-nous sur ceux du 16 janvier, graves puisque deux agents de l’ONCFS, soit un tiers des effectifs ornais, ont été mis en joue, et pour lesquels le prévenu encourt 10 ans de prison », a souligné Audrey Berrier, la substitut du procureur de la République. Elle relève « des versions discordantes et des déclarations évolutives » du prévenu à l’audience avant de requérir dix mois de prison avec sursis et 2 000 € d’amende.

    « Les faits sont graves et peuvent marquer la mémoire mais la version de chacun des deux gardes varie sur la suite : l’un dit que le prévenu part en courant alors qu’il ne peut pas courir depuis un accident de chasse, et l’autre dit qu’il part en marchant. L’un des deux agents a 25 ans et mon client, 62 ! Il aurait pu le rattraper puisqu’il le situe à 80 m environ ! », déclare l’avocat de la défense qui pointe un gros effectif d’agents sur les lieux : « quatre fédéraux, sur six dans l’Orne, pour ce bois de 2 hectares, ce n’est pas mal ! » Il insiste sur le fait que son client nie la mise en joue : « Il dit qu’il attendait que les cochons sortent de la forêt et s’est, peut-être, à cette occasion, tourné vers les agents ». L’avocat plaide la relaxe du prévenu et la restitution des scellés.

    Le tribunal a finalement condamné le chasseur de 62 ans à 5 000 € d’amende dont 2 000 € avec sursis. Il devra, en outre, s’acquitter d’un euro de dommages et intérêts au profit de l’ONCFS et de 600 € pour chacun des deux agents ainsi que de 500 € de frais d’avocats.

     

    27/09/2016 : NIORT Un chasseur ne respectait pas les règles de sécurité

    Dimanche, sous la direction du capitaine Katia Feuillard, la police nationale a conduit une opération de contrôles tous azimuts lors de la journée d'ouverture de la chasse sur la ville de Niort. Une opération conduite avec l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la fédération de la chasse des Deux-Sèvres et la police municipale. Trois chasseurs devront payer des timbres-amendes. L'un d'eux n'avait pas respecté les exigences de sécurité relatives aux distances de tirs par rapport aux maisons d'habitation. Les deux autres n'avaient pas effectué le contrôle technique de leur véhicule. Au total, soixante contrôles ont été réalisés. La vérification des papiers de chasse et celle des armes n'ont conduit à aucune infraction. Chaque année, la police nationale effectue ce type d'opérations dans le cadre d'actions préventives. Dans ce sens, elle estime avoir atteint son but.

     

    28/09/2016 : En plein brame, l’ONF se fait de l’argent en tuant les cerfs !

    L’Office national des forêts propose à quelques chasseurs privilégiés des parties de massacre d’une  facilité honteuse : en cette période sensible de reproduction, les cerfs amoureux perdent toute prudence. Avec un guide, au fusil ou à l’arc, il n’y a plus qu’à viser ces animaux vulnérables. C’est sans gloire, mais pas sans profit… 

    En ce moment dans nos forêts, les cerfs brament : ils appellent les femelles pour la reproduction. Ils sont magnifiques, leurs bois sont au plus beau. Ce spectacle sauvage attire de plus en plus d’amateurs de nature, mais la contemplation ne génère pas assez de profits pour l’ONF. À l’écotourisme, l’Office préfère les arcs et les fusils.

    C’est ainsi qu’un peu partout en France, dans certaines forêts domaniales d’Alsace, de Bourgogne, de Champagne-Ardenne, de Rhône-Alpes, de Provence-Alpes-Côte d’Azur, de Midi-Pyrénées, d’Aquitaine, du Centre, ou encore d’Île-de-France on peut chasser le cerf en pleine période de brame. Et tout cela grâce à l’ONF !

    Nous sommes bien loin d’une quelconque chasse de régulation, mais bien face à une déviance de plus en plus marquée de la chasse aux trophées et à une scandaleuse vente du patrimoine naturel des Français par une officine d’État, qui remplit de moins en moins son rôle de gestionnaire du patrimoine forestier national.

    Cette chasse est doublement néfaste aux animaux. Elle se pratique dans la période de reproduction, particulièrement délicate chez les cervidés : une femelle n’est en chaleur que quelques heures et la perturbation de leur rassemblement compromet gravement les chances de perpétuation de l’espèce. De plus, cette chasse agit exactement à l’inverse de la sélection naturelle : elle élimine les spécimens en meilleure santé, appauvrissant ainsi le potentiel génétique des cervidés et mettant à mal la santé de leurs populations.

    L’ASPAS en appelle aux ministères de tutelle de l’ONF (ministère de l’Agriculture et ministère de l’Écologie) pour que ces chasses cessent, pour que les promeneurs puissent jouir de l’automne en forêt en toute sécurité, et pour que les beaux cerfs puissent se reproduire en paix afin d’assurer les générations à venir.

    Le drame du cerf, c’est l’ONF !

     

    27/09/2016 : Hautes-Alpes : 3 jeunes interpellés après avoir tué 21 marmottes dans un (pas) drole de safari à Orcières

    3 jeunes Champsaurins ont été interpellés dimanche dernier à 15h sur les pistes de la station d'Orcières (Champsaur) par l'ONCFS (les gardes de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) : ils venaient ni plus ni moins de tuer 21 marmottes dans un véritable safari ! Ils ont tiré depuis leur 4x4 et les dégâts auraient pu être encore plus conséquents puisque ce sont les gardes-chasse qui ont interrompu  le massacre et ce drôle de safari contre les marmottes.

    Si chasser les marmottes n'est pas interdit,c'est le tir façon safari depuis une voiture qui est complètement prohibé. C'est ce qui a valu le procès-verbal de trois jeunes champsaurins, (deux de 20 ans et l'autre pas encore majeur) ; et ce qui va probablement leur valoir un passage au tribunal.. C'est le procureur de la République qui décidera de la suite à donner à cette affaire.Outre la procédure judiciaire, à ce fait s'ajoute une dimension, qui elle, n'est pas légale mais morale : comment 3 jeunes peuvent-ils ainsi tuer pour le plaisir des marmottes depuis leur véhicule  et en si grand nombre (pas moins de 21 marmottes, soit plus de 60 kg) ?

    Alors bien sûr le Président de la Fédération Départementale de Chasse 05, Max Mercurio se dit atterré. Comme pour tous les faits de braconnage, la fédération se constituera partie civile contre ces drôles de chasseurs s'ils sont traduits devant le tribunal.

     

    28/09/2016 : Un chien de compagnie abattu à la chevrotine

    Les faits se sont déroulés en fin de semaine dernière à Saint-Jean-de-Laur. Anaïs Guillemet et son conjoint Mickaël Chenu ont retrouvé le corps de leur chien le long d'un chemin longeant la route départementale 19, entre Limogne-en-Quercy et Cajarc. Une enquête est en cours.

    Mingo est né d'un croisement entre un Berger d'Anatolie et un Beauceron, «impossible de le confondre avec un animal sauvage tel qu'un chevreuil ou un sanglier», indique Anaïs Guillemet. Pour la propriétaire du chien, cette éventuelle excuse ne tiendrait pas, elle soupçonne l'intention de tuer de la part de l'auteur du coup de feu. Elle aimait son chien, elle l'a retrouvé mort vendredi, à moins de 200 mètres de sa maison de Saint-Jean-de-Laur, en bordure d'un chemin qui longe la D19 entre Limogne-en-Quercy et Cajarc, victime d'un tir de chevrotine.

    «Notre chien, nous l'avons vu naître le 26 août 2015, poursuit Anaïs, nous sommes aussi propriétaire de sa mère. Nous l'avons choyé comme un membre à part entière de la famille jusqu'à ce jour. Mingo était vacciné, pucé et régulièrement suivi chez son vétérinaire. Non, c'est sûr : on ne pouvait pas le confondre avec un animal sauvage.»

    Vendredi matin, vers 8 h 30, Anaïs et son conjoint Mickaël Chenu ont entendu Mingo aboyer, en contrebas de leur terrain. «Mickaël l'a rappelé immédiatement d'une voix forte. Le chien a cessé d'aboyer, puis un coup de feu a retenti. Pendant quatre heures, nous avons quadrillé la zone, à pied, en voiture, nous sommes repassés plusieurs fois à certains endroits, pour finir par découvrir le corps sans vie de notre chien. Il avait un impact de tir au niveau de la jugulaire. Le corps était tourné en direction de notre terrain», laissant supposer qu'il cherchait à revenir après le rappel de son maître. «Le tireur n'a pas pu ne pas entendre le rappel du chien : vue la configuration du site, on entend parfaitement les bruits provenant de notre maison.»

    Alerté par les propriétaires, un membre local de la société de chasse est venu sur la zone où le corps sans vie gisait.

    Munition non autorisée en France

    Pour lui, aucun doute, il s'agit d'un «impact de munition type chasse gros gibier». Ce qui étonne le chasseur, «ce type de chasse n'étant autorisé que les mercredis, samedis et dimanches, ou sur battue déclarée» (il n'y en avait pas ce vendredi). Dépitée par cet acte, la société de chasse locale cherche, depuis vendredi, l'auteur du coup de feu.

    Vendredi en fin d'après-midi, une autopsie et des radios ont été faites dans un cabinet vétérinaire. Elles montrent très clairement le projectile qui a tué le chien, une chevrotine à grain de presque 10 mm. Une munition qui n'est pas autorisée en France.

    «Nous sommes choqués, tristes et en colère» poursuit Anaïs. «Outre la perte de notre chien, il y aurait pu y avoir des promeneurs en lieu et place de notre bête, c'est un chemin facile d'accès, que n'importe qui peut emprunter pour une balade. Nos chiens sont connus et tout le monde sait que ce sont des bêtes douces et paisibles.»

    Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie de Limogne, l'enquête est en cours.

     

    27/09/2016 : Chasseur blessé par une balle perdue à Ambérieu-en-Bugey : le duo père-fils qui lui a porté secours témoigne

    Jeudi 15 septembre, posté sur un mirador, Jacky Granjeon dirigeait une battue aux sangliers lorsqu’un accident défiant toute probabilité survient. L’éclat d’une balle, qui a tué un sanglier à 70 mètres de là, lui a perforé la mâchoire. Le projectile aurait ricoché soit sur l’animal, soit sur le sol.

    Il doit son salut à l’intervention décisive de Jean Tavernier et son fils Vincent, deux pompiers passionnés de chasse, qui lui ont porté les premiers secours. Ils témoignent pour rappeler combien la formation aux gestes de premiers secours peut être importante.

     

    27/09/2016 : Gan : son chat a été criblé de plombs à bout portant

    Le chat de Marie-France Henry, habitante du centre-bourg de Gan, a été criblé de plombs, mardi 20 septembre, à bout portant. Après plusieurs opérations, il a été sauvé in extremis.

     

    29/06/2016 : Son chien abattu sous ses yeux lors d’une promenade à Idron

    Un Palois affirme que son chien a été abattu par un chasseur lors d’une promenade. L’homme aurait ensuite pointé son fusil sur lui, avant de quitter les lieux. Une plainte a été déposée.

     

    03/10/2016 : Vesoul : des employés de la fédération de chasse jugés pour avoir tué des dizaines d'animaux protégés

    Vesoul. C’est un procès hors normes qui s’ouvrira ce jeudi 6 octobre devant le tribunal correctionnel de Vesoul. Deux jours d’audience sont programmés pour juger une affaire de destruction d’espèces animales protégées sur un terrain de la Fédération départementale des chasseurs de Haute-Saône (FDC 70) à Noroy-le-Bourg, près de Vesoul. Dans ce dossier, sept prévenus sont convoqués devant la justice, dont l’ancien président et l’ancien directeur de la fédération. Douze associations se sont portées partie civile, comme la Société protectrice des animaux et la Fondation Brigitte Bardot.

    Les faits, dénoncés à l’été 2013, ont donné lieu à près de deux ans d’enquête. Résultat ? Trois apprentis et un technicien de la fédération de chasse auraient reconnu avoir tué des espèces protégées sur le site de Champfleury à Noroy-le-Bourg.

    La FDC 70 avait aménagé ce terrain de 56 hectares pour y favoriser la présence du petit gibier. Afin de permettre aux faisans ou aux lapins de proliférer, des pièges avaient été installés pour les espèces nuisibles comme les renards, martres ou fouines. Mais d’autres prédateurs, protégés pour leur part, étaient aussi capturés et éliminés. Pendant près de trois ans, des rapaces - éperviers, autours des palombes, buses - et des chats sauvages ont ainsi été détruits par dizaines.

    Pour éliminer les animaux, plusieurs méthodes étaient utilisées. Un fusil - avec silencieux - aurait été acheté dans ce but. Un poinçon aurait aussi servi à blesser les animaux, pour qu’ils aillent mourir plus loin. Du poison aurait également été administré aux animaux.

    Qui a donné les ordres ?

    Lors d’une perquisition dans les locaux de la fédération de chasse, des cadavres d’espèces protégées ont été découverts dans des congélateurs, ainsi que des queues de rapaces. Celles-ci permettaient apparemment aux apprentis de se faire payer une prime en fonction du nombre de spécimens tués.

    Autre enseignement de l’enquête : pour faire disparaître les cadavres d’animaux, certains auraient été incinérés dans un bidon en métal.

    Au-delà des faits en eux-mêmes, le procès visera surtout à établir les responsabilités au sein de la fédération de chasse dans cette affaire. Trois apprentis et un technicien de la FDC 70 sont poursuivis pour leur participation active dans les destructions d’espèces protégées, mais reste à savoir qui les a incités à tuer les animaux. Uniquement le responsable du service technique de la fédération, qui était en charge de la gestion du site de Champfleury ? Au-dessus de lui, l’ancien directeur de la fédération et son ancien président, Robert Putz, étaient-ils au courant de ce qui se passait à Noroy-le-Bourg ? Les deux hommes, poursuivis pour complicité, l’ont nié durant toute la procédure. À l’issue de l’instruction, la procureure de la République de Vesoul avait requis un non-lieu en faveur de Robert Putz. Le juge d’instruction en charge du dossier, Jean-Philip Ghnassia, a estimé qu’il disposait d’éléments suffisants pour renvoyer l’ancien président devant le tribunal.

     

     02/10/2016 : Un jeune garçon de 5 ans blessé à la jambe lors d’une battue

    L’accident s’est produit, dimanche après-midi dans la campagne du Haut-Forez à La Valla-sur-Rochefort.

    Lors d’une battue, une balle aurait ricoché et blessé un jeune garçon de 5 ans à la jambe ainsi qu’un sexagénaire qui était à ses côtés. L’enfant assistait à la battue avec son père.

    Les deux victimes de cet accident très rare lors d’une partie de chasse et dont le pronostic vital n’est pas engagé, ont été évacuées sur des centres hospitaliers de la Loire et du Puy-de-Dôme.

     

    03/10/2016 : Deux braconniers interpellés: ils chassaient le lièvre la nuit et sans permis

    Ils chassaient le lièvre la nuit, à l’aide d’un puissant phare, sans permis. Deux hommes ont été interpellés par les services de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Ils risquent jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.

    «  Dans cette période de début de saison de chasse, les populations de lièvre sont encore abondantes dans les plaines du Nord et attirent la convoitise de quelques braconniers peu scrupuleux. » C’est ainsi que Bertrand Warnez, chef de service, entame sa communication sur l’interpellation de deux braconniers, fin septembre, à Famars.

    « Dans cette période de début de saison de chasse, les populations de lièvre sont encore abondantes dans les plaines du Nord et attirent la convoitise... »

    Les agents de la police de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) travaillaient en effet en partenariat avec la fédération de chasse contre des activités de braconnage, à Famars, à proximité d’un stationnement de gens du voyage. «  Les gestionnaires de chasse locaux se plaignaient notamment de dégâts importants occasionnés dans les populations de lièvre par quelques braconniers opérant la nuit, en équipe, avec un puissant phare et des fusils de chasse. »

    « Postés dans la végétation »

    Après une série de surveillances de nuit, «  postés dans la végétation  », les agents de l’ONCFS munis de leurs gilets pare-balles ont intercepté deux braconniers dans la nuit du 28 au 29 septembre. Aucun n’est titulaire du permis de chasser.

    Le matériel a été saisi et un procès-verbal a été transmis au procureur de la République de Valenciennes : les deux hommes se voient reprocher le délit de chasse de nuit sur le terrain d’autrui avec moyen prohibé et port d’arme. Ils encourent une peine maximale de deux ans de prison et 30 000 € d’amende.

     

    05/10/2016 : " Sorties et promenades gâchées ou écourtées "

    Le collectif pour le dimanche sans chasse est présidé par Etienne Spataro, par ailleurs militant du Rassemblement pour une France sans chasse. Voici ses arguments : « Le dimanche est le jour où la nature est très fréquentée par les familles en promenade, des randonneurs, des joggeurs, des cyclistes, des cavaliers, etc. souhaitant pouvoir profiter sereinement de la nature. Au niveau national, en France, la chasse est autorisée les 7 jours de la semaine alors que dans la quasi-totalité des autres pays d'Europe de l'Ouest, il y a des jours sans chasse, souvent le dimanche […] La chasse crée un climat d'insécurité qui perturbe la pratique des autres sports et loisirs de plein air. Les dénotations, cris, aboiements, allées venues des 4x4, empêchent de profiter pleinement de la nature. S'ajoutent également les panneaux " Danger -Chasse en cours - Tir à balles " aux abords des zones chassées, qui contraignent à renoncer à son activité en faisant prudemment demi-tour. Que de sorties et promenades gâchées ou écourtées ! Les chasseurs (1,6 %) de la population ne doivent plus accaparer et insécuriser la nature : un partage s'impose. Le collectif pour le dimanche sans chasse, qui regroupe 975 associations d'usagers de la nature, dénonce l'intransigeance de la Fédération nationale des chasseurs et demande à nouveau au gouvernement d'instaurer l'arrêt de la chasse le dimanche en France, mesure d'intérêt général répondant aux attentes des Français. »

     

    04/10/2016 : Lons : un chasseur accusé de maltraitance sur un chat

    Un chasseur est accusé de maltraitance animale pour avoir capturé et enfermé le chat de ses voisins

    L'histoire n'a au départ rien d'extraordinaire, un couple de lonsois est inquiet car leur chat n'est pas revenu de promenade comme à son habitude. Ils décident alors de partir à sa recherche.
    Pendant 2 jours durant ils arpentent les rues lonsoises en l'appelant, contactent les fourrières, l’ADAP etc. Mais leur chat reste introuvable. Alors qu'ils s'attendaient à le découvrir écrasé sur la route, c'est au domicile d'un chasseur, enfermé depuis plusieurs jours dans un piège, soigneusement dissimulé sous une couverture, qu'ils découvrent leur compagnon. Le chat est assoiffé et affamé, baignant dans sa propre urine. Ses maîtres soulagés de l'avoir retrouvé sont cependant sous le choc, et ne comprennent pas le geste cruel de cette personne. Ils ont donc décidé de porter plainte au commissariat et espèrent que la justice poursuivra ce chasseur pour vol et maltraitance animale.
    Inutile de dire qu'ils vivent aujourd'hui dans l'inquiétude que leur animal se fasse de nouveau capturer. Ainsi, leur compagnon, à peine libéré, est contraint de rester à la maison et peut dire adieu à sa balade quotidienne.
     
     

    Comment qualifier l'acte de celui qui a tiré sur une petite chatte d'un an et demi sans défense ? Ce qui est sûr, c'est que c'est un acte d'une cruauté sans nom quand on sait que l'animal avait dans la seule tête pas moins de soixante plombs.

    Les faits se sont déroulés le lundi 19 septembre, au lotissement des Puits. "Fripouille" est sortie. Son maître travaille à son bureau. La petite chatte, peureuse, par ailleurs stérilisée, ne s'aventure jamais bien loin mais a pour habitude de rester dehors tout l'après-midi.

    Quand son propriétaire, interpellé par un miaulement, sort, il voit la pauvre bête en train de se noyer dans le Fresquel qui passe au pied de son jardin. "Fripouille" est en sang, les yeux exorbités. Le vétérinaire, chez qui elle est emmenée, pense, à première vue que l'animal a été victime d'un choc, puis après examen, qu'elle a pu se battre avec un ragondin. "Fripouille" est placée sous surveillance dans le cabinet vétérinaire.

    Elle a perdu la vue, n'a plus d'odorat. Il faut la nourrir à la seringue. Pour lui nettoyer les yeux, il faut endormir la chatte. Sauf que, quand le praticien commence à s'en occuper, il relève un petit plomb. On procède à une radiographie. Elle en a soixante. Autant ses propriétaires étaient prêts à se faire une raison, autant ils sont, là, révoltés, révoltés de la souffrance qu'un individu sans scrupule a fait subir à leur petit animal. Des faits qui lui ont valu trois jours d'agonie pour finalement choisir, la mort dans l'âme, de la faire euthanasier pour mettre fin à ses horribles souffrances.

    • «Ce n'est pas un accident de chasse»

    "Quand nous l'avons adoptée, elle avait un mois à peine. C'était un petit animal adorable, affectueux. Je suis sûr qu'elle s'est approchée de celui qui lui a tiré dessus pour quémander une caresse", confie son maître. "Le but de cet individu était bel et bien de la tuer alors qu'elle se trouvait vraisemblablement à une distance d'environ 5 à 10 m du canon à peine et de la jeter dans le ruisseau. Aucun doute, ce n'est pas un accident de chasse. Lundi, la chasse était fermée, j'habite dans un lotissement pavillonnaire. Vu son état, "Fripouille" n'a pas pu parcourir plus de 50 mètres sans odorat et sans y voir".

    Il a déposé plainte à la gendarmerie, alerté la mairie. "Ce message ne fera pas revenir mon chat. En revanche, j'aimerais que celui ou celle qui a commis cet acte odieux prenne ses responsabilités et s'en explique. Je souhaite aussi, par le biais de ce message, faire passer un avertissement à tous les possesseurs d'animaux, qu'ils soient vigilants, leurs bêtes ne sont nulle part en sécurité, extermination, empoisonnement, vol, tous les moyens sont bons pour les faire disparaître. Sans compter que ce sombre individu a utilisé une arme à feu dans une zone urbaine où vivent enfants, jeunes parents, retraités. Aujourd'hui c'est un chat, demain à qui le tour" ?

     

    06/10/2016 : Les chasseurs font annuler une course d’orientation internationale

    C’est une course qui devait avoir lieu en Alsace pendant trois jours le week-end de Pâques 2017, et rassembler plus de 2 000 coureurs en forêt sur les bans de cinq communes. Mais les chasseurs du secteur en ont décidé autrement…

    Dès le printemps, lors d’une réunion de préparation, ils ont estimé qu’une course d’orientation d’une telle ampleur allait « vider la forêt de son gibier pendant au moins trois mois, au moment où les cerfs et les chevreuils se reproduisent. Et au moment aussi de l’ouverture de la chasse », rappelle Michel Villot, adjudicataire de trois lots dans cette forêt.

    Il ajoute : « Les orienteurs [coureurs d’orientation] qui délaissent les sentiers pour suivre leur boussole ne respectent pas la forêt. » Les maires des communes concernées, qui ont pris des délibérations contre cette course, font valoir le poids économique de la chasse sur leurs budgets (plusieurs dizaines de milliers d’euros parfois pour un petit village chaque année).

    En face, les organisateurs, les clubs d’orientation de Colmar et de Buhl, évoquent les retombées de cette course sur le commerce local, qu’ils chiffrent à 500 000 euros. Et se demandent à quoi servent les réunions consacrées au développement du tourisme vert sur ces territoires de montagne.

    La course internationale d’orientation 2017 est définitivement annulée.

     
     

    Pendant près de trois ans, des dizaines d’oiseaux et autres animaux protégés ont été tués dans une réserve de la fédération de chasse à Noroy-le-Bourg. Les responsables présumés s’expliquent devant le tribunal de Vesoul depuis jeudi. Et se renvoient la balle.

    Treize avocats. Sept personnes convoquées devant le tribunal. Près de cinquante personnes venues assister au procès dans une salle comble. Et rapidement la description des faits. Des chouettes, des chats sauvages et d’autres animaux apparaissent en photo sur un écran. Pris au piège dans des cages, ou déjà morts. "Nous avons à faire à un système de destruction d’espèces organisé et rémunéré", annonce la présidente du tribunal. Un système où 115 animaux protégés ont été mis à mort, parfois cruellement.

     

    [ajout du vendredi 7 octobre, 16h50]. De 4 à 9 mois de prison avec sursis ont été requis vendredi à Vesoul à l'encontre de l'ancien directeur de la fédération des chasseurs de Haute-Saône, du responsable technique et de trois apprentis.

    Les premiers faits remontent à 2010. La fédération de chasse de Haute-Saône (2 millions d’euros de budget – 8000 adhérents) souhaite aménager une « vitrine » pour le petit gibier sur un terrain de 56 hectares à Noroy le Bourg, près de Vesoul. « Un sentier pédagogique était même prévu », explique l’ancien président de la fédération, Robert Putz, devant le tribunal. Il veut développer le petit gibier. Mais d’autres animaux s’installent également sur le terrain. Des renards, des chouettes, des martres, des corneilles. Certains sont protégés, mais tous sont nuisibles au projet de « vitrine » de la fédération. Il est donc décidé de les éliminer, coûte que coûte.

    On transperçait les oiseaux avant de les relâcher

    Des pièges sont installés sur tout le site. Il y a des volières, des cages piégées. Une fois les animaux capturés, tous ou presque sont tués. Au départ, en les assommant, ou avec une arme à feu. Un silencieux est même acheté pour une carabine, chacun étant conscient que les faits sont illégaux. Puis les premiers doutes apparaissent. On craindrait les contrôles d’organismes environnementaux. "Alors, on nous à donné des poinçons. Il fallait transpercer les oiseaux par exemple, avant de les relâcher. Comme ça, si on nous observait aux jumelles, ça faisait comme si l’oiseau était relâché et il mourrait quelques mètres plus loin", raconte un apprenti à la barre du tribunal. C’est lui notamment qui finira par parler et fera éclater l’affaire au grand jour.

    Prime à la queue

    Ce jeudi devant le tribunal, trois anciens apprentis de la fédération sont présents. A leurs côtés, un ancien technicien, son responsable, le directeur de la fédération de l'époque et son ancien président. "Tout le débat est de savoir qui sont les commanditaires et qui sont les exécutants", explique la présidente. Les anciens apprentis sont les premiers à être entendus. Ils étaient tous mineurs au moment des faits. "On ne pouvait pas refuser de tuer, il fallait le faire si on voulait rester dans la fédération après notre apprentissage", explique Joan au tribunal. "Pour nous inciter et contrôler qu’on le faisait bien, on devait couper les queues des animaux et les ramener à la fédération. En échange de trente queues, on touchait 100 euros.", explique Thomas. Un jour les jeunes expliquent leur refus de continuer ces agissements. " La prime de queue "est augmentée pour les inciter à continuer. Certains ont touché près de 400 euros.

    Ils ont détruit mon rêve

    "Quand l’affaire a éclaté, le président m’a dit que je n’irais pas loin dans le domaine, qu’il avait le bras long ", affirme Thomas au tribunal. "Aujourd’hui je suis bûcheron, j'ai été refusé dans tous les fédérations, ils ont détruit mon rêve de gosse ", dit-il en pleurant. Un autre affirme qu’il a raté son diplôme car des membres du jury étaient en lien avec la fédération. Romain, leur chef de service de l’époque, est décrit comme très autoritaire. "Le président Robert Putz nous avait dit que si Romain disait de chier contre un mur, on devait chier contre un mur ", raconte Stéphane, un ancien un membre de la fédération.

    Un incinérateur pour brûler les cadavres ?

    L’ancien chef de service ne nie pas les faits. "Mais je ne voulais pas tuer les animaux protégés, j’étais sous l’emprise tyrannique du directeur et du président. J’étais bloqué." Il a perdu plusieurs kilos depuis le début de la procédure. "Mon rêve de travailler dans l’environnement est aussi brisé. Ils m’ont mis la pression, me menaçant de perdre mon emploi, voire en faisant des allusions sur ma sexualité". A côté de lui, en costume, l’ancien directeur se lève. Il est appelé à la barre. Il nie tout, ou presque. "J’ai tout découvert en août 2013 ." Les poinçons utilisés par les apprentis ? Il ne savait pas. "Et l’incinérateur que vous avez demandé aux apprentis de construire, pour brûler les cadavres ? ", demande la présidente du tribunal. "C’était pour brûler les queues de renard que doivent ramener les chasseurs toute l’année à la fédération ", explique-t-il.

    La théorie du complot

    Le dernier prévenu de la journée est appelé à la barre à 19h. L’ancien président de la fédération de Haute-Saône, Robert Putz, est nerveux. Il hausse la voix. "Je me demande même si on a pas monté ça de toute pièce pour me faire tomber", dit-il. Il rejette la faute sur Romain, le chef de service. "C’est lui qui m’a demandé d’acheter une arme ou qui voulait des primes pour les jeunes." L'ancien président assure qu'il ignorait tout. "On voulait faire de la réserve une vitrine pour le grand public afin de montrer que les chasseurs ne sont pas que des tueurs."

    Trois ans d'enquête

    Le président de la fédération de chasse du Territoire-de-Belfort Daniel Kitter vient témoigner devant le tribunal pour attester de honnêteté de l'ancien président. L'ancien sous-préfet de Haute-Saône, devenu ami de chasse de Robert Putz, fait de même. Après trois ans d'enquête, de perquisitions, d'écoutes téléphoniques et de contrôles judiciaires, la première journée s'achève au tribunal. Ce vendredi les avocats prendront le relais. Le jugement devrait être mis en délibéré en fin de journée.

     

    06/10/2016 : Chasse: cadres et apprentis de la Fédération des chasseurs jugés pour l'exécution organisée d'animaux protégés

    Un chasseur pointe son fusil lors d'une chasse au pigeon le 18 octobre 2015, dans une forêt près de Romagne en Gironde.-AFP/Archives/MEHDI FEDOUACH

    Le procès de trois anciens cadres, d'un technicien et de trois apprentis de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône, suspectés d'avoir participé à l'exécution de plus d'une centaine d'animaux protégés, s'est ouvert jeudi à Vesoul.

    Les sept prévenus, qui comparaissent libres jusqu'à vendredi, encourent un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.

    Les anciens président, directeur et responsable technique de la fédération sont poursuivis pour avoir ordonné la mise à mort d'animaux sauvages protégés, ce qu'ils réfutent.

    La destruction des espèces, dont des rapaces et des chats forestiers, était effectuée par un technicien et trois apprentis, âgés de 22 à 25 ans, qui ont reconnu les faits.

    D'après l'un des apprentis, qui a dénoncé ces agissements en juillet 2013 "pour que ça s'arrête", la destruction des animaux était "organisée" et "rémunérée" par la fédération de chasseurs.

    Plus d'une centaine d'animaux appartenant à des espèces protégées ont été tués entre octobre 2010 et juillet 2013 sur le site d'une réserve cynégétique gérée par la Fédération départementale des chasseurs de Haute-Saône, selon l'enquête de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    "On avait ordre de prendre les queues pour prouver qu'on avait bien tué les animaux", a déclaré le jeune homme jeudi devant le juge, détaillant comment il devait tenir le registre des bêtes éliminées. Chacun des trois apprentis a reçu 384 euros pour cette "prime de queue".

    La réserve de 56 hectares, située à Noroy-le-Bourg (Haute-Saône), visait à favoriser la prolifération du petit gibier comme les lapins et les faisans. La fédération était autorisée à tuer les prédateurs dits nuisibles, tels que les renards, mais pas les espèces protégées.

    Chats sauvages, autours des palombes, buses variables, éperviers ou encore chouettes d'Europe ont ainsi été capturés et supprimés avec un fusil ou du poison. Ils étaient ensuite incendiés ou enterrés. Certains animaux étaient aussi volontairement blessés et mouraient dans la nature.

    "Les ordres venaient du responsable technique et du directeur", a affirmé l'apprenti à la barre.

    Une quinzaine d'associations de protection de la nature, dont la Fondation Brigitte Bardot et France Nature environnement, ainsi que la Fédération de chasse de Haute-Saône, se sont portées partie civile.

     

    06/10/2016 : Biterrois : une altercation entre un chasseur et un propriétaire dégénère

    Un différend entre un chasseur et le propriétaire d'un terrain à Sérignan-plage dégénère. Le chasseur tire en l'air ; il devra s'expliquer devant le tribunal correctionnel.

    Dimanche, la brigade de Valras est intervenue pour régler un différend entre un chasseur et le propriétaire d'un terrain à Sérignan-plage. Leurs deux chiens s'étaient battus et, entre les deux hommes, le ton est monté bien plus haut qu'il n'aurait dû. Les militaires ont donc recherché ce trentenaire qui avait, lors de cette dispute, tiré deux coups de fusil en l'air pour intimider le propriétaire du terrain. Ce dernier, estimant que son chien n'avait pas à être agressé dans sa vigne et ce, malgré la partie de chasse en cours.

     

    Trente chasseurs ont été contrôlés

    Trente chasseurs ont donc été contrôlés dimanche par les militaires, les gardes de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et les membres de la fédération de chasse. Le lundi, le suspect s'est finalement rendu la brigade de gendarmerie de Valras, où il a été placé en garde à vue. Il a immédiatement reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Son arme a été confisquée et détruite. Il devra expliquer son geste devant la justice dans les prochains jours.

    Garder son calme !

    Les gendarmes qui ont travaillé sur cette affaire rappellent : "Il est bon de garder son calme lors des parties de chasse, de respecter les règles liées à la détention d'une arme à feu, mais aussi de respecter les propriétés privées d'autrui. Tout cela afin qu'aucun drame ne se produise."

     

    06/10/2016 : Qui a tiré sur un balbuzard pêcheur, une espèce protégée?

    Un balbuzard pêcheur, rapace majestueux, extrêmement rare en France, a été la victime d’un tir de carabine dernièrement du côté de Roquebrune-sur-Argens.

    La société de chasse locale, la "Diane Roquebrunoise" se défend, mais la LPO (Ligue de protection des oiseaux) crie au scandale.

    "Cela s’est passé le long de l’Argens, un terrain fréquenté par les chasseurs, déplore la LPO. Nous nous sommes empressés de secourir l’animal en l’amenant dans notre centre de sauvegarde de la faune sauvage, situé dans le Lubéron."

    Le rapace a reçu quatre plombs dans l'aile et le crâne, et a un œil endommagé.

    Il va nécessiter plusieurs semaines de soins avant d'être relâché.

    Le balbuzard pêcheur est une espèce très rare en France, avec seulement quelques dizaines de couples nicheurs sur le territoire national.

    Hélas, personne n'a vu le tireur.

    L'enquête a été confiée à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).  

    Si vous avez le moindre indice pouvant aider l’ONCFS, n’hésitez pas à les contacter au 04.94.68.76.59.

    Géré grâce au bénévolat, le centre de soins, dans le Vaucluse, lance un appel à dons pour ce rapace (tél. 04.90.74.52.44 ou crsfs-paca@lpo.fr )

     

    08/10/2016 : Istres: un accident de chasse fait un blessé

    Il était environ 10 heures ce matin sur la route départementale 5 proche du terrain de chasse istréen, lorsque les faits se sont déroulés. Un jeune homme s'est sérieusement blessé en se tirant une cartouche au niveau de la cheville. Ses jours ne sont pas en danger mais la blessure profonde a nécessité de l'évacuer par hélicoptère sur l'hôpital de La Timone à Marseille.

     

    09/10/2016 : Lattes : elle percute des sangliers sur la voie rapide

    Une conductrice revient de loin : dans la nuit de jeudi à vendredi, alors qu’elle circulait sur la voie rapide (deux fois deux voies) reliant Montpellier à Palavas-les-Flots, au lieu-dit Les Marestelles, sur la commune de Lattes, elle a aperçu au dernier moment dans la lueur de ses phares cinq sangliers qui traversaient.

    Elle effectuait une manoeuvre de dépassement d’un véhicule, quand elle n’a pu éviter le choc, en se rabattant. Sa voiture a été endommagée au point qu’elle a été déclarée en état d’épave. Deux des cinq sangliers ont été tués.

    « Je suis sortie indemne de cet accident, mais les policiers du commissariat central de Montpellier qui sont venus constater l’accident m’ont avoué que je revenais de loin. Quand je suis sortie de ma voiture, j’ai entendu des coups de feu. Selon les policiers, des chasseurs traquent les sangliers la nuit dans cette zone, où ils provoquent des dégâts aux cultures et aux jardins des particuliers » témoigne l’automobiliste. Selon elle, « ce n’est plus de la chasse nocturne, mais du braconnage »

    Cet accident atteste que ces chasseurs mettent en danger la vie d’autrui, en traquant les sangliers près de cette voie rapide très fréquentée et plongée dans l’obscurité.

     

    09/10/2016 : Le jardin, le voisin et le lapin... et pan! 450€ d’amende pour le chasseur

    Un Levallois tire sur un lapin dans le jardin de son voisin. Hors période de chasse et sans être titulaire du permis. Le rongeur n’a pas survécu. Le tireur, lui, doit payer une amende de 450 € – et dire au revoir à son fusil.

    Le 22 avril, un sexagénaire de Leval en a marre. Marre de voir des lapins manger ses salades et autres légumes dans SON jardin. Alors, il va chercher son fusil de chasse, un 12 mm. Il épaule, vise et tire sur l’un de ces rongeurs-envahisseurs. Précision : Bugs est retrouvé – sans vie – non dans le jardin du tireur mais dans celui du voisin. «  Le lapin était dans mon jardin maintient le Levallois devant le tribunal d’Avesnes, ce vendredi matin. J’ai tiré au moment où il venait de passer le grillage ; mais il a fait demi-tour puis est allé mourir de l’autre côté.  » Problème : vu la quantité de plomb retrouvé dans la tête de la victime, un aller-retour avec double franchissement de grillage semble peu probable.

    « Ils m’embêtent parce qu’ils veulent récupérer mon terrain ! »

    En tant que prévenu, notre chasseur de lapin doit répondre de plusieurs infractions. Il n’a pas de permis de chasse ; il a tiré à quelques mètres d’une habitation (alors que la distance minimum à respecter est de 150m) et son expédition a eu lieu chez le voisin sans son autorisation. Aussi, en avril, la chasse est fermée. Le procureur relève également un «  transport d’arme de la catégorie D  ».

    Pour sa défense le Levallois – qui n’a pas d’avocat – tient à préciser que ses voisins «  font exprès  » de lui envoyer des lapins : «  Ils m’embêtent parce qu’ils veulent récupérer mon terrain !  » résume-t-il à la barre. Le prévenu est relaxé pour le port d’arme, mais condamné pour les autres infractions. Il doit payer une amende de 450€ – et a dû se séparer de son 12 mm.

     

    11/10/2016 : Merpins: son chat abattu à bout portant, il recherche le coupable

    Laurent Lopez est triste et écoeuré. Mercredi dernier, en fin de journée, cet habitant de Merpins a été prévenu par un chasseur que l'un de ses quatre chats, Chausson, bientôt 10 ans, avait été abattu à bout portant et sans aucune raison par un autre chasseur détenteur d'un fusil semi-automatique 3 coups. Ce dernier, apparemment âgé de 30 à 35 ans, était accompagné d'un chien de taille moyenne avec le poil ras.

    Avec le chasseur témoin, Laurent Lopez est allé dans le champ en bas de chez moi: "Mon chat était dans un sale état mais encore vivant. Ma femme et mon fils l'ont emmené aux urgences vétérinaires à Barbezieux. Mais il est mort le lendemain", raconte-t-il, ému.

    Dans la foulée, il est allé porter plainte à la gendarmerie, a alerté la SPA, les fédérations de chasse. Le témoin qui avait vu le chasseur tirer sur Chausson a aussi été entendu par les gendarmes. "Je veux qu'on retrouve celui qui a tiré sur mon chat et qu'il soit puni pour cet acte de cruauté", insiste Laurent Lopez qui a lancé un appel sur son mur Facebook pour tenter de remonter la piste de ce "mauvais chasseur". Car il ne faut pas tous le mettre dans le même panier. Il en faut, des chasseurs, pour réguler la faune sauvage."

     

    12/10/2016 : Luc Alphand :un sportif tombe de son piedestal

    Luc Alphand, le célèbre champion de ski brianconnais, vainqueur de la Coupe du Monde en 97, et égalment pilote de Rally (Vainqueur du Dakar en 2006) vient de perdre une bonne partie de son aura auprès des amoureux de la nature.

    En effet des photos circulent sur le net de quelqu'uns des trophées de chasse de Luc Alphand, visiblement très fier de poser devant un ours ou un mouflon éxécutés par ses soins.

    Des vidéos circulaient déjà de ses sessions de chasses de biches en Ecosse  c'est désormais au Kamtchatka qu'Alphand sévit, usant les services d'une agence spécialisée dans ce genre de safari macabre.

     

    12/10/2016 : Les députés facilitent les tirs de loup en montagne

    Les députés ont adopté ce mercredi des amendements, contre l’avis du gouvernement, pour faciliter les tirs de prélèvement de loups dans les territoires de montagne en s’écartant du cadre juridique national et européen.

    Adoptés à l’occasion du projet de loi Montagne, ces amendements présentés et soutenus par de nombreux élus de départements montagneux de tous les bancs précisent que «les moyens de lutte contre les grands prédateurs d’animaux d’élevage sont adaptés, dans le cadre d’une gestion différenciée, aux spécificités des territoires, notamment ceux de montagne».

    "Une espèce invasive"

    «Les loups se sont reproduits de manière massive, les espèces à protéger ce sont les brebis et non plus les loups. Le loup massacre le pastoralisme», s’est emportée la député PS des Hautes-Alpes Karine Berger.

    Pour l’UDI Philippe Folliot (Tarn), «le loup est une espèce invasive».

    Selon Annie Genevard (LR, Doubs), cet amendement permettra «d’autoriser davantage de tirs là où le danger est le plus manifeste».

    Les textes ne seraient plus adaptés

    Les auteurs de l’amendement jugent que «le principe de protection stricte des espèces contenu dans la Convention de Berne et la Directive Habitats n’est plus adapté pour ces grands prédateurs qui nuisent aux systèmes d’exploitation agro-écologiques de notre pays».

    Le ministre de l’Aménagement du Territoire Jean-Michel Baylet a plaidé en vain que «la politique actuelle était équilibrée», rappelant que Ségolène Royal avait relevé de 12 à 36 le nombre de loups pouvant être tués chaque année, dans le cadre d’arrêtés préfectoraux.

    L'indemnisation des éleveurs inscrite dans la loi

    En 2015, près de 9 000 bêtes, essentiellement des ovins, tuées par des loups ont fait l’objet d’une indemnisation.

    Les députés ont également voté un amendement de la rapporteure Bernadette Laclais (PS) pour que l’indemnisation des éleveurs soit inscrite dans la loi et pas seulement dans une circulaire.

     

    13/10/2016 : Idron : un chasseur de 84 ans reconnait avoir abattu le chien d'un promeneur

    La police de Pau a identifié le chasseur qui a tué le chien d'un promeneur d'un coup de fusil fin septembre. Il vit à Idron et il a 84 ans. Il reconnait les faits mais ne donne pas du tout la même version que le maître du chien abattu.

    Vous vous souvenez peut-être de cette histoire à Idron. Fin septembre, un homme de Pau a déposé plainte pour menace et violence sur son chien. Alors qu'il se promenait, il a rencontré des chasseurs. Il dit que l'un des chasseurs a tué son chien d'un coup de fusil avant de le menacer avec son arme. Ce chasseur a été placé en garde à vue ce lundi par la police. Il s'agit d'un habitant d'Idron âgé de 84 ans.

    Le chien l'a mordu

    Il a été convoqué au commissariat en début de semaine. Il a quand même fait l'objet d'une garde à vue de quelques heures, durant laquelle il a bien reconnu avoir abattu le chien du promeneur. Mais il ne raconte pas du tout la même histoire que le promeneur. Le chien de ce dernier a attaqué celui du chasseur. Le chasseur a voulu les séparer et il s'est fait mordre. C'est dans ce contexte là qu'il l'a abattu. Et puis il nie avoir menacé le maître. Ce dernier raconte qu'il a eu le canon superposé du fusil de chasse sur la gorge. L'arme, justement, a été saisie par la police. Le parquet a d'ores et déjà décidé de lui confisquer le fusil et de lui retirer le permis de chasser. Il réfléchit encore sur la nature des poursuites qu'il compte engager contre le vieux chasseur.

     
     
    Une intervention de secours est en cours aux Mées, dans les Alpes-de-Haute-Provence, où un homme de 28 ans a été victime d’un accident de chasse, ce dimanche matin. Selon les premiers éléments, il se serait blessé tout seul avec son arme à feu. Le chasseur souffre d’une plaie au mollet. L’alerte a été donnée à 9h34. Les sapeurs-pompiers des Mées et un chef de groupe venu de Peyruis se sont portés à son secours. L’hélicoptère de la gendarmerie a été dépêché sur place, avec à son bord les hommes du peloton de gendarmerie de haute montagne.
     
     
     
    Dans nos campagnes il fut un temps où l’on clouait les corbeaux aux portes des granges. Aujourd’hui, c’est un renard que l’on exhibe en place publique, pendu par la gorge à l’arrière d’un véhicule au pied de l’église de Chamery. Même si l’animal est classé nuisible, on ne peut que condamner un tel sadisme.
     
     
     

    Samedi, une habitante de Montenois a assisté, impuissante, à l’agonie d’un chevreuil sous ses fenêtres. Les chiens courants s’acharnaient, les chasseurs se confondent en excuses.

    Depuis trois jours, Marie-Laure Cunin, une habitante de Montenois, et sa fille de 15 ans ne trouvent plus le sommeil. L’infirmière libérale est confrontée régulièrement à des situations difficiles. Mais celle qui s’est produite sous ses yeux samedi, et dont la victime est un animal sauvage, l’a, dit-elle, « marquée au fer rouge ».

    À 9 h, ce 15 octobre, la Doubienne et sa fille entendent des hurlements doublés d’aboiements. Par la fenêtre, elles sont témoins d’un jeu de massacre. Quatre chiens courants s’acharnent sur un chevreuil sur le chemin privé séparant sa propriété de celle de ses voisins. « Une boucherie, il n’y a pas d’autre mot. C’était extrêmement cruel, insoutenable, à l’oreille, à regarder. On criait, ils continuaient à mordre. »

    « Actes de barbarie »

    Ce calvaire pour l’animal va durer trois quarts d’heure. Aucun chasseur n’intervient durant ce laps de temps : « Nous avons, assisté, impuissantes à l’agonie de la bête qui hurlait », ajoute l’habitante, la voix encore brisée par l’émotion. Pourtant, la dame n’est pas restée les bras croisés. Elle a alerté le maire, les gendarmes, tenté de retrouver les propriétaires des chiens : « J’ai sauté dans ma voiture. Je les ai cherchés, les minutes m’ont paru des heures. Quand ils sont venus récupérer le cadavre de la bête, je n’ai pas mâché mes mots. »

    Marie-Laure Cunin ne compte pas en rester là, même si aucune infraction ne peut être, a priori, relevée. Elle a pris contact avec des associations de défense des animaux, l’office national de la chasse (ONC) pour dénoncer ce qu’elle qualifie d’actes de barbarie. « Comment se fait-il que les chiens soient restés aussi longtemps sans l’intervention de leurs maîtres ? C’est inadmissible. À part ma voisine et moi, personne n’est sorti. »

    Une telle scène est rare mais l’habitante de Montenois s’interroge. Sa maison est située au centre-ville de la commune, en face de la cour de l’école primaire. « Et si les enfants avaient été présents ? Et s’ils avaient entendu ? L’impact aurait été terrible. Nous sommes déjà traumatisés. »

     

    18/10/2016 : Il avait tué un loup en Dordogne : le chasseur coupable d'avoir détruit une espèce protégée

    Le tribunal de Périgueux a retiré son permis de chasse à l'intéressé. Il a interdiction de le repasser pendant six mois

    Le 30 octobre 2015, un animal qui devait se révéler être un loup quelques mois plus tard, a été abattu dans une ferme de Saint-Léon-sur-l'Isle par un chasseur de la commune.

    Ce lundi, l'auteur du coup de fusil comparaissait sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) du tribunal de Périgueux. Il a été reconnu coupable d'avoir tué un spécimen d'une espèce protégée, à savoir donc un loup.

    En répression, le tribunal a retiré au prévenu son permis de chasse et lui a interdit de le repasser pendant six mois. Cette condamnation oblige l'intéressé à démissionner de ses fonctions de président de chasse et de directeur des battues.

    Les plaintes de la  Sepanso Dordogne et des trois autres associations qui étaient parties civiles (l'Association pour la protection des animaux sauvages, l'Aspas, Le Klan du loup, One Voice) ont été jugées recevables.

    La Sepanso Dordogne s'est vu allouer la somme de 100 euros au titre du préjudice moral et de 150 euros pour les frais de justice. L'Aspas recevra 300 euros, One Voice 151 euros et le Klan du loup l'euro symbolique qu'il avait demandé.

     
     
    17/10/2016 : Chasse au sanglier en voiture : le passager va en cassation

    En février dernier, nous relations les aventures d’une bande d’Obélix prise en flagrant de délit de chasse au sanglier en voiture, à Saint-Hilaire-de-Gondilly.

    Le tribunal de Bourges les condamne, le 19 novembre 2015, à 380 euros d’amende pour le conducteur et à 500 euros d’amende pour le passager tireur : qui dit aussi adieu, définitivement, à sa carabine… Les deux chasseurs indélicats perdent aussi leurs permis de chasser pour deux ans, avec obligation de repasser l’examen à l’issue de cette période. Sans oublier des dommages et intérêts à verser à la fédération des chasseurs et à l’association des chasseurs de grand gibier, à hauteur de 400 euros pour chacune. Ainsi que le remboursement des frais de procédure, fixés à 200 euros.

    Mécontent de cette condamnation, le passager tireur fait alors appel de la décision. Il comparaît le 21 septembre 2016 devant la cour d’appel de Bourges qui, au vu « des constatations claires, précises et circonstanciées des agents présents au moment des faits », et malgré les explications empreintes « d’une extraordinaire mauvaise foi » (selon les réquisitions du procureur général), confirme le jugement initial.

    L'utilisation d'un véhicule interdite depuis 1986

    La cour d’appel y ajoute une inscription du tireur indélicat au fichier national des interdits d’acquisition et de détention d’armes, ainsi que le paiement supplémentaire de la somme de 200 euros, en remboursement des frais de justice à nouveau engagés. À l’aube de cette nouvelle saison de chasse, ce jugement est l’occasion, pour l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, « de préciser à ceux qui ne l’auraient pas encore compris que, depuis 1986, l’utilisation d’un véhicule en tant que moyen favorisant la capture, que ce soit dans une action de chasse, de recherche ou de poursuite d’un gibier, est formellement interdite. » Qu’à cela ne tienne : le passager qui a tiré sur l’animal s’est pourvu en cassation !

     

     

    17/10/2016 : GAMACHES Un chasseur tire sur un autre en pleine opération séduction des chasseurs

    Un chasseur qui tire sur un autre, le jour d’une opération nationale visant à faire tomber les clichés sur la chasse : voilà qui fait mauvais genre à Gamaches (Somme) et dans la communauté.

    Voilà un incident qui tombe bien mal. Dimanche 16 octobre, en pleine campagne de promotion nationale « Un dimanche à la chasse » (lire Courrier picard de ce lundi 17 octobre), deux chasseurs aguerris se trouvaient seuls sur une ancienne décharge de la commune de Gamaches, dans l’ouest de la Somme. Vers 15 heures, une dispute éclate. Le motif est futile : l’occupation d’un terrain. Énervé, l’un des deux chasseurs, 52 ans, marié et père de famille, résidant à Tilloy-Floriville, une commune toute proche, tire vers le second, un quadragénaire de Gamaches, marié et père de famille. Pour lui faire peur, semble-t-il.

    Un plomb de 7, 5 rebondit et vient toucher la cuisse de la victime, provoquant «  un hématome avec un léger saignement  ». Le chasseur blessé a été conduit par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier d’Abbeville, d’où il est sorti peu de temps après. Ses jours n’ont jamais été en danger.

    « Cet incident tombe mal mais il ne faut pas faire d’amalgames ».

    François Crépin, directeur de la fédération de chasse de la Somme.

    Le « tireur », lui, a été placé en garde à vue. Aucune trace d’alcool ou de drogue n’a été retrouvée dans le sang de cet employé communal – il travaille à Gamaches. Un homme qui n’avait, jusque-là, jamais eu de problèmes avec la justice.

    Selon le substitut du procureur, l’homme a agi après avoir reçu des insultes, « sur une impulsion ». Il a admis les faits et regrette amèrement son geste. « D’ailleurs, il s’excuse auprès de la victime », explique-t-on au parquet.

    Placé ce lundi après-midi sous contrôle judiciaire, l’homme devrait être jugé dans les prochains mois pour «  violences avec armes ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de moins de huit jours  ». Il encourt une peine maximale de trois ans d’emprisonnement.

    Le président de la société de chasse locale, Daniel Grosjean, compte réunir tous les chasseurs pour mettre au clair cette affaire. Il a été entendu par les gendarmes pendant deux heures ce lundi matin. Du côté de la Fédération de chasse, cette altercation, qui intervient le jour d’une grande opération destinée à changer l’image de la chasse et les chasseurs, «  tombe mal ». « Il ne faut pas faire d’amalgames. Ça aurait pu aussi bien arriver un autre jour. Il y a des bagarres à la sortie des bals aussi », constate François Crépin, directeur de la Fédération, qui ajoute que la chasse est « un sport très sûr, avec bien moins d’accidents qu’au ski par exemple ».

    Il l’assure, « Un dimanche à la chasse » a eu un impact positif sur les non pratiquants invités à partager quelques heures avec les chasseurs. «  L’opération a fait son effet. L’incident de Gamaches ne doit pas devenir l’arbre qui cache la forêt  ».
     
     
     

    Un chasseur de 72 ans est tombé d'une palombière ce mercredi matin vers 8h à Lacropte, au sud de Périgueux. L'homme miraculeusement ne souffre que de contusions.

    Un homme de 72 ans a chuté d'une palombière... hier matin vers 8h à Lacropte au lieu dit le petit Claud. La victime a fait une chute de plus de 6 mètres. Mais miraculeusement, l'homme a été retrouvé conscient. Il ne souffre que de contusions au visage et a été transporté à l'hôpital de Périgueux en cardiologie.

     

    18/10/2016 : La vidéo choquante du célèbre footballeur Pascal Olmeta tuant froidement un éléphant à bout portant

    Récemment, le skieur français Luc Alphand a suscité une vague de colère et d’indignation parmi les amis des animaux pour s’être affiché fièrement aux côtés d’animaux qu’il venait de tuer. Mais peu nombreuses sont les personnes qui ont remarqué qu’il était accompagné dans ces chasses par le footballeur Pascal Olmeta, dont le visage est flouté sur la plupart des clichés.Car Pascal Olmeta est également un grand amateur de chasse sportive. Et il n’hésite pas à parcourir le monde pour s’adonner à sa passion. Sur une vidéo particulièrement choquante repérée par la rédaction du Holidog Times, on découvre ainsi l’ancien gardien de but de l’Olympique de Marseille prendre plaisir à abattre un éléphant adulte sans défense.La scène se passe en 2012, au Zimbabwe. Accompagné par un « guide de grande chasse » dont il s’est offert les services, Pascal Olmeta a choisi de tirer un éléphant dans le cadre d’une chasse sans trophée (une prestation moins chère que la chasse au trophée qui consiste à abattre un animal sans ramener sa tête).Une fois le pachyderme localisé, l’ancien footballeur se positionne et le vise à la tête, ne lui laissant aucune chance. S’en suit une brève course pour s’approcher du corps de l’animal agonisant. « Tire à la tête », lui suggère le guide de chasse alors que l’on entend les cris de détresse de l’éléphant. Et Pascal Olmeta s’exécute, l’achevant à bout portant.Les deux hommes jubilent alors, s’empoignent et semblent échanger quelques félicitations. La dernière séquence montre Pascal Olmeta posant fièrement, tout sourire, à côté du cadavre de l’animal.Interrogé par le site NosChasses.fr  sur sa passion, Pascal Olmeta se confie :

    "D’ailleurs, si l’occasion ne se présente pas, il y a de fortes chances pour que je la crée ! À la chasse, il faut mettre de la joie, on n’est pas là pour se prendre la tête. On imite les autres, on chambre, on sort des blagues, bref nous on déconne à plein tube et on s’amuse ! C’est peut-être ça qui agace certains écolos dogmatiques qui ont toujours l’air triste et sévère comme des quakers anglais avec leur leçon de morale à deux balles !"

     

    19/10/2016 : Triste bilan pour les oiseaux dans le Luberon

    Selon la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), les données sont accablantes pour le braconnage en PACA. 258 oiseaux ont été victimes de braconnage entre 2008 et 2016 et seulement 88 ont survécu et ont été relâchés avec des plombs dans le corps.

    Des Faucons crécerelles retrouvés les ailes pendantes sur des chemins de campagne. Des Buses variables affaiblies au bord de la route qui n’arrivent plus à s’envoler. Un Balbuzard pêcheur découvert l’oeil ensanglanté au bord d’une rivière. Des blessures graves toutes subies directement ou indirectement à la suite de tirs aux plombs… Une réalité à laquelle est régulièrement confrontée l’équipe du centre de sauvegarde de la LPO PACA. Le Parc naturel régional du Luberon et la LPO PACA oeuvrent en faveur de la faune sauvage blessée et nous ont envoyé un communiqué dze presse pour nous alerter sur la situation.

    A chaque saison de chasse depuis 2008, tous les oiseaux d’espèces protégées sont radiographiés à leur arrivée au centre de la LPO PACA. Sur 258 oiseaux accueillis avec des plombs dans le corps entre 2008 et 2016, seulement 88 ont pu être sauvés. Les raisons de ces décès sont multiples : hémorragies, plaies, fractures et infections qui affaiblissent l’oiseau et l’empêchent de chasser et de se mettre à l’abri des autres dangers. Pour les quelques individus qui ont une chance de s’en sortir, les vétérinaires n’ont pas la possibilité d’extraire les plombs du corps, ils ne sont donc pas à l’abri de développer des pathologies liées à l’effet de saturnisme et d’y succomber.

    Même si les Buses variables, les Faucons crécerelles et les Eperviers d’Europe sont les plus touchés, la longue liste des victimes du braconnage compte aussi des espèces pour lesquelles les enjeux de conservation sont majeurs : Aigle de Bonelli, Aigle royal, Faucon émerillon, Faucon pèlerin,…

    Des données attristantes et révoltantes pour la LPO PACA, qui ne représentent qu'une partie des actes de braconnage dans la région.

     

    20/10/2016 : Condamnés à deux mois avec sursis et des amendes

    Les trois braconniers interpellés lundi soir en flagrant délit de braconnage à Orçay, avec une biche dans leur coffre et un fusil chargé à l'avant du véhicule, ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis. Jugés mardi matin en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité devant le tribunal correctionnel de Blois, les trois jeunes hommes originaires du Cher et issus de la communauté des gens du voyage, ont reconnu les faits lors de leur garde à vue. Après leur interpellation, lundi soir vers 21 h 15, ce sont les militaires de la compagnie de gendarmerie de Romorantin qui les ont pris en charge et placés en garde à vue. Les trois braconniers ont également été condamnés à des amendes délictuelles et contraventionnelles. Deux d'entre eux écopent de deux amendes de 100 et 250 € ; le troisième de trois amendes de 100 €, une de 250 €. La décision de justice a également prononcé la suspension du permis de chasse pour deux ans et la confiscation de tout le matériel saisi, fusil, cartouches et lampe torche, concernant le troisième homme.

     

    20/10/2016 : " Il y a des braconniers de tous âges, de toutes catégories sociales, de tous profils. "

    Cet inspecteur de l'environnement, affecté à la brigade nationale mobile d'intervention est formel sur la diversité des populations rencontrées au gré des opérations qu'il a pu mener sur toute la région nord-ouest, son champ d'intervention. Certains anciens de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage se souviennent d'avoir eu « le fusil sur le ventre pour un lièvre » ou de courses poursuites effrénées de plusieurs centaines de mètres. Il y a aussi les histoires de « bracos » plus légères, comme celui « qu'on prend la main sur le collet et qui dit " ce n'est pas ma main " », s'amuse Bruno Riotton-Roux. Et l'adjoint au chef de service départemental de se souvenir d'«un vieux monsieur qui se vantait de ne jamais avoir été pris. Quand il nous a vus à la voiture, il s'est approché avec son chevreuil qui pendait à son collet et il nous a dit, " je crois que j'ai fait une connerie " ».

     

    20/10/2016 : Trois braconniers pris en flagrant délit à Orçay

    Le dispositif de surveillance nocturne durait depuis trois semaines. Les policiers de l’ONCFS ont interpellé trois braconniers, lundi soir, à la nuit tombée.

     

     Il est un peu plus de 21 h, ce mardi, lorsque les deux équipes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) reviennent sur les lieux du « crime ». Malgré la nuit noire qu'aucune lune ne viendra éclaircir, les traces de sang laissées par la bichette abattue la veille au soir, sont encore bien visibles sur le passage des phares en bordure de route. C'est ici qu'aux environs de 21 h 15 lundi soir, trois hommes ont été pris en flagrant délit de braconnage nocturne sur cette petite route départementale de la commune d'Orçay. Les bracos circulaient à bord d'une Opel Corsa, avec une biche dans le coffre de la voiture et une arme chargée aux pieds du passager avant, lorsqu'ils ont été interceptés.

    Un coup de feu au bout de cinq minutes

    Il s'agit d'un coup de filet comme il ne s'en produit pas tous les jours », rappelle Bruno Riotton-Roux, l'adjoint au chef de service ONCFS du Loir-et-Cher.

    Et pour cause, les policiers de la forêt ont planqué près de trois longues semaines, à raison de 3 ou 4 nuits de 5 ou 6 heures en moyenne à chaque fois. En vain, jusqu'à lundi soir… Ce soir-là, sur ce secteur d'Orçay réputé pour ses passages réguliers de grands animaux, mais aussi pour avoir résonné à plusieurs reprises de coups de feu nocturnes ces dernières années, la chance a finalement tourné pour les inspecteurs de l'environnement. « On était là depuis 5 minutes et tout à coup un coup de feu », raconte Jean-Yves Vadé, l'un des quatre hommes présents ce soir-là. Le véhicule qui « roulait à faible allure » en balayant les bas-côtés de la route avec ses phares, a pu être intercepté par les deux équipes sans résistance.

    Outre l'enjeu braconnage, il y avait l'enjeu sécurité », explique Bruno Riotton-Roux : « Des individus dans une voiture avec une arme chargée à même le sol, c'est particulièrement dangereux, surtout quand il y a des habitations dans les environs ».

     

     

     

    21/10/2016 : SOMME Sur le Bon coin ils vendaient trop de coincoins

    Trois jeunes chasseurs au gibier d’eau ont été condamnés jeudi à une suspension de leur permis. Ils vendaient illégalement des appelants, à la provenance parfois douteuse.

    Un appelant, selon le dictionnaire, est un « oiseau captif ou artificiel qui sert à attirer ses congénères libres ». Pour un chasseur à la hutte, la qualité des appelants disposés devant son abri camouflé est aussi importante que celle de son fusil. D’où le soin méticuleux que prennent les nemrods à élever et sélectionner génétiquement leurs sarcelles et autres oies rieuses. D’où, aussi, les prix que peuvent atteindre ces oiseaux. À titre d’exemple, hier vendredi 21, un habitant de Sénarpont vendait un mâle oie des moissons de 2012 à 550 euros.

    Maxime, Vincent et Rudy, 27, 35 et 26 ans, font partie de ces passionnés. De Pont-Rémy, Ribeaucourt et l’Étoile, entre Amiens et Abbeville, ils chassent les migrateurs au bord des nombreux étangs qu’alimente la basse Somme.

    « Tout le monde le fait »

    « Vendre des oiseaux, tout le monde le fait, revendique Maxime. Ça aide à payer le grain, les cartouches et le permis. Dans dix ans, j’en vendrai encore ». « J’achète plus que je ne vends. C’est un plaisir. Je ne fais pas de bénéfice », complète Rudy.

    « Échanger, voire vendre pour éviter la consanguinité, c’est tolérable », reconnaît Jean-Louis soufflet, responsable de l’association de chasse des Trois vallées, ancien président des sauvaginiers picards.

    Le problème des trois jeunes hommes présentés devant le tribunal jeudi, c’est qu’ils sont allés trop loin. « C’était un vrai commerce », pointe M. Soufflet, présent à l’audience. Les gendarmes ont en effet relevé des centaines d’annonces passées dans le Bon coin ou sur des sites spécialisés, le tout, évidemment, sans être déclaré fiscalement et sans se soumettre aux règlements sanitaires. « Embêtant quand on parle de grippe aviaire ou de H1N1 », relève une juge.

    Amendes et suspensions de permis

    Plus grave : lors des perquisitions, on a retrouvé dans les cours de Maxime et Rudy des oiseaux qui avaient été déclarés volés. Or ces vols sont une plaie pour les 12700 chasseurs au gibier d’eau que compte la Somme. « À la pleine lune de février, les sarcelles ont tendance à s’évaporer… Ce que je ne veux pas, c’est qu’un jour, un gars excédé lâche un coup de fusil », s’inquiète Jean-Louis Soufflet. Les deux garçons ont accusé Vincent de leur avoir fourni les dits oiseaux, lequel a argué qu’il n’était pas au courant de leur provenance.

    Jeudi 20, Maxime a été condamné à 2000 euros d’amende ; Vincent et Rudy à 1700 euros. Surtout, leurs permis de chasse sont suspendus pendant deux ans.

    En plus, leur histoire se retrouve dans le canard…

     

     

    20/10/2016 : Le chat revient chez lui avec 25 plombs de fusil dans les pattes

    Près d'Herbignac, l'animal est revenu chez ses propriétaires avec 25 plombs dans les pattes. Il a été victime de tirs à bout portant.

    Jean-Yves Thacé habite dans la campagne d’Herbignac avec sa famille.

    Miette, leur chatte de race chartreuse, partait le matin et revenait le soir. Le dimanche 9 octobre, elle ne rentre pas. Plusieurs jours se passent.

    La chatte reviendra quelques jours plus tard amaigrie et miaulant, la patte avant endommagée. « Le lendemain, nous allons chez le vétérinaire : radio puis diagnostic : 25 plombs tirés à bout portant dans la patte de l’animal ! », explique Jean-Yves Thacé, en colère.

    Une plainte a été déposée à la gendarmerie. 

     

     
    20/10/2016 : Un chasseur suspendu après avoir tiré sur un chien policier
    En novembre 2015, un chien a été blessé par un tir de fusil en forêt de Baincthun. L’auteur du coup de feu a été condamné ce jeudi.

    À la fin du mois de septembre, un chasseur de 53 ans s’est présenté au tribunal correctionnel de Boulogne pour sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique. Il était poursuivi pour des faits remontant au 27 novembre 2015. Ce jour-là, il a tiré sur un chien policier spécialisé dans la recherche de produits stupéfiants.

    Le chien policier a été grièvement blessé au niveau de la patte arrière gauche. Il a dû être en partie amputé et subir la pose d’une orthèse. Il est désormais hors-service.

    L’animal se trouvait dans la forêt de Baincthun avec son maître, pour leur promenade quotidienne.

    Plus de permis et plus d’arme pendant cinq ans

    Lors de l’audience, le chasseur a reconnu avoir tiré en direction du chien, mais pour stopper sa course alors qu’il poursuivait un lièvre. D’après le maître-chien, le coup de fusil a éclaté alors que le canidé revenait à ses pieds.

    Au terme des débats, le parquet a estimé que l’acte volontaire de sévices graves n’était pas constitué et a requis une amende de 450 €.

    Ce jeudi, le tribunal a rendu son jugement : le prévenu se voit retirer son permis de chasse pendant cinq ans, son fusil, placé sous scellés, est confisqué et il a l’interdiction de détenir une arme pendant cinq ans. Il doit verser 3 200 € au maître-chien, partie civile et 400 € à chacune des six associations de défense des animaux qui étaient parties civiles.

    Les associations réclamaient au total 9 800 €.

     

     

    21/10/2016 : Son chien se fait tuer par un chasseur qui dit avoir vu un loup

    Le chien de Serge Labbé s’est fait brutalement abattre alors qu’il se promenait en forêt avec un ami. Le tireur a affirmé avoir cru que c’était un loup.

    Grand amateur de nature, Serge Labbé se promène souvent en forêt. Il le faisait en compagnie de sa chienne Sierra jusqu’au 10 octobre dernier. «On amène nos chiens partout, que ce soit en 4 roues, en motoneige, en bateau, ils nous suivent partout», a expliqué M. Labbé.

    L’événement s’est produit sur un site fréquemment utilisé pour faire du camping sauvage dans le coin de Languedoc en Abitibi-Ouest. «Cet homme-là chasse dans ce coin-là et il doit passer par le chemin sur lequel on était pour se rendre à sa roulotte», a raconté M. Labbé. C'est un chasseur, un pêcheur, il connait bien la place et connait très bien la faune.»

    M. Labbé et son ami venaient d’arrêter pour prendre une pause quand sa chienne s’est aventurée dans les alentours. «Un moment donné, on a entendu un véhicule arriver, mais l’angle du chemin ne nous permettait pas de le voir, a continué M. Labbé. Il s’est arrêté, il est sorti de son camion et a tiré sur mon chien, il n’était même pas à 100 pieds de mon chien. Nous on était à peu près à 50 pieds du chien alors quand on s’est retourné on a vu le chien exploser.»

    Coup de feu

    La balle est entrée en plein centre du chien, a explosé à l’intérieur et laissé un trou de l’autre côté. «Le chien était coupé en deux», a expliqué le propriétaire du chien.

    L’homme ne pouvant pas reculer s’est avancé vers les hommes et leur aura affirmé qu’il croyait que c’était un loup et qu’il n’hésitait pas à tirer sur les loups. «Il n’avait aucun remords, il m’a dit où il travaillait et m’a offert de me dédommager pour ma chienne comme si c’était juste un objet», a affirmé Serge Labbé.

    Sa chienne était un husky mélangé. «Elle n’était pas grosse, à peine 14 pouces de haut, elle ne pesait même pas 40 livres et elle était toute blanche, impossible de la confondre avec un loup, surtout à cette distance», a indiqué M. Labbé. Les gardes-chasse et les policiers de la SQ auraient affirmé à M. Labbé qu’il était impossible de méprendre Sierra pour un loup.

    M. Labbé a porté plainte à la SQ, mais cette dernière affirme qu’elle ne peut rien faire et lui a suggéré d’aller voir les gardes forestiers. Ceux-ci vont émettre un constat d’infraction au tireur, un montant d’environ 300 $. Le propriétaire du chien pense entamer une poursuite contre le tireur. «Je ne veux pas d’argent, mais je veux que lui il paye pour son geste, a souligné M. Labbé. Moi je n’ai pas d’enfants, ma chienne c’était ma petite fille, je l’avais depuis plus de quatre ans. Même si je m’achetais un nouveau chien, ça ne sera jamais pareil, je vais toujours le comparer à Sierra.»

     

    18/10/2016 : "Groin-Groin", sanglier domestique froidement abattu dans son enclos de Coursan

    Groin-Groin était un sanglier de 110 kg, apprivoisé depuis 11 ans par Guy Serres, éleveur coursannais qui l'avait élevé au biberon, nourri et soigné toutes ces années, à la plus grande joie des enfants et des promeneurs. Il vivait dans son enclos de Coursan en compagnie de poules et de cochons chinois. Groin-Groin ne faisait peur à personne, mais ... cette année, l'ouverture de la chasse lui a été fatale.

    Dimanche dernier, Groin-Groin est mort sous les tirs d'un fusil, dans son enclos, dont le grillage a été soigneusement découpé. Puis ce sanglier pas comme les autres a été tiré par les pattes hors de sa demeure, laissant une trace de sang sur le sol, chargé dans un véhicule, sans doute par plusieurs individus (pour pouvoir soulever 110 kg...). Groin-Groin aura certainement été exhibé comme un trophée de chasse glané après un dur combat dans la nature. 

    Les tueurs n’ont pas pris ou tué les poules et les cochons chinois qui ont assisté à la fin de leur pauvre ami. La famille qui a élevé et soigné ce sanglier durant 11 ans est dépitée.

     

    19/10/2016 : Gatey : encore un cheval tiré à coup de chevrotine

    Usinger, un des deux derniers chevaux de Jérôme Maître, a été retrouvé mardi au matin agonisant dans son pré, abattu à coup de chevrotine. Un acte de toute évidence volontaire.

    Dépêché sur place, le vétérinaire a constaté les impacts et a dû euthanasier l’animal. La gendarmerie a constaté les faits. D’après les premiers éléments recueillis, des coups de feu ont retenti vers 4 heures du matin.

    Une fois encore Jérôme Maître est victime. Depuis trois ans, il subit les intrigues, les menaces. Un acte similaire s’était déjà produit le 24 août. Les rumeurs vont bon train dans le village et les alentours. Les habitants et la victime attendent que la justice mette fin à cette série d’actes odieux.

     

    23/10/2016 : AVIGNON : Des données accablantes pour le braconnage en PACA !

    AVIGNON : Le Parc naturel régional du Luberon et la LPO PACA oeuvrent en faveur de la faune sauvage blessée.

    258 oiseaux victimes de braconnage et seulement 88 survivants…

    Des Faucons crécerelles retrouvés les ailes pendantes sur des chemins de campagne… Des Buses variables affaiblies au bord de la route qui n’arrivent plus à s’envoler… Un Balbuzard pêcheur découvert l’oeil ensanglanté au bord d’une rivière… Des blessures graves toutes subies directement ou indirectement à la suite de tirs aux plombs… Une réalité à laquelle est régulièrement confrontée l’équipe du centre de sauvegarde de la LPO PACA. A chaque saison de chasse depuis 2008, tous les oiseaux d’espèces protégées sont radiographiés à leur arrivée au centre.

    Un bilan accablant vient d’être mis en ligne : http://paca.lpo.fr/images/mediatheque/fichiers/section_soins_animaux/documentation/bilan_saison_chasse_2013_2016.pdf.

    Sur 258 oiseaux accueillis avec des plombs dans le corps entre 2008 et 2016, seulement 88 ont pu être sauvés. Les raisons de ces décès sont multiples : hémorragies, plaies, fractures et infections qui affaiblissent l’oiseau et l’empêchent de chasser et de se mettre à l’abri des autres dangers. Pour les quelques individus qui ont une chance de s’en sortir, les vétérinaires n’ont pas la possibilité d’extraire les plombs du corps, ils ne sont donc pas à l’abri de développer des pathologies liées à l’effet de saturnisme et d’y succomber.

    Même si les Buses variables, les Faucons crécerelles et les Eperviers d’Europe sont les plus touchés, la longue liste des victimes du braconnage compte aussi des espèces pour lesquelles les enjeux de conservation sont majeurs : Aigle de Bonelli, Aigle royal, Faucon émerillon, Faucon pèlerin,…
    Des données attristantes et révoltantes pour la LPO PACA, qui sont pourtant bien loin de représenter la réalité des actes de braconnage dans la région.

     

    23/10/2016 : Le chasseur confond un cheval... avec une biche et le tue

    Un chasseur a tué un cheval d’une balle en pleine tête après l’avoir confondu avec une biche. Les faits se sont passés samedi lors d’une partie de chasse sur la commune de la Motte-en-Bauges. Le cheval qui appartient à une éleveuse du village, avait sauté par-dessus son enclos et déambulait sur un chemin communal pourtant clair et dégagé. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

    L’article complet et le témoignage de l’éleveuse dans les éditions de Savoie du 24 octobre.

     

    23/10/2016 : Gironde : un chasseur tire accidentellement sur son fils

    Un chasseur à la poursuite de gibier a glissé dans une pente herbeuse et a blessé son fils d'un coup de fusil, à Biganos

    Ce dimanche matin, un jeune Audengeois de 19 ans a été blessé au cours d'une partie de chasse. Selon les premiers éléments dont disposent les gendarmes, le jeune chassait avec son père à Biganos.

    Alors qu'il poursuivait du gibier, le quadragénaire a soudain glissé dans une pente herbeuse. Son fusil n'était pas cassé et était donc prêt à tirer. Le coup est parti accidentellement. Son fils qui se trouvait sur sa droite a reçu la décharge de plombs et a été blessé au flanc.

    Le jeune a été héliporté à l'hôpital Pellegrin où ses jours n'étaient pas en danger dimanche soir. Une enquête a été confiée aux gendarmes.

     
     
    23/10/2016 : Brissac-Quincé. Un chasseur blessé au visage

    Un accident de chasse s’est produit ce dimanche 23 octobre, vers 15 30, à Brissac-Quincé. Pour une raison inconnue, un chasseur de 46 ans a reçu des plombs dans le visage, alors qu’il se trouvait zone artisanale Grouas, à proximité de la campagne. Il a été transporté au CHU d’Angers dans un état grave par une équipe médicalisée du SMUR.

     

    23/10/2016 : Nouan-le-Fuzelier : un accident de chasse fait un blessé léger

    Ce samedi, un chasseur a été blessé par un autre chasseur à Nouan-le-Fuzelier dans le Loir-et-Cher. La victime a été transportée au CHU d'Orléans, mais ses jours ne sont pas en danger. Il s'agirait de blessure involontaire. Une enquête sur les conditions de cet accident a été ouverte.

    Accident de chasse à Nouan-le-Fuzelier

    Ce samedi, un chasseur a été blessé par un autre chasseur à Nouan-le-Fuzelier dans le Loir-et-Cher. La victime a été transportée au CHU d'Orléans, mais ses jours ne sont pas en danger. L'homme a reçu une balle dans l'épaule. 
    L'accident est survenu après qu'un chasseur ait tiré une première fois sur un chevreuil. Le chevreuil, bloqué par une clôture fait alors demi-tour. Le tireur le suit en changeant son angle et réalise ce qu'on appelle un "report de tir". En visant l'animal, le tireur blesse involontairement un autre chasseur.

    Une enquête est ouverte

    D'après le parquet de Blois, la faute ne serait pas liée à un comportement inadapté, mais à un tir malheureux. La gendarmerie de Lamotte-Beuvron a ouvert une enquête. Elle travaille en collaboration avec l'Office National de la Chasse et de la Fauve Sauvage. 
    La victime quant à elle, apportera son témoignage dans les jours à venir. 

    Selon l'ONCFS, le nombre total d’accidents de chasse relevés durant la saison 2015-2016 s’élève à 146 en France. Il est en progression par rapport à la saison précédente (122 accidents).

     

    24/10/2016 : Les chasseurs dans la ligne de mire de la justice

    Des affaires liées à la chasse étaient jugées au tribunal de grande instance de Tours. Braconnage et tirs incontrôlés au programme.

    Lors de l'audience correctionnelle il y a quelques jours, les chasseurs étaient à l'honneur. Ou plutôt, au déshonneur de leur communauté. Pour commencer, Yves, 74 ans, s'avance difficilement à la barre. Le 12 octobre 2014, à Mosnes, il invite deux amis pour une partie de chasse. Les trois copains entament leur activité sur un terrain de chasse autorisé. L'après-midi, l'un d'eux s'en va, laissant Yves et Guy continuer seuls, accompagnés du chien de ce dernier, sur un terrain appartenant à Yves. Celui-ci aurait alors déclaré avoir « envie de casser la gueule à un chevreuil ». C'est alors que Guy en aperçoit un, et prévient immédiatement son compère qu'un chevreuil vient de partir. Yves se retourne et dégaine sans coup férir. La balle atteint bien un animal… mais le chien de Guy. Qui mourra dans les bras de son maître quelques minutes plus tard. A la barre, les problèmes d'audition du prévenu ne facilitent pas les choses. Celui-ci explique avoir « vu un cul blanc » et donc tiré, confondant selon lui l'épagneul breton de son ami avec un lièvre. « Quand il a tiré, j'étais dans sa ligne de mire », a déclaré aux gendarmes Guy, absent lors de l'audience. Leurs versions diffèrent sur le positionnement du chien par rapport à son maître, Yves prétendant que les deux étaient éloignés d'une quinzaine de mètres. « Si Guy était à côté de son chien, il serait comme moi, il marcherait avec des béquilles », se défend-il maladroitement. La tendance du prévenu à tirer au jugé, c'est-à-dire vite et sans identifier la cible, ne semble pas nouvelle. Un an auparavant, c'est son propre chien qu'Yves avait abattu par mégarde. Outre la mise en danger d'autrui, il lui est reproché d'avoir fait fi du plan de chasse individuel obligatoire et transporté quatre lièvres morts à son domicile sans posséder les bracelets nécessaires. Pour l'avocate de la partie civile, l'attitude d'Yves « fait froid dans le dos. Il a vu quelque chose bouger, il tire. Ça aurait pu être Guy. Il a proposé d'enterrer le chien dans sa carrière comme un vulgaire gibier… » Me Bendjador, qui défend le prévenu, explique que c'est un homme « rude, élevé à la campagne, qui ne sait pas montrer ses sentiments. Il n'a pas fait exprès, c'est un accident malheureux. »

    Du plomb dans le café

    Entre le 30 octobre et le 4 novembre 2013, plusieurs résidants de Monnaie entendent des coups de feu. Cela va plus loin encore pour certains : l'un d'entre eux voit son crépi s'effriter, un autre retrouve une douille dans sa gouttière et une dernière reçoit du plomb dans sa tasse de café. Benoît, 22 ans et 19 au moment des faits, effectuait sa première saison de chasse. Quand des voisins mécontents lui demandent d'arrêter, il continue à tirer par provocation. A la barre, il a du mal à contenir son agacement. Si Benoît a reconnu devant les gendarmes qu'il était bien l'auteur des coups de feu, c'est parce que « c'est ce qu'ils voulaient entendre ». Il se défend en expliquant qu'il ne faisait que tirer des pigeons et brûler de la cartouche. Le prévenu n'a plus le permis de chasse depuis qu'il a chassé sur le terrain d'autrui. Pour le procureur, « il faut écarter Benoît de la communauté des chasseurs et des possesseurs d'armes ». Il requiert huit mois de prison avec sursis. Les jugements pour les deux affaires sont mis en délibéré et seront rendus le 15 décembre.

     

    25/10/2016 : Une vache tuée par un chasseur

    Les faits remontent au dimanche 9 octobre, dans un alpage situé aux Allues. Trois jours plus tard, le 12 octobre, un agriculteur découvre une de ses bêtes morte. Un tir de fusil en serait la cause. Un vétérinaire est venu constater l’état de l’animal, mort par balle, puis le propriétaire s’est rendu à la gendarmerie. Mais dans le coin, tout le monde se connaît…

    Un accord un cours entre les assurances

    Le chasseur en question a été contacté par les services de l’ordre afin de mettre en relation le chasseur et l’agriculteur. Ce dernier n’a pas souhaité déposer plainte. Un accord est en cours entre les assurances.

    L’accident se serait produit alors que l’auteur se situait sur un alpage appartenant à la commune de Le Bois et loué à la société de chasse des Allues. Le maire de Le Bois a exprimé son mécontentement via un courrier adressé au responsable de la société de chasse, et à la mairie alluétaine, dans lequel il soulève l’importance d’éloigner les zones de pâturage de ceux destinés à la chasse, en cette période.

     

    24/10/2016 : Le balbuzard victime de braconnage est mal en point...

    Il y a moins d'un mois, un balbuzard pêcheur, un rapace extrêmement rare en France, était victime d'un tir de carabine lui fracturant l'aile et endommageant son œil. Il avait été emmené par la LPO Paca dans le Lubéron pour tenter de le sauver. Hélas, les nouvelles ne sont pas bonnes...

    Il y a un peu moins d’un mois, sur un terrain fréquenté par les chasseurs, le long de l’Argens à Roquebrune, une espèce très rare en France était malheureusement victime de tirs de carabine.

    Un bénévole de la LPO (Ligue de protection des oiseaux) avait alors recueilli ce balbuzard pêcheur pour tenter de le sauver. Nous nous en faisions l’écho dans nos colonnes (édition du 7 octobre).

    La société de chasse locale, la Diane Roquebrunoise, s’en est défendue, désapprouvant ce geste, arguant à juste titre que rien ne permettait d’affirmer que ce tir était l’œuvre d’une personne titulaire du permis de chasse.

    Le pauvre animal a alors été emmené dans le centre de sauvegarde de la faune sauvage, situé dans le Lubéron. La radiographie a montré la présence de quatre plombs dans son corps, lui fracturant l’avant-bras fracturé et endommageant son œil.

    Mauvaises nouvelles

    Aujourd’hui, les nouvelles ne sont, hélas, pas très optimistes puisque «le balbuzard va sûrement perdre son œil malgré les traitements et les opérations, suite au plomb qu’il a derrière l’œil, déplore-t-on à la LPO Paca. Nous sommes en train de voir si nous pouvons le rééduquer à la pêche malgré l’usage d’un seul œil, ou si nous pouvons le transférer à un autre centre qui aurait davantage de moyens pour le rééduquer. Ou si, plus probablement, nous devons nous résigner à une euthanasie... Nous étudions les retours d’expériences de collègues.»

    Croisons les doigts! Quant au tireur, il n’a toujours pas été retrouvé...

     

    26/10/2016 : Biterrois : un octogénaire fait un malaise cardiaque pendant une partie de chasse

    Ce mercredi, un chasseur a été victime d'un malaise alors qu'il participait à une battue sur la commune de Saint-Pons-de-Thomières. Le retraité a été héliporté sur le centre hospitalier de Béziers.

    Ce mercredi, en début d'après-midi, un chasseur de 88 ans a été victime d'un malaise cardiaque. L'homme participait à une battue au sanglier près de Saint-Pons, dans un massif forestier, au lieu dit du "Cartouyre".

    Hélitreuillé et transporté dans le Dragon 34

    L'homme a été rapidement pris en charge par les secours dans cette zone difficile d'accès. Il a été hélitreuillé à bord du Dragon 34 qui l'a transporté d'urgence sur le centre hospitalier de Béziers.

     

    26/10/2016 : Dordogne : un homme écope de quatre mois de prison avec sursis après un accident de chasse

    Les faits s'étaient produits en février à Meyrals, en Sarladais. Le procès s'est tenu mardi à Bergerac

    C'était en février dernier, à Meyrals, en Dordogne. Au cours d'une partie de chasse au cerf, Serge Peyruchaud et Jean Rouilleaux décident de changer de zone de tir.

    Dans sa voiture, le premier saisit la housse de son arme pour ranger son fusil. Le coup part, traverse la carrosserie et la balle, de calibre 12, pulvérise l'articulation de la cheville du second. « La gâchette a accroché la housse », a justifié le prévenu, mardi, lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel de Bergerac. « On n'en sait rien, l'a repris le président de l'audience. On sait juste que le coup est parti. »

    Blessure involontaire

    La victime, elle, se déplace toujours avec des béquilles. « C'est une blessure de guerre », a témoigné son chirurgien lors de l'enquête.

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    À l'audience, mardi, le chasseur n'a pas nié sa responsabilité. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour la blessure involontaire et à une suspension de son permis de chasser, avec interdiction de le repasser avant trois ans.

    En outre, pour le non-respect des règles de déplacement de son véhicule et pour l'avoir garé à côté de son poste de tir, il écope de deux amendes de 200 euros.

     

    27/10/2016 : Sos (47) : un fusil chargé tombe et blesse une femme par accident

    Intervention difficile pour les pompiers. Eux, qui étaient venus, dans un premier temps, pour un malaise cardiaque sur un sexagénaire sont repartis également avec une femme blessé grièvement à la jambe. 

    À la mi-journée, les secours se déplacent pour un accident cardiaque chez un homme diabétique de 66 ans. À leur arrivée, le beau-frère du sexagénaire ouvre la baie vitrée pour faciliter le passage.

    Mais entre la fenêtre et le rideau, un fusil de chasse chargé tombe au sol et blesse grièvement une femme de 72 ans à l'artère fémorale. La présence des pompiers a sans doute sauvé la vie de la sexagénaire, les professionnels ayant pu intervenir rapidement pour contenir l'hémorragie.

    Une fois mise hors de danger, celle-ci a été transportée à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux pour y subir des soins spécialisés. Le sexagénaire diabétique a pu également être réanimé et conduit au centre hospitalier d'Agen.

     

    27/10/2016 : Rochefort: un étalon de trait tué d’une balle

    Kim de Cousteumont a été retrouvé mort par son propriétaire mardi matin

    Philippe Ectors et son papa Michel, à la tête d’un élevage d’une vingtaine de chevaux de trait ardennais et de sang à Ave-et-Auffe (Rochefort), ont eu la triste mésaventure de découvrir lundi que leur étalon de trait reproducteur Kim de Cousteumont a été tué par balle. Il se pourrait que les faits soient l’œuvre de chasseurs ou de braconniers. "Il y avait une chasse pas loin de là durant la journée mais je suis passé lundi à 16 h devant la prairie et il était toujours vivant. Ce qui est bizarre, c’est que c’était déjà la fin des tirs. Mais mardi matin, lorsque je suis allé nourrir la jument et le poulain qui étaient dans la prairie, l’étalon ne s’est pas levé. J’ai compris qu’il y avait un problème. On a retrouvé une balle dans son flanc. Cette perte est aussi bizarre et triste qu’inattendue", commente Philippe Ectors.

    L’idée qu’un autre éleveur aurait pu commettre un acte pareil a par contre été exclue. "Celui qui aime les chevaux ne pourrait jamais faire ça", poursuit Philippe Ectors.

    Âgé de 14 ans , Kim de Coustemont était l’une des fiertés de ses éleveurs avec qui il a été champion de modèle et d’allure à la foire de Libramont en 2002. Depuis, il vivait une retraite bien méritée. "Cela dépend de l’activité d’un cheval de trait mais l’espérance de vie est au moins de 25 ans. Lui était un de nos deux étalons reproducteurs. On a eu un poulain de lui cette année et un autre arrivera l’année prochaine. Financièrement, la perte est en dessous des 10.000€ mais sur le plan sentimental, cela fait mal. Il devait finir ses jours dans nos prairies mais d’une autre manière."

    Le parquet de Namur et la zone de police Lesse et Lhomme ont été prévenus des faits. Une enquête est en cours pour tenter de retrouver l’auteur du coup de feu.

    L’analyse de la balle retrouvée permettra déjà d’en savoir un peu plus sur l’arme utilisée et donc d’avoir une idée plus précise de l’origine du tir.

     

    29/10/2016 : Gard : un chasseur se blesse en chutant de 8 m

    Un chasseur gardois de 64 ans a été blessé ce samedi, après avoir fait une chute accidentelle d’une hauteur de 8 mètres. Il est tombé d’un rocher, sur la commune de Seynes.

    L’accès étant particulièrement escarpé et difficile d’accès pour les premiers sapeurs-pompiers du Sdis 30 et le médecin, il a été fait appel aux spécialistes du groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) du Sdis 30, qui ont pu brancarder le sexagénaire jusqu’à l’ambulance.

    Blessé au dos, le chasseur a été admis aux urgences de l’hôpital d’Alès.

     

    30/10/2016 : Deux chasseurs blessés après un accident de 4X4 à Marlens, Haute-Savoie

    Il revenaient d'une session de chasse hier en fin d'après-midi lorsque leur 4X4 a glissé sur une piste. Leur véhicule a fait plusieurs tonneaux avant de s'immobiliser dans une pente. Le premier chasseur est resté incarcéré alors que le second est parti chercher des secours dans la nuit noire.

    Si les secours avait tardé, s'il avait dû passer la nuit coincé dans le 4x4, le chasseur âgé de 55 ans serait sans doute mort. Après l'accident, il est resté incarcéré durant cinq longues heures, dans le froid et souffrant de multiples fractures. 

    Vers 19 heures samedi 29 octobre, les deux hommes revenaient d'une partie de chasse lorsque leur véhicule a glissé sur un chemin de terre cabossé, faisant plusieurs tonneaux avant de s'immobliser dans un ravin. 

    Le second chasseur, plus légèrement blessé, est parti chercher des secours, mais il lui a fallu bien deux voire trois heures pour pouvoir donner l'alerte. 

    Un important dispositif a alors été déployé, plus d'une vingtaine de sapeurs-pompiers, pour retrouver le véhicule et secourir la victime. Le temps de le désincarcéré, il a pu être hélitreuillé par la Sécurité Civile et pris en charge vers 1 heure du matin. Soit presque cinq heures après l'accident. 

     

    29/10/2016 : Varennes-en-Argonne : un chasseur se tire une balle dans le pied

    Samedi en fin d’après-midi, un chasseur de 75 ans s’est tiré une balle dans le pied alors qu’il participait à une chasse.

    Les faits se sont déroulés à Varennes-en-Argonne sur un chemin en direction de Montblainville.

    Selon les premiers éléments, le septuagénaire aurait voulu recharger son arme et aurait alors posé le canon de son fusil sur son pied. Le coup serait parti à ce moment-là.

    Sur place, les sapeurs-pompiers de Montfaucon-d’Argonne et de Verdun sont intervenus et ont conditionné la victime qui a été transportée au centre hospitalier de Verdun.

    Les gendarmes de Clermont-en-Argonne sont chargés des constatations et de l’enquête.

     

    31/10/2016 : Un chasseur reçoit un éclat de balle dans la joue

    Une battue de chasse s'est mal terminée dimanche après-midi sur la commune de Saint-Etienne-sur-Blesle, à l'extrêmité ouest de la Haute-Loire, au lieu-dit "Brugely". Un chasseur âgé de 53 ans a été atteint par un éclat de balle au niveau d'une joue. Il venait de quitter son poste vers 16 heures à la vue d'un gibier quand la balle l'aurait touché. Il pourrait s'agir d'un ricochet.

    Il a été pris en charge par les pompiers et évacué en urgence relative sur le CHU de Clermont-Ferrand.

    Les tests d'alcoolémie pratiqués par les gendarmes se sont révélés négatifs.

     

    30/10/2016 : Un chasseur blessé par balle

    Un chasseur a été blessé par une balle sur la commune de Saint-Etienne-sur-Blesle, à l’extrémité ouest de la Haute-Loire.

    Les faits sont survenus dimanche après-midi. Les gendarmes du Brivadois s’attachaient en fin de journée à déterminer les circonstances précises de ce qui semblerait être un accident.

    Selon les premiers éléments, un homme de 53 ans a été atteint par une balle au niveau de la mâchoire au cours d’une partie de chasse. La balle aurait ricoché avant de venir se loger dans la tête du quinquagénaire.

    Il a été pris en charge par les secours et évacué à l’hôpital à Clermont-Ferrand. Ses jours ne seraient pas en danger.

     

     

    31/10/2016 : Caudebec-lès-Elbeuf Dramatique accident de chasse, en Seine-Maritime. L'homme est décédé

    Dimanche 30 octobre 2016, un homme est décédé lors d'une partie de chasse, à Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime). Il aurait été victime d'un tir d'une balle de gros calibre.

    Dramatique accident de chasse, dimanche 30 octobre 2016, en Seine-Maritime. Dans la forêt de Caudebec-lès-Elbeuf, dans l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime), sur le chemin Saint-Cyr, à la frontière de l‘Eure, un homme d’une cinquantaine d’années est décédé. Lors d’une partie de chasse, une balle de gros calibre aurait ricoché sur un arbre avant de le toucher fatalement au flanc. Le quinquagénaire est décédé malgré plusieurs tentatives de réanimation.

    32 chasseurs auditionnés

    Après l’intervention des sapeurs-pompiers et du Smur, le substitut du procureur de la République, un médecin légiste ainsi que la police scientifique se sont rendus sur place. Les 32 chasseurs qui étaient présents lors de l’accident, ont été auditionnés. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Un autre chasseur, âgé d’une cinquantaine d’années, a été placé en garde à vue. 19 fusils ont été saisis et les dépistages d’alcoolémie pratiqués sur les p
     
     
     
    Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce dimanche peu avant 17 heures 30 pour un homme qui aurait été blessé par balle au cours d'une partie de chasse, dans un espace boisé situé dans les environs d'Elbeuf (Seine-Maritime). Le centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis 7) indiquait à 17 heures 30 que les secours étaient en cours de localisation de la victime en forêt.

    La gravité des blessures et les circonstances de ce qui pourrait être un accident sont pour l'heure ignorées.
     
     
     

    A la barre, Gilbert et Alexandre, père et fils à l'allure simple, font bloc. Il faut remonter presque quatre ans plus tôt pour restituer le fil de l'affaire qui les amène devant le tribunal. En novembre 2012, des faits de braconnage sont signalés du côté de Boussay. Cela entraîne la mise en place d'un dispositif de surveillance autour d'un massif forestier.

    Dans la nuit du 14 au 15 novembre, une patrouille qui quadrille les lieux entend deux détonations à dix minutes d'intervalle, puis une autre série de tirs. Un véhicule 4 x 4 est arrêté au niveau d'un champ de tournesols, d'où semblaient provenir les coups de feu.
    Un peu plus tard, une autre voiture ralentit également aux abords, se signalant par des appels de phares. Un troisième véhicule semblant s'intéresser à ce qui se passe dans ce massif, les gendarmes décident d'interpeller le conducteur. Il s'agit d'un employé du conseil général, en service, qui se dit intrigué par des taches près de la route qui ressemblent à du sang.

    La douille et les bottes correspondent

    Au matin, un cadavre de cerf fraîchement tué, trouvé dans le champ, a été traîné sur quatre-vingts mètres pour le rapprocher de la route départementale, sans qu'il ne soit vu des usagers. Un marteau est également trouvé, ayant sans doute servi à achever la bête.
    Des traces de pas sont vite remarquées sur place et mènent jusqu'à un lieu-dit non loin de là et un bâtiment appartenant à Gilbert. L'homme dispose d'une paire de bottes qui correspondent aux empreintes.
    Après différentes analyses, on trouve dans son 4 x 4 un étui percuté provenant d'une carabine 222 Remington, le même modèle que les deux ogives retrouvées dans le corps de l'animal. La voiture qui a ralenti près du champ, correspondant à un autre véhicule de Gilbert, devait sans doute servir à récupérer la dépouille mais a été dérangée par l'arrivée du véhicule du conseil général.
    Le prévenu dit être « totalement étranger à cette chasse. J'étais chez moi et je n'ai rien entendu ». Son fils Alexandre nie en bloc : « Nous respectons scrupuleusement les règles de chasse. Le gibier, on en a tous les jours, il vient à dix mètres de la maison. »
    Concernant les bottes, ils en ont des dizaines de paires chez eux et l'étui percuté retrouvé dans le 4 x 4 a dû être ramassé après une session au club de tir.
    La Fédération départementale des chasseurs s'est porté partie civile parce que « c'est comme ça que les chasseurs souffrent d'une image de viandards », selon leur avocat. Pour le procureur, la chasse en réunion la nuit avec usage d'un véhicule et port d'arme « est l'une des infractions les plus graves du droit de la chasse. Ceux qui ont fait ça ne sont plus dignes d'être chasseurs. Ceux qui ont fait ça sont devant vous. »
    L'avocat des prévenus, Me Leterme, plaide la relaxe au bénéfice du doute. Le jugement est mis en délibéré et sera rendu le 15 décembre.

     

    31/10/2016 : Malaise fatal lors d'une chasse

    Hier, vers 11 h 30, un homme de 65 ans qui chassait sur la commune de Vigoux, vers le village de « La Buxière », a été victime d'un malaise. C'est son frère, en compagnie de qui il participait à cette sortie, qui a donné l'alerte après l'avoir trouvé inanimé. Les pompiers de Saint-Benoît-du-Sault se sont rapidement rendus sur les lieux, de même qu'une ambulance du Samu et l'hélicoptère de l'hôpital de Châteauroux.

    Originaire de Bazaiges, la victime n'a malheureusement pas survécu, malgré les soins et tentatives de réanimation prodigués pendant une heure par les secours.

     

    31/10/2016 : Rappel à la loi : les braconniers de passereaux sont avertis !

    Aujourd’hui, dans son édition des Landes, le journal Sud-Ouest (40 673 exemplaires) publie le deuxième encart publicitaire acquis par la LPO pour informer les braconniers de passereaux protégés des risques qu’ils encourent.

    En effet la Loi pour la reconquête de la biodiversité a doublé les peines encourues - de 15 000 à 150 000 € d’amendes, et de un an à deux ans d’emprisonnement - pour le braconnage des espèces protégées tels le Bruant ortolan (parution dans Sud-Ouest du 6 septembre) ou le Pinson des arbres (parution de ce jour).

    C’est que chaque année depuis trop longtemps, la LPO est obligée de repérer les installations délictueuses, de les contrôler, de porter plainte puis de se constituer partie civile. Sur la base du travail de la LPO, le tribunal de Mont-de-Marsan tient audience le 17 novembre pour juger une dizaine de prévenus pour braconnage d’ortolans en 2015. Ceux relevant de la juridiction de Dax prévenus pour des faits similaires, et ceux poursuivis en plus pour agression physique contre les responsables de la LPO, sont convoqués à l’audience du 9 février prochain.

    Considérant que la presse française se fait trop régulièrement l’écho des revendications des délinquants (Individus qui, ne se conformant pas aux dispositions de la loi, se rendent coupables d’un délit), tandis que l’État ne les informe pas des risques pris - alors que les braconniers sont connus puisque regroupés au sein d’une association dites des « chasses traditionnelles » -, la LPO assure seule cette information aux frais de ses donateurs, adhérents et militants.

    Sous couvert d’une dérogation française (arrêté ministériel du 17 août 1989) autorisant l’usage des pièges (matoles) pour capturer des alouettes, dont les populations sont en régression significative, fin octobre/début novembre, la saison de braconnage des pinsons a pris le relais de celle des Bruants ortolan, et bat son plein. Jamais un piège situé en milieu fermé, sous un rang de tournesols, proche de maisons, avec des graines de tournesol comme appât n’attrapera des alouettes : ce sont bien les pinsons qui sont visés (environ 150 000 Pinsons des arbres et 50 000 Pinsons du nord tués chaque année).

    Fin août/début septembre toute matole installée est de fait illégale, la dérogation pour l’alouette ne s’appliquant pas encore. Ce n’est plus le cas fin octobre/début novembre grâce à cette autorisation donnée pour l’alouette. L’hypocrisie de l’arrêté ministériel autorisant l’utilisation des matoles pour capturer des alouettes (voir la note technique et scientifique jointe) n’a d’égal que la mauvaise foi des braconniers : ainsi on pouvait lire dans le journal Sud-Ouest du 6 août dernier « la chasse à l’ortolan étant interdite, ils affirment chasser l’alouette ».

    Dans sa dernière publication, accessible sur son site internet, l’UICN indique que le Bruant ortolan (encore une quinzaine de sites de braconnages dénoncés cet été) passe de « vulnérable » à « en danger », avec un déclin marqué. La LPO continue et continuera inlassablement son travail de mise en lumière et de dénonciation des pratiques délictuelles. Tel ou tel facteur ne suffit pas à expliquer à lui seul la régression catastrophique de la plupart des espèces (artificialisation, pollutions, agriculture intensive, infrastructures routières, électriques…). Mais au moins n’en rajoutons pas : commençons juste par respecter les textes en vigueur !

     

    31/10/2016 : La balle ricoche et la partie de chasse vire au drame

    Un quinquagénaire a été tué accidentellement dimanche, au cours d’une partie de chasse. Les faits se sont déroulés dans la forêt de Caudebec-lès-Elbeuf, dans l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime), près de la limite avec le département de l’Eure.

    "Une information a été ouverte pour homicide involontaire, on ne s’oriente pas du tout vers une piste criminelle", a déclaré le procureur adjoint Etienne Thieffry.

    Vingt-huit personnes participaient à cette journée de chasse.

    Selon les premières informations, une cartouche de gros calibre aurait ricoché sur un arbre et atteint la victime au flanc. Le quinquagénaire est décédé malgré plusieurs tentatives de réanimation de la part des secours.

    Un chasseur en garde à vue

    Un chasseur, quinquagénaire lui aussi, habitant dans l’Eure et susceptible d’être l’auteur du coup de feu mortel, a été placé en garde à vue.
    Les tests d’alcoolémie pratiqués sur lui ainsi que sur les autres chasseurs se sont révélés négatifs.

    Dix-neuf fusils ont été saisis pour être examinés par les enquêteurs.

     

     

     01/11/2016 : FEUQUIÈRES-EN-VIMEU Le chat Gribouille a été tué sauvagement

    Hélène, Laurent et leur famille pleurent leur chat « assassiné ». Plusieurs chats ont déjà disparu dans le quartier. Ils veulent que le coupable soit puni et que cela s’arrête.

    Hélène et Laurent ne décolèrent pas. Leur chagrin est à la hauteur du sort qui a été réservé au chat Gribouille, que la famille avait adopté petit il y a plus de trois ans. « Il est parti de la maison le samedi 8 octobre, pour faire un tour, comme d’habitude », se souviennent ses propriétaires. Mais il ne rentrera jamais vivant.

    Le couple réside avec ses enfants rue Balzac, dans un quartier résidentiel calme de Feuquières-en-Vimeu. Jolies maisons, jardins soignés, les champs et la campagne sont à deux pas. « Gribouille rentre habituellement vers 17 heures pour manger. Voyant qu’il ne revenait pas, on a pensé qu’il était parti faire un tour. » La petite famille décide de se lancer à sa recherche dès le dimanche après-midi, parcourant les rues alentours. « On a cherché partout. Sans succès », racontent Hélène et Laurent. Le message indiquant la disparition de Gribouille sur le web ne donne rien.

    C’est en fin de semaine dernière que le couple va recevoir la visite d’une voisine, ayant appris la disparition. « Elle nous a dit qu’elle avait trouvé un chat mort devant la barrière de sa maison le dimanche 9 octobre. » Photos à l’appui, Laurent parvient à identifier Gribouille. Parvient, seulement, car les photos de la dépouille de l’animal, publiés sur les réseaux sociaux, donnent la nausée. « Cela m’a fait vomir lorsque je l’ai aperçu en allant promener mon chien. J’en ai pleuré ! », confirme Valérie Riquier, qui a fait la découverte.

    Le cadavre du félin ne laisse aucun doute sur le sort qui lui a été réservé : il a été sauvagement tué. « On aurait déjà eu beaucoup de peine si on l’avait retrouvé écrasé par une voiture. Mais là, ça fait froid dans le dos. Pour assassiner un animal comme ça, il faut être un pervers, un barbare », dénoncent Hélène et Laurent. Dans ces conditions, la famille a du mal à faire le deuil de Gribouille, « un chat très gentil, qui venait dormir avec notre fils la nuit. » Plusieurs chats sont morts ou ont disparu dans le quartier depuis plusieurs années (lire ci-contre). Le couple a donc décidé de se battre « pour que ça bouge et que ça s’arrête. On ne peut pas laisser quelqu’un faire ça ! » Il a déposé une plainte à la gendarmerie. La Société protectrice des animaux (SPA) et l’Office national de la chasse (ONC) ont été alertés. Le message publié sur Facebook a déjà été relayé plusieurs centaines de fois. « On ira jusqu’au bout. Celui qui a fait ça doit aller en prison. »

    D’autres chats sont morts ou ont disparu dans le quartier

    L’exemple de Gribouille ne semble pas être un cas isolé dans ce quartier de Feuquières-en-Vimeu. Valérie Riquier, qui a découvert le cadavre du chat d’Hélène et Laurent, a elle-même déjà perdu deux félins. « Il y en a qui n’est jamais revenu d’une balade, je ne sais pas où il est. Je pense qu’il a dû être pris dans un piège, soupire-t-elle. Et il y en a un autre qui est venu mourir près de ma voiture après avoir été empoisonné. » Une personne âgée qui vit à proximité raconte que son chat a également été empoisonné il y a plusieurs années.

    Face à cette vague de disparition et de mort, certains habitants prennent leur précaution. « J’ai aujourd’hui quatre chats, dont un qui ressemble beaucoup à Gribouille. Je prends ce qui s’est passé comme un avertissement. Ils ne sortent que quand je suis là pour les surveiller », témoigne Valérie Riquier. « On a eu tellement de peine lorsque notre chatte est morte que l’on a décidé de ne pas reprendre d’autre animal. Mais vous savez, ça va continuer », prédit cette dame âgée.

     

    02/11/2016 : Partie de chasse mortelle près d'Elbeuf : le tireur mis en examen pour homicide involontaire

    Le chasseur de 62 ans qui a tué accidentellement un homme lors d'une partie de chasse dimanche dans un massif forestier à Caudebec-lès-Elbeuf a été mis en examen pour "homicide involontaire par imprudence". Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de détenir une arme.

    Les différentes investigations de la brigade criminelle de la sûreté départementale de Seine-Maritime ont pu établir que la victime, un chasseur de 51 ans originaire de Sotteville-lès-Rouen a été mortellement blessé par une balle de gros calibre. La balle aurait préalablement ricoché sur un tronc d'arbre avant de l'atteindre au niveau du thorax.

    Selon une source judiciaire, le tireur n'aurait pas respecté les règles de sécurité qui s'imposent.

     

    02/11/2016 : Avernes : une balle perdue brise la vitre d’une maison

    Il en est quitte pour une grosse frayeur. Ce samedi après-midi, Jules (*), un habitant d’Avernes venu rendre visite à ses parents, a été surpris par des coups de feu proches du domicile. « Nous regardions un film et nous avons entendu des déflagrations plus fortes qu’à l’habitude », raconte-t-il. Plusieurs minutes après, il découvre dans son sous-sol une balle, « utilisée pour la chasse aux sangliers » selon lui. Elle a brisé un carreau. Pour les occupants, pas besoin de chercher loin pour trouver l’origine du projectile. « Dans l’après-midi, une dizaine de chasseurs s’est déployée dans le champ à 50 m en contrebas devant l’entrée de la propriété de mes parents », explique Jules.

    Celui-ci rentre alors dans une colère noire. « Il y a quelques années, je les avais déjà interpellés alors qu’ils étaient en train d’abattre un animal dans le bois du fond du jardin de la propriété de mes parents », soupire-t-il, admettant être opposé à la chasse.

    Les conséquences auraient pu être dramatiques. « Mon père ou ma fille auraient pu être dans le verger qu’a traversé la balle, peste le père des familles. C’est la saison des pommes et des poires ! ». Son père demande alors des explications aux chasseurs. Ils nient être à l’origine de cet incident. Cela ne va pas calmer son fils, au contraire. « Le déni m’irrite encore plus, peste-t-il. Même si la maison n’a pas de grillage et qu’elle est au milieu de la végétation. Certains ne devraient pas avoir d’arme à feu ».

     

    Après avoir déposé plainte auprès de la brigade de Vigny pour « mise en danger d’autrui », ce lundi, il a écrit à la fédération nationale de chasse. Il a également rencontré le maire d’Avernes, Daniel Bailleux (SE). « Je préfère laisser le déroulement de l’enquête, explique celui-ci. Je n’ai pas connaissance d’autres soucis comme ça ».

    Le site Internet de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) est clair : « Le tir en direction des habitations est proscrit […] Au titre de la police de la chasse, il n’y a pas donc de distance déterminée de chasse autour des habitations, sauf arrêté préfectoral ou communal ».

     

    02/11/2016 : Tir sur grimpeurs : Presles

    Je tenais à avertir les grimpeurs fréquentant les falaises de Presles et avoisinantes d’être vigilants,  dimanche dernier, 30/10/2016, un chasseur nous a apparemment pris pour cible.

    Récit :
    Nous étions en train de profiter du beau soleil de ce weekend sur la voie des buis du secteur du même nom des falaises de Presles. Tout se déroule très bien dans cette voie classique avec Claire. Une cordée de trois nous précède d'une longueur.  Les chiens aboient dans la vallée et on entends quelques coups de feu de temps en temps.
    Arrivé au relai de R6, je part en tête. clipe la première dégaine et m’apprête a continuer dans la fissure. (Edit : des coups de feu sont entendus pendant que l'action se déroule), j'entends siffler prés de mes oreilles, Je lève la tête pour éventuellement éviter une chute de pierre (j'ai tout de suite pensé à une pierre venant de la cordée du dessus), puis un impact sous mes pieds, et un objet repart en bourdonnant.
    Je regarde en contrebas et le rocher est éclaté avec une trace d'impact de quelques cm. Je réalise que ce n'est pas une chute de pierre mais bien des balles.
    J'hurle de cesser le feu. Il n'y aura pas d'autres coup de feu.
    Traumatisé , je termine la voie en trad par le couloir à droite, caché dans les buis.

    Observations et avis :

    L'impact de balle se situe à 1m de moi, et à 2/3m de Claire, à quelque chose prés cela aurait pu très mal se finir.  Aucune idée de la distance de la première balle mais je l'ai bien entendu siffler. J'ai au début pensé à une balle perdue. mais le fait qu'il y ait eu deux coup de feu qui sont passé prés et que nous sommes déjà à 200m du sol me fait douter. (Il faut viser sacrément haut pour mettre en joue le sommet de la voie). Si cette balle perdue visait éventuellement un oiseau, pourquoi les deux tirs sont si proches ? (Il aurait du s'envoler et le deuxième tir aurait du être été plus éloigné).
    Pour le fait de me prendre pour un chamois, je n'en ait jamais vu avec un sac à dos orange et un T-shirt vert fluo...

    Je ne suis pas chasseur donc pour ce qui est portée de tir et visée.. je ne sais pas. Par contre le tir venait du fond de vallée vers la "ferme" qui se situe sous le secteur des buis au vu de la direction de la rayure de l'impact.

    Je me suis remis de mon traumatisme et vais aller porter plainte ce soir.  

    Je ne sais pas si il y a eu des "accrochages" ou des tensions récemment entre les chasseurs et les grimpeurs dans le secteur de Presles. Mais si vous souhaitez aller grimper dans le secteur, faites attention.

    Bonne grimpe malgré tout.

    PS: Si vous avez eu vent d'incidents du même genre dans le secteur, je serai intéressé de le savoir.

     

     

    03/11/2016 : Un chat criblé de plombs n’a pas survécu à ses blessures

    Ce jeudi après-midi, un chat a été criblé de plombs aux abords de la route de Saint-Omer, à Saint-Martin. Il n’a pas survécu à ses blessures. Sa propriétaire lance un appel à témoins.

    « Nous avons dû le faire piquer car il était inopérable », s’attriste la propriétaire du félin sur sa page Facebook. L’animal a été retrouvé criblé de plombs, ce jeudi après-midi. Les faits se seraient déroulés « entre 14 h 30 et 15 h 30, dans les environs de la rue Marteau - route de Saint-Omer - Square Nacry », à Saint-Martin. « Nous sommes révoltés par tant de cruauté », martèle la propriétaire.

    Cette dernière lance un appel à témoins pour retrouver les auteurs de cet acte odieux. Toute personne ayant des informations susceptibles d’aiguiller ses recherches peuvent s’adresser à elle : Pascale Lebon sur Facebook (par message privé).

     

    03/11/2016 : Accident de chasse en Seine-Maritime. Une mise en examen

    Un chasseur de 62 ans, originaire de l'Eure, a été mis en examen pour homicide involontaire par imprudence, après le décès d'un participant à une partie de chasse, dimanche 30 octobre 2016.

    Un homme âgé d'une cinquantaine d'années avait été tué dans un accident de chasse, dimanche 30 octobre 2016, dans la forêt de Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime), rapporte le site Internet d'information Normandie-actu.

    Le suspect a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de porter une arme.

     

    06/11/2016 : Dordogne : un jeune homme de 26 ans tué dans un accident de chasse

    Les faits ont eu lieu ce dimanche après-midi vers 15 heures sur la commune de Campsegret, près de Bergerac, en Dordogne. Un chasseur de 26 ans est décédé après avoir pris une balle dans le thorax. L'auteur a reconnu sa responsabilité.

    Un chasseur de 26 ans a perdu la vie ce dimanche après-midi vers 15 heures. C'est au cours d'une battue aux sangliers que le jeune homme a reçu une balle en plein thorax. Il était déjà décédé à l'arrivée des secours.

    L'auteur du coup de fusil, plus âgé, a tout de suite reconnu sa responsabilité. Il visait apparemment un animal lorsque la balle est partie, touchant finalement son collègue chasseur.

    Dépistage à l'alcool négatif

    Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Bergerac pour déterminer les circonstances exactes du drame. Elle a été confiée à la brigade de gendarmerie de La Force.

    Ils devront essayer de comprendre le trajet de la balle. Était-ce un tir direct ou par ricochet ? Les conditions de sécurité étaient-elles respectées ? Pour l'heure, une chose est sûre : l'auteur n'était pas sous l'emprise de l'alcool. Le test de dépistage s'est révélé négatif.

     
     
    Les braconniers sont pointés du doigt par les chasseurs et les défenseurs des espèces protégées. De très nombreux oiseaux sont abattus ou blessés lors des périodes de chasse alors que c'est strictement interdit.
    Le centre de soin des animaux sauvages installés à Audenge sur le Bassin d'Arcachon en fait le triste constat chaque année. Depuis le mois de septembre, et l'ouverture de la chasse, il a récupéré des dizaines de volatiles blessés par des tirs de fusil.

    L'office nationale des forêts rappelle pourtant que les chasseurs doivent connaître et savoir reconnaître les espèces chassables et les espèces protégées.
    Les animaux sauvages de nos territoires ne sont en effet pas tous des gibiers. La liste des espèces chassables ainsi que les périodes ou conditions particulières de chasse sont fixés par arrêtés préfectoraux dans les départements.

    La liste des espèces d'oiseaux protégées est bien arrêtée : cormoran, bernache, grèbe, cygne, héron, aigrette, grue, mouette, goéland, cigogne, flamant rose, les rapaces (diurnes et nocturnes), pic, coucou, râle, huppe, tous les petits oiseaux...

    Toute infraction aux règles de chasse concernant ces animaux constitue un acte de braconnage.
     
     
     

    Drame à Ladinhac dans lequel un chasseur est décédé hier samedi matin. Le chasseur de 70 ans est mort, hier, vers 9 heures, lors d'une battue sur la commune

    de Ladinhac, au lieu-dit "Le Pouget". Le septuagénaire était posté lorsqu'il a succombé à une crise cardiaque. Malgré leurs efforts, les pompiers et le Smur d'Aurillac ne sont pas parvenus à le réanimer. (source la montagne;fr)
     
     
     

    Un chasseur est décédé, hier vers 11 h 30, lors d'une battue à Casta, dans le Nebbiu.

    Parti chasser avec des amis, l'homme, âgé de 60 ans, a été victime d'un malaise cardiaque.

    Malgré l'intervention rapide des secours, dépêchés sur place avec une équipe du Grimp par l'hélicoptère de la Sécurité civile, Dragon 2B, la victime, en état d'arrêt cardio-respiratoire, n'a pu être ranimée.

     
     
    06/11/2016 : Blessé par des plombs alors qu’il jardinait à Rougé

    Pendant qu'il jardinait chez lui, à Rougé, un homme a été blessé par des plombs provenant probablement de chasseurs. Il a été transféré au centre hospitalier de Châteaubriant.

    Ce dimanche 7 octobre, vers 16 h, un homme vide tranquillement l’herbe de sa tondeuse dans son jardin, au lieu-dit la Maison-Rompue à Rougé. Tout à coup, sans s’y attendre, il reçoit un plomb dans la tête et un autre dans l’avant-bras.

    Les auteurs des faits, probablement des chasseurs, ont pris la fuite. L’homme a été transporté au centre hospitalier de Châteaubriant afin de se faire retirer les plombs. Une enquête de la brigade de Châteaubriant est en cours.

     
     
    06/11/2016 : Fontainebleau : trois braconniers présumés interpellés

    Un homme de 58 ans a été arrêté ce samedi vers 22 h 40 en forêt de Fontainebleau le long de la D 152 pour braconnage. Les policiers l’ont découvert seul au volant d’un utilitaire et fortement alcoolisé. La présence d’un fusil dans la voiture a alerté les forces de l’ordre qui ont trouvé une biche morte quelques centaines de mètres plus loin. Ils ont également découvert deux amis du braconnier, âgés de 36 et 35 ans qui se cachaient entre les arbres. Les trois hommes, habitants de Bondoufle (Essonne), ne possèdent aucun permis de chasse. Ils ont tous été placés en garde à vue.

     

     
    07/11/2016 : Jeune chasseur tué à Campsegret (24) : le maire s'est désigné comme étant l'auteur du tir

    Gérard Malaubier serait l'auteur du coup de fusil qui a causé accidentellement la mort d'un jeune homme de 26 ans, dimanche

    Le chasseur qui s'était spontanément désigné comme étant l'auteur du tir mortel, dimanche après-midi au cours d'une battue au sanglier à Campsegret, en Dordogne, n'est autre que Gérard Malaubier, le maire de la commune, âgé de 63 ans.

    On connaît également désormais l'identité de la victime. Aymeric Wauthier, 26 ans, a reçu une balle en plein thorax, alors qu'il se trouvait à une quinzaine de mètres de la RN21, au nord de Campsegret, près d'un parking de chasse. Domicilié à Gardonne, employé de Brézac Artifices, il est décédé sur place.

    Selon les premières explications du présumé tireur, qui avait dans son viseur un sanglier "à une trentaine de mètres", la blessure mortelle ne pourrait être due qu'à un "ricochet" de la balle, a indiqué Charles Charollois, vice-procureur du parquet de Bergerac.

     

     

    07/11/2016 : Accident mortel de chasse en Dordogne: le tireur affirme qu'il s'agit d'un tir de ricochet

    Le chasseur qui est l'auteur du coup de fusil mortel de ce dimanche à Campsegret en Dordogne affirme qu'il s'agit d'un tir de ricochet. L'accident s'est produit au cours d'une battue aux sangliers. La victime, un jeune chasseur de 26 ans, a été atteinte d'une balle au thorax.

    L'enquête se poursuit après l'accident de chasse mortel de ce dimanche à Campsegret en Dordogne. Selon le parquet de Bergerac, l'auteur du coup de fusil mortel, un chasseur de 63 ans, affirme " qu'il a tiré à deux reprises sur ce qu'il croyait être un sanglier et que la victime a donc été atteinte par un tir de ricochet". Cette version des faits, qui accrédite la thèse de l'accident, devra être confrontée aux relevés sur le terrain qui ont été pratiqués par les enquêteurs. Ils étaient encore à pied d'oeuvre ce matin. Neuf chasseurs participaient à cette battue dont le maire de Campsegret, Gérard Malaubier. Selon une source proche de l'enquête, celui-ci reconnait avoir tiré quelques secondes avant que le jeune homme s'écroule. Le jeune chasseur âgé de 26 ans, salarié de l'entreprise Brézac est originaire de Gardonne.

    Autopsie ce mardi à Bordeaux

    Pour l'instant, les circonstances de l'accident restent encore floues. Pour identifier clairement le tireur il faudra attendre que toutes les constatations de terrain soient terminées et que tous les témoins aient été entendus. Il faudra également attendre les résultats de l'autopsie qui devrait être pratiquée demain mardi à Bordeaux. Elle devrait permettre de mieux identifier la trajectoire du projectile et de vérifier si le type de munition utilisé est le même que celui de l'arme du maire de Campsegret .

    Y'a-t-il eu des infractions à la police de la chasse lors de la battue ?

    Le parquet s'interroge également sur le respect des règles de sécurité lors de cette battue aux sangliers. L'enquête devra déterminer si il y a eu des infractions en matière de police de la chasse concernant notamment les fameux tirs fichants qui doivent se faire du haut vers le bas.

    L'auteur présumé du coup de feu n'a pas été placé en garde à vue. Le parquet " attend les résultats de l'enquête pour prendre une décision". En cas de poursuite pour homicide involontaire, le chasseur risque jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende ainsi que le retrait du permis de chasse. La peine peut aller jusqu' à cinq ans de prison en cas de circonstances aggravantes.

    Dans un communiqué, la fédération départementale des chasseurs de la Dordogne rappelle que " même si condamner la chasse peut-être le réflexe premier de tout à chacun, et que cette émotion reste compréhensible, il convient au vu du nombre d'accidents lors de nombreuses autres activités de faire preuve de discernement". L' an dernier souligne la fédération, il y a eu 146 accidents de chasse en France dont 10 mortels..."des chiffres qui ne sont pas significatifs au regard des accidents de ski ou de motonautisme". La fédération indique également "qu'elle se réserve la possibilité de" se porter partie civile si des comportements contraires à la législation en vigueur dans le département, s'avéraient être à l'origine de ce tragique accident".

     
     
    Le drame se produit près du hameau de Brangoly, au dessus d’Enveitg en Cerdagne. Un groupe de chasseurs est partie en battue au sanglier sur les hauteurs. Quand ils redescendent, un homme de 67 ans, originaire d’Enveitg, manque à l’appel. Il ne répond pas à la radio. Les chasseurs rebroussent alors chemin pour le chercher et l’un deux finit par découvrir son corps inerte. Les secours sont prévenus à 14h10, mais l’hélicoptère ne peut intervenir sur place en raison des circonstances météo. Cinq CRS de Bolquère accompagnés d’un médecin du SAMU se rendent alors sur les lieux à pied. Sur place, ils constatent malheureusement le décès de l’homme, manifestement victime d’un malaise cardiaque. Le corps est rapatrié.
     
     
     

    La victime souffrait de douleurs au dos et à l’épaule.

    Un homme de 65 ans a été évacué par l’hélicoptère de la gendarmerie après avoir chuté dans une ravine, vers 15 heures hier, à Digne-les-Bains. Le chasseur évoluait dans le secteur de la route des Dourbes. Cinq sapeurs-pompiers ainsi que deux militaires du Peloton de gendarmerie de haute montagne de Jausiers sont intervenus au sol. Mais, au vu du relief, ils ont fait appel à l’hélicoptère de la Sag.  La victime, qui souffrait de douleurs au dos et à l’épaule, a été transportée au centre hospitalier de Digne.

     
     
    La "Bande à Doudou" a  écumé les bois du pays de Bourganeuf (Creuse) à la lueur des phares durant l'été 2013. Ces Tartarins creusois recherchaient les beaux trophées de cervidés. Mais la nuit, tous les lapins sont gris, surtout quand le tireur l'est aussi. Au tribunal correctionnel de Guéret, la chasse sauvage peut coûter très cher...

    La fédération des chasseurs de la Creuse leur a fait une ristourne sur les lapins. C'est peut-être qu'un lapin n'a pas de prix. Un cerf, si : 1.700 euros (tarif national).

    Les cinq prévenus ne sont pas du genre à cotiser à une ACCA (association communale de chasse agréée) et à acheter des bracelets pour le gros gibier. Jeudi, quatre d'entre eux (le cinquième, simple suiveur, a été relaxé) n'ont pas pris la peine de se présenter au tribunal correctionnel. « Les faits remontent à trois ans, ils sont passés à autre chose », a tenté l'un des avocats de la défense, Maître Philippe Lefaure. Les prévenus seront néanmoins informés incessamment que la "chasse sauvage" n'est pas gratuite.

    Quatre braconniers devront payer plus de 12.000 euros 

    Le jugement du tribunal guérétois a fait droit aux demandes de dommages et intérêts formulées par la fédération, par les ACCA de Saint-Dizier-Leyrenne et de Saint-Martin-Chateau et par L'Association pour la protection des animaux sauvages. Pour des cerfs, des daims, des chevreuils tués et pour les frais judiciaires engagés, la facture a grimpé très vite : plus de 12.000 euros répartis sur quatre têtes en fonction des responsabilités des uns et des autres et des autres établies par le tribunal .

    Les revenus de ces quatre jeunes braconniers, qui résident dans la région de Bourganeuf, vont être plombés dans les prochaines années. Deux d'entre eux présentent un casier judiciaire bien plus lourd que leur CV. Et qui va s'alourdir encore : neuf mois de prison ferme pour le plus « expérimenté », déjà condamné pour des faits similaires en 2010 et en état de récidive légale. Quatre mois pour un autre « tireur », bon client du tribunal de Guéret, dont le procureur Sébastien Farges a pointé le goût pour la « violence gratuite ».

    La présidente Nathalie Courtois et ses assesseurs ont suivi les réquisitions du ministère public. Le chauffeur de ces équipées sauvages et un braconnier plus occasionnel ont été condamnés à des peines d'emprisonnement avec sursis. Maître Muriel Nouguès, qui défendait les intérêts des institutions cynégétiques avec son confrère Maître Xavier Touraille, a salué « le beau coup de filet réalisé conjointement par la gendarmes de Bourganeuf et par les agents de l'office national de la faune sauvage ».

    Le très forestier pays de Bourganeuf, où se réinstallent peu à peu les grands cervidés, est régulièrement le théâtre d'affaires de braconnage.

     

    «Ils tirent sur n'importe quoi, c'est le plaisir de tuer ».

    Sébastien Farges (Procureur de la République)

    Au cours de cet été 2013, c'est donc la « Bande à Doudou » qui courait nuitamment la contrée.

    Il s'agit de jeunes âgés d'une vingtaine d'années, qui sont donc moins assommés par le travail, comme l'a décrit le seul prévenu présent (car actuellement incarcéré pour d'autres faits ), que par des alcools forts : « On prenait un apéritif, et il y en a un qui a dit qu'on pourrait aller chasser et il a décroché un fusil du ratelier ».

    La Creuse est peut-être chiche en distractions nocturnes, mais comme l'ont révélé les parties civiles, ces virées avaient aussi des motivations vénales : un beau trophée de cerf se négocie plusieurs milliers d'euros. Maître Touraille a même parlé de « professionnalisme ». Les dépositions des protagonistes ne vont toutefois pas dans le sens de la reconnaissance d'une certaine « qualification » dans la chasse clandestine. La « bande à Doudou » est plutôt du genre à canarder à tout va, avec de la chevrotine (munition prohibée) et des armes non déclarées.

    Le noyau dur est composé d'une fratrie. Une frangine joue les lampistes. Elle éblouit le gibier, tandis que les gars tirent au jugé : « Sur n'importe quoi, c'est le plaisir de tuer », gronde le procureur, qui cite le cas de grands animaux blessés, qui, après des heures d'agonie, sont retrouvés gisant par des agriculteurs dans des prés. Il y a aussi ces daims tirés à travers la clôture d'un parc.

    Partie de chasse à proximité d'un village

    Dans le garage de « Doudou », les enquêteurs retrouveront des trophées, du sang, du poil, témoignant de récentes séquences de dépeçage. « Une usine à viande » a défini Sébastien Farges. Les nuits où pas un cerf ne montre le bout du museau, les phares éclairent des champs et débusquent « tout ce qui bouge ». La présidente Nathalie Courtois a décrit une scène de chasse qui s'est déroulée à proximité immédiate d'un village : « Des lièvres, des lapins et même des chats ont été tués ». La nuit, tous les lapins sont gris. Chez ces Tartarins creusois, c'est à qui détiendrait le plus beau trophée, à qui ferait le plus beau tableau. Le plus fort,  c'était "Doudou" et c'est lui qui a aussi décroché la timbale pénale. Une nuit, l'une de ces fines gâchettes a posé une arme chargée de chevrotine contre la portière de la voiture, le canon a glissé, le coup est parti. Heureusement, sur ce coup-là, personne n'avait bougé.

     

    10/11/2016 : Une bande de braconniers jugés à Guéret

    C'est une affaire qui remonte à 2013 qui a été jugée ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Guéret. Un réseau de braconniers a été démantelé il y a trois ans, mais les protagonistes étaient absents de leur procès ce jeudi.Deux d'entre eux ont été condamnés à de la prison ferme.

    A l'audience ce jeudi matin, quatre des cinq mis en cause manquaient à l'appel. Seul dans le box des accusés, un homme de 22 ans qui est incarcéré à Limoges pour d'autres faits. Il a assisté au braconnage lors d'une soirée au cours de l'été 2013, mais il n'y a pas participé directement. Le tribunal décide de le relaxer.

    La présidente, Nathalie Courtois, rappelle ce qui est reproché aux quatre autres prévenus : des tirs de chevrotine en pleine nuit sur des animaux, en dehors de la période de chasse autorisée. La bande était à bord d'une voiture et se servait d'un projecteur pour éclairer les cibles. Ces équipées nocturnes se déroulaient sur fond d'alcool : le petit et le gros gibier, notamment des cerfs, étaient visés, mais également des chats. "Ils tiraient sur n'importe quoi", résume le procureur de la République de Guéret, Sébastien Farges. Les animaux blessés ne sont pas forcément retrouvés par les tireurs en pleine nuit, qui les laissent agonisants. A Saint Martin-Château, le 9 août 2013, le seul cerf recensé par l'ACCA a été retrouvé mort dans un champ, explique l'avocat de l'association, Me Xavier Touraille. De son côté, la Fédération des Chasseurs de la Creuse a recensé deux daims, deux chevreuils et un cerf tués.

    Pire que des viandards - Me Muriel Nouguès, avocate de la Fédération des Chasseurs

    Impossible d'entendre les versions des quatre personnes absentes. Difficile aussi pour l'avocat de la défense d'argumenter sans ses clients. L'un d'eux nie tout en bloc, mais il est récidiviste, il a déjà été condamné à de la prison avec sursis en 2010 pour des faits similaires, à l'époque son permis de chasse avait été annulé et il vient juste de le récupérer. Ce Creusois, âgé de 26 ans est considéré par l'avocate de la Fédération des Chasseurs comme le leader de la bande : ces hommes "chassaient pour tuer et alimenter un trafic de trophées de chasse. Pire que des viandards. Ils ne sont attirés que par le goût du sang et du profit. Ils portent atteinte à l'image de la chasse" rajoute Me Muriel Nouguès.

     

     

    12/11/2016 : Theix-Noyalo. Opéré, le chat Diesel survit à 20 tirs de plombs

    Ce chat de 4 ans a eu la patte brisée, le poumon et les reins perforés par des tirs de plombs. Triste mais aussi très en colère, Dominique, son maître, a déposé plainte pour acte de cruauté.

    « Diesel est un chat courageux. » C’est par ces quelques mots que la vétérinaire de Theix-Noyalo, près de Vannes, a tenté de rassurer Dominique.

    Samedi, vers 12 h 40, rue de la Fontaine-Guehec, son chat Diesel est rentré chez lui sur trois pattes. « Il était en sang. Lorsque j’ai regardé son ventre, j’ai vu des trous », raconte-t-il. Allongé dans un drap, il prend sa voiture et fonce aux urgences vétérinaires.

    Bilan des radios : Diesel a reçu 20 plombs, tirés par un fusil de chasse, dans la patte avant, le poumon et les reins. Les os de la patte ont été coupés net.

    « Depuis, il a été opéré deux fois et on lui a mis deux broches dans la patte avant. Aujourd’hui, il se bat pour survivre. La rééducation sera longue et je ne sais pas encore s’il pourra remarcher », ajoute-t-il.

    Pour sauver son chat, Dominique est prêt à débourser une grosse somme. « Je vais payer peut-être 800 € mais peu importe. On verra après comment faire. »

    Acte de cruauté

    Dans le quartier tout le monde connaît Diesel. « Lorsque je m’absente pour les vacances, ce sont les voisines qui s’occupent de lui. Il est pourtant bien apprécié mais visiblement pas par une personne. »

    Après l’émotion, vient le temps de la colère pour cet homme qui a déjà perdu, dans le même quartier, un chat de huit mois, mort d’une balle de fusil.

    « Celui qui a fait ça est un lâche et un sauvage. Comment peut-on s’en prendre à des animaux de compagnie comme ça ? »

    Dominique s’est rendu à la gendarmerie. Il a déposé plainte contre X pour acte de cruauté. Un délit passible, selon l’article 521-1 du code pénal, de deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.

     

    13/11/2016 : Midi-Pyrénées : Deux chasseurs tués ce week-end lors de battues au sanglier

    Série noire ce week-end en Midi-Pyrénées où deux personnes ont perdu la vie lors de parties de chasse. Samedi après-midi près d’Illartien, dans l’Ariège, un chasseur âgé de 38 ans a été tué d’une balle dans la tête lors d’une battue au sanglier, selon France 3 Midi-Pyrénées. Ce dimanche matin, un accident similaire a eu lieu à Génébrières, dans le Tarn-et-Garonne, où un homme de 68 ans a reçu une balle dans la tête.

    Le tireur en garde à vue

    On ignore pour l’instant les circonstances de l'accident en Ariège. Le chasseur qui tiré est très choqué par ce drame et est entendu par les gendarmes qui l’ont placé en garde à vue samedi soir pour homicide involontaire. La victime était originaire de la vallée de la Bellongue.

    Ce dimanche matin, un nouveau drame a eu lieu vers 8 h 30, à Génébrières, où un chasseur de 68 ans est décédé après avoir reçu une balle. L'accident est survenu lors d'une battue au sanglier. Selon les premiers témoignages, l'un des chasseurs aurait mal manipulé son arme, touchant le sexagénaire à la tête. La victime est décédée sur le coup. Les gendarmes ont ouvert une enquête pour connaître les circonstances excates de ce nouvel accident de chasse.

     

    13/11/2016 : Un chasseur tué au cours d'une battue aux sangliers

    Un chasseur de 38 ans, originaire de la vallée de la Bellongue, en Couserans, a trouvé la mort lors d'une battue aux sangliers, hier, à Illartein. Cédric Tougne a été atteint d'une balle dans la tête.

    Le drame s'est produit hier, en début d'après-midi, sur la commune d'Illartein, lors d'une battue aux sangliers à laquelle participait Cédric Tougne, 38 ans, dont les racines familiales se trouvent du côté de la petite commune d'Orgibet toute proche. Le malheureux chasseur, dans des circonstances qui demeurent à préciser, a été atteint d'une balle dans la tête, tiré par un autre participant à cette action de chasse. Les secours n'ont pas pu le ramener à la vie. L'auteur présumé du coup de feu, extrêmement choqué par le drame, a été entendu par les gendarmes de la brigade des recherches de Saint-Girons, dans le cadre d'une enquête pour homicide involontaire déclenchée par le parquet de Foix. Il a reconnu être l'auteur du coup de feu dramatique. Il a été placé en garde à vue mais il n'était pas exclu qu'elle soit levée, en raison de l'état d'anxiété de l'auteur de ce coup de feu.

    La nouvelle de cet accident s'est très rapidement répandue dans ce coin du Castillonnais, où Cédric Tougne et ses parents, éleveurs en retraite, sont bien connus, provoquant une vive émotion. Cédric Tougne avait effectué la plus grande partie de sa scolarité à Saint-Girons. Il avait longtemps fréquenté les terrains de rugby (lire ci-contre), l'une de ses passions, avec la chasse et les promenades en pleine nature, notamment. Il aimait tout particulièrement les sommets qui entourent la vallée de la Bellongue. Cédric Tougne travaillait à l'imprimerie Martin, à Engomer, mais s'était également installé comme éleveur, voici quatre ans, et avait un petit troupeau d'ovins. Il laisse l'image d'un homme dur à la peine et bienveillant, très apprécié en Couserans, notamment du côté des stades de rugby.

     

    13/11/2016 : Blessé grièvement par un sanglier, un chasseur évacué en hélicoptère

    Un chasseur a été évacué par hélicoptère, ce dimanche matin à Valdeblore, après avoir été grièvement blessé aux jambes par un sanglier.

    Agé de 48 ans, il a été blessé vers 9h du matin lors d’une partie de chasse dans le secteur de la Bolline, dans une zone difficilement accessible.

    Le groupe d’intervention en milieu périlleux du Sdis 06 l’a hélitreuillé à bord du Dragon 06, pour un transfert à l’hôpital Pasteur 2 à Nice. Ses jours n’étaient pas en danger.

     

    13/11/2016 : Accident de chasse en Ariège : les circonstances du drame se précisent

    Les circonstances du drame qui a coûté la vie à Cédric Tougne, 38 ans, samedi 12 novembre, dans la forêt d'Illartein se précisent au fil des auditions menées par les enquêteurs de la brigade des recherches de Saint-Girons.

    Selon le parquet de Foix, le tir mortel a eu lieu alors que l'action de chasse était terminée. "Les chasseurs s'employaient à récupérer leurs chiens, relate Karline Bouisset, procureur de la République. L'auteur du coup de feu avait gardé son arme chargée. Il a tiré, pensant avoir repéré un sanglier, dans l'épaisseur de la forêt, sans réaliser que son collègue se trouvait dans l'axe du tir, en contrebas".

    La balle a atteint la malheureuse victime en pleine tête. L'auteur du coup de feu, âgé de 56 ans, est toujours en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Girons. Cette garde à vue doit se prolonger jusqu'à demain et sera suivie de l'ouverture d'une information judiciaire pour homicide involontaire, précise encore le parquet de Foix.

    L'auteur de ce coup de feu est très favorablement connu dans le milieu de la chasse, souligne le procureur de la République, qui indique que ce chasseur "n'a aucun antécédent".

     

     

    14/11/2016 : Un chasseur de 68 ans tué par son propre fusil

    Un homme de 68 ans est mort, hier matin , après avoir été touché à la tête d'un tir de son propre fusil, lors d'une chasse au lièvre, à Génébrières. L'hypothèse d'un accident est privilégiée.

    Terrible accident de chasse, hier matin, à Génébrières. Vers 8 h 30, Laurent Brajon, âgé de 68 ans a trouvé la mort au bord du chemin communal VC 10 de Peyrepis. Le plâtrier à la retraite, domicilié à Nègrepelisse mais originaire de Génébrières a été atteint en pleine tête par une décharge de son propre fusil de chasse.

    Le sexagénaire prenait part à une chasse au lièvre avec deux autres hommes. Après avoir garé la voiture à l'entrée d'un champ, il aurait voulu descendre de la voiture avec son fusil afin de tenir son poste et d'attendre le passage du lièvre. C'est là que se serait produit l'enchaînement dramatique : le fusil était chargé et le coup est parti. A-t-il commis un mouvement intempestif ? Y a-t-il eu une mauvaise manipulation de l'arme ? Toujours est-il que la décharge n'a laissé aucune chance au chasseur. Ses deux compagnons de chasse qui n'ont pas vu la scène ont entendu la détonation et ont aussitôt accouru. Les secours n'ont rien pu faire pour le sexagénaire, mortellement touché à la tête.

    Hier matin, les gendarmes et les techniciens de l'identification criminelle de la compagnie de gendarmerie de Montauban ont mené leurs premières investigations sur les lieux. La maire de la commune Catherine Darrigan s'est rendue sur place.

    Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame. Très choquées, les deux personnes qui chassaient avec la victime ont été entendues dans la journée. Si le caractère accidentel est privilégié, une autopsie sera réalisée à la demande du parquet de Montauban. Le suicide est une possibilité que n'écartent pas non plus les enquêteurs.

    Sa dernière saison

    À Génébrières, l'émotion était forte en apprenant, hier, la mort du chasseur. Jeunes, moins jeunes, tout le monde dans le village connaissait Laurent Brajon, ancien artisan et frère de l'ancien maire de la commune. «Il disait que c'était sa dernière saison de chasse. Il était diminué physiquement. Mais il aimait la nature et la chasse» a glissé un proche de longue date.

    Le président de l'association de chasse de Génébrières a apporté son concours au travail des enquêteurs. Selon Thierry Cabanne, président de la fédération des chasseurs de Tarn-et-Garonne, il s'agit d'un type d'accident «très rare, contre lequel il est très difficile de prévoir quelque chose. En revanche, la fédération met tout en œuvre pour prévenir les accidents lors des battues collectives, en faisant notamment respecter les règles. »

     

    14/11/2016 : Accident de chasse dans l'Ariège : le trentenaire a reçu une balle en pleine tête

    L'accident s'est produit samedi. Selon La Dépêche, le tir mortel a eu lieu alors que l'action de chasse était terminée.

    Le chasseur de 38 ans, tué samedi lors d'une battue aux sanglier, a reçu une balle en pleine tête. L'accident s'est produit vers 15 h près du village d'Illartein, en Ariège. L'auteur du coup de feu, pagé de 56 ans, a été entendu et placé samedi en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Girons pour homicide involontaire.

    Selon La Dépêche, le tir mortel a eu lieu alors que l'action de chasse était terminée. "Les chasseurs s'employaient à récupérer leurs chiens, relate Karline Bouisset, procureur de la République. L'auteur du coup de feu avait gardé son arme chargée. Il a tiré, pensant avoir repéré un sanglier, dans l'épaisseur de la forêt, sans réaliser que son collègue se trouvait dans l'axe du tir, en contrebas", explique le parquet de Foix, cité par nos confrères.

     

    15/11/2016 : Pervenchères. Deux bovins abattus qui font débat

    Le 11 novembre 2016, à Pervenchères, des agents de l'Office national de la chasse ont tué au fusil deux bovins divaguant dans un champ. Des agriculteurs sont outrés. La procédure est légale.

    Les coups de fusils font souvent de l'écho. Certains plus que d'autres. L'histoire qui s'est nouée vendredi 11 novembre 2016 à Pervenchères, au sud de l'Orne, fait causer dans ce bourg de 340 habitants. Deux génisses d'environ 20 mois ont été tirées au fusil, dans un champ, par trois agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). « Tirées comme des lapins ! » s'insurge le propriétaire du champ - mais pas des animaux - qui n'a pas été prévenu du passage des trois agents.

    Sanglant épilogue d'un processus dont les prémisses ont plusieurs mois : « Depuis cet été, trois bovins divaguent dans les herbages de la commune, explique le maire, Philippe Picq. Leur propriétaire a omis de leur poser les boucles d'identification, pourtant obligatoires. Ce qui pose le problème de la traçabilité sanitaire de la viande… »

     

    15/11/2016 : Accident de chasse : le tireur mis en examen mais laissé en liberté

    Hier après-midi, l'homme de 56 ans suspecté d'être l'auteur du coup de feu qui a causé la mort, samedi après-midi, de Cédric Tougne, à l'issue d'une partie de chasse sur la commune d'Illartein (cf. nos précédentes éditions), a été mis en examen. Il est poursuivi pour «homicide involontaire lors d'une action de chasse par violation manifestement délibérée d'une obligation faite par le règlement ou par la loi» et pour avoir chassé en utilisant des moyens «prohibés» que sont un véhicule, un GPS et une radio.

    Le procureur de la République de Foix, Karline Bouisset, qui a ouvert une information judiciaire, a rappelé, ce lundi après-midi, que le drame s'est noué «alors que la partie de chasse était terminée». «Les quatre chasseurs, dont un mineur, avaient posé les casquettes et les chasubles de sécurité avant d'aller rechercher leurs chiens dont les colliers étaient équipés d'un récepteur GPS. Mais dotés de radios, ils se sont rendus sur les lieux avec un véhicule et, surtout, en ayant leurs fusils chargés», a détaillé magistrate en précisant que pour ces infractions, la peine de détention encourue passe de trois à cinq ans.

    Une faute collective

    Il semble ainsi être ressorti des auditions pendant la garde à vue, au cours de laquelle les faits ont été reconnus par le tireur présumé, que le quatuor de chasseurs savait que la chasse était terminée mais qu'il ne désespérait pas de pouvoir tirer un dernier sanglier.

    Selon nos informations, des constatations réalisées sur les lieux du drame, hier après-midi, à l'heure et dans des conditions météorologiques identiques à celles de l'accident, par les techniciens en investigations criminelles (TIC) de la gendarmerie, ont déterminé que l'homme a tiré à une hauteur de 2,50 mètres sur toute la longueur de la pente. «Cela veut dire que la masse sombre aperçue par le tireur n'était pas un sanglier comme il le croyait mais la victime», a explicité le procureur de la République de Foix.

    «Cet accident (le deuxième en un an dans le département, N.D.L.R.) est donc dû à une faute collective de quatre chasseurs dont l'un est devenu la victime», a souligné Karline Bouisset pour qui, désormais, «la fédération départementale de la chasse a tout intérêt à organiser un schéma de sécurité exigeant autour des battues plutôt que de le laisser à la seule appréciation des associations locales de chasse».

    Après avoir été mis en examen, le suspect a comparu devant le juge des libertés et de la détention (JLD). Il a été laissé en liberté mais astreint à un contrôle judiciaire : il a dû remettre son permis de chasse et n'a plus le droit d'exercer cette activité, il doit «pointer» régulièrement à la brigade de gendarmerie dont dépend son domicile, et il n'a pas le droit de quitter le territoire national.

     

    15/11/2016 : ANOST : Un chasseur à l'arc blessé lors d'un partie de chasse

    Il a été chargé par un sanglier.

     
    Les faits remontent à ce lundi après-midi mais ils ont été portés à notre connaissance ce mardi après-midi. Selon nos informations, un chasseur a été blessé, en début d’après-midi, au cours d’une partie de chasse à l’arc sur le territoire de la commune d’Anost. Il participait à une chasse de régulation organisée par l’ONF dans le parc à sanglier de la cité des galvachers.
    Le chasseur n’a pas été blessé par une flèche tirée par l’un de ses collègues. Il se trouvait tout simplement au mauvais endroit au mauvais moment. En effet, il a été tout bonnement chargé par un imposant sanglier de plusieurs dizaines de kilos, selon les estimations et témoignantes récoltés. Blessé au niveau des arrières-cuisses, le chasseur a été secouru par les Sapaurs-Pompiers d’Anost, placés sous les ordres du Lieutenant Hervé Rateau, et l’équipe du SMUR d’Autun. Il a été évacué vers le Centre Hospitalier d’Autun.

    16/11/2016 : Un chasseur agresse et blesse un agriculteur

    Week-end mouvementé sur le front de la chasse en Tarn-et-Garonne… La veille de l'accident mortel survenu à Genebrières (1), un autre incident est venu émailler ce week-end de novembre propice aux activités cynégétiques. Ces faits se sont déroulés samedi en fin de journée dans un champ de colza de Montbartier où un chasseur, en l'occurrence le président de l'ACCA Bessens, chassait sur des terres agricoles, son 4 x 4 stationné sur les semis de colza. L'agriculteur qui avait déjà constaté précédemment la présence de ce véhicule sur ses terres, demandait alors à l'intrus de quitter les lieux. Une vive altercation s'en suivait durant laquelle le chasseur aurait agressé l'agriculteur avec son arme, tentant de le frapper au visage. La crosse de l'arme venait finalement briser la clavicule de l'agriculteur. Des constatations medico légales confirmèrent la nature et la cause des blessures. Son forfait accompli, le chasseur bousculait ensuite le véhicule de l'agriculteur stationné à l'entrée de sa parcelle.

    La FDC 82 défendra l'agriculteur

    Les gendarmes ont procédé hier soir à une confrontation entre l'agriculteur et le chasseur. Ce dernier aurait nié en bloc les accusations portées contre lui. Ce sera donc au parquet de décider de la suite à donner à la plainte déposée par l'agriculteur. De son côté, la fédération de chasse par la voix de son président Thierry Cabannes condamne sans ambiguïté le «comportement inadmissible» du chasseur. «Nous mettrons l'avocat de la fédération à la disposition de l'agriculteur», assure M. Cabannes. L'exclusion de ce chasseur qui décidément semble loin de la tolérance et du respect prôné par la FDC 82, est envisagée. Ce président d'ACCA que nous avons tenté de joindre hier n'a pas répondu à nos sollicitations.

    (1) L'autopsie pratiquée hier sur le corps du chasseur (notre édition de lundi) a permis d'écarter la piste criminelle. Le corps de la victime a été rendu à la famille. L'enquête est close.

     
     

    C’était le 24 janvier 2015 dans le Nyonsais à Montréal-lès-Sources. Un chasseur de Montélier, âgé de 67 ans, avait tué accidentellement l’un de ses amis lors d’une action de chasse.

    Le 3 novembre 2015, il avait comparu, rongé par la culpabilité, devant le tribunal correctionnel de Valence pour homicide involontaire.

    « Voilà dix mois que je porte mon fardeau », avait-il déclaré devant les juges.

    Ce jour-là, visant un sanglier, il avait en fait touché dans le dos Daniel Bouvet, président de l’Acca de Montélier. Le malheureux avait été tué sur le coup.

    S’il avait bien reconnu être l’auteur du coup de feu, le prévenu avait soutenu ne pas avoir commis de faute eu égard aux règles de sécurité en vigueur.

    À l’époque, le représentant du ministère public avait requis deux ans de prison avec sursis.

    Un an de prison avec sursis

    « Il est un homme à cheval sur la sécurité. Nous ne sommes pas face à un cow-boy », avait plaidé Me Biscarrat, conseil du prévenu.

    Devant rendre son jugement le 5 janvier dernier, le tribunal correctionnel de Valence avait en fait ordonné un supplément d’information. En l’occurrence une expertise balistique. Les débats avaient été rouverts le 15 septembre dernier.

    Hier, il a finalement rendu son jugement déclarant le prévenu coupable d’homicide involontaire et le condamnant à un an de prison assorti du sursis, 1 500 euros d’amende et à l’annulation de son permis de chasse avec interdiction de le repasser avant cinq ans.

     

    16/11/2016 : Mont-de-Marsan : 11 chasseurs jugés pour braconnage d'ortolans et de pinsons

    Les prévenus landais sont âgés de 60 à 89 ans. Ils détenaient des matoles interdites dans sept communes des Landes

    Onze chasseurs landais sont convoqués ce jeudi matin au Tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan pour répondre de chasse à la matole et détention non autorisées d'espèces animales protégées, en l'occurrence l'ortolan. Ces onze prévenus landais (dix chassaient l'ortolan, un le pinson) sont âgés de 60 à 83 ans et détenaient moins de 30 cages et cinq appelants chacun, soit le seuil de tolérance longtemps avancé, à tort ou à raison.

    Repérés par diverses associations de défense de la cause animale, ils ont été surpris en flagrant délit entre fin août et mi novembre 2015. Leurs matoles interdites étaient installées à Aurice, Mimizan, Ousse-Suzan, Mauries, Morganx, Gastes et Cauna.

    Sous surveillance policière

    Tous sont défendus par l'avocat Montois, Frédéric Dutin, et le Lyonnais Charles Lagier, défenseur attitré de la Fédération nationale chasseurs. Ils pourront également trouver un soutien moral dans un rassemblement prévu dans le calme, à 8h30, à proximité du tribunal. Devant les inquiétudes exprimées par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), dont les représentants craignent d'être pris à partie, l'action relayée par l'association de chasse traditionnelle mais aussi le syndicat agricole Modef sera particulièrement surveillée par les policiers.

     

    18/11/2016 : Aude : des chasseurs partent à l’assaut du loup sans aucune autorisation

    Des acteurs du monde agricole et les chasseurs audois ont décidé d'organiser une battue au loup, en dehors de toute autorisation préfectorale.

    "Excédés par les attaques récurrentes du ou des loups sur la Piège, les professionnels du monde agricole ont décidé en collaboration avec les chasseurs de réaliser une battue ce samedi 19 novembre. Devant l'impuissance de l'administration depuis maintenant 3 ans, avec pour seul résultat un constat négatif, les acteurs locaux ont décidé de prendre les choses en main". L'appel est signé par Jacques Serre, président des retraités agricoles, Serge Vialette, président de la FDSEA, Philippe Vergne, le président de la chambre d'agriculture, Yves Bastié, président de la fédération départementale des chasseurs et de la nature de l'Aude, Serge Gaubert et Jacques Galy, vice-présidents de la fédération de chasse, et Patrice Lemoine, le directeur.

    Battu illégale

    En dehors de toute autorisation de la préfecture, qui est en charge de la politique du loup, et qui peut selon les circonstances autoriser ou non des tirs de prélèvement, c'est-à-dire une opération destinée à tuer un loup, les différents acteurs du monde agricole de l'Aude ont décidé d'organiser une battue au loup au départ de Ribouisse, ce samedi matin. Une opération semble-t-il destinée à abattre un animal, qui s'attaquerait depuis des années aux troupeaux environnants. "L'administration n'a rien fait pendant des années, les exploitants en ont marre. Il est temps que l'on passe la seconde», justifie Patrice Lemoine, directeur de la fédération de chasse de l'Aude. «Les chasseurs, par solidarité avec les éleveurs, ont donc décidé de cette battue".

    Du côté des services de la préfecture, on dénombre 16 constats indemnisés et en cours d'instruction, c'est-à-dire 16 attaques de loups avérées pour l'année 2016, du 1er janvier au 15 octobre 2016, contre 15 en 2015 pour la même période et 27 en 2014. Chiffre contesté par les agriculteurs de la FDSEA, qui dénombre 27 attaques pour l'année 2016. "L'administration ne comptabilise pas les carcasses dont les prélèvements ne permettent pas d'identifier avec certitude le loup, notamment lorsque les prélèvements sont faits trop tard. Mais pour nous, ça ne fait aucun doute, c'est le loup", explique-t-on du côté du syndicat agricole.

    Le loup espèce protégée

    Rappelons que le loup est une espèce strictement protégée en France comme en Europe, que toute action à son encontre est strictement contrôlée, et que par conséquent, cette battue s'avère illégale. Ce qui ne va, semble-t-il, pas arrêter les organisateurs.

    Le préfet Jean-Marc Sabathé, dans le cadre du plan national loup, a pris deux arrêtés cet été. Le premier daté du 29 juillet 2016, qui autorisait les lieutenants de louveterie à procéder à des tirs d'effarouchement (tirs ne tuant pas) concernant deux troupeaux: un troupeau sur la commune de Pomy et un troupeau attaqué sur les communes de Peyrefitte-du-Razès et du Val d'Embraune.

    Le second arrêté, signé le 1er août, permet les tirs de défense pour protéger les troupeaux d'un éleveur impacté sur les communes de Monthaut et Peyrefitte-du-Razès. En dehors de ces deux arrêtés, et bien que le préfet ait parlé de la possibilité que soit organisée une battue au loup lors de son passage à la foire d'Espezel les 24 et 25 octobre dernier, aucun arrêté autorisant cette battue n'a été émis par les services préfectoraux, qui d'ailleurs n'ont en aucun cas été prévenus. Aucune saisine officielle donc, et aucune décision préfectorale pour légaliser cette battue. La préfecture risque donc d'intervenir sur cette décision des chasseurs et agriculteurs de l'Ouest audois.

     

    19/11/2016 : Accident de chasse à Courtomer

    Un accident de chasse a eu lieu vers 12h, ce samedi 19 novembre, à Courtomer. Selon nos premières informations, un homme aurait reçu une décharge dans l'abdomen. Ses jours ne seraient néanmoins pas en danger. Il aurait été héliporté à l'hôpital Henri-Mondor.

     

    20/11/2016 : PEYROLLES Un chasseur fait une chute de 3 mètres – Objectif Gard

    Ce samedi, un chasseur de 52 ans est tombé d’une hauteur de 3 m environ à La Baume, sur la commune de Peyrolles. L’homme souffre de douleurs au dos, au bras, et a été pris en charge par les pompiers de Saint Jean du Gard et une équipe d’intervention en milieu périlleux. La victime a été hélitreuillée et transportée à l’hôpital de Nîmes.

     

    20/11/2016 : Courtomer : Il veut tirer sur un lièvre et blesse un autre chasseur

    Un chasseur a été sérieusement blessé samedi 19 novembre, aux alentours de 12 h 15, à Courtomer. L’accident de chasse s’est produit au cours d’une battue sur la D211. L’auteur du tir aurait blessé un compagnon au niveau d’un flanc, en voulant viser un lièvre. Il a été placé en garde à vue. La victime, dans un état grave, a été transportée au CHU Henri-Mondor (Val-de-Marne).  

     

    20/11/2016 : Grave accident de chasse à Attancourt

    Dimanche 20 novembre 2016 en fin de matinée, un accident de chasse s’est produit à Attancourt (canton de Wassy en Haute-Marne), le pronostic vital de la victime, touchée à la tête, est engagé. Elle a été héliportée au CHU de Reims. Cette information sera développée dans votre JHM de demain.

     

    20/11/2016 : Oise : accident de chasse mortel à Quincampoix-Fleuzy

    Jérôme Peigne, le fils du maire de Romescamps, Jacques Peigne, est décédé ce dimanche en fin d’après-midi lors d’un accident de chasse sur la commune de Quincampoix-Fleuzy, à l’extrême nord-ouest du département. Selon les premiers éléments de l’enquête, dans le bois de Varambeaumont, vers 16h30, un chasseur muni de son fusil à canon lisse aurait voulu tirer sur un animal. La balle aurait ricoché et dévié sa trajectoire pour atteindre la tête de Jérôme Peigne.

    Malgré les tentatives des secours pour le réanimer, le quinquagénaire a succombé à sa blessure. Les gendarmes ont passé une partie de la soirée à interroger la vingtaine de chasseurs présents lors de cet après-midi pour déterminer au mieux les circonstances de l’accident. Père de deux enfants, Jérôme Peigne vivait avec sa famille à Rouen (Seine-Maritime). « Il venait souvent les week-ends à Romescamps », raconte un adjoint au maire Jacques Peigne. L’un des derniers accidents mortels de chasse dans le département remonte à 2013. Lors d’une battue à Chamant, un chasseur avait tué un automobiliste d’une balle en pleine tête.

     

    23/11/2016 : Il confond perdrix grise et poule faisane

    Un chasseur de 65 ans, honorablement connu, jamais condamné, se fait verbaliser le 8 décembre 2014, à Sennevières, pour avoir chassé en temps prohibé et confondu une perdrix grise avec une poule faisane. En appel d'un premier jugement qui lui inflige une amende de 600 €, il obtient un allégement de peine.

    Jean-Jacques, à la barre, ne conteste pas « cette confusion en sous-bois ». Ce 8 décembre 2014, vers 12 h, il se fait contrôler par des agents de l'ONCFS (Office naturel chasse et faune sauvage). Il présente son permis de 1975 et sort un cadavre frais d'une perdrix grise de sa poche à gibier. Il explique l'avoir tuée par erreur (la chasse de ce gibier est interdite depuis le 30 novembre 2014). Il suppose que ce volatile se trouvait dans une cage de prélâché, ce que conteste le responsable de la chasse. Le 6 octobre 2015, le tribunal de Tours le condamne à 600 € d'amende, au retrait du permis pendant douze mois et, au civil, à régler 600 € à la Fédération et 150 € à la Ligue pour la protection des oiseaux. (LPO). « Meurtri par ce dossier », Jean-Jacques fait appel, comme le parquet
    La Fédération départementale de la chasse, partie civile, représentée par Me Mercier, fait remarquer que « la perdrix grise est ronde alors que le faisan a un plumage différent ».
    Jean-Dominique Trippier, avocat général, constate la constitution de l'infraction. Il sollicite la confirmation du jugement de Tours sur l'amende mais « ne se dit pas opposé à la restitution du fusil ».
    Me Chautemps, en défense de l'appelant, juge la peine « disproportionnée pour une infraction d'une gravité relative ». Il fait observer à la LPO qu'il s'agit ici d'une chasse avec « gibier d'élevage et non sauvage » ; que l'erreur de « tir en l'air et non à l'horizontale ne présente aucun risque pour les tiers ».
    La cour limite l'amende à à 200 €, avec une majoration de 50 % pour le fonds de garantie, dispense son inscription au bulletin n° 2 du casier, ordonne la restitution du fusil. Au civil, 50 € à la LPO et 100 € à la Fédération.

     

    23/11/2016 : BUXEUIL Un impact de balle de gros calibre dans la cuisine

    Un couple de Buxeuil a eu une bien désagréable surprise, dimanche matin. Parti de son domicile, il a retrouvé à son retour, la vitre de sa cuisine brisée.
    Appelés, les gendarmes ont mené leur enquête. L'impact sur la fenêtre proviendrait d'une balle de gros calibre perdue lors d'une battue menée le matin par des chasseurs.
    Ces derniers ont été contactés par les enquêteurs qui leur ont rappelé le nécessaire respect du schéma départemental de gestion cynégétique, qui réglemente notamment la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs.
    Le couple victime de cet incident – qui n'a pas fait d'autres dégâts – a déposé plainte auprès de la gendarmerie.

     

    24/11/2016 : Pyrénées: La voiture d’un chasseur emportée par les eaux, ses chiens sauvés par des plongeurs

    Un chasseur piégé par les eaux de l’Arros, dans les Hautes-Pyrénées, a failli tout perdre ce jeudi matin, comme le rapporte La Dépêche du Midi. Alors que cet homme essayait de franchir la rivière, gonflée par les récentes précipitations, au niveau de la commune d’Ozon, sa voiture a été emportée.

    Le chasseur s’était extrait de sa voiture

    Le conducteur a réussi à quitter le véhicule pour se mettre à l’abri. Il a été amené à l’hôpital par les pompiers. Mais ses chiens sont restés coincés dans le véhicule. Heureusement, les animaux ont tous été sauvés par les plongeurs du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) des Hautes-Pyrénées.

     

    26/11/2016 : Perriers-sur-Andelle [Faits divers] Accident de chasse ce samedi 26 novembre : un jeune de 16 ans est décédé

    L'accident s'est produit en milieu de matinée, en forêt, sur les hauteurs de Perriers-surAndelle.

    Un jeune de 16 ans est décédé ce samedi matin 26 novembre 2016,  lors d’une partie de chasse dans la forêt qui surplombe le hameau de Bois-Meigle à Perriers-sur-Andelle. Selon les premières informations dont nous disposons l’adolescent aurait été victime d’un tir accidentel de carabine  ”quasiment” à bout portant, en milieu de matinée. Pompiers et gendarmes se sont dépêchés sur place vers 10 heures, mais le jeune n’a pu être sauvé. L’autorité judiciaire n’a pour l’heure donné aucune information sur les circonstances de ce nouvel accident de chasse.

     

    26/11/2016 : Un homme de 38 ans et un adolescent de 15 ans tués lors de parties de chasse ce matin

    Un homme de 38 ans et un adolescent de 15 ans ont été tués par balle lors de deux parties de chasse, l'un en forêt de La Londe, en Seine-Maritime, l'autre à Perriers-sur-Andelle, dans l'Eure. Les deux drames se sont produits ce samedi en fin de matinée.

    Un chasseur a été tué ce samedi en fin de matinée au cours d'une partie de chasse en forêt de La Londe, à la frontière de la Seine-Maritime et de l'Eure. La victime était âgée de 38 ans et domiciliée à Bourg-Achard (Eure).

    Selon nos informations, l'homme a été atteint en pleine tête par une balle tirée par un autre chasseur, âgé de 66 ans et originaire également de l'Eure. Le projectile qui, comme semble l'indiquer les premières constatations, aurait ricoché. "Le positionnement des deux chasseurs au moment du drame et l'angle de tir laissent à penser qu'il s'agit d'un accident", indique une source proche de l'enquête à infoNormandie.

    Une trentaine de chasseurs, pour la plupart membres d'une même famille, participaient à cette partie de chasse, comme ils ont l'habitude ensemble de le faire depuis trente ans. La victime et le tireur qui, fortement choqué a été transporté à l'hôpital par les sapeurs-pompiers, seraient cousins.

    Un expert en balistique a été appelé sur les lieux afin de procéder aux constatations qui devraient permettre de calculer la trajectoire de la balle meurtrière.

    L'enquête est confiée à la sûreté départementale de Seine-Maritime. L'auteur du tir mortel sera auditionné dès que son état de santé le permettra.

    Quatre morts en quelques semaines

    Le bilan est lourd. Ces deux drames portent à quatre le nombre de personnes tuées lors de parties de chasse en Seine-Maritime et dans l'Eure en quelques semaines. 

    Le 30 octobre dernier, un homme de 52 ans, atteint par une balle de gros calibre, a trouvé la mort dans des conditions similaires alors qu'il participait à une partie de chasse avec une trentaine d'autres personnes. 

    L'enquête de police a établi que le projectile a ricoché sur un tronc d'un arbre avant de venir percuter le flanc du chasseur au niveau du thorax. Le chasseur, à l'origine de ce tir accidentel, âgé de 63 ans, a été mis en examen pour homicide involontaire par imprudence et remis en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de détenir une arme.

    Plus récemment, près d'Aumale (sur la commune de Quincampoix-Fleuzy dans l'Oise) un homme de 40 ans a également succombé à un accident de chasse. La balle aurait ricoché en direction de la victime qui a été touchée en pleine tête. 

     

    26/11/2016 : Normandie: Un ado et un sexagénaire meurent dans des accidents de chasse

    Deux accidents de chasse ont endeuillé de Normandie, ce samedi. En fin de matinée, un adolescent de 16 ans a été tué accidentellement lors d’une partie de chasse organisée à Perriers-sur-Andelle (Eure), tandis qu’un sexagénaire a été touché mortellement au sud de Rouen (Seine-Maritime), a-t-on appris auprès de la police et de la gendarmerie.

    « Un jeune de 16 ans a été victime d’un tir de carabine, il s’agit d’une erreur de manipulation de l’arme. Le jeune homme a été atteint à la tête, il est décédé sur le coup », a indiqué à l’AFP le capitaine du groupement de gendarmerie de l’Eure.

    « Il n’y a pas de lien de parenté entre l’auteur du coup et la victime », a-t-il précisé. Une enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie des Andelys.

    Une balle tirée par un cousin

    A peu près au même moment, également en Normandie, un sexagénaire a été tué lors d’une partie de chasse en famille dans la forêt domaniale de La Londe, à la frontière entre l’Eure et la Seine-Maritime. Selon le parquet de Rouen, la victime était âgée de 68 ans.

    D’après la police, une balle tirée par un de ses cousins aurait ricoché et atteint la victime à la tête. D’après les premières constatations, il s’agit d’un accident. L’auteur du tir, très choqué, a été hospitalisé.

     

    27/11/2016 : Lunel : un chasseur se blesse d’un coup de fusil

    Un accident de chasse s’est produit ce dimanche après-midi dans la garrigue, au lieu-dit la Jassette, à l’est de Lunel. Un chasseur s’est semble t-il pris ses pieds dans des pierres ou des herbes hautes et a chuté. Son fusil était chargé et en tombant, un coup de feu est parti accidentellement. Un projectile a atteint le chasseur à une jambe.

    Médicalisé sur place par les sapeurs-pompiers et le Smur 34/30 de Lunel, il a été ensuite pris en charge par l’hélicoptère de la section aérienne de la région de gendarmerie Occitanie et admis au CHRU de Montpellier.

     

    28/11/2016 : Chasse. « On a frôlé la catastrophe »

    A la suite d'un « acte très grave » lors d'une chasse au sanglier, le président des chasseurs de Ploubezre, Dams Geffroy, a présenté sa démission. Puis exigé des mesures.

    Les chasseurs de Ploubezre se sont réunis samedi en assemblée extraordinaire, quelques jours après la démission de leur président, Dams Geffroy.

    Il tire à balle sans être en battue

    « Un chasseur s’est permis de tirer un sanglier à balle sans être en battue, avant que toutes les consignes soient données, que les chasseurs ne soient placés, alors que c’est une obligation, raconte Dams Geffroy. On a frôlé la catastrophe. C’est un acte très grave. S’il y a un accident, un mort, je suis responsable ». Et de rappeler que la chasse a fait malheureusement en France 10 morts cette année, 170 accidents étant à déplorer.

    Son erreur a été de ne pas prévenir les gardes fédéraux afin que le chasseur concerné soit sanctionné, a estimé a posteriori le président.

    « Sanctionner le chasseur responsable »

    « Ce n’est pas au président de démissionner. On doit sanctionner le chasseur responsable » ont souligné plusieurs personnes dans l’assemblée. Yann, secrétaire, a par ailleurs rappelé tout ce qui avait été réalisé depuis l’arrivée de Dams Geffroy au poste de président il y a 7 ans : révision d’un nouveau règlement intérieur, mise à jour des statuts, création d’un réseau de chasse, unification d’une équipe de battue, lancement d’un loto, création d’un logo identifiant la société, équipement des chasseurs bénévoles, lancement d’un vide-greniers aujourd’hui reconnu dans toute la région…

    «  Tirer à balles, ce n’est pas anodin »

    « Le bilan du président est très positif. La société a progressé et fructifié. Il a su apporter un esprit de convivialité et surtout, il a un souci permanent du respect des règles de chasse ». Après plus de deux heures d’un débat jugé constructif par Dams Geffroy, ce dernier est revenu sur sa position et a accepté de rester au poste de président, mais sous plusieurs conditions. « Je désire que nous prenions un garde sur la commune et que les chasseurs qui veulent faire des battues au sanglier suivent une journée de formation sécurité à Glomel afin qu’ils prennent conscience que tirer à balles, ce n’est pas anodin ».

    Aucune sanction

    Deux sessions de formation devraient être organisées prochainement. Quant au chasseur concerné, aucune sanction n’a été prise à son égard mais les débats provoqués par cette assemblée extraordinaire ont pu crever l’abcès et démontrer que les chasseurs sont également responsables et que la sécurité doit avant tout être en ligne de mire au bout de leur fusil.

    L’actualité s’est précisément chargée de le rappeler le week-end dernier, en Normandie : un adolescent a été tué accidentellement lors d’une partie de chasse dans l’Eure, et  un sexagénaire a été touché mortellement près de Rouen.

     

     29/11/2016 : Thieux ► La vitre d’une voiture brisée par un plomb de chasse

    Une automobiliste a eu la peur de sa vie alors qu’elle roulait sur la départementale 9, entre Thieux et Juilly. La vitre de sa voiture s’est brisée sous l’impact d’un plomb de chasse.

    Myriam, une habitante de Meaux, ne s’est toujours pas remise de son aventure. Mardi 15 novembre, aux alentours de 16 heures, tandis qu’elle rentrait d’une journée de travail ordinaire sur la plateforme aéroportuaire de Roissy-Charles de Gaulle, elle empruntait son itinéraire habituel, la départementale 9 reliant le village de Thieux à Juilly, . La jeune femme raconte : « Je conduisais tranquillement. Il n’y avait personne, pas de camion ni d’autre voiture, quand, d’un coup, j’ai entendu le fracas de la vitre passager qui se brisait ».

    Personne en vue

    Myriam a continué sa route jusqu’à l’entrée de Juilly, avant de s’arrêter pour constater les dégâts  : « J’ai regardé dans mes rétroviseurs et dehors, dans les champs, si je voyais quelqu’un… quelqu’un qui aurait pu être à l’origine de ma vitre brisée. Mais rien. Rien à perte de vue. Je suis rentrée chez moi, comme ça. »

     Un impact dans la portière

    Fred, le compagnon de Myriam, explique : « Je me suis demandé ce qui avait bien pu casser la vitre. En cherchant dans la voiture et parmi les débris, je n’ai rien trouvé. Et puis un détail sur la portière m’a frappé : c’était une sorte de rayure un peu enfoncée, un impact assez marqué et gris. C’est alors que j’ai pensé à un plomb de chasse. J’ai décidé de contacter les mairies de Thieux et de Juilly afin de déterminer à quelle commune les champs bordant la D9 appartiennent, et j’ai demandé les périodes de chasses, ainsi que les jours « .
    La mini-enquête de Fred n’a pas abouti : au moment des faits, aucune chasse n’était en cours.

    « Nous ne saurons sans doute jamais qui a tiré » conclut Fred.

    L’assurance a pris en charge les dégâts causés sur la voiture. Toujours effrayée par ce qui lui est arrivée, Myriam refuse dorénavant de prendre la D9 pour rejoindre Roissy : « Heureusement qu’il n’y avait pas ma fille de 2 ans dans la voiture, ce jour-là ! » confie-t-elle.

     

    29/11/2016 : Son chien meurt étranglé pendant une battue, un chasseur porte plainte

    Lors d’une battue au sanglier, un chasseur a perdu son chien qui aurait été étranglé alors qu’il s’était aventuré dans un pré à moutons. Le propriétaire des ovidés, en intervenant pour protéger son bétail, aurait serré le collier trop fort. Une plainte a été déposée.

    Les événements se sont produits le 5 novembre dernier. Ce jour-là, la société de chasse de Saint-Clément-sous-Valsonne organise une battue aux sangliers. Parmi les participants, un habitant de Ronno, âgé de 67 ans, chasseur expérimenté.

    « J’estime que la société de chasse n’a pas respecté les règles »

    Alors qu’il participe à la menée, le sexagénaire traverse un pré à moutons : « Mon chien est parti dans le parc et a couru derrière les moutons. J’étais assez loin donc je n’ai pas tout vu avec précisions. Mais de là où j’étais, j’ai vu la scène. »

    La scène, c’est l’intervention du propriétaire des moutons en question.

    Ce dernier aurait saisi le chien par le collier pour protéger son bétail et l’action aurait coupé le souffle de la bête. L’animal, un griffon nivernais croisé gascon, meurt sur place.

    Le propriétaire explique alors avoir tenté de dialoguer : « Je n’avais pas vu si mon chien avait fait des dégâts sur le troupeau donc j’ai essayé de rester calme. Mais leur propriétaire s’est emporté en revanche. Il m’a dit qu’il en avait marre et que la situation s’était déjà présentée deux ans plus tôt. » Une information confirmée par le propriétaire lui-même. Non désireux de développer toute sa version des faits dans l’immédiat, ce dernier confirme tout de même « avoir déjà eu à gérer des incursions de chasseurs dans (son) pré et avoir prévenu qu’il fallait que ça cesse ».

    « Mon chien n’avait pas de traces de laine de moutons dans le corps »

    Il ajoute également : « J’estime que la société de chasse de Saint-Clément-sous-Valsonne n’a pas respecté les règles fixées. Les prés à moutons sont des zones réservées et la chasse y est interdite. »

    De son côté, le chasseur explique avoir demandé une autopsie de son chien. Laquelle a été effectuée le 14 novembre dernier : « Elle indique qu’il n’avait rien dans l’estomac, ni dans la trachée, ni dans la bouche. Il n’avait donc pas attaqué les moutons. Je chasse depuis l’âge de 16 ans et ce genre d’incident ne m’était jamais arrivé. »

    Le chasseur a porté plainte pour le décès de son chien auprès de la brigade de gendarmerie de Thizy. L’affaire est toujours en cours.

     

    29/11/2016 : Accident de chasse à La Chapelle-d'Andaine : deux ans de prison

    En novembre 2012, à la Chapelle-d’Andaine, le tireur avait changé son fusil avec celui de la victime « pour faire croire à un auto accident ».

    Le 24 novembre 2012, vers midi, les gendarmes sont appelés pour un accident de chasse à la Chapelle-d’Andaine. Le long d’une haie, un homme décédé présente une large plaie au ventre. Une autopsie révélera que la mort n’a pas été immédiate et a pu être provoquée par un choc cardiaque suite au stress de l’accident." Je n’étais pas vraiment venu pour chasser", a déclaré, hier devant le tribunal d’Argentan, le chasseur, âgé de 66 ans, accusé d’être l’auteur du coup de feu. À la suite de l’accident, il avait d’abord placé son propre fusil à la place de celui de la victime. Mais, il a reconnu, quinze jours plus tard, être l’auteur du coup de fusil fatal.

    Devant le tribunal, le prévenu explique que la victime n’était pas à sa place. « J’ai fait des gestes mais il ne les a pas vus car il marchait tête baissée. Il était environ à soixante-dix mètres de moi. » Vingt minutes plus tard, il dit qu’il ne voyait plus son compagnon de chasse mais qu’il entendait le chien. Puis du gibier est passé. Le prévenu a tiré deux fois. Après le second coup de feu, il a entendu des cris, s’est précipité vers l’endroit d’où venaient ces cris et a découvert son ami blessé au ventre. " Je lui ai alors enlevé sa veste." Puis les pompiers sont arrivés. " J’ai échangé son fusil avec le mien pour faire croire à un auto accident."

    Le juge lui demande d’expliquer l’échange d’armes. Pas de réponse précise avant de conclure : " C’est un malheureux concours de circonstances. Si seulement il s’était mieux signalé… "L’organisateur de la chasse, âgé de 62 ans, explique qu’il a déterminé les places mais pas vérifié si chaque chasseur avait son gilet.Le tribunal et le Parquet s’inquiètent de l’attitude irresponsable des deux prévenus. " Je n’aime pas l’attitude des prévenus", clame l’avocat de la partie civile.

    L’avocat du tireur rappelle que son client n’a pas vu la victime car elle n’avait pas son gilet fluorescent. " Sinon il n’aurait pas tiré. Les règles de sécurité n’ont pas été respectées."

    Le tribunal condamne le chasseur à deux ans de prison dont un an avec sursis. L’organisateur de la chasse est, quant à lui, condamné à douze mois de prison avec sursis.

     

    30/11/2016 : Les ministres ne respectent ni la loi, ni les loups : l’ASPAS attaque !

    Il n’y a qu’un seul loup dans la plaine des  Vosges, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll veulent sa peau, au mepris de la procédure légale et de la démocratie. Par un arrêté du 28 novembre publié ce matin, ils viennent d’autoriser la destruction d’un loup supplémentaire par tir de prélèvement, dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle, alors qu’un seul individu a été observé l’hiver dernier dans cette zone. L’ASPAS a saisi dès ce matin, le Conseil d’État en déposant un référé ! 

    Depuis que 32 loups ont été abattus, les tirs de prélèvement sont interdits de partout en France pour la saison 2016-2017. Quatre loups peuvent encore être détruits, mais exclusivement par des tirs de défense. Ce récent arrêté modifie celui du 5 juillet 2016 fixant un plafond de 36 loups maximum à abattre sur la saison. Ni le Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) (1), ni les citoyens français par le biais d’une consultation publique, n’ont été consultés préalablement contrairement à ce qu’impose la procédure légale !

    Rien que  sur la période 2016-2017, plus de 1 000 tirs de loups (2) ont été ordonnés en France : sur une population estimée à seulement 292 individus. Pour l’heure, 32 animaux ont été officiellement abattus et 4 sont morts percutés par des véhicules. Dans les faits 36 loups sont déjà morts à cause de l’Homme !

    La solution ne se trouvera pas dans les abattages massifs, mais dans un changement profond des pratiques d’élevage et du système de subventionnement des éleveurs, qui n’incite actuellement pas suffisamment aux bonnes pratiques.

    Notre association en appelle à la responsabilité de la Ministre de l’Écologie et du Président de la République qui devraient être les garants des lois, des engagements internationaux. Il est inadmissible que des ministres de notre pays continuent d’autoriser le tir d’une espèce strictement protégée tant par le droit européen et international, que par le droit français depuis son retour naturel en 1992-1993.

    En aucun cas l’ASPAS n’acceptera l’éradication du loup et elle continuera de mener des actions en justice pour faire respecter la loi et la nature.

    (1) Le CNPN est une commission administrative à caractère consultatif, missionnée pour donner au ministre chargé de la protection de la nature, qui en assume la présidence, son avis sur les moyens propres à préserver et à restaurer la diversité de la faune et de la flore sauvage et des habitats naturels.

    (2) Tirs de défense, tirs de défense renforcée, tirs de prélèvement, tirs de prélèvement renforcés.

     

    01/12/2016 : Tribunal de Mont-de-Marsan : amendes et retraits de permis pour les chasseurs d'ortolans

    Le tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan a confirmé ce jeudi les peines réclamées par le ministère public il y a quinze jours

    Le tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan a confirmé ce jeudi après-midi les peines réclamées, il y a quinze jours, par le ministère public. Les 11 chasseurs landais d'ortolans renvoyés devant la justice ont écopé d'amendes de 1 000 euros, plus ou moins recouvertes de sursis. Les juges ont également ordonné des retraits de permis de chasse avec interdiction temporaire de le solliciter pendant trois mois. Au grand dam des prévenus, la destruction des scellés (leurs matoles) est aussi prononcée, assortie de contraventions de 150 euros (majorées de 50 %).

    Le tribunal a également accepté la constitution de partie civile de la LPO et demandé à chacun de verser à l'association 300 euros de dommages et intérêts (et 100 euros au titre des frais de justice).

    Le chasseur confondu pour avoir piégé des pinsons est sanctionné plus sévèrement (1000 euros d'amende avec 300 euros de sursis, six mois de retrait, au lieu de trois, et 400 et 100 euros de dommages et intérêts pour la LPO).

    Dix jours pour faire appel

    Les chasseurs (qui ne souhaitaient pas faire de déclaration) ont dix jours pour faire appel. Avocat dans une affaire criminelle en cours, Me Frédéric Dutin, leur conseil, prendra le temps de les revoir pour en discuter. Au terme d'un court entretien dans la salle des pas perdus avec Jean-Jacques Laguë mais aussi Régis Hargues, celui qui avait plaidé la relaxe a simplement pris le temps de témoigner de leur "colère" teintée d'"incompréhensions".

    Plusieurs autres affaires de ce type sont prévues en janvier, à Dax. Notamment celle, très médiatique, du flagrant délit télévisé d'Audon.

     

     01/12/2016 : Trois ex-cadres de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône condamnés à un an de prison pour exécution d’animaux protégés

    Les anciens responsables avaient ordonné à trois apprentis de tuer plus d’une centaine de chats sauvages et de rapaces pour faire proliférer le petit gibier.

    Trois anciens dirigeants de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône – anciens directeur et président de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône et un cadre technique – ont été condamnés, jeudi 1er décembre, par le tribunal de Vesoul, à un an de prison ferme pour avoir donné l’ordre à trois apprentis d’exécuter plus d’une centaine d’animaux protégés. Le tribunal correctionnel a également prononcé des peines de quatre à douze mois de prison avec sursis pour un technicien de la fédération et les trois apprentis qui avaient reconnu avoir tué entre octobre 2010 et juillet 2013, sur ordre, plus d’une centaine de chats sauvages et de rapaces protégés dans la réserve cynégétique de Noroy-le-Bourg (Haute-Saône), près de Vesoul.

    Le tribunal est allé bien au-delà des réquisitions du parquet, qui n’avait pas demandé la condamnation de l’ancien président de la fédération, demandant uniquement des peines de prison avec sursis pour les deux autres cadres et les apprentis. Une quinzaine d’associations de protection de la nature seront en outre indemnisées en tant que parties civiles.

    « Prime de queue »

    David Lombardot, l’ex-directeur, et Robert Putz, l’ancien président, « ont manipulé les gosses, M. Putz est le grand ordonnateur, il savait, il a laissé faire et il a encouragé », a déclaré la présidente du tribunal en rendant le jugement, avant de souligner « le trouble considérable causé à l’environnement ».

    Les apprentis tiraient les chats sauvages et les rapaces au fusil, les blessaient mortellement ou les empoisonnaient sur le territoire de cette réserve gérée par la fédération de chasse départementale et destinée à faire proliférer le petit gibier. Ils devaient ensuite arracher la queue des animaux pour percevoir une rémunération baptisée « prime de queue ». Le procès a été rendu possible par le témoignage d’un des apprentis, qui a dénoncé les agissements.



    Week-end noir pour les chasseurs en Occitanie. Deux personnes ont en effet perdu la vie lors de parties de chasse. Samedi après-midi près d'Illartein dans l'Ariège, un chasseur a été tué d’une balle dans la tête lors d’une battue au sanglier. Dimanche matin, c'est un autre accident qui a eu lieu à Génébrières, dans le Tarn-et-Garonne.
    Le premier drame s'est donc produit samedi en milieu d'après-midi, sur la commune d'Illartein, lors d'une battue aux sangliers. Un jeune chasseur de 38 ans a été atteint d'une balle à la tête, tirée par un autre chasseur. Malgré l'intervention des secours et les soins prodigués sur place, il n'a pas pu être sauvé. L'auteur présumé du coup de feu, extrêmement choqué par le drame, a été entendu par les gendarmes et placé samedi en garde à vue pour homicide involontaire. Selon le Procureur, « L'accident s'est produit alors que les chasseurs s'employaient à récupérer leurs chiens. L'auteur du coup de feu avait gardé son arme chargée. Il a tiré, pensant avoir repéré un sanglier, dans l'épaisseur de la forêt, sans réaliser que son collègue se trouvait dans l'axe du tir, en contrebas ».
    Le lendemain, dans le Tarn-et-Garonne, un autre homme, âgé de 68 ans, est décédé en début de matinée lors d'une chasse aux lièvres à Génébrières, près de Montauban. Selon les premiers témoignages, il s'agirait d'une mauvaise manipulation de son arme. Originaire de Négrepelisse, l'homme, expérimenté, venait de garer sa voiture pour rejoindre deux amis lorsque la détonation a retenti. Les secours n'ont rien pu faire pour sauver le sexagénaire, mortellement touché à la tête. Mauvaise manipulation de son arme ou autre raison? L'enquête et l'autopsie permettront d'en savoir sur ce drame même si la piste accidentelle était privilégiée à l'heure où nous bouclions ces lignes.
     
     
     

    Un chasseur âgé de 55 ans a été légèrement blessé après avoir reçu des plombs dans le bassin, ce samedi vers 10 h 30. L'accident de chasse, dont les circonstances sont inconnues pour l'heure, marchait route de Kergoat, dans la commune de Quéménéven (Finistère).

    Un chasseur âgé de 55 ans a été légèrement blessé après avoir reçu des plombs dans le bassin, ce samedi vers 10 h 30. L'accident de chasse, dont les circonstances sont inconnues pour l'heure, marchait route de Kergoat, dans la commune de Quéménéven (Finistère).

    Légèrement blessé

    D'après les sapeurs-pompiers et la gendarmerie présents sur les lieux, les jours du chasseur ne seraient pas en danger.

     

    04/12/2016 : SOMME Tragique accident de chasse à Authie

    Un avocat parisien âgé de 50 ans, originaire du Cambrésis, a trouvé la mort dans un accident de chasse à Authie, samedi vers 13h30.

    Nicolas Lesage, célibataire sans enfant, était l’organisateur de cette chasse au chevreuil et au sanglier à laquelle participaient une quinzaine de chasseurs.

    Il est décédé sur place après avoir reçu un projectile en pleine face lors d’une opération de traque, la troisième de la journée. Une autopsie est prévue ce lundi 5 décembre.

    L’hypothèse d’une balle qui aurait ricoché semble la plus probable. L’enquête a été confiée à la brigade des recherches d’Amiens. Le bois, en fort devers, où s’est produit l’accident se trouve en bordure de la D152 entre Saint-Léger-lès-Authie et Authie. « C’était un passionné de la nature et de la vie sauvage », dit de la victime le maire d’Authie, M. Honoré Froideval.

     

    05/12/2016 : CHAUMONT-SUR-LOIRE Le chat " François " abattu par des plombs

    Jacky Degalle, de « La Rossignolière », lieu-dit de Chaumont-sur-Loire, ne décolère pas. Son chat « François », mâle européen tigré blanc, a succombé, le 30 novembre, victime de plombs mortels de fusil à quelques arpents de sa maison. Jacky Degalle a porté plainte à la gendarmerie d'Onzain et entend porter cette triste affaire à la connaissance de la Fondation Brigitte Bardot.

     

    05/12/2016 : Accident de chasse en Isère: une balle perdue termine sa course dans la chambre d'une fillette

    Le père de famille a retrouvé un impact de balle juste au-dessus du lit de sa fille, âgée de 3 ans. La famille se dit traumatisée.

     
     
    05/12/2016 : Janvilliers [Acte de cruauté] Un chien abattu par balle en plein jour

    Consternation à Janvilliers alors que Hatchi, chien de 2 ans a été retrouvé abattu. Une balle de 22 long rifle a été extraite du corps. Le tireur pas encore été retrouvé.

    « Nous sommes choqués et très très tristes, inconsolables », nous déclarent Sophie et son époux Jean-Claude, les propriétaires de Hatchi, magnifique Jagd terrier, chien de chasse dont la gentillesse était unanimement reconnue.

    L’animal âgé de 2 ans était connu dans le village comme étant gentil, affectueux. Il aboyait volontiers au passage des promeneurs pour les inviter au jeu.

    Un acte cruel et lâche

    Le chien se serait échappé de la propriété le 26 novembre vers midi à l’insu des propriétaires. C’est à 16 heures que la terrible nouvelle leur parvient par un voisin qui signale que le chien est couché, inanimé dans un chemin pas loin de la maison.

    Jean-Claude se rend sur place et trouve son fidèle compagnon mort. Du sang s’échappe de son côté. Il est en larmes alors qu’il transporte le corps de Hatchi chez le vétérinaire montmiraillais qui fait l’autopsie et extrait la balle qui a été fatale au quadrupède. Le chien a été touché par la balle qui a permettré par la cuisse, cassant un os, pour finir par percer la paroi abdominale, créant une hémorragie internet signe d’un choc d’une grande puissance.

    Aucune chasse n’a été déclarée dans cette zone ce jour-là et l’endroit de la découverte de la malheureuse victime n’est pas un lieu de chasse. C’est donc bien un acte lâche et non pas un accident qui a causé la mort de l’animal.

    Plainte déposée à la gendarmerie

    Le couple s’est rendu à la gendarmerie de Montmirail afin de porter plainte et de déclencher une enquête sur l’origine de cet acte répréhensible. Pour l’heure la gendarmerie ne se prononce pas et poursuit son enquête.

    Le couple de propriétaires n’entend pas cesser le combat tant que l’auteur de la mort de leur chien n’est pas retrouvé.

    « Nous en avons perdu le sommeil, nous confie le couple, pour nous, cette affaire n’est pas un banal fait divers. Elle bouleverse nos vies. Ce n’est pas anodin »

    Si vous possédez des renseignements susceptibles de faire avancer l’enquête des gendarmes, contactez la brigade de Montmirail au 03 26 81 22 24

     

    05/12/2016 : Landes : 158 matoles ainsi que 500 pinsons et ortolans congelés découverts à Laurède

    Les gardes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont découvert 158 matoles et 500 petits oiseaux congelés lors de contrôles effectués le 30 novembre dernier à Laurède. Les deux propriétaires des sites seront poursuivis

    La tolérance semble désormais se conjuguer au passé pour les chasses dites traditionnelles dans les Landes. On est entrés dans l’ère de la tolérance zéro. "Sud Ouest" est en mesure aujourd’hui de révéler que lors de contrôles effectués le mois dernier, sur réquisition du parquet de Dax, les gardes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont pris en flagrant délit, deux chasseurs de petits oiseaux et d’espèces protégées.

    Chez le premier, 78 matoles ont été découvertes sur la propriété, qui est est loin des 30 matoles "tolérées" jusqu’à présent, selon les arguments développés par les adeptes, réunis au sein de l’association départementale des chasses traditionnelles à la matole.

    Lors des perquisitions effectuées dans la foulée dans les différents bâtiments de la première propriété, les gardes de l’ONCFS ont découvert une quarantaine d’oiseaux vivants en cage, sans doute des appelants. Mais c’est dans les réfrigérateurs et congélateurs que les gardes ont fait bonne pioche: 435 petits oiseaux morts y étaient congelés ou réfrigérés, en attente d’être consommés. Les enquêteurs vont se pencher désormais sur les clients et le réseau de ce chasseur en "gros" de petits oiseaux.

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    Pour le procureur de la République de Dax, Jean-Luc Puyo, on est très loin de la tolérance supposée également dans la seconde propriété perquisitionnée. Les gardes y ont découvert cette fois 78 matoles, 41 petits oiseaux congelés et une vingtaine d’oiseaux vivants en cage.

    Le parquet a prévu de poursuivre les deux individus, qui encourent des suspensions de leurs permis de chasse, des amendes de 15000 à 30000 euros ainsi que des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 12 mois.

     

     

    05/12/2016 : Un homme décède après un accident de chasse en Corrèze

    Un homme a perdu la vie des suites d'un accident de chasse, ce dimanche, en Corrèze. La victime, âgée de 28 ans, accompagnait un proche quand la balle est partie dans des circonstances qui restent à préciser.

    Un homme est décédé des suites d'un accident de chasse, ce week-end, en Corrèze. Les faits se sont déroulé ce dimanche après-midi sur la commune de Saint-Martin-la-Méanne, pas très loin d'Argentat. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, est mort après l'accident dont les circonstances restent encore floues.

     

    Aucun témoin direct

    C'est au cours d'une battue au sanglier que l'homme est touché au thorax. Il est entre 16h et 17h quand il reçoit la balle. Et à ce moment là, la victime n'a pas de fusil. Elle accompagne un proche, qui a lui le permis en bonne et due forme. Mais pourquoi le coup est-il parti ? Tout cela reste à établir parce qu'aucun témoin direct n'a assisté à la scène. Les deux hommes étaient seuls au moment de l'accident. Peut-être après une chute de celui qui avait l'arme en main, déclenchant un tir accidentel. Mais il n'y a rien de sûr, c'est ce que doit déterminer l'enquête ouverte dans la foulée.

    Décédé à l'hôpital

    La victime, prise en charge par les secours, est décédée dans la nuit de ce dimanche à ce lundi à l'hôpital de Clermont-Ferrand où elle avait été évacuée par hélicoptère. Cet homme de 28 ans était le patron d'une pizzeria située dans le quartier de la gare, à Tulle, où des roses blanches ont été déposées ce lundi soir par quelques personnes.

     

    06/12/2016 : Saint-Symphorien : Un homme blessé par un éclat de balle

    La partie de chasse au sanglier a failli virer au drame, dimanche à Saint-Symphorien : un homme de 41 ans a été blessé par un éclat de balle.

    Un chasseur de 41 ans, domicilié à Saint-Symphorien, a été évacué vers l’hôpital Pellegrin à Bordeaux. Touché à la hanche par un éclat de balle à l’occasion d’une partie de chasse au sanglier. Si ses blessures sont jugées graves, son pronostic vital n’est pas engagé.

    Les gendarmes ont ouvert une enquête pour établir les circonstances de l’accident. D’après les éléments recueillis, dont les témoignages des deux chasseurs qui étaient en sa présence au moment des faits, l’homme a été touché par un éclat de balle consécutif à un ricochet. La mise en situation réalisé sur les lieux établit que les règles de sécurité ont été respectées par les chasseurs.

     

    06/12/2016 : Un Ardennais condamné pour braconnage

    Jugé ce lundi, cet habitant d’Hargnies possédait 40 têtes de cerf. Il a nié les faits et crié au complot.
     
    Une arme retrouvée sur place lui appartenant. Identifié par un agent assermenté de l’Office national des forêts (ONF). Une grande aigrette, espèce protégée, découverte dans son congélateur. Et enfin, quarante têtes de cerfs retrouvées à son domicile au cours d’une perquisition. Autant d’éléments à charge qui ont conduit, ce lundi, un Ardennais de 56 ans à la barre du tribunal de Charleville-Mézières. L’homme y était jugé pour braconnage,...
     
     
    Un commerçant tulliste âgé de 28 ans est décédé des suites de ses blessures après un accident de chasse survenu dimanche après-midi, à Saint-Martin-la-Méanne.

    « Toute la commune est sous le coup. C’est la stupeur… » Lundi, le maire de Saint-Martin faisait part d’un sentiment de profonde tristesse suite aux événements survenus la veille, en milieu d’après-midi. Alors qu’il participait à une partie de chasse Kevin Pereire était grièvement touché par un projectile vers 16 h 30.

    Sitôt prévenus, les secours engageaient d’importants moyens en direction de la zone boisée où se trouvait la victime, un endroit difficile d’accès. Grâce, notamment, à l’intervention des pompiers du groupe de reconnaissance d’intervention en milieu périlleux (GRIMP), le jeune homme a d’abord été transporté jusqu’au stade municipal, où il a été médicalisé par une équipe du Smur.

    Au vu de son état, jugé très préoccupant, il a été évacué dans la foulée vers le CHU de Clermont-Ferrand par l’hélicoptère de la sécurité civile. Malheureusement, il est décédé des suites de ses blessures quelques heures plus tard.

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour établir les circonstances exactes dans lesquelles l’accident est survenu. Après avoir travaillé dans plusieurs établissements de Tulle, Kevin Pereire avait ouvert en 2014 sa propre pizzeria, « K.Pizz », dans le quartier de la gare.

     
     

    L’association de défense animale les Chats sans toit dénonce des violences volontaires après la mort de deux chats sur un site privé et protégé.

    Ce sont deux bénévoles qui ont fait la macabre découverte dimanche 20 novembre. Ce jour-là, Lucie Glaise et Cathy Broutin se rendent, comme tous les deux jours, sur un site privé et protégé de l’association de défense animal, s’occupant des chats errants de Grande-Synthe. À leur arrivé, elles surprennent un chien en train de pourchasser un chat hébergé là. Avec quelques haussements de voix, elles parviennent à le faire partir.

    Rapidement, elles tombent sur une effroyable scène aux abords de l’abri mis à disposition des chats. Sur le sol, gisent Grisette, femelle de 10 ans, et sa chatonne de quelques mois.

    Les deux félins étaient en excellente santé lors de la dernière visite des bénévoles. Les lieux témoignent d’un saccage. « La porte était fermée, alors qu’elle est toujours entre-ouverte pour que les chats puissent aller et venir, racontent les bénévoles. À l’intérieur, le bac à litière était cassé, des objets renversés. »

    Dans la partie « convalescence » du petit bâtiment, le grillage a été volontairement relevé.

    « On voyait les gouttes de sang… » Tout laisse à penser qu’il y a eu une lutte. Certificat vétérinaire à l’appui, le décès des deux chats est dû à des morsures.

    Pendant que les bénévoles constatent la tragique découverte, l’époux de la présidente de l’association arrive en renfort.

    Le chien d’un chasseur

    Avec sa voiture, il bloque le véhicule dans lequel le chien aperçu quelques instants plus tôt est monté. La discussion entre son propriétaire et les bénévoles de l’association va tourner court. « Il nous a juste dit qu’il n’y pouvait rien si son chien coursait les chats. Et puis il est remonté dans sa voiture pour partir rapidement. Ce n’est pas le comportement de quelqu’un qui n’a rien à se reprocher », fulminent les bénévoles.

    L’immatriculation de son véhicule est notée, elle servira à la plainte déposée au commissariat (lire ci-dessous).

    Ce n’est pas la première fois que l’association a des soucis sur ce site. « C’est le plus isolé des trois endroits que nous gérons. Les chats sont là depuis 2008 et ils n’ont jamais posé de problèmes ! »

    Cathy et Lucie en ont assez et veulent mettre fin à une situation qui a franchi un nouveau cap. « Nous avons déjà surpris des chasseurs en dehors de la zone qui leur est autorisée. » Les bénévoles avaient des doutes sur la disparition de plusieurs chats à ce même endroit, mais aucune preuve. « Nous ne sommes pas contre les chasseurs, mais il faut se battre contre ceux qui ternissent leur image », tempèrent les membres de l’association.

    Cette fois, la donne a changé et les défenseurs des animaux comptent bien se faire entendre.

     

    06/12/2016 : La Voivre – Pris en flagrant délit de braconnage nocturne !

    Le 4 décembre vers 22h30, la Brigade anti criminalité est appelée à La Voivre pour des coups de feu. Dans les champs, les policiers découvrent une Opel corsa, le moteur chaud, clé sur le contact … et dans le coffre, un chevreuil femelle abattu !

    Les policiers placent le véhicule en fourrière et appelle l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage). Le lieutenant de louvèterie vient constater et emmène la bête.

    Le propriétaire vient récupérer son véhicule

    Le propriétaire vient au commissariat le lendemain pour récupérer son véhicule. Le conducteur, un Raonnais de 27 ans, est placé en garde à vue. Les policiers finissent par remonter jusqu’à 2 frères, des Rambuvetais de 19 et 21 ans, dont le plus jeune a tué l’animal. Aucun des 3 n’a de permis de chasse.

    Des récidivistes du braconnage

    Entendus, ils ont reconnu les faits et ont avoué l’avoir fait à plusieurs reprises. Ils sont sans travail. La fédération de chasseurs des Vosges et la société de chasse communale de la Voivre ont porté plainte.

    3 jeunes mis en cause

    Les 3 jeunes gens devront répondre de chasse non autorisée de nuit en réunion avec usage de véhicule et port d’armes. Un délit passible de 2 ans de prison.

     

     

    07/12/2016 : Le ministère de l'Agriculture valide une "option chasse" au baccalauréat à Limoux

    "Depuis plus de dix ans maintenant, la fédération de la chasse et de la nature collabore étroitement avec l’institut agricole Saint-Joseph à Limoux."
    Mais depuis cette année, l’institut agricole se distingue une nouvelle fois, en proposant une option chasse au baccalauréat, option qui a été validée par le ministère de l’agriculture. En juin 2017, les premiers futurs bacheliers pourront tenter de gagner quelques points grâce à leurs talents de chasseur. "L’option a été coécrite par des techniciens de la fédération et [...] l’enseignant.

     

    07/12/2016 : José Bové demande des dérogations pour abattre des loups

    José Bové et Éric Andrieu, membres du Parlement européen, s’inquiètent des dommages causés par le loup sur les troupeaux dans un courrier adressé à Ségolène Royal et Stéphane Le Foll.

    Le quota de prélèvement de loup « doit être renforcé d’urgence », alertent les députés européens en demandant à la ministre de l’Environnement et au ministre de l’Agriculture de « prendre de nouvelles dérogations. »

    Pour les élus, le plafond de prélèvement de 36 loups étant déjà atteint, il ne suffit pas. « D’autant qu’il ne représente que 10 % des loups présents sur le territoire, alors que leur accroissement naturel est de 20 % par an. »

    Les députés signalent des attaques sur plusieurs troupeaux de brebis dans le sud de l’Aveyron au cours de ces derniers jours. « Des dizaines de brebis ont été tuées, indiquent-ils. Des impacts collatéraux sont encore à prévoir. »

    José Bové et Éric Andrieu rapportent aussi les « procédures opaques des constats » dénoncées par les éleveurs. « Ils n’ont pas accès au double du constat établi par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage après les attaques », indiquent-ils. Les résultats d’analyses ADN ne sont pas non plus accessibles.

    « Le loup, toujours protégé en France, gagne du terrain, ajoutent les députés. Il s’installe dans de nombreux territoires, s’attaque à des troupeaux de plein air, à des élevages installés dans des milieux difficiles. Le pâturage dans ces zones contribue pourtant au maintien de paysages ouverts. »

     

     

    08/12/2016 : La France rappelée à l'ordre par l'Europe sur la question de la chasse aux ortolans

    Après deux avertissements, la Commission européenne a décidé ce jeudi 8 décembre de former un recours contre la France, devant la Cour de justice européenne, sur la question de la chasse aux ortolans, une tradition des Landes. La pratique est illégale dans l'Union Européenne depuis déjà 37 ans.

    C'est une tradition landaise qui n'en finit plus de faire débat. Après deux avertissements, la France se fait une nouvelle fois taper sur les doigts sur la question de la chasse aux ortolans, interdite dans l'Union Européenne depuis 1979.

    En effet, ce jeudi 8 décembre, la Commission européenne a décidé de former un recours contre la France devant la Cour de justice européenne. "Malgré les engagements pris antérieurement" par les autorités, les "pratiques illégales liées à la mise à mort où à la capture intentionnelle" des ortolans, espèce protégée, se poursuivent, note la Commission dans un communiqué. Des activités qui "compromettent les efforts de protection entrepris par d'autres États membres", déplore-t-elle encore.

    Il y a une semaine encore, une dizaine de chasseurs étaient condamnés dans les Landes pour braconnage d'ortolans. Or, selon la Commission européenne, la population de ces oiseaux aurait diminué de 84% entre 1980 et 2012.

    Le premier avertissement de Bruxelles était venu en janvier 2013, avant une nouvelle sommation en juin dernier.

     

     

    08/12/2016 : Angoulême: le chasseur vendait des chiots illégalement

    Plus d’une quarantaine de chiens détenus sans autorisation, un chenil inadapté, des travaux réalisés sans permis de construire, des vols et du travail dissimulé: un couple de trentenaires installé à deux pas d’Angoulême comparaissait hier face au tribunal correctionnel pour une longue série d’infractions commises entre septembre 2014 et mars 2015.

    Épris de chasse, l’homme - maçon de métier - élevait alors différentes races de chiens pour s’adonner à sa passion. Celle-ci l’aurait poussé à agrandir son chenil illégalement, puis à tenter de vendre des chiots sur internet. Sa compagne l’aidait et était, elle, jugée pour l’exécution d’un travail dissimulé. Ils ont finalement été dénoncés par un éleveur professionnel.

    Dépourvu de ce statut légal, le prévenu reconnaît avoir vendu "une quinzaine de chiots". Les enquêteurs ont, eux, comptabilisé 90 ventes ou annonces. "J’ai vendu comme tous les chasseurs. On le fait tous. Quand ça nous plaît, on garde. Sinon, on cède", a-t-il expliqué à la barre.

    Le procureur de la République, Cyril Vidalie, a insisté sur "l’activité illicite" du prévenu et sur le "caractère habituel" des infractions poursuivies. Il a notamment requis quatre mois de prison à l’encontre du maçon et 500 euros d’amende à l’encontre de sa compagne. Le jugement, mis en délibéré, sera rendu en février.

     
     

    Deux hommes ont trouvé la mort ce vendredi matin dans la nuit dans une hutte de chasse entre Ham et Nesle à l’est de la Somme. Un troisième homme a été blessé.

    Le drame s’est noué vers 2 heures ce vendredi matin à Bacquencourt, près de l’étang de Tonvoy. Un incendie s’est déclaré dans une hutte de chasse, installée au bord du plan d’eau.

    Trois hommes se trouvaient là cette nuit, lorsque le feu s’est déclaré. Selon les premiers éléments de l’enquête, le plus jeune, âgé d‘une vingtaine d’années est parvenu à s’extraire du brasier pour faire appeler les secours par des voisins. Hélas, les pompiers de Roye, Nesle et Ham, dépêchés sur place n’ont pu que constater le décès de deux hommes âgés d’une quarantaine d’années, dont l’un serait le père du rescapé. Ce dernier, intoxiqué par les fumées a été transporté au centre hospitalier de Saint-Quentin. Tous seraient originaires du Nord - Pas-de-Calais.

    La hutte, de 40m² environ a été dévastée. Une enquête est ouverte pour connaître les raisons de ce feu.

     

    10/12/2016 : Sartene : un accident de chasse fait un mort

    Un jeune homme est décédé samedi matin sur la commune de Sartène, en Corse du Sud lors d'une sortie de chasse, a-t-on appris auprès du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis 2A).

    L’accident est survenu samedi en début de matinée. Les pompiers ont été alertés à 9h40, qu'un accident de chasse avait eu lieu sur les hauteurs de Sartène, entre les villages de Grossa et Bilia.

    Les pompiers du centre de secours du Rizzanese et un hélicoptère de la Sécurité Civile, avec à son bord un médecin du Samu, se sont rendus sur place.

    Malgré les soins prodigués, la victime âgée de 24 ans, touchée par plusieurs projectiles, n'a pas pu être réanimée, a indiqué le Sdis 2A.

    Une enquête est en cours pour déterminer les causes de ce drame.

     

    10/12/2016 : Un chasseur a été mordu par un sanglier

    C'est une situation peu banale... Ce samedi matin, un chasseur participant à une battue a été attaqué par un sanglier à Mollkirch. Il a été mordu à la jambe.

    Un chasseur de 45 ans a été mordu par un sanglier lors d'une battue, ce samedi en fin de matinée à Mollkirch, selon nos confrères de l'Alsace.

    Blessé à la jambe gauche, l'homme été évacué en ambulance vers le centre hospitalier de Strasbourg-Hautepierre.

     
     
    Une balle de fusil de chasse a traversé la porte d’une maison de Saint-Julien-de-Coppel (Puy-de-Dôme), samedi après-midi. Une enquête est en cours pour déterminer la provenance du projectile.

    En début d’après-midi, samedi,  une habitante de Saint-Julien de Coppel a entendu « un claquement énorme ». Elle a d’abord pensé que « quelque chose était tombé à l’étage ». Elle a ensuite réalisé qu’un projectile venait de traverser sa porte d’entrée avant de finir sa course dans un placard. Elle découvre rapidement qu’il s’agit d’une balle.

    La munition provient d’un fusil. Elle a vraisemblablement été tirée au cours de la partie de chasse qui se déroule sur les hauteurs du lotissement.

    Les gendarmes de Billom, chargés de l’enquête, ont procédé à différents relevés afin de déterminer la trajectoire exacte du projectile. Plusieurs armes appartenant aux chasseurs ont été saisies. Le plan de chasse doit également être étudié. 

    « Ça aurait pu être un drame, témoigne l'habitante de Saint-Julien. À peine quinze minutes plus tôt, ma fille était devant le placard où s’est logée la balle. »

     
     
    L’accident a été évité. Au cours d’une battue aux sangliers près de Granville dans la Manche, une balle isolée a fini sa course sous la table de salon d’un riverain.

    « On a frôlé le pire ! » Petite frayeur pour ce couple installé à Saint-Planchers, dans la Manche. « Dimanche, aux environs de 16 h 30, j’étais debout dans mon salon quand j’ai entendu un claquement sec », raconte l’occupante de la maison.

    « Dans un premier temps, vu le nuage de poussière, j’ai cru que notre téléviseur, non loin, venait d’imploser. Il y avait du plâtre partout, sur le canapé, le meuble télé… » La personne remarque un trou dans le mur à environ 1,40 m du sol. « Puis j’ai trouvé la balle sous la table du salon ». Dehors, « mon mari a découvert un tout petit impact. Notre maison est construite en bois. »

    Peu de temps après, les gendarmes de Granville se sont rendus sur place pour faire les constatations et prendre des photos. Non loin de la rue principale, il y a un champ, à moins de 100 m de la maison. « Les autorités ont repéré plusieurs chiens de chasses ». En discutant avec leurs propriétaires, « ils ont appris qu’une battue aux sangliers était en cours ». Des coups de feu « étaient d’ailleurs tirés depuis le matin ».

    « Jamais de tir tendu »

    Une situation « inadmissible » pour la Fédération départementale des chasseurs de la Manche. « Il y a des principes de bon sens à respecter », rappelle l’un des techniciens. « Toujours viser dos à une maison et exécuter des tirs fichants », c’est-à-dire de la hauteur d’un homme en direction du sol.

    « Jamais de tir tendu. » Ce sont les précautions de base, « inculqués aux jeunes chasseurs dans le cadre de formations liées à la sécurité ». Les occupants de la maison ont rendez-vous mercredi en gendarmerie pour déposer plainte.

     

    12/12/2016 : La mairie de Vatan part en guerre contre les pigeons

    Toitures et maisons endommagées : les dégâts causés par les pigeons sont nombreux dans le centre-ville de Vatan (Indre). Pour réguler leur population, estimée à plus de 2 000 oiseaux, la mairie a lancé une opération de traque début novembre.

    La mairie de Vatan dans l'Indre déclare la guerre aux pigeons. Tous les samedis matins depuis début novembre, une dizaine de chasseurs de la société de chasse de Vatan se regroupent autour d'un des silos de la commune pour tirer sur ces oiseaux devenus trop envahissants.

    Car c'est un véritable fléau : le centre-ville de Vatan est envahi par les oiseaux. Ils sont partout : dans les nombreuses maisons abandonnées, dans les greniers, les gouttières, sur les trottoirs et sur le toit de l'église. Magalie, une des habitantes, est exaspérée : "Les jouets des enfants sont abîmés, sont salis, ça pue. C'est une horreur !"

    On ne peut pas mettre de linge à sécher dehors parce qu'on a toujours des saletés de pigeons dessus", Magalie, une habitante de Vatan

    Tuer des pigeons, la mesure peut paraître radicale mais pour Etienne Huido, adjoint au maire de Vatan, c'était devenu indispensable en matière de santé publique : "Les fientes de pigeons sont connues pour être dangereuses. On a même constaté que certains pigeons ont été empoisonnés par des propriétaires. Du coup, on est obligés de prendre des mesures un peu radicales mais aujourd'hui, il faut réussir à cohabiter avec les pigeons."

    Ce samedi, les chasseurs organisaient leur cinquième battue de l'année. Fusil à l'épaule, pendant plus de trois heures, onze chasseurs traquent les pigeons. Depuis le début de l'opération en novembre, les chasseurs ont abattu plus de 200 pigeons. "On est pas là pour détruire, on ne fait que de la régulation, il ne faut pas l'oublier. On arrêtera nos tirs, quand le cheptel sera diminué", précise François Baudet, le président des chasseurs de Vatan.

    Il reste désormais deux samedis matin de traque. La mairie et les chasseurs de Vatan feront un point ensemble au mois de février pour voir s'ils continuent ou non l'opération. La municipalité envisage d'installer plusieurs pigeonniers après la fin des battues.

     

    12/12/2016 : Hérault : des oiseaux protégés victimes de la chasse

    Alors que l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (U.I.C.N.) vient d’alerter les Pouvoirs publics et les particuliers sur la baisse importante des effectifs de certaines espèces dont beaucoup sont menacées de disparition, la LPO Hérault dénonce le tir de nombreux oiseaux pourtant protégés.

    Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage en détresse, situé à Villeveyrac a accueilli, ces dernières semaines, un Milan royal (rapace en danger et faisant l’objet d’un Plan National d’Action), 4 Buses variables, 3 Faucons crécerelles, et 3 Eperviers d’Europe blessés par des plombs de chasse.

    Les oiseaux d’eau ne sont pas épargnés et 6 Goélands leucophées, 2 Hérons cendrés, 1 Flamant rose ainsi que plusieurs passereaux ont subi le même sort.
    Certains d’entre eux, présentant de graves blessures, n’ont pas survécu malgré tous les soins attentifs qui leur ont été apportés.
    La LPO Hérault rappelle que le tir de toutes ces espèces est rigoureusement interdit par la Loi et que les contrevenants s’exposent à de lourdes peines en cas de condamnation par la justice. Pour cela, elle communique systématiquement les informations relatives à ces délits à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
    Tout en se félicitant du fait que des chasseurs, scandalisés par le comportement irresponsable de certains de leurs confrères, prennent soin d’acheminer  vers le centre des oiseaux en détresse (tel cet Aigle botté provenant de Lunel ou ce Flamant rose de Marseillan), la LPO Hérault sollicite les instances cynégétiques régionales et départementales pour qu’elles mettent fin rapidement à ces pratiques d’un autre temps et que la Loi soit enfin respectée.

     

    12/12/2016 : Accident de chasse : une erreur de tir a failli tourner au drame à Saint-Julien-de-Coppel

    L'accident s'est produit samedi après-midi lors d'une battue aux sangliers. Les chasseurs armés ont été identifiés par les gendarmes de Billom, en charge de l'enquête. Leurs carabines ont été saisies afin de déterminer l'auteur du coup de feu, qui n'a miraculeusement pas fait de blessé.

    La saison de chasse bat son plein en Auvergne comme ailleurs. Et malgré les règles de sécurité strictes appliquées autour des battues, le risque zéro d'accident n'existe pas. Une famille résidant dans le lotissement "les Tournesols" à Saint-Julien-de-Coppel a bien failli en faire les frais samedi après-midi. Une balle est venue transpercée la porte d'entrée de la maison et a fini sa course folle dans un placard. Très vite, il a été établi que le tir provenait d'une battue aux sangliers organisée à 600 mètres de là, dans un bois surplombant le lotissement.

    Le chasseur a commis une erreur de tir - François Delavet, président de la société de chasse de Saint-Julien-de-Coppel

    Par miracle, aucun membre de la famille n'a été touché. Les gendarmes de Billom ont effectué les premières constatations. Le projectile a été récupéré et les chasseurs armés, parmi la trentaine de participants à la battue, ont tous été recensés. Leurs carabines ont été saisies. Ce qui permettra de d'identifier l'auteur du coup de feu accidentel. Joint par téléphone, le président de la société de chasse de Saint-Julien-de-Coppel, François Delavet, a confirmé que la sécurité autour de cette battue était optimale. Avant de reconnaitre qu'une erreur de tir avait été commise par un des chasseurs. Une première pour lui en plus de 30 ans de présidence. Et même si elle s'achève sans drame, elle pourrait l'inciter à jeter l'éponge face aux règles de plus en plus contraignantes imposées aux chasseurs.

    Le nombre total d’accidents de chasse relevés durant la saison 2015-2016 s’est élevé à 146, dont 10 mortels, selon le "réseau sécurité" de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. 122 accidents, dont 14 mortels, avaient été enregistrées la saison précédente. Le nombre d’accidents mortels est d'ailleurs en baisse continue depuis près de 20 ans.

     
     
    Un accident dramatique s'est produit ce mardi après-midi à Retheuil dans l'Aisne. Un cycliste est décédé alors qu'il suivait une chasse à courre.
    Un cycliste est mort, il s'est tué en tombant dans une cavité. Le drame s'est produit ce mardi aprés-midi vers 15 heures. L'homme âgé de 68 ans suivait une chasse à courre dans un bois. Il a glissé avec son vélo en bas d'un ravin.
     
     
     

    Ces affaires liées à la chasse étaient jugées, le 24 octobre dernier, au tribunal de grande instance de Tours. Le tribunal a rendu aujourd'hui ces délibérés.

    Yves avait été poursuivi pour mise en danger d'autrui, et  transport de quatre lièvres sans posséder les bracelets nécessaires. Le 12 octobre 2014, au cours d'une partie de chasse à Mosnes, il avait tiré sans respecter les règles de sécurité, tuant le chien d'un ami. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis. Il se voit interdire la détention d'une arme pendant trois ans, et le droit de repasser son permis de chasse pendant 3 ans. Il devra payer trois amendes de 2.550 €. Il est, en outre condamné à indemniser à hauteur de 1.000 € le propriétaire du chien, et de 2.800 € à la Fédération départementale des chasseurs.

    > Gilbert et son fils avaient été jugés pour des faits de braconnage nocturne, au cours du mois de novembre 2012, du côté de Boussay (Lochois). Un cadavre de cerf avait été retrouvé dans un champ, un marteau à ses côtés qui avait, semble-t-il, servi à l'achever. Le chasseur a été condamné huit mois de prison avec sursis, et 1.500 € d'amende, son fils à six mois de prison avec sursis et 1.500 € d'amende. Les deux hommes ne pourront repasser leur permis de chasse avant trois ans. Les armes (deux fusils et une carabine) ont été confisquées. Le père devra verser 1.700 € de dommages et intérêt à la Fédération des chasseurs.

    > Benoît débutait sa première saison de chasse, en novembre 2013. Il avait tiré des coups de carabine, en mettant en danger ses voisins à Monnaie à plusieurs reprises. Il écope de six mois de prison avec sursis. Il devra verser 300 € d'amendes, et 1 € symbolique à la Fédération des chasseurs.

     

    15/12/2016 : Deux chihuahuas attaqués par des chiens de chasse

    Mardi matin, "Petit Noir" a été égorgé dans la propriété de ses maîtres, chemin du bois fleuri, à Opio. La mère du petit chien, "Gucci" est entre la vie et la mort.

    "Trois épagneuls, en liberté, sont entrés dans la propriété. Ils ont dû prendre nos chiens pour des lapins et les ont attaqués à la gorge", raconte Corinne, leur propriétaire.

    Après le choc, les questions. "Que faisaient ces chiens ici ? La zone de chasse est de l’autre côté, martèle Corinne. Ici, c’est le Far west. On a beau mettre des panneaux “chasse interdite”... ça n’empêche pas les chasseurs d’y aller… " 

    Corinne et son mari Jacques assurent "n’avoir aucune dent contre la chasse et les chasseurs. Mais ils portent des armes à feu et un coup peut rapidement partir. Il y a des gens qui se baladent par ici avec leurs enfants, des promeneurs qui viennent chercher des champignons… Nous ne voulons pas que ça se reproduise. Nous ne voulons pas qu’il y ait d’autres accidents"

    Jean Maurel, garde-chasse du secteur, explique que cette attaque a été provoquée par une chienne de chasse en chaleur qui aurait été suivie jusqu'à la propriété par deux chiens.

     

    17/12/2016 : Un jeune chasseur grièvement blessé à Ocana

    Un accident de chasse a eu lieu, samedi 17 décembre vers 16 heures à Ocana, en Corse-du-Sud. Un jeune homme de 25 ans a été sérieusement blessé après avoir été touché par du petit plomb.

    Le jeune homme a été évacué à l'hôpital d'Ajaccio.

     

    18/12/2016 : Un chasseur tué à Bressols : la piste de l'accident privilégiée

    Un homme de 43 ans a été tué cet après-midi dans un accident de chasse à Bressols dans le Tarn-et-Garonne. L'accident s'est produit vers 16 heures. Le chasseur, un homme originaire de cette commune jouxtant Montauban, a été mortellement touché par un tir. 

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les circonstances du drame, mais la piste de l'accident semble privilégiée.

     

    18/12/2016 : Un chasseur hélitreuillé aux urgences après un accident de battue ce dimanche

    Un chasseur, originaire de Cogolin, a été atteint d'une balle dans la jambe, cet après-midi peu après 15 heures, près de la piste de La Verne.

    Le groupe de chasseurs effectuait une battue à proximité du barrage de La Verne lorsqu'un coup de feu a retenti.

    La victime s'est écroulée au sol et les secours ont été immédiatement alertés par ses camarades. Compte-tenu de son état de santé et du secteur reculé des faits, un hélicoptère Dragon 06 de la Sécurité civile a été activé pour transférer le chasseur vers l'hôpital Ste Anne de Toulon au plus vite.

    Le Grimp (groupe régional d'intervention en milieu périlleux) a été dépêché sur place pour faciliter son évacuation. Une dizaine de sapeurs-pompiers est intervenue sur place et les gendarmes de Pierrefeu et de Grimaud ont procédé aux premiers recueils d'éléments.

    Les jours de la victime ne seraient pas en danger mais une opération d'urgence était nécessaire ce dimanche soir. Une enquête a été ouverte à la brigade territoriale de Pierrefeu pour déterminer les circonstances des faits.

     

    18/12/2016 : Dordogne: Un chasseur tué lors d'une battue au sanglier

    L'accident s'est déroulé ce dimanche, en fin d'après-midi, non loin d'une route communale...

    Un chasseur de 55 ans, présenté comme expérimenté, a été tué en fin d’après-midi ce dimanche, lors d’une battue au sanglier à Montrem, en Dordogne.

    Le quinquagénaire a été mortellement touché par une balle en plein thorax vers 16h30. Les faits se sont déroulés dans une clairière, à 50 m d'une route communale. Plusieurs tirs ayant eu lieu en même temps, l'auteur du coup mortel n'a pu être identifié. La gendarmerie a été chargée de l’enquête.

    Début novembre, à 28 km de là, un homme de 26 ans avait été tué dans des circonstances similaires, également lors d'une chasse au sanglier.

    Ce dimanche, un autre chasseur, âgé de 43 ans, a trouvé la mort dans un accident de chasse à Bressols (Tarn-et-Garonne).

     

    19/12/2016 : Battue dans les Aspres : un chasseur blessé par un sanglier, trois chiens morts

    Ce samedi, lors de la battue de Castelnou-Camélas, un chasseur a été blessé par les défenses d'un sanglier de 110 kg. Il a dû être transporté à l'hôpital par les pompiers. Trois chiens ont été tués et trois autres blessés.

    Samedi, une fois les traces (les empreintes au sol laissées par les sangliers pendant leurs déplacements nocturnes) faites et de retour au local de chasse : chacun a fait son rapport à Ange, le chef de battue qui, en accord avec les piqueurs, choisit une parcelle. Puis les postes sont attribués. Alors vient le cérémonial des règles de sécurité où tous les intervenants de la battue sont conviés impérativement, les postés montent dans leurs véhicules et se dirigent en silence vers les postes attribués, les piqueurs Antoine et Jean équipent leurs chiens de clochettes et pour les plus petits, ceux de Jean, de gilets de protection.

    Les chiens sont lâchés et la musique commence bientôt : un tir ensuite un second. Soudain les chiens de Jean se mettent au ferme dans un creux, ce dernier sans hésitation se dirige vers le ferme mais suite à la pluie de la veille, le sol est rendu glissant.

    À l’approche du ferme, il glisse et c’est à ce moment que le sanglier sort de son ferme et charge Jean qui sera blessé par les défenses d’un gros mâle de 110 kg, lui occasionnant deux blessures. Ce dernier demande de l’aide et les chasseurs les plus proches s’engagent dans la végétation.

    Heureusement Victor, pompier, est sur les lieux dans les premiers, les pompiers de Thuir se rendent sur place très vite et prennent en charge le blessé.

    Jacques Guidici : « Je profite de ce fait pour renouveler à la fédération des chasseurs des P.-O. la demande de stages de secouriste. Nous sommes les premiers sur les lieux à prodiguer les premiers soins. La journée de chasse fut gâchée, écourtée, le bilan est lourd : 3 chiens morts, 3 chez le vétérinaire et l’ami Jean à l’hôpital. Seule satisfaction, Gérard a mis fin aux destructions de ce sanglier. Toute l’équipe par ma voix exprime sa reconnaissance à Victor et aux pompiers de Thuir. »

     

    19/12/2016 : À Caours, un chat pris au piège doit être amputé

    Les responsables du refuge SPA de Buigny-Saint-Maclou, près d’Abbeville, sont scandalisés. Ils viennent de recueillir une chatte qui a été grièvement blessée par un piège à mâchoires. L’animal a dû être amputé de la patte avant gauche. Cette chatte a été découverte près d’Abbeville, à Caours, rue Verte, samedi 17 décembre, vers 4 h 30 du matin.

    Le témoin a immédiatement alerté les pompiers d’Abbeville, qui sont intervenus pour secourir la pauvre bête. Non sans mal, car elle refusait de se laisser attraper. Ils ont tout de même réussi à la placer dans une cage, toujours prisonnière du piège, puis ont prévenu le maire de la commune, qui est tenu de trouver une solution pour les animaux errants ou blessés.

    Bernard Duquesne s’est donc rendu sur place vers 5 heures du matin. Il a récupéré la cage auprès des pompiers, puis l’a transportée jusqu’à la clinique du Marché, à Abbeville, où le personnel a pris en charge l’animal. Celui-ci a été endormi pour être délivré puis il a été opéré. La chatte avait la patte presque sectionnée par les mâchoires crantées de ce piège à palette. Un objet dont l’usage a été strictement interdit par la réglementation sur le piégeage.

    «  C’est la première fois que ça arrive dans le village  », confie Bernard Duquesne. Éliane Lecuyer, présidente du refuge, est indignée par le comportement du poseur de piège, «  qui bafoue les lois  » et devrait penser «  aux dommages et aux terribles souffrances de la pauvre bête  ». Et d’ajouter : «  Même si pour ce genre d’individu une bête ne compte pas en tant qu’être vivant, n’est-il pas capable de penser un instant que la victime pourrait être un être humain, un enfant ?  »

    Pour l’instant les propriétaires du chat, qui n’est ni tatoué ni pucé, ne se sont pas manifestés. Il est en convalescence au refuge.

     

     21/12/2016 : Abus de la chasse

    Il nous aura fallu plus de 25 ans pour que la loi s’applique sur les cols ardéchois où, avec la complicité des pouvoirs publics et du personnel politique local et national, les chasseurs de la région braconnaient en toute impunité le pigeon ramier au mois de mars, alors que la chasse était fermée depuis bien longtemps. Chaque année, des milliers de pigeons étaient massacrés en toute impunité. La seule tentative de faire respecter la loi (merci encore à Dominique Voynet qui était alors ministre de l’environnement) s’est soldée par la séquestration, une journée entière, des garde de l’ONC !
    Cela ne fait que quelques années ou grâce à la ténacité et l’unité du monde associatif, nous sommes arrivés à faire respecter les lois française et européenne.
    Mais aujourd’hui, alors que Wauquiez dirige la région, les chasseurs, soutenu par les élus locaux, ont obtenu du préfet que celui-ci use du vieux subterfuge, mainte fois condamné par le tribunal administratif, du classement nuisible du pigeon ramier, afin que celui-ci puisse être tiré.
    La réglementation oblige le préfet à une consultation publique qui vient d’être lancée. Merci de tout cœur de donner votre avis sur http://www.ardeche.gouv.fr/liste-des-animaux-classes-nuisibles-et-projet-d-a6204.html
    Et de faire suivre cette information. On a vraiment besoin de vous !
    Merci
     
     
     

    22/12/2016 : Neuf sangliers tués lors d'un safari sauvage dans le Var

    Les chasseurs locaux de La Verdière ont bien du mal à comprendre ce qu'il s'est passé, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 décembre. "Ce n'est ni un braconnier, ni un chasseur qui a pu faire ça".

    C'est un chasseur qui a fait la macabre découverte, au petit matin du mercredi 7 décembre, dans la plaine de la Grande Bastide, quelque part entre La Verdière, Montmeyan et Quinson.

    Là, dans le pré, six sangliers morts et trois autres mortellement blessés. Pattes et dos broyés. Parmi ces derniers, une laie, qui s'apprêtait à mettre bas et cinq "jeunes" d'à peine trente kilos.

    La cause de ce carnage semble évidente : les corps, découverts dans un rayon de 200 mètres, sont comme reliés par des traces de... pneus.

    Ni balle, ni plomb 

    Les motivations du (ou des) auteur(s) de cet étonnant rodéo restent mystérieuses. "De sûr, c'est pas un chasseur qui a fait ça. C'est pas un braconnier non plus...", assure Daniel Repetto, président de la société de chasse verdiéroise "La Perdrix". Il appuie sa supposition par l'évidence: "Quel chasseur, quel braconnier, aurait intérêt à tuer du gibier et à le laisser pourrir sur place?"

    À ses côtés, Jean-Bernard Chancel, vice-président de la société et chef de l'une des deux battues opérant sur le territoire de la commune, poursuit la réflexion: "On peut penser que c'est quelqu'un qui connaît très bien les lieux, parce que les accès à ce pré sont des zones où l'on s'embourbe facilement, même à pied. Pour arriver là en voiture, il faut savoir par où passer."

    350 bêtes abattues depuis août 

    Des sangliers, dans la campagne verdiéroise et alentours, il y en a pas mal.

    "Pour vous dire, notre battue en a tué plus de 150 depuis août. L'autre battue en est à 128. Les éleveurs du coin, qui ont reçu l'autorisation de prélever, doivent en être à à peu près 80", énumère Daniel Repetto.

    Pas toujours reconnus pour leur tendresse envers les sangliers, les chasseurs n'en sont pas moins dégoûtés par ce qui s'est déroulé dans la plaine. "On s'est dépêchés d'abattre les trois bêtes mourantes. Éviscérées, le dos et les pattes brisés, elles s'étaient traînées sur plusieurs mètres durant la nuit. C'était affreux."

    Aussitôt prévenus, les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) n'ont pas pu établir de constat précis, les bêtes ayant été achevées ou déplacées par les chasseurs. Ils ont cependant observé que les sangliers trouvés morts n'avaient par été touchés par des projectiles, balles ou plomb.

    "Il n'y a pas de procédure ouverte, mais nous avons été saisis. Cela veut dire que nous restons attentifs à une évolution de la situation sur place, ou à tout autre événement de cette nature dans notre zone", assure Daniel Mathieu, chef de service de l'antenne varoise de l'ONCFS.

    Daniel Repetto est persuadé que les coupables ne tarderont pas à récidiver, d'une manière ou d'une autre.

    "Tuer des bêtes comme ça, les laisser crever sur place, c'est l'acte de quelqu'un qui veut éradiquer les sangliers. Je pense que le 4x4 qui a tourné cette nuit-là doit porter de belles traces d'impacts... Pas sûr que l'auteur s'y reprenne de cette manière, à moins de risquer d'envoyer la voiture à la casse."

     

    23/12/2016 : Savoie : une adolescente blessée gravement par balle par son père

    Une jeune fille a été blessée par une arme de chasse mercredi après-midi à Saint-Jean-de-Belleville en Savoie.

    Une adolescente de seize ans a été hospitalisée dans un état grave mercredi après-midi. Elle a été blessée alors que son père et des amis à lui manipulaient une arme de chasse à Saint-Jean-de-Belleville, en Tarentaise.

    La jeune fille a été touchée à la main et à l’estomac. Elle a été héliportée à Grenoble.Les gendarmes de Moutiers sont en charge de l’enquête.

     

    24/12/2016 : Tarn : deux cygnes abattus d’un coup de carabine

    Dernièrement, deux cygnes ont été froidement abattus d'un coup de carabine dans la tête, entre Albine et Sauveterre.

    Il y a plusieurs années que les automobilistes de la vallée du Thoré, passant devant le lagunage d'Albine / Sauveterre, admiraient les cygnes présents sur ce site. Ces deux spécimens vivaient en toute tranquillité sur le lagunage situé en proximité de la RD 612 et ne faisaient aucun mal. Et pourtant… Dernièrement, les deux volatiles ont été froidement abattus d'un coup de carabine dans la tête. Un geste de cruauté gratuite qui a fortement indigné les habitants de la Haute-Vallée.

    La colère des habitués

    Jean Ribot, qui venait nourrir régulièrement les deux cygnes, note avec colère : "Au départ, les deux femelles évoluaient sur le lac d'Albine. Une d'entre elles ayant été blessée par un chien, nous les avions emmenées au lagunage, pensant qu'elles seraient plus en sécurité, le site étant fermé et clôturé. Quand j'arrivais pour les nourrir, elles venaient vers moi, des instants forts agréables, parfois je les ai vues tenter de prendre leur envol sur l'eau... C'était un spectacle superbe."

     

     24/12/2016 : Nouveau litige autour des cervidés : trois ont été abattus

    Après la requête rejetée par le tribunal administratif concernant l’abattage des cervidés d’Épineuil-le-Fleuriel, l’affaire de la harde de Feuilloux a connu un nouvel épisode dans la nuit de mercredi à jeudi.

    Trois cervidés, (une biche, un faon et un daguet*) ont été abattus vers 0 h 30 sur le terrain d’Antoinette Kaak, la propriétaire du domaine, sommée par la préfecture de tuer soixante de ces animaux présents sur son secteur.Deux louvetiers étaient à proximité des lieux dans le cadre de l’autorisation de battues administratives de destruction de cervidés et de sangliers prise par la préfecture, le 29 novembre dernier, afin d’en réguler la population.Une enquête de gendarmerie

    Mais, selon Maître Vincent Lazime, l’avocat d’Antoinette Kaak, l’abattage de ces trois animaux n’est pas conforme à l’article 1er de l’arrêté : « Selon l’arrêté de la préfecture, les opérations doivent se dérouler aux alentours de la propriété de Madame Kaak et non sur sa propriété. Même si le tireur se trouvait sur le chemin (en dehors de la propriété, NDLR) ce qui compte c’est le fait que les animaux ont été retrouvés sur la propriété. »

    La gendarmerie a procédé à des constatations hier matin. Un huissier de justice s’est également rendu sur les lieux à la demande d’Antoinette Kaak. Selon Jérôme Millet, directeur de cabinet de la préfète du Cher, « comme le dit l’arrêté, les louvetiers chassent aux alentours mais, en aucun cas, sur le terrain de Madame Kaak. »Une enquête a été ouverture la brigade de gendarmerie de Châteaumeillant. Maître Lazime envisage de porter plainte prochainement pour chasse sur terrain d’autrui.L’avocat d’Antoinette Kaak a indiqué, par ailleurs, que ces événements devraient conduire sa cliente à effectuer un recours judiciaire à la suite de la requête rejetée par le tribunal administratif d’Orléans (Loiret). Si c’est effectivement le cas, l’affaire serait donc portée devant le conseil d’État.
    (*) Un jeune cerf.

     

    24/12/2016 : Les chasseurs poursuivent le gibier qui se retrouve sur les routes mettant en danger les automobilistes

    De nos jours avec les lunettes à vision nocturne les chasseurs chassent de jour comme de nuit et poussent ainsi le gibier effrayé sur les routes les animaux par exemples des cerfs se font percuter par des automobilistes ce qui provoque donc des accidents.Il y a beaucoup d'accident en Décembre 2016 sur l'axe Vierzon Nevers Bourges etc...

     

    26/12/2016 : Noyé dans l’étang à Méricourt-sur-Somme: la thèse de l’accident privilégiée

    Le corps repêché dans l’étang des carpistes de Méricourt-sur-Somme, dimanche 25 décembre, est celui d’un chasseur d’Harponville âgé de 56 ans. Le corps et la barque à la dérive ont été découverts par un homme qui venait prendre son tour de chasse. C’est le maire Franck Beauvarlet, prévenu par le chasseur, et un conseiller qui ont ramené le corps sur la berge, avant l’arrivée des plongeurs. L’élu indique que lui et son conseiller, tous deux sauveteurs, ont tout de suite remarqué la raideur cadavérique. Un légiste a procédé aux premières constatations quelques instants plus tard. La thèse de l’accident est privilégiée : le corps ne portait pas de traces de coups selon le maire.

    Le chasseur venait chaque semaine à Méricourt. Il était arrivé la veille, samedi 24 décembre. L’enquête et les conclusions du médecin permettront de déterminer si l’homme est mort en allant à la hutte le 24 ou en revenant le 25.

    Le maire précise qu’un huttier s’est déjà noyé dans les étangs « il y a une quarantaine d’années ». Il y a « trois ou quatre ans », une personne s’était noyée en se baignant dans l’étang.

     

    26/12/2016 : Alpes-Maritimes : deux jardiniers condamnés pour capture de chardonnerets

    Chacun d’eux est condamné à 1 500€ d’amende et ensemble ils devront verser 3 000€ à la LPO.

    Le 13 juin 2016 les deux jardiniers ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Grasse. Les individus profitaient de leurs interventions dans les jardins de leurs clients pour piéger et capturer des chardonnerets.

    Dans les résidences secondaires, les travaux de taille et d’entretien sont souvent réalisés « hors période » de présence des propriétaires et il était alors d’autant plus aisé de s’adonner à ce genre d’infractions sans être repérés. Heureusement, un voisin a observé le « manège » et prévenu aussitôt la LPO PACA qui a elle-même aussitôt alerté l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS).

    Une fois sur place, l’ONCFS a effectivement constaté les délits et verbalisé les individus qui détenaient un chardonneret.

    Le tribunal correctionnel de Grasse a condamné chacun des deux jardiniers à 1 500€ d’amende et ensemble ils devront verser 3 000€ à la LPO dont 2 000€ de dommages et intérêts.

    La LPO rappelle que le Chardonneret élégant est une espèce protégée par le Code de l’environnement et l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009, fixant la liste des oiseaux protégés. Il est donc interdit de porter atteinte aux individus mais également à leurs nids et à leurs couvées.

    Il vient d’être classé « VULNERABLE » dans la dernière liste rouge IUCN des Oiseaux de France menacés de septembre 2016.

    La LPO tient également à rappeler que le trafic des espèces au niveau mondial est le 4e trafic après la drogue, les armes à feu et le trafic d'êtres humains !

    Aux côtés de la LPO devenez Biodiv’acteur en veillant au respect du droit de la protection de la nature.

     

    27/12/2016 : Eure : surpris dans un bois privé à Fontaine-la-Soret, le chasseur menace de tirer sur le propriétaire

    Un jeune homme d'une vingtaine d'années devra venir s'expliquer prochainement à la barre du tribunal correctionnel d'Évreux. Les faits qui sont reprochés se sont déroulés le jour de Noël, ce dimanche 25 décembre à Fontaine-la-Soret (Eure). L'individu, armé d'un fusil, est surpris dans un bois privé de la commune alors qu'il s'apprête à chasser sans autorisation.

    Il est rapidement repéré par le propriétaire qui lui demande de quitter les lieux. "Mécontent, il pointe à deux reprises son arme en direction du propriétaire et le menace de tirer", relate la gendarmerie de l'Eure sur sa page Facebook.

    Le jeune homme est interpellé par les gendarmes de la compagnie de Bernay, alertés par le propriétaire du bois. Lors des vérifications, il s'avère que le mis cause est en possession d'un fusil de chasse non déclaré et d'un morceau de résine de cannabis. Deux raisons qui lui ont valu d'être placé en garde a vue.

    "Détenir du cannabis est un délit sanctionné par la loi d’une peine, pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement et/ou 3750 euros d’amende", rappelle la gendarmerie.

    De même, est réprimé le fait de détenir une arme non déclarée.

     

    29/12/2016 : Montbenoît : Fudji, un chien mort étranglé par un collet

    Un chien de 6 ans a été retrouvé mort, étranglé, le 23 décembre à Montbenoît. Acte de cruauté ? Accident de braconnage ? Le maître de Fudji, Thierry Duboz, veut connaître la vérité.

    « Je suis hors de moi ! Quel être humain peut faire une chose pareille ? », souffle Thierry Duboz. Le Haut-Doubien est écœuré. Son chien de 6 ans a été retrouvé mort, étranglé par un collet, le 23 décembre en lisière d’un bois, à environ 2 km du domicile familial à Montbenoît. Acte de cruauté ? Accident de braconnage ? Le maître de Fudji veut connaître la vérité.

    « Lettre ouverte à un tueur de chien »

    Certes, ce n’était qu’un chien. Un border collie à la robe noir et blanc. Mais c’était surtout un compagnon de jeu hors pair. Un fidèle partenaire de trail. Quasiment « un membre de la famille ». Un animal doux et gentil, apprécié par les villageois, tué six ans jour pour jour après son arrivée chez ses maîtres. Thierry Duboz raconte : « Le 23 décembre, Fudji a disparu. Il avait un collier avec notre numéro de téléphone. Un promeneur l’a retrouvé au bord de la route ». Le propriétaire du border collie croit dans un premier temps que l’animal a été fauché par une voiture et se laisse gagner par un sentiment de culpabilité : « Je me suis dit : “C’est de ma faute, j’aurais dû le surveiller davantage” ». Puis il découvre une ficelle avec un nœud coulant autour du coup du canidé. Direction le vétérinaire. Le spécialiste, formel, lève le voile sur les causes de la mort : Fudji a été étranglé.

    La tristesse se mue en colère. La famille Duboz publie un courrier intitulé « Lettre ouverte à un tueur de chien » sur les réseaux sociaux.

    Cette démarche entraîne un élan de solidarité dans le Haut-Doubs et même au-delà. Objectif : « Mettre en garde tous les possesseurs de chiens du secteur. Que tout le monde sache qu’il y a un taré, un sadique qui fait du mal aux animaux », dit M. Duboz. Il poursuit : « Je veux comprendre ce qui s’est passé. Un monstre a-t-il étranglé délibérément notre chien ? A-t-on affaire à un braconnier qui pense que l’on pose encore des collets au XXIe siècle ? » Pour apporter des réponses aux questions qui lui taraudent l’esprit, Thierry Duboz a déposé une plainte à la gendarmerie. L’enquête suit son cours. Sur un ton menaçant, il prévient : « Je veux que cette personne sache que l’on est à ses trousses ! »

     

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