• J'écris ce petit pavé avec des bout de pensées qui me viennent ici ou là ... rien de structuré et je ne veux surtout pas que ça le soit ...
     
     
    Que c'est beau la guerre .... Voir tout cet attirail militaire en action, attirail qui a fait saliver bon nombres d'économistes (et autres tarés) lors de ventes effectuées ici ou là ...  sous prétexte que ça permet de faire du fric .... de générer leur sacro-sainte croissance.
     
    Ils sont combien à s'extasier de ventes de mirages, de chars, de missiles, d'armes nucléaire et autres saloperies ... ils sont combien à bander devant cette économie mortifère ?
     
    Ils peuvent ensuite aller nous pondre un drapeau ukrainien devant les mairies ... drapeau qui devrait nous excuser de s'agenouiller devant ce marché si ... lucratif !
    Vous cautionnez ce système ? .... alors ne venez pas vous horrifier de ce qui se trame !
     
    Quant aux meRdias français qui nous dévoile, eux aussi, ce drapeau Ukrainiens en guise de... solidarité MAIS ces vendus léchaient le cul à Poutine il y a peu, ils lèchent le cul du capitalisme, du libéralisme de la mondialisation et viennent ensuite s’offusquer... raclures qu'ils sont !
    .
    Le cynisme c'est bel et bien le journalisme mainstream !
    La manipulation c'est bel et bien le journalisme mainstream !
    Le mensonge c'est bel et bien le journalisme mainstream !
     
     
    Quant à nos politiques .... ils sert des paluches à des dictateurs ... et après ils viennent s'offusquer dans nos médias mainstream ......
     
    Ils se foutent de notre gueule et la populasse continue de voter pour ces ordures !

    GUERRE

     

    On va, une fois de plus, envoyer des innocents au combat pour les intérêts de quelques salopards et ensuite quoi? on viendra déposer un drapeau et une breloque sur leur cadavre et cela sera meRdiatisé !!!

    Et la populasse viendra verser sa larme devant sa TV et la vie continuera encore et toujours de la même façon !

    GUERRE

     
    Et ces mômes que deviendront ils dans ce monde de tarés ?

    GUERRE

     

    "faire peur aux gens de sortir pendant que les grosses sociétés s'enrichissent est-ce-que c'est pas ça la vrai définition de la guerre"

    (La Bajon)

     

     

    W A R

     
     
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  • Manifestation contre la vaccination obligatoire et le pass vaccinal et pour emmerder la macronie !

    On lâchera rien face à ce gouvernement qui sombre dans l’autoritarisme et la dictature vaccinale .... sans doute pour financer celles et ceux qui ont contribués à financer la campagne de ce président.

    Nantes - 29/01/2022 - Manifestation contre la vaccination obligatoire et le pass vaccinal

    Nantes - 29/01/2022 - Manifestation contre la vaccination obligatoire et le pass vaccinal

    Nantes - 29/01/2022 - Manifestation contre la vaccination obligatoire et le pass vaccinal

    Nantes - 29/01/2022 - Manifestation contre la vaccination obligatoire et le pass vaccinal

    Nantes - 29/01/2022 - Manifestation contre la vaccination obligatoire et le pass vaccinal

    Nantes - 29/01/2022 - Manifestation contre la vaccination obligatoire et le pass vaccinal

     

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  • Manifestation contre la vaccination obligatoire et le pass vaccinal et pour emmerder la macronie !

    On lâchera rien face à ce gouvernement qui sombre dans l’autoritarisme et la dictature vaccinale .... sans doute pour financer celles et ceux qui ont contribués à financer la campagne de ce président.

     

     

     

     

     

     

     

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  • 2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

    Année 2022 le lobbys des bouffons de la gâchette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE.

    Entre les accidents dont ils sont à l'origine envers les humains, entre le nombre d'animaux assassinés pour leur loisir pervers, entre les secours dont ils bénéficient avec notre fric (pourquoi ne pas faire payer la fédération de chasse ? ), entre ....................... bref les vrais nuisibles sont bel et bien les chasseurs.

     

    05/01/2022 : La Pieuvre, l'un des plus vieux cerf de la forêt de Laigue dans l'Oise, a été tué lors d'une chasse à courre : "ces safaris insensés doivent cesser"

    Après l'abattage de plusieurs grands cerfs l'an dernier, c'est l'un des doyens de la forêt de Laigue, nommé la Pieuvre, qui a été tué lors d'une partie de chasse à courre dimanche 2 janvier par un équipage de Rivecourt.

    Âgé de 12 ans, il était l'un des plus vieux cerf de la forêt de Laigue dans l'Oise. Selon l'association AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd'hui), l'animal, nommé la Pieuvre, a été tué lors d'une partie de chasse à courre dimanche 2 janvier 2022 par un équipage de Rivecourt.

    Le cerf aurait été traqué, avec d'autres, jusque dans un étang près de Rethondes. "C'est là que s'est réfugié la Pieuvre, un cerf bien connu des photographes de la faune locale. Il s'est jeté à l'eau avec un autre cerf, mais les veneurs ont fait vite le choix du plus beau trophée et ont tiré à plusieurs reprises au fusil sur la Pieuvre", raconte Stanislas Broniszewski, porte-parole d'AVA France.

    Une information confirmée par la Société de Vénerie qui réfute toute polémique. "Ce n'est pas un sujet, affirme le responsable communication, Laurent Facques. C'est vrai que c'était un beau cerf, mais des vieux cerfs il y en a beaucoup contrairement à ce qu'avancent les associations anti-chasse. On essaye d'accrocher toutes les polémiques à la chasse à courre, mais elle existe et elle est populaire contrairement à ce que l'on croit."

    La colère des photographes animaliers

    En octobre dernier, 4 grands cerfs, dont l'Équerre et l'Araignée, ont connu le même sort, provoquant la colère des photographes animaliers. "Cela fait déjà quelques années que des gros cerfs sont tués. Ce n’est plus de la régulation, mais de l’extermination. Même certains chasseurs ne comprennent pas !", réagissait Gaëtan Martin, photographe animalier depuis une dizaine d'années.

    Parmi les chasseurs justement, le président de la Fédération de l’Oise lui-même, se disait désolé, même si la pratique n'est pas illégale. D'après les règles édictées par la fédération de chasse, le prélèvement des grands cerfs ne doit pas dépasser 20% par attribution, expliquait-il. 

    Selon le porte-parole d'AVA, "le maintien de cette pratique n'a aucune justification à part laisser à une poignée de privilégiés le droit de s'amuser avec la vie d'animaux majestueux". Et de conclure : "ces safaris insensés doivent cesser ! La chasse à courre doit être abolie !"

     

    06/01/2022 : Soupçonnés de trafic d'espèces protégées, trois Ardennais, dont un vétérinaire, jugés ce vendredi 7 janvier

    Norbert, 33 ans, et Sébastien, 44 ans, étaient présentés le 3 décembre dernier devant le tribunal judiciaire pour y être jugés en comparution immédiate pour un trafic d'espèces protégées en bande organisée. Prévenu dans cette affaire également, Marc, un vétérinaire Ardennais de 45 ans, comparaissait, libre mais sous contrôle judiciaire, pour complicité de cession et de détention d'espèces protégées.

    Les faits ont été mis au jour en mai 2020 lorsque les pompiers ont été appelés à intervenir dans un immeuble de Vrigne-aux-Bois, pour la présence d'un serval. Le parquet de Charleville-Mézières saisissait alors la gendarmerie et le service départemental de l'Office Français de la Biodiversité. Suite aux premières investigations, l'Office Central de Lutte contre les Atteintes à l'Environnement et à la Santé publique était co-saisi.

    L'enquête permettait de matérialiser un trafic d'espèces protégées et d'identifier les principaux mis en cause, parmi lesquels un vétérinaire Carolo, suspecté d'identifier les animaux sauvages avec des puces d'animaux domestiques.

    Une opération judiciaire était déclenchée le 30 novembre dernier, dans 5 départements Français, ainsi qu'en région Parisienne. 60 gendarmes étaient mobilisés sur ce démantèlement, ainsi que 20 agents de l'OCLAESP et 20 de l'OFB. Neuf personnes étaient interpellées et placées en garde à vue. Les perquisitions menées permettaient de mettre la main sur du numéraire, environ 20 000 euros, des documents, et des animaux sauvages : des servals, un caracal, une tortue d'Hermann et des perroquets gris du Gabon.

    Encourant 2 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende, le double pour Sébastien puisqu'en récidive, les trois prévenus avaient demandé un délai afin de préparer leur défense. « Ce ne sont pas seulement des gros chats, ce sont avant tout des gros sous », expliquait le Procureur de la République, Laurent de Caigny, qui requérait la détention provisoire pour chacun d'entre eux.

    Le tribunal avait finalement ordonné le placement sous contrôle judiciaire des deux prévenus incarcérés et le prolongement du contrôle judiciaire pour le vétérinaire. Tous trois seront jugés ce vendredi 7 janvier.

    "Il y a assez de place pour tout le monde."  Éric Hoffstetter, maire (DVD) de Gries

     Le piège retrouvé en forêt à Gries est semblable à ceux tendus dans les forêts vosgiennes. Maxime Mouget, auteur d'une pétition dénonçant le phénomène ("10.000 signatures restées sans réponse du ministère"), ne cache pas sa lassitude devant ce phénomène qui s'étend désormais en plaine alsacienne (et plus généralement dans l'est de la France). "Dans ma communauté vélo, c'est quelque chose de très fréquent, et on est tellement blasé qu'on ne médiatise pour ainsi dire plus autant qu'avant. Ici, la dame a bien fait de documenter le lieu où elle a trouvé le piège, et d'informer tout le monde."

    La médiatisation de l'accident d'un jeune cycliste nommé Gaétan avait rencontré un large écho. "On a repris nos habitudes de sorties à vélo, mais ce n'est pas pour autant que les pièges ont disparu. Il faut malheureusement des accidents pour qu'il y ait des prises de conscience..."

    Qui a fait ça ?

     

    Certaines personnes se demandent si les chasseurs sont en cause. Maxime Mouget fait remarquer que "ce qui est rigolo, c'est que les divers utilisateurs de la forêt [chasseurs comme cyclistes; ndlr] se retrouvent sur plein de choses. On aime tous prendre un apéro après une sortie, etc." D'une manière générale, il se demande si, concernant les cyclistes, l'augmentation de l'autonomie de leurs vélos (électriques) ne suscite pas des rancoeurs. "Peut-être que ça dérange les utilisateurs qui jusqu'ici étaient seuls à aller en profondeur dans la forêt. Et qu'ils se sentent agressés par cette nouvelle population qui va là. Mais ce n'est qu'une supposition."

    "On ne comprend pas la haine dont sont victimes les VTTistes. Surtout que sur le terrain, quand on croise des chasseurs, des marcheurs, des cavaliers : tout se passe bien. Si encore on avait des prises de bec avec certains... mais non."

    "On ne comprend pas la haine dont sont victimes les VTTistes. Surtout que sur le terrain, quand on croise des chasseurs, des marcheurs, des cavaliers : tout se passe bien." Maxime Mouget, cycliste émérite

    Justement, le président de la Fédération des chasseurs du Bas-Rhin s'appelle Gérard Lang. C'est aussi, par un certain hasard, le pharmacien de Gries. Il déclare qu'il "ne faut pas tout de suite imaginer que c'est les chasseurs. Ça m'étonnerait qu'un chasseur de Gries se permette de mettre la vie d'autrui en danger."

    "En plus, en admettant qu'un chasseur le fasse, il risquerait de mettre en danger ses copains ? Sans doute encore plus, d'ailleurs, car les chasseurs y vont le matin ou le soir, et ne verraient pas le piège. Ils risqueraient aussi d'y crever les pneus de leurs [véhicules]."


    "Il peut y avoir des fous parmi les chasseurs, mais il peut aussi y en avoir dans le reste de la population, statistiquement plus nombreuse." Il ajoute même qu'une personne opposée à la chasse aurait pu placer là le piège pour ensuite faire accuser les chasseurs...

     

    La forêt est à tout le monde

    L'enquête des gendarmes permettra peut-être d'y voir plus clair. En attendant, le maire espère "que c'est la première (et dernière) fois qu'un acte de cette nature est relevé dans notre secteur".

    L'édile appelle à "une cohabitation harmonieuse et respectueuse entre riverains, associations de chasseurs, et autres usagers de notre belle forêt". Elle est à tout le monde, et cyclistes comme chasseurs sont d'accord là-dessus.

     

    07/01/2022 : Loire-Atlantique : une jument mortellement blessée par balle au cours d'une battue au sanglier

    Une jument a dû être euthanasiée mercredi 5 janvier 2022 à la suite d’une battue au sanglier à Saint-Lyphard (Loire-Atlantique).

    La battue avait été organisée la veille, mardi 4 janvier 2022, dans un pré où se trouvait l’animal et un autre cheval au lieu-dit Kertrait, situé à l’ouest de la commune, non loin de la départementale reliant Guérande à Herbignac.

    C’est la propriétaire, arrivée à l’issue des opérations vers 17 h, qui s’est rendue compte que sa jument était blessée.

    « Elle était debout, mais avait la tête basse et le bassin rentré, explique sa fille, Marie Esnault. Une blessure était visible à la cuisse. »

    L’équidé a été transporté à la clinique vétérinaire d’Orvault, « mais il n’y avait plus rien à faire. Elle faisait une hémorragie interne. La balle avait parcouru une trentaine de centimètres et touché des organes vitaux. »

    Ricochet ou tir direct ?

    Une plainte a été déposée à la gendarmerie.

    Du côté des chasseurs, Michel Perreon, responsable de l’organisation de la battue, reconnaît un « triste accident. Une enquête interne va également être effectuée ».

    S’il penche pour l’hypothèse d’un « ricochet » après un impact sur un sanglier, celle-ci est battue en brèche par la propriétaire : « selon la vétérinaire, la balle était enfoncée trop profondément. »

    Un tir direct ? « Placement des chasseurs, angles de tirs… Le chef de ligne n’a relevé aucun incident pendant la battue. Selon lui, les chevaux n’ont pas bougé ».

    « Elle a dû faire des bonds quand elle a été touchée. J’ai du mal à croire qu’ils ne se soient rendu compte de rien », estime Marie Esnault.

    Une vingtaine de chasseurs ont participé à cette battue organisée à la demande d’un agriculteur voisin.

    Une autre avait été organisée quelques jours plus tôt en présence de la propriétaire des chevaux.

    « Cela s’était très bien passée. J’avais été informée en amont, ce qui n’a pas été le cas cette fois-ci malgré une discussion le matin même avec le responsable ».

    L’intéressé assure le contraire et ajoute que des panneaux signalant la battue en cours ont posées près des accès principaux de la zone de chasse, comme le veut la réglementation.

     

     

    08/01/2022 : Un chasseur gravement blessé lors d'une battue aux sangliers en Gironde

    Un chasseur âgé de 35 ans est gravement blessé après avoir reçu une balle de fusil dans la jambe ce samedi lors d'une battue privée aux sangliers à Naujac-sur-Mer, dans le Médoc.

    Un accident de chasse s'est produit ce samedi après-midi, vers 15H45, sur une commune du littoral médocain, à Naujac-sur-Mer. Lors d'une battue aux sangliers sur une propriété privée, un chasseur de 35 ans a été touché à la jambe par une balle de fusil. L'homme est gravement blessé mais ses jours ne sont pas en danger. 

    La battue avait lieu au cœur de la forêt des pins des Landes, sur un domaine appartenant au Groupement forestier de la Côte d'argent. Selon les premiers éléments recueillis par les gendarmes de la brigade de Lacanau, un chasseur aurait tiré sur un sanglier mais la balle aurait ricoché et blessé un autre membre de la battue. 

    L'hélicoptère Dragon de la Sécurité civile n'a pas pu se poser sur place en raison des conditions météorologiques. Le chasseur blessé a donc été évacué par la route, dans un état grave, vers l'hôpital Pellegrin à Bordeaux. 

    Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'accident. 

     
     
     
    Les gendarmes gardois viennent de mettre la main sur un homme soupçonné d'avoir tué un chien à l'aide d'un fusil de chasse, dans le secteur de Génolhac.

    L'affaire remonte au début de semaine, le 4 janvier. Dans le secteur de Génolhac, un chien est abattu. L'arme est un fusil de chasse. Le chien, selon les gendarmes du Gard, a été abattu "de sang froid", et le tireur a pris la fuite. La maîtresse du chien a entendu deux détonations avant de constater le drame à savoir deux impacts de balle dont un au niveau de la tête. Un homme est rapidement interpellé par les militaires du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie d'Alès et de la communauté de brigades de Salindres. Les militaires de la brigade de Génolhac, appuyés par les enquêteurs de la brigade de recherches d'Alès, ont été chargés de l'enquête.

    Il nie les faits avant de reconnaître sa responsabilité

    Dans un premier temps, l'homme nie les faits avant de reconnaître sa responsabilité au bout de 45 heures de garde à vue. Chez lui, lors d'une perquisition, les gendarmes saisissent neuf armes non déclarées et 1.500 munitions de divers calibres. L'homme est placé sous contrôle judiciaire avec des obligations de soins. La détention et le port d’armes lui sont interdits. Il sera convoqué devant la justice en juin 2022.

     
     
    L'accident s'est produit ce dimanche peu après 14 heures. Le chasseur a été héliporté, blessé aux jambes.
    Ce dimanche 9 janvier, vers 14h15, un chasseur se trouvait dans un bois de la commune des Arsures, au sud de Mouchard, lorsqu'un sanglier l'a chargé.
    L'homme mis à terre souffrirait de blessures sérieuses aux mollets. Il a été héliporté mais ses jours ne seraient pas en danger.
     
     
     
    Le Rallye des Trois forêts chassait ce mardi 11 janvier à Lamorlaye. L'équipage de vénerie basé à Chantilly a poursuivi un cerf jusque sur la propriété d'un centre médical pour enfants handicapés, selon AVA Chantilly.

    Le collectif AVA a relayé ce mardi soir, sur Facebook, une vidéo montrant une meute de chiens de chasse traquant un cerf jusque sur la propriété d’un centre médical pour enfants. Le centre est géré par la Croix-Rouge et situé aux confins d’un bois à Lamorlaye.

    L’association, qui lutte contre la vénerie, explique sur sa page que le Rallye Trois Forêts, un équipage de chasse à courre, s’était donné rendez-vous avec ses chiens «à côté des étangs de Commelles, lieu touristique très fréquenté». Dans l’après-midi, une riveraine les a informés du passage «de 8 cerfs et environ 20 chiens» sur un terrain appartenant à la Croix-Rouge, abritant un centre de rééducation pour les enfants handicapés.

    Un événement similaire en décembre

    Selon une militante de AVA jointe par téléphone, les «confrontations avec la chasse à courre» sont monnaie courante dans le secteur, les alentours de Chantilly étant «enclavés» dans la forêt. D’après le collectif, un événement similaire s’est déjà produit sur le terrain de cette propriété privée le 14 décembre dernier. «Les veneurs hésitaient à appuyer sur la détente» pour exécuter un cerf couché derrière un grillage, «c’est la gendarmerie qui leur a demandé de mettre fin à la chasse.»

    Les incidents concernant la chasse à courre se multiplient ces dernières semaines dans l’Oise. La secrétaire d’État à la biodiversité Bérangère Abba a annoncé avoir demandé à la préfecture de l’Oise de suspendre La Futaie des Amis, un équipage de chasse à courre de Compiègne, à l’origine de plusieurs polémiques. Une enquête judiciaire est ouverte à leur sujet. La CDCFS, Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage devra livrer un avis consultatif sur le sort à réserver à l’équipage compiégnois, demain mercredi 12 janvier en préfecture. Le collectif AVA a prévu de manifester devant les grilles.

     

    11/01/2022 : Nouvel incident de chasse à courre dans l’Oise, un veneur tue un cerf près d’habitations

    Fin décembre, un chasseur a abattu un cerf qui s'était réfugié dans une zone habitée de l'Oise, dans le village de Morienval, ce qui a révolté habitants et militants anti-vénérie.

    L’incident de trop dans l’Oise ? Mercredi 22 décembre dernier, un veneur, membre de l’équipage de la Futaie des amis, a abattu un cerf réfugié dans le hameau du Four d'en-Haut, à Morienval. Le chasseur, qui a tiré avec sa carabine, ne se trouvait qu’à quelques mètres des habitations. Pour les membres du collectif Abolissons la vénerie aujourd’hui (Ava), c’est la goutte d’eau. D’autant plus que, selon leurs dires, le même équipage s’était déjà introduit quelques mois plus tôt dans la même zone habitée pour tuer un cerf. Pourtant, la loi prononcée en 2019 est formelle : en grande vénerie, lorsque qu’un animal est aux abois et qu'il se trouve à proximité d'habitations, de jardins privés y attenant, de zones commerciales ou artisanales et de bureaux et d'établissements accueillant du public, il doit être gracié. Le chasseur n’aurait pas dû tirer.

    La polémique, qui n’a fait qu’enfler ces dernières semaines, est remontée jusqu'aux oreilles des autorités, qui ont demandé une enquête auprès de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de la brigade de recherche (BR) de Senlis. «Ils sont tous les deux saisis, outre diverses infractions à la législation sur la chasse, des chefs de mise en danger de la vie d’autrui. L’enquête suit son cours», a déclaré le procureur de la République de Senlis, Jean-Baptiste Bladier, au «Parisien» . L’affaire a également agacé Bérangère Abba. Dans un tweet publié lundi, la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée de la Biodiversité, a demandé à la préfète de l’Oise Corinne Orzechowski de suspendre l’équipage concerné. «Une enquête est ouverte et la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS) se prononcera sur le certificat de meute et l’interdiction de la vénerie à moins de 300 mètres des habitations», a-t-elle indiqué.

    «C’est de leur faute»

    Le maître d’équipage tente de dédramatiser la situation. «S’il n’y avait pas eu les Ava, le cerf aurait pu repartir en forêt, proteste Alain Drach. C’est de leur faute. Le veneur, quant à lui, a fait une erreur, il n’aurait pas dû tirer, c’est vrai. Mais il n’y avait pas de maisons, juste des hangars derrière le cerf», a-t-il expliqué au quotidien. À Morienval, le dernier dérapage des chasseurs dans le hameau ne passe toujours pas. «Tirer à 50 mètres des maisons… souffle un habitant du Four d’en- Haut. C’est miraculeux qu’il n’y ait pas eu de mort. On appréhende toujours le retour de la chasse à courre. Les véhicules des suiveurs passent à 120 km/h devant chez nous, on se fait insulter», a-t-il confié.

    De leur côté, Ava a commenté l’annonce de Bérangère Abba en déclarant que la suspension définitive de cet équipage, «qui terrorise riverains et animaux depuis 61 ans», était «un minimum».

     

    12/01/2022 : Goetzenbruck : des cadavres de gibiers découverts dans une arrière-cour

    À Goetzenbruck, des habitants d’un immeuble situé rue d’Ingwiller ont eu la mauvaise surprise de découvrir dans leur arrière-cour des cadavres de gibiers : un sanglier, des chevreuils et une biche, et un sac orange rempli de viscères. L’Office français de la biodiversité soupçonne du braconnage.

    « Ce sont des enfants qui jouaient dans la cour qui sont tombés sur ce triste spectacle », regrette Joël Romang, alerté par des riverains scandalisés. Le maire de Goetzenbruck a immédiatement prévenu les gendarmes venus sur place constater les faits. « Ce sont des chasseurs qui ne sont pas du département qui louent un appartement ici », précise l'édile visiblement remonté contre ce comportement. Comme Pierre Lang. Le président des chasseurs de la Moselle, après avoir vu les photos, rappelle les règles en la matière : « Visiblement les gibiers ont bien été découpés et semblaient prêts à être enlevés. Pour autant, ce n’est pas une façon de faire, d’autant plus qu’il y a une réglementation précise en matière des déchets de venaison. »

    Il existe bien une interdiction générale d’abandonner tout déchet quel qu’il soit. Cependant, la réglementation admet que les sous-produits de gibier sauvage pourraient ne pas être récoltés et laissés sur place en forêt.

    Forts soupçons de braconnage

    En effet, la présence de petites quantités de ces déchets dans la nature contribue au cycle de la chaîne alimentaire sans porter préjudice à l’environnement.

    « Les viscères doivent être enterrés ou détruits mais pas laissés dans une cour. Quant aux carcasses, elles doivent aller à l’équarrissage. Quand il fait froid, cela arrive que les chasseurs laissent du gibier dehors, mais pas comme ça dans une cour à la portée de n’importe quel animal et à la vue de tous. »

    "C’est une infraction grave" Pierre Lang, président des chasseurs de Moselle

    Ce que l’on a aussi appris ce mercredi, c’est que des agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) étaient également sur place. Ils ont constaté que certains animaux n’ont pas été bagués après avoir été tués… ce qui relèverait du braconnage.  Pour les espèces de gibier qui y sont soumises, le plan de chasse fixe le nombre d’individus devant être prélevés. « C’est une infraction grave, relève Pierre Lang, puisque le détenteur du plan de chasse, muni de sa décision attributive, doit tirer le nombre d’animaux qui correspond aux bracelets accordés par la Fédération départementale des chasseurs. Chaque animal tiré doit être marqué d’un bracelet à l’endroit même où il a été tué. Ce bracelet donne différentes informations sur l’animal et le jour où il a été tué ».

     

    14/01/2022 : Corse: deux mois de prison avec sursis pour destruction de tortues d'Hermann

    Un éleveur bovin a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 35.000 euros d'amende pour avoir tué de nombreuses tortues d'Hermann en débroussaillant son terrain, en périphérie d’Ajaccio, a-t-on appris vendredi auprès des avocats.

    Le sursis est soumis à l'obligation de réparer les dommages subis dans un délai de deux ans, précise l'arrêt de la cour d'appel de Bastia, consulté par l'AFP, qui a confirmé la décision rendue en première instance à Ajaccio.

    En 2018, l'éleveur avait débroussaillé plus de 23 hectares de terrain, "dans des conditions portant atteinte aux tortues d'Hermann et à leur habitat avec la destruction d'au moins 34 spécimens".

    De son côté la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) fait une évaluation comprise entre 116 et 349 reptiles tués, "au vu de la densité des tortues d'Hermann sur le terrain".

    "On est tout proche d'un écocide", a regretté auprès de l'AFP Me Martin Tomasi, conseil de l'association environnementale U Levante, partie civile dans cette affaire.

    "La population (de tortues) n'est plus en capacité de se reproduire parce qu'on ne retrouve plus de juvéniles", a-t-il ajouté, dénonçant "des faits d’une importance quasiment sans précédent".

    "Les inspecteurs de l'Office français pour la biodiversité (OFB) ont immédiatement alerté l'éleveur en voyant les cadavres. Il a quand même girobroyé une vingtaine d'hectares supplémentaires", a dénoncé l'avocat.

    Me Dominique Paolini, conseil du prévenu, vient de former un pourvoi en cassation: "On parle d'au moins 34 tortues dans la prévention, et non 350", a tenu à recadrer l'avocat.

    "Mon client a reconnu les faits. Il avait obligation de faire ces travaux de clôture pour lutter contre la divagation animale. Il a même fait intervenir une société spécialisée dans le recensement des espèces animales, qui a précisé que les tortues n'avaient pas été éradiquées", a-t-il argumenté.

    L'éleveur bovin condamné est Pierre-Marie Rossi, fils de Jean-Dominique Rossi, ex-directeur de la chambre d'agriculture de Corse-du-Sud. Comme son père, son frère, sa mère et sa grand-mère, il est poursuivi pour "escroquerie en bande organisée" et "blanchiment aggravé" pour des fraudes supposées aux aides agricoles européennes estimées à 1,4 million d'euros. Le procès est prévu en avril prochain.

    Le Var et la Corse sont les derniers refuges de la tortue d'Hermann, unique tortue terrestre de France métropolitaine, classée vulnérable sur la liste rouge nationale des espèces menacées et protégée au niveau international, européen et français.

     

    15/01/2022 : Un chasseur de Dordogne trébuche dans des ronces et se tire des plombs dans le pied

    Un homme a été blessé au pied ce samedi 15 janvier à Miallet en Dordogne. Il s'agit d'un accident de chasse.

    Un chasseur a été blessé au pied en Dordogne. La victime s'est tirée accidentellement une balle de plomb numéro 8 dans le pied vers 15 heures au lieu-dit la Gratte à Miallet. Selon le président de la société de chasse, l'homme est un chasseur à la bécasse, un bécassier, et il a trébuché dans des ronces. La balle et les plombs ont traversé la botte et transpercé le pied. C'est un accident très rare selon le président de la société de chasse. 

    Blessé, il prévient sa femme qui alerte les pompiers

    Selon la maire de la commune du Périgord Vert, l'homme blessé a réussi a appeler sa femme qui a contacté les secours. L'homme de 69 ans a été porté par les pompiers car il se trouvait dans un endroit difficilement accessible. Le Périgourdin originaire de Miallet a été transporté sur l'hôpital de Limoges. Ses jours ne sont pas en danger.

     

    15/01/2022 : Beauzac : considérant ses deux chiens comme dangereux, il les tire au fusil

    Un Beauzacois a voulu tuer deux chiens de type American Staff qui vivaient chez lui après qu'ils ont mortellement attaqué un chien de chasse lui appartenant aussi.

    Vendredi matin, un Beauzacois a ouvert le feu sur deux chiens chez lui au "Plat" à Beauzac. Détenteur d'un port d'arme et d'un fusil, ce chasseur a utilisé une manière radicale pour tuer deux chiens de type Amercian Staff qui s'en étaient pris à un troisième chien, un setter anglais, retrouvé grièvement blessé jeudi. Conduit chez le vétérinaire, le propriétaire a été contraint de l'euthanasier.

    Essuyant un refus du vétérinaire d'en faire de même avec les deux chiens à l'origine des blessures, il a choisi de s'en remettre à une arme à feu. Le premier coup de feu a atteint un chien, le tuant, le second a blessé sérieusement l'autre animal qui s'est réfugié chez un voisin.

    La police municipale puis la gendarmerie sont alors intervenues. L'auteur présumé des coups de feu devait être entendu ce samedi. Il aurait évoqué s'être fait attaquer par les deux chiens pour justifier son acte.

    Les gendarmes devaient aussi interroger ce Beauzacois.
     
     
     
    Un chasseur a été secouru, samedi 15 janvier en fin d’après-midi, après avoir glissé d’une barre rocheuse dans un secteur escarpé au-dessus de Bonne. Inconscient dans un premier temps, il a ensuite repris connaissance et a été pris en charge par l’équipage de l’hélicoptère Dragon 74, alerté peu après 17 h 30. Souffrant d’un probable traumatisme crânien et d’un traumatisme dorsal, l’homme âgé de 57 ans a été médicalisé puis hélitreuillé vers 19 heures jusqu’à l’hôpital d’Annecy.
     
     
     
    Samedi 15 janvier, en milieu d’après-midi, les secours ont été appelés à la suite d’un accident de chasse. Un chasseur a été mordu à la cuisse droite par un très gros sanglier blessé par balle. Le chasseur s’est approché de l’animal, qui s’est relevé et l’a chargé. La victime, ayant perdu beaucoup de sang, a été redescendue devant le centre de secours de la municipalité par le président de chasse afin de faciliter sa prise en charge par les secours. Un pompier du village est intervenu en attendant l’arrivée de ces derniers. La victime a été transportée au centre hospitalier de Chaumont et est rentrée chez elle le soir-même.
     
     
     
    Les cadavres de cinq chiens tués par balles ont été découverts par des spéléologues belges dans un gouffre à Mournans-Charbonny, fin décembre. Alerté, le Comité départemental de spéléologie a déposé plainte. Une enquête de gendarmerie est en cours.
    « C’est arrivé fin décembre. Des spéléologues belges ont découvert les cadavres de cinq chiens tués par balles à l’entrée d’un gouffre à Mournans-Charbonny, près de Champagnole. Ils nous ont prévenus, nous avons déposé plainte à la gendarmerie de Nozeroy. Les corps ont été extraits par le peloton de gendarmerie de montagne », explique Michel Menin, le président du Comité départemental de spéléologie du Jura.
     
     
     
    Ce dimanche 16 janvier, un homme a été criblé de plombs alors qu'il traversait à vélo un champ de vigne à Martillac (Gironde). Blessé sans gravité, il a porté plainte contre X.

    Ce mardi 18 janvier 2022, Anthony (il préfère taire son nom par peur de représailles) s’est présenté à la gendarmerie de Léognan (Gironde) pour porter plainte contre X, après s’être fait tirer dessus à deux reprises par un chasseur, l’avant-veille.

    48 heures après, le père de famille de 44 ans n’en revient toujours pas. En pleine sortie VTT dominicale, il a été criblé de plombs alors qu’il traversait un champ de vigne, proche du Domaine de la Solitude à Martillac (Gironde), au sud de Bordeaux.

    « J’ai senti une rafale de plombs »

    « J’ai senti une première rafale de plombs sur moi. Heureusement, il faisait froid donc j’avais enfilé trois épaisseurs de vêtements, ça m’a protégé », imagine-t-il, alors que les deux chasseurs se situaient à une distance supérieure à 50 mètres.

    Une respiration plus tard, il entend une deuxième détonation et sent une douleur intense à la cuisse. Cette fois-ci, c’est sûr, ils lui tirent dessus ! Le vététiste saute de son vélo et se cache à l’abri des rangées de vigne.

    « Je me pose la question de savoir si ça pouvait vraiment être un accident. À moins de tirer à l’aveugle… », reste incrédule le cycliste girondin. Le doute est permis quand on voit que l’auteur des tirs – l’un des deux chasseurs – a touché le cycliste avec des cartouches prévues pour le petit gibier. 

    Les gendarmes n’ont pas pu interpeller le tireur

    Malgré la stupeur, Anthony réussit alors à renfourcher son vélo et quitter la vigne sain et sauf. Sur le départ, il croise les deux chasseurs. L’auteur des tirs, âgé d’une cinquantaine d’années selon lui, est dans le déni complet. 

    « Mais non, j’ai tiré en l’air », répond-il au cycliste, qui lui réclame des comptes. « Il était survolté, hallucine encore Anthony. Je me suis éloigné et j’ai appelé la gendarmerie. Quand les gendarmes sont arrivés, les chasseurs étaient déjà partis. »

    Une certificat de son médecin en poche, qui atteste de sa blessure et d’un jour d’ITT (incapacité temporaire de travail), le quadragénaire a souhaité porter plainte pour ne pas laisser impuni ces comportements dangereux.

    « Je n’avais jamais porté plainte de ma vie mais là, c’est trop grave, enrage Anthony. On ne peut pas accepter de se faire tirer dessus en faisant du vélo dans les vignes. »

    Chasseurs et sportifs, une cohabitation compliquée

    Habitant d’une ville voisine à Martillac, ce grand sportif avait appris à cohabiter avec les chasseurs, lorsqu’ils les croisaient durant ces footings en forêt ou dans les champs viticoles, mais jamais il n’aurait pu imaginer une telle situation.

    « J’ai eu énormément de chance, reconnaît-il. La période de la chasse dure jusqu’à fin février. Je vais hésiter la prochaine fois que je veux retourner faire du sport dans les vignes. C’est dommage d’habiter à la campagne et de ne pas pouvoir en profiter quand même… »

     

    18/01/2022 : Les chèvres irlandaises, décimées par la chasse aux trophées !

    Revenir de vacances, avec la tête d’une chèvre irlandaise comme « trophée » : c’est ce que proposent plusieurs dizaines de sociétés à leurs clients étrangers. Un tourisme macabre qui menace la survie de la race, dont il ne subsisterait plus que 300 individus. L’ONG « Old Irish Goat Society » confie ses inquiétudes à 30millionsdamis.fr.

    Pas besoin de partir à l’autre bout du monde ou parcourir des milliers de kilomètres pour chasser des animaux menacés ! Venus du continent européen, les chasseurs n’ont qu’à franchir la Manche puis la mer Celtique – et à débourser quelques milliers d’euros – pour exercer leur « loisir » en toute impunité. La chèvre irlandaise attise tout particulièrement leur convoitise, en raison de ses cornes épaisses et ondulées, de sa longue barbe et de sa robe multicolore.

    Transportées vers des terrains privés pour être abattues !

    « Nous avons accès à des terrains de chasse peuplés de chèvres partageant leurs racines avec des animaux amenés par les premiers colons d’Irlande il y a plus de 10.000 ans », affiche l’une des entreprises touristiques sur son site web, cité dans une pétition réclamant la fin de cette pratique. Sur internet, des clichés sanglants de chasseurs étrangers – prenant fièrement la pose à côté de cadavres – se multiplient, suscitant la colère des défenseurs des animaux. « L’émotion est très forte en Irlande en ce moment, en raison de ce massacre de notre précieuse icône nationale », confie Pádraic Browne, responsable de l’ONG Old Irish Goat Society (OIGS), joint par 30millionsdamis.fr. En tant qu’animal "féral" (issu d’animaux domestiques retournés à la vie sauvage, NDLR), la race ne bénéficie d’aucune protection et peut donc être chassée sans limite.

    « Nos données sur la chasse aux trophées par des étrangers européens remontent à 2008, mais les témoignages suggèrent que cette pratique existe depuis plus longtemps, précise P. Browne. Le nombre de chèvres tuées est difficile à estimer, car les animaux sont souvent capturés dans des endroits reculés, transportés à travers le pays puis parqués sur des terrains privés pour y être tués et décapités (le chasseurs gardent la tête de l’animal comme "trophée", NDLR). » Les forfaits « touristiques » seraient d’autant plus rentables que les prix ont augmenté... afin d’inclure des hébergements haut de gamme !

    S’ajoutant à la menace de l’hybridation avec des chèvres domestiques, la chasse au trophée décime la population animale, selon l’Old Irish Goat Society. Si cette cruelle pratique élimine directement les individus, elle peut également provoquer des conséquences indirectes sur la survie de la race. « Les chasseurs de trophées ciblent les individus les plus grands et les plus impressionnants, ce qui exerce une sélection non naturelle sur les populations, explique Lauren Ruddell, professeure à l’université de l’Utah (États-Unis), citée dans un communiqué de l’OIGS. (…) La chasse au trophée peut (...) augmenter les taux de consanguinité, avec des effets à long terme potentiellement catastrophiques sur la viabilité des populations. »

    Un rôle essentiel dans les écosystèmes

    Pourtant, outre leur valeur patrimoniale et culturelle, ces caprins joueraient un rôle « essentiel » dans les écosystèmes en broutant les ajoncs, une végétation sèche dans laquelle se propagent les flammes. « Il y a quelques mois à peine, des chèvres irlandaises ont été réintroduites à Howth (banlieue nord de Dublin, NDLR) pour lutter préventivement contre les incendies », souligne P. Browne. Une présence indispensable dans cette région où les feux avaient ravagé une superficie de quelque 26 hectares en 2021, malgré les efforts déployés par la brigade des pompiers de Dublin et l’armée de l’air (RTÉ, 17/01/2022).

    Répondant à l’indignation populaire, un porte-parole du département irlandais de l’Agriculture a récemment qualifiée d’« inacceptable » la « chasse indiscriminée » des chèvres irlandaises (Business Post, 16/01/2022). « À ce jour, le gouvernement n'a rien fait pour empêcher le massacre à grande échelle de ces animaux indigènes, ni pour les reconnaître comme une race rare (et) génétiquement distincte », accuse toutefois le responsable de l’OIGS. Reste à espérer que la mobilisation des défenseurs des animaux portera ses fruits, avant qu’il ne soit trop tard !

     

    19/01/2022 : Nouvel incident de chasse à courre… dans l’Aisne : un cerf se réfugie dans un jardin à Puiseux-en-Retz

    Le collectif AVA dénonce un incident de chasse à courre survenu mardi 18 janvier dans l’Aisne : un cerf s’est réfugié dans un jardin à Puiseux-en-Retz.

    Les membres du collectif anti-chasse à courre AVA (abolissons la vénerie aujourd’hui) ont eu une nouvelle occasion de monter au créneau. Mardi 18 janvier, un cerf traqué par l’équipage de chasse à courre de Villers-Cotterêts (département de l’Aisne) est entré dans le village de Puiseux-en-Retz, au cœur de la forêt de Retz, près de Villers-Cotterêts. Selon les militants anti-chasse, Le cerf se serait retrouvé dans une propriété privée. L’animal était suivi par des cavaliers et des chiens. Problème : un arrêté municipal interdit pris en 1999 aux veneurs et leurs chiens de pénétrer dans le village.

     «La propriétaire du lieu leur a demandé de partir et de laisser le cerf tranquille», explique AVA dans un communiqué. «Le valet lui crie qu’ils vont “gracier le cerf”… mais en même temps ne fait rien pour retirer les chiens. Le cerf se jette alors dans l’étang du moulin dans le centre du village, avec deux chiens à ses trousses». Affolée, la bête arrache une clôture électrique sur une rive avant de s’enfuir dans un champ. «Le valet se lance alors à sa poursuite avec ses chiens !», poursuit le collectif anti-chasse à courre.

    Une habitante, témoin de la scène, est formelle : Elle a bien vu des cavaliers circuler sur un chemin communal, dans le territoire du village : «C’était aux alentours de 13 heures. J’étais partie promener avec mon chien. J’ai aperçu les cavaliers. J’ai aussi vu le cerf se jeter dans l’étang du gite du Moulin. J’ai eu peur. J’ai pris mon chien sous le bras et je suis partie.»

    «Ce n’est pas le premier incident»

    De leur côté, les chasseurs à courre contestent. Laurent Facques, responsable communication Picardie pour la Société de Vénerie, livre sa propre version, évoquant un «non-incident»: «Dès qu’il a compris que le cerf descendait dans le village, Henri D’Aillières, le capitaine de l’équipage, a décidé de stopper la chasse et de rappeler les chiens. Aucun chien n’est entré à Puiseux, encore moins le valet ou le piqueux. C’est une version totalement mensongère».

     Laurent Facques précise que le cerf a été gracié, comme le prévoit la loi lorsqu’un animal traqué pénètre une agglomération. Il concède toutefois que des cavaliers sont bien rentrés dans le village : «Il y a effectivement deux cavaliers qui n’ont pas respecté les consignes. Le chemin communal qu’ils ont parcouru se trouve à l’écart du cœur du village et ils ne sont pas allés plus loin. Mais j’admets que ces deux personnes n’en ont fait un peu qu’à leur tête. Il ne s’agit toutefois ni du valet ni du piqueux, comme ont pu le raconter les militants anti-chasse.»

    Reste que la cohabitation entre certains habitants de Puiseux-en-Retz et les chasseurs est parfois problématique : «ce n’est pas le premier incident avec la chasse à courre en Puiseux. C’est pour ça que la mairie a pris un arrêté. Sans compter que plusieurs suiveurs ont traversé le village en voiture, sans respecter la limitation de vitesse à 30km/h. Un jour il va y avoir un accident. Et puis entre les chasses à courre et les chasses classiques, la forêt est accaparée par les chasseurs…», souffle une habitante. 

     

    21/01/2022 : Les pygargues empoisonnés à cause des munitions des chasseurs

    En laissant des organes d’animaux dans la nature après les avoir abattus, les chasseurs américains empoisonnent de nombreux oiseaux, notamment les pygargues.

    Les chasseurs ont de nombreux impacts sur la faune, à commencer par leurs munitions composées essentiellement de plomb. Parmi les espèces grandement menacées, les pygargues. Ces rapaces à tête blanche seraient souvent empoisonnés par les balles des chasseurs laissées dans les organes d’autres animaux aux États-Unis. Selon une étude menée par des scientifiques de l’Université de Cornell et relayée par le Daily Mail, la croissance démographique de ces oiseaux aurait diminué de 6% à cause de ce problème.

    Après une partie de chasse, certains organes des animaux abattus sont laissés en pleine nature. Les rapaces, notamment les pygargues viennent ensuite se nourrir. Régulièrement, ces oiseaux s’empoisonnent en avalant par mégarde une balle en plomb. Sauvée d’une quasi-extinction, cette espèce pourrait être de nouveau en danger. À ce jour, plus de 316.000 pygargues à tête blanche sont sur le continent américain, soit sept fois plus qu’en 2007. "Même si la population semble s'être rétablie, une perturbation pourrait survenir et entraîner un nouveau déclin des aigles", a confié Krysten Schuler, professeur et principal auteur de cette étude.

    D’autres espèces touchées par cet empoisonnement

    Les chercheurs à l’origine de l’étude ont tiré la sonnette d’alarme concernant le comportement des chasseurs. Ces derniers ne devraient plus être autorisés à retirer les organes de leurs proies en pleine nature. Ce qui permettrait d’éviter ces incidents. "Nous présentons les aigles comme une espèce d'affiche pour ce problème, mais ils ne sont pas les seuls à être touchés", a ajouté Krysten Schuler. Les hiboux, les coyotes et les corbeaux ont aussi l’habitude de se nourrir des restes d’animaux.

    Les munitions en plomb des chasseurs ne seraient pas la seule menace. En 2021, une étude similaire avait révélé que le poison servant à éradiquer les rats était souvent retrouvé dans l’organisme des pygargues examinés. La présence généralisée de cette substance toxique chez les rapaces est "alarmante" selon les spécialistes. En 1978, les pygargues ont été déclarés en voie de disparition par le gouvernement américain. Après de longues années de rétablissement, cet oiseau national a été retiré de la liste en 2007.

     

    21/01/2022 : "Ça commence à canarder dans sa propre maison" : trois chasseurs condamnés après des tirs non maîtrisés

    Trois chasseurs viennent d'être condamnés par la justice pour des tirs non maîtrisés. Les faits se sont déroulés en décembre 2019 à Talmont-Saint-Hilaire en Vendée.

    Un habitant de Talmont-Saint-Hilaire (Vendée) a été la cible d'un accident de chasse en décembre 2019 qui a dû le marquer. Trois chasseurs viennent d'être condamnés pour avoir tiré à l'intérieur de son domicile, rapporte Ouest France

    "Une balle a traversé la pièce"

    François Hugues Cirier, son avocat, détaille la scène à nos confrères. Son client était allongé sur le canapé, en train de regarder la télévision quand, il a entendu des chasseurs tirer autour de son domicile. "Et là, ça commence à canarder dans sa propre maison ! Une balle a traversé la pièce pour se loger de l’autre côté du salon", raconte-t-il. 

    Pendant ces quelques secondes, le Vendéen tente alors d'appeler la police mais pendant ce temps, "ça continue à canarder ! C’est un mauvais film", décrit son avocat.

    Retrait des permis de chasse

    Selon le journal, une battue était organisée autour de son domicile le jour des faits. Un périmètre de 200 mètres avait été fixé autour du quartier, mais il n'aurait pas été respecté. Les chasseurs et l'organisateur du plan de chasse se sont renvoyé la responsabilité pendant l'audience, rapporte Ouest France. 

    Jeudi 20 janvier 2022, le tribunal a délibéré : le président de la société de chasse et deux chasseurs sont condamnés à un retrait de permis de deux ans (dont 1 an avec sursis). Ils se sont vus infliger une amende de 400 euros pour l'organisateur et 200 euros les chasseurs, ainsi qu'une obligation de dédommagement de la victime. 

     
     
    21/01/2022 : Région – Il détenait une espèce protégée, le “Chardonneret élégant”

    Le jeudi 20 janvier au matin, sur la commune de MILHAUD (La Croix d’Aspouze), assistés de deux inspecteurs d’environnement, les militaires de la compagnie de gendarmerie de Vauvert ont réalisé une opération dans le cadre de l’une de leurs nombreuses missions, à savoir, la protection de l’environnement.

    Le mardi précédent (18/01), lors d’une précédente opération sur le même secteur, les militaires avaient remarqué deux oiseaux en cage.

    Les investigations menées en collaboration avec les agents de l’Office Français de la Biodiversité du Gard ont permis de confirmer qu’il s’agissait d’une espèce protégée, le “Chardonneret élégant”.

    Ce dernier fait l’objet d’un trafic très lucratif dans notre région. L’opération a permis la saisie des deux oiseaux et de plusieurs cages vides, malgré l’absence du propriétaire des lieux.

    Pris en charge par les agents de l’office français de la biodiversité (OFB), les volatiles ont été placés en centre de soin à Laroque (34) en vu d’un futur relâché dans leur milieu naturel.

    Le propriétaire devra ultérieurement s’expliquer sur la détention strictement interdite de cette espèce protégée, délit punie par la loi de 3 ans d’emprisonnement et de 150000 euros d’amende.

     

    22/01/2022 : MAZAUGUES : L’hélicoptère de la Sécurité Civile intervient pour un chasseur blessé en site accidenté

     

    Une intervention des sapeurs-pompiers sur un site accidenté est en cours depuis 10h45, sur la commune de MAZAUGUES, au niveau du sentier de randonnée GR9, à proximité du lieu dit Château de DELESTAN.

    Les sapeurs-pompiers du Var interviennent pour un chasseur ayant chuté d’une hauteur de 4 mètres ( poste de chasse). Il est blessé.

    Compte tenu de l’accessibilité en complément d’une ambulance et d’un véhicule de commandement, une équipe spécialisée en milieux périlleux est engagé sur cette intervention. L’hélicoptère de la Sécurité Civile le Dragon 131 est également engagé sur cette opération. La victime est hélitreuillée par l’hélicoptère de la Sécurité Civile. Elle va être évacuée directement par voie aérienne sur l’hôpital de Sainte-Anne à Toulon.

     

    22/01/2022 : À Kerfot, la battue au sanglier se termine en accident de la route

    Vers 16 h, ce samedi, à Kerfot (22), près de Paimpol, un sanglier poursuivi par des chasseurs a traversé la D7 à la hauteur du garage Chapalain et heurté violemment une voiture. Dans le choc, deux personnes ont été blessées.

    Chapalain, percutant une voiture qui roulait dans le sens Lanvollon-Paimpol. À son bord, cinq membres d’une même famille.

    Sous la violence du choc, les airbags se sont déclenchés.

    De nombreux secours ont été dépêchés sur place, gendarmes et pompiers des centres de Paimpol, Lézardrieux et Lanvollon. Une femme âgée de 43 ans et une jeune fille de 14 ans, blessées, ont été transportées au centre hospitalier de Paimpol. L’animal, lui, est mort.

     

    23/01/2022 : Un homme blessé dans un accident de chasse à Koumac

    L’un des deux chasseurs aurait tiré sur son ami, pensant qu’il s’agissait d’un gibier.

    Samedi soir, deux amis sont partis faire un coup de chasse dans le secteur de Karem Bay, à Koumac. Vers 22h30, l’un d’eux perçoit un mouvement dans l’obscurité et tire avec un fusil de chevrotine calibre 16, pensant viser un gibier. Mais il s’agissait de son ami.

    Blessée, la victime a été prise en charge et évacuée à l’hôpital de Koumac. Son pronostic vital n’est pas engagé.

    Une enquête a été ouverte pour blessures involontaires.

    Chasse interdite la nuit

    Pour rappel, la chasse de nuit est interdite sur le territoire de la province Nord. Le code de l'environnement précise que "chasser la nuit présente des risques pour le chasseur et pour les autres, car sa vision est altérée et son champ de visibilité très réduit." Par ailleurs, l'usage de foyers lumineux (projecteurs etc..) est également proscrit pendant une action de chasse.

    En ce qui concerne les heures de lever et de coucher du soleil annoncées lors des bulletins météo, la réglementation autorise la chasse pendant 30 minutes de battement avant le lever et après le coucher du soleil.

     
     
    Dimanche vers 15 h 50, sur la RD 9 au lieu-dit Le Pont du Rond, une moto a heurté un chien en action de chasse. Blessés, un jeune motard et son passager ont été transportés à l’hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans par deux véhicules de secours et d’assistance aux victimes des pompiers d’Héricourt et de Villersexel.
    Sur place étaient présents également les pompiers du CPI de Saulnot et Claudine Gousset, la première adjointe de la commune. Les gendarmes de la communauté de brigades d’Héricourt et Villersexel ont procédé au constat d’usage.
     
     
     

    On pourrait parler d’un « plomb perdu ». Samedi, une curieuse mésaventure est arrivée à un automobiliste qui circulait sur la D 121 près de Surançon, hameau de Villemoiron-en-Othe.

    Par prudence, le conducteur choisit de s’arrêter sur le bas-côté tandis que sur sa droite, une harde de sangliers dévale un champ en direction de la route. L’occasion n’étant pas si fréquente, il en profite pour photographier les animaux. C’est alors qu’il entend deux détonations, lesquelles sont suivies d’un bruit sur la carrosserie de sa voiture. Bruit qui s’avérera être celui d’un plomb contre la tôle.

    Avec le groupe de chasseurs qui le rejoint, il appelle les gendarmes, lesquels contactent l’OFB (Office français de la biodiversité). Après discussions et constatations, il apparaît que l’incident ne découle pas d’un tir direct, mais d’un ricochet, qui a provoqué un impact qualifié d’«  infime ».

    À fin d’enquête, les différents protagonistes de l’histoire seront prochainement entendus à la gendarmerie. Quant aux « cochons », ils courent toujours par les bois et les champs…

     

    23/01/2022 : Un agriculteur appelle à tuer des loups, une enquête est ouverte

    Un agriculteur président d'un syndicat agricole de la Creuse a invité samedi « les agriculteurs à prendre leur fusil de chasse » pour protéger leurs troupeaux face aux dégâts de prédation causés par le loup. La secrétaire d'État chargée de la biodiversité a annoncé dimanche l'ouverture d'une enquête.

    Une enquête a été ouverte après un appel à « tuer et faire disparaître les loups », une espèce protégée en France, lancé par un agriculteur président de la Coordination rurale de la Creuse, a indiqué dimanche 23 janvier la secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba.

    Pour protéger ses troupeaux face aux dégâts de prédation causés par le loup, Florian Tournadre avait déclaré samedi lors d'un reportage diffusé sur France 3 Limousin, que son syndicat invitait « les agriculteurs à prendre leur fusil de chasse ».

    Réaction du journaliste Hugo Clément sur les réseaux sociaux

    « Il faut le tuer, le faire disparaître et ne rien dire, ce sera la meilleure solution. Un agriculteur travaille pour nourrir l'être humain, ne travaille pas pour nourrir un prédateur tel que le loup », a ajouté M. Tournadre, déclenchant notamment une prompte réaction du journaliste Hugo Clément, défenseur-activiste déclaré de l'environnement, sur les réseaux sociaux, qui a appelé le gouvernement à « réagir face à ce délinquant ».

    « Au delà de l'image surréaliste d'un représentant syndical prônant l'usage des armes et la dissimulation de preuves pour s'affranchir des règles de droit, tuer ou appeler à tuer une espèce protégée est illégal et constitue un délit. Une enquête est ouverte », a répondu Bérangère Abba, également sur Twitter.

    « Le loup est une espèce protégée. Le tuer est illégal »

    « Le loup est une espèce protégée. Le tuer est illégal. Les services du ministère se sont saisis du dossier », a ajouté dans la soirée Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, toujours sur Twitter.

    Plusieurs moutons avaient été attaqués fin décembre sur la commune de Féniers en Creuse, département où une cellule de veille a été mise en place depuis 2020, composée des associations de protection de la nature, des services de l'État, collectivités locales et forestiers. Toute observation du loup doit être signalée au service départemental de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    Un discours similaire en Haute-Vienne

    Début décembre, le président de la Coordination rurale de Haute-Vienne Pierrick Gouteron, avait signé un communiqué affirmant qu'« un loup sur son territoire est un loup de trop ».

    « Nous n'attendrons pas les conclusions toujours trop tardives des agents de l'OFB pour régler le problème. En Haute-Vienne, nous avons du plomb et du poison et nous régulerons par nous-même ! », avait-il ajouté.

     

    24/01/2022 : Vendée : la balle traverse un salon et une baie vitrée, trois chasseurs ont été condamnés

    Au cours d'une battue aux sangliers, une balle perdue avait traversé le salon. Trois chasseurs ont été condamnés.

    Il aura fallu deux audiences pour clore ce dossier. Des faits qui auraient pu tourner au drame pour le propriétaire de cette maison à Talmont-Saint-Hilaire : une balle a traversé son salon et lui est passée au-dessus de la tête. L’épilogue s’est déroulé au cours de l’audience du 20 janvier 2022 au tribunal des Sables-d’Olonne. 

    Les faits examinés à deux reprises s’étaient déroulés le 13 décembre 2019. Une horde de sangliers dévaste des champs et des jardins. Une battue est organisée avec l’aval des services de la biodiversité. Mais le responsable de la chasse avoue s’être « trop précipité » dans le processus d’organisation.  « Je n’ai pas donné les consignes habituelles de sécurité aux participants », avait-t-il reconnu à la barre.

    Outre l’organisateur, non armé, cinq chasseurs participent à l’opération, Trois ont un fusil, deux une carabine à balles gros calibre, « d’une portée de 3,5 km », avait noté le président d’audience.

    Alors que la chasse avait débuté depuis plusieurs minutes, une première salve est tirée. Plusieurs impacts de balles vont se ficher dans un cabanon de jardin. Mais une autre transperce la baie vitrée du salon de la maison pour terminer sa course dans le mur opposé. Le projectile passe au dessus de la banquette sur laquelle le propriétaire des lieux est allongé pour regarder la télévision.

    Qui est l’auteur des tirs ? 

    L’homme rampe sur le sol pour décrocher son téléphone et prévenir les gendarmes. Il sort ensuite de chez lui, crie en direction des chasseurs pour qu’ils stoppent leur action de chasse. Rien y fait, la battue continue. Elle s’arrêtera à l’arrivée des forces de l’ordre.

    Enjeu de l’audience : qui des deux possesseurs des carabines a tiré ? On ne le saura jamais. Le tribunal s’était donné le temps de la réflexion pour étudier les pièces de l’affaire.

    Jeudi 20 janvier, les possesseurs de fusils ont été relaxés. L’organisateur a été condamné à deux ans dont un an avec sursis de retrait de permis de chasse et une amende de 600 euros. Les deux possesseurs de carabine écopent de la même peine avec une amende de 200 euros.

    Ils sont solidairement condamnés à verser, au titre de dommages et intérêts, 2 000 euros au propriétaire et 2 000 euros à son épouse.

     

     

    25/01/2022 : Un chasseur pris en flagrant délit de braconnage

    Vendredi dernier, en début de nuit, aux alentours de 19 h, dans le cadre d’une patrouille, les inspecteurs de l’environnement du Service Départemental du Bas-Rhin de l’Office Français de la Biodiversité ont entendu un coup de feu dans le massif forestier du Meyerwiese, en Alsace Bossue. Ils ont rapidement interpellé un chasseur qui, selon ses dires, avait tenté de tirer sur un sanglier, ce qui constitue un acte de braconnage puisque le tir de nuit est interdit.

    Bien qu’équipé de matériel sophistiqué, lunette thermique et silencieux, permettant de tirer dans l’obscurité et en toute discrétion, ce dernier a toutefois raté sa cible.

    La carabine encore chargée dans le coffre

    Au moment de son interpellation, les inspecteurs ont également eu la surprise de constater que l’arme transportée dans le véhicule était encore chargée. En l’occurrence, cela représentait un risque puisque le canon était dirigé vers le dos du chasseur.

    En attendant d’être convoqué au tribunal de Saverne pour son audition, l’homme s’est vu saisir sa carabine par les inspecteurs de l’environnement.

     
     

    Samedi à Poudenas, une société de chasse organisait une battue aux sangliers. Elles sont fréquentes face à la prolifération de cette espèce dans le département comme l’expliquaient l’an dernier les responsables de la fédération de chasse.

    Dans l’après-midi, les pompiers ont été appelés pour porter secours à un sexagénaire très grièvement blessé aux jambes à la suite d’un accident de chasse. L’hypothèse la plus probable reste non pas un tir ciblé, mais un ricochet et donc la "faute à pas de chance."

    La munition de gros calibre car prévue pour le grand gibier a perforé les deux membres inférieurs de la victime, évacuée vers le centre hospitalier le plus proche. L’enquête a été confiée aux gendarmes.

    Œil touché

    S’ils ne sont pas fréquents, les accidents de chasse sont toutefois une réalité en Lot-et-Garonne. Le dernier drame ayant fait l’objet d’une enquête remonte au dimanche 1er décembre 2019, à Grateloup. Un chasseur trentenaire avait été blessé à l’œil lors d’une battue aux sangliers là encore. Il avait été transféré au centre hospitalier Pellegrin de Bordeaux. La balle tirée par un autre participant âgé de 21 ans avait ricoché sur le cuir de l’animal visé.

     
     
    25/01/2022 : Un poney retrouvé mort par balle dans son champ à Sorède au sud de Perpignan

    Qu'est-il arrivé à Bruxot, un poney Shetland découvert mort, lundi, dans son enclos à Sorède, dans les Pyrénées-Orientales ? L'équidé de 14 ans a été retrouvé couché, tué d'une balle dans un flanc. Une enquête est ouverte.

    C'est la propriétaire qui a découvert son poney mort dans son champ, lundi matin. L'animal avait reçu une balle et a succombé à cette blessure.

    Elle a alerté les gendarmes qui ont ouvert une enquête pour comprendre la cause du drame. Acte délibéré ou balle perdue ? Car le champ où était l'animal se situe non loin d'une zone de chasse.

    "C'était un choc d'apprendre que le cheval était décédé d'un tir de balle".

    Gwenola Rolland, propriétaire de Bruxot. (France Bleu Roussillon.)

    Cela faisait près de 20 ans qu'elle avait récupéré ce poney, qui partageait l'enclos avec quatre autres chevaux précisent nos confrères de France Bleu Roussillon.

    Acte volontaire ou accidentel ?

    Contrairement aux affaires de mutilations et d'actes de cruauté sur des chevaux recensées entre 2019 et 2021 en France, aucune trace de torture n'a été relevée sur le poney. Et il ne semble pas y avoir eu d'intrusion dans l'enclos.

    Ce qui accréditerait la thèse de la balle perdue ou de l'accident de chasse. Mais la propriétaire du poney n'y croit pas. Car le tir mortel aurait eu lieu en soirée ou dans la nuit : "Vu l'heure où ça s'est passé, dans le créneaux horaire, une balle perdue, je ne pense pas. Il y a tellement de fous".

    Un vétérinaire a toutefois extrait le projectile pour qu'il soit exploité par les enquêteurs de la gendarmerie. Le tir aurait perforé le poumon de Bruxot provoquant une hémorragie rapide et fatale.
    Les 4 autres chevaux qui étaient dans le champ sont sains et saufs.

     

    26/01/2022 : Lot : verbalisation de plusieurs chasseurs

    Le 15 et le 16 janvier 2022, l’Office français de la biodiversité (OFB) a verbalisé plusieurs chasseurs dans le département du Lot, comme le rapporte le journal La Dépêche.

    Douze inspecteurs de l’environnement ont été déployés dans le département afin de contrôler le respect des mesures de sécurité dans le cadre d’une activité de chasse. Au total, 48 chasseurs ont été contrôlés. Sept d’entre eux ont été verbalisés. Plusieurs infractions aux règles de sécurité ont été relevées, avec parmi elles, l’interdiction de se poster à moins de 5 mètres des voies goudronnées.
    La question de la sécurité des promeneurs lors des battues est de plus en plus pressante. De nombreux Français se montrent par ailleurs hostiles à la pratique de la chasse. Selon un sondage Ipsos, en date de septembre 2021, 51 % des Français se disent opposés à la chasse. Seuls 20 % y sont favorables. 29 % y sont indifférents. Selon un sondage Ifop de novembre 2021, 69 % des Français sont favorables à l’interdiction de la chasse les weekends et pendant les vacances. Cette interdiction a notamment été proposée par Yannick Jadot, candidat écologiste pour les élections présidentielles de 2022.
     
     

    28/01/2022 : Bas-Rhin : une promeneuse marche sur un piège à VTT avec des clous dans la forêt de Gries, le maire a porté plainte

    Un piège à VTT a été découvert en zone forestière à Gries (Bas-Rhin), le jeudi 27 janvier. Son emplacement a été diffusé sur les réseaux sociaux afin d'alerter les personnes habituées à emprunter ce chemin. La mairie a annoncé avoir porté plainte.

    C'est une balade en forêt qui aurait pu virer au drame. Le jeudi 27 janvier 2022, une dame a marché sur un piège dans la forêt de Gries (Bas-Rhin).

    Un piège bien particulier, bardé de clous destinés à déchiqueter les roues de VTT. Enterré, ce piège constitue aussi une menace pour les personnes qui marchent en forêt.

    Cette dernière couvre tout le nord de Gries. Le piège a été découvert sur le chemin forestier qui longe une cabane de chasseurs (voir sur la carte ci-dessous).
     
    France 3 Alsace a joint l'infortunée promeneuse ce vendredi 28 janvier en fin de matinée. Elle n'a pas souhaité faire de commentaire et voulait juste "avertir" .Elle va "bien", et a indiqué être allée porter plainte à la gendarmerie. 

    Le maire (DVD) Éric Hoffstetter était présent pour la plainte. "On est une commune tranquille et on n'a jamais de soucis de ce côté-là", explique-t-il. "Notre forêt communale est relativement grande, et c'est inadmissible de pratiquer ce genre de choses. Il y a assez de place pour tout le monde."

    "Il n'y a pas eu de nuisances, on ne rapporte pas d'échos dans un sens ou un autre. On est donc très étonné par ces actes qui risquent de blesser gravement des personnes." 
    Des agents municipaux ont inspecté et sécurisé les environs, et vérifié s'il n'y avait pas d'autres pièges. Le chemin forestier concerné est emprunté par des cyclistes, des promeneurs et promeneuses, mais également les chevaux d'une écurie toute proche.
     
     

    29/01/2022 : Tribunal de Blois : un chasseur condamné pour avoir posé un piège à rapaces et de l'appât empoisonné

    Un chasseur a été condamné à 800 € d’amendes pour avoir posé un piège destiné à capturer des rapaces ainsi que de l’appât empoisonné.

    Tribunal correctionnel de BloisL’instinct de propriété et le souci de préserver les espèces animales en danger ne font pas toujours bon ménage. Un homme d’une soixantaine d’années a comparu mardi 25 janvier pour répondre principalement d’une tentative de destruction d’espèce protégée en l’occurrence des rapaces. Comme l’a rappelé à l’audience la présidente Julie Rouvet, tout commence le 23 novembre 2020 à Sambin quand un promeneur aperçoit, près d’un étang privé, un piège grillagé doté de mâchoires contenant un pigeon vivant. Alertés, les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) interviennent dès le lendemain et neutralisent l’engin non conforme destiné à capturer des rapaces. Ils découvrent autour du plan d’eau d’autres pièges autorisés ceux-là mais ne portant pas l’identification réglementaire.
    « Les pièges à trappes ne fonctionnaient pas » Le lendemain, les agents reviennent et constatent que le piège a été réinstallé. Ils découvrent également un autre piège au sol contenant un appât, en l’occurrence un demi-lapin de garenne truffé de granulés bleus empoisonnés. Entendu par les agents, le prévenu qui chasse sur cette propriété familiale reconnaît avoir posé les pièges, une déclaration a d’ailleurs été déposée en mairie, et admet également détenir du Curater, un puissant insecticide agricole contenant du carbofuran, produit interdit depuis 2008.
    À la barre, le sexagénaire qui chasse depuis son adolescence reconnaît les faits, mais assure qu’il voulait détruire des prédateurs comme les martres ou les renards mais en aucun des cas des rapaces. « J’essaie de préserver les canards et les faisans qui vivent sur la propriété, j’en découvrais tous les jours morts et déplumés. »
    S’appuyant sur un vieux manuel de piégeage, la présidente indique que le piège en forme de perchoir est destiné à capturer des rapaces et non des martres. « Je n’en ai jamais pris, insiste le prévenu, je reconnais que ce piège est illégal mais les autres moyens comme les pièges à trappes ne fonctionnaient pas. » Quant aux produits insecticides, il affirme les détenir de son père et s’en servait pour empoisonner les renards. L’homme s’étonne : « La personne qui m’a dénoncé se promenait en plein confinement et a pris des photos sur une propriété privée. »
    François Bourdin, ardent défenseur de la cause des rapaces, s’est porté partie civile au nom de l’association Loir-et-Cher Nature, pour qui il réclame 5.000 € en réparation. « Il existe 17 espèces de rapaces répertoriées dans ce secteur. Il n’est pas possible que le prévenu n’en ait pas tué. C’est est piégeur agréé par la préfecture, il connaît parfaitement la réglementation. Il n’avait pas le droit de conserver cet insecticide, des collectes ont été organisées pour récupérer ces produits et leurs emballages quand l’interdiction est entrée en vigueur en 2008. »
    L’avocat de la fédération départementale de chasseurs, Me Christian Quinet, estime que le mis en cause « se moque du monde » et demande un total de 1.700 €. « Il est évident que ce piège perchoir est destiné à tuer des oiseaux. Il y a un sentier communal à proximité, et si le chien d’un promeneur avait mangé le lapin qui servait d’appât empoisonné ? »
    Dans ses réquisitions, le procureur Frédéric Chevallier précise que la tentative de destruction de rapaces protégés est un délit passible de 3 ans d’emprisonnement ferme. « Ces pratiques sont désolantes et vont à l’encontre des valeurs des chasseurs. C’est qui est inquiétant c’est que c’est vous qui sélectionnez qui a le droit de vivre dans votre écosystème. » Le représentant du ministère public a requis une amende de 400 € à titre principal et une suspension du permis de chasse pendant 1 an.
    En défense, Me Najda Agzanay monte au créneau : « cette affaire angoisse beaucoup mon client qui n’est pas un tueur de rapaces. Son comportement est répréhensible mais il ne visait que des nuisibles pour protéger les canards et les faisans de la propriété sur laquelle il a appris à chasser avec son père. C’est un chasseur respectueux à qui la fédération a confié des missions de comptage de perdreaux. » L’avocate a demandé au tribunal de débouter les parties civiles de leurs demandes qui selon elle n’ont subi aucun préjudice.
    Le tribunal a reconnu le prévenu coupable de l’ensemble des infractions et l’a condamné à une amende délictuelle de 1.000 € dont la moitié avec sursis pour la tentative de destruction d’espèce protégée, deux amendes contraventionnelles de 200 € pour l’emploi du poison et 100 € pour le piège non autorisé. L’homme devra verser 250 € de préjudice moral aux trois parties civiles.

     

    29/01/2022 : Enquête après la mort du faucon pèlerin de la cathédrale d’Arras

    Des plombs de chasse ont été découverts dans la dépouille de la mascotte de la ville, espèce protégée, décédée de turberculose. Accident de chasse ou tir intentionnel ? Une enquête est ouverte.

    Quelqu’un en voulait-il au faucon pèlerin d’Arras ? Après la découverte, mi-décembre, d’un rapace moribond dans la cour de l’abbaye Saint-Vaast, en plein centre d’Arras (Pas-de-Calais), les rebondissements s’enchaînent. Sur l’identité de la victime d’abord : selon la Voix du Nord, il y a fort à parier que l’oiseau décédé est le mâle d’un couple de faucons pèlerin qui a emménagé depuis 2015 sur le flanc de la cathédrale. Le nid, placé relativement bas, permettait aux passants d’observer aisément les allées et venus de ces spectaculaires oiseaux de proie, à la poitrine rayée.

    Sa femelle tout esseulée

    La femelle apparaissant tout esseulée ces dernières semaines et il est probable que le quartier a bel et bien perdu l’une de ses mascottes. Les services vétérinaires ont établi que le rapace serait mort de tuberculose aviaire, une maladie assez banale. Oui, mais l’affaire ne s’arrête pas là. Lors de l’autopsie, des plombs ont été retrouvés dans le corps. Relativement anciens, ils n’ont pas directement causé le décès de l’animal. Ils ont en revanche pu l’affaiblir et le rendre plus vulnérable à la maladie. Surtout, ces plombs de chasse n’ont en théorie rien à faire là : le faucon pèlerin est une espèce protégée, après avoir frôlé la disparition en France dans les années 1960.

    Accident de chasse ou tir intentionnel, ce sera à la justice d’en décider : la mairie d’Arras et la Ligue de Protection des Oiseaux ont déposé plainte dans l’espoir que le coupable soit identifié. Pas une mince affaire, au vu des maigres éléments à la disposition des enquêteurs…

     

    29/01/2022 : Ariège : un chasseur de 21 ans chute et se tue dans un couloir gelé

    Ce samedi 29 janvier, un jeune chasseur de 21 ans a perdu la vie autour de 14h30, alors qu’il s’adonnait à la pratique de cette activité à Augirein, dans le Couserans, en Ariège. Selon nos informations, il aurait chuté après avoir glissé "dans un couloir gelé". Le peloton de gendarmerie de haute montagne et le Smur sont intervenus et ont héliporté le corps au centre hospitalier Ariège Couserans. 

     

    29/01/2022 : Gironde : un chasseur braque son fusil sur un automobiliste

    Klaxonné sur une route de campagne à Soussans, dans le Sud-Médoc, un chasseur participant à une battue a braqué l’automobiliste. Il a été arrêté

    La scène semble surréaliste. Samedi 29 janvier, une battue était organisée à Soussans, dans le Sud-Médoc (Gironde). Postés en bord d’une route de campagne, des chasseurs attendaient que le gibier arrive dans leur champ de vision et angle de tir autorisé.

    L’enquête des gendarmes dira s’ils étaient du bon côté de la route et s’ils respectaient les règles de sécurité, qui doivent être rappelées avant chaque battue. Était-il au milieu de la voie ? Dégageait-il le passage trop lentement ? Klaxonné, un chasseur qui participait à la battue a… braqué l’automobiliste avec son arme de chasse. Interpellé quelques instants plus tard par les gendarmes appelés au secours, le chasseur, un homme de 68 ans, a été placé en garde à vue pour menaces avec arme. Son permis et son fusil ont été saisis.

     

    29/01/2022 : Des chasseurs éviscèrent un animal à côté d’une école

    Les alentours de la commune de Lorry-lès-Metz souffrent d’une prolifération de sangliers. Aussi des battues ont lieu, chaque jeudi, en janvier et février sur les bans communaux. Jeudi, les chasseurs, partis en battue vers 10 h 30, ont longé le groupe scolaire pour atteindre la forêt. « Les chasseurs sont rentrés de leur partie vers midi, avec un gibier, peut-être un chevreuil, sous le bras », explique le maire, Philippe Gleser, à qui la scène a été rapportée par plusieurs témoins. Ils auraient apparemment vidé la bête « dans une camionnette », stationnée « près de l’école », tandis que des écoliers de la maternelle se trouvaient dans la cour. « La directrice du périscolaire a demandé aux élèves de ne pas regarder ». Philippe Gleser assure n’a pas reçu de signalement de la part des parents d’élèves. Il a néanmoins fait part de son mécontentement à l’adjudicataire, Claude Lemoix : « Ce n’est pas une manière de se comporter. Je trouve cela déplacé ».

     

    30/01/2022 : Seine-et-Marne. Gravement blessé par un autre chasseur à Grisy-Suisnes

    Dimanche matin, un chasseur a reçu un coup de fusil lors d'une partie de chasse. Gravement blessé, ses jours ne sont pas en danger.

    La partie de chasse a failli tourner au drame, ce dimanche 30 janvier 2022, dans un bois privé de Grisy-Suisnes (Seine-et-Marne), vers 11 h.
    Une dizaine de chasseurs sont en pleine partie de chasse, lorsque deux d’entre eux tirent à l’envol de faisans. Malheureusement, l’un des coups de feu part en direction d’un autre chasseur qui se situait dans la ligne de mire.

    Il est touché à l’abdomen par la charge de plomb. Grièvement blessé, il est conduit au centre hospitalier de Mondor. Ses jours ne sont en danger.

    La compagnie de gendarmerie de Melun est en cours d’enquête pour déterminer qui est l’auteur du malheureux coup de feu. Si aucune piste n’est écartée, la thèse de l’accident (et donc de la maladresse) est pour le moment privilégiée.

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    31/01/2022 : Un homme chasse la nuit : son arme saisie

    Samedi 29 janvier, à quelques jours de la fermeture de la chasse, le Service départemental de l’Office français de la biodiversité du Bas-Rhin a ciblé des contrôles de nuit au sein de massifs forestiers situés dans le secteur de Woerth. L’office français de la biodiversité étant en charge du contrôle de la sécurité à la chasse, des inspecteurs de l’environnement contrôlent les pratiques de chasse et notamment les armes employées dans ce cadre. Samedi soir, ils ont saisi l’arme d’un homme chassant à l’affût, de nuit en forêt (ce qui est interdit même s’il détenait un permis de chasse) au moyen d’une carabine équipée d’une lampe-torche et d’un silencieux. L’homme a reconnu les faits. Il sera auditionné prochainement.

     

    01/02/2022 : Double meurtre de policiers en Allemagne : le braconnage à l’origine du drame

    « Le meurtre des deux policiers avait pour but de dissimuler le braconnage », a affirmé le procureur de Kaiserslautern, ce mardi, en conférence de presse.

    Le braconnage est à l'origine du meurtre par balle de deux policiers lundi dans le sud-ouest de l'Allemagne, ont indiqué, mardi, les enquêteurs, qui ont retrouvé du gibier dans le coffre de voiture de l'un des deux suspects arrêtés. « Le meurtre des deux policiers avait pour but de dissimuler le braconnage », a indiqué le procureur de Kaiserslautern, Stefan Orthen, lors d'une conférence de presse avec la police.

    Le meurtre de ces agents, une femme de 24 ans encore en formation et un homme de 29 ans, lundi vers 4 h 20 du matin sur une route de campagne a suscité la stupeur en Allemagne, la ministre de l'Intérieur dénonçant une « exécution » des deux victimes tandis que le chancelier Olaf Scholz exprimait sa peine. Les deux policiers ont été abattus par balle dans la tête sur une petite route près de Kusel, une commune rurale dans l'État régional de Rhénanie-Palatinat, alors qu'ils contrôlaient le véhicule des deux suspects, âgés de 32 et 38 ans.

    « De nombreux gibiers » dans le coffre

    La carte d'identité et le permis de conduire du principal suspect, celui de 38 ans vivant dans la région voisine de la Sarre, ont été retrouvés près du corps de la jeune policière. Il avait été identifié lundi comme étant Andreas Johannes Schmitt par les enquêteurs qui avaient lancé un vaste appel à témoins pour tenter de le retrouver et déployé d'importants moyens pour l'interpeller.

    Cet homme, connu notamment des services de police pour braconnage, a été interpellé lundi en fin d'après-midi à son domicile à Sulzbach en Sarre. Il s'y trouvait avec le deuxième suspect, arrêté lui aussi. Ils ont été placés en détention provisoire, a précisé Stefan Orthen. « Plusieurs armes » ont été retrouvées à cette occasion, selon la police régionale. « Nous partons du principe que deux armes ont été utilisées et que chacun des deux a tiré », a poursuivi le procureur, soulignant que « de nombreuses pièces de gibier » avaient été découvertes dans le coffre du véhicule des suspects. L'homme de 32 ans a nié avoir tiré sur l'un des deux agents, mais a reconnu avoir braconné, selon Stefan Orthen. L'autre a en revanche gardé le silence, selon la même source.

     

    01/02/2022 : Un chevreuil coursé se réfugie dans une habitation

    Une habitante de Saint-Pierre-de-Rivière a débuté son week-end d’une manière surprenante : en trouvant un chevreuil dans son salon.

    Samedi matin, une habitante de Saint-Pierre-de-Rivière a été surprise par deux chevreuils sur sa propriété. Contacté par une résidente du village, le naturaliste Pierre Rigaux raconte cette histoire sur Facebook. La plupart des informations ont été confirmées par les gendarmes.

    Poursuivis par trois chiens de chasse, les deux animaux apeurés sautent le grillage pour atterrir dans le jardin de l’habitante. Non sans dégât sur la clôture.

    La chevrette paniquée, et sans doute blessée après le passage du grillage, se jette sur une porte vitrée. Improbable, elle réussit à entrer dans la maison et se réfugie derrière des meubles.

    "Une plainte sera déposée"

    Pendant ce temps dans le jardin, "la voisine, qui a tout suivi, réussit à protéger le chevreuil qui est à terre et à écarter les chiens", détaille le naturaliste.

    Heureusement, les colliers des chiens sont équipés d’un système de localisation GPS. Chassant à quelques kilomètres de là, leurs propriétaires arrivent sur les lieux et récupèrent les canidés.

    Les gendarmes se rendent sur place, appelés par un membre du voisinage pour agression sur des animaux – ce qui, a posteriori, n’aurait pas dû être le cas étant donné que les chevreuils sont considérés comme du gibier.

    Ainsi, les forces de l’ordre exhortent les chasseurs à remettre en liberté les animaux blessés et paniqués. Relâchés dans la forêt, qui sait si les chevreuils n’ont pas fini par être tués par les chasseurs ?

    Les gendarmes ont également pu constater les dégâts sur le grillage. Selon Pierre Rigaux, "une plainte sera déposée car il y a des préjudices, en plus de l’horreur infligée aux chevreuils".

     

    02/02/2022 : Nouveau démantèlement d'un trafic de chardonnerets à Montpellier

    Un homme déjà connu pour du trafic de ce type a été interpellé à Montpellier, il capturait des chardonnerets à la glu pour les revendre au marché noir. Ces oiseaux sont une espèce protégée très convoitée pour leur chant et parce qu'ils portent bonheur.

    Les agents de l'Office français de la biodiversité (OFB) de l'Hérault et le groupe d'atteinte aux biens de la sûreté départementale de la Police nationale de Montpellier ont démantelé un trafic de chardonnerets élégants.

    Un homme déjà connu pour ce genre de trafic a été interpellé à Montpellier. Sur le terrain et chez lui, les enquêteurs ont découvert tout le nécessaire de capture à la glu, de nombreuses cages de contention, ainsi que trois oiseaux. 

    L'homme capturait ces chardonnerets, mais aussi d'autres passereaux protégés sur des zones naturelles de nourrissage ou dans les parcs de Montpellier en les piégeant avec des baguettes recouvertes de colle. L'enquête a permis de mettre en évidence un important commerce illicite de ces oiseaux capturés tout au long de l'année et la mort de nombreux autres oiseaux pris au piège ce ces gluaux.

    Ce démantèlement intervient un an jour pour jour après une première affaire traitée à Montpellier en février 2021.

    Le chardonneret est un oiseau porte-bonheur, il est aussi utilisé dans des concours de chants clandestins.

    Le chardonneret est une espèce protégée qu'il est interdit de posséder chez soi. Mais c'est un oiseau considéré dans certaines cultures (maghrébine et gitane notamment) comme un porte-bonheur. Il est donc particulièrement recherché. Vendu au marché noir entre 30 et 50 euros pièce.

    Des concours de chants sont aussi organisés, avec des paris clandestins le chant du chardonneret est particulièrement harmonieux.

    C'est aujourd'hui la deuxième espèce la plus trafiquée en France après l'Anguille. "L'espèce a complètement disparu en Algérie. Et aujourd'hui, on a maintenant des captures qui se font en France pour alimenter aussi ce marché-là. Pour vous donner une idée, début décembre, on a 5.000 chardonneret qui ont été trouvés dans un camion au Maroc. C'est vraiment un vrai business comme revenu supplémentaire pour les gens qui s'y adonnent " explique Laurent Retière, Inspecteur de l’Environnement à l'Office français de la biodiversité.

    Le chardonneret est un oiseau qui a une espérance de vie de 10 ans, mais lorsqu'il est capturé sauvagement, puis détenu dans de mauvaises conditions, l'espérance descend à deux ou trois ans. Il faut donc renouveler régulièrement les cheptels tant pour ceux qui souhaitent avoir un oiseau porte-bonheur que pour les organisateurs de concours de chant.

    Le trafic d'espèces protégées est passible de trois ans de prison et 150.000 euros d'amende. "D'ailleurs, en septembre dernier, sur Montpellier, on a eu de lourdes condamnations pour les trafiquants avec de la prison ferme."

     

    02/02/2022 : Coye-la-forêt. «Acte de chasse» contre «carnage» : Incident de chasse à courre aux Etangs de Commelles

    Le collectif anti-chasse à courre AVA dénonce la mort d’un cerf chassé, qualifiée de «scène d’horreur», survenue près de Coye-la-Forêt (Oise) mardi 1er février. L’équipage Le Rallye Trois Forêts, mis en cause, assume «un acte de chasse» tout en déplorant des «images pas belles».

    Cette fois, les militants d’AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd’hui)  ont décidé de censurer partiellement leur dernière vidéo. Ce en raison de scènes assez difficiles. Sur celle-ci, diffusée ce mercredi 2 février sur les réseaux sociaux, les militants anti-chasse à courre de la section de Chantilly dénoncent un incident survenu aux Etangs de Commelles, près de Coye-la-Forêt, mardi 1er février. L’équipage Le Rallye Trois Forêts y a été aperçu en train de tirer sur un cerf, avant de lui asséner un coup de dague alors qu’il tentait de fuir à travers un des plans d’eau. AVA qualifie les faits de «carnage».

    Le cerf chassé près d’une crêperie

    Les images ont été tournées par des promeneurs, qui les ont ensuite transmises à AVA, assurent les militants. «Les Etangs de Commelles, c’est un site touristique avec des gens qui se baladent, indique Caroline Piffero, d’AVA-Chantilly. Les faits se sont produits à côté d’une crêperie qui était fermée ce jour-là». Elle raconte l’incident : «Ils (les veneurs) sont arrivés aux étangs en début d’après-midi avec le cerf. Ils ont tiré un premier coup de feu.» Mais le coup de fusil manque l’animal qui se jette à l’eau «c’est quand même dangereux», commente Caroline Piffero. Suivi par des chasseurs en barque, le cerf essuie un second tir, qui le blesse gravement à la mâchoire. «Ils se sont rapprochés pour lui planter un coup de dague dans le dos», termine la militante.

    Pour les anti-chasse à courre, le simple fait d’avoir traqué le cerf et de l’avoir «servi»  devant des personnes choquées par la scène est en soi critiquable. Mais ils rappellent également qu’un arrêté ministériel de 2019 impose la grâce d’un animal chassé «à proximité d’habitations, de jardins privés y attenant, de zones commerciales ou artisanales et de bureaux et d’établissements accueillant du public». Le même texte a aussi été opposé à l’équipage de la Futaie des Amis de Compiègne en décembre 2021. Ces veneurs avaient alors abattu un cerf dans la commune de Morienval près de maisons, ce qui leur a valu une suspension de 15 jours ordonnée par la préfecture de l’Oise.

    «Les images ne sont pas belles»     Hervé Tétard, maître d’équipage du Rallye Trois Forêts

    Pour Hervé Tétard, le maître d’équipe du Rallye Trois Forêts – absent le jour des faits-,  cette interprétation ne tient pas. «Les faits se sont passés sur l’étang le plus éloigné du site», assure-t-il. «Il s’agit d’un acte de chasse», assure-t-il.

    Circulez, il n’y a rien à voir ? Le responsable admet, après avoir examiné la vidéo, que «les images ne sont pas belles.» Il ajoute : «l’arme utilisée n’a pas une longue portée. On ne peut l’utiliser qu’à bout portant ou a quelques mètres au maximum. Je ne comprends pas pourquoi le tireur a tenté d’abattre le cerf de si loin.»

    Hervé Tétard se défend : «j’aime la vénerie, car j’aime la forêt. Je ne suis pas un excité.» Il en veut pour preuve une résolution prise pour cette saison : «Nous ne chassons plus aux Etangs de Commelles pendant les vacances scolaires, car il y a beaucoup d’enfants en promenades». Le maître d’équipage indique toutefois qu’il aura une explication avec son piqueux sur les événements du mardi 1er février et ainsi éviter qu’ils ne se reproduisent.

     

    02/02/2022 : Enorme scandale autour de la mort de l’acteur Gaspard Ulliel ! le dérapage.

    Comme de nombreux artistes et humoristes, les politiques ont salué la mémoire de Gaspard Ulliel, décédé tragiquement il y a quinze jours, le 19 janvier. C’est avec une grande tristesse que le Président de la République a appris le décès de Gaspard Ulliel, mort trop jeune, à l’âge de 37 ans, dans un grave accident de ski.

    Lors d’une séance au Sénat, Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, a fait référence à la mort de Gaspard Ulliel pour dédramatiser les dangers de la chasse.

    Acteur de télévision depuis son enfance, puis de cinéma, parfois de théâtre, icône de l’élégance française, il a ébloui toutes les cibles et a été en haut de l’affiche pendant plus de deux décennies, indique un communiqué de l’Elysée, tandis que le Premier ministre Jean Castex a tweeté : Gaspard Ulliel a grandi avec le cinéma et le cinéma a grandi avec lui.

    Ils s’aimaient à la folie. Maintenant, nous allons voir ses meilleures performances et nous allons rencontrer ce regard précis. Nous perdons un grand acteur français, en l’occurrence Gaspard Ulliel. L’industrie du cinéma a perdu un immense talent, a convenu la ministre de la Culture Roselyne Bachelot. Mais tout le monde n’a pas réagi à la mort de la même manière.

    Une controverse qui vient directement du Sénat

    Mardi 1er février 2022, Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, a évoqué la mort de l’acteur de 37 ans pour rappeler que la chasse n’est pas plus dangereuse que les autres activités sportives. Une pétition ayant recueilli plus de 100 000 signatures demande un contrôle beaucoup plus strict de la chasse.

    La chasse est très éloignée de certains sports ou loisirs en termes de statistiques. Une paire de skis peut aussi être une arme mortelle, comme les événements récents viennent de le montrer, a-t-il déclaré, provoquant l’indignation de certains qui ont jugé ses commentaires inappropriés.

    Mélanie Thierry et Raphaël : le tendre hommage du couple à Gaspard Ulliel

    Trois jours après les obsèques de Gaspard Ulliel, auxquelles ils ont assisté, Mélanie Thierry et Raphaël ont rendu un splendide hommage musical à l’acteur sur Instagram. Un post qui n’a pas manqué d’émouvoir les internautes.

    L’onde de choc de la mort de Gaspard Ulliel se fait encore sentir près de deux semaines après son décès. L’acteur de 37 ans, l’un des plus prometteurs de sa génération, a succombé à un œdème cérébral après une collision avec un autre skieur alors qu’il se trouvait sur une piste à La Rosière en Savoie. Une mort aussi tragique qu’insensée, qui a plongé les fans et les amis proches de l’acteur dans un deuil commun.

    Le 27 janvier, les proches de Gaspard Ulliel se sont réunis à l’église Saint-Eustache, dans le premier arrondissement de Paris. Avec délicatesse, ils ont entouré les parents de l’acteur de Saint Laurent, mais aussi son ex-compagne Gaëlle Pietri et, surtout, son jeune fils, Orso, qui avait fêté son sixième anniversaire quelques jours avant le drame.

    Parmi eux, l’actrice Mélanie Thierry, qui avait eu la chance de jouer avec l’acteur dans La Princesse de Montpensier. Après les funérailles, où elle a pu s’appuyer sur son compagnon, le chanteur Raphaël, elle a dévoilé un hommage émouvant à l’acteur Gaspard Ulliel prématurément décédé sur Instagram.

    C’était alors le dernier rendez-vous, nous étions toujours proches, toujours face à face, et aujourd’hui nous étions si nombreux à te célébrer, Saint-Eustache en est témoin, tu étais si aimé, et c’est impressionnant et déchirant de découvrir à quel point ton groupe d’amis t’aimait.

    Votre fils a reçu la promesse que vous serez toujours là pour lui. Repose en paix Gaspard.

    Raphaël chante pour Gaspard Ulliel

    Avec Raphaël, l’actrice a prolongé ce moment de recueillement. L’actrice a dévoilé sur Instagram une vidéo de son amoureux, chantant au piano quelques précieuses secondes de sa chanson ô combien symbolique au regard de la perte de Gaspard Ulliel, En 150 ans. Et dans 150 ans, on n’y pensera même plus, à ce qu’on a aimé, à ce qu’on a perdu.

    Pour finir par terre, mon dieu mais quelle déception. Et regardez ces squelettes qui nous regardent de travers, mais ne les regardez pas, ne leur faites pas la guerre, il ne restera rien de nous qu’eux, je mettrais ma main au feu ». En légende, l’actrice, que l’on a récemment vue dans « In Therapy », a simplement indiqué « Au coucher du soleil ».

    De nombreux abonnés ont vivement réagi à la publication de cette vidéo, saluant ce doux hommage : Pensées à Gaspard, quelle belle version, déchirante, comme j’aime cette chanson, comme je pourrais l’écouter encore et encore, elle résonne tristement en moi, « Sweet rest, Gaspard Ulliel », pouvait-on lire dans la section des commentaires. Des mots tendres pour un acteur qui ne cessera sans doute jamais de manquer au cinéma français.

     

    03/02/2022 : Agrainage illégal : des chasseurs du Gard condamnés pour avoir nourri des sangliers

    La justice a condamné, le 1er février, deux présidents de sociétés de chasse du Gard et un troisième chasseur pour avoir nourri des sangliers. Une pratique interdite, comme le rappelle la préfecture du Gard.

    C'est une pratique régulièrement dénoncée par les associations anti-chasse, et qui favorise la prolifération d'espèces pourtant considérées comme nuisibles en France. Le 1er février, le tribunal de Nîmes a condamné deux sociétés de chasse du Gard pour avoir procédé au "nourrissage des sangliers".

    2 000 € d'amende et la menace d'une suspension de permis

    Une pratique, aussi appelée agrainage, pourtant interdite par l’article 425-5 du Code de l’environnement lorsqu'elle a pour but de "concentrer les sangliers sur un territoire", précise un communiqué de la préfecture du Gard.

    Les deux présidents des sociétés de chasse, qui sont implantées dans le secteur de Fons, entre Nîmes et Alès, ont été condamnés à 2 000 € d’amende chacun, avec l’obligation de faire paraître le jugement dans la presse. Un troisième chasseur, qui était en charge de nourrir les sangliers, a écopé de 400 € d’amende. En cas de récidive, les trois hommes pourraient voir leurs permis de chasse annulés.

    "Certains chasseurs continuent à favoriser la multiplication des sangliers, alors même qu’une forte baisse des populations est nécessaire"

    Cette décision judiciaire concrétise une action de surveillance commencée il y a plusieurs semaines. "La découverte régulière de sites de nourrissage montre que certains chasseurs continuent à favoriser la multiplication des sangliers, alors même qu’une forte baisse des populations est nécessaire pour préserver l’activité agricole et la sécurité des citoyens, prévient le cabinet de la préfète du Gard. La prolifération du sanglier et les dégâts générés imposent une régulation et une maîtrise de l’espèce".

     

    03/02/2022 : Indre : condamné pour avoir chassé sans permis

    Tribunal judiciaire de Châteauroux
    Lors d’une simple opération de surveillance routière à Déols – le 7 octobre 2020 – deux motards de la police aperçoivent à une centaine de mètres de la chaussée, quatre hommes, dont trois sont porteurs de fusils. Les policiers s’engagent à pied en leur direction et constatent que les uns et les autres, prennent la poudre d’escampette, jetant deux fusils dans des broussailles. Des policiers sont appelés en renfort et finissent par interpeller ces hommes, dont l’un avait une ceinture de cartouches à la taille. « J’avais envie de tester le fusil de mon père, déclare l’un d’eux, et nous sommes venus sur ce terrain privé. »
    Après quelques constatations, il allait s’avérer que ce fusil à canons juxtaposés n’était pas déclaré et que son porteur, âgé de 24 ans, avait déjà été condamné à trois reprises pour des violences et port d’arme sans motif.
    Pour la substitut du procureur, Laëtitia Biardeau-Schwok, « il y a de nombreux chasseurs dans cette zone et cela crée un climat particulier et une dangerosité certaine ».
    À l’issue de ces échanges, ce chasseur sans permis – absent à la barre – a été condamné à 850 € d’amendes, la confiscation de son arme et l’ interdiction d’en posséder une autre pendant cinq ans.

     

    03/02/2022 : Chasse en forêt de Nieppe : les battues de l’ONF laisseront des traces

    Les battues au sanglier menées la semaine dernière par l’ONF (Office national de la forêt) ont été vivement critiquées par les chasseurs habituels de la forêt de Nieppe. Le point, à froid, sur les conséquences de cette opération inédite.

    Combien de sangliers ont été tués ?

    « Le tableau est de 20 sangliers », indique Éric Marquette pour cette battue organisée de mercredi à vendredi dernier. Dérisoire au regard des 40 traqueurs et 60 tireurs mobilisés. Dans le lot le plus giboyeux, 133 hectares battus mercredi dernier, le bilan est famélique : deux sangliers. Le directeur régional de l’ONF n’est «  pas du tout satisfait » : « Tout est lié aux entraves. La quasi-totalité des postés n’a pas pu tirer à cause de personnes qui les en ont empêchés en les suivant et en se plaçant devant eux. Alors qu’on a sorti 100 sangliers sur le lot de M. Licour, signe d’une énorme surpopulation. » L’ONF n’exclut pas de renouveler l’opération avant la fin de la saison, en mars, si les objectifs ne sont pas atteints.

    Pourquoi organiser cette battue ?

    Pour cette opération, L’ONF a remplacé les sociétés de chasses habituelles avec une idée claire : se rapprocher de l’objectif de 370 sangliers à prélever d’ici au mois de mars, alors que 220 avaient été tués avant cette opération. Un plan « utopique » selon plusieurs adjudicataires ; indispensable à l’équilibre de la forêt, d’après l’office, qui a lui même fixé cette feuille de route sur la base d’observations de terrain. Les battues ont causé la colère d’actionnaires, nombreux à manifester mercredi.

    Comment ont été partagés les sangliers ?

    Pas de réception des invités, « situation de Covid oblige », ni de faste au terme des journées de chasse, aux dires d’Éric Marquette : « L’objet principal de ces battues n’était pas la convivialité. La venaison a été distribuée en grande partie aux traqueurs bénévoles. »

    Combien l’opération a-t-elle coûté ?

    La mobilisation d’une quarantaine d’agents de l’ONF, venus de tout le nord de Paris, pendant trois jours, a choqué plusieurs manifestants. Ces derniers estimaient les moyens engagés par l’office public complètement déraisonnables. Et « un forestier qui chasse ne s’occupe pas de la forêt », d’après eux. Le calcul sommaire d’un opposant chiffre le « coût de main-d’œuvre » à 12 000 euros. « Faux », s’insurge Éric Marquette. Les battues de régulation « font partie des missions des agents ».

    Que risquent les manifestants ?

    Accueillis par des uniformes verts de l’Office national des forêts mercredi à l’entrée de la drève du Milieu, les manifestants ont tous été photographiés, de même que les plaques d’immatriculation de leurs voitures garées sur le parking du Gros-Chêne. La méthode a ulcéré ces « promeneurs », comme ils s’étaient décrits avant leur action de protestation. L’explication à cet étiquetage en règle se trouve dans le code de l’environnement. L’article 428.12-1 stipule que « toute obstruction concertée à un acte de chasse est passible de contraventions de cinquième classe ». L’ONF ne plaisante avec les intrusions dans ses battues : « Nous montons des procédures. Elles seront transmises au procureur de la République, qui décidera ou pas de poursuivre », confirme le directeur régional.

    Quels dommages collatéraux ?

    Une automobiliste a eu une énorme frayeur, mercredi dernier, vers 16 heures. Elle traversait la forêt, entre Steenbecque et Haverskerque, lorsqu’un sanglier a déboulé devant sa voiture. elle n’a pu l’éviter. Pas de dommages physiques, mais des réparations coûteuses (4 000 euros d’après la victime). Des traqueurs étaient en action dans la parcelle accolée à la route, si bien que la conductrice impute l’accident à l’ONF : «  Je n’ai pas été informé de cela, indique Éric Marquette. Nous avons pour habitude d’indemniser quand le constat est effectué en direct, ce qui n’a pas été le cas, mais cette personne peut se rapprocher de nous. »

    Les promeneurs se souviendront, eux aussi, de ces journées. Ce week-end, ils sont tombés sur des panneaux « chasse en cours » dissuasifs, dans des parcelles qui n’étaient plus concernées. Les équipes de l’ONF ont-elles oublié de faire place nette à la fin des battues ? Non, selon Éric Marquette. « Nos panneaux ont été déplacés, jetés dans les fossés ou volés. Ont-ils été réinstallés plus tard par ces personnes ? Je n’en sais rien. »

     

    04/02/2022 : Deux chasseurs condamnés pour cruauté sur des renards et des blaireaux

    Le 4 février 2022, un père et son fils ont été reconnus coupables, entre autres délits, de sévices graves et actes de cruauté sur des espèces de faune sauvage. L’ASPAS s’est portée partie civile dans cette affaire.

    Des renards, déterrés vivants, sont offerts à l’aide d’une grande pince aux chiens excités qui les mordent et les déchiquettent pendant de longues minutes ; des renardeaux, capturés vivants, sont ramenés au domicile des chasseurs puis réduits en pièces par les chiens introduits dans leur cage… Sort similaire pour un blaireautin, mis sous les crocs d’un Jack Russell pour « l’entrainer » à la chasse sous terre…

    Un blaireau adulte, lui, meurt après que son bourreau lui marche sur la queue et lui inflige d’innombrables coups de poignard partout sur le corps…

    Ces horreurs, et bien d’autres encore, ont été commises pendant plusieurs années entre 2015 et 2020 par P. et V. Aurignac, dans le département des Hautes-Pyrénées. On le sait parce qu’elles ont été filmées par les bourreaux eux-mêmes, et postées sur un groupe Facebook consacré à la chasse sous terre… Grâce à une enquête de l’OFB et une plainte déposée par l’ASPAS et deux autres associations, les chasseurs ont été identifiés et livrés à la justice.

    Hormis ces actes de cruauté, l’enquête a permis de mettre au jour d’autres délits, notamment la capture, le transport et le maintien en captivité de marcassins ainsi que d’une Cistude d’Europe (espèce protégée).

    L’affaire a été jugée le 4 février 2022 par le Tribunal Judiciaire de Tarbes. Les deux hommes sont condamnés à un retrait du permis de chasser pour 3 ans, à 6 mois de prison avec sursis, à la diffusion du verdict dans deux journaux à leurs frais, ainsi qu’au paiement d’une amende d’un montant de 1200 euros chacun. Il sont en outre condamnés à verser une somme globale de 5400 euros aux trois associations qui s’étaient portées civiles : 3600 euros en réparation de leur préjudice moral ainsi que 1800 euros de frais de procédure, dont 2000 euros à l’ASPAS.

     

     

    06/02/2022 : Un cycliste blessé par balle à Lagnes

    Ce dimanche 6 février, un cycliste a été blessé par un projectile de chasseur à Lagnes. Ses jours ne sont pas en danger.

    Que s'est-il exactement passé ce dimanche matin vers 10 heures au lieu dit Les Terres Rouges dans la campagne de Lagnes répuée pour ses nombreux itinéraires cyclables en pleine nature ? Il est encore trop tôt pour l'affirmer. Une certitude en revanche, un jeune cycliste de 18 ans a été blessé par balle à la jambe. Une blessure qualifiée de légère qui a toutefois nécessité sa prise en charge par les pompiers puis son évacuation vers l'hôpital de Cavaillon. Les jours du cycliste ne sont pas en danger.

    Tir volontaire ou accident de chasse ? 

    Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce tir -et son auteur. S'agit-il d'un accident de chasse ou d'un tir volontaire ? L'enquête des gendarmes devrait permettre de le savoir très rapidement.  En marge de ce fait divers qui aurait pu tourner au drame, toutes les informations relatives à l'encadrement et à la pratique de la chasse en sécurité sont à retrouver sur le site de la Fédération de chasse du Vaucluse.  

     
     
    Dimanche matin, un accident de chasse s’est produit dans les bois de La Frétisse, à Beauzac. Un homme de 70 ans a été touché au bras alors qu’il se promenait dans une zone où était chassé le chevreuil. Le chasseur a été placé en garde à vue.

    En sortant se balader dimanche matin, ce promeneur ne s’attendait sans doute pas à cela. En fin de matinée, il a été surpris par un coup de feu alors qu’il marchait dans les bois de La Frétisse, sur les hauteurs de Beauzac.

    Le septuagénaire a été touché au bras et s’en est heureusement sorti sans blessure grave. Pris en charge par les pompiers, il a été évacué au centre hospitalier de Firminy où il a pu être soigné. Il a pu en ressortir le soir même.

    La victime évacuée à l’hôpital

    Plus de peur que de mal, donc, pour cet habitant de Beauzac, qui se retrouve victime d’un accident de la chasse intervenu dans des circonstances que les gendarmes devront définir.

    Ils ont ouvert une enquête et placé en garde à vue le chasseur auteur du coup de fusil, qui sera poursuivi pour blessures involontaires.

    Selon les premiers éléments, l’homme d’une trentaine d’années participait à une battue pour chasser le chevreuil. Le promeneur se serait donc trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, dans la zone de tir.

    « C’est un peu loin de Beauzac, ce n’est pas forcément un secteur fréquenté par les promeneurs », commente le maire, rassuré que l’accident ne soit pas plus grave.

    Contactée, l’ACCA de Haute-Loire (Association communale de chasse agréée) a expliqué qu’elle attendait plus d’information et se pencherait sur le sujet ce lundi.

     
     
    Samedi 5 février l'équipage de Rivecourt (vénerie) pourchassait un cerf en forêt à côté de Tracy-le-Mont (Oise). La partie s'est terminée dans le jardin d'un particulier.

    Généralement un peu plus discret que l’équipage La Futaie des Amis d’Alain Drach, l’équipage de vénerie de Rivecourt, emmené par Florence de Lageneste, s’est illustré samedi 5 février lors d’une chasse à courre qui avait débuté à 11 heures. Dans l’après-midi, alors que les veneurs poursuivaient un cerf avec leur meute, l’animal a pénétré dans une propriété privée après en avoir défoncé le grillage. L’incident s’est produit rue du Clos Poisson, à Ollencourt, un hameau de Tracy. L’équipage a eu le plus grand mal à stopper et regrouper ses chiens, dont trois se sont retrouvés dans le jardin de cet habitant de Tracy-le-Mont.

    Litige entre les veneurs et le riverain

    Les gendarmes ont dû se déplacer pour régler le litige. Le riverain, qui a aussi eu peur pour ses poules, a demandé à ce que l’équipage de Florence de Lageneste rembourse les dégâts. Les veneurs ont accepté.

    La chasse, loin d’être achevée, s’est terminée dans le parc du centre de prévention et de réadaptation cardio-vasculaire Léopold Bellan où des chiens ont encore divagué. Le cerf lui a réussi à s’enfuir.

    Cet incident survient alors que dans l’Oise, le maire de Pont-Sainte-Maxence vient d’obtenir gain de cause devant le Conseil d’État concernant son arrêté anti-chasse à courre. La chasse y est interdite à proximité de la ville pour éviter des mésaventures du genre de celle survenue à Tracy samedi. Dans le département, 120 communes ont déjà pris de tels arrêtés comme notamment Verberie. La maire de Tracy-le-Mont, Sylvie Valente, rappelle qu’un arrêté daté du 20 décembre 1978 interdit «le droit de poursuite sur le territoire urbanisé de la commune». Elle précise qu’elle va envoyer «un courrier à l’équipage avec copie de l’arrêté afin leur rappeler l’interdiction de venir sur le territoire communal».

     

    08/02/2022 : Loir-et-Cher : un chasseur sans vie découvert au pied d’un mirador ​à Vallières-les-Grandes

    Il était 16 h 45 lundi après-midi quand l’alerte a été donnée. Des chasseurs venaient de découvrir le corps sans vie d’un homme d’une soixantaine d’années, aux Closeaux, un lieu-dit à la limite du département d’Indre-et-Loire.

    Les pompiers et le Smur se sont aussitôt rendus sur place. Le médecin urgentiste n’a pu que constater le décès de la victime qui gisait au pied d’un mirador. La gendarmerie de Montrichard a ouvert une enquête pour établir les circonstances de la mort du sexagénaire. Un technicien en identification criminelle a procédé aux constatations, une autopsie va être ordonnée par le parquet.

    Malaise fatal, chute mortelle ou accident de chasse ? Les causes du drame restent pour l’instant inconnues.

     
     
    Un chasseur âgé de 66 ans, avait été retrouvé mort lors d’une partie de chasse dans le Loir-et-Cher. Un autre chasseur de 59 ans a été placé en garde à vue lundi 7 février.

    Un chasseur de 59 ans a été placé lundi 7 février en garde à vue après la mort par balle d’un sexagénaire lors d’une partie de chasse dans le Loir-et-Cher, a annoncé ce mardi 8 février le parquet de Blois.

    La victime, un chasseur âgé de 66 ans, avait été retrouvée inanimée au pied du mirador sur lequel elle était initialement installée, faisant penser à un malaise. À l’arrivée des secours, « le Samu constatait en réalité deux orifices, un d’entrée et l’autre de sortie, dans le cou », provoqués par une balle pour gros gibier, indique le parquet dans un communiqué.

    La thèse d’un tir mortel par ricochet

    Inconnu de la justice, le chasseur placé en garde à vue occupait un autre mirador, situé dans le même alignement, à une distance d’environ 160 m.

    « Un seul tir avait été effectué au cours de l’action de chasse commencée vers 14 h 30, par le chasseur » finalement interpellé. Celui-ci « expliquait avoir tiré en début de chasse sur un renard » passé entre son mirador et celui de la victime.

    « C’est en tirant ce coup de feu vers le renard que la balle aurait sans doute atteint le chasseur » tué, rapporte le parquet.

    « La thèse d’un tir atteignant par ricochet la victime est privilégiée », souligne le parquet, précisant qu’une enquête « du chef d’homicide involontaire a été ouverte ».

    La partie de chasse réunissait une vingtaine de chasseurs dans la commune de Vallières-les-Grandes, à l’est d’Amboise.

     

    12/02/2022 : Pyrénées-Orientales : un sexagénaire sérieusement blessé dans un accident de chasse

    L'accident s'est produit en haut Vallespir en milieu d'après-midi ce samedi 12 février. 

    Un accident est survenu ce samedi vers 16 heures au sein d'un petit groupe parti chasser à l'approche, après une battue le matin. Un homme de 65 ans a d'abord tiré accidentellement dans sa propre jambe, se blessant sérieusement au genou. Déséquilibré, le chasseur a ensuite sévèrement chuté dans les rochers. Le groupe étant dans un secteur peu accessible du haut-Vallespir, c'est le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne qui a été dépêché sur site pour secourir le sexagénaire. Ils ont trouvé le blessé mal en point. Outre sa blessure par balle au genou, le chasseur souffrait en effet d'une fracture à l'un de ses avant-bras et d'une luxation de l'autre épaule. La victime a été évacuée par l'hélicoptère Dragon 66 de la sécurité civile jusqu'à l'hôpital de Perpignan. 

    La journée d'hier a été mouvementée pour les secours en montagne, avec une skieuse blessée sur le secteur des Pérics, une randonneuse à raquette désorientée et une jeune femme victime d'une chute en moto-cross du côté de Palau-de-Cerdagne.

     

    12/02/2022 : Indre : un chasseur blessé au pied par un tir de fusil, à Mauvières

    Ce samedi 12 février, un accident de chasse est survenu à Mauvières, dans l'Indre. Un chasseur a accidentellement tiré dans le pied d'un autre chasseur.

    Il était environ 16h, ce samedi 12 février, quand les secours sont intervenus pour un accident de chasse, dans une forêt du village de Mauvières, dans l'Indre. Selon la gendarmerie, un chasseur aurait été victime d'un tir du fusil au niveau du pied, un tir porté par un autre chasseur.

    Les circonstances sont encore à déterminer, mais son origine serait accidentelle selon la gendarmerie, chargée de l'enquête. La victime a été transportée à l'hôpital. 

     
     
    Trois chiens de chasse ont été percutés par deux voitures, ce samedi 12 février, entre 10 h 30 et 11 h 15, sur la RN12, à hauteur de l’aire du Douron, à Plouégat-Moysan. L’un d’eux a pu être récupéré par les agents de la Diro dépêchés sur les lieux des accidents. Les deux autres n’ont pas été retrouvés. Le ou les propriétaires des chiens sont invités à se faire connaître auprès de la gendarmerie, au 02 98 88 58 13.
     
     
     

    La victime, âgée de 65 ans, a été prise en charge par les gendarmes du PGHM dans un secteur reculé du haut Vallespir. Il souffre d'une blessure par balle à la jambe, mais aussi d'une fracture de l'avant-bras et d'une luxation de l'épaule.

    Un dramatique accident de chasse s'est produit ce samedi 12 février dans un secteur reculé du haut Vallespir, dans les Pyrénées-Orientales. Un homme de 65 ans qui participait à une chasse à l'approche s'est accidentellement tiré une balle dans le genou, dans le secteur de Lamanère. Déséquilibrée, la victime a ensuite fait une sévère chute dans les rochers.

    Blessé au genou, à l'avant-bras et à l'épaule

    À l'arrivée des secours, le chasseur présentait une plaie par balle au genou, mais aussi d'une fracture à l'avant-bras et d'une luxation de l'épaule, précise nos confrères de L'Indépendant. L'accident étant survenu dans un secteur difficile d'accès, le malheureux a dû attendre l'intervention du Peloton de gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM).

    Il a été évacué vers l'hôpital de Perpignan à l'aide de l'hélicoptère du Dragon 66 de la sécurité civile.

     
     
    14/02/2022 : Un chasseur blesse un habitant près d'Avallon, dans l'Yonne
    À Brosses, dans l'Avallonais, un homme a été blessé lors d'un accident de chasse, ce dimanche 13 février. Il a été touché au genou par un éclat de balle. Le chasseur, lui, a été placé en garde à vue.

    À Brosses (Yonne), un homme âgé de 70 ans a été victime d'un accident de chasse, heureusement gravité. Il a été touché par un éclat de balle au genou, alors qu'il vaquait à ses occupations sur sa propriété, à l'extérieur. 

    Tout est arrivé très vite

    Alors que la victime aperçoit un chevreuil non loin de lui, il entend tout de suite après un coup de feu, et ressent une vive douleur au niveau du genou. Sa femme, alertée par le bruit, rejoint rapidement son mari et alors qu'elle le voit blessé par terre, appelle immédiatement les pompiers. Son époux est transporté dans la foulée à l'hôpital d'Avallon. Les gendarmes arrivent sur place peu après, interpellent le chasseur, seul au moment des faits. Des faits qu'il a reconnu, avant d'être placé en garde à vue.

     

    14/02/2022 : Aubas : une ânesse retrouvée morte, les chasseurs accusés par son propriétaire

    A Aubas en Dordogne, une ânesse a été retrouvée morte. Et selon le vétérinaire, il ne pourrait s'agir de l'attaque que d'un seul animal. Le propriétaire de l'animal accuse les chasseurs.

    Samedi matin l’ânesse avait disparu de son enclos. Pierre Cousin son propriétaire est monté dans sa voiture. Il est parti voir dans les pâturages si elle ne s’était pas échappée. « En fait, elle était à quelques encablures du parc, morte, à 80 mètres en contrebas », raconte-t-il.

    « Cela m’étonnerait qu’un seul chien soit capable de faire ça » (vétérinaire)

    Vu l’ampleur des blessures, le vétérinaire pense rapidement à une attaque de prédateurs. « Côté gauche elle avait les intestins qui étaient sortis du ventre », se souvient Francisco Prieto Irazoqui. « Sur la cuisse gauche il y avait carrément des morsures… Moi j’aurais dit de chiens. A mon avis il y avait plus qu’un animal. Cela m’étonnerait qu’un seul chien soit capable de faire ça ». Alors des chiens de chasses pourraient-ils être à l’origine de cette attaque ? C’est la question que pose Pierre Cousin, lui qui dit ne pas être pour autant opposé à la chasse.  

    Une battue organisée aux abords de la propriété

    La chasse est interdite dans les 40 hectares de la propriété du Périgourdin. Mais une battue était organisée à ses abords, le jour où son ânesse est morte. Il a en sa possession des images de drone prouvant l’existence de chasseurs dans la zone. « On a une voiture avec quelqu’un qui a un fusil dans le dos », décrit Pierre Cousin. Sur son ordinateur les images défilent.

    Un groupement de chasse privée était ce jour-là à la manœuvre. Son président a refusé de rencontré notre équipe de France 3 Périgords mais s’il lui a assuré que les chiens étaient équipés de traceurs GPS et qu’ils ne sont pas responsables de l’attaque.

    Une réponse loin de satisfaire Pierre Cousin et sa famille. « Ce que je reproche ce sont les moyens très conséquents mis en œuvre qui ne sont peut-être pas forcément adaptés à la topographie du terrain", dit Pierre Cousin. "On n’est pas du tout anti-chasse mais on cherche surtout à retrouver les chiens de façon à ce qu’ils ne s’en prennent pas de nouveau demain à un âne, des moutons ou autres ».

    Contactée, la mairie dit ne pas avoir connaissance de l’existence de chiens errants sur la commune. Le président de la société de chasse à l'origine de la battue assure quant à lui que les chasseurs assumeront leur responsabilité si la preuve est faite que ce sont leurs chiens qui ont tué l’ânesse.

     

    15/02/2022 : Chasse à courre : le cerf sauve sa vie en plongeant dans l'Aisne près de Compiègne

    Le collectif AVA rapporte qu'un cerf a sauvé sa vie en sautant dans l'Aisne mais dénonce que les chasseurs aient tenté de le retrouver en pénétrant un lieu interdit de chasse.

    Samedi 12 février, un cerf pris en chasse par l’équipage « La Futaie des Amis » en forêt de Compiègne (Oise) n’a dû son salut qu’au fait d’avoir plongé dans rivière Aisne à proximité de l’écluse de Rethondes près du village de Vieux Moulin (Oise).

    La chasse suivie par une vingtaine de militants d’AVA

    Il est aux environs de 14h quand des cavaliers prennent position des deux côtés de l’Aisne dans tous les chemins bordant la route nationale 31. Leur objectif, reprendre la chasse quand le cerf aura été levé.

    Sous le regard d’une vingtaine de membres du collectif AVA (Abolissons la Vènerie Aujourd’hui) qui s’efforce de suivre les chasses à courre dans le département de l’Oise pour photographier et filmer les éventuels débordements, mais aussi sous le regard d’une patrouille de gendarmerie, chargée de veiller au respect des arrêtés d’interdiction.

    L’association AVA s’indigne que l’un des cavaliers de l’équipage ait pénétré à pied dans les installations de Voies Navigables de France, à l’écluse d’Hérant, alors que la chasse est interdite dans le domaine fluvial. Un 4×4 chargé d’une barque et de plusieurs chiens arrivera à son tour mais sans engager d’action de chasse. Sur l’autre rive, deux valets de chasse arpentent les berges pour tenter de lever le cerf qui ne réapparaitra pas.

    Voies Navigables de France alerté

    Les recherches ont duré plus d’une heure mais l’animal a disparu, sauvant ainsi sa vie. Un témoin, membre du collectif indique à Actu Oise signalé signalé les faits à Voies Navigables de France qui a déjà « déposé des plaintes contre de telles actions de chasse ». 

    Le cerf ayant été perdu, l’équipage a stoppé la chasse.

    L’association AVA organise le 2 avril à partir de 14 heures à Compiègne un rassemblement des opposants à la chasse à courre.

     

    19/02/2022 : Accident de chasse mortel : une randonneuse tuée par une balle perdue à Cassaniouze (Cantal)

    Un accident de chasse s'est produit dans le Cantal, sur la commune de Cassaniouze, ce samedi 19 février aux alentours de 15 heures. Selon les premiers éléments, une randonneuse âgée de 25 ans a perdu la vie, touchée par une balle perdue tirée par une chasseuse.

    Une randonneuse de 25 ans, originaire de l'Aveyron, a perdu la vie ce samedi 19 février dans l'après-midi. Victime d'un accident de chasse, elle a été touchée par une balle perdue, tirée par une chasseuse âgée de 17 ans, dans le Cantal, sur la commune de Cassaniouze, au lieu-dit La Bécarie. Elle est décédée sur le coup.

     

    L'accident s'est produit aux alentours de 15 heures, ce samedi 19 février, en marge d'une battue aux sangliers organisée par l'association communale de chasse agréée de Cassaniouze, comme nous l'a confirmé son président, Jean-Pierre Boulanger. La victime se trouvait alors sur un sentier de randonnée balisé.

    Des techniciens en identification criminelle (TIC) de la gendarmerie se sont rendus sur place.

    Contacté par La Montagne, le procureur de la République d'Aurillac confirme que "la victime était une jeune femme âgée de 25 ans. Elle se promenait en présence de son compagnon. Atteinte par un tir sur la partie gauche du corps, elle est décédée sur place. Une autopsie a été ordonnée et va avoir lieu prochainement", ajoute Paolo Giambiasi.

    "Une enquête a été ouverte du chef d'homicide involontaire. L'affaire a été confiée à la brigade de recherche d'Aurillac." - Paolo Giambiasi (Procureur de la République d'Aurillac)

    La mise en cause est une chasseuse âgée de 17 ans. Selon le président de la fédération départementale de chasse, elle avait reçu les formations d'usage. 

    "Elle a été testée négative aux stupéfiants et à l'alcool", précise le procureur de la République d'Aurillac. "Elle chassait dans le cadre d'une battue qui avait débuté dans le département de l'Aveyron et se poursuivait dans le département du Cantal. Choquée, elle est pour le moment prise en charge médicalement."

     

    21/02/2022 : Ourse tuée en Ariège : des éléments accablent le chasseur

    Trois mois après l'accident de Seix (Ariège) au cours duquel un chasseur a été blessé et une ourse tuée, France Bleu Occitanie vous révèle les derniers éléments de l'enquête. Tout semble accabler le chasseur qui se trouvait dans un secteur non autorisé.

    C'est une affaire qui a fait les gros titres de la presse locale et nationale, en novembre 2021, alimentant le très sensible débat autour de la présence de l'ours dans les Pyrénées. Le 20 novembre, une femelle ours est tuée dans le massif du Couserans à Seix (Ariège). Le chasseur, un homme de 78 ans est grièvement blessé, mordu à la cuisse gauche, au mollet et au tibia de la jambe droite, entraînant une fracture. Dans la foulée, le parquet de Foix ouvre une information judiciaire contre X pour destruction d'une espèce protégée et pour chasse illégale dans une réserve de chasse et de faune sauvage.

    La limite de la réserve où la chasse est autorisée franchie

    Les faits se sont déroulés dans l'après-midi, vers 15h30. Un groupe de chasseurs participe à une battue aux sangliers, dans la vallée d'Estours. Cette partie de chasse est autorisée dans la partie domaniale, mais selon une source proche du dossier, quelques hommes s'éloignent et se dirigent vers la réserve du mont Valier, située un peu plus haut. Dans ce secteur, à quelques kilomètres de l'Espagne, la chasse est interdite. La faune et la flore sont protégées et des lettres R, peintes en blanc sur les arbres, indiquent clairement qu'il est défendu aux chasseurs de s'y trouver.

    Un temps, la présence de cette signalétique a été débattue. Mais selon la source proche du dossier contactée par France Bleu Occitanie : "ce marquage est bel et bien visible. Quand bien même il aurait été un peu effacé, les chasseurs sont censés connaitre leur territoire de chasse, d'autant que le mont Valier se situe à une altitude un peu plus élevée, on n'y arrive pas complètement par hasard."

    L'ourse stressée par la partie de chasse

    Dans cette zone protégée, ce chasseur se serait retrouvé isolé entre la femelle et les deux petits. Pourtant cela ne suffit généralement pas à provoquer une attaque du plantigrade. "Des randonneurs qui tombent nez à nez avec un ours, il y en a fréquemment", explique ce spécialiste, mais cela n'aboutit quasiment jamais à une agression. "Les ours vont faire de l'intimidation, charger, et s'arrêter à cinq ou dix mètres de vous pour vous effrayer", si cette fois l'attaque a mal tourné et le chasseur a été blessé, ce serait à cause du stress généré par la battue. "Les ours ont un instinct très développé. La femelle a probablement ressenti un danger, compte tenu des fusils et de la présence des chiens de chasse, non loin", explique notre source.

    Le déroulé des faits n'est pas encore connu avec précision. On sait qu'il y a eu deux coups de feu : le premier, non mortel, a touché l'animal à l'épaule. La seconde balle, fatale, a transpercé le cœur. Peu après l'accident, des agents de l'Office national des forêts (ONF) et l'Office français de la biodiversité se sont rendus sur place pour y effectuer différents prélèvements et analyses. Des analyses génétiques ont été faites et transmises au parquet de Foix (Ariège), chargé de l'enquête. Tous les chasseurs présents lors de cette battue ont également été entendus par la gendarmerie.

    Selon les derniers éléments, l'ours tué est très probablement Caramelles, confirmant les suppositions des associations locales de défense des ours. Ironie du sort, la mère de cette ourse, Mellba, avait été tuée par un chasseur en septembre 1997 à Bezins-Garraux (Haute-Garonne), alors que Caramelles était encore une oursonne.

    Le chasseur est sorti de l'hôpital, les oursons auraient survécu

    L'inquiétude des associations de protection de l'environnement concerne aussi les deux oursons de cette femelle tuée en novembre 2021. Âgés d'à peine six mois, ils étaient probablement encore allaités et n'avaient pas encore appris à hiberner. Malgré cela, les jeunes plantigrades ont été aperçus il y a un mois environ. Le chasseur, un homme de 78 ans, est quant à lui sorti de l'hôpital environ un mois après l'accident, il remarche à présent et suit une rééducation.

    De leur côté, les associations de défense des ours, dont un certain nombre a demandé à se constituer partie civile dans cette affaire, regrette  le peu d'information qui leur est transmis. "On ne nous a jamais confirmé l'identité de l'ourse", se désole Alain Reynes, directeur de l'association Pays de l'Ours - Adet. "Nous on l'interprète comme une volonté de banalisation de la présence de l'ours, comme si il y en avait suffisamment pour que un de plus ou un de moins ça ne fasse pas de différence. Mais il y en a à peine 64 dans les Pyrénées, en France et en Espagne, et chaque individu est précieux pour l'avenir de la population." 

    L'Etat va-t-il remplacer les ours tués ces dernières années ?

    Selon Alain Reynes, il s'agit de la deuxième mort d'ours dans les Pyrénées, pour laquelle les autorités ne donnent que peu d'informations. En juin 2020, Gribouille, âgé de 4 ans, est abattu à l'aide d'une arme à feu en Ariège, entre les communes d'Aulus-les-Bains et Ustou. Alors les associations de défense de l'environnement attendent beaucoup de cette nouvelle enquête : "on veut savoir précisément ce qu'il s'est passé.  Pour la première fois, un homme est blessé par un ours.  Dans quelles circonstances cela s'est passé ?", s'interroge Alain Reynes.

    "Quelle est la chaîne de responsabilité ? Le chasseur en a une, mais aussi l'association et la fédération de chasse. L'Etat aussi, n'a peut-être pas tout fait pour protéger les ours. C'es pourtant son devoir, compte-tenu du statut juridique de cette espèce." - Alain Reynes

    Aujourd'hui Alain Reynes demande à l'Etat de respecter ses engagements en matière de remplacement des ours : "il s'est engagé à remplacer tout ours qui meurt à cause de l'homme, que ce soit volontaire ou involontaire. Gribouille est mort il y a bientôt deux ans et il y a eu cette femelle en novembre. À ce jour, il n'y a aucune prise de position de l'Etat. Est-ce qu'il va respecter ses engagements, oui ou non ? Sinon on ira devant les tribunaux et les autorités européennes."

     

    23/02/2022 : Douze braconniers verbalisés dans la réserve naturelle à Saint-Vigor d'Ymonville

    Douze personnes ont été verbalisées ce mardi soir pour braconnage dans la réserve naturelle route de l'estuaire, à Saint-Vigor d'Ymonville.

    Les agents de l'office français de la biodiversité et des gendarmes du Havre ont contrôlé ce mardi douze personnes pour braconnage. Ces personnes ont été verbalisées par l'OFB, indiquent les gendarmes.

    Elles se trouvaient vers 22h30 dans la réserve naturelle route de l'estuaire, à Saint-Vigor d'Ymonville. 

    Les braconniers ont pris la fuite à la vue des agents de l'OFB, les gendarmes ont été appelés en renfort, et les braconniers ont été retrouvés.

     

    25/02/2022 : Haute-Savoie : un chasseur condamné à six mois de prison ferme pour avoir blessé un promeneur

    Ce vendredi 25 février, le tribunal d’Annecy (Haute-Savoie) a condamné à un an de prison dont six mois ferme le chasseur qui le 28 octobre dernier avait grièvement blessé un promeneur lors d’une battue organisée à Vallières-sur-Fier. Son permis de chasse a également été suspendu pour cinq ans.

    "J’ai fait une connerie", a expliqué ce vendredi 25 février devant le tribunal correctionnel d’Annecy, le chasseur auteur du coup de feu qui, en octobre à Vallières-sur-Fier (Haute-Savoie), avait grièvement blessé un jeune homme qui se promenait avec sa mère. Poursuivi pour blessures involontaires lors d’une action de chasse par violation d’une obligation de sécurité, il a été condamné à un an de prison dont six mois avec sursis. Son permis de chasse lui a également été retiré pour une durée de 5 ans. 

    Nombreuses erreurs 

    Lors d’audience, la présidente du tribunal a insisté sur la liste des erreurs commises ce 28 octobre par le chasseur qui participait à une battue aux sangliers. "Vous avez bougé de la position qui vous avait été assignée. Vous avez tiré en direction des maisons et par-dessus une route." À la barre, cet agriculteur de 56 ans a reconnu les faits. "J’ai commis une erreur de débutant. Avoir blessé ce jeune homme est aujourd’hui ma plus grande souffrance. Je lui demande pardon." Pour son avocate, cet homme est marqué à vie. "Il sait qu'il est responsable de ce terrible accident, a expliqué Me Dubois-Croset. Il ne se le pardonne pas." 

    "Sang chaud" 

    Le jeune homme blessé par le tir (la balle a perforé son foie et ses poumons) a témoigné de sa souffrance. "J’ai encore parfois cette sensation de sang chaud coulant dans mon dos et sur mes mains." Pour son avocat, toute les règles de base de la chasse ont été violées. "Mon client a été touché à plus de 200 mètres. La sanction prononcée est à la mesure des faits commis", a estimé Me Fauvergue. Partie civile dans ce dossier, la fédération de chasse de la Haute-Savoie a rappelé que le fait de respecter des mesures de sécurité s’impose à tous les chasseurs. "Lorsque des adhérents commettent des fautes, ils doivent être sanctionnés", a indiqué l’avocat de la fédération.

     

    05/03/2022 : Seine-et-Marne : Lors d'un contrôle, les policiers tombent sur un fusil ensanglanté

    Quatre individus ont été interpellés en marge d'un contrôle routier nocturne en forêt de Fontainebleau. Les policiers ont découvert un fusil... et un sanglier mort dans le coffre.

    C’est la manière de conduire de l’automobiliste qui a intrigué les policiers. Quatre individus, qui se trouvaient à bord d’une Mercedes, ont été interpellés, ce vendredi 4 mars 2022, vers 3h30, alors qu’ils circulaient sur la RD 142, en pleine forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne). Le conducteur a mis un grand coup de frein, ce qui a conduit les fonctionnaires à contrôler le véhicule.

    Si le conducteur n’avait pas de permis de conduire, c’est un autre élément qui a marqué les policiers. Au pied du passager avant, ils remarquent un fusil de chasse avec des traces de sang. Ils poursuivent leur contrôle et découvrent finalement un sanglier mort dans le coffre de la voiture. Selon les premiers éléments, il pourrait s’agir de braconniers.

    Les quatre individus ont été placés en garde à vue au commissariat de Nemours, dans le cadre de l’enquête, ouverte pour préciser les circonstances dans lesquelles le sanglier a été abattu.

    Les policiers devront également réaliser des vérifications concernant l’arme retrouvée. Agés de 19 à 34 ans, ils passeront devant le tribunal de Fontainebleau le 24 juin prochain pour s’expliquer.

     

    10/03/2022 : Près de Lyon : 1000 euros d’amende pour un couple qui s’adonnait à la chasse aux hérissons

    Les faits se sont produits à Villefranche-sur-Saône.

    C’est l’une des coutumes des gens du voyage. D’après les informations du Progrès, un couple s’est livré à une chasse aux hérissons dans la nuit du 24 au 25 août dernier dans le parc de Fontgraine, à Villefranche-sur-Saône. Interpellées par la brigade anticriminalité, les deux personnes âgées d’une trentaine d'années ont été jugées jeudi dernier au tribunal correctionnel caladois. 

    A la barre, les prévenus n’ont pas nié les faits. Ils ont par ailleurs détaillé leurs méthodes de chasse aux magistrats : les deux gens du voyage ont utilisé les phares de leur voiture pour attirer leurs proies. Ils sont parvenus à mettre en cage sept hérissons lors de cette nuit d’été. Or, ce faisant, les accusés ont bravé deux interdictions : celle de circuler dans le parc de Fontgraine, et celle de mettre la main sur ces petits mammifères. En effet, depuis un arrêté datant de 2007, le hérisson d’Europe est une espèce protégée en France. Cette dernière est également signalée comme “espèce en déclin” d’après la LPO Rhône. Le fait de détruire, de transporter, de naturaliser ou de mettre en vente un hérisson d’Europe en France est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et de 150 000 euros d’amende. 

    Néanmoins, via la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité du couple, les deux trentenaires ont été condamnés à verser 1200 euros de dommages et intérêts à la SPA. Ils ont également écopé d’une amende de 500 euros pour chacun d’entre eux.

    Quant à la prise des deux accusés, les sept hérissons ont été réhabilités par le centre de soin pour la faune sauvage l’Hirondelle, à Saint-Forgeux. Après avoir été remis sur patte, les mammifères ont été relâchés dans une forêt du Beaujolais. 

     

    11/03/2022 : Yvelines : un homme blessé par balle au cours d’une opération de chasse à Plaisir

    Un chasseur de 67 ans a été touché au thorax ce jeudi, probablement par ricochet, sans que son pronostic vital soit engagé. L’accident est survenu sur une parcelle privée, alors qu’une plus large battue de sangliers était organisée à la demande de la préfecture dans le parc du château.

    La partie de chasse aurait pu virer au drame. Un homme a été blessé par balle au cours d’une battue de sangliers jeudi matin à Plaisir, autour du parc du château. Âgé de 67 ans, il aurait été touché au thorax par ricochet d’un plomb tiré au fusil, vers 10h30. Conscient à l’arrivée des secours, il a été transporté à l’hôpital Percy, dans les Hauts-de-Seine, sans que son pronostic vital ne soit engagé.

    « Nous organisions une battue à la demande de la préfecture car il y a une recrudescence de sangliers dans le parc du château, indique-t-on à la mairie du Plaisir. Nous sommes très vigilants et avions pris toutes les dispositions de sécurité. L’accident a eu lieu sur un terrain privé, au bout du parc. Un chasseur particulier a organisé sa propre battue en même temps, profitant de la sécurisation mise en place. »

    Le parc avait été totalement fermé

    L’organisation prévoyait une fermeture totale du parc, une surveillance par la police municipale des différents accès, et le balisage de la zone de battue. Les riverains avaient par ailleurs été prévenus sur les réseaux sociaux afin d’éviter le secteur ce jeudi matin. À Plaisir, la problématique des sangliers prend de l’ampleur.

    « Ils font beaucoup de dégâts dans le parc, poursuit la municipalité. Ça peut être dangereux car si un promeneur se rapproche de ses marcassins, il peut être chargé. Le problème c’est qu’il n’y a pas de prédateurs. Il faut agir vite car s’ils font leurs petits, ils s’installent et reviennent systématiquement. »

     

    11/03/2022 : Albertville : Amendes pour l’ex-garde chasse qui avait abattu un chamois

    Le tribunal de police d’Albertville (Savoie) a reconnu ce mardi un homme coupable d’avoir tué un chamois près de La Léchère (Savoie) le 8 novembre 2020. L’ancien garde-chasse avait comparu le 11 janvier dernier mais la décision de justice avait été mise en délibéré, indique Le Dauphiné Libéré. Le tireur a été condamné à verser deux amendes de 500 euros.

    Amendes avec sursis

    Chacune est cependant assortie d’un sursis de 250 euros. Le fusil utilisé par l’individu a par ailleurs été confisqué. Le chamois avait été abattu au cours d’une période de confinement pendant laquelle seule la chasse aux chevreuils et sangliers était autorisée. Le mis en cause avait néanmoins affirmé pendant son procès n’avoir abattu le bovidé que pour abréger ses souffrances.

    Il avait décrit un animal affaibli et évoqué un « tir sanitaire ». La présidente du tribunal a pourtant précisé qu’un de ses compagnons de chasse avait tenté de le faire changer d’avis. L’autopsie avait par ailleurs souligné l’état de santé satisfaisant du chamois.

     

    15/03/2022 : Une balle à sanglier passe entre le mari et sa femme et percute la façade de leur maison de Livry

    Lors d’une battue au renard et au sanglier, une balle est passée entre un couple de Livry et a percuté la façade de sa maison. Le tireur présumé a été identifié. Son fusil et ses munitions ont été saisis.

    « J’ai senti le souffle de la balle près d’une de mes jambes. Elle est passée entre ma femme et moi. » Ce couple du Bas de Riousse, à Livry, a failli être la victime d’une battue au renard et au sanglier, dimanche 6 mars, quand une balle à ailette l’a frôlé dans sa cour, a percuté la façade de sa maison avant de ricocher et chuter au sol quelques mètres plus loin.

    « Nous avons entendu une déflagration. Nous nous demandions ce qu’il se passait et, surtout, si un autre coup n’allait pas être tiré. Il y a eu un moment de flottement », explique le père de famille de 52 ans. Après quelques jours d’enquête, le tireur présumé, 69 ans, a été identifié par les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Pierre-le-Moûtier.

    La balle parcourt cent cinquante mètres

    Le sexagénaire est poursuivi pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui et infraction aux règles de sécurité. « J’ai ordonné la saisie de son arme, un fusil semi-automatique, et de ses munitions », annonce Paul-Édouard Lallois, le procureur de la République de Nevers par intérim.

    Il faisait partie d’un groupe d’une dizaine de chasseurs massés sur une parcelle. Posté le long d’un chemin, il a fait feu sur un sanglier sorti de la zone de traque. Sauf que la balle a parcouru… cent cinquante mètres sans atteindre le moindre gibier, mais a fini sa trajectoire dans une habitation d’un hameau situé au-dessus du lieu de la battue. « Elle a traversé la route. Tout le monde aurait pu se la prendre avant qu’elle atterrisse chez moi », s’alarme le père de famille. Remis de ses émotions, il est allé à la rencontre des chasseurs pour s’indigner de ce tir à hauts risques. L’auteur présumé s’est alors défendu d’avoir atteint la propriété. « Il m’a dit que ce n’était pas possible. »

    Un autre incident en février

    « Ces gens qui discutaient devant chez eux ont eu la peur de leur vie », relate le magistrat, déplorant que le canton de Saint-Pierre-le-Moûtier soit le théâtre d’un second incident de chasse en un mois. Un projectile avait atteint une voiture en circulation, en février, sur une route départementale. Sans faire de victime.
    « Je rappelle », insiste-t-il, « que les tirs effectués en direction des habitations et des routes goudronnées sont strictement interdits et qu’une balle utilisée pour la chasse au sanglier peut rester dangereuse sur plusieurs kilomètres ! Tout manquement aux règles de sécurité fera systématiquement l’objet de l’ouverture d’une procédure pénale ».

    Le suspect doit comparaître, en avril, devant le délégué du procureur de la République. Comme l’a requis Paul-Édouard Lallois, le sexagénaire se verra notifier la confiscation de son arme et de ses munitions, le retrait de son permis de chasse, l’obligation d’indemniser ses victimes et de suivre un stage de citoyenneté.

     

    16/03/2022 : En Saône-et-Loire, un arrêté permettant le déterrage de blaireaux est annulé… deux ans plus tard

    Bande de blaireaux. Mardi, le tribunal administratif de Dijon a annulé l’arrêté préfectoral qui a permis l’ouverture d’une période complémentaire de déterrage des blaireaux entre le 15 mai et le 14 septembre 2020.

    Un peu tardive pour les mustélidés qui y sont passés entre-temps, la décision représente tout de même une victoire pour la Ligue de protection des oiseaux, One voice et le Comité départemental de protection de la nature de Saône-et-Loire, associations qui avaient saisi la justice. « La France fait partie des rares pays à laisser pourchasser les blaireaux avec des méthodes ignobles, et l’un des rares, si ce n’est le dernier, à l’autoriser pendant la période de dépendance des jeunes, a réagi la LPO. Le déterrage inflige des souffrances aux blaireaux violemment extraits de leurs terriers avec des pinces avant d’être abattus ». D’autant que, comme le rappelle la décision du tribunal, les petits blaireaux, nés entre janvier et mars, ne sont ni émancipés, ni sevrés avant la mi-juin.

    Les associations souhaitent désormais que cette décision pèse sur l’avenir, alors qu’une consultation publique est en cours, et que le préfet « s’apprête à autoriser à nouveau le déterrage des blaireaux à partir de mai 2022 ». Estimant que l’animal est source de dégâts agricoles (le JSL), les chasseurs tueraient chaque année entre 600 et 900 blaireaux en Saône-et-Loire. Mais le tribunal a souligné hier que dans l’arrêté incriminé, « ni l’état de la population de blaireaux […], ni les dégâts agricoles, ni l’incidence sur les ouvrages publics ne sont quantifiés ni décrits précisément ». Dans la loi, hors dérogation, ce type de chasse est autorisé entre le 15 septembre et le 15 janvier.

     

    16/03/2022 : Chasse: le plomb à l'origine d'une diminution de la population des rapaces

    Les chercheurs estiment que, pour 10 espèces d'oiseaux, l'empoisonnement par ce métal est responsable de la disparition de 55.000 spécimens dans le ciel européen.

    Le plomb des munitions des chasseurs entraîne une réduction d'au moins 55.000 rapaces de la population des oiseaux de proie en Europe à cause de la contamination de leur alimentation par le plomb des chasseurs, selon une étude publiée mercredi 16 mars.

    Menée par des chercheurs de l'université de Cambridge, cette étude est présentée comme la première à calculer l'impact de ces empoisonnements à travers l'Europe. Elle a analysé les concentrations de plomb dans le foie de 3.000 rapaces de 22 espèces retrouvés morts ou mourants dans 13 pays européens (France, Allemagne, Autriche, Hongrie, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Suède, Danemark, Suisse, Royaume-Uni et Grèce).

    Les chercheurs estiment que, pour 10 espèces de ces oiseaux, qui se nourrissent de proies vivantes et de charognes, l'empoisonnement de l'alimentation par le plomb des munitions des chasseurs entraîne une réduction de leur population de 55.000 individus adultes dans le ciel européen - par rapport à ce que serait leur nombre sans cet empoisonnement. Les modèles indiquent que leur population est ainsi 6% plus faible qu'elle ne le serait sans les effets du plomb, qui promet aux oiseaux contaminés une mort «lente et douloureuse».

    "Souffrances et morts évitables de nombreux rapaces à cause de l'empoisonnement au plomb devraient suffire pour exiger l'utilisation d'alternatives non toxiques."  Debbie Pain, coauteure de l'étude

    La population des aigles à queue blanche est ainsi 14% plus faible qu'elle ne le serait sans exposition depuis plus d'un siècle au plomb, celles de l'aigle royal et du vautour fauve respectivement de 13% et 12%. Elle est de 3% pour des oiseaux communs tels que le Milan royal ou le busard des roseaux. La population des busards communs est inférieure de 1,5%, mais ce faible pourcentage correspond à 22.000 oiseaux tant cette espèce est répandue.

    Sans surprise, les chercheurs ont observé une corrélation entre la densité de chasseurs et le nombre de rapaces empoisonnés. Et «le fait qu'aucun rapace empoisonné au plomb n'ait été trouvé au Danemark après que le pays a interdit en 1996 les munitions au plomb indique que le plomb à l'origine du problème vient des munitions des chasseurs», a précisé à l'AFP le Pr Rhys Green, auteur principal de l'étude.

    «Le niveau de la baisse des populations de rapaces suggérée par notre étude serait considéré comme méritant des mesures fortes, notamment législatives, s'il était causé par la destruction de l'habitat ou un empoisonnement délibéré», a-t-il dénoncé dans un communiqué. «Souffrances et morts évitables de nombreux rapaces à cause de l'empoisonnement au plomb devraient suffire pour exiger l'utilisation d'alternatives non toxiques», a indiqué Debbie Pain, coauteure de l'étude, soulignant l'urgence à agir.

    La chasse est tenue pour responsable de la dissémination d'environ 14.000 tonnes de plomb chaque année dans l'Union européenne, rappelle l'étude. Deux pays européens ont interdit la grenaille de plomb: le Danemark et les Pays-Bas. Le Danemark prévoit d'interdire aussi les balles de fusil en plomb. UE et Royaume-Uni prévoient d'interdire toutes les munitions au plomb, soulignent les auteurs, mais se heurtent à l'opposition de groupes de chasseurs.

     

    20/03/2022 : Des incendies criminels au meurtre : Frédéric Bezin a-t-il été tué par des chasseurs ?

    Le 26 octobre dernier, Frédéric Bezin était abattu à Vauvert, dans le Gard. Dans les mois qui avaient précédé sa mort, ce père de famille de 36 ans, qui avait monté sa propre écurie, avait été la cible de plusieurs incendies criminels. Un incident avec des chasseurs pourrait-il avoir été le déclencheur de cette série d'évènements qui a débouché sur un drame ?

    Une forte odeur de fumée lui a d’abord fait ouvrir un œil. Puis des crépitements et des bruits de tôles, se tordant sous l’effet de la chaleur, l’ont fait bondir de son lit et foncer dans son jardin, affolé. Mais en cette nuit du mois de mars 2021, Frédéric Bezin n’a pu qu’assister, impuissant, à ces hautes flammes qui détruisaient ses engins de chantier sous ses yeux. Sa mini-pelleteuse, toute neuve, son camion benne et sa remorque venaient d’être aspergés d’essence avant d’être embrasés.

    Ce n’est pas la première fois que ce jeune entrepreneur de 36 ans est visé par des incendies criminels. Les plaintes qu’il a déposées à chaque fois sont restées sans effet. Pourtant, Frédéric Bezin est certain de connaître les coupables. Pour lui, ceux qui ont mis le feu à son matériel de travail veulent le contraindre à quitter Vauvert, ce petit village du Gard où il a installé sa famille et construit sa vie.

    « Aux yeux de certains riverains, il restait un Parisien. Un étranger qui n’avait rien à faire là. »

    Frédéric Bezin a grandi en région parisienne au sein d’une famille soudée. Ce grand brun à l’allure athlétique s’est installé dans le Gard alors qu’il était adolescent. Tout jeune, il s’est découvert une passion pour l’équitation. Il a commencé à travailler dans des centres équestres au contact des fougueux chevaux camarguais. Il a vite décroché ses premiers boulots et s’est spécialisé dans le débourrage des jeunes chevaux. Son travail consistait à apprendre à ces bêtes à supporter leurs selles et à être montées.

    En 2014, Frédéric Bezin crée l’écurie du Monarque, dans la propriété de ses parents, sur le chemin du Bois de Beck, à Vauvert. En plus des quelques cours qu’il donne, il dresse des chevaux destinés à participer à des concours d’allure et d’élégance. Frédéric Bezin y remporte de nombreux prix. Pour mieux gagner sa vie, le cavalier a l'idée de proposer aux centres équestres de poser leurs clôtures. Il crée une société spécialisée et son carnet de commandes explose, en remportant des marchés au nez de ses concurrents.

    Dans sa vie personnelle, Frédéric Bezin a également trouvé le bonheur. Il s’est marié en 2019 puis est devenu père de deux petites filles, âgées de 6 et 2 ans. Le passionné d’équidés passe tout son temps libre avec ses petites. Il emmène ses fillettes chaque soir à l’écurie pour nourrir les chevaux et leur apprend à s’occuper des bêtes. « Leur maison était un havre de paix. C’était "La petite maison dans la prairie" », sourit une voisine. Frédéric Bezin était apprécié par la plupart des habitants de cette ville de 12 000 habitants. Mais aux yeux de certains, il restait un Parisien. Un étranger qui n’avait rien à faire là.

    « Ici on est chez nous. Ce n’est pas un étranger qui fait la loi. Si tu nous manques encore de respect, tu le regretteras »

    Les tensions apparaissent sur une ancienne parcelle de vigne que Frédéric Bezin vient d’acheter, le 9 septembre 2019, jour d’ouverture de la chasse. L'entrepreneur se balade sur son terrain lorsqu’il croise un vieil homme, fusil à la main, prêt à tirer le lapin. Craignant pour la sécurité de sa famille, il demande au vieillard de quitter sa propriété immédiatement. Mais le ton monte. Le chasseur rameute ses copains et une altercation éclate. « Ici on est chez nous. Ce n’est pas un étranger qui fait la loi. Si tu nous manques encore de respect, tu le regretteras », le menacent-ils.

    Frédéric n’était pas un homme peureux. Dans les jours qui suivent, il appelle le président de l’association de chasse, qui lui promet que ce genre d'incidents n’arrivera plus. Quelques jours plus tard, un premier incendie ravage le petit bois qui borde sa maison. Les pompiers maîtrisent le sinistre et expliquent à Frédéric qu’il s’agit d’un feu volontaire. L’éleveur de chevaux dépose plainte à la gendarmerie. Mais l’enquête n’aboutit pas. Au printemps 2020, nouvelles flammes : sa réserve de paille part en fumée. Le père de famille dépose une nouvelle plainte...qui n'aboutit toujours pas.

    Mars 2021 : le feu le réveille à nouveau, un peu plus proche de son habitation. Ses outils de travail ne sont plus que cendres. Frédéric est convaincu de la culpabilité des chasseurs. Après avoir déposé une nouvelle plainte, il rappelle le président du club de chasse, en accusant des membres de sa société. « Tu as des preuves ? Si tu n’en as pas, arrête d’accuser les gens sans savoir », aurait répondu l’autre. Des preuves, Frédéric n’en a pas. Reste qu'il est de plus en plus inquiet. Et se demande si ses harceleurs sont capables de faire pire…

    « Ce gros contrat décroché dans une multinationale aurait-il pu nourrir des rancœurs chez d’autres professionnels ? »

    Le 26 octobre 2021, un coup de feu résonne sur le chemin du Bois de Beck. Le père de Frédéric, qui vit sur le domaine de son fils, pense à un chasseur matinal. Mais 15 minutes plus tard, lorsqu’il s’aperçoit que le camion de son fils est toujours là, il prend peur et s'aventure dans les environs. Frédéric est étendu au sol, inerte. Il vient d’être abattu d’un tir en pleine tête. Les balisticiens de la gendarmerie, préciseront qu’une arme de chasse a été utilisée.

    Pour les militaires de la section de recherches de Nîmes, chargés de l’enquête, Frédéric Bezin a été la cible d’un guet-apens. Le tueur l’attendait et a ouvert le feu à bout portant. Depuis cinq mois, les enquêteurs explorent plusieurs pistes, sans avancer. Ils passent au crible la vie professionnelle de la victime. Ce gros contrat décroché dans une multinationale aurait-il pu nourrir des rancœurs chez d’autres professionnels ? Rien ne permet pour l’instant de l’écarter.

    Les gendarmes travaillent aussi sur la vie privée et sentimentale de Frédéric Bezin. Mais de ce côté-là encore, tout paraît lisse. Frédéric et sa femme étaient amoureux. Aucune jalousie familiale ne semble avoir été mise au jour. Et bien sûr, les enquêteurs fouillent avec soin la piste des chasseurs. À l’heure actuelle, aucune interpellation n'a eu lieu.

     

    21/03/2022 : Ardèche. Un chasseur tue le chat de ses voisins… car il mangeait la nourriture de ses chatons

    Un chasseur de Burzet (Ardèche) est soupçonné d’avoir tué le chat de ses voisins avec une arme à feu, samedi 19 mars 2022. L’homme, qui a fait l’objet d’une plainte, aurait agi ainsi après avoir aperçu le félin se servir dans la gamelle de ses chatons.

    C’est un acte violent qui aurait été commis pour une raison déconcertante. Un chat appartenant à un couple de Burzet (Ardèche) a été tué par arme à feu, samedi 19 mars 2022. Leur voisin, qui est chasseur, est soupçonné d’en être à l’origine car l’animal aurait mangé dans la gamelle de ses chatons, rapporte Le Dauphiné Libéré.

    Les faits se sont produits aux environs de midi sous les yeux du propriétaire du félin âgé de 7 ans. « Mon conjoint, qui était en train de travailler, a entendu un coup de feu et a vu notre chat virevolter », a expliqué sa conjointe auprès du journal local.

    Une plainte déposée

    À la suite des faits, l’homme a déposé plainte auprès de la gendarmerie. Auditionné par les forces de l’ordre, le mis en cause aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés. Celui-ci aurait affirmé avoir agi après un « coup de sang », écrivent nos confrères.

    Selon la propriétaire du chat, le couple n’avait jamais eu de différends de voisinage jusque-là. Le chasseur a vu ses armes confisquées et fera probablement l’objet d’une composition pénale, note le média local.

     

    22/03/2022 : Un homme blessé par un sanglier lors d'une partie de chasse à Sainte-Montaine

    Un homme, âgé d’une cinquantaine d’années, a été blessé lors d’une partie de chasse, ce mardi 22 mars 2022, à Sainte-Montaine. Il a été percuté par un sanglier.

    L’homme a été percuté par un sanglier au niveau du bassin, occasionnant une plaie d’une douzaine de centimètres au niveau de l’artère fémorale, qui n’a pas été touchée.

    Le blessé a été soigné sur place par les sapeurs-pompiers d’Aubigny-sur-Nère puis évacué vers le centre hospitalier de Bourges.

    L’animal, qui avait été neutralisé, a été abattu.

     

    24/03/2022 : «L’animal était ensanglanté, terrorisé» : un jeune cerf blessé tué à l’épieu devant le château de François Pinault

    La vidéo fait le tour des réseaux sociaux. Mardi midi, à quelques jours de la clôture de la chasse à courre, un cerf blessé a été achevé à l’arme blanche sur un trottoir de Grosrouvre, un village des Yvelines. La scène suscite l’indignation des militants antichasse.

    Elle décrit une « boucherie à ciel ouvert ». Cette militante de l’association Les Amis des bois, qui lutte contre la chasse à courre, est toujours « traumatisée ». La scène à laquelle elle a assisté ce mardi, à Grosrouvre (Yvelines), a fait le tour des réseaux sociaux grâce aux images filmées par des témoins. Elle a même été partagée… par le rappeur Joey Starr.

     

    25/03/2022 : Lot : après des infractions pendant des battues, six chasseurs doivent rendre leur permis

    Six chasseurs comparaissaient ce vendredi matin au tribunal de Cahors pour non-respect de la réglementation pendant des battues. Pour le procureur de la République, "on a frôlé l'accident de Calvignac de décembre 2020".

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

     28/03/2022 : Compiègne. Renversé par une suiveuse de la chasse à courre, un anti-chasse hospitalisé

    Une voiture a renversé un piéton lors d'une partie de chasse à courre en forêt de Compiègne samedi 26 mars aux alentours de 14 heures. Tony Hayaert, le piéton renversé aussi membre d'AVA, s'est vu prescrire 7 jours d'ITT.

    L’incident s’est produit samedi 26 mars en forêt de Compiègne. «On marchait comme des gens normaux. La Citroën Saxo a fait demi-tour sur le chemin dans un premier temps, puis a avancé et manqué de nous toucher. Elle a ensuite accéléré et m’a percuté avec le rétroviseur et le côté de la voiture», affirme Tony Hayaert après sa sortie d’hôpital. Il est membre de l’organisation anti-chasse à courre AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd’hui). «Ça s’est passé tellement vite. Ce sont des suiveurs de chasse à courre», insiste-t-il précisant que «la voiture a ensuite fait un délit de fuite». «Il y a un gendarme qui est resté avec moi, puis son collègue l’a poursuivie et l’a arrêtée plus loin», détaille le jeune homme, employé de 25 ans en chantier d’insertion dans les espaces verts. Pour lui, il n’y a pas de doute : la conductrice de la voiture en cause l’a délibérément percuté.

    «Elle n’arrêtait pas de faire des manœuvres étranges»

    «Elle n’arrêtait pas de faire des manœuvres étranges, ça avait vraiment l’air d’être fait exprès», témoigne Stanislas Broniszewski, responsable de l’antenne AVA Compiègne. «Il a pris un gros coup sur le dos et sur l’épaule. On l’a accompagné aux urgences», explique-t-il. Sept jours d’incapacité temporaire de travail ont été prescrits à la victime à l’hôpital de Compiègne. Il porte une minerve suite aux radios qui suspectent la fracture de la neuvième vertèbre. De nouvelles radios et scanners vont être réalisés dans les prochains jours.

    Premier incident du genre

    «Souvent on a le temps de se jeter sur le côté de la route pour ne pas être touché. C’est la première fois qu’ils arrivent à toucher l’un d’entre nous», s’étonne Stanislas Broniszewski, qui n’avait pas encore été témoin d’un tel incident depuis qu’il a lancé son mouvement en 2017. «L’équipage de Drach (La Futaie des Amis, Ndlr) paye des gens pour mettre la pagaille avec les membres d’AVA», soupçonne Carole Spolitini, la mère du blessé. «Ils fouettent les gens à cheval. Ils les bousculent. Ils s’en prennent aux voitures, aux vitres, aux pneus… Ce n’est pas la première fois qu’il y a des incidents entre cet équipage et AVA. Et mon fils n’est pourtant pas un perturbateur.»

    Une plainte a été déposée à la gendarmerie, et une séquence vidéo filmée à l’aide d’une GoPro a été exploitée par les gendarmes.

    Personne n’est venu se plaindre aux chasseurs

    Du côté des chasseurs, Alain Drach, responsable de l’équipage de la Futaie des Amis, déclare n’être au courant de rien : «Personne n’est venu se plaindre. Les gendarmes ne m’ont parlé de rien quand ils sont repartis. Je ne vois personne de l’équipage essayer de bousculer volontairement AVA. Et Dieu sait qu’il faut faire attention à ce qu’on fait.»

    À la lecture de cet article, Guy Harlé d’Ophove, président des chasseurs de l’Oise et conseiller régional, s’est dit très choqué : «Cela ne s’est pas du tout passé comme cela. Je le sais, j’étais présent, j’ai tout vu. C’est inadmissible. Le type est passé à côté de la voiture de Mme Boulanger qui suivait la chasse et qui est une dame très tranquille. Il a tapé sur la voiture et s’est aussitôt laissé tomber. Elle s’est arrêtée immédiatement. Et, tout de suite après, il a appelé les gendarmes. J’ai donné ma carte aux motards pour témoigner mais il se sont bien gardés de m’appeler. J’ai d’ailleurs appelé le colonel des gendarmes à ce sujet ce matin.»

    «Je suis également surpris du témoignage de Stanislas Broniszewski dans cet article car il n’était pas présent. Tout cela, c’est de la manipulation, c’est honteux», conclut Guy Harlé d’Ophove.

    «J’ai la haine contre cette dame»

    Tony Hayaert s’est engagé dans l’association AVA il y a un an et demi pour que les chasseurs «arrêtent la barbarie, mais aussi pour la tranquillité dans les villages». Il se rend en forêt lors des parties de chasse tous les samedis. Et il compte bien continuer lorsqu’il sera rétabli, mais en se posant plus de questions. En attendant, il déclare au sujet de la conductrice qui l’a percuté : «J’ai la haine contre cette dame.»

     

    04/04/2022 : Pyrénées-Atlantiques. Une chienne blessée par une balle perdue lors d’une battue aux sangliers

    Une chienne a été blessée par une balle perdue tirée par un chasseur lors d’une battue aux sangliers près du lac du Gabas (Pyrénées-Atlantiques), samedi 26 mars 2022. L’animal, qui appartient à une promeneuse, a dû être opéré. Six plaintes ont été déposées à la gendarmerie après les faits. Les chasseurs affirment de leur côté que la battue était bien signalée par des panneaux.

    Une chienne a été blessée par un tir de chasse près du lac du Gabas, près de Pau (Pyrénées-Atlantiques), samedi 26 mars 2022. Ce jour-là, un groupe d’amis passait la journée sur place, raconte France 3 Nouvelle Aquitaine. Mais une battue aux sangliers était organisée dans les environs.

    En milieu d’après-midi, les promeneurs ont décidé de contacter la gendarmerie après avoir entendu des coups de feu. Selon eux, aucun panneau n’indiquait qu’une battue était en cours.

    Six plaintes déposées

    Juste après, ils ont de nouveau entendu deux tirs à proximité. La chienne de l’un des membres du groupe a été touchée à la patte par une balle perdue. Transporté chez le vétérinaire, l’animal a dû être opéré. Après les faits, six plaintes ont été déposées à la gendarmerie, notamment pour « mise en danger de la vie d’autrui », a indiqué auprès de France 3 l’une des promeneuses.

    De son côté, le vice-président de la Fédération de chasse des Pyrénées-Atlantiques a assuré à nos confrères que la battue avait bien été indiquée par des panneaux. « Nous étions dans notre droit », a-t-il avancé.

     

    06/04/2022 : Un agriculteur condamné à trois mois de prison ferme pour avoir tué un chien avec un fusil de chasse à Sagonne en 2021

    C'est un habitué du tribunal correctionnel de Bourges. Ce mercredi après-midi, un agriculteur de 61 ans a été condamné, pour la trente-cinquième fois, reconnu coupable d'avoir tué le chien d'un chasseur avec un calibre 12.

    Pour son trente-cinquième passage devant le tribunal correctionnel de Bourges, en vingt-deux ans, ce sexagénaire aguerri à la chose judiciaire, a fait une entrée remarquée, ce mercredi après-midi, dans la salle d'audience. Incarcéré pour purger la révocation d'un précédent sursis pour une énième conduite sans permis, cet agriculteur du sud du Cher a demandé, d'emblée, au président, de s’asseoir "sur le banc des innocents plutôt que sur le banc des accusés”.

    Il était néanmoins prévenu pour avoir, à Sagonne, le 7 juillet 2021, détenu un fusil de chasse calibre 12 alors qu'une mesure judiciaire le lui interdisait. Mais il était surtout soupçonné d'avoir donné la mort à un chien. Les gendarmes ont retrouvé son cadavre, dans la cour de la ferme, avec des impacts de projectiles au niveau du thorax et un étui percuté sous le corps de l'animal. Son propriétaire l'avait perdu le 6 juillet.

    " Un syndrome de persécution ainsi que l'impulsivité et l'agressivité d'une personnalité asociale ".

    “Ce n’est pas un chien, mais un prédateur. Et l’arme n’est pas à moi. C’est l’arme d’un copain", s'est défendu le sexagénaire, qui a toutefois soutenu au tribunal : "Oui, j’ai bien fait de le tuer, c’était une bête malade sur trois pattes. J’ai sauvé mes chats. J'ai plus de chats et j’ai plus de volailles.”

    Malgré la reconnaissance des faits par le prévenu, très bavard, son avocate, Me Sandrine Barré, a plaidé la relaxe. Pour cela, elle s'est fondée sur l'intentionnalité du prévenu de détenir une arme alors qu'elle ne lui appartenait pas, et d'avoir, sciemment, tué le chien. L'agriculteur explique ne pas avoir su, au préalable, que l'animal appartenait à un chasseur et proche voisin avec lequel, il entretient de très mauvais rapports.

    Une expertise psychiatrique, demandée lors d'une précédente audience de comparution immédiate par le tribunal correctionnel, confirme "un syndrome de persécution ainsi que l'impulsivité et l'agressivité d'une personnalité asociale".

    "Je suis un gars bien, la prison m’a aigri."

    Ce qui n'empêche pas, souligne la substitut du procureur, Laureline Petitjean, "qu'avec ses 34 mentions, il nous fait une leçon sur la loi !" 

    “Je suis un gars bien, la prison m’a aigri et en prison, je ne peux pas donner à manger à mes vaches, l’hiver", regrette le sexagénaire. Le parquet a requis la révocation de deux mois de sursis d’une condamnation de décembre 2020, une peine de quatre mois de prison ferme et 300 euros d’amende, assortie d'une interdiction de détenir une arme.

    “Vous défendez les chats, les poules ou les prédateurs ?", a demandé le prévenu au président ? Malgré la demande de relaxe de Me Barré, le tribunal correctionnel a condamné l'agriculteur à trois mois de prison ferme, 300 euros d’amende avec interdiction de détenir une arme. Le sexagénaire est reparti en prison.

     

    08/04/2022 : Un héron tué par une arme à feu sur une base de loisirs à Beauvais, deux plaintes ont été déposées

    Un héron cendré a été retrouvé mort au plan d'eau du Canada à Beauvais. L'espèce est protégée depuis 1974. La ville et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont déposé plainte.

    C'est une triste découverte. Un promeneur beauvaisien a trouvé un héron cendré mort au plan d'eau du Canada mercredi 6 avril. L'oiseau a été victime d'au moins un tir par arme à feu sur la base nautique, là où il vivait et où la chasse est interdite.

    Le héron cendré est une espèce protégée depuis 1974. Il a longtemps été considéré comme gibier et nuisible. Il était autrefois chassé pour sa viande.

    La LPO dépose plainte

    Contacté par téléphone, Yves Verilhac, directeur général de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), a réagi à la nouvelle : "L'espèce en général va bien mais ce n'est pas une raison pour tuer un animal. [...] C'est de la bêtise, ça arrive beaucoup avec les espèces piscivores [animaux qui se nourrissent de poissons, ndlr]. Or, le héron cendré ne va pas faire disparaître les poissons. Les hérons et la cigogne sont d'ailleurs les meilleures défenses contre les écrevisses américaines."

    L'association a déposé une plainte. "On a pas mal d'oiseaux blessés par tirs, beaucoup de rapaces. Ce qui nous désole, c'est que les poursuites sont trop rares et les condamnations trop légères. Il faut enlever le permis, c'est la première chose à faire." Chaque année, la LPO dépose entre 50 et 80 plaintes pour destruction d'espèces protégées.

    Guy Harlé d'Ophove, président de la fédération des chasseurs de l'Oise et vice-président de la région des Hauts-de-France, affirme que "ce n'est pas un chasseur qui est responsable". "Ce que je déplore, c'est qu'on laisse supposer que ce sont des chasseurs. Or, la chasse est fermée. Je suis stupéfait que ça prenne de telles proportions", ajoute-t-il.

    "Un acte de cruauté" pour la maire de Beauvais

    Caroline Cayeux, maire divers droite de Beauvais, a, elle, réagi sur les réseaux sociaux : "Cet acte de cruauté est immonde, il me laisse sans voix." L'élue a précisé qu'un "dépôt de plainte va être fait pour que le ou les auteurs soient retrouvés et poursuivis pour cette folie."

    "La chasse est fermée. Je ne pense pas que ce soit un chasseur. C'est quelqu'un qui a tiré avec des plombs. L'essentiel, c'était de porter plainte pour marquer notre soutien à la cause animale", a-t-elle ajouté à notre micro.

    Particularité de ce décès : il a eu lieu sur une base de loisirs. "Le plan d'eau du Canada est un endroit de détente. C'est un endroit très privilégié pour les Beauvaisiens. Là, il est marqué par la mort d'un animal. C'est complètement choquant par rapport à l'esprit de ce lieu", commente Caroline Cayeux.

    Une autopsie vétérinaire va être réalisée prochainement. Le ou les auteurs des faits encourent une peine allant jusqu'à trois ans de prison et une amende pouvant atteindre 150 000 euros.

     

    10/04/2022 : Orne. Après une chasse à courre sur ses terres, l’agriculteur portera plainte

    Depuis des années, un agriculteur de Ferrières-la-Verrerie (Orne) s’insurge contre les incursions non autorisées d’équipages de chasse à courre dans ses champs cultivés. Après un nouvel incident le 29 mars 2022, il va porter plainte.

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

     

    12/04/2022 : Une Lozérienne perd l’usage d’un œil après un accident de chasse, le permis de l'auteur du tir retiré durant 5 ans

    Un sexagénaire était jugé, jeudi 7 avril, par le tribunal correctionnel de Mende.

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

     

    19/04/2022 : Ivre, il provoque un accident au retour de la chasse : six mois de prison avec sursis

    Ce chasseur qui roulait à gauche, avec 2,37 grammes d’alcool dans le sang et a provoqué un accident, en quittant la cabane de chasse, a écopé de six mois avec sursis ce vendredi 15 avril, au tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier.

    «  On ne peut pas dire que vous ayez de super copains à la chasse ? Ils vous ont laissé prendre le volant ?  », lâche, dubitative, la présidente du tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier. Car l’homme qui a comparu, vendredi 15 avril, face à elle, a dû s’expliquer sur l’accident qu’il a provoqué le 19 décembre 2021, sur le territoire de la commune de Courlaoux.

     

     

    20/04/2022 : Deux chiennes qui n’aimaient pas chasser sauvées par la SPA

    oly et Belle n’aimaient pas la chasse, ce qui aurait fortement déplu à leur ancien propriétaire. La SPA de Rodez a alors accueilli les deux chiennes "pour leur éviter une fin tragique".

    Les deux jeunes canidés vivaient dans un chenil avec d’autres chiens utilisés pour la chasse, mais contrairement à leurs paires, "elles avaient peur des coups de feu et elles ne chassaient pas", explique la SPA. L’ancien propriétaire aurait pour habitude "de faire éliminer" les chiens dont il n’a plus l’utilité. "Quelqu’un de son entourage nous a contactés et l’a poussé à nous les confier pour les sauver de cet effroyable destin".

    L’une des chiennes a été détenue dans une cave pendant "au moins 6 jours", avant de revoir la lumière du jour et atterrir dans le refuge ruthénois. "Après avoir compris qu’elles étaient en sécurité, Belle et Joly nous ont finalement rapidement accordé leur confiance", raconte la SPA.

    "Douces", "joueuses", "en demande de caresses", Belle et Joly sont maintenant à la recherche de nouvelles familles qui accepteraient de les adopter.

     

    22/04/2022 : Un chasseur paie 50.000 dollars et tue le plus grand éléphant tusker du Bostwana

    Un tusker est un éléphant aux défenses pesant plus de 45 kg chacune. Chassés pour leur ivoire, ces éléphants seraient moins d’une quarantaine sur l’ensemble du continent africain.

    Ce mâle âgé d’une cinquantaine d’années, dont les défenses pesaient 91 kg, a été abattu à la frontière nord du pays avec la Namibie par le chasseur de trophée Leon Kachelhoffer. Un seul coup a suffi…

    Chasse au trophée réintroduite en 2019

    Il a déboursé 50 000 dollars (près de 46 000 euros) pour participer à cette chasse au trophée. Interdite par le président Ian Khama, cette pratique a été réintroduite par son successeur, Mokgweetsi Masisi, en 2019.

    Leon Kachelhoffer ne s’attendait pas à ce qu’une controverse surgisse. Il a déclaré en riant : «  Ce n’était pas une des choses auxquelles je pensais […] Être en mesure de chasser un tel mâle, c’est un privilège incroyable. Quand tu prends un mâle comme ça, il y a beaucoup de remords, il y a beaucoup de tristesse, tu penses à la belle vie que cet éléphant a menée. Vous savez, ce n’est pas seulement tirer sur un mâle, prendre une photo, devenir un héros et toutes ces bêtises ».

    Le Botswana compte encore 130 000 éléphants d’Afrique, mais très peu sont des tuskers. Selon les experts, les éléphants seraient conscients qu’on les tue pour leurs défenses. Des tuskers ont ainsi été observés tentant de cacher leurs grands appendices dans de la végétation lorsque des humains arrivent.

    « Incompétence », dénonce l’ancien Président

    « C’était l’un des plus grands sinon le plus grand tusker du pays. Un éléphant que les voyagistes ont constamment essayé de montrer aux touristes comme une attraction emblématique. Maintenant il est mort. Comment le fait d’être mort profite-t-il à notre industrie du tourisme en déclin ? L’incompétence et le manque de leadership ont presque anéanti la population de rhinocéros, et maintenant ça ! » s’est insurgé sur son compte Facebook Ian Khama.

    La porte-parole de l’industrie de la chasse, Debbie Peake, a défendu l’intérêt de cette pratique : « Les revenus et la viande de la chasse feront une énorme différence pour une communauté ». L’année dernière, la chasse aux éléphants a rapporté 2,7 millions de dollars à l’économie du pays.

     

    25/04/2022 : Lot-et-Garonne : un père de famille abattu au fusil de chasse devant son domicile à Buzet-sur-Baïse

    Un père de famille de 32 ans a été tué d'une balle dans la tête dans la nuit de dimanche 24 à lundi 25 avril à Buzet-sur-Baïse. Deux hommes  placés en garde à vue, un troisième dans l'après-midi de ce lundi.

    Passé minuit en ce soir du 24 avril, soirée du second tour de l'élection présidentielle, Buzet-sur-Baïse a été le théâtre d'un drame sans nom. Un homme de 32 ans a été pris pour cible alors qu'il se trouvait devant le pavillon qu'il occupait avec sa famille. Il a été abattu par arme à feu, dans la tête. Le tireur se trouvait à quelques mètres du père de famille, qui se trouvait encore dans sa voiture comme ses enfants et leur mère. "Le coup de feu est intervenu très rapidement" indique-t-on de source judiciaire.

    La famille rentrait d'une soirée. La  victime est décédée sur place alors que les pompiers et les médecins urgentistes du Smur étaient à son chevet.  Les forces de l'ordre ont ensuite placé les membres de la famille en sécurité. Dans la nuit, deux hommes de la même tranche d'âge que la victime ont  été placés en garde à vue, un troisième les a suivis dans l'après-midi de ce lundi. Ils sont entendus par les gendarmes de la section recherches de la Gendarmerie nationale à Agen. L'enquête est ouverte pour homicide volontaire. Il reste à définir s'il s'agit d'un assassinat ou, autrement dit, si le tireur et ses éventuels complices ont tendu un guet-apens au père de famille.

    "Vives tensions"

    Que s'est-il passé avant le coup de feu fatal ? ll revient aux enquêteurs de faire le clair dans les heures qui ont précédé la mort du trentenaire devant chez lui. Les services du procureur de la République ont toutefois confirmé que la famille participait le dimanche à une soirée du côté de Tonneins, "de vives tensions" ont émaillé ce moment festif. Le parquet d'Agen n'établit pour l'instant de rapport entre ces altercations et le meurtre du début de nuit. Les témoins présents lors de cette soirée doivent être entendus par les enquêteurs.

    "Rien ne laissait présager un tel drame". Ce lundi 25 avril au matin, le maire de Buzet, Jean-Louis Molinié a exprimé sa surprise et sa tristesse après ce meurtre. "Comment peut-on imaginer une telle horreur ?" De nationalité portugaise, la victime était ouvrier agricole, et vivait avec ses deux enfants et leur mère dans un pavillon rue Lagravère, dans le cœur du village. "Par ses activités professionnelles, il participait peu à la vie de la commune" se rappelle l'élu, qui ne connaissait pas la famille. Elle vivait rue de la Gravère depuis deux ans, dans un pavillon en location. Les deux enfants sont scolarisés dans la commune.

    L'autopsie de la victime est prévue ce mardi. Son résultat peut fournir des éléments sur l'arme utilisée. Présents cette nuit pour établir les premiers constats, les gendarmes étaient de nouveau sur place ce lundi matin. La magistrate de permanence au parquet d'Agen s'est rendue sur les lieux dans la nuit. Ce dossier criminel ne fait que débuter. Il reste surtout à connaître les motivations du tireur et de son ou ses comparses pour expliquer pourquoi un père de famille a été tué sur le seuil de sa porte en pleine nuit. Les auditions des trois suspects placés en garde à vue doivent éclairer cette zone d'ombre et la responsabilité de chacun. La prochaine étape doit être un défèrement ce mardi, avant l'ouverture d'une information judiciaire. Pour meurtre ou assassinat.

     

    11/05/2022 : Saint-Brieuc : Un chasseur jugé pour avoir tué un chat à la carabine et jeté son cadavre à la mer

    Le tribunal correctionnel a requis ce mercredi trois mois de prison avec sursis à l’encontre du septuagénaire. La décision sera rendue le 15 juin.

    Un homme de 73 ans était jugé ce mercredi matin devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour maltraitance sur un animal de compagnie et abandon de cadavre dans la nature. Secrétaire de la société de chasse de Bréhat ( Côtes-d’Armor), le septuagénaire est accusé d’avoir piégé un chat dans une cage avant de lui tirer dessus avec sa carabine le 10 avril 2021 sur l’île. Il avait ensuite jeté le cadavre à la mer. C’est un homme qui cherchait son chat qui avait été témoin de la scène et alerté les gendarmes. 

    Lors de son audition, l’accusé a d’abord indiqué avoir aperçu un chat errant qu’il souhaitait adopter. Le chat étant selon lui en mauvais état, il aurait alors suivi l’avis d’un vétérinaire qui lui aurait conseillé de l’euthanasier sur place. Défendues par Maître Grillon, les associations Stéphane Lamart et la Société Nationale de Défense des Animaux se sont constituées partie civile dans cette affaire.

    A l’issue de l’audience, le procureur a requis trois mois de prison avec sursis à l’encontre du chasseur ainsi qu’une interdiction de détenir un animal pendant cinq ans et un retrait de son permis de chasse pendant trois ans. La décision sera rendue le 15 juin.

     

    12/05/2022 : Un chasseur condamné pour détention d’un crâne de lynx boréal

    Un chasseur retraité avait été convoqué devant la justice pour la détention non autorisée d’un crâne de lynx boréal, espèce protégée par la loi. Alsace Nature s’était constituée partie civile auprès de sept autres associations. Le tribunal correctionnel de Colmar vient de condamner le détenteur à 3 000 euros d’amende et à indemniser les associations requérantes.

    Les associations ont estimé que l’office français de la biodiversité aurait dû être contacté par le retraité quand il a trouvé l’animal.

    Lors de son audition le retraité a affirmé qu’il ne savait pas qu’il était interdit de posséder un squelette de cet animal. Il avait conservé le crâne du lynx pendant 16 ans, après avoir découvert l’animal dans la commune de Sondernach, dans la vallée de Munster en 2005. D’après lui, le lynx aurait été renversé par un véhicule et son corps gisait sur la route. Il lui avait tiré dessus pour le tuer.

    Le crâne a été retrouvé lors d’une perquisition de la gendarmerie suite à une dénonciation.

    Réglementation concernant les espèces protégées :

    Au titre du droit de l’environnement français, la capture, la détention, le transport et la commercialisation de spécimens d’espèce protégée comme le lynx boréal sont interdits et constituent des délits. Les auteurs encourent une peine de 150 000 euros d’amende et trois ans d’emprisonnement.

    Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection

    Article 2

    Modifié par Arrêté du 1er mars 2019 – art. 2

    Pour les espèces de mammifères dont la liste est fixée [par l’arrêté et dont le lynx boréal fait partie] :

    I. – Sont interdits sur tout le territoire métropolitain et en tout temps la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel.

    II. – Sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où l’espèce est présente, ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants, la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques.

    III. – Sont interdits sur tout le territoire national et en tout temps la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation commerciale ou non, des spécimens de mammifères prélevés :

    – dans le milieu naturel du territoire métropolitain de la France, après le 19 mai 1981 ;

    – dans le milieu naturel du territoire européen des autres Etats membres de l’Union européenne, après la date d’entrée en vigueur de la directive du 21 mai 1992 susvisée.

     

    18/05/2022 : Un conseiller municipal du Tarn condamné pour "atteintes sexuelles sur un animal domestique"

    Un élu local comparaissait, mardi 17 mai, devant le tribunal d’Albi (Tarn) pour des faits de zoophilie. Les 21 chiens de chasse qu’il possédait lui ont été retirés.

    C’est sur une affaire très particulière qu'a dû se prononcer le tribunal d’Albi, mardi 17 mai, relaient nos confrères de La Dépêche. A la barre, un chasseur poursuivi pour des atteintes sexuelles sur ses chiens. L’homme a en plus la particularité d’être élu local, conseiller municipal d’un village du Tarn.

    "Je m'en occupe bien"

    C’est le frère du condamné qui avait alerté les autorités sur des faits présumés de zoophilie. Le 28 mars dernier, les gendarmes ont perquisitionné le domicile de l’élu et recensé 21 chiens de chasse dans un hangar. Lors de sa garde à vue, l’homme reconnaitra des pratiques sexuelles avec deux d’entre eux.

    A la barre ses explications sont sidérantes, "je m’en occupe bien (de mes chiens, ndlr)" déclare-t-il, avant de préciser que les pratiques sexuelles ont lieu "s’ils le désirent".

     Me Boulet-Gercourt, l’avocat du prévenu, a plaidé l’immaturité sexuelle et l’isolement social. "C’est le gars qui n’a pas d’ami depuis tout petit. Il n’a jamais eu de relation avec une femme. (...) Je vous demande une seule chose : ne l’empêchez pas de chasser. Ne coupez pas son dernier lien social."

    Prison avec sursis, dommages et intérêts, interdiction de détenir des animaux

    Le conseiller municipal a finalement écopé de 18 mois de prison avec sursis probatoire renforcé pendant deux ans. Les 21 chiens qu’il détenait dans son chenil vont lui être confisqués et seront confiés à la Société protectrice des animaux (SPA). L’association s’était par ailleurs portée partie civile dans cette affaire, la quadragénaire devra lui verser 3 000 euros de dommages et intérêts. L’homme ne pourra plus détenir d’animaux, le juge a également prononcé une obligation de soins.

     

    19/05/2022 : Accident de chasse mortel de Villars-les-Bois : trois ans de prison avec sursis pour le tireur

    En novembre 2019, un ramasseur de champignons avait été tué par un chasseur dans la forêt de Villars-les-Bois (Charente-Maritime). L'homme comparaissait ce jeudi devant la justice à Saintes.

    Il a fondu en larmes à l'énoncé des réquisitions du procureur de la République de Saintes. Trois ans d'emprisonnement avec sursis, interdiction de chasser pendant dix ans, de porter une arme pendant 5 ans ainsi que la confiscation de toutes les armes en sa possession. 

    Dix-huit mois après l'accident de chasse qui a coûté la vie à un septuagénaire dans la forêt de Villars-les-Bois, l'auteur du tir mortel était jugé ce jeudi au tribunal de Saintes (Charente-Maritime). L'homme âgé de 36 ans comparaissait pour homicide involontaire commis lors d’une action de chasse, par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence. 

    Le 15 novembre 2019, lors d'une partie de chasse en forêt de Villars-les-Bois (Charente-Maritime), il avait fait feu sur un bosquet, pensant faire face à un sanglier après avoir entendu sa chienne aboyer. Franck Jarry, 77 ans, ramassait des champignons à cet endroit-là, il n'a pas survécu. 

    Chemise blanche et cheveux courts, le prévenu a tenté, lors de l'audience, d'expliquer son geste. Longuement questionné par le jury, la procureure et la défense sur les faits, il a répété à plusieurs reprises avoir eu peur pour sa chienne et avoir mal réagi. II a présenté ses excuses à la famille de la victime, présente en nombre dans la salle. 

    Le fils de Franck Jarry, Daniel Jarry, a confié à notre équipe sur place son souhait de voir les règles applicables à la chasse changer à l'issue du procès. "Je n'ai pas de haine, ni ne souhaite de condamnation spécifique" a t-il déclaré. "Je ne suis pas anti chasse mais les armes me font peur" a-t-il également ajouté. 

    Sitôt après l'accident, la Fédération de chasse de Charente-Maritime avait condamné cet acte "contraire aux règles élémentaires de sécurité". "C'est contraire aux règles de sécurité à savoir identifier formellement l'animal avant de tirer" avait déclaré Mathieu Asselin, le directeur de la fédération départementale. 

    Le jugement a été rendu dans la soirée. Le chasseur a écopé d'une peine de 3 ans de prison avec sursis ainsi que d'une annulation de son permis de chasse à vie.

     

    22/05/2022 : Un chasseur du Tarn jugé pour maltraitance sur huit chiens

    L’histoire avait bouleversé les défenseurs des animaux. En juin 2021, La Dépêche du Midi avait consacré un article sur des cas de maltraitances sur des chiens, à Albine puis à Aiguefonde.
    L’association Stéphane Lamart avait déposé plainte contre le propriétaire, un chasseur. Il est jugé ce lundi 23 mai au tribunal de police de Castres, en présence de l’association reconnue d’utilité publique « Pour la défense des droits et des animaux ».

    L’enquête début en 2019 dans la Vallée du Thoré où douze chiens étaient détenus dans des conditions déplorables au milieu de leurs excréments. Le chasseur avait obtenu un délai, promettant de construire un chenil correct. Avant de ne plus donner aucun signe de vie à l’association Stéphane Lamart, qui a prolongé ses investigations et avait retrouvé les chiens, transférés à Aiguefonde. Là encore en piteux états…

    « Une enquêtrice de l’association a signalé qu’un chasseur détenait huit chiens de chasse dans deux enclos grillagés insalubres sur la commune. Le sol en terre était jonché d’excréments, en plein soleil et seulement une mangeoire avec un fond d’eau verdâtre. Il n’y avait pas de nourriture et l’odeur était nauséabonde », précise Stéphane Lamart dans un communiqué.

    Le chasseur a quitté la région

    Il poursuit : « Le 26 février 2021, la gendarmerie de Labruguière a reçu un nouveau signalement d’une femme qui avait constaté la dépouille d’un chien mort dans un des enclos appartenant au chasseur et que les chiens autour commençaient à la dévorer. » Sur place, les gendarmes constatent « la présence d’une batterie électrique destinée aux chevaux et aux bovins qui était branchée à la clôture de l’enclos. »

    Informés, la mairie et plusieurs riverains nourrissaient régulièrement les chiens avec des croquettes, « car le propriétaire n’était plus dans la région », informe l’association qui a fait appel à un vétérinaire début mai. « Il n’y avait plus que cinq chiens dans les enclos, qui souffraient de conjonctivites purulentes, d’otites et d’infections cutanées. »L’audience devrait éclairer sur le profil du chasseur et les raisons d’une telle cruauté.

     

     

    23/05/2022 : Dans l’Adour, pêches illégales de saumons et poissons migrateurs avec la complicité de la Préfecture

    Alors que des décisions de justice ont interdit la pêche fluviale de cinq poissons migrateurs dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, pour protéger leurs populations, les préfectures des deux départements refusent d’appliquer la loi, et les pêcheurs professionnels de cesser leurs activités.

    L’affaire est « un cas d’école pour illustrer le non-sens écologique scandaleux largement répandu dans ce pays », selon les termes employés par l’organisation Sea Shepherd, qui veille à la protection des milieux aquatiques.

    Le 22 avril dernier, le tribunal administratif de Pau, saisi en référé par une quinzaine d’associations, a choisi de suspendre deux arrêtés relatifs à la pêche dans l’Adour, un fleuve classé Natura 2000. Ce jugement confirmait ceux du tribunal de Bordeaux contre les « Plans de gestion des poissons migrateurs » de la région Nouvelle-Aquitaine, rendus quelques semaines plus tôt.

    Émanant de la préfecture des Landes et de celle des Pyrénées-Atlantiques, les deux arrêtés attaqués autorisaient, dans l’Adour, la pêche « au filet dérivant » et « aux engins » de cinq espèces migratrices – lamproies marine et fluviatile (menacée d’extinction), grande alose (en danger critique d’extinction), alose feinte et saumon (classé comme « vulnérable ») –, et ce en pleine période de reproduction.

    La situation n’avait rien d’exceptionnel : chaque année, les services déconcentrés de l’État tolèrent, voire encouragent le prélèvement amateur et professionnel de maintes espèces fragiles à un moment crucial de leur cycle de vie, celui où elles quittent les eaux salées de l’océan pour se reproduire, en eau douce, dans le creux des fleuves.

    Les temps évoluant parfois plus vite que les mœurs, la justice s’est pourtant montrée sensible, cette fois-ci, aux arguments des défenseurs de l’environnement, et c’est ainsi que le tribunal administratif de Pau a suspendu la pêche des cinq espèces dans les Landes et de deux d’entre elles – grande alose et lamproie marine – dans les Pyrénées-Atlantiques, le temps d’examiner la légalité des deux arrêtés.

    Une première « depuis des siècles »

    Dans leur décision, les juges palois ont retenu « une violation du principe de précaution qui relève du bon sens et revêt une valeur constitutionnelle du fait de l’existence d’un risque de dommage grave et irréversible sur l’environnement », explique Sea Shepherd dans un communiqué, tout en rappelant que l’Adour est l’un des rares fleuves d’Europe à posséder encore des frayères à saumons.

    Pour l’instant, les préfectures ne peuvent donc plus autoriser la pêche de ces espèces « en amont de l’Adour », c’est-à-dire à partir du pont d’Urt, qui marque la limite entre la zone maritime et la zone fluviale du cours d’eau.

    « Les poissons qui auront la chance de passer sains et saufs à côté des filets des pêcheurs maritimes de l’estuaire pourront espérer frayer sans être inquiétés », s’est félicitée Défense des milieux aquatiques, l’une des seize associations requérantes, selon laquelle ce cas de figure ne s’est pas présenté « depuis des siècles ».

    « Attitude voyou de l’État »

    L’avancée toute théorique que représentait ce jugement n’a cependant pas été suivie d’effet : depuis le 22 avril, saumons, lamproies et aloses continuent d’être pêchés en amont de l’Adour, avec la bénédiction des préfets qui – sans aller jusqu’à appeler les pêcheurs à désobéir – ont bien fait comprendre qu’ils refusaient le caractère immédiatement exécutoire de la décision du tribunal.

    Dans une lettre du 16 mai adressée à l’Association des pêcheurs professionnels et à la Fédération de pêche du département, la préfète des Landes, Françoise Tahéri a invoqué l’article R436-37 du Code de l’environnement pour justifier la poursuite des captures.

    « Quand un cours d’eau ou un plan d’eau est mitoyen entre plusieurs départements, indique le texte de loi, il est fait application, à défaut d’accord entre les préfets, des dispositions les moins restrictives dans les départements concernés. »

    Le jugement le moins restrictif viendrait dès lors s’appliquer aux Landes, où l’alose feinte, le saumon et la lamproie fluviatile pourraient encore être l’objet d’une pêche on ne peut plus légale, du moins dans les zones de l’Adour mitoyennes avec les Pyrénées-Atlantiques…

    Ce tour de passe-passe juridique confondant « accord entre les préfets » et « différence entre deux jugements » a fait bondir les associations, dont l’action (tout comme la loi, en l’occurrence) est ouvertement piétinée.

    « Ce refus constitue une véritable négation de la protection des espèces, des écosystèmes et une violation des droits à un recours effectif garantis par la Constitution et la Cour européenne des droits de l’homme, a ainsi dénoncé Sea Shepherd le 18 mai. Cette attitude “voyou” de l’État […] entretient un sentiment d’impunité totale et décomplexée chez tous ceux qui portent illégalement atteinte à la biodiversité. »

     

    04/06/2022 : Le chasseur gardois tue de deux balles le chien de ses voisins: “J’étais en légitime défense”

    Un riverain a tiré sur le chien des voisins, accusé de divaguer et de faire peur aux brebis.

    Le 4 janvier dernier, à Génolhac, mais à quelques encablures de Sénéchas, la rivière qui sépare les deux voisins n’a pas empêché Daniel, 67 ans, de mortelllement tirer sur le. chien de Fan

    L’autopsie menée par le vétérinaire va démontrer que le projectile de caliber 12 a tué l’animal sur le coup, transpercé de part en part. Le chasseur tire pourtant un second coup de feu dans la tête du chien.

    En garde à vue, l’homme nie, mais finit par reconnaître les faits. Lors de la perquisition de son domicile, dix armes sont saisies, dont neuf ne sont pas déclarées.

    La légitime défense évoquée, mais écartée

    À la barre du tribunal correctionnel d’Alès, Daniel, entouré de sa famille est venu s’expliquer. Le chien divaguait souvent. Il venait chez moi et faisait courir mes brebis, prêtes à agneler. Je suis allé voir les voisins avec mon fusil. Quand le chien s’est avancé, j’ai eu peur. J’ai armé le fusil. Après, j’ai tiré. J’ai déplacé l’animal pour pas qu’il reste au milieu du chemin communal. Je me suis sauvé, j’ai eu peur du compagnon de la proprietaire du chien.” Le prévenu répète: “Le chien s’est avancé, j’ai eu peur, j’ai tiré. J’étais en légitime défense.

    Ce dernier argument ne remporte même pas l’adhésion de son avocate, Me Olivia Betoe Bi Evie. Le conseil préfère mettre l’accent sur le caractère bien trempé de son client : “Il a le verbe haut, comme l’ont les ruraux cévenols. Il ne minimise pas la cause animale, il est chasseur et a lui-même des chiens. Ces derniers ne sont pas maltraités.”

    Pour étayer les propos de Daniel qui se plaignait des divagations du chien, l’avocat dispose d’attestations de riverains. “Il a le droit de refuser que ce chien ne rentre chez lui.”

    “Une personnalité qui interroge”

    Trois associations de défense des animaux se sont constituées partie civile. La Fondation assistance des animaux, 30 Millions d’amis et la Fondation Brigitte Bardot. “Le prévenu a déjà été condamné en 2007 pour non-respect de la législation sur les armes, indian un avocat de la cause animale. Mais il n’a rien régularisé”.

    Un autre conseil souligne “une personnalité qui interroge. On dirait un seigneur qui règne sur son hameau.” Rapidement évoqué, le mode de vie de Fantine et de son compagnon pourrait avoir tendu les rapports entre les voisins, bien au-delà de la question des aboiements ou des divagations du chien. “Is vivent dans des yourtes, des caravanes, des tentes”décrit le prevenu.

    “Un an de prison avec sursis. C’est une peine d’avertissement”

    Zinev Boukir, pour le ministère public, requiert huit mois de prison avec sursis à l’encontre de ce dernier : “La matérialité des faits est établie. Le prévenu dit qu’il a eu peur du chien ? Dans ce cas, pourquoi ne pas faire demi-tour. Dans le hameau, où il tient peut-être trop de place, est le prévenu L’urgence consiste à le désarmer, lui qui détenait neuf armes non déclarées.”

    Après en avoir délibéré, le tribunal a prononcé une peine largement au-dessus des réquisitions du représentant du parquet. “Un an de prison avec sursis. C’est une peine d’avertissement.”

    En outre, le tribunal a prononcé de retrait du permis de chasse pendant cinq ans, l’interdiction de détenir une arme pendant la même période, et la confiscation des armes. Le condamné devra s’acquitter d’une somme de près de 13 000 € à payer aux victimes et aux associations de défense des animaux.

     

    04/06/2022 : Marne: deux braconniers interpellés avec un faon vivant

    Dans la nuit de jeudi à vendredi à Mécringes, dans la Marne, les gendarmes ont interpellé deux personnes munies d’armes de chasse et de munitions à bord d’un véhicule. Un faon vivant trônait aussi sur le siège avant passager.

    Il était minuit et quart, dans la nuit de jeudi à vendredi, lorsque des coups de feu ont été entendus sur le territoire de Mécringes, près de Montmirail dans la Marne. Alertés, les gendarmes du Psig, peloton de surveillance et d’investigation, d’Épernay, se sont rendus sur place. Devant un domicile, ils ont intercepté un véhicule avec, à bord, deux individus de la même famille. À l’intérieur, des fusils de chasses, des cartouches et… un jeune faon vivant installé sur le siège avant passager !

    Ils ont été conduits à la gendarmerie de Montmirail pour être entendus. Les armes ont été saisies et le faon en accord avec l’Office français de la biodiversité (fusion de l’Agence française pour la biodiversité et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage) relâché dans la nature.

    Pas de permis de chasse

    Les deux individus ont indiqué être allés tirer des lapins, d’où la présence des armes. Ils disent aussi avoir percuté la mère du faon et avoir récupéré ce dernier dans la foulée, pour expliquer la présence de l’animal dans la voiture. Mais aucune trace sur le véhicule ne permet de corroborer leurs dires. Ils ne sont par ailleurs pas chasseurs, et n’ont aucun permis les autorisant à chasser.

    Au vu des multiples infractions relevées, une ordonnance pénale a été prononcée par le magistrat de permanence. Il leur est en effet reproché de transporter un animal vivant dont la chasse est autorisée, de chasser sans permis ou autorisation, de chasser en réunion de nuit, et de transporter des armes de chasse non démontées dans un véhicule.

     

    07/06/2022 : Pays basque : un chasseur condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir tiré sur un autre

    Mardi 7 juin à Bayonne, un chasseur a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir tiré sur l’un de ses camarades lors d’une battue au sanglier, en janvier 2020, à Orègue

    Un an après un accident de chasse survenu en forêt de Mixe, le tribunal judiciaire de Bayonne a condamné, ce mardi 7 juin, un chasseur à quatre mois de prison avec sursis et deux ans d’interdiction de port d’arme. Le 19 janvier 2020, David D. avait reçu une balle dans le bras lors d’une battue au sanglier, sur la commune d’Orègue, tirée par l’un de ses camarades.

    Le 17 mai, le tireur était jugé pour « blessures involontaires ». Le tribunal l’a jugé coupable de ces faits, commis “par imprudence”. Le responsable de battue était lui poursuivi pour non-respect des prescriptions du schéma départemental de chasse. Ce dernier a été relaxé, mardi 7 juin.

    Pour la justice, il y a eu des « manquements » aux règles de sécurité, parmi lesquelles l’obligation d’un tir fichant, dirigé vers le sol, mais aussi une absence de communication. « Quand on écoute le récit de ces instants, on a une image de fouillis », relevait le parquet le jour de l’audience, en mai.

    En défense, Me Froget avait plaidé pour la relaxe de ses clients, arguant d’une erreur administrative relative au schéma départemental de gestion de la chasse. Il avait aussi fustigé les « supputations » et les « intuitions » de l’Office français de la biodiversité, chargé de l’enquête.

     

    11/06/2022 : Colmar: la militaire grièvement blessée par un tireur alcoolisé est morte

    La drame était survenu dimanche vers 01H00 du matin, alors que la victime célébrait avec des proches un anniversaire.

    La jeune militaire de 22 ans grièvement blessée dimanche dernier par un sexagénaire alcoolisé qui lui avait tiré dessus avec un fusil, est morte vendredi après-midi, a appris l'Agence France-Presse (AFP) ce samedi auprès du parquet de Colmar.

    Le tireur, âgé de 62 ans et sans antécédents judiciaires, avait été mis en examen et placé en détention provisoire lundi pour tentative d'homicide volontaire: "la qualification des faits sera revue compte tenu du décès", a précisé la procureure de la République, Catherine Sorita-Minard.

    La drame était survenu dimanche vers 01H00 du matin, alors que la victime célébrait avec des proches un anniversaire.

    "De nombreux témoins ont été entendus. Il apparaît que le mis en cause est descendu de son domicile à deux reprises dans la soirée pour faire cesser le bruit et la musique", avait expliqué Catherine Sorita-Minard lundi dans un communiqué. Elle avait auparavant indiqué que le suspect était sorti, "apparemment excédé par le bruit d'un groupe de personnes (...) en face de chez lui".

    Une arme de chasse de calibre 12

    Selon le quotidien régional L'Alsace, la victime, qui servait au régiment de marche du Tchad (RMT) de Meyenheim (Haut-Rhin), au sud de Colmar, célébrait alors un anniversaire avec des proches, dont plusieurs sont également militaires.

    Lors de sa seconde sortie, l'auteur du coup de feu "s'est muni d'une arme de chasse de calibre 12 qu'il avait acquise il y a quelques mois et qu'il avait préalablement chargée", avait ajouté la procureure.

    "Le tir est apparemment intervenu alors que des personnes lui demandaient de se défaire de l'arme et tentaient de le désarmer. Le mis en cause, fortement alcoolisé, indique ne pas se souvenir des détails d'une partie de la soirée", selon la magistrate.

     

    12/06/2022 : Près de Lyon : un homme tue son voisin pour une place de parking

    Un homme a tué son voisin à Saint-Forgeux ce samedi 11 juin vers minuit. En cause : mal garé, il n'a pas supporté les remarques de la victime.

    Selon nos confrères de France 3  Auvergne-Rhône-Alpes, un homme aurait abattu son voisin à Saint-Forgeux ce samedi 11 juin. Vers minuit, l'auteur revient alcoolisé de la Fête de la chasse, qui s'est tenue dans la même commune.

    "Il bloquait l'accès à un parking"

    « Il est rentré avec ses enfants et a garé sa voiture à l’entrée d’un porche. Il bloquait l’accès à un parking » détaille Gilles Dubessy, maire de Saint-Forgeux à nos confrères de France 3.

    Un coup de feu tiré

    Quand son voisin, âgé de 32 ans, rentre lui aussi de la Fête de la chasse en voiture, le ton monte. Lorsqu'il arrive, il reproche à l'homme de s'être mal garé. Alors, le ton est monté chez ce dernier et un coup de feu a été tiré.

    L'homme placé en garde à vue

    La victime a été transportée à l'hôpital Lyon-Sud mais est décédée quelques heures plus tard. L'homme a l'origine du tir s'est rendu de lui-même à la gendarmerie et a été placé en garde à vue.

     

    15/06/2022 : Une association dénonce les conditions d'élevage des faisans au Domaine national de Rambouillet

    Dans une vidéo, l'association Nos Viventia dénonce les conditions d'élevage des faisans au sein du Domaine national de Rambouillet qui, selon elle, seraient élevées pour la chasse. Le site de Rambouillet défend lui son caractère conservatoire.

    "On fait naître ces animaux pour les tuer". Pour Pierre Rigaux, le constat est clair. Ce militant pour la préservation de la biodiversité dénonce avec son association Nos Viventia, les conditions d'élevage des faisans au sein du Domaine national de Rambouillet dans les Yvelines.

    Sur ce site appartenant à l'Etat, les faisans sont élevés en captivité. Dans une vidéo mis en ligne sur YouTube ce mardi par l'association Nos Viventia, l'on peut voir de nombreux faisans enfermés dans des cages grillagés. "Dans ces cages, ils sont en surpopulation et ne peuvent se déplacer normalement. On leur couvre le bec afin qu'ils ne puissent pas s'entretuer du fait du manque d'espace", précise Pierre Rigaux. "Ce genre de dispositif ne devrait pas exister. Ces oiseaux sont entassés les uns sur les autres dans des cages. Les femelles n'ont parfois même pas la place de pondre leurs œufs", s'insurge l'activiste de 42 ans.

    Dénonciation de l'utilisation des volatiles "pour la chasse" 

    Pierre Rigaux, le fondateur et président de Nos Vientia pointe le Domaine de Rambouillet du doigt sur un autre point. "Certains faisans sont utilisés pour la chasse", affirme-t-il. Bien que la chasse ait été interdite sur le domaine depuis 1995, il argue "qu'une partie des animaux était utilisée pour la conservation de l'espèce et une autre pour la chasse ".

    Ces parties de chasse sont destinées à des invités "riches et prestigieux" selon Pierre Rigaux. Le Domaine de Rambouillet est un ancien domaine présidentiel qui dépend aujourd'hui du Domaine de Chambord appartenant lui aussi à l'Etat. De manière plus précise, le Domaine de Chambord, situé dans le Loir-et-Cher est un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle des ministres chargés de l'agriculture, de la culture et de l'environnement depuis un décret de 2005. L'association demande la fermeture de l'élevage. "C'est un domaine payé avec de l'argent public dans lequel les animaux sont gardés dans de très mauvaises conditions", dénonce le fondateur de Nos Viventia.

    Le domaine défend son caractère conservatoire

    De son côté, le Domaine de Chambord assure que « l’élevage du Domaine de Rambouillet qui comporte 16 000 faisans a obtenu toutes les autorisations administratives nécessaires" . Et de poursuivre en expliquant que celui-ci "se fait dans le respect des normes en vigueur et dans les meilleures conditions sanitaires".

    Le Domaine défend également le caractère conservatoire de son élevage de faisans mettant en avant le fait qu’il soit reconnu comme un conservatoire national. À ce titre, le domaine précise qu’aucun faisan n’est introduit de l’extérieur.        

     

    16/06/2022 : Morienval. Cerf abattu pendant une chasse à courre : un membre de la Futaie des Amis condamné

    Un membre de l’équipage La Futaie des Amis a été condamné par le tribunal de Senlis (Oise) après un incident de chasse à courre survenu à Morienval en décembre 2021.

    Les opposants à la chasse à courre dénoncent une condamnation «en catimini». Selon le Parisien, un membre de l’équipage La Futaie des Amis, habitué de la forêt de Compiègne a été condamné par le tribunal de Senlis au cours du mois de juin. Il s’agit du veneur qui avait abattu au fusil un cerf un peu trop près d’habitations dans un hameau de Morienval, au sud de Compiègne, en décembre 2021. Le prévenu, Jérôme Bonnefoy, a été condamné à 4.000 euros d’amende, son permis de chasse a été annulé avec interdiction d’en redemander un d’ici 9 mois et son arme confisquée. Le tout à l’issue d’une discrète procédure de comparution en reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).

    Abattu près d’habitations dans un hameau

    L’incident s’était produit le 21 décembre 2021 dans le hameau forestier du Four-du-Haut. Un cerf traqué par l’équipage de la Futaie des Amis avait tenté de se réfugier près d’habitations en lisière de forêt. Coincé par des grillages, il avait ensuite été abattu de deux coups de fusil. La scène avait été en partie filmée par des membres du collectif anti-chasse AVA. L’angle de tir, en direction d’un terrain, mais aussi de bâtiments, avait ainsi été immortalisé.

    Après l’ouverture d’une enquête de gendarmerie, La Futaie des Amis avait fini par exclure de ses rangs le mis en cause. Non sans, dans un premier temps, avoir tenté d’expliquer que l’acte était légal, puisque réalisé en lisière de forêt. L’équipage avait finalement été suspendu par la préfecture… pour 15 jours. Pour le collectif AVA, cette condamnation sans tambour ni trompette, marque une volonté «d’enterrer cette affaire.»

    «Il veulent enterrer cette affaire»

    Abolissons la Vénerie Aujourd’hui (AVA)

    «Un seul membre a servi de fusible afin de protéger l’équipage d’une sanction», déplore AVA dans un communiqué. «Pourtant, l’équipage est légalement responsable : il s’agit d’une chasse collective et non individuelle. Il y avait plusieurs valets sur place, pour emporter le cadavre, sous le regard de plusieurs veneurs hauts placés et du piqueux.»

    Et d’enchaîner : «L’Etat montre encore une fois son soutien total au petit monde de la chasse à courre qui reste intouchable, malgré ses graves débordements.»

     

    27/06/2022 : Des oiseaux protégés découverts dans des cages lors d'une opération de gendarmerie dans le Calvados

    Le 22 mai dernier, les gendarmes de Ouistreham et le Peloton de surveillance et d'intervention (Psig) de Caen ont notamment découvert des chardonnerets élégants, des bouvreuils pivoine et des grives musiciennes dans un campement de gens du voyage à Lion-sur-mer. Selon l'Office Français de la Biodiversité, ces oiseaux protégés font l'objet d'un trafic dans toute la France.

    C'est un renseignement anonyme qui a orienté l'Office Français de la biodiversité. Deux agents ont constaté la présence d'animaux sauvages "à proximité d'un terrain occupé par des Citoyens français itinérants" à Lion-sur mer. Après avoir dressé un procès verbal, le parquet de Caen a été saisi. "La détention d’espèces protégées, menacées, dangereuses, fragiles en captivité" constitue en effet une infraction au code de l'environnement.

    Le 22 mai, les gendarmes de Ouistreham appuyés par le Psig se rendent sur les lieux. Ils découvrent plus d'une vingtaine d'oiseaux dans des cages, dont trois chardonnerets élégants. Ce petit passereau porte bien son nom : il est magnifique. C'est aussi son malheur. Il fait l'objet d'un trafic partout en France, en Belgique et sur le pourtour méditerranéen. Des saisies sont effectuées chaque semaine. Au mois de mai, un trafiquant a été condamné à six mois de prison à Marseille. "Un couple peut se négocier autour de 150 euros", déplore James Jean-Baptiste, membre du Groupe Ornithologique Normand.

    Les gendarmes tombent aussi sur trois grives musiciennes et, à leur plus grand étonnement, sur une autre espèce d'oiseau moins suspectée de faire l'objet d'un trafic : "On s'attendait à trouver des chardonnerets élégants, mais on été surpris de trouver 13 bouvreuil pivoine", indique Sébastien Legrand, chef d'Unité territorial de l'Office Français de la Biodiversité. Cet oiseau est encore très commun sur la côte de nacre, "mais il devient très rare dès le sud du Calvados, s'alarme James Jean-Baptiste. Le bouvreuil pivoine se porte mal à cause du réchauffement climatique. Si en plus il y a du braconnage... Il suffit que quelques mâles soient capturés pour expliquer la baisse de la population".

    Lors de la descente effectuée le 22 mai, un marcassin est aussi découvert enfermé dans une cage. L'animal a été confié "à une structure adaptée", écrivent les gendarmes sur leur page Facebook. Quant aux oiseaux, ils ont pu être relâchés dans la nature.

    Entre 50 et 200 euros pour un oiseau au marché noir

    "Aucun département n'est épargné, ajoute Sébastien Legrand. Le trafic peut s'avérer lucratif. Un oiseau se vend entre 50 et 200 euros". Ce commerce clandestin est l'une des principales préoccupations de l'Office Français de la Biodiversité.

    Les oiseaux sont capturés avec des bâtonnets enduits de colle sur lesquels sont disposés des graines. Il existe aussi des filets qui sont à peu près invisibles. Certains utilisent aussi des cages dans lesquelles un oiseaux appelant attire ses congénères. Ils tombent dans une trappe et ne peuvent plus sortir

    Sébastien Legrand, Office Français de la Biodiversité

    Depuis quelques années, toutes les études attestent d'un effondrement des populations de nos oiseaux communs, ceux qui chantent dans les jardins. Le suivi effectué par le Museum d'Histoire Naturelle montre par exemple que le peuplement du chardonneret élégant a reculé de 30 %. "C'est un oiseau dont le bec est particulièrement bien adapté pour manger les graines de chardons que les agriculteurs cherchent justement à éradiquer, explique James Jean-Baptiste. Au printemps et en ce début d'été, il mange aussi des insectes et des chenilles. C'est un oiseaux qui régule la petite faune".

    La population de bouvreuil pivoine est aussi en forte régression : -33 % entre 2001 et 2019, -64% depuis 1989 ! "C'est un oiseau magnifique, un peu rond, avec un plastron rouge", précise James Jean-Baptiste. Au printemps, il se régale de bourgeons, notamment dans les arbres fruitiers. C'est ce qui lui a longtemps valu une mauvaise réputation dans les campagnes. Mais son déclin s'explique d'abord par la raréfaction des haies due à l'intensification de l'agriculture. "C'est un oiseau qu'on entend. Il a un joli chant flûté". Pour combien de temps encore ?

     

    30/06/2022 : Loir-et-Cher. Son conjoint lui tire dessus accidentellement, une jeune femme meurt à l’hôpital

    Samedi 25 juin 2022, un homme aurait accidentellement tiré sur sa compagne alors qu’il visait des pigeons avec une carabine à plomb à Briou (Loir-et-Cher). Grièvement blessée, la jeune femme a été transportée en urgence absolue à l’hôpital. Mais elle a succombé à ses blessures mercredi 29 juin. Une enquête pour "homicide involontaire" est en cours.

    Un drame s’est déroulé dans la soirée de samedi 25 juin 2022 à Briou (Loir-et-Cher). Comme le relate La Nouvelle République, un homme âgé d’une trentaine d’années aurait tiré accidentellement sur sa compagne alors qu’il visait des pigeons avec une carabine à plomb.

    La piste d’un tir accidentel privilégiée

    « Le compagnon a entrepris de tirer sur des pigeons à l’extérieur depuis son canapé. Il a tiré avec sa carabine à lunette au moment même où sa femme a traversé devant lui », a expliqué le procureur de la République de Blois. Grièvement blessée au niveau de la tempe, la victime a été transportée en urgence absolue à l’hôpital à Tours (Indre-et-Loire). Elle a succombé à ses blessures mercredi 29 juin, indique le quotidien régional dans un autre article.

    Le suspect avait 1,4 g d’alcool dans le sang lors des faits. Il a été placé en garde à vue mais « cette mesure a été levée dimanche [26 juin] car les explications livrées par le mis en cause et les constatations techniques corroborent la thèse d’un tir accidentel », a déclaré le procureur de la République de Blois, cité par nos confrères. Une enquête pour « homicide involontaire » est en cours.

     

    06/07/2022 : Orque dans la Seine : une balle a été retrouvée à la base du crâne de l'animal

    Les résultats de la nécropsie de l'animal ont été dévoilés ce mercredi 6 juillet et un impact de balle a été retrouvé dans la tête de l'animal. 

    Le préfet de la Seine-Maritime a partagé, mercredi 6 juillet, les résultats des analyses de la nécropsie du cétacé. Pour rappel, l'orque s'était retrouvée en difficulté dans la Seine, entre le Havre et Rouen. L'animal avait finalement été retrouvé mort.

    Les analyses ont notamment révélé la présence d'un impact de balle au niveau du crâne de l'animal. "Il n'est pas possible de dater le moment où la balle a pénétré le corps de l'animal", précise le communiqué qui indique également "qu'aucune lésion sur les os environnants n'a été identifiée."

    L'autopsie privilégie toutefois un décès par inanition, indique  la préfecture de Seine-Maritime qui ajoute "qu'aucune certitude ne peut être tirée à ce stade" sur un lien entre cette balle et la mort de l'animal, selon le communiqué.

    De son côté, l'association Sea Shepherd France a annoncé sur twitter son intention de déposer "plainte contre X pour tentative de destruction d'espèce protégée".

    Morte de faim et de faiblesse

    Dans son communiqué, la préfecture indique que la mort de l'animal ne serait "pas liée à son passage dans la Seine".

    La nécropsie effectuée le 31 mai confirme la "mauvaise condition physique" de l'orque, une femelle "immature" de plus de quatre mètres et de 1.100 kg. Elle serait morte "d'inanition, un état de faiblesse causé par le fait que l'animal ait cessé de s'alimenter".

    D'autres résultats d'analyses sont attendus dans les prochains mois. Le squelette sera ensuite préparé et rejoindra la réserve des mammifères marins du Muséum national d'histoire naturelle.

     

     

    06/07/2022 : Recours et images inédites de One Voice de l’élevage de faisans et perdrix de La Peyratte destinés à la chasse

    L’élevage de faisans et perdrix pour la reproduction et la chasse de La Peyratte a demandé une régularisation de son agrandissement à la préfecture des Deux-Sèvres, qui la lui a accordée. One Voice diffuse des images très récentes de l’élevage et a déposé un recours commun avec L214 contre cet arrêté, le 15 juin 2022 au tribunal administratif de Poitiers.

    Que ce soit pour défendre les animaux ou protéger l’environnement, les raisons ne manquent pas de s’opposer à cet agrandissement, qui permet à l’élevage d’abîmer toujours plus la zone humide sur laquelle il est implanté.

    Les déjections des oiseaux tombent en masse dans l’eau, répandant ainsi phosphore, ammoniaque et autres polluants divers dans un écosystème fragile. Or tout établissement classé tel que celui-ci aurait dû faire évaluer l’impact de son agrandissement sur l’environnement avant les travaux. Ici, non content de ne pas procéder à cette étude préalable, l’élevage n’a même pas demandé le droit initial de s’agrandir, et demandait ici une autorisation encore supérieure ! Et cet agrandissement n'est pas anodin, la capacité est ainsi passée de 37000 à 95200 emplacements...

    Élever des oiseaux pour le plaisir de leur tirer dessus

    Comme dans de nombreux autres élevages pour la chasse dans lesquels nous avons enquêté par le passé, les oiseaux sont élevés dans des cages minuscules, leur bec est souvent percé et occulté pour éviter les blessures lors des altercations, inévitables dans des lieux si confinés, des milliers de femelles sont vouées à la reproduction pendant des années et en portent les stigmates, les œufs sont récupérés et mis en couveuse, puis les oiseaux sont placés dans des volières où ils se jettent sur les filets et ne peuvent apprendre à voler correctement.

    Ils sont par la suite vendus à des équipages et fédérations de chasseurs qui les relâchent pour donner l’impression d’une « bonne santé » de l’espèce tout en disposant de cibles vivantes totalement dociles, pensant que les chasseurs s’approchent d’eux pour les nourrir, et incapables de s’enfuir. Certains oiseaux, échappés des cages, restent d’ailleurs dans les environs, voués à une mort certaine...

    Et quand ils ne peuvent être écoulés auprès des chasseurs, comme cela fut le cas après les confinements qui entraînèrent l’annulation de parties de chasse et que la grippe aviaire risquait de faire perdre beaucoup d’argent aux éleveurs, les autorités ont autorisé des périodes de chasse complémentaires. Élémentaire...

    Une enquête inédite pour dénoncer la réalité vécue par les faisans et perdrix dans cet élevage

    En 2020, L214 avait aussi publié une enquête sur des oiseaux élevés pour la chasse qui avait fait grand bruit. En mai et juin 2022, les enquêteurs de One Voice se sont rendus sur place. C’était l’occasion de voir si les choses étaient différentes ici... Il n’en est rien, bien entendu. On se rend d’autant mieux compte de la taille gigantesque des lieux vus du ciel, et de la vie misérable des oiseaux qui y sont enfermés. Et dans les cages, c’est toujours la promiscuité et le grillage qui blesse les pattes...

    Nous avons donc décidé d’unir nos forces autour d’un recours commun, pour attaquer cet arrêté autorisant l’agrandissement de l’élevage. Celui-ci a été déposé le 15 juin 2022 au tribunal administratif de Poitiers.

    Nous sommes plus déterminés que jamais à opposer une force éthique sans faille à l’industrie et au lobby des chasseurs, et aux éleveurs qui en font partie.

     

    08/07/2022 : Armes, alcool et barbelés : le chasseur ne pourra plus chasser

    Défavorablement connu pour avoir multiplié les conduites en état d’ivresse et sans permis valide, un chasseur a récemment été épinglé pour détenir des armes qui n’étaient pas déclarées. Il a été condamné.
    Installés dans le Nord meusien, ce chasseur retraité et sa compagne forment un couple explosif. En effet, leur domicile a récemment été perquisitionné car cette dernière aurait outragé et menacé de mort un gendarme. Des faits pour laquelle elle n’a pas encore été jugée.

     

    12/07/2022 : Chasse : un accident passé sous silence relance le débat sur la sécurité

    Plus de cinq mois après sa mort, la famille d’un chasseur s’exprime pour la première fois sur les conditions de son décès, tué d’une balle dans le cou. Un autre chasseur est soupçonné d’être à l’origine du tir, mais l’expertise balistique se fait toujours attendre. La révélation de cet accident passé jusqu’ici sous silence relance le débat brûlant sur la sécurisation de la chasse. La mission d’information du Sénat écarte une interdiction de la chasse le dimanche.

    Le 28 janvier 2022, Aloyse Boehler, un chasseur expérimenté de 64 ans se rend sur la commune d’Achen (Moselle) pour une partie de chasse en compagnie de Mr S, un autre chasseur mosellan. Tous deux sont postés en hauteur, sur deux miradors séparés par une distance d’environ 350 mètres, et guettent le gibier. En fin d’après-midi, Mr S. vise un chevreuil, et le rate. « Mince, loupé », envoie-t-il par message. Sans aucune nouvelle de son ami, il finit par se rendre sur l’autre mirador, où il retrouve le corps sans vie de Mr Boehler.

    « On nous a demandé de ne rien dire »

    Aussitôt prévenu, le fils de la victime se rend sur place. Les secours lui expliquent alors que la cause du décès de son père est encore inconnue, mais qu’il s’agit sans doute d’un infarctus. La famille s’étonne, et attend d’en savoir plus. « Ça a duré une semaine, pour nous c’était interminable. Quand on nous a annoncé que la cause était une balle de chasse, l’enquêteur nous a dit qu’il ne fallait pas l’ébruiter, ne rien dire, donc ça nous a fait peur » explique Anne Boehler, la fille de la victime.

    La famille reste donc discrète, et attend les conclusions de l’enquête, confiée à la gendarmerie de Sarreguemines. Comment une balle a-t-elle pu atteindre un chasseur posté en hauteur, sur un mirador ? Qui l’a tirée ? Mr S. est entendu par les enquêteurs. Il reconnaît avoir tiré une balle ce jour-là, manqué sa cible, mais nie toute implication dans la mort de Mr Boehler. S’agit-il d’une balle perdue, d’un ricochet, d’un éclat de balle ? Qui est l’auteur du tir ? « On a plein de questions et pas beaucoup de réponses. Or l’expertise balistique apporterait ces réponses » rapporte Me Benoît Coussy, avocat de la famille Boehler.

    « Dans l’affaire Keane, on a eu l’expertise en moins de deux mois »

    Seulement l’expertise balistique se fait attendre depuis maintenant plus de 5 mois. « Il y a un désintérêt complet de l’affaire. Que ce soit volontaire ou non, il y a un mort, ce n’est pas digne de l’enjeu et de l’homicide qui a eu lieu. Plus on attend, plus les preuves sont susceptibles de disparaître » s’inquiète l’avocat, qui juge le délai étonnement long. « Dans l’affaire Keane, on avait eu le résultat de l’expertise en moins de deux mois » rappelle-t-il à propos du très médiatisé décès de Morgan Keane, un jeune homme tué en 2020 d’une balle de chasse dans son jardin.

    Dans le cas de Mr Boehler, l’expertise a été confiée à l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN). Difficile de connaître son délai moyen de traitement d’une expertise balistique. « Cela varie en fonction du dossier et du type d’expertises menées » explique sommairement le service presse de l’IRCGN. Contacté par téléphone, le procureur du tribunal judiciaire de Sarreguemines, lui, ne semble pas surpris. « Ce délai ne me paraît pas déraisonnable. Ce n’est pas une affaire de flagrant délit. L’IRCGN a de multiples dossiers à gérer » explique le magistrat.

    Sortir du silence

    Un argument irrecevable pour Anne Boehler. « Si pour lui c’est classique et normal de laisser une famille vivre ce drame alors que le tueur vit sa vie normalement dans le village de mes parents, ça me met la haine ». Après plus de cinq mois sans aucune nouvelle du dossier, la famille a donc choisi de sortir du silence, et de médiatiser l’affaire pour la première fois. « Ça rajoute de la douleur à la douleur. C’est déjà terrible de perdre mon père si jeune, et de voir que sa mort ne dérange personne. Si ça avait été un sanglier, ça aurait été la même chose, puisque rien ne bouge »

    L’enquête aurait-elle avancé plus vite si l’auteur soupçonné du tir n’était pas un chasseur ? Anne Boehler en est persuadée, son avocat aussi. « Cinq mois, ça peut arriver quand c’est très compliqué. Mais là, au-delà de la trajectoire de la balle, c’est très facile de dire de quel fusil elle vient » explique Me Coussy, qui dénonce une forme d’opacité. « Il y a une sorte d’excuse de chasse. Quand il y a un tir malheureux et qu’il y a un mort, on dit que c’est un accident, que c’est comme ça. Il y a une forme d’indulgence » dénonce l’avocat.

    La sécurisation de la chasse en question

    Au Sénat, une mission d’information travaille depuis décembre dernier sur la sécurisation de la chasse. « On a une famille qui est dans l’attente et qui trouve le temps long, je ne peux qu’adhérer » réagit Patrick Chaize en apprenant l’existence de l’affaire. Mais le rapporteur (LR) de la mission tempère. « L’omerta, la loi du silence, je ne dis pas que ça n’existe pas. Ça a pu arriver dans certaines affaires, mais je ne veux pas généraliser ».

    Lancée suite à une pétition du collectif « Un jour un chasseur », la mission d’information doit faire des propositions pour améliorer la sécurité à la chasse. Ses conclusions ne sont pas attendues avant septembre, mais les grandes lignes sont déjà connues. Patrick Chaize veut commencer par renforcer l’application des règles existantes. « Il y a une grande hétérogénéité des règles sur le territoire. Par exemple, l’angle de tir de 30 degrés, on entend ici ou là des fédérations qui disent "ça ne s’applique pas chez nous. Tirer dans un angle de 30 degrés, c’est pas faisable en montagne", et ça, ce n’est pas possible, parce que 30 % des accidents sont dus au non-respect de cet angle de tir », alerte le sénateur de l’Ain. La mission devrait donc proposer d’inscrire les règles de sécurité dans les schémas départementaux de gestion de la chasse. Son rapport plaidera aussi pour un permis de chasse plus exigeant, et une formation continue pour les chasseurs.

    Pas d’interdiction de la chasse le dimanche

    Une restriction des armes les plus puissantes semble en revanche écartée. Tout comme l’interdiction de la chasse le mercredi et le dimanche, principale revendication du collectif « Un jour un chasseur ». Patrick Chaize ne la juge pas applicable. « 75 % de la forêt française appartient à des privés. Et c’est là toute la difficulté parce que les chasseurs sont souvent sur des espaces privés qui leur appartiennent […] On ne peut rien interdire sur des espaces privés, les chasseurs sont chez eux, ils font ce qu’ils veulent » justifie le sénateur de l’Ain. Il plaide plutôt pour la création d’une plateforme nationale où les chasseurs devraient déclarer précisément leur zone de chasse. Mais un autre membre de la mission d’information, le sénateur écologiste Daniel Salmon, marque son désaccord. « Ce sont des espaces privés, et alors ? La loi elle s’applique partout. Certaines chasses sont interdites, elles le sont aussi sur les terrains privés. Qu’on n’ait pas les moyens de les contrôler, c’est autre chose. On a saigné l’ONF » (Office National des Forêts).

     

    18/07/2022 : Gironde : un homme tue son fils avec un fusil de chasse et se suicide

    Un homme de 80 ans a tué par balle son fils de 38 ans avec un fusil de chasse avant de retourner l’arme contre lui. La commune est sous le choc.

    Le drame s’est passé dimanche au petit matin dans la petite commune de Comps, en Haute Gironde. Il était aux alentours de 8h15, selon Sud Ouest, lorsque les secours ont été appelés pour intervenir dans le village Les Lamberts. L’homme né en 1942 a tué son fils de 38 ans avec un fusil de chasse de type 22 long rifle, selon les informations transmises par le parquet de Libourne.

    L’homme de 80 ans a lui-même prévenu les gendarmes avant de retourner l’arme contre lui. Sa compagne, ancienne conseillère municipale de Comps, n’était pas présente au moment des faits. Mais c’est elle qui a fait la macabre découverte en rentrant chez elle.

    « C’est une famille sans histoire, des gens adorables »

    Grièvement blessé, le tireur a été héliporté au CHU de Bordeaux, où il a été déclaré mort peu après. Le parquet de Libourne a indiqué que l’octogénaire avait laissé un mot pour expliquer son acte. « Tout le village est endeuillé et marqué par ce drame terrible. C’est une famille sans histoire, des gens adorables », a réagi le maire de la commune Didier Bayard, auprès du quotidien régional.

    Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte afin de déterminer les circonstances de ce drame. Les deux corps seront autopsiés dans les jours à venir.

     

    24/07/2022 : Ille-et-Vilaine. Un chasseur condamné après avoir tiré en direction d'une mère de famille à Chauvigné

    Le tribunal correctionnel de Rennes a condamné ce jeudi 21 juillet 2022 un agriculteur de Saint-Marc-le-Blanc en Ille-et-Vilaine pour avoir tiré en direction d'une habitante de Chauvigné lors d'une battue au sanglier, au lieu-dit Couvy, le 4 septembre 2020

    Le tribunal correctionnel de Rennes a condamné ce jeudi 21 juillet 2022 un agriculteur de Saint-Marc-le-Blanc en Ille-et-Vilaine pour avoir tiré en direction d'une habitante de Chauvigné lors d'une battue au sanglier, au lieu-dit Couvy, le 4 septembre 2020.

    Ce jour-là, la mère de famille revenait à son domicile après avoir "réalisé un jogging" lorsqu'elle avait aperçu "des sangliers dans sa cour". Elle s'était alors arrêtée "au niveau des poubelles, à trente mètres" de chez elle, où se trouvaient "un ami" ainsi qu'une "mère qui regardait son fils chasser".

    L'ami en question, lui-même chasseur, l'avait alors rassurée : il lui avait expliqué qu'elle n'avait rien à craindre, dans la mesure où elle se trouvait à proximité de l'habitation et que les tirs en sa direction sont théoriquement interdits. 

    Mais un sanglier était alors passé dans le champ d'à côté et l'un des chasseurs, Jonathan XXX, avait alors "tiré en direction de [son domicile] ! Puis un second tir", selon la mère de famille qui a précisé avoir "vu la balle ricocher dans la terre et passer" à proximité d'elle et des deux autres personnes.

    "Cachés derrière une voiture pour se protéger"

    "Mes enfants ont été déposés cinq minutes après au niveau des poubelles", a-t-elle d'ailleurs fait remarquer ce jeudi 21 juillet 2022 au tribunal. Elle avait dû, avec la mère du tireur et son ami, "se cacher derrière une voiture" pour se protéger. 

    Après les faits, le tireur "n'est jamais venu s'excuser", a précisé la présidente du tribunal correctionnel de Rennes. Le président de l'association de chasse, Thierry Fretay, avait pour sa part fait le déplacement au domicile de la victime : il lui avait alors expliqué qu'une "sanction avait été prise contre le chasseur, à savoir une privation de trois battues".

    Visée par les moqueries d'autres chasseurs

    Cette habitante de Chauvigné avait ultérieurement été victime de moqueries de la part d'autres chasseurs : en l'absence d'excuses et après cet évènement, elle s'était finalement décidée à porter plainte quinze jours plus tard. 

    Interrogé par la présidente sur sa "position" sur la nature des faits, alors qu'il était notamment jugé pour une mise en danger de la vie d'autrui qu'il contestait, ce père d'un enfant , qui a commencé la chasse à 16 ans, a simplement déclaré : "l'animal est mort, il a quand même deux balles dans le corps".

    "Un comportement dommageable à toute la chasse."   Me Hélène Laudic-Baron - Avocate de la Fédération de chasse d'Ille-et-Vilaine

     

    Reste que selon les schémas réalisés par les enquêteurs, le chasseur se trouvait à "une distance satellitaire de 160 mètres" des habitations, alors même que les chasseurs doivent respecter une distance de tir maximale de 30 mètres.

    Selon l'Office français de la biodiversité (OFB), il n'y avait de toute façon dès le départ aucune possibilité de tirer. "Une balle de carabine est dangereuse à plus de deux kilomètres", a d'ailleurs rappelé l'agent présent à l'audience, "que ce soit un tir fichant ou pas, les tirs sont interdits en direction de toute infrastructure", a-t-il conclu. 

    Me Hélène Laudic-Baron, l'avocate de la Fédération de chasse d'Ille-et-Vilaine, a pour sa part déploré "un comportement dommageable à toute la chasse, particulièrement dans cette période extrêmement tourmentée (...) entre le monde de la chasse et le grand public".

    Une balle qui aurait pu tuer une personne

    Pour la procureure de la République, "on ne peut pas réellement contester que cette balle aurait pu attenter à la vie et à l'intégralité physique des victimes". Elle avait requis en conséquence une amende de 300 € ferme à l'encontre de Jonathan XXX et une autre de 500 € avec sursis, ainsi qu'un retrait du permis de chasse pour une durée de six mois. 

    L'avocat du chasseur, Me Frédéric Birrien, a pour sa part plaidé la relaxe dans cette procédure où il y a "autant de schémas que de versions et aucune procédure contradictoire".

    Finalement, le tribunal correctionnel de Rennes a considéré que Jonathan XXX était bel et bien coupable. Il a été condamné à une peine de 600 € d'amende entièrement assortie d'un sursis, ainsi qu'au retrait du permis pour la période requise par la représentante du ministère public. 

    L'agriculteur, dont le casier était jusqu'alors vierge, devra également verser 400 € à la victime pour son préjudice moral et 1 € symbolique à la Fédération de chasse d'Ille-et-Vilaine. Il devra enfin prendre en charge leurs frais de justice, à hauteur de 400 € chacune.

     

    26/07/2022 : Ivre, le maire d’une commune de l’Oise tue un goéland à Saint-Brieuc

    Les faits remontent au samedi 23 juillet 2022 dans la soirée. L’homme, qui était dans les Côtes-d’Armor pour une partie de chasse, sera poursuivi pour destruction d’espèce protégée.
    Samedi 23 juillet 2022, un peu avant 22 h, les policiers de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), ont interpellé un homme qui venait de tuer un goéland avec un fusil de chasse, rue de Quintin, à proximité du centre-ville briochin.
    Maire dans l’Oise
    Placé en garde à vue, le mis en cause, alcoolisé, s’avère être le maire d’une petite commune du département de l’Oise. Agriculteur de profession, et chasseur, il était dans les Côtes-d’Armor pour participer à une partie de chasse, dimanche 24 juillet.
    Âgé de 39 ans, il est poursuivi pour destruction d’espèce protégée, et fera l’objet, prochainement, d’une ordonnance pénale. Il risque un an de prison, une amende et l’annulation ou la suspension de son permis de chasse, qui était en règle.

     

    26/07/2022 : Un chasseur en garde à vue en Dordogne pour des menaces de mort sur les gendarmes

    Un homme de 55 ans a été interpellé lundi soir à Bouniagues dans le Bergeracois pour avoir proféré des menaces de mort à l'encontre de gendarmes. Chez lui plusieurs armes ont été retrouvées.

    Un chasseur de 55 ans a été placé en garde à vue par la gendarmerie, pour avoir proféré des menaces de mort sur des gendarmes. C'était lundi 25 juillet. Il a été interpellé à Bouniagues, dans le Bergeracois, où il réside. A son domicile, les enquêteurs ont retrouvé plusieurs armes, ils étaient mardi soir en train de vérifier s'il a tous les permis pour les détenir légalement. 

    Le quinquagénaire est déjà connu de la justice, mais seulement pour des délits routiers. Il devait être présenté au procureur de la République dans la journée de mercredi, qui décidera d'éventuelles poursuites à son encontre. 

     

    26/08/2022 : Des oiseaux menacés de disparition tués par des chasseurs

    Classée comme « vulnérable » dans la Liste rouge nationale des oiseaux nicheurs, l’espèce est en régression partout dans le monde. En France, elle aurait reculé de 25 % en quinze ans. La disparition des prairies et des zones humides, due au changement d’affectation des sols, en serait la cause principale, quoique d’autres facteurs tels que le dérangement ou le saturnisme aviaire – intoxication aux grenailles de plomb – soient également évoqués.

    C’est un fait-divers banal : les 6 et 7 août derniers, lors du week-end d’ouverture de la chasse au gibier d’eau, trois courlis cendrés – une espèce protégée – ont été abattus à trois endroits différents du littoral nord, entre la Normandie et les Hauts-de-France. Le massacre aurait pu passer inaperçu, comme tous les autres, si les oiseaux, équipés de balises GPS, n’étaient pas suivis par les autorités de plusieurs pays.

    Comme le relate France 3, ce sont en effet des signaux inhabituels émis par ces balises qui ont permis aux gendarmes de l’Office français de la biodiversité (OFB) de découvrir, début août, les trois infractions. La première a été commise en baie de Canche, près du Touquet, la seconde en baie de Somme, sur la commune du Crotoy, la troisième en baie de Seine, non loin d’Honfleur.

    D’un manteau brun tirant sur le blanc et doté d’un long bec courbé, le courlis cendré (Numenius arquata) est un migrateur dont la répartition s’étend de l’Asie à l’ouest de l’Europe, en passant par la Russie, le Moyen-Orient et une partie de l’Afrique. C’est le plus grand oiseau limicole de France (un mètre d’envergure), juste devant la barge et l’échasse. 

    Classée comme « vulnérable » dans la Liste rouge nationale des oiseaux nicheurs, l’espèce est en régression partout dans le monde. En France, elle aurait reculé de 25 % en quinze ans. La disparition des prairies et des zones humides, due au changement d’affectation des sols, en serait la cause principale, quoique d’autres facteurs tels que le dérangement ou le saturnisme aviaire – intoxication aux grenailles de plomb – soient également évoqués.

    Malgré sa vulnérabilité et son statut de protection, il était encore possible, jusqu’à une période récente, de chasser le courlis cendré. Fort heureusement, l’espèce fait l’objet, depuis 2020, d’un plan national d’action et d’un moratoire de suspension de chasse, que le gouvernement a reconduit le 29 juillet dernier pour un an.

    Dans le cadre de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs (AEWA), dont la France est signataire, le courlis cendré bénéficie également d’un suivi scientifique international. Les trois spécimens abattus faisaient ainsi partie d’un groupe de quinze courlis cendrés équipés de balises GPS dans le but de comprendre les menaces pesant sur l’espèce.

    Selon la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), le discret massacre de ce début août, en plein domaine public maritime, « en dit long sur la réalité du braconnage en France » : si trois des quinze oiseaux suivis ont été illégalement abattus, cela veut dire que la chasse pourrait être responsable d’une hausse de 20 % de la mortalité de l’espèce, au moins.

    « Si l’on voit clairement se dessiner la stratégie du gouvernement, qui préfère renouveler chaque année l’interdiction de chasser plutôt que d’instaurer une interdiction pérenne garantissant la protection de ces espèces menacées, se pose désormais la question du respect sur le terrain des arrêtés d’interdiction », analyse la LPO, qui demande à ce que « toutes les espèces d’oiseaux en mauvais état de conservation » (une vingtaine) soient retirées de la liste du gibier chassable en France. 

    En attendant que le miracle advienne, des enquêtes judiciaires ont été ouvertes par l’Office français de la biodiversité dans les trois départements où les infractions ont eu lieu. Les policiers de l’environnement tenteront d’abord de retrouver les balises et les oiseaux.

     

    02/09/2022 : Bantzenheim. Accident de chasse : un sexagénaire blessé à la main

    L’accident a eu lieu dans la forêt de Bantzenheim (Haut-Rhin) en fin d’apres-midi.

    Jeudi 1er septembre après 17 h 20, les secours ont été mobilisés pour un homme âgé de 69 ans qui a été victime d’un accident de chasse dans la forêt de Bantzenheim (Haut-Rhin), d’après les informations du journal l’Alsace. Le sexagénaire souffre d’une blessure par arme à feu soit un fusil de chasse, au niveau de la main gauche.

    Une enquête a été ouverte

    La victime a été secouru par les sapeurs-pompiers de Bantzenheim et Ottmarsheim sous le commandement du chef de groupe de Fessenheim avec le renfort d’un infirmier de Riedisheim.

    L’homme a été transporté dans un véhicule médicalisé à la clinique du Diaconat Fonderie de Mulhouse, où elle a été prise en charge vers 18 h 40. Une enquête a été ouverte par les gendarmes pour comprendre les circonstances exactes de cet accident de chasse.

     

    06/09/2022 : La balle d'une carabine de chasse termine dans un carreau de la mairie près de Gournay-en-Bray

    Le maire de Molagnies lance un appel à la prudence aux chasseurs. Une balle a été retrouvée dans un carreau de la maire. Quelques mètres de plus, il pouvait y avoir des victimes.

    Le maire de Molagnies, près de Gournay-en-Bray, appelle à la prudence. Récemment, une balle de carabine de chasse a terminé sa trajectoire dans un des carreaux de la mairie, laissant un impact important.

    « 600 de plus, la balle aurait pu blesser quelq’un »

    « Ce n’est que du dégât matériel. Mais vous imaginez si la balle avait fait 600 ou 700 m de plus, elle aurait pu toucher une personne et  gravement la blesser » insiste Christian Ducrocq le 1er magistrat. 

    La balle a été freinée par les vitres anti-intrusions. Le carreau est  fracturé.

    « Je vous en prie soyez prudent »

    L’élu lance un message, sans blâmer qui que ce soit :

    "Messieurs les chasseurs, je comprends que la chasse au sanglier soit source d'excitation. Mais vos armes sont très puissantes et leurs portées n'est pas toujours connues ou maitrisées. Alors, je vous en prie soyez prudent." Christian Ducrocqmaire de Molagnies

    « Je suis moi-même chasseur, et je suis certain qu’il s’agit d’une balle de carabine de chasse », explique Christian Ducrocq, maire de Molagnies. 

     

     Il y a deux ans, une balle provenant d’une carabine a déjà a déjà été retrouvée dans une camionnette. 

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    08/09/2022 : Montluçon : Un chasseur de 81 ans condamné après un tir accidentel vers une maison

    Le tribunal correctionnel de Montluçon (Allier) a condamné ce mardi un chasseur de 81 ans à une amende de 1.000 euros. Le prévenu a aussi été privé de son permis de chasse pendant trois ans et devra régler une contravention de 100 euros.

    Il comparaissait pour « mise en danger de la vie d’autrui » et manquements aux règles de sécurité protégeant les chasseurs et les non-chasseurs, indique La Montagne​.

    L’arme s’était accrochée à son gilet

    Le 19 février 2021, un tir avait atteint une maison d’Huriel (Allier). Une enquête de gendarmerie avait montré que le mis en cause participait à une battue et avait accidentellement fait usage de son fusil de chasse. Une partie de l’arme s’était accrochée dans son gilet.

    Le canon était alors pointé vers la maison éloignée de 800 m et vers d’autres chasseurs. Après les excuses du tireur, l’occupante de l’habitation avait retiré sa plainte. Le procureur avait en revanche souhaité poursuivre le chasseur, qu’il suspectait d’avoir tenu son fusil fermé, chargé et non dirigé vers le sol.

     

    09/09/2022 : Morbihan : Un chasseur condamné pour avoir menacé une famille avec son fusil

    Leur petite promenade dominicale avait tourné au vinaigre. Le 19 septembre, un couple et leur fils avaient décidé de se balader en forêt avec leur chien non loin de leur domicile à Locmiquélic, près de Lorient (Morbihan). Ils avaient alors croisé la route d’un chasseur, furieux que leur chien ne soit pas tenu en laisse dans cette zone de chasse. Après avoir copieusement injurié la famille, le chasseur les avait tenus en joue avec son fusil jusqu’à ce qu’ils attachent leur chien et quittent les lieux, rapporte Ouest-France.

    A la barre du tribunal de Lorient, le prévenu a tenu mercredi à minimiser son geste, expliquant que son fusil « était cassé » sur son bras et qu’il n’avait jamais visé la famille. Le vice-procureur a rétorqué que la famille était dans son droit et que rien ne l’empêchait de se trouver dans cette zone. Le septuagénaire a finalement été condamné à trois mois de prison. Il a également interdiction de détenir une arme pendant cinq ans et devra indemniser les victimes.

     

    10/09/2022 : Faisans, perdrix : élevés pour être « flingués » par les chasseurs

    En France, plusieurs millions de faisans et de perdrix — des animaux sauvages — sont élevés dans de petites cages dans le but d’être relâchés… et abattus pendant la saison de chasse.

    Ce week-end, il ne sera pas rare de croiser un faisan au bord des routes de campagne. Reconnaissable à son beau plumage coloré, ponctué de rouge et de reflets bleutés, cet oiseau réapparaît toujours dans les paysages ruraux, en fin de semaine, dès la mi-septembre.

    La raison ? Les lâchers de gibier pour l’ouverture de la saison de chasse. Celle-ci débutera le 11 septembre dans les départements du sud de la France – à partir du 18 ou du 25 septembre pour les autres – et s’achèvera au début de l’année 2023 [1].

    Pendant toute cette période, les chasseurs vont (entre autres) traquer des faisans et des perdrix. Des oiseaux sauvages, qui, pour la plupart ne le sont plus. Ils sont en effet nombreux à être élevés en captivité pendant des mois, afin d’être vendus aux chasseurs – qui les relâchent quelques jours avant le début de la chasse, puis cherchent à les abattre.

    La pratique existe « depuis des siècles », affirme le naturaliste Pierre Rigaux. Mais les élevages de gibier de chasse se sont particulièrement développés dans les années 1970, quand la petite faune sauvage (lièvres, lapins, oiseaux...) a disparu des campagnes françaises. « Il a fallu apporter un complément de gibier pour pouvoir pratiquer la chasse sans créer ou détériorer le capital central des populations », justifie Jean-Christophe Chastang, président du syndicat national des producteurs de gibier de chasse (SNPGC), dans une interview accordée à Chassons TV.

    La pratique se poursuit depuis. Mais pas uniquement pour la chasse, insiste Nicolas Rivet, directeur général de la Fédération nationale des chasseurs (FNC). « Il y a différents moments où on remet en nature du gibier, avec des objectifs complètements différents, explique-t-il à Reporterre. Il y a du gibier de tir bien sûr, mais aussi du gibier reproducteur, lâché à la fin du printemps, et du gibier de repeuplement. L’objectif est de réintégrer des faisans à certains endroits, en relâchant des oiseaux, mais aussi en aménageant le territoire, en replantant des haies, ou en interdisant le tir des poules faisanes par exemple. »

    10 à 15 millions d’oiseaux élevés en France

    Combien existe-t-il d’élevages de gibier aujourd’hui, et combien d’animaux y sont élevés ? Difficile de le savoir. Aucun travail de recensement n’est rendu public par les préfectures ou les fédérations de chasse.

    En 2013, le SNPGC donnait plusieurs chiffres : 1 500 élevages en France pour 14 millions de faisans élevés, 5 millions de perdrix grises et rouges, 1 million de canards colvert… Depuis, Jean-Christophe Chastang a affirmé au journal 20 minutes qu’une enquête était en cours pour mettre à jour ces chiffres. D’après une première estimation, il y aurait désormais « 350 à 400 éleveurs » qui produiraient chaque année en France « 10 à 15 millions d’oiseaux » – essentiellement des perdrix et des faisans. Une partie est exportée, notamment en Angleterre, en Espagne et en Italie.

    « Les éleveurs sont obligés de noter les entrées de leur élevage, et les sorties (les ventes aux chasseurs), précise Pierre Rigaux. On peut savoir le nombre d’oiseaux vendus, mais ça ne veut pas dire qu’on saura où ils sont lâchés, ni par qui, ni même si c’est en France ou à l’étranger. » « Tout ça mériterait d’être cadré beaucoup plus que ça ne l’est », estime Yves Verilhac, directeur général de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

    Contactés, ni le syndicat national des accouveurs (SNA, pour la partie reproduction), ni le SNPGC (pour la partie élevage) n’ont répondu à nos demandes d’interview dans les délais impartis.

    Emprisonnés dans des cages pour leurs œufs

    Car il existe deux volets distincts dans ce secteur : la reproduction des animaux, et leur élevage en tant que tel. Les élevages de reproduction sont reconnaissables à leurs rangées de centaines de cages, posées les unes à côté des autres, en extérieur. Les oiseaux sont généralement deux par cage pour les perdrix (un mâle et une femelle), et dix par cage pour les faisans (un coq et huit à neuf poules faisanes). La hauteur des cages, suspendues au-dessus du sol, est de 10 centimètres. Le plancher des cages est grillagé, pour que les déjections des oiseaux tombent par terre, et incliné, pour que les œufs puissent être récupérés et placés dans des couveuses, où il pourront éclore. [2]

    Ces animaux dits « reproducteurs » restent emprisonnés là, par tous les temps, jusqu’à l’âge de deux ou trois ans, où ils sont vendus aux chasseurs. « C’est de l’élevage d’animaux sauvages en batterie, dénonce Muriel Arnal, présidente de l’association de défense des droits des animaux One Voice. Ce sont pourtant des animaux territoriaux, qui ont besoin de vastes espaces. »

    « C’est de l’élevage en batterie »

    En France, ces exploitations appartiennent principalement à l’entreprise Gibovendée. « Leader de la reproduction du gibier en France et en Europe », comme l’indique son slogan. En 2020, l’association de défense des droits des animaux L214 a publié des vidéos d’un élevage appartenant à Gibovendée, situé à Missé (Deux-Sèvres). On y voyait des oiseaux agités, tentant de s’envoler hors de leur cage, et se cognant contre le plafond de celle-ci. Certains se coinçaient la tête dans le passage réservé aux œufs, agonisant. La poubelle était jonchée de cadavres. Rebelote en 2022 : One Voice a diffusé des images similaires, provenant d’un autre élevage de Gibovendée, situé cette fois à La Peyratte (toujours dans les Deux-Sèvres).

    One Voice et L214 se sont donc opposées à l’agrandissement de cet élevage de La Peyratte, qui compte désormais 95 200 emplacements volaille. En vain. L’extension a été validée, a posteriori, par la préfecture. « Les éleveurs se forment régulièrement sur l’élevage, le bien-être animal et même l’éthologie », peut-on lire dans le rapport du commissaire-enquêteur justifiant l’autorisation. Sollicitée, l’entreprise Gibovendée n’a pas répondu à nos questions.

    Même non chassés, ils n’arrivent pas à survivre dans la nature

    Une fois les poussins sortis de leur coquille dans les élevages de reproduction, ils sont placés en bâtiment sur le même élevage, ou mis dans des caisses et transportés dans une exploitation qui ne pratique pas la reproduction. Là-bas, ils sont aussi installés dans un hangar chauffé.

    « Dans la nature, ce sont des animaux qui vivent avec leur mère, ou par petits groupes sociaux, rappelle Pierre Rigaux, qui a enquêté sur une trentaine d’élevages. Là, au contraire, ils sont sans leurs parents, dans des hangars dans lesquels il y a des milliers de poussins du même âge et de la même espèce. » Pour éviter les agressions, les oiseaux sont maintenus dans l’obscurité. Les éleveurs leur installent des couvre-becs. « Quand les oiseaux commencent à être en âge de pouvoir voler, il y en a régulièrement qui s’envolent, poursuit Pierre Rigaux. Il y a des mouvements de panique, ils se fracassent au plafond, aux poutres métalliques. » Dans ces bâtiments, la charte de qualité du SNPGC impose aux éleveurs de respecter une densité de 35 faisans maximum par mètre carré, et de 50 perdrix maximum par mètre carré. Au bout de quelques semaines, les oiseaux passent du hangar aux volières extérieures.

    À première vue, ces volières – des longs champs où des filets sont installés à plusieurs mètres de hauteur pour empêcher les oiseaux de s’enfuir – donnent une impression d’espace, après des semaines passées en bâtiment. Mais même cette étape pose problème, selon Pierre Rigaux : « Dès qu’il y a un moment de panique, tous les oiseaux partent en vol dans un effet de groupe, et se fracassent sur le filet. Il y a des oiseaux qui se prennent le cou dans les mailles du filet, qu’on retrouve pendus. Ça, c’est lié au côté encore un peu sauvage de ces animaux-là. »

    Enfin, au bout de quelques mois d’existence, vient le moment de la vente. Les oiseaux sont rabattus et mis dans des caisses pour être transportés. Ils sont ensuite relâchés par les chasseurs – le président de la SNPGC préfère parler de « remise en nature ». « Tout est maltraitance, du début – grandir dans l’obscurité sans ses parents – jusqu’à la fin, être relâché dans la nature, quelque chose qu’ils ne connaissent pas, qui les effraie, où ils n’arrivent pas à se nourrir. Ils sont victimes de toutes les prédations possibles », dénonce Muriel Arnal, de l’association One Voice.

    En effet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a fait remarquer, dans un avis publié en 2016, que « des taux de mortalité très importants sont constatés dans les jours et les semaines » suivant les lâchers, y compris ceux « de repeuplement ». « Ces taux peuvent aller de 45-55 % jusqu’à 60-80 % », poursuit l’Anses, soulignant une « inadaptation de ces oiseaux à l’environnement » et une « prédation importante et rapide par des carnivores ou des rapaces ». Ainsi, même s’ils ne sont pas abattus directement par les chasseurs, les oiseaux ne réussissent pas à survivre.

    « Oui, comme dans tout repeuplement, il y a de la mortalité. C’est la nature », dit Nicolas Rivet de la FNC. Il poursuit : « Pour mener à bien ces opérations, il faut aussi qu’il y ait des mesures de gestion du territoire, il faut penser dans la globalité. Est-ce que, parce qu’il y a de la mortalité, on arrête tout ? On ne fait plus de repeuplement ? »

    « Les fientes rajoutent des nitrates dans les eaux »

    « L’élevage de gibier de chasse regroupe tous les signaux négatifs, juge Guillaume Dumoulin, porte-parole de la section d’Europe Écologie-Les Verts dans les Deux-Sèvres. Ce sont des élevages industriels, qui limitent le bien-être animal et qui génèrent de la pollution. Les oiseaux produisent des fientes très azotées, cela rajoute des nitrates dans des eaux de surface déjà très basses, cela peut toucher la nappe phréatique, la faune aquatique... » Sans compter que ce type d’élevage intensif de volailles augmente le risque d’épidémie de grippe aviaire.

    Face à cette avalanche de problèmes, la colère monte. « Faire naître des oiseaux dans des conditions misérables juste pour le plaisir de les flinguer, je ne pense pas que ce soit défendable », estime le naturaliste Pierre Rigaux. Comme plusieurs associations, il réclame une réforme radicale de la chasse et l’interdiction des élevages de gibier.

    On en est encore loin : force est de constater que l’État soutient ce type d’élevage. Pendant la crise sanitaire en 2021, des dérogations ont été accordées pour prolonger la période de chasse au petit gibier, et ainsi écouler le stock des producteurs. Le ministère de l’Agriculture a déployé un budget de neuf millions d’euros pour « accompagner » les éleveurs. Reste à voir si les députés nouvellement élus voudront s’emparer du sujet, et proposer une régulation du secteur.

     

    13/09/2022 : Accident de chasse à Romorantin : la propriétaire du chien tué témoigne

    Samedi, à Romorantin, Isabelle Debouver a vu son chien se faire tuer sous ses yeux par un chasseur, alors qu'elle se promenait, indique-t-elle, dans sa propriété (NR de dimanche). Elle a visiblement été légèrement touchée par un éclat. Elle témoigne.

    "En période de chasse, je me méfie. Mais là, hors saison de la chasse, je n'ai pas pensé aux autorisations spéciales (1)". Samedi, vers 8 h 45, la Romorantinaise Isabelle Debouver est donc partie se promener sur un chemin qui se trouve, martèle-t-elle, sur sa propriété, près du château de Rioubert à Romorantin. Elle part avec un beagle et un teckel et un malinois de 13 ans, Eloi, qui marche devant elle.

    Elle arrive à une intersection, en limite de sa propriété. "Je fais toujours demi-tour avant. [Le malinois] en a l'habitude et fait demi-tour de lui-même", indique Isabelle Debouver qui explique que c'est également ce qui s'est passé samedi matin.

    La Romorantinaise, commerçante bien connue de la ville, raconte la suite : "Le chien a donc fait demi-tour à cet endroit. Je suis trois ou quatre mètres derrière lui. Mais au moment où le chien fait demi-tour, j'entends un grosse déflagration. Et je sens que cela me pique au ventre". Elle voit alors le malinois s'asseoir, puis se coucher sur le flanc droit, sans encore réaliser ce qu'il se passe.

    Le malinois de 13 ans est mort. Isabelle Debouver, 63 ans, a sans doute été légèrement touchée par un éclat, suite au tir. Un chasseur, à une distance qu'elle évalue à une cinquantaine de mètres, a tué accidentellement le chien. Elle appelle immédiatement les gendarmes qui ont entendu le chasseur et saisi son arme.

    Depuis près de 13 ans, son malinois faisait office de vigile dans la bijouterie qu'elle tient dans le centre de Romorantin. "Je ne suis pas une animaliste. Mais on ne peut pas se faire descendre son chien chez soi, quand même !", commente la Romorantinaise, qui a déposé plainte. L'enquête de gendarmerie suit son cours et devrait sans doute aboutir sous peu.

    (1) Même si l'ouverture générale de la chasse est programmée le dimanche 25 septembre, la chasse au sanglier est ouverte sous certaines conditions dès le 1er juin pour faire face aux dégâts qu'il peut commettre.

     

    12/09/2022 : Isère. Ouverture de la chasse : une randonneuse blessée par des plombs

     

    Dimanche 11 septembre marquait l’ouverture de la chasse. Une ouverture qui, en Nord-Isère, a été émaillée par deux accidents fort heureusement sans gravité.

    Le premier est survenu sur la commune des Côtes-d’Arey. Peu après 15 h 30, les secours sont appelés pour une femme blessée par des plombs. Selon les premiers éléments, la victime randonnait dans le secteur de la chapelle Saint-Mamert quand elle a ressenti une douleur à la cuisse. Rapidement sur place, les sapeurs-pompiers ont constaté une blessure superficielle causée par deux plombs.

    Les secouristes sont parvenus à retirer l’un des plombs sur les lieux de l’accident, le second ayant, lui, causé une éraflure sans se loger dans la chair. Les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Clair-du-Rhône/Vienne ont procédé aux constatations. Sur place, les enquêteurs ont pris contact avec les différents chasseurs présents dans le secteur et la société de chasse locale en vue d’identifier l’auteur du tir. Une plainte a par ailleurs été déposée.

    Deux heures plus tard, un autre accident mobilisait les forces de l’ordre, cette fois-ci aux Avenières-Veyrins-Thuellin. Vers 17 h 30, une femme circulant route de Buvin a signalé qu’elle avait été la cible d’un tir, précisant que deux impacts étaient visibles sur l’aile avant gauche de sa voiture. Les gendarmes des Avenières ont procédé aux constatations. Des chasseurs ont été entendus, plusieurs confirmant qu’ils avaient ouvert le feu sur du gibier. Une enquête a été diligentée afin de déterminer si les deux impacts, de petite taille, ont bien été causés par des munitions.

     

    17/09/2022 : En Haute-Loire, une maison touchée par un tir de chasse

    Mercredi 14 septembre, une maison a été touchée par une balle à Retournac en Haute-Loire.Une partie de chasse avait lieu à proximité. Une plainte a été déposée.

    La balle s’est nichée dans un mur au-dessus de la fenêtre d’une chambre d’enfant. « Elle aurait pu tuer mes enfants ou moi », confie d’une voix lente la propriétaire de la maison qui ne souhaite pas donner son nom. « Quand on est maman, il y a plein de choses qui passent par la tête quand on voit un impact de balle au-dessus de la chambre de ses enfants. »

    Mercredi 14 septembre 2022 en début d’après-midi, une balle a touché une maison dans le hameau de la Bastide à Retournac en Haute-Loire. Les habitants de la maison étaient présents. Un groupe de chasseurs étaient à proximité. « J’ai entendu un coup de feu, peut-être deux. Je ne me souviens plus. Nous avons l’habitude d’entendre tirer », se souvient l’habitante des lieux. « Mon conjoint m’a dit sur le ton de la plaisanterie : "ils tirent vraiment proche, tu ne devrais pas rester près de la fenêtre, tu vas te faire tirer dessus !" »

     

    Balle écrasée

    Quelques instants plus tard, en faisant le tour de la maison, elle découvre l’impact sur le mur. « C’est un gros trou bien rond, bien net ». Et une balle sur le sol. «  Je ne l’ai pas reconnue, car je n’y connais absolument rien. Ce sont les gendarmes qui m’ont expliqué que c’était une balle écrasée par l’impact contre la surface du mur. »

    La propriétaire  de la maison en est quitte pour une grosse frayeur. Et un brin de colère. « Nous n’oublierons pas. Le trou est toujours visible. On ne peut pas comparer avec des accidents où il y a des blessés mais cela aurait pu être dramatique et c’est inadmissible. Il faut que les gens réalisent, chasseurs ou non, que certaines choses ne devraient pas arriver. Il y a des précautions à prendre. »

    La gendarmerie s’est déplacée sur place. Une plainte a été déposée. La société de chasse présente au moment des faits était en règle. Une dizaine de chasseurs participaient à cette sortie. Leurs auditions sont en cours. L’enquête se poursuit.

     

    19/09/2022 : Accident de chasse : son tir ricoche sur une pierre et touche un autre chasseur au bras

    Un chasseur en a blessé un autre ce dimanche, dans le Doubs, entre Nommay et Grand Charmont. D'après les deux hommes, la balle du tireur a ricoché sur une pierre avant d'atteindre l'autre au bras. Les règles de sécurité semblent avoir été respectées et les tests d'alcoolémie sont négatifs.

    Une partie de chasse a failli virer au drame ce dimanche, entre Nommay et Grand Charmont, dans le Doubs. Alors qu'un des participants visait un sanglier, son tir a fait ricochet sur une pierre avant d'atteindre un autre chasseur au bras. D'après les gendarmes, les règles de sécurité semblent avoir été respectées. Les tests d'alcoolémie effectués sont négatifs. 

    La victime, âgée de 60 ans, corrobore la version de l'accident. Le blessé a été pris en charge à l'hôpital Nord Franche-Comté. Les deux hommes font partie du club de chasse de Nommay. Une enquête devra éclaircir les circonstances de l'accident.

     

    17/09/2022 : Un cerf tué en dehors de la période de chasse dans l’Orne : une enquête ouverte

    Samedi 17 septembre 2022, un cerf a été tué lors d’une battue aux sangliers à Mauves-sur-Huisne (Orne), hors de la période de chasse. Après un dépôt de plainte, une enquête a été ouverte à la gendarmerie de Mortagne-au-Perche. La fédération de chasse condamne ces agissements et compte se porter partie civile.

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    23/09/2022 : "J’ai eu très peur" : les chasseurs tirent vers sa maison, elle porte plainte

    Le coup de feu a sifflé à ses oreilles, et Isabelle G... a trouvé des plombs sur la bâche de sa piscine: après cinq ans de patience, cette mère de famille, qui demeure près de Castelnaudary, a décidé de porter plainte.

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

     25/09/2022 : Lacoste : probable accident de chasse, un homme de 65 ans retrouvé mort

    Un homme âgé d'un peu plus de 60 ans a été tué par balle au cours d'une partie de chasse ce dimanche 25 septembre.

    L'appel à l'aide a d'abord été passé par un autre chasseur aux sapeurs-pompiers, vers 11 heures, puis la gendarmerie a été mise dans la boucle.

    La victime se trouve dans un endroit isolé à Lacoste.

    Des investigations sont en cours afin d'établir les circonstances exactes du décès et pour déterminer s'il s'agit d'un acte volontaire, d'un accident ou d'un crime.

     

    25/09/2022 : Calais : des chasseurs tirent vers les maisons du Fort Nieulay

    Avec l’ouverture de la chasse, des riverains de la rue Robert-Deschamps ont reçu des dizaines de plombs dans leur jardin et la rue. Des plombs tirés par des chasseurs, depuis un champ privé. Une main courante a été déposée.

     

    C’était bien un effet positif du Covid-19 pour les riverains de la rue Robert-Deschamps. Pour eux qui sont déjà importunés l’été par des rodéos urbains près du Fort Nieulay, l’automne n’est pas synonyme de calme, avec notamment l’ouverture de la chasse. « Ça s’était calmé avec la crise sanitaire », confie un habitant sexagénaire, sous couvert d’anonymat*.

    Dimanche 18 septembre pourtant, les chasseurs étaient de retour, et tout le quartier était au courant. « C’est la première fois qu’on l’a eu aussi fort, c’était effrayant. Toutes les 30 secondes, ils tiraient », témoigne une autre résidente, là encore sous couvert d’anonymat. Des centaines de tirs, de l’aube jusqu’au coucher du soleil.

    Des tirs vers les habitations

    Si le retour des chasseurs cause pas mal de maux de tête aux riverains, la peur de se prendre un plomb perdu s’est ajoutée à la situation. Tous ont ramassé à la fin de la journée des dizaines de plombs dans leur cour, leur jardin, voire même dans la rue, sans compter des oiseaux blessés et quelques éclaboussures de sang sur les voitures. Une preuve que plusieurs tirs ont été en direction des habitations, chose qui est illégale. « Ils font n’importe quoi. On se demande s’ils ont le permis », s’énerve le Calaisien sexagénaire.

    Un autre riverain de la rue, jeune père de famille, s’inquiète lui aussi. « On a des animaux, et la petite. Si un plomb rentre dans la maison, elle peut l’avaler. Dimanche (aujourd’hui, NDLR), on fête l’anniversaire de la petite. On se demande si on pourra aller dehors. »

    Un arrêté municipal signé en 2012

    Pourquoi donc les chasseurs viennent-ils tirer sur les oiseaux à quelques dizaines de mètres des habitations ? Surtout que, depuis 2012, un arrêté municipal a été signé pour interdire la chasse dans cette zone… mais ne concerne pas le champ privé dans lequel les chasseurs pratiquent.

    Les riverains ne connaissent pas l’identité des chasseurs, tout comme Roger Catez, président de l’association de chasse maritime du Calaisis. S’il n’était pas au courant de la situation, il dénonce tout de même les tirs vers les habitations. « Si on tire dans les environs des habitations, c’est dangereux. Je ne peux que regretter ces actes de malveillance. On ne peut pas laisser faire ! »

    Une prévention à prévoir

    Les habitants ont tenté de joindre la mairie. Vendredi 23 septembre, une réponse de la police municipale regrette la situation de la rue Robert-Descamps « comme malheureusement chaque année à proximité des habitations et cela malgré l’interdiction en vigueur. Ce problème récurrent est particulièrement compliqué à résoudre. Nous allons poursuivre la lutte face aux contrevenants en multipliant les opérations de police commune entre les forces du commissariat et la police municipale. »

    Depuis le premier dimanche, les riverains ont déposé une main courante au commissariat de Calais. « On va prendre attache avec l’association qui gère la chasse sur cette zone, précise le commissaire de Calais, Franck Toulliou. On ne la connaît pas. Il y a aussi un gros travail de prévention auprès des chasseurs. Il y aura déjà un dialogue avec l’association. La mairie a été saisie sur ces faits. On verra également avec la municipalité pour avoir des panneaux, sur les bords de la parcelle, à la charge du propriétaire. »

    En attendant, les riverains redoutent le dimanche, synonyme de chasse et de nouveaux tirs, encore une fois vers leurs habitations.

    *Comme tous les autres riverains, les personnes interrogées craignent des représailles, notamment sur les véhicules, si les noms apparaissent dans la presse.

     

    26/09/2022 : "J'ai entendu un sifflement" : un Mayennais affirme qu'une balle perdue de chasse est passée près de chez lui

    Un habitant de la Mayenne affirme qu'une balle de chasse est passée près de sa maison, ce samedi 24 septembre. Il l'a entendue alors qu'il sortait dans son jardin. La fédération de chasse de la Mayenne, de son côté, rappelle que les consignes de sécurité sont données avant chaque battue.

    Un Mayennais a échappé au pire ce week-end : il affirme avoir entendu une balle de chasseurs passer près de sa maison, ce samedi 24 septembre vers 11 heures. Il y avait une battue dans une forêt situé à proximité de chez lui. Cet habitant d'un petit village mayennais, qui souhaite rester anonyme par peur de représailles, est donc persuadé qu'il s'agit d'une balle perdue.

    Un tir de carabine ?

    "Je sortais de mon garage, j'ai entendu un sifflement important", retrace Michel (le prénom a été modifié). Le sifflement est suivi d'un bruissement, comme si la balle allait se loger dans un buisson ou un talus. "C'est difficile à définir, c'est tellement vite fait", ajoute ce Mayennais.

    Michel n'est pas chasseur, il n'est pas sûr à 100% de ce qu'il a entendu alors il a cherché à savoir si c'était bien une balle perdue. "J'ai parlé avec des collègues chasseurs, ils m'ont dit que ça ressemblait beaucoup à ça", explique-t-il. Ce Mayennais n'a pas entendu le tir du chasseur, il mais il a une explication. Pour lui, la balle pouvait provenir d'une carabine. "Une balle avec fusil, ça a une portée de 500 mètres, alors qu'une carabine avec balle c'est 3000 mètres", décrit-il.

    La fédération de chasse de la Mayenne, de son côté, rappelle que les consignes de sécurité sont rappelées aux chasseurs avant chaque battue. Il est interdit de tirer en direction des maisons, des routes ou encore des chemins où des promeneurs peuvent se trouver. En cas de non-respect de ces règles, la fédération s'autorise à porter l'affaire en justice. "On est intraitables évidemment", insiste l'un des membres du conseil d'administration. La fédération de chasse de la Mayenne insiste également sur la formation de 1000 chasseurs mayennais à la sécurité, sur 7000 au total. La réforme de la chasse, votée en 2019, exige désormais cet aspect sécuritaire : tous les dix ans, les chasseurs devront donc remettre à niveau leurs connaissances en matières de sécurité, à travers une formation.

     

    26/09/2022 : Vaucluse : un chasseur tué par balle lors d’une battue

    La victime a été traversée par le projectile et a été déclarée décédée sur place par un médecin. Une enquête a été ouverte par le parquet d’Avignon.

    Crime ou un accident chasse comme il s’en produit des dizaines chaque année ? Un chasseur a été tué d’une balle au cours d’une battue aux sangliers dimanche 25 septembre, à Lacoste dans le Vaucluse, selon le Dauphiné Libéré. La victime, âgée de 59 ans, domiciliée dans le même département à La Roque-sur-Pernes, a été traversée par le projectile au niveau du lieu-dit des Deux Puits, un secteur isolé et difficile d’accès.

    Les sapeurs-pompiers, appelés vers 11 heures, n’ont rien pu faire pour le réanimer et un médecin a constaté son décès sur place. Une enquête a été ouverte par le parquet d’Avignon et confiée aux gendarmes de la compagnie de Pertuis. Une équipe de techniciens de la cellule d’identification criminelle du groupement de gendarmerie a été appelée en renfort sur les lieux de l’incident.

    Tous les chasseurs présents ont été entendus par les enquêteurs, les dépistages d’alcool et de stupéfiants se sont révélés négatifs, plusieurs armes ont été saisies et des expertises comparatives vont être effectuées, selon une source judiciaire au Dauphiné. Une autopsie sera pratiquée dans la semaine à l’institut médico-légal à Nîmes afin de déterminer si la balle a traversé la victime par le torse ou le dos.

     

    28/09/2022 : Lacoste - Accident de chasse : les armes des chasseurs saisies

    Les enquêteurs poursuivent toujours leurs recherches pour établir avec précision les circonstances exactes de l'accident de chasse, survenu dimanche peu avant midi, dans le massif du Luberon à Lacoste.

    Au cours de cette battue aux sangliers, Laurent Boyer, 58 ans, domicilié à La Roque- sur-Pernes, a été mortellement touché au niveau de l'épaule par une balle, ce que l'autopsie, réalisée hier à l'Institut médico-légal de Nîmes, n'a fait que confirmer. Outre les auditions des chasseurs, l'ensemble des fusils des chasseurs présents a été saisi ainsi qu'une cartouche provenant de chacune des armes afin de procéder à une analyse balistique. Le sanglier qui se trouvait à côté de la victime a également fait l'objet d'un examen réalisé par un vétérinaire.

    À l'issue des résultats de ces expertises, les enquêteurs pourront déterminer de quelle arme provenait le tir mortel. L'enquête se poursuit et avance petit à petit, a simplement confirmé le parquet d'Avignon.

     

    01/10/2022 : Près de Béthune, un adolescent de 13 ans touché par un tir de chasse

    Un adolescent de 13 ans a été transféré à l'hôpital de Lens ce samedi 1er octobre 2022. Il a été touché par un tir de chasse accidentel à Annequin.

    Un accident de chasse s’est produit ce samedi 1er octobre 2022 à Annequin, dans le Pas-de-Calais. Un adolescent de 13 ans a été touché par un tir de chasse. La victime a été transférée au centre hospitalier de Lens. Précisions. 

    La victime touchée au visage et à l’abdomen

    Les sapeurs-pompiers des casernes de Vermelles et de Lens sont intervenus rue Traversaine à Annequin ce samedi en début d’après-midi. Un ado de 13 ans a été blessé lors d’un accident de chasse. La victime se trouvait à proximité d’un champ.

    Le garçon a reçu des plombs « au niveau du visage et à l’abdomen suite à un tir accidentel », précise le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis). Après un premier bilan, l’adolescent a été transféré non-médicalisé à l’hôpital de Lens.

     

    03/10/2022 : Hautes-Alpes : un chasseur se blesse après s'être tiré dans dans le pied à Rochebrune

    L'homme d'une trentaine d'années a été transporté vers le CH de Gap et a dû subir une opération chirurgicale.

    Accident de chasse dans les Hautes-Alpes. Selon les informations de BFM DICI, un chasseur d'une trentaine d'année, originaire de Gap, s'est sérieusement blessé ce samedi lors d'une partie de chasse à Rochebrune.

    La gâchette coincée dans la cartouchière

    Installé à son poste de garde, le chasseur a entendu les chiens arriver. Mais alors que l'homme voulait lever son fusil, la gâchette s'est coincée dans la cartouchière et le coup est parti, raconte le père du chasseur à BFM DICI.

    L'homme a reçu du plomb dans le pied, entraînant une vive douleur. L'accident a nécessité l'intervention des pompiers qui ont pris en charge la victime.

    "Il a été évacuée vers l'hôpital de Gap et a subi une petite intervention chirurgicale. Mais le chasseur se porte bien", précise Marc Aubin, responsable de la chasse locale dans la commune. Selon le père de la victime, cet accident aurait toutefois pu être "bien plus grave".

     

    02/10/2022 : Accident de chasse dans le Pas-de-Calais : un adolescent de 16 ans, soupçonné d'être l'auteur du tir, recherché par la police

    La victime a été hospitalisée après avoir reçu des éclats de plomb au niveau du visage et de l'abdomen.

    Un jeune homme de 16 ans, soupçonné d'être l'auteur du tir, est recherché par la police dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Béthune pour blessure avec arme. L'accident de chasse est survenu samedi 1er octobre à Annequin dans le Pas-de-Calais, rapporte France Bleu Nord.

    Un adolescent de 13 ans a reçu des éclats de plomb au niveau du visage et de l'abdomen. Il a été transporté au centre hospitalier de Lens. Il se trouvait à proximité d'un champ et accompagnait un groupe de chasseurs. Le suspect recherché n'est pas resté sur les lieux. Il est donc actuellement recherché.

    Selon la Fédération de chasse du Pas-de-Calais, le tir était accidentel. D'après le parquet, le tireur et la victime doivent se connaître.

    Dans le Pas-de-Calais, la chasse est ouverte depuis le 18 septembre et jusqu'au 28 février.

     

     

    04/10/2022 : Pyrénées-Orientales : Le chien d’un promeneur tué par un tir lors d’une partie de chasse

    L’auteure du tir mortel aurait confondu le chien avec un chevreuil.

    Le chien d’un promeneur a été tué par balle dans une forêt à Rabouillet (Pyrénées-Orientales) ce samedi. L’animal a été touché par le tir d’une chasseuse qui participait à une battue ; rapporte L’Indépendant. « La personne qui a tiré a cru que mon chien était un chevreuil » ; a expliqué auprès de nos confères le maître de ce malinois de 10 ans, qui est mort presque sur le coup.

    Une plainte déposée

    Selon le propriétaire du chien, les chasseurs ont eux-mêmes appelé les gendarmes. Jean-Pierre Sanson, le président de la Fédération de chasse des Pyrénées-Orientales, a qualifié l’acte d'« impardonnable ». « Les consignes de battue ont été données correctement. On ne peut pas accepter que ce genre de choses arrivent » ; a-t-il indiqué à L’Indépendant. 

    D’après lui, l’association de chasse dont dépend l’auteure du tir a déposé une demande de suspension définitive de son permis de chasse auprès de la préfecture. Le maître du chien, lui, a porté plainte à la gendarmerie ce lundi.

     

    08/10/2022 : Un chasseur du Vaucluse se tire une balle dans le genou

    Le chasseur s'est blessé ce samedi autour de 8h30. Agé de 71 ans, l'homme s'est tiré dessus, son fusil était chargé de chevrotines.

    L'accident s'est déroulé sur la commune de Cheval-Blanc, lieu-dit les Iscles, dans le Vaucluse.

    Un chasseur s'est blessé au genou, autour de 8h30. Les munitions, des chevrotines, sont destinées au gros gibier, type sanglier. La jambe de l'homme a été gravement abîmée.

    Les jours de la victime ne sont pas en danger. Cinq pompiers et trois véhicules ont été mobilisés. L'homme a été transporté à l'hôpital d'Avignon.

     

    09/10/2022 : Accident de chasse : le sexagénaire gravement blessé serait venu ramasser des champignons

    Ce dimanche 9 octobre, un homme de 62 ans a été gravement blessé par balle à l’abdomen alors qu’il était venu ramasser des champignons dans la commune de Vinsobres dans le Sud-Drôme.

     Il aurait été blessé par le tir accidentel d’un chasseur, âgé de 55 ans et d’après nos informations, président d’une association de chasse locale. Il s’est lui-même rendu auprès de lagendarmerie de Nyons pour relater les faits et expliquer les circonstances de ce terrible accident.

    Le sexagénaire dont le pronostic reste engagé est toujours pris en charge par les médecins de l’hôpital de Marseille. Il y avait été héliporté à la mi-journée.

     

    09/10/2022 : Beaujolais : un chasseur tire accidentellement sur une randonneuse et ses deux enfants

    Une femme de 33 ans et ses deux enfants de 7 et 10 ans ont été transportés à l’hôpital de Villefranche-sur-Saône, ce dimanche 9 octobre, en milieu d’après-midi, après avoir été touchés aux jambes par des plombs, dans un accident de chasse sur la commune de Pommiers.

     

    10/10/2022 : Accident de chasse : une mère et ses deux enfants blessés aux jambes dans le Beaujolais

    Dans le Beaujolais, une randonneuse et ses deux enfants ont été accidentellement visés par un chasseur

    C’est le deuxième accident de chasse dans la même journée. Après un ramasseur de champignons dans la Drôme visé par erreur dans la matinée par le président de la société de chasse locale, c’est une femme âgée de 33 ans et ses deux enfants qui ont été touchés par les tirs d’un chasseur lors d’une promenade dans l’après-midi. L’accident a eu lieu à Pommiers, sur la petite commune du Beaujolais, dans le Rhône. Selon « Le Progrès », les victimes légèrement blessées aux jambes ont été prises en charge par les pompiers et transportées à l’hôpital de Villefranche-sur-Saône.

    Le chasseur, qui a été placé en garde à vue par la gendarmerie, a expliqué avoir été ébloui par le soleil. Il a depuis été laissé libre mais son fusil a été saisi.
    Ces accidents font réagir sur les réseaux sociaux. Le journaliste engagé pour la cause animale Hugo Clément a interpellé le ministre de la Transition écologique, la Première ministre ainsi que le chef de l’État sur les réseaux sociaux : « Encore une victime de la chasse […]. On continue comme ça jusqu’à quand ? »
    Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef, a relayé ce tweet : « Madame la première Ministre, chère@Élisabeth_Borne, le minimum minimorum serait d’interdire la chasse le dimanche et le mercredi. La sagesse le recommande, la société l’attend. »
     
     

    Un Angevin a partagé sur Facebook sa mésaventure, survenue dimanche 9 octobre 2022. Un chasseur a tiré un coup de fusil non loin de chez lui. Des plombs sont retombés dans son jardin.

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    10/10/2022 : Agride, leur ânesse, a été tuée par le tir d’un chasseur : "Ce ne peut pas être un accident"

    Constaté ce lundi 10 octobre, le drame est survenu dimanche, dans le pré de deux ânesses à Châteauvilain : Agride a été tuée par le tir d’un chasseur, laissant sa fille, Maya, orpheline. Une enquête a été ouverte et les propriétaires des animaux entendent déposer plainte.

    « Comment peut-on confondre un âne avec un sanglier, un cerf ou bien un chevreuil ? La couleur du pelage est différente, tout comme la morphologie, la forme des oreilles… C’est incompréhensible ! »

    La vétérinaire a retiré un projectile de la plaie

    Nathaly et Jean-Frédéric sont sous le choc en apprenant qu’il s’agit bien d’un projectile – dont l’enquête devra établir le calibre –, qui a tué l’une de leurs deux ânesses. « Notre vétérinaire est formelle : elle a retiré un projectile qui a éclaté en pénétrant au niveau de l’encolure avant de traverser notamment le poumon », détaille Frédéric.

     

    10/10/2022 : Près de Toulouse, un chasseur tire sur un chien, l'animal de compagnie amputé d'une patte

    Un beauceron a été visé par un tir de fusil dimanche 2 octobre à Fronton, au nord de Toulouse. L'animal a été amputé et le suspect sera bientôt jugé par le tribunal correctionnel. La famille de Narco lance une cagnotte solidaire pour les aider à financer les soins.

    "Narco, joli beauceron âgé de 5 ans, un loulou câlin et plein de vie ne pourra plus jamais courir comme avant…", regrette Céline Gardel, la présidente de l'association les 4Pattounes, qui milite pour la protection des animaux. 

    Le 2 octobre, vers 8 heures du matin, Margaux (1) se rend dans le jardin de sa maison, située à Fronton, au nord du département. Elle profite de cette matinée pour sortir son chien et nourrir ses animaux, des poules et des chevaux. Au moment de rentrer dans la maison, une demi-heure plus tard, cette femme ne s'inquiète pas lorsqu’elle entend son Toutou aboyer devant le portail. En ce dimanche ensoleillé, c'est sûrement le passage de plusieurs chasseurs qui l'excite.

    Soudain, un coup de feu retentit. Et ce tir est suivi par des aboiements de douleurs. Margaux et ses petites filles sont sous le choc. Par réflexe, cette mère de famille sort immédiatement devant sa propriété pour tenter de comprendre ce qui se joue. Très vite, cette dame découvre Narco, son beauceron, en sang. Pendant qu'elle s'occupe de l'animal, son mari rattrape un chasseur qui tente de fuir. À cet instant, cet individu armé semble affolé. Il avoue avoir tiré sur le canidé, " par peur de se faire attaquer". La balle a carrément arraché la patte de Narco. 

    Prochainement jugé

    Très vite pris en charge par un vétérinaire, le chien est finalement amputé. Dans la foulée, ses propriétaires déposent plainte à la gendarmerie de Fronton. Face aux militaires, cet homme explique avoir une phobie des chiens. Mais selon Céline Gardel, cette version est plus que contestable. " Ce n'est pas un tir de défense. Narco ne l'attaquait pas. Il était à bout portant et souhaitait en finir. Et quand on a peur des chiens, on ne chasse pas", estime cette capitaine de police.  

    Le chasseur est convoqué devant la justice dans les prochaines semaines. En attendant, une cagnotte solidaire a été ouverte par les 4Pattounes pour aider la famille à payer les soins. L'association les 4Pattounes a également déposé plainte et s'est constituée partie civile.

     

    12/10/2022 : Deux-Sèvres : Un ado de 17 ans touché dans le dos par la balle perdue d’un chasseur

    Le jeune garçon a été transporté en urgence absolue à l’hôpital de Poitiers.

    Un grave accident de chasse s’est produit, ce mercredi à Saint-Jean-de-Thouars, dans les Deux-Sèvres. Vers 11h30, un jeune de 17 ans a été touché dans le dos par une balle perdue de 12 mm, provenant probablement d’un fusil de chasse, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine. La balle a traversé le corps de la victime et le médecin du SMUR a estimé le jeune garçon en état d’urgence absolue. Il avait été transporté par un ami avant l’arrivée des pompiers qui l’ont héliporté jusqu’au CHU de Poitiers. Un périmètre a été établi à l’endroit où le drame a eu lieu. L’arme qui a blessé l’adolescent n’a pas encore été retrouvée. Une enquête a été lancée par la gendarmerie.

     

    13/10/2022 : Accident de chasse en Corrèze : le chasseur et le responsable de la battue reconnus coupables et privés de permis

    Le tribunal judiciaire de Brive, en Corrèze, a jugé coupables le chasseur auteur du tir qui en avait blessé un autre et le responsable de la battue qui s'était déroulée le 15 janvier 2020 à Allassac. Ils ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis. Tous deux seront aussi privés de leur permis de chasse pendant un an.
     

    Le parquet avait ainsi résumé l'affaire, le 1er septembre 2022, lors de la comparution devant la justice des deux prévenus, des chasseurs qui participaient à une battue le 15 janvier 2020 à Allassac :  « on est passé à 10 centimètres de l’homicide involontaire ».

    Retour sur les faits

    Ce jour-là, alors qu'un groupement de chasseurs de la commune d'Allassac organise une battue, c'est l'accident. Une balle de fusil, destinée au grand gibier, se fiche dans la clavicule du « voisin de poste » du tireur. À 10 centimètres, donc, peu ou prou, de son cœur. Le blessé n’avait pas porté plainte, ne s’était pas constitué partie civile et n’était pas venu à l’audience.

    Condamnés à trois mois de prison 

    Le tireur, un homme de 73 ans, et le responsable de la battue, le président du groupement de chasseurs âgé de 70 ans, ont été reconnus coupables de blessures involontaires et condamnés à trois mois de prison avec sursis (le Parquet en avait requis quatre).  Le président est également reconnu coupable de chasse sur le terrain d'autrui et écope d'une amende de 500 euros.

    La défense du tireur avait plaidé la dispense de peine, celle du responsable de la battue, qui avait refusé de s'exprimer lors de l'audience, la relaxe. Ils n'ont pas obtenu gain de cause.

    Privés de permis pendant un an

    Mais, surtout, la justice a décidé de priver les deux septuagénaires de leur permis de chasse, pendant un an. Après ce délai, s’ils souhaitent à nouveau chasser, ils devront repasser l'examen pour obtenir leur permis de chasse. En l’occurrence, le tireur devra même le passer tout court, puisqu'il avait commencé à chasser à une époque où l’examen n’existait pas. Il l'avait d'ailleurs reconnu à l'audience, en septembre : "Je n'ai jamais passé mon permis".

     

     

    14/10/2022 : Chasse en Gironde : elle aurait reçu un plomb à la tête, une promeneuse en colère

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    14/10/2022 : À Saint-Michel-d'Euzet dans le Gard, une balle perdue avait fini sa course dans leur salon lors d'une battue au sanglier

    La famille concernée est sous le choc. Consternée, elle a décidé de porter l'affaire en justice après avoir déposé plainte.

     Plus de dix jours après les faits, Bénédicte ne cache pas sa colère, alors que ce samedi 1er octobre aurait pu tout simplement tourner au drame. Il est pile 14 heures, ce jour-là, lorsque cette maman de quatre enfants quitte en voiture son pavillon de Saint-Michel-d’Euzet, pour conduire sa fille à un anniversaire. Dans le véhicule, l’ambiance est à la fête lorsque le téléphone sonne. " Maman, il y a un trou dans la fenêtre ! ", annonce à sa mère Matthis, 13 ans, resté à la maison pour garder les plus petits pendant la sieste.
    Aussitôt de retour au domicile, la mère de famille est gagnée par l’effroi. Un impact de balle de la taille d’une orange orne la baie vitrée. Un plus petit, la chambre des enfants. La balle qui a donc traversé la maison gît sur le sol, pile poil sous le trotteur de Tom, le petit dernier âgé d’à peine deux ans.

    " À deux minutes près, mon fils aurait pris la balle en pleine tête ! ", dénonce la mère de famille qui dans la foulée des faits recevait la visite des chasseurs évoquant un " incident de tir ", puis des gendarmes.

    Depôt de plainte.

    Aujourd’hui, la mère de famille a déposé plainte et s’est tournée vers la justice, après avoir géré l’affaire avec son assurance. " Le lundi après les faits, le chef de battue et son épouse sont venus me voir et présenter leurs excuses. Avec un bouquet de fleurs, des bonbons pour les enfants et une bouteille de champagne sous le bras… Mais dès le week-end suivant, à nouveau, on entendait les balles ! ", dénonce Bénédicte.
    Contactée par téléphone, la fédération départementale des chasseurs du Gard indiquait en effet, jeudi 13 octobre, que les battues n’avaient en aucun cas été suspendues à titre conservatoire à Saint-Michel-d’Euzet. Même chose pour le permis de chasse du tireur supposé, celui-ci n’ayant d’ailleurs pas encore été identifié à 100 %.

    " Pour cela, une expertise de tous les fusils utilisés lors de la battue est en cours. Les résultats de cette expertise figureront dans le rapport technique en cours d'élaboration à la fédération. Un rapport dont les conclusions seront évidemment transmises aux gendarmes dans les plus brefs délais ". 

     

    14/10/2022 : Deux randonneurs blessés par un chasseur sur un sentier à Urrugne

    Un père et sa fille ont été blessés par le tir d'un chasseur sur un sentier de randonnée à Urrugne. Les faits se sont déroulés le 18 septembre. Le chasseur a été auditionné ce vendredi et sera jugé par le tribunal début de l'année prochaine pour "blessures involontaires".

    L'accident s'est déroulé sur le chemin Choldoko Gaina au sud ouest de la commune d'Urrugne. C'était le dimanche 18 septembre vers 9h30. Un père de 56 ans et sa fille âgée de 30, originaires de Saint-Jean-de-Luz, se promènent depuis une heure en pleine nature. Ils croisent un chasseur qui traverse le chemin pour s'engouffrer dans les bois. Muni d'un fusil de chasse calibre 12 semi-automatique, il tire sur une caille, qui s'envole. Le tir va atteindre les promeneurs 30 mètres plus loin, alors qu'ils se trouvent toujours sur le sentier.

    Immédiatement, le chasseur âgé de 40 ans, qui réside à Biriatou, se précipite vers ses victimes pour leur porter secours. Mais c'est par leurs propres moyens que le père et sa fille se rendent à la polyclinique de Saint-Jean-de-Luz. Le papa a été touché par trois plombs dans le bas du dos. Sa fille a été plus gravement blessée : 19 impacts. Elle a dû être opérée, et deux plombs ne pourront jamais lui être retirés. 

    Les victimes refusent de déposer plainte

    En dépit de la gravité des faits, ni le père ni sa fille ne veulent déposer plainte. S'appuyant sur la main courante, la commissaire de Saint-Jean-de-Luz, Cécile Contet, va alerter le procureur de la République de Bayonne. 

    Ce vendredi 14 octobre, le chasseur a été auditionné par les policiers luziens, avec des policiers de l'environnement et des agents de la biodiversité. Il a reconnu des manquements dans sa pratique de la chasse et des erreurs au moment des faits. Le chasseur a pu regagner son domicile, mais sera traduit devant le tribunal de police début 2023. Il devra répondre de blessures involontaires.

     

    15/10/2022 : À Briouze, trois hommes condamnés pour avoir détruit l'habitat d'oiseaux et de végétaux protégés

    Trois hommes ont été condamnés par le tribunal d'Argentan, mardi 11 octobre 2022, pour avoir détruit, sans autorisation, l'habitat d'espèces protégées à Briouze (Orne).

    2 000 € d’amende et 2 000 € d’amende avec sursis pour trois hommes âgés de 37 ans, 40 ans et 80 ans qui comparaissaient ce mardi 11 octobre 2022 devant le tribunal d’Argentan (Orne). Ils ont détruit, sans autorisation, l’habitat d’espèces d’oiseaux protégés et altéré l’habitat d’une espèce végétale protégée, à savoir une grande douve, par fauchage, abattage d’arbres et de roselières dans le marais du Grand-Hazé sur la commune de Briouze (Orne).

    Le 30 juillet 2020, l’office française de la biodiversité est informé par la direction départementale du territoire de l’Orne que plusieurs infractions, abattages d’arbres sans autorisation, destructions de fleurs protégées, ont été commises au marais du Grand Hazé à Briouze, classé comme zone d’intérêt remarquable, un secteur protégé en raison de la biodiversité qui l’habite, le plus grand site de nidification des oiseaux d’eau du département.

    Un transport des agents de la police de l’environnement leur permettra de constater une fauche mécanique d’une roselière, entre 2 300 et 3 000 m² et d’une grande douve (une grosse plante qui ressemble à un gros bouton d’or), ainsi que l’abattage d’arbres et arbustes en pleine période de nidification. Tous ces travaux doivent bénéficier d’une autorisation de la préfecture.

    Le propriétaire de la parcelle, un octogénaire demeurant Saint-Mars-d’Égrenne (Orne) expliquait aux enquêteurs qu’il mettait son gabion à la disposition des chasseurs en échange d’un entretien annuel de sa parcelle.

    Le gestionnaire du marais, chargé de missions scientifiques et le président de la société communale de chasse de Briouze expliquaient que le propriétaire était parfaitement informé de la réglementation et, selon lui, l’intérêt de cette fauche et de cet abattage permettait de garantir une visibilité du gabion et un angle de tir plus important aux chasseurs au détriment de la biodiversité.

    L’homme chargé de cet entretien, un quadragénaire de Bellou-en-Houlme (Orne) reconnaît avoir, avec un ami de Saint-Brice-sur-Rânes (Orne), neenitoyé, comme convenu, le tour de l’étang à l’aide d’un gyrobroyeur, débroussailleur et autre outillage. Ils affirment qu’ils ignoraient la réglementation et ne savait pas qu’ils n’avaient pas le droit de faire ces travaux avant le 15 août.

    "Je suis propriétaire de cette parcelle depuis plus de 40 ans, et j’ai eu l’autorisation de la DDA (direction départementale de l’agriculture) d’entretenir mes parcelles autour de l’étang et la digue et rien d’autre n’a été fauché." Le propriétaire

    Tous trois contestent également l’étendue du fauchage expliquant qu’il est impossible de passer mécaniquement, car il y a un canal qui fait tout le tour et qui empêche tout accès.

    L’inspecteur de l’environnement à l’office français de la biodiversité a précisé à l’audience que le marais du Grand-Hazé est une grande mosaïque d’habitats pour deenombreuses espèces d’oiseaux, un dernier bastion d’où l’enjeu de conservation du site.

    "Il ne fat pas que les travaux soient réalisés dans une période impactante pour ces espèces. Les déchets de coupes doivent être évacués, car ils contriuent à la dégradations de l’habitat." L’inspecteur de l’environnement à l’office français de la biodiversité

    Le représentant du groupe ornithologique de l’Orne, explique que les coupes d’arbres ont conduit à la destructio,e de trois nids de hérons cendrés. Il demande, à ce titre, la somme de 7 500 €.

    La procureure de la République souligne qu’il s’agit d’un espace fragile, sensible donc particulièrement protégé. Les prévenus ont compris qu’ils avaient perturbé la reproduction d’espèces. Travaillant sur une zone protégée, ils avaient le devoir de se renseigner. Elle évoque une négligence, un laisser-aller, mais rappelle que cet abattage a été fait pour avoir un meilleur angle de tir depuis ce gabion, ce qui ,€’est pas là dans un but d’entretien de l’environnement, mais d’un confort de tir. Elle requiert à l’encontre du propriétaire, le quadragénaire, une peine de 4 000 € dont 2 000 € avec sursis et à l’encontre des deux autres, une peine de 70 heures de TIG (travail d’intérêt général) à effectuer dans un délai de 18 mois ou une peine de deux ans de prison en cas de non-exécution. À titre de peine complémentaire, et pour les trois prévenus, la diffusion, pendant deux semaines, de cette condamnation dans un journal local à leurs frais et l’affichage de la décision à l’entrée du marais.

    Pour la défense, son clien, comme les deux autres prévenus, sont véritablement des amoureux de la nature et de ce marais qu’ils entretiennent, car il faut aussi l’entretenir. Ils ont reconnus les faits, mais ils ignoraient cette réglementation. S’ils ont effectivement coupé des quelques saules sur une parcelle de plus de 200 ha, il n’est pas certain que cela ai eu des conséquences réelles sur l’habitat d’espèces d’oiseaux protégés.

    Il revient sur la destruction des nids de héron et demande au tribunal de rejeter la demande formulée par le représen,€ant de ce groupe, car les faits dénoncés sont antérieurs et non retenus aujourd’hui.

    Le propriétaire sera finalement condamné à une peine d’amende de 4 000 € dont 2 000 € avec sursis et les deux autres hommes, les exécutants, à une peine d’amende de 2 000 € intégralement assortis du sursis. Ils devront, ensemble, indemniser le groupe ornithologique de l’Orne et verser la somme de 2 000 €.

     

    16/10/2022 : Goudelin : une personne décédée suite à un accident de chasse

    Une femme de 65 ans est décédée ce dimanche 16 octobre, suite à un accident de chasse à Goudelin. Une enquête est en cours.

    Ce dimanche 16 octobre, en fin de matinée, un accident de chasse est survenu dans la commune de Goudelin (22), au niveau d’un champ, au lieu-dit Gonzolet. Une personne est décédée.

    Enquête ouverte

    Selon les premiers éléments, c’est une femme âgée de 65 ans qui a reçu une balle au niveau de la poitrine. La sexagénaire est décédée des suites de cet accident, qui s’est déroulé vers 11 h, et ce, malgré l’intervention rapide des secours et son transport en direction du centre hospitalier Yves-Le Foll, à Saint-Brieuc.

    Suite à cet accident, une enquête a été ouverte pour en déterminer les circonstances exactes. Vers 13h, Nicolas Heitz, le procureur de la République, était sur les lieux, ainsi que le maire de la commune, Laurent Le Faucheur.

    «Un choc pour nous»

    Contacté par nos soins, ce dernier a confié : «C’est un choc pour nous, c’est un couple qu’on connaissait». «J’ai été appelé rapidement, je suis venu tout de suite, car forcément, un accident de chasse, c’est un sujet sensible», poursuit l’édile, qui refuse «d’analyser ce qu’il s’est passé. Place à l’enquête, je ne veux pas interférer». Reste que, selon lui, l’accident serait survenu au démarrage d’une battue aux sangliers, lancée suite à un témoignage d’un passage desdits animaux ce dimanche matin.

     

    16/10/2022 : Partie de chasse à Turcey : un chien enseveli dans un trou très profond

    Ce dimanche 18 octobre, un chien de chasse a été pris au piège dans une crevasse à Turcey. Malgré une reconnaissance menée par les pompiers, l'animal ne pourra pas être sauvé avant lundi.

    Les pompiers ont été alertés peu avant 17 heures ce dimanche 16 octobre. Dans le cadre d'une partie de chasse organisée dans les environs de Turcey, un chien est tombé dans un trou « très profond » et s'est retrouvé pris au piège.

    Les opérations de sauvetage repoussées à lundi.

    Très vite, un équipage de pompiers venu de Sombernon s'est rendu sur place pour effectuer une reconnaissance. Malheureusement, en raison de la profondeur du creux, de l'arrivée prochaine de la nuit et des besoins matériels nécessaires à l'évacuation de l'animal, les opérations de secours ne pourront pas avoir lieu ce dimanche soir.

    Les pompiers et le propriétaire de l'animal se retrouveront sur les lieux lundi matin, dès 8 heures, afin d'essayer de rendre sa liberté au chien de chasse.

    A noter qu'un accident similaire s'était déjà produit dans la commune l'an passé selon le maire de la commune, Dominique Fevret. A l'époque, le chien avait pu sortir ''seul'' du trou après l'intervention d'une pelleteuse.

     

    16/10/2022 : La balle d’un chasseur finit dans la cabane de son fils de 3 ans à Monnetier-Mornex

    Ce dimanche 16 octobre, un père de famille qui était en train de jouer sur sa terrasse avec son fils de 3 ans, a eu la peur de sa vie. La balle d’un chasseur a fait un ricochet sur la façade de sa maison avant d’atterrir dans la cabane de son fils, à quelques centimètres de lui…

    " Pourquoi le méchant monsieur a tiré sur notre maison, sur nous ?"

    C’est cette question bien innocente qui tourne en boucle dans la bouche du fils de Benjamin Cormier. « Qu’est-ce que vous voulez qu’on lui dise après ça ? C’est ce qui m’inquiète le plus, au fond. Comment expliquer à notre fils que dans sa maison, sur sa terrasse, on risque sa vie ? On a frôlé la mort ce dimanche et je veux le dire haut et fort pour que les autorités réagissent.

     

    19/10/2022 : Une chatte euthanasiée après avoir été mutilée par un piège à mâchoires

    Une chatte a été retrouvée mutilée par un piège à mâchoires à Pézenas, dans l’Hérault (8/10/2022). Elle a malheureusement dû être euthanasiée. Une plainte a été déposée et la Fondation 30 Millions d’amis se constitue partie civile.

    Atroce. L’association « Les Chats libres de Pézenas » a été contactée pour une chatte aperçue atrocement mutilée sur un parking de la commune, situé à la limite de la zone urbanisée (6/10/2022).

    Terrorisé, le pauvre félin avait une patte sectionnée et traînait le lambeau restant. « Elle avait été libérée le lundi précédent par un jardinier et un policier municipal, mais s’était enfuie, raconte Véronique, une bénévole de l’association. Une passante a donné l’alerte sur les réseaux sociaux. Et une autre habitante, très investie dans la cause animale, nous a contacté le jeudi pour qu’on l’aide à l’attraper ». Malheureusement, l’animal, terrifié, ne se laissait pas approcher. « On a cherché partout jeudi soir et vendredi matin, en vain, ajoute-t-elle. C’est un autre habitant qui l’a vu le lendemain, réfugiée dans le vide sanitaire d’une maison. »

    Aidés par un jardinier, les bénévoles tentent tout pour « nasser » la chatte, et parviennent ainsi à la récupérer. Ils accomplissent immédiatement les démarches pour le soigner.

    Les pièges à mâchoires interdits depuis 1995

     

    Chez le vétérinaire, le diagnostic est pessimiste : « On pensait qu’il allait l’amputer, mais malheureusement son état était bien trop grave… Il a dû l’euthanasier. » Outre sa patte meurtrie, la chatte baptisée « Rose » était infestée de vers et atteinte de septicémie. Elle ne pouvait survivre à ces six jours de torture…

    « Le vétérinaire nous a dit qu’il n’avait jamais vu un chat vivant dans cet état », précise Véronique. L’association a déposé plainte et une enquête est en cours. Il y a malheureusement peu de chances d’identifier l’auteur du piégeage. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile.

    La pose de pièges à mâchoires est interdite depuis 1995, et, si un animal domestique s'y retrouve piégé,  peut être assimilée à un acte de cruauté, passible de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 45000 euros.

     

     

     

    INCONSCIENTS - Les parents d’élèves d’une école d’Amiens ont lancé une pétition pour demander l’arrêt des activités de chasse près de l’établissement scolaire après des tirs qui ont apeuré les enfants.

    Mardi, les tirs de chasseurs à proximité immédiate de la cour de récréation d’une école d’Amiens, dans la Somme, ont semé un vent de panique chez les élèves, obligeant les enseignants à les mettre en sécurité. Selon le Courrier picard, les parents d’élèves préparent une pétition pour demander l’interdiction de chasser aux abords de l’établissement.

    Il y a eu deux incidents de ce type au cours de la journée de mardi. Le matin d’abord, alors que les enfants étaient en récréation, de nombreux tirs de fusils ont été entendus en provenance du champ en bordure duquel se trouve l’école. La mère d’un élève a assuré à nos confrères que « les chasseurs étaient à quelques mètres seulement, […] juste derrière le grillage de l’école ».

    Des enfants apeurés et choqués

    Deuxième alerte dans l’après-midi, alors que certains enfants de l’établissement participaient à un cross interécoles. Là encore, des tirs ont apeuré, et même choqué les élèves comme l’assure une autre mère de famille. Et si les policiers sont intervenus, si les enseignants ont mis à l’abri les enfants, les parents, eux, veulent aller plus loin. Ils comptent diffuser une pétition pour demander l’interdiction de la chasse aux abords de l’école.

     

    20/10/2022 : À Carpentras, des chasseurs menacent une femme en tirant en l'air à proximité de sa maison

    La police ouvre une enquête pour des menaces avec armes après une dispute entre une habitante de Carpentras (Vaucluse) et un groupe de chasseurs ce mardi 18 octobre. Avec leurs fusils, ils ont tiré en l'air pour l'impressionner.

    Une enquête est ouverte pour menaces avec armes, après une violente altercation ce mardi 18 octobre, à Carpentras. Quartier Saint-Ponchon, à la limite avec Saint-Didier, des coups de feu éclatent à proximité d'une maison, d'après la police. Une volée de plombs tombe alors sur la terrasse. La propriétaire, en colère, sort de chez elle et va au devant d'un groupe de quatre chasseurs, qu'elle aperçoit dans un champ voisin. 

    Le ton monte, les insultes fusent, puis l'un des chasseurs brandit son fusil et tire en l'air pour impressionner cette habitante. Deux autres chasseurs du groupe décident d'imiter le premier. Ils déchargent à leur tour leurs armes. Alerté par les nombreux coups de feu, le mari de la propriétaire sort de la maison et leur court après. Les tireurs grimpent en voiture et prennent la fuite. Le mari les poursuit, mais les chasseurs finissent par disparaître. 

    Le couple a porté plainte au commissariat de Carpentras où la police a ouvert une enquête. Pour des faits de menace avec armes, ils risquent 45.000 euros d'amende et sont passibles de trois ans de prison.

     

    20/10/2022 : Trois hommes qui chassaient le hérisson interpellés à Tarbes

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    20/10/2022 : Une plainte déposée contre le maire de Brinay, accusé d'avoir ordonné à un chasseur d'abattre deux chiens domestiques dans la Nièvre

    Une plainte a été déposée en gendarmerie contre le maire de Brinay dans la Nièvre. Ce dernier aurait fait abattre deux chiens en divagation sur sa commune. Les propriétaires lui reprochent de ne pas avoir contacté la gendarmerie ou des vétérinaires avant de prendre cette décision. 

    Une plainte a été déposée par un couple en gendarmerie contre le maire de Brinay. Il accuse l'édile d'avoir fait abattre leurs chiens alors qu'il juge que ce n'était pas nécessaire.

    Un couple de Biches était parti pour la journée à Nevers, samedi 15 octobre, en laissant leurs chiens enfermés dans la cour de leur habitation. Ces derniers ont décidé de prendre la fuite. Selon, Jean-François Struis, concubin de la propriétaire légale des chiens, « lorsque nous sommes revenus le soir, les chiens étaient introuvables, il y avait un trou dans la clôture. On a compris qu'ils s'étaient échappés. Après une bonne partie de la soirée à les chercher, en vain, nous avons passé des annonces sur les sites spécialisés. »

    Le lendemain, le couple est toujours sans nouvelle de leurs animaux et relance les recherches. « Lundi 17 octobre, on a commencé à appeler les mairies voisines pour demander si elles avaient vu quelque chose. Rien non plus. Finalement, en croisant des Hollandais installés dans le coin, ils m'apprennent que les chiens se sont fait abattre à Brinay. Mairie que l'on avait pourtant appelé. »

    "Pourquoi le maire n'a-t-il pas prévenu la gendarmerie avant de prendre cette décision ? Pourquoi ne pas appeler de vétérinaire par la suite ?"

    Le couple se rend alors directement chez le maire. Laura Glonin et Jean-François Struis, propriétaires des chiens, prétendent que le maire leur aurait dit qu'il a ordonné à un chasseur de les tuer à coup de fusil de chasse, car ils auraient mangé quelques lapins, qu'il a fait enlever les cadavres par l'équarrissage et qu'il en prenait l'entière responsabilité. 

    Contacté, le maire de la commune de Brinay, Pierre Tissier-Marlot, n'a pas souhaité répondre, « puisqu'une enquête est en cours ».

    Une enquête ouverte

    Ce qui interroge le couple, c'est, « pourquoi le maire n'a-t-il pas prévenu la gendarmerie avant de prendre cette décision ? Pourquoi ne pas appeler de vétérinaire par la suite ? Nos chiens étaient domestiques et pucés », se désole Jean-François Struis.

    Le mardi 18 octobre, une plainte est finalement déposée à la gendarmerie de Saint-Saulge contre le maire de la commune de Brinay pour le motif suivant : "Sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif ayant entrainé la mort".

    Contactée, la gendarmerie confirme qu'une enquête a bien été ouverte pour ces faits. Le refuge de Thiernay s'associe à cette plainte et se porte partie civile.

     

    20/10/2022 : Drôme : un chasseur blessé aux jambes par un sanglier à Oriol-en-Royans

    Un chasseur de 25 ans a été transporté à l'hôpital de Romans-sur-Isère après avoir été blessé par un sanglier.

    C'est un collègue qui a donné l'alerte aux pompiers ce samedi 22 octobre un peu avant 13 heures, un chasseur de 25 ans a été blessé par un sanglier à Oriol-en-Royans dans le Vercors (Drôme). L'animal a chargé ce dernier. L'homme a été blessé aux jambes et a été transporté en urgence relative à l'hôpital de Romans-sur-Isère.

     

    23/10/2022 : Leur chien a été tué dans leur propriété : la balle perdue d’un chasseur en cause ?

    Le vendredi 7 octobre, cette famille ardéchoise a fait une macabre découverte à l’arrière de leur propriété située à Vinezac. Sparco, l’un de leurs deux chiens, est retrouvé mort en fin d’après-midi.

    Un peu plus de deux semaines après la mort de Sparco, Thibault Moulin et sa famille sont toujours affectés dans le Sud-Ardèche. « Ce sont surtout nos deux enfants qui ont du mal à s’en remettre. Ils se posent des questions. Notre autre chienne n’a plus le même comportement depuis que c’est arrivé », lance le papa.

     

    23/10/2022 : Un chasseur blessé par balle lors d’une battue à Menskirch, dans le Pays bouzonvillois

    Un chasseur de 72 ans a été blessé par balle ce dimanche 23 octobre, en fin de matinée, dans la forêt de Menskirch, dans le Bouzonvillois, au cours d’une battue de chasse.

    Touché à la cuisse, il a été rapidement pris en charge par ses camarades, avant que les sapeurs-pompiers ne prennent le relais à leur arrivée. Transporté à l’hôpital Bel-Air à Thionville, le pronostic vital du retraité n’est toutefois pas engagé.

     

    23/10/2022 : Calvados. Chasse trop proche d’habitations, tir dans un toit… Trois interventions des gendarmes

    Les gendarmes du Calvados sont intervenus à trois reprises dans trois communes du département, Saint-Laurent-sur-Mer, Ranville et Saint-Pierre-en-Auge, dimanche 23 octobre 2022, après des appels de riverains inquiets de la proximité de chasseurs à côté d’habitations. Un tir a, notamment, terminé sa course dans une toiture.
    Trois fois en moins de deux heures. Dimanche 23 octobre 2022, les gendarmes du Calvados ont été appelés à trois reprises, entre 10 h 10 et 11 h 40, par des riverains de Saint-Laurent-sur-Mer, Ranville et Saint-Pierre-en-Auge, inquiets de voir des chasseurs s’approcher un peu trop près des habitations. Des tirs auraient en effet été tirés en direction de maisons. À Saint-Pierre-en-Auge, les plombs ont carrément terminé leur course dans la toiture d’un haras.
    Les gendarmes ont procédé au contrôle des permis de chasse quand ils ont pu mettre la main sur les chasseurs mis en cause. Il n’y a eu ni blessé, ni interpellation.
     
     
    Dimanche 23 octobre, des chasseurs sont entrés dans une propriété privée en Gironde et ont tiré en direction de deux femmes, frôlant l'accident de chasse. L'une des deux raconte.

    « On a évité le drame de peu », témoigne Jade, une cavalière de 31 ans, qui a failli être victime d’un accident de chasse à Macau (Gironde), une commune située à 25 kilomètres de Bordeaux.

    Dimanche 23 octobre 2022, vers 11h30, la jeune femme était chez une amie chez qui elle laisse ses deux chevaux. Elles étaient en train de les préparer avant de partir en balade quand elles entendent des tirs à proximité. « Ils ne sont pas loin », commente alors Jade, comme on peut le voir dans une vidéo du moment en question. En effet, la jeune femme se filme régulièrement avec ses chevaux pour alimenter son compte Youtube.

    Un instant plus tard, elle sursaute. Son amie et les animaux aussi. Des plombs de chasse cinglent dans la clôture qui borde la maison, juste à côté d’elle. « Tout le monde a eu peur, réagit-elle. C’est n’importe quoi, ils ont tiré vers les habitations. Les chevaux sont en panique. »

    « Ils sont repartis en courant »

    Interrogée par Actu.fr, la trentenaire précise que les deux chasseurs en question étaient entrés dans la propriété de son amie, qui a un grand terrain où elle garde quelques équidés. Ils ont franchi un portail et ont avancé vers les maisons. Après les tirs, puis les cris des deux femmes, ils sont repartis en courant.

    « On a l’habitude de croiser des chasseurs. Qu’ils chassent, ce n’est pas un problème, chacun son loisir. Mais qu’ils ne mettent pas en danger les gens », râle Jade, qui n’a pas voulu déposé plainte en gendarmerie « par peur des représailles » et aussi « parce que ça ne sert à rien ».

    Contacté par Actu.fr, le président du syndicat communal de chasse de Macau n’a pas répondu à nos sollicitations.

     

    Un cycliste a dû être hospitalisé après avoir été touché par des projectiles de chasse dimanche 23 octobre, près de Rennes.

    L’incident s’est produit près de la commune de Noyal-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine), entre Vitré et Rennes, dimanche 23 octobre sur les coups de 17 heures. Alors qu’il se promenait avec son fils et passait non loin d’un groupe de chasseurs, un cycliste a été touché par plusieurs plombs - dont un au niveau de la tempe. Sonné mais encore conscient, l’habitant de Châteaubourg a été directement s’expliquer auprès de l’auteur du tir qui a reconnu une maladresse et s’est excusé.

    Malgré des saignements au niveau de ses plaies, l’homme est d’abord rentré chez lui avant de finalement appeler les pompiers pour se faire examiner. La victime a ensuite été hospitalisée pour tenter d’extraire les plombs de chasse, une opération qui se révèle assez complexe. Selon la compagnie de gendarmerie de Vitré, en charge de l’enquête, une plainte a été déposée lundi en fin de journée.

     

     
    Les vitres de la salle de sieste de l'école publique Pierre-Loti à La Guérinière ont été endommagées par des tirs de chasseurs, dimanche 23 octobre.

    Dimanche 23 octobre dans la journée, les vitres de la salle de sieste des enfants de l’école Pierre Loti à La Guérinière, sur l’île de Noirmoutier ont été criblées de plombs de chasse.

    Une plainte à la gendarmerie

    Contacté à ce sujet, Pierrick Adrien, maire de La Guérinière, a indiqué qu’une plainte contre X avait été déposée par la municipalité ce mercredi 26 octobre à la gendarmerie.

    Une enquête va être diligentée par les militaires. C’est la première fois qu’un tel accident se produit sur la commune. Le maire émet une hypothèse : il se pourrait que ce soit l’œuvre d’un chasseur imprudent qui à la vue d’un perdreau a pris le risque de tirer depuis les terrains situés de l’autre côté de la voie rapide.

     

    30/10/2022 : Un chevreuil désorienté dans la rue pendant une partie de chasse à Sablé, dans la Sarthe

    Un jeune cervidé désorienté a été aperçu, ce dimanche 30 octobre 2022, dans le quartier de Montreux, à Sablé-sur-Sarthe, alors qu’une partie de chasse matinale était en cours non loin de là, à proximité de l’hippodrome.

    Scène surprenante survenue ce dimanche matin à Sablé-sur-Sarthe : un petit chevreuil errant dans un coin du quartier de Montreux. L’animal a été aperçu par plusieurs témoins, entre l’avenue de la Vaige et l’allée du Prémont, vers 10 h 30, alors qu’une partie de chasse était en cours non loin de là, dans une parcelle qui borde l’allée du Québec menant vers l’hippodrome.

    Manifestement désorientée et apeurée, la bête s’est heurtée à plusieurs reprises à des clôtures et des portails en voulant atteindre des jardins. Son errance a duré plusieurs minutes avant que le chevreuil ne s’échappe en passant par la cour d’un pavillon. L’histoire ne dit pas si de sa cachette, il a vu les véhicules de chasseurs repartir quelques instants plus tard, peu avant 11 h.

     

    30/10/2022 : Isère : à 14 ans, il tire avec une carabine à plombs et choque accidentellement une promeneuse

    Il était aux alentours de 8 heures, ce dimanche 30 octobre, lorsqu’un adolescent de 14 ans se saisit de la carabine à plombs de son père. Il décide d’aller tirer avec dans le jardin familial, pour s’amuser. Mais la scène aurait pu virer au drame : les plombs sont en effet passés accidentellement si près d’une promeneuse, qui marchait au même instant chemin de l’Étang, à La Chapelle-de-la-Tour, qu’elle en a senti le souffle.

     

    30/10/2022 : Normandie : un chasseur abat soixante arbres sur un terrain protégé qui ne lui appartient pas

    Dans le Cotentin, un chasseur a abattu une soixantaine d'arbre sur un terrain privé qui ne lui appartient pas. De plus, la parcelle se trouve en zone classée Natura 2000.

    C'est dans la commune de Saint-Georges-de-Bohon que l'homme a décidé d'arracher soixante peupliers et une cinquantaine d'arbustes sur ce terrain, rapporte La Presse de la Manche.

    Le propriétaire du terrain a découvert le "désastre" le vendredi 28 octobre. Il accuse le chasseur d'avoir abattu les arbres pour pouvoir pratiquer la chasse au gabion.

    Ce dernier a reconnu les faits. Il nie cependant le rapport avec la chasse et assure auprès de nos confrères avoir eu l'autorisation orale du "grand-père qui dispose de l'usufruit".

    Le propriétaire s'est rendu à la gendarmerie pour déposer une plainte et les services de l'Office français de la biodiversité ont été avisés.

     

    31/10/2022 : Dordogne : un chasseur interpellé en possession d’une arme interdite et sans permis

    Une opération de contrôles a été menée conjointement par la gendarmerie et l’Office français de la biodiversité, dimanche 30 octobre, dans le Nontronnais

    Dimanche 30 octobre, une opération de contrôles a été menée conjointement par les gendarmes de la compagnie de Nontron et l’Office français de la biodiversité (OFB) sur sept communes du Nontronnais (Saint-Barthélémy-de-Bussière, Busserolles, Bussière-Badil, Étouars, Teyjat, Saint-Estèphe et Le Bourdeix).

    Les cinq gendarmes et les agents de l’OFB en charge de l’opération ont contrôlé 19 chasseurs et 10 véhicules.

     

    Problème, l’un d’eux chassait sans permis et en possession d’une arme interdite.

    Placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Nontron, le mis en cause a été remis en liberté après son audition. Il fera l’objet d’une composition pénale dans les prochains mois.

     

    31/10/2022 : Meyriat - Un chasseur abat un sanglier sous ses yeux

     Le 22 octobre, Romain Jacquet a assisté à la mise à mort d'un sanglier par un chasseur à proximité d'habitations. Avec sa compagne, ils dénoncent la mise en danger d'autrui provoquée par la poursuite de l'animal.

    Excédés, ces habitants de Meyriat déplorent "le sentiment d'impunité et de toute puissance des chasseurs qui devient ingérable."

    Samedi 22 octobre dans la matinée, Romain Jacquet s'en va promener ses 2 chiens sur un chemin communal, au hameau de Chiloup à Meyriat, "à l'opposé des chiens de chasse que nous entendions déjà depuis le matin". Sur le chemin du retour, un sanglier se dirige droit sur l'homme et charge l'un des chiens, alors remis en laisse. "Mon chien a hurlé et a été gravement blessé". Le gibier est alors sur le point de foncer sur l'animal domestique, quand un chasseur arrive en voiture, descend du véhicule et tire une balle mortelle sur le sanglier à 3 mètres de Romain, et à quelques dizaines de mètres de maisons habitées. "Il lui a certainement sauvé la vie à ce moment-là, mais nous faisons toujours le même constat : le sanglier a attaqué parce qu'il était poursuivi par des chasseurs depuis au moins 2 heures, témoigne Esther Reverberi, sa compagne. Il était en effet suivi par une bonne dizaine de chiens de chasse et en avait visiblement éventré plusieurs, selon les chasseurs eux-mêmes, dont un qui gisait dans un pick-up, les boyaux dehors."

    L'animal était poursuivi depuis Rignat, "ce qui implique qu'il a dû, avant de se trouver en face de mes chiens, traverser la route, ainsi que les chiens, mettant en danger des automobilistes. Les chasseurs, satisfaits d'avoir tué un sanglier de plus de 100 kg, ne retiennent qu'une chose, c'est que le chasseur a 'sauvé la vie de mon conjoint'.'"
    "Il était contraint de tirer"

    Si le chien attaqué a été gravement blessé, "tout le muscle perforé, on a frôlé le pneumothorax et il a failli ne pas s'en sortir", le couple ne met pas en cause le sanglier, ni l'action du chasseur à ce moment-là. "Il était contraint de tirer". En revanche, il s'inquiète des pratiques de la société de chasse, qu'il rend responsable de la trajectoire empruntée par la bête, poursuivie sur des kilomètres et acculée par ces derniers, jusqu'au village, mettant en danger les habitants. "Comment un sanglier se retrouve sur un chemin communal ?", questionne Esther Reverberi. Elle et son conjoint interpellent aussi sur l'usage d'armes à proximité d'habitations.

    Suite à cet épisode, Romain et Esther ont contacté les gendarmes, qui se sont rendus sur place. "Ils nous ont dissuadés de porter plainte, prétextant que rien n'était anormal et qu'elle ne serait pas prise en compte", assurent-ils. Et pour cause, aucune règle concernant la distance de tir à proximité des demeures n'est imposée, le chasseur ayant pour seule interdiction celle de tirer en direction des habitations, selon la réglementation en vigueur. Ce à quoi s'est conformé le chasseur le jour des faits, selon les témoins. Néanmoins, il reste à déterminer le type de chemin précis sur lequel a été tué le sanglier, pour savoir si le tir était autorisé.

    "C'était une question d'urgence. C'est un non-événement", plaide le chasseur qui a bagué et récupéré l'animal mort.

    "Je comprends que ça puisse inquiéter les promeneurs. Maintenant, il faut laisser la gendarmerie faire son enquête pour savoir si les chasseurs étaient en infraction, réagit Gontran Bénier. En tant que président de la Fédération départementale des chasseurs de l'Ain, je prendrai mes responsabilités".
    Une plainte déposée

    Romain Jacquet a finalement déposé plainte mardi 25 octobre à la gendarmerie de Ceyzériat, "contre la société de chasse pour mise en danger de la vie d'autrui et non contre le chasseur. Je ne reproche rien au chasseur qui a tiré, précise-t-il, mais j'attends qu'on soit un peu plus en sécurité quand on se promène un samedi matin en bordure de maisons."

    Le couple envisage de réclamer à la société de chasse mise en cause de régler la facture des soins, dont a eu besoin leur chien blessé. Reste à savoir laquelle : la commune compte 6 associations de chasseurs pour à peine 900 habitants, dont 2 à Rignat.

    Une semaine plus tôt, Esther Reverberi avait déjà appelé la gendarmerie, "car les chasseurs se trouvaient au bord de mon terrain et les coups de feu ont fait trembler ma cabane de jardin. Je n'ai pas su les suites. Je ne sais plus vers qui me tourner !" s'alarme-t-elle.

    Depuis l'ouverture de la chasse, début septembre, de nombreux accidents de chasse ont été répertoriés au niveau national, faisant 2 morts et plusieurs blessés. Un plan pour la sécurisation de la pratique de la chasse a été annoncé, mardi 25 octobre, par la secrétaire d'État à l'Écologie, Bérangère Couillard, au sein duquel points doivent être négociés d'ici la fin de l'année, avant la promulgation de mesures.

     

    31/10/2022 : Rhône. En pleine battue, un chien de chasse force la clôture et rentre dans le jardin d’une maison

    Un chien a forcé la clôture d’une propriété privée et a fait irruption dans le jardin d’une famille du Rhône alors que la chasse était interdite ce jour-là. L’animal faisait en fait partie d’une battue organisée le 25 octobre 2022 dans le département voisin de l’Isère.

    Un chien de chasse a fait irruption dans le jardin d’une famille de Marennes, dans le Rhône, rapporte Le Progrès dimanche 30 octobre 2022. Il a forcé la clôture de la propriété alors que la chasse était interdite ce jour-là dans le secteur et aurait pu être attaqué par le chien des propriétaires. L’animal faisait en fait partie d’une battue organisée le 25 octobre dans le département voisin de l’Isère, par la Fédération de chasse de Villette-de-Vienne.

    Après cet incident, l’habitant de Marennes a contacté la gendarmerie, qui a identifié le maître du chien grâce au collier GPS. Aucun délit n’étant relevé par les militaires, la famille n’a pas pu porter plainte et l’animal a rejoint la meute.

    La Fédération de chasse rassure

    Danielle Chenavier, présidente de la fédération des chasseurs de l’Isère, a expliqué par mail que la battue était bien autorisée en Isère et qu’il n’est pas rare qu’un chien passe d’une commune à l’autre en voulant suivre un gibier. « Il n’est pas hors de contrôle et peut être récupéré grâce au GPS », précise-t-elle.

    « Il ne s’intéresse qu’au gibier qu’il poursuit et n’aurait pas attaqué un autre chien », tente-t-elle de rassurer. Quant aux dégâts potentiels sur la clôture des habitants, ils peuvent être signalés à l’ACCA de Villette-de-Vienne qui saisira son assurance.

     

    01/11/2022 : Gard : un homme de 23 ans tué par balle en pleine rue

    Le jeune homme a été blessé à la tête, probablement avec une arme de chasse. Il est décédé peu après son arrivée à l’hôpital.

    Un drame en pleine rue. Un homme de 23 ans a été tué par balle lundi soir à Alès (Gard), a appris l’AFP de sources policières ce mardi. Le jeune homme a été touché par des tirs « sans doute d’une arme de chasse, calibre 12 », vers 21h30 dans le quartier sensible du Près-Saint-Jean d’Alès, a indiqué la même source.

    La victime, touchée à la tête, est décédée peu après son transfert à l’hôpital.

    Situation calme à l’arrivée de la police

    Selon le parquet d’Alès, contacté par l’AFP, ce sont des coups de feu dans le quartier qui ont alerté les habitants ce lundi soir, « à un moment où il pleuvait beaucoup ». Quand les forces de l’ordre sont arrivées sur place, la victime avait déjà été emmenée à l’hôpital et la situation était très calme, a ajouté le parquet.

    Dans le quartier, un rassemblement de plusieurs dizaines de personnes a eu lieu lundi après le drame, a constaté la police.

    D’après France Bleu, une querelle amoureuse pourrait être à l’origine du drame. L’auteur des coups de feu n’a, pour l’heure, pas encore été arrêté. L’enquête a été confiée au service régional de police judiciaire de Montpellier.

     

    01/11/2022 : « Encore une scène d’horreur » : un maire de l’Oise dépose plainte après un nouvel incident de chasse à courre

    Ce samedi, un cerf a été poursuivi sur le territoire de la commune de Pont-Sainte-Maxence alors qu’un arrêté municipal interdit tout acte de chasse à courre dans un périmètre de 300 m autour des habitations. Le maire de la ville, Arnaud Dumontier, a déposé plainte ce mardi matin.

    En ce jour de Toussaint, Arnaud Dumontier, le maire (LR) de Pont-Sainte-Maxence (Oise), a passé une partie de sa matinée dans les locaux de la gendarmerie. L’élu a en effet déposé une nouvelle plainte ce mardi matin contre l’équipage de chasse à courre du Rallye des Trois Forêts. En cause, selon l’élu, une violation de l’arrêté municipal interdisant la pratique de la chasse à courre dans un périmètre de 300 m autour des habitations, et même 400 m en ce qui concerne les quartiers des Terriers et de Fond-Robin.

    Ce n’est pas dans ces secteurs qu’a atterri un cerf ce samedi mais plutôt du côté de la zone industrielle et portuaire de Pont. Poursuivi en forêt par l’équipage du Rallye des Trois Forêts, l’animal a plongé dans la rivière Oise, avec quelques chiens de la meute le suivant dans l’eau.

    « Il repart dans l’eau et remonte la rive jusqu’à l’ancien port de commerce de Pont-Sainte-Maxence, racontent des militants du collectif AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui). Il se cache sous le ponton, puis repart, recommence à nager. Une péniche passe. Le cerf est perdu, poussé au milieu de cet environnement urbain par la chasse. Il fait demi-tour et sera tué d’une balle par les veneurs, dans les broussailles le long de la berge à Beaurepaire, village situé sur l’autre berge de l’Oise. »

    « Encore une scène d’horreur à Pont-Sainte-Maxence, s’est insurgé le porte-parole du collectif, Stanislas Broniszewski. Le chaos et la barbarie doivent cesser. En laissant cela se produire encore et encore, les autorités montrent quels sont leurs vrais maîtres. »

    Les veneurs estiment de leur côté avoir respecté les conditions de l’arrêté. « Nous étions à Beaurepaire quand le cerf a sauté dans l’eau et j’ai immédiatement fait arrêter les chiens, explique Bertrand Souplet, le maître d’équipage des Trois Forêts. Deux chiens ont suivi le cerf dans l’eau mais nous les avons récupérés et nous avons reculé. À aucun moment je n’ai eu l’impression que nous pouvions être sur le territoire de Pont-Sainte-Maxence. Je regrette que le maire n’ait pas essayé de me joindre pour en parler, alors que moi j’ai essayé de l’appeler. »

    Une explication qui agace Arnaud Dumontier. « Il a essayé de m’appeler seulement hier (NDLR, lundi) et à aucun moment lors de la chasse. Je considère que les chiens sont une partie de l’équipage de chasse à courre et ce cerf a bien été poursuivi sur le territoire de Pont-Sainte-Maxence, ce qui constitue une violation de l’arrêté municipal, estime le maire au moment de déposer sa plainte ce mardi matin. J’avais pourtant rencontré les responsables de cet équipage le 28 septembre dernier pour parler de la marche à suivre et éviter tout incident. Ils ont un problème avec la réalité et le respect de la loi. »

    Il appartient désormais aux enquêteurs de déterminer si les modalités de l’arrêté municipal ont été transgressées ou pas. Contesté par les chasseurs, l’arrêté de Pont-Sainte-Maxence pris en 2018 avait été définitivement validé par le Conseil d’État en février dernier.

    « Désinformation et calomnie »

    La Société de vénerie, de son côté, maintient que « le cerf n’a pas été tué en ville ». « Une fois encore, les opposants de la chasse à courre s’obstinent à propager des rumeurs diffamatoires pour alimenter leur propagande liberticide », estiment les défenseurs de la chasse à courre dans un communiqué. Au lendemain de la plainte initiée mardi par Arnaud Dumontier, les veneurs se disent même « très surpris par ce dépôt de plainte d’un maire qui a visiblement été manipulé et qui se base sur des évènements n’ayant en rien enfreint les règles ». « Devant une telle désinformation et une telle calomnie, la Société de vénerie se réserve la possibilité de porter plainte en diffamation contre Ava et affirme son soutien au Rallye Trois Forêts dont tout porte à penser qu’il a respecté l’ensemble de la réglementation en vigueur », insiste enfin le communiqué.

     

    02/11/2022 : Chasse : il découvre sept impacts de balle sur la façade de sa maison et porte plainte

    Selon les gendarmes, il s’agirait d’une balle à fragmentation destinée à la chasse au sanglier. L’habitant de Contes a décidé de porter plainte

    Un habitant de Contes, une commune située dans les Alpes-Maritimes, a eu une mauvaise surprise en rentrant chez lui samedi. Il a découvert, sur la façade de sa maison, sept impacts de balle, rapporte BFMTV. Comme le montrent les images de nos confrères, deux impacts principaux font la taille d’une balle de tennis, les cinq autres sont plus petits.

    « J’étais à Nice pour faire quelques courses au marché et c’est ma voisine qui m’a appelé en disant qu’elle avait entendu une forte détonation près de chez moi et que ça fumait au niveau des transats », témoigne Alain Issock au micro de BFM.
    Selon les gendarmes, les impacts correspondraient à ceux d’une balle à fragmentation destinée à la chasse au sanglier. Pour Alain Issock, le tir proviendrait d’un champ situé à une vingtaine de mètres en contrebas de sa maison, fréquenté par des sangliers mais aussi des enfants.
    La loi interdit pourtant la chasse « dans un rayon de 150 mètres autour de toute habitation ». L’association des chasseurs de Contes assure de son côté n’avoir « pas connaissance d’une battue ce jour-là ». Selon son président, il s’agit peut-être « d’un tireur isolé ». Alain Issock a en tout cas décidé de porter plainte. Une enquête préliminaire est en cours.
     

     

    02/11/2022 : Ours des Pyrénées : un ancien élu du Val d'Arán et un agent de l'environnement inculpés dans la mort de Cachou

    L'ancien vice-président du Conseil général d'Aran (Espagne), José Antonio Boya Quintana et un agent de l'environnement, Aran Medán, en charge du suivi de l'ours, viennent d'être inculpés dans l'enquête sur la mort de l’ours Cachou, empoisonné en avril 2020.

    Sur les six personnes soupçonnées d'avoir empoisonné en avril 2020, l'ours Cachou, seulement deux seront finalement renvoyés devant la justice espagnole. Comme le révèle la presse catalane, l'ancien vice-président du Conseil général d'Aran (Espagne), José Antonio Boya Quintana et un agent de l'environnement, Aran Medán, chargé du suivi de l'ours, viennent d'être inculpés.

    Localisé et empoisonné avec de l'antigel

    L'ours Cachou faisait partie de la dizaine d'ours introduits dans le Val d'Aran depuis 1996 dans le cadre d'un programme de repeuplement des forêts pyrénéennes. C'était l'un des spécimens les plus controversés en raison d'attaques répétées sur des troupeaux qui lui étaient attribuées. Les éleveurs de la région, fatigués, avaient exigé son expulsion du territoire.

    Au moment de la découverte du cadavre de l'ours, le Conseil général d'Aran avait souligné que le plantigrade était mort après avoir affronté un autre ours et être tombé de la montagne. Cependant, une analyse d'urine effectuée lors de l'autopsie a révélé qu'il était décédé des suites de la consommation de liquide antigel. Il en a bu entre le 25 et le 26 mars et est mort deux semaines plus tard.

    Découverte d'un trafic de cocaïne

    Les investigations ont permis de déterminer qu'Antonio Boya Quintana et Aran Medán ont agi ensemble pour localiser l'animal et l'intoxiquer avec de l'éthylène glycol, une substance présente dans le liquide antigel des véhicules.

    Parallèlement, les investigations menées sur la mort de Cachou, ont permis de démanteler un trafic de stupéfiants. Les écoutes téléphoniques ont révélé l'existence à Lleida, d'un laboratoire de transformation de la pâte de cocaïne. Importée de Colombie, cette matière était transformée en grande quantité et vendue directement aux consommateurs. Douze personnes avaient été arrêtées dans trois villes du Val d’Aran, un maire du district de Casau, Juan Berdié, figure parmi les personnes interpellées.

     

    02/11/2022 : Oise : un nouveau cerf abattu, la polémique enfle autour de la chasse à courre

    Un cerf, traqué par des chiens à Pont-Sainte-Maxence, dans l'Oise, a finalement été abattu, samedi 29 octobre. Ouvrir le feu à moins de 300 mètres des habitations est pourtant interdit par arrêté municipal. Un incident pas vraiment isolé.

    Un cerf traqué par une meute de chiens. Pour y échapper, il plonge dans l'Oise, traverse la berge et se retrouve près d'une zone industrielle, sous les yeux de passants effarés. Les chiens traquent le cerf, puis l'animal est mis à mort par balles, par un chasseur situé de l'autre côté de la rive. L'animal a été dépecé et en partie mangé par les chiens. L'incident a eu lieu sur une commune où la chasse à courre est interdite à 300 m des lotissements. Elle est autorisée dans les forêts publiques et privées, sauf interdiction locale. Le maire (LR), Arnaud Dumontier, a porté plainte.

    Des cerfs parfois tués dans des jardins de particuliers

    "Quand vous avez un cerf qui traverse une ville, vous avez peur qu'à un moment donné, le cerf fracasse la vie d'une femme, d'un homme et d'un enfant. Donc devant moi, j'ai la charge", justifie-t-il. De son côté, la société de vénerie soutient que la mise à mort était réglementaire, et dénonce une polémique. La chasse à courre compte 10 000 pratiquants en France, régulièrement pointés du doigt. En janvier 2021, en gare de Chantilly (Oise), une traque qui avait terminé sur la voie ferrée avait bloqué 51 trains. Des cerfs sont fréquemment acculés dans des jardins de particuliers, et parfois tués sur place.

     

     

    04/11/2022 : Un veau tué par balle à Arlos en Haute-Garonne

    Le propriétaire du veau a découvert le corps sans vie de l'animal en début de semaine. 

    Éleveur de bovins à Arlos, dans le sud de la Haute-Garonne, Jean-François Delvallez a eu une mauvaise surprise en ce début de semaine. Comme tous les jours et de bonne heure, il faisait la tournée des prés où ses bêtes pâturent. Arrivé à la tour de Marignac, il constatait, depuis la route qu’un jeune veau de 6 mois était allongé sur le flanc, les pattes avant repliées, il ne bougeait pas.

    Intrigué, il descendait pour se rendre compte de plus près, habité par un sérieux doute. Petit à petit, les vaches venaient à sa rencontre, pas le veau.

    Et pour cause : en s’en approchant, il constatait qu’il était mort. Sur le flanc de la bête : un trou.

    Plus aucun doute ne subsistait : son veau avait été abattu par une balle de carabine. Il alertait alors les gendarmes afin d’établir un constat en vue de tirer cette affaire au clair.

    L’autopsie pratiquée par le vétérinaire de Montréjeau confirme que l’animal est mort par balle. Jean-François Delvallez ne comprend pas ce qui a pu se passer et s’interroge : "Est-ce une balle perdue? Le fait d’un chasseur maladroit qui aurait manqué un cervidé? L’œuvre d’un braconnier ? " Aucune idée précise, juste des hypothèses.

    L’enquête est en cours, elle a été confiée à la gendarmerie.

     

    07/11/2022 : Un chasseur gravement blessé après s’être fait tirer dessus par un autre

    Ce lundi 7 novembre, une chasse aux sangliers a viré au drame à Champeau-en-Morvan. Un participant a été touché par balle au ventre. Selon les dernières informations, son pronostic vital n'est plus engagé.

    Lundi, vers 15 heures, alors qu’une chasse aux sangliers se déroulait à Champeau-en-Morvan, près de Saulieu, un terrible accident s’est produit. L’un des participants a reçu une balle dans le ventre.

    L’auteur du tir a alors conduit la victime jusqu’au centre de secours de Saulieu. La victime a été transportée en urgence absolue par hélicoptère au CHU de Dijon. Ce lundi soir, son pronostic vital n'est plus engagé selon nos informations.

    Le tireur placé en garde à vue

    Le chasseur auteur du coup de feu a, lui, été placé en garde à vue par la gendarmerie. Entendu, il parle d’un tir accidentel. Les tests de dépistage alcool et stupéfiants se sont révélés négatifs. L’enquête doit permettre de faire la lumière sur les circonstances exactes de cet accident de chasse.

     

    08/11/2022 : Accident de chasse dans le Morvan : "il s'est trompé de cible et a tiré sur son camarade comme sur un sanglier"

    Le chasseur qui s'est fait tirer dessus par l'un de ses collègues, lundi 7 novembre à Champeau-en-Morvan (Côte-d'Or), est tiré d'affaire. Une enquête est toujours en cours.

    Il est toujours à l'hôpital, mais son pronostic vital n'est plus engagé. Le chasseur grièvement blessé lundi 7 novembre par son collègue à Champeau-en-Morvan (Côte-d'Or), lors d'une chasse aux sangliers, est tiré d'affaire, a-t-on appris ce mardi. L'homme, touché au ventre par le tir, avait été héliporté en urgence absolue au centre hospitalier de Dijon.

    Aucun trace d'alcool chez le tireur

    L'enquête est toujours en cours. Pour autant, le parquet de Dijon le confirme : aucune trace d'alcool n'a été détectée chez le tireur. "Il s'est trompé de cible et a tiré sur son camarade comme sur un sanglier", précise Pascal Labonne, procureur de la République adjoint. "C'est certainement une 'simple' erreur humaine, comme la majorité des accidents de chasse. L'important, c'est que le blessé soit tiré d'affaire." Placé en garde à vue après avoir conduit la victime au centre de sapeur-pompiers de Saulieu, le tireur est ressorti libre le soir même.

    Le débat sur la sécurisation de la chasse ravivé ?

    Ce n'est pas la première fois qu'un accident de chasse se produit dans la région. Le 10 octobre dernier, une mère et sa fille ont été touchées par des plombs alors qu'elles se promenaient à Saint-Symphorien-d'Ancelles (Saône-et-Loire), rapporte le quotidien local Le Journal de Saône-et-Loire. En septembre, c'était un chasseur qui était blessé au cours d'une partie de chasse vers Sochaux, dans le Doubs, selon France Bleu.

    "Un accident de chasse est toujours un accident de trop", avance Pascal Sécula, président de la fédération des chasseurs de Côte-d'Or et de celle de Bourgogne-Franche-Comté. "C'est évident qu'on peut encore optimiser la sécurité, et c'est pour ça que l'on organise des formations. Il faut qu'on continue dans ce sens."

    Sur la période 2021-2022, l'Office français de la biodiversité (OFB) a dénombré 90 accidents de chasse sur l'ensemble de l'Hexagone, dont huit mortels. Une tendance en baisse depuis 20 ans.

     

    09/11/2022 : Tarn : qui a tué Chocolat le petit poney Shetland abattu d'une balle dans le ventre ?

    Un petit poney noir de race Shetland a été retrouvé mort, tué par une balle, lundi matin dans un pré à Lacrouzette. Une enquête est en cours pour identifier l’auteur.

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse


    09/11/2022 : Un tireur confond un âne avec un sanglier et l’abat à Carqueiranne

    Le tireur a fait feu de nuit avec un fusil silencieux.

    Mauvaise et triste nouvelle pour la propriétaire d’une ânesse ce mercredi matin à Carqueiranne qui a eu le malheur d’apprendre que son animal qui vivait sur son exploitation avait été abattu durant la nuit dans le quartier du bois Renard.

    Le tireur armé d’un fusil silencieux de calibre 12 aurait confondu l’ânesse avec un sanglier en pleine nuit et aurait fait feu alors que l’animal se trouvait sur le terrain de sa propriétaire. On ignore encore les raisons de sa présence de nuit, dehors, armé d’un fusil mais "être en pleine nuit dans la colline pour chasser des animaux c’est du braconnage, c’est une infraction" indique la police nationale où l’homme s’est rendu après les faits et où il a été placé en garde à vue.

     

    13/11/2022 : Vaucluse : un chasseur est mort après un tir mortel à Monieux

    Dimanche après-midi, un homme d'une cinquantaine d'années est décédé lors d'une chasse, sur la commune de Monieux dans le Vaucluse.

    Les sapeurs-pompiers du Vaucluse ont reçu l'alerte vers 16h30 dimanche : un chasseur de 56 ans a reçu un tir mortel à l'abdomen. L'accident s'est produit au lieu-dit Peissonnier, dans la commune de Monieux (Vaucluse).

    A l'arrivée des secours, l'homme était en arrêt cardiaque. Malgré leurs efforts, les sapeurs-pompiers et les équipes du SMUR de Carpentras n'ont pas réussi à le réanimer. Son décès à été prononcé sur place. 

    Le Parquet de Carpentras a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ce drame.

     

    13/11/2022 : À Plérin, le faon se réfugie dans un garage pour échapper à des chasseurs

    Les pompiers sont intervenus à Plérin (Côtes-d’Armor), ce dimanche 13 novembre 2022, pour récupérer un faon coincé dans un garage. Une opération de sauvetage peu banale…

    Les pompiers de Plérin (Côtes-d’Armor) ont reçu un appel inhabituel, ce dimanche 13 novembre 2022, en fin de matinée. Le propriétaire d’une habitation située rue du Port, en surplomb d’une falaise, venait de découvrir un faon dans son garage.

    L’animal indemne

    L’animal, voulant échapper à des chasseurs, aurait sauté dans le garage, dont la particularité est de ne pas avoir de toit. L’équipe de pompiers spécialisée dans le sauvetage animalier s’est rendue sur les lieux pour récupérer le faon. Sorti indemne de sa périlleuse aventure, il a ensuite été remis en liberté, dans son milieu naturel.

     

    14/11/2022 : Plus de 400 personnes ont été tuées par des chasseurs en vingt ans

    En France, 3403 accidents de chasse ont eu lieu et 428 personnes ont été tuées par des chasseurs en 20 ans. Le collectif Un jour un chasseur a rendu hommage aux victimes dans le manifeste Chasser tue (aussi) des humains, et demande des réformes rapides afin de véritablement enrayer le problème.

    Le collectif « Un jour un chasseur » est né du regroupement de plusieurs habitantes rurales, après la mort tragique de leur ami Morgane Keane. Ce jeune homme de 25 ans a été tué accidentellement par un chasseur le mercredi 2 décembre 2020, alors qu’il se trouvait à cent mètres de sa maison afin de couper du bois, dans sa propriété, dans le Lot.

    Elles ont décidé de s’atteler au difficile travail du ravivement de la plaie et de briser l’omerta afin de faire en sorte que ces tragédies ne se reproduisent plus. Le but est également de « libérer la parole des oubliés de la ruralité ». Les autrices rappellent que 21 millions de Français vivent actuellement à la campagne, dont une vaste majorité de personnes qui ne sont pas des chasseurs. 46 % des chasseurs vivent dans une ville de 20 000 habitants, dont 10 % à Paris.

    « Nous refusons d’accepter la banalisation de ces drames, que le terme “d’accident” vise à normaliser et à rendre supportable. Qu’ils provoquent la mort, des blessures physiques, ou entraînent des séquelles psychologiques, il est de notre devoir et de celui des autorités et du gouvernement de les dénoncer, de leur faire face et de ne surtout pas tolérer l’intolérable » expliquaient-elles dans une pétition lancée en septembre 2021

    Cette pétition demandait une meilleure sécurité et un plus grand contrôle de la chasse. En deux mois, elle avait reçu plus de 120 000 soutiens. Le collectif avait été reçu à la Haute-Assemblée en décembre.

    Il avait alors formulé 5 propositions principales: arrêter la chasse le mercredi et le dimanche, donner une formation plus stricte aux chasseurs et renforcer les règles de sécurité, effectuer un contrôle des armes de chasse et comportements à risque, appliquer des sanctions plus dissuasives à l’encontre des chasseurs ayant provoqué des accidents mortels ou corporels, et libérer la parole et la reconnaissance des victimes de la chasse par l’Etat.

    A la suite de ça, une mission parlementaire sur la sécurisation de la chasse avait été mise en place. Le travail, rapporté par le sénateur de l’Ain LR Patrick Chaize, sous la présidence de Maryse Carrère, une sénatrice des Hautes-Pyrénées membre du groupe Rassemblement Démocratique et Social Européen, avait demandé 48h d’auditions de 70 personnes, avant d’être rendu public, ce mercredi 14 septembre 2022.

    Le rapport s’est avéré être extrêmement décevant pour le collectif. La co-fondatrice, Mila Sanchez, a estimé que le travail est loin d’être à la hauteur des préconisations des associations, alors que toutes les pistes étaient sur la table. Elle explique pour France3Régions :

    « Les deux seules choses sur lesquelles nous avons été entendus sont le seuil d’alcoolémie maximal, similaire à celui du code de la route, et l’obligation de fournir un certificat médical annuel comme pour tous les sports avec une arme. En revanche, nous n’avons pas été suivi sur l’interdiction de la chasse pour les mineurs. »

    Un jour un chasseur reprend donc ses 5 revendications dans son livre, afin de promouvoir et d’avancer vers un véritable changement. Dans la préface, le naturaliste Pierre Rigaux note :

    « La parole se libère peu à peu. Les habitants paraissent de moins en moins enclins à supporter l’accaparement de l’espace par une minorité pratiquant un jeu mortel hors de toute raison. »

    Si les accidents ont diminué ces dernières années, le collectif a tout de même recensé 39 incidents depuis septembre 2022, dont 82 % ayant lieu le week-end. Outre la publication de son livre, le collectif continue ainsi son combat auprès des pouvoirs publics.

    «  Nos représentants ne répondent pas, ou n’ont pas envie de répondre aux attentes. On va contacter le ministère de l’Intérieur. Si ce n’est pas suffisant, on ira plus haut. Nous en réfèrerons à l’Union Européenne. »

     

    14/11/2022 : Accident de chasse mortel : Un chasseur tué par un autre qui l'a pris pour... un chevreuil

    Ce dimanche un chasseur âgé de 56 ans a trouvé la mort dans le Vaucluse au cours d'une partie de chasse.

    Un chasseur de 56 ans est mort, dimanche 13 novembre vers 16 heures, au cours d'une partie de chasse dans la forêt de Monieux à une vingtaine de kilomètres à l'est de Carpentras (Vaucluse), rapporte Le Dauphiné Libéré.

    Le quinquagénaire a succombé après avoir été atteint par une balle tirée par un compagnon de chasse.

    L'auteur du tir a été placé en garde à vue par les gendarmes chargés de l'enquête ouverte pour "homicide involontaire" par le parquet de Carpentras. Les enquêteurs, qui évoquent la piste de l'accident, devront néanmoins éclaircir "les causes de la mort" du chasseur originaire de la Drôme voisine.

    Touché dans le dos

    "Les deux hommes chassaient ensemble, l'un a voulu tirer sur un chevreuil et a touché" la victime au dos avec un fusil de chasse, a expliqué une source au sein de la gendarmerie, citée par Le Dauphiné Libéré.

    Les pompiers ont tenté en vain de porter secours à la victime, toujours en vie vivant à leur arrivée sur les lieux.

     

    14/11/2022 : Un chasseur bipolaire condamné pour violences sur un retraité

    Un chasseur de 31 ans et un habitant du Louhannais étaient poursuivis par le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône ce lundi pour violences réciproques en octobre 2020.

     

     

    15/11/2022 : "Vous allez arrêter vos conneries ?" : en Gironde, un père de famille "violemment agressé" par une vingtaine de chasseurs

    Un Girondin s'est fait rouer de coups par plusieurs chasseurs qui s'aventuraient à proximité de chez lui. Ce père de famille s'inquiétait d'entendre des balles passer à proximité de son domicile. 

    Xavier Gourgues, un père de famille habitant Lussac, en Gironde, affirme avoir été victime d'une violente agression orchestrée par une vingtaine de chasseurs, le 12 novembre 2022. Le Girondin a porté plainte par la suite, engendrant une enquête de gendarmerie.

    Le père de famille, âgé de 46 ans, a publié des photos le visage tuméfié, sur les réseaux sociaux, en donnant des explications sur sa mésaventure. Samedi 12 novembre, vers 15 heures, Xavier et sa famille passent la journée en famille chez eux. "On était dans le jardin avec ma femme et mon petit garçon de 5 ans, en train de jardiner", raconte le Girondin. "Ici, la chasse c’est le quotidien. Il y a la chasse à la passée le matin, à l’aube. Mais là, on était encerclé par les chasseurs en pleine battue. Ça sifflait de partout dans notre jardin, jusqu’à sentir l’odeur de poudre."

    Une situation qui frustre le père de famille : "mon fils a commencé à pleurer, à paniquer. Si on entend le sifflement des balles, c’est qu’elles passent très près. J’en ai eu marre, je me suis mis au bout de mon grillage et j’ai hurlé de toutes mes forces aux deux voitures de chasseurs qui étaient là pour bloquer le gibier : "vous allez arrêter vos conneries ? Y a des gens qui vivent ici".  Xavier Gourgues raconte avoir reçu des "insultes" et des "menaces" comme réponse. 

    Une agression massive 

    Le père de famille part alors à la rencontre des chasseurs, une vingtaine, 400 mètres plus loin. Le père de famille, qui désire prendre en photo les plaques d'immatriculation, reçoit un coup de poing et se fait confisquer son téléphone. "De ce fait, j’ai sauté sur mon voleur [...] Une quinzaine de ces chasseurs m’ont sauté sur le dos en me rouant de coups extrêmement violents (coups de pieds au visage et dans tout le corps, coups de genoux, coups de corps de chasse) alors que j’étais au sol."

    Xavier Gourgues relate également "qu’une fois leurs méfaits finis, ils sont montés au-dessus du fossé et ont balancé le sanglier qu’ils avaient tué à côté de moi, pour me prendre en vidéo". Le Girondin récupère son portable la nuit, grâce à la géolocalisation. Les gendarmes, arrivés sur place peu après les faits, ont pu procéder à des identifications de quelques chasseurs encore présents.  "Je ne suis pas anti chasse, je n’aime pas cette activité mais je tolère que la pratique soit plus réglementée et suivie, et surtout qu’ils ne s’approchent pas à moins de 500 mètres ou plus des habitations", regrette le père de famille. Celui-ci s'est fait prescrire 8 jours d'arrêts de travail.

     

    17/11/2022 : Loire-Atlantique : Une balle de chasseur traverse la fenêtre de la cuisine et frôle un père et son bébé

    Depuis cinq ans qu’ils habitent cette maison installée dans le vignoble de Nantes, ils n’avaient jamais eu un problème avec les chasseurs. Dimanche matin, un couple et ses deux enfants ont pourtant eu la frayeur de leur vie quand ils ont vu une balle de gros calibre traverser la fenêtre en double vitrage de leur cuisine. A quelques centimètres du papa et de son bébé âgé de 11 mois. La scène rapportée par Ouest-France s’est déroulée à Divatte-sur-Loire, petite commune de Loire-Atlantique coincée entre Nantes et la frontière du Maine-et-Loire.

    D’après la maman, le père se serait jeté à terre quand il a entendu la déflagration. La balle de calibre 12 a été retrouvée sous le radiateur de la maison. D'où provenait-elle ? La question reste pour l'heure sans réponse. La victime est allée à la rencontre d'un groupe de chasseurs qui se trouvait à à environ 250 mètres de la maison, selon Ouest-France. D’après les gendarmes, la balle d’ordinaire utilisée pour les battues aux sangliers aurait pu ricocher. La famille a décidé de porter plainte, et une enquête a été ouverte.

    La question de la sécurité des populations a été maintes fois posée au gouvernement ces derniers mois, notamment en raison de la hausse des accidents mortels constatée en France. Dans sa « feuille de route pour améliorer et garantir la sécurité à la chasse », la majorité souhaite notamment sévir sur la question de la consommation d’alcool. « Il n’y a actuellement aucun cadre concernant l’alcoolémie à la chasse, nous voulons changer cela », a récemment indiqué la secrétaire d’Etat à l’Ecologie Bérangère Couillard.

     

    17/11/2022 : Hautes-Alpes : Jean-Michel Reymond placé en coma artificiel après une chute lors d'une partie de chasse

    L'ancien maire de Val-des-Prés a été pris en charge par le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon. Son pronostic vital est engagé.

    Un chasseur d'une soixantaine d'années a été très grièvement blessé mercredi matin, après une chute sur la commune de Val-des-Prés (Hautes-Alpes). Les faits se sont déroulés, peu après 10h, dans un couloir près du Rocher des Chaumes, a appris BFM DICI.

    Transféré à Grenoble

    Polytraumatisée, la victime a réussi à joindre les pompiers. Devant la gravité des faits, ce sont finalement les militaires du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon qui sont intervenus pour prendre en chasse le chasseur.

    Selon nos informations, il s'agit de Jean-Michel Reymond, ancien maire de la commune. L'ancien élu a été pris en charge par deux secouristes et un médecin du SMUR de l'hôpital de Briançon. Il a été hélitreuillé et évacué à l'hôpital des Escartons, puis transféré dans la foulée à Grenoble.

    Au moment de son transfert vers l'hôpital, le pronostic vital de l'ancien maire était engagé. Selon plusieurs sources concordantes, Jean-Michel Reymond a été placé en coma artificiel.

     

     

    17/11/2022 : Accident de chasse : Le tireur à l’origine de la mort de Morgan Keane avoue n’avoir « pas bien identifié la cible »

    Six mois de prison ferme ont été requis contre le chasseur qui a tué, Morgan Keane, un jeune homme qui coupait du bois chez lui, et contre le « directeur » de cette battue aux sangliers fatale en décembre 2020.

    • Ce jeudi, le tribunal de Cahors jugeait un chasseur à l’origine du tir qui a tué Morgan Keane, le 2 décembre 2020, alors qu’il coupait du bois chez lui.
    • Il comparaissait aux côtés du directeur de battue, aussi poursuivi pour « homicide involontaire ».
    • Le procureur de la République de Cahors a requis deux ans de prison, dont six mois ferme à l’encontre du tireur, et dix-huit mois, dont douze avec sursis contre le directeur de la battue, ainsi qu’une interdiction définitive de chasser. La décision a été mise en délibéré au 12 janvier.

    « Je reconnais mon erreur, je le regrette. Sincèrement. Il n’y a pas un jour qui passe sans que j’y pense, c’est gravé à vie dans ma tête ». Ces remords, ce sont ceux formulés sans détour par Julien F. , un chasseur aveyronnais de 35 ans, à la barre du tribunal correctionnel de Cahors. Ce jeudi, il était jugé pour avoir blessé mortellement Morgan Keane, un jeune homme de 25 ans qui coupait du bois à quelques dizaines de mètres de sa maison de Calvignac, dans le Lot. Durant près de cinq heures, cette journée tragique a été retracée à la barre, décortiquée point par point. Le président, Philippe Clarissou, s’est appliqué à revenir sur cette traque aux sangliers, pointant les responsabilités de chacun, les manquements aux règles de sécurité du directeur de la battue, présent lui aussi sur le banc des accusés.

    « J’ai attendu, j’ai visé, j’ai tiré »

    Julien F., chemise noire, pantalon crème et barbe naissante, explique qu’il avait obtenu son permis de chasse seulement quelques mois auparavant. Une activité qu’il avait décidé de pratiquer « pour [s]’aérer la tête », raconte, ému, ce père de famille qui a vécu un drame deux ans auparavant, la perte de la fille de sa compagne, fauchée par un tracteur conduit par un homme ivre.

    A la demande du magistrat, parfois gauchement, il se remémore le moment où il a tiré, en fin d’après-midi, peu après 16h30, alors que la luminosité faiblissait. « Je me poste. Je charge mon arme. Je vois d’abord une masse sombre à la lisière. Dans ma tête je me dis que c’est le sanglier que j’ai loupé. La masse remonte le sous-bois, je la mets en joue, puis je rabaisse mon arme. Je l’ai vu redescendre un peu et s’arrêter. Ce n’était pas plus haut que ça », mime-t-il en désignant le niveau de son genou. Avant d’ajouter ; « J’ai attendu, j’ai visé et j’ai tiré. Je n’ai pas bien identifié la cible, je suis d’accord avec vous », répond-il au président du tribunal, sans chercher d’échappatoire.

    Le lien de causalité est clairement établi et reconnu. Mais cela reste nettement plus compliqué lorsqu’on aborde la question des conditions de chasse. Le président s’échine à déterminer si les consignes de sécurité ont bien été données le matin du drame, avant le début de la traque du gibier. « Certains disent qu’elles n’ont pas été redites, des chasseurs disent que, comme ils sont aguerris, ils les connaissent et n’ont pas besoin d’explications. Mais, quand on leur demande qui étaient leurs voisins sur le terrain, c’est la cacophonie. Ils disent qu’ils connaissent le territoire de chasse, mais personne ne sait quelles sont les parcelles signées », pose le président lorsque le directeur de la battue est interrogé.

    Ce dernier, Laurent L., un Lotois de 52 ans, affirme qu’il a bien énoncé les règles ce matin-là, « comme à chaque fois ». Mais « certains n’écoutent pas » et parfois n’arrivent pas à les répéter lorsqu’on les interroge, reconnaît cet agriculteur. « Mais pourquoi les faire chasser ? Quand on accepte d’être directeur de battue, on se doit d’appliquer les règles. Il n’y a jamais de fatalité pour les accidents, ils ne sont dus qu’à des erreurs humaines », sermonne encore le président. Mais engueuler un chasseur, lui interdire de participer, s’il est propriétaire de terrains de chasse, c’est en quelque sorte se tirer une balle dans le pied et se priver de parcelles ouvertes à la chasse. « C’est délicat », consent Laurent L.

    « Plusieurs fautes caractérisées » pour le procureur

    D’autant plus délicat que lorsque Philippe Clarissou présente le plan des lieux, on se rend compte rapidement que seul le petit terrain où se trouvait le chasseur était autorisé. Il était par contre cerné par des parcelles interdites, y compris celle de la famille Keane qui, au cours des années, avait clairement demandé aux chasseurs de s’éloigner. « La chasse a été réalisée quasi exclusivement sur des terres non signées avec les propriétaires, à l’exception du timbre-poste où se trouvait le tireur », a dénoncé le procureur de la République de Cahors, Alexandre Rossi, n’épargnant pas le directeur de battue dans ses réquisitions, en relevant « plusieurs fautes caractérisées ». Il a requis dix-huit mois dont douze avec sursis à son encontre, et deux ans, dont six mois ferme contre le tireur. Ainsi qu’une interdiction définitive de chasser.

    Des erreurs, ce jour-là, il y en a eu. Quelques heures avant la mort de Morgan Keane, le principal prévenu avait déjà tiré à quatre reprises « en direction d’une route départementale », « dans des conditions délirantes au niveau de la sécurité », lâche le président. « Et il y avait deux personnes en face de lui », charge à son tour le directeur de la battue. Alors que le tireur a reconnu les faits, lui se défend. Mais il n’est pas épargné par le ministère public, ni par les avocats des proches des parties civiles.  « Il avait déjà réalisé trois ou quatre tirs dangereux, le directeur de la battue aurait dû l’exclure. Lorsqu’il l’a posté là, il ne lui a pas donné de consignes de tir. C’était un poste connu par les autres chasseurs, on aurait dû être plus vigilant car il ne connaissait pas les lieux. Le décès de Morgan Keane est accidentel mais il était malheureusement déjà écrit en raison des multiples manquements », poursuit le représentant du parquet qui ne veut pas pour autant dédouaner le tireur.

    « Détesté des anti-chasse et des chasseurs aussi »

    L’avocate de ce dernier a expliqué que son client n’avait jamais cherché à se défausser. « Il ne connaissait pas le terrain, il a compris à la reconstitution que les parcelles qui l’entouraient étaient interdites à la chasse. Il ne savait pas qu’il y avait une maison. Ce qui a manqué le plus ce sont des consignes claires et simples », a reconnu Sylvie Bros. « Aujourd’hui, il est détesté des anti-chasse et des chasseurs aussi », a-t-elle assuré.

    Car au cœur de cette audience, même si les différentes parties s’en défendent, c’est un peu la chasse et ses adeptes qui sont au centre des débats. « Dans le Lot, il n’y a pas de barrière, on va où on veut, c’est difficile parce que les chasseurs n’ont plus de limites. La mort de Morgan n’est pas une histoire avec laquelle on joue. La vie de Morgan ne vaut pas grand-chose si rien ne change. Il est possible qu’ils aient tué la chasse eux-mêmes, car si on tue des hommes à la chasse, c’est la fin d’un système que l’on doit remettre à plat », a plaidé Benoît Coussy, l’avocat de Rowan, le frère de la victime qui a demandé des dommages et intérêts.

     

    18/11/2022 : À Arches (Cantal), un chasseur de bécasse accuse un chasseur de sanglier de l'avoir roué de coups

    Un chasseur de bécasse, âgé de 75 ans, a déposé plainte, lundi 14 novembre, expliquant avoir été roué de coups par un chasseur de sanglier en marge d'une battue, à Arches. Il présente une ITT de dix jours. Derrière cette plainte, c'est toute une ambiance délétère qui se dévoile, entre chasseurs d'une même commune qui ne peuvent pas se supporter...
     
    « Je suis encore un peu sonné », s'excuse le chasseur de 75 ans. Il s'emmêle au début dans les dates, puis pose finalement l'histoire avec clarté, se rappelle ce lundi 14 novembre, en début d'après-midi.
     

    19/11/2022 : Bassin d’Arcachon : un chasseur tire accidentellement sur une promeneuse

    Cécile, 32 ans, a reçu un plomb de chasse alors qu’elle se promenait sur un chemin de passage, en forêt, près de son domicile à La Teste-de-Buch

    En ce vendredi 18 novembre, un peu avant 9 heures, Cécile fait son habituel tour de forêt. Les arbres bordent sa résidence Joli Bois, à La Teste-de-Buch et le massif s’étend jusqu’à la route de Cazaux. Cet été, ce quartier des Miquelots fut évacué lors de l’incendie et le pare-feu réalisé pour protéger les habitations en rappelle le douloureux souvenir.

     
    Vendredi 18 novembre, une promeneuse de 32 ans a été victime d'un accident de chasse à La Teste-de-Buch (Gironde). Elle a déposé plainte au commissariat de police.
    Ce vendredi 18 novembre 2022, une femme de 32 ans a été victime d’un accident de chasse alors qu’elle se promenait sur un sentier forestier situé près de son domicile, dans le quartier des Miquelots à La Teste-de-Buch (Gironde), nous apprend Sud Ouest.

    La promeneuse a été touchée par un plomb de chasse, au niveau du genou. Après être rentrée chez elle et s’être rendue compte qu’il s’était logé sous la peau, la jeune femme s’est présentée aux urgences pour se faire enlever le projectile.

    Une ITT de trois jours

    Elle est ressortie de l’hôpital avec une incapacité temporaire de travail (ITT) de trois jours.

    Le lendemain, elle a déposé plainte au commissariat de police. Sous le coup de l’émotion, la victime n’a pas pensé à demander l’identité du chasseur au moment de l’accident. Ce dernier, confus, lui avait alors dit en guise d’excuses qu’il ne l’avait ni vue, ni entendue.

     

     

    21/11/2022 : Une chienne de 3 ans meurt après avoir reçu une balle près de Perpignan

    L'animal est mort quelques minutes après être arrivé chez le vétérinaire. Ses propriétaires cherchent à savoir ce qui a bien pu se passer.

    Les faits se sont produits dimanche 20 novembre, vers 11h30, à Baho près de Perpignan. Toute la famille s'est rendue au terrain sur lequel elle est en train de construire une maison. 

    Alors qu'ils effectuaient des allées et venues entre la voiture et la maison, ils ont aperçu leur chienne Rubi, un boxer de presque trois ans, avancer vers eux "en titubant", a expliqué Julie, la propriétaire, au journal L'Indépendant.

    L'animal se trouvait alors sur le terrain du couple, "électrifié pour que les chiens ne puissent pas sortir", a-t-elle précisé.

    "Traversée de part en part"

    Lorsque les propriétaires attrapent Rubi pour la mettre dans la voiture, ils observent une plaie qui saigne. L'animal est immédiatement transporté chez le vétérinaire. Malheureusement, cinq minutes après être arrivée, "elle mourrait"

    Pour le vétérinaire, ça ne fait aucun doute. "On nous a certifié que c'était une balle, qui l'a traversée de part en part au niveau du flanc", peste Julie. 

    Ce matin-là, des coups de feu ont effectivement été entendus à proximité. "D'après les voisins, ça a tiré toute la matinée", ajoute-t-elle.

    Une plainte a été déposée pour "atteinte volontaire à la vie d'un animal domestique apprivoisé sur une habitation individuelle" auprès de la gendarmerie de Saint-Estève.

    Une enquête est en cours, mais les propriétaires tentent de leur côté d'en savoir plus. Ils ont décidé de lancer un appel à témoins sur Facebook.

     

    22/11/2022 : Accident de chasse : il tire sur son frère lors d'une battue au sanglier

    Un accident de chasse s’est produit dimanche 20 novembre sur la commune de Chanat-la-Mouteyre dans le Puy-de-Dôme : selon le parquet, un chasseur aurait accidentellement tiré sur son frère lors d’une battue au sanglier.

    Un tir de chasse a fait un blessé dimanche 20 novembre dans le Puy-de-Dôme, selon le parquet de Clermont-Ferrand, confirmant une information de La Montagne : “Il s’agit d’une action de chasse apparemment, lors d’une chasse au sanglier sur la commune de Chanat-la-Mouteyre. Un tireur voit un bosquet bouger à 50 mètres de lui, il fait feu. Malheureusement, c'est son frère qui est derrière et donc il le touche au niveau du bras gauche." Selon le parquet, le chasseur touché, un homme de 76 ans, est susceptible d'être amputé suite à cette blessure. 

    Une "négligence évidente"

    Le parquet a donc ouvert une enquête : “On est sur une négligence évidente de la part du tireur. Il n'était pas alcoolisé, des prélèvements ont été réalisés, pas d'alcool pour les 2 personnes”, précise le parquet. La victime a été prise en charge au CHU de Clermont-Ferrand où il se trouve encore. Le parquet précise que le pronostic vital de la victime n'a jamais été engagé, cependant elle risque d'avoir "une infirmité permanente.” L’arme utilisée est, selon le parquet, un fusil de chasse de catégorie C, avec des munitions adaptées à la chasse au sanglier : "C'est une cartouche avec un projectile unique, un seul objectif donc, à 50 mètres, qui fait forcément des dégâts importants.” 

    Une cosaisine

    L’enquête est menée conjointement par les gendarmes de Chamalières et l’Office Français de la Biodiversité : “Une première audition a été faite avec le tireur, très choqué. Il n'a pas été placé en garde à vue à ce moment-là. L’enquête se poursuit dans l'attente de l'audition de la victime qui n’a pas pu être entendue jusqu'à présent par la brigade. Cette enquête est suivie à la fois par la brigade de Chamalières et il y a une cosaisine avec l'Office Français de la Biodiversité. Il y a quand même des notions de balistique et de réglementation de la chasse, cette administration est spécialisée dans le traitement de ce genre de procédure”, indique le parquet.

     

     

    22/11/2022 : Un chasseur abat trois cochons domestiques d’une ferme pédagogique à Epinois

    Un chasseur ayant pénétré sur le terrain du Petit domaine d’Epinois a abattu les trois cochons de la ferme pédagogique. Le chasseur dit les avoir confondus avec des sangliers.

    "Ce dimanche 10h du matin, des coups de feu retentissement au petit domaine d’Epinois… Une chasse est en cours dans le bois derrière chez moi… je déplore la mort de mes 3 cochons. Ceux-ci ont été tirés à bout portant (…), sur mon terrain privé", raconte sur Facebook Ludovic Poulain, propriétaire du Petit Domaine d’Epinois (province du Hainaut).

    "Évitez de vous promener dans mes bois privés, avec vos enfants ou pour cueillir des champignons, car celui-ci n’a pas su faire la différence entre un sanglier sauvage et des cochons domestiqués par mes soins", ajoute Ludovic, bien remonté par la perte de ses trois cochons domestiqués depuis plus d’un an et demi.

    Comme l’expliquait Ludovic à la DH, le chasseur maladroit aurait confondu les trois cochons avec des sangliers. "C’est ce qu’il nous a dit sans pour autant s’excuser. Le premier[cochon, ndlr], il dit avoir tiré à l’aveugle au travers d’un buisson mais les deux autres ont été abattus à bout portant. Ils sont habitués à avoir des contacts physiques avec les humains car nous les avons nourris au biberon. Donc il est possible qu’ils se soient approchés de cette personne en pensant obtenir un peu de nourriture en rab. Mais confondre des cochons avec des sangliers, il fallait quand même le faire !".

    Pas d’infraction, selon la police

    L’infortuné gérant du domaine a voulu porter plainte pour la perte de ses animaux, mais la police lui a opposé une fin de non-recevoir. Au motif, selon Sudinfo, qu’il n’y avait pas d’infraction parce que le terrain de Ludovic Poulain n’était pas entièrement clôturé. "La police n’a pas voulu prendre ma plainte parce que ce n’est pas une infraction pour eux".

    Du coup, le propriétaire en est réduit à s’arranger à l’amiable avec le chasseur. "Le problème, c’est que ces derniers vont considérer ces cochons comme de la simple viande sans compter tout l’investissement et l’engagement affectif, soufflait Ludovic Poulain auprès de la DH. Le Petit Domaine d’Épinois comporte un volet pédagogique avec de nombreux animaux habitués au contact de l’homme et de nombreuses associations, notamment qui s’occupent de personnes handicapées, viennent exprès pour ce contact direct qu’ils peuvent avoir avec les animaux".

     

    22/11/2022 : Le renard retrouvé pendu à Roscoff a pu être sauvé

    Une promeneuse a fait une effroyable découverte ce lundi : un renard adulte vivant pendu par un collet pour lapins, au bord d’un talus. L’animal a été sauvé par les pompiers, mais une enquête de gendarmerie est en cours.

    L’affaire a provoqué l’émoi général, ce lundi, et pose question sur certaines pratiques de chasse ou de braconnages illégales. Selon Le Télégramme, qui a d’abord relaté les faits - confirmés par les services de gendarmerie -, une riveraine en promenade avec son chien aurait trouvé, aux abords d’un champ, un renard adulte, pendu par le cou à ce qui ressemblait à un « câble », à environ trois mètres de hauteur.

    La malheureuse bête se débattait et tenait difficilement sur ses pattes arrière, au niveau du talus situé un peu plus haut, afin d’éviter le coup du lapin. La police municipale de Roscoff et la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon sont immédiatement intervenues et ont fait appel au service de secours de Landivisiau pour venir décrocher l’animal.

    Un acte de cruauté envers les animaux

    « Les pompiers ont pu libérer l’animal, qui s’est tout de suite sauvé », nous expliquent les gendarmes de Saint-Pol-de-Léon, qui confirment qu’une enquête est en cours pour faire lumière sur ce cas « peu fréquent ». « Il s’avère que l’animal était pris dans un collet pour lapins, poursuivent-ils. Le fait est que ces dispositifs de chasse sont illégaux. Il va falloir déterminer à qui appartient ce champ, dans un premier temps… ». La question se pose, pour les autorités : était-ce l’œuvre d’un chasseur ? D’un braconnier ? Ou du propriétaire du champ en question ? Toujours est-il que la mise en place de ce type de pièges est formellement interdite par la loi.

    Cette technique est aujourd’hui proscrite dans la plupart des pays car elle ne peut faire distinction entre les animaux capturés et provoque généralement leur lente agonie. Il existe, en revanche, des collets autorisés en France, qui sont munis d’un arrêtoir empêchant tout étranglement. Mais ceux-ci doivent être agréés par le préfet, après avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (CNCFS). Ils sont réservés à l’usage des seuls piégeurs agréés, dans un cadre réglementaire très encadré.

    Pour l’heure, aucune plainte n’aurait été déposée. Mais ces faits pourraient, en fonction de la nature du collet utilisé, être considéré comme un acte de cruauté envers les animaux.

     

    22/11/2022 : Hesdin-l’Abbé : ils chassent à côté de sa propriété et tirent sur sa maison

    Daniel possède une maison située en bordure de forêt à Hesdin-l’Abbé. À chaque période de chasse, de nombreux tirs de plomb atterrissent sur sa toiture, et certains même, sifflent au-dessus de sa tête.

    II l y a les bons et les mauvais chasseurs », cette phrase, bien connue, prend tout son sens lorsque Daniel Vasseur, un agent de la SNCF de 54 ans, nous raconte son calvaire. Habitant à Hesdin-l’Abbé, à la lisière sud de la forêt domaniale de Boulogne, Daniel ne peut que constater les dégâts. Lors des jours chassés, sa toiture reçoit des plombs de chasse au même titre que les animaux dans la forêt.

    « Les chasseurs se regroupent à quelques mètres de mon domicile. Il y a un groupe qui reste en stand-by, un second rabat le gibier et un troisième tir, mais en direction de ma maison », lâche, excédé, l’Hesdinois. Pour accéder à la maison de Daniel, il faut emprunter un sentier appartenant à l’Office National des Forêts. « C’est le seul chemin d’accès ! » Ce même organisme loue également les parcelles de la forêt domaniale à des particuliers, qui eux-mêmes, les sous-louent aux associations de chasseurs.

    Située en contrebas de la forêt, la maison de Daniel se voit régulièrement touchée par des plombs de chasse. « Il me semble que dans leur règlement, les chasseurs doivent tirer en étant dos aux habitations, là ils font tout le contraire », poursuit le quinquagénaire.

    Un dialogue impossible

    « Une fois, j’étais en train de couper du bois et un plomb est passé juste au-dessus de ma tête, j’étais effaré », se souvient-il. La dernière fois qu’un plomb s’est fiché dans son habitation, c’était en janvier 2022. « La période de chasse a repris, j’ai forcément peur que ça recommence », peste Daniel.

    L’agent de la SNCF a pourtant tenté d’entamer un dialogue avec le groupe de chasseurs, sans résultats. À chaque fois, il se heurtait à un mur. « Je leur ai demandé d’arrêter et de faire attention, tout ce qu’ils m’ont répondu c’est : « Si vos tuiles sont abîmées, remplacez-les» ou encore « Le règlement concernant les habitations on s’en fout, on fait ce qu’on veut, on est intouchables.»   », précise Daniel.

    Après avoir tenté la diplomatie par deux fois, l’Hesdinois décide d’envoyer un courrier en lettre recommandée auprès de l’ONF et de la Fédération de chasse. Un courrier qui reste, pour l’heure, sans réponse. Il contacte alors un défenseur des droits qui se heurtera au même mutisme de la part des organismes cités précédemment. « On est sans solution, j’ai donc porté plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Samer pour faire avancer les choses. »

    Un sujet sensible

    Confirmé le 9 novembre dernier, le dépôt de plainte de Daniel a fait l’objet d’une attention toute particulière de la part des gendarmes. Le capitaine Laurent Martin de Morestel, de la compagnie de gendarmerie de Calais-Boulogne l’assure : « L’enquête est en cours, plusieurs auditions vont être effectuées dans les jours à venir. La sous-préfète de Boulogne et le procureur général de la République sont au courant des faits mentionnés. Le sujet est très sensible et des accidents peuvent vite arriver. »

    De son côté la sous-préfète indique : « Il faut rappeler que les chasseurs sont responsables de leurs faits et gestes. Il faut laisser le temps à l’enquête de se prononcer sur les circonstances de cette affaire. »

    L’inquiétude est aussi de mise chez les promeneurs, cyclistes et coureurs empruntant cette parcelle. « Je me souviens, l’année dernière, plusieurs plombs avaient atterri à quelques mètres de nous. Les chasseurs nous ont dit de dégager car la forêt était à eux pour la journée, selon leur dire », se rappelle Annick, pratiquant la marche nordique.

    En cette période de chasse, un appel à la prudence est donc lancé. Contactés à maintes reprises, ni les associations de chasseurs, ni l’ONF n’ont répondu positivement à nos sollicitations et ont préféré ne pas s’exprimer.

     

    25/11/2022 : Une cigogne criblée de plombs découverte dans la forêt de la Double en Dordogne

    Une enquête a été ouverte par le parquet de Bergerac (Dordogne) pour destruction d'espèce protégée apprend-on ce vendredi. Une cigogne a été découverte, blessée, dans la forêt de la Double par des habitants le 15 novembre dernier. L'animal a dû être euthanasié.

    Sur la radiographie de la cigogne blanche on distingue très bien les petits points blancs, "il s'agit de plombs de petit calibre utilisé pour le petit gibier", détaille ce vendredi Alain Riffaud, chef de service de l'Office français de la biodiversité en Dordogne. "Cela constitue un acte de braconnage délibéré et une destruction d'espèce protégée". Le tireur risque "jusqu'à trois ans de prison et 150.000 euros d'amende"

    Les policiers de l'environnement ont été appelés le 15 novembre dernier par des habitants du secteur de la forêt de la Double qui ont découvert la cigogne blanche. L'animal est alors blessé, a la patte cassée et est très affaibli. Transportée chez le vétérinaire et après radio, les agents ont été informés que la cigogne avait le corps criblé de plombs. La cigogne n'a pas pu être soignée et a été euthanasiée.

    Une enquête ouverte par la justice

    Le parquet de Bergerac a ouvert une enquête pour "destruction d'espèce protégée" et les investigations ont été confiées aux agents de l'OFB qui sont choqués "par ce type de comportement car il n'y a aucune justification" explique Alan Riffaud "c'est un acte que l'on ne comprend pas aujourd'hui à l'heure où la biodiversité fait l'objet de toutes les attentions et que l'on doit protéger".

     

    27/11/2022 : Dordogne : un chasseur grièvement blessé par un autre chasseur lors d'une battue

    Samedi 27 novembre, un chasseur a été grièvement blessé par un autre en Dordogne. Il a été hospitalisé en urgence. 

    Un accident de chasse s’est produit samedi. Aux alentours de midi, les pompiers ont été appelés sur la commune de Rudeau-Ladosse, en Dordogne. Un homme de 64 ans, chasseur, venait de se faire tirer dessus lors d’une sortie organisée par la société de chasse communale.

    Comme le rapporte France Bleu, un groupe de sept individus était parti chasser dans les bois du Pouzet, quand un sanglier a surgi face à eux. Un chasseur de 34 ans aurait alors tiré un coup de feu en direction de l'animal. On ne sait pas encore si la balle a ricoché pour atteindre la victime.

    Le blessé a été évacué par les secours avec une balle dans la hanche. Il a été opéré dans la soirée. L'auteur du coup de feu s'est présenté à la gendarmerie pour être interrogé, mais il n'a pas été placé en garde à vue. Le parquet de Périgueux a ouvert une enquête pour "blessures involontaires".

     

    27/11/2022 : À Plouigneau, un chasseur blessé au cours d’une chasse à la bécasse

    Un habitant de Plouigneau (29), près de Morlaix, a été victime d’un accident de chasse, ce dimanche 27 novembre. Blessé à la tête, il a été transporté au centre hospitalier de Brest. Une enquête est menée par la gendarmerie.

    Un Ignacien de 58 ans a été victime d’un accident de chasse, ce dimanche 27 novembre. Il a été transporté, blessé à la tête par du plomb, au centre hospitalier de Brest par les pompiers. Selon les premiers éléments de l’enquête, menée par la brigade de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix, l’accident se serait produit vers 14 h 30, à Plouigneau, tandis que l’homme chassait avec ses cinq amis depuis le matin, une chasse spéciale à la bécasse. Le Smur s’est également déplacé sur le lieu de l’accident.

     

    27/11/2022 : Bouches-du-Rhône : un promeneur blessé par un tir, le chasseur placé en garde à vue

    L’auteur présumé du tir est un chasseur trentenaire, qui a été placé en garde à vue à Saint-Rémy-de-Provence.

    Un week-end de chasse et un lourd bilan. Alors que, samedi, un chasseur sexagénaire a été gravement blessé par un tir, en Dordogne, ce dimanche c’est dans le massif des Alpilles, dans les Bouches-du-Rhône, qu’un promeneur a reçu un tir, lors d’une partie de chasse, rapporte France Bleu.

    La victime, âgée de 26 ans, aurait reçu une balle perdue dans le biceps, alors qu’elle se baladait dans le quartier de la Galine, à Saint-Rémy-de-Provence et elle a été transportée à l’hôpital d’Avignon en hélicoptère, indique la radio. Son pronostic n’est toutefois pas engagé. L’auteur présumé du tir est un chasseur trentenaire, qui a été placé en garde à vue à Saint-Rémy-de-Provence.

     

    27/11/2022 : Un chasseur se prend une balle dans la jambe lors d'une battue

    En Dordogne, un chasseur a reçu une balle dans la hanche lors d'une chasse au sanglier. "Tout le monde est en état de choc", livre le président d'une société de chasse.

    Un accident de chasse s'est déroulé dans le Périgord vert samedi 26 novembre 2022. Un groupe de sept chasseurs était parti à la chasse au sanglier à Rudeau-Ladosse. Peu avant midi, lorsqu'un sanglier surgit, l'un des chasseurs âgé de 34 ans a tiré en direction de l'animal. Sans connaître les circonstances exactes du tir, la balle s'est logée dans la hanche d'un autre chasseur présent pour la battue. 

    Les médecins du SAMU sont intervenus directement dans la forêt pour le soigner. Suite aux premiers secours, l'homme, âgé de 64 ans, a été transporté aux urgences. Ses jours ne seraient pas en danger, relate France Bleu, à l'origine de l'information. "Tout le monde est en état de choc", a livré Yves Noirt, le président de la société de chasse de Rudeau-Ladosse. La dite-société a invité à participer à la battue le chasseur à l'origine du tir. Yves Noirt sera entendu par les gendarmes en début de semaine prochaine. 

    L'homme à l'origine du coup de feu s'est rendu chez les gendarmes quelques heures après le drame pour être interrogé. Il n'a pas été gardé en garde à vue, explique France Bleu, mais le parquet de Périgueux a ouvert une enquête pour "blessures involontaires" et pour faire la lumière sur les contours précis de cet accident.

     

    28/11/2022 : Seine-et-Marne : un berger allemand abattu d’une balle dans la tête par un chasseur qui dit l’avoir « confondu avec un sanglier »

    Pendant une partie de chasse samedi dernier sur un terrain privé, à Coutevroult, le tireur aurait confondu le chien au pelage noir avec un sanglier. Il a tiré. Son propriétaire a déposé plainte pour « atteinte involontaire à la vie d’un animal domestique ». Une enquête a été ouverte.

    Depuis la triste nouvelle, son fils ne quitte plus son lit. « Il est dévasté. C’était pour lui que j’avais acheté la chienne », se désole Sélami, son père. Ce samedi vers 11h30, cette famille résidant chemin de La Celle à Coutevroult (Seine-et-Marne) ont appris que Naïki, leur « très gentil » berger allemand de six ans, est décédé après avoir reçu dans la tête une balle tirée par un chasseur. « Les gendarmes nous ont prévenus en fin de matinée, rapporte Sélami. Le tireur dit l’avoir confondu avec un sanglier. »

    Contactée, une source proche du dossier confirme qu’une plainte a été déposée à la brigade de gendarmerie de Crécy-la-Chapelle pour « atteinte involontaire à la vie d’un animal domestique ». « Ce sont les chasseurs qui ont informé la brigade », précise-t-elle.

    Un groupe de chasseurs a en effet l’habitude de se rendre chaque samedi sur un terrain boisé avoisinant. Mais d’ordinaire, ils sonnaient chez Sélami afin qu’il enferme sa chienne à la robe noire. « Ce samedi, ils ne l’ont pas fait », ne comprend pas ce dernier.

    « Un chien ne ressemble pas à un sanglier ! »

    Ce matin-là, un voisin a aperçu les chasseurs caresser l’animal vers 11 heures. « Une demi-heure après, Naïki était morte », frissonne encore Sylvie, sa voisine. Les gendarmes ont sonné à 11h30 au domicile des propriétaires. Ces derniers ont été conduits jusqu’au corps sans vie de Naïki, gisant à 800 mètres de leur maison.

    « On était sous le choc. C’était un membre de notre famille », s’épanche Sélami avant de laisser exploser sa colère : « Aucun chasseur ne m’a contacté pour s’excuser. Quand vont-ils arrêter de tirer sur n’importe quoi ? Un chien ne ressemble pas à un sanglier ! On avait construit notre maison ici pour être tranquille. Parfois, ils tirent tellement qu’on a l’impression d’être en zone de guerre ! » Sa voisine est tout aussi bouleversée. « On l’aimait tous dans le quartier, soupire-t-elle. On ne se balade plus en forêt parce qu’on a peur. » Ce lundi, ils ont contacté la Fondation Brigitte Bardot « afin d’obtenir justice ».

     

    27/11/2022 : Accident lors d’une partie de chasse à Plouigneau : un homme reçoit du plomb au visage

    Un accident de chasse a eu lieu à Plouigneau, près de Morlaix (Finistère), dimanche 27 novembre 2022. Un homme a été blessé au visage.

    Un accident de chasse a eu lieu, dimanche 27 novembre 2022 à Plouigneau, près de Morlaix (Finistère).

    Alors que cinq personnes participaient à une chasse à la bécasse, l’un d’entre eux a reçu du plomb au visage.

    Transporté au centre hospitalier

    Blessé, il a été secouru et transporté au centre hospitalier de Brest.

    Mobilisée sur place, la gendarmerie a ouvert une enquête.

     

    29/11/2022 : Haute-Savoie : un homme condamné pour avoir tué un cerf à l'arbalète

    À Vallorcine, un jeune homme a utilisé une arbalète pour abattre un cerf, en dehors de tout cadre légal. Interpellé par la police de l’environnement, il s’est retrouvé au tribunal de Bonneville lundi 28 novembre.

    L’arme est posée sur le bureau de la procureur. Son propriétaire, à la barre, ne semble pas vraiment réaliser. « J’ai fait une bêtise » reconnaît-il timidement devant le tribunal de Bonneville, lundi 28 novembre. Sa faute, c’est d’avoir, pendant une nuit de décembre 2021, tiré à l’arbalète sur un cerf qui passait à quelques mètres de son balcon. Il faut dire que ce grand gaillard n’aime pas les cervidés, leur reprochant d’arracher les clôtures, manger les pousses d’arbre et de faire des dégâts aux voitures quand ils ont la mauvaise idée de traverser la route. Alors cette nuit-là, quand il en voit un en se levant pour aller aux toilettes, son sang ne fait qu’un tour, il décide de l’abattre, « sans réfléchir ». Pendant son audition auprès des forces de l’ordre, il reconnaîtra avoir utilisé cette arme « parce que ça fait moins de bruit qu’une arme à feu ».

    Le cerf touché en plein coeur

    Pas de chance pour lui, l’arme est interdite, il n’avait pas d’assurance pour la chasse, il n’y avait pas de plan de chasse et les cerfs font l’objet d’un quota. L’homme étant détenteur d’un permis de chasse au moment des faits, il le sait bien. Et l’arbalète était dans un grenier, accessible par des escaliers. La juge s’étonne : « En montant l’escalier, vous auriez pu vous dire «Je vais juste aller me recoucher «  ». Sauf que le chasseur considère que les quotas ne sont pas assez élevés et tire donc un carreau en direction de l’animal. Touché en plein cœur, celui-ci n’ira pas bien loin. Le prévenu sort pour vérifier que l’animal est mort et éventuellement le déplacer. Sauf qu’en plein mois de décembre, une épaisse couche de neige recouvre Vallorcine. Il décide alors de le laisser là et d’attendre le lendemain.

    « Massacre gratuit »

    Considérant avoir été dénoncé par « tous [ses] voisins adorés » – à qui il reproche d’ostraciser sa famille, originaire de l’extérieur du village – il voit ensuite des agents de l’Office Français de la Biodiversité, la police de l’environnement, l’interroger. Il explique d’ailleurs qu’un connaisseur de la chasse l’aurait félicité pour son tir propre, ne laissant pas à l’animal le temps de souffrir.

    Un an après les faits, le Guillaume Tell en herbe explique avoir abandonné la pratique de la chasse. Il a revendu toutes ses armes à feu à son oncle et accepte volontiers de laisser la pièce à conviction, héritage de son père, être confisquée par la justice. Il ne veut plus entendre parler de ce loisir, échaudé par le comportement de ses voisins et des chasseurs de la commune explique-t-il.

    Son avocate plaidera la clémence, mettant en avant ses regrets et le fait qu’il est complètement inconnu de la justice. La procureur, au contraire, qualifie l’acte de « massacre gratuit » et réclame des amendes.

    Une peine équilibrée

    La juge ayant pris en compte les demandes de toutes les parties, elle a reconnu le chasseur coupable de quatre infractions. Pour la chasse sans assurance, il a écopé de 300 euros d’amende plus 150 euros pour abonder le fonds de garantie des assurances.

    Pour les trois autres infractions, à savoir l’absence de plan de chasse, l’utilisation d’une arme prohibée et la chasse de nuit, il écope de 500 euros chacune, dont la moitié avec sursis.

    En sus, il a interdiction de passer le permis de chasse et de détenir une arme pendant trois ans et les scellés ont été confisqués.

     

    30/11/2022 : Une chienne meurt transpercée par des balles

    Rubi, une femelle boxer de 3 ans, est morte après avoir reçu deux balles. Sous le choc, sa famille a porté plainte et lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile.

    « Un choc immense pour toute la famille ». Julie F. a encore du mal à s’en remettre. Rubi, sa chienne de 3 ans, a été tuée devant son jardin par des tirs d’arme à feu. À Baho (Pyrénées-Orientales), c’est la stupeur.

    Des balles la traversent de part en part

    Rubi, une femelle boxer, vivait sereinement aux côtés de sa famille qui « gardent toujours un œil sur elle ». Ce dimanche matin, la chienne part seule aux abords du terrain actuellement en travaux. Quand l’animal revient, la fille de Julie voit que quelque chose ne va pas : « Ma fille de 17 ans voit Rubi revenir en boitillant, toute patraque, raconte la mère de famille. Elle m’appelle immédiatement. Le temps que j’arrive, Rubi s’écroule à mes pieds. »

    Croyant à un empoisonnement, Julie contacte son conjoint pour emmener l’animal dans une clinique vétérinaire. « Mais en soulevant Rubi, je remarque une entaille dans le flanc », s’alarme Julie. Le couple fonce vers la clinique mais il est trop tard. Rubi s’éteint lors du trajet.

    La vétérinaire atteste que Rubi est morte « d’une hémorragie bicavitaire très probablement des suites d’une blessure par balles ». Deux « points d’entrée ou de sortie ont effectivement été constatés, un au niveau du thorax droit, et l’autre au niveau de l’abdomen gauche », souligne la praticienne.

    « La chienne la plus gentille du monde »

    Les maîtres de la pauvre chienne ont lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux. De nombreux voisins ont affirmé avoir entendu des coups de feu toute la matinée. La Fédération de chasse du secteur a affirmé qu’aucune partie de chasse n’était déclarée cette matinée. Toutefois, selon les informations de France 3, « des chasseurs étaient déployés sur la commune de Baho ce dimanche matin ».

    Une enquête est ouverte par la gendarmerie pour connaître les circonstances du drame. L’hypothèse d’un acte malveillant ne serait pas écarté. La famille a porté plainte pour atteinte volontaire à la vie d’un animal. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile. « Rubi était la chienne la plus gentille du monde, s’émeut Julie. C’est vraiment cruel… »

     

    30/11/2022 : Au sud de Toulouse : un chasseur abat froidement un chien malinois de deux coups de fusil

    Un homme qui rentrait de soirée s'en est pris à un chien mi-novembre à Rieux-Volvestre. Il l'a abattu avec son fusil.

    L'affaire s'est déroulée le vendredi 18 novembre dans la nuit. Deux personnes qui rentraient d'une soirée et regagnaient leur domicile à Rieux-Volvestre, au sud de Toulouse, s'en sont prises à un chien malinois. Selon le procureur de la République, Samuel Vuelta-Simon, ils ont expliqué qu'au moment où ils ont ouvert les portes de leur véhicule, le chien s'y est engouffré.

    Jugé en février
    L'une des deux personnes a pris l'initiative d'aller chercher son propre chien de chasse pour déloger l'animal. Il y est parvenu. Mais le chien est resté à proximité sans pour autant menacer quiconque. Le passager de la voiture a alors pris la décision de rentrer chez lui. Ce chasseur s'est emparé de son fusil et a tiré deux fois sur le malinois, le tuant sur le coup.
    Une enquête de gendarmerie a été ouverte et a permis d'identifier deux suspects qui ont été entendus. L'auteur des coups de feu a été présenté au parquet de mercredi 30 novembre et placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé le 8 février 2023 par le tribunal correctionnel. Ses armes ont été saisies et il ne doit pas paraître dans un lieu où une chasse se tient. Il encourt jusqu'à 5 ans d'emprisonnement pour ces sévices mortels.

     

    30/11/2022 : Seine-et-Marne. L'automobiliste victime d'un accident de chasse crie sa colère au tribunal

    Sérieusement blessée, l'automobiliste victime d'un accident de chasse à Salins, a crié sa colère au tribunal. Le procureur a requis de la prison ferme contre le tireur.

    Ce 31 juillet 2021, vers midi, à Salins, près de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), on est passé à deux doigts du drame absolu.

    L’ogive est entrée dans l’habitacle par le pare-brise, a déchiré le tableau de bord, traversé la main de la conductrice, brisé son volant avant de ressortir en fracassant la vitre avant gauche du véhicule. Ce sont les hurlements de douleur provenant de la voiture enfin immobilisée qui ont alerté les chasseurs. Postés en tirs de régulation à deux cents mètres du point d’impact, ils ne s’étaient rendus compte de rien.

    Le procureur de Fontainebleau, lors de l’audience du tribunal correctionnel du lundi 28 novembre, s’est adressé à la plaignante : « Un millième de seconde plus tard, vous étiez morte, car c’est dans la poitrine que vous auriez reçu la balle ! »

    Puis se tournant vers le prévenu, un homme de 61 ans domicilié aux Ormes-sur-Voulzie, il lance, accusateur : « Vous chassez depuis 40 ans, et vous n’hésitez pas à tirer en direction d’une route, contrevenant ainsi à toutes les règles de sécurité ! ».

    Défense

    Le prévenu accuse le coup. A la barre il tente d’expliquer son geste : « Le sanglier est sorti des cultures sur ma droite, à environ 10 mètres. Je l’ai ajusté et j’ai tiré avant qu’il ne saute le fossé, pour ne pas viser trop haut. C’était bien un tir fichant et la balle n’a pas ricoché ».

    On sent poindre alors une sorte de contradiction : un tir fichant (braqué vers le sol) sur un gibier situé à 10 mètres et une balle qui ne ricoche pas, ne peut peuvent pas provoquer un point d’impact à 200 mètres de distance !

    Sauf si le point de tir est situé en surplomb de la route; ce que les photos prises lors de l’enquête de police ne démontrent pas clairement. C’est pourtant ce que l’avocat de la défense tentera d’expliquer pour prouver qu’il n’y a eu ni faute, ni imprudence. On sent les juges perplexes.

    « Il a détruit ma vie »

    La victime, âgée d’une vingtaine d’années, semble encore broyée par le drame et par les opérations et les soins qu’elle doit encore subir. En pleurs et presqu’en hurlant, elle lance au prévenu : « Il a détruit ma vie et ruiné tous mes projets. Je passais par là, et il m’a tiré dessus ! Je ne peux plus exercer ma profession avec une main mutilée. J’espère qu’il va payer cher, très cher ! ».

    Le prévenu rentre la tête dans les épaules et répond  : « J’ai une fille du même âge, je comprends son ressentiment. D’ailleurs j’ai rendu mon permis, pour moi, c’est fini la chasse… ».

    Arrêté préfectoral

    A son tour, le procureur reprend les textes de l’arrêté préfectoral qui interdisent tout tir en direction des routes.

    Reste que l’on peut s’interroger sur les autorisations officielles de ce type de régulation des populations de sanglier en une saison – le plein été – où la chasse est d’ordinaire fermée. Pourquoi autoriser de telles pratiques avec des armes de si longues portées extrêmement dangereuses dans le voisinage de routes ou d’habitations ?

    Le maire de Salins, Georges Benard, à l’époque des faits, s’était exprimé en ce sens :  « Cet accident est malheureux, mais est inhérent à la dangerosité des armes de chasse, qui portent à 2 kilomètres. Les chasseurs doivent être disciplinés, surtout en plaine, car aucun obstacle n’arrête la balle. »

    Pourquoi, dans ce cas, laisser la circulation ouverte quand il n’est pas rare de la voir interdite pour élagage ou travaux de voirie ? Pourquoi, en cas de risque, avec des proximités hasardeuses d’usagers ou de riverains, ne pas avoir recourt réglementairement aux anciennes munitions de type chevrotine aux portées moindres ?

    Le parquet, dans cette affaire a réclamé 18 mois de prison dont 6 ferme à l’encontre du chasseur. Le jugement sera rendu le 12 décembre.

     

    30/11/2022 : Isère : un aigle royal retrouvé blessé par un tir, la LPO et le Tichodrome portent plainte

    L'aigle royal, gravement blessé, a été pris en charge et opéré par le Centre de soins de la faune sauvage le 20 novembre. L'oiseau, espèce protégée, a été découvert à Saint-Michel-de-Saint-Geoirs, en Isère.

    Découvert sur la commune de Saint-Michel-de-Saint-Geoirs (Isère), "l'aigle royal a reçu au moins un plomb, entrainant une fracture ouverte de l’humérus droit. Dans la chute provoquée par ce tir, il a subi un violent choc frontal au niveau du crâne, entrainant une atteinte des deux yeux".

    Après l'opération de l'aile par l'un des vétérinaires spécialistes qui collaborent avec le centre de soins, le Tichodrome reste prudent sur le diagnostic de l’animal, victime d'un tir illégal. Immobilisé pour permettre la consolidation de son humérus, l'évolution de ses atteintes oculaires est également surveillée de près.

    Le dixième oiseau protégé victime d'un tir en Isère

    Comme après chaque découverte d’oiseau protégé victime de tir en Isère, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) Auvergne-Rhône-Alpes et le Tichodrome vont conjointement porter plainte.

    Cet aigle est le dixième oiseau d'espèce protégée reçu au Tichodrome en 2022 après avoir été victime d'un tir. Il rejoint la longue liste des rapaces victimes d’empoisonnement ou de tir en Auvergne-Rhône-Alpes : la LPO a déjà dénombré 23 cas sur la région depuis le début de l’année.


    Pour Marie-Paule de Thiersant, présidente de la LPO Auvergne-Rhône-Alpes, "ce tir est criminel et inacceptable. Nous demandons que l’auteur des faits, s’il vient à être découvert, soit sévèrement puni."

    Mireille Lattier, directrice du Tichodrome, ajoute : "Cette convalescence va coûter plus de 2 000 euros, en frais liés aux soins (traitements et produits vétérinaires), temps passé en clinique et au Tichodrome, frais de nourriture… alors que cette cause d'entrée est clairement criminelle et volontaire. De plus, si cet individu survit, il ne sera pas relâché avant plusieurs mois en fonction de la vitesse de sa convalescence ; il va louper la prochaine saison de reproduction de son espèce."

     

    30/11/2022 : Reims : En conflit avec son voisin pour une histoire de chasse d’eau, il lui tire dessus au fusil

    Placé en détention provisoire pour avoir tiré sur son voisin au fusil, un habitant de Reims (Marne) de 53 ans comparaissait devant la justice ce jeudi pour demander sa remise en liberté. En mai 2022, sa victime avait été blessée à la jambe lors d’un conflit concernant le bruit d’une chasse d’eau ; rapporte L’Ardennais.

    Les deux hommes ne cessaient de se quereller, la victime accusant le prévenu pour le bruit de ses toilettes alors que ce dernier niait la fuite d’eau. Le jour des faits, ils s’étaient mutuellement menacés avec des hachettes. Le quinquagénaire s’était ensuite saisi de son fusil de chasse pour tirer sur son voisin, qui éprouve aujourd’hui des difficultés à marcher.

    Des fusils et des carabines

    Placé en garde à vue, il avait nié les faits avant d’évoquer un accident. Huit armes qu’il n’avait pas le droit de détenir, dont des carabines et des fusils, avaient été retrouvées à son domicile.

    À l’audience, l’homme a de nouveau plaidé le tir accidentel et affirmé avoir agi « sous le coup de la colère ». Finalement, la cour d’appel a accédé à sa demande et l’a remis en liberté sous contrôle judiciaire.

     

    01/12/2022 : Haute-Garonne : un chasseur poursuivi après avoir tué de deux balles un chien errant rentré dans sa voiture

    Le 18 novembre, alors qu'ils rentrent chez eux, deux chasseurs sont surpris de trouver un chien errant dans leur voiture. L'un d'entre eux récupère son arme chez lui et revient pour abattre le malinois. Il est poursuivi pour sévices graves sur animal domestique ayant entraîné la mort. 

    Les deux chasseurs rentraient de soirée à Rieux-Volvestre, au sud de Toulouse. Surpris de voir un chien tenter de rentrer dans leur véhicule quand ils en descendent, l'un d'entre eux finira par aller chercher son fusil chez lui, avant de revenir tuer de deux balles le chien. 

    Chien errant

    Il semble que ce malinois était un chien errant. Il aurait tenté de pénétrer dans la voiture des deux chasseurs, ces derniers n'auraient pas réussi à le faire partir. Le premier chasseur aurait décidé d'aller chercher son propre chien de chasse pour le faire fuir, en vain, le chien errant restant à proximité du véhicule.

    L'autre passager de la voiture a alors pris la décision de se rendre chez lui, récupérer son fusil, revenir auprès de la voiture et tirer à deux reprises sur le malinois. Il est mort sur le coup. 

    Le procureur de la République de Toulouse, Samuel Vuelta-Simon, a expliqué dans un communiqué que les deux hommes avaient raconté que l'animal s'était engouffré dans la voiture dès qu'ils avaient ouvert les portes, refusant d'en sortir par la suite. 

    Poursuite pour sévices ayant entraîné la mort de l'animal

    Présenté au parquet le 30 novembre, l'homme sera jugé le 8 février prochain au tribunal correctionnel. Ce sont les habitants du village qui ont été les premiers interpellés par le bruit des coups de feu. La gendarmerie a ouvert une enquête et a pu identifier les deux individus présents dans la voiture. 

    Le chasseur ayant abattu l'animal est interdit de pratiquer cette activité jusqu’à la fin des poursuites au moins. Son arme, un fusil, a lui a été confisquée. Le procureur de la République de Toulouse, dans un communiqué, a rappelé que "les sévices graves sur animal domestique ayant entraîné la mort sont punissables d’une peine allant jusqu’à 5 ans d’emprisonnement". 

     

    01/12/2022 : Montpellier : 18 mois de prison ferme pour un trafiquant de chardonneret, oiseau protégé et capturé à la glu

    Le tribunal judiciaire de Montpellier a rendu une décision très sévère avec incarcération immédiate du mis en cause.

    Le tribunal judiciaire de Montpellier a envoyé un signal fort à l'encontre des trafiquants d'espèces protégées. Ce mercredi 30 novembre, un individu a ainsi été condamné à 18 mois de prison ferme avec incarcération immédiate.

    Le 2 février 2022, les agents de l'Office français de la biodiversité (OFB) de l'Hérault et le groupe d'atteinte aux biens de la sûreté départementale de la sécurité publique avaient interpellé ce trafiquant qui s'en prenait aux chardonnerets élégants à Montpellier. Cette espèce sauvage protégée, dont les effectifs ont chuté de 40 % depuis dix ans, est classée en danger sur la liste rouge des oiseaux nicheurs de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).

    Une espèce revendue jusqu'à 1000 €

    Le mis en cause, déjà connu pour des faits identiques dans le Gard, a ensuite été, une nouvelle fois, pris en train de capturer des chardonnerets en pleine nature, avec de la glu, en présence de son fils mineur, en juillet dernier... Pour ces deux séries de faits, il a donc été très sévèrement sanctionné.

    "Ces oiseaux sont prisés pour leur beauté et leur chant mélodieux et se revendent jusqu'à 1000 €" indique Laurent Retière, inspecteur à l'OFB-Hérault.

    "C'est une sanction dissuasive et pédagogique"

    "Pour notre service, c'est une condamnation exemplaire, proportionnée à la gravité des faits au vu des multiples réitérations du condamné. elle démontre que la justice a pleinement pris en compte les atteintes volontaires à la biodiversité dans sa politique pénale et notamment sur une espèce comme le chardonneret particulièrement sous pression en raison du trafic. C'est une sanction dissuasive et pédagogique". 

     

    03/12/2022 : Andilly : un chasseur tire sur un oiseau alors que deux cavalières sont face à lui

    L’histoire aurait pu mal finir samedi 5 novembre dernier : un chasseur a tiré sur un oiseau, alors que deux cavalières se trouvaient sur sa trajectoire, à moins de 100 mètres. Ce nouvel incident de chasse rouvre l’épineuse question de la cohabitation entre les chasseurs et les promeneurs.

    C’était trop tentant. La météo au beau fixe de ce samedi 5 novembre pousse Sarah et son amie à entreprendre une balade à cheval dans les collines du mont Sion. Elles s’élancent depuis l’écurie de Bel Air, à Présilly, vers 13h30. Une petite heure plus tard, elles arrivent sur les hauteurs de Charly (Andilly), après être notamment passées par la Croix Biche. Engagées sur le chemin rural de la Favreche, elles croisent un chasseur positionné au bord de l’adjacent chemin rural dit du Hérisson. «  Il rappelle son chien venu dans notre direction et on se salue d’un signe de la main, relate Sarah. À ce moment-là, son fusil est plié dans le dos.  » Jusqu’ici, rien d’anormal.

     

    04/12/2022 : Dans les environs de Guerlédan, ils braconnaient le gibier de nuit

    Après plus d’un an d’enquête, les gendarmes de Gouarec ont interpellé deux chasseurs, qui braconnaient du gibier de nuit dans les environs de Guerlédan. Ils étaient aussi suspectés de vente de venaison.

    C’est l’Office français de la biodiversité (OFB) qui a alerté les gendarmes en septembre 2021 pour des faits de braconnage de gibiers et une suspicion de venaison, dans le secteur de Saint-Mayeux, près de Guerlédan. Les militaires de la brigade de Gouarec ont mené de longues investigations, discrètes, durant plus d’un an pour confondre les deux protagonistes, qui n’ont pas pu être pris en flagrant délit.

    Pas de preuve pour la venaison

    Interpellés, les deux chasseurs mis en cause ont été placés en garde à vue, où ils ont reconnu le braconnage d’une douzaine de bêtes, essentiellement des chevreuils, entre 2019 et 2022. Mais ils nient la vente de venaison, pour des particuliers ou des professionnels, malgré les suspicions de l’OFB. Ils opéraient le soir, à la nuit tombante, et roulaient armés, à la recherche des gibiers. Puis ils les dépeçaient au domicile de l’un des deux mis en cause, sans aucun respect des normes d’hygiène.

    Les gendarmes ont saisi cinq armes de chasse et ont suspendu leur permis de chasse à titre provisoire, en attendant leur convocation en justice. « La chasse est régulée, on ne peut pas faire n’importe quoi avec son fusil », souligne le chef d’escadron Aurélien Hauteville, commandant de la compagnie de gendarmerie de Guingamp.

     
    04/12/2022 : Accident de chasse dans le Gard : un homme de 56 ans dans un état grave

    Blessé sur la commune de Sauve, il a été héliporté pour être soigné à Nîmes.

    Les sapeurs-pompiers du Gard sont intervenus ce dimanche après-midi vers 16 heures sur la commune de Sauve pour un accident de chasse. Un détachement composé d'une ambulance, d'un véhicule de commandement et d'un infirmier sapeurs-pompiers a été immédiatement engagé.

    Une importante plaie au niveau du crâne

    A son arrivée sur les lieux, ce premier détachement s'est trouvé en présence d'un homme de 56 ans, blessé gravement. Il présentait une importante plaie au niveau du crâne. La victime sera transportée par l'hélicoptère du SAMU 30 vers le centre hospitalier de Nîmes.

    Les services de la Gendarmerie Nationale étaient également sur les lieux et ont pu établir les circonstances du drame. Il s'agit d'un accident entre deux chasseurs. Il a été provoqué par un tir malencontreux. Suite à ce tir, qui n'était pas donné en direction de la victime, une ogive a ricoché et percuté la tempe du quinquagénaire.

    Les jours de la victime ne seraient pas en danger, selon nos informations.

     
     
    04/12/2022 : Un blessé par arme à feu dans un accident de chasse à Boissy-Fresnoy
    Un accident de chasse aurait fait une victime ce dimanche 4 décembre à Boissy-Fresnoy.

    Ce dimanche 4 décembre, vers 15 heures, un homme aurait été grièvement blessé après avoir reçu un tir de fusil de chasse dans le ventre. L’accident se serait produit dans les bois du Roi, sur le territoire de Boissy-Fresnoy, un village situé à quelques encablures de Crépy-en-Valois.. «Un ami m’a indiqué y avoir vu beaucoup de gendarmes et de pompiers en milieu d’après-midi», confie Pascal Etain, le maire d’Ormoy-Villers, l’un des villages voisins. Martine Bahu, le maire de Boissy-Fresnoy, assure de son côté «ne pas avoir été informée d’un éventuel accident sur son territoire».

    Selon nos informations, l’accident se serait donc produit en forêt, dans un bois privé. «D’après les premiers éléments recueillis, il s’agirait d’un accident de chasse», confirme le procureur de la République de Senlis, Loïc Abrial. Ce dernier indique par ailleurs avoir saisi la brigade de recherche afin que la lumière soit faite sur cet accident.

    D’après le procureur de la République, «le pronostic vital» de l’homme blessé ne serait «pas engagé à ce stade».

     

    06/12/2022 : Hautes-Pyrénées : une balle perdue traverse leur maison à Escala. Un accident de chasse en cause?

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    06/12/2022 : Un automobiliste blessé par un chasseur sur la route de Lambesc à Pélissanne

    Selon les premières informations en notre possession, l’automobiliste qui circulait sur cet axe, a été atteint par "un projectile" qui a traversé la porte arrière gauche et l’a touché au corps.

    Ce midi, un automobiliste a été légèrement blessé par un tir de fusil sur la route de Lambesc à Pélissanne. Selon les premières informations en notre possession, l’automobiliste qui circulait sur cet axe, a été atteint par "un projectile" qui a traversé la porte arrière gauche et l’a touché au corps. Même si l’automobiliste a été transporté à l’hôpital, il n’y aurait aucun élément de gravité dans sa blessure. Les gendarmes ont dépêché néanmoins sur place une équipe d’identification criminelle qui a effectué les premières constatations. Le tir proviendrait d’un groupe de chasseurs qui aurait été aperçu en bordure de route et qui aurait été identifié par les gendarmes. Mais, ce soir, ce groupe n’avait pas encore été entendu et le tireur pas formellement mis en cause. L’enquête se poursuit.

     

    07/12/2022 : Accident de chasse à Castifao : un homme blessé au thorax

    Ce mercredi matin, peu avant 9 heures, un homme de 65 ans a été victime d'un accident de chasse survenu au-dessus du village de Castiao, dans le Centre Corse.

    Il a été victime d'une "décharge de petit plomb occasionnant une plaie au thorax", mais "est conscient", indique le Codis 2B. Aucun organe vital n'a été touché. Secouru par le groupe montagne des sapeurs-pompiers de Haute-Corse, l'homme a été hélitreuillé par la sécurité civile à bord du Dragon 2B puis évacué vers le centre hospitalier de Bastia. Les secours précisent également qu'une perfusion de sang sera nécessaire auprès de la victime, à son arrivée sur la zone d'atterrissage de l'hôpital.

    Les circonstances exactes de l'accident restent à déterminer.

     
     

    Le 28 novembre 2022 s’est tenue devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau une audience très particulière. Comme l’explique le site d’informations Actu.fr, un homme de 61 ans comparaissait pour avoir grièvement blessé une femme à Salins, en Seine-et-Marne.

    Le drame s’est produit en juillet 2021. La victime se trouvait au volant de sa voiture lorsqu’une balle a traversé le pare-brise, puis sa main, avant de ressortir par la vitre gauche du véhicule. Dans son malheur, la plaignante, âgée d’une vingtaine d’années, a eu beaucoup de chance, comme le souligne le procureur de Fontainebleau :

    Un millième de seconde plus tard, vous étiez morte, car c’est dans la poitrine que vous auriez reçu la balle !

    Il s’est ensuite adressé au tireur, un homme de 61 ans originaire de Ormes-sur-Voulzie :

    Vous chassez depuis 40 ans, et vous n’hésitez pas à tirer en direction d’une route, contrevenant ainsi à toutes les règles de sécurité !

    Le chasseur a tenté de justifier son geste :

    Le sanglier est sorti des cultures sur ma droite, à environ 10 mètres. Je l’ai ajusté et j’ai tiré avant qu’il ne saute le fossé, pour ne pas viser trop haut. C’était bien un tir fichant et la balle n’a pas ricoché.

    La victime, de son côté, est encore traumatisée par l’accident. Elle a dû subir de nombreuses opérations de reconstruction. Face au tribunal, elle a crié sa détresse :

    Il a détruit ma vie et ruiné tous mes projets. Je passais par là, et il m’a tiré dessus ! Je ne peux plus exercer ma profession avec une main mutilée. J’espère qu’il va payer cher, très cher !

    Le tireur, visiblement touché, a répondu :

    J’ai une fille du même âge, je comprends son ressentiment. D’ailleurs j’ai rendu mon permis, pour moi, c’est fini la chasse…

    Le parquet a requis 18 mois de prison, dont 6 mois de prison ferme, contre le chasseur. Le jugement définitif sera rendu le 12 décembre 2022. N'hésitez pas à signer la pétition demandant une grande réforme de la chasse en France.

     
     
    Les forces de l’ordre ont arrêté trois hommes qui chassaient le hérisson dans des parcs de Tarbes. Le hérisson est une espèce protégée dont la capture et la chasse sont interdites en France.

    Trois hommes âgés de 22 à 33 ans ont été interpellés alors qu’ils chassaient le hérisson, une espèce protégée, dans des parcs de Tarbes (Hautes-Pyrénées), a-t-on appris jeudi auprès de la police. L’un d’eux publiait même sur Facebook des vidéos de recettes à base du petit animal.

    Les forces de l’ordre ont été prévenues, grâce à deux signalements d’internautes sur la plateforme Pharos, de l’existence d’un homme originaire des Hautes-Pyrénées se filmant en train de cuisiner du hérisson.

    Simple rappel à la loi

    Les trois braconneurs ont été arrêtés samedi et dimanche lors d’un contrôle de police. Un hérisson vivant a été retrouvé dans leur voiture. Parmi eux se trouvait l’auteur des tutoriels de cuisine signalés. Lors de leur garde à vue, tous ont assuré ne pas savoir que cette pratique était interdite en France.

    Ils n’ont écopé que d’un simple rappel à la loi, mais l’Office français de la biodiversité (OFB) pourrait décider d’engager des poursuites à leur encontre.

    Le hérisson est une espèce protégée dont la capture et la chasse sont interdites en France. Leur porter atteinte est un délit passible de trois ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende.

    Le 18 octobre, trois autres individus avaient été arrêtés à Tarbes alors qu’ils chassaient le hérisson avec un chien de chasse.

     

    11/12/2022 : Il tire dans la mauvaise direction, la balle du chasseur se loge dans la carrosserie d'un automobiliste

    Ce samedi 3 décembre, sur la petite commune de Warluis, dans l’Oise, une voiture a été touchée par la balle perdue d’un chasseur. Un incident grave et inquiétant pour les habitants.

    « La différence entre un bon et un mauvais chasseur ? Un mauvais chasseur, quand il a un fusil entre les mains, dès qu’il voit quelque chose bouger, il tire ! Un bon chasseur, quand il a un fusil entre les mains et qu’il voit quelque chose bouger, bon ben il tire aussi, mais c’est un bon chasseur ».

    Les Inconnus avaient déjà tout prédit dans leur sketch sur les chasseurs. Depuis, les tensions montent entre les amateurs de chasse et les activistes animaliers. Autant dire que ce nouvel incident ne plaide pas en faveur des passionnés du tir sur gibier.

    Le 3 décembre dernier, une voiture circulant sur la D1001, à Warluis, s’est fait toucher par une balle perdue. Le fautif aurait tiré dans la mauvaise direction, selon les témoins.

    Malheureusement pour lui, au bout de la trajectoire de sa balle ne se trouvait pas une galinette cendrée, mais bien une carrosserie de voiture.

    Par chance, aucun blessé n’est à déplorer. Le maire de la commune, Dominique Moret, s’est exprimé dans les colonnes du Courrier Picard :

    « Il faut absolument que les chasseurs respectent le terrain public ».

    Car oui, il s’agit peut-être du premier incident à Warluis, mais ce n’est certainement pas le premier accident de ce genre en France.

     

    11/12/2022 : Ivre, sans permis et parti "chasser le lapin", il abandonne son ami mort dans un fossé

    En Loire-Atalantique, un conducteur, ivre et sans permis, avait abandonné son ami mort dans un fossé après avoir percuté un poteau téléphonique. Il a été condamné, mercredi 7 décembre.

    En juillet 2017, un conducteur avait abandonné son passager mort dans un fossé à Villepot, en Loire-Atlantique. Il a été condamné ce mercredi 7 décembre à trois ans de prison ferme pour "homicide involontaire", rapporte L'Éclaireur de Châteaubriant.

    Ce soir-là, l’automobiliste, avait profité d’une soirée d’anniversaire pour fêter sa sortie de prison trois jours plus tôt. Après avoir percuté un poteau électrique, il avait laissé son passager, décédé, sur le côté de la route, en le recouvrant simplement de son blouson. C’était un autre automobiliste qui avait donné l’alerte aux gendarmes.

    Les deux hommes étaient partis "se procurer du cannabis ensemble" chez "une connaissance", alors qu’ils étaient fortement alcoolisés. Ils s’étaient également mis en tête de "chasser le lapin" à 23 h, comme en attestait la présence d’un fusil de chasse dans le véhicule. Après l’accident, l'individu était revenu "en stop" à la soirée initiale, en affirmant à la veuve de son ami que ce dernier lui avait "volé" sa voiture.

    Une automobiliste, qui avait croisé leur route, avait témoigné que le véhicule roulait "à une vitesse très importante". L'individu, dont le permis avait été annulé en 2015, avait déjà été condamné onze fois.

     

     

    11/12/2022 : Un sanglier blessé achevé dans le port de Camaret-sur-Mer

    De mémoire de Camarétois, on n’avait jamais connu une telle prise dans le port. Ce samedi 10 décembre 2022, dans l’après-midi, le maire de Camaret-sur-Mer, Joseph Le Mérour, et Jean Suignard, président de la société de chasse « La Camarétoise », étaient prévenus qu’un sanglier se trouvait dans le port.

    « L’animal, blessé lors d’une chasse à Roscanvel, a échappé à ses poursuivants en se jetant dans l’eau, peut être au niveau de Trez Rouz. Probablement emporté par les courants, il s’est retrouvé dans le port de Camaret, précise Jean Suignard. Nous avons prévenu nos homologues roscanvelistes pour qu’ils prennent en charge l’animal, qui a dû être achevé avant d’être remonté sur la cale, car un animal blessé peut être très dangereux ».

    Durant l’opération, la gendarmerie a sécurisé le périmètre pour empêcher un accident.

     

    13/12/2022 : Bouches-du-Rhône : une balle perdue de fusil de chasse frôle une enfant dans sa voiture

    La balle d’un fusil de chasse a traversé une voiture à Pélissanne la semaine dernière, frôlant une fillette installée dans son siège auto et traversant son sac à langer.

    Le drame a été évité de peu. Alors qu’il circulait à Pélissanne (Bouches-du-Rhône) en fin de matinée mardi dernier, un automobiliste a été touché par une balle perdue tirée par un chasseur, comme le rapporte La Provence.

    Le projectile a traversé la portière arrière gauche mais, surtout… le sac à langer de sa fille d’un an et demi, qui se trouvait elle-même dans le véhicule et a été frôlée par la balle, comme s’en est aperçu le père de famille peu après les faits.

    La balle a frôlé le siège auto

    Après avoir rasé de près le siège auto de la fillette, la balle perdue - de calibre 12, faite pour abattre les sangliers, selon le quotidien régional - a traversé le siège avant de terminer sa course dans le mollet du conducteur, ne le blessant que très légèrement physiquement. Le traumatisme, lui, est entier.

    Après s’être rendu compte que son véhicule avait été traversé par une balle, le père de famille s’est rendu au commissariat pour porter plainte. Un groupe de chasseurs a rapidement été identifié par les gendarmes, avait fait savoir La Provence, mais aucun d’eux n’aurait reconnu être l’auteur du coup. Une enquête est en cours et une analyse balistique pourrait être commandée afin de déterminer l’arme à l’origine du tir.

     

    13/12/2022 : Un chasseur condamné pour avoir tiré sur une automobiliste de 21 ans en Seine-et-Marne

    Le chasseur qui avait accidentellement tiré sur une automobiliste de 21 ans, le 31 juillet 2021 à Salins (Seine-et-Marne), a été condamné par le tribunal correctionnel de Fontainebleau lundi 12 décembre 2022. Grièvement blessée à la main, la victime avait dû être opérée.

    Le tribunal correctionnel de Fontainebleau (Seine-et-Marne) a rendu son délibéré, lundi 12 décembre 2022, concernant le chasseur qui avait tiré accidentellement sur une automobiliste à Salins, le 31 juillet 2021. Selon La République de Seine-et-Marne , le prévenu de 61 ans a écopé d’un an de prison avec sursis et du retrait définitif de son permis de chasse.

    Pour rappel, la victime circulait sur la D 218 lorsqu’une balle l’a touchée au niveau de la main après avoir traversé le pare-brise et le volant. Grièvement blessée, la jeune femme de 21 ans avait été hospitalisée puis opérée. Sa blessure n’est toujours pas parfaitement consolidée.

    « Il a détruit ma vie »

    « Je ne peux plus exercer mon métier. Il a détruit ma vie et ruiné tous mes projets. J’espère qu’il va payer cher, très cher ! », aurait-elle crié à la barre lors du procès qui s’est tenu le 28 novembre dernier, comme le rapportent nos confrères.

    Selon le média local, le prévenu devra verser une provision de 5 000 € à la victime ainsi que 10 000 € de dommages et intérêts à la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Le jugement devra également paraître, aux frais du sexagénaire, dans le journal Le Chasseur français , ajoutent nos confrères. Le parquet avait requis 18 mois de prison dont six ferme à l’encontre de cet homme qui, pendant une période de cinq ans, aura l’interdiction de détenir une arme.

     

    15/12/2022 : À Plougonvelin, sur le GR 34, les chasseurs tirent juste après le passage d’un joggeur

    Sur le GR 34, les joggeurs doivent-ils craindre les chasseurs ? Un habitant de Gouesnou, qui effectuait son footing matinal, dimanche, à Plougonvelin, a été coupé net dans son élan par une détonation.

    Hermann Ropars a eu la peur de sa vie. Dimanche 11 décembre 2022, vers 11 h, alors qu’il effectuait son footing sur le GR 34, le long du littoral de Plougonvelin entre Bertheaume et Saint-Mathieu, cet habitant de Gouesnou a croisé trois chasseurs, casquette orange fluo vissée sur le crâne, et fusil à la bretelle. « J’ai été surpris de les trouver là, mais je les ai salués poliment, en pensant qu’ils cherchaient leurs chiens », témoigne-t-il.

    Le joggeur figé sur place, une autre famille effrayée

    Moins de dix secondes plus tard, alors qu’il venait de reprendre son rythme, un coup de feu a retenti, le figeant sur place. Il a alors vu un lapin sortir d’un fourré et passer devant lui, avant de le retrouver mort quelques mètres plus loin. « Je me suis alors retrouvé face à un couple et ses deux fillettes de moins de dix ans, qui marchaient dans l’autre sens. Ils étaient aussi surpris et effrayés que moi ».

    Sous le coup de l’émotion, Hermann Ropars a poursuivi son chemin, mais il a rapidement eu des remords, une fois rentré chez lui. « J’aurais dû faire demi-tour et aller demander des explications aux chasseurs. Ce qui s’est passé est très grave et tout simplement inacceptable. Quand je les ai croisés, leur fusil n’était même pas plié. Je veux absolument dénoncer ces comportements et tirer la sonnette d’alarme. Il faut que les chasseurs comprennent qu’ils ne sont pas les seuls à vouloir profiter de la nature ».

    La version des chasseurs diffère

    La société intercommunale de chasse de Saint-Renan, dont dépend le territoire de Plougonvelin, a pris cette affaire très au sérieux. Jean-Yves Quinquis, coprésident de la société, a mené son enquête en interne, et a retrouvé les trois chasseurs incriminés. « Ils reconnaissent avoir tiré. Mais selon leur version, le joggeur était déjà à bonne distance, sachant qu’un lapin se tire à 10 ou 15 mètres. Par ailleurs, ils jurent n’avoir tué aucun lapin », rapporte l’administrateur.

    De l’avertissement à l’amende, en passant par la radiation, la société de chasse dispose d’un arsenal de sanctions pour punir les mauvais comportements. Dans le cas présent, le trio « qui avait le droit de se trouver là », s’en sort avec un rappel des règles de bonne conduite, sachant qu’ils ont décidé de leur propre chef qu’on ne les verra plus sur le sentier littoral.

    De son côté, Hermann Ropars lance un appel à témoins pour retrouver le couple et ses deux enfants, de façon à attester qu’il a bien retrouvé un lapin mort. Ouverte dans le Finistère le 18 septembre 2022, la chasse au lapin de garenne doit se refermer le 28 février 2023. Mais faute de lapins en nombre suffisant, la société intercommunale de Saint-Renan a décidé de devancer la fermeture en la fixant au 8 janvier.


    16/12/2022 : Lorraine : cette maman ne supporte plus d'avoir à craindre les chasseurs lors de ses balades en famille

    France, randonneuse, n'en peut plus de tomber sur des chasseurs lors de ses balades dans les Vosges et aux alentours de Nancy, elle a raconté sa colère à Lorraine Actu.

    France habite à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Alors, le week-end, elle aime bien partir en balade avec son mari et ses enfants dans les environs ou dans les Vosges.

    Mais régulièrement, ce moment de détente en famille tourne au vinaigre. En cause : les chasseurs. La randonneuse a raconté sa colère à Lorraine Actu.

    Des coups de feu et des chasseurs sur un chemin de randonnée balisé

    La dernière fois que France a eu une altercation violente avec des chasseurs, c’était le mois dernier. Partis de Gérardmer, dans les Vosges, la randonneuse et sa famille ont démarré leur balade du hameau de Kichompré. 

    Là, ils ne voient aucun panneau signalant une chasse en cours au départ de la randonnée. Le chemin qu’ils empruntent est balisé, « on le trouve même dans le guide La rando en famille« , explique France.

    Mais après avoir grimpé un bon bout de temps, ils entendent des coups de feu. Et arrivés en haut, ils tombent sur un groupe de chasseurs. « L’un d’entre eux avait un fusil caché sous son bras. Nous étions étonnés de tomber sur une battue parce que c’était pas du tout signalé », se rappelle France.

    « Moi, je ne risque rien, je suis armé »

    Alors, elle fait part aux chasseurs de sa surprise. « Ils m’ont répondu qu’ils avaient mis des panneaux signalant la chasse. J’ai dit que non, ils ont dit que si, puis c’est parti en sucette », rapporte la randonneuse. 

    Selon France, le chasseur était « très agressif ». Il aurait même fini par dire : « Moi, je ne risque rien, je suis armé ». Une réflexion qui n’est pas passée du côté de la mère de famille : « Je l’ai vraiment pris comme une menace, ça sous-entend quoi ça ? ». 

    Un chevreuil avec une balle dans la tête

    Les insultes fusent ensuite entre France et le chasseur. Puis, la famille continue son chemin. Sauf qu’un peu plus loin, son mari tombe sur le cadavre d’un chevreuil avec une balle dans la tête. Il se permet alors une réflexion au chasseur : « On n’a pas à voir ça, vous devriez enlever la bête du passage ». 

    Réponse de l’intéressé, toujours selon France : « C’est bon, fais pas ta chochotte. Tu vas t’en remettre ». Il n’en fallait pas moins pour que les insultes reprennent entre les randonneurs et les chasseurs. Et le ton est monté à nouveau.

    Un courrier à la mairie de Gérardmer

    Le soir-même, France signale l’incident par courrier à la mairie de Gérardmer, courrier dont nous avons obtenu copie. Le maire, Stessy Speissmann a répondu : « Je vous informe avoir avisé le président de cette association de chasse d’avoir à respecter l’obligation règlementaire de signaler cette action de chasse ». 

    Une réponse qui ne passe pas auprès de France : « Donc les randonneurs, leur chien ou leur gosse peuvent se prendre une balle mais les chasseurs, eux, tirent dans les bois sans prévenir et ils ne sont pas sanctionnés ? C’est abusé quand même. Franchement, si vous en voulez à quelqu’un, achetez un fusil de chasse et vous êtes tranquille », déplore-t-elle. 

    « On dirait que la forêt est à eux »

    Ce genre de mésaventure qui gâche les balades du dimanche, c’est devenu régulier pour France. Et elle n’en peut plus. Par dessus tout, elle trouve ça extrêmement dangereux de tomber sur des chasses en cours qui ne sont pas signalées au départ par des panneaux. 

    « Ils ont tous les droits, ils sont chez eux et ils nous le font bien comprendre. On dirait que la forêt est à eux. On va quand même pas arrêter de se promener pour les chasseurs ? », s’agace-t-elle.

    « On fait la course aux mauvais agissements »

    Contacté par Lorraine Actu, Gaspard Vautrin, le directeur de la Fédération départementale des chasseurs de Meurthe-et-Moselle indique que chaque équipe de chasse est contrainte à déclarer les jours chassés, notamment sur le site de la fédération pour permettre aux utilisateurs de la nature de savoir s’il y a une chasse en cours.

    « Après, si des promeneurs tombent sur une chasse non signalée, il faut nous le dire. On fait la course aux mauvais agissements et on essaie de veiller à ce que les panneaux soient mis de façon systématique. Il y a parfois des oublis mais on fait régulièrement des rappels », insiste le directeur. 

    « Et on rappelle aux chasseurs de rester courtois avec les promeneurs », conclut-il.

     

    17/12/2022 : Un blessé dans un accident de chasse en Haute-Corse

    Ce samedi 17 décembre, en fin de matinée, un homme a été blessé dans un accident de chasse à Carticasi, dans la région de Castagniccia. 

    La victime, blessée à la cuisse et au mollet à la suite d'une charge de sanglier, a été prise en charge par le Groupe de Recherche et d'Intervention en Milieu Périlleux (Grimp) et l'hélicoptère Dragon 2B pour être évacuée vers le centre hospitalier de Bastia.

    Le saignement de la victime a été arrêté par compression avant l'arrivée des secours sur les lieux de l'accident de chasse. 

    Une évacuation aérienne nécessaire car le lieu était difficile d'accès. Le chasseur, âgé de 58 ans s'est retrouvé coincé en contrebas du village, "dans le talweg", indiquent les secours. 

     

    18/12/2022 : Deux accidents de chasse sous-marine ce week-end

    Le week-end a été particulièrement meurtrier pour les pêcheurs sous-marins des îles. À Rapa, le corps d’un jeune homme de 28 ans a été retrouvé hier et à Takaroa celui d’un jeune de 18 ans est encore recherché.

    Le week-end a été particulièrement meurtrier pour les pêcheurs sous-marins des îles. Samedi, un jeune homme de 28 ans a été victime d’un accident de chasse sous-marine à Rapa. Parti pêcher le matin, accompagné par deux autres pêcheurs, il n’était pas remonté. Après quelques heures, son corps avait finalement été retrouvé entouré par le nylon de son fusil. Et puis à Takaroa, un jeune homme de 18 ans est porté disparu depuis hier après-midi. Comme le pêcheur de Rapa, il était accompagné et c’est son ami qui l’a vu couler qui a alerté les secours. Selon nos informations, les deux jeunes hommes pêchaient dans une zone particulièrement profonde, « au moins 20 mètres » nous dit-on. Les recherches ont repris ce matin.

     

    20/12/2022 : "Nous ne savons plus quoi faire": Ils peinent à interdire la chasse sur leur propriété varoise

    Brigitte et Gilles Stalenq ont entrepris des démarches pour s’opposer à la venue de chasseurs sur leur parcelle à Seillans. Mais déplorent des intrusions régulières et illégales à leurs yeux.

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    21/12/2022 : Pêche illégale de jeunes daurades dans le port de Sète : Sea Shepherd France gagne son bras de fer contre l’État.

    Les daurades naissent dans l’étang de Thau et migrent vers la mer puis reviennent pour frayer dans l’étang l’année suivante.

    Elles sont donc obligées de traverser le Port de Sète par un canal étroit pour regagner la mer et passer par la zone de la Pointe courte.

    C’est là que plusieurs centaines de pêcheurs (entre 200 et 400) se livraient chaque jour à des activités de pêche illégale, à la ligne, au harpon et au filet. Les filets permettent aux pêcheurs à la ligne et au harpon de pêcher « comme dans un aquarium ».

    Chacun de ces pêcheurs capturait en toute illégalité et en toute impunité entre 15 et 50 daurades par jour ! Un juteux business.

    Un véritable marché noir s’était organisé et les milliers de poissons pêchés illégalement se retrouvaient chez les restaurateurs de la région. Le tout avec la bénédiction du Préfet de l’Hérault de l’époque Jacques Witkowski, qui refusait de faire respecter l’interdiction de pêche (sous couvert d’une tolérance attribuée aux pêcheurs à la ligne sur le motif de la tradition sétoise de la pêche à la daurade dans le Port). Un des nombreux cas de figure où l’État par son laxisme et sa permissivité se rend complice de la destruction de la biodiversité qu’il lui incombe pourtant de protéger. Situation insupportable.

    Si le Tribunal administratif de Montpellier avait injustement rejeté nos arguments, la Cour Administrative d’appel dans sa décision du 20 décembre dernier nous a donné raison, a annulé le jugement du Tribunal et a relevé l’absence de contrôle suffisants des activités illégales de pêche et notamment de pêche de daurades juvéniles dans un contexte d’absence d’information sur l’état de conservation de ces populations de poissons : Le Préfet aurait dû agir et son inaction est déclarée illégale.

    Dans la décision il est précisé que : « ainsi qu’il ressort notamment du constat d’huissier du 18 octobre 2019 produit au dossier par l’association appelante, qui fait en outre état, photographies à l’appui, de la présence de daurades juvéniles parmi les espèces prélevées, de l’installation de câbles perpendiculaires aux quais, destinés à la pose de filets, de la présence de pêcheurs sous- marins, et de plus d’une centaine de pêcheurs à la ligne, massés le long du quai de la « Pointe courte ». Si les pièces du dossier ne permettent pas de quantifier les quantités précises de daurades prélevées ni, ainsi que l’admet l’association elle-même, faute d’études scientifiques en ce sens, de déterminer le degré d’atteinte à l’espèce, une telle atteinte, non contestée en défense, apparaît caractérisée ».

    Le juge d’appel annule le jugement rendu par le Tribunal administratif de Montpellier et annule la décision de refus de l’État (Préfecture de l’Hérault) de mettre en œuvre ses pouvoirs de police.

    Dans la décision il est précisé que : « ainsi qu’il ressort notamment du constat d’huissier du 18 octobre 2019 produit au dossier par l’association appelante, qui fait en outre état, photographies à l’appui, de la présence de daurades juvéniles parmi les espèces prélevées, de l’installation de câbles perpendiculaires aux quais, destinés à la pose de filets, de la présence de pêcheurs sous- marins, et de plus d’une centaine de pêcheurs à la ligne, massés le long du quai de la « Pointe courte ». Si les pièces du dossier ne permettent pas de quantifier les quantités précises de daurades prélevées ni, ainsi que l’admet l’association elle-même, faute d’études scientifiques en ce sens, de déterminer le degré d’atteinte à l’espèce, une telle atteinte, non contestée en défense, apparaît caractérisée ».

    Le juge d’appel annule le jugement rendu par le Tribunal administratif de Montpellier et annule la décision de refus de l’État (Préfecture de l’Hérault) de mettre en œuvre ses pouvoirs de police.

    Mais le juge ne fait pas droit à nos demandes d’injonction puisque la Préfecture a fait usage du temps judiciaire pour modifier la règlementation applicable dans le Port de Sète, ce qui est une pratique courante en vue d’éviter toute condamnation devant le juge administratif.

    Nous suivrons de près l’évolution de la situation sur place.

     

    22/12/2022 : Vaucresson : des employés de la ville menacés au fusil de chasse à cause de l’aspirateur souffleur

    Manifestement dérangé par le bruit généré par le ramassage des feuilles, un riverain de l’avenue Clarisse est sorti de chez lui armé d’un fusil. Il a été interpellé par les policiers du Raid.

    Ramasser des feuilles mortes peut se révéler risqué. Très risqué. La preuve, ce jeudi, à Vaucresson où des employés municipaux occupés à nettoyer la chaussée ont été menacés au fusil de chasse par un riverain. L’auteur des menaces, un homme de 30 ans, a été interpellé chez lui par les policiers du Raid.

    Il est environ 11 heures quand un appel arrive au commissariat de Saint-Cloud. Au bout du fil, un employé municipal de la ville de Vaucresson. Encore affolé, ce dernier explique alors aux policiers avoir été pris à partie alors qu’il ramassait, avec plusieurs collègues, les feuilles mortes tombées sur le bitume de l’avenue Clarisse, axe bordé d’arbres et de pavillons cossus.

    « Agacé par le bruit de l’outillage »

    Un aspirateur souffleur de feuilles pourrait être à l’origine de ce coup de sang. « L’individu était manifestement agacé par le bruit de l’outillage utilisé par les employés de mairie, confie une source policière. L’altercation n’a duré qu’une poignée de minutes et l’homme a ensuite regagné son domicile. »

    C’est d’ailleurs chez lui qu’il a été interpellé. Une interpellation confiée aux policiers du Raid et non aux fonctionnaires du commissariat de Saint-Cloud où l’homme irascible a finalement été placé en garde à vue. « Il est connu pour détenir, chez lui, plusieurs armes à feu, poursuit la même source. C’est pour cette raison qu’il a été demandé au Raid d’intervenir. »

    L’unité d’élite n’a toutefois pas eu à déployer les grands moyens. Car le riverain ne s’est pas retranché dans son pavillon. Ou n’en a pas eu le temps. Selon nos informations, c’est sa mère qui, quelques minutes après l’arrivée des policiers, aurait ouvert la porte, permettant ainsi aux hommes du Raid de pénétrer sans heurt dans la maison et de neutraliser le suspect.

     

    24/12/2022 : Dordogne : un chasseur de 88 ans, interdit de détenir une arme, tire au milieu d’un parc public

    L’octogénaire n’était plus autorisé à posséder une arme depuis au moins trois ans, et tirait dans une zone publique où la pratique de la chasse est interdite.

    Il n’avait pourtant pas le droit de détenir une arme. Un homme de 88 ans a été interpellé ce vendredi après-midi à Bergerac, en Dordogne, après avoir tiré la palombe au fusil à proximité d’un lac, au cœur d’une zone interdite à la chasse, rapporte le quotidien Sud Ouest.

    Selon les informations de France Bleu Périgord, l’octogénaire s’était « caché dans les bois à côté de la plage » du lac et « tirait avec sa carabine de chasse ». Or, le parc de Pombonne, qui abrite le lac du même nom, est un lieu public et interdit à la chasse, quelle que soit la période de l’année. Les tirs n’ont heureusement fait aucun blessé.

    À la suite de son interpellation, l’homme a été placé en garde à vue, car les policiers se sont aperçus qu’il avait interdiction de détenir une arme depuis 2019, détaille Sud Ouest. Il s’est donc vu retirer son fusil de chasse par les forces de l’ordre, détenu illégalement. L’octogénaire aurait reconnu les faits, ce qui l’amènera à comparaître devant le tribunal de Bergerac en février.

     

    27/12/2022 : Un âne a été tué par balle près d'Alès : ce que l'on sait sur l'affaire...

    2022 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    28/12/2022 : Chasse. La balle se loge à 30 cm de la fenêtre lors d’une battue aux sangliers en Bretagne

    ​La veille du week-end de Noël, vendredi 23 décembre 2022, une famille a découvert un impact de balle sur le mur de sa maison à Hédé-Bazouges (Ille-et-Vilaine), entre Rennes et Saint-Malo. Des chasseurs participaient à une battue aux sangliers, la veille, non loin de l’habitation. Une enquête a été ouverte.

     

    C’est en sortant dans le jardin, en fin de matinée vendredi 23 décembre dernier, que le mari d’Yvanne Échelard a repéré un impact de balle sur le mur de sa maison, dans la campagne d’Hédé-Bazouges (Ille-et-Vilaine), entre Rennes et Saint-Malo. L’impact n’est situé qu’à 30 cm de la fenêtre de la cuisine et à 3 m de la baie vitrée de la pièce de vie.

    « Inadmissible de tirer en direction des maisons »

    « Mon mari ne travaille pas le jeudi, rembobine Yvanne Échelard. Ce jour-là, il s’est promené dans la salle à manger avec notre petite fille Myla, 6 mois, et a vaqué à ses occupations dans la maison, faisant notamment la vaisselle, il a vu au loin des chasseurs, probablement en battue. »

    Elle poursuit : « le lendemain matin, il se rend dans le jardin et découvre une balle logée dans le mur à 30 cm de la fenêtre de la cuisine. C’est quand même inadmissible qu’un chasseur tire en direction des maisons. Un tir au fusil, et non en carabine, un tir direct à moins de 100 m et sans ricochet. Ce n’était visiblement pas une balle perdue. Cette affaire nous rappelle des affaires similaires de ces derniers mois. Ce n’est pas rassurant ».

    « Normal que le couple porte plainte »

    Pour le directeur de la maison de la Chasse d’Ille et Vilaine, Yves Desmidt, « le fait qu’il s’agisse d’une balle, logée à 2 m de hauteur, fait référence à une battue aux sangliers. L’enquête dira s’il s’agit d’une chasse privée ou pas, qui aurait eu lieu jeudi ». Également maire de la commune voisine de Saint-Symphorien, il lui « paraît tout à fait normal que le couple porte plainte ».

    Une enquête de la brigade de gendarmerie d’Hédé-Bazouges a été ouverte.

     

     

     

     

     

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  • Vidéo tournée à Nantes le Samedi 23 Octobre lors de la manifestation contre l'odieux passe-sanitaire et l'odieuse vaccination obligatoire ....

    On lâchera rien face à ce gouvernement qui sombre dans l’autoritarisme et la dictature vaccinale .... sans doute pour financer celles et ceux qui ont contribués à financer la campagne de ce président.

     

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  • Vidéo tournée à Nantes le Samedi 09 Octobre lors de la manifestation contre l'odieux pass sanitaire et l'odieuse vaccination obligatoire ....

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  • Vidéo tournée à Nantes le Samedi 25 Septembre lors de la manifestation contre l'odieux pass sanitaire et l'odieuse vaccination obligatoire ....

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  • Vidéo tournée à Nantes le Samedi 11 Septembre lors de la manifestation contre l'odieux pass sanitaire et l'odieuse vaccination obligatoire ....

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