• Vidéo tournée à Nantes le Samedi 31 Juillet lors de la manifestation contre l'odieux pass sanitaire et l'odieuse vaccination obligatoire .... On lâchera rien face à ce gouvernement qui sombre dans l’autoritarisme.

     


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  •  La France, au niveau de l'agriculture, est toujours dans les mains des agro-terroristes (Même pas désolé d’utiliser ce mot) !

     

    Je crois que depuis la sortie du livre « Pesticides – Révélations sur un scandale français » de Fabrice Nicolino et François Veillerette la situation de notre agriculture n’a pas évoluée dans le bon sens.

     

    Bataille de chiffres pour décrédibiliser le rapport sur les pesticides de la Fondation Nicolas Hulot

     

    La France est toujours sous l’emprise des lobbys de l’agro-business.

     

    Les ministres de l’agriculture se succèdent mais au final ils ne sont que des marionnettes …. Et ne cherchent nullement à être autre chose apparemment.

     

    Dans l’article tiré du site reporterre.net concernant une bataille de chiffres tentant de décrédibiliser le rapport de la fondation Nicolas Hulot on voit bien les manigances des tenants de cette sale agriculture qui sont d’ailleurs financés par ce gang des pesticides.

    https://reporterre.net/Bataille-de-chiffres-pour-decredibiliser-le-rapport-sur-les-pesticides-de-la-Fondation

     

     

    L’on retrouve une fois de plus Emmanuelle Ducros une .... journaliste qui a été financée par l'agrobusiness, preuves à l’appui !

     

    Quant à Géraldine Woessner que je ne connaissais pas, elle travaille apparemment au journal "Le Point" (Bon ok c'est pas encore au niveau de "valeurs Actuelles) … vu la teneur de ce journal nous ne devons pas être surpris qu’elle prenne position en faveur de l’agrobusiness. En fouillant un peu sur le net on la retrouve ciblée par une plainte (aux côté du journaleux Patrick Cohen et du transhumaniste Mac Lesggy .... ça montre le niveau ! ) déposée par Gilles Eric Séralini en 2019.

    https://www.nouvelobs.com/planete/20190426.OBS12169/glyphosate-patrick-cohen-mac-lesggy-et-geraldine-woessner-vises-par-une-plainte-en-diffamation.html

     

    Quant à Julien de Normandie le ministre de l'agriculture .... je ne préfère pas m'étendre sur ce fourbe, il ne vaut pas mieux que son prédécesseur. C'est un proche de l'industrie de l'agro-alimentaire, on sait pourquoi il a été déposé là par Emmanuel Macron.

     

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  • 2021 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

    Année 2021 le lobbys des bouffons de la gâchette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE.

    Entre les accidents dont ils sont à l'origine envers les humains, entre le nombre d'animaux assassinés pour leur loisir pervers, entre les secours dont ils bénéficient avec notre fric (pourquoi ne pas faire payer la fédération de chasse ? ), entre ....................... bref les vrais nuisibles sont bel et bien les chasseurs.

     

    01/01/2021 : Gard : une jeune chienne patou de 9 mois, retrouvée abattue, criblée de plombs dans son enclos à Sommières

    L'animal visé appartenait à une éleveuse de brebis, installée à Sommières, entre Hérault et Gard. Elle assure que le chiot a été tué à bout portant.

    Raphaëlle Vié est émue et en colère. Depuis dix ans, cette éleveuse de brebis qui travaille dans le bio est installée à Sommières, à proximité de Saussines dans l’Hérault et de Petit Gallargues.

    Ce lundi 28 décembre, sa jeune chienne patou, Renata, 9 mois, a été abattue et retrouvée morte à l’intérieur de l’enclos de quatre hectares. Le corps de l’animal était à proximité de la clôture.

    La jeune chienne de 9 mois visée dans son enclos

    L’animal a été autopsié par le laboratoire vétérinaire départemental du Gard. L’éleveuse a pris connaissance des résultats de l’autopsie, mercredi 30 décembre.

    Il s’avère que cette jeune chienne a été tuée "d’un coup de fusil", précise Raphaëlle Vié qui devrait porter plainte à la gendarmerie de Sommières. "Je suis effondrée par tant de lâcheté et de cruauté", a témoigné l’éleveuse sur sa page Facebook."

    La mort de cette jeune chienne a consterné les habitants de Sommières mais aussi de Saussines où un berger est installé et travaille régulièrement avec Raphaëlle.

    "Cette chienne était sur ma propriété, clôturée, témoigne l’éleveuse. Elle était avec les deux autres patous (NDLR : ce sont des bergers de Pyrénées) qui gardent mon troupeau. Renata a reçu des plombs sur le flanc. C’est un geste de pure méchanceté. Le cœur a été touché. Elle ne faisait pas face à son tueur quand il a tiré. Ma voisine a entendu des coups de feu lundi dans la matinée. Moi, je n’habite pas sur place. Cette chienne était adorable. Encore un bébé. Elle n’était pas agressive. Elle était même beaucoup trop gentille."

    Selon Raphaëlle Vié, le coup de fusil aurait été tiré à bout portant de l’extérieur du parc, et d’un chemin privé. "J’ai toujours laissé ces chemins ouverts pour que les gens passent, poursuit Raphaëlle Vié. Il y a très peu de passage. Et je n’ai de soucis avec personne."

    Des chemins privés mais laissés ouverts

    Pour les randonneurs, les cyclistes et les chasseurs, l’accès à ces chemins est donc libre. La bergère réfléchit aujourd’hui à l’installation de caméras sur son exploitation. 

    "Mais j’ai 13 hectares. Comment faire ? J’ai toujours eu une tolérance pour la chasse. Mais, je ne veux plus voir une personne traîner avec une arme. Et je souhaite aujourd’hui que tout le monde sache ce qui s’est passé. C’est affreux et dégueulasse de faire cela."

     

    01/01/2021 : Massif jurassien : découverte d'un lynx tué, un braconnage selon le centre de sauvetage de la faune sauvage "Athénas"

    Le centre Athénas, association de sauvegarde de la faune sauvage, dénonce le braconnage d'un lynx, dans une forêt du massif jurassien. Vidéo du lynx tué à l'appui.

    Mauvaise nouvelle de fin d’année 202O pour le centre de sauvegarde de la faune sauvage Athénas, basé à L’Etoile, dans le Jura. 

    Le 30 décembre dans la soirée, une randonneuse signale qu’elle a découvert un cadavre de lynx. Arrivé sur place le lendemain, Gilles Moyne, le directeur du centre Athénas, n'a aucun doute : le lynx  a été tué d'un coup de fusil de chasse. Contacté par téléphone, il ne décolère pas :

    Les efforts que nous faisons depuis 30 ans pour sauver, soigner et relâcher des lynx sont remis en cause par ce genre de gestes imbéciles !

    Gilles Moyne, centre Athénas

    Le lieu précis de la découverte du cadavre, quelque part dans une forêt du massif jurassien,  reste confidentiel : "nous avons convenu avec l’OFB (l’office français de la biodiversité, qui est la police de l’environnement) de ne pas révéler le lieu, pour faciliter le travail des enquêteurs"

    A peine une centaine de lynx adultes en France

    Trois braconnages de lynx ont été confirmés en France en 2020, dans les Vosges et le Jura. Un nombre suffisant pour menacer la survie de l’espèce. 

    En effet, selon les décomptes officiels, à peine une centaine de lynx adultes vivraient à l’état sauvage en France, dans le Jura, les Alpes et les Vosges. Une population très réduite, fragile et menacée. 

    Plus inquiétante, selon Gilles Moyne, est la multiplication des découvertes de jeunes lynx orphelins : "Quand une fratrie entière de jeunes lynx apparait et cherche à se nourrir près des habitations, dans les gamelles des chats, il y a bien un problème, c'est lié au braconnage, la mère a été tuée"

    Eclatement des familles de lynx

    Au-delà du braconnage, le centre Athénas est particulièrement remonté contre la place prise par la chasse et les chasseurs :

    Toutes espèces confondues, la chasse dure 9 mois par an, elle provoque des mouvements de populations parmi les proies des lynx, surtout les battues, et entraîne l'éclatement des familles de lynx, avec des jeunes privés de leurs mères

    Gilles Moyne, centre Athénas

    Pas de commentaire sur cette suspicion de braconnage de la part de l'OFB, l'office français de la biodiversité : la confidentialité est indispensable pour le travail des enquêteurs. 

    La légistation prévoit de lourdes sanctions en cas de destruction d'une espèce protégée, comme le lynx : jusqu'à 2 ans de prison et 150 000 € d’amende.

    Le centre Athénas a mis en place une veille pour signaler tout acte répréhensible envers un animal sauvage : 
    balancetonbraco@athenas.fr

     

    02/01/2021 : Le parquet lance une enquête après la mort d'un cheval à Migné

    L'animal a été retrouvé mort à Migné dans l'Indre, ce samedi matin. Le parquet de Châteauroux a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de la mort de l'animal. Selon nos informations, l'animal a été tué.

    Un cheval a été retrouvé mort à Migné ce samedi matin. La gendarmerie et les services vétérinaires se sont rendus sur place. 

    Le parquet de Châteauroux a ouvert une enquête sans en dire plus mais selon les informations recueillies ce samedi soir par France Bleu Berry, l'animal a été tué. Des examens vont avoir lieu sur sa dépouille pour déterminer les circonstances exactes de la mort de l'équidé.

    La semaine dernière, un cheval avait été retrouvé, tué, à Mouhet. Le parquet de Guéret avait alors ouvert une enquête pour «sévices graves et actes de cruauté» après la découverte du cadavre mutilé à une oreille, à un œil et au sexe. 

    Une nouvelle agression d'un cheval qui s'ajoute aux nombreuses mutilations d'équidés recensées partout en France depuis le début de l'année 2020. Plusieurs dizaines d'enquêtes ont été ouvertes, dans près de la moitié des départements. Des ânes, des poneys et même quelques bovins ont eu une oreille coupée ou ont été lacérés à l'arme blanche avant d'être parfois tués.

     

    03/01/2021 : Qui a abattu un cygne sur le Lac de Montaubry ?

    C'est Marisa, une fidèle internaute, qui a découvert les blessures mortelles... Elle a écrit à creusot-infos pour le dénoncer : «Je me permets de vous écrire, car avec mon époux, nous sommes propriétaires d'une petite parcelle de terrain près du Lac de Montaubry. Je me régale tous les jours en faisant le tour du lac dans ce bel endroit singulier du Breuil. Jeudi, j'ai été choquée de trouver un des cygnes habitant ce lieu tué dans le lac .
    J'ai trouvé son corps flottant près du rivage. En regardant le cygne, j'ai remarqué un point d'entrée sous son aile, comme si quelqu'un lui avait tiré dessus. En regardant des images sur internet de cygnes et de canards abattus, je confirme que sa blessure correspond aux lésions faites par de petites balles», explique notre fidèle internaute.

    Et de poursuivre : «Je souhaitais rappeler aux lecteurs que le cygne est un animal protégé par la loi de la protection de la nature 1973. Hélas, malgré le grand nombre de personnes qui apprécient ces oiseaux majestueux sur notre commune, il y a des incivismes partout. Récemment un homme a été interpellé dans le marais de la Dives alors qu'il essayait de tuer un cygne. Pour l’infraction de destruction d’espèce animale non-domestique – espèce protégée - le contrevenant encourt une peine passible de 3 ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende». 

    Marisa remarque encore : «Tout au long du lac, les preuves de ces manque de civismes sont présentes : des déchets laissés partout, des 4x4 et des motos qui écrasent les terrains d'espèces protégées sur les rives du lac, où vivent des grenouilles rousses, des cigognes et d'autres animaux merveilleux que nous avons la chance d'apprécier au Lac de Montaubry.

    A la différence de l'étang de Saint Sernin du Bois, très apprécié pour sa biodiversité et promu comme un atout de la ville, le Lac de Montaubry semble constituer un "No man's land" où tout est permis, malgré la beauté exceptionnelle du lieu. Nous avons besoin de respecter ce lieu et de sensibiliser le public et nos enfants afin qu'il reste propre et sûr, sans devenir une poubelle pour les délinquances».
    Il n'y a effectivement pas grande chose de supplémentaire à ajouter.

     

    03/01/2021 : Compiègne : deux militants anti-chasse à courre blessés lors d'une vénerie

    Deux militants anti-chasse ont été blessés, ce samedi 2 janvier, à Compiègne (Oise). Ils accusent les chasseurs de violences, ces derniers nient.

    Deux militants anti-chasse à courre ont été pris en charge par les pompiers à Compiègne (Oise), ce samedi 2 janvier. Les membres du collectif Abolissons la vénerie aujourd’hui ont été blessés alors qu’ils filmaient une chasse à l’étang du Carandeau. 

    « Le cerf s’est réfugié dans l’étang, qui est souvent le dernier recours pour l’animal, on a essayé de s’interposer », explique Léa Le Faucheur. « On était une dizaine sur les berges à essayer de se placer de manière à ce que les chasseurs ne puissent pas tirer sans que ce soit dangereux. Ce n’est pas une infraction », précise-t-elle. 

    Mais c’est après la mort de l’animal que la tension monte d’un cran. « Souvent, c’est au moment de ramener l’animal que les esprits s’échauffent », raconte cette habituée, qui a pris des coups de pied. « Les chasseurs n’aiment pas les images d’animaux morts. »

    La scène a été entièrement filmée

    « Roués de coups au sol, deux militants ont été emmenés à l’hôpital. Les veneurs ont insulté la mère d’une blessée qui courait vers l’ambulance », a raconté Stan Broniszewski, le leader du collectif, sur Twitter.

    Une militante, « poussée plusieurs fois sur le dos », a été emmenée à l’hôpital. Les violences auraient réveillé une vieille blessure à la colonne vertébrale. Un autre militant, blessée à l’épaule par un sabot de cheval, a également été pris en charge par les secours.

    « Un moment de déchaînement »

    D’après AVA, deux gendarmes étaient présents sur place mais n’ont rien pu faire au milieu de la bousculade. « Même avec la présence des gendarmes, les chasseurs ont frappé les militants. Il y a eu un moment de déchaînement », s’inquiète Léa Le Faucheur. 

    « Je dénie toute action violente de la part des chasseurs et des veneurs. Les AVA, M. Broniszewski, en tête, sont arrivés au moment de la prise du cerf en nous insultant et en cherchant la bagarre qui n’a pas eu lieu. La gendarmerie peut en attester, elle était sur place. Une femme est tombée dans l’eau, on ne l’a pas poussée. Un deuxième aurait pris un coup de sabot, je ne l’ai pas vu », a pour sa part déclaré le maître d’équipage de La Futaie des amis, Alain Drach, auprès de Oise Hebdo.

    Le collectif AVA a filmé toute la scène et compte utiliser les images pour prouver la culpabilité des chasseurs. Trois militants ont déjà déposé plainte pour « violences en réunion », ce dimanche 3 janvier.

     

    03/01/2021 : Vienne : un chasseur légèrement blessé à Ouzilly ce dimanche

    La victime, âgée d'une quarantaine d'années, a été touchée par du petit plomb au visage et au thorax lors d'une partie de chasse, après un tir imprécis d'un de ses camarades. L'homme est légèrement blessé mais a été transporté à l'hôpital de Poitiers. La gendarmerie rappelle les règles de prudence.

    Un accident de chasse s'est produit ce dimanche 3 janvier aux alentours de 9h30, dans la commune d'Ouzilly, dans la Vienne. Un chasseur d'une quarantaine d'années a été légèrement blessé. Selon la gendarmerie de Châtellerault, l'homme a été blessé par du petit plomb. Un coup de feu venait d'être tiré par un de ses camarades pour tenter d'abattre un faisan. 

    La gendarmerie rappelle les bonnes règles de sécurité

    La victime a été touchée par du petit plomb au visage et au thorax. Il a été transporté à l'hôpital de Poitiers : ses blessures sont légères, ses jours ne sont pas en danger. Une enquête est ouverte. Face à cet accident, la gendarmerie de Châtellerault rappelle les règles de sécurité à adopter lors des parties de chasse (délimiter la zone de chasse, bien identifier sa cible avant un tir, porter des vêtements de couleur fluo), surtout lorsque la visibilité n'est pas bonne en ces journées d'hiver.

     
     
    Des dépouilles d’animaux ont été abandonnées par des chasseurs en forêt à Guitrancourt (Yvelines). Cette pratique émeut les promeneurs autant que le monde de la chasse.

    L’image est peu ragoûtante, l’odeur putride. De quoi gâcher la sortie familiale du dimanche après-midi.

    À une dizaine de mètres en retrait de la route de Brueil, dans le bois de Guitrancourt (Yvelines) à proximité même d’une cabane de chasse, de nombreuses carcasses d’animaux sont entassées au sol. Des sangliers et des chevreuils dont il ne reste que les peaux, les têtes, les boyaux et les ossements. Des petits cadavres de marcassins sortis du ventre de leur mère complètent ce tableau sordide. Éparpillés aux alentours, quelques crânes de sangliers témoignent du fait que la pratique n’est pas nouvelle.

    9 sangliers, 2 chevreuils et 8 marcassins

    Plusieurs promeneurs sont tombés sur ce charnier, datant très probablement du week-end des 26 et 27 décembre 2020.

    « J’ai compté neuf sangliers, deux chevreuils et huit bébés au minimum. Cela peut propager des maladies et polluer la nappe phréatique. »

    Un promeneur

    Ces dépouilles sont amoncelées devant la cabane de l’Amicale des chasseurs de la cimenterie Calcia, qui possède plusieurs hectares dans le bois de Guitrancourt, privés, mais non-clôturés et fréquentés par de nombreux  promeneurs. Les responsables semblent donc tout trouvé.

    Jean-Paul Decaen, président de cette amicale composée de salariés et d’ex-salariés de la cimenterie de Gargenville, reconnaît une négligence et présente ses « excuses ».

    Après une partie de chasse, lui et ses camarades n’ont pas enterré les carcasses. « Nous n’avions pas de mini-pelle », admet-il, assurant aussi que des braconniers en ont rajouté entre-temps : « Tout a été recouvert aujourd’hui (lundi 4 janvier 2021) en début d’après-midi. Je ferai le nécessaire au plus vite pour les enterrer. »

    Pour la fédération de chasse, ce ne sont pas des bonnes pratiques

    L’article L226-3 du Code rural stipule « qu’il est interdit de jeter en quelque lieu que ce soit les sous-produits animaux ». Une réglementation européenne accorde toutefois une souplesse aux chasseurs, en fonction de la quantité abandonnée et du lieu.

    Selon Stéphane Walczak, délégué yvelinois de la Fédération interdépartementale des chasseurs d’Île-de-France (Ficif), il s’agit là de  mauvaises pratiques. Il indique qu’il est « obligatoire » d’enterrer les restes quand il y a moins de 40 kilos. Au-delà, il faut faire appel à un équarrisseur. « La législation est claire sur le sujet, insiste-t-il. Nous allons prévenir les services de l’État et mener notre enquête. »

    La gendarmerie s’est déplacée sur les lieux. Une enquête est ouverte.

    D’autres incidents par le passé

    Ce n’est pas la première fois que l’incident se produit, comme en témoignent des promeneurs, mais aussi des chasseurs de la région. « En mars, au même endroit, il y avait aussi un charnier. L’odeur était plus agressive comme il faisait plus chaud », témoigne un habitant du coin.

    « Au printemps, on avait fait passer le mot à cette amicale car cela faisait beaucoup parler dans le village », réagit un chasseur de la région qui espère que des sanctions tomberont. Car pour lui, ça, ça n’est pas l’esprit de la chasse.

     

    04/01/2021 : Presqu’île de Rhuys, le coup de gueule d’un habitant contre les pêcheurs et chasseurs

    Pierre Douillet, retraité de 74 ans, est en colère. Chaque jour, il ramasse, sur la plage de Kerver, à Saint-Gildas-de-Rhuys, plusieurs kilos de déchets, notamment du matériel utilisé par les pêcheurs et chasseurs, qu’il juge responsables de cette pollution.

    « Tout ce que vous voyez là, c’est ce que j’ai ramassé ces derniers jours », lance Pierre Douillet, en tirant sur les filets de pêches entremêlés dans un bac à marée aux abords de la plage de Kerver, à Saint-Gildas-de-Rhuys. Ce retraité de 74 ans est en colère. Cela fait cinq ans qu’il écume 600 mètres de cette plage deux fois par jour, et la vide de ses ordures, en remplissant son bidon de cinq litres, attaché en bandoulière. « Je viens ici depuis quinze ans, mais cela fait cinq ans que je suis installée au Logeo. Alors été comme hiver, je viens nager ici, et j’en profite pour ramasser les détritus qui traînent », explique-t-il.

     

    05/01/2021 : Braconnage: un lynx boréal abattu dans le Doubs

    La Dreal de Bourgogne-Franche-Comté a annoncé qu'un lynx boréal avait été tué par une arme à feu dans le massif du Jura, dans le canton de Quingey (Doubs).

    Un lynx boréal a été tué par arme à feu dans le Doubs et une enquête pour destruction illégale d'espèce protégée a été ouverte, a-t-on appris mardi auprès de la Dreal de Bourgogne-Franche-Comté. Un lynx mort a été retrouvé le 31 décembre dans le massif du Jura, dans le canton de Quingey (Doubs) et une "autopsie a permis de constater que l'animal a été tué par une arme à feu", a indiqué la Dreal (Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) dans un communiqué.

    Ce nouveau cas de braconnage d'un lynx "porte une atteinte grave à la population de lynx en France", où l'espèce est considérée comme menacée, a-t-elle estimé. "Au cours de l'année 2020, c'est en effet la troisième destruction illégale de lynx avérée après celles survenues au début de l'année dans les départements du Haut-Rhin et du Jura". Une enquête judiciaire a été ouverte sous la direction du parquet de Besançon pour identifier le ou les responsables de ce délit, puni d'une peine maximale de trois ans de prison et 150.000 euros d'amende.

    Ces félins sont particulièrement mal vus par les chasseurs, car ils prélèvent bon nombre de proies.

    150 lynx en France environ

    La découverte de la dépouille a été signalée aux services de l'Etat par le centre de défense des animaux Athénas, basé à l'Etoile dans le Jura et spécialisé dans la protection du lynx. Des inspecteurs de l'environnement de l'Office Français de la Biodiversité (OFB) se sont rendus sur place pour réaliser les premières constatations. Reconnaissable à son pelage beige et à ses grandes oreilles pointues, le lynx boréal est le seul grand félin sauvage présent en France.

    Les deux-tiers de la population de lynx en France, qui s'élève à 150 individus environ, sont situés dans le massif du Jura. L'animal est également présent dans les Alpes et de manière sporadique dans le massif des Vosges.

    Les services de l'État préparent depuis 2019 un Plan National d’Actions (PNA) qui a pour objectif de "rétablir la population française de lynx boréal dans un état de conservation favorable" et "la lutte contre les destructions illégales est une de ses priorités", assure la Dreal.

     

    06/01/2021 : Yoncq: un chasseur blessé par un sanglier

    Les sapeurs-pompiers sont intervenus mercredi vers 11 heures sur la route départementale 4 à Yoncq en direction de Mouzon, pour un accident de chasse.

    Un homme âgé de 57 ans, de nationalité belge, présentait de multiples plaies aux jambes après avoir été chargé par un sanglier. Il a été transporté au centre hospitalier de Libramont.

     

    06/01/2021 : Compiègne : accident entre deux véhicules lors de la traversée de la RN31 par la chasse à courre

    Une chasse à courre a lieu ce mercredi après-midi, à côté de Compiègne (Oise). En poursuivant un cerf, les veneurs ont traversé la RN31, bloquant la circulation.

    Un incident s’est produit lors d’une chasse à courre ce mercredi 6 janvier après-midi, dans l’Oise. Alors que l’équipage La Futaie des Amis poursuivait un cerf à quelques kilomètres de Compiègne, celui-ci a pris la direction de l’Aisne. Traversant la RN 31, les veneurs sur ses talons.

    Pour ne pas perdre l’animal les chasseurs et la gendarmerie ont bloqué la circulation, le temps de passer. Seulement, un accident ce serait produit à ce moment-là, vers 15 h.

    D’après Laurent Facques, qui s’occupe de la communication pour les sociétés de vénerie, il s’agit d’une camionnette qui a freiné trop tard en queue de ralentissement. Percutant la voiture devant lui.

    La meute pointée du doigt

    Pour l’association AVA, qui lutte pour l’abolition de la vènerie, c’est le passage de la meute qui aurait causé l’accident. Le collectif est rejoint par de nombreux internautes qui fustigent l’arrêt de la circulation pour laisser passer les chasseurs.

    Pourtant c’est une opération courante dans ce type de chasse selon Laurent Facques. Et les accidents, eux, ne semblent pas si fréquents. « De mémoire, je crois que le dernier accident de ce type remonte à deux ans », précise le chargé de communication.

     

    12/01/2021 : Un "apprenti braconnier" arrêté à Bernis

    En pleine nuit, un homme a été arrêté le week-end dernier par les gendarmes à Bernis (Gard), en possession d'un fusil de chasse et sans motif légitime.

    Au cours de la nuit du vendredi 8 au samedi 9 janvier, une patrouille du PSIG (peloton  de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Vauvert a contrôlé un automobiliste circulant sur la RN113, sur la commune de Bernis, parce qu'il ne portait pas sa ceinture de sécurité. L'homme a ensuite reconnu ne pas être titulaire du permis de conduire. Mais surtout, les militaires remarquent alors sur la banquette arrière du véhicule la présence d'un fusil de chasse dans une housse. Il avoue alors rentrer d'une "partie de chasse" au sanglier "d'où il il est revenu bredouille", précisent les gendarmes.

    Placé en garde à vue, il a été présenté le dimanche suivant devant le procureur de la République de Nîmes Placé sous contrôle judiciaire, cet "apprenti braconnier" devra répondre de ses actes devant le tribunal judiciaire dans les prochains mois. Il est poursuivi pour conduite de véhicule sans permis, transport sans motif légitime d'arme, munition ou de leurs éléments de catégorie C, et port d'arme malgré interdiction judiciaire.

     
    Samedi matin à Vinsobres dans la Drôme, un coup de fusil tiré par un chasseur a retenti alors que sept personnes rentraient d'une balade à poney, rapporte Le Dauphiné Libéré. L'un d'eux, effrayé, s'est cabré, entraînant la chute de sa petite cavalière de 8 ans, qui a été gravement blessée.

    Le chasseur, accompagné de son épouse, ont tous les deux pris la fuite.

     

    12/01/2021 : À Chantilly, un cerf chassé à courre se réfugie dans la gare

    Mardi 12 janvier vers 16h, un cerf chassé à courre s'est réfugié dans la gare de Chantilly dans l'Oise. Couché sur les voies, l'animal a reçu une dose d'anesthésiant administrée par un vétérinaire. La circulation des TER a été interrompue entre Paris et Chantilly dans les deux sens.

    "Il était épuisé. Je ne sais pas par où il est entré mais il est allé se coucher sur les voies. Et les chasseurs l'ont poursuivi avec leurs chiens jusque dans la gare". Au téléphone, un témoin de la scène raconte, une pointe d'indignation dans la voix : mardi 12 janvier, vers 16h, un cerf s'est réfugié dans la gare de Chantilly dans l'Oise pour échapper à la meute de chiens qui le chassaient.

    Selon le témoin, les forces de l'ordre ont dû intervenir pour repousser les chasseurs à courre et leurs chiens en dehors de la gare. Et "pour contenir les curieux et éviter que quelqu'un ne soit blessé si l'animal s'enfuyait", nous confie-t-on à la SNCF. Un vétérinaire a finalement été appelé par la police pour endormir l'animal. Mais l'impact de la fléchette anesthésiante l'a fait se lever et repartir vers la forêt voisine.

    La circulation des trains sur l'axe Paris-Creil a été interrompue. Aux alentours de 18h, le trafic a pu reprendre avec retards prévus sur la ligne.

    Le cerf a été localisé dans les bois, endormi mais à priori en bonne santé et ne présentant aucune blessure apparente.

     

    13/01/2021 : Mise en danger de la vie d’autrui : le chasseur loir-et-chérien relaxé

    Un chasseur était poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui. Un de ses tirs avait tué un chien, son propriétaire se trouvant juste à côté. Il a été relaxé.

    Tribunal correctionnel de BloisLe 6 janvier 2019, des chasseurs sont en quête de gibier à Valloire-sur-Cisse. L’un d’eux aperçoit un sanglier, qui se dirige vers une sapinière derrière laquelle se trouve une maison. Il tire, à deux reprises. La seconde balle ricoche, selon le rapport de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), et un fragment vient se loger dans le coup d’un chien, le tuant. Son propriétaire, âgé de 78 ans, se trouve juste à côté. C’est pour cette raison que le chasseur, âgé de 36 ans, était poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui.
    Débat autour de l’angle de 30° Devant le tribunal, mardi 5 janvier, il affirme avoir respecté toutes les règles de sécurité, notamment celle qui stipule qu’il ne faut pas tirer dans un angle de 30° par rapport aux autres chasseurs, aux voies de circulation ou aux habitations. Mais des témoins disent le contraire. L’un d’eux notamment, qui ne faisait pas partie du groupe de chasse du prévenu, indique qu’il s’est même couché au sol quand il l’a vu tirer, de peur d’être touché.
    Un des chasseurs qui en revanche connaît bien l’homme dit de lui qu’il est « un piètre chasseur, qu’il ne toucherait pas une vache dans un couloir, mais qu’il respecte les règles de sécurité », relate la présidente Maggy Deligeon. Le rapport de l’ONCFS précise que l’angle de 30° n’a pas été respecté pour le second tir, tout en soulignant que la balle a bien ricoché, comme dit l’avoir vu le prévenu, qui chasse depuis vingt ans. Mais depuis les faits, son permis lui a été retiré.
    La substitut du procureur, Béatrice Pavie, argue que les mesures de sécurité n’ont pas été respectées. Elle requiert une amende de 2.000 € et l’interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.
    En défense, Me Yves Chevasson, chasseur depuis quarante ans, plaide la relaxe, arguant que la préconisation des 30° n’est pas une règle imposée par la loi. « Il ne s’agit que d’une recommandation. » Et il indique également qu’il est difficile de matérialiser le « non-respect de cette recommandation » après coup, et que la balle a ricoché.
    Le tribunal a suivi la défense, en prononçant la relaxe du chasseur, « faute d’élément légal ».

     

    13/01/2020 : Jument abattue d'une balle dans la tête dans le Gard : l’enquête conclut à un accident de chasse

    Dimanche 22 novembre, Jasmine, imposante pouliche sauvée de l’abattoir et recueillie par Julien Lavès, était abattue d’une balle dans la tête, sur les terres que loue son propriétaire qui est berger entre Laval-Saint-Roman et Saint-Christol-de-Rodières.

    Le lendemain, un chasseur s’était dénoncé à la gendarmerie, évoquant un accident, disant qu’il avait tiré sur un chevreuil. Le propriétaire de la jument ne croyait pas à cette explication, d’abord parce que personne n’était venu le voir le jour même pour lui en faire part, alors qu’en effet la chasse battait son plein.

    Et surtout parce que ce dernier avait subi des dégradations de ses clôtures et des échanges houleux avec des chasseurs les semaines qui ont précédé le drame. Il avait porté plainte et souhaitait que justice soit rendue. Les jours suivants, les gendarmes de la compagnie de Bagnols, en charge de l’enquête, avaient auditionné un certain nombre de chasseurs.

    "Des témoignages concordants"

    Mardi, le vice-procureur de la République au tribunal de Nîmes, Patrick Bottero, a annoncé que "l’enquête de gendarmerie et une mise en situation ont abouti à la conclusion d’un banal et tragique accident de chasse. Un chasseur a touché la jument. Tous les témoignages sont concordants. Deux balles ont été tirées en direction d’un chevreuil. L’une d’elles a touché la jument. Il n’y aura pas de suites pénales. Cela va se régler au niveau des assurances", a indiqué le vice-procureur.

     

    14/01/2021 : Barsac : un chasseur gravement blessé par le ricochet d'un tir lors d'une battue

    Un chasseur de 61 ans a été lourdement touché au bras lors d'une battue à Barsac (Drôme) ce jeudi. Il a été transporté en urgence par hélicoptère au CHU Grenoble-Alpes. Son pronostic vital n'est pas engagé.

    Un chasseur de 61 ans a été gravement blessé lors d'une battue ce jeudi à Barsac (Drôme). Il a été atteint à l'avant-bras droit par le ricochet d'un tir. Il est possible que l'homme ait bougé de son poste avant l'accident. Une infirmière des sapeurs-pompiers l'a d'abord pris en charge sur place. 

    Le terrain montagneux étant difficile d'accès, c'est un hélicoptère de la sécurité civile de l'Isère qui a transporté la victime au CHU Grenoble-Alpes. Son pronostic vital n'est pas engagé. Les gendarmes ont saisi les armes des chasseurs.

     
     
    La mort d’un chevrillard sur une propriété privée de Pont-Saint-Vincent a suscité l’indignation des défenseurs des animaux. La fédération départementale de chasse a réagi.

    La querelle entre chasseurs et défenseurs de la cause animale a connu un énième épisode la semaine dernière, à Pont-Saint-Vincent. Dimanche 10 janvier, une habitante de la commune publie le cliché, saisissant, d’un jeune chevreuil mourant dans les bras de son oncle. Dans un texte publié sur le réseau social Facebook, la jeune femme accuse des chasseurs d’avoir laissé deux chiens de chasse, sans surveillance, pénétrer sur son terrain et dévorer le cervidé. Malgré l’intervention d’un vétérinaire, il n’a pu être sauvé.

    Dans son message, partagé près de 3 500 fois, la Vincipontaine développe : « Je trouve ça réellement abject qu‘ils (les chasseurs) se permettent d’enfreindre ainsi le code de la chasse en empiétant sur des propriétés privées. Quelle que soit la raison, ils n’ont absolument pas à chasser dans un quartier résidentiel, où se trouvent des familles avec enfants et animaux. »

    « Il en va ainsi des règles de la nature où le moins rapide, le moins prudent ou le plus faible est tour à tour rattrapé par la lionne, la voiture, le faucon ou plus près de nous par le loup »

    Irritée par ce message particulièrement relayé, la fédération départementale de chasse de Meurthe-et-Moselle a tenu à réagir sur le même réseau social, mercredi 13 janvier. « Des chiens de chasse ont poursuivi un chevrillard (jeune chevreuil) et l’ont rattrapé et croqué. Il en va ainsi des règles de la nature où le moins rapide, le moins prudent ou le plus faible est tour à tour rattrapé par la lionne, la voiture, le faucon ou plus près de nous par le loup… Chaque jour, se jouent des drames similaires qui ne sont que le juste fonctionnement de la vie… dont la mort fait partie. »

    Une procédure en cours
    Le communiqué insiste sur la parfaite légalité de l’action des chasseurs. Il rappelle que « les Associations communales de chasse agréées (ACCA) par monsieur le préfet ont la possibilité de chasser tous les territoires communaux d’une contenance inférieure à 40 hectares ».  Un propriétaire privé peut être exclu du périmètre de chasse, à condition d’en faire la demande, et de l’afficher clairement autour de son terrain.

    Selon la loi française, deux autres conditions sont à remplir pour les ACCA : chasser sur un terrain situé à plus de 150 mètres des habitations, à condition qu’il ne soit pas entouré d’une clôture empêchant le passage de gibier ou d’un homme (des clôtures barbelées ne suffisent pas). Toujours est-il que la présence de chiens sur un terrain privé proche des habitations, semble-t-il sans surveillance directe des chasseurs, pose question. Une procédure a été ouverte à la gendarmerie de Neuves-Maisons et les auditions sont en cours pour tenter de définir les circonstances précises de l’incident.

     

    16/01/2021 : Alpes-de-Haute-Provence : un chasseur chute de son mirador

    Il était midi, ce samedi 16 janvier, sur la commune de Saint-Jurs, au sud de Digne-les-Bains, quand un chasseur a chuté d’environ trois mètres de son mirador (échelle d’affût).

    L’homme âgé de 68 ans et souffrant d’un traumatisme au coude gauche a été pris en charge par les gendarmes secouristes du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Jausiers avant d’être transporté par l’hélicoptère non médicalisé de la gendarmerie 04 sur le centre hospitalier de Digne-les-Bains.

     

    16/01/2021 / Drôme : un chasseur meurt d’un malaise cardiaque

    Un chasseur âgé de 63 ans a été victime d’un arrêt cardiaque samedi 16 janvier au matin. Il était avec des collègues de chasse à Saoû lorsqu’il a tout d’abord été pris d’un malaise.

    Les secours ont été immédiatement appelés. Un hélicoptère de l’Isère, avec à son bord médecin et secouristes, s’est transporté sur les lieux, ainsi que des membres du groupe secours en montagne (GMSP 26). En attendant leur intervention, un autre chasseur a prodigué un massage cardiaque au sexagénaire. Mais hélas à l’arrivée, les secours n’ont pu que constater le décès de la victime.

     

    16/01/2021 : Béarn : un jeune homme grièvement blessé après un accident de chasse

    L’homme de 29 ans aurait chuté et se serait tiré une balle dans la jambe.

    Les sapeurs-pompiers ont secouru un chasseur de 29 ans ce samedi midi, à Bedous, grièvement blessé par arme à feu. L’origine de la blessure serait accidentelle. 

    En effet, lors d’une sortie entre chasseurs, le jeune homme aurait chuté et se serait alors tiré une balle dans la jambe gauche. 

    Des effectifs du groupe montagne sapeurs-pompiers ont été mobilisés lors de cette intervention située à près de 1000 mètres d’altitude, près de la fontaine de Larrun.

    Le blessé a été hélitreuillé et transporté médicalisé par l’hélicoptère Dragon 64.

     

    17/01/2021 : À Neuillac, la traversée d’un chien de chasse provoque une collision

    Deux véhicules se sont percutés après qu’un chien de chasse a traversé la route, ce dimanche après-midi, vers 15 h 30.

    Les faits ont eu lieu vers 15 h 30, ce dimanche après-midi à Neuillac, à la sortie du bourg en direction de Mur-de-Bretagne. En voulant éviter un chien de chasse qui traversait, un véhicule a fait une embardée et s’est immobilisé avant d’être percuté par un autre véhicule qui le suivait. La conductrice du premier véhicule a été prise en charge pour des douleurs cervicales. À bord du second véhicule se trouvait une enfant de treize mois qui a été transportée à l’hôpital de Pontivy pour des contrôles. Le chien, qui était en action de chasse, a été blessé à l’arrière-train. À 16 h 50, la circulation a été rétablie après l’intervention des services de secours et dépanneuses. Les deux véhicules ont été fortement endommagés.

     

    18/01/2021 : Corse-du-Sud. Un homme meurt dans un accident de chasse à Sollacaro

    Un homme de 71 ans a perdu la vie lors d’une battue aux sangliers, dimanche 17 janvier à Sollacaro (Corse-du-Sud). Une enquête a été ouverte pour « homicide involontaire ». Selon les premiers éléments relevés par les gendarmes, le septuagénaire aurait été victime d’un tir accidentel.

    Un homme de 71 ans a été tué lors d’une battue aux sangliers organisée sur la commune de Sollacaro (Corse-du-Sud), dimanche 17 janvier. Victime d’un tir, le septuagénaire avait été héliporté en urgence dans l’après-midi au centre hospitalier d’Ajaccio mais il est décédé de ses blessures, rapporte Corse Matin. Cette partie de chasse avait été autorisée par la préfecture qui a publié un arrêté qui court jusqu’au 31 janvier.

    Une enquête pour « homicide involontaire »

    Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de gendarmerie de Petreto-Bicchisano. Les militaires ont auditionné l’ensemble des participants à la battue, soit une dizaine de personnes. D’après les premiers éléments recueillis par nos confrères, l’homme aurait été pris pour un sanglier par un autre chasseur. Il aurait donc été victime d’un tir accidentel et atteint par une seule balle.

    Un homme de 51 ans aurait été placé en garde à vue, selon Corse Matin. De son côté, le parquet d’Ajaccio n’a souhaité donner l’identité du suspect et explique que les faits vont être qualifiés « d’homicide involontaire à l’encontre du tireur présumé ».

     

    20/01/2021 : Énièmes provocations et menaces de la part des chasseurs d’oiseaux migrateurs

    Samedi 16 janvier 2021, le « collectif des chasseurs en colère » s’est regroupé pour une « réunion idéologique [...] à la Molière », à Amiens. Ces chasseurs d’oiseaux migrateurs ont plusieurs exigences. Parmi elles, que les agents de l’Office Français de la Biodiversité, en charge du respect des lois, « ferment les yeux en février », c’est-à-dire qu’ils ne les verbalisent pas quand ils braconnent les oies sauvages. Ces chasseurs picards en colère ont obtenu un rendez-vous en tête-à-tête avec la préfète de la Somme. Ils y vont dans un sain état d’esprit : « Quoi qu'ils disent nous ne négocierons pas, ce sera comme ça un point c'est tout.»

    S'entraider avec le butin de leurs larcins ?

    Le collectif, dont le but est de s’entraider en cas de contrôles, a mis en place une cagnotte avec le montant estimé de tous les oiseaux (canards, oies notamment) qu’ils auront tués pendant leur traversée du ciel français, en vue de se reverser mutuellement l’argent en cas d’amendes mises par les autorités et autres frais qui y seraient liés. Rappelons que leur cagnotte sera le butin d’argent sale, puisque issu du braconnage.

    Tout ceci est donc parfaitement illégal. À ce jeu, ils risquent gros au niveau civil comme pénal, avec des peines pouvant aller jusqu’à de la prison et des dizaines de milliers d’euros d’amende...

    Des dangers sanitaires

    Ces chasseurs à la hutte, qui se cachent sous terre pour viser des oiseaux migrateurs à l’aide d’oiseaux maintenus captifs servant d’appâts - une chasse bien fourbe et basée sur de la maltraitance ! -, veulent pouvoir continuer à transporter leurs appelants (nom donné aux oiseaux servant d’appâts) vivants et non identifiés, au risque de diffuser la grippe aviaire partout où ils passent, sans encombre.

    Des hors-la-loi fiers, dangereux et protégés

    On a encore une fois un exemple flagrant de la dangerosité des chasseurs. Non contents de remettre en cause la loi - la directive européenne sur les oiseaux migrateurs et les dates de la saison de chasse des oies cendrées - sous prétexte que dans un pays voisin, les oiseaux sont tués aussi mais d’une autre manière, ils en viennent au rapport de force avec l’État (ils ne veulent pas négocier), qui leur passe tout ou presque (ils ont obtenu un tête-à-tête avec la préfecture), formulent des menaces non dissimulées (de chasser malgré les interdictions) et réclament que les autorités les laissent agir dans l’illégalité la plus totale en disant « amen » (que les agents de l’OFB ferment les yeux).

    Pendant ce temps-là, dans le cadre des débats autour de la future proposition de loi sur la maltraitance des animaux, un amendement a été déposé visant à exempter les chasseurs des peines pour maltraitance s'ils tuent leurs chiens par accident. On marche sur la tête.

    L’impunité pour les chasseurs, ça suffit ! Les animaux sauvages sont en danger, au premier chef les oiseaux. Samedi, nous organisons une action coordonnée dans toute la France pour une réforme radicale de la chasse, en attendant son interdiction. La chasse doit être bien plus et mieux encadrée, elle n’a pas besoin d’excités dangereux - armés, faut-il le rappeler ! - qui ne veulent pas obéir aux lois !

     

    20/01/2021 : Covid-19 : à Blondefontaine, les chasseurs accusés d’être à l’origine d’un cluster

    Alors que le nombre de contaminations est élevé à Blondefontaine, les chasseurs sont accusés d’avoir propagé le virus au cours d’un repas de chasse entre Noël et Nouvel An. « Faux », assurent ces derniers qui, en accord avec le maire, ont tout de même décidé de suspendre la chasse, par précaution.

    « Franchement, ça me saoule. Ça me dépasse complet », s’emporte Emmanuel Denis, président de l’AICA du massif du Donnet, à propos de la rumeur, de plus en plus insistante, selon laquelle les chasseurs seraient à l’origine du nombre élevé de contaminations de Covid en cours à Blondefontaine. Début janvier, le maire de la commune de 280 âmes, Jacky Favret, a envoyé une alerte à ses administrés, les incitant à redoubler de vigilance et aux personnes porteuses du virus à bien s’isoler. L’ARS parle d’« une situation connue » et dit assurer « les investigations et le suivi dans le cadre des règles habituelles ».

    Un verre en extérieur pour fêter le tableau de chasse

    Il n’en fallait pas davantage pour que les chasseurs se retrouvent accusés d’avoir propagé le virus au cours d’un repas réunissant une vingtaine de convives à la cabane de chasse, entre Noël et Nouvel An. « J’ai entendu dire qu’on avait organisé un barbecue, une tombola ! Les gens sont complètement marteau, c’est du délire ! », s’agace Emmanuel Denis, le président de l’AICA.

    Une battue a effectivement été organisée le mercredi 30 décembre, réunissant une trentaine de personnes, au cours de laquelle quatre cerfs et trois chevreuils ont été abattus. Une vingtaine de chasseurs ont bu un verre à l’extérieur dans une cour pour fêter le gros tableau de chasse, en dépit de l’interdiction de « distribution et partage de boisson et nourriture à consommer sur place », mentionnée dans un arrêté préfectoral du 5 novembre. Malgré tout, Emmanuel Denis affirme être dans les clous. « Il n’y a eu aucun rassemblement à l’intérieur de la cabane », persiste ce dernier, se disant soucieux et respectueux des règles sanitaires.

    Testé positif, le président suspend la chasse

    Testé positif début janvier, Emmanuel Denis indique avoir ressenti les premiers symptômes quatre jours après le rassemblement du 30 décembre, un dimanche, au retour de la chasse. « Dès que j’ai su que j’étais positif, j’ai décidé de stopper la chasse et j’ai demandé à tout le monde de se faire tester. Pour ne pas prendre de risque. » Combien ont été dépistés positifs ? Impossible à dire. « Mais beaucoup ont eu des symptômes dès le Nouvel An. Donc c’est impossible qu’ils aient été contaminés le 30 », assure le président, se référant au délai d’incubation du virus (entre trois et cinq jours en moyenne N.D.L.R.). Le maire de la commune, chasseur, absent lors du rassemblement du 30, a également été testé positif, après avoir passé la Saint-Sylvestre avec un chasseur. Et pour lui, comme pour Emmanuel Denis, les lieux de contamination peuvent être multiples. « Les chasseurs ne sont pas tous des tordus ! », insiste-t-il.

    Reprise de la chasse ce week-end

    Suspendue depuis le 3 janvier, la chasse devrait reprendre ce week-end à Blondefontaine. Emmanuel Denis confie qu’il n’y participera pas en février : « Le préfet a donné l’autorisation d’aller à la chasse pendant le confinement mais je n’étais pas pour. Je ne voulais pas réunir 20 personnes. Aujourd’hui, la façon dont se déroulent les battues ne me plaît pas du tout : mettre tout le monde à l’extérieur quand il pleut… Mais c’est comme ça, on est obligés d’y aller, car on a la pression des agriculteurs ».

    Contactées, ni la préfecture ni la fédération départementale de chasse n’indiquent avoir été au courant de la suspension de la chasse au village.

     

    20/01/2021 : Pays Basque : trois betizu sauvages abattus et braconnés en pleine montagne

    La mairie d'Espelette a découvert il y a une quinzaine de jours les restes de trois betizu, les vaches sauvages du Pays Basque, abandonnés sur le massif du Mondarrain. Il ne reste qu'une soixantaine de betizu à l'état sauvage en Pays Basque nord.

    "On a trouvé trois carcasses : la tête et les pattes, au bord d'un piste très fréquentée. Toute la viande avait disparu !" Les bras du maire d'Espelette, Jean-Marie Iputcha, lui en sont tombés début janvier, quand il a débarqué sur le col des trois croix dans le massif du Mondarrain. Le braconnage des betizu - les vaches sauvages du Pays Basque - existe, mais c'est la première fois qu'il se fait tellement en évidence, sur le bord d'une piste très fréquentée par les agriculteurs et les randonneurs. A croire que quelques individus se sont tranquillement installés sur place pour dépecer les betizu qu'ils avaient abattus.

    Une omerta dans la montagne basque

    "C'est ce qu'on peut penser" admet Jean-Marie Iputcha qui ajoute "je ne comprends pas : n'importe quel randonneur l'aurait vu, le travail a été fait au bord de la piste, et pourtant les betizu sauvages, on les approche pas comme ça ! Les éleveurs, peut-être qu'ils savent entre eux qui a fait ça, mais je ne veux pas rentrer dans ces détails" glisse prudemment l'élu. Il reconnait qu'il y a "un intérêt économique derrière tout ça". La viande de betizu est réputée entre connaisseurs, et certains la servent clandestinement.

    Pourtant, les communes d'Ainhoa, Espelette et Itxassou, qui gèrent en commun le massif du Mondarrain ont pris un arrêté pour interdire le braconnage de ces vaches : "la viande est très bonne mais il y a des règles vétérinaires" rappelle Jean-Marie Iputcha. Les betizu, considérés comme du gibier sauvage, ne sont pas soumis à un suivi vétérinaire. Les fautifs ne risquent pourtant pas d'être poursuivis : personne n'a rien vu ! _"_Je préfère la transparence mais il y a la la loi de l'omerta à Espelette et dans tout le Pays Basque d'ailleurs. On ne veut pas balancer les collègues" explique le maire qui affirme : "il faut relativiser c'est pas une affaire d'Etat, on va pas porter plainte".

    Une race en voie d'extinction

    Les betizu sont les derniers descendants d'une race sauvage. Il en subsiste 300 environ en tout et pour tout, dont un troupeau d'une soixantaine de têtes dans le massif du Mondarrain qui vivent en liberté et sont considérés comme du gibier sauvage. D'autres betizu appartiennent à des éleveurs, ils ont pu être croisés avec des races domestiques, et sont suivis comme des animaux de ferme. Il existe des têtes de bétail aussi en Pays Basque sud, en Guipuscoa et en Biscaye, mais c'est la Navarre qui déploie le plus d'efforts de conservation. Le gouvernement de Navarre a créé un parc de 80 hectares pour que ces animaux vivent en liberté sans intervention humaine.

     

    22/01/2021 : Hérault : découverte d'un charnier à ciel ouvert dans la forêt de Saint-Guilhem-le-Désert

    C'est un jeune trentenaire, promenant son chien, qui est tombé incidemment sur la macabre découverte, ce mardi 19 janvier aux alentours de 15 h.

    Voilà une découverte dont se serait bien passé ce jeune trentenaire, habitant Saint-Guiraud, qui se promenait tranquillement avec son chien, à deux pas de la route départementale (D4), ce mardi 19 janvier aux alentours de 15 heures.

    Sangliers et chevreuils

    Sur le chemin de la Combe-du-Bouis, dans la forêt domaniale de Saint-Guilhem-le-Désert, il est tombé sur un charnier à ciel ouvert composé de dizaines de têtes de sangliers récentes, avec leurs fourrures, sabots et viscères. Il a également été marqué par les dépouilles de jeunes chevreuils.

    Il semblerait que le tout était destiné à être brûlé. Des bidons ont été retrouvés sur place. L'ensemble ayant été transporté sur site à l'aide de sacs plastiques.

    Une odeur pestilentielle

    "L'odeur était très forte. C'est ce qui m'a interpellé et il y avait des mouches en masse, reconnaît le jeune homme encore tout retourné. Le tout à l'air libre, à moins de 20 mètres d'un chemin forestier, seulement entouré d'une clôture et d'une barrière publique dans les cailloux. Un véritable nid à microbes."

    Les restes d'un braconnage intensif ? Le mystère reste entier.

     

    24/01/2021 : Chasse dans l’Aude : cadavres de sangliers, trophées, chiens qui dévorent le gibier... ces battues qui choquent

    Dans un village de l'Aude où la chasse est une tradition locale, des voix dissidentes dénoncent des pratiques "médiévales". L'élu de la commune, lui-même chasseur, défend quant à lui une "chasse dans les règles".

    2021 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    24/01/2021 : Violences contre les animaux : le coup de gueule d'une bénévole de Lannemezan

    Françoise Montaner, présidente d'une association de défense des animaux, a recueilli et fait soigner un chien qui a été gravement blessé par un coup de fusil. Elle dénonce le comportement de certaines personnes par rapport aux animaux.

     

    24/01/2021 : Nivillac. Un chasseur chute de trois mètres après un malaise

    Les pompiers sont intervenus, ce dimanche 24 janvier 2021, à Nivillac (Morbihan), après qu’un chasseur a fait un malaise. L’homme, âgé de 68 ans, a été conduit au centre hospitalier.

    Les pompiers ont engagé les moyens nautiques et les sauveteurs aquatiques, dimanche 24 janvier, dans l’après-midi, à Nivillac. Victime d’un malaise cardiaque, un chasseur de 68 ans a chuté d’une hauteur d’environ trois mètres. L’accident s’est produit vers 14 h 35, au moulin de Bourigan, et le sauvetage a mobilisé une dizaine de pompiers.

    Pris en charge et médicalisé, le sexagénaire a été transporté au centre hospitalier de Vannes.

     

    24/01/2021 : Dordogne : un chasseur tire par accident dans la jambe de son collègue

    Un chasseur a tiré par accident dans la jambe de son collègue ce dimanche 24 janvier en sortant d'une voiture lors d'une battue aux sangliers à Saint-Julien-de Crempse-en Bergeracois, en Dordogne. Les jours de la victime ne sont pas en danger.

    Grosse frayeur à Saint-Julien-de-Crempse au nord de Bergerac en Dordogne ce dimanche 24 janvier, vers 13h30. Un chasseur de 26 ans a tiré par accident sur son collègue assis à côté de lui dans la voiture en voulant descendre du véhicule. Le mollet de la victime âgée de 43 ans a été touché.

    À l'arrivée des secours, le chasseur blessé était conscient, mais les participants à la battue étaient sous le choc. Les deux protagonistes sont originaires de Maurens et de Saint-Julien-de-Crempse et participaient à une battue aux sangliers classique du dimanche matin.

    Gravement blessé au mollet et au tibia

    Une enquête a bien sûr été ouverte et confiée à la gendarmerie de La Force pour "blessures involontaires". Le chasseur blessé lui a été transporté à l'hôpital de Bordeaux avec le mollet et le tibia très abîmés, mais son pronostic vital n'était pas engagé. Selon les premiers éléments, le fusil était rangé dans son étui. L'enquête devra dire pourquoi il était chargé.

    La président de la fédération des chasseurs de la Dordogne Michel Amblard estime que "cela ne devrait pas arriver", il rappelle que des formations de sécurité ont lieu en permanence. 

     

    25/01/2021 : Beugin : un chasseur succombe à un malaise cardiaque dans le bois d’Épenin

    Lundi 25 janvier, un chasseur a été victime d'un malaise cardiaque dans le bois d'Épenin à Beugin. Un hélicoptère du Samu a été mobilisé sur place.

    Ce matin du lundi 25 janvier, un important dispositif de secours a été déployé dans le bois d’Épenin, sur la commune de Beugin.

    Un chasseur, âgé de 50 ans, a été victime d'un malaise cardiaque. Vers 10h40, les pompiers sont alertés du drame. Le secteur étant difficile d'accès, de gros moyens ont été mis en place pour secourir l'homme. Un hélicoptère du Samu, en provenance d'Arras, a été sollicité pour pouvoir emmener l'homme aux urgences.

    Mais vers 11h45, malgré une heure de massage cardiaque, l'homme est déclaré décédé.

    Selon un agent d'Éden 62, qui connaissait bien la victime, il s’agissait d’un agriculteur originaire d’Houdain.

     

    25/01/2021 : Le combat des amies de Morgan, tué lors d’une battue, pour réguler la chasse

    Un mois et demi après la mort de Morgan Keane, tué par des chasseurs, ses proches réclament toujours justice. Samedi 23 janvier, près de 300 personnes ont manifesté à Cahors pour exiger une réforme de la chasse et défendre le droit de vivre sereinement dans nos campagnes.

    Au chagrin s’est ajouté le besoin d’agir pour ne pas laisser l’indifférence reprendre le dessus. Le 2 décembre 2020, Morgan Keane était abattu par des chasseurs dans son jardin alors qu’il coupait du bois à quelques mètres de sa maison, terrassé par une balle dans le thorax. Parmi ses proches, la douleur est toujours béante, la colère encore viscérale. Morgan est mort à 25 ans alors que ses bras étaient ouverts à la vie. Sur une photo partagée par son entourage, ses yeux rieurs éclairent un visage enfantin plein de malice et de douceur. Le jeune homme aurait dû fêter ses 26 ans ce week-end des 23 et 24 janvier. «  Ce n’est pas normal de mourir à cet âge-là », se révoltent ses amis.

    Dans le Lot, le drame a créé une onde de choc qui est loin d’être dissipée. Au cœur de ce département rural, la parole se libère contre l’emprise des chasseurs. Un ras-le-bol général se fait sentir. De nombreux habitants se sentent dépossédés de leur territoire et vivent dans l’insécurité, au milieu d’un champ de tir à ciel ouvert où tonnent les fusils.

    Depuis décembre, six amies de Morgan — Peggy, Zoé, Nadège, Léa, Sara et Mila — ont décidé de briser l’omerta qui règne dans les campagnes. Elles ont créé le collectif Un jour, un chasseur. En un mois à peine, elles ont collecté mille cinq cents témoignages, tous plus accablants les uns que les autres. Accidents, violences, incivilités, pressions, agressions verbales… Les comportements abusifs des chasseurs qu’elles ont recensés interpellent. Les jeunes femmes dénoncent une impunité qui doit cesser. Reporterre est allé à leur rencontre.

    « Morgan était un amoureux inconditionnel de la nature »

    « On ne pouvait pas supporter l’idée que Morgan soit mort pour rien, explique Sara, 29 ans. On avait besoin de partager notre colère pour que ce drame ne soit pas invisibilisé. » Aux regards détachés qui résument l’affaire à un simple « accident », le groupe oppose un portrait vibrant de leur ami d’enfance. « On va crier son nom encore longtemps, assure Léa. Il ne deviendra jamais un chiffre sans nom. On n’oubliera pas le son de sa voix et de son rire. »

    « Morgan était un amoureux inconditionnel de la nature », raconte son meilleur ami, Ralph, le petit frère de Peggy. Encore sous le choc, il se confie pour la première fois : « Morgan avait un optimisme et un enthousiasme qui lui permettaient de réfléchir en dehors des boîtes dans lesquelles on s’enferme. Côtoyer “Moggy”, c’était une bouffée d’air frais », dit-il.

    Le jeune homme de 25 ans vivait sa vie avec ses convictions. Après avoir perdu ses parents, il retapait une vieille bâtisse avec son frère et cultivait un jardin potager. « Il passait des heures à observer les animaux, se souvient Ralph. On se moquait un peu de lui. On l’appelait Blanche Neige. Il laissait toujours les fenêtres et la porte grandes ouvertes. Une fois, il s’était même réveillé avec un oiseau perché sur son orteil ! »

    Le groupe d’amies a grandi sur les bords du Lot, avec comme terrain de jeu les forêts du Causse et la rivière. « On est tous partis pour les études à 18 ans mais on reste très attachées à ce bout de campagne. Notre cœur est ici », dit Peggy. Dans la bande, certaines sont même filles ou petites filles de chasseurs, comme Nadège. « Jeune, j’accompagnais mon grand-père tirer le lapin », se souvient-elle. Dans le Lot, la chasse est une institution. On compte environ 8.000 chasseurs sur plus de 170.000 habitants.

    « À l’époque, on ne se sentait pas légitime pour interroger cette activité, dit Peggy. Pourtant, on a toutes une anecdote avec la chasse. C’est le quotidien ici. » Poules dévorées par des chiens de chasse, balles qui sifflent pendant une balade, chasseurs alcooliques, dimanche passé claquemuré chez soi pour échapper à une battue… « Évidemment, on n’aimait pas ça mais on a évolué avec. On s’était presque habitué, dit Sara, et puis on avait peur des représailles. »

    « Ça n’a rien d’une vengeance, on se bat pour les vivants »

    La mort de leur ami a tout fait voler en éclats. Les jeunes femmes se sont dotées d’une armure de courage pour partir à la bataille. « Morgan était un grand pacifiste. Il aurait peut-être préféré qu’on n’aille pas au conflit avec les chasseurs. Mais, c’est notre manière à nous de lui rendre justice, confie Zoé, 25 ans. Ça n’a rien d’une vengeance, on se bat pour les vivants et pour éviter que cela ne se reproduise », précise-t-elle.

    En un mois, les six copines ont suivi une formation accélérée d’activistes. Elles ont dû apprendre sur le tas à écrire des tribunes, à organiser des manifestations et à répondre aux sollicitations des journalistes. Des milliers de personnes les suivent désormais sur les réseaux. Elles reçoivent entre dix et vingt-cinq témoignages par jours. Leurs voix portent : « On a créé une attente. On se sent submergé mais cela nous donne aussi de la force », raconte Peggy.

    Sur leurs pages Facebook et Instagram, elles retranscrivent les histoires qu’elles ont reçues. Certaines font froid dans le dos. Une personne évoque ainsi un chat abattu par des chasseurs, déposé sur le paillasson de sa maison, le ventre ouvert. Une autre raconte comment les balles ont traversé les murs de la chambre de son enfant alors qu’il faisait la sieste. La plupart des récits relèvent d’infractions pénales : « On a des cas de maltraitance animale, de non-assistance à personne en danger, de violation de propriétés privées, énumère Zoé. Il y a aussi de menaces de mort, des intimidations, des insultes, des coups ou des blessures. »

    « Le plus grave, c’est qu’on s’est rendu compte que la majorité des victimes n’avaient pas porté plainte. Elles étaient tétanisées, continue Sara. Et, sinon, lorsqu’elles ont saisi la justice, leur affaire a souvent été classée sans suite. Il y a un vrai problème ».

    Les six jeunes femmes veulent mettre l’État face à ses responsabilités et plaident pour une réforme en profondeur de la chasse. « Quand on a commencé à se plonger dans le fond des dossiers, on a halluciné, dit Zoé. Comment se fait-il qu’on autorise les chasseurs à avoir des armes de guerre qui ont une portée plus longue que la vue des tireurs ? Comment se fait-il que j’aie besoin d’un certificat d’aptitude pour faire de la danse alors qu’une déclaration sur l’honneur suffit pour la chasse ? D’ailleurs, pourquoi peut-on obtenir son permis de chasse à seize ans, deux ans avant sa majorité ? On ne comprend pas, la majorité de la population française ne comprend pas. »

    « Entre 2000 et 2020, il y a eu 3.330 accidents, dont 421 morts »

    Le collectif a commencé à lister une série de mesures qu’il souhaite présenter aux autorités. Il propose, entre autres, d’augmenter la distance minimale entre les battues et les habitations et de créer un jour férié sans chasse pour que les promeneurs puissent se balader librement. Les six amies avancent sur une ligne de crête. Elles ne se revendiquent pas « antichasse ». Leurs réformes seraient également bénéfiques pour les chasseurs, clament-elles. « Entre 2000 et 2020, d’après la Fédération de la chasse, il y a eu 3.330 accidents, dont 421 morts, dit Sara. La majorité des victimes était des chasseurs. C’est dans leur intérêt de changer. Il faut qu’ils renouent la confiance avec le reste de la population. »

    Dans le cas de Morgan, un procès se profile, mais il n’aura pas lieu avant deux ans. Un chasseur aveyronnais de trente-trois ans a été mis en examen pour « homicide involontaire ». Il venait de passer son permis de chasse, en juin 2020. En plein confinement, les chasseurs avaient obtenu des dérogations et le tireur avait été invité à une battue à cinquante kilomètres de son domicile. Aux enquêteurs, il a dit avoir confondu le jeune homme de 1 mètre 90 avec un sanglier. Morgan portait pourtant des oreillettes fluo pour atténuer les bruits de sa tronçonneuse.

    « On aimerait quelque chose de plus global qu’une simple application des peines, souligne Peggy. On voudrait aller au-delà de la punition individuelle, qu’il y ait un changement général. » Les jeunes femmes s’interrogent : « Évidemment, la prison ne sert à rien, mais s’il a une peine minime quel signal cela enverra-t-il ? s’inquiète Zoé. On risque d’être dégoûtées. » En matière de chasse, c’est régulièrement le cas. En 2017, dans le nord de l’Aveyron, une femme de soixante-neuf ans a été abattue chez elle derrière sa haie. Le chasseur n’a été puni que douze mois de prison avec sursis, un retrait de dix ans du permis de chasse, et huit mille euros de dommages et intérêts à payer.

    Les chasseurs n’ont pas le monopole de la ruralité

    Les six amies espèrent qu’il y aura un avant et un après l’affaire Morgan Keane. Les lignes commencent enfin à bouger, estiment-elles. Le procureur de la République de Cahors, Frédéric Almendros, a déclaré récemment vouloir durcir la politique pénale à l’égard des chasseurs. Dans le Lot, quarante infractions ont été constatées par les forces de l’ordre en 2020, soit deux plus que l’année dernière. Bérangère Abba, la secrétaire d’État à la biodiversité, recevra le 2 février les six amies. L’enjeu pourrait devenir incontournable pour les prochaines campagnes électorales.

    La pression monte aussi dans la rue. Samedi 23 janvier, près de trois cents personnes ont manifesté à Cahors malgré une pluie battante. La plupart venaient des villages alentour. Tous subissent au quotidien « une chasse devenue folle avec les courses de 4x4, les chiens déchaînés, les tirs toute la journée ». « Se retrouver ici ensemble, c’est une manière de dire que les chasseurs n’ont pas le monopole de la ruralité », explique Peggy.

    Localement, la bataille s’annonce rude. Excepté l’adjoint au maire de Cahors, Johann Vacandare ( EELV) aucun élu local n’était présent à la marche. La chape de plomb est lourde. Le maire de Cajarc, la petite ville où a grandi Morgan, a refusé de nous répondre. Libéré de ses fonctions publiques, son prédécesseur, Jacques Borzo, a été loquace. Il pointe du doigt « des chasseurs fous furieux qui ressemblent à des commandos » et évoque «  la peur de plus en plus présente d’aller se balader en forêt à vélo, à pied, en famille ».

    La tension est palpable. Récemment, Sara a reçu des menaces : « On m’a mise en garde, on est venu me voir pour me dire de faire attention, “ce serait dommage qu’il y ait un autre accident” ». La trêve demandée par la famille n’a pas non plus été respectée. Les chasseurs ont continué à tirer le lendemain de la mort de Morgan.

    Contacté par Reporterre, André Manier, le président de la Fédération de la chasse du Lot ne montre aucune empathie. Il ne veut rien entendre d’une potentielle réforme de la chasse. « C’est un drame, j’en conviens, mais il faut qu’on arrête un petit peu. D’ailleurs, c’est malheureux mais ce ne sera ni le premier ni le dernier. Le risque zéro n’existe pas. Combien de morts il y a en voiture, au ski ou à la piscine ? Faut arrêter de se focaliser sur la chasse. On fait le maximum, croyez-nous. » Pas sûr que cette réponse suffise aux six amies de Morgan.

     

    26/01/2021 : Six mois de prison avec sursis pour avoir tiré sur ses compagnons de chasse

    Il s'est également vu retirer son permis de chasse avec interdiction de le passer pendant cinq ans.

    Un quinquagénaire a été condamné à six mois de prison avec sursis à Béziers (Hérault) pour avoir tiré par erreur sur deux compagnons de chasse, dont un avait été grièvement blessé en octobre 2020 à Vias, en pensant viser des sangliers.

    Patron de la vedette de la Société nationale de sauvetage en mer (SNCM) à Sète, l'homme était poursuivi pour "blessures involontaires avec incapacité n'excédant pas trois mois lors d'une action de chasse par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence". Il s'est également vu retirer son permis de chasse avec interdiction de le passer pendant cinq ans.

    Son fils de 14 ans a aussi tiré par erreur sur les deux victimes. Il est convoqué devant le délégué du procureur jeudi pour un rappel à la loi.

    Il croyait viser des sangliers

    Deux autres chasseurs majeurs, un plombier et un commercial, nés en 1985, avaient été blessés par le quinquagénaire à l'abdomen, aux jambes et au cou. Ils ont eux aussi été condamnés à trois ans de suspension du permis de chasse et à 200 euros d'amende ferme pour chasse non autorisée, chasse en période prohibée et non-respect des prescriptions relatives à la sécurité des chasseurs et non-chasseurs.

    Alors qu'ils étaient tous partis chasser le canard à une période interdite, les membres du groupe avaient aperçu des sangliers et avaient décidé vers 22h30 de se scinder en deux pour contourner un étang.

    Le père et le fils avaient ensuite tiré sur leurs compagnons de chasse de face, croyant viser des sangliers. Le pronostic vital de l'un des deux blessés avait été engagé. Il a encore 160 plombs dans le corps.

    Sur la dernière saison de chasse 2019/2020, 141 accidents de chasse ont eu lieu dont 11 mortels, selon l'Office français de la biodiversité.

     

    26/01/2021 : Brochettes de rouge-gorges : un braconnier lourdement condamné !

    10 000 oiseaux protégés piégés en 8 ans dans les Landes, revendus à des personnalités locales dont le rugbyman Jean Bastiat : un homme a été condamné à 8 mois de prison avec sursis et à des dommages et intérêts qui s’élèvent à plus de 90 000 euros. L’ASPAS s’était portée partie civile dans cette affaire.

    Dans les Landes, Bernard Fargues, 68 ans, a été jugé en septembre 2020 par le tribunal de Dax pour des faits graves de braconnage. Le Landais, qui a fait l’objet d’une longue surveillance par les services de l’OFB (anciennement ONCFS), reconnaît avoir braconné 10.000 oiseaux en huit ans et les avoir revendus à des personnalités locales, dont l’international de rugby Jean Bastiat, lui aussi condamné dans cette affaire.

    Les passereaux (rouges-gorges, moineaux, pinsons…) étaient capturés avec de la glu, ou à l’aide de matoles (petites cages traditionnellement utilisées dans le Sud-Ouest de la France pour capturer des oiseaux vivants). Chez lui, le braconnier conditionnait des brochettes de cinq petits oiseaux, qu’il conservait au congélateur. Il vendait ensuite ces brochettes entre 25 et 30 euros pièce. En 8 ans, on peut estimer le montant du trafic à 50.000 euros.
    Sur des carnets retrouvés par la police, le nom des acheteurs est codé par des surnoms. Sur les dix, huit ont pu être identifiés par la police.

    Par un jugement daté du 19 novembre au Tribunal de Dax, Bernard Fargues a été reconnu coupable de transport, destruction, utilisation, capture et mise en vente non autorisés d’espèces animales protégées. Il est condamné à 8 mois de prison avec sursis, son véhicule lui a été confisqué, et il doit en tout débourser 92 650 euros  réparation de son préjudice à l’environnement

    Pour l’ASPAS, qui s’est portée partie civile et qui a été notifié du jugement en janvier 2021, le braconnier doit verser 1500 euros de dommages et intérêts et 100 euros de frais de procédure.

    Trois des 8 acheteurs identifiés étaient jugés le même jour (Jean Bastiat, Jean Grammont et Serge Tauzin), et sont condamnés à des amendes avec sursis allant de 1000 à 1500 euros.

    Ils doivent également verser à l’ASPAS chacun 500 euros de dommages et intérêts, 100 euros de frais de procédure.

     

    26/01/2021 : Loire-Atlantique. Un faucon pèlerin blessé avec une arme : le coup de gueule de la LPO

    Un faucon pèlerin a été retrouvé blessé, mi-janvier près de Ligné, après un coup de feu. « C’est une espèce protégée », s’insurge la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), qui va porter plainte.

    Une fracture ouverte sur l’aile droite et un traumatisme crânien : une femelle, faucon pèlerin, a été retrouvée blessée le lundi 18 janvier près de Ligné, selon la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).Il a été transporté vers le centre vétérinaire de la faune sauvage et des écosystèmes (CVFSE). Une radiographie a révélé la présence de plomb dans le corps de l’oiseau. Il a été opéré mais le pronostic est sombre.

    En France, ces derniers mois, plusieurs rapaces ont été blessés ou tués par des tirs,souligne la LPO. Ils ont le statut d’espèce protégée. La destruction et la mutilation intentionnelle de ces oiseaux sont strictement interdites. Malheureusement, on constate trop peu de sanctions. De nombreux chasseurs respectent la réglementation et savent identifier les espèces qu’ils visent. Malheureusement, certaines personnes ont la « gâchette facile, trop facile » et nuisent à l’image que veulent donner, ces derniers mois, les instances de la chasse.

    La LPO ne peut admettre que l’on tire ainsi sur des espèces protégées et rares, c’est pourquoi elle va porter plainte contre X suite à cet évènement qui prolonge déjà une bien trop longue série.

     

    26/01/2021 : Près de Vernon, un tir de fusil passe à 1m50 de riverains

    Dimanche 24 janvier 2021, vers 11 heures, dans une exploitation agricole de Rouvray (Eure), un tir de fusil est venu s’écraser contre un mur où se trouvaient des riverains.

    Dimanche 24 janvier 2021, aux alentours de 11 heures, au sein d’une exploitation agricole de Rouvray (Eure), un tir de fusil est venu s’écraser contre un des murs de cette dernière où se trouvaient sept personnes venues faire des achats.

    Il est aux alentours de 11 h à Rouvray, au sein d’une exploitation agricole, lorsque Pascal accompagné de sa fille et de sa mère, tous trois venus acheter des œufs bio, sont surpris par un bruit assourdissant :

    « Je me trouve à l’extérieur du bâtiment, en compagnie des propriétaires, de ma famille et de deux autres personnes, lorsqu’une détonation retentit à proximité de nous. »

    Un tir à un mètre du sol

    Surpris et choqués, le petit groupe se rend vite compte qu’une balle perdue est venue s’écraser sur le mur de l’exploitation du fermier. « Outre le bruit du coup de fusil, on a également entendu le bruit de l’impact de la balle », précise Pascal.

    Quelques instants après cette déflagration, les victimes s’aperçoivent que l’un des murs de l’exploitation, qui se trouve à plusieurs centaines de mètres des bois, a bel et bien été touché par une balle d’un fusil de chasse :

    « Elle est passée à 1m50 de nous, on a échappé de peu à un drame. Lorsque nous avons vu cela, nous avons directement contacté la gendarmerie. »

    Outre la gendarmerie, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage a lui aussi dû être averti, comme l’implique la procédure lorsque survient un incident de chasse.

    Très choquée par cet événement, la victime est allée porter plainte pour mise en danger de la vie d’autrui :

    « Le tireur a pu être identifié, il s’agirait du responsable de cette chasse qui avait lieu. Un homme de 78 ans, qui a été verbalisé d’une amende de 135 € pour non-respect des règles de chasse. »

    « Je suis choqué »

    Il ajoute :

    « Au-delà d’avoir mis notre vie en danger, en ne respectant pas les mesures de sécurité de la chasse, cette personne aurait également reçu une seconde amende de 135 € pour agrainage. C’est-à-dire, qu’elle nourrirait ces animaux sauvages pour les attirer dans le bois et une fois sur place, via l’aide de ses caméras, elle les chasserait ».

    Avec sa plainte et celle de sa fille, Pascal est conscient que tout le petit groupe est passé tout proche d’un drame.

    Tout ce que ce dernier souhaite dorénavant, c’est que le chasseur « se voit retirer son permis de chasse. Je suis choqué d’avoir échappé à une balle qui est passée à 1m50 de nous ».

     

    26/01/2021 : Le chasseur enseveli à Saint-Privat-d'Allier a été sorti de l'éboulement

    L'homme de 60 ans était coincé par un glissement de terrain depuis 13 h 30 au lieu-dit "Dallas". Il a pu être évacué par hélicoptère vers 18 h 30. Les deux chiens également bloqués dans les galeries restent introuvables.

    C’est un véritable calvaire qu’à vécu un homme de 60 ans, originaire de Saint-Julien-Chapteuil, mardi après-midi après un accident qui s’est produit lors d’une partie de chasse dans un coin de nature du lieu-dit « Dallas » à Saint-Privat-d’Allier.

    Le glissement de terrain englouti l’homme jusqu’au buste

    Vers 13 h 30, alors que le groupe de chasseurs avait lancé un chien pour débusquer du gibier dans une cavité, celui-ci s’est coincé. Le sexagénaire, accompagné de deux autres chiens a alors tenté de s’introduire dans le trou pour aider l’animal à sortir lorsqu’un glissement de terrain, accompagné de chute de roches, a englouti l’homme jusqu’au buste, ainsi que les trois animaux bloqués dans les galeries. Seul l’un des chiens a pu être sorti vers 15 h 30.

    Aussitôt l’accident signalé, d’importants moyens (plus de 25 pompiers*) ont été dépêchés sur les lieux, dont une équipe de sauvetage déblaiement et de SMPM (Secours en milieu périlleux et montagne, anciennement Grimp).

    Sur place, les secouristes constatent que l’homme est conscient et qu’il souffre d’une fracture à la jambe. Jusqu’à 18 heures, ils ont multiplié les efforts pour décaisser la terre, dans l’espoir de libérer la victime et sécuriser les autres rochers, dont un bloc d’au moins six tonnes, qui menaçaient de s’écrouler.

    Le maire Guy Eyraud, présent sur place, a réquisitionné au moins un engin de travaux pour assister les pompiers en cas de besoin.
    La victime héliportée cinq heures après l’accident, les chiens toujours disparus
    Près de 4 h 30 après l’accident, un trou a finalement pu être creusé pour qu’un médecin puisse poser une perfusion au sexagénaire, tandis que les pompiers tentaient de fendre délicatement l’immense bloc de pierre à l’aide d’un burineur, en maintenant les autres roches à l’aide de coussins d’air.

    L’homme a été finalement sorti de l’éboulement vers 18 h 30, près de cinq heures après l’accident. Il a été héliporté jusqu’à un hôpital.

    Les chiens eux, sont toujours introuvables. Les recherches ont été stoppées à la nuit tombée.

     

    27/01/2021 : Ariège : les chasseurs à l’origine d’un cluster dans la vallée du Vicdessos

    Les adhérents de l’association intercommunale des chasseurs Vicdessos, Sem, Goulier et de l’ACCA Saint-Hubert ont été invités à la plus grande prudence, le mercredi 27 janvier, dans un courrier envoyé par Marie-Josée Dandine. En cause, un cluster qui s’est déclaré la semaine dernière « sur Auzat, au sein de l’association de chasse, entre autres ». Cluster dont la maire de Val-de-Sos n’a appris l’existence que vendredi dernier, « par le bouche-à-oreille ».

    2021 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    27/01/2021 : Accident de chasse en Isère : un homme de 35 ans se blesse sérieusement à l'épaule

    Un chasseur s'est blessé gravement ce mercredi 27 janvier en Isère. L'accident s'est produit sur la commune de Courtenay en milieu d'après-midi.

    Un accident de chasse s'est produit ce mercredi 27 janvier dans le département de l'Isère. La victime est un chasseur qui s'est sérieusement blessé avec son arme.

    L'accident s'est produit peu après 15 heures, route de Prailles, sur la commune de Courtenay. Un chasseur s'est tiré une balle dans l'épaule, se blessant grièvement. S'agit-il d'une mauvaise manipulation de l'arme ? On ignore pour l'instant les circonstances précises de l'accident.

    La victime est un homme âgé de 35 ans. Sérieusement blessé, il a été pris en charge sur place par un médecin du Smur avant d'être évacué, en "urgence absolue", vers l'hôpital Edouard Herriot à Lyon.

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.

     

    29/01/2021 : La préfecture de Seine-Maritime en croisade contre les renards !

    C’est avec stupéfaction que l’ASPAS a pris connaissance d’un e-mail, daté du 20 janvier 2020, envoyé par la DDTM 76* à un éventail de personnes de Seine-Maritime, les invitant à déclarer via un formulaire en ligne des « dégâts et atteintes causés par le renard. »

    Dans ce courriel, on peut notamment lire que « les risques sanitaires et la  prédation de cette espèce sur la petite faune sauvage et les élevages amateurs de volailles sont jugés importants »… !!!

    « Sur la petite faune sauvage » a même été écrit en gras… Quelle incroyable découverte : oui les renards sont des carnivores qui mangent d’autres animaux, tout comme un lièvre mange de l’herbe et des pissenlits !

    Quant aux risques sanitaires, aussi en gras (sous-entendu : les renards sont tous porteurs de maladies…), des études montrent qu’ils sont en réalité amplifiés par la chasse et le piégeage** ! Le renard est un charognard : il participe à l’élimination des animaux malades et des cadavres, évitant ainsi la propagation d’épidémies. De plus, il freine l’expansion de la maladie de Lyme*** en chassant les rongeurs, qui transportent les tiques vectrices de cette maladie.

    Le rôle d’un Préfet est de répondre à une nécessité émanent directement des citoyens, PAS de chercher de façon proactive des excuses pour abattre des animaux sauvages !

    Car telle est bien la motivation : encourager un maximum de personnes à témoigner en défaveur des renards, dans le but de disposer de suffisamment de « preuves » pour justifier l’adoption éventuelle d’un nouvel arrêté de destruction de cette espèce dans ce département…

    Les renards, de par leur statut ESOD**** sont déjà chassables et piégeables TOUTE l’année. Mais pour certains cela ne suffit pas : il leur faut aussi des battues administratives ou des opérations de tirs de nuit, pour persécuter encore plus une espèce dont le rôle sanitaire et écologique pour les humains est pourtant largement documenté par la science !

    Que des Fédérations de chasse fassent de telles pressions pour recueillir des déclarations de dégâts auprès d’agriculteurs, c’est bien connu, mais à notre connaissance, jamais une Préfecture !

    Rappelons que l’ASPAS, aux côtés d’AVES de la LPO Normandie et du GMN a fait condamner le Préfet en obtenant, le 4 septembre 2020 la suspension de l’arrêté qui autorisait les lieutenants de louveterie à massacrer, par tir, jusqu’à 1430 renards à travers tout le département entre le 15 juillet et le 31 décembre 2020, de jour comme de nuit.

    Cette puissante victoire inter-associative a aussi été rendue possible par une formidable mobilisation de la société civile et des médias. Un front citoyen qui, visiblement, a piqué la Préfecture 76 et ses chasseurs infiltrés aux postes-clés, visiblement pas prêts à changer de mentalité…

     

    30/01/2021 : Dordogne : un sanglier abattu dans une zone résidentielle

    Une battue administrative nocturne était organisée vendredi 29 janvier, entre 19 et 23 heures, à Marsac-sur-l’Isle.

    Organisée en réaction aux dégâts causés par le passage des sangliers depuis plusieurs semaines sur la commune, la battue administrative qui a eu lieu à Marsac-sur-l’Isle en Dordogne, vendredi 29 janvier, entre 19 et 23 heures, a débouché sur le "prélèvement" d’un animal.

    La bête sauvage a été abattue à proximité d’une balançoire, dans le jardin de la maison d’un particulier domicilié le long de la route des Brandes, au nord de la ville. " Nous étions-là dans une zone très habitée", explique le maire, Yannick Bidaud, qui a participé à la battue aux côtés de deux lieutenants de louveterie et du président de l’Amicale des chasseurs marsacoise. 

    Une opération à Trélissac ce dimanche

    L’opération, qui a pris fin vers 23 heures, a permis de quadriller un large secteur, de la SPA à l’entreprise Fromarsac, en passant par les rives de l’Isle. A priori, même si l’arrêté préfectoral le permet, "aucune nouvelle battue n’est prévue à ce jour", laisse entendre le premier magistrat.

    La présence de sangliers étant tout aussi problématique à l’est de Périgueux, une battue administrative aura lieu dimanche 31 janvier, de 9 à 15 heures, à Trélissac, dans le secteur de la rue des Digitales. La précédente opération, en date du samedi 23 janvier, avait fait chou blanc.

     

    01/02/2021 : Drôme. Des lamas attaqués et l’un d’eux tué par des chiens de chasse à Mirmande

    Un troupeau de lamas a été attaqué par des chiens de chasse, samedi 30 janvier à Mirmande (Drôme). L’un d’eux, âgé de 8 mois, n’a pas survécu. Le propriétaire de l’animal envisagerait de porter plainte. La Fédération départementale de chasse souhaite « améliorer le dispositif de chasse ».

    Un jeune lama de 8 mois a été mortellement attaqué, samedi 30 janvier à Mirmande (Drôme). D’après le propriétaire de l’animal, des chiens de chasse se sont introduits sur sa propriété alors qu’une battue était organisée par l’une des sociétés de chasse de la commune, relate Le Dauphiné Libéré. Interrogé par le quotidien régional, le propriétaire du lama évoque des chiens « très agressifs » en train de « dévorer » son animal.

    L’homme aurait réussi à s’emparer du collier de l’un des canidés, disposant d’un GPS et d’une plaque d’identification. Il aurait ainsi retrouvé la trace du propriétaire chasseur.

    Des attaques répétées ?

    L’éleveur explique également avoir été victime de plusieurs attaques sur son troupeau ces derniers mois. Il aurait perdu deux autres bêtes en seulement trois semaines. Il envisage de déposer plainte.

    De son côté, le président de la Fédération départementale de chasse confirme l’accident. « Nous allons en discuter ce lundi lors d’une réunion de bureau pour comprendre ce qu’il s’est passé », indique-t-il au Dauphiné Libéré. Il pense que les chiens mis en cause dans l’incident doivent être encore jeunes. Et affirme que la Fédération va prendre contact avec la municipalité « pour améliorer le dispositif de chasse ».

     

    01/02/2021 : Côtes-d'Armor : une chienne tuée d'un coup de fusil dans le rectum

    A Lancieux dans les Côtes d'Armor, une chienne a succombé à ses blessures après s'être fait tirer dessus en plein bourg. Ses propriétaires ont porté plainte.

    Le 22 janvier dernier, les propriétaires de Lili, un berger australien, retrouve leur animal gravement blessé. Elle saigne au niveau du rectum. La chienne "hurle à la mort". Le vétérinaire découvre alors avec stupeur qu'elle a reçu une balle de carabine dans le rectum, comme le rapporte Ouest France. La scène se serait déroulée vers 17h en plein bourg de Lancieux.

    Lili n'a pas survécu à ses blessures. Sa propriétaire raconte sur les réseaux sociaux que c'était "une chienne inoffensive et sourde".

    Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Beaussais-sur-mer.  

     
    La fédération des chasseurs de l'Oise a annoncé que quatre chiens sont morts suite à une chasse au sanglier. Selon un vétérinaire, cela pourrait venir de la maladie d’Aujeszky.

    Ce lundi 1er février, la fédération des chasseurs de l’Oise a fait part d’une bien triste nouvelle. Quatre chiens sont décédés après avoir participé à une chasse au sanglier sur la commune de Marolles, à la pointe sud-est du département.

    Selon le vétérinaire qui les a examinés, cela pourrait être le résultat de la maladie d’Aujeszky. Ce virus, qui touche la famille des porcins, ne se transmet pas à l’homme mais est fatale pour les chiens.

    D’autres examens à venir

    D’après la fédération des chasseurs de l’Oise, la Direction départementale de la protection des populations de l’Oise (DDPP60) va procéder à une analyse approfondie de ces quatre toutous. Afin de vérifier s’il s’agit bien de cette maladie.

    De son côté, la fédération « prend ces cas très au sérieux, d’autant plus que le département de l’Oise a déjà été confronté à cette problématique il y a quelques années. »

    Prudence, donc, lors des chasses ou des balades en forêt avec des chiens.

     

     
    Le chasseur avait confondu un cueilleur de houx avec un sanglier. La famille aurait voulu une condamnation à de la prison ferme, "pour marquer la gravité de l'acte".

    Le tribunal correctionnel de Valence a condamné mardi un chasseur drômois à deux ans de prison avec sursis pour homicide involontaire, rapporte mercredi 3 février France Bleu Drôme-Ardèche.

    Le 16 décembre 2017, lors d'une battue au sanglier à Taulignan, le chasseur avait confondu un promeneur avec un sanglier et avait ouvert le feu. La victime, un Vauclusien âgé de 59 ans, était en train de cueillir du houx.

    Les tests de drogue et d'alcoolémie se sont révélés négatifs. Le tireur, âgé de 62 ans au moment des faits, est décrit par tous les témoins comme prudent et responsable, "pas un excité de la gâchette", selon son avocat. Il n'a jamais nié les faits et a exprimé des regrets tout le long de l'instruction.

    Pas de prison ferme, regrettent les proches

    Le tribunal correctionnel de Valence l'a condamné à deux ans de prison avec sursis, cinq ans d'interdiction d'acheter une arme nécessitant un permis et à de multiples indemnisations de parties civiles. La peine est conforme aux réquisitions. L'avocate des proches de la victime aurait préféré une peine avec de la prison ferme, même symbolique, "pour marquer la gravité de l'acte", explique-t-elle.

    Selon une étude menée par l'office français de la biodiversité (OFB), et la fédération nationale de chasse (FNC), les statistiques des accidents de chasse sont en baisse depuis une vingtaine d'années. En 2018-2019, sept personnes étaient décédées au cours de la saison. La saison suivante, les accidents de chasse avaient fait onze victimes.

     

    03/02/2021 : Trois chasseurs interpellés pour braconnage à Monthyon

    Interpellés par les gendarmes à Monthyon, ces trois chasseurs se sont vus confisquer leurs prises ce 31 janvier. Ils ont en revanche écopé d'une amende pour braconnage.

    Dans la journée de dimanche 31 janvier 2021, les gendarmes de Seine-et-Marne ont interpellé trois chasseurs sur la commune de Monthyon.

    Les chasseurs interpellés pour braconnage

    Revenant de leur partie de chasse, les trois interpellés ont bien tenté de dissimuler leurs prises aux gendarmes. Mais ceux-ci n’ont pas été dupes. En cherchant rapidement, les militaires sont vite tombés sur trois lièvres et un fusil de chasse cachés dans les buissons.

    Les trois chasseurs avaient pourtant leur permis de chasse mais ils chassaient en dehors des périodes et des espaces réglementaires. « Avoir un permis ne suffit pas, hors de la réglementation, cela s’appelle du braconnage », rappelle la gendarmerie qui a donc interpellé les trois compères.

    Trois lièvres saisis et un fusil détruit

    Remis à l’Office français de la biodiversité, les trois chasseurs ont été sanctionnés par l’instance. Ayant reconnu l’infraction, ils ont chacun écopé d’une composition pénale et d’une amende de 500€.

    Le fusil et les cartouches saisis par la gendarmerie de Seine-et-Marne ont été détruits comme c’est l’usage.

     

    03/02/2021 : "Les gens ont peur des représailles" : un collectif de femmes appelle à libérer la parole des victimes d'accidents de chasse

    Six femmes ont lancé un collectif "Un jour un chasseur" pour recueillir les témoignages de personnes victimes d'une balle perdue, d'intimidation ou de menaces de la part de chasseurs.

    Un promeneur qui manque de se prendre une balle pendant une battue, des chiens de chasse qui attaquent des animaux domestiques, un projectile qui atterrit dans la chambre d'une petite fille... En un mois, Zoé et les autres membres du collectif "Un jour un chasseur", qui recueille les témoignages de personnes victimes d'une balle perdue, d'intimidation, de menaces de la part de chasseurs, ont reçu des centaines de témoignages de ce type. Ces six femmes ont décidé de réagir après la mort accidentelle de leur ami Morgan, tué par un chasseur, alors qu'il coupait du bois dans son jardin. Le chasseur a été mis en examen pour homicide involontaire. Et sur les réseaux sociaux, les témoignages affluent.

    "Une balle est passée au-dessus de sa tête"

    "Il y a même des gens qui sont chez eux sur leur terrasse et dont une balle est passée à quelques centimètres au-dessus de leur tête", indique ainsi Zoé.

    Une fois, un monsieur qui était sur sa terrasse a vu une balle passer à côté de lui : il est allé voir les chasseurs qui lui ont foncé dessus avec leur 4X4 et l'ont heurté.

    Zoé, collectif "Un jour un chasseur"  à franceinfo

    Et lorsque ces accidents surviennent, les victimes sont souvent réduites au silence. "Il y en a beaucoup qui saisissent l'occasion pour se confier, soupire Zoé, mais qui, à la fin de leur témoignage, répètent qu'ils veulent rester anonymes parce qu'ils ont vraiment peur des représailles. En général, ce sont des gens qui viennent de petits villages et du coup, tout le monde se connaît." Le collectif porte donc plusieurs revendications : interdire les tirs à un kilomètre des habitations ou encore porter l'âge du permis de chasse de 16 à 18 ans. 

    Le patron des chasseurs reconnaît des manquements

    Pour Willy Schraen, le patron de la fédération nationale des chasseurs, il y a des efforts à faire sur la sécurité, d'autant que cela n'a pas été leur priorité par le passé. "À une époque, lorsque l'on passait le permis, on ne parlait pas de ces problèmes de sécurité et nous avons sûrement fait une erreur en ne prenant pas en compte ce genre de choses, reconnaît ainsi Willy Schraen. Certains sont en effet passés d'un fusil de chasse à une carabine et il y a eu un manquement puisqu'il n'y a pas eu de formation."

    "Ce que nous allons lancer d'ici quelques semaines, c'est re-former tous les chasseurs pour bien vérifier qu'au niveau sécurité, tout est bien compris et tout est bien pratiqué." Et effectivement, pour éviter ces manquements, une loi va bientôt obliger les chasseurs à suivre des formations de remise à niveau tous les dix ans.

     

    04/02/2021 : Les images de renards pris au piège par des chasseurs du Tarn provoquent l'indignation

    Un naturaliste auteur de plusieurs livres sur la faune a publié sur sa page Facebook des images de piégeage légal de renards qui auraient été tournées près d'Albi. Son objectif : sensibiliser population et élus à la souffrance de ces animaux afin que la législation évolue.

    Un naturaliste, Pierre Rigaux, a décidé de partager sur sa page Facebook des images de piégeage de renards. Son objectif : alerter les pouvoirs publics et notamment les élus sur le sort réservé à ces animaux afin que ce droit au piégeage soit aboli.

    Le naturaliste, auteur de plusieurs ouvrages sur la faune, explique avoir obtenir ces images d'un lanceur d'alerte dont il ne révèle pas le nom. Elles ont d'après lui été tournées dans le Tarn, à proximité d'Albi, entre juillet 2020 et janvier 2021 par le piégeur lui-même.

    L'homme les commente pour ses connaissances semble-t-il. Nous avons pu l'identifier. Il ne cache pas ses activités puisqu'il les expose lui-même sur sa page publique Facebook. 

    Indignation

    Les réactions sur les réseaux sociaux sont nombreuses et témoignent du dégoût et de l'indignation des internautes vis-à-vis de ces pratiques et des personnes qui s'y adonnent. Mais le piégeage est légal en France, il est souvent pratiqué par des chasseurs.

    Sa pratique est encadrée. Il ne peut être exercé que par des personnes agréées, enregistrées dans leur commune. Longtemps qualifiés de nuisibles, les animaux qu'on peut piéger sont aujourd'hui désignés comme "espèces susceptibles d'occasionner des dégâts". Elles sont recensées dans une liste établie par la préfecture et revue tous les trois ans. Renard, fouine, marte, ragondin, corneille noire, rat musqué, lapin de garenne, corbeau freux, etc. mais aussi espèces exotiques sont concernés.

    "Une pratique très répandue"

    Les personnes qui le font doivent gérer leurs pièges selon une réglementation précise. Les pièges doivent être, par exemple, relevés tous les matins. Elles ne peuvent installer leurs pièges que sur des parcelles autorisées. 

    Pierre Rigaux explique que "ces images sont peu communes mais la pratique est elle-même très répandue. Plus de 600 000 renards sont tués chaque année en France (tir, piégeage, déterrage), au mépris de toutes les données scientifiques montrant qu'il n'y a aucune raison sanitaire ou écologique à cela".

    Un désagrément pour les chasseurs

    Pour le naturaliste, le piégeage n'a donc pas de justification écologique. L'animal est selon lui totalement intégré à l'écosystème et contribue à la pérennité des cultures, en mangeant quantité de petits rongeurs. Quant au fait qu'il peut s'attaquer aux populations de perdrix et de faisans que les chasseurs élèvent pour la chasse, "il s'agit d'un désagrément pour les chasseurs, mais ça n'est pas un argument écologique", argumente le naturaliste.

    "Le piégeage et le tir de renards font chaque année des centaines de milliers de mort. Or des études nombreuses, y compris de l'Office français de la biodiversité, ont montré que ces pratiques ne font en rien baisser la population. Elles permettent juste à de jeunes renards d'avoir un meilleur taux de survie. Chaque fois qu'on tue un renard, un autre prend sa place".

    L'argument sanitaire en question

    Le naturaliste appelle donc à faire cesser ces pratiques qu'il juge indigne au regard des souffrances qu'elles génèrent. Sur un plan sanitaire, argument évoqué par les pro-piégeage, Pierre Rigaux, est plus que dubitatif, même s'il admet que l'échinococcose alvéolaire est très dangereuse pour les humains.

    Cette maladie parasitaire est due au développement dans le foie de la larve d'un petit ténia, qui procède comme un cancer et peut être mortel chez l'homme. La transmission des oeufs se fait par les crottes de renard. D'où la nécessité de laver les fruits ou plantes récoltés dans la nature avant de les consommer.

    Un concurrent pour les chasseurs ?

    "Cette maladie est rare, poursuit le naturaliste. Et le fait de tuer des renards n'a aucun effet sur sa transmission. Par ailleurs, des études sur la maladie de Lyme montrent que plus il y a de renards, moins il y a de petits rongeurs qui sont les premiers hôtes des tiques. Certains piégeurs mentionnent encore la rage qui a complètement disparu en France. Aucun de ces arguments n'est recevable".

    Pour Pierre Rigaux, le renard est un prédateur qui reste simplement perçu par des humains, chasseurs pour la plupart, comme un concurrent. Nous avons tenté de joindre la fédération de chasse du Tarn pour connaître sa position sur ce sujet. Mais aucun interlocuteur n'a souhaité répondre à nos questions.

     

    04/02/2021 : Montpellier : ils piégeaient des petits oiseaux à la glue pour les revendre ensuite

    L’enquête, de quinze jours, a rassemblé les services de police nationale et environnementale de l’Office français de la biodiversité (OFB). Elle démarre début début janvier quand un riverain de la rue Marquerose, quartier Lemasson à Montpellier, met en fuite un homme qui tente de voler des colis dans des boîtes aux lettres. L’homme part en courant puis grimpe dans une voiture dont le riverain note la plaque d’immatriculation. 

    Capture

    Quelques jours plus tard, les agents du groupe d’atteintes aux biens de la police de Montpellier mettent en place des surveillances de l’individu et s’aperçoivent qu’il effectue des aller-retours entre Montpellier et Pérols pour capturer des oiseaux. Ils préviennent alors les agents de l’OFB et la police de l’environnement qui les informent qu’eux aussi enquêtent sur cet homme depuis plusieurs semaines : lui et un complice sont soupçonnés de capturer des chardonnerets - une espèce d’oiseaux sauvages protégée, célèbres pour leurs chants mélodieux et leur jolie robe et dont la population a baissé de plus de 50% depuis 2000 - pour les revendre à la sauvette. Leur méthode est bien rodée : ils enduisent des branches de roseaux de colle glue, puis attendent que les oiseaux se posent et qu’ils soient piégés par la colle pour les capturer. 

    De 50 à 1000 euros

    Les policiers parviennent à interpeller deux  hommes. Placés en garde à vue, les deux compères - 22 et 41 ans, tous les deux sans emploi - admettent qu’ils se livrent à ce trafic depuis 4 ans et qu’ils retirent de la vente des oiseaux entre 50 et 1000 euros par bête selon sa spécificité. 

    Une perquisition est réalisée à leur domicile qui permet la découverte de onze oiseaux vivants prêts à être vendus, six oiseaux morts dans le congélateur et tout le matériel nécessaire à leur capture (colle, cage, etc.). 

    Invités à s’expliquer sur la présence d’oiseaux morts dans leur congélateur, ils expliquent qu’ils accrochaient les dépouilles aux grilles des cages pour provoquer le chant des oiseaux vivants au moment des ventes à la sauvette. 

    Associations

    Dix colis, volés dans des boîtes aux lettres à Montpellier, sont retrouvés ainsi qu’une blouse de la Poste et un passe, dans la voiture du plus jeune des mis en cause. 
    Tous deux devraient être jugés le 29 juin prochain. Ils encourent trois ans de prison ferme et 150 000 euros d’amende. Quatre associations de défense des animaux - la Ligue pour la protection des oiseaux, la Société protectrice des animaux, France nature environnement et Urgence France sauvage - se constitueront partie-civile au procès.

     

    05/02/2021 : Un chat retrouvé mutilé par un piège à mâchoires

    Un chat a été retrouvé avec une patte déchiquetée par un piège à mâchoires dans la commune de Veix, en Corrèze (7/1/2021). Trois autres félins ont déjà été piégés depuis mars 2020. L’auteur présumé des faits a été identifié. La Fondation 30 Millions d’Amis a porté plainte pour acte de cruauté.

    L’affaire des chats mutilés de Veix (19) s’éclaircit. Depuis le premier confinement, en mars 2020, les habitants de cette petite commune de 85 habitants ne cachaient pas leur inquiétude face à une série de félins piégés.

    4 chats victimes de pièges de chasse en moins d’un an

    Le dernier en date, un chat libre, stérilisé et identifié grâce à la convention de la Fondation 30 Millions d’Amis avec la commune.

    « Le pauvre animal a été retrouvé avec une patte en morceaux après qu’un piège à mâchoires s’est refermé sur lui, s’indigne la maire de la ville, Sylvie Degery, jointe par 30millionsdamis.fr. Heureusement, il va mieux et se tient désormais sur trois pattes. C’est le 4e chat qu’on a retrouvé dans cet état en moins d’un an. Avant lui, on a retrouvé un Siamois piégé dans les mêmes conditions. Un autre chat était rentré très amaigri et une patte en lambeaux était probablement resté plusieurs jours dans ce piège. Une autre minette avait la patte cassée… »

    L’auteur présumé des faits retrouvé, une plainte déposée

    Après une enquête de l’Office français de la biodiversité (OFB), l’auteur soupçonné des faits a été identifié. « Dès qu’il s’agissait de chats, il les relâchait sans leur venir en aide, note avec amertume Sylvie Degery. On ignore combien d’animaux sont passés dans ses pièges qui sont pourtant interdits en France depuis 1995… »

    L’édile a déposé plainte pour acte de cruauté et sévices graves sur un animal. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est portée partie civile. Baptisé Pepito, le dernier chat victime de cette cruauté humaine, se rétablit doucement.

    Désormais, le partenariat instauré entre la municipalité de Veix (19) et la Fondation 30 Millions d’Amis pour stabiliser éthiquement les populations de chats libres de ce village corrézien peut se dérouler avec plus de sérénité. « C’est une opération qui est très bien perçue par les habitants, se satisfait Sylvie Degery. On arrête ainsi toute souffrance, toute cruauté. Tout le monde est mobilisé pour nourrir et stériliser ces chats. »

    Une « Opération chats libres » qui, au niveau national, place la Fondation 30 Millions d’Amis à la tête du plus vaste programme d’identification et de stérilisation de félins errants.

     

    05/02/2021 : Des restes d’animaux abandonnés dans la nature

    L’association JCJ Environnement et Nature a été alertée ces derniers jours de la découverte de carcasses partielles d’animaux en forêt.

    Chevreuil, sangliers et même bélier

    Un spectacle choquant dénoncé, à la base, par une habitante de Friauville, habituée des marches dans la nature. À plusieurs reprises, depuis trois semaines, elle a découvert des viscères et des restes : ceux d’un chevreuil – « sur la petite route qui va de Friauville à Puxe » –, un sac plastique avec des morceaux de sangliers, « dans des herbes hautes et dans une haie, chemin du Château », ou encore le cadavre intact d’un bélier noir.

    L’association a d’abord communiqué sur les réseaux sociaux – un internaute ajoutait avoir déjà vu ce genre de choses entre Doncourt et Giraumont, non loin de l’aérodrome – et s’est rapprochée de la mairie. Elle a finalement décidé de « porter plainte contre X, d’ici le début de la semaine prochaine », comme l’explique le président Julien Petrich.

    « Soit il s’agit de braconnage et c’est puni par la loi, soit de chasse mais ça me paraîtrait étonnant et irresponsable de la part d’un chasseur de récupérer la viande et abandonner ainsi le reste de la carcasse. »

     

    06/02/2021 : Saint-Sornin: il avait tiré dans la vitre d’une voiture, le chasseur interpellé

    Il n’aura fallu que quelques semaines aux gendarmes de La Rochefoucauld, à leurs collègues de la brigade des recherches et ceux de l’Office national de la biodiversité (ex-office de la chasse), pour identifier et interpeller un vrai mauvais tireur. Un vrai danger qui devra s’expliquer devant le tribunal correctionnel d’Angoulême pour "mise en danger de la vie d’autrui par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence". C’est un délit.

    2 décembre 2020, 15h15.  Un viticulteur du cru finit de travailler dans sa vignes. Il se rapproche de son véhicule garé en bordure de la parcelle, s’apprête à monter dans la voiture quand brusquement, la lunette arrière explose. Le viticulteur n’a heureusement pas été blessé. Mais il a prévenu les gendarmes.

    Les militaires de la brigade de La Rochefoucauld, de la brigade de recherches d’Angoulême et les enquêteurs de l’ONB se sont chargés de l’enquête. Leurs constatations leur ont permis d’établir que le projectile, une balle à ailettes, qui avait éclaté la lunette arrière, avait traversé une veste sur la plage arrière et terminé sa course dans l’habitacle. Ils ont déterminé qu’il s’agissait du tir direct d’un chasseur posté à 135 mètres, participant à une battue au grand gibier organisée ce jour-là dans le secteur.  

    Ils ont surtout établi que le tireur avait effectué ce tir direct en contradiction avec le respect des consignes de sécurité de la battue, en infraction avec le "schéma départemental de gestion  cynégétique".

    Les enquêteurs ont pu identifier le tireur.  Fin janvier, ils l’ont interpellé, placé en garde à vue et entendu. Le tir n’était pas conforme. Le chasseur, âgé de 48 ans, demeurant à Eymouthiers a dû abandonner son  permis de chasse pour six mois à la gendarmerie, suspendu. Son arme a été saisie et il devra s’expliquer devant le tribunal correctionnel.

     

    07/02/2021 : Yvelines. Limay : excédé par ses voisins, il tire quinze fois à travers la porte avec un fusil de chasse

    Un homme de 51 ans a tiré à une quinzaine de reprises à travers la porte d'un appartement de Limay (Yvelines) le samedi 6 février en fin de journée. Aucun blessé n'est à déplorer.

    Un drame a été évité de peu le samedi 6 février 2021 à Limay (Yvelines) dans un immeuble de la rue du Commandant Louis Bouchet.

    Excédé par le vacarme de ses voisins habitant l’étage du dessus, un homme de 51 ans, sous l’emprise de l’alcool, a tenté de se faire justice lui-même.

    Il est environ 17 h 25 quand l’individu, armé d’un fusil de chasse, se rend à l’étage supérieur. Du palier, il tire alors à une quinzaine de reprises sur la porte de l’appartement en question.

    Les quatre personnes présentes dans ce logement situé au troisième étage, deux adultes et deux enfants, ont pu se protéger des balles.

    Rapidement arrivés sur les lieux, les policiers ont découvert une porte sérieusement endommagée par les nombreux impacts de balles.

    L’auteur des faits, qui avait relâché son arme au moment de l’intervention des forces de l’ordre, a pu être interpellé sans difficulté.

    « Il a expliqué être agacé par les allées et venues incessantes de ces voisins dans l’appartement », explique une source policière.

    Il était en possession d’un permis de chasse.

     

    08/02/2021 : Niolu : un mouflon tué par balle

    Un mouflon est mort des suites d'une blessure par arme à feu, ce samedi matin, dans le Niolu.

    Un groupe de randonneurs, qui progressait au-dessus du village de Calasima, a découvert la bête à l'agonie vers 10 h 30, à proximité des bergeries de Costa Arsa. L'animal a rapidement succombé à ses blessures sans qu'une opération de sauvetage n'ait pu être envisagée.

    Paul-André Acquaviva, le président de la Ligue corse de montagne, condamne un acte qu'il estime volontaire.

    Le mouflon est une espèce endémique à la Corse et protégée par le code de l'environnement, sa chasse est interdite sous peine de 2 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende.
     
     
     
    Sans permis de conduire et sans assurance, un chauffard alcoolisé a fait plusieurs tonneaux sur la N 4, à l'entrée de Tournan-en-Brie.

    Le dimanche 7 février, vers 19 h 30, un grave et spectaculaire accident de la route s’est produit sur la bretelle d’entrée de Tournan-en-Brie.

    Selon les témoins, le chauffard roulait très vite – vraisemblablement à 150 km/h – sur la N 4 avant de perdre le contrôle de sa voiture de marque Mitsubishi et de réaliser plusieurs tonneaux. Deux autres automobilistes n’ont pu éviter l’obstacle et l’ont percuté. Par chance, ils sont indemnes.

    Le blessé était alcoolisé et sans permis

    En revanche, l’e conducteur accidenté, qui était alcoolisé et conduisait sans permis de conduire et sans assurance, a été grièvement blessé. Souffrant de plusieurs côtes cassées et d’une possible fracture de la colonne vertébrale, il a été évacué à l’hôpital de Jossigny.

    Il s’agit d’un homme de 60 ans, domicilié à Pontault-Combault, qui rentrait de la chasse, bien qu’il n’en possède pas le permis. L’individu n’avait pas non plus d’attestation pour circuler après le couvre-feu. L’enquête de gendarmerie est en cours.
     
     
    Une dizaine de chasseurs ont tiré en plein centre de Charroux, dans le Sud-Vienne, ce lundi 8 février 2021, pour tuer un maximum de pigeons, considérés comme nuisibles par la municipalité.

    Paw, paw, paw!

    Roger (1), un habitant de Charroux n'en croyait pas ses oreilles, ce matin. Il est 8 h 45 quand il entend des coups de feu qui s'enchaînent.
    "Le plus curieux c'est qu'on l'entendait dans le centre, mais ça donnait l'impression aussi de venir de partout alors que les voitures circulaient. Il y a même des plombs qui tombaient contre les fenêtres."
    Roger contacte alors la rédaction pour s'étonner de la situation.

    Le maire de Charroux, lui, s'étonne de l'étonnement de son administré.

    "Il faudrait qu'on arrive à supprimer 500 pigeons"

    "On a mis un petit mot dans les boîtes aux lettres pour prévenir les habitants", indique le maire Patrice Bosseboeuf.
    Roger ne l'a jamais reçu. Mais, il s'est bien douté que l'opération de ce matin renouvellait celle menée voilà quelques semaines et pour laquelle il avait été avisé.
    Une dizaine de chasseurs se sont portés volontaires pour ce tir aux pigeons, indique le maire.
    "Nous avons eu l'autorisation de la préfecture, la gendarmerie était prévenue, le pigeon a été déclaré nuisible, on peut en tuer autant que l'on veut. Le problème, c'est que ces pigeons nous causent beaucoup de nuisances, il y a en 1.000 à  1.500.

    On a essayé plein de choses pour s'en débarrasser mais c'est très compliqué. Là, il faudrait en supprimer 500.  L'opération de l'autre jour avait permis d'en tuer 50. Ils sont tués en vol, ce n'est pas forcément facile.

    Il faudrait trouver l'endroit où ils dorment ça serait plus facile pour intervenir. Ce lundi soir, les chasseurs doivent recommencer, mais à la carabine, ça fait moins de bruit."

    La mairie a choisi une solution radicale et à moindre coût.

    "Civray était passée par une entreprise, mais c'était 2.000€ pour la première intervention", assure Patrice Bosseboeuf , "et ensuite 1.000€ à chaque fois."

    A Poitiers, la Ville a fait un autre choix: des nichoirs à rapaces vont être installés sur l'un des façades la cathédrale. Les faucons seront alors chargés d'éliminer ou d'effaroucher les pigeons.

    (1) Le prénom de cet habitant qui préfère rester discret a été modifié.

     

    08/02/2021 : Un chasseur condamné pour avoir tué un autre participant lors d’une battue, près de Rouen

    Un chasseur expérimenté, âgé de 67 ans, a été condamné par le tribunal judiciaire à deux ans de prison avec sursis pour avoir accidentellement tué un autre chasseur, lors d’une battue, organisée près de Rouen, en octobre 2016. Le vice-procureur de la République de Rouen, Mohamed Mallow, avait requis trois ans de prison avec sursis à l’encontre du sexagénaire eurois. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet en retirant le permis de chasse au sexagénaire avec impossibilité de le repasser pendant cinq ans.

    Dimanche 30 octobre 2016, avec une trentaine d’autres chasseurs, la victime et le prévenu, Gilbert *, participent à une chasse privée au gros gibier à Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime). En fin de journée, posté en contrebas d’un chemin à forte pente, Gilbert tire à deux reprises sur un sanglier qui passe devant lui. La balle n’atteint pas l’animal, mais directement Serge Gibon, posté 30 m plus haut à sa gauche. Touché au thorax, il s’écroule lors du premier tir. Malgré les massages prodigués par un autre chasseur, sapeur-pompier volontaire, il meurt sur place.

    Pas de visibilité sur la victime

    L’expertise balistique est sans appel : le prévenu n’a pas respecté l’angle de tir de 30°. Cette règle de sécurité bien connue des chasseurs a pour but d’éviter le tir accidentel entre participants d’une battue. Sur une ligne de tir (que forment plusieurs chasseurs), ceux-ci ont interdiction de tirer à gauche comme à droite dans un angle inférieur ou égal à 30°. Autre erreur reprochée à Gilbert, qui n’avait aucune visibilité sur la victime cachée par des buissons, son tir non fichant — dirigé vers le bas. « J’ai épaulé et tiré de suite quand j’ai vu le sanglier, a reconnu à l’audience le sexagénaire. Je croyais être dans le bon angle de tir, mais manque de chance, je n’étais pas dans le champ. [...]. J’ai aussi été trompé par la configuration en pente du chemin. » Le chasseur eurois qui n’a pas l’intention de reprendre la chasse, s’est excusé à plusieurs reprises auprès de la famille de la victime.

    Serge Gibon n’avait pas été la seule victime de la saison 2016-2017, particulièrement marquée par les accidents de chasse en Normandie. Six accidents majeurs, dont cinq mortels (dont celui qui a coûté la vie à Serge Gibon), avaient eu lieu dans la région (notre édition du 11 janvier 2017). Selon l’Office français de la biodiversité (OFB), sur le plan national, 143 accidents mortels ont été recensés au cours de cette saison, dont 18 mortels. En cause dans 50 % des cas, le non-respect de la fenêtre de tir des 30°. Toutes les victimes étaient des chasseurs.

     

     
    Que font les chasseurs quand la loi les contrarie ? Ils la bafouent et ne s’en cachent même pas. Nos enquêteurs ont filmé des chasseurs à la hutte transportant des canards vivants pour les utiliser comme appâts dans la Somme alors que c’est dangereux et interdit. Propager la grippe aviaire ? Ils s’en fichent. Les passe-droits quasi-permanents dont ils bénéficient sont devenus une pratique inhérente à leur activité de loisir, quitte à nous mettre en danger. Nous déposons plainte, et écrivons à Julien Denormandie ainsi qu’à la préfète de la Somme !
    À la fin du mois de janvier, nos enquêteurs se sont rendus dans la Baie d’Authie Sud et dans la baie de Somme. En l’espace de deux demi-journées et sur seulement deux parkings, ils ont rapporté des images édifiantes. Au vu et au su de tout le monde, des oiseaux vivants sont transportés sans ménagement dans des caisses et des sacs en toile de jute, par des chasseur fusil à l’épaule, s’apprêtant à les utiliser comme appelants ou rentrant d’une nuit à la hutte. Cette pratique est largement répandue, comme en attestent les pages Facebook des associations de chasseurs de la Somme, et les articles de presse sur le sujet.

    Des hors-la-loi assumés, pour qui le passage en force est roi

    Or depuis des mois, les cas de grippe aviaire se multiplient en France, au point que la chasse au gibier d’eau, c’est-à-dire entre autres aux canards dans la Somme, se voie interdite. Après avoir tenu tête et menacé publiquement les responsables du territoire concerné, les chasseurs ont décidé d’outrepasser la loi et de contourner les autorités. Ils ont même mis en ligne une cagnotte, permettant de payer les contraventions et frais juridiques en cas d’interpellation, ce qui est également interdit.

    Aucun respect des gestes barrières

    Que la loi soit écrite dans l’intérêt du plus grand nombre ne leur fait ni chaud ni froid. Ils continuent leurs exactions malgré une interdiction totale sur l’ensemble du territoire national de chasser les oiseaux migrateurs et autres dénommés « gibier d’eau » afin de ne pas propager des virus mortels transmissibles à l’humain. De surcroît, en période de pandémie de COVID-19, aucun d’entre eux n’a été vu respecter les gestes barrières : ni masque, ni distanciation physique.

    Une pratique interdite depuis plusieurs mois dans l’intérêt général

    La mesure du niveau de la grippe aviaire et les dispositifs associés de surveillance et de prévention étant de la prérogative du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation depuis 2016, celui-ci ayant d’ores et déjà relevé le niveau de prévention en octobre 2020, c’est vers lui que nous nous tournons, pour rappeler l’interdiction des transports et lâchers de gibiers à plumes, ainsi que l’interdiction d’utilisation d'appelants. Cette interdiction était promulguée dès le mois de novembre dans la Somme, puis quelques jours plus tard au niveau national. Nous lui avons écrit, ainsi qu’à la préfète de la Somme, cette dernière étant directement visée par le rapport de force violent imposé sans vergogne par les chasseurs.

    Les porteurs de l’intérêt général doivent montrer force et détermination à faire respecter des règles protectrices pour les humains et pour les animaux. Les moyens doivent être mis. Vu les panneaux sauvages affichés dans la Baie, on en est encore loin.

    Que le sort des animaux sauvages piégés, traqués et massacrés dans les campagnes et sur le littoral français laisse indifférents nombre de nos représentants politiques est une chose, que les lois s’appliquant à tous notamment en matière de sécurité sanitaire soient bafouées en est une autre. Pour nous, les deux sont importants. Mais pour ceux qui ne se soucient guère du sort des animaux, au moins, le respect d’autrui et de la loi qui doit s’appliquer à tous sans distinction devrait être une priorité. 

    En plus de nos courriers aux responsables de l’exécutif et de l’administration, nous déposons plainte puisqu’il y a infraction aux règles sanitaires contre « personne non dénommée », et pour les canards : pour « placement dans des conditions susceptibles d’occasionner des souffrances ». Signez notre pétition pour une réforme radicale de la chasse.

     

    08/02/2021 : Ariège : des promeneurs découvrent une décharge sauvage de cadavres d’animaux

    En Ariège, des riverains de la vallée de Bédeilhac-Et-Aynat ont fait une macabre découverte à l’orée d’un sentier de randonnée: une décharge sauvage de cadavres d’animaux. À la vue de ce charnier, ils ont immédiatement alerté le maire qui s’est rendu sur place. Ce dernier se dit scandalisé.

     

    09/02/2021 : La Rochelle : Nature Environnement 17 dénonce les actes barbares des chasseurs sur le gibier

    Patrick Picaud, Vice-président de NE17 s'indigne de la souffrance animale que peuvent faire subir certains chasseurs. Ils dénoncent des pratiques "barbares" sanctionnables.

    Deux visions s’affrontent en Charente-Maritime comme ailleurs, d’un côté les pros-chasseurs qui considèrent que la chasse est un loisir, de l’autre, les anti-chasseurs estiment que la chasse est un acte barbare.

    Patrick Picaud, le vice-président de l’association Nature Environnement 17 est de ceux-là et reproche aux chasseurs certaines pratiques « contestables ».

    Une maltraitance avérée ?

    La souffrance animale, voici ce qui est au centre des tensions entre les deux parties. Nature Environnement 17 dénonce des conditions et des pratiques « barbares » de la part des chasseurs.

    « On a demandé au président de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Charente-Maritime s’il cautionnait ces pratiques », explique Patrick Picaud.

    Une lettre ouverte lui a même été envoyée, « toujours sans réponse », affirme Patrick Picaud qui pense d’ailleurs qu’il n’en aura jamais. « Ce sont des gens qui ne prendront pas position, car ils savent très bien que dans leurs rangs, il y a des chasseurs qui ont recours à ces pratiques ».

    De son côté, contacté par Actu La Rochelle, Jean-Bernard de Larquier, Vice-Président de la Fédération condamne fermement et s’oppose à la maltraitance des animaux. « Nous ne cautionnons aucune maltraitance animale, que ce soit pour des animaux domestiques ou des animaux considérés comme gibiers ».

    Tout ce qui est considéré comme une maltraitance animale quelle qu'elle soit ne sera jamais cautionnée par une fédération de chasse".

    Jean-Bernard de Larquier Vice-Président de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Charente-Maritime

    Toutefois, il avoue qu’il y a toujours des inconditionnelles qui ne respectent pas les règles, « comme dans tout univers, c’est malheureusement la nature humaine ».

    Jean-Bernard de Larquier tient quand même à préciser « que ces chasseurs sont une minorité. Il faut éviter de faire des généralités, des actes qui ne sont que des exceptions ». 

    À sa connaissance, il n’a recensé aucun comportement douteux. « Nous veillons à ce que cette bienveillance animale soit pleinement exercée et pour les chiens et pour les animaux ».

    Former et informer et les chasseurs

    Si le vice-président des chasseurs de la Charente-Maritime avoue qu’il y a toujours des personnes pour enfreindre les règles. « La difficulté est toujours la même, c’est-à-dire d’avoir connaissance du fait au moment opportun pour pouvoir agir et réagir ».

    Il insiste sur l’évidence que chaque ACCA (Association communale de chasse agréée), lorsqu’elle a connaissance de ce genre d’actes, « c’est d’abord de le faire savoir et ensuite d’intervenir auprès des personnes concernées afin de remettre ces individus dans le droit chemin ».

    Mais plus que de les recadrer, Jean-Bernard de Larquier assure qu’ils doivent être formés et informés afin qu’ils puissent prendre conscience de la gravité de leur geste et de la nécessité de corriger leur façon de procéder.

    Des sanctions adéquates

    Pour l’heure, aucune législation n’inclut la maltraitance des animaux chassés. « Les gibiers, contrairement aux animaux domestiques ou d’élevages, ne sont pas compris dans ces mesures réglementaires », révèle Patrick Picaud. 

    Pour lui, la réglementation doit évoluer et prévoir des sanctions à l’encontre de « ces actes de cruauté ».

    "On pense que les responsables de chasse doivent condamner les chasseurs qui ont recours à ces méthodes".

    Patrick Picaud Vice-Président Nature Environnement 17

    Jean-Bernard de Larquier avoue qu’il n’y a pas de sanction juridique mise en place, du moins selon lui, « cependant, on peut intervenir et faire comprendre à ces chasseurs que ces pratiques sont interdites et réprimandables ».

     

     

    10/02/2021 : Il avait glissé sa main dans la culotte d’une fillette en pleine partie de chasse : un sexagénaire condamné

    Mardi, au tribunal du Puy-en-Velay, un homme âgé de 64 ans comparaissait pour une agression sexuelle perpétrée en septembre 2019 sur une fillette de 8 ans. Le sexagénaire a été condamné à un an de prison ferme.

    Nous sommes le 22 septembre 2019, à Dunières. Un père de famille part pour une partie de chasse. Il emmène avec lui sa fille de 8 ans. Il retrouve sur place son meilleur copain, en charge du poste fixe. Lui s’en va traquer le gibier dans la campagne.

    Les dires de la petite victime confirmés par un examen médical

    Quand la fillette montre des signes de fatigue, le papa la ramène au poste fixe et la confie à son ami. Sans se douter de ce qui allait suivre… Revenue au domicile de la famille, elle raconte ce qui s’est passé alors qu’elle était seule avec l’homme : une agression sexuelle caractérisée racontée avec ses mots d’enfant. Lhomme l’aurait installée sur ses genoux, puis il aurait passé une main sous sa culotte pendant une vingtaine de secondes.

    Effaré, le père se rend chez les gendarmes pour déposer plainte, qui entendent la petite victime. Un examen médical confirmera ensuite les attouchements.

    Il nie les faits en garde à vue et à l’audience

    Le suspect est alors immédiatement placé en garde à vue. Devant les gendarmes, il nie les faits. Ce qu’il a de nouveau fait, mardi, devant le tribunal correctionnel. Maladroitement, il essaie de se justifier : « Le sol était humide et le terrain pentu. Alors, je l’ai prise sur mes genoux. Je la tenais, je la cramponnais comme je pouvais. Elle glissait : il fallait bien que je la tienne d’une manière ou d’une autre ! »

    La version du prévenu n’a eu guère de crédits face au juge, Marianne Berthéas. D’autant que, depuis 1995, l’individu a été à plusieurs reprises concerné dans des procédures sur des faits assez proches, sans toutefois être jamais condamné.

    Le parquet a évoqué dans cette affaire la protection des plus faibles et les antécédents du prévenu. Il a requis dix-huit mois de prison ferme. Finalement, le tribunal a été légèrement plus clément dans son jugement, condamnant l’homme, qui souffre par ailleurs d’une santé dégradée, à un an de prison ferme.

     

    11/02/2021 : Bonneville-sur-Touques. Braconnage au gibier d'eau : quatre individus interpellés dans la vallée de la Touques

    Dans la nuit du 8 au 9 février 2021, à Bonneville-sur-Touques, les inspecteurs de l’environnement de l’OFB ont interpellé des individus en action de braconnage au gibier d’eau.

    Lundi 8 février 2021, lors d’une opération de surveillance nocturne sur la vallée de la Touques, au niveau de la commune de Bonneville-sur-Touques (Calvados), les inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont repéré une installation de chasse de nuit (gabion) occupée alors que la chasse du gibier d’eau est fermée depuis le 1er février 2021.

    Matériel de chasse et gibier saisis

    Après plusieurs heures de surveillance, des détonations ont retenti et une intervention a alors été déclenchée. Quatre individus ont été interpellés.

    Les armes, deux fusils de chasse équipés de lunette de tir, des munitions dont l’utilisation est interdite en zone humide  (grenaille de plomb) et du gibier (sarcelle d’hiver) ont été saisis.

    Des investigations complémentaires seront menées sur la légalité de la détention des armes utilisées. 

    Jusqu’à 2 250 € d’amende

    Les mis en cause encourent pour les différentes infractions relatives à la chasse (chasse en temps prohibé, utilisation de munitions interdites) jusqu’ à 2 250 € d’amende, 5 ans de retrait de permis de chasser et la confiscation des armes.

    À ceci pourrait s’ajouter les peines délictuelles relatives à la détention illégale des armes

     

    11/02/2021 : Ardennes : de plus en plus de cadavres d’animaux sur les tapis de tri des déchets, "des erreurs de tri intolérables"

    Dans les Ardennes, le syndicat de traitement des déchets met en lumière les erreurs de tri avec lesquelles les agents du centre de Valodea doivent composer hélas régulièrement. En début de semaine, c'est une tête de chevreuil qui a défilé sur le tapis de tri.

    Les Ardennes sont une terre de chasse. Mais ce n'est pas une raison ! Régulièrement, les agents du tri à Charleville-Mézières font d'horribles face-à-face. Mardi 9 février, c'est une tête de chevreuil qui est apparue sous leurs yeux.  

    Ce n'est malheureusement pas une exception. Les personnes travaillant chez Valodea sur les chaînes de tri alimentées par le contenu des poubelles à couvercles jaunes voient défiler des cadavres d’animaux, de la chasse et même de la basse-cour. Depuis le début du mois de juillet, cela est arrivé une vingtaine de fois. 19 fois précisément depuis le 2 janvier 2021. 

    "Mais on ne s'habitue pas, la coupe est pleine" explique Jérome Castello, le directeur des services. Il faut avoir le coeur bien accroché. "Et l'odeur est immonde, c'est intolérable de voir sur nos tapis les cadavres d'animaux."  Le directeur du site et son président Francis Signoret, le maire de Grandpré, sont le moins que l'on puisse dire "en rogne".

    C'est de l'irrespect total pour tous nos employés. J'utilise toujours cette image : imaginez que l'on renverse sur votre bureau de travail ce genre d'immondices. 

    Jérome Castello, directeur Valodea

    Entre les bouteilles en plastique, les boîtes de conserve, les pots de yaourt ou les briques de jus de fruits, les têtes de chevreuil n'ont rien à faire là. "On ne connaît pas la provenance des déchets, mais c'est tellement choquant qu'on a décidé de sensibiliser la population, via une campagne de communication." Valodea n'hésite plus à rendre public les photos de cadavres. "Il faut un électrochoc". 

    Cela peut être des morceaux de sangliers avariés en période de chasse, mais aussi des volailles ou des petits animaux domestiques. "On voit de tout. La liste est malheureusement trop longue : des lapins, du gibier, des piegeons mais aussi des pierres, des bûches, des lits, des poussettes. Tout cela n'a rien à faire là !"

    Des conséquences économiques

    Au-delà du choc que cela représente, les conséquences sont nombreuses pour l'entreprise. "Il faut arrêter la chaine de tri. Du coup, cela a un coût, c'est du temps de perdu et même des heures supplémentaires à payer."

    Un trop grand nombre de déchets indésirables envahissent quotidiennement le tapis du centre de tri, allant parfois jusqu’à mettre en danger la santé des agents.

    Jérome Castello, directeur Valodea

     

     

    Valodea exploite les déchets des 280.000 habitants des Ardennes. Les 18 personnes en cabines trient 17.000 tonnes de déchets par an, soit en moyenne 1.500 par mois.

    Que faut-il faire ?

    Evidemment, on ne laisse pas un cadavre à l'air libre. Les dépouilles doivent être placées dans un sac fermé hermétiquement. Et il faut suivre la filière sanitaire et l'emmener au centre d'équarissage. 

    Les cadavres d’animaux ne doivent en aucun cas défiler sur la chaîne de tri. Une erreur qui relève de l’incivilité car un animal ne se recycle pas !

     

     

    12/02/2021 : Hautes-Alpes : chasse dans le parc des Écrins, deux braconniers condamnés

    Deux braconniers condamnés par le tribunal correctionnel de Gap. Ils chassaient le chamois dans le cœur du Parc des Écrins. Ce père et son fils, originaires des Hautes-Alpes avaient été interpellés en octobre 2019 par des inspecteurs de l’OFB, l’Office Français de la Biodiversité. En effet, suite à des informations transmises au service départemental, un dispositif de surveillance avait été mis en place, dans le Vallon du Fournel, à l’Argentière La Bessée. Après des tirs dans cette zone, où toute chasse est interdite, les inspecteurs de l’OFB avaient intercepté le véhicule des deux hommes. Une tête de chamois, deux gigots, deux épaules et deux autres morceaux avaient été retrouvés dans le véhicule. Les armes et ces pièces avaient été saisies. L’audience s’est finalement tenue au mois de décembre dernier et le délibéré du tribunal a été rendu le 5 février. L’OFB indique que le tribunal a retenu à leur encontre le délit de chasse dans le cœur d’un parc national, ainsi que trois contraventions. Chacun des protagonistes a été condamné pour ces faits à 1.000 euros pour l’infraction délictuelle dont 500 euros avec sursis, 900 euros pour les trois contraventions et trois ans de retrait du permis de chasser et d’interdiction de détenir une arme. Notez que le Parc national des Écrins, la Ligue de Protection des Oiseaux, et la Fédération départementale des chasseurs des Hautes Alpes s’étaient portés partie civile dans ce dossier. Les deux braconniers ont aussi été condamnés à leur payer solidairement, 2.600 euros au parc, 1.000 euros à la LPO et 1.200 à la FDC 05.

    L’OFB rappelle que sur le territoire national, cinq parcs nationaux interdisent la chasse en leur cœur, c’est 0.5% du territoire métropolitain. Des lieux qui permettent à la faune sauvage de « trouver refuge ». « Le non-respect  de la réglementation de ces zones a un impact direct sur la faune sauvage mais est également préjudiciable à l’ensemble des citoyens car il met en péril ce patrimoine naturel commun » ajoute l’Office Français de la Biodiversité. 

     

    12/02/2021 : Accident de chasse à Combray : amende et retrait de permis

    Le 24 novembre 2019, un chasseur avait reçu des plombs lors d’une partie de chasse. Dans la mâchoire, dans l’oreille et dans le torse. Jeudi 11 février 2021, un homme a été jugé et condamné par le tribunal judiciaire de Caen (Calvados), pour son imprudence ce jour-là.

    « J’ai ressenti comme un coup de pelle en plein visage », avait déclaré l’homme qui, le 24 novembre 2019, était en plaine partie de chasse à Combray (Calvados). Et pour cause, car ce ne sont pas moins de trois plombs qu’il a reçus ce jour-là, dans la mâchoire, dans l’oreille et dans le torse.

    « La bécasse s’est envolée. Je pensais qu’il était plus sur la gauche, j’ai tiré », explique le chasseur trentenaire, auteur de ces blessures involontaires.

    « Le geste n’est pas volontaire mais il y a eu une imprudence certaine car il a tiré sans visibilité », estime la représentante du ministère public en requérant 1 000 € d’amende dont 800 € avec sursis et le retrait du permis de chasse durant deux ans.

    Le tribunal judiciaire de Caen, jeudi 11 février 2021, a suivi entièrement ses réquisitions.

     

    12/02/2021 : Loire-Atlantique : le faucon pèlerin grièvement blessé par du plomb de chasse en janvier est mort

    La femelle faucon pèlerin gravement blessée par du plomb de chasse près de Ligné (Loire-Atlantique) le 18 janvier 2021 a finalement dû être euthanasiée le 10 février.

    C’est un bien triste épilogue qui s’est joué mercredi 10 février 2021 au Centre vétérinaire de la faune sauvage et des écosystèmes (CVFSE) de Nantes (Loire-Atlantique). Le faucon pèlerin qui y avait été amené le 18 janvier dernier, grièvement blessé par un ou plusieurs tirs de chasse, a finalement dû être euthanasié.

    Le pronostic était jugé « trop sombre » par le centre vétérinaire

    « Les lésions osseuses, musculaires et tendineuses sur l’aile, provoquées par le tir de chasse et la chute de l’oiseau n’ont pas pu se remettre correctement. Il y avait même un début d’infection apparemment », rapporte Philippe Brisemeur, secrétaire de la LPO (Ligue de protection des oiseaux) de Loire-Atlantique, tenu informé par le centre vétérinaire.

    "Le courrier du CVFSE dit aussi que que le pronostic fonctionnel (la capacité de vol notamment) était jugé trop sombre. L'oiseau n'aurait jamais pu être relâché dans la nature"

    Philippe Brisemeur

    L’émouvant message de la personne qui avait découvert le rapace

    Le secrétaire de la LPO 44 a aussi relayé un texte émouvant de la personne qui avait trouvé cette femelle rapace sur une route, près de Ligné (Loire-Atlantique), et tenté de la sauver en l’amenant au centre vétérinaire nantais.

    "J’aurai essayé, j’y ai cru. Tu t’es battue mais pour toi c’était trop. Trop de blessures, trop de stress, trop de cet univers que tu ne connaissais pas. [...] Je ne remercierai jamais assez le centre de soins de la faune sauvage pour avoir tout, absolument tout fait pour sauver cette merveille. Avec leurs moyens et surtout leur passion, ces hommes et ces femmes luttent au quotidien pour essayer de réparer les dégâts causés par l’être humain."

    Cassandra "Découvreuse" du faucon blessé

    Des plaintes déposées par la LPO et la Fédération de chasse 44

    Suite à ce (ou ces) tir(s) perpétré(s) sur une espèce protégée et encore rarement observée dans la campagne ligérienne, la LPO avait aussitôt décidé de « porter plainte contre X« .

    Dans la foulée, la Fédération des chasseurs de Loire-Atlantique avait elle aussi réagit, en condamnant « sans ambiguïté le tir illégal » qu’elle associe à du « braconnage sur une espèce protégée ».

    Elle indiquait aussi avoir porté plainte « contre cet acte délictuel » et qu’elle « se portera également partie civile contre ceux qui ont commis cette action de destruction. »

     

    12/02/2021 : Gard : des charniers de sangliers jetés dans la nature, des anti-chasse portent plainte

    Des carcasses, des ossements, des viscères ont été retrouvés dans des avens et des failles au Garn. L’Alliance des opposants à la chasse a porté plainte et lance une campagne nationale.

    Des carcasses, des viscères, des ossements, des crânes de sangliers… jetés dans des failles calcaires, des avens, ou à même le sol. Voilà sur quoi sont tombés des randonneurs il y a quelques jours, près du chemin de grande randonnée GR4 au Garn, à la frontière du Gard et de l’Ardèche.

    "On a été alerté, on est venu sur place et pris des photos", explique Jean-Louis Chuilon, président de l’Alliance des opposants à la chasse (AOC) qui regroupe une trentaine d’associations de défense des animaux. "L’odeur était fétide. À côté il y a une maison de chasse, son parvis était rouge de sang" raconte-t-il.

    "Une infraction punie de trois ans de prison et 45 000 € d'amende"

    Au vu de ce triste spectacle, l’AOC "a porté plainte, auprès du procureur de la République d’Alès, contre X et contre la société de chasse qui est responsable de ces charniers".

    Car, rappelle ce militant associatif, "ils sont interdits depuis longtemps ! Cette infraction est punie de trois ans de prison, et de 45 000 € d’amende". Interdits car "source de contamination de l’eau, notamment dans ces massifs karstiques où l’eau s’écoule dans les sous-sols. Ce qui peut provoquer des maladies comme le choléra, l’hépatite, la légionellose…", énumère-t-il.

    Au-delà de cette putréfaction nocive pour l’environnement, l’AOC estime que les balles en plomb utilisées dans les fusils de chasse sont aussi un facteur "d’empoisonnement de la faune nécrophage, de la flore…".

    "Les chasseurs ont fait ça par facilité"

    Selon Jean-Louis Chuilon, "les chasseurs ont fait ça par facilité au lieu d’enterrer ces carcasses ou de faire appel à des équarrisseurs".

    Le directeur de la fédération des chasseurs du Gard, Marc Valat, rappelle lui aussi la nécessité de mettre les déchets dans des fosses. "Certains ne le savent peut-être pas encore…, commente-t-il pour répondre à cette polémique. Nous avons diffusé une plaquette aux adhérents pour qu’ils s’organisent" et fassent des fosses aux normes.

    "On ne peut pas jeter les carcasses, les os, les viscères dans la nature ! On ne peut pas faire des dépôts à ciel ouvert sauf s’il y a des vautours. En tout cas, ce n’est pas prévu qu’on jette les déchets dans des avens…"

    "Ces pratiques sont habituelles et personne ne bouge"

    Quant à la pollution par le plomb, le Gardois s’en défend. "Les balles touchent le muscle, ça ne reste pas dans les viscères et dans les déchets. Et le plomb utilisé, ça ne représente rien en volume, ça ne peut pas polluer ".

    Déjà, l’AOC a déposé quatre plaintes dans le département voisin de l’Ardèche suite à ce même type de problèmes. Selon l’association, "ces pratiques sont habituelles, on a de nombreux signalements et personne ne bouge".

    Elle a donc décidé de lancer une campagne nationale pour inciter la population à "signaler tous déchets d’animaux abandonnés dans la nature (1). Nous demandons aux gens de prendre des photos, d’indiquer les dates, lieux… Nous saisirons le procureur ".

    Près du GR4 au Garn, tout devrait rentrer dans l’ordre rapidement. Les chasseurs de sangliers responsables des déchets jetés sur ce territoire "vont tout enlever ce vendredi et leur président va être entendu par les gendarmes. Il va devoir se mettre en conformité", souligne le directeur des chasseurs du Gard.

    Des fosses réglementaires

    La fédération des chasseurs diffuse une plaquette auprès de ses adhérents pour leur expliquer comment enfouir les déchets issus de la chasse au grand gibier. Au-delà de deux-trois sangliers ou chevreuils à la fois, les recommandations sont d’enfouir ces déchets dans une fosse : sur un terrain avec une pente inférieure à 7 %, avec l’autorisation du propriétaire, hors zones humides ou inondables, hors périmètre de protection des eaux potables ou de passage de réseaux souterrains, à plus de 100 mètres d’un cours d’eau, plan d’eau, captage d’eau pour usage domestique, à plus de 200 mètres des habitations, à plus de 50 mètres des bâtiments d’élevage.

    Il faut empêcher l’accès de la fosse aux animaux avec un grillage et poser un panneau informant le public. En cas de remplissage de la fosse (en moyenne de 10 m de longueurx1,2m de largex1,3m de profondeur) avant la fin de la période de chasse, la fédération demande de faire appel à un équarrisseur. Un compost végétal ou de la terre doit être déposé sur les déchets, puis encore de la terre quand la fosse est comblée. Il est recommandé de recouvrir les déchets avec de la chaux vive et de mettre des tôles sur les tranchées, pour éviter des infiltrations qui limite l’action de la chaux vive.

     
     
    Les accidents de chasse sont plus nombreux chaque année en France : 141 sont à déplorer en 2020. Un couple raconte son traumatisme aux équipes de France Télévisions, pour le journal de 20 heures du lundi 15 février.

    Elodie Frixon et son compagnon Tanguy Le Duigou, installés à Saint-Georges-sur-Lire, près d’Angers dans le Maine-et-Loire, sont des miraculés. Ils racontent leur expérience aux journalistes de France 2. "Je me réveillais, je vais vers la fenêtre de la cuisine, ce que j’ai l’habitude de faire le matin pour voir si j’ai la chance de voir des animaux sauvages", débute Tanguy Le Duigou. Sous ses fenêtres, il découvre en direct une battue au sanglier. "J’ai décidé de m’éloigner de la fenêtre, et à ce moment-là dans mon dos, un bruit sourd, il m’a vraiment fallu quelques secondes pour réaliser ce qui s’était passé, poursuit l’homme. La balle du chasseur qui avait traversé toute notre maison.

    Drame mortel dans le Lot 

    "Puis elle a continué sa trajectoire à nouveau, pour transpercer une porte de chambre de trois centimètres d’épaisseur, pour enfin finir sa course sur le mur tout à l’autre bout de la maison, là où ma compagne se levait à ce moment-là", poursuit Tanguy Le Duigou. Elodie Frixon, sa compagne, assure vivre "encore aujourd’hui" cette expérience "comme un traumatisme". L’auteur du tir, un octogénaire, a été condamné en novembre 2020 à 2 000 euros d’amende.

    Dans le Lot, un autre tir de chasseur a conduit au drame. Morgan Keane, qui aurait dû fêter ses 26 ans il y a quelques jours, est mort le 2 décembre dernier alors qu’il coupait du bois devant chez lui, sur sa propriété. Un chasseur dit avoir vu une masse sombre et l’avoir prise pour un sanglier. Le tireur de 33 ans est poursuivi pour homicide involontaire. Sur Internet, le collectif "Un jour, un chasseur", créé suite au drame, a déjà reçu des centaines de témoignages de victimes de balles perdues ou d’intimidation.

     

    17/02/2021 : Dordogne : des chasseurs verbalisés pour diverses infractions

    Des patrouilles et des contrôles ciblés sur le respect des règles de sécurité ont été organisés ce week-end en Bergeracois.

    Devant le nombre d’accidents de chasse en Dordogne et ailleurs, et l’augmentation des tensions entre chasseurs et autres usagers, les gendarmes de Lalinde et les policiers spécialisés de l’ office français de la biodiversité (OFB) ont effectué, samedi 13 et dimanche 14 février, des patrouilles et des contrôles ciblés sur le respect des règles de sécurité de la chasse.

    Ils ont opéré dans plusieurs communes du Bergeracois : Couze-et-Saint-Front, Trémolat, Lanquais, etc. Sept chasseurs ont été verbalisés pour diverses infractions à la police de la chasse, dont deux pour circulation avec des carabines approvisionnées à bord de leur véhicule, deux postés avec leurs armes chargées sur l’emprise des routes ouvertes à la circulation, et trois pour défaut de tenue fluorescente obligatoire en action de chasse.

    Dépistages d'alcool et de produits stupéfiants

    Toujours dans un souci de sécurité, des dépistages d’alcool et de produits stupéfiants ont également été effectués. Les procédures seront transmises au tribunal judiciaire de Bergerac. Les contraventions liées à la sécurité à la chasse sont sanctionnées par des peines pouvant aller de 100 euros d’amende assortie d’un stage d’alternative aux poursuites (règles de sécurité à la chasse), jusqu’à 3 000 euros d’amende avec retrait du permis de chasser et confiscation des armes.

    La chasse constitue un des outils de la gestion des populations de grand gibier, visant notamment à prévenir les dégâts aux cultures agricoles et productions forestières. C’est la raison pour laquelle elle est reconnue comme une activité d’intérêt général qui permet de déroger au couvre-feu lié à l'épidémie de Covid-19. Son activité reste néanmoins soumise au respect de certaines règles élémentaires de sécurité.

     

     

    « C’est une race des chiens très docile. J’en ai deux, et mon voisin a tiré sur ma jeune femelle, Roby, née le 8 mars dernier, témoigne Brahim Ahallal, habitant de La Touche-Ès- Bouviers, à Mauron. Vendredi, j’ai déposé plainte à la gendarmerie. »

    « Près de soixante éclats de plomb »

    L’affaire remonte au 2 février : ses deux rottweilers s’échappent et l’un d’eux va dans le jardin du voisin. « C’est un chasseur, il ne s’est pas posé de questions, il a tiré. Pourtant il est déjà venu chez moi, il sait que ce sont mes chiens. » Brahim Ahallal ne comprend pas. D’abord il a cherché qui a pu tirer sur son chien, et c’est grâce aux réseaux sociaux qu’il a découvert que c’était son voisin.

    Après l’accident, il a aussitôt amené la jeune chienne chez le vétérinaire.  Elle a été opérée, et près de soixante éclats de plomb ont été retirés.  Aujourd’hui, sa chienne est en convalescence. « J’espère qu’elle se rétablira vite. Je l’ai dressée pour le travail de détection et le sauvetage de personnes disparues. »

     

    18/02/2021 : Une balle de chasseur traverse leur maison, le drame évité de peu

    Elodie Frixon et son compagnon se sont faits une belle frayeur. Ceux-ci se réveillaient comme à leur habitude, quand une balle d’un chasseur a traversé leur domicile. Les accidents de chasse se multiplient en France et interpellent de nombreuses personnes.

    En 2020, ce sont 141 accidents de chasse qui ont été déplorés en France, un nombre en perpétuelle augmentation. Ce lundi, France 2 diffusait un reportage sur un couple qui a évité le drame de peu, dans son journal de 20 heures, diffusant des images interpellantes.

    Sur celles-ci, Tanguy Le Duigou, installé avec sa compagne à Saint-Georges-sur-Lire, explique qu’il se réveillait, comme à son habitude, quand l’incident est arrivé. « Je me réveillais, je vais vers la fenêtre de la cuisine, ce que j’ai l’habitude de faire le matin pour voir si j’ai la chance de voir des animaux sauvages », raconte-t-il.

    Un drame évité

    C’est alors que le jeune homme découvre qu’une battue au sanglier a lieu juste en face de chez lui: « J’ai décidé de m’éloigner de la fenêtre, et à ce moment-là dans mon dos, un bruit sourd, il m’a vraiment fallu quelques secondes pour réaliser ce qui s’était passé, poursuit l’homme. La balle du chasseur qui avait traversé toute notre maison. »

    « Puis elle a continué sa trajectoire à nouveau, pour transpercer une porte de chambre de trois centimètres d’épaisseur, pour enfin finir sa course sur le mur tout à l’autre bout de la maison, là où ma compagne se levait à ce moment-là », poursuit le Français.

    Une faible condamnation

    Sa compagne raconte le traumatisme que cela a provoqué chez elle, elle qui ne se sent plus en sécurité à son domicile. Le chasseur à l’origine du tir, un octogénaire, a été condamné en novembre 2020 à 2.000€ d’amende, mais il s’est pourvu en cassation. Le 2 décembre dernier, Morgan Keane, 25 ans, ramassait du bois devant son domicile, quand il a été abattu par un chasseur sur sa propriété.

     

    23/02/2021 : Oise : Un député violenté par le « service d’ordre » d’une chasse à courre

    Dimitri Houbron (LREM) était venu incognito assister à une chasse à courre à Compiègne en compagnie des militants de l’association AVA.

    • Une chasse à courre se tenait, samedi, en forêt de Compiègne, dans l’Oise.
    • Le député LREM Dimitri Houbron avait décidé de venir incognito en observateur avec des militants de l’association AVA.
    • L’élu dénonce un climat tendu, et même des violences, de la part des « marcheurs », une sorte de service d’ordre des chasseurs.

    C’est la boulette. Samedi dernier, comme souvent, une partie de chasse à courre avait été organisée en forêt de Compiègne, dans l’Oise. Et comme souvent aussi, des militants de l’association AVA étaient présents pour observer le déroulement de la chasse. Sauf que cette fois, parmi eux et incognito, se trouvait Dimitri Houbron, député du Nord (LREM). L’élu, ouvertement opposé aux chasses traditionnelles, avait souhaité se rendre compte par lui-même des tensions rapportées par les médias et sur les réseaux sociaux entre les pro et les antivénerie. Il n’a pas été déçu par l’accueil mouvementé qui lui a été réservé.

    Député de la majorité, Dimitri Houbron ne cache pas son opposition aux pratiques telles que la vénerie sous terre ou la chasse à courre. A l’instar de plus de 900.000 Français, dont 185 parlementaires, il a d’ailleurs signé le référendum d'initiative partagée pour les animaux visant à interdire ces pratiques. « Avant de signer, j’avais pris contact avec l’association AVA pour comprendre les raisons qui motivaient ces militants à se mobiliser contre la vénerie », explique l’élu. Il avait même poussé l’expérience plus loin en allant assister, entre les deux confinements, à une chasse à courre avec l’association. « Ça n’avait pas été aussi tendu que ça l’a été samedi. Ce n’était même quasiment pas violent à l’époque alors que là, c’était particulièrement compliqué », assure-t-il.

    « Je me suis pris des coups de pied pour me faire trébucher »

    Samedi, Dimitri Houbron est retourné sur le terrain, en forêt de Compiègne, dans l’Oise. « L’association AVA avait eu de gros soucis il y a deux semaines. Les militants avaient peur d’y retourner et ils m’ont sollicité pour que je sois une sorte de pare-feu si les choses devaient dégénérer », explique-t-il. Selon le député, l’ambiance a très vite dégénéré dès leur arrivée sur place : « Au début de journée, c’était très tendu et même violent. Je me suis pris des coups de pied pour me faire trébucher par des jeunes portant des gilets jaunes avec l’inscription ''J’aime la chasse'' », affirme-t-il.

    Ces personnes en gilets jaunes, ce sont les « marcheurs » comme ils s’appellent entre eux. Il s’agit d’une sorte de service d’ordre déployé pour « encadrer la présence de nos opposants sur le terrain », décrit la Société de vénerie. « Ils étaient très astucieux, pour éviter d’être filmés par nos caméras, ils se mettaient sur le côté pour nous faire des croche-pied », poursuit le député. Ce petit manège a duré jusqu’à ce que Dimitri Houbron fasse finalement état de sa qualité de député de la République en brandissant sa carte de parlementaire. « Côté chasseurs et ''marcheurs'', ils étaient une centaine alors que nous n’étions qu’une vingtaine. Les choses auraient très vite pu s’envenimer », déplore-t-il. Le sésame tricolore a fait son effet et les violences ont cessé aussitôt : « Le petit jeune qui m’avait donné des coups de pied est même venu me voir en s’excusant presque, disant qu’il pensait que j’étais membre d’AVA. Mais que je sois militant ou parlementaire, la violence ne se justifie pas. »

    Les événements de samedi n’ont fait que conforter le député dans sa position contre la chasse à courre. Pour autant, Dimitri Houbron sait que l’interdire ne sera pas si facile. Selon lui, des parlementaires signataires du référendum se sont même retirés « sous la pression du lobby des chasseurs ». « Le monde de la chasse fait corps autour de la vénerie. Ils pensent qu’interdire une pratique comme la chasse à courre, c’est ouvrir une boîte de Pandore », analyse le député. Réaliste, il reconnaît qu’aucune velléité de légiférer sur le sujet n’aboutira avant l’élection présidentielle. « Pour avoir une chance de voir bouger les choses, il faut que les candidats à la présidentielle se positionnent clairement à propos des chasses traditionnelles », insiste Dimitri Houbron.

     

    23/02/2021 : Un faucon pèlerin tué de trois balles dans le Lot : la LPO porte plainte

    Un faucon pèlerin, une espèce protégée, a succombé à des tirs de chasse, d'après les premiers éléments. Il a été retrouvé la semaine dernière à Strenquels, au nord du Lot, avant de mourir ce mardi matin dans le centre de soin où il a été recueilli. La LPO du lot a porté plainte. 

    C'est une bien triste découverte. En milieu de semaine dernière, un promeneur est tombé sur un faucon pèlerin, au sol, sur un chemin de Strenquels, dans le nord du département. Le Lotois a pris en charge l'animal et a contacté un bénévole de la LPO du Lot qui l'a ensuite déposé au centre SOS faune sauvage du Limousin. 

     

    23/02/2021 : Braconnage en Ardèche : trois ans de retrait du permis de chasse et indemnisation de la fédération des chasseurs

    Le jugement vient d'être rendu suite à une enquête de l'OFB (Office français de la biodiversité) en Ardèche.

    En octobre dernier, au terme d'une enquête minutieuse, les inspecteurs de l'environnement de l'OFB ont mis en cause deux personnes de la région d'Aubenas en Ardèche pour braconnage. Suite aux investigations des agents, le tribunal correctionnel de Privas a jugé l'affaire, marquant l'aboutissement d'un important travail. Une enquête atypique de plusieurs mois.L'enquête a été ouverte en juin 2018 suite à la découverte dans un container poubelle des restes de sanglier et chevreuil, fraîchement tués. Dès lors, les recherches se concentreront rapidement sur la piste de deux individus de la région de Vals-les-Bains, station thermale ardéchoise réputée. Pour la première fois au sein du service pour ce type d'affaire, les agents vont demander aux opérateurs téléphoniques de tracer les portables des deux individus afin de reconstituer leurs déplacements. Les perquisitions simultanées de leurs domiciles conduiront à la saisie de venaison de gibier et de quatre carabines. Elles permettront surtout la découverte de deux écureuils et d'un passereau dans un congélateur, qui se révéleront avoir été tués au fusil par l'occupant des lieux. 

    Le braconnage nocturne en Ardèche 

    Les très fortes populations de sangliers incitent des individus en mal de sensation ou qui espèrent en tirer un apport financier à perpétrer des sorties nocturnes de braconnage. Ces dernières années, plusieurs interpellations en flagrant délit ont eu lieu dans différents secteurs du département. Au-delà des atteintes potentielles aux espèces animales pas toujours abondantes (chevreuils, lièvres) et à la biodiversité, ces actes de braconnage posent aussi un problème de sécurité publique. 

    Les délinquants sont, lors du tir, concentrés sur le faisceau lumineux et l'animal, faisant abstraction de tout l'environnement qui les entoure, habitations et routes comprises. 

    3 ans de retrait de permis de chasser et plusieurs milliers d'euros d'amende 

    Lors du délibéré rendu le 30 octobre dernier, les deux prévenus ont été reconnus coupables des faits de braconnage de nuit. L'un deux est également reconnu coupable d'atteintes aux espèces protégées. 

    Plusieurs délits et contraventions ont été retenus à leur encontre : 

    - Chasse non autorisée, en réunion, de nuit avec l'usage d'un véhicule et le port d'une arme 

    - Chasse de nuit, sur le terrain d'autrui avec un véhicule et une arme 

    - Chasse sans plan de chasse 

    - Destruction, transport et détention non autorisée d'espèces animales protégées Pour l'ensemble de ces infractions, ils ont été condamnés chacun à 3 ans de retrait du permis de chasser, des amendes respectives de 2200 et 1200 euros ainsi que la confiscation des 4 carabines saisies lors de perquisitions à leur domicile. 

    La Fédération des Chasseurs, partie civile, s'est vu octroyer la somme de 800 euros par le tribunal. 

    Établissement public de l'État créé le 1er janvier 2020, l'Office français de la biodiversité exerce des missions de connaissance scientifique et technique sur les espèces, les milieux et leurs usages, de surveillance et de contrôle des atteintes à l'environnement, de gestion des espaces protégés, de mobilisation de la société et d'appui aux acteurs sur l'ensemble des enjeux de biodiversité aquatique, terrestre et marine, dans l'hexagone et les Outre-mer. 

    L'OFB en Ardèche : 

    Dans le département de l'Ardèche, l'équipe constituée de 17 inspecteurs de l'environnement, contribue à l'exercice des missions de police administrative et judiciaire, de connaissance, relatives à l'eau (pollution, atteinte aux zones humides et aux cours d'eau, prélèvements d'eau), aux espaces naturels, à la flore et à la faune sauvage (espèces gibier ou protégées, lutte contre les trafics d'espèces, évaluation de l'apparition d'espèces exotiques envahissantes), à la chasse (contre-braconnage, renforcement de la sécurité à la chasse), et à la pêche. Ils sont également compétents en matière de police sanitaire relative à la faune sauvage (influenza aviaire, peste porcine africaine, etc).

     

     

    24/02/2021 : Toulon : un an de prison ferme pour un braconnier d'oiseaux protégés

    Un braconnier qui chassait des oiseaux protégés, notamment à la glu, a été condamné à un an de prison ferme à Toulon. "Une première en France", selon la Ligue de protection des oiseaux:

    Le braconnier, un agriculteur retraité de 76 ans absent de son procès pour cause de maladie, a été condamné lundi à neuf mois de prison ferme, notamment pour "destruction d'espèce protégée".

    A cette peine s'est ajouté un sursis de trois mois auquel ce récidiviste avait été condamné en 2014, a précisé Me Mathieu Victoria, conseil de la LPO, partie civile dans ce dossier, confirmant une information de Var-Matin.

    "Il a été pris avec 75 rouges-gorges", selon Mathieu Victoria. Le chasseur sans permis a aussi été condamné à 5.000 euros d'amende et près de 20.000 euros de dommages et intérêts à verser aux parties civiles, dont la LPO.

    Chasse à la glu pour une autre espèce protégée

    Outre les rouges-gorges, "qui sont traditionnellement servis en brochettes dans le Var", selon Me Victoria, et que le prévenu attrapait à l'aide de pièges, le braconnier pratiquait aussi la chasse à la glu pour une autre espèce protégée, le tarin des aulnes.

    "On a voulu faire un exemple, on a tapé fort", a estimé Me Elodie Gozzo, qui a regretté "un mépris des traditions", faisant valoir que son client, une personne âgée, n'avait "pas les mêmes références en termes d'environnement qu'une personne de 30 ans".

    Le président de la LPO Yves Verilhac a estimé que cette peine de prison ferme constituait "une première en France pour les oiseaux protégés". Selon lui, "la France est un des pires pays d'Europe pour le braconnage d'oiseaux, avec l'Italie et l'Espagne".

    La chasse à la glu est actuellement suspendue en France --dernier pays de l'UE à l'autoriser-- dans l'attente de la décision de la Cour de justice de l'UE saisie par le Conseil d'Etat.

    Pendant le week-end, l'Association des défenseurs des chasses traditionnelles a déploré la destruction de plusieurs postes de chasse sur les hauteurs de Marseille.

     

    24/02/2021 : 24/02/2021 : Seine-et-Marne : il filme des braconniers chassant dans un parc privé

    À Liverdy-en-Brie, cet immense parc privé est régulièrement braconné par des chasseurs sans scrupules. Son propriétaire monte au créneau.

    Alain Martin gère un domaine privé de 170 hectares exclusivement dédié à la vie sauvage. En théorie, les chasseurs n’ont absolument rien à faire chez lui. En théorie seulement, car, malheureusement, le braconnage est monnaie courante et Alain Martin n’en finit plus de retrouver des animaux morts ou blessés, y compris des bêtes auxquelles il tenait tout particulièrement. Aujourd’hui, parce qu’il n’en peut plus de cette impunité, il témoigne.

    Le Domaine du Monceau, c’est son nom, se trouve à Liverdy-en-Brie, en Seine-et-Marne. Il est entièrement grillagé, protégé et surveillé, mais ça ne suffit pas à arrêter les chasseurs qui, s’ils ont la flemme de se frayer un passage, n’hésitent pas à tuer à travers le grillage.

    Et si Alain Martin ne compte plus les morts, l’une d’entre elles l’a particulièrement marqué : celle d’Hercule, un sanglier qu’il avait nourri au biberon. Un chasseur l’a tué d’une balle dans la tête, à bout portant. La scène, filmée fin 2019, le prouve : l’animal cherchait juste un câlin… Ce drame (et d’autres) Alain Martin le raconte aujourd’hui avec émotion et colère.

    « Ça fait 25 ans qu’on est là, ça fait 25 ans qu’on nous tire des animaux. C’est récurrent, c’est gratuit, on tire à travers le grillage, on tue, on laisse par terre, que ce soit un cerf, une biche… »

    Alain Martin

    « Hercule, c’est le seul animal que j’ai vraiment considéré de compagnie. Il me suivait partout, je l’ai élevé au biberon. C’est un animal que j’aimais quoi. »

    Alain Martin
    Alain Martin ne se résigne pas. Il parle, il dénonce et demande justice. Une opiniâtreté qui force l’admiration.
     
     
     

    La préfecture des Pyrénées-Orientales relaie ce jeudi une alerte sanitaire émise par le ministère de l'Agriculture contre la trichinellose après que deux cas humains ont été diagnostiqués dans le département.

    "Deux cas humains de trichinellose ont été diagnostiqués après consommation de viandes de sanglier peu cuites et non contrôlées", explique le ministère de l'Agriculture. "L'animal incriminé a été tué par action de chasse le 8 décembre 2020 dans le département des Pyrénées-Orientales".

    "La situation actuelle liée à la circulation du parasite dans certains départements demeure préoccupante, alerte le ministère, du fait de l'augmentation des populations de sangliers, du changement des habitudes culinaires et de l'absence de contrôles suffisants des viandes de sangliers tués par action de chasse et non dirigées vers un établissement de traitement du gibier", ajoute-t-il.

    "La trichinellose est une maladie à déclaration obligatoire causée par un parasite microscopique du genre Trichinella (appelé souvent "Trichine") qui peut provoquer de graves symptômes (diarrhée, fièvre, œdème du visage, douleurs musculaires et signes nerveux, troubles de la vision) avec des séquelles parfois irréversibles", rappellent les services de l'Etat.

    Renseignements pris auprès de la préfecture, il semble que les deux personnes infectées dans les Pyrénées-Orientales, n'aient heureusement pas eu à souffrir de telles séquelles.

    Viande crue ou pas assez cuite

    L'infestation par Trichinella touche de nombreux animaux sauvages (carnivores, omnivores, oiseaux carnivores et détritivores) et domestiques (chiens, chats, porcs, chevaux) ainsi que l’Homme. La contamination se produit en consommant de la viande contaminée crue ou insuffisamment cuite. En Europe, il s’agit essentiellement de viande de sanglier, de cheval et de porc. La congélation, la salaison et la fumaison ne sont pas des techniques assainissantes.

    Afin de prévenir le risque de contamination, la législation impose des prélèvements pour les porcs et les chevaux abattus en vue de la recherche des larves de trichine. Elle impose aussi la réalisation de prélèvements systématiques avant toute mise sur le marché de viande de sanglier (par exemple via un abattoir, un atelier de traitement du gibier, un boucher, un restaurant ou encore dans le cadre d’un repas associatif).

    La réglementation prévoit cependant une dérogation à cette obligation de prélèvement uniquement dans le cas de la cession par le chasseur directement au consommateur final de petites quantités de gibier (uniquement la carcasse entière éviscérée mais non dépouillée). Dans ce cas, seule l'information du consommateur sur les risques liés à Trichinella est obligatoire et notamment l’importance de la cuisson à cœur pour assainir la viande du sanglier. Un prélèvement pour rechercher les larves reste pour autant fortement recommandé même dans ce cadre.

    Cuisson à coeur, attestation de recherche de trichine

    Afin d'éviter tout risque d'infestations, en raison de la gravité potentielle de cette maladie et du risque épidémique, il est essentiel que :

    • les sangliers tués par action de chasse soient contrôlés conformément aux exigences réglementaires ;
    • ou lorsque l'analyse n'est pas obligatoire, qu'une cuisson à cœur soit effectuée afin de permettre la destruction des larves. La cuisson suffisante de la viande (71°C, viande grise à cœur) est la seule méthode de prévention.
    • Dans le cas d’une cession directe du chasseur au consommateur : il est très vivement recommandé aux consommateurs de demander au chasseur une attestation relative à la recherche de trichine. La responsabilité personnelle du chasseur pourrait être engagée en cas de contamination du consommateur, même en cas de cession à titre gracieux.

     

     

     26/02/2021 : Allier : un individu interpellé en graves infractions aux codes de l'environnement et de la sécurité intérieure

    Le 10 janvier 2021, une mission de police organisée par le service départemental de l'Allier, a permis d'interpeller un individu en action de chasse et en graves infractions aux codes de l'environnement et de la sécurité intérieure. Cette affaire met en évidence l'importance de rester mobilisé pour assurer la sécurité publique autour de l'activité chasse.

    Un contrôle conduit lors d'une battue au grand gibier

    Contrôlé par deux inspecteurs de l'environnement de l'Office français de la biodiversité (OFB) sur l'arrondissement de Montluçon, l'individu concerné, en action de chasse, porteur d'une arme et de munitions, n'a pas été en mesure de présenter une validation annuelle pour la saison en cours. Après enquête et audition, plusieurs infractions sont relevées à son encontre notamment non-détention d'une validation du permis de chasser. L'individu concerné est également inscrit au fichier des interdits d'armes.

    Une contravention de cinquième classe a été dressée pour chasse sans être titulaire d'un permis de chasser valable prévue par le Code de l'environnement et trois délits pour détention, transport et port d'une arme malgré une interdiction prévus par le Code de la sécurité intérieure.

    La sécurité à la chasse : un enjeu majeur de sécurité publique

    Le schéma départemental de gestion cynégétique (SDGC), validé par arrêté préfectoral, réglemente en partie l'activité de chasse dans les départements. Les règles liées à la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs sont notamment concernées. Afin de faire respecter la réglementation liée à la sécurité lors d'actions de chasse, l'OFB mène régulièrement des opérations de contrôle. La saison de chasse n'étant pas terminée, les contrôles vont continuer.

     

    26/02/2021 : La vidéo d'un sanglier domestique abattu par un chasseur provoque l'indignation générale

    Mercredi 24 février, une vidéo montrant un sanglier domestique abattu à bout portant par un chasseur circulait sur les réseaux sociaux, provoquant un vif émoi. Alain, le propriétaire du sanglier réclame la condamnation du chasseur.

    C'est une vidéo choquante qui a fait le tour des réseaux sociaux et qui attise la colère des anti-chasse. Mercredi 24 février, le journaliste spécialisé dans la protection de la nature et des animaux Hugo Clément a posté un reportage sur ses comptes Facebook et Twitter pour raconter l'histoire d'Alain Alain Martin, un habitant de Liverny-en-Brie, en Seine-et-Marne.

    Cet homme de 60 ans possède un parc où il laisse les animaux sauvages dans la liberté la plus totale. Mais il est la cible de braconneurs. Alain en profite également pour raconter l'histoire de son sanglier domestique, tué en décembre 2019 par un chasseur, vidéo à l'appui. 

    Dans cette vidéo, disponible ci-dessous, on voit Hercule le nom du sanglier déambuler paisiblement à côté d'un groupe de chasseurs, cherchant leur attention, comme le ferait un grand nombre d'animaux domestiques.

    Visiblement gêné par la présence de l'animal un membre du groupe de chasseurs le met en joue et l'abat d'une balle à bout portant, au mépris de toutes les règles de sécurité. Ses compagnons de chasse protestent véhément, le traitant de "fou", de "malade", peut-on entendre dans la vidéo.

    "Hercule était comme mon bébé"

    Alain a tout de suite compris que quelque chose n'allait pas ce jour-là. "On est rentré le midi et Hercule n'était pas là. On s'est tout de suite dit que ce n'était pas normal", raconte-t-il dans le reportage. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il remarque que la clôture a été ouverte puis qu'il découvre le corps sans vie de son sanglier.

    Un choc. Il décide donc de porter plainte dans la foulée, auprès de la gendarmerie. Au terme de plusieurs auditions, le propriétaire d'Hercule découvre la vidéo de l'exécution de son animal. "C'est trop dur pour moi de voir cette vidéo. Hercule c'était mon bébé", explique-t-il. Pourtant, le parquet a décidé la relaxe.

    Une décision incompréhensible pour Alain, qui ne se revendique pourtant pas comme anti-chasseur. "Cette personne, qui se baladait avec le fusil chargé à l'épaule, ne mérite pas de faire partie d'un groupe de chasse. En plus il a tiré au mépris de toutes les règles de sécurité. Il aurait pu blesser un autre chasseur." Il demande donc à ce que l'affaire soit rouverte pour que "cette personne soit condamnée".

    La diffusion de ce reportage a fait bouger les lignes puisque Bérangère Abba, secrétaire d'Etat à la biodiversité a demandé, avec l'appui de la ministre de l'Ecologie Barbara Pompilli, à l'observatoire français de la biodiversité "de lancer immédiatement une enquête" sur cette affaire.
     

     

    26/02/2021 : Un chat éventré à cause d'un piège à collet dans le Gard

    Albert le chat a été victime d'un piège à collet au début du mois de février à Pont-Saint-Esprit (Gard). Opéré depuis, l'animal a souffert pendant plusieurs jours avant d'être recueilli.

    Sylvie Jallon, bénévole de la protection animale, intervient sur Pont-Saint-Esprit pour nourrir des chats errants stérilisés. Contactée par une habitante de la commune, c'est elle qui, le dimanche 21 février, a réussi à attraper un chat qui errait, blessé, saignant, depuis plusieurs semaines.

    Après l'avoir capturé, elle constate l'étendue de sa blessure. Le lendemain elle l'amène chez le vétérinaire qui constate que l'animal, baptisé Albert, a un collet, un câble en acier, incrusté dans la chair de son bas-ventre. Sylvie suppose qu'il n'a pas pu s'en détacher parce que ce piège, généralement utilisé par les chasseurs, ne possédait pas d'arrêtoir, contrairement à ce qu'exige la réglementation : en France, les pièges à collet autorisés doivent être munis d'un arrêtoir empêchant tout étranglement.

    Une plainte a été déposée

    Sylvie Jallon est révoltée. Membre du comité ADDA (Ardèche-Drôme Défense animale), elle assure que ce n’est pas la première fois qu'un tel incident se produit. Selon, elle, des personnes malveillantes piègent et empoisonnent volontairement des chats errants à Pont-Saint-Esprit, nombreux dans la commune située dans le Gard rhodanien. 

    Elle estime que la faute revient aux propriétaires de chats. "Ils doivent stériliser leurs chats pour protéger les animaux, ça évite les maladies, la reproduction, les abandons et donc le nombre de chats qui se retrouvent à la rue. C'est tout un enchaînement qui fait que l'on retrouve des chats maltraités", s'insurge la militante.

    Soigné et recousu sur plusieurs centimètres depuis, Albert se remet doucement de son opération. Il a été recueilli chez Lucie, une bénévole de la protection animale. Sylvie Jallon, elle, a porté plainte à la gendarmerie de Pont-Saint-Esprit, pour sévices graves ou acte de cruauté envers un animal. Elle a également alerté la mairie et distribué des tracts aux habitants du quartier pour qu'ils soient vigilants et la contactent si des actes similaires se reproduisent. 

    Bien qu'elle sait qu'il est rare que ces plaintes aboutissent, "il est important d'impliquer les autorités pour que ces actes de cruauté soient portés à la connaissance de tous et que ça s'arrête une fois pour toutes".

     

    27/02/2021 : Un chasseur de 70 ans chute dans un ravin, un hélicoptère l'évacue

    L'accident a eu lieu dans la commune de Saint-Georges-de-Baroille, dans le Roannais. Blessée à la tête après avoir tapé un rocher, la victime a été héliportée à l’hôpital Nord de Saint-Priest-en-Jarez.

    Ce samedi, vers 13 h 30, un chasseur de 70 ans  a été victime d’une chute dans un ravin a été hélitreuillé. Blessé à la tête après avoir tapé un rocher et fortement choqué, il a été héliporté à l’hôpital Nord de Saint-Priest-en-Jarez.

    Ce sont d’autres chasseurs, inquiets de ne pas voir revenir ce septuagénaire dévolu au rôle de « traqueur », qui ont donné l’alerte.

    L’intervention, qui a mobilisé le Grimp (Groupe d’intervention en milieu périlleux, l’hélicoptère Dragon 69 et celui du SAMU 42, et de pompiers de plusieurs centres de secours s’est déroulé au lieu-dit « Collonges », à proximité du château, à Saint-Georges-de-Baroille.

     

    28/02/2021 : Chat blessé par un collet : des anti-chasse déposent plainte

    Le lendemain de sa capture, l'animal a été conduit à la clinique vétérinaire de l'Ecluse à Bollène où il a été opéré. Depuis, Albert effectue sa convalescence chez Lucie, une bénévole de la protection animale, où il est à l'abri.

    Albert, c'est son nom, a été retrouvé grièvement blessé il y a quelques jours du côté de Pont-Saint-Esprit. Ce pauvre matou avait le câble d'un piège à collet profondément incrusté dans ses chairs. Selon la réglementation, les pièges à collet doivent être munis d'un arrêtoir selon l'arrêté du 29 janvier 2007 fixant les dispositions relatives au piégeage des animaux classés nuisibles en application de l'article L.427-8 du code de l'environnement.

    Le collet en question en était démuni. C'est pourquoi, l'AOC, l'Alliance des Opposants à la Chasse a déposé plainte auprès du procureur de la république de Nîmes pour "utilisation de matériel de capture prohibé" (car non conforme à la réglementation) et "sévices graves ou acte de cruauté envers un animal". La plainte a également été transmise à la mairie de Pont-Saint-Esprit et à l'Office National de la Biodiversité.

    Le lendemain de sa capture, l'animal a été conduit à la clinique vétérinaire de l'Ecluse à Bollène où il a été opéré. Depuis, Albert effectue sa convalescence chez Lucie, une bénévole de la protection animale, où il est à l'abri. L'association "Adopte 1 poilu", basée à Saint-Alexandre a lancé une cagnotte pour financer les frais vétérinaires passés et à venir ainsi que les médicaments sur HelloAsso.

     

    01/03/2021 : "Ils se croient tout permis, on ne se sent plus chez nous"

    Au-delà de la question de la battue du 13 février, qui a marqué les esprits, certains propriétaires du secteur affirment que "certains chasseurs se croient tout permis" C’est l’opinion, par exemple, de Maurice Da Silva, qui a une exploitation près de Mirepoix. Et son voisin, Christian Fontès, d’ajouter : "On ne se sent plus chez nous". Dans le collimateur de ces reproches, certains des membres d’une association de chasse, "Le Rallye des Trois-Vallées". "S’ils n’étaient pas là, il n’y aurait aucun problème", assure Christian Donat, président de l’association de chasse "Les Amis du sanglier". Les griefs sont nombreux : menaces, comportement dangereux… Lors de la battue, des querelles parfois anciennes ou plus récentes - sur la construction d’un bâtiment en dur, sans autorisation, sur les terres de l’un ou bien à propos de chevaux blessés chez un autre - sont remontées à la surface. "Ces histoires pourraient mal finir. Et un accident de chasse qui n’en serait pas un se produire", s’inquiète Marie-Carmen Fontès, de la Gélade. Lors de la battue du 13 février, son mari s’est retrouvé face à face d’un chasseur membre d’une association que le couple a banni de ses terres depuis des années.

    La Dépêche du Midi a tenté de joindre, ce week-end, le président de l’association de chasse du Rallye des Trois-Vallées, ainsi que le président et le directeur de la Fédération de chasse, qui n’ont pas donné suite.

     

    01/03/2021 : Une chienne retrouvée criblée de plombs à Parcé-sur-Sarthe, une cagnotte est lancée pour payer ses soins

    Une petite chienne de cinq mois a été retrouvée criblée de plombs dans un fossé jeudi 25 février à Parcé-sur-Sarthe. La présidente d'une association locale d'aide aux animaux a lancé une cagnotte pour payer ses soins vétérinaires.

    Une petite chienne de cinq mois agonisant dans un fossé, coincée dans les ronces et les branches, frigorifiée, une partie de la patte arrachée par des plombs : c'est une scène choquante qui a été découverte jeudi 25 février à Parcé-sur-Sarthe (Sarthe). Une association de la commune, L'Arche de Silo, qui vient en aide aux animaux maltraités ou abandonnés, a pris en charge l'animal très mal en point et lancé une cagnotte pour payer ses frais vétérinaires. 

    Un tir intentionnel pour la présidente de l'association

    Elle l'a surnommée "Beauté céleste" dès qu'elle l'a vue chez le vétérinaire. Virginie Arthus-Bertrand est tout de suite tombée sous le charme de la petite chienne de cinq mois. Jeudi, elle est appelée par une habitante de la commune qui a aperçu la pauvre bête dans un fossé, au bord d'une route. L'animal est mal en point, sa patte en très mauvais état. "On lui avait tiré dessus de près car les tirs de plombs ne vont pas très loin et surtout ces tirs étaient groupés", raconte la présidente de l'association L'Arche de Silo, créée il y a trois ans.

    "Ça a arraché entièrement le bout de sa patte et ça a criblé sa cuisse" - Virginie Arthus-Bertrand

    C'est ce qui lui fait dire que ce n'est pas un accident mais bien un tir intentionnel. Virginie Arthus-Bertrand fonce chez le vétérinaire pour voiri dans quel état est la petite chienne. Le pronostic est très mauvais car il faut une opération très lourde pour sauver sa patte mais il n'est même pas certain qu'elle survive durant les quelques jours nécessaires avant de procéder à cette opération. Pourtant, Virginie Arthus-Bertrand fond devant le regard de "Beauté céleste". "On a l'impression qu'en inversement proportionnel à sa souffrance, elle est émerveillée par le fait d'être encore en vie. Quand vous tendez la main vers elle, elle pose sa tête dedans et vous regarde."

    Une cagnotte en ligne permet de financer l'opération

    Convaincue qu'elle peut réussir à sauver l'animal, elle lance alors une cagnotte : succès immédiat puisque les 1.000 euros nécessaires à l'opération sont récoltés en quelques jours. "Je crois qu'il y a eu 145 participants, donc c'est 145 fois plus fort encore de ne pas se sentir seule", raconte ce lundi Virginie Arthus-Bertrand. "Ce flot d'amour et cet élan sont partagés avec tous les gens qui ont agi pour sauver cette petite chienne et je trouve ça extraordinaire."

    La présidente de L'Arche de Silo espère même récolter encore un peu plus d'argent et pouvoir ainsi offrir à cette chienne une seconde opération, beaucoup plus technique, pour retirer tous les plombs qu'elle a dans la cuisse. Cela permettrait d'éviter qu'ils la rendent malade dans quelques années.

     

    03/03/2021 : Coup de filet à Mesves-sur-Loire chez des trafiquants présumés de... chardonnerets élégants

    Il existe donc des réseaux de revente illégale de résine de cannabis, de cigarettes de contrebande, etc. Et d’oiseaux ! Les chardonnerets élégants constituent une espèce sauvage. Il est interdit de les détenir en cage. C’est pourtant la découverte que l’ONCFS a faite dans le pays charitois et qui a envoyé trois Nivernais à l’audience correctionnelle du mercredi 3 mars.

    L’attention des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) est attirée, en avril 2018, par la présence d’une grande volière chez une habitante de Mesves-sur-Loire.

    L.H., 48 ans, ne leur est pas inconnue. Après des recherches dans leurs archives, ils retrouvent son nom parmi les contacts d’un homme poursuivi dans une affaire d’élevage clandestin d’oiseaux.

    « Ils sont plus jolis que les canaris »

    Une "visite" s’impose. Rien de suspect dans la volière. Mais, dans une cage entreposée dans un camion, sont enfermés huit chardonnerets élégants. Ces charmants passereaux, à la tête rouge et aux ailes jaunes, sont protégés par le code de l’environnement. Ils ne peuvent être domestiqués.

    B.B., 49 ans, l’ancien compagnon de L.H., dit avoir acheté ces oiseaux 20 € pièce, un an auparavant, sur un parking de supermarché, à un vendeur qui les proposait sur un site internet de petites annonces.

    Comme il habite dans une caravane à La Charité-sur-Loire, il les a confiés à son "ex". Et un ami commun, K.R., 26 ans, en a racheté un. « Pour mon fils, pour qu’il puisse l’admirer, ils sont plus jolis que les canaris », indique-t-il.

    « Comme sur un présentoir »

    K.R. est d’ailleurs présent au moment du contrôle de l’ONCFS. « Ah, ils sont là pour les oiseaux ! », s’exclame-t-il en voyant les agents. Pourtant, les trois prévenus jurent qu’ils ignoraient que la détention des chardonnerets élégants était illégale. Ils contestent surtout en faire la revente.

    « Dans ce camion, on a quand même l’impression qu’ils sont comme sur un présentoir. On peut se dire aussi que c’était pratique pour les déplacer », commente le tribunal. « Non, non, non », répond L.H. « Ce camion, d’ailleurs, il ne roulait plus. »

    Elle est sans emploi. Tandis que les deux autres prévenus vivent de petits contrats dans l’entretien des vignes. Marie-Christine Woldanski, substitut du procureur, s’interroge : n’arrondissaient-ils pas leurs fins de mois en trafiquant des chardonnerets élégants ?

    Condamnés à des amendes

    Mais il n’y a rien dans le dossier pour venir étayer cette hypothèse. Le trio n’est donc reconnu coupable que de détention d’espèces protégées.

    Des amendes sont prononcées : 300 € avec sursis pour L.H. ; 500 €, dont 300 € avec sursis pour K.R. ; 1.000 €, dont 700 € avec sursis pour B.B. Des initiales bien mal choisies pour un délit en rapport avec les animaux.

     

    05/03/2021 : Chat mort après une blessure par balle : la propriétaire porte plainte

    Le chat d’une habitante de Dalem a été retrouvé mort vendredi 26 février dans l’après-midi. Une balle aurait traversé le corps de l’animal, qui serait mort d’une hémorragie. D’après le voisinage, ce serait l’acte d’un chasseur. La propriétaire, Sabrina Chabruere, a porté plainte à la gendarmerie.

    Le voisinage est encore sous le choc. Vendredi 26 février, en plein après-midi, le chat de Sandra Chabruere, une habitante de Dalem, a été retrouvé mort dans le jardin d’un de ses voisins, rue de Falck. Une balle aurait traversé le corps de l’animal , qui serait mort d’une hémorragie.

    Tout aurait démarré d’une publication sur Facebook. En effet, son chat a été accusé d’avoir tué les poules d’une ses voisines. La description du coupable correspond étrangement au minou de Sandra Chabruere. Cette dernière plaide sa cause : « J’ai pris contact avec cette dame en lui expliquant que ce n’était pas possible. Mon chat fait à peine la moitié du gabarie d’une poule. Nous habitons en lisière de forêt, c’est certainement un renard qui a fait cela. Après plusieurs minutes de conversation, elle est revenue à la raison. Elle avait compris que ce n’était pas l’acte de ma bête. »

    L’acte d’un chasseur ?

    Sandra Chabruere a porté plainte à la gendarmerie de Creutzwald pour acte de cruauté sur un animal domestique. La balle n’a pas encore été retrouvée. Mais pour plusieurs habitants de la commune, un chasseur pourrait être en cause. Jennifer Kieffer, une voisine, tire la sonnette d’alarme. « C’est quelque chose de très grave. Un enfant aurait pu se balader à ce moment-là et être grièvement blessé, voire tué. C’est un coup dur pour la famille, surtout pour leur petit garçon de 2 ans. Leur animal comptait beaucoup pour eux. Il faut faire du bruit et que le tireur soit retrouvé. Nous nous sentons plus en sécurité. »

     

    06/03/2021 : Une vache tuée par balle à Alata, l'agriculteur porte plainte

    L'émotion était encore vive, ce samedi, pour François Ferrucci et son frère, au lendemain de la macabre découverte. Ce vendredi en tout début de matinée, les deux éleveurs bovins ont en effet trouvé l'une de leurs vaches abattue sur leur exploitation de la commune d'Alata.

    L'animal, une Charolaise de près de 800 kilos, qui avait mis bas quatre mois auparavant, a été tuée par balle dans la nuit de jeudi à vendredi. Un vétérinaire s'est rendu sur les lieux vendredi matin, ainsi que les gendarmes de la brigade de Peri qui ont effectué les premières constatations.

    "Le tir a eu lieu à environ 130 mètres de distance et une douille de carabine a été retrouvée par les enquêteurs", précise François Ferrucci, convaincu qu'il s'agit d'un "accident de chasse".

    En l'espace de deux mois et demi, cette vache est la deuxième tuée par balle pour cet agriculteur, à la tête d'un troupeau de 27 mères et 23 veaux.

    "La première fois, la vache a été retrouvée plus tardivement dans le maquis. Mais cette fois, j'ai décidé de déposer plainte à la gendarmerie", conclut-il.

     

    08/03/2021 : Sarthe. Il pense tuer un faisan, mais éborgne son ami en chassant et est condamné à 500 € d’amende

    Le tribunal correctionnel du Mans (Sarthe) a condamné un homme de 26 ans pour un accident de chasse survenu à Saint-Georges-le-Gaultier en 2019. Ce dernier a tiré sur son ami en pensant viser un faisan. Le plaignant, qui a perdu certaines de ses capacités visuelles, envisage une greffe de la cornée. Le chasseur a été condamné à 500 € d’amende.

    Le tribunal correctionnel du Mans a condamné lundi 8 mars un chasseur qui avait blessé son ami, en voulant tuer un faisan, en Sarthe, en décembre 2019, à 500 € d’amende.

    L’accident de chasse s’est produit à Saint-Georges-le-Gaultier le 26 décembre 2019. Ce jour-là, deux copains, chasseurs depuis cinq ans, guettent le faisan. L’un descend la prairie en dénivelé, fusil à l’épaule. À la lisière d’un bois, il aperçoit un faisan en train de décoller. Il tire, en même temps que son camarade, resté posté une soixantaine de mètres plus haut. Et rate le volatile. Il fait feu une seconde fois, malgré le soleil qui l’aveugle.

    Las, les projectiles atteignent le second chasseur, qui se trouvait dans l’axe.

    Blessé à l’œil droit

    Ce dernier est blessé au niveau du cuir chevelu et de son œil droit. Trente jours d’interruption totale de travail lui seront prescrits.

    Les deux amis se sont retrouvés lundi 8 mars devant le tribunal correctionnel du Mans. Le plaignant a perdu certaines de ses capacités visuelles, et envisage une greffe de la cornée.

    « Si je l’avais vu, je n’aurais pas tiré »

    À la barre, le tireur de 26 ans doit répondre d’un manquement à une obligation de sécurité ou de prudence. « J’étais concentré sur le gibier, je n’ai pas fait attention. Si je l’avais vu, je n’aurais pas tiré », admet-il. « Combien de fois entend-on cela de la part des chasseurs », déplore la présidente.

    « Ça peut arriver à tout le monde. Mais on aurait pu se tuer », reprend la victime, qui, pour sa part, a respecté les 30° d’angle de tir réglementaires.

    Il s’agit là d’un dossier qui aurait pu très mal finir, résume la présidente, tandis que la procureure de la République souligne la responsabilité qui incombe au chasseur lorsqu’il ouvre le feu. Une prochaine audience sur intérêts civils fixera le montant du préjudice de la victime, après son examen par un ophtalmologiste.

     

    08/03/2021 : Le chat Albert, lacéré par un piège à collet, doit être réopéré

    Il avait été lacéré par un piège à collet en février dernier à Pont-Saint-Esprit (Gard). Le chat Albert doit subir une nouvelle opération. Un appel aux dons est lancé.

    Le jeune chat Albert a été victime d'un piège à collet au début du mois de février, à Pont-Saint-Esprit (Gard).  Il doit malheureusement être réopéré : une intervention de reconstruction du pli de la patte, pour faire simple, "sans quoi la plaie ne se refermerait jamais et Albert serait sujet quotidiennement aux infections". Albert repassera donc en salle de chirurgie le 30 mars prochain pour ce que l'on appelle une "plasti de reconstruction du pli grasset". Un rendez-vous de contrôle pré-opératoire aura lieu le 23 mars 2021.

    Entre 400 et 500 euros

    Cette nouvelle intervention à un devis qui s'élève entre 400 et 500 euros en fonction de ce qu'il restera de la plaie à ce moment là (tarif association).  L'association lance un appel aux dons pour  aider à régler cette nouvelle intervention. La cagnotte, lancée par l’association Adopte 1 Poilu pour la première opération d'Albert, est toujours en ligne. 

    Vous y trouverez la mise à jour du 7 mars et les dernières photos prises de l'état actuel des blessures d'Albert. Les montants des prochaines factures concernant les soins seront publiées sur la cagnotte en temps réels.

     

    10/03/2021 : Un piège en pleine forêt : un cycliste en VTT, victime d'un fil de fer tendu, blessé au visage en Gironde

    A Sadirac, dans la campagne girondine, la balade a mal tourné. Christophe Rey a été blessé au visage par un câble tendu en travers du chemin alors qu'il se promenait en VTT le 5 mars. La mairie lui apporte son soutien. Un phénomène qui inquiète au plan national.

    C'est le genre de rencontre dont Christophe se serait bien passé. Un fil de fer tendu sur sa route, enroulé dans une ronce, un jour de mars où il sillonne tranquillement la campagne de Sadirac dans l'Entre-deux-mers en VTT. "Je l'ai pris en pleine face" raconte-il. Dangereux. Il a la bouche en sang sur la photo qu'il diffuse pour alerter sur un réseau social. Les commentaires vont alors bon train, chacuun allant de son souvenir, car malheureusement cette mésaventure n'est pas si rare.
    " Mon père avait failli être décapité par un câble dans les rangs de vigne quand il faisait du VTT il y a vraiment des gens très cons sur cette planète" ou encore "Oui il paraît que c'est le nouveau jeu à la mode sur certains sentiers de randonnée pédestre et de VTT. La gendarmerie prévenez les gens car des enfants ont été blessés, ainsi que plusieurs cyclistes." La mauvaise rencontre de Christophe Rey interpelle la mairie de Sadirac qui diffuse à son tour une mise en garde " Restez vigilants".

    "Nous condamnons fermement l'attitude du ou des auteurs de cet acte inqualifiable et extrêmement dangereux."  mairie de Sadirac

    Christophe Rey n'a pas porté plainte car le chemin se trouve sur un terrain privé et le propriétaire laisse volontiers libre accès aux randonneurs ou cyclistes. Donc, il ne veut pas l'ennuyer avec cet épisode. Mais il veut quand même alerter car ce secteur est apprécié des amateurs de loisirs à l'air libre. Qui a poser un câble pareil avec de telles conséquences? Il ne comprend pas. Mais il aimerait faire comprendre à l'auteur le danger que représente son acte. 

    La méthode est décriée dans tous les commentaires. Elle semble s'étendre sur le territoire hexagonal et peut nuire à un cycliste, un jogger, un cavalier et son cheval.

    Dans les forêts, les pièges anti-VTT se multiplient. Des actes malveillants qui inquiètent beaucoup les gendarmes car les conséquences peuvent être dramatiques. Depuis 2004, une cinquantaine de victimes a été comptabilisée. Côté justice, seul un chasseur a été condamné en 2015 pour avoir piégé un vététiste. Dans toute la France, une association recense les pièges et les victimes.

     

    11/03/2021 : Indre-et-Loire : le chasseur imprudent condamné

    Le tir visait un sanglier mais a blessé un autre chasseur, le 4 novembre 2018 à Continvoir. La victime n’a pas retrouvé le plein usage de sa main depuis.

    Tribunal correctionnel de Tours. Didier tente de dissimuler sa main droite, barrée par ce majeur handicapé qui le ramène inlassablement au 4 novembre 2018. En milieu de matinée, entre un fourré et un chemin rural de Continvoir, lors d’une partie de chasse familiale, sa vie a basculé.

    « J’ai entendu le sanglier se rapprocher, poursuivi par les chiens, raconte Didier lors de son audition par les gendarmes. Un coup de feu, un seul. Puis la douleur, insoutenable, ressentie à la main droite. »
    Le tir est parti à 150 m de lui. Par réflexe presque. Une gâchette chaude, comme on dit dans le milieu, pour décrire l’adrénaline. Derrière le fusil se trouve Gérard, 62 ans. « Reconnu comme un chasseur expérimenté », rappelle son avocate, Me Johanna Guerekobaya. Homme sans histoires, quarante-cinq ans d’activité dont la moitié en matière de gros gibier, Gérard est avant tout… l’oncle de la victime.
    « Négligence et imprudence » Dans cette famille, la chasse est une religion. Une passion partagée de génération en génération, à l’affût d’une biche, d’un chevreuil ou de « cochons ». Telle avait été dressée la feuille de battue dominicale, organisée aux Morinières pour une quinzaine de personnes.
    Didier est transporté vers les urgences de l’hôpital Trousseau, à Saint-Avertin, lorsque les gendarmes arrivent sur place. Sa main subira trois opérations chirurgicales lourdes en deux ans.
    Mardi, devant le tribunal correctionnel de Tours, l’oncle et son neveu se sont retrouvés face à face. Sans vraiment d’animosité, pour clore « cet incident », selon l’avocate de la défense, qui a scellé « un effondrement total » dans l’existence de Didier, dépeint Me Boualem Bendjador.
    Le bâtonnier insiste : les interventions, les anti-douleur à haute dose, la vie familiale entachée, l’incapacité totale de travail d’un an… « Nous en sommes à un moment où la question qui se pose est de savoir s’il va sectionner le majeur ou le laisser comme tel », résume-t-il sans ambages. Tout ça pour une faute d’appréciation. « Négligence et imprudence », pointe la représentante du ministère public. Une question d’angle de tir, notamment. Le b.a - ba pour qui manie la carabine.
    Gérard n’élude pas sa responsabilité. Il ne reverra toutefois pas son fusil, confisqué mardi par la justice. Ni son permis de chasse, retiré. Surtout, il a écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis.

     

    11/03/2021 : Laissé pour mort dans un fossé et criblé de plombs, ce chiot provoque un élan de solidarité

    Une passante a trouvé une petite chienne de 5 mois à l’agonie dans un fossé, près de Parcé-sur-Sarthe (72). Le jeune animal était criblé de plombs. Il a été pris en charge par le refuge de l’Arche de Silo, lequel porte plainte pour acte de cruauté. La Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.

    Victime de la cruauté humaine, Beauté Céleste est devenue une célébrité sarthoise. Il faut dire que son histoire dramatique a bouleversé un large public.

    Une patte arrière « en partie arrachée »

    Retrouvée agonisante sur le bas-côté d’une route (25/2/2021), la chienne de seulement 5 mois souffrait d’une grave blessure, le corps était criblé de plombs. C’est une passante qui, en s’approchant, a aperçu l’animal en détresse et a immédiatement alerté la mairie de Parcé-sur-Sarthe. Non identifiée et en très mauvais état, son avenir était plus qu’incertain. Mais l’association locale L'Arche de Silo l’a prise sous son aile.

    « C’est impardonnable, peste la présidente Virginie Arthus-Bertrand. Cette petite chienne a été victime d’un acte inqualifiable. Nous ne pouvions pas rester sans rien faire. Surtout avec ce regard si profond qui ne demandait qu’une aide. » Emmené chez le vétérinaire, l’animal a reçu les premiers soins mais l’omniprésence de plombs à une patte complique son destin. « Sa patte arrière a été en partie arrachée, décrit la présidente de l'association. Elle a tellement de plombs qu’on ne voit pas le bout de sa patte. Et cela risque de l’empoisonner. On s’est acharné sur elle. »

    Solidarité pour sauver Beauté Céleste

    Une cagnotte a alors été lancée pour sauver Beauté Céleste et lui donner une chance en tentant une opération chirurgicale et la pose d’une prothèse. Plus de 6000 euros ont été récoltés, bien plus que la demande initiale. L’espoir est donc toujours permis pour sauver la chienne. « La mobilisation pour sauver cette beauté est extraordinaire, souligne Virginie. De la passante qui l’a sauvée à ces personnes de toute la région qui ont donné de l’argent, cela vous montre qu’il n’y a pas que des monstres chez les humains. »

    En attendant l’opération salvatrice, Beauté Céleste est choyée au refuge de l'Arche de Silo et essaie petit à petit de refaire confiance : « C’est un chiot traumatisé, note Virginie. Au début, elle n’osait pas aller manger. Elle recule quand on l’approche. C’est une petite chienne très intelligente qui mérite toute notre affection. »

    Une plainte pour acte de cruauté envers un animal domestique est déposée et la Fondation 30 Millions d’Amis se porte partie civile.

     

    12/03/2021 : Indre-et-Loire. Du sursis pour un chasseur qui avait accidentellement blessé son neveu

    Un sexagénaire a été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Tours, mardi 9 mars, pour avoir blessé accidentellement son neveu au cours d’une partie de chasse, en 2018. Touchée à la main, la victime a subi depuis trois opérations chirurgicales.

    Un homme âgé de 62 ans a été jugé par le tribunal correctionnel de Tours (Indre-et-Loire), mardi 9 mars, pour avoir blessé son neveu lors d’une partie de chasse, rapporte La Nouvelle République.

    Les faits remontent au 4 novembre 2018. Lors de cette sortie de chasse sur la commune de Continvoir, le prévenu, chasseur expérimenté, se trouvait à 150 mètres de la victime lorsqu’il a tiré pour viser un sanglier. Il avait alors malencontreusement touché la main droite de son neveu.

    Six mois avec sursis

    Ce dernier, gravement blessé, avait été transporté à l’hôpital de Saint-Avertin. Depuis, il a subi trois opérations lourdes à la main et n’a pas retrouvé pleinement son usage. Lors de l’audience, la représentante du ministère public a souligné la faute d’appréciation du mis en cause et sa « négligence et imprudence », selon ses propos relayés par le quotidien régional.

    Le sexagénaire a finalement été condamné à six mois de prison avec sursis. Son fusil de chasse lui a été confisqué et son permis de chasse retiré.

     

    12/03/2021 : Orléans : un chat domestique blessé par balle, la municipalité hausse le ton

    Il y a quelques jours, un chat domestique a été blessé par arme à feu alors qu'il se promenait dans le quartier Saint Marceau, à Orléans. Une situation intolérable pour Capucine Fedrigo, la toute jeune conseillère municipale en charge de la cause animale.

    C'est un véritable coup de gueule que pousse ce vendredi Capucine Fedrigo, la jeune conseillère municipale en charge de la cause animale. Dans un communiqué envoyé à la presse, elle explique avoir été informée le 8 mars dernier, par un vétérinaire , d'un acte malveillant envers un chat domestique du quartier Saint Marceau. L'animal a été victime d'un tir par arme à feu alors qu'il se promenait. Il a pu être opéré et sauvé. 

    C'est un comportement intolérable

    Capucine Fédrigo précise que ce n'est pas la première fois qu'un comportement de " maltraitance animale est commis sur la commune. "En tant que conseillère municipale de la Ville, je tiens à rappeler que ce type de comportement est absolument intolérable" insiste Capucine Fedrigo. Elle rappelle que le fait de "donner volontairement la mort à un animal domestique" est puni par la loi. Une amende de 1.500 euros est prévue, elle monte à 3.000 euros en cas de récidive. Pour le minou de Saint Marceau, son propriétaire a porté plainte et la ville espère bien que l'auteur des faits sera retrouvé et sanctionné.

    La problématique des chats errants

    Toujours dans son communiqué à la presse, Capucine Fedrigo explique que la ville travaille actuellement à trouver des solutions sur la problématique des chats errants. Dans certains quartiers, les petites bêtes à poil prolifèrent de façon excessive. Mais, cela ne justifie pas de recourir à la violence pour s'en débarrasser. Et là dessus, la conseillère municipale est très claire : " Je tiens à souligner qu’en aucun cas des excuses tirées de ce que ces animaux provoqueraient une quelconque « nuisance » ne sauraient être acceptées pour justifier leur mise à mort ou des actes de cruauté à leur égard". Elle invite d'ailleurs les habitants, qui sont témoins d'actes malveillants envers des animaux, à contacter la police municipale ou leur mairie de quartier. 

    Des actes qui ne doivent pas rester impunis

    Capucine Fedrigo rappelle que la Ville et ses élus sont particulièrement attentifs au bien-être animal et c'est d'ailleurs pour cela qu'une délégation spécifique à la cause animale a été crée en 2020. " A l’heure où nous mettons en œuvre des dispositifs pour protéger nos arbres d’éventuelles dégradations, nous souhaitons fermement que les actes de mauvais traitement envers les animaux ne restent pas impunis sur notre territoire"

     

    12/03/2021 : Condamnés pour braconnage nocturne dans le Cher

    Trois prévenus du tribunal correctionnel de Bourges ont été jugés coupables de « chasse non-autorisée en réunion, de nuit, avec un véhicule et port d’arme » et de « chasse sur le terrain d’autrui sans le consentement du propriétaire ou du détenteur du droit de chasse ». En d’autres termes : de braconnage.

    Le Raboliot de Maurice Genevoix avait tout de même une autre classe. Et il était, surtout, beaucoup plus discret.
    À méditer pour trois prévenus du tribunal correctionnel de Bourges, condamnés, jeudi, à 1.000 euros d’amende avec sursis chacun, plus 200 autres euros d’amende (sans sursis celle-là) et, solidairement, à verser quelques centaines d’euros à la Fédération départementale des chasseurs du Cher.
    Ils ont été jugés coupables de « chasse non-autorisée en réunion, de nuit, avec un véhicule et port d’arme » et de « chasse sur le terrain d’autrui sans le consentement du propriétaire ou du détenteur du droit de chasse ». En d’autres termes : de braconnage.

    C’était dans la nuit du 14 au 15 novembre 2019, à Flavigny, canton de La Guerche-sur-l’Aubois. Le propriétaire d’un terrain y avait observé le passage de drôles d’individus. Il avait donc posé des appareils photos, au cas où…
    Cette fameuse nuit, un véhicule indésirable a ainsi été photographié, et plus tard identifié grâce à ses plaques minéralogiques.
    À son volant, une dame dans la petite cinquantaine. Elle convoyait deux passagers, chacun bien identifiable et muni d’une arme de chasse.

    Maladroits et bredouilles

    Une barrière défendant le passage et interdisant la chasse a été relevée, puis franchie. Deux coups de feu ont été tirés, en direction d’un chevreuil. L’animal n’a pas été touché.
    Le trio, maladroit, a vite été interpellé, et trois armes saisies.
    À la barre, les prévenus bredouillent en regardant leurs chaussures. Il y a là un quinquagénaire, la conductrice et un trentenaire. Ce dernier marmonne qu’il venait, à l’époque, « de passer le permis de chasse ». Et de rater l’examen.
    L’idée était donc de prendre des leçons sur le terrain, dispensées par un chasseur chevronné. De nuit certes, mais à la lueur des phares et bien au chaud, puisque sans même descendre de voiture. Un vrai safari à la Ernest Hemingway !
    « Du braconnage pur et simple », tonne Me Pascal Vernay-Aumeunier, l’avocat de la Fédération des chasseurs du Cher qui s’est portée partie civile.

    « Du braconnage, et pas bien malin ! »

    « Du braconnage, et pas bien malin en plus », confirme le substitut du procureur, Éric Raygasse. Il requiert trois amendes de 800 euros avec sursis.
    « Du braconnage bien sûr », convient le plaignant. Il sollicite toutefois la bienveillance du tribunal envers le plus âgé du trio. « Un gars fragile, très influençable, plaide-t-il. Il a bon fond, et s’est laissé entraîner… »
    L’avocat dudit, Me Antoine Fourcade, dépeint son client comme « le gentil du village, celui qui ne sait pas dire non et dont on a par conséquent abusé ».
    Le tribunal assortit son jugement d’une interdiction, pour le plus jeune, de se représenter à l’examen du permis de chasse avant un an. Et de la publication du jugement durant deux mois au tableau d’affichage de la mairie de Flavigny.

     

    17/03/2021 : Des espèces protégées d'oiseaux saisies dans le Pas-de-Calais

    Des oiseaux appartenant à des espèces protégées ont été saisis le mardi 9 mars à Willerval, au sud de Lens, dans le cadre d'une enquête menée par l'Office français de la biodiversité. Tous les oiseaux ont été relâchés en milieu naturel.

    C'est dans le cadre d'une enquête judiciaire sur des détentions illégales d'espèces protégées que les inspecteurs de l'environnement de l'Office français de la biodiversité (OFB) dans le Pas-de-Calais ont réalisé une perquisition chez un particulier le 9 mars à Willerval, au sud de Lens. La perquisition fait suite à un témoignage qu'ils ont reçu.  Sur place: ils ont découvert des Chardonnerets élégants, des Pinsons des arbres, des Verdiers d'Europe et des Tarins des aulnes, ainsi que des cages destinées à piéger les oiseaux. Ils étaient a priori destinés à être revendus au marché noir. Tous les oiseaux ont été relâchés dans la nature, loin du lieu de la perquisition, mais dans un lieu tenu secret par l'OFB pour ne pas attirer les braconnier. C'est désormais le parquet d'Arras qui est en charge des suites judiciaires. 

    L'OFB rappelle que le code de l'environnement prévoit une peine pouvant aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 150.000€ d'amende en cas de détention illégale, de capture d'espèces non domestiques, d'utilisation illégale d'espèces protégées ou encore d'ouverture d'un établissement d'élevage d'animaux non-domestiques, sans certificat de capacité. Une saisie similaire avait déjà eu lieu au mois de février à Mercatel, au sud d'Arras. Les chardonnerets se revendent par exemple très bien au marché noir, à partir de 100€ environ. 

    Un intérêt particulier pour les oiseaux dans le Pas-de-Calais

    L'intérêt est grand dans notre région pour ces oiseaux, et cet intérêt remonte au temps des mines, explique l'OFB. Les mineurs avaient l'habitude d'organiser des concours de chants avec des canaris. Avec le temps, ils se sont rendu compte que d'autres animaux dans la nature avaient aussi de très beaux chants et c'est ainsi qu'est né l'intérêt pour ces oiseaux. Pour rappel, les canaris étaient aussi utilisés au fond des mines pour prévenir les coups de grisou. 

     
     
    Chasseurs depuis plusieurs décennies, trois Mosellans sont inquiétés par la justice pour avoir organisé une battue sans avoir officiellement prévenu les autorités, au moyen d’une moissonneuse. Le parquet réclame de la prison avec sursis et la suspension de leurs permis de chasse.

    Audience de juge unique résolument « technique » ce jeudi 18 mars, évoquée en trois heures. A tel point que le ministère public a tenu à le souligner, et que le président Lambert se donne un bon mois pour se prononcer.

    Il s’agit pour le magistrat de décortiquer une affaire mettant en cause trois chasseurs du bassin de Thionville, poursuivis pour avoir organisé à Thionville une battue sans que les autorités ne soient officiellement prévenues. Particularité : une moissonneuse-batteuse aurait servi à rabattre le gibier. Dans ce dossier mis au jour par une lettre anonyme, il est aussi question d’une balle tirée sur un sanglier, laquelle aurait fini sa course dans la lunette arrière d’un véhicule stationné dans un chemin voisin.

    Arrêt préfectoral en leur faveur ?

    L’histoire peut paraître un peu démentielle, mais pas tant que ça, à en croire les protagonistes et le représentant de la police de l’environnement. Le parquet, l’avocat de la fédération départementale des chasseurs s’accordent sur un point : ce jour de juillet 2017, les règles de sécurité n’ont pas été respectées par les prévenus, la déclaration administrative n’est pas arrivée sur le bureau des autorités et l’usage de l’engin agricole constitue bien une infraction au Code de l’environnement.

    De son côté, le conseil de la défense évoque un arrêt émanant de la préfecture de Moselle qui assouplit la législation française en matière de chasse. Et d’expliquer notamment que l’utilisation d’une moissonneuse-batteuse en période de récolte n’exclut pas une action de chasse, en toute légalité. Au sujet de la déclaration de la battue ? « Une erreur du responsable de la chasse », donc pas de ses trois clients.

    Dans ses réquisitions, la parquetière a réclamé des peines de sursis, des amendes, des interdictions de conserver le permis de chasse et de détenir des armes.

    Délibéré le 15 avril.

     

    19/03/2021 : Isère. Un agriculteur abat un husky en promenade avec sa maîtresse, il est condamné

    Un agriculteur a été condamné à dix mois de prison avec sursis jeudi 18 mars pour avoir abattu un chien husky à Crémieu (Isère) en avril 2020. Sa propriétaire et sa fille se promenaient avec leur animal quand l’homme lui avait tiré dessus.

    Un agriculteur a écopé de dix mois de prison avec sursis jeudi 18 mars. Il avait abattu un chien husky en promenade avec sa maîtresse le 30 avril 2020, durant le premier confinement, rapporte Le Dauphiné Libéré.

    La plaignante et sa fille promenaient l’animal quand ce dernier s’était aventuré dans un pré de vaches à Crémieu (Isère). Le prévenu avait alors dégainé son arme de chasse et avait tiré sur leur compagnon.

    Retrait du permis de chasse

    Sept fusils et carabines avaient été saisis à son domicile. Le mis en cause n’était pas présent lors de l’audience. Le quotidien régional note qu’il était souffrant. Le tribunal a été plus clément que le parquet qui avait requis un an de prison avec sursis.

    En plus de sa peine d’emprisonnement, il devra indemniser les victimes : propriétaires du husky et associations de protection des animaux. Il a interdiction de détenir une arme pendant trois ans et s’est vu retirer son permis de chasse, précisent nos confrères. Il ne pourra pas en détenir un nouveau pendant trois ans.

     

    Un jeune homme de 22 ans est décédé dans un accident de chasse ce dimanche matin à La Neuveville-sous-Monfort, près de Vittel, dans les Vosges. Il a été mortellement touché par le tir d'un autre chasseur.

    Un chasseur de 22 ans est mort dans un accident de chasse, ce dimanche matin à La Neuveville-sous-Monfort, près de Vittel dans les Vosges. Il a été mortellement touché par le tir d'un autre chasseur.

    L'accident est survenu dans une prairie lors d'une opération de régulation de la population de corbeaux. Quatre chasseurs étaient présents. La victime et l'auteur présumé du tir auraient fait feu au même moment, selon le maire Francis Dehon, joint par France Bleu Sud Lorraine.

    Les pompiers et le SMUR des Vosges sont intervenus aux alentours de 8h30 ce matin. Le lieu du drame a été bouclé par la gendarmerie.

    Il n'y a pas de lien de famille ente la victime et les autres chasseurs précise le maire de la commune. Ils procédaient à des tirs de régulation de corvidés, à savoir les corbeaux ou les corneilles. Ces tirs sont autorisés pour limiter les dégâts de ces espèces notamment sur les cultures agricoles. La saison traditionnelle de chasse est, elle, déjà terminée.

    Un drame qui émeut le monde de la chasse, selon Frédéric Tissier, président de la fédération des chasseurs des Vosges : "c'est une grande consternation dans les rangs des chasseurs. On pense évidemment aux familles de la victime et de la personne responsable du tir. C'est tragique, on arrive pas à l'accepter."

     
     
    Virginie Arthus Bertrand, fondatrice de l'Arche de Silo à Parcé-sur-Sarthe, a recueilli une petite chienne la patte arrière criblée de plombs. Retour sur une belle histoire.

    Beauté Céleste gambade dans le jardin de Virginie Arthus Bertrand à Parcé-sur-Sarthe (Sarthe). La petite chienne est une miraculée. Grâce à la ténacité de la fondatrice de l’Arche de Silo à Parcé et à une mobilisation exceptionnelle, Beauté Céleste a pu être opérée et sauvée.

    Fin février, une petite chienne était trouvée dans un fossé entre la route de Parcé et d’Arthezé, la patte arrière criblée de plombs et très maigre. C’est à la porte de Virginie Arthus Bertrand qu’on a sonné pour qu’elle sauve l’animal.

    Virginie Arthus Bertrand a fondé l’Arche de Silo un an plus tôt et s’est déjà forgé une solide réputation de bienfaitrice des animaux. La petite chienne n’aurait pas pu mieux tomber.

    Dans le fossé depuis 3 ou 4 jours

    « La vétérinaire m’a dit qu’elle était très maigre, qu’elle pouvait être dans ce fossé depuis trois ou quatre jours ». Sa patte était sanguinolente.

    « Les plombs sont tous au même endroit, on lui a tiré dessus à bout portant ». Virginie Arthus Bertrand

    La vétérinaire a estimé qu’elle était « très sérieusement blessée, qu’elle pourrait survivre mais que les soins coûteraient chers ». L’association ne roule pas sur l’or.

    6 340 euros récoltés

    Virginie Arthus Bertrand commence par négocier avec la commune de Parcé pour « qu’ils donnent ce qu’ils auraient dépensé en fourrière et pour l’euthanasier ». Puis elle lance une cagnotte en ligne, relayée par les journaux locaux. Le résultat a été bien au-delà de ses espérances. « Elle était ouverte pour 1 000 euros, nous avons récolté 6340 euros très précisément ».

    600 courriers et courriels

    La Parcéenne tend le bras et montre les dizaines de courriers reçus. Elle en ouvre un : « à mon âge, je n’ai plus d’animaux mais beaucoup d’amour », écrit une femme. Un autre indique « j’ai de petits moyens mais l’histoire m’a touché ». Souvent, leurs auteurs glissent un petit chèque et racontent leurs histoires avec des animaux. Virginie Arthus Bertrand en est encore émue.

    « Une dame a donné jusqu'à 250 euros, c'est la bienfaitrice de Beauté Céleste ».

    La Parcéenne y met un point d’honneur. « Je vais répondre à chacun de ces 300 courriers ». Et aux 300 courriels.

    Le pire et le meilleur de l’humain dans cette histoire

    Elle sourit en regardant Beauté Céleste allongée sur le canapé, sa patte dans un pansement. « Ce qui me transporte dans cette histoire, c’est que l’on a le pire et le meilleur de l’humain. Face à une personne qui a trouvé normal de cribler une chienne de plomb et de l’abandonner dans un fossé, il y a 600 personnes qui s’insurgent et qui disent non ».

    L’argent a permis à Beauté Céleste d’être opérée dans une clinique d’Angers.

    « Il reste encore des plombs dans sa patte, il faut lui retirer au risque qu'elle s'empoisonne. Il va y avoir une 2e opération qui décidera vraiment de l'avenir de sa patte ».

    Et elle va de mieux en mieux. « Le vétérinaire a été étonné de sa progression ».

    30 Millions d’Amis se porte partie-civile

    L’argent restant après la 2e opération « sera utilisé pour les chiens et les chats abandonnés. Dans les courriers, beaucoup m’ont dit que si ça ne servait pas à Beauté Céleste, ça servirait à d’autres ».

    En attendant, elle se repose chez Virginie, à l’Arche de Silo, entourée d’amour. Et elle gambade au milieu des autres chiens. « Elle est craintive mais c’est de mieux en mieux, elle devait vivre dehors ».

    Beauté Céleste a désormais une famille

    La Parcéenne a trouvé la future famille de Beauté Céleste. « Il y a eu beaucoup de propositions et une dizaine sérieuses ». Ses critères étaient très stricts.

    « Je voulais qu'elle ne soit pas trop loin, qu'il y ait d'autres animaux et qu'elle ne soit pas seule toute la journée ».

    C’est une jeune femme, assistante vétérinaire qui pourra l’adopter. Virginie Arthus Bertrand a le cœur serré de la laisser mais est sûre de son choix.

    D’autres animaux sont encore à sauver. Et il n’est pas question d’en rester là. « J’ai porté plainte pour cruauté envers un animal et 30 Millions d’Amis s’est porté partie civile. Je veux que les gens sachent qu’on ne peut pas tirer sur un animal en toute impunité ».

     

    24/03/2021 : Loup traqué par une voiture dans le Var : l'association Férus porte plainte

    Le samedi 13 mars une vidéo montrant un loup poursuivi par une voiture aurait été filmée dans le secteur d'Aiguines, dans le Var. Les images tournées au téléphone portable montrent un animal de dos éclairé par les phares d'une voiture. Le film a été publié il y a quelques jours sur le groupe Facebook "Non au loup", qui compte plus de 7000 abonnés et qui se revendique comme un espace d'information pour les éleveurs, "sans haine ni violence".

    Au terme de la vidéo il n'est pas possible de savoir si le loup a été écrasé par le véhicule. Le commentaire de l'administrateur de la page justifie cette publication en disant que ceux qui seraient choqués par ces images ne le seraient pas quand le prédateur s'en prend aux exploitations agricoles. Il précise qu'avec "le tir de défense renforcé, on peut tuer des loups avec 40 centimes (le prix d'une balle)" et que donc le conducteur n'allait pas abimer une "berline à 40 000 euros". Une publication troublante et violente qui n'apporte pas grand-chose au débat. L'association Férus (pour la protection du loup) a réagi hier :

    "Nous sommes en présence, a minima, d'une perturbation intentionnelle d'une espèce protégée, peut être également d'une destruction d'espèce protégée puisque nous ignorons ce qu'est devenu ce loup ensuite. Par conséquent, FERUS a adressé ce jour une plainte auprès du procureur de la République de Draguignan, accompagnée de captures d'écran, l'une d'elle montrant un individu indiquant être l'auteur de la vidéo".

     

    24/03/2021 : Lyon : il abat des dizaines d'oiseaux à la carabine depuis son balcon "pour s’amuser"

    La semaine dernière, à Lyon, un homme d'une trentaine d'années a été interpellé par la police. Armé d'une carabine, il est soupçonné d'avoir abattu des dizaines de pigeons, merles ou corbeaux depuis son balcon.

    Un tueur d'oiseaux a été arrêté la semaine dernière à Lyon. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, était soupçonné d'avoir fusillé des dizaines de bêtes, armé d'une carabine, depuis son balcon, rapporte Le Progrès.

    Recherché depuis fin novembre 2020, le suspect a réussi à échapper à la police durant de long mois. Ce sont finalement les plombs prélevés sur la dépouille d'un pigeon par un vétérinaire qui ont permis aux enquêteurs de l'identifier et d'accélérer son interpellation.

    "Février a été un carnage"

    Le 19 novembre dernier, une habitante du 6e arrondissement de la "ville lumière" avait entendu une détonation puis vu un pigeon s'écraser au sol, alors que des enfants jouaient au pied de l'immeuble. Les tirs n'ayant guère cessé au fil des jours, les riverains avaient naturellement commencé à s'inquiéter pour leur sécurité.

    "Le mois de février a été un carnage, a rembobiné une habitante du quartier. J’ai vu des pigeons se faire tirer dessus et je craignais qu’il touche un enfant au lieu d’un oiseau. Il y avait des plumes partout et des oiseaux morts dans le square qui étaient mangés par les rats". Malgré son arrestation, le tireur du balcon aurait déclaré à la police qu'il avait abattu ces oiseaux "pour s’amuser".

     

    25/03/2021 : Bas-Rhin. Prisonnier d’un piège à mâchoires, un hibou grand-duc a dû être euthanasié

    Un hibou grand-duc a été retrouvé prisonnier d’un piège à mâchoires - dont l’utilisation est interdite depuis 1995 - sur le bord d’un chemin à Preuschdorf (Bas-Rhin), le 16 mars dernier. L’animal, qui appartient à une espèce protégée, a dû être euthanasié. Une enquête a été ouverte par l’Office français pour la biodiversité.

    Une cavalière a découvert, mardi 16 mars sur le bord d’un chemin à Preuschdorf (Bas-Rhin), un hibou grand-duc coincé dans un piège à mâchoires. Après avoir libéré la patte de l’animal, elle l’a transporté au Gorna (Groupement Ornithologique du Refuge Nord Alsace) de Neuwiller-lès-Saverne, un centre de soins pour la faune sauvage, raconte Les Dernières Nouvelles d’Alsace.

    Mais les vétérinaires ont dû euthanasier ce hibou mâle adulte, qui présentait une fracture ouverte à la patte depuis plusieurs jours.

    Des enquêteurs de l’OFB missionnés

    Selon la cavalière, le rapace aurait été attiré dans le piège par un appât, même si celui-ci ne lui était pas destiné. Le maire de la commune a indiqué à nos confrères ne pas vouloir « que cet acte reste impuni ». Il envisage de déposer une plainte à la gendarmerie.

    Par ailleurs, des enquêteurs de l’Office français pour la biodiversité (OFB) cherchent à retrouver la personne qui a posé le piège à mâchoires, dont l’utilisation est pourtant interdite depuis 1995, rappelle le quotidien régional.

     

    25/03/2021 : Maltraitance animale en Loire-Atlantique : la justice confisque les chiens du chasseur

    À la barre pour actes de « cruauté » et de « sévices graves » sur des animaux, un habitant de Paulx a été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes à des amendes.

    Le tribunal correctionnel de Nantes a confisqué, mardi 23 mars 2021, les chiens d’un ouvrier agricole de Paulx (Loire-Atlantique), après la plainte dont il avait fait l’objet en juillet 2018 de la part de l’association Urgence maltraitance animale (UMA).

    Le prévenu, 57 ans, était initialement accusé d’actes de « cruauté » et de « sévices graves » sur ses animaux : il aurait « tué » ses chiens de chasse « avec un fusil » quand ils n’étaient plus « aptes », abattu des corbeaux « sans autorisation » administrative ou encore tiré sur des chats du voisinage quand ils passaient sur sa propriété.

    Le prévenu était également accusé par l’association d’avoir enfermé des chiennes en chaleur dans une bétaillère « pendant trois semaines » pour éviter qu’elles ne soient mises en saillie par des congénères mâles.

    Alertée par l’ancien beau-frère du prévenu, Urgence maltraitance animale avait trouvé chez lui un « nombre incalculable » d’animaux, parmi lesquels « une vingtaine » de chiens de chasse « dans des conditions pitoyables ».

    Des chats « massacrés à coup de fusils et laissés agonisant »

    « Particulièrement choquée » par sa visite, une bénévole de l’association de protection animale avait fait état de clapiers à lapins « insalubres », de chats « massacrés à coups de fusil et laissés agonisants », d’un bouc « attaché court » et « sans eau » ou encore de lapins « lâchés dans les champs pour être mangés » par des chiens affamés.

    Mardi, lors de l’audience, le quinquagénaire a globalement contesté les faits qui lui étaient reprochés. « Mon beau-frère a écrit cette lettre alors qu’il n’est pas revenu chez moi depuis 2010, depuis que mon ex-femme est partie », s’est-il défendu. C’est comme s’il voulait que je perde la garde de ma fille de 16 ans. »

    « Piégeur agréé en mairie », cet ancien agriculteur revendique d’avoir empoisonné légalement « 212 rats » en une seule année.

    Pour démontrer que ses animaux n’étaient pas attachés trop court, il a même sorti à l’audience une chaîne métallique de plusieurs mètres de long… sous les yeux éberlués de la présidente du tribunal, qui s’est demandé comment il a pu passer sans encombres les contrôles de sécurité du Palais de justice de Nantes !

    Au final, le prévenu a simplement admis avoir tué ses deux chiens Oslo et Othello : le premier s’est fait « bourriner par un sanglier » et le second était « passé sous les roues » de son tracteur. « Je n’ai pas eu le courage d’aller chez le vétérinaire, j’ai pris le fusil », a-t-il soupiré.

    Des faits « clairement pas acceptables »

    Conduit en psychiatrie en mai 2018, après avoir menacé de se rendre dans les bureaux de la Mutualité sociale agricole (MSA) « avec un fusil », cet ancien agriculteur a aussi reconnu lors de son procès avoir tué « deux chats » sur sa propriété, mais c’était « en 1980 » : son père « ne supportait pas les matous », a-t-il expliqué à la juge nantaise.

    Depuis cette histoire, cet homme n’a plus d’animaux et il a « tout vendu ».

    Le procureur de la République, pour sa part, a estimé que certains faits reprochés au prévenu n’étaient « pas suffisamment précis » pour pouvoir être retenus par le tribunal. Le représentant du parquet avait en conséquence simplement requis deux mois de prison avec sursis et la confiscation des chiens du prévenu.

    Il devra au final payer 270 € à Urgence maltraitance animale pour son préjudice matériel, 300 € pour le « préjudice moral » de sa bénévole et 600 € pour ses frais de justice.

    L’homme n’aura toutefois pas d’interdiction de détenir des animaux, comme le demandait l’association.

    Ces faits sont « clairement pas acceptables », lui a bien rappelé la juge après l’énoncé de son jugement.

     

    26/03/2021 : Lot : six oiseaux protégés capturés et détenus illégalement dans des cages

    Les inspecteurs de l’Office français de la biodiversité ont mis la main, lundi dernier, sur des chardonnerets élégants qui avaient été capturés dans la nature puis détenus par un propriétaire, en cage. Les animaux ont été relâchés.

    Le lundi 22 mars 2021, les inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité du Lot ont saisi, lors d’une perquisition dans le cadre d’une enquête judiciaire en cours, six chardonnerets élégants ainsi que des dispositifs de capture et de détention des oiseaux. Ces passereaux issus de la nature et illégalement détenus ont été immédiatement relâchés. Le chardonneret élégant est un oiseau commun de nos campagnes dont les effectifs déclinent. Il tire son nom de son plumage aux couleurs vives et de son régime alimentaire constitué principalement de graines, dont celles de chardons. C’est une espèce commune des milieux peu densément boisés, qui niche en France, et notamment dans le Lot. Dans notre département, les populations locales sont renforcées hors saison de reproduction par des oiseaux hivernants, l’espèce forme alors des bandes de plusieurs dizaines d’individus.

    Comme de nombreux passereaux granivores communs, cette espèce subit un déclin marqué de ses effectifs en France, avec une réduction de 40 % observée sur la période 2 006 à 2016. Elle est classée vulnérable sur la liste rouge des oiseaux nicheurs de France métropolitaine (source : liste rouge des espèces menacées en France. Oiseaux de France métropolitaine. 2 016). L’espèce, du fait de ses qualités esthétiques et vocales fait également l’objet d’un braconnage important, avec probablement des milliers d’oiseaux capturés chaque année.

    De lourdes sanctions pour la capture d’espèces protégées

    Espèce réglementée, le chardonneret élégant est mentionné dans l’article 3 de l’arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Ainsi, il est notamment interdit de capturer, détenir, transporter, commercialiser des spécimens de chardonneret élégant. Chacun de ces faits constitue un délit passible d’une peine de 3 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

     

    27/03/2021 : La Faute-Sur-Mer. Braconnage de civelle : un engin de pêche saisi sur le cours du Lay

    Trois hommes ont été interpellés par la gendarmerie maritime à La Faute-Sur-Mer, alors que l’un d’entre eux cherchait à capturer des alevins d’anguille.

    Trois personnes ont été interpellées sur l’écluse du Pont du Braud, à La Faute-sur-Mer. L’un des trois hommes a été surpris avec un tamis par les militaires de la gendarmerie maritime de La Rochelle. Une intervention opérée au cours de la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 mars. Les deux autres hommes assuraient le guet sur le secteur.

    L’objectif était de pêcher des civelles à la faveur de la marée montante sur le cours du Lay. Le matériel, en l’occurrence un tamis, a été saisi. Mais l’équipe de pêcheurs n’avait pas capturé d’alevins d’anguilles. Entendus par les gendarmes, les trois hommes devront répondre de leurs actes prochainement devant le tribunal des Sables-d’Olonne.

     

    28/03/2021 : Aube : un naturaliste dénonce les pratiques de chasse aux sangliers d'une amicale auboise dans une vidéo

    Pierre Rigaux a publié ce samedi 27 mars une vidéo dans laquelle il dénonce les pratiques de l'amicale des chasseurs des Hautes Ventes, une association située au sud de Troyes. Des pratiques légales, dont le naturaliste questionne la moralité.

    La chasse n'a pas fini de diviser. Le dialogue entre chasseurs et naturaliste semble au point mort. Une nouvelle vidéo du naturaliste Pierre Rigaux, publiée sur ses réseaux sociaux ce samedi 27 mars, l'illustre un peu plus. Durant six minutes, le militant résume des mois d'enquête visant les pratiques de l'amicale des chasseurs des Hautes Ventes, située dans le sud de l'Aube. France 3 Champagne-Ardenne répond à trois questions qui se posent autour de cette vidéo.

    Qu'est-ce qui est reproché aux chasseurs ?

    Le militant anti-chasse dénonce le fait que les chasseurs nourrissent des sangliers et entretiennent leur population, ce qui va à l'encontre de l'argument régulièrement utilisé par ces derniers, selon lequel les chasseurs aident à la régulation des espèces nuisibles (le sanglier en fait partie). "Si on veut réguler la population de sangliers, on ne leur distribue pas de la nourriture, on les chasse", résume Pierre Rigaux.

    A l'aide des vidéos (attention, certains passages peuvent choquer) qu'il a pu se procurer "grâce à un lanceur d'alerte", le militant explique que les membres de l'amicale procèdent à des "tirs sélectifs épargnant les femelles (pour assurer la reproduction)", et "distribuent toute l'année du maïs stocké dans un silo agricole en quantité impressionnante (qui apporte un complément alimentaire notable, autorisé localement pour dissuader les sangliers d'aller se nourrir dans les cultures agricoles)". "Les problèmes de cohabitation avec les sangliers et de dégâts aux cultures ne sont jamais réglés, explique-t-il, malgré l'augmentation continuelle des périodes de chasse : ouverture dès juin-juillet dans la plupart des départements, voire mai ou avril dans certains."

    Est-ce que ces pratiques de chasse sont légales ?

    Pierre Rigaux reconnaît que les pratiques de l'amicale des chasseurs sont tout à fait légales. C'est d'ailleurs l'argument de l'amicale des chasseurs des Hautes Ventes. Son président, David Gueu (qui refuse de répondre à nos questions sur cette affaire, estimant que Pierre Rigaux est entré "illégalement sur sa propriété"), estime "que son intérêt n'est pas de disposer de beaucoup de sangliers et que l'agrainage n'a pas de conséquence sur ces animaux car ils trouvent l'essentiel de leur nourriture sans aide humaine". C'est également l'argument utilisé par la fédération de chasse de l'Aube.

    Contacté, son directeur Bruno Baudoux répond "qu'il n'y a pas de sujet, puisque tout est légal" et précise que l'agrainage se fait sur une propriété privée. Selon lui, les grillages mis en évidence dans la vidéo ne sont pas installés à destination des sangliers, mais pour éviter les dégradations et les sabotages de son terrain privé, car il y en a eu par le passé. 

    Mais alors, qu'est-ce qui cloche ?

    Pierre Rigaux veut mettre en lumière le caractère légal de ces pratiques de chasse pour mieux les dénoncer. C'est "justement ce que nous dénonçons : la chasse en France n'est pas organisée pour "réguler" réellement, mais pour s'auto-entretenir". Le militant le précise, "il ne s'agit pas d'accuser les chasseurs d'être seuls responsables de l'abondance des sangliers et des dégâts agricoles, mais force est de constater que la chasse de loisir ne permet pas de réduire leurs effectifs et donc de répondre aux conflits avec le monde agricole". Selon lui, les chasseurs "ont localement intérêt sur le terrain à disposer d'un gibier abondant, alors même que les fédérations de chasseurs peinent à indemniser les dégâts aux agriculteurs et vont même jusqu'à demander que ce coût soit partagé avec la collectivité".

    L'agrainage est souvent pointé du doigt par les défenseurs de la cause animale, mais également par certains agriculteurs. Selon la confédération paysanne que nous interrogions en mars 2020, "la pratique est l’une des causes de la prolifération des sangliers. Car les stocks de nourriture qu’apportent les chasseurs dans l’habitat des suidés, s’additionnent aux ressources de la forêt dont disposent déjà les bêtes". En revanche, interrogé lors de l'autorisation préfectorale de l'agrainage en mars 2020, Gauthier Bruno, responsable du dossier "dégât lié au gibier" de la FDSEA, affirmait que l'agrainage est le seul moyen d'éviter que les porcins n'engloutissent les semences des agriculteurs. "Si on ne met pas en place l’agrainage dès maintenant, expliquait-il, on fait courir un risque pour nos plantations. Cette année, les dégâts sont déjà estimés à 600.000€ dans l’Aube. C’est le double de l’année dernière."

     

    29/03/2021 : Trois adolescents soupçonnés d'avoir tué la trentaine d'animaux de la ferme de Leforest

    Les adolescents seraient revenus sur les lieux à 5 reprises pour poursuivre leur massacre.  

    Trois adolescents sont mis en examen pour les mutilations et les meurtres d’une trentaine d’animaux dans une ferme de Leforest dans le douaisis.

    Souvenez-vous, il y a un mois la découverte des corps d’un poney, de chevreaux, d’oies, de poules et de coqs avait provoqué une vive émotion.

    Les individus étaient revenus à 5 reprises sur le terrain pour se livrer à leurs actes.

    Les adolescents avaient coupé le grillage pour pouvoir entrer par l'arrière du terrain.

    Ils auraient filmé certains de leurs actes.

    C’est à la fois l’installation de caméras de surveillance par la police qui aurait permis de confondre les trois suspects âgés de 15 et 16 ans, et le père de l’un d’eux qui aurait réussi à faire parler son fils et à le persuader de se rendre à la police selon La Voix du Nord.

    Les propriétaires des animaux espèrent désormais obtenir des explications.

     

    29/03/2021 : Vendômois : un agriculteur jugé pour avoir tué trois busards

    L’exploitant est poursuivi pour avoir tué trois jeunes rapaces d’une espèce protégée qui nichaient dans une zone classée Natura 2000, près de Vendôme.

    Tribunal correctionnel de Blois

     Un agriculteur est convoqué mercredi 31 mars à la barre du tribunal de Blois pour répondre d’un délit peu habituel : on lui reproche d’avoir tué trois petits busards cendrés dans leur nid.

    Si les comparutions en justice pour un tel acte sont très rares, les atteintes contre ces rapaces sont, elles, malheureusement plus fréquentes. Les faits se sont produits dans une commune rurale proche de Vendôme, le 11 juillet 2018.

    La moisson battait son plein. L’exploitant s’est étonné que le prestataire chargé de moissonner sa parcelle laisse environ 10 m2 de blé sur pied. C’est alors qu’il a découvert au sol une cage grillagée protégeant une couvée de trois petits busards.

    L’exploitant qui est chasseur, a vu rouge. Il a pris un outil et a décapité les jeunes oiseaux au motif que ces rapaces s’en prendraient aux perdrix. Ce qui est faux car les busards cendrés se nourrissent exclusivement de sauterelles et de mulots. Puis, il a déplacé la cage hors du champ. Sauf qu’un adhérent d’une association de protection de la nature, qui avait posé la cage le matin même, s’est inquiété de ne plus la trouver à son retour.
    Jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende En effet, le territoire de cette commune est compris dans la zone Natura 2000 « Zone de protection spéciale Petite Beauce » et ces juvéniles non volants de l’espèce busard cendré (circus pygargus) faisaient l’objet d’une protection par cage le matin même de la moisson dans le cadre d’un programme spécifique.

    Cette espèce migratrice, qui vient séjourner dans notre région au printemps pour se reproduire avant de rejoindre l’Afrique en septembre, est effectivement protégée car les busards nichent au sol, essentiellement dans les champs de céréales à paille (blé et orge), ce qui les rend très vulnérables quand les moissonneuses entrent en action, en particulier les plus jeunes qui ne volent pas encore.

    C’est pourquoi des défenseurs de l’espèce se mobilisent chaque saison pour trouver les sites et poser les cages avec l’accord des propriétaires. En Loir-et-Cher, sur la bonne trentaine de couples de busards cendrés recensés dans le département, vingt-cinq ont été observés dans la zone protégée Petite Beauce.

    Après la découverte des jeunes busards morts, une enquête a été ouverte par les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB). Confondu par plusieurs témoignages, l’exploitant du champ a fini par reconnaître la vérité quelques mois plus tard.

    Il s’avère que la personne qui avait posé la cage le matin du 11 juillet s’est trompée et n’a pas prévenu le bon propriétaire. Ce qui n’empêche pas le mis en cause d’encourir jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende pour avoir enfreint le Code de l’environnement. Il risque également une suspension de son permis de chasse.

    L’association Loir-et-Cher Nature, la Ligue de protection des oiseaux, le Comité départemental de la protection de la nature et de l’environnement ainsi que la Fédération départementale de la chasse seront présentes à l’audience en tant que parties civiles.

     

    29/03/2021 : Chasse à la grenouille : le braconnier repéré à cause de sa lampe de poche

    Un homme, qui chassait la grenouille en toute illégalité, a été interpellé par les gendarmes vendredi soir à Oye-et-Pallet. Il a été repéré à la nuit tombée après avoir fait peur à une riveraine avec la lueur de sa lampe de poche.

    Les gendarmes ont sauvé une quarantaine de grenouilles vendredi 26 mars à Oye-et-Pallet. Les batraciens ont été relâchés dans leur milieu naturel après l’arrestation d’un braconnier sur les coups de 21 h.

    Elle croit à la présence d’un rôdeur

    C’est une femme apeurée qui, à la nuit tombée, a donné l’alerte. Alors qu’elle se trouvait chez elle, elle a aperçu la lueur d’une lampe de poche près de son jardin. Craignant la présence d’un rôdeur, elle a prévenu les gendarmes. Rapidement sur place, ils ont arrêté un homme qui était en possession d’une nasse remplie de grenouilles. Des batraciens qu’il venait de prélever de façon illégale, lui qui se trouvait sur un terrain privé sans autorisation.

    Une espèce protégée

    Un arrêté préfectoral autorise le prélèvement de grenouilles dans le Doubs durant un mois, à condition de respecter des règles strictes et précises, car il s’agit d’une espèce protégée.

    Une procédure est en cours pour le braconnier interpellé vendredi dernier, indique une source en gendarmerie. Sans oublier une verbalisation pour le non-respect du couvre-feu. Le braconnier n’avait pas d’attestation.

     

    01/04/2021 : Isère : un rapace tué par un tir de plomb à Tencin

    Un faucon pèlerin blessé a été déposé en urgence le 24 mars au Tichodrome du Gua. Après diagnostic, quatre plombs dans le corps de cette espèce protégée ont été détectés. Il est décédé dans la même journée, un cas qui n’est pas si isolé.

    Retrouvé sur le bord d’une route à Tencin, un faucon pèlerin adulte bien mal en point a été amené au Tichodrome du Gua, le 24 mars. « Le centre de sauvegarde de la faune sauvage a rapidement pris en charge le rapace, qui est une espèce protégée par la loi », explique Elorine Perrin en service civique depuis sept mois au Tichodrome. Les soignants ont réalisé un premier diagnostic. Des fractures ont été détectées.

    La clinique vétérinaire Fonta Vet à Fontaine a ensuite effectué des radios bénévolement. Constat : quatre plombs dans le corps. L’oiseau n’a malheureusement pas supporté l’anesthésie et est décédé.

    « Cela arrive plusieurs fois dans l’année »

    Ce faucon pèlerin n’est pas un cas isolé. Un milan royal, arrivé au centre en novembre, est encore en convalescence : « Il avait été touché par plusieurs plombs dont un dans la tête. » Quelques jours avant lui, une buse avait également été prise en charge. « Comme tous les rapaces, ces espèces sont protégées. Quand on est face à ces actes de braconnage, on engage systématiquement une plainte contre X », indique Elorine Perrin, émue par ces cas qui se répètent plusieurs fois dans l’année.

    La plainte sera déposée conjointement avec la Ligue de protection des oiseaux (LPO), après validation de leurs conseils d’administration respectifs. « On a peu de moyens pour agir contre ces actes illégaux. On porte plainte contre X et on tente de collaborer avec d’autres associations comme la LPO ou l’Office français de la biodiversité (OFB) pour empêcher ces agissements. » Les agents de l’OFB ont donc également été prévenus. « Les gardes forestiers sont sur le terrain et peuvent éventuellement surveiller certaines zones où un braconnage a été signalé. »

    Le Tichodrome informe régulièrement ces abonnés sur les réseaux sociaux. « On alerte sur ces braconnages sur Facebook ou Instagram pour attirer l’attention sur l’importance de la protection de ces animaux », regrette Elorine. Parfois, les commentaires sur ces publications dérivent sur des débats pour ou contre la chasse. « Il faut faire attention à notre vocabulaire, on ne parle pas de chasse mais de braconnage. La chasse est fermée depuis le 28 février et c’est une espèce protégée. »

     

    01/04/2021 : Formerie : un chien de Julie Carton abattu par un chasseur

    C’est une tragique histoire que vient de vivre Julie Carton. L’un de ses trois chiens, qui allait souvent en forêt, a subi trois coups de fusil de la part d’un chasseur.

    C’est une période difficile à laquelle est confrontée Julie Carton habitante à Formerie (Oise).

    Très proche de ses animaux de compagnie, elle vient de perdre brutalement l’un de ses trois chiens Bayla (5 ans), malinois croisé avec berger allemand. En cause, un chasseur qui lui a tiré dessus à trois reprises.

    Les faits remontent au mardi 9 mars, en matinée. « J’étais à cheval. Subitement, malgré mon cache oreille, j’ai entendu trois coups de fusil provenant du bois juste à côté. »

    « Je n’ai pas pensé au pire tout de suite »

    À partir de ce moment-là, tout a basculé rapidement dans l’horreur. « Ça faisait peur clairement. Mes voisins avaient aussi entendu. Je n’ai pas pensé au pire tout de suite, mais j’avais comme une appréhension. »

    Ne sachant pas exactement encore ce qui s’était produit, un détail a permis de savoir. « J’ai vu l’une de mes chiennes Bella venir courir très vite vers moi, en panique totale, la queue entre les jambes. J’ai alors foncé vers le bois situé juste à côté. Et là, j’ai vu le corps de mon chien. Les entrailles sortaient, c’était horrible. »

    Du désarroi, de la colère, de la souffrance

    À cet instant, son chien pas encore mort souffrait terriblement. « Et c’est là que j’ai vu le chasseur en train de venir avec un tracteur, certainement pour prendre le chien, et ne pas laisser de traces. Choquée, je lui ai tout de suite demandé : qu’est-ce que vous avez fait ? Il m’a répondu avoir tiré dessus, parce que selon lui depuis deux ans, à cause des chiens, il n’aurait plus de gibier. »

    Le chien lui continue à agoniser. « Ça m’était insupportable, il fallait abréger cela au plus vite. Ça a pris quelques minutes, mais c’était terriblement long. » Avec l’aide de ses voisins, il a fallu ensuite prendre le corps du chien alors définitivement parti.

    « Rien ne pourra la remplacer »

    Depuis ce drame, Julie Carton a revu le chasseur responsable de la mort de son chien. « Ça n’a rien donné. Il a présenté ses excuses, et voulait me dédommager. Mais sérieux, quels dédommagements ? Rien ne pourra la remplacer. Si c’est une question d’argent, la valeur de mon chien est inestimable. »

    Sous le choc forcément, elle n’imaginait pas que cela puisse arriver. « Je sais que mes chiens sont toujours en liberté. Ils vont faire le tour des bois. On m’a indiqué de faire attention. Mais je ne pensais pas que ça irait dans de telles proportions. »

    Pour elle, il est évidemment très difficile de s’en remettre, mais pour ses deux autres chiens également. « Surtout, les deux, trois jours qui ont suivi, ils n’étaient pas comme d’habitude. Bella touchait le collier de Bayla pour le prendre. Je pense vraiment qu’ils ont compris ce qui s’est passé. »

    Quelle suite ?

    À présent, Julie Carton préfère encore se donner un temps de réflexion pour savoir si elle donnera une suite à cette affaire. « Je ne sais vraiment pas si je dois et si je vais porter plainte ou non. Je n’ai pas envie de me lancer dans quelque chose qui pourrait durer deux ans. »

    Après avoir été en contact avec des associations en lien avec la protection animale, elle sait en tout cas ce que le chasseur peut risquer. La peine à son encontre pourrait aller jusqu’à 30 000 euros d’amende et une condamnation à deux ans de sursis. Mais l’heure est surtout à faire son deuil. « J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. »
     
     
     
    Une amende de 4.000 euros a été requise envers l’agriculteur qui a reconnu avoir tué trois jeunes busards cendrés, à Selommes. Décision le 25 mai.
    Tribunal correctionnel de Blois
    Coup de sang d’un agriculteur sous pression ou geste délibéré d’un chasseur allergique aux rapaces ? Le tribunal correctionnel de Blois se fera une religion. Toujours est-il qu’une peine d’amende de 4.000 euros et une suspension de son permis de chasse ont été requises mercredi dernier envers l’exploitant agricole accusé d’avoir décapité trois petits busards cendrés dans leur nid (NR du 29 mars).
    Les faits s’étaient produits le 11 juillet 2018 à Selommes, près de Vendôme.
    L’homme âgé de 42 ans a comparu pour destruction et transport d’oiseaux appartenant à une espèce protégée : à la barre, il a reconnu sans détour. « Je n’étais pas content quand j’ai découvert la cage car personne ne m’avait prévenu. Je suis de Chartres et j’ignorais que ces busards faisaient l’objet d’un programme de protection dans la commune. » L’agriculteur ajoute qu’il était fatigué car la moisson battait son plein et les résultats n’étaient pas à la hauteur de ses espoirs. Il n’a pas compris pourquoi le prestataire qui conduisait la moissonneuse avait épargné un carré de dix mètres carrés de blé. Ce dernier avait repéré la cage protégeant la couvée. Mais l’exploitant s’est dit vexé de ne pas avoir été informé et y a vu un manque de respect envers son travail : il ignorait alors que l’association en charge du programme de protection de ces rapaces s’était trompée en prévenant un propriétaire voisin.
    Le substitut Florent Schmittler rappelle au prévenu les caractéristiques du régime alimentaire du busard cendré. « En tant que chasseur vous pensiez à tort que ce rapace se nourrit de petites perdrix alors qu’il ne mange que des campagnols et des insectes. Ces dix mètres carrés de blé représentaient à tout casser sept kilos de grains d’une valeur d’à peine plus de 1 euro. Et vous vous retrouvez à la barre pour ça. »
    « Je comprends le tort que j’ai causé au travail des bénévoles » Un inspecteur de l’Office français de la biodiversité explique au juge Jean-Christophe Maze que les busards cendrés viennent pondre au printemps dans les plaines de Beauce avant de retourner en Afrique après les beaux jours. « Les petits sont particulièrement menacés au moment de la moisson car ils ne sont pas encore volants. »
    L’agriculteur, chasseur occasionnel selon ses dires, assure ne nourrir aucune animosité envers l’espèce. « Je comprends le tort que j’ai causé au travail de ces bénévoles qui posent les cages pour protéger ces oiseaux. »
    François Bourdin, représentant de l’association Loir-et-Cher Nature qui a consacré plus de quarante ans de sa vie à la protection des espèces en péril, a rappelé la genèse de la « Zone de protection spéciale Petite Beauce » qui englobe la commune de Selommes. « Tous les agriculteurs de cette zone sont au courant de ce programme auquel ils sont associés. Vous jugez un chasseur qui déteste les becs crochus. » L’association réclame 1.500 euros en réparation pour chaque juvénile tué. La fédération des chasseurs de Loir-et-Cher représentée par Me Sandrine Pouget estime que ce comportement porte préjudice aux efforts entrepris pour protéger l’espèce et demande 600 euros de dommages et intérêts.
    Le représentant du ministère public déclare que les agissements du prévenu ont « sali le travail » des agriculteurs comme des chasseurs « qui jouent un rôle prédominant dans la sauvegarde de la faune sauvage. Ces rapaces sont des prédateurs utiles ».
    Dans sa plaidoirie, Me François Caré (barreau de Chartres) a demandé au tribunal de ne pas transformer ce dossier « en affrontement entre agriculteurs et écologistes » et d’éviter le procès d’intention envers son client « qui en raison de la fatigue a commis un geste inconsidéré mais non délibéré ».
    Prêt à faire amende honorable, l’agriculteur s’est proposé de sensibiliser ses collègues sur la question des busards cendrés dès qu’il en aura l’occasion. Le président, qui a mis sa décision en délibéré au 26 mai, a apprécié son initiative.
     
     
     
    Des chasseurs ont traqué une biche jusque dans l'enceinte de Pôle Emploi ce jeudi matin à Orange. L'animal a succombé à ses blessures. Les gendarmes enquêtent car la chasse est interdite, surtout en ville.

    À Orange, des chasseurs ont poursuivi une biche en pick-up jusque dans l'enceinte de Pôle Emploi jeudi matin vers 10h30. Les chasseurs ont pris la fuite abandonnant l'animal sérieusement blessé. La biche a été transportée dans une clinique vétérinaire d'Orange. Elle a succombé quelques heures plus tard, vraisemblablement à la suite d’hémorragies internes après avoir été percutée par le véhicule des chasseurs. 

    La biche est morte, percutée par les chasseurs

    Les gendarmes d'Orange ont ouvert une enquête pour délit de chasse sur un terrain privé à proximité d'habitations alors que la chasse est interdite. Ils assurent prendre très au sérieux cette enquête. Ils invitent les chasseurs à se présenter d'eux-mêmes à la gendarmerie pour s'expliquer sur cette chasse dangereuse.

     
    Mardi 13 avril, l’artiste et influenceuse pour la cause animale a publié une vidéo dans laquelle elle dénonce la maltraitance supposée de chiens de chasse à Reugny près de Tours (Indre-et-Loire). Le procureur de la République a été saisi. Deux plaintes avaient déjà été déposées à ce sujet depuis janvier dernier.

    Une influenceuse défenseuse de la cause animale s’est rendue à Reugny près de Tours (Indre-et-Loire) pour dénoncer des maltraitances supposées sur chiens de chasses, mardi 13 avril. Dans la foulée, Kreezy R a publié une vidéo sur les réseaux sociaux pour dénoncer leurs conditions de vie, rapporte La Nouvelle République. Elle a été vue plus de 265 000 fois en date de ce jeudi 15 avril.

    « Des chiens de chasse (sont) détenus dans des conditions totalement indignes et illégales », a-t-elle dénoncé dans sa vidéo. Sur place, l’influenceuse et la présidente de l’association Dignité Retrouvée, Muriel Legagneux, ont constaté « un cas de maltraitance avéré », écrivent nos confrères. Les animaux seraient tenus en cage avec peu de place dans un véhicule et auraient uniquement de « l’eau noirâtre » dans leurs gamelles.

    La mairie a lancé une procédure

    De son côté, la mairie de Reugny a déclaré qu’une procédure avait déjà été lancée et que la Direction départementale de la protection des populations avait été alertée au mois de février, indique le quotidien régional.

    Deux plaintes ont déjà été déposées par deux associations de protection animale. Une par la SPA en janvier et une seconde par l’association Dignité Retrouvée le 23 février, précise La Nouvelle Républicaine. Le procureur de la République de Tours a été saisi. Les faits devraient être jugés par le tribunal de police dans les prochaines semaines.

     

    Richard Mandral, le propriétaire de la meute d'Azerat et convoqué devant la justice le mercredi 28 avril prochain. Le préfet lui avait ordonné de réduire le nombre de chiens. Le tribunal de Périgueux estime qu'il n'a pas respecté cette mise en demeure assez rapidement.

    C'est une affaire qui fait beaucoup parler en Dordogne : la meute de chiens de chasse d'Azerat. Cette meute appartenant à Richard Mandral est dans le viseur de l'association One Voice depuis mars 2019. L'association avait alors publié une vidéo où on y voit des chiens attachés, entassés et affamés. Pour l'association, les chiens sont maltraités mais le préfet de la Dordogne a toujours assuré qu'il n'y avait jamais eu de mauvais traitements après plusieurs inspections des services vétérinaires. Le propriétaire des chiens a été mis en demeure pour faire baisser le nombre d'animaux. Aujourd'hui, la justice estime qu'il n'a pas été assez rapide. Richard Mandral est convoqué devant la justice fin avril. 

    Le propriétaire assure avoir réduit sa meute

    Aujourd'hui, Richard Mandral dit avoir atteint l'objectif : "Il ne me reste qu'une quarantaine de chiens". Mis en demeure par le préfet de la Dordogne en septembre 2019, il devait faire baisser le nombre de chiens de chasse dans sa meute de 110 à 45 et payer des amendes par jours de retard. Selon la justice, il n'est pas allé assez vite. Mais Richard Mandral estime que ce n'était pas si simple : "Il fallait trouver des gens pour les placer mais personne n'en voulait !" Il est convoqué devant le tribunal correctionnel le 28 avril prochain. 

    Il n'est pas poursuivi pour mauvais traitements

    Pour l'association de protection animale One Voice, ce renvoi en correctionnelle ne va pas assez loin. Selon elle, la justice doit également poursuivre Richard Mandral pour mauvais traitements et actes de cruauté : "Ce monsieur doit être empêché de détenir des chiens car dans un an on va se retrouver avec des chiens qui se reproduisent !" L'association avait d'ailleurs portée plainte mais ne comprend pas pourquoi il n'est pas poursuivi pour ce motif. Depuis diffusion de sa vidéo dans l'élevage en mars 2019, One Voice estime toujours que les chiens sont maltraités. On y voyait des chiens entassés, des animaux logés dans des conditions très difficiles, dans des cages à lapins. Selon l'association, certains chiens mangeaient même des morceaux de cadavres de leurs congénères. Or, les services vétérinaires et la préfecture n'ont jamais constaté de mauvais traitement particulier. 

     
     

    La victime qui a lourdement chuté, a été blessée au niveau de la gorge. La famille a déposé plainte.

    Les faits remontent au 7 avril dernier. Alors qu’il circulait à vélo aux côtés de sa sœur à Aibre, un enfant de 13 ans a lourdement chuté après avoir été stoppé dans sa course par un câble volontairement tendu entre deux arbres.

    Ce dernier est tout de même parvenu à entrer jusqu’à chez lui pour alerter ses parents, souligne L’Est Républicain. Informé des faits par le père de l’enfant, la maire de la commune accompagné de ce dernier se rendent sur les lieux d’accident et constatent que le fil en question a disparu. Les blessures relevées par les médecins sur le cou de l’enfant montrent plusieurs liaisons même si ces dernières restent légères.

    Plusieurs pièges anti-VTT recensés sur le territoire

    La famille a déposé plainte pour violences avec armes sans ITT, précise le quotidien régional. Ce n’est pas la première fois que ce type d’incident se produit en France. Plusieurs cyclistes ont déjà connu les mêmes mésaventures avec des pièges similaires, que se soit des câbles tendus entre les arbres, des planches cloutées camouflées au sol. Depuis 2004, une cinquantaine de victimes ont été recensées en France, rapporte France 2 mais nos confrères précisent qu’en réalité, il pourrait y en avoir trois fois plus.

    Pour le moment, une seule personne a été condamnée en 2015, à savoir un chasseur de 57 ans qui avait piégé des VTTistes. Des faits qui ont déjà été constatés chez nos pays voisins comme la Belgique où en janvier dernier, le conducteur d’un quad avait été grièvement blessé après avoir été piégé par un câble tendu entre deux arbres alors qu’il circulait sur un Quad sur un petit chemin.

     

    28/04/2021 : Deux audiences à Périgueux contre l’éleveur de chiens « de chasse »

    Nous serons à Périgueux les 28 et 30 avril 2021 pour les audiences mettant face à face Mandral et une partie de ses actes. Nous avions déposé plainte au pénal contre le chasseur-éleveur de chiens de chasse pour son refus de se conformer aux injonctions de l'administration. Pour la première audience, on lui reproche de ne pas avoir diminué son nombre de chiens en dessous des cinquante autorisés (poursuite de l'exploitation d'une installation classée pour la protection de l'environnement soumise à déclaration non conforme à une mise en demeure), et pour la seconde, de ne pas avoir mis un terme à leur reproduction. Notre plainte pour actes de cruauté et mauvais traitements commis par un exploitant est toujours en cours.

    Depuis début 2019, nos plaintes et nos images d’enquête se sont succédé chez cet éleveur maltraitant et, nous l’affirmons, cruel avec ses chiens. Quand nous avons sauvé seize d’entre eux en février 2020, nous n’avons pu que le constater : certaines chiennes étaient habitées par la peur, souffraient de graves problèmes de santé non traités, les chiots étaient rongés de vers et grouillaient de puces.

    Cette semaine, Richard Mandral comparaîtra donc deux fois à Périgueux. Le 28 avril à 13h30 au tribunal correctionnel, et l'autre deux jours après, à 9h au tribunal de police.

    L’éleveur, qui dans les années 1980 avait déjà défrayé la chronique pour du trafic de chiens revendus aux laboratoires, encourt un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende pour l'infraction de ne pas s'être conformé à une mise en demeure de suivre une prescription réglementaire pour son activité d'élevage ; et une contravention pour la seconde infraction : sachant pourtant la limite du nombre de chiens autorisé, il continuait sciemment à les faire se reproduire. Et dans quelles conditions ? Nos frais vétérinaires pour les seize chiens et chiennes secourus s’élèvent en 2020 à plus de 13 000 euros. Nous demandons 1 000 euros de dommages et intérêts.

    Le 28 avril, il est cité à comparaître par le procureur pour poursuite de l'exploitation d'une installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) soumise à déclaration non conforme à une mise en demeure. Ayant initié les plaintes, nous nous sommes portés partie civile.

    Car en effet, non content de maintenir ses chiens à l’attache dans des niches sans confort, dans des enclos où l’hiver l’eau gèle et où l’été elle s’évapore, de ne pas les faire soigner et de les laisser mourir au point qu’ils s’entre-dévorent, Richard Mandral enfermait dans des camionnettes et des cages des femelles avec des mâles pour faire de la reproduction à la chaîne quand il avait déjà plus d’une centaine de chiens ! C’est notre plainte qui, accompagnée d’images rendues publiques, a permis que la préfecture le mette en demeure de se conformer à la réglementation sur les élevages, puis demande au parquet de poursuivre le chasseur, qui refusait d’obtempérer.

    Pour One Voice, l'enjeu n'est pas seulement le non-respect des normes ICPE mais surtout les mauvais traitements endurés par les chiens.

    Notre plainte de janvier 2020 pour abandons, actes de cruauté et mauvais traitements commis par un exploitant est toujours en cours. L’audience n’est pas encore fixée à ce jour.

     
     
    Les autorités ont identifié des sites illégaux de nourrissage de sangliers, non loin de Nîmes (Gard). La pratique, considérée comme illégale, consiste à nourrir des sangliers pour permettre à la population de se développer. 
    Deux sites illégaux de nourrissage de sangliers, une pratique au cœur des controverses sur la chasse, ont été identifiés à une soixantaine de kilomètres de Nîmes, et une enquête est en cours pour en trouver les responsables, a annoncé ce mercredi 28 avril la préfecture du Gard. "La pratique du nourrissage contribue à développer une population excessive de sangliers qui causent des dégâts élevés pénalisant l'agriculture, la sécurité publique et la petite faune sauvage. De ce fait, elle est strictement interdite dans le Gard par arrêté préfectoral depuis 2017", rappelle la préfecture dans un communiqué.

    "Les sociétés de chasse, qui feraient perdurer des pratiques illégales de nourrissage, seront vigoureusement poursuivies", prévient-elle, précisant que les deux sites ont été découverts à Rivières les 24 et 25 avril dernier. Avec environ 40 000 sangliers tués par an, le Gard, département dans lequel les sociétés de chasse ont un important poids social, détient un record national "qui préoccupe les pouvoirs publics et les responsables départementaux de la chasse sur le caractère excessif des populations de sangliers". 

    Faire "baisser durablement" la population

    "Au nom de l'intérêt général, l'objectif partagé est de les faire baisser durablement et fortement pour revenir à une situation équilibrée, préservant les cultures, les milieux et la sécurité publique", assure la préfecture, soulignant que pour les chasseurs, cette régulation permettra de réduire les indemnisations versées au titre des dégâts agricoles. La préfecture du Gard a missionné les lieutenants de louveterie pour une opération de destruction de sangliers à Rivières et se réserve le droit d'y avoir à nouveau recours "pour des tirs administratifs sur les territoires qui ne respecteraient pas la réglementation".

    Les militants anti-chasse accusent régulièrement les chasseurs de pratiquer l'agrainage et l'affouragement, modes d'entretien artificiel de surpopulation de gibier, ce que les sociétés de chasse démentent. Comme ailleurs en Europe, la population de sangliers s'est multipliée dans l'Hexagone au cours des dernières décennies : 36 000 étaient tués au début des années 1970, 750 000 en 2017.

    Pendant longtemps, la chasse de cet animal rare dans l'après-guerre, s'est faite "de façon à en assurer la préservation voire le développement", soulignait en mars 2019 un rapport parlementaire. C'est-à-dire en évitant de tuer les adultes reproducteurs, en particulier les laies, en relâchant des sangliers dans la nature ou en les nourrissant.

     

    03/05/2021 : Chasse interdite : un braconnier interpellé et 14 armes saisies

    Les gendarmes de la compagnie de Sarreguemines et les agents de l’office français de la biodiversité, la police de l’environnement, ont interpellé un homme, originaire d’Enchenberg, accusé de braconnage au Pays de Bitche. Un véhicule, quatorze armes et de nombreuses munitions ont été saisies.

    Les gendarmes de la compagnie de Sarreguemines et les agents de l’office français de la biodiversité, la police de l’environnement, collaborent souvent. Ces dernières semaines, ils ont reçu plusieurs plaintes : un homme circulait à faible allure sur de petites routes du Pays de Bitche, dans le secteur d’Enchenberg, Lemberg ou Lambach, tôt le matin ou tard la nuit. L’automobiliste était muni d’une arme, tirant sur le gibier, principalement le chevreuil.

    Un dispositif de surveillance est mis en place sur les routes environnantes. Les gendarmes et les agents de l’office français de la biodiversité remontent à un homme, âgé d’une soixantaine d’années, originaire d’Enchenberg. Jeudi 29 avril, vers 20 h, ils l’interpellent en flagrant délit de chasse prohibée à Lambach avec l'aide du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie. Le sexagénaire tente alors de prendre la fuite.

    Jusqu’à 4 ans de prison

    Il est placé en garde à vue par les hommes des brigades de Bitche et de Rohrbach-lès-Bitche, comme son acolyte, à ses côtés dans la voiture. Des perquisitions menées à son domicile permettent de découvrir de nombreuses armes, dont la détention, pour le plus grand nombre, reste à démontrer. Au total, les gendarmes de la compagnie de Sarreguemines mettent la main sur une dizaine d’armes longues, deux armes de poing et deux arbalètes, près de 35 kg de viande de gibiers, essentiellement des chevreuils, des cerfs, des sangliers, ainsi que de très nombreuses munitions. Les armes ainsi que le véhicule qui servait à la chasse ont été saisis.

    Bûcheron de profession, le sexagénaire qui connaissait parfaitement le milieu forestier, un peu ermite, a été remis en liberté. Il comparaîtra devant le tribunal de Sarreguemines en septembre prochain. Il risque 4 ans de prison, 60 000 € d’amende et la confiscation des objets saisis.

    Les dangers

    Les gendarmes et les agents l’office français de la biodiversité rappellent que le braconnage est strictement interdit. Il est doublement dangereux. D’une part pour les populations, car les braconniers font usage d’armes sans permis, sans forcément respecter les règles de sécurité. D’autre part pour l’environnement, encore plus au printemps, période de reproduction des espèces. Il y a un siècle, le lynx, qui fait son retour dans les Vosges du Nord , a disparu de la région, victime du braconnage. Le castor, qui remonte désormais vers Bitche, aussi.

     

    05/05/2021 : Il chassait de nuit, à l'arbalète et en voiture : un braconnier interpellé en Moselle

    Un homme qui chassait à bord de sa voiture, sur les chemins forestiers du Pays de Bitche, vient d'être interpellé. Il sévissait la nuit, et possédait des arbalètes et de nombreuses armes à feu.

    Ce sont les agents de l'Office français de la biodiversité qui ont repéré le petit manège de ce braconnier. La nuit, il avait pour habitude de sillonner les routes et les chemins forestiers du Pays de Bitche (Moselle) pour chasser biches et sangliers. 

    Il chassait de nuit, en poursuivant ses proies en voiture

    À bord de sa voiture, il poursuivait le gibier et tirait sur ses proies, avec de nombreuses armes. Après des dépôts de plaintes, et suite à une enquête minutieuse, les gendarmes de la compagnie de Sarreguemines sont parvenus à l'arrêter en flagrant délit, avec la complicité de la police de l'environnement. 

    L'homme a été interpellé en flagrant délit, alors que la chasse au gibier est interdite à cette époque de l'année. La pratique à bord d'un véhicule représentant une circonstance aggravante. Il a donc été arrêté pour "délit de chasse prohibée"

    Arbalètes, pistolets et fusils

    Au cours des perquisitions qui ont suivi, les gendarmes ont également mis la main sur des fusils, pistolets et même arbalètes. Ils ont également saisi près de 35 kg de viande de gibiers et de nombreuses munitions. 

    L'homme sera jugé, et ses armes et la voiture qui lui a servi pour ses méfaits ont été saisies.

     
     
    Une quinzaine d'animaux ont été découverts dans un enclos au mois de mars. Le propriétaire ne possédait aucune autorisation, ni habilitation pour un tel élevage.

    Un élevage illicite a été découvert et démantelé dans les environs de Gap, a appris BFM DICI ce jeudi. Une quinzaine d'animaux -sangliers, cochons vietnamien et "sanglochon", un hybride entre sanglier et cochon domestique- étaient enfermés dans un enclos, selon l'Office Français de la Biodiversité (OFB)

    Le propriétaire des animaux ne possédait aucune habilitation, ni autorisation spécifique pour cet élevage. Une procédure a été engagée à son encontre, précise l'OFB.

    L'Office français de la biodiversité rappelle par ailleurs que l'élevage de spécimens de la faune sauvage est rigoureusement encadré par le Code de l'environnement. En cas de non respect de la réglementation, les contrevenants risquent une peine de trois ans de prison et 150.000 euros d'amende.

     

    08/05/2021 : Vosges : un chat retrouvé ensanglanté à Aroffe, une association soupçonne un piège et lance un appel à témoin

    L'ASPA Vosges, association de secours et de placement des animaux lance un appel à témoin après la découverte d'un chat blessé et ensanglanté à Aroffe le mercredi 21 avril. Elle soupçonne un acte de cruauté volontaire, par le biais d'un piège, et lance un appel à témoin.

    Un chat a-t-il été victime d'un piège dans la commune vosgienne d'Aroffe ? C'est ce que suppose l'ASPA, association de secours et de placement des animaux, qui penche pour un acte de cruauté. L'animal domestique, Mimiss, a été retrouvé en sang par sa propriétaire devant son domicile le 21 avril dernier. D'après le vétérinaire qui l'a ausculté, les lésions sont compatible avec une prise au piège, comme un piège à mâchoires, ce qui est illégal. Le chat a été amputé à la patte arrière. 

    Passible de deux ans de prison

    L'association ASPA lance donc un appel à témoin pour savoir ce qu'il s'est passé. Elle rappelle que le fait d'exercer des sévices graves envers un animal domestique est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. Toute personne qui dispose d'informations peut la contacter, soit par mail (courrier@aspa-vosges.com) ou bien par téléphone 03.29.08.90.63.

     

    12/05/2021 : Battue de chasse à la moissonneuse-batteuse : relaxe pour les trois chasseurs

    Le tribunal judiciaire de Thionville vient de rendre sa décision dans le procès des chasseurs poursuivis pour avoir procédé à une battue de chasse à Thionville, sans autorisation, au moyen d’une moissonneuse-batteuse, en 2017.

    Le dossier, pour le moins insolite, avait été évoqué en audience en mars dernier. La juridiction nord-mosellane s’était alors donné le temps d’étudier l’affaire, dans laquelle trois prévenus, dont deux membres de la même famille, étaient inquiétés pour avoir fait usage d’un engin agricole comme moyen de rabattre du gibier.

    Les trois hommes ont été relaxés. La fédération des chasseurs de Moselle, partie civile, a été déboutée de ses demandes.

     

    13/05/2021 : L'homme d'affaires Benjamin Tranchant condamné pour des pratiques de chasse jugées illégales

    Benjamin Tranchant, patron du groupe Tranchant propriétaire notamment de casinos, vient d'être condamné par le tribunal de Montargis pour "prélèvement sans autorisation dans le milieu naturel" de gibier sur son domaine de Langesse, dans le Loiret. Un jugement qu'il annonce contester en appel.

    L'homme d'affaires Benjamin Tranchant a été condamné ce mercredi 12 mai par le tribunal correctionnel de Montargis pour des pratiques jugées illégales vis-à-vis du gibier sur un de ses domaines de chasse situé à Langesse, entre Gien et Montargis. Des peines d'amende ont été prononcées, mais surtout, lui qui est un passionné de chasse, se voit retirer son permis de chasse pour une durée de deux ans. Une condamnation qu'il conteste et dont il fait appel.

    Benjamin Tranchant, président du groupe Tranchant, propriétaire de plusieurs casinos en France, possède plusieurs domaines dans la région Centre-Val de Loire, à Chaumont-sur-Tharonne en Sologne, et à Langesse, dans le Loiret. Il est régulièrement montré du doigt par les opposants à ce qu'on appelle l'engrillagement en Sologne, le fait de clôturer les propriétés, empêchant le gibier de circuler. A Montargis, il n'était pas jugé pour cela, mais pour avoir tenté d'attirer des animaux sur son domaine, avec des techniques illégales.

    Des faits contestés par l'homme d'affaires Benjamin Tranchant

    Ce que lui reproche la justice, saisie par l'Office français de la biodiversité, c'est d'avoir installé à l'entrée de son domaine de la Brenaudière à Langesse, un système pour attirer du gibier, avec de la nourriture, sans que celui-ci puisse ressortir. Cela revient à prélever des animaux dans le milieu naturel sans autorisation, et c'est interdit, tout comme l'agrainage, le fait d'attirer du gibier avec de la nourriture, est très réglementé. 

    Ces pratiques avaient notamment été constatées de visu par les agents de l'office en 2019, mais elles sont contestées par Benjamin Tranchant, qui, sans commenter ce jugement, a annoncé qu'il en ferait appel. L'homme d'affaires est condamné à près de 2.000 euros d'amende dans le cadre de contraventions. Il doit aussi verser 600 euros de dommages et intérêts à la fédération des chasseurs du Loiret, ainsi qu'à l'association départementale des chasseurs de grand gibier, parties civiles dans cette affaire, car elles le sont "dès lors qu'il y a atteinte à l'éthique de la chasse" dit l'une d'elle. 

    Les deux gardiens du domaine avaient eux aussi comparu le 21 avril 2021 lors de l'audience, car ce sont eux qui selon les agents de l'office auraient fait entrer les bêtes dans le domaine. L'un d'eux est relaxé car sa présence sur les lieux au moment des faits visés n'a pas été constituée. L'autre est condamné également à des peines d'amende et le versement de dommages et intérêts aux associations.

     

    14/05/2021 : Argenton-sur-Creuse : criblé de plombs, Alfa, petit chat de 3 ans, est mort

    Le petit chat qui avait reçu quinze plombs dans le corps, samedi 1er mai, est mort. Il laisse sa famille en grande tristesse.

    Samedi 1er mai, Alfa, un petit chat de trois ans, a été retrouvé criblé de balles par son propriétaire, Jean-Christophe Pasquet.

    Après avoir été hospitalisé chez un vétérinaire, le petit animal a semblé aller mieux, et a retrouvé sa famille, vendredi 7 mai.

     Mais le lendemain, samedi 8 mai, il est décédé des suites de ses blessures. Une plainte avait été déposée par la famille.

     
     

    Jean-Jacques Berra partage sa retraite entre Paris et Sigean où il possède depuis des années une résidence secondaire.

    " Eté comme hiver, avec mes chiens, nous faisons de longues marches. Il n’y a que dans l’Aude qu’on a la chance d’avoir des sites exceptionnels, comme la mer et ses plages de sable fin, la campagne pour cueillir du thym, du romarin, des mûres et même des champignons, la montagne et sa station de ski prisée par les amateurs de glisse. Sans oublier ses villages pittoresques et ses vignes avec ses caves vigneronnes qui valent le détour et ravissent les amateurs les plus exigeants. Alors oui, à chaque balade, je suis toujours émerveillé par les lieux que je ne me lasse jamais de découvrir à chaque saison. Mais voilà, les paysages changent, parfois en bien, parfois en mal. Comme ce jour d’avril, me promenant sur les berges de la Berre fraîchement remises en état par le passage de bulldozers : l’endroit était parsemé de douilles, les tubes en plastique et les culots en laiton ou en acier étant pour le moins peu biodégradables. Respectueux de la nature, et par simple politesse envers autrui, je ramasse les déjections de mes amis à quatre pattes. Qu’est-ce qui empêche les chasseurs de se montrer tout aussi scrupuleux en ramassant les douilles éjectées par leurs armes ? Il ne faut pas être écologiste pour comprendre ça ! "

     

    26/05/2021 : Un agriculteur du Vendômois condamné à une amende pour avoir tué des busards

    Ce mercredi 26 mai 2021, un agriculteur du Vendômois a été condamné à une amende de 4.000 euros dont la moitié avec sursis pour avoir décapité en juillet 2018 trois jeunes busards dans une zone protégée à Selommes.

    Un exploitant agricole a été condamné ce mercredi à une amende de 4.000 euros dont 2.000 avec sursis pour avoir tué trois jeunes busards cendrés et déplacé leur cage de protection qui se trouvait dans son champ de blé, en juillet 2018 à Selommes, une commune rurale proche de Vendôme.

    L'homme âgé d'une quarantaine d'années avait comparu devant le tribunal correctionnel de Blois pour destruction et transport d’oiseaux appartenant à une espèce protégée,  le 31 mars dernier.  Le jour des faits, la moisson battait son plein. L'agriculteur s'était étonné qu'une parcelle de quelques mètres carrés de blé n'ait pas été moissonnée par le prestataire chargé de la récolter. C'est alors qu'il avait découvert la cage abritant la couvée de jeunes rapaces. De colère, il avait décapité les oisillons avec un outil. 

    Les busards cendrés sont une espèce menacée qui fait l'objet d'un programme de protection, la commune de Selommes faisant partie de la zone de protection spéciale Petite Beauce dans le cadre du dispositif européen Natura 2000.

    Des rapaces mal-aimés par certains chasseurs

    A l'audience, l'agriculteur avait affirmé qu'il ignorait que ces rapaces faisaient l'objet de mesures de protection particulières.  « Je n’étais pas content quand j’ai découvert la cage car personne ne m’avait prévenu " avait-il indiqué au président du tribunal.  Il avait ajouté qu’il était fatigué car la moisson battait son plein et que les résultats n’étaient pas à la hauteur de ses espoirs.

    L'un des bénévoles chargé de la pose des cages de protection n'avait pas prévenu le bon propriétaire mais le conducteur de la moissonneuse lui était au courant, c'est pour cette raison qu'il avait préservé ces quelques mètres carrés de blé abritant le nid.

    Le représentant de Loir-et-Cher Nature qui se consacre depuis quarante ans à la préservation des busards cendrés avait fustigé le comportement du prévenu : " Vous jugez un chasseur qui n'aime pas les becs crochus ! " Ces rapaces sont en effet accusés à tort de s'en prendre aux perdreaux alors qu'ils se nourrissent essentiellement de rongeurs.

    Le ministère public avait requis une amende de 4.000 euros et la suspension du permis de chasse de l'agriculteur fautif.  Ce dernier avait reconnu ses torts et s'était déclaré prêt à faire amende honorable en défendant la cause des busards cendrés auprès des exploitants agricoles.

    Cet appel à l'indulgence a été entendu par le tribunal qui a assorti le montant de l'amende d'un sursis partiel.  L'agriculteur devra également verser des dommages et intérêts et des frais d’avocat à la Ligue de protection des oiseaux (2x500 euros), Loir-et-Cher Nature (1.000 euros et 600 euros ), Perche Nature (500 euros) ainsi qu’à la Fédération départementale des chasseurs (2x500 euros).
     
     
     

    Les faits se sont produits à Canohès, dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 mai.

    "J'ai retrouvé mon chien mort vendredi matin, une balle dans le cœur, à trente mètres de chez moi". Francis Gueguen, habitant de la Prade à Canohès, veut que justice soit rendue à Orion, jeune boxer de trois ans. Il lance donc un appel à témoins, pour retrouver la personne responsable de ce geste. Le propriétaire de l'animal est dans l'incompréhension la plus totale : "C'est un chien aimé de tout le monde, c'est un boxer, on lui jette une balle, il peut jouer pendant des heures".

    L'heure à laquelle l'incident s'est produit, dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 mai, semble exclure l'accident de chasse : "C'est un meurtre. C'est hallucinant. La Prade à Canohès est un endroit où il y a beaucoup de gens qui se promènent avec leurs enfants et leurs animaux", ajoute-t-il.

    Sur l'arme utilisée, il semblerait qu'il s'agisse d'une carabine 22 long rifle. Une plainte a été déposée à la gendarmerie du Soler et une enquête est en cours.

    Toute personne ayant des informations à ce sujet est priée de se faire connaître auprès de la gendarmerie du Soler au 04 68 92 58 00.

     

    02/06/2021 : Hérault : un chien retrouvé défiguré par un tir à bout touchant de fusil de chasse

    Ce croisé labrador boxer, âgé de 7 ans, a été confié à la SPA Montpellier Méditerranée Métropole qui a déposé plainte contre X pour acte de cruauté envers un animal. Âmes sensibles s'abstenir, les photos qui suivent peuvent choquer !

    "Mais qui a osé faire ça ? Les photos sont insoutenables", s'insurge Annie Benezech, la directrice de la SPA Montpellier Méditerranée Métropole, joint par téléphone. Une question qui reste pour l'heure sans réponse.

    Ce mardi 25 mai, un chien errant, âgé de 7 ans, croisé labrador boxer, a en effet été retrouvé, la gueule tout ensanglantée, par les sapeurs-pompiers alors qu'il était couché sur le bord d'une route de la commune de Valmascle, entre Bédarieux et Clermont-l'Hérault. Amené d'urgence à la clinique vétérinaire Languedocia à Montpellier, il a subi une lourde opération chirurgicale.

    Une plaie et plusieurs fractures

    Selon le bilan opératoire du docteur Emilien Griffeuille, il présentait "une plaie délabrante sévère de la babine supérieure droite ainsi que des fractures du palais dur, de l'os maxillaire jusqu'aux cavités nasales, des prémolaires et du massif maxillaire". Il apparaissait à la radiographie "la présence de très nombreux plombs au niveau de la tête de l'animal compatible avec un tir de carabine à bout touchant".

    "Alerté par la clinique vétérinaire, son propriétaire a expliqué que financièrement il ne pouvait pas assurer le coût de l'opération donc on l'a récupéré", explique Annie Benezech qui a décidé de déposer plainte contre X, au commissariat central de Montpellier, pour acte de cruauté envers un animal. La procédure doit être envoyée à la gendarmerie afin qu'une enquête soit diligentée.

    Il a dû subir une seconde opération

    Ce mercredi 2 juin, ce chien a dû malheureusement subir une nouvelle opération, "les sutures de la babine droite et celles du palais notamment ayant lâché", indique le docteur Joachim Lopes de Lima de la clinique vétérinaire Saint-Hubert qui a assuré le suivi post-opératoire. Durant quelques jours, il va donc rester hospitalisé "pour surveillance et nettoyage des plaies, gestion de la douleur et antibiothérapie".

     

    03/06/2021 : Chasse à courre : Un veneur condamné pour violences contre un opposant à Chantilly

    Un veneur était jugé ce jeudi à Senlis pour avoir plaqué au sol un promeneur – hostile à la chasse à courre – qui avait tenté de stopper le Rallye des Trois forêts à Chantilly. Il a été condamné pour violences.

    «J’entends que cette affaire se tienne dans le calme : ce n’est pas le procès de la chasse à courre». Dès son propos préliminaire ce jeudi 3 juin au tribunal de Senlis, la juge Matras qui dirige les débats le sait bien : ce procès d’une empoignade en forêt de Chantilly cristallise les tensions depuis 2019.

    Le 10 décembre de cette année-là, le Rallye des Trois forêts chasse en forêt de Chantilly. Un homme, Olivier Ponce promène ses trois chiens – deux jack russel et un berger allemand – lorsqu’il voit débouler le rallye et ses veneurs montés sur leurs hauts chevaux. Opposé à la chasse à courre, mais membre d’aucun collectif militant, il décide de se mettre au travers de la piste, et d’écarter les bras «pour les stopper». Il est muni d’un bâton dont il se sert – selon les veneurs – pour frapper un puis deux chevaux. Selon lui, il touche «peut-être» un cheval.

    Un veneur gravement blessé, un promeneur légèrement

    La conséquence de ce geste – qu’il touche ou non les équidés – n’est contestée de personne : un chasseur, Christophe Posty, perd le contrôle de sa monture et chute lourdement. une chute dans le fracas et sous les commentaires moqueurs du promeneur «et ça sait pas monter à cheval en plus !». Le bilan est aussi lourd que la chute : fracture du poignet, de la cheville pour 45 jours d’ITT.

    Mais ce procès n’était pas le procès d’Olivier Ponce, ce promeneur anti-chasse, qui par son geste aurait provoqué la chute du cavalier. A la barre au contraire, on retrouve un autre veneur : Jean-Baptiste Antoine. Sommé de s’avancer devant ses juges, il raconte avoir vu M. Ponce frapper les chevaux et poursuivi son chemin.  Puis il a «vu son camarade allongé au sol et en sang», clamera plus tard son avocat Me Guillaume Demarcq. Un responsable de l’équipage demande alors au veneur d’aller «interpeller» Olivier Ponce. Jean-Baptiste Antoine s’exécute.

    «Reconstitution» à l’audience

    C’est à cet instant du récit que les versions divergent. Si l’on en croit le veneur, le promeneur, comprenant les conséquences de son geste, veut s’en aller. «Je me mets devant sa voiture, lui barrant l’accès», raconte le chasseur. Puis le promeneur, à qui les clefs de son véhicule ont été subtilisées, fait le tour de la voiture. «J’ai eu peur qu’il fasse sortir les chiens, dont le berger allemand», jure le chasseur à courre. La suite ? «Il s’énerve, je le repousse, puis je le plaque au sol et je l’immobilise». Pressé par la juge et la procureure de narrer plus précisément encore la scène, et sur l’invitation de son avocat, ce grand gaillard de 95 kilos rejoue l’empoignade à l’audience : il plaque son conseil Me Demarcq contre le box des prévenus, puis le met au sol en le tirant par le col de sa robe. «C’est un peu violent, ce que vous venez de nous montrer», rétorque la procureure, pas totalement convaincue de la pertinence de cette «reconstitution» en pleine audience.

    De son côté, Olivier Ponce, raconte une histoire différente : il a bien essayé de monter en voiture, c’est vrai. En revanche «il n’a jamais eu l’intention de faire sortir les chiens». Enfin il assure avoir été mis au sol, puis frappé. Il évoque des «coups de pied dans le dos». Il assure avoir également souffert d’une «bosse» derrière la tête. Un certificat médical atteste d’une côte fêlée. Le petit homme, pesant pratiquement deux fois moins lourd que son adversaire, n’a finalement que peu de mal à convaincre le tribunal qu’il ne cherchait pas ce jour-là à se battre avec Jean-Baptiste Antoine.

    «De quel droit, décidez vous d’interpeller monsieur ?»

    Pour la procureure Adeline Villain, coups de bâton ou non, coups de pied ou pas, le débat se résume à une question qu’elle adresse au prévenu : «A quel titre, de quel droit, décidez vous d’interpeller monsieur ?» Le veneur-justicier bredouille avant de répliquer qu’ayant été témoin d’un acte de violence, le militaire réserviste qu’il est a décidé d’intervenir avec des techniques acquises lors de sa formation. La procureure n’est toujours pas convaincue : «Monsieur est coupable, au mieux d’une contravention de classe 4, vous auriez pu, au titre de l’article 73, l’interpeller si vous aviez été témoin d’un délit». Second critère qui encadre la possibilité d’un citoyen lambda d’interpeller un autre citoyen : l’usage de la force proportionnée : «Avez-vous l’impression, avec vos différences de gabarit, d’avoir fait usage d’une force proportionnée ?». Le prévenu répond par l’affirmative. La procureur reste sur sa faim.

    «Deux poids, deux mesures»

    Alors que son client est malmené, Me Demarcq, avocat reconnu de la vénerie dans la région, s’emporte. Il s’adresse directement à la procureure Villain : «Quand je vois la danse que vous mettez à mon client, lorsqu’on jugera les 45 jours d’ITT (le cavalier qui a chuté, photo ci-contre) je me demande ce qu’il va prendre…». Pendant de longues minutes, tonitruant, l’avocat jouera la partition du «deux poids, deux mesures», reprochant au parquet d’avoir poursuivi dans un cas, mais pas dans l’autre. «Ce sont les mêmes témoins, le même endroit, mais on n’a qu’un procès», s’agace-t-il. Après avoir tenté de porter l’affaire sur le terrain de l’anti-vénerie, désignant du doigt les membres d’AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui) présents dans la salle, et après avoir rappelé le contexte trois semaines plus tôt de l’affaire Pilarski à quelques dizaines de kilomètres seulement de là, l’avocat du veneur demande la relaxe pure et simple.

    Quelques minutes avant lui, Me Pierre-Edouard Szymanski, avocat du promeneur n’avait pas eu à déployer tant d’efforts pour plaider la cause de son client. Son histoire : la vision d’un veneur au sol a échauffé les esprits, Jean-Baptiste Antoine, dans un contexte de tension et d’énervement a perdu ses nerfs : la différence de gabarit a fait le reste.

    C’est exactement ce qu’a retenu le tribunal en déclarant le veneur coupable de violences. Bien qu’estimant que le chasseur était sans doute dans son bon droit en voulant interpeller son adversaire, le tribunal estime cependant qu’un tel geste aurait nécessité une réponse plus proportionnée. Il est condamné à 1.000 euros d’amende. Les intérêts civils du plaignant feront l’objet d’une expertise et d’une nouvelle audience.

    Contacté,  à l’issue du procès, Hervé Tétard le maître d’équipage du Rallye des Trois Forêts n’a pas souhaité commenter cette affaire. En revanche, AVA a publié un communiqué de presse se félicitant «que la justice reconnaisse enfin au promeneur le plein statut de victime» et dénonçant que les veneurs «revendiquent désormais ouvertement le droit de se faire justice eux-mêmes».

    C’était finalement ce jeudi à Senlis, en dépit des injonctions de la juge, un peu quand même «le procès de la chasse à courre».

     

    06/06/2021 : Hérault : suspecté d'avoir tué une espèce d'oiseau protégé "pour le voir de plus près", le chasseur fait polémique sur le web

    Un chasseur héraultais est suspecté d'avoir tiré sur une espèce protégée. L'échange avec l'une de ses connaissances a été publié par le naturaliste Pierre Rigaux et épinglé par le journaliste Hugo Clément. Leur deux publications ont soulevé une vague d'indignation sur les réseaux sociaux.

    "Regarde ce que j'ai flingué, je savais pas ce que c'était au début et après j'ai fait des recherches." Le naturaliste Pierre Rigaux a rendu public un échange entre un chasseur héraultais et une de ses connaissances qui a suscité une vague d'indignation sur les réseaux sociaux. Les faits se seraient produits le 31 mai - hors période de chasse - dans le jardin d'un particulier, à Saint-Christol (Entre-Vignes), dans l'Hérault.

    Le jeune chasseur aurait confondu deux espèces d'étourneaux. "J'en avais jamais vu de ma vie. J'ai cru un étourneau sansonnet albinos au début." Sauf que l'oiseau sur lequel il a tiré est une espèce rare et protégée : un étourneau roselin.

    "T'es pas censé identifier avant de tirer ?"

    "T'es pas censé identifier avant de tirer ?" lui demande son collègue. "C'est un étourneau roselin, c'est super rare." Pas de quoi ébranler le chasseur. "Normalement si, mais là, il mange mes cerises. Y en avait 3. J'étais en mode, mais qu'est-ce donc que cette étrange chose. Donc je l'ai tué pour pouvoir l'observer de plus près. Ah oui, c'est rare ?"

    "C'est une blague de potache" explique le père du jeune chasseur

    Le père du jeune étudiant, explique qu'un malentendu est à l'origine de cette histoire. "C'est une blague de potache entre étudiants". "Mon fils de 24 ans a trouvé cet oiseau au pied du cerisier dans le jardin. Il a envoyé la photo à un de ses camarades qui aime bien les oiseaux en lui faisant croire qu'il l'avait tué."

    Se présentant comme "président d'une association de chasse locale et défenseur de la nature", le père qui préfère garder l'anonymat déplore que cette histoire ait pris une ampleur pareille "à cause des réseaux sociaux". Il défend son fils qui n'imaginait pas que sa "provocation" finirait par faire couler autant d'encre sur internet...

    Il n'évoque pas pour autant les causes de la mort de cet oiseau tombé du ciel. Une simple autopsie du cadavre de l'étourneau permettra de prouver la bonne ou mauvaise foi du jeune chasseur. Il faudra attendre les constatations de la Fédération de chasse et de l'Observatoire de la biodiversité pour connaître le fin mot de cette histoire...

    * Précision : Jean-Claude Vergnet, président de l'association de chasse de Saint-Christol, explique que "cette personne ne fait plus partie de notre société depuis trois ans. La Diane n'a rien à voir avec ces faits. Je ne prends pas position mais on ne chasse pas quand la chasse est fermée. A chacun d'assumer ses responsabilités".
     

    Pierre Rigaux, auteur et documentaliste spécialisé dans la faune sauvage, explique que ce jeune chasseur "n'aurait pas dû tirer hors période de chasse, aucune autorisation ne permet de tuer une espèce protégée. Qui plus est dans un jardin avec des habitations autour."

    Il rappelle que la confusion entre les deux espèces n'aurait pas dû se produire. "Le plumage bicolore de l’étourneau roselin le différencie facilement de l’étourneau sansonnet, espèce commune en France, classée chassable et "susceptible d’occasionner des dégâts". Fin mai, la chasse des étourneaux sansonnet n’est de toute façon pas ouverte et le tir n’est permis que sur autorisation individuelle délivrée par le préfet. Quant au tir des étourneaux roselins, il est totalement interdit." L'étourneau roselin, qui se reproduit de la Chine aux Balkans, est une espèce très rare en France.

     

    07/06/2021 : Un chat meurt tué par balle au refuge de Millau, la SPA porte plainte

    Un chat aurait été abattu en pleine nuit par un individu armé d’un fusil dans un refuge de la SPA situé à Millau (Aveyron), a indiqué l’association vendredi 4 juin. Une plainte a été déposée et l’auteur des faits serait actuellement recherché.

    Un chat est mort dans des circonstances mystérieuses au refuge de la SPA de Millau (Aveyron). L’animal, baptisé Sexy, aurait été tué par balle en pleine nuit, raconte vendredi 4 juin la Société protectrice des animaux dans une publication repérée par Midi Libre.

    « Les recherches du coupable sont en cours »

    Un homme aurait tiré sur le chat avec un fusil dans les locaux de l’association. « Malgré les soins attentionnés, Sexy mourra chez le vétérinaire, après plusieurs jours de souffrance », indique la SPA, qui précise par ailleurs qu'« une plainte a été déposée » et que « les recherches du coupable sont en cours ».

    Comme l’explique Midi Libre, l’auteur de sévices graves ou d’actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé risque deux ans de prison et 30 000 € d’amende.

     

    08/06/2021 : Loir-et-Cher : le chasseur condamné pour avoir tué deux hérons

    Un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Blois pour avoir tué deux hérons à Chémery.

    Tribunal correctionnel de Blois

     Un homme âgé de 27 ans a été condamné, vendredi 4 juin 2021, à une amende de 500 euros avec sursis, pour destruction sans autorisation d’animal protégé. Il était jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Les faits se sont produits à Chémery, le 30 août dernier. Il était poursuivi pour avoir tué deux hérons (un héron cendré et un héron bihoreau gris) lors d’un week-end de chasse au gibier d’eau.

    Le chasseur a clairement reconnu avoir tué un héron cendré de deux coups de feu. Il a aussi admis avoir tué l’autre oiseau d’un seul coup de feu lors de la « passée aux canards ». qui s’est révélé après coup être, un bihoreau gris. Il a précisé « avoir agi en toute connaissance de cause sachant parfaitement que les hérons étaient des espèces protégées ».

    Pour se justifier, il a invoqué la prédation de poissons exercée par les hérons dans cet étang réservé à la pêche et à la chasse. « Depuis 2014, avec une perte d’une centaine de couples, le héron cendré est l’espèce la plus en déclin dans notre département. Il est d’ailleurs toujours discrètement éliminé par les chasseurs et les pisciculteurs », a déploré l’association Loir-et-Cher Nature, partie civile dans cette affaire, et qui avait choisi cet oiseau pour emblème à l’époque où elle s’appelait Société d’étude et de protection de la nature en Loir-et-Cher.

    Son cousin, le héron bihoreau gris, est classé espèce vulnérable. « C’est un petit héron, plutôt arboricole, avec 90 à 92 couples recensés en 2020. Il est en réelle progression depuis 2007 », indique Loir-et-Cher Nature.
    Le chasseur condamné devra verser un total de 230 euros en réparation à l’association de protection des animaux sauvages, la même somme à Loir-et-Cher Nature et 180 euros de dommages et intérêts à la Fédération départementale des chasseurs ainsi que 350 euros pour ses frais d’avocat.

     

    08/06/2021 : Chasse en enclos : One Voice dévoile des images chocs dans sa nouvelle enquête

    L’association pointe du doigt "un parc d’attractions pour chasseurs" et plaide pour l’interdiction de ces pratiques.

    "S’ils veulent occire plus, il suffit de payer plus." Ce mardi, One Voice publie le second volet de son enquête sur la chasse en enclos, après que ses enquêteurs ont infiltré plusieurs enclos en Sologne, en Centre-Val de Loire, pour dénoncer "le business lucratif de la mort".

    Sous couvert d’anonymat, un enquêteur de One Voice rappelle en quoi consiste la chasse en enclos : "Comme son nom l’indique, c’est une chasse fermée, grillagée de toutes parts. Et dans cet endroit, on va y enfermer des animaux." Il ajoute : "Ils n’ont aucune possibilité de fuir", avant de poursuivre : "Leur seule porte de sortie, c’est la mort. C’est une garantie maximum de voir et de tuer." Et d’ironiser : "Moi, demain, j’ai envie de faire un safari à 20 minutes de Paris, je peux."

    L’association en a dénombré pas moins de 792 dans l’Hexagone, "rien qu’en répertoriant ceux qui publient des annonces dans les annuaires", souligne One Voice, qui précise qu’il pourrait y en avoir en réalité beaucoup plus :

    "S’y ajoutent ceux qui ne font aucune publicité sur Internet, ceux qui jouent sur la législation en maintenant une ouverture de quelques mètres dans la clôture, afin de ne pas être considérés comme un territoire fermé, ou d’autres encore qui prétendent être un territoire ouvert alors que tous leurs voisins sont des enclos de chasse."

    "Des clients pour le plaisir desquels tout est organisé"

    Sur les images publiées par One Voice, on peut voir "des sangliers agoniser, l’un d’entre eux se traîner sur des dizaines de mètres", mais également "un autre se faire planter un épieu dans la tête et dans le poumon et finir ses jours en se vidant de son sang".

    Pour participer à ces chasses, il faut s’acquitter d’une coquette somme, révèle l’ONG : "C’est aux alentours de 400 euros." "Ça peut même monter jusqu’à 600, 700, 800 euros", affirme One Voice, qui rappelle : "On va servir [au client] sur un plateau des animaux tout au fil de la journée à plusieurs reprises."

    La fondatrice de One Voice, Muriel Arnal, dénonce pour sa part des "ball-traps sur animaux vivants". Pour l’ONG, il n’y a pas de doute, "c’est un parc d’attractions pour chasseurs" : "S’ils veulent occire plus, il suffit de payer plus." Et d’arguer :

    "Pour l’un de nos enquêteurs, les chasseurs ne sont ni plus ni moins des clients pour le plaisir desquels tout est organisé. Ils payent pour être transportés ; s’ils n’ont pas vu d’animaux ou n’ont pu en tirer à une battue, à la suivante, ils sont positionnés de telle manière que cette occasion leur est fournie."

    Avant de conclure : "En fin de journée, ils repartent avec un corps dans le coffre et potentiellement un trophée. Ils ne viennent pas pour chasser, mais pour tuer." Pour lutter contre ces pratiques, One Voice a donc lancé une pétition demandant l’interdiction de la chasse en enclos, disponible ici.

     

     

    10/06/2021 : Tarn : Des chiens de chasse victimes de maltraitance à Aiguefonde

    L’Association Stéphane Lamart vient de déposer une plainte pour des faits avérés de maltraitances animales contre un chasseur sur la commune d’Aiguefonde.

    L’enquête ouverte fin 2019 a débuté sur la commune d’Albine. Douze chiens étaient détenus dans un enclos grillagé insalubre, pataugeant dans leurs excréments, urines, sans eau et affamés.

    "Le chasseur avait obtenu un délai, raconte l’enquêtrice de l’Association, en faisant la promesse de construire un chenil correct. Mais celui-ci n’a plus donné signe de vie et n’a plus répondu aux appels. Il avait transféré ses chiens sur une autre commune sur laquelle nous le retrouvons fin 2020."

    Une enquête laborieuse

    L’enquêtrice a mené ses investigations pendant plus d’une année. Actuellement, ce chasseur détient huit chiens de chasse dans deux enclos sur la commune d’Aiguefonde. Il s’agit de deux enclos grillagés avec chacun un abri de parpaings et de tôles ondulées. Le sol en terre, jonché d’excréments, est en plein soleil, une mangeoire avec un fond d’eau verdâtre. Pas de gamelle de nourriture. Il règne une puanteur à l’abord de ces enclos.

    Suite à un signalement d’une personne constatant la dépouille d’une charogne (la dépouille d’un canidé ?) que les chiens dévoraient dans l’enclos, des gendarmes de Labruguière sont intervenus et constaté une forte odeur de charogne et sa présence dans l’enclos. "Plusieurs autres personnes ont attesté des conditions de vie de ces neuf chiens en très mauvais état dont un chiot, sales, maigres, enfermés dans des enclos vétustes. Alarmées par l’état des chiens, elles les nourrissent régulièrement avec des croquettes."

    Nous avons contacté Vincent Garel, le maire de la commune. "Nous sommes au courant, indique l’élu qui a fait tout ce qu’il pouvait pour trouver une solution et alerter les pouvoirs publics. Nous avons travaillé sur ce dossier avec les associations et surtout nous venons d’obtenir l’ouverture d’une procédure officielle des services vétérinaires de l’Etat." La mairie et des riverains sont même allés nourrir ces animaux qui sont sur un terrain privé dont le propriétaire ne serait plus sur la région. Une vétérinaire a constaté l’état de ces chiens. Cette dernière a établi début mai un constat mais il n’y avait plus que cinq chiens dans les enclos, les plus mal en point n’étaient plus là. D’après nos informations, certains chiens souffrent de conjonctivites purulentes, d’otites probables et d’infections cutanées. Depuis la visite du vétérinaire, il y a de nouveau huit chiens et le chiot a disparu. L’association Stéphane Lamart a porté plainte contre ce chasseur pour maltraitance animale. La DDSCPP 81 est aussi partie prenante et un dossier a été constitué par la gendarmerie de Labruguière. "Nous espérons que cette chaîne de compassion envers la souffrance de ces chiens aboutisse car chaque année, les chiens de chasse sont les victimes collatérales de propriétaires qui oublient le sens des responsabilités. Le fait de laisser un animal sans soin, sans nourriture ni breuvage est malheureusement de plus en plus fréquent, et cela est considéré comme un abandon, un délit puni par la loi."

     
     
    10/06/2021 : Un faucon pélerin adulte abattu dans le Parc national des Cévennes

    Ce rapace, espèce protégée, a été retrouvé blessé le 26 mai à Ispagnac.

    Le drame est survenu mercredi 26 mai, dans le Parc national des Cévennes (PNC). Un faucon pèlerin, rapace qui peut mesurer de 90 cm à 1,10 m d’envergure, a été retrouvé vivant mais blessé à l’aile au hameau Molines, situé sur la commune d’Ispagnac. Ce rapace fait pourtant partie d’une des nombreuses espèces protégées par le Parc.

     

    10/06/2021 : «Un SNIPER abat le loup de Saône-et-Loire, acharnement sur le grand carnivore sauvage !» estime l'association dijonnaise Combactive

    L'association Combactive accuse met en doute le laboratoire Agrivalis71 «dont l'actionnaire majoritaire est le conseil général qui a la réputation d'être anti loup»

    Un SNIPER abat le loup de Saône-et-Loire

    Acharnement sur le grand carnivore sauvage !

    L’association Combactive travaille bénévolement depuis plus de 10 ans pour trouver des solutions améliorant les conditions de vie des animaux en rapport avec l’humain.
    Dans la nuit de mardi à mercredi, les tueurs professionnels de l’OFB ont encore une fois fait mouche. Le scénario se répète sans fin, sans jamais s’améliorer
    A la suite de plusieurs attaques sur des brebis retrouvées mortes, le loup est mis en cause.
    Au bout de quelques semaines, la préfecture autorise les 1ers tirs de défense qui permettent de tuer le loup s’il est aperçu dans le secteur d’un élevage attaqué.
    C’est la brigade spéciale de l’OFB qui a tué le loup en Saône-et-Loire. Ces hommes sont équipés avec des fusils à vision nocturne qui font mouche à plusieurs à plusieurs kilomètres. Le loup, bien qu’étant un animal très intelligent, ne peut pas survivre très longtemps.
    Dernier loup abattu dans le département, environ 6 mois.
    Depuis, aucune amélioration en matière de protection des troupeaux n’a été mise en place ni même réfléchie à ce jour.
    Combactive propose des solutions pérennes, solutions globales mises en place avec tous les acteurs réunis autour de la table, dont la SAFER pour réattribuer les terres.
    Combactive vient également en aide à certains éleveurs désireux de protéger efficacement leurs troupeaux (cellule Cerbère).
    Par ailleurs, l’association a proposé de financer des tests ADN pour confirmer que le loup est bien l’auteur des faits qui lui sont reprochés.
    Mais aucun retour, aucune autorisation des pouvoirs publics. Toute cette opacité des pouvoirs publics n’engendre pas grande confiance. Le loup tué dernièrement doit être autopsié par le laboratoire Agrivalis71 dont l’actionnaire majoritaire est le conseil général qui a la réputation d’être anti loup !
    Le serpent ne se mordrait-il pas la queue ?
    Le loup apporte une très grande richesse à la biodiversité, fait prouvé par tous les scientifiques. Pour autant il est régulièrement abattu au mépris de la loi (convention de Berne qui le protège). Seulement, quand tout a été mis en place pour empêcher les attaques de loups et que rien n’est efficace, il est possible d’effectuer des « prélèvements ».
    Sauf qu’en région Bourgogne Franche-Comté, on essaye rien ou des choses que l’on sait totalement INUTILES (filet de protection en plastic de 80cm de haut ou alors un Patou pour 100 brebis...). Les mesures n’étant absolument pas efficaces, le prédateur continue ses attaques, et le préfet autorise les tirs.
    Nous demandons à la préfecture de nous donner accès à la consultation des résultats d’analyses effectuées sur le loup abattu. Et demande l’organisation de réunions de concertation avec les acteurs qui souhaitent apporter leur soutien à la filière ovine et à l’acceptation du loup sur le territoire, notamment Combactive.

     

    10/06/2021 : Un faucon pélerin adulte abattu dans le Parc national des Cévennes

    Ce rapace, espèce protégée, a été retrouvé blessé le 26 mai à Ispagnac.

    Le drame est survenu mercredi 26 mai, dans le Parc national des Cévennes (PNC). Un faucon pèlerin, rapace qui peut mesurer de 90 cm à 1,10 m d’envergure, a été retrouvé vivant mais blessé à l’aile au hameau Molines, situé sur la commune d’Ispagnac. Ce rapace fait pourtant partie d’une des nombreuses espèces protégées par le Parc.

     

    11/06/2021 : Ils tiraient sur des animaux dans le Haut-Vaucluse : jusqu'à 3 ans de prison, dont un ferme

    C'est l'histoire d'une bande de pieds nickelés qui avaient été jugés le 8 avril dernier par le tribunal correctionnel de Carpentras. Ce dernier a rendu son délibéré hier, après avoir pris le temps d'étudier un dossier volumineux et marqué, surtout, du sceau de l'inconscience. Durant quatre mois, entre janvier et mai 2019, ces quatre jeunes gens, la petite vingtaine à l'époque, avaient commis des faits d'une abyssale stupidité. Au hasard de leurs virées en voiture dans un rayon d'une quinzaine de kilomètres autour de Bollène, ils avaient, avec une carabine à air comprimée équipée d'une lunette, pris pour cible des chevaux, des moutons, des chats, des poules ou encore des oiseaux.

    Pourquoi ? Aucun des quatre n'avait été en mesure, lors de l'audience, de livrer une explication un tant soit peu rationnelle. Ils avaient tous évoqué un jeu, une sorte d'émulation malsaine, qui les conduisait à flinguer des cibles vivantes comme on le ferait au ball-trap. Une inconséquence rare qui avait conduit à l'euthanasie d'un poney ou encore à la perte d'un poulain par une jument prête à mettre bas.

    Mais ils ne s'en étaient pas tenus qu'à cela. Au détour d'une énième balade, ils avaient tiré une balle lors d'un dépassement sur le côté d'un camping-car, ou encore jeté un projectile - en l'occurrence une canette de soda - dans le pare-brise d'un bus au moment où ils l'avaient croisé. Un bus scolaire rempli d'une trentaine d'adolescents qui auraient pu craindre le pire sans le sang-froid du chauffeur. Plus d'une vingtaine de délits étaient reprochés à trois d'entre eux, Hugo et deux frères, Alexy et Jordan, une douzaine pour le quatrième, Dimitri. Ils avaient fini par être repérés, un jour, dans la campagne bollénoise par un promeneur dont ils avaient dégradé la voiture. Les "tournées" s'étaient alors arrêtées après une minutieuse enquête des gendarmes.

    Bref, "des profils très inquiétants", pour la présidente du tribunal de Carpentras, Sandrine Izou. Aucun n'avait pourtant d'antécédents judiciaires avant cet épisode. "On a tiré sur les chevaux parce qu'on est des idiots", avait résumé Jordan dans un éclair de lucidité.

    Dans son délibéré, le tribunal a choisi de suivre les réquisitions du procureur, Michel Raffin. Hugo, Alexy et Jordan sont condamnés à la peine de trois ans de prison, dont deux avec sursis. Ils évitent l'incarcération puisque la partie ferme sera aménageable à condition de travailler et d'indemniser les victimes (plus de 15 000 € au total). Il leur est, en outre, interdit de posséder une arme durant 5 ans et un animal, de façon définitive. Idem pour Dimitri, dont la peine de prison est minorée, à savoir 18 mois dont 12 avec sursis.

     
     
    11/06/2021 : « J’veux pas d’embrouille ! » : en Ariège, les langues peinent à se délier un an après la mort d’un ours
    Le sujet de l’ours, conflictuel, passionne autant qu’il inquiète dans la région. Peu d’habitants livrent leur opinion à découvert. Tags et graffitis, eux, affichent des points de vue irréconciliables.
    Dans le village de Seix, le clocher de l’église Saint-Étienne et la rivière du Salat sont plus loquaces que ses habitants. À l’évocation de l’ours, on presse le pas, on hausse les épaules. Et lorsque l’on veut bien aborder le sujet, c’est presque toujours sous anonymat. « J’veux pas d’embrouille », se justifie cet habitant du village ariégeois. « J’évite d’en parler parce que les gens s’enflamment vite. Ça fait quinze ans que je suis là et chacun campe sur ses positions. La crainte désormais c’est l’attaque d’êtres humains, mais à mon avis, il y a plus d’attaques de chiens que d’ours… »
     
     
    17/06/2021 : Près de Vitré : ils avaient tué un chevreuil sans autorisation, les chasseurs condamnés
    En décembre 2019, une équipe de 17 chasseurs avait été arrêtée en flagrant délit de braconnage, près de Vitré. Ils ont été jugés.

    En décembre 2019, une équipe de 17 chasseurs avait été arrêtée en flagrant délit de braconnage, à Louvigné-de-Bais, près de Vitré.

    Ce sont les agents de développement de la Fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine qui ont procédé à l’interpellation. Ils surveillaient cette équipe de braconniers depuis plusieurs semaines.

    La chasse étant réglementée, cette équipe de chasseurs avait le droit de chasser le sanglier mais pas le chevreuil sur ce secteur. Or, ils ont été interpellés avec un chevreuil mort.

    Annulation du permis de chasse

    Ce chevreuil avait été tiré avec une munition interdite et transporté avec un quad.

    Le chevreuil avait été saisi par les agents de développement ainsi que le quad et le fusil du tireur.

    Les braconniers viennent d’être jugés.

    Les deux principaux protagonistes ont été condamnés à une amende. Le tireur écope également de l’annulation de son permis de chasser et d’une suspension de 1 an.
     
     
     
    18/06/2021 : Nice: un taxidermiste condamné à 8000 euros d'amende pour avoir empaillé et congelé des oiseaux
    Ce jeudi 17 juin, le tribunal de Nice a condamné un homme à trois mois de prison avec sursis et 8000 euros d'amende pour avoir empaillé et congelé des oiseaux, 244 étaient des espèces protégées.

    A Nice, le tribunal a condamné un homme, à trois mois de prison avec sursis, et 8000 euros d'amende. Cette somme devra être reversée à la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO).

    L'accusé s'adonnait à la taxidermie, 1000 espèces d'oiseaux étaient ainsi empaillées et congelées à son domicile. 21 armes de catégories B ont également été saisies.

    "Il a donc été condamné pour délit de naturalisation d'espèces, détention et importation d'espèces protégées, et détention d'armes de catégorie B." rappelle Eric Hansen directeur de l’Office français de la biodiversité en PACA

    L'accusé n'a plus le droit de détenir des armes pendant au moins 3 ans. 

    Cette enquête a débuté en 2019, les oiseaux importés illégalement venaient du monde entier. En France, la loi de 2009 fixe la liste des espèces protégées. On retrouve notamment le Flamant rose, le Héron cendré, le Goéland marin ou encore les hirondelles. 

    Mais c'est depuis 1976, avec la loi relative à la protection de la nature, que la préservation des espèces animales et végétales a commencé à être encadrée juridiquement. 

    Dans le cadre de cette affaire, 14 espèces ne respectaient pas non plus la convention de Washington. 

     

    28/06/2021 : Canards appelants: pas d'impunité! Audience à Amiens pour un chasseur ce 29 juin.

    6 novembre 2020 : la grippe aviaire se propage parmi les oiseaux migrateurs. Malgré l’arrêté en vigueur qui interdit notamment la chasse au canards migrateurs, deux agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) interpellent un chasseur en flagrant délit, avant de tomber eux-mêmes dans un guet-apens.
    Face à ce mépris des lois, One Voice se porte partie civile contre le chasseur. L’audience se tient ce 29 juin au tribunal de police d'Amiens.

    À 8h15, le 6 novembre dernier, deux inspecteurs de l’Office français de la biodiversité effectuent une patrouille de surveillance à Boismont dans une zone humide de la Somme. Ce jour-là, la France est confinée et les déplacements, hors motifs impérieux, sont interdits. La chasse au gibier d’eau est également prohibée : la grippe aviaire, hautement pathogène pour l’avifaune sauvage, sévit. Les chasseurs n’ont donc pas le droit de chasser avec des appelants, ces oiseaux vivants enfermés dans des cages et utilisés comme appâts.

    La mise en scène du chasseur

    Pourtant, les deux agents repèrent très vite un homme en tenue de chasse. Ils s’approchent, l’interpellent, mais l’homme s’éloigne. Il finira par obtempérer, sans dissimuler le motif de sa manœuvre. « Je gagne du temps. J’ai prévenu les autres chasseurs de votre arrivée », avoue-t-il finalement.

    Près de la mare, les deux agents constatent la présence de onze canards appelants enfermés. Dans la hutte, ils découvrent dix oiseaux encagés, un duvet en boule et un fusil de chasse à canon démonté. Les preuves sont évidentes. Mais quand les agents demandent à l’homme son permis de chasser pour contrôler son identité, il ne l’a pas et remet son permis de conduire. À la suite du contrôle, les agents repartent vers leur véhicule, mais se retrouvent bloqués par un groupe d’une dizaine de chasseurs. Kevin D. a prévenu ses « collègues ». Pendant près d’une heure, les agents de l’OFB essuient vociférations, insultes, menaces...

    Face à la toute-puissance des chasseurs

    Aujourd’hui, Kevin D. est poursuivi pour plusieurs infractions :

    • Transport et utilisation des appelants pour la chasse au gibier d'eau en violation d'un arrêté d’interdiction.
    • Chasse sans être porteur du permis de chasser sur soi.
    • Défaut d'identification des appelants détenus (baguage).
    • Défaut de déclaration des appelants.
    • Non-tenue du registre d'identification des appelants.

    Il reconnaît uniquement les 3 dernières, pour lesquelles il va être jugé dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

    Ce fait divers affligeant illustre une fois de plus le sentiment de toute-puissance des chasseurs. Organisés via le collectif des « chasseurs en colère », ils exigent l’impunité quand ils violent la loi.

    La propagation de la grippe aviaire ? Ce n’est pas leur problème. La loi censée protéger le plus grand nombre ? Ils la bafouent sans vergogne. Pris en flagrant délit par nos enquêteurs fin janvier, ils se moquent éperdument des conséquences de leurs actes et ont même mis en place une cagnotte « solidaire » pour payer leurs contraventions.

    Le soutien des politiques

    Que pouvons-nous faire, si les chasseurs ont, en plus, l’appui des politiques ? Xavier Bertrand affiche son soutien au collectif des « chasseurs en colère » et propose même d’inscrire la chasse au gibier d’eau et les chasses traditionnelles au patrimoine mondial de l’Unesco.

    Quand on sait que cette pratique utilise des oiseaux captifs pour tuer leurs congénères, on croit rêver ! Ce 29 juin, Kevin D. devra répondre de ses actes au tribunal de police d’Amiens. Nous y serons.

     

    30/06/2021 : Parc national des calanques. Le préjudice écologique reconnu, les 4 braconniers condamnés

    Quatre braconniers ont été condamnés par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) et doivent s'acquitter d'une amende de plus de 50 000 euros.

    La cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a tranché ce mardi 29 juin 2021 : les quatre pêcheurs sont condamnés à verser 52.068,34 euros au Parc national des calanques à Marseille. Ils étaient jugés pour braconnage.

    Une peine allégée

    Contactée par Actu Marseille, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence confirme que les braconniers ont écopé de plusieurs condamnations :

    • 10.000 euros à l’encontre des quatre prévenus, pécheurs, pour atteinte à l’image et à la réputation du parc ;
    • 10.000 euros également à l’encontre des mêmes pour atteinte à la mission du Parc ;
    • 52.068,34 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice écologique. 

    Mais cette peine a été allégée par rapport à celle fixée en première instance, le 6 mars dernier. Initialement la somme était de 350 060 euros. Si le conseil du Parc national des calanques regrette l’allègement, il salue tout de même cette décision, relate France Bleu : « C’est la première fois depuis la loi de 2016 sur la biodiversité qu’une cour d’appel retient le préjudice écologique du fait d’une atteinte non négligeable à un écosystème ». 

    La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili a également réagi sur son compte Twitter : « Pas d’impunité pour les braconniers ». 

    Une pêche illégale pendant 4 ans

    Pendant quatre années, entre 2013 et 2017, les pêcheurs auraient ramassé une quantité importante d’oursins, mérous et poissons, dans des zones protégées et interdites au sein du Parc national des Calanques. 

    Ainsi, le Parc aurait estimé à 4,5 tonnes la totalité des produits de cette pêche illégale, englobant des espèces protégées voire menacées.

     

    01/07/2021 : Un renard volontairement pendu au grillage de la propriété du maire de Fresnes-au-Mont

    Après avoir longtemps hésité, le maire de Fresnes-au-Mont entend mettre la lumière sur un acte barbare. Un renard pris au collet a été accroché par un individu au grillage à l’arrière de la maison. Il a déposé plainte ce mercredi matin à la gendarmerie.

    Les faits remontent déjà au début du mois de juin. Jean-Marc Ilic, maire de Fresnes-au-Mont, a longtemps souhaité ne pas ébruiter cette histoire sordide touchant sa famille. Mais sa parole s’est finalement libérée dimanche lors des élections.

    C’est durant ses heures au bureau de vote qu’il évoque cette affaire avec l’un de ses élus, Patrick Sommeil, également président de l’ACCA du village. Ce dernier l’a finalement convaincu d’en parler et d’aller déposer plainte en gendarmerie de Saint-Mihiel, ce qu’il a fait ce mercredi matin.

    Le maire raconte aujourd’hui non sans émotion : « En rentrant de vacances le samedi 5 juin au soir, après une dizaine de jours d’absence, j’ai fait le tour de la maison et du jardin. Au loin, j’ai aperçu une masse sombre accrochée au grillage. Je suis allé voir et j’ai vite compris que c’était un renard mort, étranglé avec un collet, presque en état de décomposition ». Un vrai choc.

    Étranglé à 70 cm du sol

    Le lendemain, au lever du jour, Jean-Marc Ilic prend quelques photos sur son téléphone portable, décide de décrocher le renard et d’aller le déposer en forêt loin des sites de passage : « Je suis sûr qu’il était encore vivant quand on est venu me l’accrocher au grillage, juste devant le ruisseau de la Source. Partout autour, il y a de l’herbe haute, alors que là on voit bien que l’animal a dû gratter avec ses pattes durant des heures sûrement pour tenter de se libérer… Et pas de doute possible, il a bien été accroché là avec le reste de fil de fer qui a été bien tricoté avec une dizaine de passages autour des rectangles de mon grillage à 70 cm du sol… La pauvre bête. On ne torture pas un animal sauvage comme ça ! »

    Élu en 2014 et réélu l’an passé pour un deuxième mandat, le maire n’a jamais été victime d’intimidation de ce genre : « C’est bien la première fois. Je sais qu’on peut parfois me reprocher d’appliquer la réglementation un peu trop à la lettre… Mais je n’ai jamais reçu la moindre lettre de menace, non plus ». Le mystère persiste même si le maire a bien quelques pistes.

    Des traces ADN

    Patrick Sommeil, président de l’ACCA de Fresnes-au-Mont (30 actionnaires), est révolté : « On ne doit pas en rester là. Ce qui s’est passé est inadmissible. Et ce n’est sûrement pas un chasseur qui a pu faire ça ! En revanche, j’ai récupéré le collet. C’est un vieux piège qui marche encore visiblement. Il y a un numéro sur le fil. Et il y a peut-être aussi des traces ADN… » Reste à savoir si l’enquête de gendarmerie permettra d’identifier l’auteur de ce geste barbare.

     

    30/06/2021 : Oise. Mis à l’amende, il organisait des parties de chasse illégales près de Beauvais

    Un homme a écopé d’une amende pour détention d’animaux d’espèces non domestiques vendredi 25 juin. Il avait créé des parcs clandestins sur sa propriété dans l’Oise et y proposait des parties de chasses illégales, selon Le Parisien.

    Un homme a été condamné à 600 € d’amende par le tribunal de Beauvais (Oise) vendredi 25 juin pour détention d’animaux d’espèces non domestiques. Chasseur, le prévenu avait installé des parcs clandestins dans sa propriété et y organisait des parties de chasse au sanglier non autorisées, rapporte Le Parisien.

    Les enquêteurs de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont assuré qu’une laie en rut était enfermée dans un enclos de 500 m2 au milieu d’un bois près de Beauvais. Les sangliers, attirés, étaient ensuite capturés et gardés de force dans 50 ha grâce à une clôture électrique, notent nos confrères.

    Il touchait jusqu’à 2 000 €

    C’est là que se déroulaient les chasses parfois payées entre 500 et 2 000 €. L’activité du septuagénaire aurait duré entre novembre 2018 et février 2019, selon le quotidien.

    Alain Czapnik, président de l’Association départementale des chasseurs de grand gibier de l’Oise, s’est réjoui que le mis en cause ait été condamné en regrettant néanmoins la condamnation dans les colonnes du journal francilien : « Avec les potentiels revenus de ces chasses illégales, 600 €, c’est vite remboursé ».

     

    02/07/2021 : Chasse au renard : un maître d’équipage condamné

    Jacques Pétreau, maître d’équipage de chasse à courre qui faisait appel d’une condamnation devant la cour d’appel de Poitiers pour le prélèvement sans autorisation d’un renard, lors d’une chasse organisée à Benassay en février 2019, a été condamné jeudi 1er juillet 2021 à trois amendes de 300 € dont 100 € avec sursis pour chacune et au retrait du permis de chasse avec interdiction de le repasser avant une durée de 6 mois. Il devra également verser 700 € aux parties civiles au titre des frais de justice.
    Les magistrats de la cour d’appel plus sévères Les magistrats de la cour d’appel ont été plus sévères que l’avocat général qui avait requis, début juin, une interdiction de repasser le permis de chasse avant une durée de trois mois. Au cours de cette partie de chasse, il avait été reproché au retraité d’avoir prélevé le renard, de l’avoir transporté en voiture avant d’utiliser une pioche pour le sortir du trou de ragondin dans lequel il était réfugié.
    Le renard avait été tué peu de temps après avoir été libéré.

     

    07/07/2021 : Affaire de la meute de chiens d'Azerat : le propriétaire condamné à une amende avec sursis

    Le tribunal correctionnel de Périgueux a rendu son jugement en délibéré mercredi 7 avril. Le propriétaire de la meute d'Azerat, poursuivi pour ne pas avoir réduit assez vite le nombre de ses chiens a été reconnu coupable et condamné à 1500 euros d'amende avec sursis.

    Il avait mis plus d'un an pour passer de 100 à 45 chiens, contre deux mois et demi comme il le lui était demandé. Le propriétaire de la meute d'Azerat, poursuivi pour non respect de la mise en demeure, a été reconnu coupable. Le tribunal correctionnel de Périgueux a rendu son jugement en délibéré mercredi 7 juillet, et l'a condamné à 1500 euros d'amende totalement assortie d'un sursis. Le jugement suit les réquisitions du procureur, qui au cours de l'audience le 28 avril dernier, avait requis une amende de 1500 euros. 

    Les demandes des associations jugées irrecevables 

    Deux associations de défense des animaux, la Fondation 30 millions d'amis et One Voice s'étaient constituées parties civiles et demandaient la confiscation des chiens et l'interdiction d'exploitation de chenil. Le tribunal les a jugées irrecevables. 

    Non respect de la limitation du nombre de chiens

    En mars 2019, l'association One Voice avait déposé plainte pour notamment actes de cruautés et acte de maltraitance. Des photos et une vidéo des chiens avaient ensuite été diffusées en septembre 2019 sur les réseaux sociaux. En juillet 2019, deux inspecteurs étaient venus contrôler, et ont estimé qu'il n'y avait pas de défaut de soins et que les animaux étaient en "bonne condition physique". En septembre 2019, la préfecture de la Dordogne a demandé au propriétaire de la meute de limiter son nombre de chiens pour arriver à 45 animaux. Le 16 décembre, les inspecteurs ont constaté qu'il restait 94 chiens et 17 chiots. 

    A l'audience le 28 avril dernier, le propriétaire indiquait qu'il lui restait désormais "32, 33, 34 chiens".

     

    08/07/2021 : Défense des animaux : la vidéo choc d’un élevage de lièvres en Haute-Garonne

    L’association Nos Viventia publie en ligne un reportage vidéo sur un élevage de lièvres pour la chasse, en Haute-Garonne. Des images difficilement soutenables destinées à alerter le grand public sur les conditions de vie de ces animaux.

    « Attention images difficiles », lit-on, en guise d’avertissement, au démarrage de ‘’Né pour la chasse’’. Il s’agit d’un reportage vidéo de 2 minutes et 20 secondes, publié, ce jeudi 8 juillet, sur les réseaux sociaux, par l’association de défense des animaux Nos Viventia (‘’Nous les vivants’’). Il dénonce les conditions de vie de lièvres élevés pour la chasse, dans une exploitation située en Haute-Garonne. L’association précise que les images ont été tournées en mai dernier « par un lanceur d’alerte ». On y voit des animaux confinés, dans des cages exiguës, les pattes reposant sur des grilles. Certains ont des comportements « aberrants, répétés à l’infini. En clair, ils deviennent complètement fou », explique la voix off du reportage. D’autres images, notamment de lièvres morts, sont difficilement soutenables. Voici une version de cette vidéo, que nous avons modifiée afin de respecter l’anonymat de l’éleveur.

    “On ne peut pas les élever ailleurs que dans des cages”

    « Mon objectif est d’informer sur l’existence même de de ce type d’élevage, selon moi très contestable. Et sur les conditions subies par les animaux dans cet élevage en particulier, objectivement incompatibles avec les besoins biologiques élémentaires de l’espèce », explique Pierre Rigaux, auteur de l’enquête. De son côté, l’éleveur mis en cause, dont nous respectons l’anonymat, nous a confié son intention de porter plainte pour violation de sa propriété privée. « Je ne vais pas laisser passer ca ! » Il récuse toute maltraitance et souligne que son exploitation est agréé et soumise au contrôle sanitaire. « Les grilles sont là pour assurer aux lièvres un environnement sain. Et on ne peut pas les élever ailleurs que dans des cages. Si on les mettait dans un parc à l’air libre, ils attraperaient des maladies », explique l’éleveur. Celui-ci considère par ailleurs que la pratique de la chasse, auxquels sont destinés ces animaux, est un « travail pour la nature. Les chasseurs sont les vrais écolos. »

     

    08/07/2021 : Deux chasseurs condamnés pour avoir tiré un sanglier en pleine nuit près de Poix-de-Picardie

    Le tribunal d'Amiens a condamné pour braconnage deux chasseurs ce jeudi. Les deux hommes ont tiré un sanglier en pleine nuit et hors périmètre de chasse dans la soirée du 8 au 9 décembre 2019 à Bougainville, près de Poix-de-Picardie.

    Deux chasseurs ont été condamnés pour braconnage ce jeudi au tribunal correctionnel d'Amiens.  Ces deux hommes, âgés de 26 et 37 ans, étaient convoqués pour avoir abattu un sanglier en pleine nuit et hors périmètre de chasse. Cela s'est passé aux alentours d'1h du matin, dans la nuit du 8 au 9 décembre 2019 à Bougainville, près de Poix-de-Picardie.

    Seul l'un des prévenus, le plus jeune, a assisté à toute l'audience. C'est lui qui a tiré sur l'animal en sortant de sa voiture. Et devant le juge, il a reconnu les faits."J'ai été con", bredouille le jeune homme. Il faut imaginer la scène : une nuit de décembre, il rentre de soirée, en voiture avec ses amis, et là, il tombe sur trois sangliers. 

    Alors, il s'arrête, prend sa carabine dans le coffre et abat un des animaux. "J'avais besoin d'un peu de viande", explique le prévenu qui raconte comment il a ensuite traîné la bête de 50 kilos jusque dans le coffre et dépecé l'animal chez la grand mère à 1h du matin. "C'est pas très digne d'un chasseur tout ça", l'interrompt le juge. "Non", répond les bras ballants le braconnier. 

    Là, ce n'est pas de la chasse.

    L'avocate de la Fédération des chasseurs de la Somme enfonce le clou. Maître Hertault s'adresse au prévenu : "Vous avez fait du braconnage combien de fois Monsieur ? Une fois", réplique le jeune homme. Et il le jure : il ne recommencera pas.

    Le juge lui a laissé son permis de chasse mais l'a condamné à faire 105 heures de travaux d'intérêt général, à effectuer dans les 18 mois, sinon il écopera de deux mois d'emprisonnement. L'autre homme, qui a dû partir avant le début de l'audience, et qui a aidé à porter la bête dans la voiture, écope de 300 euros d'amende avec sursis.  Les deux hommes devront également verser 1 500 euros de dommages et intérêts à la Fédération des chasseurs de la Somme.

    Une décision juste, estime Me Hertault, l'avocate de la Fédération des chasseurs de la Somme. "Je pense qu'il faut bien que les gens pensent que les chasseurs sont des gens passionnés, qu'ils ont le souci de la faune et de la flore. Là, ce n'est pas de la chasse, c'est du braconnage, c'est un comportement de viandard'", estime-t-elle. Elle aurait aimé que le juge suspende le permis de chasse du principal prévenu. 

     
    Si on n'a plus le droit de s'amuser, faut le dire tout de suite. Petite virée chez les éleveurs de lièvres destinés à mourir sous la balle des chasseurs héroïques. Comme il n'y a plus rien dans les fourrés, des spécialistes élèvent à la dure des bestioles qui autrement cavaleraient sur des centaines d'hectares. Y a du déchet, mais c'est pour la bonne cause.

    Au programme de la petite section de maternelle, la merveilleuse rencontre entre les chasseurs et le bien-être animal. Le lièvre de chez nous (lepus europaeus) dispose, on le sait, de longues pattes postérieures, si musclées qu’elles lui permettent de faire des bonds de deux mètres à la verticale et jusqu’à six mètres en longueur. Ajoutons ses oreilles, plus longues que sa tête, et un poids qui peut atteindre 6,5 kilos. Pas de quoi le confondre avec un lapin de garenne, pourtant son cousin.

    Que fait-il de ses longues et belles journées ? Il cavale sur un territoire d’environ 200 hectares, boulotte quantité d’herbes diverses et, quand on le fait chier de trop près, il se met à sauter comme un cabri, laissant ses adversaires, sauf un dont on va parler, loin derrière. Il arrive souvent au mâle, quand il entend baisouiller, une cruelle aventure. Il veut, elle ne veut pas. Il s’énerve et insiste en gros relou, alors elle lui envoie de beaux pains en pleine face avec ses pattes antérieures. Ensuite, poursuite(s), et pour finir, il lâche l’affaire, car quand c’est non, taré, c’est non. On appelle tout cela un bouquinage.

    Bon, maintenant, la chasse. Les pépères veulent flinguer la beauté du monde, c’est bien naturel, car ces gens paient cher et veulent du résultat. Or la biodiversité a foutu le camp du bocage, à cause des saines pratiques pesticidaires – entre autres –, et voilà nos amis tout malheureux. Que faire ? Mais « repeupler », bien sûr. En achetant à des boîtes spécialisées des perdrix, lapins, sangliers tout neufs, à peine sortis de l’œuf. Et des lièvres, évidemment. L’irremplaçable Pierre Rigaux poursuit un travail de documentation sur le sujet et nous livre cette fois une courte vidéo sur l’élevage de lièvres.

    Dans un élevage de Haute-Garonne, « grâce à un lanceur d’alerte », on peut voir un petit peu de ce qui se passe à l’intérieur. Le client-roi, c’est bien entendu la fédération de chasse, qui s’en pourlèche déjà les babines. Des dizaines et des dizaines de cages recouvertes de tôle ondulée très ondulée, emprisonnent des dizaines d’animaux contraints à s’accoupler et à se reproduire, car tel est le but principal. Le plancher des cages est en grillage aéré, ce qui permet aux crottes de tomber par terre, limitant ainsi les frais d’entretien des taulards. Le lièvre, qui courait des kilomètres, coince ses papattes dans la grille et, peu à peu, devient fou, car il ne peut même plus faire un seul bond. Et le voilà atteint de ce que les spécialistes appellent des stéréotypies, c’est-à-dire des mouvements convulsifs, façon TOC, répétés à l’infini. Un levreau sur deux meurt avant de pouvoir être vendu, à cause du stress ou de maladie. Compter 300 animaux enfermés, bon an mal an, et entre 700 et 800 lièvres adultes vendus chaque année à ceux qui graissent déjà leur fusil.

    Comment un lièvre foldingue se conduira-t-il dehors ? En face de ses tueurs ? La question ne sera pas posée, car elle sous-entendrait que ces animaux existent, souffrent éventuellement, et qu’ils ont peut-être même le droit de mener une vie réelle. Ajoutons ce qui n’est pas tout à fait un cadeau. On peut se rendre en un clic sur le net chez nos amis de la Fédération des éleveurs de lièvres de France. Cette FELF annonce fièrement appartenir à la FNSEA, syndic(at) de faillite de l’agriculture industrielle. On les croit, car on ne voit pas pour quelle raison ils s’insulteraient aussi vivement. Les partenaires de ce machin s’appellent Stargib, dont « les programmes alimentaires répondent aux enjeux économiques et techniques de la filière gibier : une reproduction performante et un gibier de qualité paré pour chaque étape de sa vie :  programme alimentaire élevage, programme alimentaire futur reproducteur, programme alimentaire reproducteur ». Et « l’aliment tonique » Progibier qui promet «  une gamme d’aliments sûrs, réguliers et performants pour une reproduction performante et un gibier d’élevage de qualité ». Ajoutant avec une pointe de poésie que le gibier ainsi traité est « plus vrai que nature ». Rimbaud pas mort.

     

    Les cinq marcassins avaient trouvé refuge dans le jardin d’une maison située dans une zone résidentielle, comme le raconte « La Dépêche ».

    Cinq sangliers en quête de fraîcheur, pataugeant dans la piscine. Voilà la drôle de scène à laquelle a assisté une habitante du Grau d’Agde, dans l’Hérault, le 15 juillet dernier. Comme le rapporte La Dépêche, cinq marcassins d’environ 30 kg chacun ont été aperçus près d’Agde avant de poursuivre leur route dans un jardin privé. « Au début, ils traînaient au fond du jardin, puis, petit à petit, ils se sont approchés de la piscine, sûrement pour boire », explique l’habitante de cette zone résidentielle restée anonyme.

    Désemparée, la propriétaire de la piscine contacte les forces de l’ordre, qui se rendent sur place accompagnées du lieutenant de louveterie de l’Hérault, en charge de la faune sauvage. Conjointement, ils décident d’abattre les cinq marcassins. « C’est assez commun dans ce genre de situation, le lieutenant de louveterie est habilité à prendre ce genre de décision, c’est un professionnel de la faune sauvage », raconte l’habitante à La Dépêche.

    Abattus à l’arbalète

    Selon le quotidien local, l’utilisation des armes à feu étant particulièrement encadrée, le lieutenant de louveterie s’est chargé d’abattre les marcassins à l’aide d’une arbalète. « Je ne pensais pas que ça allait se terminer comme ça, confesse, désolée, la propriétaire des lieux. Ils ont seulement remué la terre, il y avait peu de dégâts. Pour moi, le spécialiste allait les endormir et les relâcher ailleurs. » Les sangliers, qui peuvent peser jusqu’à 150 kg et causer de très importants dégâts, sont considérés comme une espèce nuisible par la préfecture.

     

    18/07/2021 : Un milan noir, blessé au plomb, retrouvé sur une route des Landes

    Le milan noir a été recueilli par les soigneurs d'Alca Torda, le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Pouydesseaux. Après 10 jours de soin et une opération, le rapace est sauvé. Le milan noir, comme tous les rapaces, est une espèce protégée et donc interdite de chasse.

    Un milan noir a été retrouvé au bord d'une route, à Lagrange, à la frontière des Landes et du Gers, le mercredi 7 juillet dernier. L'oiseau a été rapatrié au centre de soins de la faune sauvage Alca Torda à Pouydesseaux. Le centre est financé par la fédération des chasseurs des Landes. Le rapace avait l'aile gauche cassé et des trous dans la peau et le plumage. La radio a révélé qu'il avait reçu trois plombs. Après 10 jours de soins au centre de soin landais et une opération chez un vétérinaire spécialisé à Toulouse, le rapace est tiré d'affaire. Il doit maintenant réapprendre à voler avant de retrouver son milieu naturel. La rééducation en volière devrait pendre trois semaines.

    Un tir illégal

    Le milan noir est une espèce protégée, comme tous les rapaces. Il est donc interdit interdit de la chasser. "En France, tous les rapaces sont des espèces protégées. Le milan noir est une espèce qui n'a pas une population très élevée même s'il est stable et en bonne voie" réagit Laura Labarthe, la responsable du centre de soin Alca Torda. Un signalement a été fait auprès de la fédération départementale des chasseurs qui condamne ce qu'elle qualifie de braconnage. Cependant, il est impossible de retrouver l'auteur du tir car le plomb n'est pas retraçable. Les soins de l'animal ont coûté environ 500 euros, pris en charge par la fédération des chasseurs landais via Alca Torda.

     

    20/07/2021 : Scandale: le massacre des oiseaux d’Harchies

    La chasse est intensive, juste de l’autre côté de la frontière, en France. On a compté jusqu’à 2.000 coups de feu tirés en moins de deux heures.

    Voilà un dossier sensible, et tout bonnement scandaleux, qui ne va pas réconcilier Belges et Français. La Wallonie dispose d’une superbe réserve naturelle, les marais d’Harchies, à Bernissart, domaine qui touche la frontière française. Cette zone humide de 550 hectares est protégée depuis 1973 et reconnue comme un site majeur au niveau international par la Convention de Ramsar. La réserve est gérée par l’association Natagora, en collaboration avec le Département de la Nature et des Forêts de la Région wallonne.

     

    22/07/2021 : Ces sombres crétins qui tirent sur le grand tétras

    Déjà affectés par la multiplication des stations de skis et autres installations humaines, les grands tétras doivent également faire face aux chasseurs qui veulent les buter. L'espèce se retrouve en danger de disparition.

    Putain de Dieu, que les chasseurs font chier. On parle du grand tétras, Tetrao urogallus, autrement appelé « grand coq de bruyère ». Une merveille venue droit des temps glaciaires, que les spécialistes nomment une relique. Le mâle peut attein­dre 5 kg, la femelle dépasse à peine les 2 kg. Les deux sont très différents et se parent de toutes les couleurs du monde : le rouge, le gris, le noir, le blanc, le roux. Ce sont des oiseaux, bien sûr, planqués dans quelques recoins des Vosges, du Jura et surtout des Pyrénées.

    Un homme qui se bat comme un diable naturaliste depuis des décennies m’adresse un appel au secours. Depuis les ­années 1960, la population de grands tétras dans les Pyrénées s’est affaissée de 75 %. L’espèce, qui n’allait pas bien, est passée de la case « problématique » à « très inquiétante ». Des centaines de places de chant – le mâle joue les crooners pour emballer sa belle – ont disparu pour cause de routes ou de stations de ski. Et les gros pères de la chasse veulent buter les derniers. Mon interlocuteur m’écrit : « En 2008, Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Écologie, avait promis un moratoire sur la chasse au grand tétras dans les Pyrénées, promesse jamais tenue. En 2021, Barbara Pompili vient de refuser ce même moratoire, comme ça, elle se croit bien tranquille jusqu’en 2022. Dans l’intervalle, la population de grand tétras a [encore] baissé de 15 % au moins dans le massif [pyrénéen]. »

    Le truc bien foldingue, c’est que les décisions de justice s’entassent. Quarante-neuf ont été prises en faveur de l’oiseau, mais les politiques, tous plus lâches les uns que les autres, écrasent la tête des derniers grands tétras, ces sublimes messagers des temps anciens. Le 21 novembre 2018, le Conseil d’État a rendu un avis sans appel : compte tenu de la fragilité de l’espèce, il est illégal de chasser l’ombre d’un seul grand tétras. Mais les préfets, sur ordre de la grande écologiste Barbara Pompili, continuent à donner des autorisations. Il y a une pétition pour vomir, ne pas hésiter. 

     

    29/07/2021 : Dans l'Orne, retrait de son permis de chasse et plus de 10 000 euros d'amende, un chasseur dans la mélasse

    7 350 € d'amendes et plus de 2 700 € de dommages et intérêts, c'est la condamnation prononcée contre le chasseur d'Echauffour (Orne) pour des infractions aux droits de chasse.

    Mardi 13 juillet 2021, nous avions déjà évoqué la comparution d’un homme 63 ans, habitant d’Echauffour (Orne), pour plusieurs infractions liées aux droits de chasse commises au cours de l’année 2019.

    Les faits sont caractérisés

    Il lui était reproché d’avoir fait une fausse déclaration auprès des services de la Préfecture de l’Orne pour obtenir un droit de chasse plus important.

    De plus, il aurait transporté des biches et chevreuils tués sans les avoir bagués au préalable et déposé sur ses terres, des tas de pommes de façon à attiré le gibier considéré comme de l’affourage. Lui, contestait les faits.

    Même si la défense évoquait un dossier confus, approximatif avec un manque de sérieux, pour la procureure de la République, les faits sont caractérisés même si le prévenu tente toujours de minimiser sa participation.

    Elle avait requis une peine de 4 mois d’emprisonnement totalement assortis d’un sursis simple, plusieurs amendes d’un montant total de 1600 € et une annulation de son permis de chasse avec interdiction de le repasser avant un an.

    Retrais de son permis de chasse

    Mis en délibéré, le tribunal rend aujourd’hui son jugement et déclare ce septuagénaire coupable de l’ensemble des faits reprochés et, en répression, le condamne à une peine de 6000 € d’amende délictuelle et trois amendes contraventionnelles.

    La première de 450 € pour prélèvement d’un nombre d’animaux supérieurs au maximum attribué par un plan de chasse, la seconde de 600 € pour transport de gibiers morts non identifiés et la troisième de 300 € pour les faits affourage.

    Le tribunal ordonne en outre le retrait de son permis de chasse avec interdiction de solliciter une nouvelle délivrance pour une durée de douze mois.

    Il devra également indemniser la Fédération départementale des chasseurs de l’Orne et lui verser les sommes de 2 712,50 € au titre des dommages et intérêts et 800 € pour les frais de justice.

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    04/08/2021 : Deux chasseurs de hérissons arrêtés à Reims avec couteau et machette

    Le hérisson est un plat très apprécié chez les gens du voyage (il y est appelé « niglo », prononcé « niglou »*) mais sa consommation s’effectue en violation des règlements car il s’agit d’une espèce protégée. Qu’importe, les traditions ont la vie dure.

    Dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juillet, lors d’une patrouille au quartier des Trois-Fontaines à Reims, un équipage de la brigade canine repère une Renault Mégane garée de façon anarchique sur la pelouse du grand rond-point desservant le boulevard des Tondeurs. Elle se met en surveillance.

     

    Quinze minutes plus tard, deux individus apparaissent et montent dedans. Il s’agit de deux nomades âgés de 29 et 44 ans. Alors que l’un d’eux ouvre la boîte à gants pour présenter ses papiers, la police remarque un Opinel à l’intérieur. Il y a aussi une machette aux pieds du conducteur…

    Interrogé, le duo explique revenir d’une « chasse aux niglous », ce qui est confirmé par la découverte de trois hérissons. Les policiers ont remis les petites bêtes en liberté tandis que leurs ravisseurs ont été convoqués en justice pour la détention des armes et la capture d’une espèce protégée (c’est un délit puni d’une peine maximale de trois ans de prison et 150 000 euros d’amende).

    * Ce mot d’argot emprunté au romani, une langue parlée par les Roms, s’écrit «niglo» mais se prononce le plus souvent « ni-glou », même s’il arrive d’entendre une prononciation influencée par l’orthographe, avec le son [o] à la fin.

     

    04/08/2021 : Près de Montereau-Fault-Yonne. Une automobiliste victime d'une balle de chasse perdue

    Une trentaine de chasseurs de sangliers étaient réunis à Salins. Une automobiliste a reçu une balle perdue dans la main.

    Une enquête de police est en cours, concernant la balle perdue de chasse qui a atteint une automobiliste, à Salins, sur la D 210. 

    Battue de sangliers

    Le samedi 31 juillet, vers midi, alors qu’elle circulait sur la D 210, en direction de Montereau-Fault-Yonne, le projectile a traversé la vitre de son véhicule, l’atteignant à la main, entre le pouce et l’index. Sérieusement blessée, la victime de 21 ans a déjà subi une première opération. Elle doit être à nouveau opérée. 

    Le chasseur en cause, âgé d’une bonne cinquantaine d’années, faisait une battue de sangliers avec une trentaine d’autres personnes, dans un champ de maïs de la ferme de Villiers.

    Tir accidentel

    Il a été entendu par les policiers en audition libre pour blessures involontaires. Parfaitement en règles, il possède bien le permis de chasse, mais la direction du tir accidentel était trop en hauteur. Les investigations se poursuivent et des témoins doivent être entendus.

     » Cet accident est malheureux, mais c’est inhérent à la dangerosité des armes de chasse, qui portent à 2 kilomètres, souligne le maire de Salins, Georges Benard. Les chasseurs doivent être disciplinés, surtout en plaine, car aucun obstacle n’arrête la balle. Ils doivent respecter les consignes de tirs du haut vers le bas, et non horizontalement ! »

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    06/08/2021 : Un marcassin massacré à coups de machette à Cavalaire-sur-Mer

    C'est une histoire qui fait froid dans le dos. À Cavalaire (Var), un marcassin a été massacré à coups de machette dans la nuit de mardi à mercredi. Vers 3h du matin, deux hommes ont poursuivi l'animal en plein centre-ville pour l'attaquer à coups de machette. Le maire se dit choqué.

    Le maire de Cavalaire-sur-Mer, Philippe Leonelli, n'en revient toujours pas. Dans le centre-ville de sa commune, un marcassin a été massacré à coups de machette dans la nuit de mardi à mercredi. Vers trois heures du matin, deux hommes se sont mis à poursuivre l'animal dans la rue avec une machette à la main et se sont attaqués à la petite bête sans défense. 

    Le maire se réserve le droit de porter plainte

    Les Cavalairois sont choqués par cette histoire qui fait le tour du village en ce moment. Philippe Leonelli, le maire de la commune, revient sur ce qui s'est passé : "J'ai relu deux-trois fois le rapport de la gendarmerie pour être sûr que je ne me trompais pas, que je n'étais pas encore dans mon sommeil. Deux personnes ont été aperçues en train de remonter la rue principale de la ville et courir après un marcassin. Elles ont réussi à coincer l'animal dans un coin et à coups de machette, elles ont mis plusieurs coups sur la pauvre bête. Elles ont laissé le marcassin dans une mare de sang. Des gens l'ont vu et ont appelé la gendarmerie. C'était un petit marcassin qui avait sans doute perdu sa famille ou sa maman et qui ne méritait pas de se faire attaquer comme cela." 

    D'ailleurs dans la commune, tout le monde est choqué de cet acte barbare. Le maire a échangé avec le président de la société de chasse de la commune : "Il est étonné aussi. Comme quoi des sangliers peuvent déranger, on a encore rencontré une dizaine de sangliers dans le quartier. Certains habitants nourrissent les sangliers c'est aussi la problématique, ils pensent que tous les humains sont gentils. On est tombé sur un truc d'un autre siècle avec des personnes qui courent à trois heures du matin avec une machette." La gendarmerie a recueilli le témoignage de témoins pour pouvoir identifier les deux auteurs de cet acte barbare. 

    Le maire de Cavalaire-sur-Mer se réserve le droit de porter plainte : "Je ne peux pas laisser faire cela. Si on arrive à avoir une suite à cette histoire, c'est de mon devoir de maire de faire quelque chose. Si des gens sont capables de faire cela c'est qu'ils sont capable de faire autre chose. J'espère que ce ne sont pas des habitants de ma commune sinon je serais déçu. Je ferai quelque chose, je ne dis pas qu'il faudra les traiter de la même manière qu'ils ont traité ce petit marcassin mais ils doivent être jugés de manière exemplaire." L'association Solidarité animal Cavalaire a décidé de porter plainte. 

     

    L'un des agents du Parc Marin de la Côte bleue, lors de ses nombreuses patrouilles de jour comme de nuit (7 jours sur 7), pédestres et nautiques, a été alerté par la présence de deux chasseurs au harpon dans la réserve marine intégrale du Cap Rousset. Les deux individus ont refusé de se rapprocher de la côte, dans la calanque des Pierres de la Tasse, entre le Cap Rousset et le port de plaisance.

    "Ils ne se sont pas montrés coopératifs, ont refusé de se rapprocher du bord. Ils étaient à 20 mètres du littoral au coeur de la réserve, puis ont pris la fuite en direction de la mise à l'eau de l'espace Roger Grange, raconte le fonctionnaire du Parc. J'ai contacté sans délai ma hiérarchie et les forces de l'ordre tout en les suivant à pied par la côte escarpée."

    "La réserve marine doit rester un sanctuaire protégé et préservé"

    Les individus ont ensuite tenté de s'enfuir, se changeant rapidement devant leur véhicule stationné à la sortie de la réserve marine, au port de plaisance. La police municipale est intervenue immédiatement, les interceptant avant que ces derniers ne puissent prendre la fuite. L'agent du Parc Marin étant également à leurs côtés, lors du contrôle des contrevenants. Une patrouille de gendarmerie est ensuite arrivée sur le port en soutien pour poursuivre l'interpellation. Les auteurs de la pêche au harpon dans la réserve marine intégrale se sont vus saisir la totalité du produit de leur pêche mais aussi et surtout l'intégralité de leur matériel et accessoires de pêche.

    "Pour rappel, comme le stipule l'article L.172-12 du Code de l'Environnement, dans la réserve marine, les gendarmes ainsi que les policiers municipaux sont compétents pour procéder à la saisie de l'objet ou du produit direct ou indirect de l'infraction y compris les objets, instruments et engins ayant servi à commettre l'infraction ou y étant destinés", commente Gaëtan Cambon, responsable de la police municipale.

    "De plus selon l'importance de l'infraction, les fonctionnaires et agents peuvent procéder à la saisie des embarcations, automobiles et autres véhicules utilisés par les auteurs d'une infraction pour commettre l'infraction, pour se rendre sur les lieux où l'infraction a été commise ou s'en éloigner, ou pour transporter l'objet de l'infraction. Les frais de transport, d'entretien et de garde des objets saisis sont supportés par l'auteur de l'infraction. Il n'y aura aucune tolérance dans ce cas de pêche au harpon dans la réserve marine, que cela concerne un chasseur harpon, un pêcheur à pied avec une canne à pêche ou dans son embarcation...! La réserve marine doit rester un sanctuaire protégé et préservé ".

    "La surveillance des deux zones marines protégées, constitue un élément fondamental de leur gestion"

    "En plus des saisies, des poursuites pénales, des poursuites civiles sont lancées contre les auteurs de ces infractions, le montant maximum de l'amende est de 22 500 euros", précisent Alizée Angelini directrice du syndicat mixe du Parc Marin et Frédéric Bachet, l'ancien directeur.

    Le maire, René-Francis Carpentier également président cette année du syndicat mixte du Parc Marin de la Côte Bleue, se félicite "de cette collaboration étroite et efficace entre les agents du Parc Marin, de la police municipale et de la gendarmerie. La surveillance des deux zones marines protégées, constitue un élément fondamental de leur gestion. Ces derniers sont parfaitement matérialisés à terre par de multiples panneaux ainsi qu'en mer par des balises. La crédibilité de ces réalisations est conditionnée par un bon respect de la réglementation en vigueur dans ces réserves afin de préserver ce milieu d'exception fragile. L'effort investi dans cette action est important par rapport aux moyens du Parc. Ce dispositif de surveillance est d'ailleurs renforcé en été par plusieurs saisonniers."

    Dans la réserve marine du Cap Rousset (85 hectares) ainsi que celle de Cap Couronne (220 hectares) toute pêche est interdite: pêche professionnelle, sous-marine, à la ligne du bord ou en bateau, le ramassage d'oursins et de coquillages, la plongée en scaphandre, le mouillage en bateau est strictement interdit, ainsi que la plongée en bouteille.

    Surveillance Parc Marin de la Côte Bleue: 06 87 23 02 21.

     

    14/08/2021 : Vauvert : deux braconniers interpellés après avoir tué deux sangliers

    Cinq armes de chasse ont été saisies. Les deux braconniers seront bientôt présentés devant le tribunal judiciaire de Nîmes.

    Le mardi 10 août, peu après 21h, un témoin prévient la gendarmerie : à Vauvert, il vient d'entendre plusieurs coups de feux dans les vignes à hauteur des Salines. Cette personne aperçoit deux individus courir dans ces vignes. L'un a du sang sur lui. Ils chargent un corps dans un véhicule, sans réussir à en percevoir la nature, avant de s'enfuir. 

    Grâce à ce témoignage, les gendarmes de Vauvert ont pu retrouver des traces de sang et ainsi identifier les deux fuyards. Il s'agit de deux braconniers. Ils ont tué deux sangliers, illégalement.La gendarmerie de Vauvert indique également avoir mis la main sur 5 armes de chasse, grâce à un travail en collaboration avec la Fédération de chasse du Gard. Les deux braconniers seront bientôt présentés devant le tribunal judiciaire de Nîmes.

     

    19/08/2021 : Gironde : un septuagénaire décède après avoir chuté de dix mètres depuis une palombière

    Un dramatique accident est survenu ce jeudi 19 août à Saint-Symphorien, en Gironde. Un septuagénaire a perdu la vie après avoir chuté d'une palombière.

    Un homme âgé de 70 a chuté d'une palombière à Saint-Symphorien, en Gironde, ce jeudi 19 août. Il se trouvait dans la cabane de chasse installée à une dizaine de mètres du sol. 

    Malgré les tentatives de réanimation pratiquées par les secours, le septuagénaire n'a pas survécu. La gendarmerie s'est rendue sur place pour déterminer les circonstances de ce drame.

    L'homme préparait-il sa palombière avant l'ouverture de la chasse mi-septembre ?

    Chaque année, plusieurs accidents liés à des chutes de palombières sont répertoriés dans le Sud-Ouest.

     

    23/08/2021 : Vendée : une balle traverse sa baie vitrée et son salon et passe au-dessus de lui pendant une partie de chasse

    La baie vitrée d'une maison a été traversée par une balle qui est passée juste au dessus d'un habitant. Les chasseurs sont convoqués devant les juges.

    Une balle a traversé la baie vitrée et le salon d’une maison d’habitation à Talmont-Saint-Hilaire. Elle est passée juste au dessus de l’habitant de la maison.

    Pourtant, jeudi 19 août dernier, l’examen de ce dossier de mise en danger d’autrui n’est pas allé à son terme. Après plus d’une heure d’instruction, la présidente Émilie Rayneau et ses assesseurs décident de le reporter au 7 décembre 2021 avec l’audition d’un fonctionnaire de l’office de la biodiversité, présent sur les lieux de la chasse. Le but : savoir pourquoi il n’est pas intervenu pour faire stopper la battue qui a causé la plus grande frayeur de sa vie à cet habitant, riverain de la chasse.

    On en connaîtra tout de même les circonstances de la présence à la barre de ces six chasseurs, tous âgés de la soixantaine, convoqués pour répondre de mise en danger d’autrui, risque de mort ou d’infirmité par violation délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence.

    Des carabines longue portée

    Retour à Talmont-Saint-Hilaire en décembre 2019. Une horde de sangliers sème le trouble sur la commune. Avec l’aval des fonctionnaires de l’Office français de la biodiversité, une battue est organisée le 13 décembre après-midi. Les chasseurs se présentent auprès de l’organisateur pour y participer. Si certains sont munis de fusils, d’autres sont armés de carabines à longue portée, « des armes de chasse ayant une portée jusqu’à 3,5 kilomètres », précise la présidente.

    L’occupant légèrement blessé

    Cette dernière rappelle également que, « pour ce type de chasse, des consignes doivent être respectées : angles de tirs d’un maximum de 30 degrés, pas en direction d’une voie publique et d’habitations ». D’où la question à l’organisateur : « Avez-vous donné ces consignes ?  ». L’homme ne le cache pas, il reconnaît : « Dans la précipitation je n’ai pas rappelé ces consignes ».

    Alors que deux sangliers sont déjà tués, la chasse continue. A 14 h 30, c’est l’incident. Deux balles viennent se ficher dans la baie vitrée d’une habitation, une troisième traverse le salon et transperce la baie vitrée en face. Sur le canapé du salon, un homme est allongé, regardant la télé. Il rampe sur le sol pour attraper son téléphone et appeler les gendarmes. Il se blesse légèrement avec les débris de verre.

    Il sort de sa maison, fait des gestes en direction des chasseurs et leur crie : « Arrêtez je reçois de plombs ». Pourtant la chasse continue. Et c’est là qu’arrive l’objet du renvoi. La présidente cherche à savoir pourquoi les chasseurs n’ont pas cessé la battue. Les chasseurs estiment que c’était au membre de l’office de le faire. Le procureur de la République Eric Bret estime que les chasseurs veulent « se dédouaner sur l’OFB ». L’administration a dressé un procès verbal qui, selon le ministère public, fait foi. « Dans cette affaire, il s’agit simplement de savoir qui a tiré », ajoute le procureur, qui ne voit pas l’intérêt de reporter le dossier.

    Le tribunal en a décidé autrement. Les six chasseurs, leurs avocats, la partie civile se retrouveront donc en présence de l’OFB le 7 décembre prochain.

     

    26/08/2021 : Les rapaces toujours chassés en France : un vautour fauve retrouvé criblé de plombs dans le Parc National des Cévennes

    En France, les grands rapaces, pourtant protégés par la loi, sont toujours la cible de braconniers qui n'acceptent pas leur retour dans les massifs français... Début août, un nouveau vautour fauve a été tué, criblé de plombs...

    Depuis 2013, la LPO a enregistré pas moins de 20 vautours tués par des tirs de fusil sur le territoire des Grands Causses (Aveyron - France) dont un retrouvé mort et criblé de plombs (plus de 20 plombs) début août sur une commune du Parc National des Cévennes.

    Le vautour fauve : un nécrophage utile

    Le vautour fauve (Gyps fulvus) est l'un des plus grands oiseaux d'Europe (envergure de 2,50 à 2,80 m). Il affectionne les falaises de moyenne montagne où il vit en colonies pouvant regrouper plusieurs dizaines d'individus. Il fréquente la Savoie uniquement durant la belle saison (de mai à octobre) à la recherche de nourriture, mais il ne niche pas.

    Les zones d'estive de ces grands rapaces ont d'abord été constatées en partie aval de la Maurienne (2006). Depuis 2011, les vautours fauves, accompagnés de quelques vautours moines, séjournent également en Haute-Maurienne et dans le Parc national de la Vanoise de manière régulière.

    Il s'agit d'une espèce très mobile, capable de parcourir plusieurs centaines de kilomètres par jour pour trouver sa pitance. Le nombre d'individus fluctue donc en fonction de la quantité de nourriture disponible.

    Les vautours sont des oiseaux nécrophages, spécialisés dans l'élimination des cadavres sauvages ou domestiques. Anatomiquement, l'oiseau n'est pas doté de serres et il ne peut s'en prendre au bétail en pleine possession de ses moyens. Quelques cas d'intervention ante mortem du vautour sur des animaux très affaiblis (vêlage difficile, blessure ou maladie...), pour lesquels l'action des charognards n'a fait qu'accélérer la mort, ont été constatés par les scientifiques à la fin des années 2000. Ce phénomène reste marginal mais suscite des inquiétudes et des interrogations chez les éleveurs.

    Liés au pastoralisme depuis des milliers d'années, les vautours sont présents en Europe dans de nombreux pays du bassin méditerranéen. En France, décimés par l'Homme, ils ont failli disparaître à la première moitié du XXe siècle, ne subsistant plus que dans les Pyrénées. L'espèce est l'objet d'actions de conservation et de réintroduction dans notre pays depuis une quarantaine d'années.

    En tant que recycleur naturel, le vautour joue un rôle majeur dans les écosystèmes. C'est un important « cul de sac épidémiologique ». Ses sucs gastriques très acides détruisent virus et bactéries, limitant ainsi la propagation de certaines maladies véhiculées par les carcasses de mammifères et évitant également la contamination des eaux de source. La présence de ces oiseaux en Vanoise contribue aussi à la biodiversité du territoire et constitue un atout pour le tourisme estival dans les vallées.

    Les rapaces sont tués illégalement 

    La mort de ce dernier vautour n'est pas un cas isolé chez les rapaces et rejoint la trop longue liste des Aigles royaux, Circaètes Jean Le Blanc, Faucons pèlerins, Buses variables, Grand-Duc d’Europe... pris pour cibles. Ainsi, pas moins d’une trentaine de rapaces victimes de tirs ont été accueillis dans les seuls centres de soins de la LPO et ses partenaires (Tichodrome et Goupil Connexion) depuis le début de l’année 2021. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg puisque la probabilité de retrouver les animaux victimes de tirs est faible voire nulle (= probablement moins 10% des cas sont identifiés).

    En 8 ans, la LPO constate que le nombre de rapaces abattus est quasi constant (environ 90-100), et ce malgré la forte baisse du nombre de permis de chasse. "Certes il ne s’agit pas d’actes de chasse à proprement parler, et d’ailleurs les victimes sont retrouvées tout au long de l’année. Mais les munitions sont bel et bien des munitions utilisées par des chasseurs" souligne la LPO qui ajoute que sur les 118 espèces différentes d’oiseaux protégés retrouvés criblés de plombs sur une période de 8 ans, 70 % sont des espèces non chassables. Soit 1120 oiseaux, dont 75% sont des rapaces !"

    Comme tous les rapaces et de très nombreuses espèces d'oiseaux, le vautour fauve bénéficie d'une protection stricte aux niveaux communautaire et national. Les auteurs de ces tueries risquent un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende. Des peines qui semblent dissuasives mais qui sont en réalité jamais appliquées. Les tirs de rapaces représentent près de 26 % des affaires pour lesquelles la LPO a déposé plainte suite à des atteintes sur des rapaces. 53 % de ces affaires sont en cours d’instruction, près de 27 % sont classées sans suite ou n’ont donné lieu à aucune suite, 21 % ont conduit à des sanctions qui restent très insuffisantes.

    Les menaces sur les rapaces de France

    Les rapaces ont failli disparaitre sous les coups de l’empoisonnement et des tirs dans le courant du 19e et la première moitié du 20e siècle. Bien que les populations soient en meilleur santé grâce aux efforts de conservation, ils sont encore, au 21e siècle, victime d’une triple peine :

    • persistance des empoisonnements intentionnels et la contamination de l’environnement notamment par les pesticides ;
    • dégradation des écosystèmes et perte de leurs habitats (agriculture intensive, urbanisation) ;
    • Risques de mortalité sur les infrastructures linéaires de transport et d’énergie (réseau électrique, parcs éoliens).

     

    27/08/2021 : Loire-Atlantique : interdiction de chasser pour le conjoint violent en possession d'armes illégales

    Un chasseur de Riaillé (Loire-Atlantique) a été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes après avoir menacé sa femme dans le cadre de leur séparation.

    Un chasseur de Riaillé (Loire-Atlantique) a été condamné ce mercredi 25 août 2021 par le tribunal correctionnel de Nantes pour avoir menacé de mort sa compagne le 30 mai 2021, alors qu’elle faisait ses cartons avec leurs enfants pour le quitter après vingt-cinq ans de vie commune.

    L’homme de 40 ans, a également été reconnu coupable de détention d’armes illégale : quatre fusils de chasse avaient été retrouvés à son domicile et ne faisaient pas l’objet d’autorisation administrative.

    Sa compagne était en effet lassée de le retrouver le soir en train de « cuver dans le canapé », selon les mots de la présidente du tribunal : il buvait jusqu’à deux litres de vin par jour.

    « J’avais des amis, souvent les mêmes, qui venaient à la maison les mains vides », a expliqué ce chômeur au tribunal, ce mercredi, lors de son procès.

    "Elle m’avait prévenu qu’elle allait partir, mais je ne pensais pas qu’elle allait le faire… C’est le jour où j’ai vu les cartons que j’ai explosé." - Le prévenu

    Il avait explosé alors que ses deux enfants de 12 et 15 ans aidaient leur mère à faire ses cartons.

    Menaces de mort

    « Aucun carton ne sort d’ici, sinon je vous tue », aurait-il ainsi lancé ce jour-là à sa compagne, selon les propos rapportés par cette dernière. « C’est pas un déménagement que tu vas faire, c’est une sépulture. »

    « J’ai dit « Aucun carton ne sort de la maison, sinon il va y avoir du sang », a corrigé à l’audience le prévenu. « Je voulais dire que j’allais lui mettre une grande claque, pour lui casser le nez.

     » Pour la « sépulture », il parlait en fait de la sienne, affirme-t-il aujourd’hui. « Je voulais dire que j’allais me suicider », a expliqué le chasseur.

    Elle prévient les gendarmes qu’elle va déménager

    Sa femme avait toutefois eu la présence d’esprit de prévenir les gendarmes, dans la perspective du jour du déménagement. « Comme le jour approchait, j’avais peur qu’il s’en prenne à nous trois ou bien aux personnes qui venaient nous aider », a expliqué la victime.

    « Boire ou chasser il faut choisir »

    Quand les militaires étaient arrivés, son compagnon avait ainsi 2 g d’alcool par litre de sang. Mais depuis sa consommation a « très nettement baissé », a-t-il affirmé à la barre, où il se défendait sans avocat. « Je bois juste une bière le soir après le boulot chez mon patron, et ça s’arrête là », a-t-il affirmé. Il a pour autant déjà été condamné à deux reprises pour conduite en état d’ivresse et suit actuellement une formation de carreleur avec Pôle Emploi.

    Le tribunal correctionnel a finalement prononcé quatre mois de prison avec sursis probatoire à son encontre, comme l’avait réclamé le procureur de la République. Pendant deux ans, le prévenu aura obligation de suivre des soins et de travailler. Il lui sera aussi interdit de détenir une arme, et son permis de chasse lui a été retiré. Il ne pourra pas le repasser avant deux ans.

    « C’est une question de bon sens », a commenté la présidente du tribunal. « Dans le temps, il y avait une publicité qui disait « Boire ou conduire il faut choisir »… Eh bien, boire ou chasser, c’est la même chose. » Le jugement a été frappé d’exécution provisoire, ce qui signifie qu’il s’applique dès à présent, même si le prévenu en faisait appel.

     

    02/09/2021 : Dans certains territoires des Hautes-Alpes, la chasse au chamois est ouverte depuis le 1er septembre

    Dans certains territoires des Hautes-Alpes, la chasse au chamois est ouverte depuis le 1er septembre... y compris dans les réserves de chasse ! Cet ongulé sauvage, qui fait le bonheur des randonneurs, ne fait pourtant aucun dégât... Il est même capable de s'auto-réguler, comme on le voit par exemple depuis plus d'un siècle dans le Parc national suisse. L'abondance d'ongulés sauvages contribue également à diminuer les attaques de troupeaux domestiques par les grands prédateurs. Bref, le chamois devrait être classé espèce protégée en France ! Mais au nom des traditions, la chasse aux trophées perdure...L’ASPAS a consacré un dossier de fond au chamois, ainsi qu’à son cousin l’isard, dans son magazine "Goupil" n°146, réservé aux adhérents : https://www.aspas-nature.org/slider/goupil-146-ete-2021/

     

     

    03/09/2021 : « Plutôt que de leur tordre le cou », des éleveurs de petit gibier organisent une chasse prohibée dans la Nièvre 

    Dix-sept chasseurs tirant des canards, des perdrix et des faisans sur un terrain privé et entièrement clôturé, ont été verbalisés, le 9 mars 2019, à Entrains-sur-Nohain. Les trois organisateurs de cette chasse hors période d’ouverture ont comparu, mercredi 1er septembre, à Nevers.

    Le portail était fermé. À clef. Les coups de fusil se faisaient entendre de l’extérieur. Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) en ont dénombré deux cent quatre-vingt. Avant que les gendarmes, appelés à la rescousse, ne brisent enfin le cadenas et pénètrent dans le parc de ce château d’Entrains-sur-Nohain…

     

    Dix-sept chasseurs, en provenance de la Nièvre et de l’Yonne, ont été pris sur le fait. Vingt-cinq armes ont été saisies. Ainsi que cinquante-six pièces de gibier : canards, perdrix, faisans… Les tireurs ont fait l’objet de contraventions ou de procédures de plaider-coupable. Les trois organisateurs de cette chasse illégale ont été convoqués devant le tribunal correctionnel.

    L’un de ces sexagénaires est le locataire de la parcelle appartenant au châtelain. Les deux autres élèvent du gibier.

    « Il nous restait des oiseaux dans les volières », expliquent-ils. « Plutôt que de leur tordre le cou, on a organisé ça, pour remercier les chasseurs qui nous en avaient achetés toute l’année. On n’est pas des braconniers. On ne savait pas que c’était interdit. On est tombé de haut… On est dans un enclos : on peut y chasser le poil [le gros gibier, les cerfs, les sangliers…] toute l’année. Pour la plume [le petit gibier, les volatiles], on ne s’est jamais posé la question… »

    "L’image qui est donnée ici de la chasse, c’est justement ce que veut éviter à tout prix la Fédération"

    La Fédération des chasseurs de la Nièvre s’est portée partie civile dans cette affaire. « Car nous ne croyons pas à la bonne foi de ces gens », indique l’avocat de la FDC 58, Me Éric Blanchecotte. « Tout le monde connaît les dates d’ouverture et de fermeture. Les chasseurs les attendent même, chaque année, avec impatience. Personne ne peut ignorer ces règles. »

    Un euro de dommages et intérêts est réclamé. « Pour le principe, car l’image qui est donnée ici de la chasse, c’est justement ce que veut éviter à tout prix la Fédération ».

    L'affaire part d'une mystérieuse dénonciation

    L’avocat de la défense, Me Christian Vignet, ne l’entend pas de cette oreille. Déjà, il considère la procédure comme entachée de nullité. Il fustige l’attitude de l’ONCFS, qui a eu connaissance de la tenue de cette chasse prohibée une dizaine de jours avant qu’elle n’ait lieu, grâce à un renseignement dont le dossier judiciaire ne donne pas de précision sur la provenance.

    « Le travail de l’Office, c’est aussi de faire de la prévention », estime-t-il. « Il doit tout faire pour éviter qu’une infraction soit commise. Et là, il l’a laissé se produire?! Les agents voulaient faire une affaire, voilà tout. »

    Il soutient, par ailleurs, que « le mois de mars est toujours une période floue dans l’esprit des chasseurs » et qu’il n’y a eu « aucune mauvaise foi » de la part de ses clients, pour lesquels il plaide la relaxe.

    "On a déjà pris cher avec cette affaire. Plus personne ne voudra venir à nos chasses ou acheter notre gibier"

    « On a déjà pris cher avec cette affaire », confie l’un d’eux. « Vous avez perdu la confiance des chasseurs, c’est ça?? », s’enquiert la présidente, Florence Pillet. « C’est ça », reprend-il. « Plus personne ne voudra venir à nos chasses ou acheter notre gibier. »

    Le parquet, par la voix de Marie-Christine Woldanski, requiert 1.000 € d’amende, dont la moitié avec sursis, pour chacun des prévenus. Le tribunal met sa décision en délibéré. Le verdict sera rendu le 29 septembre.

     

    04/09/2021 : Zonza : une femme blessée lors d'une battue aux sangliers

    Une femme d'une cinquantaine d'années a été blessée aujourd'hui en fin de matinée dans un accident de chasse, sur la commune de Zonza, au col d'Illarata. 

    Selon les premières informations, elle aurait été touchée à l'épaule par le tir d'un autre chasseur pendant une battue aux sangliers. "Son pronostic vital est non engagé. On ne connaît pas encore les circonstances exactes de cet accident. Les secours sont sur place", indiquait à midi la compagnie de gendarmerie de Sartène.

    La victime a été héliportée vers le centre hospitalier d'Ajaccio.

     

    07/09/2021 : Indre : frôlé par un tir de fusil, le couple crie à l'injustice

    Le Poinçonnet (Indre). En novembre 2019, un couple voyait une balle de fusil traverser sa voiture pendant une chasse. Faute de preuves, leur plainte a été classée sans suite.

    A quelques millimètres d’un drame absolu. Samedi 3 novembre 2019, un couple de retraités habitant la commune d’Arthon emprunte la route de Velles pour se rendre, comme chaque semaine, au marché de Châteauroux. « Nous venions de passer le carrefour de la Croix-Diamant, au Poinçonnet, quand une balle de fusil a traversé notre voiture », se souvient le mari. Une balle passée entre la tête de ce dernier et l’appui-tête du véhicule et à travers celui du siège où était assise sa femme, avant de se loger dans l’un des arceaux de l’habitacle « J’ai senti la balle passer près de mes cheveux », raconte l’époux, encore très marqué par cette mésaventure.
    « Ma femme ne prend plus le volant » À ce moment-là, une battue aux sangliers est en cours en forêt du Poinçonnet. La police est contactée et intervient rapidement sur les lieux avant d’interroger les chasseurs participant à la battue. Le début d’une longue enquête, après une plainte déposée par le couple.

    Sauf qu’il y a quelques mois, après avoir sollicité, en vain, un rendez-vous auprès du procureur de la République puisque sans nouvelles, le couple a finalement reçu un courrier succinct de quelques lignes. « Il y est écrit que nos plaintes ont été classées sans suite car l’enquête n’a pas pu déterminer l’auteur du coup de feu. Selon eux, après deux expertises balistiques, aucun fusil récupéré ce jour-là chez les chasseurs ne correspond à la balle qui nous a frôlés. »

    Une conclusion qui ne convainc pas le couple. « On nous dit : “ circulez, il n’y a rien à voir ”. Nous le prenons comme une totale injustice. D’accord, nous n’avons pas été atteints physiquement, mais moralement c’est très difficile, reconnaît l’époux. Depuis ce jour, ma femme a peur en voiture, elle n’a plus jamais repris le volant. »

    Pas question d'en rester là

    Les victimes s’en remettent alors à Me Brice Tayon, leur avocat, qui a demandé une copie de la procédure concernant cette affaire. « Je l’ai reçue il y a peu, je vais l’analyser et faire le point avec mes clients. » Pour ce dernier, il n’est absolument pas question d’en rester là. « Deux choix sont possibles : soit nous considérons que l’enquête pénale mérite de nouvelles investigations et nous saisissons le juge d’instruction, soit nous entamons une procédure au civil, et nous demandons à l’organisateur de cette battue la réparation du préjudice subi par mes clients », résume l’avocat, ajoutant que « ce miracle survenu ce jour n’a pas été sans conséquences, il a entraîné d’importants traumatismes. Et puis cette balle, elle n’est pas tombée du ciel, il y a peut-être toujours la possibilité de retrouver l’auteur du tir. »

    La décision sera prise dans les prochains jours. Cette affaire n’a en tout cas pas encore trouvé son point final.

     
     
    Le parquet de Brest (Finistère) a requis des amendes de 900, 750 et 650 € pour trois pêcheurs dans l’archipel de Molène. En mars, ils avaient pêché des ormeaux de tailles non réglementaires et en dépassant les quotas autorisés.

    Trois pêcheurs ont reçu des amendes de 650, 750 et 900 €, soit un montant global de 2 300 €, pour « braconnage d’ormeaux », annonce l’Office français de la biodiversité ce lundi 6 septembre 2021.

    Les trois personnes ont été jugées par le parquet de Brest (Finistère) pour avoir été contrôlées par des agents du Parc naturel marin d’Iroise en train de pêcher des ormeaux en trop grand nombre et de trop petite taille, en mars.

    La réglementation de la pêche aux ormeaux dans l’archipel de Molène limite le nombre de prises quotidiennes à 20, alors que la taille de ces mollusques doit être au minimum de neuf centimètres lors de la pêche. Des mesures visant à assurer le développement de cette espèce qui atteint sa taille adulte à cinq ans, en moyenne.

    La nouvelle saison de pêche débute le 15 septembre

    Durant le contrôle effectué en mars, l’un des pêcheurs avait attrapé 32 ormeaux, dont 30 de tailles non réglementaires. Interdite entre le 14 avril et le 14 septembre, la nouvelle saison de pêche va débuter le 15 septembre 2021.

    Pour l’occasion, l’Office français de la biodiversité annonce un renforcement des missions de police de l’environnement des agents du parc naturel marin d’Iroise.

    Malgré ces trois amendes, le nombre de délits de braconnage constatés lors de contrôles sur l’archipel de Molène est en baisse sur les quatre dernières années.

    De 8.79 % en 2016, le pourcentage de procès-verbaux émis pour 100 personnes contrôlées dans le parc a chuté graduellement pour atteindre 1,63 % en 2020, selon les données de l’Office français de la biodiversité.

     

    08/09/2021 : Le chasseur a bien pris un cheval pour un sanglier

    Un cheval est dix fois plus lourd qu’un sanglier et pourtant, le chasseur n’avait rien bu. «Le gars n’est pas bien, il est conscient d’avoir commis une erreur», déclare un agriculteur.

    Un chasseur qui prend un cheval pour un sanglier, c’est la méprise qui s’est bel et bien produite samedi soir dans la nuit noire à Porrentruy, entre un champ de maïs et la lisière d’une forêt. «Les chasseurs sont nos alliés et celui qui a tiré est au plus mal», rapporte un paysan jurassien.

    Prendre un cheval pour un sanglier, c’est une méprise difficile à admettre pour le propriétaire du Franches-Montagnes: «Un cheval de 400 kilos est dix fois plus lourd qu’un sanglier et sa hauteur le dépasse de 1,20 mètre», dit-il, sans commenter l’enquête menée par l’Office de l’environnement et la police municipale.

    Samedi soir vers 23 heures, deux chevaux se trouvaient dans un pâturage d’estivage, à quatre kilomètres de leur ferme, sur les hauteurs de Porrentruy. La veille, quand le chasseur est passé par là, les chevaux ne se trouvaient pas là. Dans la nuit noire, le chasseur a tiré sans distinguer sa cible.

    Conscient d’avoir fait une bêtise, le chasseur a raconté spontanément sa bévue à un agriculteur du coin qui ne lui jette pas la pierre: «Le gars n’est pas bien, il est vraiment mal, conscient d’avoir commis une erreur d’appréciation qui le poursuivra encore longtemps, Il s’agit d’une erreur d’ombre dans une nuit sans lune, et elle est humaine». La police a procédé un alcootest qui, selon le chasseur, s’est révélé négatif. Idem pour la drogue.

    «Les sangliers sont tous les jours dans nos champs de maïs, à dix mètres de la maison, et rares sont les chasseurs qui nous prêtent main-forte: ils en ont assez au réfrigérateur», dit un paysan qui a perdu jusqu’ici un hectare de culture. «Ce n’est pas une balle perdue qui l’a tué: le chasseur a identifié notre cheval comme étant un sanglier», précise le propriétaire.

    Le cheval abattu était un Franches-Montagnes d’un an et demi. «Il est mort sur le coup et n’a pas souffert», indique son propriétaire. Le second cheval n’a pas été laissé seul: il a été ramené à la ferme, où une calèche est là, qu’il faudra bien atteler.

    La responsable de la surveillance environnementale Roxane Didier a précisé à la radio «RFJ» qu’il s’agissait d’une faute et pas un accident, dans un secteur riche en sangliers. «Le chasseur était au bon endroit, mais il n’a pas fait la bonne manœuvre», résume le propriétaire des deux chevaux placés près d’une loge, dans une région où les champs de maïs sont clôturés sans grand succès.

    «Il a fait une connerie. Ça ne doit pas arriver, mais ça peut arriver», assène un agriculteur. Avant cette supplique: «Ce pauvre chasseur est notre allié. Il s’en veut, mais il faut qu’il revienne!»

     

     

    09/09/2021 : Un homme grièvement blessé par balle à la tête dans un accident de chasse ce jeudi matin dans le Var

    Pour des raisons indéterminées, un homme de 60 ans a été grièvement blessé, par balle, à la tête. Son pronostic vital est engagé.

    Alors que l'ouverture générale de la chasse a lieu ce dimanche 12 septembre dans le Var, un dramatique accident est survenu ce matin au Luc, sur la route de Cabasse, à proximité du domaine de l'Amaurigue.

    Pour des raisons indéterminées, un homme de 60 ans a été grièvement blessé, par balle, à la tête.

    Une ambulance et un chef de groupe, soit quatre sapeurs-pompiers du Var sont sur les lieux.

    L'homme, dont le pronostic vital est engagé, a été médicalisé par le SMUR Brignoles, avant d'être évacué par l'hélicoptère du SAMU 83 vers l'hôpital Sainte-Anne de Toulon.

    A quelques jours de l'ouverture, cet accident, dont les circonstances restent inconnues à cette heure, résonne comme un dramatique rappel au respect de toutes les consignes de sécurité lors de la pratique de cette activité.

    09/09/2021 : Disparu depuis six jours, un chasseur est retrouvé mort dans les AlbèresDepuis le samedi 3 septembre, les gendarmes des Pyrénées-Orientales étaient à la recherche d'un chasseur. L'homme de 66 ans a finalement été retrouvé mort ce jeudi 9 septembre dans le secteur de Sorède.

    Les recherches sont terminées concernant la disparition d'un chasseur dans les Albères (Pyrénées-Orientales). L'homme de 66 ans, parti à la chasse ce samedi 3 septembre, a été retrouvé mort ce jeudi matin, dans une zone escarpée à Sorède. C'est un autre chasseur qui faisait partie du dispositif de recherche qui a fait la triste découverte vers 10h30.

    Les secours vont hélitreuiller le corps 

    Le corps de la victime a été découvert dans une zone très difficile d'accès. C'est par hélicoptère que les gendarmes vont devoir le récupérer avant de pouvoir l'autopsier. Quelques jours plus tôt, les militaires avaient déjà retrouvés dans le secteur sa Nissan Navara. La victime devait passer le week-end dans un refuge des Albères avec ses six chiens. 

    Une enquête doit permettre de déterminer les circonstances du drame. 

     
     

    On les appelle les appelants. Ces canards portent bien leur nom, puisqu’ils sont élevés dans le but d’attirer leurs congénères sauvages avec leur chant. Cette technique de chasse est dénoncée par plusieurs activistes. Pierre Rigaux, naturaliste, est l’un d’entre eux : « Ces canards sont mis dans des situations complètement aberrantes par rapport à leur bien-être minimal. Ils sont attachés sur l’eau toute la nuit et sont mis dans des cages vraiment minuscules, souvent sur du grillage. »

    Un avis que ne partage pas Nicolas Lottin, président de l’association des chasseurs de la Baie de Somme : « Mes appelants sont sur une mare qui fait 6.000-7.000 mètres carrés. Ils ont 1,8 hectare pour passer leur vie. » Découvrez la controverse autour de cette pratique de chasse dans la vidéo de notre partenaire Brut.

     

    09/09/ : Vidéo "choc" de chasseurs de la Baie de Somme

    A une semaine de la grande manifestation des chasseurs à Amiens pour défendre la ruralité et leur passion, une vidéo sur YouTube montre des chasseurs au gibier d'eau de la Baie de Somme menacer le naturaliste indépendant Pierre Rigaux, militant écologiste.

    Le militant écologiste et défenseur de la cause animale Pierre Rigaux, connu défavorablement des chasseurs pour la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux dénonçant les chasses traditionnelles,  a été menacé par des chasseurs au gibier d'eau sur un parking de la baie de Somme au mois d'Aout à Noyelles-sur-Mer. Il décrit "une ambiance de Far West" avec des personnes très virulentes. La scène a été filmée en caméra cachée, les visages des chasseurs sont floutés. Dans cette même vidéo, diffusée sur YouTube, Pierre Rigaux montre plusieurs scènes de "chasse" en baie de Somme où l'on voit des canards appelants transportés dans des sacs de jute ou enfermés dans des petites cages la nuit pour attirer leurs congénères sauvages. 

    "Ca fait un siècle qu'on transporte nos appelants dans des sacs" 

    Contacté par France Bleu Picardie le président de la fédération des chasseurs de la Somme Yves Butel explique que "depuis un siècle les chasseurs transportent les appelants dans des sacs de jute , il pense ( sous entendu Pierre Rigaux) que l'on fait souffrir les bêtes mais c'est n'importe quoi ! Bon... les gars l'ont peut-être mal traité mais je crois qu'il ne faut lui donner aucune importance !" Pierre Rigaux envisage de porter plainte et demande aux élus locaux de s'emparer du sujet "chasse au gibier d'eau" qu'il qualifie de "pratique archaïque".Pour le président de l'association des chasseurs de gibiers d'eau en baie de Somme Nicolas Lottin : " Monsieur Rigaux vient toujours provoquer, il fait une vidéo et il fait le buzz"

     

    11/09/2021 : Accident de chasse dans le Médoc : un septuagénaire grièvement blessé

    Un homme de 72 ans a dû être transporté dans un état grave au CHU Pellegrin ce samedi matin. Il a reçu une balle pendant une partie de chasse au gros gibier.

    Alors que l'ouverture officielle de la chasse est attendue ce dimanche 12 septembre, un accident vient déjà ternir le début de saison. Un homme de 72 ans a été grièvement blessé pendant une partie de chasse à Listrac-Médoc, au lieu dit Leibardac. Il a été transporté dans un état grave au CHU Pellegrin à Bordeaux.

     

    11/09/2021 : Somme : Des images de chasse aux canards valent des menaces de mort à son auteur

    Après le massacre de blaireaux, un défenseur de la cause animale dévoile, dans une video, les pratiques de la chasse aux canards dans la baie de Somme.

    La chasse aux canards passée au crible. Un défenseur de la cause animale a diffusé, jeudi, sur les réseaux sociaux une vidéo montrant certaines pratiques de chasse aux gibiers d’eau. On y voit de quelle manière sont traités les appelants, ces canards domestiques qui servent d’appât. Des images qui valent aujourd’hui des menaces de mort à son auteur.

    Quand il se déplace pour filmer des scènes de chasse, l’ornithologue Pierre Rigaux ne passe plus inaperçu. Avec son association Nos Viventia (Nous les vivants), l’homme a déjà dénoncé d’autres pratiques de vénerie, notamment, l’an dernier, le massacre de blaireaux, écrasés dans de grandes pinces métalliques.

    Des pratiques légales

    Cette fois, il s’attaque aux traditions de la chasse aux canards sauvages, dans la baie de Somme. « L’endroit est emblématique de la chasse à la hutte qui se pratique sur tout le littoral français, explique-t-il à 20 Minutes. A l’intérieur et autour de la baie de Somme, il existe environ 350 huttes où des milliers de chasseurs traquent quasi quotidiennement la migration de canards. »

    L’enjeu initial de cette vidéo était de montrer la maltraitance des appelants. « Ces canards sont transportés en vrac dans un sac et attachés sur l’eau sans possibilité de se reposer sur le sol. Or les canards ont besoin à la fois de nager et de se poser au sec, accuse Pierre Rigaux. Parfois, ils sont même placés dans des cages individuelles minuscules sur sol grillagé, suspendues à un piquet pour la nuit. »

    Toutes ces pratiques sont légales, mais pour Pierre Rigaux, elles sont d’un autre temps. « Nous demandons au ministère de l’Ecologie d’y mettre un terme car elle révèle une forme de maltraitance animale et, écologiquement, ce type de chasse est néfaste car la population de canards sauvages est plutôt en déclin », assure-t-il.

    « Je ne dénonce pas les individus, mais des pratiques »

    Mais les images montrent aussi d’autres pratiques encore plus inquiétantes : les menaces et tentatives d’intimidation dont l’ornithologue et une amie ont été la cible durant le tournage, entre le 20 et le 30 août. « Pourtant, je prends soin de flouter les visages avant chaque diffusion. Je ne dénonce pas les individus, mais des pratiques », souligne Pierre Rigaux.

    Aujourd’hui, la diffusion de ses vidéos choc déchaîne des centaines de menaces de mort sur les réseaux sociaux. Contactée par 20 Minutes, la Fédération nationale des chasseurs botte en touche et refuse de commenter cette vidéo.

    En mai, le président (DVD) des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, avait promis de demander l’inscription des chasses au gibier d’eau et traditionnelles au patrimoine mondial de l'Unesco.

     

    14/09/2021 : Gard. Un automobiliste voit passer des plombs de chasse

    Lundi 13 septembre aux alentours de 10h, un automobiliste  qui circule sur la route à Montfrin voit passer des balles devant lui. La voiture a même été touchée par l'une d'elles. Alertés, les gendarmes interviennent et découvrent  qu'il s'agit de balles en plomb de chasseurs. Ces derniers étant trop proches de la route. Les gendarmes ont contrôlé les chasseurs et leur ont rappelé la réglementation.

     

    15/09/2021 : Condé. Le président des chasseurs de gibier d’eau condamné par le tribunal

    La cohabitation entre les chasseurs de la base de loisirs de Chabaud-Latour et la police de l’environnement chargée de contrôler la zone ne semble pas être un long fleuve tranquille… Il est notamment des vieilles rancœurs qui restent en flottaison à la surface. C’est à priori le cas entre le président de l’association des chasseurs de gibiers d’eau, Raoult Bary, 74 ans, retraité de la douane, et l’inspecteur de l’environnement. L’animosité entre les deux hommes ne date pas d’hier et a déjà fait l’objet d’une précédente procédure judiciaire. “J’ai eu ma dose !, peste Raoult Bary à la barre du tribunal. J’étais énervé au moment du contrôle parce que Monsieur P. s’est ouvertement moqué de moi. Ce n’est pas la première fois. Il a des façons d’opérer qui ne sont pas très réglementaires.” Les chasseurs sont venus en nombre, mardi 14 septembre, pour soutenir leur ami au tribunal de Valenciennes.

    Des agents insultés

    Quatre agents de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) ont en effet porté plainte contre le président de l’association, qui comparaissait pour outrage, obstacle aux fonctions d’un agent habilité et mise en danger d’autrui. Le 5 décembre 2020, Raoult Bary passe une première fois devant un contrôle de la police environnement à Chabaud-Latour. Il n’est pas contrôlé. Tandis que le contrôle change de lieu, le chasseur passe à nouveau devant les agents qui, cette fois, l’arrêtent. Ils affirment que Raoult Bary n’a pas ralenti malgré leurs injonctions à le faire et qu’il aurait frôlé dangereusement un agent, à vive allure. Il aurait également insulté les agents, et notamment l’inspecteur : “parjure”, “saloperie”, tout en refusant que ce dernier contrôle son coffre. “Je n’aurais pas du m’énerver“, reconnaît le président de chasse, tout en niant une partie des faits. “Je roule dans une vieille Renault Kangoo. C’est loin d’être une Ferrari ! Aucun des agents ne m’a fait signe de ralentir ou de m’arrêter parce que j’allais trop vite. Si je me sentais coupable de quoique ce soit, je ne serai pas repassé devant eux une seconde fois… Mon chien s’est sauvé quand j’ai ouvert la voiture, c’est pour cela que j’ai dit “saloperie”.

    “Une procédure montée de toutes pièces !”

    On a affaire à un Monsieur respectable mais qui n’aime pas qu’on le contrôle“, estimera l’avocate des parties civiles. “Monsieur a un problème avec cette autorité“, appuiera la substitut du procureur qui requerra 4 mois de prison avec un sursis simple. “Si cela est une mise en danger d’autrui… Il faut revoir le code pénal !, s’est offusqué la défense, maître De Abreu. On nous dit qu’il a quasiment heurté un agent et les autres restent stoïques ? On ne le poursuit pas, on ne prend pas sa plaque. Aucune infraction n’a été constatée par les agents qui l’ont laissé partir. Je plaide la relaxe d’une manière absolue. Tout cela n’est qu’une procédure bien tardive, montée de toutes pièces par l’inspecteur de l’environnement pour régler son compte à M. Bary.” Arguments rejetés par le tribunal qui reconnaîtra Raoult Bary coupable des faits reprochés. Il a été condamné à deux mois de prison avec un sursis simple et à l’obligation de dédommager les victimes dans des proportions moindres que celles qui avaient été demandées par l’avocate des policiers.

     

    17/09/2021 : Amende dérisoire pour le tir d’une Aigrette, espèce protégée.

    Prétendant avoir confondu ce héron blanc avec un cormoran, pourtant noir, un ancien dirigeant de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage n’a été condamné qu’à une sanction symbolique.

    En avril 2019, au bord d’un étang de la Dombes (Ain), des inspecteurs de la police de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS, depuis absorbé par l’OFB) avaient surpris un individu abattant d’un coup de fusil une Aigrette garzette, espèce protégée, avant de déposer son cadavre dans le coffre de sa voiture.

    L’homme s’était révélé être Gilbert Limandas, agriculteur pisciculteur, ancien administrateur de la FNSEA, mais aussi jusqu’en février 2019 deuxième Vice-Président de ladite ONCFS, soit l’ancien patron de ceux qui l’ont interpellé ! 

    Les agents ont pourtant fait leur travail et transmis leurs procès-verbaux au procureur de la République, qui a classé l’affaire sans suite le 19 août 2019 après un simple rappel à la loi, le contrevenant arguant avoir confondu l’aigrette, intégralement blanche, avec un Grand cormoran, complètement noir… En tant que pisciculteur, Mr Limandas bénéficiait en effet d’une autorisation individuelle délivrée par le préfet de l’Ain pour tirer des Grands cormorans aux abords des étangs dont il est propriétaire.

    Suite à cette sanction dérisoire, la LPO, la FNE AIN et l’ASPAS avaient alors attaqué le contrevenant au pénal. Plus de 2 ans plus tard, l’audience a eu lieu ce 16 septembre 2021 et la procureure a confirmé la première « sanction »,  recommandant la reconduction du principe d’indulgence. 

    Monsieur Limandas est ainsi condamné  à verser 1€ symbolique (!) au titre de préjudice moral à chacune des 3 associations, une amende de 250€ prévue par la loi pour destruction d’espèce protégée ainsi que 600€ pour l’ensemble des associations, soit un total de 853€.

    Si le fusil saisi sera détruit, la suspension du permis de chasser demandée par nos avocats n’a pas été pas retenue, ni la circonstance aggravante d’avoir eu des responsabilités importantes au sein de la police de l’environnement, et donc d’avoir commis une bavure…  

    Face à cette symbolique condamnation de principe, la question de faire appel, a minima sur le volet civil, va de toute évidence être discutée entre les juristes de nos trois associations.

     

    19/09/2021 : Aude - Villemoustaussou : treize chiens sauvés du calvaire que leur faisait endurer leur maître

    Vendredi 17 septembre, les services vétérinaires du département de l'Aude et la gendarmerie sont intervenus dans une commune proche de Carcassonne, pour mettre fin à cette situation suite à la plainte déposée par la SCPA de Berriac.

    Au mois d’avril dernier, c’est par un signalement anonyme que l’association Société Carcassonnaise de Protection Animale (SCPA) a été saisie pour une affaire de maltraitance présumée sur des chiens, avec un propriétaire (*) retraité installé à Villemoustaussou, à 5 km de Carcassonne. Directeur du service d’enquête de la SCPA et ancien gendarme, Roger Torrent avait ainsi dépêché deux enquêtrices sur place afin de rendre compte de la situation dénoncée. De là, après un constat sans appel livré sur les conditions de vie indigne de ces animaux, la SCPA a déposé plainte et saisi les services vétérinaires de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP). "Dans le courant de l’été, nous avons eu la confirmation que rien n’avait bougé malgré les avertissements donnés", explique Roger Torrent.

    "Une tambouille que même les porcs auraient refusée."

    Vendredi 17 septembre dans l’après-midi, c’est dans ce contexte que les agents du service vétérinaire de la DDETSPP de l’Aude sont intervenus au domicile du propriétaire incriminé, avec les gendarmes de la brigade de Conques-sur-Orbiel et les policiers municipaux de Villemoustaussou. Au cours de cette opération ordonnée par le parquet de Carcassonne, il a pu être mis fin au calvaire de dix pauvres chiens de chasse adultes, ainsi que de trois chiots nés la veille. Tous étaient retenus, pour ne pas dire prisonniers, dans des conditions plus qu’indignes. Ils étaient notamment détenus dans des cages métalliques d’un mètre carré, entreposées dans des épaves d’autos ou des pièces d’habitation insalubres. "Ces animaux ne voyaient jamais le soleil", s’indigne Roger Torrent.

    Nous apprenons également que ces chiens, vivant depuis des mois, voire des années dans leurs excréments et dans un bain d’urine à l’odeur pestilentielle, étaient nourris avec "une tambouille que même les porcs auraient refusée". Ces chiens maltraités ont été saisis et confiés aux bénévoles de la SCPA de Berriac. Entendu sur les faits reprochés, il apparaît que le propriétaire de ces animaux martyrisés serait dans le déni le plus total malgré les évidences. "C’est quelqu’un qui a été averti, et avec qui on a fait de la pédagogie… Pour autant, il estime aujourd’hui que tout allait bien", poursuit le directeur du service d’enquête de la SCPA. Laissé libre, le propriétaire indélicat a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Carcassonne le 10 juin 2022, pour répondre de "maltraitance animale" et d’"abandon d’animaux".

    Près de 90 dossiers de maltraitance animale depuis le début de l'année

    "Cette affaire est le fruit d’un bon travail de collaboration entre chacun des acteurs concernés et la justice", insiste Roger Torrent, sans oublier de saluer son équipe d’enquêtrices "qui a beaucoup donné. Nous sommes des bénévoles et nous ne lâchons rien !". Depuis le début de cette année 2021, le service d’enquête de la SCPA a déjà dû gérer près de 90 dossiers de maltraitance animale, le plus souvent au préjudice de chiens ou d’équidés.

    "Cet été, se souvient Roger Torrent, je suis intervenu pour un chien qui était enfermé dans une voiture stationnée en plein soleil, sur la zone Pont Rouge à Carcassonne. J’ai pris une massette et j’ai pété la vitre pour libérer l’animal. C’était un berger allemand qui arrivait d’Andorre sans être vacciné, ni identifié." Une plainte a ainsi été déposée à l’encontre du propriétaire, et le chien placé en rétention sanitaire pour une période de six mois. Il y est encore et sera ensuite confié à la SCPA. "Il y a quelques semaines, nous avons aussi sauvé cinq chiots laissés en plein soleil avec de l’eau croupie, pendant que leur maître était parti en vacances au Portugal… Nous les avons récupérés, et le maître les a ensuite cédés à la SCPA." Des exemples comme ceux-là, il y en a malheureusement trop souvent !

    (*) Toute personne accusée d'un acte délictueux est présuméé innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
     
     
     
    19/09/2021 : Bonifacio : surpris en flagrant délit dans la réserve naturelle, des braconniers sardes mis en examen

    Surpris en flagrant délit de braconnage en juillet 2020 dans la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio, des braconniers sardes ont été extradés et mis en examen vendredi à Ajaccio, a-t-on appris auprès du parquet.

    Les autorités italiennes ont extradé vers la France quatre braconniers, répondant à un mandat d'arrêt européen émis par un juge d'instruction d'Ajaccio, a indiqué le procureur de la République d'Ajaccio Nicolas Septe.
    Poursuivis pour "violences et menaces contre agents dépositaires de l'autorité publique, refus d'obtempérer et rébellion à l'encontre d'un agent dépositaire de l'autorité publique, atteinte à l'environnement et pêche à l'intérieur d'une réserve naturelle", les quatre hommes ont tous nié les faits.
    Trois d'entre eux été ont été mis en examen vendredi pour "pêche dans une réserve naturelle en infraction avec les dispositions, menaces de mort et violences à l'égard de personnes dépositaires de l'autorité publique, refus d'obtempérer par un capitaine d'un navire de pêche, obstacle à une saisie en matière de pêche, navigation avec un navire de pêche maritime dont les éléments d'identification sont inexistants, dissimulés ou falsifiés"  a fait savoir le parquet d'Ajaccio. Ils ont été laissés libres sous contrôle judiciaire.
    Le quatrième sarde extradé sera présenté prochainement au juge d'instruction, a-t-on précisé de même source.

    Le 2 juillet 2020, une équipe de l'Office de l'environnement de la Corse (OEC) avait été braquée par ces braconniers alors qu'elle effectuait une mission de surveillance en mer près des îlots des Moines, au coeur de la réserve naturelle, avait indiqué à l'AFP François Sargentini, le président de l’OEC.
    "Nos agents sont donc intervenus et ont alors été menacés avec des harpons armés et une arme à feu, apparemment un fusil à pompe", avait-il déploré.
    "L'échange a été très tendu entre les deux parties", avait ajouté la préfecture maritime de Toulon. "Il y a eu des menaces".

    Les braconniers avaient alors profité de l’incident pour fuir en direction de la Sardaigne.
    Ils avaient été pris en chasse par des agents de l’OEC à bord de trois navires, ainsi que par un bateau des affaires maritimes, et "neutralisés en mer, dans les eaux territoriales italiennes, et donc remis aux autorités italiennes, conformément à la réglementation", avait indiqué François Sargentini.
    "Les agents de l’OEC avaient déposé plainte à la fois auprès des autorités italiennes, des affaires maritimes françaises et du procureur de la République d’Ajaccio", avait-il ajouté.
    La réserve des Bouches de Bonifacio, classée depuis 1999, est la plus grande réserve naturelle française. Située entre la Corse et la Sardaigne, elle occupe une superficie de près de 80.000 ha et constitue la partie française du Parc marin international des Bouches de Bonifacio.
    En son sein, il existe des zones de non-prélèvement correspondant à 1.130 ha qui abritent des espèces protégées, endémiques ou rares.

     

    23/09/2021 : Gironde. Trois braconniers de Langon interpellés pour avoir chassé de nuit du grand gibier

    Trois braconniers de Langon ont été interpellés par les inspecteurs de l'Office Français de la Biodiversité de Gironde et les gendarmes pour avoir tué des espèces de grand gibier.

    Les inspecteurs de l’environnement du service départemental de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et les gendarmes de la compagnie de Langon-Toulenne (Gironde) ont mis fin aux chasses de nuit opérées par trois braconniers du Langonnais.

    Plusieurs cadavres de grands gibiers découverts à Salles

    Les faits remontent au 5 janvier 2021. Les inspecteurs découvrent à proximité du hameau de « Lavignolle », dans la commune de Salles, les cadavres de plusieurs espèces de grand gibier « dont un cerf à qui il manque la tête et les cuisses », précisent les enquêteurs.

    « Au regard des impacts découverts sur les cadavres, il ne fait aucun doute que les animaux ont été tués par arme à feu »

    Les inspecteurs de l'Office Français de la Biodiversité

    Les enquêteurs mènent une enquête de voisinage et apprennent que plusieurs coups de feu ont été entendus dans la nuit . Une procédure judiciaire est ouverte.

    Après plusieurs mois d’investigations, trois jeunes braconniers présumés, domiciliés dans le Langonnais sont identifiés.

    Le 31 mai 2021, sur instructions du parquet du Procureur de la République de Bordeaux, avec la collaboration des militaires de la compagnie de gendarmerie de Langon, les inspecteurs de l’environnement perquisitionnent simultanément les domiciles des mis en cause.

    22 armes à feu saisies aux domiciles des braconniers

    Ils saisissent 22 armes à feu de différents calibres, plus de 450 munitions, de la venaison, du matériel de découpe, un véhicule et un trophée de cerf. De nombreux éléments de preuve sont découverts.

    Lors de leurs auditions, les trois suspects reconnaissent avoir chassé plusieurs fois ensemble la nuit (alors que c’est interdit), à l’aide d’un véhicule, entre novembre 2020 et janvier 2021, en pleine période de confinement et durant le couvre-feu. Deux d’entre eux précisent d’ailleurs « avoir fait une vingtaine de sorties ».

    17 animaux braconnés

    Les investigations ont permis de mettre en évidence le braconnage de 17 animaux : un cerf, huit chevreuils, un sanglier, six lapins de garenne et un renard.

    L’enquête fait ressortir que les braconniers n’en étaient pas à leur coup d’essai et n’hésitaient pas à parcourir plusieurs dizaines de kilomètres la nuit pour tuer le gibier qu’ils croisaient sur leur route.

    Pour avoir chassé en réunion, de nuit, avec usage d’un véhicule et port d’arme (délit pénal), ils encourent quatre ans de prison et 60.000 euros d’amende. Les trois personnes mises en cause devront répondre de leurs actes devant le tribunal correctionnel de Bordeaux.

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    23/09/2021 : Indre-et-Loire : poursuivi pour maltraitance sur ses chiens, le chasseur de Reugny ne vient pas à son procès

    Le propriétaire de chiens de chasse à Reugny, poursuivi pour maltraitance animale ne s'est pas présenté au tribunal de Tours pour son procès qui s'est tenu ce jeudi 23 septembre. Le procureur a requis contre lui 11 amendes de 135 euros et la confiscation de ses 11 chiens.

    Comme en juin dernier lors de la première audience devant le tribunal de Tours, le propriétaire de 11 chiens à Reugny qui était poursuivi pour maltraitance animale ne s'est pas présenté au tribunal ce jeudi 23 septembre. Une vingtaine de personnes qui soutiennent la cause animale se sont rassemblées devant le palais de justice de Tours avant l'audience.

    L'affaire avait fait grand bruit il y a quelques mois où une vidéo partagée en boucle sur les réseaux sociaux montrait des chiens de chasse enfermés dans des cages, elles-mêmes placées dans des carcasses de véhicules. Une association avait lancé une pétition et la justice avait été saisie.

    Une absence qui en dit long...

    Pour les avocats des parties civiles, l'absence au tribunal de cet homme de 57 ans est la preuve que les améliorations de détention de ses animaux depuis la révélation des faits et les contrôles inopinés qui se sont succédés sont bel et bien un leurre : "Ce n'est plus l'enfer mais ce n'est pas le paradis" explique l'un des cinq avocats qui représente l'une des associations de défense des animaux. Certes, les chiens ne vivent plus dans des cages au milieu de carcasses de voitures mais dans deux enclos aménagés par l'auteur présumé des faits. "Des matériaux rudimentaires, une ancienne stabulation pour élever des bovins avec du paillage au sol" selon le procureur de la république qui requiert 11 amendes à 135 euros et la confiscation des animaux.

    De leur côté les associations (Dignité retrouvée, SPA, Stéphane Lamart, Fondation 30 Millions d'Amis et la Fondation Bardot) qui se sont constituées parties civiles demandent en tout 6.800 euros de dommages et intérêts, une interdiction pour l'accusé de détenir durant plusieurs années des animaux ainsi que leur confiscation pour un placement dans des associations.

    Mis en délibéré, le jugement sera rendu le 14 octobre prochain.

     

    23/09/2021 : Une meute de chiens de chasse tue deux chats dans un lotissement à Laillé, le quartier choqué

    Une meute de chiens de chasse a fait irruption dans un lotissement de Laillé (Ille-et-Vilaine) et tué deux chats, avant d'en blesser un troisième, lundi 20 septembre. Les propriétaires sont choqués et ont l'intention de porter plainte contre le chasseur.

    Stéphane est en télétravail lorsqu'il entend des aboiements nombreux dans son quartier, "un lotissement banal" de Laillé (Ille-et-Vilaine). En sortant de chez lui ce lundi 20 septembre, en fin de matinée, il aperçoit une dizaine de chiens agglutinés autour de la grille du jardin de ses voisins. Au milieu de la meute, un chat. Il prend un alors un bâton de marche, "pour séparer les chiens" explique Stéphane. Il parvient à extirper le chat "plein de bave, de sang et recouvert de morsures. Un carnage.

    Le temps de le mettre à l'abris, il repère le deuxième chat lui aussi entouré de ces chiens de chasse. Certains ont pu sauter par dessus la clôture Encore une fois, le voisin se sert de son bâton de marche pour séparer les animaux. Il est surpris par le chasseur, qui aurait perdu le contrôle de sa meute, lui demandant de ne pas toucher à ses chiens. Même s'il parvient à récupérer le deuxième chat, les deux animaux, Kiki et Merlin, ne vont pas survivre à leur blessure.

    Deux chats morts, un troisième blessé

    Un troisième chat du quartier a été blessé par cette attaque. En tout une trentaine de chiens de chasse, type beagle, se sont retrouvés dans ce quartier résidentiel. Ils participaient à une battue au sanglier dans un champ voisin, une chasse privée. "Les habitants ont été choqués", confirme la maire de la commune, Françoise Louapre, une des premières arrivée sur place. "Une dizaine de personnes du lotissement sont déjà venus me voir pour cette affaire", confirme l'élue. 

    Du côté de la fédération de chasse d'Ille-et-Vilaine on reconnaît que "c'est embêtant, mais c'est la dure loi de la nature". Un chat qui surprend les chiens de meutes et se faire poursuivre, "ça peut arriver lors d'une battue", confirme André Douard, le président de la fédération. 

    Un dépôt de plainte

    Les propriétaires des deux chats tués, Merlin et Kiki, expliquent que les gendarmes n'ont pas voulu prendre leur plainte. "On nous a dit qu'il fallait régler ça à l'amiable avec le chasseur", s'indigne la propriétaire des animaux. "Les gendarmes ont conclu à une simple bagarre entre animaux de compagnie", confirme la maire de la commune. Mais la famille qui a perdu ses chats a bien l'intention de déposer plainte d'ici la fin de semaine. 

    Françoise Louapre reconnaît qu'il "mériterait d'avoir une meilleure communication" autour de ces chasses privées. De manière à pouvoir prévenir les propriétaires d'animaux de compagnies de faire attention. L'élue veut désormais apaiser les choses après cette affaire qui a choqué et provoqué des tensions. "On n'est pas des anti chasse" précisent des riverains, mais ils ne veulent pas que ça se reproduise.

     

    24/09/2021 : Une louve pendue : FERUS porte plainte

    Ce matin 24 septembre, le cadavre d’une louve fraîchement abattue a été retrouvé pendue à la devanture de la mairie de Saint-Bonnet-en-Champsaur (Hautes-Alpes).

    FERUS va porter plainte pour destruction d’espèce protégée.

    Cet acte ignoble est une première en France. Il est l’aboutissement normal de l’impunité accordée aux exactions et violences perpétrées depuis tant d’années par les anti-loups et anti-ours. Les pouvoirs publics sont autant responsables que ceux qui ont tué et pendu cette louve.

    Si rien n’est fait, quelle sera la prochaine étape de ces hors-la-loi ?

     

    26/09/2021 : Un chasseur de Haute-Garonne porté disparu retrouvé dans un fossé

    Un gros dispositif a été mis en place ce dimanche pour retrouver un chasseur de 70 ans porté disparu du côté de Verfeil en Haute-Garonne.

    L'alerte a été donnée vers 13 heures ce dimanche par des proches inquiets de ne pas voir rentrer un septuagénaire parti à la chasse du côté de Verfeil, au nord-est de Toulouse. Habitué à s'en aller une petite heure s'adonner à son passe-temps, cet homme n'a pas donné de nouvelles de sorte que les gendarmes ont été mis sur le pied de guerre.

    Une dizaine de militaires mais aussi un chien spécialisé se sont joints à la famille afin de retrouver la trace du chasseur. Après plusieurs heures de recherches, cet homme, âgé de 70 ans, a été retrouvé dans un fossé d'un bois à côté de Verfeil où il était tombé.

    Son état n'inspirait pas d'inquiétude. Le dispositif a été levé.

     

    26/09/2021 : Un chasseur chargé et mordu par un sanglier à Rochefort-Montagne (Puy-de-Dôme)

    L'accident de chasse, rarissime, s'est produit hier, samedi 25 septembre, sur la commune de Rochefort-Montagne (Puy-de-Dôme). 

    Samedi 25 septembre, vers 14 h 30, un chasseur de 45 ans a été chargé par un sanglier blessé. L’animal ne s’est pas contenté de renverser le quadragénaire, mais l’a mordu à l’arrière du genou.

    Alertés, les sapeurs-pompiers ont apporté les premiers soins au chasseur qui a ensuite été transféré au CHU Gabriel-Montpied, à Clermont-Ferrand. Les gendarmes de la COB de Rochefort-Montagne étaient également sur les lieux.

     

    26/09/2021 : Au nord de Nantes. Un chasseur trébuche et se tire une balle dans le tibia à St-Étienne-de-Montluc

    L’accident est survenu ce dimanche 26 septembre, en milieu de matinée. Les jours du blessé, 36 ans, ne sont pas en danger.

    Grosse frayeur ce dimanche 26 septembre, en milieu de matinée. Un homme a été victime d’un accident de chasse, sur un terrain situé à Saint-Étienne-de-Montluc, en lisière de Vigneux-de-Bretagne.

    Le chasseur, âgé de 36 ans, a pressé la détente en trébuchant, se tirant ainsi une balle dans le tibia. L’homme a été transporté à l’hôpital. Ses jours ne sont heureusement pas en danger.

     

    27/09/2021 : Hautes-Alpes : un chasseur tombe d'une barre rocheuse

    C’est en milieu de matinée, ce lundi vers 10h30, qu’un homme de 48 ans est tombé d’une barre rocheuse, sur la commune de Saint-Véran, dans les Hautes-Alpes. Ce chasseur, qui a chuté de 5 à 6 mètres de haut, souffrait du dos à l’issue de cet accident. Secouru par la CRS Alpes de Briançon, il a été transporté par hélicoptère au centre hospitalier de Briançon.

     

    28/09/2021 : Une jeune femme gravement blessée dans un accident de chasse en Lozère

    La victime touchée a l’œil par une cartouche de plomb a été transporté au CHU de Montpellier.

    L’accident a eu lieu le week-end dernier. La jeune femme chassait le petit gibier avec son compagnon et un ami. Durant la partie de chasse, elle s’éloigne du groupe sans prévenir. Au même moment, l’ami du couple pense voir du gibier et tire une cartouche qui contient plusieurs balles de plombs. Il touche gravement la jeune femme à l’œil. Elle a été transportée au CHU de Montpellier. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l’accident et si toutes les règles de la pratique de la chasse ont été respectées. Il s'agit du 1er accident de chasse depuis l’ouverture il y a deux semaines.

     

    28/09/2021 : Effrayé par une opération de chasseurs à proximité un sanglier pulvérise la porte d'entrée de la piscine de Saint-Amand-Montrond

    Dimanche matin, un sanglier s'est réfugié dans le hall de Balnéor, le centre aqualudique de la communauté de communes Cœur de France à Saint-Amand-Montrond. Une incursion non sans dégâts puisque l'animal a brisé la porte d'entrée. 

    C'est un dimanche matin peu banal qu'ont vécu le personnel et la clientèle de Balnéor, le centre aqualudique de la communauté de communes Cœur de France  à Saint-Amand-Montrond.

     
    Vers 11 heures, le site, géré par le délégataire Récréa, a reçu la visite d'un invité pas franchement attendu : un sanglier. « Effrayé par une opération de chasseurs à proximité », dixit le responsable des lieux, Patrick Foucault, l'animal « a pulvérisé la première de nos deux portes d'entrée. Il est parvenu à briser le verre en mille morceaux, il faut imaginer sa puissance. »

    Pas présent sur place au moment des faits, Patrick Foucault assure qu'« une hôtesse de Balnéor s'est interposée, avec les risques que cela comporte, entre le sanglier et une cliente, pour protéger cette dernière et faire fuir l'animal. Je la félicite, car c'est très courageux de sa part. »

    Quarante-huit heures après cette incursion « dont l'issue aurait pu être bien plus dramatique », la colère de Patrick Foucault a du mal à retomber : « On peut presque en rigoler, parce que cette histoire se termine bien, avec uniquement des dégâts matériels, mais heureusement qu'il n'y avait pas d'enfants à ce moment-là. On ne sait pas comment cela aurait pu finir. On est en lisière de forêt, ce n'est donc pas anormal de voir des animaux se balader dans les parages. Mais là, le sanglier n'est pas venu chez nous pour trouver de la nourriture ou pour retourner de la terre. Il est venu parce qu'il était poursuivi par des chasseurs et qu'il cherchait un endroit pour se protéger. »

    Des chasseurs « privés, dont on ne connaît pas l'identité puisqu'ils n'ont pas voulu nous la donner quand on leur a demandé, dimanche matin », précise Patrick Foucault : « Ce qui me chagrine le plus, c'est qu'ils n'ont pas assumé leurs responsabilités. Comment peut-on organiser une battue en direction d'un site fréquenté par du public ? C'est vraiment inadmissible, scandaleux. »

    Le responsable annonce ne pas vouloir « en rester là. On va essayer de se retourner contre eux, notamment pour payer les réparations ». « Notre assureur a aussi été contacté », ajoute-t-il.

    Quant à la porte « qui a volé en éclats », elle devrait être changée dans les prochains jours. En attendant, conclut Patrick Foucault, « il reste la seconde porte pour sécuriser Balnéor ».

    Malgré l'incident, la structure de loisirs, devant laquelle les bris de verre ont été ramassés, a continué à accueillir des visiteurs.

     

    29/09/2021 : Moselle : un chat tué par un piège à collet, des dispositifs similaires ont été retrouvés

    Qui s'en prend aux chats ? À Vaudreching, un petit village de Moselle, un chat a été retrouvé mort dans un piège à collet, alors que d'autres dispositifs ont été retrouvés non loin.

    L'affaire est d'autant plus mystérieuse que quelques mois plus tôt, un chat avait été retrouvé massacré près de là. C'est d'ailleurs ce lien qui a poussé Marie-Louise Mathis, propriétaire du chat tué dans le piège, à chercher d'autres pièges dans les environs. «Nous les avons tous remontés pour éviter qu'un animal ne finisse mal. Le lendemain, ils avaient été repositionnés comme ils devaient l'être. Du coup, nous les avons mis hors d'usage», raconte-t-elle au Républicain Lorrain. 

    Une plainte a été déposée, et une enquête est désormais ouverte pour retrouver la personne à l'origine des pièges. «Nous avons certes des problèmes de divagation de chats dans le village, mais je ne vois pas lequel de mes concitoyens peut être si vindicatif», s'est interrogé Christian Clément, maire de Vaudreching.

    Parmi les autres actes de malveillance contre les chats, ont été recensés deux cas d'empoisonnement ainsi qu'un blessé par des plombs. De quoi accréditer la thèse d'une personne qui en veut à ces animaux, plutôt que de l'accident de chasse aux nuisibles. Reste à savoir si la police retrouvera rapidement l'individu à l'origine de cette traque féline.

     

    29/09/ : Jura: Nouvelle bourde: un chasseur confond un chevreuil avec un blaireau

    Après un cheval pris pour un sanglier, une autre mégarde commise par un garde-faune deux semaines plus tôt ternit le monde de la chasse.

    Chasser de nuit avec une lampe de poche fixée au fusil, c’est une pratique qui a débouché sur une nouvelle bourde dans le Jura. Après un cheval pris pour un sanglier par un chasseur à Porrentruy le 4 septembre dernier, une nouvelle méprise est rapportée par «Le Quotidien Jurassien». Deux semaines auparavant, c’est un chevreuil qui a été confondu avec un blaireau, une confusion attribuée à un garde-faune censé avoir identifié sa cible à 100%.

    L’histoire rapportée par le journaliste Gérard Stegmüller se déroule aux Franches-Montagnes, dans les côtes du Doubs. «À la mi-août, de nuit, un garde-faune auxiliaire assermenté a tué un chevreuil alors qu’il pensait tirer sur un blaireau», assure «Le Quotidien Jurassien».

    Toute illégalité

    Le garde-faune était engagé dans une mission de gestion ordonnée par l’Office jurassien de l’environnement. Il a abattu le chevreuil en toute illégalité, alors qu’il s’agissait de réduire la population de blaireau, ravageur de cultures.

    Le fautif s’est dénoncé auprès du garde cantonal. Problème supplémentaire: les deux gardes-faunes auxiliaires à l’affût cette nuit-là étaient accompagnés d’un chasseur dépourvu du permis de carnassier, indispensable pour participer à une opération de gestion.

     

    30/09/2021 : Un homme de 75 ans blessé par arme à feu pendant une partie de chasse au Pian-Médoc

    Un homme de 75 ans a été transporté au CHU Pellegrin de Bordeaux, ce jeudi 30 septembre, après avoir reçu deux plombs dans le mollet au cours d'une partie de chasse sur la commune du Pian-Médoc.

    Un chasseur de 75 ans a été blessé à la jambe ce jeudi 30 septembre. L'homme s'est fait tirer dessus de manière accidentelle par l'un de ses camarades. Les pompiers de Gironde ont été appelés vers 8h30.

    Durant une partie de chasse au Pian-Médoc, il a reçu deux plombs dans le mollet. Il a été transporté au CHU Pellegrin à Bordeaux, mais ses jours ne sont pas en danger.

    Le 11 septembre dernier, un septuagénaire avait été grièvement blessé alors qu'il chassait le gros gibier.

     

    30/09/2021 : Chasse prohibée à Entrains-sur-Nohain : des amendes pour les trois initiateurs

    Les trois initiateurs d’une chasse prohibée à Entrains-sur-Nohain, à laquelle avaient participé en 2019 des chasseurs de la Nièvre et de l'Yonne, ont été condamnés à 1.000 € d’amende, dont la moitié avec sursis.

    Les trois initiateurs d’une chasse au petit gibier hors période d’ouverture dans le parc clôturé d’un château du nord de la Nièvre se retrouvent condamnés à 1.000 € d’amende dont la moitié avec sursis. Le tribunal correctionnel de Nevers a rendu son délibéré mercredi 29 septembre. Il correspond aux peines requises par le parquet. L’examen de l’affaire remonte au mercredi 1er septembre, lorsque trois sexagénaires ont comparu.

     

    Le 9 mars 2019, ils avaient convié dix-sept chasseurs de la Nièvre et de l’Yonne dans le parc d’un château d’Entrains-sur-Nohain. Ceux-ci y ont tiré des canards, des perdrix, des faisans… alors que la période légale de chasse était passée.

    Deux des mis en cause sont éleveurs. « Il nous restait des oiseaux dans les volières », ont-ils expliqué à la barre. « Plutôt que de leur tordre le cou, on a organisé ça. »

    L'ONCFS a fait le choix du flagrant délit

    Cet acte de braconnage a été dénoncé en amont à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), qui a attendu la réunion des chasseurs et leurs premiers coups de feu pour prendre tout le monde en flagrant délit.

    Un cadenas sur le portail d’accès à la parcelle clôturée a ralenti l’accès des agents. Ceux-ci ont dû attendre le renfort des gendarmes pour crier halte au feu et enchaîner les verbalisations.

    L’avocat de la défense a soulevé, au procès, une nullité de la procédure. Me Christian Vignet estimait que l’ONCFS aurait dû faire de la prévention et empêcher l’infraction de se commettre. Cela n’a apparemment pas suffi à obtenir une relaxe pour ses clients.

     

    01/10/2021 : Dans le Tarn-et-Garonne, un chasseur gravement touché avant une battue aux sangliers

    Vendredi 1er octobre au matin, un chasseur de 64 ans a été gravement touché au ventre par une balle, sur la commune de Saint-Porquier. Un coup de feu est parti accidentellement lors de la mise en place des chasseurs avant la battue.

    Les chasseurs étaient en train de se mettre en place, en ligne pour une battue aux sangliers quand un coup de feu, parti accidentellement, les a surpris. La balle a gravement touché un chasseur de 64 ans au ventre. 

    Le chasseur reçoit une balle perdue

    Les pompiers de Castelsarrasin et de Moissac sont rapidement intervenus, avec une équipe du SMUR de Montauban. Le pronostic vital de cet homme n'est pas engagé mais ses blessures sont suffisamment graves pour qu'il soit héliporté jusqu'au CHU de Rangueil à Toulouse. 

    Cet accident de chasse a annulé la battue aux sangliers. Une enquête a été confiée aux gendarmes de Montech. Ils cherchent à identifier le chasseur qui a n'a pas su contrôler son arme.

     

    01/10/2021 : Dans l'Eure. Cartouches de fusil et lettres anonymes, le militant anti-chasse Alexis Barbier est « en danger »

    Cartouches de fusil dans la boîte aux lettres, lettres anonymes et blocage par des tracteurs, le responsable de la Section Anti-Chasse France déplore les menaces qu'il a reçues.

    « J’en suis devenu parano ». Dans son exploitation à Bois-Normand-près-Lyre (Eure), achetée en septembre 2020, Alexis Barbier est sur le qui-vive.

    « La prochaine étape, c’est quoi ? »

    Depuis plusieurs mois maintenant, « je reçois des menaces et des intimidations, explique le responsable de la Section Anti-Chasse France, créée en février 2018 (qui regroupe un peu plus de 31 000 personnes sur Facebook). Entre les cartouches de fusil (NDLR : comme le 30 mai 2021) dans la boîte aux lettres, les lettres de corbeau, les blocages de tracteurs (NDLR : en date du 29 juin 2021) devant chez moi. Tout cela sous prétexte que je suis opposant à la chasse ».

    L’Eurois a surtout l’impression que « les intimidations s’aggravent de plus en plus. Après les cartouches, la prochaine étape c’est quoi ? ». En contact avec les gendarmes de Verneuil, « depuis au moins cinq mois, ils sont très réactifs et sont à l’écoute ».

    Face au danger qu’il ressent, Alexis a dû « installer 16 caméras et mettre en place un système d’alarme pour un coût de 6 000 euros. J’en ai besoin pour protéger ma propriété et mes animaux – poules et chevaux – car je n’ai pas peur pour ma sécurité mais pour celle de mes animaux ».

    « Nos actions sont légales »

    Et notamment de Ti Babe, un marcassin récupéré quand il avait deux semaines.

    Aujourd'hui, il a 7 mois. Tout est en règle par rapport à lui. J'avais fait au préalable la déclaration auprès de la Préfecture de l'Eure qui m'a envoyé, en mars dernier, le récépissé de la déclaration de détention d'animaux d'espèces non domestiques. Ma propriété est également conforme. Elle est sécurisée avec des clôtures et des fils électriques spécifiques (NDLR : de couleur orange). De plus, le marcassin est castré. Aucunes nuisances possibles avec l'extérieur, il ne causera de tort à personne.

    Alexis Barbier - Militant anti-chasse

    Est-ce vraiment pour Ti Babe qu’il reçoit des menaces ? « Non, je pense que c’est un prétexte même si certains sont scandalisés que des particuliers aient l’autorisation d’avoir un animal sauvage à domicile. C’est plutôt pour mon engagement contre la chasse par le biais de la section. Pourtant, nos actions sont légales, sinon nous aurions été condamnés. À ce jour, la section a zéro condamnation ».

    La structure milite pour l'abolition de toute forme de chasse et de piégeage en France. Et notamment la chasse à courre. Nous accompagnons les riverains lors des plaintes et des actions en justice. Il peut y avoir également un accompagnement financier. Nous avons 150 militants sur le terrain partout en France. Pour la chasse à courre, nous relevons les infractions, comme les violations de parcelles agricoles et parcelles privées et les entraves. Lors de nos opérations, on filme tout comme pour la mise à mort du cerf* qui est cruelle.

    Alexis Barbier - Militant anti-chasse

    Le militant rappelle que « c’est tout à fait légal d’intervenir lorsque le cerf s’arrête après la traque d’épuisement. Nous sommes en droit de s’opposer à la mise à mort de l’animal traqué ».

    Quatre plaintes

    À l’inverse, une fois le gibier tué, les chasseurs utilisent leur dispositif de marquage appelé « bracelet ». Ce bracelet comporte un code assurant la traçabilité de l’espèce. Il identifie le gibier et sa classe d’âge. Une couleur unique est fixée annuellement par arrêté ministériel. C’est ce qu’on appelle le plan de chasse rendu obligatoire en France en 1978.

    « On peut vivre à la campagne sans être chasseur. On me prend pour un individu de la « ville », alors que j’ai passé mon enfance en zone rurale, en Seine-Maritime dans la commune de Préaux. Je sais ce qu’est la campagne, la faune et la flore ».

    À ce jour, Alexis Barbier a porté plainte à quatre reprises. « J’en ai vraiment marre. Je me suis posé la question de revendre la maison. Pour ma part, je n’irai jamais au domicile des chasseurs comme ils le font avec moi », témoigne-t-il.

    Quand les chasseurs à courre invoquent les « besoins de régulation », et la perpétuation de traditions « millénaires », leurs opposants dénoncent des pratiques barbares. Les vives tensions ne datent pas d’hier. « C’est un cercle très fermé, confie Alexis Barbier. Il est parfois impossible de savoir ce qu’ils font. C’est pour cela que nous sommes là pour dénoncer les infractions ».

     

    01/10/2021 : Tarn-et-Garonne : grièvement blessé dans un accident de chasse

    L'accident est survenu, ce vendredi matin, vers 10 heures, à Saint-Porquier. Touchée par un tir au niveau du ventre, la victime, âgée de 64 ans a été héliportée par le Samu 31 vers Toulouse-Rangueil.

    Un grave accident de chasse s’est produit, ce vendredi matin, au lieu-dit Sirech,  sur la commune de Saint-Porquier. Les faits se sont déroulés aux alentours de 10 heures, au cours d’une battue aux sangliers qui rassemblait une douzaine de chasseurs. C’est l’un des participants à cette chasse, un homme âgé de 64 ans originaire de Lacour-Saint-Pierre, qui a été blessé gravement blessé  au niveau du  ventre par une cartouche de tir aux sangliers. Une blessure qui serait accidentelle. Selon nos premières informations, le coup serait parti à l’arrivée du gibier devant un poste occupé par un chasseur de 68 ans. Ce dernier, en se levant, aurait « malencontreusement » appuyé sur la gâchette. Le sexagénaire blessé se trouvait, lui, un peu plus loin dans le dispositif mis en place pour cette battue. 
    Mais une enquête de gendarmerie est ouverte pour éclaircir toutes les circonstances exactes de l’accident.
    En tout cas, la blessure était suffisamment grave pour que les sapeurs-pompiers  du centre de secours  de  Castelsarrasin-Moissac et le Smur de Montauban  fassent appel à l’hélicoptère du Samu 31. Le chasseur a été évacué ainsi par les airs en direction du centre hospitalier universitaire de Toulouse-Rangueil. Le pronostic vital de la victime n’était pas engagé.

     

    05/10/2021 : Violence avec menace au retour de la chasse à Epineuil-le-Fleuriel

    Un homme de 27 ans a été interpellé à Épineuil-le-Fleuriel par les gendarmes, ce dimanche 3 octobre, aux alentours de 22 heures, puis placé en garde à vue. Il est soupçonné de violence avec menace d’une arme sur sa conjointe, et alcoolisé. Des faits qui auraient eu lieu lors de son retour d’une partie de chasse. Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la communauté de brigades de Châteaumeillant. Les deux fusils de chasse du suspect ont été saisis. Selon nos informations, la version de la victime et du conjoint ont divergé au fil des auditions sur le déroulement des faits. Déféré ce mardi 5 octobre devant le parquet de Bourges, il a été placé sous contrôle judiciaire avec, notamment, l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et de détenir une arme, dans l’attente de son passage devant le tribunal correctionnel de Bourges prévu le 24 février prochain.

     

    06/10/2021 : Une propriété de chasse condamnée à 120 000 euros d’amende pour préjudice écologique au marais Audomarois

    Les juges d’appel ont en outre condamné les propriétaires à enlever les matériaux potentiellement polluants déposés sur les terres dans un délai de six mois. A partir de ces délais, ils seront sous astreinte de 100 euros par jour de retard.

    Fin août 2021, une société de chasse a été condamnée par la Cour d’Appel de Douai pour avoir porté un lourd préjudice écologique au marais Audomarois, au nord-ouest de la région Hauts-de-France. L’étang a été agrandi, de nombreux habitats et tourbières ont été modifiés ou détruits, ce qui constitue une atteinte non-négligeable envers l’environnement. L’écosystème ne peut malheureusement pas véritablement être remis en état, car cela causerait d’autant plus de dégradations. Les dommages sont ainsi irréparables. Cette condamnation refait la lumière sur l’importance de protéger les zones humides, fortement menacées de disparition en France.

    Des dégâts irréparables

    Le marais Audomarois se situe à la rencontre entre l’Artois et la Flandre. Vaste de 3726 ha, riche de 700 km de canaux, de paysages pittoresques, de 300 espèces de plantes dont 40 légalement protégées, de plus de 200 espèces d’oiseaux, de 26 espèces de poissons, c’est un réservoir biodiversité extraordinaire. Il a même été labellisé par l’UNESCO en 2013.

    Pourtant, la société de chasse incriminée a creusé illégalement des plans d’eau à Clairmarais et Noordpeene sur leur terrain, dans le but de faire des mares de chasse. Ces lieux font partie d’une zone protégée, le Parc naturel des caps et Marais d’opale.

    L’évaluation des dégâts et des coûts environnementaux est complexe. Les juges estiment que l’infraction « porte uniquement sur une mise en eau non autorisée de 1,5 hectare à l’intérieur du parc et sur une propriété privée ».

    Après plus de 8 ans de procédure judiciaire, les propriétaires sont condamnés à 120 000 euros dont 40 000 euros d’amende avec sursis, et d’autres indemnités.

    « On espère que cette condamnation mettra un coup d’arrêt à toutes les autres infractions que nous relevons dans le parc. Il y a beaucoup trop d’endroits où on s’affranchit des règles, avec des impacts très lourds sur les milieux. Ces interventions sont très dégradantes pour les paysages, les milieux et l’agriculture. » a commenté Luc Barbier, chargé de mission au marais Audomarois

    Les juges d’appel ont en outre condamné les propriétaires à enlever les matériaux potentiellement polluants déposés sur les terres dans un délai de six mois. A partir de ces délais, ils seront sous astreinte de 100 euros par jour de retard.

    Le creusage des plans d’eau et l’aménagement de fossés a également provoqué une modification de l’hydraulique générale de la zone, ce qui pourrait causer davantage d’inondations. En effet, la dégradation des sols peut entraîner leur imperméabilisation et couper les chemins naturels que prennent les eaux pour rejoindre les nappes phréatiques.

    Des sommes complémentaires sont comprises dans la condamnation : 2000 euros pour la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et 5000 euros au syndicat mixte du parc naturel régional des caps et Marais d’opale.

    Cette décision de la justice fait écho au besoin grandissant de protection des zones humides en France et est particulièrement significative.

    L’importance de protéger les zones humides

    Les zones humides sont aujourd’hui pourtant l’un de nos meilleurs réservoirs pour s’armer contre les inondations. Ces écosystèmes bien que méconnus sont fondamentaux : ils filtrent la pollution, sont le refuge de près de la moitié des espèces animales de la planète, ainsi que de nombreuses plantes.

    Ils purifient et stockent l’eau, sont donc également créateurs d’eau potable. Lors d’inondations, l’eau est absorbée dans leurs sols comme par une éponge et est restituée progressivement dans les mois qui suivent.

    En France, la rapidité de disparition des zones humides est trois fois plus élevée que les forêts, elles sont donc particulièrement menacées. Plus de 50% de ses zones humides ont été détruites depuis 1960.

    Depuis le 25 novembre 2020, le Parlement Européen a strictement interdit l’usage de munitions de chasse au plomb dans les zones humides pour freiner les dégâts environnementaux entrainés par ce métal dévastateur pour la faune, la flore et les êtres humains.

    Les zones humides sont particulièrement concernées, 4000 tonnes de plomb étant déversées chaque année dans ces régions; contre 500 tonnes par toutes les sources industrielles ponctuelles.

    Une zone de 100 mètres aux alentours des zones humides doit désormais être respectée et protégée. En France, les législations n’ont pas encore été modifiées pour répondre à cette mise en vigueur, qui permettrait pourtant une meilleure protection de ces zones essentielles à la biodiversité.

    L’avocat du parc naturel, Sébastien Mabile, se félicite de la justice exemplaire rendue face au préjudice écologique mais regrette un manque de législation sur le sujet : « Bien que reconnu, il est valorisé selon une estimation forfaitaire non justifiée, les sommes n’étant pas affectées à la réparation de l’environnement »

     

     

    06/10/2021 : Gironde : condamné à un an de prison ferme après un accident de chasse à Blanquefort

    La partie ferme de la peine du septuagénaire a été aménagée. Il l’effectuera sous la forme d’une détention à domicile sous surveillance électronique.

    2021 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

     

    08/10/2021 : Chouzé-sur-Loire : le congélateur du chasseur livre ses secrets

    Tribunal correctionnel de Tours

     Devant le tribunal correctionnel de Tours, mardi, Jacky n’en démord pas : il n’a pas tiré sur ce lièvre retrouvé dans son congélateur, il s’agissait d’un cadeau. De la part d’un ami, mort depuis.

    « Aujourd’hui, j’aimerais qu’on soit sérieux », s’agace Christine Blancher en début d’audience. Elle vient d’égrener toutes les auditions du septuagénaire et, à chacune d’elles, une version différente livrée par le détenu.

    Tout part de la dénonciation d’un voisin, qui aperçoit Jacky, cabas à la main, ramasser un animal dans son champ de Chouzé-sur-Loire. À la question : « Qu’est ce que tu braconnes ? », ce dernier aurait répondu « un lièvre ». Ce 4 septembre 2020, la chasse, réglementée, n’est pas encore ouverte.
     

    Ragondin, lapin, pâté…

    Saisis, les enquêteurs de la Police de l’environnement perquisitionnent chez lui et trouvent l’animal dans le congélateur. La trace de balle et la récente congélation vont dans le sens de la dénonciation.

    Jacky affirmera d’abord avoir tué un ragondin. Il en a fait du pâté et l’a mangé. Dans son congélateur, c’est ensuite du lapin, acheté dans une ferme. En fait, non, un lapin qu’il a renversé et dépecé chez lui. Finalement, il n’a tiré ni sur le ragondin, ni sur le lièvre. Ce sont des cadeaux.

    Ce papi chauve, caché derrière des lunettes rectangulaires, demande souvent de répéter, s’agace beaucoup et ne comprend pas pourquoi la justice veut le condamner pour quelque chose qu’il n’a pas fait. « On veut absolument faire croire que j’ai tué un lièvre, mais moi je n’ai tué personne. »

    Sur les deux délits et quatre contraventions qui lui sont reprochés, il ne reconnaît que la détention d’un fusil de chasse de calibre 12 qu’il n’a pas déclaré. En revanche, il refuse d’être mis en cause pour chasse sans permis et sans assurance en dehors de la période réglementée, et braconnage. 

    « J’ai baladé les enquêteurs », admet-il, pour justifier ses nombreuses versions.

    Des « carabistouilles », confirme le ministère public. Il est finalement condamné à deux mois de prison avec sursis, et quatre amendes de 100 euros chacune. « Le tribunal vous conseille de ne pas faire preuve d’autant de mauvaise foi la prochaine fois », lui assène Christine Blancher, lui suggérant « de faire preuve de plus d’humilité ».

     
     
    La semaine dernière un tir de carabine a interrompu un repas de famille. Un acte qui s’apparente à du braconnage. La mairesse du village de Belmont-sur-Rance lance un appel à témoin.

    Jeudi 30 septembre, à 20 h, dans un lotissement d’habitations de Belmont-sur-Rance, un accident aurait pu avoir des conséquences tragiques.

    Un tir de carabine à balle plombée est venu se fracasser sur une baie vitrée à double vitrage d’une maison où se trouvait toute la famille pour le repas. Par chance personne ne se trouvait dans le canapé à proximité de la fenêtre.

    « C’est du braconnage pur et simple »

    « C’est du braconnage pur et simple. Une plainte a été déposée et une enquête est en cours. Je fais appel à témoin pour savoir si quelqu’un aurait remarqué des faits étranges », indique Monique Aliès, maire de Belmont-sur-Rance. « Je rappelle qu’il est interdit de chasser, le jeudi, à 20 h, à proximité des habitations. »

    Insistant sur la « sécurité qui reste primordiale », la mairesse rappelle que c’est la deuxième fois qu’on l’interpelle sur de mêmes actes : « Il y a un an, c’est le portail d’entrée d’une maison qui a été percé par de la chevrotine. »

    Un appel « à la plus grande vigilance »

    L’enquête de la gendarmerie est en cours et l’auteur des faits n’est pas identifié. Impossible donc de déterminer s'il s'agit ou non d'un chasseur.

    En attendant, la mairesse a décidé de s'adresser aux chasseurs et lance un appel « à la plus grande vigilance » : « Vous avez dans vos mains un objet qui n’est pas anodin, des armes qui peuvent tuer et portent sur plusieurs kilomètres ; respectez les consignes, formez-vous. Prenez des dispositions plus strictes afin de contrôler vos battues. La chasse doit pouvoir se pratiquer en toute sécurité pour vous-même et pour la population. Ce droit à l’usage d’armes de chasse vous confère des responsabilités et des devoirs. Tenez compte de l'environnement dans lequel vous exercez votre loisir ; ne tirez pas un gibier en direction des habitations et des routes. Soyez responsables, conscients et prudents. Vos vies et nos vies sont précieuses. »

     

    08/10/2021 : Morbihan. Deux cochons vietnamiens dévorés par des chiens de chasse, les gendarmes interviennent

    Deux cochons vietnamiens ont, jeudi 7 octobre 2021, connu une fin tragique, sous les crocs de chiens de chasse, dans un champ de maïs à Languidic (Morbihan). La méthode a scandalisé le voisinage, les gendarmes ont dû intervenir.

    Jeudi 7 octobre 2021, deux cochons vietnamiens, considérés comme des animaux de compagnie, étaient en divagation dans un champ de maïs, attenant au Centre de soins de la faune sauvage de l’association P.I.A.F.S (Protection et Intervention pour les Animaux de la Faune Sauvage) à Languidic (Morbihan).

    Le maire alerté

    « J’ai reçu un SMS de la société de chasse, avec une photo des cochons, me demandant s’ils venaient de chez nous. Ce qui n’était pas le cas. Il était annoncé une battue quinze minutes plus tard », raconte Didier Masci, le responsable du centre. Puis, « on a entendu les chiens aboyer et les petits cochons hurler en se faisant dévorer. Les chasseurs ont autorité pour réguler la faune sauvage mais en aucun cas le permis de tuer comme cela ». Didier Masci, alors très remonté, a aussitôt alerté le maire, qui dans la foulée a fait appel aux gendarmes pour venir calmer les esprits. Il entend porter plainte pour maltraitance à animaux.

    Les chasseurs « a priori dans leurs droits »

    « La battue était régulière. Tout s’est très bien passé », réagit-on à la société de chasse de Saint-Hubert de Languidic, avant de couper court à la conversation téléphonique. Et de raccrocher. Laurent Duval, le maire de Languidic n’était pas au courant de la battue. Il assure, cependant, que les chasseurs étaient bien « a priori dans leurs droits. »

    Apaiser les tensions et éviter un accident

    Pour autant, le maire en appelle les trois sociétés de chasse de sa commune à « prendre la mesure d’un monde rural qui a changé. Les chasseurs ont un gros travail d’information à faire sur leurs actions, pour que leurs activités soient acceptées. » Il confie recevoir fréquemment des coups de téléphone et des gens qui viennent directement se plaindre en mairie. « Il y a vraiment un mouvement de fonds qui s’appuie sur la jeune génération ». Laurent Duval entend à son niveau « jouer le rôle de médiateur. Il faut vraiment apaiser les tensions » et surtout « éviter qu’il y ait un accident. »

     

    09/10/2021 : Drôme : un chasseur blessé par balle lors d’une battue aux sangliers

    Ce samedi 9 octobre, en début d’après-midi, un chasseur âgé de 56 ans a été blessé par balle à un pied lors d’une battue aux sangliers menée à Saint-Jean-en-Royans. Le quinquagénaire a été atteint par le tir accidentel de l’un de ses compagnons de chasse. Sérieusement blessée, la victime a été héliportée par les secours à l’hôpital de Grenoble. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

     

    10/10/2021 : Chasse : une cycliste blessée au pied par un éclat de balle sur la ViaRhôna

    Samedi en fin de matinée, un accident de chasse s’est produit sur la commune de la Balme, alors qu’une battue était organisée par la société de chasse locale.

    Une femme de 30 ans, qui effectuait une séance de vélo avec ses chiens (canicross) sur la ViaRhôna, a été blessée au pied par un éclat de balle. Le projectile a traversé la chaussure et le pied.

    La trentenaire a été secourue et transportée à l’hôpital de Chambéry. Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la brigade de Chindrieux pour établir les circonstances de l’accident.

    C’est l’association communale de chasse agréée de la Balme qui dirigeait la chasse ce samedi. Les chasseurs se trouvaient à plusieurs centaines de mètres de la zone de l’accident. Selon Régis Clappier, le président de la fédération de chasse de Savoie : « A ce stade, on n’a pas pu déterminer qui pouvait être l’auteur du tir ». Des auditions vont être menées par les enquêteurs dans les prochains jours.

     

    10/10/2021 : Chasse : une promeneuse blessée au pied par un éclat de balle à La Balme

    Alors qu’une battue était organisée ce samedi 9 octobre à La Balme en Savoie, une femme de 30 ans qui se promenait sur la ViaRhôna a été blessée au pied par un éclat de balle.

    Ce samedi 9 octobre, en fin de matinée, une femme de 30 ans était en train de se balader avec ses chiens sur la ViaRhôna, à la Balme (Savoie), lorsqu'un projectile a traversé sa chaussure, alors qu’une battue était organisée par la société de chasse locale. Blessée au pied par un éclat de balle,  la trentenaire a été transportée à l'hôpital de Chambéry.  

    Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la brigade de Chindrieux, pour comprendre ce qui s'est passé. Deux chasseurs sont entendus à la gendarmerie. Ce sont les organisateurs de cette battue, ils font partie de l’association communale de chasse de la Balme.  

    "Pour le moment, on n'a pas pu déterminer qui pouvait être l’auteur du tir » explique ce dimanche matin, Régis Clappier, le président de la fédération de chasse de Savoie. "Les chasseurs étaient à plusieurs centaines de mètres de la zone de l'accident, on ne comprend pas comment cela a pu se passer".

     

    10/10/2021 : Un jeune homme trouve la mort lors d’une partie de chasse à Boulouparis

    Les circonstances de ce drame sont encore floues, mais un jeune homme a trouvé la mort ce dimanche, lors d’une partie de chasse à Boulouparis. La piste de l'accident est privilégiée.

    Un nouveau drame s'est déroulé sur le territoire, pendant ce dernier week-end de confinement strict. Un jeune homme a trouvé la mort ce dimanche matin, lors d’une partie de chasse, sur la commune de Boulouparis. 

    Ce sont les chasseurs, eux-mêmes, qui ont alerté les secours. La piste de l’accident est privilégiée par la gendarmerie.

    À Touho le 5 juin dernier

    Un accident de chasse avait déjà eu lieu le 5 juin dernier, à Touho. Il avait coûté la vie à un homme de 37 ans. 

     
     
    10/10/2021 : Un jeune homme trouve la mort lors d’une partie de chasse à Boulouparis
    Les circonstances de ce drame sont encore floues, mais un jeune homme a trouvé la mort ce dimanche, lors d’une partie de chasse à Boulouparis. La piste de l'accident est privilégiée.

    Un nouveau drame s'est déroulé sur le territoire, pendant ce dernier week-end de confinement strict. Un jeune homme a trouvé la mort ce dimanche matin, lors d’une partie de chasse, sur la commune de Boulouparis. 

    Ce sont les chasseurs, eux-mêmes, qui ont alerté les secours. La piste de l’accident est privilégiée par la gendarmerie.

    À Touho le 5 juin dernier

    Un accident de chasse avait déjà eu lieu le 5 juin dernier, à Touho. Il avait coûté la vie à un homme de 37 ans. 

     
     
    11/10/2021 : Accident de chasse dans les Landes : un homme de 72 ans reçoit plusieurs plombs dans le ventre
    Un accident de chasse a eu lieu dimanche 10 octobre en fin d'après-midi à Mézos, dans les Landes. Lors d'une battue aux sangliers, un chasseur aurait tiré involontairement sur un autre chasseur. Le pronostic vital de l'homme n'est pas engagé. Une enquête est en cours.

    C'est lors d'une battue aux sangliers que l'homme a reçu plusieurs plombs dans le ventre. Dimanche 10 octobre, en fin de journée, un accident de chasse a eu lieu sur la commune de Mézos, dans les Landes. Un chasseur aurait tiré involontairement sur un autre chasseur de la commune. L'homme de 72 ans, blessé au ventre, a été évacué à l'hôpital de Dax. Selon nos informations, le chasseur se porte bien ce lundi matin.

    Une enquête est en cours

    Ce sont les chasseurs qui ont contacté la gendarmerie dimanche, juste après l'accident. Une enquête est en cours actuellement. Plusieurs membres de la fédération des chasseurs couvrant la commune Mézos doivent être entendus, notamment le président, qui a pu avoir au téléphone le chasseur blessé ce matin.

     

    11/10/2021 : Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Un véhicule des pompiers touché par des plombs

    L’incident n’a pas fait de blessé mais quelques dégâts matériels. Une plainte a été déposée. L’hypothèse d’une retombée de plombs lors d’une partie de chasse est privilégiée par les enquêteurs.

    Il se rendait sur un accident de la circulation sur le secteur de Chaumes-en-Retz, dimanche 10 octobre, quand un sapeur-pompier a entendu une détonation suivie d’un bruit d’impacts sur la carrosserie de son véhicule. Il était 10 h 50 environ et il circulait sur la RD 61, à mi-chemin entre Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et Saint-Lumine-de-Coutais, au sud de la Loire-Atlantique.

    Une fois à destination, le pompier a observé la présence d’une quinzaine de petits impacts, non traversants, sur le côté droit de son véhicule. Des dégâts matériels limités et surtout pas de blessé. Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, en charge de déterminer la provenance des projectiles.

    Pas volontaire

    Selon les premières constatations, il s’agirait de plombs. L’hypothèse d’un tir accidentel lors d’une partie de chasse se déroulant sur des parcelles situées aux abords de la route est privilégiée. À ce stade, la piste du coup de feu volontaire en direction des secours est donc écartée.

    Les gendarmes ont contrôlé des chasseurs, en action dimanche sur la zone des faits, sans parvenir à déterminer s’ils pouvaient être à l’origine des dégradations.

    Samedi déjà, un habitant de La Haye-Fouassière, dans le vignoble nantais, avait contacté les gendarmes pour leur signaler qu’un tir de chasse avait atteint la palissade de sa propriété. Sans faire de blessé. Là aussi, des vérifications sont en cours.

     

    14/10/2021 : Indre-et-Loire : le propriétaire de chiens de chasse condamné à 2.200 euros d'amende pour maltraitance

    Le propriétaire de chiens de chasse, poursuivi pour maltraitance sur animaux à Reugny en Indre-et-Loire, a été condamné à une amende de 2.200 euros par le tribunal judiciaire de Tours. En revanche, le tribunal n'a pas retenu la confiscation des 11 chiens.

    Le propriétaire de chiens de chasse maltraités à Reugny en Indre-et-Loire a été condamné à une peine d'amende de 2.200 euros par le tribunal judiciaire de Tours. Il doit verser 11 amendes à 200 euros et un euro symbolique aux différentes associations de défense de la cause animale qui s'étaient portées parties civiles (Dignité retrouvée, SPA, Stéphane Lamart, Fondation 30 Millions d'Amis et la Fondation Bardot). Une peine plus sévère que les réquisitions du parquet.

    Dans son délibéré, le tribunal n'a pas retenu la confiscation des 11 chiens demandée par les associations. Lors de l'audience, le 23 septembre dernier, le prévenu ne s'était pas présenté à l'audience. Une vingtaine de personnes avait manifesté devant le tribunal de Tours avant le procès.

    Des chiens de chasse enfermés dans des cages

    L'affaire avait fait grand bruit il y a plusieurs mois avec la publication d'une vidéo, partagée en boucle sur les réseaux sociaux, qui montrait des chiens de chasse enfermés dans des cages, elles-mêmes placées dans des carcasses de véhicules. 

     
     
    Lors d'une battue organisée par la société de chasse de Blot-l'Eglise (Puy-de-Dôme), jeudi 14 octobre, une balle tirée par l'un des participants, qui tentait d'abattre un sanglier, a terminé sa course dans la cabine d'un semi-remorque qui circulait sur une route voisine.

    Alors que la société de chasse de Blot-l'Eglise (Puy-de-Dôme) organisait une battue, jeudi 14 octobre en début d'après-midi, une des quatre balles tirées par l'un des participants pour tenter d'abattre un sanglier a terminé sa course dans la cabine d'un semi-remorque qui circulait sur une route voisine.

    Quatre coups tirés

    D'après le chauffeur du camion qui suivait celui touché par le projectile, le sanglier aurait traversé la route devant son homologue. Quelques secondes plus tard, quatre coups ont été tirés dont deux seulement ont atteint la bête.

    La balle ayant fini dans le semi-remorque concerné a été retrouvée dans un coffre de rangement situé au-dessus du pare-brise côté passager.

    Pas de blessé

    Si personne n'a été blessé, le tireur a été entendu par les gendarmes et sera convoqué devant le tribunal dans les prochains mois  pour"mise en danger de la vie d'autrui". L'enquête est toujours en cours.

     

    18/10/2021 : Les chasseurs d'Occitanie en colère face aux recours judiciaires, à quelques mois de l'élection présidentielle

    Brigitte Stalenq, qui dénonce l’intrusion sur son terrain à Seillans, avait pourtant envoyé un courrier à la société de chasse locale pour la prévenir et posé des panneaux d’information.

    2021 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

     

    18/10/2021 : Tarn. Un chasseur condamné après la mort d’une de ses chiennes par manque de soins

    Un chasseur a été condamné par le tribunal de Castres (Tarn) la semaine dernière pour maltraitance animale. La SPA avait déposé plainte après la mort d’une chienne, victime d’une tumeur. Elle n’avait pas reçu les soins nécessaires et avait dû être euthanasiée.

    Un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Castres (Tarn) pour maltraitance animale, rapporte La Dépêche du Midi dimanche 17 octobre. Ce chasseur était jugé pour mauvais traitement sur l’un de ses sept chiens qui avait dû être euthanasié en raison d’une tumeur.

    Cette femelle avait été négligée par son maître, qui n’avait pas non plus respecté les demandes de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). Après un contrôle, celle-ci avait demandé au chasseur d’améliorer les conditions de vie de ses animaux. De son côté, la SPA avait déposé plainte fin novembre 2020.

    Une amende de 135 €, 500 € pour la SPA

    Même si l’homme s’est défendu de tout mauvais traitement, il a tout de même été condamné à une amende de 135 €. Il devra également verser 500 € de dommages et intérêts à la SPA. Le chasseur a par ailleurs été mis en garde par le président du tribunal en cas de récidive, écrit le quotidien régional. Il s’exposerait alors à une peine plus lourde.

     

    20/10/2021 : Haute-Provence : un chasseur blessé par un sanglier à Châteauredon

     

    Un chasseur blessé par un sanglier après avoir été chargé à Châteauredon. L’alerte a été donnée vers 10h50. Souffrant d’une plaie importante à la cuisse, l’homme d’une soixantaine d’années a été transporté sur l’hôpital de Digne les Bains par le PGHM de Jausiers, et l’hélicoptère du CHOUCAS médicalisé. Les pompiers bas-alpins ont également été mobilisés sur cet accident.

     

    20/10/2021 : Puy-de-Dôme. Une balle de chasseur destinée à un sanglier atterrit dans un semi-remorque

    C’est ce que l’on appelle une balle perdue. Lors d’une battue organisée par la société de chasse de Blot-l’Église (Puy-de-Dôme), jeudi 14 octobre 2021, un participant a tiré à quatre reprises pour tenter de venir à bout d’un sanglier.

    Deux des projectiles ont bien touché la bête tandis qu’une autre, manquant sa cible, a atterri dans la cabine d’un semi-remorque roulant sur une route proche, raconte le quotidien régional La Montagne.

    Pas de blessé

    Le sanglier venait de traverser la route en question lorsque les coups ont été tirés, selon le journal, qui rapporte les propos du chauffeur d’un camion qui se trouvait derrière le véhicule touché. 

    Par chance, le projectile n’a blessé personne. Il a fini sa course côté passager, dans un coffre de rangement juste au-dessus du pare-brise.

    D’après nos confrères, une enquête est en cours. Entendu par les gendarmes, le tireur devrait être jugé prochainement pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

     

    21/10/2021 : Alpes-Maritimes: des sangliers poursuivis par des chasseurs en pleine ville à Saint-André-de-la-Roche

    Des salariés du Secours populaire ont assisté à la scène et l'ont filmée. Ils sont ensuite allés à la police pour signaler ces faits.

    Des sangliers poursuivis en pleine ville par des chasseurs. Les faits se sont déroulés ce jeudi dans la matinée à Saint-André-de-la-Roche dans les Alpes-Maritimes, a appris BFM Nice Côte d'Azur. Des salariés et bénévoles du Secours populaire ont assisté à la scène proche de leur entrepôt et ont filmé les chasseurs. Dans cette vidéo Témoins BFMTV, on entend deux détonations alors qu'un sanglier passe devant un chasseur. Le tout à quelques mètres des habitations et de la route où circulaient des voitures.

    Choqués par la scène

    Le chasseur se met alors à poursuivre les animaux, alors que les membres du Secours populaire lui demandent de ne pas tirer. Les bénévoles ont par ailleurs retrouvé un projectile dans leur cour.

    Ces témoins ont confié à BFM Nice être choqués par la scène en pleine ville à une heure de grande affluence.

    Ils se sont rendus à la police municipale de Saint-André-La-Roche avec le projectile qu'ils ont retrouvé ainsi que des vidéos de la scène.

     

    22/10/2021 : À Rambouillet, des faisans massacrés pour le plaisir des riches

    Héritée de la monarchie, la faisanderie de Rambouillet produit chaque année des milliers de volatiles destinés à être tirés par quelques privilégiés. Et certains profitent du mécénat d’entreprise défiscalisé pour s’adonner à ce type de chasse contestée par les environnementalistes.

    Dans la ferme pédagogique du domaine national de Rambouillet, les visiteurs se pressent chaque week-end pour admirer des moutons mérinos, des poules de toutes espèces ou encore des vaches et cochons certifiés bio qui s’ébattent en plein air. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’à quelques centaines de mètres de cette ferme qui se veut à la pointe des techniques de reproduction, de sélection des races et du bien-être animal, subsiste le dernier élevage de gibier géré par la puissance publique. Aucune publicité n’est faite sur ce lieu, fermé au grand public. Et pour cause, ici les faisans sont élevés dans des conditions bien plus industrielles que bucoliques.

    Reporterre a pu jeter un œil derrière les murs centenaires : disséminées dans une vaste prairie, des installations s’alignent sur plusieurs centaines de mètres. Dans les parcs de reproduction, les mâles fécondent les femelles, qui sont ensuite placées dans des cages minuscules, hors-sol et grillagées, pour faciliter la récupération des œufs. Une fois pondus, ces derniers sont transférés dans une vingtaine de couvoirs. Dans ces pavillons équipés de lampes chauffantes, les faisandeaux éclosent et grandissent avant d’être lâchés sur des parcelles du parc de chasse attenant de 650 hectares, tout aussi fermé au public que la faisanderie.

    Des tirs pour la « conservation de l’espèce » ?

    Les domaines publics de Marly et Chambord ont fermé leurs élevages intensifs de gibier, seul le domaine public de Rambouillet conserve le sien. « Les mutations importantes du domaine [de Rambouillet], qu’elles soient sur les plans administratif, financier, politique et stratégique, remettent en cause l’existence même de cet enclos de chasse, mis sous cloche et préservé du regard des citoyens depuis plus de 300 ans », reconnaît pourtant Pierre Rivière, chef de l’unité spécialisée Environnement & Chasse du domaine national de Rambouillet, dans une revue spécialisée sur la forêt.

    Pourquoi alors maintenir cet élevage de gibier sous tutelle publique à Rambouillet [1] ? À cette question, ce n’est ni l’Office national des forêts ni le domaine de Rambouillet qui répondent, mais le domaine de Chambord : ce dernier a repris en 2018 la gestion du parc de chasse francilien et donc l’élevage de faisans qui s’y trouve [2]. La direction ne souhaite pas accorder d’entretien sur ce sujet, mais le service communication livre quelques informations par courriel. Ainsi, l’objectif de la faisanderie de Rambouillet ne serait pas de produire des oiseaux destinés à être tirés, mais d’assurer la conservation de l’espèce : « La population est gérée dans les conditions les plus naturelles possibles avec des reprises et relâchements ponctuels.  »

    La faisanderie de Rambouillet reconnaît dépenser 50 000 euros par an pour élever quelque 16 000 faisans, relâchés pour l’essentiel dans le parc de chasse. Durant la saison de chasse, 3 000 volatiles y sont abattus. Ces « prélèvements » seraient destinés à réguler les populations d’animaux. Les gestionnaires ne voient aucune contradiction entre leur mission de « conservation de l’espèce » — qui justifie le maintien de la faisanderie —, et le fait de tuer 20 % de l’effectif chaque année : « Cela n’a rien de comparable avec un élevage pratiqué en masse à des fins commerciales. [… ] Cette gestion a vocation à servir d’exemple d’une chasse durable, respectueuse des équilibres naturels, qui pourrait contribuer à une évolution des pratiques », insiste-t-on au service communication.

    Des arguments contestés par les environnementalistes. Le raisonnement de la « régulation » vaut éventuellement pour le gros gibier, qui n’a plus de prédateur naturel et finirait par manquer de nourriture dans ces enclos. Mais absolument pas pour le faisan, explique à Reporterre le naturaliste Pierre Rigaux. Le même balaie l’argument des « équilibres naturels ». D’origine asiatique, le faisan n’est pas une espèce autochtone en Europe et il survit difficilement en milieu naturel : « Les élevages et lâchers ne contribuent donc en rien au maintien de la biodiversité, contrairement à ce que disent les chasseurs. »

    La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dénonce le cercle vicieux qu’engendrent ces pratiques : nés dans des couvoirs sous des lampes chauffantes, les faisandeaux n’ont pas de mère pour leur apprendre à se nourrir et à échapper aux prédateurs, leur inexpérience limitant fortement leur espérance de vie. Alors, pour éviter que les faisans d’élevage ne soient décimés par la faune sauvage — renards et divers mustélidés (belettes, putois, blaireaux, etc.) —, les chasseurs abattent et piègent leurs concurrents à fourrure, à Rambouillet comme partout en France. « Cela prive les agriculteurs d’alliés précieux, sachant que chaque renard consomme 4 000 à 5 000 micromammifères par an, essentiellement des rongeurs », déplore le directeur général de la LPO, Yves Verilhac.

    Milliardaires, politiques, oligarques étrangers…

    Outre les arguments de la conservation de l’espèce, les gestionnaires de ce système hérité de l’Ancien Régime le défendent en faisant valoir les retombées économiques. Ce parc de chasse aménagé en parcelles, des « tirés de faisans » dans le jargon cynégétique, aménagées depuis Louis XVI afin d’assurer aux nemrods un tableau abondant dès l’ouverture de la saison, sont à la disposition d’invités triés sur le volet. Parlementaires, ministres, élus locaux, dirigeants d’entreprises et du monde cygénétique… en permettant à des invités de marque d’aligner des tableaux de chasse impressionnants, les gestionnaires du parc espèrent drainer plus de recettes. Car accéder à ces chasses non commerciales nécessite de disposer d’une invitation, obtenue généralement en devenant mécène de l’Épic. Un don d’au moins 5 000 euros donne le droit de participer à une battue au faisan dans l’enclos de Rambouillet.

    Directeur général du domaine national de Chambord et commissaire à l’aménagement du domaine national de Rambouillet, Jean d’Haussonville ne se contente plus de la manne des grandes fortunes françaises. Il lorgne aussi « de riches chasseurs étrangers qui choisissent encore trop peu la France », raconte Marcelo Wesfreid dans Le jardin secret de la République (édition Plon), livre consacré aux domaines nationaux de chasse. En ligne de mire : les milliardaires, dirigeants politiques et oligarques de tous pays, du golfe Persique aux États-Unis.

    En développant le mécénat, Jean d’Haussonville espère éteindre la controverse [3] que suscite l’accaparement du domaine public à des fins strictement cynégétiques pour le plaisir de quelques « happy few » de la gâchette, dont la liste est tenue secrète. Dans Le jardin secret de la République, le directeur soutient ainsi qu’« il n’y a plus aujourd’hui un euro du contribuable qui serve à financer les chasses de Chambord ou de Rambouillet ». Difficilement accessibles au public, des documents transmis à Reporterre détaillant en 2018 le budget du domaine de chasse de Rambouillet, partie prenante de celui de Chambord à la suite du rapprochement des deux domaines, montrent en effet que ce mécénat permet à de riches donateurs de s’adonner à moindres frais à la « chasse à la cocotte », comme on appelle ici la chasse au faisan. Et même gratuitement quand il s’agit de mécénat d’entreprise.

    En contrepartie des dons réglés par les firmes ou fondations qu’ils dirigent, les dirigeants concernés, souvent chasseurs eux-mêmes, se font inviter à Rambouillet. D’où leur générosité : par exemple, Guillaume Poitrinal, le promoteur immobilier et cofondateur de Woodeum, a contribué en 2018 à la mise aux normes de l’élevage de faisans à hauteur de 30 080 euros et versé 25 000 euros pour la rénovation des murs et clôtures, via la Fondation du patrimoine, qu’il préside. Axa, dont les anciens dirigeants Claude Bébéar et Henri de Castries « sont des familiers des chasses de l’État », a financé de son côté l’aménagement de la perspective nord du parc de chasse à hauteur de 475 000 euros. Enfin, le courtier en assurances AON, dont le PDG, Robert Leblanc, se dit également chasseur, a participé en 2018 à la rénovation du pavillon de la faisanderie et L’Oréal à la réfection d’un parquet de pontes pour 35 000 euros. Ainsi, par la grâce du mécénat, la « chasse à la cocotte d’élevage » organisée sous la tutelle de l’État devient une pratique culturelle subventionnée. Et les Français et les Françaises continuent de mettre indirectement de leur poche puisqu’il s’agit d’un mécénat largement défiscalisé, donc correspondant à un manque à gagner pour l’État.

    Quand bien même ils ne seraient pas mécènes, des dirigeants politiques étrangers peuvent y exprimer toutes sortes d’extravagances. Il faut alors s’incliner, dans l’intérêt supposé de la France. En 2007, lors de sa visite à Paris, le dictateur libyen Kadhafi avait ainsi demandé à ce qu’on lui organise une partie de chasse à Rambouillet, dont Marcelo Wesfreid révèle les dessous dans son livre. Pour lui assurer un « tableau riche de 500 volatiles », les gestionnaires procédèrent à des lâchers dans le parc. Mais cette débauche de moyens ne suffit pas à satisfaire Kadhafi. Frustré par sa propre maladresse, le fantasque colonel exigea alors un fusil à pompe pour décimer plus vite les faisans. Et, à force de s’énerver, il en vint à les tirer à même le sol, au mépris de tous les usages. Ce jour-là, l’éthique de la chasse dont se prévaut Rambouillet prit aussi du plomb dans l’aile.

     

    1L’élevage de gibier étant de plus en plus contesté, les domaines nationaux de Marly et Chambord ont cessé leur activité. Chambord affirme par ailleurs avoir renoncé à tirer le petit gibier sédentaire car les faisans, perdrix, bécasses ou canards présents dans le parc « ne justifient pas de régulation », selon le service de presse du domaine de Chambord, gestionnaire du parc de chasse de Rambouillet.

    [2Constitué en établissement public industriel et commercial (Épic), dont l’activité est de nature industrielle ou commerciale, Chambord dispose d’une grande latitude pour développer toutes sortes de recettes commerciales, y compris cygénétiques, en fonctionnant avec des règles de droit privé. Il doit au moins viser l’équilibre entre recettes et dépenses.

    [3Articles de journaux et diverses personnalités critiquent depuis des décennies ces chasses ex-présidentielles, mais toujours élitistes, financées et gérées par la puissance publique. Si Jacques Chirac a voulu y mettre un terme, Emmanuel Macron les a remises à l’honneur.

     

    22/10/2021 : Un jeune aigle royal abattu en Ardèche

    La Ligue de Protection des Oiseaux va déposer plainte auprès de l'Office français de la biodiversité après avoir découvert, tout près du Mont Mézenc, l'un des rares aigles royaux ardéchois abattu par plombs. Le jeune aigle portait une balise GPS.

    Un aiglon équipé au printemps dernier d'une balise GPS pour un suivi scientifique a été retrouvé mort fin septembre au Mont Mézenc. Une radio effectuée chez un vétérinaire a révélé que l’oiseau a été tué par plombs. Une plainte contre X va être déposée par la LPO auprès de l'Office français de la biodiversité pour destruction d'espèce protégée.

    "La personne qui fait les suivis s'est aperçu à la mi-septembre que l'aiglon ne bougeait plus sur le GPS" raconte Louis Granier, le président de la délégation territoriale de la Ligue de Protection des Oiseaux en Drôme Ardèche, "un salarié de la LPO s'est rendu sur place et a retrouvé l'aiglon mort. Il a été emmené chez un vétérinaire, pour voir s'il ne s'agissait pas d'un empoisonnement. En passant une radio, il s'est aperçu qu'il était criblé de plombs"

    "Il y a sept ans, on se félicitait que l'aigle royal soit revenu dans les parcs des monts d'Ardèche, avec la naissance d'un aiglon. Et là, en 2021, on en a un qui est abattu. On est catastrophé." - Louis Granier, de la LPO en Drôme Ardèche

    Cinq couples d'aigles royaux vivent actuellement en Ardèche. "Je ne m'avancerai pas en vous disant que c'est par malveillance. Peut-être, parfois, par méconnaissance. Toujours est-il qu'un rapace, surtout de la dimension d'un aigle, ce n'est pas si commun dans le ciel de l'Ardèche. On le reconnaît !" estime Louis Granier. 

     
     
    La scène insolite s'est déroulée ce samedi 23 octobre après-midi à Chambost-Allières au nord-ouest de Lyon.

    2021 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

     

    25/10/2021 : Forêt de Compiègne : Quatre cerfs “d’exception” tués depuis l’ouverture de la chasse

    Quatre cerfs exceptionnels, par leur âge, par leur taille et par leurs bois, ont été abattus, en moins de deux mois, dans la forêt de Laigue, à côté de Compiègne. Ils s’appelaient l’Equerre, l’Araignée, le Râteau et le Trapu en raison de la forme de leurs bois et de leur allure.

    Un stupide concours de fierté masculine, pourrait être à l’origine d’un massacre d’animaux d’exception en forêt de Laigue/Compiègne. Parmi les grands cervidés, l’Equerre et l’Araignée sont tombés successivement samedi 9 et samedi 16 octobre sous les balles de participants à une chasse privée sur les quelque 70 hectares de bois du château du Francport, à Choisy-au-Bac. Et ce n’est pas tout : les protecteurs de la nature dénoncent aussi les disparitions ces dernières semaines, toujours en forêt de Laigue, du Râteau et du Trapu, deux autres cerfs d’exception.

    «Ce n’est vraiment pas judicieux»

     

    Ces animaux sont très connus notamment des photographes animaliers. Ils ont chacun des noms. L’an passé, le 4 janvier 2020, en forêt de Laigue là encore, c’est la mort du Black qui avait déjà soulevé ainsi l’indignation parmi les amoureux de la faune. Lui avait été abattu par les veneurs de l’équipage de Rivecourt. Cette fois-ci, les trophées passent sous le nez des équipages au profit de clients de Michel Fleury, un armurier installé dans l’Aisne, à Condren, qui organise des safaris chasse en Afrique et des chasses au gros gibier en terre française, notamment dans les Hauts-de-France et donc forêt de Compiègne (comme l’indique son site). Joint au téléphone, l’intéressé s’énerve : «J’en ai marre qu’on me mette tout sur le dos. Appelez donc le président des chasseurs de l’Oise!»

    «Oui c’est bien monsieur Fleury qui a organisé ces chasses», confirme Guy Harlé d’Ophove, président des chasseurs de l’Oise, dédouanant ainsi la société de chasse communale emmenée par Philippe Plomion. «Il n’y a rien d’illégal, il avait bien deux bracelets. Mais ce n’est pas judicieux. Les instructions chez nous sont précises : on prélève un grand cerf et puis ensuite on tire les petits cerfs à bois blancs. Si les deux animaux avaient été tués lors de la même chasse, on aurait pu considérer qu’il s’agissait d’un accident de tir. Mais là, à une semaine d’intervalle, ce n’est vraiment pas judicieux», répète Guy Harlé d’Ophove.

    Le Râteau et le Trapu tués aussi

    Et comme un fait exprès, ce même samedi 16 octobre lors de la chasse à courre de l’équipage de Rivecourt, le cadavre du Râteau a été découvert en forêt de Laigue. «Il peut s’agir d’un braconnage raté. L’animal portait des blessures au cou. J’ai pu l’observer. Il était bien maigre. Pour moi, il a erré environ deux semaines avec ses blessures avant de mourir», précise Gaëtan Martin, photographe animalier local qui connaît parfaitement ces animaux.

    Le Trapu aussi, est tombé sous les balles d’une chasse à tir privée, en pleine période de brame. «Personne n’en a parlé. C’était il y a un bon mois. Le Trapu était un cerf de la forêt de Compiègne qui allait en période de brame en forêt de Laigue, là où les biches se rassemblent entre le Francport et Rethondes.» Ce trophée reviendrait, selon nos sources, à la famille Huon, locataire d’une chasse du côté de Rethondes.

    «Pour un vulgaire concours de quéquettes»

    «Pour un vulgaire concours de quéquettes, ils ont massacré pratiquement tous les cerfs d’exception de la forêt de Laigue. Tout ça pour des trophées… C’est un drame… Il faudra des années et des années avant de retrouver en forêt des cerfs comme cela», estime Didier, un passionné du monde animalier. «Ils ont fait les plus gros, dès le début de cette saison. C’est très mal parti», déplore Gaëtan Martin face à ce triste comptage.

    Du côté d’Oise Nature, l’émotion est aussi palpable depuis que la mort de l’Araignée et de l’Equerre circule sur les réseaux sociaux via un tweet du CACC (collectif pour l’abolition de la chasse à courre) . «Nous ne sommes pas contre la chasse et ces deux cerfs ont été tués légalement», remarque Didier Caron, son président. «Nous déplorons ce manque de déontologie et d’éthique. Ces grands reproducteurs se comptent sur les doigts des mains, voire maintenant ceux d’une main. C’est important de pouvoir maintenir la succession du cheptel.»

    Le CACC pousse la réflexion encore plus loin : «Voilà donc la valeur donnée à la vie et à la beauté de la nature par ces barbares. Honte aux chasseurs qui détruisent notre faune par plaisir».

     

     

    25/10/2021 : Un chasseur grièvement blessé par une balle de gros calibre à Saint-Révérien

    Un chasseur a été grièvement blessé par un tir accidentel d’un autre chasseur, dimanche 24 octobre, dans un bois de Saint-Révérien. Il a reçu une balle dans un pied.

    « C’est purement accidentel. Totalement involontaire », réagit le président de la société de chasse de Saint-Révérien, commune où un chasseur a reçu un coup de fusil dans un pied, tiré par un autre chasseur, dimanche 24 octobre, vers 12 h 45, au Bois Vieux.

     

    Grièvement touché par une balle, le blessé a été pris en charge par l’hélicoptère du Smur (Service mobile d’Urgence et de Réanimation) d’Auxerre (Yonne) puis dirigé vers l’hôpital de cette ville.

    Le terrain accidenté responsable d'un mauvais pas

    Les deux hommes venaient d’atteindre un sanglier. La bête blessée s’était alors réfugiée dans une haie attenante à la parcelle où ils chassaient. Le duo s’est approché du gibier pour l’achever. « Le terrain était accidenté », raconte le président de la société. L’un d'eux « a malencontreusement trébuché et une balle est partie », touchant son camarade. « Il a eu un pied endommagé. »

    Selon le responsable associatif, les médecins, intervenus aux côtés des sapeurs-pompiers, étaient plutôt « confiants » sur son état de santé. « Il a eu énormément de chance. C’est un accident vraiment bête. Cela aurait pu être pire », conclut-il.

    La chasse a déjà tué dans le département. Le dimanche 6 octobre 2013, un quinquagénaire avait été touché mortellement par un tir accidentel de l’un de ses partenaires de chasse, lors d’une battue au sanglier dans une forêt de Vignol. Le projectile l’avait atteint en pleine tête. Le dimanche 20 novembre 2011, un autre adepte avait échappé au pire. Un chasseur l’avait confondu avec un ragondin dans un champ de Pougues-les-Eaux. Il avait fait feu, blessant à la tête ce sexagénaire qui avait eu la vie sauve…

     

    27/10/2021 : Hérault : lors d'une battue, le chasseur avait tiré dans la chambre d’un enfant de 9 ans

    2021 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    28/10/2021 : Un chasseur devant la justice : "Ils ont tenté de dissuader ma cliente de porter plainte"

    Un chasseur a été jugé ce lundi à Montpellier pour avoir tiré par inadvertance dans une chambre d'enfant lors d'une battue, sans faire de blessés. L'avocat de la mère dénonce un manque de rigueur des forces de l'ordre envers le milieu de la chasse.

    Ce lundi, un chasseur était jugé au tribunal correctionnel de Montpellier pour avoir tiré par inadvertance dans une chambre d'enfant en pleine battue, à Leucate en 2018. L'affaire a mis trois ans avant d'être jugée. L'avocat des parties civiles dénonce une complaisance des forces de l'ordre envers le milieu de la chasse, en zone rurale.

    "Ils ont voulu l'empêcher de porter plainte." Julien Roelens, avocat des parties civiles.

    C'était il y a trois ans, en pleine battue aux sangliers. Un chasseur vise à travers les bois. Il tire : la balle de carabine de gros calibre atteint par inadvertance une maison à 300 mètres... brise la vitre et se loge dans le mur de la chambre, vide heureusement, d'un enfant de 9 ans.

    Trois ans de péripéties judiciaires séparent cet évènement du procès qui s'est tenu il y a deux jours. La procédure a été anormalement longue, selon l'avocat de la mère et de l'enfant Julien Roelens : "les gendarmes ont d'abord tenté de dissuader ma cliente de déposer plainte en lui affirmant qu'il n'y avait pas de blessés ni de morts et que de toute façon, ça ne mènerait à rien. Ils lui ont laissé entendre que ce genre d'histoire, dans une région comme celle-ci, le sud des Cévennes, une région de chasse, ce genre d'histoire se réglait à l'amiable et qu'il ne fallait pas faire de remous."

    "Les accidents de chasse ne sont pas considérés comme des infractions."

    Les gendarmes sont même allés plus loin, en donnant le numéro de téléphone de la mère au chasseur, afin qu'il puisse tenter d'arranger l'histoire sans passer par le tribunal. "C'est totalement illégal, rappelle l'avocat. L'enquête est secrète, on ne communique pas les éléments du dossier."

    "Ça montre bien que pour eux, cette affaire n'est pas une infraction pénale" révèle-t-il. 

    Et les rebondissements continuent : l'affaire est classée sans suite une première fois à cause du rapport des gendarmes qui omettait certaines informations utiles, par exemple le fait que la balle est entrée dans la maison. C'est l'intervention de l'avocat qui a permis d'avoir gain de cause.

    "Les faits, un tir dans une chambre d'enfant, sont totalement annihilés par le fait que ce soit un contexte de chasse. Imaginons : si un gamin avait tiré en l'air dans une cité de banlieue, on imagine bien que la réponse judiciaire aurait été bien plus rapide et stricte."

    "Dans les milieux ruraux, la chasse a un statut privilégié. Le fait qu'on appréhende de cette manière des comportements qui sont imprudents et dangereux, c'est très inquiétant." Julien Roelens, avocat des parties civiles. 

    Le chasseur a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction du port d'arme.

     

    28/10/2021 : Haute-Savoie : un homme grièvement blessé par un tir de chasse à Vallières-sur-Fier

    Le petit village est sous le choc après un terrible accident qui s'est produit jeudi 28 octobre. Un homme d'une trentaine d'années a été touché par un tir de chasseurs. Une balle lui a perforé le thorax. Il est dans un état grave.

    Le drame s'est joué aux alentours de 14 heures ce jeudi à Vallières-sur-Fier, dans l’Albanais en Haute-Savoie. Un  homme d’une trentaine d’années se promenait avec sa mère sur un sentier lorsqu'il a reçu une balle de fusil de chasse en plein thorax, a-t-on appris de sources concordantes.

    Grièvement blessé, il a été évacué de toute urgence par l'hélicoptère Dragon 74 vers l'hôpital d'Annecy. Ses blessures sont finalement moins graves que les secours n'ont pu le craindre dans un premier temps, son pronostic vital n'est pas engagé, selon une source proche de l'enquête.

    L'accident s'est produit le long du cimetière du village, entre la route des Régences et la route d’Annecy. On en sait peu encore sur les circonstances de ce terrible accident. Seule certitude, la victime se promenait dans un secteur où évoluait également un groupe de chasseurs, à la chasse aux sangliers.

    Une enquête de gendarmerie est en cours. Elle a été confiée à la communauté de brigades de Rumilly afin de déterminer l'origine du tir. Le parquet d'Annecy est lui aussi saisi, plusieurs témoins doivent être auditionnés.

     

    30/10/2021 : La Bastide-des-Jourdans : un chasseur hélitreuillé après une chute

    Un chasseur âgé de près de 70 ans a fait une mauvaise chute, lieu-dit Musso, à La Bastide-des-Jourdans.

    Il est près de 9 heures, le 29 octobre, lorsque les sapeurs-pompiers du Vaucluse sont appelés. Une équipe de secours en milieux périlleux et montagne ainsi qu’un appareil de la Sécurité civile, le Dragon 131, sont envoyés sur place. La victime a fini par être hélitreuillée puis conduite dans un hôpital.

     

    30/10/2021 : Accident de chasse: Un automobiliste reçoit une balle dans le cou (Laillé 35)

    Ce samedi, sur la nationale reliant Rennes à Nantes au niveau de Laillé, un automobiliste a reçu une balle perdue dans le cou. Des informations que nous avons, il a été hospitalisé à Pontchaillou, son pronostic vital est plus qu'engagé! Une battue avait lieu à proximité. Une enquête est en cours.

    Pour rappel, les chasseurs ont interdiction de tirer en direction des axes routiers.

    Si vous avez des éléments sur le sujet, n'hésitez pas à nous les communiquer.

     

     

    31/10/2021 : Tir de chasseur sur la RN137 : "Il n'a aucune excuse" réagit le président de la fédération en Ille-et-Vilaine

    Un chasseur est toujours en garde à vue ce dimanche midi. Il serait à l'origine du tir qui a blessé grièvement un automobiliste samedi 30 octobre sur la quatre voies à Orgères (Ille-et-Vilaine). Le président des chasseurs en Bretagne, "abasourdi", tente de comprendre les circonstances de ce drame.

    Comment une balle a pu frapper le cou d'un automobiliste, toujours dans un état critique au CHU de Rennes ce dimanche midi ? Au lendemain du drame sur la quatre voies sur la commune d'Orgères (Ille-et-Vilaine), les chasseurs se rendent sur place ce dimanche 31 octobre afin de comprendre les circonstances du drame. André Drouard, le président de la fédération d'Ille-et-Vilaine et de la région Bretagne, se dit "abasourdi. Peut-être qu'on a mis des tireurs trop près de cette quatre voies…", glisse celui qui n'était pas sur place ce samedi.

    Il chassait à 500 mètres de la quatre voies

    Le chasseur, toujours en garde à vue ce dimanche midi, est un retraité âgé d'environ 70 ans qui était positionné à près de 500 mètres de la RN137 selon le président de la fédération. "Il aurait tiré sur un animal qui s'enfuyait : une première balle l'a loupé, et puis voilà, c'est la deuxième balle... On le dit toujours : la première balle, si on la loupe, il ne faut pas tirer une seconde fois ! Il a dû tirer dans un endroit où il n'avait pas trop de visibilité. À ce stade, je le défendrai pas. Il n'a aucune excuse", détaille André Drouard avant d'ajouter : "J'ai surtout une pensée pour cette victime de 67 ans que je ne connais pas et qui est dans un état grave".

     

    30/10/2021 : Automobiliste blessé par balle près de Rennes : la piste de l’accident de chasse privilégiée

    La thèse de l’accident de chasse est privilégiée dans le fait divers qui s’est produit, ce samedi 29 octobre, sur la N137, la quatre voies Nantes - Rennes. Un projectile de gros calibre a touché au cou un automobiliste qui circulait sur cet axe, à hauteur de Laillé (Ille-et-Vilaine). L’homme de 67 ans a été transporté dans un état critique au CHU de Rennes.

    Il était 12 h 45, ce samedi 29 octobre, sur la quatre voies entre Nantes et Rennes, à hauteur de la commune de Laillé (Ille-et-Vilaine), quand la vitre arrière d’une voiture s’est brisée soudainement. Une balle de gros calibre a fendu le verre et touché le cou d’un conducteur de 67 ans, originaire du Maine-et-Loire.

    La balle a traversé le cou du conducteur

    Son passager a réussi à maîtriser le véhicule et à le stationner sur la bande d’arrêt d’urgence sans causer d’accident. En ce début de week-end prolongé, le trafic était très dense sur cet axe.

    Quelques minutes plus tard, pompiers et Samu se sont rendus sur place. La victime, dans un état critique, a été transportée au CHU de Rennes. La balle a pénétré son cou de part en part avant de ressortir. Dans un état critique, son pronostic vital est engagé. Quant au passager, il est indemne, mais très choqué.

    Une battue aux sangliers avait lieu dans le secteur

    De nombreux gendarmes sont intervenus sur les lieux, et ont commencé leur enquête qui s’oriente « vers un accident de chasse », indique le parquet de Rennes, samedi soir. La brigade de recherches de Redon est chargée des investigations.

    En début d’après-midi, à quelques centaines de mètre de la 4 voies, à la sortie d’un champ, plusieurs véhicules de gendarmes étaient positionnés près d’un groupe de chasseurs portant des vêtements fluorescents orange. Une battue aux sangliers était organisée dans un champ bordant la RN137 ce samedi. « Des battues ont souvent lieu dans ce secteur », affirme une habitante de la commune voisine.

    Un chasseur en garde à vue

    Le projectile ayant causé la blessure « n’a pas été retrouvé », précise le parquet qui confirme également « le placement en garde à vue » d’un chasseur dans le cadre de l’enquête, ouverte pour « blessures involontaires ». Des études balistiques seront menées sur les armes des chasseurs dont au moins une a été saisie par les gendarmes.

    « On ne doit jamais tirer en direction d’une route »

    « C’est un accident incroyable, confie un chasseur expérimenté. Jamais on ne doit tirer en direction d’une route ou d’une habitation. Ces règles sont rappelées au début de chaque battue. » Autre consigne de sécurité, « les tirs doivent tous être obligatoirement fichants. C’est-à-dire que la balle doit finir sa course dans la terre. C’est d’autant plus important que les carabines utilisées pour le gros gibier sont très puissantes et peuvent tirer à plus de 500 mètres. »

     

    01/11/2021 : Béarn : un chien touché par des plombs de chasse, “juste en face de chez nous”

    Une trentaine de plombs destinés à la chasse à la palombe ont atterri sur le flanc du chien d’une habitante de Géronce

    C’est par le biais de la page Facebook « Oloron-Sainte-Marie… j’y vis ! » qu’une habitante de la commune de Géronce a alerté l’opinion publique sur un accident de chasse survenu dimanche après-midi.

    La propriétaire de l’animal touché explique : « Hier (dimanche 31 octobre) notre chien s’est fait tirer dessus par des chasseurs à 20 mètres de chez nous. Il a 30 plombs dans le corps dont deux dans le cœur. Le vétérinaire nous a dit que nous avions énormément de chance qu’il ait survécu en sachant qu’il a 14 ans… »

    Deux petites filles

    Un constat qui inquiète les propriétaires de l’animal et remet en question la sécurité autour de leur habitation : « Notre chien a été tiré juste en face de chez nous à 20 mètres de la maison, nous avons deux petites filles en bas âge, et deux autres chiens et il nous arrive souvent de nous promener dans les bois environnants… »

    Sans nouvelles des auteurs de cet accident, les propriétaires ont décidé de porter plainte à la gendarmerie, ce lundi 1er novembre afin de déterminer, via les autorisations de chasse, les personnes susceptibles d’avoir participé à une partie de chasse sur les lieux lors de l’incident. Une enquête qui devra donc faire le jour sur l’auteur présumé du tir (chasseur ou non ?) et sur les causes (accidentelles ou non ?) de l’incident.

     

    02/11/2021 : Calvados. Un chasseur blessé après avoir reçu des plombs au visage

    Un accident de chasse est survenu à Presles, dans le bocage du Calvados, dimanche 31 octobre. Un homme a reçu des plombs au visage.

    Dimanche 31 octobre en fin de journée, un accident de chasse qui aurait pu être gravissime s'est produit à Presles, commune appartenant désormais à la commune nouvelle de Valdallière, dans le bocage du Calvados.

    Un chasseur d'une quarantaine d'années a reçu malencontreusement quelques plombs au visage. Pris en charge par les secours, ses blessures, sont, au final, relativement légères et ses jours ne sont pas en danger. Toutefois, les techniciens en identification criminelle de Caen sont venus lundi 1er novembre car, dans le cadre d'un accident de chasse, une enquête très méticuleuse est toujours déclenchée.

    Finalement, tout caractère intentionnel du coup de feu a pu être écarté .

     

    02/11/2021 : Loire-Atlantique : 25 oies abattues au fusil, à quelques mètres des habitations

    Une troupe entière d'oies a été tuée à coups de fusil dimanche 31 octobre 2021 à Saint-Joachim (Loire-Atlantique). Un carnage qui suscite la consternation dans la commune.

    C’est un carnage qui suscite la consternation à Saint-Joachim (Loire-Atlantique).

    Dans la matinée du dimanche 31 octobre 2021, toute une population d’oies qui avait élu domicile dans des marais situés à proximité du bourg a été abattue à coups de fusil.

    « Nous avons été alertés vers 9 h 30 du matin par des habitants qui avaient entendu une série de coups de feu. Des tirs très proches des habitations », raconte le maire Raphaël Salaün.

    Sur place, derrière la rue de la Ville, située sur l’île d’Aignac au sud de la commune, 25 cadavres d’oies ont été découverts.

    « C’est absolument désolant »

    La municipalité dénonce un « abattage sauvage et illégal », dangereux qui plus est, les tirs ayant été effectués en direction des habitations, « à la hauteur du fond des jardins ».

    « C’est absolument désolant. C’est un acte individuel, il ne s’agit pas d’une action de chasse », estime l’édile.

    Le tireur, un homme seul capuche sur la tête, est reparti sans trophée, laissant les dépouilles des volatiles sur place.

    Ces oies « semi-sauvages », non baguées, s’étaient installées dans ces marais depuis quelques mois.

    Leur présence a posé un temps des problèmes d’hygiène sur la zone festive voisine de leur habitat, notamment le parking régulièrement souillé par leurs déjections, mais un grillage venait d’être posé le long du canal pour leur empêcher l’accès.

    Un signalement a été fait à la gendarmerie, la mairie a publié un communiqué sur sa page Facebook, dans l’optique de recueillir des témoignages.

     

    04/11/2021 : Accident de chasse en Ille-et-Vilaine : l'automobiliste blessé par balles près de Rennes est décédé

    L'automobiliste blessé par un tir d'arme à feu samedi sur une route entre Nantes et Rennes est décédé, annonce le parquet de Rennes jeudi.

    L'automobiliste de 67 ans, qui avait été grièvement blessé samedi 30 octobre par un tir d'arme à feu alors qu'il circulait sur la RN137 dans le sens Nantes - Rennes, est mort, a appris franceinfo jeudi auprès du parquet de Rennes. L'enquête, initialement ouverte pour "blessures involontaires lors d'une action de chasse" est désormais menée pour "homicide involontaire".

    Un chasseur de 70 ans mis en examen

    Le sexagénaire avait été blessé entre Orgères et Laillé (Ille-et-Vilaine) par une balle de calibre 9,3 millimètres tirée par un participant à une action de chasse, alors qu’il circulait sur la quatre voies Rennes-Nantes.

    Un chasseur d'environ 70 ans avait été interpellé dans la foulée de l'accident samedi. Le parquet a confirmé que ce chasseur était bien l'auteur du coup de feu et il a été mis en examen lundi. "Cet évènement nécessite la délivrance d’un réquisitoire supplétif au juge d’instruction du chef d’homicide involontaire lors d’une action de chasse par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence", a indiqué le parquet de Rennes dans un communiqué jeudi soir.

     

    04/11/2021 : Indre-et-Loire : la voiture d'un couple touchée par la balle perdue d'un chasseur

    Samedi 30 octobre alors qu'ils roulaient sur une départementale entre Nouâtre et Sainte-Maure-de-Touraine, un couple de retraités a vu son véhicule touché par une balle de fusil. Un chasseur, qui participait à une battue, a reconnu les faits et assure "ne pas en avoir dormi de la nuit".

    Samedi dernier 30 octobre vers 10 heures du matin, le véhicule d'un couple de retraités a été touché par une balle de fusil alors qu'ils circulaient sur une route départementale entre Nouâtre et Sainte-Maure-de-Touraine. Un chasseur, qui participait à une battue dans le bois qui longe la route, a reconnu être à l'origine du tir. Le véhicule n'a été que légèrement endommagé et personne n'a été blessé. Mais l'accident fait réfléchir, alors qu'un automobiliste est mort ce jeudi en Ille-et-Vilaine, après avoir été grièvement blessé par balle le même jour dans des circonstances similaires.

    Le couple, deux retraités de la SNCF, s'appellent Hélène et Michel Hymer. Ils habitent Noyer, un village qui dépend de Nouâtre, à une quarantaine de kilomètres au Sud de Tours. Ce samedi matin après avoir fait de petites courses, ils roulent sur la départementale qui va de leur domicile à Sainte-Maure-de-Touraine. A mi-parcours, la route longe un bois sur leur gauche.

    La balle a touché l'arrière du véhicule

    "Nous avons vu trois chasseurs avec des vêtements orange fluo, et quelques instants après on a entendu un choc contre la voiture", raconte Michel. "Ca a fait une détonation incroyable, ça nous a vraiment surpris ...", confie Hélène. Alertés car ils pensent avoir roulé sur quelque chose, ils s'arrêtent sur le bas-côté et sortent de leur véhicule. C'est là qu'ils constatent l'impact de la balle sur la carrosserie "entre la petite trappe du réservoir à essence et le feu arrière", précise Michel.

    Ils se dirigent donc vers les chasseurs, et l'un d'eux confirme qu'il a tiré sur un chevreuil qu'il venait d'apercevoir de l'autre côté de la route. La balle aurait ripé sur un obstacle, atteignant la voiture. "On a rempli un constat ... Enfin j'ai rempli le constat parce que le chasseur tremblait comme une feuille. Il était très secoué", raconte Hélène. Les époux Hymer ont pu repartir avec leur voiture, qu'ils ont ensuite laissée dans un garage pour qu'elle soit examinée par un expert. Une reconstitution des faits, organisée par la Police des Eaux et forêts, aura lieu lundi 8 novembre à 10 heures.

    Je n'en ai pas dormi de la nuit (le chasseur à l'origine du tir)

    Le chasseur à l'origine du tir, un homme de 75 ans dont nous garderons volontairement l'anonymat, a accepté de répondre aux questions de France Bleu Touraine. Il est bouleversé. "Je n'en ai pas dormi de la nuit", confie-t-il. "J'ai été invité à une chasse le lendemain mais je n'ai pas voulu y aller. Je ne sais pas si je vais avoir envie d'y retourner ... Peut-être pour tirer à plomb, du petit gibier, mais à balles, je ne sais pas."

     

    03/11/2021 : Un chien criblé de 30 plombs de chasse !

    Un chien a été victime d’un tir de plombs, à Géronce (64). Malgré la gravité de sa blessure, le pauvre animal de 14 ans a heureusement survécu. Ses maîtres portent plainte pour cruauté et la Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.

    30 plombs… logés dans le flanc du pauvre animal ! Les faits se sont déroulés à Géronce, dans les Pyrénées-Atlantiques, à proximité du domicile des maîtres de Djecko, un chien d’une quinzaine d’années.

    Laissé pour mort à 20 mètres du domicile de ses maîtres

    « Nous l’avons retrouvé dans le fossé à 20 mètres de notre maison, agonisant et immobile, fustige sa maîtresse, jointe par 30millionsdamis.fr. Je suis très en colère : ceux qui ont fait ça l’ont laissé pour mort ! »

    Aussitôt pris en charge en clinique vétérinaire, Djecko a survécu malgré la gravité de la blessure. Sur place, le praticien découvre la présence d’une trentaine de plombs à palombe, dont deux logés dans le cœur. « Nous avons eu énormément de chance : c’est un véritable miracle qu’il s’en sorte, s’émeut Kim. Aujourd’hui, il va plutôt bien. Mais on ne sait pas s’il aura des séquelles, étant donné qu’il a 14 ans et qu’on ne peut pas enlever les plombs ».

    Qui est l’auteur des tirs ?!

    Les maîtres du chien portent plainte et la Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile. Qui s’est servi de cette arme de chasse ? L’enquête devra déterminer les circonstances du drame et l’auteur des faits. « C’est une honte ! Stop à cette cruauté animale, tempête la maîtresse de Djecko. On continue de faire le maximum pour que les personnes responsables soient punies. »

    La colère et la douleur sont d’autant plus fortes que Kim a déjà perdu un animal il y a trois ans… dans des circonstances similaires ! Pourtant, si la famille a décidé d’habiter en lisière de forêt, c’est pour profiter de l’apaisement qu’offre la nature. Une quiétude impossible en période de chasse : « Nous ne sommes plus du tout tranquilles en balade avec nos enfants et nos animaux », s’agace Kim.

     

    05/11/2021 : Battue aux sangliers en pleine ville: le maire de Saint-André-de-la-Roche défend son fils qui menait l'opération

    La battue aux sangliers qui s’était déroulée mi-octobre au centre de Saint-André-de-la-Roche avait surpris et choqué. Le maire de la commune, Jean-Jacques Carlin, défend son fils, le louvetier en charge de l’opération.

    L’une des cartouches tirées avait fini sa course dans la cour du Secours Populaire 06 à Saint-André.

    2021 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

    2021 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    06/11/2021 : Un chasseur blessé à une jambe par un coup de fusil accidentel

    Un chasseur a été blessé à une jambe par un coup de fusil tiré par un autre chasseur, samedi 6 novembre, à Saint-Saulge.

    Un chasseur de 54 ans a été blessé à une jambe par un tir accidentel d’un autre chasseur, samedi 6 novembre, vers 15 h, dans les bois de Saint-Saulge, route de Prémery.

     

    L’homme, originaire de la commune, chassait en compagnie d’une connaissance quand cette dernière l’a involontairement atteint d’un coup de fusil. Son pronostic vital n’est pas engagé. La victime a été prise en charge par les sapeurs-pompiers et médecins du Service mobile d’Urgence et de Réanimation (Smur), puis transportée par hélicoptère au centre hospitalier de Nevers.

    Entendu par les enquêteurs de la gendarmerie, le chasseur a reconnu sa responsabilité dans cet accident, dont les circonstances restent à déterminer avec précision.

    Second accident

    Cet accident est le second dans la Nièvre en deux semaines. Le dimanche 24 octobre, vers midi, un chasseur avait été grièvement blessé par un coup de fusil dans un pied, au Bois Vieux, à Saint-Révérien, alors qu’il pratiquait sa passion avec un ami. Ils venaient d’atteindre un sanglier. La bête blessée s’était alors réfugiée dans une haie attenante à la parcelle où ils chassaient. Le duo s’était approché du gibier pour l’achever, mais l’un des deux hommes avait trébuché et une balle était partie.

     

    06/11/2021 : Marne : un enclos de chasse à Sept-Saulx suscite la polémique

    À 25 kilomètres de Reims, à Sept-Saulx dans la Marne, un domaine propose aux amateurs de chasser cerfs, daims, sangliers ou encore mouflons dans un enclos fermé. Une pratique légale, mais qui suscite chez certains une forte indignation.

    "Venez chasser les sangliers, cervidés, daims et mouflons dans un domaine exceptionnel dédié exclusivement à la chasse". Sur son site internet, le Domaine des vignes annonce clairement les choses.

    Le lieu, situé à 25 kilomètres de Reims dans la Marne, sur la commune de Sept-Saulx, est un enclos de chasse de plus de 300 hectares. Il propose aux amateurs de "passer un moment convivial et riche en émotion" lors des journées facturées 600 euros, selon les tarifs listés sur la page Facebook du lieu.

    Le domaine présentait fièrement jusqu'à ces dernières heures sur Facebook les photos des heureux chasseurs et de leurs trophées. Mais depuis le milieu d'après-midi ce samedi 6 novembre, la page du Domaine des vignes sur les réseaux sociaux a été rendue indisponible.

    Nombreuses réactions

    Il faut dire que les opposants à ce type de pratique ont multiplié les réactions d'indignation depuis le message posté sur Twitter par un de nos journalistes, vendredi 5 novembre. Il a pu filmer depuis la route qui borde la propriété. On peut y voir plusieurs animaux qui tournent en rond derrière le grillage du domaine.

    Joint par notre rédaction, l'un des gestionnaires du lieu - qui nous dit avoir repris le domaine il y a quatre ans - se défend de faire de l’abattage et affirme qu'il y a beaucoup de restrictions. 

    La maire de Sept-Saulx indique de son côté que le "domaine est purement privé" et que "la commune n'en tire aucun profit". Elle ajoute par ailleurs ne pas cautionner ces pratiques. Sentiment partagé par le maire de Reims, interpellé par certains sur les réseaux sociaux. Arnaud Robinet indique sur Twitter "à titre personnel" ne pas soutenir ce type de chasse.

    Il est rejoint par des élus notamment écologistes, comme le secrétaire national d'Europe Écologie Les Verts Julien Bayou qui pointe "un business au détriment du vivant". Le journaliste et militant de la cause animale Hugo Clément dénonce toujours sur Twitter une "aberration" et appelle à l'interdiction de ces enclos.

    Une pratique légale

    La loi autorise en effet ce type d'enclos de chasse. Et le Domaine des vignes, dans la Marne, est loin d'être un cas unique. On retrouve de nombreux domaines similaires ailleurs en France, par exemple en Sologne en région Centre-Val de Loire. 5 000 kilomètres de grillage y délimitent les différentes parcelles, selon nos collègues de France 3 Centre-Val de Loire. Des lieux qui ont déjà suscité l'indignation précédemment.

    Au-delà des réactions de quelques phrases sur les réseaux sociaux ces dernières heures, plusieurs associations se sont emparées depuis longtemps de ce sujet. L'Association pour la protection des animaux sauvages a ainsi recueilli plus de 50 000 signatures pour faire interdire la chasse en enclos.

    Plusieurs parlementaires voudraient aussi faire changer la loi sur ce sujet. Une proposition de loi émanant de députés France Insoumise a été déposée en mai dernier. Elle vise l'"interdiction des mises sous enclos d’animaux sauvages à des fins de chasse". Cette proposition n'a pour l'heure pas encore été examinée.

    Le député du Cher François Cormier-Bouligeon, membre du groupe LREM, a également indiqué fin octobre vouloir déposer une proposition de loi pour interdire cette pratique. Son texte n'a pas encore été formellement remis à l'Assemblée nationale.

     

    07/11/2021 : Un chasseur blessé au thorax dans "un état grave"

    Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un « accident de chasse ».

    Un chasseur a été grièvement blessé au thorax dimanche en fin de matinée en lisière de forêt à Landricourt (Aisne).

    Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un « accident de chasse », « la victime est partie à l'hôpital de Reims en urgence absolue » et « les constatations sont en cours pour connaître les circonstances de ce drame », selon la gendarmerie.

    La compagnie de gendarmerie de Laon, des techniciens en identification criminelle et la brigade de recherche se sont rendus sur les lieux de l'accident.

    Cet accident intervient alors que la chasse fait partie des thématiques débattues durant cette pré-campagne présidentielle, après plusieurs accidents de chasse récemment.

    Le candidat écologiste Yannick Jadot a déjà annoncé qu’il interdirait la chasse les week-ends et pendant les vacances, pour protéger les promeneurs.

     

    07/11/2021 : Alsace : Un chasseur de 80 ans décède après une chute

    La victime n'a pu être réanimée.

    Ce dimanche de chasse est à marquer d’une croix noire. En Alsace, un chasseur est décédé à la suite d’une chute accidentelle. Ces faits se sont produits à proximité du château de Schoeneck, sur la commune de Dambach ( Bas-Rhin ).

    Âgée de 80 ans, la victime se trouvait en arrêt cardio-respiratoire à l’arrivée des sapeurs-pompiers et du SAMU, indique dans un communiqué le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du département. Malgré une tentative, elle n’a pu être réanimée et est donc décédée sur place.

     

    07/11/2021 : Hérault : chargé par un sanglier, un chasseur a dû être hélitreuillé pour être conduit à Lapeyronie

    Cet accident de chasse a eu lieu ce dimanche 7 novembre en milieu d'après-midi.

    Une équipe de sauvetage en milieu périlleux du corps de sapeurs-pompiers du Sdis 34 a été dépêchée sur la commune de Saint-Bauzille-de-la-Sylve, à l'ouest de Montpellier, pour une prise en charge médicale d'un chasseur qui avait été chargé par un sanglier.

    Plaie hémorragique à la cuisse

    À l’arrivée des secours, il présentait une plaie hémorragique à la cuisse qui a pu être stoppée sur les conseils du stationnaire du centre des appels d’urgence, avec la pause d’un pansement compressif.

    Au vu de la topographie des lieux, difficilement accessibles, le concours du Dragon 34 a été ordonné afin de procéder à l'hélitreuillage de la victime, en urgence relative, et de l'évacuer aux urgences Lapeyronie.

     
     
    08/11/2021 : Près de Luneray, un cycliste blessé par treize plombs tirés par un chasseur

    « C’est une peur rétrospective, psychologiquement, je ne vais pas bien aujourd’hui… » Sébastien Prieto est un cycliste amateur. Samedi 6 novembre 2021, il enfourche son vélo, et roule sur la route entre Luneray et Saint-Pierre-le-Vieux. Dans un champ, il aperçoit une partie de chasse : « Il y avait plusieurs chasseurs, avec leur chasuble orange. Un faisan est sorti du périmètre de chasse, dans ma direction. Et on m’a tiré dessus ! »

    Anesthésie locale

    Visiblement, le chasseur visait le faisan. « Je suis bien plus gros qu’un faisan en tout cas, le tireur est venu me voir, il s’est confondu en excuses, disant qu’il ne m’avait pas vu. » Le professeur d’Espagnol au lycée de Saint-Valery-en-Caux compte alors ses blessures : il a la tempe en sang, des blessures au niveau des bras, des jambes, du dos. Aux urgences de l’hôpital de Dieppe, il subit une anesthésie locale, au dos, lors du retrait d’un plomb. Il en a reçu treize au total.

    Lundi 8 novembre, l’enseignant a porté plainte à la gendarmerie de Cany-Barville. Il doit à présent être ausculté par un médecin qui devra déterminer son préjudice physique et moral. Le tireur devrait, lui, être entendu par les gendarmes. « J’aurai pu perdre un œil, j’ai eu la peur de ma vie ! »

     

    10/11/2021 : Willy Schraen n'en a "rien à foutre" de réguler avec la chasse (et provoque un tollé)

    Pour les défenseurs de la cause animale, la déclaration du patron des chasseurs déclaration sonne comme un aveu.

    BIODIVERSITÉ - C’est pourtant l’un des arguments massue de ce lobbyiste de la chasse. Willy Schraen aime répéter que les chasseurs sont “les premiers écologistes” de France, grâce notamment à leur activité de régulation des espèces. Or, ce mercredi 10 novembre, ce même président de la Fédération nationale des chasseurs a avoué que ce n’était pas vraiment l’objectif premier des amateurs de gibier.

    Voire, que c’était le cadet de leurs soucis. Invité sur RMC à réagir aux images montrant des daims parqués pour être tués dans leur enclos, le patron des chasseurs a affirmé que lui et ses semblables n’avaient pas vocation à jouer “les petites mains de la régulation” de la biodiversité. “Moi mon métier c’est pas chasseur, j’en ai rien à foutre de réguler”, a-t-il avoué, précisant prendre seulement “du plaisir dans l’acte de chasse”. Une sortie sans filtre qui sans surprise, a fait hurler les défenseurs de la cause animale ce mercredi 10 novembre.

    “Au moins, maintenant, c’est clair”, a commenté sur Twitter le journaliste activiste Hugo Clément en partageant la séquence. Même tonalité chez Sandra Regol, secrétaire Nationale Adjointe d’Europe Écologie Les Verts. “Je retiens cette sortie pour les prochains ‘dialogues’ avec ce monsieur, lui qui est si prompt à agiter la régulation entre deux insultes sur les écologistes”, a-t-elle tweeté. “La chasse, c’est les chasseurs qui en parlent le mieux”, a renchéri le patron du parti écolo Julien Bayou.

    Sensible à la cause animale, l’ancienne présidente du Medef, Laurence Parisot, a également exprimé son indignation. “II est temps que Monsieur Willy Schraen réfléchisse sur ses propres pulsions mortifères”, a-t-elle grincé, quand la co-présidente du parti animaliste Hélène Thouy appelle à changer la loi pour protéger les animaux.

    Les associations qui luttent pour le droit animal sont également montées au créneau. “La ‘régulation’? Un prétexte pour assouvir un plaisir sadique: celui de tuer”, a réagi l’organisation antispéciste L214. “L’argument des “1er écologistes de France” concernant la régulation est une imposture”, dénonce de son côté La Ligue Des Animaux.

    Willy Schraen a plusieurs fois été au cœur du débat ces derniers mois, et ses liens avec le président de la République ont souvent été critiqués par les défenseurs de la cause animale.

    Récemment, le lobbyiste expliquait que “Macron a fait des choses pour la chasse qu’aucun président n’avait fait jusqu’à présent”, en citant notamment la division par deux du montant du permis de chasse. À l’inverse (et sans surprise), il nourrit des relations très compliquées avec la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.

     

    11/11/2021 : Un blessé dans un accident de chasse survenu ce jeudi à Audinghen

    Un homme de 21 ans a été blessé lors d’un accident de chasse, ce jeudi midi, à Audinghen.

    Un accident de chasse s’est produit ce jeudi vers midi, à Audinghen. Selon nos informations, un homme de 21 ans s’est blessé avec son arme au niveau de la poitrine. Les sapeurs-pompiers de Marquise et la gendarmerie sont rapidement intervenus pour lui porter secours. La victime a été transportée médicalisée au centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer (CHB).

     

    11/11/2021 : Accident de chasse à Montauban : un homme gravement blessé

    Les faits se sont produits vers 11h30 ce jeudi matin en pleine polémique sur le sujet.

    Un accident de chasse s'est produit ce matin à Montauban. Un chasseur a été gravement blessé au visage, l'auteur présumé du tir a été placé en garde à vue.

    Les faits se seraient produits vers 11h30 lors d'une partie de chasse à la bécasse. Les pompiers nous ont indiqué avoir pris en charge au niveau du chemin de Mirel, au sud de la cité d'Ingres, "un homme de 47 ans" atteint par "des tirs provenant d'une arme à plombs". La victime a été évacuée à l'hôpital de Montauban "dans un état grave" précise le SDIS 82.

    Un homme est "actuellement entendu en garde à vue" dans les locaux du commissariat de Montauban dans une enquête pour "blessures involontaires dans le cadre d'une action de chasse avec ITT inférieure à 3 mois" explique le parquet de Montauban. Le pronostic vital de la victime ne serait pas engagé, mais il aurait été atteint au visage "par de multiples éclats de plombs". Les deux personnes se connaissaient et chassaient probablement ensemble.

    L'un des chasseurs n'a-t-il pas respecté les règles élémentaires de sécurité ? Les protagonistes avaient-ils les gilets phosphorescents réglementaires ? La permanence judiciaire de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Tarn-et-Garonne est chargée de faire toute la lumière sur cette affaire. Elle intervient alors que le Sénat s’est engagé à examiner les pétitions déposées sur son site, recueillant plus de 100 000 signatures. L’une de ces pétitions, relative à la chasse "connaît aujourd’hui une adhésion forte notamment en raison de l’émotion suscitée par les accidents dramatiques récents".

     

    12/11/2021 : Décès en Savoie : deux chasseurs victimes d’un malaise cardiaque secourus par les airs, le second n’a pu être ranimé

    L’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 74 a décollé à deux reprises à destination de la Savoie, dans la matinée de ce jeudi 11 novembre, pour porter secours à deux chasseurs. Aux alentours de 9 heures du matin, Dragon est intervenu dans le secteur d’Ugine et de Cohennoz pour porter secours à un chasseur âgé de 69 ans, victime d’un malaise cardiaque lors d’une battue menée dans la forêt de Bisanne. Médicalisé par les secouristes, l’homme a été évacué conscient à l’hôpital d’Annecy.

    Vers 11 heures du matin, les professionnels du secours en montagne ont été sollicités en renfort sur la commune de Beaufort pour porter secours à un chasseur victime d’un arrêt cardiaque à proximité du barrage de la Gittaz. Malgré leur intervention, l’homme âgé de 68 ans n’a pu être ranimé. Son décès a été déclaré sur place par le médecin.

     

     

    12/11/2021 : Accident mortel dans les Landes : un des conducteurs a tenté de se suicider

    Deux jeunes de 19 et 20 ans ont trouvé la mort dans la nuit de jeudi à vendredi, sur la route entre Mont-de-Marsan et Sabres (Landes). Après le drame, le conducteur du deuxième véhicule impliqué dans l'accident a tenté de mettre fin à ses jours.

    C'est un rebondissement dans l'enquête sur l'accident de la route ayant coûté la vie à deux jeunes Landais tôt ce vendredi matin à Saint-Martin-d'Oney, près de Mont-de-Marsan : juste après le choc, un des automobilistes impliqués a tenté de se suicider avec une arme à feu. Il est très grièvement blessé et se trouve à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux, entre la vie et la mort. 

    Au volant de son véhicule, un pick-up, il venait de percuter une voiture arrivant en face, une BMW, dans laquelle deux jeunes, âgés de 19 et 20 ans, ont trouvé la mort. Prenant conscience des conséquences de l'accident dans lequel il était impliqué, le conducteur du pick-up a tenté de mettre fin à ses jours, en se tirant une balle en pleine tête avec un fusil de chasse, regrettant d'avoir fait ça "à ces pauvres jeunes", selon un témoin. 

    Un choc d'une "rare violence"

    A l'origine des faits : un choc frontal, vers 2 heures du matin, entre deux voitures sur la départementale 834, entre Mont-de-Marsan et Sabres, dans une zone boisée. Dans la foulée, une troisième voiture a percuté les deux premières. Un accident d'une "rare violence", selon les termes du procureur de la République de Mont-de-Marsan, puisqu'un des véhicules a été retrouvé à 30 mètres du point d'impact. 

    Dans la BMW se trouvent trois jeunes, dont deux sont morts dans l'accident, tués sur le coup. Ils étaient âgés de 19 et 20 ans, habitants de Saint-Pierre-du-Mont. Le troisième jeune à bord de la BMW est légèrement blessé. Dans la voiture arrivant en face, le pick-up, le conducteur, seul à bord, avait visiblement consommé de l'alcool, selon le procureur de la République, Olivier Janson. Il avait passé la soirée à Mont-de-Marsan avec un ami chasseur, et il se rendait à Garein pour passer le week-end avec ce même ami, qui le suivait d'ailleurs dans son propre véhicule.

    S'est-il endormi au volant, a-t-il eu un moment d'inattention qui lui aurait fait perdre le contrôle de son véhicule, le déportant sur la voie opposée ? Les causes de l'accident n'ont pas encore été déterminées, notamment du fait de la violence du choc, selon les enquêteurs. 

    C'est en sortant du pick-up, en découvrant le drame qui venait de se produire, que l'homme de 26 ans a alors décidé de se suicider. Chasseur, il disposait d'un fusil dans son pick-up, qu'il a retourné contre lui. Grièvement blessé, son pronostic vital reste engagé ce vendredi soir. 

    Des jeunes étudiants, impliqués dans la vie associative de leur commune

    Les deux jeunes hommes qui ont trouvé la mort étaient donc habitants de Saint-Pierre-du-Mont. Mohammed était en apprenti mécanicien, et il connaissait depuis plusieurs années Smael, qui lui faisait des études de sciences politiques à Paris, et qui était en lien avec la mairie de sa commune du fait de ses activités associatives. Mais ce week-end, il n'avait pas cours, et en profite pour rentrer dans les Landes. Mohammed et un ami décident ainsi d'aller chercher Smael à la gare de Bordeaux pour le ramener chez lui. C'est donc sur le chemin du retour que le drame s'est produit.

    Le choc a eu lieu du côté gauche de la voiture, là où se trouvait Mohammed, qui conduisait, et Smael, qui était derrière. Le troisième, qui était sur le siège passager avant, est légèrement blessé.

    Le club de l'Union Sportive du Marsan Football, dans lequel jouait Mohammed, organise une veillée ce vendredi soir à 19h, au club house du Beillet. Tous les matchs du club de ce week-end sont par ailleurs reportés.

     

     

    13/11/2021 : Près de Dinan : 1 700€ pour sauver la patte du chat victime d'un coup de fusil

    Neel, le chat de la famille Trémaudan, des Champs-Géraux, a été blessé par un coup de fusil. Il a fallu débourser près de 1 700€ pour lui sauver la patte.

    C’était lundi 11 octobre, au soir, il y a trois semaines. Neel, le chat de quatre ans et demi revient à la maison, chez Patricia et Sylvain Trémaudan, à la Pesnais, commune des Champs-Géraux, près de Dinan (Côtes d’Armor) Il n’était pas rentré la veille, mais les chats aiment leur indépendance. Pas d’inquiétude.

    Sauf que là, il boîte et semble souffrir. La famille appelle les urgences vétérinaires de Dinan, qui se veulent rassurantes : « S’il a de l’appétit, cela peut attendre le lendemain », résume Patricia Trémaudan. 

    Risque d’amputation

    Le lendemain, donc, à la clinique vétérinaire, les propriétaires de Neel apprennent que l’animal risque de perdre sa patte s’il n’est pas pris en charge par des spécialistes orthopédistes.

    « Nous ne voulions pas le faire amputer. Il compte beaucoup pour nous. Neel c’est le chat ‘pansement’ de nos enfants, Zoe, 15 ans et Ewen, 18 ans. »

    Leurs animaux morts dans un incendie

    Le félin a en effet apaisé la peine de la famille lors de son arrivée dans le foyer il y a quatre ans :

    « Nous avions été victimes d’un incendie. Notre maison a brûlé entièrement. Nous nous sommes retrouvés dehors en pyjama, dans la nuit. Notre chat et notre chien n’ont pu être sauvés. »

    Fémur explosé par du plomb

    Direction Rennes, donc, le mercredi.

    « C’est là que nous avons eu la certitude que son fémur avait été explosé avec du plomb de chasse. Le dimanche, on avait entendu des tirs à proximité de la maison… »

    Neel a été opéré. Il va mieux et reste confiné pendant six semaines, à domicile, dans une grande cage, afin de reposer sa patte.

    « On saura alors s’il est tiré d’affaire. »

    Une note de 1 687€

    L’intervention a coûté la bagatelle de 1 327€ auquel s’ajoutent 360€ pour deux radios (la 2e se fera après la convalescence). Soit 1 687€ !

    « Des gens nous ont trouvés ridicules de dépenser autant pour un animal. C’est vrai, l’amputer aurait été moins coûteux… »

    Quand on aime on ne compte pas !

    Plainte

    Le couple explique avoir porté plainte à la gendarmerie de Dinan. Patricia Trémaudan a également « téléphoné à la fédération de chasse des Côtes d’Armor et à l’association des Champs-Géraux ». Histoire de leur dire qu’elle souhaiterait que le coupable se dénonce. Car à ses yeux, son animal a bel et bien été victime d’un chasseur.

    « Je veux bien admettre que l’auteur ne l’a pas fait exprès. Mais s’il a le courage de tirer, il devrait avoir le courage de s’excuser auprès d’une petite fille. »

    Selon elle, le président de la société de chasse des Champs-Géraux (1) a profité d’une battue pour réunir 35 chasseurs afin de tirer l’affaire au clair. Mais pas de candidat à l’autoflagellation.

    Le couple aimerait, par la même occasion, être indemnisé de son préjudice.

    « Cela vaudrait mieux pour l’auteur que de se retrouver au pénal et d’encourir une amende de 30 000€ et deux ans de prison pour avoir tiré sur un animal domestique. Nous ne voudrions pas en arriver là. »

    Patricia Trémaudan souhaiterait aussi davantage de vigilance de la part des chasseurs « après les récents drames survenus en France. On est toujours sur nos gardes lorsque l’on va chercher des champignons. Récemment, à Coetquen, mon frère s’est fait gronder par des chasseurs parce qu’il se promenait ! » 

    (1) Nous ne sommes pas parvenus à le joindre.

     

    13/11/2021 : Poursuivi par des chiens de chasse, un sanglier s'engouffre sur l'A68 entre Albi et Toulouse

    Un sanglier s'est engouffré par un trou dans le grillage sur l'autoroute A68 pendant une action de chasse. Des chiens l'ont suivi et l'un d'entre eux a été percuté par une voiture. La circulation est fortement perturbée.

    Attention sur l'autoroute A68, dans le sens Albi Toulouse, la circulation est fortement ralentie au niveau de l'aire de repos de Sanbatan peu avant Gaillac dans le Tarn. En cause, un sanglier errant sur la chaussée. Pendant une action de chasse dans le secteur de Brens, l'animal, pris en chasse par les chiens, s'est enfui et a semble-t-il pu s'engouffrer dans un trou dans le grillage qui mène à l'autoroute. 

    Les chiens de chasse ont suivi le sanglier, et l'un d'entre eux a été percuté par une voiture.  Le chien est blessé et a été récupéré par son maître.

    Les agents de la Dirso ( Direction Interdépartementale des routes du Sud-Ouest) sont arrivés sur les lieux pour récupérer le sanglier, ainsi que les gendarmes. À 18 heures, ils étaient encore en train d'essayer de débusquer l'animal, qui s'est visiblement terré dans un talus sur le bord de la route.

     

    14/11/2021 : Loire-Atlantique : 12 pompiers mobilisés pour secourir un chasseur enlisé dans les marais

    Un chasseur s’est retrouvé en fâcheuse posture dimanche 14 novembre en tout début de matinée. Il a fallu l’intervention des pompiers pour l’extraire de la vase.

    Dimanche 14 novembre 2021, un peu avant 8 h, les pompiers ont été appelés pour porter secours à un chasseur enlisé jusqu’aux hanches dans les marais de Couëron (Loire-Atlantique).

    « Celui-ci a pu être dégagé par l’équipe nautique au moyen de la lance de désensablement », indique le Sdis 44 (Service départemental d’incendie et de secours).

    « Après régulation du Samu, l’homme de 34 ans a été laissé sur place. »

    12 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour cette intervention.

     

    15/11/2021 : Laussonne : un chasseur blessé dans les bois, une vingtaine de pompiers mobilisés

    L'homme était en train de chasser avec des amis lorsqu'il s'est coincé la jambe sous un rocher.

    Un important dispositif de pompiers a été déployé ce lundi, peu avant 11 heures à Laussonne.

    Ils ont été sollicités pour porter secours à un homme de 53 ans, blessé dans un bois au nord du lieu-dit "Fraisse". Celui-ci était en train de chasser avec des amis lorsqu'il s'est coincé la jambe sous un rocher. "Il n'y avait pas encore ce brouillard", commente l'homme qui a prévenu les secours.

    Car les conditions météos (brouillard, vent, pluie) ont compliqué l'intervention. Impossible d'appeler un hélicoptère alors que le quinquagénaire se trouvait à plus d'un kilomètre du chemin carrossable le plus proche.

    Les pompiers l'ont tout de même rejoint à pied avec l'objectif premier de stabiliser son état de santé pour éviter l'hypothermie alors que la température était à peine positive.
    Présents à 18 avec une équipe du SMPM (Secours en montagne et milieux périlleux), les sapeurs-pompiers ont demandé un véhicule tout terrain de renfort pour s'approcher. "Le chemin est très escarpé, le relief et le climat rendent l'opération compliquée", expliquait le lieutenant Romain Desormière, en charge des operation de secours.

    Une fois ramenée à hauteur de la route, la victime a été évacuée au centre hospitalier Emile-Roux.

     

    15/11/2021 : Saint-Sauveur. Un cerf traqué par la chasse à courre se réfugie près du stade

    Veneurs et opposants à la chasse à courre s’écharpent après un nouvel incident survenu à Saint-Sauveur (Oise) samedi 13 novembre : un cerf traqué s’est réfugié près du stade, où se déroulait un match de foot de catégorie jeunes.

    Un cerf s’est réfugié à proximité du stade de Saint-Sauveur, en forêt de Compiègne. La scène s’est produite samedi 13 novembre, dans l’après-midi. L’animal était traqué par l’équipage de chasse à courre La Futaie des Amis. Eux-mêmes étaient suivis de près par les opposants à la vénerie réunis au sein du collectif AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd’hui). Mais ce sont surtout les usagers du stade qui ont eu la surprise de voir ce cerf tenter d’échapper à la meute de chiens et aux cavaliers. Car ce jour-là, il y avait du monde en cet endroit excentré de Saint-Sauveur, situé dans le massif forestier : le stade accueillait un match de football, entre deux équipes avec des joueurs de moins de 15 ans.

    «Il était dans un coin, contre le grillage»

    «On était sur le parking quand on a vu le cerf débarquer, raconte une mère de joueur, qui amenait son fils à la rencontre. Il était sans doute effrayé par notre présence, car il s’est mis en lisière de la forêt, mais ce faisant, il s’est mis dans un coin, contre le grillage.» Des chiens de la Futaie sont alors arrivés à leur tour. «On les a chassés avec d’autres parents, poursuit le témoin. D’autres ont réussi à pénétrer sur le terrain de foot.» Les jeunes participants ont alors regagné les vestiaires.

    Les veneurs à cheval sont restés en retrait, tandis que quelques suiveurs ont gagné le parking du stade. Pour la Futaie, il n’y a pas eu d’incident. «Dès que nous nous sommes approchés du stade, nous avons récupéré nos chiens», assure Alain Drach, le responsable de l’équipage. Et si incident il y a eu, c’était, selon Alain Drach, du fait… d’AVA : «Il ont tenté de rabattre le cerf vers Saint-Sauveur avec leurs cris, jure le veneur. Et je ne voulais pas prendre un cerf dans le village.»

    Ce que ne souhaitaient pas non plus, apparemment, les personnes présentes au stade. «Je ne voulais pas que mes enfants assistent à la mort du cerf, ajoute la mère de famille. Surtout, s’il y avait eu un problème ou un accident, nous aurions été très embêtés pour appeler les secours : il n’y a pas de réseau au stade.» Le cerf a finalement pu regagner la forêt sain et sauf.

    «Nous étions en forêt»

    Quant aux membres d’AVA, ils ont collecté plusieurs vidéos de l’incident et les ont diffusés sur les réseaux sociaux. Les opposants assurent également que la Futaie des Amis n’a pas respecté ce jour-là un arrêté municipal de Saint-Sauveur. Ce document, qui date de 1979, précise que la chasse à courre est interdite «dans les zones urbaines» de la commune.

    «La préfecture va-t-elle maintenant restreindre les matchs de foot les jours de chasse à courre, comme elle a osé le faire pour les promenades en forêt ?», ironisent les adversaires de la vénerie sur les réseaux sociaux. Alain Drach conteste ce non-respect de l’arrêté. «Nous sommes restés en forêt», martèle le veneur.

     

    15/11/2021 : Donges. Ivre, un chasseur tente de faire un demi-tour devant les gendarmes et finit dans le fossé

    Revenant de la chasse, un homme a terminé dans le fossé sous les yeux des gendarmes à Donges (Loire-Atlantique). Son taux d’alcool était largement supérieur à la limite autorisée.

    Alors qu’il roulait sur la D4 en direction de Donges (Loire-Atlantique), vers 17 h 30, un homme, revenant de la chasse, a effectué une manœuvre au milieu de la route, juste devant les gendarmes. Ces derniers patrouillaient dans le secteur pour surveiller les retours de long week-end. Son demi-tour l’a conduit dans le fossé.

    Un taux d’alcool largement supérieur

    Les forces de l’ordre ont vite compris comment le conducteur, mesuré à 1,8 g d’alcool par litre de sang, avait terminé dans le fossé avec son véhicule. Son permis de chasse lui a été retiré. L’homme n’a pas été blessé par l’accident.

     

    15/11/2021 : Chasse : la Ligue de Protection des Oiseaux s'inquiète d'une "hécatombe de rapaces" victimes de tirs

    La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) s'est inquiétée ce lundi d'une véritable "hécatombe" de rapaces depuis l'ouverture de la chasse en France. La structure dénonce des "erreurs d'identification". 

    La Ligue de protection des oiseaux (LPO) s'est alarmée lundi d'une "hécatombe" d'oiseaux rapaces, victimes de tirs pendant la saison de chasse, et en appelle aux fédérations de chasseurs pour préserver ces espèces protégées. Les découvertes de rapaces "criblés de plomb se multiplient depuis l'ouverture de la chasse" en France, écrit dans un communiqué la LPO, citant une liste de rapaces victimes de tirs, "loin d'être exhaustive".

    Ainsi début novembre, un épervier d'Europe a été "la cible d'un tir au fusil dans l'Hérault" et en est resté paralysé, puis deux faucons crécerelles ont été retrouvés dans le même état en Vaucluse.  En région PACA en octobre, deux autres éperviers et deux autres faucons crécerelles avaient été découverts morts. "En septembre, c'était un aigle royal en Ardèche, une buse variable dans le Gard, un circaète Jean-Le-Blanc, etc.", énumère l'association. "Ces victimes ne constituent que la partie visible de l'iceberg tant la probabilité de retrouver les animaux tués est très faible", selon l'association. Au cours des trois dernières années, les centres de soins qu'elle gère ont pris en charge 109 rapaces plombés, dont "87% entre début septembre et fin février, soit entre les dates d'ouverture et de fermeture générales de la chasse en France".

    Des "erreurs d'identification"

    Il ne s'agit pas d'actes de chasse volontaires, puisque ces rapaces sont protégés depuis 1976, mais "d'erreurs d'identification" ou de "malveillance délibérée" à l'encontre de ces oiseaux "essentiels à l'équilibre des écosystèmes", rappelle Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO. "Leurs auteurs sont rarement identifiés et en dépit de nombreuses plaintes de la LPO, la majorité des affaires est classée sans suite", regrette-t-elle, soulignant que la destruction d'une espèce protégée est passible de 3 ans d'emprisonnement et de 50.000 euros d'amende.

    La LPO en appelle aux "dirigeants cynégétiques afin qu'ils fassent le nécessaire auprès de leurs adhérents et cessent de nier leur responsabilité dans la multiplication de ces actes".

     

    16/11/2021 : À Plouzané, ses chiens tuent une brebis, le chasseur s’enfuit

    Un couple de Plouzané a déposé plainte après l’attaque mortelle d’une de ses brebis par une meute de chiens. Le chasseur, présent illégalement sur leur terrain, a pris la fuite, sans même s’excuser.

    Propriétaires d’une ferme à Kerverrien, Anthony Cosquéric et son épouse pratiquent l’écopâturage avec quelques moutons d’Ouessant sur leur terrain d’environ 1 hectare. Mercredi 10 novembre, un chasseur s’est introduit dans leur domaine pourtant clôturé, avec une meute de sept chiens de race beagles.

    « En fin de matinée, mon épouse, qui était en télétravail, a entendu des aboiements. Quand elle est sortie, les chiens s’acharnaient sur une de nos brebis. Le chasseur d’une soixantaine d’années a donné des coups de bottes à ses chiens, et a mis un temps fou à les maîtriser. Alors que mon épouse indiquait au chasseur qu’elle allait déposer plainte, ce dernier s’est enfui comme un lâche dans son fourgon avec ses chiens », déplore Anthony Cosquéric.

    « Pas anti chasse »

    La brebis a succombé à ses blessures deux heures plus tard. « Je ne suis pas anti chasse, et je ne mets pas tous les chasseurs dans le même panier. Il faut bien réguler certaines espèces. Mais je trouve lamentable le comportement de ce chasseur qui n’a pas eu le courage de rester sur place et de s’excuser. Et que se serait-il passé si à la place d’un mouton, c’était un enfant de deux ans ? », s’interroge Anthony Cosquéric. Son épouse a déposé plainte à la gendarmerie de Plouzané.

    « Un comportement inadmissible »

    De son côté, Roger Hallegot, vice-président de l’Amicale des chasseurs de Saint-Pierre, à Brest, et aussi chasseur de la société de chasse de Saint-Renan, est remonté comme une pendule. « Dès que l’on a pris connaissance de cette affaire, on a adressé un mail à tous les sociétaires. Si c’est un chasseur de chez nous, c’est un comportement inadmissible. La moindre des choses est d’aller s’excuser et d’indemniser les propriétaires de l’animal. On a commencé une enquête en interne. Il est hors de question de fermer les yeux sur de tels agissements ». Roger Hallegot entend rendre visite au couple ce mardi 16 novembre pour lui témoigner de sa solidarité.

     

    17/11/2021 : Chérisy : las de "recevoir des plombs" par des chasseurs, les pêcheurs lancent une pétition

    A Chérisy, près de Dreux, les pêcheurs vivent tranquillement dans leurs petites cabanes au bord des étangs. Tranquillement, sauf lorsque des chasseurs viennent tirer sur les canards, tout près de chez eux, et que les projectiles retombent sur les cabanes et les pontons. En cette mi-novembre 2021, une vague de révolte souffle sur l'étang.

    Pan, pan, pan ! Les coups de fusil claquent en rafales, dimanche 14 novembre. Au loin, des silhouettes engoncées dans de lourdes vestes kaki traversent un champ de maïs. "On a droit à cela tous les dimanches matin. Et même, le soir lorsqu’il fait nuit, y compris hors saison", soupire Yann Gagnon. La mine grave, il ajoute : "

    "Si ça se trouve, dans quelques minutes, on va encore avoir des plombs qui tombent du ciel sur le toit de nos cabanes et nos pontons. Franchement, on en a marre !" Yann Gagnon (pêcheur.)

    Pluie de plombs

    Yann, pêcheur… et chasseur, est l’un des soixante-dix propriétaires des cabanes de pêche à Chérisy. Et comme ses voisins, il en a ras l’épuisette des parties de chasse aux canards, aux pigeons "et parfois aux hérons " à moins de deux cents mètres,   de la petite cité lacustre.

    Le problème "existe depuis longtemps " mais, cette année c’est comme une vague de révolte qui se lève sur l’un des trois étangs appartenant à un propriétaire privé. Face à la multiplication des accidents de chasse en France, et, ici, à Chérisy, des gerbes de plomb qui retombent sur les toitures, les panneaux solaires, et les terrasses des cabanes, les pêcheurs réagissent en lançant une pétition :

    "On demande que la réglementation soit respectée ; à savoir qu’on ne doit jamais tirer, même en l’air, en direction des zones habitées et des chemins. " Gilles Franqueville (pêcheur à Chérisy)

    Une pétition contre la chasse dans le secteur

    La pétition qui sera adressée aux autorités, réclame également l’interdiction pure et simple de chasser dans le secteur.

    "Le classement en zone naturelle protégée, on aimerait bien. Beaucoup de gens du village viennent aussi se promener, en hiver, autour des étangs. Eux aussi, il ont peur quand ça tire dans tous les sens derrière les haies." Yann Gagnon (pêcheur, propriétaire de son ponton et de sa cabane.)

    "C'est dommage, car ici, c'est vraiment un paradis"

    À la frontière du territoire de Dreux et de Chérisy, ce paysage de collines, de vallée bocagère et de zones humides est un rêve éveillé pour José Da Rocha. Citadin de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), il rejoint sa petite cabane, chaque week-end.

    Paisible pêcheur, il tremble, lui aussi, lorsqu’il entend les coups de feu claquer à quelques dizaines de mètres de chez lui :

    "Dès qu'ils arrivent, ma femme et mes deux fillettes sont obligées de s'enfermer. C'est dommage, car ici, c'est vraiment un paradis." José Da Rocha (habitant de la région parisienne et pêcheur.)

    Manouche, 11 ans, la fille de Yann et Guylaine, se montre également très prudente lorsqu’elle va nourrir son cheval dans le pré voisin. Sylvain Biquet, le référent des pêcheurs, a bien tenté le dialogue avec les chasseurs :

    "On n’arrive pas à savoir d’où ils viennent. Ils ne sont pas de Chérisy, c’est sûr" Sylvain Biquet (référent des pêcheurs.)

    Yann ajoute : "Je les engueule. Mais ils n’en tiennent pas compte. Certains n’ont peut-être même pas le permis. Un jour, ça pourrait mal se terminer..."

    "S’il y a des tirs interdits près du plan d’eau, il y aura des sanctions". 
    Michel Lethuillier, maire de Chérisy, estime que les chasseurs "doivent faire attention" : "Il y a les pêcheurs mais aussi beaucoup de promeneurs qui marchent à pied sur les sentiers autour des étangs. Alors, je comprends leur émotion s’ils entendent tirer à quelques mètres derrière les haies. Les chasseurs doivent faire attention". Bruno Lenfant, directeur départemental de la Fédération des chasseurs, rappelle, lui, "qu’il est interdit de tirer en direction d’une route, d’un chemin, des habitations et d’un terrain appartenant à autrui. Dans le cas présent, ce sont des projectiles qui n’arrivent pas directement sur les cabanes des pêcheurs mais qui retombent sur les toitures. Je comprends que cela puisse être désagréable mais cela ne représente pas un danger direct". Bruno Lenfant "recommande" ainsi aux pêcheurs de saisir l’Office Français de la Biodiversité car ils sont les seuls compétents pour ouvrir une enquête : "S’il y a des tirs au plomb, interdits à proximité d’un plan d’eau, et des tirs sur des espèces protégées, alors il y aura des sanctions".

     

    17/11/2021 : Côtes-d’Armor. Des chiens de chasse pris pour cible par un riverain lors d’une battue à Coatascorn

    Lors d’une battue au chevreuil, dimanche 14 novembre 2021, à Coatascorn (Côtes-d’Armor) un riverain a tiré sur des chiens de chasse qui s’étaient introduits dans sa propriété. Depuis, le maire Éric Le Creurer cherche à apaiser les tensions.

    Dimanche 14 novembre 2021, une battue au chevreuil se déroulait dans une partie de la commune, des chiens poursuivant un chevreuil sont arrivés dans le bois privé d’un habitant de Coatascorn.

    Un chien blessé

    Les chasseurs, venus récupérer leurs chiens, ne se sont pas introduits dans la propriété, mais ont assisté à une scène dramatique : le propriétaire du bois a tiré à plusieurs reprises avec une carabine sur les chiens de chasse, et en a blessé un.

    Les chasseurs se sont tenus à distance, en raison des tirs, craignant pour leur sécurité. « Nous n’avons pu qu’assister incrédules à cette scène malgré les cris des chiens, en attendant l’intervention des gendarmes, témoignent-ils, en colère. Nous sommes régulièrement insultés, certaines personnes accélèrent en voyant un chien ou un chasseur en bord de route dans le but de les percuter. La prochaine étape sera-t-elle la mort d’un chasseur ? »

    « Une activité rurale traditionnelle »

    Le maire Éric Le Creurer, soucieux de préserver la quiétude de la commune et les bonnes relations de ses concitoyens, a l’intention de recevoir les uns et les autres en mairie. « La chasse, exprime-t-il, fait partie des activités rurales traditionnelles, légitimes et réglementées, au même titre que d’autres activités telles que l’agriculture. On est en droit d’exprimer son mécontentement et désaccord, mais par le dialogue. »

    Il y a trois semaines, les gendarmes de la brigade de Tréguier ont déjà reçu une plainte d’une propriétaire dont le chien avait été victime d’un projectile, à Minihy-Tréguier.

     

    17/11/2021 : Chasse : une balle perdue traverse la porte d’une maison, le maire réagit

    Une balle perdue a fait des dégâts, mais heureusement pas de blessé, dans une habitation de Flagy, commune située à une dizaine de kilomètres au nord de Cluny. Les faits sont survenus le 11 novembre lors d’une battue aux sangliers.

    Un accident de chasse aurait pu tourner au drame. Les faits se sont produits jeudi 11 novembre à Flagy, dans le Clunisois, lors d’une battue aux sangliers. Vraisemblablement lors d’un tir tendu, la balle d’un chasseur a traversé la porte d’entrée d’une habitation et s’est logée dans le mur de la salle à manger. Là même où se trouvait une jeune fille qui regardait la télévision. Elle n’a pas été touchée mais a évidemment entendu le bruit de la balle dans la porte. Le jeune chasseur a fait l’objet d’un dépistage d’alcoolémie, qui s’est révélé négatif. Finalement, aucune plainte n’a été déposée, seule une déclaration à l’assurance a été faite pour indemniser les propriétaires de la maison.

    Une balle qui aurait ricoché

    Le maire de Flagy, Armand Roy, était tout à côté du lieu des faits, occupé après une clôture. Il n’a pas été témoin direct mais s’est rendu sur place dans les minutes qui ont suivi. « Je me suis immédiatement inquiété de la sécurité de l’organisation de la battue, explique-t-il. Le président de la société de chasse m’a démontré tout le plan d’organisation et tout était rigoureux : les postes étaient bien établis, les règles et les angles de tirs rappelés. L’explication de ces faits relève sans doute d’une balle qui a ricoché, d’autant que l’environnement ne fait apparaître que des arbres. Et les distances étaient respectées. »

    Selon le maire, le chasseur pourrait faire l’objet d’une sanction interne. « Le président de la société de chasse fera à nouveau un rappel strict des règles de tir. »

    L’utilisation de la carabine en question

    Armand Roy s’interroge sur la nécessité d’utiliser des carabines de chasse avec des longues portées plutôt que des fusils. « C’est la question que je pose et nous en parlerons au prochain conseil municipal. Est-ce effectivement nécessaire ? »

    "L’explication de ces faits relève sans doute d’une balle qui a ricoché, d’autant que l’environnement ne fait apparaître que des arbres." Armand Roy, maire de Flagy

     

    17/11/2021 : Pierre Niney évoque les menaces de mort qu'il reçoit pour ses prises de position contre la chasse et révèle pour qui il votera en 2022

    En prenant position contre la chasse, Pierre Niney est devenu la cible de violentes attaques sur les réseaux sociaux. Dans un portrait que lui consacre Libération, l'acteur confie même recevoir des menaces de mort.

    Deux mois après la sortie du thriller Boîte Noire, Pierre Niney est de retour au cinéma. Depuis ce mercredi 17 novembre, l’acteur est à l’affiche du film Amants de Nicole Garcia, dans lequel il prête ses traits à un dealer et donne la réplique à Benoît Magimel et Stacy Martin. En couple depuis 2008 avec l’actrice et photographe australienne Natasha Andrews, l’ancien pensionnaire de la Comédie-Française vit depuis plusieurs années loin du brouhaha parisien. Il y a six ans, le couple s’est installé à la campagne pour son propre bien-être, mais aussi et surtout pour celui de ses filles Lola, née en 2017, et Billie, née en 2019. Mais la vie rurale est elle aussi source d’inquiétudes au quotidien.

    Pierre Niney menacé de mort pour ses positions sur la chasse

    En cette période de battues, où les chasseurs sont de plus en plus nombreux à investir les champs et les sous-bois, Pierre Niney prend plus que jamais position contre la chasse. Engagé, l’acteur relaie régulièrement les tweets du journaliste et défenseur de la cause animale Hugo Clément. De quoi lui valoir des menaces de mort, comme le révèle un portrait que lui consacre le journal Libération dans son édition du mardi 16 novembre. "C’est le seul hobby où des gens qui ne le pratiquent pas meurent. Il faudrait au moins parvenir à gérer l’espace commun de manière logique", dénonce la star du dernier volet de la saga OSS 117 intitulé Alerte rouge en Afrique noire.

    Ce candidat pour lequel Pierre Niney votera en 2022

    À l’approche de la prochaine élection présidentielle, Pierre Niney estime qu’il n’y a "pas de plus grande urgence que l’enjeu écologique". "Il va falloir sérieusement repenser l’idée de croissance dans un monde fini", déclare-t-il. En 2022, l’acteur votera ainsi pour le candidat ou la candidate qui aura "le projet le plus drastique" en matière de chasse. Tout porte à croire que sa voix n'ira donc pas à l'actuel chef de l'État, qui n'a toujours pas officiellement annoncé sa candidature à un deuxième mandat. "Le fait que Macron défende ce lobby pour d’évidentes raisons électoralistes le tue", écrivent nos confères de Libération.

     

    17/11/2021 : Alpes-Maritimes : Prison avec sursis pour un chasseur qui avait menacé des passants avec son fusil

    DECISION - L’homme de 26 ans a pointé son arme après une querelle entre son chien et celui d’un promeneur dans le village de Bar-sur-Loup

    Un Grassois de 26 ans vient d’être condamné à dix-huit mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans, interdiction de posséder une arme pendant cinq ans ainsi que la suspension pendant la même période de son permis de chasse.

    En février, il avait pointé son fusil de chasse sur deux promeneurs dans le village de Bar-sur-Loup, dans les Alpes-Maritimes, en s’exclamant : « Dégagez ou je vais vous buter ! », alors qu’il était en train de nettoyer son arme. A l’origine, une querelle entre leur chien respectif, raconte Nice-Matin. Le chasseur n’aurait pas apprécié que le passant, accompagné d’une fille de 12 ans, essaie de repousser son braque français avec son pied.

    Selon les informations du quotidien, lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs ont découvert plusieurs armes non déclarées de son défunt père, dix-sept pochons et seize grammes de cannabis. Des produits avec lesquels il se « confectionne un thé », a déclaré le prévenu lors de son audience au tribunal de Grasse.

     

    17/11/2021 : À Plouguenast-Langast, la chasse à courre finit dans la cuisine d’une maison

    Ce mardi 16 novembre, vers 16 h, une chasse à courre a fini sa course dans la cuisine d’une propriété privée au Moulin des Essarts à Plouguenast-Langast (22). Une situation qui a irrité les enfants de la locataire des lieux.

    « On n’est plus au temps des seigneurs ; Ce n’est pas Chambord ici ». Ce mercredi, les mots du fils de Lucienne Gaudin âgée de 92 ans, locataire des lieux, traduisent un agacement teinté de colère après cette intrusion sur la propriété du Moulin des Essarts en bordure du Lié, à Plouguenast-Langast. Ce mardi 16 novembre vers 16 h, des cavaliers tentent d’emprunter le chemin qui conduit au Moulin. L’un des fils de Lucienne Gaudin voyant cela met sa voiture de travers pour barrer le passage. Cela n’empêche pas quelques cavaliers de passer et de finir dans la cour de la maison. De ce passage, il reste encore quelques traces de fer à cheval.

    Des chiens dans la maison

    De l’autre côté du Lié, c’est la meute de chiens qui emprunte la passerelle et finit sa course elle aussi dans la cour de la propriété devant la maison de la vieille dame. En face, il y a aussi le piqueux, responsable de la meute, qui traverse. Tout ce petit monde est à la poursuite d’un cerf qui avait trouvé refuge derrière la maison de Lucienne. « Pendant que je demandais des explications au piqueux, les chiens ont même fini par entrer dans la maison et la cuisine ; La porte était mal fermée, raconte le fils. Je lui ai demandé de partir et ils ont fini par faire demi-tour ». Quant au cerf, il a pris la fuite direction la forêt de Loudéac toute proche. « Je crois que je lui ai sauvé la vie », finit par dire l’un des deux fils.

    Irrité par la situation et soucieux de ne pas inquiéter leur mère de 92 ans, ils contactent l’association Forest Sheperd qui est opposée à la chasse à courre. Dès le lendemain, deux membres de l’association rencontrent les deux frères. Et pour Thierry Nédellec, l’un d’entre eux, il y a au moins deux infractions à retenir. « Il est interdit de chasser chez autrui et de chasser en zone habitée », estime-t-il. Malgré les encouragements de l’association, Lucienne Gaudin, avec le conseil de ses deux fils, n’a pas souhaité porter plainte.

     

    18/11/2021 : Fréhel : la balle du chasseur sans permis avait traversé la véranda

    Le 11 janvier 2020, jour de battue à Fréhel, un projectile traverse la vitre de la véranda d’une maison d’habitation pour se loger dans le mur de la cuisine. Sur place, les enquêteurs découvrent un second impact de balle. L’emplacement du tireur est repéré à 160 mètres de là, où gît une cartouche percutée. L’analyse des munitions, « destinées à la chasse pour gros gibier », correspond aux impacts sur la maison. Pour les experts, il s’agit d'« un tir direct sans ricochet en direction de l’habitation ».

    Permis de chasse annulé en 2019

    L’auteur est identifié. Son permis de chasse avait été annulé en septembre 2019 et il était sous le coup d’une interdiction de port d’arme. À la barre du tribunal de Saint-Malo, ce jeudi, le prévenu de 50 ans, déjà condamné à 17 reprises, doit répondre de six infractions liées à la chasse. Il défend avoir manqué un chevreuil à bout portant et assure avoir fait un recours pour l’annulation de son permis de chasse.

    Outre l’interdiction de détenir une arme et le retrait de son permis de chasse pendant trois ans, le prévenu est condamné à 180 jours-amendes à 15 € et à 535 € d’amende.

     

    19/11/2021 : Des chiens de chasse attaquent et tuent le chat d'une famille dans leur jardin près de Bordeaux

    Le chat d'une famille de Martignas-sur-Jalle, près de Bordeaux, s'est fait attaquer par des chiens de chasse dans un jardin privé dimanche. L'animal de compagnie est mort sur place. La famille a porté plainte.

    Voilà qui ne devrait pas améliorer l'image des chasseurs, déjà bien écornée en ce moment. En pleine battue au chevreuil, des chiens de chasse se sont introduits dans le jardin d'une famille de Martignas-sur-Jalle, près de Bordeaux, dimanche 14 novembre, selon nos confrères de Sud Ouest. Ils y ont trouvé le chat du foyer et l'ont attaqué. Les occupants de la maison n'ont rien pu faire.

    L'animal de compagnie a été tué sur place, sous les yeux d'une petite fille de quatre ans, à l'intérieur de la maison. Les parents ont décidé de porter plainte contre le chasseur responsable de la battue, à la gendarmerie de Saint-Jean-d'Illac.

     

    19/11/2021 : « Ils font la loi » : quand chasseurs et randonneurs se disputent un superbe paysage

    Une double arche naturelle de 32 mètres, dans les falaises alpines de la Chartreuse, attire de nombreux randonneurs depuis sa découverte, il y a 16 ans. Mais le marquis, propriétaire de ces terres régulièrement louées à des chasseurs, ne veut pas les y voir, au nom de la propriété et de la biodiversité.

    Mai 2005. L’alpiniste Pascal Sombardier évolue seul sur le versant est du massif de la Chartreuse. Un endroit raide et perdu, dominé par des barres rocheuses, au-dessus de la vallée du Grésivaudan. Il franchit un passage d’escalade, remonte un étroit couloir et pénètre dans un cirque vertical. Alors qu’il s’apprête à poursuivre son ascension, l’alpiniste se retourne quelques instants pour contempler les montagnes de Belledonne, au loin vers le levant. Mais l’instant d’après, ce n’est plus le paysage qui frappe son regard. Sur sa droite, il découvre une tour trouée de part en part, formant une double arche naturelle de formidable dimension.

    De retour dans la vallée, c’est l’incrédulité : « Tout le monde m’a dit "une arche comme ça, on n’en trouve qu’aux États-Unis, au Colorado ou en Utah" », raconte Pascal Sombardier à Reporterre. Alors que certains, comme le président du club alpin français de l’Isère, croient au canular, l’évidence apparaît : l’alpiniste a bien révélé une double arche inconnue, là, tout proche d’un bassin de population de 3,5 millions de personnes. Il la nomme simplement « tour Percée », et son éditeur en fait la couverture de son livre, Chartreuse inédite, sorti en mars 2006.

    Le succès du livre est immédiat. Même si l’itinéraire vers la tour Percée n’est pas précisément décrit, les randonneurs accourent, de plus en plus nombreux au fil du temps, pour voir les arches. Perchées dans un cadre spectaculaire, au sein du parc naturel régional de Chartreuse et de la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse, elles seraient les plus grandes des Alpes. Mais il y a un hic : le site se trouve sur un terrain privé, propriété du marquis Bruno de Quinsonas-Oudinot, descendant d’une lignée aristocratique célèbre dans la région.

    Des chasseurs plutôt que des randonneurs

    Propriétaire du château du Touvet et de plusieurs milliers d’hectares dans le massif de la Chartreuse, M. de Quinsonas-Oudinot ne veut pas laisser des randonneurs divaguer sur ses terres à la recherche des arches, qu’il a, lui, nommées « tour Isabelle », du prénom de sa seconde épouse. Ce terrain est aussi une réserve de chasse privée, le domaine de la Diane de Marcieu, où sont « prélevés » des trophées tels que le chamois, le mouflon et le tétras-lyre.

    En décembre 2006, le marquis passe à l’acte : messages sur les forums spécialisés, lettres d’avertissement aux associations organisant des randonnées sur le site et réunions stratégiques avec les décideurs locaux. Bruno de Quinsonas-Oudinot n’évoque alors pas la chasse. Tout en rappelant le caractère privé du domaine, il met en avant, dans une lettre adressée le 10 avril 2007 au président de Montceau Evasion et que s’est procurée Reporterre, « la qualité de la faune et la flore déjà largement dégradée » et la « réponse aux enjeux de préservation du site ».

    Certaines associations environnementales, telles Mountain Wilderness [1], vont alors dans son sens, appelant à ne pas lire l’ouvrage de Pascal Sombardier et dénonçant une « opération marketing » ayant pour conséquence « une surfréquentation et une perturbation des écosystèmes ».

    Puis en juin 2007, dans une lettre commune que Reporterre s’est procurée, Éliane Giraud, la présidente du parc naturel régional de Chartreuse, Dominique Germain, la maire de Saint-Bernard-du-Touvet (où sont situées les arches), et Bruno de Quinsonas-Oudinot refusent la création d’un sentier public vers la tour Percée, une proposition faite pour canaliser les randonneurs sur un chemin unique. Ils envisagent en revanche d’interdire la chasse sur le site (en le classant réserve de chasse et de faune sauvage) et d’ouvrir celui-ci de façon saisonnière aux randonneurs. Ces idées n’ont jamais été appliquées.

    Dans un moment, tu vas prendre mon poing dans ta gueule. »

    Nous voici en mai 2021. Randonneur expérimenté, Éric Rolland chemine avec sa compagne dans la forêt en direction de la tour Percée. Débouchant sur une piste, le couple croise plusieurs 4x4. Le troisième véhicule s’arrête à sa hauteur et un homme, en tenue de chasse, barbe et cheveux tirant sur le blanc et bien bâti, sort du véhicule. « Vous êtes en violation de propriété privée. Faites demi-tour », intime-t-il à Éric Rolland, dont la compagne a filmé la scène, et que Reporterre a visionné. Éric Rolland n’obtempère pas, invoquant l’impossibilité pour un propriétaire d’interdire à des promeneurs de passer sur ses terres non clôturées. « Dans un moment, tu vas prendre mon poing dans ta gueule », réplique le chasseur, qui se présente alors comme le gestionnaire du domaine de Marcieu avec droit de police. Après plusieurs menaces, il projette le randonneur à terre avant de lui maintenir le genou sur le thorax.

    Seize ans après la découverte des Arches, les demandes pressantes du marquis à ne pas randonner sur ses terres ont laissé place aux intimidations verbales et physiques des chasseurs. Outre l’agression dont a été victime Éric Rolland, plusieurs randonneurs ont témoigné auprès de Reporterre de confrontations très virulentes avec Philippe Simon, le gestionnaire du domaine de Marcieu, et avec le patron d’une société de chasse qui loue régulièrement les terres du marquis.

    Une surfréquentation nuisible à la biodiversité ?

    Comment en est-on arrivé là ? D’après des sources concordantes, M. de Quinsonas-Oudinot serait sous la pression des chasseurs qui louent les terres du domaine de Marcieu pour un montant estimé à plus de 25 000 € l’an. Entre réseaux sociaux et topos sur internet, 800 à 1 000 randonneurs traversent le domaine de Marcieu chaque année pour voir les arches, une fréquentation que le marquis juge peu compatible avec la pratique de la chasse. Contacté par courriel, Philippe Simon refuse de répondre à la question des agressions et de confirmer ou d’infirmer le montant de la location des terres du domaine de Marcieu destinées à la chasse. En mettant en copie Bruno de Quinsonas-Oudinot, Philippe Simon tient à mettre l’accent sur les dommages environnementaux causés par les randonneurs : « En dix ans, nous ne dénombrons pas moins de quinze itinéraires sauvages créés et topographiés. Cela a amené une surfréquentation dérangeant les espèces sauvages présentes, occasionnant une érosion de sol et une disparition des espèces de végétaux présents qu’il sera impossible de ramener à la normale. »

    L’argument des dommages que causeraient les randonneurs à l’écosystème naturel des arches a été utilisé de nombreuses fois depuis leur révélation au grand public. Celles-ci sont en effet situées au bord d’un vaste plateau culminant à 2 000 m d’altitude et comptant plus d’une centaine d’animaux protégés. Pour Suzanne Forêt, conservatrice au sein de la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse, « il y a de gros enjeux faune et flore sur cette zone. Valoriser et aménager le site, cela signifie sacrifier l’espace naturel. »

    La seule étude sur le sujet, et sur laquelle s’appuie la réserve naturelle, date d’août 2008, ne concerne que la flore et avance que « pas ou très peu d’impacts ont été observés sur la végétation du site ». Selon Marie-Paul Thiersant, présidente de la LPO Auvergne-Rhône-Alpes, « sur ce secteur-là, il y a notamment trois grands rapaces prestigieux, l’aigle royal, le faucon pèlerin et le hibou grand duc. Aucun n’est gêné par les randonneurs. En revanche, le tétras lyre, un oiseau sédentaire typique des zones de montagne, peut être dérangé à plusieurs périodes de l’année par les randonneurs et les skieurs. Mais, pourquoi leur demande-t-on d’y faire attention, alors que les chasseurs ont le droit de le tirer ? Un tétras lyre dérangé peut voir sa reproduction compromise. En revanche, un tétras lyre tué ne sera jamais ressuscité. »

    La contradiction se situe là : alors que la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse se donne pour but « d’assurer la conservation du patrimoine naturel et de la biodiversité de la réserve », elle autorise la chasse sur 70 % de son territoire. Une chasse qui fait fi de la fragilité du tétras lyre et du chamois de Chartreuse, respectivement classés « quasi menacé » et « vulnérable » en France par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). « C’est le paradoxe de la France : on peut chasser dans quasiment toutes les réserves naturelles, regrette Suzanne Forêt. Nous, on n’a pas notre mot à dire. » Faute d’un moyen de pression sur les chasseurs, le PNR et la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse espèrent réguler les randonneurs : « En tant que réserve naturelle, admet la conservatrice de la réserve, nous n’avons aucun intérêt à ce que la fréquentation grossisse sur ce type de zones. »

    Liberté de circuler contre droit de propriété

    Reste la question de la propriété privée. La position du gestionnaire du terrain ne semble pas près d’évoluer : « Le règlement d’un loyer non négligeable rend légitime, vous en conviendrez, le fait d’être chez moi et de pouvoir jouir paisiblement de mon bien loué sans être importuné, d’y recevoir qui je veux et d’éconduire qui je ne veux pas, maintient par courriel Philippe Simon, toujours en mettant en copie Bruno de Quinsonas-Oudinot. Les seules personnes pouvant se rendre sur le site sont celles qui me demandent une autorisation préalable, motivée par un intérêt majeur ou scientifique. »

    Pourtant, même en l’absence de consentement du propriétaire ou du gestionnaire, de nombreux randonneurs sont persuadés d’avoir la loi pour eux. Ils s’appuient en particulier sur l’ouvrage Les loisirs en espace agricole, de l’universitaire Yvon Le Caro, accessible en ligne, qui soutient que « le droit français autorise le passage du public dans les propriétés privées non closes, au nom du droit de circulation, dès lors qu’il n’y commet aucun dommage ». Comprendre : si le propriétaire n’a pas fermé son terrain par des clôtures, il est possible de passer. Le droit est en réalité plus complexe. Pour Margot Blanchard, avocate spécialisée en droit privé à Grenoble, « la liberté d’aller et venir se heurte au droit de propriété. Si l’intrusion sur ce type de propriété ne sera pas vue comme une violation de domicile et donc non punie pénalement en l’absence de dommage, il y a une obligation légale de quitter le terrain si le propriétaire vous le demande. »

    Une arche à contempler… derrière son écran

    De leur côté, que peuvent faire les autorités locales pour résoudre ce conflit ? Rien, visiblement : « Le statut en réserve naturelle n’exproprie pas, ne peut pas imposer quelque chose au propriétaire à partir du moment où celui-ci respecte les lois de la réserve », explique Suzanne Forêt, sa conservatrice. Le parc se défend d’utiliser l’image de la tour Percée pour sa communication, et conseille à tous de « contempler l’arche derrière son écran ». Quant aux faits d’agression, « nous avons plusieurs fois fait remonter les informations à Bruno de Quinsonas-Oudinot, rappelle Dominique Clouzeau-Germain, maire de la commune nouvelle Plateau-des-Petites-Roches (Isère), où est situé le domaine de chasse. Mais c’est une affaire de privé à privé, cela concerne la gendarmerie, en tant que maire je n’ai pas de pouvoir là-dessus. »

    Éric Rolland, lui, a porté plainte. L’instruction est toujours en cours. Il se souvient avoir eu « très peur » le jour de sa rencontre avec Philippe Simon, et déplore que « les Quinsonas passent dans l’émission de télé Des Racines et des Ailes, mais là-haut, ils font la loi ». Malgré les menaces, il est probable que les randonneurs continueront à jouer au chat et à la souris avec les chasseurs pour aller admirer ce joyau du Dauphiné. Revenant sur sa découverte, Pascal Sombardier confie : « Jamais je n’aurais imaginé que ces arches susciteraient un tel engouement. Les merveilles naturelles ont ce pouvoir, elles touchent tout le monde. Je ne trouve pas normal que pour préserver le plaisir de quelques chasseurs fortunés et des intérêts financiers, celle-ci soit cachée. »

     

    19/11/2021 : Un cerf chassé jusqu’aux abords d’un stade : des témoins volent à son secours !

    Poursuivi par une meute de chiens lors d’une chasse à courre, un cerf apeuré s’est retrouvé aux abords d’un stade de foot, dans l’Oise (13/11). La scène a suscité l’indignation auprès de témoins qui ont réussi à venir en aide à l’animal. La Fondation 30 Millions d’Amis réitère sa demande d’interdire cette pratique d’un autre âge.

    Traqué ! Poursuivi par un équipage de chasse à courre, un cerf s’est réfugié aux abords du stade de foot de Saint-Sauveur, dans l’Oise (13/11).

    Des témoins au secours de l’animal apeuré

    Les images diffusées sur les réseaux sociaux par l’Association Abolissons la Vénerie Aujourd’hui (AVA) montrent des témoins indignés face à l’animal apeuré, bloqué par les grilles de l’enceinte du stade.

    Certains d’entre eux décident alors d’aider le cerf en écartant les chiens de chasse : « Je venais d’arriver sur le parking avec mon fils de 13 ans lorsque le cerf est sorti de la forêt avec trois ou quatre chiens à ses trousses, raconte à l’organisation l’un des témoins. J’ai crié sur les chiens pour qu’ils partent et j’ai tenté de pousser le cerf pour qu’il retourne dans la forêt, dans le sens inverse des chasseurs. »

    Un risque pour la sécurité des personnes

    Au-delà de la cruauté qu’elle implique pour l’animal épuisé et stressé, la chasse à courre fait également peser un risque pour la sécurité des personnes. « Les gens qui suivaient la chasse à courre roulaient à vive allure alors que des jeunes étaient à vélo sur la route communale, déplore l’entraîneur du club de football. Tous mes joueurs étaient au vestiaire : j’ai pensé à leur sécurité avant tout. »

    Ces motifs avaient d’ailleurs conduit à l’adoption du décret du 25 février 2019 - et de plusieurs arrêtés municipaux - visant à interdire cette pratique aux abords des habitations et commerces. En dépit de cette réglementation, il arrive malheureusement qu’à l’instar du cerf de Saint-Sauveur, d’autres cervidés soient pourchassés jusque dans les zones urbaines.

    En janvier 2021, des veneurs et leurs chiens ont traqué un cerf jusqu’à la gare de Chantilly (60) aux risques et périls des passants. L’animal s’était réfugié sur les voies ferrées avant de rejoindre la forêt, plusieurs heures plus tard. Quelques mois plus tôt, en septembre 2020, une scène semblable avait suscité l’émoi : celle d’un cerf traqué, exténué, la langue pendante, écroulé sur un chantier en lisière de forêt à Compiègne (60).  Heureusement, il avait réussi à s’enfuir grâce à la mobilisation des riverains.

    L’opinion publique vent debout contre la chasse à courre

    Pour éviter ces dérives, la Fondation 30 Millions d’Amis réitère auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire Barbara Pompili sa demande visant à abolir la chasse à courre. Il est grand temps que la France rejoigne les pays qui ont déjà mis un terme à cette pratique.

    Un vœu préconisé par le référendum d’initiative populaire et partagé par l’opinion publique : 8 Français sur 10 s’opposent à cette pratique d’un autre temps (Baromètre Fondation 30 Millions d’Amis /Ifop, 2021). La pétition lancée par la Fondation 30 Millions d’Amis a déjà recueilli plus de 265 000 signatures.

     

    20/11/2021 : Un chasseur fait une chute de 10 m dans un ravin à Valromey-sur-Séran

    L’intervention aura duré près de six heures. Samedi 20 novembre, aux alentours de 10h45, les sapeurs-pompiers ont été mobilisés dans le cadre d’une intervention en milieu périlleux.

    L’intervention aura duré près de six heures. Samedi 20 novembre, aux alentours de 10 h 45, les sapeurs-pompiers ont été mobilisés dans le cadre d’une intervention en milieu périlleux.

    Peu de temps avant que l’alerte ne soit donnée, un chasseur, âgé d’une trentaine d’années, avait chuté dans un ravin situé en limite des communes de Valromey-sur-Séran et de Virieu-le-Grand.

    L’homme est resté coincé de longues heures au fond du précipice

    Une chute d’une dizaine de mètres sans grande gravité pour la victime, blessée à l’épaule selon le premier bilan de santé effectué par les pompiers. Conscient et hors de danger durant toute la durée de l’opération de secours, l’homme est resté coincé de longues heures au fond du précipice, dans un secteur très enclavé et difficile d’accès.

    Les pompiers du Groupe spécialisé de secours en milieu périlleux et montagne (SMPM) du Sdis de l’Ain et leurs homologues du Rhône, venus en renfort, ont eu besoin de l’intervention d’un hélicoptère pour l’extraire de la crevasse dans laquelle il avait glissé. Vers 17 heures, la victime, tirée d’affaire, pouvait être évacuée en direction de l’hôpital de Belley, afin d’y passer des examens médicaux complémentaires.

     

    20/11/2021 : Un joggeur touché par des plombs en courant, à Mont-Saint-Éloi : « C’était un tir dangereux »

    L’habitant de Mont-Saint-Éloi, qui requiert l’anonymat, a été touché par des « plombs morts » lors d’un footing, dimanche dernier. Issu d’une famille de chasseurs et jusque-là tolérant par rapport à ce loisir, il exprime sa colère après cette mésaventure.

    Une famille de chasseurs

    Le joggeur connaît bien le milieu de la chasse. Son grand-père chassait, son père tire toujours régulièrement. « Cette tradition familiale s’est arrêtée avec moi, indique le trentenaire. Mon père m’a transmis l’amour de la nature, j’aime y aller, mais je ne prends pas de plaisir à tirer sur des animaux. » Il raconte par ailleurs une anecdote qui l’a marqué.

    Lorsqu’il avait 9 ans, il est parti chasser avec son grand-père. « C’est quelqu’un d’absolument gentil et qui place la sécurité avant tout. Eh bien ce jour-là, il a touché quelqu’un, qui n’est pas mort ,mais a fini à l’hôpital ! Je revois encore son regard dépité. Je n’y suis plus jamais allé. »

    « C’est traumatisant ! La blessure est surtout psychologique, j’ai la trouille. »

    Que s’est-il passé dimanche dernier ?

    Le jeune homme ne va courir que « sur des routes goudronnées » ou des chemins forestiers accessibles à tous. Toujours avec des vêtements très voyants. Entre Mont-Saint-Éloi et Camblain-l’Abbé, il entend de nombreux tirs à proximité. « J’ai senti le blast des tirs. Il y a eu une pluie de plombs au niveau d’un champ de maïs. Je me suis protégé le visage et j’ai reçu des plombs morts au niveau des mollets. Ils n’ont pas pénétré la chair. »

    Le sportif est encore choqué. « C’est traumatisant ! La blessure est surtout psychologique. J’ai crié, mais les deux chasseurs qui tiraient se sont éloignés. C’était un tir dangereux, j’étais dans un angle mort, près de ballots de paille. »

    Quelle suite ?

    Le joggeur, qui va continuer à courir, n’a pas porté plainte «  parce que les blessures sont superficielles ». Il compte toutefois adresser un courrier à la fédération de chasse locale « pour qu’il y ait des sanctions. Dé jà, avant, je n’hésitais pas à crier, à me signaler en approchant de parcelles qui sont chassées. Je vais redoubler de vigilance. » Il pourrait s’équiper d’une caméra qui ferait office de preuve en cas de nouvel incident.

    Mais, l’homme ne cherche pas à souffler sur les braises : « Je n’aime pas le côté "anti-tout" qu’ont certains. Je ne suis pas antichasse. Mais avec ce que j’ai vécu, je ne suis pas loin d’avoir basculé. » Lui et sa famille se trouvent dans un lieu-dit « où ça chasse chaque week-end à proximité. C’est très nature, on a déjà vu des chevreuils dans notre jardin… ainsi que des plombs ». Sa compagne, elle, ne sort pas courir lors de la saison de chasse. « On a des amis qui se restreignent aussi, ils ne vont pas se promener, ils craignent pour les enfants. »

    « Pour qu’il y ait sanction, il faut porter plainte »

    Olivier Gugelot, commandant de police à Arras, est aussi vice-président de la fédération de chasse du Pas-de-Calais. Il réagit...

    Que vous inspire cet épisode ?

    « La règle est simple : on ne tire pas en direction d’un chemin, que ce soit en l’air ou vers le sol. C’est interdit. Cet homme n’aurait pas dû recevoir de plombs. Quand il y a un accident, la plupart du temps c’est que les règles de sécurité n’ont pas été respectées. Après, je rappelle qu’en vingt ans, le nombre d’accidents a considérablement diminué, en même temps que le nombre de chasseurs. On essaie de tendre vers le zéro accident, mais ça sera difficile parce qu’on manie des armes et donc c’est dangereux. »

    Y a-t-il encore des chasseurs négligents ?

    « Comme dans tout, il y a les bons et les mauvais. Mais le tri se fait facilement : toute personne impliquée dans un accident est inscrite au Fichier national des interdits d’acquisition et de détention d’armes. Il est alors impossible d’avoir le permis de chasse. Pour ça, il faut porter plainte. Les territoires de chasse sont facilement identifiables ; on sait qui chasse à tel endroit, on peut donc remonter aisément jusqu’aux auteurs. Et sanctionner, si la justice considère que c’est nécessaire. »

    Que fait la fédération pour améliorer la sécurité ?

    « On a compris qu’il fallait être meilleur, on fait beaucoup d’efforts et on programme des formations (les chasseurs doivent notamment suivre une formation sur la sécurité). Notre police de la chasse est chaque week-end sur le terrain et elle est répressive. On attaque nos propres chasseurs qui ne respectent pas les règles en étant partie civile lorsqu’il y a un procès. Mais je n’ai pas le pouvoir d’interdire à un inconscient de tirer, comme je ne peux pas empêcher quelqu’un de conduire avec trois grammes... »

     

    22/11/2021 : Essarts en bocage. Rappel sur l’utilisation de pièges à animaux

    Dernièrement, la police municipale d’Essarts en bocage est intervenue dans la commune de Sainte-Florence pour libérer un chat pris dans un piège à mâchoire installé sur le domaine public, impasse de la Halle. Une fois libéré, l’animal a dû être amputé d’une patte. Ce type de piège ne peut être toléré sur le territoire.

    « La loi rappelle que la détention et l’usage de piège à mâchoire sont interdits en France depuis le 1er janvier 1995 et que le fait de commettre un acte de cruauté envers les animaux par piégeage illégal vous expose également à des poursuites pénales allant jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende (art. 521-1 du Code pénal) ».

     

    22/11/2021 : Il tue son ami dans un accident de la route après un repas de chasse

    Le 1er  février dernier, deux amis revenant d’un repas de chasse percutent un second véhicule. Le choc est très violent, il y a un mort et deux blessés graves. Le responsable de l’accident vient d’être condamné à quatre ans de prison par le tribunal de Mulhouse.

    Ce lundi 1er  février 2021, Mickaël et Lilian circulent sur la RD201 entre Bartenheim et Blotzheim, à bord d’une Kangoo. Mickaël est l’employeur de Lilian, mais c’est aussi son ami. « C’était plus qu’un cuisinier, c’était presque un frère pour moi », explique le prévenu devant le tribunal de Mulhouse, ce lundi. Et c’est en tant qu’amis qu’ils se sont rendus à un repas de chasse cet après-midi-là.

    Sur le trajet du retour, peut-être emporté par l’euphorie d’un bon repas en bonne compagnie, Mickaël a semble-t-il le pied un peu lourd sur la pédale de vitesse. Problème : il a très peu mangé, seulement « un croûton de pain et une tranche de charcuterie »,...

     

    23/11/2021 : Près d'Avranches. La voiture d'une famille touchée par un tir au fusil de chasse : la mère témoigne

    Une famille qui circulait route de Saint-Brice près d'Avranches, a été victime d'un tir au fusil de chasse. La maman témoigne.

    Attention si vous prenez la rue de la Palorette, D104, entre Saint-Martin-des-Champs et Avranches, il y a un taré qui nous a tiré dessus hier soir, a priori au fusil à plombs ; ainsi que sur la voiture...

     

    24/11/2021 : Orne. Règlement de comptes dans la chasse à courre : trois permis de chasse retirés

    Mercredi 24 novembre 2021, le tribunal judiciaire d’Alençon délibérait sur deux affaires de vénerie à L’Orée-d’Écouves, dans l’Orne. Trois prévenus se sont vus retirer leur permis de chasse.

    Mercredi 24 novembre 2021, le tribunal judiciaire d’Alençon s’est prononcé sur deux affaires de chasse à courre. L’audience avait eu lieu le 29 septembre dernier, examinant un règlement de comptes entre deux équipages de chasseurs à L’Orée-d’Écouves, dans l’Orne.

    Il était reproché à sept prévenus d’avoir tué des cerfs le 29 septembre 2020 et le 9 janvier 2021 sur un terrain, sans avoir eu l’autorisation du propriétaire.

    Relaxe pour les quatre autres prévenus

    Trois chasseurs ont été déclarés coupables des faits reprochés. Le tribunal retire leur permis de chasse pour une durée allant de six à douze mois. Ils sont également condamnés à payer des amendes et à verser aux parties civiles des indemnités pour réparation de leur préjudice morale.

    Les quatre autres prévenus ont obtenu la relaxe.

     

    24/11/2021 : Deux chasseurs soupçonnés de chasse illégale autour de l’Allier

    Deux jeunes chasseurs sont soupçonnés d’avoir chassé plusieurs fois en traquant les sangliers grâce aux colliers GPS de leurs chiens et de s’être déplacés en voiture, d’un point de tir à un autre, ce qui est interdit.

    La discorde entre les deux équipes de battue des chasseurs de Saint-Jean-Lachalm s’est terminée avec la comparution de deux hommes devant le tribunal correctionnel du Puy, mardi. Quelques mois plus tôt, quatre autres comparses avaient fait l’objet de compositions pénales pour ces mêmes faits. La justice les poursuit pour des pratiques de chasse illégale comme l’utilisation de véhicules au cours de la battue, le suivi des signaux GPS des colliers des chiens pour localiser le grand gibier au cours de la chasse, la chasse sur le terrain d’autrui ou encore le non-respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique.
    Rien ne va plus entre les chasseurs de l’ACCA de Saint-Jean-Lachalm. Dans cette commune, il y a deux carnets de battue. Il faut donc choisir son camp pour participer à la battue aux sangliers. Si cette chasse est une passion, elle fait aussi l’objet de « jalousies », selon les deux prévenus.
    À la barre, les deux amis, qui faisaient et font toujours partie du même « carnet de battue » devaient s’expliquer sur quatre parties de chasse, sur le territoire de trois ACCA différentes : Saint-Jean-Lachalm, Monistrol-d’Allier et Saint-Privat-d’Allier.
    L’instruction débutait après une battue organisée le 5 janvier 2020 à Saint-Jean-Lachalm. Dans les faits, chaque groupe correspondant à un carnet de battue a organisé sa chasse, sans tenir l’autre groupe informé, une pratique autorisée. Les deux secteurs définis étaient très proches. Au cours de la chasse, les deux meutes de chiens se sont mêlées et les prévenus ont tué un sanglier sous le nez de leurs détracteurs. De témoignages en déclarations, les enquêteurs ont remonté le fil de différentes parties de chasse, dont l’une s’est terminée par l’abattage d’un sanglier, acculé par les chiens, sur la plage de Monistrol-d’Allier. Acte final d’un « safari » ou simple geste de compassion à l’égard d’un mâle de 80 kilos, blessés et oppressé par des chiens « au ferme » que les propriétaires venaient récupérer ?
    Les deux chasseurs mis en cause, un commercial de 27 ans et un menuiser de 37 ans, ne reconnaissent aucune des infractions reprochées en dehors de l’oubli du paiement de la cotisation à l’Acufa (l’association des chasseurs utilisateurs de fréquences assignées). Leur avocate, maître Leguay, a demandé la relaxe pour chaque chef d’inculpation au cours d’une plaidoirie basée sur les textes de lois. Le président de l’ACCA de Saint-Privat-d’Allier et la fédération départementale de chasse de Haute-Loire se sont constitués parties civiles. « Pour l’image de la chasse, nous regrettons d’être là aujourd’hui », commentait le vice-président de la Fédération, Patrick Morel. Le parquet a requis une peine de deux mois de prison avec sursis pour chacun des prévenus. Le jugement a été mis en délibéré à la date du 14 décembre.

     

    26/11/2021 : Ourse tuée dans les Pyrénées : la battue de samedi dernier s’est déroulée dans une zone... interdite à la chasse

    Une information judiciaire contre X a été ouverte ce vendredi «pour le délit de destruction d’une espèce protégée» et pour «chasse sur le terrain d’autrui sans consentement».

    Le parquet de Foix a annoncé l’ouverture d’une «information judiciaire contre X pour le délit de destruction d’une espèce protégée». Une enquête est également ouverte pour «les contraventions de chasse dans une réserve de chasse et de faune sauvage, ainsi que chasse sur le terrain d’autrui sans consentement», a ajouté la substitut du procureur, Léa Filippi. Samedi dernier, un chasseur qui participait à une battue en groupe dans l’Ariège a abattu l’animal. Selon une source dans l’entourage du septuagénaire, il a fait feu pour sauver sa vie.

    L’homme de 78 ans, grièvement blessé aux jambes par l’ourse et hospitalisé, dit avoir été attaqué par l’animal car il se trouvait entre elle et ses deux oursons. Il avait été retrouvé «à proximité de la carcasse d’un ours», selon la substitut du procureur. «Cette battue a eu lieu au moins pour partie dans la réserve domaniale du Mont Vallier (Ariège). Cette zone fait l’objet de restrictions du droit de chasse. Des infractions au Code de l’environnement liées à l’interdiction de chasse sur le lieu des faits sont susceptibles d’être relevées», a-t-elle précisé. La magistrate a ajouté que l’examen médical du chasseur avait révélé «des morsures à la cuisse gauche, au mollet et au tibia de la jambe droite, entraînant une fracture».

    Trois ours tués illégalement en 2020

    L’incident n’a pas manqué de rouvrir le débat sur la cohabitation entre les ours et l’homme. «C’est vraiment ce que l’on redoutait. Aujourd’hui, on voit bien que la cohabitation, c’est compliqué !», avait réagi la présidente (PS) du conseil départemental de l’Ariège, Christine Tequi. Un danger, selon elle, aggravé par «la présence accrue des ours, qui se reproduisent». Il y aurait actuellement une quarantaine de plantigrades sur ce secteur, a-t-elle précisé. Cet été, un incident avait déjà alimenté la polémique entre pro et anti-ours. Début août, un berger du village de Saint-Lary, en Ariège, avait été poursuivi par un ours.

    La France a engagé dans les années 1990 un programme de réintroduction de plantigrades venant de Slovénie alors que la population d’ours des Pyrénées était menacée d’extinction. La population actuelle est estimée à une soixantaine d’individus dans le massif pyrénéen, dont une quarantaine en Ariège, ce qui est insuffisant pour assurer la pérennité de l’espèce. En 2020, trois ours ont été tués illégalement dans les Pyrénées, deux en Espagne et un en France. Le gouvernement français s’est engagé à remplacer tout ours tué de la main de l’homme par des réintroductions, tandis que des éleveurs s’y opposent fermement.

     

     

    27/11/2021 : Accident de chasse : la balle était passée à 11cm de sa tête

    Un chasseur de 75 ans était entendu jeudi soir par le tribunal d’Albi. En décembre 2020, sa balle avait traversé la baie vitrée d’une maison et frôlé à 11cm près la tête de la propriétaire des lieux.

    À Saint-Grégoire, près d’Albi, une douzaine de chasseurs participent à une battue au sanglier ce 27 décembre 2020. L’un des hommes, âgé de 74 ans, vise un animal mais la balle n’atteint pas sa cible. Tirée en direction d’un lotissement, celle-ci va terminer sa course dans le mur intérieur d’une maison, après avoir traversé une baie vitrée. Les habitants de la demeure ont porté plainte. "J’ai vu la mort. Aujourd’hui, je prends conscience de la chance que j’ai eue", nous racontait la propriétaire de la maison au lendemain de cet accident. Alors qu’elle est au téléphone avec son petit-fils, la balle est passée à 11 cm seulement de sa tête d’après les expertises. Sa mère, âgée de 90 ans et tranquillement blottie au coin du feu, s’est jetée au sol en criant "c’est la guerre!".

    Moins d’un an après, le tribunal d’Albi a jugé jeudi tard dans la soirée le chasseur responsable. "Vous êtes un bon chasseur?", s’enquiert la présidente. "Je le crois". Cela fait 60 ans qu’il chasse, le sanglier uniquement. Alors comment expliquer ce tir qui termine sa course dans une maison d’habitation? A-t-il fait un tir fichant? Est-il vraiment resté à son poste? Le tribunal multiplie les questions pour en savoir plus. "Je suis sûr que j’ai fait un tir fichant", insiste le chasseur. Mais quoi qu’il en soit, fichant ou pas, il ne devait pas tirer face à une maison. Pour les gendarmes qui ont enquêté, l’hypothèse la plus probable est que son arme était pointée en direction de la baie vitrée.

    "Je n’ai plus chassé depuis"

    Depuis cet accident de chasse, ses six fusils lui ont été retirés. "Je n’ai plus chassé depuis, et je ne compte pas recommencer", avoue-t-il. La victime, elle, est toujours "terrorisée, traumatisée" après ces événements, dit son avocat Me Thibault Terrié. Elle est chez elle, tranquillement au téléphone, et manque de perdre la vie... Elle est toujours suivie psychologiquement. Le procureur entend "ce choc et ce traumatisme". "Quand on est chez soi, on est censé ne craindre rien ni personne". Et a fortiori pas une balle perdue... "Il a une arme qui peut tirer jusqu’à 4 kms, et il ne respecte pas les règles de sécurité. Il vient ternir l’image des chasseurs". Il demande 3 mois de prison avec sursis et 5 ans d’interdiction de détenir une arme.

    Pour Me Philippe Gilles, "rien n’affirme qu’il n’a pas fait un tir fichant". L’enquête a été insuffisante, insiste-t-il. Il invoque d’autres chasseurs, qui attestent que le prévenu est un "très bon tireur", qu’il n’a jamais créé d’incident.

    La décision sera rendue le 13 janvier prochain.

     

    28/11/2021 : Landes : un chasseur blessé au ventre par un tir de son coéquipier

    Samedi 27 novembre vers 14h30, un chasseur a été victime d'un coup de fusil de son coéquipier à Uza, dans le nord-ouest des Landes. Il a été légèrement blessé. L'affaire a été classée sans suite.

    C'est un bête concours de circonstance : ce samedi en début d'après-midi, un chasseur de 49 ans a été blessé par de la chevrotine à l'abdomen et à la cuisse. Il a été victime du tir de son coéquipier, un homme de 38 ans, qui ne lui était pas destiné mais qui a malencontreusement ricoché.

    La victime a été transportée au centre hospitalier de Dax où la chevrotine a pu être facilement retirée. Une enquête a été ouverte par le paquet de Dax, qui a classé l'affaire sans suite le soir-même : en effet selon ses investigations, le tir était régulier et respectait les règles de sécurité. Après analyse sanguine, le tireur n'était pas sous l'emprise de l'alcool. L'affaire relève donc de l'accident fortuit.

    Le chasseur blessé n'a pas décidé de porter plainte.

     

    28/11/2021 : Un chasseur tué par un autre lors d’une battue au sanglier en Dordogne

    Un chasseur de 70 ans a été tué, dimanche, par un tir d’un autre chasseur lors d’une battue au sanglier près de Bergerac.

    Un chasseur de 70 ans est mort, dimanche 28 novembre, lors d’une battue au sanglier en Dordogne. La victime a été « mortellement blessée » par un tir provenant d’un autre participant à cette battue, âgé de 60 ans, lorsque ce dernier ouvrait le feu « à deux reprises en direction d’un sanglier », a détaillé le vice-procureur de Bergerac Charles Charollois.

    Les faits se sont déroulés dimanche vers 10 h à Campsegret, à une quinzaine de kilomètres au nord de Bergerac.

    Enquête ouverte

    Une enquête ouverte pour « homicide involontaire sur une action de chasse », a été confiée à la gendarmerie et à l’Office français de la biodiversité (OFB), a ajouté Charles Charollois.

    L’auteur du coup de feu, en « état de choc » après le drame, sera auditionné les jours prochains par les enquêteurs. La piste de l’accident est à ce stade privilégiée, toujours selon le parquet.

    Les accidents mortels de chasse sont régulièrement utilisés par les opposants à la chasse pour demander son interdiction.

    Fin octobre, le candidat EELV à la présidentielle Yannick Jadot a proposé une interdiction de la chasse pendant le week-end et les vacances scolaires. Une idée « sur laquelle, on doit avoir un débat » avait ensuite estimé la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.

     

    28/11/2021 : Les anti-chasse à courre de Rambouillet dénoncent les pratiques de veneurs dans une vidéo filmée aux étangs de Pourras

    Dans une vidéo postée sur leur page Facebook, le collectif rambolitain pour l'abolition des chasses à courre et traditionnelles dénonce les pratiques "monstrueuses" de cette activité, loin de son image noble et naturelle.

    La vidéo date du 20 novembre dernier, lors d'une chasse à courre en bordure de la forêt de Rambouillet, zone récemment classée réserve naturelle, et qui englobe l'étang du Pourras. C'est là que des veneurs se sont acharnés sur un jeune cerf jusqu'à l'abattre à coups de fusils. La vidéo a été filmée par une association anti-chasse à courre, qui suit sur le terrain ces chasseurs pour rendre compte de leur pratique.

    Plusieurs heures de traque

    Particulièrement choquante, cette vidéo de trois minutes montre un daguet (jeune cerf) réussissant d'abord à semer les chiens, l'animal trouve refuge au milieu des étangs de Pourras. Mais il se fera finalement assaillir, les chiens montant sur son dos en le mordant violemment en meute.

    Le cerf finira par s’extraire des chiens mais alors qu'il tente de rejoindre l’autre rive, les veneurs du Rallye Bonnelles le coursent en barque, le blessent à distance de deux coups de fusils avant de l'achever à la dague. Un acharnement auquel ont assistés de très nombreux suiveurs, parfois rieurs, y compris des enfants. Les chasseurs sont ensuite repartis de cette zone naturelle protégée en... 4x4.

    "Des manquements à l'arrêté relatif à l'exercice de la vénerie", selon le PACCT

    Cette scène de torture s'est déroulée dans une réserve naturelle où certains espaces sont interdits aux promeneurs mais autorisés aux chasseurs. Selon un arrêté relative à la chasse à courre, les veneurs se déplacent soit à pied, soit à cheval. C'est pourquoi le collectif de citoyens dénonce l'utilisation de la barque par ces chasseurs ce 20 novembre. 

    "Aucune faute n'a été commise" rétorque-t-on du côté de la société de vénerie. "Une barque sans moteur, sur laquelle on est obligé de ramer, est autorisée. Le cerf était à l'eau car il était forcé donc nous avons utilisé cette barque pour aller le tuer". L'arme à feu est en effet autorisée pour "servir l'animal lorsqu'il est forcé". Dans ce cas-là uniquement, stipule l'arrêté.

    Un argument qui ne passe pas du côté de PACCT, "L'animal était en train de s'enfuir et n'était donc pas aux abois", estime Muriel Marasti, une des membres du collectif. "On dénonce la mauvaise foi permanente de ces chasseurs. Le cerf allait s'échapper, c'est évident. Les pratiques réelles de ces chasses à courre sont monstrueuses et bien loin de l'image noble, naturelle et bisounours qu'on leur colle volontiers. Ici, on l'a bien vu : la chasse à courre est devenue chasse au fusil"

    Si des manquements aux prescriptions de l'arrêté sont avérés. L'attestation de meute peut être suspendue ou retirée par le préfet.

    Les vidéos, armes de militance contre la "cruauté" de ces chasses

    La PACCT dénonce à la fois la "cruauté envers les animaux sauvages, et "l'indignité" envers les chiens et les chevaux qui chassent, "réduits à des animaux outils".

    L'association, qui existe depuis 2018, suit pour ce faire les chasseurs tout au long de journées de chasse. À l'aide de caméras, ils documentent et exposent aux yeux de tous leurs pratiques. Pour eux, cette activité n'est "ni naturelle, ni écologique, ni respectueuse". Evoquant des "maltraitances animales inouïes et inadmissibles au 21è siècle", ils revendiquent "l'abolition pure et simple de ces chasses ignobles"

    "Ce sont des idéologues animalistes complètement cinglés", rétorquait il y a quelques jours Antoine Gallon dans les pages de l'Echo Républicain. Pour le chargé de communication de la société de vénerie, "ces gens scénarisent les moments de chasse pour faire passer leur idéologie".   

    Avec un million de personnes détentrices du permis de chasse en France (dont 10 000 veneurs), la chasse revient quoi qu'il en soit au coeur du débat politique à cinq mois de l’élection présidentielle. Entre la volonté de Yannick Jadot d'interdire cette activité les week-ends et la montée au créneau de politiques de droite pour la défendre. Comme Gérard Larcher par exemple, président du Sénat et ancien maire de... Rambouillet.

     

    29/11/2021 : Survivaliste, chasseur, amateur d'armes : le profil du militaire belfortain arrêté en Normandie

    On en sait plus sur le caporal du 35e régiment d'Infanterie de Belfort arrêté en Normandie le 20 novembre, en possession de plusieurs armes. Déjà sanctionné par l'armée pour son soutien à la mouvance néonazie, ce chasseur survivaliste a aussi été mis en examen pour cruauté envers les animaux.

    Premiers détails sur le profil du militaire de Belfort arrêté en Normandie samedi 20 novembre. Ce caporal du 35e régiment d'Infanterie, âgé de 25 ans, a été interpellé samedi 20 novembre dans l'Eure avec un autre homme, en possession de plusieurs armes dans leur voiture. Une perquisition a permis de découvrir 130 armes, dont des armes de guerre, et des objets et document nazis dans un hangar. Cet homme avait déjà été sanctionné par l'armée pour sa proximité avec le milieu néonazi. Il a été mis en examen pour détention d'armes, mais aussi pour sévices et actes de cruauté envers des animaux.

    Un chasseur survivaliste collectionneur d'objets nazis

    Lors de leurs auditions, les deux hommes n'ont pas donné beaucoup de détails concernant les armes retrouvées dans le fameux hangar. Selon maître François Delacroix, avocat au barreau de l'Eure qui défend les prévenus, "il y avait aussi des armes détenues de manière tout à fait légale, parce que l'on a affaire à des gens qui ont l'air d'avoir des passions au travers du tir et de la chasse". Lors de son audition, le militaire s'est aussi présenté comme survivaliste.

    Concernant la proximité du militaire avec l'extrême-droite, l'avocat se veut plus mesuré. "Dans le dossier, il y a des éléments qui disent que, peut-être, ils ont été approchés par des gens qui ont des idées un peu d'extrême-droite", concède-t-il, mais selon lui, ce sont "des idées qu'ils ont rencontré, des questionnements qu'ils se sont posés, chacun par rapport à son histoire personnelle", mais qui ne démontrent pas "des intentions de passer à des actions qui pouvaient provenir de ces idées". Pour maître François Delacroix, les objets ornés de symboles nazis retrouvés dans le hangar "pourraient faire penser que l'on a affaire plutôt à des collectionneurs qu'à des gens qui se nourriraient d'une idéologie nazie". Les deux hommes ont interdiction de se rencontrer, de se déplacer hors de métropole et de détenir une arme.

     

    29/11/2021 : Chasse en forêt de Perseigne : « un chien est mort et des automobilistes ont été mis en danger »

    Au moins deux chiens de l’équipage Le Rallye de Perseigne, établi à Villaines-la-Carelle, dans la Sarthe, se sont perdus, samedi 27 novembre 2021, en pleine chasse à courre. L’un des deux est mort, percuté par une voiture. L’automobiliste qui a rendu le corps à son propriétaire témoigne.

    Une chienne de l’équipage de chasse à courre Le Rallye de Perseigne est morte, percutée par une voiture, samedi 27 novembre 2021 en forêt de Perseigne. Au moins deux chiens ...

     

    30/11/2021 : Quinquagénaire blessée par balle près de Lodève : l'auteur mis en examen pour tentative de meurtre

    Une femme d'une cinquantaine d'années a été grièvement blessée mardi 30 novembre par un tir de fusil de chasse à Lauroux, près de Lodève (Hérault). Son pronostic vital est toujours engagé. L'auteur des faits a été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire et placé en détention provisoire.

    L'auteur du coup de fusil sur une quinquagénaire mardi, à Lauroux, près de Lodève a été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire et placé en détention provisoire.

    Ce mardi 30 novembre vers 15h, la victime s'était rendue un peu plus tôt dans la propriété d'un habitant de la commune en compagnie de son mari pour déjeuner. Un repas avec consommation d'alcool qui dégénère. Une dispute éclate entre le mari de la victime et l'hôte des lieux. Une altercation au sujet d'une dette de 150 euros que doit la quinquagénaire au propriétaire des lieux. C'est ce dernier qui s'empare d'un fusil de chasse et blesse gravement la femme qui tentait de s'interposer entre lui et son mari.

    Une cinquantaine de plombs logée dans le corps

    Blessée à la hanche, elle a été dans un premier temps transportée en voiture par les trois convives présents. Face à la gravité de sa blessure, ils ont finalement décidé de s'arrêter sur une aire de covoiturage au niveau de Lodève-Nord et d'appeler les secours. La victime a ensuite été héliportée par le Samu 34 vers l'hôpital Lapeyronie. Son pronostic vital est toujours engagé ce jeudi, une cinquantaine de plombs étant logée dans son corps.

    Le mis en cause, âgé de 41 ans n'était pas titulaire d'une autorisation de détention d'arme.

     
     

    Une quinquagénaire a été sérieusement blessée près de Lodève (Hérault) par un tir de fusil de chasse. Accident ou tir volontaire, les circonstances du drame restent à établir.

    Une enquête a été ouverte par le parquet de Montpellier après le drame qui a failli coûter la vie à une femme d'une cinquantaine d'années, mardi 30 novembre à Lauroux, près de Lodève (Hérault). La quinquagénaire a été grièvement blessée suite à un tir de fusil de chasse.

    Les secours ont été alertés en milieu d'après-midi par trois personnes qui se trouvaient en compagnie de la victime. Après avoir tenté dans un premier temps de la conduire en voiture à l'hôpital, ils se sont finalement arrêtés sur une aire de covoiturage et ont fait appel au Samu 34. Un hélicoptère s'est rendu sur place et a pu évacuer la blessée vers l'hôpital Lapeyronie. La circulation a été coupée quelques minutes pendant l'intervention des secours.

    Accident ou tir volontaire, les circonstances du drame sont encore floues. Les gendarmes de Lodève vont tenter de retracer la chronologie des faits. Selon les premiers éléments, la victime se trouvait près d'une propriété lorsqu'elle a été touchée par un tir de fusil de chasse.

     

    02/12/2021 : Un homme de 82 ans tué dans un accident de chasse dans le Finistère. Le second en un mois en Bretagne

    France Bleu Breizh Izel rapporte qu'un homme de 82 ans est mort dans un accident de chasse, sur la commune de Tourc'h, dans le Finistère, ce jeudi 02 décembre. C'est le deuxième accident de chasse mortel dans la région ce mois-ci.

    Un homme de 82 ans est mort dans un accident de chasse à Tourc'h, dans le Finistère, ce jeudi 02 décembre en début d'après-midi, rapporte France Bleu Breizh Izel.

    "Il ne s'agit d'un accident de chasse mais d'un tir accidentel par des particuliers sur un terrain privé pour tuer des animaux domestiques" indique toutefois la préfecture. La victime était avec deux autres personnes sur un terrain privé. Un tir a touché le propriétaire du terrain, de l'autre côté d'un étang, indique la gendarmerie.

    Les pompiers sont intervenus sans pouvoir sauver la victime. C'est le deuxième accident mortel ce mois-ci en Bretagne, après la mort d'un automobiliste touché par une balle perdue alors qu'il roulait sur la RN 137.

     

    03/12/2021 : Dans l’Eure, huit infractions relevées après un contrôle des règles de sécurité à la chasse

    Durant le week-end des 27 et 28 novembre 2021, des contrôles ont été effectués par des inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité, dans l’ouest de l’Eure.

    Samedi 27 et dimanche 28 novembre 2021, 12 inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité ont sillonné l’ouest du département de l’Eure (Bernay, Beaumont-le-Roger, Rugles et Broglie) pour s’assurer du respect des règles de sécurité à la chasse instaurées dans le cadre du schéma départemental de gestion cynégétique. Cette opération avait pour objectif de sensibiliser, informer et sanctionner les pratiques répréhensibles et accidentogènes.

    Ainsi, 72 chasseurs ont été contrôlés et huit infractions relevées. Parmi celles-ci, le non-port d’effets de couleur vive pour la chasse du grand gibier, le port d’arme chargée sur la voie publique (qui s’est soldé par une contravention à 135 €), la non mise en place de panneau de signalisation et le non-respect des angles de 30º pour le tir du grand gibier.

    « L’accent a particulièrement été mis sur le respect des angles de tir et l’incitation à la matérialisation de ces angles lorsqu’elle était absente. En effet, leur non-respect est à l’origine de 36 % des accidents survenus lors de parties de chasse aux grands gibiers », explique le service départemental de l’OFB.

    Pas d’accident dans l’Eure

    Même si l’actualité a mis en lumière une série dramatique d’accidents mortels ces dernières semaines en France, les chiffres nationaux confirment la tendance baissière observée depuis près de vingt ans. Durant cette saison, 80 accidents de chasse, dont 7 mortels, ont été relevés par l’OFB. Par ailleurs, il n’y a pas eu d’accident recensé dans l’Eure l’an dernier.

    « L’OFB et le monde cynégétique restent activement mobilisés pour réduire l’accidentologie, notamment grâce à la formation pour l’examen du permis de chasser (des questions sur la sécurité sont éliminatoires), la formation continue des chasseurs et des actions de communication. Des opérations de contrôle similaires ont été menées dans les autres départements normands ces derniers week-ends dans le cadre d’une opération nationale. Des contrôles sont également réalisés tout au long de la saison de chasse », conclut l’OFB.

     

    08/12/2021 : Marseille - Braconnage : deux chasseurs d'espèces rares interpellés

    À la suite d'une procédure initiée par l'Office central de la biodiversité le 22 octobre dernier, ce sont deux chasseurs d'espèces rares qui ont été interpellés lundi. Ils sont soupçonnés d'avoir fait du braconnage sur la colline de l'Estaque (16e) à Marseille et d'avoir chassé à cette occasion des pinsons des arbres. Les deux "oiseaux" ont été entendus par les services de police. Ils se voient reprocher des faits de "braconnage d'espèces protégées".

    Des perquisitions ont été diligentées à leur domicile respectif. La première a permis de trouver sept oiseaux morts dans un congélateur et deux chardonnerets élégants, une espèce très recherchée et très prisée pour son chant, qui se revend très cher sur le marché parallèle.

    La seconde a débouché sur la découverte de deux oiseaux protégés vivants : un verdier d'Europe et une linotte mélodieuse, ainsi que du matériel de capture. Les permis de chasse des intéressés n'avaient pas fait l'objet d'une validation nouvelle et ils ne disposaient d'aucune assurance. L'enquête a été confiée à la Division Nord de la sécurité publique. Ils ont été déférés hier au parquet de Marseille.

     

    08/12/2021 : À Rouvray, dans l’Eure, un chasseur condamné pour des tirs dangereux

    Un chasseur septuagénaire, dont les tirs mal ajustés avaient causé une grosse frayeur à plusieurs personnes, a été condamné à une amende, mardi 7 décembre 2021, par le tribunal judiciaire d’Évreux.

    Ce 24 janvier 2021, à Rouvray, malgré la neige tombée en abondance et le sol gelé, certains ont décidé d’aller à la chasse au « gros ». Comme cet homme de 79 ans qui a visé un chevreuil en dépit des règles de sécurité et tiré sur un bâtiment agricole où des gens venaient paisiblement acheter des oeufs.

    L’hypothèse d’un second tireur

    Sanctionné au moment des faits par une amende de 135 €, émise par un agent de l’Office français de la biodiversité (OFB), cet habitant de Bois-Jérôme-Saint-Ouen était convoqué mardi devant le tribunal judiciaire d’Évreux. Il devait répondre de mise en danger d’autrui, plusieurs personnes ayant porté plainte. Si les faits ont été reconnus lors des auditions, durant lesquelles le septuagénaire a admis avoir tiré en direction d’un bâtiment agricole, il sert une tout autre version à la barre. Devant le tribunal, il avance l’hypothèse...d’un second tireur. Une thèse également défendue par son avocat. Me Michel Baron fait également remarquer que l’exploitation agricole se trouvait à 300 mètres et que la munition utilisée perdait de sa dangerosité à 150 mètres.

    « La peur de notre vie »

    Mais cette version a été mise à mal par l’agent de OFB. Celui-là même qui avait verbalisé le chasseur a fait la démonstration sur le papier qu’une balle de modèle Brenneke S, comme celle utilisée ce fameux jour, restait dangereuse jusqu’à 1 200 mètres. Les parties civiles ont pu confirmer qu’elles avaient senti le vent du boulet. « Nous étions venus acheter des oeufs avec ma mère âgée de 93 ans et ma grande fille, quand nous avons entendu deux boum et vu un impact », décrit l’une des victimes. Une autre partie civile, qui était ce jour-là, avec son fils de 12 ans témoigne  : « Nous avons eu la peur de notre vie. » L’avocat parisien des victimes réclame près de 4 000 € de dédommagement et rappelle que la chasse fait 400 morts par an.

    Le ministère public a requis une amende de 800 € ainsi que l’interdiction de détenir une arme durant deux ans. « Mon client chasse depuis l’âge de 15 ans, a plaidé Me Baron pour la défense. Il connaît le secteur depuis plus de vingt ans et n’a jamais été sanctionné pour la moindre erreur. »

    Il pourra méditer sur celle-ci : le tribunal a condamné le chasseur à 800 € d’amende. Et si son fusil Browning D25, qui lui avait été confiqué, lui a été restitué, il n’aura pas le droit de s’en servir avant dix-huit mois. Il devra, en outre, verser 800 € à chacune des parties civiles, ainsi que 300 € de frais d’avocat.

     

    09/12/2021 : Féminicides, suicides… les ravages des fusils de chasse

    Une fois la sortie en forêt terminée, les armes des chasseurs ne perdent pas leur dangerosité. Ces hommes, en majorité, peuvent les utiliser pour tuer leur femme ou se suicider. Reporterre a épluché la presse pour dresser le bilan 2020 et 2021 de ces morts.

    Alors que les blessés et les morts se multiplient, de plus en plus de voix s’élèvent dans la société civile pour restreindre la chasse. Celle-ci s’invite même dans les débats de la présidentielle [1]. Mais qu’en est-il des ravages causés par les armes des chasseurs une fois le gibier ramené à la maison ? « À Martigues, près de Marseille, un homme a tué sa femme avec un fusil avant de se suicider. » « Landes : trois corps découverts dans une habitation, les victimes tuées par une arme de chasse » « Il n’y a eu ni cri ni pleurs, juste la détonation : il tue sa femme à la carabine à Suresnes. » La presse quotidienne régionale est remplie de ces faits dits « divers », sans que l’on en saisisse l’ampleur.

    Difficile d’y voir clair en effet, tant les données sont éparpillées. Reporterre a donc épluché méthodiquement la presse et créé une base de données inédite recensant toutes les morts impliquant des armes de catégorie B et C pour les années 2020 et 2021.

    Le constat est net : les meurtriers sont quasi exclusivement des hommes, ces derniers tuent leur (ex-)compagne, et, souvent, se suicident ensuite.

    Dans le détail, Reporterre a identifié au moins 94 morts provoquées par des armes de chasse en 2020, et 95 en 2021. En 2020, nous avons comptabilisé 38 hommes tués, 27 femmes tuées, 26 suicides, deux accidents auto-infligés et un décès provoqué par l’intervention en riposte du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). En 2021 : 41 hommes tués, 24 femmes tuées, 27 suicides, et trois morts provoqués par une intervention du GIGN.

    Voici nos conclusions :

    1- Une violence masculine : ce sont des hommes qui tuent

    Le premier constat tient de l’évidence : les décès liés à des armes de chasse sont quasi exclusivement le fait d’hommes. Les femmes relèvent de l’exception. En 2020, seules deux femmes ont fait usage d’une arme à feu : la première dans un acte qui pourrait relever de l’autodéfense, la seconde dans un accident tragique. En 2021, un seul homicide provoqué par une femme a été relevé, dans le cadre d’une dispute violente et alcoolisée sur fond de séparation.

    Pour ce qui est des homicides commis par des hommes sur des hommes, les motifs sont trop variés pour déceler des tendances fortes : accidents de chasse, meurtre d’une connaissance, règlement de compte dans le crime organisé ou épisode de décompensation psychique…

    2- Un féminicide sur quatre provoqué par une arme de chasse

    Notre base de données met au jour un grand nombre de féminicides, suivis d’une tentative de suicide de la part du conjoint ou ex-conjoint. Dans la majorité des cas, l’acte est concomitant de la rupture conjugale. D’après le décompte du collectif Féminicides par conjoint ou ex-conjoint, un fusil de chasse a été utilisé dans au moins 27,54 % des 102 féminicides de 2020, et 25,44 % des 106 meurtres de 2021. Soit 1 féminicide sur 4 provoqué à l’aide d’une arme de chasse.

    La Délégation aux victimes (DAV) a recensé 41 décès par armes à feu en 2020 sur 125 homicides sur conjoint, dont 23 par des armes détenues légalement — sans que ne soit précisé s’il s’agit d’armes de chasse ou non.

    Globalement, environ 32 % des féminicides sont perpétrés à l’aide d’une arme à feu (dont des fusils de chasse donc). [2] Dans une étude, la médecin légiste Alexia Delbreil et le médecin et enseignant de criminologie clinique Jean-Louis Senon parlent d’« armes d’opportunités, que l’on retrouve fréquemment dans les foyers ». « Parmi les armes blanches, quasiment les trois quarts sont des couteaux de cuisine. De même, parmi les armes à feu, les fusils de chasse représentent 71 % des cas », écrivent-ils.

    « Le risque de meurtre d’une femme est cinq fois plus élevé dans un foyer pourvu d’une arme à feu », assurait le professeur Jean-Louis Terra, chef de service au centre hospitalier psychiatrique du Vinatier à Lyon, dans un article scientifique daté de 2003, et toujours d’actualité confirme son auteur à Reporterre.

    L’une des urgences donc est de réduire le nombre d’armes en circulation, et d’empêcher les hommes les plus violents à y avoir accès. En mai dernier, après le féminicide de Mérignac, en Gironde — le mari de Chahinez Daoud lui a tiré dessus au fusil de chasse avant de l’immoler par le feu — les associations féministes ont rappelé l’inaction gouvernementale en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. « Gérald Darmanin pourrait dès demain demander la confiscation immédiate de toutes les armes à feu de tous les hommes contre qui des femmes ont porté plainte pour violences conjugales. Ce serait quand même la base. Ce n’est pas systématiquement fait », a ainsi regretté Anne-Cécile Mailfert, la présidente de la Fondation des femmes, sur France Info.

    Précisons que les morts liées aux armes à feu ne concernent bien sûr pas uniquement les armes de chasse : celles maniées par les gendarmes ou les policiers en dehors de leurs heures de travail tuent, aussi. C’est pourquoi l’article 53 [3] de la loi Sécurité globale est une régression pour les droits des femmes. Celui-ci autorise les forces de l’ordre à porter leur arme hors service dans les établissements recevant du public — et donc, à les rapporter chez eux.

    3- Des suicides facilités par la possession d’une arme à feu

    Selon l’article du professeur Jean-Louis Terra, « les résultats des recherches épidémiologiques (cas/témoin) indiquent qu’il y a 4,7 fois plus de risques de suicide et 2,7 fois plus de risques d’homicide dans un foyer où il y a une arme à feu que dans celui où il n’y en a pas ». Selon ses calculs, « la présence d’une arme dans un domicile “tue” vingt-deux fois plus souvent quelqu’un du foyer qu’un agresseur extérieur ».

    Le chercheur remarque que « l’excès de risque de suicide est attribuable à la létalité considérable des armes à feu, qui est évaluée à 92 % ». Un taux de mortalité, auquel s’ajoute « la rapidité de la mise en œuvre [qui] ne donne pas de temps de réflexion pour stopper le processus suicidaire ».

    Il semblerait que les suicides par armes à feu soient beaucoup plus fréquents que ne le laissent penser les brèves de la presse quotidienne régionale. En 2014, le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc de l’Inserm) comptabilisait 1 594 décès provoqués par des armes à feu sur un an, dont 1 102 suicides. Ce mode de suicide toucherait particulièrement les personnes âgées : entre 2013 et 2015, 1 710 personnes âgées de plus de 65 ans se sont donné la mort par arme à feu selon le service statistique public du ministère des Solidarités et de la Santé.

    Une nouvelle comptabilisation a été demandée auprès du CépiDc, sans réponse à la publication de cet article.

    En France, les armes de chasse relèvent des catégories B (soumises à autorisation) et C (soumises à déclaration). Pour obtenir une vision précise des décès commis à l’aide d’armes dédiées à la chasse, Reporterre a élaboré sa propre base de données des faits divers impliquant ces armes pour les années 2021 et 2020. Seuls ont été pris en compte les cas où la présence d’un fusil a été constatée. Les armes non identifiées n’ont pas été retenues. Il s’agit d’une estimation minimale : de nombreux drames, en particulier les suicides, ne précisent pas le calibre utilisé.

    Nous avons également écarté les tentatives de meurtre à l’aide d’une arme de chasse et les (nombreux) accidents sous l’emprise de l’alcool pour nous concentrer sur les homicides. Nous n’avons également pas décompté les animaux, chats, chiens et chevaux, tués par des fusils de chasse — des faits toutefois si courants qu’ils méritent d’être mentionnés.

    Cette base de données est perfectible. Si vous souhaitez y apporter une contribution, vous pouvez écrire à deces.armes.de.chasse@gmail.com.

    Combien y a-t-il d’armes de chasse en circulation ? Le 24 novembre, le fichier informatisé des propriétaires et possesseurs d’armes (Agrippa) recensait 1,4 million d’armes de catégorie B et 4,03 millions de catégories C. Des armes détenues respectivement par 1,03 million de chasseurs et 228 221 licenciés de tir sportif. Mais le nombre réel de fusils en circulation serait beaucoup plus élevé que les chiffres officiels.

    5,43 millions d’armes de catégorie B et C minimum en circulation

    Selon le témoignage du président du syndicat des armuriers, recueilli par France Info, le fusil de chasse dit « à un coup par canon lisse » est « l’arme classique la plus répandue en France ». Or, les exemplaires de ce fusil acquis avant 2011 ne font pas l’objet d’un enregistrement ou d’une déclaration obligatoire. Près de deux millions de personnes pourraient posséder un de ces fusils non recensés selon le ministère de l’Intérieur.

    Sollicitée pour savoir combien d’homicides en France sont provoqués au moyen d’une arme à feu de catégorie B ou C, la Place Beauvau botte en touche. « Nos services ne recensent pas le nombre d’homicides commis par des armes à feu », explique-t-on à Reporterre. Étonnant, lorsque l’on sait que la Délégation aux victimes (DAV), sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, comptabilise, en tout cas, le nombre de femmes tuées par une arme à feu.

     

    08/12/2021 : Vendée : une balle traverse un salon, la relaxe plaidée pour cinq chasseurs

    La battue aux sangliers aurait pu tourner au drame à Talmont-Saint-Hilaire. Une peine d'amende et cinq relaxes ont été requises par le tribunal des Sables-d'Olonne. Explications.

    Six chasseurs étaient à la barre du tribunal correctionnel des Sables-d’Olonne le 7 décembre 2021, pour une battue aux sangliers qui avait failli très mal tourner fin décembre 2019.

    Une affaire qui suscite beaucoup d’interrogations. Lors de son examen en août dernier, le tribunal avait stoppé les interventions, demandant la présence de l’agent de l’office de la biodiversité, présent lors de la battue du vendredi 13 décembre 2019.

    Ce jour-là,  une battue est décidée. Les sangliers sont proches des maisons. Six chasseurs vont y participer, l’organisateur met tout en place « d’une façon précipitée ». Il ne donne pas les consignes de sécurité habituelles, il le reconnaît. Le président Nicolas Pautrat interroge :

    « Précipitation, pas de consignes, zone péri-urbaine, terrain en pente. Était-ce bien nécessaire ? ».

    Une première salve de tirs arrive, plusieurs impacts dans une maison, dont une qui traverse une baie vitrée pour se ficher dans la baie d’en face. Le propriétaire a échappé au pire. Il était allongé dans son canapé, regardant la télé. Paniqué, il rampe vers son téléphone pour appeler les gendarmes, se blessant légèrement avec les éclats de verre. Il sortira de sa maison en criant en direction des chasseurs « arrêtez, j’ai reçu des plombs ».

    Malgré tout, une seconde salve retentit. La présidente de l’audience précédente avait alors demandé pourquoi la chasse n’avait pas été arrêtée. Les chasseurs diront tour à tour que l’agent de l’Office français de la biodiversité (OFB) était là et qu’il aurait dû faire stopper la chasse. D’où la suspension de l’audience et son report au mardi 7 décembre 2021.

    Demande d’une analyse balistique

    Mardi après-midi, l’agent de l’OFB a donné des précisions. Il est arrivé sur les lieux après l’incident et en tout état de cause, « un participant peut faire arrêter la chasse, ce n’est pas réservé à l’OFB ». De plus, il confirme que c’est bien une balle qui est entrée dans la maison, pas des plombs. Il ne fait que confirmer son rapport en sa qualité d’officier de police judiciaire.

    Le problème est simple : qui a tiré ? C’est ce que veut savoir le procureur de la République Eric Bret qui constate :

    « Vous étiez six, l’organisateur n’était pas armé, deux avaient des fusils, trois des carabines à balles. Un n’est pas concerné, car il n’était pas dans la ligne de tir ».

    Et de vouloir une certitude : « Alors lequel de vous deux a tiré ? ». Les deux chasseurs en question affirment ne pas savoir, ils n’ont pas vu de maisons, il y avait un talus qui cachait les habitations.

    Me François-Hugues Cirier  demande des dommages et intérêts à hauteur de 10 000 euros pour le propriétaire et 7 500 euros pour son épouse : « Ils sont toujours dans l’angoisse et l’anxiété ». Il lance une suite possible : « Les armes ont été saisies, il suffirait d’un complément d’information avec une analyse balistique pour savoir qui a tiré. »

    Le procureur considère « que c’est l’organisateur qui est responsable de l’ensemble de la chasse ».

    Il propose au tribunal une peine d’amende dont une partie avec sursis et une suspension de son permis de chasse à quantifier par le tribunal. Pour les cinq autres chasseurs, bien que l’un soit l’auteur du tir, la relaxe est requise.

    Le délibéré sera rendu le 20 janvier.

     

    09/12/2021 : Un mystérieux charnier de sangliers découvert en forêt de Gravigny, dans l’Eure

    L’équivalent de 80 sangliers morts a été découvert dans un bosquet, en forêt de Gravigny, lundi 6 décembre 2021. Il y avait essentiellement des têtes, pour beaucoup mutilées.
    Les animaux ont vraisemblablement été tués par balle.

    Depuis dix-sept ans qu’il est à la Fédération départementale des chasseurs de l’Eure (FDC27), Nicolas Gavard-Gongallud, le directeur, n’avait « jamais vu ça ». Lundi 6 décembre 2021, ses services, contactés par la mairie de Gravigny, près d’Évreux, ont constaté la présence d’un mystérieux charnier de sangliers. Il y avait l’équivalent de 80 animaux. Les agents ont retrouvé plus de 70 têtes, un corps décapité, deux bêtes entières et huit demi-sangliers.

    À 300 mètres des habitations

    Ces restes d’animaux ont été déposés dans un bosquet, à l’orée de la forêt, entre les rues de la Libération et d’Huest. « À seulement 300 m des premières habitations », s’agace Didier Crétot, le maire de Gravigny, encore sonné par cette macabre trouvaille. Le premier magistrat a malheureusement l’habitude de voir la forêt de Gravigny servir de déchetterie à ciel ouvert. Mais là, un nouveau seuil a été franchi dans l’atrocité. La municipalité gravignaise a immédiatement contacté la Fédération des chasseurs de l’Eure qui, elle, a sollicité l’Office français de la biodiversité (OFB), en charge de l’enquête. Didier Crétot est allé déposer plainte au commissariat d’Évreux jeudi 9 décembre dans l’après-midi.

    « Atteinte à l’image de la chasse »

    Qui a bien pu tuer ces animaux ? Qui les a déposés à cet endroit ? Le mystère reste entier mais la Fédération des chasseurs, d’un côté, et l’Office français de la biodiversité, de l’autre, mènent leurs investigations. Si les agents de la FDC27 « n’ont pas vocation à enquêter, rappelle Nicolas Gavard-Gongallud, ils se renseignent. Nous sommes également en train d’éplucher tous les bilans de prélèvement pour voir s’il y a des incohérences. » Pour le directeur des chasseurs eurois, toute la lumière doit être faite sur cette affaire « inadmissible. C’est un comportement inacceptable qui porte non seulement atteinte au règlement sanitaire départemental mais aussi à l’image de la chasse », peste le directeur. Ce dernier compte d’ailleurs écrire à la procureure de la République d’Évreux pour signifier son intention de se porter partie civile.

    Des animaux de consommation

    Pour le moment, Nicolas Gavard-Gongallud n’exclut aucune hypothèse quant aux auteurs présumés de ce dépôt sauvage. Et elles sont nombreuses, d’autant plus que le charnier a été trouvé à proximité de la RN154, la 2x2 voies qui permet de traverser le département de l’Eure du nord au sud. Cela pourrait aussi bien être le résultat de « deux ou trois jours de chasse » ou de braconnage. «   Dans ce cas, soit le braconnier est très bon, soit il a fait ça sur plusieurs jours. Mais les restes étaient encore frais.   » D’autres pistes pourraient aussi être étudiées comme celle « d’un boucher qui s’est fait plaisir en achetant des sangliers pour faire des terrines pour les fêtes, et qui ne savait pas quoi faire des carcasses », imagine même Nicolas Gavard-Gongallud. Selon lui, la grande majorité des animaux trouvés étaient « calibrés. C’est-à-dire qu’ils devaient peser entre 30 et 40kg. Ce sont des animaux de consommation. »

    Selon les constatations effectuées par les agents de l’Office français de la biodiversité de l’Eure, « quelques animaux étaient mutilés au niveau du groin, peut-être pour y prélever les défenses et les grés. Ils ont été tués par balle, vraisemblablement tous le même jour », décrypte Luc Tison, chef du service départemental de l’OFB de l’Eure, pour qui ces faits sont d’une gravité extrême, notamment en termes sanitaires. « La peste porcine africaine se développe aux portes de la France », rappelle-t-il, convaincu que cette histoire suscitera aussi l’émoi des éleveurs et agriculteurs.

     

    10/12/2021 : Près de Pacy-sur-Eure. Le chasseur imprudent tire près d'une famille

    Le 24 janvier 2021, un chasseur avait tiré à un mètre d'une famille en voulant atteindre un chevreuil, près de Pacy-sur-Eure.

    L’affaire jugée par le tribunal judiciaire d’Évreux (Eure) mardi 7 décembre, 2021 aurait pu être dramatique : une balle tirée par un chasseur avait sifflé aux oreilles de quatre personnes d’une famille de Rouvray, près de Pacy-sur-Eure.

    Le 24 janvier 2021, le prévenu, un retraité de 79 ans domicilié à Bois-Jérôme-Saint-Ouen, alors président d’une société de chasse, traque un chevreuil. Alors que l’animal s’apprête à franchir la crête d’une colline, le chasseur tire à deux reprises. Une balle se fiche dans la terre recouverte de neige et l’autre traverse la paroi d’un bâtiment situé en contrebas de cette colline, après avoir traversé une voie de circulation.

    Dans cette bâtisse abritant un élevage de poules pondeuses se trouve la famille qui, entendant le projectile siffler à un mètre, se réfugie entre deux véhicules avec un enfant de 10 ans. Le chasseur est verbalisé par un garde du ministère de l’Environnement (OFB) avant même le dépôt des deux plaintes. Six mois de suspension du permis de chasse et saisie de trois armes de chasse sont alors sa première condamnation.

    Les preuves dans la neige

    Le septuagénaire déclare chasser depuis vingt-et-un ans dans ces lieux qu’il « connaît parfaitement ». Au moment du tir, il assure avoir vu le sommet du bâtiment agricole mais, la lisière du bois étant dépassée par l’animal, il pensait l’atteindre avant qu’il ne disparaisse. L’expertise balistique démontre que ce « tir horizontal à 199 m de la ville » était dangereux jusqu’à un kilomètre. « J’ai tiré deux fois, mais pas vers le bâtiment », se reprend le chasseur qui avait, dans un premier temps, tout reconnu de sa faute et du risque humain. Ils étaient une dizaine à traquer ce chevreuil, rappelle le prévenu qui espère semer le doute sur son entière responsabilité.

    400 morts par an

    Son comportement est inquiétant car il n’a pas conscience des risques pris avec son fusil, lui reproche l’avocat de la partie civile : « 400 morts par an dus à la chasse, n’est pas un chiffre négligeable ». Il plaide pour le préjudice moral du propriétaire du bâtiment agricole et sa mère qui ont eu la peur de leur vie. Le jugement leur accordera deux fois 800 € ainsi que 300 €. La procureure, Chloë Warlouzet, reconnaît qu’« il n’y a pas mort d’homme, mais une grave infraction commise trop près d’une voie routière ».

    La magistrate requiert une peine complémentaire d’amende et une interdiction de port d’armes de deux ans, en plus de la confiscation des fusils saisis.

    Le tribunal condamne le prévenu à verser une amende de 800 € et prononce à son encontre une interdiction de port d’armes de dix-huit mois.

     

    10/12/2021 : Lécluse. Condamné pour une histoire de braconnage, le conseiller fait débat

    Ce n’était pas à l’ordre du jour mais l’info a marqué le dernier conseil municipal : un élu est impliqué dans une affaire de braconnage. La maire le soutient tandis que l’opposition dénonce.

    La condamnation : un conseiller épinglé

    Le divorce était déjà bien consommé à Lécluse entre la majorité et l’opposition depuis la réélection de Nicole Descamps avec 51,37% des voix face à au groupe “Ensemble, préparons et vivons l’avenir” mené par Rudy Dillies, qui avait alors recueilli 48,62% des voix. Une élection serrée qui, depuis 2020, laisse place à des conseils municipaux des plus mouvementés entre les deux groupes. Un nouveau sujet de division est né début novembre quand un des membres de l’association des Sauvaginiers informe directement les membres de l’opposition que leur président, Teddy Legallais, vient d’être condamné pour braconnage. Le greffier du tribunal correctionnel d’Arras confirme : “M. Legallais a été condamné à un retrait du permis de chasse avec interdiction d’en solliciter la délivrance pendant 6 mois, à une amende de 300 euros et il a été ordonné la confiscation de son fusil”. Une condamnation qui pose question puisqu’elle touche le président d’une association de chasse à la hutte mais aussi le conseiller municipal délégué à l’application du droit de pêche.

    La maire soutient son conseiller

    C’est donc tout naturellement que Rudy Dillies, représentant de l’opposition, a interpellé la maire Nicole Descamps sur le sujet lors du dernier conseil municipal, le 23 novembre. Prise de cours, l’édile a répondu qu’il lui fallait un temps de réflexion avant de formuler une réponse claire à ce sujet. Cette réponse claire, elle est arrivée une petite semaine plus tard, sous forme de communiqué de presse. “Mardi 23 novembre dernier s’est tenu un conseil municipal dans des conditions indignes et délétères” commence-t-elle, reprochant à son opposant une attitude agressive et une atteinte au bon déroulement des débats au sein de l’équipe municipale. Selon elle, les faits reprochés à son conseiller Teddy Legallais ne relèvent pas du braconnage : “Teddy a été condamné, non pas pour avoir braconné en janvier 2020 sur le territoire d’Ecourt mais pour avoir transporté des oies à bec court, espèce protégée. Le véritable auteur des faits, c’est-à-dire celui qui a tiré sur les oiseaux protégés, s’est dénoncé spontanément”. La position de l’élue envers son conseiller est donc claire. Et la maire d’ajouter : “En tant qu’élu, il a sa place. Et si quelqu’un doit démissionner, ce n’est pas lui” avant de préciser que la condamnation dont Teddy Legallais fait l’objet ne le rend en rien inéligible. 

    L’opposition demande la démission du conseiller

    Si Nicole Descamps évoque la légitimité de Teddy Legallais en tant que conseiller municipal, c’est justement parce que l’opposition a demandé que ce dernier soit démis de ses fonctions, ou du moins de sa délégation à l’application des droits de pêche, suite à sa condamnation. Pour Rudy Dillies, les arguments de la maire ne passent pas : “Transporter des espèces protégées, cela s’appelle bien du braconnage. Nous prenons donc acte qu’elle décide de faire bloc et de protéger son conseiller braconnier”. Selon Rudy Dillies, Sylvie Villain et Nicolas Stievet, les 3 membres du groupe d’opposition, cette condamnation est incompatible avec les fonctions d’élu de la majorité. “Quelle crédibilité aura-t-elle, Nicole Descamps et son équipe, quand il faudra sanctionner une personne qui ne respectera pas un de vos arrêtés ?” insiste la tête de liste. Lui et son équipe estiment également que Teddy Legallais devrait être écarté de son poste de président de l’association des Sauvaginiers et qu’il est du devoir de la maire de faire autorité sur les associations de Lécluse. La réaction de l’édile n’a pas manqué de surprendre les 3 opposants qui expliquent avoir pourtant eu une discussion apaisée avec elle à l’issue du dernier conseil. “Elle semble prisonnière des membres les plus radicaux de sa majorité” s’inquiète R.Dillies.

    Que dit la loi en matière de braconnage ?

    Le braconnage désigne toute pratique de la chasse ou de la pêche ne respectant pas les règles inscrites dans le Code de l’Environnement. La chasse ou la pêche devient illégale dès lors que : elle a lieu en dehors des périodes qui lui sont réservées, les animaux se trouvent sur un domaine privé, les moyens utilisés ne sont pas autorisés, l’espèce chassée ou pêchée est protégée, il y a une revente illégale des prises issues de la chasse ou pêche de loisir, les chasseurs ne sont pas titulaires d’un permis quand il est nécessaire.

    Par ailleurs, le Code de l’Environnement interdit également la détention d’un animal appartenant à une espèce protégée et ce même si l’animal est blessé.

    Enfin, tout transport d’un animal issu du braconnage (capturé ou tué donc de manière illégale) peut relever du trafic illégal d’animaux.

    C’est en transportant un animal issu du braconnage que Teddy Legallais s’est rendu coupable d’une activité illégale, perdant ainsi son permis de chasse.

     

    11/12/2021 : À Fontaine-lès-Vervins, il tue son chien au fusil de chasse

    Au cours de la nuit de samedi à dimanche, sur fond d’alcool, un habitant de Fontaine-lès-Vervins a tué son chien, un american staffordshire, avec un fusil de chasse. Les faits se sont produits vers 4 heures. Dans des circonstances que devront éclaircir les gendarmes vervinois, deux chiens, dont son american staff, se battaient. Il serait parvenu à les séparer et aurait fait monter le staffordshire dans sa voiture après qu'il l'a mordu Garé dans un champ, il aurait alors tué son chien à l’intérieur du véhicule, maculé de sang, qu’il a abandonné sur place. Alertés, les militaires ont procédé à son interpellation, puis ont procédé à une perquisition à son domicile. Sur place, les forces de l’ordre ont retrouvé quatre fusils de chasse, dont celui qui avait été utilisé, et de la résine de cannabis. L’homme a été placé en garde à vue pour la détention de stupéfiant et sera auditionné ultérieurement sur l’acte de cruauté envers animal.

     

    12/12/2021 : Faits divers : contre un chien de chasse sur l’A 35

    Une voiture a heurté un chien ce samedi en début d’après-midi sur l’A 35 à hauteur de l’aire de la Plaine à Oberhergheim. Le chien se serait échappé d’une battue et aurait poursuivi un sanglier avant d’être percuté et tué sur l’autoroute peu avant 14 h 30. La conductrice qui a arrêté sa Chevrolet sur la bande d’arrêt d’urgence est indemne.

     

    13/12/2021 : Chasse à l’alouette interdite, la Fédération de chasse assignée devant le tribunal judiciaire d’Épinal.

    L’interdiction de la chasse aux alouettes n’est pas mentionnée sur le site de la Fédération de chasse des Vosges, c’est même une information contraire qui est communiquée. C’est pour cette raison que l’association Oiseaux nature a demandé une assignation devant le tribunal judiciaire apès une constatation par huissier.

    Pour l’association Oiseaux nature, la Fédération de chasse 88 a failli à sa mission de service public, en « passant sous silence volontairement ou par négligence mais aussi en laissant figurer de fausses informations sur son site internet ». Ce dernier mentionne en effet qu'au 13 décembre, la période de chasse aux alouettes est autorisée. 

    Nous avions fait part de cette interdiction de chasser les alouettes il y a quelques mois déjà suite à une décision prononcée en août dernier par le tribunal administratif de Nancy.

    Claude Maurice, membre de l'association Oiseaux nature, précise que « si le chasseur lit les arrêtés, il n'a pas connaissance de cette interdiction; s’il se fie uniquement au site internet de la fédération, non plus ».

    La date d’audience est fixée au 5 mai 2022, l’association « espère qu’il y aura une modification pour l’ouverture de la chasse l’année prochaine ».

    La Fédération de chasse des Vosges n’a pour l'heure pas souhaité s’exprimer sur le dossier, il est donc difficile de savoir si cette interdiction est respectée ou non sur le terrain.

     

    14/12/2021 : Normandie. Un chevreuil poursuivi par une meute jusque dans un bourg, les habitants choqués

    La scène a heurté les habitants et habitantes de Saint-Jean-le-Thomas, dans le Sud-Manche. Samedi 11 décembre 2021, un chevreuil a été tué par une meute de chiens de chasse dans le bourg de la commune.

    « Inadmissible ! » La colère d’Alain Bachelier est encore palpable depuis samedi 11 décembre 2021. Vers 11 h 30 ce jour-là, le maire de Saint-Jean-le-Thomas, dans la Manche, près de Granville, est appelé en urgence dans le bourg de sa commune par les gendarmes. Il y découvre des habitants, dont des enfants, choqués par une triste scène. « Cinq chiens de meute avaient poursuivi un chevreuil jusque dans le bourg, ils ont traversé les rues à toute vitesse avant de tuer l’animal. »

    Un témoin confirme : « Des enfants étaient là et certains pleuraient, ça m’a bouleversé. » La battue aux chiens courants avait été organisée par l’association locale de chasse, les chasseurs ont ensuite emporté la dépouille du chevreuil.

    « Pas de battue au fond des jardins »

    « Oui, c’était choquant de voir cette pauvre bête agoniser. C’est un animal noble, le chevreuil, poursuit Alain Bachelier. Il est inadmissible que cette scène se soit déroulée en plein cœur du bourg, à la sortie des commerces, devant des enfants. J’ai fait dresser un constat par la gendarmerie. »

    Pour Alain Bachelier, rien ne justifiait une battue de cette ampleur. « L’espace dans les bois alentour ne justifiait pas qu’il y ait autant de chiens, car outre les cinq bêtes impliquées dans la mise à mort du chevreuil, d’autres étaient présentes. Je ne veux pas faire le procès des chasseurs, mais cet incident ne doit pas se reproduire et une battue n’a pas sa place à proximité des maisons ou au fond des jardins. »

     

    15/12/2021 : La battue s'achève dans le bourg, le maire dépose une main courante

    C'est une scène qui a choqué les promeneurs présents dans le bourg de Saint-Jean-Le-Thomas le week-end dernier : un chevreuil poursuivi par des chiens de chasse est venu mourir en pleine zone urbanisée. Le maire de la commune a déposé une main courante en début de semaine à la gendarmerie.

    "La mort de ce chevreuil harcelé par les chiens, au milieu des enfants et des badauds, ça a quelque chose d'insupportable". Quelques jours après les faits intervenus samedi 11 décembre, le maire de Saint-Jean-Le-Thomas, Alain Bachelier reste marqué par ce qu'il a vu.

    "Je ne fais pas le procès de la chasse, mais il ne faut pas faire n'importe quoi."

    Alors qu'une partie de chasse menée par une vingtaine de chasseurs et leurs chiens se déroulait dans les bois qui surplombent la cité balnéaire de Saint-Jean-Le-Thomas, l'un des participants a ouvert le feu sur un chevreuil. Blessé, l'animal a pris la fuite immédiatement poursuivi par plusieurs chiens. Le chevreuil a finalement terminé sa course, épuisé, en plein coeur du bourg, à proximité de la bibliothèque, toujours harcelé par les chiens. C'est là qu'il est mort, sous les yeux des passants. Pour Alain Bachelier, "il y a une forme d'immoralité à organiser une chasse avec une battue à proximité d'une zone urbanisée. Je ne fais pas le procès de la chasse, mais il ne faut pas faire n'importe quoi". C'est la raison pour laquelle l'élu qui a fait constater les faits par les gendarmes samedi, a déposé une main courante dès lundi matin.

    La notion de "dépeçage" réfutée par les chasseurs

    Du côté de la société de chasse Saint-Hubert, de Jullouville, à l'origine de la battue, son président Guy Jouxtel regrette ce qu'il qualifie de "circonstances malheureuses" mais assure que "les chiens ne représentaient aucun danger pour l'homme. La preuve, ils ont été récupérés et attachés à des poteaux par des passants le temps que nous venions les récupérer". Quant à la notion de "dépeçage" utilisée pour qualifier le  comportement des chiens une fois sur le cadavre du chevreuil, le chasseur refuse catégoriquement ce terme. "Je pense que le chevreuil était déjà mort lorsque les chiens sont arrivés sur lui et comme ils le font souvent, _ils ont tiré sur le poil, mais il n'y avait pas de sang_, ni de plaies. Ce terme n'est pas du tout adapté"

    Guy Jouxtel comprend cependant l'émotion suscitée par cette scène et indique qu'à l'avenir, cet incident pourrait amener les membres de la société de chasse à revoir leur façon de pratiquer les battues dans ce secteur, en évitant de laisser les chiens courser les animaux blessés.

    "Sauf à dire que la légalité est immorale, je ne permets pas au maire de me juger. Il ne peut se prévaloir d'être mon directeur de conscience."

    En revanche, le président de la société de chasse dénonce les propos du maire parlant "d'immoralité à organiser une chasse à proximité d'une zone urbanisée". En réponse, Guy Jouxtel estime que "le maire met en cause et porte un jugement de valeur sur ma moralité. En tant qu'organisateur de la chasse, j'ai agi dans la légalité. _Sauf à dire que la légalité est immorale, je ne permets pas au maire de me juger. Il ne peut se prévaloir d'être mon directeur de conscience_". Et le président de la société de chasse de conclure qu'il réfléchit à la suite à donner à ces propos.

     

    16/12/2021 : LATHUILE | Rocco, abattu d’une balle en pleine forêt

    Ce mardi 14 décembre 2021, le cadavre du chien de race berger suisse disparu 2 jours auparavant a été retrouvé par un promeneur. L’animal a été tué par balle et son collier GPS a disparu.

    Que s’est-il passé le dimanche 12 décembre 2021 dernier dans le petit village de Lathuile ? La question se pose après la macabre découverte et les circonstances de cette dernière.

    Tout commence vers 10h ce dimanche quand Rocco part se balader dans la montagne du Taillefer : « J’habite la commune depuis 4 mois et mon animal avait pris l’habitude d’aller se balader seul dans le secteur du gite de Pontgibeau, du chemin de la mine et du réservoir d’eau potable. C’est vrai que les chiens en divagation sont interdits mais il avait l’habitude d’aller en forêt seul. C’est un pisteur, et il revenait toujours à la maison » témoigne Laurence C., maîtresse de Rocco.

    « Rocco, mon gentil chien plein de vie et d'énergie, a été tué volontairement par un chasseur dimanche. »

    « Depuis chez moi, j’ai entendu une meute de chien et un coup de feu dans la matinée. J’ai eu un mauvais présentiment à propos de Rocco. J’avais équipé le collier de mon chien d’un traceurs GPS, j’ai vu sur mon téléphone qu’il se trouvait au-dessus de la ferme de Pontgibeau et sa trace se déplaçait. Vers 17h, j’ai commencé à m’inquiéter plus sérieusement, je voyais qu’il ne bougeait plus et la nuit commençait à tomber. J’ai essayé de le chercher et de l’appeler mais la neige et la nuit n’ont pas permis de le rechercher longtemps. »

    Grâce à un appel lancé sur les réseaux sociaux, C’est Fabrice Gouverd, habitant de la commune, qui partira à la recherche de l’animal perdu, aidé de son chien. Contacté par nos soins, l’homme nous raconte la macabre découverte de mardi dernier : « Je suis monté par la ligne à haute tension. Le secteur était vraiment très escarpé. C’est mon chien qui a senti le sang et trouvé la dépouille de Rocco. L’animal gisait dans un fourré, au bout d’une trace de sang d’une dizaine de mètres. Il est possible qu’il ait été trainé là pour cacher sa dépouille, d’autant qu’après avoir constaté un trou de balle dans le côté du thorax qui était immédiatement visible, j’ai retourné sa dépouille et l’autre flanc de l’animal était déchiquetée par le coup de feu qui a, à coup sûr, été fatale à Rocco. La clochette de son collier était à côté de sa dépouille, mais son collier et le capteur GPS n’était pas là. Il a forcément été retiré par quelqu’un. Et avec son poil blanc et sa clochette, on ne peut confondre ce chien avec du gibier. » Pour l’homme, l’acte délibéré ne fait aucun doute.

    « Tu vas te faire shooter ton chien ! »

    Laurence C., effondrée par l’émotion consécutive à la perte de son animal de compagnie, reconnait volontier que son chien n’avait pas à divaguer seul : « On m’a prévenue ! On m’avait dit : ça les gonfle vite les chasseurs les chiens seuls en forêt. Ici, ils les tirent les chiens car ça désorganise la chasse. Tu va te faire shooter ton chien ! » La maîtresse de Rocco a renoncé à porter plainte, il aurait fallu engager 200 euros dans un certificat du vétérinaire pour la déposer. Et les gendarmes se seraient montrés pessimistes quant à un éventuel succès de l’enquête.

    Hervé Bourne, maire de Lathuile n’entends pas en rester là.

    Nous avons contacté l’édile du village : « Je n’étais pas au courant de cette récente affaire. C’est choquant. Je condamne cet acte et je ne vais en rester là. Il y a eu une affaire l’an dernier où un chien a été blessé à la patte à la suite d’un accident de chasse. J’ai demandé à Michel Durier, Président de l’ACCA de Lathuile (association de chasse NDLR) de sanctionner le chasseur à l’origine de l’accident. Il s’agissait d’un invité et il à été interdit de chasse sur la commune. Dans l’affaire de Rocco, je vais me rapprocher de l’ACCA pour savoir ce qu’il en est. »

    « Il n’y avait pas d’acte de chasse à cet endroit dimanche ! »

    Contacté par nos soins, Michel Durier, Président de l’ACCA de Lathuile est formel : « Il n’y avait pas d’acte de chasse ce dimanche dans ce secteur. Y’a quatre gars qui ont chassé mais dans le secteur de Chaparon et de la carrière. Il n’y avait personne de l’association dans ce secteur ou en tout cas je ne suis pas au courant, je ne suis pas derrière chaque chasseur. Sachez que dans notre secteur de chasse, nous avons trouver la dépouille d’un chevreuil tué par un chien. Pas un loup, pas un lynx, un chien, cela a été établi. Si le maire et d’autres faisait leur boulot, on aurait moins de chien en divagation. Mais pour finir, je ne vois pas un de mes chasseurs de Lathuile tirer délibérément sur un chien. Les chasseurs ont des chiens. »

    Un point de vue partagé par des chasseurs qui nous ont contacté pendant la réalisation de notre enquête. Des chasseurs qui condamnent unanimement l’acte : « qui ne doit pas être assimilé à la chasse ou aux chasseurs. C’est un règlement de compte et pas un accident de chasse. Les chasseurs ont des chiens, ils ne feraient pas une chose pareille. »

     

    17/12/2021 : Manche : des gardes-chasse menacés lors de contrôles, la fédération lance un rappel à l'ordre

    La Fédération des chasseurs de la Manche rapporte que des gardes-chasse ont récemment été agressés verbalement lors de contrôles. Elle en appelle au civisme de chacun.

    Dans sa dernière newsletter, la fédération départementale des chasseurs de la Manche rapporte des faits d’agressions à l’encontre de trois gardes, en 15 jours.

    « A la demande de ses adhérents, la fédération s’est dotée d’un service de police, composé d’agents de développement, en CDI ou en CDD », rappelle la fédération.

    Ces agents sont assermentés pour des missions de contrôle et de police, notamment le respect des consignes de sécurité, et ce pour tous les territoires du département. Ils sont chargés d'une mission de service public.

    « Les chasseurs doivent être irréprochables »

    Selon la fédération, « dernièrement, des chasseurs, parfois responsables de société, se sont montrés particulièrement irrespectueux voire menaçants » envers ces gardes, dans la partie sud du département.

    La fédération tient donc à alerter sur ces faits, dans un contexte où la chasse est de plus en plus critiquée.

    Les chasseurs doivent avoir des comportements irréprochables et exemplaires. En tant que chasseur ou organisateur de chasse, vous êtes responsable du respect des règles de sécurité et de votre comportement et de celui de vos chasseurs, vous pourriez également être inquiété en cas d'infraction ou incident.

    Rappel à l’ordre

    Pour le moment, la fédération des chasseurs se contente d’un avertissement, d’un rappel à l’ordre.

    En cas d'insultes ou de menaces proférées à l'encontre des personnels de la fédération, une plainte sera déposée avec constitution de partie civile.

    « Mis à part ces trois personnes indélicates, 3 000 contrôles se sont déroulés sans problème depuis l’ouverture », précise la fédération, qui appelle « au respect » des personnes et de la fonction.

     

    18/12/2021 : Gironde : un homme blessé dans un accident de chasse

    Un homme qui chassait avec des amis sur un terrain privé à Beychac-et-Caillau, a été blessé par un éclat de balle qui a ricoché, vendredi 17 décembre, en fin d’après-midi

    Un homme âgé de 22 ans a été blessé dans un accident de chasse, vendredi 17 décembre, à Beychac-et-Caillau. Les secours ont été alertés en fin d’après-midi, vers 18 heures.

    D’après les investigations des gendarmes, la victime chassait avec deux amis sur un terrain privé et a été blessée au niveau de l’épaule par un éclat de balle qui a ricoché. Le jeune homme a été transporté à l’hôpital Pellegrin, à Bordeaux. Ses jours ne sont pas en danger.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée aux gendarmes de Carbon-Blanc, les trois chasseurs étaient en règle, munis de permis de chasse, d’armes conformes à la réglementation et d’une autorisation pour chasser sur le terrain où s’est déroulé l’accident.

     
     
    Un chasseur gardois, après une chute de cinq mètres, a du être hélitreuillé.
    Les sapeurs pompiers du Gard sont intervenus ce samedi midi, pour un chasseur, à Cros près de Monoblet. L'homme a fait une chute d'une falaise d'environ cinq mètres de haut dans une zone boisée et très difficile d'accès. Blessé gravement, il a été pris en compte par les sapeurs pompiers de Saint Hippolyte-du-Fort. Il a du être déplacé dans une civière vers une zone moins escarpée par une équipe GRIMP, puis hélitreuillé à l'aide de l'hélicoptère de la Sécurité Civile.
     
     
     
    Plusieurs associations de protection de la nature doivent se rassembler ce dimanche matin chez un habitant de Grospierres à côté de Vallon-Pont-d'Arc. Un soutien pour Ali qui est excédé par le comportement de certains chasseurs et a porté plainte pour menace de mort.

    Ali est excédé. Il habite seul une maison à l'écart du village de Grospierres. Une maison sur un site un peu isolé au milieu de la nature. Et c'est qu'il voulait. Mais la saison de chasse devient pour lui un enfer. 

    Il se sent encerclé par les chasseurs et a peur de sortir de chez lui. Selon Ali, les chasseurs ne respectent pas la règle des 150 mètres. Toute action de chasse est interdite dans un périmètre de 150 mètres autour d'une maison. Or les chasseurs s'approchent très près de sa maison.

    "Le week-end dernier j'ai retrouvé un chien de chasse dans ma cuisine. Ali, un habitant de Grospierres."

    Mais la peur est montée d'un cran en septembre dernier lorsque des chasseurs ont tiré sur sa maison. Il y a sur un mur des traces de petits plombs. Et puis la semaine dernière, un chasseur lui a dit qu'une équipe allait s'occuper de lui. Il a porté plainte pour menace de mort. 

    Les gendarmes enquêtent pour savoir dans quelles conditions ces menaces de mort ont été proférées. Ils ont réuni jeudi dernier Ali, le président de l'association de chasse et la maire de Grospierres pour tenter de trouver une solution. Le président de l'association de chasse a expliqué qu'il allait demander aux chasseurs de respecter les distances autour de la maison d'Ali.     

    Des associations de protection de la nature qui voulaient manifester ce dimanche devant la mairie ont finalement décidé de se rassembler dans la matinée chez Ali en signe de soutien.

     

    19/12/2021 : La voiture d'une automobiliste de Dordogne touchée par une balle de chasseur

    Une enquête est ouverte après un accident matériel de chasse ce dimanche matin. Une balle de chasseur a touché une voiture sur la commune de Saint Félix de Reilhac, entre Périgueux et Le Bugue.

    La balle a touché le phare arrière de la voiture, qui était en train de circuler sur la départementale, sur la commune de Saint Félix de Reilhac, entre Périgueux et Le Bugue. En fin de matinée ce dimanche, une automobiliste, une gendarme qui n'était pas en service, a entendu un grand bruit. En sortant de son véhicule, elle a réalisé qu'une balle de chasseur avait atteint sa voiture. La victime, très choquée d'après le parquet de Bergerac, a appelé la gendarmerie. Une enquête pour mise en danger de la vie d'autrui et violation des règles de chasse a été ouverte par le parquet de Bergerac et confiée à la gendarmerie du Bugue et à l'Office français de la biodiversité. 

    L'automobiliste très choquée, d'après le parquet

    Le tireur a été identifié. Il s'agit d'un chasseur qui participait à une batture aux sangliers. Il n'a pas encore été entendu par les enquêteurs. Il reconnait être l'auteur du tir, d'après le parquet. Des premières constatations ont été réalisées sur place. La balle a été extraite de la voiture, il s'agira maintenant d'analyser si c'est une balle entière ou un fragment de balle qui a touché le véhicule.

    Une enquête confiée aux gendarmes et à l'Office français de la biodiversité

    Une reconstitution aura également lieu dans les prochains jours. L'enquête devra notamment déterminer si les conditions de sécurité étaient respectées : la balle a-t-elle été tirée en direction de la route ou a-t-elle été déplacée par un ricochet ?

     

    19/12/2021 : LES SALLES-DU-GARDON Un jeune homme de 20 ans blessé après une chute lors d’une partie de chasse

    Le jeune homme souffrant d'une luxation du genou a été pris en charge par les secours. 

    L'accident s'est produit ce dimanche 19 décembre, vers 12h30, dans une zone forestière difficile d'accès aux Salles-du-Gardon. Un jeune homme de 20 ans a fait une chute lors d'une partie de chasse. Prise en charge par les sapeurs pompiers, la victime souffre d'une luxation à un de ses genoux. Elle a été transportée vers le centre hospitalier d'Alès par un hélicoptère de la Sécurité civile.

     

    20/12/2021 : Côtes-d'Armor: il voit un sanglier poursuivi par une vingtaine de chiens faire irruption dans son salon

    L'incident s'est déroulé dans la commune de Languédias ce samedi. Le sanglier a fait irruption en brisant une baie vitrée, alors que l'animal était poursuivi par une vingtaine de chiens.

    Artur Mendès Dos Santos ne s'attendait certainement pas à assister à cette scène ce samedi après-midi. Le quadragénaire, habitant une maison située dans le bourg de Languédias, non loin de Dinan (Côtes-d'Armor), a été surpris par l'arrivée en trombe d'un sanglier chez lui, rapporte le quotidien régional Ouest-France. L'animal fuyait une chasse qui le visait.

    Le sanglier a brisé une baie vitrée pour rentrer dans la maison, se blessant par la même occasion au groin. Paniqué, le mammifère d'environ 80 kg a foncé dans les différentes pièces de la maison, semant la pagaille. Le propriétaire des lieux a pu quant à lui se retrancher à l'extérieur.

    "C'était comme une scène de crime", décrit Guillaume Cadol, secrétaire de l'association communale de chasse à nos confrères de Ouest-France.

    La structure locale organisait ce jour-là une battue. Une vingtaine de chiens ont à leur tour pénétré les lieux. Le sanglier, pris en tenaille dans le salon, a pu être mis à l'extérieur par l'un des quatre chasseurs ayant pris part à cette battue.

    Un panneau de bois en guise de compensation

    Selon Guillaume Cadol, "deux chiens et le chasseur ont été blessés légèrement". Pour Artur Mendès Dos Santos, les dégâts matériels dans la maison qu'il mettait lui-même sur pied depuis deux ans sont importants. Il se réjouit toutefois que le sanglier n'ait pas fait irruption dans une maison habitée par des enfants.

    Les chasseurs ont finalement prêté main-forte au propriétaire pour nettoyer sa maison, installant un large panneau de bois sur sa baie vitrée brisée. Pour eux, il s'agit avant tout d'une question de régulation.

    "Malheureusement, on est appelé à voir d’autres situations identiques, surtout à cause des endroits où l'on n’a pas le droit de chasser et de la prolifération des animaux"​, déplore Guillaume Cadol auprès de Ouest-France.

    Le sanglier s'est quant à lui enfui.

     

     

    20/12/2021 : Enquête inédite : élevage et abattage de cerfs en France. Aucun répit pour les animaux sauvages

    De l’automne au printemps, chaque année pendant la saison d’ouverture de la chasse, les animaux considérés comme du gibier apparaissent au menu des restaurants. Les étals se remplissent alors de terrines de sanglier ou de filets de cerf pour les fêtes de fin d’année. Donc en France, on élève des animaux sauvages. Puis on les relâche pour la chasse… ou bien on les envoie à l'abattoir. La législation, elle, soit s’en désintéresse, soit prévoit des dérogations pour autoriser l’inacceptable. Nous révélons aujourd’hui des images jamais vues : la vie et les derniers instants des jeunes cerfs d’un élevage, tout ce qu’il y a de plus officiel.

    Comme tout le monde en France le sait, les cerfs sont des animaux sauvages qui vivent librement (mais pas sereinement) dans les forêts du pays. Les chasseurs prennent un malin plaisir à les tuer en prétendant que leur « gestion » leur impute. Ce que l’on connaît moins, ce sont les élevages d’animaux sauvages. D’aucuns vendent « leurs » animaux à des sociétés de chasse, qui les relâchent et redorent leur image aux yeux des naïfs, en donnant l’impression de gérer la faune et la nature. C’est le cas des élevages de faisans et de perdrix par exemple, dont nous avons exposé le calvaire. D’autres sont souvent aussi propriétaires de parcs fermés, comme nous l’avons montré dans notre enquête sur les chasses en enclos, et monnayent à prix d’or cette barbarie organisée. Mais ces élevages peuvent aussi vendre leurs animaux à l’industrie agroalimentaire pour finir sur les tables des fêtes de fin d’année de nos concitoyens.

    Combien existe-t-il d’élevages de ce type dans notre pays ? Voici, avec des images jamais vues, le sort terrible de ces animaux que rien quasiment ne protège.

    Les élevages d’animaux sauvages : un scandale de plus dans le monde de la chasse et de l’agroalimentaire français

    Les animaux sauvages, libres comme captifs, ont peu ou pas de droits en France ! Puisque les maltraitances subies par les animaux sauvages libres ne sont pas délictuelles (ce renard mutilé en est un exemple parlant), ils peuvent donc tout subir, puisque tout est exception, tout est dérogation. Mais si ce sont les mêmes animaux, leur nature, elle, ne change pas. Notre enquête révèle l’abandon législatif abyssal auquel sont livrés les animaux considérés comme du gibier, y compris, donc, ceux qui naissent dans un élevage et ne sont pas destinés à la chasse.
    « Les images que nous publions sont un témoignage de l’abandon par les politiques des animaux sauvages dans notre pays. Voici la réalité des animaux sauvages. Libres, ils sont traqués sans fin. Captifs, ils sont massacrés sans exception. Il est urgent de faire fermer les élevages d’animaux sauvages en France. »
    Muriel Arnal, présidente fondatrice de One Voice
     

    À l’élevage Apicerf, des cerfs tout sauf « happy »...

    Chez Apicerf, rien ne se perd. Sur le marché, l’éleveur vend aussi les bois des daguets, qui sont de jeunes cerfs abattus à dix-huit mois à peine. Et que l’exploitation soit intensive ou non, mourir à un an et demi, en n’ayant jamais été libre, personne ne peut dire que c’est une vie digne d’être vécue !

    ... avec la mort comme unique porte de sortie

    Ils sont envoyés à l’abattoir du Grand Autunois Morvan en pleine nuit, et mis à mort non pas sur la chaîne, mais directement dans le camion. Une fois celui-ci garé à l’entrée de l’abattoir, serrés les uns contre les autres, ils tentent de s’éloigner du bouvier qui fait son entrée dans l’espace où ils sont confinés. Armé d’un pistolet d’abattage, qu’il recharge entre chaque animal, il profère des remarques tant humiliantes qu’absurdes vis-à-vis de ses victimes, qui s’effondrent les unes sur les autres. Le dernier tentera vainement d’effectuer un demi-tour, mais ses sabots butant sur les corps, et pris au piège, il finira comme ses congénères. « Celui-là, il me regarde mal », « Yes ! » ... À chaque coup asséné, la chute. Visible et audible à l’extérieur du camion qui répercute ce qui se joue à l’intérieur.

    Comme tout étourdissement, le procédé est approximatif et plusieurs cerfs reprennent conscience en pleine agonie, étouffés ou écrasés sous les corps. Le personnel de l’abattoir va alors les laisser entassés à l’arrière du camion, un temps interminable pour les mourants, avant d’en traîner certains au sol, maculant de sang leur itinéraire, et de suspendre les autres à des crochets qui les emmèneront à l’intérieur...

    Nous demandons que cet abattoir soit fermé d’urgence et, à défaut, l’arrêt de l’abattage des cervidés qui s’y effectue car cet établissement n’est clairement pas adapté ! Nous déposons plainte pour actes de cruauté et mauvais traitements commis par un exploitant notamment, en plus des autres infractions sanitaires. Signez notre pétition pour fermer les élevages d’animaux sauvages !

    Nous avons aussi besoin de vous pour poursuivre nos investigations et lever le voile sur l’étendue de cette souffrance. De nombreuses autres exploitations du même genre sévissent. Il faut enquêter. Soutenez notre action pour que les animaux sauvages soient enfin protégés dans notre pays.

     

    21/12/2021 : Une jeune chienne abattue à coup de fusil de chasse dans une propriété privée de Dordogne

    A Lamonzie-Saint-Martin dans le Bergeracois, une plainte a été déposée après la découverte dimanche du corps d'une chienne de trois ans criblé de plomb. Ses propriétaires pensent que l'animal a été abattu par des chasseurs.

    Qui a tué Oxana? A Lamonzie-Saint-Martin en Dordogne, une famille cherche à comprendre qui et pour quelle raison leur chienne de trois ans a été abattue de plusieurs coups de fusil samedi 18 décembre. Le berger allemand a été retrouvé par son propriétaire le dimanche matin à 200 mètres de leur maison. "Devant la tête du chien, il y avait une cartouche de calibre 12, plomb numéro 4" témoigne Jean-Jacques Borsatto, propriétaire du chien et lui-même lieutenant de louvèterie. 

    Une plainte a été déposée

    La famille qui possède une propriété d'une douzaine d'hectares a commencé à s'inquiéter le samedi après-midi quand la chienne, qui selon eux ne partait jamais, a disparu. Et ce n'est que le lendemain que le pauvre animal a été retrouvé mort. "Mon épouse, mes petites filles, ma fille et mon gendre ont été très choqués" raconte Jean-Jacques Borsatto, qui est également adjoint au maire de Lamonzie-Saint-Martin. Lui même chasseur, l'élu a du mal à comprendre ce comportement. "Le monde des chasseurs est très critiqué regrette-t-il, et malheureusement des chasseurs indélicats portent un peu plus la culpabilité de n'importe quoi sur ceux qui chassent légalement et dans le respect de la loi". Une plainte a été déposée à la gendarmerie.

     
     
    Un habitant de Marpiré (Ille-et-Vilaine) a été jugé ce mercredi 22 décembre 2021 pour avoir chassé pendant des années avec un permis "frauduleux" et sans assurance.

    Un homme de 75 ans habitant Marpiré, près de Vitré, a été jugé ce mercredi 22 décembre 2021 par le tribunal correctionnel de Rennes.

    Selon le parquet et les fédérations départementales des chasseurs d’Ille-et-Vilaine et de Mayenne, il a chassé pendant des années avec un permis « frauduleux » et sans assurance, participant à plusieurs battues.

    Interdit de chasse pendant deux ans

    Il avait en fait repassé son permis de chasse en Mayenne en mars 2016 en « déclarant faussement sur l’honneur qu’il n’était pas dans l’incapacité » de le faire, soutient l’accusation.

    Quand le tribunal de police de Fougères (Ille-et-Vilaine) lui avait retiré son précédent permis de chasse pour deux ans en février 2014, il avait « refusé » de se rendre à la gendarmerie de Vitré pour le remettre aux militaires car il « en avait besoin ».

    Il rend son permis deux ans plus tard

    Le septuagénaire de Marpiré ne s’y était finalement plié qu’à compter de mai 2016, soit plus de deux ans plus tard… au moment-même où il repassait les épreuves en Mayenne, de l’autre côté de la frontière régionale. Il avait ainsi fait renouveler ce permis « frauduleux » chaque année jusqu’en 2020, années au cours desquelles il avait « participé à plusieurs battues ».

    Le vieil homme, qui n’avait jusqu’alors qu’une seule condamnation au casier judiciaire, vieille de vingt ans, pour des « outrages » proférés aux gendarmes, était absent à l’audience mais était représenté par son avocat.

    L’homme maintient qu’il avait le droit de chasser depuis 2016 puisqu’on lui avait retiré son permis pour une durée de deux ans en 2014. Mais le parquet a une autre analyse de la situation : pour lui, la sanction n’a vraiment débuté qu’à compter de la remise du permis… c’est-à-dire en mai 2016. Il était donc en infraction à chaque battue administrative à laquelle il a participé pendant ces années, en déduit l’accusation.

    Le spectre du drame de Laillé

    « Monsieur est un chasseur d’habitude, il savait très bien ce qu’il faisait », a appuyé l’avocat des fédérations départementales des chasseurs d’Ille-et-Vilaine et de Mayenne, parties civiles dans ce dossier.

    « Selon le président de l’association de chasse, il était pratiquement présent à toutes les battues… Vous imaginez s’il y avait eu un accident avec des conséquences importantes ? », a poursuivi l’avocat, faisant référence au dramatique accident de chasse de Laillé, où un automobiliste de la 2×2 voies Nantes-Rennes a été tué en octobre dernier par un chasseur qui participait à une battue. 

    1 000 euros d’amende requis

    L’avocat des deux fédérations a demandé de condamner le septuagénaire à verser 1 000 € à la fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine pour son « préjudice d’image », 574 € pour les quatre redevances annuelles qu’il ne lui a pas payées entre 2016 et 2019, 800 € à la fédération mayennaise pour l’avoir « trompée au moins à quatre reprises » en faisant renouveler pendant quatre ans son permis « frauduleux » et enfin 800 € pour leurs frais de justice.

    Le procureur a requis au final une amende de 1 000 € pour la seule « obtention frauduleuse de document administratif constatant un droit, une identité ou une qualité ou accordant une autorisation ».

    « Mon client était dans la plus parfaite légalité quand il a repassé son permis en 2016 en Mayenne : les deux ans avaient déjà été purgés », soutient de son côté l’avocat de la défense.

    La juge, qui s’est donné le temps de la réflexion, rendra son jugement dans six semaines.

     

    23/12/2021 : Hautes-Pyrénées : il tire avec son fusil de chasse sur l'une de ses invités à Clarac

    Un jeune employé de ferme de Clarac a été interpellé par les gendarmes ce mercredi, après avoir tiré avec un fusil de chasse sur l'une de ses invités.

    2021 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    26/12/2021 : Un homme se blesse dans un accident de chasse à Priay

    La partie de chasse a mal tourné pour l’un de ses participants, dans la commune de Priay, ce dimanche 26 décembre au matin.

    Un chasseur âgé d’une trentaine d’années s’est blessé avec son arme. Les faits se sont produits aux alentours de 9 h 30, lors d’une battue.

    L’homme a été vraisemblablement chargé par un sanglier et il a donc voulu se protéger. Il a alors tiré mais a raté son objectif puisque la balle est venue se loger dans son pied.

    Il a été transporté dans un hôpital lyonnais où il pourrait être opéré. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’accident de chasse est privilégié.

     

    27/12/2021 : Braconnage de gibier : trois personnes interpellées près de Saint-Jean-de-Losne

    À la suite d’une enquête menée conjointement par l’Office français de la biodiversité (OFB) et la brigade fluviale de Saint-Jean-de-Losne, trois braconniers présumés ont été interpellés et placés en garde à vue pour des faits qui datent du début du mois de novembre.

     

    28/12/2021 : Abandonnée avec son chien gravement blessé en forêt, elle porte plainte

    Une Oyonnaxienne de 63 ans ne digère toujours pas la mésaventure qu’elle a vécue dans le bois d’Arfontaine, à Samognat. Deux chiens de chasse ont attaqué le sien. Tentant de les séparer, elle s’est retrouvée à terre. Le maître ne l’a pas aidé, la laissant seule avec Mooky, qui ne bougeait plus.

    Un Noël bien douloureux. Le vendredi 24 décembre, Celedonia Zamorano s’est rendue à la clinique vétérinaire pour récupérer son chien Mooky, hospitalisé la veille pour des blessures profondes au-dessous des côtes. La conséquence d’une fâcheuse rencontre quelques heures plus tôt.

    Face à deux braques allemands

    Jeudi 23 décembre, en fin de matinée, la retraitée de 63 ans se rend dans la forêt d'Arfontaine, un hameau de Samognat.
     
     
     
    Un chasseur d'une quarantaine d'années est mort mercredi après avoir été touché à la poitrine par «un tir accidentel» lors d'une battue au sanglier dans la commune d'Ossages, dans le sud des Landes, a-t-on appris jeudi auprès de la gendarmerie. Le tireur présumé, un septuagénaire qui participait à la partie de chasse, a été placé en garde à vue, selon la source, confirmant des informations du journal Sud-Ouest.
    Le parquet de Dax a indiqué à l'AFP avoir ouvert une enquête pour homicide involontaire. Selon la gendarmerie, l'enquête doit notamment déterminer «si les gens étaient à leur place» et «si les secteurs de tir ont été respectés». Les deux hommes, originaires du secteur, faisaient partie d'un groupe ayant l'habitude de chasser ensemble, selon cette source.
     
     
     
    Il se promenait dans la vallée du Couesnon, à proximité de Saint-Ouen-des-Alleux ce mardi 28 décembre lorsqu'un sanglier s'est échappé d'une battue. Bruno raconte sa grosse frayeur, dans un contexte de tensions depuis la mort d'un automobiliste touché par un tir de chasse en novembre dernier.

    Ce chemin sur les hauteurs de la vallée du Couesnon (Ille-et-Vilaine), près de Saint-Ouen-des-Alleux, Bruno l'emprunte régulièrement avec ses deux chihuahuas. Ce mardi après-midi, vers 16 heures, il entend au loin des chiens et des coups de feu. "Je me suis dit que ça commençait à être la guerre." Le promeneur entend un sifflement sur son côté gauche "qui a froissé les feuilles des arbres, je pense que ça devait être une balle". 

    Les chiens de meute sont sortis du périmètre de la battue

    Ni une, ni deux, Bruno descend du petit chemin pour se diriger vers le parking. Il évite de justesse le passage d'un sanglier qui s'est échappé de la battue. Une meute d'une dizaine de chiens suit la bête à toute vitesse. "Quelques secondes plus tard, j'ai vu un homme en chasuble qui utilisait des pétards." Bruno l'interpelle mais le chasseur lui répond qu'il n'y a aucun risque. L'homme qu'il croise est en réalité un piqueux, le responsable des chiens de meute. Il n'était pas armé selon le responsable de la battue, qui ajoute que le bruit des pétards était en réalité celui d'un fouet utilisé pour guider les chiens.

    Pendant les vacances scolaires, de nombreuses familles se promènent dans la vallée. "Il y avait des grands-parents et leurs petits-enfants qui ont dit qu'ils avaient vu le sanglier de près." De leur côté, les chasseurs expliquent que le sanglier est sorti du périmètre de la battue, qui était organisée suite à la plainte d'un agriculteur, constatant de gros dégâts dans son champs. Les sangliers prolifèrent dans le département, attirés par l'abondance de nourriture grâce à des températures douces pour la saison. 

    Des chasseurs "très mal vus" selon le maire 

    Bruno, dont le père a lui-même pratiqué la chasse, va porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui. "J'ai trouvé cela un peu stupide de faire du rabattage sur une zone naturelle dans laquelle il y a une possibilité d'habitations et des promeneurs", explique-t-il, encore sous le choc. Pour le président de la fédération des chasseurs en Bretagne, le risque était minime. "Si la personne s'engage sur un chemin où il y a des chasseurs, les chasseurs l'identifient. On désarme et on fait voir aux gens que l'on n'est pas en action de chasse", répond André Drouard.

    La mort d'un automobiliste, touché par un tir de chasse sur la quatre voies entre Rennes et Nantes en octobre dernier est encore dans toutes les têtes. "Ce qui s'est passé interpelle forcément beaucoup de gens. mais je peux vous dire qu'il y a un bon nombre de chasseurs traumatisés, indique André Drouard. Il y a une prise de conscience, peut-être pas à 100%, mais une grosse prise de conscience sur l'évaluation de son environnement à la chasse." De son côté, le maire de Saint-Ouen-des-Alleux défend les responsables de la battue : "Les chiens ne sont pas faciles à arrêter. En ce moment, les chasseurs sont très mal vus. J'étais agriculteur et je suis très content qu'ils s'occupent des sangliers car ça fait d'énormes dégâts."

     

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  • Bienvenue en France où vous êtes obligés de faire tout un tas de mesures administratives pour empecher quelques psychopathes (aussi appelés chasseurs) de venir sur votre terrain pour y pratiquer leur loisir de pervers à savoir flinguer des animaux ...

    Cela prouve bien que dans ce pays cette racaille a de forts appuis au niveau politique.

    Il est vraiment temps que cela change ...................

     

    Comment interdire la chasse sur son terrain ?

    Démarche publiée le 25/09/2020 à 17h12 - La Rédaction de DemarchesAdministratives.fr

    Comment empêcher des psychopathes de venir flinguer sur votre terrain !!!

    « Nul n’a la faculté de chasser sur la propriété d’autrui sans le consentement du propriétaire ou de ses ayants droit », article L.422-1 du Code de l’Environnement. Pourtant, pour que votre terrain ne soit pas une zone de chasse, des démarches sont nécessaires.

    Comment empêcher des psychopathes de venir flinguer sur votre terrain !!!

    Comment procéder pour interdire la chasse sur son terrain ?

    Depuis le 27 juillet 2000, la loi n°2000-698 du 26 juillet 2000 vous autorise à interdire la chasse sur vos propriétés « au nom de convictions personnelles » pour préserver la faune sauvage ou simplement pour vous sentir plus en sécurité. En aucun cas, vous devrez vous justifier auprès des chasseurs concernant cette décision personnelle.

    En fonction du type d’association de chasse de votre commune, les démarches sont différentes.

    Société de chasse - loi 1901

    Pour affirmer votre refus d’autoriser la chasse sur vos terres, il vous faudra créer un refuge en respectant la démarche expliquée dans le dernier paragraphe de cet article.

    Association Communale de Chasse Agréée (ACCA) - loi Verdeille

    Si votre terrain se situe à moins de 150 mètres de la maison, demandez une mise en refuge. S’il s’étend au-delà de cette limite, la chasse y est autorisée par défaut. Vous devez alors signaler votre volonté d’y interdire l’exercice de cette pratique en rédigeant une demande.

     

    Comment demander le retrait de son terrain du domaine de l’ACCA ?

    Pour demander le retrait de son terrain du domaine de l’ACCA, il faut rédiger une demande en précisant les informations ci-dessous :

    • adresse personnelle ;
    • superficie de la parcelle ;
    • numéro de cadastre ;
    • copie du plan cadastral.

    Depuis le décret n°2019-1432 du 23 décembre 2019, votre courrier doit désormais être adressé au président de la Fédération des chasseurs de votre département et non plus à la préfecture.

    Votre demande doit impérativement être envoyée par recommandé, avec accusé de réception, dans les 6 mois précédent le renouvellement de l’ACCA, qui intervient tous les 5 ans. Contactez le service chasse de la DDT de votre département pour en connaître la date.

    Après réception, la Fédération de chasse dispose de 4 mois maximum pour statuer et vous délivrer une autorisation individuelle attestant que votre parcelle ne fait plus partie des zones de chasse de l’ACCA.

    Vous pourrez ensuite demander la mise en refuge de votre terrain.

    Nous vous conseillons de garder un exemplaire de votre courrier, afin d’avoir des preuves en cas de litige avec une association communale de chasse.

    Même si cette procédure peut s’avérer longue et fastidieuse, elle permet de respecter les animaux vivant en toute liberté dans la forêt.

     

    Demander la mise en refuge de son terrain

    Pour demander la mise en refuge de votre terrain, vous devrez respecter la procédure suivante :

    A savoir : ces panneaux sont délivrés par les associations protectrice.

    En plus de vous protéger des tirs de chasseurs, un refuge est un havre de paix pour la nature, tout comme un acte militant pour l’épanouissement de la biodiversité.

     

    Que faire en cas de non-respect ?

    Les chasseurs continuent de venir chasser en dépit de votre demande et de la présence des panneaux sur votre terrain ? Agissez rapidement :

    • Appelez les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB). Ils recueilleront votre plainte. S’ils constatent l’infraction, ils verbaliseront immédiatement les chasseurs.
    • À défaut, récoltez des preuves : photo, vidéo des tireurs chez vous ou de leur chien de chasse... puis déposez plainte en vous rendant au commissariat ou à la gendarmerie de votre choix.
    • Contactez le service juridique de la LPO ou de l’ASPAS pour vous aider à faire respecter vos droits.

     

    Source : https://demarchesadministratives.fr/demarches/comment-interdire-la-chasse-sur-son-terrain

     

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  • Je soutiens le référendum pour les animaux.

    Référendum pour les animaux !

     

    Les mesures

    1- Interdiction de l’élevage en cage

     

    L’élevage en cage est le mode d’élevage le plus douloureux pour les animaux.

    En France, il concerne encore 58% des poules pondeuses, 99% des lapins et la majorité des cailles, oies ou canards.

    Les truies sont maintenues en cages ou box individuels plusieurs mois par an, en plus de passer leur vie enfermées en bâtiment.

    Les veaux passent leurs 2 premiers mois enfermés en box individuels, dans lesquels ils peuvent juste se retourner (puis le reste de leur courte vie en bâtiment sans accès extérieur).

     

     

     

    Entassés à plusieurs dans un espace minuscule, sans possibilité de se dresser sur leurs pattes ou d’étendre leurs ailes, ces animaux souffrent de manière abominable du premier au dernier jour de leur existence.

    Privés de tout contact avec un élément autre que le fer et le plastique qui composent leurs cages, ils développent des troubles psychologiques et physiques majeurs.


     

     

    Dans les élevages de poules pondeuses, les enquêtes filmées montrent une très grande agressivité entre les animaux, liée à la promiscuité, et l’existence de comportements cannibales.


     

     

    Plusieurs grandes entreprises de distribution, comme Monoprix ou Carrefour, ont déjà décidé de ne plus commercialiser d’œufs issus de l’élevage en cage et le groupe Avril, leader français sur le marché de l’œuf, s’est engagé à mettre fin à l’élevage en cage d’ici 2025.


     

     

    Dans la proposition de loi, la date butoir de 2025 est ainsi proposée pour permettre aux éleveurs de réaliser les aménagements nécessaires.

    90% des Français sont favorables à l’interdiction de l’élevage en cages des poules pondeuses (sondage YouGov 2018).

     

     

    2- Interdiction des élevages à fourrure

     

    Dans notre pays, des visons continuent d’être élevés en cage dans des conditions abominables.


     

     

    Ils sont abattus dans le seul but de produire de la fourrure, alors que l’industrie du textile a depuis longtemps développé d’autres matières isolantes très efficaces, y compris de la fausse fourrure.


     

     

    De nombreuses marques de vêtements ont déjà cessé d’utiliser de la fourrure animale, parmi lesquelles de grandes enseignes de luxe (Chanel, Jean-Paul Gaultier, Gucci, Versace, The Kooples, Maje…).


     

     

    91% des Français s’opposent au commerce de la fourrure (sondage Ifop 2019) et les élevages à fourrure sont déjà interdits dans plusieurs pays, dont l’Autriche, la Norvège, la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas.


     

     

    Dans la proposition de loi, la date de butoir de 2025 est proposée pour laisser le temps aux éleveurs d’organiser une fermeture ou une reconversion.

     

     

    3- En finir avec l’élevage intensif

     

    En France, l’élevage intensif fournit la grande majorité de la viande consommée.


     

     

    Ainsi, 98% des porcs sont élevés dans des bâtiments fermés sans aucun accès à l’extérieur. De même, plus de 82% des poulets de chair sont enfermés par milliers dans des hangars n’offrant pas d’accès à l’extérieur et entassés jusqu’à 22 individus par m².

    97% des dindes sont élevées en bâtiment fermés, 62% des chèvres également.
    Un peu plus de 62% des poules pondeuses (environ 51% en cages + 12% au sol en bâtiment)


     

     

    Les conditions de vie des animaux qui vivent dans ces exploitations industrielles sont catastrophiques. Promiscuité extrême, ennui, blessures non soignées, agressivité, espace trop petit pour étendre ses ailes ou se déplacer sans bousculer ses congénères…


     

     

    L’élevage industriel, en plus de ne pas répondre aux besoins naturels élémentaires des animaux, a un énorme impact environnemental.

    Face à l’urgence climatique, la France ne peut plus continuer dans cette voie et doit soutenir les éleveurs qui décident de se convertir à l’élevage biologique ou en plein air.


     

     

    La proposition de loi que nous voulons soumettre au référendum inclut donc un moratoire immédiat sur l’élevage intensif : tout nouveau projet d’exploitation devra impérativement garantir aux animaux la possibilité d’un accès quotidien au plein air.


     

     

    Le texte pose également le principe d’une interdiction de l’élevage en bâtiment fermé sans accès à l’extérieur en 2040. Ce délai de 20 ans permet aux éleveurs déjà en activité de réaliser les aménagements nécessaires, avec l’aide des collectivités.


     

     

    88% des Français sont opposés à l’élevage intensif et 87% d’entre eux sont défavorables aux méthodes de production ne laissant aucun accès extérieur aux animaux (sondage YouGov 2019).

     
     

    4- Interdiction de la chasse à courre, du déterrage et des chasses dites « traditionnelles »

     

    La chasse à courre, aussi appelée « vénerie », consiste à traquer un animal (un cerf, sanglier, chevreuil, renard ou lièvre) jusqu’à épuisement à l’aide d’une meute de chiens et de cavaliers à cheval.



     

    Cette pratique issue de l’aristocratie est particulièrement cruelle pour l’animal poursuivi, puisque la traque peut durer plusieurs heures, provoquant un stress intense.



     

    Dans la chasse à courre, on ne cherche pas à abattre l’animal le plus rapidement possible et sans douleur. Au contraire, la poursuite et la mise à mort sont volontairement longues et scénarisées.



     

    Le cerf est achevé à l’arme blanche. Son corps est jeté aux chiens, sa tête conservée comme trophée, et ses pattes coupées puis offertes à des invités.



     

    La chasse à courre est un jeu où l’on torture un animal dans le seul objectif de se divertir. De nombreux incidents ont été signalés en France ces dernières années lors de chasses à courre, les cerfs paniqués se réfugiant parfois sur des routes ou des terrains privés, les veneurs n’hésitant pas à s’y introduire pour tuer leur proie.



     

    84% des Français sont opposés à cette pratique (sondage Ifop 2017) et la chasse à courre est déjà interdite dans plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne et l’Allemagne.



     

    Nous proposons également d’interdire la vénerie sous terre, qui consiste à déterrer des familles de renards et de blaireaux à l’aide de chiens et de pinces pour les tuer. Cette méthode sadique, cousine de la chasse à courre, menace les populations de blaireaux, espèce déjà protégée dans de nombreux pays européens.



     

    Enfin, nous souhaitons que les Français puissent exprimer leur opposition aux autres chasses dites « traditionnelles », qui subsistent dans certains départements de notre pays alors qu’elles sont déjà bannies par nos voisins européens.



     

    Il s’agit là de piéger des oiseaux en les collant (avec de la glu), en les étranglant (tenderie) ou en les écrasant (tendelle).



     

    Ces méthodes, en plus d’être cruelles, sont non sélectives et aboutissent à la capture d’espèces protégées menacées d’extinction.

     
     

    5- Interdiction des spectacles avec animaux sauvages

     

    Dans le monde, 60% des animaux sauvages ont disparu ces quarante dernières années.



     

    L’effondrement de la biodiversité et les découvertes toujours plus fascinantes sur l’intelligence et la sensibilité animale devraient nous pousser à bien traiter les animaux captifs.



     

    Pourtant, en France, des lions, tigres, dauphins, éléphants ou encore singes sont toujours utilisés comme des objets de divertissement dans les cirques et delphinarium.



     

    Ces animaux issus d’espèces sauvages sont forcés à réaliser des « performances », tout en vivant dans des espaces clos minuscules.



     

    Ces conditions de vie constituent une maltraitance, les animaux non domestiques ayant besoin de grands espaces pour répondre aux besoins naturels de leurs espèces.



     

    Un animal sauvage n’est ni une peluche, ni un clown, ni un jouet.



     

    72% des Français sont favorables à l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques (sondage Ifop 2020) et cette pratique est déjà interdite dans de nombreux pays, dont le Danemark, la Grèce, le Costa Rica, le Mexique, la Hongrie, la Roumanie ou encore la Finlande.

     
     

    6- Interdiction de l’expérimentation animale si des alternatives existent

     

    L'expérimentation animale en France concerne près de 2 millions d'animaux.


     

     

    Ce chiffre passe à 4 millions si l’on ajoute les animaux transgéniques qui ne sont pas comptabilisés comme le font les autres pays. En Europe, la France se classe en première position pour le nombre de chiens et de primates expérimentés.


     

     

    Le plus grand élevage français de chiens pour les laboratoires a décidé de s’agrandir, passant de 500 à 3600 reproducteurs. La France, c'est 429 000 animaux qui subissent des expériences à douleurs sévères. C'est aussi 3708 projets de recherche avec animaux soumis aux comités d’éthiques en 2017. Aucun n’a été refusé.


     

     

    Tout ceci avec l’aval de l’État alors que l’Union Européenne exige que l’on réduise le recours aux animaux dans la recherche. Il y a moins de 20% de visites inopinées dans les laboratoires français quand la moyenne en Europe est de 40%.


     

     

    Enfin, l'expérimentation en France, c'est 0 € versé à l’organisme promouvant les méthodes substitutives quand le Royaume-Uni a investi 65 millions de livres sur les quinze dernières années.


     

     

    Pour toutes ces raisons, il est impératif d'obliger la France à utiliser les méthodes substitutives lorsqu'elles existent. 90% des Français sont favorables à l’interdiction de l'expérimentation animale si des alternatives sont possibles (sondage IFOP 2018).

     

     

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    Référendum pour les animaux !

     

     

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  • Bon d'entrée de jeu si il y a un médecin dans le coin il va falloir qu'il m'explique une chose.

    Si ces gens là (les déterreurs) sont considérés comme psychologiquement sains serait-il urgent que je consulte ? Merci d'avance de votre réponse.

     

     

    Comment, de nos jours, peut-on avoir comme loisir de torturer des animaux ? De jouir de la souffrance d'être vivants ?

    Sincèrement ces êtres là doivent avoir un gros problème mental. Ne pourrait on pas les examiner pour, peut-être, détecter un gêne à rattacher à la perversion .... à la psychopathie !

    Comment vouloir une société fondée sur l'éthique si celle ci est gangrénée par des gens de cette espèce ?

    J’envoie un appel aux laboratoire de vivisection, plutôt que de torturer, vous aussi, des animaux ne pourriez vous pas utiliser ces gens là pour vos tests ? Au moins cela les rendrait utiles à notre société.

    N'oublions pas non plus que dans les Haut-de-France ces chasseurs là sont soutenus par un homme politique "important" à savoir  Xavier Bertrand.

    Alors à celles et ceux qui votent pour les partis de ces politiques ne venez pas vous offusquez de ces sales et sombres méthodes.... assumez ! Tu votes pour eux ... tu cautionnes.

     

    Des bénévoles infiltrés de One Voice filment des chasseurs des Hauts-de-France battre à mort des renardeaux

     

    One Voice infiltre le monde "merveilleux" du détérrage ....

     

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  • 2020 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    Année 2020 le lobbys des bouffons de la gâchette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE.

    Entre les accidents dont ils sont à l'origine envers les humains, entre le nombre d'animaux assassinés pour leur loisir pervers, entre les secours dont ils bénéficient avec notre fric (pourquoi ne pas faire payer la fédération de chasse ? ), entre ....................... bref de vrais nuisibles pour une société ces gens là.

     

    01/01/2020 : Quand un maire propose aux chasseurs de tirer sur les chats errants !

    En France, l’errance féline est un véritable problème, d’abord pour les chats eux-mêmes mais aussi pour leur impact sur la petite faune locale. Et ce mois d’octobre, un maire du Tarn a décidé de régler le problème des chats errants sur sa commune… en demandant aux chasseurs de s’en occuper !

    Depuis plusieurs années maintenant, les associations de protection animale se sont emparées de la question de l’errance féline. Livrés à eux-mêmes dans les villes et les campagnes, nos compagnons félins peuvent vite retourner à un état semi-sauvage.

    Vie de misère

    Ils se reproduisent alors sans aucun contrôle, vivent une existence de misère entre maladies et accidents et ont un impact non-négligeable sur la petite faune locale (en particulier les passereaux, leur première cible).

    Ainsi de nombreuses ONG de protection animale appellent-elles à une politique ambitieuse et volontaire en matière de stérilisation de nos compagnons félins, de sorte à enrayer une bonne fois pour toute cet inquiétant phénomène.

    Table rase

    Or, certains maires de communes de France semble préférer opter pour des ” solutions ” pour le moins radicales plutôt qu’encourager la stérilisation et la responsabilité des adoptants. Ainsi, le maire de la commune de Técou, dans le Tarn, a-t-il pris une décision qui a fait bondir les associations de protection des animaux.

    L’élu de la république a ainsi pris un arrêté municipal qui préconisait aux chasseurs de la ville de s’occuper de piéger et tuer les chats errants vivant dans la région. Par cet arrêté signé le 13 Octobre dernier, le maire a décidé d’ajouter encore une dose de violence dans l’existence déjà très difficile de ces chats abandonnés.

    Les fous de la gâchette auront donc carte blanche pour piéger et ” débarrasser ” la ville des félins. Les membres de la société de chasse locale ne se sont d’ailleurs pas faits prier pour se lancer dans la traque des matous errants en cette période de chasse ouverte.

    Chasse aux chats ?

    Certains administrés, horrifiés par cette décision, se sont plaints auprès de leur élu local. Celui-ci a cherché à rassurer les esprits en expliquant que les chats piégés par les chasseurs seraient remis au bout de 48h au refuge SPA le plus proche.

    Or, le refuge en question a souligné qu’il n’était même pas au courant de l’arrêté pris par le maire et qu’il n’était de toute façon pas en mesure d’aider tous ces chats errants. Et la SPA de rappeler :

    ” Ces animaux ne peuvent êtreconduits en fourrière que, dans la mesure où le programme d’identification et de stérilisation sur site prévu par le code rural et de la pêche maritime ne peut être mis en oeuvre. “

    L’association One Voice a donc saisi le Juge des Référés du Tribunal Administratif de Toulouse pour mettre fin à cette chasse aux chats.

     

    03/01/2020 : Calanques : un faucon blessé par des plombs, relâché

    Il a eu plus de chance que ce brave mérou brun, il y a quelques semaines, passé brutalement de vie à trépas après avoir été transpercé par la flèche d'un braconnier sous-marin. Un jeune faucon crécerelle qui avait été pris pour cible par un chasseur sans scrupule dans le vallon de Fardeloup, sur la commune de La Ciotat, a en effet pu être soigné, avant d'être relâché avec succès, dimanche dernier, sur le site même de sa découverte. Le rapace dont l'espèce est strictement protégée en France, - a fortiori à l'intérieur d'un parc national -, avait été retrouvé criblé de plombs par des randonneurs. Ces derniers avaient eu la présence d'esprit de confier immédiatement l'animal à des spécialistes. Depuis, toute une chaîne de soins avait été activée, de la clinique vétérinaire du Redon jusqu'au Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui a pu le soigner et le requinquer.

    Même si l'événement se termine bien pour le faucon, le Parc national des calanques a engagé une procédure et une enquête judiciaire contre X afin que l'auteur du tir puisse être recherché et sanctionné.

     
     
    04/01/2020 : Côtes-d'Armor : ivre, un chasseur tire en l'air avant de mettre en joue des policiers

    2 grammes d’alcool par litre dans le sang, un chasseur a tiré en l'air à plusieurs reprises à Saint-Brieuc. Approché par des policiers, il les a menacés, avant d'être maîtrisé par eux.

    On peut dire qu'il a commencé l'année de manière... explosive ! Le 1er janvier au soir, des habitants du lotissement des Villages à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), entendent de nombreux bruits, qu'ils assimilent à des pétards. Rapidement, il constate néanmoins qu'un habitant tire de nombreux coups de feu. Et préviennent la police, rapporte Ouest-France.

    Les forces de l'ordre, arrivées sur place, constate que l'homme continue de tirer en direction de la rue avec son fusil de chasse, alors qu'il a devant lui un fourgon criblé de balles. Il est visiblement ivre. Un premier policier sort son arme de service, un second le menace avec un taser.

    Mais l'homme refuse de lâcher son fusil, et vise les policiers. Ces derniers lui sautent dessus et le désarment. Le tireur, vice-président d'une association de chasse locale, a quelque 2 grammes d'alcool dans le sang. Ses quatre enfants, découverts par les policiers, sont en pleurs "dans une maison sentant l’urine provenant d’une dizaine de chiens de chasse", précise Ouest-France.

    Les policiers menacés se sont vus prescrire cinq jours d'arrêt de travail. L'homme sera jugé le 20 janvier. Il a mis en avant son état d'ébriété pour justifier son acte, affirmant ne pas avoir "l'habitude de boire de l'alcool fort" et a demandé pardon aux policiers. Il est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de recevoir ses enfants dans l'attente de son jugement.

     

    04/01/2020 : Un accident de chasse fait un mort en Saône-et-Loire

    Un homme de 63 ans a été mortellement atteint d'une balle ce samedi midi dans le Morvan.

    Un accident de chasse s'est produit ce samedi, peu avant midi, dans la desserte forestière "Banland" à Saint-Léger-sous-Beuvray, dans le Morvan. Un homme de 63 ans a reçu une balle dans une jambe, dans des circonstances qui restent à éclaircir, selon nos confrères du Journal de Saône-et-Loire qui dévoilent l'information.

    Les pompiers de Saint-Léger-sous-Beuvray (un véhicule de première intervention) et d'Etang-sur-Arroux (une ambulance et le chef de centre le lieutenant Loïc Huguenin), alertés, ont été dépêchés sur place pour porter secours à la victime dont une artère a été touchée par le projectile. Malgré leur intervention et celle d'une équipe médicale du Smur d'Autun, le chasseur, originaire de la commune voisine de Saint-Prix, est décédé sur place.

    Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet accident.

    Un précédent à La Tagnière au mois de novembre

    Il s'agit du deuxième accident de chasse qui survient dans la région autunoise en un mois et demi. Lundi 18 novembre à La Tagnière, un traqueur a reçu une balle dans le bras. Celle-ci a fini sa course dans les viscères de la victime qui, après avoir été opérée, a pu être sauvée.

     

    04/01/2020 : Corse-du-Sud : un blessé dans un accident de chasse à Bocognano

    Hier, vers 12h30, un homme s’est blessé au pied, visiblement tout seul, en rentrant d’une battue organisée sur la commune de Bucugnà.

    Le coup aurait atteint la victime au niveau du pied, provoquant une blessure importante mais sans engagé le pronostic vital du chasseur. Ce dernier a été transporté à l’hôpital d’aiacciu, par la voie des airs à bord du Dragon 20.

     

    05/01/2020 : Pyrénées-Orientales : un chasseur blessé par balle lors d'une battue au sanglier à Oms

    L'accident est survenu dans le Vallespir ce samedi 4 janvier 2020 en fin d'après-midi. 

    Un chasseur de 71 ans a été blessé d'une balle dans la jambe ce samedi au cours d'une battue au sanglier sur la commune d'Oms, au-dessus de Céret. C'est en fin de journée, vers 17 h 30, que l'accident de chasse s'est produit. Un sanglier a surgi entre deux chasseurs, et l'un d'eux, surpris, a tiré et touché son camarade au niveau de la cuisse. 

    La victime, un habitant d'Espira-de-l'Agly, a été prise en charge par les pompiers et évacuée sur le centre hospitalier de Perpignan. Ses jours n'étaient pas en danger.

    L'enquête confiée à la communauté de brigades de gendarmerie de Céret, devra établir les circonstances exactes de cet accident. 

    Le tireur, un Solérien de 70 ans, a été entendu ce dimanche matin par les gendarmes à Céret. 

     
    05/01/2020 : À Saint-Yvi, le chasseur se tire dans le pied et perd deux orteils
    Un sexagénaire a été victime d’un accident de chasse, dimanche matin à Saint-Yvi. Les faits se sont déroulés vers 10 h 30 au niveau de la chapelle de Locmaria, à proximité de la voie verte. Lors d’un arrêt, l’homme, âgé de 60 ans et domicilié à Rosporden, a posé son fusil sur sa botte droite, le canon tourné vers le pied. La manche de son pull se serait prise dans la gâchette et lors d’un mouvement, un coup est parti, lui arrachant deux orteils. Ses compagnons ont aussitôt donné l’alerte. Il a été transporté au centre hospitalier de Quimper par les sapeurs-pompiers.
     
     
     
    06/01/2020 : Marche avec les loups : le réalisateur reçoit des menaces de mort !

    Jean-Michel Bertrand n’en est pas à son premier film sur le sujet du Loup. En 2017, il avait déjà abordé ce fameux prédateur dans La Vallée des Loups. Un film qui avait compté près de 200.000 entrées, un score très honorable pour ce type de production. En ce mois de janvier, c’est la sortie de Marche avec les loups. Dans ce nouveau film, présenté en avant-première pendant les fêtes de Noël, Jean-Michel Bertrand raconte le parcours des loups.

    Ces animaux au « fonctionnement complexe et erratique » qui traversent « des territoires hostiles déjà occupés » par d’autres loups, et ceux désormais occupés par les humains. Ce montagnard a suivi pendant plusieurs années ces animaux mythiques, l’idée étant de parler de leur dispersion. Comment ces animaux quittent-ils leur lieu de naissance, pour aller où ?

    Le loup : un sujet très sensible

    A l’approche d’une avant-première à Gap ce week-end, la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles des Hautes-Alpes avait appelé à une mobilisation « contre » le film. L’accusant d’être pro-loup. La mobilisation a été finalement annulée mais la FDSEA 05 maintient sa position. Dans les colonnes du Dauphiné Libéré, la secrétaire générale de l’organisation affirme « nous passer un film proloup disant que c’est nous qui ne savons pas faire (…) on ne peut pas l’entendre ».

    Des propos qui finissent pas exaspérer le réalisateur qui explique que ces gens n’ont pas vu le film et ont un « a priori colossal ». « J’ai reçu trois menaces de mort » explique Jean-Michel Bertrand.

    Car si le film a pour partenaires plusieurs associations de protection de la nature connue pour leur position « pro-loup », son message est nettement plus fin. Parmi les différentes scènes du film, des images grandioses mettent en avant la beauté des territoires de montagne. Ceux-là même que défendent et entretiennent les agriculteurs. Pourtant, pour financer son film, le réalisateur n’a pu compter sur le soutien des départements les plus touchés par la prédation – qui avaient soutenu son travail lors du premier film de 2017. Dommage, car une fois encore le film se révèle une carte postale magnifique pour ces territoires montagnards.

     

    06/01/2020 : Finistère: le tir d'un chasseur finit dans la cuisine d'une famille

    Le chasseur, âgé de soixante ans, aurait raté le sanglier qu'il visait lors d'une partie de chasse. La balle de son fusil a continué sa course, pour finir par traverser la baie vitrée du domicile d'une famille de Plouigneau, près de Morlaix, dans le Finistère.

    Un accident de chasse a été évité de peu ce dimanche près de Morlaix, dans le Finistère, selon le quotidien 20 Minutes, qui rapporte les informations du Télégramme. Lors d'une partie de chasse, un tir visant un sanglier a en effet terminé dans la cuisine du domicile d'une famille, sans faire de blessés.

    L'homme responsable du tir, âgé de 60 ans, participait à cette partie de chasse avec quinze autres personnes. Son tir a raté sa cible et a traversé la baie vitrée de la maison en question, avant de ricocher contre le mur de la cuisine.

    La gendarmerie, qui avait été alertée le jour de l'accident, devrait entendre le chasseur ce lundi. Son contrôle d'alcoolémie passé le jour même s'est révélé négatif.

     

    06/01/2020 : « J’ai eu la peur de ma vie » : frôlée par une balle de chasseur, elle témoigne

    Laëtitia en tremble encore, à propos de cette balle tirée dimanche par un chasseur qui a traversé sa maison et l’a frôlée d’une dizaine de centimètres.

    C’est un véritable drame qui a été évité de justesse, dimanche matin, à Plouigneau, près de Morlaix (29). Dans un pavillon du quartier de Lanleya, vivent Laëtitia et Ghislain, 34 ans tous les deux, ainsi que leurs trois enfants : Enora, 12 ans, Nolwenn, 14 ans, et Anaïs, 15 ans. Ce dimanche, il y a aussi Tom, 3 ans, le filleul de Laëtitia.

     

    Il est 11 h 30 quand le couple prépare le déjeuner dominical. À proximité de la maison, une quinzaine de chasseurs participent à une battue aux sangliers. « Depuis 5 à 10 minutes, on entendait des coups de fusil, raconte Laëtitia. Et puis, il y a eu un gros boum. Ghislain s’est aussitôt jeté à terre. Une balle a traversé la baie vitrée, puis la pièce où est la table du déjeuner. Je me suis immédiatement accroupie dans la cuisine. La balle a ensuite ricoché contre un mur de la cuisine où je préparais le repas, avant de percuter un autre mur et de retomber au sol ».

    "Si j’avais porté des talons, je pense que j’aurais pris la balle en pleine tête et je ne serais pas là aujourd’hui."

    Une dizaine de centimètres au-dessus de la tête

    La balle est passée à une dizaine de centimètres au-dessus de sa tête. « J’ai eu la peur de ma vie. Si j’avais porté des talons, je pense que j’aurais pris la balle en pleine tête et je ne serais pas là aujourd’hui », indique la jeune femme. Ghislain est ensuite sorti dans le jardin. « Il leur a sommé d’arrêter de tirer mais ils continuaient, poursuit Laëtitia. Il a alors rejoint un groupe de chasseurs sur la route. Avec leurs talkies-walkies, ils ont prévenu les autres qu’il fallait arrêter de tirer car une balle avait traversé une maison. Les tirs ont donc cessé ».

    Âgé de 60 ans, l’auteur du coup de fusil a été identifié. « Il est passé à la maison après les faits et il ne s’est pas excusé. Pour lui, il n’y avait rien de grave car il n’y avait pas eu de mort ni de blessés. Il assure qu’il a tiré à plus de 500 m comme l’autorise la loi, mais j’ai un doute…. Je ne veux pas condamner tous les chasseurs mais je leur demande d’être plus vigilants et qu’ils fassent plus attention ». Ce lundi, le couple a porté plainte à la gendarmerie qui indique qu’une enquête est en cours. Nous avons joint la Fédération des chasseurs du Finistère qui n’a pas donné suite à notre appel.

    Une famille « traumatisée »

    Lors de la saison 2018-2019, 131 accidents de chasse ont été constatés en France (113 la saison précédente). Ceux-ci ont fait 132 victimes dont 22 non-chasseurs. Au total, huit personnes ont trouvé la mort.

    Aujourd’hui, la famille de Laëtitia se dit « traumatisée ». « On a du mal à encaisser le coup, déplore la mère de famille. Nous n’avons pas dormi dans la nuit de dimanche à lundi. Les enfants ne parlent que de ça. Tom, mon filleul, qui venait dormir chez sa marraine pour la première fois, ne veut plus revenir car il se plaint que les chasseurs tirent sur la maison de marraine… ».

     

     

    07/01/2020 : Manche : un chien abattu à bout portant pendant une balade, une plainte déposée par ses propriétaires

    Leur chien a été abattu à bout portant pendant une balade dans un bois samedi 4 janvier 2020. Un couple habitant Saint-Louet-sur-Vire dépose plainte.

    Ce samedi 4 janvier 2020, un couple qui habitant la commune de Saint-Louet-sur-Vire a perdu l’un de ses deux chiens lors d’une balade en forêt.

    A l’heure actuelle, rien ne permet d’affirmer s’il s’agit d’un tragique accident ou d’un acte malveillant mais les propriétaires, qui souhaitent garder l’anonymat, affirment que leur chien a été abattu de sang froid, à bout portant.

    Ixia, une chienne qui avait l’apparence d’un American Staffordshire, mais qui a été déclassée en Dog Terrier, avait 6 ans. Elle se promenait avec son maître dans le bois Lemoine et leur autre chien Eliott, un Dalmatien. Contacté par téléphone, il reprend les faits :

    "Je me promenais. Mon chien allait de droite à gauche devant moi. J’ai entendu un coup de fusil. J’ai appelé mon chien mais il n’est pas venu. Quatre personnes sont sorties du bois. Mon deuxième chien s’est approché d’eux et je leur ai dit qu’il n’était pas méchant."

    Face à lui, trois hommes et une femme avec des fusils, qui ont l’air d’être des chausseurs. Ils auraient affirmé avoir vu un chien sans collier qui aurait attaqué leur chien de chasse. Des prétextes que réfutent catégoriquement les propriétaires :

    "Nous l’avons adopté en mars 2019 dans une association pour les chiens maltraités. On lui avait limé les dents donc elle n’avait plus de crocs."

    Le projectile a transpercé l’animal des deux côtés

    Le certificat établi par le vétérinaire qui a incinéré l’animal fait état « d’une blessure d’entrée et de sortie du projectile qui a traversé de part en part le thorax » avec un diamètre de 5 centimètres des deux côtés de la plaie.

    Atterré, le propriétaire poursuit :

    "Je n’ai même pas entendu d’aboiements. C’est faux, ils ne se sont pas battus. Et je pense qu’elle est morte sur le coup."

    Extrêmement choqués, les propriétaires qui ont déjà vu l’un de leur chat blessé par balle en octobre, ont décidé de porter plainte.

     

    08/01/2020 : Lac du Salagou : la vidéo virale d’un chasseur tirant sur un sanglier à quelques mètres des promeneurs

    Une vidéo tournée au lac du Salagou fait le buzz sur les réseaux sociaux. On y voit un chasseur tirer à plusieurs reprises sur un sanglier qui traverse le lac. Ce site est ouvert au public et au moment des faits, des promeneurs se trouvaient à 100 mètres des impacts de balles.

    La vidéo a été tournée au Lac du Salagou, dans l’Hérault à la fin du mois de décembre, aux alentours du 20 décembre. Sur cette vidéo, on y voit un chasseur tirer à plusieurs reprises sur le lac du Salagou, il vise un sanglier qui traverse le lac à la nage.

    Des tirs à quelques centaines de mètres des passants

    Sauf que, de l’autre côté du lac sur la berge en face, il y a des promeneurs. Des impacts de balles sont tombés à 100 mètres à peine de ces passants :
     
    "On était sur une embarcation, et là on voit traverser un sanglier et on entend des coups, il y en a beaucoup peut-être trois ou quatre, et là on a vu les balles ricocher dans l’eau. C’est très dangereux car de l’autre côté de la berge à 400 mètres environ il y avait une dizaine de femmes qui faisaient leur jogging, confie Victor Combes, un pêcheur habitué du coin."
     
    Sur la vidéo, on entend plusieurs personnes interpeller l’homme en disant que des gens se trouvent de l’autre côté de la berge. Le chasseur riposte en disant qu’il tire dans l’eau…

    Les chasseurs dénoncent un acte irresponsable

    La vidéo tournée par Philippe Carrière a ensuite été partagée sur les réseaux sociaux à plusieurs reprises. Et c’est là qu’elle a fait le buzz. Elle a été partagée par plus de 4000 personnes et suscité de nombreuses réactions. De nombreux chasseurs se sont indignés du comportement du tireur, dénonçant un acte irresponsable :
     
    "Le lendemain j'ai croisé des copains qui ont l'habitude de chasser sur le lac du Salagou, et ils étaient dégoutés, ils éspèrent que le permis de chasse de cet homme lui sera retiré."

    Une plainte déposée

    Le comportement de cette personne a très vite été signalé et les gendarmes de Clermont-l’Hérault se sont rendus sur place. Une plainte a d’ailleurs été déposée par une femme se trouvant sur les lieux et ayant été insultée et menacée par le tireur.

    Quel encadrement pour la chasse sur ce site touristique ?

    Le comportement de ce chasseur pose effectivement question.

    Pour savoir comment est encadrée la chasse sur ce site touristique nous avons contacté l’Office National de la Chasse et de la Pêche dans le département de l’Hérault. Selon le brigadier en charge de l’Hérault, la zone du lac du Salagou n’a pas de réglementation spécifique, elle est soumise à la réglementation en vigueur de la chasse dans le département.

    Pour lui, le geste de ce chasseur est très dangereux :
    "Le souci dans ce cas-là c’est que le chasseur a tiré au ras de l’eau ce qui fait que la balle ricoche sur l’eau et c'est très dangereux car elle peut aller sur la berge en face. Dans ce cas-là, la balle n’a pas touché le sanglier mais même si elle l’avait touché, elle l’aurait traversé et serait allée en face directement. Et puis tirer sur un sanglier dans l’eau n’a de toute façon aucun intérêt puisqu’il coule directement."

    Vers un encadrement de la chasse à proximité des plans d’eau ?

    Pourtant, ce qu’a fait le chasseur ne constitue pas une infraction au niveau de la police de la chasse puisqu’il n’y a aucune loi qui interdit de tirer sur l’eau, nous explique le brigadier. Aucune loi n’a été faite car c’est un acte absurde, une personne censée sait qu’il ne faut pas tirer sur l’eau.

    Un chasseur sait qu'il doit respecter des régles de sécurité quand il tire. 

    Mais maintenant que cela a été fait, peut être que cela va remonter au niveau national, et que la chasse à proximité des plans d’eau va être réglementée.
     
     
     
    08/01/2020 : Un chien tué à l’arme de chasse dans une forêt de la Manche

    Les propriétaires d’Ixia, chienne abattue d’un coup de fusil de chasse, ont décidé de porter plainte. L’animal accompagnait le couple lors d’une promenade en forêt, qui a donc viré au drame.

    « Une blessure d’entrée et de sortie du projectile qui a traversé de part en part le thorax ». C’est ce qu’a mentionné dans son rapport le vétérinaire ayant examiné le corps d’Ixia, une chienne de 6 ans décédée le samedi 4 janvier, comme le rapporte La Presse de la Manche.

    C’est donc en ayant reçu un tir d’arme à feu, vraisemblablement de chasse, que la femelle American Staffordshire Terrier a succombé. La source indique qu’elle avait été « déclassée en Dog Terrier [sic] » (probablement en Staffordshire Bull Terrier).

    L’incident mortel a eu lieu en forêt dans le département de la Manche, non loin de Saint-Louet-sur-Vire où vit le couple de propriétaires de l’animal. Ces derniers sont convaincus que leur chienne a été tuée « de sang froid, à bout portant ».

    Ce jour-là, ils se promenaient en compagnie de leurs 2 chiens. Ixia, donc, et un Dalmatien prénommé Eliott. La chienne avait devancé le petit groupe quand les maîtres ont entendu un coup de feu, puis ont vu 3 hommes et une femme, munis de fusils, sortir du bois. Ixia ne répondait pas aux appels de sa famille.

    Les 4 personnes ont affirmé qu’un chien sans collier s’en serait pris à leur chien de chasse, mais le propriétaire d’Ixia n’en croit pas un mot. Contacté par téléphone par La Presse de la Manche, il a précisé qu’il l’avait adoptée « en mars 2019 dans une association pour les chiens maltraités », précisant qu’elle avait les dents limées et qu’elle n’avait donc plus de crocs. Le couple a indiqué avoir porté plainte.

    Par ailleurs, un de leurs chats avait déjà été blessé par balle en octobre dernier.

     

     
    08/01/2020 : Aiglun : la photo d’un renard pendu crée l’émotion
    L’image a été publiée en début de semaine sur les réseaux sociaux. L’animal retrouvé pendu a entraîné l’intervention des gendarmes. Faute d’infraction, aucune enquête n’a été ouverte.

    Un renard mort, pendu à un arbre dans la commune d’Aiglun. La photo publiée en début de semaine sur Facebook a suscité colère et émoi. Plus de 900 partages, suivis des mêmes commentaires : « C’est horrible », « immonde », « honteux »… « de la barbarie pure ». Nombreux sont ceux qui ont condamné « cet acte de cruauté ». Si cette image a été révélée ces derniers jours, les faits datent en réalité de plusieurs semaines. « Avant Noël », précise-t-on à la mairie d’Aiglun, avant d’indiquer que le maire a fait le signalement à la gendarmerie au moment de la découverte. Les militaires se sont déplacés, accompagnés des agents de l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage).

    « Ça n’a rien à voir avec la chasse, ni le piégeage »

    Sur place, les enquêteurs n’ont relevé aucune infraction. Et les personnels de l’office « se sont chargés d’évacuer la carcasse », précise le directeur des services du cabinet du préfet des Alpes-de-Haute-Provence. Christophe Cousin explique les services de l’État n’ont diligenté aucune enquête en raison du fait que le renard est un animal nuisible. « Nous sommes en pleine période de chasse », ajoute le directeur de cabinet qui reconnaît néanmoins que « la mise en scène est dommageable ».

    Cette photo, Max Isoard, le président de la fédération de chasse des Alpes-de-Haute-Provence, l’a aperçu comme tout le monde sur les réseaux sociaux ce mercredi. « C’est la première fois que je vois ça », souffle-t-il avant de dénoncer la méthode : « ça n’a rien à voir avec la chasse, ni le piégeage ».

    Max Isoard explique que pour piéger un animal nuisible, la personne doit avoir été formée et doit se servir de piège agréé. Cet acte, très réglementé, doit également être affiché en mairie pour prévenir la population. « Ce n’est pas le cas ici ». Si aucune investigation ne vient confondre les auteurs de cette pendaison, cette photo fera peut-être fait bien plus en matière de sensibilisation.

     

    10/01/2020 : Le chasseur ardennais maladroit sous bracelet électronique

    Le 23 novembre, la présence d’un chien a pu perturber le chasseur qui a tué accidentellement son ami lors d’une partie de chasse au pigeon dans le Rethélois.

     

    12/01/2020 : Hautes-Pyrénées : un chasseur se tire une balle dans le genou

    Samedi, vers 9 h 30, les pompiers sont intervenus pour secourir un homme de 60 ans grièvement blessé, alors qu’il était en train de chasser à Cieutat, près de Lannemezan dans les Hautes-Pyrénées.

    Le chasseur a reçu la décharge de son propre fusil dans le genou, dans des circonstances qui restent encore à déterminer. Il a été évacué au centre hospitalier de Tarbes, en urgence absolue, selon les critères des pompiers. Mais ses jours ne sont pas en danger.

     

    12/01/2020 : Hérault : Un chasseur blessé par le tir au fusil d’un collègue lors d’une battue

    La balle a ricoché sur le poignet du chasseur, avant de finir sa course au niveau de son abdomen. Il a été héliporté à l’hôpital en urgence.

    Un accident de chasse s’est produit sur la commune de Pardailhan, au nord-ouest de Béziers dans l’Hérault, ce dimanche après-midi. Un chasseur âgé de 25 ans a été blessé au ventre par le tir au fusil d’un collègue de chasse lors d’une battue aux sangliers.

    Les pompiers, le SMUR et les gendarmes de Béziers sont rapidement intervenus près de la route forestière des « 3 Boules » où a eu lieu le dramatique accident. Un hélicoptère a également été dépêché sur place pour prendre en charge la victime, dont le pronostic vital n’était pas engagé.

    Un chasseur placé en garde à vue

    Le jeune homme a été héliporté au service anesthésie réanimation du CHU Lapeyronie à Montpellier, relate Le Métropolitain.

    Le parquet a diligenté une enquête qu’il a confiée aux gendarmes de la compagnie de Béziers. Les militaires ont interpellé le tireur et l’ont placé en garde à vue. Il devront faire la lumière sur les circonstances de ce tir. La thèse de l’accident est privilégiée.

     

    12/01/2020 : Côte-d'Or : un chasseur gravement blessé par accident à Censerey

    Un chasseur de 67 ans est hospitalisé à Dijon après avoir été blessé par accident ce dimanche lors d'une partie de chasse sur la commune de Censerey. Touché à une cuisse par le tir d'un autre chasseur, son pronostic vital n'est pas engagé.

    L'histoire ne dit pas si c'est un bon ou un mauvais chasseur. Un homme de 67 ans a été victime d'un accident de chasse ce dimanche à Censerey, au sud de Saulieu, dans le Morvan. 

    Le chasseur a été touché à une cuisse par le tir d'un autre chasseur.  Il a reçu une balle ou des plombs mais on n'a pas le détail pour le moment. Le pronostic vital n'est pas engagé mais la victime est hospitalisé au CHU de Dijon.

     

    12/01/2020 : Près de Béziers : un chasseur blessé au ventre par un tir de cartouche à Pardailhan

    Un chasseur a été blessé au ventre par le tir d'une cartouche d'un autre chasseur, ce dimanche après-midi, lors d'une battue aux sangliers à Pardailhan, au nord-ouest de Béziers.

    Un chasseur âgé de 25 ans domicilié dans le Biterrois a été blessé au ventre par le tir d’une cartouche d’un collègue de chasse, ce dimanche après-midi, près de la route forestière des « 3 Boules », sur la commune de Pardailhan, au nord-ouest de Béziers.

    Selon nos informations, le projectile tiré avec un fusil, lors d’une battue aux sangliers, a d’abord heurté un poignet du chasseur, avant de finir sa trajectoire dans le ventre.

    Le tireur entendu par les gendarmes

    Les sapeurs-pompiers du Sdis 34, les urgentistes du Smur-Samu 34 et un hélicoptère ont été dépêchés sur place. On apprend qu’il a été héliporté au département anesthésie réanimation -DAR- au CHU Lapeyronie, à Montpellier. Le pronostic vital n’est pas engagé.

    Les gendarmes de la compagnie de Béziers sont sur les lieux pour l’enquête. L’auteur du coup de fusil a été identité et interpellé. La thèse d’un accident est retenu, il est actuellement entendu par les gendarmes.

     

    13/01/2020 : Bassin d’Arcachon : son chien se coince dans un piège à renard au bord d’un chemin

    Un promeneur a vu son chien se laisser coincer dans un piège à renard juste à côté d’un sentier non loin d’habitations près de l’aérodrome de La Teste-de-Buch et du golf de Gujan-Mestras

    Dimanche, en fin d’après-midi, un Arcachonnais se promenait avec son chien en forêt, tout près du golf de Gujan-Mestras à proximité de l’aérodrome de La Teste-de-Buch. Et son animal « s’est retrouvé coincé dans un piège à renard installé à environ 10 mètres d’un chemin, et non loin d’habitations ».

    Le promeneur a laissé éclater sa colère sur Facebook : « Je vous laisse donc imaginer si un enfant ou autre était tombé dessus… Je vous laisse aussi imaginer la souffrance du chien et le moment de panique avant de réussir à le libérer du piège grâce à une aide extérieure… »

    La réglementation du piégeage est très stricte. Les pièges à mâchoires sont interdits depuis 1995. Ils doivent être relevés tous les matins. On ne peut poser ces pièges que sur des parcelles autorisées.

     

    14/01/2020 : Hautes-Pyrénées : un chasseur retrouvé décédé près de sa palombière vers Maubourguet

    La disparition de cet homme de 78 ans avait été signalée lundi soir. Son corps a été retrouvé ce mardi dans une forêt, à proximité de Caussade-Rivière, non loin de sa palombière.

    À Caussade-Rivière, le corps d'un homme de 78 ans a été retrouvé mardi matin dans la forêt.

    Parti chasser la palombe dans son bois privé lundi, il n'était pas revenu à son domicile en fin de journée. Sa compagne avait alors alerté le maire du village, vers 20 heures, et la disparition avait été signalée aux gendarmes.

    Ces derniers, accompagnés d'un chien de recherche et de volontaires du village avaient effectué des recherches pour retrouver le chasseur, jusqu'à minuit. Il n'était pas dans sa palombière, mais sa voiture et son téléphone y avaient été découverts.

    Les recherches ont repris mardi matin, avec une quarantaine de personnes. Le chasseur a finalement été retrouvé, décédé, à 200 mètres de sa palombière.

     

    15/01/2020 : Accident de chasse mortel à Montamisé : un homme sera jugé pour homicide involontaire

    Deux mois après l’accident de chasse qui a mortellement blessé Didier Beaupoux, 61 ans, exploitant agricole à La Chapelle-Moulière, le procureur de la République de Poitiers a annoncé le déferrement au parquet de Poitiers de l’auteur présumé du coup de feu mortel lundi 13 janvier 2020. Selon nos informations, il est poursuivi pour « homicide involontaire par faute caractérisée », en l’occurrence l’inobservation du plan départemental de chasse. Laissé libre sous contrôle judiciaire, il sera jugé devant le tribunal correctionnel de Poitiers mardi 10 mars 2020. L’accident mortel avait eu lieu lors d’un plan de chasse organisé avec plusieurs dizaines de chasseurs, en forêt de Moulière, à hauteur du lieu-dit Roche de Bran, à Montamisé, le 15 novembre 2019.

     

    14/01/2020 : Un hibou grand-duc victime d'un tir illégal dans le Var

    Début janvier, un hibou grand-duc a été touché par des tirs de plombs dans le Var. L'oiseau découvert blessé près de Saint-Tropez n'a pas survécu. La LPO Provence-Alpes-Côte-d’Azur a engagé des procédures juridiques contre les auteurs de ce délit.

    Un hibou grand-duc victime de braconnage. L'oiseau a été découvert le 6 janvier dernier près de Saint-Tropez sur le bord d'une route. Touché par des plombs, il n'a pas survécu. Pris en charge par une clinique vétérinaire de Gassin, l'oiseau a ensuite été transporté jusqu’à la clinique partenaire du centre de sauvegarde de Saint-Maximin-la-Sainte Baume. Mais vu la gravité de ces blessures, l'oiseau strictement protégé sur le territoire français, n'a pas survécu au trajet. 

    Touché par des tirs de plombs

    Les vétérinaires font une radio pour identifier la cause de sa mort, l'état du hibou était très préoccupant : il pesait 950 grammes au lieu de trois kilos. La radio révèle des éclats de plombs dans les ailes et dans le corps de l'animal. 

    Pour les spécialistes, le hibou aurait été plombé deux semaines avant sa découverte et serait finalement mort de faim, trop blessé pour se nourrir. 

    La Ligue de la protection des oiseaux de Provence-Alpes-Côte-d’Azur a donc engagé des procédures juridiques contre les auteurs de ces tirs et "appelle l’ensemble de ses adhérents et tout défenseur de la nature à témoigner ou à transmettre toute information pouvant faire avancer l’enquête". Un acte de braconnage de la sorte est un délit passible de trois ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende.

     

    15/01/2020 : A Machecoul Saint-Même, des chats visés par un tireur à la carabine

    Deux chats visés en deux jours... Avec le même type de plomb. Une habitante de Machecoul Saint-Même dénonce la cruauté dont sa chatte a été la victime.

    C’est un cri du cœur que pousse Stéphanie Doiniaux, habitante de Saint-Même le Tenu, dont la chatte a été victime d’un tir de carabine le samedi 4 janvier.

    "Je suis en colère de voir un individu tirer sur des êtres vivants. C’est de la violence gratuite et stupide ! Avoir un pouvoir de vie ou de mort sur un animal, c’est impensable !"

    La mère de famille témoigne de ce qu’elle a vécu il y a quelques jours. « Quand nous avons vu Ermione rentrer à la maison en tombant à chaque instant, nous avons tout de suite appelé le vétérinaire en urgence. Mon mari s’est aperçu entre-temps qu’elle saignait. Verdict de la radio à la clinique : elle avait un plomb dans la patte et l’os était brisé en quinze morceaux au niveau du coude. »

    Trois options se sont présentées : une opération orthopédique complexe et sans assurance de réussite à 2 000 €, l’amputation du membre ou une euthanasie. Après une longue hésitation, sachant que la chatte, âgée de 10 ans, souffre déjà d’une ancienne blessure à son autre patte avant, le couple Doiniaux a décidé de faire amputer Ermione, se sentant « responsable de [ses] animaux jusqu’au bout ».

    Un autre chat pris pour cible

    Ce qui a particulièrement exaspéré la maîtresse d’Ermione, c’est l’information rapportée par l’un des vétérinaires de la clinique machecoulaise. Le professionnel nous confirme :

    "Le vendredi 3 janvier, nous avons soigné un chat de Machecoul qui avait reçu le même type de plomb de carabine dans la vessie. Malheureusement, il est décédé peu de temps après. C’est un cas plutôt rare, même si ce n’est pas une première…"

    Le spécialiste se rappelle notamment d’un chat tué par un tir de carabine il y a deux ou trois ans, dans un lotissement de Sainte-Pazanne.

    Stéphanie Doiniaux s’étonne de cette coïncidence et se questionne sur ces tirs visant des chats à deux jours d’intervalle. Elle sait aussi que deux chats ont disparu l’année dernière dans le lotissement voisin. « Nous avons déposé une main courante en gendarmerie, indique la Tenumêmoise. Ils nous ont dit que c’était une carabine en vente libre et qu’il serait impossible de retrouver le ou les auteurs de cet acte. »

    Si elle prend la parole aujourd’hui, c’est surtout pour alerter les propriétaires d’animaux d’être vigilants, avec l’espoir que ces agissements malveillants cessent.

     

    15/01/2020 : Marche avec les loups : le réalisateur menacé de mort

    Mercredi 15 janvier sort le nouveau documentaire de Jean-Michel Bertrand « Marche avec les loups ». Un film que Fabrice Nicolino a énormément apprécié contrairement à la FDSEA qui a appelé à manifester contre sa diffusion.

    Je radote ? Ben oui, en effet, mais pour la bonne cause. Le 15 janvier – aujourd’hui, ou hier, ou il y a trois jours – sort au cinoche, dans quelques salles, hélas, le merveilleux film de Jean-Michel Bertrand, Marche avec les loups. J’ai déjà dit ici tout le bien qu’il faut en penser, et malgré l’envie, je ne recommence pas. Plutôt si : Bertrand donne envie d’être un autre. De marcher sur la piste sauvage. De faire flamber du bois dans une cabane du Jura à la Jack London.

    Mais bref, il y a autre chose. Le 4 janvier, on apprenait que la fédération départementale des syndicats des exploitants agricoles des Hautes-Alpes (FDSEA 05) appelait à manifester le 5 janvier contre le film, devant la chambre d’agriculture de Gap.

    Le loup n’est pas l’espèce la plus dérangeante pour les humains

    Qu’est donc cette FDSEA ? La structure locale de notre « grande » FNSEA, ce singulier syndicat qui a contresigné depuis soixante-dix ans les actes essentiels de la politique agricole française. Ce qu’on appelle la cogestion, qui aura détruit de fond en comble l’agriculture et fait disparaître la civilisation paysanne.

    Ces gens n’ont mené aucun vrai combat contre la mondialisation, qui rend l’agneau de Nouvelle-Zélande moins cher que celui du Mercantour, mais que reviennent d’Italie quelques ­dizaines de loups – ils seraient autour de 500 pour toute la France -, et les voilà qui sortent les flingots de grand-papa pour se faire un carton sur la Bête.

    Dieu du ciel, quelle laideur ! On l’a assez dit : qui refuse la présence des loups en France condamne ipso facto les ­éléphants d’Afrique ou le tigre de l’Inde, cent fois plus chiants pour les activités humaines. Certes, la FDSEA s’est – ­momentanément – dégonflée devant le tollé provoqué par cette agression contre la liberté. Mais leur intention de départ, reven­diquée, était de marcher sur le cinéma Le Palace, où avait lieu ce 5 janvier une avant-première. Et Jean-Michel Bertrand a déjà reçu trois menaces de mort. Pour avoir dit que le loup est de toute beauté.
     
     
     
    Un chasseur de 66 ans a été blessé lors d'une partie de chasse à Allassac, ce mercredi 15 janvier. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce qui semble être un accident.

    Un chasseur a été blessé ce mercredi 15 janvier, à Allassac, en fin de matinée. Dans une zone boisée, lors d'une partie de chasse, un chasseur de 66 ans a été blessé à l'épaule gauche après le tir d'un de ses compagnons de battue.

    Les circonstances de cet accident ne sont pas entièrement déterminées, mais l'enquête confiée aux gendarmes de la compagnie de Donzenac s'orienterait vers la piste accidentelle.

    « Il n'y a aucune animosité entre les participants de cette partie de chasse. L'auteur du tir a reconnu sans difficulté les faits », indique-t-on du côté du parquet. 

    Le tireur éloigné de la victime 

    Selon les informations livrées par le ministère public, « la balle ne serait pas ressortie du corps de la victime, au niveau de la clavicule. Cet élément semblerait démontrer que la balle aurait atteint sa cible en "bout de course", ou après un ricochet.»  

    Le pronostic vital du chasseur n'a pas été engagé. Il a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier de Brive.

     

    16/01/2020 : Béziers : plusieurs chats gravement mutilés par des pièges à loup

    Un chat a dû être amputé d'une patte après avoir été pris dans un piège à loup dans le quartier du Faubourg de Béziers.

    Un propriétaire de chat a lancé l’alerte. Son animal de compagnie a été mutilé par une personne qui dispose de pièges à loup dans son jardin, quartier du Faubourg et plus précisément rue des Saules, des Peupliers et Pierre-Puget à Béziers. Un matériel dont l’utilisation est parfaitement réglementée.

    Une plainte déposée

    Le 4 janvier dernier, une plainte a été déposée auprès du commissariat de Béziers. Le chat, grièvement blessé, a dû être amputé d’une patte arrière. Un autre animal a lui aussi subi le même sort.

    Il semble, par ailleurs, que pareils faits aient déjà été signalés en 2016. Mais la plainte avait été classée sans suite. "Nous avons déjà identifié un riverain. Nous avions des éléments contre lui, mais rien ne s’est passé", raconte le propriétaire d’un des chats mutilés.

    Une aire de jeu à proximité

    "Ce qui est inquiétant, c’est que ce terrain est très facile d’accès. Un enfant qui voudrait récupérer son ballon, il y a une aire de jeu tout proche, pourrait être très grièvement blessé."

    Une pétition a été lancée en ligne pour rassembler suffisamment de signatures et ainsi inciter la justice et la police à intervenir pour que ces mutilations cessent. Les photos sont affreuses.

     
     
    16/01/2020 : Armoy : un chat se fait tirer dessus au fusil
    Lundi 6 janvier, Léo, un chat de six ans, a été retrouvé dans un piteux état par ses propriétaires. Il venait de se faire tirer dessus non loin du plateau de Lonnaz, à Armoy. Si l’animal a survécu, sa famille a porté plainte.

    Il est 16 heures, lundi 6 janvier, lorsque les propriétaires de Léo, un chat de six ans, le retrouvent gémissant devant l’entrée de leur maison, située sur le plateau de Lonnaz. Ils comprennent rapidement que quelque chose ne va pas. « Il était prostré, il ne se laissait pas toucher et pouvait à peine bouger son arrière-flanc », témoigne Sylvain, le père de famille. Ils l’emmènent rapidement à la clinique vétérinaire. Là, ils découvrent l’horreur qu’a subie leur animal : Léo s’est fait tirer dessus, il a huit plombs dans le corps. « La forme des plombs est typique de ceux utilisés pour un fusil de chasse », poursuit Sylvain.

    Pour lui, pas de doute, il s’agit d’un acte volontaire. « La chasse était fermée ce jour-là, ça ne peut donc pas être un accident. Le pire, c’est que mon chat ne va jamais loin. Ça a dû se passer à quelques pas de la zone habitée. Je n’ai aucune idée du pourquoi du comment, mais quelqu’un a visiblement voulu l’effrayer ou le tuer  ! » A en croire ses propriétaires, Léo n’est pourtant pas du genre à chercher les ennuis. Il serait, au contraire, « très pacifique ».

    Des poursuites engagées

    Après ce drame, la famille a contacté le maire d’Armoy ainsi que le président de l’association locale de chasse dans l’espoir d’obtenir des réponses ou, au moins, d’alerter sur ces faits révoltants. « On m’a répondu qu’il n’y avait eu aucun précédent du même genre sur la commune », raconte Sylvain. Mais l’homme n’en est pas resté là. Il est allé porter plainte à la gendarmerie de Bons-en-Chablais. Un acte qu’il qualifie de symbolique. « Je suis lucide et je sais que les gendarmes ont d’autres priorités. On ne retrouvera pas la personne responsable, mais c’était ma manière de montrer que je ne laisserai pas passer ça. »

    « Notre chat est devenu très craintif »

    Deux semaines après avoir vécu cet épisode traumatisant, Léo, de son côté, se porte mieux. Il est passé outre l’opération mais a dû subir une semaine d’antibiothérapie et d’antalgiques pour éviter les infections. Les plombs, eux, devraient finir par s’enkyster. Il n’empêche que, psychologiquement, l’animal reste encore très marqué. « Il est devenu très craintif, a chaque bruit de porte ou de chaise, il sursaute », relate le père de famille. En racontant leur histoire, les propriétaires de Léo espèrent ainsi pouvoir éviter un nouvel incident de ce type, et surtout, « faire savoir à la personne qui a fait ça que ce n’est pas tolérable ».

    Un chien agressé en vallée Verte

    L’histoire de Léo est tristement similaire à celle d’un chien, Lasko, qui s’est fait tirer dessus à Boëge, mardi 7 janvier. Sa propriétaire l’a retrouvé le matin avec deux plombs dans le corps, son collier anti-fugue arraché. L’animal a dû être opéré pendant quatre heures. Il est désormais en convalescence pour plusieurs semaines.

     

    16/01/2020 : GARD Blessé par balle ce jeudi, un chasseur évacué au CHU

    Les sapeurs pompiers du Gard sont intervenus, ce jeudi vers 14h15, pour secourir un homme de 48 ans victime d'un accident de chasse.

    Ce dernier a été blessé par balle à la jambe et a été hélitreuillé en présence de l'équipe du GRIMP. Les faits se sont produits sur la commune de Méjannes-le-Clap, au lieu dit " Cabane Carlo".

    La victime a été évacuée par l'hélicoptère de la Sécurité civile au CHU de Nîmes. Son pronostic vital n'est pas engagé. Les circonstances de l'accident ne sont pas connues pour l'instant, mais la gendarmerie, sur place, a ouvert une enquête.

     

    16/01/2020 : Seine-et-Marne. Trois hommes comparaissent pour avoir chassé avec de faux permis

    Vendredi 17 janvier 2020, trois hommes seront jugés au tribunal correctionnel de Meaux pour avoir chassé en Seine-et-Marne grâce à un faux permis acheté dans un café.

    Trois chasseurs, sachant chasser mais ne sachant pas les règles en vigueur en France, sont attendus à la barre du tribunal correctionnel de Meaux, vendredi 17 janvier 2020. Ils devront répondre de leur acte et s’expliquer.

    En effet, dimanche 22 septembre 2019, à Guérard (Seine-et-Marne), les trois hommes ont été contrôlés par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Ils ont alors présenté un faux permis de chasse. Ils risquent 30 000 € d’amende chacun et deux ans d’emprisonnement. Ils sont âgés de 51, 52 et 56 ans.

    « Une filière portugaise »

    Les trois hommes sont suspectés d’avoir acheté ce document factice dans un café en Seine-et-Marne. « Il s’agirait d’une filière portugaise », suppose la procureure de Meaux, Dominique Laurens. Ils sont tous nés au Portugal. Ils ne seraient pas les seuls dans ce cas.

    Si les chasseurs sont contrôlés sans autorisation, il est possible que la justice décide de saisir les armes, de les confisquer, de les détruire ou bien de les revendre. « Celles qui ont une belle valeur sont vendues au prix des Domaines. »

    Dans le cas de Guérard, les hommes auraient agi ainsi car la chasse, pour eux, aurait « une dimension culturelle ». Ils ne tuent pas des animaux par nécessité. Mais dans d’autres cas, des chasseurs en profiteraient pour écouler la viande chez des restaurateurs peu scrupuleux. Lors du procès, vendredi 17 janvier, les trois hommes devront s’expliquer sur ce qu’ils faisaient ensuite de la viande.

    Respect des autres et de l’environnement

    Ce procès permet à la procureure Laurens de rappeler à quel point le permis de chasse est essentiel non seulement pour les chasseurs mais aussi ceux qui croiseraient leur chemin. « La sécurité est un enjeu majeur. Il y a eu des accidents très graves dans le département », rappelle-t-elle fermement. « Qui dit permis de chasse, dit formation théorique et pratique où l’on apprend les règles de sécurité. » Elle s’inquiète de leur manque de formation. « Ils ne savent pas où se placer, les angles de tir… »

    Ces hommes ne respectent pas non plus « les règles environnementales », « le plan de chasse », les animaux autorisés à être chassés… « Ils ne sont pas formés, pas au courant et dans la totale illégalité ! »

    Dominique Laurens s’attarde également sur un point : l’assurance. Les chasseurs sans permis de chasse ne sont pas assurés en cas d’accident. « Il y a un fort risque pour les personnes qui se trouveraient blessées ou pire ! » Comment être indemnisée si l’on est victime ? Les difficultés de l’être seraient alors importantes. Malgré ce rappel, la procureure assure qu’il y a « peu de contentieux » à ce sujet au tribunal de Meaux mais que des cas « reviennent régulièrement ».

    « La chasse est un loisir cher », concède-t-elle. « Ce n’est pas accessible à tous. » Le permis de chasser national coûte 200 € depuis juin 2019. Il faut ajouter à cela le prix de l’examen, l’équipement, l’arme, les munitions…

     

    17/01/2020 : Une balle pour gros gibier tirée sur leur maison

    Samedi 11 janvier, un couple a découvert qu’une balle tirée par un fusil de chasse avait traversé un volet et une vitre de sa maison.

    Yohan et Cindy sont encore sous le choc. « Je ne me sens plus en sécurité chez moi », soupire la jeune femme. Et il y a de quoi, à voir l’impact de balle dans la vitre, au sous-sol de leur maison. Samedi 11 janvier, c’est Yohan qui l’a découvert, dans une pièce qui vient en extension du garage. Un lieu de passage pour aller au jardin, un endroit où jouent parfois leurs deux enfants. La balle a traversé un volet roulant et une vitre, avant de percuter un mur cinq mètres plus loin.

    « On aurait pu la prendre en pleine tête ! »

    Ce sont les gendarmes, venus un quart d’heure après l’appel du couple au 17, qui ont retrouvé la balle, qui avait rebondi plus loin dans la pièce. Une ogive Brenneke d’un diamètre de 12 mm, c’est-à-dire une balle destinée au grand gibier, sangliers ou chevreuils, par exemple.

    Comment la balle a-t-elle atterri là ? Yohan et Cindy ne cessent de tourner la question dans leur tête. « L’impact est à 1,65 m de hauteur, ça veut dire qu’on aurait pu se la prendre en pleine tête ! » constate Yohan.

    Ce jeune père de famille est un enfant du village et ne se connaît pas d’ennemis. Il a constaté que des chasseurs passaient souvent à proximité. « Mais le terrain en face de notre maison est en contrebas de plusieurs mètres. C’est donc à trois ou quatre cents mètres, depuis une butte, que le coup a été tiré », calcule-t-il.

    Un constat plus qu’inquiétant quand on sait que les chasseurs doivent respecter des consignes très strictes de sécurité. Ils doivent, en général, effectuer un tir « fichant », c’est-à-dire en direction du sol pour éviter justement une balle perdue qui irait frapper un promeneur ou un autre chasseur.

    Mais l’impact dans la vitre puis dans le mur indique une trajectoire horizontale qui valide l’hypothèse d’un tir depuis une butte en face de la maison.

    « L’inconscience de certains chasseurs »

    Yohan et Cindy sont bien décidés à porter plainte, ne serait-ce que pour être remboursés des dégâts. Ils espèrent aussi que les gendarmes pourront trouver l’auteur du tir, dont l’imprudence aurait pu avoir des conséquences incalculables. Une identification qui est loin d’être évidente, la commune ne disposant pas d’association de chasse sur son territoire, mais de chasses privées. Mais les militaires ont saisi l’ogive qui pourrait être comparée avec les armes des chasseurs. Le tir a été effectué entre dimanche 5 janvier et vendredi 10 janvier, aucun membre de la famille n’étant descendu dans le sous-sol durant ces quelques jours. « Je n’ai aucune animosité contre les chasseurs. Au contraire, toute ma famille chasse ou a chassé. Et je salue les chasseurs quand ils passent près de chez moi, ils ont d’ailleurs toujours le fusil cassé. Mais je veux alerter sur les dangers de la chasse. Il y a quand même des enfants qui jouent souvent dans le jardin », explique Yohan.

    « Nos voisins et nous-mêmes sommes choqués, ajoute Cindy. Il faut sensibiliser sur le sujet, il y a de l’inconscience chez certains chasseurs à tirer trop près des maisons. Ce n’est pas du plomb là, ce sont des balles ! »

     

    17/01/2020 : Normandie : Ixia abattue de sang froid en forêt par des chasseurs

    Le 4 janvier dernier, Ixia, une chienne âgée de 6 ans, était tuée par arme à feu alors qu'elle se promenait en forêt avec ses propriétaires, à proximité de Saint-Louet-sur-Vire (50).

    Défense de l'Animal dépose plainte.

    Retour sur les faits

    Lors d'une balade en forêt avec ses deux chiens, un couple a entendu un coup de feu avant de voir 3 hommes et une femme, munis de fusils, sortir du bois Lemoine. Leur chienne Ixia, qui les devançait, ne répondant pas à leurs appels, les 4 chasseurs auraient déclaré au couple inquiet, qu'un chien sans collier s'en était pris à leur chien de chasse. N'ayant pas entendu d'aboiement, les propriétaires d'Ixia n'en croient pas un mot. En effet, leur chienne, adoptée en mars 2019 dans une association pour chiens maltraités, avait les dents limées et n'avait donc plus de crocs. Elle ne représentait donc aucun danger. Selon nos informations, le rapport vétérinaire ferait état d'« une blessure d'entrée et de sortie du projectile qui a traversé de part en part le thorax ». Pour les propriétaires de l'animal, très choqués, Ixia a été abattue de sang-froid, à bout portant.

    Défense de l'Animal dépose plainte afin que les auteurs de cet acte révoltant soient traduits devant la justice.

     

    18/01/2020 : Des hélicos survoleront l'A31 et l'A4 ce dimanche, pour pister les sangliers

    Les automobilistes qui vont emprunter l’A31 et l’A4 ce dimanche et ce lundi apercevront peut-être au-dessus de leur véhicule un hélicoptère. Rien à voir avec un contrôle routier. L’opération s’inscrit dans le cadre du plan départemental d’action de régulation du sanglier. Celui-ci prévoit un renforcement des moyens d’action et notamment le recours à un appui aérien afin de localiser et réguler les populations de sangliers dans les secteurs les plus sensibles. Les bordures des autoroutes A31 et A4 en font partie compte tenu des risques de collisions avec l’animal. Celles situées au nord de Metz, jusqu’à la frontière luxembourgeoise, sont particulièrement ciblées, l’idée étant aussi de réduire au maximum la présence de suidés dans cette zone proche de la Belgique, où sévit la peste porcine africaine.

    Une première à l’aide d’un hélicoptère a été réalisée en décembre. Mais elle a été écourtée à cause de la météo et seules quelques zones restreintes ont été traitées. D’où ces nouvelles opérations. Le repérage par hélicoptère concernera les limites proches de ces autoroutes (200 mètres maximum), ce qui inclut des zones chassées et des zones non chassées. Dans les premières, le détenteur du territoire concerné sera prioritaire pour intervenir sur les sangliers localisés. En cas d’absence, les personnels de l’Office Français de la Biodiversité (ex ONCFS) et les lieutenants de louveterie s’en chargeront. Ils interviendront aussi dans les zones non chassées.

     

    19/01/2020 : Bourgogne : un chasseur blessé par balle en Saône-et-Loire ce dimanche 19 janvier

    Encore un accident de chasse en Bourgogne ce dimanche 19 janvier. Un homme de 80 ans a été blessé ce matin en Sâone et Loire sur la commune de Perreuil. Une enquête est ouverte.

    Un homme de 80 ans a été blessé ce matin à la chasse dans le département de la Saône-et-Loire.  Il a reçu une balle dans la cuisse gauche. Les secours ont été appelés vers 10H à Perreuil, une commune située entre le Creusot et Couches. La victime a été transportée à l'hôpital du Creusot. Les gendarmes vont maintenant devoir déterminer comment cet accident est arrivé.

     

    19/01/2020 : Perreuil : un homme blessé par arme à feu en pleine partie de chasse

    Il était un peu plus de 10 heures ce dimanche matin quand les sapeurs-pompiers du Creusot et de Couches ont été appelés sur la commune de Perreuil.

    Un homme de 80 ans a été blessé par arme à feu au niveau de la cuisse gauche alors qu'il était en pleine partie de chasse. Le tireur est un de ses amis. Les deux chasseurs étaient accompagnés de deux autres personnes. 

    Rapidement pris en charge par les secours, l'homme a ensuite été examiné par les médecins du Smur de Saône-et-Loire avant d'être transporté à l'hôpital du Creusot. Son pronostic vital n'est pas engagé.

    Une enquête a été ouverte. Les gendarmes de la brigade de Chagny ont entendus l'ensemble des témoins. L'acte est involontaire.

     

    20/01/2020 : Statu quo pour les chiens « de chasse » mourants en Dordogne

    Pour la troisième fois en un an, nous sommes retournés surveiller les promesses d’améliorations lancées comme un mantra par la préfecture de Dordogne pour les conditions de détention des chiens mourants et malades chez le chasseur périgourdin. Mais les images que nous dévoilons ne nous inquiètent que davantage sur leur sort. Nous déposons un nouveau complément de plainte à notre envoi initial. Cela ne peut plus durer !

    Mois après mois, les jours de ces chiens, chiennes et chiots, se suivent et se ressemblent. Seule la température semble changer. Ici tout est couleur de terre, partout la boue règne. Des seaux dégoûtants, des écuelles vides, des camions sans roues devenus abris rouillés pour chiens sans espoir… La DDCSPP (services vétérinaires de la préfecture de Dordogne), elle, semble trouver que tout est en ordre au pays de l’ogre qui détient ces chiens.

    Un an pour ne rien changer !

    En mars 2019, nous avions trouvé sur le terrain des chiens poussés à bout, malades, ainsi que des cadavres, des cas de cannibalisme. Les autorités, que nous avions immédiatement alertées nous avaient renvoyés d’un revers de main, arguant qu’ils n’avaient « aucune raison d’intervenir », car ce n’étaient « que des chiens de chasse ». Et notre plainte était restée sans suite. En septembre, quand la préfecture a découvert que nos images étaient diffusées, elle a publié un communiqué qui demandait des changements mineurs, du bout des lèvres, à la suite de leur visite du lieu en juillet. Mais quelles lunettes pouvaient-ils bien porter ? Deux mois après leur visite, ce sont les mêmes corps décharnés, les mêmes maladies de peau, les mêmes brouettes remplies de carcasses à l’entrée de la propriété que nous retrouvons, et la même absence criante d’eau pour les chiens, pourtant en pleine chaleur.

    Mais aujourd’hui, quatre mois après le communiqué de la préfecture, tout devrait être en ordre, n’est-ce pas ? Ne serait-ce que ce que les autorités ont demandé ! Mais non. Et cela n’émeut que nous ! Alors qui va faire respecter la loi ?

    Après le pire… Aucune amélioration !

    Depuis septembre, les voisins inquiets entendent des coups de fusil et des aboiements de douleur. Sur Le Bon Coin, quelques annonces pour vendre des chiens venant de ce lieu sont publiées… Et sur place, nos enquêteurs ont découvert une fois de plus ceux qui sont traditionnellement exploités pour la chasse, hagards et comme à l’abandon.

    Les femelles, vieillies prématurément, qu’elles soient bassets ou porcelaines ont les mamelles pendantes, les mamelons nécrosés, le regard vide. Et Richard M. continue de les exploiter. La DDCSPP lui a expressément demandé de réduire le nombre de ses chiens, pourtant, il continue de les faire se reproduire. Des couples de chiens sont enfermés dans des véhicules rouillés, pour forcer les reproductions. Les camionnettes, bus, et cages, transformés en maternités improvisées seront le quotidien des chiennes, isolées du groupe, pendant des mois, encore et encore, dans la saleté et le froid… Parmi la dizaine de chiots présents, certains semblent déjà blessés et tous montrent des symptômes de stress marqué, entourés de ces grands chiens adultes en souffrance.

    Des jagdterriers, dont la taille s’y prête opportunément sont enfermés dans des clapiers, une torture quand on sait combien ils ont besoin de se dépenser et de courir… D’autres n’ont que des réservoirs en plastique comme abri, ou sont attachés, au piquet. À force de tenter de s’en détacher, le cercle formé par leurs pas est devenu douve autour de leur niche minable… On nous dévisage avec des yeux aux paupières pendantes sous les grosseurs remplies de pus… D’enclos en enclos, suivis par des dizaines et des dizaines de grands bleus et braques au dos rond, à la queue basse, à la peau flétrie, rougie par les parasites et au poil rare, nos enquêteurs ont filmé ces dizaines de chiens exsangues et tristes aux côtes apparentes, qui n’ont à leur disposition que de l’eau croupie ou des seaux vides, et, le cadavre d’un chien oublié dans la boue.

    Des morts à l’abandon, encore…

    Dès qu’il pleut le terrain se transforme en flaque boueuse géante. Ce pauvre griffon nivernais n’a pas passé l’hiver. Depuis quand son corps, chaque jour un peu plus enseveli dans cette pataugeoire infernale, est-il rigide ? Les traces dans la terre molle rendent le tableau triste à mourir. Est-ce un faible chien, qui sans amour ni soins s’est laissé partir, las d’une vie si dure ? Toujours est-il que les pattes imprimées dans le sol témoignent que ce que ses amis de toujours, ses frères et sœurs, inquiets de sa situation sont passés et repassés autour de lui pour venir constater son état…  

    La catégorie « chien de chasse » n’existe que dans l’esprit des autorités ! Tous les chiens sont protégés par la loi ! Ces chiens ont autant droit à notre considération et à notre amour que les autres ! Chacun d’entre eux ressent la même souffrance face à la maladie, à la faim et à la soif ! Pourquoi leur refuser sécurité, santé, et affection ? Nous réclamons que tous les chiens soient retirés en urgence de ce lieu sordide, et une interdiction d’élever et de posséder quelque animal que ce soit pour cet homme !

     

     

    21/01/2020 : Deux chiens morts et une tête de biche trouvés dans un sac au centre de tri de Sarreguemines

    Après le choc, l’indignation ! Des cadavres de chiens, visiblement maltraités, et d'une tête de gibier de chasse retrouvés dans la collecte multiflux au centre de tri de Sarreguemines (57).

    On pense souvent que l'Homme a atteint ses limites en terme de cruauté... et bien non… Après l’affaire du python retrouvé au centre de tri de Saint-Avold, ce sont deux chiens morts et une tête de biche qui ont été retrouvés aujourd'hui au centre de tri multiflux de Sarreguemines. Les chiens n'étaient malheureusement pas pucés ni tatoués.
    Le Sydeme a fait part de son indignation sur les réseaux sociaux en postant la photo des cadavres d’animaux. Il semblerait que le sac vienne du secteur de Rohrbach-lès-Bitche...

     

    21/01/2020 : Détenus illégalement, les chardonnerets ont retrouvé le ciel du Gers

    Six chardonnerets élégants et un serin cini ont été remis en liberté par les inspecteurs de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du Gers. Ces passereaux, qui font partie des espèces protégées, avaient été saisis en août dernier chez deux particuliers. L'enquête avait mis au jour un commerce illégal destiné à la Belgique, pays où ces oiseaux connus pour leur chant sont très recherchés par les collectionneurs.

    Ils volent de nouveau, en toute liberté, dans le ciel gersois. Six chardonnerets élégants et un serin cini, deux espèces de passereaux très rares et à ce titre protégés, ont été remis dans le milieu naturel par les inspecteurs de l'environnement de l'office national de la chasse et de la faune sauvage du Gers. Épilogue heureux de plusieurs mois d'enquête qui a permis aux agents de l'ONCFS de démanteler un trafic très lucratif. Ces oiseaux avaient été capturés illégalement par deux individus. C'est chez eux que les inspecteurs de l'environnement avaient mené une perquisition, en août dernier, sous l'autorité de la procureur de la République d'Auch. Une opération judiciaire qui avait permis la découverte de cages contenant ces 7 passereaux. Le matériel de capture (un filet et des cages-pièges) avait aussi été saisi. L'enquête a permis de mettre en évidence que ces captures avaient lieu depuis plusieurs années. Les oiseaux étaient ensuite revendus en Belgique où ils sont très recherchés par des collectionneurs pour leurs chants. "Ces espèces de passereaux ont subi une baisse dramatique de leurs effectifs dans le milieu naturel: depuis 2001, la population de chardonnerets élégants a chuté de 35% et celle de serins cini de 41%", relève Thomas Roussel, adjoint au chef de service départemental du Gers et référent biodiversité à l'OFB (Office français de la biodiversité). "La capture et la détention non autorisées de ces oiseaux, dont les populations sont déjà significativement fragilisées en raison de différents facteurs comme la perte de leur habitat, constituent par conséquent des atteintes sérieuses à la biodiversité et sont passibles de 3 ans d'emprisonnement et de 150000 euros d'amende."

    Depuis le 1er janvier 2020, pour tout signalement relatif aux atteintes à la faune sauvage et au milieu naturel, vous pouvez contacter l'office français de la biodiversité, établissement public de l'Etat né de la fusion de l'ONCFS et de l'Agence française de la biodiversité.

     

     

    22/01/2020 : Alsace Nature dénonce un braconnage après la mort d'un lynx dans la vallée de Thann

    Alsace Nature demande la réintroduction d'un nouveau lynx dans la vallée de Thann. Un animal mort vient d'être retrouvé : il s'agit de braconnage selon l'association.

    Alsace Nature condamne un acte de braconnage après la découverte d'un lynx mort dans la vallée de Thann en Alsace. Il aurait été abattu par un braconnier mi-janvier selon l'association de protection de l'environnement.

    Alsace Nature réclame qu'un nouveau lynx soit réintroduit rapidement dans les Vosges, et demande aussi aux chasseurs de prendre position en condamnant cet acte sous peine, explique l'association écologiste, de se rendre complice des braconniers. 

    Une pétition pour soutenir le retour du lynx dans les Vosges

    La population de lynx dans les Vosges est extrêmement fragile, entre trois et quatre individus arrivés du Jura et du Palatinat. Une campagne de réintroduction avait été menée dans les années 90, mais tous les lynx relâchés avaient été braconnés, dont le dernier en 2013 dans la vallée de Maseveaux. Alsace Nature a aussi mis une pétition en ligne en faveur d'une cohabitation avec les grands prédateurs dans les Vosges.

     

    22/01/2020 : Chasse : la gestion adaptative "plombée" suscite des réactions dans l'Indre

    L’objet de la gestion adaptative est de définir la bonne pression de chasse pour ne pas mettre en péril une espèce, explique Jacques Lucbert, président d’Indre nature.
    Le nombre d’individus « chassables » est défini selon les préconisations d’une nouvelle instance, le Comité d’experts sur la gestion adaptative (Cega), créée par la loi du 24 juillet 2019.
    Rififi au comité d’experts Le Cega est le théâtre de passes d’armes entre six chercheurs académiques, deux représentants de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et six experts proposés par la Fédération nationale des chasseurs. Les débats sur la tourterelle des bois ou le courlis cendré, classés vulnérables sur la liste rouge des espèces menacées, ont achoppé.
    « Au niveau scientifique, on s’est fait avoir », considère Gérard Génichon, président de la fédération des chasseurs de l’Indre. Les experts affiliés aux chasseurs s’appuient sur « des radars capables d’identifier les oiseaux à leurs battements d’ailes ». Leur comptage diffère de celui des naturalistes.
    Quand le Cega a recommandé la suspension de la chasse du courlis cendré, un petit échassier, l’avis a été contesté. Les experts « dissidents » affiliés à la chasse ont préconisé le prélèvement de 5.500 oiseaux. L’arrêté ministériel a même tranché pour 6.000 individus. La LPO a aussitôt attaqué le texte devant le Conseil d’État. Le comité est désormais paralysé ; chacun dénonce l’attitude dogmatique de la partie adverse.
    Un levier contre les espèces invasives ? « Sur la question de la gestion adaptative, je suis assez fortement déçu. Cela ne concerne que les espèces “ chassables ” », indique Gérard Génichon. Le président de la fédération des chasseurs de l’Indre aurait aimé y inclure les espèces « invasives », comme les cormorans qui pullulent en Brenne et portent préjudice aux pisciculteurs.
    Jacques Lucbert regrette lui aussi que le procédé ne soit pas utilisé comme un levier incitatif : « Pourquoi ne pas faire une gestion adaptative sur les espèces qui posent problèmes, comme les cerfs et les sangliers ? »
    Les modalités techniques divisent. La gestion adaptative repose « sur du déclaratif », se préoccupe Jacques Lucbert. Il revient aux chasseurs de renseigner leurs prélèvements sur une application mobile. « On craint une sous-estimation des prises réelles. » À cette méthode, le président d’Indre nature préfère « une logique de “ oui ” ou “ non ” », sanctionnée par des verbalisations en cas d’infraction.
    « Le ventre mou des chasseurs de l’Indre est âgé », convient Gérard Génichon qui y perçoit un obstacle à la bonne utilisation des outils numériques. « Ça ne se fera pas du jour au lendemain. Mais dans dix ans, on y arrivera. »

     

     

    22/01/2020 : Accident de chasse dans les Landes : une balle finit dans le volet d'une maison

    Une balle perdue est venue perforer l'un des volets d'une maison de Saint-Cricq-Villeneuve, dimanche, alors qu'une battue aux sangliers se déroulait près de là. L'occupant de cette maison a décidé de porter plainte.

    Un habitant de Saint-Cricq-Villeneuve (Landes) a décidé de porter plainte après avoir découvert qu'un balle a touché sa maison et perforé le volet roulant d'une chambre, dimanche. Il n'y a pas de blessés. L'incident s'est produit alors qu'une battue aux sangliers se déroulait près de là. Contactée, la gendarmerie a confirmé qu'une enquête était en cours. 

    Précisant ne pas en vouloir aux chasseurs, l'occupant de la maison, Loïc, père de famille, demande à ce que des "précautions" soient prises pour qu'un tel incident ne se reproduise plus. Il a accepté de répondre aux questions de France Bleu Gascogne. 

    -          France Bleu Gascogne : quand avez-vous découvert que votre maison avait été touchée par une balle ? 

    -          Loïc : c’était dimanche soir vers 18 heures au moment de fermer la persienne quand le soleil se couche. De l’intérieur de la maison, on a vu un trou dans la persienne. Au début, j’y croyais pas forcément mais c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que c’était un impact de balle. 

    -          C’est-à-dire que vous n’avez pas entendu l’impact sur le moment mais vous vous en êtes rendu compte plusieurs heures plus tard ? 

    -          Oui exactement. On n’a pas entendu l’impact sur le moment. La battue avait lieu de 9 heures à 14 heures. On a vu les chasseurs comme tous les week-ends sans y prêter attention et les enfants jouaient dans la chambre mais même eux n’ont rien entendu. 

    -          Est-ce qu’il s’agit d’un plomb ou vraiment d’une balle de gros calibre ? 

    -          Il s’agit vraiment d’une balle de gros calibre. La balle était à terre dans le massif juste devant les portes. Elle était enroulée avec la matière aluminium du volet roulant. D’après la gendarmerie, la balle a ricoché et elle était en fin de course, c’est ce qui a limité les dégâts. 

    -          Vous avez décidé de porter plainte, pour quelle raison ? 

    -          Pour éviter que ce genre de faits ne se reproduisent. On n’en veut pas aux chasseurs. Malheureusement, une balle perdue, ça peut arriver mais on devrait éviter ce genre de soucis qui pourraient avoir une issue beaucoup plus dramatique. 

    -          Est-ce que ça vous fait peur que votre maison peut être touchée par une balle de chasseur ? 

    -          Ben oui forcément, dimanche c’était une belle journée. Les enfants ont joué dehors dans l’après-midi. La balle a atteint le volet à une hauteur de 2 mètres 10 parce qu’elle a ricoché donc voilà, quelques centimètres plus bas, ç’aurait pu être beaucoup plus dramatique. 

    -          Depuis que vous avez porté plainte, que s’est-il passé, il y a eu une enquête, les gendarmes se sont rendus sur place ? 

    -          Déjà dimanche soir, les gendarmes sont venus, lundi matin, ils ont reconstitué les faits avec les chasseurs et puis après l’enquête suit son cours. 

    -          Qu’attendez-vous maintenant ? Des excuses ? Que les règles des battues soient changées ? Que des précautions soient prises à l’avenir ? 

    -          Alors peut-être un petit peu plus de précaution. Alors, les excuses, on les a eues, je tiens à le préciser. Nous on n’en veut pas aux chasseurs, ce que l’on aimerait c’est qu’il y ait peut-être un peu plus de règles. Je sais que c’est déjà bien encadré mais voilà, essayer d’améliorer ça pour éviter que ce genre d’accident n’arrive plus.

     

    23/01/2020 : Un lynx tué par un braconnier dans les Vosges, l'association Férus et le centre Athénas déposent plainte

    Le lynx, dont une centaine d'individus sont encore présents sur le massif du Jura, vient de subir un coup dur dans le massif vosgien où il avait été réintroduit. Seuls trois mâles sont encore en vie dans ce massif.

    Le lynx va-t-il à nouveau disparaître du massif des Vosges où il a été réintroduit ?  Le cadavre d'un lynx a été découvert le 16 janvier 2020 indique la Préfecture du Haut-Rhin. Ce lynx, espèce protégée dont la destruction est interdite, a été abattu sur la commune de Fellering. Il s'agit d'un adulte. Une autopsie a révélé "l'origine probable de la mort de l'animal par arme à feu". Une enquête a été ouverte, sous l'égide de la procureure de la République de Mulhouse.
        
    L'annonce d'un nouveau cas de braconnage dans les Vosges, est une catastrophe selon l'association Férus qui milite pour la protection du lynx, ours et loup en France. 
     
    "Le lynx a été exterminé des Vosges au milieu du XVIIe siècle puis a de nouveau quasiment disparu à cause du braconnage dans les années 2010 suite au programme de réintroduction de 21 lynx entre 1983 et 1993. Alors qu’un programme de réintroduction ambitieux actuellement en cours dans le Palatinat allemand voisin était source d’espoir pour la présence du lynx dans les Vosges françaises, se dirige-t-on vers une troisième extermination de l’espèce dans le massif ?" s'interroge Férus qui a décidé de porter plainte. 
     Férus demande une enquête sérieuse et le remplacement de tout lynx braconné par deux nouveaux lynx.

    "Dans les Vosges, on a une perspective de développement du lynx dans ce secteur qui est désormais nulle"

    Dans le Jura, le centre Athénas spécialisé dans le soin des animaux sauvages va lui aussi déposer plainte. "Avec la mort de cette femelle tuée dans les Vosges, on a une perspective de développement du lynx dans ce secteur qui est désormais nulle. Il ne reste que trois mâles dont un venu du Jura, les autres proviennent de la réintroduction d'individus venus d'Allemagne" souligne Gilles Moyne, directeur du Centre Athénas. "On sait que dans les Vosges du Sud, les lynx réintroduits ont disparu du fait d'une non acceptation sociale de certaines personnes" dit-il. Du braconnage, il y en a aussi dans le massif du Jura. "En 2019, nous avons recueilli six jeunes lynx orphelins, quatre femelles ont disparu" explique Gilles Moyne.

    "Plus que jamais, cette espèce est menacée"

    "Depuis des années, nous dénonçons le braconnage dont sont victimes les lynx. Plus que jamais, cette espèce est menacée, car les gages donnés depuis deux ans au monde de la chasse encouragent le passage à l’acte et les extrémismes" dénonce plus globalement le Centre Athénas.

    En 2017, une femme lynx avait été capturée dans le Doubs, victime de braconnage. Elle était morte durant son transfert. Le corps de l'animal était criblé de plus de 120 plombs, provenant vraisemblablement d'un tir de fusil de chasse remontant à 2013 ou 2014

    L'association Alsace Nature qui a lancé une pétition en ligne a décidé de se porter partie civile après l'annonce du braconnage d'un lynx dans les Vosges. "Le massif des Vosges est un lieu naturel de présence du lynx et pourrait accueillir une vingtaine d'animaux si on leur laissait la chance de vivre sereinement", a regretté l'association.

     

    24/01/2020 : La Villette. Un chasseur sachant chasser doit savoir… vider toutes ses poches

    Décembre 2017, 13h40, à la Villette près de Clécy : un chasseur attend que la battue soit sonnée pour aller tenter de tirer un "cochon". C'est le moment que choisissent deux agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage pour effectuer un contrôle de son permis et de ses munitions. L'homme ouvre ses poches sauf une dans laquelle les agents disent avoir palpé deux objets cylindriques. "C'était mes affaires personnelles, je n'ai pas voulu leur montrer, on ne va quand même pas se mettre à poil pour se faire fouiller" déclare le prévenu à la barre du tribunal correctionnel de Caen ce jeudi 23 janvier. "Qu'auraient-ils pu trouver d'illégal, des cartouches à plomb ?" demande le procureur. "Ah non çà, c'est strictement interdit, répond-il. Je préfère encore arrêter la chasse que de me faire palper par un fédéral". Le procureur requiert 750 euros d'amende au prévenu pour avoir refusé de se soumettre à ce contrôle légal de l'ONCFS. Une réquisition suivie par le tribunal qui a condamné le jeudi 23 janvier le chasseur très pudique à s'acquitter de cette somme.

     

    25/01/2020 : Un chasseur secouru après avoir chuté d’une barre rocheuse dans le Haut-Bugey

    L’accident s’est produit peu avant 16 heures ce samedi, à Condamine-la-Doye, dans le Haut-Bugey.

    Un homme âgé de 72 ans a malencontreusement chuté d’une barre rocheuse, lors d’une partie de chasse. Tombé une vingtaine de mètres en contrebas, le chasseur était conscient à l’arrivée des secours.

    Les pompiers spécialisés du Groupement d’intervention en milieu périlleux (Grimp) sont parvenus à le localiser et le dégager.

    Le blessé a été hélitreuillé par l’hélicoptère Dragon 74 de Haute-Savoie.

    Il a été évacué en urgence au centre hospitalier du Haut-Bugey à Oyonnax.

     

    25/01/2020 : Accident de chasse dans le Tarn : un homme se tire dans la cuisse en chutant

    2020 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

     

    25/01/2020 : Un jeune chasseur blessé par un tir, lors d'une battue, à Vertaizon (Puy-de-Dôme)

    Un jeune chasseur a été blessé à la main par un tir qui serait accidentel, ce samedi matin, sur la commune de Vertaizon, selon les premiers éléments rapportés par le parquet.

    Un jeune chasseur, qui prenait part à une battue, a été blessé par le tir d’un autre participant, ce samedi matin, sur la commune de Vertaizon, dans le secteur de puy Saint-Jean. Blessé à la main par du plomb, il a été transporté à la clinique de la Châtaigneraie. Ses jours ne sont pas en danger. Selon les premiers éléments, la victime, mineure, était rabatteur.

    Deux autres chasseurs étaient positionnés un peu plus loin, en surplomb. Le coup serait parti au moment où l’un d’eux aurait posé son arme à terre. Les contrôles d’alcoolémie auxquels ont été soumis ces derniers se sont révélés négatifs. Une enquête est en cours, menée par les gendarmes de la communauté de brigades de Billom.

     

     

    26/01/2020 : Chambray : 140 chasseurs déployés le long du périph' pour une grande battue aux sangliers

    C'est une battue administrative d'une grand ampleur qui a cours ce dimanche, à Chambray.  140 chasseurs traquent les sangliers de part et d'autre du périphérique sud de l'agglo et de l'ancienne ligne TGV. Une opération qui n'est pas sans risques.

    Depuis ce matin 8 heures et sans doute jusqu'à 16 heures, ce dimanche 26 janvier, 140 chasseurs sont déployés de part et d'autre du périphérique, sur une bande de 2 km de long, au sud de l'agglomération tourangelle, à Chambray et Veigné, ainsi que sur l'ancienne voie TGV désaffectée.

    Il s'agit d'une battue administrative de grande ampleur décidée par la préfecture d'Indre-et-Loire et organisée par la Direction départementale des Territoires, pour répondre à la prolifération de sangliers dans ce secteur semi-urbanisé.

    Selon la DDT 37, environ 80 sangliers ont été recensés dans un périmètre de plusieurs kilomètres de part et d'autre du périphérique, de la nationale 10,  autour du lac des Peupleraies et même dans la zone d'activité commerciale de Chambray-sud où des "cochons" sont règulièrement vus la nuit sur les parkings, comme ceux de Leroy-Merlin ou de la Petite Madelaine.

    Plusieurs accidents se seraient produits dernièrement sur la rocade sud et ouest de l'agglomération, causés par des traversées de sangliers. "L'objectif de cette battue administrative est d'éliminer le maximum de sangliers qui présentent de graves dangers pour les usagers de la rocade, on ne peut plus tolérer qu'ils continuent de proliférer ainsi", nous  indiquait sur le site ce dimanche matin Pascal Pinard, responsable Chasse , Biodiversité et Forêts à la DDT 37.

    Des consignes de sécurité très strictes

    Cette battue en zone urbaine n'est pas sans risques, de l'aveu même des participants qui ont été soumis à des consignes de sécurité très strictes. La mise en place des chasseurs a duré deux heures avant que chacun ne prenne son poste de tir.

    Les organisateurs de la battue craignent surtout que les sangliers ou les chiens de meute ne traversent le périphérique. La Métropole n'ayant pas souhaité fermer complètement la circulation sur la rocade, qui est limitée à 50 km/h sur une voie dans chaque sens.

    Le danger tient aussi à  la présence de nombreux  joggeurs, de vététistes et de promeneurs dans le périmètre autour de la chasse. Des panneaux indiquant la battue en cours ont été disposés, et la police municipale intervient pour interdire les accès au périmètre chassé. 

     
     
    Les affaires de maltraitance sur des chiens « de chasse » se suivent et se ressemblent désespérément. Nous venons d’être alertés du calvaire vécu par deux d’entre eux grâce à la vigilance de voisins. Nous allons les défendre !

    Ce sont des hurlements à la mort qui ont d’abord alerté les riverains. En août dernier, un couple de résidents de la commune d’Allaire, dans le Morbihan, s’est inquiété d’entendre des chiens aboyer jour et nuit dans les environs. Rapidement, les témoins suspectent une affaire louche. Armés d’un simple magnétophone, ils enregistrent les pleurs des animaux horriblement audibles alors qu’ils proviennent d’une maison située à l’autre bout d’un champ. Et puis, après deux signalements auprès de leur mairie, ils s’enhardissent et décident d’aller rencontrer eux-mêmes le propriétaire des chiens afin de discuter avec lui.

    Chiens à l’abandon

    Arrivés sur les lieux, quelle n’est pas leur surprise de découvrir une maison inhabitée…. En effet, une voisine leur explique que la personne qui vivait là, un monsieur âgé, a quitté son foyer en autorisant son neveu chasseur à utiliser une minuscule parcelle de son terrain pour ses chiens. En découvrant l’enclos lugubre, sale et puant, le couple est saisi d’effroi : deux animaux terrorisés et efflanqués se tiennent là, parmi les détritus, plongés dans une immense détresse. L’un est même caché sous une tôle ondulée supposée leur servir d’abri ! Abandonnés à longueur de temps dehors, soumis à toutes les intempéries, cernés d’un mur de béton d’un côté et de grillage de l’autre, les malheureux chiens ne reçoivent quasiment jamais la visite de leur « maître » en dehors de ses parties de chasse. Privés d’eau et de nourriture, ils en sont réduits à s’alimenter de leurs propres excréments !

    Agir vite

    Catastrophé, le couple a multiplié les démarches auprès des autorités afin de sauver ces pauvres chiens. Hélas, le temps traîne et tandis que les humains tergiversent, les animaux dépérissent. Pour l’heure, ils sont toujours entre les mains du chasseur qui a trouvé bon de les placer dans un enclos … encore plus petit ! Heureusement, les témoins viennent également de nous informer de cette sinistre affaire et la Cellule Zoé s'en empare en la portant devant les tribunaux. Nous avons déposé plainte contre leurs propriétaires, gardiens ou détenteurs qui les annihilent au point de les laisser croupir comme des déchets lorsqu’ils ne les utilisent pas pour chasser. Et nous réclamons également en urgence la saisie conservatoire de tous les animaux détenus par ces personnes pour mettre à l’abri d’autres victimes potentielles !

     

    27/01/2020 : Abraham tue des hérissons à coups de bâton, à Meung-sur-Loire, et se fait pincer par la police de l'environnement

    Ce quinquagénaire appartenant à la communauté des gens du voyage n’a pas pu échapper aux jumelles des agents de l’Office français de la biodiversité (OFB), quand il chassait son repas, fait de hérissons d’Europe.

    Le tribunal d’Orléans n’aura guère fait de cas de son supposé état de santé. Abraham serait-il roublard au point de se présenter, à la barre, équipé de béquilles pouvant laisser penser qu’il ne peut être l’auteur des faits qui lui sont reprochés ? Car, à l’en croire, l’accident de circulation qui le diminue, depuis lors, est antérieur à ce jour d’octobre, le 24, où il devait prendre la fuite devant des agents de l’Office français de la biodiversité (ex-ONCFS). "Il n’avait ni béquilles, ni genouillères, ce jour-là, et marchait d’un pas alerte", rapporte cet agent l’ayant poursuivi entre bois et fleuve, du côté de Meung-sur-Loire.

    Pas parce qu’Abraham tentait de fuir, "mais parce que j’allais faire mes besoins", argue-t-il. Alors, qu’est-ce qui a bien pu motiver cinq fonctionnaires à s’épuiser derrière un quinquagénaire prétendument boiteux, appartenant à la communauté des gens du voyage ? Réponse : le braconnage de hérissons d’Europe, une espèce protégée.

    Les mammifères tués à coups de bâton

    Abraham et un acolyte sont repérés en tout début d’après-midi. Dans les jumelles grossissant dix fois des agents de l’environnement, le braconnier (sept mentions au casier) est occupé à liquider des hérissons à coups de bâton. Neuf connaîtront ce sort, avant de finir sur la table d’un camp installé non loin de là, et comptant une vingtaine de caravanes.

    Une heure s’écoule, quand les agents de l’OFB arrivent au camp, avec des renforts. Ils sont repérés avant de l’atteindre. Les hérissons, alors en cours de préparation avant cuisson, sont jetés dans un sac, qui atterrit au bord de l’eau. Abraham et son envie qui ne peut attendre prennent la poudre d’escampette dans la nature.

    Les cinq agents (qui ne retrouveront jamais son acolyte) se lancent alors à sa poursuite. Ils mettront un petit bout de temps à rattraper dans les bois Abraham, qui "a tenté de frapper un collègue avec un bout de bois", au moment de son interpellation, précise l’agent assermenté.

    "Je suis élagueur, je revenais de mon travail à cette heure-là. Mes frères et mes cousins (dont il taira les noms) étaient en train de les préparer." Abraham

    Ce lundi matin, face au tribunal, le contrevenant a toujours nié être l’auteur de l’anéantissement des petits mammifères protégés. Il n’en était pas davantage le cuisinier : "Je suis élagueur, je revenais de mon travail à cette heure-là.
    Mes frères et mes cousins (dont il taira les noms) étaient en train de les préparer." Le policier de l’environnement le certifie pourtant : Abraham "faisait partie des personnes qui ont ramassé les hérissons sur la table".
    Une version que ne remettent pas en doute le procureur de la République et la présidente du tribunal.

    "Tant de cruauté, c’est révoltant"

    Après plaidoirie de l’avocat des parties civiles ("Tant de cruauté envers les animaux, c’est révoltant, ignoble !"), le tribunal correctionnel condamne finalement Abraham à 500€ d’amende, ainsi qu’à verser 1.500€ à La Fondation Bardot et 1.300 à l’Association pour la protection des animaux sauvages.

     

    27/01/2020 : Accident de chasse à Crespian : "Le chasseur a tué notre chienne volontairement"

    Dimanche après-midi, la chienne d'Amandine et Hugo, couple habitant à Crespian, a été tuée par un chasseur au cours d'une promenade. Les deux trentenaires, encore sous le choc, attendent de connaître la sanction contre le chasseur avant de porter plainte.

    Depuis dimanche, les deux fiancés, le regard vide, des cernes qui laissent deviner une nuit blanche, se remémorent la scène sans cesse. "Je vois notre chienne sur le dos, la langue blanche, une balle dans le flanc... Elle courait puis quelques secondes après, je l'ai retrouvée morte." Amandine et Hugo sont encore sous le choc après la mort de leur chienne Laïka, un berger allemand âgé de 4 ans. Leur animal de compagnie, qu'ils avaient adopté à la SPA de Nîmes il y a bientôt 2 ans, a été tué par un chasseur dimanche dernier au cours d'une battue.

    Le même chemin emprunté lors des balades précédentes

    C'était censé être une balade comme toutes les autres. Amandine emmène Laïka dans le bois d'Eleins, vers un sentier du Doulibre, un cours d'eau qui traverse la commune. "Je la vois courir, puis d'un seul coup, j'entends une détonation très forte. Je panique, je crie, je l'appelle, je n'entends rien. Puis, quelques mètres plus loin, je la découvre dans le cours d'eau." Au pied du cadavre, fusil à la main, un chasseur se rend compte de son erreur. Amandine décide d'appeler son fiancé. "J'arrive sur les lieux, je découvre Amandine qui tient Laïka dans ses bras, il y a du sang partout. Le chasseur commence à m'expliquer que c'est un chemin où il y a beaucoup de passages de sangliers... Confondre un berger allemand avec un sanglier, c'est n'importe quoi !, explique Hugo. Il n'a pas cherché à identifier l'animal, le chasseur a juste entendu un bruit et il a tiré volontairement ! "

    Un manque de signalisation dans les bois selon le couple

    Selon Amandine et Hugo, aucune signalisation indiquant une partie de chasse en cours ne figurait sur le chemin emprunté : "Lorsque l'on voit des panneaux, on fait demi-tour, on ne prend aucun risque." De son côté, Vincent Bros, le président de l'association Chasse en Doulibre de Crespian regrette que l'axe emprunté par Amandine et son chien soit un axe secondaire : "Nous nous efforçons de respecter à la lettre les règles de la fédération concernant la signalisation. Nous mettons des panneaux sur les axes principaux, mais il est évident que sur une zone de chasse, notamment dans les bois, il existe de nombreux petits sentiers où il est impossible matériellement de procéder à une signalisation au cas par cas.

    Amandine et Hugo hésitent à porter plainte

    Vincent Bros affirme que le chasseur fautif sera "exclu" de son association, mais ne sait pas s'il sera interdit de pratiquer à nouveau la chasse. C'est ce qui devrait décider le couple à porter plainte ou non. "Nous, nous ne sommes pas spécialement anti-chasse, assure Hugo. Mais il faut que ce type soit puni. La chasse n'est pas assez réglementée : celui qui a tué notre chien était une personne âgée, avec des lunettes à double-foyer... Peut-être que ce chasseur ne peut plus conduire, mais par contre il a le droit de se promener en forêt avec une arme de guerre." Le couple espère que la mort de Laïka sera la dernière due à un accident de chasse.

     

    27/01/2020 : La grande battue aux sangliers de dimanche fait réagir les anti et les pro-chasse

    Les reportages parus dans la NR, dimanche et lundi, sur la battue administrative le long de la rocade sud de l'agglo et de l'ancienne ligne LGV, autour de Chambray-lès-Tours, ont suscité des centaines de commentaires sur notre site.

    Les reportages sur la chasse suscitent leur lot habituel de réactions. Mais depuis dimanche midi, ce sont des centaines de commentaires qui ont suivi la publication sur le site web de la NR, sur notre page Facebook, et ce lundi, dans les colonnes du journal, des reportages consacrés à la grande battue administrative aux sangliers organisée dimanche à Chambray-lès-Tours. Ces reportages avaient  provoqué 3.770 réactions, commentaires et partages, sur Facebook, à 17 h 30, ce lundi 27 janvier. 

    La présence de 140 chasseurs ( dont une majorité de chasseurs à la carabine et quelques archers) le long de la rocade sud de l'agglo et sur l'ancienne ligne LGV, n'a pas plu à tout le monde.

    En premier lieu aux usagers de la rocade, limitée à 50 km/h ce dimanche-là, sur une seule voie de circulation dans les deux sens, qui pouvaient s'étonner de la proximité de tous ces chasseurs en chasuble  fluo, armés, disposés le long de la deux fois deux voies. 

    Etonnement et interrogations aussi chez les promeneurs du dimanche, vététistes, randonneurs et cyclotouristes, pas toujours rassurés de se balader en sachant qu'on tire à balle dans les parages.

    Enfin, les anti-chasse ont trouvé là une occasion rêvée de dénoncer la chasse et les chasseurs, battue administrative ou pas. 

    Exemple avec Roland Meurgey, de Chambray-lès-Tours, délégué  de l'Association de protection des animaux sauvages (ASPAS), qui estime que " nos chers premiers écolos de France sont complètement dépassés par une  situation". Et de citer " la déprise agricole, le changement climatique  et aussi, bien sûr, une trop faible quantité de grands prédateurs en France, ours, lynx, loups" ( sic !) tout en reprochant aux chasseurs d'avoir " financé de grands élevages de sangliers pour en faire de futurs trophées (...) opéré des croisements entre sangliers pure race et porcs domestiques pour obtenir des animaux moins agressifs et plus faciles à tirer ( ...) d'organiser des lâchers massifs de ces cochongliers qui se reproduisent plus vite et plus souvent que leurs cousins sauvages..."

    Des propos que la Fédération de chasse réfute et dément régulièrement en pointant du doigt "une méconnaissance totale du terrain des auteurs de ce type de réaction".

    Si les  anti-chasse se sont défoulé sur internet pour dénoncer cette battue,  leurs propos étaient aussi souvent contestés par ceux qui comprennent qu'une régulation est nécessaire, d'autant plus en milieu péri-urbain.  Pascal Pinard , responsable Chasse et Biodiversité à la Direction départementale des territoires ( DDDT 37, préfecture) raconte  qu' "un hiver, dans le parc de Montjoyeux à Tours où les sangliers devenaient beaucoup trop envahissants, les habitants s'étaient opposés à ce que nous organisions des captures dans des cages, sachant que les animaux seraient éliminés par la suite. Au printemps suivant, les mêmes réclamaient qu'une battue soit organisée car ils se faisaient courser par les sangliers en se promenant dans les bois..." 

    Trois animaux tués ce lundi au centre aéré de la Charpraie à Chambray

    Ce lundi 27, une nouvelle battue administrative organisée dans l'enceinte du centre de loisirs de la Charpraie, à Chambray, avec une dizaine de chasseurs engagés, a permis de tuer trois sangliers dont un mâle de 100 kg, qui a blessé plusieurs chiens avant d'être abattu. 

    D'autres actions, comme du tir à l'affût ou du piégeage, pourraient avoir lieu dans les semaines à venir, sous l'égide de la DDT 37 et de l'Office national  de la chasse et de la faune sauvage ( ONSFS) , dans l'agglomération tourangelle.

     

    01/02/2020 : Un cerf se réfugie dans un jardin privé à Pont-Sainte-Maxence

    «  C’est le troisième cerf que nous sauvons lors de cette saison », se félicite le maire de Pont-Sainte-Maxence, Arnaud Dumontier. Il était environ 14 heures, samedi, lorsqu’un cerf se réfugie sur le coteau des Terriers aux abords de la forêt d’Halatte. À ses trousses, deux chiens, appartenant à l’équipage du Rallye des 3 Forêts. Une chasse se déroule au même moment, bien plus loin. La police municipale a fait en sorte de retenir les chiens, selon des témoins, afin que le cerf puisse repartir sans encombres vers son milieu naturel. «  J’ai demandé au préfet, Louis Lefranc que la chasse soit stoppée afin que le cerf puisse se sentir en toute sécurité dans la forêt pour repartir », explique le maire. Une demande validée par la préfecture.

    Depuis le début de l’année, deux autres cerfs ont trouvé refuge dans la ville : dans le quartier de la Source aux Moines et le quartier Sarron. Le maire a déjà déposé un arrêt administratif, contesté par les chasseurs. Il a également déposé plainte afin que l’activité de chasse cesse sur la commune de Pont-Sainte-Maxence.

     

    02/02/2020 : Var : Un chasseur blessé par balles aux jambes

    Un chasseur a été victime d’un accident de chasse dans le Var. L’homme a été touché aux jambes.

    Ce dimanche, un chasseur a été victime d’un accident de chasse sur la commune de La Celle, dans le Var, a appris 20 Minutes auprès des sapeurs- pompiers du Var. Les faits se sont produits dans une zone difficile d’accès, route de la Roquebrussanne. Selon nos informations, l’homme a été blessé aux membres inférieurs.

    Les pompiers ignorent toutefois, à l’heure où ces lignes sont écrites, s’il a été blessé par un autre chasseur ou s’il s’est blessé lui-même. Des ambulances sont actuellement dépêchées pour lui venir en aide.

     

    02/02/2020 : Nord Seine-et-Marne. Un promeneur blessé par une balle de chasseur

    Ce promeneur du dimanche a eu le malheur de croiser une balle perdue. Ses jours ne sont pas en danger.

    C’est dans le nord du département, à Courtry, que s’est produit l’accident.

    Alors qu’une chasse se déroulait à proximité d’un bois, un promeneur a croisé la trajectoire d’un plomb perdu.

    Il n’a été que légèrement blessé. 

    L’Office national des forêts rappelle qu’avant toute chose, du 15 septembre à fin février, il faut penser à consulter les calendriers des jours de chasse avant de partir courir ou se promener en forêt.

     

    03/02/2020 : Dordogne : un chasseur se blesse à la main après une chute à Champcevinel

    Un chasseur de 55 ans s'est blessé à la main ce dimanche 2 février à Champcevinel. Il a glissé sur un talus.

    Un homme de 55 ans s'est blessé à la main ce dimanche 2 février à Champcevinel. Il est monté sur un talus, fusil à la main, mais il glisse et le coup part. Le chasseur est blessé à la main. Il est soigné à l'hôpital de Périgueux mais il pourrait être transféré au CHU de Bordeaux pour une opération.

     

    06/02/2020 : Haut-Rhin : Des blaireaux victimes d’un « massacre » lors d’une expédition de chasse, selon des associations de défense des animaux

    Huit blaireaux ont été déterrés à Courtevon, dans le Haut-Rhin, selon une ancienne méthode de chasse jugée « barbare » par des associations de défense des animaux.

    • Huit blaireaux ont été déterrés à Courtevon, dans le Haut-Rhin, selon une ancienne méthode de chasse jugée « barbare » par des associations de défense des animaux.
    • La LPO et le Groupe d’étude et de protection des mammifères (Gepma) s’indignent dans un communiqué et évoquent un « massacre ».
    • Le président de la fédération des chasseurs du Haut-Rhin, Gilles Kaszuk, reconnaît qu’il s’agit d’une « pratique cruelle » mais « réglementaire » dans le Haut-Rhin.

    Des blaireaux victimes d’un « massacre » lors d’une expédition de chasse ? En Alsace, la LPO et le Groupe d’étude et de protection des mammifères (Gepma) s’indignent dans un communiqué une pratique de chasse jugée « barbare », le déterrage des blaireaux ou vénerie souterraine.

    Une technique qui consiste à « déterrer de force les blaireaux auparavant “harponnés” par des chiens de chasse puis à les retirer vivants hors de leur terrier avec de grosses pinces métalliques avant de les tuer », explique à 20 Minutes la LPO. La pratique, tombée en désuétude dans la région, serait toujours pratiquée dans le Haut-Rhin.

    Un groupe de chasseurs pose fièrement

    La preuve avec un article paru dans le numéro de décembre de la revue La Chasse en Alsace, un magazine mis en avant par la fédération des chasseurs du Haut-Rhin sur son site Internet. On peut observer un groupe de chasseurs entouré d’enfants poser fièrement devant les cadavres de huit blaireaux déterrés à Courtavon, une commune située à l’extrême sud du département.

    A la suite de cette publication, la LPO et le Gepma ont écrit aux élus de Courtavon et des communes voisines « pour dénoncer cette activité barbare et demander aux propriétaires des parcelles sur lesquelles se trouve un terrier de blaireau de refuser ces méthodes ». Le courrier est resté « sans réponse à ce jour », précise la LPO.

    « Une pratique cruelle »

    Sollicité, le président de la fédération des chasseurs du Haut-Rhin, Gilles Kaszuk, reconnaît qu’il s’agit d’une « pratique cruelle » mais « réglementaire » dans le Haut-Rhin. Ce n’est plus le cas dans le Bas-Rhin, qui a l’a retiré des espèces gibiers en 2005. Faut-il pour autant cautionner ce type de pratiques ? « Le blaireau n’est pas inoffensif, selon Gilles Kaszuk, c’est une bête qui cause du dégât, les agriculteurs font souvent appel aux chasseurs pour s’en débarrasser ».

    Les associations de défense des animaux maintiennent que ces animaux sont « totalement inoffensifs ». La LPO a mis en place un service d’aide pour les particuliers confrontés à un terrier qui pourraient entraver leurs activités. Le président de la fédération des chasseurs du Haut-Rhin voudrait que le tir du blaireau, autorisé dès le 23 août, soit avancé de deux mois, pour « permettre aux chasseurs de s’en occuper ».

     

    06/02/2020 / Prise pour un sanglier, une chienne berger allemand perd la vie en pleine promenade !

    Dimanche 26 janvier, dans l'après-midi, un Berger Allemand se promenait en compagnie de sa maîtresse, en pleine campagne. Soudain, tout a basculé. Une détonation a eu raison de la chienne de 4 ans. Ses jeunes maîtres, désemparés, réclament le retrait du permis de chasse à vie du chasseur, et une règlementation davantage stricte.

    Certains propriétaires de chiens ont décidé de ne plus promener leur animal les dimanches de chasse. Par peur d’une balle perdue. Par anxiété de voir leur compagnon décéder subitement. L’histoire d’Amandine et Hugo ne devrait pas leur faire changer d’avis. Eux viennent de vivre un drame, ce dimanche 26 janvier…

    « Je vois notre chienne sur le dos, la langue blanche, une balle dans le flanc... Elle courait puis quelques secondes après, je l'ai retrouvée morte. » Le regard encore dans le vide, Amandine est encore sous l’émotion lorsqu’elle se confie à France Bleu. Dans le bois d'Eleins, la balade dominicale tourne au cauchemar. Laïka, le berger allemand de 4 ans, ne survit pas au tir d’un chasseur. Ce dernier rejoint Amandine et s'exuse suite à son erreur. Sous le choc, Amandine décide de joindre son fiancé Hugo.

    « Confondre un berger allemand avec un sanglier, c’est n’importe quoi ! »« J'arrive sur les lieux, je découvre Amandine qui tient Laïka dans ses bras, il y a du sang partout. Le chasseur commence à m'expliquer que c'est un chemin où il y a beaucoup de passages de sangliers... Confondre un berger allemand avec un sanglier, c'est n'importe quoi ! » lance, en colère, le jeune homme.

    Lui et sa future femme attendent que le permis de chasse du chasseur lui soit retiré à vie, même s’ils ne se disent pas « anti-chasse ». Et demandent une règlement plus stricte. « La chasse n'est pas assez réglementée : celui qui a tué notre chien était une personne âgée, avec des lunettes à double foyer... Peut-être que ce chasseur ne peut plus conduire, mais par contre il a le droit de se promener en forêt avec une arme de guerre », remarque-t-il.

    Deux ans après l’adoption de leur chienne, Amandine et Hugo n’ont pas eu le temps de lui dire au revoir. Un grand vide vient de gagner leur foyer, où Laïka manquera éternellement.

     

    06/02/2020 : "Le chat est un animal protégé" : le cri d'un habitant d'Ayen (Corrèze) après la mort de son animal, tué par une arme de chasse

    Après la mort de son chat suite à un coup de fusil de chasse, un habitant d'Ayen, en Corrèze, passe un message de sensibilisation en direction « des propriétaires de fusil de chasse, sociétaires ou non ».

    Son chat, « Pavarotti », avait disparu depuis huit jours. Alors, quand au mois de novembre, une tâche blanche, immobile au milieu d’un pré, à 400 mètres de sa maison, lui est signalée par un voisin, Jean-François Danede se rend sur place. L’animal retrouvé est bien le sien. Il est mort.

    « Cet épisode a marqué toute la famille, à commencer par les enfants », raconte cet habitant d’Ayen qui a rapidement eu des doutes sur la mort de son chat.

    Le diagnostic du vétérinaire parle

    « J’ai pensé à un empoisonnement, car la commune a connu un problème de prolifération dans le bourg (*) dernièrement », explique l’intéressé, qui possède plusieurs félins.

    Mais le vétérinaire donnera, après autopsie, un autre verdict. Après examen, une dizaine de plombs est en effet apparue sur la radiographie de la dépouille du chat. La conclusion du spécialiste est claire : « Pavarotti est bien mort des suites d’un coup de fusil de chasse ».

    Une plainte contre X

    Jean-François décide de porter plainte contre X à la gendarmerie pour « atteinte volontaire à la vie d’un animal domestique ».

    « Je ne suis pas “anti-chasse” mais on ne peut pas accepter un tel comportement. Avec les sangliers, ils ont autre chose à tirer. Le chat est un animal protégé, même sauvage », dénonce le propriétaire de Pavarotti, qui veut à présent s’inscrire dans une démarche pédagogique.

    Après cet épisode, Jean-François Danede a pris contact avec l’association de chasse locale. « C’est regrettable, confie le président de la société de chasse d’Ayen. On a fait passer le message au sein de nos adhérents ».

    Ce que dit la loi. Tuer un chat constitue un délit passible d’une amende pouvant atteindre 15.000 euros et un emprisonnement d’une durée de 6 mois.

    Un message de sensibilisation

    La fédération départementale de chasse aussi condamne l’acte, tout en soulignant qu’à cette heure, « rien ne prouve qu’un chasseur soit mis en cause » et que « cet acte peut aussi être celui d’un détenteur d’armes ».

    « Quand nous avons appris cette affaire, nous avons fait un message de sensibilisation sur notre site internet. On ne tire pas sur n’importe quoi. Même sauvage (c’est-à-dire quand un chat domestique est revenu à la vie sauvage), cet animal est protégé. On ne cautionne pas ce type d’agissements. Si un chasseur était condamné, on se porterait partie civile », explique Jean-Claude Sauvage, président de la fédération corrézienne de chasse.

    Pour l’instant, l’auteur des faits n’a pas été retrouvé.

    (*) La municipalité a fait appel à l’association 30 millions d’amis pour stériliser les chats d’une habitante partie en maison de retraite.

     

    08/02/2020 : Accident de chasse : un homme blessé au cou

    L'accident s’est produit lors d’un tir sur un sanglier.

    Les gendarmes ont ouvert une enquête ce samedi matin suite à un accident de chasse qui s’est produit dans le secteur de Rambucourt. Si les circonstances exactes sont encore floues, l’accident s’est produit lors d’un tir sur un sanglier.

    Une balle est venue touchée un des chasseurs au cou. Accompagné des autres chasseurs, le blessé est rentré à Rambucourt où les secours ont été appelés.

    L’homme a été transporté à l’hôpital à Nancy où il devait être opéré.

     

    10/02/2020 : Un chasseur menace et pointe son arme vers une promeneuse dans les Yvelines

    Une femme de 42 ans a porté plainte, samedi en début d'après-midi. Elle raconte avoir été menacée de mort par un chasseur pendant une promenade avec ses enfants à Vernouillet.

    Elle dit avoir été menacée par un chasseur. Une femme de 42 ans a porté plainte, samedi après-midi, pour menaces de mort, confirme la police à France Bleu Paris.

    Ce samedi midi, cette mère de famille est alors en pleine promenade avec ses enfants en forêt, à Vernouillet. Chemin des Chaineaux, un chasseur lui intime alors l'ordre de quitter les lieux, et selon les déclarations de la victime, pointe son fusil dans sa direction.

    Personne n'a été blessé mais les recherches des effectifs de police n'ont pas permis de retrouver la trace du chasseur. L'enquête, confiée au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine, se poursuit.

     

    10/02/2020 : Ardèche : 4000 euros d'amende pour avoir relâché des sangliers dans la nature

    Un éleveur de sangliers de Saint-Alban-d'Ay en Ardèche a été condamné à 4000 euros d'amende. Il a reconnu avoir vendu des sangliers à des chasseurs qui les relâchaient dans la nature.

    L'éleveur a reconnu les faits. Il a fait l'objet ce lundi d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, un plaider-coupable. Et l'homologation devant le juge a permis de rendre public les débats. Une aubaine pour les agriculteurs présents ulcérés par les dégâts des sangliers en Ardèche.  

    Les agriculteurs, partie civile

    Les syndicats agricoles de l'Ardèche se sont constitués partie civile dans cette affaire. Il faut dire qu'en Ardèche le sanglier est un sujet délicat. La surpopulation provoque de nombreux dégâts pour les agriculteurs pas toujours très bien indemnisés. En 2017/2018, les chasseurs ardéchois ont abattu 27.000 sangliers. La fédération de chasse du département avait du indemniser les agriculteurs à hauteur de 620.000 euros. 

    C'est déjà un gros souci mais quand les agriculteurs ont appris que des chasseurs, certes isolés, avaient acheté des sangliers à cet élevage pour les relâcher dans la nature, leur sang n'a fait qu'un tour. D'autant plus que cet éleveur a été président de l'association nationale des éleveurs de sangliers. La confédération paysanne de l'Ardèche et la FDSEA ont obtenu un euro de dommages et intérêts. Les fédérations de chasse de Haute-Loire et de l'Ardèche ont obtenu respectivement 700 et 500 euros de dommages et intérêts.    

    La défense recadre les débats

    L'avocate de l'éleveur a expliqué que son client n'était pas responsable de l'ensemble des dégâts faits par les sangliers en Ardèche et qu'il fallait revenir aux faits visés par la justice. Autrement dit la vente à des chasseurs de sangliers entre 2016 et 2017. Avant, les faits sont prescrits. Elle est également revenue sur les constitutions de partie civile parfois réalisées dans des conditions discutables. Le tribunal a d'ailleurs jugé irrecevable la constitution de partie civile de la coordination rurale de l'Ardèche.

     

    11/02/2020 : Deux braconniers interpellés en baie de Somme

    Des inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité ont interpellé deux chasseurs à la hutte, dans la nuit du 8 au 9 février, en baie de Somme. La chasse aux oies a fermé le 31 janvier.

    Contrairement aux années précédentes, la chasse aux oies cendrées a fermé le 31 janvier 2020 à minuit, sans aucune rallonge de quelques jours, faute de projet d’arrêté de chasse avec un quota en février (comme celui du ministre François de Rugy en 2019) ou faute de consigne de « bienveillance » de Ségolène Royal en 2015, 2016 et 2017.

    Cette interdiction de chasser les oies en février résulte de la directive européenne Oiseaux, qui interdit la chasse pendant la migration des espèces. Elle a du mal à passer auprès des chasseurs de gibier d’eau.

    Deux d’entre eux ont été pris en flagrant délit de braconnage, dans la nuit du samedi 8 février au dimanche 9 février 2020. « Les inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité ont interpellé deux braconniers dans une hutte située en baie de Somme, au cœur du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale », indique l’Office dans un communiqué parvenu le 11 février.

    « Les braconniers s’étaient fait déposer à proximité du poste de chasse pour garantir leur discrétion dans ce haut lieu ornithologique, référence nationale pour la chasse du gibier d’eau. Pour ce délit, ils encourent jusqu’à 60 000 euros d’amende et 4 ans d’emprisonnement. Par ailleurs, leurs armes ont été saisies », conclut le communiqué.

    L’Office français de la biodiversité est né le 1er janvier 2020, du regroupement entre l’Office national de chasse et de la faune sauvage et de l’Agence française pour la biodiversité.

     

    11/02/2020 : 11/02/2020 : 16 chiens sauvés de l’enfer de la chasse

    Ils sont seize, les chiens que nous avons pu secourir de ce lieu de souffrances et de violence qu’est la propriété du chasseur Richard Mandral, en Dordogne. Blessés, infestés de parasites, d’une maigreur inquiétante pour certains, et les chiennes, usées par les multiples gestations, comme Plume qui a subi une déchirure vaginale non soignée.

    Parmi eux, trois petits chiots, que le chasseur n’a même pas pris la peine de nommer. Ils ont déjà une vie de misère derrière eux, dans ce lieu de non-droit où règne la loi du plus fort. Lina, Théo et Axel, sans défense ni protection, étaient des proies faciles pour les adultes les plus angoissés par la faim et la maltraitance. Ils ont déjà tout vécu, leur regard en dit long.

    Depuis un an, nous alertons les autorités, nous avons enquêté, diffusé des images, déposé une plainte pour actes de cruauté et des recours contre le préfet, pour ces chiens enchaînés, affamés, abandonnés à leur sort au milieu de cadavres. Ces chiens «de chasse» doivent être protégés comme tous les chiens, n’en déplaise aux autorités.

    Quel stade de cruauté les animaux doivent-ils atteindre pour que l’urgence soit reconnue? Quel degré de dégradation physique et psychologique doivent-ils endurer pour être défendus?

    Ces seize rescapés souffrent atrocement d’otites irréversibles, de dents très usées car ils n’étaient nourris que de carcasses. Napoléon, lui, est aveugle... Le vétérinaire qui les a vus immédiatement à leur sortie écrit dans son attestation qu' «il en résulte une mise en danger de la vie de ces animaux, car certaines de ces pathologies peuvent conduire à de graves troubles généraux, pouvant le cas échéant entrainer la mort».

    Ils sont désormais soignés, aimés au sein de familles d’accueil. Mais il en reste soixante-quinze à sauver. Nous demandons urgemment au procureur qu’ils nous soient confiés.

    Nous avons besoin d’aide pour les soins vétérinaires et afin de poursuivre les actions contre ce chasseur clairement protégé. Les soixante-quinze derniers chiens captifs aux griffes de Richard Mandral comptent sur nous. Avec vous, nous remuerons ciel et terre pour les sauver.

     

    14/02/2020 : Le lynx boréal, victime du braconnage

    Déjà victimes des collisions routières, les lynx sont également la cible des braconniers. C’est ce que révèle la découverte de cadavres ces derniers mois dans le Jura et les Vosges. La Fondation 30 Millions d’Amis déplore ces actes de malveillance perpétrés à l’encontre d’une espèce menacée. Elle en appelle à des contrôles accrus et à une répression exemplaire et dissuasive.

    « Des cloisons osseuses internes du crâne cassées et désaxées »… Trois mois après la macabre découverte, dans un gouffre du Prévalot dans le Jura, d’ossements d’animaux, sept associations ont demandé au Procureur de la République de Lons-le-Saunier l’ouverture d’une enquête (06/02/2020). D’après le rapport des spéléologues, un crâne a été identifié parmi les ossements comme celui d’un lynx. Sur ce dernier, plusieurs blessures ont été relevées. « Nous craignons un ancien acte de braconnage, confie Olivier Guder, coordinateur Lynx chez FERUS. Quelle que soit l’ancienneté des faits, tous les moyens judiciaires devraient systématiquement être mis en œuvre pour faire la lumière sur chaque suspicion de destruction illégale de lynx ». 

    En ce début 2020, c’est sur la commune de Fellering, au cœur du parc naturel régional des Ballons des Vosges, qu’un cadavre de lynx boréal a été découvert (16/01/2020). « Une autopsie réalisée par le laboratoire vétérinaire départemental du Haut-Rhin a révélé l’origine probable de la mort de l’animal par arme à feu », relate le Préfet Haut-Rhinois, dans un communiqué de presse. Une enquête judiciaire a été ouverte par les inspecteurs de l’environnement de l’Office Français de la Biodiversité du département. « De nombreuses associations de protection de la nature ont condamné fermement cet acte de destruction illégale qui s’ajoute à la triste liste des autres cas connus, sans compter tous ceux que l’on ignore », déplorent les organisations signataires du courrier adressé au ministère public.

    Une marche blanche pour protéger le lynx

    Le lynx a été exterminé des Vosges au milieu du 17ème siècle. Si 21 lynx y ont été réintroduits entre 1983 et 1993, l’espèce a de nouveau quasiment disparu puisque le département compte seulement 4 ou 5 individus (dont 3 issus du programme de réintroduction mené dans le Palatinat allemand). Au total, le territoire métropolitain ne comptabilise plus que 120 individus, dont une centaine dans le seul département du Jura. Les causes de ce déclin ? Les collisions routières mais aussi le braconnage qui sévit, depuis les années 2010, dans le massif des Vosges, dans le massif Jurassien et dans les Alpes.

    Pourtant, le lynx est une espèce protégée par la Convention de Berne de 1979 relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe. Classé en danger d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature depuis 2017, sa destruction est interdite sous peine de sanctions pénales. Malheureusement, très peu de procédures judiciaires aboutissent à l’identification et à la condamnation des auteurs d’actes de braconnage.

    La Fondation 30 Millions d’Amis demande donc aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités en renforçant la répression pénale contre les responsables. À cet égard, le Plan National d’Actions Lynx, actuellement en cours d’élaboration, devrait permettre de renforcer les moyens d’investigation et de lutte contre la destruction illégale de lynx, à travers la création d’un groupe d’intervention spécial formé à la criminalistique en faune sauvage. Le Plan prévoit également d’encourager la mise en place d’une nouvelle politique pénale pour améliorer l’application de la réglementation vis-à-vis de ces perturbations et destructions. Enfin, il entend sensibiliser le système judiciaire à la gravité de ces actes. « Il nous paraît essentiel sinon crucial que les pouvoirs publics mettent en œuvre tous les moyens nécessaires pour faire avancer les enquêtes pour cas de destruction illégale avérée et de faire de même pour les cas suspectés », déclarent les ONG.

    Une marche blanche aura lieu le 15 février 2020 à St Amarin, dans le Haut-Rhin, pour réclamer une protection du lynx dans les Vosges.

     

    15/02/2020 : Près de Fougères, un chasseur blessé après l’explosion de son fusil

    Un accident de chasse est survenu samedi 15 février à Antrain, près de Fougères. Un chasseur, dont le canon du fusil a explosé lors d'un tir, a été blessé.

    Un accident de chasse s’est produit samedi 15 février, vers 16h, sur la commune de Val Couesnon à Antrain.

    D’après les premiers éléments, un chasseur a tiré avec son fusil lorsque le canon de celui-ci a explosé, le blessant à une main et de façon superficielle au visage.

    L’homme âgé de 61 ans, qui était avec d’autres chasseurs au moment de l’accident, a été transporté au centre hospitalier de Fougères.

    Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé. Mais sa main, avec laquelle il tenait le fût du canon au moment de l’accident, a été sérieusement touchée.

     

    15/02/2020 : Ain : un chasseur meurt pendant une partie de chasse

    Un chasseur de 70 ans a perdu la vie ce samedi à Conand, dans l'Ain, lors d'une partie de chasse. Il aurait été victime d'un malaise.

    Un chasseur de 70 ans est mort ce samedi à Conand, dans l'Ain, lors d'une partie de chasse.

    D'après Le Progrès, l'homme aurait été victime d'un malaise. Malgré l'intervention des secours, l'homme n'a pas pu être ramené à la vie.

     

    17/02/2020 : Un chat retrouvé avec 30 plombs dans le corps à Soullans

    Une habitante de Soullans a retrouvé son chat retrouvé avec 30 plombs dans le corps. Elle cherche à comprendre pourquoi.

    Une habitante de Soullans témoigne : elle a retrouvé son chat avec 30 plombs dans le corps. Comment cela a-t-il pu se produire ? Inquiète, elle a écrit un courrier à la mairie. Elle souhaite alerter l’opinion.

    Ludivine Neuquelman habite Soullans. Il y a un mois de cela, elle a retrouvé son chat très mal en point. « Il avait l’œil amoché et purulent », souligne-t-elle. Inquiète, elle l’emmène chez le vétérinaire. « Le vétérinaire a fait une radiographie, il avait 30 plombs dans le corps. » Il avait un gros moignon aux pattes. « On a fait une enquête auprès de notre voisinage. Ils nous ont dit qu’ils perdaient régulièrement des chats ou des chiens. Ils semblent assez résignés par rapport à ces faits. J’ai écrit une lettre au maire qui est restée sans réponse. Est-ce un chasseur ? Je ne sais pas mais j’ai l’impression qu’il y a une omerta », tempête-t- elle.

    Elle ajoute dans son courrier : « Depuis que nous vivons dans cet endroit, des coups de feu intempestifs retentissent régulièrement à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. »

    « Jamais entendu parler de cela »

    Interrogé à ce sujet, le maire de Soullans, Jean-Michel Rouillé, réagit : « On tire sur un animal domestique, c’est déplorable. Je suis désolé de ce qui est arrivé. J’ai demandé au policier municipal de mener son enquête. J’essaie de mettre quelque chose en place avant de répondre à cette personne. » A la question : est-ce déjà arrivé sur la commune ? Le maire, élu depuis 2001 à la tête de la commune répond : « Non, je n’ai jamais entendu parler de cela, je n’ai pas vu passer de plainte de ce genre ».

    « Il n’y a pas que les chasseurs qui ont des armes »

    Ce fait pourrait-il être l’œuvre des chasseurs ? Cette question irrite le premier édile. La commune compte trois sociétés de chasse.

    « Je ne sais pas si on peut dire que ce sont les chasseurs. Il n’y a pas que les chasseurs qui ont des armes. Un chasseur, ce n’est pas quelqu’un qui tire sur tout ce qui bouge. Un chasseur, ça ramène ses douilles, ça ne tire pas vers les maisons et ça ne tire pas sur un animal domestique. Cela peut être le fait de n’importe qui. Il y a des gens qui n’ont pas de permis de chasse qui tirent sur les animaux. Je n’accuse pas sans preuve : par exemple, quand il y a de la délinquance dans la commune, je ne vais pas accuser forcément les jeunes. Là c’est la même chose. »

     

    18/02/2020 : Deux aigles de Bonelli, une espèce menacée, abattus dans le Gers et les Landes

    Deux jeunes aigles de Bonelli, un rapace en déclin depuis 50 ans, ont été retrouvés dans le sud-ouest de la France en pleine période de chasse.

    Deux jeunes aigles de Bonelli, nés au printemps 2019 dans le Gard et l’Hérault, ont été tués dans le sud-ouest de la France en pleine période de chasse, à proximité de palombières. Les autopsies pratiquées ont révélé la présence de très nombreux plombs chez les deux oiseaux. La préfecture de la région Occitanie a publié l'information mardi 18 février dans la matinée, condamnant "fermement ces actes passibles de 2 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende". La préfecture a par ailleurs affirmé que plusieurs plaintes contre X vont être déposées pour destruction d’espèce protégée.

    "Ces actes malveillants portent un coup aux efforts humains et financiers importants mis en œuvre pour la préservation de l’Aigle de Bonelli en France par de nombreux partenaires publics, privés et associatifs", regrette la préfecture d'Occitanie dans son communiqué, ajoutant que "cette espèce bénéficie d'un Plan National d’Actions piloté par l’État et le Conservatoire d’espaces naturels du Languedoc-Roussillon".

    La préfecture en appelle "à la responsabilité de chacun"

    En 2019, l'aigle de Bonelli ne comptait que 38 couples en France, en faisant l'un des rapaces les plus menacés du pays. On retrouve cette espèce sédentaire autour du pourtour méditerranéen, des Pyrénées-Orientales à l'ouest, au Var à l'est et au sud de l'Ardèche au Nord. Chaque couple occupe un domaine vital, nécessaire pour se nourrir. Lorsqu'ils quittent leurs parents, les jeunes aigles vont ainsi explorer de nouveaux territoires parfois très éloignés pour trouver un domaine où ils ne rencontreront pas de concurrence alimentaire. C’est le cas des secteurs explorés par les deux jeunes aigles abattus dans le Gers et les Landes.

    "Alors que l’on voit à quel point la biodiversité est menacée sur notre planète, les partenaires du plan national d’action en appellent à la responsabilité de chacun", a déclaré la préfecture d'Occitanie.

     

    21/02/2020 : Pas de visite médicale pour les titulaires du permis de chasse

    Un certificat médical attestant de l’état de santé physique et psychique compatible avec la détention d’une arme est exigé lors de l’examen du permis de chasse. Cependant, une fois le titre obtenu, le titulaire n’est plus soumis à un contrôle médical régulier. Pour l’heure, le gouvernement n’envisage pas de modifier les règles sur ce point.

    Même si la chasse est considérée comme un loisir sportif, il s’agit d’une activité qui implique l’utilisation d’armes en pleine nature. Au cours de leur traque du gibier à travers champs, les chasseurs partagent l’espace avec tous les autres usagers de loisirs comme les randonneurs, les cavaliers ou les vététistes. Pour chasser, il est donc nécessaire d’être en bonne santé, d’avoir une vision bien claire et un temps de réaction immédiat.

    C’est pourquoi, depuis 2014, le dossier à présenter pour l’obtention du permis de chasse comprend notamment un certificat médical de moins de deux mois attestant que l’état de santé physique et psychique du candidat est compatible avec la détention d’une arme.

    Même si le nombre d’accidents de chasse et en particulier d’accidents mortels (7 cas constatés sur la saison dernière, un record bas) tend à diminuer depuis une dizaine d’année, «le gouvernement reste conscient de la dangerosité potentielle de la pratique», vient de rappeler le ministère de la Transition écologique et solidaire.

    Remise à niveau tous les 10 ans

    De façon à s’assurer que les titulaires d’un permis de chasser poursuivent leur activité en sécurité, la loi du 24 juillet 2019 de création de l’Office français de la biodiversité instaure notamment une remise à niveau décennale obligatoire à destination des chasseurs, portant sur les règles élémentaires de sécurité à la chasse selon un programme défini par la Fédération nationale des chasseurs.

    Cependant, le gouvernement n’envisage pas «à ce stade d’assortir la validation annuelle du permis de chasser à un examen médical spécifique».

    Force est de constater que la chasse ne figure pas sur la liste des activités sportives à contraintes particulières qui exigent, tous les ans, la production d’un certificat médical attestant de l’absence de contre-indication à la pratique du sport, comme l’alpinisme, les sports de combat, le rugby ou encore « les disciplines sportives comportant l’utilisation d’armes à feu ou à air comprimé ».

     

    23/02/2020 : Nantes. Au volant de sa voiturette, le fusil de chasse armé

    Un conducteur de 72 ans a été interpellé, ce dimanche 23 février, par le peloton motorisé de la gendarmerie de Nozay. L’homme roulait sur la voie express reliant Nantes à Rennes, avec 0,64 g d’alcool dans le sang.

    Les contrôles sur la route nationale 137, reliant Nantes à Rennes, sont fréquents. Les surprises aussi. Ce dimanche 23 février, le peloton motorisé de la gendarmerie de Nozay a contrôlé un conducteur de 72 ans, au volant d’une voiturette. Il présentait un taux d’alcool de 0,64 gramme et roulait, son fusil de chasse approvisionné et armé, posé sur le siège avant. Le septuagénaire, dont le permis de conduire a été annulé au tribunal, a été sanctionné pour conduite sous l’effet de l’alcool et transport d’une arme de chasse non démontée ou déchargée, placée sous étui à bord d’un véhicule.

     

    24/02/2020 : Un chasseur verbalisé pour transport d'arme non déchargée

    Les gendarmes de Lot-et-Garonne ont des missions de police en direction de la chasse. Le week-end dernier ceux de la communauté de brigades de Fumel étaient sur le terrain pour procéder à des contrôles visant à s'assurer de la sécurité mise en place lors d'une battue organisée à Montayral. Pour ce faire, deux militaires du Fumélois étaient accompagnés de deux agents de l'Office français de la biodiversité. C'est samedi après-midi qu'ils se sont rendus au lieudit Lagrolère pour contrôler une dizaine de chasseurs. Un seul d'entre eux a été verbalisé, pour transport d'une arme non déchargée. Il faut dire que l'objet de cette opération était surtout d'instaurer le dialogue avec les chasseurs et de leur rappeler les conditions de sécurité dans lesquels ils doivent organiser leurs battues.

     

    24/02/2020 : Un chasseur tué d'une balle dans la tête par un compagnon de chasse

    Un sexagénaire a été abattu accidentellement lors d'une partie de chasse, ce dimanche près de Blanes, en Catalogne. Un autre chasseur l'aurait pris pour un sanglier.

    C'est sur la commune de Massanes, entre Gérone et Barcelone que l'homme âgé de 65 ans a été tué, ce dimanche, selon l'agence de presse catalane ACN. D'après le média catalan, le chasseur aurait quitté son poste pour suivre des chiens qui semblaient avoir flairé un sanglier. L'homme s'est alors éloigné de son groupe sans prévenir personne.

    Un de ses compagnons de chasse lui aurait alors tiré dessus pensant qu'il s'agissait d'un sanglier. Le sexagénaire a été atteint en pleine tête.

    Malgré son transport à l'hôpital de Trueta en hélicoptère, le malheureux n'a pu être sauvé. Si une enquête a été ouverte, le tireur n'a pas été arrêté par la police catalane à l'issue de son interrogatoire.

     
     

    25/02/2020 : Des millions d’oiseaux empoisonnés par les plombs de chasse

    En France, 8 000 tonnes de plomb sont déversées chaque année dans la nature par les chasseurs. Toxique pour l’environnement, ce métal l’est tout autant pour la faune qui l’habite. 30millionsdamis.fr revient sur ce fléau qui ne pourra être combattu qu’au prix d’une volonté politique affirmée.

    Le saturnisme [intoxication au plomb] tue 1 à 2 millions d’oiseaux chaque année en France ! Comme l’a récemment rappelé Libération (19/02/2020), le plomb présent dans les cartouches de fusils se répand dans la nature, les sols, les cours d’eau… Les animaux en sont aussi les premières victimes.

    Des symptômes douloureux susceptibles d’entrainer la mort

    « Le bilan de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) est dramatique : 21 000 tonnes de plomb sont utilisées chaque année par les chasseurs dans leurs munitions, fustige Benoît Thomé, Président d’Animal Cross, à l’occasion de la publication du rapport dénonçant les exactions de la chasse. Ce plomb, qui s’accumule dans le sol, contamine les animaux qui l’ingèrent ». Souvent, les oiseaux d’eau - oies, canards - confondent les grains de plombs avec les grains de cailloux qu’ils mangent, tandis que les oiseaux de proie - rapaces - mangent des animaux déjà intoxiqués.

    « Or, le plomb est un poison non spécifique qui affecte la plupart des fonctions de l’organisme, avec des effets négatifs sur l’état de santé général, la reproduction ou encore le comportement, pouvant conduire à la mort », analyse l’ECHA dans son expertise, publiée le 12 septembre 2018, sur la contamination des écosystèmes par le plomb des munitions utilisées par les chasseurs« Les signes d'intoxication se caractérisent par des diarrhées noirâtres, des convulsions et une modification du comportement, ainsi que parfois une cécité, un manque d’appétit et de l’hypersalivation chez les bovins, et des vomissements chez le chien, précise le Centre Antipoison Animal. Chez les oiseaux, on observe une diarrhée verdâtre, un amaigrissement et une paralysie ». Or, si un vétérinaire peut mettre en place un traitement pour accélérer l’élimination du plomb et corriger les symptômes, il reste difficile d’éliminer totalement le métal qui se stocke dans le foie et le rein.

    « Une seule solution : réduire la quantité de cartouches »

    En France, un arrêté ministériel du 9 mai 2005 interdit, depuis le 1er juin 2006, l’utilisation de la grenaille de plomb dans les zones humides. Depuis cette date, les chasseurs utilisent des alternatives : des balles en cuivre ou en zinc.  Mais parce que l’interdiction ne concerne que les zones prévues à l’article L. 424-6 du code de l’environnement, Emmanuel Macron - alors candidat à l’élection présidentielle - s’était engagé à étendre l’interdiction des munitions qui contiennent du plomb à l’ensemble du territoire. Or, à ce jour « et malgré plusieurs relances, il n’a toujours rien fait », confie à Libération Yves Verilhac, Directeur général de la Ligue pour la Protection des Oiseaux.

    Dans l’attente d’une interdiction générale et définitive du plomb dans l’hexagone, deux expérimentations - fructueuses selon les chasseurs eux-mêmes ! - de balles sans plomb ont été menées en Lozère entre 2017 et 2019, en collaboration avec le parc national des Cévennes (PNC). À l’échelle supra-nationale, sur recommandation de la Commission européenne, l’ECHA a également réuni diverses organisations en vue d’élaborer une proposition de restriction au plomb qu'elle transmettra à l'Union européenne d'ici quelques mois (10/02/2020). Des pays comme la partie Flamande de la Belgique, du Danemark ou des Pays-Bas, ont déjà strictement interdit les munitions au plomb. « Mais l’inconvénient de ces alliages plus légers, c’est qu’ils blessent davantage les animaux, sans pour autant les tuer, déplore Valérie Thomé, vice-présidente d’Animal Cross. Il n’y a pas 36 solutions, il n’y en a qu’une : diminuer la quantité de cartouches ».

     

    26/02/2020 : Saumur. Le chasseur avait tiré des coups de feu en centre-ville : six mois d’enfermement

    Mercredi 26 février, le tribunal de Saumur a condamné un homme de 26 ans à six mois d’emprisonnement. Ce dernier avait reconnu être l’auteur de coups de feu dans le centre-ville de Saumur en décembre dernier.

     

    26/02/2020 : Landes : un équipage de chasse à courre pénètre illégalement dans un centre équestre

    L'histoire se passe en fin d'après-midi, samedi 22 février. Une partie d'un équipage de chasse à courre déboule illégalement dans les écuries de Gourgues, à Vert (Landes). La propriétaire du centre équestre, Julie Ducos, a filmé la scène qui se déroulait sur sa propriété privée.

    Tout commence par des aboiements de chiens, vers 16h30. Julie Ducos, la propriétaire des écuries de Gourgues, croit entendre ceux de ses voisins chasseurs. Une dizaine de minutes plus tard, c'est une meute qu'elle voit courir chez elle. Deux chevaux au galop traversent alors les écuries. En tout, cinq cavaliers pénètrent illégalement sur son terrain. L'équipage est suivi par deux 4x4 qui assurent être dans leur bon droit. Une excuse inacceptable pour Julie Ducos puisque des panneaux "propriété privée" sont plantés à chaque entrée du centre. La propriétaire filme la scène et poste les vidéos sur sa page Facebook.

    Le pire a été évité

    Par chance, le centre équestre est vide depuis sa mise en vente. Les derniers chevaux de la cavalerie sont partis trois jours plus tôt. Julie Ducos est seule avec sa fille de 16 ans. Selon la monitrice, le pire a été évité. "Heureusement qu'il n'y avait pas de clients à moi parce que ça aurait été un véritable carnage. Si j'avais eu à cette heure-là, comme tous les samedis, de jeunes enfants à poney, si la même intrusion avait eu lieu un jour de cours, j'aurais probablement eu sept poneys qui montent en l'air et qui font tomber des enfants d'entre 4 et 6 ans. Ça aurait pu avoir des conséquences bien plus graves."

    Au bout de 30 minutes, l'équipage de chasse à courre du Vautrait des Landes finit par s'en aller, sans faire de dégât.

    Les vidéos de Julie Ducos ont été relayées sur les réseaux sociaux par le collectif "Abolissons la Vénerie Aujourd'hui" qui lutte contre la chasse à courre. Les vidéos totalisent près de 40 000 vues sur Twitter et Facebook.

     

    26/02/2020 : Nonac : un chat criblé de plombs

    Miaou… ille. Deux pattes cassées criblées de plombs. Trois heures d’opération, des broches pour aligner les os détruits. Samedi après-midi un gros chat blanc s’est traîné jusque dans le jardin d’habitants de la commune de Nonac, au sud de Brossac. « Il est venu vers nous en rampant. On a réalisé qu’il était blessé. On a pris soin de lui et on a appelé les pompiers qui l’ont conduit chez un vétérinaire. Il a constaté que le chat souffrait de deux fractures ouvertes des deux pattes du côté gauche, des blessures causées par des plombs », explique la mère de famille qui s’est démenée pour que le chat soit soigné: « Le vétérinaire a expliqué qu’il ne pouvait pas l’opérer bénévolement. J’ai contacté la maire Martine Gallais qui m’a répondu que ce n’était pas de sa compétence. Je lui ai dit qu’elle était responsable des animaux errants sur sa commune et elle m’a assuré qu’elle en parlera à son conseil jeudi… Finalement c’est le refuge de Mornac qui a accepté de prendre en charge les frais. » Le chat a été opéré lundi et devrait s’en sortir.

    Une annonce a été postée sur le site de Petalert, un service dédié à la recherche des animaux de compagnie disparus ou trouvés. Sans réponse pour l’instant. « L’animal n’est pas pucé mais c’est forcément un chat domestique. Il est parfaitement sociable », ajoute sa sauveuse qui a décidé de porter plainte et de lancer une pétition pour une meilleure cohabitation avec les chasseurs: « Nous sommes cernés par les chasseurs qui ne nous respectent pas. Des tirs sur des animaux domestiques, il y en a eu d’autres. Dans la commune nous sommes plusieurs habitants à ne plus oser sortir nous promener dans certains secteurs pendant la période de chasse. » Martine Gallais, la maire : « J’ai bien été informée mais je ne suis pas intervenue. » L’élue qui ajoute qu’« aucun souci avec les chasseurs ne lui a été signalé. »

    Ce mercredi, Martine Gallais précise : «  La personne qui a recueilli le chat n’a pas prévenu la mairie samedi. Je ne l’ai vu que dimanche matin. Nous nous sommes renseignés auprès du syndicat de la fourrière qui nous a dit que quand un animal était pris en charge par les pompiers, c’était la SPA qui payait les frais. »

     

    26/02/2020 : Leur chat a dû être amputé à cause d'un piège à mâchoires, un couple d'Isérois porte plainte

    La SPA a été alerté par les propriétaires du chat. L'association s'associe à leur plainte. L'utilisation de ces pièges à mâchoires est interdite depuis le 1er janvier 1995.

    Les pièges à mâchoires sont interdits depuis 1995 mais ils font encore des victimes. Un couple de Châbons (Isère) vient de porter plainte car son chat en a été victime il y a peu. Newton, chat de Bengale de deux ans et demi, est revenu d'une petite balade en pleine nature avec l'une de ses pattes avant prisonnière d'un piège à mâchoires. Ses propriétaires ont réussi à dégager la patte, mais l'animal a dû être amputé. 

    "C'est de la barbarie" - Aurélie, de la SPA du Dauphiné

    "Cela a dû être simplement l'horreur, de la torture pour lui. Cela déchiquette complètement la patte", précise Aurélie du pôle enquête de la SPA du Dauphiné. L'association de protection des animaux a décidé de se constituer partie civile dans ce dossier. D'après Aurélie, en 5 ans,  4-5 cas de chats blessés par ce type de pièges ont été recensés par l'association. "C'est déjà trop, puisqu'il faut le rappeler ces pièges sont interdits depuis le 1er janvier 1995. C'est de la barbarie." 

    Un "état des lieux" loin d'être exhaustif car tout le monde ne signale pas les faits à l'association. Et c'est également sans compter les cas d'animaux non domestiques, eux aussi victimes, mais, qui n'appartenant à personne, sont plus difficiles à repérer.

    Jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende

    Si détenir ce type d'objet est illégal, certains en ont donc encore et les utilisent. D'après la SPA du Dauphiné, cela peut être des propriétaires qui en installent dans leur jardin car ils ne veulent pas qu'il soit traversé par des renards, par exemple. Cela peut aussi être des chasseurs ou des braconniers.  

    Sachez que si celui qui installe l'un de ces pièges est confondu, il encourt jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende (art 521-1 du Code pénal). Pour l'instant, le ou la responsable de l'amputation de Newton n'a pas été retrouvé.

     

    26/02/2020 : Aude : deux mois avec sursis et fusil confisqué pour avoir tué le chat Babi

    Le 30 septembre 2019, un chat d'un an était abattu d'un coup de fusil par le voisin de sa propriétaire. Convoqué dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, l'homme a été condamné à deux mois avec sursis et à payer la somme totale de 3 000 € à la propriétaire et à cinq associations qui s'étaient jointes à la procédure.

    Un sentiment partagé. Voilà ce qu'éprouve Sandrine, une Saint-Papouloise, au surlendemain du jugement prononcé à l'encontre de l'homme qui, le 30 septembre 2019, avait abattu d'un coup de fusil son chat Babi, âgé d'un an. Un geste reconnu et assumé par l'auteur du coup de feu, désigné par un témoin et qui avait, selon la propriétaire, reconnu les faits et justifié de façon laconique ses actes : "Les chats, ça mange les lapins." 

    Le lundi 24 février, dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, une peine de deux mois de prison avec sursis a ainsi été prononcée au tribunal de Carcassonne pour condamner les faits de "sévice grave ou acte de cruauté envers un animal domestique" ; peine assortie de la confiscation du fusil et des munitions utilisées en septembre 2019, du remboursement des frais vétérinaires de 210 € déboursés par Sandrine, également bénéficiaire de 750 € de dommages et intérêts ; cinq associations (30 millions d'amis, la Fondation Brigitte Bardot, Moustaches et coussinets, la SPA et l'association Stéphane Lamart), qui s'étaient jointes à la procédure en se constituant également parties civiles, bénéficieront, elles, chacune du versement de 450 €.

    Assistée par Me Symniakos, avocate du cabinet Animalex de Bourg-en-Bresse, spécialisé dans le droit des animaux, Sandrine voulait tout d'abord retenir un motif de satisfaction : "Je suis contente que la justice ait donné une suite à cette affaire." Avant de pondérer : "Je suis en revanche déçue qu'il conserve son permis de chasse . J'ai peur que ça se reproduise, parce que je n'ai pas le sentiment qu'il se rende compte : son avocat a assuré qu'il avait dit regretter lors de son audition par les gendarmes. Mais j'ai le sentiment que, pour lui, c'est anodin."

     
     
    26/02/2020 : Un chien tué au couteau en forêt de Nassweiler

    La police de Grande-Rosselle-Nassweiler (en Sarre) est à la recherche de témoins ayant des informations sur une affaire peu ordinaire. Ce lundi soir, vers 18 h, un habitant de Nassweiler et sa fille promenaient leur chien dans la forêt de Nassweiler, commune à celle de Freyming-Merlebach. En arrivant au lieu-dit Birkenhof, le mastiff espagnol s’est mis à courir derrière un cerf. Les propriétaires ont perdu de vue l’animal et se sont mis à sa recherche. La fille a alors entendu une voix d’homme et s’est dirigée vers elle. À son arrivée, l’homme avait disparu mais elle a découvert son chien en sang, blessé de trois coups de couteau et malheureusement mort.

    Depuis lundi, de nombreux témoignages de compassion sont visibles sur les réseaux sociaux.

    La famille a déposé plainte auprès de la police allemande qui a ouvert une enquête.

     

     
    27/02/2020 : Chasse : la fédération veut réguler le grand gibier en zone urbaine
    La Fédération des chasseurs du Tarn veut lutter contre la hausse de la population de grand gibier en zone urbaine. Pour cela, un projet à l’échelle régionale est mis en place, Oc’sanglier.

    La Fédération départementale des chasseurs du Tarn s’inquiète d’un phénomène : l’augmentation de la population de grand gibier, principalement les sangliers, mais aussi les chevreuils, dans les zones urbaines et pavillonnaires. Dans ces secteurs, des poches de nature forment des zones de refuge pour ces espèces. Et ce grand gibier peut parfois créer des nuisances. "Il y a des dommages mineurs et peu conséquents, par exemple quand les sangliers détruisent des jardins, commente David Eymard, directeur de la fédération. Mais il y a des risques plus importants, comme des dommages agricoles sur des maraîchages ou des pépinières. Et le plus grave, des accidents dans des zones où la circulation est importante."

    C’est le cas notamment route de Castres, à la sortie d’Albi, sur les coteaux, dans la zone urbaine de Puygouzon. "Il y a des bandes de terrain de plus en plus urbanisées, laissées en friche. Les sangliers y trouvent refuges, des ressources et se développent. Les animaux se déplacent naturellement, on ne peut pas les retenir. Ce ne sont pas les sangliers qui viennent sur les routes mais bien l’inverse. Pour chasser dans cette zone ce n’est pas simple. Les gens ne sont pas habitués à nous voir."

    L’aéroport de Castres concerné

    L’aéroport de Castres est aussi concerné par cette problématique. Les abords des pistes avec des ronciers les attirent.

    Pour lutter contre ce phénomène, le projet Oc’sanglier est en train d’être mis en place par les Fédérations de chasse d’Occitanie. "Chaque département identifie les zones problématiques pour ensuite trouver des solutions à ce problème, précise David Eymard. Pour cela on travaille avec les propriétaires et les gestionnaires de réseaux."

    La sécurité, une priorité

    Vient ensuite l’étape opérationnelle. "Il faut avoir le droit de chasse, complète le directeur. La sécurité des opérations et ensuite une priorité. On doit bien observer où il faut se poster, prendre en compte les contraintes d’une zone urbaine, les routes, les habitations. Si les règles de sécurité sont respectées, il n’y a pas de problème. Cela demande juste une préparation différente."

    Des sangliers sur l’A68

    L’autoroute pose problème. Bien que clôturée, la fédération a remarqué que parfois les sangliers trouvent des passages, notamment au niveau des sorties d’autoroute. C’est le cas particulièrement au niveau de celle de Cadalen. "On a recensé une dizaine de sangliers morts lors de cette saison de chasse suite à des chocs avec des automobilistes, précise David Eymard, le directeur de la Fédération départementale des chasseurs du Tarn. On travaille avec la Dirso qui gère cette grande voie pour tenter d’endiguer le phénomène."

     

    27/02/2020 : Il chassait près d’un centre aéré, en plein bourg de Gouesnou

    Un homme, qui chassait en plein bourg de Gouesnou (29), près de Brest, ce jeudi après-midi, a été interpellé avec son fusil et du gibier à proximité du centre de loisirs où se trouvaient des enfants.

    Les gendarmes ont été appelés peu avant 14 h, ce jeudi, par des habitants indiquant qu’un homme se promenait dans le bourg avec un fusil de chasse. Ils ont interpellé un homme d’une quarantaine d’années qui chassait, avec son fusil, en plein bourg de Gouesnou, près du centre Henri-Queffélec et du centre de loisirs où se trouvaient des enfants en cette période de vacances scolaires et non loin de la route départementale 13. L’enquête de voisinage a établi que plusieurs personnes ont entendu des coups de feu.

    Dans sa voiture, la maréchaussée a trouvé des oiseaux qu’il avait abattus. L’homme, inconnu des services de justice, ne comprenait pas où était le problème.

    À son domicile, dans la région brestoise, quatre autres fusils ont été trouvés, et des munitions. Les gendarmes les lui ont confisqués. Il a été laissé en liberté et une procédure a été lancée à son encontre.

     

    29/02/2020 : Essarts en bocage. Des chiens chutent dans une carrière

    Sept chiens de chasse ont chuté de plusieurs mètres dans une carrière, samedi après-midi au lieu-dit les Lombardières, dans la commune déléguée de Sainte-Florence, à Essarts en bocage.

    Les pompiers ont été alertés à 18 h 30. Onze sapeurs venus des centres des Essarts, de La Roche-sur-Yon et de Chantonnay sont intervenus avec une équipe animalière et un bras élévateur, équipé d’une nacelle.

    L’opération de sauvetage, délicate en raison de l’obscurité, était encore en cours hier à 21 h 45.

    Au final, seul un chien a été blessé, et le propriétaire a pu récupérer toutes ses bêtes.

    Le 30 janvier 2019, une meute de treize chiens avait déjà fait une chute de 30 m, en poursuivant un chevreuil lors d’une battue, dans une carrière dans la même commune. Ils n’avaient pu freiner leur course, à l’approche d’un ravin. Le bilan était beaucoup plus lourd, puisque seule une partie d’entre eux avaient survécu.

     

    02/03/2020 : Pyrénées catalanes : 34 cadavres de daims retrouvés sur le bord de la route

    C'est un véritable charnier qui a été retrouvé à Pallars Sobirà, comarque frontalière d'Andorre. 

    Une enquête a été ouverte sur la mort de 34 daims, abattus à Pallars Sobirà, comarque frontalière d'Andorre, dans les Pyrénées catalanes.

    Un massacre qui s'est déroulé dans la nuit du 25 au 26 février et dont le mobile reste inconnu, selon NacióDigital.

    Les cadavres ont été découverts sur le bord de la route et sur une longueur de 17 km, entre les communes de València d'Àneu et Llavorsí. 

    C'est la présence inhabituelle de vautours dans le coin qui a alerté les autorités. 

    Une enquête pénale a ainsi été ouverte et pourrait entraîner des amendes mais aussi des peines d'emprisonnement.

     

    03/03/2020 : Yvelines. La police sauve un renardeau piégé par un habitant de Bougival

    La police a sauvé un renardeau piégé par un habitant de Bougival (Yvelines). Il avait posé un piège à mâchoires à l'entrée de sa résidence.

    Policiers, pompiers, agents de la ville de Bougival (Yvelines) ont mobilisé toutes leurs énergies et les moyens dont ils disposaient pour sauver un renardeau piégé. Ce lundi 2 mars, l’animal a pu être confié à une association spécialisée.

    Un piège à mâchoires

    C’est dans la matinée qu’un livreur de journaux est tombé sur l’animal sauvage. Il a immédiatement vu que le renardeau avait la patte prise dans un piège à mâchoires, « comme ceux que l’on utilisait avant pour attraper le loup », précise une source.

    Le livreur a prévenu la police. Un officier, sensible à la condition des animaux, a décidé de tout mettre en œuvre pour le sauver.

    "J’ai appelé les pompiers spécialisés dans la gestion des animaux en danger, en insistant. En même temps, j’ai contacté la Société protectrice des animaux  (SPA) qui a prévenu une association basée en Normandie, spécialisée dans les soins pour les animaux sauvages."

    Rapidement, la machine s’est mise en route pour sauver le renardeau.

    Il était frigorifié et il tremblait

    "Il était complètement frigorifié et il tremblait. Nous l’avons recouvert avec une couverture. Il s’est réchauffé puis s’est endormi. Nous avons compris que ce que nous faisions était bien."

    Les pompiers l’ont alors dégagé puis l’ont mis en cage. L’animal a rejoint les services vétérinaires. Lorsque son bilan de santé sera positif, il pourra être confié à l’association normande.

    Le poseur de piège sera poursuivi

    L’affaire ne s’arrête pas là. Selon nos informations, une procédure judiciaire pourrait être engagée contre le poseur du piège. Car poser un piège est un acte strictement encadré par la loi, qu’il s’agisse de la nature de l’engin, de son lieu d’installation, de son horaire d’installation et de retrait et des autorisations nécessaires. Il faut notamment avoir un brevet dédié.

    "De plus, le motif de l’installation du piège en question est assez incroyable. La personne qui l’a fait aurait agi parce qu’elle reçoit des enfants et qu’elle n’aime pas les renards", précise notre source.

     

    04/02/2020 : Landes : un ancien international de rugby de l’US Dax convoqué devant la justice

    Cet ancien rugbyman est soupçonné d’avoir acheté un millier d’oiseaux dont la capture est interdite à un amateur de chasse à la matole. Ce dernier en aurait vendu près de 10 000.

    Le tribunal judiciaire de Dax aura à juger, l’après-midi du 17 septembre, un ancien international de l’US Dax, dont le nom n’a pas été communiqué pour l’instant. Amateur de bonnes tables, celui-ci est prévenu d’avoir acheté, comme neuf autres clients, des petits oiseaux dont la chasse est prohibée par la loi. Non pas des ortolans, comme cela était coutume dans les Landes, mais des passereaux.

    Oiseaux migrateurs, ou non, de petites tailles, ceux-ci se laissaient piéger dans les matoles de Bernard. Retraité domicilié chez sa mère, cet homme de 68 ans était dans le viseur des agents de l’Office national de la chasse depuis 2015. Déjà condamné à deux reprises pour ce type de pratique, l’homme s’est finalement fait attraper grâce au concours des militaires de la gendarmerie.

    10 000 oiseaux en neuf ans

    Ce sexagénaire, principal mis en cause dans ce dossier, a expliqué aux enquêteurs s’adonner à la chasse à la matole afin de financer son train de vie estival. Il a reconnu avoir enfermé 10 000 oiseaux depuis 2011. Lors de l’audience de septembre au tribunal de Dax, les juges auront à définir une sanction face aux 8 500 passereaux dont la date de chasse n’est pas prescrite.

    Outre l’ancien international de rugby, deux entrepreneurs du monde de l’automobile landais sont convoqués.

    Congelés par brochettes de 12, les petits oiseaux étaient ensuite revendus entre 25 et 30 euros la douzaine. Le malheur de ses clients, résultat d’un long labeur des enquêteurs, se trouve dans un carnet découvert au domicile du chasseur.

    Malgré des surnoms, huit des dix noms couchés sur le papier ont été identifiés. Outre l’ancien international de rugby de l’US Dax, qui pourrait avoir acheté un millier d’oiseaux à Bernard, deux entrepreneurs du monde de l’automobile landais sont également convoqués. Des rappels à la loi et des compositions pénales sont faits aux cinq autres acheteurs reconnus.

    La Ligue de protection des oiseaux, la Sepanso ou d’autres associations environnementales pourraient se constituer partie civile dans ce dossier. 

     

    06/03/2020 : Leur chat meurt après un tir de carabine à plomb à Halluin, une famille porte plainte

    Cette famille de l’avenue Marcel-Vyncke, à Halluin, a découvert son chat inanimé dans son jardin dimanche soir. Après examen, il s’avère que l’animal a reçu un plomb dans le crâne. Les propriétaires ont porté plainte.

    «  Le jardin, c’est le terrain de jeux des enfants et, aujourd’hui, ils ont peur d’y aller…  » Depuis dimanche, cette mère de famille d’Halluin est préoccupée. Ce jour-là, la famille rentre à 17 h à la maison. Les enfants, de 9 et 11 ans profitent des dernières heures de clarté pour s’amuser sur leur trampoline au fond du jardin. Et c’est en remontant qu’ils découvrent un de leurs chats, inanimé en bas des escaliers.

     

    07/03/2020 : Accident de chasse dans la Vienne : 2 mois de prison et un retrait du permis pour le chasseur de l'Indre

    Tribunal correctionnel de Poitiers
    Un an avant la tragique disparition de deux chasseurs (1) mortellement blessés dans la Vienne, un drame avait été évité de justesse lors d’une battue aux sangliers organisée sur une propriété privée, à Béthines, dimanche 9 décembre 2018. Un chasseur avait été grièvement blessé à la main par une cartouche de calibre 12 tiré par un autre chasseur, président de l’association de chasse de Saint-Hilaire-sur-Benaize (Indre).
    45 jours d’interruption totale du travail Stéphane, 47 ans, a été poursuivi pour blessures involontaires devant le tribunal correctionnel de Poitiers, jeudi 5 mars 2020. L’enquête menée par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage avait montré qu’il n’avait pas respecté l’angle de tir de 30° imposé par le plan de chasse alors qu’il se trouvait à une quarantaine de mètres de la victime. Selon ce dernier (absent de l’audience), après un premier tir, l’arrivée d’un chien aurait provoqué un déséquilibre du fusil. Avec 45 jours d’interruption totale du travail (ITT) (lésions aux nerfs et tendons), la victime a demandé un renvoi sur intérêts civils. Le chasseur a été condamné à 2 mois de prison avec sursis et au retrait du permis de chasse pendant 5 ans. Le procureur avait requis 3 mois et un retrait définitif du permis de chasse.
    (1) Deux accidents de chasse ont mortellement blessé, vendredi 15 novembre 2019, Didier Beaupoux, 61 ans, à Montamisé et Freddy Taschet, 47 ans, aux Trois-Moutiers.
     
     
    C'est une première judiciaire en France en matière de préjudice écologique. Quatre braconniers qui avaient chassé illégalement 4,5 tonnes de
    poissons et coquillages dans les calanques de Marseille ont été condamnés vendredi 6 mars à 385.000 euros de dommages et intérêts.
    Par Annie Vergnenegre, Pauline Guigou, Jean Poustis, Jean-François Giorgetti Publié le 06/03/2020 à 10:11 Mis à jour le 06/03/2020 à 13:10
    Pour l’une des toutes premières fois en France, la justice s'est prononcée sur la base de l’article 1246 du Code civil, issu de la loi de 2016 pour
    la reconquête de la biodiversité.
    Quatre braconniers de Marseille ont été condamnés par le tribunal de grande instance à 350.000 euros de dommages et intérêts pour préjudice
    écologique. Le délibéré a été rendu ce vendredi 6 mars.
    Le Parc National des Calanques a également obtenu 20.000 euros de préjudice d'atteinte à la mission et 15.000 euros d'atteinte à l'image et à
    la réputation. Les braconniers, par l'intermédiaire de leurs avocats, devraient faire appel de la décision.

    Les commerçants également condamnés
    Le président du tribunal Pierre Jeanjean a souligné que ce montant "ne représent(ait) que deux fois le prix au marché des espèces détruites".
    "On n'est pas là au prix dans la balance du poissonnier mais à la valeur de ces poissons dans l'écosystème!", a-t-il insisté.
    Si le tribunal a reconnu que les écailleurs et restaurateurs ont été les grands bénéficiaires de ce braconnage, il a toutefois jugé irrecevable la
    demande de "solidarité" des braconniers à l'égard des commerçants qui achetaient leurs poissons.
    Cinq d'entre eux ont été condamné à 3.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral.
    Le préjudice en question à l'audience
    Comment évaluer le préjudice subi par la biodiversité du Parc national des Calanques au cours des trois années de braconnage perpétrées
    dans les fonds marins ? C'est la question qui a été débattue vendredi devant le tribunal de grande instance de Marseille, un an après la
    condamnation de quatre braconniers qui s'étaient livrés à un trafic sans précédent.
    "Cette condamnation est un signal très fort, avec une vocation pédagogique pour tous les acteurs à Marseille", s'est félicité l'avocat du parc, Me
    Sébastien Mabile, ajoutant que depuis son inscription dans la loi en 2016, le "préjudice écologique" n'avait été "retenu que dans deux affaires
    en France, de moindre ampleur".
    "Ce jugement démontre que la nature a une valeur et que ceux qui s'y attaquent seront punis", a réagi à la sortie du tribunal Didier Réault, le
    président du parc national des calanques.
    Plus de 4,6 tonnes de poissons prélevés
    Les quatre hommes, des passionnés d'apnée qui pendant plus de quatre ans ont chassé au harpon, de nuit, des mérous, oursins et poulpes,
    avaient déjà été pénalement condamnés en juillet 2018 à des peines de 15 à 18 mois de prison avec sursis.
    Selon les estimations du parc, ce sont plus de 4,6 tonnes de dorades, mérous et autres poissons, 322 kilos de poulpe, et 16.800 douzaines
    d'oursins qui ont été prélevés et revendus à des restaurateurs et poissonniers locaux.
     
     
    Le chasseur qui avait tué par imprudence un autre chasseur lors d’une partie de chasse en novembre dernier à Montamisé a été condamné, lundi , à Poitiers.

    Une balle en plein œil. Ce vendredi 15 novembre 2019, Didier Beaupoux, exploitant agricole de 61 ans installé à La Chapelle-Moulière s’effondre.

    Une balle de calibre 20 vient de l’atteindre mortellement. Les secours ne pourront rien pour lui. La chasse privée dans les bois de Montamisé est stoppée net.

    Une quarantaine de tireurs étaient postés sur différentes lignes pour tirer biche ou sanglier à La Roche de Bran.

    C’est Didier, 61 ans, installé au poste de tir n° 7 qui est frappé. Le coup vient de sa gauche. Deux tireurs invisibles postés cent mètres plus loin dans les bois, les n°4 et 5, sont placés en garde à vue le soir même du drame. Lequel a tiré ?

    L’expertise balistique viendra confirmer les soupçons : Philippe Rocher, quarante-quatre ans de permis de chasse, se retrouve dans le viseur de l’enquête.
    Une ligne de défense un peu courbe Hier, il passait sur le grill judiciaire. Un vieux chasseur sexagénaire aux fréquents trous noirs poursuivi pour homicide involontaire par imprudence. Un tir fatal qui n’aurait jamais dû avoir lieu. La partie civile et le procureur dénoncent une succession de fautes graves.

    Le chasseur est tout simplement accusé d’avoir… aligné la ligne de tir sans respecter une règle de base : le respect d’une zone de tir de trente degrés pour ne pas atteindre le copain d’à côté, posté trente mètres plus loin à gauche comme à droite.

    Là, Philippe Rocher a tiré quasiment à angle droit. La balle est passée à deux mètres du tireur posté à sa droite. Elle a loupé la biche. Pas Didier, cent mètres plus loin.

    « En fait, vous avez épaulé trop tôt avant même que la biche ne passe la ligne, dénonce le procureur Thévenot. Vous nous dites que vous ne savez pas ce qu’est un tir fichant, mais vous savez quand même qu’on tire de haut en bas, pas à hauteur d’homme ! » 

    Il requiert dix-mois de prison avec sursis, le retrait du permis de chasse et la confiscation du fusil.
    « Qu’a-t-il donc appris après quarante-quatre années de chasse », ironise Me Gomez, défenseur des proches de la victime.

    « Sa famille ne peut pas entendre que c’est juste un dramatique accident. Il n’a pas matérialisé les angles de tir, il n’a pas tenu compte des circonstances alors même qu’il disait avoir entendu dire que la chasse était dangereuse à cet endroit. »

    Les postes de tirs suivaient parfois la courbure ou le décroché de la route. Une ligne au profil pas toujours très droit. Philippe Rocher aurait même pu toucher d’autres tireurs situés encore plus loin que sa victime.

    La ligne… c’est la ligne de défense de Me Coche qui voulait d’ailleurs élargir le champ des responsabilités avant de se raviser.

    Le propriétaire de la chasse privée et le chef de chasse ne se sont pas retrouvés directement dans le collimateur. Leurs oreilles ont juste un peu sifflé. Pourquoi s’obstiner à chasser à cet endroit-là alors que plusieurs participants reconnaissent que c’est dangereux, restreignant même leur angle de tir et que tout le monde n’est pas vraiment aligné et même ne se voit pas ?

    « Ça n’enlève évidemment rien à la responsabilité individuelle de mon client, tempère Me Coche. Mais ce n’est pas un viandard, ce n’est pas un tireur fou furieux. »

    L’ancien président des chasseurs de Bonnes est condamné à dix-huit mois de prison avec sursis. Il ne pourra plus chasser et la justice confisque l’arme fatale.

     

    Suspecté d'avoir abattu par mégarde une chèvre à Saint-Côme-et-Maruéjols (Gard), un chasseur a été interrogé vendredi 13 mars pour son comportement à l'égard d'un garde-chasse.

    Un chasseur a été interrogé par les gendarmes, vendredi 13 mars, pour son comportement à l'égard d'un garde-chasse. En fait, le chasseur était visé par deux procédures. L'une pour avoir abattu une chèvre par mégarde, à Saint-Côme-et-Maruéjols (Gard), en la prenant pour un sanglier. L'affaire remonte à 2018.

    Il sera convoqué devant le délégué du procureur

    Il avait fait l'objet d'un rappel à la loi. Mais il aurait tenu des propos peu élégants au garde-chasse qui était venu l'interroger sur sa bévue. Des propos qui lui ont valu une seconde procédure pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique. Après son audition, le chasseur a fait l'objet d'une convocation devant un délégué du procureur.

     

    14/03/2020 : Cadalen. Trois hommes soupçonnés d'avoir abattu un aigle royal dans le Tarn

    En décembre 2019, la balise GPS d’un aigle royal s’est interrompue alors que le rapace survolait le Gaillacois. Plus précisément le secteur de Cadalen. Une interruption synonyme de la mort de cet oiseau classé espèce protégée. Mercredi, trois mois après, cet évènement, trois hommes étaient en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Gaillac pour s’expliquer sur la mort du rapace à proximité d’un élevage de poule. Ils comparaîtront devant le tribunal correctionnel pour destruction d’espèce protégé. Une qualification susceptible de leur valoir une peine de 3 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amendes.

    À la demande du procureur d’Albi, la gendarmerie et l’observatoire français de la biodiversité étaient cosaisis afin de mener à bien les investigations nécessaires à cette enquête."Cet aigle royal faisait l’objet d’un marquage agréé par le muséum d’histoire naturelle, explique François-Xavier de Resseguier, de l’office de la biodiversité. Il faisait partie d’un programme du Centre de recherches sur la biologie des populations d’oiseaux. Ce jeune mâle de 1 an avait été bagué dans l’Hérault. Une fois qu’il est suffisamment dégourdi, il part à la recherche de son domaine vital. 98 individus sont suivis dans le cadre de ce programme dont 13 dans le massif central".

    C’est une population fragile puisque 18 jeunes seulement ont pris leur envol en 2019 dans ce secteur. Cette population du massif central est importante pour la biodiversité car elle permet de faire le lien entre les Alpes et les Pyrénées. Elle ne comporte que 38 couples reproducteurs. Ce jeune mâle n’a pas eu le temps de s’accoupler alors qu’il peut vivre 25 ans. Lorsque sa balise GPS n’a plus émis, l’office de la biodiversité a été alerté par le bagueur. Il a permis de situer le lieu de la mort et les gendarmes sont remontés jusqu’aux auteurs présumés du tir mortel. Le harnais GPS a été retrouvé dans l’Agout. Mais pas l’oiseau. Néanmoins, les enquêteurs ont recueilli assez d’éléments pour renvoyer devant le tribunal les trois comparses.

    En octobre dernier, ce sont deux aigles de Bonelli qui ont été tués dans le Gers et les Landes. Une enquête a été ouverte pour retrouver le ou les coupables. 

     
     
    20/03/2020 : MORT SUSPECTE D’UN LYNX DANS LE JURA
    Un cadavre de femelle de lynx adulte a été découvert mardi 17 mars par des enfants sur la commune d’IVREY (39). Eventré, reposant dans des éboulis en contrebas de la route, il n’a pu, selon les découvreurs, qu’être jeté volontairement en contrebas. Ils nous ont alerté immédiatement et on également averti l’Office Français de la Biodiversité (OFB) qui a réalisé les premières constatations et emporté le cadavre pour autopsie.
    Collision ou destruction volontaire ? Ceci rappelle furieusement la mort de la femelle de Grange de Ladoye (39), tuée par balle en 2014 et « balancée dans un ravin », ou encore le squelette de Fontenu (39) découvert dans un gouffre en 2019, avec un trou à l’arrière de la tête. La mort de la femelle d’Ivrey est intervenue durant la période où tout le monde avait des restrictions de déplacements y compris dans le milieu naturel, promeneurs, cyclistes,….sauf les chasseurs, qui bénéficiaient d’une scandaleuse dispense de confinement, de solidarité et de civisme sur demande expresse de Willy SCHRAEN président de la FNC, afin de pouvoir continuer à tirer, piéger et traquer en période de pandémie (heureusement, le gouvernement est revenu sur cette nouvelle contrepartie électorale devant l’indignation suscitée par un tel clientélisme).
    Reste qu’un adulte de plus a disparu dans le Massif du Jura, après déjà deux collisions en début d’année 2020. Si la destruction volontaire est avérée, pour qu’enfin une condamnation exemplaire survienne, Rewild offre une récompense de 5000 € pour tout élément probant permettant d’identifier le coupable. Assez de complaisance, assez de laisser-faire. La peur et l’insécurité doivent changer de camp. La parole doit se libérer. Trop de personnes en milieu rural craignent des représailles ou une ostracisation. Il faut changer ça !
    #balancetonbraco

    POUR TOUT SIGNALEMENT DE DESTRUCTION DE LYNX OU D’AUTRE ESPÈCE PROTÉGÉE, écrire à : balancetonbraco@athenas.fr
    Nous agirons et saisirons la justice pour tout témoignage fondé.

     

    24/03/2020 : Pendant que certains sont confinés, d’autres tuent du lynx dans le Jura !

    Nouvelle perte pour le lynx en France après la découverte mardi 17 mars des restes d’une femelle lynx vraisemblablement abattue, éventrée puis jetée dans une ravine. Une récompense est proposée pour tout renseignement permettant d’identifier le ou les coupable(s).

    Collision routière ou braconnage ? La dépouille d’une femelle adulte lynx a été découverte par des enfants en contrebas d’une route jurassienne. L’Office Français de la Biodiversité réalise une autopsie qui devrait permettre de trancher sur les causes de la mort du félin sauvage. La thèse de l’accident étant peu probable, des associations de défense des animaux ont lancé l’opération #balancetonbraco. Une récompense de 5.000 euros sera offerte à toute personne qui sera en mesure de fournir des éléments probants permettant de confondre le coupable.

    Collisions, braconnage, le bilan des lynx retrouvés morts dans l’Est s’alourdit

    Alors que le mardi 17 mars 2020 était la première journée de confinement en France, une macabre découverte a été faite dans la commune d’Ivrey, dans le Jura (39). Un lynx femelle a été retrouvé sans vie, dans un éboulis, en contrebas d’une route. Une mort visiblement non naturelle puisque l’animal était éventré. Une autopsie doit être faite pour connaître les causes du décès du félin, de toute évidence jeté volontairement dans les pierres. Par qui a été commis ce forfait ? Des chasseurs ? Des chauffards ? Le doute plane. D’autant plus qu’en 2014, une découverte du même type a déjà été faite dans la région.

    C’est le 3e lynx adulte disparu dans les Vosges depuis le début de l’année dans le massif du Jura après deux incidents, un par braconnage à Fellering en janvier et l’autre victime d’une collision.

    En novembre dernier encore, des spéléologues qui exploraient le gouffre du Prévalot à Fontenu toujours dans le Jura, y avaient découvert des ossements d’animaux dont certains ont été identifiés comme appartenant à un lynx, dont un crâne présentant plusieurs blessures suspectes, laissant envisager une destruction illégale.

    "Nous pensons qu’il y a, dans le secteur, des véritables fous de la gachette. Alors pas plus qu’ailleurs en France, mais des gens qui outrepassent la loi pour leur plaisir. Et nous voulons faire en sorte que cela cesse !"  Gilles Moynes, le président du Centre Athénas

    Des récompenses pour trouver le ou les coupable(s) de tels actes

    Afin de retrouver la personne à l’origine du décès de l’animal, plusieurs associations regroupées sous le collectif Rewild ont lancé un avis de recherche. Une récompense de 5.000 euros est proposée à toute personne qui sera en mesure de fournir des éléments probants, précis, rigoureux et pouvant être vérifiés qui pourraient conduire à l’identification des responsables de tels actes. Avec cette opération #balancetonbraco, les défenseurs des animaux espèrent bien dissuader certains chasseurs.

    Bien entendu, cette démarche devra se faire dans la légalité. « Il faudra une déclaration très précise, un témoignage rigoureux pouvant être vérifié » assure Gilles Moynes. Pas question en effet que cette affaire tourne au règlement de compte sur simple dénonciation.

    Des réactions outrées

    Au centre Athéna, association jurassienne de sauvegarde de la faune sauvage qui recueille et soigne des animaux, on s’indigne « Nous pensons qu’il y a, dans le secteur, des véritables fous de la gâchette. Alors pas plus qu’ailleurs en France, mais des gens qui outrepassent la loi pour leur plaisir. Et nous voulons faire en sorte que cela cesse ! ».
    Et on s’interroge aussi : « Ce qui est quand même incroyable, c’est que la mort de la bête était récente. Et donc qu’elle est survenue alors même que certaines mesures nationales étaient prises pour lutter contre le Coronavirus ! »

    Alors que la France reste confinée pour éviter la propagation du coronavirus et que les citoyens prennent sur eux pour respecter les injonctions et appels à la prudence, il semble être acceptable pour certains de partir en forêt pour traquer et tuer des lynx !

     

    31/03/2020 : La Ligue de Protection des Oiseaux PACA a recensé 20 oiseaux blessés par des tirs illégaux en moins de 6 mois

    Du 15 septembre 2019 au 29 février 2020, la saison de la chasse a été particulièrement meurtrière sur les espèces protégées en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. La LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) va désormais systématiquement porter plainte.

    Chaque année, la LPO PACA (Ligue de Protection des Oiseaux) dresse le bilan de la saison de la chasse sur les espèces protégées. Depuis 2015, 109 oiseaux protégés ont été victimes de la chasse et touchés par des plombs. Cette année, 20 oiseaux ont été touchés par des tirs illégaux entre le 15 septembre 2019 et le 29 février 2020. 

    La LPO fait la liste, parmi les oiseaux on retrouve 7 faucons crécerelles, 5 éperviers d'Europe, 3 buses variables, ainsi qu'un grand-duc d'Europe et des échassiers. L'association précise "qu'aucune confusion avec une espèce chassable n'est pourtant possible" et que toutes ces espèces bénéficient "d'une protection totale en France". La ligue assure cependant que le nombre réel d'espèces protégées chassées est bien plus élevé. La LPO recense seulement les oiseaux qu'ils recueillent et ceux pris en charge par une clinique vétérinaire partenaire.

    Trois ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende

    La destruction d'une espèce protégée est un délit passible de trois ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende. La LPO PACA a décidé de déposer une plainte pour destruction d'une espèce protégée dès le recensement d'un oiseau blessé par des tirs illégaux.

     
     

    Victime d’une salve de tirs par arme à feu, un American Staffordshire Terrier a été secouru en urgence par la Fondation 30 Millions d’Amis à Épinay-sur-Seine (93). Le chien, qui a reçu les premiers soins pour sa plaie à l’épaule, est toujours sous traitement. Son maître nie les faits. Une plainte « contre X » a été déposée pour acte de cruauté envers un animal.

    Une violence insoutenable. Lorsque des riverains d’Épinay-sur-Seine (93) alertent la police municipale pour un chien baignant dans son sang, les agents pensent tout d’abord à un accident. Sur place, ils réalisent finalement que l’animal s’est fait tirer dessus. Le vétérinaire de la fourrière, chargé d’administrer les premiers soins, parvient à extraire 14 plombs du corps de l'animal, identifié sous le nom de Pablo. Le propriétaire est immédiatement contacté, mais sa réponse est choquante : il refuse de récupérer son chien ! « Nous ne savons pas s’il est responsable, ou si un voisin excédé par les aboiements a tiré sur Pablo. L’enquête judiciaire devra le déterminer », commente Arnauld Lhomme, responsable des enquêtes à la Fondation 30 Millions d’Amis.

    Le 2e chien secouru sur la commune en quelques jours

    Pris en charge par la Fondation 30 Millions d’Amis, Pablo est resté en hospitalisation pendant plusieurs jours à la clinique vétérinaire Mandarine ; son transfert au refuge 30 Millions d’Amis de la Tuilerie (77) est prévu dans les prochaines heures. Outre une dizaine de jours de traitement antibiotique, sa plaie devra être drainée toutes les 48 heures pour éviter l’infection. Pablo est le 2e chien secouru sur la commune d’Épinay-sur-Seine en seulement quelques jours. « Nous avons également été sollicités pour un chien en train de se faire battre, suite à un appel au 17 », précise A. Lhomme. Malgré le contexte épidémique de Covid-19, la Fondation 30 Millions d’Amis poursuit activement sa lutte contre la maltraitance animale. Nos équipes restent mobilisées !

     

    02/04/2020 : Les plombs des cartouche de chasse déciment des millions d'oiseaux chaque année

    Si l'exposition au plomb est très souvent évoquée dans les problématiques de santé publique, il l'est beaucoup moins concernant l'environnement et ses impacts sur la biodiversité. Un à deux millions d'oiseaux disparaîtraient chaque année, atteints de saturnisme. Zoom sur un fléau sous-estimé dont les premières études remontent aux années 1960 et qui touche particulièrement les volatiles.

    Le plomb est un des métaux lourds les plus toxiques pour le corps humain et les animaux. On parle dans ce dernier cas de saturnisme animal. L'intoxication au plomb chez les animaux se fait par l'ingestion de nourriture (65%) et d'eau (20%) principalement, mais aussi par l'ingestion directe de particules de plomb, disséminées dans la nature par l'activité humaine.

    Le plomb est naturellement présent dans l'environnement à de faibles teneurs (de l'ordre de quelques milligrammes/kg à quelques dizaines de milligrammes/kg dans les roches) et entre dans la composition de pas moins de 240 minéraux naturels comme le potassium ou le sodium. Connu depuis des milliers d'années, ce métal lourd est présent dans la croûte terrestre et dans la totalité des écosystèmes composant la biosphère. Il s'agit du 36e élément le plus important composant l'écorce terrestre avec une teneur de 14,8 mg/Kg. Au-delà de 110 mg/kg de plomb, un sol est considéré comme pollué.

    La contamination de l'environnement par le plomb provient majoritairement de son emploi dans l'industrie. Interdit en France depuis le 01 Janvier 2000 dans les carburants, le plomb est principalement utilisé dans la métallurgie, dont il est l'une des matières premières du secteur.

    Le plomb n'est pas biodégradable et sa demi-vie géochimique (temps nécessaire à la décomposition et à la transformation de la moitié des molécules d'un élément chimique) est de 7 siècles. Il s'accumule facilement dans le sol en raison de sa faible mobilité dans les milieux naturels. Ceci est du au fait que le plomb entre dans la composition de minéraux très peu soluble dans l'eau.

    Toxicité du Plomb sur la santé des oiseaux

    Les effets d'une intoxication au plomb se font ressentir à court terme, provoquant céphalée, asthénie et/ou nausée pour les symptômes les plus bénins, jusqu'à une atteinte des systèmes nerveux, sanguin et reproductif dans les cas d'exposition sur le long terme. Des manifestations cliniques que l'on retrouve aussi bien chez l'humain que chez les espèces composant la faune sauvage.

    Les oiseaux sont particulièrement touchés par cette intoxication au plomb. L'origine de ces empoisonnements provient notamment de la chasse utilisant des carabines à plomb. En effet, l'ingestion de grenailles de plomb toxiques représente une cause fréquente de saturnisme aviaire. Depuis plusieurs décennies, on aperçoit une hécatombe dans les populations de volatiles, toutes espèces confondues. C'est particulièrement le cas des oiseaux de proie (aigle, faucon et hibou), des oiseaux nécrophages (vautours, condors) et des oiseaux picorant le sol (bergeronnette, rouge-gorge…). La ligue ROC (Rassemblement des Opposants à la Chasse), connue depuis 2001 sous le nom d'Humanité et Biodiversité, indique qu'en Camargue, 60% des milouins (canards) sont touchés par le saturnisme. En parallèle, une étude de 2002 estimait à 18 tonnes par an la quantité de plomb dispersée pour la seule Camargue (MEDD, 2002).

    Depuis les années 1960, plusieurs études scientifiques se sont penchées sur le saturnisme animal. Nombre d'entre elles ont étudiée l'impact du plomb sur la santé des oiseaux en particulier. Le plomb est un poison multi-systémique (c'est-à-dire qu'il s'attaque à tous les organes) causant des pathologies polymorphes. Il s'agit d'un polluant ubiquitaire dont la toxicité s'accumule dans l'organisme.

    Selon l'Association Santé Environnement France, le plomb est stocké de manière importante dans les champignons, qui jouent ainsi un rôle important dans la contamination de nombreux invertébrés, mais aussi des espèces animales vivant en eau douce comme les gibiers d'eau et les amphibiens.

    Une étude de 2005 parue dans la revue NeuroToxicology a démontré que le plomb affecte de nombreuses fonctions de l'organisme animal, comme par exemple l'apprentissage, ce qui diminue les chances de survie des oisillons. Diminué physiquement et présentant un système immunitaire affaibli, les individus intoxiqués au plomb ont une faible espérance de vie et se reproduisent moins. Il est avéré également que le plomb s'accumule dans le foie et les reins en dose suffisante pour être pathogène, voir létale. Le reste se fixe dans les phanères (plumes, bec), bien qu'une petite partie du plomb, stocké dans les plumes, est éliminée lors des mues mais aussi par les fientes (excréments).

    Les plombs de chasse à l'origine du saturnisme aviaire

    Selon un rapport de 2004 rédigé par le Dr Giovanni Bana, membre du Conseil de l'Europe, l'ensemble des pays membres de l'OCDE(Organisation de Coopération et de Développement Economiques) aurait utilisé entre 1970 et 1990 en moyenne 70 000 tonnes de plomb par an pour la fabrication des cartouches au plomb, soit moins d'un pourcent de la production mondiale. Selon le site Info Terre, 3 % de l'utilisation totale du plomb, serait consacrée aux plombs de pêche et de chasse.

    En France, un décret datant de 2013, instaure une réglementation basée sur la puissance des carabines à plomb. Ces armes à air comprimé ont des puissances allant de 7,5 à 20 joules. Seuls les modèles de moins de 20 joules sont en vente libre et appartiennent à la catégorie D des armes à feu. Au-delà, un permis de chasse ou une licence de tir est obligatoire. Il s'agit de carabines à plomb puissantes, incluses dans la catégorie C des armes à feu. Le nombre de plombs dans une cartouche varie de 63 à 2 539 en fonction du diamètre des plombs et du poids de la cartouche. Plus le poids en plombs de la cartouche est important, plus la cartouche est puissante. 

    L'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) estime que 21 000 tonnes de plomb sont utilisées par les chasseurs chaque année en Europe. Ce plomb est disséminé dans la nature et est responsable de la mort d'un à deux millions d'oiseaux par an, soit par ingestion directe (saturnisme primaire), soit par contamination secondaire (saturnisme secondaire) causée par la contamination de la chaîne alimentaire. Selon une étude de 2004, abattre des animaux avec des balles en plomb pourrait contaminer la viande et se répercuter au niveau des consommateurs (Johansen et al., 2004).

    Aux Etats-Unis, une étude réalisée dans le Montana de 2008 à 2010, a révélé que sur 74 aigles royaux, la quasi-totalité des animaux présentaient des niveaux détectables de plomb dans leur organisme et qu'un aigle sur six présentait un empoisonnement total. Bien que parfois certains oiseaux miraculés arrivent à être sauvés à temps, la majorité trépassent suite à un tel empoisonnement.

    Les grenailles de plomb se retrouvent dans le système digestif des oiseaux, plus ou moins rapidement en fonction des espèces et du type de nourriture ingéré. En raison de son rayon ionique (1, 20 Ångstrom) , le plomb à la faculté de se substituer à différents éléments comme le calcium (minéral important pour l'ossification et la solidité du squelette) et s'accumule ainsi dans les os.

    Les oiseaux terrestres se nourrissent à même le sol, en quête de graviers qui sont indispensables à leur digestion. Les petits cailloux ingérés (gastrolithes) sont stockés dans le gésier des oiseaux puis transportés vers l'estomac puis l'intestin. Ces graviers sont présents sur des zones qui sont ou qui ont été polluées par des cartouches à grenailles de plomb.

    Une contamination des sites qui persiste dans le temps

    Sachant que pour abattre un oiseau, les chasseurs tirent en général plus d'une cartouche, on comprend facilement les estimations qui évaluent entre 8 000 et 9 000 tonnes par an le plomb dispersé dans la nature à la fin des années 90. Le plomb s'accumule ainsi dans les sols, où il reste accessible très longtemps aux oiseaux. Une fois ingérées, les particules de plomb deviennent biodisponibles, représentant une possible contamination du réseau trophique.

    Les oiseaux marins n'échappent pas au saturnisme aviaire. Le vent, les pluies sont d'autant de facteurs météorologiques qui participent au déplacement des particules de plomb qui se dissémine sur des zones d'alimentation et des cours d'eau.

    Si le plomb est tant prisé pour la fabrication des munitions, c'est parce qu'il présente des qualités indéniables pour la chasse. Plus dense et plus malléable, il permet une meilleure pénétration de la proie. Les risques de ricochet seraient également amoindris avec des cartouches en plomb, selon Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs.

    Depuis 1986, l'utilisation des munitions en plomb est interdite dans les zones humides dans l'Hexagone. Interdiction valable également en Angleterre, au Danemark, en Finlande, aux Pays-Bas, en Norvège et en Suède où les chasseurs utilisent des billes d'acier non toxiques pour le petit gibier. Une étude américaine de 1959, portant sur un échantillon de plus de 35 000 gésiers d'oiseaux d'eau observés, a présenté les taux de gésiers d'oiseaux contenant au moins une bille de plomb en fonction des espèces chassées.

    Des alternatives aux munitions en plomb

    L'acier est une alternative possible à la pollution environnementale provoquée par le plomb, mais qui présente des inconvénients. L'acier blesserait davantage l'animal au lieu de le tuer. « On retrouve ainsi beaucoup d'oiseaux agonisants, ce qui n'est pas l'idéal en termes de bien-être animal », toujours selon Willy Schraen. Pour une vraie alternative au plomb, il faut que les matériaux aient une toxicité nulle et des propriétés balistiques équivalentes à celle du plomb. Citons comme matériaux de substitution envisageables l'étain, le fer, le tungstène ou encore le bismuth, comme présentés dans le guide méthodologique du plomb appliqué à la gestion des sites et des sols pollués de Juin 2004, page 38. « Trouver un substitut pas trop cher qui n'ait pas d'autre effet toxique à la fois sur les sols et la venaison, ça prend du temps. On y réfléchit constamment avec les industriels. » explique Thierry Coste, figure incontournable du lobbysme de la chasse.

    La disparition totale des plombs de chasse n'est donc pas pour demain, mais des efforts de recherche dans ce sens sont en cours et devraient aboutir d'ici quelques années à une alternative plus "respectueuse" des milieux et de la faune.

     

    02/04/2020 : Confinement : les préfets de département multiplient les chasses dérogatoires !

    Alors que les déplacements doivent être limités au strict nécessaire depuis le 17 mars 2020, les chasseurs bénéficient, dans certains départements, de dérogations, continuant donc d'agrainer ou de tuer les sangliers, les oiseaux et d'autres espèces, au motif qu'elles pourraient endommager les terrains agricoles ! 30millionsdamis.fr fait le point.

    Chasse collective des corvidés dans le Jura, tirs individuels de sangliers dans les Landes, ou encore agrainage des cervidés dans l'Aube... Autant de dérogations accordées aux chasseurs leur permettant d'outrepasser les règles sanitaires destinées à endiguer l'épidémie de Covid-19.

    La Fédération nationale des chasseurs se targue même dans le Huffington Post de pouvoir justifier l'activité de ses membres via le motif lié à... « une mission d'intérêt général » sur l'Attestation de Déplacement Dérogatoire officielle ! Et pendant ce temps, les associations de défense des animaux attendent toujours les précisions de la Direction Générale de l'Alimentation et du ministère de l'Intérieur quant à la possibilité de justifier d'un tel motif le déplacement des bénévoles nécessaires à la survie de milliers d'animaux.

    Tirs et agrainages autorisés dans plusieurs départements

    Plusieurs départements ont admis des tirs dérogatoires pour prévenir d'hypothétiques dégâts aux cultures. Ainsi, dans les Landes, un arrêté préfectoral du 20 mars 2020 autorise « les actions de chasse et de régulation individuelles du sanglier compte tenu du risque sanitaire et du risque de dégâts particuliers aux cultures causés par cette espèce ». La Fédération départementale des chasseurs des Landes a même publié des recommandations pour éviter, dans ce cadre, la propagation du Covid-19. « Dans le cas particulier du sanglier, en cas de prise, le dépeçage pourra se réaliser avec l'aide d'une personne maximum en respectant le mètre de distance, préconise la Fédération. Il va de soi qu'aucune des deux personnes ne doit présenter de symptôme même mineur, auquel cas il sera fortement déconseillé de réaliser le dépeçage »...

    Les préfectures de la Haute-Garonne et de l'Aube ont également prévu la possibilité de procéder, sur autorisation préfectorale individuelle, à « la destruction à tir du pigeon ramier » et - pour la seconde exclusivement - «  des corbeaux et corneilles noires ». Dans le Jura, le préfet est allé jusqu'à autoriser « la lutte collective contre les corvidés ». En parallèle, nombreux sont les départements ayant opté pour une formulation particulièrement souple en prévoyant la possibilité de réaliser, sur décision administrative, des opérations de destruction de tout animal sauvage en cas de « risque sanitaire » ou de « dégâts » importants sur les cultures. C'est le cas du Cher, du Jura, ou encore, de l'Eure  (les destructions étant, dans ce département, réalisées par les lieutenants de louveterie). Enfin, « l'agrainage de dissuasion du sanglier » - qui consiste à attirer le gibier en répandant du grain - est autorisé dans les départements de l'Aube, de la Haute-Marne et de la Côte d'Or.

    Des dérogations aberrantes et cruelles

    En définitive, le tir et l'agrainage des sangliers sont tolérés pour protéger les terrains agricoles et, plus particulièrement, les semis de maïs. Or, « cette culture désastreuse écologiquement alimente les élevages intensifs, eux-mêmes bombes sanitaires à retardement », fustige Pierre Rigaux sur son compte Twitter. Covid19, SRAS, MERS (850 décès fin 2019) viennent de l'exploitation animale ». « Alors que la France est confinée, les chasseurs s'autorisent à poursuivre leurs nuisances et à perturber la nature, notamment en continuant à agrainer, favorisant ainsi la reproduction des sangliers... pour ensuite légitimer leur abattage ! », ajoute sur ce réseau social la Fondation Brigitte Bardot. Quant à la chasse aux oiseaux, celle-ci est d'autant plus abjecte et cruelle que les volatiles « sont en pleine période de reproduction, déplore l'Association pour la protection des animaux sauvages. Les adultes tués ne retournant pas au nid, les petits agoniseront lentement et sûrement ».

    Pourtant, le 19 mars, la Fédération nationale des chasseurs et le ministère de la Transition écologique et solidaire interdisaient jusqu'à nouvel ordre tout acte de chasse, collectif ou individuel. En principe et contrairement aux multiples dérogations accordées, seul est censé être admis le nourrissage des animaux des chasseurs (chiens, chevaux...) et des oiseaux captifs dits « appelants », utilisés pour attirer d'autres congénères afin de les tuer...

    Une pétition a été lancée par l'Aspas, Aves et Crow Life pour demander l'interdiction totale de la chasse et des opérations de destruction, sans dérogation possible.

     

    03/04/2020 : Chiens « de chasse » dans le Jura : une vie de misère

    Ce n’est pas la première fois que nous évoquons les sinistres conditions de vie des chiens « de chasse ». Force est de constater que leur situation est la même dans la majorité des élevages. Ceux que nous avons trouvés au fond d’un bois dans le Jura ne font pas exception à la règle. Nous avons enquêté sur les maltraitances dont ils sont victimes, et portons plainte en leur nom.

    C’est dans le Jura que vingt-deux chiens « de chasse » aboyant de désespoir ont alarmé nos lanceurs d’alerte. Personne ne semble se soucier de leur existence, et pour cause : leur enclos est au milieu d’un bois, à l’abri des regards, à deux kilomètres du village le plus proche.

    Vingt-deux chiens en souffrance

    Leurs conditions de vie sont sordides. Ils sont livrés à eux-mêmes, cachés dans un terrain jonché de débris et d’objets abandonnés, sans ombrage et en plein vent. Parqués dans treize enclos ouverts, ils sont confinés à deux toute la journée dans ces espaces exigus et n’ont pour seul abri qu’une vieille niche en bois non étanche ne les protégeant ni de la chaleur ni des basses températures pouvant avoisiner les -20° en hiver. Ne disposant d’aucun espace pour s’ébattre, ils tournent en permanence en rond au milieu de leurs excréments dans des enclos non nettoyés depuis des jours. Ils vivent sur un sol bétonné dépourvu d’évacuation et de litière. Des carcasses proches laissent supposer qu’ils sont nourris avec les restes de la chasse. Ils ont, en guise de « gamelle », de vieux seaux où croupit une eau verdâtre sans doute récupérée des pluies.

    Certains sont malades et doivent souffrir le martyre. Leurs pathologies semblent ne pas avoir été traitées depuis des mois. Nous avons montré nos images à un vétérinaire indépendant pour expertise. L’un des chiens présente une rétraction de l’œil droit, et une chienne, une énorme grosseur mammaire, probablement cancéreuse. Le propriétaire, ne se suffisant pas d’utiliser ses chiens pour la chasse, se livre très certainement à la reproduction puisque la chienne est enfermée avec un mâle.

    Une situation qui dure

    Alertés depuis huit ans pourtant, les services vétérinaires de la préfecture n’agissent pas. À nouveau contacté ces dernières semaines, le chef-lieu n’a pas souhaité donner suite, c’est dire combien la vie de ces animaux compte peu ! Il nous était donc impossible d’attendre davantage. Nous avons déposé plainte contre le propriétaire en demandant le retrait de tous ses chiens.

    Le sort de ces chiens « oubliés »

    Le cas de ces chiens jurassiens, dernier en date, est loin d’être isolé. Nous vous avions déjà parlé des chiens du chasseur périgourdin pour lesquels nous nous battons toujours, mais aussi de ceux du chasseur du Morbihan. Les autorités, elles, entonnent toujours le même leitmotiv : ce ne sont « que » des chiens de chasse.

    Lorsqu’on sait combien les chasseurs sont protégés, on n’est pas surpris de ce qu’ils puissent continuer à les traiter comme des objets sans en être inquiétés. Les chiens « de chasse » doivent bénéficier de la même protection que nos fidèles compagnons à quatre pattes. Comme eux, ce sont des êtres doués de sensibilité, affectueux et ayant besoin de soins et d’attention. Nous en sommes très loin et nous continuons le combat!

    Pour eux, notre plainte vient d'être envoyée.

     

    07/04/2020 : La faune sauvage toujours prise pour cible malgré le confinement

    En pleine crise sanitaire, certains profitent de leur temps libre non pas pour écouter et découvrir les oiseaux, mais pour leur tirer dessus !

    Le respect de secret de l’instruction judiciaire et la nécessité d’éviter tout risque de vice de procédure nous interdisent d’être plus précis. Mais nous pouvons d’ores et déjà citer de manière non exhaustive le tir d’un faucon pèlerin dans l’Hérault et de 2 Hérons cendrés en Haute-Savoie, d’un épervier tué dans le Gard, de deux goélands plombés dans le Var, ou encore des actions illégales de chasse nocturne dans les Bouches-du-Rhône ces derniers jours. Signalons également le cas d'un jeune Milan royal vraisemblablement empoisonné dans l'Aisne.

    Dernière épisode en date, une Buse variable a dû être euthanasiée le 4 avril à l’Hôpital de la Faune Sauvage de Cévennes-Garrigues (34) pour abréger ses souffrances. Comme l’ont montré les radios, ce rapace protégé avait été blessé par des plombs de chasse au moins une semaine avant, dans le Gard. 

    Faut-il rappeler que la LPO, comme d’autres structures similaires, a dû fermer ses 7 centres de soins aux animaux blessés, et que de toute façon les bénévoles ne sont pas autorisés à les acheminer jusqu’aux centres en question ?! 

    Les cas de braconnages semblent se multiplier en cette période de moindre surveillance. La LPO en appelle à la responsabilité de chacun.

     

     

    09/04/2020 : Hérault : Ils sortent promener leur chienne, elle est tuée par balles par un tireur embusqué

    Une chienne a été tuée par des tirs en pleine rue à Saint-Jean-de-Védas, près de Montpellier (Hérault) ce mardi. Une enquête a été ouverte.

    Mia était une chienne, un berger croisé belge-allemand, âgée de trois ans et demi. Elle a été tuée de cinq balles par un tireur embusqué, sur le chemin de l’Agniel, à proximité du cimetière de Saint-Jean-de-Védas, ce mardi raconte le Metropolitain.

    Ce sont les beaux-parents de Célia, la maîtresse de Mia, qui étaient en train de la promener lorsque les faits se sont produits, soudainement. Les motivations de l’auteur qui a pris la fuite, restent indéterminées. Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie.

    Un chien poignardé à plusieurs reprises à Montpellier

    Cette affaire rappelle la violente agression à coups de couteau d’un chien, à Montpellier, ce vendredi. L’animal a été encerclé par plusieurs individus.

    L’un des agresseurs l’a alors lacéré avant de le poignarder et le laisser pour mort. Une plainte a été déposée et une enquête ouverte.

     

    09/04/2020 : Bayonne : ils font feu en pleine journée au milieu des immeubles d'entreprises

    Des hommes ont sorti des fusils de chasse et tiré pour abattre un chevreuil en plein après-midi sur le parking de la Technocité à Bayonne, au pied des immeubles occupés. Les employés présents n'ont pas été blessés mais ont été choqués par la scène.

    C'est une scène surprenante et terrifiante. Au milieu de l'après-midi, aux alentours de 16h mercredi 8 avril, des hommes ont sorti des armes et fait feu en plein cœur de la Technocité, située au sud de Bayonne, à proximité du giratoire de Maignon et de l'Autoroute A63.

    Ils tirent sur le parking occupé

    Le petit groupe a sorti des fusils de chasse sous les fenêtres de l'une des entreprises installée dans ce parc technologique. Les quelques employés présents ont aussitôt réagit. Voyant du mouvement, les hommes en arme ont débord rangé leur attirail.

    Mais ils l'ont très vite ressorti. Au même moment, les témoins ont vu sortir des hautes herbes un chevreuil. Malgré leurs récriminations auprès des chasseurs improvisés, ces derniers ont fait feu sur l'animal, entre les voitures, à proximité des bâtiments occupés. Le cervidé a finalement été abattu au milieu du parking mettant fin à la courte mais effrayante pétarade.

    Des caravanes installées dans la Technocité

    Les témoins, dont l'appel aux forces de l'ordre est selon eux resté vain, sont quittes pour une bonne frayeur. D'après eux, les tireurs seraient des membres d'une communauté des gens du voyage. Quelques caravanes sont en effet installées depuis deux à trois semaines sur les terrains de la Technocité. 

    Une occupation récurrente à cette période depuis plusieurs années. Habituellement on en compte plusieurs dizaines. Cette fois, effet du confinement sans doute, elles ne sont qu'une poignée. Faute d'air de grand passage aménagée sur l'agglomération, comme la loi le prévoit, les pouvoirs publics laissent faire.

     
     

    L’association Charente Nature est très en colère. En colère de constater que les actes de braconnage envers les animaux sauvages ne cessent pas malgré le confinement.

    Jeudi 2 avril, le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Torsac a recueilli une buse variable, espèce protégée, dans un sale état. Elle a été victime d’un tir illégal du côté de Maine-de-Boixe. « Résultat, après une radio chez le vétérinaire, deux plombs et une vilaine fracture du radius et ulna gauche, très proche de l’articulation du poignet. L’oiseau est vivant, sa fracture a été immobilisée mais son avenir reste très incertain », décrit l’association dans un communiqué.

    Elle a relayé l’incident à l’Office français pour la biodiversité, qui mènera une enquête pour retrouver l’auteur du coup de feu.

    « Charente Nature se réserve le droit de se constituer partie civile et trouve aberrant que ce genre d’actes se produisent encore aujourd’hui, d’autant plus dans le contexte actuel de confinement généralisé! », s’indigne la structure. Charente Nature en profite pour lancer un appel aux dons pour financer les soins aux animaux sauvages.

     

    12/04/2020 : En plein confinement, il pratiquait la chasse sous-marine à Antibes

    Les gendarmes de la brigade nautique ont intercepté un homme pratiquant la chasse sous-marine ce dimanche matin devant la plage de la Salis.

    Il pensait sans doute passer inaperçu sous l'eau. C'était sans compter la vigilance des gendarmes de la brigade nautique. Les militaires ont interpellé ce dimanche matin un chasseur sous-marin qui pratiquait son loisir au large de la plage de la Salis, à Antibes, au mépris des règles de confinement.

    Non seulement ce ressortissant étranger ne respectait pas l'obligation de confinement, mais en plus les gendarmes ont relevé qu'il contrevenait aussi à la règlementation de la pêche : ses 5,2 kilos de prises étaient non marqués et un loup qu'il avait pêché était en dessous de la maille légale de 36 centimètres.

    "Les motifs prévus pour sortir de chez soi sont très clairs et même en les prenant dans tous les sens, écrit la gendarmerie maritime, aucun d’entre-eux ne prévoit la chasse sous-marine !"

    "Le produit de la pêche est appréhendé en vue de sa destruction et l'ensemble du matériel est saisi sur les directives du directeur des affaires maritimes à Nice", précisent les gendarmes. Quant au chasseur sous-marin, il sera convoqué prochainement devant les affaires maritimes.
     
    Plus de 300 procès verbaux ont été dressés depuis le début du confinement le long du littoral méditerranéen précise la gendarmerie maritime.

     

    20/04/2020 : Les coulisses du crime en Essonne : Chasseurs et braconniers sur la sellette…

    Depuis 32 ans, l’affaire des « fiancés assassinés de Fontainebleau » hante les couloirs du palais de justice d’Evry. Ce triple meurtre n’a jamais été résolu* alors qu’il existe des témoignages récents de nature à définir une nouvelle piste.

    L’intime conviction des gendarmes.

    Sur la base des rapports d’expertise, la juge Siméoni et les gendarmes échafaudent un scénario selon lequel les meurtriers du jeune couple se trouvent sur le plateau du Coquibus pour y braconner le cerf. Ils sont armés d’au moins une carabine Unique X 51 bis de calibre 22 Long Rifle munie d’un chargeur de dix cartouches.

    Vers 15h ou 16h, postés dans la ravine remontant de la vallée, les meurtriers attendent le passage du gros gibier. Soudain, ils entendent du bruit à quelques dizaines de mètres d’eux puis un craquement « comme un pas dans la nature  » venant d’un peu plus bas. L’un d’eux s’accroupit, un genou à terre. Tourné en direction du bruit entendu, il épaule sa carabine avant d’ouvrir le feu sur Dundee qui galope dans sa direction…

     

    20/04/2020 : Une famille qui recueille des animaux, terrorisée par des chasseurs

    Un couple de trentenaires qui s'occupe d'animaux sur un terrain classé "refuge LPO" affirme avoir subi des violences aggravées, violation de domicile et harcèlement de la part d’un « clan de chasseurs ». Après des menaces sur leurs animaux, une plainte a été déposée. 30millionsdamis.fr a recueilli le témoignage de Nathalia, profondément choquée. Des faits qui rappellent la récente mésaventure du naturaliste Pierre Rigaux, qui a dénoncé sur les réseaux sociaux son agression par "deux chasseurs".

    « Mon rêve d’enfant s’est transformé en cauchemar ». En 2015, Nathalia quitte son poste de vendeuse en jardinerie pour s’orienter vers le maraîchage en permaculture. Avec son compagnon, chauffeur de poids-lourds en banlieue parisienne, cette native de Nice décide alors de s’installer sur les terres de ses aïeux, dans le Var. « Retourner sur ce terrain où j’ai grandi, et où vivaient déjà mes chevaux depuis 25 ans, c’est ce dont j’ai toujours rêvé », confie la jeune femme à 30millionsdamis.fr. Le couple et leurs trois équidés, Fozio, Tinto et Eurêka, sont bientôt rejoints par la chienne Pipa et le chat Bilou, puis par une petite troupe de gallinacées sauvées de l’abattoir. Mais rapidement, le paradis va se transformer en enfer...

    Des tirs à quelques mètres des chevaux et de l'habitation

    Classé « refuge LPO » pour y préserver la biodiversité depuis juillet 2019, le terrain du couple – situé le long de la rivière – attise malheureusement les convoitises. « Des panneaux sont installés depuis longtemps pour laisser le passage aux chasseurs et aux pêcheurs qui désirent suivre le cours d’eau, explique Nathalia. Avec les anciennes générations, tout se passait bien. Mais quand je me suis installée, j’ai compris que les choses avaient changé ». La jeune femme trouve ses équidés dans un état de nervosité inhabituel. Un jour, les animaux paniqués franchissent les clôtures, au risque de se retrouver sur la route. « Je me suis rendue compte que des chasseurs pénétraient dans les parcs à chevaux pour abattre des grives, frissonne-t-elle. Quand j’ai rencontré des jeunes de 25-30 ans – armés – dans mon enclos, je leur ai expliqué qu’ils ne devaient pas tirer si près d’une habitation ». Peine perdue...

    Le 15 novembre 2019, la situation bascule. « Quand je me suis réveillée, ça tirait à tout va, c’était la guerre ! », se remémore Nathalia. Posté sur le champ d’un voisin en compagnie d'un accolyte, un chasseur tire dans sa direction, visant des oiseaux nichés dans la haie... à quelques dizaines de mètres seulement de son habitation. Sur les conseils d’un garde-chasse alerté auparavant, la jeune femme décide de filmer la scène. « L’agresseur m’a foncé dessus et m’a frappé la main pour faire tomber mon portable, relate-t-elle. Après une interruption, j’ai continué à filmer. Il a pointé son arme sur moi, braquant aussi ma chienne 3 ou 4 fois ». Si l’agression ne fera heureusement aucun blessé, une plainte – que 30millionsdamis.fr a pu consulter – sera néanmoins déposée auprès de la gendarmerie. Mais sa peur des représailles provoque les ricanements des forces de l'ordre.

    Des menaces de morts sur les animaux

    Les représailles arriveront finalement une dizaine de jours plus tard. A la nuit tombée, le conjoint de Nathalia traverse le jardin en éclairant les buissons et repère avec effroi une main. Puis, le visage d’un homme, tapi dans la végétation. Et armé. « Lorsque j’ai entendu les cris, j’ai ouvert, tremble encore Nathalia. Poursuivi par l’individu, mon compagnon a pu rentrer, et nous avons fermé la porte. » Venus leur rendre visite ce soir-là, un couple d’amis appelle la gendarmerie. Les quatre convives terrifiés resteront calfeutrés pendant une heure, en attendant les gendarmes.

    Déposant une nouvelle plainte pour ces évènements glaçants, le couple est sous le choc. Les menaces entendues au cours des semaines passées tournent en boucle dans leur esprit : « On reviendra fumer tes canassons ! ». Entre la mère de Nathalia et les amis du couple, un formidable réseau de solidarité se tisse dans le but de mettre leurs animaux hors de danger. En moins de 48 h, tous leurs petits protégés sont placés en sécurité, dans 3 départements différents. « Avec le traumatisme, j’ai eu beaucoup de mal à gérer la dispersion de mes animaux, reconnaît la jeune femme, la voix étouffée par l’émotion. Je m’inquiète aussi pour notre chat, qui a refusé de quitter les lieux. » Discret, le félin n’a plus été aperçu depuis plusieurs semaines.

    D'autres agressions qui mettent en cause des chasseurs

    Si la famille espère pouvoir un jour revenir sur sa « terre d’accueil », les reports d’audiences devant les tribunaux pour cause de Covid-19 risquent toutefois de retarder la procédure judiciaire en cours. Outre le désir de punir ses agresseurs, dont les agissements présumés ont remis en cause son projet de vie tout entier, Nathalia souhaite lever ce qu’elle qualifie volontiers « d’omerta » autour du « clan de chasseurs » qui sème la terreur dans la région. « Sur la commune voisine de Sainte-Anastasie, j’ai beaucoup de connaissances qui ont des chevaux et qui subissent des intimidations venant de cette même bande, affirme la jeune femme. Mais elles ont très peur de témoigner, par crainte des représailles. »

    Des faits qui rappellent également la mésaventure du naturaliste Pierre Rigaux, qui signalait début avril 2020 avoir été pris à partie et violenté par « deux chasseurs » à quelques mètres de chez lui, alors qu'il se trouvait seul à pied au bord de la route. Cet opposant à la chasse avait également indiqué avoir eu des difficultés à faire enregistrer sa plainte auprès de la gendarmerie.

     

    21/04/2020 : Pau : un chevreuil égaré dans le centre-ville froidement abattu, la FBB condamne cet acte cruel et inutile !

    Qui a donné l'ordre d'abattre ce malheureux chevreuil dans le centre ville de Pau (64) ? La Fondation Brigitte Bardot condamne cet abattage incompréhensible et demande des explications !

    UN CHEVREUIL DANS LE CENTRE VILLE DE PAU

    Avec le confinement, les animaux sauvages s’aventurent de plus en plus dans les villes. Hier soir, lundi 20 avril 2020, des habitants du centre ville de Pau découvrent un chevreuil coincé dans un grillage. Premier réflexe : appeler la police pour aider l’animal à se dégager de ce piège.

    Les policiers arrivent sur place et sécurisent le lieu. Soudain, une détonation : le chevreuil a été abattu ! Les habitants accourent, choqués. Ils ne s’attendaient pas à une issue aussi tragique. Une riveraine alerte la Fondation Brigitte Bardot !

    Pour quelle raison cet animal sauvage inoffensif a-t-il été abattu ? Qui l’a abattu ? Qui a ordonné l’ordre d’abattage ?

    QUI A DONNÉ L'ORDRE D'ABATTRE ce jeune ANIMAL ?

    Selon  un gradé de la police cité par La République des Pyrénées, ce serait « un lieutenant de louveterie, dûment assermenté pour cela, qui n’aurait pas vu d’autre solution que d’abattre l’animal ». 

    Un lieutenant de louveterie est un bénévole, nommé par le préfet, qui est préposé à la régulation des animaux nuisibles et à la gestion des animaux susceptibles d’occasionner des dégâts. Dans ce cas, de qui vient l’ordre d’abattre ce jeune animal qui ne causait aucun dégât et ne représentait aucun danger ?

    Daniel Raposo, délégué de la Fondation  Brigitte Bardot pour les Pyrénées-Atlantiques, a contacté la Préfecture. Celle-ci lui a déclaré ne pas être le donneur d’ordre d’abattage. Une enquête interne va être diligentée afin de savoir pour quelle raison un chevreuil qui s’égare dans une ville peut être ainsi abattu, alors que l’endormir et le relâcher en forêt aurait été possible…

    La Préfecture des Pyrénées-Atlantiques a répondu à Daniel Raposo, notre délégué pour ce département : l’ordre d’abattage a été donné par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), un service de l’État, car le chevreuil aurait pu causer un accident ou blesser un enfant… (en plein confinement !).

    Cela en dit long sur l’absence totale de respect de notre pays envers la vie animale !

     

    21/04/2020 : Aude - Pendant le confinement, le braconnage continue

    Le braconnage d'un cerf a indigné au Bousquet, dans l'Aude. Le maire a signalé les faits à la gendarmerie et auprès de l'association des chasseurs.

    Un cerf tué par balle a été trouvé dimanche 19 avril 2020, entre la route D17 et le col de la Malaïrède.

    ’était une belle bête, qui avait perdu ses bois et dont les nouveaux, recouverts de velours, commençaient déjà à repousser. Ce grand cerf a certainement été tiré depuis la route et blessé à mort, il s’est traîné à l’abri des fourrés avant de succomber à sa blessure.

    "Un acte grave et révoltant" selon Christian Aragou, le maire du Bousquet, qui a déclaré ce braconnage auprès de la gendarmerie et de la fédération de la chasse.

     
     
    21/04/2020 : Pièges à mâchoire et coups de fusils : le calvaire des chats du Lot-et-Garonne
    Qu’arrive-t-il aux chats Lot-et-Garonnais ? Depuis une vingtaine de jours, plusieurs d’entre-eux sont retrouvés gravement mutilés ou même morts. L’association pour le respect et la protection animale du département (Arpa 47) mène l’enquête.
    Serait-ce l’une des faces obscures du confinement ?

    Depuis trois semaines, la présidente de l’Arpa 47 est sur la brèche. 
    Au téléphone, les signalements se multiplient. Une dizaine en quelques jours à peine, à Nérac, Astaffort, Pont-du-Casse, Fieux ou au Passage d’Agen. Chaque fois, des chats atrocement mutilés. Les sévices varient : coups de carabine et de fusil, pièges à nuisibles ou à mâchoire.
     
    "C’est infernal, je n’ai jamais vu autant de situations en si peu de temps. C’est très violent.
    Marie Dubos, présidente de l’ARPA 47"
     
    Les histoires se ressemblent ; des propriétaires attentifs et inquiets qui signalent la disparition de leur chat. Des animaux pourtant identifiés, tatoués, castrés, habitués aux promenades courtes, toujours autour du domicile. 
    Quelques temps après, le chat est retrouvé. Parfois mort ou gravement mutilé.
     
    "Tout va très vite. L’animal sort et une ou deux heures après, il n’est plus là. Tout cela se déroule très certainement dans le voisinage immédiat.
    Marie Dubos"

    Des sévices qui semblent se multiplier en période de confinement.

    "Les personnes confinées à domicile ont beaucoup plus de temps pour observer ce qu’il se passe autour de chez eux. Un chat qui vient fouiller leur potager ou laisser des traces de pattes sur une voiture, cela peut en agacer certains.
    Marie Dubos"

    Au point de poser des pièges à mâchoire pour les mutiler. La pratique est bien sûr parfaitement illégale. Et les dégâts qu’elle engendre, dramatiques. La plupart du temps, les chats n’y survivent pas. Pris au cou ou à l’une des pattes, c’est la mort assurée. Dans le « meilleur des cas », l’amputation.

    Ce scénario macabre s’est déroulé ce week end, sur la commune de Fieux (47). Les propriétaires d’un chat retrouvent leur animal dans un état gravissime. Le vétérinaire ne parviendra pas à le sauver. Peu de temps après, dans le même village, un autre signalement est fait à l’Arpa 47. Les propriétaires soupçonnent fortement leur voisin et vont, au nom de l’association, directement l’informer des risques judiciaires encourus. Une demi-heure après, le chat réapparait comme par miracle, mouillé et en état de choc.

    La loi en épée de Damoclés

    Le voisin auraient-il pris peur ? Les rappels à loi restent utiles.

    Car depuis 2015, le statut des animaux de compagnie a changé. Le code civil leur reconnait à présent le statut d’être vivant doué de sensibilité.
     
    "On ne peut pas s’amuser à maltraiter voire à tuer un animal au prétexte qu’il nous gène.
    Marie Dubos"
     
    Mais pourquoi ce déchainement de haine à l’égard des chats ?
     
    "C’est l’animal libre par excellence. Il chasse, fait preuve d’une grande agilité et repousse les limites de son territoire. Le seul moyen de l’en empêcher, c’est de le capturer. Et son caractère sociable en fait une proie facile.
    Marie Dubos"
     
    Reste que ces comportements inacceptables sont aussi de plus en plus réprimés. Les poursuites se multiplient, et avec elles les condamnations.

    Le 22 novembre 2018, un arrêt de la cour d’appel de la chambre correctionnelle d’Agen a condamné un habitant de Pont-du-Casse (47)  à 600 euros de dommages et intérêts, ainsi qu’à rembourser les frais vétérinaires d’un propriétaire de chat. Il avait mutilé l’animal avec un piège à renard.

    Une décision qui fait jurisprudence et expose les contrevenants à de fortes sanctions, pouvant aller jusqu’à la prison. Marie Dubos prévient : des plaintes seront déposées.

    L'appel à la prudence pour les propriétaire

    En cette période troublée, la présidente de l’Arpa 47 recommande la plus grande prudence aux propriétaires d’animaux de compagnie et préconise même de les confiner.

    Chat des villes ou chat des campagnes, aucun ne semble épargné par le fléau. A l’image des animaux malades de la peste de La Fontaine, tous ne mourront pas mais tous pourraient être touchés.
     
     
     
    24/04/2020 : Lot-et-Garonne : il voulait braconner…en pleine nuit

    L’homme intercepté jeudi n’avait pas de permis de chasse ni d’autorisation de détenir une arme..

    La voiture ne s’est pas arrêtée en dépit du gyrophare enclenché par le véhicule sérigraphiée qui la suivait, jeudi 23 avril à 2h40 dans les rues agenaises. Le conducteur a fini par s’immobiliser avenue de la Marne sur la commune du Passage.

    Approchant du contrevenant, les deux policiers ont remarqué un fusil de chasse entre le siège passager et la portière, ainsi qu’un gilet et une cartouchière pleine.

    Permis invalide

    Le Casteljalousain de 26 ans a rapidement reconnu qu’il s’en allait braconner… Le conducteur avait omis au passage que son permis de conduire était invalide depuis presque un an. Il n’avait évidemment pas de permis de chasse ni d’autorisation de détenir une arme..

    Enfin, il a refusé de se soumettre au contrôle d’alcoolémie. Placé en garde à vue, il s’est vu remettre une convocation en justice pour le 4 janvier 2021.

     

    24/04/2020 : Lot-et-Garonne. Un automobiliste contrôlé de nuit alors qu’il partait braconner en plein confinement

    Un jeune homme de 26 ans a été intercepté par les forces de l’ordre dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 avril sur la commune du Passage d’Agen (Lot-et-Garonne). Il partait tranquillement chasser en pleine nuit, sans autorisation, relate Sud-Ouest.

    L’automobiliste a été repéré à Agen vers 2 h 40 et une voiture sérigraphiée, gyrophare allumé, a tenté de le stopper pour le contrôler. Mais le conducteur a refusé d’arrêter son véhicule et a poursuivi sa route jusqu’à la ville voisine du Passage.

    Aucune autorisation en règle

    Le jeune homme originaire de Casteljaloux a enfin consenti à s’immobiliser pour répondre aux policiers. Ces derniers ont découvert dans le véhicule un fusil de chasse, une cartoucherie pleine ainsi qu’un gilet, précise le quotidien régional.

    Le contrevenant a reconnu qu’il s’apprêtait à braconner dans les environs, mais ne possédait ni autorisation de détenir une arme, ni permis de chasse. De plus, son permis de conduire n’était plus valide depuis presque un an. Après avoir refusé un test d’alcoolémie, il a été placé en garde à vue et sera convoqué devant la justice en 2021, indique Sud-Ouest.

     

    25/04/2020 : L’abattage inutile des choucas des tours

    Les préfectures de l’ouest de la France viennent d’autoriser la destruction de centaines de choucas des tours, un petit corvidé pourtant protégé qui se nourrit au printemps des semences de soja, de tournesol et de maïs. Une mesure qui n’a jamais prouvé son efficacité.

     

    26/04/2020 : Le massacre des blaireaux

    "Pointu comme un couteau..."

    Combien de milliers de cadavres et d’images ignobles faudra-t-il pour rallier le public et les politiques à la cause de ces animaux martyrs ?

    Chacun doit ouvrir les yeux sur les réalités honteuses de la vénerie sous terre, telle qu’elle se pratique dans le secret des sous-bois. Et regarder en face l’ampleur de la tragédie vécue par les blaireaux.

    Le déterrage des blaireaux est un « loisir » cruel, déguisé en soi-disant chasse utile et nécessaire. Ces animaux sensibles et sociaux sont accusés de tous les maux. Leur existence dans la nature n’est pourtant en rien un obstacle aux cultures. Les blaireaux sont d’ailleurs des animaux protégés en Angleterre, au Pays de Galles, ainsi qu’aux Pays-Bas, au Danemark, en Grèce et en Hongrie.

    La France fait donc exception en Europe. Ces mensonges permettent aux chasseurs de les persécuter et de les massacrer jusque dans leurs terriers, qu’ils soient adultes ou juvéniles, de la mi-mai à la mi-janvier tous les ans.

    Les images inédites d’enquête de One Voice, montrent toute la violence de ce « loisir », qui fait non seulement des victimes parmi les animaux, mais aussi des dégâts au sein des forêts. Cette pratique sadique maltraite également les chiens, contraints à s’enfoncer et rester sous terre pendant des heures, risquant blessures, problèmes pulmonaires, oculaires, et même de se retrouver enterrés vivants en cas d’éboulement du terrier.

    J’aime les blaireaux ! 

    Les mots sont fondamentaux dans la manière dont nous nous figurons le monde. En argot français, « blaireau » est péjoratif. Dans le Robert, il désigne un « personnage antipathique, borné et mesquin. » ; dans le Larousse, un « individu conformiste, borné, niais ». Il est nécessaire de faire évoluer les mentalités autant que les réglementations. Plus de huit Français sur dix demandent l’interdiction de la vénerie sous terre.

    Je soussigné.e, demande avec One Voice l’interdiction de la vénerie sous terre, la protection des blaireaux dans toute la France, et que le terme « blaireau », quand c’est une insulte, soit retiré du dictionnaire.

     

    30/04/2020 : J'ai été agressée par des chasseurs sur mon terrain

    "Je me suis dit qu'ils n'allaient pas en rester là et qu'ils allaient revenir."

    Nathalia est propriétaire d’un terrain familial dans le sud de la France. Celui-ci est classé "refuge biodiversité" et "LPO" (Ligue pour la Protection des Oiseaux), c’est-à-dire que la chasse y est interdite, depuis l’année dernière. Elle vivait dans ce qu’elle qualifie de "petit paradis" depuis quelques années avec son compagnon, mais aussi leurs chevaux, chats, chiens, et leurs poules sauvées de l’abattage.

    La jeune femme parle de relations avec les chasseurs de la région qui étaient autrefois plutôt respectueuses. Elle évoque même "un accord tacite avec les anciennes générations de chasseurs" : "on mettait des panneaux pour leur laisser l’accès à la rivière, à condition que ce soit dans le respect mutuel". Mais depuis quelques années, la situation s’était tendue, certains chasseurs se permettant de "passer dans les clôtures et tirent dans les enclos", ce qui terrorisait ses chevaux.

    Jusqu’en novembre 2019, où Nathalia est réveillée par des coups de fusil, à seulement quelques mètres de son habitation. Elle tente d’expliquer aux chasseurs qu’ils n’ont pas le droit de tirer sur sa propriété privée, mais la situation s’envenime et dégénère rapidement : les deux hommes deviennent menaçants. Elle décide alors, sur les conseils du garde-chasse de sa commune, de filmer la scène afin d’avoir des preuves pour porter plainte.

    Un dépôt de plainte qui ne sera pas sans conséquences puisqu’une dizaine de jours plus tard, un homme armé est venu les terroriser en pleine nuit, ce qu’elle prend pour des représailles. C’est là que tout s’enchaîne : en 48 heures, Nathalia, son compagnon et tous leurs animaux quittent leur domicile et sont éparpillés dans la région.

    La jeune femme est traumatisée et doit être suivie psychologiquement. Son époux, ayant dû changer de département, a été contraint de quitter son emploi et le couple a perdu toutes ses sources de revenus en peu de temps.

    Une audience est prévue le 7 mai concernant l’agression en pleine nuit – mais devrait toutefois être décalée en raison du confinement strict actuellement à l’œuvre en France. Une cagnotte a été mise en place par la mère de la jeune femme pour payer les frais d’avocat du couple, qui ne sont pas très élevés car, Nathalia tient à le préciser, le couple est tombé sur une personne "plus que compréhensive de leur situation".

     

    01/05/2020 : Isère : soupçonné d'avoir abattu un chien qui courait dans son champ

    La scène s'est déroulée jeudi 30 avril aux alentours de 19 heures quand plusieurs détonations se font entendre dans le hameau de Vasseras à Crémieu, sur la route d'Annoisin. Un agriculteur est soupçonné d'avoir tiré à plusieurs reprises en direction d'un husky qui s'était aventuré dans son champ où passaient ses vaches.

    Plusieurs tirs de carabine qui finissent pas atteindre le canidé qui meurt à quelques mètres de sa maîtresse qui se promenait. Celle-ci affirme à son tour avoir été menacée par l'agriculteur, sa carabine toujours à la main. Ce que ce dernier a nié lors de sa garde à vue.

    Alertés, les gendarmes de Crémieu parviennent rapidement sur les lieux et procèdent à l'interpellation de cet homme de 54 ans.

    Le quinquagénaire a été placé en garde à vue pour menaces avec arme et mauvais traitement qui a causé la mort du chien.
    Il a été remis en liberté, ce vendredi soir, en attendant la poursuite des investigations.

     

    07/05/2020 : Aveyron : Un an de prison avec sursis pour le chasseur qui avait tué accidentellement une riveraine

    A l’automne 2017, une riveraine qui se trouvait dans son jardin avait été tuée sur le coup par un tir de fusil de chasse alors qu’elle se trouvait derrière sa haie.

    Un samedi d’octobre 2017, une habitante de Taussac de 69 ans, en Aveyron, était tuée accidentellement dans son jardin d’un coup de fusil de chasse alors qu’elle se trouvait derrière sa haie. L’homme pensait avoir vu l’ombre d’un cerf bouger.

    Trois ans après les faits, l’auteur du coup de feu, un quinquagénaire membre de la société de chasse locale, a été condamné mercredi à douze mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Rodez rapporte Centre Presse Aveyron.

    Rongé par les remords et la peine selon le quotidien, l’homme avait été mis en examen pour « homicide involontaire par manquement délibéré à une obligation de sécurité ». Le juge a aussi prononcé une interdiction de détenir une arme pendant cinq ans, le retrait du permis de chasser durant dix ans et l’a condamné à 8.000 € de dommages et intérêts.

     

    07/05/2020 : À Mayotte, le braconnage des tortues vertes explose à cause du confinement

    Au total, 28 cadavres de tortues vertes ont été retrouvés depuis le début des mesures de confinement sur les plages de Mayotte. Les braconniers ont profité de l’absence de surveillance pour extraire puis vendre la viande des tortues marines venues pondre.

    Depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19, les plages de Mayotte connaissent une forte augmentation du braconnage des tortues vertes (Chelonia mydas). Les braconniers tirent profit du fait que les associations, les gardes du conseil environnemental, la police et les touristes soient confinés pour agir en toute impunité.

    LE BRACONNAGE, UNE PROBLÉMATIQUE QUI PERDURE 

    Officiellement, 350 femelles tortues sont retrouvées mortes chaque année sur les plages mahoraises. « Ce chiffre ne prend pas en compte les cadavres emportés en pirogue, enterrés ou cachés par les braconniers » explique Jeanne Wagner, présidente de l’association Oulanga na Nyamba, qui signifie « Environnement et Tortue » en Shimaore, une langue locale. 

    Le braconnage ne touche pas seulement les tortues, d’autres espèces comme le hérisson malgache (Tenrec ecaudatus) ou certaines espèces marines qui sont capturées dans l’illégalité. Depuis cette découverte macabre, des patrouilles ont été remises en place sur les plages de l’archipel. 

    À Mayotte la viande de tortue se vend environ 50 euros le kilogramme au marché noir contre 7 euros pour du poisson dans les marchés traditionnels.

    « Cette chasse illégale n’est pas alimentaire, de manière générale, ce sont les Hommes qui se réunissent et qui la mange accompagnée de mets spéciaux, elle aurait des propriétés prétendument “renforçantes “» explique Jeanne Wagner.« LES ÉVÉNEMENTS RÉCENTS ONT PERMIS D'ÉVEILLER UNE CERTAINE CONSCIENCE »

    « C’est difficile de faire de la problématique “tortue marine“ une des problématiques principales à Mayotte. Le préfet de l'île fait de la lutte contre l’immigration clandestine une priorité mais les événements récents ont permis d’éveiller une certaine conscience, les forces de l’ordre vont commencer à travailler sur les filières d’acheteurs et de consommateurs de viande de tortue. » explique Jeanne Wagner, optimiste pour les années à venir.

    L’association a porté plainte pour destruction d’espèces protégées. Deux braconniers ont récemment été arrêtés puis relâchés pour vice de procédure.

    08/05/2020 : "Nougat" victime de la bêtise humaine à Lasbordes

    Cible d’un acte malveillant "Nougat" un très beau chat tigré a été grièvement blessé par le tir d’un fusil de chasse dont les plombs lui ont fracturé la mâchoire et crevé un œil.

    Sa maîtresse a déposé une plainte dans l’espoir de retrouver l’auteur de ce méfait dont il est d’ores et déjà certain qu’il s’agit d’un imbécile. Afin de palier les frais vétérinaires engendrés pour sauver "Nougat" une cagnotte Leetchi vient d’être mise en ligne.
     
     
    La préfecture de Haute-Savoie demande un nouvel abattage de 20 bouquetins pour lutter contre la brucellose dans le massif du Bargy. L'épizootie menace toute la production laitière et angoisse la filière du reblochon au lait cru.

    Le préfet de Haute-Savoie va signer un nouvel arrêté autorisant l’abattage de vingt bouquetins dans le massif du Bargy, d’ici fin juin. L'objectif est de lutter contre la brucellose, une bactérie qui peut mettre à mal la filière du reblochon, rapporte ce samedi France Bleu Pays de Savoie. 50 autres animaux pourront être capturés et abattus s’ils sont positifs à cette maladie.

    La préfecture demande une nouvelle dérogation à la protection des bouquetins pendant trois ans, entre 2020 et 2022. 150 animaux supplémentaires pourront alors être capturés et abattus s’ils sont positifs. 60 autres pourront être tués sans être capturés s'ils se situent dans des zones inaccessibles. Une consultation publique est ouverte jusqu’au 20 mai sur le site internet de la préfecture.

    Des animaux sains menacés ?

    Les associations de défense de cet animal, la LPO et France Nature Environnement, ne comprennent pas de leur côté l’abattage dans les prochaines semaines d’animaux sans tests préalables. Selon eux, des animaux sains peuvent en faire les frais car le taux d’infection dans ce massif du Bargy ne dépasse pas 20%. Le Conseil national de la protection de la nature a d’ailleurs émis un avis défavorable à cet abattage sans test.

    Depuis 2012, 482 bouquetins ont été abattus dans ce massif afin de lutter contre le risque de transmission de la bactérie aux nombreux troupeaux ovins et bovins, notamment utilisés dans la production de reblochon au lait cru.

     

    14/05/2020 : Un viticulteur mortellement touché à Fleurie

    Un habitant de La-Chapelle-de-Guinchay est décédé ce jeudi 14 mai matin des suites de ses blessures alors qu’il se trouvait dans un hameau sur les hauteurs de Fleurie, dans le nord Beaujolais.

    Selon les premiers éléments recueillis par les gendarmes de Beaujeu et de la brigade de recherches de Villefranche-sur-Saône, la victime, un viticulteur de 30 ans, était parti avec son père route du Haut-Poncié à Fleurie. Ils recherchaient semble-t-il des renards à proximité des vignes.

    Le père aurait tiré accidentellement sur son fils

    Dans des circonstances qui restent à éclaircir, le père aurait tiré accidentellement sur son fils dans une zone de fourrés. Actuellement en audition, il a déclaré qu’il ne l’avait pas vu. Le coup serait parti involontairement.

    Atteint au cou, le viticulteur n’a pas survécu à ses blessures malgré l’intervention des pompiers.

    Une enquête a été ouverte. Le procureur de Villefranche, Sylvain Cordesse, est sur place avec les enquêteurs pour faire toute la lumière sur ce qui ressemble pour l’heure à un dramatique accident.

     

    17/05/2020 : La police d'Uccle interpelle deux chasseurs ivres à l'orée de la Forêt de Soignes : ils venaient de tuer onze oies

    Une riveraine a prevenu la police après avoir entendu une dizaine de détonations samedi après-midi. Plusieurs oies et 7 oisons ont été abattus.

     

    17/5/2020 : Nercillac: un chat retrouvé vivant avec 72 plombs dans le corps

    Guillaume Martineau, un habitant de Nercillac, a poussé un coup de gueule ce week-end sur son mur Facebook : il a retrouvé son chat Ryan criblé de plombs, mais bien vivant.

    Pour lui, l’auteur « de cet acte ignoble » serait un chasseur ou un « détenteur d’un fusil de chasse qui possède des cartouches pour tuer du petit gibier » habitant dans les environs, qui ne s’est pas dénoncé. « Au lieu de rester confiné, il a préféré tirer sur mon chat et lui infliger 72 plombs à travers le corps la semaine dernière, dont 12 au niveau de la tête ! »

    On ignore si l’auteur « de cet acte puni de 2 ans de prison et 30 000 € d’amende » a voulu appliquer la proposition du président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen, de piéger les chats se promenant à plus de 300 mètres des habitations pour préserver la biodiversité…

    Guillaume Martineau a lancé aussi un appel aux associations de protection animale telles que 30 millions d’amis pour savoir quels pouvaient être les recours pour porter plainte.

    Ce n’est pas la première fois qu’un tel acte est remarqué en Charente : en février, à Nonac, un autre petit félin avait lui aussi reçu des plombs dans le corps.

     
     
    20/05/2020 : En France, le confinement n’a pas empêché le braconnage !

    Alors que le confinement était de rigueur depuis plus d’un mois, des animaux d’espèces protégées ont malgré tout été la cible de braconniers. En témoignent les tirs illégaux contre une buse variable en Charente ou contre un faucon pèlerin dans l’Hérault. 30millionsdamis.fr revient sur ces actes de braconnage perpétrés contre des oiseaux déjà fragilisés par les activités humaines.

    Un comble : Faucon Pèlerin, Buse Variable, Milan Royal… autant d’animaux victimes du braconnage en plein confinement ! Un constat d’autant plus déplorable que ces espèces bénéficient d’un statut protecteur en France depuis l’adoption de la loi du 10 juillet 1979 sur la protection de la nature - confirmée à l’échelle européenne par la directive « Oiseaux » de 1979 - et codifiée dans le code de l’environnement qui interdit, notamment, la destruction, la mutilation intentionnelle et la capture de ces oiseaux dans leur milieu naturel.

    Piégeage et destruction…

    « En pleine crise sanitaire, certains profitent de leur temps libre, non pas pour écouter et découvrir les oiseaux mais pour leur tirer dessus », fustige la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) de Provence-Alpes-Côte-d’Azur. « Nous avons connaissance d’actes de braconnage et de tirs de nuit, ajoute pour 30millionsdamis.fr Pascal Orabi, chef de missions LPO France. « Dans l’Hérault, nous avons pris en charge une femelle reproductrice Faucon Pèlerin criblée de plombs, déplore Marie-Pierre Puech, vétérinaire et fondatrice de l’Hôpital Faune Sauvage. D’après l’analyse des blessures, les tirs ont eu lieu pendant le confinement. » Si l’espèce est sauvée de l’extinction, la population reste fragile - la France ne compterait que 250 couples - voire en déclin dans certaines régions. En Charente, près de Maine-de-Boix, c’est une Buse variable qui a été retrouvée blessée par plombs. « L’oiseau est vivant, sa fracture a été immobilisée mais son avenir reste très incertain, explique l’Association Charente Nature. Il est aberrant que ce genre d’actes se produise encore aujourd’hui, d’autant plus dans le contexte de confinement généralisé. »

    Grâce au travail des soigneurs, certains rapaces pourront être sauvés et relâchés dans leur milieu naturel. « Après trois semaines de soins, notre jeune Faucon Pélerin a finalement pu reprendre une allure d’oiseau en forme, ne demandant qu’une chose : repartir ! rassure M-P. Puech. Malheureusement, un plomb restera en elle. Et même si cela ne devrait pas être son cas - le plomb étant enkysté - de nombreux oiseaux sont victimes de saturnisme (intoxication par le plomb, NDLR) ».  Le relâcher n’est pas systématique et l’issue est parfois plus dramatique. Début avril, une Buse Variable a dû être euthanasiée à l’Hôpital Faune Sauvage, tandis qu’un Epervier d’Europe y est décédé des suites de ses blessures. Ils avaient été blessés par des plombs de chasse quelques jours auparavant. Et ces cas sont loin d’être isolés : la LPO déplore, entre autres, « un épervier tué dans le Gard », mais aussi « un jeune Milan royal vraisemblablement empoisonné dans l’Aisne ».

    … Altération des habitats, pesticides, électrocution

    Le braconnage vient s’ajouter aux diverses causes de mortalité chez les rapaces. Mort par électrocution et empoisonnement par pesticide viennent tristement compléter la liste des menaces directes auxquelles ces espèces font face. Dernier exemple en date : un jeune aigle de Bonelli retrouvé mort sous une ligne électrique dans le Val-d’Oise (21/04/2020). 

    Ces atteintes mortelles directes sont renforcées par les activités de pleine nature (escalade ou randonnée). « Sources de dérangements en période de nidification (absence de reproduction, abandon de couvées ou de nichées), elles contribuent à réduire le nombre de sites naturels favorables », alerte la Ligue pour la Protection des Oiseaux.  « Cette problématique affecte tous les rapaces rupestres et nécessite des actions d’information et de sensibilisation du grand public et des acteurs concernés ». Même les espèces les moins menacées comme les buses variables - entre 125 000 et 163 000 couples en France - sont fragilisées par les activités humaines. « L’intensification des pratiques agricoles et la modification de l’utilisation des terres dans certaines régions pourraient, à terme, nuire à cette espèce, regrette la LPO. Les zones bocagères notamment, milieu de prédilection pour la buse (…) sont en constant déclin »Cet appauvrissement a corrélativement entraîné des baisses d’effectifs, malgré leur potentiel d’adaptation. « Arrachage des haies, emploi de phytocides, (…) sont autant de facteurs qui privent ces rapaces et leurs proies de leurs habitats de prédilection », ajoute le Muséum national d’histoire naturelle. 

    En cas de braconnage - suspecté ou avéré - il revient aux pouvoirs publics de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour renforcer la surveillance et pour accélérer les enquêtes. Les braconniers encourent quant à eux une peine pouvant aller jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

     

    28/05/2020 : Serra-di-Ferro : il blesse son voisin accidentellement

    Un homme a été accidentellement blessé par balle hier en début de soirée, sur la commune de Serra-di-Ferro.

    Il s'agit d'un accident de chasse. Un riverain ayant aperçu un renard qui s'attaquait à une poule a alerté son voisin.

    Ce dernier s'est précipité sur les lieux avec une carabine et maladroitement un coup de feu serait parti un peu trop rapidement, touchant l'un des deux protagonistes à la jambe. La victime a été transportée par hélicoptère sur le CHU d'Ajaccio.

    Fort heureusement, son pronostic vital n'est pas engagé.

     
     
    Des bénévoles de l'association One Voice ont infiltré un équipage de vénerie sous terre.

    Des renardeaux extirpés de leurs terriers, mordus par des chiens, achevés à coups de barre de fer... Tout cela par des chasseurs - et sous les yeux d'enfants, invités à participer. 

    Voilà ce qu'a filmé l'association One Voice dans les Hauts-de-France. Les bénévoles ont infiltré un équipage de vénerie sous terre. 

    Cette chasse consiste à aller dénicher certains gibiers - blaireaux, ragondins ou renards, donc - en éventrant leurs terriers. Les animaux, piégés, apeurés, sont sans défense. 

    Les images sont très choquantes. 

    "Ça a duré près de 6 heures, explique Murial Arnal, présidente et fondatrice de One Voice, à France 3. Ils ont le droit d'utiliser des pinces en métal pour sortir l'animal. Mais c'est interdit de s'en servir pour tuer les bêtes et c'est pourtant ce qu'ils font."

    "Nous demandons l'abolition de cette pratique de chasse, ajoute Murial Arnal. Nous réclamons aussi que les renards ne soient plus classés nuisibles."

    Les fédérations de chasseurs dénoncent

    La fédération de chasseurs de la Somme a réagi, et a réprouvé le méthodes filmées : "Je n'ai vu pas la vidéo et je ne souhaite pas la voir. On ne cautionne pas du tout ce genre de comportements. On en a parlé avec le président et on est tous écœurés de cette vidéo", a expliqué Bernard Maill, l'un de ses responsables, à France 3. "Dans la chasse comme dans n'importe quel milieu, il y a des brebis galeuses. Et ceux qui ont fait ça sont clairement des brebis galeuses. On va les dénoncer, c'est sûr".

    Même son de cloche du côté de l'association des déterreurs du Nord : "On voit que ce ne sont pas des pros. Ce sont des amateurs et ce n'est pas représentatif de ce qui se passe. Je suis d'accord que la façon dont ils ont sorti les animaux et dont ils les tuent, ce n'est pas propre. [...] C'est de la violence gratuite."

    2020 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

     

    03/06/2020 : Renard mort balançé sur le caopt de la voiture d'un naturaliste

    Pierre Rigaux : "Voilà ce que je découvre ce matin sur ma voiture garée à côté de chez moi. Je ne sais pas qui sont les auteurs de cet acte. Il est en tout cas dans la continuité des menaces que je reçois de la part de chasseurs depuis des années. Ça renforce ma motivation."

    2020 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    09/06/2020 : Un décret gouvernemental cherche à contourner la Directive Oiseaux.

    Alors que la France fait l'objet d'une procédure judiciaire pour non respect de la Directive européenne de protection des oiseaux, ce décret introduit de sournoises subtilités juridiques afin de pouvoir y déroger en faveur des chasseurs.

    Voici la réalité de l’hypocrisie au plus haut niveau de l’Etat, en matière de protection de la biodiversité, dès lors qu’il s’agit de favoriser les abus de la chasse en France. 

    Extrait du Décret n° 2020-612 du 19 mai 2020 du Ministère de la transition écologique et solidaire précisant les modalités de mise en œuvre des dérogations prévues aux articles L. 424-2 et L. 424-4 du code de l’environnement pour la chasse de certains oiseaux de passage :

    Art. 2. – Après l’article R. 424-15 du code de l’environnement, il est inséré un article R. 424-15-1 ainsi rédigé: « Art. R. 424-15-1. – Pour l’application des dispositions du troisième alinéa des articles L. 424-2 et L. 424-4, l’utilisation de modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels est autorisée dès lors qu’elle correspond à une exploitation judicieuse de certains oiseaux.»

    Vous n’y comprenez rien ou pas grand chose ?

    Rassurez-vous c’est normal ! C’était l’objectif de celui qui « tenait la plume » pour le Ministère en principe en charge de l’écologie, à savoir le Président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) Willy Schraen ; il s’en était d’ailleurs vanté sur Facebook : « La rédaction proposée répond à la demande de la FNC (…) Ce décret va permettre de mieux fonder les décisions que le ministre sera amené à prendre pour la prolongation dérogatoire de la chasse des oies et les quotas des chasses traditionnelles. »

    Sous son apparence anodine et technocratique, ce décret publié au Journal Officiel le 23 mai est en fait une énième tentative des lobbies cynégétiques de faire prolonger la chasse aux oies migratrices en février, annulée à treize reprises par le Conseil d’Etat suite à des recours de la LPO, et de pérenniser les chasses traditionnelles, dont le piégeage à la glu, désormais qualifiées dans ce texte d’« exploitation judicieuse de certains oiseaux » et donc susceptibles de ne plus contrevenir à la Directive Oiseaux car conformes au vocable employé dans son article 9.1.c. 

    Déni de démocratie

    La consultation publique obligatoire préalable au décret, à laquelle la LPO avait appelé ses sympathisants à participer en novembre dernier, a recueilli 13752 avis recevables dont 57% étaient défavorables au projet, pourtant maintenu en l’état. Ce nouveau déni de démocratie participative fait écho au rapport rendu en décembre dernier par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) qui relevait les dysfonctionnements de ces consultations, notamment l’absence de prise en compte de leur résultat. 

    Alors que, suite à une plainte de la LPO, la France a fait l'objet de l'ouverture d'une infraction de la part de la Commission européenne pour avoir contrevenu à la Directive Oiseaux en autorisant la chasse aux oiseaux migrateurs en février et pour être le dernier pays à autoriser le piégeage des oiseaux avec de la glu, voici donc la réponse du gouvernement. Ce dernier fait en outre prendre des risques inconsidérés de recours devant la Cour de Justice de l'Union Européenne, avec des pénalités potentielles de plusieurs millions d'euros pour satisfaire à nouveau les lobbies de la chasse. Ce mépris à l’égard de la biodiversité et du droit environnemental se dessine à la veille d’accueillir, en janvier 2021 à Marseille, le Congrès mondial de l’Union international de conservation de la nature. 

    Il va devenir de plus en plus difficile pour la France, dernier pays européen à chasser un oiseau en danger comme le Courlis cendré et à piéger les oiseaux avec de la colle, de donner des leçons de préservation de la nature au reste du monde.

     

    09/06/2020 : Il tue le chat de sa voisine avec un fusil de chasse, elle se bat pour que justice soit faite

    Alors que 9 504 animaux ont été victimes de violences en un an, selon le dernier bilan de la gendarmerie, voici l'histoire de Batman, un jeune chat tué par balle à Haute-Goulaine. Sa propriétaire se bat depuis un an pour que son voisin, qui reconnaît l'avoir tué, soit traduit en justice.

    9 504 animaux ont été victimes d'actes de cruauté l'année dernière. Ce constat fait par la gendarmerie inquiète la SPA car ce chiffre est sans précédent. A Haute-Goulaine près de Nantes, une femme se bat depuis un an pour que son voisin, qui a tué son chat par balle sans aucune raison, soit traduit en justice. Pour l'instant il a reçu un simple rappel à la loi mais n'a pas été jugé.  

    Un acte de cruauté pur et simple - La maîtresse de Batman 

    Le voisin a tiré gratuitement sur son chat avec un fusil de chasse alors qu'il était dans une cage. Cet homme, qui est aussi chasseur, n'a rien dit à personne. Quand la propriétaire de Batman lui a demandé s'il avait vu son jeune chat noir et blanc, il lui a même dit non à deux reprises alors qu'il venait d'enterrer le corps de l'animal dans son jardin.   

    Pour sa défense, cet homme affirme qu'il l'a pris pour un chat errant et que la cage était destinée au départ à capturer des hérissons. "Dans tous les cas c'est impardonnable ", affirme maître Gharbi-Terrin, l'avocate de la propriétaire de Batman. "Même un chat errant, on ne le tue pas froidement comme il l'a fait, ce chat faisait partie de notre famille", se désole la propriétaire, mère de trois enfants. Ce qu'elles veulent c'est un procès en bonne et due forme au tribunal de Nantes. Un simple rappel à la loi leur semble donc dérisoire.

     
     

    La propriétaire des chiens qui ont attaqué des randonneurs et agents de l'ONF dans la forêt de Parlatges est poursuivie devant la justice. Ses onze chiens en divagation ont été capturés à Saint-Étienne-de-Gourgas dans le nord de l'Hérault près de Lodève.

    L’opération administrative a été parachevée ce mardi matin par la capture d’un onzième et ultime chien. Lundi déjà, elle avait été lancée à Saint-Étienne-de-Gourgas où plusieurs chiens, en divagation autour d’une propriété, en bordure de la forêt domaniale de Parlatges, auraient mordu des passants ou des techniciens de l’ONF.

    Ce mardi, Jean-François Moniotte, le sous-préfet de Lodève nommé en janvier, revenait sur les faits. "J’ai découvert cette affaire en mai dernier, quand le maire de Saint-Étienne-de-Gourgas m’a appelé car il venait de se produire un incident. Une dame qui se promenait en forêt avait été mordue par des chiens… En discutant avec le premier édile, j’ai découvert que cette situation perdurait depuis de nombreuses années. […]" Le représentant de l’état s’est donc rendu sur place le 26 mai après avoir pris attache avec les services de la Direction départementale de la protection des populations, qui gère ces sujets, "afin de bien vérifier le cadre réglementaire de notre intervention."

    In fine, il a été décidé de pouvoir procéder à une analyse comportementale de ces chiens (dont deux chiots) "sachant qu’on a eu, entre le 5 et le 26 mai, plusieurs incidents et plusieurs dépôts de plainte. Il avait donc été décidé de procéder à la récupération de ces animaux suite à la prise d’arrêtés municipaux par le maire. Un arrêté qui enjoignait la propriétaire de la meute de mettre fin à la divagation et, d’autre part, de procéder, elle-même, à une analyse comportementale de ses chiens."

    Les quadrupèdes ont donc été transférés dans une SPA où l’analyse comportementale sera réalisée afin de déterminer s’ils doivent être considérés comme dangereux. Selon nos informations, un nouvel incident serait survenu lors de ce dernier week-end, induisant au moins une nouvelle plainte. Par ailleurs, "la propriétaire vit dans les bois dans une habitation qui n’en est pas une. C’est pour cela que je souhaite également que, par la suite, un suivi social soit assuré", précise le sous-préfet de l’arrondissement.

    Ce mardi soir, le parquet de Montpellier dévoilait que la propriétaire de la meute fait l’objet de poursuites devant le tribunal de police pour les blessures occasionnées, sans ITT, à un randonneur. Elle est également convoquée en COPJ, comparution par officier de police judiciaire, le mois prochain, pour des blessures occasionnées, avec ITT.

    Contacté par nos soins, le maire de Saint-Étienne-de-Gourgas, n’a pas souhaité livrer de commentaires sur cette affaire en cours.

     

    17/06/2020 : Seine-et-Marne. Un chat blessé par un plomb de chasse à Nangis

    Une habitante de Nangis a porté plainte après que son chat de 9 ans a reçu un plomb de chasse dans l'épaule. Selon elle, ce n'est pas une première.

    Mais qui tire sur les chats à Nangis ? Christine Thibault, domiciliée avenue Molière, ne décolère pas. Le 10 juin, au petit matin, elle a découvert sur sa terrasse son chat Gato, un mâle noir de 9 ans, doublement blessé. Il avait la mâchoire en sang, vraisemblablement après avoir été heurté par un véhicule.

    Et en l’emmenant d’urgence chez le vétérinaire, qui a effectué une radio, elle a appris qu’un plomb de chasse était logé dans l’épaule droite ! Après une hospitalisation, l’animal, placé sous antibiotiques, est heureusement sur la voie de la guérison.

    Plainte

    Sa maîtresse a porté plainte contre X à la gendarmerie et une enquête a été ouverte.

    « Ce n’est pas la première fois que ça arrive, et ma voisine a eu un chat blessé voici deux ans, assure-t-elle. Moi, j’en possède sept, tous déclarés et stérilisés. Ils sont en liberté et peuvent sortir de la maison à leur guise, se rendant dans les jardins voisins ou les rues du quartier. Je ne pense que Gato, qui est calme et non agressif, soit allé bien loin… »

    Une responsable du Comité des chats libres de Nangis et Mormant, qui vient de récupérer un félin piégé à La Chapelle-Gauthier, regrette cette nouvelle atteinte à un animal : « Ça recommence et il faut arrêter cela. L’an dernier, il y a eu des empoisonnements. Ce chat blessé a eu de la chance. Je pense que les gens ne supportent pas les animaux, ça s’arrête là ! »

    Le maire, Michel Billout, confirme que « des informations tournent sur les réseaux sociaux sans qu’il soit possible de les vérifier pour l’instant ». Il conclut : « Tout le monde va être plus attentif pour voir s’il s’agit d’un acte isolé ou d’une série de malveillances. »

     

    18/06/2020 : Lauzzana visé par les chasseurs après ses déclarations

    Lundi dernier, le député d’Agen-Nérac Michel Lauzzana cosignait une tribune avec 61 autres parlementaires. La prise de position de l’ancien maire de Bon-Encontre et vice-président de Agglo Agen fait bouillir le président de la fédération des chasseurs Michel Auroux. Dans une longue diatribe, ce responsables estime dans un premier temps que cette tribune "est sans équivoque. Elle prône l’interdiction des chasses traditionnelles, qualifiées d’archaïques et cruelles. Or, il s’agit de chasses parfaitement légales et les techniques de chasse, très encadrées, sont garantes de la sélectivité, comme de la préservation des autres espèces."

    Michel Auroux enfonce le clou. "Nous sommes habitués à cette rhétorique, qui joue sur les émotions et les faux arguments, tels que les manient au quotidien nombre d’anti-chasse, d’animalistes et d’antispécistes. S’ils ne veulent plus manger de viande, qu’ils mangent des légumes, grand bien leur fasse ! Là où rien ne va plus, c’est lorsque je vois entrer dans ce combat un député de notre département. Pourtant, le mot ruralité y conserve un vrai sens aux yeux et dans le cœur d’une majorité de Lot-et-Garonnais.

    Absence remarquée

    "La chasse en palombière aux pantes, la chasse de l’alouette aux pantes ou aux matoles, cela ne vous dit vraiment rien ?" lance le président des chasseurs à Lauzzana. "C’est tout simplement la passion qui fait le bonheur de plusieurs milliers de Lot-et-Garonnais, chaque automne. Vous n’avez jamais daigné prendre part au congrès annuel de la fédération des chasseurs. Marmande, en novembre dernier."

    Les chasses traditionnelles sont certes un art chargé d’histoire et représentant un vrai patrimoine culturel, poursuit-il. "Mais en aucun cas des pratiques insoutenables incompatibles avec "une chasse qui se voudrait moderne et éthique", contrairement à ce que vous affirmez. Monsieur le Député, comment osez-vous dire au journal télévisé que vous étiez "bienheureux" d’avoir des chasseurs sur votre commune pour réguler les sangliers lorsque vous étiez maire […] écrire des tribunes assassines depuis Paris est une chose mais il faut les assumer, non-pas caché derrière un écran mais face à ceux que vous voulez priver par la Loi de ce qui leur tient tant à cœur. Avant de se prononcer sur un sujet, vos prédécesseurs avaient pour méthode de s’y intéresser et de rencontrer les représentants départementaux, préalablement à toute prise de position à Paris. Décidément, votre nouveau monde marchera réellement à l’envers jusqu’au bout. "

     
     
    23/06/2020 : Ils avaient tué deux chamois et un chevreuil : quatre chasseurs condamnés pour braconnage
    Dans trois affaires distinctes, ces hommes ont écopé de lourdes amendes pour avoir tué deux chamois et un chevreuil en dehors du cadre légal.
    Les faits datent de l’automne dernier, mais les quatre chasseurs soupçonnés d’actes de braconnage ont été jugés ce lundi devant le tribunal de police de Grenoble. Dans trois affaires distinctes, ils étaient prévenus d’avoir commis des actes de braconnage pour avoir abattu deux chamois et un chevreuil en dehors de tout cadre légal.

    Car la chasse de ce type de gibier est très réglementée. Pour la pratiquer, le chasseur (qui doit être détenteur du permis habituel) doit aussi obtenir des autorisations spéciales pour ce gibier et pour un secteur de chasse donné. Lui sont ensuite remis des bracelets à poser sur tout animal abattu et permettant ainsi de justifier de la légitimité de cet acte de chasse.

    Fusils de chasse confisqués

    À l’automne dernier donc, plusieurs chasseurs se sont affranchis de ces contraintes réglementaires et sont partis à la chasse dans le Vercors. Bilan de ces journées illégales, deux chamois et un chevreuil tués.

    C’était sans compter sur la vigilance des agents de l’Office français de la biodiversité, l’OFB (ex-Office national de la chasse et de la faune sauvage, ONCFS). C’est en effet au cours de patrouille visant notamment à lutter contre le braconnage que certains de ces chasseurs indélicats ont été pris en flagrant délit.

    L’une de ces trois affaires ayant été résolue après une enquête. Les quatre chasseurs ont donc comparu ce lundi devant le tribunal de police et ont écopé de lourdes peines d’amende et de retraits de leur permis de chasser (qui peut aller jusqu’à trois ans). Ils devront également s’acquitter de dommages et intérêt, notamment au bénéfice de la fédération de chasse qui se constituait partie civile. Leurs fusils de chasse ont également été confisqués.

     

    24/06/2020 : Pays de Quimperlé. Bannalec : un faucon crécerelle blessé par balle

    Un faucon crécerelle a été blessé par balle, en début de semaine à Bannalec, une commune du pays de Quimperlé (Finistère). Une plainte devrait être déposée à la gendarmerie.

    C’est arrivé lundi dans la journée à Bannalec. Nous l’avons récupéré, en fin d’après-midi, chez un particulier. Un chasseur d’ailleurs, qui ne comprenait pas que l’on puisse tirer sur cet animal protégé qu’est le faucon crécerelle. C’est effectivement un animal facilement identifiable dans la nature, explique Gwendal, un jeune Quimperlois, membre des bénévoles rapatrieurs »,proche de la LPO (Ligue de protection des oiseaux).

    Gwendal est ensuite allé voir un vétérinaire de la commune avec l’oiseau. Des radios ont été effectuées. Le vétérinaire est catégorique. Dans le corps du faucon, il y a la présence d’un objet métallique. Une bille de plomb d’environ trois millimètres.

    Mardi en fin de journée, on pouvait considérer que le faucon était sorti d’affaire. Il n’est plus en danger. C’est un adulte. Il n’a plus de duvet.

    Actuellement, le faucon blessé est bichonné à Concarneau. Au chaud et au calme. En attendant d’être transféré à Languidic dans la Morbihan, dans la structure Volée de piafs.

    Ce centre de sauvegarde recueille les animaux de la faune sauvage en détresse, afin de les soigner, les réhabiliter et les réintroduire dans leur milieu naturel.

    Les bénévoles rapatrieurs se sont également rendus à la mairie de Bannalec, pour prévenir les élus de la commune. Nous souhaiterions qu’ils déposent plainte. Mais s’ils ne le font pas, nous le ferons. Nous avons également alerté l’Office français de la biodiversité, l’OFB. On ne peut pas laisser passer ça pour une espèce en danger.

    Que le tir ait été intentionnel ou involontaire.

     

    26/06/2020 : En Ariège, Diana et Denis pleurent leur chien, abattu froidement

    La brigade de gendarmerie de La Bastide-de-Sérou a ouvert une enquête jeudi après la découverte du corps de Ben, un Berger des Pyrénées abattu par balles à Bénac, en Ariège. 

    2020 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    28/06/2020 : Normandie. Le chasseur tue par mégarde un rabatteur

    Un groupe de chasseurs organise une battue afin de chasser des sangliers. Un chasseur, peu expérimenté voit un fourré bouger, vise, mais atteint un des membres du groupe, qui faisait office de rabatteur. Ce dernier meurt quelques heures plus tard. Le chasseur est alors jugé devant le tribunal correctionnel de Caen le 18 juin pour homicide involontaire.

    A 63 ans, un homme, titulaire du permis de chasse depuis 40 ans, pratique la chasse plus pour rencontrer ses amis que pour tirer à tout va.

    C'est donc avec un grand plaisir qu'il se rend à une partie de chasse le 8 janvier 2017, en compagnie de sept personnes.

    Quatre vont dans les bois et battent les fourrés. Les autres attendent que les bêtes sortent afin de mieux les abattre.

    Peu habitué à la "chasse au gros", le sexagénaire, au premier frémissement de buisson, tire et atteint un des rabatteurs, âgé de 47 ans, qui mourra de ses blessures dans les heures qui suivent.

    A l'audience correctionnelle du 28 mai dernier, le tireur répond d'homicide involontaire par violation d'une obligation de sécurité. Ses enfants sont aujourd'hui âgés de 19,1 8 et 14 ans. Avec leur mère, il leur arrive de vivre des fins de mois difficiles.

    En délibéré au 18 juin au tribunal correctionnel de Caen, le prévenu écope de 18 mois de prison avec sursis. Son permis de chasse lui est retiré pour 5 ans et son fusil confisqué.

     

    30/06/2020 : Tribunal de Blois : la fin de battue avait tourné à la rixe

    Un chasseur a comparu pour avoir menacé le passager d’une voiture avec sa dague en octobre dernier à Veilleins.

    Tribunal correctionnel de Blois. La scène se passe dans l’après-midi du 5 octobre 2019 à Veilleins. Une battue aux sangliers vient de s’achever, un groupe de trois chasseurs se retrouve sur le bas-côté d’une départementale très empruntée. L’un d’eux fait signe à une voiture de ralentir, mais comme l’automobiliste semble rouler trop vite à son goût, le chasseur lève le bras et fait mine de donner un coup de pied à son passage. Le véhicule freine, puis fait demi-tour. Le passager assez baraqué descend de voiture et vient à la rencontre du chasseur pour lui demander des explications. Le ton monte et c’est l’altercation.

    C’est à partir de là que les versions divergent. D’après le passager, le chasseur aurait brandi une dague et aurait menacé de l’égorger. Ce que nie formellement le nemrod jugé, mardi dernier, pour violence avec arme. L’épouse qui conduisait la voiture est intervenue pour les séparer et le couple est reparti avec la ferme intention de déposer plainte. Tout à fait par hasard, ils ont croisé la route d’une patrouille qui a relevé l’identité du chasseur, remarquant au passage qu’il sentait l’alcool. Ce dernier a ensuite été convoqué à la brigade. Pas de chance pour lui, son fusil acheté d’occasion en 2006 n’était pas déclaré.

    À la barre, le prévenu qui habite la proche banlieue de Paris, assure que son geste du pied a mal été interprété. « Je ne voulais pas toucher la voiture, c’était bien trop risqué vu sa vitesse. L’homme était très agressif, j’ai cru qu’il allait me casser la gueule. » Mais le chasseur assure qu’il ne l’a pas menacé avec sa dague. « Oui, j’en avais une et je m’apprêtais à m’en servir sur un sanglier qui agonisait dans le fossé. Quand l’homme s’est avancé vers moi, je l’ai jetée pour ne pas faire de bêtise. » Le prévenu a fait citer les deux autres chasseurs comme témoins. Aucun des deux n’a vu la dague dans la main de leur partenaire ni entendu des menaces de mort. « Voir un pied levé vers sa voiture, ce n’est pas forcément agréable, mais de là à réagir comme ça. »
    On « peut aller à la chasse sans fusil… » Me Laurence Grenouilloux, avocate de la partie civile, indique que l’altercation s’est produite sous les yeux d’un petit garçon qui se trouvait à l’arrière de la voiture. « Le prévenu avait peut-être trop bu et son geste a été inapproprié. Lever en l’air une dague, c’est un acte de violence », assure le conseil qui demande l’euro symbolique pour le couple et 600 € pour l’enfant.

    Le vice-procureur Jean Demattéis pense que le passager aurait mieux fait de poursuivre sa route, mais que sa réaction a été provoquée par l’attitude du chasseur. Quant aux témoins, ils se trouvaient trop loin pour apercevoir la dague.

    Le quadragénaire fond en larmes quand il entend le ministère public requérir, en plus d’une amende de 2.000 € et la confiscation des scellés, une demande de suspension de son permis de chasse d’une durée d’un an pour avoir oublié de déclarer son fusil. « Pour moi la chasse, c’est ma famille, mes amis. » Un brin taquin, le représentant du parquet lui dit qu’on « peut aller à la chasse sans fusil… »

    « Oui, rétorque le prévenu amer, on peut aussi aller au golf sans balles. » Son avocat, Me Yves Chevasson (barreau de Bourges), plaide la relaxe : « Mon client n’est pas un viandard, la partie civile devrait le remercier de l’avoir fait ralentir sur ce tronçon à risques alors que le temps était humide, la menace avec arme n’est pas établie, l’épouse se trouvait dans la voiture à 60 m de l’altercation, quant au fusil, c’est un oubli qui a été régularisé. »

    Le tribunal a relaxé le chasseur pour la menace de mort avec arme mais l’a condamné à 200 € d’amende et à la confiscation du fusil pour l’oubli de déclaration. La dague, en revanche, a été restituée.

     

    30/06/2020 : Il chassait le sanglier en Loire-Atlantique : un chasseur blessé par arme à feu

    Ils chassaient le sanglier, à Sainte-Pazanne. Un chasseur a tiré sur un autre chasseur, mardi 30 juin. Blessé à la cuisse, l'homme a été évacué au CHU de Nantes.

    Un homme de 65 ans a été blessé par une arme à feu, mardi 30 juin, vers 14 h, à Sainte-Pazanne (Loire-Atlantique).

    L’accident a eu lieu à La Chalopinière, sur un terrain privé.

    Selon les premiers éléments de l’enquête de gendarmerie, deux hommes chassaient le sanglier à l’affût. L’un des deux a malencontreusement tiré avec son fusil dans la cuisse du deuxième, qui a été secouru par les sapeurs-pompiers et transporté au CHU de Nantes.

     

    03/07/2020 : Au chenil des «Chiens aboyants», la sanction est électrique

    À la suite d’une nouvelle enquête, One Voice a porté plainte contre Monsieur J. dont les chiens « de chasse » portent des colliers électriques trafiqués en continu.

    Après le signalement donné par l’un de nos lanceurs d’alerte, les enquêteurs de One Voice ont mené une nouvelle investigation dans le milieu de la chasse, cette fois dans l'Hérault.
    Au chenil des « Chiens aboyants »,  le silence est de mise. Les enclos sont proprets, les animaux presque timides. Nos enquêteurs en ont ramené de nombreuses images qui nous ont permis de comprendre pourquoi...
    Ici, il y a treize chiens, dont des femelles gravides et une mère avec sa portée. Pourtant, nulle appellation d’élevage malgré la réglementation qui, encore une fois, n’est pas appliquée lorsqu’il s’agit de protéger les chiens destinés à la chasse. Un scandale qui doit cesser !

    La propreté n’est pas un critère suffisant

    Le sol est plutôt propre mais en fait inadapté. Les dalles bétonnées sont abrasives et ne permettent pas l’évacuation de l’urine et autres effluents. Les chiens doivent pourtant se coucher à même le sol.
    Toutes les niches ne se valent pas. Certaines ne sont pas conformes voire étanches ! Fûts en plastique, tôles... voilà de quoi sont constitués les abris de la plupart des chiens, parfois en quantité insuffisante au regard du nombre de chiens dans certains enclos.

    Été comme hiver, rien pour se protéger

    Dans les niches non plus il n’y a pas de litière, pas même l’hiver alors qu’elles ne sont pas orientées vers le sud. Pourtant, dans la région, il y a de la neige ! Chaleur l’été, humidité et froid l’hiver... et des enclos trop petits. Voilà ce que subissent ces chiens soumis aux éléments. D’ailleurs, l’un d’eux a de sérieux problèmes de peau sur les pattes qui ne semblent pas traités.

    Le silence

    Mais ce qui impressionne le plus lorsque l’on regarde les images de nos enquêteurs, c’est le quasi-silence qui y règne. Un inconnu qui pénètre dans un chenil devrait susciter un concert d’aboiements. Ici, au contraire, les chiens observent, apeurés, sans émettre un son. C’est qu’ici, aboyer c’est souffrir. Onze chiens portent un véritable instrument de torture autour du cou : un boîtier équipé de deux électrodes qui leur envoient un choc électrique en cas de vocalisation ! Pire encore, celui-ci a été trafiqué par Monsieur J. Un fil métallique a été ajouté pour accentuer encore la douleur. Alors ils se taisent.

    L’usage d’un collier électrique est dangereux

    Les colliers électriques sont déjà interdits dans de nombreux pays : l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche, le Pays de Galles, le Danemark, la Norvège, la Suède, la Slovénie, l’Écosse et l’Angleterre.
    One Voice se bat pour l’interdiction en France de ces dispositifs cruels et dangereux qui peuvent notamment provoquer :

    • des contractions musculaires ;
    • des brûlures ; 
    • une tétanisation des muscles respiratoires pouvant causer la mort par asphyxie ; 
    • une fibrillation ventriculaire.

    Pour les chiens de ce chenil, toute vocalisation est inhibée en permanence. Cela veut dire qu’ils ne peuvent même pas communiquer entre eux normalement... Décidément, il ne fait pas bon être un chien de chasse. On est bien loin de l’image du chien gambadant dans la forêt à laquelle certains chasseurs veulent nous faire croire ! One Voice a porté plainte et demandé une saisie conservatoire pour qu’ils soient placés en sécurité au plus vite. Ce déni de protection des chiens exploités pour la chasse doit cesser. Ils ne sont en rien différents de ceux qui nous tiennent compagnie et doivent bénéficier de la même protection.

     

    02/07/2020 : Dordogne : 30 chiens de chasse maltraités, retrouvés attachés dans les bois

    En Dordogne, une trentaine de chiens utilisés pour la chasse ont été retrouvés enchaînés à des arbres dans un bois. La fondation 30 millions d'amis, accompagnée des gendarmes, a été réquisitionnée pour récupérer deux chiens de chasse qui avaient été dissimulés et s'est finalement retrouvée nez à nez avec un "chenil à ciel ouvert" et des chiens laissés à l'abandon.

    Fin juin, des gendarmes sont envoyés au domicile d'un chasseur en Dordogne afin qu'il soit transféré dans un hôpital psychiatrique au vu de son comportement peu stable. Sur place, ils découvrent de nombreux animaux laissés pour compte, dans des conditions précaires. Les militaires demandent alors l'intervention du personnel de 30 millions d'amis.

    Arnauld Lhomme, enquêteur pour la fondation, est le responsable de cette mission-reportage. Il retrouve alors onze chiens maltraités. Certains étaient enfermés dans des pièces plongées dans l'obscurité. La femme du chasseur se dédouane complètement de la situation. "J'en ai aucun moi de ces chiens. C'est à mon mari. Il n'avait qu'à pas les prendre dès le début". Rapidement, l'équipe est prévenue que tous les chiens ne sont pas sur le domaine et que deux d'entre eux ont été dissimulés par un ami chasseur pour continuer ses activités. 

    Tumeurs et blessures

    Guidés par le voisinage, les bénévoles de la fondation se rendent au domicile indiqué afin de récupérer les deux chiens manquants. Une fois sur place, les équipes se retrouvent dans une situation inédite. Ils découvrent avec stupeur une trentaine de chiens de chasse attachés à des arbres. "Les chasseurs ne veulent pas de chiens chez eux (...), ils trouvent donc un endroit isolé où ils les stockent" explique Arnauld, l'enquêteur de 30 millions d'amis. Les animaux présentaient de nombreux problèmes de santé apparents comme des tumeurs, des blessures aux niveaux des oreilles et des yeux, certains n'avaient même plus de poils.

    Les gendarmes se sont entretenus avec le propriétaire et lui ont rappelé qu'il est interdit de posséder plus de 9 chiens, auquel cas il faut être soumis à une déclaration d'élevage. Arnauld Lhomme explique qu'il est nécessaire de fournir un abri à chaque chien, ainsi qu'une chaîne d'un minimum de 1,5 mètre. Enfin, il est obligatoire que chaque animal soit identifié.

    Il encourt 2 ans de prison et 30 000€ d'amende

    Au final, la fondation n'a pu saisir que 15 chiens et 6 chats et est dans l'attente d'une autorisation pour récupérer les autres animaux. Ils seront amenés au refuge de la tuilerie à Saint-Hilliers, en région parisienne, à plus de 500 km. De son côté, 30 millions d'amis a porté plainte pour abandon et sévices graves. Les peines encourues par le propriétaire s'élèvent à 2 ans de prison et 30 000€ d'amende.

    Chaque année, les chiens de chasse sont les victimes collatérales de propriétaire qui oublient le sens des responsabilités. L'abandon, qui signifie aussi le fait de laisser un animal sans soin, sans nourriture ni breuvage est malheureusement de plus en plus fréquent. En France près de 100 000 chiens et chats sont abandonnés chaque année, selon le recensement de la SPA.

     

    06/07/2020 : Vendée. Ils retrouvent leur chat criblé d’impacts de plomb

    Maya, une chatte appartenant à un jeune couple de La Boissière-de-Montaigu, a été victime d’un tir à la carabine. Ses jours ne sont plus en danger, mais les propriétaires veulent comprendre ce qu’il s’est passé. Une plainte a été déposée.

    « Elle boitait. On s’est dit qu’elle avait fait une mauvaise chute. » En voyant revenir Maya, leur chatte de 4 ans, Joris Bigaud et Cynthia Tenaud ont d’abord cru qu’elle s’était blessée accidentellement. Leur animal avait disparu dans la nuit du 1er au 2 juillet. « Peut-être a-t-elle été renversée. Mais on n’aurait jamais imaginé ça. »

    Le petit félin a été victime d’un tir à la carabine. Une quinzaine d’impacts de plomb ont été retrouvés dans son corps par les services vétérinaires. Les blessures lui ont provoqué une double fracture à la patte avant-gauche. « Ils ont retiré les bouts les plus dangereux. » Le chat gardera des séquelles à vie et devra subir plusieurs opérations. « Mais l’essentiel, c’est qu’elle soit en vie. »

    « On veut seulement comprendre »

    Quand Cynthia a appris ce qui est arrivé à Maya, le premier réflexe a été de voir si ses autres animaux, « un chat et deux chiens », n’avaient rien non plus. « Je me suis posé plein de questions. Était-elle sur le terrain d’un propriétaire qui n’aime pas les chats ? A-t-elle été prise pour cible par des jeunes ados qui ont voulu s’amuser ? Des chasseurs l’ont-ils confondue avec un lapin ? »

    Pour en avoir le cœur net, Joris, le conjoint, a appelé la société de chasse de La Boissière-de-Montaigu. Le jeune homme l’assure, « je ne veux accuser personne. Loin de là. On veut seulement comprendre ».

    Contacté, Rodolphe Jolly, président de l’association des chasseurs, affirme que « jamais un membre ne ferait cela ». L’une des raisons : « La chasse est fermée, sauf pour le gros gibier. Et cela ne se fait pas avec des balles à plomb. »

    Le président déplore ce genre d’acte qui « n’est pas du fait des chasseurs contrairement à ce que peuvent penser certains ». Des coups de fil de propriétaire de chats victimes de tir à la carabine, il en a déjà eu par le passé. « Dès qu’on entend un coup de fusil on nous appelle pour savoir si c’est nous. On ne ferait jamais ça. Et beaucoup de chasseurs ont des chats chez eux et ils les aiment. »

    De leur côté, Joris et Cynthia ont décidé d’alerter leur voisinage sur leur mésaventure. « Certains ont des animaux. On doit tous être vigilant désormais. » Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Montaigu-Vendée.

     

    09/07/2020 : Ours tué en Ariège : Sea Shepherd porte plainte contre la présidente Christine Tequi

    L'association accuse la présidente du conseil départemental de l'Ariège de "subornation de témoins" et diffamation. 

    Depuis le début du mois de juin, la petite commune d'Ustou en Ariège connaît une certaine agitation. Le 9 juin, la dépouille d'un ours mâle tué par balles est retrouvée dans une forêt ariégeoise à par des agents de l'OFB, l'office français de la biodiversité. Aussitôt, les défenseurs de l'espèce en voie de disparition et ses détracteurs s'affrontent.

    "Nous savions que cela allait arriver"

    Suite au décès de l'ours, la ministre de la Transition écologique de l'époque, Elisabeth Borne, dénonce cet acte et affirme que l'État va déposer plainte.

    En réponse, la présidente du conseil départemental de l'Ariège, Christine Tequi, rejette la faute sur l'exécutif. "Je ne cautionne bien évidemment pas cet acte mais nous savions tous que cela allait arriver . Cela fait des années que nous exhortons l’État pour qu’il intervienne afin d’éviter un drame dans les Pyrénées. Depuis des années trop de monde joue à « l’apprenti sorcier »en voulant réintroduire un animal qui n’a plus sa place dans nos montagnes" écrira l'élue depuis son compte Facebook.

    Une plainte en diffamation 

    L'association Sea Shepherd, qui avait lancé un appel à témoins et une cagnotte de 50 000 euros pour récompenser celui ou celle qui pourrait fournir tout élément en lien avec le décès de l'ours,  dépose aujourd'hui plainte pour "subornation de témoins" et "diffamation". Une plainte qui vise Christine Tequi.

    Ours tué par balles : Sea Shepherd dépose plainte contre la présidente du Conseil départemental de l’Ariège pour diffamation et subornation de témoin.

    Dans un communiqué, Sea Shepherd s'attaque à une déclaration de la présidente ariégeoise qui aurait encouragé ses administrés à se taire. "Que la montagne reste muette" aurait ordonné Christine Tequi dans un communiqué de presse. Des propos que Sea Shepherd assimile à de la subornation de témoin.

     

    03/07/2020 : Au chenil des «Chiens aboyants», la sanction est électrique

    À la suite d’une nouvelle enquête, One Voice a porté plainte contre Monsieur J. dont les chiens « de chasse » portent des colliers électriques trafiqués en continu.

    Après le signalement donné par l’un de nos lanceurs d’alerte, les enquêteurs de One Voice ont mené une nouvelle investigation dans le milieu de la chasse, cette fois dans l'Hérault.
    Au chenil des « Chiens aboyants »,  le silence est de mise. Les enclos sont proprets, les animaux presque timides. Nos enquêteurs en ont ramené de nombreuses images qui nous ont permis de comprendre pourquoi...
    Ici, il y a treize chiens, dont des femelles gravides et une mère avec sa portée. Pourtant, nulle appellation d’élevage malgré la réglementation qui, encore une fois, n’est pas appliquée lorsqu’il s’agit de protéger les chiens destinés à la chasse. Un scandale qui doit cesser !

    La propreté n’est pas un critère suffisant

    Le sol est plutôt propre mais en fait inadapté. Les dalles bétonnées sont abrasives et ne permettent pas l’évacuation de l’urine et autres effluents. Les chiens doivent pourtant se coucher à même le sol.
    Toutes les niches ne se valent pas. Certaines ne sont pas conformes voire étanches ! Fûts en plastique, tôles... voilà de quoi sont constitués les abris de la plupart des chiens, parfois en quantité insuffisante au regard du nombre de chiens dans certains enclos.

    Été comme hiver, rien pour se protéger

    Dans les niches non plus il n’y a pas de litière, pas même l’hiver alors qu’elles ne sont pas orientées vers le sud. Pourtant, dans la région, il y a de la neige ! Chaleur l’été, humidité et froid l’hiver... et des enclos trop petits. Voilà ce que subissent ces chiens soumis aux éléments. D’ailleurs, l’un d’eux a de sérieux problèmes de peau sur les pattes qui ne semblent pas traités.

    Le silence

    Mais ce qui impressionne le plus lorsque l’on regarde les images de nos enquêteurs, c’est le quasi-silence qui y règne. Un inconnu qui pénètre dans un chenil devrait susciter un concert d’aboiements. Ici, au contraire, les chiens observent, apeurés, sans émettre un son. C’est qu’ici, aboyer c’est souffrir. Onze chiens portent un véritable instrument de torture autour du cou : un boîtier équipé de deux électrodes qui leur envoient un choc électrique en cas de vocalisation ! Pire encore, celui-ci a été trafiqué par Monsieur J. Un fil métallique a été ajouté pour accentuer encore la douleur. Alors ils se taisent.

    L’usage d’un collier électrique est dangereux

    Les colliers électriques sont déjà interdits dans de nombreux pays : l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche, le Pays de Galles, le Danemark, la Norvège, la Suède, la Slovénie, l’Écosse et l’Angleterre.
    One Voice se bat pour l’interdiction en France de ces dispositifs cruels et dangereux qui peuvent notamment provoquer :

    • des contractions musculaires ;
    • des brûlures ; 
    • une tétanisation des muscles respiratoires pouvant causer la mort par asphyxie ; 
    • une fibrillation ventriculaire.

    Pour les chiens de ce chenil, toute vocalisation est inhibée en permanence. Cela veut dire qu’ils ne peuvent même pas communiquer entre eux normalement... Décidément, il ne fait pas bon être un chien de chasse. On est bien loin de l’image du chien gambadant dans la forêt à laquelle certains chasseurs veulent nous faire croire ! One Voice a porté plainte et demandé une saisie conservatoire pour qu’ils soient placés en sécurité au plus vite. Ce déni de protection des chiens exploités pour la chasse doit cesser. Ils ne sont en rien différents de ceux qui nous tiennent compagnie et doivent bénéficier de la même protection.

     

    15/07/2020 : Des chasseurs diffusent une « infox » contre l’ASPAS et Hugo Clément !

    Insultes, appels au meurtre, homophobie… Une vague de commentaires haineux a déferlé dans les commentaires sous une publication de la page « J’aime la chasse ». Suivie par 180 000 personnes, celle-ci a repris une photo publiée sur le compte Facebook de Madline Rubin, directrice de l’ASPAS, pour diffuser une « infox » (autrement dit, une « fake news » en bon français) suggérant que notre association, aux côtés du journaliste Hugo Clément, procédait à des destructions de miradors.

    Il se trouve que cette photo a été prise sur une propriété privée, appartenant à l’ASPAS, lors d’un tournage réalisé par Hugo Clément et l’équipe de « Sur le Front », pour un prochain documentaire sur les forêts, diffusé sur France 2 à l’automne. La source originelle de la photo se trouve ici.

    Oui l’ASPAS casse des miradors… sur ses propres terrains !

    Visiblement, un petit détail a échappé aux chasseurs ces derniers mois : grâce à une mobilisation de dizaines de milliers de citoyens, et une cagnotte éclair de 150 000€ réunie en 30 heures grâce à l’intervention d’Hugo Clément, notre association a pu acquérir en novembre 2019 un terrain de 500 hectares, dans le Vercors drômois. La moitié de ce terrain n’est autre qu’un ancien enclos de chasse commercial, dans lequel évoluent toujours des animaux sauvages (cerfs, mouflons, sangliers…) qui avaient été importés-là par les chasseurs.

    Depuis novembre 2019, l’ASPAS est donc dans une phase de réhabilitation des lieux, où il s’agit d’effacer un maximum de traces du passé cynégétique (ce qui inclut des miradors et des postes de tir), et de laisser la nature évoluer comme bon lui semble. Le projet de l’ASPAS est en effet, à terme, d’ouvrir les grilles de cette partie clôturée afin d’en faire une Réserve de Vie Sauvage®, zone de protection forte de la nature, sans chasse ni coupe de bois, mais ou la balade immersive sur des sentiers balisés reste possible.

    C’est déjà le cas dans les 250 autres hectares de la propriété où étaient organisées des chasses privées, mais sur des animaux non prisonniers des clôtures.

    Si des chasseurs lisent cet article – ce qui est à espérer – ils seront bien informés d’apprendre que l’ASPAS est une association légaliste reconnue d’utilité publique, dont la mission qu’elle s’est donnée est de faire respecter les lois, tout en oeuvrant pour faire évoluer positivement le droit.

     

    16/07/2020 : Toulouse. Un chat tué avec une carabine à plombs à Rangueil, deux autres animaux blessés

    Mais qui s'amuse à tirer sur les chats dans le quartier de Rangueil de Toulouse ? Un acte aux conséquences dramatiques pour Gratin, chat de un an, qui a perdu la vie.

    Jeu morbide, ou volonté de tuer ? Le 10 juillet 2020, un individu a volontairement tiré sur deux chats, dans une résidence du quartier de Rangueil à Toulouse. Quinze jours avant, il avait déjà blessé un premier animal.

    Trois chats attaqués, un mort

    La première fois qu’un chat a reçu des plombs dans cette résidence, c’était fin juin, comme l’explique la secrétaire de l’association Les chats de Rangueil : « Arthur, chat adulte avait été blessé par un tir de carabine, heureusement pour lui le plomb n’avait touché aucun organe vital. Le propriétaire a décidé d’en rester là. »

    En revanche, ce vendredi 10 juillet, deux attaques ont eu lieu. Le matin, César, un chat d’un an et demi, a été grièvement blessé, également par un tir de carabine à plomb. L’animal a dû être opéré en urgence d’une double fracture à la patte avant droite. Le pronostic de viabilité de la patte à court terme est réservé par les chirurgiens.

    L’après-midi, c’est Gratin, un chat d’un an, qui a été touché par des plombs. Comme l’explique l’association :

    "Le 10 juillet, Gratin, jeune chat d’un an, a été mortellement blessé rue de la Salade Ponsan, à Toulouse, après avoir reçu un tir de carabine à plomb. Le petit chat a dû être euthanasié quelques jours plus tard, vu la gravité des blessures pour abréger ses souffrances."

    Une plainte déposée, un appel à témoins

    Suite à ces actes de cruauté, la police a été alertée : « Une plainte pour sévices graves et acte de cruauté envers un animal domestique a été déposée auprès de la police par le propriétaire des 3 chats ainsi que par l’association Les Chats de Rangueil qui se porte partie civile ».

    La secrétaire de l’association est toujours sous le choc : « En six ans, je n’avais jamais vu ça, on en entend parler à la campagne, mais en ville, c’est beaucoup plus rare ».

    Tous sont conscients que la plainte a peu de chance d’aboutir, l’association a donc décidé de lancer un appel à témoins.

     

    20/07/2020 : Calvados. Interdit de détention d'arme, il chassait avec un faux permis

    Le 9 juillet, au tribunal de Caen, un homme de 35 ans comparaissait pour usage de faux. Il avait présenté un permis de chasse falsifié aux inspecteurs, lors d'un contrôle.

    Le 7 janvier 2018, les inspecteurs de l'environnement contrôlent un groupe de 4 chasseurs. Ils reconnaissent l'un d'entre eux, dont le nom est cité sur le fichier des personnes interdites de détention d'arme. L'homme de 35 ans leur tend un permis de chasse suspect. Une bande, normalement jaune, est simplement imitée au stylo fluorescent, et le numéro du permis comporte la moitié du numéro du père du contrevenant et la moitié du numéro d'un tiers. Le permis est un faux grossier. À l'audience du 9 juillet, le prévenu explique : "C'est ma copine qui s'est occupée de tout, je ne sais ni lire, ni écrire. J'ai vendu mon fusil. Je pensais être en règle, puisque j'avais le fusil de mon père."

    Déjà condamné 4 fois pour des infractions liées à la chasse, l'homme, relaxé d'usage de faux, écope de détention d'arme. Il devra effectuer 105 heures de Travail d'Intérêt Général (TIG). En cas de non-exécution, il effectuerait 2 mois de prison ferme. Le fusil du père est confisqué, et il ne doit plus détenir d'arme pendant 5 ans.

     

    23/07/2020 : Images de chasseurs obligeant un enfant à tuer un renardeau : l'association justice pour les animaux de Savoie révoltée

    Les images de One Voice montrant des chasseurs obligeant un enfant à tuer un renardeau, "a empli de tristesse et de rage" l’association justice pour les animaux de Savoie. Elle fait partie des 180 signataires d'une tribune dénonçant ces agissement publiée le 20 juillet par Médiapart.

    L'AJA Savoie (Association Justice pour les Animaux de Savoie), révoltée par des images montrant des chasseurs qui obligent un enfant à tuer un renardeau, s'est jointe à 179 autres signataires pour une tribune publiée par Médiapart : Un enfant tue un renardeau : deux victimes.

    "Nous avons visionné cette vidéo qui nous a empli de tristesse et de rage. Elle est perturbante et pourtant elle met à jour des pratiques"ordinaires" dans le monde de la chasse et de la vénerie sous terre", explique Caroline Dramais-Boishardy dans un communiqué.

    La vidéo en question a été diffusée par One Voice. Les enquêteurs de l'association ont infiltré le milieu du déterrage et les images font froid dans le dos. Des chasseurs extirpent brutalement des renardeaux de leur terrier et les tuent à coups de pince sur la tête devant deux enfants âgés de 5 et 12 ans. Ils imposent au plus grand de frapper lui-même un renardeau à mort. Au sol, le petit animal agonise en agitant les pattes.

    "Apprendre à un enfant à tuer de la sorte un animal, c'est aussi tuer quelque chose de précieux et fragile à l’intérieur de lui-même : sa sensibilité envers le vivant, sa façon d'être au monde" se désole la responsable de l'AJAS, "Comment peut-on les faire participer à de tels actes barbares ?"

    L'AJAS s'est donc jointe à des politiques, des psychologues, professionnels de la protection de l'enfant, philosophes, juristes, scientifiques et artistes pour dénoncer cette brutalité. Tous demandent notamment l’interdiction de faire participer des enfants à une chasse et la reconnaissance dans le droit français de la sensibilité des animaux sauvages.

    En France, on peut tuer des renards roux de tous les âges, toute l’année, y compris pendant la période de reproduction. Ils sont considérés comme "nuisibles" par le ministère de la Transition écologique.

     

    24/07/2020 : Chasse à la tourterelle des bois : la France tente de pigeonner l’Europe

    A peine arrivée, Barbara Pompili va-t-elle ouvrir le feu sur la tourterelle des bois, espèce en voie d’extinction, malgré l’injonction de la Commission Européenne d’y mettre fin ?!

    Le Ministère de la transition écologique s’apprête à laisser tuer 17 460 tourterelles des bois dès la rentrée de septembre. Alors qu’une infraction a été ouverte par la Commission Européenne contre la France qui laisse chasser cette espèce en danger, et que le candidat Emmanuel Macron s’était engagé à stopper la chasse des espèces en mauvais état de conservation.

    La LPO invite ses sympathisants à participer à la consultation publique ouverte jusqu’au 12 août afin de s’opposer à ce projet d’arrêté incompréhensible. 

    Inscrite sur la liste rouge de l’UICN, la Tourterelle des bois est menacée d’extinction au niveau mondial. Ses effectifs en Europe sont en chute libre (-80% depuis 1980). Ce déclin apparaît comme particulièrement prononcé sur la voie de migration occidentale dont fait partie la France. Des pays comme le Royaume Uni pleurent déjà sa disparition. Et ce ne sont pas les milieux favorables qui manquent.

    Le 2 juillet dernier, la Commission Européenne a pourtant adressé un avis motivé à la France afin qu’elle prenne des mesures urgentes contre la chasse des espèces en mauvais état de conservation et en premier lieu la Tourterelle des bois.

    L’an dernier, consulté par le Ministère en charge de la transition écologique, un comité d’experts scientifiques a conclu à la nécessité de stopper au moins provisoirement la chasse de cette espèce afin de maximiser les chances d’une stabilisation des effectifs à court terme. L’Etat a quand même cédé au lobby cynégétique et accordé un quota de 18.000 oiseaux, jurant que les « prélèvements » seraient encadrés, rapportés et analysés. Las, les chasseurs n’ont pas déclaré toutes leurs prises et personne n’est en mesure de dire si ce quota a été respecté ou non faute de contrôles suffisants. Le recours de la LPO contre cet arrêté ministériel du 30 août 2019 n’a toujours pas été examiné sur le fond. Le chiffre de 17.460 proposé cette année à la place de 18.000  prend simplement en considération une baisse de population estimée à 3 % par an. 

    Pour Allain Bougrain Dubourg : « Le Premier Ministre Jean Castex a annoncé la main sur le cœur une prise en compte des enjeux écologiques par le nouveau gouvernement. Le voici devant l’épreuve du feu. Les Français sauront vite à quoi s’en tenir »

     

    24/07/2020 : Var. Un chasseur d’oiseaux protégés les mettait en cage en les piégeant avec de la colle

    Un homme a été interpellé en flagrant délit de capture d’oiseaux protégés, à Fréjus (Var), lundi 20 juillet. Pour les attraper, des graines étaient placées sur des branches d’arbres enduites de colle. Le suspect sera convoqué devant la justice en novembre prochain, pour « atteinte illicite à un animal protégé ».

    Un homme de 49 ans a été interpellé, lundi 20 juillet, à Fréjus (Var). Alors en patrouille, des agents de l’Office français pour la biodiversité ont remarqué le comportement suspect du quadragénaire. Ce dernier effectuait des allers-retours entre une zone forestière et sa voiture, rapporte Var-Matin.

    Dans ses mains, il tenait des pièges à animaux. Les agents ont alors pris contact avec les forces de l’ordre.

    Les oiseaux étaient collés aux branches

    Les policiers sont parvenus à interpeller le suspect en flagrant délit. Ce dernier portait alors une cage renfermant trois chardonnerets. Selon une source policière citée par le quotidien local, l’homme les capturait « sûrement dans le cadre d’un trafic », puisqu’il s’agit d'« une espèce protégée ».

    Pour parvenir à ses fins, le quadragénaire aurait disposé des graines sur des branches d’arbres préalablement enduites de colle. Lors d’une perquisition à son domicile, les autorités ont retrouvé six autres oiseaux également enfermés.

    L’homme sera convoqué devant le tribunal correctionnel en novembre prochain, pour « atteinte illicite à un animal protégé ». Il risque un an de prison, ainsi qu’une amende.

     

    26/07/2020 : Jeune loup abattu dans les Hautes-Alpes, l'association le Klan du Loup interpelle le procureur de Gap

    Une association de défense du loup demande l’ouverture d’une enquête sur les conditions d'un tir de prélèvement au col du Lautaret (Hautes-Alpes). La vidéo a suscité une forte indignation des internautes et les lieutenants de louveterie ont reçu des insultes et des menaces de mort.

    Après le tir d'un jeune loup à Mônetier, les défenseurs du canidé demandent toujours des comptes.

    L'association Le Klan du Loup et le cabinet d'avocats Animalex, spécialisé dans la défense des animaux, ont interpellé le procureur de la République de Gap pour éclaircir les circonstances de l'abattage par les lieutenants de louveterie.

    La scène avait été filmée de nuit, vers 23 heures, le dimanche 5 juillet 2020, par un photographe animalier qui suivait une meute de loups au col du Lautaret.

    La vidéo, postée sur la page Facebook du journaliste Hugo Clément, avait immédiatement suscité l'indignation de nombreux internautes.

    Car ce jeune loup venait de renoncer à attaquer un troupeau de moutons et s'en éloignait quand les chasseurs mandatés par l'Etat l'ont abattu.

    "Moi ça me rend fou", déclare dans la vidéo, Corentin Esmieu, jeune acompagnateur en montagne, qui suit cette meute de loups dans le Briançonnais depuis quatre ans.

    "Il est passé là à cet endroit-là, il n'a rien fait, il n'a pas attaqué et il s'est fait abattre comme ça", lâche-t-il amer alors qu'il commente ses images.

    La Fondation 30 millions d'Amis a également condamné "la multiplication des tirs en dehors de toute attaque".

    Plainte après des menaces de mort 

    "Bien que l’émotion soit légitime, il est important de garder son calme et cela ne doit pas conduire les défenseurs de la nature à enfreindre la loi", a réagi la préfète des Hautes-Alpes, Martine Clavel, dans un communiqué précisant que "les lieutenants de louveterie ont fait l’objet d’insultes diverses et de menaces de mort qui les ont conduit à porter plainte". 

    Le procureur de Gap a ouvert une enquête du chef "d'outrages et menaces de mort envers un chargé de mission publique en réunion."

    La préfète explique que le renfort des lieutenants a été demandé le 3 juillet par les éleveurs après avoir aperçu à plusieurs reprises des loups à proximité de leur troupeau, dont plusieurs en action de chasse repoussés par les Patous.

    Elle rappelle que les lieutenants de louveterie, bénévoles et assermentés pour une mission de service public, peuvent effectuer des tirs de défense autorisés par arrêté préfectoral, qui ont pour but d’empêcher l’attaque immédiate du troupeau par le loup. Et que le tir, qui peut être létal, doit être réalisé à l’intérieur du pâturage et à proximité du troupeau concerné.

    "Comme le prévoit la réglementation, la dépouille a été restituée aux agents de l’Office français de la biodiversité (ex-ONCFS)", ajoute le communiqué de la préfecture.

     

    04/08/2020 : Lourdes peines d’amende pour les trois braconniers

    C’est au terme d’une longue enquête que les trois hommes qui comparaissaient de vent le tribunal correctionnel ont été appréhendés pour chasse non autorisée de nuit avec usage d’un véhicule et pour deux d’entre eux sans le permis de chasse. Penauds, tous les trois expliquent : "ce n’était pas prémédité, on dînait ensemble et puis on se disait "allez, on part à la chasse, on va faire un tour. Cela nous arrivait 2 à 3 fois par an". Et, en fait de chasse, il s’agissait plutôt de braconnage qui conduisait forcément à un carnage comme l’a précisé la présidente du tribunal : "L’un était au volant et les deux autres, à l’arrière, vitres ouvertes, ils s’éclairaient à l’aide de phares et ils tiraient sur tout ce qu’ils voyaient en éblouissant le gibier. Ils pelaient ensuite les bêtes dans un hangar puis jetaient les peaux et les viscères dans l’Adour du côté de Castelnau-Rivière-Basse entre les Hautes-Pyrénées et le Gers". C’est d’ailleurs cela qui va les trahir puisque c’est après avoir vu une peau de sanglier qui n’avait pas été emportée par l’eau que les agents de l’Office Français de la Biodiversité vont s’intéresser à l’affaire. La présidente s’adresse à l’un des chasseurs, le seul détenteur d’un permis : "Est-ce que cela est digne d’un chasseur ? C’est du carnage, ce que vous faisiez c’était du braconnage. Il y a des conditions pour chasser, on n’abat pas le gibier de n’importe quelle façon, avec un 22 long rifle à lunette équipé d’un silencieux". "Je suis d’accord" dira simplement l’intéressé.

    Une longue enquête

    M. Crampe de l’OFB viendra donner les détails de l’enquête : "On a fait de surveillances pendant plusieurs années car on avait eu l’info. On est finalement remonté jusqu’à eux, nous nous sommes adressés à celui qui était chasseur, il n’a pas fait de difficultés, ils ont tout reconnu, nous ont remis les photos, je pense qu’ils ne mesuraient pas l’importance de leurs actes". Pour la fédération de chasse du Gers "les trois personnes ici présentes ne sont pas fières, elles ont raison et nous avons un peu honte pour elles. Aujourd’hui, c’est le procès de la négation même de la chasse et du mépris pour les bêtes. Chasser c’est quelque chose de sérieux ! Je sollicite une réparation de l’ordre de 450 euros solidairement".

    Le procureur de la république s’est dit "extrêmement sensible à ces problèmes de braconnage. On peut mettre à votre crédit d’avoir reconnu les faits. Les motivations sont toujours surprenantes, là, ce n’est pas pour faire de l’argent je ne pense pas" a-t-il précisé avant de requérir 6 mois de prison avec sursis et une amende de 2000 euros puis pour chacun 500 euros et 1 000 euros pour les diverses contraventions. L’avocat des prévenus a dit vouloir replacer les faits dans leur contexte : "Ce qu’ils ont fait est condamnable et ils le savent, ils ont spontanément reconnu les faits et ont tout donné à la justice pour permettre de les juger, ce n’est pas du grand braconnage, c’est une connerie, cela a été dit, c’était idiot et il y a un réel repentir".

    Les trois ont été logés à la même enseigne pour les condamnations, 3 mois avec sursis, une amende de 1 500 euros et le retrait du permis de chasse pour celui qui en était titulaire pendant 2 ans. Chacun d’entre eux devra s’acquitter d’une amende de 500 euros pour chaque contravention de 5e classe et de 200 euros pour chaque contravention de 4e classe.

     
     
    06/08/2020 : Pau: une cinquantaine de chiens "en détresse" saisis chez un particulier
    Le propriétaire, un homme âgé "fragile psychologiquement", reconnaît s'être laissé dépasser par les événements. Les animaux qui n'avaient pas été stérilisés, ont été placés en refuge et en pension.

    Une cinquantaine de chiens "en détresse" ont été saisis ce jeudi matin chez un particulier "débordé" à Asasp-Arros, près de Pau (Pyrénées-Atlantiques), a indiqué la Fondation Bardot. "Des chiens en détresse, maigres, avec des problèes de peau, qui n'ont pas été sociabilisés mais ne sont pas agressifs" ont été récupérés, explique Daniel Raposo, enquêteur pour la Fondation.

    "Sur dénonciation d'un voisin, nous sommes intervenus ce matin dès 9H00 chez un particulier qui s'est laissé dépasser car ses chiens ne sont pas stérilisés", a-t-il ajouté.

    Venu constater l'état des animaux le 27 juillet, il avait remarqué que ceux-ci "n'avaient pas de nourriture ni d'eau à disposition.

    Sensibiliser le public à la stérilisation

    Selon lui, les chiens qui se sont reproduits entre eux ressemblent à des chiens de berger et de race border collie, de taille moyenne. "Il y a cinq chiots, une chienne gestante et une majorité d'adultes de tous âges".

    "Notre combat, c'est aussi de sensibiliser le public sur la stérilisation des chiens et des chats car la surpopulation entraîne de la souffrance animale", déplore-t-il.

    Comme tous les animaux sont transportables, selon le vétérinaire, une grossse majorité d'entre eux rejoindra le refuge de la Fondation Bardot de la Mare-Auzou en Normandie. Les autres iront dans des pensions.

    "La détresse de l'homme"

    Quant au propriétaire, "le vieux monsieur qui reconnait s'être laissé dépasser par les événements, il gardera cinq chiens qui auront été stérilisés à nos frais", a dit Jessica Langlois, responsable des soins vétérinaires à la Fondation, qui n'a pas souhaité porter plainte contre lui.

    "Il y a la détresse animale mais aussi celle de l'homme. Le vieux monsieur est fragile psychologiquement et on ne veut pas le laisser sans chien", estime-t-elle.

    Jessica Langlois rappelle également que "les gens en détresse ne doivent pas hésiter à demander de l'aide. Nous sommes là pour ça!"

     

    13/08/2020 : Une bande organisée tente de piéger un loup alpin

    À quelques kilomètres de l’Italie, le massif des Écrins abrite un parc national majestueux, abritant des milliers d’espèces animales, des mammifères, des oiseaux, des insectes... Entre Huez, Briançon et Gap, dans ce lieu protégé, vivent, entre autres, des loups. Et depuis leur retour en France par les Alpes italiennes, ils n’ont cessé d’être dans le viseur des éleveurs, d’élus et de représentants de l’État. Ainsi, un groupe organisé a tenté de piéger pour l’abattre l’un de ces loups, dont le rôle de régulation naturelle est si bénéfique aux écosystèmes de nos montagnes. Nous portons plainte pour qu’aucun sentiment d’impunité ne puisse s’installer.

    Les loups vivant dans le parc national des Écrins n’en finissent plus d’être la proie des éleveurs et braconniers des environs ! Déjà l’an dernier, nous avions déposé plainte contre le « Front de libération du Champsaur » pour « association de malfaiteurs en vue de commettre la destruction d’une espèce protégée et tentative de destruction, en bande organisée, d’une espèce protégée ». Cet été, avec quelques jours d’avance pour fêter ce sordide anniversaire, rebelote.

    Pour l’amour de ses « bêtes »... On repassera !

    Un éleveur, à la fois exploitant de bergerie, d’une boutique, d'une auberge et de chambres d’hôtes, s’est « dénoncé » lui-même dans la presse :
    « Une nuit on a fait une patrouille de guet, avec une brebis vivante en appât. On a attendu pendant douze heures. Rien. On en a eu marre, on a tout rangé dans le fourgon. Et là, on l’a vu : quand on repartait, il était à vingt mètres derrière nous, assis, à nous observer… »

    Même la tentative est un délit grave !

    Nous avons porté plainte ce 31 juillet pour ces faits, appâter des loups en vue de les abattre est contraire à l'interdiction de destruction des animaux d'espèces protégées, et constitue un délit sanctionné par le code de l'environnement. L'abattage d'un animal d'une espèce protégée est sanctionné par une peine de 2 ans d'emprisonnement et 150.000 euros d’amende ; celle-ci est doublée lorsque les infractions sont commises au cœur d'un parc national ; et lorsque l'infraction est commise en bande organisée (c'est-à-dire quand elle a été préparée par plusieurs personnes), elle est même punie de 7 ans d'emprisonnement et 750.000 euros d'amende. Le code de l'environnement précise que la tentative est punie des mêmes peines. Il s'agit en effet d'un délit grave.  

    Un acharnement illégal et contre toute logique

    Chaque année, la population lupine se réimplante plus durablement en France, sans qu’aucune attaque sur un humain soit jamais constatée. Pourtant, chaque année, l’État organise le massacre de nombre d’entre eux et ce de manière ascendante, malgré leur protection théorique. Cette année, leur territoire est resté le même et l’augmentation de leur population a ralenti. Nous avons écrit à la ministre de la Transition écologique pour demander la suspension des tirs sur les loups.

    En attendant que les loups soient réellement protégés dans notre pays, nous nous battons pied à pied pour qu’aucun sentiment d’impunité ne puisse s’installer. Les loups ainsi que l’ensemble des animaux des Alpes doivent pouvoir bénéficier de vastes territoires pour vivre libres, et les humains en être heureux ! Notre plainte pour tentative de destruction d'animaux d'une espèce protégée, commise au cœur d'un parc national ou dans une réserve naturelle et en bande organisée, a été envoyée le 31 juillet 2020.

     
     

    14/08/2020 : Un jeune chat tué d’un tir de fusil de chasse à Clérey

    Mimi, jeune chat de 2 ans, a été retrouvé par ses maîtres grièvement blessé. Il n’a pas survécu à ses blessures suite à des tirs de fusil de chasse.

     

    17/08/2020 : Pays Basque : une balle perdue traverse leur salon à Urrugne, " Heureusement que mes enfants n’étaient pas là"

    C’est une grosse frayeur qu’a connue la famille Lesage jeudi 13 août à Urrugne. Vers 8 h, une balle de fusil a traversé leur salon, alors que des chasseurs menaient une battue.

    Il est 8h30. À Urrugne, la famille Lesage se réveille. “J’étais encore au lit. On a entendu des hurlements de chiens. Je me suis douté que c’était des chasseurs”, explique Géraldine Lesage, la mère de famille.

    "Aussi grosse qu’une balle de ping-pong"

    Habitué, le couple ne fait pas particulièrement attention. Mais Géraldine Lesage se souvient d’avoir entendu du bris de glace. “J’ai pensé qu’il s’agissait de mon mari qui débarrassait le lave-vaisselle et qui avait cassé quelque chose”, avance-t-elle. 

    Pas inquiétés, les deux Urrugnars partent alors au travail, sans passer par leur salon. Ce n’est qu’à leur retour, vers 16h, qu’ils comprennent ce qu’il s’est passé. “Je rentrais avec mes enfants quand ma fille m’a dit qu’il y avait du verre partout dans le salon”, se souvient Géraldine Lesage. 

    La mère découvre alors un trou dans sa baie vitrée et son store, puis dans un mur au centre de son salon. “Ma fille a ramassé la balle qui se trouvait par terre. Elle était aussi grosse qu’une balle de ping-pong”, assure Géraldine Lesage. 

    Selon les policiers en charge de l’enquête, il s’agit en effet d’une balle de fusil, destinée aux battues et aux gros gibiers.

    Grâce à un voisin travaillant à la mairie, la famille apprend qu’il s’agit d’une balle perdue d’une battue, qui s’est déroulée dans la matinée. Appelés par l’agriculteur propriétaire du terrain, une trentaine de chasseurs ont abattu cinq sangliers, qui dévastaient les champs. 

    “La battue était en bas du jardin, à 50 mètres de la maison. Et encore, il y a des personnes qui habitent beaucoup plus proche, ils étaient aux premières loges”, s’étonne Géraldine Lesage.

    "Pas dans ces conditions"

    Après coup, la famille avoue avoir eu des sueurs froides en comprenant le déroulé de la scène, et la trajectoire de la balle. “C’était à hauteur d’homme, au niveau de la tête. À 8h30, j’ouvre les volets, mon mari découvre la piscine. Heureusement que mes enfants n’étaient pas là. Cela aurait pu être un drame”, réagit la mère de famille.

    Si le couple n’accuse personne, il regrette que la battue n’ait pas été plus sécurisée. “On est un jeudi, il y a des vacanciers et 8h30, c’est l’heure où les gens partent au travail. Et puis les chasseurs ne doivent normalement pas tirer en direction des maisons”, énumère Géraldine Lesage. 

    Une situation qui n’est pourtant pas rare dans leur secteur. “On n'a jamais été informés des battues mais c'est souvent qu'il y en a”, lâche la mère de famille. 

    Si désormais la peur est passée, la famille espère que la situation restera du domaine de l’exception. “Il ne faut pas que cela se reproduise dans ces conditions”.

     

    19/08/2020 : Un homme surpris en train de chasser à la glu dans la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc

    Un homme a été interpellé et placé en garde à vue ce mercredi 19 août à Langueux après avoir été surpris en train de piéger un oiseau avec de la glu dans la réserve naturelle de Saint-Brieuc. Cette chasse controversée est interdite dans les Côtes d'Armor.

    Ce mercredi 19 août, des policiers du commissariat de Saint-Brieuc ont surpris un homme qui pratiquait la chasse à la glu dans la réserve à Langueux. 

    Lorsque les fonctionnaires l'ont interpellé, l'homme avait réussi à piéger dans la colle un chardonneret élégant, une espèce protégée, son piégeage interdit. 

    L'homme, un habitant de l'agglomération de Saint-Brieuc, a été conduit au poste de police et placé en garde à vue pour son délit.  Il s'en sort avec une ordonnance pénale. 

    L'oiseau, lui, a été libéré et repris son envol. 

     
     

    L'incident s'est produit ce vendredi 14 août, à Saint-Jean-de-Buèges. Le chasseur a été convoqué par les gendarmes.

    Un chasseur a découvert dans son 4x4 trois de ses chiens morts, complètement déshydratés ce vendredi 14 août, à Saint-Jean-de-Buèges.

    D’après ce dernier il aurait changé de véhicule (l’ancien était climatisé) ce qui aurait causé l’incident. Il a été convoqué par la gendarmerie de Lodève.

     

    23/08/2020 : Birac : un enfant de 8 ans en urgence absolue après avoir été renversé par un 4×4

    Tragique accident, ce dimanche à la mi-journée, à Birac, au lieu-dit Le-Maine-Charles, non loin de Châteauneuf. 

    Un jeune garçon de 8 ans a été renversé par un 4×4, qui cirulait à très faible allure, sur le petit parking de la société de chasse de Birac. Quand les pompiers sont arrivés sur place il se trouvait en état d’urgence absolue.

    L’accident s’est produit à la fin d’une battue organisée par cette société de chasse. L’enfant de 8 ans y accompagnait son père et il a été renversé par le véhicule alors que tout le monde repartait. "Le conducteur ne l’a pas vu", explique Ludovic Pasierb, le maire de Birac. "Il repartait, il était en train de dire au revoir et l’enfant est sorti entre deux voitures. C’est l’accident bête de circulation, cela n’a rien à voir avec la société de chasse."

    Selon nos informations, la victime serait touchée au niveau de la tête. Elle a été médicalisée puis emmenée au stade municipal de Châteauneuf-sur-Charente où l’hélicoptère du Samu 86 a pu se poser. Le garçon a été intubé et a ensuite été héliporté vers le CHU de Bordeaux.  

    À noter que l’homme au volant du 4×4 n’était pas alcoolisé au moment de l’accident. "Il a soufflé dans le ballon deux fois devant moi, les gendarmes de Châteauneuf ont ouvert une enquête", ajoute Ludovic Pasierb. 

     

    26/08/2020 : Saint-Vran. Un homme abat deux de ses chiens avec un fusil de chasse

    À 20 h 40, ce mardi 25 août 2020, un homme alcoolisé a abattu deux de ses chiens avec un fusil de chasse à Saint-Vran (Côtes-d’Armor). L’alerte a été donnée par les voisins.

    Ce mardi 25 août 2020, à 20 h 40, un homme a abattu deux de ses chiens avec un fusil de chasse dans la commune de Saint-Vran (Côtes-d’Armor). L’alerte a été donnée par les voisins, ayant entendu les coups de feu.

    L’homme, alcoolisé au moment des faits, a été interpellé et placé en garde à vue. Il a dit aux gendarmes avoir abattu ses deux chiens car ils avaient, a priori, agressé le troisième.

     

    27/08/2020 : Ils détenaient des renardeaux à Allouis de façon illégale

    Un garde particulier, âgé de 32 ans, et une chasseuse de 73 ans se tenaient, mercredi après-midi, à la barre du tribunal correctionnel de Bourges.

    Le premier, déjà condamné pour la même raison que son retour au tribunal mercredi, est soupçonné d’avoir exploité un établissement détenant des animaux non domestiques sans certificat de capacité, à Allouis, de mars 2018 à juin 2019 ; la seconde, au casier vierge, d’être sa complice.

    Le garde détenait sur sa propriété deux renardeaux que lui avait confiée la septuagénaire, en vue de construire un terrier artificiel pour entraîner les chiens, des teckels, à la vénerie sous terre, une activité autorisée mais strictement encadrée.

    Délibéré au 24 septembre

    Sauf que détenir des renardeaux est interdit. Considérés comme nuisibles, ils doivent être « immédiatement mis à mort », a rappelé l’avocat des deux prévenus. La Fédération des chasseurs du Cher ainsi que la Fondation 30 millions d’amis se sont constituées partie civile.

     

    La fédération parce que les deux personnes à l’origine de cette détention illégale connaissent parfaitement bien la législation. La fondation, parce que les frais de transport des renardeaux, devenus des renards, dans un refuge, ont coûté 1.352 euros.

    Le parquet est formel : tout cela est interdit quand on ne possède pas d’autorisation. Il requiert ainsi 2.000 euros d’amende, le retrait du permis de chasse et l’affichage de la condamnation pendant deux mois en mairie.

    Sanction lourde, pour l’avocat de la défense qui a longuement plaidé la bonne foi des deux prévenus. D’autant, a-t-il ajouté, que « l’on assiste, dans le Cher, à une explosion des populations de renards qui se nourrissent de faisans et de perdrix. »

    Tout cela pour dire, que l’entraînement des chiens est essentiel à l’éradication des renards. Et que le retrait du permis de chasse aux deux prévenus aurait des conséquences graves sur leurs activités. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 24 septembre.

     
     

    Dramatique accident lundi 31 août, au niveau de la rue Aristide-Briand à Hondainville. A la tombée de la nuit, aux environs de 21 heures, un chasseur originaire de la commune voisine, Angy,  a été été blessé à la jambe par un autre chasseur. L’homme âgé de 76 ans n’a pas survécu à ses blessures. Selon nos informations, dans la pénombre, le tireur originaire de la même commune et âgé également de plus de 70 ans aurait touché la victime en croyant tirer sur un animal sauvage tel un sanglier. Une enquête est actuellement en cours, elle a été confiée à la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Méru. A noter qu’il a été fait appel aux services de la police scientifique pour déterminer le scénario précis de cet accident. Les deux hommes pratiquaient un tir d’été, une pratique autorisée par décret préfectoral pour réguler certaines espèces en dehors de la période de chasse autorisée.

    Rappelons que si le nombre d’accidents en France pour la saison 2019-2020 est en légèrement hausse (141 au total dont 11 mortels contre 131 accidents dont 7 mortels en 2018-2019), il est, selon l’Office français de la biodiversité (OFB), clairement à la baisse sur ces 20 dernières années avec une chute de 41%.

     
     
    01/09/2020 : Hauts-de-France : Des chasseurs sanctionnés pour avoir utilisé des cartouches au plomb
    Les inspecteurs de l’Office français de la biodiversité ont relevé une soixantaine d’infractions.

    Du plomb dans l’aile. Pour l’ouverture de la chasse au gibier d’eau, le 21 août, trente inspecteurs de l'Office français de la biodiversité (OFB) ont participé aux opérations de police à l’échelle de la région des Hauts-de-France. « L’objectif était d’assurer la sécurité de cette activité, et de garantir le respect des règles de protection de l’environnement et des espèces », précise l’OFB, dans un communiqué.

    Les chasseurs avaient été au préalable informés de l’organisation des missions de contrôle. Ce qui n’a pas empêché les inspecteurs de relever une soixantaine d’infractions, principalement l’utilisation du plomb en zone humide. Résultat : une contravention de 135 euros par contrevenant.

    Pratique polluante

    « Cette pratique polluante reste fréquemment rencontrée malgré l’existence de munitions de substitution d’efficacité équivalente et de coût à peine plus élevé », note l’OFB qui souligne néanmoins « une amélioration du respect des règles constatée, ces dernières années ».

    Les Hauts-de-France sont une des régions les plus concernées par la chasse au gibier d'eau, que ce soit à travers la chasse à la passée, à la tombée de la nuit, ou la chasse à la hutte pendant la nuit.

     

    02/09/2020 : Des chasseurs tirent sur des tourterelles en voie de disparition

    Des militants de la nature veulent faire interdire la chasse sportive, mais l'organisme chargé de délivrer les permis se dit impuissant à moins d'une modification de la loi de 1955.

    Les chasseurs ont lancé la saison de chasse israélienne le 1er septembre en tirant sur des quantités de tourterelles européennes, malgré les appels de la Société pour la protection de la nature en Israël (SPNI) à épargner cette espèce, qui a diminué de moitié au cours des 30 dernières années et qui est internationalement reconnue comme étant en danger d’extinction.

    Mardi, la SPNI a appelé les organisations de chasseurs à ne pas cibler trois espèces d’oiseaux menacées, même si l’Autorité israélienne pour la nature et les parcs, qui est chargée de distribuer environ 2 000 permis de chasse chaque année, ne les a pas retirés de la liste du gibier autorisé.

    Il s’agit de la caille commune, de la tourterelle européenne et d’un canard appelé le pochard commun.

    Il y a deux mois, la SPNI, aux côtés des associations de défense des animaux Animals Now et Let the Animals Live, ont lancé une campagne appelant à l’interdiction de la chasse sportive et d’accroître les amendes pour chasse illégale en modifiant la loi de 1955 sur la protection de la faune et de la flore.

    Dans un communiqué, l’Autorité israélienne pour la nature et les parcs, qui est responsable de la distribution de quelque 2 000 permis de chasse chaque année, a fait savoir : « La demande de la Société pour la protection de la nature [d’interdire la chasse sportive] n’a été reçue par l’Autorité israélienne pour la nature et les parcs que récemment, et a été transmise aux autorités compétentes ».

    « Ce type de changement ne relève pas de la compétence de l’Autorité israélienne pour la nature et les parcs et nécessite un processus législatif complexe et long, qui n’a pas pu être mené à bien dans les délais impartis. Par conséquent, aucune modification n’a été apportée à la liste [des animaux sauvages autorisés à la chasse] jusqu’à présent ».

    Un porte-parole de l’Autorité israélienne pour la nature et les parcs a déclaré mercredi : « Les images nous brisent le cœur. Nous ne comprenons pas comment ils [les chasseurs] ont été autorisés à les chasser cette année ».

     

    03/09/2020 : Saint-Gaudens : la battue dégénère pour l’attribution du sanglier abattu

    Le 19 décembre 2018, une battue est organisée par la société de chasse de Castillon de Saint-Martory. Soudain trois coups de feu claquent. Un sanglier est abattu par *Albert, 66 ans, perché sur un mirador qu’il a construit. Celui ci, membre de la société de chasse est étranger à la battue. Arrivent sur place *Gérard, 33 ans, garde chasse de son état et *Bruno, 41 ans qui tous deux participent effectivement à cette traque. Les deux parties se disputent cette "prise de guerre". *Albert, s’écrit: "Ce sanglier est à moi. C’est moi qui l’ai tiré. Dégagez". Gérard et Bruno ne sont pas d’accord: "Tu n’avais pas à le tirer, avance Gérard, dont la qualité de garde chasse est connue d’Albert par rapport à des griefs passés. Bruno à son tour revendique le trophée. Albert s’énerve. Le ton monte, les insultes pleuvent, les coups de pieds et de poing fusent. Vu la tension, Gérard écarte l’arme d’Albert qui se faisait menaçant, et la jette dans la ruisseau. Bruno attrape Albert par le col et le couche au sol, alors que Gérard le pousse sur la berge. Albert déclare avoir reçu des coups. Il est conduit à l’hôpital. 1 jour d’ITT est délivré. Les gendarmes sont requis pour cet incident de chasse. A la barre, Albert est remonté: "Gérard s’est présenté comme garde chasse fédéral. Il n’était pas en service. De plus, ils n’avaient pas le droit de chasser sur ma propriété qu’ils qualifient de réserve". Bruno et Gérard répondent: "Dès que les gendarmes sont arrivés, il a joué la victime, alors que c’était lui qui était agressif et virulent.

    Albert insiste: "Déjà en 2017, toi le petit garde, tu m’avais mis un PV pour chasse illégale à l’affût". La substitut du procureur qualifie un dossier complexe, avec un passif de griefs, des inimitiés. Elle cible Albert responsable de violences. Maître Abadie au soutien de Bruno et Gérard dénonce le non respect de la réglementation: "Albert savait que Gérard était garde de chasse. Il n’a pas hésité à l’agresser et l’outrager. De plus la bête a été illégalement abattue".

    Maître Lienard, conseil d’Albert s’offusque: "On ne peut être juge et partie. Gérard et Bruno sont arrivés en voiture, ce qui n’est pas conforme au cours d’une battue".

    Les deux plaidoiries s’opposent. Qui est dans son droit? Après délibéré, Albert est reconnu coupable de violences. Il écope d’une amende de 150€, de 800 € de frais d’avocats, et 200 € de dommages et intérêts à régler à Gérard. Ce dernier et Bruno poursuivis initialement pour violences en réunions sont relaxés.

     
     

    06/09/2020 : #AlertePollution : dans les gorges de la Loire, le ball-trap des chasseurs plombe une forêt Natura 2000

    Chaque année depuis 1990, l'association municipale de chasse de Chambles (Loire) organise un ball-trap sur un site naturel classé Natura 2000. Une activité qui engendre pollution au plomb et au plastique, dans l'indifférence des autorités locales.

    Chambles surplombe les gorges de la Loire. A 600 m d'altitude, ile village offre au regard de superbes panoramas sur le fleuve, le barrage de Grangent, la plaine du Forez, le château d'Essalois. Ses tours médiévales, sa petite auberge et ses chemins de randonnée attirent en cette fin d'été des dizaines de touristes, malgré la fermeture du lieu pour travaux. Sur le parking enherbé, des vacanciers bouquinent à l'ombre des arbres, bien calés dans des chaises pliantes. Sans se douter qu'il suffit de marcher quelques dizaines de mètres pour écorner la carte postale de "ce site remarquable" vanté par l'Office de tourisme Loire-Forez et le journal de 20 heures de France 2, le 31 août.

    Courbé au-dessus de l'herbe jaunie, Patrick Martin, 65 ans, ramasse en pestant les petits morceaux de plastique et d'argile orange qui jonchent la prairie et la forêt. "Les chasseurs laissent toute leur merde. On est tombé sur un bon nid, y en a partout, on peut pas faire un pas sans en trouver. Tout est pollué", s'emporte le retraité chamblou. En quelques minutes, un bocal d'un litre est rempli de bourres, ces morceaux de plastique qui contiennent la grenaille de plomb des cartouches de fusil.

    Ce sont les restes du ball-trap de l'association municipale de chasse (Acca) de Chambles. Chaque année, pour la fête des mères, 1 500 personnes se pressent sur le site pour voir les chasseurs se défier au tir sur pigeon d'argile, partager une soupe ou des tripes. Coronavirus oblige, il n'a pas eu lieu en 2020. Mais les bourres de cartouche et les pigeons fracassés se sont accumulés sur le site depuis 30 ans.

    "Le plomb est redoutable pour sa toxicité"

    Des rebuts auxquels s'ajoute une autre pollution, moins visible. A chaque cartouche tirée, ce sont 24 grammes de billes de plomb qui se dispersent dans la nature. "Le plomb, c'est un toxique horrible. On est dans une zone Natura 2000 [depuis 2005], avec des oiseaux comme le hibou grand duc ou le milan royal", rappelle Patrick Martin. Sur son ordinateur, il nous montre des photos d'arbres aux feuilles rouges, prises après les précédentes éditions. "Quinze jours après le ball-trap, vous revenez, la cime des arbres est toute niquée", poursuit-il. Alors, cet opposant de longue date aux chasseurs locaux – depuis qu'il a retrouvé sa jument camarguaise "avec des plombs dans le cul" – a décidé de "leur faire un peu de pub" en répondant à notre enquête collaborative #AlertePollution. "Un ruisseau plus bas charrie le plomb dans la Loire", s'alarmait-il dans son message.

    L'affaire ne se résume pas au ball-trap de Chambles. Chaque année, 8 000 tonnes de plomb sont déversées dans la nature par les chasseurs et les amateurs de pigeon d'argile, selon une étude de l'Inserm datant de 1999 (PDF). Une enquête plus récente (PDF en anglais), menée par l'Agence européenne des produits chimiques (Echa) en 2018, évalue la pollution à 21 000 tonnes de métal pour l'Union européenne.

    "Le plomb est un élément redoutable pour sa toxicité", confirme Claude Grison, chercheuse au CNRS et directrice du laboratoire de Chimie bio-inspirée et innovations écologiques. "Aujourd'hui, il n'y a plus de plomb dans l'essence, dans les peintures, et on fait beaucoup d'efforts pour l'éviter coûte que coûte dans les processus industriels, poursuit Claude Grison. A côté de cela, pour des activités de confort [la chasse et également la pêche], on a à peine le droit d'en parler. C'est une activité traditionnelle, très difficile à remettre en cause".

    Un poison pour les animaux et les plantes

    Spécialisée dans la dépollution de sites miniers ou industriels, la chercheuse rappelle que "dans une plante, un animal ou un humain, il doit y avoir zéro trace de plomb". L'élément "est toxique même à faible concentration". Chez les animaux comme chez l'homme, "le plomb est un poison non spécifique qui affecte la plupart des fonctions de l'organisme, avec des effets négatifs sur l'état de santé général, la reproduction ou encore le comportement, pouvant conduire à la mort", résume l'Echa dans son étude de 2018. Un ensemble de symptômes regroupés sous le terme de saturnisme.

    Pour une plante, "premier élément de la chaîne alimentaire", "le plomb peut interférer indirectement avec la photosynthèse. Elle souffre alors de chlorose, elle perd son pigment vert, la chlorophylle, essentielle à son fonctionnement", complète Claude Grison. Si, en l'absence d'analyse de feuille, elle ne peut pas certifier que c'est bien le phénomène observé par Patrick Martin les années précédentes, elle juge l'hypothèse probable. En forêt, la dispersion du polluant peut être accélérée : l'humus constitue une source de produits naturels acides, "qui rend le plomb plus mobile, plus soluble dans l'eau, ce qui va faciliter sa dispersion et son assimilation par différents organismes vivants".

    S'il rejoint un cours d'eau, comme celui qui coule à moins de 100 m des lieux du ball-trap avant de se jeter dans la Loire, c'est encore plus grave. "La pollution du milieu aquatique est la plus problématique", appuie Claude Grison, parce ce que ce dernier est particulièrement sensible à la toxicité du métal.

    En France, il est d'ailleurs interdit depuis 2006 d'utiliser de la grenaille de plomb dans les zones humides. Enfin, le plomb peut pénétrer dans la chaîne alimentaire et remonter jusqu'aux… chasseurs. Dans un avis rendu en mars 2018, l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire, de l'environnement et du travail (Anses) constate que "le gibier sauvage présente des concentrations en plomb supérieures à celles observées chez les animaux de boucherie" et estime nécessaire d'en limiter la consommation pour les femmes en âge de procréer et les enfants.

    Pour tenter de quantifier ce problème à Chambles, nous avons réalisé quatre prélèvements de terre dans la prairie et la forêt, que le laboratoire de Claude Grison a analysés. Trois présentent des teneurs en plomb normales, comprises entre 28 et 38 mg/kg. Le quatrième, prélevé dans la forêt, contient 264 mg/kg. Nettement au-dessus de la valeur limite dans les sols de 100 mg/kg, mais dans le haut de la fourchette de tolérance fixée entre 100 et 300 mg/kg. "L'autre échantillon prélevé dans la forêt est bien inférieur, nous sommes dans un cas où il faut approfondir les analyses. Nous avons soulevé une question, mais c'est encore trop fragile pour faire le lien avec l'activité du ball-trap", analyse Claude Grison. D'autres prélèvements seraient nécessaires.

    "C'est pas de la pollution"

    Assis dans sa véranda, qui donne sur les plaines du Forez, André Cros, président de l'Acca depuis deux ans, minimise le problème. "C'est pas de la pollution, les avions et les voitures, ça en fait bien plus, on tire là un jour et demi par an", argumente le chasseur, avant d'assurer que "le plomb, ça pollue pas, enfin ça dépend la dose que vous mettez". Relancé sur les déchets retrouvés sur le site, il s'étonne, refuse de regarder nos photos et assure que son association "ramasse tout avec un tracteur" le lendemain de la manifestation.

    Le menuisier de 65 ans poursuit en expliquant que les étuis de cartouche du ball-trap – dont le cuivre constitue une autre source de pollution – sont amenés à la déchetterie. Nous n'en avons en effet pas retrouvé sur place pendant notre visite, mais il n'en a pas toujours été ainsi. Un autre habitant de Chambles nous a montré un magma de cartouches brûlées, retrouvé sur place après l'édition 2005, si l'on en croit la date inscrite au dos de l'affiche qui l'accompagne. André Cros enchaîne ensuite en s'en prenant aux autres usagers de ce site très fréquenté.

    "Il faut voir ce qu'on ramasse sur les chemins à cause des randonneurs, des VTT. Y en a qui se croient écolos, mais il faudrait voir l'écologie qu'on pratique nous, on laisse rien traîner. Mais on peut pas nettoyer toute la nature."  André Cros, chasseur

    La conversation se termine par la promesse d'aller voir sur place pour "faire le nécessaire" et des paroles rassurantes sur le risque de contamination des cours d'eau. "Le ruisseau, on en est loin, il n'y a aucun souci", balaye-t-il.

    Il est permis d'en douter. Pour gagner le lit du ruisseau de la Garde, il faut descendre un chemin qui serpente sur une crête rocheuse au-dessus de la Loire. Quelques minutes d'observation suffisent pour repérer au bord du mince filet d'eau, sous les cailloux, un morceau de pigeon d'argile orange fluo. "Ah bah voilà, ça, c'en est un !" triomphe Gérard Fraisse, un ami de Patrick Martin qui nous a guidés jusqu'ici en nous certifiant que la pollution du ball-trap affectait le ruisseau.

    "Le lobby des chasseurs"

    Comme son compère, il peste contre la mairie, accusée d'être au service des chasseurs. Le prédécesseur d'André Cros à la tête de la chasse locale est d'ailleurs conseiller municipal délégué, en charge des "bâtiments communaux, assainissement et environnement". "Le lobby des chasseurs pèse ici 200 électeurs sur une commune de 1 000 habitants. La personne de l'opposition qui se présentait cette année, elle ne parlait pas du ball-trap pour ne pas se mettre les chasseurs à dos", croit Gérard Fraisse. Joint par téléphone pendant ses congés, le maire, Pierre Giraud, écourte la conversation après avoir martelé que "le ball-trap a toutes les autorisations de se tenir" et renvoie la cartouche chaude à son premier adjoint.

    "C'est pas quelques cartouches qui vont polluer." Pierre Giraud, maire de Chambles

    Ce dernier relève qu'il n'y a "jamais eu de souci" avec le ball-trap. Devant les photos des bourres de plastique qui jonchent le sol, le premier adjoint André Peyret lâche : "Je ne comprends pas que les fournisseurs n'aient pas remplacé ce plastique par quelque chose de biodégradable". Même réponse sur le plomb : "Je ne sais pas où ils en sont, mais je crois que les fabricants sont en train de se pencher sur des solutions évitant le plomb."

    Ces solutions existent déjà, avec les cartouches à grenaille d'acier, un peu plus chères. En se basant sur les conséquences de l'interdiction en vigueur dans les zones humides, l'Echa estime tout de même que "le coût d'adaptation pour un chasseur est limité" et préconise un durcissement de la réglementation. "Il n'y a pas qu'à Chambles. Il faut remplacer les munitions au plomb par d'autres métaux, partout et tout le temps. On a mis du temps à l'obtenir pour les zones humides, on continue de le demander pour le reste", estime Patrick Balluet, président de la Ligue de protection des oiseaux dans la Loire.

    La Fédération nationale des chasseurs (FNC) réclame du temps. "Le monde de la chasse a beaucoup évolué à l'initiative de son président Willy Schraen, assure Thierry Coste, conseiller politique de l'organisation. Il a dit en mars dernier qu'il était favorable à l'interdiction de la grenaille de plomb moyennant une période de transition pour trouver une munition de substitution". Selon lui, "80% du parc des fusils ne peut pas utiliser l'acier parce que la pression est trop forte pour avoir le même résultat". La FNC réclame un "programme de recherche et développement" européen pour régler ce problème et celui de la bourre de plastique, qualifiée par Willy Schraen dans son livre Un chasseur en campagne (Gerfaut) de "pollution évidente qui n'est pas digne de l'orientation écologique que nous souhaitons donner à notre passion".

    En attendant, la mairie de Chambles "va voir ce qu'on peut faire pour la prochaine manifestation", hasarde André Peyret à la fin de notre entretien. Patrick Martin lui, ne compte pas lâcher l'affaire. Si le ball-trap s'était tenu cette année, il avait prévu de barrer la route d'un message rageur, mais poli : "Le parc Natura 2000 vous remercie".

     

     07/09/2020 : Lochois : un chasseur abat un cerf asiatique rare

    Un chasseur a abattu un cerf asiatique, un muntjac de Reeves. La présence de cet animal est rare dans le Lochois.

    Une espèce de cervidé exotique, méconnue du grand public, gambade dans le Sud-Touraine ! En effet, le chasseur Frédéric Seigneiurin, originaire du Louroux, a tué, dimanche dernier, à Manthelan, au lieu-dit Nardbonne, dans un pré, un cerf muntjac de Reeves. Il s’agit d’un petit cervidé asiatique, originaire de Chine, dont l’espèce est qualifiée de préoccupante en Union Européenne et envahissante en France selon l’Office français de la biodiversité. « C’est rare et exceptionnel d’en trouver ici, j’ai mis quinze jours pour l’avoir et j’en ai vu d’autres, lance l’homme, ils ont la forme d’un renard avec des cornes, des dents comme un chien et ils se déplacent comme une hyène, c’est une drôle de bête. » Après avoir récupéré le corps de l’animal, le chasseur a contacté la Fédération de chasse 37 et la police de l’environnement de Montbazon s’est déplacée sur les lieux, pour réaliser des prélèvements ADN de façon à savoir d’où venait l’animal. L’introduction de ce genre de bête en milieu naturel est interdite en France. Elle est seulement autorisée pour des parcs d’ornement ou zoologiques.
    Des prélèvements de peau pour connaître son origine « Ils ont fait des prélèvements de peau pour savoir s’il venait du parc de Céré-la-Ronde », poursuit Frédéric Seigneurin. Selon la direction régionale Centre-Val de Loire de l’Office français de la biodiversité (OFB), alors que les signalements de cerf muntjac en France étaient rares et ponctuels, des observations sont devenues plus régulières dans certaines forêts d’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher dès 2015, notamment autour de la commune de Céré-la-Ronde où un établissement d’élevage abritait plusieurs animaux dont certains se sont échappés. En 2019, dix ont été découverts vivants ou morts en Indre-et-Loire et deux, pour le moment, en 2020 : celui de Manthelan et un autre à Céré-la-Ronde. Pour la direction régionale, « il convient de contrôler sa population afin de limiter son expansion et viser à réduire sa présence en milieu naturel » avec pour objectif de « limiter la compétition entre cette espèce et les espèces locales pour la ressource alimentaire et l’habitat comme le chevreuil. Le muntjac étant herbivore, sa prolifération ajouterait également une pression d’herbivore dans le milieu naturel, réduisant ainsi les capacités de régénération forestière notamment », a poursuivi l’établissement public. L’OFB rappelle aussi l’importance de signaler toute observation et prélèvement à leurs services et à la direction départementale des territoires. Contactée, l’association de sauvegarde de la faune sauvage Sauve qui plume ne nous a pas répondu dans les délais impartis.

     

    06/09/2020 : Orage de plomb et d’acier sur le Vivant, en Saône-et-Loire !

    La préfecture de Saône-et-Loire a décidé de déclencher un orage de plomb et d’acier sur le Vivant !

    La cause de ce branle-bas de combat dans ce paisible département de la Bourgogne ? Quelques (mauvaises) photographies d’un (des ?) canidé(s) et une grosse pression de l’industrie ovine.

    En effet, comme partout en France, les troupeaux d’ovin non protégés et non surveillés font fréquemment les frais d’attaques de chiens errants ou divagants.

    Il arrive aussi que des troupeaux fassent l’objet de prélèvements par l’un des trois grand prédateurs en France (ours, loup et lynx). Ces prédations représentent 0,09% des pertes sur l’ensemble du cheptel ovin en France.
    Elles sont dues principalement à l’absence de protections adaptées et de surveillance humaine.

    L’industrie ovine a vite compris qu’il y avait un « p’tit billet » à se faire grâce aux subventions indemnisations payées par le con-tribuable Français. Ce « p’tit billet » a représenté la coquette somme de 64 millions d’euros, en 2019 (source : Ouest-France).

    En Saône-et-Loire, la préfecture a sacrifié à la tradition « du plomb et du pognon » !

    Pour la partie « plomb », la préfecture a déjà délivré des autorisations de tirs à tuer (tirs de « défense »), fait appel à la Louveterie et va recevoir le renfort de la sinistre Brigade Loup, cet Escadron de la Mort contre Canis lupus italicus !
    Parents et enfants, évitez les balades en campagne : ça va défourailler (et les munitions utilisées sont quasiment des calibres de guerre) !

    Pour la partie « pognon » (celle qui est la cause réelle de cet état de guerre), la préfecture a annoncé le paiement (par le con-tribuable Français) de « filets électriques » (de quel type ? nous n’en savons rien…) qui, seuls, ne servent à pas grand chose.
    Puis vont arriver automatiquement les demandes de subventions indemnisations. C’est le but final de la manoeuvre. Cela permet d’acheter la paix sociale chez les industriels ovins et comme l’argent ne sort pas de la poche de la préfecture, pourquoi s’en priver…?

    A noter que, en date de rédaction de cet article (06/09/2020), ni la préfecture, ni l’OFB n’ont donné de preuves scientifiques irréfutables sur la présence d’un loup en Saône-et-Loire. L’OFB n’a même pas répondu aux questions de l’existence de texts ADN, la localisation, le nombre de prélèvements et le(s) laboratoire(s) censé(s) faire la(les) analyse(s) ADN. Le Klan du Loup va donc saisir la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA).

    Quand c’est flou, c’est qu’il y a des sous (en jeu)…

     

    08/09/2020 : Loire-Atlantique : un chasseur privé de son permis et de son arme après un accident grave

    Le chasseur qui en avait grièvement blessé un autre à Ruffigné (Loire-Atlantique), en 2018, a été condamné le 3 septembre 2020 à de la prison avec sursis et interdit de chasse.

    Un ancien ostréiculteur de Carnac (Morbihan) a été condamné jeudi 3 septembre 2020 à deux mois de prison avec sursis pour les graves « blessures involontaires » qu’il avait infligées à un autre chasseur lors d’une battue au sanglier, le 30 septembre 2018 à Ruffigné, près de Châteaubriant (Loire-Atlantique).

    Des provisions à verser à la victime et à la MSA

    L’homme de 62 ans s’est surtout vu retirer son permis de chasser et confisquer son arme.

    Sur le plan civil, il devra verser une provision de 10 000 € à la victime, une autre plus de 57 000 € à la Mutualité sociale agricole (MSA) pour les sommes qu’elle a versées à son assuré social, et 2 000 € pour leurs frais de justice.

    Le montant final des dommages et intérêts sera arrêté lors d’une audience sur intérêts civils prévue le 5 février 2021. Mais ces sommes devraient normalement être prises en charge par l’assureur du prévenu. « De l’intérêt d’être assuré », a donc commenté le président du tribunal correctionnel de Nantes à l’issue du procès.

    « Un stylo aurait pu passer à travers son bras »

    L’accident s’était produit lors d’une battue au sanglier dans la forêt de Teillay, au nord de Ruffigné donc, et avait laissé des « lésions importantes » à la victime.

    « Un stylo aurait pu passer à travers le bras », a résumé le président du tribunal correctionnel. Deux ans plus tard, l’homme ainsi blessé n’a d’ailleurs toujours pas retrouvé l’usage de sa main.

    Un « chasseur expérimenté » ?

    « Surpris » par le surgissement d’un sanglier et « persuadé » qu’il n’y avait personne derrière, le Morbihannais avait en fait tiré sur l’animal… en ignorant que la traque avait tourné entre-temps.

    Pourtant décrit comme un « chasseur expérimenté », il avait en outre « l’air de mal connaître » la portée de son arme, selon le président du tribunal correctionnel de Nantes : elle était en fait de « 1 500 à 2 000 mètres », et non pas « 200 mètres » comme il l’avait évalué en garde-à-vue.

    La traque avait par ailleurs été organisée « un peu à la va-vite » et « à la dernière minute » en forêt de Teillay, a-t-il été dit, et les consignes de sécurité lors de ces battues au sanglier « varient d’une région à l’autre ».

    « Irrespect des règles de sécurité »

    Mais « la victime subit l’irrespect des règles de sécurité », avait néanmoins retenu la procureure de la République dans ses réquisitions, où elle avait requis cinq mois de prison avec sursis et la confiscation de l’arme. Me Vincent Gicquel, l’avocat du prévenu, avait pour sa part demandé une certaine « indulgence » pour son client au vu de la « précipitation » dans laquelle avait été organisée cette traque.

    Cet ancien réparateur d’avions dans l’armée de l’air – jusqu’alors inconnu de la justice – n’avait jamais eu d’accident de chasse jusqu’alors. Il a cessé de chasser depuis cet accident, a-t-il dit à l’audience.

     

    10/09/2020 : Avait-il menacé un agent avec son arme ?

    En juin 2018, un septuagénaire faisait une demande auprès de la préfecture de l’Indre, afin d’obtenir un permis de chasser. Cette demande lui était refusée, puisque cet habitant de Diors est inscrit au Fichier national des personnes interdites d’acquisition et de détention d’armes (Finiada). La raison ? Il avait ou aurait menacé un agent de l’Office national de la chasse et faune sauvage (ONCFS) avec son arme.
    Alors particulièrement insistant, il reformulait cette même demande, le mois suivant, mais cette fois-ci, auprès de la préfecture du Cher.
    1.000 € d’amende avec sursis

    « Il affirme que cette seconde demande n’émanait pas de lui, devait rappeler le président, Philippe Vignon, puisque la signature n’était pas la sienne. »
    Son avocate, Me Camille Wautier, s’est demandée si « cette inscription au fichier national avait été faite sur une base légale dans la mesure où les menaces sur l’agent n’ont pas été formellement démontrées. »
    À l’issue de ces échanges, ce chasseur ne pouvant chasser a été condamné à 1.000 € d’amende avec sursis.

     

    13/09/2020 : Un chasseur se tire accidentellement dans le pied à Belmont d’Azergues

    Il a glissé, déclenchant malencontreusement son arme.

    Trois chasseurs pratiquaient ce dimanche matin leur activité à la carrière Lafarge, à Belmont d’Azergues, quand un accident s’est produit.

    L’un d’eux a glissé, déclenchant malencontreusement son arme ; la balle a atteint son pied. L’accès étant difficile par la voie terrestre, c’est un hélicoptère qui est venu évacuer le blessé. Ses jours ne sont pas en danger.

    Dans cette carrière, tout est fait pour que la nature reprenne ses droits, à la fin de chaque tranche d’exploitation. La faune est bien présente et la chasse y est autorisée, dans le respect de la réglementation et en accord avec l’exploitant.

     

    14/09/2020 : Accident de chasse en Corrèze : une balle de fusil finit sa course dans une maison

    Un accident de chasse s'est produit ce dimanche à Saint-Angel, en Corrèze. Une balle de fusil a fini sa course dans une maison, ne faisant fort heureusement pas de blessé. Une enquête est ouverte pour comprendre ce qui s'est précisément passé.

    Une plainte vient d'être déposée par les habitants d'une maison de Saint-Angel, pas très loin d'Ussel, en Corrèze. Dimanche matin, jour d'ouverture de la saison de chasse 2020-2021, une balle de fusil a fini sa course dans leur maison, retrouvée dans la cage d'escalier. Fort heureusement, personne n'est blessé.

    La balle a-t-elle ricoché ?

    Un homme, participant à une sortie sur un terrain de chasse privée, pourrait en être à l'origine. L'enquête ouverte vise notamment à savoir si la balle a ricoché avant d'atterrir dans la maison, ou s'il s'agit d'un tir direct. L'enquête devra aussi déterminer si une imprudence aux règles de sécurité a été commise.

    Une formation obligatoire à la sécurité

    Informée de l'accident, la fédération de chasse insiste sur les nécessaires règles de sécurité à adopter par ses pratiquants. Elle fait savoir qu'une formation obligatoire sera dispensée à chacun d'entre eux à partir de janvier prochain, elle devra être suivie tous les dix ans.

     

    14/09/2020 : Manche. Il croit tirer sur un sanglier, c'était en fait un chasseur

     

    C'est pour mise en danger de la vie d'autrui et violence qu'un homme de 58 ans, de Geffosses, a comparu mercredi 9 septembre au tribunal judiciaire de Coutances.

    Un chasseur de 58 ans, demeurant Geffosses, a comparu mercredi 9 septembre devant le tribunal judiciaire de Coutances pour mise en danger de la vie d'autrui et violence.

    Le 12 janvier 2019, une battue sur Geffosses réunit uit chasseurs. La victime est en poste alors que le mis en cause se dit traqueur. A un moment, ce dernier tire un sanglier en se retournant et entend la victime lui crier : "tu me tires dessus". Le prévenu reconnaît avoir saisi sa victime par le col lors de "l'explication".

    En audience, le mis en cause évoque un tir "fichant" (vers le sol). L'auteur du dépôt de plainte, lui, s'insurge en disant que le tir était dirigé vers lui. Il ajoute qu'il est interdit de tirer dans la "traque" (aire prédéterminée entre les différents postes de chasse). Sur des réquisitions de quatre mois de sursis simple, le tribunal relaxe le prévenu du délit et le condamne à 150 euros d'amende pour la contravention.

     

    17/09/2020 : Hautes-Alpes : Il avait offert une vraie "queue de loup" à la préfète : J-M. Bernard devant le tribunal

    Quand on parle du loup on en voit la queue...

    Vous avez en mémoire ce geste voulu comme symbolique: Le 21 février dernier, le  président du Conseil Département des Hautes-Alpes offre une queue de loup à la préfète Cécile Bigot-Dekeyzer à l'occasion de son pot de départ en présence de tous les responsables politiques du département, des responsables miliaires, et institutionnels.

    Jean-Marie Bernard explique alors avoir voulu faire comme un clin d'œil avec ce cadeau à une préfète qui a été particulièrement confrontée au problème du loup au cours des deux années qu'elle a passé dans les Hautes-Alpes.

    Seulement voilà, ce "trait d'humour symbolique " n'est pas du goût de toute le monde : L'association Férus, protectrice du loup, décide de porter plainte suivie par la SAPN (Société Alpine de Protection de la Nature)et par  l'association France Nature Environnement: une plainte contre  Jean-Marie Bernard et contre X pour détention et transport du produit d'une espèce protégée.

    Le procureur de la République avait dans la foulée fait ouvrir une enquête confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Gap en co-saisine avec les inspecteurs d'environnement de l'office français de biodiversité.

    Le parquet de Gap avait alors rappelé à l'époque que "la détention, la cession, le transport ou le colportage de tout ou partie d’une espèce protégée" constituait un délit puni d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende par les articles L. 411-1 et L. 415-3 du code de l'environnement.Les investigations menées au cours des derniers mois et les auditions ont, semble-t-il, permis de caractériser les trois infractions de détention, de transport et de remise de cette vraie queue de loup...

    Conséquence, une comparution de Jean-Marie Bernard le mardi 8  décembre prochain  dans le cadre d'une audience de CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité). Pas sur d'ailleurs que le Président plaide coupable.

    Contacté, le procureur de la république de Gap nous a confirmé cette décision de poursuite en expliquant, qu'en dépit des débats actuels, le loup restait une espèce protégée et que dans le cas d'espèce la violation de la loi pénale était manifeste. Le magistrat du parquet a ajouté que sa décision n'était ni excessive (le mis en cause aurait pu comparaitre directement devant le tribunal correctionnel), ni insuffisante mais équilibrée au regard du contexte de commission de l'infraction.

    Lors de cette audience, Jean-Marie Bernard se verra donc proposer par le procureur de la République une sanction pénale qui sera ensuite homologuée par un magistrat du siège si le prévenu l'accepte.

    Nul doute que cette comparution à huit-clos conduira une nouvelle fois, une énième fois les pro et anti-loup à s'échanger quelques amabilités dont ils ont le secret.

    Pour l’instant le président ne fait pas de commentaire et il assez probable qu’il maintienne la position qu’il nous avait confié en début d’année (écouter ci-dessous), celui-ci ne s'étant jamais caché de son point de vue et de son soutient au combat mené par les éleveurs. Il en fera peut-être même une tribune pour souligner ce problème qui touche nos territoires depuis des années.

    Retour en février dernier

    Quand on parle du loup on en voit la queue...

    Le geste symbolique aurait pu passer presque inaperçu: C'était sans compter sur l'association Férus, protectrice du loup, qui s'est émue d'avoir appris que le président du Conseil Départemental des Hautes-Alpes avait offert "une queue de loup" à la préfète des Hautes-Alpes lors de son pot de départ. L'association à écrit au procureur de la république et envisage de porter plainte.

    C'est ce qu'à déjà fait l'association France Nature Environnement qui a porté plainte ce mercredi  contre  Jean-Marie Bernard  et contre X pour détention et transport du produit d'une espèce protégée, nous indique le parquet qui s'attend à d'autre plaintes.

    Pour mémoire, rappelle le parquet de Gap, "la détention, la cession, le transport ou le colportage de tout ou partie d’une espèce protégée" est puni d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende par les articles L. 411-1 et L. 415-3 du code de l'environnement.

    Pour Jean-Marie Bernard, pas de quoi en faire tout un plat comme on dit.

    Il s'agissait d'un clin d’œil relatif au dossier le plus délicat (avec les migrants) que l'ancienne préfète a eu à gérer pendant son passage. C'est ce qu'il nous a confié vendredi ( écouter ci-dessous)

    Communiqué de presse de l’association FERUS, 25 février 2020

    Pour le départ de la préfète Cécile Bigot-Dekeyzer, le président du Département des Hautes-Alpes Jean-Marie Bernard n’a rien trouvé de mieux à faire que de lui offrir…une queue de loup.

    Un « clin d’oeil », selon ses termes, que nous trouvons de très mauvais goût. Nous ne pouvons qu’être étonnés, voire atterrés, de voir cette pratique d’un autre âge dans un pays développé au 21ème siècle. Comment un élu de la République peut-il à ce point mépriser une espèce protégée et menacée ? N’est-il pas au courant de l’actuelle grave crise de la biodiversité ?

    Au-delà de la question éthique, la question de la légalité se pose. Le loup est une espèce protégée et il est illégal de transporter sa dépouille, ou une partie, sans autorisation et à fortiori d’en disposer pour en faire un « cadeau ».

    Ainsi, concernant les espèces protégées, dont le loup fait partie, l’article L411-1 du code de l’Environnement précise que «  La destruction ou l’enlèvement des oeufs ou des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle, la naturalisation d’animaux de ces espèces ou, qu’ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur détention, leur mise en vente, leur vente ou leur achat ».

    Nous envoyons donc un courrier au Procureur de la République de Gap afin de connaître la provenance de cette queue de loup et de porter plainte en conséquence.

    C'était dans tous les cas  un cadeau pour le moins inattendu ! Le président du Département des Hautes-Alpes a donc offert une queue de loup à la préfète Cécile Bigot-Dekeyzer à l'occasion de son départ pour les Landes. La cérémonie a eu lieu ce vendredi matin en présence de tous les responsables politiques du département, des responsables miliaires, et institutionnels. Et le président du Département a tenu à offrir ce cadeau à la préfète qui a été particulièrement confrontée au problème du loup au cours des deux années qu'elle a passé dans les Hautes-Alpes. Un geste en forme de clin d'oeil de la part de Jean-Marie Bernard. C'est ce qu'il a expliqué au micro D!CI TV de Samir Mathieu.

    Il y avait du monde ce matin en préfecture à Gap pour dire au revoir à la préfète des Hautes-Alpes Cécile Bigot-Dekeyzer. Elle s'en va ce vendredi après plus de deux ans passés dans le département. Il s'agissait là de son premier poste en tant que préfète. Là, elle vient d'être nommée dans le département des Landes dans le sud-ouest de la France. Pour D!CI TV, Cécile Bigot-Dekeyzer revient sur ses deux années passées à la tête de la préfecture à Gap. Les dossiers qui l'ont le plus marqués sont ceux des migrants et du loup. La préfète évoque aussi le dossier du Pas de l'Ours dans le Queyras qui a mobilisé beaucoup d'énergie pour réussir à maintenir la circulation et l'accès au Queyras. Elle se félicite aussi de l'ouverture de maison de services,

     

    17/09/2020 : Savoie : un septuagénaire se fracture la cheville en chassant un gibier

    Les secouristes du Peloton de gendarmerie de haute montagne de Modane, accompagnés d’un médecin du Smur, sont intervenus à deux reprises ce jeudi 17 septembre.

    Leur premier secours s’est passé à La Léchère. Un chasseur de 70 ans s’est fracturé et déplacé la cheville en voulant se poster pour chasser un gibier. Il a été évacué à l’hôpital d’Albertville.

    Un peu plus tard, ils sont allés récupérer un Polonais aux Menuires victime d’une lourde chute sur deux mètres (accident du travail). Souffrant de plusieurs fractures au bassin, il a été emmené à l’hôpital de Chambéry. Tous les deux ont été transportés dans l’hélicoptère du détachement aérien de la gendarmerie.

     

    18/09/2020 : Vendée : il frappait sa femme en rentrant de la chasse et écope de huit mois de sursis

    Un homme violent avec sa femme a été condamné par le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon à huit mois de prison avec sursis. Il avait l'habitude de rentrer ivre de la chasse.

    Il a 57 ans, employé communal, et n’a jamais eu de condamnation jusqu’à présent. C’est un homme à la fois repenti et meurtri qui se présente à la barre, ce jeudi 17 septembre 2020.

    Grand et charpenté, vêtu d’un jean et d’une chemisette bleue, il n’a pas grand-chose à dire après l’exposé des faits par la présidente du tribunal. L’homme est jugé pour des faits répétés de violences, commis sur sa femme, en 2016, 2018 et 2019.

    Retours de chasse arrosés

    Visiblement coutumier des retours de chasse bien arrosés, le prévenu a été particulièrement violent avec sa femme ce 9 janvier 2019, dans leur maison de Sainte-Pexine. Il lui a asséné « deux ou trois gifles », « cramponné les cheveux », attribué « plusieurs coups au ventre », mais déclare ne se souvenir de rien.

    Une autre fois, il l’avait poussée si fort sur la terrasse quelle était tombée contre une chaise de jardin en PVC, brisant le dossier de chaise.

    En 2016, le mari violent avait serré sa femme au poignet provoquant ecchymoses et hématomes.

    « Je reconnais qu’il y a eu tout ça… Depuis, j’ai tout arrêté, j’ai quitté mon groupe de chasse, je me suis mis au VTT et je ne bois plus que du café », explique le prévenu qui sort un mouchoir en tissu de sa poche pour essuyer ses larmes à l’évocation de son récent divorce.

    « J’ai honte », souffle-t-il devant le tribunal. La perquisition des gendarmes à son domicile avait débouché sur la confiscation de 222 cartouches et d’un fusil de chasse.

    Absente à l’audience, la victime est représentée par maître Maud Navenot :

    « Quand elle est venue me voir en janvier 2019, ma cliente savait que c’était le point de non retour. Elle sait que son mari l’aime mais elle sait aussi qu’elle n’a pas à subir ce qu’elle a subi. Les enfants sont grands. Elle veut passer à autre chose ».

    « Il sait qu’il a tout gâché »

    L’avocat du prévenu, maître Jimmy Simonnot, insiste sur la honte et la culpabilité de son client.

     

    « Il sait qu’il a tout gâché, qu’il a brisé des années de mariage. Il accepte le divore, respecte l’interdiction de revoir son ex-femme ; il a compris et vient là pour assumer ».

    La procureure requiert huit mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans, une obligation de soins, un stage de sensibilisation aux violences et une interdiction de paraître au domicile de la victime. Ce que conteste l’avocat du prévenu :

     

    « Une peine de sursis probatoire me paraît complètement inadapté. Il l’a eue, sa mise à l’épreuve ».

    Le prévenu ressort son mouchoir.

    Déclaré coupable, l’homme est condamné à huit mois de prison avec sursis simple, un stage de prévention aux violences sexistes, la confiscation des scellés et l’euro symbolique au titre des dommages et intérêts.

    Le tribunal rejette la dispense de la mention B2 au casier, réclamé par l’avocat, qui lui permettrait de conserver son emploi dans la fonction publique : une nouvelle demande lui sera possible dans les prochains mois.

     

    19/09/2020 : Forez: deux chasseurs se blessent dans une sortie de route, le conducteur alcoolisé

    Après les pluies de l'après-midi le conducteur aurait pu être aussi victime d'un "verglas d'été"... qui l'a fait déraper.

    Vers 18 h 30, ce samedi 19 septembre, un conducteur a perdu le contrôle de son Citroën Picasso sur la D113, à Poncins. À hauteur du lieu-dit Précivet, en direction de Mornand, la voiture a quitté la chaussée dans un virage, a percuté un arbre, et a terminé sa course sur le toit.

    Une cause de cette perte de contrôle pourrait être le «verglas d’été», après les pluies de l’après-midi. Le conducteur et son passager revenaient d’une partie de chasse, et l’éthylotest effectué par la gendarmerie s’est révélé positif pour le premier. Peut-être aussi une autre raison pour laquelle, la voiture a dérapé.

    Légèrement blessés, les deux hommes ont été transportés au centre hospitalier de Feurs pour des examens complémentaires.

    Sous oublier des prises de sang, demandées par la gendarmerie…

     

    20/09/2020 : Landes : deux personnes blessées à la chevrotine lors d'un accident de chasse à Aurice

    Deux jeunes de 25 ans - un chasseur et sa compagne - ont été blessés lors d'une battue aux sangliers ce dimanche matin à Aurice (Landes). Ils ont reçu un tir de chevrotine aux jambes.

    Deux personnes -un chasseur et sa compagne, tous les deux âgés de 25 ans - ont été blessées aux jambes ce dimanche matin lors d'un accident de chasse à Aurice (Landes). 

    Il était un peu avant 10h lors que les faits se sont produits, dans le secteur du moulin d'Aurice. En pleine battue aux sangliers, l'un des chasseurs n'a semble-t-il pas respecté les consignes de sécurité : lorsqu'il a vu un sanglier, il a tiré sans s’apercevoir qu'un autre chasseur et la compagne de celui-ci se trouvaient dans sa ligne de mire, à une vingtaine de mètres de distance. Les deux victimes ont été blessées aux jambes : 17 impacts de chevrotine pour le chasseur touché et 2 pour sa compagne. Ils ont été transportés à l'hôpital de Mont-de-Marsan ; leurs jours ne sont pas en danger. 

    Le tireur, originaire de Camargue, était en vacances en ce moment dans les Landes et était justement hébergé chez les deux victimes. L'homme doit être entendu par les enquêteurs. L'enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Saint-Sever. 

     
     
    Trois accidents de chasse sont survenus ce dimanche 20 septembre dans les Landes. Au total, quatre personnes ont été atteintes par des coups de feu, dont trois chasseurs et un conducteur qui circulait sur l'A63 à hauteur de Liposthey.
    Trois accidents de chasse faisant quatre blessés sont survenus ce dimanche 20 septembre dans les Landes.

    Dans la matinée, à Aurice, les secours ont été appelés après qu'un jeune homme de 25 ans et une jeune femme de 22 ans aient reçu des plombs au niveau des jambes. Ils étaient tous les deux chasseurs. 

    Plus tard, à 13 heures, alors qu'un conducteur âgé de 64 ans circulait sur l'A63 à hauteur de Liposthey, il a reçu une balle perdue. Blessé à l'épaule, l'homme de nationalité hollandaise a été hospitalisé à Mont-de-Marsan. 

    Plus tard, un autre chasseur, un homme âgé de 65 ans, a été pris en charge par les secours alors qu'il avait reçu des plombs au niveau de l'entrejambe, selon les informations communiquées par les pompiers. Alors qu'il voulait se rendre de lui-même à l'hôpital, les secours lui ont demandé de s'arrêter, à Parentis-en-Born, pour qu'il soit véhiculé en ambulance. Il a été hospitalisé à Arcachon.
     
     
     
    L’hélicoptère de la sécurité civile a été engagé à trois reprises, ce week-end, pour porter secours ou assistance à des chasseurs blessés ou bloqués dans les massifs montagneux et forêts. L’hélicoptère jaune et rouge est intervenu ce dimanche 20 septembre, aux alentours de 10 heures du matin, à Thollon-les-Mémises.

    L’équipe de secours a été engagé sur le côté sud de la station, pour sortir d’un mauvais pas un homme âgé d’une soixantaine d’années, bloqué sur un replat dans un secteur très escarpé alors qu’il tentait de s’approcher du lieu où se trouvait la dépouille du chamois qu’il avait abattu. Incapable de poursuivre sans se mettre en danger, le sexagénaire a été redéposé indemne sur un sentier un peu plus bas, à proximité d’un chalet d’alpage.

    L’hélicoptère a ensuite été engagé aux alentours de 12 h 30 sur la commune d’Héry-sur-Alby pour porter secours à un chasseur victime d’une chute d’une petite barre rocheuse suivie d’une glissade jusqu’au lit de la rivière, en allant récupérer son chien.

    L’homme âgé d’une trentaine d’années, souffrant d’un traumatisme dorsal, a été évacué à l’hôpital d’Annecy.

    Samedi 19 septembre, Dragon 74 était intervenu en milieu d’après-midi à Dingy-Saint-Clair pour prendre en charge un homme âgé d’une trentaine d’années souffrant d’une plaie importante au mollet après être retombé sur une branche en chutant.

     

    20/09/2020 : Landes : un chasseur prend un plomb dans le bas-ventre

    Ce dimanche 20 septembre, un chasseur de 65 ans a été pris en charge à Parentis-en-Born. Il s’agit du troisième accident de chasse du week-end

    Un sexagénaire qui était parti à la chasse a été amené par un de ses camarades sur le parking de l’Intermarché de Parentis-en-Born, où il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers. L’homme âgé de 65 ans aurait pris un plomb dans le bas-ventre. 

    Son pronostic vital n’est pas engagé, il a été transporté par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier d’Arcachon. Les enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Biscarrosse tentent de comprendre les circonstances de cet accident de chasse. La victime aurait été touchée suite à un ricochet. 

    Il pourrait s’agir du troisième accident de chasse de la même journée, dans les Landes. En effet, le matin à Aurice, deux personnes ont été touchées par des plombs dans les jambes. Au niveau de Liposthey, c’est le passager d’une voiture circulant sur l’A63 qui a été atteint par une balle dans l’épaule. Il pourrait s’agir d’une balle perdue tirée lors d’une battue.

     

    21/09/2020 : Gommegnies : un homme légèrement blessé par balle lors d’une partie de chasse

    Dimanche en fin d’après-midi, les secours sont intervenus pour un homme légèrement blessé, à l’occasion d’une partie de chasse.

    Les pompiers du Quesnoys sont intervenus à Gommegnies pour un accident en marge d'une partie de chasse. Sur place il découvre la victime debout en compagnie des gendarmes. Blessé sur le flanc gauche, l'homme de 66 ans a reçu une trentaine d'impact de plomb. Il sera pris en charge par le SMUR de Valenciennes.

     

    21/09/2020 : Sud-Gironde : son chien grièvement blessé à la tête d’un coup de fusil

    Le chien blanc, de race berger suisse, a été blessé au fusil de chasse. Il est chez le vétérinaire à La Réole, entre la vie et la mort. Sa propriétaire dépose plainte

    Un chien a été blessé d’un coup de fusil de chasse à la tête dimanche soir sur la commune de Sigalens, près de La Réole.  L’animal a pu rentrer chez lui vers 20 h 30, « la tête en sang », témoigne sa propriétaire Sarah Galéazzi.

    Naïko, le berger suisse blanc âgé de 3 ans, est soigné à la clinique vétérinaire de l’Horizon à La Réole depuis dimanche soir. 

    "Il a reçu 25 plombs de chevrotine tirée à bout portant dans la tête. Il a pris un plomb dans l’œil. Il y a très peu de chances qu’il s’en sorte", confie avec tristesse et colère Sarah Galéazzi. 

    La jeune femme va déposer plainte aujourd’hui à la gendarmerie de La Réole. Selon la maîtresse du chien, l’animal n’est pas agressif. "Il est tellement gentil, il n’y a aucune raison de lui tirer dessus. C’est inadmissible !"

    La propriétaire de Naïko a alerté plusieurs associations de défense des animaux, comme la Fondation Brigitte Bardot et L214.

     

    22/09/2020 : Seine-Maritime : découverte d’un charnier de sangliers en forêt d’Eu

    Une quinzaine de sangliers morts ont été découverts la première quinzaine de septembre 2020 en forêt d'Eu. Les résultats des analyses toxicologiques sont attendus cette semaine.

    Une quinzaine de sangliers morts, des marcassins et des bêtes adultes, entassés les uns sur les autres. C’est la macabre découverte faite en forêt d’Eu au cours de la première quinzaine du mois de septembre 2020.

    Le charnier a été repéré sur le territoire de la commune de Bazinval, en Seine-Maritime, dans le secteur de la Grande Vallée.

    Des faits passés presque inaperçus, jusqu’à ce qu’un habitant de la région, écœuré, poste une photo sur les réseaux sociaux vendredi 18 septembre 2020.

    Près de 300 cas !

    Selon ce lanceur d’alerte, contacté par téléphone, l’affaire, déjà sordide, serait d’une tout autre ampleur, avec « 283 autres cadavres retrouvés en forêt d’Eu ».

    Plusieurs hypothèses avancées

    Le charnier de Bazinval, lui, en compterait précisément dix-huit, avec des sangliers adultes (plus de 100 kg chacun !) recouvrant des petits.

    Sur les réseaux sociaux, les hypothèses sont nombreuses pour expliquer ce cimetière à ciel ouvert. Mais selon le lanceur d’alerte, aucune ne tient la route. Il explique :

    On parle de peste porcine par exemple. Ce n’est pas possible : les corps des sangliers auraient été plus éloignés les uns des autres, Et ils auraient été retrouvés près ou même dans un plan d’eau, cette maladie donnant soif.

    D’autres internautes évoquent une histoire de chasse :

    Un chasseur jaloux, ou mécontent d’être éliminé d’un lot, qui aurait mis du produit dans un agrainoir. Mais là, pareil : les cadavres auraient été éparpillés.

    Le témoin ajoute : « Rien qu’en voyant la disposition des corps, on remarque que ce n’est ni une histoire de vengeance, ni un chasseur jaloux ».

    L’homme avance en effet une tout autre hypothèse :

    Un cultivateur lassé des dégâts dans ses parcelles aurait pu les empoisonner et les mettre dans une remorque pour les jeter en forêt.

    Et pour expliquer les « 283 autres cadavres », il précise : « Les sangliers font des dizaines de kilomètres. Certains ont peut-être été empoisonnés, pas suffisamment pour décéder sur place, et sont allés mourir en forêt d’Eu ».

    Enquête et analyses toxicologiques

    Quinze jours après les faits, au lendemain de la photo postée sur les réseaux sociaux, la Fédération Départementale des Chasseurs de Seine-Maritime (FDC76), jusqu’alors silencieuse sur cette affaire, a publié un communiqué sur sa page Facebook.

    Contacté lundi 21 septembre 2021, son directeur Éric Coquatrix précise :

    Nous attendons les résultats des analyses toxicologiques cette semaine avant de réagir. C’est l’Office Français de la Biodiversité qui est chargé de l’enquête. En quarante ans de carrière, de tels faits ne sont jamais arrivés.

    Une odeur désagréable

    Aujourd’hui, les bêtes sont intransportables. Leur état de décomposition est déjà trop avancé. Plusieurs promeneurs parlent d’ailleurs d’une odeur pestilentielle dans le secteur.

    Enfin, l’automne étant propice aux balades en forêt, rappelons qu’il existe une procédure établie si malheureusement, vous découvrez vous aussi un animal mort à la suite d’une maladie ou d’un empoisonnement. Dans ce cas, il faut contacter l’Office Français de la Biodiversité, organisme qui regroupe, depuis le 1er janvier 2020, l’Agence française pour la biodiversité et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.

     

    24/09/2020 : Nouvelle vidéo de L214 dans un élevage de faisans des Deux-Sèvres

    Une nouvelle vidéo de l'association L214 dénonce les pratiques d'un élevage de perdrix et faisans à Missé dans les Deux-Sèvres. Des oiseaux destinés ensuite à être chassés, élevés dans de toutes petites cages et au bec entravé. L'élevage appartient à Gibovendée l'un des leaders du secteur.

    Sur les images, on voit des perdrix et des faisans enfermés dans de toutes petites cages se projeter contre les parois pour s'enfuir, entravés par des anneaux passés dans la cloison nasale pour éviter les blessures lors de bagarres. L'association L214 a filmé les pratiques d'un élevage à Missé dans les Deux-Sèvres.

    Des oiseaux destinés ensuite à être relâchés dans la nature pour être chassés. L'élevage appartient à Gibovendée, l'un des leaders du secteur. L'entreprise “produit”, sur plusieurs sites, pas seulement dans les Deux-Sèvres,  20 millions d'œufs à couver chaque année ainsi qu’un million d’oiseaux prêts à être lâchés. En France, 9 faisans chassés sur 10 sont issus de l'élevage. Alors forcément, sur le site de Missé qui recouvre plusieurs hectares, la production est intensive.

    "C'est de la chair à fusil, accuse Sébastien Arsac de L214, c'est très choquant, _ces oiseaux sont mutilés_, l'une des principales activités des employés de cet élevage c'est de ramasser les cadavres parce que les oiseaux se coincent parfois dans les cages, encore une fois on adapte les animaux à l'élevage intensive au lieu d'adapter l'élevage aux animaux." L'association, qui s'intéresse pour la première fois à ce type d'élevage, demande son interdiction par la loi. Comme Gibovendée réalise un tiers de ses ventes au Royaume-Uni,  L214 a aussi lancé une pétition pour demander à Eurotunnel de cesser de transporter ces perdrix et faisans, un engagement déjà pris par les compagnies maritimes qui font la liaison depuis la France.

    Contactée, la direction de Gibovendée n'a pas souhaité s'exprimer ce mercredi, elle devrait cependant communiquer ce jeudi.

     

    24/09/2020 : Tarn : des chasseurs condamnés pour avoir tué un aigle royal

    Trois hommes ont comparu ce jeudi devant le tribunal judiciaire d'Albi pour avoir abattu un aigle royal. Ils ont été condamnés à des peines d'amende.

    2020 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    28/09/2020 : Un militant anti-chasse agressé lors d’une chasse à courre en forêt d’Eawy

    Un militant anti-chasse a déposé plainte à Neufchâtel-en-Bray samedi 26 septembre 2020. Il a été frappé par des suiveurs lors d’une chasse à courre en forêt d’Eawy alors que lui-même participait à une action.

    Tous les samedis, des militants anti-chasse se postent « en observateur » en forêt d’Eawy où se déroule en saison, la chasse à courre, visant le cerf.

    Samedi 26 septembre pour la 2e journée de la saison 2020, une dizaine de militants étaient postés à divers points stratégiques : aussi bien sur les sentiers piétons que sur les pistes accessibles aux véhicules.

    « Nous sommes là pour voir comment cela se passe et surtout pour témoigner ensuite des pratiques sur les réseaux sociaux. Nous filmons, nous prenons des photos », témoigne l’un d’entre eux, venu du Havre. Il a rejoint l’an dernier le collectif AVA

    (Abolissons la vénerie aujourd’hui) de Seine-Maritime créée en 2018 pour tenter d’obtenir une interdiction de cette chasse ancestrale.

    Plaintes croisées

    Devenu rituel au fil des saisons, le face à face entre chasseurs et militants anti-chasse n’a jamais été cordial. Un cran semble néanmoins avoir été franchi samedi 26 septembre.

    « Un des jeunes de la section antichasse a été pris à partie par trois chasseurs surgis d’un 4x4. Il a été frappé et blessé et évacué au CHU de Rouen. Il a eu trois points de suture », explique ce militant qui a passé une partie du dimanche 27 septembre dans les locaux de la gendarmerie pour y déposer son témoignage.

    Le plaignant a été frappé à coups de pied, sa caméra Go-Pro ainsi que son talkie-walkie lui permettant d’être en contact avec les autres militants ont été volés.

    « On avait déjà connu des bousculades par des cavaliers ou des intimidations, mais ça, c’est la première fois. Les chasseurs sont moins nombreux que la saison dernière. Peut être une trentaine seulement venus de la société de vénerie du Rallye Roumare, mais je les trouve plus nerveux. »

    N’ayant pas été témoin directement de l’altercation survenue samedi 26 septembre en forêt d’Eawy, au lieu-dit du fond de l’Épinette dans la commune de Pommeréval, ce militant ajoute néanmoins que les chasseurs ont également porté plainte pour menaces.

    La brigade et la compagnie de Neufchâtel-en-Bray ont refusé de communiquer sur cette affaire se bornant à répondre laconiquement qu’une « enquête est en cours ».

    Elle a été ouverte pour « violences volontaires en réunion et vol », a indiqué le magistrat au parquet de Dieppe.

     
     

    Dimanche, vers 20h, un adolescent de 16 ans a perdu la vie lors d'un accident de chasse, au sud de La Rochelle, en Charente-Maritime.

    Selon Sud-Ouest, le garçon manipulait son fusil lorsque le coup est parti. Il a été mortellement blessé à la tête.

    La victime était titulaire d'un permis de chasse.

    Son demi-frère de 12 ans l'accompagnait et a assisté à la scène, rapportent nos confrères. Il est très choqué.

    Tout semble indiquer qu'il s'agit d'un triste accident.

     

    28/09/2020 : Opération de contrôle sur une espèce à enjeux : le tétras-lyre en Haute-Savoie

    Le dimanche 20 septembre 2020, date de l'ouverture de la chasse aux galliformes de montagne, les inspecteurs de l'environnement de l'Office français de la biodiversité (OFB) ont mis en place une opération de surveillance afin de veiller au respect des prélèvements par la chasse de ces oiseaux, et notamment le tétras-lyre.

    Le tétras-lyre, une espèce fragile, sous surveillance

    Les populations de cette espèce font l'objet d'un suivi constant et régulier mis en place depuis plusieurs décennies par l'Observatoire des Galliformes de Montagne, association regroupant plusieurs organismes œuvrant pour le maintien de ces populations ainsi que de leur habitat.
    Ces suivis indiquent que le statut de conservation de l'espèce est fragile. D'un point de vue réglementaire, les prélèvements sont autorisés dans le cadre d'un plan de chasse avec des quotas par territoire de chasse déterminés annuellement après avoir examiné le succès de la reproduction. Seul le tir des mâles est autorisé car leur nombre a moins d'influence sur le succès de la reproduction que celui des femelles, crucial pour le maintien de la population.

    Une priorité de l'OFB en Haute-Savoie

    La surveillance de la pratique de la chasse de ces espèces et le contrôle de leurs prélèvements font partie des priorités d'action de l'Office français de la biodiversité dans le département.

    Le service départemental de Haute-Savoie, avec l'appui du service de la Savoie et des agents des Réserves Naturelles, a ainsi mis en place une surveillance spécifique sur la commune des Contamines Montjoie, dans le secteur du col du Joly.

    Saisie, contravention et retrait de permis de chasser

    Dans la matinée, les agents ont contrôlé un chasseur qui venait de prélever et transporter un tétras lyre mâle sans dispositif de marquage « plan de chasse » réglementaire et surtout pour avoir également tué et transporté une femelle de cette espèce, ce qui est formellement interdit.
    L'arme ainsi que les oiseaux ont été saisis. Le contrevenant encourt des contraventions de 5ème classe pouvant aller jusqu'à 1500 euros chacune et le retrait de son permis de chasser.

     

    30/09/2020 : Dans le Perche, un chat mutilé par un piège à mâchoires

    Dans un petit village du Perche, une famille a eu la très mauvaise surprise de voir revenir son chat grièvement blessé aux pattes arrière.

    Il y a quelques semaines, au petit matin, un chat de 14 mois est rentré chez lui avec les deux pattes arrière déchiquetées. « Immédiatement, il a été pris en charge par la clinique vétérinaire de Mortagne-au-Perche (Orne) où il a dû être amputé de l’une de ses pattes grièvement blessées ».

    Selon la propriétaire de Calinou, « le vétérinaire qui l’a opéré a constaté que les multiples plaies de lacération ayant provoqué l’invalidité avaient vraisemblablement été causées par un piège à mâchoires. Ces blessures sont le signe de la volonté de l’animal de s’extirper du piège ».

    Des pièges prohibés depuis 1995

    Elle se renseigne et découvre alors que l’utilisation de tels pièges, longtemps destinés à la capture et à la destruction des renards, est formellement prohibée depuis 1995.

    Aujourd’hui, « le piégeage des renards est étroitement encadré par la réglementation. Il ne peut être effectué que par des piégeurs agréés par le préfet », a appris la propriétaire du chat mutilé.

    Concrètement, le piégeur, généralement un chasseur, doit obtenir le droit de destruction de la part des propriétaires des terrains où il va poser les pièges. Avant la pause, il faut obligatoirement faire une déclaration de piégeage en mairie et celle-ci doit être visée par le maire et affichée de manière officielle.

    Or, selon le maire de la commune concernée pour le cas de notre chat, il n'y a jamais eu de déclaration de piégeage déposée.

    De plus, réglementairement les pièges de deuxième catégorie susceptibles de tuer ne peuvent être tendus à moins de 200 mètres des habitations.

    La propriétaire du chat explique toutefois qu’elle n’a pas de preuve formelle de la présence d’un piège de ce type à proximité de son domicile. « Nous n’avons malheureusement pas retrouvé le piège, trop bien caché ou rapidement enlevé. Mais le vétérinaire et nous-même n’avons aucun doute sur l’origine des blessures occasionnées à notre chat ». Un sentiment renforcé par des témoignages d’habitants du même secteur qui ont également vu revenir un chat avec une ou plusieurs pattes mutilées.

    « Un réveil des consciences »

    Nous ne sommes pas sans ignorer le peu de sympathie des chasseurs et détenteurs de poulaillers envers les renards qu'ils considèrent comme des nuisibles, ni envers les chats qu'ils voient comme des prédateurs de petits gibiers. Mais cette divergence d'intérêts ne devrait permettre à quiconque de s'affranchir de ces règles élémentaires.

    Après beaucoup d’attention et de soins, Calinou va mieux. Bien que gravement blessée, sa deuxième patte arrière a été sauvée et le jeune chat réapprend à marcher, « et même un peu à courir », se félicite sa propriétaire avant d’appeler à un « réveil des consciences face à ces méthodes inutilement barbares. Malheureusement, en ce qui concerne le maire de notre commune, il serait déraisonnable d’attendre un quelconque rappel officiel à la loi de sa part ».

    Si cette habitante est en colère, c’est que le sort réservé à son chat est loin d’être isolé, localement ou ailleurs. Le site animal-cross.org recense de nombreux cas d’animaux domestiques blessés par des collets ou des pièges.

    Il est urgent de faire le nécessaire pour faire disparaître ces pièges horribles qui, au-delà de mutiler gravement des animaux, peuvent occasionner des blessures irréversibles à des enfants.

     

    02/10/2020 : La LPO Aura porte plainte après des tirs de chasseur sur des tétras lyre en Haute-Savoie

     

    Espèce en déclin dans la région, les tétras lyres sont toujours la cible de quelques chasseurs. C’est ce que dénonce la Ligue pour la protection des oiseaux Auvergne-Rhône-Alpes. 

    Dimanche 20 septembre 2020, indique la LPO Aura dans un communiqué, deux actes de chasse illégaux ont été verbalisés par l’Office français de la biodiversité. Un chasseur avait en effet effectué un tir sur un tétras-lyre sans dispositif de marquage réglementaire. Ainsi que sur une femelle tétras lyre, ce qui est formellement interdit. Les faits ont eu lieu sur le secteur de la commune des Contamines-Montjoie (Haute-Savoie).

    « La LPO Auvergne-Rhône-Alpes est scandalisée par ces actes de chasse illégaux », souligne l’association. Qui ne se contente pas de condamner, mais annonce également porter plainte dans l’espoir que les faits soient « sévèrement punis ». Les défenseurs des oiseaux n’oublient pas au passage de saluer le travail effectué par l’Office français de la biodiversité.

    « Depuis de nombreuses années, la LPO Aura s’engage pour la protection des galliformes de montagne et demande leur protection définitive », poursuit la structure.

    En octobre 2019, rappelle-t-elle, elle avait invité les citoyens à adresser des cartes postales au président de la République. Et ceci pour réclamer l’arrêt de la chasse au lagopède alpin. Un oiseau qui appartient, tout comme le tétras lyre, à l’ordre des tétraoninés. Et dont la présence diminue elle aussi dangereusement.

    Depuis de nombreuses années, la survie du tétras lyre comme de ses cousins préoccupe les défenseurs de l’environnement comme de la montagne. Les parcs naturels régionaux, à commencer par celui du Vercors et celui de la Chartreuse, essayent de maintenir les populations présentes sur la région alpine. Et appelle les usagers de la montagne à respecter leurs zones de quiétude et de refuge hivernal.

     
     
    Le braconnage serait en hausse cette saison, les autorités entendent bien multiplier les opérations de contrôle à l'image de celle menée ces derniers jours dans l'Arrageois.

    La gendarmerie et l’Office Français de la Biodiversité (OFB) ont mené ensemble une opération de contrôle des chasseurs dans les forêts de l’Arrageois.

    Il s’agissait essentiellement de lutter contre le braconnage qui serait en forte recrudescence depuis l’ouverture générale de la chasse.

    Ce n’est pas la première opération coordonnée de ce type, précise la Gendarmerie du Pas-de-Calais.

    En août dernier 5 personnes avaient été interpellées pour destruction d’espèce protégée.

    La Ligue Protectrice des Oiseaux (LPO) s’est depuis portée partie civile dans cette affaire et ces 5 individus seront prochainement jugés.

     

    02/10/2020 : Chiot Kinder abattu en Ardèche : le jeune chasseur condamné à quatre mois de prison avec sursis

    Ce vendredi matin, le tribunal correctionnel de Privas a condamné le jeune chasseur qui avait abattu le chiot de son voisin à quatre mois de prison avec sursis, 600 euros d'amende et 2.000 euros de dommages et intérêts pour le maître du jeune chien à Saint-Agrève (Ardèche).

    Dans son délibéré rendu ce vendredi matin, le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République : quatre mois de prison avec sursis, 600 euros d'amende, 2.000 euros de dommages et intérêts à verser au maître de Kinder. Les associations de protection des animaux recevront une somme de 200 € au titre des dommages et intérêts. L'homme qui a abattu le chiot en août 2019 à Saint-Agrève est un jeune chasseur. 

    Acte de cruauté

    Le fait de tuer un animal domestique est passible de 1500 € d'amende. Dans ce cas précis, le parquet avait estimé qu'il y avait eu acte de cruauté. C'est pour cette raison que le jeune prévenu s'était retrouvé devant le tribunal correctionnel et non devant le tribunal de police. En retenant l'acte de cruauté, le tribunal peut condamner à de la prison. C'est ce qu'il a fait en condamnant Paul à quatre mois de prison avec sursis. 

    Le chiot était assis sur un muret

    Lors du procès le 11 septembre dernier, Paul avait expliqué qu'il était agacé par les chiens errants. Ils les rendaient responsable de l'attaque du poulailler de ses parents.  Quand il a entendu aboyer, il est rentré chez lui, a mis sa carabine dans sa voiture et s'est dirigé vers la maison de son voisin. Le border-collie âgé de quatre mois était assis sur un muret. Il a tiré un premier coup de fusil, le chiot a hurlé puis un deuxième pour tuer le chien. Il a ensuite essayé de cacher le cadavre dans les buissons. 

     

    04/10/2020 : Un homme de 81 ans gravement blessé lors d'un accident de chasse ce dimanche à Moulézan

    Un homme de 81 ans a été blessé gravement à l'abdomen par un tir de fusil accidentel alors qu'une chasse se déroulait à Moulezan (Gard). La victime a été héliportée en état d'urgence absolue au CHU de Nîmes.

    Les sapeurs pompiers du Gard sont intervenus ce dimanche pour un accident de chasse à Moulezan (Gard) . Un homme de 81 ans a été victime d'un tir de fusil et se trouve gravement blessé à l'abdomen. Il a été transporté au CHU de Nîmes en état d'urgence absolue. 

    Les circonstances de l'accident restent à déterminer. 

     
     
    Un homme, âgé d’une cinquantaine d’années, se trouvait en action de chasse, ce dimanche matin, dans une forêt de Grandrupt-de-Bains lorsqu’il a glissé avant de se retrouver au sol. La carabine du quinquagénaire qui était ajustée à l’épaule a, durant la culbute, tiré un coup de feu et libéré une balle d’un calibre 338. Le projectile a traversé la fesse du chasseur.
    Les sapeurs-pompiers renforcés par une équipe du Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation) de Vittel ont médicalisé la victime sur place avant de la transporter au centre hospitalier de Remiremont sans que le pronostic vital ne soit engagé. Les gendarmes de Xertigny ont procédé aux constatations de cet accident qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques.
     
     
     
    Un homme de 81 ans a été blessé gravement à l'abdomen par un tir de fusil accidentel alors qu'une chasse se déroulait à Moulezan (Gard). La victime a été héliportée en état d'urgence absolue au CHU de Nîmes.

    Les sapeurs pompiers du Gard sont intervenus ce dimanche pour un accident de chasse à Moulezan (Gard) . Un homme de 81 ans a été victime d'un tir de fusil et se trouve gravement blessé à l'abdomen. Il a été transporté au CHU de Nîmes en état d'urgence absolue. 

    Les circonstances de l'accident restent à déterminer. 

     
     
    Un homme de 77 ans s'est grièvement blessé lors d'une chasse au sanglier ce dimanche à Villefranche-du-Périgord en Dordogne. Ce chasseur de la commune a glissé au moment où il armait son fusil. La balle lui a fracturé le poignet et l'a sérieusement blessé à la main.

    Un chasseur âgé de 77 ans s'est tiré accidentellement dans le poignet lors d'une chasse au sanglier ce dimanche 4 octobre à Villefranche-du-Périgord. Sérieusement blessée, la victime, originaire de la commune, a été transportée par hélicoptère vers le Centre hospitalier de Périgueux. 

    L'homme a glissé et le coup est parti

    Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée aux gendarmes de Villefranche-du-Périgord, l'accident s'est produit peu après 16h30 au lieu-dit "La Mouline haute" alors que le chasseur participait avec des amis à une chasse au sanglier. Apercevant le gibier, l'homme, qui se trouvait sur un talus, aurait glissé et serait tombé juste après avoir armé son fusil. Le coup serait parti tout seul, le blessant au poignet et à la main gauche. 

    Héliporté vers l'hôpital de Périgueux

    Prise en charge par les pompiers et le SAMU, la victime, qui souffrait notamment d'une importante plaie de la main gauche et d'une fracture du poignet a été évacuée par hélicoptère vers le Centre hospitalier de Périgueux. Un transfert vers le CHU de Bordeaux n'était pas exclu.

     
     

    Un chasseur de 77 ans faisait une battue quand il a glissé. Le coup est parti tout seul. 

    Un accident de chasse s’est produit à Villefranche-du-Périgord, dans le sud de la Dordogne, dimanche 4 octobre dans l’après-midi.

    Selon les premières constatations, un homme seul est en cause. Peu avant 17 heures, ce chasseur a chuté d’un talus, au lieu-dit La Mouline haute. Se faisant, il a déclenché un coup de feu accidentellement et s’est grièvement blessé à la main.

    La victime, âgée de 77 ans, souffre notamment d’une fracture du poignet causée par la balle de son fusil. Un héliportage vers l’hôpital de Périgueux a été jugé nécessaire par les sapeur-pompiers devant la gravité des blessures.

     

    05/10/2020 : Ce cerf, après avoir émerveillé les photographes, a été “tiré” par un chasseur dimanche soir

    Colère après le tir d'un cerf dans les Vosges

    «Tout ça pour accrocher ses bois sur un mur !»

    Après avoir émerveillé les photographes par sa stature et son brame puissant, ce cerf a été tué dimanche soir par des chasseurs.

    C'est un coup de gueule qui vient du coeur de la part d'un Photographe Vosgien. Après avoir fasciné pendant plusieurs jours le photographe par son brame puissant (c'ets la saison), et après avoir photographié sous tous les angles ce noble animal, le photographe nous apprend que ce roi de la forêt à été la victime de chasseur ce dimanche soir :

    Une dernière photo de ce joli 14 cors, qui nous a tenu plusieurs jours en haleine par ses rales puissants lors du brame ! Lorsqu'il sortait de sa forêt, le roi en imposait, la harde se tenait à carreau, et les jeunes daguets se mettaient à l'abri. !
    Il a été "tiré" dimanche soir !

    J'ai décidément beaucoup de mal à comprendre cette "chasse à trophée" ! Tout ça pour accrocher ses bois sur un mur ! Tellement simple de chasser le cerf en période de brame !

     

     

    07/10/2020 : Des chasseurs condamnés pour avoir abattu un aigle royal et dissimulé son cadavre

    Le tribunal judiciaire d’Albi (Tarn) a jugé trois hommes jeudi 24 septembre. Ils étaient soupçonnés d’avoir tué un aigle royal, une espèce protégée. Deux d’entre eux, des chasseurs, avaient tiré sur l’animal. Le troisième les avait aidés à dissimiler le cadavre. Ils ont été condamnés à payer des amendes.

    Trois hommes ont été condamnés jeudi 24 septembre par le tribunal judiciaire d’Albi (Tarn) pour destruction d’espèce protégée, rapporte La Dépêche du Midi. En décembre 2019, deux des trois prévenus avaient abattu un aigle royal en rentrant de la chasse près de Cadalen. Le troisième homme, le père d’un des chasseurs, les avait aidés à dissimuler la dépouille du rapace. Car les deux hommes avaient compris leur erreur en constatant la balise GPS installée sur l’oiseau.

    Les prévenus ont raconté à la barre qu’en rentrant de la chasse, ils avaient entendu des cris de volailles et que ces dernières étaient agitées dû à la présence de l’aigle royal. Ils ont assuré ne pas avoir reconnu l’animal dans un premier temps. Ils ont tiré pour que les pintades cessent de s’agglutiner et pour éviter qu’elles ne «meurent d’asphyxie», précise un chasseur. Ils se sont ensuite débrouillés pour cacher le cadavre et jeter la balise.

    L’aigle faisait partie d’un programme de suivi de l’espèce

    Cette dernière avait cessé d’émettre au moment de la mort de l’aigle royal, ce qui avait permis d’alerter l’office de la biodiversité, précise La Dépêche du Midi dans un précédent article. Elle avait aussi permis d’identifier le lieu où l’oiseau était mort. Le rapace, espèce protégée, était âgé d’un an. Il avait quitté l’Hérault pour rejoindre le Tarn.

    Avec 98 autres individus, il faisait partie d’un programme du Centre de recherches sur la biologie des populations d’oiseaux. Il n’avait pas encore eu le temps de s’accoupler et donc de se reproduire. Les prévenus ont été condamnés à des peines d’amende de 3000, 2000 et 1500. Ils devront également indemniser les associations qui s’étaient portées partie civile…

     

    09/10/2020 : Un chasseur de 48 ans grièvement blessé par un tir lors d'une partie de chasse au Poinçonnet

    Un chasseur de 48 ans a été blessé à la cuisse par un tir d'un autre chasseur, lors d'une partie de chasse au Poinçonnet vendredi après-midi. Selon les pompiers de l'Indre, il a été transporté à l'hôpital en état d'urgence absolue. Le parquet a ouvert une enquête.

    Un accident de chasse a eu lieu vendredi après midi en forêt du Poinçonnet, dans l'agglomération de Châteauroux. Un homme de 48 ans a pris une décharge dans la jambe, lors d'une partie de chasse au sanglier, à quelques centaines de mètres du rond-point de la croix rouge en direction d'Arthon. Il a été touché à la cuisse. Les secours ont été appelés en tout début d'après-midi. 

    La balle aurait ricoché contre du bois

    La victime a été transportée par le SAMU en état d'urgence absolue à l'hôpital de Châteauroux. Selon la maire du Poinçonnet, Danielle Dupré Ségot, qui s'est rendue sur place "La personne blessée était le traqueur, le sanglier qu'ils poursuivaient serait revenu vers lui. La balle l'aurait touché après avoir ricoché contre du bois".

    L'homme qui a reçu le tir serait originaire de Buzançais. Le parquet de Châteauroux a ouvert une enquête, et le tireur a été identifié. Il s'agit d'un homme, plus âgé que la victime. D'après les premiers éléments, il n'aurait commis aucune faute et aurait bien respecté son angle de tir. Il est très choqué par l'accident. Pour l'instant, les enquêteurs doivent tenter d'établir le déroulé des faits. 

     
     
    Un chasseur s'est grièvement blessé à la jambe en rechargeant son arme. Il a été hospitalisé dans un état grave.
    L'accident de chasse s'est produit peu avant 13 heures dans le Médoc. Un chasseur qui se trouvait sur la commune de Lesparre-Médoc, le long de la route départementale RD 3 a effectué une mauvaise manipulation alors qu'il rechargeait son arme.
     L'homme, âgé de 40 ans,  s'est alors tiré une balle dans la jambe, à bout portant. Il a dû être évacué par les secours, qui l'ont transporté dans un état grave sur le centre hospitalier de Pellegrin.
     
     
     
    L’émission «C à vous» sur France 5 a consacré un reportage sur la chasse à courre dans son émission du vendredi 9 octobre. Le sujet à été tourné non loin de Compiègne, le 3 octobre avec, d’un côté, le collectif «Abolissons la Vénerie Aujourd’hui» et de l’autre, l’équipage Rivecourt, habitué à chasser en forêt de Laigue, au nord de Compiègne.

    Interrogée, le maître d’équipage Florence de Lageneste l’a répété à plusieurs reprises. Pour elle, la vénerie n’est pas «rétrograde» et encore moins «cruelle.»

    Elle a interpellé ainsi le journaliste face à elle :

    – «Pourquoi cruel ? Un animal heurté sur une route, qui a une hémorragie interne et qui va mettre quatre jours à mourir, ce n’est pas cruel ?»

    – «Ça s’appelle un accident», rétorque le reporter.

    – «Oui, ça s’appelle un accident», répète Florence de Lageneste.

    Pour d’autres membres de l’équipage Rivecourt, il s’agit «d’un jeu» entre le cerf, le cheval et les chiens.

    «Les chevaux adorent la chasse, ça les rend dingues quand ils y sont, a insisté Pierre Varenne, autre responsable de l’équipage Rivecourt. Ils adorent être au milieu de chiens, de voir les animaux. Tout cela, c’est un rapport à la nature entre eux. Ça les regarde. C’est très vivant». Et si après cette journée le cerf meurt, il ne s’agit, aux yeux des veneurs, que «d’un jeu».

     

    11/10/2020 : Trois suiveurs seront jugés après une rixe en marge d'une chasse à courre dans le pays de Bray

    Trois personnes impliquées dans une rixe avec un militant anti-chasse à courre, le samedi 26 septembre 2020, dans la forêt d'Eawy, en Seine-Maritime, ont reconnu les faits. Ils feront l'objet d'une Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité au tribunal judiciaire de Dieppe.

    Après l’incident qui avait opposé un anti-chasse à courre à trois personnes accompagnant des chasseurs, le samedi 26 septembre 2020, en forêt d’Eawy, dans le pays de Bray, trois personnes seront jugées en CRPC (Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité) au tribunal judiciaire de Dieppe, a-t-on appris de source judiciaire. La date n'a pas été précisée.

    Une rixe à l'écart

    L’enquête de gendarmerie a conclu à une rixe n’opposant qu'un seul militant à trois suiveurs de la chasse, à la suite d'un échange de noms d’oiseaux. L’agression s’est produite au lieu-dit Le fond de l’Épinette, sur le territoire de Pommeréval.

    Il ne s’agissait pas d’une bataille rangée, indique la même source. Furieux d’être filmés, trois accompagnateurs de la chasse "en cours" avaient notamment dérobé une caméra et molesté son détenteur.

    Le collectif AVA

    Le militant, légèrement blessé, soutient le collectif AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui).

    Identifiés, les auteurs présumés du vol et des violences physiques ont été auditionnés par les gendarmes. Ils ont reconnu les faits.

     
     
    Relâché cette année dans le cadre d'un programme de conservation, ce majestueux vautour a été retrouvé criblé de plomb ce 11 octobre. La LPO porte plainte pour destruction d’espèce protégée.
    Dolomie était un jeune Gypaète barbu, une espèce de vautour rare et menacée. Né le 12 mars 2020 au Zoo de Tierpark (Berlin), il a été relâché dans l’Aveyron le 13 juin par la LPO. Le 11 octobre 2020, suite à l’alerte lancé par le GPS de l’oiseau, Dolomie a été découvert mort au bout d’une piste forestière sur le territoire d'une commune de Lozère, dans le Parc National des Cévennes.

    Le cadavre a été rapidement pris en charge en vue de la réalisation des protocoles d’autopsie et d’analyse. Dolomie présente une quinzaine de plombs de chasse (15) à la radiographie. Ces plombs n'ont pas touché des organes internes, mais ont provoqué la chute de l'individu avec hémorragie sous sternale, hémo péricarde et perforation de l’intestin, un petit bout d'os l’ayant percé pendant le choc. L'oiseau est donc décédé suite aux hémorragies internes.

    La LPO porte plainte pour destruction d’espèce protégée, délit punissable d'une peine de 3 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende.

    Ce n'est malheureusement pas la première fois qu'un gypaète est la cible de tir. Europe, un autre jeune gypaète relâché dans les Grands Causses en mai 2019, avait été retrouvé mort le 4 octobre de la même année. L’OFB a confirmé qu’il s’agissait d’une destruction volontaire, et l’enquête est toujours en cours… Layrou, relâché en 2013, avait été victime d'un tir volontaire dans le Lot en juin 2014. Benigno, un individu agé de 14 ans marqué en Espagne en 2000 a été abattu le 26 novembre 2013 dans les Pyrénées-Atlantiques. Et cette rubrique nécrologique n'est hélas pas exhaustive. 

    Depuis 2016, 33 gypaètes ont été réintroduits dans le cadre du programme de sauvegarde du gypaète soutenu par la Commission Européenne et coordonné par la LPO : le LIFE GYPCONNECT. Le retour des vautours participe au rétablissement d’un maillon essentiel des espaces naturels et pastoraux : la nécrophagie. En se nourrissant de cadavres d’animaux, ces charognards augmentent la capacité de résilience des écosystèmes en limitant les risques d’émergence et de dispersion de souches pathogènes et en participant à la restauration des sols (litière, biomasse du sol).

     

    13/10/2020 : Pyrénées-Orientales : "Il promenait son Titou en laisse quand un chasseur l'a tué d'une balle en pleine tête"

    Le petit chien a succombé au tir accidentel malgré les soins prodigués par un vétérinaire. Habitant Bompas, son propriétaire ainsi que l'association de protection animale Un Gîte, Une Gamelle de Rivesaltes ont déposé plainte.

     
     
    Le pêcheur qui tentait d’échapper à la police, ce mercredi, avec dans son coffre 87 bars pêchés aux abords de la centrale, a fait l’objet d’une alternative aux poursuites. Il devra verser 250 €.
    Dans la nuit mardi à mercredi, vers 2 h, un pêcheur a été interpellé par une patrouille de police, rue des Dunes à Gravelines, alors qu’il tentait de leur échapper en voiture, avec dans son coffre 87 bars pêchés illégalement dans les eaux proches de la centrale nucléaire.
     
     
     

    Deux hommes ont été arrêtés par les gendarmes et les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB), alertés par des habitants du Taillan-Médoc et de Blanquefort

    C’est une des volontés de Pierre Dubreuil nommé directeur général de l’Office français de la biodiversité (OFB) en janvier 2020:renforcer les actions en matière de police de l’environnement dans le cadre de la préservation des ressources naturelles et de lutte contre la perte de biodiversité mais aussi de surveillance générale des milieux naturels, de la faune et de la flore pour mieux les protéger. 

    Les inspecteurs de l’environnement ont désormais quasiment des prérogatives de police judiciaire pour mener des enquêtes. Jeudi dernier, les agents de l’OFB de la Gironde ont mené une opération avec les gendarmes à la suite de nombreux signalements de riverains de Blanquefort et du Taillan-Médoc se plaignant de nuisances sonores. 

    Fusils et magnétophone saisis

    Il s’agissait concrètement de salves de coups de fusil de chasse tirés au petit matin lors de la migration des turdidés.

    Les agents de l’OFB et les gendarmes de la brigade de Blanquefort ont interpellé deux individus après avoir repéré les deux braconniers qui utilisaient un magnétophone, ce qui est formellement interdit, pour attirer les grives. Les deux hommes, qui ne sont pas titulaires du permis de chasser, ont fait l’objet d’une procédure et comparaîtront devant la justice. Les fusils et le magnétophone ont été saisis et placés sous scellés.

     

    17/10/2020 : Haute-Savoie : un couple parti pour cueillir des champignons menacé par un homme armé d’un fusil de chasse

    Leur sortie automnale en forêt a tourné court. Jeudi 15 octobre, dans l’après-midi, peu avant 16 h 30, un couple venu se balader pour cueillir des champignons dans les bois longeant la voie ferrée, à proximité de la gare, a été menacé par un homme armé d’un fusil de chasse.

    Ils n’étaient pas encore descendus de voiture qu’un homme se garait à côté d’eux. « Il a ouvert son coffre et a sorti un fusil qu’il a pointé sur nous », raconte la femme habituée à venir se promener à cet endroit avec son compagnon.

    L’homme âgé d’environ 70 ans remet son fusil en bandoulière sur l’épaule et s’approche. « J’ai baissé la vitre, il s’est montré très agressif. Il nous a lancés « Ici c’est dangereux, ça tire gros alors dégagez, vous êtes des drogués, moi je suis chasseur », raconte la femme encore sous le choc.

    « On a eu peur »

    « On a eu peur et on n’a pas voulu faire d’histoire alors on est repartis mais cette attitude est intolérable. Il n’avait ni gilet fluo, ni tenue de chasse, juste un bonnet. Il est remonté dans son 4x4 vert et nous a suivis pour rentrer chez lui. »

    Domicilié sur la commune depuis une dizaine d’années, le couple profondément échaudé par sa mésaventure a écrit à la mairie. La gendarmerie a également été alertée.

     

    19/10/2020 : Un sanglier décapité et dépecé repêché dans le Vair, près de Neufchâteau

    C’est à une macabre découverte qu’a assisté ce promeneur ce lundi après-midi entre Domremy et Maxey-sur-Meuse : un sanglier d’une quarantaine de kilos environ, dépecé et coupé en deux dans le sens de la longueur, a été repêché dans un cours d’eau non loin des habitations.

    Il était un peu plus de 14 h lorsque ce promeneur qui emprunte le pont qui enjambe le Vair, sur un chemin de cailloux dit des Prays reliant le village de Domremy-la-Pucelle à celui de Maxey-sur-Meuse, distants seulement de quelques kilomètres donne l’alerte : « Un mouton dépecé se trouve dans le Vair. Il faut peut-être informer les bergers du secteur à qui il manquera peut-être une bête », prévient-il.

    À première vue, au regard de la morphologie de l’animal et notamment les pinces et les gardes, il s’agit davantage d’un gibier et notamment un sanglier. La bête gît par quelques centimètres de fond seulement, sur un fond pierreux, à la vue de toute personne qui emprunterait ce pont.

    L’animal est dépecé et coupé en deux, dans le sens de la longueur. Il pourrait peser une quarantaine de kilos environ. Décapité, il semble avoir séjourné dans une chambre froide si l’on en juge les entailles constatées à hauteur du tarse et du métacarpe ; avant d’être déposé là, dans le cours d’eau.

    Tué par balle ?

    Alertés, Daniel Arnould, le deuxième adjoint de la commune de Maxey-sur-Meuse et son premier magistrat, Pascal Jacquinet, se sont rendus sur place. À l’aide d’une pique, ils ont pu extraire la carcasse de l’animal hors de l’eau. L’animal présenterait un impact de projectile.

    Les élus ont décidé de prévenir la gendarmerie.

    Il y a quelques semaines, à la mi-septembre, une dizaine de sangliers avaient été retrouvés mutilés non loin de Senonges , déjà dans la plaine des Vosges. La fédération des chasseurs des Vosges avait porté plainte. Au début du mois de mai, le lundi 4, c’est à Hagéville-et-Roncourt que onze sangliers avaient été retrouvés morts. Enfin, il y a plusieurs mois, quatre sangliers, une femelle, deux jeunes et un autre spécimen avaient été retrouvés morts sur le bord de la route entre Domremy-la-Pucelle et Coussey. « Avec une balle dans la tête », affirme ce témoin.

    Dans ce contexte, plusieurs questions demeurent en suspens : pourquoi avoir tué, dépecé et décapité cet animal pour finalement le laisser dans un cours d’eau à la vue de tous ? Depuis combien de temps cet animal gisait là, dans le Vair ? Y-a-t-il d’autres sangliers tués dans ce secteur ?

     

    20/10/2020 : Saint-Etienne-de-Chigny : un lama dévoré par des chiens lors d'une chasse à courre

    Lundi, dix chiens s'en sont pris à un élevage de lamas alors que se tenait une chasse à courre à Saint-Etienne-de-Chigny. Un animal est mort.

    En fin de matinée, lundi, la propriétaire de l’élevage était chez elle à Saint-Etienne-de-Chigny, lorsque plus de dix chiens de chasse à courre, de grands Anglo-Français, ont fait irruption sur son terrain proche du bourg et se sont rués sous la clôture pour attaquer ses quatre lamas.

    "Nous n’avons pas chassé chez elle, les chiens sont sortis de chez moi, sont descendus dans les bois où se trouvaient des chevreuils", relate le maître d’équipage.
    Visiblement hors de contrôle, la meute a dévoré vivante Karena, lama de 5 ans. L’aide de voisins a certainement évité d’exterminer les trois autres animaux.

    Sous le choc, l’éleveuse dévastée est décidée cette fois-ci à donner suite à cet accident : "le carnage a été terrible, Karena [NDLR, le lama] est morte éventrée, les clôtures ont été détruites, le lieu de tonte dévasté, les autres lamas prostrés et moi terrorisée", réagit l'éleveuse.

     
     
    Deux hommes trentenaires ont été blessés au fusil de chasse, dont un grièvement, mardi soir, dans la commune de Vias-Plage. Un accident de chasse est retenu...

    Deux hommes âgés d’une trentaine d’années qui chassaient dans un terrain isolé, ont été blessés au fusil de chasse, dont un grièvement, mardi soir, dans la zone longeant le canal du Midi du Grand Rudel, entre Vias-Plage et le quartier de la Tamarissière, à Agde.

    L’alerte a été donnée vers 22h45 aux services de secours -sapeurs-pompiers du Sdis, Smur-Samu- et aux gendarmes. À leur arrivée, les deux blessés avaient reçu de tirs de cartouches -de la chevrotine- dans le ventre et les jambes. L’un d’eux a été hospitalisé dans un état grave.

    Une enquête de gendarmerie est en cours à la compagnie de Pézenas pour faire la lumière sur ce qui serait un accident de chasse…Les deux victimes ont expliqué qu’ils participaient à une partie de chasse nocturne, quand ils ont été atteints par des tirs de chevrotines.

    Quatre chasseurs à l’affût du gibier d’eau auraient soudain aperçu un sanglier et, auraient fait feu. Les deux tireurs indemnes ont été interpellés et sont entendus par les gendarmes. Le parquet de Béziers supervise les investigations.

     

    21/10/2020 : Marais audomarois : une plainte contre X, après la découverte d'un balbuzard blessé par un plomb de chasse

    Le Parc naturel des Caps et Marais d’Opale porte plainte contre X, pour "destruction d’espèce protégée". Le gestionnaire du Marais de Saint-Omer vise le chasseur qui a tiré sur un balbuzard. Ce rapace protégé a été retrouvé gravement blessé le week-end dernier, à Tilques.

    Le balbuzard pêcheur est une espèce rare -il n’existe plus que 90 couples en France- et protégée. Or, un de ces rapaces est actuellement soigné pour une blessure à l'aile, due à un plomb, dans une clinique vétérinaire de Wizernes, près de Saint-Omer.

    Avec ses 1,70 m d'envergure, l'oiseau a été retrouvé par un randonneur, le week-end dernier, à Tilques. Il a été visé par un chasseur. Et même s'il est encore trop tôt pour dire si ce rapace s'en remettra, le préjudice pour la biodiversité est bien là. C'est pour cela que le Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale dépose plainte contre X pour "destruction d'espèce protégée".

    Impossible de le confondre

    "C'est assez inadmissible d'avoir une espèce aussi patrimoniale qu'un balbuzard pêcheur qui, au XXIème siècle, se prend encore une cartouche, en période de migration dans le Marais Audomarois" se désole Luc Barbier, le responsable de la mission marais, au sein du Parc.

    Et impossible de confondre ce rapace  -tous les rapaces sont protégés- avec une espèce chassable. "Il fait entre 1,50 m et 1,70 m d'envergure", précise Luc Barbier. "Il ne mange que du poisson, donc on ne le trouve pas n'importe où et il ne chasse pas n'importe comment."

    "C'est soit quelqu'un qui avait une très très mauvaise vue, soit quelqu'un qui a fait un acte intentionnel."

    C'est la troisième fois que des balbuzards  -ou aigles pêcheurs- sont visés en 30 ans dans le Marais audomarois. "Une fois tous les 10 ans, c'est peu", reconnait Luc Barbier. "Mais quand on connaît le statut de la population, niveau national, on se dit que sur un petit territoire comme ça, ça fait beaucoup. Ce sont des actes qui sont de nature à remettre en cause la stabilité de la population au niveau national."

    Trois plaintes

    Dans sa plainte, le Parc naturel devrait être rejoint par la Ligue de protection des Oiseaux (LPO) et par le Groupement ornithologique du Nord (GON). Comme la destruction d'espèce protégée est un délit, le chasseur -s’il est identifié- encourt deux ans de prison et 150.000 euros d’amende.

     

    21/10/2020 : Un chasseur tire sur un chien en laisse et le tue !

    Titou, un chien de 3 ans tenu en laisse par son maître lors de sa promenade quotidienne, s’est fait tirer dessus par un chasseur (28/9/2020). Une plainte a été déposée et la Fondation 30 Millions d'Amis s'est portée partie civile. 30millionsdamis.fr a joint le maître dévasté.

    La liste des chiens blessés ou tués sous le coup des fusils de chasse continue tristement de s’allonger… Après Naïko, un croisé husky revenu chez lui avec plus de 50 plombs dans la tête, ou encore Olaf, un berger allemand tué avec une arme de chasse, c’est Titou qui a succombé après le tir d’un chasseur à Bompas, dans les Pyrénées-Orientales (28/9/2020).

    « Une faute impardonnable de tirer à l'aveugle à 10 mètres de nous »

    Une tragédie d’autant plus incompréhensible que le croisé Pinscher ratier blanc et roux était tenu en laisse par son maître alors qu’ils effectuaient leur sortie quotidienne ! « Je le tenais en laisse à côté de moi, raconte Pedro, le maître de 85 ans à 30millionsdamis.fr. Nous faisions notre promenade quotidienne de 3, 4 kilomètres. Titou adore ce type de promenade. Vu qu’il avait froid, il s'est mis au soleil puis je l’ai mis dans mon blouson pour le réchauffer. Je le repose et on marche. Et là, j'entends la détonation. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Je regarde sur le côté et Titou était à côté de moi. Il avait le corps et la tête avec du sang partout. J'avais peur. Je savais qu'il pouvait mourir. Mais j'ai voulu tout tenter pour le sauver. » 

    Sans plus attendre, le maître prend son chien dans les bras pour l’emmener chez le vétérinaire et prend quelques secondes pour reconnaître le chasseur qui aurait également pu le toucher. « Je ne comprends pas comment il n'a pas pu voir que j'étais là, s’émeut Pedro pour 30millionsdamis.fr. C'est une faute impardonnable d'avoir tiré comme ça à dix mètres de nous. Il aurait tout aussi bien pu me toucher. Je ne suis pas quelqu'un de méchant mais je pense qu'il faut qu'il y ait une justice.»

    Une plainte déposée et la Fondation 30 Millions d’Amis partie civile

    L’association de protection animale « Un Gîte, Une Gamelle » Rivesaltes a appuyé la plainte du maître tout comme la Fondation 30 Millions d’Amis qui se porte partie civile. « Nous étions tellement attristés quand nous avons appris la nouvelle, évoque Corinne Legrand, la présidente de l’association, à 30millionsdamis.fr. Nous avons beau retourner cette histoire dans tous les sens, c’est incompréhensible. Il faut lui enlever le fusil et le permis de chasse. Le maître était dévasté. Il a aussi eu peur qu’on le tue. »

    « Les chasseurs, ce sont 2% de la population qui s’approprient tous les espaces naturels, regrette l’avocate. Trop de gens ont peur de se promener. Ces accidents sont en hausse, les gens en ont ras-le-bol. Ce qui est arrivé à ce pauvre monsieur est scandaleux, d’autant plus qu’il aurait pu aussi être touché », fustige Me Véronique Valls, l’avocate de l’association contactée par 30millionsdamis.fr.

     

    23/10/2020 : NOGENT-LE-PHAYE - Chasse à la glu : treize chardonnerets mutilés arrivent à la Tanière

    Des oiseaux viennent d'arriver au Zoo-refuge La Tanière à Nogent-le-Phaye. Il s'agit de chardonnerets qui ont été saisis par l'Office français de la biodiversité. Plus de la moitié des quarante oiseaux saisis ont pu être relâchés, mais treize chardonnerets mutilés sont soignés sur le site animalier chartrain avant de pouvoir retrouver la liberté.

     

    24/10/2020 : Hautes-Alpes : un chasseur de 44 ans se fracture la jambe à Champoléon après une chute

    Un chasseur de 44 ans s'est fracturé la jambe ce samedi dans une crête entre Champoléon et Orcières. Originaire des Bouches-du-Rhône, l'homme a glissé sur des rochers avant de chuter et de se casser la jambe. La CRS de Briançon lui a porté secours en début d'après-midi, vers 14h, et l'a transporté à l'hôpital de Gap.

     

    25/10/2020 : Vendée : il est blessé à l'épaule lors d'un accident de chasse !

    Un accident de chasse a fait un blessé aujourd'hui à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

    Un accident de chasse a lieu ce midi, dimanche 25 octobre, au lieu-dit l’Orvraie sur la commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

    Les secours sont intervenus pour prendre en charge un homme de 52 ans ayant reçu une balle dans l’épaule.

    Les circonstances de cet accident ne sont pas connues.

    Les pompiers affirment que l’homme n’est pas gravement atteint, fort heureusement !

     

    28/10/2020 : Ils retrouvent leur chatte défigurée… par des plombs de chasse

    Une chatte de 4 ans a reçu 7 plombs dans le poitrail et à la tête. Soignée par la vétérinaire, elle a malheureusement perdu l’usage de son œil droit. Ses maîtres, choqués, ont porté plainte pour acte de cruauté contre un animal. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile.

    Cookie ne voit plus que d’un œil. Cette chatte de 4 ans, a malheureusement croisé un individu porteur d’une arme de chasse, à Éguilles, dans les Bouches-du-Rhône : l’animal, pourtant inoffensif, est rentré chez lui ensanglanté et terrifié sous le regard choqué de ses maîtres (15/10/2020).

    7 plombs ont traversé l’animal, l’œil droit touché

    « Avec mon mari, nous étions inquiets car elle n’était pas rentrée, témoigne Julie à 30millionsdamis.fr. Nous avons entendu miauler. Elle était cachée dans un buisson. Elle avait du sang partout. » Cookie est immédiatement emmenée chez le vétérinaire pour la soigner. « Nous pensions qu’elle s’était battue ou accrochée à un grillage, souffle la maîtresse. Mais en rasant les poils, la vétérinaire nous a appris qu’elle avait des plombs, dont un derrière l’œil droit. J’ai été extrêmement choquée. »

    7 plombs ont traversé l’animal qui a dû se battre contre la douleur les jours suivants et qui a perdu la vue d’un œil. Heureusement, Cookie semble se remettre sur pattes. « Elle ne mangeait plus, elle était complètement amorphe, détaille Julie. Elle a vraiment souffert. Mais c’est une battante et chaque jour, elle s’améliore ».

    Une plainte déposée, la Fondation 30 Millions d’Amis partie civile

    L’inquiétude n’est pour autant pas retombée pour ce couple qui a un enfant. « J’ai du mal à imaginer cette personne rentrer chez elle et se féliciter d’avoir plombé un chat, peste la maîtresse de Cookie. Et au-delà de cette cruauté, nous sommes choqués que cela arrive juste à côté de chez nous. Tous les voisins n’en reviennent pas. C’est très inquiétant ».

    Une plainte pour acte de cruauté sur un animal a été déposée et la Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile. Une enquête est en cours. Quant à Cookie, elle réapprend à vivre. 

    En pleine saison de chasse, les tirs en direction des animaux de compagnie se multiplient depuis quelques semaines. Si le berger suisse croisé husky Naïko a pu survivre malgré 50 plombs reçus, Titou, pourtant tenu en laisse, ou Olaf n’ont pas eu la même chance.

     

    02/11/2020 : Merville-Franceville-Plage. Le chasseur condamné pour avoir chassé avant l'heure réglementaire

     

    Pour chasse non autorisée en réunion, de nuit avec usage d'un véhicule et port d'arme, un homme comparaissait devant le tribunal judiciaire de Caen le 28 octobre.

    Vers 4 h du matin le 19 octobre 2018, les contrôleurs de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage observent des chasseurs dans un trou préalablement creusé à Merville-Franceville, les appeaux déjà en place et des fusils présents.

    Le souci, c'est que la chasse n'ouvre officiellement que dans deux heures, à 6 h. Le procès-verbal dressé aboutit au passage d'un contrevenant de 37 ans devant le tribunal judiciaire de Caen le 28 octobre 2020. Il répond de chasse non autorisée en réunion, de nuit avec usage d'un véhicule et port d'arme.

    L'homme proteste que les fusils n'étaient pas chargés, et que compte tenu de la fréquentation de l'endroit, y passer en voiture plus tard aurait été dangereux.

    Maître Caroline Dazel plaide la relaxe : "tous attendaient l'heure légale".

    Mais le tribunal considère que la présence de canards appelants constituait déjà un acte de chasse.

    Le prévenu écope de 500 € d'amende et perd son permis de chasse.

     

    02/11/2020 : Aix : des chardonnerets sauvés par la police municipale

    Les oiseaux, chassés à la glu, ont été sauvés un-extremis, et ramenés au poste, où un bénévole de la Ligue de protection des oiseaux devait les transporter jusqu'au centre de soins de l'association, dans le Vaucluse.

    Ils revenaient d'une patrouille de sécurisation des écoles, ce matin à Aix-en-Provence, lorsque vers 9h30, des policiers municipaux ont cru apercevoir un étrange manège dans un champ non loin de la fondation, Vasarely. À la vue du véhicule sérigraphié, un homme s'est soudain allongé dans les fourrés pour tenter de se dissimuler. Raté.

    Alors que les agents sortaient de leur véhicule pour contrôler le curieux individu, l'homme s'est brutalement relevé et à pris la fuite en courant. En fouillant les abords, en quête d'une explication à ce comportement un brin interlope, les policiers ont fini par découvrir une cage qui contenait un chardonneret, puis trois autres englués dans un piège.

    Les oiseaux, chassés à la glu, ont été sauvés un-extremis, et ramenés au poste, où un bénévole de la Ligue de protection des oiseaux devait les transporter jusqu'au centre de soins de l'association, dans le Vaucluse.

     

    03/11/2020 : Trois braconniers pris en flagrant délit de capture d’espèce protégée dans l’Ain

    Les inspecteurs de l’environnement du service départemental de l’Ain ont interpellé 3 braconniers sur la commune de Virignin début septembre, signale aujourd’hui l’Office français de la biodiversité (OFB). L’occasion de rappeler les risques encourus par les contrevenants dans un contexte d’érosion massive de la biodiversité.

    Suite à des renseignements transmis au service départemental de l’Ain, les inspecteurs de l’environnement de l’OFB ont déployé un dispositif de surveillance sur la commune de Virignin. La réactivité des équipes et leur bonne connaissance du terrain ont permis d’interpeler trois braconniers en flagrant délit.

    Braconnage d’espèce protégée

    Les trois individus profitaient de la période de sécheresse pour capturer des petits passereaux, concentrés autour des rares points d’eau pour s’abreuver. Les oiseaux étaient piégés sur des tiges de roseaux recouvertes de colle (gluaux). Trois chardonnerets élégants juvéniles, une espèce protégée, étaient pris au piège ce jour-là. Prisés pour leur beauté et leur chant riche et mélodieux, les chardonnerets peuvent se revendre (en toute illégalité) entre 50 et 150 € le spécimen.

    L’enjeu environnemental est important. La population de chardonneret, depuis les années 2000, a chuté de plus de 50 %. L’espèce est donc menacée et classée en danger sur la liste rouge des oiseaux nicheurs de France Métropolitaine établie par l’UICN (Statut VU – vulnérable).

    Lourdes sanctions

    Dans un contexte général d’érosion de la biodiversité, le Code de l’environnement interdit notamment la destruction mais aussi la capture des espèces protégées. La peine encourue pour ce délit est lourde : 3 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

     

    04/11/2020 : Un chevreuil retrouvé à Bar-sur-Seine sans ses bois

    Le chevreuil errait dans Bar-sur-Seine.

    C’est une bien sordide affaire qui s’est déroulée à Bar-sur-Seine, ce mardi matin.

    Wilfried Desrousseaux a découvert, dans la matinée, un chevreuil tétanisé qui errait en pleine ville entre une habitation du lotissement de la gare et la voie ferrée.

    Sans peine, il l’a approché et s’est aperçu qu’il lui manquait ses deux bois. Avec la policière municipale, ensuite, il a emmené l’animal à la clinique vétérinaire de la Haute-Seine. « Il ne s’est pas débattu, il était gentil, sans doute qu’il était rassuré avec nous   », confie Wilfried Desrousseaux encore abasourdi par cette découverte.

    Remise en liberté

    Un long moment dans le cabinet vétérinaire, le chevreuil est resté blotti dans ses bras, protégé par une couverture.

    Pour le vétérinaire, Benoît Verry, aucun doute possible, l’animal a subi un traumatisme : « Les deux bois ont été coupés à la même hauteur. Ce n’est pas l’époque où ils tombent et, de toute façon, c’est rarement les deux en même temps. Ça ne saignait plus et ça a même eu l’air d’être cautérisé. »

    Après avoir pris contact avec l’office de la chasse, avec le premier magistrat, comme l’animal ne présentait aucune autre blessure, il a été décidé de lui rendre sa liberté.

     

    04/11/2020 : Un Faucon crécerelle victime de braconnage au lycée agricole de Tilloy-lès-Mofflaines

    Ce 15 octobre 2020, Jessica Goudal, adhérente LPO, faisait parti du groupe d’étudiants du Lycée de Tilloy-lès-Mofflaine. Ensemble, ils inventorient l’habitat de la faune dans le cadre d’un exercice lorsqu’ils tombent sur le cadavre d’un Faucon crécerelle.

    Après radio, le verdict ne fait plus de doute: l’oiseau a été plombé: cinq plombs sont visibles sur la radio dont un plomb à la tête.

    La LPO62 porte plainte et rappelle à nouveau que la destruction d’espèces protégées est un délit puni de trois ans de prison et de 150 000 € d’amende. Une procédure judiciaire est en cours.

     

    05/11/2020 : Ardennes. Il avait tiré sur le chat de son voisin, un chasseur sanctionné

    Le tribunal de police de Charleville-Mézières (Ardennes) a sanctionné, mardi 3 novembre, un chasseur de Logny-Lès-Chaumont. Âgé de presque 70 ans, il avait tiré sur le chat de son voisin, en novembre 2019. Son permis de chasse a été suspendu et le septuagénaire devra payer une amende et des dommages et intérêt au propriétaire de l’animal.

    Le tribunal de police de Charleville-Mézières (Ardennes) a sanctionné, mardi 3 novembre, un homme résidant à Logny-Lès-Chaumont pour avoir tiré sur le chat de son voisin alors qu’il rentrait de la chasse. L’affaire avait été jugée en octobre dernier, rapporte L’Union.

    Les faits se sont déroulés le 24 novembre 2019. Selon la version du chasseur bientôt septuagénaire, il avait tiré sur l’animal en pensant que c’était un ragondin, une espèce nuisible. Grièvement blessé au flanc par les plombs, le félin a survécu mais reste encore aujourd’hui handicapé. Son propriétaire avait dépensé plus de 1 000 € chez le vétérinaire pour le sauver.

    L’arme confisquée

    Selon le voisin, l’homme aurait sciemment visé son animal de compagnie. Il s’interroge depuis sur les circonstances des disparitions successives de ses huit derniers chats. L’association de défense des animaux Stéphane Lamart, qui s’est portée partie civile dans cette affaire avec d’autres organisations, a de son côté pointé le danger de chasser à un âge avancé.

    Le chasseur a finalement écopé de 500 € d’amende pour mauvais traitement et 300 € pour non-respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique. Son arme a été confisquée et son permis de chasse suspendu pendant six mois. Il devra aussi payer plus de 3 000 € à son voisin et aux différentes parties civiles.

     

    06/11/2020 : Loches : son chien abattu d'un coup de fusil à bout portant, elle lance un appel à témoin

    Rajah, chien de race bas-rouge de six mois, a été victime d'un tir de fusil de chasse à bout portant lundi dernier près du stade de rugby à Loches. Les propriétaires lancent un appel à témoin.

    Rajah, chiot de six mois de race bas-rouge, a été victime d'un tir de fusil de chasse lundi 2 novembre, près du stade de rugby Jo-Maso, à Grand-Vau, à Loches.

    Amené en urgence chez un vétérinaire de la Ville, le chiot n'a pu être sauvé.

    Depuis lundi, les propriétaires de Rajah cherchent à comprendre ce qu'il s'est passé. Comment et pourquoi quelqu'un en est arrivé à prendre son fusil de chasse et à tirer à bout portant au niveau de l'arrière-train de leur chien ? 

    Le couple habite près du stade de rugby et du lycée Planiol. "On a un hectare de terrain avec un bois. Rajah se baladait dans notre terrain, allait dans le champ en face, raconte Julie Piot, sa propriétaire. Les gens la connaissaient. C'était un chien sociable. Elle n'avait que six mois".

    Une plainte déposée en gendarmerie

    C'est à la pause déjeuner de midi qu'elle découvre des traces de sang dans la maison, mais aussi dans la grange. "Elle s'était mise sur une botte de paille. On l'a mise dans la voiture, on a été aux urgences vétérinaires. Elle avait un trou de la taille de mon poing.  On a cru qu'elle s'était empalée ou quelque chose comme cela".

    La radio chez le vétérinaire confirmera la présence de plombs, bien concentrés au même endroit, ce qui amène à conclure à un tir à bout portant. 

    "Ce n'était pas possible de la sauver, Rajah a été euthanasiée en fin d'après-midi", raconte Julie Piot.

    Elle et son compagnon ont porté plainte en gendarmerie. "On n'a aucune idée de ce qui s'est passé. Près de chez nous, on entend des coups de feu. Je pensais que la chasse était encore autorisée, même chez des privés,  mais non", dit-elle.

    Julie Piot a posté un appel à témoin  sur les réseaux sociaux, avec photos de son chien et de la radiographie montrant les impacts du tir. Son appel a été déjà relayé plusieurs milliers de fois et suscite l'indignation des internautes. Elle a aussi diffusé dans les commerces une affichette pour recueillir des témoignages.

     

    Un accident de chasse est survenu ce vendredi 5 novembre dans la matinée à Saint-Jean-d’Illac, en Gironde. Selon les premières informations dont nous disposons, un adolescent de 16 ans a été pris pour cible par erreur par un autre chasseur. Il a été transporté à l’hôpital dans un état jugé grave. 
     

     

    La chasse de loisir est interdite en Gironde pendant le confinement

    Même si la chasse de loisir est interdite en Gironde pendant le confinement, il s’agit bien d’un accident de chasse qui s’est produit ce vendredi en fin de matinée à Saint-Jean-d’Illac.

    Deux cousins titulaires du permis sont partis chasser. L’un d’eux, entendant du bruit dans un buisson a tiré, blessant légèrement l’autre d’une gerbe de plomb. Une enquête pour violence avec arme a été ouverte.

     

    13/11/2020 : Six personnes condamnées à des amendes pour avoir tiré sur des hirondelles dans le sud du Cher

    Si l’hirondelle ne fait plus le printemps, sa chasse, interdite, remplit les casiers judiciaires de quelques chasseurs peu soucieux de leur environnement. Six jeunes gens du nord de la France, à cours de pigeons d’argile lors d’un ball-trap à Arpheuilles, en août 2019, sont soupçonnés d’avoir tiré sur tout ce qui volait autour d’eux.

    « Un carnage grossier pour s’amuser à tirer », résumait, jeudi matin, derrière son masque, Sylvie Barucco, la présidente du tribunal correctionnel de Bourges.
    Espèces menacées Des hirondelles, espèce protégée, des tourterelles turques, des pigeons ramiers et une belle aigrette aux plumes blanches ont été criblés de plomb de 7 millimètres. De la grenaille de plomb interdite d’usage pour la chasse dans les zones humides : les prévenus tiraient au-dessus d’un plan d’eau.

    Les six chasseurs, tous âgés de 21 ans, ne sont pas descendus de la région Hauts-de-France pour prendre une leçon de chasse. S’ils étaient venus, ils auraient écouté un agent de l’Office français de la biodiversité (OFB) du Cher. Ce dernier a comptabilisé une quinzaine de cadavres d’hirondelles (sans compter ceux tombés dans le plan d’eau), d’autres de colombidés et une aigrette… jetée à la poubelle !

    « Nous sommes en pleine nouvelle extinction de masse des espèces, a insisté l’agent de l’OFB. Les hirondelles rustiques et de fenêtres sont des espèces quasi menacées. En août, nous étions en pleine reproduction. Les oisillons étaient dans leur nid. Certains ont dû mourir faute de revoir leurs mères. » Les six prévenus, aux casiers judiciaires vierges, sont étudiants dans le domaine agricole. Ils mettent cette folie sur le compte « de l’effet de groupe », a plaidé leur avocat, Me Antoine Fourcade.

    « Le plaisir de détruire »

    De son côté, l’avocat de la Fédération départementale de la chasse, Me Pascal Vernay, a tenu à faire la différence entre les bons chasseurs et les mauvais chasseurs. Ces derniers, clairement désignés à travers le groupe des six, ont cumulé les entorses : pas de permis valable pour certains ; pas d’assurance ; tir à plomb – pratique interdite – sur des espèces protégées, dans une période où seule la chasse aux canards était ouverte. Pour Me Vernay, « ils n’ont strictement rien à faire dans le cercle des chasseurs ».

    Le procureur de la République de Bourges, Joël Garrigue, n’en pensait pas moins : « On ne s’amuse pas avec la vie d’une espèce animale pour le simple assouvissement de son plaisir personnel, celui de détruire et de jeter ensuite sa proie à la poubelle. » Le parquet a requis deux mois de prison avec sursis, 500 euros d’amende, le retrait des permis de chasse et la confiscation des armes.

     

    14/11/2020 : Chasse illégale près de Dozulé : amendes et permis retirés pour deux chasseurs

    Deux chasseurs ont été condamnés mardi 10 novembre 2020 par le tribunal de Lisieux (Calvados). Des agents de l'ONCFS avaient constaté des pratiques illégales à Brucourt (Calvados).

    Le tribunal de Lisieux (Calvados) a rendu mardi 10 novembre 2020 le délibéré d’une affaire évoquée le 13 octobre 2020 et mettant en cause des chasseurs de gibiers d’eau. 

    Le 19 octobre 2019 vers 22 h, c’est par un tonitruant « C’est les cow-boys ! » que des chasseurs regroupés dans un gabion situé au niveau de la commune de Brucourt (Calvados) près de Dozulé avaient accueilli les fonctionnaires de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    Deux oiseaux protégés morts

    Outre la familiarité de l’accueil, les policiers de l’environnement avaient relevé un certain nombre d’infractions à la législation applicable en matière de chasse en zones humides à l’encontre de deux des hommes présents. Tout d’abord, deux volatiles Tadornes de Belon appartenant à une espèce protégée étaient posés morts sur le sol.

    Poursuivant leurs investigations, ils avaient constaté que les fusils étaient chargés de grenailles de plomb interdite pour ce genre de chasse, les plombs qui n’atteignent leur cible pouvant peuvent rendre malades les volatiles qui les ingèrent. De plus, les fonctionnaires avaient dénombré 120 canards appelants alors que leur nombre est limité à 100. Parmi eux se trouvaient deux sarcelles du Chili, des espèces d’appelants non autorisées. « Ils sont susceptibles d’attirer les mâles, commente le représentant de l’ONCFS présent au tribunal. Vous déviez un peu le jeu. »

    Concernant l’utilisation prohibée de grenailles de plomb, les mis en cause expliquent que les cartouches en acier blessent les volatiles alors que les billes de plomb les tuent. Une pratique qui – de même que le recours à un nombre d’appeaux supérieur à ce qui est autorisé – serait, selon eux, largement répandue parmi les chasseurs.

    Ne pas confondre les canards sauvages

    L’avocat de la fédération départementale des chasseurs du Calvados martèle que les chasseurs sont là « pour protéger l’environnement » et dénonce des infractions graves.

    Il sont aguerris. Ils savent qu'il est indispensable de procéder à l'identification des animaux avant de faire feu. C'est en toute connaissance de cause qu'ils portent atteinte à la biodiversité. 

    Avocat de la fédération de chasse du Calvados

    Pour l’avocat des chasseurs, il est vraisemblable que, dans l’obscurité, ses clients ont confondu des Tadornes de Belon avec des canards classiques. Me Piro souligne que cette espèce de volatiles qui compte environ 700 000 individus dans l’Hexagone ne serait pas vraiment en voie de disparition.

    Les armes confisquées

    Les mis en cause âgés tous les deux de 40 ans ont été relaxés du délit de destruction non autorisée d’animal d’espèce protégée. Ils sont condamnés chacun à 300 € d’amende délictuelle, à trois amendes de 135 € chacune, au retrait du permis de chasse pendant 18 mois et à l’interdiction de détenir une arme pendant un an.

    Ils devront payer solidairement 450 € à la Fédération départementale des chasseurs du Calvados et 200 € à l’ONCFS qui se sont porté parties civiles, et 900 € pour leurs frais d’avocat. L’affaire est renvoyée sur intérêt civil au 8 janvier 2021 pour chiffrer le préjudice subi par l’Association protectrice des animaux sauvages. Leurs armes ont été confisquées.

     

    15/11/2020 : Ardèche : un charnier découvert par les anti-chasse à Bidon

    Début octobre, à Bidon (Sud-Ardèche), un charnier a été découvert par un membre de l’association Ardèche Drôme défense animale (Adda), qui promenait son chien. Des peaux et des viscères de sangliers avaient été jetés dans une crevasse non loin de la maison des chasseurs. « Ce comportement est irresponsable et c’est une infraction au code de l’environnement passible d’une amende », prévient Jean-Louis Chuilon, président de l’Alliance des opposants à la chasse (AOC).

    L’AOC a signalé le problème à la mairie et aux services vétérinaires du Département. « Dans un tel massif calcaire, les eaux s’infiltrent jusqu’aux nappes phréatiques. Un dépôt comme celui-ci peut polluer dangereusement. » L’association a d’ailleurs déposé plainte pour atteinte à l’environnement et à la santé publique.

    « Nous présentons nos excuses »

    À l’Association communale de chasse agréée (ACCA), on reconnaît une erreur. « Nous avons nettoyé le trou le samedi 10 octobre. Le propriétaire nous a demandé de le boucher », explique Vincent Herrero, le président de l’ACCA qui compte environ 70 chasseurs.

    Lors d’une réunion extraordinaire du conseil d’administration, les chasseurs ont acté l’achat d’un bac d’équarrissage. En attendant, ils utiliseront celui de l’ACCA de Saint-Marcel-d’Ardèche. « Nous présentons nos excuses pour cette affaire », ajoute le président de l’ACCA.

    Brigitte Dumarché, maire de Bidon, n’a pas porté plainte. « Je préfère quand les affaires se règlent à l’amiable. »

     

    15/11/2020 : Des promeneurs pris au beau milieu d’une chasse au parcours de santé

    Plusieurs promeneurs se sont retrouvés au beau milieu d’une chasse ce dimanche matin. Chasse qui avait lieu sur le site du parcours de santé et qui avait semble-t-il joué les prolongations.

    De promeneurs qui se sont donc faits une bonne frayeur et qui décolèrent pas. La question qui se pose est donc la suivante : la chasse avait-elle le droit de se dérouler sur ce site, qui plus est en dehors de l’horaire prévu par une autorisation définie jusqu’à 10 h 30 ? Pour ce qui est des promeneurs, ils étaient à priori tous dans le cadre de la fameuse attestation de sortie dérogatoire, à savoir : « Déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie. » De sortie sur un sentier entretenu, balisé et relativement plat, ils ne prenaient pas non plus de grand danger…

    « Il y avait semble-t-il un panneau indiquant la chasse jusqu’à 10 h 30 nous a dit un autre promeneur. Panneau que nous n’avons pas vu à notre arrivée et notre retour de promenade car nous sommes arrivés après 10 h 30. Le panneau avait donc sans doute était retiré à ce moment là, donc je ne me suis pas méfié, et pourtant ça continuait de tirer ! » confie ce promeneur qui était avec ses deux enfants. Et d’ajouter : « De retour à mon domicile, j’ai appelé la Gendarmerie qui m’a confirmé que les chasseurs avaient bien une autorisation pour chasser en forêt, mais semblait également surprise qu’il puisse y avoir une chasse sur ce  parcours de santé qui est tout de même dédié à la promenade… Le Gendarme m’a dit qu’ils allaient se rendre sur place, mais que les chasseurs auraient sans doute quitté les lieux entre temps puisque j’avais eu une petite conversation avec l’un d’entre eux... » Bref, la question demeure en suspens, que prévoit exactement la lois ?  Pour l’heure, la seule chose qui est sûre, c’est que promeneurs et chasseurs font rarement bon ménage et ne devraient pas pouvoir se croiser sur un même sentier pour des raisons évidentes de sécurité…

     

    15/11/2020 : Isère : un chasseur grièvement blessé après une chute

    Les secouristes en montagne sont intervenus, samedi en fin de journée dans la commune de La Chapelle-du-Bard pour porter secours à un chasseur.

    Ce dernier, vraisemblablement entraîné par son chien ayant flairé un animal, a chuté avant de glisser sur une cinquantaine de mètres dans le secteur du ruisseau du Buisson.

    Polytraumatisé et ayant perdu connaissance, l’homme de 47 ans a été pris en charge par les hommes du Peloton de gendarmerie de haute montagne et médicalisé par le médecin du Samu.

    Il a ensuite été héliporté par la Sécurité civile au CHU Grenoble Alpes où il a été admis dans le service de déchocage.

    Ses jours ne seraient pas en danger.

     

    16/11/2020 : Verdille: un chasseur de trente ans blessé par un sanglier lors d’une battue "confinée"

    Un chasseur de trente ans a été sérieusement blessé lors d’une battue à Verdille. Il a failli perdre une jambe. Pendant le confinement, la chasse est interdite. Sauf les battues au sanglier qui saccagent les cultures.

    Le confinement a condamné la chasse loisir. Pas les battues aux sangliers qui n’ont pas cessé de faire des dégâts aux cultures. Un jeune chasseur, Laurent F., 30 ans, de Barbezières en a fait les frais mardi dernier, en milieu d’après-midi. Lors d’une battue, il a failli y laisser une jambe face à un "cochon méchant". Grièvement blessé, il a dû être transporté au CHU de Poitiers.

     
     
    Un chasseur en a blessé un autre, ce lundi 16 novembre 2020, lors d’une partie de chasse à Luché-Pringé (Sarthe). L’homme a été transporté à l’hôpital du Bailleul.
    La partie de chasse autorisée s’est terminée à l’hôpital du Bailleul, ce lundi 16 novembre 2020. Un homme de 69 ans a été blessé par balle alors qu’il était en train de chasser sur des terres de la Luché-Pringé, non loin de La Flèche (Sarthe). Il a été touché à la jambe. Le tireur, un homme de plus de 70 ans, « a tiré alors qu’il n’aurait pas dû et a blessé un autre chasseur », précise la gendarmerie de La Flèche. Les jours de la victime, évacuée au Pôle santé Sarthe et Loir, ne sont pas en danger.
     
     

    Le pire a été évité : une balle perdue lors d’une battue aux sangliers a fini sa course dans une maison. Christine raconte.

    La balle aurait été tirée à 380 m de la maison des Bonnet, traversant une ancienne truffière,  puis six couches de plâtre. Un événement improbable, mais réel. L'enquête est en cours. Photo Valérie Suau
    Diabolique. Voilà comment Christine Bonnet et son mari qualifient la trajectoire de la balle qui a atterri dans leur séjour. Reste que samedi 7 novembre, il leur a bien fallu admettre qu'une bonne étoile veillait sur la tête de Christine qui, à quelques secondes près, aurait pu être gravement touchée. Elle raconte : "Il était un peu plus de 10 heures, je faisais mon ménage quand j'ai entendu une explosion dans le couloir. Il y a eu un nuage de fumée, je pensais que c'était l'aspirateur, mais quand j'ai vu un trou dans la porte coulissante du placard et un autre dans le mur en face, j'ai compris que c'était une balle.

     

    17/11/2020 : Un chat éventré par un piège de chasse !

    Un chat de 13 mois a été retrouvé avec un collet de chasse autour des pattes et le corps lacéré de toutes parts à Divion (62). Le vétérinaire – qui a dû abréger les souffrances du pauvre animal – a constaté une « lésion d’éventration probablement d’origine criminelle ». Une plainte a été déposée et la Fondation 30 Millions d’Amis a joint la maîtresse de Princesse, dévastée par sa disparition.

    « C’est une barbarie, il faut que cela cesse ». Maryline ne peut retenir ses larmes au moment d’évoquer la vision d’horreur de son chat miaulant de souffrance après avoir été éventré par un piège de chasse à Divion (62) (12/11/2020).

    Un acte probablement « criminel »

    Princesse, 13 mois, se trouvait sur le rebord de la fenêtre quand sa maîtresse le découvre un collet sur le train arrière. « Il miaulait, mais pas comme d’habitude, témoigne Maryline contactée par 30millionsdamis.fr. Sa peau était décollée de ses pattes. Les flans étaient arrachés et les entrailles sorties… C’était horrible. Rien que d’en parler, j’en ai encore la chair de poule. » La famille se précipite chez le vétérinaire. Mais il est malheureusement trop tard et le médecin doit mettre fin aux souffrances de l’animal.

    Selon le praticien, Princesse présentait une « lésion d’éventration probablement d’origine criminelle ». Le collet serait homologué (et donc numéroté) ce qui permettrait de remonter jusqu’au piégeur. Ce piège prévu pour capturer des renard aurait toutefois été resserré pour atteindre des animaux plus petits… comme les chats.

    « J’ai cherché à contacter les chasseurs qui m’affirment qu’il n’y avait pas de piège autour de mon domicile, explique Maryline. Mais le vétérinaire m’a bien dit qu’il était impossible que Princesse ait parcouru plus de 200 mètres dans cet état. Je me sens impuissante. On ne peut pas faire autant de mal à un animal. C’est inhumain ! »

    « Il faut que ce massacre s’arrête »

    Une plainte pour « acte de cruauté et sévices graves » a été déposée et la Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile. Mais le vide laissé par la disparition de Princesse est irrémédiable : « Nous l’avons récupéré alors qu’il était tout petit, se souvient Maryline, la voix tremblotante. Nous l’avons soigné. Je ne peux pas m’enlever ces images de la tête. Il faut que ce massacre s’arrête. C’est pourquoi je ne lâcherai pas. Il ne faut pas que cela arrive à d’autres chats. »

    Le cas de Princesse n’est malheureusement pas un acte isolé : le 30 septembre 2020, un chat était lui aussi revenu chez sa maîtresse le corps lacéré par un collet à Cambrai, dans le Nord. En mai 2020, le président de la Fédération de la chasse Willy Schraen avait créé la polémique déclarant que le piégeage des chats « serait une bonne chose » sans que l’on sache si certains chasseurs ont mis cette menace à exécution.

     

    17/11/2020 : Côte-d'Or : des têtes, des abats de sangliers et un marcassin retrouvés dans une rivière

    Une habitante de Spoy, en Côte-d'Or, alors qu'elle se promenait à proximité de son domicile dimanche, a retrouvé au fond de la rivière Tille "cinq têtes de sangliers, des abats, des morceaux de peau et un marcassin".

    Une femme a fait une macabre découverte, dimanche, alors qu’elle se promenait près de son domicile, à Spoy, en Côte-d'Or. Elle a découvert dans la rivière la Tille "cinq têtes de sangliers, des abats, des morceaux de peau et un petit marcassin" indiquent nos confrères du Bien Public.

    "Actions irresponsables pour des raisons sanitaires évidentes"

    Alertés, les gendarmes se sont aussitôt rendus sur place. Ils ont ouvert une enquête qui devra déterminer quand et par qui ces abats ont été abandonnés dans le cours d'eau.

    Mardi, la fédération des chasseurs de Côte-d’Or a dénoncé "fermement ces actes" dans un communiqué . Un texte dans lequel l'organisation indique "se désolidariser de ce genre d'actions irresponsables pour des raisons sanitaires évidentes – et s’il s’avère qu’un chasseur en est à l’origine - totalement contraire à une chasse éthique et responsable qu’elle prône". Elle rappelle qu'elle œuvre depuis plusieurs années à "l’enlèvement et le traitement des déchets de venaison" afin de "réduire à la fois les risques épidémiologiques et de limiter les gênes aux autres usagers de la nature". "Dans les secteurs à enjeu sanitaire, la collecte est rendue obligatoire, et dans les autres zones, la fédération incite fortement et accompagne ses sociétés de chasse à s’équiper de bacs et faire évacuer les viscères par l’équarrissage."

     

    18/11/2020 : Oise. Des chasseurs mangeaient et buvaient sans respect des mesures-barrières, la préfecture sévit

    La préfecture de l’Oise a complètement interdit la chasse dans deux communes du département à la suite de violations des règles sanitaires le week-end dernier par des chasseurs qui ont organisé des repas collectifs.

    Les chasseurs de Grandru et Morienval, deux communes de l’Oise, sont dans le viseur de la préfecture d’après un communiqué diffusé ce mercredi. « La préfète de l’Oise a pris connaissance avec consternation de deux manquements graves aux règles sanitaires rapportés par des inspecteurs de l’Office français de la biodiversité » samedi 14 novembre : « Des regroupements avec repas collectifs et bar ouvert avec distribution d’alcool, sans respect des mesures-barrières et notamment de l’obligation du port du masque ».

    Les indicateurs de l’épidémie restent « préoccupants » dans le département

    Pour mémoire, en cette période de confinement pour tenter de contenir l’épidémie de Covid-19, seule la chasse de régulation de la faune sauvage est autorisée, pour certaines espèces, et tous les regroupements et repas pris en commun sont proscrits. À la suite de ces manquements, la préfète de l’Oise, Corinne Orzechowski, a décidé de frapper fort. Elle a interdit « de pratiquer tout type de chasse, même de régulation de la faune sauvage » dans les deux communes concernées.

    Elle rappelle que les indicateurs de l’épidémie restent « préoccupants » dans le département avec, au 13 novembre, « des taux d’occupation en réanimation Covid de 64 % et d’occupation totale en réanimation de 82 % dans la région ».

     

    18/11/2020 : Des chasseurs déconfinés en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne. Audience le 26 novembre à Nantes

    Plus encore qu’ailleurs, les préfets de Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire et de Mayenne dépassent les bornes ratifiant quasi aveuglément les demandes des chasseurs ! Trois arrêtés préfectoraux, pratiquement copie conforme les uns des autres, sont parus début novembre, autorisant les chasseurs à déroger au confinement, et à massacrer tous types d’animaux, notamment les grands cormorans, pourtant protégés ! Un scandale. Nous les attaquons au tribunal administratif de Nantes en vue de les voir suspendus en urgence, et de les faire ultérieurement annuler sur le fond, pour excès de pouvoir. Audiences prévues pour les trois départements à Nantes le 26 novembre à 14 h.

    Sans surprise, à la suite de la publication de la circulaire ministérielle autorisant la chasse « de régulation » pendant le confinement, les arrêtés préfectoraux ont poussé tels des champignons. Le président de la Fédération nationale des chasseurs, non content de ce privilège, cherche à obtenir encore plus de dérogations pour ses ouailles, apparemment sans considération aucune pour la santé et la survie de son prochain...

    Un droit de tuer permettant de ne pas respecter le confinement

    Ainsi, dans les trois départements, les chasseurs (y compris venus de départements voisins), auront la possibilité de cocher la case « Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative » de leur autorisation de sortie, voire se verront distribuer une dérogation de la part de la Fédération des chasseurs, pour tirer sur la plupart des animaux vivant là en toute quiétude. Il est invraisemblable que l’ensemble des amateurs de sports de nature soient confinés, à l’exception de personnes qui sont armées !

    De « nuisibles » à « protégés », tous les animaux sont logés à la même enseigne : bons à être abattus

    Outre les animaux considérés comme « nuisibles » par les chasseurs et pudiquement nommés « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts », toujours les premiers à subir les tirs incessants des obsédés de la gâchette, chaque département a autorisé de tuer ceux qui sont enregistrés comme « grand gibier », et même des oiseaux se faisant de plus en plus rares en France !

    En Loire-Atlantique, l’arrêté préfectoral du 6 novembre 2020, et dans le Maine-et-Loire et en Mayenne, ceux du 5 novembre 2020, autorisent tous trois « la régulation du grand gibier (sangliers, cervidés) ; [...] le tir du renard lors de battues aux sangliers et chevreuils » ; [...] la régulation des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts [pour lesquels la préfecture de Mayenne précise qu’ils sont les renards, ragondins, rats musqués, corbeaux freux, corneilles noires, fouines et pies bavardes] ; [...] et enfin, la destruction à tir des grands cormorans ».

    Une suspension à obtenir d’urgence car pour les individus concernés, c’est une question de vie ou de mort

    La suspension de tels arrêtés, si favorables aux intérêts des chasseurs dans une période si critique pour l’ensemble des Français, est par-dessus tout, une question de vie ou de mort pour les individus concernés et leurs écosystèmes. Une annulation a posteriori ne permettra pas de réparer les « destructions » illicites qui seront réalisées. Et comme toujours, la justification d’une telle mesure à l’encontre des animaux n’est adjointe d’aucun élément de preuve de l’existence d’une surpopulation, de dégâts, ou même de l’espèce responsable de ces derniers... Enfin, les arrêtés, pris en toute hâte, ne respectent pas la procédure, car ils ont été publiés sans consultation publique.

     

    Le juge des référés a fixé les audiences pour les recours que nous avons déposés en vue d’une suspension en urgence des arrêtés préfectoraux du Maine-et-Loire, de la Loire-Atlantique et de la Mayenne au même endroit, le même jour à la même heure, à savoir au tribunal administratif de Nantes le 26 novembre à 14 h. Nous y serons.

     

    18/11/2020 : Haute-Savoie : des braconniers épinglés en pleine nuit

    Opération de contre-braconnage fructueuse sur le plateau des Glières. Il y a une dizaine de jours, les inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité ont interpellé deux hommes en possession d’une carabine avec lunette de visée et modérateur de son.

    Dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 novembre, en pleine période de confinement, deux braconniers ont été interpellés en flagrant délit, aux alentours de minuit, sur le plateau des Glières, par les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB).

    Après avoir d’abord tenté de fausser compagnie aux inspecteurs à bord de leur véhicule, les deux hommes ont été stoppés quelques kilomètres plus loin, par une seconde équipe de l’OFB qui les attendant de l’autre côté du plateau.

    Un secteur placé sous surveillance par l’OFB, à la suite de signalements réguliers

    « Le plateau des Glières est un secteur de braconnage bien connu faisant l’objet de signalements réguliers, donc d’une surveillance accrue par nos services », a confirmé un responsable de l’OFB.

    Zone de moyenne montagne relativement isolée avec quelques chalets d’habitations, le plateau des Glières se caractérise également par un abondant réseau de routes et de pistes forestières, ainsi qu’une quantité conséquente de gibier : cerfs, sangliers, ongulés de montagne, lièvres, loups.

    Outre le non-respect des règles de confinement, les deux hommes encourent jusqu’à quatre ans de prison et 60 000 euros d’amende pour délit de chasse de nuit en réunion, avec tentative de fuite. Bien qu’aucune dépouille de gibier n’ait été retrouvée dans le véhicule, l’infraction est caractérisée. Le duo était équipé d’une carabine chargée, avec lunette de visée et modérateur de son, et d’un projecteur pour éclairer les pâturages. Leur matériel a été saisi.

    L’affaire est en cours d’instruction auprès du tribunal judiciaire d’Annecy.

     

    18/11/2020 : Hérault : trois rapaces protégés victimes de braconnage pendant le confinement

    Deux buses variables et un autour des palombes ont été victimes de braconnage dans l'Hérault, et ce pendant le confinement. Les rapaces protégés n'ont pas survécu à leurs blessures.

    "On demande aux gens de rester confinés chez eux et certains sortent avec des fusils" déclare Valérian Tabard, coordonnateur pédagogique de la Ligue pour la protection des oiseaux de l'Hérault. Deux buses variables et un autour des palombes ont été retrouvés, criblés de balles pendant le confinement dans l'Hérault. Confiés au Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage de Villeveyrac, les trois rapaces sont décédés de leurs blessures.

    Un milan royal braconné 

    En octobre déjà, un milan royal avait été retrouvé mort dans l'Hérault. Le rapace participait à un programme européen "Eurokite". Il portait une balise de traçage qui lui avait été posée en Autriche. "Cette balise a été mise dans le but de connaître les causes de mortalité" explique Valérian Tabard. En octobre, la balise est localisée dans l'Hérault et ne bougeait plus. Les autrichiens ont donné l'alerte. La ligue pour la protection des oiseaux de l'Hérault est venu récupérer le milan royal qui l'ont retrouvé mort.
    La ligue pour la protection des oiseaux de l'Hérault prend donc en charge le milan royal et tente de définir la cause de son décès. La radiographie a alors montré que le rapace était criblé de plombs de chasse. C'est donc un cas de braconnage confirmé. 
    En 2019, une vingtaine de cas de braconnage a été recensé par la LPO. 
     
     
     

    Personne n’avait été blessé mais le drame n’était pas passé loin… Mardi, la cour d’appel d’Angers a rendu sa décision concernant un accident de chasse survenu il y a près de trois ans à Saint-Georges-sur-Loire, rapporte le journal Ouest-France. En janvier 2018, lors d’une battue aux sangliers, une balle de fusil avait brisé la vitre d’une maison avant de traverser plusieurs pièces. La munition était passée à quelques centimètres de l’occupant des lieux, qui se trouvait dans la cuisine avec sa compagne, au moment des faits.

    Mardi, la cour d’appel a confirmé le jugement en première instance et a condamné le chasseur de 82 ans, à l’origine du coup de fusil. Posté sur un mirador, il se trouvait à environ 400 mètres de l’habitation. Les juges, qui ont exclu la thèse de la balle qui ricoche, ont estimé que l’octogénaire n’avait pas respecté les règles de sécurité et l’ont condamné à une peine de 2000 euros d’amende. Son permis de chasse lui a été retiré, avec interdiction de le repasser pendant deux ans

     

    19/11/2020 : Hautes-Alpes : deux braconniers en jugement après interpellations dans le Parc des Ecrins

    Deux braconniers comparaîtront au tribunal judiciaire de Gap le 4 décembre prochain pour chasse dans le cœur du Parc national des Ecrins. Ils ont été appréhendés le 13 octobre 2019, avec une arme, sans plan de chasse individuel obligatoire, et sans marquage conforme d'animal soumis au plan de chasse.

     

    19/11/2020 : Dax : le braconnier et les acheteurs condamnés à verser plus de 100 000 euros aux associations

    Le tribunal judiciaire de Dax a condamné ce jeudi un braconnier et ses trois plus gros acheteurs pour un trafic de petits oiseaux protégés autour de Dax. Plus de 10 000 oiseaux protégés tués pour être mangés en 10 ans. Il y en a en tout pour plus de 100 000 euros de dommages et intérêts.

    Le tribunal correctionnel de Dax a condamné ce jeudi un braconnier et ses plus gros acheteurs pour un trafic de petits oiseaux protégés autour de Dax. Plus de 10 000 oiseaux protégés tués pour être mangés pendant une dizaines d'années. Des passereaux, des rouges gorges etc. Les acheteurs les consommaient en brochette. 

    Plus de 100 000 euros de dommage et intérêts

    Sur le plan pénal, le tribunal a condamné le braconnier à 8 mois de prison avec sursis. Les trois acheteurs à des amendes avec sursis entre 1000 et 1500 euros. Mais c'est sur le plan civil que les condamnations sont plus lourdes. Cinq associations étaient partie civile dans ce procès, 4 associations de défense de l'environnement (LPO, Sepanso, France Nature Environnement et l'Association pour la protection des animaux sauvages) et la fédération de chasse des Landes. En tout ce sont  plus de 100 000 euros que les condamnés vont devoir payer aux parties civiles s'ils ne font pas appel de la décisions dans les prochains jours. 

    Georges Cingal, président de la Sepanso 40, association de défense de l'environnement, partie civile dans cette affaire est satisfait des condamnations prononcées par le tribunal de Dax : "Pendant des années, on nous a dit qu'il n'y avait pas de commercialisation d'oiseaux protégés. la preuve qu'il y avait de la commercialisation avec un braconnier. La morale, c'est qu'il faut beaucoup de temps avant de réussir à réprimer des actions de braconnage, mais un jour ou l'autre, il faut payer l'addition". 

    Le préjudice environnemental reproché seulement au braconnier

    L'addition est lourde mais loin des 1 million 300 mille euros qui étaient à la base demandés par les parties civiles. Dans le détail, le tribunal  a considéré que seul le braconnier est redevable du préjudice environnementale de ses captures auprès des associations.  Il doit donc plus de 80 000 euros, partagés en deux, à la Ligue de Protection des Oiseaux et à la Sepanso des Landes. Pour le partage, le tribunal a estimé que ces deux association étaient celles qui agissaient le plus dans les Landes pour la protection des petits oiseaux. 

    Un calcul que conteste, et sur la répartition et sur la hauteur, maître Lonné, avocat du braconnier. "Les sommes sont illégitimes", explique l'avocat dacquois. "Les oiseaux en question n'ont pas de problèmes liés à leur population. Et la LPO et la Sepanso n'ont pas justifié leurs actions pour la protection de ces espèces dans le département", a commenté maître Lonné qui va proposer à son client de faire appel de la condamnation civile.

    En revanche, l'avocat des acheteurs ne voulait pas faire appel des condamnations pour ses trois clients. D'abord sur la condamnation pénale, pour lui le message du tribunal avec des amendes avec sursis lui semble clair et adapté.  "C'est un message qui me parait juste. Vous avez fait une bêtise, n'y revenez pas", explique maître Defos du Rau. Au civil, ses trois clients sont condamnés à verser des sommes de 2300 à 2500 euros pour préjudice morale aux parties civiles, "très très très très loin, heureusement des 1 millions 300 mille euros qui avait été demandés dans des conditions qui frisaient le ridicule". Maître Defos du Rau  estime que les associations sont surtout là pour se remplir les poches : " il y a quelques années on avait dans un dossier comme celui là que la Fédération départementale des chasseurs. Aujourd'hui vous avez une liste de 5, 6, 7 associations qui se constituent partie civile. Et qui viennent solliciter des dommages et intérêts astronomiques". 

    Dans les sommes ici détaillées, nous n'avons pas fait mention des frais de justice que les condamnés doivent aussi régler aux parties civiles.

     

    20/11/2020 : Non-respect des règles sanitaires : un chasseur de l’Oise poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui

    Mercredi, la préfecture avait déjà annulé la dérogation de chasse accordée sur la commune de Grandrû après des manquements aux règles sanitaires en plein confinement. Le responsable se dit « écœuré ».

    C'est une « fête » de fin de chasse qui risque de lui coûter cher. Trois jours après la décision de la préfecture de l'Oise de supprimer la dérogation de chasse accordée sur la commune de Grandrû, le président de la société de chasse est poursuivi par le parquet de Compiègne pour mise en danger de la vie d'autrui, pour non-respect des règles sanitaires.

    Le week-end dernier, des inspecteurs de l'Office français de la biodiversité (OFB) avaient constaté sur place « des regroupements avec repas collectifs et bar ouvert avec distribution d'alcool, sans respect des mesures barrière ». La trentaine de chasseurs, selon la gendarmerie, s'étaient retrouvés dans une cabane forestière.

    Le chasseur, qui sera prochainement entendu dans le cadre d'une composition pénale (procédure alternative qui lui permet d'éviter un procès) encourt une amende pouvant aller jusqu'à 75 000 €. Il est le seul, en tant que responsable, à être poursuivi parmi la trentaine de convive présents à ce repas de chasse.

    « Je trinque pour les autres »

    Contacté par Le Parisien, Bruno Verlon se dit aujourd'hui « écœuré ». « On parle d'un repas festif mais c'est complètement faux, s'étrangle le chasseur, déjà entendu par les gendarmes de Compiègne. Lors de cette chasse, il y avait au total 35 chasseurs. Il y a eu une grosse averse et certains sont allés s'abriter dans notre pavillon de 50 m2. Certains ont cassé la croûte, d'autres étaient à côté de la cheminée et quatre autres ont trouvé le moyen d'aller au bar où il devait rester une bouteille d'alcool. En tout et pour tout, il y avait 14 personnes dans la cabane. Moi, je faisais les papiers de venaison. »

    Président de la société de chasse de Grandrû depuis 26 ans, c'est la première fois que Bruno Verlon va avoir affaire à la justice. « Aujourd'hui, je trinque pour les autres. 75 000 €, vous vous rendez compte ? J'ai une retraite de 1 000 €, où je vais aller chercher cette somme ? Je n'en dors plus de la nuit et je pense que je vais démissionner. »

    « On n'est pas loin de la dictature sanitaire »

    Une poursuite judiciaire qui étonne aussi Guy Harle d'Ophove, le patron des chasseurs de l'Oise. « Ça me paraît tout de même énorme et disproportionné, confie-t-il ce vendredi. À partir de ce moment-là, tous les gens qui se baladent sans masque devraient aussi être poursuivis pour mise en danger de la vie d'autrui, pareil pour les lycéens qui ont semé le trouble à Mireille-Grenet … On n'est quand même pas loin de la dictature sanitaire. »

    « Cette affaire va trop loin »

    Du côté de Morienval, où les dérogations de chasses ont également été supprimées dans la foulée des contrôles du week-end dernier, c'est toujours l'incompréhension qui domine. « Le repas festif, c'est entièrement faux, plaide lui aussi Patrice Lebon, président de la société de chasse de la commune. Nous étions 17 dans une cour en train de dépecer un sanglier, il n'y avait que du café. J'ai supprimé les repas et il n'y a pas de bar. Cette affaire va trop loin. »

    « Le président fait tout pour la chasse, ça fait 15 ans qu'il est en poste et il a toujours respecté les règles, confirme-t-on dans son entourage. Il ne comprend pas. »

     

    20/11/2020 : Chasse : un milan tué d’un plomb en pleine tête dans l’Hérault

    Un milan royal, un rapace de 3 mètres d’envergure, a été tué d’un plomb en pleine tête en toute impunité. Pour le président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) de l’Hérault, ce sont des « années d’efforts » anéanties qui « révoltent tout le monde ».

    Dans le cadre d’un programme européen, un milan royal bagué en Autriche et suivi de très près par des scientifiques, a été abattu. Ce rapace protégé a été découvert mort d’un plomb en pleine tête par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) sur la commune de Saint-Thibéry dans l’Hérault.

     

    20/11/2020 : Mort de l'ours Cachou : un fonctionnaire soupçonné d'empoisonnement arrêté

    Un fonctionnaire a été arrêté mercredi dans l’enquête sur le décès de l’ours Cachou, retrouvé mort en avril dans les Pyrénées catalanes. Des ONG avaient rapidement émis l’hypothèse d’un empoisonnement.

    Jamais le décès d’un animal n’avait déclenché un secret d’instruction de la justice espagnole, et pourtant, la mort d’un ours dans les Pyrénées catalanes suscite encore les débats. La chaîne TV3 a rapporté jeudi un énième rebondissement dans l’enquête sur le décès de Cachou, décédé au printemps dernier. 

    Un agent du Conseil Général du Val d'Aran a été interpellé mercredi 18 novembre : il est soupçonné d'avoir empoisonné l'animal, retrouvé mort en bas d’un ravin dans cette vallée catalane. Le fonctionnaire, responsable du suivi de l'évolution et de la sécurité de la colonie d'ours, avait été embauché quelques mois avant l'incident, précise France bleu.  

    Le 9 avril dernier, les équipes du Conseil général du Val d'Aran retrouvent Cachou, mâle de cinq ans connu pour avoir attaqué des troupeaux, notamment des chevaux. D’après l'administration aranaise, l’ours aurait fait une chute de 40 mètres. Elle précise que "sa tête présentait des lésions perforantes" laissant supposer qu'il avait été "victime de l'attaque d'un congénère avant de tomber".

    L'animal aurait été empoisonné

    Une hypothèse rapidement rejetée par des ONG environnementales : selon elles, l’animal serait mort d’un empoisonnement en étant victime de braconnage, note Libération. Elles soulignent également que les autorités font appel à des substances chimiques pour garder à bonne distance les ours des troupeaux. 

    Du côté de la justice catalane, les autorités ont décrété le secret de l'instruction. Une procédure "inédite" dans le cadre d’une enquête sur la mort d'un animal, qui confirmerait, selon les défenseurs, la théorie d'une mort non accidentelle.

     

    21/11/2020 : Loire-Atlantique : un accident de chasse fait un blessé grave

    Il s'agit à priori d'un accident. Un chasseur a été transporté au CHU de Nantes ce samedi matin dans un état grave.

    L'accident a eu lieu ce samedi matin vers 10h30 sur la commune de Cordemais, à l'ouest de Nantes, en Loire-Atlantique, au lieu-dit Le Tertre.

    Les pompiers ont été appelés pour venir au secours d'un homme qui s'était blessé, semble-t-il seul, avec son propre fusil. La blessure a été jugée très grave, au point que la victime, âgée de 70 ans, a dû être transportée vers le CHU de Nantes par hélicoptère.

    En 2017, en Pays de la Loire, trois accidents de chasse avaient fait trois morts, un en Vendée et deux en Loire-Atlantique .

     

    21/11/2020 : Hugo Clément n'est pas le bienvenu en Aveyron après avoir dénoncé une battue organisée par des chasseurs

    Hugo Clément est menacé sur les réseaux sociaux après avoir publié une photo et un article qui relate une battue en Aveyron, où les chasseurs ont tué un cerf, alors que les Français sont confinés. Une pratique cependant autorisée par une dérogation mais qui fait polémique.

    Originaire de la région toulousaine, le journaliste Hugo Clément n'est semble-t-il pas le bien bienvenu en Aveyron... en tout cas par une partie de ses habitants chasseurs. C'est ce qu'on peut lire en commentaire de l'un de ses messages sur Instagram où le jeune homme, qui relayait un article de nos confrères de Midi Libre sur la chasse en Aveyron, se fait insulter.

    "Viens en Aveyron on t'attend grosse merde (sic). Chez nous c'est la Corse met toi ça en tête. Tu prends moins de risque pour le terrorisme il me semble", écrit l'internaute sous le pseudonyme cdrc130. Un autre commentaire, plus menaçant encore, est signé d'un certain Tristan : "Toi gros fils de pute à véhiculer une mauvaise image de la chasse je te le dis tu vas mal finir".

    C’est la règle : pointer du doigt les pratiques de certains chasseurs = recevoir des menaces.

    Hugo Clément a décidé de partager ces deux commentaires dans un nouveau message sur Twitter : "C’est la règle : pointer du doigt les pratiques de certains chasseurs = recevoir des menaces", écrit le journaliste défenseur de l'environnement.

    Sur son premier message qui a entraîné des réactions violentes des partisans de la chasse, l'animateur de l'émission "Sur le front" sur France 5 constatait que "En plein confinement, des chasseurs se réunissent en masse et en famille pour tuer". Sur Instagram il développait : "Vous êtes confiné dans un appartement ? La nature vous manque ? Vous ne pouvez pas aller vous promener librement en forêt ou au bord de l’océan sans risquer une amende ? Vous voulez voir vos proches et passer de bons moments avec eux en toute légalité ? La solution est simple ! Passez votre permis de chasse, achetez des armes, et vous pourrez vous réunir en masse et en famille pour tuer. Photo prise par le journal Midi Libre le samedi 14 novembre à Montjaux dans l’Aveyron".

    Dans cet article est raconté la journée de chasse du samedi 14 novembre dans ce village aveyronnais où un cerf a été tué lors d'une battue. Traditionnellement, les chasseurs ont ensuite posé pour la photo devant l'animal mort. Des clichés qui font très souvent polémique.

    Depuis le 31 octobre 2020, afin d’éviter "la prolifération des populations de grand gibier", une instruction ministérielle autorise des dérogations pour les chasseurs pratiquant les battues pendant le confinement. Une mesure contestée par les défenseurs de la faune sauvage et les chasseurs de petit gibier.

     

    22/11/2020 : Aude-Roquefort-des-Corbières : blessé dans un accident de chasse il est évacué

    Un chasseur a été blessé à la jambe dimanche matin, peu avant 9h, dans les Corbières maritimes.

    Peu avant 9 h dimanche matin, sur la commune de Roquefort-des-Corbières, surplombant Port-la Nouvelle et La Palme, les pompiers audois sont intervenus pour porter secours à un chasseur blessé au fémur. Celui-ci a  été évacué par l'hélicoptère de la sécurité civile basé 66 pour une évacuation sur l'hôpital de Perpignan, où il a subi une opération.

    Selon le président de l'association de chasse locale, il s'agit certainement d'un "éclat de balle qui s'est logé dans le fémur du chasseur". "Aucun promeneur n'est concerné, c'est un bête accident" a rassuré le président de la Diane Roquefortoise.

    La chasse au grand gibier est autorisée durant le confinement, par arrêté préfectoral, pour endiguer la prolifération des sangliers, tous les mercredis, samedis et dimanches sur cette zone. 

     
     
    22/11/2020 : Doubs : l'octogénaire manque le sanglier et blesse son camarade de chasse
    Un homme a été blessé au niveau de l’épaule, ce samedi, lors d’une partie de chasse à Braillans, dans le Doubs. Le président de l’association de chasse a touché son camarade alors qu’il souhaitait tirer un sanglier. La victime a été transportée à l’hôpital.

    Les accidents de chasse font chaque année de nombreuses victimes en France. Dans la majorité des cas, il s’agit de chasseurs qui se blessent eux-mêmes ou entre eux. En 2019, 141 personnes ont été touchées par une munition , sur le territoire national. Ce samedi, c’est dans le Doubs à Braillans qu’un homme d’une soixantaine d’années a reçu un éclat de balle. Il ne souffre heureusement que de blessures légères.

    Les sangliers se réfugient dans un bosquet

    Les faits se sont déroulés ce samedi matin dans cette commune située à une dizaine de kilomètres, au nord-est de Besançon. Les chasseurs de l’association communale de chasse agréée (ACCA) organisent une battue. Ils traquent un groupe de sangliers que leurs chiens ont débusqués. Les animaux se sont réfugiés dans un bosquet, à proximité des habitations.

    Le président de l’association, âgé de 80 ans, choisit d’aller lui-même les débusquer et les pousser à sortir. Il passe d’un côté de la haie et remarque que le gibier est à portée de fusil. Il arme sa carabine et ouvre le feu, malgré la présence d’habitations à moins de 150 mètres. Un acte proscrit par la loi. Mais aussi, et surtout, de la présence de son camarade, de l’autre côté de la haie.

    Une enquête ouverte

    La munition de calibre 963 magnum éclate dans la végétation et un morceau touche son camarade de chasse, âgé d’une soixantaine d’années, au niveau de l’épaule. Ce dernier a immédiatement crié pour se signaler et indiquer sa blessure. Il a été transporté à l’hôpital et ne souffre heureusement que de blessures légères.

    Les gendarmes et les agents de l’office français pour la biodiversité sont intervenus sur les lieux. Une enquête a été ouverte pour tenter de déterminer les circonstances exactes de cet accident, qui aurait pu s’avérer dramatique. L’homme de 80 ans devrait être poursuivi pour « mis en danger de la vie d’autrui ».

     

    22/11/2020 : Hauts-de-Bienne: un chasseur grièvement blessé après une chute de 70 mètres

    L’homme participait ce dimanche 22 novembre à une battue avec l’association communale de chasse de La Mouille.

    Ce dimanche 22 novembre, les sapeurs-pompiers du Jura ont été mobilisés tout au long de l’après-midi pour venir en aide à un chasseur tombé d’une falaise dans les Gorges de la Bienne, juste au-dessous du village de La Mouille.

    L’homme, qui participait à une battue avec l’association communale de chasse, a fait une chute de près de 70 mètres dont au moins 30 mètres dans le vide selon les pompiers.

    Une vingtaine de sapeurs-pompiers mobilisés.

    D’importants moyens ont été déployés, un quad, ainsi que deux hélicoptères, dont Dragon 25, mobilisé pour hélitreuiller les secouristes, notamment les deux équipes du GSMP (Groupe de secours en milieux périlleux).

    Au total, plus d’une vingtaine de sapeurs-pompiers des casernes de Saint-Laurent-en-Grandvaux, Les Rousses, Morez, Saint-Claude et Champagnole, ont participé aux opérations de secours.

    Transporté en hélicoptère à Genève

    L’homme, dont l’état, critique, a été qualifié d’urgence absolue, a été transporté par un hélicoptère de la Rega (Garde aérienne suisse de sauvetage), vers un centre hospitalier de Genève.

     

    22/11/2020 : Lot-et-Garonne : un chasseur de 68 ans retrouvé mort

    L’homme, retrouvé mort ce dimanche après-midi au lieu-dit Goulens, situé sur la commune de Layrac, était recherché depuis la fin de matinée.

    Un homme a été retrouvé mort, ce dimanche après-midi, vers 16 heures, au lieu dit Goulens, situé sur la commune de Layrac. L’individu, un chasseur âgé de 68 ans, n’avait plus donné signe de vie depuis la fin de matinée. 

    Un examen de corps va être pratiqué en début de semaine. L’enquête, diligentée par les gendarmes de la compagnie d’Agen, se dirigerait vers un malaise cardiaque.

     

    23/11/2020 : Des chasseurs du Doubs verbalisés pour avoir poursuivi des sangliers en 4x4 jusqu'à l'épuisement

    Six chasseurs du Doubs ont été verbalisés ce dimanche dans le secteur de Levier. Ils ont poursuivi des sangliers avec des voitures 4x4 pour épuiser les animaux avant de les abattre. Une pratique interdite.

    L'opération ciblée des gendarmes et de la Fédération des chasseurs du Doubs a porté ses fruits, ce dimanche près de Levier, dans le Doubs. Six chasseurs ont été stoppés et verbalisés pour une pratique totalement interdite : poursuivre des grands gibiers, et notamment des sangliers, en voiture de type 4x4 jusqu'à l'épuisement des animaux. Les chasseurs n'ont plus qu'à sortir ensuite du véhicule pour abattre l'animal à bout de force. Pour pourchasser les sangliers, ils utilisent des puces GPS installées sur les colliers des chiens, qui courent derrière le gibier.

    Une quinzaine de gendarmes et un hélicoptère

    Ce coup de filet a été mené après un signalement de cette pratique. Une quinzaine de gendarmes a été mobilisée, ainsi qu'un hélicoptère venu de Colmar, équipé d'une caméra thermique pour sonder les sous-bois. Pendant plusieurs heures, ils ont quadrillé le terrain et contrôler une trentaine de chasseurs. En milieu d'après-midi, un groupe peu scrupuleux a été pris en flagrant délit : depuis un poste de contrôle, les gendarmes ont vu arriver un sanglier poursuivi par des chiens et plusieurs 4x4.

    Six chasseurs verbalisés

    Les mailles du filet se sont alors refermées sur le groupe. Six chasseurs ont été interceptés par les forces de l'ordre. Ils ont écopé d'un procès-verbal transmis au Procureur de la République. Trois devront s'expliquer pour chasse à l'aide d'un engin prohibé, en l'occurence le 4x4 ; deux sont verbalisés pour chasse sur le terrain d'autrui sans le consentement du propriétaire et un chasseur est verbalisé pour transport d'une arme de chasse non démontée à bord d'un véhicule.

     

    23/11/2020 : Tarn : la balle des chasseurs traverse le mur extérieur d'une maison et s'arrête dans le salon

    Un artisan et sa compagne ont entendu une forte détonation dans leur maison, à Donnezac dans le Tarn, le 14 novembre dernier. à Donnezac dans le Tarn. Une balle venait de traverser le mur de leur maison, briser un vase à l'intérieur et se ficher dans un mur du salon. À moins de 600 mètres, en contrebas dans les vignes, une battue autorisée était menée.

     

    24/11/2020 : Cheval tué à Laval-Saint-Roman : le chasseur a-t-il vraiment visé... un chevreuil ?

    Un homme aurait expliqué aux gendarmes qu'il visait en fait un chevreuil. Théorie absolument intenable selon les proriétaires de la jument retrouvée morte, dimanche, tuée d'une balle en pleine tête à Laval-Saint-Romain (Gard).

    Il aurait indiqué aux gendarmes avoir visé un chevreuil. Sa balle se serait perdue, et aurait touché la jument. Cet homme s'est expliqué devant les gendarmes de Pont-St-Esprit après la mort d'un cheval dimanche, à Laval-Saint-Roman, près de Pont-Saint-Esprit (Gard). Paula Loïs, la présidente de l'Association C.H.E.V.AL (refuge, un des plus grands refuges pour équidés d'Europe), près d'Alès, va déposer plainte ce mercredi pour maltraitance. Mais surtout, les propriétaires de l'animal ne croient pas une seconde en cette théorie. ils ont par ailleurs lancé une pétition sur Internet.

    Une expertise balistique a eu lieu ce mardi matin, sur le corps du cheval, d'après le propriétaire de la jument tuée. "Il aurait tiré un chevreuil, et la jument était derrière. C'est sa version. Sauf que d'après le vétérinaire, ça ne correspond pas", assène Julien, le propriétaire de l'animal. Il a d'ailleurs "passé la nuit près du cadavre de la jument, de peur qu'ils (les chasseurs) viennent découper la tête pour emporter les preuves".

    D'après nos informations, au moins une trentaine de chasseurs doivent être entendus au total.

    Julien espère que toute la lumière sera faite."J'ai peur d'un gros silence, et que personne ne sache vraiment. (...) Mon fils de six ans a répété toute la journée "les chasseurs ont tué Jasmine", et la nuit dernière il ne dormait pas, il pensait qu'ils allaient venir le tuer. Il les a entendus dire à mon compagne : si tu portes plainte, on va te flinguer toi et tes gamins."

     
     
    Une profonde tristesse s’est emparée de tout un groupe de chasseurs qui a retrouvé l’un des siens mort, victime d’une crise cardiaque, ce mercredi matin vers 10 h. Ils faisaient une battue dans la forêt domaniale de Cleurie, dans le massif du Fossard, quand ils ont fait cette triste découverte.

    La victime a été retrouvée à son poste de chasse, allongée par terre. C’est le directeur de chasse qui l’a vu le premier. Il a aussitôt prévenu les secours et prodigué les premiers soins, dont des massages cardiaques, en attendant l’arrivée des pompiers d’Eloyes, Remiremont, le SMUR de Remiremont, ainsi que les secouristes du peloton de gendarmerie montagne (PGM) de Xonrupt-Longemer. En vain. Il n’y avait plus rien à faire pour cet homme de 74 ans, invité à se joindre à cette battue aux cerfs, chevreuils et sangliers.

    Le PGM a procédé à l’hélitreuillage du corps du défunt, avant un transport par l’hélicoptère de la gendarmerie de Colmar, cette zone étant très escarpée, pour qu’il puisse être pris en charge par les pompes funèbres à un endroit accessible.

    L’émotion est grande. « C’était un ami de 40 ans », s’émeut le directeur de chasse, déjà marqué par le deuil. « C’est le deuxième chasseur qui meurt dans mes bras. » Les amis étaient encore sur place en ce début d’après-midi pour se soutenir. « La chasse continue mais on a tous une grande pensée pour lui. Une journée sombre. »

     

     

    Alors que la chasse à la glu a été interdite pour la saison 2020/2021, une vaste opération de contrôle a mobilisé les équipes de l'OFB dans le Sud-Est de la France. Afin de s'assurer que l'interdiction est bien respectée, les sites où se pratiquait la chasse à la glu ont été contrôlés durant une semaine du samedi 24 octobre au dimanche 1er novembre 2020 sur un vaste territoire. Les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse, 3 des 5 départements concernés par la chasse à la glu ont été contrôlés. Ces départements concentrent 90% des glueurs (personnes pratiquants la chasse à la glu).

    L'opération « SECOTINE » a permis de contrôler 380 postes à glu et 175 chasseurs. Outre l'infraction à la glu, 34 autres infractions (13 délits et 21 contraventions) ont été relevées pour des motifs divers : destruction d'espèces protégées, modes et moyens de chasse prohibés, manquement à la sécurité, ou encore circulation sur piste interdite.

    Dans le cadre de l'opération, plusieurs saisies (fusils, munitions, dispositifs prohibés, gibiers, espèces protégées) ont été effectuées.

     

     

    28/11/2020 : Près de Lisieux. La balle pour sanglier finit au-dessus d’un lit d’enfant

    Samedi 28 novembre 2020, à Courtonne-les-Deux-Églises (Calvados), entre Orbec et Lisieux, une mère de famille a fait une découverte, plutôt inquiétante, dans la chambre de sa fille.

    Samedi 28 novembre 2020, vers 23 h, dans une maison de Courtonne-les-Deux-Églises, entre Lisieux et Orbec, une mère de famille découvre un trou suspect au-dessus de la tête du lit de sa fille. À l’intérieur, une balle s’est logée. Alertés, les gendarmes d’Orbec constatent qu’il s’agit d’une munition pour gros gibier, destinée à la chasse au sanglier.

    Une enquête compliquée

    La balle perdue a traversé la toiture de la maison, avant de finir sa course dans le mur, au-dessus du lit de l’enfant. Impossible, à l’heure actuelle, de dater le jour et l’heure de l’incident.

    L’enquête, ouverte par les gendarmes d’Orbec, afin de déterminer d’où est parti le coup de feu, s’annonce compliquée, une balle de chasse, dépourvue de rayures, rendant impossible tout relevé balistique. Identifier le tireur sera donc difficile.

     

    29/11/2020 : Blain. Un homme de 65 ans grièvement blessé lors d’un accident de chasse

    La victime a été touchée samedi en fin d’après-midi dans l’abdomen. Le sexagénaire a été transporté au CHU de Nantes où il a été placé en coma artificiel.

    Un homme âgé de 65 ans a été grièvement blessé samedi en fin d’après-midi lors d’une partie de chasse à Saint-Omer-de-Blain. L’accident s’est produit aux alentours de 17 h 30, à la tombée de la nuit. L’homme a reçu une balle dans l’abdomen. Grièvement touché, il a été transporté au CHU de Nantes où il a depuis été placé en coma artificiel.

    Chute dans un taillis

    D’après les éléments recueillis par les gendarmes, sa version et celle de l’ami qui l’accompagnait concordent. La victime a déclaré avoir fait une chute dans un taillis. Le septuagénaire qui se trouvait avec lui, pensant qu’il s’agissait d’une sortie de gibier, a tiré, touchant accidentellement son compagnon de chasse.

    Une enquête a été ouverte pour établir précisément les circonstances des événements.

     

     

    29/11/2020 : Une ourse a été abattue par un chasseur ce dimanche dans la partie espagnole des Pyrénées

    Une ourse a été abattue par un chasseur ce dimanche dans la partie espagnole des Pyrénées, rapporte France Bleu Occitanie lundi 30 novembre, après une communication du gouvernement d’Aragon. L’ourse Sarousse avait été introduite dans le massif, côté français, en 2006.

    Ce dimanche, le face à face avec le chasseur a eu lieu dans la vallée de Bardaji, dans la province de Huesca, lors d’une battue aux sangliers. “Le chasseur dit avoir agi en état de légitime défense”, d’après le gouvernement d’Aragon qui annonce que ses techniciens vont procéder à la nécropsie de l’animal lundi. L’enquête est menée par le Seprona, le service spécialisé dans l’environnement de la Garde civile espagnole.

    L’ourse Sarousse, âgée de 21 ans avait été capturée en Slovénie en 2006 puis introduite dans la partie française du Val d’Aran, rappelle France Bleu. Elle s’est ensuite beaucoup déplacée, avant de se fixer dans les Pyrénées aragonaises. C’est le troisième ours tué dans les Pyrénées depuis le début de l’année 2020.

     

    30/11/2020 : Près de Bapaume, deux conseillers municipaux sauvent un jeune chevreuil

    Ce lundi 30 novembre, à Rocquigny, lors d’une balade, un élu local s’est trouvé face à un chevreuil pris dans un piège.

    Une belle histoire pour commencer la semaine. Alors qu’il se baladait dans la plaine entre Rocquigny et Sailly-Saillisel, au Sud de Bapaume, Bruno Dussouchaud a fait une drôle de rencontre ce lundi 30 novembre. Celui qui est conseiller municipal de la première commune citée croise la route d’un chevreuil, dont la patte est prise dans un piège vraisemblablement posé par des chasseurs.

    Ne pouvant intervenir seul, il appelle un autre conseiller municipal, Bernard Carridroit. Ensemble, ils vont sauver l’animal. « La bête s’est débattue. Ils ont dû sortir une couverture pour la calmer et la mettre dans le noir », rapporte le maire de la commune, Romain van Caeneghem.

     

    Les deux habitants de ce village de 285 habitants ont su dégager la patte de l’animal qui a pu retrouver la vie sauvage.

     

    29/11/2020 : Haute-Saône : un chasseur se tire une balle dans le pied

    Un chasseur s'est tiré une balle dans le pied à Saint-Gand (Haute-Saône), dimanche 29 novembre juste avant midi. Légèrement blessé, selon les pompiers, il a été conduit à l'hôpital de Vesoul.

    Un jeune chasseur de 31 ans s'est tiré une balle dans le pied à Saint-Gand (Haute-Saône). L'accident de chasse a eu lieu à 11h57. Les pompiers sont intervenus et le blessé léger a été conduit à l'hôpital de Vesoul. Les causes exactes de l'accident sont pour le moment inconnues. On ignore également si l'homme était seul ou accompagné. 

    La commune de Saint-Gand se situe entre Vesoul et Gray.

     

     

    30/11/2020 : Côte-d'Or : un accident de chasse à Étaules

    Un homme de 64 ans a été gravement blessé ce lundi 29 novembre, alors qu'il chassait sur la commune d'Étaules. Il a été chargé par un sanglier. Les pompiers des casernes Dijon Nord et du Transvaal et les équipes du Grimp sont intervenues. L'homme a été transporté en urgence au CHU de Dijon.

    C'est sur la commune d'Étaules que cet accident de chasse a eu lieu ce lundi 29 novembre 2020. Un homme de 64 ans a été chargé par un sanglier, et a été gravement blessé. Après l'intervention des  pompiers des casernes de Dijon Nord et du Transvaal, ainsi qu'une équipe du Grimp, le Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux,  la victime a été transportée en urgence au CHU de Dijon.

     

    01/12/2020 : Chasse sur un refuge ASPAS : l’ACCA reconnue coupable !

    En 1998, M. Daniel P. et sa femme achètent 15 hectares dans le Cantal afin d’en faire une zone de tranquillité pour la nature, et peut-être un jour y habiter. Ils décident alors d’y installer un refuge ASPAS en septembre 2000,  date à laquelle ils ont pu bénéficier de l’arrêt de la Cour européenne des Droits de l’Homme du 29 avril 1999 imposant à la France de revoir sa législation afin de permettre à tout propriétaire d’interdire la chasse chez lui en raison de ses convictions opposées à cette pratique, et ce indépendamment de la superficie de son fonds.

    Malheureusement, certains chasseurs locaux voient cette démarche d’un mauvais œil, et plusieurs exactions ont lieu comme le vol récurrent de panneaux « chasse interdite ». Mais en janvier 2018, la présence de chasseurs et de chiens de chasse sur son terrain a pu être filmée.

    Fort de cette preuve visuelle, Daniel P. a déposé plainte, tout comme l’ASPAS. Au terme d’une enquête remarquablement menée par l’ONCFS (maintenant OFB), les infractions et responsabilités de chacun ont pu être établies.

    Par un jugement du 11 mai 2020, le tribunal de police d’Aurillac a rappelé le principe selon lequel « le responsable de battue (…) doit connaître les parcelles officiellement exclues de la zone de chasse de l’ACCA (…) pour ensuite informer précisément tous les participants des zones à l’intérieur desquelles toute action de chasse est formellement prohibée, sous peine de sanction. »

    L’imprécision des actes autorisés dans le cadre de la battue organisée par l’ACCA a conduit à ce qu’une action de chasse ait lieu sur un territoire en opposition de conscience. Dès lors, le tribunal a retenu la culpabilité de l’ACCA et l’a condamnée à 300 euros d’amende et à verser aux parties civiles une somme globale de 900 euros.

    Espérons que ce jugement permette à notre adhérent et à sa famille de couler des jours heureux dans ce refuge, entourés d’une faune libre et respectée.

     

    01/12/2020 : France : Derrière les chasses traditionnelles, le braconnage massif des petits oiseaux

    Selon une étude de l’association BirdLife (« The Killing »), le nombre d’oiseaux illégalement « prélevés » sur notre territoire s’échelonnerait de 149 000 à 895 000 par an, trois espèces étant particulièrement prisées : le bruant ortolan, le pinson des arbres et le rouge-gorge familier. Tous trois rigoureusement protégés.Ces dernières années, de scandale en scandale, les chasses traditionnelles ont régulièrement surgi dans l’actualité. Si l’attention se concentre souvent sur la capture à la glu, une technique « cruelle » entre toutes, quelles réalités recouvrent vraiment de telles pratiques que certains ont pu dire anecdotiques, ou marginales ? Des campagnes du Sud-Est ou des Landes jusqu’aux cuisines de la grande gastronomie française, il s’agit bien d’un braconnage massif qui ne dit pas son nom.

    L’extermination des oiseaux

    « Où sont passés les oiseaux des champs ? » se demandait innocemment, en 2018, la rédaction du Journal du CNRS, le plus prestigieux organisme public de la recherche française. Deux études venaient alors de paraître, indiquant conjointement qu’en l’espace de 17 ans, « un tiers des oiseaux [avaient] disparu des campagnes françaises ».

    Alouette des champs, linotte mélodieuse, hirondelle de fenêtre, mésange noire, pigeon ramier, perdrix, le constat est vertigineux : toutes les espèces d’oiseaux, ou presque, sont en déclin dans tous les milieux, boisés ou agricoles, citadins ou résidentiels.

    Les auteurs des deux études mettaient en cause les insecticides (et bien d’autres produits phytosanitaires), dont l’utilisation dépravée contamine l’ensemble des écosystèmes, décimant des cohortes entières d’insectes qui ne viendront jamais nourrir les oiseaux. Car ces trente dernières années, l’Europe aurait également perdu 80 % de ses insectes volants.

    Devant une catastrophe si avancée, déjà, le combat acharné contre les chasses traditionnelles mené par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) pourrait paraître bien dérisoire. Et pourtant, il est essentiel, dans la mesure où le laisser-faire envers ces pratiques est identique à celui qu’on accorde aux pesticides, et relève de la même guerre des intérêts privés contre le bien commun.

    Chasseurs et tenants de l’agriculture industrielle peuvent toujours se renvoyer la balle : la remise en question des uns ne va pas sans celle des autres.

    Les chasses traditionnelles sont un sujet très français. Et pour cause, la directive Oiseaux de la Commission européenne les interdit depuis belle lurette au sein de l’Union. L’écrasante majorité des pays appliquent la règlementation, mais la France s’obstine à défendre ces modes de chasse qu’on prétend hérités des plus antiques traditions, énième effet du lobbying acharné de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), dont toutes les chasses sont gardées.

    Le gluau (l’oiseau s’accroche à de la colle enduite sur des tiges de bois), la tenderie (il se pend dans un filet), la tendelle (une pierre plate s’abat sur lui), les matoles (de petites cages le piègent) et les pantes (de grands filets qui se referment sur les alouettes), ne sont pas autorisés sur tout le territoire, mais seulement dans certains départements français, en particulier dans les cinq de Provence-Alpes-Côte-d’Azur et dans les Landes.

    Ce système en théorie interdit ne fonctionne que par dérogations ministérielles. Tout dépend du type de chasse et de l’oiseau. Chaque année, un ballet d’arrêtés fixent les quotas artificiels de « prélèvement ».  Les espèces chassées — alouettes des champs, vanneaux, grives et merles noirs — sont soit tuées soit capturées pour servir d’appelants.

    La technique des pantes, par exemple, consiste à attacher au bout d’un fil une alouette, dont le chant attire les congénères, qui finissent piégés par les filets. Quoi qu’on en dise, ces modes de chasse ne sont pas sélectifs et des espèces non ciblées, bénéficiant parfois d’un statut de protection national, sont sans cesse capturées (notamment par le gluau) puis rejetées dans la nature comme de vulgaires déchets. Les pertes de rapaces et de petits oiseaux rares sont chaque année incalculables. 

    Les différents arrêtés du ministère de l’Écologie ont autorisé, au cours de la campagne 2020-2021 qui bat son plein, la capture de 156 030 oiseaux sauvages, dont 42 500 merles noirs, 106 500 alouettes des champs, 1 200 vanneaux huppés…

    Comment l’État parvient-il à s’assurer de la bonne adéquation des faits avec ses prévisions ? Il en est bien incapable.

    Et même s’il ne le dira jamais publiquement, n’importe quelle cravate de ministère, secrétaire de préfet ou président d’ACCA sait pertinemment que l’autorisation d’un nombre aussi précis de captures revient à les accepter toutes. On ne surveille pas 10 000 chasseurs avec quelques dizaines d’agents.

    L’impact écocidaire du braconnage

    Mais évacuée la pompe des quotas annuels, les pièges traditionnels servent surtout de couverture à un braconnage dévergondé, béni par l’État. Selon une étude de l’association BirdLife (« The Killing »), le nombre d’oiseaux illégalement « prélevés » sur notre territoire s’échelonnerait de 149 000 à 895 000 par an, trois espèces étant particulièrement prisées : le bruant ortolan, le pinson des arbres et le rouge-gorge familier. Tous trois rigoureusement protégés. 

    Le bruant ortolan, par exemple, un petit migrateur de vingt grammes, est recherché pour ses vertus gustatives par les plus grandes tables de la gastronomie française, qui se l’arrachent en échange d’une centaine d’euros la pièce, en moyenne.

    Un bruant réussi est acheté vivant, gavé, noyé dans l’armagnac, rôti, puis avalé entier, sans coups de dents — il doit fondre dans la bouche —, en suçant longuement les os, avec un linge blanc posé sur le visage, dont les yeux ne divertiront pas les papilles.

    Comment la population des bruants a-t-elle pu chuter de 88 % en cinquante ans ? Mystère, mystère, répondent les chasseurs. Étrange, disent les ministres.

    C’est dans les Landes que cette espèce bientôt disparue est la plus capturée. En ce département de la côte Atlantique réputé pour son tourisme culinaire (et le passage des migrateurs), le braconnage est si répandu, les pièges si abondants et comme implantés dans le paysage que les autorités ferment les yeux, consentent, ne punissent presque jamais les braconniers.

    Parfois, des chasseurs sont surpris en train d’installer des matoles, mais ils ne reçoivent que quelques amendes qu’ils ne règlent jamais, malgré les arrêts d’une Cour d’appel et de la Cour de cassation. Tout continue dans l’impunité, le monde entier semble aveuglé par cet argumentaire de l’exception. Les braconniers s’en lèchent les babines : il y a là comme toujours beaucoup d’argent.

    Les chardonnerets (protégés), quant à eux, présents normalement dans les bois, champs et vergers de toute l’Europe, sont recherchés non pour leur chair mais leurs vocalises. On les capture à l’aide de gluaux et un marché noir bien rodé se charge de trouver preneur, parfois après des enchères qui grimpent à 1 000 euros, quand l’oiseau est un chanteur d’excellence. Mais en moyenne, c’est dix euros le gramme.

    Quand il n’alimente pas l’ornement de riches demeures, ce trafic lucratif aboutit à des concours de chant et de beauté, que la police de l’environnement est bien en peine d’arrêter. En dix ans, les chardonnerets ont perdu 40 % de leurs effectifs…

    Le 19 novembre, un braconnier opérant dans la forêt de Dax (Landes) a été condamné à huit mois de prison avec sursis et 90 000 euros d’amende pour avoir capturé et revendu entre dix et trente euros l’unité plus de 10 000 oiseaux en dix ans. S’agissant d’un seul chasseur, c’est dire l’ampleur du fléau, que nos évaluations les plus noires continuent d’estimer avec optimisme.

     

    30/11/2020 : Aubessagne : un chasseur blessé par une balle dans la cuisse au cours d’une battue

    Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte.

    Un quadragénaire a été victime d’un accident de chasse, ce samedi 28 novembre, sur le territoire de la commune d’Aubessagne. Au cours d’une battue au sanglier organisée dans le secteur de Chauffayer, le chasseur a reçu une balle de carabine dans la cuisse. 

    Il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers du Valgaudemar, alertés aux alentours de 13 heures. La victime a été évacuée à l’hôpital où elle aurait subi une intervention chirurgicale. Une enquête a été ouverte par le parquet du chef de “blessures involontaires”. Des investigations confiées à la brigade locale de gendarmerie.

    Les chasseurs qui participaient à la battue étaient en règle, indique le procureur de la République Florent Crouhy qui précise qu’à “ce stade, l’enquête n’a pas encore permis d’établir quel chasseur était à l’origine du tir et des blessures”.

     

    02/12/2020 : Le Parlement Européen interdit la chasse au plomb dans les zones humides

    Les oiseaux des zones humides ne sont pas les seuls concernés par cette pollution : les munitions au plomb empoisonnent toutes les strates des écosystèmes, eau, sol, végétaux, jusqu’à atteindre les animaux ayant le malheur de pâturer dans les parages comme les vaches, mais aussi les humains.

    Le 25 novembre, le Parlement Européen a définitivement décidé d’interdire l’usage de munitions de chasse au plomb dans les zones humides des Etats membres. Dans le viseur des eurodéputés : la pollution tragique que laisse le plomb dans l’environnement, véritable poison qui entraîne la mort de plus d’un million d’oiseaux par an.

    La pollution au plomb en Europe

    Alors que l’Europe avait déjà interdit le plomb dans presque toutes ses applications (carburants, peintures, voitures, équipements électriques et électroniques, etc.), les munitions de chasse et les articles de pêche restaient donc la principale source d’émissions de cette substance toxique dans l’environnement.

    En 2018, l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) avait ainsi recommandé à la Commission européenne de diminuer leur utilisation, en précisant qu’environ un million d’oiseaux des zones humides meurent chaque année dans l’UE suite à une intoxication au plomb.

    Et pour cause, on estime qu’environ 21 000 à 27 000 tonnes de plomb sont répandues chaque année dans la nature européenne en raison de la chasse et de la pêche, dont 4 000 dans les zones humides. En comparaison, les rejets de plomb de toutes les sources industrielles ponctuelles de l’UE sont estimés à environ 500 tonnes/an. 

    La grenaille de plomb est notamment utilisée pour tirer sur les oiseaux, très nombreux dans les zones humides. Pour être sûrs d’atteindre leur cible, les chasseurs tirent un nuage de fragments de plomb dont certains vont faire mouche, et faucher les oiseaux même en plein vol, tandis que le reste va se disperser dans l’environnement.

    Rejetés dans la nature, ces fragments intoxiquent alors les oiseaux d’eau tels que les cygnes, les flamants roses, les canards et les oies, qui les confondent avec les aliments et surtout les cailloux qu’ils consomment pour leur digestion.

    Mais les oiseaux des zones humides ne sont pas les seuls concernés par cette pollution : les munitions au plomb empoisonnent toutes les strates des écosystèmes, eau, sol, végétaux, jusqu’à atteindre les animaux ayant le malheur de pâturer dans les parages comme les vaches.

    « Les munitions au plomb posent également un véritable problème de santé publique pour les humains. Responsable du saturnisme, l’ingestion de plomb affecte les fonctions cérébrales et cognitives, provoque des états d’anémie, perturbe les systèmes reproducteur, nerveux et digestif, etc. » dénonce la LPO

    A la place du plomb, les utilisateurs vont désormais utiliser des alternatives déjà existantes en alliage ou en acier.

    Le cas de la France, pas si en avance que ça

    Suite à cet avis de l’Echa, la Commission Européenne avait donc mis au point un projet de règlement visant à modifier l’annexe XVII du règlement Reach, aujourd’hui adopté par le Parlement européen. Le plomb ne pourra donc plus être utilisé dans les zones humides de l’UE et leurs alentours, une zone tampon de 100 mètres devant être respectée.

    Les Etats membres ont maintenant deux ans pour se mettre à jour, et bannir définitivement les munitions au plomb des zones humides de l’Union européenne.

    « Bien qu’insuffisante, car partielle, cette interdiction constitue toutefois une nouvelle étape significative vers l’éradication du plomb. C’est un soulagement et un encouragement de voir la majorité des eurodéputés refuser de tomber dans le piège de la désinformation et de l’alarmisme qui ont été relayés sur cette question, notamment par l’intermédiaire des lobbies cynégétiques et le groupe d’extrême droite Identité et Démocratie (ID). » a précisé la Ligue de Protection des Oiseaux.

    En effet, le groupe d’extrême droite Identité et Démocratie (ID) avait déposé une proposition de résolution pour s’opposer au projet de règlement. Le Parlement européen a rejeté la tentative de l’extrême-droite le 25 novembre, interdisant pour de bon le plomb dans les zones humides de l’Union européenne.

    Ce faisant, le Parlement européen a enfin respecté l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA) qui donnait l’obligation juridique internationale d’interdire la grenaille de plomb dans les zones humides depuis… 1999.

    La France, de son côté, avait déjà prohibé l’utilisation de plomb dans les zones humides (marais, tourbières, prairies humides, lagunes, mangroves, deltas, baies, berges de lacs et de rivière) par la circulaire DNP/CFF N° 2006-11 du 4 avril 2006.

    Le pays doit maintenant modifier cette circulaire pour se mettre en règle avec la zone tampon de 100 mètres instaurée dans la décision du Parlement européen. Durant sa campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron s’était engagé à « étendre l’interdiction des munitions qui contiennent du plomb à l’ensemble du territoire et pas seulement dans les zones humides. »

    Une promesse qui n’a pas été remplie à ce jour.

     

    02/12/2020 : Calvados. Accident de chasse, près de Dozulé : la balle lui traverse le mollet

    Ce mercredi 2 décembre 2020, dans l’après-midi, un homme de 64 ans a été blessé, au cours d’une action de chasse au sanglier à Valsemé.

    Il est 16 h 15, ce mercredi 2 décembre 2020. Dans la campagne, du côté de Valsemé, entre Dozulé et Pont-l’Évêque (Calvados), une douzaine d’hommes sont à la chasse au sanglier. L’un d’eux, âgé de 79 ans, vise un animal. Il fait feu. Mais, plutôt que d’atteindre le sanglier, il touche un camarade de chasse. L’homme, âgé de 64 ans, a été blessé : la balle lui a traversé le mollet. Il a été transporté au centre hospitalier de Lisieux.

     

    02/12/2020 : Accident de chasse dans le Lot, un homme tué

    Ce mercredi 2 décembre, un homme d'une vingtaine d'années, qui ne participait pas à la battue en cours, a été tué par une balle perdue à Calvignac dans la vallée du Lot.

    Les pompiers ont été appelés peu avant 17h ce mercredi pour un accident de chasse à Calvignac, près de Cajarc (Lot). Un homme de 25 ans, habitant de la commune, était en train de couper du bois quand il a été touché par un tir de fusil de chasse. Les secours ne sont pas parvenus à la réanimer, il est décédé sur place. Un groupe de chasseurs a été entendu par les gendarmes. Les investigations vont se poursuivre sous l'égide du parquet de Cahors.

    Dans un communiqué publié ce jeudi 3 décembre, la Fédération des chasseurs du Lot se dit très touchée par l'incident. Alain Manié, son président, présente ses condoléances à la famille de la victime.

    Selon lui, l'homme responsable du tir mortel est un jeune chasseur d'une trentaine d'années. Il a été placé en garde à vue.

     

    03/12/2020 : Accident de chasse en Sarthe : le fusil tombe et le coup part, blessant un chasseur

    Le drame a été évité de peu, dimanche 29 novembre 2020, lors d'un accident de chasse à Mont-Saint-Jean (Sarthe). Un chasseur a tiré accidentellement et blessé un collègue.

    Un accident de chasse a fait un blessé en Sarthe, dimanche 29 novembre 2020.

    Ce jour-là, vers 13 heures, un chasseur de Crissé, âgé de 26 ans, abat un sanglier à Mont-Saint-Jean (Sarthe).

    Alors qu’il se dirige vers la bête, son collègue de chasse le suit le fusil armé sur son bras. Les deux chasseurs arrivent à quelques pas de la proie.

    L’arme du second chasseur issu de Pezé-le-Robert, glisse malencontreusement pour tomber sur le sol. Et pendant cette manœuvre, la gâchette est touchée on ne sait comment.

    Le chasseur hospitalisé

    Le coup du fusil part directement sur le mollet droit du premier chasseur le blessant grièvement.

    Le blessé est transporté au Centre Hospitalier du Mans pour être opéré le soir même.

    La gendarmerie de Sillé-le-Guillaume a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

     

    03/12/2020 : Mort d'un jeune Lotois tué par le tir d'un chasseur : ce que l'on sait sur le drame

    On en sait davantage sur le drame qui a frappé Calvignac ce mercredi soir. La victime, un jeune Anglais âgé de 25 ans, vivait avec son frère et s'apprêtait à couper du bois quand il a reçu un tir fatal. La classe politique réagit ce jeudi matin jusqu'à la secrétaire d'Etat à la transition écologique.
    Du côté de l'auteur présumé, il s'agit la aussi d'un jeune, originaire de l'Aveyron.

    Sur le causse de Cajarc, le petit village de Calvignac se réveille ce matin abasourdi par le décès d'un jeune de la commune, tué par balle, mercredi en fin de journée, alors qu'il coupait du bois, non loin du périmètre où se tenait une battue de chasse aux sangliers.

    Un drame terrible qui plonge deux familles dans le chagrin. Celle de la victime tout d'abord, Morgan Keane, un jeune d'origine anglaise âgé de 25 ans, qui coupait du bois à une centaine de mètres de la maison familiale. Dans ce petit hameau de La Garrigue, il vivait dans la maison de ses parents, décédés depuis peu, avec son frère. "On ne les voyait pas beaucoup, ils ne sont pas très connus, confie une habitante de la commune. La victime s'était installée là, depuis un an je crois. C'est une histoire horrible".

    Un Aveyronnais placé en garde à vue

    Horrible aussi pour les proches et la famille de l'auteur présumé de ce coup de feu, un Aveyronnais de 33 ans, originaire de Montbazens, qui a été placé en garde à vue et sera probablement déféré dans la journée pour homicide involontaire. D'après les premiers éléments de l'enquête, il aurait été invité par les chasseurs locaux pour cette battue et était titulaire de son permis de chasse depuis peu, quelques mois tout au plus.

    À Calvignac et à Cajarc, la commune voisine, l'ambiance était lourde, et le sentiment anti-chasse particulièrement vif. "Tout de même, lâchait une habitante, on ne tire pas au hasard, comme ça sur un homme. Confondre un homme et un sanglier, comment est-ce possible ?" Une commerçante de Cajarc s'étonne : " J'ai 25 ans comme lui et pourtant je ne le connaissais pas, il était discret, vivait assez isolé", fait-elle remarquer. Morgan Keane a pourtant été scolarisé au collège de Cajarc. Il était actuellement sans emploi.

    Didier Burg, le maire, habite à 500 mètres des lieux du drame. Il connaissait bien le père de la victime, installé depuis quarante ans dans le village. " Il vivait avec son frère, c'était un jeune tranquille et sympa, il avait de la famille sur place en ce moment", glisse l'édile. Il ira à la rencontre de la famille ce jeudi après-midi. " Je suis très attristé en tant qu'homme, voisin et maire de la commune", ajoute-t-il.

    Les autorités judiciaires et les enquêteurs de la gendarmerie procèdent toujours à des relevés et une analyse des lieux. Ils devront déterminer les responsabilités dans cet accident en s'appuyant sur l'organisation de la battue, les directives données aux chasseurs présents et notamment les consignes de sécurité avec le marquage des postes de chacun, et bien évidemment la responsabilité de l'auteur présumé du tir fatal.

    La secrétaire d'Etat à la transition écologique réagit

    Huguette Tiegna, la députée, a réagi à ce drame. " Je suis arrivée de Paris ce mercredi soir à 22 heures, j'irai voir la famille demain. L'enquête est en cours. Compte tenu de ces circonstances douloureuses, j'adresse mon soutien et mes sincères condoléances à la famille de la victime et à tous les habitants de Calvignac car c'est une triste nouvelle, certains m'ont déjà appelé pour exprimer leur tristesse. C'est un évènement très douloureux à cet âge-là on n’imagine pas se faire tuer dans sa propriété", nous confie-t-elle ce jeudi matin.

    Autre réaction, et pas des moindres, celle de Bérangère Abba, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée de la Biodiversité. Sur Twitter, elle a adressé son soutien à la famille.

    Les chasseurs veulent renforcer la sécurité

     La Fédération de chasse du Lot adresse également ses pensées à la famille de la victime et déplore ce " drame absolu" : "  Mes premières pensées, comme celles de tous les chasseurs du département, vont en premier lieu à la famille de la victime à laquelle nous présentons nos sincères condoléances. C'est un drame absolu que rien ne pourra réparer ". André Manié, le président de la Fédération de chasse du Lot ajoute : " Le moment n'est pas venu d'aller au-delà dans les commentaires, mais ce drame me conforte dans la nécessité d'aller encore plus loin dans l’éducation des chasseurs à la sécurité ainsi qu’aux bonnes pratiques de la chasse ( ...) Notre volonté de communiquer sur la sécurité à la chasse est permanente. La Fédération Départementale des Chasseurs du Lot fera tout ce qui est en son pouvoir pour que de tels drames ne puissent plus se reproduire. Aucune activité humaine ne peut se prévaloir du risque zéro, mais le monde de la chasse, plus qu'aucun autre, se doit de tendre vers cet objectif. La Fédération Départementale des Chasseurs du Lot va poursuivre et redoubler ses efforts pour encore mieux former et sensibiliser les chasseurs à pratiquer la chasse en toute sécurité". 

    Hugo Clément et Rémi Gaillard interpellent Macron

    Ce jeudi, le journaliste engagé Hugo Clément a interpellé Emmanuel Macron sur Twitter. Contacté par la rédaction, il ne souhaite cependant pas s'exprimer davantage sur ce sujet.

    Rémi Gaillard, vidéaste et militant de la cause animale, a également sollicité, sur son compte Twitter, le Président de la République.

     

    03/12/2020 : Hondschoote: la soirée clandestine dégénère dans une hutte de chasse

    La gendarmerie est intervenue pour mettre fin à une soirée clandestine entre chasseurs, dans la nuit du 19 au 20 novembre, à Hondschoote, en violation des règles du confinement. Une douzaine de chasseurs s’étaient réunis pour s’alcooliser. Un fait de viol a été dénoncé.

    L’affaire a pris une dimension particulière sous le prisme parfois déformant des réseaux sociaux. Non, il n’y a pas eu de meurtre lors d’une soirée clandestine dans une hutte de chasse à Hondschoote. Non, les gendarmes ne se sont pas fait tirer dessus lors de leur intervention. Il n’y a pas non plus d’affaire de drogue et de sénateur mis en cause.

    En revanche, la gendarmerie est bien intervenue dans la nuit du 19 au 20 novembre pour mettre fin à une soirée clandestine se déroulant dans une hutte de chasse.

     

    04/12/2020 : Hautes-Alpes : il vise un sanglier et touche le chalet d'un habitant de Chorges

    Ce mercredi, un habitant de Chorges a sollicité les gendarmes car un coup de feu venait de s'abattre sur son habitation. L'enquête a permis d'identifier l'auteur de ce coup de feu : un chasseur qui, en compagnie de quatre partenaires, chassait alors à moins de 150 mètres des habitations. Trois chasseurs parmi les cinq auraient tiré sur un sanglier et le projectile aurait ricoché avant de terminer sur le chalet de la victime. Plus de peur que de mal, mais des conséquences pour les chasseurs impliqués : le parquet de Gap a décidé de de poursuivre l'auteur du tir devant le tribunal correctionnel pour mise en danger d'autrui par manquement délibéré à une obligation de prudence ou de sécurité avec la saisie à titre conservatoire de son arme et de son permis de chasse. Les autres chasseurs quant à eux ont été convoqués devant un délégué du procureur pour une alternative aux poursuites pour la contravention de "non respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique relatives à la sécurité des chasseurs et des non chasseurs" (distance des habitations).

     

    05/12/2020 : À Mayenne. Une balle de chasse finit sa course dans un foyer pour personnes âgées

    Dimanche 29 novembre 2020, une balle s’est retrouvée dans un logement du foyer pour personnes âgées près du plan d’eau de Mayenne. Personne n’a été blessé. La gendarmerie travaille sur la piste d’un accident de chasse.

    Les faits se sont déroulés dimanche 29 novembre 2020. Une balle perdue s’est retrouvée dans un logement du foyer pour personnes âgées situé près du plan d’eau de Mayenne. Personne n’a été blessé par cette munition.

    « Une enquête est en cours », révèlent les services de gendarmerie. Ces derniers étudient la piste d’un accident de chasse. Une journée de chasse avait en effet lieu du côté de Saint-Baudelle la même journée. Il ne s’agit pour l’instant que d’une hypothèse, la munition retrouvée étant « de type chasse ». En outre, le tireur n’a pour l’instant pas été identifié.

     

    06/12/2020 : Blessé au pied dans un accident de chasse à Murs-et-Gélignieux

    Un homme âgé d’une soixantaine d’années a été sérieusement blessé au pied, samedi 5 décembre, dans l’après-midi, à la suite d’un accident de chasse survenu sur la commune de Murs-et-Gélignieux, sur les pentes du Bas-Bugey. Selon les témoignages, l’homme chassait en compagnie de son fils âgé d’une quarantaine d’années.

    L’accident s’est produit à l’arrière du château de Murs, lorsque le fils a glissé et perdu l’équilibre, son fusil heurtant le sol. Un coup de feu est parti, atteignant le père au niveau d’un pied, de très près.

    La gerbe de plombs n’a pas eu le temps de se disperser, de sorte que le blessé, pris en charge par les pompiers, a dû être évacué sur l’hôpital de Chambéry où il a été opéré dans la nuit de samedi à dimanche. Une enquête de gendarmerie a été ouverte mais le scénario de l’accident de chasse malchanceux semble confirmé.

     

    07/12/2020 : Faisandrôm' : un élevage de faisans pour la chasse bien de chez nous

    La France peut s’enorgueillir d’une pratique particulière : l’élevage d’oiseaux sauvages destinés à la besace des chasseurs. À quoi ressemble la vie en captivité de ce futur « gibier » ? Pour s’en faire une idée, voici de nouvelles images prises en septembre 2020 à travers les grillages de Faisandrôm’, véritable usine à faisans. Nous avons porté plainte.

    Au loin, des oiseaux s’apprêtent à prendre leur envol. Ils semblent vouloir défier ensemble les lois de la pesanteur. Dans un même élan, leurs ailes se déploient, leur corps s’élève de quelques mètres … et s’effondre. Un épais grillage leur a rappelé son existence. Juste là, au-dessus de leur tête, il leur ferme les portes du ciel et les blesse : nombre d’entre eux se sont violemment heurtés aux rudes parois métalliques. Beaucoup ne se relèveront pas. Il suffit de s’approcher pour constater les dégâts.

    Survivre parmi les morts…

    Nous dévoilons une fois encore des images - après notre enquête de l’année dernière au plus près des faisans et des perdrix, mais aussi après celles de l’ASPAS en 2018 et de L214 il y a quelques semaines.  

    Celles-ci, particulièrement choquantes, ont été tournées en septembre 2020 au cœur d’un élevage de faisans situé dans la Drôme. « Faisandrôm’ », tel est son nom. Cynique jeu de mot pour un lieu d’où aucun oiseau ne décolle. Ils sont ici des centaines à n’avoir jamais connu rien d’autre que la captivité pour combler la demande des chasseurs. Bientôt, ceux-ci passeront commande et se feront livrer leurs « proies » par caisses entières pour leur trouer la peau sitôt « libérées ».  

    En attendant leur dernière heure, les faisans croupissent dans des conditions infâmes. Parqués sur des terrains boueux, ils pataugent dans l’eau sans nul endroit où se mettre au sec. Pas la moindre touffe d’herbe, pas un seul enrichissement pour rendre leur séquestration plus supportable. Leur vie se borne à faire les cent pas, tourner en rond, avec des barreaux pour seul horizon. On distingue de petits monticules émergeant de la bourbe où leurs pattes s’enfoncent. Un zoom de la caméra permet de comprendre de quoi il s’agit : de cadavres ! Oui. Le sol est constellé de ces corps d’oiseaux en décomposition. Pauvres tas de plumes détrempés témoignant d’une existence misérable et que personne n’a pris la peine de ramasser. Leurs congénères encore vivants n’ont d’autre choix que de contempler ces dépouilles, de les enjamber… 

    … pour être tué demain

    Chaque année, trente millions de « gibiers à plumes », dont quatorze millions de faisans, sont élevés en France. C’est déjà un scandale en soi. Et lorsqu’on voit à quel point l’enfer commence pour ces oiseaux dès leur venue au monde, on ne peut que se révolter et se battre pour que cette cruauté cesse.

    L'hypocrisie de la "régulation" et des élevages pleins à craquer

    Pendant le reconfinement du 30 octobre au 28 novembre 2020 en France, la chasse du "petit gibier" n'était plus autorisée. Les éleveurs de perdrix et de faisans se disaient "sans perspective" car leurs carnets de commandes se vidaient. Dans ces conditions, les relâchés de perdrix et de faisans avaient inévitablement été annulés. Les oiseaux risquaient alors un abattage massif et des infections, notamment à la grippe aviaire, voire un relâché plus tard dans la saison. Les éleveurs se sont donc alliés avec leurs camarades de toujours les chasseurs, pour écrire au Premier Ministre en vue d'obtenir une prolongation de la saison de chasse jusqu'à la fin du mois de février 2021.

    À la Fédération Nationale des Chasseurs, le risque bien présent de grippe aviaire, et finalement avéré mi-novembre dans l'ensemble de l'Europe, n'a pourtant donné lieu qu'à peu de consignes, notamment pour les faisans issus d'élevages. « Les oiseaux doivent être tirés rapidement après le lâcher », écrivait-elle alors. 

    Début décembre, plusieurs préfectures notamment celles de l'Aude et du Cher envisagent de publier des arrêtés de prolongement de la chasse de ces oiseaux. Dans le projet du Cher, la préfecture évoque "des difficultés économiques de cinq établissements d’élevage [...] qui n’ont pas pu écouler leur production", en parlant de dizaines de milliers d'êtres sensibles.

    De fait, nous sommes face à une démonstration en taille réelle de l'absurdité de ce système qui fait élever des oiseaux mutilés en cage (pardon, en "volières"), et justifie de leur tirer dessus pour soi-disant "régulation" une fois relâchés, y compris en pleine période de risque sanitaire (Covid-19 et grippe aviaire). Ils sont trop nombreux ? Pardi, ils ont été élevés par millions... Et quand un maillon de la chaîne se grippe, on ne sait plus quoi faire. Il serait pourtant tellement plus sain pour tout le monde et moins cruel pour les oiseaux de cesser l'organisation systémique de leur massacre!

    Nous venons de porter plainte contre Faisandrôm’ après avoir constaté les mauvais traitements infligés aux animaux. Et nous comptons bien continuer à dénoncer les autres établissements de ce type qui font endurer les pires souffrances aux oiseaux dans le seul but de satisfaire le plaisir de tuer des chasseurs.
     
     

    Les opposants à la chasse à courre du collectif AVA ont dénoncé la présence de veneurs dans les forêts de l’Aisne, alors que les règles liées au confinement sont toujours en vigueur. Les équipages de chasse à courre confirment qu’ils étaient… en train de se promener.

    Les équipages de chasse à courre étaient bien de sortie de week-end dans l’Aisne, comme l’ont signalé plusieurs opposants, dont le collectif AVA (abolissons la vénerie aujourd’hui) Saint-Gobain. Les anti chasse à courre reprochent donc aux équipages de vénerie d’avoir enfreint les règles de confinements, puisque selon un arrêté préfectoral en date du 4 novembre, concernant le «grand gibier», seules les chasses à l’affût ou en battue, à des fins de régulation des espèces, sont autorisées à titre dérogatoire.

    Pas de chasses mais de simples sorties dans le respect des règles du confinement.

    Sauf que pour les équipages concernés, dont celui de Villers-Cotterêts, il ne s’agissait pas de chasse, mais de simples sorties, rendue possible par l’assouplissement des règles de confinement depuis le début du mois de décembre : «Nous avons comme tout le monde, la possibilité de sortir dans un rayon de 20km et pour une durée de 3 heures. Nous sommes donc allés deux heures en forêt ce samedi, dans le strict respect des gestes barrières, essentiellement pour le bien être de nos chiens, car ils ont besoin de sortir après plusieurs semaines de confinement. Vous savez, ce sont des sportifs de haut niveau, ils ont besoin d’entraînement pour rester en forme», explique ainsi Henri D’Aillères, maître de l’équipage de Villers-Cotterêts.

    Deux heures, c’est bien insuffisant pour que la chasse aille à on terme, mais la meute à tout de même bel et bien couru le cerf en forêt : «L’instinct des chiens, pas seulement des chiens de vénerie d’ailleurs, fait qu’effectivement, dès qu’ils vont sentir une piste, une «voie» selon le terme employé en vénerie, il va se mettre à suivre cette voie. Sauf qu’au bout de deux heures, le cerf a rusé (il a semé la meute), et qu’à ce moment-là, j’ai décidé de plus le poursuivre et de rappeler les chiens», précise Henri D’Aillères, avant d’ajouter : «encore une fois, le but essentiel de cette sortie, c’était de permettre aux chiens de se remettre tranquillement en condition physique, un simple entraînement avant la reprise, on l’espère, de la compétition. Il y avait aussi des raisons économiques. Vous savez, quand un maréchal-ferrant vous appelle toute les semaines en vous demandant quand il va pouvoir travailler à nouveau, on ne peut pas rester insensible. Et au final, même les opposants à la chasse à courre qui nous ont vus nous ont félicités d’avoir respecté les règles du confinement», avance Henri d’Aillères.

     

    07/12/2020 : Loiret. Il avait tiré à la carabine sur le chat de ses voisins, le tireur de 70 ans condamné

    Un homme de 70 ans a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir tiré à la carabine sur un chat de ses voisins, à Rozoy-le-Vieil (Loiret). Il avait gravement blessé l’animal, qui avait dû être amputé d’une patte. Plusieurs associations de protection animale s’étaient portées parties civiles au procès.

    Un homme de 70 ans vient d’être condamné à trois mois de prison avec sursis et interdiction de détenir une arme pendant cinq ans par le tribunal de Montargis (Loiret), rapporte La République du Centre dimanche 6 décembre. Le 9 août 2019, il avait tiré à la carabine sur le chat de ses voisins, à Rozoy-le-Vieil. L’animal avait été gravement blessé et victime d’une infection à une patte. Il avait dû être amputé.

    Un récidiviste

    Le septuagénaire avait déjà tiré sur les félins du quartier, mais sans les atteindre. Cette fois, il avait réussi à toucher un chat, alors que les maîtres de ce dernier s’étaient absentés. Il lui reprochait d’avoir mangé les poissons rouges situés dans son bassin, précise le quotidien.

    Plusieurs associations s’étaient portées parties civiles au procès, à l’image de la Société protectrice des animaux (SPA), 30 Millions d’amis, et Action Protection Animale. Elles ont obtenu de leur côté 5 000 euros de dommages et intérêts.

     

    08/12/2020 : Pyrénées-Orientales. Huit chiens de chasse maltraités secourus par une association

    Sur réquisition du Parquet, une association de protection animale a récupéré, vendredi 4 et lundi 7 décembre, huit chiens laissés à l'abandon sur un terrain privé situé à Saint-Génis-des-Fontaines (Pyrénées-Orientales). Ils vont être pris en charge par un vétérinaire.

    L'association « Un refuge, un cœur » a secouru, vendredi 4 et lundi 7 décembre, huit chiens vivant dans des conditions déplorables, sur un terrain privé situé à Saint-Génis-des-Fontaines (Pyrénées-Orientales). Le collectif de protection animale agissait sur réquisition de la gendarmerie et de la vice-procureure de la République de Perpignan, rapporte L'Indépendant.

    Les canidés de race Griffon ou Drakkar appartenaient à un chasseur. Ce dernier les nourrissait « avec du pain et quelques pâtes », témoigne la présidente de l'association de protection animale. Les animaux vivaient parmi leurs déjections, entre des grillages et des palettes. Des bidons en plastique faisaient office de niches pour certains d'entre eux.

    Le chenil devra être détruit

    Trois chiens de chasses ont été récupérés vendredi et les cinq autres lundi. Extrêmement maigres et présentant des plaies, ils souffrent de cachexie, d’atrophie des membres et d’otites. Certains d'entre eux sont atteints de leishmaniose ou de cancers. L'un des canidés avait une marque autour du museau, laissant penser qu'il a été attaché par la gueule avec une corde.

    Ils vont tous être soignés par un vétérinaire. « Ils sont extrêmement gentils malgré ce qu’ils ont vécu », assure la présidente d'« Un refuge, un cœur ». Leur propriétaire sera obligé de détruire l'abri où ils avaient été laissés depuis plusieurs années.

    L'association a indiqué qu'elle se porterait partie civile si ce dernier venait à être poursuivi par la justice. D'après les informations de L'Indépendant, l'homme pensait « faire ce qu’il fallait » pour ses animaux.

     

    09/12/2020 : Hauts-de-France : Une dizaine de rapaces cibles de tirs depuis l’ouverture de la chasse

    Protégés par la loi, les rapaces sont pourtant régulièrement retrouvés criblés de plomb dans la région.

    Dimanche dernier, un rapace a été retrouvé blessé par un promeneur du côté de Clairmarais, près de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais. Selon la Ligue protectrice des oiseaux (LPO), il ne fait aucun doute que l’animal a été victime d’un tir de plombs de chasse. Volontaire ou accidentel, impossible à dire. Toujours est-il que ce n’est pas la première fois qu’un rapace, espèce protégée, est abattu pendant la période d’ouverture de la chasse dans la région des hauts-de-France.

    La dernière victime en date est donc une buse variable, qui, à l’instar de tous les rapaces, est protégée par la loi. C’est un promeneur qui a découvert l’animal, blessé à une aile, dans le secteur des marais de Clairmarais, zone appartenant au parc régional des Caps et marais d’Opale. « Ce promeneur a emmené l’oiseau chez un de nos vétérinaires partenaires. La radio effectuée ne laisse aucune place au doute, l’aile de l’oiseau était criblée de plombs de chasse », assure une bénévole de la LPO du Pas-de-Calais à 20 Minutes.

    Une dizaine de rapaces victimes de tirs

    Le rapace a pu être soigné par le vétérinaire. Il a ensuite été confié au centre de soins de la faune sauvage de la LPA de Calais où il devra rester pour une longue convalescence. « Il n’est pas tiré d’affaire pour autant, beaucoup d’oiseaux supportent mal la captivité », regrette la bénévole.

    Affaire isolée ? Pas vraiment. Selon la LPO, cette buse est le treizième oiseau d’une espèce protégée qui est découvert plombé dans la région depuis l’ouverture de la chasse, en septembre dernier. « Sans compter tous ceux que l’on ne retrouve pas », insiste l’association. Parmi ces oiseaux, 11 sont des rapaces : « Des buses, beaucoup de faucons. En octobre, c’est même un balbuzard pêcheur qui a été tiré dans le marais audomarois », déplore la LPO.

    Les rapaces, bêtes noires des chasseurs

    « Si l’on met en cause les chasseurs, on va encore avoir des ennuis. Mais qui d’autre se balade avec un fusil ? », insiste la bénévole. Pour elle, les rapaces sont la bête noire des chasseurs : « Ils sont considérés comme de la concurrence pour certains gibiers comme les faisans », explique-t-elle. Et la thèse de l’accident, la LPO n’y croit pas non plus, assurant qu’il n’est pas possible de confondre un rapace avec un pigeon ou un autre oiseau.

    Pour tâcher de retrouver l’auteur du tir contre la buse, la LPO a déposé une plainte contre X auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer. Si la procédure était systématique par le passé, elle est devenue plus ciblée ces dernières années. « Il faut que les plaintes soient très étayées. Que le lieu où l’oiseau a été tiré soit identifié et que celui qui l’a découvert accepte de témoigner », détaille la LPO tout en reconnaissant que les coupables n’étaient quasiment jamais retrouvés.

     

    09/12/2020 : Saint-Omer : une buse retrouvée plombée dans le marais

    C’est la ligue de protection des oiseaux (LPO) qui l’a révélé hier.

    Ce dimanche 6 décembre, une buse variable a été retrouvée plombée dans le marais audomarois, sur une zone appartenant au Conservatoire du littoral, gérée par le Parc Naturel des Caps et Marais d’Opale comme l’annonce la LPO du Pas-de-Calais sur son site et les réseaux sociaux.

     

    09/12/2020 : Maine-et-Loire. Elle installait des pièges dans le jardin pour capturer des passereaux

    Le 4 novembre 2020, les inspecteurs de l’environnement du service départemental de l’Office Français de la Biodiversité de Maine-et-Loire sont intervenus au domicile d’un habitant d’une commune des Mauges. Elle a été prise en flagrant délit de capture d’espèce protégée.

    L’office français de la biodiversité du Maine-et-Loire a mis un terme à une pratique peu banale commise par une habitante des Mauges.

    Tout démarre par une première surveillance des abords de son habitation effectuée le matin. Celle-ci avait mis en évidence la présence de pièges susceptibles de capturer des petits passereaux des jardins. Sur instruction du procureur de la République du tribunal judiciaire d’Angers, une perquisition est menée l’après-midi même. « À leur arrivée, les inspecteurs de l’environnement découvrent deux moineaux domestiques, de la famille des petits passereaux, capturés. À la vue des agents, le propriétaire des lieux, pris en flagrant délit, tue rapidement ces deux oiseaux », indique l’office français.

    La perquisition menée dans le jardin du mis en cause a finalement permis de découvrir huit moineaux domestiques morts. Trois cages pièges ont également été saisies.

    Une espèce protégée et en déclin

    Or, le moineau domestique est une espèce protégée et en déclin.

    Selon une enquête nationale mise en place par le Muséum d’histoire naturelle, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et le centre national de la recherche scientifique (CNRS), plus d’un tiers des oiseaux aurait disparu dans les zones agricoles en moins de quinze ans. La tendance est la même dans les Pays de la Loire, notamment pour le moineau domestique dont la population a diminué d’environ 30 %. Si les juvéniles sont exclusivement insectivores, les adultes eux se nourrissent essentiellement de graines mais aussi de jeunes plantules et de fruits tendres, ce qui ne plaît pas toujours à certains jardiniers…

    Des délits réprimés par le code de l’environnement

    La richesse de la biodiversité est de plus en plus menacée par les activités humaines. Des actes de braconnage isolés comme ceux-ci peuvent malheureusement contribuer au déclin de certaines espèces. Les peines encourues pour les délits de capture et de destruction d’espèces protégées sont de trois ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende. Le procès-verbal des inspecteurs de l’environnement de l’OFB sera transmis au tribunal judiciaire d’Angers.

     

    09/12/2020 : UNE PRATIQUE TOTALEMENT INTERDITE

    C’est une information que partage le journal l’Est Républicain. Depuis l’automne, des agents de la Fédération des chasseurs du Doubs ont trouvé des indices laissant penser que des sangliers importés pouvaient être relâché sur un secteur précis de ce département.

    La fédération a donc fait remonter l’information auprès de la gendarmerie afin qu’une enquête puisse être menée sur cette acte totalement illégal. Si la provenance exacte des sangliers reste encore inconnue, les sangliers auraient été livrés par des camions en provenance de Pologne.

    La Fédération de chasse du Doubs confirme au journal que les lâchers sont avérés avant de condamner fermement ces pratiques, strictement interdites et dangereuses, compte tenu de la prolifération de la peste porcine africaine dans les pays de l’Est.

    Pour le moment les détails sur l’enquête toujours en cours ne sont pas connus mais compte tenu de la gravité de la chose, il est fort possible que les auteurs de ces lâchers encourent des sanctions très importantes.

    Il faut garder à l’esprit qu’au delà du manque d’éthique que représente ces exactions, l’impact sur les populations locales de sangliers en cas de diffusion de la peste porcine africaine pourrait avoir des conséquences désastreuses jusque dans l’économie du pays si la filière porcine devait être touchée.

     

    12/12/2020 : Le loup échappé du sanctuaire de Frontenay-Rohan-Rohan abattu en Charente-Maritime, "gravissime" pour ses défenseurs

    L'un des trois loups échappés du sanctuaire de Frontenay-Rohan-Rohan il y a quatre semaines a été abattu vendredi soir à Courçon (Charente-Maritime). Colère et incompréhension des défenseurs de l'espèce.

    Papillon, le loup échappé du sanctuaire de Frontenay-Rohan-Rohan (Deux-Sèvres) il y a quatre semaines a été abattu dans la soirée de ce vendredi 11 décembre en Charente-Maritime par les agents de l'office français de la biodiversité. 
    Le 4 décembre dernier, la préfecture de ce département avait donné le feu vert à l’OFB après plusieurs attaques sur des troupeaux de brebis.

    Dans un communiqué, la préfecture précise que l'animal avait été localisé sur la commune de Courçon hier soir, et que "devant l’impossibilité de l’approcher afin d’effectuer une capture par téléanesthésie, il a été procédé au tir de l’animal."

    Cette décision a été prise en derniers recours, rendue nécessaire par les risques encourus, notamment de prédation de troupeaux.

    - communiqué de la préfecture de Charente-Maritime

    Colère et tristesse

    Sitôt la nouvelle connue, la propriétaire du sanctuaire a réagi sur sa page Facebook.

    Alors que je suis en post fixe avec des membres de l’OFB pour flécher Alkatraz qui rôde autour du sanctuaire , je viens d’apprendre que la Charente Maritime venait de faire un tir létal sur Papillon .

     

    12/12/2020 : Drôme : un chasseur se tire une balle dans la jambe

    Un accident de chasse est survenu samedi 12 décembre, aux environs de 13 heures sur la commune de Plan-de-Baix, dans le Diois. Dans des circonstances que l’enquête de gendarmerie devra déterminer, un chasseur de 80 ans s’est tiré une balle dans la jambe.

    Blessé, mais conscient et pouvant marcher, il a été transporté par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier de Valence.

     

    12/12/2020 : Drôme : un chasseur reçoit un éclat de balle dans la cuisse lors d'une battue aux sangliers

    Un accident de chasse s'est produit ce samedi 12 décembre à Plan-de-Baix (Drôme). Lors d'une battue, un chasseur s'est écarté de son poste de tir, il a reçu un éclat de balle dans la cuisse. C'est un autre chasseur qui l'a blessé involontairement, alors qu'il tentait de viser un sanglier.

    Il voulait abattre un sanglier avec son fusil, mais c'est la cuisse d'un homme qui a été touchée. Ce samedi midi à Plan-de-Baix dans la Drôme, un chasseur a involontairement blessé un de ses confrères, âgé de 78 ans. La battue se déroulait sur le plateau du Vellan, au nord de Crest. Une vingtaine de chasseurs y participaient. 

    Vers 12h35, un des chasseurs aperçoit un sanglier, il tire mais n'atteint pas l'animal. Il décide alors de s'éloigner de son poste de tir (ce qui n'est pas permis) pour le viser une seconde fois. Il entre alors dans le champ de tir d'un second chasseur, qui tente à son tour d'abattre le sanglier. Sa balle percute un obstacle et se fracture. Le chasseur qui a quitté son poste, un Drômois de 78 ans, est touché par un éclat de balle au niveau de la cuisse gauche. L'animal lui parvient à s'enfuir.

    La victime a été prise en charge par le Samu et sera opérée ce dimanche, ses jours ne sont pas en danger. Une enquête de gendarmerie est en cours pour comprendre les circonstances exactes de cet accident. 

     

    13/12/2020 : Il tire dans le visage de son compagnon de chasse et le blesse gravement en Haute-Saône

    La partie de chasse à la bécasse a mal tourné ce dimanche 13 décembre au matin à Mantoche. Un homme de 53 ans a criblé de plombs un des participants, âgé de 42 ans. Gravement blessée au visage, la victime a été héliportée à Besançon.

    Le pire a été évité de justesse ce dimanche à Mantoche, sans doute grâce à la nature des cartouches utilisées : des plombs 9mm. Ce dimanche 13 décembre à 9 h 45, la partie de chasse à la bécasse dans un bois privé a viré au drame. Un participant, âgé de 42 ans, a essuyé un tir au niveau du visage.

    Dépistages alcool et stupéfiants se sont révélés négatifs

    L’auteur présumé du tir est un homme âgé de 53 ans, dont les dépistages alcool et stupéfiants se sont révélés négatifs.

    Ce dernier aurait fait feu sur le gibier, sans faire attention à la présence de son collègue, tout proche. Gravement blessé par le nuage de projectiles, l’homme a été héliporté par Hélismur à l’hôpital Minjoz de Besançon.

    Pronostic vital pas engagé

    Son pronostic vital n’était pas engagé au moment du transfert. La brigade de Gray a ouvert une enquête pour comprendre précisément les circonstances de l’accident.

    Un autre accident le même jour à Esprels

    Un quart d’heure plus tard, ce même dimanche, un autre accident de chasse survenait à Esprels. Un septuagénaire se tirait accidentellement une balle dans le pied.

    Quatre accidents de chasse en un mois dans le Doubs et en Haute-Saône

    Plus généralement, ces derniers jours, les accidents de chasse se suivent et se répètent. Le 29 novembre, à Saint-Gand, un homme se tirait lui aussi une balle dans le pied. Une semaine plus tôt, à Braillans dans le Doubs, un homme blessait son camarade de chasse.

    Pour rappel, en 2019, 141 personnes ont été touchées par une munition, sur le territoire national.

     

    13/12/2020 : Accident de chasse dans les Alpes-Maritimes: un homme se tire dans la main

    Vers 11 heures, ce dimanche, les sapeurs-pompiers et les gendarmes sont intervenus chemin de l’Estalon sur la commune de Colomars pour un homme victime d’un accident de chasse.

    L’octogénaire a pris une cartouche dans la main. Il était tout seul: une mauvaise manipulation.

    Grièvement blessé, mais conscient, c’est lui qui a réussi à alerter les secours.

    Huit pompiers ont procédé à l'opération de secours. Ils ont transporté la victime, chasseur de longue date, vers l’hôpital Pasteur 2 à Nice.

     
    15/12/2020 : Tarn-et-Garonne. Une balle se loge dans le mur d’une maison, les chasseurs pointés du doigt
    Une balle a fini sa course dans le mur d’une maison de Cordes-Tolosannes (Tarn-et-Garonne), le 29 octobre dernier. Le propriétaire, qui assure qu’elle aurait été utilisée par les chasseurs lors d’une battue aux sangliers, a déposé plainte. L’association des chasseurs conteste la responsabilité de ses membres dans cette affaire.

    Le 29 octobre dernier, une balle a fini sa course contre le mur d’une maison de Cordes-Tolosannes (Tarn-et-Garonne). Le propriétaire a déposé plainte et a accusé les chasseurs qui effectuaient ce jour-là une battue au sanglier à proximité du domicile touché. L’association des chasseurs (ACCA) a nié son implication dans l’incident, rapporte La Dépêche du Midi. Les gendarmes ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l’incident.

    Alors que la mort d’un jeune homme de 25 ans, abattu par un chasseur le 2 décembre dernier dans le Lot, est encore dans tous les esprits, pour cet habitant, c’est le choc. « Heureusement que nous n’étions pas là avec mes enfants sur la terrasse » a-t-il indiqué à nos confrères.

    Un type de balle utilisé lors des battues

    Ex-trésorier de l’ACCA, l’ancien chasseur s’est expliqué avec le président de l’association mais ce dernier conteste les faits. D’après lui, les tirs ne pourraient être que l’œuvre de braconniers car aucun tir n’aurait été effectué en direction des habituations.

    Il n’a pas souhaité répondre à nos confrères sur le fond du dossier mais a confirmé avoir été entendu dernièrement par les gendarmes. L’enquête suit en cours et le maire souhaite qu’elle aille « jusqu’au bout pour tirer les choses au clair ».

     

    15/12/2020 : Haute-Garonne : Pumba, le sanglier-mascotte du centre équestre, tué d'un coup de fusil

    Depuis septembre, Pumba, un jeune sanglier, avait trouvé refuge à l'école d'équitation la Jumenterie du Tiaous à Gouzens. Rapidement, il s'était lié d'amitié avec les chevaux. Le dimanche 6 décembre, il est tué. La propriétaire et des adhérents pointent du doigt "une chasse illégale".

     

     
    16/12/2020 : Pyrénées-Orientales - Saint-Jean-Pla-de-Corts : le bus dans lequel elle vit est touché par deux balles, une famille sous le choc témoigne

    Vanessa, Jimmy, leurs trois enfants et l'ami de l'un d'eux ont été réveillés dimanche matin par des bruits assourdissants de tirs contre leur lieu d'hébergement, un bus camping-car. Personne n'a été blessé. Alors qu'une enquête a été ouverte pour "tentative d'homicide", la mère de famille livre à L'Indépendant le récit de cette expérience traumatisante pour elle et les siens.  

    "Mon mari a cru que c'était la foudre. Mon fils de 11 ans a pensé à une explosion. On ne comprenait pas. Puis on a constaté les dégâts... et vu les impacts de balles. On a paniqué, on a eu peur pour nos vies." Vanessa et les siens ne se sentent "plus en sécurité." Depuis ce dimanche 13 décembre 2020 au lever du jour, où le bus dans lequel ils ont élu domicile depuis des années a essuyé deux tirs d'arme à feu, à Saint-Jean-Pla-de-Corts. La mère de famille témoigne.

    "Les balles ne sont pas passées loin de la bouteille de gaz"

    "Le capot a été visé", "deux vitres ont été brisées", "les balles ne sont pas passées loin de la bouteille de gaz", recense Vanessa, qui avec Jimmy, a trois enfants âgés de 7 à 13 ans. Cette famille a fait le choix "d'être nomade" et sillonne les routes "depuis 20 ans." Elle n'aurait "jamais eu d'altercation, jamais de problème de voisinage." Jusqu'aux faits survenus à Saint-Jean-Pla-de-Corts où elle séjournait "depuis une semaine, sur le parking au bord de la voie ferrée, à quelques mètres de la boulangerie", lors de ce week-end "avec un ami de l'un des enfants", attestation de déplacement à l'appui et dérogation pour motif familial impérieux cochée, en ce deuxième confinement imposé en France.

    "Nous ne les connaissons pas dans la commune, explique le maire, Robert Garrabé. J'ai été informé de cette mésaventure par les forces de l'ordre." Après un dépôt de plainte à la gendarmerie, par Vanessa et Jimmy, les investigations ont commencé lundi. "Nous sommes en phase d’enquête de flagrance contre X pour tentative d’homicide", précise le procureur de la République de Perpignan, Jean-David Cavaillé, alors que plusieurs questions restent en suspens. D'où proviennent ces balles ? Pour quelles raisons ont-elles été tirées ? Par qui ? Avec quel type d'arme ? Le véhicule aurait-il été délibérément visé ? S'agirait-il de balles perdues ? "Ce matin-là, des chasseurs passaient en voiture pour se rendre sur un point de rencontre...", se souvient Vanessa sans pour autant les accuser.  

    "On ne quitte plus les fenêtres des yeux"

    Désormais, place aux réparations : "Avec l'hiver qui s'installe et par sécurité, je ne peux pas me permettre de rouler avec des fenêtres cassées", déplore Vanessa qui a déplacé son bus dans un autre coin des Pyrénées-Orientales. "On parle beaucoup de tout ça avec les enfants, on est tellement choqués, reprend-elle. On ne quitte plus les fenêtres des yeux. Je pense qu'il nous faudra un moment pour que tout cela s'apaise."

     

    16/12/2020 : En Sologne, une ânesse d'élevage blessée de deux balles par des braconniers en fuite

    Dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 décembre, des braconniers ont tiré deux balles sur une ânesse d'élevage, en Sologne. Le voisin du propriétaire a essayé de les rattraper, en vain.

    Comme tous les matins, Dominique Moreau, propriétaire de plusieurs animaux de ferme en Sologne, part dimanche 13 décembre s'occuper de son élevage.  L'une de ses ânesses lui montre l'une de ses pattes, en sang. Elle est touchée par deux balles : l'une lui a traversé le poitail, l'autre lui a brisé l'uméris gauche. Il s'agit de deux balles 22 long rifle, "interdite à la chasse car elles servent à des armes d'attaques". Plus tard dans la journée,  il apprend que son voisin a vu les braconniers à l'origine de cet acte. A bord d'un 4x4, il n'est pas parvenu à les rattraper. 

    "Un petit animal comme ça, on l'euthanasie de suite en temps normal", explique le propriétaire. Fort heureusement pour lui, les vétérinaires de Maisons-Alfort ont exceptionnellement accepté de s'en occuper. Elle sera opérée jeudi, avec "une chance sur deux de survivre car ces animaux supportent mal l'anesthésie". L'opération s'annonce compliquée : cette ânesse miniature americaine ne mesure que 74 centimètres pour 65 kilos et attend un bébé pour le mois de juin.

    Nos confrères de la Nouvelle République ont affirmé à l'éleveur qu'il ne s'agissait pas d'un cas isolé. Dominique Moreau a porté plainte auprès de la gendarmerie d'Olivet, "qui prend l'affaire très au sérieux".

     

    17/12/2020 : Saint-Thélo : est-ce que Fripouille a été blessé par un chasseur ?

    Il y a deux semaines, un chat a été blessé par du plomb à Saint-Thélo (Côtes-d'Armor). La patte du félin a été sauvée, mais le financement de l'opération n'est pas « assuré ».

    Le dimanche 6 décembre 2020, dans l’après-midi, un beau chat blanc nommé « Fripouille » est retrouvé blessé par sa propriétaire, Mélinda, à Saint-Thélo, dans les Côtes-d’Armor. Si sa fille, ayant vu le félin en premier, a pensé qu’il s’était empêtré dans un piège, la réalité est toute autre.

    « Le chat ne voulait pas se laisser toucher. Il miaulait de douleur ! Je l'ai alors emmené chez le vétérinaire de Kerd'hervé à Loudéac, avant qu'il soit opéré à Auray, dans le Morbihan. Le spécialiste a dû le sédater pour pouvoir l'ausculter. Le verdict a été sans appel : fémur perforé. On le voit bien sur la radio. »

    Mélinda - Propriétaire de Fripouille

    L’amputation est envisagée. Heureusement, le docteur a réussi à lui poser des broches. Les fils de sutures seront retirés dans 15 jours, mais il faudra deux mois pour que le fémur se reconsolide. « Pour le moment, il est confiné dans une chambre afin qu’il ne cherche pas à sauter ou à trop marcher », indique sa maîtresse.

    Comment cela a-t-il pu arriver ?

    Selon Mélinda, c’est un chasseur qui a tiré sur le félin :

    « Souvent, Fripouille fait une balade d'environ une heure et quart, allant de jardin en jardin. Il se rend notamment chez des voisins pour jouer avec leur chat et ces derniers m'ont affirmé avoir vu les chasseurs derrière chez eux, ce fameux dimanche. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils ne sortent plus leur animal le week-end. Une amie, avant d'arriver chez moi, m'a aussi prévenu que des chasseurs rôdaient à cet endroit. Sans gilet orange, qui plus est ! »

    Mélinda - Propriétaire de Fripouille

    Sourd de naissance, on pourrait supposer que Fripouille ne les a pas entendu arriver. Balle perdue ? Tir volontaire ? En tout cas, pour Mélinda, impossible de confondre Fripouille avec du gibier :

    « Il est blanc : il est quand même visible ! Il y a très peu de chances qu'on le compare à un lapin, surtout dans un champ. Pour moi, c'est volontaire ! »

    Mélinda - Propriétaire de Fripouille

    Selon elle, arrivée depuis deux ans à la Ville au Breuil, les chasseurs se promènent assez souvent auprès des habitations :

    « Nous en avions déjà parlé avec des voisins, il y a un an. J'ai déjà vu cinq de leurs chiens venir dans mon jardin ; leur propriétaire les appelelait devant mon portail. Il faut dire que c'est rempli de lapins dans notre hameau. Il m'arrive souvent d'en croiser en partant de chez moi. »

    Mélinda - Propriétaire de Fripouille

    Comment retrouver le tireur ?

    Mélinda a multiplié les dialogues pour demander des comptes :

    « J'ai prévenu la mairie dès le lendemain, puis l'OFB (Office français de la biodiversité). Je suis allé voir la gendarmerie où l'on m'a répondu que ça ne servait à rien de porter plainte. Il aurait fallu leur apporter le bout de plomb. Mais impossible de la retirer : il est coincé dans les muscles. Il y aurait trop de risques si le vétérinaire essayait de la retirer. »

    Mélinda - Propriétaire de Fripouille

    Le président de la société de chasse de Saint-Thélo est venu la voir le vendredi suivant. « Il m’a assuré qu’il allait régler cela en interne et essayer de savoir qui est le chasseur concerné », indique la propriétaire de Fripouille.

    900 € à débourser pour l’opération

    Pour le moment, Mélinda doit débourser 900 € pour l’opération, la radio et les médicaments. Une somme qu’elle n’a pas : « J’ai un mois pour tout payer. Normalement, ce serait à l’assurance de la société de chasse de prendre en charge. » Or, l’association n’y serait pas encore disposée :

    « Tant que les chasseurs se renverront la balle, et que donc on ne sait pas lequel est concerné, pas de prise en charge car aucune preuve que ce soit la faute d'un tireur. »

    Mélinda - Propriétaire de Fripouille

    Toute cette histoire a mis Mélinda dans une colère noire : « C’est quoi la prochaine étape ? Ils vont prendre l’un de mes chiens pour un sanglier ? Ou encore tirer sur un enfant ? Il y a vraiment de quoi s’inquiéter ! »

     

    16/12/2020 : Saint-Herblain : la battue se termine devant une école

    C'est une drôle de scène qui s'est déroulée devant la maternelle Condorcet lundi matin, à Saint-Herblain. Pendant la récréation, un sanglier apeuré, entouré de chiens, s'est réfugié dans le fossé, juste en face de l'école. L'animal, épuisé, est la cible d'une battue qui se déroulait juste à côté, dans le parc de la Chézine.

     

    17/12/2020 : Après les sangliers, les faisans ! Et nous sommes les dindons de la farce !

    Nouveau passe-droit pour les amoureux de la gâchette. Un communiqué de la préfecture du Cher daté du 4 décembre pointe les difficultés de cinq éleveurs de faisans du département qui « n’ont pas pu écouler leur production (sic) de 30 000 faisans et 10 000 perdrix ». 

    La raison est simple: la chasse de ce petit gibier était interdite depuis le 30 octobre à cause du confinement. Une annonce qui donne, une fois de plus, des droits supplémentaires aux chasseurs en leur permettant de tirer des faisans et des perdrix jusqu’au 31 janvier 2021. Le gros gibier reste lui dans le viseur puisque les chasseurs peuvent déjà par dérogation tuer les sangliers depuis le 9 novembre. Pas pour le plaisir, ni le loisir, ni le sport, non pour “réguler” leur population avec rappelons-le l’objectif d’en abattre 15.000 (sic) d’ici la fin de l’année pour notre seule région.

    Le mot “réguler” prêtait déjà à sourire quand on sait que les chasseurs sont en partie responsables de la prolifération des cochangliers avec notamment la pratique de l’agrainage qui consiste à les nourrir en forêt pour les empêcher de s’en prendre aux cultures de maïs, avec le succès que l’on sait !

    Mais là les masques tombent, ce qui n’est guère prudent en cette période, puisque l’arrêté préfectoral l’indique noir sur blanc : ce sont bien des faisans et des perdrix délevage qui vont être lâchés en forêt quelques jours voire quelques heures avant le passage des chasseurs pour que les éleveurs puissent faire leur beurre. Des volatiles élevés pour être ensuite tirés sans leur laisser aucune chance puisque nourris par la main de l’homme, ils ne s’en méfient pas.

    La chasse de loisir est  une activité “essentielle” pour ceux qui la pratiquent en forêt mais elle l’est  beaucoup moins pour ceux plus nombreux qui s’y promènent. Cette “activité” a été rétablie le 28 novembre à moins de 20 km du domicile et pendant une durée journalière maximale de 3 heures. Au moins sur ce point, la loi a été la même pour tout le monde !

    Enfin, comme l’exige la loi, le communiqué précise « qu’une consultation du public est organisée du 4 au 24 décembre inclus sur ce projet ayant une influence sur l’environnement ». Nous voilà rassurés.

     

    17/12/2020 : Conseil d’Etat : le Courlis cendré n’aurait pas dû être chassé l’an dernier

    Dernier épisode de l’interminable combat juridique pour protéger cet oiseau migrateur menacé dont la France est le dernier pays de l’UE à autoriser la chasse.

    Saisi en référé par la LPO, le Conseil d’Etat avait suspendu fin août 2019 l’arrêté ministériel du 31 juillet 2019 autorisant la chasse de 6000 Courlis cendrés. Par une décision du 17 décembre 2020, il vient maintenant d'annuler sur le fond ledit arrêté : la Ministre de l'écologie Elizabeth Borne n’aurait donc jamais dû autoriser la chasse de ce limicole en déclin.

    Le Conseil d’Etat a notamment considéré que la chasse au courlis cendré ne pouvait pas être permise en France tant qu’elle ne respectait pas les principes d’une gestion durable des prélèvements imposée par le plan international pour la conservation de l’espèce mis en place en 2015 dans le cadre de l’Accord pour la conservation des oiseaux migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA), dont la France est signataire depuis 1996. Or, le Comité d’experts sur la gestion adaptative (CEGA) institué par le décret du 5 mars 2019, a souligné dans son avis du 13 mai 2019 le mauvais état de conservation de l’espèce et fait état des lacunes importantes des connaissances et des carences des données scientifiques sur sa démographie et sa répartition spatiale, faisant obstacle à l’évaluation d’un niveau de prélèvement soutenable du courlis cendré en France.

    Pourtant, la Ministre en charge de la biodiversité avait signé cet arrêté illégal la veille de l’ouverture de la chasse. Elle a ainsi permis la pratique de cette activité litigieuse dès le samedi 1er aout 2019 et jusqu’à la suspension effective le 27 août. Résultat : au moins 422 courlis cendrés (selon les déclarations partielles sur l’application ChassAdapt) ont été illégalement tués dans cet intervalle. Y compris un Courlis relâché deux mois auparavant par nos collègues polonais de l’ONG OCIAN dans le cadre d’un programme de réintroduction et dont la balise GPS a subitement cessé d’émettre la nuit du 26 au 27 août en traversant une zone de chasse en Normandie. Or, si au titre de la Directive Européenne du 30 novembre 2009 pour la conservation des oiseaux sauvages le courlis cendré figure dans l’Annexe 2-B listant les espèces dont certains pays membres peuvent autoriser la chasse sous certaines conditions, une des ces conditions est précisément ne pas compromette les efforts de conservation entrepris dans leur aire de distribution. 

     Saga juridique 

    La France avait suspendu pour 5 ans la chasse du Courlis cendré sur l’ensemble du territoire métropolitain par un arrêté du 30 juillet 2008 en raison du mauvais état de conservation de l’espèce, classée vulnérable sur la liste rouge de l’UICN. Sous la pression des chasseurs, ce moratoire a été restreint avant son terme et la chasse du courlis cendré a été de nouveau autorisée sur le domaine public maritime, qui abrite justement l’essentiel de la population de cet oiseau, par un arrêté ministériel du 3 février 2012, reconduit une première fois pour 5 ans par un arrêté ministériel du 24 juillet 2013 et une seconde fois pour 1 an par un arrêté ministériel du 1er août 2018, annulé par une décision du Conseil d’Etat du 12 juillet 2019 suite à un recours de la Fédération nationale des chasseurs.

    Peu après, malgré l’avis négatif du CEGA, Elizabeth Borne signait l’arrêté ministériel du 31 juillet 2019 rétablissant la chasse du courlis sur l’ensemble du territoire, mais fixant pour la première fois un quota à 6000 individus dans le cadre du concept de « gestion adaptative » introduit dans la loi du 24 juillet 2019 votée la semaine précédente. Suite au recours de la LPO, cet arrêté a donc été ensuite suspendu en référé par une ordonnance du 26 août 2019 du Conseil d’Etat, qui vient désormais de l’annuler définitivement.

    Cette année, afin d’éviter une nouvelle déconvenue juridique,  l’arrêté ministériel du 27 juillet 2020 a instauré une suspension de la chasse du courlis cendré sur l’ensemble du territoire métropolitain jusqu’au 30 juillet 2021. La LPO s’est réjouie de cette décision tout en regrettant qu’elle ne soit prise que pour une durée d’un an, ouvrant ainsi la porte en 2021 à un nouvel épisode probable de cette consternante saga juridique. Pour y mettre enfin un terme, il suffirait pourtant à Emmanuel Macron de simplement respecter son engagement pris en 2017 en retirant les espèces d'oiseaux en mauvais état de conservation et inscrites sur la liste rouge de l'UICN, qui sont au nombre de 20, de la liste du gibier chassable en France fixée par l'arrêté ministériel du 26 juin 1987, où figurent 64 oiseaux (triste record d'Europe !).

     

    19/12/2020 : Accident de chasse dans le Calvados: blessé par balle, l’homme est en urgence absolue

    Les circonstances de l’accident ne sont pas encore connues. Mais un homme de 57 ans a été transporté en urgence absolue au CHU de Caen, ce samedi 19 décembre 2020, à cause d’une blessure par balle, alors qu’il chassait avec des amis, à Saint-Honorine-du-Fay (Calvados).

    Samedi 19 décembre 2020, à 9 h 15, les pompiers ont été alertés après un accident de chasse survenu dans la commune de Sainte-Honorine-du-Fay (Calvados), au sud de l’agglomération caennaise, au lieu-dit la Sapinière.

    En urgence absolue

    Les circonstances exactes de l’accident font l’objet d’une enquête de la gendarmerie. Toujours est-il qu’un homme de 57 ans a été transporté en urgence absolue vers le CHU de Caen, à la suite d’une blessure par balle. Il a été touché à l’abdomen.

    Les trois compagnons se trouvaient alors dans une clairière entre deux bois. La balle proviendrait de l’arme de l’un des deux autres chasseurs.

     

    19/12/2020 : Ariège : un chasseur blessé au visage après un tir de carabine à plomb

    Un chasseur a été victime, ce samedi matin, d'un tir de carabine à plomb sur la commune de Serres-sur-Arget, en Ariège. Selon les éléments dont nous disposons, l'auteur de ce tir serait un homme propriétaire d'une maison secondaire sur la commune. Les faits se sont déroulés aux alentours de 10 heures alors que les chasseurs étaient en garde postée. Blessée au visage, la victime a été prise en charge par les secours. Le tireur présumé a été interpellé par les gendarmes. 

    Ambiance tendue ce samedi 19 décembre, à Serres-sur-Arget, en Ariège. Ce village de la vallée de la Barguillère, situé à une dizaine de kilomètres de la cité comtale, a été le théâtre d'un dramatique fait divers. Aux alentours de 10 heures, le président de l'association intercommunale de chasse agrée (AICA) a été la cible d'un tir de carabine à plomb. Selon les premiers éléments dont nous disposons, il semblerait que celui-ci était en garde postée au lieu-dit Le Techeyre lorsque le propriétaire d'une maison secondaire l'a pris pour cible avec sa carabine à plomb. Blessé au visage, il a été immédiatement pris en charge par les secours. Ses jours ne seraient pas en danger. 

    Le tireur présumé interpellé dans la matinée

    Sur place, les gendarmes ariégeois ont pu interpeller l'auteur présumé qui était rentré à son domicile, situé non loin. Sur place, les techniciens de l'identification criminelle ont ensuite procédé aux constatations d'usage. Amélie Robin, substitut du procureur de la République, était également sur place en fin de matinée. Une enquête est donc ouverte pour déterminer les circonstances exactes dans lesquelles se sont déroulés les événements.

    Le maire du village, Alain Garnier, avait lui aussi fait le déplacement sur les lieux du drame. Il indique qu'un différend concernant la chasse pourrait être à l'origine du contentieux entre les deux hommes. "Ce sont des faits graves, qui auraient pu être dramatiques. Je les regrette et les condamne fermement". Il affirme enfin que les chasseurs avaient respecté toutes les consignes de sécurité en vigueur. La localité étant bien située sur le plan de chasse de l'AICA.

     

    19/12/2020 : Un chasseur braque son fusil sur Julien Absalon, double champion olympique, lors d'une sortie VTT

    « J’ai crié pour lui notifier que je n’étais pas un sanglier. J’espère qu’il avait remarqué ! » Sur sa page facebook, Julien Absalon narre, avec une bonne dose d’humour au vu des circonstances, une drôle d’expérience vécue ce vendredi lors d’une sortie VTT en forêt. Le double champion olympique, en retraite depuis 2018, s’est retrouvé mis en joue par un chasseur !

    Même les premiers arguments dudit chasseur font froid dans le dos. « Je lui demande pourquoi il me vise, il me répond que son fusil est chargé (rassurant) mais qu’il est en l’air (un peu en ma direction quand même…). Bon on s’explique calmement (en même temps il vaut mieux car il a une arme chargée dans les mains…).

    En prenant les précautions d’usage (« Je ne souhaite pas créer de polémique »), le Vosgien, quintuple champion du monde, pose le débat : « Avant de repartir je lui demande s’il est seul. Il me répond, oui, je chasse seul avec mon chien. Du coup ma question : Est-il autorisé de chasser seul ? Du coup sans signalement sans mettre de panneau ? Je ne suis pas anti-chasse mais c’est un peu « étrange » de croiser en forêt des personnes seules armées de fusils chargés. » La question se pose effectivement…

     

    19/12/2020 : Près de Caen. Accident de chasse : un homme blessé au ventre

    Un chasseur âgé de 57 ans a été grièvement blessé lors d'une battue, samedi 19 décembre, à Sainte-Honorine-du-Fay, à une vingtaine de kilomètres de Caen. Touché par balle au niveau du ventre, il a été évacué en urgence absolue. Les gendarmes ont été alertés peu après 9 heures. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances précises. Selon les premiers éléments, le blessé aurait été touché accidentellement par l'arme d'un autre chasseur, victime d'une chute.

     

    20/12/2020 : Saint-Marcel-en-Dombes - Un chasseur se blesse avec son arme

    Ce dimanche matin, lors d'une partie de chasse à Saint-Marcel-en-Dombes, un homme de 70 ans environ s'est blessé avec son arme.

    Après avoir glissé, il s'est accidentellement tiré une cartouche dans le bras.

    Son pronostic vital n'est pas engagé, mais l'homme a été évacué par hélicoptère vers l'hôpital Edouard-Herriot de Lyon.

     

    20/12/2020 : Un chasseur tient des propos graveleux et se fait tabasser

    Au cours d’une soirée en août dernier à Arlay, l’homme a reçu plusieurs coups de poing qui l'ont laissé inconscient. L’affaire a été mise en délibéré.

    C’est un anniversaire qui dérape, sous fond d’alcool. Le 15 août 2020, à Arlay, un homme se rend dans une cabane de chasse pour y retrouver des amis. Le soir, il rentre dans un état préoccupant.

    D’après d’autres chasseurs, il serait tombé. Inquiète de son état qui ne s’améliore pas, son épouse finit par appeler les pompiers.

    Grâce à une vingtaine de témoignages concordants, l’enquête révèle que l’homme n’a pas chuté mais qu’il a subi des violences.

    Deux hommes ont comparu devant le tribunal, vendredi 18 décembre, pour répondre des faits. L’un est âgé de 50 ans, l’autre en a 19.

    « Vous vous êtes déchaînés »

    « Il a eu des propos salaces et déplacés envers les filles, raconte le plus jeune à la barre. Je n’accepte pas qu’on leur parle comme ça. Je lui ai mis un coup de poing. » Le plus âgé, lui, ne se souvient pas du nombre de coups qu’il a portés.

    « J’ai l’impression que vous vous êtes déchaînés, relève le président à l’intention de ce dernier. Selon des témoins, vous avez continué à donner des coups de poing alors qu’il était dans les vapes. Au bout d’un moment, il y a une autre infraction qui se termine en cour d’assises pour coups mortels. »

    « Pourquoi un tel déchaînement de violence ? rebondit Me Morel, l’avocat de la partie civile. Effectivement, quand Monsieur boit un verre de trop, il est un peu lourd, grivois. Mais rien ne justifie pas un tel déchaînement. Une multitude de fractures ont été objectivées, ainsi que des blessures importantes, des œdèmes et un pronostic vital engagé. Depuis cette agression, il a des pertes de mémoire, des maux de tête incessants, une fatigue extrême, des délires paranoïaques… »

    « C’est une scène d’acharnement », confirme la procureure.  Elle requiert 35 heures de travail d’intérêt général à l’encontre du jeune ; trois ans d’emprisonnement dont deux ans assortis d’un sursis probatoire s’agissant du plus âgé. « Cette peine est lourde, j’en ai conscience », conclut-elle.

    Inconnus de la justice

    « Monsieur s’impose dans cette soirée, il est ivre et se comporte comme un porc », réagit Me Billaudel, avocat du jeune prévenu.

    « Mon client fait preuve d’une maturité rassurante, ajoute-t-il. Il a reconnu rapidement son implication. Ce qui s’est passé ce soir-là ne lui ressemble pas. » Apprenti bûcheron, ce passionné de nature est inconnu de la justice.

    Tout comme l’autre prévenu, père de famille, dont l’avocate est Me Degournay : « Mon client n’a rien d’un homme violent. Ce sursis probatoire est sans commune mesure avec les faits qui sont reprochés. Un sursis simple suffira amplement. »

    Le délibéré sera rendu le 8 janvier.

     

    20/12/2020 : Saint-Marcel-en-Dombes : un chasseur blessé évacué par hélicoptère

    L'homme se serait blessé lui même dimanche matin. Des moyens importants ont été déployés pour lui porter secours.

    Dimanche 20 décembre, à Saint-Marcel-en-Dombes, vers 8 heures du matin, les pompiers ont été alertés qu’un chasseur était blessé au bras, manifestement victime d’un tir accidentel.

    Blessé avec son arme

    Pour des raisons encore indéterminées, la victime se trouvait sur un petit îlot au milieu d’un étang avec un impact de tir d'arme de chasse.

    Les secours ont dû solliciter l'intervention des plongeurs et d’un hélicoptère de la Sécurité civile pour l’emmener sur la terre ferme. C’est ensuite une équipe du Samu de Lyon qui l’a transporté, dans un état d'urgence absolue, par hélicoptère vers l’hôpital.

    Selon les premiers éléments recueillis par les gendarmes, l’homme, qui chassait dans le cadre d’une chasse privée, se serait blessé accidentellement avec son arme.

     

    20/12/2020 : Un jeune chasseur blessé lors d’une battue à Cheval-Blanc

    Un chasseur, âgé de près de trente ans, a été blessé au cours d’une partie de chasse en forêt, à Cheval-Blanc, ce 20 décembre vers 9 heures. L’homme a été touché aux jambes par des plombs tirés par l’un de ses camarades.

    Il souffre de légères blessures. Ses amis chasseurs l’ont conduit jusqu’en bordure de la D973 où les pompiers ont pu le prendre en charge et le transporter jusqu’à l’hôpital de Cavaillon.

     

    21/12/2020 : DOUBS : La préfecture alerte sur les lâchers illégaux de sangliers

    La préfecture du Doubs informe qu'un seul sanglier introduit illégalement peut avoir des répercussions sur le plan sanitaire, sans compter les dégâts aux productions agricoles.
     

    Communiqué de la préfecture du Doubs du 21 décembre 2020 :

    Lâchers de sangliers - La surveillance sanitaire renforcée permet de lever le doute sur les conséquences sanitaires

    Depuis la fin de l’été, des informations concernant des lâchers illégaux de sangliers dans le Doubs, de provenance inconnue, sont parvenues à la Fédération Départementale des Chasseurs du Doubs.

    Ces informations ont été prises très au sérieux. Les lâchers d’animaux sauvages et donc de sangliers sont soumis à une réglementation stricte et aucune autorisation n’a été donnée dans le Doubs. La présence d’un seul sanglier introduit illégalement sur notre territoire d’où qu’il vienne entraîne des répercussions potentielles contraignantes sur le plan sanitaire et est totalement inacceptable sur le plan éthique et économique alors que l’espèce génère des dégâts importants aux productions agricoles.

    Devant la gravité de ces informations, les services de l’État ont réagi rapidement à l’alerte de la Fédération Départementale des Chasseurs.

    En collaboration avec les différents services de L’État, et sous le pilotage de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations, un plan de surveillance sanitaire renforcée a été mis en place sur 37 communes du département et ce, dès début novembre.
    L’objectif a consisté à organiser la recherche d’éventuels sangliers malades ou morts sur les territoires concernés. Des groupes de chasseurs ont été habilités et des patrouilles ont été réalisées sur le secteur concerné. Une permanence téléphonique a été mise en place 7 j/7 par la Fédération des Chasseurs et l’Office français de la Biodiversité.

    Quatre-vingts chasseurs ont patrouillé entre le 05 novembre et le 18 décembre pour un temps de prospection de plus de 600 heures durant un mois et demi, pendant et après le confinement. À ces patrouilles, il faut ajouter les battues de régulation qui ont pu reprendre après le 15 novembre dernier, deux jours par semaine, sur toutes les communes concernées.

    En plus de ce dispositif volontaire, les agents de la fédération ont procédé à des patrouilles aléatoires visant à confirmer les résultats de celles-ci.

    Malgré ce dispositif important, aucun sanglier mort ou malade n’a pour le moment été retrouvé et ce résultat permet de lever le doute sur l’éventuelle contamination de la population de sangliers par une maladie préjudiciable aux élevages de porcs.

    Parallèlement, la surveillance des élevages de porcs de la zone aboutit également à une absence de signaux d’alerte, tout en permettant le renforcement des mesures de protection sanitaire des exploitations.

    Les résultats favorables de ces deux volets de surveillance sanitaire permettent de lever les mesures renforcées pour repasser à un niveau de surveillance classique.

    Parallèlement, la justice a été saisie et une enquête judiciaire a été lancée afin de vérifier les faits dénoncés et d’identifier les auteurs de ces lâchers.

    Le préfet du Doubs salue l’implication des services de l’État, de la profession agricole et tout particulièrement de la Fédération départementale des chasseurs qui a su mobiliser les chasseurs dans la gestion de cette alerte.
     
     
    Depuis septembre, pas moins de 16 rapaces ont été retrouvés criblés de plomb dans le Nord et le Pas-de-Calais. La Ligue de protection des oiseaux a décidé de porter plainte face à la recrudescence de ce genre d'actes. Il est peu probable que les coupables soient retrouvés mais les associations espèrent ainsi sensibiliser la population.

    Les rapaces, cible favorite des chasseurs en cette fin d'année 2020 ? Depuis septembre, de très nombreux oiseaux relevant d'espèces protégées ont été retrouvés blessés dans le Nord et dans le Pas-de-Calais, touchés par des plombs de chasse, rapporte Le Parisien. La Ligue de protection des oiseaux (LPO) du Pas-de-Calais en a recueilli 16 depuis septembre.

    L'association a reçu en cette fin d'année un nombre d'appels concernant des rapaces blessés deux fois supérieur au nombre de signalements en 2019 à la même période. De nombreux oiseaux ont été pris en charge par le centre de soins pour la faune sauvage de Calais.

    « C'est juste de la bêtise »

    « C’est notre patrimoine qui est menacé, alerte le coordinateur régional du réseau SOS Faune Sauvage. Les rapaces sont déjà menacés par l’urbanisation, si en plus ils se font tirer dessus ils vont disparaître ! » En effet, les rapaces criblés de plomb appartiennent à des espèces protégées : faucon pèlerin, balbuzard pêcheur, chouette effraie, faucon crécerelle…

    « Il est impossible de confondre un oiseau autorisé à la chasse avec un rapace, poursuit le militant pour la défense des animaux. C’est juste de la bêtise. […] C’est révoltant. » La LPO a décidé de déposer une plainte. Il y a peu de chances qu'elle aboutisse, mais l'association espère ainsi sensibiliser la population à cette cause.

     

    21/12/2020 : Hautes-Pyrénées: un ancien lieutenant de louveterie poursuivi pour actes de cruauté envers ses chiens

     

    22/12/2020 : Dans la Manche, un chat tué par des chiens de chasseurs : ses maîtres sont bouleversés

    Samedi 19 décembre 2020, vers 10h, un chat a été attaqué par une meute de chiens de chasseurs, à Saint-Martin-de-Landelles. Ses propriétaires, bouleversés, cherchent des réponses.

    Samedi 19 décembre 2020, vers 10h, Fleur, une petite chatte âgée d’environ 4 ans, se promenait en bas du jardin de la maison de ses maîtres Catherine et Alain Droullon, à Saint-Martin-de-Landelles, commune déléguée de Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche).

    Une meute de chiens

    Au même moment une meute d’environ 15 chiens de chasse surgit de nulle part et s’attaque au félin. Alain Droullon, alerté par les aboiements des chiens en furie quitte son sous-sol en chaussons et tombe à la renverse quand il s’aperçoit que son chat est pris au piège, au milieu de canines féroces.

    « Mon mari n’a rien pu faire et est tombé, sous le coup de l’émotion », se souvient Catherine Droullon, tout en peinant à contenir ses larmes.

    Dans la bousculade, deux chiens se faufilent sous le grillage et se sont retrouvés dans le jardin. Trente minutes plus tard, alors que le couple a récupéré son chat mort, survient le président de l’association des chasseurs de Saint-Martin-de-Landelles, Michel Auvray.

    « Un accident »

    Pour Michel Auvray, c’est vraisemblablement un concours de mauvaises circonstances :

    "Les chiens n'étaient pas au bon endroit, au bon moment. Leur maison est à la lisière de la forêt, les chiens ont attrapé le chat. Il n'y a rien de spécifique qui nous interdit de chasser à une certaine distance, même si on évite de s'approcher des habitations."

    Michel Auvray - Président de l'association de la chasse

    Le couple qui habite dans cette maison depuis trois ans indique que c’est la première fois que les chasseurs s’activent si près de leur maison. « D’habitude ils chassent bien plus loin. »

    Celui qui chasse depuis 40 ans, relègue le triste événement à un « accident ». « Cela est déjà arrivé une quinzaine de fois que les chiens tuent des chats pendant une battue. C’est comme ça. »

    Les chasseurs étaient accompagnés d’une quinzaine de chiens de chasse issue d’une « meute agréée qui vient du chenil de la Haye-Pesnel« , poursuit le président de la société de chasse.

    En cette période, les chasseurs landellais font des battues pour les chevreuils et les sangliers. Le président qui n’a pas prévenu la préfecture de la battue assure qu’il n’y a plus d’obligation de déclarer les battues auprès de la préfecture.

    « Inacceptable »

    Mais en interrogeant la maire, Brigitte Michel, c’est un autre son de cloche :

    "Il ne faut pas que ça recommence, c'est inacceptable. Normalement quand il y a des battues à la chasse, il faut que la préfecture donne son accord. Si tout s'est déroulé dans les règles, alors ce sera considéré comme un accident."

    Brigitte Michel - maire de Saint-Martin-de-Landelles

    Catherine et Alain Droullon n’ont pas la même vision des choses. Eux ont perdu leur animal de compagnie et espèrent que leur peine sera entendue.

     

    23/12/2020 : Charente-Maritime : un chien-loup tué par un tir de plomb à proximité d'une habitation

    Une chienne berger tchèque, ressemblant à un loup, a été tuée non loin d'une proriété à Geay (17) par un tir de plomb, dimanche 20 décembre. Une battue de chasse avait lieu à proximité. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

    Christophe et Carole-Anne Cannaud sont en deuil. Leur chienne Ounka a été retrouvée morte, un trou béant dans le flanc, lundi 21 décembre, à proximité de leur propriété à Geay, le long de la Charente, en Charente-Maritime. Ses propriétaires recherchaient leur animal disparu depuis la veille, alors qu'une battue de chasse avait lieu, selon eux, à proximité de leur domicile.

    Ce berger tchèque de 3 ans, qui ressemble à un loup, a finalement été retrouvé gisant sous un arbre près du moulin de Billoteau, où le couple réside avec des enfants de 4, 7 et 14 ans.

    "Je l'ai cherché partout et à des kilomètres de là, sous la pluie, pendant des heures, mais au final elle était chez moi, déplore Christophe Cannaud. On l'a retrouvé sous la cabane où les enfants jouent d'habitude. Nous sommes extrêmement choqués, tristes, et en colère."

    Une plainte pour sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique a été déposée à la gendarmerie de Corme-Royal et une enquête est en cours. Les gendarmes, ainsi que le maire de la commune de Geay, sont venus constater l'état de la blessure, impressionnante, de l'animal. Un tir de plomb, selon les premières observations, "mais le coup semble avoir été tiré de très près, quasiment à bout portant", explique le propriétaire, avec une radio à l'appui. 

    Un auteur et des circonstances encore inconnus

    Les circonstances des faits sont encore floues. Christophe Cannaud pense que sa chienne aurait fait une malheureuse rencontre avec un chasseur, dimanche après-midi. "Il y avait des chasseurs avec des chiens autour de chez nous, dimanche vers 16 heures, et la chienne hurlait", raconte-t-il. Sur les cinq hectares qu'il possède avec son épouse, il y a des bois ouverts, régulièrement lieu de passage des chasseurs. "On a régulièrement des chiens de chasse qui viennent chez nous, ça devient insupportable. Ça effraie les chevaux et ça devient très dangereux pour nous."Le chien-loup a été retrouvé sur ses terres, à moins de 150 mètres de la maison. Une loi interdit pourtant les chasseurs de tirer si près des habitations. "Mais on ne sait pas si elle a été tuée plus loin et si elle est venue mourir là ensuite", ajoute Christophe Cannaud, qui demande à l'auteur du tir de se faire connaître.

    Notre chienne ne s'en prend jamais aux humains, mais elle s'est peut-être attaquée à un chien... Personne ne sait. Il faut vraiment avoir peu de moralité pour se cacher comme ça. Si c'est un accident, s'ils ont pris peur et qu'ils l'ont pris pour un loup, qu'ils viennent s'expliquer, mais je ne veux pas que les gens qui ont fait ça disparaissent dans la nature.

    Christophe Cannaud, propriétaire du chien-loup

     

    Pour rappel, abattre un loup reste interdit en France. Les tirs létaux ont été autorisés dans les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime pour capturer le dernier loup du sanctuaire de Frontenay-Rohan-Rohan (79), qui s'était échappé. La bête a été retrouvée et capturée jeudi 17 décembre.

    Pour Christophe Cannaud, le combat ne s'arrête pas là : "C'est le point de départ d'un plus grand combat contre ces gens qui continuent à chasser trop près des habitations et à menacer les gens chez eux. Nous ne sommes plus en sécurité chez nous et même sur les chemins le dimanche et ça doit cesser."

    La société de chasse de Geay et le maire n'ont pas souhaité s'exprimer en attendant les conclusions de la gendarmerie.

     

    23/12/2020 : Indre : une meute de chiens s'échappe sur l'A20, et provoque des collisions ce 23 décembre

    Une vingtaine de chiens dédiés en partie à la chasse à courre se sont échappés de leur chenil à Saint-Maur ce 23 décembre peu avant huit heures. Ils sont arrivés sur l'autoroute A20 à 500 mètres de l'enclos. Au moins trois collisions ont eu lieu.

    La Police nationale a été alerté peu avant 8 heures ce 23 décembre. Des chiens de chasse, une meute de chiens anglo-français, en partie destiné à la chasse à courre, se sont accidentellement  échappés de leur chenil situé au lieu-dit La Forêt à Saint-Maur.
    Sur la cinquantaine de chiens gardés dans l'enclos, une vingtaine se sont échappés et ont pris la direction de l'autoroute, situés à 500 mètres de l'enclos. "C'est accidentel, ce n'était absolument pas lors d'une action de chasse", précise le propriétaire.  La meute se serait dirigée droit sur l'autoroute A20 à quelques centaines de mètres du chenil. Les premiers éléments évoquaient la piste d'une biche à proximité que les chiens auraient voulu pister.

    Les chiens se sont alors retrouvés sur l'axe de circulation dans le sens Paris-Province. La Gendarmerie nationale ainsi que la Dirco ont participé à la mise en place d'un dispositif d'alerte pour les automobilistes. 

    Quatre chiens morts

    Cependant, le temps que les forces de l'ordre mettent en place le balisage de circulation, au moins trois collisions ont eu lieu avec des animaux. Aucun conducteur n'a été blessé. Quatre chiens ont cependant été tués. En milieu d'après-midi ce 23 décembre, deux chiens, sur la vingtaine échappés, étaient toujours en divagation.

    Les automobilistes sont appelés à la prudence.  Si un chien est repéré, vous pouvez joindre les forces de l'ordre en composant le 17.

     

    23/12/2020 : Passe d’armes entre chasseurs et riverains après la mort de « Bambi »

    Vif émoi, dimanche, au sein de ce quartier d’Île Napoléon, situé sur le ban communal de Rixheim. « Bambi » y a trouvé la mort. « Bambi », nous raconte un riverain, était un chevreuil devenu, quasiment, le « locataire » de la copropriété. « Il venait se reposer dans les herbages à quelques mètres de nous. […] Au fil des semaines et des mois il nous faisait confiance, il ne partait même plus lorsque nous arrivions à quelques pas de lui. Il faisait la joie des jeunes comme des plus anciens lorsqu’il nous faisait rire avec ses bonds. » Jusqu’à ce dimanche où « Bambi » aurait été « cruellement abattu » par deux hommes.

    « Un secteur où jouent de nombreux enfants »

    Au-delà des faits auxquels aurait assisté une partie de la copropriété, ce qui inquiète ce riverain, c’est la « dangerosité de cet acte cruel, dans un secteur où jouent de nombreux enfants toute l’année. J’espère que nos ‘‘chers élus’’ rixheimois n’attendront pas qu’un drame se produise pour réagir. » Si la municipalité n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment, une plainte a été déposée à la gendarmerie qui a ouvert une enquête.

    Un animal blessé, indiquent les chasseurs

    Il s’avérerait que le chasseur qui a tiré sur « Bambi » fait lui-même l’objet d’une chasse de la part des riverains. C’est en tout cas ce qu’avance Fabbio Serangeli, responsable du lot de chasse de Rixheim, par ailleurs président du Fonds d’indemnisation des dégâts de sangliers aux agriculteurs (FIDS) du Haut-Rhin, joint par téléphone. « Les carrières de la Rotonde disposent d’un droit de chasse de régulation avec particularisme : obligation d’être à deux, de faire un repérage, d’installer et de démonter un mirador. Ne sont chassés que les sangliers. Dimanche, un chasseur en repérage pour les sangliers est tombé sur un chevreuil blessé, au train arrière paralysé, suite à un choc avec une voiture. Après avoir tenté de l’attraper, il l’a achevé. Il l’a bagué et mis dans un sac. C’est la règle dans les zones urbaines où il faut éviter de transporter les animaux comme c’est le cas à la campagne. Les deux chasseurs ont été violemment pris à partie par des riverains. »

    « Déferlement de violence »

    Le soir-même, ajoute Fabbio Serangeli, des photos de la voiture et de la plaque d’immatriculation des chasseurs ont circulé sur le réseau social Facebook, de même qu’un « déferlement de violence » et d’une « incitation à la violence et à la haine », ayant entraîné le dépôt de plainte à la gendarmerie avec constitution de partie civile. Ce jeudi 24 décembre, plusieurs dizaines de personnes avaient déjà réagi et commenté cette publication, partagée près de 130 fois sur Facebook.

     

    23/12/2020 : Un chat attaqué et tué par une meute de chiens de chasse sous les yeux de son maître

    Un chat a été attaqué et tué par une meute de chiens de chasse, samedi 19 décembre à Saint-Martin-de-Landelles (Manche). Un drame pour ses propriétaires mais un simple accident pour le président de l'association de chasse.

    n chat a été tué par une meute de chiens de chasse à Saint-Martin-de-Landelles, sur le territoire de Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche). Samedi 19 décembre dans la matinée, une quinzaine de chiens ont attaqué le félin sur la propriété de ses maîtres. Deux des canidés seraient passés sous le grillage pour pénétrer dans le jardin du couple, rapporte Actu.fr. Si les propriétaires de l'animal sont choqués par cet événement tragique, le président de l'association de chasse y voit pour sa part un accident malheureux. 

    « Les chiens n'étaient pas au bon endroit, au bon moment. Leur maison est à la lisière de la forêt, les chiens ont attrapé le chat. Il n'y a rien de spécifique qui nous interdit de chasser à une certaine distance, même si on évite de s'approcher des habitations », indique Michel Auvray. Ce dernier précise que ce genre d'incidents n'est pas rare, lors de battues.

    Un incident « inacceptable » pour la maire

    Mais pour la maire, la situation est plus grave. Il s'agit de déterminer si la battue de ce week-end avait bien été déclarée en préfecture. « Il ne faut pas que ça recommence, c'est inacceptable », s'insurge Brigitte Michel. 

    Le couple de Saint-Martin-de-Landelles a quant à lui contacté la préfecture et un conciliateur de justice. Il a également fait appel à différentes associations de défense des animaux.

     

    24/12/2020 : Indre : une meute de chiens s'échappe sur l'A20 et provoque des collisions

    Une vingtaine de chiens dédiés en partie à la chasse à courre se sont échappés de leur chenil à Saint-Maur ce 23 décembre peu avant huit heures. Ils sont arrivés sur l'autoroute A20 à 500 mètres de l'enclos. Au moins trois collisions ont eu lieu.

    La Police nationale a été alerté peu avant 8 heures ce 23 décembre. Des chiens de chasse, une meute de chiens anglo-français, en partie destiné à la chasse à courre, se sont accidentellement  échappés de leur chenil situé au lieu-dit La Forêt à Saint-Maur.

    Sur la cinquantaine de chiens gardés dans l'enclos, une vingtaine se sont échappés et ont pris la direction de l'autoroute, situés à 500 mètres de l'enclos. "C'est accidentel, ce n'était absolument pas lors d'une action de chasse", précise le propriétaire.  La meute se serait dirigée droit sur l'autoroute A20 à quelques centaines de mètres du chenil. Les premiers éléments évoquaient la piste d'une biche à proximité que les chiens auraient voulu pister.

    Les chiens se sont alors retrouvés sur l'axe de circulation dans le sens Paris-Province. La Gendarmerie nationale ainsi que la Dirco ont participé à la mise en place d'un dispositif d'alerte pour les automobilistes. 

    Quatre chiens morts

    Cependant, le temps que les forces de l'ordre mettent en place le balisage de circulation, au moins trois collisions ont eu lieu avec des animaux. Aucun conducteur n'a été blessé. Quatre chiens ont cependant été tués. En milieu d'après-midi ce 23 décembre, deux chiens, sur la vingtaine échappés, étaient toujours en divagation.

    Les automobilistes sont appelés à la prudence.  Si un chien est repéré, vous pouvez joindre les forces de l'ordre en composant le 17.

     

    25/12/2020 : Piégé par un collet et laissé pour mort, un chat forestier sauvé in extremis en Haute-Saône

    Un chat forestier, piégé par un collet et laissé pour mort, a été sauvé in extremis, fin novembre à Beaumotte-Aubertans en Haute-Saône. Une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte par l’Office français de la biodiversité.

    Les images, largement partagées, ont suscité l’émoi sur les réseaux sociaux. Un chat forestier s’est retrouvé piégé plusieurs jours par un collet, et laissé pour mort, fin novembre à Beaumotte-Aubertans en Haute-Saône.

    Alerté par une promeneuse, le Centre Athénas, qui recueille, soigne et réhabilite des spécimens de la faune sauvage, à l’Étoile dans le Jura, a pris en charge le félin dans un état critique. Un sauvetage in extremis de l’animal resté prisonnier dix jours, pendu dans des buissons épineux.

    Une espèce protégée

    «  C’est un acte de cruauté envers une espèce protégée  », ne décolère pas Gilles Moyne, président du Centre Athénas. Les bénévoles de l’association ont mis une dizaine de minutes pour libérer le chat forestier, très affaibli. En hypothermie et présentant plusieurs plaies béantes, l’animal a été transporté en urgence chez un vétérinaire. « La peau et la paroi abdominale ont été sévèrement entamées et infectées », précise l’association dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

    Gilles Moyne dénonce le « piégeage illégal et la mutilation d‘une espèce protégée, ainsi que le non-respect de la réglementation en vigueur. » Un délit sévèrement puni par la loi. L’Office français de la biodiversité a ouvert une enquête. Le Centre Athénas a porté plainte et « espère une sanction exemplaire pour l’auteur. »

    En l’espèce, poursuit le président de l’association, les conditions d’utilisation d’un collet, même pour une espèce nuisible, n’ont pas été respectées. « Ces pratiques, auxquelles nous sommes trop souvent confrontés, doivent être systématiquement dénoncées. Des blaireaux en font régulièrement les frais et meurent étouffés », martèle-t-il.

    « Un allié de l’agriculture »

    Aujourd’hui, le félin est tiré d’affaire. Des plaies profondes causées par le collet sont en cours de cicatrisation. Après un mois de soin par les bénévoles du centre jurassien, l’animal se remet petit à petit. Celui qui se nourrit de campagnols roussâtres et de campagnols des champs pourra retrouver son habitat naturel, les milieux boisés, d’ici la fin de l’hiver. Gilles Moyne termine : « Il faut préserver cet allié de l’agriculture et de l’espèce humaine. »

     

    27/12/2020 : «La balle est passée à 11 cm, ça aurait pu être moi» : témoignage dans le Tarn après un accident de chasse

    A Saint-Grégoire, près d’Albi, ce dimanche 27 décembre 2020, une balle tirée par un chasseur au cours d'une battue au sanglier a perforé la baie vitrée d'une maison. Pas de victime mais une énorme frayeur et une grosse colère pour l'habitante. Voici son témoignage.

    Son récit est glaçant. Myriam sait qu’elle a eu beaucoup de chance. Ce dimanche 27 décembre, une balle perdue d’un chasseur est passé à 11 centimètres seulement de la tête de cette habitante de Saint-Grégoire, une commune du Tarn, située près d'Albi. La balle a perforé la baie vitrée de son salon avant de se ficher dans le mur opposé. Au lendemain des faits, elle a accepté de témoigner.  

    "J’étais au téléphone quand j’ai entendu une grosse détonation, un bruit énorme. J’ai cherché ce que c’était, j’étais convaincu que c’était une bouteille de gaz qui avait explosé. Je méloigne, je regarde aux 4 coins de la maison, y’a pas le feu, rien n’était tombé sur ma maison et en tournant la tête, je vois ce trou. Quand j’ai vu ce trou, j’ai compris, il y a une chasse en bas et c’est une balle."

    J’avais une grosse colère à ce moment-là, j’avais bien vu que c’était bien passé au dessus de ma tête.

    Myriam, habitante de Saint-Grégoire et victime d'une balle perdue

    Myriam décide alors d’aller voir les chasseurs.

               Je les ai incendiés de tous les mots, je leur ai dit qu'ils étaient des assassins.

    Quand elle revient à la maison, les gendarmes (prévenus par son conjoint) sont arrivés. Ils ont réalisé les constatations, fait venir un expert en balistique qui a pris les mesures pour voir si ce n’était pas un ricochet et apparemment, non.            Les gendarmes m’annoncent que la balle est passée à 11 cm de ma tête.

    De la colère à la peur 

    Au lendemain de cet accident de chasse, cette habitante réalise un peu mieux. La colère a laissé place à la peur.

    "C’est des tirs non maîtrisés, ça fait très très peur et dans un second temps, j’ai pensé à mes petits-enfants. Je les garde, ils jouent dans ce champ, ils auraient pu jouer (ce jour-là), l’un des trois auraient pu se prendre une balle. Imaginez que ce soit l’un de mes petits-enfants. On est passé à côté d’un drame."

    Il faut que ça s'arrête

    Et elle ajoute « aujourd’hui, le ressenti que j’ai c’est qu’il faut que ça s’arrête. La chasse autour des maisons avec des balles à gros gibier, il faut que ça s’arrête, c’est dangereux. Chaque année on en a la preuve, il y a des morts, des blessés, il faut que ça s’arrête.

    On joue avec la vie des gens. Chasser dans un village, c’est prendre de gros risques  qu’il y ait un jour un accident grave. Hier (dimanche), c’est passé à 11 cm, ça aurait pu être moi.

    Myriam, habitante de Saint-Grégoire

    L'homme qui a tiré a été identifié. Il doit être entendu ce lundi après-midi par les gendarmes de Valdériès dans le cadre d'une autre enquête pour mise en danger de la vie d'autrui. Une procédure judiciaire est ouverte, et son permis de chasse lui a été retiré.

     

    28/12/2020 : Un chasseur blessé par un sanglier dans le Var

    Un chasseur a été blessé par un sanglier ce dimanche sur la commune de Riboux dans le Var. Le jeune homme de 35 ans souffre d'une grave blessure à la cuisse. Il a été transporté à l'hôpital Sainte-Musse de Toulon.

    La partie de chasse a mal tourné ce dimanche pour un jeune homme de 35 ans. Le chasseur a été chargé par un sanglier sur la commune de Riboux dans le Var a proximité de la piste u47. Le chasseur souffre d'une grave blessure à la cuisse (artère ouverte). Les personnes qui l'accompagnaient ont procédé à la pose d'un garrot pour contenir l'hémorragie en attendant l'arrivée des sapeurs-pompiers. Il a été transporté à l’hôpital Sainte-Musse de Toulon par hélicoptère.  

    Ce dimanche aussi un autre chasseur a été légèrement blessé après une chute sur la commune de Signes au lieu-dit "la siffleuse".

     

    28/12/2020 : Montpellier : un élu victime d'insultes racistes et homophobes

    Eddine Ariztegu, adjoint délégué au bien-être animal, a été la cible de chasseurs sur les réseaux sociaux. La ville avait décidé de résilier les conventions de mise à disposition des terrains publics pour les chasseurs.

    A Montpellier, la nouvelle équipe municipale, dirigée par le maire socialiste Michaël Delafosse, élu sur une liste d’union avec les écologistes et le Parti animaliste, résilie les conventions de mise à disposition de terrains publics pour une activité de chasse, sur l'ensemble des terrains communaux.

    Adjoint au bien-être animal, l'élu du Parti animaliste, Eddine Ariztegui, a aussitôt été la cible de centaines de commentaires injurieux sur ses comptes Twitter et Facebook. Il a aussi fait l’objet d’insultes à caractère raciste, mais aussi homophobes, après avoir célébré un mariage entre personnes de même sexe.

    L'adjoint et la municipalité étudient les suites à donner à cette affaire. Le Parti animaliste a lui aussi dénoncé fermement ces propos. "Cela ne fait que renforcer notre détermination", a déclaré Eddine Ariztegui.

     

    28/12/2020 : Tarn : les balles de chasseurs finissent sur le siège avant d’une voiture et le mur d’une maison

    Les deux auteurs présumés des tirs font l’objet d’enquêtes et ont vu leurs permis de chasse retirés administrativement.

    Le week-end dernier, deux accidents de chasse qui auraient pu blesser des riverains, ont été déplorés dans le département du Tarn. Ces manquements à la sécurité, de la part des chasseurs, le procureur de Castres, Chérif Chabbi, a dit vouloir les prendre « à bras-le-corps », rapporte ce lundi France 3. La chaîne indique que le premier accident s'est produit samedi vers 16 heures, dans le village de Lacrouzette, où, un chasseur qui participait à une battue a réussi à loger une balle dans la portière, côté conducteur, d'une voiture. La balle aurait continué son parcours jusqu'à s'insérer dans le siège du passager avant, créant sur son passage un impact d'un diamètre de 2 cm.

    L'auteur présumé du tir, un chasseur âgé selon France 3 de 57 ans, a été interpellé et placé en garde à vue à Castres. Il est interrogé dans le cadre d'une enquête en flagrance ouverte pour « mise en danger de la vie d'autrui ». L'homme, qui s'est vu retirer administrativement son permis de chasse, est soupçonné d'avoir tiré alors qu'il se trouvait au milieu d'une route, ce qui consisterait en un manquement grave aux mesures de sécurité qu'impliquent ces battues.

    « Si nous avions été dans la voiture, je n'étais plus là ! »

    La voiture visée appartenait à un couple qui se baladait alors en forêt avec leur fille de 12 ans. Joints par la chaîne, ces derniers, qui ont déposé plainte, affirment n'avoir vu, au moment des faits, aucun panneau signalant une partie de chasse à proximité du lieu où ils s'étaient garés. Sur ce parking de la région de Sidobre se trouvaient, selon l'homme, de nombreuses autres voitures appartenant à des familles de promeneurs. « Si nous avions été dans la voiture, je n'étais plus là ! La balle a transpercé la portière de mon côté et a traversé l'habitacle ! Ça aurait pu être dramatique ! », s'est insurgé auprès de France 3 le père de famille.

    Sa mésaventure a pourtant laissé la place à une situation bien similaire, dès le lendemain, dans le même département. Vers 11 heures dimanche, dans la commune de Saint-Grégoire, un autre tir déclenché lors d'une battue a bien failli toucher des habitants. Alors qu'un membre de la douzaine de chasseurs présents sur les lieux clame avoir visé un sanglier, sa balle s'est pourtant retrouvée dans la baie vitrée d'une maison située dans un lotissement face à lui. Cette dernière s'est logée ensuite dans un mur. Comme pour le quinquagénaire, l'auteur présumé du tir s'est vu retirer son permis de chasse administrativement et fait actuellement l'objet d'une enquête.

    Afin d'éviter que ne se multiplient ces accidents, le procureur de Castres a affirmé avoir rencontré, le 21 décembre dernier, le président et le secrétaire général de la fédération de chasse du département, afin de plancher sur une convention liée à la sécurité. Le 3 décembre dernier, un homme de 25 ans d'origine britannique avait été tué accidentellement dans le Lot, à une centaine de mètres de son domicile, par un tir provenant d'un groupe de chasseurs qui effectuaient une battue aux sangliers.

     

    29/12/2020 : En Sologne, pour la chasse, des kilomètres de grillages étouffent la forêt

    Dans la forêt de Sologne, dans le Centre-Val de Loire, le nombre de clôtures a explosé et empêche animaux — et promeneurs — de circuler librement. Des associations se mobilisent, ainsi que certains politiques. « Les propriétaires de bois se barricadent pour s’adonner librement à des pratiques cynégétiques intolérables », réagit un député.

    Quand il vadrouille en forêt, Raymond Louis a toujours un mètre-ruban dans la poche. Ce samedi de novembre, alors qu’il arpente un chemin communal à quelques kilomètres de Brinon-sur-Sauldre, une clôture l’interpelle. « Elle fait plus de deux mètres de hauteur », dit-il, exaspéré. En 1998, ce terrassier de profession a fondé avec son épouse, Marie, l’association Les amis des chemins de Sologne pour que la nature y demeure libre et accessible à tous. La Sologne, immense forêt qui couvre le Loiret, le Loir-et-Cher et le Cher, a toujours été quadrillée par de grandes propriétés, mais le nombre de clôtures a explosé ces dernières années : pour cinq mille kilomètres carrés de bois, on compte près de quatre mille kilomètres de grillages.

    Les derniers signalements d’« engrillagement » datent du printemps 2020. Sur son site internet, où elle recense les nouvelles clôtures de la région, l’association n’a pas hésité à citer les domaines du célèbre coiffeur Franck Provost ou de Benjamin Tranchant, l’héritier de l’empire des casinos Tranchant, qui s’apprête à fermer son parc de mille hectares, à Chaumont-sur-Tharonne (Loir-et-Cher). « Les propriétaires sont dans leur droit, dit ce dernier à Reporterre. C’est une question de sécurité : j’ai constaté de trop nombreuses intrusions et dégradations de mes biens. » Pour lui, les clôtures protègent aussi les automobilistes du gibier et, en empêchant l’accès aux bois, évitent aux promeneurs d’être victimes de balles perdues lors de ses séances de chasse ou de ball-trap

    « Même les plus petites bêtes ne peuvent plus circuler ou migrer librement »

    Sur le terrain, certaines de ces « protections » s’apparentent à des murailles soigneusement pensées : des bavolets de défense, du fil barbelé et parfois même une fine maille enterrée dans le sol. « Il ne s’agit pas seulement de délimiter sa propriété : même les plus petites bêtes ne peuvent plus circuler ou migrer librement. Certaines se mettent alors à errer sur la route, d’autres se prennent dans les grillages », raconte Raymond, qui évoque aussi la pollution visuelle dont se plaignent régulièrement les promeneurs.

    Ces barrières qui font obstacle aux continuités écologiques et entravent aussi le travail des pompiers ou l’étude scientifique, ont fait l’objet d’un vaste programme d’études baptisé Dysperse et mené par l’Inrae (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture) entre 2012 et 2015. Son bilan préoccupant avait alerté pour la première fois les acteurs politiques locaux et nationaux, si bien qu’en août 2019, une mission commandée par le ministère de la Transition écologique avait donné lieu à une série de recommandations pour protéger la nature solognote.

    Au mois de décembre suivant, la région a donc voté un premier amendement au Sraddet, le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires, soumettant les grillages à certaines conditions, dont une hauteur de 120 centimètres maximum. Mais la disposition ne sera applicable sur une commune que lorsque son plan local d’urbanisme (PLU) l’aura adoptée. La période de latence, pouvant durer cinq ans, permet ainsi à certains propriétaires d’accélérer leur claustration.

    Peu convaincus par une mesure « presque contreproductive », les acteurs associatifs ont choisi un autre moyen d’action, recourant à des personnalités connues, comme le réalisateur solognot Nicolas Vannier. Celui-ci a coécrit, en avril 2020, une lettre à la ministre de la Transition écologique.

    Sur les bancs de l’Assemblée nationale, François Cormier-Bouligeon — député La République en marche du Cher et membre des Amis des chemins de Sologne — cherche à vider l’engrillagement de son intérêt. « La majorité des propriétaires se barricadent pour s’adonner librement à des pratiques cynégétiques intolérables », déclare la proposition de loi qu’il a récemment rédigée. Elle prévoit d’interdire la « chasse en enclos » et les méthodes concomitantes, telles que l’agrainage ou l’affouragement — le fait de nourrir le gibier avec des graines ou du fourrage.

    Dans les « enclos de chasse », dont l’installation lourde et coûteuse est réservée aux plus aisés, les propriétaires peuvent organiser, toute l’année durant, des parties de chasse au succès presque garanti. Parmi les dérives régulièrement citées par les invités : un nourrissage qui vire à l’apprivoisement et des tableaux de chasse démesurés qui laissent de véritables charniers. La coupure avec l’environnement extérieur pose deux autres problèmes : la reproduction génétique et le risque d’importation de gibier, notamment des sangliers originaires de l’Europe de l’Est, où sévissent des virus comme la peste porcine africaine.

    Non contente de toucher un sujet auquel l’opinion publique est sensible, la lutte peut, cette fois-ci, compter sur la loi. Il est établi, par exemple, qu’un domaine comptant plus d’un ongulé par hectare est considéré comme un élevage [Voir les articles 4 des arrêtés du 20 août 2009 et du 8 février 2010 pris par les ministres de l’Environnement et de l’Agriculture]]. Si la proposition de M. Cormier-Bouligeon est encore en cours d’expertise juridique, Raymond mise déjà beaucoup sur elle :

    Ce n’est pas compliqué : quand on prélève 200 sangliers en une partie de chasse sur un domaine de moins de 150 hectares, ce n’est plus de la chasse mais un massacre. »

    Le Solognot s’adonne lui-même régulièrement à la chasse, « mais dans des espaces ouverts », précise-t-il. Ce que Benjamin Tranchant ne manque pas de pointer du doigt, « car ceux qui m’accusent sont des chasseurs furieux de n’avoir plus assez de gibier à tirer de leur côté ».

    « Le fond du problème, c’est la privatisation de ce poumon vert auquel tout le monde devrait avoir un accès égal »

    « L’interdiction de la chasse en enclos est une bonne chose, mais que se passera-t-il ensuite », s’interroge Charles Fournier, candidat aux prochaines élections régionales sous les couleurs d’Europe Écologie-Les Verts et lui aussi engagé contre les grillages. « Le fond du problème n’est pas la circulation des animaux mais la privatisation et la mauvaise gestion de ce poumon vert auquel tout le monde devrait avoir un accès égal », explique l’élu. « Mais ici, la lutte est biaisée par les valeurs cynégétiques. Il suffit d’écouter les débats : on parle de gibier, mais jamais d’animaux ou de nature. »Car si l’engrillagement était pointé du doigt par des naturalistes dès les années 1980, la lutte a été gelée jusqu’à ce que des chasseurs s’en emparent récemment, comme l’Acasce, l’Association des chasseurs et des amis de la Sologne contre son engrillagement, créée en 2018 et déjà très influente. Marie, cofondatrice de l’association des Amis des chemins de Sologne, qui ne porte pas spécialement la chasse dans son cœur mais se réjouit du soutien de la communauté chasseuse, raconte que le ministère de la Transition écologique s’est lui-même assuré d’avoir ce puissant lobby « à ses côtés » avant de s’intéresser au combat de l’association.

    « Il ne faut pas se tromper de modèle de développement »

    La mainmise des chasseurs suscite des réticences de toute part : l’association de Raymond et Marie — qui ne connaît pourtant pas de couleur politique — n’a pas reçu le soutien d’associations ou d’élus écologistes. L’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), par exemple, dit ne pas pouvoir s’associer officiellement à la lutte tant que les chasseurs en sont à la tête — comme sa présidente Madlin Rubin l’a dit à Reporterre.

    De son côté, Charles Fournier, vice-président de la région Centre-Val de Loire, imagine, à terme, la création d’un parc naturel régional protégeant toute la biodiversité, « pas seulement celle que l’on chasse », afin de développer le potentiel d’activités qui y est étroitement lié. « Il ne faut pas se tromper de modèle de développement », déplore l’élu, pour qui la lutte finit par perdre de vue l’intérêt général et l’un des principaux intéressés : l’environnement.

     

    29/12/2020 : Secteur de Rambervillers : effrayé par une battue, le cerf surgit du bois et est percuté par deux voitures

    Les deux voitures sont hors d’usage et le cerf (douze cors) est malheureusement décédé. Fort heureusement, les occupants des véhicules s’en sortent avec des blessures légères. Le conducteur de l’une des voitures et sa passagère ont été transportés au centre hospitalier d’Épinal pour des examens de contrôle. Le troisième est indemne.

    L’accident s’est produit ce mardi en fin de matinée, sur le territoire de la commune de Rehaincourt. Sur la départementale 32 entre Moriville et Saint-Genest.

    Probablement effrayé par une battue en cours, le cervidé de bonne taille a surgi du bois. Il a été heurté par la première voiture, puis par la seconde qui circulait en sens inverse. Les gendarmes de Rambervillers et de Capavenir Vosges se sont rendus sur les lieux et les chasseurs ont évacué l’animal.

     

    30/12/2020 : Un chasseur à cheval sur la RN2 près de Soissons

    Sur les photos prises le collectif Ava Retz (Abolissons la vénerie aujourd’hui), on voit un cavalier, le cor sous le bras, emprunter la bretelle de sortie, en direction de Soissons, à la hauteur de la commune de Longpont sur la RN2. Une route à deux fois deux voies séparées par un terre-plein central et où la vitesse est limitée à 110 km/heure.

    « Le cavalier était en plein milieu, sur la bretelle »

    Publiées sur les réseaux sociaux ce mardi 29 décembre vers 12 h 30, ces images n’ont pas tardé à être publiées sur les réseaux sociaux. Et tout aussi rapidement, les commentaires scandalisés se sont multipliés.

    « Le cavalier était en plein milieu, sur la bretelle. Il y avait aussi pas mal de cyclistes, raconte l’auteure de la photo. Comme tous les mardis et samedis, on filme tous les débordements auxquels on peut assister sur la chasse à courre. En les suivant en voiture ce mardi, on a surpris ce cavalier. J’ai fait des photos et même une vidéo. »

    Le temps de faire demi-tour à un échangeur, un peu plus loin, les anti-chasse retrouvent le cavalier : « Il a fait demi-tour et a repris la bretelle à contresens, mais je n’ai pas pu le filmer. En tout, ça a duré une dizaine de minutes ».

    « C’est de la prévention totale »

    Sur sa page Facebook, le collectif fustige : « L’inconscience absolue des chasseurs à courre et de leurs suiveurs fait ici courir un danger immense aux automobilistes, aux conducteurs de poids lourds, aux chiens de meute, aux chevaux et aux animaux chassés. »

    Henri D’Aillières, maître de l’équipage de Villers-Cotterêts, confirme la présence de son cavalier à cet endroit et veut modérer : « L’un de nos cavaliers a effectivement longé la Nationale pour assurer la sécurité car l’animal (un cerf, NDLR) était entre la nationale et le grillage. Il avait traversé la clôture endommagée. J’ai préféré envoyer un cavalier pour éviter tout accident. C’est de la prévention totale. » Le maître d’équipage insiste : « Il n’y a eu aucun incident. On sait ce qu’on fait. »

     

    31/12/2020 : Dérangé par les aboiements, un homme tire sur un chien au fusil de chasse

    Vegas, un chien de 14 ans, a reçu entre 50 et 70 plombs dans une patte, pris pour cible par un voisin avec son arme de chasse. L’homme aurait justifié son geste… au motif que les autres chiens aboyaient. L’animal s’en est sorti mais porte des séquelles. Une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui et sévices graves sur un animal ont été déposées. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile.

    Vegas est un chien calme et câlin. Il n’aboie jamais. À 14 ans, il a du mal à marcher mais ne se plaint jamais. Vegas a pourtant été la cible d’un incompréhensible tir de fusil de chasse au cours de l’une de ses promenades matinales dans le Gers. Encore un fait divers mettant en cause un chasseur…

    « J’ai entendu l’un de mes chiens hurler de douleur ! »

    Il est 6h20 du matin quand Françoise sort ses 4 chiens, tous adoptés, devant sa maison. « Le temps que j’enfile mon manteau et que je sorte, j’entends le coup de feu, explique-t-elle à 30millionsdamis.fr. J’ai entendu l’un de mes chiens hurler de douleur. J’ai crié en remontant le chemin. Trois de mes chiens sont revenus vers moi. Puis je vois Vegas allongé et immobile. J’ai pensé qu’il était mort. » Le croisé Griffon Gorthal est en réalité en état de choc. Il a du sang sur une patte droite.

    Emmené d’urgence chez le vétérinaire, Vegas s’en sortira. Non sans mal. Le chien a reçu entre 50 et 70 plombs. « Le Dr n’a pas pu lui enlever tous les plombs car certains sont trop enfoncés, s’attriste Françoise. Au vu de son grand âge, sa convalescence risque d’être difficile. Il ne pourra plus sauter et aura du mal à marcher. Je ne comprends vraiment pas un tel geste. »

    "Sa convalescence risque d’être difficile. Il ne pourra plus sauter et aura du mal à marcher." Françoise - maîtresse de Vegas

    « Comment, en 2020, peut-on régler ses problèmes au fusil ? »

    "J’étais quelques dizaines de mètres derrière, il aurait aussi pu me toucher." Françoise

    Le fils de Françoise demande alors des comptes à leur unique voisin. Ce dernier aurait avoué être l’auteur du tir et l’aurait justifié par les aboiements des chiens. « Cela peut arriver que mes trois autres chiens aboient mais il aurait pu venir m’en parler, s’étonne la maîtresse. Le plus terrible, c’est que Vegas est le seul qui n’aboie jamais. Quand bien même, on ne tire pas comme cela à l’aveugle ! J’étais quelques dizaines de mètres derrière, il aurait aussi pu me toucher. C’est incroyablement dangereux. Comment, en 2020, on peut régler ses problèmes au fusil ? »

    La quinquagénaire a déposé plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « sévices graves sur un animal ». La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile à ses côtés. « Pour certains, il est normal de tirer sur un animal, peste Françoise. Pas pour moi ! La ligne jaune a été franchie. » Une enquête est en cours.

     

     

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  • Bon ça fait un moment que je fulmine envers cet individu, bon vous me direz il n'est pas le seul ..... et c'est bien dommage.

    Alors lui lorsqu'il a été posé au ministère de l'agriculture (intensive), oui je fais ce petit ajout entre parenthèse car en France on ne dit pas ministère de l'agriculture MAIS ministère de l'agriculture intensive, cette différence est énorme, c'est un peu comme à l'écologie, on appelle le ministère de l'écologie par erreur car tout ceux qui y sont passés (bon tout de même je ne mettrais pas Nico Hulot dans le même carton que les autres même si il n'a pas été toujours à la hauteur mais connais t-on réellement les magouilles qu'il faut avaler pour ce poste .... il aurait dû se casser avant à mon sens) n'ont que faire de l'écologie (je sais c'est pas une news ça), et l'écologie vu par les derniers gouvernements qui se sont succédé est en fait du développement durable (terme fourre tout pour plaire au grand public qui pourrait être aussi définis comme de l'écologie politique).

    Bref recentrons nous sur l'autre.

    Ce type a donc été élu par le roi Emmanuel 1er Macron au ministère de l'agriculture intensive ET du bien être animal ..... quand on connait un peu le personnage ça pourrait faire sourire si derrière des vies n'étaient pas en jeu.

    Nos politiques de tout bords viennent utiliser le terme de "bien être" animal partout, c'est dingue comme ils sont soucieux des animaux d'un coup, bon maintenant de là à ce qu'ils prennent de réelles décision en faveur des animaux faut pas déconner non plus, il ne faut pas offusquer les lobbys des chasseurs, de l'élevage etc ... donc de potentiels électeurs qui leur permettent de rester le cul vissé sur leur siège grassement payés par l'argent public.

    Il suffit de fouiller un peu le net pour voir les proches de ce ministre.

    Déjà récemment ce type a été perçu dans des arènes à jouir devant une corrida, ce spectacle pour psychopathes en manque de sang. Voir un être vivant se faire torturer semble être le loisir de ce sale personnage. C'est donc cela la vision du bien être animal chez En Marche ?

    Une petite photo pour sacraliser la scène, il pourra toujours l'arborer dans son beau bureau et se gausser avec ses amis ! A savoir que sur cette photo il y avait une autre ministre du gouvernement Macron 1er, la ministre de la ville il me semble .... là je sais pas trop ce qu'est ce ministère .... à savoir Jacqueline Gourault.

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

    Mais apparemment il reste toujours ancré dans le déni en essayant de sauver son image de marque dans les médias. Franchement se dédouaner avec un tel argumentaire ça montrer bien l'étendu de cet être.

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

    Mais bon je dois avoir un esprit malsain pour voir le mal là où il ne semble pas être puisque ce monsieur vous l'éructe haut et fort partout où il passe ...

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

    C'est vrai que cela rassure quand on voit le nombre de priorités de ce gouvernement et les actes ça craint dur pour les animaux.

    Et un ministre du bien être animal qui se pavane au Game Fair, un des salons de la chasse en France, c'est aussi cela le bien être animal ? Ci dessous aux côtés de ses amis Willy Schraen le président de la fédération de chasse et son acolyte Thierry Coste le lobbyiste de cette même fédération !!!

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

     

    Donc lorsque l'on entends ce pitre oser parler de bien être animal, et lorsque l'on voit ce tableau bien parlant cela prouve bien qu'il prends les défenseurs de la cause animale POUR DES CONS .... mais qu'il sache qu'on n'oublie rien !

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

     

    Poursuivons .... on rencontre d'autres proches de Guillaume, les gros lobbys de l'agriculture comme par hasard, la FNSEA par exemple ! Il n'est bien sur pas le seul ministre proche de ce lobby et c'est bien un des problèmes de ce ministère qui nous empêche donc forcément, via ses contacts, de nous diriger vers une agriculture saine.

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

    Ce genre d'amitié découle ce genre de réflexions absurdes. Voilà donc un ministre de l'agriculture incapable de s'informer où peut être que les "scientifiques" de l'UIPP, de la FNSEA, des JA .... ne lui ont pas apporter les preuves qu'ils souhaitent ..... vu que ce sont ses sources.

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

    Sérieusement didier tu vas nous prendre des cons combien de temps encore ?

    Tiens une petite lecture qui date de ...... 2007, bon ok c'est pas tes sources habituelles mais tu le bouquines (plutôt que d'aller te vautrer dans les arènes), tu peux même contacter les auteurs ils seront largement disponibles.

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

     

    Aussi je suis tombé sur ce simple post par hasard il y a peu de temps.

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

    Tiens ne connaissant pas ce Wilfried j'ai été voir son profil pour comprendre pourquoi ce monsieur en arrivait à remercier Guillaume pour sa prestation sur France3, j'avoue être tombé moi aussi et encore par hasard .... vraiment pas de bol pour moi ... sur cette prestation, et bizarrement (ou pas) je n'en tirais pas les même conclusion que ce Wilfried. Pour être honnête la journaliste a vite mis fin à l'entretien alors que Didier continuait de parler   smile

    Donc direction le profil de cet homme et pan voilà que je tombe sur un animateur technique (déjà le terme ça me chatouille le neurone tongue ... qu'est ce que c'est que ce truc !!! ) chez Topigs Norsvin !!!!

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

    Oups tiens qu'est ce que c'est que ce truc là, pigs me donnait déjà une piste, bon direction un moteur de recherche et voilà sur quoi je tombe !

    J'ai juste résumé ceci via une image bien parlante de mon point de vue. Le bien être animal c'est donc bel et bien continuer à prendre les animaux pour des .... PRODUITS ! Vous pouvez allez voir leur site c'est indiqué tel quel !

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

     

    "L'objectif, c'est de rassembler la population française. C'est de rassembler à la fois les gens des villes et les gens des champs. (...) Jamais autant n'a été fait pour le bien-être animal", assure Didier Guillaume.

    Pouurait il nous faire la liste de ce qui a été fait pour le bien être animal ? je ne suis même pas sur qu'il en soit capable et pourtant la liste est bien légère, rien ne me vient à l'esprit d'ailleurs, j'aimerais bien qu'il m'éclaire sur ce point là.

    Donc ce ministre, à part dire qu'il se préoccupe du bien être animal dans les médias, continue de défendre ce que je nomme l'agrobusiness.

    Didier Guillaume, le bien être animal vu par Macron .....

    Camouflons bien ce qui se passe dans ces centres mortifères c'est ça LEUR bien être animal !

    Des lâches incapables de justifier toutes les maltraitances animales, donc du coup leurs méthodes est de réprimer celles et ceux qui lève le voile sur la réalité de l'élevage en France.

     

    Lorsque l'on côtoie ce monde agricole là didier guillaume il vaut mieux éviter de prononcer le terme de "bien être animal" car ça lui donne d'un coup une odeur nauséabonde.

    Les ministres se suivent mais la souffrance animale perdure, notre alimentation se tranforme en malbouffe, nos eaux et nos terres sont polluées, la santé publique est bafouée pour satisfaire quelques lobbys orduriers. Voilà la réalité en France. Lorsque l'on aura toujours dans les gros ministères ce genre de personnage la situation s'aggravera .... jusqu'à quand continuerons nous à accepter cela ?

     

     

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  • Pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce genre de salon autorisé dans ce pays car soutenu par quelques sombres politiciens, il s'agit du salon de la chasse, du salon de l'armement, du salon où on discute entre initié au meurtre de la biodiversité comment mieux dézinguer des animaux .... oui car des humains c'est encore interdit à ce jour donc autant se rabattre sur ce qui vit et que l'on peut abattre à volonté pour satisfaire ces pulsions assassines.

    Ce sale salon s'est tenu cette année dans le Loire et Cher à Lamotte-Beuvron.

    Vous trouverez bon nombre d'exposants mortifère comme des taxidermistes, armuriers, archeries, vendeurs de munitions mais aussi des exposants plus .... classiques !

    En effet dans cette liste de soutien à ce loisir de mort nous retrouvons par exemple :

    Sept marques automobile : Renault, Maserati, Volvo, Ford, Land Rover, Jaguar et Mitsubishi

    Deux enseignes de sport : Décathlon et Orizo Sport

    Une radio : France Bleu

    Un assureur : Monceau Générale assurance

    Une marque d'accessoires canin : Purina Proplan

    Un cabinet de conseil dans l'immobilier et la ville durable : Green Soluce

    Une agence immobilière : Century 21 Sologne

    Deux marques d'optique : Zeiss et Leica

    Une marque de champagne : Pommery

    Un professionnel du BTP : Colas Centre Ouest

    Une fédération de sport : La fédération française d'équitation

    Des sportifs : Via l'association des sportifs francais

    Trois marques de moto : Yamaha, Kawasaki et Suzuki

    Une marque de vêtement : Aigle

     

    Pour voir la liste complète je vous laisse vous perdre sur leur site que je ne mettrais pas en lien ici ne souhaitant par leur faire accroitre leur nombre de visite.

    Ami(e)s antichasse sans vouloir vous donnez de conseils mais si réellement vous avez un minimum de compassion pour nos frères animaux le boycott de ces marques s'avère une nécessité. De plus je me permettrais de vous suggérer de leur faire part de votre ressentiment. Submergeons les de mails !

    Merci de votre lecture .... le combat continue !

    Ah oui cette année un être malsain nommé par Macron s'est greffé à ce salon, c'est le ministre de l'agriculture Didier Guillaume, un kyste soumis aux lobbys de l'agrobusiness !

     


    4 commentaires
  • J'avoue qu'il m'arrive quelquefois de m'injecter ma petite dose de drogue matinale qui pourrait s'avérer létale si je ne me surveille pas..... et cela via des injections de (dés)informations merdiatiques orchestrées par certaines chaînes de télévision francaise comme BFMTV, CNEWS, LCI, RMC, France télévision, TF1 et j'en passe ....
     
    Ces journaleux (espèce aux ordres des différents pouvoirs, voir de leur propriétaire respectifs mais c'est un peu la même chose) commencent à dégueuler sur les élections européennes, mais JUSTE (puisque ces chaines sont forcément toutes pro-UE) sur le fait qu'il y ai 33 listes d'alignées, vous rendez vous compte 33 listes .... pour ce seul 26 Mai !!! Oulala quel désordre !!
    Cela représenteraient pour ces chaînes, et je les cite, "une fausse forme de démocratie", "un danger pour la démocratie", voir "un danger pour la survie de l'union européenne" ... (sic!!!), certaines vont même jusqu'à prôner des critères très contraignants qui amèneraient une réduction drastique du nombre de liste.
     
    Cet amas de vendus (désolé du terme mais c'est bien le bon) se satisferaient plutôt de 4 ou 5 listes style LR/PS/RN/LREM, et, pour le fun une dernière liste "alternative" (mais pas trop quand même) histoire de faire croire à ce qu'il nommerait alors "une réelle démocratie" ou encore "une élection digne de ce nom" ..... comme au "bon" vieux temps .....
     
    Mais de quoi ont ils peur exactement ?
    Puisque les besoins financiers qu'il faut mettre sur la table pour faire campagne sont justes inatteignables par ces fameuses "petites" listes, et que les médias cités ne les invitent de toute manière jamais lors des débats télévisés. Ça mesdames et messieurs les journaleux c'est un signe réel d'anti-démocratie que vous ne soulevez jamais mais cela n'est en rien surprenant.
     
    Le seul problème que je pourrais voir à leur inquiétude serait, peut être, le risque que nos traditionnels partis politique, bien ancrés dans notre société, risquent de se voir affubler de scores plutôt faiblards, ce qui serait un révélateur pour eux d'un affaiblissement inquiétant et donc d'une de perte de légitimité.
     
    Espérons un jour que notre politique soit lavée de ces partis s'auto-proclamant légitimes et seuls représentants du peuple France ..... oui espérons le .... cela pourrait nous éviter en plus le défilé de tous ces pantins représentant ces dits partis.
     

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