Un homme de 62 ans est soupçonné d’avoir braconné une quarantaine de chardonnerets élégants aux abords du cimetière de Morangis (Essonne). Des oiseaux qui se revendent une centaine d’euros auprès des collectionneurs, attirés par leur couleur et leur chant.
Un homme de 62 ans, originaire de Chilly-Mazarin (Essonne), sera jugé prochainement pour « enlèvement ou capture d’une espèce animale non domestique et protégée » et pour « détention ». Il est soupçonné d’avoir prélevé illégalement des chardonnerets élégants, a rapporté Le Parisien dimanche 29 octobre 2023. Après une patiente surveillance, les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont pu mettre au jour ce braconnage.
Le terrain de capture du sexagénaire se situait dans les alentours du cimetière de Morangis. Il plaçait des filets dans les fourrés très accueillants pour les oiseaux et insectes. Les agents de l’OFB se sont aperçus que le Francilien venait tous les jours sur les lieux, probablement depuis la fin du mois d’août.
Prisés des collectionneurs
Les policiers et l’OFB se sont rendus au domicile du sexagénaire suspecté de braconnage, jeudi 26 octobre dans la matinée, pour l’interpeller. Sur place, ils ont découvert 44 chardonnerets élégants enfermés dans des cages. Des filets et du matériel nécessaires pour prélever les oiseaux ont également été retrouvés. L’individu a été placé sous contrôle judiciaire en attendant sa convocation devant le tribunal correctionnel.
Le chardonneret élégant « se monnaye quelques centaines d’euros auprès de collectionneurs. Ils sont prisés pour leurs couleurs mais aussi pour leur chant. En captivité, il meurt souvent rapidement » indique à nos confrères Cédric Marteau, directeur du pôle de la protection de la nature de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Cette dernière entend se constituer partie civile.
01/11/2023 : Un chasseur se tire dans le pied
Un chasseur se tire dans le pied au Chambon-sur-Lac
Ce mercredi 1er novembre, vers 14 heures, un jeune homme de 21 ans était à la chasse à la palombe avec son père quand il a été victime d’un accident de chasse. Alors qu’il marchait, son fusil de calibre 12 aurait glissé de son épaule et, voulant le rattraper, il aurait appuyé sur la détente. Le coup est parti le blessant à un pied. Des plombs logés dans les chairs, il a d’abord été transporté par son père auprès des sapeurs-pompiers de Murol. Après lui avoir prodigué les premiers soins, les secouristes l’ont conduit à l’hôpital d’Issoire. Les gendarmes de la Communauté de brigades d’Issoire ont procédé aux vérifications d’usage.
02/11/2023 : Oise : une personne légèrement blessée lors d’un accident de chasse
Les faits se sont produits le 27 octobre à Amblainville « dans le cadre d’un accident de chasse ». Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte par le parquet de Beauvais.
« Quel que soit le type d’arme ou de munition que l’on utilise, il faut toujours être vigilant », insiste-t-on à la Fédération des chasseurs de l’Oise. Selon nos informations, une personne a été légèrement blessée le 27 octobre dernier, lors d’une chasse qui se tenait dans la commune d’Amblainville. Contacté, le procureur de la République de Beauvais, Frédéric Trinh, confirme qu’une enquête a été ouverte par le parquet « suite à des blessures involontaires dans le cadre d’un accident de chasse ».
« Les dépistages aux fins de recherche de la présence d’alcool et de stupéfiants se sont révélés négatifs », précise également le magistrat sans donner davantage de détails sur les circonstances dans lesquelles s’est produit l’accident. Les investigations ont été confiées aux gendarmes ainsi qu’à l’Office français de la biodiversité (OFB). Le mis en cause encourt une contravention de la 5e classe.
Il faudra voir s’il y a eu faute ou non
Les faits se seraient déroulés à l’occasion d’une chasse aux petits gibiers au cours de laquelle un participant aurait reçu un plomb, munition utilisée pour cette pratique. Interrogée sur l’incident, la Fédération des chasseurs de l’Oise ne souhaite pas commenter l’affaire, une enquête étant en cours. « Il faudra voir s’il y a eu faute ou non », se contente d’observer son directeur, Marc Morgan. Pour autant, ce dernier tient à rappeler que si « on respecte les règles, l’accident ne doit pas arriver ».
« Au petit gibier, il faut faire attention à ne pas tirer à hauteur d’homme et être vigilant à son environnement », souligne-t-il. Et de préciser que si les accidents graves se produisent davantage lors des chasses aux gros gibiers, où ce sont des balles qui sont utilisées, les plombs sont « peut-être moins impressionnants » mais restent dangereux. « Il faut faire attention car les plombs aussi peuvent ricocher, prévient Marc Morgan. Et les blessures peuvent être assez graves selon la zone touchée et la distance du tir ».
03/11/2023 : "Nous avons vidé la réserve de vermines" : la photo controversée de chasseurs qui posent devant les cadavres de 20 renards et de sangliers
En Espagne, des chasseurs se sont pris en photo devant les cadavres de 20 renards, adultes et bébés, lors d'une partie de chasse qui s'est déroulée dans la région de Madrid. Le Parti animaliste dénonce la pratique.
C'est un cliché qui ne manque pas de faire du bruit de l'autre côté des Pyrénées. À l'occasion d'une partie de chasse qui était organisée dimanche 29 octobre dernier dans la région de Madrid (Espagne), plusieurs chasseurs se sont pris en photo devant les cadavres de 20 renards – adultes et bébés – et de deux sangliers. Sur les réseaux sociaux, les chasseurs ont partagé leur "prouesse de plaisir et de satisfaction personnelle" : "Nous avons nettoyé la réserve de la vermine", ont ajouté ces derniers.
«Hemos limpiado el coto de alimañas».
Son las palabras de un grupo de cazadores al matar a 20 zorros en una jornada de caza. Para ellos ha sido pura diversión y satisfacción el haber conseguido matar a un numero elevado de ejemplares.
Zorros que son perseguidos dentro de sus… pic.twitter.com/TeS8yt0xxY
— PACMA (@PartidoPACMA) November 2, 2023
Les clichés ont fait réagir le Parti animaliste local (Pacma) qui, sur les réseaux sociaux, a vivement critiqué la mort de ces animaux : "Alors que la chasse au renard est interdite en Angleterre, en Espagne, plus de 180 000 renards sont exécutés par des chasseurs". Selon le parti, les chasseurs espagnols bénéficient de la "protection" du "gouvernement espagnol" et des "gouvernements autonomes".
Un "déséquilibre des écosystèmes"
Les données partagées par le gouvernement espagnol indiquent que 176 109 renards ont été tués par des chasseurs lors de parties de chasse en 2020. En 2016, on en dénombrait 250 000. En France, ce chiffre est bien plus élevé : entre 600 000 et un million de renards sont tués chaque année. Les chasseurs eux évoquent 500 000 renards tués chaque année.
Pour le Pacma, ces parties de chasse viennent perturber "l'équilibre des écosystèmes" et contribuent pleinement à la détérioration de la faune et de la flore.
Selon l'Inserm, près de 8000 tonnes de plomb seraient déversés chaque année en France par les adeptes de la chasse et du ball-trap... Ce métal lourd pollue les sols, tue les animaux laissés blessés et présente un grave risque sanitaire pour tous les organismes, dont les humains.
Alors que ces problèmes sont connus depuis des décennies, le lobby de la chasse continue de faire de la résistance à l'Union européenne, en cherchant à retarder au maximum la lente transition des munitions au plomb vers d'autres types de métaux moins nocifs...
Banzaï, un chat de 6 ans, est rentré chez lui criblé de plombs à Crépy-en-Valois, dans l’Oise (18/10/2023). S’il a heureusement survécu, sa maîtresse entend bien réclamer justice pour son animal. La Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.
« C’est vraiment inadmissible. » Après le choc, la colère n’est pas retombée pour Jennifer. Si son chat Banzaï a « miraculeusement » survécu à 9 plombs, sa maîtresse ne veut pas qu’un tel acte se reproduise.
Des plaies multiples
Après 4 jours de disparition, le félin est rentré dans son domicile de Crépy-en-Valois, dans l’Oise (18/10/2023). Mais Jennifer voit immédiatement que quelque chose cloche : « Il avait un œil blessé, constate-t-elle. Et des caillots de sang. Il avait l’air très apeuré. Dès le lendemain matin, nous sommes allés chez le vétérinaire. » Et là, « c’est le choc ».
Le vétérinaire constate des « plaies multiples et un hyphéma à l’oeil droit » ainsi que « 8 plaies localisés sur la tête et le cou ». Selon le certificat du praticien, « 5 balles en plomb sont visibles à l’oeil nu au travers des plaies ». Au total, les radios « mettent à l’évidence la présence de 9 plombs ».
Une plainte déposée
Abasourdie par la nouvelle, Jennifer porte plainte pour sévices graves et acte de cruauté. La Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile pour l’appuyer. « Je souhaite vraiment dénoncer cet acte cruel, explique la maîtresse de Banzaï. J’espère que l’individu pourra être retrouvé et qu’il ne fera pas d’autres victimes. »
Le chat se remet, quant à lui, doucement du traumatisme subi auprès de sa famille. « Il a vécu un acharnement, peste Jennifer. Mais il va bien. Je suis très inquiète qu’il sorte. Toujours sur le qui-vive. Mais je suis soulagée qu’il soit auprès de moi, en vie ».
Selon nos confrères du Parisien, les faits se sont produits mercredi 27 octobre à Amblainville, au sud de Méru « dans le cadre d'un accident de chasse ». Un des participants à cette chasse aux petits gibiers aurait reçu un plomb. Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte par le parquet de Beauvais. Les investigations ont été confiées aux gendarmes et à l'Office français de la biodiversité (OFB).
05/11/2023 : Accident de chasse en Ariège : un homme glisse et se tire une cartouche dans le ventre
En fin de matinée, ce dimanche 5 novembre 2023, un homme, âgé de 53 ans, a eu un grave accident de chasse dans le secteur de Fabas, en Ariège.
En effet, alors qu'il était presque midi, le chasseur a glissé et fait une chute involontaire avec son fusil à la main. Dans sa chute, l'Ariégeois a appuyé sur la détente de son arme et s'est tiré une cartouche dessus. L'homme de 53 ans a reçu son propre projectile dans le ventre.
Rapidement dépêchés sur place, les sapeurs-pompiers, accompagnés des gendarmes de l'Ariège ont prodigué les premiers soins au chasseur avant que ce dernier soit héliporté en direction de Purpan à Toulouse (Haute-Garonne). Grièvement blessé à l'abdomen, les jours de l'Ariègeois ne seraient toutefois pas en danger. Un malencontreux accident qui aurait pu avoir de lourdes conséquences pour ce chasseur de Fabas.
06/11/2023 : La partie de chasse tourne mal : un chasseur glisse et se tire une cartouche dans le ventre en tombant, l'homme héliporté dans un état grave
Il marchait dans le bois avec son fusil chargé à la main.
En fin de matinée ce dimanche 5 novembre, un chasseur a fait une glissade en marchant dans un bois sur la commune de Fabas, en Ariège. Un simple incident aux graves conséquences puisque l'homme de 53 ans marchait avec son fusil chargé à la main. En tombant, un coup de feu est parti et a touché l’homme au ventre, rapporte La Dépêche du Midi.
Gravement blessé à l'abdomen
Rapidement alertés et envoyés sur place, les sapeurs-pompiers, accompagnés de gendarmes ont prodigué les premiers soins au quinquagénaire avant qu’il ne soit héliporté en direction de l'hôpital de Purpan à Toulouse (Haute-Garonne). Gravement blessé à l’abdomen, les jours de l’Ariègeois ne seraient toutefois pas en danger, selon nos confrères.
Selon le bilan de l’accidentologie à la chasse présenté par l’Office français de la biodiversité (OFB), on dénombrait 78 accidents de chasse lors de la saison 2022-2023, dont 6 mortels (tous des chasseurs). Des chiffres qui continuent de baisser année après année.
06/11/2023 : Un «acte de barbarie inadmissible» : un cochon domestique abattu en pleine rue dans le Pas-de-Calais
Le 26 octobre 2023, un cochon de 70 kg a été abattu en pleine rue, à Calonne-Ricouart (Pas-de-Calais). Il aurait été confondu avec un sanglier par un garde-chasse. Le couple qui avait recueilli l’animal quelques jours après son abandon sur un parking a déposé une main courante et le maire de la commune envisage de porter plainte contre X.
Un couple de Calonne-Ricouart (Pas-de-Calais) a adopté un cochon vietnamien abandonné de 70 kg. Baptisé Colhain, il avait été retrouvé sur un parking du parc départemental d’Olhain, sans pouvoir être identifié. C’est une employée du parc et son mari qui ont décidé de prendre en charge l’animal, rapporte La Voix du Nord .
Mais quelques jours plus tard, le 26 octobre, le couple s’est rendu compte que le cochon avait disparu de son enclos. Après un petit tour en voiture, ils ont découvert Colhain, mort sur une route à proximité de leur domicile.
Une enquête ouverte
Interrogé par nos confrères, le nouveau propriétaire du suidé explique avoir d’abord pensé qu’il avait été percuté par un véhicule. Mais la réalité est toute autre : « Le garde-chasse de Calonne et le président de la chasse nous ont dit qu’il avait été abattu, à bout portant, par un garde-chasse qui l’aurait confondu avec un sanglier ». Un acte de « barbarie inadmissible » pour le couple, qui a déposé une main courante au commissariat de Marles-les-Mines.
Prévenu, le maire Ludovic Idziak a annoncé qu’un point devait être fait en début de semaine. Il compte porter plainte contre X. Pour l’édile, le problème est également lié à la sécurité, si l’auteur du coup de feu « a tiré avec un fusil sur la voie publique ». Des personnes devaient être entendues par les forces de l’ordre, pour tenter d’identifier le tireur.
07/11/2023 : Accident de chasse près de Clermont : la partie père et fils se termine mal
Un jeune homme de 21 ans, parti à la chasse à la palombe avec son père, s'est tiré une balle dans le pied mercredi 1er novembre au Chambon-sur-Lac (Puy-de-Dôme).
Se tirer une balle dans le pied. L’origine de cette expression proviendrait des soldats désirant quitter le front, qui se blessaient parfois volontairement pour être évacués.
Là, ce n’est pas un soldat, mais un chasseur qui a vécu cette mésaventure.
Un homme de 21 ans était à la chasse à la palombe (*) avec son père le mercredi 1er novembre, en début d’après-midi au Chambon-sur-Lac (Puy-de-Dôme), à 45 minutes en voiture de Clermont-Ferrand.
Le fils a été victime d’un accident de chasse, rapporte La Montagne.
Le coup part en marchant
Le jeune chasseur marchait, quand son fusil de calibre 12 aurait glissé de son épaule.
Il aurait appuyé sur la détente en voulant rattraper son arme. Le coup est parti le blessant à un pied.
07/11/2023 : Oise : un chasseur à l’affût se tire dans la jambe à Carlepont
L’accident s’est produit ce dimanche lors d’une chasse au gros gibier, à Carlepont. Juché sur un mirador, le chasseur, déséquilibré, s’est accidentellement tiré dessus. Un accident rare qui doit plus que jamais alerter sur les règles élémentaires de sécurité.
Ses jours ne sont pas en danger mais l’un des participants d’une chasse au gros gibier à Carlepont a été sérieusement blessé à la jambe, ce dimanche. Un accident dans lequel il est seul en cause puisque c’est de sa propre carabine qu’est sortie la balle qui l’a touché.
L’homme était en poste sur un mirador et c’est à cet endroit que le coup de feu est parti accidentellement. A-t-il glissé sur un sol rendu humide par la pluie ou a-t-il fait un mouvement qui l’a déséquilibré ? Les conditions dans lesquelles le coup est parti ne sont pas très claires mais l’homme s’est tiré une balle dans la jambe.
« Il ne faut jamais oublier qu’on manipule une arme »
« Je ne connais pas précisément les circonstances de cet accident mais il ne faut jamais oublier qu’on manipule une arme, rappelle Marc Morgand, directeur de la fédération des chasseurs de l’Oise. Cela fait partie des règles de base que l’on rabâche aux chasseurs lors des formations obligatoires ou des formations volontaires. Ce type d’accident reste rarissime, surtout lors de chasses avec des miradors qui sont plutôt très sécurisées pour les participants. Les angles de tir y sont toujours clairement matérialisés et ceux qui sont sur un mirador ne se déplacent pas tant que la chasse n’est pas terminée. »
Peut-être est-ce la loi des séries mais cet accident de chasse fait suite à un autre tout récent dans le département puisque le week-end précédent, le 27 octobre, une personne a été légèrement blessée, lors d’une chasse qui se tenait dans la commune d’Amblainville.
Les circonstances sont toutefois bien différentes puisque les faits se seraient déroulés à l’occasion d’une chasse aux petits gibiers au cours de laquelle un participant aurait reçu un plomb, munition utilisée dans ce type de chasse. Le parquet de Beauvais a ouvert une enquête « suite à des blessures involontaires dans le cadre d’un accident de chasse ».
Les investigations ont été confiées aux gendarmes ainsi qu’à l’Office français de la biodiversité (OFB). Les dépistages aux fins de recherche de la présence d’alcool et de stupéfiants qui ont été effectués immédiatement se sont tous révélés négatifs.
08/11/2023 : Hautes-Pyrénées : deux chiens de chasse tombent dans un gouffre, l'un est sauvé, l'autre décède
Les pompiers des Hautes-Pyrénées ont été alertés ce mercredi en début d'après-midi après que deux chiens et un sanglier soient tombés au fond du gouffre de Poudac, sur la commune de Générest, dans les Hautes-Pyrénées.
Si le sanglier a été neutralisé par les chasseurs, d'importants moyens ont été dépêchés sur place par les secours pour tenter de tirer les chiens de ce mauvais pas, plus de 30 mètres plus bas. Au total, une vingtaine de secouristes dont les équipes spécialisées du Grimp et un vétérinaire ont été mobilisés, sur ce site à l'acccès difficile. En fin d'après-midi, des actions ont pu être lancées. Malheureusement, on a appris vers 18h15 auprès du SDIS 65 que l'un des deux chiens était décédé. L'autre animal a pu être sauvé.
Il y a moins de cinq mois, un accident similaire s'était déjà produit sur ce même gouffre de Poudac. Deux chiennes qui avaient disparu de leur enclos quelques jours plus tôt avaient alerté des marcheurs par leurs aboiements remontant du fond de la cavité. Cette fois, les deux chiennes avaient pu retrouver, saines et sauves, leur propriétaire.
10/11/2023 : Chiens tués à Louplande : deux chasseurs condamnés
Deux chasseurs ont été condamnés dans le cadre d’une procédure dite de reconnaissance préalable de culpabilité ce vendredi 10 novembre 2023, après la mort de deux chiens, tués par balle à Louplande.
Le 7 avril 2023, à Louplande, un jeune couple a retrouvé ses deux chiens tués par balle, dans un bois. Les chiens avaient été victimes de tirs par arme à feu, dont l’un porté à bout portant. Le couple avait porté plainte.
Moins d’une semaine après la mort des deux chiens, deux suspects avaient été placés en garde à vue et entendus par la gendarmerie. Les deux hommes, deux chasseurs qui disaient participer à une battue aux renards, ont été jugés sur connaissance préalable de culpabilité ce vendredi 10 novembre 2023, au tribunal du Mans. Ils devaient répondre d’atteinte volontaire à la vie d’un animal.
Interdiction de chasser pendant un an
Selon Ouest-France, un seul a été reconnu responsable des tirs. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis, 200 € d’amende et 5 000 € de dédommagement. Il lui est interdit de détenir une arme et de chasser pendant un an.
Le deuxième chasseur a également été condamné, mais uniquement pour détention non autorisée d’une arme.
10/11/2023 : Var. En tirant sur le sanglier qui détruisait ses poubelles, il avait tué le cheval de sa voisine
Un homme a été condamné jeudi 9 novembre 2023 par le tribunal correctionnel de Draguignan (Var). En 2021, il avait abattu un cheval alors qu’il visait un sanglier. Il ne détenait ni le permis de chasse, ni celui de détention d’arme.
Un homme a comparu devant le tribunal correctionnel de Draguignan (Var) jeudi 9 novembre 2023, pour avoir tué le cheval qui paissait dans le pré voisin, à Fréjus. Dans la nuit du 20 au 21 septembre 2021, il avait tiré avec une carabine 22 long rifle en direction d’un sanglier qui détruisait ses poubelles. Mais c’est finalement l’équidé qui a succombé, victime d’une balle dans la carotide, relatent nos confrères de Var-Matin .
Le prévenu occupait une maison à titre gratuit dans un quartier de la ville. La propriétaire du cheval, dressé pour la corrida portugaise, avait elle aussi reçu l’autorisation d’installer ses équidés dans un champ en échange de quelques travaux.
Pas de permis de chasse ni de port d’arme
« J’étais sûr et certain d’avoir tiré sur le sanglier, pas sur un cheval », a indiqué l’homme au cours de l’audience. Mais pour la plaignante, il voulait se débarrasser de ses chevaux. Elle a en effet expliqué avoir subi des dégâts de la part du prévenu, sur sa voiture ou sur le toit d’un abri.
Le mis en cause n’était pas titulaire des permis de chasse et de détenir une arme. Il a été reconnu coupable de « détention sans déclaration d’un fusil calibre 9 et d’une carabine 22 LR, acte de chasse non autorisée de nuit et atteinte involontaire à la vie d’un animal domestique », liste le quotidien local.
Il est donc condamné à deux mois de prison avec sursis et 600 € d’amende. Il devra également indemniser la victime à hauteur de 13 000 € pour la mort du cheval. Enfin, il n’a plus le droit de posséder une arme.
11/11/2023 : Des chasseurs dans le viseur pour une suspicion de braconnage
Un père et son fils, adeptes de la chasse, auraient traqué le gibier sur la parcelle d’un voisin. Le propriétaire terrien ne leur avait pas donné le feu vert et a déposé plainte. On reproche aussi aux prévenus, qui sont passés en correctionnelle à Metz, d’autres infractions.
Sont-ils de bons ou de mauvais chasseurs ? En d’autres termes, ont-ils braconné ? Eux, absents à l’audience, répètent que non. Une chose est certaine : père et fils ne sont pas inconnus de la justice. Surtout le père, dont le casier est chargé de 18 mentions. Pour des délits n’ayant pas toujours un lien avec le milieu de la galinette cendrée. Le sexagénaire s’est fait entre autres taper sur les doigts pour des vols, des recels de vols ou encore des obtentions frauduleuses de documents administratifs…
13/11/2023 : La partie de chasse vire au drame : une femme fait une chute de 40 mètres et décède
D’après les premières investigations, elle aurait chuté accidentellement.
Les faits se sont déroulés ce samedi 11 novembre, dans la matinée. Une femme de 54 ans est décédée après une chute d’une quarantaine de mètres depuis le sommet d’une barre rocheuse, à Cusy, en Haute-Savoie, relatent Le Dauphiné Libéré et France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Chute accidentelle
Selon les informations de nos confrères locaux, la quinquagénaire était en train de participer à une partie de chasse et ce sont les autres participants qui ont alerté les secours vers 10 heures. Rapidement arrivés sur place, les sapeurs-pompiers n’ont rien pu faire pour sauver la victime. Son décès a été déclaré sur place par un médecin du Samu.
D’après les premières investigations, elle aurait chuté accidentellement. Une enquête a été ouverte et a été confiée à la compagnie de gendarmerie d’Annecy pour déterminer les circonstances exactes du drame.
14/11/2023 : Bray-sur-Somme : le chasseur alcoolisé a-t-il éborgné son ami ?
Un homme de 57 ans devait être jugé ce mardi par le tribunal correctionnel d'Amiens, pour avoir sérieusement blessé un homme lors d'une partie de chasse, en septembre 2021 à Bray-sur-Somme. Le tribunal a ordonné un supplément d'information. Une nouvelle audience est prévue en juin 2024.
Depuis plus de deux ans, les fusils, les cartouches, le permis de chasse sont sous scellés. Depuis le 26 septembre 2021 et l'accident de chasse qui vaut à cet homme de 57 ans d'être présenté ce mardi au tribunal correctionnel d'Amiens.
Ce jour là, sur la commune de Bray-sur-Somme, le prévenu participe a une partie de chasse à la perdrix avec plusieurs amis. La veille, il était à un anniversaire, s'est couché tard, a bu : cela ne l'empêche pas de partir chasser dès 9 heures. A midi, encore, de l'alcool. "Deux whisky-coca, deux verres de vin", reconnaît l'homme à la barre, cheveux grisonnants, boucle d'oreille et chemise à carreaux bleue.
Des plombs jamais analysés
La partie de chasse reprend. Dans un champs de betteraves, "une première envolée de perdrix", raconte la présidente. Premiers tirs, premiers animaux abattus. La ligne de chasseurs avance. Deuxième envolée, nouveaux tirs : c'est là que se noue l'accident. La victime reste un peu en arrière, pour ramasser une perdrix abattue. Mais "un ou deux" volatiles s'envolent. Le prévenu tire, tout comme un autre participant. La victime se prend le visage dans les mains : elle vient de perdre un œil. L'un des deux chasseurs s'accuse de lui même, avant de se rétracter : il a voulu couvrir le prévenu, qui était alcoolisé, explique-t-il aux enquêteurs.
Le second reconnait bien vite, en audition, être à l'origine du tir qui a blessé la victime. Mais au tribunal, il se montre plus prudent. "Si c'est mon tir, je suis vraiment désolé, mais j'en suis pas sûr", assure-t-il. "Il y aura toujours une ombre, un doute", abonde son avocat, Maitre Jean-François Cahitte, qui souligne que les deux tireurs n'ont pas utilisé la même taille de plombs. Des plombs retirés du visage de la victime et qui n'ont jamais été analysés.
Nouvelle audience le 25 juin
De doute, il n'y en a pas pour la victime, présente au tribunal. "Je n'aurai pas pensé arriver là aujourd'hui, cela aurait pu s'arrêter bien avant. On était une bande de copains, c'était même plus qu'un copain. J'aurais préféré qu'il dise que c'était lui." Surtout que tous deux ont organisé leur propre reconstitution quelques semaines après l'accident. Son conseil, Maitre Christian Calfayan, estime que dès les premières heures*, "tous les témoignages ont concordé. Ensuite, il y a eu une remise en cause, une recherche des failles dans le dossier. Il y a la nécessité d'assumer judiciairement les faits."
Une position partagée par le procureur de la République, qui met en avant les changements de versions du prévenu. "Il a peut être du mal à accepter qu'il a blessé son ami, mais il n'a pas respecté les obligations de sécurité." Le parquet requiert six mois de prison avec sursis, avec interdiction de détenir une arme et de passer son permis de chasse pendant six mois. Le tribunal décide finalement d'ordonner un supplément d'informations, pour faire analyser les scellés des plombs extraits du visage. Une nouvelle audience aura lieu le 25 juin 2024, à 14h.
15/11/2023 : Ille-et-Vilaine : Un homme condamné pour avoir tiré au fusil sur la maison de son ex-associé
L’homme, qui comptait régler une histoire de dette, a écopé d’une peine de prison, mardi à Rennes.
Il voulait « lui mettre la pression ». Un homme a été condamné, mardi à Rennes, à quinze mois de prison dont douze avec sursis, pour avoir tiré sur la maison de son ex-associé. Armé d’un fusil, un soir de septembre, il avait tiré deux coups en l’air avant de viser plusieurs fois la façade de l’habitation, située dans le pays de Vitré (Ille-et-Vilaine), rapporte le journal Ouest-France. Personne n’avait été blessé mais au moins huit impacts avaient été retrouvés.
17/11/2023 : La balle atteint le siège passager d’une voiture, deux chasseurs placés en garde à vue en Dordogne
Deux chasseurs ont été placés en garde à vue après un tir accidentel sur une voiture en Dordogne, lors d’une battue aux sangliers le 22 octobre 2023. La balle a fini dans sa course dans le siège passager. « Cela aurait pu être dramatique », déplore le maire de La Chapelle-Aubareil, qui a organisé la battue.
Deux chasseurs ont été placés en garde à vue après un tir accidentel sur une voiture en Dordogne, lors d’une battue aux sangliers le 22 octobre dernier, rapporte France Bleu Périgord. L’homme suspecté d’être l’auteur du tir et le directeur de la battue de la partie de chasse ont été placés en garde à vue le 10 novembre 2023, avant d’être libérés après leur audition, rapporte Franceinfo .
La balle finit dans le siège passager
Le parquet de Périgueux s’est saisi de l’affaire, qui a été rendue publique sur Facebook par la publication de photos d’une voiture avec ce qui semble être l’impact d’une balle. « Pas de blessé ni de mort, mais à quelques centimètres près d’angle de tir, le conducteur y passait », rapporte la compagne du propriétaire du véhicule, qui a révélé l’affaire sur le réseau social.
Selon les premiers éléments de l’enquête, un chasseur âgé d’une soixantaine d’années, qui était au bord d’une route près de la Chapelle-Aubareil en fin de matinée, le dimanche 22 octobre, a tiré après le passage d’un véhicule sur la route.
Les photos publiées sur le réseau social montrent que le pare-brise a explosé avec l’impact et que la balle a terminé dans le siège passager de la voiture, après avoir traversé la carrosserie du coffre et la banquette arrière qui était repliée, selon la compagne.
« Cela aurait pu être dramatique »
Le conducteur, sa compagne ainsi que le maire de La Chapelle-Aubareil, qui participait à la battue avec une quinzaine d’autres chasseurs, sans avoir assisté à l’accident, ont été entendus dans le cadre de l’enquête, ouverte à ce stade pour « mise en danger de la vie d’autrui par un manquement délibéré à une obligation de prudence ou de sécurité ».
Selon France Bleu Périgord, le tireur soupçonné aurait décidé de ne plus utiliser son fusil et même de ne plus chasser. « Cela aurait pu être dramatique », a commenté auprès de nos confrères le maire de La Chapelle Aubareil, Jean-Michel Faure, qui rapporte que les autres chasseurs ont repris « timidement » les battues depuis le week-end dernier.
17/11/2023 : Charente-Maritime : « Je n’ai pas à subir ça », un groupe de chasseurs achève un sanglier devant chez elle
Samedi 11 novembre, une habitante de Vénérand n’a pas apprécié de voir devant chez elle un groupe de chasseurs achever une laie blessée. Le président de l’ACCA de Fontcouverte évoque un incident de chasse
« Je vous laisse imaginer s’il y avait eu des enfants jouant dans mon jardin ou des promeneurs. » Cette habitante de Vénérand, près de Saintes, n’a pas goûté au calme d’un jour férié, samedi 11 novembre. En milieu de journée, tranquille sur son canapé, elle entend des coups de feu, des chiens aboyer. « Je suis habituée car il y a une chasse gardée, en face de chez moi, assure-t-elle ce jeudi 16 novembre. Mais là, le bruit était plus proche que d’habitude. »
18/11/2023 : Soucht : deux chasseurs allemands cachaient des chargeurs non autorisés dans leurs poches
Invités dans une chasse privée à Soucht, deux chasseurs allemands possédaient deux armes semi-automatiques équipées de chargeurs illégaux en France. Ils ont été démasqués lors d’un contrôle. Le verdict sera rendu le 27 novembre.
En France, la loi permet à un chasseur de détenir une arme semi-automatique avec un chargeur contenant trois balles. Au-delà, le détenteur est dans l’illégalité.
19/11/2023 : Près de Romorantin, un chasseur blessé lors d’une battue aux sangliers
Un accident de chasse s’est produit dimanche 19 novembre 2023, en milieu de matinée, à Pierrefitte-sur-Sauldre. Un homme de 35 ans a été atteint par des éclats de balle et transporté à l’hôpital de Romorantin.
Un accident de chasse s’est produit en milieu de matinée, à Pierrefitte-sur-Sauldre. Les pompiers ont été alertés à 10 h 40, un chasseur venait d’être blessé lors d’une battue aux sangliers au lieu-dit « Maubertin », non loin du camping des Alicourts.
Selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie, un chasseur d’une soixantaine d’années a tiré à trois reprises en direction d’un sanglier. L’une des balles aurait ricoché avant de se fragmenter.
Un chasseur qui se trouvait à proximité, a été atteint par des éclats du projectile. L’homme âgé de 35 ans a été blessé au biceps, l’avant-bras et à la cuisse.
Pronostic vital non engagé
Les pompiers lui ont porté secours, une équipe médicale du Smur de Romorantin s’est également déplacée. La victime dont le pronostic vital n’est pas engagé, a été transportée en état d’urgence relative, au centre hospitalier de Romorantin.
La gendarmerie a ouvert une enquête en cosaisine avec les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB).
20/11/2023 : Dans l’Eure, des braconniers tirent des chevreuils à côté d’un parc pour enfants
A La Vieille-Lyre (Eure), le jour de l’ouverture de la chasse, une équipe de braconniers a tiré deux chevreuils dans un champ à quelques mètres d'un parc rempli d'enfants.
Dimanche 17 septembre 2023, jour d’ouverture de la chasse, un groupe de plusieurs individus, armés, se trouvait sur la commune de La Vieille-Lyre (Eure), en haut d’une petite colline. En contrebas de ce terrain, ils se mettent en rang pour tirer des canards.
Les volatiles finissent par arriver près de l’air de jeux de la commune. A seulement quelques mètres, de l’autre côté d’un cours d’eau, se trouvent pourtant une famille.
Deux sœurs et leur frère jouent avec leur enfant respectif. Ils ont entre deux et six ans. Pourtant, la dizaine d’hommes armés va tirer sans vergogne juste au-dessus de leur tête.
Les plombs fusaient au-dessus de nos têtes, ou bien tapaient dans les arbres et arrivaient à nos pieds.
Gaétan, un papa présent avec sa fille de trois ans
Les chevreuils embarqués
Quelques instants plus tard, deux chevreuils sortent d’une haie. Les chasseurs courent alors dans leur direction, pendant près de 50 mètres.
Ils abattent les chevreuils en tirant en direction des habitations, à quelques mètres encore de l’aire de jeux. « Cette fois ce n’étaient pas des plombs, ça s’entendait », assure Gaétan, chasseur lui-même.
Des relevés effecutés
En voulant s’interposer, près des deux bêtes, au moins quatre individus embarquent rapidement les chevreuils, puis prennent la fuite à la vue d’une voiture de la Fédération de chasse, qui est intervenue rapidement.
L’OFB (Office français de la biodiversité) est intervenu également sur place. L’équipe de chasse était déjà repartie.
Nous avons pu effectuer des relevés de terrain pour tenter d’identifier les auteurs
Luc Tison, chef de service de l’OFB, dans l’Eure.
Seulement une plainte
Si la chasse était bien ouverte ce 17 septembre, la chasse au gros gibier n’était pas encore autorisée. Une infraction qui, si elle est confirmée, viendrait s’ajouter à la longue liste des infractions commises par ces mauvaises gâchettes.
Une enquête a été rapidement ouverte par le Parquet d’Évreux. La mairie de La Vieille-Lyre a porté plainte.
La fédération de chasse de l’Eure devrait se porter partie civile. Par manque de temps, les familles présentes sur place n’ont pas jugé bon de porter plainte contre les braconniers.
Avec la vidéoprotection
Des investigations sont toujours en cours, menées depuis deux mois par la Compagnie de gendarmerie de Verneuil-d’Avre-et-d’Iton, en co-saisine avec l’OFB. Le motif de mise en danger de la vie d’autrui pourrait être retenu, mais l’enquête devra le déterminer.
La vidéoprotection, installée récemment à La Vieille-Lyre et La Neuve-Lyre, pourrait s’avérer précieuse.
Indignation des chasseurs
Dans la petite commune, ce fait divers, qui aurait pu être tragique, a déjà fait le tour de toutes les maisons, ou presque. Les noms des tireurs présumés circulent déjà largement, et la quasi-totalité des chasseurs se désolidarise de ces agissements.
On chasse depuis des années ici. Voir ça, ça nous fait mal au cœur, car ça va encore donner une triste image de la chasse. On paie cher à cause de personnes comme eux.
Une famille de chasseurs.
Marc Morrière, le maire, lui aussi pratiquant, se refuse même à employer le terme de « chasseurs » pour désigner ces individus. « Ils n’ont rien à voir avec le monde de la chasse », lâche-t-il.
« Ce sont des viandards, des gens qui ne respectent rien. Il faut les punir », souhaite un autre habitant, qui a entendu les coups de fusil le jour des faits.
Pas d’interpellations
Deux mois après ce triste dimanche, les auteurs n’ont pas été formellement identifiés ni interpellés. Depuis, et selon des témoins, des braconniers présents ce jour-là ont même été aperçus à la chasse le week-end.
Cette affaire ne semble pas avoir changé leurs habitudes. « Faut-il attendre qu’il y ait vraiment un drame pour agir ? », s’interroge Gaétan.
La réponse ne serait pas si simple.
Avoir pu identifier une plaque de voiture ne veut pas dire que la voiture appartient aux individus. Et ici, nous devons travailler sur plusieurs départements, ce qui ralentit un peu l’enquête.
Une source proche du dossier.
Reste à savoir qui, dans l’équipe de chasse, a porté les coups qui ont causé la mort des chevreuils. Suivie de près, l’enquête pourrait encore durer plusieurs semaines. La balle est désormais dans le camp de la gendarmerie.
Toujours bouleversée par cette matinée du 17 septembre, la famille présente sur les lieux espère également qu’une suite sera donnée rapidement à cette affaire.
20/11/2023 : Près de Dieppe, la balle perdue d’un chasseur troue la baie vitrée alors que la famille est dans le salon
À Intraville, près de Dieppe, une balle perdue lors d’une partie de chasse a troué le double vitrage de la porte-fenêtre d’un pavillon, dimanche 19 novembre 2023. Quatre personnes, dont deux enfants, étaient dans le salon.
Une détonation. Puis deux, coup sur coup. Et un gros trou dans le double vitrage d’une porte-fenêtre d’une habitation, à Intraville (Petit-Caux), près de Dieppe. Une famille a eu très peur, dimanche 19 novembre 2023.
Il était 11 h 10 lorsqu’une balle perdue, lors d’une partie de chasse, a troué la baie vitrée d’une habitation située en bordure d’un champ.
Deux enfants dans le salon
Dans le salon au moment de l’accident, le père de famille était avec son épouse et ses deux enfants. Selon les premiers éléments de l’enquête, la balle aurait ricoché avant d’atterrir dans la baie vitrée. Heureusement, personne n’a été blessé. Une plainte a été déposée à la gendarmerie. Les chasseurs qui opéraient dans le secteur devraient être auditionnés.
20/11/2023 : Chasseur soupçonné d’avoir criblé un chien de plombs
Un éleveur de moutons a retrouvé son chien criblé de grenaille, jeudi après-midi. L’auteur ne s’est pas manifesté.
«Je suis révolté par cet acte lâche et odieux. Mon chien a été visé par un tir de grenaille.» Jeudi après-midi, Jean Christe a été prévenu par la police locale que son chien de troupeau avait été retrouvé grièvement blessé par des promeneurs le long d’une route. Son compagnon, Léon, âgé de 4 ans, a été criblé de balles sur l’encolure et partiellement sur l’épaule gauche. «Personne n’a rien vu ni entendu et l’auteur de ce tir peut continuer à se balader en toute impunité.» Le toutou a été amené à la clinique vétérinaire.
En raison de la munition utilisée, l’éleveur de moutons du val d’Illiez soupçonne qu’un chasseur soit à l’origine de l’attaque: «J’avais donné un délai de réflexion aux sociétés de chasseurs locales jusqu’à lundi matin (ndlr: hier) pour que l’auteur du tir se dénonce lui-même afin de trouver un arrangement à l’amiable.» Mais personne ne s’est manifesté. Le Valaisan a donc déposé une plainte contre inconnu hier. La police cantonale confirme qu’une enquête a été ouverte.
Contactée, la société de chasseurs Diana Romande indique qu’elle n’a pas connaissance de ce cas, ni de chiffres relatifs à des événements antérieurs similaires.
«Il va vivre avec les plombs»
Le propriétaire a pu récupérer Léon hier matin. «Le vétérinaire a décidé de laisser les restes de plomb dans le corps de mon chien. Les enlever aurait pu aggraver la situation.» Le spécialiste craignait notamment des complications. «Il n’est pas encore sorti d’affaire, mais ça devrait aller mieux à l’avenir», espère l’éleveur. Pour le moment, il est difficile d’évaluer les réelles séquelles de l’incident. Jean Christe n’a désormais qu’un objectif en tête: «Mettre le mouton noir qui a commis cette atrocité hors du circuit de la chasse.»
22/11/2023 : Un chien de chasse retrouvé blessé sur l’autoroute, sauvé in extremis
Un chien de chasse d’environ 2 ans a été retrouvé accidenté sur l’autoroute (Loire). Son détenteur aurait demandé son euthanasie pour ne pas avoir à régler les soins, ce qu’a formellement refusé le vétérinaire. Chandler est aujourd’hui soigné et choyé au refuge 30 Millions d’Amis de La Tuilerie.
Un mal… pour un bien. Un chien a été retrouvé errant sur une autoroute par un automobiliste, dans le département de la Loire. Le pauvre animal, vraisemblablement accidenté présentait de grosses difficultés pour marcher (15/11/2023). Emmené d’urgence en clinique vétérinaire, le chien a reçu les premiers soins : « Il nous a été amené par l’un de nos clients, explique une membre de la clinique vétérinaire jointe par 30millionsdamis.fr. Il ne pouvait plus poser l’une de ses pattes. Mais nous avons trouvé un numéro de téléphone sur le collier de chasse que portait l’animal. »
Son détenteur voulait « le piquer », le vétérinaire refuse
Le praticien parvient à joindre le détenteur du chien, lequel demande l’état des blessures. Quand il apprend que l’état de son animal requiert des examens complémentaires, il propose une solution radicale : « Il nous a dit ‘’si c’est grave, il faut le piquer’’, confirme la clinique vétérinaire. En gros, c’est la faute du chien s’il a pris la fuite [de son chenil, NDLR]. Nous ne pouvions évidemment pas accepter cela. » Les examens approfondis révèleront que Chandler souffre d’une luxation d’une hanche et d’une double fracture sur l’une des pattes arrières.
Désormais « entre de bonnes mains »
Cédé à la Fondation 30 Millions d’Amis, Chandler a déjà conquis le cœur de ses anges-gardiens : « C’est un chien adorable, observe Anne Puggioni, directrice du refuge. Il est très en demande de câlins. Il accepte les soins. Il vient d’être opéré et va devoir suivre une période de repos pour être remis sur patte. Il est désormais entre de bonnes mains. » La Fondation 30 Millions d’Amis a pris entièrement en charge les frais médicaux.
Des chasseurs de Charente verbalisés pendant une opération de contrôle des gendarmes
Les gendarmes de Charente et l'OFB ont contrôlé une trentaine de chasseurs lors de plusieurs battues au grand gibier ce samedi. Trois d'entre eux ont été verbalisés.
31 chasseurs contrôlés, et trois d'entre eux ont été verbalisés. Les gendarmes de Charente et la police de l'environnement ont mené une grosse opération de contrôles ce samedi afin de s'assurer du bon respect des règles de sécurité pendant la chasse au grand gibier en battue. Six gendarmes et 5 agents de l'OFB étaient mobilisés.
Respect des règles de sécurité
Les gendarmes ont contrôlé des chasseurs à Mazerolles, à La Rochette, à Rivières, Marillac-le-Franc, Montbron et Taponnat-Fleurignac. Ils ont vérifié la bonne application du "schéma départemental de la gestion cynégétique". Ils ont notamment contrôlé le rayon des tirs autour des habitations, le respect des angles de tirs, le port de la chasuble ou encore la présence d'un directeur de battue. Ils ont également porté une attention particulière au bon respect des règles concernant les armes : l'interdiction de porter une arme à feu chargée ou un arc sur les routes par exemple.
Trois verbalisations
Au total, trois chasseurs ont été verbalisés. Lors d'une battue à La Rochette, un chasseur ne respectait pas la matérialisation des angles de tir. A Rivières, un autre chasseur a déplacé un animal avant de lui poser un bracelet. A Marillac-le-Franc, un chasseur a transporté son arme chargée et non démontée dans son véhicule.
Les gendarmes indiquent que d'autres opérations de contrôles auront lieu, notamment d'ici la fin de l'année dans le sud du département.
27/11/2023 : Un chasseur se tire une balle dans le pied et termine à l’hôpital
Ce lundi 27 novembre, vers 15 heures, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour un accident de chasse sur la commune de Condal, en Bresse.
Selon les premières informations, le septuagénaire se serait tiré une balle de carabine de chasse dans le pied droit pour des raisons indéterminées.
Rapidement pris en charge par les secours, il a été transporté, dans un état jugé non critique, au centre hospitalier de Chalon-sur-Saône.
Les gendarmes de la compagnie de gendarmerie de Louhans étaient présents pour procéder aux divers prélèvements et investigations qui confirmeraient, selon nos informations, la thèse accidentelle.
27/11/2023 : La mésaventure d'une Belge lors d'une partie de chasse: "J’ai eu beau crier le plus fort possible, ils ont continué"
Camille Michel ne risque pas d’oublier sa matinée de vendredi. L’Ardennaise a vécu un moment plutôt stressant. Explications.
Alors que Camille Michel roulait tranquillement entre Bouillon et Corbion ce vendredi en matinée, la jeune femme a eu la peur de sa vie. "J’avais bien vu qu’une chasse était en cours dans les environs, indique l’intéressée. Plusieurs voitures se trouvaient le long de la chaussée, donc j’ai ralenti tout en continuant ma route. Tout d’un coup, j’ai vu deux biches qui traversaient devant la voiture et puis, un cerf a suivi. J’ai donc appuyé sur les freins."
L’histoire, somme toute assez banale, aurait pu s’arrêter là. Sauf que le temps de réaliser ce qu’il se passait, Camille Michel a vu le cerf se prendre une balle en pleine tête.
"J’ai commencé à klaxonner et j’ai ouvert ma fenêtre pour dire aux chasseurs qu’un véhicule était là et qu’ils arrêtent de tirer. J’ai eu beau crier le plus fort possible, ils ont continué. Une deuxième balle l’a touché dans le cou et j’ai entendu une troisième balle qui se perdait je ne sais pas trop où. Moi, j’ai vite mis la marche arrière et j’ai commencé à reculer. J’ai encore entendu plusieurs tirs. Si je n’ai pas la présence d’esprit de reculer, rien ne dit qu’une balle n’aurait pas touché ma voiture. Ici, j’ai encore eu de la chance que la troisième balle perdue n’ait pas terminé sa course dans mon véhicule", souffle Camille Michel.
"J’ai vraiment le sentiment de l’avoir échappé belle"
Après avoir repris ses esprits, Camille Michel est revenu à hauteur des chasseurs. "Ils étaient en train de retirer le cerf de la route, signale cette dernière. Quand j’ai interpellé un des chasseurs en lui disant que j’étais sur la route et que j’avais crié et klaxonné pour que cela s’arrête, il m’a dit qu’il avait le droit de tirer en direction de la route. J’ai pris contact avec la zone de police pour expliquer les faits. On m’a passé un commissaire qui m’a confirmé que, si le tir était maîtrisé, il n’y avait pas d’interdiction de tirer vers la route. Mais je trouve cela vraiment étrange. Je peux vous dire que quand cela vous arrive, vous ne faites pas les malins. Je n’étais vraiment pas rassurée. S’ils veulent tirer en direction de la route, qu’ils coupent cette dernière et que les véhicules ne puissent plus circuler. Ici, ce n’était pas le cas. J’ai vraiment l’impression de l’avoir échappé belle."
Tirer vers la route ? Ce n’est pas interdit
Ce dimanche, nous n’avions pas pu toucher les chasseurs qui se trouvaient sur la zone en question. Mais nous avons pris contact avec un membre d’un conseil cynégétique de la province afin de savoir quelles étaient les règles en vigueur dans ce cas de figure. "C’est difficile de parler de ce cas précis car je n’étais pas sur place. Il faut aussi voir si cela s’est déroulé sur une zone belge ou sur une zone française car on retrouve les deux sur le territoire en question, indique-t-il. Dans les faits, il n’est pas interdit de tirer en direction de la route. Évidemment, avant de tirer, le chasseur doit s’assurer qu’aucun promeneur, aucun cycliste et qu’aucun véhicule ne se trouve sur la chaussée. Et il faut que la vue soit dégagée et que les conditions de tir soient réunies. Maintenant, si le chasseur voit qu’un véhicule arrive, la règle est de laisser partir l’animal."
Du côté de la zone de police Semois et Lesse, on confirme qu’il n’est pas interdit de tirer vers la route "tout en tenant compte des précautions d’usage." Par contre, les tirs à moins de 200 mètres et dans la direction des habitations sont interdits.
27/11/2023 : « Il m’a dit qu’il avait le droit de tirer en direction de la route »
L’histoire, somme toute assez banale, aurait pu s’arrêter là. Sauf qu’au moment où elle s’est rendu compte de ce qui se passait, Camille Michel a vu le cerf prendre une balle dans la tête.
« J’ai commencé à klaxonner et j’ai ouvert ma fenêtre pour dire aux chasseurs qu’un véhicule était là et arrêter de tirer. Même si j’ai crié aussi fort que possible, ils ont continué. Une deuxième balle l’a touché au cou et j’ai entendu une troisième balle qui s’est perdue, je ne sais plus trop où. J’ai rapidement mis la voiture en marche arrière et j’ai commencé à reculer. J’ai entendu plusieurs autres coups de feu. Si je n’avais pas la présence d’esprit de reculer, rien ne dit qu’une balle n’aurait pas touché ma voiture. Ici, j’ai encore eu la chance que la troisième balle perdue n’ait pas fini sa course dans mon véhicule”, souffle Camille Michel.
«J’ai vraiment l’impression d’avoir échappé de justesse»
Après avoir repris ses esprits, Camille Michel est retourné vers les chasseurs. “Ils retiraient les cerfs de la route, souligne ce dernier. Lorsque j’ai appelé un des chasseurs et lui ai dit que j’étais sur la route et que j’avais crié et klaxonné pour que ça s’arrête, il m’a dit qu’il avait le droit de tirer en direction de la route. J’ai contacté la zone de police pour expliquer les faits. On m’a donné un commissaire qui m’a confirmé que si les tirs étaient maîtrisés, il n’y avait pas d’interdiction de tirer en direction de la route. Mais je trouve cela vraiment étrange. Je peux vous dire que lorsque cela vous arrive, vous n’agissez pas intelligemment. Je n’étais vraiment pas rassuré. S’ils veulent tirer en direction de la route, ils doivent la couper et les véhicules ne pourront plus circuler. Ici, ce n’était pas le cas. J’ai vraiment l’impression d’avoir échappé de justesse.
04/12/2023 : Crécy-en-Ponthieu : un chasseur décède lors d’une partie de chasse
Samedi 2 décembre 2023, une partie de chasse organisée en forêt de Crécy-en-Ponthieu (Somme) a tourné au drame. Un chasseur de 72 ans a été retrouvé inconscient au pied de son poste de surveillance.
Une découverte macabre en fin d’après-midi
Alors que la partie de chasse touchait à sa fin et que les autres chasseurs se préparaient à se retrouver, ils ont fait une découverte choquante : l’un des leurs était inconscient en plein milieu de la forêt.
Les secours n’ont pas pu le réanimer
Deux médecins présents sur place ont immédiatement pratiqué un massage cardiaque, mais malheureusement, malgré l’arrivée rapide des secours, ils n’ont pas réussi à réanimer le chasseur de 72 ans. Quelques minutes plus tard, il a été déclaré mort.
Un chasseur originaire du Pas-de-Calais
Gérard Lheureux, maire de Crécy-en-Ponthieu, a confirmé que le chasseur était originaire du Pas-de-Calais et habitait à Beaurainville. Cependant, il n’a pas pu fournir davantage de détails sur l’identité de la victime.
Les circonstances exactes du décès restent inconnues
Pour l’instant, les circonstances exactes du décès du chasseur restent floues. Une enquête devrait être ouverte pour déterminer la cause de ce tragique incident.
04/12/2023 : Allier : Un homme condamné pour avoir tiré sur une promeneuse en tentant de faire fuir des corbeaux
La victime avait subi de très lourdes séquelles et déboursé 18.000 euros de frais médicaux.
Ce mercredi, un homme de 74 ans a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une interdiction de port d’arme pendant cinq ans par le tribunal de Moulins (Allier). Il était accusé, selon La Montagne, d’avoir blessé par balle une promeneuse en mai dernier, alors qu’il procédait à des « tirs d’effarouchement » pour faire fuir des corbeaux installés dans son verger.
Une seconde audience attendue
La victime, qui passait à 300 mètres de là au moment des faits, avait été touchée au-dessus de la fesse, la balle de fusil poursuivant sa trajectoire dans son intestin. En raison de très lourdes séquelles, elle avait dû débourser des frais médicaux estimés à plus de 18.000 euros par l’Assurance maladie.
L’avocat du prévenu avait plaidé la relaxe, arguant comme son client que seuls des « tirs fichants en terre » avaient été effectués. Un argument non retenu par la cour, qui, en plus de la condamnation, a ordonné la confiscation des armes et munitions du septuagénaire. En outre, une autre audience doit se tenir, une provision de 18.519,96 euros, correspondant donc aux frais engagés par le système de santé, ayant d’ores et déjà été ordonnée.
04/12/2023 : Alcool et fusil de chasse : le dîner mortel à Aubervilliers finit aux assises
Ce lundi 4 décembre 2023, un homme est jugé aux assises de Bobigny pour avoir mortellement tiré sur un ami lors d'un dîner alcoolisé à Aubervilliers.
Du vin et du sang. Ce lundi 4 décembre 2023 s’ouvre devant la cour d’assises de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le procès d’Abdeljalil C.. Âgé de 41 ans, il est jugé pour violences avec arme ayant entraîné la mort. Lors d’un dîner, l’accusé a tiré mortellement sur l’un des convives. Il encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle.
Une soirée bien arrosée
Les faits ont eu lieu le 29 août 2015. Ce soir-là, l’accusé invite plusieurs amis à dîner chez lui à Aubervilliers. Dans l’appartement, un de ses amis d’enfance, âgé de 32 ans, occupe temporairement une chambre, le locataire étant en vacances.
Pendant plusieurs heures, la soirée bat son plein. Les bouteilles de vin se vident peu à peu. C’est alors qu’Abdeljalil C. sort quelques instants de l’appartement, puis revient muni d’un fusil de chasse à double canon. Les versions des témoins sont divergentes, mais tous s’accordent à dire que l’accusé est passablement saoul, et s’amuse avec l’arme qui est chargée.
Une balle dans le cou
Tous les ingrédients sont présents pour que le drame se produise. Un coup de feu retentit. L’ami d’enfance de l’accusé s’écroule. Il est touché au niveau du cou. Il décède en quelques instants. La panique s’empare des participants au dîner, qui prennent tous la fuite.
Finalement, l’un des convives réfugié chez un ami appelle la police. Arrivés sur place, les secours ne peuvent que constater le décès du sous-locataire. Quelques heures après le drame, l’auteur du tir se rend au commissariat.
Un mystérieux fusil
L’une des premières questions que se posent les enquêteurs, en dehors du déroulé de la soirée, c’est de savoir d’où provient l’arme du crime. Interrogé, l’accusé explique que l’arme traînait depuis longtemps… dans la cour de l’immeuble au milieu de meubles laissés à l’abandon. C’est un voisin, « Ali le marocain », qui en serait le propriétaire.
Contacté par la police, l’intéressé nie avoir possédé la moindre arme à feu. Une autre version est alors fournie : c’est le propriétaire de l’appartement du drame qui a déposé l’arme dans la cour. Là aussi, on botte en touche. Ce dernier, chasseur de passion, indique qu’au grand jamais, il n’aurait laissé traîner cette arme dans ces conditions. Finalement, le mystère demeure sur la provenance du fusil, l’ADN n’ayant rien révélé de significatif.
Trois versions différentes
Le déroulé de la soirée est tout aussi brumeux. À l’issue des auditions des convives, trois versions se font face. La première est celle de l’accusé. Selon lui, il tenait le fusil avec l’un des convives lorsque le coup est parti. Abdeljalil C. indique également être atteint d’un handicap à la main droite, ce qui aurait pu causer le tir accidentel. Une déficience confirmée par une expertise.
La deuxième version, d’un convive de la soirée, s’oriente aussi vers l’accident. Dans celle-ci, l’accusé aurait ouvert le fusil pour voir s’il était chargé. En le refermant, trop brutalement, le coup de feu serait parti.
La troisième et dernière est la plus à charge contre l’accusé. Selon un autre invité, Abdeljalil C. aurait ouvert le fusil et constaté la présence de cartouches. Après avoir refermé l’arme, il l’aurait pointé sur la victime puis le coup serait parti.
Jugé pour violences avec arme, mais pas pour meurtre
L’accusé est pourtant formel : la victime était « comme un frère » pour lui. Jamais il ne l’aurait abattu volontairement. L’intentionnalité n’est donc pas retenue par les enquêteurs. Cependant, les invités sont unanimes : Abdeljalil C. s’est amusé à les tenir en joue avec le fusil. Un fait qui constitue un acte de violence avec arme.
Lors de l’audience, les participants du dîner devront se remémorer les différentes étapes qui ont conduit à la mort. Le verdict du procès est attendu pour le 6 décembre 2023.
05/12/2023 : Un chasseur de 72 ans meurt lors d’une traque au gros gibier dans une forêt de la Somme
Un chasseur de 72 ans a été retrouvé inconscient à la fin d’une partie de chasse organisée dans la forêt de Crécy-en-Ponthieu (Somme), ce samedi 2 décembre 2023. Malgré la présence de deux médecins dans le groupe et l’intervention des secours, il est décédé sur place.
Un homme âgé de 72 ans est décédé ce samedi 2 décembre 2023 lors d’une partie de chasse au gros gibier organisée dans la forêt de Crécy-en-Ponthieu (Somme). Ses camarades l’ont retrouvé inconscient au pied de son poste de surveillance en fin d’après-midi, rapporte Le Journal d’Abbeville et de Ponthieu-Marquenterre . Le septuagénaire, domicilié à Beaurainville (Pas-de-Calais), n’a pu être réanimé et a été déclaré mort sur place.
« Nous avions deux médecins qui participaient à la chasse. Ils ont pratiqué un massage cardiaque en attendant les sapeurs-pompiers et le Samu », a confié à La Voix du Nord Jean-Jacques Pierrepont, président de la société de chasse. Les gendarmes se sont également rendus sur place mais le décès du chasseur n’a pas été jugé suspect et le corps a finalement été pris en charge par une entreprise de pompes funèbres.
05/12/2023 : "J'ai peur pour mes enfants", des chasseurs pointés du doigt pour des tirs dangereux à Lignan-sur-Orb
Un chat a été gravement blessé le 25 novembre à Lignan-sur-Orb (Hérault). Des enfants étaient à proximité dans un jardin. Une plainte contre X a été déposée pour mise en danger. Des chasseurs sont pointés du doigt dans la commune. Les alertes précédentes sont restées vaines, selon des habitants.
"J'habite ici depuis une dizaine d'années. J'ai toujours vu et entendu des chasseurs venir sur ce terrain agricole" déplore Laetitia. "Il y a pourtant des habitations et des routes à proximité. Ils tirent en direction des maisons" confie cette mère de famille de deux enfants. Ce samedi 25 novembre 2023, des plombs ont traversé son jardin, passant au dessus de sa piscine avant de blesser gravement Pétrole, le chat de sa voisine. L'animal se trouvait sur le toit d'un abri de jardin. Son état de santé est encore préoccupant 10 jours après les faits.
"Il faut que ça cesse" explique Jade, la propriétaire de l'animal. "On ne se sent en insécurité". C'est pour cette raison que la Biterroise a déposé plainte en ligne le 1er décembre dernier. Depuis, un représentant de l'Office français de la biodiversité s'est rendu sur place. "J'étais dans le jardin avec mes deux filleules quand nous avons entendu les détonations vers 14h30. Heureusement, personne n'a été touché. J'ai aussitôt rentré les enfants dans la maison. Pétrole, ma chatte, n'est pas encore sortie d'affaire. C'est traumatisant".
L'animal a été touché par deux plombs. L'un à l'épaule gauche, l'autre proche d'un poumon. "Le vétérinaire nous a dit qu'il ne pouvait pas intervenir".
Les champs agricoles de 60.000 mètres carrés (ci-dessous sur la vidéo) sont bordés de maisons et par deux axes routiers à la sortie de la commune en direction de Corneilhan (rue de Masacy et chemin du Pech), en contrebas d'un espace boisé).
Des signalements à la mairie sont restés sans suite
"Ce n'est plus concevable, nous sommes contraints de rentrer dans la maison à chaque fois que nous entendons des tirs", ajoute Laetitia, la voisine. "Nous les voyons de la baie vitrée à l'étage. Ils s'approchent régulièrement de la maison J'ai toujours cette crainte qu'une vitre éclate sous l'impact des plombs ou que l'un d'entre eux nous atteigne lorsque nous ouvrons les fenêtres".
L'Office de la biodiversité française se rend sur place
La fédération de chasse condamne fermement cet acte. "Mais rien ne prouve que c'est un adhérent" de la fédération de chasse de l'Hérault, dit son président, Max Alliès.
Laetitia confie à France Bleu avoir déjà identifié sur ce terrain des chasseurs de la commune. "Je les croise en ville, mais je ne les connais pas personnellement". Comme Jade, elle est dans l'impossibilité d'identifier le tireur qui a blessé la chatte de six ans et demi ce 25 novembre.
La société de chasse de Lignan-sur-Orb, composé de six chasseurs, rejette la responsabilité et assure qu'aucun d'entre eux n'était dans la commune ce jour-là. "Ils assurent avoir un alibi" confie Jade. Mais alors, qui pourrait bien venir chasser du gibier si proche de ces maisons, et depuis si longtemps, en toute impunité et sans attirer l'attention ? S'agit-il d'un chasseur de Corneilhan comme l'aurait laissé entendre la société de chasse de Lignan-sur-Orb ?
"Pour venir ici, il fait connaître. Les terrains ne se voient pas de la route principale. On se demande bien ce qu'ils viennent faire ici. On ne voit jamais de gibier" concluent les deux voisins. Laetitia ne s'interdit pas de porter plainte à son tour. Les plombs ont traversé son jardin. Ses enfants étaient dans la maison ce jour-là. Mais l'un ou l'autre aurait pu se trouver au bord de la piscine. Et qui sait ce qui aurait pu se passer...
"Nous nous enfermons quand les chasseurs arrivent"
"Il y a deux ans, explique Laetitia, un chasseur a déjà tiré vers notre maison. Je n'ai pas envie que mes enfants soient touchés, ni même mon mari. Quand les chasseurs sont dans le champ, nous quittons le jardin. J'espère vraiment qu'il y aura une interdiction de chasser. On ne peut pas vivre ainsi éternellement."
"Nous allons prendre un arrêté pour interdire la chasse à cet endroit"
La mairie de Lignan-sur-Orb assure que des panneaux d'interdiction de chasser vont prochainement être installés. "Je tiens à rassurer les riverains pour qu'ils puissent rentrer et sortir de chez eux sans inquiétude" explique la maire Catherine Montaron Sanmarti. "Il est inadmissible que certains aient peur car des chasseurs sont à proximité. Je n'avais pas eu connaissance de ces tirs les années précédentes. Nous aurions été réactifs comme nous l'avons été cette fois-ci. Je ne suis maire que depuis un an".
La commune est aujourd'hui dotée d'une police municipale. Elle en était dépourvue jusqu'à l'été dernier. Mais la sécurité fait partie des priorités de Catherine Montaron, élue en 2022 après la condamnation pour harcèlement de l'ancien maire Jean-Claude Renaud.
06/12/2023 : Terrible accident de chasse : un garçon de 11 ans tué d'une balle dans la tête tirée par sa sœur de 12 ans qui visait un lapin
Les deux frère et sœur chassaient l'animal près de la maison de leur grand-mère lorsque le drame s'est produit.
Un terrible accident de chasse est survenu dans le Mississippi (Etats-Unis) ce week-end et a coûté la vie à un garçon de 11 ans. L'enfant a reçu une balle dans la tête tirée par sa sœur de 12 ans alors qu'elle visait un lapin. Les deux frère et sœur chassaient l'animal avec leur demi-frère de 19 ans près de la maison de leur grand-mère samedi soir lorsque le drame s'est produit.
Le jeune adolescent s'était agenouillé et avait mis entre les mains de sa frangine un fusil de calibre .22 pour qu'elle puisse tirer sur un lapin, mais il s'est brusquement levé lorsque la jeune fille a appuyé sur la gâchette, tirant une balle dans la tête de son frère, selon les éléments communiqués par le bureau du shérif du comté de Jones, relayés par le Laurel Leader-Call, le journal local.
"Accident tragique"
D'abord transportée à l'hôpital général de Forrest dans un état critique, la victime a ensuite été transférée au centre médical de l'université du Mississippi à Jackson, où il est décédé des suites de ses blessures.
Le Département de la faune, de la pêche et des parcs du Mississippi a ouvert une enquête puisque la fusillade est liée à la chasse, en collaboration avec le département du shérif du comté de Jones. Tout indique qu’il s’agit d’un "accident tragique", mais l’enquête se poursuit, ont indiqué les autorités.
07/12/2023 : Après un tir sur un chat, des habitants d’un village de l’Hérault disent craindre les chasseurs
Samedi 25 novembre 2023, un chat a été grièvement blessé à Lignan-sur-Orb (Hérault) après avoir reçu deux plombs qui pourraient avoir été tirés par des chasseurs. Des habitants de la commune ont dénoncé le danger qui les menace et les contraintes que la situation entraîne.
Un chat a reçu deux plombs au niveau de l’épaule gauche et près d’un poumon samedi 25 novembre 2023 à Lignan-sur-Orb (Hérault). La blessure de l’animal, qui se trouvait sur un abri de jardin situé dans un terrain privé, a choqué sa propriétaire mais aussi les voisins. Tous craignent les chasseurs. « Il y a pourtant des habitations et des routes à proximité. Ils tirent en direction des maisons » a ainsi expliqué une mère de famille citée par France Bleu Hérault mardi 5 décembre 2023.
L’OFB envoie un agent
Elle a affirmé que les plombs ont traversé son jardin et sont passés au-dessus de sa piscine avant d’atteindre le chat. La propriétaire de l’animal a porté plainte et assuré qu’elle et les autres riverains ne se sentaient « pas en sécurité » et redoutaient un accident touchant leurs proches ou leurs enfants. Un représentant de l’Office français de la biodiversité (OFB) a été dépêché sur place, rapporte la station de radio.
La voisine a regretté devoir rentrer précipitamment chez elle dès qu’un tir retentit. Elle a raconté qu’un chasseur avait déjà fait feu en direction de sa maison deux ans auparavant. La maire de Lignan-sur-Orb, Catherine Montaron Sanmarti, a de son côté annoncé que des panneaux interdisant la chasse vont être installés.
Les chasseurs répondent
« Il est inadmissible que certains aient peur car des chasseurs sont à proximité », a estimé l’élue. Forte de six membres, la société de chasse de Lignan-sur-Orb a nié toute responsabilité et affirmé qu’ils étaient tous absents le jour des tirs. Quant à la fédération de chasse de l’Hérault, elle a jugé que rien ne prouvait que les coups de feu étaient l’œuvre de ses adhérents.
07/12/2023 : Elle voulait tirer sur un lapin : une fillette de 12 ans tue son petit frère avec un fusil de chasse
Le samedi 2 décembre 2023, une petite fille de 12 ans a tiré sur son petit frère de 11 ans pendant qu'ils pratiquaient la chasse. Visé à la tête, le jeune adolescent est décédé.
Elle tente de tirer sur un lapin et met une balle dans la tête de son frère. Ce samedi 2 décembre, deux enfants pratiquaient la chasse dans la maison de leur grand-mère dans le Mississipi, aux Etats-Unis, lorsque l'activité à mal tourné, indique le média américain Leader Call.
Elle voulait viser un lapin
Les deux enfants, un garçon de 11 ans et une fille de 12 ans, chassaient un lapin avec leur demi-frère de 19 ans. Le jeune garçon s'était agenouillé en face de sa sœur pour lui mettre le fusil de chasse entre les mains. Lorsqu'elle visait le lapin, le cadet s'est relevé brusquement et il s'est pris une balle dans la tête.
Très vite, le garçon de 11 ans a été transporté à l'hôpital de Forrest puis au centre médical de l'Université du Mississipi à Jackson en état critique. Malheureusement, il est décédé quelques heures plus tard de ses blessures.
Une enquête ouverte
Une enquête a été ouverte par le département de la faune, de la pêche et des parcs du Mississipi en collaboration avec le département du shérif du comté de Jones.
Tout indique, pour l'instant, qu'il s'agit d'un "accident tragique".
07/12/2023 : Drôme. Un éleveur condamné à de la prison pour avoir tué des rapaces protégés
Ce mercredi 6 décembre 2023, un éleveur de la Drôme a été condamné à quatre mois d'emprisonnement avec sursis. Il avait tué, fin 2022, deux rapaces protégés.
En fin d’année 2022, cet éleveur avait fait beaucoup parlé notamment chez les associations de protection de l’environnement et d’oiseaux. En effet, ce dernier, âgé de 62 ans et éleveur à Chaudebonne (Drôme) avait abattu par des tirs de plombs deux espèces protégées, un vautour moine et un gypaète barbu.
Prison et amendes
Le tribunal correctionnel de Valence (Drôme) a donc condamné, ce mercredi 6 décembre, cet éleveur de 62 ans à quatre mois de prison avec sursis ainsi qu’au versement de 29.055 euros de dommages et intérêts à différentes associations de protection de l’environnement et d’oiseaux.
Une déception pour Louis Granier, président de la Ligue pour la protection des oiseaux en Drôme Ardèche, au micro de France Bleu. « Nous sommes déçus que le tribunal n’ait pas mis la barre assez haute pour arrêter ces tirs. Le préjudice écologique n’a pas été retenu. C’est dommage lorsqu’on connaît tous les efforts qui sont mis en œuvre pour conserver ces espèces ».
Le Drômois est également condamné à verser aux associations 6800 euros correspondant aux frais de procédure. Le tribunal ordonne également la confiscation de l’arme de l’éleveur. Ce dernier a interdiction de chasser durant deux ans. Il a dix jours pour faire appel de cette décision.
08/12/2023 : "J'ai entendu un boum infernal et tout est tombé en morceaux", une balle perdue transperce la fenêtre d'une maison à Azerailles
Un accident de chasse est probablement à l’origine du tir. Une balle perdue a fait voler en éclat la fenêtre d’une maison au centre-ville d’Azerailles, près de Baccarat en Meurthe-et-Moselle, samedi 2 décembre 2023. La propriétaire était présente.
Devant sa fenêtre cassée, Christiane réalise la chance qu’elle a eue. Samedi 2 décembre 2023, elle était chez elle quand un bruit énorme éclate dans la pièce à côté.
"J’ai déjeuné à ma table et puis j’ai entendu un boum infernal, et tout est tombé en morceaux. Il y en avait partout", raconte cette femme qui vit seule dans une maison au centre-ville d’Azerailles (Meurthe-et-Moselle).
Ma foi, quelqu’un aurait pu être tué
Christiane Lindeperg, propriétaire de la maison endommagée
"Moi, je suis souvent là pour tricoter, car je vois du monde devant la fenêtre. Les gens ont l’habitude de me voir derrière cette fenêtre. C’est ça le problème… Mon mari m’a aidé de là-haut. Lui aussi était un chasseur", relativise l’octogénaire.
Au moment du coup de feu samedi 2 décembre, une battue de chasse avait lieu à 2 km du village.
"C’est inquiétant pour la famille, pour la dame âgée qui a l’habitude de coudre devant sa fenêtre. Nous sommes tous très inquiets, y compris les chasseurs", explique Rose-Marie Falque, la maire du village. "On ne sait pas d’où vient cette balle", dit-elle.
Est-ce possible qu’une balle perdue parcoure une si grande distance ? Pour Evelyne Dreyfuss armurière à Saint-Dié-des-Vosges, un tel scénario est tout à fait possible.
"Les cartouches 7x64 ou 270 Winchester, c’est sûr que ça va à plus de 2 km dès l’instant que la balle ne touche pas une cible, elle continue son trajet", explique la professionnelle.
La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer qui est l’auteur du tir.
10/12/23 : Thio : une fillette de trois ans décède lors d'un accident de chasse
Ce dimanche 10 décembre, à Thio, un homme est parti à la chasse avec ses enfants. Un coup serait parti accidentellement en direction de sa fille de 3 ans, qui n'a pas survécu. Le père a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.
Une petite fille de 3 ans est morte ce dimanche matin, 10 décembre, dans un accident de chasse, à Thio. Elle était partie avec son père, ses frères et sœurs. Le père de famille aurait eu un problème avec son arme. Le coup serait parti en direction de sa petite fille de 3 ans. Un hélicoptère a été envoyé sur place et les pompiers ont tenté de la réanimer, en vain, elle est décédée.
Le père a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.
10/12/2023 : Ce que l’on sait de l’accident de chasse qui a fait un blessé grave, à Biot
Un membre de la société de chasse de Biot s’est, selon le président de l’association, tiré dans le bras, aux alentours de midi, lors d’une battue dominicale. Il a été hélitreuillé conscient mais gravement blessé vers le centre hospitalier Pasteur, à Nice.
"C’est un geste comme on en fait tous les jours, c’est un accident bête", soupire Guy Anastile, le président de la société de chasse de Biot.
Ce dimanche vers midi, un des membres de son association s’est tiré une balle dans l’avant-bras. L’accident s’est déroulé au sein du domaine des Aspres à Biot, pendant une battue dominicale.
"Tout est organisé dans les règles. D’ailleurs, aucun d’entre nous n’est positif à l’alcool ou aux stupéfiants", assure Guy Anastile, en rendant son test salivaire aux gendarmes. "À ce stade de l’enquête, effectivement. Maintenant, vous allez tous, dans la journée, faire une déposition en gendarmerie", lui répond le militaire.
Difficilement accessible
En tout, 18 chasseurs étaient présents. Et tous sont atterrés. "Il était ensablé. Il a juste voulu remonter son fusil sur son épaule et la balle est partie", termine Guy Anastile. La victime est un homme âgé de 70 ans, domicilié à Vence. "Il a été secouru conscient mais gravement blessé sous la clavicule et à l’humérus", précise Jean-Pierre Dermit, le maire de Biot.
L’accident s’étant déroulé dans un endroit difficile d’accès, les sapeurs-pompiers d’Antibes et de Biot ont été épaulés par l’hélicoptère Dragon 13 et le groupe de secours en milieu périlleux (Grimp 06).
Hélitreuillée, la victime a été transportée au centre hospitalier Pasteur de Nice en milieu d’après-midi.
14/12/2023 : Nord: le plus vieux cerf de la forêt de Mormal tué par des chasseurs, colère des associations
Les associations de défense des cerfs alertent sur la mort d'Eole, le plus vieux cerf de la forêt de Mormal, abattu par des chasseurs mercredi 13 décembre au matin.
"Notre roi est mort, vive le roi." Les associations de défense des cerfs pleurent la mort d'Eole, plus vieux cervidé de la forêt de Mormal, tué par des chasseurs mercredi 13 décembre, relaie La Voix du Nord. Sur Facebook, ils alertent sur les manquements de l'Office national des forêts (ONF) alors que le cerf a été abattu sur leur parcelle.
"L’ONF n’a pas été capable de te respecter et créer les conditions de t’honorer. Tous, chasseurs compris, voulions t’épargner d’un tir lâche. Encore une fois l’ONF a failli à sa mission", déplorent-ils. "L'ONF a tué notre héros de Mormal."
"Une faute de gestion"
Auprès de La Voix du Nord, ils dénoncent un "scandale" et une "faute de gestion" de la part de l'ONF. "Dès l’ouverture de la chasse en battue à la mi-octobre, l’ordre avait été donné de ne pas cibler Eole. Le risque était grand, car sans sa ramure, on pouvait le confondre avec un jeune daguet. Nous avons donc répété toutes les consignes aux différentes sociétés de chasse", indique Jean-François Hogne.
"Pour nous, ce n’est ni plus ni moins qu’une faute de gestion. L’ONF n’a pas alerté les chasseurs présents sur son site qu’il ne fallait pas touché à ce cerf", dénonce-t-il.
De son côté, Jean-Claude Bonnin, maire de Locquignol et président de la société de chasse qui exploite les hectares de la parcelle, assure à La Voix du Nord n'avoir pas été informé.
"Je ne comprends pas, nous n’avons jamais eu l’interdiction de ne pas tirer sur ce cerf", assure-t-il. Il précise que la mâchoire intérieure du cerf allait être analysée pour confirmer son âge.
Âgé de 16 ans, Eole était considéré comme le cervidé ravalant le plus vieux de la forêt.
20/12/2023 : Braconnage : fusils, carabines, et couteaux de chasse retrouvés à leur domicile, trois individus interpellés dans le Lot
Suite à de nombreux signalements de braconnage de nuit, la justice et la gendarmerie du Lot ont ouvert une enquête et interpellé trois individus.
Lundi, trois individus ont été interpellés et placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour braconnage de nuit. Dans un communiqué, Alexandre Rossi, procureur de la République de Cahors revient sur cette affaire qui commence par plusieurs signalements émanant d'habitants ou d'élus locaux de Labastide-du-Vert, Castelfranc, Les Junies, Goujounac, Les Arques, Lherm et Anglars-Juilliac, et reçus à la gendarmerie et au parquet.
" Une enquête confiée conjointement à la brigade de recherche de Cahors et à l'Office français de la biodiversité du Lot permettait, grâce à des surveillances, des témoignages et des techniques spéciales d'enquête, d'identifier trois suspects résidant dans le secteur de Puy-l’Évêque et Les Junies. Ceux-ci, démunis du permis de chasse, étaient interpellés et placés en garde à vue, lundi 18 décembre. la compagne de l'un d'entre eux était aussi impliquée ultérieurement".
Deux des braconniers présumés ont reconnu partiellement les faits
Lors des perquisitions, les gendarmes saisiront notamment une voiture, plusieurs centaines de cartouches ou munitions, plusieurs fusils et carabines, des lampes frontales, des bois de cerf, plusieurs dizaines de kilos de venaison surgelée ou encore des dizaines de couteaux de chasse.
Une affaire de braconnage de nuit résolue grâce à l'action concertée et efficace de @OFBiodiversite 46 et les gendarmes de CAHORS.
De nombreuses saisies
Et des poursuites devant le tribunal correctionnel pour deux mis en cause, démunis de tout permis de chasse. pic.twitter.com/jmr0iVNesa
"Deux d'entre eux, reconnaissant partiellement les faits, seront jugés par le tribunal correctionnel de Cahors en mai 2024, notamment des chefs de chasse non autorisée de nuit avec usage d'un véhicule, chasse sans permis, transport irrégulier d'armes et de 5 contraventions de 5e ou 4e classe", liste le parquet, précisant que chacun encourt une peine d'emprisonnement, 60 000€ d'amende et la confiscation définitive des objets saisis.
D'autres procédures pour des faits de braconnage sont en cours
Le troisième individu interpellé ainsi que la compagne d'un des suspects, moins impliqués, ont fait l'objet d'une ordonnance pénale avec paiement d'une amende et confiscation d'objets saisis.
"D'autres procédures sont en cours et concernent d'autres faits commis dans le département du Lot", ajoute le procureur de la République. ce dernier rappelant que : " Le braconnage, outre le fait d'être interdit par la loi, constitue un trouble manifeste à l'ordre public et peut s'avérer extrêmement dangereux. il demeure surtout en totale contradiction avec les règles de sécurité et de préservation de la biodiversité respectées par les chasseurs lotois et promues par leurs instances représentatives".
21/12/2023 : Découverte macabre : un charnier de sangliers aux portes de Perpignan
Dimanche 17 décembre, sur les berges de l’Agly, une promeneuse découvre avec effroi un charnier de sangliers à ciel ouvert. Déchets de chasse, braconnage ou propriétaire exaspéré par les dégâts causés par les sangliers, plusieurs hypothèses sont avancées. Photo d’illustration.
« Des chasseurs il y en a toujours eu mais… »
Comme tous les week-ends, Christine part en balade. Adepte du grand air, elle débute sa promenade, accompagnée de son chien ce dimanche 17 décembre. C’est sous un beau soleil, qu’elle fera une malheureuse découverte. Sur les bords de l’Agly, ils sont là. Sur le bas-côté, gisant à ciel ouvert, trois sangliers morts. Laissés à l’abandon et à la vue de tous, « ils ont été jetés comme de vulgaires déchets », s’insurge la promeneuse. Pour rappel, cette balade est accessible à tout le monde.
Pour Christine, il n’y a pas de doute, ce sont les chasseurs. « J’ai trouvé ces trois carcasses jetées n’importe comment, à 50 mètres des habitations, c’est lamentable. Aucune dignité pour l’animal et personne ne dit rien. Des chasseurs il y en a toujours eu. Mon grand-père était lui-même chasseur pour nourrir sa famille. Mais là j’ai du mal à accepter la chasse pour le simple plaisir de tuer. ».
Contactée par téléphone, Isabelle Yvos, correspondante des Pyrénées-Orientales pour le Parti animaliste s’insurge : « J’étais au courant de ce genre de pratique de charniers mais je pense que les citoyens des Pyrénées-Orientales doivent être informés de tout ce qui se passe ici. Il faut éveiller les consciences sur ce sujet ».
Ce 4 décembre 2023, les militants de la cause animale avaient déjà eu maille à partir avec les chasseurs catalans. En effet, la correspondante du parti animaliste leur avait ramené plusieurs caisses de cartouches usagers retrouvées dans la un rayon de 100 mètres dans la commune de Corneilla-la-Rivière.
Le président des chasseurs s’indigne et émet l’hypothèse d’une opération de braconnage
Selon Jean-Pierre Sanson à la tête de la fédération des chasseurs des Pyrénées-Orientales, il serait étonnant que des chasseurs jettent ainsi le produit de leur chasse. D’autant que ces derniers ont des solutions avec les sites d’enfouissement expérimentaux.
Depuis plusieurs années, une douzaine de ces sites sont utilisés à titre expérimental dans les Pyrénées-Orientales. Destinés à recueillir les déchets des chasseurs catalans, ils laissent la nature agir, créant ainsi une sorte de compost.
Jean-Pierre Sanson émet plutôt l’hypothèse d’une opération de braconnage. «Je ne peux penser que ce soit l’acte de chasseurs, mais peut-être de braconniers. En principe, les associations de chasse récupèrent leurs bêtes. Il faudrait peut-être se renseigner sur les journées de chasse qui ont eu lieu dans le secteur.»
S’agissant la pratique du braconnage, elle est malheureusement fréquente dans le département, selon Jean-Pierre Sanson. «Nous y sommes confrontés dans certains secteurs. Ce fut le cas dans les Albères, où nous avons dû mobiliser l’Office Français de la biodiversité et la gendarmerie pour faire cesser ces exactions.» Et quid des propriétaires excédés par ces bêtes ? Le patron des chasseurs se dit dubitatif. «D’habitude, quand il y a des dégâts importants, on nous appelle et nous intervenons rapidement», affirme-t-il.
Pour rappel, le code rural, en son article L228-5, précise qu’il est « interdit de jeter en quelque lieu que ce soit les sous-produits d’animaux ». Les contrevenants s’exposent alors à une amende de 3 750 euros. Exception faite aux chasseurs qui sont autorisés à déposer des «petites carcasses». Ces dernières contribuent alors au cycle de la chaîne alimentaire.
La chasse un enjeu politique
La militante du Parti animaliste, Isabelle Yvos, revient sur les politiques portées autour de la chasse. « La chasse est une problématique politique. Elle a été très encadrée par le président Macron qui a donné beaucoup de budget à la Fédération Nationale des Chasseurs. Mais au niveau des territoires, [les chasseurs] ont la main sur tout. Il faut que cela cesse. », nous confie-t-elle. De leurs côtés, les chasseurs affirment que leur pratique est avant tout destinée à réguler la faune. Chasser pour manger est là aussi l’argument mais vite contredit par les faits comme en témoigne ce charnier découvert dimanche.
Alors que les élections européennes se tiennent le 9 juin 2024, le parti animaliste se prépare à défendre sa candidature. En 2019, le jeune parti défendant la cause animale avait créé la surprise en recueillant 2,2% des votes au coude-à-coude avec les 2,5% du parti communiste. Dans les Pyrénées-Orientales, 1,26 % des électeurs avaient choisi de glisser un bulletin à l’effigie d’un animal. Isabelle Yvos nous confirme qu’elle fera acte de candidature pour les Européennes de 2024. Selon la candidate, il s’agit avant tout de sensibiliser le public. Elle rappelle que plusieurs législations françaises sont nées d’une volonté de l’Europe. La militante cite notamment l’interdiction de chasser dans les zones humides avec du plomb.
22/12/2023 : Gironde. Un enfant de 5 ans aurait tiré avec une arme sur son cousin de 6 ans le blessant grièvement
Un enfant de 5 ans aurait tiré sur son cousin, à peine plus âgé, avec une arme de chasse alors qu’ils jouaient dans un cabanon. La jeune victime a été blessée au bras mais ses jours ne sont pas en danger. Une enquête judiciaire a été ouverte.
En Gironde, un enfant de 6 ans a été blessé par arme à feu, mercredi 20 décembre 2023. Selon les informations du Républicain Sud-Gironde , l’enfant jouait avec son cousin dans un cabanon, à Langon, lorsque le coup est parti. Les deux petits n’étaient pas sous la surveillance d’adultes à ce moment-là.
« Les premières investigations permettaient d’établir que l’auteur du tir pouvait être le cousin de la victime, âgé lui-même de 5 ans », a indiqué à nos confrères le parquet de Bordeaux. Le tir serait accidentel. En entendant le coup de feu, les proches des deux cousins se sont précipités vers le cabanon, raconte TF1 Info .
L’arme n’était pas déclarée
Ils ont découvert un des garçons grièvement blessé au bras. Ils l’ont alors conduit aux urgences de Langon. L’enfant a ensuite été transféré vers le centre hospitalier de Pellegrin à Bordeaux. D’après nos confrères, son pronostic vital n’est pas engagé.
Comme le veut la procédure en cas de blessure d’un mineur par arme à feu ou arme blanche, les soignants ont prévenu les forces de l’ordre. Les gendarmes de la brigade de Langon-Toulenne se sont rendus à l’hôpital pour interroger les témoins de l’accident. L’arme de chasse, non déclarée, a été saisie. Le parquet de Bordeaux a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire.
23/12/2023 : Eure : un sanglier abattu en ville, le riverain touché par un éclat de balle est mort.
Drame dans l'Eure : un homme avait été blessé à la suite d'un tir visant à neutraliser un sanglier à Gaillon. Le retraité est mort des suites de ses blessures.
La panique a laissé la place au drame, mercredi 13 décembre 2023, en début de soirée. Un sanglier a fait irruption dans le centre-ville de Gaillon (Eure). Vers 17 h 30, l’animal est repéré du côté de l’avenue du Maréchal-Leclerc. Les services techniques de la mairie et les gendarmes sont avertis et cherchent à localiser la bête afin de la neutraliser.
Le sanglier, qui pèse entre 70 et 80 kg, poursuit sa course, percute plusieurs voitures. Des passants signalent sa présence dans le secteur de l’Orienne.
Deux tirs pour neutraliser le sanglier
Les autorités ainsi que les services techniques finissent par rattraper le sanglier du côté de la Verte-Bonne vers 18 h. À l’angle de la rue Gustave-Flaubert et du boulevard de la Verte-Bonne, un agent des services techniques, également chasseur, arrive à approcher la bête.
Avec l’autorisation des gendarmes « par état de nécessité », il tire une première fois, à bout portant. Le sanglier blessé reprend la fuite. Dans ce quartier résidentiel, l’agent tire une seconde fois. L’animal est finalement neutralisé dans le parc de la Verte-Bonne.
L’homme avait 71 ans
L’affaire aurait pu en rester là. Mais un riverain a été touché par un éclat de balle à la suite du deuxième tir. Une semaine après, l’homme, âgé de 71 ans, est décédé des suites de ses blessures jeudi 21 décembre 2023 à l’hôpital d’Évreux.
Blessé à l’abdomen, il a été transporté dans un premier temps aux urgences de Vernon. Après avoir fait une hémorragie interne, la victime a été transférée à l’hôpital d’Évreux, jeudi.
Au moment du second tir, « il est sorti pour voir ce qui se passait et a ensuite traversé la chaussée pour avertir son voisin », raconte la fille du retraité.
L’homme s’était installé à la retraite dans le quartier en 2021 après avoir passé une bonne partie de sa vie en région parisienne.
« Je n’arrive pas à comprendre comment on a pu donner l’ordre de tirer dans une rue pavillonnaire. Dans ce genre de cas, il faut toujours évaluer la balance entre les bénéfices et les risques. Est-ce que les passants et les riverains ont été suffisamment prévenus ? Est-ce que celui qui a tiré a vu mon père et a tiré quand même ? »
La fille de la victime
Vendredi, son état semblait se stabiliser, mais l’homme a été placé en réanimation durant le week-end. Le retraité a finalement succombé d’une pathologie pulmonaire déclenchée à la suite des blessures occasionnées par l’accident. La famille de la victime envisage de porter plainte.
La municipalité « bouleversée »
Du côté de la mairie de Gaillon, les élus se disent « bouleversés par ce qui s’est passé et évidemment aux côtés de la famille de la victime ». Jean-Marc Rivoal, premier adjoint, explique également que l’agent auteur du tir « est lui aussi sous le choc ». Il poursuit : « On s’interroge forcément pour savoir si on aurait pu faire autrement ».
Une enquête a été confiée à la gendarmerie afin de déterminer les circonstances exactes et les responsabilités de chacun dans cette affaire.
27/12/2023 : Chasse : des restes de gibier abandonnés en pleine nature
Les restes de sangliers dépecés par des chasseurs ont été abandonnés en divers endroits de la commune de Rochefort-sur-Nenon. La société de chasse locale accuse les braconniers. Interpellée, la Fédération de chasse rappelle qu’elle travaille sur la mise en place de points de collecte.
Ce sont des randonneurs et des pêcheurs qui ont donné l’alerte sur Sentinelles de la Nature, la plateforme de signalement des atteintes à l’environnement de France Nature Environnement. Des boyaux, peaux et têtes de sangliers avaient été abandonnés sur des sites distincts de la commune de Rochefort-sur-Nenon. Les animaux, abattus par des chasseurs, avaient manifestement été dépecés sur place. Fin novembre déjà, cinq sangliers avaient été dépecés au bord du Doubs, au lieu-dit Les Épenottes.
27/12/2023 : En Normandie, un chasseur tué par un tir lors d’une battue aux sangliers
Un chasseur de 44 ans a été mortellement atteint par un tir lors d’une battue aux sangliers à Ferrières-la-Verrerie (Orne), ce mercredi 27 décembre 2023.
Un homme de 44 ans est décédé lors d’une partie de chasse à Ferrières-la-Verrerie, entre L’Aigle et Sées, dans l’Orne, ce mercredi 27 décembre 2023. Alors qu’une battue aux sangliers organisée par une société de chasse des environs se déroulait au lieu-dit Le Bois de Cohardon, un rabatteur a été mortellement touché par une balle, à 16 h 30. La victime, un agriculteur domicilié à Sainte-Gauburge, est décédée sur place.
Une enquête ouverte
Le parquet d’Alençon s’est rendu sur les lieux du drame et a confié l’enquête aux gendarmes de la brigade de recherches d’Argentan. Les techniciens de l’identification criminelle étaient également sur place.
28/12/2023 : Gironde : ils retrouvent leur chienne avec 28 plombs dans le corps, leur voisin est arrêté
Le jeudi 28 décembre 2023, dans la soirée, un couple de Guillos (Gironde) a retrouvé sa chienne gravement blessée. Elle avait, au total, 28 plombs dans le ventre.
Le jeudi 28 décembre 2023, alors qu’il rentrait de soirée, un couple de Guillos (Gironde) a retrouvé sa chienne criblée de plombs dans son chenil clôturé.
Face à cette acte de cruauté, les Guillossais ont décidé de porter plainte à la gendarmerie de Podensac ce vendredi 29 décembre 2023.
« C’est de la pure folie humaine »
« C’est de la pure folie humaine, témoigne Clément, le propriétaire de la chienne. Elle a toujours été dehors depuis 5 ans, et nous n’avons jamais eu de problèmes. Habituellement, quand on rentre le soir, c’est notre fils qui ouvre le portail et la chienne arrive de suite. Cette fois, elle n’est pas venue. C’était bizarre. Et heureusement, par miracle, ce n’est pas notre enfant qui est tombé dessus. » Les parents imaginent même le pire.
Et si l’enfant avait été avec le chien, dans le chenil, ce jour-là ? Pour eux, c’est l’incompréhension. Sur le coup, le couple a pensé à un accident de chasse, mais lui, qui vit à la campagne, le sait : il n’y a pas de battue à 22h.
Leur locataire a reconnu les faits
L’enquête de voisinage, menée par la gendarmerie, a été très rapide car, finalement, c’est leur voisin, qui est aussi leur locataire, qui a reconnu les faits immédiatement.
D’après nos informations, il était alcoolisé et a tiré sur le chien avec une carabine. La raison ? Il aboyait en l’absence de ses propriétaires qui se trouvaient à un repas de fêtes familial à quelques kilomètres de la maison à ce moment-là.
Le couple veut poursuivre l’homme en justice
« Je pense qu’il y a dix autres façons de réagir avant de tirer sur un chien comme ça : appeler la maire du village, les gendarmes… », poursuit Clément.
L’homme a été placé en garde à vue, son arme a été saisie. Fort heureusement, la chienne n’est pas décédée. Elle a été opérée et se remet lentement de cette épisode. Le couple ne compte pas en rester là. Il souhaite prendre un avocat en droit des animaux.
29/12/2023 : Une balle explose la fenêtre de leur cuisine pendant une battue : "Elle aurait pu finir dans la tête de ma gamine", témoigne le père
Une balle a explosé la fenêtre d'une maison de Lherm, dans le Lot, mercredi 27 décembre. La famille venait de finir de manger quand le plomb d'une carabine a traversé la cuisine alors que se tenait à l'extérieur, d'après nos informations, une battue au sanglier. Sous le choc, le père témoigne. Les gendarmes ont ouvert une enquête.
Mercredi, Raphaël, Jana, leurs deux petites filles et les parents de Jana ont fini de manger plus tard que d'habitude. Il faut dire qu'ils ont nettoyé la terrasse des pommes de pin de leur maison de Lherm, de l'autre côté de la colline, pendant un long moment. Alors, à 16h15, c'est la fin du repas et l'heure de la sieste. Le père de cette famille originaire de la Drôme qui vient passer ses vacances dans cette résidence secondaire se fait réchauffer un café, au micro-ondes. " Quand j'ai appuyé sur le bouton start, j'ai entendu une explosion. J'ai cru que ma tasse avait éclaté. J'ai ouvert la porte du micro-ondes, mais elle était intacte", se rappelle-t-il précisément. Ce n'est pas le café, ça doit être autre chose. Il tourne la tête vers la salle à manger et découvre au sol, près de la table de repas, tout un lot de débris et d'éclats de verre qui clignotent au soleil.
30/12/2023 : "Où la balle est passée, il y aurait pu avoir une tête au passage". Un tir de chasse traverse leur fenêtre de cuisine
Une famille en vacances à Lherm du Lot a porté plainte pour mise en danger d'autrui après qu'une balle ait traversé leur fenêtre et atterrit dans leur cuisine, mercredi 27 décembre 2023, leur causant une grosse frayeur.
"On rangeait la cuisine, je me chauffais un café et c'est là que cela a explosé ! Et que le tir a explosé la fenêtre". Grosse frayeur pour Raphaël Boutin, sa femme et ses filles, en vacances dans le village de Lherm dans le Lot. Alors que la famille était tranquillement chez elle, mercredi 27 décembre 2023, une balle a traversé une fenêtre pour atterrir dans sa cuisine, en plein après-midi. "Heureusement, plus personne n'était dehors, plus personne n'était à table ! ", reprend Raphaël Boutin en montrant du doigt l'épais trou dans la fenêtre à notre équipe de France 3 Occitanie. Il y a un tir tombant qui a explosé la fenêtre et fini dans le mur d'en face."
L'impact de 15 centimètres dans ce double vitrage est impressionnant. Cette balle perdue a été probablement tirée par un chasseur participant à une battue aux sangliers, à plus d'un kilomètre de là. Quelques minutes avant le tir, leurs filles jouaient sur la terrasse, en pleine trajectoire.
"Où la balle est passée, il y aurait pu avoir une tête au passage et il n'y avait strictement rien à faire !", analyse encore secoué, le père de famille.
Dans le village de
Lherm, c'est l'incompréhension, car
justement, la
chasse avait été interrompue pour cette période de vacances, assure le maire.