Il est 11 h 30. « Notre petit groupe est à un kilomètre du Magny, au niveau de " La Croix-Pendue ", lorsque nous apercevons un chasseur » à quelques centaines de mètres. Soudain, le chasseur épaule et tire en direction d'un perdreau qui vole à basse altitude. « Deux coups simultanés, indique Daniel Jarreau. Quelques centièmes de secondes plus tard, notre groupe recevait une gerbe de plombs. Cinq à six de mes camarades étaient gratifiés de plombs dans leurs casques et un dans le mollet. »
Le groupe mettait pied à terre et exprimait son mécontentement au tireur. « Il s'est confondu en excuses, poursuit notre interlocuteur. Nous avons d'autant moins bien compris son attitude, que nous étions très visibles, avec nos chasubles fluo. Et aucun obstacle ne nous dissimulait. »
Un chasseur âgé de 57 ans, demeurant à Bain-sur-Oust (35), a été blessé à la cuisse ce dimanche, vers 10 h 15, au cours d'une partie de chasse au lieu-dit Le Temple, sur la commune de Carentoir (56). Cinq chasseurs participaient à cette chasse privée. L'un d'eux a été déséquibré en franchissant un talus de fougères. Le coup est parti et a blessé la victime à la jambe. Le Smur de Redon ainsi que les pompiers de La Gacilly et Guer étaient sur place. Le chasseur a été transporté au centre hospitalier de Rennes.
Une jeune fille de 12 ans et sa mère d'une quarantaine d'années ont été blessées dimanche par un tir de fusil de chasse à Saint-Martin-en-Haut dans le Rhône révèlent nos confrères du Progrès. Le tireur, qui ne s'est pas manifesté, est activement recherché par les gendarmes.
L'adolescente a été blessée à la jambe et sa mère à la joue. Elles ont été transportées à l'hôpital.
Trois marcheurs blessés par des chasseurs au Pourra
Les victimes ont été atteintes par plusieurs plombs samedi dernier lors d'une marche nordique.
Ils se souviendront longtemps de leur balade le long de l'étang du Pourra. Ils sont partis pour marcher et ont fini aux urgences après avoir reçu plusieurs plombs.
Samedi dernier, l'Association Martégale de Loisirs (qui compte plus d'une soixantaine d'adhérents), avait organisé une marche nordique sur les sentiers balisés de l'étang du Pourra, situé entre Saint-Mitre-les-Remparts et Port-de-Bouc.
M-F. (elle préfère garder l'anonymat), martégale, et Hervé, Istréen, sont inscrits dans cette structure depuis seulement une quinzaine de jours. Ils racontent leur mésaventure : "On a vu qu'il y avait beaucoup de chasseurs donc on avait décidé de rester sur des chemins balisés. Nous étions 13 marcheurs donc beaucoup habillés en fluo. On se trouvait aux abords de l'étang lorsqu'on a entendu deux coups de feu puis ça nous a fouetté le corps et son s'est jeté au sol."
Un policier parmi les marcheurs
Trois personnes sont touchées. M-F. à la tête, dans la joue, à l'omoplate et à la cuisse. Hervé est également atteint à la tête et dans le dos et une 3e personne est éraflée. "Les coups de feu venaient de la droite alors nous avons immédiatement regardé dans cette direction et avons aperçu deux chasseurs à 30/40 mètres." Pas de chance pour ces deux derniers , il y a un agent de police parmi les randonneurs. Avec Hervé ils courent en direction des chasseurs qui avaient déjà tourné les talons. Originaires de Saint-Chamas et Saint-Victoret, ils sont sommés de décliner leurs identités (ils n'avaient pas leurs papiers sur eux). "Le plus terrible, s'emporte M-F., c'est qu'ils ne se sont même pas excusés ! J'avais la tête en sang, je leur ai montré ce qu'ils m'avaient fait, et ils se sont contentés d'un « ben on est assurés ! »."
"J'ai insisté en les accusant d'avoir tiré à hauteur d'homme, reprend Hervé. Ils ont nié assurant qu'ils avaient visé des perdreaux dans des arbres. Comme si nous, on avait sauté pour choper les plombs ! Et le plus terrible c'est qu'on a croisé énormément de familles, avec des enfants !" C'est d'ailleurs aussi la raison pour laquelle nombre de chasseurs préfèrent éviter cet endroit. Les pompiers ont pris en charge les trois victimes puis les ont transportées aux urgences. "Les médecins m'ont conseillée d'aller voir un neurochirurgien pour me faire retirer le plomb que j'ai dans le crâne", fait savoir M-F. qui confie avoir des maux de tête chaque matin et soir à cause de cet intrus plus que gênant. Les trois victimes, ainsi que Joseph Martin, le président d'AML, ont déposé plainte au commissariat. "Nous allons régulièrement promener à cet endroit, relève Joseph Martin, et c'est la première fois qu'une telle chose se produit. Ce qui est fou c'est que si deux d'entre nous ne les coursaient pas ils seraient partis, sans même prendre nouvelle des blessés."
Les deux chasseurs, de 56 et 62 ans, devraient être entendus dans le courant de la semaine prochaine pour blessures involontaires avec ITT de moins de 3 mois.
"On ne tire que lorsque la cible est identifiée"
Gérard Bernard préside la société de chasse La Loutre depuis 18 ans. "Je fais toujours la leçon à mes chasseurs mais un accident est toujours possible. Dans les massifs forestiers il n'y a pas règles particulières de distance comme il peut y en avoir aux abords des habitations et des bâtiments publics (ne pas tirer à moins de 150 mètres et en tournant le dos). En forêt, c'est du bon sens, on ne tire que lorsqu'on a identifié sa cible. C'est au chasseur, puisqu'il est armé, de faire très attention." Sur le fait divers et l'attitude des chasseurs évoqués par les trois victimes, Gérard Bernard n'y va pas par quatre chemins : "Ce sont d'abord de mauvais citoyens et donc de mauvais chasseurs." Lui qui gère 400 chasseurs confie n'avoir été confronté qu'une seule fois au mauvais comportement de l'un d'eux. "En pareille situation, le chasseur est convoqué en commission de discipline pour déterminer une sanction qui peut aller de l'amende sociale jusqu'au retrait de carte d'une année ou plus. Et nous communiquons cette décision aux autres sociétés de chasse. Il y a une fédération départementale de chasse mais les chasseurs n'y sont pas obligatoirement affiliés." Gérard Bernard connaît bien le domaine de chasse privée du Pourra mais n'y va pas :"Je me demande comment on peut y chasser tellement il y a de monde.Sur les domaines de chasse privée, les chasseurs acquittent des droits dix fois plus élevés que sur les domaines de chasse communale." Quant à l'excuse donnée par les deux chasseurs du Pourra pour justifier leurs tirs : "Des perdreaux dans les
Chasse privée
Le site des étangs du Pourra, du Citis et Plan d'Arenc (367 hectares), appartient au Conservatoire du Littoral. Sa gestion fait l'objet d'une convention tripartite entre le Conservatoire du Littoral, la Communauté d'agglomération du Pays de Martigues (CAPM), gestionnaire de la forêt domaniale de l'ONF et le sociétaire de chasse. Le site du Pourra est, en effet, une zone de chasse privée. Nous n'avons pas été en mesure de joindre André Raoux, le propriétaire du bail de chasse (qui court jusqu'au 30 juin 2019, date à laquelle le Conservatoire deviendra détenteur du droit de chasse). Nous souhaitions savoir si ce dernier prendrait des mesures, et si oui lesquelles, à l'encontre des deux chasseurs qui ont blessé des marcheurs samedi dernier.
La lecture du "Projet de plan de gestion du Pourra", rédigé par le Conservatoire, stipule que "M.Raoux est responsable de tout dommage causé aux tiers du fait de la chasse."
Ce domaine de chasse est limité à 15 fusils avec ramassage des douilles. Les tirs peuvent s'effectuer depuis 17 postes fixes. Le plomb est interdit dans les zones humides et le bail préconise l'usage de grenailles à fer doux. Le Conservatoire, note, dans ce document, que "M.Raoux est particulièrement vigilant sur ces points", en particulier "la courtoisie avec les usagers." Des usagers effectivement nombreux, chaque week-end à se balader à pied, en courant, à vélo ou à cheval, en périphérie de l'étang du Pourra où, ce type d'accidents n'est, heureusement, pas fréquent.
Haute-Marne : partie de chasse mortelle
Un chasseur a trouvé la mort ce lundi après-midi, en Haute-Marne, à Bussières-les-Belmont.
En Haute-Marne, une partie de chasse a viré au drame ce lundi en début d'après-midi, à Bussières-lès-Belmont, à une dizaine de kilomètres de Chalindrey.
Un homme d’une soixantaine d’années est mort, les circonstances restent encore très floues. L'enquête devrait permettre d'apporter plus d'éléments dans les prochains jours. Le corps de la victime sera autopsié mercredi, les résultats seront ensuite communiqués par le parquet de Chaumont jeudi.
La thèse d’un accident est privilégiée.
Opération d'abattage des bouquetins dans le massif du Bargy
L'abattage partiel et controversé des bouquetins dans le massif du Bargy en raison de la brucellose, maladie infectieuse qui risque selon les éleveurs de contaminer leurs bêtes, a commencé jeudi matin, a-t-on appris auprès de la préfecture de Haute-Savoie.
"L'opération d'abattage des bouquetins a commencé ce matin en application d'un arrêté du 16 septembre", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la préfecture.
Selon cet arrêté, l'Etat autorise la "capture" et l'"euthanasie" de bouquetins séropositifs à l'enzootie par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), en "vue de la constitution d'un noyau sain parmi la population des bouquetins du Bargy, et pour compléter le noyau sain de 61 individus" existant.
La préfecture prévoit également l'abattage d'animaux "non testés séronégatifs en 2015 et ne faisant pas partie du noyau sain constitué". Sur environ 300 bouquetins, quelque 230 devraient ainsi être abattus. Sur l'ensemble du cheptel, plus de 40% est infecté par la brucellose.
Resteraient de 60 à 70 bêtes "saines", avait indiqué le préfet de Haute-Savoie, Georges-François Leclerc, à l'AFP mi-septembre.
Cette décision avait indigné les défenseurs de la nature qui ont saisi la justice administrative pour suspendre l'arrêté. L'examen du référé suspensif était programmé le 19 octobre devant le tribunal administratif de Grenoble.
"L'Etat aurait pu attendre a minima la décision du juge", a déploré Carine Brémond, membre de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). "On trouve cela scandaleux et ahurissant. Nous sommes choqués par cette méthode", a-t-elle ajouté.
Selon Jean-Pierre Crouzat, porte-parole de la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) en charge du dossier, "le massif est actuellement bouclé par les gendarmes" et les gardes de l'ONFCS ont commencé "à ratisser" les lieux.
Selon les défenseurs de la nature, d'autres solutions préconisées par des experts étaient envisageables pour endiguer la propagation de l'enzootie. "Le préfet préfère la méthode brutale et il risque de diffuser la brucellose au massif voisin des Aravis", a déclaré M. Crouzat, qui estime que l'opération d'abattage risque de provoquer une fuite des animaux vers ce massif.
Favorables à l'arrêté préfectoral, les agriculteurs de la FDSEA des Savoie ont à l'inverse, salué une "sortie de crise".
Ils mettent en avant la "préservation de la santé humaine face à une maladie contagieuse", la "préservation de la filière agricole locale" comme des autres massifs et espèces.
"Rappelons que les agriculteurs font vivre la montagne, à la différence de ceux qui ne sont que critiques et font qu'en vivre...", a taclé le syndicat agricole en visant les organisations environnementales qui balaient d'un revers de la main les affirmations de la FDSEA.
A l'automne 2014, la préfecture de la Haute-Savoie, qui avait initialement prévu l'abattage total des bouquetins du massif, avait dû faire machine arrière à la demande de la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal.
Les services de l'État s'étaient orientés vers un abattage ciblé des seuls bouquetins malades ayant été repérés après un dépistage.
Hautes-Alpes : Un loup aurait été tué sur la commune de La Cluse. Le 7ème au niveau national
Ce mercredi, un tir a été réalisé sur un loup sur la commune de La Cluse sur le Massif du Dévoluy. L'animal n'a pas été retrouvé malgré des recherches approfondies. Touché au ventre, le loup a de fortes chances de ne pas avoir survécu. Il est décompté du plafond de loups dont la destruction est autorisée pour la période 2015-2016. C'est le 7ème au niveau national et le 2ème dans les Hautes-Alpes.
Les chasseurs qui l'ont abattu étaient en battue au cerf dans le secteur de Boudelle à La Cluse.
Hélicoptères, tireurs d’élites… Apocalypse now sur le massif du Bargy !
Nos associations le redoutaient, le Préfet de Haute-Savoie l’a fait : contre toute attente il a déclenché ce jeudi 8 octobre 2015 une opération massive d’abattage de 200 à 300 bouquetins dont les cabris nés dans l’année. Couvert, semble-t-il, par les décisions de la ministre officiellement en charge de l’écologie, et par le ministre de l’agriculture, l’abattage indiscriminé du seigneur des Alpes, officiellement protégé par les conventions internationales ratifiées par la France, a commencé. Sombre jour pour l’écologie en France.
Nos associations en appellent en urgence au Président de la République pour qu’il ordonne l’arrêt immédiat de ce massacre injustifié.
Cédant à la pression d’une partie du monde rural, sous prétexte de présence de brucellose sur une partie des bouquetins (d’ailleurs introduite par l’élevage domestique), le Préfet de Haute-Savoie s’acharne à vouloir éradiquer la quasi-totalité de la population présente sur le Massif du Bargy. Il a déjà procédé à des opérations massives d’abattage, avec les résultats inverses, à savoir la dissémination de la maladie notamment sur les plus jeunes animaux.
Dès cette nuit et pour plusieurs jours semble-t-il, les gendarmes ont bouclé le massif du Bargy, empêchant tout accès. Les tireurs sont acheminés par hélicoptère. Hier, des dizaines de bouquetins ont été tués par balle. On ne saura jamais combien d’entre eux étaient indemnes de maladie !
Pourtant toutes les études et tous les avis sont convergents, du rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) à l’avis du Conseil scientifique de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) chargé en l’occurrence de cette basse besogne, de l’avis du Conseil national de protection de la nature (CNPN) à celui des différents vétérinaires et spécialistes du bouquetin. Non seulement l’abattage de la totalité des bouquetins est illusoire, mais le risque est grand d’une dissémination à d’autres massifs par la dispersions des quelques animaux qui auront échappé aux tireurs. Les solutions existent pourtant comme l’abattage des seuls animaux malades, la vaccination et le suivi dans le temps des animaux sains.
Non, Monsieur le Préfet, on ne gère pas une épizootie dans une montagne comme on le fait avec un troupeau de 20 vaches dans une étable ! Les expériences internationales en témoignent.
Pire, le Préfet précipite l’abattage sans attendre que soit examiné le recours juridique déposé par nos associations et dont l’audience est fixée… dans 10 jours seulement ! Il précipite l’opération pour ne pas avoir à tenir compte d’une décision qu’il redoute. Que nous restera-t-il si le juge confirme l’erreur d’appréciation que nous mettons en évidence ? Qui ressuscitera les animaux injustement et inutilement abattus ?
Enfin, le préfet veut agir sans témoin : 7 de nos militants présents sur le massif ont été interpellés, menottés et conduits en hélicoptère à la gendarmerie où ils ont dû s’acquitter d’une amende.
Lorsque que des éleveurs prennent en otage le Président et le Directeur du Parc National de la Vanoise, non seulement on satisfait immédiatement à leurs revendications, mais ils ne sont pas inquiétés. Lorsque nos associations se contentent d’observer des pratiques contestables, ils sont interpellés.
Monsieur François Hollande, vous avez déclaré vouloir faire de la France un pays exemplaire en matière de protection de la biodiversité d’une part, et de la démocratie environnementale d’autre part. Prouvez-le. Il est encore temps car il faudra plusieurs jours pour tuer autant de bouquetins. Prouvez-nous que nous ne siégeons pas pour rien dans des instances de concertation environnementale depuis tant d’années.
Isère : un chasseur tue un promeneur qu'il avait pris pour un chevreuil
Un jeune homme a été tué accidentellement par un chasseur samedi matin alors qu'il se promenait sur un sentier de la commune de Revel, près du lac de Freydières, en Isère.
Vers 9h15, ce promeneur, âgé de 20 ans et originaire du Gard, a reçu une balle de chevrotine provenant d'une carabine de chasse dans le thorax ainsi que dans le bras gauche dans le massif de Belledonne, très fréquenté à l'automne par les promeneurs, chasseurs et cueilleurs de champignons.
En arrêt respiratoire, il est décédé peu après malgré les tentatives pour le secourir.
Le chasseur, accompagné de plusieurs autres, aurait tiré en contre-bas d'un chemin forestier, atteignant accidentellement le randonneur qui évoluait avec un ami ou une amie. Il l'aurait pris pour un chevreuil, selon France 3 Alpes. Choqué, le chasseur n'avait pas été entendu en fin de matinée, non plus que l'accompagnateur de la victime, qui a dû être hospitalisé. Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête en flagrance pour homicide involontaire.
Des chasseurs tirent sur des chèvres à Ille-sur-Têt
La SPA va porter plainte après l'abattage de 2 chèvres mercredi par un groupe de chasseurs au dessus d’Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales).
« Un acte pareil, c’est bête et méchant ! ». Une habitante de Bélesta fait part de sa colère après avoir assisté à la scène mercredi soir. Vers 17 heures, des 4x4 se sont garés au bord de la route qui va d’Ille-sur-Têt à Bélesta. 3 ou 4 chasseurs sont sortis avec des carabines, et ils ont ouvert le feu sur 2 chèvres qui broutaient dans la garrigue, près du ruisseau La Riberette.
2 jours plus tard, les deux cadavres sont toujours sur place. Ce qui suscite une certaine émotion dans le secteur. « Ces chèvres étaient abandonnées, elles étaient plus ou moins revenues à la vie sauvage. Mais elles étaient une attraction : on venait les voir avec les enfants. Elles ne gênaient personne ».
Dépôt de plainte
La législation n’autorise pas les chasseurs à tirer sur des chèvres, considérées comme des animaux domestiques. La préfecture indique qu’elle n’avait accordé aucune autorisation spéciale, ni dérogation.
La fédération départementale de la chasse fait part de son mécontentement. « Ce n’est pas dans nos habitudes d’agir de la sorte. Cela est totalement contraire aux principes que nous préconisons » explique le président Alain Esclopé. « Les responsables n’ont pas été identifiés, mais ce sont des éléments isolés. Ils portent atteinte à l’image de la chasse. »
Aussitôt alertée, la SPA de Perpignan a décidé de porter plainte. « Tuer un animal domestique sans défense, c’est vraiment de la cruauté » se révolte Sylvie Charles-Zafra, de la SPA. Elle rappelle que depuis le début de l’année, l’animal est reconnu comme être vivant doté de sensibilité.
Selon nos informations, l'abattage de ces deux chèvres pourrait être le fruit d’un vieux contentieux et d’un règlement de compte.
Moselle : un homme entre la vie et la mort après avoir été touché par balles
Un homme a été grièvement blessé par balles dans un petit village de Moselle, près de Sarreguemines jeudi en fin d'après-midi, a-t-on appris des secours.
Le beau-frère de la victime aurait tiré accidentellement avec son pistolet alors qu'elle lui rendait visite vers 17H jeudi lors d'une banale entrevue familiale. Cet amateur de chasse aurait tiré "par accident" alors qu'il assemblait une arme à feu. Le tireur présumé est un amateur de chasse dans la région, selon les premiers éléments de l'enquête.
Le drame qui s'est déroulé à Grundviller ne serait pas - à ce stade de l'enquête - lié à des motivations criminelles. La victime a été grièvement touchée - est entre la vie et la mort - avec un pronostic vital engagé. L'homme a été admis en urgence absolue à l'hôpital central de Nancy (Meurthe-et-Moselle) où il a été héliporté dans la soirée. Le tireur présumé a été hospitalisé "sous le choc" à Sarreguemines avant d'être placé en garde à vue par les gendarmes afin d'établir les circonstances du drame.
Les compagnies de gendarmerie de Sarreguemines et de Sarralbe sont chargées de l'enquête.
Ariège: Un chasseur tué par balle au cours d'une battue
La piste de l’accident de chasse est privilégiée après la mort samedi d’un homme de 56 ans au cours d’une battue au sanglier. Le drame s’est déroulé dans le secteur d’Ignaux, en Ariège. Selon La Dépêche du Midi, la victime, originaire de la région parisienne, était invitée à cette sortie qui réunissait une quinzaine de chasseurs.
Ce sont ses amis qui, inquiets de ne pas le voir revenir après la battue, ont découvert sont corps dans les sous-bois.
Les gendarmes doivent maintenant identifier l’arme qui a tiré la balle mortelle et vérifier les conditions du déroulement de cette battue, organisée en altitude et sur un terrain très accidenté. Le corps du malheureux a été rapatrié par le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM).
Une fillette blessée par le tir d'un chasseur
Samedi 26 septembre à 11 h 20. Un habitant de Chambry prévient la gendarmerie de Saint-Soupplets d’un accident sur un terrain privé où un groupe de sept chasseurs étaient en place avec l’accord du propriétaire. Le responsable du groupe a dispensé les consignes élémentaires de sécurité et pourtant l’accident est survenu.
Un chasseur en limite de dispositif, longeant un petit chemin rural, a fait feu sur un lièvre. Une mère et ses deux filles se promenaient à proximité. La maman a immédiatement perçu le danger et s’est baissée avec ses deux enfants. Malgré cela, la petite fille a été blessée à l’épaule par un impact de plomb.
Immédiatement évacuée à l’hôpital de Meaux, le diagnostic s’avère rassurant.
La gendarmerie de Saint-Soupplets a déterminé que l’accident serait dû à un non-respect de l’angle de tir empiétant sur le chemin rural.
Un chasseur blesse un VTTiste à Luc-sur-Orbieu (Aude)
Ce matin , jour de l'ouverture de la chasse dans les vignes, à 10 h, à Luc sur Orbieu, un chasseur a blessé un VTTiste.
Le chasseur, originaire d'Ornaisons est âgé de 37 ans. Il chassait le gibier à plumes dans les champs jouxtant une traverse, lorsqu'il a tiré sur un perdreau qui prenait son envol. Il a alors entendu quelqu'un hurler à 100 m de là.
Il venait de toucher un homme qui faisait du VTT avec un ami et son fils.
Le randonneur, touché au visage a été blessé à la pommette et a dû être évacué sur le Centre Hospitalier de Narbonne. Heureusement, l'oeil de cet homme, un Lézignanais de 44 ans, n'a pas été touché.
Les documents du chasseur sont en règle.
Outre cet accident, la gendarmerie a dû intervenir à quatre reprises, car des habitants se sont plaints de tirs en direction des habitations sur Narbonne.
Rappelons que l'ouverture est souvent émaillée de ce type d'incidents, alors que les associations de chasse relaient avec force les consignes de sécurité.
Une procédure est en cours, l'enquête est confiée à la brigade de Lézignan.
Cerf abattu sur l'Aubrac : l'ONF s'explique
C'est sans doute le cliché du week-end. Un cerf abattu gisant entre deux adolescents à l'arrière d'un pick-up siglé de l'Office national des forêts (ONF). L'image prise dans la forêt de l'Aubrac a suscité l'émotion sur les réseaux. Une émotion "légitime" concède son auteur, témoin de cette scène, dimanche, dans une zone normalement protégée.
"C'est quand même douteux d'être invité, sans grand ménagement, à sortir d'une zone dédiée normalement à la tranquillité des cerfs en cette période de brame et de voir un pick-up repartir en nous offrant ce spectacle. D'autant qu'il n'y avait aucune mention de zone interdite", explique le photographe, qui devant le flot de commentaires, parfois peu accorts, préfère garder l'anonymat.
Reste que pendant quelques heures, deux camps se sont affrontés sur Facebook. Les premiers estimant que l'initiative de cet "amoureux de la nature" comme il se présente, n'engendre qu'une "polémique stérile" quand les autres, plus nombreux, demandaient des comptes à l'ONF.
Contacté par nos soins, l'établissement public a souhaité réagir par la voix de son responsable territorial, Pascal Soriano.
Comprenez-vous l'émotion suscitée par ce cliché ?
Une fois encore, je me vois contraint d'éduquer les citoyens. La nature n'est pas ce paradis qu'ils imaginent. Il faut des personnes qui gèrent l'équilibre entre la faune et flore. La régulation des espèces telles que les grands cervidés est nécessaire et fait effectivement partie des missions de l'ONF.
En fonction des populations de cervidés [entre 280 et 350 spécimens sur l'Aubrac, selon la dernière campagne de comptage réalisée le 28 septembre dernier NDLR], nous appliquons un plan de chasse fixé par arrêté préfectoral, dont l'intérêt, je le répète, est de faire en sorte que cette population n'empêche pas le renouvellement de la forêt et de la végétation.
On peut toutefois s'interroger quand on constate que ce cerf a visiblement été tué dans une zone de quiétude, dont la vocation première est de préserver la tranquillité de l'espèce en période de reproduction...
Ces zones de quiétude ont été validées au plus haut sommet de l'Etat et sont reconduites depuis 1995 pour faire face aux comportements de certains promeneurs qui, soyons clairs, font preuve de comportements irresponsables. Parenthèse mise à part, l'ONF organise le tir d'animaux, de cerfs coiffés en l'occurrence, dans des zones interdites au public pour assurer la sécurité des promeneurs. Nous privilégions également la période du brame pour faciliter l'approche et sélectionner les animaux à tuer. Nous effectuons des tirs sélectifs d'animaux qui peuvent parfois présenter des points de faiblesses ou une moins bonne conformation.
Combien de cerfs sont-ils abattus tous les ans ?
Pour plus de clarté, précisons que la forêt domaniale l'Aubrac, soit 2600 hectares, est divisée en 3 lots. Le premier lot géré en régie directe par l'ONF représente 700 ha. Deux autres lots sont loués à des adjudicateurs (associations de chasse NDLR). Pour le territoire qui nous concerne nous prélevons moins de 10 têtes par an selon un plan de chasse fixé par l'Etat. Rassurez-vous, il n'y a pas de surchasse !
Des voix s'élèvent cependant pour dénoncer le caractère mercantile de cette démarche ?
Je n'ai pas honte de la politique commerciale de l'ONF qui, comme bien des établissements, doit équilibrer ses comptes entre recettes et dépenses. Et l'activité chasse fait effectivement partie des recettes. Nous avons, en effet, des clients chasseurs qui souhaitent prélever des trophées. Nous assurons par conséquent des prestations de chasse guidée (1) à leur destination. Je tiens cependant à préciser, que chasseurs ou pas, les prélèvements se feront conformément au plan de chasse validé en préfecture.
(1) Selon nos informations, la prestation de chasse guidée proposée par l'ONF se décompose entre une taxe d''accompagnement et de prise en charge de l'ordre de 300€ et d'une taxe de tir évaluée en fonction du trophée de l'animal prélevé. Cette taxe peut atteindre 4000€. Sur l'Aubrac, elle dépasse rarement 1500€.
Dans la forêt de Revel, les problèmes avec les chasseurs ne datent pas d'aujourd'hui
Alors que le décès d'un étudiant dans la forêt de Revel relance la question du partage de l'espace entre chasseurs et randonneurs, des voix s'élèvent. Selon des témoignages parvenus à la rédaction de France 3 Alpes, des problèmes avaient été signalés à plusieurs reprises aux autorités.
"Ça devait arriver!", voilà comment Mauricette* a réagi lorsqu'elle a entendu parler du drame qui a touché le massif de Belledonne, samedi 10 octobre. Un étudiant est mort, tué par un chasseur "qui l'aurait pris pour un chevreuil". La colère gagne Mauricette et elle brandit sa lettre adressée à l'Office National de la Chasse, au maire de Revel, à la Fédération des chasseurs, au procureur de la République et au Préfet de l'Isère. C'était le 20 septembre... 2013.
"J'ai préféré me mettre derrière un arbre"
Dans ses écrits, elle résumait un scène survenue quelques jours plus tôt, alors qu'elle empruntait un chemin forestier. Chasseuse elle-même, Mauricette observait un gros déploiement de confrères et se permettait une remarque à l'un d'entre eux. "J'ai questionné pour connaître le périmètre de la zone de chasse. Le chasseur m'a conseillé de m'éloigner plus loin", détaille la témoin. "Fusil en main, il n'avait pas de veste ou casquette de couleur fluo, ni de triangle de sécurité indiquant 'zone de chasse'", ajoute-t-elle. "Pendant ma promenade, un chien de chasse menait, j'entendais son grelot et au-dessus un chevreuil prenait la fuite. J'ai préféré me mettre derrière un arbre dans le cas où le tir ne serait pas fichant (vers le sol), et pourtant j'avais ma veste de couleur fluo."
Une lettre sans réponse
Les remarques de Mauricette ont visiblement eu de mal à passer dans les rangs des chasseurs. A son retour sur le parking, elle découvrait qu'un tronc d'arbre avait été placé à l'arrière de son véhicule!
Dans son courrier, la promeneuse demandait "une inspection rigoureuse pour non respect des lois" de l'ACCA
(association locale). "Nous sommes loin de la cohabitation chasseurs-promeneurs", écrivait-elle à l'époque. "D'après les témoignages d'autres promeneurs sur place, les chasseurs cherchent à nous dégoûter, afin qu'on ne revienne plus."
Sa lettre est restée sans réponse.
*Le prénom Mauricette a été volontairement changé
La lettre de Mauricette
À quand le respect du statut d’« espèce protégée » en France ?
Ça y est, la chasse a ouvert dans toute la France… et les centres de sauvegarde LPO ont déjà recueilli plusieurs dizaines d’oiseaux protégés. Il s’agit trop souvent de rapaces. La plupart, criblés de plombs n’ont pas survécu plus de 24 heures et ont dû être euthanasiés.
Au triste hit-parade des tirs de bavure, le faucon crécerelle !
Deux Faucons crécerelles blessés aux ailes ont été accueillis au centre de sauvegarde LPO Alsace. Ils ont été trouvés sur les communes de Bischoffsheim (67) et Plobsheim. Les deux oiseaux sont toujours en soins mais au vu des séquelles causées par leurs blessures, ils ont de faibles chances d'être relâchés. D’autres ont été moins chanceux en PACA : un premier Faucon crècerelle est arrivé le 23 septembre, un deuxième Faucon crécerelle est arrivé en même temps qu’un Hibou moyen-duc le 2 octobre, tous ont du être euthanasiés car les fractures provoquées par les grenailles étaient trop graves.
Le centre de sauvegarde des Cévennes dans le Gard a lui aussi recueilli plusieurs rapaces plombés, exactement 8 rapaces en 8 jours ! Deux Faucons crécerelles, l’un arrivé le 28 septembre a été trouvé à Auzon (30). Au vu de la fracture complexe subi, il n’est pas certain qu’il puisse retrouver la liberté un jour. L’autre arrivé le 1er octobre a été trouvé à Branoux-les-Taillades. Le centre a également recueilli une Buse variable le 2 octobre en provenance de Montfin qui a malheureusement dû être euthanasiée et un Faucon hobereau qui est lui arrivé le 9 octobre
Deux autres Faucons crécerelles ont été trouvés, l’un le 2 octobre entre Castries et Sussargues, l’autre le 12 octobre est entre la vie et la mort. Mais aussi une Effraie des clochers à Mauguio le 6 octobre et un Hibou grand-duc à Sussargues le 27 septembre qui n’a malheureusement pas survécu à ses blessures. Ils ont tous été recueillis par l’HFS.
Un Circaète Jean-le-Blanc est arrivé le 3 septembre au centre de sauvegarde de la LPO Aquitaine à Audenge (Gironde). L’oiseau provenant du médoc, présentait des plombs dans les articulations des pattes et des ailes. Là encore Il a malheureusement dû être euthanasié.
Un balbuzard a été retrouvé à l’agonie dans le Doubs, puis transporté au centre Athenas dans le Jura pour y être soigné. Malheureusement, il est mort dans les 24 heures des suites d’une hémorragie pulmonaire.
Le Centre régional de sauvegarde de Villeveyrac (Hérault) a quant à lui recueilli, un Circaète Jean-le-Blanc, une Bondrée Apivore et un Faucon Hobereau .
Enfin, on apprend ce jour qu’un Milan royal, espèce rare et menacée, vient d’être recueilli dans la Loire, dans les Monts du Lyonnais. Amaigri, avec une fracture de l’humérus et un œil crevé, il est en soins mais ne retrouvera sans doute pas la vie sauvage. 15 couples seulement nichent dans ce département !
Encore une actualité nécrologique qui témoigne des comportements inadmissibles de certains chasseurs qui n’hésitent pas à tirer sur les espèces protégées.
Exemples venant s’ajouter au braconnage des oiseaux familiers, ceux de nos jardins, de nos campagnes sous couvert de dérogation et accompli dans des conditions violentes et cruelles. Ensemble mettons fin au massacre illégal des oiseaux familiers, signez la pétition.
Le scandale de la chasse « à la française » continue
Un chasseur de 60 ans a tué le 10 octobre dernier par accident un jeune randonneur sur un sentier forestier situé sur la commune de Revel. Suite à cet incident, Pierre Athanaze, ancien forestier et président de l’Association pour la protection des animaux sauvages, monte au front. Lisez son édito et partagez votre avis !
Samedi, un jeune étudiant âgé de 20 ans a été tué par un chasseur à Revel (Isère). Il semblerait, d’après nos informations qu’il ait été abattu de 2 coups de fusils ! Et avec de la chevrotine, une munition interdite depuis plusieurs décennies !
Dimanche, à Luc-sur-Orbieu dans l’Aude, c’est un vététiste qui a été blessé au visage par un chasseur.
Ce même jour, un chasseur a été tué par un de ses collègues (non identifié à cette heure) à Ignaux (Ariège).
Alors que les dirigeants de la chasse française tentent de minimiser ces drames en affirmant que le nombre d’accidents de chasse serait en baisse, les chiffres leur donnent tragiquement tort, et pas seulement en ce week-end particulièrement tragique. Si le nombre de chasseurs baisse année après année, ce n’est malheureusement pas le cas des accidents qui sont toujours aussi nombreux, et qui touchent de plus en plus des non-chasseurs (12 à 15% des victimes des accidents de chasse).
Pourtant, à la demande de quelques élus, des associations et de la société civile, la majorité des responsables politiques et les pouvoirs publics restent de marbre devant cette situation dramatique. La France est non seulement le pays d’Europe où il y a le plus d’accidents de chasse, mais elle est aussi :
- Le seul pays où la chasse se pratique tous les jours de la semaine en période d’ouverture
- Le pays où la période de chasse est la plus longue
- Le seul, où les responsables cynégétiques ne sont juridiquement pas responsables en cas d’accident
Ce week-end le maire de Revel, où le jeune étudiant a été abattu par un chasseur, a déclaré : « La chasse est un droit, mais la promenade aussi et la vie aussi ». Pourtant, c’est à lui, et à lui seul, qu’il revient de rechercher une solution dans sa commune! C’est inadmissible.
ACTION NATURE Rewilding France demande que soit mis en place en urgence quelques simples mesures de bon sens :
- Interdiction de la chasse le dimanche, jour de la semaine où il y a le plus d’accident de chasse
- Contrôle médical obligatoire, avec examen de la vue, chaque année, comme c’est le cas pour les tireurs sportifs
- Reconnaissance de la responsabilité pénale des responsables cynégétiques, comme c’est le cas pour l’ensemble des autres activités de loisirs de plein air.
Pierre Athanaze vous invite à signer la pétition pour une vraie loi biodiversité
Un effroyable accident s’est produit en Saumurois lundi au début de l’après-midi dans la forêt de Vernantes, au lieu-dit « Brissolles ».
Un quinquagénaire chassait, seul, le sanglier. Après la mise en joue du gibier, son projectile a percuté une traverse de fer.
Par ricochet, la balle est revenue au visage du chasseur. Il a été secouru par les pompiers de Vernantes et de Noyant. Le Smur était sur place.
La victime luttait entre la vie et la mort. Son pronostic vital étant engagé, le chasseur a été héliporté au CHU d’Angers vers 16 h 30.
Aveyron : un jeune homme tué dans un accident de chasse à Viala-du-Pas-de-Jaux
Un jeune homme de 25 ans a trouvé la mort dans un accident de chasse ce dimanche à Viala-du-Pas-de-Jaux dans le sud de l'Aveyron. L'auteur présumé du coup de feu est âgé de 16 ans. L'affaire est entre les mains du parquet de Rodez.
Un jeune homme de 25 ans a trouvé la mort dans un accident de chasse ce dimanche à Viala-du-Pas-de-Jaux dans le sud de l'Aveyron. L'auteur présumé du tir est un adolescent de 16 ans. La victime participait avec son père et de nombreuses autres personnes à cette chasse au sanglier. On ignore les circonstances exactes de son décès.
Une autopsie doit être pratiquée ce lundi soir. Une information judiciaire devrait être ouverte ce mardi par le parquet de Rodez pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Des pièges trouvés sur la voie publique
Stupeur pour Suzanne Baron, hier après-midi, à Cahors, rue des Thermes où elle était à la recherche de son chat.
Cette Cadurcienne est tombée nez à nez sur plusieurs pièges fixés à des arbustes, à proximité de la résidence Font-Polémie.
«Ces pièges de belle taille et prêts à fonctionner étaient sur la voie publique et donc à la portée de n'importe quel passant ou des enfants susceptibles de s'en approcher. Je me suis empressée de les désactiver, puis j'ai alerté mon amie Marie-Jeanne Blanc, inspectrice déléguée de la fondation Brigitte Bardot. Je suis moi-même membre de la SDA dans le Lot (Société de défense des animaux)», ajoute Suzanne Baron. Encore stupéfaite de sa découverte, elle mesure les effets que ces pièges auraient pu produire sur la main d'un enfant. «C'est un acte irresponsable. On ne doit pas rester insensible à cela», lance-t-elle avec vigueur. Appuyée par la déléguée de la fondation Brigitte Bardot et Lucien Blanc, président de la SDA, elle a décidé de porter plainte et sera reçue aujourd'hui au commissariat de Cahors. Lucien Blanc, quant à lui, réclame une audience au maire pour s'offusquer de cette situation.
La Ferrière-aux-Étangs. L’accès limité au bois des Minières fait débat
Un arrêté municipal y limite les activités sportives pendant la saison de chasse. Le président des cyclotouristes le trouve inutile. Le maire le justifie.
En septembre, le maire de La Ferrière-aux-Étangs, Vincent Beaumont, a signé un arrêté municipal interdisant l’accès aux piétons et cyclotouristes dans le bois des Minières, le samedi matin, pendant la période d’ouverture de la chasse.
Pour certains cet arrêté tend à privilégier les chasseurs au détriment des promeneurs, cavaliers ou cyclotouristes. Une pétition sur Internet à d'ailleurs été lancée et a recueilli, à ce jour, 107 signatures en faveur de la pratique sportive.
« Pour moi, il suffisait tout simplement de respecter les règles de sécurité habituelles en mettant en place, chaque samedi, des panneaux indiquant une chasse en cours », argumente Philippe Haurée, président du club des cyclotouristes. De son côté le maire se dit soutenu par son conseil. « L’arrêté que j’ai pris est fait pour nous couvrir pénalement en cas d’accident, explique Vincent Beaumont. Il est d’ailleurs conforté par le malheureux accident de ce week-end à Revel, dans l’Isère, où un promeneur de 20 ans a été victime d’un accident de chasse, alors qu’il se promenait sur un sentier proche d’un lieu de chasse. »
Étoile était une jument aveugle d'une vingtaine d'années qui finissait tranquillement sa vie dans son pré sur les hauts du Taïch, entourée de genêts dans un cadre paisible. Quand dimanche matin sa vie a basculé. Sur les coups de 10 heures le propriétaire des lieux et de l'animal, Jean Pierre Tournier vient faire sa visite quotidienne à la jument, pour lui donner son orge et la faire tourner dans son enclos la tête de la bête posée sur son épaule. Depuis qu'elle est aveugle la jument ne peut plus faire de longue balade seule. Le ciel clément incite Jean Pierre, ancien secrétaire du bureau de l'ACA du Limouxin à pendre son fusil et son chien, pour faire l'ouverture du petit gibier sous le soleil après ses tendresses habituelles à l'animal. Arrivé sur le chemin qui l'amène au box d'Étoile il avait croisé une douzaine de chasseurs venus de Pieusse, il en connaissait certains, ils partaient aussi vers l'enclos de la jument pour une battue aux sangliers. Il les prévenait : «Vous n'avez pas le droit de vous poster pour le sanglier à moins de 150 mètres des habitations.» Sans réponse, Jean Pierre continue son chemin quand après quelques minutes passées avec Étoile il entend les clochettes des chiens se rapprocher, puis des coups de fusils à proximité, les chasseurs du Rallye Pieussan se mettent à crier de plus en plus fort pour énerver les chiens : «Je vous le dis je chasse depuis plus de 55 ans à Limoux, je n'avais jamais entendu des chasseurs aussi hystériques. Étoile avait peur, elle hennissait tremblait de tout son corps, se jetait contre la clôture, j'ai réussi à lui mettre son licol pour l'amener au box mais tout d'un coup elle s'est effondrée de tout son poids. À ce moment-là j'ai crié comme un fou aux chasseurs de Pieusse, partez ou il va arriver un malheur ! J'étais désespéré, j'ai appelé une vétérinaire de garde à Mirepoix, elle a fait ce qu'elle a pu, elle lui a donné quatre poches de glucose, fait des piqûres anti stress, Étoile ne s'est jamais relevée. Ici dans le Limouxin tout le monde savait qu'il y avait une jument aveugle à cet endroit, je les avais prévenus qu'ils n'avaient pas le droit de chasser si près le sanglier, j'ai crié pour qu'ils arrêtent. Rien n'y a fait. Les voisins aussi ont eu peur, ils m'ont appelé et pourront témoigner de la violence de cette chasse. Et le pire c'est que personne du Rallye Pieussan n'est venu s'excuser. Ce sont ces chasseurs-là qui font du tort à notre loisir. Je suis en train d'écrire au procureur, pour que justice soit rendue et les responsables punis, il en va de notre responsabilité de chasseurs.» Les chasseurs de Pieusse ce jour-là auront tué un sanglier et une jument .
Ce mercredi autour de midi, un homme âgé de 87 ans a reçu une balle dans le genou. L'accident s'est déroulé pendant une battue au sanglier à Bras, dans le Var.
Ils devaient être une bonne vingtaine de chasseurs pour cette battue au sanglier. Dans le lieu-dit du Tombereau à Bras (Var), un chasseur a tiré sur l'un de ses compères. Caché dans un buisson, l'homme a probablement bougé, le chasseur l'a pris pour du gibier et a tiré. La balle s'est logée dans le genou gauche. Le blessé ne portait pas le gilet fluorescent obligatoire, ce qui est assez fréquent chez ceux qui pratiquent la chasse "à l'ancienne". La victime, âgée de 87 ans, est un habitant de Bras. Celui qui l'a blessé est un vacancier.
Les secours ont eu du mal à intervenir, le lieu de l'accident étant très difficile d'accès. L'équipe du Dragon, des pompiers spécialisés dans les secteurs escarpés, ont pu évacuer la victime qui a été transportée par hélicoptère au centre hospitalier de Sainte-Anne, à Toulon.
Les gendarmes de Saint-Maximin ont ouvert une enquête pour blessure involontaire. Le dépistage d'alcoolémie est négatif pour les deux hommes. Ce type d'accident est rare. C'est le premier de l'année pour ces gendarmes du Var.
Groin-Groin était un sanglier de 110 kg, apprivoisé depuis 11 ans par Guy Serres, leveur coursannais qui l'avait élevé au biberon, nourri et soigné toutes ces années, à la plus grande joie des enfants et des promeneurs. Il vivait dans son enclos de Coursan en compagnie de poules et de cochons chinois. Groin-Groin ne faisait peur à personne, mais ... cette année, l'ouverture de la chasse lui a été fatale.
Dimanche dernier, Groin-Groin est mort sous les tirs d'un fusil, dans son enclos, dont le grillage a été soigneusement découpé. Puis ce sanglier pas comme les autres a été tiré par les pattes hors de sa demeure, laissant une trace de sang sur le sol, chargé dans un véhicule, sans doute par plusieurs individus (pour pouvoir soulever 110 kg...). Groin-Groin aura certainement été exhibé comme un trophée de chasse glané après un dur combat dans la nature.
Les tueurs n’ont pas pris ou tué les poules et les cochons chinois qui ont assisté à la fin de leur pauvre ami. La famille qui a élevé et soigné ce sanglier durant 11 ans est dépitée.
Vèbres: un chasseur succombe à une crise cardiaque
Il était aux environs de 8h55 ce matin quand les secours ont été alertés. Un chasseur venait de faire un malaise tout près de Vèbres.
Alors qu’il montait à son poste lors d’une partie de chasse, un homme a fait un malaise. Son frère ne le voyant pas arriver est allé à sa rencontre et l’a découvert.
Malgré les soins prodigués, le malheureux cinquantenaire n’a pu être réanimé. Selon les premières constations il aurait succombé à un malaise cardiaque.
Ile de Groix. Sept poules et un chat tués par des chasseurs
Depuis quelque temps, les incidents de chasse se multiplient sur l’île. La présidente des chasseurs est furieuse et envisage des sanctions.
« Un œil perdu et des plombs partout dans le corps. On a visé mon chat délibérément ! Les coups de feu résonnaient si forts que j’ai cru que l’on tirait dans ma cour. » Cette Groisillonne ne décolère pas.
Depuis quelque temps, les incidents de chasse se sont multipliés sur l’île. Ce chat, mais aussi d’autres animaux. « J’ai eu sept poules égorgées en deux jours sous mes yeux par des chiens de chasseurs, témoigne aussi un autre Groisillon, abasourdi. Je n’avais jamais vu cela. Ils ne les maîtrisent pas. »
« Une image désastreuse de la chasse »
Laurence Tonnerre, la présidente de la société de chasse, est bien consciente de ces problèmes. « Il y a toujours eu des petits problèmes avec des riverains, mais je n’ai jamais reçu autant de plaintes que cette année. »
La présidente est catastrophée : « Cela donne une image désastreuse de la chasse. » Et de prévenir : « Les dommages seront indemnisés et les fautifs sanctionnés. Certains qui ne sont pas résidents à Groix ne pourront plus revenir y chasser. »
Martine Risse, habitante de Lamure, 70 ans, est encore bouleversée, choquée, ce vendredi.
Dimanche dernier, un de ses béliers a été attaqué par quatre chiens de chasse qui ont réussi à pénétrer dans l'enclos. Le mouton, Arès, a été sauvagement mordu à l’arrière-train, mais aussi aux pattes, où plusieurs traces de sang sont présentes. Malheureusement, le pauvre mouton n’a pas survécu à ses multiples blessures.
Après la découverte de deux cadavres de vaches tuées par arme à feu dimanche à Saint-Marc (Cantal), des questions restent en suspens. Eclairage.
Dimanche matin, un éleveur de la commune de Faverolles découvre dans une prairie le corps inerte d'une génisse Montbéliarde de deux ans et demi. Quand il s'approche du bovin, le corps est « encore chaud ». L'orifice d'où s'écoule un filet de sang ne fait pas de doute. Le bovin a été atteint en pleine tête d'un projectile tiré d'une arme à feu. Le temps pour les gendarmes de Saint-Flour, et un vétérinaire de Saint-Chély d'Apcher de se rendre sur les lieux, et l'exploitant agricole découvre une seconde vache portant la même blessure par balle. Le point d'entrée du projectile laisse supposer qu'il s'agit d'une balle. Trois coups de feu ont été tirés en direction des troupeaux.
1. Où en est l'enquête ? Les deux exploitants ont porté plainte. Une enquête pour dégradation volontaire de biens a été ouverte à fin de retrouver le ou les auteurs des faits.
2. Quelles raisons à ce geste ? Acte gratuit ou querelle de clocher ? Ces questions restent pour l'instant sans réponses. Six jours après les tirs qui ont mortellement blessé deux bovins sur la commune de Saint-Marc (Cantal), toutes les hypothèses restent ouvertes. Les deux éleveurs tentent vainement de comprendre le pourquoi de cette affaire. « Une vache meurt d'une crise cardiaque, ça peut arriver, mais ça, c'est pas normal », confie l'un des exploitants.
3. Y a-t-il déjà eu des précédents ? De mémoire, à la chambre d'agriculture du Cantal : « On n'a pas connaissance d'une affaire similaire ». Du jamais vu donc. Même constat du côté des praticiens du cabinet vétérinaire de Saint-Chély d'Apcher.
Un sanglier a chargé un chasseur et l'a sérieusement blessé à Sault ce samedi matin...Un chasseur de 28 ans s'est fait charger par un sanglier pesant près de 100 kg ce samedi vers 10 h au lieu dit La Seillette et a été sévèrement blessé au mollet. la bête a été abattu par un de ses amis. La victime a été transporté au Pôle santé à Carpentras. ...
Un homme a été sérieusement blessé ce dimanche matin au cours d'une partie de chasse sur la commune de Ploudiry (Finistère). Le coup de fusil aurait été tiré par son frère. Une enquête est en cours.
A 10 heures, ce dimanche matin, un homme a été grièvement blessé à la chasse au cours d'une partie de chasse sur la commune de Ploudiry près de Landerneau (Finistère). Selon les premières constatations, le coup aurait été tiré par son frère, qui l'accompagnait. La victime a été transportée par hélicoptère sur le CHU de la Cavale Blanche à Brest. Une enquête est en cours pour essayer d'éclaircir les circonstances de l'accident.
Un septuagénaire a été blessé lors d'une partie de chasse, hier, à Salbris, de manière accidentelle d'après les premiers éléments de l'enquête. Il a reçu un éclat de balle à gros gibier dans la jambe.
Randonner peut vous coûter cher : prendre une balle perdue et en mourir. C’est ce qui vient d’arriver samedi 10 octobre 2015 dans le massif de Belledonne à un jeune homme de vingt ans, originaire de Nîmes et étudiant à l’Institut de géographie alpine de Grenoble, qui a eu le malheur de se trouver sur le chemin d’une balle tirée par un chasseur qui l’aurait pris pour un chevreuil.
L’erreur paraît tellement grossière qu’on a du mal à y croire. Le randonneur victime du tir n’évoluait pas au milieu des bois dans une végétation touffue (ce qui ne justifierait pas non plus de se faire abattre !) ; il marchait simplement avec un ami sur la piste carrossable qui relie le parking des Quatre chemins (1 283 m) à celui de Pré Raymond (1 372 m), au-dessus du hameau de Freydières, sur la commune de Revel (Isère). La balle qui l’a tué l’a atteint au coude et au thorax, confirme la gendarmerie de Meylan.
Le lieu, point de départ de nombreuses randonnées comme le refuge de la Pra ou le Grand Colon, est fréquenté en toutes saisons par des marcheurs, ramasseurs de champignons, traileurs, vététistes, familles et autres promeneurs. Certains week-ends voient passer des centaines de personnes sur les sentiers (ou hors sentiers) de ce secteur. Et au milieu, des chasseurs. « Avec le nombre de balles qui ont dû passer tout proche de nombreuses fois, ça devait finir par arriver », déplore Frédi Meignan qui tient la chambre d’hôte de la Gélinotte à Freydières et témoigne de l’inquiétude de nombreux marcheurs. « Les pouvoirs publics n'ont jamais adapté la pratique de la chasse à la fréquentation de plus en plus importante de territoires de montagne comme celui-ci. La chasse ne peut pas être considérée comme les autres loisirs, c’est une activité qui permet de tuer », précise-t-il. Pour lui, la chasse doit être mieux réglementée, et sur des zones très fréquentées comme celle de Freydières, interdite le week-end. Avec d’autres habitants, il va écrire une lettre au Préfet pour lui demander d’organiser une meilleure cohabitation entre les pratiques en tenant compte de la réalité du terrain.
De son côté, l’association Action nature rewilding France a réagi en demandant l’interdiction de la chasse le dimanche, un contrôle médical obligatoire annuel incluant un examen de la vue pour les chasseurs ainsi que « la reconnaissance de la responsabilité pénale des responsables cynégétiques, comme c’est le cas pour l’ensemble des autres activités de loisirs de plein air ». Selon son président Pierre Athanaze, la France est le pays d’Europe « où la période de chasse est la plus longue ».
Les associations iséroises Frapna et LPO (Ligue de protection des oiseaux) dénoncent elles aussi l'encadrement législatif de la chasse : « L'aptitude technique du chasseur n'est jamais contrôlée, le permis de chasse une fois délivré est valable à vie. Aucune formation continue ou évaluation ponctuelle n'est obligatoire. La consommation d'alcool n'est toujours pas interdite et les agents de l'O.N.C.F.S (ndlr : Office nationale de la chasse et de la faune sauvage) ne peuvent pas pratiquer de contrôle d'alcoolémie ». Elles considèrent que l'accident de Freydières « est le résultat d'une politique de laisser-aller irresponsable ».
La gendarmerie de Meylan précise que le Procureur de la République a requis la mise en examen pour homicide involontaire à l’encontre du chasseur responsable de la mort du jeune homme.
Ustaritz (64) : tabassée par un chasseur alors qu'elle cherchait des champignons
Une quinquagénaire du Pays basque a été frappée avec son propre bâton après s'être approchée d'une palombière. Elle a déposé plainte contre X pour violences volontaires.
Pascale Penaud, 53 ans, habitante de Cambo-les-Bains (64) est partie cueillir des champignons vendredi en début d'après-midi, dans le bois d'Ustaritz, une commune située à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Bayonne, au Pays basque.
Mais l'habituel moment de détente de cette commerciale, tôt levée chaque matin, s'est transformé en moment traumatisant. Après avoir fait quelques mètres dans le bois, la Camboarde se retrouve à proximité d'une palombière. Elle croise un premier chasseur, qu'elle salue, et qui lui répond qu'elle n'a rien à faire là et qu'elle doit dégager.
"Choppe-la ! Fais-la dégager"
Mais, au même moment, la promeneuse entend un autre chasseur intimant à son comparse : ''Choppe-la ! Fais-la dégager, c'est la même que la dernière fois, elle vient nous narguer''. Les ''connasse'' et autres ''salope'' pleuvent aussi dru sur la malheureuse. Mais le pire est à venir.
Effrayée, et pour ''se défendre'', la quinquagénaire rétorque que les deux chasseurs n'ont pas à lui parler de la sorte et qu'elle les enregistre, brandissant son téléphone portable.
"Il criait : Je vais te casser la tête, je vais te casser la tête ! "
Le chasseur qui se trouvait dans la palombière descend fissa, s'approche de Pascale Penaud en criant, et la pousse très violemment avec les deux mains, au niveau des épaules. La chercheuse de champignons ne tombe pas, mais elle lâche son panier en osier, et le chasseur se saisit du bâton de marche en noisetier qu'elle tenait.
''Il m'a donné un coup sur la tête, un sur le coude car je m'étais accroupie et je me protégeait la tête. Il m'a aussi frappé sur la cuisse. Il criait : Je vais te casser la tête, je vais te casser la tête ! Je croyais qu'il allait me tuerà la façon dont il était en colère.''
Examinée par un médecin légiste
''A un moment donné, il a arrêté et il est parti avec mon bâton. Il a dû avoir un déclic'', ajoute la victime, dont le médecin de famille a constaté les hématomes sur le crâne et le coude, le traumatisme de la cuisse droite avec traces sous cutanées et établi une incapacité temporaire de travail (ITT) de 7 jours. La victime devait être examinée par un médecin légiste ce mardi.
Sur le chemin du retour, la victime croise un témoin auditif, qui lui propose d'appuyer ses dires, si besoin.
Plainte pour violences volontaires
Pascale Penaud a déposé plainte contre X pour violences volontaires auprès de la gendarmerie de Cambo-les-Bains. Cette veuve d'un chasseur de palombes, emporté il y a dix mois par un cancer, et avec lequel elle se promenait et cueillait des champignons dans le bois à Ustaritz précise :
''Mon but est d'informer de ce type de danger public. Il ne faut pas que ces faits passent à l'as. Il y a quand même un moyen de s'entendre. Je ne suis pas du tout dans la violence.''
Un arrêté municipal, apposé le jour des faits indiquait l'interdiction de toute circulation du public dans un rayon de 300 mètres des palombières ; panneau que la victime n'a pas vu et ne justifiant aucunement les agressions verbales, et encore moins physiques. Le parquet de Bayonne décidera de la suite à donner à la procédure.
Salles-d'Aude : le chasseur de 72 ans se tire une balle dans la cuisse
Encore un accident de chasse qui aurait pu mal tourner. Le tir accidentel a blessé un chasseur à Salles-d'Aude. L'homme s'est tiré une balle à bout portant en voulant sauter un fossé. Son fusil n'était pas cassé lors du déplacement.
En une semaine, il a été dénombré trois accidents de chasse dans l'Aude, trois accidents de trop, selon la gendarmerie départementale. Le 11 octobre dernier, la jument "Étoile" meurt des suites d'une vive émotion provoquée par les tirs de chasseurs à proximité de son enclos ; "Groin-Groin", un sanglier apprivoisé qui avait été élevé au biberon, meurt, abattu froidement par des chasseurs dans son enclos de Coursan ; un cycliste est blessé après avoir été atteint par un plomb tiré par un chasseur à Luc-sur-Orbieu.
Le dernier accident en date remonte à samedi dernier. Un chasseur, âgé de 72 ans, a voulu enjamber un fossé. Pendant cette manœuvre, deux cartouches étaient engagées dans son fusil. Pour une raison indéterminée, le coup est parti. Le septuagénaire s'est tiré à bout portant dans la cuisse. Selon les premières constatations de la gendarmerie, le fusil n'était pas cassé lors de ce déplacement.
Face à cette répétition d'accident, la gendarmerie rappelle que les consignes de sécurité concernant l'usage des armes ne peuvent être ignorées. L'ouverture générale de la chasse a eu lieu le 13 septembre. La cohabitation promeneurs et chasseurs est encadrée par des règles strictes.
Chargé par un sanglier de 100 kilos, le chasseur est grièvement blessé
Un homme de 28 ans a été chargé par un sanglier d’une centaine de kilos lors d’une battue ce samedi 17 octobre vers 10 heures, lieu dit La Seillette, à Sault. La victime a eu un mollet entaillé profondément. L’un de ses amis a pu abattre la bête.
Hélitreuillé, le jeune chasseur a été transporté au Pôle santé à Carpentras.
Automobiliste tué par une balle perdue sur l’A31 : la peine de 18 mois de prison est confirmée
Le procès en appel s'est tenu à Dijon jeudi 22 octobre 2015. La cour a confirmé les peines infligées en première instance : 18 mois de prison pour le chasseur à l'origine du drame, ainsi qu'une interdiction de chasser pendant 5 ans.
L'affaire date du dimanche 9 janvier 2011. Alors qu’il circulait sur l'autoroute A31 dans le sens Beaune-Nancy, à hauteur de la commune de Chorey-les Beaune, un conducteur avait été mortellement blessé par une balle perdue. La victime Françis Collet (42 ans), originaire du Nord, a été touchée en pleine tête alors qu’il ramenait un groupe de musiciens depuis Marseille. Les quatre autres passagers en étaient sorti indemnes.
Les gendarmes avaient rapidement porté leurs soupçons sur un chasseur de 64 ans très expérimenté, Michel M. Jugé en 1ère instance par le tribunal correctionnel de Dijon, le chasseur avait parlé d’un "ricochet » et d’un « malheureux hasard". Il avait été condamné à 18 mois de prison, 5000 euros d'amende, un retrait de permis de chasse de 5 ans.
Tox : un chasseur décède d'un malaise
Un homme âgé de 68 ans est décédé dimanche matin des suites d'un malaise cardiaque alors qu'il participait à une sortie de chasse sur la commune de Tox, a-t-on appris auprès du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Haute-Corse.
Les secours ont été alertés vers 8h. L'homme a été pris d'un malaise alors qu'il se rendait en voiture sur sa zone de chasse. Aussitôt, des amis ont tenté de le ranimer.
L'hélicoptère de la Sécurité Civile a été déclenché. Sur place, le médecin du Samu et les pompiers ont poursuivi la réanimation, sans parvenir à sauver la victime.
Le 17 octobre toujours en Haute-Corse, un touriste de 65 ans est également décédé d'un malaise cardiaque lors d'une battue de chasse sur la commune d'Osani.
Lot-et-Garonne : un chasseur touché par un tir lors d'une battue
Le septuagénaire a été accidentellement blessé au pied, dimanche, à Monpezat-d'Agenais.
Après avoir été transporté à Agen, un chasseur de 71 ans devait être transféré dimanche, en fin de journée, au centre hospitalier régional du Tripode à Bordeaux, pour y subir une intervention chirurgicale après avoir été blessé au pied et à la cheville par un projectile, lors d'une battue au sanglier.
Cet accident s'est produit dimanche, un peu avant 15 heures, au lieu dit La Bosse, sur la commune de Montpezat-d'Agenais, alors que le groupe de chasseurs était aligné. Manifestement de façon imparfaite, selon ce que laisseraient apparaître les premiers éléments d'une enquête confiée conjointement à la gendarmerie et à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.
Le tireur est choqué
La victime a été atteinte par un compagnon appartenant, comme lui, à la société de chasse locale, lors de cette battue qui avait été légalement déclarée. Le coup blessant a été tiré lorsqu'un sanglier a fusé du bois à proximité duquel les chasseurs étaient positionnés. Selon une source judiciaire, la victime aurait eu le pied traversé de part en part par le projectile. Né en 1944, l'homme chassait à Montpezat, où il dispose d'une résidence secondaire, indiquait dimanche soir un élu local.
Quant au tireur, particulièrement affecté et choqué par les circonstances de l'accident, il a fait l'objet d'un dépistage d'alcoolémie par prise de sang. Les résultats seront connus ultérieurement. Il sera entendu ensuite par les enquêteurs qui souhaitaient, en marge de ce nouvel accident, inciter les uns et les autres à la plus grande prudence dans cette période où les blessures par balle ont été particulièrement fréquentes au niveau national.
Un homme blessé dans un accident de chasse près de Nîmes
L'accident s'est produit près de la rue de la Mandre, à Poulx. L'homme a été blessé par balle au bras droit.
Un homme de 68 ans a été blessé lors d'un accident de chasse, sur la commune de Poulx, dans le Gard, dimanche 25 octobre vers 16 heures.
L'accident s'est produit près de la rue de la Mandre, à Poulx. L'homme a été blessé par balle au bras droit.
Cinq sapeurs-pompiers et deux véhicules sont intervenus pour lui porter secours. Il a été évacué vers le centre hospitalier de Nîmes.
Lagardelle-sur-Lèze : un homme et une femme blessés par des tirs de fusil de chasse
Un homme d'une cinquantaine d'années et une femme de 42 ans ont été blessés, dimanche soir, peu après 21h, par des tirs de fusil de chasse à Lagardelle-sur-Lèze. Leur pronostic vital n'est pas engagé. Ils ont été secourus par les pompiers. Une enquête de gendarmerie est ouverte.
Soisy-sur-Ecole : Chamalo, le chat victime des chasseurs
Chamalo peine encore à se lever une semaine après les faits. Mais c’est un miraculé. Dimanche dernier, vers 18 heures, alors qu’il gambadait devant la maison de ses propriétaires en lisière de forêt à Soisy-sur-Ecole, ce chat de 5 ans a essuyé un tir de chasseur. Son corps a été criblé de billes de plombs : 14 en tout.
Dont deux au museau et au crâne. Le reste des impacts a pénétré dans le dos et le genou de l’animal. Blessé, il a pu ramper jusqu’à la porte de son domicile, mais respirait avec douleur. Le vétérinaire de Ponthierry (Seine-et-Marne) qui l’a examiné a constaté les lésions et leur origine, dont il a fait mention dans un courrier officiel : « une radiographie met en évidence la présence de nombreux projectiles métalliques type plomb sur l’ensemble du corps. »
« C’est un acte de cruauté, délibéré, estime le maître de Chamalo. Quelques instants plus tôt, j’avais vu trois chasseurs dans le champ devant la maison. » Un champ entièrement labouré qui offre une visibilité sans faille, même au sol. « Qu’ils l’aient visé pour s’amuser ou parce que c’est mon chat, c’est inadmissible, peste le propriétaire de Chamalo. Et les tirs ont eu lieu en direction de la maison. »
Ce couple d’une trentaine d’années qui habite en lisière de forêt n’en est pas à son premier incident. « A deux reprises, des chasseurs ont tiré à bout portant dans les arbres de notre jardin pour toucher des pigeons, la deuxième fois, en décembre 2013, j’ai donc suivi le chasseur jusqu’à sa voiture pour prendre sa plaque d’immatriculation et déposer plainte contre lui », rappelle le propriétaire du chat. Une nouvelle plainte a donc été déposée après les tirs ayant blessé Chamalo, cette fois pour « blessures involontaires causées à un animal domestique ». L’enquête est en cours à la gendarmerie de Milly-la-Forêt qui n’a reçu aucune autre plainte de ce type de la part d’autres riverains du secteur. « Ces faits pourront éventuellement être requalifiés d’acte de cruauté s’il s’avère qu’ils sont volontaires », glisse une source proche du dossier. Le couple craint aussi pour sa propre sécurité à présent. « Avec notre enfant en bas âge, nous sommes souvent dans notre jardin, alors jusqu’où cela peut aller la prochaine fois ? » soupirent ces deux parents.
Bourideys : Accident de chasse : un blessé
Un homme de 42 ans a été accidentellement blessé au cuir chevelu par un coup de feu, lors d'un concours de chasse à Bourideys, mercredi vers 12h.
Mercredi vers 12h, au lieu-dit «Brit» à Bourideys, un concours de chasse était organisé par le Club d’utilisation sportive du chien d’arrêt afin de faire travailler les chiens à la traque du faisan.
Alors qu’un chien venait de débusquer un faisan, un chasseur a tiré sur le gibier prenant son envol et blessé accidentellement le propriétaire du chien dont la tête dépassait d’une butte.
La victime a été évacuée par hélicoptère
La victime, un homme âgé de 42 ans, originaire de Dordogne, blessée au cuir chevelu, a été évacuée par l’hélicoptère de la gendarmerie au CHU Pellegrin de Bordeaux. Ses jours ne sont pas en danger.
Le tireur âgé de 63 ans a été entendu par les gendarmes de Saint-Symphorien et a reconnu son erreur.
Une enquête est en cours pour déterminer si toutes les mesures de sécurité ont bien été prises.
GARD. DEUX BRACONNIERS INTERPELLES EN PLEINE NUIT EN FLAGRANT DÉLIT.
Dans la nuit du 23 au 24/10/2015 vers 23 heures, les gendarmes de la communité de brigade du VIGAN ont interpellés deux individus en flagrant délit sur la commune d'AUMESSAS. A bord de leur véhicule Renault kangoo 4x4, les deux compères sillonnaient les petites routes giboyeuses du secteur, afin de prélever illégalement des animaux.
Ils ont ainsi tiré une biche et un faon, avec un fusil de chasse semi-automatique, en employant des munitions interdites (chevrotines).
Ces deux braconniers devront y répondre de délit de chasse en réunion la nuit, avec usage et port d'arme, ainsi que de plusieurs infractions à la police de la chasse.
La procédure judiciaire sera transmise au procureur de la République.
L' arme et les munitions ont été saisies.
* Le délit de grand braconnage est réprimé par le Code de l’Environnement et assortis d’une peine pouvant aller jusqu'à quatre ans de prison et 60 000 € d'amende.
Sur les lieux (photo): la FDC, le garde champêtre, l'ONCFS et les gendarmes de la communité de brigade du VIGAN.
Aquitaine: Une trentaine d'oiseaux protégés victimes de braconnage
Le Centre de sauvegarde pour la faune sauvage d'Audenge (Gironde), géré par la LPO (Ligue de protection des oiseaux), tire la sonnette d'alarme. « Depuis le 1er janvier, le Centre a reçu 29 oiseaux issus d'espèces protégées victimes de braconnage, parmi lesquelles des milans, des buses, des hérons et des cygnes » affirme-t-elle.
« Quotidiennement, l'équipe tente de soigner ces oiseaux » insiste-t-elle, mais « seulement sept ont survécu et ont pu être relâchés. » Les oiseaux recueuillis sont généralement criblés de plombs.
Le Centre rappelle pourtant que les articles L411-1 et 2 du Code de l'environnement interdisent l'atteinte aux espèces protégées. « Le braconnage représente environ 3,5% des accueils au Centre. Malheureusement, ces données ne représentent qu'une partie de la réalité car les oiseaux victimes de ces tirs ne sont bien souvent pas retrouvés. »
La voiture d’un Bourbonnais a reçu des plombs : la fédération de chasse rappelle les règles
La voiture d’un habitant de Saint-Sauvier a été dégradée par une décharge de plombs. Aucune preuve n’accable les chasseurs, mais le doute est assez fort pour que la fédération rappelle les règles de sécurité.
Un habitant de Saint-Sauvier, commune de l'ouest du département, a reçu ce qui semble être une décharge de plombs, sur le pare-brise de sa voiture, alors qu'il rentrait chez lui, dimanche 18 octobre, vers 10 heures du matin.
« Ça a fait un violent bruit d'explosion. Le tir provenait de derrière la bouchure qui borde la route communale », raconte la victime, qui a préféré rester anonyme. Elle n'a pas porté plainte, « car je n'ai pu identifier personne, donc une plainte ne changera rien ; le nouveau pare-brise est à mes frais. » Toutefois, elle a écrit à la fédération de chasse qui s'est fendue d'un courrier aux sociétés de chasse locales.
La chasse est un loisir qui se pratique, le plus souvent, avec une arme à feu. Le chasseur a, de ce fait, une très forte responsabilité. « Dans 90 % des cas, les chasseurs se blessent eux- mêmes ou entre eux », rappelle le directeur de la fédération de chasse, Antoine Santarelli.
Depuis 1998, la fédération propose des stages sur la sécurité à destination de ses adhérents. Plus de 1.700 responsables de battues, ou simples chasseurs, les ont déjà suivis.
En 2010, suite à deux tragiques accidents, la fédération a créé un groupe de travail sur la sécurité. Celui-ci se réunit chaque mois et élabore des outils de prévention pour les chasseurs (enquêtes, diffusion de tract dans les relais de chasses…).
Mais les règles les plus importantes sont récentes. L'arrêté préfectoral du 9 mai 2011 interdit de tirer en direction des routes et des habitations, interdit de se poster sur une route ou une voie ferrée avec une arme à feu, impose la tenue d'un registre pour les battues afin de mentionner les chasseurs présents… C'est depuis cet arrêté que le port du gilet fluorescent et le pancartage des routes lors des chasses en battue du grand gibier sont également obligatoire.
Ces obligations émanaient d'une demande des chasseurs eux-mêmes, formulée lors du premier schéma départemental de gestion cynégétique (2006-2012).
Enfin, pour la protection des randonneurs, les parcours peuvent être transmis à la fédération qui les transmet aux sociétés de chasse concernées.
En chiffres.
Depuis l'ouverture générale de la chasse dans l'Allier, le 20 septembre, aucun accident n'a été signalé. Durant la saison 2014-2015, l'ONCFS a recensé un seul accident dans l'Allier (Un chasseur participant à une chasse au petit gibier a été blessé par une charge de plombs). En France, cette même saison, il y a eu 14 accidents mortels. Toutes les victimes étaient des chasseurs.
Chasse ? Une sinistre vidéo qui dérange !
Quatre renards sont pendus, dont un éviscéré… la chasse peut-elle tout justifier ?
Nous sommes sur les hauteurs de la petite commune d’Aywaille qui compte un peu plus de 12.000 habitants, quelques villages et, surtout, des bois, qui s’étendent sur près de la moitié du territoire communal (soit sur près de 4.000 hectares).
Il y a un an exactement, Jean-Michel se promenait, au lieu dit Hénumont, un hameau de quelques maisons, entre Remouchamps et Aywaille.
Au détour d’un sentier, il faisait cette macabre découverte : quatre renards morts, tués, pendus à un gibet. "Je me promenais lorsque je suis tombé sur cette scène", explique Jean-Michel, "les renards étaient là, pendus. J’ai trouvé ça vraiment cruel, j’ai filmé et, comme c’est le retour de la chasse, je me suis dit que c’était le bon moment pour la diffuser."
Fervent défenseur de la cause animale et habitant de la région, il a filmé ce spectacle qu’il qualifie de "pratiques barbares"… Les goupils étaient en effet disposés tels des trophées; l’un d’eux était "une petite femelle pleine".
Des pratiques barbares donc, perpétrées par "des enc... de chasseurs", commente le promeneur dans sa vidéo… L’appréciation est subjective bien sûr, mais il est clair qu’à la vue de ces pendus, on ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au cœur.
La question est donc : ces pratiques sont-elles légales ? La réponse est… oui et non.
D’aucuns l’ignorent souvent, la chasse au renard est autorisée (toute l’année) mais cette vision pose inévitablement la question des limites fixées par la réglementation en matière de chasse…
Dans l’arrêté du gouvernemnet wallon du 12 mai 2011, le renard n’est pas considéré comme "du grand gibier", dont la chasse est globalement autorisée du 1er octobre au 31 décembre. "Comme le lapin, le renard peut être chassé toute l’année", nous explique-t-on au Département de la nature et des forêts, "mais attention, il y a des règles. Il faut que le chasseur soit seul et il doit chasser à l’affût".
Rien d’illégal a priori donc. Mais qu’en est-il de cette mise en scène ? Il semble que, pour le tableau de chasse, la pratique soit tolérée, commente-t-on encore au DNF. Mais ce qui est sûr également, c’est qu’un tel tableau ne peut pas être laissé sur place et encore moins dans cette sinistre posture.
"L’animal doit être emporté ou enterré là où il a été abattu."
Et le bien-être animal ? La victime est morte, la question est donc sans objet. Pas de quoi rassurer les défenseurs de la cause animale, en somme… Chacun jugera !
Une législation qui doit évoluer…
Le renard est défini comme un "animal opportuniste". Comme l’indique le DNF, il est difficile d’avoir des chiffres exacts sur sa population. "Par contre, on a certaines informations sur la densité." Ce qui est sûr, dès lors, c’est que l’animal est considéré comme nuisible car sa population est très (trop) importante et, surtout, qu’il est porteur de maladies. Si la législation sur la chasse est une chose, celle sur le bien-être animal en est une autre… Pour ce cas précis, les renards sont morts, on ne parle donc pas de bien-être animal. Au cabinet du ministre Di Antonio, on nous précise toutefois : "Nous sommes en train de revoir toute cette législation (NdlR : sur le bien-être animal) qui date d’il y a environ 30 ans. Nous n’avons plus la même vision aujourd’hui." Rien n’est sûr donc, mais il n’est pas improbable que les réglementations évoluent, également dans le domaine de la chasse.
Hérault : un septuagénaire trouve la mort lors d'un accident de chasse
L'accident s'est déroulé lors d'une battue au sanglier, à Pierrerue, près de Saint-Chinian (Hérault).
Ce samedi, vers 15 h 30, un septuagénaire originaire de Cessenon, a trouvé la mort lors d'une battue au sanglier. L'accident s'est déroulé sur la commune de Pierrerue, près de Saint-Chinian, au lieu-dit le Mas-Neuf.
Les gendarmes auditionnent une vingtaine de personnes
Le coup de fusil mortel aurait été tiré par un chasseur âgé de 40 ans qui a été placé en garde à vue à la brigade de Saint-Chinian. Les gendarmes auditionnent une vingtaine de personnes pour retracer le fil de cet après-midi qui s'est soldé par cette tragédie.
Un chasseur s'est tué par balle jeudi par accident à Zuienkerke, en Flandre occidentale, indiquent vendredi Het Laatste Nieuws et de Krant van West-Vlaanderen sur leur site internet.
L'homme de 69 ans, originaire de Gistel, s'était rendu à Zuienkerker en vue de chasser. L'incident s'est produit lors du déchargement du matériel. Le chasseur a pris son fusil avec le canon pointé vers lui, quand un coup est parti. L'homme a été atteint à la poitrine. Il est décédé lors de son transfert à l'hôpital, dans une ambulance.
RN 116 : une dépouille de sanglier déposée sur le radar de Rodès
De nombreux automobilistes qui circulaient ce matin sur la RN 116 entre Prades et Perpignan ont sans doute été témoins de cette scène pour le moins surréaliste. La dépouille sanguinolente d'un sanglier avait été déposée au sommet du radar situé en bordure de la grande descente qui jouxte les communes de Vinça et Rodès.
Alertés par de nombreux coups de téléphone, les gendarmes de la brigade de Prades ont fait procédé à son enlèvement par les agents de la DIRSO. Selon les premiers éléments recueillis sur place, le radar n'aurait pas été dégradé. Simplement souillé par le sang de l'animal qui avait méticuleusement été équarri. Un acte, qui selon toute vraisemblance, pourrait avoir été l'oeuvre d'un chasseur.
Les radars du départements sont souvent la cible d'automobilistes ou membres d'associations. A l'instar, notamment, des buralistes qui, tout récemment encore, avait manifesté leur colère en "emmaillottant" plusieurs de ces appareils.
Deux Isards découpés en morceaux retrouvés dans le coffre d'une voiture de chasseurs
Deux Isards découpés en morceaux retrouvés dans le coffre d'une voiture de chasseurs
Pourtant c'est une espèce en protégées
Faux vraiment être sanguin pour faire ça
Rassurez-vous c'est pas l'oeuvre d'un ''Loup'' , mais bien d'un sérial killer (chasseur)
Le type à été arrêté et risqué une amende
En attendant tout est bon pour anéantir le garde manger des prédateurs dont le ''Loup''
Les deux têtes auraient finis en trophée ...
Hérault: accident de chasse mortel
Une battue au sanglier organisée hier près de Saint Chinian (Hérault) a fait un mort. La victime est tombée foudroyée après avoir reçu une balle tirée par un autre chasseur posté. Le chasseur, âgé de 70 ans et domicilié à Cessenon-Sur-Orb, une commune voisine, n'a pas pu être ranimé. Le tireur présumé est un chasseur expérimenté de quarante ans. Il a été placé en garde à vue. Les gendarmes cherchent à comprendre ce qui a pu se passer.
Pranzac: une jeune chasseuse blessée au visage
Une jeune femme de vingt ans a légèrement été blessée, ce dimanche matin peu avant 9 heures à Pranzac, alors qu'elle participait à la chasse. Elle a accidentellement reçu quelques plombs au visage et a été transportée au centre hospitalier de Girac.
Le braconnier tirait le gibier de la fenêtre de sa voiture
Un homme de 34 ans, domicilié à Vendôme, a été interpellé dimanche par des agents de l’Office national de la chasse. Il tirait le petit gibier de son véhicule.
Un homme de 34 ans a été interpellé dimanche soir, à Azé, pour avoir braconné du petit gibier. Quatre agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) l'ont surpris en flagrant délit. Le braconnier venait de tirer au fusil de chasse depuis la fenêtre de sa voiture, à la tombée de la nuit.
L'homme n'en serait pas au premier tir de ce type. Le Service départemental de l'ONCFS avait été informé de méfaits similaires perpétrés depuis cet été sur le secteur d'Azé et de Danzé. Les agents de l'ONCFS ont mené une douzaine d'opérations avant d'appréhender ce chasseur indélicat.
Le mode opératoire était toujours le même : circulant à bord de son véhicule, l'homme sillonnait les petites routes de campagne dans la soirée en quête de gibier, qu'il tirait à partir de la fenêtre de sa voiture.
Les cartouches sur le siège passager
Lors de l'interpellation, vers 18 h 25, il venait de manquer d'un coup de feu un gibier dans la pénombre et il était en possession d'un faisan fraîchement tué.
Il utilisait un fusil de chasse de calibre 12. Vingt-cinq cartouches étaient à portée de main, sur le siège avant du passager, prêtes à servir. Une douzaine de douilles vides ont été retrouvées dans l'habitacle.
L'arme a été saisie ainsi que le gibier.
Le mis en cause, domicilié à Vendôme, a été verbalisé pour les infractions suivantes : chasse à l'aide d'un moyen prohibé (véhicule), sur le terrain d'autrui sans autorisation, en dehors des heures, sans plan de chasse individuel obligatoire (faisan commun), transport de gibier mort soumis au plan de chasse non marqué, recherche de gibier à l'aide d'une source lumineuse, transport à bord d'un véhicule d'une arme de chasse non démontée ou déchargée et placée sous étui, non-respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique relatives à la sécurité publique.
Le braconnier est susceptible d'être poursuivi devant le tribunal d'instance de Blois et encourt des peines correspondantes à des contraventions de 5e classe (1.500 € d'amende maximum), la confiscation du fusil ainsi que le retrait éventuel de son permis de chasser.
Une balle de chasse fait voler en éclat la vitre d'une voiture
Une balle perdue a fait voler en éclats une vitre latérale d’une voiture qui était en circulation, samedi après-midi, sur le territoire de la commune de Sainte-Thorette.
La conductrice, qui était seule dans le véhicule, n’a pas été blessée.
La gendarmerie a ouvert une enquête. L’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) s’est également déplacé.
Selon leurs premières constatations, cette balle à gros gibier n’a pas atteint directement la vitre, mais a fait un ricochet. Aucune infraction à la législation sur la chasse n’a été relevée.
Accident de chasse - MontpezatUne battue au sanglier avait été organisée dimanche sur la commune de Montpezat au lieu dit « La Bosse ». Il était aux alentours de 15h, les chasseurs étaient alignés. Mais il semble qu'ils n'aient pas réalisé parfaitement cet alignement... le sanglier est sorti comme une bombe du bois, les chasseurs ont tiré, un septuagénaire a reçu un projectile qui l'a blessé au pied et à la cheville. C'est son compagnon qui l'a blessé. Il semblerait que le pied ait été traversé de part en part. La victime avait une résidence secondaire dans la commune. Il a été transféré dans un premier temps à Agen puis évacué au Tripode à Bordeaux. D'après les premiers éléments de l'enquête, c'est parce que les chasseurs ne se seraiernt pas alignés correctement que l'accident a eu lieu... Ce sont les premières constatations de la gendarmerie et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Le tireur a été bouleversé et cela se comprend. Il a été soumisà un dépistage d'alcoolémie dont on ne connait pas encore les résultats. La chasse avait été légalement déclarée
Un chasseur se blesse gravementHier, à 12h15, un habitant de Demandolx qui chassait a dévalé alors qu'il passait une barre rocheuse de 7 m. L'homme, âgé de 43 ans, a réussi à remonter de la ravine sur près de 100 m avant de pouvoir appeler les secours. Souffrant de traumatismes graves - ses jours ne sont cependant pas en danger - il a été évacué par l'hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie vers le centre hospitalier de Nice.
Sud-Aveyron : un chasseur en arrêt cardiorespiratoire
Un chasseur qui participait à une battue sur la commune du Clapier, au sud de l’Aveyron, en limite avec le département de l’Héraut a été victime d’une crise cardiaque, vers 12h.
Les sapeurs-pompiers de la caserne de Ceilhes-et-Rocozels, dans l’Hérault, qui sont les plus proches sont intervenus.
Le chasseur se trouve en arrêt cardiorespiratoire. Des massages lui sont prodigués.
L’hélicoptère du SAMU 12 vient de se poser avec un médecin à bord.
Chute lors d’une chasse au chamois
L’hélicoptère de la sécurité civile d’Annecy Dragon 74 est intervenu hier, en début de matinée, pour porter secours à un chasseur en difficulté sur les hauteurs de Seythenex. L’homme, âgé d’une trentaine d’années, chassait vers la pointe de Cruessajran lorsqu’il est tombé dans un secteur très escarpé. Il est parvenu à stopper sa chute, mais s’est retrouvé immobilisé par une blessure à la cheville. Il a été secouru par l’équipage mixte (sapeur-pompier du groupe montagne et gendarme du peloton de haute montagne d’Annecy) avant d’être transporté vers l’hôpital d’Albertville.
Tribunal de Metz : il vise les sangliers mais tue le chien
Moins rapide qu’un coup de feu, une audience du juge de proximité est malgré tout trop courte pour faire le procès de la chasse « à la rattente », la technique qui a coûté la vie à Braquo, le chien de Guy Lamiable en février 2015, à Ommeray dans le Saunois.
Ce quadra de Moyeuvre-Grande avait prêté l’animal à un ami chasseur pour qu’il se dégourdisse un peu les pattes en traquant quelque gibier. Le griffon croisé fox-terrier de 3 ans a en fait joué de malchance et s’est retrouvé dans la ligne de mire d’un chasseur maladroit.
Domicilié à Fresnes-en-Saulnois, ce dernier ne participe pas directement à la partie de chasse. Il était sur une parcelle voisine et patientait sous la ligne de feu des chasseurs, guettant le passage du gibier qui détalait devant eux comme le veut la « rattente ».
Et des bestioles, il en arrive. Braquo est avec elles. Le prévenu presse la détente. « Vous avez reconnu avoir tiré sur le chien », note le président. « Non, sur les sangliers », recadre le chasseur. Le propos du tribunal n’est pas de creuser la question jusqu’à ce niveau de détail. Il s’arrête au constat. « Oui, mais vous avez touché le chien », poursuit le magistrat. Difficile de dire le contraire. « Je ne l’ai pas vu », défend le tireur.
L’animal revient vers les chasseurs avec une mâchoire fracassée par une balle et la langue arrachée. La mutilation est telle que le vétérinaire ne voit aucune autre solution que l’euthanasie. Une extrémité que Guy Lamiable vit comme un choc. « Ce chien lui avait été offert […] C’était un véritable compagnon », plaide son conseil nancéien au soutien d’une double partie civile. Celle de son client, qui réclame 3 000€ de réparations et celle de la SPA, qui veut 100€. L’officier du ministère public ajoute une amende de 200€.
Le chasseur écope finalement de 100€ d’amende et devra payer 500€ au plaignant et 50€ à la SPA.
Qui a abattu froidement Jojo, le cochon nain de Sigean ?
Jojo, un cochon nain, âgé d'un an, a été abattu froidement à bout portant d'une balle de sanglier. Ce pauvre animal domestique se trouvait avec ses propriétaires quand il a été visé par un chasseur sans scrupule. Une plainte a été déposée pour retrouver l'auteur du coup de feu qui a pris la fuite juste après son acte.
Les propriétaires ont confié à L'Indépendant leur désarroi et leur incompréhension. A lire demain dans notre édition de Narbonne et dès 18 h sur notre zone abonnés.
Aude: Une famille reçoit une volée de plombs de chasse dans son salon
Et les chasseurs qui sévissaient dans les parages ont pris la poudre d’escampette...
Ils avaient laissé leur baie vitrée à demi ouverte en ce samedi ensoleillé. Et les conséquences de ce geste anodin auraient pu s’avérer graves pour cette famille habitant à Lézignan, dans l’Aude. C’est L’Indépendant qui raconte leur grosse frayeur, quand ils ont entendu un coup de feu puis « des crépitements » dans leur salon. En regardant vers les champs, le père de famille a vu deux chasseurs tourner les talons.
16 plombs éparpillés dans la maison.
Toujours selon le quotidien régional, les gendarmes appelés ont retrouvé seize plombs de petit calibre éparpillés dans le salon. Le couple, dont le fils de huit ans était à la maison au moment des faits, a naturellement déposé plainte.
Accident de chasse à Venise (Doubs) : un cycliste blessé évacué par hélicoptère
Un vététiste a été blessé au bras, ce dimanche matin, à la suite d’un coup de fusil tiré par un chasseur, dans la forêt de Venise, dans le Doubs. Il est un peu moins de 10 h 30 lorsqu’un groupe de quatre cyclistes roule sur les sentiers forestiers de ce petit village de la vallée de l’Ognon, à une vingtaine de kilomètres de Besançon.
Soudain, une détonation retentit et l’un des vététistes tombe à terre. Selon les premiers éléments de l’enquête de gendarmerie, le coup de feu a été tiré par un chasseur, domicilié dans le Jura, participant à une battue.
Le jeune homme n’a pas été atteint directement par une balle ou des plombs, mais plutôt par des éclats, indique-t-on au parquet de Besançon, saisi de l’affaire.
Le cycliste a aussitôt été secouru par ses camarades et par les chasseurs eux-mêmes. Alertés, les services de secours ont dépêché sur place l’hélicoptère de secours Dragon 25. Les lieux étant difficilement accessibles par voie terrestre, la victime a été hélitreuillée puis directement transportée au centre hospitalier Jean-Minjoz à Besançon.
Son état de santé ne semblait pas inspirer d’inquiétudes hier soir. L’enquête se poursuit, qui devra déterminer les circonstances exactes de l’accident.
Un homme sérieusement blessé pendant une partie de chasse
Un homme d'une cinquantaine d'années a reçu une balle ce dimanche, vers midi, pendant une partie de chasse. Il aurait été blessé au flanc.
Dans un état jugé sérieux, il a été transporté au centre hospitalier d'Orléans-La Source.
L'accident s'est déroulé sur un territoire situé entre Chanteau et Marigny-les-Usages.
La brigade locale de gendarmerie et les services de la compagnie d'Orléans sont chargés de déterminer les circonstances de cet accident.
Le 31 octobre, pas moins de 23 sangliers ont été abattus lors d’une chasse organisée en battue par les membres du groupement Saint-Hubert à Hombourg-Haut dans le Bassin houiller : un résultat hors du commun.
De plus en plus souvent, on peut lire dans les journaux les dégâts causés par les sangliers en zone urbaine. Dernièrement, un habitant de la rue Bellevue à la cité des Chênes à Hombourg-Haut se plaignait de la présence des suidés au plus près des habitations (RL du 28 octobre).
Samedi dernier, la battue de chasse avec ses 23 sangliers abattus prouvent que si les sangliers sont en ville de nuit, ils sont bien en forêt durant la journée. « Le lot n°2 qui a fait l’objet de cette battue couvre un territoire forestier allant de la Papiermühle aux cités Chênes et Chapelle à Hombourg-Haut jusqu’aux limites de l’autoroute. À coup sûr, il y a dans le palmarès de cette battue des sangliers qui ont sévi en zone urbaine à Chênes et Chapelle », précise Rémy Andel, président du groupement Saint-Hubert.
Un adjoint au maire participe à la battue
Pourquoi des battues et pourquoi autant de bêtes abattues ? Rémy Andel répond : « Notre bilan, avec 23 sangliers tués, prouve à quel point il est important de limiter la prolifération de ces animaux nuisibles qui causent d’importants dégâts. A ce titre je trouve que le chasseur devrait être reconnu d’utilité publique car étant régulateur de la population d’animaux. Les sangliers sont trop nombreux et la mortalité naturelle quasi inexistante. En cause, le réchauffement climatique et l’abondance de glands de chênes et de faines de hêtre ».
Freddy, qui en est à son cinquième bail de chasseur (un bail = 9 ans), est satissfait du résultat obtenu. « En 44 années de chasse, c’est la première fois qu’un adjoint au maire participe à une battue. Quelque part, je me dis que c’est une sorte de reconnaissance de la municipalité pour les chasseurs de son domaine forestier ». L’adjoint en question est Bogdan Petrovic, en charge de la chasse, du patrimoine et des associations : « Je suis heureux de cette journée exceptionnelle. J’ai vu les chasseurs sous un œil différent en respectant les traditions. J’estime qu’ils ont rendu service à la population avec l’éradication de 23 sangliers sur le territoire du lot n° 2 ».
Des dizaines de milliers de pinsons tués illégalement : Les Landes territoire de non droit ?
Ce matin 9 novembre 2015, dès l’aube, Allain Bougrain Dubourg accompagné de militants de la LPO a une nouvelle fois dû intervenir sur le terrain dans les Landes pour dénoncer le braconnage des pinsons. Après les ortolans -également protégés par la Loi- un peu plus tôt dans la saison, c’est au tour des pinsons d’être massivement victimes de braconnage. Chaque année, ils sont entre 150 000 et 300 000 Pinsons des arbres et 30 000 à 50 000 Pinsons du Nord à être capturés et tués à des fins « culinaires » (en brochette) au mépris de la loi. La France fait partie du petit groupe des mauvais élèves de l’Europe aux côtés de la Grèce, la Croatie et l’Albanie. Des braconniers s’en sont violemment pris au Président de la LPO et son équipe.
En septembre dernier, la LPO et ses collègues européens de CABS avaient réussi à identifier 45 sites de braconnage du bruant ortolan, fait saisir près de 700 matoles (piège cage) et libéré 117 oiseaux. Deux mois plus tard, faute d’intervention par l’État, la LPO est contrainte de retourner sur le terrain pour dénoncer le braconnage des pinsons dans les mêmes conditions et avec les mêmes méthodes. Cette fois, plus de 20 sites ont été préalablement repérés, et des pièges trouvés avec différents passereaux. Des pinsons ont pu être relâchés. Ce ne fut malheureusement pas le cas pour ces Chardonnerets élégants, écrasés sauvagement faute d’être comestibles.
Chaque saison, des milliers de pinsons sont braconnés lors de leur passage migratoire sur la façade atlantique française, au moment où leurs effectifs sont les plus importants. Les deux espèces –Pinson des arbres et Pinson du Nord- sont pourtant protégées par l’article 3 de l’arrêté du 29 octobre 2009 du Code de l’Environnement. Leur capture constitue un délit passible d’une peine de prison d’un an et de 15 000 € d’amende. Il est donc strictement interdit de les capturer, les détenir, les transporter, ou les commercialiser.
Les méthodes de captures utilisées sont identiques à celles des ortolans : matoles, cages-pièges… des procédés non sélectifs qui impactent d’autres espèces protégées : rouge-gorge, chardonnerets, verdiers…
Arrivés sur l’un des sites de piégeage, les militants de la LPO et les journalistes se sont violemment fait prendre à partie par deux individus. Les pneus des véhicules ont été crevés mais ce ne fut pas le pire : 4 militants de la LPO dont le Président, le Vice-Président et le Secrétaire Général ont été violemment agressés.
Après constatation des contusions à l’hôpital de Dax, une plainte a été déposée à la Gendarmerie.
Sous prétexte d’on ne sait quelle « tolérance » dès qu’il s’agit de petite délinquance de l’environnement, l’État, de droite comme de gauche, est défaillant depuis trop longtemps, et son autorité bafouée dans les Landes, grâce à l’aide de quelques parlementaires complaisants.
Cette situation est d’autant plus inacceptable que se discute actuellement à l’Assemblée nationale et au Sénat la loi sur la biodiversité.
Alors que le Président de la République affirmait en 2012 vouloir faire de la France un pays exemplaire en matière de biodiversité Allain Bougrain Dubourg estime qu’il est temps que ces engagements se concrétisent enfin et lance une pétition de grande ampleur intitulée « Mettons fin au massacre illégal des oiseaux familiers »
Allain Bougrain-Dubourg agressé à coups de pelle par des chasseurs !
Ce matin 9 novembre 2015, Allain Bougrain Dubourg accompagné de militants de la LPO s’activaient dans le cadre d’une opération contre le braconnage des pinsons (qui sont capturés pour être mangés). Rapidement, les militants ont été pris à partie par des chasseurs en colère qui n’ont pas hésité à les agresser violemment.
En France le pinson est considéré comme une espèce protégée depuis 1976. Il continue pourtant d’être braconné à grande échelle chaque année « à des fins culinaires », révèle la LPO qui estime qu’ils sont jusqu’à 300.000 chaque année à finir en « brochettes ».
Ces petits oiseaux sont capturés dans des pièges appelés « matoles », qui sont installés à la vue de tous dans les champs (alors qu’il s’agit d’installations illégales puisque cette chasse est interdite par la loi). Pour autant, le ministère de l’Ecologie ne lève pas le petit doigt pour intervenir…
Coups de pelle et pneus crevés
Il y a quelques heures, Allain Bougrain-Dubourg et des membres de son association se sont rendus dans plusieurs champs de maïs afin de faire ce que l’État devrait faire : détruire ces pièges, et libérer les oiseaux en étant prisonniers. Si sur un premier terrain, l’opération s’est déroulée sans encombre (20 pinsons ont été relâchés), des braconniers s’en sont ensuite violemment pris au Président de la LPO et son équipe. « Quand on a voulu retirer les matoles, des gens sont sortis dans une grande violence, nous avons pris trois ou quatre coups de pelle, on est quatre ou cinq dans ce cas », relate le défenseur des animaux dans une dépêche de l’AFP. Les pneus de son véhicule ont également été crevés. Les violences n’ont cessé qu’avec l’arrivée des Gendarmes.
La LPO a porté plainte pour agression (blessures et contusions ont été constatées à l’hôpital de Dax), dégradation de véhicules, usages de pièges prohibés et destruction d’espèce protégée (la capture de pinsons est interdite et passible d’une peine d’un an de prison et de 15.000 € d’amende – en outre, d’autres espèces menacées ont été découvertes dans les cages-pièges vidées ce matin).
Une pétition à signer
« Cette situation est d’autant plus inacceptable que se discute actuellement à l’Assemblée nationale et au Sénat la loi sur la biodiversité », fait remarquer la LPO dans un communiqué. L’association a par ailleurs lancé une pétition contre le « massacre illégal des oiseaux familiers », que Planète Animaux vous invite à signer en cliquant ici.
Espérons que la mobilisation à ce sujet fera réagir le ministère de l’Écologie, même si les différentes prises de position de Ségolène Royal en défaveur de la faune (abattage des loups et des bouquetins du Bargy, braconnage des oies, etc.) ne sont pas pour nous rassurer…
Un chasseur se blesse avec son fusil ce lundi matin
Un chasseur s'est blessé à la cuisse avec son fusil, ce lundi matin vers 9h30 à Tourrette-Levens.
Le coup est parti alors que la victime chutait.
Les pompiers lui ont prodigué les premiers soins, avant de le transporter à l'hôpital.
Son fusil tombe, le chasseur blesse un joggeur
Selon les dernières informations qui nous sont parvenues, l’accident de chasse cet après-midi à Chamaret, dans la Drôme, a impliqué un joggeur qui passait par là avec sa compagne. C’est en voulant maîtriser son chien que le chasseur a fait tomber son fusil. Mais, contrairement à ce que nous indiquions plus tôt, le coup qui est parti ne l'a pas blessé à la jambe lui. Il est venu se loger dans le mollet de ce joggeur. Celui-ci a été évacué vers l’hôpital de Montélimar.
Bénac: accident de chasse lors d'une battue
Un accident de chasse a eu lieu samedi 7 novembre 2015 à Bénac. Blessé à la face, un chasseur a dû être évacué vers le CHIVA avant d’être dirigé vers un hôpital toulousain.
Samedi vers 16h30, lors d’une battue au gros gibier sur la commune de Bénac, un chasseur a tiré et par ricochet la balle a blessé au nez un autre chasseur.
Ce dernier a été rapidement évacué vers le centre hospitalier du Val d’Ariège, avant d’être transféré à l’hôpital Purpan de Toulouse pour de la chirurgie.
Son pronostic vital n’est pas engagé. Sur place, les militaires ont procédé aux premiers relevés d’usage. Selon les premiers éléments recueillis sur place, c’est la thèse de l’accident de chasse qui est privilégiée.
Cet accident fait suite au décès d’un chasseur âgé de 56 ans, originaire de région parisienne, découvert mort samedi 10 octobre après une battue au sanglier. Il avait été atteint à la tête par le projectile d’une arme à feu.
Gironde : de plus en plus d'oiseaux protégés victimes de braconnage
Le centre de soins géré par la LPO a reçu une trentaine d'oiseaux protégés victimes de braconnage depuis le 1er janvier.
Des faucons, des milans, des buses, des cygnes...Depuis le début de l'année de centre de soins géré par la Ligue de protection des oiseaux à Audenge a reçu une trentaine d'oiseaux issus d'espèces protégés victimes de braconnage, dont seulement 7 ont survécu.
Ces animaux arrivent généralement criblés de plombs.
Le braconnage représente 3,5% des accueils au centre installé sur le domaine de Certes. Le Centre rappelle que les articles L411-1 et 2 du Code de l'environnement interdisent l'atteinte aux espèces protégées.
Hérault : un homme grièvement blessé dans un accident de chasse près de Lamalou
Grièvement touché d'une balle dans le bras, le chasseur participait à une battue, dans le secteur de Lamalou.
Un homme a été blessé ce mercredi après-midi vers 15 h 45 alors qu'il participait à une battue aux sangliers. L'accident s'est produit sur la commune de Combes, au lieu dit "La Caralle", près de Lamalou-Les-Bains.
La balle pourrait avoir ricoché
Selon nos informations, le quinquagénaire n'aurait pas été victime d'un tir direct. II est possible en revanche que la balle l'ai touché après avoir ricoché mais, pour l'heure, les enquêteurs de la gendarmerie de Bédarieux n'écartent aucune hypothèse. Originaire du Nord de la France, l'homme aurait été invité par un ami pour participer à une partie de chasse dans le Sud. Il est grièvement blessé au bras et légèrement touché au thorax.
Le pronostic vital n'est pas engagé
Les secours sont rapidement intervenus sur place pour prendre en charge la victime. Le Dragon 34 a été dépêché sur les lieux de l'accident. Le chasseur, dont le pronostic vital n'est pas engagé, devrait être rapatrié par route sur l'hôpital de Lapayronie, à Montpellier.
Pour mémoire, il y a dix jour, un septuagénaire originaire de Cessenon, avait trouvé la mort lors d'une battue au sanglier à Pierrerue, près de Saint-Chinian.
Charente-Maritime : un cheval criblé de plombs à Arvert
Après un veau tué en septembre, c’est un cheval qui a reçu une volée de plombs dans un pré, mardi. Une centaine d’impacts ont été comptabilisés sur son flanc gauche.
Ça commence à faire beaucoup. Après un veau traversé de part en part en septembre par une balle de fusil, c'est un pur-sang réformé des courses, âgé de dix ans, qui a reçu une volée de plombs dans la journée de mardi, toujours sur la commune d'Arvert, à quelques kilomètres de Royan.
Même si l'état du cheval s'est amélioré ces dernières 24 heures, l'animal n'est pas tiré d'affaire. Il faut dire qu'une centaine d'impacts de plombs ont été comptabilisés sur son flanc gauche.
"On lui a injecté des grosses doses d'antibiotiques et d'anti-inflammatoires. Il faut espérer que les plombs n'ont pas touché des organes vitaux ou des nerfs", s'inquiète son propriétaire Mickael Valverde. C'est en allant lui donner à manger dans son pré, mardi, que l'intéressé a découvert Garry Flight immobilisé au sol, en souffrance.
Un autre Cygne trompette tué par des chasseurs à Val-d’Or
Un chasseur a causé la mort d’un Cygne trompette, un oiseau protégé d’une grande rareté au Québec et qu’on ne peut observer qu’en Abitibi. Il avait passé l’été sur le bassin de la East Sullivan à Val-d’Or. Il s’agit du troisième Cygne tué par des chasseurs en deux ans, au grand découragement de membres de la Société du loisir ornithologique de l’Abitibi (SLOA).
L’événement est survenu le 11 octobre alors que la femelle du couple a été blessée à une patte par une balle de gros calibre, malgré des panneaux invitant les chasseurs à la prudence. Deux personnes ont finalement pu la capturer en douceur 10 jours plus tard et l’amener au Refuge pour des premiers soins.
Membre de la Société, Raymond Ladurantaye de Val-d’Or s’est alors dit prêt à payer tous les frais vétérinaires pour tenter de la remettre sur pied et la retourner à la vie sauvage. L’oiseau a alors été transporté à la faculté vétérinaire de Saint-Hyacinthe où le Dr Guy Fitzgerald, une sommité en la matière, l’a examiné.
Mauvaise nouvelle, la réhabilitation de sa patte n’était pas possible et elle devait être amputée. C’est avec grande déception que les personnes impliquées ont convenu d’euthanasier le Cygne ne pouvant lui offrir une vie en nature. Encore très émue, Claudia Siano, trésorière de la SLOA, déplorait la situation.
«Nous sommes les seuls au Québec à avoir cette chance de voir des Cygnes trompettes et on la détruit. Il faut ameuter les gens. On ne sait plus quoi faire pour les protéger.»
Cinq ont survécus
Seule consolation, le couple de la East Sullivan n’était pas seul, deux autres couples ayant passé quelque temps sur le bassin vers les 8 et 9 octobre, en transition de migration vers le sud. Cinq Cygnes auront donc survécu à leur périple annuel dans la région et seraient déjà repartis vers leur destination d’hiver. Des ornithologues sont venus de partout encore cette année pour les voir, de la Côte-Nord jusqu’aux Maritimes.
Trois des six Cygnes de cette année étaient biens connus. Il y a deux ans, leurs parents avaient aussi été tués par des chasseurs, qui les avaient possiblement pris pour des oies. Les trois orphelins sont revenus dans le secteur de Val-d’Or au printemps 2014, de même que cette année, cette fois accompagnés d’un conjoint chacun. La femelle tuée cette année, surnommée affectueusement Poussie par ses protecteurs, était l’un des trois orphelins.
«L’Abitibi perd pour une troisième fois sa chance d’avoir une nouvelle colonie de Cygnes trompettes et à l’avenir il nous faudra effaroucher tous les Cygnes qui seraient tentés de nicher en Abitibi et aussi les empêcher de se poser sur nos lacs et bassins miniers, parce qu’il est impossible de les protéger», se désole avec tristesse Mme Siano.
La sensibilisation est la clé
«Dans ma tête à moi l’oiseau a été tiré délibérément par un chasseur d’orignal, estime Félix Offroy directeur du Refuge Pageau. On ne peut que demander aux gens de ne pas s’en prendre à ces oiseaux. En même temps, il y a toujours un risque quand on nourrit des animaux sauvages qu’ils deviennent trop familiers avec l’humain et perdent leur crainte naturelle.»
Biologiste à la Direction régionale de la gestion de la Faune, Jean Lapointe abonde dans le même sens et croit que la meilleure solution pour les protéger est d’en parler. «Comme la population semble en croissance, ils seront appelés éventuellement à se tenir ailleurs. On ne peut interdire la chasse à tous les endroits. Il faut en parler le plus possible et sensibiliser les gens. Ça pourrait régler ou aider à réduire le problème. On peut aussi penser à un projet de pancartes. Peut-être que la Fondation de la Faune serait sensible à un tel projet.»
16 000 en Amérique du Nord
Selon Canards illimités, il y aurait environ 16 000 Cygnes trompettes en Amérique du Nord, alors qu’il n’y en avait qu’un peu plus d’une centaine dans les années 30 en raison d’une forte pression de chasse. L’interdiction de les chasser et des mesures de conservation ont permis d’améliorer la situation. Le Cygne trompette est la plus grande espèce de sauvagine, le mâle pesant environ 12 kilos et la femelle une dizaine. L’oiseau s’accouple vers trois ou quatre ans et conserve le même partenaire pour la vie. Une couvée compte en moyenne cinq ou six œufs.
Garry Flight, nouvelle victime des chasseurs
La chasse a fait une nouvelle victime : Garry Flight, un pur-sang de courses réformé. Âgé de dix ans, le cheval a été gravement blessé. D’après les informations révélées par Sud Ouest, le drame s’est déroulé mardi sur la commune d’Arvert, près de Royan. L’animal a été retrouvé avec une centaine d’impacts de plombs sur le flanc gauche. Son propriétaire précise au quotidien : « On lui a injecté des grosses doses d'antibiotiques et d'anti-inflammatoires. Il faut espérer que les plombs n'ont pas touché des organes vitaux ou des nerfs ». En découvrant son cheval, il a tout de suite appelé un vétérinaire. Garry ne pouvait plus marcher. Le professionnel de la santé n’a pas pu retirer tous les éclats de plomb. Il en resterait encore beaucoup dans le corps du cheval et une intervention chirurgicale pourrait être nécessaire.
Le chasseur responsable s’est enfui sans laisser son nom. De plus en plus de propriétaires de chevaux sont confrontés à cette situation. Les chasseurs à proximité des prés, les coups de feu, les animaux apeurés par la présence des chiens et des hommes … Autant de scénarios qui peuvent mener à un accident comme celui de Garry Flight.
EURE-ET-LOIR - 200 cas de braconnage chaque année
Entre 180 et 200 procédures pour des infractions de chasse sont enregistrées chaque année en Eure-et-Loir. Le mois dernier, par exemple, quatre chevreuils ont été abattus sans autorisation à Mignières, près de Thivars.
Des actes de braconnage qui peuvent avoir plusieurs conséquences précise Alain Carlier, chef du service départemental de l'ONCFS au micro d'Elise Vellard.
Planguenoual. Une sortie scolaire mouvementée en forêt de Brocéliande
Une altercation entre une guide et un chasseur a apeuré, des élèves de Planguenoual (Côtes-d'Armor), lors d’une visite dans la forêt de Brocéliande, jeudi dernier.
La sortie en forêt de Brocéliande (Ille-et-Vilaine) a pris une drôle de tournure, jeudi 5 novembre, pour une quarantaine d’élèves de CE2-CM1 de l’école publique Louis-Guilloux, à Planguenoual (Côtes-d'Armor).
Alors que les écoliers allaient découvrir le site légendaire de la fontaine de Barenton, située au-dessus du village la Folle Pensée, un chasseur vient à la rencontre du groupe « pour les informer qu’une partie de chasse se déroule à côté, dans la partie qui leur est autorisée. Il faisait de la prévention », souligne Alain Lefeuvre, président de l’office de tourisme de Paimpont.
" Une incompréhension "
Mais le ton monte entre la guide et le chasseur. « Ils se sont emportés à la suite d’une incompréhension. » Les élèves prennent peur en entendant des coups de feu « tirés à 600-700 m de là, provoquant un sentiment d’insécurité », précise Alain Le Feuvre. « Mais il n’y avait pas de risque », insiste-t-il.
Pas de groupe le jeudi
Pour Luc Leblanc, inspecteur de l’Éducation nationale dans la circonscription de Lamballe, il s’agit « d’une petite altercation verbale ». Les faits ont été signalés à la gendarmerie de Pléneuf-Val-André et transmis au procureur de Rennes.
En tout cas, la décision a été rapide : « Il n’y aura plus de sortie de groupe le jeudi après-midi, jour de chasse en période hivernale, à la fontaine de Barenton. Jusqu’à aujourd’hui, il n’y avait jamais eu de souci entre les visiteurs et les chasseurs, qui ont de bonnes relations », indique Alain Lefeuvre.
Un homme, domicilié dans la Manche, qui chassait au gabion dans les marais de Trévières, à Colombières (Calvados), a été victime d'un malaise et a failli se noyer. Son pronostic vital est engagé.
Ce vendredi 13 novembre, aux alentours de 8h40, à Colombières, à l'ouest du Calvados près de Trévières, un jeune chasseur de 27 ans aurait fait un malaise avant de tomber, face contre terre, dans l'eau.
En arrêt cardio-respiratoire
Ses amis chasseurs ne se sont rendus compte de la chose que deux minutes plus tard. En arrêt cardio-respiratoire, la victime, domiciliée à Domjean dans la Manche, a été transportée par les sapeurs-pompiers vers un service de réanimation. Son pronostic vital était engagé. Il aurait déjà fait un malaise similaire deux mois plus tôt.
Lors d'une chasse ce dimanche, non loin de Marigny-les-Usages (Loiret) un homme de 57 ans a été blessé. Touché au ventre, il a été emmené au centre hospitalier d'Orléans-La Source. Ses jours ne sont pas en danger
C'est lors d'une battue ce dimanche près de Marigny-les-Usages en direction de Chanteau qu'un chasseur de 57 ans a été blessé par balle alors qu'il participait à une chasse.
En fin de matinée, l'homme, originaire de Boigny-sur-Bionne et pompier du centre de secours, a été touché au bas du ventre par un tir. Il a été transféré au centre hospitalier d'Orléans-La Source. La blessure est importante mais ses jours ne sont pas en danger.
Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances de l'accident.
Malgré les opérations de prévention menées chaque année par la gendarmerie, les accidents ne sont pas évités.
Un jeune chasseur a été blessé, hier vers 17 heures, lors d’une battue à Aspres-sur-Buëch.
L’homme, âgé d’une vingtaine d’années, participait à une battue dans le secteur d’Aiguebelle. Il a reçu une balle dans la poitrine.
Les pompiers et les gendarmes sont intervenus. Le jeune homme, conscient à l’arrivée des secours, a été héliporté vers Grenoble.
La gravité de ses blessures et les circonstances de l’accident n’ont pas été précisées hier soir.
Une enquête a été ouverte pour blessures involontaires.
Gard : un chasseur meurt à Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille
Agé de 72 ans, l'homme a été retrouvé inconscient à la mi-journée, dimanche 15 novembre. Son corps ne présentait pas de trace de blessure par arme.
Un chasseur est mort, dimanche 15 novembre peu après midi, après une battue sur la commune de Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille.
L'homme, âgé de 72 ans, avait été retrouvé inconscient, dans une zone difficile d'accès pour les secours. Douze sapeurs-pompiers d'Alès sont intervenus, accompagnés d'un médecin.
Le corps de la victime, retrouvé en arrêt cardio-respiratoire, ne présentait aucune trace de blessure par arme. Les sapeurs-pompiers ne sont pas parvenus à le réanimer.
LA FERTE-VIDAME - Deux hommes jugés après un accident de chasse
Ouverture, ve jeudi, du procès de deux hommes jugés pour homicide involontaire au tribunal correctionnel de Chartres. Lors d'une chasse privée à la Ferté-Vidame en janvier 2014, l'un deux avait accidentellement tiré sur un autre participant et blessé mortellement ce dernier à la tête. La question des angles de tirs et des consignes de sécurité seront étudiés par le tribunal.
Leur chat tué, criblé de plombs
Jeudi 19 novembre vers 16 h 30, alors qu'il regardait les informations à la télé, au rez-de-chaussée de son domicile situé en pleine ville, rue des Tours à Saint-Céré, François Barrès a été surpris par une forte détonation. Immédiatement, il est sorti de son domicile et a vu son petit chat passer en courant. Complètement affolé, l'animal est parti se réfugier par une chatière dans la cave de l'habitation. François Barrès l'a retrouvé au bout de quelques minutes. Tigrou, ce petit chat d'un an qui appartenait à sa fille, était étendu sur le flanc, la tête ensanglantée. Son épouse l'a immédiatement emmené chez le vétérinaire. Très choqué, le Saint-Céréen s'est précipité dans la maison d'où semblait venir le coup de feu et s'est trouvé en contact direct avec le propriétaire. Il raconte que l'homme a d'abord nié puis dit qu'il avait tiré en l'air, avant d'avouer avoir tiré sur le chat parce qu'il «l'emmerdait».
Le vétérinaire a confirmé que le chat était criblé de plombs. L'animal est mort au cours de la nuit. Indigné, François Barrès se dit également inquiet de savoir que cette personne puisse avoir de tels agissements dans un contexte urbain au milieu d'habitations où vit une population tranquille et où de nombreux enfants jouent dans les jardins, dans la rue ou dans les cours. Il s'est rendu à la gendarmerie pour porter plainte.
Martignas (33) : il vise un arbre et tire dans le salon du voisin
Un trentenaire a été condamné par le tribunal correctionnel de Bordeaux à une sanction-réparation. Un épisode que le prévenu à expliqué par un mélange de bêtise et d'alcool.
«Je regardais la télévision quand j'ai entendu un bruit de pétard. Il était 23 h 30. J'ai ouvert la fenêtre : rien ni personne. Je me suis rassis. Puis une deuxième détonation et toujours rien. » Le sexagénaire de Martignas a compris le surlendemain, en décembre 2014, quand il s'est aperçu qu'une balle était venue se ficher dans un mur de son salon après avoir traversé une fenêtre, un lampadaire et un vaisselier !
Les gendarmes ont rapidement déterminé que le tir provenait de la maison voisine. L'auteur du coup de feu, un trentenaire, était jugé vendredi par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour mise en danger de la vie d'autrui par manquement à une obligation de sécurité.
Une arme de chasse volée samedi
Le stockage des armes dans une cabane de chasse est censé avoir un caractère très provisoire, le temps du déjeuner ou de la pause. Une réglementation claire qui n’est pas toujours respectée. Samedi, un chasseur de Vendays-Montalivet a constaté la disparition de son fusil de chasse de calibre 12, laissé et donc volé à la cabane. Une enquête de gendarmerie a été ouverte. À cette occasion, la fédération nationale des chasseurs rappelle le principe de stockage des armes. « Au domicile, les armes doivent être déchargées et conservées afin d’éviter leur usage par des tiers. Les chasseurs doivent les conserver soit dans des coffres-forts ou des armoires fortes adaptées ; par démontage d’une pièce essentielle de l’arme la rendant immédiatement inutilisable ; « ou tout autre dispositif empêchant l’enlèvement de l’arme (enchaînement sur des râteliers, passage d’un câble dans les pontets, verrou de pontet) ». Les munitions doivent être conservées séparément dans des conditions interdisant l’accès libre.
« C'est une totale bêtise », plaide le prévenu, penaud à la barre. « Ce fusil, je l'ai ramené de Corse quand j'ai vendu la maison au décès de mon pauvre père. Je voulais passer mon permis pour chasser avec. Je le gardais dans un sac sous le lit. Ce soir-là, j'ai voulu le montrer à un ami. J'avais beaucoup bu. J'ai pris une cartouche dans le sac, je ne savais pas si c'était une balle ou du plomb. C'était stupide, j'ai voulu viser un arbre, je l'ai manqué. »
Le chasseur venait de poser son fusil pour ramasser une bécasse quand son chien a sauté sur la détente.
Incroyable accident de chasse ce lundi matin dans un bois de Mesplède, au nord d'Orthez, en Béarn. Un chasseur a été blessé par un tir de fusil adressé par son chien.
Le chasseur venait de déposer son arme le long d'un tronc d'arbre pour ramasser une bécasse quand le chien a accidentellement tiré. Très agité, le compagnon à quatre pattes a déclenché la détente en faisant tomber l'arme par ses sauts répétés.
Le chasseur de 61 ans a été blessé au bras et transporté vers l'hôpital d'Orthez. Son fils, qui l'accompagnait, a également été pris en charge pour un léger traumatisme sonore.
AIN. Deux braconniers « à la bécasse » interpellés
Ils ont été pris en flagrant délit par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Ils risquent jusqu’à 3 000 euros d'amende.
Deux hommes ont été pris en flagrant délit par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Ils braconnaient une espèce migratrice emblématique et sensible, la bécasse des bois.
Sur la base de renseignements et après une dizaine de surveillances, le premier a été interpellé à Géovreisset le 4 novembre et le deuxième à Cheignieu-la-Balme le 18 novembre.
Ils étaient à « la passe à la bécasse ».
Ils risquent jusqu’à 3 000 euros d'amende, la suspension du permis de chasse avec obligation de passer à nouveau l’examen, la confiscation de l’arme et même le paiement éventuel de dommages et intérêts.
Percuté par un cerf, le chasseur est décédé
Le 8 novembre dernier, un chasseur de 57 ans avait été gravement blessé par un cerf dans le bois de Gevrolles à proximité de Montigny-sur-Aube dans le nord de la Côte-d’Or. Il est décédé des suites de ses blessures.
Alors qu’il était en train de rabattre du gibier, ce chasseur s’était retrouvé nez à nez avec trois cerfs, dont l’un lui avait violemment foncé dessus, avant de le percuter en plein visage. Inconscient à l’arrivée des secours, ce dernier avait été transporté d’urgence au CHU de Dijon.
On a appris ce mardi que le chasseur n’avait finalement pas survécu à ses blessures et qu’il était décédé jeudi dernier. Chasseur amateur, Daniel Celce était par ailleurs exploitant agricole et résidait dans le village de Loches-sur-Ource, dans l’Aube. C’est d’ailleurs dans sa commune que seront célébrées ses obsèques, ce mercredi à 10 heures.
Des précautions à prendre en forêt
Si les accidents de ce type sont relativement rares, certaines précautions s’imposent malgré tout. Notamment aux promeneurs et aux chasseurs qui se retrouveraient désarmés face à une bête aussi imposante.
Charlotte Deffrenne, directrice territoriale de l’Office national des forêts en Bourgogne Franche-Comté et en Champagne-Ardenne nous rappelle qu’« en cas de rencontre avec des animaux, il ne faut pas s’approcher et faire demi-tour calmement ».
« Pour les promeneurs accompagnés de chiens non tenus en laisse, il faut faire attention, car un sanglier peut se sentir menacé. Pour les chasseurs dans les coulées, il faut s’écarter et se mettre dans le peuplement. Car les animaux, eux, ne feront pas d’écart. »
Qui va à la chasse perd son fusil
Tribunal correctionnel de Tours
De nombreuses affaires de chasse ont été évoquées, lundi après-midi, en audience correctionnelle. L'occasion de rappeler qu'un fusil est avant tout une arme et qu'il convient de respecter les règles.
Le 19 février 2012, à Saint-Christophe-sur-le-Nais, un habitant de la commune était tranquillement en train de vaquer dans son garage lorsque ce qui devait s'avérer être une balle troua la paroi en tôle ainsi que la voiture qui se trouvait à l'intérieur.
« La balle s'est fichée à 1,20 m du sol et… à quelques centimètres de la tête du propriétaire du véhicule », insistent les juges.
Et de préciser qu'il ne s'agissait pas de petit plomb mais d'une munition employée contre le gros gibier – en l'occurrence un chevreuil – « au moyen d'une carabine qui propulse la balle à plus de 2 km », insiste un représentant de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.
Le tireur se trouvait dans un mirador, à plus de 350 m du lieu de l'impact. Absent à la barre, il avait tenté de faire croire à un ricochet, ce que les experts infirment : « L'impact n'aurait jamais été aussi net. » Net et important « dans la mesure où on pouvait faire passer une canne à pêche à travers ».
Pour avoir oublié qu'il reste strictement interdit de tirer en direction d'habitations, Didier écope de six mois de prison avec sursis assortis d'une interdiction de posséder, durant cinq ans, une arme soumise à autorisation.
Relaxe au bénéfice du doute
Jean-Jacques s'en tire mieux. Tout aussi absent que l'autre chasseur, il était poursuivi pour avoir tiré, le 23 octobre 2011, à Saint-Hippolyte, sur un lapin de garenne qui avait eu la mauvaise idée de se balader non loin de la RD 12, une voie départementale sur laquelle circulaient une grand-mère et ses deux petites-filles.
L'homme prétendait ne jamais tirer sur un animal au sol à cause… de problèmes d'yeux, ce qui ne l'empêchait pas de chasser le grand gibier qui n'a pourtant guère l'habitude de voler.
La plaidoirie argumentée de son avocat prouvant – document topographique à l'appui – que la route était située en contre-haut du champ lui a cependant valu d'être relaxé au bénéfice du doute.
Je relaie cette histoire lamentable sur le comportement des chasseurs
Je suis (ou plutot étais) propriétaire d’un piège photographique que je posais dans des lieux de passages d’animaux afin de pouvoir les prendre en photo et les compter. La semaine dernière je l’avais posé à coté d’une souille de sanglier. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’il n’était plus sur l’arbre ou il devait être quand je suis venu le récupérer ! Mais le pire, c’est que les chasseurs qui me l’ont volé ont déposés juste au pied de l’arbre un cadavre d’un jeune faon de l’année en signe de non respect total. Ces personnes se croient tout permis et même les gendarmes ne leurs font pas peur dans mon coin. Ils dépassent les quotas de chasse, braconnent, mettent les entrailles des bêtes dans les poubelles ménagèrent, ne respectent pas les distances de sécurité avec les maisons, tirent sur les animaux domestiques, emmènent leurs enfants à la chasse, maltraitent leurs chiens et détruisent du matériel. Ce sont des fous, et des fous armés. Si vous pouviez faire partager .
Alpes-de-Haute-provence : Un loup tué sur la commune de Fugeret lors d'une partie de chasse
Un loup a été tué ce dimanche sur la commune de Fugeret (04) lors d'une partie de chasse. Cela porte à 7 le nombre de loups tués lors dans les Alpes-de-Haute-Provence cette année et à 13 dans les Alpes du Sud (04 et 05).
Voici le communiqué de la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence :
Afin de réduire l’exposition des troupeaux à la prédation, le Préfet des Alpes-de-Haute-Provence a délimité des secteurs subissant des dommages importants et récurrents malgré la mise en œuvre de mesures de protection préventive, pour y autoriser des tirs de loup. Ces tirs peuvent être mis en œuvre lors d’opérations de chasse et doivent être réalisés par des chasseurs ayant au préalable reçu une formation adaptée sous le contrôle l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
C’est dans ce cadre qu’un loup a été tué le 29 novembre sur la commune du Fugeret. Dans ce secteur du Haut-Var, 27 attaques ayant entraîné 116 victimes(avec 62 victimes pour une seule attaque ayant causé un décrochement) sont intervenues depuis le début de l’année.
Cette action s'inscrit dans le plafond de 36 loups pouvant être prélevés en 2015-2016 sans nuire au maintien de l’espèce dans un état de conservation favorable au sein de son aire de répartition naturelle. A ce jour, 7 loups ont été prélevés dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Le préfet mobilise les services de l’État et l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) pour organiser des affûts, approches ou battues avec l'appui des lieutenants de louveterie, des chasseurs et des éleveurs pour défendre les troupeaux contre les attaques de loups.
Caumont : Virginie Levesque a porté plainte pour acte de cruauté sur son chat
A Caumont, le petit chat de Virginie Levesque a été tué par un tir de fusil de chasse. Elle a porté plainte et témoigne pour dénoncer ces actes de cruauté commis sur des animaux.
« C’était l’enfant de la maison. Il était si câlin. Sa disparition m’arrache le cœur ! » La voix légèrement tremblotante, Virginie Levesque ne se remet pas de la mort brutale de son fidèle et tendre compagnon. Indira, un chat norvégien âgé de 2 ans, a été tué fin octobre par un tir de fusil de chasse.
Habitant Caumont, cette jeune commerçante de la boutique « Ambiance et campagne » à Montfort-sur-Risle a déposé plainte à la gendarmerie pour « sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique ». L’auteur des faits n’a pas été identifié. Il encourt une peine d’emprisonnement.
Drame familial
« Dans l’autopsie, un plomb invisible lui a perforé l’intestin. Il est mort d’une péritonite. » Pour Virginie Levesque, la mort de son chat sonne comme un drame familial : « Vous savez, les chats ne parlent pas, mais ils disent beaucoup de choses avec leur regard. Il y a une véritable interaction entre l’animal et son maître. Les animaux ne demandent rien, mais donnent énormément. »
Désormais, une question se pose. Indira a-t-il été abattu volontairement par un chasseur ? « On ne peut pas le confondre avec un lapin. Il pesait plus de 6 kg. J’ai du mal à croire à une balle perdue. »
Depuis plusieurs semaines, la commerçante raconte son histoire à un grand nombre de personnes. Certaines ne sont pas surprises par cet événement : « On m’a dit plusieurs fois que les chasseurs n’aimaient pas les chats, car ils tuaient les petits lapins et les oiseaux. » Les cabinets de vétérinaires avouent également recevoir de temps en temps des chats blessés par des plombs. Qu’en pensent les chasseurs ? Voici la réponse d’un représentant de la fédération départementale de chasse de l’Eure : « Que des chasseurs tirent sur des chats, c’est malheureusement possible. Mais on ne cautionne pas du tout cela ! D’ailleurs, il n’y a aucune étude qui montre que les chats nuisent à la faune. »
La balle ricoche et blesse un chasseur à Épothémont
Un accident de chasse s’est produit, dimanche 29 novembre, vers 14 h 30, à Épothémont.
Dans le cadre d’une battue, un chasseur a tiré sur un chevreuil mais la balle a ricoché sur un arbre et atteint un autre chasseur à la cuisse.
Son pronostic vital n’était pas engagé. Il a été transporté par les sapeurs-pompiers de Brienne-le-Château au centre hospitalier de Troyes.
Une enquête est en cours avec l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) afin de déterminer les circonstances de l’accident.
Accident de chasse à Saint-Calais-du-Désert : un quinquagénaire tué
Un homme de 59 ans est décédé, dimanche 29 novembre midi, lors d'une battue aux sangliers. Le chasseur a été victime d'un tir accidentel, à Saint-Calais-du-Désert.
Un habitant de Saint-Samson a été tué, dimanche, lors d'une partie de chasse qui se déroulait à Saint-Calais-du-Désert, à l'extrême nord de la Mayenne. Plusieurs chasseurs participaient à une battue aux sangliers, lorsque l'accident s'est produit, vers midi, au lieu-di- "La Masnelle".
La victime, âgée de 59 ans, a reçu un tir d'un autre chasseur, dans des circonstances que les gendarmes cherchent à éclaircir. Dimanche après-midi, ils ont procédé aux constatations d'usage, en présence, notamment, de techniciens en investigations criminelles, même si la thèse accidentelle ne semble faire aucun doute.
Une autopsie doit être pratiquée en début de semaine.
Lorraine: Cinq sangliers sautent dans un canal pour échapper aux chasseurs, les pompiers appelés pour les secourir
Pour échapper à des chasseurs, cinq sangliers ont choisi de se jeter dans le canal de Marne au Rhin, en Meurthe-et-Moselle. Les pompiers ont mis une heure à repêcher l’un des animaux… Cinq sangliers ont sauté dans le canal de la Marne au Rhin, samedi en fin de matinée, à Varangéville, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Avec ce plongeon, les animaux espéraient échapper aux chasseurs, rapporte L’Est Républicain.
Une heure pour sortir le sanglier du canal
Malheureusement pour eux, deux sangliers se sont rapidement noyés. Deux autres ont réussi à sortir de l’eau et à prendre la fuite. Le cinquième animal qui a sauté dans l’écluse de Varangéville a dû être repêché par les pompiers. Et la manœuvre n’a pas été aisée.
Une heure a été nécessaire pour capturer le sanglier au lasso puis pour le repêcher et le sortir du canal.
Safari au chevreuil : le braconnier pris sur le fait
Un nouveau cas de braconnage vient d'être signalé par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Dimanche, les inspecteurs de ce service ont interpellé un individu déjà connu d'eux et qui se trouvait sous surveillance. Cette personne âgée d'une soixantaine d'années et demeurant à Suèvres avait jeté son dévolu sur les chevreuils de plaine.
Les agents de l'ONCFS observaient un groupe de trois chevreuils entre Lorges et Villermain quand ils ont aperçu un véhicule de type 4 x 4 s'approcher sur un chemin de terre. A l'aide d'une longue-vue, ils ont vu le suspect ouvrir la fenêtre et poser le canon d'une arme longue sur le rétroviseur. Il a tiré un seul coup de feu sans atteindre les animaux qui ont pris la poudre d'escampette. L'homme est sorti de son véhicule, a mis son arme dans un étui, puis l'a rangée dans son véhicule. Les agents sont arrivés avant qu'il n'ait eu le temps de repartir.
Pouvant difficilement nier l'évidence, l'homme a fini par reconnaître les faits. Il encourt jusqu'à un an d'emprisonnement et 15.000 € d'amende pour « chasse en voiture, transport à bord d'un véhicule d'une arme de chasse non placée sous étui, infraction à la sécurité publique… ». La carabine a été saisie sur le champ, le véhicule pourra être confisqué par le tribunal et son permis de chasser également. Cette arme de catégorie C n'étant pas déclarée, il encourt également jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30.000 € d'amende pour la détention illégale de cette dernière
Il y a tout juste un an, ce sexagénaire avait déjà été interpellé pour des infractions à la police de la chasse (infractions au plan de chasse faisan, chasse avec une arme munie d'un silencieux…). Cette première procédure est toujours suivie par la justice.
Il se blesse grièvement en chutant d'un mirador de chasse
Un homme âgé d'environ 70 ans a chuté d'un mirador de chasse, ce mardi après-midi vers 16 heures à Venasque (Vaucluse).
Grièvement blessé, il a été évacué par un hélicoptère de la Sécurité civile. Les pompiers du groupe d'interventions en milieu périlleux ont été mobilisés pour le secourir, la zone étant difficile d'accès. L'opération a duré plusieurs heures.
Lot-et-Garonne : trois chasseurs blessés dans l'incendie de leur palombière
Le sinistre - qui s'est déroulé dans la commune de Réaup-Lisse - serait dû à l'explosion d'une bouteille de gaz.
Les sapeurs-pompiers des centres de secours de Mézin, Lavardac et Houeillès ont convergé vers le lieu dit Barrère, ce jeudi matin, sur les coups de 8 h 30, après avoir été alertés de l'incendie d'une palombière.
En dépit de leurs efforts, le bâtiment de plain-pied, d'une surface d'environ 80 m² a entièrement brûlé. Le sinistre serait dû à l'explosion d'une bouteille de gaz. Trois chasseurs se trouvaient à l'intérieur de la palombière lorsqu'elle a pris feu.
Il s'agit de deux hommes de 68 et 66 ans, légèrement brûlés au niveau des mains et de la face et d'un homme de 64 ans, légèrement brûlé sur l'arrière des cuisses. Les deux premiers ont été transportés au centre hospitalier d'Agen, tandis que le troisième était évacué sur l'hôpital de Nérac. Le feu a été maîtrisé vers 9 h 30.
Un chasseur fait une chute mortelle en Savoie
Il est mort en voulant jeter les entrailles d'un cerf dans le vide, tombant dans un ravin d'une centaine de mètres.
Hier soir, jeudi, les sapeurs-pompiers ont été appelé sur la commune de Méribel (Savoie), pour un homme ayant fait une chute dans un ravin, d'une centaine de mètres de haut.
Le chasseur d'une soixantaine d'années, venait de vider un cerf. En voulant jeter les entrailles dans le ravin, l'homme a basculé dans le vide. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.
Un promeneur tué dans un accident de chasse
Un homme de 43 ans qui randonnait avec sa femme au pied du massif du Semnoz a été touché par une balle de fusil de chasse, ce matin vers 10h30.
Un des membres du groupe de chasseurs duquel serait parti le tir a alerté les secours. Les sapeurs-pompiers et un médecin urgentiste du Smur se sont rendus sur les lieux pour tenter de sauver la victime. Mais le quadragénaire, touché à la tête, n'a pu être ranimé. Il est décédé sur le coup.
Police et gendarmerie se sont rendus sur place, le lieu de l'accident se situant entre Annecy et Quintal. L'enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Seynod avec l'appui de la brigade de recherche de la compagnie d'Annecy.
L'accident se serait déroulé dans le cadre d'une battue au sanglier. Un jeune homme de 22 ans suspecté d'être l'auteur du tir mortel a été placé en garde à vue par les gendarmes, qui sont toujours sur les lieu du drame et font des battues à la recherche d'indices.
Un trailer tué par un chasseur au Semnoz : et maintenant on fait quoi ?
Samedi 5 décembre 2015, un homme de 43 ans a été abattu d’une balle dans la tête par un chasseur dans le massif du Semnoz, dans le Parc naturel régional des Bauges. C’est le deuxième randonneur tué par un chasseur depuis le début de l’automne, et l’inquiétude s’empare des montagnards alors que la chasse est ouverte jusqu’au 17 janvier en Haute-Savoie.
L’homme qui a perdu la vie samedi dernier arpentait avec sa femme un sentier situé au-dessus de Quintal, aux alentours des 1000 mètres d’altitude, dans le massif très fréquenté du Semnoz dominant le lac d’Annecy. Il était originaire de Viuz-la-Chiésaz, une commune voisine. D’après la Compagnie de gendarmerie d’Annecy, il a été touché à la tête à 10 h 30 du matin alors qu’il faisait du trail et il est décédé sur place. Le chasseur qui a tiré est âgé de 19 ans et faisait partie d’un groupe de chasseurs de Quintal qui effectuait une battue aux sangliers. Ce dernier était situé en amont de la victime. Il a été placé en garde à vue puis présenté au Parquet d’Annecy cet après-midi, lundi 7 décembre 2015. La brigade de gendarmerie de Seynod est en charge de l’enquête.
Depuis le début de l’automne, c’est le deuxième randonneur tué dans les Alpes par un chasseur, à chaque fois dans des lieux accessibles aux promeneurs de tous crins et notamment à un public très familial. Le 10 octobre dernier, c’est un étudiant de 20 ans qui a perdu la vie dans le massif de Belledonne, au-dessus de Grenoble.
En Isère, des représentants des montagnards - la FFCAM Rhône-Alpes et Mountain Wilderness - ont déjà exprimé leurs attentes au Préfet du département dans un courrier du 16 octobre 2015. L’association Action nature rewilding France dénonce le fait que « le monde politique de droite et de gauche n’a cessé, à des vues électoralistes, de dérèglementer tout ce qui a trait à ce ‘loisir’ ». Elle fustige notamment le discours de Laurent Wauquiez, tête de liste « Les Républicains » en Auvergne-Rhône-Alpes. Dans une lettre adressée aux chasseurs, celui-ci écrit qu’il « refuse que la nature puisse continuer à faire l’objet d’un excès de réglementations déconnectées des réalités du terrain et qui paralysent nos territoires ». Celui qui arrive en tête au premier tour des élections régionales avec 31,73% des voix écrit également aux chasseurs que « si nous sommes élus (…), nous serons attentifs à assurer un juste rééquilibrage des subventions qui ont beaucoup profité ces dernières années à des écologistes dogmatiques et guidés par des motifs purement idéologiques ».
Nul besoin de lire entre les lignes pour comprendre que les revendications visant à mieux encadrer la pratique de la chasse n’auront sans doute pas grand écho auprès de Laurent Wauquiez. Plus de 500 associations représentant entre autres des randonneurs, vététistes, grimpeurs et alpinistes ont signé l’ « Appel pour le dimanche sans chasse » lancé par le collectif du même nom qui estime que « 60% des accidents de chasse ont lieu le dimanche ». Le club alpin d’Annecy fait partie des signataires de cet appel.
Le débat sur le partage des espaces entre chasseurs et non-chasseurs semble plus que jamais nécessaire, en zone de montagne notamment. La Préfecture de l’Isère, que nous avons interrogée, annonce qu’un groupe de travail chargé de mener une réflexion sur le sujet est en cours de construction, sans donner plus de précisions à ce stade.
En 4X4 les chasseurs poursuivent les jeunes à mobylette
Dimanche, trois chasseurs ont été placés en garde à vue à la suite d'une altercation et d'une course-poursuite avec des jeunes. L'un d'eux se serait fait rouler dessus par le 4X4.
l y a les bons et les mauvais chasseurs, s’amusaient les Inconnus dans un de leur sketch. Dimanche à Aincourt, sans remettre en cause leurs compétences à tirer le gibier ou les oiseaux, c’est plutôt les mauvais qui étaient de sortie. Après la battue, une dizaine d’entre eux se retrouve vers 17h30 dans un bar du village où ils croisent deux jeunes. Les auraient-ils provoqués, se seraient-ils moqués ? Ou bien peut-être avaient-ils un avis politique différent en cette soirée d’élections régionales.
Bagarre devant le bar
Quoi qu’il en soit le ton monte entre les deux groupes jusqu’à ce que les jeunes envoient à terre l’un des chasseurs venus en découdre avec eux à l’extérieur du commerce. Ses amis rappliquent et les deux bagarreurs prennent la fuite : l’un à pied, l’autre derrière un de ses copains qui passaient apparemment par là en mobylette. Dans une chasse à cour urbaine, avec un 4X4 en lieu et place des montures, trois chasseurs se lancent à la poursuite de leurs proies lorsque, arrivés à proximité de l’hôpital, le passager et le pilote de la moto chutent.
Il lui roule sur une jambe
Là le conducteur du 4X4 aurait roulé sur une jambe de l’un d’eux. Pris en charge par les secours, le jeune homme de 21 ans ne souffre toutefois pas de fracture. Il s’est tout de même vu prescrire cinq jours d’Itt. Son camarade, âgé de 17 ans présentait lui un nez cassé. Les gendarmes ayant été alertés, ils ont ramené le calme et interpellés les trois chasseurs qui avaient visiblement consommé de l’alcool. Le conducteur du 4X4, âgé de 19 ans, et ses deux passagers, 31 et 49 ans, ont été placés en garde à vue. Et donc, c’est quoi la différence entre un bon et un mauvais chasseur?
C’est interdit et pourtant, c’est arrivé. Un colombophile d’Aix-Noulette a vu plusieurs de ses pigeons agoniser après avoir reçu du plomb. La police a pris des chasseurs la main dans le sac à 500 m de chez lui.
Lundi, comme chaque matin vers 9 heures, le coulonneux aixois fait voler ses pigeons. Une centaine à la fois. Ce passionné qui participe à de nombreux concours de colombophilie voit tout à coup revenir sur le toit du pigeonnier plusieurs coulons blessés, ensanglantés. « Ils ont eu la force de revenir mais ils sont morts, déplore l’Aixois. J’ai tout de suite fait le rapprochement, j’avais entendu des coups de feu plusieurs fois dans la matinée… »
Ni une ni deux, il fonce vers le bois à 500 m de chez lui et aperçoit une camionnette avec un écusson de chasse. Et un chasseur qui regarde en l’air… « J’ai interrogé des joggeurs, ils m’ont dit que c’étaient les deux seuls chasseurs qu’ils avaient croisés. » Il alerte la fédération française de chasse qui lui explique que les gardes fédéraux, seuls habilités à intervenir, sont retenus sur un audit. Et lui conseille de prévenir la police. « La fédération m’a dit qu’il s’agissait d’un bois privé loué à des dissidents qui ont le droit d’y chasser tous les jours… Ils n’ont aucun respect, la preuve », assène le coulonneux.
Les policiers rapidement sur les lieux
Les services de police se déplacent rapidement chez l’Aixois et constatent le décès de plusieurs pigeons. Puis direction le bois : « Les chasseurs étaient en train de ranger, les policiers ont fouillé la camionnette et ont retrouvé des pigeons morts dont deux bagués qui m’appartenaient. L’un d’eux voulait alors me les rembourser. Ils devaient être entendus au commissariat. Pour ma part, j’ai déposé plainte. »
Bilan de cette funeste matinée pour les coulons : huit pigeons morts, cinq blessés et sept disparus, « sûrement tombés dans le bois privé ». Le coulonneux espère que les deux chasseurs en question seront punis pour cette violation de la réglementation. Et qu’ils le dédommageront. « Et surtout, je voulais alerter les colombophiles du secteur et les chasseurs qui ignoreraient sciemment ou non la loi. »
Un chasseur de 83 ans se tue en 4x4
Un accident de la circulation aussi spectaculaire que dramatique s'est produit, hier, en tout début d'après-midi, dans le sud Luberon, sur la commune de Cucuron plus précisément.
D'après les premières investigations, il était aux environs de 13 h 15 lorsque plusieurs véhicules ont emprunté une piste DFCI (sentiers destinés à la lutte contre les incendies de forêt). Pour une raison encore indéterminée, le dernier de la file a quitté sa voie de circulation. Le véhicule tout-terrain a alors fait une chute d'une trentaine de mètres en contrebas dans un ravin.
Audenge (33) : un chasseur blessé par un sanglier
Le chasseur a été blessé au cours d'une battue de régulation.
Samedi après-midi, des chasseurs de Biganos effectuaient une battue de régulation sur le domaine de l'Escalopier, à Audenge, sur le bassin d'Arcachon, lorsqu'un sanglier s'est retourné sur un chasseur posté sur une digue, le blessant grièvement.
Les pompiers de Biganos et le SAMU, ont fait appel à l'hélicoptère pour héliporter le blessé vers Bordeaux.
La première adjointe d'Audenge, Adeline Plègue, explique que « ces battues sont nécessaires afin de réguler le trop grand nombre de sangliers sur le territoire, qui représentent un danger pour l'ensemble de la population ».
Le chien marche sur l'arme au sol et blesse un chasseur des Riceys
Un chasseur a été blessé, hier matin, au cours d’une battue de sangliers, aux Riceys. Ses jours ne sont pas en danger.
Un accident de chasse s’est produit, hier, au cours d’une battue de sangliers. Les faits se déroulent dans la matinée, vers 10 h 15, sur la commune des Riceys.
Un animal est tué par un chasseur au début de la traque. Celui-ci s’approchant du gibier afin de l’achever, pose sa carabine au sol. Les chiens qui l’accompagnent à la battue le rejoignent mais l’un d’entre eux marche sur l’arme, ce qui déclenche un tir. Le chasseur reçoit alors une balle dans le pied et la jambe.
Alors que le Samu envisage de transporter la victime par hélicoptère à Reims, l’homme est finalement conduit au centre hospitalier de Dijon. Son pronostic vital n’était pas engagé.
Un chasseur décède à la suite d'un malaise cardiaque
Hier, en fin de matinée, alors qu’un groupe de cinq chasseurs revenait d’une matinée de chasse, en forêt de Darbelay, entre Esserts-Blay et Grignon, l’un d’entre eux, un homme de 73 ans originaire du bassin albertvillois, a été pris d’un malaise cardiaque, au moment de monter dans sa voiture. Ses quatre compagnons de chasse ont immédiatement donné l’alerte et tenté de le réanimer, en vain. À leur arrivée, les hommes du Peloton de gendarmerie de haute montagne de Courchevel n’ont pu que constater le décès.
Accident de chasse : un homme reçoit une balle perdue dans le bras
Les pompiers ont été appelés, à 10 h 30, ce dimanche 13 décembre, pour secourir un homme qui a reçu une balle perdue dans un bras, à La Brosse Tempête à Domérat, lors d'une partie de chasse à laquelle il était extérieure. Il a été transporté au centre hospitalier de Montluçon.
L'homme, âgé, a été touché alors qu'il soignait des poules et des lapins sur son terrain. Il était à plus de 150 mètres du tir, selon la police. A près de 300 mètres d'après l'association communale de chasse de Domérat, qui faisait une battue au chevreuil. C'est un de ses membres qui a contacté les secours, selon nos informations. La thèse de l'accident est pour l'heure retenue par forces de l'ordre.
Trafic de passereaux dans les Bouches-du-Rhône
La LPO porte plainte pour capture à la glu et détention illégale d’espèces protégées.
Fin novembre, 3 individus ont été interpellés par les policiers de brigade de sûreté urbaine d'Arles (13), pris sur le fait en train de capturer des oiseaux d’espèces protégées. Les trafiquants utilisaient des gluaux (bâtonnets recouverts de glu) autorisés uniquement et de manière exceptionnelle et dérogatoire dans le cadre de la chasse de certains tendeurs à la glu pour capturer des grives et des merles.
Ce sont au total 80 oiseaux tous protégés : chardonnerets, verdiers, Pinsons du Nord, Serins cini, qui ont été capturés. Cela représente un « butin » estimé de 5 000 et 10 000€, certains oiseaux pouvant être vendus 150€ pièce.
La LPO porte plainte pour capture et détention illégale d’espèces protégées et se constitue partie civile dans cette nouvelle affaire de trafic de petits oiseaux.
D’ailleurs l’un des trafiquants, a déjà été condamné pour une affaire similaire en Corse.
À quelques semaines du passage de la loi biodiversité au Sénat et au moment même où Mr Lambert, député écologiste de PACA fait l’apologie de la chasse à la glu sur les réseaux sociaux, voici un bon exemple des abus de la chasse à la glu.
Une des raisons pour laquelle la LPO demande au Président de la République de mettre fin au massacre illégal des oiseaux familiers en faisant cesser ces pratiques cruelles non-sélectives et en faisant intégrer l’interdiction totale de la chasse à la glu dans la loi biodiversité.
Empoisonnement de buses : gain de cause du Gods en appel
Lundi, la cour d'appel de Poitiers a confirmé la condamnation d'un septuagénaire, reconnu coupable d'avoir volontairement empoisonné des appâts de viande, provoquant la mort de deux buses, espèce protégée. C'est la méthode que ce dernier était suspecté d'avoir employée pour empêcher que les rapaces ne viennent perturber des chasses privées organisées à Vasles.
Poursuivi par le Groupe ornithologique des Deux-Sèvres (Gods), l'homme avait été condamné en première instance par le tribunal de Niort à verser un euro à l'association, au titre des dommages et intérêts (NR du 22 novembre 2014). Mais ce jugement n'avait pas satisfait le Gods, qui réclamait une réparation intégrale du préjudice. Il avait alors interjeté appel et vient donc d'obtenir gain de cause. Le garde-chasse privé est condamné à lui verser 500 € (sur 2.500 € demandés) aux titres des dommages et intérêts et 1.000 € au titre des frais de justice engagés.
Polémique : ces Toulousains qui chassent le lion d'Afrique
Pendant une semaine, la réalisatrice Olivia Mokiejewski, fille de Jean-Pierre Mocky, a suivi six Toulousains partis à la chasse au lion, au buffle et au léopard.
Voilà tout juste deux mois que l'émission a été diffusée sur Canal + mais la polémique ne retombe toujours pas. Les milieux d'affaires toulousains font des gorges chaudes sur «Main basse sur la savane», un documentaire réalisé pour le magazine «Spécial investigations» et pour le magazine papier «L'Obs». La réalisatrice, Olivia Mokiejewski, y a filmé un groupe de six entrepreneurs «de la bourgeoisie toulousaine» selon ses propres mots partis à la chasse au grand fauve en Afrique. Quelques mois après le scandale mondial du braconnage du lion Cecil au Zimbabwe qui a mis un chasseur américain, dentiste de profession, au ban de la société, ces Toulousains se sont laissés filmer à visage découvert. «Ils ont accepté de témoigner peut-être parce que ce sont des chasseurs qui respectent les règles du pays hôte» tente d'expliquer la fille du célèbre réalisateur Jean-Pierre Mocky.
600 € par jour
On reconnaît ainsi Alain Ruiz, très connu à Colomiers car longtemps patron du bar les VI Nations et Bernard Gatimel, PDG de l'entreprise de bâtiment de Tournefeuille, GBMP. Le premier a «tiré» un lion pour la somme de 15 000 €; le second un léopard pour 12 000 € et une hyène pour 3 000 € détaille le reportage. «Un membre du groupe ne chassait pas car il n'avait pas les moyens» précise Olivia Mokiejewski. La passion de la chasse en Afrique devient en effet rapidement onéreuse : le séjour était facturé 600 euros par jour en incluant le logement, le guide et les repas. Il faut ajouter un droit d'abattage pour chaque animal. La réalisatrice de télévision engagée pour la cause animale avoue «avoir du mal à comprendre cette attitude» mais assure qu'ils «ont été réglos» avec la législation d'Afrique du Sud. «Leur chasse peut être jugée sur le plan moral mais elle était totalement légale. Ils font partie des 5 à 10 % des chasseurs qui font ça bien» relativise la réalisatrice.
Une traque de 45 km
Contacté, Bernard Gatimel confirme que la chasse respectait toutes les règles mais ne souhaite pas s'exprimer plus avant sur ce périple africain. Même son de cloche chez son partenaire d'armes, Alain Ruiz, qui ne s'est pourtant jamais caché d'être chasseur depuis plusieurs années notamment en Afrique. à l'origine, cette chasse aurait dû se dérouler au Zimbabwe mais pour des raisons de politique intérieure, l'organisateur du voyage a dû dérouter les Toulousains vers l'Afrique du Sud. Dans ce pays, ce type de safari s'effectue dans des grandes zones de savane grillagées. Les animaux ne peuvent pas s'échapper. Ainsi, la chasse d'un buffle a nécessité 45 kilomètres de traque pendant trois jours. «Ce n'était pas si facile que ça car ils étaient à pied mais tout se passe dans un gigantesque enclos» confirme Olivia Mokiejewski. Touché une première fois à l'épaule, le buffle a fui les chasseurs. Iil sera finalement abattu vingt kilomètres plus loin de trois autres balles.
L'importation des trophées de chasse sur la sellette
De ce genre de safari, les chasseurs toulousains rapportent plusieurs souvenirs. La photo de l'animal mort tout d'abord. Ce dernier est mis en scène : on essuie le sang et on place le corps de la bête de façon «à valoriser le chasseur qui pose à côté» explique la réalisatrice. Ensuite, les chasseurs se feront expédier dans quelques mois leurs trophées respectifs. Alain Ruiz, le plus expérimenté de la bande, raconte «avoir tout chassé» et collectionne une centaine de trophées. Toutefois, de plus en plus de compagnies aériennes refusent de transporter ces trophées afin de ne pas encourager les safaris et chasses en Afrique. Brigitte Bardot vient aussi de demander à Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, l'interdiction de leur importation pure et simple.
Saint-Prix : le maire s’insurge contre les chasseurs de sangliers
Avec la saison de la chasse revient la vague de mécontentement à Saint-Prix. Le maire (DLR) Jean-Pierre Enjalbert a envoyé ce mardi un courrier au préfet pour dénoncer « une chasse aux sangliers » qui a eu lieu ce matin même boulevard Armand Hayem (en limite de Montlignon) « hors du planning communiqué par l’ONF, sans information préalable et sans supervision. » L’élu s’insurge contre la présence d’hommes armés « à la limite des habitations et du centre de formation du CPCV qui reçoit de nombreuses personnes. » Ce n’est pas la première fois que les chasseurs agacent Jean-Pierre Enjalbert. En 2013, il avait déjà alerté la préfecture.
Côtes-d'Armor. Il tire sur un chasseur en voulant tuer un lapin
Un chasseur a été condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour avoir blessé un autre chasseur.
Le 18 octobre 2014, plusieurs hommes qui se connaissent depuis longtemps chassent ensemble à Pédernec. Soudain, l’un voit un lapin. Il arme son fusil. Manque de chance : il tire dans les jambes d’un autre chasseur qui se trouve à une dizaine de mètres de lui. Il le blesse grièvement comme l’atteste l’incapacité de travail supérieure à trois mois établie par un médecin.
« Je ne pouvais pas le voir »
Poursuivi ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour blessures involontaires, le tireur se souvient d’avoir entendu crier l’homme blessé. « Il était dans un creux sous un arbre, je ne pouvais pas le voir » se défend le prévenu. Il a été condamné à une amende de 2 000 € avec sursis, et à verser une provision de 5 000 € en attendant une expertise médicale.
Grave accident de chasse à Saint-Michel-les-Portes (Isère)
Un septuagénaire a été victime d'un grave accident de chasse à Saint-Michel-les-Portes, en Isère, peu avant 15 heures, ce jeudi 17 décembre.
L'accident s'est produit vers 14h50 dans le Trièves. Un homme âgé de 70 ans a été blessé à la cuisse gauche où il a subi un impact de balle. Il a été médicalisé par le SMUR et transporté par hélicoptère au service de déchocage du Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble. L'homme est blessé à l'artère fémorale et au fémur. Pour l'heure, son pronostic vital n'est pas déterminé.
L'individu, originaire de Roissard, a été touché accidentellement par la balle d'un de ses cinq compagnons de chasse, d'un tir manifestement parti trop loin. Il s'agit d'un impact par une balle Brenneke, un type de balle dédié à la chasse aux grands mammifères, notamment à la chasse aux sangliers.
L'accident s'est produit sur un territoire de chasse en campagne, dans un champ aux confins de Saint-Michel-les-Portes et Roissard.
La gendarmerie de Monestier-de-Clermont a ouvert une enquête. Les cinq compagnons de chasse de l'homme vont être auditionnés, leurs armes ont été saisies. Il s'agit d'un groupe de chasseurs chevronnés. "Ils n'ont jamais rencontré de problèmes avant cet incident", commente la gendarmerie.
Il chassait sans permis et sans autorisation
Un jeune homme de 25 ans a été condamné pour avoir chassé sans permis et sans autorisation, mais aussi pour avoir menacé de mort d’autres chasseurs.
Tribunal correctionnel de Blois
Le 22 septembre 2013, les agents de l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) sont alertés que des chasseurs se trouvent sur un terrain appartenant à Réseau ferré de France, à Danzé, où il est interdit de s'adonner à ce loisir. Les agents observent les individus et font appel aux gendarmes. Les chasseurs sont sur le départ quand les militaires arrivent. Dans le groupe, un seul homme, John, est formellement reconnu par les agents de l'ONCFS, à cause de ses vêtements.
Il comparaissait, la semaine dernière, devant le tribunal correctionnel, non seulement pour avoir chassé sans autorisation, mais aussi sans permis. A la barre, le jeune homme de 25 ans plaide la bonne foi. Il explique qu'il a « passé » son permis avec « un gars de Gien. » « Je lui ai donné 150 € et il m'a ramené le permis quelques jours plus tard. » La présidente, Maggy Deligeon, est dubitative. « Vous ne saviez pas qu'il fallait passer des examens pour avoir le permis ? » « Non, je ne savais pas. » « Mais vous êtes issu d'une famille de chasseurs… » John confirme qu'il ne savait pas.
Des menaces de mort contre d'autres chasseurs
Il déclare également qu'à Danzé, il n'était pas en action de chasse : « Je regardais les autres chasser. » Les agents de l'ONCFS affirment qu'il était en train de rabattre. Le jeune homme conteste formellement.
Tout comme il nie avoir proféré des menaces de mort à l'encontre de trois personnes de la société de chasse de Pezou, en octobre dernier. « Moi, j'ai pas peur de la prison. Moi, quand je sors, je reviens, je vous tue. Je vous mets une cartouche dans la tête, ça passera pour un accident de chasse », avait-il lancé à des membres du bureau de la société qui venait de refuser son adhésion. Une décision justifiée par le fait que le quota de chasseurs était atteint compte tenu du gibier et du périmètre de chasse. John avait également jeté une table et des chaises. S'il reconnaît ces faits-là, il nie en revanche les menaces.
« Il y a y une évolution positive dans ce dossier car il s'est conformé aux règles », souligne, en défense, Me Schéhérazade Bougrara, qui indique que son client a, depuis, passé le permis de chasse. Pour elle, « il s'agit d'un problème d'interprétation » dans ce dossier. « Il s'emporte, il dit des mots, dont il ne se souvient pas. Je considère que monsieur est doux comme un agneau. »
Ce n'est pas franchement l'avis de la vice-procureure, Delphine Amacher : « Monsieur ne supporte pas qu'on ne se soumette pas à ses désirs. Il est manifestement rétif à toute autorité, toute règle. » Elle a requis trois mois de prison avec sursis pour les faits de 2013 à Danzé et deux mois ferme pour ceux de 2015 à Pezou. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet.
Un homme grièvement blessé dans un accident de chasse à Thory
Un accident de chasse a fait un blessé grave, ce samedi 19 décembre, vers 10h30, à Thory.
Un homme a été grièvement blessé par balle lors d'un accident de chasse, survenu, ce samedi 19 décembre, vers 10h30, dans les bois de Thory. La victime, âgée de 47 ans et résidant à Island, un village proche de Thory, a été transporté au centre hospitalier d'Auxerre par les pompiers, arrivés rapidement sur les lieux.
Les gendarmes d'Avallon et la police de l'environnement sont sur place pour effectuer les premières constatations et déterminer les circonstances de l'accident. Une enquête a été ouverte.
Deux personnes ont été placées en garde à vue.
Donges : Les plombs avaient frôlé la tête d'un cycliste : un chasseur condamné
Depuis des années, le dimanche matin, un Dongeois faisait le tour du propriétaire à vélo et depuis des années, il avait autorisé son voisin à chasser sur ses terres. La semaine dernière, ils se sont retrouvés au tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, le chasseur à la barre, le propriétaire sur le banc des victimes.
Le président Kerhoas a exposé la scène de ce matin du 3 novembre 2013 :
"Vous levez un faisan, le coup de fusil part, c’est alors que sur la route, le propriétaire voit la gerbe de plombs lui passer au-dessus de la tête."
Propos acquiescés par la victime.
Fusil pas confisqué
S’en suit un dialogue cocasse entre voisins -chacun campant sur sa position- qui détend l’atmosphère de la salle d’audience. Le propriétaire n’a pas été blessé, néanmoins « j’attendais des excuses, que dalle ! ».
L’avocat de la Fédération des chasseurs de Loire-Atlantique s’est montré ferme :
"Monsieur chasse depuis 1977, il savait très bien qu’une route passait derrière la haie au-dessus de laquelle il a tiré, et ce n’est pas sa première infraction au règlement imparti aux chasseurs. En 2012, il a blessé légèrement un autre chasseur lors d’une battue aux renards, en tirant après le signal de fin de chasse, ce qui lui a valu trois suspensions de battues…"
Le chasseur de 59 ans a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 50 € d’amende. Mais son fusil n’a pas été confisqué, car dira le président Kerhoas, « on a considéré que la chasse fait vraiment partie de votre vie ». Entre la Fédération des chasseurs et son voisin, il devra verser la somme de 2 300 €.
Un chasseur manque sa cible et tire dans une halle
Un gendarme qui aime traquer le gibier durant son temps libre a cassé la vitre d'une entreprise en tirant sur un sanglier. Il a perdu son permis de chasse.
Une balle perdue a cassé le vitrage d'une halle en construction, le 1er décembre à Valeyres-sous-Rances (VD). Le projectile n'a fait que des dégâts matériels, mais il a provoqué des sueurs froides à l'un des ouvriers présents sur le chantier, rapporte «24 heures» dans son édition de vendredi. La balle provenait de l'arme d'un chasseur de 25 ans qui traquait un sanglier à un kilomètre de là. Si l'un de ses tirs a bien atteint sa cible, les deux autres ont continué leur course, indique le quotidien vaudois.
Gendarme de profession, le tireur fautif s'est immédiatement dénoncé à sa hiérarchie lorsque ses collègues policiers ont fait le lien entre le type de projectile retrouvé dans le vitrage de la halle et son groupe de chasseurs. Pour l'heure, il n'a pas été inquiété par la police cantonale. S'il ne risque rien sur le plan pénal dans la mesure où aucune plainte n'a été déposée, il a en revanche perdu son permis de chasse avec effet immédiat après avoir été dénoncé à la préfecture. Selon «24 heures», il s'agit là d'une sanction très rare.
Haute-Corse - Un homme décède lors d'une partie de chasse
Un homme âgé de 53 ans, est décédé samedi lors d'une partie de chasse sur la commune de San Lorenzu dans le Centre Corse, a-t-on appris auprès des services de secours.
Selon les éléments fournis par le Service départemental d'incendie et de secours de la Haute-Corse (SDIS 2B), il ne s'agirait pas d'un accident de chasse.
Les secours ont été alertés peu avant midi qu'un accident était survenu lors d'une battue impliquant un homme âgé d'une cinquantaine d'années. Les pompiers de Ponte-Leccia et l'hélicoptère médicalisé de la Sécurité civile de la Haute-Corse sont intervenus. Le médecin n'a pu que constater le décès de la victime.
La gendarmerie a été chargée de l'enquête.
Le Favril : un octogénaire retrouvé mort dans une pâture, la thèse de l’accident de chasse priviligiée
Dimanche, aux alentours de 13 heures, un homme a été retrouvé mort dans une pâture au Favril. Il s’agit d’un Favrilois, Henri Gosse, 83 ans, ancien agriculteur.
S’agissant du décès d’Henri Gosse et selon les premiers éléments de l’enquête, l’hypothèse accidentelle est la plus probable. Pour autant, des investigations sont en cours ainsi que des examens sous la direction du procureur de la République d’Avesnes-sur-Helpe. Henri Gosse est bien connu dans la commune où il vivait au lieu-dit la Goelle au Favril. En matinée, il s’en est allé faire son tour comme il a l’habitude de le faire. À travers les pâtures. « C’est le piégeur de la commune au Favril » précise Nathalie Monier, maire. Et de poursuivre : « Comme c’était la chasse, il avait pris son fusil. C’est en ne le voyant pas revenir que Bernadette Gosse, sa demi-soeur, s’est inquiétée. Le président de la chasse du Favril s’est mis en route pour le retrouver ». Le chasseur a alors parcouru les pâtures avec son véhicule tout terrain et c’est là qu’il a retrouvé Henri Gosse sans vie.
« Il a d’abord pensé à un malaise le voyant recroquevillé mais ensuite a vu le sang et a compris que ce n’était pas le cas » souligne la maire attristée quand elle a su la terrible nouvelle, Henri Gosse était apprécié dans la commune pour son dévouement : « On pense à un accident de chasse. Henri a peut-être voulu passer d’une pâture à une autre entre des barbelés ».
En sa qualité de premier magistrat de la commune, Nathalie Monier a été appelée aux alentours de 13 h 15 par les gendarmes qui souhaitaient obtenir des précisions sur le lieu-dit de La Goëlle. Puis, on l’a rappelée pour l’informer qu’Henri Gosse était décédé. « Il avait été à la tête d’une petite exploitation. C’est un homme qu’on n’entendait pas. C’est notre plus ancien chasseur. Il était toujours là présent pour donner un coup de main aux manifestations dans la commune. On a fait la révision des listes électorales. Il était là, toujours fort impliqué. Il avait tenu le bureau de vote pendant deux heures lors des élections. C’était un homme exceptionnel. Un monsieur toujours serviable » dit encore l’élue. Henri Gosse venait de vendre ses vaches.
Ce dimanche, ce sont les gendarmes de la communauté de brigade de Landrecies et ceux de la Brigade de recherches qui étaient sur place. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes du décès d’Henri Gosse réputé bon chasseur et prudent.
Haute-Garonne : un chasseur blesse accidentellement un collègue
Un chasseur a tiré sur un partenaire de chasse ce mardi lors d'une battue au chevreuil à Saint-Christaud en Haute-Garonne. Blessée au visage et à la cuisse, la victime, a été hospitalisée après un arrêt cardio-respiratoire.
Un chasseur a été blessé accidentellement par un collègue mardi 22 décembre vers 15h00 lors d'une battue aux chevreuils à Saint-Christaud, a-t-on appris auprès des gendarmes de la Haute-Garonne.
La victime a été blessée par des plombs à la cuisse et au visage et aurait fait un arrêt respiratoire, selon les gendarmes. Transportée au CHU de Toulouse-Rangueil, son pronostic vital serait engagé.
Une enquête de gendarmerie a été ouverte sur les circonstances de cet accident. La brigade de recherches de la gendarmerie de Muret et les techniciens en identification judiciaire de la gendarmerie ont procédé aux premières constatations.
Col d’Espréaux : un chasseur se tire une balle dans le pied en glissant
Un chasseur veynois âgé de 67 ans s’est tiré une balle dans le pied, ce mercredi vers 11h. L’accident s’est produit lors d’une battue, au col d’Espréaux, sur la commune de Châteauneuf-d’Oze. La victime a glissé et a tiré accidentellement dans sa chute. Pris en charge par les sapeurs-pompiers de Veynes et de Gandière, il a été évacué vers l’hôpital de Gap. Les gendarmes de Veynes sont également intervenus sur place.
Vandalisme et intimidation : le préfet interdit la chasse à Magland
Le préfet de la Haute-Savoie vient de décider de suspendre l’activité de la chasse, sur le territoire de l’association communale de chasse agréée de Magland, à compter du mercredi 23 décembre 2015 et jusqu’au lundi 31 octobre 2016 inclus.
Dans un communiqué, la préfecture de Haute-Savoie explique que cette décision fait suite à des "actes d’intimidation et de vandalisme à l’égard de deux agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) perpétrés par des membres de l’association communale de chasse agréée (ACCA) de Magland".
Selon nos informations, vendredi 18 décembre, les deux agents sont allés à la rencontre des membres de l'ACCA dans leur "cabane" de chasseurs et ce dans le cadre d'une enquête sur une infraction commise dans une réserve. Les esprits se seraient alors immédiatement échauffés. En ressortant, les agents de l'ONCFS ont découvert que les pneus de leur véhicule avaient été crevés.
Pronostic vital engagé pour un homme blessé dans un accident de chasse
Un chasseur d'une cinquantaine d'années a été blessé lors d'une battue au chevreuil lieu-dit "Rachat" à Saint-Christaud, en Haute-Garonne, mardi 22 décembre dans l'après-midi. Un changement soudain de poste serait une des causes de l'accident. La victime aurait fait un arrêt respiratoire et a été transportée par les pompiers sous escorte gendarmerie aux urgences de l'hôpital Rangueil. Son pronostic vital serait engagé. La brigade des recherches de la gendarmerie de Muret et les techniciens en identifications judiciaire de la gendarmerie (TIC) ont procédé aux constatations.
Il veut tuer un ours, mais abat son épouse
En octobre 2014, on apprenait la mort d'une Suissesse. La quadragénaire, originaire du canton de Zurich, avait été attaquée par un ours à son domicile, dans le Nord-Ouest canadien.
Le grizzli mâle adulte avait été abattu par le mari qui s'était empressé d'emmener son épouse à l'hôpital, où les médecins n'ont pu que constater son décès.
Le rapport d'autopsie, qui vient d'être publié, prouve que la Zurichoise n'a pas été tuée par le plantigrade, mais par une des balles que son époux a tirées pour la protéger de l'ours, rapporte le «Huffington Post».
La balle s'est logée dans sa poitrine
Son mari avait tiré plusieurs fois sur l'animal qui traînait sa femme dans les bois. Une des balles a ricoché sur un arbre avant de se loger dans la poitrine de la malheureuse.
Installé au Canada depuis 2006, le couple proposait des circuits touristiques à l'année dans cette région sauvage des montagnes Rocheuses, où il avait loué une maison. «Nous sommes encore sous le choc, avait déclaré en octobre 2014 le père de la défunte au site alémanique watson.ch. Ma fille et son conjoint ont été complètement surpris par l'ours. Ils n'attaquent en général que lorsqu'ils sont affamés.»
Au sud de Cherbourg, des coups de feu sur la RN13
Samedi 26 décembre, plusieurs coups de feu ont été tirés vers la RN13, à hauteur de Tollevast. Des balles seraient venues se loger dans le pare-brise d'un véhicule stationné sur le parking d'une jardinerie à proximité. Des hommes ont été interpellés. Explications.
Un incident qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques s'est produit samedi 26 décembre sur le parking d'une jardinerie situé au bord de la RN 13 à Tollevast, au sud de Cherbourg.
Le pare-brise vole en éclatsAprès avoir entendu une série de coups de feu, des clients ont vu le pare-brise arrière d'un véhicule exploser. La cause : un groupe de chasseurs qui tiraient sur des sangliers. Depuis, la photo du pare-brise en question circule sur Facebook.
Ils visaient des sangliers
A priori, les tireurs, qui se trouvaient dans un champ faisant face à la jardinerie, visaient un groupe de sangliers qui traversait la nationale. L'incident n'a fait aucune victime et les chasseurs ont rapidement été appréhendés par les gendarmes.
La gendarmerie de Cherbourg qui ne souhaite pas communiquer sur cette affaire indique cependant qu'une enquête est en cours.
Un accident de chasse à Saint-Crépin-de-Richemont (24)
Un sexagénaire a été blessé par balle au bras ce dimanche.
Un homme de 68 ans, victime d'un accident de chasse, a été pris en charge ce dimanche par les pompiers à Saint-Crépin-de-Richemont.
Les secours, sollicités vers 17 heures, ont pris en charge le sexagénaire blessé par balle au bras droit. La gravité de son état a nécessité son transfert avec l'hélicoptère du Samu à Périgueux.
Une enquête de la gendarmerie devra déterminer les circonstances de cet accident.
Dordogne : un chasseur blessé lors d'une battue aux sangliers
Un chasseur a été blessé dimanche 27 décembre lors d'une battue aux sangliers à Monsec en Périgord vert. L'homme âgé de 68 ans a été blessé au bras et transporté par hélicoptère à l'hôpital de Périgueux.
L'accident s'est produit dimanche en fin d'après-midi à Monsec, entre Brantôme et Nontron. La société de chasse de Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier organisait une battue aux sangliers dans des champs avec une quinzaine de chasseurs. Vers 17h15, alors que la battue était terminée, un chasseur a tiré à la carabine sur un sanglier qui a surgi. La balle a touché l'un de ses collègues qui se tenait en bordure d'une haie à plus de 300 mètres selon le président de la société de chasse, Pierre Brejassou.
Le chasseur a eu les tendons du bras sectionnés
La victime, un homme de 68 ans, originaire de Busserolles, a été blessé au bras droit. Il a immédiatement été transporté par hélicoptère à l'hôpital de Périgueux. Le sexagénaire qui a eu des tendons sectionnés a été opéré dans la nuit de dimanche à lundi.
Un tir de plus de 300 mètres
Toute la journée ce lundi, les gendarmes ont entendu les participants à la battue ainsi qu'un agent de l'ONF, l'office national des forêts, à titre d'expert. Les enquêteurs essayent d'en savoir plus sur les circonstances de l'accident. Ils cherchent notamment à comprendre comment la victime a pu être touchée par un tir de plus de 300 mètres.
Accident de chasse mortel en Corrèze
Un homme de 70 ans s'est accidentellement tiré une balle dans le genou, alors qu'il chassait la bécasse sur la commune d'Yssandon, au lieu-dit "les Termes". Il est mort, sur place, de ses blessures.
C'est le fils du septuagénaire, présent lors de la partie de chasse, qui a appelé les secours vers 11h30 ce lundi matin.
Les pompiers, arrivés sur place, ne sont pas parvenus à réanimer la victime, qui a succombé à un arrêt cardiaque après avoir perdu beaucoup de sang.
Chargé par un sanglier, un chasseur fait feu par accident
Accident de chasse sans gravité, hier midi, dans les environs de Courtenay. Un Icaunais de 28 ans a été légèrement blessé.
C’est un rabatteur, 28 ans lui aussi, qui a accidentellement actionné son arme. Chargé par un sanglier, il reculait quand sa carabine s’est prise dans des branchages. Et le coup de feu est parti. La balle s’est logée dans le sol, mais un petit éclat a touché le chasseur à l’arcade. Il a été hospitalisé par précaution.
L'accident a été déploré vers 15 heures au lieu dit Chicoy. Les jours de la victime ne sont pas en danger. Les premiers éléments laissent à penser à "un ricochet".
Un accident de chasse a été déploré lors d'une battue organisée ce mardi après-midi à Saint-Gor. Vers 15 heures, deux coups de feu ont été tiré et un chasseur de 74 ans a été atteint au visage, touché à une joue. Le retraité landais a été pris en charge par le Samu et transporté au centre hospitalier de Mont-de-Marsan mais ses jours ne sont pas en danger.
Sur place depuis 15h30, les enquêteurs de la gendarmerie ont commencé à auditionner les chasseurs potentiellement impliqués dans cet accident ainsi que le responsable de la battue. Les agents de l'Office national de chasse et de la faune sauvage (ONCFS) doivent également venir contrôler les conditions dans lesquelles cette chasse était organisée.
La victime, bien que consciente à l'arrivée des secours, n'a pas encore pu être interrogée et il est donc encore bien trop tôt pour savoir précisément ce qu'il s'est passé. "Les tous premiers éléments de nos constations laissent à penser à un ricochet", confiait néanmoins à 17h30 le commandant de la compagnie de Mont-de-Marsan, Christine Bouffière.
Chaque année, la chasse est intensifiée avant et pendant les fêtes.
Pour beaucoup, la fin de l’année est un moment pour se retrouver en famille ou entre amis. De profiter de quelques jours de repos et de passer de bons moments.
Néanmoins, certains passent les fêtes seuls ou pensent à des proches qui ne sont plus de ce monde.
Pour la plupart des animaux, les fêtes sont synonymes de mort. De leur mort.
Bien trop peu de personnes bannissent la viande de leur assiette. Les canards et les oies sont torturés pour le foie gras, un produit soit-disant d’excellence, reflétant pourtant uniquement la souffrance et la maladie.
Le mal-être, la douleur et une souffrance indescriptible se lisent sur le visage et dans le comportement de ces animaux.
Chaque année, la chasse est intensifiée avant et pendant les fêtes. Les animaux sauvages sont longuement chassés par les chiens, avant d’être blessés puis abattus.
Apeurés et paniqués par le hurlement de la meute à leur poursuite, ils vont tout tenter pour échapper à la mort.
A la ferme des rescapés, les fêtes sont des jours comme les autres. Nous soignons les animaux et luttons pour la vie.
Huit chèvres ont été sauvées et quelques dindes et lapins ont ainsi pu échapper au massacre perpétué à Noël. Mais tandis que nous soignions nos animaux, le dimanche 26 décembre, tout près de chez nous, les chasseurs ont tué des renards qui venaient chaque soir dans les prés des animaux de la Ferme des Rescapés.
Pendant près de deux heures, avant la tombée de la nuit, les chasseurs ont fait régner une ambiance de terreur.
Alors que chaque soir, on pouvait entendre aboyer les renards, depuis ce soir-là, c’est en silence que la nuit tombe. Considérés comme des nuisibles, ils ont été tués, comme des milliers d’autres animaux, pendant une fête qui devrait célébrer l’humanité et la paix.
Corrèze : un chasseur meurt en se tirant une cartouche dans le genou
Un accident de chasse est survenu ce lundi peu avant midi.
Un homme de 70 ans qui chassait la bécasse, seul, s'est accidentellement tiré une cartouche dans le genou, alors qu'il circulait dans un secteur escarpé et broussailleux sur la commune d'Yssandon (Corrèze).
L'homme n'a pu être ranimé par les pompiers intervenus sur place. Il a succombé à un arrêt cardiaque après avoir perdu beaucoup de sang.
En Normandie, la balle perdue des chasseurs se loge dans une voiture
Samedi 26 décembre 2015, cinq hommes chassaient quand une balle se serait logée dans le pare-brise d'un véhicule garé sur le parking d'une jardinerie, près de Cherbourg (Manche).
Un impact de balle sur le pare-brise d’une voiture garée sur un parking d’une jardinerie de Tollevast, près de Cherbourg (Manche), ce n’est pas banal. Une véritable frayeur pour les clients, samedi 26 décembre 2015. Cinq chasseurs en seraient à l’origine. Ils ont été auditionnés par la gendarmerie, l’un aurait reconnu être le tireur.
Un regrettable “accident”
Les hommes étaient en train de chasser le sanglier aux abords de la route Nationale 13 lorsque “l’accident” s’est produit. Ils ont été interrogés par les gendarmes de Beaumont-Hague, le lendemain. La thèse de l’accident est privilégiée.
Cela ne semble pas être un tir volontaire. Un seul impact de balle a été découvert sur le pare-brise de la voiture. L’incident n’a fait aucun blessé », indique la procureure de la République de Cherbourg, Emmanuelle Bochenek-Puren à Normandie-actu.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du tir.« Les cinq chasseurs ont été entendus pour mise en danger de la vie d’autrui. Désormais, il reste à savoir si ce tir relève de l’infraction au droit de la chasse ou non », explique la procureure. Pour le moment, les chasseurs ne font l’objet d’aucune poursuite.