Le papy a eu la gâchette facile. Le tribunal de grande instance d’Arras a condamné, lundi, un homme âgé de 80 ans à deux mois de prison avec sursis et une amende de 300 euros. Le soir du 9 avril dernier, il a tiré avec son fusil de chasse sur un chat qui passait dans son jardin, à Roclincourt, près d'Arras. L'animal âgé de quatre ans n'avait pas survécu.

Le vieil homme estimait que le félin importunait ses lapins, indique La Voix du Nord. La propriétaire du chat, une voisine, a porté plainte pour "sévices et acte de cruauté". La Fondation Brigitte Bardot s'est, elle, portée partie civile.

Un "tir en l'air pour faire peur"

Lors de l'audience, l'octogénaire a d'abord tenté d'évoquer un "tir en l'air pour faire peur" et des plombs perdus, mais il n'a pas réussi à convaincre la juge : "La première chose que vous faites en voyant ce chat, c’est de courir chercher votre fusil et de tirer ?, a-t-elle sermonné. En plein quartier résidentiel ? Et si ça avait été un enfant ?"

Selon un voisin, l'homme boit régulièrement de l'alcool durant la journée. Il devra verser 331 euros de dommages et intérêts à la propriétaire et 550 euros à la Fondation Brigitte Bardot. Le tribunal lui a aussi interdit de posséder un animal et ses armes lui ont été confisquées.

 

Un chasseur tire vers deux marcheuses

André, alerte sexagénaire, n'est pas là pour s'en laisser conter, ça se sent. Pourtant, il a frisé, sinon la correctionnelle, puisqu'il y est, mais la cour d'assises. Les faits se sont produits le 10 janvier dernier, lors d'une battue au sanglier à Vidou. Deux promeneuses, qui avaient emprunté un chemin où aucun panneau n'indiquait cette battue, ont eu la surprise de voir arriver, dans un champ attenant, une harde de sangliers visiblement pressés. On les comprend… La harde se déplace dans leur direction et c'est alors que les deux promeneuses entendent des coups de feu. Et des balles siffler à proximité. Elles se couchent au sol avec la peur de leur vie. Puis, la rafale terminée, elles vont à la rencontre du chasseur qui a tiré, lequel ne s'excuse pas le moins du monde. «Et pourquoi je l'aurais fait ? s'indigne-t-il. Je croyais qu'elles voulaient prendre le sanglier que j'avais tué en photo.» Il est encore plus étonné quand les gendarmes le convoquent et le placent en garde à vue. «Mais enfin, je n'ai tué personne.» Non, mais ça a bien failli, comme le lui a rappelé la présidente du tribunal, Élisabeth Gadoullet. «Vous avez vu les deux promeneuses et vous avez quand même tiré dans leur direction ?» André répond que oui, il les avait vues, «mais je n'ai pas tiré dans leur direction», indique-t-il, geste à l'appui, «et puis ça fait 50 ans que je chasse et je suis un bon tireur, je n'ai tiré que sur les cochons.» Et il est tellement bon tireur qu'il est obligé de faire feu à quatre reprises pour ne blesser qu'un seul sanglier. Qui finira par mourir, à une vingtaine de mètres de l'endroit où se trouvaient les promeneuses. Ce qui donnera lieu à débat. «Il faut savoir qu'un sanglier, quand il est touché, quitte de lui-même la harde, et part dans une autre direction, c'est ainsi. Cela prouve bien que je n'ai pas tiré vers les dames !» Un peu juste, mais il aura plus de mal à justifier la distance de tir. De son poste, il y avait, jusqu'à l'endroit où se trouvait la horde, entre 60 et 70 mètres. Or, en battue, il est vivement conseillé de faire un tir fichant, c'est-à-dire dirigé vers le sol, à un maximum de 30 m. «C'est ce que j'ai fait», s'insurge-t-il, un brin contradictoire avec ses précédentes déclarations, celles des deux promeneuses, qui assurent avoir entendu siffler les balles, et les constatations des gendarmes. Qu'importe, il n'en démord pas. Pas même quand le tribunal lui assène que de nombreux témoignages de chasseurs disent qu'il a la «gâchette facile». Il dément : «Des jalousies internes au milieu de la chasse».

En tout cas, Mme le procureur Servat a estimé qu'André n'avait pas «respecté les règles élémentaires de sécurité en battue et mis en danger la vie d'autrui», avant de requérir une peine de 3 mois de prison avec sursis et l'interdiction de détenir des armes pendant 1 à 2 ans. Me Rolfo a tenté de souligner la faiblesse des conclusions de l'enquête, «ce ne sont que des hypothèses, je demande la relaxe et la restitution de ses deux carabines saisies». Peine perdue sur ce dernier point, elles resteront confisquées, et si le tribunal n'a pas prononcé une peine de prison, il a prononcé le retrait de son permis de chasse et l'interdiction de le repasser avant 1 an. Sans doute la peine la plus adaptée…

 

Accident de chasse à Saint-Raphaël (24) : la mâchoire touchée par une balle

D’où venait le projectile ? Le tir était-il direct ou avait-il ricoché ? Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l'accident.

C'était dimanche après-midi. Une dizaine de chasseurs de la société de chasse de Saint-Raphaël, non loin d'Excideuil (24), participaient à une battue au sanglier. L'un d'eux a été touché à la mâchoire par un projectile.

Il a été transporté par ses proches à l'hôpital de Saint-Yrieix-la-Perche, en Haute-Vienne, mais c'est au centre hospitalier de Limoges que ce septuagénaire de Sainte-Trie a été opéré. Ces jours ne sont pas en danger.

Les enquêteurs de la gendarmerie de Saint-Martial-d'Albarède doivent maintenant tenter de déterminer les circonstances de cet accident. D'où venait le projectile ? S'agissait-il d'une balle de type Brenneke de calibre 12 mm ou seulement d'un éclat ? Le tir était-il direct ou avait-il ricoché ? Les militaires auront aussi à cœur de déterminer si les conditions de sécurité ont bien été respectées.

Hier, le président de la Fédération de chasse de la Dordogne, Michel Amblard, regrettait ce geste qui « aurait pu se terminer par un drame ». D'autant que la fédération multiplie « les formations. On leur martèle tant qu'on peut les règles de sécurité ».

 

Ariège: Un éleveur de moutons condamné pour avoir abattu un vautour fauve

Un éleveur de moutons qui avait abattu un vautour fauve, une espèce protégée, en avril 2014 à Saint-Félix-de-Rieutord (Ariège) a été condamné mardi à 1.500 euros d'amende et à des dommages et intérêts pour trois associations de protection de la faune.

Christian Derramond, 52 ans, a été reconnu coupable de «destruction d'espèce animale non domestique et protégée» ainsi que de détention d'arme sans déclaration, un fusil. Il a été condamné, conformément aux réquisitions du 30 septembre, à 7.500 euros d'amende dont 6.000 avec sursis.

Fusil confisqué

L'éleveur devra en outre verser 500 euros à chacune des associations parties civiles dans ce dossier: France Nature Environnement, le Comité écologique ariégeois et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Son fusil a été confisqué, et l’éleveur s’est vu interdire pendant un an de détenir une arme et de solliciter un permis de chasse.

Selon Christian Derramond, ce jugement «ne tient pas compte du contexte». Devant le tribunal, il a expliqué avoir simplement voulu effaroucher un groupe de vautours fauves après avoir, selon lui, subi sur ses bêtes plusieurs attaques de la part de ces charognards les semaines précédentes.

1.400 couples de vautours fauves en France

De nombreux éleveurs de la région soutiennent en effet que l'animal a changé ses habitudes et qu'il s'attaque désormais aussi à des animaux vivants. Une mission gouvernementale venue en Ariège en juin a réaffirmé les «positions scientifiques communément admises» selon lesquelles «le vautour fauve n'attaque les bêtes vivantes que si elles sont en situation de faiblesse», c'est-à-dire malades ou en train de mettre bas.

800 couples de vautours fauves vivent dans les Pyrénées françaises, 400 dans les Grands Causses et 200 dans les Alpes. Depuis 2007, la mission vautours a relevé 577 «dommages» (bêtes attaquées) sur toute la chaîne des Pyrénées, dont 90% dans les Pyrénées-Atlantiques.

 

Aude : 269 chasseurs contrôlés sur quatre opérations, 74 infractions relevées

La Fédération départementale des chasseurs de l'Aude a livré le bilan de quatre opérations de police menées conjointement avec la gendarmerie, l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), et la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Dans son communiqué, la Fédération rappelle son rôle de "mise en valeur du patrimoine cynégétique", de "protection et de gestion de la faune sauvage et de ses habitats", mais aussi sa mission de "défense de la chasse", des "intérêts de ses adhérents" et de "prévention" du braconnage".

Opérations en Piège-Lauragais et dans les vignes

C'est ainsi que la gendarmerie et les agents de développement de la Fédération ont collaboré pour quatre opérations, menées les 14 et 21 septembre dans les secteurs du Lauragais et de la Piège, et les 5 et 12 octobre, dans les vignes. Au total, 269 chasseurs ont été contrôlés, et  32 infractions constatées : 20 d'entre elles ont débouché sur des timbres-amendes, pour des infractions aux règles de sécurité (7), pour des défauts de cotisation du timbre grand gibier audois (9), des absences de pointage sur le carnet de prélvement (3) ou un défaut d'assurance. Deux PV pour chasse sur autrui, et dix compte-rendus pour des infractions aux règlements intérieurs des associations communales de chasse agréé (ACCA) ont également été accomplis.

Infractions aux règles de sécurité, chasse sans permis ou de nuit,...

Autres éléments à apporter au bilan des opérations, les 42 infractions relevées par l'ONCFS : 32 timbres-amendes pour des questions d'agrainage, de sécurité ou de prélèvement, et 10 PV de chasse réalisés pour chasse en temps prohibé, chasse de nuit ou chasse sans permis.

 

 Les chasseurs gestionnaires de la faune ou comment l’écologie a-t-elle été détournée…

Aujourd’hui les chasseurs se proclament fervents défenseurs de la Nature. Pourtant, et bien qu’ils soient désormais officiellement reconnus comme tels, leur impact sur l’environnement et leur mode de gestion de la faune est largement discutable…

La prédation du chasseur…
Les choix des chasseurs sont souvent bien loin d’une gestion écologique de la faune sauvage. En théorie, ils doivent veiller par leurs prélèvements au maintien de populations animales stables et saines. Ils remplaceraient en cela les prédateurs naturels, loups, ours et lynx par exemple. Mais si la prédation limite les populations en éliminant les individus les plus faibles, c’est loin d’être le choix privilégié des chasseurs, à l’affut d’une « belle bête » contre laquelle il aura fallu « lutter ». De plus, incapables de se substituer à un processus naturel, il apparait que les populations ne sont pas suffisamment impactées par ce type d’action. Et quand bien même ce serait le cas, il serait plus efficace et beaucoup moins cruel de mettre en place un programme de stérilisation des animaux. Eliminez un mâle dominant (un cerf par exemple) et il sera remplacé. Stérilisez-le et il empêchera les autres de se reproduire…

Gérer la faune pour mieux la chasser
Mais les chasseurs ne se contentent pas de tirer les animaux sauvages ou de piéger les dits « nuisibles ». Non, ces gestionnaires émérites renforcent aussi les populations existantes en réintroduisant des animaux d’élevage, du petit gibier en général. Car à force de les chasser, faisans et autres lapins de garenne voient leurs populations diminuer dans une proportion telle qu’elles ne nécessiteraient plus d’être chassées… Inconcevable ! Mais le pire est sans doute que ces animaux habitués à l’humain ne le craignent pas et ne fuient donc pas les fusils ! Et puisque l’incohérence n’a pas de limite, on incrimine les « nuisibles » dans la disparition du petit gibier, qui continue bien évidemment à être chassé. Quant aux dates d’ouverture et de fermeture de la chasse (voir réglementation), elles sont loin de mettre d’accord chasseurs et protecteurs de la nature ! Bien que ce soit de la survie des espèces qu’il est question, le principe de précaution n’est pas appliqué et nos francs tireurs tiennent à leurs quelques jours de « carton » supplémentaire. Envisager que la nature se régule d’elle-même est inconcevable pour les fervents chasseurs, grands écologues devant l’éternel…

Le chasseur-pollueur
Depuis juin 2006, et avec 6 ans de retard sur les recommandations européennes, la France a enfin interdit l’utilisation des cartouches au plomb dans les zones humides. Le plomb est très toxique et à l’origine d’une maladie : le saturnisme. Les oiseaux d’eau, habitués à ingérer des graviers, n’y distinguent pas les plombs. Ils meurent plus ou moins vite suivant la quantité avalée et présentent un risque élevé pour l’humain qui consommerait leur viande… Malheureusement, pour l’heure il reste autorisé ailleurs, y compris pour la pêche ! Mais la pollution liée à la chasse ne s’arrête pas là. Les amorces, qui permettent le tir, dégagent des métaux lourds tels que des vapeurs de mercure ! Et puis il y aussi les douilles des cartouches en plastiques qui sont bien loin d’être systématiquement ramassées… et les 4X4 bien sûr pour ramener le gibier !

Les chasseurs : des délinquants de l’environnement ?
Une étude particulièrement révélatrice réalisée par l’Observatoire de la Délinquance vient appuyer nos positions. Les statistiques publiées dans son rapport annuel 2007 et relatives aux infractions au droit de l’environnement sont sans appel : sur 16 677 « atteintes à la protection de la faune et de la flore », 9 073 concernent la chasse et 2156 la pêche ! Plus de la moitié des infractions sont donc imputables aux « gestionnaires » de la faune… dont les associations viennent d’être agréées au titre de la protection de la nature. Alors, quelle conclusion ?…

D’après l’Observatoire national de la délinquance : sur les 16.677 infractions classées dans la catégorie « atteinte à la protection de la faune et de la flore », plus de 9.000 concernent la chasse, contre 2.000 la pêche !

 

 Un chasseur de 71 ans blessé par balles à Urbanya

Bête accident de chasse dans ce village des Pyrénées-Orientales, au-dessus de Prades. Un participant n'a pas replié son arme, et le coup est parti.

Un homme de 71 ans a été blessé par balle ce mercredi après-midi dans le petit village d'Urbanya, au-dessus de Prades. Il a été touché à l'aine par une arme de calibre 12, et transporté à la clinique de Prades. Ses jours ne sont pas en danger.

Il s'agirait d'un accident de chasse, un de ses amis n'ayant pas désamorcé son fusil à la fin de la partie. Le coup serait parti tout seul au moment où il posait son arme. Le propriétaire du fusil, âgé de 67 ans, est en état de choc. Il a été transporté sur la clinique Saint-Pierre de Perpignan.

 
 

L’accident de chasse qui a blessé un homme de 57 ans, le 15 novembre à Puyoô, résulte d’un tir qui n’aurait pas dû être amorcé.

Difficile de dire si la balle a ricoché ou si elle a atteint directement la victime : gendarmes et chasseurs indiquent qu'elle n'a pas été retrouvée et n'a donc pas pu être examinée.

Voilà en tout cas un accident de chasse qui aurait pu très mal tourner. Le samedi 15 novembre, lors d'une battue aux sangliers sur la commune de Puyoô, un tir touche un chasseur de 57 ans dans le dos, avant de ressortir par l'abdomen, passant « à 1 centimètre de sa colonne vertébrale et 5 mm de son foie », selon Thierry Pignault, président de la société de chasse locale. Un véritable miraculé selon les médecins qui l'ont examiné.

« Le chasseur qui a tiré a commis une erreur, il le reconnaît », indique le responsable. « D'ailleurs il n'en a pas dormi pendant les nuits qui ont suivi l'accident. » L'homme en question, âgé de 77 ans « mais expérimenté et bon pied bon œil », précise Thierry Pignault, a fait feu dans un secteur interdit, « dans la traque », et non selon un angle de tir de 30° en arrière de la chasse, ainsi que le stipulent les consignes, rappelées ce jour-là comme avant chaque battue.

« Le sanglier était à environ 30 mètres : il a tiré une première fois, il l'a loupé, et au deuxième coup, c'est là que la balle aurait ricoché. » Et atteint un autre chasseur posté plus loin, qui a dû être évacué par hélicoptère vers l'hôpital de Pau, transpercé par la balle. Par miracle, l'accident ne lui a donc occasionné que des blessures légères.

« L'effet tube » en cause ?

« Dans la chasse au sanglier, il existe ce que l'on appelle ‘‘l'effet tube''», explique Xavier Horgassan, de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. « Il arrive que les chasseurs, passionnés, se laissent absorber par la traque, ce qui peut conduire à une sorte d'aveuglement : on ne voit plus que la bête. Le champ visuel est réduit et vous ne tenez plus compte de l'environnement. »

Est-ce ce qui s'est passé à Puyoô ? L'auteur du coup de feu n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Et le chasseur blessé n'a pas non plus voulu témoigner.

Ce dernier n'a jusqu'ici pas porté plainte. Le permis de chasse du tireur a été provisoirement retiré en attendant d'éventuelles suites judiciaires.

 

120 oiseaux braconnés dans le coffre

Les gardes forestiers ont interpellé, à Aoste en Italie, un homme de 51 ans, éleveur et commerçant d’animaux ailés, pour possession illicite de faune sauvage et détention d’animaux gardés dans des conditions inadéquates.

Les gardes ont surpris l’homme avec 120 petits oiseaux dans le coffre de sa voiture, dont 40 gros-becs, dix rouges-gorges, 13 fauvettes, 11 chardonnerets et d’autres espèces encore. Les oiseaux, transportés dans des conditions précaires, ont été saisis car l’homme ne possédait aucune autorisation pour leur détention.

Après avoir été confiés au Centre de récupération des animaux sauvages, les oiseaux ont été libérés. Les éléments en possession du corps forestier font estimer que les oiseaux ont été capturés dans la nature, qu’ils proviennent du braconnage hors de la vallée, et qu’ils ont été achetés pour alimenter le commerce clandestin. L’homme avait déjà été poursuivi pour la détention d’un hibou royal en cage, dans des conditions inadéquates.

 

Un chasseur condamné à un an de prison avec sursis

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (51). Un chasseur a été condamné pour avoir tué son voisin de chasse lors d’une battue à Heiltz-L’Evêque. Mais la victime, elle, avait consommé de l’alcool.

Un an de prison avec sursis. C’est la peine à laquelle le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne a condamné Rémy Martial, un habitant de Heiltz-l’Évêque, pour avoir été reconnu coupable d’homicide involontaire lors d’une action de chasse. L’affaire avait été renvoyée à la barre de la juridiction, le 5 novembre dernier, mais sa décision avait été mise en délibéré. Elle a été rendue mercredi.

Ce chasseur de 58 ans s’est vu également retirer son permis de chasse auquel il ne pourra plus prétendre pendant une durée de 5 ans. Le tribunal a toutefois considéré qu’il n’était pas entièrement responsable d’un point de vue pénal, la victime ayant été sous l’emprise de l’alcool le jour des faits. Il devra néanmoins indemniser les 7 parties civiles à hauteur de plus de 67000 euros au total.

Les faits remontent à un peu plus de deux ans. Le 28 octobre 2012, au cours d’une battue organisée dans les bois de Heiltz-l’Evêque, Jim Pano, un chasseur expérimenté de 32 ans, avait été tué d’une balle de type Brenneke en plein cœur. Invité par un membre de la société de chasse locale, il faisait partie des rabatteurs qui progressaient en sous-bois sur la ligne de traque, tout comme Rémy Martial, son voisin direct placé à sa gauche.

Mais en voulant abattre un chevreuil, ce dernier avait alors tiré dans un mouvement de rotation sans respecter l’angle maximal de 30º qui lui avait été imposé et sans déclencher non plus un tir fichant, orienté du haut vers le bas. Un manquement manifeste aux obligations de sécurité et de prudence.

Aussi, ayant manqué l’animal qui venait de franchir la ligne de traque, la balle avait-elle atteint Jim Pano qui se trouvait, pour une raison inconnue, plusieurs mètres en retrait de l’alignement. Ignorant sa position au moment du tir, Rémy Martial, lui, n’aurait cependant jamais dû tirer. Ce qu’il ne pourra désormais plus faire au cours de ces cinq prochaines années.

 

Des chats victimes de tirs de chasseurs ?

Pooka vient d’être opérée. Cette chatte de 4 ans et demi a évité de peu l’amputation de la patte droite. Mais elle n’y coupera pas si la broche que le vétérinaire lui a posée provoque des complications.

Il y a quinze jours, l’animal a reçu une balle qui lui a traversé le corps de part en part, pulvérisant sa patte avant de ressortir par le poumon gauche. C’était aux Abadous, un quartier campagnard du sud-ouest de Gap. « Je suis sûre que ça s’est passé dans le quartier, parce qu’elle ne s’est pas absentée longtemps », raconte Agathe Rago, sa maîtresse.

Renseignement pris auprès de chasseurs, « c’est du 22 long rifle, une balle pour tirer le sanglier, le chamois ». Agathe Rago était dehors l’après-midi en question, ainsi que deux autres personnes. Aucune des trois n’a rien entendu. « Ils peuvent mettre un silencieux sur ce genre de fusil » en déduit-elle.

Écœurée, la Gapençaise a porté plainte au commissariat pour sévices graves et acte de cruauté. « Un chat noir, ça ne se confond pas. Il faisait beau, ce jour-là. Et le 22 long rifle, c’est trop précis pour être une balle perdue. C’est petit de tirer sur un chat. »

Alertée, la responsable des maltraitances à la SPA sud-alpine n’a pas été surprise. « Malheureusement, c’est récurrent en période de chasse. Mais entre les chats errants et les gens qui ne nous appellent pas, c’est difficile de savoir combien il y en a. » En novembre 2013, rapporte-t-elle, deux chiens sont morts, deux autres ont été blessés à Saint-Julien-en-Champsaur. « Ça n’aboutit jamais, parce qu’il faut trouver le chasseur. On a parfois des doutes, mais pas de preuves. »

 

Mortelle partie de chasse à Saint-Amand: il succombe sans doute à une crise cardiaque

La partie de chasse tirait à sa fin ce samedi vers 17heures dans un secteur boisé du chemin des Hamaïdes, à Saint-Amand-les-Eaux, lorsqu’un chasseur s’est écroulé.

Ce sont ses compagnons de chasse qui ont prévenu les secours. Sur les lieux, les sapeurs-pompiers de la cité thermale ainsi que les médecins du SMUR de Valenciennes n’ont pu que constater le décès. L’homme, ayant entre trente-cinq et quarante ans, avait selon toute vraisemblance succombé à une crise cardiaque.

 

Hommage à Dame Nature version Arc-En-Barrois

2014 : méfaits de la mafia de la chasse

 

 Accident de chasse mortel pour un jeune homme de 29 ans

Un accident mortel de chasse s'est produit ce dimanche, vers 12 h 15, sur la commune de Chaudon-Norante, à une dizaine de kilomètres au sud de Digne-les-Bains. Un homme de 29 ans, originaire de la commune, a été mortellement blessé par le tir de l'un de ses compagnons de chasse. Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime était en train de remonter du fond d'un vallon un sanglier abattu au cours de la matinée de chasse lorsqu'il a été touché.

Un équipage du PGHM de Jausiers à bord de l'hélicoptère du détachement aérien de la gendarmerie de Digne-les-Bains, ainsi que des gendarmes de la communauté de brigades de Mézel sont intervenus sur les lieux. Une enquête, confiée aux gendarmes de Mézel, a été ouverte par le Parquet de Digne. La piste accidentelle est privilégiée.

 

Un chasseur blessé par balle lors d'une battue

Ce dimanche après-midi, un accident de chasse s’est produit lors d’une battue, sur la commune de Nouic.
Un chasseur a été blessé au mollet par une balle. Il a été transporté par les secours au CHU de Limoges et une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les causes de cet accident de chasse.
 
 

 Arengosse : un an de prison avec sursis pour le chasseur de 87 ans

Reconnu coupable de l'homicide involontaire du 3 novembre 2012, lors d'une battue au sanglier, Gaston Dayon ne pourra pas solliciter de nouveau permis de chasse pendant cinq an.

Gaston Dayon est bien le tireur du coup de feu responsable de la mort de Michel Sanchez, 62 ans, le 3 novembre 2012 au matin, lors d'une battue au sanglier organisée sur le territoire d'Arrengosse.

Les juges l'ont confirmé sans ricochet en condamnant ce mardi après-midi le chasseur de 87 ans à une année d'emprisonnement avec sursis. Cette peine principale s'accompagne d'une annulation de son permis de chasser, avec interdiction de le solliciter à nouveau pendant une durée minimale de cinq ans.

Indemnisation à la fédération

Cet octogénaire qui voit mal et n'entend presque rien devra en outre verser 1 euro symbolique de dommages et intérêts à la Fédération départementale des chasseurs landais, et 700 euros au titre de ses frais d'avocats (l'audience sur intérêts civils est prévue en février, NDLR).

Clément, le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan a accordé la restitution du fusil de chasse à l'auteur de l'homicide involontaire .

 

Bordes (64) : le chien d'une promeneuse abattu par un chasseur ?

Une grand-mère de 79 ans a déposé plainte vendredi après le décès de son labrador.

L'accident a eu lieu vendredi midi en haut du bois de Bordes. Une promeneuse de 79 ans a vu s'échapper son labrador au loin à la rencontre d'un autre chien. "Un chien noir et blanc avec une clochette", d'après le petit-fils qui rapporte les mots de sa grand-mère.

"Il est allé à sa rencontre tranquillement quand soudain, un coup de feu a retenti dans le bois, raconte encore le petit-fils. Simba a fait demi-tour pour retourner près de ma grand-mère. Il était criblé de plombs à la tête et sur les membres inférieurs".

"Aujourd'hui, ma grand-mère est dans un état de tristesse immense"

La promeneuse a crié à l'aide afin que le tireur l'aide à amener le chien chez le vétérinaire. Mais personne n'est venu. La grand-mère est finalement parvenue à ramener son chien à la voiture puis l'a transporté chez le vétérinaire. Où le labrador est décédé.

Un appel à témoins

La propriétaire a porté plainte à la gendarmerie de Nay. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du ou des coups de feu qui ont tué le chien. 

"Aujourd'hui ma grand-mère est dans un état de tristesse immense", confie son petit-fils. Lequel espère que l'auteur du coup de feu ou d'éventuels témoins viendront expliquer l'accident.

Toute personne susceptible d'aiguiller les gendarmes dans leur enquête est invitée à contacter la gendarmerie de Nay au  05 59 13 22 40. La Fondation Brigitte Bardot indique que dans l'hypothèse d'un procès, elle se porterait partie civile pour soutenir la plaignante.

 

Sept braconniers présumés interpellés en Creuse

les gendarmes de Bourganeuf aidés de l'office national de la chasse affirment avoir démantelé un réseau de braconniers. Sept hommes, majoritairement originaires du département, ont été interpellés pour des actes de braconnage perpétrés dans le sud de la Creuse depuis l'été 2013.

Les enquêteurs ont saisi des fusils, des cartouches ainsi que des trophées. Cerfs, daims et chevreuils auraient été victimes de ces tireurs chevronnés qui agissaient la nuit à bord d'un véhicule très éclairé. Les auteurs encourent au maximum des peines de quatre ans de prison et de 60.000 euros d'amende.

Différents éléments laissent à penser qu'il y avait un trafic de trophées là-dessous, d'autant que les prévenus sont appelés des nemrods, des tireurs chevronnés. Comme de coutume, la fédération des chasseurs de la Creuse va se porter partie civile. Son président Jean-François Ruinaud avait eu vent de cette affaire dès l'été 2013

Les plus beaux trophées de chasse peuvent se vendre plusieurs milliers d'euros.

 

Landes : le chasseur d'ortolans à la barre

Le chasseur d’ortolans pris la main dans la matole en 2012, chez lui, à Sanguinet, a plaidé ce jeudi « la passion ». Avec aplomb….

'audience correctionnelle montoise de ce jeudi promettait d'être colorée. Il était question de chasse prohibée d'ortolans. Et le natif du Gers pris en novembre 2012 en flagrant délit de braconnage, chez lui, à la frontière de Sanguinet et du Teich (33), avait déjà estomaqué les juges, il y a deux mois, en refusant de revenir à la barre fin novembre pour cause de… chasse à la bécasse !

Promesse tenue. Béret gascon toujours aussi solidement fixé au-dessus de sa barbe mal rasée, le chasseur de 58 ans avance toujours sans avocat. Pourquoi donc en aurait-il pris, lui, l'autoproclamé « responsable de la chasse à l'ortolan à Sanguinet » ? Le chef d'entreprise écoute la prévention : capture et détention d'espèce protégée, chasse à l'aide d'un moyen interdit, et chasse en dehors des périodes de chasse. Mais il feint de ne pas saisir ce qui lui est reproché.

"Ils n'ont rien à faire dans une cage"

L'homme aux 39 matoles a par contre un grief à faire valoir au sujet de l'intervention des gardes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage : « Vous vous rendez compte M. le juge, ils m'ont relâché mes petits oiseaux (les appelants, NDLR). Ils en ont même blessé un. » Réponse du magistrat : « Et ils ont bien fait. Vous dites que vous aimez ces oiseaux, dans ce cas, ils n'ont rien à faire dans une cage. »

Un travail de pédagogie s'engage. De patience aussi. Juge, avocat de la Sepanso et de la Lige de protection des oiseaux (LPO) puis vice-procureur, s'appliquent à rappeler que cette espèce est protégée et que cette chasse est interdite en France depuis 1999. Le prévenu sort sa carte de l'union landaise des chasses traditionnelles, la présente au juge, et s'étonne. « Pourtant je vais aux réunions tous les ans et ils nous donnent le droit de chasser… »

« Je comprends que ça vous fait de la peine qu'on vous confisque ces passereaux et je connais les us et coutumes d'ici. Je suis moi-même un vieux landais, un chasseur aussi, mais c'est interdit », répète le juge Augey.

"Vous n'allez quand même pas m'interdire de chasser ? "

Le prévenu se croit au bistrot et s'enorgueillit sans filet de sa « passion ». « Ça fait quarante ans que je chasse les ortolans, confie-t-il avec aplomb, mais cette année j'en ai mangé que quatre. » C'en est trop pour l'avocate des associations de protection de l'environnement, qui demande 3 600 euros pour le préjudice matériel et 17 000 euros pour l'aspect moral (15 000 pour la LPO, 2 000 pour la Sepanso).

À son tour, le ministère public réclame une amende de 1 000 euros, dont 500 euros avec sursis, deux contraventions de 150 euros et surtout le retrait de son permis de chasse avec interdiction de le repasser pendant six mois.

« Vous n'allez quand même pas m'interdire de chasser ? Vous ne pouvez pas faire ça ! », s'offusque le Gascon. Délibéré le 18 décembre.

 

Vias: Un homme blesssé par balles avec un fusil de chasse

A Vias, entre Béziers et Agde, un homme blessé par balles a appelé les secours alors qu'il se trouvait  rue du 19-août-1944 et

venait de recevoir une balle tirée vraisemblablement d'un fusil de chasse. L'homme était inconscient à l'arrivée des secours. Transféré à l'hôpital de Montpellier son pronostic vital est engagé. Un témoin a vu trois hommes s'enfuir. La gendarmerie est chargée de l'enquête. (source le midi lbire)

 

Landes : il rate sa cible et sa balle finit dans la vitre d'une entreprise

C'est un chasseur de 67 ans, qui serait à l'origine du tir

Les employés de l'entreprise 2AI, à Vielle-Saint-Girons, ont dû avoir une belle frayeur jeudi matin, après qu'une balle est venue se ficher dans une des vitres de leurs locaux.

Aucun blessé n'est à déplorer, mais la gendarmerie et l'Office national de la chasse ont ouvert une enquête.

Selon ses premiers éléments, c'est un chasseur, âgé de 67 ans, qui serait à l'origine du tir. Il était à l'affût de petits gibiers, quand un sanglier a déboulé à la lisière de la forêt. Le sexagénaire a changé de munitions et tiré entre le bois et les habitations. La balle aurait ricoché sur une souche avant de finir sa trajectoire ratée dans le bâtiment de l'entreprise voisine.

 

 Biterrois : il chasse le sanglier en auto et au petit plomb

Parti chasser le lapin, le sexagénaire tombe sur des sangliers. Il en blesse un et le poursuit à bord de sa voiture.

La voiture suivait le sanglier blessé, le 14 décembre 2013, en bordure de l'A75 et de la nationale 9. Un automobiliste, choqué, alerte la gendarmerie. Les militaires retrouvent le chasseur, fusil à la main, en train d'essayer d'achever l'animal. Il faudra écourter l'agonie de la bête et l'achever. Le nemrod, âgé de 61 ans, explique à la barre qu'il ne chassait pas en voiture, ce qui est strictement interdit. Et de raconter son périple.

Parti faire du lapin avec sa chienne d'un an, ils se retrouvent face à une dizaine de sangliers. "Ils sont tous partis sauf un qui s'est retourné contre mon chien et l'a chargé, je n'allais pas le laisser tuer quand même". Alors le Viassois épaule son fusil et tire au petit plomb. Seconde infraction à la législation, pour utilisation de munitions non adaptées au gibier. Le sanglier, touché se traîne, poursuivi par la chienne.

Le fusil n'est pas déclaré

Comme il doit subir une intervention chirurgicale deux jours plus tard et n'est pas au mieux de sa forme, le sexagénaire remonte dans sa voiture et démarre à leur suite. "Je ne suivais pas le sanglier, je suivais ma chienne. Quand elle lève un gibier, allez donc la faire revenir !". On découvre que le retraité, déjà sous le coup de ces deux contraventions, n'a pas déclaré son arme, un délit cette fois. "Je l'ai acheté chez un armurier qui devait se charger des papiers", explique le prévenu.

La fédération de chasse de l'Hérault s'est constituée partie civile. "Nous le faisons dès qu'il y a infraction et c'est utile face à ces comportements, déclare l'avocat, il chasse depuis 30 ans et croit encore qu'on peut tuer le sanglier au plomb de 8 ! Je suis atterré de voir qu'il ne connaît pas les régies élémentaires de ce sport dangereux. Il a de grosses difficultés de santé et n'est plus en capacité de chasser. Pour sa sécurité et celle des autres, il faut qu'il arrête !". Elle réclame 1 000 € d'amende et 500 € de frais de justice.

Le vice-procureur s'en rapporte à la décision du tribunal correctionnel : "Chaque année, on compte quelque vingt décès dus à la chasse et il s'agit d'un ami qui tue son copain, d'un père qui tue son fils ou l'inverse, ces accidents sont particulièrement dramatiques".

L'avocat de la Défense plaide la relaxe.

Il n'a pas été suivi par le tribunal qui a condamné le prévenu à 500 € d'amende avec sursis pour l'acquisition non autorisée d'arme, 150 € pour la chasse avec la voiture et 100 € pour les munitions interdites. Il a prononcé les trois interdictions obligatoires dès qu'il y a condamnation en matière de chasse : la détention d'une arme soumise à autorisation pendant 3 ans, le retrait du permis de chasse pendant 5 ans et la confiscation du fusil. L'homme doit payer 600€ à la fédération de chasse.

 

Aix : la chasse aux lapins interrompt le trafic TGV

FAIT DIVERS – La circulation d’un TGV entre Paris et Marseille a dû être interrompue pendant une demi-heure jeudi matin à hauteur d’Aix-en-Provence en raison de tirs de plombs sur des agents SNCF.

Plus de peur que de mal, mais le coup n’est pas passé très loin. Jeudi matin, vers 10 h 30, des agents d’équipement de la SNCF en pleine vérification de voies au nord d’Aix-en-Provence ont fait arrêter la circulation d’un TGV à la suite à des tirs de plombs au-dessus de leurs têtes.

"Ils n’ont heureusement pas été touchés mais pas mesure de sécurité et pour vérifier d’où venaient les tirs, le TGV en provenance de Paris a été arrêté pendant une demi-heure", nous indique la SNCF.

Une zone de chasse non loin de là

Tirs d’un déséquilibré ? Jeunes en mal de sensations fortes ? Pas du tout. Il s’agissait en fait de plombs de chasseurs qui poursuivaient un lapin précise le site Internet de France 3 Paca.

Les chasseurs n’auraient dont pas visé directement les agents de la SNCF qui s’en tirent sans dommage mais avec une belle frayeur.
 
 
 

Les chasseurs n'étaient pas à la fête lors de la dernière audience du tribunal de police de Castelsarrasin. La présidente Vanessa Maury et le substitut du procureur Mathias Marchand qui représentait le ministère public, avaient à juger plusieurs affaires de chasses prohibées pour lesquelles la fédération des chasseurs de Tarn-et-Garonne avait déposé plainte.

Un piège-trappe empêchant la sortie des sangliers

À la barre assisté de son avocat Me Jean-Claude Delrieu, Sébastien S., 43 ans, arrive en boitant et le visage renfrogné. Dénoncé par une lettre anonyme transmise à la fédération de chasse, le quadragénaire n'encaisse ni d'avoir été dénoncé, ni les infractions relevées par les gardes-chasse qui ont établi un procès-verbal constatant l'installation d'un piège à trappe sur un parc clôturé de 10 hectares à Dieupentale servant d'entraînement aux chiens de chasse. «Vous aviez été condamné à une composition pénale de deux fois 250 euros que vous avez contestée, c'est ce qui vous amène aujourd'hui devant ce tribunal», indiquait la juge Vanessa Maury qui comme le ministère public, était bien en peine de comprendre l'opposition de ce justiciable obstruant son audience.

«Les gardes-chasse ont bien noté qu'il y avait des trous dans la clôture du parc et que celle-ci n'était pas électrifiée, c'est la raison pour laquelle je conteste leurs procès-verbaux», clamait avec insistance le chasseur qui niait aussi l'usage de ce parc pour organiser des parties de chasses privées. La législation prohibant tout système piégeant ou empêchant les animaux sauvages, notamment les sangliers, d'aller et venir à leur guise. «Cela fait 20 ans que cette trappe a été installée et que je loue les lieux pour 200 € par mois pour promener essentiellement mes chiens.» Et la juge de l'interrompre : «Et l'annonce sur le Boncoin qui mentionnerait que vous organisez des parties de chasses privées ?»

«Les sangliers sont-ils une espèce rare ?»

Visiblement irrité, le Dieupentalais répondait du tac au tac à la magistrate : «Les agents de l'ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage) ont-ils trouvé cette prétendue annonce ? En avez-vous une copie ? Je sais pourquoi, j'ai été dénoncé et par qui !» À nouveau interrompu par la juge, cette dernière recentrait les débats : «Revenons au sujet, c'est vous qui avez enlevé la trappe ?» Et ce dernier d'avouer : «Je ne voulais pas que l'on dise que c'est moi qui l'avais placée, c'est bien moi qui ai supprimé cette trappe…» Me Delrieu reprenait le flambeau de son client en interrogeant l'agent de l'ONCFS présent sur le banc des victimes : «Le sanglier est-il une espèce rare dans le Tarn-et-Garonne ?» L'agent répondant par la négative, l'avocat poursuivait sa plaidoirie : «Les affaires de chasse prennent toujours chez nous des proportions irrationnelles. D'ailleurs, le procès-verbal établi devrait apporter la preuve d'une étanchéité parfaite alors qu'il y avait des trous dans tout le parc. C'est donc la preuve qu'il n'y avait pas de piège. Enfin, on devrait plutôt payer les chasseurs pour tuer les sangliers qui coûtent des millions d'euros de dégâts chaque année au pays, et les agents de l'ONCFS devraient plutôt consacrer leur temps à autre chose que la préservation de ces nuisibles. C'est la raison pour laquelle, je plaide la relaxe de mon client.» Une position que ne partageait pas le substitut du procureur Mathias Marchand : «Au départ, cette trappe a bien été placée pour piéger les animaux et que l'on ne vienne pas nous dire qu'elle était inopérante. L'élément de piège est caractérisé quelle que soit l'espèce protégée ou pas comme le sanglier. C'est la raison pour laquelle je demande deux amendes de 250 € sans pour autant demander comme je pourrais le faire la suspension du permis de chasse.» L'affaire a été mise en délibéré au 14 janvier prochain.

Relaxé au bénéfice du doute…

Également entendu dans une affaire de chasse sur Durfort-Lacapelette, Hubert B., 62 ans, représenté par Me Luc Fiorina, aura eu plus de chance que son confrère de Dieupentale. Dénoncé, lui aussi, pour avoir abattu un sanglier hors du cadre d'une battue, l'audience allait vite faire apparaître que le sexagénaire, après moult détails, n'avait pas tué l'animal mais l'avait juste dépecé. «Mais qui l'a tué ?» s'exclamait exaspérer le substitut du procureur qui réclamait l'identité du chasseur. «Je le connais, mais je ne dirais pas qui il s'agit pour qu'il n'écope d'une amende…» lâchait en souriant Hubert. «C'est vraiment peu glorieux, Monsieur, de couvrir des actes illégaux» tonnait Mathias Marchand qui devait se rendre à l'évidence que cette affaire devait tourner court en réclamant dans son réquisitoire l'acquittement du Dufortais. Une décision de relaxe qui était suivie par la juge «au bénéfice du doute et en l'absence d'élément sur la mort du sanglier.»

 

 L’AFSA et l’ASPAS stoppent enfin la chasse en Guadeloupe d’un oiseau mondialement menacé

Par une ordonnance du 11 décembre 2014, le Tribunal administratif de Basse-Terre, saisi par l’ASFA (L’Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la Faune des Antilles) et l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), a suspendu en urgence la chasse de la Grive à pieds jaunes en Guadeloupe, espèce menacée inscrite sur les listes rouges nationale et mondiale de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). 

Enfin. Depuis dix ans, l’ASFA alertait régulièrement les pouvoirs publics sur le mauvais état de conservation de cette grive. En vain. Cette espèce est pourtant classée « Vulnérable » par l’UICN, ce qui signifie que ses populations présentent un risque élevé d’extinction. Cette espèce endémique des Petites Antilles possède une aire de répartition mondiale très restreinte, puisqu’elle n’est présente que sur 4 îles (Montserrat, Guadeloupe, Dominique, et Sainte-Lucie d’où elle aurait récemment disparu). Elle n’existe nulle part ailleurs au monde ! Ses populations sont d’autant plus sensibles aux prélèvements et autres perturbations. C’est pourquoi, l’espèce bénéficie d’une protection légale forte sur son aire de répartition sauf en Guadeloupe où l’État français en autorise la chasse (1).Le code de l’environnement prévoit que la chasse d’une espèce peut être interdite « en vue de la reconstitution des populations ». Ces dernières années, la préfète de la Guadeloupe avait consenti à fixer un nombre maximum de spécimens à prélever par chaque chasseur. Mais ce « quota » trop élevé était inadapté au statut de l’espèce et ne bénéficiait en outre d’aucun moyen de contrôle.

Nos associations, l’une antillaise et l’autre métropolitaine, se félicitent de leur travail commun, qui oblige les représentants de l’État en Guadeloupe à mieux préserver cet élément exceptionnel et irremplaçable de notre patrimoine naturel. En effet, il est de leur devoir de veiller à ce que la chasse soit correctement encadrée et adaptée au statut des espèces, en premier lieu les plus fragiles.

Le combat continue en Guadeloupe, où l’on chasse toujours sans Schéma Départemental de Gestion Cynégétique approuvé, où les soi-disant Prélèvements Maximaux Autorisés (PMA) sont sans dispositif obligatoire de marquage des animaux, sans système de poinçonnement, et sans objectif précis… bref, illégaux en tous points !

(1) Et même sa destruction puisque la préfète de Guadeloupe avait également autorisé son abattage dans les zones contaminées par le chlordécone, tout en interdisant sa consommation. Au risque d’anéantir toute possibilité de restauration des populations de grives contaminées par ce pesticide organochloré perturbateur endocrinien et reprotoxique chez les oiseaux.

 

Charente : elle renverse un chien, son propriétaire, un chasseur, lui tire dessus

Les faits se sont déroulés samedi entre Courbillac et Mareuil, où une jeune automobiliste avait malencontreusement percuté un chien de chasse.

Est-ce encore un accident de chasse ou un fait de violence volontaire avec usage d'une arme ? Ce samedi 13 décembre, vers 15h30, une jeune femme de 20 ans roule sur une petite route de campagne, entre Courbillac et Mareuil, près de Rouillac, à la limite des deux départements charentais. Sa fille de 2 ans et demi est assise à l'arrière.

Soudain, un choc. La jeune femme vient de percuter un chien qui traverse la chaussée. Elle s'arrête, sort du véhicule, s'avance vers le chien... et essuie un tir de fusil de chasse ! Les plombs se fichent dans le véhicule, heureusement sans blesser la petite fille. La jeune mère de famille, choquée, apeurée, prend aussitôt la fuite...

lle se rend aussitôt à Jarnac, où elle dépose plainte à la gendarmerie puis consulte un médecin. Elle est en effet légèrement touchée à la main droite, sur une phalange, ce dont elle ne s'est pas aperçu dans la fuite. Le doigt saigne mais aucun plomb n'y est retrouvé. Rien n'indique formellement que le coup de feu soit à l'origine de la blessure. Mais rien ne l'exclut non plus.

L'auteur du tir est le propriétaire du chien : un chasseur de 26 ans, qui, très énervé, a agi sous le coup de la colère. Il se trouvait alors à une centaine de mètres du véhicule.

Il a expliqué avoir tiré pensant que l'automobiliste allait "se barrer"

Ce dimanche, il a été interpellé par les gendarmes de Cognac, qui ont mené une minutieuse enquête auprès des cliniques vétérinaires. Placé en garde à vue, il a expliqué avoir tiré pensant que l'automobiliste allait "se barrer".

Il devrait être déféré ce lundi matin devant le parquet à Angoulême.

 

Le chasseur se tue avec son arme

Dramatique journée mercredi pour les membres d'une société de chasse qui s'apprêtaient, vers 9 h, à effectuer une battue au lieu-dit Steinberg, entre Boersch et le hameau de Klingenthal. Un homme de 70 ans est mort d'une balle en pleine tête.

Selon le président de la société de chasse, rencontré ce midi peu après le drame, les faits ont eu lieu alors que l'action de chasse n'avait pas encore débuté. Un chasseur a entendu un coup de feu et a vu la victime, qui venait de se poster, tomber de sa chaise.

La police scientifique est venue sur place. L'enquête dira s'il s'agit d'un suicide ou d'un accident.

 

Alsace: Un chasseur meurt après avoir pris une balle en plein visage

Ce mercredi matin, peu avant 9h, un chasseur, âgé de 70 ans, a été mortellement touché au visage lors d'une partie de chasse près d'Obernai. L'homme est décédé suite à une plaie par balle au visage, indiquent dans un communiqué les sapeurs pompiers du Bas-Rhin.

L'accident a eu lieu en forêt, près de la RD216, entre Boersch et Klingenthal.

 

Le chien avait reçu près de 90 plombs de chasse dans l'arrière-train

Le vétérinaire a dénombré pas moins de 90 plombs dans les muscles et sous la peau du chien ! Ce 7 avril 2014, un propriétaire avait fait soigner l’un de ses chiens victime d’un coup de fusil dans l’arrière-train, à proximité d’un camp de gens du voyage, à Saint-Eloy-les-Mines.
Dans leur enquête, les gendarmes ont fait des rapprochements entre la bourre retrouvée sur le chien et celle d’une cartouche utilisée par un résident du camp.
Le suspect devait en répondre, mardi, devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand. Niant les faits, il n’est pas venu à l’audience. Estimant les éléments à charge insuffisants, le tribunal l’a relaxé au bénéfice du doute.

 

Un braconnier arrêté en flagrant délit de chasse la nuit

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont interpellé un individu en action de braconnage sur le plateau des Glières.

Une opération qui ne doit rien au hasard. Le service départemental avait en effet mis en œuvre une série de surveillances de nuit après avoir découvert des indices de braconnage dans le secteur. L’homme a ainsi pu être arrêté avant de pouvoir faire usage de son arme sur le gibier.

Pour cette chasse de nuit qui est un délit, la recherche de gibier à l’aide d’une source lumineuse et le transport de son arme non déchargée, le protagoniste encourt des peines d’amende de 15 000 € et un an d’emprisonnement, le retrait de son permis de chasser et la confiscation du matériel saisi.

 

 Berck : un chasseur de 16 ans décède asphyxié dans sa hutte

Jimmy Lamour, un adolescent berckois de 16 ans est décédé dans une hutte à la Mollière de Berck, dans la nuit de samedi à dimanche. Il a été découvert par un camarade vers 1 h 45.

La communauté des chasseurs est endeuillée ce matin, atterrée par le décès d’un jeune de 16 ans dans une hutte cette nuit à la Mollière de Berck. Le jeune homme, détenteur de son permis de chasse pour la première année, est décédé en début de nuit, probablement asphyxié par les émanations de son chauffage d’appoint au gaz. S’il est trop tôt pour établir le scénario de cet événement, le contexte laisse penser que le jeune chasseur aurait pris froid et fermé les guignettes, c’est à dire les trappes de sa hutte.

Le jeune Jimmy a été découvert inanimé par un copain qui devait le retrouver plus tard dans la soirée. Les pompiers de Berck ont rejoint la hutte vers 1 h 45 avec les services d’urgence du centre hospitaliser de Rang-du-Fliers qui ont tenté de le réanimer, en vain.

 

Argentine : un chasseur chute sur 50  mètres

Il avait eu la bonne fortune de tirer un chamois, hier en milieu de journée, sur les pentes de la Lauzière : cet homme de 50 ans a chuté en voulant récupérer le gibier dans une pente très raide. Son sauvetage, par les secours héliportés venus de Modane, a été délicat. Touché au dos et à la cheville, il a été transporté vers l’hôpital de Chambéry.

 

AIN. Lhuis : un chasseur blessé par un éclat de balle

Samedi en fin d’après-midi, lors d’une battue aux sangliers, un chasseur âgé d’environ soixante-dix ans a été blessé par un éclat de balle entre le cou et l’omoplate.

Il a été hospitalisé à Lyon sans que son pronostic vital soit engagé. Selon les premiers éléments de l’enquête des gendarmes, la balle tirée par un chasseur octogénaire aurait ricoché sur une pierre ou un arbre.

 

Isérables: ils tuent 17 chats et braconnent la faune

Quatre jeunes Valaisans ont été condamnés pour avoir fait un carton sur la faune dans la région d'Isérables et tué des félins.

Ils faisaient feu sur presque tout ce qui bouge, que ce soit des animaux à plumes ou à poils, qu’ils gambadent ou volent dans la nature. Quatre jeunes adultes d’Isérables et des Mayens de Riddes ont été condamnés à des peines pécuniaires pour avoir abattu pas moins de trente animaux sauvages et domestiques, dont 17 chats, des cervidés, des oiseaux et des palmipèdes.

«Ils ont agi comme des fous furieux, sans avoir aucun respect pour la vie animale», note le procureur Olivier Vergères, de l’Office régionale du Valais central. Nés en 1992 et 1994, ces jeunes Valaisans travaillent dans le bâtiment et en usine. Trois d’entre eux sont des récidivistes, déjà condamnés pour des délits contre la loi sur la chasse ou les armes.

Cerf, chevreuils, canards…

C’est principalement entre 2013 et 2014, mais dès 2010, que cette bande a inscrit à son triste palmarès pas moins de dix-sept chats, un jeune cerf, une biche, deux chevreuils, deux renards, un lièvre, deux canards, deux fouines, plusieurs geais et un pinson. Une véritable hécatombe qui a été perpétrée principalement à Isérables. Mais le quatuor a aussi sévi en décembre dernier à Dugny, au-dessus de Leytron, où ils ont tué sept chats. Et c’est à Ardon que les canards ont été tirés.

Cette fois, le principal protagoniste écope de 130 jours-amende pour un total de 5200 francs et une amende de 700 francs. Les trois autres écopent de jours-amende et d’amendes d’un total de, respectivement, 1300, 600 et 200 francs. En outre, certains ont vu leur sursis révoqué pour une précédente condamnation. Trois jeunes sont candidats chasseurs et risquent d’attendre longtemps leur permis.

Arsenal hétéroclite

Un jeune interrogé par le journal 20 minutes, qui a révélé l’affaire, affirme qu’une partie des animaux étaient blessés et que lui et ses amis faisaient le travail du garde-chasse. Quant aux chats, ils étaient sauvages, selon lui. Un autre témoin admet que tous les animaux n’étaient pas blessés. Pour le gibier, le quatuor utilisait souvent un projecteur et tirait parfois depuis une voiture, conservant quelquefois la viande pour la manger. Quant aux armes saisies, elles allaient du fusil à air comprimé à l’arme de chasse, en passant par la carabine de petit calibre.

Pour abattre les chats, le premier calibre qui tombait sous la main était le bon, que ce soit un fusil de chasse, ou un autre à grenaille. Le principal accusé a même explosé le chat d’un ami au fusil d’assaut, à la demande de ce dernier. Mais pour tirer depuis la fenêtre de son domicile sur le matou de son oncle, il s’est contenté d’un pistolet Colt 38.

 

Rhône : un chasseur blessé à la jambe par un sanglier

Les faits remontent au 14 décembre dans les Monts d'Or.

Alors qu'il vient de partir chasser la bécasse dans le secteur de la Croix-Vitaise, un homme habitant Curis-au-Mont d'Or a fait une rencontre pour le moins inattendue lorsqu'il a traversé des fourrés. Un sanglier était en effet caché sous un tas de branches coupées, rapporte le Progrès.

L'animal, vivant principalement la nuit, n'a pas du tout aimé être dérangé et a pris peur avant de prendre la fuite en blessant au passage le chasseur à la jambe. Bilan : l'artère fémorale perforée, un tendon et des ligaments sectionnés avec au bout quatre jours d'hospitalisation et 45 jours d'immobilisation.
La Fédération du Rhône des chasseurs a tenu à préciser qu'il s'agissait d'un accident rarissime.

 

 En colère, les chasseurs normands promettent "la révolte dans les marais et dans les urnes"

Mécontents de la décision du Conseil d'Etat qui interdit la chasse aux oiseaux migrateurs après le 31 janvier, le mouvement de la ruralité CPNT invite les chasseurs à manifester, à occuper et surtout à désobéir ! "Ils peuvent chasser en février, la nature le permet, et la nature n’appartient pas aux soi-disant écolos".

Saisi par des associations de protection de la nature, le Conseil d'Etat vient d'annuler l'arrêté du ministère de l'Ecologie qui avait prolongé la chasse aux oies. "Pour la cinquième fois en dix ans, le Conseil d'Etat a réaffirmé que la chasse des oiseaux d'eau doit impérativement fermer au plus tard le 31 janvier", soulignent France Nature Environnement (FNE), la Ligue de protection des oiseaux (LPO), Humanité et Biodiversité et l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). Le 30 janvier dernier, le ministère de l'Ecologie avait pris un arrêté repoussant les dates de fermeture au 10 février pour la chasse de l'oie cendrée, de l'oie des moissons et de l'oie rieuse, une décision intervenue sous la pression des chasseurs, selon les associations de défense de la nature.

Ces dernières avaient saisi en urgence le Conseil d'Etat, qui avait alors suspendu l'arrêté le 5 février. La décision rendue ce vendredi est le jugement sur le fond. Mais le ministère de l'Ecologie a jugé début 2014 que la population d'oies cendrées était "en pleine expansion". Il mettait en avant les "dégâts de plus en plus importants" sur les cultures, surtout aux Pays-Bas et en Belgique, ainsi qu'une "nécessaire régulation" de l'espèce.

Cette décision sur le fond du Conseil d'Etat irrite au plus haut point les représentants des chasseurs. Pascal Marie, secrétaire national du mouvement de la ruralité CPNT, qualifie l'instance de "bourreau des traditions françaises".

"La haute assemblée a donné satisfaction aux associations anti-chasses, c’est la mort de la chasse des oies en février". Pascal Marie appelle les chasseurs de Normandie "à manifester à partir de janvier devant les permanences des parlementaires socialistes de la Manche, jusqu’au ministère, et à s’inviter dans les déplacements ministériels pour exprimer la colère des chasseurs de gibier d’eau, à occuper en février les marais, la baie des Veys, la baie de Seine, et à bloquer leurs accès à la méthode de Notre-Dame des Landes ou du barrage de Sivens, puisque c’est le seul moyen que reconnaît ce gouvernement : le bras de fer".

 

Un Vautour fauve à nouveau victime de tirs

La LPO déplore un nouveau cas de tirs sur une espèce protégée et porte plainte contre X.

L'oiseau a été trouvé sur la commune de Saint-Gervais en Isère et a été rapatrié au Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage du Tichodrome où il a été immédiatement pris en charge par les soigneurs du centre.

Les radiographies ont révélé la présence de multiples plombs au niveau de la tête et du corps du rapace. Il a été placé en volière de rééducation. Actuellement, nous ne sommes pas en mesure d'affirmer si l'oiseau pourra récupérer toutes ses facultés.

La LPO rappelle qu'outre le fait que cet acte irresponsable constitue un délit passible de 15.000 euros d'amende et d'un an d'emprisonnement, il représente un coût supplémentaire pour les Centres de soins qui en plus d'intervenir sur des blessures accidentelles (routes, barbelés…) doivent soigner des oiseaux victimes de braconnage.

Vautour fauve dans la tourmente

Aujourd'hui représentés en France par près de 1 600 couples répartis des Pyrénées aux Alpes du Sud en passant par le Sud du massif central, les Vautours fauves sont de véritables équarrisseurs naturels. Et pour cause : en nettoyant les pâturages des cadavres de bétail, ils rendent service aux éleveurs et évitent ainsi la propagation de maladies contagieuses ou la pollution bactériologique des nappes phréatiques par l'intermédiaire des eaux de ruissellements.

Malheureusement, les populations existantes sont mises à rudes épreuves, accusées à tort d'attaquer et de tuer le bétail vivant ou en bonne santé. Cet acte illégal n'est pas isolé et nous pouvons nous demander dans quelle mesure de telles accusations ne favorisent-elles pas ce genre de comportement ?

À l'heure où la LPO tente de réhabiliter le Vautour fauve auprès de tous, nous ne pouvons que nous indigner face à ce comportement qui se moque des efforts produits en faveur de cette espèce (opérations de soutien alimentaire et programmes de réintroduction et de conservation) qui ont permis de sauver ces derniers vautours et de reconstituer l'aire de répartition nationale connue au XXe siècle.

Il est temps de mettre fin à ce genre de comportement en faisant taire la rumeur qui place le Vautour fauve au rang des espèces indésirables.

 

Gers : un accident de chasse mortel

Un accident de chasse mortel a eu lieu à Lamaguère hier, en fin d’après-midi.

Lors d’une battue au sanglier organisée par la société de chasse de Simorre, un septuagénaire a reçu une balle dans une cuisse. Malgré l’arrivée prompte des pompiers, l’homme est décédé. Il faut signaler que les balles destinées à ce gibier sont particulièrement pénétrantes et ont un certain recul. Impossible de savoir si la victime a fait une hémorragie ou même un infarctus après l’impact.

«C’est choquant de voir un homme allongé en pleine campagne avec toute une armée de secouristes qui essaient de le réanimer», racontait le maire de la commune, Jean-Marc Roger. L’homme était domicilié à Tournan où il vivait seul. Les gendarmes ont ouvert une enquête sur ce qui semble être un accident.

 

Les débordements d'une chasse à courre

La chasse fait parfois l'objet de débordements que les particuliers n'apprécient pas vraiment. Un nouvel exemple à Vézières où un habitant a très peu goûté, mardi, l'intrusion d'une chasse à courre sur ses terres.

Sans accord

« Vers 14 h 30, alors que je me trouvais à mon domicile, j'ai entendu des chiens aboyer, ceux-ci étaient suivis d'une meute de chasseurs à pied et à cheval. Ils ont pénétré dans ma propriété privée sans mon accord ».
Celui-ci décide de sortir afin de leur signifier son désaccord, mais rien n'y fait. « J'ai entendu : ça y est, on l'a !
Et j'ai aperçu plusieurs chasseurs agenouillés autour d'un chevreuil, ainsi que l'équipage de chasse à courre du rallye loudunais, les chasseurs de la commune accompagnés du président de l'Acca et de voisins chasseurs, qui savent parfaitement que ma propriété est classée et de ce fait interdite à toute intrusion de chasse ».

Un constat suivi d'une plainte

Ne voulant pas en rester là, puisqu'un semblable incident se serait déjà produit deux ans auparavant, le propriétaire a appelé la gendarmerie de Loudun pour constater les faits ainsi que les services compétents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage, venus constater « que la mise à mort de l'animal s'est déroulée à 55 mètres de ma maison, avec destruction des clôtures et violation du domicile ».
Un constat suivi d'un dépôt de plainte.

 

La folle chasse au grand tétras, espèce en voie de disparition

En juin, dans les hauteurs de Font-Romeu dans les Pyrénées, au beau milieu des forêts de résineux, il vaut mieux être silencieux. Pour apprécier la beauté des lieux certes, mais surtout parce que c’est la période de reproduction du grand tétras, l’un des plus gros galliformes d’Europe, une sorte de grosse poule, dont le mâle peut atteindre jusqu’à quatre kilogrammes.

En dehors des forêts, l’animal est au cœur d’une bataille rangée entre écologistes et chasseurs. « La population est en déclin. Pourquoi ne pas suspendre la chasse quelques années, le temps qu’il reprenne du poil de la bête ? » résume Joseph Hiard, président du Groupe ornithologique du Roussillon (GOR).

L’histoire est pleine d’ironie. Le gouvernement développe des actions de protection, avec force moyens financiers tandis qu’en parallèle, on autorise des pratiques clairement impactantes. « On ne fait plus de l’écologie, mais de la sociologie », estime Raul Pimenta, le référent galliforme pour la Fédération des réserves naturelles catalanes.

Le grand tétras est devenu un véritable symbole. Ce coq dit « de bruyère », tout noir avec une touche de rouge au-dessus de l’œil, est un emblème, pour le tourisme bien sûr, mais aussi pour les habitants, les passionnés de nature, et les scientifiques. Inféodée aux forêts de montagnes, entre autres celles de pins à crochets, l’espèce est considérée comme un bon indicateur environnemental de la qualité de ces milieux.

Elle connaît pourtant maints déboires. Le grand tétras (Tetrao urogallus) est classé vulnérable sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) en France. C’est pourtant le seul pays européen où on peut encore chasser ce coq de bruyère, à l’exception de la Suède, où l’animal est encore abondant.

La chasse n’est pas la seule cause du déclin

Disparu des Alpes dans les années 2000, le grand tétras maintient une faible population dans les Vosges et dans le Jura, avec respectivement trois cents individus et deux cents. Les Cévennes hébergent une vingtaine d’individus réintroduits. Les Pyrénées abritent 90 % de la population nationale avec environ 3.700 têtes en 2013 selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Et c’est dans ce massif que tout se joue. Plus précisément dans les départements des Pyrénées-Orientales, de l’Ariège, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques. Il s’agit ici d’une sous-espèce de grand tétras, Tetrao urogallus aquitanicus, endémique aux Pyrénées.

La chasse n’est pas la cause de tout. Le déclin de l’espèce provient aussi de la disparition des habitats, de la construction de stations de ski et leurs câbles mortels, des clôtures électriques… Comme le précise Jean Guichou, le directeur de la fédération de chasse de l’Ariège, « avant la guerre de 14, l’espèce était au bord de l’extinction. Et à l’époque, il n’y avait pas de chasseurs. Puis après 1950, avec la déprise agricole, les gens partis à la ville, les forêts et donc les terrains favorables se sont étendus, ce qui a permis aux effectifs de grands tétras de croître ».

En effet, leur population atteint un pic de 10.000 individus en 1960. Mais à partir de ce moment, « on a créé le réseau de routes forestières, cinq mille kilomètres en quinze ans, reprend Emmanuel Menoni, biologiste de l’ONCFS. Cela a facilité la pénétration humaine dans les forêts. Ski, raquette, randonnée se sont développées. Il y avait assez peu de chasseurs à l’époque. Avec les routes et l’arrivée des chiens d’arrêts, ils ont pu aller loin. Ils se sont beaucoup amusés sans se rendre compte qu’ils détruisaient les populations. Pour exemple, une enquête réalisée à la fin des années 1970 relevait cinq cents coqs tués en une saison ».

A cela s’ajoute l’explosion des stations de ski et le dérangement par les randonneurs. Résultat, en 1995, on ne recensait plus que 4.500 grand tétras, soit 55 % de moins que trente ans auparavant. Les données obtenues après cette date sont sujettes à une vive critique.

Guerre des chiffres

Aujourd’hui, le débat se cristallise sur ces éléments démographiques, remis en cause tant par les chasseurs que par les associations écologistes, regroupés dans le groupe Tétras France. Car c’est sur la base des effectifs de population et du taux de reproduction que sont estimés chaque année les quotas de coqs que les chasseurs peuvent prélever. Notons qu’on ne dit pas tuer, mais « prélever » puisque la chasse est considérée comme un moyen de gestion. Les poules sont, elles, protégées.

Le taux de reproduction est calculé tous les ans d’après les observations du nombre de jeunes par poules. La reproduction est considérée moyenne entre 1 et 1,8 petits par poule et bonne au-delà. Pour observer les couvées, il faut trouver les poules à l’aide de chiens d’arrêt. Ce qui restreint les comptages aux gardes de l’ONF, techniciens de l’ONCFS et chasseurs.

« Il n’est pas normal que les chasseurs apportent la majorité des données [80 %], ils sont tout de même juges et parties, s’insurge Joseph Hiard, le président du GOR. On demande qu’il y ait toujours un technicien de l’ONCFS dans les groupes de comptage ».

Protocoles de comptage

Autre sujet d’inquiétude, le nombre d’observations. Depuis quatre ans, dans toutes les zones des Pyrénées, les poules dénombrées par les chiens d’arrêt sont de moins en moins nombreuses. « Cela n’a plus aucune signification », renchérit le naturaliste. Pour l’instant, ces chiffres montrent que sur la période 1990-2009, le taux de reproduction semble avoir évolué positivement. Mais il reste toujours moyen, voire mauvais.

Pour les effectifs, il s’agit d’estimer le nombre de coqs sur les placettes de chant où les mâles se regroupent au printemps pour attirer les femelles. Or jusqu’en 2010, il n’existait pas de protocole valable scientifiquement. « En cours, je le montre comme étant l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire », précise Aurélien Besnard, maître de conférence au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) de Montpellier qui travaille depuis peu sur le grand tétras.

Le nouveau protocole élaboré par l’ONCFS permet de prendre en compte de nouvelles places de chant, et surtout d’avoir une échelle de confiance. Les comptages se font tous les deux ans. Ainsi en 2010-2011, 1.891 coqs ont été estimés avec une échelle de confiance variant entre 1.645 et 2.247 individus. La population serait alors d’environ 3.782 grand tétras sur l’ensemble des Pyrénées. Et en 2013, de 3.700. Même si l’on omet les données obtenues avant le nouveau protocole, il est difficile de ne pas observer que par rapport aux 4.500 individus de 1995, la population a diminué.

L’ONCFS tente, avec l’aide du CEFE de Montpellier, d’étudier l’effet de la chasse sur les populations. « Nous n’avons pas de résultats valides pour l’instant. Mais nous avons pu constater qu’un taux de reproduction annuel ne suffit pas, le pas de temps n’est pas bon. Il est illusoire de vouloir réguler une population sur cette base », commente Aurélien Besnard.

Et pourtant, remettre en cause le calcul annuel n’est pas d’actualité. Puisqu’il y a une saison de chasse, il faut des quotas. Normalement, le préfet doit aussi tenir compte des stocks de grand tétras pour attribuer des coqs aux chasseurs. Mais cela ne semble pas le cas tout le temps.

« Vu les stocks, on aurait dû éviter les prélèvements dans les piémonts des Hautes-Pyrénées cette année. Pour des raisons politiques, ce n’est pas tenable : les chasseurs avaient largement participé aux comptages et ils ont accepté l’idée du taux de reproduction. Là, on leur aurait dit que malgré la bonne reproduction, ils ne pouvaient pas chasser. Ils ont eu deux coqs… » plaide Emmanuel Menoni.

Donc finalement, on ne prend en compte les effectifs que s’ils sont bons… Drôle d’application de la loi. On sent pointer un autre argument massue. Etant donné que ce sont les chasseurs qui apportent une grande partie des données, il ne faudrait pas les gêner. Faudrait-il accepter de tuer quelques coqs d’une espèce vulnérable pour mieux la connaître ?

« Cela a été le cas pour la perdrix. Il n’y avait plus de données car plus de comptages. Mais ce n’est pas une position défendable. Il faut chercher une autre solution », estime Aurélien Besnard. Que penser d’ailleurs de personnes qui se disent écologues, professionnels dans la gestion des espèces, s’ils se détournent de l’espèce dès lors qu’il n’y a plus d’enjeu récréatif ?

« Une chasse merveilleuse »

Au vu des données connues aujourd’hui, arrêter la chasse quelques années paraît évident. Pourquoi ajouter un élément de perturbation pour une espèce que l’on ne peut pas considérer comme florissante, quand bien même elle serait stable dans certaines zones ?

« C’est une chasse merveilleuse, difficile, confie Jean Guichou, le directeur de la fédération de chasse de l’Ariège. Tout le monde ne peut pas aller chasser le grand Tétras. On a toujours un petit pincement au cœur quand se rapproche la saison. S’il ne reste qu’un seul chasseur voulant chasser le grand tétras, il faut qu’il puisse le faire ».

S’agirait-il donc d’une question de démocratie ? Mais où est la démocratie quand dans un groupe de travail, l’un des organisme fait passer en force une action refusée par l’ensemble des autres parties ? « Pour le plan national d’action, élaboré en 2011, les chasseurs se sont tous soulevés pour avoir des quotas. Ce n’était pas négociable », se rappelle Emmanuel Menoni. Ce que confirme le directeur de la Fédération de chasse d’Ariège : « On a dû se battre ». Ce dernier fustige un gouvernement anti-chasse. Et pourtant, le gouvernement a tranché en leur faveur.

Décisions de justice

Face à cela, les associations écologistes continuent d’attaquer en justice tous les arrêtés permettant le tir de coqs. « Nous avons gagné douze procédures consécutives », note Joseph Hiard, président du GOR. « Maintenant, nous attendons que notre dossier soit traité sur le fond ».

Chacun campe sur ses positions. Celle des associations naturalistes ne favorise d’ailleurs pas le dialogue, car elles ne participent pas aux comptages des effectifs malgré le nouveau protocole. « Nous n’avons pas eu le temps. Nous avons beaucoup d’autres dossiers à suivre et nos moyens humains sont limités », répond le président du GOR.

Entre tout cela, l’ONCFS essaye de minimiser les dégâts. « Dès lors qu’il y a déclin, on préconise qu’il n’y ait pas de chasse. Ensuite, c’est le préfet qui choisit. Mais il y a dix ans, les chasseurs demandaient 100 individus, j’en préconisais 25, ils en avaient 100. Aujourd’hui, certains chasseurs ont décidé d’eux-mêmes de ne pas demander de prélèvement au vu des effectifs », conclut Emmanuel Menoni. Toujours est-il que chaque année depuis 2007, entre 17 et 30 coqs sont tirés. Et l’espèce décline lentement mais sûrement…

Un accident de chasse mortel a eu lieu à Lamaguère ce lundi, en fin d'après-midi. Lors d'une battue au sanglier, un septuagénaire a reçu une balle d'environ 8 millimètres dans une cuisse. Malgré l'arrivée prompte des pompiers et du Smur, l'homme est décédé sur place. Il faut signaler que les projectiles destinés à ce gibier sont particulièrement pénétrants et «expansent» à l'impact : c'est-à-dire que les balles se déploient à l'intérieur de leur cible. Impossible de déterminer si la victime a fait une hémorragie ou même un infarctus après avoir été touchée. Idem pour le tir : ricochet ou trajectoire directe ? «Seule l'enquête pourra préciser les circonstances de ce dramatique accident, insistait Serge Castéran, à la tête de la Fédération départementale de chasse du Gers. Depuis dix ans que je suis président, je ne me rappelle pas avoir été confronté à un accident mortel. C'est terrible et il faut à la fois respecter la mémoire de la victime et remettre l'accent sur les consignes de sécurité, ce que l'on fait déjà un maximum.»

Alerté par le passage des secours, le maire de Lamaguère, Jean-Marc Roger était sur les lieux. «C'est très choquant de voir un homme allongé en pleine campagne avec toute une armée de secouristes qui essaient de le réanimer», racontait-il encore ému. Il s'agit de Jean-Louis Dalby. Il était domicilié à Tournan où il vivait seul. Décrit comme quelqu'un de «souriant» et «très abordable», il était un habitué des parties de chasse avec la société de sa commune. Il avait pris l'habitude de cuisiner le gibier dans sa caravane spécialement aménagée en fonction. «Sa famille, c'était les chasseurs», dit-on. Même si la thèse de l'accident est privilégiée, les gendarmes de Mirande ont ouvert une enquête. Une autopsie doit être pratiquée ce matin.