2014 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse
Année 2014 le lobbys des bouffons de la gachette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE .
Malaise cardiaque fatal pour un chasseur Hier, il était aux alentours de 11 heures lorsqu’un chasseur, qui se promenait avec ses chiens sur un terrain de Rochemaure, s’est effondré, victime d’un infarctus.
Il était accompagné, lors de sa promenade, d’une personne qui a donné l’alerte.
Malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers, qui lui ont porté les premiers secours, il n’a pu être réanimé.
M. Besson était originaire du Teil. Il était responsable d’un terrain de chasse privé sur la commune de Rochemaure.
Rousson : un beau tableau de chasse ... ou un beau tableau de cons ????
Chaque lundi matin les chasseurs de l'association communale de chasse organisent une battue aux sangliers qui causent des dégâts dans les cultures et les prés au grand désespoir des propriétaires.
Lundi dernier, une trentaine de chasseurs participaient à une chasse aux sangliers sous le Castellas et La Verrière. Des traces avaient été repérées et le chef de battue plaçait les chasseurs aux différents postes dès 8h 30. A 10 h, des tirs étaient entendus et huit animaux étaient abattus. Après avoir transporté les sangliers dans le local de rassemblement les chasseurs faisaient le bilan de leur traque. Ils avaient abattu quatre mâles et quatre femelles dont deux de 75 kg. Depuis le 15 août, 26 sangliers ont été tués sur le territoire de la société de chasse uniquement le lundi matin. L'assemblée générale de la société de chasse aura lieu le vendredi 3 janvier à 20h 30, .au centre socioculturel
BOURGUEIL Un chasseur blessé par un éclat de balle Hier, en début d'après-midi, lors d'une chasse au gros gibier, au lieu-dit « La Butte aux Anes », alors que les chasseurs étaient bien répartis selon les règles de sécurité, un sanglier a traversé une ligne de chasse. Un des chasseurs a tiré en direction du gibier une balle de gros calibre, mais un éclat a touché à la cuisse un autre chasseur. Blessé, cet homme de 32 ans, originaire du Maine-et-Loire, a été transporté au centre hospitalier Trousseau. La cause de l'accident semble être un ricochet, et heureusement, le blessé n'a été touché que par un petit éclat, car la balle spéciale lui aurait éclaté la cuisse. Les gendarmes de Chinon ont ouvert une enquête, avec l'aide des techniciens de l'Office national de la forêt et de la chasse, pour vérifier que toutes les consignes de sécurité ont été respectées.
Accident de chasse : Un chasseur grièvement blessé aux yeux
Un chasseur a été grièvement blessé ce samedi matin, à Cizay-la-Madeleine, près de Doué-la-Fontaine.
L'accident s'est produit vers 10 h ce samedi matin, près du carrefour des Quatre-Chênes, à Cizay-la-Madeleine. Une dizaine de chasseurs étaient partis chasser la bécasse. L'un d'eux a été touché au visage par une partie de la gerbe de plombs que tirait son voisin.
Grièvement blessé aux yeux, l'homme, âgé de 66 ans, a été transporté au CHU d'Angers.
La gendarmerie de Montreuil-Bellay a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l'accident.
Le maire de Signes se tire dans le pied à la chasse Le maire de Signes Jean Michel s'est tiré dans le pied au cours d'une partie de chasse ce dimanche matin. L'élu, qui se représente en mars, a été hospitalisé mais garde le moral...
"Dites que je vais bien." Ce sont les premiers mots qu’a prononcés le maire de Signes, Jean Michel, ce dimanche matin, quand nous l’avons joint par téléphone.
Victime d’un accident de chasse aux alentours de 9h, l'élu recevait des soins à la clinique Saint-Jean à Toulon.
"Je suis bêtement tombé à cause de ma jambe fragile", raconte Jean Michel.
"J’avais le fusil sur l’épaule, le coup est parti en direction du pied. Heureusement que j’avais des grosses chaussures. Mais à bout portant, ça a quand même traversé. Mais bon, ça va." Le maire sortant, qui se représente aux municipales en mars, ne savait pas quand précisemment il quitterait la clinique.
"Ils ne vont pas me garder très longtemps je pense. Je marcherai avec des béquilles pendant quelque temps, mais ce n’est pas si grave."
Somme: les chasseurs ne respecteront pas la date de fermeture de la chasse aux oies sauvages Dans un communiqué commun aux Fédérations des chasseurs du Nord et du pas de Calais, la Fédération des chasseurs de la Somme annonce qu'elle passera outre la date de fermeture de la chasse aux oies sauvages et aux canards siffleurs.
Une décision qui fait suite au refus de la Fédération Nationale des Chasseurs de reculer la date de fermeture de la chasse aux oies sauvages et aux canards siffleurs. Elle est actuellement fixée au 31 janvier prochain.
En accord avec leurs homologues du Nord et du Pas de Calais, les associations samariennes des chasseurs de gibier d'eau chasseront donc jusqu'au 16 février minuit.
Un mouton tué d'une balle de fusil de chasse à Echourgnac : le propriétaire s'inquiète Acte de malveillance ou accident ? C'est ce que se demande un habitant d'Echourgnac, propriétaire d'un troupeau de moutons, qui a retrouvé une de ses bêtes tuées. Jacques Gambro, propriétaire d'une vingtaine d'hectares et d'un troupeau de moutons à Echourgnac, est inquiet depuis deux semaines. Le dimanche 29 décembre, il se promène avec sa famille sur sa propriété lorsqu'il aperçoit " une tache blanche " dans son étang.
Il s'approche et constate qu'il s'agit d'un de ses 11 moutons. Ceux-ci sont utilisés depuis plusieurs années pour entretenir les sous-bois dont il est propriétaire. L'endroit est clôturé et Jacques Gambro n'a pas accordé de droit de chasse sur ses terres.
" Au vu de l'endroit où est logée la balle, il s'agit de quelqu'un qui sait se servir d'une arme de chasse", estime l'habitant d'Echourgnac qui cherche à savoir aujourd'hui qui est celui qui a tiré sur un de ses animaux. " La personne est adroite et a une arme de chasse, je pense donc qu'il peut s'agir d'un chasseur " explique l'homme. Celui-ci explique avoir contacté les sociétés de chasse qui bordent sa propriété, sans résultat.
Il s'avère qu'une des sociétés de chasse voisine a fait la veille une battue au chevreuil. " Mais aucun tir n'a eu lieu lors de cette battue", affirme Patrick Segonzac, président du groupement cynégétique d'Echourgnac et maire de la commune, qui est en contact avec le président de la société de chasse en question. La Fédération de chasse de la Dordogne remarque que "rien ne prouve qu'il s'agit d'un chasseur. Il n'y a pas que les chasseurs qui ont des armes".
Le propriétaire du mouton se demande s'il s'agit d'un accident ou d'un acte intentionnel. " Je ne voulais pas porter plainte, mais c'est ce que je vais finir par faire...", explique-t-il.
Une cinquantaine de sangliers ont été tués samedi, à Hirtzfelden, lors d’une battue ordonnée par le préfet « C’est un scandale ! Les lieutenants de louveterie ont opéré sans considération pour les animaux avec une soixantaine de fusils. Ils ont laissé une laie et un sanglier morts sur le chemin. Ils n’ont pas recherché les bêtes blessées qui errent dans la forêt. De nombreux jeunes marcassins crient famine : les mères allaitantes ont été abattues », dénonce Paul Schubnel, locataire de la chasse de Hirtzfelden.
Samedi matin, Robert Dubich, président des lieutenants de louveterie du Haut-Rhin, s’est rendu à Hirtzfelden avec 48 chasseurs, sur ordre du préfet : « Nous avions pour mission d’en abattre le plus possible car les dégâts de sangliers ont considérablement augmenté dans tout le massif de Hirtzfelden : 924 ares en 2009, 1 682 en 2010. Soit 143 000 € de dégâts à payer aux agriculteurs. Nous sommes intervenus sur 120 ha et avons bougé 150 sangliers. Nous en avons abattu 38 qui ont été vendus à un marchand de gibier. J’ai veillé à ce que tout soit nettoyé proprement. »
Après le départ de la louveterie, les locataires de la chasse ont découvert « un charnier de boyaux en forêt. Des pattes dépassaient d’une fine couche de terre. Après constat de la Brigade verte, nous avons ouvert le charnier et trouvé une cinquantaine de marcassins tout jeunes et quelque 56 fœtus, explique Paul Schubnel. La gendarmerie estime qu’il y avait plus de 200 kg de viscères enterrés alors qu’au-delà de 40 kg, il faut appeler l’équarrisseur. »
Les locataires de la chasse conviennent qu’il faut réguler la population de sangliers : « Nous en avons abattu 160, au lieu des 120 prévus. Sur notre lot de chasse, les dégâts ont diminué, évalués à 13 000 €. Mais il faut respecter l’animal et son bien-être. Ici, c’était un vrai carnage, de la barbarie, loin de l’éthique du chasseur… »
« Nous ne sommes pas des cow-boys, dit Robert Dubich. Nous agissons sur ordre du préfet. » Les locataires de la chasse, l’association Sauvegarde faune sauvage et la Fondation Brigitte Bardot ont décidé de porter plainte.
Cheval-Blanc: un chasseur fait une chute de dix mètres Ce samedi, vers 12 h 35, les sapeurs-pompiers ont été appelés afin de porter secours à un chasseur âgé de 77 ans, victime d’une chute d’environ dix mètres sur la commune de Cheval-Blanc (Vaucluse). Rapidement sur place, les services de secours ont été dans l’obligation de faire appel à l’unité du groupe de reconnaissance et d‘intervention en milieu périlleux (GRIMP) afin de dégager la victime. Un hélicoptère de la Sécurité civile a été également sollicité. Polytraumatisé mais conscient, l’homme a ensuite été héliporté vers le centre hospitalier d’Avignon.
La chasse aux faisans tourne au drame près de Sète: un chasseur tué Selon nos confrères de Midi Libre, ce dimanche matin, un homme de 48 ans qui participait ce dimanche matin à une partie de chasse entre Vic et Frontignan, près de Sète, a été tué, touché par une balle de carabine.
Les circonstances du drame sont encore confuses selon nos confrères. L'homme pourrait avoir été touché au cou au cours d'un lâché de faisans perturbé par le passage d'un sanglier. Il n'a pu être sauvé malgré l'intervention des secours.
Accident de chasse mortel à Vic-la-Gardiole: 2 chasseurs entendus Les 2 compagnons de chasse, très choqués, du chasseur décédé ce dimanche matin dans le massif de la Gardiole sont actuellement auditionnés par les gendarmes. L'enquête se poursuit pour déterminer précisément l'auteur du tir à l'origine de cet accident mortel.
Les 2 compagnons de chasse du chasseur décédé ce dimanche à Vic-la-Gardiole étaient toujours entendus dans l'après-midi par les gendarmes. Les militaires de la brigade de Villeneuve-lès-Maguelone et de la brigade de recherche de Castelnau-le-Lez, en charge de l'enquête, doivent déterminer avec précision lequel a tiré le coup mortel lors de cet accident survenu vers 9 heures 30.
Atteint d'une balle de carabine entre le cou et l'épaule La victime, âgée de 48 ans, appartenait à la même société de chasse que ses 2 compagnons. Au moment de l'accident, ils participaient ensemble à une chasse au petit gibier. Ils auraient décidé de changer de munitions à la vue de la présence de sangliers. C'est à cet instant que le feu aurait été ouvert et que le chasseur aurait été atteint d'une balle de carabine à la limite du cou et de l'épaule.
Vaine tentative de réanimation Conscient au moment de l'appel passé aux sapeurs pompiers de l'Hérault par l'un des 2 chasseurs qui l'accompagnaient, l'homme avait déjà perdu beaucoup de sang au moment de l'arrivée des secours. Des secours qui n'ont pu le réanimer. Le procureur de la République de Montpellier devra décider des suites à donner à ce dossier une fois l'enquête préliminaire achevée.
Chapaize : un chasseur se tire accidentellement une balle dans la jambe Ce dimanche après-midi, un accident de chasse s'est produit sur la commune de Chapaize. Il était un peu moins de 16 heures, quand un homme âgé de 62 ans, placé dans un mirador, a tiré sur un sanglier. Blessée, la bête s'est alors ruée en direction des chiens du chasseur. Ce dernier, voulant les secourir, est alors descendu du mirador. Mais il a glissé et s'est tiré accidentellement une balle dans la jambe.
Alertés, les sapeurs-pompiers des centres d'intervention et de secours de Saint-Gengoux-le-National, Tournus et Lugny se sont rendus sur place pour lui venir en aide, tout comme les gendarmes de la brigade de Saint-Gengoux-le-National et une équipe du SMUR venant de Mâcon. Une intervention particulièrement délicate car les événements se sont déroulés dans un lieu isolé et difficile d'accès. L'homme est gravement blessé mais ses jours ne sont pas en danger. Il a été transporté au centre hospitalier de Mâcon.
Sursis pour un chasseur ayant tué accidentellement un enfant
Le prévenu était absent lors du délibéré mardi. Mais la famille de la jeune victime était présente.
Un chasseur octogénaire qui avait accidentellement tué un enfant de 12 ans en janvier 2012, en Normandie, a été condamné mardi à trois ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dieppe (Seine-Maritime).
Lors de l'audience, le 3 décembre, le procureur avait requis 18 mois de prison dont six ferme.
Le prévenu était absent lors du délibéré mardi. Mais la famille de la jeune victime était présente.
La famille juge le tribunal "trop indulgent"
Au moment de l'annonce de la peine, la maman du jeune Nicolas, Sandrine Guilbert, a éclaté en sanglot et est rapidement sortie de la salle d'audience, hurlant sa douleur dans la salle des pas perdus pendant de longues minutes.
Les grands-parents de Nicolas, révoltés par le délibéré, ont jugé que le tribunal avait été "trop indulgent pour quelqu'un qui a commis une faute impardonnable et n'a même pas de prison ferme", que c'était "une honte pour la justice française".
Les enfants allaient repartir
Jacques Héranval, un Rouennais de 83 ans, président du groupement de chasse local, avait prévu de raccrocher bientôt ses fusils mais le 22 janvier 2012, ce qui devait être une de ses dernières sorties a viré au cauchemar.
Ce jour-là, le jeune Nicolas faisait du quad avec son père et un groupe d'amis en forêt, près de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime), quand des chasseurs, dont l'octogénaire, leur ont indiqué qu'ils se trouvaient dans une zone de chasse.
Après avoir fait remarquer aux chasseurs que la zone n'était pas signalée, le groupe s'apprêtait à repartir quand un coup de feu a mortellement touché l'enfant à la tête.
L'octogénaire a reconnu être l'auteur du coup de fusil, parti alors qu'il discutait, en haut d'un talus, sans avoir pris la précaution d'ouvrir son fusil pour éviter tout tir accidentel.
Des indemnités financières
Le prévenu a également été condamné à 1 200 euros d'amende avec retrait du permis de chasse et interdiction de le solliciter pendant cinq ans, ainsi qu'à une confiscation de son arme.
Il a également été condamné à payer 14 150 euros pour les frais d'obsèques, à indemniser, au titre du préjudice d'affection, le père à hauteur de 40 000 euros, la mère pour 35 000 euros, la soeur pour 20 000 euros et chacun des quatre grands-parents à hauteur de 10 000 euros. Toutes ces sommes seront en revanche payées par son assurance Groupama.
Quatre mois ferme pour le chasseur qui avait raté de peu un policier Les faits s’étaient produits en novembre dans une forêt sur les hauteurs d’Albertville. Un homme, policier de profession, faisait son jogging quand il a entendu tirer deux coups de feu dans sa direction. Le tireur, un jeune homme de 21 ans, comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Albertville pour mise en danger de la vie d’autrui et chasse dans une réserve. Il a expliqué qu’il « essayait une nouvelle arme de chasse » et qu’il ne savait pas qu’il était dans une réserve. Il a été condamné à une peine de quatre mois de prison ferme. Et a été relaxé pour le délit de chasse dans une réserve.
Bas les masques ! De nombreux animaux d'élevages, voués à être abattus par les chasseurs, sont affublés durant leur captivité, de masques en plastique censés les empêcher de se battre entre eux. Ainsi équipés, ils sont parfois relâchés dans la nature, dans l'incapacité de se nourrir correctement ou d'échapper efficacement aux prédateurs. Des pratiques jugées aberrantes par la LPO.
Leur unique destinée consiste à servir de gibier de tir. Alors pour que les faisans soient bien présentables au moment de la vente à des sociétés de chasse, certains éleveurs équipent ces oiseaux de masques de protection en plastique, un matériel censé éviter que ces animaux élevés en batterie ou concentrés dans une volière ne se blessent en se donnant des coups de becs. Mais ces mêmes éleveurs, oubliant parfois de retirer les masques aux oiseaux, les relâchent dans la nature en toute connaissance du handicap provoqué.
Quant bien même ils parviennent à échapper aux plombs, aux chiens de chasse et aux voitures, il reste qu'il leur est particulièrement difficile de se nourrir faute d'une vue suffisante. C'est une mort certaine qui les attend!
Une pratique qui vient s'ajouter à celle des « lâchers de cocottes » également critiquée par la LPO et qui présente aussi un danger de pollution sanitaire réel. Comme le souligne d'ailleurs l'Ancer (association nationale pour une chasse écologiquement responsable) : «
Les fortes densités d'animaux souvent rencontrées dans les élevages favorisent la réalisation des divers cycles parasitaires. C'est ainsi qu'au moment d'être lâché dans la nature, le gibier d'élevage est presque toujours porteur de germes qui ne demandent qu'à proliférer à l'occasion du stress, des souffrances et des privations qui accompagnent sa mise en liberté dans un milieu inconnu pour ne pas dire hostile. Ce sont ainsi de véritables bombes bactériologiques à retardement qui sont injectées au contact des populations d'animaux indigènes qui risquent alors d'être contaminées à leur tour ».
Calais :les oies sauvages seront chassées en février, que les écolos le veuillent ou non ... la racaille fait à sa guise !!
L’ouverture de la chasse au gibier d’eau commence ce samedi à 6 h et se terminera le 31 janvier. Le président de l’association de chasse maritime du Calaisis (ACMC), Alex Debuire, rappelle que le délai s’est réduit. Aujourd’hui, il revendique le droit de chasser l’oie en février. Si rien ne bouge, les chasseurs « sans honte, ni crainte » iront malgré tout à l’encontre de la loi et des « extrémistes écologiques ».
Pourquoi tenez-vous à chasser l’oie en février ? « Il y a une dizaine d’années, on pouvait chasser du 14 juillet à la mi-mars maintenant ça démarre le premier samedi d’août et cela se termine le 31 janvier. Pourquoi ces périodes se réduisent ? À cause d’une idéologie extrémiste d’écologistes. L’Europe nous interdit de chasser l’oie au mois de février alors que celles qui passent chez nous, lorsqu’elles arrivent en Hollande, sont ensuite gazées. Cela coûte 108 M € à l’Europe et cela représente 80 à 110 000 oies sauvages. Comment peut-on autoriser un gazage à 150 km de chez nous alors qu’ici on nous interdit de les chasser ? Si c’était le cas, en France, le prélèvement national en février serait de 3 à 4 000 oies. »
Pensez-vous jouer un rôle de régulateur ? « Oui mais ce qu’on veut surtout dire c’est qu’on exerce une passion qui fait partie d’une tradition. Je ne connais aucun chasseur aujourd’hui qui va tirer déraisonnablement. Les premiers écolos, c’est nous. Alors si rien n’est fait pour qu’on puisse chasser en février, sans honte, ni crainte nous irons à la rencontre des écologistes. »
Vous revendiquez aussi le droit de chasser la barge, le courlis et l’eider… « Un moratoire nous a interdit de les chasser pendant cinq ans. Il est terminé. Or, par principe, le ministère de l’Écologie ne veut toujours pas qu’on les chasse mais il n’apporte pas les preuves pour justifier cette décision. Si c’était le cas, et que leurs données montrent qu’il s’agit d’espèces en voie de disparition, bien évidemment, on ne les tuerait pas parce qu’on veut pérenniser notre passion. De notre côté, nous avons apporté des données scientifiques prouvant que ces espèces se reproduisent de plus en plus. »
Le courlis fait partie des espèces visées par le dernier moratoire, son cas est particulier… « On peut le chasser sur le domaine public maritime (DPM) qui chez nous s’étend de la frontière avec la réserve du platier d’Oye en passant par les Hemmes-de-Marck et jusqu’à Calais. Cela représente 2 000 hectares et 108 huttes de chasse. Le problème c’est qu’on ne peut pas le chasser dans les marais intérieurs. Le département compte 18 000 chasseurs de gibiers d’eau. Et sur toute la côte du département, nous sommes 3 000. Ceux qui sont à l’intérieur des terres, aussi, veulent pouvoir chasser le courlis. Tout comme on souhaite l’alignement des périodes d’ouverture des chasseurs de gibiers d’eau du DPM avec ceux des marais intérieurs qui commence le 21 août au lieu du premier samedi d’août. On ne comprend pas non plus pourquoi le vanneau est chassé en septembre et pas dès l’ouverture d’août. »
La carte maritime à l’ACMC coûte 70 €. Retrouvez les informations de l’association sur www.chasse-maritime-calais.com
Massacres de renards dans le Nord : Malvenue chez les Ch’tis ? Sous le titre très cow-boy de “Ch’tis fox days” se prépare un véritable carnage dans les campagnes du Nord, les 22 et 23 février prochains. Sans aucune justification sanitaire, et à l’encontre des réalités scientifiques et écologiques quelques chasseurs locaux vont détruire tous les renards qu’ils pourront, parfois avec une cruauté sans nom. L’image conviviale et la réputation du département du Nord et de la région du Nord-Pas-De-Calais en sera entachée.
Au delà, nous rappelons que le renard est un animal utile à la collectivité et au monde agricole par son rôle de limitation des rongeurs et de régulateur des écosystèmes qu’il occupe. L’ASPAS, la LPO Nord, le RAC feront entendre leur voix et appellent le monde associatif à se mobiliser. Les associations de protection de la nature viennent d’écrire au préfet pour lui demander de faire interdire ces deux jours de pratiques complètements injustifiables, inutiles et violentes.
Les réactions sont déjà très vives sur Internet, on peut s’attendre à un très fort mécontentement de la population, notamment des agriculteurs. Sauvegardons nos ch’tis renards !
Fédération des chasseurs de Haute-Saône : nouvelles mises en examen Du nouveau dans l’affaire de « destruction d’espèces protégées » qui secoue la fédération des chasseurs de Haute-Saône depuis l’été dernier. Trois mises en examen ont été prononcées cette semaine dans le dossier. Cette fois, les apprentis qui avaient dénoncé des pratiques illégales sur une réserve gérée par la fédération sont visés. Début décembre 2013, quatre cadres de la fédération avaient déjà été mis en examen.
L’enquête, toujours en cours, aurait permis d’établir que plus d’une centaine d’animaux ont été éliminés entre 2010 et 2013 dans la réserve de Noroy-le-Bourg, près de Vesoul. Fusil, pièges, poison : tous les moyens étaient semble-t-il bons pour exterminer les espèces qui gênaient la prolifération des faisans ou des lapins de garenne. Des chats sauvages, des buses variables, des chouettes hulottes ou des autours des palombes auraient ainsi été abattus.
Dans ce contexte difficile, un nouveau président a été élu à la tête de la fédération des chasseurs. Son prédécesseur, mix en examen, n’a plus le droit de fréquenter les locaux de la fédération. « Il reste présumé innocent », commente le nouveau président, Michel Dormoy. « S’il est blanchi, je lui rends la place avec un grand sourire. »
Les chasseurs incitent les enfants à tuer - en convention avec l’Education nationale A l’attention de Madame Françoise Moulin Civil, Rectrice de l’académie de Lyon, et Monsieur Daniel Filatre, Recteur de l’académie de Grenoble
Lyon, le 9 janvier 2013
Objet : Interventions en milieu scolaire au titre de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable par les Fédérations Départementales des Chasseurs.
La convention du 4 mars 2010 signée par les ministères de l’Éducation Nationale, de l’Écologie et du Développement Durable avec la Fédération Nationale des Chasseurs a permis à ces usagers de la nature de proposer des interventions pédagogiques en milieu scolaire dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler
"Education à l’Environnement et au Développement Durable".
Comme vous le savez, notre association, dont plusieurs sections départementales bénéficient d’un agrément académique, est impliquée de longue date dans ce secteur et a largement contribué à son essor. Notre région s’est aussi illustrée par la tenue des Assises Nationales de l’Education à l’Environnement à Lyon au printemps 2013, Assises auxquelles nous avons beaucoup contribué dans l’organisation et la participation. L’objet de cette Education à l’Environnement dans laquelle nous sommes si profondément impliqués est bien évidemment lié au désir de transmettre aux jeunes générations le respect de la biodiversité et en aucune façon la défense d’intérêts particuliers.
La photographie de couverture du numéro de décembre de la revue publiée par la Fédération Départementale des Chasseurs du Rhône (voir pièce jointe) suscite une vive réprobation parmi les naturalistes, mais aussi chez de nombreux parents d’élèves, enseignants et acteurs de la protection de l’enfance. En effet, cette mise en scène macabre d’enfants armés exhibant un cadavre d’animal est choquante. Cette couverture nous montre clairement l’intention des interventions des chasseurs dans les écoles : recruter de nouveaux adeptes pour renouveler leur base. Elle confirme que la Fédération Nationale des Chasseurs et ses organisations départementales demeurent sur les positions qu’elles expriment depuis 25 ans (
« Il faut organiser au niveau des Fédérations des excursions dans la nature pour les écoles. Il s’agira de faire assister les enfants à une chasse pour qu’ils en apprécient l’atmosphère et non à une découverte des animaux, qui favorise chez eux le processus de personnification de l’animal » - Etats généraux de la chasse - février 1990).
Nous sommes donc très loin de l’objet de la convention mentionnée ci-dessus, qui fixe clairement et exclusivement
« la coopération dans le domaine de l’Education au Développement Durable, à la biodiversité et au respect de la nature » (réponse du Ministre de l’Education, de la Jeunesse et de la Vie associative à la question écrite du député Lionnel Luca - J.O. du 19/04/2011). L’utilisation en milieu scolaire d’éléments de communication dans l’esprit des Etats généraux de la chasse et illustrés par la Fédération des Chasseurs du Rhône représenterait clairement à nos yeux une violation du principe de neutralité, lui-même composante essentielle du principe de laïcité.
Avec l’assurance que vous exercerez un contrôle rigoureux sur la qualité et les contenus des interventions données dans le cadre de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable et de votre vigilance quant au risque de démarche prosélyte, je vous présente, Madame Moulin-Civil, Monsieur Filatre,
mes meilleurs vœux pour l’année 2014.
Un chasseur de 80 ans s'est accidentellement tiré dans un genou avec son fusil
L'accident est survenu ce samedi vers midi à Captieux. L'octogénaire a été évacué en hélicoptère vers l'hôpital Pellegrin de Bordeaux
Alors qu'il participait à une battue au chevreuil, un chasseur de 80 ans s'est accidentellement tiré dans un genou avec son fusil, aujourd'hui samedi 18 janvier vers 12 heures.
Les sapeurs-pompiers et le Smur se sont rapidement rendus sur le lieux de l'accident au lieu-dit Les cultures.
Après avoir reçu les premiers soins, l'octogénaire, grièvement blessé, a été évacué par l'hélicoptère Dragon 33 de la Sécurité civile sur les urgences du centre hospitalier universitaire de Bordeaux, à l'hôpital Pellegrin.
La chienne Galak tuée par balles à La Llagonne : un chasseur pointé du doigt ( Page Facebook de soutien à GALAK :
https://www.facebook.com/galak.chienne.berger.blanc?fref=ts )
La tension monte en Capcir après la mort par balles de Galak, une chienne croisée berger blanc suisse, abattue fin décembre. A la Llagonne, on ne parle plus que de ça : la chienne Galak a été sauvagement tuée par un chasseur, un jour de battue. Les faits remonteraient au 29 décembre. Sur les hauteurs de la Llagonne, la famille Jany cherche désespérément la magnifique chienne d’un an et demi. Dressée, cette dernière ne répond pas aux sifflets de Christophe, Valérie et de leurs deux filles. Les jours passant, désespérée, la famille finit par se convaincre que l’animal a été volé.
Mais samedi dernier, un ami, chasseur, fait une macabre découverte. Sous un gros tas de pierre, ses chiens finissent par trouver la dépouille de Galak, fracassée par deux balles à gros gibier. Une dans la cuisse, une autre tirée à bout portant qui lui a pulvérisé la tête. Un fait confirmé après autopsie d’un vétérinaire. Un acte gratuit, inutile puisque Galak, docile, était ici connue de tous.
L’indignation trouve rapidement écho dans la montagne et vite circule un nom, celui de l’auteur présumé. Il faut dire que l’homme, chasseur, se vantait depuis quinze jours «
d’avoir flingué un chien ».
La famille Jany a immédiatement porté plainte contre le chasseur de l’ACCA de La Llagonne. L’enquête confiée à la gendarmerie de Formiguères est en cours. En attendant, la colère ne tombe pas : «
Nous irons jusqu’au bout pour que l’auteur de cette barbarie soit puni et que son permis de chasse lui soit définitivement retiré. Il doit se dénoncer. Loin de nous l’idée de stigmatiser les chasseurs, mais ce n’est pas possible qu’ils cautionnent ça. Si cela n’aboutit pas, nous porterons également plainte contre l’ACCA », préviennent Christophe et Valérie.
Ne pas « étouffer l’affaire » Le maire de La Llagonne, Marcel Fourcade, venu réconforter le couple, est très remonté. «
L’enquête doit très vite aboutir car cela commence à prendre de l’ampleur. Il est hors de question que cela dégénère et que ça touche toute la communauté des chasseurs. Il faut que justice soit rendue rapidement sur cette triste affaire qui ne doit pas être étouffée ».
En montagne, tous ceux qui se promènent avec leurs animaux à proximité d’une battue peuvent se poser des questions au vu de cet acte volontaire de tuer un animal de compagnie. D’autant, que de très nombreux cas d’animaux blessés par des armes à feu ou disparus ont été signalés sur Formiguères, Bolquère, La Llagonne et Les Angles.
Un homme de 36 ans victime d'un accident de chasse à Serra-di-Ferro
Les faits se sont produits hier dans la matinée peu avant 11 heures. Olivier Mariani, âgé de 36 ans, a été sérieusement blessé par balle au niveau de l'aine, alors qu'il se trouvait en pleine partie de chasse dans le secteur de Cupabia, sur la commune de Serra-Di-Ferro.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'hypothèse d'un accident de chasse ne ferait guère de doute. Le jeune homme aurait selon toute vraisemblance été victime d'un coup de feu accidentel tiré par un autre chasseur qui se trouvait sur le même secteur.
Ce dernier a tiré dans la direction prise par ses chiens, pensant visiblement atteindre un gibier dans le maquis. L'homme s'est rapidement signalé aux services de gendarmerie où il a été soumis à un test d'alcoolémie qui s'est avéré négatif.
La victime, demeurant à Serra-di-Ferro, consciente au moment des faits, a quant à elle été prise en charge par un médecin présent sur les lieux, avant d'être évacuée par hélicoptère vers le centre hospitalier d'Ajaccio. Son pronostic vital n'est toutefois pas engagé.
Cet accident appelle une nouvelle fois les personnes, nombreuses sur l'île à pratiquer l'activité de la chasse, à la plus grande prudence.
Ce week-end, un cygne a été trouvé mort par un joggeur aux abords d'un chemin situé du côté du lieu-dit La Goumoizière, commune de Valdivienne.
L'oiseau semble avoir été abattu avec un fusil de chasse. Jean-Michel Gauvin, de l'office national de la chasse saisi de cette affaire, déplore « cet acte imbécile gratuit qui vient une nouvelle fois d'être commis. »
« C'est vraiment dommage car nous observons depuis quelques mois la présence de quatre cygnes qui nichent du côté de Moulin-Milon, ajoute Jean-Michel Gauvin. Celui qui vient d'être trouvé mort était sans doute l'un d'entre eux ».
Officiellement, l'interdiction de tirer les cygnes est formelle.
En effet, l'arrêté ministériel d'ouverture et de clôture générale de la chasse pour les années 1947-1948 stipule, au dernier alinéa de l'article 3 : « La chasse… aux cygnes sauvages et aux mouettes est prohibée toute l'année. »
Un agriculteur d’Anais a surpris samedi une chasse à courre dans ses bois classés en réserve de faune sauvage. Le face-à-face a été tendu.
"C’était samedi. J’étais en train de broyer, sur mon tracteur, quand j’ai vu la meute de chiens arriver dans mes bois. Je me suis dit: pétard, ça recommence!" Une trentaine de chiens, une dizaine de cavaliers, des "voitures avec gyrophare qui vont et viennent dans tous les sens", quand les participants à la chasse à courre ont débarqué sur les terres de Michel Belaud, agriculteur à Anais, celui-ci est vite descendu de son tracteur pour aller leur dire sa façon de penser.
"Ils s’apprêtaient à entrer dans mon bois pour poursuivre un chevreuil. Je leur ai dit: pas question, c’est une réserve de chasse et de faune sauvage. Si je n’avais pas été là, ils entraient. Il y a un peu plus d’un mois, ils ne s’étaient pas gênés." Michel Belaud assure n’avoir "rien contre les chasseurs". Mais la chasse à courre, ça lui rappelle "le temps des seigneurs quand ils déboulent comme ça à toute allure". "Je leur ai dit: vous aimeriez que j’entre dans votre jardin avec mes chiens?"
Les chasseurs lui ont rétorqué que lorsqu’une chasse à courre débute, elle doit aller à son terme. "Nous avons un droit de suite sur les terres autour de la forêt de La Braconne où a débuté la chasse. Mais on sait très bien qu’on n’a pas le droit d’aller chez Michel Belaud. Alors on a fait demi-tour", rétorque Michel Payement, le chef de meute, auquel appartiennent les chiens. L’incident d’il y a un mois? "On n’était pas restés plus de dix minutes avant de se rendre compte qu’on n’avait pas le droit d’y être", assure-t-il.
Face-à-face tendu entre propriétaire et chasseur. Ce dernier le jure: c’est très rare. "C’est un petit incident, le premier que j’ai rencontré en trente-six ans de chasse à courre. Et j’en fais entre 35 et 40 chaque année."
Le droit de suite, les chasseurs assurent l’avoir demandé aux propriétaires terriens des environs. Mais pas à Michel Belaud qui ne l’aurait de toute façon pas accordé pour ses 30 hectares classés en réserve de faune sauvage. "C’est bien qu’il y ait des réserves: quand on joue aux gendarmes et aux voleurs, il faut bien que les voleurs puissent se cacher." Le chevreuil pourra lui témoigner sa reconnaissance: à l’abri dans les bois, il s’en est tiré sans une égratignure.
Vallée de la Barguillère: des chasseurs interpellés pour braconnage
Début janvier, des chasseurs ont été interpellés par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, surpris en flagrant délit de braconnage.
Ce n’était pas le bon jour pour braconner…
C’est à partir de «renseignements fournis», que les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de l’Ariège, ont appréhendé en début de mois, deux chasseurs en forêt domaniale du Consulat (dans la vallée de la Barguillère, au dessus de Foix).
Les braconniers n’avaient pas «marqué» les animaux, en l’occurrence 3 cervidés, avec un bracelet, ce qui constitue le fondement de l’infraction qui leur est reprochée. Les deux hommes, ont fait l’objet d’une procédure pour prélèvement sans autorisation, pour transport non soumis au plan de chasse.
Du côté du Parquet, Olivier Caracotch parle «d’un beau PV émis par l’Office national», mais ne précise pas si les braconniers feront ou non l’objet d’une convocation devant le Tribunal correctionnel de Foix ou devant le Tribunal de police.
Des infractions codifiées par le code de l’environnement
A l’instar de nombreuses polices spécialisées, et depuis juillet 2013, les agents de l’ONCFS en qualité «d’inspecteurs de l’environnement» disposent de nouvelles prérogatives de recherche et de constatation en police judiciaire, en matière notamment d’infraction à la police de la chasse.
Ils peuvent visiter des locaux, saisir des objets ayant fait l’objet d’une infraction, recueillir des déclarations, prélever des échantillons pour analyses, vérifier les identités, etc… Cela leur permet de mener l’enquête du début à la fin.
Dans l’affaire des braconniers ariègeois
Dans une affaire de contrebande, une contravention de 5ème classe peut être émise par les agents de l’ONCFS.
Outre les dommages et intérêts à verser suite aux éventuelles constitutions de parties civiles, nos deux braconniers risquent d’importantes amendes (jusqu’à 1500€ par infraction), mais également, la suspension de leur permis de chasser, et ce, en mesure conservatoire.
Quatre jeunes motards ont été la cible dimanche après-midi de tirs à la carabine dans une sablière à Villers-la-Ville, une propriété privée. L'incursion des deux roues n'a visiblement pas plu aux chasseurs, qui n’y sont pas allés par quatre chemins.
L’un d’eux, voire même peut-être plusieurs, a fait usage de son arme. Dans quelles circonstances précises ? On n’en sait rien pour l’instant. Mais la réalité des tirs ne fait aucun doute.
Un motard au moins a été touché à la nuque. Des traces de plombs ont été repérées à l’hôpital lundi.
Ce motard se plaint de douleurs dorsales. D’autres traces ont été retrouvées sur un casque ainsi que sur le réservoir d’une moto.
Le parquet de Nivelles enquête pour identifier le ou les tireurs. Les motards parlent d’une quinzaine de chasseurs qui les auraient encerclés.
Ce jeudi matin, Emmanuel Burton, le bourgmestre de Villers-la-Ville apporte un témoignage intéressant. Il connait visiblement certains chasseurs. Des chasseurs visiblement excédés d’avoir été dérangés sur leur territoire de chasse… "Dimanche soir, j’ai été averti par des chasseurs. Ils n’avaient pu chasser car des motos tournaient, faisant ainsi fuir le gibier. Ils m’ont également signalé que les motos avaient traversé des champs cultivés. Comme je possède des champs juste à côté de l’endroit, j’ai été vérifier sur place. C’est tout ce que je savais dimanche soir. Quant aux coups de feu, je n’étais pas au courant…"
LA FERTE-VIDAME - Partie de chasse mortelle Un homme de 77 ans est mort ce samedi matin lors d'une partie de chasse à la Ferté-Vidame. Il a été touché mortellement par des balles tiré par un chasseur. Le retraité participait avec un groupe d'une vingtaine de chasseurs à une partie chasse.
Une enquête est ouverte pour établir les circonstances exactes du drame et connaître l'auteur du coup de feu fatal.
Pyrénées-Orientales : le chasseur qui a abattu la chienne Galak s’est dénoncé
Galak, une chienne berger, avait été abattue à 100 m de sa maison à Formiguères, dans les Pyrénées-Orientales. Un chasseur a avoué son geste.
Nous vous relations il y a quelques jours, le cas de la chienne Galak, froidement abattue par un chasseur. C’est lors d’une battue, que cette magnifique croisée berger blanc suisse a tout d’abord été blessée à la cuisse, puis achevée à bout portant. Après que la chienne a été fortuitement retrouvée par un autre chasseur, cachée sous un éboulis, la famille Jany portait plainte à la gendarmerie de
Formiguères. Le chasseur, connu de tous, qui s’était vanté pendant quinze jours d’avoir "flingué" un chien, a finalement avoué son geste.
Un officier de police judiciaire lui a remis sa convocation au tribunal pour le mois de juin prochain. Il sera jugé pour avoir délibérément tué un animal de compagnie et pour avoir utilisé un fusil à lunette non déclaré.
La fédération de la chasse condamne "une absurdité individuelle" D’autre part, lors des vœux prononcés par le président de la Fédération départementale de la chasse, Alain Esclopé, celui-ci a fermement condamné cette absurdité individuelle "qui met à mal les valeurs et l’éthique que nous véhiculons au quotidien. Je condamne, nous condamnons, fermement et sans ambiguïté ce geste. C’est un désastre. Nous sommes meurtris. Nous nous réservons le droit de nous constituer partie civile en fonction des éléments de l’enquête".
NOURRAY Le braconnier se rebelle Tribunal correctionnel de Blois. Le 6 octobre 2013, les gardes nationaux de l'Office national de la chasse et de faune sauvage étaient en contrôle sur la commune de Nourray. Ils ont surpris un groupe de chasseurs en infraction. Ils s'agissaient de gens de la communauté des gens du voyage venus braconner sur cette commune. A leur vue, les chasseurs se sont scindés en deux groupes, se dirigeant vers deux voitures différentes. Un premier groupe a été contrôlé et leurs armes ont été saisies. Pendant ce temps, le deuxième groupe a tenté de s'enfuir. L'un des gardes s'est précipité vers ce deuxième groupe pour l'empêcher de partir. Le garde a tenté de prendre les clés de contact, mais il a reçu un coup au visage pour tenter de l'en dissuader. Persistant dans sa volonté d'arrêter la voiture, il a reçu d'autres coups de la part de Julien, conducteur de la voiture. Des renforts ont été appelés, de même que la gendarmerie et l'interpellation a pu avoir lieu.
Des infractions à la réglementation de la chasse ont été relevées à l'encontre des braconniers : défaut de permis de chasser, chasse sur autrui, gibier non marqué, armes non placées dans des étuis. Ces infractions seront poursuivies ultérieurement.
Mercredi après-midi, seul Julien était convoqué pour rébellion. Il ne s'est pas présenté à l'audience. En son absence, le tribunal l'a condamné à 60 jours-amendes fixés à 10 euros. En plus, il devra verser 300 € de préjudice moral au garde et 400 € pour les frais de procédure.
Chasse au sanglier en Languedoc-Roussillon : la course à l'armement
Midi Libre consacre une enquête à la chasse au gros gibier dans son édition de samedi. Avec des armes de plus en plus performantes, faut-il avoir peur des chasseurs ? Chasseurs, randonneurs et autres amoureux de la nature apportent chacun leur réponse.
"Je chasse depuis près de 40 ans mais j'ai arrêté d'aller au sanglier. C'est trop dangereux. Les carabines qu'on utilise sont de véritables armes de guerre. On peut tuer quelqu'un à plusieurs kilomètres". Maurice Orange est président de la société de chasse de
Saint-Geniès-des-Mourgues, un village au nord de Montpellier.
Après un énième
accident, mi-janvier dans le massif de la Gardiole, près de Sète, qui a coûté la vie à un père de famille de 48 ans, il a décidé de prendre la parole pour dénoncer "l'indifférence" qui fait suite à ces drames. "Sur le moment, tout le monde est bouleversé et après on passe à autre chose", dit-il.
Balle mortelle jusqu'à 3 km Maurice Orange regrette l'interdiction de la grenaille - des cartouches chargées d'une gerbe de plombs - parce qu'il y avait trop d'animaux blessés. "Je ne suis pas sûr qu'il y en ait pas autant aujourd'hui avec toutes les balles qui se tirent pour un sanglier. La grenaille ne portait qu'à quelques dizaines de mètres. Aujourd'hui, on peut tuer un sanglier à plusieurs centaines de mètres mais quand la balle ne se fiche pas en terre, elle reste mortelle jusqu'à 3 kilomètres du point de tir".
Des règles de sécurité... pas toujours respectées Du côté des fédérations de chasse, on met en avant les règles qui entourent l'organisation des battues pour les sécuriser. "Ce n'est pas l'arme qui est dangereuse mais son utilisation imprudente", affirme un responsable. Les chiffres de
l'Office national de la chasse et de la faune sauvage n'établissent pas de lien direct entre les accidents et le type de munition mais au-delà de la vérité statistique, il y a des familles endeuillées.
Midi Libre a enquêté sur les pistes des battues, chez les armuriers, du côté des amoureux de la nature que sont les chasseurs mais aussi les randonneurs, les vététistes. Peuvent-ils vivre ensemble ? A quelles conditions ?
Des chasseurs surpris la nuit avec un chevreuil
La cour d’appel leur a infligé des amendes et un retrait du permis de chasse.
Les magistrats de la troisième chambre des appels correctionnels viennent de condamner deux chasseurs surpris le 18 août 2011 en train de braconner. Ils ont écopé chacun de 80 jours amende à 10 euros et d'un retrait du permis de chasser pour une période d'un an. La Société communale de chasse et la Fédération départementale des chasseurs, parties civiles, recevront 200 euros de dommages et intérêts.
Le soir des faits, les deux chasseurs ont été surpris en pleine nuit par le propriétaire d'un terrain sur lequel ils étaient entrés sans autorisation. Celui-ci a alerté les gendarmes de Biganos qui ont immédiatement rappliqué sur les lieux. Ils ont intercepté les chasseurs et découvert dans un des véhicules un chevreuil mort, tué semble-t-il par un projectile ayant atteint une patte arrière. L'un des chasseurs, chef de meute, raconte qu'il possède une meute d'une trentaine de chiens et que, le matin du 18 août, il participait à une battue aux sangliers. Un de ses auxiliaires ne serait pas rentré au chenil et il serait donc parti à sa recherche avec un copain également chasseur. Ils auraient alors découvert un chevreuil blessé et l'auraient achevé pour abréger ses souffrances.
Des déclarations divergentes
« Nous n'avons jamais tiré et d'ailleurs, personne n'a entendu de coups de feu », se sont toujours défendus les deux hommes qui racontent que, si l'animal était chaud, « c'est parce qu'il y avait le chauffage dans la voiture ! »
« Leurs déclarations successives et divergentes devant les gendarmes signent leur mauvaise foi au regard des constatations matérielles objectives réalisées par les enquêteurs », concluent les magistrats de la cour d'appel qui ont également condamné les deux chasseurs à une amende de 150 euros pour avoir été interpellés sur le terrain d'autrui.
Carcassonne : un jeune homme de 19 ans tué à l'arme de chasse
Un jeune homme de 19 ans a été tué par arme à feu à Carcassonne. Il se trouvait dans une voiture avec d'autres personnes lorsque le groupe a été visé par des tirs.
Un jeune homme de 19 ans a été tué à l'arme de chasse dans la nuit de samedi 1er à dimanche 2 février à Carcassonne. La victime se trouvait à bord d'une voiture à proximité d'un cimetière avec d'autres personnes lorsque le groupe a été la cible de tirs, vers 04H00 du matin.
Une autre personne a été blessée mais n'a pas été grièvement atteinte. Le ou les auteurs des tirs sont en fuite. Les motifs de l'attaque et ses circonstances exactes devront être déterminées par l'enquête, confiée à la police judiciaire.
Un homme d'une quarantaine d'années est décédé lors d'un accident de chasse dimanche matin à Gouts. Un autre a été blessé dans un accident à Préchacq-lès-Bains
Dimanche matin, vers 9h30, un accident de chasse s'est produit à Gouts, route de Mugron. Un chasseur âgé de 40 ans a été tué lors d'une battue aux sangliers organisée par les ACCA de Tartas et de Gouts.
Plusieurs chasseurs étaient alignés et venaient de faire feu sur un sanglier. L'animal a été blessé mais un des hommes s'est également écroulé, touché sous un bras.
Domicilié à Gouts, Arnaud Clavé, par ailleurs adjoint au maire de la commune, était père de deux enfants de 10 ans et 4 ans et demi. Il travaillait aux gravières de Gouts.
Les sapeurs-pompiers de Tartas et l'équipe du SMUR dépêchés sur les lieux ont tenté de le réanimer, en vain.
L'enquête s'orientait dimanche soir vers la thèse accidentelle. Âgé de 62 ans et domicilié à Audon, l'auteur du coup mortel a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Tartas, avant d'être laissé en liberté. Ses armes ont été saisies.
Un autre accident de chasse est survenu une heure et demi après, à 15 kilomètres de là, à Préchacq-lès-Bains. Vers 11 heures, un chasseur âgé de 47 ans a été touché par un plomb au niveau de la cuisse alors qu'il participait à une battue aux chevreuils. Blessé, il a été évacué par les sapeurs-pompiers vers l'hôpital de Dax.
Une enquête a également été ouverte et le tireur présumé, un chasseur âgé de 67 ans domicilié à Préchacq, a été entendu par les gendarmes.
Landes : un chasseur blessé par balle au cours d'une battue aux chevreuils Ce dimanche, vers 11h du matin, ce chasseur, âgé de 47 ans, a été blessé à la cuisse par le tir d’un autre chasseur, au cours d’une battue aux chevreuils, à Préchacq-lès-Bains (Landes).
Pris en charge par les pompiers, il a été évacué vers le centre hospitalier de Dax, rapporte Sud Ouest.
Le chasseur présumé à l’origine du tir, âgé de 67 ans, a été entendu par les gendarmes.
Un chasseur blessé sur sa vigie à 5 mètres du sol
Un chasseur blessé sur sa vigie de chasse à 5 mètres du sol près de Saint-Pierre-sur-Dives
Un jeune chasseur de 16 ans s'est blessé à la jambe, alors qu'il se trouvait en haut d'une vigie de chasse, ce dimanche
2 février à 15h30 en forêt d' Ecots sur la commune de Loudon près de Saint-Pierre-sur-Dives.
Coincé à 5 mètres du sol, ce sont les sapeurs-pompiers du GRIMP: groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux de Caen qui sont intervenus. Médicalisé sur place par le Smur, il a été ensuite été évacué vers le centre hospitalier de Falaise.
Loire-Atlantique. Les terrains de chasse placés sous surveillance Les battues ciblant sangliers et chevreuils sont autorisées jusqu’au 28 février. L’Office national de la chasse a décidé d'arpenter la campagne pour veiller aux règles de prudence. À deux reprises, on a frôlé le drame en Loire-Atlantique en fin d’année 2013, à la suite de graves imprudences commises par des chasseurs. Les règles de sécurité sont rappelées aux chasseurs et des PV peuvent être dressés. « Des arrêtés préfectoraux prévoient, entre autres, l’interdiction des armes chargées sur les routes, l’interdiction du tir en direction des habitations, mais aussi l’obligation du port de vêtements fluorescents pour la sécurité des chasseurs et du grand public », détaille Eric Le Baut, chef de brigade à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Les chasseurs doivent aussi respecter des angles de tir de 30°. Il est interdit de tirer dans la « traque », c’est-à-dire la zone prospectée, sauf si des miradors sont installés. Les armes doivent être transportées, déchargées dans les véhicules, placées sous étui. En l’absence d’étui, l’arme doit être démontée. « Quand un chasseur passe une clôture ou un fossé, son fusil doit être déchargé et vidé de ses munitions. »
Deux accidents de chasse ont eu lieu ce week-end, dont un mortel
Un homme d'une quarantaine d'années est décédé lors d'un accident de chasse dimanche matin à Gouts. Un autre a été blessé dans un accident à Préchacq-lès-Bains
Dimanche matin, vers 9h30, un accident de chasse s'est produit à Gouts, route de Mugron. Un chasseur âgé de 40 ans a été tué lors d'une battue aux sangliers organisée par les ACCA de Tartas et de Gouts.
Plusieurs chasseurs étaient alignés et venaient de faire feu sur un sanglier. L'animal a été blessé mais un des hommes s'est également écroulé, touché sous un bras.
Domicilié à Gouts, Arnaud Clavé, par ailleurs adjoint au maire de la commune, était père de deux enfants de 10 ans et 4 ans et demi. Il travaillait aux gravières de Gouts.
Les sapeurs-pompiers de Tartas et l'équipe du SMUR dépêchés sur les lieux ont tenté de le réanimer, en vain.
L'enquête s'orientait dimanche soir vers la thèse accidentelle. Âgé de 62 ans et domicilié à Audon, l'auteur du coup mortel a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Tartas, avant d'être laissé en liberté. Ses armes ont été saisies.
Un autre accident de chasse est survenu une heure et demi après, à 15 kilomètres de là, à Préchacq-lès-Bains. Vers 11 heures, un chasseur âgé de 47 ans a été touché par un plomb au niveau de la cuisse alors qu'il participait à une battue aux chevreuils. Blessé, il a été évacué par les sapeurs-pompiers vers l'hôpital de Dax.
Une enquête a également été ouverte et le tireur présumé, un chasseur âgé de 67 ans domicilié à Préchacq, a été entendu par les gendarmes.
Un jeune homme a été présenté ce vendredi au tribunal de Cambrai, car soupçonné d’avoir chassé le gibier en pleine nuit. Les membres de l’office national de la chasse et de la faune sauvage l’ont appréhendé alors qu’il était sur les anciennes pistes de Niergnies, la voiture feux allumés, braqués en direction des champs. Il zigzaguait et avait un lapin de Garenne ensaché. Mais ces dérapages n’étaient-ils pas tout simplement un amusement ? Et le lapin, ne l’a-t-il pas fauché par hasard ?
Âgé de 20 ans, le sweat à capuche porté dans un style voulu nonchalant, Anthony avance à la barre du tribunal, retrousse ses manches, mal à l’aise. Il est debout, on le questionne. Il répond à la robe noire qu’il n’est pas «
un délinquant », que cette fameuse nuit du 12 septembre 2013, il «
n’était pas » sur les pistes de Niergnies «
pour écraser des lapins » mais pour
« rigoler » : « Je l’ai bien expliqué aux policiers » de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), ajoute-t-il encore. Il quittera la salle après avoir narré son histoire, et avec une amende de 300 €. Une peine digne d’un jugement de Salomon, comme si le tribunal avait voulu couper la poire en deux, se montrant attentif à l’argumentaire du prévenu, et aux réquisitions du parquet, demandant un mois de prison avec sursis soit une peine d’avertissement.
Le procès-verbal rédigé par les spécialistes de l’ONCFS laissait entendre que le jeune homme s’était rendu coupable de «
chasse de nuit », transport de gibier provenant d’une chasse nocturne… Les services de la chasse les avaient effectivement surpris, lui et ses amis, une nuit, au volant de sa voiture aux phares irradiants, en train de zigzaguer près de l’aérodrome. Lors de la fouille du véhicule, ils avaient découvert du gibier dans un sachet. Mais ce lapin, dira aujourd’hui Anthony au tribunal, «
Je n’ai pas cherché à l’écraser », comme il n’est pas allé à Niergnies pour chasser le lapin de Garenne. Pourquoi alors ? Pour zigzaguer donc, «
parce qu’il n’y a pas de circulation sur les pistes » M. R.
Haute-Saône : son chien, abattu par un voisin (éleveur et chasseur), quasiment sous ses yeux Les larmes aux yeux, la voix tremblante, la rage au ventre, Stéphane Paquelet raconte comme son chien, Merlin, un bâtard bouvier bernois âgé de deux ans, a été abattu quasiment sous ses yeux mercredi dernier.
«Mes chiens font partie de la famille, je mange avec, je dors avec ». Les larmes aux yeux, la voix tremblante, la rage au ventre, Stéphane Paquelet raconte comme son chien, Merlin, un bâtard bouvier bernois âgé de deux ans, a été abattu quasiment sous ses yeux mercredi dernier. Alors que la nuit tombe, le jeune Merlin brise son collier et échappe à l’attention de son maître. Lorsque le propriétaire s’aperçoit de sa disparition, il part le chercher dans le village. « J’ai vu Merlin sur la route. Le voisin avait sorti son fusil de chasse, il criait : « Je vais plumer ton chien ». J’ai appelé le chien pour lui dire de revenir, il faisait presque nuit. Je suis rentré chez moi en espérant le voir revenir », explique-t-il. C’est alors que plusieurs détonations résonnent dans la commune de 160 habitants. « Au minimum cinq coups de fusils », estime Stéphane Paquelet qui a porté plainte et alerté la fédération de chasse.
Le soir même Merlin ne rentre pas. Avec des amis, Stéphane le cherche jusqu’à 3 h 30 du matin. En vain. Idem jeudi. Finalement, samedi après-midi, le frère du tireur présumé l’informe que le chien a été retrouvé, mort, dans un bosquet, derrière le champ de l’éleveur. Stéphane Paquelet est bouleversé : « C’était un chien gentil, limite peureux. Il nous collait pour qu’on lui fasse des caresses ».
Onze brebis croquées en trois mois : « C’est moi la victime ! »
L’éleveur reconnaît les faits. Sans remords. Sans même sembler prendre conscience de la dangerosité de ses actes. Au crépuscule, à quelques centaines de mètres des habitations, le pire a peut-être été évité. Le voisin estime cependant avoir eu de bonnes raisons d’agir ainsi : « Mercredi, quand il s’est enfui, son chien m’a croqué quatre moutons. Trois se sont sauvés. Je ne les ai pas encore retrouvés. En trois mois, onze bêtes ont été mangées. C’est moi la victime ! Qu’est-ce que j’ai d’autre comme solution ? », s’interroge-t-il. Évaluant le préjudice à 2.000 € minimum, il a décidé de porter plainte contre Stéphane Paquelet.
En novembre déjà, après la dernière attaque contre son troupeau, il avait porté plainte contre X. « Ce soir-là, je n’avais pas vu le chien de Stéphane Paquelet attaquer les bêtes mais je l’avais vu rôder. C’est un récidiviste qui a déjà tué des poules et des lapins », affirme l’agriculteur. Mercredi dernier en revanche, il dit avoir vu le chien s’en prendre à ses animaux, ce qu’il n’a pas supporté. « Un chien c’est comme un enfant, ça s’éduque. Si mon chien était allé dans un troupeau, c’était pareil sauf que le mien est attaché », insiste l’homme dont le fils jouait de temps en temps avec Merlin.
« Jusque-là, on avait encore jamais vu ça. C’était déjà arrivé une fois pour un chat mais pas pour un chien », commente Christiane Bouvier, présidente de la SPA de Vesoul, qui n’exclut pas de porter plainte. La présidente ne se dit pas surprise cependant de tels agissements. « Très souvent, on constate que dans les conflits de voisinage, les gens s’en prennent aux animaux, ce qui est particulièrement lâche. Au final, ce sont eux qui souffrent ».
Stéphane Paquelet a enterré Merlin dimanche soir, la mort dans l’âme. Ses trois filles, inconsolables, sont restées enfermées dans leur chambre toute la soirée.
Haute-Marne : Accident de chasse mortel pour un quinquagénaire Un homme de 57 ans est décédé ce jeudi dans la forêt de Huilliécourt, après avoir été touché par un projectile d'arme à feu. Si l'enquête s'oriente vers un accident de chasse, les causes de sa mort ne sont pas encore affirmées. Ce dramatique accident pourrait être le premier de la saison de chasse en Haute-Marne.
Vers midi ce jeudi, les secours sont appelés. Un homme serait gravement blessé dans la forêt d'Huilliécourt.
La victime de 57 ans, originaire du sud du département, est finalement décédé, touché par un projectile d'arme à feu .
Selon les premiers éléments, deux frères et des amis seraient partis chasser.
C'est lors de cette partie de chasse qu'ils auraient découvert l'un des leurs, blessé.
Si l'enquête de gendarmerie s'oriente pour l'instant vers un accident de chasse, rien n'est encore affirmé.
Aucune certitude également sur le projectile. Est-ce une balle, un éclat...? Dans tous les cas, la blessure mortelle est due à une arme à feu.
Les investigations se poursuivent pour déterminer les causes exactes de ce drame.
Une autopsie devrait être pratiquée vendredi dans l'après-midi à Chaumont.
La chasse qui est pourtant un loisir connaît chaque année dans le département un à deux accidents de la sorte, sans être toutefois à chaque fois mortel.
Ecoutez la réaction du président de la fédération de chasse du département, Thomas Corvasce...
Il était 16h ce samedi quand un chasseur a été pris pour cible par un sanglier qui s’est rué, avec toute la force dont peut faire preuve l’animal, sur l’homme qui est désormais blessé à la hanche. Les pompiers ont dû intervenir dans des conditions loin d’être évidentes puisque le terrain arpenté ne permettait pas d’accéder facilement aux lieux de l’accident. Un hélicoptère a finalement permis d’hélitreuiller le chasseur vers l’hôpital de Ganges.
La commune de Montrieux- en-Sologne, dans le canton de Neung-sur-Beuvron, a été hier dimanche le théâtre d'un nouveau drame. Après l'accident de la route, qui avait coûté, mercredi, la vie à un automobiliste blésois, c'est un chasseur, qui est hier décédé.
La victime est une jeune femme âgée de 26 ans. Elle habitait Dhuizon, commune voisine de Montrieux. Ce dimanche 9 février, elle était partie à la chasse aux bécasses du côté de La Gauchère (non loin du lieu de l'accident de la circulation de mercredi). Elle était avec deux autres personnes. L'une d'elle aurait trébuché, peut-être à cause d'un chien. Un coup de fusil serait alors parti. Il a mortellement touché la jeune femme.
Les deux autres chasseurs ont immédiatement donné l'alerte. Et ont apporté les premiers secours à la victime. Arrivés sur place, le Samu ainsi que les sapeurs-pompiers de Montrieux-en-Sologne et Neung-sur-Beuvron ont tenté de réanimer la jeune femme. En vain. Elle a succombé aux blessures provoquées par l'arme à feu.
Les gendarmes de la brigade de Neung-sur-Beuvron ont ouvert une enquête. Ils ont reçu le renfort du technicien en identification criminelle de Blois ; il est intervenu pour procéder aux premières constatations sur place.
Dans le département du Loir-et-Cher, le dernier accident de chasse mortel s'était produit le 23 octobre
2011 à Saint-Arnoult. La victime avait 52 ans et était boucher à Montoire.
Le tir d’une arme de chasse a atteint une voiture circulant sur le périphérique de Caen (Calvados), dimanche 9 février 2014 vers 17 h 40.
Pas de blessé à bord du véhicule, qui roulait à hauteur de la sortie n° 14 Cormelles-le-Royal (Calvados), à l'est de Caen.
Deux chasseurs, qui pratiquaient leur hobby près d'un bassin de rétention, ont été interpellés pour mise en danger de la vie d'autrui. Ils sont toujours en garde à vue ce lundi matin.
Viol intrafamilial lors de parties de chasse à Rochefort: la famille condamnée Le procès dans le dossier du viol intrafamilial à Rochefort s’est terminé ce mardi avec le prononcé des peines. Les six personnes poursuivies pour des viols et attentats à la pudeur commis sur une jeune fille durant plus de dix ans ont toutes été condamnées avec des peines plus ou moins lourdes.
Le procès des membres de la famille et de connaissance de la traqueuse de Rochefort qui avait été violée à plusieurs reprises lors de parties de chasse s’est achevé ce mardi avec le prononcé des peines. Les six personnes poursuivies ont été condamnées. Le père de la jeune fille a été condamné à 9 ans de prison ferme, la mère à 6 ans de prison ferme, le parrain à 8 ans de prison ferme et un ami chasseur à 7 ans de prison ferme. Seuls les deux frères de la victime, Marc et Guy, ont été condamnés avec sursis. Ils ont écopé respectivement de 4 et 2 ans de prison avec sursis.
La jeune fille avait tout révélé le 11 janvier 2012 Le 11 janvier 2012, la victime présumée a dénoncé aux forces de l'ordre les faits qu'elle aurait subis de la part de son père, ses deux frères et l'ami de la famille.
"Trois PV d'audition ont été rédigés, modifiés pendant l'audition et faxés au juge d'instruction qui n'était pas encore saisi pour ces nouveaux faits. D'autres problèmes apparaissent également, ces PV ne sont pas conformes", avait soutenu l'avocat de la mère de la victime, Me Rodeyns.
"La jeune fille a été victime de prédateurs sexuels lors des parties de chasse, sa famille étant une proie facile" Les avocats de la défense avaient également mis en avant le fait que divers devoirs complémentaires qui auraient pu permettre d'amener des éléments de culpabilité, comme un test ADN ou le fait que la victime ait parlé de davantage de chasseurs dans ses auditions, leur ont à chaque fois été refusés.
"La jeune fille a été victime de prédateurs sexuels lors des parties de chasse, sa famille étant une proie facile. La victime a parlé de neuf chasseurs et on n'en trouve que deux sur le banc des prévenus", avait souligné l'avocat du père de la victime.
Le tribunal a suivi l'avis du parquet Les avocats de la défense avaient également déploré une violation du secret professionnel de la part de l'assistante sociale qui a accompagné la victime lors de la première dénonciation des faits. À titre subsidiaire, le père, la mère, l'un des frères de la victime et l'ami de la famille avaient plaidé l'acquittement. Le parrain et le second frère avaient demandé les sursis les plus larges. Le parquet de Dinant lui avait requis des peines allant de 2 à 9 ans de prison. Il semblerait donc que ce soit cet avis que le tribunal ait décidé de suivre. Les avocats de la défense ont jugé ces peines très lourdes.
Le sanglier attaque un chasseur : 40 jours de plâtre AISNE. En pleine partie de chasse, Éric Vasselet a été attaqué par un sanglier blessé, près de Sissonne. L’animal lui a arraché des ligaments.
Éric Vasselet se souviendra longtemps de sa partie de chasse du 2 février.
« Je chassais dans les bois situés entre La Malmaison et Lor. Un sanglier avait été blessé le matin même mais il s’était enfui. Après le déjeuner, on a décidé avec mon frère de le pister en suivant ses traces de sang. » Après une heure de recherche, le Malmaisonien se retrouve nez à nez avec
le sanglier.
« On pensait qu’après tout ce temps, il serait mort. Mais il était là, bien vivant devant nous, et il nous a chargés en grognant et en hurlant à la fois. Cela a résonné dans toute la forêt », se rappelle-t-il. Malgré les tirs des deux chasseurs, Éric Vasselet est percuté de plein fouet.
« Il m’a arraché le pantalon et s’est retourné pour me mordre à la cheville. » L’homme, dans sa chute, a lâché son arme. Il est à terre. L’animal décide alors de charger son frère qui le retient avec la crosse de son fusil, à la force de ses bras.
« J’en ai profité pour récupérer mon arme et le tuer. Avec mon frère on a vidé nos chargeurs sur lui. J’étais dans une colère folle. Sur le coup, je ne sentais même pas la douleur », explique le chasseur. Il a pourtant les ligaments arrachés et le tendon d’Achille touché.
« Il y avait du sang partout. Mon frère m’a fait un garrot puis les pompiers m’ont transporté à la clinique Saint-André à Reims. » L’homme y subi une opération de 2 h 30. Durant 40 jours, il doit porter un plâtre et deux mois de rééducation sont ensuite prévus.
« Je reçois aussi des plaquettes de sang deux fois par semaine. Cela doit permettre d’enrayer d’éventuelles maladies que l’animal aurait pu me transmettre. » Et le sanglier qu’est-il devenu ?
« Il a voulu me croquer, mais finalement c’est moi qui vais le manger », rigole le chasseur.
Un chasseur avait accidentellement tué son ami: 30 mois de prison avec sursis Ce jeudi, le tribunal correctionnel de Bonneville étudiait un dossier d’homicide involontaire. A la barre, une homme, chasseur depuis longtemps, répondait de ces faits pour avoir, le 15 novembre 2012, tiré involontairement sur un de ses amis lors d’une partie de chasse. Il avait aperçu un sanglier. A l’issue de l’audience, l’homme a écopé de 30 mois de prison avec sursis et une interdiction de chasser et de posséder une arme pendant 5 ans.
Chasse : condamnations pour les « viandards » Deux affaires de « viandards », ces chasseurs qui ont oublié l’éthique et les règles au fond de leur cartouchière, ont connu leur épilogue judiciaire ce jeudi.
Les chasseurs condamnés jeudi l’ont été à de la prison avec sursis. Ils ont également écopé d’annulations de leur permis, de confiscations d’armes, de véhicules et d’amendes.
La première affaire a pour cadre Magny-lès-Aubigny, dans le massif forestier de Cîteaux. Franck, 46 ans, et Cyril, 20 ans, étaient accusés d’avoir chassé de nuit – une lunette de visée nocturne a été saisie – en 4x4, en dehors des périodes de chasse. Ils sortaient la nuit pour aller faire des cartons sur tous les animaux qui passaient dans leurs phares, y compris des espèces protégées.
Des « massacres »
L’affaire avait ému au point que la procureure de la République, au cours d’une conférence de presse spécialement convoquée, avait évoqué des « massacres », terme repris lors de l’audience, le 12 décembre dernier, par l’avocate de la Fédération des chasseurs de Côte d’Or. La procureure Noirot avait requis des peines de prison avec sursis, dont six mois pour Cyril, principal organisateur de cette boucherie. Finalement, Cyril écope de 4 mois avec sursis et Franck de 1 mois. La justice frappe également au portefeuille : confiscation des armes et du 4x4, 800 € de dommages et intérêts à régler à chacune des quatre parties civiles ; annulation du permis de chasse avec interdiction de le repasser avant 3 ans pour l’un et un an pour l’autre.
Les autres viandards, deux frères de 46 et 30 ans, Christian et Nicolas, opéraient à Auxonne. Roulant à tombeau ouvert à bord de leur 4x4, ils poursuivaient les sangliers pour leur tirer dessus, sur des terrains ne leurs appartenant pas. Mad Max version rurale… L’avocate de la Fédération les avait qualifiés de « honte de la communauté des chasseurs », lors de l’audience du 19 décembre. Là encore, la justice a mixé prison avec sursis (4 mois pour Christian, 3 mois pour son frère), annulation du permis amendes (1 000 € au total) et dommages et intérêts (1 000 €).
Une centaine d'animaux abattus : cinq braconniers condamnés ARDENNES. De nuit comme de jour et en dehors de tout cadre légal, ils avaient abattu près d’une centaine d’animaux en trois ans. Ils ont été rattrapés par la justice.
Des dizaines de daguets, brocards, cerfs, chevreuils, biches, sangliers et renards passés par le fil de la carabine. De jour, en dehors des périodes fixées, comme de nuit où toute action de chasse est interdite… Au total, de 2005 à 2008, près d’une centaine d’animaux ont été tués, dépecés et revendus au détail en dehors de toute réglementation et cadre légal. Mais aussi impressionnant qu’il soit, le tableau de chasse avoué par Patrick Fourgon, 67 ans, et ses amis, est sans doute encore en deçà de la réalité.
Pour faire la lumière sur ces faits, le tribunal correctionnel a longuement interrogé les protagonistes de l’affaire, mercredi 19 février. Cheville ouvrière du trafic et braconnier assumé, Patrick Fourgon a concentré l’attention des magistrats.
Le braconnage, une drogue Titulaire du permis de chasse depuis l’âge de 16 ans, celui-ci a quasiment toujours braconné, car y voyant là
« une tradition ardennaise ». Un paradoxe qui n’est pas allé sans titiller la curiosité de la présidente Jennyfer Picoury.
« Il vous sert à quoi votre permis de chasse dans votre situation ? À vous donner bonne conscience ? » « Je chasse légalement aussi. J’utilise mon permis comme beaucoup d’autres chasseurs. Je connais le milieu de la chasse et du braconnage depuis 50 ans, je ne suis pas naïf », a répondu l’intéressé.
« Vous pensez que tous les chasseurs ardennais sont aussi braconniers ? », en a conclu la présidente.
Quelles étaient donc les motivations de ce braconnage en bande organisée ? L’adrénaline bien plus que l’argent.
« C’est une drogue. Il y a le gendarme et le voleur. Quand je chasse la nuit, je deviens le gibier… », assène Patrick Fourgon. La vengeance aussi. Parce que les sociétés de chasse, petites et grandes n’en voulaient plus, le principal prévenu s’est mis à braconner sur leurs terrains pour leur ôter le gibier du viseur. Les faits ont, pour la plupart, été reconnus.
Le décompte des animaux tués a été largement facilité par la découverte du carnet intime d’une jeune mineure, formée aux techniques de braconnage par Patrick Fourgon durant la période de prévention.
« Cela ne vous dérange pas de mettre une arme telle qu’une 222 Remington dans les mains d’une jeune fille ? Vous connaissez la portée des balles (environ 2 km, ndlr)
? », a fustigé la présidente.
« Je savais qu’il n’y avait personne au bout du bois », a rétorqué Patrick Fourgon, devin. Il a été condamné à quatre mois de prison ferme et 10 000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis. Ses coprévenus ont écopé d’amende allant de 500 à 3 000 euros avec sursis.
Un lynx tué dans le Jura STRASBOURG, 20 fév 2014 (AFP) - Le centre de protection de la faune sauvage Athenas de Lons-le-Saunier a fait état jeudi de la mort d'un lynx victime du braconnage dans le département du Jura, qui abrite la quasi totalité de la population française du félin.
L'animal a été tué d'une balle qui lui a traversé le thorax, a-t-on indiqué. La dépouille du prédateur, une femelle adulte de plus de trois ans, a été découverte le 27 janvier par un promeneur en contrebas d'une falaise à Granges-de-Ladoye. Son corps avait semble-t-il été jeté du haut d'un belvédère à proximité.
"C'était une femelle qui s'était reproduite l'an dernier. Elle avait avec elle deux jeunes non émancipés", a précisé à l'AFP Gilles Moyne, responsable au centre Athenas, qui a dénoncé un nouvel acte de braconnage. "Le lynx est une espèce protégée par la Convention de Berne et la réglementation française, sa destruction constitue un délit", a-t-il rappelé.
Le centre de protection affirme que ce cas représente "la partie visible du braconnage". "Il y a de façon récurrente des individus qui disparaissent
C'est un phénomène qui nous inquiète", a ajouté M. Moyne. Deux cas avec de "fortes présomptions de braconnage" ont été recensés dans le département en 2013.
Le centre d'alerte a lancé un appel à témoins et n'exclut aucune piste
"Certains supportent mal la concurrence avec un grand prédateur. Il y a aussi des éleveurs qui pourraient avoir subi des dégâts" sur leur bétail, a expliqué son responsable.
Une enquête a été ouverte et confiée à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Le Jura abrite la quasi totalité de la population française de lynx, soit une quarantaine d'individus. Ces derniers sont issus d'une population reconstituée en Suisse après la réintroduction du félin dans la confédération helvétique dans les années 1970.
Les aigles royaux intoxiqués au plomb de chasse Les restes de munition dans les entrailles ou la viande d'animaux tués par les chasseurs provoquent des intoxications au plomb chez des oiseaux charognards comme l'aigle royal.
Ces dix dernières années, quelques-uns des aigles royaux alpins trouvés morts ou malades ont été diagnostiqués de saturnisme, soit d'intoxication au plomb.
C'est ce qu'ont constaté la Station ornithologique suisse et le Service de chasse et de pêche des Grisons. La Station ornithologique et le canton des Grisons ont donc fait analyser 41 aigles royaux et 20 hiboux grands-ducs d'Europe provenant de différents cantons par les instituts de médecine légale et de pharmacologie et toxicologie vétérinaire de l'université de Zurich.
Les tests ont révélé de très hautes concentrations de plomb - plus élevées que dans les études étrangères - dans les os de presque tous les aigles. Trois d'entre eux présentaient des concentrations dans le sang, les reins et le foie si hautes qu'ils ont dû souffrir d'une intoxication aiguë, écrivent jeudi les mandataires de l'étude dans un communiqué commun.
Pour comparaison, les hiboux, qui ne se nourrissent pas de charognes, avaient un taux de plomb dans les os dix fois moins élevés, similaire à celui qu'on trouve dans les os des bouquetins et des marmottes dont se nourrit l'aigle.
Les chercheurs en ont conclu que les intoxications des aigles sont probablement dues à l'ingestion de munition de chasse. Des résultats similaires chez le condor de Californie et le pygargue à queue blanche corroborent cette thèse, selon ces travaux à paraître dans le
Journal of Ornithology. Munition sans plomb Le canton des Grisons et d'autres administrations de la chasse en Suisse ont d'ores et déjà pris différentes mesures pour éviter de futurs empoisonnements. Les gardes-chasse n'utilisent plus que des munitions sans plomb pour les tirs de régulation.
En outre, les chasseurs sont maintenant tenus d'enterrer les viscères touchés par les balles ou la grenaille de plomb pour qu'ils ne soient plus à la portée des charognards comme l'aigle ou le gypaète. La gestion des déchets de chasse contaminés doit aussi être améliorée, en attendant une production de munition sans plomb pour tous les calibres et dans une qualité comparable. La chasse pourrait alors se reconvertir entièrement à la munition sans plomb.
Il n'est toutefois pas exclu que dans les Alpes, du plomb d'origine naturelle se concentre dans la chaîne alimentaire et se dépose dans les os des animaux. L'étude se poursuit pour savoir si tel est le cas.
Accident de chasse à Saoû : un sexagénaire blessé après une chute Ce samedi, vers 13h30, un chasseur âgé d’une soixantaine d’années a fait une chute dans un pierrier à Saoû, dans le col de Courbis. Il aurait dévalé une pente sur une dizaine de mètres. Conscient, le sexagénaire est blessé au dos. Gendarmes et sapeurs-pompiers, dont des secouristes spécialisés, sont sur place. L’hélicoptère Dragon 38 de la Sécurité civile devrait également être engagé.
Les Ch'tis fox days ont bien lieu La chasse aux renards est lancée dans la région tout le week-end -les "ch'tis fox days"- les chasseurs ont prévu de traquer le mammifère au pelage roux. Pour eux, il s'agit d'une action d'utilité publique pour limiter les populations du carnivore.
Selon nos confrères de
la Voix du Nord, pour 2012-2013 : 1500 renards ont été tués selon la fédération des chasseurs du Nord. Loin derrière les 4 500 prises revendiquées par l’Association des piégeurs agréés du Nord et des gardes assermentés, mais largement devant les chasseurs et leurs 500 prises. Des chiffres, qui prouvent selon eux, la prolifération du mammifère. On retrouve désormais des terriers de renards même dans les zones urbaines.
Les chasseurs qui participent au Ch'tis fox days n'ont pas répondu à nos sollicitations. Nous n'avons donc pas d'images ou de chiffres sur ce week-end de traque.
Manifestation contre les "Ch'tis fox days"
Cette chasse est tout à fait légale mais de nombreuses associations contestent ce qu'elles appellent un "massacre". Brigitte Bardot s'était indignée de la tenue de ces ch'tis fox days. L'actrice avait déclaré "
Ils vont les déterrer, les piéger, c'est d'une cruauté immonde. On n'est pas au Moyen-Âge".
Le 15 février, à Lille, quelque 750 personnes, selon la police, et entre 1.200 et 1.500 selon les organisateurs, avaient défilé dans les rues de la ville pour défendre le renard avant "
une inadmissible tuerie". A l'heure où l'on vante la biodiversité, des associations écologistes s'insurgent. "
Le renard est véritablement un auxiliaire d'agriculture et non plus le chapardeur de poules", a ajouté Pierre Athanaze, président de l'Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages). "
Le renard fait économiser au minimum 2.400 euros par an à l'agriculteur", a avancé Denis-Richard Blackbourn, docteur en écoéthologie et ethnozoologie, auteur de nombreux ouvrages sur le renard.
A Saint-Hernin. Gravement blessé en tombant d’un poste de guet
Alors qu'il participait à une battue, un chasseur est tombé d'un poste de guet. Il a été sérieusement blessé
Un chasseur de 70 ans a été grièvement blessé après avoir chuté d’un poste de guet, à quatre mètres du sol, alors qu’il participait à une battue au gros gibier dans la forêt de Coadou à Saint-Hernin, près de Carhaix. L’accident s’est produit dimanche, peu avant midi. L’homme, originaire de Quimperlé, a été secouru par les pompiers de Carhaix avant d’être transporté à l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest par hélicoptère.
Corse : un chasseur blessé par balle Ce dimanche matin, un chasseur, âgé d'une soixantaine d'années, a été blessé par balle à Sotta (Corse-du-Sud). Touché au bras et au ventre par des décharges de chevrotine, il a été transporté par les secours à la clinique de l’Ospedale, à Porto-Vecchio, avant d’être transférée à l’hôpital d’Ajaccio. Selon une source proche de l’enquête, un accident de chasse serait à l’origine des faits.
Une balle se loge dans le siège de voiture d'une petite fille
Une petite-fille et son père ont eu une peur bleue samedi après-midi : une balle d'arme à feu s'est logée dans le siège passager de la voiture où l'enfant était assise.
Une balle s'est logée dans le siège passager de voiture occupé par d'une enfant âgée de dix ans samedi après-midi.
Le véhicule circulait sur la RD 944, à Nançay, au moment de l'incident. La jeune fille et son père, qui conduisait, n'ont pas été blessés mais ont eu une grosse frayeur. D'après les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'une balle perdue provenant d'une partie de chasse qui avait eu lieu au même moment dans le bois de la commune. Des auditions des chasseurs ont été effectuées.
Accident mortel lors d'une battue à Clans: prison avec sursis pour un chasseur Lors d'une partie de chasse à Clans le 1er décemebre 2013,
un habitant du village avait tiré sur un Mandolocien de 50 ans, qu'il avait confondu avec un sanglier.
Poursuivi pour homicide involontaire devant le tribunal correctionnel de Nice, le chasseur de 68 ans a été condamné à 2 ans de prison avec sursis. Son permis de chasse lui a été retiré. Il lui a été interdit de le repasser avant 5 ans.
Le chasseur condamné pour avoir pété les plombs À Condé-Folie, une dispute quant au droit de chasse a dégénéré en pugilat. L’auteur présumé des coups a été condamné jeudi.
Condé-Folie (canton de Picquigny) loue ses étangs avec une contrainte : ils restent accessibles aux chasseurs du village les dimanches et jours fériés. Depuis des lustres, il semble que les autochtones s’asseyaient sur la règle, chassant quand bon leur semblait. Il y a un peu moins de deux ans, David reprend le bail d’un étang, et, puisqu’il paye un loyer, entend faire respecter ses droits.
Début septembre 2013, un mercredi vers 21 h 30, une première altercation l’oppose à Tristan 18 ans, qui revient de traquer le migrateur. Les deux hommes s’échangent comme de bien entendu des noms d’oiseaux.
« Je n’ai pas voulu envenimer les choses en portant plainte, j’ai décidé d’en parler au maire », rappelle David. Tristan est convoqué par le premier magistrat qui lui rappelle les règles en vigueur. Le 24 septembre, à 19 h 45, David achève de nourrir ses canards avec sa petite fille de 7 ans quand, d’après lui, il tombe nez à nez avec Tristan, de retour de la chasse. Le ton a à peine le temps de monter, d’autant que David veut protéger son enfant d’une scène pénible. Il affirme que Tristan lui assène d’abord un coup dans les côtes puis, alors, qu’il s’écroule, un violent coup de poing à l’œil. Les conséquences sont sévères : plancher orbitaire fracturé, séquelles sur la vision, dix jours d’interruption de travail.
Tristan, à la barre du tribunal hier jeudi, affirme que toute cette scène a été inventée. L’avocate de la partie civile Delphine Fontaine lui fait remarquer que son client n’a pu se blesser seul, et que la petite fille a décrit précisément sa vêture (un sweat-shirt avec un sanglier sur le plastron) et l’a reconnu sur une planche photographique. Tristan, le doigt battant nerveusement la barre des accusés, rétorque que
« des pulls avec du gibier, tous les chausseurs en ont » et que David « a très bien pu me prendre en photo dans les marais et ensuite monter la tête à sa fille ». David tombe des nues : « Comme si j’allais le prendre en photo ! Il n’est même pas de ma famille ! » Pour la procureur Françoise Dale, l’explication est plus simple :
« Il n’a pas apprécié d’être convoqué par le maire. Dans la région, la chasse, c’est sacré ». Elle requiert six mois de prison avec sursis, peine prononcée par le président. Tristan ne s’en remet pas :
« Tout ce que voulait ce monsieur, c’est un bon pigeon pour toucher de l’argent. Moi, on m’a dérangé un 11 novembre alors que le 12, je passais les tests d’entrée à l’armée à Nancy. Pour la première fois que je viens à la justice, là, je suis dégoûté ».
Max a reçu 17 plombs de chasse dans le corps ! Max est un miraculé. Ce beau chat roux de 4 ans a frôlé la mort il y a une semaine. Joueur et très câlin, il ne quitte plus ses maîtres. « Il a des antibiotiques et n’a pas le droit d’aller dehors. Sinon, il y serait déjà » assure Luc. Samedi dernier, vers 18 heures, lorsqu’il rentre au domicile familial avec son épouse, Max les rejoint. Comme à l’accoutumée. « Mais ça m’a surpris de le voir rentrer en marchant au ralenti. D’habitude il court » précise Luc, qui comprend vite que quelque chose ne va pas. « Il avait du sang, on pensait qu’il s’était battu avec un autre chat » se rappelle Séverine. Max ne s’alimente plus et passe plusieurs heures couché sur un plaid. « Quand on touchait sa queue il criait » raconte encore le couple qui décide d’emmener l’animal chez le vétérinaire. Une radiographie montre alors que leur chat est criblé de 17 plombs. Par chance, aucun organe vital n’est touché. Max devra désormais vivre avec. « La cicatrisation se fera toute seule » précise Luc qui avoue être « un peu énervé ». D’autant que Max est l’animal de son fils Romain, âgé de 10 ans. « Ça lui a fait peur, souligne Séverine. Ce qui le choque le plus c’est de savoir que quelqu’un a eu l’intention de vouloir tuer son chat ». Et la maman ne cache pas son inquiétude, « on a peur que Max recroise son tireur ». Sans dénoncer pour autant qui que ce soit. Mais le doute sur un éventuel chasseur plane. « Vouloir tuer un animal ce n’est pas très intelligent. Il faut penser que bien souvent ils appartiennent à des enfants » conclut le père de famille.
Marmande. Des animaux «piégés» à la strychnine, un violent poison mortel Du côté de la Sepanlog (1), même si «plus rien n’est censé étonner qui que ce soit», il est des initiatives qui laissent tout de même «rêveur», version «cauchemar», il va sans dire. Dernière en date, la pratique dite du «poussin farci à la strychnine», allègrement utilisée dans une commune du Marmandais ! «Vous avez bien lu, poussin à la strychnine, un poison extrêmement violent, présent dans la taupicine, sorte de poudre utilisée voici quelques décennies pour se débarrasser des taupes mais aujourd’hui strictement interdite en France.» Car ce sont a priori bien des taupes qui sont visées par le procédé.
Une kyrielle d'infractions.
Manque de chance pour le «piégeur agréé» auteur de cette pratique douteuse, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a été mise au courant et s’est mis en devoir de verbaliser le contrevenant ayant commis une infraction passible du tribunal correctionnel. D’autant que le cocktail ne contenait pas que de la strychnine, il y avait (aussi) un désherbant et un autre ingrédient du même genre ! Ajoutons-y pour faire bonne mesure l’utilisation de pièges non homologués et l’on comprendra combien la Sepanlog a goûté l’initiative ! «Ce qui nous semble aussi gravissime que la pratique elle-même, c’est le fait qu’elle ait été initiée par une personne titulaire d’un agrément délivré par l’administration. Nous allons donc demander le retrait de cet agrément indépendamment des recours que nous formulerons sur le plan judiciaire», explique Alain Dal Molin. Le secrétaire général de la Sepanlog ajoute, «concernant la «technique» utilisée, peut-on tolérer un tel obscurantisme au XXIe siècle ? Peut-on accepter de voir des produits aussi dangereux dispersés dans l’environnement ? C’est tout simplement dégueulasse».
Remonté comme une pendule le secrétaire général Alain Dal Molin s’inquiète, «car tout poussin ingéré entraîne de manière inéluctable la mort que l’animal soit domestique (chien, chat) ou non (y compris espèces protégées, comme le putois d’Europe). Sans évoquer des enfants confrontés à la vision d’un poussin de manière fortuite et tenté de le manipuler». Conclusion, d’Alain Dal Molin : «à ranger dans l’armoire du Super bêtisier».
(1) Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature en Lot-et-Garonne.
Carcans : pris en flagrant délit de braconnage
Il avait abattu un cerf. Ce braconnier risque notamment 1 500 euros d’amende.
Les faits remontent au 6 février dernier à la tombée de la nuit et se sont déroulés sur la commune de Carcans à la limite des communes de Brach et de Listrac. Ce jour-là, une personne ne possédant pas de plan de chasse ni de droit de chasser sur le territoire de la commune, a abattu de deux balles un jeune cerf (daguet), puis a dissimulé l'animal sous des herbes en attendant le lendemain matin à l'aube pour le découper et l'emporter.
À son arrivée sur les lieux, le braconnier a bien retrouvé son trophée mais il n'avait pas prévu de se retrouver en face des policiers de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et de l'environnement de la brigade de Saint-Laurent-Médoc qui, toute la nuit, malgré la tempête, ont fait le guet à proximité de l'animal. Pris sur le fait, en attendant d'être convoqué pour son audition, l'auteur n'a pu que reconnaître son acte de malveillance.
L'animal, la carabine utilisée, les munitions et le matériel servant à découper le cervidé ont été saisis et mis sous scellés. Outre le matériel confisqué, le braconnier qui sera convoqué prochainement devant le juge encourt une amende de 1 500 euros, la suppression du permis de chasser pour une période de 5 ans, ainsi qu'un retrait du permis de conduire. C'est le deuxième cas en deux mois que la police de l'environnement sanctionne dans le Médoc, notamment à Vensac où une équipe a été démantelée dernièrement.
Accident de chasse. Le cycliste reçoit une balle, le tireur condamné
Le 15 septembre, lors d’une battue à Thorigné-Fouillard, un homme de 47 ans avait tiré sur un sanglier. Mais la balle avait touché un cycliste.
Jeudi, devant le tribunal correctionnel de Rennes, le chasseur comparaissait pour blessures involontaires et pour avoir utilisé des cartouches de chevrotine, ce qui est interdit.
"Je ne savais pas que c’était de la chevrotine. J’ai récupéré les cartouches chez mon père." Concernant les blessures, le prévenu est penaud : "Il y a forcément une faute, mais on ne peut pas dire que c’était un mauvais tir."
Son avocat a plaidé la relaxe. La battue avait lieu dans un bois entouré de routes. "Mon client n’avait pas l’intention de tirer vers la route. Il n’y a pas de faute caractérisée."
Le tribunal a condamné le chasseur à un mois de prison avec sursis. Son permis de chasse est retiré pendant un an.
Un chasseur condamné pour avoir volontairement tiré sur un chien L’animal - un Beauceron de deux ans
- avait été mortellement blessé. Jugé en janvier, l’homme a été reconnu coupable. Son permis de chasse lui a été retiré et toutes ses armes confisquées.
Un quinquagénaire décédé lors d'une partie de chasse : dix-huit mois avec sursis pour le tireur
Il a 22 ans et il n’a « plus envie d’y retourner ». Plus jamais. La chasse, c’est fini pour lui. Car sa dernière balle a tué. Non pas du gibier… mais un homme.
Le bois du Réconfort, à Vignol, porte bien mal son nom depuis l’accident du 6 octobre. En fin de matinée, un chasseur de 58 ans est touché à la tête lors d’une battue aux sangliers. La balle à gros gibier ne lui laisse aucune chance. Elle lui ôte la vie et bouleverse celle du tireur : Ludovic, 22 ans.
Touché à la têteQuelques heures avant, le « rond » a été tenu par la société de chasse de l’Aqueduc. Les consignes de sécurité ont été rappelées. Chaque participant a été équipé d’un gilet fluorescent et positionné sur l’une des différentes lignes du dispositif. Un détail cloche cependant.
Le poste de tir de Ludovic et celui de la victime sont adossés à une parcelle de chasse qui n’appartient pas à la même société. Ainsi, ils n’ont pas le droit d’ouvrir le feu devant eux car il s’agit de la zone de traque où pourraient se trouver des rabatteurs. Ni derrière eux car c’est hors périmètre.
Pour autant, Ludovic est le seul à comparaître
(l’audience s’est tenue le 25 février, le délibéré a été rendu mardi). En effet, le parquet n’a pas poursuivi l’association de l’Aqueduc.
« Les constatations des agents de l’ONCFS (*) me laissent pensive sur l’organisation de cette chasse. Cela fait apparemment des années que les chasseurs tirent dans la traque », commente Sabine Orsel, présidente du tribunal correctionnel de Nevers.
Ludovic n’a pas une très bonne visibilité depuis le talus où il se trouve. Il entend un bruit. Il descend de quelques mètres. Il soutient qu’un sanglier passe à ce moment-là.
Son premier tir est « fichant », en direction du sol. Le second « un peu moins ». Il s’approche. C’est un homme qu’il a abattu. (...)
Ludovic est condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, <br/>le retrait de son permis de chasse pendant cinq ans, la confiscation de son arme et des dommages et intérêts s’élevant à près de 150.000 € à verser à la compagne, aux enfants et aux petits-enfants de la victime.
Nouvel accident de chasse mortel dans les Landes
Il a eu lieu ce dimanche matin à Arsague, près d'Amou en Chalosse lors d'une battue au sanglier. Un septuagénaire de Tilh est décédé.
Médoc : le braconnier pincé pour des pinsons
Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont interpellé un braconnier qui capturait des oiseaux protégés à l’aide de pièges et de filets. Une procédure a été diligentée à son encontre.
C'est semble-t-il, une première du genre en Gironde. Il y a tout juste une semaine, les inspecteurs de l'environnement de la brigade de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de Saint-Laurent-Médoc ont mené une opération « coup de poing » au domicile d'un particulier à Naujac-sur-Mer, dans le Médoc.
Depuis plusieurs jours, ils avaient repéré cet individu qu'ils soupçonnaient de capturer des espèces d'oiseaux protégées et d'en faire le commerce. Le 13 mars, à l'issue de minutieuses investigations et observations sur le terrain, les agents sont donc passés à l'action. Ils ont sonné à la porte du braconnier présumé et découvert bien plus d'infractions qu'ils ne l'avaient imaginé. Et cela, bien que le propriétaire des lieux, identifiant les visiteurs de l'ONCFS, ait tenté de dissimuler certaines preuves et indices, notamment en relâchant plusieurs petits passereaux protégés et utilisés comme appelants. Avant d'accueillir les agents, il a également détendu des matoles et tenté de détruire des cages destinées à capturer les oiseaux. Les matoles étaient en parfait état de fonctionnement et avaient été semble-t-il récemment utilisées avec des appelants découverts sur place.
Au total, 15 matoles automatiques ont été découvertes et saisies par les agents qui ont mené le contrôle au peigne fin comme le leur permet désormais la loi dans le cadre de l'application de l'ordonnance pénale de juillet 2013.
Dans le jardin, à l'abri des regards, ils ont trouvé plusieurs cages contenant différentes espèces protégées tels que des chardonnerets, verdiers, pinsons des arbres, pinsons du Nord, bouvreuils, bruant zizi, pipit farlouse, alouette lulu, linotte mélodieuse mais aussi deux grives litorne et musicienne. Au total, 32 oiseaux ont été récupérés dans des volières. Les inspecteurs ont également mis la main sur sept oiseaux morts, des verdiers et pinsons, que le propriétaire des lieux avait tenté de dissimuler.
« Il s'agit bien plus que d'un fait de braconnage, c'est une atteinte grave à la protection de la nature et des espèces menacées », gronde Sylvain Atinault, chef du service départemental de l'ONCFS en Gironde.
« C'est un acte de braconnage qui sort du contexte cynégétique », précise le président de l'ONCFS, Henri Sabarot, par ailleurs président de la fédération départementale des chasseurs. « Cette pratique doit être sanctionnée car ces espèces sont protégées et nous sommes en dehors de toute période de chasse. Il ne s'agit pas de mettre toute la nature sous cloche mais il y a des règles à respecter. Les agents ont montré à cette occasion toute la technicité de leur métier. Ce n'est pas un délit de chasse comme il peut y en avoir lorsqu'un fusil n'est pas transporté dans sa housse ou qu'un animal ne porte pas de bracelet après avoir été prélevé. Nous sommes sur un autre volet, celui de la protection de la nature et de l'environnement. »
Convoqué à la brigade de Saint-Laurent, le braconnier a été auditionné et la procédure devrait être transmise au parquet de Bordeaux rapidement. Quatre délits ont été relevés à son encontre qui lui font encourir un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.
À l'issue de leurs constatations, les inspecteurs de l'ONCFS ont ouvert les cages et les oiseaux ont recouvré leur liberté. Les matoles, cages et pantes, ont toutes été confisquées.
Des viandards attirés par le lucre Jugés hier par la cour d’appel, ces deux frères, qui braconnaient dans les forêts de Rambervillers, ont tué des dizaines de cerfs, de sangliers et de chevreuils, aussitôt revendus. La Fédération vosgienne de chasse leur réclame 425.000 €.
Nancy. Appelée « Saucisson 88 », l’opération s’est déroulée au petit matin du 21 avril 2009 et a consisté, à la demande d’un juge d’instruction, à interpeller ces deux frères soupçonnés de braconnage. Lors de la perquisition des domiciles de ceux que nous prénommerons Dominique et Philippe, qui résident près de Rambervillers (88), les enquêteurs mettent non seulement la main sur plusieurs dizaines d’armes à feu, dont certaines équipées de silencieux, mais également sur un inventaire à la Prévert : munitions, collets, très nombreux trophées de chasse (cerfs, chevreuils, sangliers), nasses, projecteurs, matériel de boucherie (crocs, hachoirs, couteaux…) et, dans des congélateurs, 130 kilos de viande de gibier et 30 kilos de grenouilles…
Quelques mois auparavant, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et les membres de la Fédération départementale des chasseurs des Vosges avaient été interpellés par la découverte, très régulière de cadavres d’animaux, très souvent amputés de leur tête ou de leurs meilleurs morceaux.
Plusieurs témoignages – anonymes – avaient également mis la justice sur la piste de Dominique, accusé de tuer illégalement « 3 à 5 bêtes par semaine ». Des surveillances avaient permis de constater que l’homme se rendait souvent la nuit en forêt, au volant de son 4X4. Les agents de l’ONCFS avaient aussi entendu des coups de feu. Et les écoutes téléphoniques avaient achevé de forger la conviction des enquêteurs : « Je suis allé faire un tour à 3 h 30, j’ai fait un gros, tu sais, un machin à cornes… », « j’ai tué un chevreuil et deux cochons », « Je te ramène un 100 kilos ». Le gibier était ensuite revendu, au détail ou à l’unité. Les prix ? Toujours d’après les écoutes, « 50 à 60 € pour un sanglier ou un chevreuil, jusqu’à 150 € pour une biche ». Dans un fumoir, Dominique fabriquait également de la saucisse de gibier, vendue également.
Ce jeudi, à la barre de la cour d’appel de Nancy, les deux frères, comme en première instance, ont reconnu les faits. Sauf la revente de batraciens, chopés par milliers avec des nasses. « Les grenouilles, ce n’était pas pour les vendre mais pour les manger… ».
« Je ne pouvais pas résister à l’appel du sanglier »
« Ce n’est quand même pas ce qui nourrit le plus ! », fait remarquer le président qui fustige le comportement « révulsant » des deux hommes, « braconneurs nés ». « Vous vous rendiez en forêt en voiture, vous éblouissiez les cerfs ou les sangliers avant de les abattre ! ». Dominique fixe le bout de ses chaussures, tel un gamin qui vient de se faire prendre la main dans le pot de confiture : « J’aimais bien la viande et puis on a été élevés un peu dans la pauvreté. Pour moi, c’était maladif : je ne pouvais pas résister à l’appel du sanglier… ».
Avocat de la Fédération départementale des chasseurs, Me Giuranna balaie les aveux de Dominique qui a reconnu avoir tué 30 bêtes par an. « Rien que lors des deux mois où votre téléphone a été écouté, vous en avez tué 33 ! Pour moi, c’était 150 bêtes par an ! ». Et de réclamer la bagatelle 425.000 € de dommages et intérêts.
« Deux bougres pratiquement illettrés »
« Nous sommes en présence de viandards animés par l’esprit de lucre », lâche l’avocat général qui requiert la confirmation des peines de première instance : de la prison avec une partie ferme à hauteur de 6 mois et 5 ans d’interdiction de permis de chasse.
M
e Stephan dénonce les excès de ses clients mais « aussi ceux de l’enquête : 26 gendarmes et 26 agents de l’ONCFS pour interpeller ces deux bougres pratiquement illettrés, ça fait quand même beaucoup, non ? ». L’avocat rappelle que les sangliers, « qui prolifèrent, détruisent les cultures », que les deux frères vivent « chichement ». « Cette viande, ils la mangeaient, il en donnait un peu à la famille, ils en vendaient aussi un peu. Ils se faisaient ainsi un petit billet… ».
L’affaire a été mise en délibéré au 24 avril. Enfin, que les sangliers vosgiens soient rassurés : selon son avocat, Dominique va « mieux ». Lui qui éprouvait une envie irrépressible de tirer sur tous les cochons « a vu un psychologue… ».
Les chasseurs vont-ils faire capoter l’Agence de la biodiversité ? Ils l'avaient réclamé à François Hollande, ils l'ont obtenu. L'agence de la biodiversité n'avalera pas l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Une manière pour les chasseurs de garder entière leur influence.
L’Agence française de la biodiversité (AFB) est dans les starting-blocks. Promise en 2012 par François Hollande, elle vient de se frayer un passage jusqu’à la table du gouvernement. Ce mercredi, le projet de loi qui prévoit sa création a été présenté au Conseil des ministres par le ministre de l’Ecologie. Après son passage devant le Parlement, elle devrait voir le jour en 2015. Mais pour beaucoup d’associations, ce nouvel institut présente une carence de taille : elle n’intègre pas l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Reprenons à zéro. Après tout, que viendrait faire un Office de la chasse dans une agence censée protégée l’environnement ? Naïve, la question l’est. Car limiter la mission de l’ONCFS aux
activités cynégétiques, c’est oublier la deuxième partie de son acronyme. Une omission partagée par beaucoup.
« Même au cabinet de Philippe Martin, on nous dit “votre mission tourne autour de la chasse” alors que dans le contrat de départ, notre objectif est bien la protection de la biodiversité ordinaire, au delà de ce qui est chassable », souligne Jean-Luc Ciulkiewicz, secrétaire général du SNE-FSU, le syndicat majoritaire au sein de l’organisme. Parmi les agents de cet organisme,
« il y a beaucoup d’ingénieurs, de techniciens qui travaillent sur le loup, les tortues de Guyane et de Guadeloupe, les espèces protégées des Alpes », abonde Jean-Marc Marsollier, en charge de la branche faune sauvage pour ce même syndicat.
« Autant les naturalistes connaissent bien les espèces protégées, autant ils connaissent mal les espèces banales », souligne pour sa part un représentant de la CGT, minoritaire.
Une agence de la biodiversité déséquilibrée.
Pourquoi alors priver la nouvelle agence de cette expertise ?
« Pour moi c’est une grosse farce, s’agace Pierre Athanaze de l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas).
Faire une agence de la biodiversité sans intégrer la plus grosse agence, la seule qui s’occupe des oiseaux et des mammifères ! Se priver de presque 1 000 agents de la police de l’environnement (1) ! » C’est d’autant plus étrange qu’en son sein, l’AFB devrait regrouper en revanche son équivalent aquatique, l’
Onema : si l’ONCFS (2) est chargé de protéger la biodiversité terrestre, il a pour mission, lui, de préserver les milieux aquatiques. L’absence de l’Office
« risque de déséquilibrer l’agence qui portera davantage sur l’eau et la biodiversité aquatique », souligne Justine Roulot, chargée de mission chez Humanité et biodiversité. Enfin, une telle composition revient à diviser la police de l’environnement dont les agents sont aujourd’hui majoritairement répartis entre l’Onema et l’ONCFS. En clair, si les « policiers » verts en charge d’épingler les pollueurs des cours d’eau seront inclus dans l’Agence de la biodiversité, ceux qui sont chargés de traquer les braconniers des forêts resteront dehors. Illogique. Pour le ministère, l’exclusion de l’Office est simple :
« Nous pensons qu’il n’était pas souhaitable de démanteler cet établissement »,
a précisé le ministre de l’Ecologie Philippe Martin, lors d’une conférence de presse ce mercredi. En clair, de le voir se dissoudre dans une nouvelle entité. Pour Philippe Athenaze de l’Aspas, c’est bien le signe que le lobby des chasseurs a gagné :
« François Hollande leur avait promis de ne pas intégrer l’ONCFS dans l’agence de la biodiversité. Et c’est peut-être un des rares engagements qu’il tiendra. » Un engagement du candidat soumis par écrit à la Fédération national des chasseurs entre les deux tours et confirmé
lors d’une rencontre en mai dernier.
« Un geste d’apaisement, selon un proche du dossier qui préfère garder l’anonymat.
En France, on a 1,35 million de chasseurs auxquels il faut ajouter les familles. Les politiques traitent le monde de la chasse avec égards. » « S’il y avait 1,3 million de joueurs de pétanque, il y aurait aussi une association de joueurs de pétanque dont le président essaierait d’influencer en faveur des joueurs de pétanque », défend le représentant de la CGT.
Une grosse vitrine pour les chasseurs
Mais pourquoi bigre les chasseurs refusent-ils l’intégration ? Pour éviter tout bonnement une dissolution. En effet, leur fédération occupe une place de choix au sein du conseil d’administration de l’Office. En 2012, la Cour des comptes
a d’ailleurs épinglé l’établissement, soulignant que
« les représentants des chasseurs [ont] une majorité d’influence qu’ils ne manquent pas de revendiquer ni d’exercer ». En revanche,
« quand on regarde le projet de conseil d’administration pour l’AFB, on voit qu’il n’y a aucun représentant des usagers particuliers de la nature soit les chasseurs et les pêcheurs », précise le représentant de la CGT qui avoue comprendre les réticences des chasseurs.
« On souhaite garder notre indépendance. Or, ce que l’on voit se dessiner dans le projet de l’AFB, c’est que la gestion de notre établissement serait soumise à des influences qui sont loin de ce qu’elles sont actuellement. La voix du monde cynégétique serait diluée », abonde Henri Sabarot, président du conseil d’administration de l’ONCFS et président de la fédération départementale des chasseurs de Gironde. L’homme défend donc plutôt une collaboration avec l’AFB plutôt qu’une intégration. L’ONCFS,
« c’est une grosse vitrine pour les chasseurs, avoir un établissement public qui s’affiche comme un gestionnaire de la chasse. Ils n’ont pas envie que ça disparaisse », souligne Jean-Marc Marsollier, de SNE-FSU. C’est grâce en effet à l’Office que les chasseurs peuvent afficher le rôle qu’ils jouent dans la protection de la biodiversité et rendre leur pratique plus acceptable. Garder l’indépendance de l’Office, question de justice aussi pour Henri Sabarot :
« L’établissement est financé à plus de deux tiers par les taxes perçues sur la redevance du permis de chasser. Il me semble donc normal que les chasseurs aient une majorité d’influence dans la gouvernance de l’établissement. » « Mais au bout du compte, c’est nous qui payons, s’irrite Pierre Athanaze, de l’Aspas.
C’est vrai que leur finance dépend en partie de la taxe cynégétique mais ça reste un impôt ! L’argent des cartes grises est bien payé par les automobilistes mais ce n’est pas pour ça qu’il est versé à l’Automobile Club ! Il ne suffit pas de payer l’impôt pour être propriétaire d’une agence. » Si les représentants des chasseurs se sont prononcés contre l’absorption, le syndicat majoritaire est au contraire favorable à l’entrée dans l’AFB qui pourrait permettre à l’agence de retrouver ses lettres de noblesse aux yeux du public.
« Si on reste à l’extérieur, on va se recroqueviller sur les missions autour de la chasse et on va revenir 20 ans en arrière (voir encadré). On sera soumis à la mainmise des chasseurs et on ne parlera plus de la biodiversité. », précise Jean-Luc Ciulkiewicz, le secrétaire général du SNE-FSU.
(1) Près de deux tiers des agents de l’ONCFS, soit environ 1 000 sur 1 400 agents, ont un rôle de police de l’environnement.
(2) Outre l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, la nouvelle Agence française de la biodiversité devrait regrouper l’Agence des aires marines protégées, le groupe d’intérêt public « Atelier technique des espaces naturels » et associer les parcs nationaux.
Comment l’ONCFS est tombée aux mains des chasseurs Créé en 1972 – sous la tutelle alors du ministère de la Chasse – l’Office national de la chasse a pour mission de « maintenir et d’améliorer le capital cynégétique et, en général, de contribuer au développement de la chasse ». En
2000, changement de cap. Le nom de l’organisme s’allonge – le voilà désormais « Office national de la chasse et de la faune sauvage » – et son conseil d’administration s’équilibre avec des représentants des organisations de défense de l’environnement. En 2005, c’est un nouveau retournement. Une
loi modifie à nouveau la composition du conseil d’administration et assure, précise la Cour des comptes dans son rapport de 2012
« une majorité d’influence » aux représentants des chasseurs.
« On a offert 1 400 fonctionnaires à un lobby privé », s’agace Pierre Athanaze de l’Aspas qui a siégé au conseil d’administration de l’Office avant d’être remercié par Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Ecologie. Mais que se passe-t-il dans les faits ? Pas de lézard pour Henri Sabarot :
« Au sein du conseil, il y a aussi des ONG environnementales, des représentants des agriculteurs et des forestiers. On ne s’en sort pas trop mal puisque depuis 4 ans que je préside le conseil, le budget comme le contrat d’objectif ont été voté à l’unanimité », souligne le président du Conseil d’administration qui souligne qu’il est prêt à élargir les rangs pour accueillir davantage de représentants des élus locaux.
« Bien sûr que le conseil d’administration a un rôle mais il ne règle pas la vie de l’établissement. D’ailleurs parfois certaines décisions contrarient fortement les représentants des chasseurs », défend d’ailleurs le représentant de la CGT. Autre son de cloche du côté du syndicat majoritaire :
« On ne peut pas dire que [la majorité des chasseurs au conseil d’administration] influence notre travail mais ça a un impact sur nos relations avec le milieu associatif et l’image publique de l’établissement », souligne Jean-Luc Ciulkiewicz, le secrétaire général.
Dordogne : les deux braconniers opéraient de nuit, avec des projecteurs Le 22 janvier dernier au soir, l'épouse de Bernard le prévient : «Tu ne devrais pas y aller, tu vas te faire gauler.» Mais Bernard préfère monter dans le fourgon de Denis, venu avec son jeune fils. Il aurait mieux fait d'écouter sa femme.
Il est 21 h 30 quand un coup de feu retentit dans la forêt de La Double, en Dordogne, entre Échourgnac et Servanches. Il est entendu par des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Ces derniers ne sont pas là par hasard : depuis quelque temps, on leur signale du braconnage dans le secteur. Ils mettent leur gyrophare et se dirigent sur l'unique route du coin. Alors qu'ils veulent arrêter une camionnette qui arrive en sens inverse, cette dernière fait une embardée pour les éviter, mais les percute et s'immobilise plus loin.
À la Winchester
À côté du fourgon, une carabine browning 300 magnum, plus connue sous le nom de Winchester. Dans le véhicule, tout un attirail : couteaux de dépeçage, projecteur, scie de boucher, bâche, etc. Mercredi, lors de l'audience au tribunal correctionnel de Périgueux, où la Fédération de chasse s'était portée partie civile, Bernard a tout nié en bloc.
Le président lui a fait remarquer : « Vos amis chasseurs ont témoigné en votre faveur. Ils ont manifestement recopié le même papier, car ils ont fait les mêmes fautes d'orthographes. » Denis, propriétaire de l'arme et du fourgon, avoue le tir. En revanche, les deux hommes donnent la même version concernant leur présence sur les lieux, en pleine nuit, avec un projecteur : « C'est pour observer les animaux. »
Le procureur ne s'en laisse pas compter : « Ce ne sont pas des chasseurs, mais des bouchers. » Il requiert contre Denis 90 jours amende à 15 euros, et contre les deux un retrait de permis de chasse pendant 3 ans. Le tribunal a condamné Denis à 70 jours amende à 10 euros et retiré leur permis de chasse aux deux prévenus pendant 2 ans.
Le chasseur confond un canard avec un cormoran «Comment peut-on confondre un cormoran et un carnard ? » demande Christine Piccinin, la présidente du tribunal de Gap, la photo des oiseaux tendue vers le prévenu. « Vous ne trouvez pas qu’il y en a un plus grand que l’autre ? » Le chasseur hausse les épaules. Ce 20 novembre 2013, sur les rives de la Durance, à Guillestre, il neige. La visibilité est restreinte. Ce qui n’empêche pas le jeune homme originaire de Briançon de prendre son fusil et partir à la chasse aux migrateurs palmés à bec jaune. Soudain, il aperçoit à trente mètres un groupe de volatiles. Pour déterminer l’espèce, il tire en l’air. « Les voir voler, c’est ce qui me permet de les identifier », explique le prévenu, un peu énervé. La balle atteint malencontreusement un des oiseaux qui n’est autre qu’une espèce protégée, le cormoran. Manque de chance, la scène n’échappe pas aux jumelles d’un agent de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage).
Un rappel à l’ordre neuf jours auparavant : « Il s’agit d’une chasse illégale », rappelle la présidente du tribunal qui s’amuse au passage de la singularité de l’affaire. Déjà, neuf jours auparavant, le chasseur avait fait l’objet d’un rappel à l’ordre pour des faits similaires. « Je ne pense pas que ce soit un homme qui hésite à tirer sur un animal quel qu’il soit, insiste la procureur Emmanuelle Porelli. Nous sommes en présence d’une personne multicartes condamnée six fois depuis 2005 pour outrage, vol, délit de fuite… ». Du côté de la défense, Maître Jassem souligne que le chasseur n’a pas tiré directement. « Il n’avait pas l’intention de le tuer.» Quant au témoin, « il était placé à 300 mètres des faits, c’est loin […] Le dossier n’est pas aussi lisible que ça a été présenté. » Le tribunal le condamne finalement à un an de retrait de permis de chasse et 500 euros d’amende.
Bouquehault : interpellés pour braconnage dans un champ en pleine nuit Trois hommes déjà bien connus de la gendarmerie ont été interpellés dans la nuit de jeudi à vendredi, à Bouquehault. Ayant entendu dire qu’ils braconnaient, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a organisé une opération à Guînes et Bouquehault pour tenter de les intercepter.
Vers 3 h du matin, l’ONCFS a surpris le véhicule de deux des individus roulant à faible allure au bord d’un champ. À la vue des agents de l’Office, les deux hommes auraient tenté de prendre la fuite, en vain. Ils ont accéléré et ont heurté la voiture de l’ONCFS avant de s’immobiliser complètement. Dans leur véhicule a été retrouvé un lapin ainsi qu’un fusil de chasse.
Un troisième individu, qui serait en fait un de leurs compères, a été interpellé au cours de la nuit : lors de la perquisition de son domicile, les gendarmes ont mis la main sur du matériel qui avait été volé la semaine précédente au parcours aventure de Guînes. Un talkie-walkie, une perceuse ou encore une meleuse ont été retrouvés chez lui.
Les interpellés sont poursuivis pour avoir chassé en pleine nuit, qui plus est hors de la période d’ouverture de la chasse, mais aussi pour dégradation de parcelles de terres cultivées, pour violence avec arme et pour conduite sans permis. Trentenaires tous les trois et habitant le secteur, ils sont ressortis libres ce vendredi après-midi. Les investigations se poursuivent et les gendarmes pourraient décider de les réentendre prochainement.
Le héron qui pourrait chasser Jo Condé de la fédération Bien connu des lecteurs de Marsactu, le secrétaire général de la fédération des chasseurs est poursuivi pour destruction d'espèces protégées. Le héron cendré qu'on le soupçonne d'avoir abattu pourrait lui coûter son poste, ce que ses opposants n'ont jamais réussi à obtenir avec sa condamnation pour corruption.
Le mauvais chasseur, il voit un truc qui bouge, il tire. Hors d'un sketch des Inconnus, le bon chasseur vérifie en principe qu'il ne s'agit pas d'une espèce protégée, par exemple un héron cendré. Il semblerait que cette précaution n'ait pas été prise par Jo Condé, secrétaire général de la fédération des chasseurs des Bouches-du-Rhône, qui aurait abattu un volatile depuis les fenêtres du siège de Puyricard. D'abord évoquée en mars par
le mensuel Plaisir de la chasse, puis détaillée en avril par
Siné mensuel, l'affaire est entre les mains du parquet d'Aix.
À l'origine, une vidéo est opportunément tombée entre les mains de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
"Nous avons bouclé il y a plusieurs mois une enquête sur un héron cendré dans le cadre de nos pouvoirs de police de l'environnement, l'auteur des faits a été identifié et nous avons transmis au procureur de la République", confirme Jean-Yves Bichaton, chef de service départemental de l'ONCFS. Sans toutefois préciser l'identité de la personne poursuivie. L'information est en tout cas revenue aux oreilles de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) de la région, qui a déposé plainte début avril pour destruction d'espèce protégée.
"Cela peut motiver un peu plus le parquet de savoir qu'il y a une partie civile", commente Me Victoria, avocat de l'association.
La destruction d'espèces protégées
est passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. En 2012, pour avoir abattu un héron cendré, un chasseur de Savoie
avait été condamné à un mois d’emprisonnement avec sursis, 1 200 euros d’amende, un retrait de permis de chasser de 3 ans et la confiscation de l’arme utilisée. Une affaire semblable
secoue actuellement la fédération des chasseurs de Haute-Saône.
"En principe là pour donner l'exemple"
"Quand on tire sur une espèce protégée, on n'est plus un chasseur, on est un braconnier. Et là, ce serait un responsable de la fédération, qui est est en principe là pour donner l'exemple !", fulmine Ghislaine Pechikoff, administratrice de la LPO Paca.
Laquelle
"n'est pas contre les chasseurs mais les abus de la chasse", tient-elle à préciser. Contacté, Jo Condé n'a pas retourné notre appel, mais son avocat a affirmé à
La Provence que la vidéo était un
"montage, grossier mais astucieux".
De son côté, l'avocat de la LPO Me Victoria espère que le parquet se prononcera d'ici cet été sur la suite à donner au dossier. Cette affaire vient en tout cas s'ajouter à la longue liste de déboires autour de la fédération des Bouches-du-Rhône et ses dirigeants. Le plus significatif est
la condamnation notamment pour corruption de Jo Condé. Mais on pourrait ajouter un procès pour harcèlement moral, où il a été relaxé mais qui a révélé un climat tendu au sein de la structure. En mars, le licenciement d'un candidat aux élections professionnelles sous l'étiquette CGT l'a rappelé. Un possible lien avec la fédération avait aussi été évoqué dans l'agression d'un chasseur dissident,
pour lequel un "lampiste" a été condamné sans qu'un éventuel commanditaire puisse être inquiété.
Un motif de démission d'office
Si elle ne dispose plus d'aucune subvention de la part des collectivités locales, auparavant très généreuses, la fédération compte toujours parmi ses dirigeants l'ancien président Jo Condé. Celui-ci, interdit d'exercer cette fonction pendant 5 ans par le tribunal suite à sa condamnation, s'est tout simplement recyclé comme
"secrétaire général".
En 2012,
il l'avait échappée belle : une loi devait rendre automatique le refus de délivrer un permis de chasse
"à ceux qui ont été condamnés pour vol, escroquerie, ou abus de confiance." Or, sans permis de chasse, impossible de siéger au conseil d'administration d'une fédération. Une bonne âme, le sénateur socialiste Jean-Jacques Mirassou, avait réussi à obtenir le retrait de la "loi chasse" de cette
"double peine". C'est en vain que Charles Pecoraro, président du comité de défense des chasseurs des Bouches-du-Rhône, celui-là même qui a été agressé, avait réclamé au préfet de prononcer le retrait de permis, toujours soumis à son bon vouloir.
Avec cette affaire de destruction d'espèce protégée, une nouvelle cause de démission pourrait émerger. Les statuts des fédérations de chasseurs, fixés par arrêté ministériel en raison de ses
"missions de service public", posent cette condition :
Ne peut être candidate au conseil d’administration (…) toute personne ayant été condamnée depuis moins de cinq ans pour une contravention de la cinquième classe ou pour un délit à raison d’infraction aux dispositions réglementaires ou législatives relatives à la chasse ou à la protection de la nature.
Nul doute que les chasseurs qui contestent depuis des années la gestion de la fédération, en particulier sur les aspects financiers, ne feraient pas la fine bouche sur le motif de la démission d'office.
Opération "Saucisson 88", prison avec sursis pour les braconniers vosgiens Nancy. Les deux frères qui braconnaient dans la forêt de Rambervillers ont été condamnés hier à 12 et 18 mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant 2 ans, à une interdiction du permis de chasser pendant 5 ans. Ils devront également verser 108.000 € à la Fédération départementale des chasseurs des Vosges. Les magistrats nancéiens ont revu à la baisse la sanction infligée en première instance à Epinal : 24 mois dont 18 avec sursis et 12 mois dont 8 avec sursis.
Le duo avait été interpellé en avril 2009, dans le cadre de l’opération « Saucisson 88 ». Quelques mois auparavant, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et les membres de la Fédération départementale des chasseurs des Vosges avaient été interpellés par la découverte très régulière de cadavres d’animaux, très souvent amputés de leur tête ou de leurs meilleurs morceaux.
Plusieurs témoignages avaient mis la justice sur la piste de Dominique, accusé de tuer illégalement « 3 à 5 bêtes par semaine ».
Des surveillances avaient permis de constater que l’homme se rendait souvent la nuit en forêt. Les agents de l’ONCFS avaient aussi entendu des coups de feu. Et les écoutes téléphoniques avaient fait le reste : « J’ai fait un gros, tu sais, un machin à cornes… », « j’ai tué un chevreuil et deux cochons ». Le gibier était ensuite revendu. Dans un fumoir, Dominique fabriquait aussi de la saucisse de gibier, vendue également.
Lors de la perquisition, les enquêteurs avaient découvert un véritable arsenal et de très nombreux trophées de chasse, des projecteurs, des crocs, des hachoirs, et, dans des congélateurs, 130 kilos de viande de gibier et 30 kilos de grenouilles…
« Je ne pouvais pas résister à l’appel du sanglier… »
A la barre, il y a un mois, les deux hommes avaient reconnu les faits. Sauf pour les grenouilles attrapées « pour les manger… ». « J’aimais bien la viande et puis on a été élevés un peu dans la pauvreté », avait avancé l’un des deux visiblement atteint d’une irrépressible envie de tirer sur les porcins : « Pour moi, c’était maladif : je ne pouvais pas résister à l’appel du sanglier… ».
M
e Giuranna avait réclamé, « pour ces 150 bêtes tuées par an », 425.000 € de dommages et intérêts pour les chasseurs. L’avocat général, lui, avait parlé de « viandards animés par l’esprit de lucre » et requis les peines infligées en première instance. Conseil des deux prévenus, M
e Rémi Stephan avait rappelé que ses deux clients vivaient « chichement ». « Cette viande, ils la mangeaient, il en donnait un peu à la famille, ils en vendaient aussi un peu… ». Une plaidoirie qui a pesé dans la décision de la cour.
Le chasseur voulait-il faire la loi ?
Usson-du-Poitou. Un chasseur est condamné pour avoir tiré sur une voiture à l’issue d’une partie de chasse. Le tribunal n’a pas retenu la thèse de l’accident.
Franck se plaint de ses conditions de garde à vue (30 heures), après son interpellation le 24 novembre 2013. Il dit avoir été brusqué par les gendarmes et avoir changé de version « pour partir plus vite ». A la barre, sûr de lui, il revient encore une fois sur ses déclarations et prend la parole intempestivement. Le président recadre. « Si vous continuez, je vais vous demander de sortir ! »
Retour en arrière. Franck, chasseur depuis 25 ans, responsable d'une école de chasse depuis 6 ans et propriétaire terrien, termine une partie de chasse avec des clients sur un domaine coupé par une route départementale. Son chien prend la poudre d'escampette et se dirige vers la route sur laquelle passe un véhicule. Le prévenu explique qu'il a peur que son chien soit écrasé, court pour le rattraper sans prendre le temps de sécuriser son fusil calibre 28 mm, trébuche dans un fossé et ne maîtrise pas le coup. La balle vient se ficher à l'arrière du véhicule qui roule selon les estimations à environ 50 km/h. Le conducteur portera plainte plus tard, après des échanges de SMS « pressants et l'invitant à régler l'affaire » avec le prévenu.
6 mois avec sursis
« Comment se fait-il que le conducteur d'un véhicule voit un chien qui déboule, freine et juste après entend un coup de feu. Regarde dans le rétro et voit un chasseur qui épaule son fusil ? », interroge calmement le président. Franck s'emmêle dans ses explications, jette le discrédit sur une grande partie des chasseurs, estime sortir du lot en respectant à la lettre les consignes de sécurité, rappelle qu'en d'autres temps il a sympathisé avec la partie civile et finit par répondre à la question : « Il y a 30 ans, ça se serait arrangé entre deux bouteilles. »
L'avocat de la Fédération départementale des chasseurs se dit « estomaqué ». « Après l'incident, la fédération a dû éditer un dépliant pour relater l'incident » puisque selon lui le prévenu n'a pas respecté « les prescriptions du schéma départemental cynégétiques relatives à la sécurité des chasseurs ou non », en raison de la voie publique. Il y voit un comportement volontaire (« Le coup a été tiré à 10 m du véhicule »), demande l'euro symbolique et plaide pour que le tribunal rentre en voie de condamnation. Le conseil de la partie civile, le conducteur du véhicule, lui exprime la désagréable impression de son client de « se faire prendre pour une assiette de ball-trap ». Mme le procureur pointe un « comportement inadmissible » pendant les faits et au cours de l'audience. Et estime qu'il « se victimise ». Elle requiert entre autres 8 mois avec sursis. L'avocate du prévenu énumère « les qualités exemplaires » de son client dont le casier est vierge. Elle affirme qu'il y a eu certes infraction au schéma mais pas de violences, « juste une dégradation involontaire ».
Le tribunal le condamne à 6 mois de prison avec sursis, 2.500 € de dommages et intérêts tous préjudices confondus, l'interdiction de détenir une arme et le retrait de son permis pendant 3 ans. Certaines des armes saisies chez lui seront confisquées.
Accident de battue à Vialer : la faute du chasseur a été reconnue "Il y a eu un cumul d'imprudences" a noté ce lundi le procureur Sébastien Ellul lors du procès en correctionnelle d'un chasseur de 49 ans : le 26 août dernier, Patrick, qui a le permis de chasser depuis ses seize ans, a blessé un autre participant lors d'une battue aux sangliers organisée ce jour-là à Vialer.
La balle a traversé la cuisse gauche de la victime (postée à plus de 80 mètres) et touché l'autre jambe. Patrick s'est aussitôt porté au secours de son compagnon de chasse. Mais, huit mois après l'accident, cet artisan est toujours en arrêt maladie.
À l'audience, un officier de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) est venu rappeler les spécificités des battues aux sangliers et les prescriptions de sécurité qu'impose le schéma départemental de gestion cynégétique.
À cette lumière, Sébastien Ellul a pointé les "fautes" commises : "Dès l'organisation de la battue, l'attribution des postes n'était pas claire". Il a ensuite précisé les autres règles de sécurité qui n'ont pas été respectées.
Ainsi, Patrick avait quitté sans autorisation le poste de tir qui lui avait été attribué. Or "c'est une interdiction absolue". C'est d'ailleurs la seule faute que reconnaît le chasseur : s'il a changé de place, c'était pour s'installer dans une position plus haute… pour plus de sécurité.
Le procureur note aussi que Patrick a tiré au-dessus d'un chemin, ce qui est interdit, et que son tir n'était pas "fichant", c'est-à-dire vers le sol et à courte distance.
Patrick a été reconnu hier entièrement responsable des conséquences de l'accident de chasse. Une expertise médicale de la victime a été ordonnée et les dommages et intérêts seront jugés au mois de novembre. Sur le plan pénal, le tribunal est cependant resté en deçà des réquisitions : Patrick est privé de permis de chasser pendant deux ans et son arme a été confisquée.
Alpes du Sud : démantèlement d'un important réseau de braconnage
Alpes du Sud - Après 10 mois d'enquête judiciaire, un important réseau de braconnage a été démantelé dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence. Au total, dix sociétés de chasse ont déposé plainte pour « chasse en période prohibée et non réglementée ». Au moins neuf personnes, âgées entre 19 et 38 ans, ont déjà été interpellées à Sisteron, La Javie, Forcalquier et dans la Vallée de l'Ubaye (Alpes de Haute-Provence), mais aussi sur le secteur d'Embrun (Hautes-Alpes) dans le cadre de plusieurs trafics de viande sauvage présumés.
Selon l'Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), le préjudice de ce trafic démantelé et calculé sur les trois dernières années est estimé à 60.000 euros. Au moins 150 animaux, essentiellement des Chamois, ont été abattus illégalement.
Selon la gendarmerie, sept personnes mises en cause seront prochainement jugées devant le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains (Alpes de Haute-Provence). Deux chasseurs, âgés de 25 et 26 ans, ont déjà été condamnés à 2 mois de prison avec sursis et 1.500 euros de dommages et intérêts pour les sociétés de chasse.
Lors des investigations et des opérations de surveillance, menées conjointement depuis juillet 2013 par la gendarmerie et l’ONCFS, une trentaine d’armes, équipées de silencieux et lunettes de visée, ont été saisies, ainsi qu’une trentaine de « trophées », têtes et cornes d’animaux sauvages. « A Embrun, les gendarmes ont par exemple découvert chez deux chasseurs un registre démontrant l’étendu du trafic », indique à la radio Alpes 1 le Major Michel Igoa, commandant en second de la compagnie de Barcelonnette (Alpes de Haute-Provence).
« Lors des perquisitions menées dans les vallées de l'Ubaye et de la Blanche, nous avons pu constater que les chasseurs n'ont pas hésité à transformer une pièce d'habitation en salle d'abattage », poursuit le major Higoa, expliquant « que ces braconniers avaient un réel sentiment d'impunité », avant d’ajouter « les sociétés de chasse et les chasseurs honnêtes sont pour leur part conscients de l'importance des dégâts sur le gibier occasionné par ces actes de braconnage ».
« Ce qui est significatif dans cette affaire, c’est le nombre d’animaux tués et le nombre de personnes poursuivies en justice. Les investigations ont été menées en parfaite synergie avec l’ONCFS, chacun apportant ses compétences techniques et juridiques », a souligné le colonel Christophe Brochier, commandant le groupement de gendarmerie des Alpes de Haute-Provence, interrogé par la radio Alpes 1.
Le parc de chasse privé était-il hors la loi ?
Trois prévenus – dont le vice-président de la Fédération départementale de chasse – ont comparu hier devant le tribunal. Jugement le 30 juin.
L'affaire avait fait grand bruit dans le milieu des chasseurs. Ce n'est en effet pas un quidam ordinaire qui était visé par une enquête de la brigade des recherches de la gendarmerie de Tours mais le vice-président de la Fédération départementale de la chasse d'Indre-et-Loire, Joël Bouchet.
Ce dernier, à la tête d'une chasse privée à Bourgueil, a, en effet, fait l'objet de poursuites devant le tribunal correctionnel de Tours pour différentes infractions. A la barre, au tribunal, ce sont en fait trois hommes qui ont comparu dans un dossier qui a semblé cependant se dégonfler un peu à l'audience.
Tout a débuté en décembre 2012 par une alerte de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage au sujet de la situation d'un parc de chasse à Bourgueil. Un premier contrôle a été mené quelque temps plus tard puis d'autres investigations ont confirmé les soupçons des agents de l'ONCFS.
En se rendant sur place, les contrôleurs ont, en effet, compté un nombre important de cervidés puis, un peu plus loin, des sangliers et des marcassins. Et constaté que ceux-ci n'avaient plus rien de sauvage puisqu'ils étaient nourris régulièrement par un garde-chasse bénévole.
Celui-ci, poursuivi devant le tribunal, a d'ailleurs admis qu'il passait régulièrement nourrir les animaux. « Je leur donnais du maïs, des fruits et des légumes, indiquait-il. Je ne leur ai donné de la viande que deux ou trois fois. »
" Logique consumériste "
Les agents de l'ONCFS ont, en effet, été intrigués par ces morceaux de viande livrés aux sangliers. D'importantes investigations ont été menées pour connaître l'origine de cette viande et vérifier aussi si un risque sanitaire avait pu exister. Il s'est avéré qu'elle provenait d'un hypermarché local.
Des vérifications ont ensuite été menées sur ordre du parquet pour écarter tout risque notamment de contamination par la peste porcine.
Quant au statut du garde-chasse, il a lui aussi fait l'objet d'un long débat. Les enquêteurs estimaient qu'il existait un soupçon de travail dissimulé. « Je venais nourrir les animaux bénévolement, précisait l'homme. En échange, je pouvais participer à la chasse sans payer d'action. »
Car, en effet, ce groupe de chasseurs qui n'avait pas de statut juridique se réunissait depuis des années par le biais d'actions de chasse d'une valeur de 1.500 € par an.
« Il y a quand même dans tout cela, estimait Magalie Norguet, la procureure de la République, une logique consumériste. L'élevage d'animaux servait de réserve pour que les chasseurs soient sûrs de toujours repartir avec de la viande. »
Le ministère public a requis une peine de 10.000 € d'amende avec sursis à l'encontre du vice-président de la Fédération de chasse ainsi qu'une suspension d'un an de son permis de chasser. Une peine de 1.500 € d'amende et une suspension d'un an du permis de chasser ont aussi été requises à l'encontre du garde-chasse.
L'avocat de la défense, Me Arnoult, estimait, quant à lui, que ce dossier aurait pu bénéficier d'un autre traitement. « Dans des cas comme celui-ci, indiquait-il, il arrive souvent qu'on régularise les choses sans traduire les gens devant le tribunal. »
Le jugement dans cette affaire sera rendu le 20 juin.
Polynésie: accusé de meurtre, crémation, agression sexuelle, "Arihano n'est pas un monstre" "Arihano n'est pas un monstre", a soutenu mardi à Papeete son avocat, Me Vincent Dubois, au premier jour du procès d'assises de ce Marquisien, accusé d'avoir tué puis brûlé un touriste allemand, avant d'agresser sexuellement sa compagne, en 2011, sur l'île polynésienne de Nuku Hiva.
Élégant dans sa chemise noire, le visage serein, Arihano
Haiti, un chasseur solitaire d'allure sportive, ne donne pas l'impression d'un monstre sanguinaire.
Il a déjà été condamné, pour quelques vols et pour n'avoir pas payé une pension alimentaire. Il s'est parfois battu "mais toujours quand on le provoquait", selon son entourage, qui souligne sa "courtoisie". Pas le profil du cannibale décrit par certains journaux à l'époque des faits.
Mais l'affaire reste sensible, comme en témoignent les quatre gendarmes du peloton d'intervention qui l'encadrent dans le box des accusés de la cour d'assises de Papeete, et ceux postés à chaque porte de la salle d'audience. Une dizaine de policiers surveillent aussi les allées et venues. Pas de débordements: Nuku Hiva est à trois heures d'avion de Papeete, seule la famille proche de l'accusé est venue. Celle de la victime n'a pas fait le déplacement d'
Allemagne.
Haiti et Ramin avaient sympathisé et étaient partis en forêt pour une chasse à la chèvre sauvage. Le Marquisien reconnaît le meurtre. Mais il assure qu'il a tué l'Allemand après avoir été violé. Il lui aurait "tiré une balle dans la tête", et l'homme serait "tombé dans le feu" qu'ils avaient allumé dans la forêt. Il aurait laissé le corps se consumer, avant d'aller chercher la compagne de Ramin, Heike Dorsch, de l'attacher à un arbre et de lui toucher les seins et le sexe "pour lui montrer ce que son mari m'avait fait", assure l'accusé qui ne s'exprime qu'en marquisien.
"C'est aberrant, c'est romanesque", a estimé Me Yves Pirou, l'avocat de la famille Ramin. "A mon sens, il a totalement inversé les choses: ce qu'il prétend avoir subi de Stefan Ramin, je pense que c'est ce qu'il lui a fait subir, ou qu'il a tenté de lui faire subir", a-t-il déclaré à l'
AFP.
- Un mobile encore obscur -
La "sodomie" qu'Arihano Haiti assure avoir subie est mise en doute par les enquêteurs. Le Marquisien est bien plus musclé que ne l'était l'Allemand; aucun "coït anal violent récent" n'avait été constaté sur M. Haiti lors de sa reddition; et surtout, Stefan Ramin n'avait aucun antécédent d'homosexualité ni de violences, alors que l'accusé fréquentait volontiers les raerae (travestis) de Nuku Hiva.
Si l'on écarte le viol, la question reste celle du mobile du meurtre. "Je suis persuadé qu'il s'est passé quelque chose, parce qu'on ne peut pas imaginer qu'un chasseur qui n'a jamais eu aucun problème avec les touristes qu'il a accompagnés, tire de sang-froid sur un homme sans raison", a de son côté relevé Me Vincent Dubois.
Le verdict est attendu vendredi. Arihano Haiti encourt la prison à perpétuité.
Ce procès est aussi, en filigrane, celui des enquêteurs. Malgré une vingtaine de gendarmes lancés à ses trousses, le Marquisien était parvenu à se cacher dans la forêt tropicale de son île, survivant pendant sept semaines de refuge en refuge de chasseurs. Un gendarme s'était même tiré une balle dans la main avec son arme de service pendant cette mission.
"Il n'y a pas eu de raté", a cependant assuré le directeur d'enquête, le lieutenant-colonel William Lallemand. "Explorer 450 km2 sans savoir où vous allez sur un territoire que nous ne connaissez pas, ça demande d'énormes moyens techniques et humains, ce qui n'est pas forcément le cas en Polynésie" a-t-il justifié.
Au terme de sa cavale, Arihano Haiti était allé chez son père, qui l'avait convaincu de se rendre.
Stefan Ramin et Heike Dorsch, eux, avaient économisé pendant 12 ans pour s'offrir un tour du monde. Pour lui, ce voyage s'est arrêté au fond d'une vallée marquisienne, aux antipodes de l'Allemagne.
Bergerac : trois braconniers écopent de sursis pour avoir chassé de nuit
Trois hommes, âgé de 19, 26 et 34 ans, habitants de Saint-Astier, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Bergerac à de la prison avec sursis et des amendes pour avoir braconné un chevreuil, de nuit dans une voiture dans un bois d'Issac, le 8 janvier dernier. Et dans le congélateur de l'un d'entre eux, les gendarmes ont même trouvé une centaine d'oiseaux protégés.
Accident de chasse dans les Landes : six mois de prison pour l'auteur du coup de feu mortel
En mars dernier, un autre chasseur avait été mortellement touché lors d'une battue
De nombreux chasseurs ont patienté ce lundi après-midi dans l'enceinte du Palais de justice de Dax pour connaître le délibéré rendu par le tribunal correctionnel à la suite du drame d'Arsague survenu le 16 mars dernier.
Au cours d'une battue au sanglier, un chasseur de Tilh âgé de 67 ans avait été mortellement touché par un des tirs. Les expertises balistiques avaient conduit à la poursuite pour homicide involontaire d'un autre des participants à la battue.
Agé de 45 ans et domicilié à Capbreton, le chasseur et prévenu a été condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis. Son permis de chasser lui est retiré et il ne pourra en solliciter un nouveau que dans 5 ans. Il devra en outre verser 1000€ de dommages et intérêts à la Fédération départementale des chasseurs plus 600€ pour les frais de défense.
Les intérêts civils seront examinés lors d'une autre audience le 6 octobre.
Il confond son fils avec un oiseau et lui tire dessus
Un septuagénaire a tiré plusieurs coups de feux sur son cerisier persuadé que des merles étaient en train de manger ses fruits. Il s'agissait de son fils.
Un septuagénaire a tiré sur son fils, samedi soir, à Fouesnant dans le Finistère, selon Ouest-France. Voyant le feuillage de son cerisier bouger anormalement dans son verger, route de La Forêt-Fouesnant, à Fouesnant, l'homme pense que des merles sont en train de dévorer ses fruits.
Ni une, ni deux, il retourne chez lui, récupère son fusil de chasse et tire dans l'arbre où se trouve... son fils. En effet, l'homme de 46 ans était monté dans le cerisier de son père pour cueillir des cerises.
Miraculeusement, l'homme touché par plusieurs plombs au niveau de la joue, du bras et des mains, n'est que légèrement blessé.
Le quadragénaire a été pris en charge par les pompiers et évacué vers les urgences du centre hospitalier de Quimper. L'arme de son père, elle, a été confisquée par les gendarmes.
Un chasseur pris la main dans le sac
Mercredi vers 21 h 45, deux inspecteurs de l'environnement du service départemental de l'ONCFS (Office national de la Chasse et de la Faune Sauvage) basé à Cernay, étaient en patrouille au sud de Mulhouse, lorsque leur attention est attirée par un coup de feu.
Après avoir ciblé la zone, les agents arrêtent un véhicule 4X4 qui quitte les lieux. A son volant, un octogénaire, chasseur.
A la lueur du gyrophare du véhicule des fonctionnaires, l'homme manipule un sac plastique qui se trouve sur le siège passager. Avec stuppeur, les agents découvrent un chevreuil mort sans bracelet réglementaire, tout comme l'arme de chasse, chargée et non placée sous étui.
Poursuivant leurs investigations, les inspecteurs ont découvert également que l'animal a été abattu sur une place d'agrainage (maïs), pratique strictement interdite.
Un procès-verbal a été établi, et la carabine équipée d'une lunette de visée a été saisie.
Un braconnier arrêté pour avoir tué 80 bêtes en Argonne
VIENNE-LE-CHATEAU (51). Un chasseur peu scrupuleux a été entendu par les gendarmes de Vienne-le-Château. Il a reconnu avoir tué de façon illégale 80 bêtes.
En Argonne comme ailleurs, nombreux sont les chasseurs à assouvir leur passion. Les forêts de la région regorgent de gibiers. Dans 99 % des cas, ils respectent tous la législation qui entoure cette activité. Ce qui n’était pas le cas d’un braconnier qui a sévi entre 2011 et 2014 dans la région de Ville-sur-Tourbe, Fontaine-en-Dormois, Cernay-en-Dormois et Rouvroy-Ripont.
« C’est une affaire assez conséquente, a expliqué, hier, Jean-Charles Braconnier, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Châlons-en-Champagne. Il pratiquait des actions de chasse en dehors des périodes autorisées, la nuit, mais également en journée, avec des armes non déclarées et sur des terres sur lesquelles il n’avait pas le droit. Et il transportait du gibier mort sans bague, ce qui est strictement interdit ». Si ses agissements étaient connus de beaucoup de personnes dans la région, il a malgré tout fallu du temps pour le confondre.
Un fort caractère
Selon nos informations, ceux qui connaissaient ses activités n’osaient pas en parler, par peur de représailles, l’individu étant considéré comme ayant un très fort caractère. Mais les langues ont fini par se délier. « Ce sont les gendarmes de Vienne-le-Château qui ont reçu certaines informations sur son identité grâce à différents témoignages, poursuit le commandant Braconnier. Il a été entendu en audition libre durant laquelle il a reconnu avoir tué quatre-vingts bêtes. Il y avait du cerf, du chevreuil et du sanglier. Dans certains endroits de la forêt, il y a des mangeoires pour le gibier. Il s’installait à côté et attendait que les bêtes arrivent pour les tirer ».
Sans ces indications, il aurait certainement pu poursuivre ces méfaits encore longtemps, le flagrant délit étant difficile à constater dans ce genre d’affaire.
Selon les instructions du parquet de Châlons, les armes du braconnier ont été immédiatement détruites. Le dossier est désormais dans les mains de la justice.
Reste à savoir si le fruit de ce braconnage bien organisé était destiné à sa propre consommation ?
En attendant le procès du braconnier présumé, plusieurs associations de chasse devraient se porter partie civile dans une affaire qui a causé des préjudices conséquents.
En tenue de camouflage, le chasseur à l’arc ne s’attendait pas à être lui-même la cible involontaire de son voisin qui chassait à la carabine. Ce dernier écope d'une suspension de son permis de chasse et de peines d'amende.
En voulant tuer un animal nuisible, un chasseur de Montrol-Sénard a tiré par erreur sur son voisin qui de son côté traquait le ragondin, caché derrière une botte de paille.
Les faits se sont produits en juillet 2013. Près d'un an plus tard, le chasseur fautif s'est retrouvé devant le tribunal correctionnel de Limoges pour répondre des faits de blessures involontaires n'excédant pas trois mois.
Il voulait tirer sur une martre
Muni de photos et guidé par un inspecteur de l'office nationale de la chasse et de la faune sauvage (Oncfs), le président Jean-Pierre Desbordes a tenté de reconstituer les conditions de ce tir dont les conséquences auraient pu être autrement plus dramatiques.
Ce soir de juillet, armé d'un 22 long rifle chargé de balles "blindées", le chasseur, expérimenté, arpente le chemin qui longe son champ. « J'ai vu une martre sur le sommet d'une botte de foin qui était à 20 mètres de moi. Il y avait une seconde botte à 50 mètres mais à l'ombre des arbres, entièrement camouflée par l'ombre », explique le prévenu aux juges.
Poumon perforé
Si martre il y a eu, il l'a manquée et la balle a continué sa trajectoire vers la seconde botte de paille, derrière laquelle le voisin, chasseur à l'arc en tenue de camouflage, était à l'affût. « D'après nos constatations, il s'agit d'un tir direct, qui a traversé l'omoplate et transpercé le poumon, résume l'inspecteur de l'Oncfs. Le type de balle utilisé est interdit pour la chasse mais là, heureusement qu'il n'avait pas de balles expansives qui se seraient fragmentées dans la victime… » Visiblement encore touché par « cette erreur de sécurité élémentaire qui est la prise en compte de l'environnement », le prévenu assure ne plus jamais avoir retouché une arme depuis les faits.
Pour sa défense, M e Romand a mis en avant la tenue complète de camouflage que portait de pied en cape la victime. « Je peux vous dire qu'à une certaine distance, si la personne est à l'affût et ne bouge pas, peu de personnes auraient pu la distinguer ! »
En guise de peine principale, le chasseur mortifié a été condamné à deux ans de suspension du permis de chasse. Il devra également s'acquitter de deux amendes de 100 € et deux autres de 150 € pour chasse sans autorisation, chasse en temps prohibé, utilisation de munition interdite pour la chasse au gibier et non-respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique relative à la sécurité des chasseurs.
Ugine : affaire de braconnage résolue avec l'interpellation de trois braconniers
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du service départemental de la Savoie ont interpellé trois personnes en flagrant délit de braconnage sur la commune d'Ugine.
Depuis plusieurs mois, ce service de police de l'environnement enregistrait des signalements d'actes de braconnage commis sur cette commune et des opérations de surveillances de nuit ont été mises en place sur le secteur concerné. Les personnes interpellées, non détentrices de permis de chasser, opéraient depuis un véhicule 4x4 et utilisaient une carabine à rechargement automatique transformée pour permettre le tir en rafale. Cette arme prohibée était chargée et équipée d'une lunette de visée, d'un silencieux, d'une lampe torche ainsi que d'un chargeur amovible de plus de dix cartouches. Ces instruments, l'arme et le véhicule ont été saisis par les inspecteurs de l'environnement. Une procédure pour chasse de nuit en réunion a été transmise au procureur de la République d'Albertville. Les délinquants présumés encourent une peine de quatre ans d'emprisonnement et de soixante mille euros d'amende, la confiscation du véhicule et de l'arme. L'interdiction de passer le permis de chasser pour une durée de cinq ans, ainsi que la suspension temporaire du permis de conduire pour le conducteur pourront également être prononcées à titre de peines complémentaires.
Un héron envoie les patrons de la fédération des chasseurs au tribunal
Au terme d'une garde à vue de deux jours, le puissant secrétaire général Jo Condé comparaîtra en septembre pour destruction d'espèce protégée, tandis que le président Jean-Marie Rimez se voit reprocher des pressions sur des témoins. Cette association qui représente 23 000 chasseurs est à nouveau dans le viseur de la justice.
Depuis ce mercredi, la fédération des chasseurs des Bouches-du-Rhône fonctionne sans président ni secrétaire général. Comme l'a révélé Plaisir de la chasse, ces deux dirigeants - Jean-Marie Rimez et Jo Condé - ont été placés en garde à vue lundi à la brigade de recherche d'Aix. Selon nos informations, la garde à vue s'est poursuivie jusqu'à mardi. À son terme, ils ont été présentés devant la procureur d'Aix : elle leur a signifié qu'ils seraient appelés à comparaître le 17 septembre prochain. La procureur Dominique Moyal a en outre obtenu du juge de la détention et des libertés leur placement sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'approcher les locaux de la fédération. Joint par téléphone ce mercredi, le directeur de cette structure qui regroupe 23 000 adhérents n'était même pas au courant, son président ne pouvant pas rentrer en contact avec lui...
Le procès, qui aurait pu se limiter à une affaire de destruction d'une espèce protégée – un héron cendré qui aurait été abattu en octobre 2013 par le secrétaire général Jo Condé – concernera aussi des faits de subornation de témoins. C'est dans ce cadre qu'est renvoyé au tribunal correctionnel le président Jean-Marie Rimez. Parmi les victimes supposées de ces pressions, un délégué CGT de l'association. Alors qu'il dit être "le principal témoin" de l'épisode du héron, ce dernier a fait l'objet d'une procédure de licenciement pour faute grave par la suite. L'inspection du travail, qui doit donner son accord pour tout licenciement de salarié protégé, l'a refusé début juillet.
Dans ce document que nous avons pu consulter, l'administration estime qu'il a fait l'objet d'une "mesure discriminatoire" en raison de son témoignage mais aussi de son élection en avril comme délégué du personnel. "Il résulte de l'enquête menée et des témoignages recueillis l'existence d'un climat social très dégradé depuis l'automne 2013", constate notamment l'inspection. Depuis, la direction a tenté de le licencier pour motif économique, aux côtés d'un deuxième délégué syndical, lui aussi CGT. Procédure encore refusée cette semaine par l'inspection du travail.
"Chasse à courre judiciaire"
Contacté, l'avocat de Jean-Marie Rimez ne nie pas un contexte tendu, mais il attribue justement à des difficultés économiques (la fédération a subi des coupes de subventions du conseil régional et général, suite à des audits critiques). S'il estime que la mise en retrait de son client "permettra d'apaiser les tensions et que chacun puisse s'expliquer au tribunal", Victor Gioia s'étonne :
Des moyens très importants ont été mobilisés pour cette longue enquête. À moins qu'il n'y ait plus de problème de criminalité à Marseille, c'est largement disproportionné par rapport à l'affaire.
Pour lui, c'est donc qu'il s'agit d'une "chasse à courre judiciaire. La justice se montre revancharde, n'étant pas passée avec assez de force il y a trois ans". Il faut préciser, comme l'a chroniqué Marsactu depuis 2011, que Jo Condé est toujours interdit d'exercer la présidence de la fédération suite à une condamnation pour corruption. Il est néanmoins revenu à sa gestion par la fenêtre, en tant que secrétaire général. Jean-Marie Rimez étant – selon certains opposants – sous son influence. En 2011, Jo Condé avait été relaxé d'une accusation de harcèlement moral à l'encontre de plusieurs salariés de la fédération. Il y a un an, le procès de l'agression de Charles Pecoraro, président d'une association de chasseurs, n'avait pas fait ressortir de commanditaire.
Victor Gioia appuie son argumentation sur une longue déclaration de la procureur d'Aix, il y a quelques jours dans La Provence. Dominique Moyal y faisait état d'une alerte circonstanciée qu'elle a reçue il y a un an. Au-delà de l'affaire du héron, elle précisait qu'elle "envisage de traiter ultérieurement et par étapes successives les problématiques soumises". "Ces propos sont en dehors de son rôle, c'est la démonstration d'une volonté d'en découdre", s'insurge l'avocat.
Placer la fédération au centre du viseur, c'est en tout cas ce que réclament depuis plusieurs années les opposants à Jo Condé. Fin juin, plusieurs centaines de chasseurs avaient manifesté devant la préfecture pour demander la mise sous tutelle de cet organisme chargé d'une mission de service public. La même semaine, le député EELV François-Michel Lambert évoquait l'affaire du héron à l'Assemblée nationale après une question écrite sur ce thème adressée au ministère de l'Écologie. Qu'elle paraît loin l'année 2007 et l'assemblée générale de la fédération lors de laquelle le président Condé côtoyait un député, un sénateur, le maire de Salon-de-Provence, le président du conseil général et celui du conseil régional...
Un chasseur blessé dans La Vésubie
Un chasseur a été gravement blessé ce mercredi matin dans La Vésubie après une chute près de la vacherie de Mantégas, au-dessus du col du Turini.
Secouru et médicalisé par les sapeurs-pompiers, cet homme de 65ans polytraumatisé a été transporté par Dragon 06, l’hélicoptère de la sécurité civile, aux urgences de l’hôpital Saint-Roch.
Salies de Béarn: Chute mortelle d'un chasseur à la retraite du haut de sa palombière
Mortel accident hier mercredi soir, à Salies de béarn avec la chute d'un octogénaire du haut de sa palombière. Les causes de l'accident sont pour l'heure encore inconnues. Le drame s'est déroulé dans une des nombreuses palombières de Salies-de-Béarn située à proximité de la départementale 17, la route de Carresse-Cassaber. Il était 18 h 45 quand les pompiers ont été appelés. C'est la famille de l'octogénaire qui a alerté les secours en ne voyant pas le retraité chasseur de 82 ans revenir. Malgré une arrivée rapide sur les lieux, les sapeurs-pompiers salisiens n'ont pu que constater le décès du malheureux. D'après les premières informations collectées par les gendarmes de Salies-de-Béarn et de la compagnie d'Orthez, il semblerait que le retraité effectuait des travaux de préparation de sa palombière. Cette période de l'année est en effet celle où les amateurs de chasse à la palombe profitent des beaux jours pour préparer leurs cabanes perchées en vue de la saison automnale. (source sud ouest )
Un sanglier blesse grièvement un chasseur de 81 ans à La Trinité ... et le sanglier il s'en fout le journaleux !
A La Trinité, la battue administrative a viré au drame. Très grièvement blessé par un sanglier, Joseph Lambert, un retraité de 81 ans, était hier soir entre la vie et la mort.
Opéré en urgence, il était toujours en réanimation. C'est dans le secteur des « Chênes verts » que l'accident a eu lieu hier à 9 heures. La battue organisée, à la demande de la commune de La Trinité, sous l'autorité du préfet avait débuté depuis trois heures.
Au petit matin, les chasseurs s'étaient rassemblés sous la responsabilité technique du lieutenant de louveterie du secteur, Jean-Marie Maria. Objectif : prélever huit sangliers dans un secteur urbanisé où ce gibier prolifère de manière inquiétante.
L'association de chasse Canta-Perdrix de La Trinité, sous la présidence de Christophe Bosio, s'est jointe au lieutenant pour accomplir cette mission de sécurisation. Une battue parfaitement maîtrisée... jusqu'à ce que Joseph Lambert aperçoive un énorme sanglier, affolé, qui charge sur lui.
Opéré en urgence
Malgré ses 81 ans, Joseph est un chasseur émérite. Ancien président de l'association de chasse, toujours actif, en parfaite forme physique, il braque son fusil sur le gibier de plus de 80 kg qui a surgi d'un buisson et se rue sur lui. Il fait feu. L'animal est touché. Mortellement touché même sauf que dans sa course, il heurte Joseph Lambert. Une défense perfore les cotes du chasseur qui tombe à terre. La blessure est très grave. Immédiatement les secours se mettent en place.
En quelques minutes seulement, Joseph Lambert est transféré à l'hôpital. Le pronostic vital est alors engagé. En fin d'après-midi, après une longue intervention chirurgicale, le retraité a été placé en réanimation sous observation. L'opération s'est déroulé de façon satisfaisante, mais l'âge avancé de la victime ne permettait pas de dire si Joseph Lambert était définitivement hors de danger.
Etrépilly : accident de chasse mortel
Fin de partie de chasse dramatique dimanche après-midi à Etrépilly, au nord de Meaux. Un chasseur de 42 ans a tué accidentellement un autre participant, âgé de 43 ans, en le touchant à la gorge d’un coup de fusil.
La scène s’est déroulée dans un bois où un groupe de six hommes chassaient. Vers 16 h 30, l’un d’eux, habitant Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) a fait feu avec son fusil de chasse de calibre 12, touchant mortellement son partenaire, un habitant de Mitry-Mory.
« Malgré l’intervention rapide des équipes de secours, la victime a succombé rapidementà ses blessures », précise un gendarme.
Le tireur a été interpellé puis placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saint-Soupplets pour homicide involontaire.
Il est vraisemblable que l’attention du tireur ait été détournée par un bruit ou un mouvement qu’il aurait pris pour ceux d’un animal. Il a alors épaulé son arme et fait feu dans cette direction.
Selon la gendarmerie, l’auteur du tir mortel n’était pas alcoolisé au moment des faits.
Vaucluse : les chasseurs visent le score de 10 000 sangliers abattus
La saison de la chasse aux suidés qui prolifèrent dans le département est ouverte depuis hier.
Depuis hier matin, les collines et bois de Vaucluse résonnent au son des clochettes et des aboiements des fauves de Bretagne, des griffons et autres jags terriers. La chasse au sanglier en battue est ouverte.
Avec une glandée phénoménale, une reproduction exceptionnelle, un temps favorable et une fermeture du milieu un peu partout dans le département due à la régression de l'agriculture, la population de sangliers se porte très bien... trop bien ! Il suffit de se reporter au tableau de l'année cynégétique 2013-2014 et ses 8 954 animaux abattus pour comprendre que le département plaît à la gente "Sus Scrofa".
Pour beaucoup de chasseurs de grand gibier mais surtout d'agriculteurs, cette ouverture est attendue avec beaucoup d'impatience. Partout dans le département, les dégâts des suidés sont très importants, que ce soit pour les céréales, les arbres fruitiers et les productions de légumes et de fruits comme les courges, les raisins ou les melons. Alors qu'il y a encore juste une paire d'années, les sommes payés au monde paysan pour les dédommagements n'étaient que d'environ 110 000 euros, on estime, du côté de la Fédération des chasseurs de Vaucluse que la facture pour l'année en cours dépassera assurément les 250 000 euros de dégâts sur les cultures...
Atteindre le score de plus de 10 000 sangliers
Le Vaucluse ne tient surtout pas à se retrouver dans la même situation que la fédération voisine du Var qui a dû emprunter pour payer les dégâts dans son département, lesquels s'élevaient l'année dernière à 1,3 million d'euros ! Afin de ne pas arriver à ce stade, la Fédération des chasseurs de Vaucluse a d'abord permis dès le 1er juin, d'effectuer des tirs d'affût afin d'éloigner les troupeaux de sangliers de parcelles agricoles.
Bon nombre de carnets d'affût ont été distribués que ce soit aux sociétés de chasse ou à des particuliers et les premiers retours sont bons. En outre, au cours de différentes réunions qui se sont tenues un peu partout dans le département, le président de la FDC84, Edmond Rolland et ses techniciens, ont bien mis l'accent sur le fait qu'il fallait vraiment ne pas hésiter à être efficace.
Le prochain tableau devra à coup sûr atteindre le score de plus de 10 000 sangliers. Sinon, la spirale infernale des dégâts prendra de l'ampleur de manière exponentielle, mettant en péril l'activité agricole. Du côté des chasseurs, chiens et hommes sont prêts pour traquer ou attendre au poste qu'un hypothétique animal saute la ligne. Afin que cela se réalise en toute sécurité, la fédération a mis en oeuvre une politique de formation pour les chefs de battues afin de sécuriser au maximum la pratique de cette chasse. Une campagne d'installation de miradors a encore été lancée cette année afin que les tirs à balle soient fichants.
Un certain nombre de sociétés de chasse ont acheté ces précieux postes de tir en hauteur afin de garantir un maximum de sécurité.
Charente-Maritime : incendie à la LPO, les chasseurs mis en cause
Une installation de la Ligue de la protection des oiseaux (LPO) a été incendiée à Saint-Froult, en Charente-Maritime, dans une réserve naturelle, rapporte France 3 Poitou-Charentes.
L'incendie aurait été déclenché par des fumigènes. L'association a annoncé qu'elle allait portait plainte. Elle met en cause les chasseurs, assurant qu'ils ont été vus en train de mettre le feu à la plateforme d'observation.
Hier, environ 300 chasseurs avaient bloqué l'accès de l'île d'Oléron (lire l'article), près de la ville de Marennes. Sur des tracts distribués aux automobilistes, ils dénonçaient "un acharnement sans fin de la LPO", qu'ils accusent d'être responsable d'un arrêté préfectoral restreignant les autorisations de chasse sur un domaine public maritime dans la région.
Bouchain : un mort dans un accident de chasse, près de la centrale électrique
Un chasseur a été retrouvé mort, ce samedi midi, à l'issue d'une partie de chasse qui s'est déroulée dans la matinée à Bouchain (Nord), à proximité de la centrale EDF.
L'accident s'est produit vers midi, ce samedi, mais les circonstances restent encore très floues. "La partie de chasse était terminée, beaucoup étaient déjà repartis, il ne restait plus que deux chasseurs sur place (dont la victime NDR)", explique Georgette Lemal, maire adjointe de la commune de Bouchain (Nord). "L'un d'eux dit avoir entendu un coup de feu et vu les chiens sauter".
La victime, âgée de 66 ans, est originaire de la commune voisine de Mastaing. Selon sa famille interrogée par La Voix du Nord, il était garde-chasse depuis 45 ans. La partie de chasse s'est déroulée dans la matinée près d'un étang, situé sur un terrain appartenant à EDF, rue Emile-Darthois, à proximité de la centrale électrique. Un terrain très prisé des chasseurs. Les deux hommes étaient vraisemblablement restés ramasser des canards.
Une enquête a été ouverte.
Un braconnier soupçonné d’avoir tué des centaines de sangliers en 30 ans a été interpellé
Après cinq ans d’enquête minutieuse menée par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, le braconnier le plus actif du département de la Haute-Vienne a été appréhendé.
En trente ans, il aurait tué des centaines de sangliers de manière totalement illégale (*). Cet agriculteur d’une cinquantaine d’années, domicilié à Razès, a été interpellé en flagrant délit par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, dans la nuit de lundi à mardi.
Mode opératoire
Il venait de faire feu dans un bois de Bersac-sur-Rivalier, au lieu-dit « Les fonds du Neychat », lorsque cinq membres de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont resserré le piège qu’ils lui avaient tendu. Un autre braconnier qui l’accompagnait a réussi à prendre la fuite. Il reste activement recherché. Les deux hommes se montraient aussi méfiants que les animaux qu’ils se plaisaient à traquer, prenant de nombreuses précautions pour assouvir illégalement, hors des périodes de chasse et de nuit. « On pourrait presque parler de vice, à ce stade », analyse Philippe Goursaud, de l’ONCFS. Dans cette enquête « digne d’une affaire criminelle », au cours de laquelle des « informateurs ont été recrutés dans le secteur », les enquêteurs ont établi le mode opératoire des deux hommes.
« Ils agissaient l’été et l’automne, évitaient la pleine lune, préférant le noir complet, quand les animaux sont de sortie. La journée, ils repéraient des lieux de chasse, des chemins pour y accéder et la nuit tombée, ils pouvaient parcourir entre 10 et 15 kilomètres à pied. Ils ne chassaient que lorsqu’il y avait du vent, afin d’atténuer le bruit des déflagrations. Il y a cinq ans, un témoin a pourtant entendu des coups de feu. Ce fut le point de départ de l’enquête?! »
Un chasseur sachant chasser dans l’illégalité
Lundi soir, après avoir recueilli de nombreux indices, témoignages et effectué des recoupements, les membres de l’Office se sont postés à proximité d’un champ de céréales tout juste fauché, « là où les sangliers viennent s’alimenter la nuit » et où des douilles avaient été découvertes l’an passé : « On était sûr qu’il reviendrait ». L’agriculteur est effectivement réapparu sur les lieux du délit, muni de son fusil de chasse de calibre 12 équipé d’une torche Maglite (voir photo). Il avait sur lui quatre cartouches de chevrotine et deux balles.
Un « amoureux de la nature »
Lors de son audition, le quinquagénaire s’est montré mutique, affirmant seulement être un « amoureux de la nature ». La gendarmerie a procédé à son audition, avant de le remettre en liberté. L’homme devrait comparaître prochainement devant le tribunal correctionnel de Limoges. Il risque 3 ans de prison, 30.000 euros d’amende et un retrait de son permis de chasse. L’homme qui l’accompagnait demeure pour l’instant introuvable. Mais l’ONCFS continue sa traque.
(*) Il chasse de nuit et hors période de chasse. La saison débute le 14 septembre.
Ces hommes qui s’en prennent aux oiseaux
En quête d’un sujet de rentrée léger qui sorte un peu des registres militance triste, sempiternelle dénonciation du totalitarisme hi-tech souriant qui vient, ou drame planétaire, je tombe sur un article de Sud Ouest, édition de la Charente-Maritime, intitulé : « L’observatoire des oiseaux de Saint-Froult incendié ». Mon sang ne fait qu’un tour. Qui sont donc ces ostrogoths, capables de s’attaquer à des créatures pacifiques et à leurs protecteurs-observateurs ? Le journaliste, lui aussi visiblement choqué, suggère une réponse : la plateforme a brûlé… « à l’issue d’un rassemblement de 300 chasseurs qui ont bloqué le rond-point d’accès à l’île d’Oléron ». L’article explique ensuite que ces messieurs en colère ont, pendant deux heures, distribué un tract dénonçant « l’acharnement sans fin de la Ligue de protection des oiseaux [LPO] et des associations anti-chasse », responsables, selon eux, d’une restriction « à peau de chagrin » du territoire de chasse côtier qu’ils louent à l’État. Motif de leur ire : deux parcelles… de 5 km de littoral côtier (sur 450 km au total, dont la moitié est ouverte à la chasse), et une en particulier, sur 1,2 km de long. Elle est fréquentée par une trentaine de chasseurs et contiguë à la réserve naturelle, appartenant, elle, au Conservatoire du littoral, mais gérée par la LPO. Inutile de vous faire un dessin, les oiseaux nichent dans la réserve et lorsqu’ils passent « la frontière », ils deviennent des cibles potentielles pour… les voisins à l’affût. D’où l’arrêté signé par la sous-préfète qui tente d’accéder aux demandes des uns, sans déposséder les autres.
Sans succès visiblement. Le tract est « incendiaire » : la LPO « est une association qui vit grassement sur nos impôts » [les fédérations et associations de chasse touchent elles aussi des subventions, NDLR], elle « refuse le dialogue », elle « confisque des territoires » (?), elle « souhaite avoir le monopole de l’éducation de nos enfants » (? ??), impose des « conditions dictatoriales », etc. Le tract se conclut sur la menace d’« un combat à durée indéterminé ». Le communiqué du 7 août diffusé par la Fédération départementale des chasseurs de Charente-Maritime donne lui aussi dans la sémantique guerrière dès la première phrase : « La LPO a tiré dans les dos des chasseurs »…
L’affrontement n’a pas lieu que dans ce département et il ne date pas d’hier. Depuis plusieurs années, la Fédération de chasse locale et l’association pour la gestion de la chasse maritime (à l’origine du tract) défendent ce qu’ils considèrent comme leur « territoire ». Aux dires de nombreux témoins, non seulement ils ne font pas le ménage, mais ils usent de méthodes assez… rudes, comme cribler de balles les panneaux « Interdit de chasser » ou y accrocher des oiseaux morts. Il serait même question de menaces de mort. On le voit, l’ambiance est « sympathique » et la conception du « dialogue » pour le moins curieuse. Associations et riverains soucieux des oiseaux ont patiemment conservé témoignages et photos, et l’épais dossier est désormais sur le bureau de Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie et présidente de la Région. Sans doute ces méthodes peu civiques ont-elles joué dans la décision ministérielle de modifier le bail de location par un arrêté préfectoral qui en renouvelle les termes tous les huit ans. On prend un peu à Jacques – cinq petits kilomètres – pour donner à Paul – les oiseaux et celles et ceux qui aiment la faune et la nature – un peu de sécurité et de tranquillité.
Pas de quoi fouetter un chat. Mais les chasseurs se posent néanmoins en victimes. Dans Sud Ouest, le président de la Fédération ne condamne même pas l’incendie. Il estime que la présence sur le site de l’observatoire d’une trentaine de chasseurs – qui ont d’abord fièrement affiché la preuve photographique sur le site de leur association avant de la retirer – « peut prêter à confusion ». Ils seraient « montrés du doigt », et c’est la LPO qui aurait « allumé la mèche ». Afin de masquer une éventuelle boulette, le « vénérable » président pointe la prétendue illégalité de la construction de bois. Et, comme la police, il dit attendre que l’enquête amène des preuves et identifie les coupables… Cela ne saurait tarder puisque la LPO, qui ne souhaite pas s’exprimer pour ne pas souffler sur des braises à peine éteintes, a déposé une plainte pour dégradation et tentative de vol.Il existerait un proverbe chinois disant « l’homme qui s’en prend aux oiseaux ne peut qu’être rempli de haine ». Et s’il n’existe pas, on devrait l’inventer et l’enseigner dès la maternelle. Histoire que les chasseurs de demain cessent, sous couvert de régler d’autres problèmes, de nuire à d’innocents oiseaux. Et plus largement de tuer certaines espèces protégées au prétexte qu’elles nuisent aux intérêts des agriculteurs, des cultivateurs ou des pêcheurs.
Mailly-Maillet : Son chat Grisette, abattu par des balles de chasseur
C’est la mésaventure de trop pour ce couple de Mailly-Maillet. Dimanche 24 août, Patrick Hollande aperçoit des chasseurs non loin de sa demeure, et va regarder leur battue. « Je suis allé les observer car je les trouvais étrangement près ». Et c’est là qu’il assiste à la mort d’un de ses chats, abattu d’une balle de chasseur. « Je n’en suis pas revenu, je suis allé vérifier quelques instants plus tard si mes yeux avaient bien vu, et c’est là que j’ai découvert Grisette, morte ».
Pas le premier incident du genre
Et cet incident n’est pas le premier. « J’ai déjà eu un chat qui est revenu avec un collet, un autre qui est revenu sans poils autour du cou, comme s’il avait été pris dans un piège, et d’autres qui ont tout simplement disparu. Mais à chaque fois, je ne disposais d’aucune preuve, alors cette fois-ci j’ai sauté sur l’occasion et j’ai fait faire une autopsie ». Grâce au diagnostic du vétérinaire, le propriétaire de Grisette a pu aller à la gendarmerie pour porter plainte.
« Je tiens vraiment à marquer le coup, il y en a marre de ces chasseurs qui ne respectent rien. Je suis allé les prévenir avant leur battue en plus », s’énerve Patrick Hollande, qui espère que sa démarche incitera les autres personnes dans son cas à sortir de l’ombre. « Je sais que cela arrive à d’autres, mais ils n’ont pas toujours le courage de faire des démarches pour faire cesser cela. J’espère que la mienne les incitera à se déclarer ». En attendant, Patrick Hollande espère un retour de la part des gendarmes. « Je me fous de l’argent, je veux juste qu’on prenne des mesures pour que cela n’arrive plus ».
Haut-Doubs : le petit chamois blanc est-il condamné ?
Il n’a pas encore de nom, mais il est déjà connu comme… le loup blanc. Le petit chamois qui gambade au Pissoux, près de Villers-le-Lac (Doubs), a été repéré il y a quelques semaines par des promeneurs et des amoureux de la nature. Il est devenu une attraction particulière pour les photographes animaliers. Il est vrai qu’apercevoir un jeune chamois (il est né au printemps) immaculé est un spectacle rare. Pourtant, dès la prochaine ouverture de la chasse (le 14 septembre), le chamois blanc pourra être abattu. Des bracelets sont encore disponibles sur ce secteur et le côté très exceptionnel du trophée pourrait attirer des fusils...
Hérault : un sanglier chassé blesse deux personnes dont un enfant de 3 ans
Un sanglier a terrorisé la population de Sussargues (Hérault) dimanche matin. L'animal sauvage, rabattu par des chasseurs, a fini sa cavale dans les rues de la ville d'après le Midi Libre. Blessé, il était incontrôlable et a blessé deux personnes.
Abattu par les chasseurs
La bête aurait chargé un groupe d'habitants, atteignant à la jambe une femme âgée de 38 ans et au pied un petit garçon de 3 ans. On ne connaît pas encore la gravité des blessures. Le sanglier a été rattrapé et tué peu de temps après par les chasseurs en présence du maire.
Landes : une opération de libération d'oiseaux protégés tourne à l'affrontement avec des braconniers
Des membres de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont lancé, tôt dans la matinée du jeudi 4 septembre, une opération coup de poing pour empêcher les braconniers landais de chasser les ortolans, ces petits oiseaux protégés, prisés des gourmets.
Des ortolans pris au piège dans des cages ont été libérés par Allain Bougrain-Dubourg, le président de la LPO, qui mène chaque année à cette période des actions contre la chasse illicite de l'ortolan, protégé depuis 1999. Selon la LPO, les autorités encouragent ce braconnage en fermant les yeux : "Il y a une tolérance qui est admise par la préfecture, par les ministères, par le ministère de l'Intérieur, et voilà, on laisse faire", affirme Allain Bougrain-Dubourg devant la caméra de France 2.
Les gendarmes présents lors de la confrontation entre protecteurs des oiseaux et chasseurs n'ont pas constaté l'infraction dénoncée par les premiers. Pour les chasseurs landais rencontrés sur les lieux et qui dressent de nouveaux pièges à oiseaux, il n'est pas question de renoncer à la chasse à l'ortolan, une histoire de "culture et d'identité", assure l'un d'eux.
VIDEO. Landes : quatre écologistes filment leur altercation avec des chasseurs d'ortolans
Deux jeunes couples ont été pris à partie par des chasseurs, vendredi à Meilhan, depuis l'intérieur de leur voiture, grâce à une caméra GoPro.
Deux couples d'écologistes ont filmé leur altercation avec des chasseurs depuis l'intérieur de leur voiture, grâce à une caméra GoPro. Protecteurs des oiseaux et ornithologues, ils ont une grosse frayeur, vendredi 5 septembre, à Meilhan (Landes), lorsqu'ils ont été repérés par des chasseurs à l'ortolan. Ils ont vu leurs quatre pneus crevés, et les chasseurs, très énervés, s'en sont pris aux rétroviseurs et aux essuie-glaces, proférant des insultes et des menaces.
Pendant plus d'une heure, leur voiture a été cernée de 20 à 25 chasseurs, raconte Audrey, qui a filmé la scène. Les quatre écologistes voulaient voir de près cette chasse à l'ortolan, une espèce protégée, qui été à la une des médias les jours précédents dans les Landes lorsque des chasseurs ont failli en venir aux mains avec une association de protection des oiseaux.
Ce sont les gendarmes qui ont séparé les protagonistes. Les quatre jeunes écologistes ont déposé plainte pour violences en réunion, dégradation de biens d'autrui et menaces de mort.
Landes : deux accidents de chasse ont eu lieu ce week-end, dont un mortel
Un homme d'une quarantaine d'années est décédé lors d'un accident de chasse dimanche matin à Gouts. Un autre a été blessé dans un accident à Préchacq-lès-Bains
Dimanche matin, vers 9h30, un accident de chasse s'est produit à Gouts, route de Mugron. Un chasseur âgé de 40 ans a été tué lors d'une battue aux sangliers organisée par les ACCA de Tartas et de Gouts.
Plusieurs chasseurs étaient alignés et venaient de faire feu sur un sanglier. L'animal a été blessé mais un des hommes s'est également écroulé, touché sous un bras.
Domicilié à Gouts, Arnaud Clavé, par ailleurs adjoint au maire de la commune, était père de deux enfants de 10 ans et 4 ans et demi. Il travaillait aux gravières de Gouts.
Les sapeurs-pompiers de Tartas et l'équipe du SMUR dépêchés sur les lieux ont tenté de le réanimer, en vain.
L'enquête s'orientait dimanche soir vers la thèse accidentelle. Âgé de 62 ans et domicilié à Audon, l'auteur du coup mortel a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Tartas, avant d'être laissé en liberté. Ses armes ont été saisies.
Un autre accident de chasse est survenu une heure et demi après, à 15 kilomètres de là, à Préchacq-lès-Bains. Vers 11 heures, un chasseur âgé de 47 ans a été touché par un plomb au niveau de la cuisse alors qu'il participait à une battue aux chevreuils. Blessé, il a été évacué par les sapeurs-pompiers vers l'hôpital de Dax.
Une enquête a également été ouverte et le tireur présumé, un chasseur âgé de 67 ans domicilié à Préchacq, a été entendu par les gendarmes.
Hautes-Alpes: un Président de Société de Chasse interpellé pour braconnage
Un président de société de chasse locale interpellé pour acte de braconnage avant la saison... Ca s'est passé dans le centre des Hautes-Alpes... L'intéressé explique qu'il souhaitait tirer un renard alors qu'il s'en prenait ouvertement à des lièvres... Une procédure disciplinaire a été engagée par la Fédération de Chasse des Hautes-Alpes...
Il avait tué un chasseur lors d’une battue au sanglier : six mois de prison avec sursis
Le 23 septembre 2012, Roger Turini s’est adonné pour la dernière fois à sa passion de la chasse au petit gibier. Il s’était rendu le matin dans un bois de Saint-Martin-de-Brômes pour y prendre son poste : habillé d’une tenue de camouflage de couleur kaki, il s’était assis dans les branchages d’un bosquet, dissimulé par les feuillages. Sans bruit, il attendait ses proies volantes.
Ce jour-là, dans ce même bois, des chasseurs participent à une battue au sanglier. Tous définissent leurs postes au café puis, prennent place selon un rite organisé et encadré par le plan cynégétique départemental. Benjamin, un chasseur d’une trentaine d’années regagne alors son poste et guette le sanglier. Un instant plus tard, il quitte son poste puis se déplace en voiture jusqu’à un autre poste. En marchant sur le chemin, il remarque la présence d’un véhicule, ce qui ne l’alerte pas sur l’éventuelle présence de promeneurs, cueilleurs ou autre chasseur. Il prend son nouveau poste. C’est alors qu’il aperçoit trois sangliers à une vingtaine de mètres de lui. Il épaule son fusil et tire.
« J’ai entendu le sanglier claquer des dents. J’ai pensé qu’il était blessé et donc dangereux » a-t-il expliqué hier, au tribunal devant lequel il devait répondre d’homicide involontaire. Immédiatement, il signale son tir et appelle son père posté dans cette battue pour avertir du danger du sanglier blessé. Quelques minutes passent et les chiens rabatteurs se font toujours attendre. C’est alors que le chasseur quitte son poste pour se diriger vers le lieu de l’impact. Là, il découvre avec effroi qu’il vient de tuer un homme. Le corps sans vie de Roger Turini, 83 ans, est couché sur le flanc droit, dans le bosquet où il s’était caché pour guetter les oiseaux. Quelques pigeons sont contenus dans sa besace. Une balle l’a frappé à l’épaule et traversé sa poitrine latéralement.
Une question essentielle a traversé les débats : a-t-il réellement vu un sanglier où a-t-il tiré à l’aveugle ? En défense, Me Corine Santiago a plaidé la relaxe du chasseur. Selon elle, le camouflage du vieil homme aurait signifié sa perte.
Le tribunal a condamné le jeune chasseur à six mois de prison avec sursis, au retrait du permis de chasser pendant deux ans, à 400 € d’amende pour le déplacement d’un poste à un autre en véhicule et le non-respect du schéma cynégétique départemental. Il devra verser 1 000 € de dommages et intérêts à la fédération de chasse.
Un chasseur se tire dans le bras à Seillons
La saison de chasse, qui s’ouvrait ce dimanche, aura été de courte durée pour cet homme de 62 ans.
Parfaitement en conformité avec la loi, le sexagénaire, qui s’était posté à Seillons, s’est accidentellement tiré dans le bras gauche.
Gravement blessé sans pour autant que ses jours soient en danger, il a été conduit par d’autres chasseurs en bordure de la route de Brue-Auriac afin que les secours puissent lui venir en aide.
Après que les pompiers de Saint-Maximin l’ont pris en charge, le chasseur a été héliporté par le Dragon 83 vers l’hôpital Sainte-Musse à Toulon.
L’occasion, alors que la saison débute à peine, de rappeler aux nemrods, qu’ils soient débutants ou confirmés, les règles élémentaires de sécurité.
Un jeune homme de 25 ans meurt à la chasse
À La Bâthie, l’ouverture de la chasse a été marquée par le décès accidentel d’Eddy Lison, un jeune homme de 25 ans, domicilié à Saint-Paul-sur-Isère. Celui-ci a fait une chute d’environ 200 mètres alors qu’il tentait de retrouver un chamois qu’il pensait avoir touché. L’enquête a été confiée à la communauté de brigades de gendarmerie d’Albertville.
Sangatte : un chasseur retrouvé noyé lundi soir au milieu d’une mare
Un sexagénaire a été retrouvé noyé lundi soir au milieu d’un mare de chasse, au lieu-dit L’Ancienne-Rivière, près de la digue Camin à Sangatte.
D’après ses amis, qui ont découvert le corps en début de soirée, l’homme avait passé la nuit seul avec son chien, dans sa hutte, pour chasser.
C’est son épouse qui, ne le voyant pas revenir le lendemain midi, a donné l’alerte. Les pompiers de Calais et la police nationale ont aussitôt été appelés sur les lieux.
Les circonstances du décès restent à déterminer : la victime, originaire d’Ambleteuse, qui avait l’habitude de chasser là, a peut-être fait un malaise au moment où il récupérait une proie.
Il est possible aussi qu’en se penchant pour la saisir, l’eau ait rempli ses waders. Un examen de corps doit avoir lieu ces prochains jours pour déterminer les causes exactes du décès.
Haute-Saône : le braconnier de M6 démasqué et condamné
Un homme de 55 ans a été condamné hier à dix mois de prison avec sursis et 982 € d’amende pour une affaire de braconnage hors du commun.
Un homme de 55 ans a été condamné hier à dix mois de prison avec sursis et 982 € d’amende pour une affaire de braconnage hors du commun. Le tribunal correctionnel de Vesoul lui a aussi interdit de passer son permis de chasser pendant trois ans.
C’est un reportage sur M6, diffusé en mars 2013 dans « Enquête exclusive », qui a conduit cet habitant d’Exincourt devant la justice. Consacré au braconnage, le reportage montrait le travail des gardes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Il mettait aussi en scène un braconnier qui racontait ses méthodes, mais pas seulement : il s’est laissé filmer en train d’abattre un chevreuil de nuit, à l’aide d’un projecteur et d’une carabine 22 long rifle.
« C’était particulièrement cruel », raconte le président du tribunal, Patrick Baud. « Le chevreuil vivait encore et a redressé la tête. » Après la diffusion de l’émission, une enquête a été ouverte. Elle a permis d’établir où le sujet avait été tourné : à Saint-Ferjeux (Haute-Saône, près de Villersexel) et à Geney et Sainte-Marie (Doubs). Les investigations ont aussi permis d’identifier le braconnier filmé par M6, déjà condamné à deux reprises par le passé et bien connu pour ce genre de faits. « Dans la bande-son du reportage, vous faites du prosélytisme », lui reproche le juge. « Vous dites que vous faites ça comme si vous fumiez une cigarette. »
« À qui profite le crime ? »
Comment l’homme en est-il arrivé là ? « M6 m’a forcé », lance-t-il pour se défendre. « La journaliste dit aux enquêteurs que vous avez pris l’initiative de leur montrer comment le braconnage se pratiquait », lui oppose le président du tribunal. Gilles Lartilley, l’avocat du prévenu, n’est pas du même avis : « La journaliste confirme qu’à sa demande, il a accepté de l’emmener sur un acte de chasse. »
Le défenseur n’est pas tendre avec les auteurs du reportage, absents à l’audience. Son client aurait d’abord refusé de participer à l’émission, mais il aurait été relancé à plusieurs reprises. Quand il a accepté, la journaliste et le cameraman ont passé une demi-journée avec lui.
« Ils lui ont expliqué qu’il leur fallait des images », affirme Gilles Lartilley. « Il a eu droit à un lavage de cerveau : il ne risquait rien puisqu’il serait flouté, que l’émission allait dénoncer le braconnage et que la chaîne disposait d’une armée d’avocats compétents. Ils lui ont même dit qu’ils lui fourniraient un véhicule, une carabine, un projecteur et un chauffeur. Et ils ont pris rendez-vous pour le dimanche suivant. » Conclusion de l’avocat : « À qui profite le crime ? Qu’a rapporté un tel reportage diffusé sur une chaîne nationale ? Je me sens un peu isolé à la barre… »
« Chacun se fera sa propre idée du contexte dans lequel se sont déroulés les faits », tranche le président Patrick Baud. « Il vous reste le droit de porter plainte contre M6 si tout s’est déroulé comme vous le dites. » L’avocat, qui a évité à son client la peine de deux mois de prison ferme requise par le parquet, devrait en rester là.
Ain. Sault-Brenaz : chargé par un sanglier, il décède d’un malaise
Ce samedi après-midi, il participe à une battue dans la forêt de Sault-Brenaz. Lorsqu’un sanglier sort du bois. L’homme ne peut l’ajuster suffisamment pour l’empêcher de charger. Il réussit à l’éviter mais reste très choqué lorsqu’il raconte sa mésaventure à ses collègues. A tel point qu’il fait un malaise et décède peu après, malgré les tentatives pour le ranimer.
Accident de chasse à Gouts (40) : un an ferme pour le prévenu
Le tribunal correctionnel de Dax a condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, le chasseur qui avait accidentellement tué un autre participant lors d'une battue au sanglier.
Le tribunal correctionnel de Dax a rendu, ce lundi matin, son délibéré concernant l'accident de chasse survenu à Gouts le 2 février dernier. Lors de cette battue au sanglier, la balle d'un des chasseurs avait fauché Arnaud Clavé, 40 ans, un des participants postés sur la même ligne.
Ni l'enquête, ni l'instruction houleuse du dossier à l'audience du 8 septembre, n'avaient permis de déterminer s'il y avait 42 ou 47 tireurs ce matin là, les déclarations des uns et les omissions des autres ayant souvent changé depuis le drame.
Poursuivi pour homicide involontaire par violation d'une obligation de sécurité ou de prudence, (en l'occurrence, le non respect de la règle des 30 degrés), Jean-Marie Campet, un chasseur d'Audon âgé de 62 ans, a été reconnu coupable par le tribunal.
Les juges sont allés au-delà des réquisitions du parquet (2 ans de prison dont 6 mois ferme) en prononçant une peine de 2 ans de prison dont un avec sursis. Une sanction assortie de la confiscation des armes du chasseur et de l'interdiction d'en porter une pendant 5 ans. Le permis de chasser est également retiré à Jean-Marie Campet pendant 5 ans. Les intérêts civils seront examinés lors d'une prochaine audience, le 1er décembre.
Saint-Pierre-du-Perray : quatre verbalisations lors de l’ouverture de la chasse
Pour eux, la chasse a tourné court. Quatre hommes ont été interpellés dimanche pour braconnage, alors qu’ils couraient illégalement le lièvre.
Ce week-end avait lieu le coup d’envoi de la saison de la chasse en Ile-de-France. Sur la plaine entre Saint-Pierre-du-Perray et Lieusaint, l’Office nationale de la chasse et les gendarmes ont mené une opération conjointe pour s’assurer que tous les chasseurs étaient en règle.
Quatre contrevenants ont été verbalisés, un d’entre eux, âgé de 30 ans avait même un faux permis. Son arme lui a été saisie pour procéder à des vérifications.
Un sanglier tué chez autrui et un agent EDF avec une entorse
Jeudi, un chasseur a été condamné pour avoir abattu un sanglier sur le terrain d’autrui. Un agriculteur a dû s’expliquer de son coup de sang face à un agent venu relever le compteur électrique.
àla barre du tribunal de proximité, un chasseur est venu se défendre d'avoir tué un sanglier, fin décembre 2013, sur une parcelle appartenant à la Société de chasse de la commune d'Héry.
Face au juge, l'homme conteste les faits. Difficile d'affirmer sur quelle parcelle se tenait l'animal. Il réfute aussi le fait d'avoir tiré en direction des habitations et de la route. Pour s'expliquer, il s'appuie sur la topographie. Avocat de la partie civile, Maître Blanchecotte n'est pas convaincu, jugeant le comportement du chasseur, « blâmable ». « La défense est évolutive. Ce monsieur est dangereux. Il nuit à l'image de la chasse. » Dans son réquisitoire, Maître Axel Schneider du Ministère public fait état de manquements. « Un chasseur doit savoir qu'il doit respecter la législation et le plan de gestion cynégétique. Il y a bien eu chasse sur le terrain d'autrui. » De son côté, l'avocat du prévenu a insisté sur le doute : « On ne sait pas si la société de chasse d'Héry a le droit de chasser sur cette parcelle ».
Un doute que le juge n'a pas accordé au chasseur ; Il est condamné à une amende, des dommages et intérêts et un retrait de son permis de chasser pour une durée d'un an.
L'agent poursuivi chez les voisins
Dans l'autre affaire, la victime n'a pas fait le déplacement au tribunal de Clamecy. Elle n'avait pas la force de se confronter au prévenu. Ce sexagénaire, agriculteur à Menou, auquel on reproche des violences envers cet agent EDF.
La version de l'agriculteur n'est pas conforme avec celle de la victime. Pour l'agriculteur, il y a eu violation de domicile d'une maison d'habitation (sur son exploitation). Pour l'agent, il effectuait un contrôle dans une grange. Dans une atmosphère électrique, l'agriculteur exige une attestation. L'agent obtempère. Celui-ci poursuit son travail chez les voisins. Mais l'agriculteur revient à la charge : son attestation a disparu, « alors je l'ai poursuivi ». Il le rejoint chez les voisins et en demande une nouvelle. L'agent refuse. L'agriculteur voit rouge. Des mots et une bousculade entre les deux hommes, sous les yeux des voisins. L'agent est poussé dans un champ. Bilan : une entorse. « Je ne sais pas où il a pu se la faire », répond à la barre le prévenu. L'avocate de la victime plaide les retentissements psychologiques. « Il a cru que cela ne se terminerait jamais. » L'agriculteur est condamné à 1.000 € de dommages et intérêts, 400 € au titre du préjudice moral, 1.028 € pour les indemnités forfaitaires, 3.317,94 € de frais médicaux et 200 € d'amende.
St Julien des Rosiers (30) : la destruction d'une volière attire les chasseurs
Une volière abritant 6 000 faisans a été détruite par les inondations de la semaine dernière. Depuis, les oiseaux sont en liberté et les chasseurs n'hésitent pas à leur tirer dessus. Même si la chasse n'est pas encore ouverte et que des habitations sont très proches.
C'est un désastre pour la famille Bastide : leur volière de 2,5 hectares a été complètement ravagée par les intempéries de la semaine derniere. Toute une vie de travail et plus de 5 000 faisans noyés ou envolés. Des oiseaux destinés à être vendus aux chasseurs et qui étaient la principale source d 'activités du couple d'éleveurs. Les dégâts se monte à 150 000 euros.
Aujourd'hui, seulement 500 volatiles ont été sauvés, mais d'autres sont dans la nature et envahissent les champs et les routes. Les chasseurs du coin n'hésitent pas à leur tirer dessus. Ce qui inquiète les riverains , guère habitués aux coups de feu si proche de leur habitation.
Il se retrouve tétraplégique après un tir lors d'une battue
Julien est dans un fauteuil et le restera. En soins de rééducation depuis décembre 2013, ce cadre a été victime d'une imprudence lors d'une battue aux sangliers. L'auteur du tir n'a pas échappé à la sanction.
La balle est entrée sous l'omoplate gauche, a transpercé les deux poumons pour finalement se loger dans l'autre épaule mais au passage elle a sectionné la moelle épinière. Transporté par hélicoptère au centre hospitalier Pellegrin, Julien est resté dans le coma pendant trois semaines. Il a perdu beaucoup de sang, trop de sang. Le 17 octobre, il doit enfin sortir de plus de neuf mois de rééducation fonctionnelle.
Mais il en sortira en fauteuil. Car les dégâts causés par la balle de 12 millimètres sont irréparables. Il a perdu l'usage de son bras droit. Le projectile n'a été extrait que récemment. Le corps médical, raconte sa concubine, émettait des doutes. La retirer pouvait être synonyme de danger.
Tir tendu direct
«Il est soulagé enfin après avoir pris connaissance de la décision du tribunal» explique la compagne de Julien. Mercredi, le tribunal correctionnel d'Agen a condamné l'auteur du tir, un chasseur expérimenté de 72 ans, à deux ans de prison avec sursis, interdiction à vie de repasser le permis de chasser. Il doit rendre son arme à exécution de la peine. Il est frappé au portefeuille aussi.
Le jugement de première instance le condamne à près de 50 000 € de frais et d'amendes diverses, dont 27 000 € au titre de la Mutualité sociale agricole, régime social dont dépend Julien, défendu par Me Sandrine Derisbourg.
«Les gendarmes et la justice ont conclu à un tir tendu direct» commente l'amie de la victime. Le 22 décembre 2013, la société de chasse de Sos organise une de ces battues aux sangliers prévues pour limiter la propagation de l'espèce. Tout va pour le mieux jusqu'en début d'après-midi.
Vers 15 heures, un sanglier se glisse entre les chasseurs. Le septuagénaire lève son arme, tire. Entre lui et l'infortuné Julien il y a le sanglier, puis un autre chasseur. Mais c'est ce jeune cadre de 28 ans qui s'effondre au sol, heurtant au passage un rocher. Il est difficile au départ d'établir les détails de l'accident de chasse. La configuration des lieux ne s'y prête pas, pouvait donner lieu à de multiples interprétations. Tous les témoins du drame sont entendus et, en bout de ligne, à l'issue d'une enquête qui a pris en compte les analyses balistiques, les gendarmes de Nérac parviennent jusqu'à ce septuagénaire qualifié à tout le moins d'imprudent. «Julien a été très déçu car le chasseur ne reconnaissait pas son erreur. Mon ami est aujourd'hui différent depuis qu'il connaît la décision du tribunal.»
Accident de chasse à Théus : un homme blessé au visage
Ce matin à 8h15, un homme âgé de 87 ans a été victime d’un coup de feu accidentel.
Ce matin à 8h15, un homme âgé de 87 ans a été victime d’un coup de feu accidentel. Touché au visage, il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transporté au centre hospitalier de Gap. La victime chassait avec une autre personne de sa famille, à Théus. Les gendarmes sont également intervenus sur les lieux.
Oise : un homme de 34 ans se tue en nettoyant son fusil de chasse
Dans des circonstances qui restent à préciser, un chasseur de 34 ans s’est tué en manipulant un fusil, samedi après-midi, dans son pavillon de La Villeneuve-sous-Thury (Oise), village situé à une quinzaine de kilomètres de Crépy-en-Valois.
D’après les premiers éléments de l’enquête, confiée aux gendarmes de la brigade territoriale de Crépy-en-Valois, la piste criminelle était écartée ce dimanche.
« Nous n’avons relevé aucun élément qui tendrait à impliquer un tiers », précise une source proche de l’enquête. Les techniciens en identification criminelle (TIC) de Senlis, se sont rendus sur place.
Des appareils de nettoyage et des tournevis ont été retrouvés sur la table du salon. Le jeune homme aurait, par ailleurs, indiqué à sa compagne qu’il devait nettoyer son arme, pour préparer une séance de chasse prévue ce dimanche.
Accident de chasse à Corscia
Un homme a été blessé accidentellement lors d'un accident de chasse à Corscia (Haute-Corse) dimanche 28 septembre.
Les faits se sont déroulés peu après 8h. L'homme a été blessé par un tir de chevrotine au bras droit. Pris en charge par les pompiers et transféré à l'hôpital de Bastia, ses jours ne sont pas en danger.
Cet accident appelle une nouvelle fois les chasseurs à la plus grande prudence et au respect des autres usagers de la nature encore nombreux à cette saison.
Le 19 janvier, un chasseur avait déjà été sérieusement blessé par balle à l'aine, alors qu'il se trouvait en pleine partie de chasse dans le secteur de Cupabia, sur la commune de Serra-Di-Ferro (Corse-du-Sud).
Le chasseur touché par un autre chasseur
Ils étaient entre copains chasseurs, sur un terrain privé en bordure de la RD 161, route de Jaligny à Thionne mardi après-midi. Prêts à dégainer sur du petit gibier. C’en est pourtant un plus gros qui a dérouillé.
Par mégarde, un l’un des participants à la fête a reçu une volée de plombs qui venaient de ricocher sur une plaque en ferraille. Touché à la tête et à l’abdomen et souffrant de blessures superficielles, le chasseur a été transporté au centre hospitalier de Moulins.
Plus de peur que de mal, dimanche, à Pont-de-Beauvoisin. Un accident de chasse s'est produit en fin d'après-midi, rapporte Le Dauphiné, lorsqu'un homme a été touché par une balle en plomb. C'est le tir d'un autre chasseur qui visait un renard qui l'a visiblement atteint, en pleine tête. La victime a été prise en charge à l'hôpital de la commune après avoir contacté son épouse. Il avait en effet des résidus de plomb derrière l'oreille droite, dans la peau.
Saisi par France Nature Environnement, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et Humanité et Biodiversité, le Conseil d’État vient de suspendre l’arrêté du ministère de l’écologie prolongeant la chasse des oies jusqu’au 10 février 2014.
Loin du souci de gestion durable de la faune sauvage, les chasseurs, à la veille des élections, avaient encore une fois fait pression sur le gouvernement et les parlementaires pour offrir une prolongation de la chasse en invoquant des prétextes mensongers.
Le Conseil d’État a rejeté ces arguments infondés et rappelé que la chasse en février, qui affecte des oiseaux en migration prénuptiale, est contraire à la directive européenne « Oiseaux » et à la loi française qui imposent la protection complète des oiseaux en période de reproduction.
Pour la cinquième fois en dix ans, le Conseil d’État a réaffirmé que la chasse des oiseaux d’eau doit impérativement fermer au plus tard le 31 janvier.
France Nature Environnement, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et Humanité et Biodiversité sont satisfaites de cette décision et appellent les pouvoirs publics à faire respecter sur le terrain la fermeture de la chasse. Les actes de chasse illégaux ne doivent pas être tolérés alors que les oiseaux ont entamé leur migration vers leurs sites de nidification.
Une biche a surgi sur le boulevard périphérique de Caen (Calvados), lundi 29 septembre 2014 vers 10h. Une voiture n'a pu l'éviter. L'animal a péri dans le choc. L'accident s'est produit sur le périphérique extérieur, au sud de Caen, entre les sorties Fleury-sur-Orne et Ifs-Porte-d'Espagne. Selon les autorités, l'animal aurait été effrayé par des chasseurs.
Dimanche 28 septembre, un chasseur a été touché à la tête lors d'une partie de chasse au Pont-de-Beauvoisin (Isère). Saignant abondamment de la tête, il s'est rendu à son domicile, d'où il a été transporté aux urgences du CHU de Grenoble-La Tronche. Le tireur n'a pas été identifié.
Retrouver l'auteur du tir s'annonce, pour les gendarmes de la Tour-du-Pin, très difficile. D'abord, le tireur ne sait sans doute pas qu'il a blessé quelqu'un. Et puis, les chasseurs ne signalent pas leurs faits et gestes, il est, dès lors, compliqué de savoir qui chassait à quel endroit, à quel moment.
Il y a toutefois des règles à observer, porter un gilet fluo pour signaler sa présence, pratiquer les battues dos aux routes, ne pas tirer en direction des maisons... Les accidents peuvent toutefois survenir. Dans une forêt, caché par les feuillages, un homme peut être pris pour un animal.
D'après les gendarmes, c'est très certainement ce qui a dû arriver au chasseur de 67 ans touché à la tête par un tir de chevrotine, au Pont-de-Beauvoisin. C'est la tête en sang qu'il est rentré chez lui, plutôt sonné. Peu de temps après, il a été transporté aux urgences du CHU de Grenoble-La Tronche, où le médecin trouvera des plombs de 8 millimètres sous son cuir chevelu. Blessé légèrement, il n'est toutefois pas resté à l'hôpital.
Dimanche matin, un accident de chasse s'est produit à Montlouis. Une femme de 49 ans qui se promenait a, en effet, reçu du petit plomb au visage et sur les bras, tiré à 80 mètres. Légèrement blessée, elle a été transportée à l'hôpital. Dans la journée, un autre incident était enregistré. A Fondettes, cette fois. Il était près de 20 h quand des propriétaires ont alerté les gendarmes après avoir reçu des plombs sur leur toiture. Enfin, jeudi dernier, une personne a tiré dans les vitres d'une voiture circulant sur l'autoroute A85 entre Bléré et Montlouis.
La gendarmerie rappelle que les chasseurs doivent respecter strictement et scrupuleusement les consignes de sécurité.
Une de ses balles avait percuté un mur d'habitation.
Monsieur X., chasseur à Laizé, comparaissait hier en correctionnelle pour mise en danger de la vie d’autrui, et « non respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cinétique relative à la sécurité des chasseurs et des non chasseurs ». Déclaré coupable, il devra payer 1500 € d’amende et 2 contraventions relatives aux infractions, voit son permis de chasse retiré, et attendra 1 an avant de pouvoir le repasser.
En février dernier à Laizé lors de la préparation d’une battue, le poste 16 est attribué à Monsieur X. Celui-ci chasse depuis 44 ans, sa carabine de chasse est dite aussi puissante « qu’une arme de guerre », il tire à balles et non aux plombs vu la nature du gibier. Il connait bien son terrain, et, malgré la pluie, il vise le chevreuil rabattu vers lui, tire deux balles. L’une tuera l’animal, l’autre percutera le mur d’une maison d’habitation.
La propriétaire de la maison porte plainte et la Fédération Départementale des Chasseurs de Saône et Loire se constitue partie civile en dernière minute.
Nous avons donc un chasseur en poste, un chevreuil rabattu vers lui, et une maison qui se trouve à 527 mètres de là, dans la zone de chasse.Que s’est-il passé ? Le débat sera confus sur la question balistique, décisive pourtant. En effet, dans une battue, les chasseurs doivent opérer en tir fichant. Un tir fichant part vers le sol, la balle est censée rencontrer un point et s’y arrêter. Or la balle a percuté le mur, plus haut que l’animal visé. C’est pourquoi Monsieur M. « plaide le ricochet », visiblement toujours possible, et cause d’accidents.
Le prévenu soutient mordicus que la balle a ricoché sur les bois de l’animal pour aller percuter le mur de la maison.
Son avocat conteste la fiabilité des déclarations de la victime qui dit avoir reconnu Monsieur M. à une distance de 500 mètres, ce qui lui parait hautement improbable. Puis il discute la question balistique : puisque les deux tirs ont été faits en direction du sol, il affirme qu’il est impossible que l’une des deux ait percuté le mur (la balle n’aurait pas été retrouvée). Il demande la relaxe de son client.
Le Procureur retient l’imprudence, arguant qu’un chasseur doit prendre en compte toutes les difficultés (l’animal, le terrain, la météo) et à hauteur égale, l’environnement. Les conséquences, certes, ne sont que matérielles, mais Monsieur M. a exposé autrui à un danger potentiellement mortel. De surcroît son excellente connaissance du terrain et son expérience de chasseur ne plaident pas en faveur du mauvais hasard, et il est tenu de connaître parfaitement les caractéristiques de son arme. Partant, il demande une condamnation, qui sera suivie par la Cour.
CAMOPI - Un homme tué lors d'une partie de chasse
CAMOPI. Edwige Juan, 27 ans, a trouvé la mort, hier vers 1 heure du matin, dans un accident de chasse. La victime, qui habite Camopi, était partie avec d'autres copains chasser.
Un chasseur blessé par arme à feu
Un homme de 49 ans, blessé à la jambe par arme à feu, ce dimanche lors d'une partie de chasse au Prêcheur. La fédération départementale des chasseurs regrette l'incident et précise les conditions de la pratique de la chasse en Martinique.
La scène se déroule quartier Fond Canonville, au Prêcheur, ce dimanche matin, peu avant 8H. Deux hommes chassent, visiblement le cabrit ou le cochon sauvage, selon des spécialistes. Lors d'un passage difficile, l'un des chasseurs passe devant l'autre avec le canon du fusil vers le sol, mais un coup part. La victime hurle de douleur car elle vient de recevoir la balle à la cheville.
Sur place, les secours rassurent la victime et lui prodiguent les premiers soins. Pour davantage de rapidité, l'hélicoptère de la sécurité civile procède à son transfert vers l'hôpital Pierre Zobda Quitman à Fort de France. Aux dernières nouvelles, l'homme de 49 ans, va mieux mais reste très choqué. Contactée par téléphone, la fédération des chasseurs est surprise par ce type d'accident très rare dans ce milieu. Voici son communiqué :
La Fédération des Chasseurs de la Martinique, bien que déplorant ce regrettable accident tient à porter les précisions suivantes :
- La victime ne peut être considérée comme chasseur n'étant pas détentrice du Permis de Chasser validé à notre Fédération.
- Les animaux chassés à cette occasion sont des animaux domestiques, non considérés comme espèce chassable dans notre département.
Ce genre d'incident est particulièrement rare dans notre activité car les chasseurs détenteurs d'un permis sont formés à la manipulation des armes qui doivent être déchargées dès lors que l'on se déplace et/ou que l'on n'est pas en action de chasse.
Jean-José Julien, secrétaire de la fédération départementale des chasseurs de la Martinique
Un vététiste porte plainte contre un chasseur agressif dans la Somme
Il le confie difficilement, mais même si ce promeneur a tenu tête à un chasseur qui lui barrait le passage, il ne sort pas indemne de cet épisode.
Voilà qui ne va pas redorer le blason des chasseurs. Un quadragénaire aurait été menacé de mort par l’un d’eux. La scène se déroule vendredi 3 octobre vers 17 heures sur un chemin communal qui relie Auchonvillers à Englebelmer, dans le canton d’Acheux-en-Amiénois. Ils sont une douzaine de chasseurs à s’être donné rendez-vous aux abords de ce sentier, alors qu’ils regoûtent à leur passe-temps favori depuis le 21 septembre.
En stand-by entre deux traques, ils venaient apparemment de « pousser » des perdrix, quand le vététiste, seul, approche, après avoir doublé la voiture de l’un d’eux, sous les aboiements d’un chien.
« Tu t’arrêtes, tu fais demi-tour », commence un chasseur que le vététiste assure ne pas connaître. « Il m’a dit que j’étais chez lui et m’a demandé si j’étais français, dit le sportif, qui était alors à quelques centaines de mètres du mémorial terre-neuvien. Il m’a insulté de petit con, de connard, m’a dit que sa chienne allait me bouffer et m’a répété que j’allais prendre un coup de fusil. »
« C’est vrai qu’il a mauvais caractère »
S’il lui a tenu tête, il confie que cette altercation « lamentable » ne l’a pas laissé indemne. Écologue, issu d’une famille de chasseurs et lui-même chasseur plusieurs années, il ne veut pas en rester là et a porté plainte auprès de la gendarmerie, où son agresseur devrait être entendu prochainement.
Au sujet de cet homme virulent, un habitant d’Albert dont le vététiste connaît l’identité, d’autres chasseurs confient, laconiquement : « C’est vrai qu’il n’est pas toujours gentil, il a mauvais caractère. »
Un fidèle de la société de chasse d’Albert, à laquelle le chasseur concerné n’appartient pas, ajoute : « Nous ne chassons pas le vendredi, mais la nature appartient à tous, randonneurs, cyclistes... Si un de nos adhérents avait fait ça, nous l’aurions évincé tout de suite. »
Lundi le chasseur mis en cause était injoignable.
Accident de chasse à Chélieu: un homme reconnaît les faits
Ce matin, un homme âgé de 57 ans, résidant à Chélieu, a été mis en garde à vue par la communauté de brigades du Grand-Lemps/Virieu-sur-Bourbre pour une affaire d’accident de chasse datant du 28 septembre dernier. Ce jour-là, un chasseur avait été blessé à la tête par des plombs de chevrotine, venus se loger derrière son oreille droite. Les premiers éléments de l’enquête avaient conclu à un tir probablement lointain, suivi d’un ricochet. Ce qui expliquait, alors, que la blessure était miraculeusement légère.
Identifié par recoupements d’informations, grâce à un véhicule vu à proximité des lieux de l’accident le jour concerné, l’individu reconnaît être l’auteur du coup de feu : il dit avoir cherché à tirer sur un renard. Par contre, la non-assistance à personne en danger n’est pas caractérisée, car le mis en cause déclare ne pas avoir entendu de cris, ni vu la victime, ni même son véhicule. Il a été remis en liberté. La procédure, pour blessures involontaires, a été transmise au parquet de Bourgoin-Jallieu. Qui devra statuer également sur le fait que cet accident s’est produit avec une munition qui est interdite en Isère.
L'acte de braconnage n'épargne pas le cerf de Corse
En moins d’un an, deux animaux de l’espèce en phase de réintroduction ont été abattus. Le cerf bénéficie d’une ouïe fine et d’un odorat développé, mais il est vulnérable en période de reproduction
Les faits, on ne peut plus condamnables dès l'instant où ils touchent une espèce sauvage encore fragile sur le territoire, ont été perpétrés le 17 septembre dernier, sur un site de la plaine de Serra di Fiumorbu.
Un cerf, mâle adulte, a été ce jour-là la cible d'un tir de carabine qui lui a transpercé le cou. Alertés par les services de gendarmerie, les agents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage ont constaté les dégâts, dix mois après être intervenus sur la commune de Moltifao, où un autre animal avait été abattu, dans des circonstances et suivant un mode opératoire différents.
Deux actes, les seuls à avoir été officiellement recensés. Ce qui signifie que d'autres cerfs ont pu être abattus sans que personne, à l'exception des auteurs, n'ait pu en prendre connaissance.
Mais au regard des faits, l'ONCFS ne considère pas que ces derniers révèlent un braconnage qui commence à se répandre et dont on craint la montée en puissance. « En tout cas, pas pour le moment »,confie Patrick Martin, responsable du service police de l'environnement. « Pour l'heure, on ne peut parler que d'actes isolés. »
Le Parc naturel, gestionnaire du suivi de l'espèce et des opérations de réintroduction, a pourtant tenu à alerter l'opinion, hier, en rendant public un communiqué signé avec ses partenaires, en l'occurrence la Dreal, l'office de l'environnement de la Corse et l'ONF.
Soulignant le caractère illégal de l'acte, le préjudice écologique, fustigeant sa gratuité, le PNRC rappelle également ses nombreux déplacements sur le territoire. « Tous savent, comme à Acqua acitosa (lieu-dit où le dernier cerf a été abattu), que le Parc s'est déplacé à de nombreuses reprises pour écouter, expliquer, et rechercher avec les acteurs locaux des solutions pérennes aux dégâts occasionnés par les cerfs. Des réunions de concertation sont en cours avec les instances européennes, les services de l'État, les chambres d'agriculture et l'Odarc afin de protéger les parcelles cultivées. »
Abattu au cœur du brame
Considère-t-on pour autant que les événements du 17 septembre dernier sont la conséquence de dégâts provoqués par les animaux sauvages ? Personne ne répond par l'affirmative, mais les organismes compétents se penchent sur la question.
Au-delà, le cerf serait-il un animal très exposé si le braconnage venait à prendre une ampleur plus inquiétante ? « Malgré les deux actes malheureusement constatés, il est plutôt respecté par la population,considère Patrick Martin. Il est par ailleurs encore plus discret que le mouflon. Ce qui veut dire que la rencontre avec cet animal dans la nature est plus rare. »
Responsable du programme de réintroduction au Parc, Stevan Mondoloni confirme : « Le cerf de Corse est méfiant, son odorat et son ouïe lui permettent d'anticiper un éventuel danger, mais pendant le brame, au cœur de la période de reproduction, il est complètement désorienté et devient, dès lors, très vulnérable. »
Il semble, justement, que l'animal abattu le mois dernier ait été surpris par le tir dans ces conditions.
Considérant pour sa part, que cet acte traduit « une volonté de destruction pure et simple »,le Parc veut renforcer sa présence sur cette zone, le Fiumorbu, qui constitue l'un des 5 secteurs de Corse ciblés par la réintroduction et concernés par le développement de l'espèce, avec l'Alta-Rocca, le Centre Corse, la microrégion de Caccia Ghjunsani et les Deux-Sorru.
« Cet acte irresponsable survient dans un contexte de forte mobilisation pour le suivi et la gestion de l'espèce au travers d'un programme européen Life Nature. »Un programme qui associe la Sardaigne, laquelle recense aujourd'hui près de 10 000 cerfs, sans pour autant considérer que le statut d'espèce protégé mérite d'être abandonné.
La Corse, 16 ans après les premiers lâchers, compte aujourd'hui dix fois moins d'animaux.
C'est dire…
Hautes-Alpes : un joggeur blessé par le tir d'un chasseur
Ce dimanche matin, ce joggeur se trouvait sur un sentier près du pont de la Draye, à Val-de-Près (Hautes-Alpes), quand il a été blessé par une dizaine de plombs dans le dos et à la tête.
Des tirs provenant d’un jeune chasseur inexpérimenté, accompagné par d’autres chasseurs, rapporte le site du "Dauphiné Libéré".
Ces chasseurs plaident l’accident, mais le joggeur est formel, au moment des tirs, il était à découvert et venait de les croiser…
Une enquête devrait être ouverte par les gendarmes si la victime dépose plainte.
Neuf chasseurs ciblés
La justice, la gendarmerie et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage unissent leurs efforts dans la lutte anti-braconnage. Par la voie des airs.
L'hélicoptère permet de mieux cibler les interventions et aussi repérer d'éventuelles plantations de cannabis. D'une pierre, deux coups. Sandrine Ballanger, vice-procureure, parle de « contrôles coordonnés pour la chasse aux braconniers ».
Elle a embarqué, hier matin au départ de l'aéroport de Châteauroux, avec le commandant de la compagnie de gendarmerie d'Issoudun, Jean-Marc Mondon, pour le survol de la Champagne berrichonne.
Un chasseur sans permis
Une opération anti-braconnage effectuée avec douze gendarmes au sol et six agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Communication ou dissuasion ? La chasse aux raboliots semble plutôt efficace : « Quatre personnes, sur le secteur du Buxerioux ; à Châteauroux, ont été verbalisées, dont une sans permis de chasse », annonce Yves Chastaing, chef de service de l'ONCFS. Pas seulement. « Cinq autres personnes, sur le territoire de la communauté d'agglo, à Étrechet, ont refusé le contrôle et se sont enfuies, indique l'ONCFS. Mais elles feront l'objet d'une procédure car la chasse est interdite sur ce secteur. »
Yves Chastaing le constate : « Le braconnage et les incivilités existent. Il y a des groupes de chasseurs qui ne respectent pas les territoires ». Pour exemple, trois chasseurs du Cher ont été récemment contrôlés par la voie des airs et verbalisés. Deux n'étaient pas titulaires du permis de chasse. A l'ouverture, la traque aérienne a surpris sept chasseurs.
La vice-procureure en rappelle les sanctions : une contravention de 5e classe avec une amende de 1.500 € maximum et un stage alternatif de citoyenneté.
Hautes-Alpes: Un coureur à pied touché par des plombs au dos et à la tête ce dimanche matin à Val des Près
Un briançonnais a été touché à la tête et au dos par des plombs de chasse alors qu'il courrait près du pont de la Draye à Val des Près. Un jeune chasseur inexpérimenté serait à l'origine de l'incident explique le Dauphiné Libéré. Une dizaine de plombs aurait touché le coureur qui ne croit pas vraiment à l'accident involontaire car il "était à découvert" et venait de croiser le jeune chasseur de 16 ans et la personne qui était en sa compagnie (son père) .
Les gendarmes se sont rendu sur place hier matin.
Pont de Beauvoisin: Garde à vue d'un chasseur pour avoir tiré à la chevrotine interdite et blessé un collègue
Un chasseur de 57 ans est actuellement auditionné par les gendarmes de Virieu, suspecté de non-assistance à personne en
danger et blessures involontaires. L'homme aurait touché un autre chasseur le 28 septembre dernier à Pont-de-Beauvoisin en tirant à la chevrotine, munition interdite en Isère. Un des plombs aurait alors dévié de sa trajectoire à cause d'un ricochet avant de toucher le derrière de l’oreille d'un autre chasseur qui se trouvait à proximité. La victime légèrement blessée avait dû être hospitalisée. Le travail des enquêteurs a ensuite permis de retrouve l’auteur présumé du tir. (source radio isa)
Série d'accidents mortels lors de chasses au sanglier dans le Gard
Un chasseur de sanglier a été tué par un autre chasseur ce matin à 6 h 00 à Vézénobres au sud d'Alès. Un deuxième accident mortel s'est produit cet après-midi à Vallabrègues.
Deux accidents de chasse faisant 2 morts se sont produits à quelques heures d'intervalles dans le Gard.
Un chasseur de 60 ans est mort ce lundi matin à Vézénobres, un autre est décédé cet après-midi à Vallabrègues.
Dans les deux cas, un chasseur a tiré sur un autre pendant une battue au sanglier.
Le premier accident a eu lieu à Vézénobres à 6 h 00 ce matin.
Un chasseur de 60 ans a été touché par la balle tirée par un autre chasseur. Le tireur, âgé de 84 ans, a été placé en garde à vue.
Le second accident a eu lieu vers 14 h 30 à Vallabrègues dans le secteur de Montfrin.
Un chasseur âgé de 65 ans a été blessé à l'épaule par un autre chasseur. Il était dans un état critique à l'arrivée des secours.Il est décédé à l'hôpital de Nîmes.
L'auteur de l'accident a 74 ans.
Chasse : encore deux morts
Alors que les responsables de la chasse se veulent rassurants, le décès de deux chasseurs lundi et « l’accident » qui a blessé un joggeur dimanche, rappellent à quel point ce loisir est dangereux. Et pas seulement pour les lapins…
Dimanche, à Vals des Près (Hautes-Alpes) un joggeur a reçu une volée de plombs dans le dos, le crâne, un bras et une cuisse. L’auteur du coup de fusil est un adolescent de 16 ans. On est donc loin des propos rassurants que tentent de diffuser les instances cynégétiques qui voudraient que les « nouveaux » chasseurs seraient mieux formés et causeraient moins d’accidents.
Hier lundi, dans le Gard, deux chasseurs qui participaient à des battues au sanglier ont été abattus par d’autres participants. L’un à Vézénobres, l’autre à Vallabrègues. Dans les deux cas, les tireurs étaient des personnes âgés, 84 et 74 ans.
Ces chasseurs n’ont non seulement jamais passé leur permis de chasser, eu égard à leur âge, mais ils n’ont jamais eu à passer de contrôle de la vue ! Une telle mesure est pourtant obligatoire pour les tireurs sportifs, alors que ces derniers exercent leur loisir dans des stands sécurisés.
Mais en France, il n’y a plus de règle de sécurité au niveau national, pas de contrôle d’alcoolémie possible, et une légèreté de sanction inexplicable en cas d’homicide. Rappelons également que certaines armes de chasse peuvent tuer à 3 kilomètres.
La légère baisse des accidents de chasse n’est que le résultat de celle des effectifs de chasseurs : ils étaient 2,4 millions à la fin des années 1970, ils seraient moins d’un million aujourd’hui. En proportion, le nombre d’accidents de chasse est donc loin de baisser.
L’ASPAS dénonce le laxisme coupable des pouvoirs publics qui, ministère après ministère, continuent à se rendre complices de ces morts et du climat d’insécurité qui s’impose plus de la moitié de l’année sur nos territoires ruraux et périurbains.
La chasse au cerf se termine dans le jardin
PRÉMONTRÉ (02). Ce mardi midi, un cerf qui était pris en chasse par un groupe de chasseurs à courre, a terminé sa course dans un jardin de la rue du lavoir. Blessé, l’animal a été achevé au fusil, ce qui a fait monter la colère des défenseur des animaux et des habitants du village. Les échanges ont été tendus entre les chasseurs et les riverains. la gendarmerie a dû intervenir, afin que la carcasse soit extraite, et récupérée par le groupe de chasseurs. Le président de l’association droit de vivre 02, a déjà annoncé qu’il déposerait une plainte.
TRIBUNAL : Mieux vaut sentir le putois que le garde chasse...
Lors d’une inspection menée chez ce piégeur déclaré, les agents de l’Office National de la Chasse relèvent plusieurs infractions : trois collets ne sont pas installés à hauteur réglementaire (10 cm au lieu de 22) et une boite tombante a été installée pour attraper les putois.
L’octogénaire poursuivi se défend : « la boîte tombante existe depuis quarante ans et les gens de l’OMC ne m’ont jamais contredit ; le putois était une prise involontaire ; d’ailleurs il était infesté de tiques. Pour ce qui est des collets, y’en avait deux et pas trois, je les installe plus bas pour attraper des renards. Si je fais tout ça, c’est pour assainir le secteur, pour pouvoir lâcher du petit gibier ».
Et de déclarer que depuis le contrôle, il a totalement arrêté cette activité. Bien lui en a pris puisqu’il a été dispensé de peine par le Tribunal du Creusot, le ministère public ayant requis 240€ d’amende.
Blairville : un jeune de 25 ans décède lors d’une partie de chasse, un homme en garde à vue
Ce mercredi midi, les gendarmes sont intervenus au bord de la route de Rivière, à Blairville, dans le sud Arrageois, suite à un accident de chasse qui s’est déroulé en plein champ. Anthony Cagin, 25 ans, originaire de Rivière, est mort.
Pour l’heure, les circonstances de ce tragique accident ne sont pas encore complètement déterminées mais la piste accidentelle se confirme de minute en minute. La victime a reçu une décharge en pleine tête. Une enquête a été ouverte, à laquelle participent les gendarmes de la cellule d’identification criminelle du Pas-de-Calais.
Selon les premiers éléments de l’enquête, un chasseur de 61 ans se serait mis à genou pour ramasser un lièvre dans la gueule d’un chien. Un autre chien, celui de la victime a priori, se serait alors pris dans le fusil, entraînant un coup de feu. À proximité, dans l’axe du fusil posé sur la crosse, se trouvait Anthony Cagin, venu aider l’autre chasseur avec son gibier. Il est mort sur le coup.
Le propriétaire du fusil à l’origine du décès a été placé en garde à vue. Les investigations porteront sur un éventuel manquement à une obligation de prudence, selon le parquet d’Arras.
Selon nos informations, la victime participait à une partie de chasse lors d’une battue de la société de chasse de Blairville. Les témoins du drame devaient être entendus par la gendarmerie.
Pour permettre aux gendarmes de procéder aux constatations techniques, la D 34 a été coupée entre Wailly-lez-Arras et Blairville.
Une cellule d’aide médico-psychologique a été mise en place à la mairie de Blairville. Une dizaine de personnes y ont été vues par les médecins du SAMU. Des chasseurs présents au moment du drame, mais aussi des proches de la victime.
Un chasseur tire sur la championne d'Autriche, qu'il confond avec... un lièvre
Christine Koschier, triple championne d'Autriche de cyclisme sur route, a connu une mésaventure pour le moins rarissime. En plein échauffement avant une épreuve de contre-la-montre à Colloreda, en Italie, l'athlète de 40 ans a été la cible d'un chasseur local, qui l'aurait confondue avec... un lièvre (selon ses déclarations faites à la police).
"Dans un premier temps, j'ai cru à une crevaison, mais dans la foulée, j'ai ressenti une douleur vive et j'ai chuté", raconte-t-elle. Touchée à la jambe, au bras et à la hanche, la sportive autrichienne l'a échappé belle. J'ai eu de la chance. Pour le même prix, j'aurais pu être heurtée à la tête ou dans le cou", prolonge-t-elle.
Lorsque le chasseur s'est rendu compte de son erreur, il est directement venu au secours de la victime, allongée sur le sol.
En 1987, l'Américain Greg Lemond fut également victime d'un terrible accident de chasse, ce qui l'a écarté du cyclisme pour deux ans. Cela ne l'a pas empêché de revenir et de remporter le Tour de France en 1989.
Un chasseur aux assises pour meurtre
Un chasseur qui avait tué un garde-chasse dans un bois de Chaumes-en-Brie, lors d'une dispute, est jugé pour meurtre à partir de ce mardi.
Dès ce mardi 14 octobre, Alain Sellier, un chasseur de 68 ans, comparaîtra aux assises de Seine-et-Marne pour le meurtre d’un homme à Chaumes-en-Brie, dans le bois de Vilbert.
Claude Legouge, un garde-chasse décrit comme « un amoureux de la nature », avait été tué d’un coup de fusil lors d’une altercation survenue le 2 février 2013, en marge d’une partie de chasse privée.
Son corps avait été retrouvé étendu sur le chemin communal situé près de la ferme d’Arcy. Agé de 67 ans, il était père de deux grands enfants et vivait avec son fils.
Accident ou meurtre ?
Le meurtrier présumé, qui se trouvait sur un mirador, a toujours nié avoir tiré volontairement et parle d’un tir accidentel.
Selon ses déclarations, il se serait défendu contre Claude Legouge qui aurait frappé son arme avec un bout de bois. « Ça a remis le canon en action et le coup est parti tout seul », a certifié le suspect.
Mais l’expertise balistique a conclu que le fusil « ne présentait pas de départ de coup intempestif, autant lors de la fermeture rapide de l’arme que lors des essais aux chocs ».
Disputes
Les deux hommes, qui se connaissaient depuis une vingtaine d’années, n’en étaient pas à leur première dispute.
Le garde-chasse reprochait à Alain Sellier de venir chasser en limite du bois de Vilbert et l’avait traité de « braconnier ». Il l’accusait notamment d’avoir tué une laie bien qu’elle ait des petits.
Pour sa part, Claude Legouge avait reçu des menaces de mort à deux reprises, selon son fils et un témoin. Allain Sellier a été décrit par son entourage comme « coléreux » et « soupe au lait »
Les jurés rendront leur verdict mercredi.
HAUTE-SAVOIE: Un chasseur inculpé pour homicide involontaire
Le parquet d’Annecy a annoncé l’inculpation d’un chasseur de 32 ans, soupçonné d’homicide involontaire.
Le trentenaire, arrêté lundi, a été également mis en examen pour non-assistance à personne en danger et laissé libre sous contrôle judiciaire. Suspecté d’avoir atteint mortellement d’une balle de fusil de chasse un septuagénaire au cours d’une balade en forêt en mai 2012 près du village d’Armoy, en Haute-Savoie, il encourt cinq années de prison.
«En visant une cible de tir à l’arc qui se trouvait dans le jardin de la victime, il aurait malencontreusement atteint le septuagénaire. Il prétend ne pas l’avoir vu s’écrouler», a précisé Eric Maillaud, procureur de la République à Annecy, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
En garde à vue, le jeune homme a expliqué aux enquêteurs avoir voulu essayer «de nouvelles munitions à longue distance». «Il dit avoir essayé d’atteindre cette cible pour s’amuser, puis avoir quitté les lieux sans se rendre compte de rien. Il a effectué des déclarations a minima», a ajouté le magistrat.
Le suspect a été confondu notamment par des fragments de balle découverts lors de l’autopsie de la victime, qui était morte sur le coup, selon la même source.
Sarzeau. Un chasseur se tire une balle dans le pied lors d’une battue
Un accident de chasse s’est produit ce vendredi, à 13h20, lors d’une battue administrative aux sangliers, au lieu-dit La Brousse, à proximité du château de Suscinio, sur la presqu'île de Rhuys. Un chasseur de Surzur, âgé de 61 ans, s’est accidentellement tiré une balle dans le pied. Les pompiers l’ont transporté au centre hospitalier Bretagne-Atlantique, à Vannes.
La chasse privée organisée hier à Salbris au lieu-dit Les Vaux a tourné au drame en début d'après-midi. Alors qu'il était installé sur un mirador, un chasseur a malencontreusement fait tomber son fusil. Lorsque celui-ci a touché le sol, le coup est parti atteignant l'homme à la jambe droite. Il a été héliporté au centre hospitalier de Blois. Le chasseur, originaire d'Eure-et-Loir, est âgé de 70 ans.
Accident de chasse à Cozzano
Un homme de soixante ans a été blessé assez sérieusement à l'aine, samedi à Cozzano.
La victime faisait partie d'une battue au sanglier à Cozzano. Elle a été atteinte par des chevrotines tirées par l'un des membres de cette battue. En raison des difficultés d'accès dans un secteur escarpé et inaccessible aux véhicules, c'est par la voie des airs que les sapeurs-pompiers sont arrivés sur place. Le blessé a été conditionné et hélitreuillé avant d'être transporté vers le centre hospitalier de la Miséricorde à Ajaccio. Dimanche, on confirmait que ses jours n'étaient pas en danger.
Chasse des oies en Réserve naturelle sanctionnée
Le 11 septembre, le tribunal de police de Fontenay le Comte a rendu un jugement à l'encontre d'un chasseur ayant tiré des oies cendrées, en janvier 2014, dans la réserve naturelle nationale de la Baie de l'Aiguillon (partie vendéenne) alors que la chasse y est interdite.
La LPO, en tant que co-gestionnaire de la RNN avec l'ONCFS, représentée par un bénévole de la LPO Vendée, s'était constituée partie civile.
Ce chasseur qui avait profité du mauvais temps et du fort coefficient de marée (106) de ce 4 janvier, avait été interpellé par les agents de l'ONCFS 85 alors qu'il était dissimulé en pied de digue de la réserve et qu'il tirait les oies à l'intérieur de l'espace protégé.
Bien qu'il ait singulièrement produit pour sa défense une attestation de sa société locale de chasse déclarant qu'il n'avait pas tiré sur l'espace de la Réserve Naturelle, le procureur et les juges n'ont pas été dupes et l'ont condamné à 200 € d'amende.
À la barre, le délégué LPO a souhaité rappeler le rôle essentiel de ces espaces protégés, en période de chasse, pour l'avifaune migratrice.
Sur le plan civil, le chasseur devra verser à la LPO 600 € de dommages et intérêts.
Aigues-Mortes : le plomb de chasse frôle le cou de l'automobiliste
L'ancien conseiller municipal PS de Lunel, Patrick Dhainaut, s'est fait une très grosse peur ce dimanche 19 octobre. Alors qu'il était au volant du côté d'Aigues-Mortes, il dit avoir été frôlé par un plomb de chasse.
Le tweet date du début d'après-midi : Patrick Dhainaut, Lunellois et ancien conseiller municipal PS, lâche sa colère et sa frayeur par quelques mots sur son compte twitter. "Vive la chasse et les chasseurs" écrit celui qui dit venir manquer d'être blessé en circulant le long d'une vigne où un chasseur venait de tirer.
Renseignements pris, l'homme va bien. Il rappelle dans l'après-midi pour indiquer que oui, il a eu très peur, mais que le plomb n'a fait que l'érafler : "J'ai entendu deux coups de feu. Entre le premier et le second, j'ai entendu un plomb claquer dans mon habitacle. Il m'a effleuré au niveau de la carotide. Il est passé devant moi. Il aurait pu me toucher là ou dans l'oeil".
Les faits explique-t-il, se sont déroulés sur le secteur d'Aigues-Mortes, non loin de la zone industrielle. Sa vitre était ouverte. Donc hormis sa grosse peur, pas de dégâts. Patrick Dhainaut ne souhaite pas porter plainte. Reste sa colère : "On ne peut même plus se balader...".
Chasse : « de plus en plus de faux permis » dans le Loiret
La formation des chasseurs insiste beaucoup sur la sécurité. Pour quels résultats ? Entretien avec Jean Mendy, chef de service dans le Loiret à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
Un record historiquement bas d’accidents de chasse a été enregistré, la saison dernière, au niveau national. Qu’en est-il dans le Loiret ?
Le bilan dans le Loiret fait état de trois accidents de chasse sur les trois dernières saisons, un par an. Ces accidents ont fait deux blessés légers et un grave. Ils se sont déroulés lors de la chasse au petit gibier. Deux accidents ont été recensés depuis le début de la saison.
Pour quels problèmes vous appelle-t-on le plus souvent ?
Nous recevons régulièrement des appels pour des plombs qui retombent sur une toiture, une voiture… Souvent, ce sont des chasseurs qui ont tiré en l’air, sur un faisan par exemple, et les plombs retombent en pluie. C’est extrêmement désagréable mais ce n’est pas dangereux. Les gens pensent cependant qu’on leur tire dessus. Nous intervenons alors auprès des chasseurs pour leur demander de faire davantage attention.
Vous pouvez leur retirer le permis ?
Nous dressons des procès-verbaux. C’est au tribunal de décider du retrait de permis. Il nous charge d’aller le récupérer. Nous avons retiré deux permis la saison dernière pour non-respect du plan de chasse. Des chevreuils étaient tués alors que le quota était atteint. Une affaire est actuellement en appel pour chasse à l’aide de moyens prohibés. Une propriété était presque entièrement clôturée et on poussait des animaux vers la sortie, où les attendaient des chasseurs. C’est interdit. Ce dossier pourrait conduire à trois retraits de permis.
Constatez-vous des défauts de permis ?
Nous voyons de plus en plus de faux permis permanents verts. Les nouveaux, de la forme d’une carte de crédit, sont moins falsifiables. Nous avons aussi récemment identifié un cas de personne continuant à chasser malgré un retrait de permis. La difficulté, pour cette infraction, est qu’il n’existe pas de fichier national, comme pour le permis de conduire. Il nous a fallu remonter jusqu’à la préfecture de Seine-Saint-Denis pour vérifier que le retrait datait de 2006.
La souffrance des animaux chassés
Octobre 2014. Certains prennent plaisir à terrifier et à mettre à mort des animaux. Leur loisir est la chasse, leur équipement un arsenal dangereux ; leur terrain de jeu, nos forêts et nos campagnes. La souffrance de leurs victimes doit être enfin entendue…
Engins de tortures
Pour son « sport » favori, le chasseur a le choix des armes. Il y a bien sûr les armes à feu, dont la portée ne cesse d’augmenter, qui tuent rarement du premier coup et pas toujours un animal chassé : chasseurs, promeneurs et animaux de compagnie sont aussi victimes de coups de feu mal ajustés… Il y l’arc aussi, devenu chasse écologique, où si l’on économise le plomb, les flèches sont encore plus rarement mortelles et provoquent une mort lente et douloureuse par hémorragie. Mais bien-sûr, pour achever l’animal, il y a aussi les armes blanches – dagues et piques – dont l’efficacité n’est pas non plus toujours probante (voir notre enquête sur la chasse à courre). Pour finir, nous citerons aussi les pièges, réservés aux dits nuisibles et aux oiseaux, mais qui tuent sans discernement également les espèces protégées et nos compagnons chiens et chats. Pour l’animal quel qu’il soit, s’il ne meurt pas sur le coup, c’est une longue agonie qui pousse certains à se ronger la patte pour se libérer.
Des techniques cruelles
L’outil ne fait pas tout. La chasse excelle aussi par sa multiplicité de stratégies. Il y a notamment la chasse à l’affût, où l’animal est pris par surprise. Il y a aussi la battue au cours de laquelle un animal affolé est rabattu vers le porteur d’armes, et la chasse à courre bien-sûr, qui terrorise non seulement l’animal choisi mais aussi tous les habitants de la forêt traversée (voire des communes voisines quand la chasse s’y termine…). Quand le gibier se fait rare, ce sont des animaux issus d’élevage qui sont lâchés quelques heures à peine avant la chasse, sur un territoire qu’ils ne connaissent donc pas plus que la liberté – ou la méfiance à avoir vis à vis des humains armés… Et puis, pour lesdits nuisibles, il y a le gazage, l’empoissonnement et également la vénerie sous terre. Cette dernière consiste à acculer l’animal dans son terrier en le faisant poursuivre par des chiens et à l’en extraire de force, pour finalement l’abattre au fusil, au couteau ou même à coups de pelle. La plupart du temps cette chasse a lieu au moment des naissances : les mères n’abandonnent pas leurs bébés.
L’expression de la terreur
Qu’ils soient ou non l’objet de la chasse, tous les membres du peuple sauvage sont terrorisés par le bruit et le chaos qu’elle génère. Ils fuient ou se terrent, certains se réfugient dans les jardins et maisons, d’autres se noient ou se sacrifient pour tenter de sauver leurs petits. Quelquefois, aussi, quelques-uns meurent littéralement de peur. Quant aux victimes de la chasse, lorsqu’elles parviennent à s’enfuir après avoir été blessées, leur souffrance durera jusqu’à la mort, parfois plusieurs jours plus tard. Le sort de certains oiseaux est, lui, particulièrement tragique. Ils se retrouvent piégés par l’un des leurs, capturé et gardé vivant, qui appelle au secours. Ils finissent ainsi collés, étranglés, ou encore immobilisés, dans des filets qui les condamnent à attendre interminablement la mort.
Laroin : son chien tué par un plomb, il tire la sonnette d'alarme
A Laroin, la famille Califano est en colère depuis que leur vétérinaire a découvert un plomb logé dans l'abdomen de leur berger des Pyrénées. Depuis jeudi, s'est ajoutée la douleur de la perte de l'animal qui a dû être finalement euthanasié.
Patrick Califano a l'habitude de promener sa chienne "trois fois par jour" sur le chemin Toujarot où il réside. Celui-ci borde le bois d'Artiguelouve et offre un espace agréable de balade. C'est au retour de l'une d'elle, le 4 octobre, que sa chienne, baptisée Phyllis, a présenté les premiers symptomes : vomissement, diarrhée, forte fièvre... Les propriétaires, qui ne se sont rendus compte de rien pendant la balade, croient à une gastro mais la vétérinaire qu'ils consultent trouve rapidement l'objet du malaise : "Un plomb de chasse dans la partie abdominale postérieure" relève le rapport d'autopsie. Le projectile a provoqué une péritonite. Malgré les soins, l'euthanasie n'a pu être évitée.
Une plainte contre X
Le propriétaire a porté plainte contre X pour "acte de cruauté envers un animal de compagnie". Mais au-delà du préjudice, le père de famille s'inquiète surtout pour ses enfants et tous ceux qui empruntent ce chemin. "Mon chien a été atteint alors que je le tenais en laisse ! J'aurais pu être touché mais aussi ma femme et ma fille qui étaient avec moi !" déplore Patrick Califano.
"Ce jour-là, nous avons entendu des coups de feu mais nous n'y avons pas prêté attention car c'est le cas tous les week-end et même parfois en semaine" ajoute celui qui sait le bois fréquenté par les chasseurs. Mais il n'accuse personne. "Peu importe qui a tiré. Je ne suis pas anti-chasseur mais ils ne doivent pas tirer vers les maisons ou sur le chemin sinon il y aura un jour un drame" poursuit le père de famille qui alerté la fédération départementale des chasseurs mais aussi les maires de Laroin et d'Artiguelouve.
Le premier, Bernard Soudar, s'étonne de l'accident. "La commune compte à peine une dizaine de chasseurs" assure l'élu qui n'a jamais eu de plaintes à leur sujet. Même chose pour Jean-Marc Denax qui "doute d'une responsabilité des chasseurs" dans l'accident. "La chasse est très encadrée" rappelle le maire d'Artiguelouve qui a alerté le président de l'ACCA communale. Le bois bordant le chemin Toujarot est en effet leur zone de chasse.
Une délicate cohabitation
Les riverains confirment les tirs le week-end. Chacun a d'ailleurs son anecdote. L'un parle d'une battue au renard où "le gibier a été tiré près des maisons". Un autre dit avoir l'habitude de voir les chasseurs se poster près de sa maison. Mais ils peinent à croire à la thèse d'une balle perdue et pensent plutôt à l'acte d'un mauvais plaisantin.
Patrick Califano, lui, s'interroge sur les risques d'une telle cohabitation et cherche des solutions pour sécuriser le chemin Toujarot. "Tout ce que je veux c'est que l'on puisse se promener tranquillement sur ce chemin sans risquer de prendre une balle !"
"Pas de battue dans le secteur" ce jour-là
Alain Pedemarie, président de l'association de chasse d'Artiguelouve, ne s'explique pas l'accident survenu au chien. "Ce jour là, il n'y avait pas de battue dans le secteur. Il y avait des chasseurs mais beaucoup plus bas, vers le gave" explique-t-il. Il rappelle en passant que les chasseurs n'ont pas le droit de se poster sur les chemins. "Ce peut être un chasseur isolé ou un acte malveillant commis avec ces carabines à air comprimé qui peuvent envoyer du plomb" note-t-il.
S'il reconnaît qu'il arrive que des battues soient organisées avec leurs homologues de Laroin dans le bois avec des postes de chasseurs le long du bois, Alain Pedemarie rappelle : "Nous sommes stricts : pas de tirs vers les maisons et pas de tirs à moins de 150 mètres des maisons. Même si le bruit des fusils peut faire croire aux riverains que les tirs sont proches".
Justice. Ivre au volant, le chasseur condamné pour la mort d'un motard
Le 1er décembre 2013, un chasseur septuagénaire aurait dû rentrer chez lui à pied, tellement il avait bu. Mais il a pris le volant et un jeune de 20 ans a perdu la vie.
Ce jour-là, pour fêter l'arrivée d'un nouveau dans son groupe de chasseurs, il avait trinqué au vin rouge. Sept verres avant de remonter dans sa 205 pour rentrer chez lui, juste à côté, à Anetz.
À un carrefour, il a redémarré alors qu'un motard arrivait. Le jeune homme de 20 ans, qui ne roulait pas vite, est mort dans la collision.
Le septuagénaire a été condamné, lundi soir,à 18 mois de prison, dont douze avec sursis. Il ne pourra pas repasser son permis de conduire avant cinq ans. La salle du tribunal correctionnel de Nantes était garnie d'amis du disparu. Ils portaient des t-shirts imprimés avec la photo de leur proche.
Chasseurs en vue sur le chemin du jogging
Dimanche, alors qu’il faisait son jogging, Gérard raconte avoir dû faire demi-tour en raison de la présence de chasseurs près des chemins de promenade.
Quand Gérard est parti faire sa course à pied de bon matin dimanche dernier à Niort, il pensait profiter de la quiétude des « chemins blancs de Romagné, dans le quartier de Goise aux abords du golf ». Dans un courriel adressé à notre rédaction, notre lecteur raconte qu'il a pourtant dû « faire demi-tour », en raison dit-il de la présence de « plusieurs chasseurs à quelques mètres des chemins de promenade, qui tiraient tous en direction des sentiers ».
" Voitures dans les sentiers piétons "
« D'autres coureurs et cyclistes croisés ont fait de même », affirme Gérard, qui s'insurge : « C'est inadmissible d'avoir à subir les conduites dangereuses de ces gens armés ! Qui plus est, leurs voitures étaient toutes garées dans les sentiers piétons, interdits donc aux voitures… », poursuit ce lecteur avant de s'interroger : « A quand l'interdiction de la chasse les dimanches ? ».
Que dit la loi ? La chasse est-elle autorisée tous les jours pendant la période d'ouverture ? En la matière, un arrêté préfectoral, relatif à la campagne de chasse 2014-2015, stipule que « tous les modes de chasse (tir, vol, à courre) sont suspendus chaque mardi à l'exclusion des jours fériés ».
Une mesure qui ne concerne que la chasse au petit gibier sédentaire (lièvre, perdrix, faisan), au sanglier et à la bécasse et qui ne s'applique donc pas à la chasse aux grands gibiers (chevreuil, cerf) ou à celle des animaux classés nuisibles. Toutefois, dans le souci « de ne pas exercer une trop forte pression sur les territoires », la quasi-totalité des associations communales de chasse agréées (Acca) des Deux-Sèvres ont choisi de ne pas chasser plus de deux jours par semaine, à savoir les jeudis et dimanches, au lieu des six jours autorisés par la législation.
Par ailleurs, dans son schéma départemental de gestion cynégétique 2012-2018, la Fédération départementale des chasseurs des Deux-Sèvres fait de « la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs » une « priorité » et rappelle qu'« il est interdit de faire usage d'une arme à feu sur les routes et les chemins ouverts au public ». Des formations « sécurité » sont notamment dispensées à l'ensemble des chasseurs avec cours de maniement des armes, balistique, règles de sécurité et tir sur cible.
Opérations de contrôle
Des opérations de contrôle menées par la police nationale et l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) sont d'ores et déjà annoncées sur l'ensemble des territoires de chasse du département. La dernière en date, menée le 28 septembre dernier, jour de l'ouverture de la chasse à tir à Niort, avait notamment permis de délivrer des contraventions pour chasse à moins de 150 mètres des maisons et chasse sur la route.
Trois braconniers interpellés de nuit en flagrant délit
La Ferté-Imbault. Trois individus armés qui traquaient le grand gibier en voiture ont été pris la main dans le sac dans la nuit de dimanche à lundi.
Les inspecteurs de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, renforcés pour l'occasion par leurs collègues des brigades mobiles d'intervention, ont procédé à l'interpellation en flagrant délit de trois individus armés qui commettaient des actes de braconnage sur la commune de La Ferté-Imbault, dans la nuit de dimanche à lundi. A bord d'une Peugeot 306, les trois compères sillonnaient les petites routes giboyeuses du secteur, afin de prélever illégalement des animaux.
Ils ont ainsi tiré un sanglier, avec un fusil de chasse semi-automatique, en employant des munitions destinées au grand gibier. Mais ils n'avaient pas prévu que la police de la chasse leur tomberait sur le râble ! Lorsqu'ils ont aperçu les agents assermentés, ils ont tenté de se débarrasser de l'arme et des munitions en les jetant par-dessus bord, en vain.
Ces trois personnes, actuellement installées dans les environs et issues de la communauté des gens du voyage, ont été présentées à la brigade de gendarmerie de Salbris, où une convocation devant le tribunal de grande instance de Blois leur a été signifiée. Elles devront y répondre de délit de chasse en réunion la nuit, avec usage et port d'arme, ainsi que de plusieurs infractions à la police de la chasse. Peine maximale encourue : quatre ans d'emprisonnement, ainsi que 60.000 € d'amende et la confiscation définitive des objets saisis (arme et véhicule).
Du côté de l'ONCFS, on se réjouit de la « collaboration efficace avec la gendarmerie nationale et les acteurs locaux de la vie cynégétique » qui a permis la résolution de cette affaire, dans une partie de la Sologne où des faits similaires se renouvelaient de façon récurrente depuis plusieurs années.
BELLOU-EN-HOULME - Battue au gros gibier : balle dans une habitation
Une battue au gros gibier est organisée le 04 novembre 2012 à Bellou en Houlme non loin d'une maison d'habitation, 56 chasseurs sont présents.
Un des chasseurs vise un sanglier, l’atteint, la balle le traverse, il tire un second coup.Un second chasseur vise également le même animal mais le rate à deux reprises.
Une des balle parcourt 300 mètres, traverse un store du premier étage de l’habitation, la fenêtre en double vitrage, un carton d’archives, pour mourir dans un second carton rangé dans le premier en haut d’une armoire.
Le propriétaire de l’habitation va immédiatement signaler les faits au responsable de la battue. Une enquête est ouverte.
Une expertise balistique effectuée permet de déterminer le propriétaire du fusil à canon rayé utilisée.
Celui-ci déclare à l’audience ne pas avoir tiré aussi haut et suspecte un ricochet. Il ajoute qu’il a même pensé que la balle a pu ricocher dans l’animal quand celui-ci a été traversé. il précise avoir tiré l’animal qui se trouvait à une vingtaine de mètres de lui, et ne comprend pas comment une munition puisse arriver en un point aussi haut à 300 mètres. Questionné, Il ajoute qu’il avait procédé à une analyse de la situation, qu’il avait vu les habitations et qu’il a vraiment attendu que la bête ne soit plus dans l’axe des habitations.
Le ministère public rappelle le danger du non respect de l’arrêté préfectoral et les dramatiques accidents de chasse. Néanmoins, le prévenu était au courant des risques encourus, il avait vu les habitations, 60 jours amende à 10 euros sont requis ainsi que la peine complémentaire de 6 mois d’interdiction de détenir une arme, arme qui a été saisie lors de l’enquête.
Me Girot est soucieux, ni lui ni sont client n’ont compris ce qu’il s’est passé. L’exertise balistique n’est pas formelle quant à l’arme d’où provenait l’ogive. De plus on ne sait pas encore quelle balle a atterri dans le carton, est-ce la première ou la seconde ? Pour lui, ce n’était pas un « tir direct », la balle se serait fichée dans le mur. De même , il n’y pas mise en danger de la vie d’autrui car son client a pris toutes les précautions possibles et il n’a pas commis d’infraction.
Le prévenu est condamné à 1500 euros d’amende dont 1000 avec sursis par le tribunal qui ordonne la restitution de l’arme.
Pas-de-Calais : un chasseur de 25 ans tué par son propre fusil
Un accident de chasse à Blairville dans le Pas-de-Calais a fait une victime ce mercredi après-midi, il s'agit d'un jeune chasseur de 25 ans. Un jeune chasseur de 25 ans est mort ce mercredi 15 octobre après avoir été touché à la tête, dans un accident de chasse à Blairville dans le Pas-de-Calais.
Afin de récupérer un gibier que lui rapportait le chien d'un autre chasseur, le jeune homme a posé la crosse de son fusil à terre.
Un mouvement intempestif du chien
Et "pour une raison qui reste encore à déterminer, un mouvement intempestif du chien a provoqué le tir du fusil tenu par le jeune chasseur", qui a alors reçu un projectile et a été "touché mortellement à la tête", a expliqué la gendarmerie.
Le groupe de chasseurs se trouvait dans un champ de maïs de Blairville, une petite commune au sud d'Arras. C'est la gendarmerie d'Arras qui a été chargée de l'enquête.
Les Avenières : on a tiré sur des enfants
Un enfant et un jeune accompagnateur stagiaire ont été atteints par des plombs, ce jeudi après-midi, aux Avenières. L'alerte a été donnée à 15h45. Selon les informations du Dauphiné-Libéré, les enfants effectuaient une sortie dans le cadre des activités du centre socio-culturel de la commune. Alors qu’ils se promenaient dans les marais, à proximité du canal des Avenières, un enfant et un accompagnateur ont été atteints. Le premier, âgé de 4 ans, a reçu un plomb à l’arrière de la tête. Il présente un hématome. L'accompagnateur stagiaire, âgé de 16 ans, a été atteint au niveau de l’épaule, de l’avant-bras et de l’abdomen. Secourus, les deux victimes ont été transportées à l’hôpital de Pont-de-Beauvoisin et de Bourgoin-Jallieu. Les gendarmes ont ouvert une enquête afin d'identifier le tireur. L'accident de chasse est privilégié.
"Un chasseur a été aperçu sur les lieux de l'accident, mais il a aussitôt disparu", a confié au Dauphiné Libéré une responsable du centre social des Avenières.
Un adolescent de 14 ans tué à la chasse
Premier non chasseur tué lors de cette saison de chasse.
25 octobre 2014 - Bourail (Nouvelle-Calédonie), un adolescent de 14 ans a perdu la vie à Bourail, en raison de la chute d'un des chasseurs portant un fusil chargé. Il était parti à la chasse en compagnie de 3 adultes et d'un autre jeune homme lorsqu'il a été tué par accident. L'un des chasseurs a perdu l'équilibre avant de faire une chute lors de l'escalade d'une colline. Le coup de fusil accidentel serait parti à ce moment là, tuant sur le coup l'adolescent de 14 ans.
Le samedi 20 septembre 2014 un autre accident de chasse mortel avait eu lieu en Nouvelle-Calédonie.
Tandis qu'il chassait avec un membre de sa famille au niveau de la tribu de Kouergoa, un jeune homme d'une trentaine d'années a été mortellement touché par un tir dans la tête. Il est décédé rapidement, sur place, de ses blessures. L'auteur présumé du tir mortel, âgé d'une quarantaine d'années, a été placé en garde-à-vue à la gendarmerie de Boulouparis pour homicide involontaire. Les deux hommes sont originaires de la tribu de Kouergoa, où une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'accident. Jeudi à Avenières, un autre enfant, âgé de 4 ans celui-là a reçu un plomb à l’arrière de la tête. Il y a eu 16 morts
à la chasse cette année, dont 6 lors d'
accidents de chasse : 5 chasseurs et ce premier non chasseur.
Corrèze : deux hommes blessés lors d'un accident de chasse à Saint-Cyr-la-Roche
Un homme a été sérieusement blessé, un autre plus légèrement et un troisième choqué lors d’un accident de chasse, samedi 25 octobre, vers 13 h 30, au lieu-dit Neuvialle sur la commune de Saint-Cyr-la-Roche.
Les trois chasseurs étaient installés dans une palombière quand le fusil du plus jeune des trois s’est enrayé. L’un de ses collègues a voulu l’aider déclenchant malheureusement le coup. Le jeune chasseur, âgé de 26 ans, a été atteint par des plombs pour petit gibier à la poitrine. Le troisième chasseur a été blessé à la main. Quant au tireur involontaire, il a été très choqué.
L’accident a nécessité l’intervention des pompiers d’Objat et de Juillac et du GRIMP (Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) pour descendre le blessé le plus sérieux - dont les jours ne sont pas en danger - de la palombière. Les trois hommes ont été transportés au centre hospitalier de Brive.
Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la brigade de Donzenac.
Lot-et-Garonne : un chasseur reçoit du plomb dans le ventre
Un sexagénaire a été transporté à l'hôpital après avoir été légèrement touché par un tir accidentel à Tombeboeuf. Un accident de chasse s'est produit ce dimanche un peu après neuf heures sur une propriété privée de Tombeboeuf où un sexagénaire a été touché par un tir accidentel de plombs au niveau de l'abdomen. Un tir provenant du fusil de son compagnon de chasse parti alors que celui-ci se serait baissé lors d'une intervention sur une clôture. La victime, dont l'état n'inspire aucune inquiétude, a toutefois été conduite au centre hospitalier.
Les Avenières: « Je voudrais que le chasseur assume ses actes »
Jeudi après-midi, lors d’une sortie dans les marais de la commune, encadrée par le centre socioculturel des Avenières, un accompagnateur et un enfant ont été blessés par des tirs de plomb en provenance d’un chasseur. Ce dernier, aperçu de loin par le groupe, a aussitôt disparu. Alors que les investigations se poursuivent pour retrouver l’auteur des coups de feu, dont la nature intentionnelle n’est pas établie, le papa du petit garçon de 4 ans et demi a choisi de témoigner, sous couvert d’anonymat.
Comment va votre fils ?
Il va relativement bien, même s’il est choqué. Il dit avoir eu très peur du coup de fusil. Il se souvient avoir eu mal derrière la tête. Aujourd’hui, il ne se plaint pas trop, sauf quand on lui touche sa plaie.
Quelles sont les suites médicales ?
Nous avons d’abord été dirigés vers l’hôpital de Bourgoin. Là-bas, ils ont fait une radio et confirmé le corps étranger dans la tête de mon fils. Puis, ils ont tenté une petite intervention sous anesthésie locale, mais n’ont pas réussi à récupérer le plomb. Ils lui ont donc fait des points de suture, l’ont placé sous antibiotiques et nous ont laissé repartir, en spécifiant que le plomb finirait sans doute par sortir de lui-même. Sur les conseils de nos proches et amis, nous avons préféré demander un second avis médical, dans un hôpital lyonnais. Là, de nombreux examens ont été pratiqués et les chirurgiens, que nous avons rencontrés vendredi, nous ont dit que, finalement, il fallait retirer le plomb pour éviter tout risque d’infection. Notre petit garçon va donc être opéré lundi ou mardi.
Les médecins ont-ils été rassurants ? Oui, assez. A priori, l’opération ne doit pas être trop complexe. En fait, le plomb s’est aplati sur la boîte crânienne de mon fils, mais sans la fracturer ni commettre des dégâts au cerveau. Ils ont également confirmé qu’il a eu beaucoup de chance : à quelques centimètres près, il aurait pu devenir infirme. Ou pire.
Quel est votre état d’esprit ? Je suis abasourdi. J’ai beaucoup de questions, d’interrogations. Je suis en colère, même si je ne veux pas caricaturer, en stigmatisant les chasseurs. Je ne suis ni pour ni contre la chasse. Je fais juste un constat : tous les ans, on entend parler d’accidents de ce type. Il faut arrêter ça.
Les Écrennes : un chasseur blessé par balle
Un chasseur de la région parisienne, âgé de quarante ans, a failli ne pas revenir d’une battue au sanglier organisée samedi dans la commune Les Écrennes, un village à l’est de Melun. La balle Brenneke d’un collègue chasseur a traversé une de ses cuisses, de part en part, sans entraîner de blessures graves. Il a quand même été transporté pour des soins à l’hôpital de Melun. La scène, qui aurait pu tourner au drame, s’est déroulée à midi. Plusieurs chasseurs étaient en ligne de façon réglementaire, afin de tuer des sangliers. L’un d’eux a tiré et loupé sa cible. En voulant viser deux autres animaux, il a reculé et son tir est parti en biais et a atteint la victime cinquante mètres plus loin. Le tireur a juste été entendu par les gendarmes du Châtelet-en-Brie.
Les chasseurs tirent par erreur sur la maison d'un couple de Tourtour
Une battue aux sangliers a dérapé, dimanche matin, au grand dam d’un couple de retraités qui a été témoin de deux balles perdues dans leur propriété. Le pire a été évité.
André et Viviane ne sont pas prêts d’oublier cette matinée de dimanche, somme toute paisible, jusqu’à ce qu’ils sursautent après deux détonations, vers 11h30, depuis leur maison à Tourtour.
Un quartier boisé, fréquenté par les chasseurs de sangliers.
"Après les coups de feu (un vrai vacarme !), je me suis précipité à l’extérieur et j’ai aperçu une dizaine de chasseurs à proximité de ma maison, dont un qui était passé par-delà mon enclos. J’ai aperçu comme un nuage de fumée près de l’un des murs en pierre, raconte M. Taïs. Une balle a tapé le mur ! Le ton est monté avec les chasseurs, qui m’ont traité de menteur, puis ils sont partis."
Après le déjeuner, André et Viviane Taïs ont fait la stupéfiante découverte d’une autre balle perdue dans leur chambre à coucher. "Elle a traversé la vitre, ricoché sur le plafond et est venue mourir sur la table de chevet. C’est aberrant ! Vous imaginez, ça aurait pu être dramatique."
Chasse : un accident dans une palombière près d'Objat
Deux personnes ont été sérieusement blessées lors d'un accident de chasse samedi vers 13h30 sur le lieu dit "Neuvialle", sur la Commune de Saint Bonnet la Rivière (en Corrèze).
L'accident s'est produit dans une palombière. C'est une cabane installée au sommet des arbres, qui sert à la fois de poste de guet, de commande et de tir pour les chasseurs. Il a fallu l'intervention du GRIMP (le groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux des sapeurs-pompiers) pour extraire les personnes blessées.
Selon les premiers éléments, l'arme était chargée et posée dans le râtelier prévu à cet effet. En reculant, un des chasseurs a bousculé le râtelier et fait tomber l'arme. Le coup est parti, blessant les deux personnes, un père et son fils d'une trentaine d'années. C'est ce dernier qui a été le plus gravement blessé mais ses jours ne sont pas en danger. Les analyses d'alcool et de produits stupéfiants se sont révélées négatives.
Tombeboeuf - Accident de chasse
Tombeboeuf >Accident de chasse. Une erreur d'inattention, une maladresse, et le coup part. Hier matin, deux hommes partent pour une partie de chasse. Aux alentours de 9 h 30, l'un des chasseurs se baisse pour franchir une clôture. Son fusil tombe à l'horizontale et une décharge retentit. À moins de 10 mètres de lui, l'autre homme, âgé de 63 ans, est touché au niveau du bassin. Heureusement pour le sexagénaire, son arme, sa cartouchière et sa ceinture de cuir font obstacle au tir de la cartouche de plomb, calibre 12. Dans un état qui n'inspirait pas d'inquiétudes aux secours lors de sa prise en charge, le chasseur a été transporté au centre hospitalier de Marmande.
NOIRTERRE La balle ricoche et le blesse à la jambe
Un accident de chasse s'est produit hier matin à 9 h 15 sur la commune de Noirterre. Les faits sont survenus alors qu'un groupe de chasseurs au gros gibier tirait à balle. Le projectile tiré par un chasseur a malheureusement ricoché et touché un autre chasseur du groupe à la jambe. Celle-ci a été fracturée et le chasseur blessé a été évacué par les sapeurs-pompiers de Bressuire vers le centre hospitalier local. Une enquête de gendarmerie est en cours comme c'est le cas pour tout accident de chasse.
Accident de chasse à Sari-Solenzara : Un mort
Un accident de chasse s'est produit mardi après-midi au lieu dit Cala d'Oro à Sari-Solenzara, en Corse-du-Sud. Il a fait un mort. On ignore pour l'instant les circonstances qui ont présidé à ce nouveau drame. Plus d'infos à venir.
Bordeaux-Lac : quatre hommes chassaient en ville
Fusil sur l'épaule, quatre chasseurs ont été surpris non loin de la rocade. Ils ont été interpellé.
Ils s'en sont plutôt bien… tirés. Quatre chasseurs, âgés de 17 à 58 ans, ont été surpris dimanche après-midi, chacun armé d'un fusil, dans le secteur de Bordeaux-Lac, formellement interdit à la chasse, notamment pour des raisons de sécurité. La chasse au petit gibier est certes officiellement ouverte dans le département depuis le 14 septembre. Mais sa pratique est évidemment réglementée. Surtout en milieu urbain et industriel.
C'est un particulier qui a donné l'alerte en appelant Police secours. Il avait aperçu les chasseurs et craignait qu'ils ne croisent et blessent un cycliste, un joggeur ou un automobiliste. Les quatre hommes ont en effet été repérés, fusil sur l'épaule, par une patrouille à côté de la bretelle 4 de la rocade, le long du boulevard Aliénor-d'Aquitaine. Lors du contrôle, les policiers ont constaté que les gibecières étaient pleines. Les chasseurs comptaient six pigeons et palombes, quatre colverts et trois lapins à leur tableau de chasse dominical !
Conduits au commissariat central, ils ont été remis en liberté et seront reconvoqués ultérieurement. Les quatre hommes étaient titulaires du permis, qui avait été validé pour la saison. Seul un fusil a été conservé pour être soumis à des vérifications.
« Avoir le permis ne permet pas de faire n'importe quoi n'importe où », commente Henri Sabarot, le président de la Fédération départementale des chasseurs de la Gironde, qui demeure la plus grosse association cynégétique de France. « Cela octroie un droit et impose des devoirs. » Et notamment le respect du code de l'environnement.
« Il n'y a pas à Bordeaux d'association communale de chasse qui autorise de pratiquer à cet endroit », résume le président. « Les seules actions de chasse menées sont des opérations de régulation déclarées et arrêtées en préfecture. Il est de plus interdit de tirer en direction d'une route, d'une voie ferrée, d'une piste cyclable, d'un bâtiment, d'une ligne électrique. » Dans le cas présent, personne ne peut dire si le gibier a été tué en zone boisée, au-dessus du lac ou de la route.
Henri Sabarot considère ce fait comme « exceptionnel ». « Ces incidents dits de chasse sur autrui sont rares. » Ils sont l'occasion de rappeler les règles de sécurité qui régissent la pratique et pour lesquelles la fédération dispose d'un catalogue de formations.
Chasse à courre : il filme la noyade d'un cerf
Un incident rarissime selon les chasseurs. Mais une scène qui a choqué les promeneurs au bord d'un étang à Saint-Léger en Yvelines (78). Samedi, lors d'une chasse à courre, un cerf s'est échappé de la forêt de Rambouillet. Poursuivis par la meute de chiens, il a fini noyé dans l'étang, sous les yeux de nombreux badauds. Un témoin a filmé la scène avec son téléphone...
Gémenos : il se tue en voiture en se rendant à la chasse
Un homme d'une soixantaine d'années s'est tué ce mardi matin vers 5h30 alors qu'il se rendait à la chasse. Originaire de Gémenos, l'homme a perdu le contrôle de sa voiture sur la route départementale 8 à Gémenos. Sa voiture a percuté un panneau de signalisation. Il est mort sur le coup.
Intervenus rapidement, les secours n'ont rien pu faire. L'homme est mort sur le coup. Pour une raison inconnue, il a perdu le contrôle de sa voiture alors qu'il circulait seul sur la départementale 8 à Gémenos. La compagnie de gendarmerie d'Aubagne a constaté des traces de freinage. La voiture a heurté violemment un panneau de signalisation. Agé d'une soixantaine d'années, cet habitant de Gémenos se rendait à la chasse.
Zlatan Ibrahimovic : il s’est acheté une île pour chasser tranquille
Le joueur de football Zlatan Ibrahimovic est passionné par la chasse. Fin juin 2012, il s’est offert un somptueux cadeau : une île, afin de pouvoir assouvir sa passion en toute tranquillité…
L’attaquant du Paris Saint Germain ne cache pas son goût prononcé pour la chasse. Fin décembre 2013, il s’était enthousiasmé sur les réseaux sociaux de pouvoir réaliser un « stage de chasse au faucon » au Qatar. Un bien triste passe-temps quand on sait que de nombreux faucons pèlerins sont capturés dans la nature, en Russie et en Inde, pour être revendus à prix d’or aux fauconniers arabes afin de permettre cette pratique.
Avec un salaire annuel estimé à 15 millions d’euros par les médias, Zlatan Ibrahimovic a de quoi réaliser tous ses désirs. En juin 2012, il s’est offert l’ïle suédoise de Davenso, d’une superficie de 500 hectares, pour 2.5 millions d’euros.
Sa motivation pour réaliser cet achat était semble-t-il d’avoir un endroit où chasser l’élan, le cerf et le sanglier en toute tranquillité. L’un de ses coéquipiers au PSG, Zoumana Camara, a d’ailleurs raconté sur France 3 avoir participé à l’une de ces parties de chasse en Suède.
« Je chasse pour trouver le calme »
De son côté, le principal intéressé, qui avait été vu en train d’arpenter les allées du salon de la chasse à Mantes-la-Jolie en 2013, a confié au magazine GQ : « Je ne chasse pas pour le plaisir de tirer sur des animaux mais simplement pour trouver le calme et la solitude, loin des caméras, des fans et de la frénésie qui m’entoure en permanence ».
L’homme aurait-il du mal à assumer sa passion sanglante ? Il existe de nombreuses façons de trouver le calme et la solitude en pleine nature, sans avoir à tuer de pauvres bêtes innocentes (de surcroît coincées sur une île en attendant d’être transformées en trophée) : la randonnée, la méditation à ciel ouvert, la photographie naturaliste… ou bien la chasse, mais aux champignons…
Scandale : le « petit cerf qui se prenait pour une vache » a été tué
Il était devenu une véritable célébrité en l’espace de quelques jours. A Mureaumont, dans l’Oise, un faon avait élu domicile dans l’enclos de 4 vaches, sous le regard attendri de leur propriétaire. Malheureusement, le petit animal vient d’être tué dans des circonstances bien troubles…
Patrick Blanchard, l’agriculteur propriétaire des quatre vaches, avait aperçu pour la première fois le jeune cerf début septembre. Depuis, il le voyait tous les jours, ce dernier ayant élu domicile dans le champs de ses ruminantes. Très maigre au départ, il s’était « remplumé ».
Il y a quelques jours, les vaches avaient été changées de lieu de pâture. Le jeune cervidé « était en panique totale quand les vaches ont changé de pré, il les a naturellement suivies », expliquait alors Patrick au Courrier Picard. Auprès d’elles, il se sentait « chez lui ». Médiatisée, l’histoire a attendri et de nombreux curieux venaient régulièrement prendre en photo ce joli spectacle.
Des chasseurs prétextent un accident
Jusqu’au samedi 25 octobre. Par cette fraîche matinée, l’agriculteur a été stupéfait de constater que son petit protégé avait disparu, et qu’il ne se trouvait plus dans le pâturage. Mystère… Jusqu’à ce que Patrick reçoive, vers midi, un appel du Président de la société de chasse de Mureaumont. «Ce Monsieur m’a dit avoir été averti par des personnes qui ont vu une voiture percuter le cerf. Á l’heure où il me parlait, l’animal était déjà découpé et mis au congélateur. Il m’a assuré que ce n’était pas les chasseurs qui l’avaient tué », raconte-t-il à nos confrères du Courrier Picard. Le corps déjà morcelé, impossible de vérifier si il présentait des impacts de balles… En outre, la gendarmerie et la fédération de chasse auraient du être prévenues, ce qui n’a pas été le cas, déplore-t-il.
Patrick Blanchard, secoué par la nouvelle, s’est rendu sur la route. Il n’y a remarqué aucune trace de sang… Très attristé, il ne croit guère à la thèse de l’accident, d’autant que le petit cerf « avait très peur des voitures ». Son coeur est d’autant plus brisé qu’il était en train de faire des démarches pour trouver un refuge à l’animal : il avait contacté des parcs susceptibles de l’accueillir afin de lui trouver un foyer plus adapté pour l’hiver (saison au cours de laquelle ses vaches sont rentrées), n’étant pas autorisé à l’héberger lui-même pour cause d’interdiction de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
La conclusion de cette belle histoire est bien triste. Ce petit être avait voulu vivre plus près des hommes, il l’a malheureusement payé de sa vie…
Corse : il tue accidentellement un chasseur et meurt d'une crise cardiaque
Mardi, un chasseur octogénaire en a tué un autre d'une cinquantaine d'années dans le maquis de Sari-Solenzara, en Corse-du-Sud. Ce mercredi matin, le corps du tireur a été découvert sans vie, devant son domicile. Selon les premiers éléments de l'enquête, rapportés par France 3 ViaStella, il s'agirait d'une mort naturelle, a priori une crise cardiaque. Une autopsie doit être pratiquée.
Selon Corse Net Infos, le chasseur aurait tiré accidentellement sur sa victime, un colonel à la retraite qu'il aurait confondu avec du gibier dans une végétation très dense. Le tireur aurait alors tenté de se rendre au centre de secours de Solenzara mais la configuration du lieu, très escarpé, a empêché les secours d'intervenir rapidement.
La brigade de recherche de la gendarmerie de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud) et le peloton de gendarmerie de haute montagne se sont alors rendus sur place pour comprendre les circonstances de ce qui ressemble bel et bien à un accident de chasse.
Anis, un cocker anglais, abattu dans un accident de chasse à Simandres
Dimanche matin, la chienne de 10 ans accompagnait son maître à la chasse, au lieu-dit Savigny à Simandres. L’animal a été abattu accidentellement par un autre chasseur.
Son malheureux propriétaire, furieux contre l’auteur des coups de feu, a déposé une plainte à la gendarmerie. Pour lui, Anis était un «compagnon» de la famille. Une enquête est en cours.
Ivry-la-Bataille : le chasseur écrasé accidentellement par son fils
C’est la stupeur depuis mardi soir à Ivry-la-Bataille où un agriculteur de 64 ans a trouvé la mort dans des circonstances dramatiques. Mardi, vers 16 h 30, Jean-Jacques Hellard était à la chasse avec son fils et des amis quand l’accident s’est produit sur l’une des terres de sa ferme, La Malmaison. Le sexagénaire a perdu l’équilibre alors qu’il était dans le pick-up dont une ridelle s’est soudainement abaissée lors d’une manœuvre du véhicule. À ce moment-là, le chasseur s’est immédiatement retrouvé sous les roues de la remorque que le 4 x 4 tractait. Le drame est d’autant plus poignant que c’est son fils, âgé de 25 ans, qui conduisait le pick-up et effectuait la manœuvre. Ce dernier a accidentellement roulé sur son père, sans pouvoir l’éviter. Époux d’une conseillère municipale d’Ivry-la-Bataille, le chasseur est décédé rapidement malgré l’intervention des pompiers et d’un médecin urgentiste de Dreux. Les gendarmes ont ouvert une enquête. Cet accident endeuille plusieurs familles ainsi que la commune dans laquelle Jean-Jacques Hellard était connu.
Six personnes interpellées pour braconnage
Tout débute par la mort d’un chevreau. En décembre 2012, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) découvre l’animal, tué par balle, dans la réserve de chasse d’Assan (répartie sur les territoires de Guillestre et Ceillac).
La gendarmerie de Guillestre et les agents de l’ONCFS 05 collaborent ensuite à partir des indices collectés.
Des faits commis entre décembre 2012 et janvier 2014
Début 2014, l’enquête s’accélère et permet de remonter progressivement jusqu’à trois personnes du nord du département.
Placés en garde-à-vue en début de semaine, des perquisitions sont menées à leurs domiciles et permettent de découvrir plusieurs armes et trophées de chasse. Les chasseurs reconnaissent par la suite avoir tué un cerf, trois chamois, deux sangliers et capturé une chouette, entre le 9 décembre 2012 et le 16 janvier 2014.
Quatre ans de prison et 60 000 euros d’amende encourus
« Ce qui est grave, c’est l’accumulation des forfaits, relève la substitut du procureur de Gap, Sandra Reymond. Je retiens notamment des faits commis en réunion et des animaux chassés en période prohibée [la nuit et lors de périodes neigeuses, NDLR]. »
Plusieurs violations du code de l’environnement sont donc retenues, sachant que la chouette capturée serait une espèce protégée et qu’un chamois aurait été tué dans une zone protégée.
L’utilisation d’un véhicule, pendant la nuit et donc avec emploi des phares, ce qui est interdit, est également reprochée aux chasseurs.
Trois complices, dont un taxidermiste, sont également convoqués devant le tribunal de Gap, le 15 janvier 2015.
Les six prévenus risquent quatre ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende ainsi que la confiscation de leurs armes.
Ne pas tirer
Une rue d'Île-de-France, à Sartrouville, à dix sept kilomètres de Paris, dans laquelle se dresse un panneau d'interdiction d'usage des armes à feu. Rien à voir avec la criminalité, ce sont les chasseurs qui sont dans le collimateur des autorités. Il a fallu prendre un arrêté municipal pour que le tir au pigeon cesse. L'occasion de parler du lobby des chasseurs...
L’autre info est à Sartrouville ce matin…
C’est le Courrier des Yvelines qui raconte une histoire qui ne peut qu’intéresser notre ministre de l’Intérieur… Il s’agit d’une rue d’Ile-de-France dans laquelle figure un panneau sur lequel est inscrit noir sur blanc « Interdiction de faire usage d’armes à feu »
Mais c’est interdit partout !
Eh oui c’est ça, il est interdit partout de faire usage d’armes à feu et pourtant ce panneau d’interdiction se dresse bien à l’entrée de la Rue des Alpes à Sartrouville, 52.000 habitants, à environ dix sept kilomètres au nord-ouest de Paris. Alors je veux rassurer monsieur Cazeneuve, ce n’est pas en raison d’un pic de criminalité que ce panneau est là.
Pas davantage pour empêcher de sévir d’éventuels dingos de la gâchette. En fait, il s’agit de rappeler à l’ordre les chasseurs. Quand on s’intéresse à la topographie des lieux, on comprend un peu mieux les raisons de cet arrêté municipal de sécurité publique du 11 février 2014. La rue des Alpes part de la rue de la Garenne et mène dans des champs. Il y a là une plaine entre une zone industrielle et des pavillons d’habitation. C’est ici que depuis de longues années, des chasseurs tirent des pigeons. En 2005 et en 2009, la ville avait déjà dressé des arrêtés d’interdiction de chasse mais la préfecture les avait annulés.
Depuis les chasseurs bénéficiaient d’une autorisation préfectorale les week-ends, de septembre à février. Alors la ville a sollicité le ministère du Développement durable qui gère la chasse. Un de ses représentants s’est rendu sur place. Il a compris que les chasseurs causaient de réelles nuisances dans le voisinage. Les chefs d’entreprises, qui ont des locaux situés le long du champ se plaignaient. En revenant au travail, le lundi, ils retrouvaient souvent des plombs sur le parking. Le directeur de l’Institut médico-éducatif voisin était aussi inquiet. Les pensionnaires de son établissement avaient peur du bruit et auraient pu être touchés par un plomb.
Du coup un arrêté municipal de sécurité publique a finalement été dressé afin que la rue des Alpes ne soit plus un terrain de chasse. D’où le panneau surprenant. Alors au-delà de cet exemple, pensez-vous monsieur le ministre qu’on pourra compter un jour sur des parlementaires pour limiter les privilèges des chasseurs ? Et pas seulement à 15 km de Paris. Parce que pour le moment on ne peut pas dire que les près de 250 parlementaires, députés et sénateurs confondus, qui composent les groupes « chasse et pêche » et « chasse et territoires » de nos deux assemblées aient beaucoup bousculé les intérêts de ce lobby surpuissant. Au fait, vous chassez monsieur le ministre ?
Les agents de l’Office National de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont effectué dimanche dernier une opération anti braconnage au cœur d’une chasse privée sur les hauteurs de la commune de Giez (Haute-Savoie). En début de matinée, un chasseur a abattu en toute illégalité un jeune mouflon, espèce soumise au plan de chasse, qu’il a dissimulé ensuite dans un chalet.
Après 36 heures de surveillance, les agents de l’ONCFS ont finalement intercepté ce braconnier le lundi dans l’après-midi, alors qu'il transportait l’animal dans son véhicule. Après lui avoir saisi l’animal et son arme, les agents de l’ONCFS ont dressé un procès-verbal pour transport d’un animal soumis au plan de chasse sans dispositif de marquage et prélèvement supérieur au maximum autorisé.
Le chasseur-braconnier encourt des peines d’amendes pouvant aller jusqu’à 1 500 euros chacune, la confiscation définitive de son arme et de son véhicule ainsi qu’une annulation de son permis de chasser pour une durée maximale de 5 ans.
La présidente commence l’audience, mardi, en mentionnant qu’il s’agit de deux affaires techniques, du fait des infractions. Première affaire : un habitant de 48 ans du Château-d’Almenèches, président d’une société de chasse, organise une battue aux sangliers le 9 février 2014, plusieurs chasseurs sont présents. Trois sangliers sont tirés, un est tué et deux autres s’enfuient vers Marmouillé. L’un des chasseurs, à la demande de son président, prend son véhicule et part la recherche des deux bêtes.
“Aller chercher la bête”
Tant lors de l’enquête, qu’à la barre, ce dernier, Almenêchois de 47 ans, reconnaît bien avoir pris son véhicule à la demande du président pour aller chercher la bête qu’il a, selon lui, retrouvée morte dans un champ situé hors de leur périmètre de chasse. Des témoins déclarent l’avoir vu, arme à la main pour aller récupérer ce sanglier. Le prévenu nie les faits, dit que son arme est restée dans son véhicule, affirme que les témoins lui en veulent. À ses dires « la chasse au sanglier devient une guerre d’hommes », « il y en a qui pense que les sangliers sont à eux ».
Sans son gilet orange
Seconde affaire : ce même mis en cause, le 9 janvier 2014, prend son véhicule pour aller à la chasse au canard. Sur le trajet, il voit un sanglier. Dans le même temps, il repère un chasseur avec qui il a un différend. Selon lui, il tire alors le sanglier à 4 reprises pour le faire changer de direction afin d’embêter ce chasseur. À la barre, il fournit cette version, et reconnaît qu’il ne portait pas son gilet orange.
Des règles de sécurité
Me Lepasteur représentant la Fédération départementale des chasseurs de l’Orne qui s’est constituée partie civile rappelle que le terme « guerre » a été utilisé à une dizaine de reprises par deux personnes qui possèdent des armes. Dans les deux affaires les faits sont reconnus, que ce soit l’usage du véhicule ou le non-port du gilet orange. Pour les faits du 9 janvier, il renchérit : le prévenu a été interpellé en pleine action de chasse, il a poursuivi le sanglier en voiture, il le cherchait, il ne portait pas de gilet orange. Il est suivi par le ministère public qui souligne que c’est par sécurité qu’il faut attendre le signal de fin de chasse, sécurité tant pour les chasseurs que pour les non-chasseurs.
Coupables
600 euros d’amende et 6 mois d’interdiction de chasser contre le président de la société de chasse ; 90 jours-amendes à 5 euros et une interdiction de conduire de 6 mois pour aller travailler à l’encontre du second mis en cause sont requis. Les deux prévenus sont déclarés coupables. Le président de la société de chasse écope d’une peine de 400 euros dont 200 avec sursis ainsi que de la peine complémentaire de 4 mois d’interdiction de chasser. Quant au second, il est condamné à 90 jours-amendes à 5 euros, 6 mois d’interdiction de chasser et 135 euros d’amendes. Ce dernier doit de plus verser 500 euros à la partie civile pour les faits du 9 janvier et tous deux doivent verser solidairement 1 000 euros pour ceux du 9 février.
Un homme de 26 ans, qui chassait sur la commune de Saint-Christophe-en-Oisans, a fait une chute dans un pierrier alors qu’il se trouvait sur le versant est du col de Graou, dans le massif des Écrins, jeudi vers 13 h 30.
Alertés, les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de l’Isère se sont rendus sur place, avec un médecin du Samu 38, à bord de l’hélicoptère de la Sécurité civile.
Présentant une plaie profonde à une jambe, le chasseur a reçu des soins avant d’être héliporté à l’hôpital Sud de Grenoble-Echirolles.
Un chasseur de 65 ans a été tué hier accidentellement par le tir d'un autre chasseur, à Tourrettes-sur-Loup (Alpes-Maritimes) au cours d'une battue administrative au gros gibier.
La victime a été touchée à l'artère fémorale et, malgré l'intervention des pompiers, n'a pu être sauvée. L'homme avait le titre de lieutenant de louveterie, c'est-à-dire d'agent de l'État bénévole chargé d'organiser des battues aux animaux nuisibles.
L'enquête a été confiée à la brigade locale de gendarmerie de Roquefort-les-Pins. Selon les premiers éléments recueillis hier, le chasseur auteur du tir mortel aurait vu bouger quelque chose derrière des arbustes et malencontreusement tiré sur le lieutenant de louveterie.
La première hypothèse, celle d'un tir ayant ricoché, semble écartée au profit d'un tir direct. L'auteur du coup de feu mortel, équipé d'une carabine Winchester de calibre 300 utilisée pour le gros gibier, était un proche de la victime. En état de choc, l'homme a été hospitalisé et n'a pas pu encore être auditionné par les gendarmes. Cette battue administrative, qui se déroulait sur le domaine des Courmettes, réunissait une trentaine de chasseurs.
Le colonel Ange-Antoine Leccia, ancien chef de corps du 1 e RAMa et ancien porte-parole de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire a été tué dans un accident de chasse mardi 28 octobre dernier en Corse où il était en vacances. Il avait quitté l'armée en début d'année pour travailler dans le privé en Mauritanie comme directeur général de l'entreprise française CMA CGM Mauritanie.
Un homme de 72 ans a été sérieusement blessé à la tête au cours d'une partie de chasse, dimanche 2 novembre, sur la commune de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud).
La victime a été blessée à un oeil par un tir lors d'une battue aux sangliers. Pris en charge par les secours, elle a été évacuée sur le centre hospitalier de Bastia.
Il s'agit du deuxième accident de chasse survenu en Corse cette semaine. Mardi, un homme a été accidentellement tuée par le tir d'un chasseur, au lieu-dit Cala d'Oru, sur la commune de Sari-Solenzara. L'auteur du coup de feu est lui-même décédé d'une crise cardiaque peu de temps après les faits.
Une partie de chasse a failli très mal tourner à Saint-Gérard en province de Namur. Un chasseur maladroit a tiré en direction d'une villa de l'entité. La balle a traversé la fenêtre de la salle à manger, provoquant quelques dégâts à l'intérieur, mais ne faisant heureusement aucune victime.
L'impact fait la taille d'une balle de golf sur la fenêtre de la salle à manger. Maurice Robert n'en revient toujours pas. Vendredi vers 11h, il entend une détonation à l'étage. Il pense que sa femme a fait tomber quelque chose de très lourd, mais découvre une balle de calibre 9 qui a perforé la fenêtre.
Comme une explosion
Ce matin-là, son épouse Catherine travaillait sur son ordinateur, juste en face de la fenêtre impactée. Quand elle se rend dans la cuisine, le coup retentit : "J'ai entendu comme une explosion, puis il y a eu un souffle de plâtre qui m'est arrivé dessus. Dans la pièce, tout était blanc à cause du plâtre, j'avais les oreilles qui sifflaient", confie-t-elle.
Infractions au règlement
Le tir est venu du bois communal de L'Abbé, à environ 400 mètres de la maison. Nous sommes en pleine période de chasse et une battue était organisée vendredi. Les règles de sécurité y sont très précises : toujours viser une zone limitée par un plan de tir, tirer vers le sol pour que la balle y finisse sa course et ne jamais tirer vers une habitation. Très clairement, un chasseur n'a pas respecté ces règles de bases.
Plus de peur que de mal
Le responsable de la chasse est très vite venu s'excuser auprès de Maurice et Catherine, mais la battue ne s'est pas interrompue tout de suite pour autant et le chasseur fautif ne s'est pas présenté. La police est venue sur place recevoir la plainte du couple pour ouvrir une enquête. L'incident aurait pu être beaucoup plus grave. Les petits-enfants des habitants jouent souvent juste en-dessous de la fenêtre
HAUTE-LOIRE. Un jeune chasseur mortellement blessé lors d’une battue
Un dramatique accident de chasse s’est produit dans la journée de dimanche sur le territoire de la commune de Saint-Cirgues, dans le Brivadois. La tragédie s’est produite à la mi-journée, lors d’une battue. Selon les informations recueillies hier, un jeune participant originaire de la commune a reçu accidentellement une décharge au niveau de la tête. Malgré l’intervention des secours, le chasseur de 22 ans a succombé à ses blessures.
Quant au tireur présumé, il a été transporté en état de choc au centre hospitalier Sainte-Marie au Puy-en-Velay par les sapeurs-pompiers de Langeac.
Une enquête de gendarmerie a été ouverte afin de faire toute la lumière sur cet accident, vraisemblablement le premier en Haute-Loire.
Un chasseur foudroyé par un malaise
Un chasseur âgé de 66 ans a été foudroyé par un terrible malaise cardiaque, hier en milieu de journée, sur la commune de Choranche. Le malheureux participait semble-t-il à une battue et il était en poste fixe lorsqu’il a été victime du malaise. Il a été secouru par les sapeurs-pompiers du secteur, épaulés par une équipe du Grimp 38 et un médecin transportée sur place par un hélicoptère de la Sécurité civile. En dépit des efforts de ces secouristes, le sexagénaire n’a pu être ranimé.
Un photographe agressé en baie d’Authie : « J’ai senti quelque chose dans le dos. C’était un fusil ! »
« Te retourne pas, ou il y aura un accident de chasse ». L’agression, dont dit avoir été victime un photographe amateur berckois dimanche matin à Fort-Mahon, est digne d’un film hollywoodien. Il était en embuscade en baie d’Authie pour immortaliser des oiseaux, quand des chasseurs lui auraient pointé un fusil dans le dos...
On est dimanche matin. Comme souvent, Jacques*, un photographe amateur berckois de 72 ans, enfile sa tenue de « chasseur de photos », sort ses plus gros objectifs, et choisit son « spot ». Cette fois, ce sera la baie d’Authie, côté Fort-Mahon, pour immortaliser des aigrettes. C’est la « première fois » qu’il teste ce lieu-dit « du fer à cheval ».
Le Berckois se cache, « à genou dans une espèce de ruisseau », prêt à mitrailler sa proie, l’œil collé à son téléobjectif. C’est à ce moment-là, vers dix heures, qu’il dit avoir été agressé par des chasseurs. « J’ai senti quelque chose dans le dos. C’était un fusil ! Une personne m’a dit Te retourne pas ou il y aura un accident de chasse, et un autre On t’avait prévenu. »
« C’était hyper rapide »
Le photographe ne bronche pas, pendant que les chasseurs – « peut-être deux, voire trois personnes, je ne les ai pas vues » – lui donnent des ordres tout en lui tapant le haut de la tête « du plat de la main ». Ils lui auraient demandé de retirer les cartes mémoire et les batteries – « Ils disaient qu’il y avait peut-être un GPS dedans » –, avant de s’attaquer au matériel. L’un des agresseurs aurait alors donné un coup de botte dans un premier appareil photo, avant de jeter l’autre dans la boue. « C’était hyper rapide ! Après, ils m’ont dit Tu comptes jusqu’à 100 et tu te casses. »
« Plus de 8000€ de matériel »
Le Berckois raconte être resté un quart d’heure sur place, le temps de retrouver ses esprits. Sur le chemin de retour, il croise des chasseurs, qu’il insulte copieusement. «
Je croyais que c’était eux qui m’avaient agressé. » Une discussion s’engage et le président de l’association de chasse sur le domaine maritime de la baie d’Authie sud, Éric Kraemer, est appelé à la rescousse
(lire ci-dessous). Il invite le photographe à déposer plainte. Ce qu’il fait dans la foulée, accompagné d’un policier municipal. «
J’ai l’impression que ce n’était pas moi qui était visé, mais quelqu’un d’autre. On aurait dit une opération de représailles contre une personne », pense-t-il. En attendant, il compte les dégâts : «
plus de 8 000 euros de matériel ».
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Rue, dans la Somme.
St-Cirgues : terrible accident de chasse où un jeune homme abat son ami
Le drame s'est passé aux alentours de 12 heures ce dimanche 2 novembre 2014 à Saint-Cirgues, près de Lavoûte-Chilhac, plus précisément au lieu-dit "Soulhac".
La victime, un jeune homme de 22 ans domicilié à Saint-Cirgues, aurait été touchée par un autre chasseur, un jeune homme de 19 ans résidant à Chilhac, alors que ce-dernier essayait d'abattre un sanglier fonçant droit sur la ligne de battue à laquelle participait le jeune chasseur. La victime aurait tiré à plusieurs reprises mais n'aurait pas atteint sa cible. Dans les instants qui suivaient, il était touché en pleine tempe par le projectile de l'un de ses compagnons de chasse.
Le jeune homme n'a pas survécu et a perdu la vie sur place. Avec ce drame, c'est tout le village de Saint-Cirgues et ses quelque 160 habitants qui sont en deuil.
Une enquête ouverte pour homicide involontaire
Nous avons rencontré le vice-procureur de la République Yves Dubuy ce lundi matin qui a aussitôt affirmé : "il s'agit d'un véritable accident de chasse, il n'y a aucun doute". Le tireur, âgé de moins de 20 ans, n'a pas encore été entendu par les enquêteurs, "il est profondément choqué", souligne le magistrat, "car la victime était un ami proche". Selon nos informations, il a été transféré en état de choc à l'hôpital Sainte-Marie du Puy-en-Velay, où il est toujours ce lundi matin.
Une enquête a bien évidemment été ouverte par le parquet pour homicide involontaire pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. "Les premiers éléments dont nous disposons nous confortent dans l'hypothèse de l'accident de chasse, certes malheureux et fatal pour la victime", a commenté le vice-procureur de la République.
"Les armes à feu, c'est toujours dangereux"
Pour le magistrat, ce drame est un "accident de chasse typique", alors que le sujet est particulièrement sensible en zone rurale. "Les armes à feu, c'est toujours dangereux", martèle Yves Dubuy, même s'il relève qu'aujourd'hui, les chasseurs sont "de mieux en mieux formés mais le risque zéro n'existe pas, comme pour les accidents de la route".
En effet, le magistrat rappelle : "l'utilisation d'armes à feu en milieu ouvert présente toujours un risque. Dans cette affaire, le jeune tireur était en règle, i.
Ni alcoolémie, ni entorse aux règles de chasse
Il y a un mois environ, une opération avait été réalisée avec la compagnie de gendarmerie d'Yssingeaux pour contrôler certaines sociétés de chasse, dans le secteur de Beauzac. "L'immense majorité des chasseurs contrôlés respectaient à la lettre les règles de sécurité", observe le magistrat.
Yves Dubuy assure formellement qu'aucune violation des obligations du chasseur n'a été relevée dans ce dossier, aussi bien en terme d'alcoolémie qu'en terme de règles de chasse. "Il semblerait qu'il s'agisse d'une erreur de couloir de tir lorsque le sanglier s'est approché, ce n'est pas une entorse aux règles mais de l'impondérable", ajoute-t-il.
Un chasseur des Hautes-Pyrénées a abattu un milan royal, vendredi dernier. Grièvement blessé, l'oiseau a été dirigé vers un centre de soins où malgré les tentatives des vétérinaires, il n'a pu être sauvé. Le chasseur qui a tiré sur le milan royal a été verbalisé par les agents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le procès-verbal sera prochainement transmis à Mme le procureur de la République de Tarbes, qui décidera d'engager ou non des poursuites contre le chasseur.
Rappelons que le milan royal est une espèce protégée qui fait l'objet d'un plan d'action au niveau national. Le tuer est un délit punissable d'un an de prison et de 15 000 € d'amende.
Les 1
er et 2 novembre derniers, des chasseurs se sont fait plaisir en contemplant la lente agonie des sangliers coincés dans des enclos et jetés en pâture à des dogues argentins. Avertie, l’administration est restée MUETTE ! L’ASPAS porte plainte pour chasse illégale et acte de cruauté.
Les faits se sont déroulés dans le Var, à Signes (83), au sein d’un établissement spécialisé dans l’élevage de chiens et dans les chasses commerciales en parc clos. Les responsables organisent depuis plusieurs années des concours où des meutes de dogues argentins sont lâchées à la poursuite de sangliers captifs.
Ces chiens de groupe 2 (type molossoïde) sont connus pour la puissance de leurs mâchoires, pour leur mordant et pour leur ténacité. Leur utilisation dans un tel mode de mise à mort est totalement illégale.
Avertie de l’organisation prochaine d’un tel concours, l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) avait alerté les différents services de l’État qui n’ont pas jugé utile de faire cesser cette barbarie.
L’ASPAS porte donc plainte contre X, ce jour, devant le tribunal de grande instance de Toulon pour ces faits qui constituent les infractions de :
- Chasse avec mode prohibé.
- Sévices graves, actes de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité.
En effet, les risques de souffrance profonde et de longues agonies concernent autant les chiens que les sangliers. De telles fêtes sanglantes ont donc encore lieu aujourd’hui, près de chez nous. L’ASPAS entend mettre au grand jour de telles pratiques afin de les arrêter définitivement. Avec ou sans l’administration.
Des vidéos et photographies de ces chasses sont aisément accessibles en tapant « dogue argentin chasse sanglier » sur un moteur de recherche web. Par respect des droits d’auteurs, nous ne sommes pas en mesure de vous fournir ces visuels.
Accident mortel dans les bois de Thoras
Un quadragénaire a trouvé la mort, ce samedi après-midi, dans les bois de Thoras (Haute-Loire), alors qu'il coupait un arbre. Son fils, qui travaillait en contrebas, a immédiatement prévenu les secours. Malheureusement, à leur arrivée, les sapeurs-pompiers et l’équipe du SAMU n’ont pas réussi à réanimer le père de famille. Mortellement touché à la tête, le quadragénaire n’a pas survécu.
Accident de chasse en Isère
Le samedi 8 novembre après-midi, un homme âgé d'une cinquantaine d'années a été blessé à la cuisse par un éclat de balle alors qu'il chassait au milieu des bois à proximité de la commune de Succieu en Isère.
Les gendarmes sont intervenus. La cause de l'accident semble être un ricochet, seul un fragment du projectile ayant atteint la victime. Celle-ci a été transportée par hélicoptère à l'hôpital de Grenoble.
Il est heureux que la balle ait explosé et se soit fragmentée avant d’atteindre l’homme, sinon ses blessures auraient pu être beaucoup plus graves.
Une enquête a été ouverte pour essayer de faire la lumière sur les circonstances de cet accident.
AIN. Un chasseur blessé à l’épaule par ricochet
L'accident s'est produit samedi matin alors qu'une une battue aux chevreuils était organisée dans la Bresse par la société de chasse de Confrançon. Après que le gibier ait été réveillé par les rabatteurs, les chasseurs, positionnés en cercle et postés, ont tiré. Un de ces tirs aurait ricoché et blessé l’ancien président de la société de chasse à l’épaule. Transporté à l’hôpital Fleyriat, il a été soigné et est ressorti ce dimanche matin du centre hospitalier de Bourg-en-Bresse. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.
Un jogger tué d'une décharge de chevrotine à Vignale en Haute-Corse
Le corps d'un jogger d'une cinquantaine d'années, tué par arme à feu, a été découvert vendredi au col de Campo, entre Borgo et Vignale. Il s'agit de Jean-Daniel Geronimi, 54 ans, connu de la justice pour avoir été condamné en 2002 pour des faits de droit commun. Selon les premières constatations, la victime aurait été tuée par une décharge de chevrotine. Son corps a été découvert vers 15 heures en contrebas de la départementale 7, sur la commune de Vignale.
Il se tire une balle dans le pied
Un accident de chasse a eu lieu hier, vers 9 h 30, du côté de Caillavet. Un homme s'est tiré accidentellement une balle destinée aux sangliers, calibre 12/70 mm, dans le talon. Il a été pris en charge par le Samu qui l'a redirigé vers un établissement de soins.
Un chasseur a été grièvement blessé samedi après-midi, lors d'une partie de chasse à Succieu. Cet habitant Cessieu, a été touché à l’aine gauche par un éclat de balle qui avait ricoché sur un arbre, relate Le Dauphiné. L’artère fémorale avait notamment été touchée. Il se trouve toujours dans un état grave à l’hôpital Michallon de Grenoble-La Tronche. Le tireur a été identifié mais aucune procédure n’a pour l’instant été engagée contre lui.
Un chasseur s'est tué par balle jeudi par accident à Zuienkerke, en Flandre occidentale, indiquent vendredi Het Laatste Nieuws et de Krant van West-Vlaanderen sur leur site internet. L'homme de 69 ans, originaire de Gistel, s'était rendu à Zuienkerker en vue de chasser. L'incident s'est produit lors du déchargement du matériel. Le chasseur a pris son fusil avec le canon pointé vers lui, quand un coup est parti. L'homme a été atteint à la poitrine. Il est décédé lors de son transfert à l'hôpital, dans une ambulance.
DREUIL-LÈS-AMIENS : un chasseur blessé par balle
Il était 6 heures ce mercredi 12 novembre, quand un chasseur originaire d’Ailly-sur-Somme âgé de 39 ans a été transporté par une équipe du SAMU après avoir été accidentellement blessé aux fesses dans un accident de chasse, par un ami chasseur, un habitant d’Argoeuves âgé lui de 43 ans.
Les deux hommes étaient en train de ramper autour d’un étang, non loin de la Grande rue, à Dreuil, pour s’approcher d’oies qu’ils avaient repérées quand un coup de feu serait parti accidentellement du fusil de l’habitant d’Argoeuves. La cartouche de plombs a touché l’Aillygeois au postérieur. Il était légèrement blessé au moment de sa prise en charge par les pompiers et le SAMU. Mais il semblerait que l’état du blessé s’est empiré depuis son admission au CHU.
Les dépistages d’imprégnation alcoolique sur les deux protagonistes se sont révélés négatifs. Les policiers ont auditionné ce matin le compagnon de chasse de la victime.
Des joggeurs touchés par des tirs de chasseurs à Six-Fours
Trois joggeurs ont été victimes de chasseurs ce week-end alors qu'ils couraient en forêt de Janas dans la commune de Six-Fours.
Ça s'est avéré sans gravité, mais à 10 centimètres près, j'aurais pu perdre un œil. » Alors qu'ils couraient tranquillement en forêt de Janas, sur la commune de Six-Fours, comme tous les dimanches matin, trois joggers ont été victimes de tirs de chasseurs ce week-end. « Il était environ 8 heures. Nous courions sur la piste DFCI* pour plus de sécurité », raconte Jérôme Edenne.
« C'est assez large, bordé de talus. Sur la gauche, devant nous, est arrivé un faisan, plutôt pressé, qui a traversé la piste. Et derrière, deux chasseurs qui tiraient sur lui. Un tir nous a valu des plombs à l'épaule, pour un de mes camarades et moi ainsi qu'à la main pour lui et au mollet pour moi. Il n'y a eu que des impacts heureusement. Donc rien de très grave. Nous avons essayé de discuter avec les chasseurs, de prendre leur identité. Ils étaient trop occupés à récupérer leur faisan. Ils ne se sont inquiétés de rien. Ils ont dit qu'ils ne nous avaient pas vus. Pourtant nous portions des vêtements visibles de loin. »
Rentré chez lui, Jérôme Edenne adresse un mail à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, pour relater les faits. « C'est l'inspecteur varois qui a pris contact avec moi. »
En pareil cas, Raphaël Gayraud, inspecteur départemental de l'environnement pour l'Oncfs, remplit une fiche d'incident. « Dans le cas présent, il n'y a pas d'infraction de chasse », précise-t-il. « En revanche, il semble qu'il y ait une mise en danger de la vie d'autrui. C'est donc au procureur d'ordonner une enquête. »
« Je veux lever un débat à ce sujet »
Lundi, Jérôme Edenne s'est rendu au commissariat de Sanary pour déposer plainte. « Mais je vais devoir y retourner avec un certificat médical, ce que je vais faire car il faut lever un débat à ce sujet. Ça fait 15 ans qu'on court à Janas, et ça fait 15 ans qu'on se dit qu'un jour il y aura un accident. »
Contrairement à d'autres départements, il n'y a pas de restriction hebdomadaire pour chasser dans le Var. « C'est ouvert tous les jours sur décision préfectorale », précise l'inspecteur. « En fait, les chasseurs font des propositions. C'est le préfet qui décide. Dans certains départements, il y a des jours de fermeture. »
Lorsqu'il y a plainte, le parquet peut solliciter l'Oncfs pour le suivi de l'enquête. « Dans le Var, il y a peu d'incidents,précise Raphaël Gayraud. Notamment grâce à la végétation qui stoppe les impacts. Il n'y a pas eu d'accident mortel depuis plusieurs années. Mais il y a eu deux accidents avec blessures cette année. »
*Défense de la forêt contre les incendies.
Loup : l’expérimentation de Ségolène Royal tourne à la boucherie
Deux loups mâles et une jeune femelle ont été tués hier matin par des chasseurs à Aiguines (83), lors d’une battue aux loups organisée dans le cadre d’un arrêté préfectoral du 19 septembre 2014 ordonnant le tir de 3 individus. Ce tableau de chasse sinistre est à compléter par un premier loup abattu le 24 septembre, ce qui porte le total à 4 individus pour 3 autorisés, et place donc les auteurs de ces tirs hors la loi. L’ASPAS porte plainte pour destruction d’espèce protégée.
La destruction illégale de ce loup a pu être connue cette fois-ci, mais pour combien d’autres abattus discrètement par des chasseurs, au cours de ces battues non encadrées par les services de l’État ? Confier la destruction d’une espèce protégée à des chasseurs est totalement irresponsable… Et c’est l’œuvre d’une ministre de l’Écologie !
Ces tirs de loups réalisés directement par des chasseurs non encadrés sont en effet permis par un arrêté ministériel du 5 août 2014 pris « pour expérimentation » par Ségolène Royal. Cette « expérimentation » de la ministre vient tristement de faire ses preuves : les chasseurs non encadrés sont incapables de respecter leurs obligations, et les battues ne sont pas un mode de chasse permettant d’assurer le respect des limites fixées.
L’ASPAS demande à Mme Ségolène Royal l’abrogation immédiate de son arrêté.
Accident de battue : la balle n'a pas été retrouvée
Lundi, vers 10 h 15, quelques minutes avant qu'une balle ne lui traverse la main droite (NR d'hier), Christian Biard a fait ce constat : « Mais, ils n'arrêtent pas de tirer, ces chasseurs ». A quelques centaines de mètres de la maison, une battue aux sangliers avait effectivement lieu et une quinzaine de membres de la société de chasse communale se montraient très actifs. Une activité qui allait brutalement s'interrompre, lorsque la sirène retentissait soudainement. « Ils ont compris les conséquences bien involontaires d'un de leurs tirs », explique Évelyne Biard, épouse de la victime. Quelques minutes auparavant, une de leurs balles venait d'être déviée en direction d'une habitation et avait transpercé une paume de Christian Biard, 73 ans. Les pompiers étaient rapidement sur les lieux et prenaient en charge la victime qui était transportée vers l'hôpital de Châteauroux, puis transférée vers le centre hospitalier de Tours. « Il a été opéré le jour même et devrait sortir ce jeudi, indique son épouse, avec six à huit mois de rééducation. » Quant à la balle qui a traversé la main de Christian Biard, « elle n'a pas été retrouvée, indique Évelyne Biard, par les gendarmes venus recueillir un maximum d'éléments » sur cet accident rarissime, dont les conséquences – à quelques centimètres près – auraient pu être tout autres.
Incroyable accident de chasse à Basse-Bodeux: le chasseur qui a tiré la balle perdue a été relaxé
Un accident de chasse aurait pu mal tourner ce vendredi matin avant 11h du côté de Basse-bodeux sur la commune de Trois-Ponts. Une balle perdue lors d’une partie de chasse a traversé de part en part une voiture passant sur la route. Le chasseur a été privé de liberté, entendu par la police et ensuite relaxé.
Le projectile aurait traversé l’appui-tête, effleuré la tête du conducteur, puis aurait touché le nez de la passagère enceinte, d’après la police ! L’hélicoptère de Bra-sur-Lienne et une ambulance de Stavelot sont intervenus sur les lieux pour évacuer les passagers du véhicule blessés légèrement.
L’automobiliste et sa passagère circulaient sur une portion de route boisée, entre Basse-Bodeux et Villette.
« Une balle est entrée dans la voiture, a effleuré la nuque du conducteur avant de blesser la passagère, enceinte, au niveau du nez. Heureusement, les blessures ne sont pas trop importantes et les jours des victimes ne sont pas en danger », explique la zone de police Stavelot-Malmedy.
Immédiatement, les services de secours se sont rendus sur les lieux de l’accident. « Les victimes ont été transférées vers l’hôpital de Malmedy, afin d’y recevoir des soins », a ajouté la police qui précise que l’auteur du tir accidentel a été identifié.
Les premiers résultats de l'expert en balistique
Un expert en balistique a été dépêché sur les lieux. « Il confirme qu’une première balle a été tirée en direction d’un sanglier mais s’est fichée dans le sol, détaille le Parquet. La seconde a traversé la prairie, les buissons qui longent la nationale et a traversé une voiture avec les conséquences qu’on connaît. C’est un malheureux accident de chasse qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques. »
Ce que risque le chasseur
L’auteur du coup de feu qui ne pouvait pas voir la route d’où il se trouvait a directement admis qu’il avait tiré. Il a été privé de liberté, entendu par la police et relaxé. Le Parquet devra examiner son cas à froid, quand tous les rapports d’audition seront terminés. « Une réflexion sera menée pour savoir s’il est opportun de citer puisqu’il s’agit de coups et blessures involontaires, que l’homme est né en 1938 et n’a aucun antécédent judiciaire. Au civil, par contre, les conséquences seront importantes », conclut la magistrate de garde. Les victimes devront être indemnisées.
Puyoô : une balle transperce un chasseur lors d'une battue
Un accident de chasse s'est produit ce samedi en début d'après-midi, vers 14h30, lors d'une battue aux sangliers organisée quartier Cassou à Puyoô : une balle a ricoché sur un arbre avant de toucher un chasseur âgé de 60 ans, résidant dans la commune.
La balle a touché la victime dans le dos et est ressortie au niveau de son ventre.
Alertés, les sapeurs-pompiers sont intervenus avec une équipe du Smur et l'hélicoptère Dragon 64 de la sécurité civile. Grièvement blessé, le chasseur a été médicalisé sur place puis évacué par l'hélicoptère vers le centre hospitalier de Pau : ses jours ne seraient pas en danger.
La gendarmerie et l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) sont chargés de déterminer les circonstances précises de l’accident et de vérifier si toutes les règles ont bien été respectées.
Le Breuil-en-Auge Un chasseur arrêté avec 2,28g d'alcool dans le sang
Une journée après le chasseur de Pennedepie à 2,1g samedi, un autre a été contrôlé en état d'alcoolémie hier au Breuil-en-Auge. Un homme, habitant à Saint-André-d’Hébertôt et qui revenait d’une chasse à Orbec, a été contrôlé à 16h45 avec un taux de 2,28g d’alcool dans le sang sur la RD579 au Breuil-en-Auge par les gendarmes du peloton motorisé de Pont-l’Evêque, une journée après l‘arrestation d’un autre chasseur à Pennedepie avec 2,1g d’alcool dans le sang. Son permis a été retiré sur le champs et il risque une suspension du permis de conduire pendant six mois. Il sera convoqué prochainement au tribunal de Lisieux. Chasser bourré, c’est légal !
Pennedepie Arrêté avec 2,1g d'alcool après une battue
Les faits se sont produits hier vers 17h30 à Pennedepie. Les gendarmes du peloton motorisé de Pont-l’Evêque ont arrêté hier un chasseur qui revenait d’une battue. L’homme originaire de Pennedepie roulait avec 2,1g d’alcool dans le sang. Son permis a été retiré sur le champs et risque une suspension pendant six mois.
Un chasseur retrouvé mort hier matin
Un chasseur a été retrouvé mort hier matin, un peu avant 10 heures, à Bedoin. Mort par arme à feu. À côté de son chien. Le drame s’est déroulé dans le Limon, non loin du rond-point du cycliste, à l’entrée de Bedoin en venant de la plaine du Comtat. L’hypothèse d’un accident a été dès le départ privilégiée par les enquêteurs, à savoir les gendarmes de la communauté de brigades de Mormoiron, assistés des militaires de la brigade de recherches de Carpentras. Les premiers éléments de l’enquête laissent penser en effet que le chasseur aurait glissé en traversant un ruisseau, et que le coup de feu mortel serait parti tout seul. Le Parquet de Carpentras a demandé une autopsie – qui aura lieu aujourd’hui – « afin de pouvoir écarter toute autre possibilité. »
Le village sous le choc
Frédéric Rolland, 54 ans, marié et père de trois enfants, était un des quatre adjoints de sécurité voie publique (ASVP) du village, surveillant notamment les sorties de l’école. Il était aussi le placier sur le marché. Tout le monde le connaissait à Bedoin, où la nouvelle du drame a été un véritable choc.
Le garde-chasse condamné pour avoir tué deux buses
Pour empêcher que les rapaces ne gênent la chasse, un septuagénaire avait disposé des appâts de viande empoisonnée. Deux buses sont mortes à Vasles.
Malgré deux versions différentes données pendant l'enquête, ce retraité de 71 ans a finalement accepté la peine proposée par le parquet et entérinée par la juge Françoise Andro-Cohen lors d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, mercredi après-midi, au palais de justice de Niort : oui, il concède avoir empoisonné des rapaces, dont la présence faisait fuir le gibier lors de chasses privées organisées sur Vasles et dont il était le garde privé.
Ce Bressuirais a été condamné à effectuer, dans un délai d'un an, un stage de citoyenneté spécifique à la réglementation de la chasse. Une punition non inscrite sur le bulletin n° 2 de son casier judiciaire, ce qui lui permet de continuer à exercer sa fonction bénévole.
Une " pratique ancestrale "
Dans cette affaire, qui remonte au mois de mars 2013, deux buses variables – une espèce protégée – ont becqueté des morceaux de viande attachés par des ficelles et dans lesquels le mis en cause avait inséré du produit insecticide sous la forme de granulés. Un produit interdit à la vente et à l'utilisation depuis 2009. Les appâts avaient été disposés sur des bottes de paille, bien en vue des oiseaux.
C'est un agriculteur qui a découvert les dépouilles des deux rapaces, en plus de celle d'une fouine, dans une fosse. Pour lui non plus, la pilule ne passait pas à tel point qu'il déposera plainte auprès des gendarmes de la brigade de Ménigoute : l'emploi de produits chimiques sur ses terres exclusivement traitées de manière biologique présentait « des risques ».
La nouvelle théorie des " renards galeux "
L'agriculteur bio saisit alors l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Fin mars, trois agents revenus sur place tombent nez à nez avec le septuagénaire. Il sera entendu, vu qu'il est soupçonné de trois infractions au code de l'environnement. Et déclare ouvertement qu'il visait les rapaces « qui prédataient le gibier présent sur la chasse ».
Au mois de juillet dernier, convoqué par la gendarmerie, sa version change quelque peu : après s'être « aperçu du comportement anormal de certains renards », il « a supposé que ces derniers avaient la gale ».
" Un peu maladroit "
Son seul but en disposant des appâts empoisonnés ? « Éviter une épidémie », la maladie « pouvant se répandre à tous les animaux en contact avec eux et notamment les chiens de chasse qui auraient pu les mordre. J'ai d'ailleurs retrouvé des renards morts à proximité qui étaient galeux : on peut le constater parce qu'ils s'approchent des habitations de jour, qu'ils sont maigres et qu'ils n'ont plus de fourrure, c'est limite de la croûte ».
« Les appâts étaient bien en évidence, a plaidé Me Ludovic Pairaud au nom de son client, mercredi. Dans ce cas, on s'expose à ce que d'autres animaux, y compris protégés, les ingèrent. C'est un peu maladroit. C'est aussi une pratique ancestrale d'empoisonner la faune à des fins utiles » dans le milieu de la chasse.
Des braconniers rattrapés par les patrouilles de l’ONCFS
Pris sur le fait à Sandillon et Châtillon-Coligny, six personnes en infraction avec les règles de chasse vont devoir répondre de leurs actes devant la justice.
Pas d’armistice pour les braconniers, le 11 novembre dernier, dans le Loiret. Les inspecteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) veillent.
À 10 heures, au lieu-dit « Vildé », à Sandillon, ils aperçoivent un membre d’un groupe de quatre chasseurs abattre, sans plan de chasse, « un magnifique cerf 14 cors ». L’animal est caché au domicile du tireur, à Sury-aux-Bois. Dans l’après-midi, les mêmes tuent un chevreuil, qu’ils emportent sans apposer le bracelet réglementaire. Fusils, véhicule et gibier sont confisqués lors de leur interpellation, en soirée, par la patrouille de l’ONCFS.
Un chevreuil sans bracelet
Deux autres inspecteurs ne reviennent pas bredouilles de leur tournée à Châtillon-Coligny. Deux frères abattent un chevreuil devant leurs jumelles. Ils le laissent au bord d’un chemin. Lorsqu’ils reviennent 10 minutes plus tard, à bord d’un véhicule, tous feux éteints, pour embarquer l’animal, ils sont cueillis par les agents de l’ONCFS.
Les contrevenants ont reconnu les faits. Ils s’expliqueront devant la justice. Ils encourent jusqu’à 1.500 euros d’amende pour chaque infraction, ainsi que la confiscation des objets saisis et un retrait des permis de chasser.
Un chasseur chassé par un sanglier
Ce samedi matin, vers 10 h 15, une homme de 60 ans s’est fait charger par un sanglier alors qu’il chassait dans la commune de Sainte-Colombe. Souffrant d’une entaille de cinq centimètres de largeur à la cuisse, le sexagénaire, conscient, a appelé les secours et a d’abord été pris en charge par ses camarades de chasse. Les sapeurs-pompiers de Laragne ont ensuite pris le relais et ont transporté le blessé au centre hospitalier de Gap, où il est actuellement soigné.
MOYENCOURT (80) - Blessé pendant une chasse, il a été héliporté
La partie de chasse a mal tourné, aujourd’hui à Moyencourt, près de Roye (80). Aux alentours de 16h30, un cavalier a lourdement chuté de son cheval. L’homme de 35 ans se plaignait de fortes douleurs au dos. Craignant un traumatisme au niveau de la colonne vertébrale, les secours ont décidé de le transporter en hélicoptère dans un hôpital amiénois pour des examens approfondis.
Saint-Pierre-de-Plesguen. Trois chiens de vénerie secourus par les pompiers
Des chiens de vénerie ont été secourus par les pompiers, dimanche, à Saint-Pierre-de-Plesguen. Ils étaient tombés dans une carrière emplie d'eau, en poursuivant un sanglier.
A la Métairie du Rouvre (commune de Saint-Pierre-de-Plesguen) ce dimanche en fin d'après-midi, les pompiers de Combourg assistés de l'équipe animalière de Dol-de-Bretagne ont porté secours à trois chiens de chasse.
En poursuivant un sanglier, les animaux sont tombés dans une carrière emplie d'eau, d'une profondeur de 20 m. Ils ont nagés, puis se sont réfugiés sur un îlot, dans l'attente des secours.
Les pompiers ont récupéré les chiens à l'aide d'une barque.
Arras : deux mois de prison avec sursis pour un octogénaire tueur de chat
JUSTICE – L'homme âgé de 80 ans avait tiré au fusil de chasse sur un chat, le 9 avril dernier, à Roclincourt, près d'Arras. Selon lui, l'animal importunait ses lapins dans son jardin.
Le papy a eu la gâchette facile. Le tribunal de grande instance d’Arras a condamné, lundi, un homme âgé de 80 ans à deux mois de prison avec sursis et une amende de 300 euros. Le soir du 9 avril dernier, il a tiré avec son fusil de chasse sur un chat qui passait dans son jardin, à Roclincourt, près d'Arras. L'animal âgé de quatre ans n'avait pas survécu.
Le vieil homme estimait que le félin importunait ses lapins, indique La Voix du Nord. La propriétaire du chat, une voisine, a porté plainte pour "sévices et acte de cruauté". La Fondation Brigitte Bardot s'est, elle, portée partie civile.
Un "tir en l'air pour faire peur"
Lors de l'audience, l'octogénaire a d'abord tenté d'évoquer un "tir en l'air pour faire peur" et des plombs perdus, mais il n'a pas réussi à convaincre la juge : "La première chose que vous faites en voyant ce chat, c’est de courir chercher votre fusil et de tirer ?, a-t-elle sermonné. En plein quartier résidentiel ? Et si ça avait été un enfant ?"
Selon un voisin, l'homme boit régulièrement de l'alcool durant la journée. Il devra verser 331 euros de dommages et intérêts à la propriétaire et 550 euros à la Fondation Brigitte Bardot. Le tribunal lui a aussi interdit de posséder un animal et ses armes lui ont été confisquées.
Un chasseur tire vers deux marcheuses
André, alerte sexagénaire, n'est pas là pour s'en laisser conter, ça se sent. Pourtant, il a frisé, sinon la correctionnelle, puisqu'il y est, mais la cour d'assises. Les faits se sont produits le 10 janvier dernier, lors d'une battue au sanglier à Vidou. Deux promeneuses, qui avaient emprunté un chemin où aucun panneau n'indiquait cette battue, ont eu la surprise de voir arriver, dans un champ attenant, une harde de sangliers visiblement pressés. On les comprend… La harde se déplace dans leur direction et c'est alors que les deux promeneuses entendent des coups de feu. Et des balles siffler à proximité. Elles se couchent au sol avec la peur de leur vie. Puis, la rafale terminée, elles vont à la rencontre du chasseur qui a tiré, lequel ne s'excuse pas le moins du monde. «Et pourquoi je l'aurais fait ? s'indigne-t-il. Je croyais qu'elles voulaient prendre le sanglier que j'avais tué en photo.» Il est encore plus étonné quand les gendarmes le convoquent et le placent en garde à vue. «Mais enfin, je n'ai tué personne.» Non, mais ça a bien failli, comme le lui a rappelé la présidente du tribunal, Élisabeth Gadoullet. «Vous avez vu les deux promeneuses et vous avez quand même tiré dans leur direction ?» André répond que oui, il les avait vues, «mais je n'ai pas tiré dans leur direction», indique-t-il, geste à l'appui, «et puis ça fait 50 ans que je chasse et je suis un bon tireur, je n'ai tiré que sur les cochons.» Et il est tellement bon tireur qu'il est obligé de faire feu à quatre reprises pour ne blesser qu'un seul sanglier. Qui finira par mourir, à une vingtaine de mètres de l'endroit où se trouvaient les promeneuses. Ce qui donnera lieu à débat. «Il faut savoir qu'un sanglier, quand il est touché, quitte de lui-même la harde, et part dans une autre direction, c'est ainsi. Cela prouve bien que je n'ai pas tiré vers les dames !» Un peu juste, mais il aura plus de mal à justifier la distance de tir. De son poste, il y avait, jusqu'à l'endroit où se trouvait la horde, entre 60 et 70 mètres. Or, en battue, il est vivement conseillé de faire un tir fichant, c'est-à-dire dirigé vers le sol, à un maximum de 30 m. «C'est ce que j'ai fait», s'insurge-t-il, un brin contradictoire avec ses précédentes déclarations, celles des deux promeneuses, qui assurent avoir entendu siffler les balles, et les constatations des gendarmes. Qu'importe, il n'en démord pas. Pas même quand le tribunal lui assène que de nombreux témoignages de chasseurs disent qu'il a la «gâchette facile». Il dément : «Des jalousies internes au milieu de la chasse».
En tout cas, Mme le procureur Servat a estimé qu'André n'avait pas «respecté les règles élémentaires de sécurité en battue et mis en danger la vie d'autrui», avant de requérir une peine de 3 mois de prison avec sursis et l'interdiction de détenir des armes pendant 1 à 2 ans. Me Rolfo a tenté de souligner la faiblesse des conclusions de l'enquête, «ce ne sont que des hypothèses, je demande la relaxe et la restitution de ses deux carabines saisies». Peine perdue sur ce dernier point, elles resteront confisquées, et si le tribunal n'a pas prononcé une peine de prison, il a prononcé le retrait de son permis de chasse et l'interdiction de le repasser avant 1 an. Sans doute la peine la plus adaptée…
Accident de chasse à Saint-Raphaël (24) : la mâchoire touchée par une balle
D’où venait le projectile ? Le tir était-il direct ou avait-il ricoché ? Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l'accident.
C'était dimanche après-midi. Une dizaine de chasseurs de la société de chasse de Saint-Raphaël, non loin d'Excideuil (24), participaient à une battue au sanglier. L'un d'eux a été touché à la mâchoire par un projectile.
Il a été transporté par ses proches à l'hôpital de Saint-Yrieix-la-Perche, en Haute-Vienne, mais c'est au centre hospitalier de Limoges que ce septuagénaire de Sainte-Trie a été opéré. Ces jours ne sont pas en danger.
Les enquêteurs de la gendarmerie de Saint-Martial-d'Albarède doivent maintenant tenter de déterminer les circonstances de cet accident. D'où venait le projectile ? S'agissait-il d'une balle de type Brenneke de calibre 12 mm ou seulement d'un éclat ? Le tir était-il direct ou avait-il ricoché ? Les militaires auront aussi à cœur de déterminer si les conditions de sécurité ont bien été respectées.
Hier, le président de la Fédération de chasse de la Dordogne, Michel Amblard, regrettait ce geste qui « aurait pu se terminer par un drame ». D'autant que la fédération multiplie « les formations. On leur martèle tant qu'on peut les règles de sécurité ».
Ariège: Un éleveur de moutons condamné pour avoir abattu un vautour fauve
Un éleveur de moutons qui avait abattu un vautour fauve, une espèce protégée, en avril 2014 à Saint-Félix-de-Rieutord (Ariège) a été condamné mardi à 1.500 euros d'amende et à des dommages et intérêts pour trois associations de protection de la faune.
Christian Derramond, 52 ans, a été reconnu coupable de «destruction d'espèce animale non domestique et protégée» ainsi que de détention d'arme sans déclaration, un fusil. Il a été condamné, conformément aux réquisitions du 30 septembre, à 7.500 euros d'amende dont 6.000 avec sursis.
Fusil confisqué
L'éleveur devra en outre verser 500 euros à chacune des associations parties civiles dans ce dossier: France Nature Environnement, le Comité écologique ariégeois et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Son fusil a été confisqué, et l’éleveur s’est vu interdire pendant un an de détenir une arme et de solliciter un permis de chasse.
Selon Christian Derramond, ce jugement «ne tient pas compte du contexte». Devant le tribunal, il a expliqué avoir simplement voulu effaroucher un groupe de vautours fauves après avoir, selon lui, subi sur ses bêtes plusieurs attaques de la part de ces charognards les semaines précédentes.
1.400 couples de vautours fauves en France
De nombreux éleveurs de la région soutiennent en effet que l'animal a changé ses habitudes et qu'il s'attaque désormais aussi à des animaux vivants. Une mission gouvernementale venue en Ariège en juin a réaffirmé les «positions scientifiques communément admises» selon lesquelles «le vautour fauve n'attaque les bêtes vivantes que si elles sont en situation de faiblesse», c'est-à-dire malades ou en train de mettre bas.
800 couples de vautours fauves vivent dans les Pyrénées françaises, 400 dans les Grands Causses et 200 dans les Alpes. Depuis 2007, la mission vautours a relevé 577 «dommages» (bêtes attaquées) sur toute la chaîne des Pyrénées, dont 90% dans les Pyrénées-Atlantiques.
Aude : 269 chasseurs contrôlés sur quatre opérations, 74 infractions relevées
La Fédération départementale des chasseurs de l'Aude a livré le bilan de quatre opérations de police menées conjointement avec la gendarmerie, l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), et la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Dans son communiqué, la Fédération rappelle son rôle de "mise en valeur du patrimoine cynégétique", de "protection et de gestion de la faune sauvage et de ses habitats", mais aussi sa mission de "défense de la chasse", des "intérêts de ses adhérents" et de "prévention" du braconnage".
Opérations en Piège-Lauragais et dans les vignes
C'est ainsi que la gendarmerie et les agents de développement de la Fédération ont collaboré pour quatre opérations, menées les 14 et 21 septembre dans les secteurs du Lauragais et de la Piège, et les 5 et 12 octobre, dans les vignes. Au total, 269 chasseurs ont été contrôlés, et 32 infractions constatées : 20 d'entre elles ont débouché sur des timbres-amendes, pour des infractions aux règles de sécurité (7), pour des défauts de cotisation du timbre grand gibier audois (9), des absences de pointage sur le carnet de prélvement (3) ou un défaut d'assurance. Deux PV pour chasse sur autrui, et dix compte-rendus pour des infractions aux règlements intérieurs des associations communales de chasse agréé (ACCA) ont également été accomplis.
Infractions aux règles de sécurité, chasse sans permis ou de nuit,...
Autres éléments à apporter au bilan des opérations, les 42 infractions relevées par l'ONCFS : 32 timbres-amendes pour des questions d'agrainage, de sécurité ou de prélèvement, et 10 PV de chasse réalisés pour chasse en temps prohibé, chasse de nuit ou chasse sans permis.
Les chasseurs gestionnaires de la faune ou comment l’écologie a-t-elle été détournée…
Aujourd’hui les chasseurs se proclament fervents défenseurs de la Nature. Pourtant, et bien qu’ils soient désormais officiellement reconnus comme tels, leur impact sur l’environnement et leur mode de gestion de la faune est largement discutable…
La prédation du chasseur…
Les choix des chasseurs sont souvent bien loin d’une gestion écologique de la faune sauvage. En théorie, ils doivent veiller par leurs prélèvements au maintien de populations animales stables et saines. Ils remplaceraient en cela les prédateurs naturels, loups, ours et lynx par exemple. Mais si la prédation limite les populations en éliminant les individus les plus faibles, c’est loin d’être le choix privilégié des chasseurs, à l’affut d’une « belle bête » contre laquelle il aura fallu « lutter ». De plus, incapables de se substituer à un processus naturel, il apparait que les populations ne sont pas suffisamment impactées par ce type d’action. Et quand bien même ce serait le cas, il serait plus efficace et beaucoup moins cruel de mettre en place un programme de stérilisation des animaux. Eliminez un mâle dominant (un cerf par exemple) et il sera remplacé. Stérilisez-le et il empêchera les autres de se reproduire…
Gérer la faune pour mieux la chasser
Mais les chasseurs ne se contentent pas de tirer les animaux sauvages ou de piéger les dits « nuisibles ». Non, ces gestionnaires émérites renforcent aussi les populations existantes en réintroduisant des animaux d’élevage, du petit gibier en général. Car à force de les chasser, faisans et autres lapins de garenne voient leurs populations diminuer dans une proportion telle qu’elles ne nécessiteraient plus d’être chassées… Inconcevable ! Mais le pire est sans doute que ces animaux habitués à l’humain ne le craignent pas et ne fuient donc pas les fusils ! Et puisque l’incohérence n’a pas de limite, on incrimine les « nuisibles » dans la disparition du petit gibier, qui continue bien évidemment à être chassé. Quant aux dates d’ouverture et de fermeture de la chasse (voir réglementation), elles sont loin de mettre d’accord chasseurs et protecteurs de la nature ! Bien que ce soit de la survie des espèces qu’il est question, le principe de précaution n’est pas appliqué et nos francs tireurs tiennent à leurs quelques jours de « carton » supplémentaire. Envisager que la nature se régule d’elle-même est inconcevable pour les fervents chasseurs, grands écologues devant l’éternel…
Le chasseur-pollueur
Depuis juin 2006, et avec 6 ans de retard sur les recommandations européennes, la France a enfin interdit l’utilisation des cartouches au plomb dans les zones humides. Le plomb est très toxique et à l’origine d’une maladie : le saturnisme. Les oiseaux d’eau, habitués à ingérer des graviers, n’y distinguent pas les plombs. Ils meurent plus ou moins vite suivant la quantité avalée et présentent un risque élevé pour l’humain qui consommerait leur viande… Malheureusement, pour l’heure il reste autorisé ailleurs, y compris pour la pêche ! Mais la pollution liée à la chasse ne s’arrête pas là. Les amorces, qui permettent le tir, dégagent des métaux lourds tels que des vapeurs de mercure ! Et puis il y aussi les douilles des cartouches en plastiques qui sont bien loin d’être systématiquement ramassées… et les 4X4 bien sûr pour ramener le gibier !
Les chasseurs : des délinquants de l’environnement ?
Une étude particulièrement révélatrice réalisée par l’Observatoire de la Délinquance vient appuyer nos positions. Les statistiques publiées dans son rapport annuel 2007 et relatives aux infractions au droit de l’environnement sont sans appel : sur 16 677 « atteintes à la protection de la faune et de la flore », 9 073 concernent la chasse et 2156 la pêche ! Plus de la moitié des infractions sont donc imputables aux « gestionnaires » de la faune… dont les associations viennent d’être agréées au titre de la protection de la nature. Alors, quelle conclusion ?…
D’après l’Observatoire national de la délinquance : sur les 16.677 infractions classées dans la catégorie « atteinte à la protection de la faune et de la flore », plus de 9.000 concernent la chasse, contre 2.000 la pêche !
Un chasseur de 71 ans blessé par balles à Urbanya
Bête accident de chasse dans ce village des Pyrénées-Orientales, au-dessus de Prades. Un participant n'a pas replié son arme, et le coup est parti.
L’accident de chasse qui a blessé un homme de 57 ans, le 15 novembre à Puyoô, résulte d’un tir qui n’aurait pas dû être amorcé.
Difficile de dire si la balle a ricoché ou si elle a atteint directement la victime : gendarmes et chasseurs indiquent qu'elle n'a pas été retrouvée et n'a donc pas pu être examinée.
Voilà en tout cas un accident de chasse qui aurait pu très mal tourner. Le samedi 15 novembre, lors d'une battue aux sangliers sur la commune de Puyoô, un tir touche un chasseur de 57 ans dans le dos, avant de ressortir par l'abdomen, passant « à 1 centimètre de sa colonne vertébrale et 5 mm de son foie », selon Thierry Pignault, président de la société de chasse locale. Un véritable miraculé selon les médecins qui l'ont examiné.
« Le chasseur qui a tiré a commis une erreur, il le reconnaît », indique le responsable. « D'ailleurs il n'en a pas dormi pendant les nuits qui ont suivi l'accident. » L'homme en question, âgé de 77 ans « mais expérimenté et bon pied bon œil », précise Thierry Pignault, a fait feu dans un secteur interdit, « dans la traque », et non selon un angle de tir de 30° en arrière de la chasse, ainsi que le stipulent les consignes, rappelées ce jour-là comme avant chaque battue.
« Le sanglier était à environ 30 mètres : il a tiré une première fois, il l'a loupé, et au deuxième coup, c'est là que la balle aurait ricoché. » Et atteint un autre chasseur posté plus loin, qui a dû être évacué par hélicoptère vers l'hôpital de Pau, transpercé par la balle. Par miracle, l'accident ne lui a donc occasionné que des blessures légères.
« L'effet tube » en cause ?
« Dans la chasse au sanglier, il existe ce que l'on appelle ‘‘l'effet tube''», explique Xavier Horgassan, de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. « Il arrive que les chasseurs, passionnés, se laissent absorber par la traque, ce qui peut conduire à une sorte d'aveuglement : on ne voit plus que la bête. Le champ visuel est réduit et vous ne tenez plus compte de l'environnement. »
Est-ce ce qui s'est passé à Puyoô ? L'auteur du coup de feu n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Et le chasseur blessé n'a pas non plus voulu témoigner.
Ce dernier n'a jusqu'ici pas porté plainte. Le permis de chasse du tireur a été provisoirement retiré en attendant d'éventuelles suites judiciaires.
120 oiseaux braconnés dans le coffre
Les gardes forestiers ont interpellé, à Aoste en Italie, un homme de 51 ans, éleveur et commerçant d’animaux ailés, pour possession illicite de faune sauvage et détention d’animaux gardés dans des conditions inadéquates.
Les gardes ont surpris l’homme avec 120 petits oiseaux dans le coffre de sa voiture, dont 40 gros-becs, dix rouges-gorges, 13 fauvettes, 11 chardonnerets et d’autres espèces encore. Les oiseaux, transportés dans des conditions précaires, ont été saisis car l’homme ne possédait aucune autorisation pour leur détention.
Après avoir été confiés au Centre de récupération des animaux sauvages, les oiseaux ont été libérés. Les éléments en possession du corps forestier font estimer que les oiseaux ont été capturés dans la nature, qu’ils proviennent du braconnage hors de la vallée, et qu’ils ont été achetés pour alimenter le commerce clandestin. L’homme avait déjà été poursuivi pour la détention d’un hibou royal en cage, dans des conditions inadéquates.
Un chasseur condamné à un an de prison avec sursis
CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (51). Un chasseur a été condamné pour avoir tué son voisin de chasse lors d’une battue à Heiltz-L’Evêque. Mais la victime, elle, avait consommé de l’alcool.
Un an de prison avec sursis. C’est la peine à laquelle le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne a condamné Rémy Martial, un habitant de Heiltz-l’Évêque, pour avoir été reconnu coupable d’homicide involontaire lors d’une action de chasse. L’affaire avait été renvoyée à la barre de la juridiction, le 5 novembre dernier, mais sa décision avait été mise en délibéré. Elle a été rendue mercredi.
Ce chasseur de 58 ans s’est vu également retirer son permis de chasse auquel il ne pourra plus prétendre pendant une durée de 5 ans. Le tribunal a toutefois considéré qu’il n’était pas entièrement responsable d’un point de vue pénal, la victime ayant été sous l’emprise de l’alcool le jour des faits. Il devra néanmoins indemniser les 7 parties civiles à hauteur de plus de 67000 euros au total.
Les faits remontent à un peu plus de deux ans. Le 28 octobre 2012, au cours d’une battue organisée dans les bois de Heiltz-l’Evêque, Jim Pano, un chasseur expérimenté de 32 ans, avait été tué d’une balle de type Brenneke en plein cœur. Invité par un membre de la société de chasse locale, il faisait partie des rabatteurs qui progressaient en sous-bois sur la ligne de traque, tout comme Rémy Martial, son voisin direct placé à sa gauche.
Mais en voulant abattre un chevreuil, ce dernier avait alors tiré dans un mouvement de rotation sans respecter l’angle maximal de 30º qui lui avait été imposé et sans déclencher non plus un tir fichant, orienté du haut vers le bas. Un manquement manifeste aux obligations de sécurité et de prudence.
Aussi, ayant manqué l’animal qui venait de franchir la ligne de traque, la balle avait-elle atteint Jim Pano qui se trouvait, pour une raison inconnue, plusieurs mètres en retrait de l’alignement. Ignorant sa position au moment du tir, Rémy Martial, lui, n’aurait cependant jamais dû tirer. Ce qu’il ne pourra désormais plus faire au cours de ces cinq prochaines années.
Des chats victimes de tirs de chasseurs ?
Pooka vient d’être opérée. Cette chatte de 4 ans et demi a évité de peu l’amputation de la patte droite. Mais elle n’y coupera pas si la broche que le vétérinaire lui a posée provoque des complications.
Il y a quinze jours, l’animal a reçu une balle qui lui a traversé le corps de part en part, pulvérisant sa patte avant de ressortir par le poumon gauche. C’était aux Abadous, un quartier campagnard du sud-ouest de Gap. « Je suis sûre que ça s’est passé dans le quartier, parce qu’elle ne s’est pas absentée longtemps », raconte Agathe Rago, sa maîtresse.
Renseignement pris auprès de chasseurs, « c’est du 22 long rifle, une balle pour tirer le sanglier, le chamois ». Agathe Rago était dehors l’après-midi en question, ainsi que deux autres personnes. Aucune des trois n’a rien entendu. « Ils peuvent mettre un silencieux sur ce genre de fusil » en déduit-elle.
Écœurée, la Gapençaise a porté plainte au commissariat pour sévices graves et acte de cruauté. « Un chat noir, ça ne se confond pas. Il faisait beau, ce jour-là. Et le 22 long rifle, c’est trop précis pour être une balle perdue. C’est petit de tirer sur un chat. »
Alertée, la responsable des maltraitances à la SPA sud-alpine n’a pas été surprise. « Malheureusement, c’est récurrent en période de chasse. Mais entre les chats errants et les gens qui ne nous appellent pas, c’est difficile de savoir combien il y en a. » En novembre 2013, rapporte-t-elle, deux chiens sont morts, deux autres ont été blessés à Saint-Julien-en-Champsaur. « Ça n’aboutit jamais, parce qu’il faut trouver le chasseur. On a parfois des doutes, mais pas de preuves. »
Mortelle partie de chasse à Saint-Amand: il succombe sans doute à une crise cardiaque
La partie de chasse tirait à sa fin ce samedi vers 17heures dans un secteur boisé du chemin des Hamaïdes, à Saint-Amand-les-Eaux, lorsqu’un chasseur s’est écroulé.
Ce sont ses compagnons de chasse qui ont prévenu les secours. Sur les lieux, les sapeurs-pompiers de la cité thermale ainsi que les médecins du SMUR de Valenciennes n’ont pu que constater le décès. L’homme, ayant entre trente-cinq et quarante ans, avait selon toute vraisemblance succombé à une crise cardiaque.
Hommage à Dame Nature version Arc-En-Barrois
Accident de chasse mortel pour un jeune homme de 29 ans
Un accident mortel de chasse s'est produit ce dimanche, vers 12 h 15, sur la commune de Chaudon-Norante, à une dizaine de kilomètres au sud de Digne-les-Bains. Un homme de 29 ans, originaire de la commune, a été mortellement blessé par le tir de l'un de ses compagnons de chasse. Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime était en train de remonter du fond d'un vallon un sanglier abattu au cours de la matinée de chasse lorsqu'il a été touché.
Un équipage du PGHM de Jausiers à bord de l'hélicoptère du détachement aérien de la gendarmerie de Digne-les-Bains, ainsi que des gendarmes de la communauté de brigades de Mézel sont intervenus sur les lieux. Une enquête, confiée aux gendarmes de Mézel, a été ouverte par le Parquet de Digne. La piste accidentelle est privilégiée.
Un chasseur blessé par balle lors d'une battue
Ce dimanche après-midi, un accident de chasse s’est produit lors d’une battue, sur la commune de Nouic.
Un chasseur a été blessé au mollet par une balle. Il a été transporté par les secours au CHU de Limoges et une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les causes de cet accident de chasse.
Arengosse : un an de prison avec sursis pour le chasseur de 87 ans
Reconnu coupable de l'homicide involontaire du 3 novembre 2012, lors d'une battue au sanglier, Gaston Dayon ne pourra pas solliciter de nouveau permis de chasse pendant cinq an.
Gaston Dayon est bien le tireur du coup de feu responsable de la mort de Michel Sanchez, 62 ans, le 3 novembre 2012 au matin, lors d'une battue au sanglier organisée sur le territoire d'Arrengosse.
Les juges l'ont confirmé sans ricochet en condamnant ce mardi après-midi le chasseur de 87 ans à une année d'emprisonnement avec sursis. Cette peine principale s'accompagne d'une annulation de son permis de chasser, avec interdiction de le solliciter à nouveau pendant une durée minimale de cinq ans.
Indemnisation à la fédération
Cet octogénaire qui voit mal et n'entend presque rien devra en outre verser 1 euro symbolique de dommages et intérêts à la Fédération départementale des chasseurs landais, et 700 euros au titre de ses frais d'avocats (l'audience sur intérêts civils est prévue en février, NDLR).
Clément, le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan a accordé la restitution du fusil de chasse à l'auteur de l'homicide involontaire .
Bordes (64) : le chien d'une promeneuse abattu par un chasseur ?
Une grand-mère de 79 ans a déposé plainte vendredi après le décès de son labrador.
L'accident a eu lieu vendredi midi en haut du bois de Bordes. Une promeneuse de 79 ans a vu s'échapper son labrador au loin à la rencontre d'un autre chien. "Un chien noir et blanc avec une clochette", d'après le petit-fils qui rapporte les mots de sa grand-mère.
"Il est allé à sa rencontre tranquillement quand soudain, un coup de feu a retenti dans le bois, raconte encore le petit-fils. Simba a fait demi-tour pour retourner près de ma grand-mère. Il était criblé de plombs à la tête et sur les membres inférieurs".
"Aujourd'hui, ma grand-mère est dans un état de tristesse immense"
La promeneuse a crié à l'aide afin que le tireur l'aide à amener le chien chez le vétérinaire. Mais personne n'est venu. La grand-mère est finalement parvenue à ramener son chien à la voiture puis l'a transporté chez le vétérinaire. Où le labrador est décédé.
Un appel à témoins
La propriétaire a porté plainte à la gendarmerie de Nay. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du ou des coups de feu qui ont tué le chien.
"Aujourd'hui ma grand-mère est dans un état de tristesse immense", confie son petit-fils. Lequel espère que l'auteur du coup de feu ou d'éventuels témoins viendront expliquer l'accident.
Toute personne susceptible d'aiguiller les gendarmes dans leur enquête est invitée à contacter la gendarmerie de Nay au 05 59 13 22 40. La Fondation Brigitte Bardot indique que dans l'hypothèse d'un procès, elle se porterait partie civile pour soutenir la plaignante.
Sept braconniers présumés interpellés en Creuse
les gendarmes de Bourganeuf aidés de l'office national de la chasse affirment avoir démantelé un réseau de braconniers. Sept hommes, majoritairement originaires du département, ont été interpellés pour des actes de braconnage perpétrés dans le sud de la Creuse depuis l'été 2013.
Les enquêteurs ont saisi des fusils, des cartouches ainsi que des trophées. Cerfs, daims et chevreuils auraient été victimes de ces tireurs chevronnés qui agissaient la nuit à bord d'un véhicule très éclairé. Les auteurs encourent au maximum des peines de quatre ans de prison et de 60.000 euros d'amende.
Différents éléments laissent à penser qu'il y avait un trafic de trophées là-dessous, d'autant que les prévenus sont appelés des nemrods, des tireurs chevronnés. Comme de coutume, la fédération des chasseurs de la Creuse va se porter partie civile. Son président Jean-François Ruinaud avait eu vent de cette affaire dès l'été 2013
Les plus beaux trophées de chasse peuvent se vendre plusieurs milliers d'euros.
Landes : le chasseur d'ortolans à la barre
Le chasseur d’ortolans pris la main dans la matole en 2012, chez lui, à Sanguinet, a plaidé ce jeudi « la passion ». Avec aplomb….
'audience correctionnelle montoise de ce jeudi promettait d'être colorée. Il était question de chasse prohibée d'ortolans. Et le natif du Gers pris en novembre 2012 en flagrant délit de braconnage, chez lui, à la frontière de Sanguinet et du Teich (33), avait déjà estomaqué les juges, il y a deux mois, en refusant de revenir à la barre fin novembre pour cause de… chasse à la bécasse !
Promesse tenue. Béret gascon toujours aussi solidement fixé au-dessus de sa barbe mal rasée, le chasseur de 58 ans avance toujours sans avocat. Pourquoi donc en aurait-il pris, lui, l'autoproclamé « responsable de la chasse à l'ortolan à Sanguinet » ? Le chef d'entreprise écoute la prévention : capture et détention d'espèce protégée, chasse à l'aide d'un moyen interdit, et chasse en dehors des périodes de chasse. Mais il feint de ne pas saisir ce qui lui est reproché.
"Ils n'ont rien à faire dans une cage"
L'homme aux 39 matoles a par contre un grief à faire valoir au sujet de l'intervention des gardes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage : « Vous vous rendez compte M. le juge, ils m'ont relâché mes petits oiseaux (les appelants, NDLR). Ils en ont même blessé un. » Réponse du magistrat : « Et ils ont bien fait. Vous dites que vous aimez ces oiseaux, dans ce cas, ils n'ont rien à faire dans une cage. »
Un travail de pédagogie s'engage. De patience aussi. Juge, avocat de la Sepanso et de la Lige de protection des oiseaux (LPO) puis vice-procureur, s'appliquent à rappeler que cette espèce est protégée et que cette chasse est interdite en France depuis 1999. Le prévenu sort sa carte de l'union landaise des chasses traditionnelles, la présente au juge, et s'étonne. « Pourtant je vais aux réunions tous les ans et ils nous donnent le droit de chasser… »
« Je comprends que ça vous fait de la peine qu'on vous confisque ces passereaux et je connais les us et coutumes d'ici. Je suis moi-même un vieux landais, un chasseur aussi, mais c'est interdit », répète le juge Augey.
"Vous n'allez quand même pas m'interdire de chasser ? "
Le prévenu se croit au bistrot et s'enorgueillit sans filet de sa « passion ». « Ça fait quarante ans que je chasse les ortolans, confie-t-il avec aplomb, mais cette année j'en ai mangé que quatre. » C'en est trop pour l'avocate des associations de protection de l'environnement, qui demande 3 600 euros pour le préjudice matériel et 17 000 euros pour l'aspect moral (15 000 pour la LPO, 2 000 pour la Sepanso).
À son tour, le ministère public réclame une amende de 1 000 euros, dont 500 euros avec sursis, deux contraventions de 150 euros et surtout le retrait de son permis de chasse avec interdiction de le repasser pendant six mois.
« Vous n'allez quand même pas m'interdire de chasser ? Vous ne pouvez pas faire ça ! », s'offusque le Gascon. Délibéré le 18 décembre.
Vias: Un homme blesssé par balles avec un fusil de chasse
A Vias, entre Béziers et Agde, un homme blessé par balles a appelé les secours alors qu'il se trouvait rue du 19-août-1944 et
venait de recevoir une balle tirée vraisemblablement d'un fusil de chasse. L'homme était inconscient à l'arrivée des secours. Transféré à l'hôpital de Montpellier son pronostic vital est engagé. Un témoin a vu trois hommes s'enfuir. La gendarmerie est chargée de l'enquête. (source le midi lbire)
Landes : il rate sa cible et sa balle finit dans la vitre d'une entreprise
C'est un chasseur de 67 ans, qui serait à l'origine du tir
Les employés de l'entreprise 2AI, à Vielle-Saint-Girons, ont dû avoir une belle frayeur jeudi matin, après qu'une balle est venue se ficher dans une des vitres de leurs locaux.
Aucun blessé n'est à déplorer, mais la gendarmerie et l'Office national de la chasse ont ouvert une enquête.
Selon ses premiers éléments, c'est un chasseur, âgé de 67 ans, qui serait à l'origine du tir. Il était à l'affût de petits gibiers, quand un sanglier a déboulé à la lisière de la forêt. Le sexagénaire a changé de munitions et tiré entre le bois et les habitations. La balle aurait ricoché sur une souche avant de finir sa trajectoire ratée dans le bâtiment de l'entreprise voisine.
Biterrois : il chasse le sanglier en auto et au petit plomb
Parti chasser le lapin, le sexagénaire tombe sur des sangliers. Il en blesse un et le poursuit à bord de sa voiture.
La voiture suivait le sanglier blessé, le 14 décembre 2013, en bordure de l'A75 et de la nationale 9. Un automobiliste, choqué, alerte la gendarmerie. Les militaires retrouvent le chasseur, fusil à la main, en train d'essayer d'achever l'animal. Il faudra écourter l'agonie de la bête et l'achever. Le nemrod, âgé de 61 ans, explique à la barre qu'il ne chassait pas en voiture, ce qui est strictement interdit. Et de raconter son périple.
Parti faire du lapin avec sa chienne d'un an, ils se retrouvent face à une dizaine de sangliers. "Ils sont tous partis sauf un qui s'est retourné contre mon chien et l'a chargé, je n'allais pas le laisser tuer quand même". Alors le Viassois épaule son fusil et tire au petit plomb. Seconde infraction à la législation, pour utilisation de munitions non adaptées au gibier. Le sanglier, touché se traîne, poursuivi par la chienne.
Le fusil n'est pas déclaré
Comme il doit subir une intervention chirurgicale deux jours plus tard et n'est pas au mieux de sa forme, le sexagénaire remonte dans sa voiture et démarre à leur suite. "Je ne suivais pas le sanglier, je suivais ma chienne. Quand elle lève un gibier, allez donc la faire revenir !". On découvre que le retraité, déjà sous le coup de ces deux contraventions, n'a pas déclaré son arme, un délit cette fois. "Je l'ai acheté chez un armurier qui devait se charger des papiers", explique le prévenu.
La fédération de chasse de l'Hérault s'est constituée partie civile. "Nous le faisons dès qu'il y a infraction et c'est utile face à ces comportements, déclare l'avocat, il chasse depuis 30 ans et croit encore qu'on peut tuer le sanglier au plomb de 8 ! Je suis atterré de voir qu'il ne connaît pas les régies élémentaires de ce sport dangereux. Il a de grosses difficultés de santé et n'est plus en capacité de chasser. Pour sa sécurité et celle des autres, il faut qu'il arrête !". Elle réclame 1 000 € d'amende et 500 € de frais de justice.
Le vice-procureur s'en rapporte à la décision du tribunal correctionnel : "Chaque année, on compte quelque vingt décès dus à la chasse et il s'agit d'un ami qui tue son copain, d'un père qui tue son fils ou l'inverse, ces accidents sont particulièrement dramatiques".
L'avocat de la Défense plaide la relaxe.
Il n'a pas été suivi par le tribunal qui a condamné le prévenu à 500 € d'amende avec sursis pour l'acquisition non autorisée d'arme, 150 € pour la chasse avec la voiture et 100 € pour les munitions interdites. Il a prononcé les trois interdictions obligatoires dès qu'il y a condamnation en matière de chasse : la détention d'une arme soumise à autorisation pendant 3 ans, le retrait du permis de chasse pendant 5 ans et la confiscation du fusil. L'homme doit payer 600€ à la fédération de chasse.
Aix : la chasse aux lapins interrompt le trafic TGV
FAIT DIVERS – La circulation d’un TGV entre Paris et Marseille a dû être interrompue pendant une demi-heure jeudi matin à hauteur d’Aix-en-Provence en raison de tirs de plombs sur des agents SNCF.
Plus de peur que de mal, mais le coup n’est pas passé très loin. Jeudi matin, vers 10 h 30, des agents d’équipement de la SNCF en pleine vérification de voies au nord d’Aix-en-Provence ont fait arrêter la circulation d’un TGV à la suite à des tirs de plombs au-dessus de leurs têtes.
"Ils n’ont heureusement pas été touchés mais pas mesure de sécurité et pour vérifier d’où venaient les tirs, le TGV en provenance de Paris a été arrêté pendant une demi-heure", nous indique la SNCF.
Une zone de chasse non loin de là
Tirs d’un déséquilibré ? Jeunes en mal de sensations fortes ? Pas du tout. Il s’agissait en fait de plombs de chasseurs qui poursuivaient un lapin précise le site Internet de France 3 Paca.
Les chasseurs n’auraient dont pas visé directement les agents de la SNCF qui s’en tirent sans dommage mais avec une belle frayeur.
Les chasseurs n'étaient pas à la fête lors de la dernière audience du tribunal de police de Castelsarrasin. La présidente Vanessa Maury et le substitut du procureur Mathias Marchand qui représentait le ministère public, avaient à juger plusieurs affaires de chasses prohibées pour lesquelles la fédération des chasseurs de Tarn-et-Garonne avait déposé plainte.
Un piège-trappe empêchant la sortie des sangliers
À la barre assisté de son avocat Me Jean-Claude Delrieu, Sébastien S., 43 ans, arrive en boitant et le visage renfrogné. Dénoncé par une lettre anonyme transmise à la fédération de chasse, le quadragénaire n'encaisse ni d'avoir été dénoncé, ni les infractions relevées par les gardes-chasse qui ont établi un procès-verbal constatant l'installation d'un piège à trappe sur un parc clôturé de 10 hectares à Dieupentale servant d'entraînement aux chiens de chasse. «Vous aviez été condamné à une composition pénale de deux fois 250 euros que vous avez contestée, c'est ce qui vous amène aujourd'hui devant ce tribunal», indiquait la juge Vanessa Maury qui comme le ministère public, était bien en peine de comprendre l'opposition de ce justiciable obstruant son audience.
«Les gardes-chasse ont bien noté qu'il y avait des trous dans la clôture du parc et que celle-ci n'était pas électrifiée, c'est la raison pour laquelle je conteste leurs procès-verbaux», clamait avec insistance le chasseur qui niait aussi l'usage de ce parc pour organiser des parties de chasses privées. La législation prohibant tout système piégeant ou empêchant les animaux sauvages, notamment les sangliers, d'aller et venir à leur guise. «Cela fait 20 ans que cette trappe a été installée et que je loue les lieux pour 200 € par mois pour promener essentiellement mes chiens.» Et la juge de l'interrompre : «Et l'annonce sur le Boncoin qui mentionnerait que vous organisez des parties de chasses privées ?»
«Les sangliers sont-ils une espèce rare ?»
Visiblement irrité, le Dieupentalais répondait du tac au tac à la magistrate : «Les agents de l'ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage) ont-ils trouvé cette prétendue annonce ? En avez-vous une copie ? Je sais pourquoi, j'ai été dénoncé et par qui !» À nouveau interrompu par la juge, cette dernière recentrait les débats : «Revenons au sujet, c'est vous qui avez enlevé la trappe ?» Et ce dernier d'avouer : «Je ne voulais pas que l'on dise que c'est moi qui l'avais placée, c'est bien moi qui ai supprimé cette trappe…» Me Delrieu reprenait le flambeau de son client en interrogeant l'agent de l'ONCFS présent sur le banc des victimes : «Le sanglier est-il une espèce rare dans le Tarn-et-Garonne ?» L'agent répondant par la négative, l'avocat poursuivait sa plaidoirie : «Les affaires de chasse prennent toujours chez nous des proportions irrationnelles. D'ailleurs, le procès-verbal établi devrait apporter la preuve d'une étanchéité parfaite alors qu'il y avait des trous dans tout le parc. C'est donc la preuve qu'il n'y avait pas de piège. Enfin, on devrait plutôt payer les chasseurs pour tuer les sangliers qui coûtent des millions d'euros de dégâts chaque année au pays, et les agents de l'ONCFS devraient plutôt consacrer leur temps à autre chose que la préservation de ces nuisibles. C'est la raison pour laquelle, je plaide la relaxe de mon client.» Une position que ne partageait pas le substitut du procureur Mathias Marchand : «Au départ, cette trappe a bien été placée pour piéger les animaux et que l'on ne vienne pas nous dire qu'elle était inopérante. L'élément de piège est caractérisé quelle que soit l'espèce protégée ou pas comme le sanglier. C'est la raison pour laquelle je demande deux amendes de 250 € sans pour autant demander comme je pourrais le faire la suspension du permis de chasse.» L'affaire a été mise en délibéré au 14 janvier prochain.
Relaxé au bénéfice du doute…
Également entendu dans une affaire de chasse sur Durfort-Lacapelette, Hubert B., 62 ans, représenté par Me Luc Fiorina, aura eu plus de chance que son confrère de Dieupentale. Dénoncé, lui aussi, pour avoir abattu un sanglier hors du cadre d'une battue, l'audience allait vite faire apparaître que le sexagénaire, après moult détails, n'avait pas tué l'animal mais l'avait juste dépecé. «Mais qui l'a tué ?» s'exclamait exaspérer le substitut du procureur qui réclamait l'identité du chasseur. «Je le connais, mais je ne dirais pas qui il s'agit pour qu'il n'écope d'une amende…» lâchait en souriant Hubert. «C'est vraiment peu glorieux, Monsieur, de couvrir des actes illégaux» tonnait Mathias Marchand qui devait se rendre à l'évidence que cette affaire devait tourner court en réclamant dans son réquisitoire l'acquittement du Dufortais. Une décision de relaxe qui était suivie par la juge «au bénéfice du doute et en l'absence d'élément sur la mort du sanglier.»
L’AFSA et l’ASPAS stoppent enfin la chasse en Guadeloupe d’un oiseau mondialement menacé
Par une ordonnance du 11 décembre 2014, le Tribunal administratif de Basse-Terre, saisi par l’ASFA (L’Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la Faune des Antilles) et l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), a suspendu en urgence la chasse de la Grive à pieds jaunes en Guadeloupe, espèce menacée inscrite sur les listes rouges nationale et mondiale de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
Enfin. Depuis dix ans, l’ASFA alertait régulièrement les pouvoirs publics sur le mauvais état de conservation de cette grive. En vain. Cette espèce est pourtant classée « Vulnérable » par l’UICN, ce qui signifie que ses populations présentent un risque élevé d’extinction. Cette espèce endémique des Petites Antilles possède une aire de répartition mondiale très restreinte, puisqu’elle n’est présente que sur 4 îles (Montserrat, Guadeloupe, Dominique, et Sainte-Lucie d’où elle aurait récemment disparu). Elle n’existe nulle part ailleurs au monde ! Ses populations sont d’autant plus sensibles aux prélèvements et autres perturbations. C’est pourquoi, l’espèce bénéficie d’une protection légale forte sur son aire de répartition sauf en Guadeloupe où l’État français en autorise la chasse (1).Le code de l’environnement prévoit que la chasse d’une espèce peut être interdite « en vue de la reconstitution des populations ». Ces dernières années, la préfète de la Guadeloupe avait consenti à fixer un nombre maximum de spécimens à prélever par chaque chasseur. Mais ce « quota » trop élevé était inadapté au statut de l’espèce et ne bénéficiait en outre d’aucun moyen de contrôle.
Nos associations, l’une antillaise et l’autre métropolitaine, se félicitent de leur travail commun, qui oblige les représentants de l’État en Guadeloupe à mieux préserver cet élément exceptionnel et irremplaçable de notre patrimoine naturel. En effet, il est de leur devoir de veiller à ce que la chasse soit correctement encadrée et adaptée au statut des espèces, en premier lieu les plus fragiles.
Le combat continue en Guadeloupe, où l’on chasse toujours sans Schéma Départemental de Gestion Cynégétique approuvé, où les soi-disant Prélèvements Maximaux Autorisés (PMA) sont sans dispositif obligatoire de marquage des animaux, sans système de poinçonnement, et sans objectif précis… bref, illégaux en tous points !
(1) Et même sa destruction puisque la préfète de Guadeloupe avait également autorisé son abattage dans les zones contaminées par le chlordécone, tout en interdisant sa consommation. Au risque d’anéantir toute possibilité de restauration des populations de grives contaminées par ce pesticide organochloré perturbateur endocrinien et reprotoxique chez les oiseaux.
Charente : elle renverse un chien, son propriétaire, un chasseur, lui tire dessus
Les faits se sont déroulés samedi entre Courbillac et Mareuil, où une jeune automobiliste avait malencontreusement percuté un chien de chasse.
Est-ce encore un accident de chasse ou un fait de violence volontaire avec usage d'une arme ? Ce samedi 13 décembre, vers 15h30, une jeune femme de 20 ans roule sur une petite route de campagne, entre Courbillac et Mareuil, près de Rouillac, à la limite des deux départements charentais. Sa fille de 2 ans et demi est assise à l'arrière.
Soudain, un choc. La jeune femme vient de percuter un chien qui traverse la chaussée. Elle s'arrête, sort du véhicule, s'avance vers le chien... et essuie un tir de fusil de chasse ! Les plombs se fichent dans le véhicule, heureusement sans blesser la petite fille. La jeune mère de famille, choquée, apeurée, prend aussitôt la fuite...
lle se rend aussitôt à Jarnac, où elle dépose plainte à la gendarmerie puis consulte un médecin. Elle est en effet légèrement touchée à la main droite, sur une phalange, ce dont elle ne s'est pas aperçu dans la fuite. Le doigt saigne mais aucun plomb n'y est retrouvé. Rien n'indique formellement que le coup de feu soit à l'origine de la blessure. Mais rien ne l'exclut non plus.
L'auteur du tir est le propriétaire du chien : un chasseur de 26 ans, qui, très énervé, a agi sous le coup de la colère. Il se trouvait alors à une centaine de mètres du véhicule.
Il a expliqué avoir tiré pensant que l'automobiliste allait "se barrer"
Ce dimanche, il a été interpellé par les gendarmes de Cognac, qui ont mené une minutieuse enquête auprès des cliniques vétérinaires. Placé en garde à vue, il a expliqué avoir tiré pensant que l'automobiliste allait "se barrer".
Il devrait être déféré ce lundi matin devant le parquet à Angoulême.
Le chasseur se tue avec son arme
Dramatique journée mercredi pour les membres d'une société de chasse qui s'apprêtaient, vers 9 h, à effectuer une battue au lieu-dit Steinberg, entre Boersch et le hameau de Klingenthal. Un homme de 70 ans est mort d'une balle en pleine tête.
Selon le président de la société de chasse, rencontré ce midi peu après le drame, les faits ont eu lieu alors que l'action de chasse n'avait pas encore débuté. Un chasseur a entendu un coup de feu et a vu la victime, qui venait de se poster, tomber de sa chaise.
La police scientifique est venue sur place. L'enquête dira s'il s'agit d'un suicide ou d'un accident.
Alsace: Un chasseur meurt après avoir pris une balle en plein visage
Ce mercredi matin, peu avant 9h, un chasseur, âgé de 70 ans, a été mortellement touché au visage lors d'une partie de chasse près d'Obernai. L'homme est décédé suite à une plaie par balle au visage, indiquent dans un communiqué les sapeurs pompiers du Bas-Rhin.
L'accident a eu lieu en forêt, près de la RD216, entre Boersch et Klingenthal.
Le chien avait reçu près de 90 plombs de chasse dans l'arrière-train
Le vétérinaire a dénombré pas moins de 90 plombs dans les muscles et sous la peau du chien ! Ce 7 avril 2014, un propriétaire avait fait soigner l’un de ses chiens victime d’un coup de fusil dans l’arrière-train, à proximité d’un camp de gens du voyage, à Saint-Eloy-les-Mines.
Dans leur enquête, les gendarmes ont fait des rapprochements entre la bourre retrouvée sur le chien et celle d’une cartouche utilisée par un résident du camp.
Le suspect devait en répondre, mardi, devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand. Niant les faits, il n’est pas venu à l’audience. Estimant les éléments à charge insuffisants, le tribunal l’a relaxé au bénéfice du doute.
Un braconnier arrêté en flagrant délit de chasse la nuit
Dans la nuit de mercredi à jeudi, des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont interpellé un individu en action de braconnage sur le plateau des Glières.
Une opération qui ne doit rien au hasard. Le service départemental avait en effet mis en œuvre une série de surveillances de nuit après avoir découvert des indices de braconnage dans le secteur. L’homme a ainsi pu être arrêté avant de pouvoir faire usage de son arme sur le gibier.
Pour cette chasse de nuit qui est un délit, la recherche de gibier à l’aide d’une source lumineuse et le transport de son arme non déchargée, le protagoniste encourt des peines d’amende de 15 000 € et un an d’emprisonnement, le retrait de son permis de chasser et la confiscation du matériel saisi.
Berck : un chasseur de 16 ans décède asphyxié dans sa hutte
Jimmy Lamour, un adolescent berckois de 16 ans est décédé dans une hutte à la Mollière de Berck, dans la nuit de samedi à dimanche. Il a été découvert par un camarade vers 1 h 45.
La communauté des chasseurs est endeuillée ce matin, atterrée par le décès d’un jeune de 16 ans dans une hutte cette nuit à la Mollière de Berck. Le jeune homme, détenteur de son permis de chasse pour la première année, est décédé en début de nuit, probablement asphyxié par les émanations de son chauffage d’appoint au gaz. S’il est trop tôt pour établir le scénario de cet événement, le contexte laisse penser que le jeune chasseur aurait pris froid et fermé les guignettes, c’est à dire les trappes de sa hutte.
Le jeune Jimmy a été découvert inanimé par un copain qui devait le retrouver plus tard dans la soirée. Les pompiers de Berck ont rejoint la hutte vers 1 h 45 avec les services d’urgence du centre hospitaliser de Rang-du-Fliers qui ont tenté de le réanimer, en vain.
Argentine : un chasseur chute sur 50 mètres
Il avait eu la bonne fortune de tirer un chamois, hier en milieu de journée, sur les pentes de la Lauzière : cet homme de 50 ans a chuté en voulant récupérer le gibier dans une pente très raide. Son sauvetage, par les secours héliportés venus de Modane, a été délicat. Touché au dos et à la cheville, il a été transporté vers l’hôpital de Chambéry.
AIN. Lhuis : un chasseur blessé par un éclat de balle
Samedi en fin d’après-midi, lors d’une battue aux sangliers, un chasseur âgé d’environ soixante-dix ans a été blessé par un éclat de balle entre le cou et l’omoplate.
Il a été hospitalisé à Lyon sans que son pronostic vital soit engagé. Selon les premiers éléments de l’enquête des gendarmes, la balle tirée par un chasseur octogénaire aurait ricoché sur une pierre ou un arbre.
Isérables: ils tuent 17 chats et braconnent la faune
Quatre jeunes Valaisans ont été condamnés pour avoir fait un carton sur la faune dans la région d'Isérables et tué des félins.
Ils faisaient feu sur presque tout ce qui bouge, que ce soit des animaux à plumes ou à poils, qu’ils gambadent ou volent dans la nature. Quatre jeunes adultes d’Isérables et des Mayens de Riddes ont été condamnés à des peines pécuniaires pour avoir abattu pas moins de trente animaux sauvages et domestiques, dont 17 chats, des cervidés, des oiseaux et des palmipèdes.
«Ils ont agi comme des fous furieux, sans avoir aucun respect pour la vie animale», note le procureur Olivier Vergères, de l’Office régionale du Valais central. Nés en 1992 et 1994, ces jeunes Valaisans travaillent dans le bâtiment et en usine. Trois d’entre eux sont des récidivistes, déjà condamnés pour des délits contre la loi sur la chasse ou les armes.
Cerf, chevreuils, canards…
C’est principalement entre 2013 et 2014, mais dès 2010, que cette bande a inscrit à son triste palmarès pas moins de dix-sept chats, un jeune cerf, une biche, deux chevreuils, deux renards, un lièvre, deux canards, deux fouines, plusieurs geais et un pinson. Une véritable hécatombe qui a été perpétrée principalement à Isérables. Mais le quatuor a aussi sévi en décembre dernier à Dugny, au-dessus de Leytron, où ils ont tué sept chats. Et c’est à Ardon que les canards ont été tirés.
Cette fois, le principal protagoniste écope de 130 jours-amende pour un total de 5200 francs et une amende de 700 francs. Les trois autres écopent de jours-amende et d’amendes d’un total de, respectivement, 1300, 600 et 200 francs. En outre, certains ont vu leur sursis révoqué pour une précédente condamnation. Trois jeunes sont candidats chasseurs et risquent d’attendre longtemps leur permis.
Arsenal hétéroclite
Un jeune interrogé par le journal 20 minutes, qui a révélé l’affaire, affirme qu’une partie des animaux étaient blessés et que lui et ses amis faisaient le travail du garde-chasse. Quant aux chats, ils étaient sauvages, selon lui. Un autre témoin admet que tous les animaux n’étaient pas blessés. Pour le gibier, le quatuor utilisait souvent un projecteur et tirait parfois depuis une voiture, conservant quelquefois la viande pour la manger. Quant aux armes saisies, elles allaient du fusil à air comprimé à l’arme de chasse, en passant par la carabine de petit calibre.
Pour abattre les chats, le premier calibre qui tombait sous la main était le bon, que ce soit un fusil de chasse, ou un autre à grenaille. Le principal accusé a même explosé le chat d’un ami au fusil d’assaut, à la demande de ce dernier. Mais pour tirer depuis la fenêtre de son domicile sur le matou de son oncle, il s’est contenté d’un pistolet Colt 38.
Rhône : un chasseur blessé à la jambe par un sanglier
Les faits remontent au 14 décembre dans les Monts d'Or.
Alors qu'il vient de partir chasser la bécasse dans le secteur de la Croix-Vitaise, un homme habitant Curis-au-Mont d'Or a fait une rencontre pour le moins inattendue lorsqu'il a traversé des fourrés. Un sanglier était en effet caché sous un tas de branches coupées, rapporte le Progrès.
L'animal, vivant principalement la nuit, n'a pas du tout aimé être dérangé et a pris peur avant de prendre la fuite en blessant au passage le chasseur à la jambe. Bilan : l'artère fémorale perforée, un tendon et des ligaments sectionnés avec au bout quatre jours d'hospitalisation et 45 jours d'immobilisation.
La Fédération du Rhône des chasseurs a tenu à préciser qu'il s'agissait d'un accident rarissime.
En colère, les chasseurs normands promettent "la révolte dans les marais et dans les urnes"
Mécontents de la décision du Conseil d'Etat qui interdit la chasse aux oiseaux migrateurs après le 31 janvier, le mouvement de la ruralité CPNT invite les chasseurs à manifester, à occuper et surtout à désobéir ! "Ils peuvent chasser en février, la nature le permet, et la nature n’appartient pas aux soi-disant écolos".
Saisi par des associations de protection de la nature, le Conseil d'Etat vient d'annuler l'arrêté du ministère de l'Ecologie qui avait prolongé la chasse aux oies. "Pour la cinquième fois en dix ans, le Conseil d'Etat a réaffirmé que la chasse des oiseaux d'eau doit impérativement fermer au plus tard le 31 janvier", soulignent France Nature Environnement (FNE), la Ligue de protection des oiseaux (LPO), Humanité et Biodiversité et l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). Le 30 janvier dernier, le ministère de l'Ecologie avait pris un arrêté repoussant les dates de fermeture au 10 février pour la chasse de l'oie cendrée, de l'oie des moissons et de l'oie rieuse, une décision intervenue sous la pression des chasseurs, selon les associations de défense de la nature.
Ces dernières avaient saisi en urgence le Conseil d'Etat, qui avait alors suspendu l'arrêté le 5 février. La décision rendue ce vendredi est le jugement sur le fond. Mais le ministère de l'Ecologie a jugé début 2014 que la population d'oies cendrées était "en pleine expansion". Il mettait en avant les "dégâts de plus en plus importants" sur les cultures, surtout aux Pays-Bas et en Belgique, ainsi qu'une "nécessaire régulation" de l'espèce.
Cette décision sur le fond du Conseil d'Etat irrite au plus haut point les représentants des chasseurs. Pascal Marie, secrétaire national du mouvement de la ruralité CPNT, qualifie l'instance de "bourreau des traditions françaises".
"La haute assemblée a donné satisfaction aux associations anti-chasses, c’est la mort de la chasse des oies en février". Pascal Marie appelle les chasseurs de Normandie "à manifester à partir de janvier devant les permanences des parlementaires socialistes de la Manche, jusqu’au ministère, et à s’inviter dans les déplacements ministériels pour exprimer la colère des chasseurs de gibier d’eau, à occuper en février les marais, la baie des Veys, la baie de Seine, et à bloquer leurs accès à la méthode de Notre-Dame des Landes ou du barrage de Sivens, puisque c’est le seul moyen que reconnaît ce gouvernement : le bras de fer".
Un Vautour fauve à nouveau victime de tirs
La LPO déplore un nouveau cas de tirs sur une espèce protégée et porte plainte contre X.
L'oiseau a été trouvé sur la commune de Saint-Gervais en Isère et a été rapatrié au Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage du Tichodrome où il a été immédiatement pris en charge par les soigneurs du centre.
Les radiographies ont révélé la présence de multiples plombs au niveau de la tête et du corps du rapace. Il a été placé en volière de rééducation. Actuellement, nous ne sommes pas en mesure d'affirmer si l'oiseau pourra récupérer toutes ses facultés.
La LPO rappelle qu'outre le fait que cet acte irresponsable constitue un délit passible de 15.000 euros d'amende et d'un an d'emprisonnement, il représente un coût supplémentaire pour les Centres de soins qui en plus d'intervenir sur des blessures accidentelles (routes, barbelés…) doivent soigner des oiseaux victimes de braconnage.
Vautour fauve dans la tourmente
Aujourd'hui représentés en France par près de 1 600 couples répartis des Pyrénées aux Alpes du Sud en passant par le Sud du massif central, les Vautours fauves sont de véritables équarrisseurs naturels. Et pour cause : en nettoyant les pâturages des cadavres de bétail, ils rendent service aux éleveurs et évitent ainsi la propagation de maladies contagieuses ou la pollution bactériologique des nappes phréatiques par l'intermédiaire des eaux de ruissellements.
Malheureusement, les populations existantes sont mises à rudes épreuves, accusées à tort d'attaquer et de tuer le bétail vivant ou en bonne santé. Cet acte illégal n'est pas isolé et nous pouvons nous demander dans quelle mesure de telles accusations ne favorisent-elles pas ce genre de comportement ?
À l'heure où la LPO tente de réhabiliter le Vautour fauve auprès de tous, nous ne pouvons que nous indigner face à ce comportement qui se moque des efforts produits en faveur de cette espèce (opérations de soutien alimentaire et programmes de réintroduction et de conservation) qui ont permis de sauver ces derniers vautours et de reconstituer l'aire de répartition nationale connue au XXe siècle.
Il est temps de mettre fin à ce genre de comportement en faisant taire la rumeur qui place le Vautour fauve au rang des espèces indésirables.
Gers : un accident de chasse mortel
Un accident de chasse mortel a eu lieu à Lamaguère hier, en fin d’après-midi.
Lors d’une battue au sanglier organisée par la société de chasse de Simorre, un septuagénaire a reçu une balle dans une cuisse. Malgré l’arrivée prompte des pompiers, l’homme est décédé. Il faut signaler que les balles destinées à ce gibier sont particulièrement pénétrantes et ont un certain recul. Impossible de savoir si la victime a fait une hémorragie ou même un infarctus après l’impact.
«C’est choquant de voir un homme allongé en pleine campagne avec toute une armée de secouristes qui essaient de le réanimer», racontait le maire de la commune, Jean-Marc Roger. L’homme était domicilié à Tournan où il vivait seul. Les gendarmes ont ouvert une enquête sur ce qui semble être un accident.
Les débordements d'une chasse à courre
La chasse fait parfois l'objet de débordements que les particuliers n'apprécient pas vraiment. Un nouvel exemple à Vézières où un habitant a très peu goûté, mardi, l'intrusion d'une chasse à courre sur ses terres.
Sans accord
« Vers 14 h 30, alors que je me trouvais à mon domicile, j'ai entendu des chiens aboyer, ceux-ci étaient suivis d'une meute de chasseurs à pied et à cheval. Ils ont pénétré dans ma propriété privée sans mon accord ».
Celui-ci décide de sortir afin de leur signifier son désaccord, mais rien n'y fait. « J'ai entendu : ça y est, on l'a !
Et j'ai aperçu plusieurs chasseurs agenouillés autour d'un chevreuil, ainsi que l'équipage de chasse à courre du rallye loudunais, les chasseurs de la commune accompagnés du président de l'Acca et de voisins chasseurs, qui savent parfaitement que ma propriété est classée et de ce fait interdite à toute intrusion de chasse ».
Un constat suivi d'une plainte
Ne voulant pas en rester là, puisqu'un semblable incident se serait déjà produit deux ans auparavant, le propriétaire a appelé la gendarmerie de Loudun pour constater les faits ainsi que les services compétents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage, venus constater « que la mise à mort de l'animal s'est déroulée à 55 mètres de ma maison, avec destruction des clôtures et violation du domicile ».
Un constat suivi d'un dépôt de plainte.
La folle chasse au grand tétras, espèce en voie de disparition
En juin, dans les hauteurs de Font-Romeu dans les Pyrénées, au beau milieu des forêts de résineux, il vaut mieux être silencieux. Pour apprécier la beauté des lieux certes, mais surtout parce que c’est la période de reproduction du grand tétras, l’un des plus gros galliformes d’Europe, une sorte de grosse poule, dont le mâle peut atteindre jusqu’à quatre kilogrammes.
En dehors des forêts, l’animal est au cœur d’une bataille rangée entre écologistes et chasseurs. « La population est en déclin. Pourquoi ne pas suspendre la chasse quelques années, le temps qu’il reprenne du poil de la bête ? » résume Joseph Hiard, président du Groupe ornithologique du Roussillon (GOR).
L’histoire est pleine d’ironie. Le gouvernement développe des actions de protection, avec force moyens financiers tandis qu’en parallèle, on autorise des pratiques clairement impactantes. « On ne fait plus de l’écologie, mais de la sociologie », estime Raul Pimenta, le référent galliforme pour la Fédération des réserves naturelles catalanes.
Le grand tétras est devenu un véritable symbole. Ce coq dit « de bruyère », tout noir avec une touche de rouge au-dessus de l’œil, est un emblème, pour le tourisme bien sûr, mais aussi pour les habitants, les passionnés de nature, et les scientifiques. Inféodée aux forêts de montagnes, entre autres celles de pins à crochets, l’espèce est considérée comme un bon indicateur environnemental de la qualité de ces milieux.
Elle connaît pourtant maints déboires. Le grand tétras (Tetrao urogallus) est classé vulnérable sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) en France. C’est pourtant le seul pays européen où on peut encore chasser ce coq de bruyère, à l’exception de la Suède, où l’animal est encore abondant.
La chasse n’est pas la seule cause du déclin
Disparu des Alpes dans les années 2000, le grand tétras maintient une faible population dans les Vosges et dans le Jura, avec respectivement trois cents individus et deux cents. Les Cévennes hébergent une vingtaine d’individus réintroduits. Les Pyrénées abritent 90 % de la population nationale avec environ 3.700 têtes en 2013 selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Et c’est dans ce massif que tout se joue. Plus précisément dans les départements des Pyrénées-Orientales, de l’Ariège, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques. Il s’agit ici d’une sous-espèce de grand tétras, Tetrao urogallus aquitanicus, endémique aux Pyrénées.
La chasse n’est pas la cause de tout. Le déclin de l’espèce provient aussi de la disparition des habitats, de la construction de stations de ski et leurs câbles mortels, des clôtures électriques… Comme le précise Jean Guichou, le directeur de la fédération de chasse de l’Ariège, « avant la guerre de 14, l’espèce était au bord de l’extinction. Et à l’époque, il n’y avait pas de chasseurs. Puis après 1950, avec la déprise agricole, les gens partis à la ville, les forêts et donc les terrains favorables se sont étendus, ce qui a permis aux effectifs de grands tétras de croître ».
En effet, leur population atteint un pic de 10.000 individus en 1960. Mais à partir de ce moment, « on a créé le réseau de routes forestières, cinq mille kilomètres en quinze ans, reprend Emmanuel Menoni, biologiste de l’ONCFS. Cela a facilité la pénétration humaine dans les forêts. Ski, raquette, randonnée se sont développées. Il y avait assez peu de chasseurs à l’époque. Avec les routes et l’arrivée des chiens d’arrêts, ils ont pu aller loin. Ils se sont beaucoup amusés sans se rendre compte qu’ils détruisaient les populations. Pour exemple, une enquête réalisée à la fin des années 1970 relevait cinq cents coqs tués en une saison ».
A cela s’ajoute l’explosion des stations de ski et le dérangement par les randonneurs. Résultat, en 1995, on ne recensait plus que 4.500 grand tétras, soit 55 % de moins que trente ans auparavant. Les données obtenues après cette date sont sujettes à une vive critique.
Guerre des chiffres
Aujourd’hui, le débat se cristallise sur ces éléments démographiques, remis en cause tant par les chasseurs que par les associations écologistes, regroupés dans le groupe Tétras France. Car c’est sur la base des effectifs de population et du taux de reproduction que sont estimés chaque année les quotas de coqs que les chasseurs peuvent prélever. Notons qu’on ne dit pas tuer, mais « prélever » puisque la chasse est considérée comme un moyen de gestion. Les poules sont, elles, protégées.
Le taux de reproduction est calculé tous les ans d’après les observations du nombre de jeunes par poules. La reproduction est considérée moyenne entre 1 et 1,8 petits par poule et bonne au-delà. Pour observer les couvées, il faut trouver les poules à l’aide de chiens d’arrêt. Ce qui restreint les comptages aux gardes de l’ONF, techniciens de l’ONCFS et chasseurs.
« Il n’est pas normal que les chasseurs apportent la majorité des données [80 %], ils sont tout de même juges et parties, s’insurge Joseph Hiard, le président du GOR. On demande qu’il y ait toujours un technicien de l’ONCFS dans les groupes de comptage ».
Protocoles de comptage
Autre sujet d’inquiétude, le nombre d’observations. Depuis quatre ans, dans toutes les zones des Pyrénées, les poules dénombrées par les chiens d’arrêt sont de moins en moins nombreuses. « Cela n’a plus aucune signification », renchérit le naturaliste. Pour l’instant, ces chiffres montrent que sur la période 1990-2009, le taux de reproduction semble avoir évolué positivement. Mais il reste toujours moyen, voire mauvais.
Pour les effectifs, il s’agit d’estimer le nombre de coqs sur les placettes de chant où les mâles se regroupent au printemps pour attirer les femelles. Or jusqu’en 2010, il n’existait pas de protocole valable scientifiquement. « En cours, je le montre comme étant l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire », précise Aurélien Besnard, maître de conférence au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) de Montpellier qui travaille depuis peu sur le grand tétras.
Le nouveau protocole élaboré par l’ONCFS permet de prendre en compte de nouvelles places de chant, et surtout d’avoir une échelle de confiance. Les comptages se font tous les deux ans. Ainsi en 2010-2011, 1.891 coqs ont été estimés avec une échelle de confiance variant entre 1.645 et 2.247 individus. La population serait alors d’environ 3.782 grand tétras sur l’ensemble des Pyrénées. Et en 2013, de 3.700. Même si l’on omet les données obtenues avant le nouveau protocole, il est difficile de ne pas observer que par rapport aux 4.500 individus de 1995, la population a diminué.
L’ONCFS tente, avec l’aide du CEFE de Montpellier, d’étudier l’effet de la chasse sur les populations. « Nous n’avons pas de résultats valides pour l’instant. Mais nous avons pu constater qu’un taux de reproduction annuel ne suffit pas, le pas de temps n’est pas bon. Il est illusoire de vouloir réguler une population sur cette base », commente Aurélien Besnard.
Et pourtant, remettre en cause le calcul annuel n’est pas d’actualité. Puisqu’il y a une saison de chasse, il faut des quotas. Normalement, le préfet doit aussi tenir compte des stocks de grand tétras pour attribuer des coqs aux chasseurs. Mais cela ne semble pas le cas tout le temps.
« Vu les stocks, on aurait dû éviter les prélèvements dans les piémonts des Hautes-Pyrénées cette année. Pour des raisons politiques, ce n’est pas tenable : les chasseurs avaient largement participé aux comptages et ils ont accepté l’idée du taux de reproduction. Là, on leur aurait dit que malgré la bonne reproduction, ils ne pouvaient pas chasser. Ils ont eu deux coqs… » plaide Emmanuel Menoni.
Donc finalement, on ne prend en compte les effectifs que s’ils sont bons… Drôle d’application de la loi. On sent pointer un autre argument massue. Etant donné que ce sont les chasseurs qui apportent une grande partie des données, il ne faudrait pas les gêner. Faudrait-il accepter de tuer quelques coqs d’une espèce vulnérable pour mieux la connaître ?
« Cela a été le cas pour la perdrix. Il n’y avait plus de données car plus de comptages. Mais ce n’est pas une position défendable. Il faut chercher une autre solution », estime Aurélien Besnard. Que penser d’ailleurs de personnes qui se disent écologues, professionnels dans la gestion des espèces, s’ils se détournent de l’espèce dès lors qu’il n’y a plus d’enjeu récréatif ?
« Une chasse merveilleuse »
Au vu des données connues aujourd’hui, arrêter la chasse quelques années paraît évident. Pourquoi ajouter un élément de perturbation pour une espèce que l’on ne peut pas considérer comme florissante, quand bien même elle serait stable dans certaines zones ?
« C’est une chasse merveilleuse, difficile, confie Jean Guichou, le directeur de la fédération de chasse de l’Ariège. Tout le monde ne peut pas aller chasser le grand Tétras. On a toujours un petit pincement au cœur quand se rapproche la saison. S’il ne reste qu’un seul chasseur voulant chasser le grand tétras, il faut qu’il puisse le faire ».
S’agirait-il donc d’une question de démocratie ? Mais où est la démocratie quand dans un groupe de travail, l’un des organisme fait passer en force une action refusée par l’ensemble des autres parties ? « Pour le plan national d’action, élaboré en 2011, les chasseurs se sont tous soulevés pour avoir des quotas. Ce n’était pas négociable », se rappelle Emmanuel Menoni. Ce que confirme le directeur de la Fédération de chasse d’Ariège : « On a dû se battre ». Ce dernier fustige un gouvernement anti-chasse. Et pourtant, le gouvernement a tranché en leur faveur.
Décisions de justice
Face à cela, les associations écologistes continuent d’attaquer en justice tous les arrêtés permettant le tir de coqs. « Nous avons gagné douze procédures consécutives », note Joseph Hiard, président du GOR. « Maintenant, nous attendons que notre dossier soit traité sur le fond ».
Chacun campe sur ses positions. Celle des associations naturalistes ne favorise d’ailleurs pas le dialogue, car elles ne participent pas aux comptages des effectifs malgré le nouveau protocole. « Nous n’avons pas eu le temps. Nous avons beaucoup d’autres dossiers à suivre et nos moyens humains sont limités », répond le président du GOR.
Entre tout cela, l’ONCFS essaye de minimiser les dégâts. « Dès lors qu’il y a déclin, on préconise qu’il n’y ait pas de chasse. Ensuite, c’est le préfet qui choisit. Mais il y a dix ans, les chasseurs demandaient 100 individus, j’en préconisais 25, ils en avaient 100. Aujourd’hui, certains chasseurs ont décidé d’eux-mêmes de ne pas demander de prélèvement au vu des effectifs », conclut Emmanuel Menoni. Toujours est-il que chaque année depuis 2007, entre 17 et 30 coqs sont tirés. Et l’espèce décline lentement mais sûrement…