• 2015 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

    2015 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    Année 2015 le lobbys des bouffons de la gachette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE .
     
     
    Un chasseur tué dans une battue

    Dramatique accident de chasse, hier entre 12 h et 13 h, route de la Drèche entre Lescure et Albi, lors d'une battue aux sangliers et aux chevreuils. Douze adhérents de la société de chasse de Lescure évoluaient le long de cette route lorsqu'après plusieurs coups de feu, un chasseur de 65 ans s'est écroulé, blessé par balle. Prise en charge rapidement par le Samu du Tarn, la victime a été transportée dans un premier temps au centre hospitalier d'Albi avant d'être évacuée au centre hospitalier de Rangueil à Toulouse. C'est là que son décès a été annoncé peu après 17 h. Sur les lieux de l'accident, un officier de police judiciaire du commissariat d'Albi et une dizaine d'hommes de la brigade de sûreté urbaine et de l'identité judiciaire ont procédé aux premières investigations. Deux chasseurs, membres de la société lescurienne, ont été mis en cause après avoir expliqué qu'à la vue d'un gibier, ils avaient fait feu. Les deux hommes âgés de 67 ans, ont été placés en garde à vue en tout début d'après-midi. La garde à vue a été levée hier soir vers 19 h.

    «Les consignes de sécurité données»

    Joint hier soir, le président de la société de chasse Jean-Pierre Fonvieille était consterné. C'est lui qui officiait comme chef d'équipe lorsque le drame s'est produit. «J'étais avec les chiens lorsque j'ai été alerté. On a tout arrêté le plus vite possible. Je ne comprends pas comment un tel accident a été possible. Comme à chaque fois, j'ai bien donné les consignes de sécurité avant de commencer la battue. La victime était un copain, un pratiquant depuis au moins vingt ans» explique Jean-Pierre Fonvieille encore sous le choc.

    Touché au niveau du cœur, François Maynadier, 65 ans, était un ancien maçon, installé à Lescure depuis plusieurs années.

    La police d'Albi, chargée de l'enquête, a procédé hier aux premières constatations pour tenter d'établir les circonstances de ce drame. Aucune conclusion n'est établie pour l'heure mais selon un officier de police judiciaire joint hier soir au téléphone, «le caractère accidentel ne fait aucun doute». Une autopsie de la victime sera effectuée vendredi.

    Prévenu rapidement, le président de la fédération départementale des chasseurs Jean-Claude Pradier ne cachait pas son émotion hier soir. «C'est une catastrophe et quelque chose de très choquant pour tous les chasseurs. La fédération pense à toutes les familles touchées par ce drame, explique Jean-Claude Pradier. D'après les premières informations reçues, les consignes de sécurité ont bien été données et les tenues adéquates ont bien été utilisées.»

    Un précédent drame lors d'une battue aux sangliers s'était produit en 2013 à Lisle-sur-Tarn.

     

     Un chasseur se suicide 24 heures après un accident de chasse mortel

    Un sexagénaire a mis fin à ses jours jeudi près de Gaillac (Tarn), moins de vingt quatre heures après avoir été impliqué dans la mort d’un de ses compagnons lors d’une chasse au sanglier près d’Albi.

    La première victime, un homme de 65 ans, participait à une battue à Lescure d’Albigeois lorsqu’il a été grièvement blessé par balles mercredi à la mi-journée, avant de décéder en fin d’après-midi dans un hôpital toulousain, a indiqué le site de La Dépêche du Midi réservé aux abonnés.
    Parmi les 12 chasseurs de son groupe, deux hommes de 67 ans, ont déclaré aux policiers d’Albi en charge de l’enquête avoir fait feu «à la vue d’un gibier», a expliqué à l’AFP une source proche de leur société de chasse.
    Les deux hommes ont été placés un moment en garde à vue, avant d’être relâchés en début de soirée, a confirmé le procureur de la République d’Albi, Claude Derens.
    Dans la nuit, l’un des deux chasseurs placés en garde à vue puis remis en liberté s’est pendu à son domicile dans la région de Gaillac, a-t-on ajouté de source proche des chasseurs.
    Cet homme était très affecté par le drame car il était un ami proche de longue date de la première victime et le parrain d’une de ses filles, a-t-on ajouté de même source.
    Une autopsie de la première victime devrait être réalisée vendredi et l’enquête devrait déterminer notamment si le chasseur mortellement blessé mercredi a été atteint par les projectiles d’une ou plusieurs armes.

     

    Charente-Maritime : 20 plombs de chasse retrouvés dans une espèce protégée

    Une buse à reçu un tir à bout portant. La Ligue de protection des oiseaux (LPO) a décidé de porter plainte.

    Au cours d'une promenade dans le bois de la Barre à Genouillé (canton de Tonnay-Charente), en Charente-Maritime, un marcheur a découvert lundi une buse variable (nom de l'espèce) sur le bord d'un chemin. L'oiseau était blessé.

    Après l'avoir ramené à l'Espace nature, place Colbert à Rochefort, l'animal a été conduit chez un vétérinaire. Une radio a révélé que la buse était criblée d'une vingtaine de plombs de chasse, conséquence d'un tir à bout portant.

    Le rapace a été transporté au centre de sauvegarde du Marais aux oiseaux, à Dolus-d'Oléron, pour y être soigné

    La buse ne « retrouvera vraisemblablement pas la liberté et finira sa vie en captivité dans une volière », selon un membre de la LPO (Ligue de protection pour les oiseaux).

    La LPO a décidé de porter plainte contre X pour tir d'une espèce protégée. Pour l'association, "la buse n'est bien sûr confondable avec aucune espèce-gibier et le tir est forcément délibéré".

     

    Argelliers (Hérault) : le chasseur prend une balle dans le genou

    Un chasseur de 67 ans originaire de Viols-le-Fort a été transporté au CHU. Son pronostic vital n'est pas engagé.

    Ce chasseur se souviendra longtemps de cette journée de samedi. En début d'après-midi, aux alentours de 14 h 30,  sur la commune d'Argelliers, il a reçu une balle dans le genou. Vraisemblablement par ricochet, selon les enquêteurs de la communauté de brigades de Ganges.

    Ses jours ne sont pas en danger. Il a toutefois été transporté par hélicoptère au urgences du CHRU Lapeyronie. 

     
     
    «Irresponsable», «geste imbécile», «un modèle de comportement inadmissible», du côté de la Sepanlog (1) «on» n'a pas de mots assez durs pour qualifier l'initiative pour moins malheureuse du «tireur» n'ayant manifestement pas mesuré les conséquences de son geste. Car au bout du canon c'est bien un aigle de Bonelli qui se trouvait pris pour cible ! «Abattre un tel oiseau c'est un peu comme si un illuminé cherchait à détruire un bâtiment protégé avec un bulldozer. Quelle serait l'issue logique d'un tel comportement ? Un placement en hôpital spécialisé ! Or dans ce cas, je prends les paris, il ne se passera rien comme toujours, comme pour la cigogne noire abattue à Laroque-Timbaut. Il va quand même falloir qu'un jour les comportements évoluent suffisamment pour que le patrimoine vivant bénéficie de la même considération que le patrimoine bâti ». Pas tendre, Alain Dal Molin qui, en quarante ans de militantisme écolo, en a vu d'autres sans toutefois pouvoir se faire à l'idée d'accepter ce type de comportement. «Des lois existent, il paraît évident de les voir respectées par tous, principe de toute démocratie digne de ce nom».

    4 mois d'hospitalisation minimum

    Et si la colère de cette association demeure plus que palpable c'est aussi parce qu'elle va devoir tenter de «réparer les pots cassés », l'aigle étant toujours en vie, récupéré par un bon samaritain de Bajamont dans… son poulailler avant d'être conduit au Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de Tonneins. Coût prévisionnel de l'intervention, entre 8 000 et 10 000 euros, venant s'ajouter aux coûts habituels d'un fonctionnement généré par plus de 60 000 journées d'hospitalisation en 2013. Reste donc à faire appel, selon la formule du président Lacave, à une «contribution citoyenne» sous forme de parrainage de l'oiseau. «Il faut que le plus grand nombre de personnes tout simplement attachées au respect de notre patrimoine vivant, de la biodiversité nous soutiennent car, au-delà du soutien financier, très important, cette adhésion citoyenne démontrera l'attachement de tous aux valeurs qui sont les nôtres, celles dont nos enfants et petits-enfants seront fiers». L'émergence d'une «mobilisation citoyenne» sous forme d'adhésion à la sauvegarde d'une espèce emblématique de notre patrimoine vivant, de parrainage dont le montant pourrait être fixé par chacun en fonction de ses moyens (un reçu permettant un abattement 66 % du don sur les impôts sera envoyé en même temps que la photo du filleul) ou de pétition de soutien via les réseaux sociaux ne serait-ce que pour montrer l'attachement de chacun à la sauvegarde d'un bien irremplaçable, propriété de tous : la biodiversité.

    (1) Société pour l'étude et la protection de la nature en Lot-et-Garonne, «Pezon» 47600 Montagnac-sur-Auvignon.

     

     Une habitante de Périgny-la-Rose retrouve, Loulou, son chat disparu criblé de plombs

    Quatre mois après avoir disparu, le chat de Martine Pellier est revenu criblé de plombs. Sa maîtresse a déposé plainte.

    Du jour au lendemain, le chat de Martine Pellier s’est volatilisé. Quatre mois se sont écoulés quand « un matin, il est revenu dans un triste état, en boitant », relate l’habitante de Périgny-la-Rose.

    « Il était criblé de plombs de 6 mm. Il a dû être tiré au fusil, présume-t-elle.  Sa patte gauche était fracturée en deux endroits, avec un os explosé sous l’impact d’un plomb qui n’a pu être retiré et l’autre fracturé dans le sens longitudinal. »

    "Un acte gratuit" commis par "un irresponsable".

    L’animal, âgé de 2 ans, a alors dû être opéré. « Deux clous ont été posés pour essayer de réparer sa patte. » Et une nouvelle opération était prévue par la suite.

    « Coût de ce ball-trap : 800 €. Merci à la personne qui a fait ça », s’indigne Martine Pellier, dont un autre chat avait déjà subi le même sort. Et de condamner  « cet acte gratuit, qui est vraiment le résultat d’un être irresponsable et arriéré. Il en avait peut-être après moi, mais il n’avait pas à s’en prendre à mon chat. »

    La maîtresse de Loulou a déposé plainte à la gendarmerie. « ll faut qu’on arrête ça. »

     

    Gironde : accident de chasse lors d'une battue à Saint-Médard-en-Jalles

    Un chasseur de 61 ans a été blessé aux jambes par des plombs lors d'une battue au chevreuil hier à Saint-Médard-en-Jalles. Le tireur a été entendu par les gendarmes. Il y a une semaine un homme est décédé dans des conditions similaires dans le Gers lors d'une battue au sanglier.

    Un chasseur membre de l'association communale de chasse agréé, a été grièvement blessé hier. Secouru par les pompiers il a été évacué à l'hôpital Pellegrin. Son état ne serait pas préoccupant.

    L'incident est survenu hier samedi vers 10h30 lors d'une battue au chevreuil organisée par l'ACA. Le chasseur aurait été touché par neuf plombs au moment où un participant aurait fait feu à deux reprises sur un chasseur.

    Le tireur, âgé de 71 ans, a été entendu par les gendarmes pour savoir si les règles de sécurité ont été respectées.

    Un chasseur meurt dans le Gers lors d'une battue

    Lundi 29 décembre, il y a une semaine, un chasseur est décédé lors d'une battue au sanglier organisée à Lescure. Deux personnes âgés de 67 ans avaient été mis en garde à vue afin de déterminer avec précisions les circonstances du drame. Un situation très mal vécue par l'un des deux chasseurs qui s'est suicidé le 1er janvier.
    Une enquête a été ouverte et visiblement un problème de poste serait à l'origine du coup de feu mortel. Une expertise balistique devrait permettre dans les jours qui viennent de déterminer précisément d'où venait la balle.

    Des battues aux sangliers nombreuses en cette période

    Les sangliers sont de plus en plus nombreux aux abords des villes. C'est ainsi que certains Bordelais sont tombés nez-à-nez avec l'un d'entre eux sur les quais rive droite à Bordeaux il y a quelques semaines. Une situation qui se répète un peu partout en Gironde. Résultat la Préfecture ainsi que certaines communes font appel régulièrement aux chasseurs pour éliminer les indésirables depuis le mois de septembre. Les sangliers causent de nombreux dégâts et risquent à tout moment d'entraîner des accidents de la route.

    A la mi-décembre nous avions suivi une équipe de chasseurs à Lormont rive droite dans leur travail de localisation des sangliers, un travail réalisé à la demande du Préfet. Les mêmes chasseurs étaient intervenus quelques jours plus tard au Taillan-Médoc au Château de la Dame Blanche pour tuer une vingtaine de sangliers cette fois -ci à la demande d'un particulier.
     
     

    Une femme a été touchée par un tir accidentel, alors qu'elle participait à une battue, ce week-end dans la vallée de Sauvebonne à Hyères. Blessée à l'épaule, la victime a été transportée à l'hôpital Sainte-Musse à Toulon.

    Les circonstances exactes de cet accident de chasse restent à déterminer et une enquête de la police nationale est en cours pour vérifier le respect des consignes et règles de sécurité.

     
     

    Ce dimanche, vers 11h, les hommes du PGHM de Jausiers sont intervenus vers Saint Martin lès Seyne, dans la vallée de la Blanche près de Seyne les Alpes, suite à une alerte donné par un chasseur. Un autre chasseur, âgé de 55 ans et habitant la commune voisine de Seyne les Alpes, a fait une chute d'une cinquantaine de mètres depuis une falaise. Les secours ont finalement trouvé le corps du chasseur et l'ont déclaré mort à 11h30. La chute accidentelle a été établie en fin d'après-midi.

    Mr Santos était  originaire de Seyne les Alpes connu et estimé dans la vallée de la Blanche.

     

    Viviers : une jument de compétition tuée accidentellement par un chasseur

    Ce dimanche, Lizazat, jument de 30 ans, a été abattue dans son parc, par le tir accidentel d’un chasseur de sangliers.

    L’ancienne championne passait une retraite paisible, sur la plaire de Baynes, à Viviers, au sud du Teil. Pur-sang arabe, elle avait été championne du monde d’endurance en 1994. Avec sa cavalière, l’équidé a fait partie de l’équipe de France d’équitation pendant cinq ans, période pendant laquelle de nombreux titres ont été raflés, en France, en Europe et dans le monde.

    Lizazat avait donné naissance à trois poulains, dont un est resté sur les terres ardéchoises. Les deux autres ont été achetés par le sultan d’Oman et le sultan de Dubaï. Le propriétaire de la jument, lui-même chasseur, n’a pas déposé plainte après l’accident. Mais, très malheureux, il a décidé d’arrêter la chasse.

     

     HAUTE-LOIRE. Hélitreuillés depuis les gorges de l'Arzon

    Une spectaculaire opération de secours a été enclenchée ce samedi après-midi dans les gorges de l'Arzon à Saint-Pierre du Champ en contrebas du hameau de Nolhac.

    Deux hommes qui allaient semble-t-il apporter leur concours à une battue ont été accidentés. Leur 4x4 a quitté le chemin et plongé dans le ravin.
    Diversement blessés ils ont dû être hélitreuillés.

     

    Protégés contre les promeneurs, les marais ne le sont pas contre les chasseurs

    Biotopes protégés, les marais sont toutefois ouverts à la pratique de la chasse. Une agricultrice de la vallée des Ponts s'en émeut. Explications.

    Les marais sont protégés contre presque tout: on ne peut y pratiquer des activités sportives, ni sortir des sentiers. En revanche, en saison, la chasse y est autorisée.

    Une agricultrice de la vallée des Ponts, qui a mal vécu une traque aux sangliers à deux pas de chez elle en décembre dernier, s'est émue de cette situation. Nous l'avons rencontrée.

    En réalité, à l'exception notable du Bois-des-Lattes, la chasse est autorisée dans les marais, pourtant protégé contre toute atteinte par la loi fédérale.

     

     Dax (40) : prison avec sursis pour un chasseur d'ortolans qui avait gazé un activiste du CABS

    Le tribunal a condamné ce vendredi, un chasseur d'ortolans à 45 jours de prison avec sursis et 900 euros d'amende. En septembre, ce dernier avait gazé un activiste venu traquer des matoles avec ses complices, sur un terrain privé.

    Les faits s'étaient déroulés le 1er septembre dernier à Lamothe, dans les Landes. Alors qu'ils étaient en train d'essayer de confondre des chasseurs de "petits oiseaux" (chasse à la matole) afin de les dénoncer auprès du procureur de la République, trois activistes de l'association internationale CABS (Commitee against bird slaughter) s'étaient fait surprendre par un sexagénaire. Ce chasseur, estimant que les militants le menaçaient et avaient violé sa propriété privée, avait aspergé de gaz lacrymogène l'un d'eux, un homme de nationalité allemande. Du coup, ce dernier avait porté plainte.

    Le chasseur et sa victime se sont retrouvés ce vendredi au tribunal correctionnel de Dax, dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.  Le sexagénaire, défendu par maître Gil Serizier, a plaidé coupable, estimant qu'il avait été poussé dans ses retranchements et avait "dégoupillé" face aux provocations du CABS. D'autant que ce mouvement qui organise des "missions" dans les Landes en août et septembre, était déjà venu lui chercher des noises les années précédentes.

    "Faire respecter l'arrêté de protection"

    "Le CABS (Committee Against Bird Slaughter), qui a beaucoup oeuvré pour l'éradication des "chasses traditionnelles", notamment dans la pointe du Médoc, agit dans la légalité, afin de faire respecter l'arrêté de protection de divers passereaux, dont le bruant ortolan. Il n'est là que pour demander aux autorités françaises jugées trop laxistes, de faire leur travail et ne cherche nullement les violences", a expliqué son avocat, maître François Ruffié (qui est également le défenseur de la LPO et de la Sepanso).

    Poussé à bout

    A l'inverse, maître Gil Serizier, qui défendait le chasseur impulsif, estime que ce dernier a été poussé à bout par des provocations et l'intrusion des activistes sur sa propriété privée. "Je considère à titre personnel que les associations type CABS n'ont pas à se substituer au ministère public et aux autorités."

    Le sexagénaire a  été condamné à 45 jours d'emprisonnement avec sursis, une peine assez sévère qui correspond aux réquisitions du parquet. Il devra verser par ailleurs 400 euros de dommages et intérêts à la victime et 500 euros à l'avocat, et s'acquitter d'une amende.

     

     
     

    Le secteur de la Pierre Plantée, carrefour entre les communes de Baladou, Cuzance et Lachapelle-Auzac est bien connu des promeneurs pour son calme et ses nombreux chemins de campagne. Il y a aussi des ânes et chevaux, objets de visites de parents et enfants, ravis de régaler les animaux de pain sec ou autres friandises ou de se défouler à vélo.

    Samedi 10 janvier, changement radical de décor : l'effervescente d'une battue aux sangliers y était perceptible. Trois détonations d'arme de chasse brisent le calme : pas de sanglier tué. Tout va bien. Mais voilà, le propriétaire des chevaux, Jean Delvert, de Bazalgue, s'étonne, vers midi, de ne pas voir l'un de ses animaux, Sultan, un étalon reproducteur acquis fin août dernier. Mais pas question pour lui de rentrer dans le bois pour chercher l'animal compte tenu de la dangerosité des lieux à ce moment-là. Vers 17 heures, de retour sur les lieux, il découvre avec stupéfaction son étalon mort. Sa surprise est totale de découvrir un impact de balle sur le flanc gauche de l'animal. Aussitôt alerté, le directeur de la battue est venu faire les constats. Dimanche matin, deux officiers de la police de l'environnement se sont rendus sur les lieux pour diligenter une enquête, interrogeant tour à tour le propriétaire de l'animal et le chasseur qui reconnaît avoir tiré, mais sans avoir vu le cheval. L'enquête est en cours.

     

    Jurançon : un chasseur grièvement blessé après une chute de palombière

    Ce jeudi matin, un homme de 77 ans a fait une chute de palombière, d'une hauteur d'environ cinq mètres : l'alerte a été donnée vers 8h30 et les sapeurs-pompiers et le Smur ont été dépêchés sur les lieux de l'accident, sur la vallée de Las-His, vers le domaine Bazaillacq.

    Les secours ont dû utiliser un 4x4 pour arriver jusqu'à la palombière. Le septuagénaire, grièvement blessé, a été médicalisé puis évacué vers le centre hospitalier de Pau par l'hélicoptère Dragon 64 de la sécurité civile.

     

     Accident de chasse : une femme de 47 ans tuée à Loupiac en Gironde

    Selon les gendarmes, le drame s'est produit vers 15h ce samedi après-midi lors d'une battue aux sangliers à Loupiac près de Cadillac en Gironde. Une femme, âgée de 47 ans a été tuée par accident. Elle faisait partie des chasseurs.

    Elle aurait tiré sur un animal avant de recevoir une balle en plein coeur. Elle est décédée sur le coup. Une enquête a été ouverte même si la thèse de l'accident semble actée. Les gendarmes recoupent le témoignage des autres chasseurs, une vingtaine, qui ont participé à la battue.

     

     Un chat criblé de cinquante plombs

    Acte de bêtise, vengeance ou pure cruauté ? La propriétaire d’un chat blessé par arme à feu s’insurge contre cet acte imbécile dont a été victime son chat Félix.

    L a semaine dernière, Félix jeune chat tigré âgé de quatre ans appartenant à la famille Hamraoui résidant rue Robert-Badinter, a été victime d’un tir d’arme à feu. Le félin qui a ses habitudes dans le quartier est bien connu du voisinage. « Il sort tous les matins sans trop s’éloigner de la maison et rentre plusieurs fois par jour, explique Fatiha Hamraoui, sa maîtresse. Mardi, le félin qui sort tôt le matin, n’est pas rentré de la journée. Inquiet, Nasser, mon mari, a patrouillé dès le soir et les soirs suivants avec son berger allemand. En vain ».

    Ce n’est que vendredi, dans la soirée, que Félix est réapparu, mal en point, affamé et boitant. Après avoir nourri son animal, Nasser a commencé à le palper jusqu’à découvrir que la pauvre bête présentait de nombreux nodules sous-cutanés. Un diagnostic appuyé par l’un des fils de la famille, militaire de carrière, qui a tout de suite confirmé la présence de plombs de chasse. Samedi, dès 8 heures, Nasser et Fatiha ont emmené Félix à la clinique vétérinaire de Bellevue.

    Une demi-journée d’hospitalisation

    Une radio effectuée a permis de vérifier la présence d’une cinquantaine de plombs de chasse, répartis sur l’épaule et la patte avant gauche. Dans la matinée, Félix a été endormi, rasé pour extraire les projectiles situés sous la peau. Seuls quelques plombs, qui ont pénétré plus profondément, n’ont pu être extraits. Ils ne présentent, a priori, pas de danger pour l’animal. Celui-ci, qui a du beaucoup souffrir, traumatisé, est rentré à la maison où il se remet lentement de ses blessures.

    Pas de plainte

    « Difficile d’accuser qui que ce soit, faute de preuve », explique le couple qui, tout en s’insurgeant avec véhémence contre cet acte inqualifiable, n’a pas souhaité porter plainte. Il a néanmoins prévenu l’association Nos amis les bêtes, gestionnaire du refuge SPA d’Autun et les médias locaux afin que ce type de comportement soit porté à la connaissance du grand public. Jacques Mahon, président de la SPA d’Autun, qui lui aussi vilipende, avec encore plus de violence, ces comportements imbéciles rappelle que ces actes sont punis par la loi.

     

    Hautes-Alpes : Le braconnage à la barre. Jusqu'à 4 ans de prison encourus pour des chasseurs du Queyras et de Briançon

    Hautes-Alpes : Le braconnage à la barre, ce jeudi, devant le tribunal correctionnel de Gap. 9 chasseurs du Queyras et du Guillestrois, ainsi qu'un père et sa fille de Val des Prés, sont poursuivis pour des actes de braconnage en réunion.

    Première affaire. Elle concerne 7 personnes. Plusieurs chefs d'inculpation sont relevés pour ces Haut-Alpins âgés de 20 ans à 52 ans au moment des faits. À l'origine de l'enquête : la découverte d'un chevreau tué par balle dans la réserve de chasse d'Assan par l'ONCFS (Office national de la chasse et la faune sauvage), le 10 décembre 2012. L'enquête a duré près de 2 ans et a abouti en octobre dernier. Parmi les animaux tués, et dont les prévenus ont reconnu les faits,  on recense trois chamois, un cerf, deux sangliers, un chevreau, mais aussi la capture d'une chevêchette. La chevêchette est une espèce protégée. Notez enfin la poursuite, également, d'un taxidermiste queyrassin qui est poursuivi pour la naturalisation de bêtes braconnées. Les faits concernent un ensemble de communes allant d'Abriès à Saint-Crépin, et de Risoul  à Arvieux.

    Autre affaire à la barre : celle d'un père et de sa fille. Les deux individus, de la Vallée de la Clarée, sont eux aussi poursuivis pour braconnage en réunion commis le 16 décembre 2013 sur la commune de Val des Prés.

    Notez que les prévenus encourent, pour certains, jusqu'à 4 ans de prison, la confiscation de leurs armes et de leurs trophées de chasse, ainsi que le retrait de leur permis de chasse. La Fédération départementale des chasseurs des Hautes-Alpes s'est portée partie civile dans les deux affaires. 

     
     

    La garde à vue du sexagénaire à l'origine du tir qui a tué une femme de 47 ans, samedi après-midi à Loupiac, lors d'une battue au sanglier, a été levée.

    Placé en garde à vue samedi après-midi, après le drame qui a coûté la vie à une femme de 47 ans qui participait à une battue au sanglier dans le village sud-girondin de Loupiac, le chasseur à l'origine du tir, un homme de 63 ans, a été remis en liberté, samedi vers 21h.

    Les premières investigations réalisées samedi confirmeraient en effet la thèse d'un accident. L'enquête ouverte pour homicide involontaire confiée aux gendarmes de la compagnie de Langon se poursuit toutefois. Plusieurs des participants à la battue organisée par la Société de chasse de Loupiac doivent être entendus en qualité de témoins.

    Des prélèvements sanguins ont été réalisés sur le tireur. Leurs résultats ne sont, pour l'instant, pas encore connus.

     

    Près de Rouen, un chasseur retrouvé mort au pied d'une falaise

    Lundi 19 janvier 2015, le corps d'un homme a été retrouvé au pied d'une falaise, à Duclair. La victime, âgée de 74 ans, était un chasseur. La thèse accidentelle est privilégiée.

    Lundi 19 janvier 2015, un corps a été retrouvé au pied d’une falaise, à Duclair, à l’ouest de Rouen, dans les Boucles de la Seine (Seine-Maritime). Les gendarmes ont fait cette macabre découverte peu avant 17h30.
    La victime, un homme de 74 ans, était un chasseur. D’après les premiers éléments de l’enquête, la thèse accidentelle est privilégiée. « Aucune trace suspecte de lutte n’a été identifiée sur les lieux. Le terrain d’où l’homme a chuté était en plus particulièrement glissant », explique à Normandie-actu une source judiciaire. Des éléments qui viendraient confirmer que l’homme était seul au moment des faits. Un examen du corps a néanmoins été demandé pour permettre de définir précisément les causes de l’accident.
    Jeudi 17 juillet 2014, un bloc de falaise s’était décroché à l’entrée de Duclair, le long de la Départementale 982 et avait fait un blessé.

     

    Braconnage des ORTOLANS : 39 + 11 = 50 raisons d’être sanctionnés !

    50 : c'est le nombre de pièges (39) et d'ortolans (11) qui avaient été saisis auprès d'un braconnier en septembre 2012 par le service de l'ONCFS sur la commune de Sanguinet dans les Landes.

    Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan le 19 décembre 2014 pour avoir commis de multiples infractions …

    Le personnage avait intrigué la presse par sa singularité : béret gascon sur la tête, il avait prétexté ne pouvoir se rendre à une précédente audience de novembre 2014 au prétexte qu'elle se tenait pendant la période de chasse à la bécasse. Membre de l'Union landaise des chasses traditionnelles, il assurait aux juges que les dirigeants de cet organisme leur donnaient le droit de chasser les ortolans !

    Lors de l'audience du 5 décembre 2014, loin de reconnaitre sa culpabilité, il se montra très contrarié et frustré par le fait que les gardes ONCFS aient lâché « ses oiseaux » car cette fameuse année 2012, « il n'avait pu en manger que 4 !!! ». Il a avoué sans complexe chasser les ortolans depuis 40 ans !

    Les juges ont rejeté son alibi sur sa « passion » et ils ont prononcé à son encontre le retrait du permis de chasser pendant 1 an ainsi que 700€ d'amende… Il devra en outre verser à la LPO et la SEPANSO parties civiles 3 000 € soit 1 500 € chacune.

    Affaire à suivre car ce Nemrod avoue ne pas être du tout disposé à raccrocher le fusil ou plutôt caser les matoles !!

     

    Hérault : il place clous et câbles sur le chemin pour se venger d’un vététiste

    Ce retraité avait posé ses herses forestières ces derniers jours sur des chemins à Saint-Jean-de-la-Blaquière. Il a été condamné à neuf mois de prison dont huit avec sursis. Il lui est aussi interdit de posséder une arme. 

    "Qu'est-ce que vous leur reprochez aux vététistes ?", interroge le président Tastevin. Dans le box de la correctionnelle, le quinquagénaire est bien en peine d'expliciter son geste. Dont la genèse porterait sur un différend avec un tiers. Ou la vexation l'a, très vite, disputé à un désir de châtiment. Lequel s'est matérialisé en dissimulant, sur des chemins communaux de Saint-Jean-de-la-Blaquière, depuis le début de l'année, de planches cloutées. Et des fers à béton, plantés tels des pieux dans la terre. Et dont les extrémités avaient été préalablement taillées en pointe avec une meuleuse.

     

    Un vététiste blessé : "Je trouve cela incroyablement lâche"

    En revanche et comme lors de sa garde à vue, ce retraité de la Cogema soutient mordicus ne pas avoir placé des câbles de frein de vélo en travers de ces pistes empruntées par vététistes, motards, marcheurs ou cavaliers. Ce n'est pas la première fois que cette partie du canton lodévois est le théâtre de tels faits. Mais cette fois les gendarmes ont réussi à identifier l'un de ses poseurs. À son domicile, les militaires ont retrouvé des pièces identiques à celles découvertes par des vététistes. L'un d'eux, blessé par ledit câble, raconte : "Cela aurait pu être grave. Il y avait des enfants avec nous. C'était dans une descente, à l'ombre, on ne voyait rien et c'était à hauteur d'homme. Je trouve cela incroyablement lâche". Un conseiller municipal accuse : "Celui qui a fait ça avait vraiment une stratégie. Il a attaché le câble de façon à ce qu'il y ait une tension. On va être obligé de ratisser tous les chemins. Sinon il faudra les interdire". 

    Le prévenu ? "Un chasseur radical. Radicalisé", estime le représentant du parquet. Et de poursuivre plus avant : "On est capable, pour avoir raison, de poser des pièges qui n'ont pas uniquement vocation à crever des pneus mais à constituer un danger pour la personne. Mais qu'est-ce que c'est ? On a quand même le droit de réfléchir à 57 ans ! Vous savez ce que cela aurait pu entraîner". 

    9 mois de prison et arme interdite

    De quoi justifier la demande de 9 mois de prison, dont 6 en sursis, d'une mise à l'épreuve. Mais aussi de 3 000€ d'amende, de l'interdiction de détenir une arme, de suivre un stage de citoyenneté et de ne plus emprunter les chemins ruraux, forestiers et vicinaux de la commune. "C'est hallucinant ! D'un point de vue juridique, vous ne pouvez pas entrer en voie de condamnation", s'insurge Me Mousset, en défense. Son client a finalement été condamné à 9 mois d'emprisonnement, dont 8 avec sursis et d'une mise à l'épreuve. Il a été maintenu en détention. Et il lui a été interdit de posséder une arme.

     

    Condé et Saint-Aybert : les bisbilles entre des agents assermentés et des chasseurs au tribunal

    S’il y avait bien un jour pour braconner, c’était ce mercredi. En effet, la salle d’audience du tribunal correctionnel de Valenciennes a accueilli une bonne partie des agents de l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage), en tenue. Tous étaient venus soit témoigner, soit soutenir leurs collègues dans le cadre de deux affaires longuement débattues. Et tendues. On notera en particulier quelques passes d’arme, polies mais fermes, entre l’avocate des cinq mis en cause, le procureur et même le président du tribunal.

    Le premier dossier implique le président de l’association des chasseurs de gibiers d’eau de Condé, ainsi qu’un de ses amis, un Fresnois de 31 ans. D’après les agents de l’ONCFS, ils auraient été dénoncés par un coup de téléphone anonyme. Les agents se sont alors rendus à l’étang de Chabaud-Latour avec leur embarcation, dans la nuit du 3 au 4 février 2014. Là, ils ont reconnu le président au loin qui se serait réfugié dans sa hutte de chasse après les avoir invectivés. Ils ont alors dû patienter une quinzaine de minutes devant la porte avant qu’enfin le sexagénaire ne daigne leur ouvrir. À l’intérieur, ils ont trouvé des cartouches de plomb, interdites pour la chasse sur étang, le Fresnois et un enfant. À l’extérieur, ils ont également aperçu un certain nombre d’appâts pour canards, dont la chasse était close depuis le 31 janvier.

    « On était à la chasse aux oies »… et pas aux canards

    Mais les deux mis en cause ont avancé une version sensiblement différentes. D’après eux, ils n’ont fait patienter à l’extérieur les agents que deux minutes, le temps pour eux de s’assurer de leur qualité. Car les lieux seraient régulièrement saccagés par des voyous, d’où leurs précautions. Ils ont bien reconnu avoir avec eux des cartouches de plombs mais n’avaient aucune intention de s’en servir hors des plaines. Idem pour les appâts, ils ont parfaitement le droit d’en posséder du moment qu’ils restent couverts hors période de chasse, ce qui était le cas. « On était à la chasse aux oies ! », ont-ils clamé de concert à plusieurs reprises. Car un arrêté ministériel exceptionnel autorisait cette chasse pendant encore une quinzaine de jours, contrairement à la chasse aux canards.

    Le procureur adjoint Ludovic Duprey a rappelé que cet arrêté avait suscité la colère de nombreux chasseurs qui avaient appelé à la « désobéissance civile », en continuant à chasser le canard malgré l’interdiction. Pour lui, les deux prévenus ne pouvaient ignorer la qualité des agents car étant en permanence au contact de gens armés, les fonctionnaires la mettaient toujours très vite bien en évidence. Il a requis contre les deux hommes un mois avec sursis, 300 euros d’amende, la diffusion de la condamnation dans Le Chasseur du Nord et le retrait de leurs permis de chasse.

    Rebelote à Saint-Aybert

    Le lendemain, même coup de téléphone anonyme, même réaction, à peu près à la même heure, à quelques centaines de mètres de là, à Saint-Aybert. Cette fois, ce sont trois Crespinois de 33 et 22 ans qui viennent à la barre. D’après les agents de l’ONCFS, le propriétaire de la hutte aurait refermé le volet d’une fenêtre de tir sur les bras de ces derniers, avant de les empêcher d’entrer. Sur place, les mêmes appâts que la veille, sauf que cette fois les agents ont clairement entendu deux coups de feu émanant des lieux. Certes, sur place, ils n’ont trouvé aucune arme et aucun gibier mais les trois jeunes hommes se sont donné le temps de les cacher dans une armoire fermée à clé qu’ils n’ont pas voulu ouvrir. Là encore, les trois mis en cause ont avancé une version très différente. Eux n’étaient même pas venus pour chasser, mais pour fêter un « moment de convivialité » pour célébrer la fin de la saison. Quand le propriétaire a vu les bras des agents à travers sa fenêtre, il a pris peur et, par réflexe, a fermé le volet, se blessant lui-même dans l’opération. Par la suite, il a aussi indiqué avoir été attrapé violemment au cou par l’un des agents, sans volonté de leur faire obstruction, malgré une certaine panique. Les appâts ? Même explication que leurs prédécesseurs. L’armoire ? Ils n’en avaient pas la clé. Les coups de feu ? Ils venaient de beaucoup plus loin.

    Le procureur a préféré croire l’ONCFS, qui affirme, en choeur, que le présumé responsable des violences n’a strictement rien fait. Il a ajouté que du sang avait été trouvé devant la porte. Il a requis pour le propriétaire trois mois avec sursis, 300 euros d’amende et la privation du droit de chasser pendant 18 mois. Pour les deux autres : un mois avec sursis, 100 euros d’amende, la privation du droit de chasser pendant un an. Et la publication dans le même canard. L’ONCFS s’est également porté partie civile, à cause des violences, et a réclamé un total de 5000 euros.

    Des huttes soumises aux règles de la perquisition ?

    Pour la défense, Maître Patricia Honnart, a commencé par demander la nullité des procès-verbaux. En effet, pour elle, ces huttes peuvent s’apparenter à des domiciles, étant donné les nombreux ustensiles de conforts (électricité, lits, télévisions…) qu’ils abritent. Dans ce cas, elles devraient être soumises aux mêmes règles et donc les perquisitions ne pourraient intervenir entre 21h et 6h. Une vieille technique des chasseurs pour essayer, vainement, de contourner la loi, aux yeux de Ludovic Duprey, s’appuyant sur la jurisprudence. Quant au fond, Maître Honnart a longuement égrainé les lacunes et contradictions de ces procès-verbaux et appuyé sur la personnalité de ses cinq clients, sans antécédents pour la plupart.

    Le tribunal a décidé de se laisser jusqu’au 9 février pour rendre son délibéré dans les deux affaires.

     

    Hérons tués : pisciculteur condamné

    Tribunal correctionnel de Châteauroux

    La protection d'espèces animales contre l'économie de la pisciculture : le débat est presque aussi ancien que la Brenne. En avril dernier, deux membres de l'association Indre Nature avaient aperçu deux hommes sur l'île de l'étang Porte-Pierre, à Chitray, s'attaquant à des nids de hérons, une espèce protégée. Une dizaine de jeunes et une quarantaine d'œufs avaient été détruits. Si l'un des deux mis en cause a affirmé n'avoir fait qu'accompagner son collègue, les deux hommes ont toutefois reconnu leur volonté de détruire des hérons. La raison est simple : les dégâts occasionnés à cet étang, utilisé pour la pisciculture, seraient considérables. « L'année dernière, sur 2,2 tonnes de poissons mis à l'eau, nous n'avions repêché que 560 kg, a affirmé l'un d'eux. Ça devient impossible de gérer un étang. »
    D'après les deux hommes, 250 à 300 hérons nicheraient sur l'île. Et, contrairement au cormoran, autre espèce piscivore protégée, aucune autorisation de tir exceptionnelle ne peut être délivrée. Pour Indre Nature et la Ligue de protection des oiseaux, toutes deux parties civiles, cet acte « va à l'encontre de tout notre travail de formation et de sensibilisation ». « Nous sommes dans une zone humide particulièrement importante, Natura 2000, Parc naturel régional, a souligné Jacques Trotignon, conservateur de la réserve de Chérine et responsable de l'antenne locale de la LPO. Même s'il y a des dégâts, que nous ne contestons pas, la protection des espèces s'impose. Ils auraient pu mettre un canon à gaz pour les effaroucher. »
    Un point contesté par l'avocate des deux prévenus, estimant qu'ils « ne servent à rien car les oiseaux s'habituent au bruit. Il ne faut pas oublier que s'il y a une nécessaire protection de certaines espèces, il est nécessaire de protéger une économie locale. Avaient-ils d'autres moyens d'agir ? Ils l'ont fait pour leur survie économique. »

    Citant La Fontaine et sa fable, Le Héron, pour souligner l'aspect patrimonial de cette espèce dans le paysage français, Sandrine Ballanger, vice-procureur, a affirmé que « s'il est protégé, ce n'est pas pour empêcher les pisciculteurs de bien gagner leur vie », mais pour sauver des espèces « menacées d'extinction à un moment ».
    L'homme qui n'a pas participé activement à la destruction a finalement été relaxé. Le deuxième a été condamné à un mois de prison avec sursis, 100 € d'amende. Et devra verser 750 € de dommages et intérêts à la LPO et à Indre Nature.

     

    Drôme : un chasseur tué lors d'une battue aux sangliers

    Les sapeurs-pompiers de Nyons, appelés à intervenir à Montréal-lès-Sources, dans les Baronnies, n'ont pu que constater, à leur arrivée, le décès d'un chasseur qui participait à une battue aux sangliers. L'enquête sur les circonstances de la mort a été confiée à la compagnie de gendarmerie de Nyons.

    L'homme de 71 ans, qui occupait le poste de rabatteur, aurait reçu une balle perdue dans le dos, au niveau de l'homoplate. Il est mort sur le coup.

    Une autopsie aura lieu en début de semaine prochaine pour déterminer les circonstances du drame. Le tireur présumé a été placé en garde-à-vue ; il risque jusqu'à 3 ans de prison pour homicide involontaire lors d'une action de chasse.

     

     Chasse aux oies : Ségolène donne son feu vert aux braconniers

    Cette année la chasse aux oies sera fermée au 31 janvier, à la grande colère des chasseurs qui ont annoncé ne pas respecter l’interdit. La réponse en « off » de Ségolène Royal : feu vert pour les braconniers.
    Loin d’affirmer la volonté du gouvernement de faire respecter la loi française, elle demande au directeur de l’Office National de la Chasse de ne pas verbaliser les contrevenants ! L’ASPAS demande la démission d’une ministre qui depuis le début de son mandat excelle dans l’anti-écologie. 

    Depuis des années, les ministres de l’écologie cèdent aux chasseurs extrémistes en prenant des arrêtés illégaux prolongeant la chasse des oies au mois de février. Cette saison, Ségolène Royal a annoncé ne pas prendre le risque de voir un nouvel arrêté retoqué par la justice, mais a choisi une autre stratégie, plus sournoise, pour laisser les chasseurs braconner les oies : celle de ne pas les verbaliser. Le 28 janvier, le courrier (ci-joint) a été adressé par ses soins au directeur général de l’ONCFS lui demandant de ne pas verbaliser les braconniers, et cela jusqu’au 9 février.

    Les oiseaux sauvages ne peuvent être chassés pendant leurs périodes de migration. Celle des oies débute en janvier, leur chasse est donc interdite au delà du 31 janvier par le droit européen et français (arrêté du 19 janvier 2009). En tenant compte des études scientifiques, et notamment de la toute dernière étude de l’ONCFS, cette chasse devrait même être fermée à partir du 10 janvier.

    Tous les arrêtés ministériels précédents ont bien évidemment été invalidés par le Conseil d’Etat saisi par les associations de protection de la Nature : ASPAS, LPO, FNE, Humanité et Biodiversité. Le dernier en date fut rendu au mois de décembre dernier.

    La ministre de l’écologie se rend complice de ce braconnage par une méthode indigne de la fonction qui lui a été confiée par le Président de la République. Plus que jamais, son devenir à ce poste est à reconsidérer.

    L’ASPAS demande :
    - L’application des lois et règlements pour tous, y compris pour les chasseurs qui ne sont pas au dessus des lois
    - La démission de la ministre, qui s’est fourvoyée en se rendant complice de braconnage à très grande échelle.

     

    JURA. Les restes d'un chamois retrouvés dans le centre-ville d'Arbois

    Depuis le début de la semaine et cette découverte, le long de la Cuisance, en plein centre-ville, l'émoi est réel à Arbois. Les restes d'un chamois ont été balancés par dessus le pont. Le maire dénonce "une provocation", des dizaines de sacs de carcasses d'autres gibiers ayant déjà été retrouvés dans la commune, à l'automne dernier.

     

    Plus d’un million de douilles de cartouches de chasse... collectées dans les forêts

    Pour la quatrième année consécutive, le club sportif du Lebanon Hidden Foot Trails mène une campagne pour le « ramassage des douilles de cartouches de chasse en vue de protéger les forêts ». Cette campagne se poursuit dans plusieurs régions libanaises en collaboration avec des associations écologiques, des clubs, des écologistes libanais et parfois étrangers.
    La chasse au Liban est officiellement interdite depuis le début des années 90, mais elle est pratiquée par des centaines de milliers de personnes au Liban, sans que les efforts d'organisation de ce sport n'aient encore abouti.
    Lors du lancement de la quatrième phase de cette campagne, le président du club, Chamoun Mouannès, a précisé que, grâce à cette action, « près d'un million et demi de douilles ont déjà été collectées », regrettant cependant que « les usines de recyclage ne les acceptent pas ». « Nous demandons aux ministères concernés de nous aider à recycler ces douilles, comme cela est le cas dans d'autres pays du monde », a-t-il ajouté.
    L'écologiste, qui a déjà parcouru le Liban à pied, a déploré que « le problème (des douilles de chasse abandonnées sur place) n'ait pas reçu toute l'attention qu'il mérite ». Il a parlé du danger de ces déchets qui menacent la qualité de l'eau souterraine et du sol, et constituent des matières très inflammables qui aggravent le bilan des saisons d'incendies de forêts.
    Les campagnes successives ont été menées à Baskinta, au Bois de Boulogne et à Dhour el-Choueir (Metn), à Qornayel et Falougha (Haut-Metn), à Khiara et Ammiq (Békaa). À L'Orient-Le Jour, M. Mouannès précise que les futures régions concernées se trouvent au Liban-Nord, et que la campagne démarrera dès que la neige aura fondu.
    « Nous espérons que les municipalités les plus touchées par la chasse incontrôlée prennent l'initiative d'appliquer avec plus de fermeté la décision d'interdiction de la chasse, notamment dans les forêts et dans les réserves naturelles », a-t-il dit. « Les chasseurs doivent savoir que nous ne sommes pas contre leur sport, mais pour le contrôle de cette activité, ajoute-t-il. Il m'est arrivé d'être accompagné de chasseurs, je veux les sensibiliser ainsi que le reste de la population libanaise à ces déchets qu'ils laissent derrière eux. »

     

    Dordogne : son fusil explose dans ses mains

    À Jumilhac-le-Grand, au nord-est de la Dordogne, un chasseur a été grièvement blessé dimanche lors d'une battue au sanglier.

    Un chasseur de 42 ans a été grièvement blessé à la main gauche dimanche, vers 11 heures, au cours d'une battue.

    Lorsqu'un sanglier est apparu dans son champ de vision, le quadragénaire a tiré une première fois. Réalisant qu'il n'avait pas atteint l'animal, il a renouvelé son geste. C'est alors que son fusil, un semi-automatique de calibre 12, a explosé dans ses mains : la première balle était restée coincée dans le canon. 

    Les secours ont dû transférer l'homme, domicilié à Jumilhac-le-Grand (24), à l'hôpital de Limoges (87).

     

    Landrecies: un chasseur dégomme un cygne «sans faire exprès»

    Un chasseur dit avoir abattu un cygne « malencontreusement alors qu’il tirait une sarcelle à l’envol ». Un cygne de deux mètres d’envergure pesant 8 à 10 kg qui se dissimule derrière un oiseau d’à peine 300 grammes… La police de l’environnement n’y croit pas vraiment. Le chasseur risque un an de prison et une amende de 15 000 €.

    Samedi après-midi les inspecteurs de l’environnement de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) apprennent que des chasseurs occupant une hutte de chasse de nuit au gibier d’eau ont abattu un cygne tuberculé, espèce sauvage protégée. Une réquisition est formulée auprès de la gendarmerie – laquelle prête alors main-forte aux inspecteurs.

    Sur place, les forces de l’ordre constatent que la hutte de chasse est utilisée par deux chasseurs. Quatre fusils de chasse sont retrouvés, ainsi que des cartouches chargées de grenailles de plomb, munitions interdites en zone humide. Un des chasseurs précise qu’il a tiré et loupé un pigeon mais qu’aucun autre gibier n’a été prélevé. Mais les investigations permettent de découvrir le cadavre de l’oiseau, dissimulé sous une couche de cinquante centimètres de terre.

    Le tireur risque une peine de prison et une amende de 15 000 €

    L’un des chasseurs reconnaîtra alors avoir abattu le cygne malencontreusement alors qu’il tirait une sarcelle à l’envol. « Il est cependant difficile d’imaginer que ce cygne de deux mètres d’envergure pesant 8 à 10 kg se dissimulait derrière une sarcelle d’hiver de 300 g » commente le chef de service à l’ONCFS Bertrand Warnez.

    L’arme et le cygne tuberculé ont été saisis et une procédure judiciaire sera transmise au procureur de la République d’Avesnes-sur-Helpe.

    Le tireur encourt une peine d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.

     

    Isdes : deux chasseurs condamnés pour avoir attiré du gibier avec du maïs

    L’affaire remonte à la fin de l’année 2012, lorsque l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) est alerté par plusieurs riverains d’une propriété boisée de 25 ha, située à Isdes et appartenant à l’un des deux chasseurs.

    À l’époque, cette commune de Sologne est classée en zone d’alerte pour la gestion du sanglier dont l’espèce se raréfie.

    L’ONFCS mène son enquête. Il constate que le terrain est bordé par une clôture, mais qu’en trois endroits, le grillage n’est pas arrimé au sol et forme un rabat susceptible de permettre le passage d’un animal.

    Du maïs entassé

    De surcroît, du maïs est entassé à proximité de ces ouvertures. L’un des mis en cause est certes détenteur d’une convention d’agrainage du grand gibier, signée avec la fédération départementale des chasseurs du Loiret.

    Encore cette convention stipule-t-elle que « la pratique de l’agrainage doit se borner à un rôle dissuasif, dans l’unique but de protéger les cultures. En aucun cas, elle ne doit viser l’appropriation du gibier ».

    Le 27 décembre, tandis qu’une chasse est organisée dans la propriété, les agents de l’ONFCS se mettent en planque. Ils ont tôt fait de repérer deux hommes, occupés à rabattre des sangliers vers les chasseurs postés en différents endroits du parc.

    Poursuivi devant le tribunal de police de Montargis en novembre 2013, le plus âgé des deux, un retraité domicilié à Vannes-sur-Cosson, a écopé d’une amende de 200 euros et son fusil a été confisqué.

    Leur permis de chasser retiré pour un an

    Son acolyte, un gérant de société demeurant à Sully-sur-Loire, a été condamné à payer une amende de 400 euros. Tous deux ont vu leur permis de chasser retiré. Une interdiction d’en solliciter un nouveau, avant le délai d’un an, leur a été signifiée.

    Cette sanction vient d’être confirmée en tout point par la cour d’appel d’Orléans qu’avaient saisie les deux chasseurs. Ces derniers devront, en outre, verser 350 euros de dommages et intérêts à l’un des riverains de la propriété et 400 euros à la fédération départementale des chasseurs du Loiret.

     

    Hérault : une tête de chevreuil déposée devant l’école primaire de Lézignan

    Une tête de chevreuil a été déposée devant l'école primaire de Lézignan-la-Cèbe (Hérault) vendredi 9 janvier.

    Vendredi 9 janvier, entre 12 h et 14 h, la tête d'un brocard, chevreuil mâle, a été déposée dans un bac à fleur, devant l'entrée de l'école primaire de Lézignan-la-Cèbe (Hérault). On peut se poser la question sur les raisons qui ont motivé la personne qui l'a déposée ainsi à la vue des enfants.

    Quelques enfants ont eu le temps de la voir

    Agents techniques et élus se sont empressés de récupérer la tête pour la jeter dans une poubelle mais quelques enfants ont tout de même eu le temps de la voir. La vidéosurveillance permettra peut-être d'identifier le responsable de cet acte.

     

    Saint-Vigor-d’Ymonville : un chasseur grièvement blessé

    Dimanche 25 janvier 2015, vers 19 h 40, un homme chasse dans les marais, de la réserve naturelle protégée de la Seine, à Saint-Vigor-d’Ymonville près du Havre (Seine-Maritime), à proximité du Pont de Normandie. Il est installé dans un gabion, hutte servant à chasser le gibier d’eau. Il se blesse grièvement au visage avec son fusil mais réussit à appeler sa femme qui comprend qu’il y a un problème. Les pompiers arrivent à stabiliser la victime qui a une partie de son visage grièvement atteinte. L’hélicoptère de la Sécurité civile, Dragon 76, l’hélitreuille pour le transporter à l’hôpital Monod, au Havre. Âgé de 35 ans, ce chasseur expérimenté, originaire de la région havraise, a par la suite été transporté au CHU de Rouen. Son pronostic vital était engagé jusqu’à ce lundi soir. Ce mardi 27 janvier, ce n’était plus le cas. Son état de santé reste tout de même extrêmement fragile. La brigade de gendarmerie de Saint-Romain-de-Colbosc est chargée de l’enquête. La piste accidentelle est privilégiée.

     

     Chasseurs français : les deux poids deux mesures de la République

    La Fédération Nationale des Chasseurs ayant menacé que « la colère légitime des chasseurs de gibier d’eau s’exprime sur le terrain avec de grands risques de débordement » en cas de non prolongation de la chasse aux oies, la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, vient de demander à l'Office National de la Chasse et aux préfets de ne pas faire respecter la loi.

    Comme tous les ans depuis l'arrêté du 12 janvier 2012 modifiant l'arrêté du 9 janvier 2009, les chasseurs ont fait pression pour obtenir une dérogation leur permettant de chasser les oies au-delà de la limite réglementaire du 31 janvier.

    La ministre de l'Écologie, malgré la sympathie qu'on lui connaît envers les chasseurs, n'avait pas pu accéder à leur demande : le Conseil d'État venait d'annuler le 19 décembre l'arrêté dérogatoire pris par son prédécesseur Philippe Martin il y a un an, en janvier 2014.

    D'ailleurs la FNC (Fédération Nationale des Chasseurs) s'étranglait le 15 janvier 2015 :
    « Pourtant, le précédent ministre, Philippe Martin, était passé outre l’avis de sa propre administration et avait signé avec volontarisme un arrêté autorisant la chasse aux oies pour les 10 premiers jours de février 2014. »

    Le 20 janvier, après avoir été reçue par le groupe Chasse de l'Assemblée nationale et par le futur président du Groupe Chasse et Pêche du Sénat, la FNC diffusait un communiqué se concluant par :
    « Sans cette dérogation, il est à craindre que la colère légitime des chasseurs de gibier d’eau s’exprime sur le terrain avec de grands risques de débordement dans les zones littorales concernées. »
    (des débordements dans les zones littorales lors de la Journée Mondiale des Zones Humides, c'eût été dommage...)

    Ceci nous renvoie à janvier 2014, il y a un an, où les chasseurs avaient officiellement annoncé qu'ils enfreindraient la loi et chasseraient en février. Après quoi ils avaient été reçus au ministère de l'Écologie, et ce dernier avait pris le 31 janvier un arrêté prolongeant la chasse aux oies en février (arrêté dont l'exécution avait été suspendue en urgence le 5 février par le Conseil d'État, puis donc annulé le 19 décembre 2014).
    Lire « Chasse : comment appeler à l'illégalité en toute impunité »

    Ayant renoncé à cette dérogation, comment cette fois-ci le gouvernement a-t-il réagi à ces menaces explicites ?
    Simple, en répondant aux chasseurs : « Vous en faites pas, les gars, on peut pas changer l'interdiction, mais vous pouvez flinguer les oies, on vous punira pas ;-) »

    Dans un courrier du 28 janvier, Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, a donné instruction à l’ONCFS (en charge de la police de l’environnement) de ne pas verbaliser les chasseurs d'oies jusqu’au dimanche 8 février inclus.

    Et dans un courrier du 29 janvier, elle en a adressé copie aux préfets (et donc aux gendarmes).

    Une théorie du « deux poids, deux mesures » sévit actuellement chez certains Français, selon laquelle certaines communautés ne seraient pas traitées comme d'autres par la République. Instillée par des cliques comme le shit-tank quenellien, le fait qu'elle soit avalée sans recul par tant de jeunes pose bien entendu question. Mais bon, ne mélangeons pas les problèmes.

    Toujours est-il que si une communauté bénéficie d'un « deux poids, deux mesures » , c'est bien celle des chasseurs.

    On a également en mémoire le piégeage du Bruant ortolan dans les Landes, interdit par une Directive européenne applicable depuis 1992, mais faisant l'objet d’une tolérance administrative, les forces de l’ordre ayant pour consigne de ne pas verbaliser, sous les gouvernements de gauche comme de droite. Exactement comme ce fut le cas pour la corrida avant la loi de 1951, notamment durant la première moitié du XXe siècle.

    Bien entendu, il importe de saisir l'Union européenne du comportement du gouvernement français.
    Mais la procédure est interminable, avec d'abord une phase pré-contentieuse (plainte à la Commission pour manquement à une Directive, demande d'information de la Commission à l'État, à savoir en France le Secrétariat général des affaires européennes, mise en demeure par la Commission...), puis en l'absence de réponse satisfaisante, phase contentieuse (saisine de la CJUE, arrêt en manquement sans sanction financière, et en l'absence de mesures, nouvelle saisine de la Commission, pouvant alors aboutir à une condamnation avec sanction financière...)

    Je conclurai, exactement comme l'an dernier, en pointant le message catastrophique que fait passer le gouvernement français par cette décision : les menaces de violences et l'appel à l'illégalité non seulement ne sont pas sanctionnés, mais sont récompensés.

     

    Pau : pris en flagrant délit de braconnage de chardonnerets

    A l'occasion d'une patrouille, mardi, une équipe de la brigade anti-criminalité (BAC) a interpellé un duo de braconniers dans l'agglomération paloise : deux des policiers, par ailleurs chasseurs, ont en effet été intrigués par ces deux hommes qui se trouvaient au milieu de la neige.

    L'un d'eux semblait se frotter les mains ; l'autre tenait des brindilles et de la glu. Lors du contrôle, le premier a ouvert les mains et un chardonneret s'est alors envolé. Dans une poche du second, les policiers ont trouvé un second chardonneret.

    Les deux hommes âgés de 35 et 37 ans ont reconnu les faits : ils disposaient dans la neige des petits tas de brindilles avec de la glu, afin de prendre des passereaux pour, disent-ils, les mettre dans une cage dans leur caravane pour les entendre chanter.

    En fait, la vente de tels oiseaux en contrebande peut rapporter : selon une source proche de l'enquête, le chardonneret se négocierait à Pau à environ 70 €...

    Les deux braconniers ont été remis en liberté à l'issue de leur garde à vue : ils feront l'objet d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Le parquet a en effet décidé de les poursuivre pour enlèvement ou capture d'une espèce animale non domestique, et protégée. Un délit passible d'une peine pouvant aller jusqu'à un an de cage.

     

    Verneuil-sous-Coucy : Nouvel incident avec des chasseurs

    La randonnée mensuelle de l’association Grandeur Nature a tourné au vinaigre, dimanche. « La cohabitation est difficile », confirme le maire de la commune.

    L’incident n’est pas grave en soi, mais il témoigne d’une certaine tension dans les endroits boisés en période de chasse.

    Au retour de leur parcours, les promeneurs de Verneuil-sous-Coucy ont croisé des chasseurs qui circulaient en 4x4 sur un chemin rural, lequel fait partie du circuit de randonnée local. « Ils avaient fini leur chasse en forêt privée et voulaient nous interdire le passage en nous disant que le chemin n’était pas public, et que nous n’avions rien à faire là », rapporte le président de l’association Claude Gadroy.

    « Un comble » pour le responsable, sûr de son coup, qui rappelle les termes d’un arrêté préfectoral du 21 juin 2011 interdisant « tout acte de chasse avec des armes à feu sur les chemins ruraux ainsi que tout tir en travers et au-dessus de ces chemins ». Il rappelle également « qu’interdire le passage sur une voie rurale est répréhensible par le code pénal ».

    De son côté, le maire de la commune, Marc Durecu, confirme que le sentier au cœur de la discorde est public. « Je vais d’ailleurs le faire savoir ». Sur le fond de l’affaire, il admet que « la cohabitation est difficile avec certains chasseurs qui se croient tout permis sur les chemins communaux. Je ne pense pas que nous soyons le seul village dans ce cas ».

    L’anicroche de ce dimanche « commence à faire beaucoup » pour les marcheurs et leur président, qui évoque un précédent survenu il y a quelques semaines : « Sur une autre partie de notre circuit, un incident s’est produit entre chasseurs et habitants du village, qui ont essuyé des tirs d’intimidation au-dessus d’eux ».

    Selon Claude Gadroy, « les chasseurs concernés ne sont pas de Verneuil, mais ils ne semblent pas connaître la réglementation ni le plan cadastral du village ». Selon nos informations, ceux mis en cause par l’association Grandeur nature et le maire de Verneuil-sous-Coucy appartiendraient à une société privée que nous n’avons pas été en mesure de joindre.

    Désabusés, les randonneurs qui ont travaillé dur pour aménager leur circuit de randonnée vont demander à la municipalité de « réglementer la circulation des 4x4 sur les chemins ruraux non revêtus de la commune, car ils sont dégradés par une circulation non justifiée, les chasseurs pouvant se rendre sur leur zone de chasse à pied ».

     

    Courbillac: prison avec sursis pour le chasseur qui avait tiré sur une conductrice

    À Courbillac, le chasseur avait blessé la conductrice de la voiture qui avait percuté un chien. Prison avec sursis et deux ans sans chasse.

    Il ne s’attendait sans doute pas à être condamné par le tribunal correctionnel d’Angoulême. D’ailleurs, le 13 décembre dernier, il ne s’attendait même pas à ce que l’affaire se solde par un dépôt de plainte.

    Pierre, le plombier de Lonnes, 27ans ce jeudi, s’en est plutôt bien tiré hier: douze mois de prison avec sursis, deux ans de suspension de son permis de chasser et la confiscation de ses fusils. La procureure, Stéphanie Veyssière, voulait six mois ferme. Et l’espoir d’un électrochoc, parce que le jeune homme, à la barre, semble ne toujours pas avoir compris ce que tout le monde a constaté à l’unisson. «Des faits extrêmement graves.»

    Ce samedi-là, jour de chasse au faisan à Courbillac, Pierre n’a jamais «que» tiré au fusil sur Mélina, une jeune femme qui rentrait chez elle au volant de la Peugeot 405 de son père, avec son petit Lucas de 2 ans et demi sur le siège arrière. Un fusil calibre 20, une volée de plombs contre l’arrière de la voiture, la portière conducteur et la main de Mélina.

    Certes, la jeune femme n’avait pu éviter le chien de chasse qui venait de débouler d’un champ. Elle ne l’a que blessé. Le chasseur, même pas propriétaire de l’animal, n’a pas hésité. Il a armé. Il a tiré. Mardi à la barre du tribunal, quand le président, la procureure et l’avocate de la partie civile lui ont rappelé la détresse de la jeune femme, sa terreur, son angoisse, son incapacité à déposer devant les gendarmes qui lui ont donné rendez-vous plus tard, Pierre a bien fini par dire qu’il était «sincèrement» désolé. Avec une telle conviction qu’il n’a à peu près convaincu personne.

    «T’as quand même buté un chien!»

    «Qu’est-ce qui vous a pris?», demande le président Vincent Raffray, effaré. «Le choc par rapport au chien. La voiture qui s’arrête pas.» «Même en imaginant que ce soit ça, et ce n’est pas dans le dossier, insiste le président, c’est complètement fou!» «J’étais sous le choc.»

    Sans doute moins que Mélina, qui raconte avec peine: «Je me suis arrêtée un peu plus loin. Je suis descendue et là, ça a tiré. Je suis remontée dans ma voiture. Le tireur était sur la route, derrière moi.» À environ 80mètres, ont estimé les gendarmes. Mélina ne le sait plus trop bien et Pierre le conteste. Mais les experts en balistique ont dit qu’un seul tir n’avait pas suffi aux dégâts constatés, aux impacts des plombs sur la voiture.

    Mélina se souvient aussi qu’une jeune femme s’est mise en travers de sa route. Qui, face à la panique de Mélina et à mots couverts, justifiait l’injustifiable. «Après tout, t’as quand même buté un chien!»

    Et c’est bien ce qui a inquiété la procureure. «Il s’inquiète de la gravité de l’état du chien.Pas de la victime.» Traits de personnalité inquiétants, pas de prise de conscience de «la gravité de son comportement» qui méritaient, a-t-elle dès lors estimé, une sanction exemplaire.

    Il a fallu que ce soit Marion Treiber, l’avocate du chasseur, qui vienne expliquer que, si, il était conscient de la gravité, de l’immense souffrance psychologique de la victime. «Un geste stupide qu’il ne sait pas expliquer.»

    Il y avait sans doute un peu de vrai. Aux gendarmes, Pierre avait expliqué qu’il regrettait l’image qu’il avait donnée des chasseurs, ne voulait pas qu’on dise qu’il avait tiré sur quelqu’un. Là, c’est un peu raté.

     

    " On ne tire pas près des maisons ! "

    Tribunal correctionnel de Tours

    Ne pas aimer la chasse, c'est une chose, recevoir des plombs sur la tête en est une autre. Pour avoir ignoré arrêté préfectoral du 17 mars 1983 interdisant toute action de chasse à moins de 150 mètres de toute habitation ou bâtiment public, Gilles est poursuivi devant le tribunal correctionnel de Tours.
    Le 1er novembre 2011, à Veigné, il se trouvait à une quinzaine de mètres d'une maison lorsque des plombs sont tombés sur la toiture. Lui dit qu'il était là pour faire fuir des tourterelles envahissantes. « Oui, j'avais mon fusil, mais je ne faisais que taper des mains pour faire du bruit », explique-t-il à la barre. Et d'expliquer qu'il était avec deux collègues, stationnés 200 mètres plus loin. « Ça fait cinquante ans que je chasse, j'ai jamais eu de problèmes. »

    Mais comme l'a précisé un représentant de la Fédération des chasseurs d'Indre-et-Loire, « l'acte de chasse se fait avec ou sans fusil », et point n'est besoin d'être armé pour être dans l'illégalité.

    " Il faut reconnaître ses torts "

    Partie civile de la fédération, Me Stanislas de La Ruffie réclame un peu d'honnêteté et de crédibilité. « Il faut à un moment donné reconnaître ses torts et prendre ses responsabilités. Ce genre de comportement est inadmissible pour les " bons chasseurs ", qui subissent les agissements des " mauvais chasseurs ". » L'avocat réclame 1.500 € à titre d'indemnité.
    « Vous ne réfléchissez pas trop quand vous êtes à la chasse, considère le procureur de la République Benoit Bernard. Vous avez mis en danger la vie d'autrui. On peut être très, très inquiet. » Il réclame quatre mois de prison avec sursis, 500 € d'amende et 100 € de contravention et demande au tribunal « d'agir sur sa capacité de chasser », en lui interdisant de détenir une arme pendant trois ans, le retrait de permis de chasse ne pouvant être envisagé.
    Après délibéré, la présidente suit le ministère public s'agissant de la peine et prononce une amende de 200 € et une contravention de 38 €. En outre, Gilles ne pourra plus détenir d'arme pendant un an.
    Il devra enfin verser 300 € de dommages et intérêts à la Fédération des chasseurs du département.

     

    Quand des Obélix sans finesse pratiquent la chasse au sanglier en voiture

    C'est un nouveau sport que des Obélix, sans la finesse du trait d'Uderzo, pratiquent en ce moment dans le Cher : la traque du sanglier en bagnole. Une chasse à moteur, très loin de la chasse à courre pour lourdauds en manque de souffle.
    L'histoire se déroule à Saint-Hilaire de Gondilly, samedi en début d'après-midi. Deux agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage du Cher (ONCFS) sont en alerte rouge dans le secteur : des plaintes successives rapportent cette méthode brutale et interdite de chasse à la voiture. Les deux agents observent un sanglier qui traverse la plaine. Dans le même temps, d'un rendez-vous de chasse voisin, une bagnole démarre en trombe. Un fusil prolonge l'ADN du passager. 
    Le cochon traverse la route départementale. Et la Ford Fiesta, genre commando, coupe la route de l'animal. S'arrête. Le passager sort et de la route, troue le cuir de l'animal. Un coup suffit. Les agents de l'ONCFS sortent du bois et en les voyant se radiner, le conducteur se barre vite fait, laissant le tireur d'élite près de son demi-quintal de viande morte. 
    Au final, les agents pincent les deux chasseurs qui chassent en dehors des clous et forcément en infraction. Ils risquent de se retrouver à la barre du tribunal correctionnel de Bourges pour des infractions à la législation de la chasse. Le prix à payer : jusqu'à 15.000 euros d'amende, arme et voiture confisquées et permis de chasse retiré. 
    L'ONFCS rappelle que ce genre de comportement, outre l'éthique de la chasse, est de nature à créer des graves dangers pour les autres usagers du réseau routier (tir depuis la voie publique, vitesse excessive pour poursuivre le gibier...)
    Ruffieux : des arbres criblés de balles de fusil de chasse

    Le lundi suivant le dernier week-end de chasse de la saison, René Perrin, propriétaire de terrains au hameau de La Loi sur la commune de Ruffieux, a eu la désagréable surprise de découvrir que plusieurs de ses noyers avaient été amputés des branches, étêtés et criblés de balle. Un vrai massacre, effectué avec des fusils de chasse, de nombreuses douilles ayant été trouvées sur les lieux.

    Le maire de Ruffieux s’est dit scandalisé et consterné par cet acte de vandalisme. « C’est lamentable de s’en prendre ainsi aux arbres. Il a fallu huit ans au propriétaire pour faire pousser des arbres qui étaient destinés à être exploités par les générations futures. C’est tout simplement scandaleux et inacceptable. » René Perrin, qui a porté plainte à la gendarmerie, pense que cet acte est lié à un règlement de comptes.

    “De nombreux coups de feu entendus”

    « De nombreux témoignages évoquent des tirs aux alentours de 12h30-13h30 le samedi, puis le lendemain, des habitants de La Loi ont entendu de nombreux coups de feu en fin d’après-midi, » relate le sylviculteur. « Seuls des chasseurs peuvent être responsables de ce feu d’artifice ». Lui-même chasseur 16 années durant et responsable d’une équipe, René Perrin avait rendu sa carte de chasse cette année à la suite de désaccords avec certains. Malgré l’arrêt de son activité, il continuait de prêter une partie de son terrain aux chasseurs pour qu’ils puissent se garer. « J’espère que les auteurs de ces mutilations se rendront compte après coup du ridicule de leur action », conclut René Perrin.

    Contactés, les chasseurs locaux ont réagi. Georges Roulet, membre de l’Amicale Ruffieux Chasse et Nature, a estimé que cet acte relevait très vraisemblablement d’un chasseur, personne d’autre n’étant habilité à se balader dans la nature avec une arme. Mais il a condamné cet acte, estimant qu’il portait préjudice à l’image de toute la communauté des chasseurs, ce qui était regrettable.

     

    Thiéfosse : Les chasseurs sont intervenus pour les nouvelles activités périscolaires

    Les activités sont variées et attrayantes aux nouvelles activités périscolaires (NAP) de Thiéfosse. Ces activités sont confiées par la municipalité à l’association « Les Fossettes ». Cette fois, ce sont les chasseurs qui ont été sollicités pour trois interventions auprès des plus jeunes.

    Les activités sont variées et attrayantes aux nouvelles activités périscolaires (NAP) de Thiéfosse. Ces activités sont confiées par la municipalité à l’association « Les Fossettes ». Cette fois, ce sont les chasseurs qui ont été sollicités pour trois interventions auprès des plus jeunes. Trois représentants des sociétés de chasse de Saulxures et Thiéfosse ont accepté avec plaisir afin de mieux faire connaître leur rôle.

    « Nous avons accepté de venir parce que c’est important que les enfants aient une image juste du rôle des chasseurs. Trop souvent, notre image est limitée au fait de tuer les animaux. Les enfants sont surpris quand on leur dit qu’on en tue moins que la route ! On leur explique notre rôle de régulation et on leur parle de la faune. Ils sont très intéressés et nous posent beaucoup de questions » , ont expliqué les chasseurs.

    Pour ces trois séances, ils ont visionné un documentaire sur les chevreuils et les cervidés, ils ont découvert quelques oiseux de nos régions et ont observé des empreintes…

    La dernière séance portait sur le sanglier et les armes. Comment chasser en toute sécurité ? Quels sont les moyens de se protéger et de protéger les éventuels promeneurs ? Le maniement des armes a également été écoqué…

    Une période NAP se termine, elle a été riche avec du badminton, de la cuisine, de l’art contemporain, la découverte de la faune (habitat, nourriture…)

    D’autres activités attendent les petits Kédales après les vacances d’hiver, tout aussi attrayantes.

     

    Destruction de 13 individus d’espèces protégées, acte de malveillance, menaces : où s’arrêteront-ils ?

    Un acte de braconnage, de malveillance et des menaces : 12 Mouettes rieuses et un Tadorne de Belon, espèces protégées, ont été massacrés et leurs cadavres déposés devant la porte du garage d’un membre du GON dans la nuit du samedi 31 janvier au dimanche 1er février.

    Les radiographies effectuées sont formelles : les oiseaux étaient criblés de plombs ! On peut facilement imaginer qui sont les auteurs de cet acte inqualifiable et la date de cette exécution et du dépôt des cadavres n’est pas anodine, car elle a eu lieu le jour de la fermeture réglementaire de la chasse au gibier d’eau !

    L’ONCFS a aussitôt été alertée et deux plaintes ont été déposées à la gendarmerie : à titre personnel, et au titre du GON pour destruction d’espèces protégées.

    Nous espérons que cette tentative d’intimidation abjecte ne sera pas suivie d’autres. Le laxisme de la ministre de l’Environnement qui se rend complice du braconnage des oies en interdisant aux agents de la police de la Nature de verbaliser les contrevenants a peut-être fait croire à certains que tout leur est permis ?

    Le GON condamne avec force de tels agissements et demande fermement que le droit soit enfin respecté dans notre pays.

     

    Accident de chasse en Haute-Marne : condamnés, le directeur et l’association font appel

    A la suite de leur condamnation pour homicide involontaire après une chasse tragique à Bourdons-sur-Rognon et la mort d'un jeune homme, le directeur de chasse et l'association des chasseurs de Saint-Cervaux ont décidé de faire appel. Le point sur l'affaire. Le 18 décembre 2011, Paul Gambini, président de l'association des chasseurs de Saint-Cervaux, a connu l'une des pires journées de sa vie en assistant à la mort d'un jeune homme, lors d'une chasse à Bourdons-sur-Rognon. Trois ans après, l'association ainsi que le directeur de chasse ont été condamnés à de lourdes peines (lire en encadré). Les deux parties ont décidé de faire appel et, face à ce jugement, Paul Gambini ne cache pas son écoeurement et son incompréhension. Il parle d'une peine infamante alors que «des individus ne prennent que six mois pour l'agression d'une vieille dame». Il s'interroge aussi sur les 25 000 € d'amendes alors que «l'association n'a pas un centime ». [...]

     

    Condé-sur-l’Escaut : le président des chasseurs de gibiers d’eau privé de permis pour un an

    Dans le vaste monde des chasseurs du pays de Condé, l’affaire jugée mercredi 21 janvier, avait fait grand bruit. Elle impliquait le président des chasseurs de gibiers d’eau. Le tribunal a rendu son délibéré ce lundi, condamnant le sexagénaire à un an de suspension de permis de chasse.

    Les faits remontent à la nuit du 3 au 4 février 2014. Prévenus par un coup de fil anonyme, des agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) se rendent en barque jusqu’aux huttes de chasseurs qui se livreraient à du braconnage. Comme ils l’ont expliqué à l’audience, les agents assermentés auraient quelques difficultés à se faire ouvrir la porte par le président Raoult Bary, qui leur aurait aussi tenu des propos peu aimables. À l’intérieur, ils ont trouvé des cartouches de plombs interdites pour la chasse sur étang, et à l’extérieur des appâts pour canards dont la chasse était close depuis le 31 janvier.

    Ils échappent à la peine de prison avec sursis

    « On était à la chasse aux oies », et non aux canards, avaient clamé, pour se défendre, le président et son ami, un Fresnois de 31 ans, présent à ses côtés cette nuit-là. Leur avocat avait tenté de plaider la nullité des procès-verbaux, arguant que ces huttes pouvaient être assimilées à un domicile, et que les règles de perquisitions n’auraient dès lors pas été respectées. Le procureur adjoint Ludovic Duprey avait requis contre les deux hommes un mois de prison avec sursis, 300 euros d’amende et le retrait de leur permis de chasse.

    Reconnus coupables des faits reprochés – excepté l’utilisation de munitions interdites (pour laquelle ils ont été relaxés) –, Raoult Bary et son ami ont finalement échappé à la peine de prison, mais pas au reste : le tribunal, qui a rendu son délibéré ce lundi, les a condamnés à 500 euros d’amende chacun, et au retrait de leur permis avec interdiction de le renouveler pendant un an. Ils devront, en outre, et à leurs frais, faire publier le jugement dans le Chasseur du Nord.

    Le 21 janvier, le tribunal avait aussi examiné une autre affaire impliquant trois Crespinois pour des faits commis, le lendemain, à quelques centaines de mètres de là, à Saint-Aybert. L’ONCFS s’était même ici porté partie civile pour des violences présumées commises sur ses agents. Pour ce dossier, manifestement plus complexe, le délibéré a été reporté au 7 mars prochain.

     

     Pas-de-Calais : La fable du renard, du cygne et du chasseur

    Pour son rôle indispensable de prédateur, l’image du renard est de plus en plus positive pour certains agriculteurs. Mais pas pour une grande majorité de chasseurs… C’est l’histoire de l’arroseur arrosé : le Parc naturel régional des caps et marais d’Opale (Pas-de-Calais), a demandé au ministère de l’Écologie une autorisation de destruction de Cygnes tuberculés dans le marais audomarois, à cheval sur le Nord et le Pas-de-Calais, sous prétexte qu’ils commettent certains dégâts aux cultures maraîchères.  La demande a reçu l’aval du CNPN (Conseil national de protection de la nature) mais, dans son avis, il précise qu’une autorisation de destruction des cygnes ne saurait être donnée que si les chasseurs s’abstiennent de traquer les prétendus « nuisibles », c’est-à-dire les fouines, les putois, les belettes et bien sûr les renards afin qu’ils puissent jouer leur rôle de régulateurs des espèces. En effet, tous ces animaux sont potentiellement des prédateurs de l’espèce à différents stages de son développement (œufs, jeunes, adultes).
    Une logique facile à comprendre qui a conduit le préfet du Nord à retenir cet avis dans sa proposition au ministère et à ne pas classer nuisible le renard dans le marais audomarois (contrairement à son collègue du 62).Cette proposition a fortement déplu aux chasseurs du Pas-de-Calais qui viennent de réagir par le biais de leur président, niant furieusement le rôle naturel des prédateurs.
    Aujourd’hui encore, le rôle inestimable des renards est rejeté par les chasseurs. En outre, le classement « nuisible » des Mustélidés, renards et Corvidés, leur permet de prolonger à loisir leurs actes de destruction de la faune sauvage tout au long de l’année. Pourtant, les témoignages de cultivateurs en faveur des renards se font de plus en plus nombreux et remontent aux associations de défense de la nature.En vue de sensibiliser les citoyens et les élus, l’ASPAS publie une brochure « Vive le renard », rédigée par des biologistes et des naturalistes réputés, distribue gratuitement un dépliant et propose une exposition pour le grand public. Une pétition est également en ligne pour faire entendre la voix du renard et de la raison.

    Brochure disponible pour les journalistes qui en feraient la demande.

     

    La maison et la voiture du président de la LPO tagués durant la nuit de vendredi à samedi

    Le président brunémontois, et délégué régional de la Ligue protectrice des oiseaux du Nord (LPO) Yann Godeau a eu un réveil difficile samedi matin… Et pour cause : sa voiture et les façades de sa maison avaient été tagués durant la nuit de vendredi à samedi.

    Pour l’intéressé, ces dégradations sont la conséquence des prises de position récentes de la LPO en défaveur des journées de chasse au renard des 22 et 23 mars, et de la décision du conseil d’État de retoquer les chasseurs qui espéraient pouvoir tirer les oies en février. « J’ai appelé personnellement à manifester ce week-end à Lille contre les Fox days des 22 et 23 mars, et voilà le résultat, déplorait hier Yann Godeau. J’avais déjà eu droit à ma boîte aux lettres arrachée et à des coups de tournevis sur la voiture. Des tristes sires passent leur temps à m’insulter, moi, ma famille, et la LPO sur les réseaux sociaux. J’ai même eu droit à des menaces de mort. C’est inadmissible. »

    Le bénévole a porté plainte samedi matin en gendarmerie d’Arleux où l’affaire serait prise « très au sérieux ».
     
     
     
    Marigny-Chémereau. La propriétaire du moulin de la Roche se plaint, depuis des années, de l’organisation de battues administratives sur ses terres.
    Titulaire, entre autres, d'une formation d'arts plastiques à la Sorbonne, Madame Randon, propriétaire du moulin de la Roche, à Marigny-Chémereau, est un personnage. Plasticienne, artiste, elle invente aussi des produits à base de plantes : traitement contre les parasites du bois, raffermissement des seins, effacement des vergetures… « Je suis une créative. Il me faut un environnement calme. » Bercée par le doux clapotis de la Vonne qui coule autour du moulin qu'elle a réhabilité, elle n'aspire qu'à vivre en symbiose avec les deux hectares de nature environnant sa propriété.

    En 2011, soucieuse de protéger sa faune, sa flore et son calme, elle a retiré ses terres de l'Association communale de chasse agréée (ACCA). L'histoire aurait pu rester bucolique sans les relations tendues qu'elle entretient avec les voisins, chasseurs, le maire voire les gendarmes (lire à chaud). La goutte qui a fait déborder le vase, ce sont les battues administratives. Les sangliers auraient une fâcheuse tendance à proliférer dans le coin de Marigny. Mme Randon n'est pas d'accord avec ce constat. Et comme une battue préfectorale ne nécessite pas l'accord du propriétaire, les choses se sont envenimées.
    La propriétaire du moulin évoque des dégradations et intimidations. Elle a multiplié les courriers aux services de l'État et se dit en danger. « On a tiré sur mes chiens, on m'a mis en joug… Une battue, c'est une sorte de violation de propriété qui peut s'apparenter à un viol physique. Je défends le droit de ne pas subir de cruauté mentale, physique et d'atteinte à mes biens. » Jusqu'à présent, aucune réunion de conciliation n'a eu lieu entre la propriétaire et les chasseurs. Maxance Ronchis, directeur de la Fédération des chasseurs, y est favorable. La plasticienne, rencontrée cette semaine, aussi. L'affaire du moulin de la Roche trouvera-t-elle une issue positive après des années d'affrontement ?

    à chaud

    Lieutenant Frédéric Camus, commandant la communauté de brigades de Vivonne. « Si Mme Randon fait allusion à la dernière battue, tout s'est bien passé. Et à chaque fois que nous sommes sollicités pour une intervention, nous nous déplaçons et nous traitons le problème. »
    Claude Lambert, maire de Marigny-Chémereau. « Mme Randon a tort d'accuser la commune. Plusieurs agriculteurs environnants se plaignent des dégradations des sangliers et réclament des battues administratives. A terme, nous envisageons une solution : monter une clôture autour de chez elle pour empêcher les sangliers de pénétrer dans sa propriété. »
    Francis Vergnaud, président de l'ACCA. « Elle en a après tout le monde : les randonneurs, les pêcheurs, les chasseurs. C'est une personne qui ne supporte personne d'autres. Quand il y a des sangliers, nous sommes bien obligés de faire quelque chose. Quant aux dégradations et intimidations dont elle parle, tout est faux. »
    Maxance Ronchis, directeur de la Fédération des chasseurs de la Vienne. « Cette dame est opposée à la pratique de la chasse pour des raisons personnelles, c'est son droit. Mais les propriétaires restent responsables de la prolifération des gibiers. Et Mme Randon ne veut voir personne chez elle. A chaque fois qu'il y a une battue administrative, c'est la catastrophe avec procédures judiciaires et gendarmerie. A la Fédération, nous essayons de ménager tout le monde mais cette dame ne fait rien pour nous faciliter la vie. Nous sommes prêts à la rencontrer pour discuter. »

     

    Braconnage nocturne. Coup de filet de l’Office national de la chasse à Mézidon-Canon

    Dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 février, les inspecteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), ont procédé à l’interpellation de trois braconniers, agissant en voiture, sur la commune de Mézidon-Canon. Depuis plusieurs semaines, les renseignements recueillis attestaient d’une activité intense de braconnage au grand gibier, notamment au sanglier, sur le canton de Mézidon. Le dispositif de surveillance mis en place par les agents de l’ONCFS a permis de surprendre une équipe en flagrant délit de braconnage de nuit, en voiture, avec arme et en réunion, alors que les braconniers recherchaient le gibier à l’aide de phares dans une parcelle de maïs récolté. Lors de cette interpellation, les agents dépositaires de l’autorité publique ont découvert à bord du véhicule deux adultes accompagnés d’un mineur. Ils sont originaires de la région. Le fusil a pu être rapidement dissimulé entre la portière et le siège du passager avant, mais les munitions, dont certaines chargées à balle, n’ont pas eu le temps de disparaître. Ces objets ont tous été saisis. De plus, les investigations menées ont révélé que le conducteur du véhicule se trouvait sous le coup d’une annulation de son permis de conduire. Ces personnes, qui devront répondre de leurs actes devant la justice, encourent de lourdes sanctions : Jusqu’à soixante mille euros d’amende et quatre ans de prison, le retrait de leur permis de chasser ainsi que la confiscation des objets saisis. L’enquête continue, la date de comparution des trois braconniers devant le tribunal n’est pas encore fixée.

     

    Reignac: un chasseur blessé aux jambes par plusieurs plombs

    Un chasseur de 78 ans a été blessé lors d’une battue au chevreuil sur la commune de Reignac ce vendredi matin. La battue s’est tenue au lieu-dit Fontrochelle. Vers 9h30, des tirs ont éclaté en direction du cervidé, mais c’est le septuagénaire qui a été touché par les plombs.

    Il a été blessé aux deux jambes et évacué vers le centre hospitalier d’Angoulême.

     

    La LPO se félicite de la condamnation de chasseurs, destructeurs d'espèces protégées

    Les deux chasseurs avaient détruit des espèces protégées, en l'occurrence des buses variables, et ils ont été condamnés à des amendes et au retrait de leur permis de chasse.

    Voici le communiqué de la LPO, la Ligue de Protection des Oiseaux, qui se fé&licite de ces condamnations :

    "Les faits se sont déroulés entre 2012 et 2013. A Chatenois, dans le Jura, deux chasseurs, dont l’un était Vice-Président de l’Association communale de chasse agréée (ACCA) et administrateur de l’Association de piégeurs agréés du Jura, ont été reconnus coupables de destruction d’espèces protégées. Dans le but de favoriser un élevage de perdrix et de faisans destinés à la chasse de loisirs, des pièges avaient été disposés pour capturer et tuer les buses variables, espèce sauvage et strictement protégées par la loi. L’installation des pièges appartenant à l’un des deux chasseurs permettait au second d’achever à coup de bâton les oiseaux sauvages.
    A l’issue du procès qui s’est déroulé à la fin du mois de janvier 2015 au tribunal correctionnel de Dole, les deux chasseurs ont été condamnés à de lourdes amendes, au retrait de leurs permis de chasse et même, pour celui qui a été surpris en train de tuer des buses variables avec un bâton, à de la prison avec sursis.
    Ils ont en outre été condamnés à verser 3500 euros de dommages et intérêts aux 6 associations de protection de la nature qui se sont portées parties civiles dans ce procès, dont bien sûr la LPO Franche-Comté.
    Ces faits ne sont pas sans rappeler l’extraordinaire affaire de destruction d’espèces protégées en bande organisée dont est accusée la Fédération des Chasseurs de Haute-Saône et dont l’audience est attendue prochainement.
    "

     

    Deux chasseurs règlent leur différend... au fusil

    Deux chasseurs du Cambrésis ont comparu vendredi matin au tribunal pour avoir utilisé leur fusil de chasse pour régler un désaccord.

    Les faits remontent au 26 octobre, G.B., un chasseur âgé de 66 ans propriétaire d’un terrain de chasse à Thun-Saint-Martin, a vu son voisin sur son terrain. R.V, âgé de 24 ans, chasseur lui aussi, est le voisin en question.

    G.B. s’emporte et interpelle le jeune chasseur en lui disant qu’il n’a rien à faire là. « Il ne s’est pas retourné j’ai donc tiré en l’air, je voulais lui faire peur », précise G.B. Le plus jeune se retourne et lui aussi va tirer. « J’ai tiré à côté de lui », explique-t-il.

    Le plus ancien va être alors touché à la jambe. Ensuite R.V. va s’en prendre physiquement à G.B. en lui donnant divers coups et en l’empêchant de téléphoner aux secours. Interrogé par le tribunal sur ce comportement, G.B. va alors déclarer ceci : « Qu’est ce qu’il fallait que je fasse, lui tirer dessus ? »

    Attitude inquiétante

    « Vous vous croyiez au Far West ? », lance le substitut du procureur de la République. « On aurait pu dire que c’était un accident de chasse, mais là ce sont des violences. Deux hommes qui se tirent dessus et ce sont des violences volontaire, ce qui démontre une attitude inquiétante », ajoute-t-il avant de requérir pour les deux quatre mois d’emprisonnement assortis du sursis et l’interdiction de détenir une arme durant cinq ans.

    Après délibération du tribunal, les deux hommes ont écopé de trois mois d’emprisonnement assortis du sursis et l’interdiction de détenir une arme durant trois ans. Le tribunal a aussi ordonné la confiscation des scellés (les deux fusils).
     
     

    Le corps sans vie d’un chasseur a été retrouvé dimanche matin vers 10 h 50 dans un bois situé sur la commune de Leuglay, dans le canton de Recey-sur-Ource. Selon nos informations, l’homme, âgé de 72 ans, habitant d’Aignay-le-Duc, serait décédé de mort naturelle. Il aurait fait un arrêt cardiaque. C’est un des participants à la partie de chasse qui l’aurait découvert allongé dans un chemin.

    À noter, entre autres, l’intervention du Service d’aide médicale d’urgence (Samu) et de la gendarmerie.

     

    Un accident de chasse inexpliqué dans les Deux-Sèvres

    Nos confrères de La Nouvelle République évoquent sur leur site Internet le décès d'un chasseur ce matin. Cet homme d'une soixantaine d'années a été retrouvé sans vie à Villiers-en-Bois, dans les Deux-Sèvres.

    Le chasseur était un habitant de Prahecq (79) et son corps a été découvert sans vie par les sapeurs pompiers de Chizé et Niort dans le courant de la matinée. Les gendarmes deux-sévriens ont démarré une enquête et se refusent à tout commentaire pour l'instant.

    D'après des témoins sur place, cet homme n'aurait pas été victime d'un tir provenant d'un tiers puisqu'il est avéré qu'il chassait seul. Il reste à déterminer si son décès résulte d'une maladresse involontaire avec son arme ou d'une volonté de mettre fin à ses jours.

     

    Un chaton de dix mois tiré au fusil de chasse

    Cette amoureuse des chats qui en possède cinq au total, a vu son petit dernier, Gibus, âgé de 10 mois, venir miauler à son carreau mercredi soir avec une patte en sang. « On l’a élevé au biberon. C’est comme si on était ses parents ! »

    France et son mari ne laissaient pas sortir le chaton à l’avant de leur maison des Monthairons car elle se trouve en bord de route. Mais à l’arrière, le couple a un jardin. Alors, « il sortait s’y promener. Depuis 24 heures, nous n’avions pas beaucoup de nouvelles mais on ne s’inquiétait pas trop… Jusqu’à mercredi soir. » Où le chaton a pris la direction du vétérinaire.

    Le professionnel de santé a enclenché immédiatement une opération de la patte de Gibus. Celui-ci a en fait été victime d’un tir de fusil de chasse…

    L’opération n’a malheureusement pas permis de sauver la patte de l’animal bien que le vétérinaire en ait extrait la balle.

    France a dû alors faire un choix : « On m’a dit qu’il fallait l’amputer » , confie la quadragénaire, encore sous le choc. Après mûre réflexion, elle a décidé d’autoriser l’amputation : « Le vétérinaire m’a dit que, sinon, le chat évoluerait avec un membre mort. Avec cette patte avant en moins, il devrait quand même pouvoir se débrouiller pour se déplacer… »

    Elle ne comprend cependant pas comment quelqu’un peut s’en prendre à un petit chat…

    Les maîtres de Gibus ont décidé de déposer plainte à la gendarmerie la plus proche.

     

    SOUESMES Le canon de son fusil explose : un chasseur blessé

    L'homme était en train de chasser le sanglier en compagnie d'une dizaine de personnes lorsque le canon de son fusil a explosé, hier en fin de matinée, à Souesmes. Selon les premiers éléments de l'enquête menée par les militaires de la communauté de brigade de Lamotte-Beuvron, le chasseur, âgé de 46 ans et originaire des Deux-Sèvres, aurait tiré à deux reprises au moins avant que l'explosion du canon de son arme ne le blesse à la main gauche. La victime a été transportée au centre hospitalier d'Orléans.

     

    Un fusil, des canards, mais pas de permis, au Havre : garde à vue pour braconnage

    Suite à un contrôle routier, un jeune conducteur de Montivilliers (Seine-Maritime) a été placé en garde-vue. Il aurait transporté un fusil, des canards, ce, sans permis de chasse.

    C’est dans le cadre d’un contrôle routier effectué jeudi 19 février 2015, vers 23h30, par la police, à proximité du pont Auguste-Blanqui, dans le quartier de Graville, au Havre (Seine-Maritime), qu’un habitant de Montivilliers, âgé de  23 ans, a été interpellé. Dans son coffre, un fusil de chasse, des munitions, et des canards morts. Le jeune conducteur n’aurait présenté ni permis de conduire, ni permis de chasse. Vendredi 20 février 2015, il était encore en garde à vue. Il est soupçonné de braconnage.

    Le jeune conducteur s’est présenté au contrôle dans un véhicule qui n’était pas en règle et n’a pas été en mesure de présenter ses papiers, relate une source judiciaire. Quand les policiers procèdent à l’ouverture du coffre, ils demandent immédiatement le permis de chasse du jeune conducteur. Mais ce dernier a expliqué ne pas l’avoir. C’est son père qui chasserait.»

    Jusqu’à deux ans de prison

    L’excuse ne va pas convaincre. « Le Code de l’environnement impose d’avoir un permis pour le transport d’arme et de munitions. Le jeune conducteur était dans l’illégalité la plus totale », insiste un enquêteur. Le jeune habitant de Montivilliers risque jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.

     

    Accident de chasse mortel

    Lors d’une battue aux chevreuils à Villiers, un chasseur posté assis est décédé suite à un coup parti de son fusil.

     

    Un chasseur a perdu la vie hier matin dans la forêt de Chizé lors d'une partie de chasse aux chevreuils. Le drame s'est déroulé aux alentours de 10 h 45 sur un des lots de la forêt domaniale de la commune de Villiers-en-Bois.

    Alors que le chasseur âgé de 65 ans et demeurant à Aiffres était « posté » assis, celui-ci aurait effectué une mauvaise manœuvre. « Le coup est parti de son propre fusil et non pas de l'arme d'un autre chasseur », selon plusieurs témoignages. L'origine accidentelle du drame a été retenue par le directeur d'enquête de la gendarmerie nationale.

    Quand le gibier dépasse la ligne de postes

    « Dans ce type de chasse, explique la fédération départementale de chasse, les participants sont postés assis tous les 50 m et attendent le gibier que des rabatteurs font fuir dans leur direction avec des chiens. On ne tire sur le gibier que lorsqu'il a dépassé cette ligne de postes, jamais en direction des chiens ou des rabatteurs. Ce genre d'accident peut donc arriver seulement si l'arme échappe des mains du chasseur et que sa crosse tape le sol. Cela passe par un problème de tenue de l'arme. Le chasseur est peut-être tombé. C'est difficile de dire ».
    Témoignages recueillis et constatations effectués par les enquêteurs viennent étayer cette version. « Il s'agirait d'un accident dû à une manipulation de l'arme, manipulation due au fait de la victime. »
    Les sapeurs-pompiers de Chizé et de Niort sont intervenus aussitôt. Le parquet du tribunal de grande instance de Niort a été rapidement mis au courant.
    Il est revenu à Jean-Marie Lefort, 6e adjoint de la commune d'Aiffres, accompagné de gendarmes, la lourde charge de prévenir la famille du défunt.

     

     Accident de chasse à Allennes-les-Marais, un homme grièvement blessé au visage

    Un accident de chasse est survenu aux environs de midi à Allennes-les-Marais dans le secteur des Ansereuilles, près de la Deûle. Un sexagénaire a reçu des plombs dans le visage. Il a été pris en charge par les pompiers et transféré en déchocage à l’hôpital Salengro.

    On ne connaît pas encore les circonstances précises dans lesquelles cet accident est survenu dans le secteur des Ansereuilles, en fin de matinée. Un élément est à prendre en compte, cette zone boisée proche de la Deûle regorge de bosquets et de buttes couvertes d’arbustes, et de nombreux chasseurs arpentaient la campagne ce matin, encouragés par le beau temps.

    La victime, âgée d’une soixantaine d’années, marchait en lisière d’un champ en compagnie de plusieurs autres chasseurs lorsqu’elle a reçu des plombs en plein visage. Elle s’est effondrée, la face en sang. Les pompiers de Seclin ont été aussitôt appelés.

    Une fois sur les lieux, ils ont constaté que le sexagénaire, toujours conscient, souffrait de plusieurs hématomes et plaies au niveau du visage et des yeux. Pour une prise en charge optimale, la victime devait être dirigée vers la cellule de déchocage de l’hôpital Salengro à Lille.

     

    Un «sniper de renards» londonien raconte son quotidien

    Sources de nuisances, ces canidés sont pris pour cible par des chasseurs londoniens, au grand dam des associations de protection des animaux.

    Mignons comme ils sont, les renards n'en demeurent pas moins un cauchemar pour Londres. Entre nuisances sonores (les renards ont des ébats particulièrement bruyants) et dégradation des espaces publics, leur présence est sujette à débats. Plus inquiétant, plusieurs bébés ont été blessés par ces animaux au cours des dernières années, parfois grièvement.

    Afin de mettre fin à cette cohabitation, un Londonien a décidé d'arrondir ses fins de mois en chassant le renard. Un «job» de longue haleine puisque près de 10.000 renards parsèment la capitale anglaise.

    Un plombier doublé d'un sniper

    Plombier de profession, Phil parcourt, à la nuit tombée, les rues de Londres afin d'abattre ces animaux. Dans un entretien accordé au New York Times, il raconte son quotidien et ses motivations. Pour lui, la chasse a commencé lorsque le cochon d'Inde de sa fille a été tué par l'un de ces canidés. Rapidement, celui à qui il arrive d'abattre jusqu'à quatre renards par nuit avec son arme munie d'un silencieux prend conscience qu'il tient là une activité lucrative, étant donné la croissance des requêtes provenant d'habitants excédés par la présence de ces animaux sauvages. Pour le premier renard mis à terre, Phil empoche environ 100 euros, avant d'appliquer un prix dégressif sur le second (à peu près 63 euros).

    L'ennemi des pro-renards

    Du côté des associations de protection des animaux, on s'interroge sur les véritables motivations de ces chasseurs. «Il y a probablement plus de personnes qui souhaiteraient tirer sur des personnes et chassent des renards, que de personnes qui souhaitent réellement chasser le renard» assène Claire, une avocate qui a trouvé un de ces canidés abattus dans son jardin.

    De son côté, Phil demeure perméable à ces attaques, mais se méfie des pro-renards. C'est d'ailleurs pour cela qu'il a refusé que son nom soit publié par le New York Times, par crainte de représailles. «Je ne veux pas retrouver mes pneus crevés ou découvrir une bombe chez moi», explique-t-il.

    Pourquoi y a-t-il tant de renards à Londres?

    La Grande-Bretagne est l'endroit au monde qui, en termes de densité, contient le plus de renards. Ces derniers se sont progressivement installés au sein des villes depuis les années 1930. Il y a à présent plus de renards à Londres que d'autobus à deux étages, symboles de la ville. Cette prolifération est favorisée par le fait qu'une partie des habitants se prend d'affection pour ces animaux, n'hésitant pas à leur donner à manger.

    Afin de réduire leur nombre, il existe cependant une alternative à la chasse. En effet, l'entreprise Fox-A-Gon propose un spray qui imite l'odeur de l'urine du renard. En l'appliquant sur un espace, l'animal va croire que l'endroit appartient déjà à l'un de ses semblables, ce qui ne l'incitera pas à y rester. Une solution plus douce que celle de l'abattage nocturne.

     

    Il tue le chien de sa voisine à coups de fusil

    «On a entendu un coup de fusil et un cri affreux. Puis, un autre coup et le même cri. Et un troisième mais là plus rien», raconte Fabienne Grandseigne, demeurant à Anzex et propriétaire d'un petit élevage de chiens. Elle a vite compris qu'elle ne reverrait pas Pollux, un magnifique caniche royal blanc âgé de 23 mois, vivant. «Il avait ses habitudes. Il était sur le mobile home situé sur notre propriété. Puis il a sauté du mauvais côté de la barrière. Il a traversé le champ pour se retrouver chez le voisin», lâche-elle. En ce lundi, vers 18h30, son sang n'a fait qu'un tour, elle est montée dans sa voiture pour se rendre chez le voisin. Ce dernier a opposé un refus. «Ici c'est une propriété privée, je ne tue pas les chiens», aurait-il dit. Pour éviter qu'il ne parte, elle stationne sa voiture au bout de l'allée.

    Autopsie et dépôt de plainte

    Le fils du voisin arrive avec un transpalette. Les gendarmes, alertés par l'époux, arrivent sur les lieux de ce conflit. Les militaires ont pu pénétrer chez le voisin et trouvé le chien mort. L'homme aurait affirmé que «le chien avait tué des poules et que son fils, âgé de 17 ans, l'aurait tué d'un coup de fusil». Et l'éleveuse de préciser : «Mon chien lui aurait tué 40 poules en cinq minutes !». Mardi matin, elle a récupéré son chien pour pratiquer un examen vétérinaire à Lavardac. Le diagnostic — dont nous avons pu nous procurer une copie — est explicite. «A la radio, nous constatons plusieurs débris métalliques… les organes vitaux (cœur, poumons) ne sont plus reconnaissables. Il y a plusieurs fractures», lit-on et la vétérinaire de conclure à une «mort rapide due aux blessures». Une plainte a été déposée, mardi, à la gendarmerie de Casteljaloux où la propriétaire a été entendue. L'auteur du ou des coups de fusil devrait l'être prochainement. Le dossier sera transmis au parquet d'Agen qui décidera de la suite à y donner. L'association «30 millions d'amis» a été contactée et examine les documents de cette histoire. Elle pourrait porter plainte dans les prochains jours.

     

    La balle de chasse traverse le salon

    La scène s’est déroulée le dimanche 15 février, et elle a choqué à Créancey en Côte-d’Or, près du lac de Panthier : une balle de chasse, munition létale à plus d’un km, a fracassé la baie vitrée d’une maison, sans heureusement faire de victime. L’affaire est prise au sérieux par la justice.

    Le stress post-traumatique est bien présent chez Gisèle et Michel. Propriétaire d’une résidence secondaire au bord du lac, le couple a vécu une sacrée frayeur : « C’était dans la matinée. Il faisait beau et je bricolais dans le salon », raconte Michel, « j’ai bien entendu des coups de feu au loin mais je n’imaginais pas qu’une balle briserait la vitre de mon atelier du rez-de-jardin que je venais juste de quitter. » Gisèle poursuit : « Notre premier réflexe a été d’alerter la gendarmerie pour faire marcher l’assurance et être indemnisés mais certainement pas pour causer une gêne à autrui. C’est après coup qu’on s’est rendu compte que l’impact situé, à hauteur de la jambe et donc d’une artère fémorale, aurait pu nous blesser ou, pire, tuer ».

    Dans la foulée, les gendarmes de Pouilly-en-Auxois ont mené leurs premières investigations. Le calibre retrouvé, apparemment du 8x57 JRS, est généralement utilisé pour le gros gibier. Trois chasseurs présents dans le secteur ont rapidement été mis hors de cause. Mais après les auditions de membres de sociétés de chasse voisines, un homme a fini par se dénoncer de lui-même à la gendarmerie.

    Le chasseur mis en cause a été entendu, et il a été présenté au procureur de la République. Il sera convoqué au mois de septembre devant le tribunal correctionnel de Dijon pour « mise en danger d’autrui, avec risque immédiat de mort ou d’infirmité par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence ».

     

    Chasse : condamnations pour les « viandards »

    Deux affaires de « viandards », ces chasseurs qui ont oublié l’éthique et les règles au fond de leur cartouchière, ont connu leur épilogue judiciaire ce jeudi.

    Les chasseurs condamnés jeudi l’ont été à de la prison avec sursis. Ils ont également écopé d’annulations de leur permis, de confiscations d’armes, de véhicules et d’amendes.

    La première affaire a pour cadre Magny-lès-Aubigny, dans le massif forestier de Cîteaux. Franck, 46 ans, et Cyril, 20 ans, étaient accusés d’avoir chassé de nuit – une lunette de visée nocturne a été saisie – en 4x4, en dehors des périodes de chasse. Ils sortaient la nuit pour aller faire des cartons sur tous les animaux qui passaient dans leurs phares, y compris des espèces protégées.

    Des « massacres »

    L’affaire avait ému au point que la procureure de la République, au cours d’une conférence de presse spécialement convoquée, avait évoqué des « massacres », terme repris lors de l’audience, le 12 décembre dernier, par l’avocate de la Fédération des chasseurs de Côte d’Or. La procureure Noirot avait requis des peines de prison avec sursis, dont six mois pour Cyril, principal organisateur de cette boucherie. Finalement, Cyril écope de 4 mois avec sursis et Franck de 1 mois. La justice frappe également au portefeuille : confiscation des armes et du 4x4, 800 € de dommages et intérêts à régler à chacune des quatre parties civiles ; annulation du permis de chasse avec interdiction de le repasser avant 3 ans pour l’un et un an pour l’autre.

    Les autres viandards, deux frères de 46 et 30 ans, Christian et Nicolas, opéraient à Auxonne. Roulant à tombeau ouvert à bord de leur 4x4, ils poursuivaient les sangliers pour leur tirer dessus, sur des terrains ne leurs appartenant pas. Mad Max version rurale… L’avocate de la Fédération les avait qualifiés de « honte de la communauté des chasseurs », lors de l’audience du 19 décembre. Là encore, la justice a mixé prison avec sursis (4 mois pour Christian, 3 mois pour son frère), annulation du permis amendes (1 000 € au total) et dommages et intérêts (1 000 €).

     

    Des carcasses d'animaux dépecés, œuvres de braconniers, découvertes à Bassenge

    Depuis plusieurs semaines, de nombreuses carcasses d’animaux ont été découvertes du côté de Wonck. Des chevreuils, des sangliers et des blaireaux qui ont malheureusement croisé la route de braconniers.

    Le petit village de Wonck, dans la Vallée du Geer, est en émoi. Sur le chemin de promenade qui longe la voie ferrée et remonte vers Houtain-Saint-Siméon, plusieurs cadavres d’animaux y ont été découverts. Si la nouvelle se répand seulement maintenant, les premières découvertes datent de novembre dernier.

    «  C’est une jeune fille de 19 ans qui m’en a parlé  », nous rapporte une source fiable, qui préfère garder l’anonymat de peur de représailles. «  Elle promène régulièrement son chien sur ce chemin et elle a vu des cadavres de chevreuils, de sangliers et même de blaireaux. Ils ont été dépecés. On a pris toute leur viande et laissé leurs restes sur place  ».

    Mais ce n’est pas tout : des pièges ont également été trouvés. Des pièges dans lesquels des bêtes traquées peuvent se faire prendre mais aussi des chiens, des chats, voire de jeunes enfants.

    Des pièges très cruels

    «  Il s’agit vraisemblablement de pièges à blaireaux ou renards. Ce sont des barres de fer enfoncées dans le sol, auxquelles est fixée une sorte de collier. C’est un piège extrêmement cruel. Les bêtes qui sont ainsi attrapées peuvent avoir un membre sectionné car à force d’essayer de s’enfuir, le collier se ressert de plus en plus. Et la nuit, le braconnier vient relever ses pièges, achève les bêtes et les dépèce. Ce qui les intéresse, c’est uniquement la viande. Quand on voit le prix d’un kilo de chevreuil dans les supermarchés, ce genre de pratique est toute bénéfique. Ce qui me fait dire que ce sont des professionnels. Peut-être des bouchers  ».

     

    Fait divers à Ecouché. En flagrant délit de braconnage à 13 ans !

    Le 14 février, des gendarmes d'Argentan en patrouille à Ecouché ont été attirés par des coups de feu. Et intercepté deux braconniers de 19 et 13 ans !

     

    "Il n'y a pas d'âge pour le braconnage !" Voici comment les gendarmes ont décrit sur leur page Facebook l'interpellation réalisée à Écouché le 14 février dernier, par des gendarmes d'Argentan.

    Ce jour-là, vers 01 h 45, deux patrouilles du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig) d'Argentan sont alertées par des détonations de fusil de chasse. Ils se rapprochent discrètement et repèrent un véhicule circulant sur la route départementale qui relie Écouché à Boucé. Le passager avant tient un fusil de chasse. Les gendarmes interpellent les deux occupants, qui reconnaissent le braconnage. Ils ont 19 et 13 ans.

    En garde à vue, ils auraient révélé avoir abattu un sanglier et quelques lapins. Leurs virées nocturnes duraient depuis plusieurs mois. "C'est peu courant d'interpeller en flagrant délit des braconniers, annonce Jean-Marc Lesné, commandant de la compagnie de gendarmerie Argentan-Alençon. D'autant plus que les gendarmes n'avaient pas été alertés. Ils étaient en simple patrouille."

    Le chasseur majeur est convoqué devant le tribunal d'Argentan le 19 mars, selon la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Son jeune apprenti est convoqué devant un délégué du procureur de la République d'Alençon en vue d'une composition pénale.

     

    Blessé dans un accident de chasse à Belvézet

    Un homme de 56 ans a été blessé dimanche dans un accident de chasse sur le DFCI U4 à côté de Lussan (Gard), au lieu-dit Le Monteiller, à Belvézet. Un jeune chasseur de 19 ans qui se trouvait avec lui a voulu tirer un sanglier. Si son plomb a bien atteint l’animal qui venait d’être rabattu par le chien, il a toutefois ricoché et atteint le bras de compagnon de chasse.

    Ce dernier a été sérieusement blessé au bras mais ses jours ne sont pas en danger. Une enquête a été ouverte par la communauté de brigades de gendarmerie d’Uzès-Lussan.

     

    Condamnés pour avoir lâché des sangliers

    Les dix techniciens de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont relevé 162 infractions en 2014, dont 53 liées à la pratique de la chasse. Dont cette affaire du 7 novembre. Le tribunal de Police de Castres a condamné l'association de chasse Sidobre-Val d'Agout de Lacrouzette pour avoir lâché des sangliers, issus d'un élevage illégal, dans le milieu naturel sans autorisation. La mise en place de zones de nourrissage (bidons de maïs) non déclarée permettait de maintenir le gibier sur leur secteur de chasse. Sur un signalement de dégâts, l'Office du Tarn a mené l'enquête pendant plusieurs mois, pour mettre à jour ce lâcher clandestin.

    Le tribunal a condamné les prévenus à des peines d'amende ainsi qu'au retrait de leur permis de chasser. Pour le président, 300 € pour l'introduction de sangliers dans le milieu naturel, 200 € pour les avoir nourris et 5 mois de retrait du permis avec obligation de le repasser. Pour les personnes ayant transporté et lâché, 200 € et 100 € pour le nourrissage et 3 mois de retrait du permis de chasser avec obligation de le repasser. Pour l'informateur, 200 € pour avoir mis en relation le vendeur de sanglier avec les chasseurs et avoir participé à leur transport. Ils ont dû s'acquitter de 50 € par personne de dommages et intérêts à la Fédération départementale des chasseurs du Tarn.

    L'Offi ce national de la chasse et de la faune sauvage rappelle que ces introductions de suidés sans autorisation sont sources de dégâts aux cultures avec les indemnisations associées, de risque sanitaire avec la transmission de maladies, de pollution génétique et de problèmes de sécurité publique en cas de collision avec les véhicules.

     

    Rapaces. Un Autour des Palombes blessé par tir en Isère

    La Ligue de Protection des Oiseaux et le Tichodrome, centre de sauvegarde de la faune sauvage, attire l'attention après le tir d'un Autour des Palombes. Le rapace protégé est mort des suites de ses blessures.

    C'est le 15 février dernier, qu'un oiseau blessé par tir a été rapatrié par des bénévoles au Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvegarde de l'Isère. Habituellement, ce sont plutôt des buses variables qui affluent en hiver. Cette fois-ci, c'est un Autour des Palombes, un rapace protégé au plan national. Il n'a pas survécu. 

    Selon la LPO, l'Autour des Palombes peut être confondu avec son cousin, l'épervier. Tous deux chassent principalement des oiseaux en vol et présentent des ressemblances physiques. L'Autour est toutefois plus robuste et il est forestier. Il est plus difficile à observer, parce que plus rare, mais aussi plus discret et plus sensible au dérangement. En Isère, "les effectifs de cet oiseau sont encore mal connus voire sous-estimés", notent les protecteurs de l'environnement. "Pour les cinq dernières années (2009-2014), entre 11 et 36 observations par an ont été effectuées, avec des preuves de nidification certaine pour deux couples en 2010, un couple en 2011 et un couple en 2013."

    Proche de l'extinction dans les années 70

    L'Autour était proche de l'extinction pendant les années 70 du fait de l'utilisation de pesticides (agriculture), de persécutions (chasseurs et colombophiles) et de trafic d'oeufs (fauconnerie). Ses effectifs sont remontés sur le plan national, du fait des programmes de protection. "L'équilibre est encore précaire, cet oiseau étant rendu vulnérable, notamment par les travaux forestiers et certains loisirs (quad, moto tout terrain, randonnée)", ajoute la LPO dans un communiqué. "De plus, il est toujours victime de persécution de la part de certains chasseurs puisqu’il est lui-même un consommateur de palombes (pigeon ramier). C’est peut-être la raison du tir sur cet oiseau."

    Pour rappel, si vous trouvez un oiseau blessé, n'hésitez pas à contacter le Tichodrome, au Gua. 
     
     
     
    Trois "Raboliot" (1) se sont faits prendre au collet par les agents de l'office national de la chasse du Cher et du Loiret.
    Après le duo indélicat d'Obélix qui chassait le sanglier, en bagnole à Saint-Hilaire de Gondilly allant jusqu'à flinguer la bête sur la route, voici un trio de bracos que Saint-Hubert, le patron des bons (et des mauvais chasseurs), sanctionnerait volontiers !

    Depuis de nombreux mois, ces Raboliot d'opérette, basés à Blancafort, dans le nord du Cher, mais enracinés en région parisienne, se trouvaient dans le collimateur des agents de l'office national de la chasse. Fin février, le trio décanille, direction la Sologne pour une chasse nocturne du gros gibier, sanglier en ligne de mire. Ça les rend fou, les sangliers. Rien de tel que les doigts dans un pot de confit d'hure (la hure est la tête des sangliers, NDLR) pour éponger les levers de coudes dont le trio a abusé : les forces de l'ordre les ont interpellés en état d'ivresse. 
    Et les voilà partis sur la piste du gros quand les agents de l'office leur tombent sur le râble. En flag'. Nos bracos qui dégénèrent la légende de Raboliot, personnage pas si légendaire que ça, sorti de sous la plume de Maurice Genevoix, avaient avec eux, le parfait attirail du mauvais chasseur : carabine 22 long rifle avec silencieux, fusil de chasse, lampe à allumage déporté... De quoi remplir le fourgon, préalablement tapissé de bâche plastique pour ne pas salir l'arrière avec le sang de ces pauvres bêtes.

    Mais ces bracos high-tech, ces lapins de rabouillères à moteur et à silencieux,  sont repartis cul nu ! Armes saisies, comme la voiture et le matériel. D'autant qu'ils ont quand même agacé, un p'tit peu,  les autorités : trois heures avant leur arrestation pour braconnage nocturne en réunion, le trio sortait d'une audition à la gendarmerie d'Aubigny-sur-Nère, pour une autre affaire de chasse... Ils risquent, devant le tribunal correctionnel, quatre ans de prison et 60.000 euros d'amende. Par Toutatis !

    (1) Du nom du roman de Maurice Genevoix qui raconte l'histoire d'un célèbre braconnier dont la légende le situe à Brinon-sur-Sauldre.
     
     
     

    Violent et voleur, un Tourlavillais de 56 ans a été convoqué par les policiers de Cherbourg pour avoir chassé alors qu'il était sous le coup d'une interdiction de détenir une arme.

    Le 24 février, un Tourlavillais âgé de 56 ans, bien connu des services de police, a été placé en garde à vue afin d'être entendu sur plusieurs faits.

    En mars 2014, il avait dérobé avec violences le sac à main d'une femme, à l'occasion d'une dispute puis il avait émis un chèque de 250 euros qu'il avait crédité sur son compte. Après avoir nié les faits, il avait fini par reconnaître le vol et la falsification du chèque.

    Le 4 avril 2014, ce quinquagénaire s'était attaqué à la même victime, alors qu'elle garait sa voiture. Il lui avait donné deux coups de poing au visage, l'avait empoignée par les cheveux et lui avait cogné la tête sur le véhicule, en présence de la fille de la victime. L'agresseur avait menacé de mort sa victime si elle le dénonçait à la police.

    Enfin, fin novembre 2014, le commissariat avait été informé que ce Tourlavillais avait pratiqué la chasse à Tourlaville, bien que son permis de chasse lui ait été retiré pour deux ans, avec interdiction de porter et/ou détenir une arme.

    Les enquêteurs avaient recueilli des éléments prouvant qu'il avait sollicité un permis de chasse pour la campagne 2014-2015 et une carte de sociétaire d'une association locale de chasseurs. Le Tourlavillais a reconnu avoir chassé avec ses chiens mais sans faire usage d'arme à feu.

    Néanmoins, une perquisition de son domicile a permis de saisir 53 cartouches de fusil de chasse et une carabine à plombs. En revanche, aucun fusil de chasse n'a été découvert. Il est appelé à comparaître devant la justice le 24 mars prochain.
     
     
    L’histoire ne date pas d’aujourd’hui, mais, passée bien trop inaperçue, elle mérite d’être soulignée. Les faits se sont déroulés dans la Drôme en novembre 2011. « Viognier de Conquet », un cheval âgé de 2 ans, y a perdu la vie.

    Au petit matin, un groupe de chasseurs s’adonait à une battue à proximité du Haras de Conquet, où logeait le demi-sang arabe. Vers 8h30, Paul Fabre, un chasseur, voit un animal bouger devant lui. Il tire. Mortellement touché, l’étalon s’effondre… pour ne jamais se relever. « Ayant déjà occupé ce poste quinze jours auparavant, je savais qu’il y avait un sanglier d’environ 120 kg dans les environs. J’ai vu noir, j’ai tiré ! », s’est défendu le tireur au cours de son procès. Mais les faits ne jouent pas en sa faveur.

    0,20 gramme d’alcool dans le sang

     

    A l’arrivée des gendarmes, deux heures après le tir (!), l’homme était contrôlé avec 0,20 gramme d’alcool dans le sang, donc manifestement sous l’emprise de l’alcool. Son avocat a, quant à lui, dressé le portrait d’un homme « honnête » qui chassait sans incidents depuis 36 ans. Le parquet a requis une peine dérisoire : 900 € de dommages et intérêts,

    «Ce chasseur était à moins de 20 mètres de “Viognier de Conquet”. Il a été abattu par une balle pour sanglier qui l’a frappé derrière l’épaule », s’est emportée Myriam Maignien, la propriétaire de Viognier de Conquet.

    200 € d’amende…

    Fin avril 2012, le tribunal a rendu son verdict : Paul Fabre n’a été condamné… qu’à une  simple amende de 200 euros ! Autrement dit, à une sanction de pacotille alors qu’il a ôté la vie d’un animal sensible et innocent. En outre, le chasseur s’est vu notifier par la préfecture une interdiction de chasser pendant 5 ans… effective uniquement sur le territoire de la commune de Mirmande ! Nul doute qu’il n’est pas privé depuis d’aller exercer sa funeste passion ailleurs…

    Malheureusement, des histoires comme celle-ci arrivent tous les ans. Nous ferons prochainement le point sur les drames de ce type survenus en 2015.

     

    En procès pour avoir tué le chien du voisin avec une arme à feu

    André reconnaît avoir tué Isko, l'husky d'un voisin. Mais c'est «par nécessité» selon lui. Comme le tribunal de police d'Auch en a jugé autrement, André fait appel

    Christophe, le propriétaire d'Isko un husky de 14 mois, a «gagné» en première instance devant le tribunal de police d'Auch. Une condamnation pour laquelle André a interjeté appel : «Avec 1500€ d'amende dont 750 avec sursis et 4000€ de dommage et intérêt, le tribunal ne m'a pas raté». A la barre, André s'est entendu dire qu'il n'y avait pas «nécessité» à tuer Isko d'une balle de 22 Long Rifle. «Le juge me dit qu'il fallait appeler les gendarmes. Oui mais le chien m'avait déjà tué 5 chevreaux et il s'acharnait sur un sixième. Le temps que les gendarmes arrivent depuis Masseube ou de plus loin encore, quelle aurait été l'étendue du carnage?». André qui fut enseignant, affirme que cette affaire lui «gâche la vie» depuis le 29 décembre. C'est ce jour-là, affirme-t-il qu'il a dû employer les grands moyens. «Moi je ne demande rien à personne, je n'emmerde personne dans mon village. Les animaux je les aime à commencer par les chiens. C'est pour cela que j'ai créé un parc animalier de 13 hectares entièrement clôturé où chacun peut venir gratuitement. Ainsi beaucoup d'enfants découvrent chez moi des animaux qui ne courent pas les rues...». Lamas, ânes, cochons nains, chèvres naines, etc... Un amoureux des animaux qui «souffre» de cette «infamante» condamnation dont il espère être «lavé» lorsqu'il sera rejugé, à Agen. Selon lui, Isko divaguait fréquemment sur la commune. «Cette race a du sang de loup, quand je me suis approché pour sauver le sixième chevreau, j'ai compris que je me mettais en danger. A bientôt 80 ans, je n'allais pas l'affronter à mains nues...». Selon Christophe, représentant de commerce, nouvellement installé à Esclassan-Labastide, d'ordinaire Isko n'était pas livré à lui-même. Mais ce jour-là il s'était «échappé». Et Christophe d'ajouter qu'il s'explique mal comment son chien par ailleurs «gentil et pas agressif du tout» a pu rentrer dans le parc animalier clôturé. Au point que Christophe «doute fortement» de la version que donne André. «Je n'ai pas vu ses chevreaux morts. Fable ou réalité? Comme celui de mon chien, le tireur dit avoir mis leur cadavre à la poubelle». Précisément à la décharge de Moncorneil-Grazan nous a affirmé André. Pour Christophe donc, de sérieux doutes subsistent y compris sur la date exacte du coup de feu mortel. Son chien aurait été tué «sans raisons». Le juge a dit «sans nécessité». Un premier jugement qui satisfait Christophe. «Cela ne me rendra pas Isko mais de tels comportements à l'encontre d'un animal méritent condamnation». André espère être «mieux entendu, mieux compris» lors de l'audience en appel.

     

    Un chasseur condamné pour avoir tiré... sur un motard

    Un chasseur a comparu, ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Reims pour avoir tiré au fusil en direction d’un milote de moto-cross qu’il dit « avoir surpris en train de braconner un chevreuil », le 6 octobre 2014 dans les champs de Courcy.

    Le motard, un Rémois de 18 ans, avait reçu une volée de plombs dans une jambe et une main.

    Le tribunal a condamné le chasseur , un homme de 62 ans, à l’obligation d’effectuer un stage de citoyenneté. Le juge a demandé la confiscation de toutes les armes et interdiction d’en détenir pour une durée de 1 an.

     
     

    Les agents de l’Office national de la chasse les ont pris sur le fait. Ils avaient tué plus d’une trentaine de canards en deux heures.

    Il gelait en cette soirée du 23 févier 2013, mais l’air était limpide, assez limpide pour que les nuées de canards apparaissent clairement dans les viseurs de quatre copains. Ce qu’ils ignoraient tous les quatre, c’est qu’ils étaient dans le collimateur d’une équipe de l’Office national de la chasse (ONC). Tapis dans les fourrés à soixante mètres de la hutte de chasse, deux agents observent leur manège, alors que les trois de leurs collègues attendent en retrait. La suite, c’est le chef de ces agents qui la raconte devant le tribunal correctionnel de Dunkerque : « Nous avons constaté qu’ils agissaient de manière productive et concertée. Entre 19 h 30 et 21 h 15, nous avons constaté 32 oiseaux prélevés. »

     

    Marseille: Condamnés pour la vente de chardonnerets

    Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné ce vendredi sept personnes poursuivies pour détention, transport et mise en vente d’espèce animale protégée, en l’occurrence des chardonnerets, un petit oiseau apprécié pour son chant mais dont la population est en chute libre depuis plusieurs années à cause de l’évolution de l’agriculture (disparition des bosquets, utilisation des pesticides…) et du trafic. Le tribunal a prononcé des peines allant de quatre mois de prison avec sursis à 500 euros d’amende.

    Le 16 février 2014, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) débarquent au marché aux puces des Arnavaux (15e). Dans leur viseur, des commerçants qui vendent illégalement des espèces menacées de disparition. C'est la première fois que les fonctionnaires mènent une telle opération coup de poing. Ce jour-là, ils récupèrent 116 animaux sauvages, pour une valeur estimée à 15.000 euros, dont 77 chardonnerets enfermés dans des cages minuscules.

    «Le trafic d’animaux sauvages est le 3e ou 4e trafic mondial», a rappelé ce vendredi à la barre Jean-Yves Bichaton, chef du service départemental de l’ONCFS. Celui de chardonneret prospère parce que les «risques sont faibles», les sanctions «légères» et les profits «élevés». Un oiseau se revend en effet entre 100 et 200 euros en moyenne au marché noir. «Ce trafic concerne plusieurs acteurs: celui qui capture, celui qui transporte et celui qui vend, explique Jean-Yves Bichaton. Ce n'est pas toujours le même. Mais chacun a son petit rôle» et contribue à la disparition de l'animal.

    Le «paysan des Alpes»

    Pour capturer les chardonnerets, les braconniers les attirent avec d’autres oiseaux chanteurs, comme le pinçon, et les piègent à l’aide de baguettes de glue. C’est ce que faisait Jean-Marie Sciacca, 58 ans, sur un terrain vague du 14e arrondissement. Quand il s’est fait arrêter par les agents de l’ONFCS, le 10 janvier dernier, il avait sur lui cinq baguettes de colle et un chardonneret qu’il avait acheté aux puces des Arnavaux et qui devait lui servir d'appât.

    A la barre, cet ancien ouvrier-compagnon n’exprime aucun remords et ne plaide pas non plus l’ignorance. Il se montre même assez arrogant, ce qui énerve la présidente du tribunal, Julie Heisserer. «Je n’ai pas eu de pot ce jour-là. Ce n’était pas mon jour», hausse-t-il des épaules. La procureure de la République, Sophie Mercier, avait requis 3 mois de prison avec sursis à son encontre. L e tribunal l’a condamné à 4 mois d’emprisonnement avec sursis et 500 euros d’amende.

    Jean Castiglione a été interpellé aux Arnavaux le 16 février avec 19 chardonnerets qu’il avait achetés, soi-disant, à un paysan venu des Alpes. «Je ne savais pas que c’était interdit », se défend le retraité. «Cette histoire du paysan des Alpes, je n’y crois pas, réplique l’avocat de l’Association de protection des animaux sauvages (APAS), Benoît Candon. Je pense plutôt qu’il s’agit d’un trafic international en provenance des pays du Maghreb où l’on est très friand de ces oiseaux». Jean Castiglione a été condamné à un mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende.

     

    Des envies de braconnage sur grand gibier dans la forêt de Mormal

    Les faits datent du mois de décembre mais ont été connus à la faveur de la transmission du dossier au parquet du tribunal de grande instance d’Avesnes-sur-Helpe ces derniers temps.

    Il s’agit de faits qui relèvent autant de la contravention que du délit puisque s’agissant de chasse sur autrui, de nuit, avec utilisation de moyens prohibés, passibles de 15 000 € d’amende.

    C’est à la suite de la découverte des carcasses de deux grands cerfs dans le massif forestier de Mormal que l’unité territoriale de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, basée à Louvignies-Quesnoy, décide d’organiser une surveillance. Le 13 décembre vers minuit, près de l’étang David, les agents de l’ONCFS interceptent le conducteur d’un véhicule qui a un comportement pour le moins étrange. Il circule au ralenti sur les routes forestières et effectue des rotations dans les carrefours pour balayer les sous-bois du faisceau lumineux des phares. À bord de la voiture, les hommes de la police de l’environnement découvrent une carabine 270 Winchester posée sur le siège du passager avant, une arme utilisée pour le tir du grand gibier, avec une balle engagée dans la chambre, et une cartouchière contenant sept munitions fixée sur la crosse. Une façon de faire qui relève, aux yeux des agents, d’un certain « professionnalisme ».

    Auditionné l’homme, habitant une commune située à proximité du massif de Mormal, aura à répondre de ces faits devant le tribunal. L’arme, d’une valeur de mille euros environ, a été saisie.

    Tirés pour des trophées

    Pour les agents de l’ONCFS, l’approche de la fin de l’année n’était peut-être pas étrangère à la traque du braconnier qui souhaitait ainsi agrémenter des menus des fêtes. On peut supposer aussi qu’il répondait à une « commande », comme c’était le cas pour cet autre braconnier arrêté en septembre 2007. Il fournissait des restaurateurs de la région et de Belgique et les agents de l’ONCFS avaient retrouvé chez lui près de soixante-dix kilos de viande de gibier congelée : 40 kilos de chevreuil, 21 de sanglier et six de lièvre.

    D’une autre source, on sait aussi que la quête du profit à tout prix n’arrête plus rien ni personne. En témoigne cette photo impubliable qui nous a été adressée voici peu de la carcasse décomposée d’un grand cervidé – découverte à Mormal aussi - dont il manque le cou et la tête. Ce qui constitue un « trophée » qui peut se négocier sous le manteau à un prix que nous ne divulguerons pas afin de ne pas susciter des vocations.
     
     

    Drame de Barsac : la fillette a été tuée à bout touchant par sa mère

    Quatre jours après le drame de Barsac, en Gironde, l’acte d’une jeune mère de famille reste toujours « incompréhensible » selon le parquet et les enquêteurs. Celle-ci a tué d’un coup de carabine sa propre fille âgée de neuf ans et reste pour l’heure internée en hôpital psychiatrique.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, la jeune femme a quitté « précipitamment » son domicile lundi vers 5h30, emmenant avec elle sa fillette et une carabine de chasse. Arrêtée par une panne d'essence à Barsac, soit 50 km plus au nord, et semble-t-il en état de « grand désarroi », la mère est sortie de la voiture et a tiré à bout touchant sur sa fille au niveau du thorax. L'enfant est décédée quelques minutes plus tard, malgré des premiers soins prodigués par un témoin, un automobiliste infirmier qui s'était arrêté.

    Ce nouvel élément, révélé par l’autopsie de la victime, pourrait donc exclure l’hypothèse d’un coup de feu tiré accidentellement.

    « Tuer sa fille, se suicider, un autre mobile ? » 

    Interpellée par les gendarmes « en état de folie », la mère de trente-trois ans tenait des « propos vraiment incohérents » selon le colonel Ghislain Réty. Une expertise psychiatrique réalisée ne l'a « pas déclarée irresponsable au moment des faits », mais atteinte d'un « trouble psychique ayant altéré son discernement », et « en état de choc », a expliqué à la presse la procureur de Bordeaux Marie-Madeleine Alliot. Les différents dépistages se sont quant à eux révélés négatifs.

    Pour l’heure, rien n’explique le geste « violent et déterminé » de la jeune femme qui entretenait selon son entourage une relation « fusionnelle et aimante » avec sa fille depuis sa séparation avec le père en 2007. Peut-être un traumatisme passé, remontant loin, voire à l'enfance, qui « aurait été réveillé par un événement extérieur », a spéculé la procureur. « Tuer sa fille, se suicider, un autre mobile ? » : pour le colonel Réty, le réel objectif de l'équipée de la mère reste également une inconnue.

     

    Brignoles : 5 000 euros d'amende pour la détention de 700 grives

    A l'audience du 9 janvier dernier, il était principalement reproché à Jérôme R. d'avoir ouvert à Brignoles un établissement détenant des grives sans autorisation ni agrément.

    Ces poursuites résultaient d'une perquisition de ses installations, le 4 mars 2013, par des agents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage. Selon eux, cet artisan qui fait commerce d'articles de chasse, et qui dispose des autorisations pour la chasse à la glu, détenait plus de sept cents grives, alors que les quotas sont limités à cinquante oiseaux.

    A l'issue, tous ces turdidés (famille de passereaux) installés dans un garage, un poulailler et deux cages, avaient été relâchés par les agents, à l'exception des cinquante oiseaux autorisés.

    Parmi ces volatiles, cent onze étaient isolés dans des cages individuelles. Le but était de conditionner ces appelants, en modifiant leur cycle biologique par exposition à la lumière, afin de les faire chanter en hiver. Une modification comportementale qui, selon les agents de l'ONCFS, est particulièrement appréciée des chasseurs, prêts à acheter ces appelants plusieurs centaines d'euros.

    Des poursuites très contestées

    Les poursuites étaient très largement contestées par Jérôme R. Il estimait que les chiffres annoncés par les agents étaient faux, parce qu'ils n'avaient pas pu comptabiliser les oiseaux. Selon lui, les 111 appelants retenus avaient également été mal comptabilisés. Enfin, aucune distinction n'avait été faite entre les oiseaux adultes et les juvéniles.

    Il a indiqué par ailleurs que plusieurs dizaines de ces oiseaux ne lui appartenaient pas, mais qu'il les gardait pour des personnes qui n'avaient pas la possibilité de le faire.

    Dénonçant « un procès malveillant, fait en interprétant les textes », Me Christophe Bonifay (barreau de Marseille) avait plaidé la relaxe totale pour l'artisan.

    « Il possédait cinquante turdidés adultes non domestiques, mais aucun des procès-verbaux ne mentionne le caractère adulte des oiseaux. Le reste, c'était des oiseaux domestiques et des juvéniles qui n'entrent pas dans le quota. De plus, il n'y a au dossier aucune preuve de la vente de quoi que ce soit. »

    Le tribunal a fait droit aux réquisitions du procureur. Par ailleurs, 3200e ont été alloués à titre de dommages et intérêts à la ligue pour la protection des oiseaux, à l'association pour la protection des animaux sauvages et à la fédération des chasseurs du Var.

     
     
    Jugés pour avoir tué un cerf de nuit, en voiture, à Auriac-l’Église, le 29 avril 2014, deux jeunes chasseurs ont perdu leur permis de chasse.

    Face à un renard ou à un sanglier, ils auraient tiré de la même façon. Ce soir-là, c'est un cerf qui est tombé, ébloui par les phares de la voiture.

    Pour ces deux jeunes Brivadois, la nature du gibier importait peu. Partis en chasse en pleine nuit du côté d'Auriac-l'Église, « pour s'amuser », le 29 avril 2014, ils ont d'abord raté un chevreuil. Plus tard, c'est un cerf qui croise leur route. Armé d'un fusil de calibre 12, l'un des hommes tire, à trois reprises. Le cervidé s'écroule dans un champ. Son cadavre sera retrouvé le lendemain par un voisin.

    « On a eu peur, on est partis », a expliqué le tireur, jugé avec son complice, jeudi, par le tribunal correctionnel d'Aurillac, pour chasse non autorisée, de nuit, sur le terrain d'autrui.

    Titulaires du permis de chasse, les deux copains, 19 et 20 ans, n'en étaient pas à leur première virée nocturne. D'ailleurs, des animaux morts avaient déjà été retrouvés dans le secteur de Chazelle sans qu'un lien puisse être établi avec les jeunes braconniers.

    « On ne pensait pas que c'était si grave que ça », ont-ils murmuré devant le président du tribunal. Ce qui a fait bondir le procureur de la République, Frédéric Almendros : « C'est de l'inconscience ! C'est nul ! Vous êtes une honte pour les fédérations de chasse. »

    Le tireur a été condamné à 100 € d'amende, son complice à une suspension du permis de conduire pour trois mois. Ils ont tous deux perdu leur permis de chasse, avec interdiction de le repasser d'ici deux ans, et devront verser solidairement 500 € à chacune des associations qui s'étaient portées parties civiles, l'ACCA d'Auriac-l'Église, la fédération départementale de chasse et l'association départementale des chasseurs de grand gibier.
     
     

    Un second Faucon pèlerin tiré dans le Finistère !

    Un Faucon pèlerin a récemment été victime d'un tir et retrouvé à Guilers dans le Finistère.

    C'est le deuxième faucon plombé dans ce département en moins de deux mois. La LPO et Bretagne vivante ont toutes deux porté plainte dans ces deux procédures.

    Un Faucon pèlerin a été tiré le 21 février dernier et retrouvé blessé à Guilers (29) dans le jardin d'un particulier. Emmené chez une vétérinaire à Saint-Renan, l'oiseau est mort le lendemain. Du plomb a été retrouvé dans le corps de l'animal.

    En France, le faucon pèlerin a été quasiment exterminé au 20ème siècle. Il est protégé sur l'ensemble du territoire depuis 1981 et ce n'est que depuis une quinzaine d'années qu'on observe son retour progressif en Bretagne, région dont il avait disparu dans les années 1960. Cependant, encore aujourd'hui, les rapaces font l'objet de persécutions injustifiées alors que le rôle important que jouent ces prédateurs dans nos écosystèmes ne fait désormais plus débat.

    Une recrudescence d'actes malveillants envers les rapaces lors de la saison de chasse passée

    Ces faits sont d'autant plus préoccupants que c'est le deuxième faucon pèlerin tiré dans le département du Finistère lors de la saison de chasse 2014-2015. Le premier oiseau, retrouvé dans un roncier sur la commune d'Ergué-Gabéric le 29 décembre 2014, avait été soigné à l'école vétérinaire de Nantes avant de finalement succomber à ses blessures. La LPO et Bretagne Vivante – SEPNB avaient déjà fait part de leur consternation face à ces actes de destruction délibérée d'une espèce protégée par la loi.

    Ailleurs en France, le constat est identique : Fin octobre 2014 un Milan Royal – une espèce menacée bénéficiant d'un Plan National d'Action ! – a été abattu dans les Hautes-Pyrénées. En janvier 2015, c'est une Buse variable qui fut victime d'un tir en Charente-Maritime.

    Ce triste bilan rappelle que la saison de chasse est chaque année une période propice à des actes malveillants envers les rapaces.

    La LPO et Bretagne Vivante condamnent fermement ces actes et rappellent que leurs auteurs contribuent à discréditer la chasse et les chasseurs aux yeux du grand public.

    S'agissant des faucons pèlerins abattus dans le Finistère, la LPO et Bretagne Vivante ont porté plainte contre X pour destruction par tir d'espèce protégée.

     

    Woinic, jeune chien, meurt le corps criblé de 35 plombs de chasse

    Le 11 mars, Woinic, Border Collie de 22 mois rentre après une heure de fugue au domicile de ses propriétaires, à Saint-Héand. Le chien présentant de multiples blessures est conduit chez le vétérinaire. Son corps est criblé de 35 plombs.

    Malgré les soins intensifs apporté par l'équipe de vétérinaires, Woinic est mort des suites de ses blessures dans la nuit du 12 au 13 mars.« C’est un acte de barbarie, ni plus, ni moins », déplore la famille.

     

    Saint-Aybert: trois chasseurs condamnés pour braconnage

    Ce mardi après-midi, le tribunal de Valenciennes a rendu son délibéré dans l’affaire des chasseurs, accusés de braconner sur l’étang de Chabaud-Latour. Dans la nuit du 4 au 5 février à Saint-Aybert, un des agents assermentés venus les contrôler avait également subi des violences : les trois chasseurs viennent d’être condamnés.

    Rappelons que l’affaire, jugée le 21 janvier dernier qui avait été mise en délibéré, s’était jouée en deux épisodes. Le point commun : ces chasseurs étaient accusés de chasser le canard alors que la période légale était close depuis le 31 janvier. Pour les faits de la nuit du 3 au 4 février 2014 sur l’étang à Condé, le président de l’association des chasseurs à gibier d’eau de Condé, en personne, et un ami fresnois avaient été reconnus coupables de braconnage et condamnés, le 9 février dernier, à 500 € d’amende chacun, et au retrait de leur permis avec interdiction de le renouveler pendant un an. Ils devront, en outre, et à leurs frais, faire publier le jugement dans le Chasseur du Nord.

    Des violences sur un agent assermenté

    Le lendemain, toujours sur l’étang, mais sur le territoire de Saint-Aybert, trois autres chasseurs, domiciliés à Crespin et âgés de 33 et 22 ans, ont été surpris, eux aussi, par des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Alertés par des coups de feu, les agents s’étaient dirigés vers une hutte en vue de la contrôler. Mais à leur arrivée, son propriétaire a refermé un volet d’une fenêtre de tir sur le bras de l’un d’eux.

    Pour se défendre, le prévenu avait indiqué avoir été saisi violemment par le cou par un agent. Les chasseurs étaient venus fêter ce soir-là la fin de saison, ont-ils par ailleurs raconté, niant les faits de braconnage. Une version, doit-on préciser, qui n’avait pas convaincu le parquet lors de l’audience. Des appâts à canards avaient été retrouvés sur place, mais les agents, qui ont cherché le gibier et des armes, n’ont pas pu pousser plus loin leurs investigations : les chasseurs affirmaient ne pas avoir la clé d’une armoire où s’était portée la suspicion des agents.

    Privés de permis de chasse

    Ce mardi, le tribunal de Valenciennes a rendu son délibéré : les trois hommes ont été reconnus coupables de braconnage, et de violences pour le propriétaire de la hutte. Ce dernier a écopé de trois mois de prison avec sursis, et au retrait de son permis de chasse avec interdiction de le renouveler pendant deux ans. Il devra en outre indemniser l’ONCFS. Ses deux amis devront régler 500 euros d’amende, et sont touchés, eux aussi, par le retrait de leur permis avec interdiction de le repasser pendant un an. Comme pour la première affaire, ils devront, en outre, et à leurs frais, faire publier le jugement dans le Chasseur du Nord.

     

    Loiret : il détenait illégalement des faucons chez lui, il est condamné à une amende de 1.000 euros

    Un homme de 31 ans, appartenant à la communauté des gens du voyage, a été condamné ce lundi par le tribunal correctionnel d'Orléans à une amende de 1.000 euros. Les rapaces avaient été découverts en novembre dernier à Chaingy lors d'une opération de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

    A la suite d'une dénonciation, le 20 novembre dernier, des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage débarquent dans le camp des gens du voyage de Chaingy dans le Loiret. Ils y trouvent trois faucons, attachés avec des cordes sur des pieux et des tabourets. Leur propriétaire, Paolo, s'enferme dans sa caravane et crie " vous n'aurez pas les oiseaux". Pendant l'altercation, son fils prend l'un des rapaces et le fait s'envoler. Les agents parviennent tout de même à récupérer les deux autres oiseaux de proie qui sont en mauvais état. L'un a les plumes coupées et une infection aux pattes, l'autre souffre de malnutrition. 

    Les faucons chassaient du gibier

    Paolo explique qu'il utilise ces oiseaux de proie pour pratiquer la chasse au vol et capturer du gibier mais il n'est pas en règle. Pour détenir ces espèces protégées, il faut une autorisation des services vétérinaires qu'il n'a pas. L'enquête aura aussi permis de découvrir qu'il a utilisé de faux documents pour acheter l'un des faucons à un éleveur. Son grand-père lui aurait légué les deux autres saisis à Chaingy. Les oiseaux ont été soignés et placés en convalescence chez un éleveur professionnel. Ce lundi, le tribunal d'Orléans a condamné le propriétaire à 1.000 euros d'amende pour détention non autorisée d'animaux non domestiques. Il devra deplus payer 750 euros à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, et autant à la Ligue de protection des oiseaux.

     

    Haro sur le sanglier... mais pas la nuit !

    Hasard de l'actualité, en écho à nos colonnes qui relataient, mercredi, la folle épopée d'un sanglier à travers les rues de Blois, voilà que le tribunal correctionnel vient d'examiner une autre traque au sanglier. Dans le collimateur des juges, des actes de braconnage et non plus le suidé. Ce mammifère, qui fait tourner en bourrique agriculteurs comme citadins, est certes classé comme nuisible, mais a quartier libre lorsque tombe la nuit. Comme la plupart du gibier d'ailleurs. Interdit de l'avoir dans son viseur. Même si on a le permis en règle. Même si le fusil est là, tout près, posé sur la banquette arrière alors qu'on s'apprêtait à rentrer. Même si l'animal a la malheureuse idée de traverser la route, juste sous vos phares, qu'on se demanderait même s'il ne l'aurait pas un peu fait exprès.

    Cette nuit d'octobre 2014, à l'orée de la forêt de La Ferté-Imbault, Gino, 34 ans, et Paul, 26 ans, ont eu toutes les circonstances… encourageantes. « Je connais la législation, je savais qu'il ne fallait pas, mais il était là, devant nous, on n'a pas résisté », admettent d'une même voix les deux cousins, alors qu'ils avaient toujours nié les faits. Le président apprécie ce revirement à l'audience, suivi de près par le parquet qui promet d'en tenir compte dans ses réquisitions. D'autant que les faits étaient difficilement contestables. Ce sont les gardes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) « en planque » dans la forêt qui, alertés par la détonation, avaient lancé un « chien de sang » leur permettant de localiser la bête blessée. Facile alors de débusquer les contrevenants puis de récupérer l'arme jetée précipitamment à 300 m
    « Les munitions étaient de longue portée, l'agglomération non loin, chasser la nuit peut être très dangereux », sermonne le substitut au procureur Franck Didier. « En plus, ça énerve les chasseurs respectueux de la loi. »
    L'avocate Me Ariane Barbet-Schneider s'accorde un brin d'humour. « Enfin, à minuit, ce n'est pas là qu'on va rencontrer une maman et sa poussette… Mais bon, mes clients assument. Faisant partie de la communauté des gens du voyage, ils ont quitté la Normandie où ils sont désormais installés pour être présents à l'audience. Ce n'est pas si fréquent. »
    Le tribunal en conviendra et condamnera les cousins à 1.000 € d'amende avec sursis. L'histoire ne dit pas à quelle sauce fut mangée la victime.

     

    VENDEUIL :Elle donne 500 € à celui qui dénoncera le chasseur de chat

    « Charoux », un jeune matou de trois ans, a été gravement blessé après avoir reçu trois décharges de plomb. Sa propriétaire a porté plainte.

    Charoux revient de loin. «  Il y a quelqu’un qui s’amuse à tirer sur les chats de tout le monde à Vendeuil  », explique Marie-Hélène Genaille, la propriétaire du chat blessé. Aussi, cette habitante a décidé de proposer une prime de 500 € pour quiconque dénoncerait le tireur de chat qui sévit à Vendeuil, commune de 900 habitants au sud de Saint-Quentin. «  C’est une somme importante, en convient la vendeuse en boulangerie. C’est même plus que les frais vétérinaires de Charoux, mais il faut faire quelque chose.  »

    Le 23 décembre, Charoux, un chat de trois ans, a reçu trois décharges de plomb. «  Nous ne savons pas comment il a fait pour se traîner jusqu’à la maison de la voisine. Elle lui a fait un garrot mais les plaies étaient trop importantes  », explique sa propriétaire. Dès qu’elle a été prévenue, elle a conduit le chat chez le vétérinaire. Le spécialiste est alors incapable de dire si l’animal passera la nuit ou non. Mais le constat est sans appel : «  L’animal a été intentionnellement visé et abattu par un individu  », écrit-il dans son rapport.

    Le chat s’en sort finalement avec de profondes plaies et un poumon perforé. «  Il y a des plombs tellement profonds qu’ils n’ont pas pu être enlevés  », explique Marie-Hélène Genaille. Elle porte l’affaire à la mairie. «  Il y a eu, au moins, un cas similaire. Un accident de chasse, je veux bien, mais quand il y a plus d’un cas, ce n’est plus un accident. » Deux autres chats de son voisinage ont disparu. Elle a aussi porté plainte à la gendarmerie de Ribemont.

    Charoux fait partie des cinq chats de la famille. «  Ce sont tous des chats recueillis  », reprend la propriétaire. Tout comme les deux chiens. «  Ce sont des animaux de la seconde chance. » Elle a aussi saisi la fondation Brigitte Bardot. «  Si on retrouve ce tortionnaire d’animaux, je ne veux rien en dommages et intérêts. Je veux juste que ça cesse. » Depuis ses blessures, le chat a des difficultés respiratoires. «  Il a changé  »

     

    Un renard blanc abattu dans l'Aisne : "ça m'a vraiment fait mal au coeur"

    Jean-Loup Ridou, photographe animalier, est en colère. Depuis deux ans, un renard blanc, un animal très rare, vivait dans le secteur de Cuiry-lès-Iviers, au sud de Vervins (Aisne). Mais début février, il a été abattu par un chasseur, au nom de la régulation de l'espèce.

    L'arme de Jean-Loup Ridou, c'est son appareil photo avec lequel il piste les animaux. En 2013, après des jours d'attente, il réussit enfin à photographier un renard blanc, d'une espèce très rare. Il ne s'agit pas d'un albinos, mais d'un animal atteint d'une particularité génétique de dépigmentation du pelage appelé leucisme.

    Le renard blanc vivait dans le secteur de Cuiry-lès-Iviers, au sud de Vervins dans l'Aisne. "Il sortait deux-trois fois par jour pour prendre des bains de soleil", raconte Jean-Loup Ridou.

    Mais début février, le renard a été tué par un chasseur. La Fédération de chasse confirme, mais n'a pas souhaité nous répondre en interview. Pour elle, c'est un non sujet : cet animal a été abattu comme n'importe quel autre. "Ça m'a fait vraiment mal", explique le photographe ajoutant "je me suis dit : il y a peut-être des enfants qui n'en reverront plus jamais".

    Chaque année dans l'Aisne, les chasseurs tuent environ 12.000 renards, au nom de la régulation de l'espèce. Accusé de bien des maux, il est pourtant lui-même le prédateur naturel de certains nuisibles.

     

    Des chiens de chasse perdus au refuge

    Depuis quelque temps, un phénomène étrange est observé au refuge Julie-Cerny, situé au lieu-dit «Les Trois-Bornes». Actuellement, une trentaine de chiens, mâles et femelles, de tous âges, attendent sagement d'être adoptés. Parmi eux, six chiens de chasse, récemment arrivés.

    «On en a retrouvé certains qui étaient bien nourris, paraissaient bien entretenus, ils n'avaient pas l'air abandonnés, explique Laure, employée à la communauté de communes. D'après moi, ce sont des chiens de chasse perdus et les propriétaires ne pensent pas à se renseigner auprès du refuge.» Après le temps réglementaire passé à la fourrière, ces chiens sont proposés à l'adoption. Dommage qu'ils ne soient pas pucés. C'est ainsi qu'«Eole», «Jaya», entre autres, espèrent retrouver leur maître ou une nouvelle famille.

    Tout comme certains animaux âgés, malheureusement de plus en plus nombreux au sein du refuge appaméen. «Nous avons des chiens âgés qui ne méritent pas de finir leur vie au refuge», s'apitoie Laure, une autre employée. «Bandit» et «Clap», par exemple, ont plus de 8 ans. Ces toutous, très sympathiques, sont affectueux et généralement calmes. Des éléments positifs pour eux, qui leur permettraient de finir leurs jours avec autant d'amour et d'attention. Une caresse par-ci, un mot gentil par-là, une promenade, un jardin. «Pour certains, c'est gratuit, en fonction de l'âge, poursuit Laure. Pour d'autres chiens, comme «Goony», qui ont plus de 6 ans, nous proposons un tarif préférentiel.»

    Si vous n'aimez pas les chiens, de nombreux chats attendent également de trouver une famille d'adoption. Pour en savoir plus, il est possible de joindre directement les professionnels du refuge Julie-Cerny au 05 61 60 03 33.

     

    Revermont : un réseau de braconniers démantelé

    Les gendarmes de Ceyzériat enquêtaient depuis des mois sur des faits de braconnage nocturne au gros gibier, prétendument commis dans le Revermont.

    Lundi matin, trois personnes ont été interpellées à leur domicile et placées en garde à vue, cinq autres entendues dans le cadre d’auditions libres. Six domiciles ont été perquisitionnés, 26 fusils de chasse et des munitions ont été saisis, ainsi que plusieurs dizaines de kilos de viande de gibier congelée ou emballée sous vide, des livres de comptes et une somme de 1000 euros en espèces.
    Les gendarmes ont placé sous scellés plusieurs congélateurs ainsi qu’une salle de découpe contenant du matériel de transformation installée au domicile d’un ancien boucher.
    Les trois mis en cause, deux hommes et une femme, ont été remis en liberté mais l’enquête se poursuit sur demande du magistrat.

     

    Jugés pour « acte de chasse » dans une réserve naturelle

    Treize hommes ont comparu devant le tribunal de police d’Aurillac, pour « acte de chasse dans une réserve naturelle », il y a plus d’un an, vers Montvert. Les chasseurs s’en défendent.

    C'est une histoire de battue aux sangliers qui se termine devant le tribunal de police d'Aurillac. A la barre, 13 chasseurs du secteur de Montvert, dont le président et le vice-président de la société de chasse, par ailleurs élus de la commune, devaient s'expliquer, en début de semaine, sur des faits remontant au 16 novembre 2013.

     

    Ce jour-là, « une battue a été organisée de telle façon qu'ils se sont postés en bordure ou à proximité d'une réserve naturelle », a rappelé le juge. « Les sangliers ayant été repérés de l'autre côté de la réserve, un rabatteur a lâché ses chiens. Il était escompté que les sangliers traversent la réserve avec les chiens derrière eux… »

    Les chiens

    De ce fait, le magistrat s'est intéressé à ce détail. « Y avait-il des chiens dans la réserve ? ». « Non », a assuré leur propriétaire ajoutant qu'il les avait toujours eus à vue. « Ne me dites pas que vous les aviez toujours à vue alors que vous les avez lâchés. A moins que ce soit des chiens d'arrêt mais pour le sanglier, j'en doute ! », a froncé les sourcils le juge. Avant de reformuler sa question : « Avez-vous entendu les chiens ? ». Ou placé trop haut ou posté trop bas ou trop loin… à 3 kilomètres, sans oublier le vent, personne n'a entendu les animaux… Des réponses qui ont laissé le tribunal dubitatif. Le magistrat s'est ensuite attardé sur une petite contradiction dans les témoignages sur la durée de cette battue. Si la plupart affirment qu'elle s'est arrêtée aussi vite qu'elle a commencé, l'un des chasseurs a parlé d'une demi-heure, avant de tenter de rectifier ses dires. Quoi qu'il en soit, l'arrêt de cette battue est intervenu à l'arrivée de garde-chasse et d'un gendarme, où les esprits se sont échauffés.

    Si le tribunal s'en est tenu aux faits liés à la chasse, il n'a pas manqué de souligner les à-côtés de ce dossier. Une affaire sur fond de conflits politique, familial, relationnel et professionnel… Au-delà de ce climat délétère et malgré les dénégations des uns et des autres, « il y a bien eu acte de chasse dans la réserve […], les chiens étant sur la réserve », estime la substitut du procureur, s'appuyant, entre autres, sur la définition de la chasse, l'expertise technique de l'Office de la chasse et le témoignage de deux personnes.

    Retrait du permis
    de chasse
    En plus d'une amende de 150 € pour l'ensemble des autres mis en cause, la représentante du ministère public a requis un an de retrait du permis de chasse pour le président et le vice-président de l'ACCA, au regard de leur fonction. « Qu'ont-ils fait de plus que les autres », a interrogé l'avocat de 12 chasseurs (l'un, gendarme, se défendant tout seul). Ce dernier, outre « les droits non respectés de ses clients », s'est attaché à démontrer qu'il n'y avait pas « délit intentionnel. Le but était de faire en sorte que le sanglier sorte. Mais le but était-il que le gibier passe par la réserve ? » L'avocat affirme que non. Le jugement a été mis en délibéré au 27 avril.

     

    Chasseurs dans les écoles …

    2015 : méfaits de la mafia de la chasse

     

    Dordogne : son chien tué par un chasseur dans son jardin

    Marion vient de vivre un drame. Lundi dernier, elle a retrouvé son chien adoré sans vie, dans son propre jardin. Le coupable ? Un chasseur de sa commune. Récit d’un fait divers scandaleux.

    A 22 ans, Marion C. est une jeune assistante commerciale pleine de vie installée à Riberac, en Dordogne. Elle partage son quotidien avec sa famille, mais aussi avec ses chiens Focus et Baïla qu’elle aime plus que tout. Malheureusement, tout à basculé lundi 23 mars 2015.

    Ce soir là, en rentrant du travail, Marion est surprise : son cher Focus ne vient pas lui faire la fête. Le chien a manifestement « disparu ». Inquiète, sa maîtresse part immédiatement à sa recherche en voiture. Pendant plus d’une heure, elle l’appelle, siffle, et arpente le voisinage encore et encore, « toujours avec de l’espoir ». Mais l’animal reste introuvable. L’angoisse monte : aurait-il été volé, renversé ?

    « Tu comprends qu’il est gelé et là tu n’arrives pas à réaliser »

     

    « Et la soudainement, tu aperçois une tache blanche dans ta haie. Tu crois halluciner… Tu descends de ta voiture et la c’est l’horreur que tu ne réalises pas. Ton chien couché dans la haie, avec encore un petit sourire sur le bout de son museau… Puis tu le touches, tu comprends qu’il est gelé et là tu n’arrives pas à réaliser », raconte Marion pour dénoncer l’horreur de sa découverte.

    Son pauvre Focus gît devant-elle, sans vie, un « bout de ferraille » autour du coup. Il s’agit d’un collet à renard, un piège utilisé pour chasser ceux que les chasseurs appellent des « nuisibles ». L’utilisation de ce type de dispositif est très réglementée : tout d’abord, le collet doit être agréé, c’est à dire muni d’un arrêtoir empêchant la strangulation afin de ne pas être létal. En outre, la législation en vigueur stipule que « toute personne qui utilise des pièges doit être agréée à cet effet par le préfet du département où elle est domiciliée (…). Les piégeurs agréés sont tenus de marquer leurs pièges du numéro qui leur est attribué par le préfet ». Bien évidemment, celui en cause ici ne portait pas de signature et n’avait de plus rien à faire installé dans le jardin d’un particulier.

    Marion C. semble heureusement avoir identifié le coupable, puisqu’elle écrit sur les réseaux sociaux que le responsable « en a posé plusieurs au même endroit dimanche soir », et ce « sans aucune autorisation », probablement avec « de la viande en plus pour l’appâter ». Face à de tels faits, qui sont sans conteste contraires à la loi, Planète Animaux ne peut qu’encourager Marion à déposer plainte contre cet individu.

    A cause de la passion morbide d’un homme qui se plaît à tuer des êtres vivants, Focus est mort. Le pauvre chien a de plus connu une fin particulièrement tragique. « Il est mort étranglé, il a énormément souffert, il s’est débattu et a fait un trou dans la haie », témoigne sa maîtresse, qui ajoutait, le soir du drame : « Aujourd’hui j’ai perdu peut-être qu’un chien (comme certains penseront….) mais c’était mon chien, mon amour, même indescriptible… Il venait d’être papa de 2 petits amours que l’on vient de donner et aujourd’hui on se retrouve avec ? Plus rien.. C’est un vide complet. Impossible à réaliser, un chien qui n’avait jamais rien fait, jamais rien demandé ». Il ne reste en effet plus que Baïla à la maison, mais la chienne est atteinte d’une tumeur et ses jours sont comptés.

    Cette mort tragique est une véritable honte, doublée d’une grande injustice. Pour honorer la mémoire de Focus, et éviter que d’autres animaux (domestiques ou sauvages) ne soient victimes de pièges posés par des chasseurs, signez la pétition de l’ASPAS : NON AUX PIÈGES TUANTS. Merci d’avance à chaque personne qui prendra le temps de le faire.

     

    Narbonne: Du plomb dans l'air

    Lundi en fin d'après midi, un couple de sexagénaires se présente au commissariat en déclarant qu'il "s'est fait tirer dessus". Légèrement blessée au genou (un hématome suite à l'impact non pénétrant causé par un plomb), une Narbonnaise et son mari racontent comment des chasseurs les avaient interpellés peu avant la blessure, les prévenants de tirs à proximité de l'Arboretum.

    Les policiers de la brigade anticriminalité se rendent immédiatement sur les lieux et interpellent deux hommes camouflés et tapis au sol, en possession d'une carabine de calibre 12 et de palombes.

    L'un, âgé de 50 ans est fortement alcoolisé et sera placé en cellule de dégrisement. L'autre, un Narbonnais de 28 ans, est effectivement détenteur d'un permis de chasse mais nie avoir tiré volontairement sur des promeneurs.

    D'autres chasseurs se trouvaient sur les lieux le 30 mars, et comme il n'y a pas eu de blessure ouverte, il est difficile de déterminer la nature de l'arme.

    Mardi midi, le chasseur de 28 ans a quitté le commissariat, libre. Il est néanmoins connu défavorablement des services de police. Son comparse, originaire de Béziers faisait quant à lui l'objet d'une fiche de recherche pour non-exécution d'une peine de 6 mois pour une affaire de vol avec effraction.

    Laissé libre, il est convoqué au tribunal de Béziers pour le 14 avril.

     

    Près de Rennes. Le roi Horus tué par un chasseur

    Un fauchon pèlerin a été tué à la Bosse-de-Bretagne, au sud de Rennes. Le rarissime oiseau est protégé. Une enquête est ouverte.

    Mercredi matin, en se promenant dans la campagne de la Bosse-de-Bretagne, au sud de Rennes, un promeneur est intrigué par le comportement de son chien. Celui-ci le conduit à un oiseau mort, un rapace.

    Le promeneur pense reconnaître un faucon. Il fait une photo qu’il envoie à un ami ornithologue. « Et je découvre que c’est bien un faucon pèlerin, explique Yann Le Hégarat. Je suis allé le chercher. Il paraissait intact. » Mort de la veille sans doute, le 31 mars… Mais mort de quoi ?

    « C’est un plomb de chasse qui l’a tué. Un vétérinaire de Bain-de-Bretagne l’a confirmé en faisant une radio. Quelle tristesse. C’est un animal protégé, qui revient sur notre territoire après plus de 40 ans d’absence… »

    L’ornithologue amateur se passionne pour ce prince du ciel, celui qui les égyptiens nommait Horus. Avec des collègues, il suit le couple qui s’est installé à Saint-Malo-de-Phily depuis plus de deux ans. « C’est peut-être leur unique petit, né l’an dernier, qui a été tué cette semaine. » Le fauchon tué est un jeune mâle, les âges correspondent.

    Yann a alerté Hervé Duvalet, le chef de service de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage d’Ille-et-Vilaine. Pour lui, aucun doute, c’est un fait de chasse. Un délit. Une enquête est ouverte. Deux autres faucons pèlerins ont été récemment tués dans le Finistère.

     

    A Tourrettes, les vaches, le rouge-gorge et les chasseurs parachutés

    Tuer un "rouge-gorge familial", c'est interdit, s'agissant d'une espèce protégée. C'est ce que reprochaient les gardes de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) à Robert, un retraité de 65 ans à Tourrettes.

    Le 16 mars 2013, ils étaient en planque depuis le matin dans la forêt domaniale, non loin d'un piège constitué de baguettes enduites de glu, dans lequel ils avaient vu qu'un passereau s'était pris et avait succombé. Non loin de là se trouvait la maison habitée par Robert.

    Quand en fin d'après-midi, ils l'ont vu s'approcher et s'emparer de l'oiseau, les gardes sont intervenus.

    "Si j'ai ramassé ces baguettes, c'était pour que mes vaches ne se prennent pas dedans", a-t-il protesté devant le tribunal correctionnel de Draguignan.

    Mais qui donc avait bien pu disposer ce piège, si ce n'était lui? "C'est une chasse privée, louée par des Italiens. Ils étaient là toute la matinée. C'est peut-être eux qui ont mis le gluau et qui l'ont laissé."

    "Mais d'où sortent ces Italiens", a questionné le procureur ? "On les parachute", a rétorqué Robert.

    Ces brèves explications n'ont pas convaincu le tribunal, qui l'a condamné à 2000 euros d'amende.

     

    Le chasseur tire sur la maison de sa voisine

    Le tribunal correctionnel de Vesoul a jugé jeudi un homme de 48 ans. Les faits se sont déroulés à Mignavillers le 22 juin 2014. Le prévenu est accusé d’avoir tiré sur la maison de sa voisine, pour faire fuir le renard qui s’apprêtait à manger ses lapins et ses poules.

    La victime, profondément choquée, a relaté cette matinée qui l’a laissée dans une peur paralysante : « On était à table avec mon petit-fils et on a entendu un coup de carabine. Du ciment est tombé dans la maison. La balle s’est incrustée dans le mur et a dû passer près de nos têtes ». Elle a continué en discréditant le prévenu : « Il tire constamment sur tout ce qui bouge. Il a un parc avec des lapins, des poules et quand il voit le renard qui est derrière chez nous il fait feu à chaque fois ».

    Quinze armes trouvées

    « Ce n’est pas vrai », réfute le Luron tête basse. Le président ajoute à son encontre : « Je pense que vous êtes un chasseur irresponsable ».

    La procureure de la République, Claude Ruard, a soulevé que le prévenu a parfois eu dans le passé des comportements inquiétants : « Il a déjà tiré en direction d’un village et a déjà ouvert le feu lors d’une fête ». Elle a fait état d’un point important : « Ce qui est préoccupant c’est la personnalité du prévenu. Quinze armes ont été saisies à son domicile ! » Et de conclure : « Ce ne sont pas des comportements responsables, je requiers trois mois de prison assorti d’un sursis. Et un retrait du permis de chasse de trois ans ».

    L’avocat de la défense, Me Marc Brun, a plaidé « la relaxe ». « Pour le contexte, c’est une voisine, il y a eu un contentieux il y a 15 ans entre les deux », a-t-il tenté pour décharger son client du tir. Il a ajouté un argument qui a pu étonner : « Les gendarmes n’ont vu ni impact dans le mur, ni débris en l’état ». « Mon client n’a pas voulu tirer sur la maison de Mme », a-t-il conclu.

    Le Luron est condamné à trois mois de prison assorti d’un sursis simple. Ainsi que le retrait pendant un an de son permis de chasse.

     

    Saint-Pierre-et-Miquelon : l’Etat favorise la chasse au détriment de la biodiversité

    Saint-Pierre-et-Miquelon est un archipel français d'Amérique du Nord situé dans l'océan Atlantique nord, à 25 km au sud de l'île canadienne de Terre-Neuve. L'archipel est composé de deux îles principales : Saint-Pierre et Miquelon.

    Deux projets d'arrêtés concernant la chasse à Saint-Pierre-et-Miquelon sont mis à la consultation du public sur le site Internet du Ministère de l'Ecologie jusqu'au 10 avril 2015. Ils visent tous les deux à favoriser la chasse au détriment de la biodiversité. Et pour cause : non seulement ils ne permettent pas une gestion durable de la faune par l'Etat français mais ils favorisent au contraire sa régression à l'échelle régionale.

    Le premier vise à permettre la vente de certains gibiers tués à la chasse : le Cerf de Virginie et le Lièvre variable, tous deux considérés comme « exotiques » et impactant pour la végétation locale.

    Le deuxième prévoit d'assouplir la réglementation de la chasse en mer, sans aucune justification scientifique mais seulement pour offrir aux chasseurs locaux des conditions de chasse plus complaisantes et interdites en métropole, à savoir autoriser :

    • La chasse des canards marins en bateau à moteur (alors que celle-ci est strictement interdite en métropole)
    • Le transport d'autant de fusils que de chasseurs à bord, alors que le nombre de fusils par bateau est limité à deux en métropole.

    La LPO n'est pas favorable à ce projet d'arrêté car :

    • Les chasseurs de Saint-Pierre-et-Miquelon sont ceux qui chassent le plus tardivement les canards marins puisque la chasse est autorisée du 1er octobre jusqu'au 31 mars (art. R 424-13 du code de l'environnement) soit 6 mois et se poursuit en réalité illégalement, avec la complicité de l'administration, jusqu'au 30 avril chaque année, cela malgré des jugements du tribunal administratif de St Pierre et Miquelon et alors que les canadiens limitent leur chasse à 3 mois (fin novembre à fin février).
    • Il n'y a également aucun programme de suivi, bilan fiable ni mesure de transparence et d'évaluation concernant les oiseaux prélevés à la chasse dont les canards marins par les chasseurs de l'archipel… Les chasseurs de SPM ne remplissent pas un carnet de prélèvement ni ne sont assujettis à des quotas de prélèvement maximal (PMA.). C'est là un non-sens en terme de gestion durable des espèces.
    • L'arrêté aurait donc pour effet d'augmenter la pression de chasse sur des espèces fragiles, notamment les eiders à duvet et de mettre en péril les efforts consentis par les pays limitrophes pour la gestion durable de cette espèce qui connaît une dynamique de population lente (taux de survie des jeunes de 50%, pertes hivernales graves …) et supporte déjà d'importants prélèvements.

    Plutôt que d'assouplir encore les possibilités de chasse sur l'archipel, déjà bien trop laxistes, et comme les populations de ces oiseaux sont « partagées » avec les pays voisins (Terre-Neuve, Canada), le Ministère de l'Ecologie devrait plutôt :

    • Harmoniser sa réglementation de la chasse avec la réglementation canadienne en adoptant notamment une date de clôture de la chasse des oiseaux marins au plus tard fin février, comme dans les territoires canadiens voisins ;
    • Mettre fin au braconnage des eiders qui a lieu chaque année du 1er au 30 avril, en pleine migration prénuptiale de ces espèces, avec la complicité des pouvoirs publics ;
    • Instaurer un carnet de prélèvement obligatoire destiné à fournir des estimations du nombre d'oiseaux de chaque espèce abattus annuellement. Un tel processus, en concert avec des inventaires, permettrait l'établissement d'un quota de prélèvement (PMA) global et individuel (journalier et par saison) basé sur des données scientifiques et une gestion évolutive et durable des populations d'oiseaux migrateurs considérés comme gibier à Saint-Pierre et Miquelon ;
    • Retirer de la liste des espèces chassables les espèces menacées d'extinction et figurant sur la liste rouge mondiale de l'UICN, ainsi la macreuse brune et la harelde boréale, et leur accorder le statut d'espèce protégée.

    Ce vendredi 10 avril, agissez en faveur de la biodiversité de Saint-Pierre-et-Miquelon en répondant aujourd'hui à la consultation publique sur ces arrêtés. Vous pouvez reprendre les arguments la LPO mais en donnant une tournure personnelle à votre courrier sinon il ne sera pas pris en compte.

     

    Indre : il vendait des espèces protégées sur Internet

    Un Indrien de 43 ans a été condamné ce mardi par tribunal correctionnel de Châteauroux pour avoir vendu sur un site d'enchère sur internet des poils, des plumes, des crânes, des pattes d'animaux en tout genre et même des pics de hérisson.

    L'histoire commence presque par hasard. Le prévenu, un habitant de Le Menou, du côté d'Argenton sur Creuse, est pêcheur amateur et il a pris l'habitide de fabriquer lui-même ses mouches à partir de plumes. L'idée lui vient alors de mettre en vente des plumes de faisan sur internet. 

    Très vite, il découvre un véritable marché où s'échange des plumes d'espèces plus ou moins rares, des serres d'oiseaux, des crânes de rapaces ou de gibiers, des poils ou des dents de sangliers, des peaux d'écureuils, et même des pics de hérissons. 

    "Je faisais venir des lots de plumes d'Espagne ou de Chine et je les revendais le double du prix" explique le prévenu. Autre technique : il vend les carcasses des animaux rapportées de la chasse par son père. Dernière option : dépecer les animaux rares trouvés morts le long des routes berrichonnes et les mettre aux enchères sur internet.

    Entre 2008 et 2014, il conclut ainsi plus de 1 500 ventes pour un chiffre d'affaires de 56 000 euros. 

    L'alerte a été donnée par la Ligue de protection des oiseaux. Elle a mis en place une brigade de 500 bénévoles en France qui mène une cybertraque sur internet. C'est elle qui repère le manège de l'indrien. La LPO alerte l'Office national de la chasse et de la faune sauvage qui mène l'enquête pendant presque un an. C'est elle qui perquisitionne en février 2014 dans le domicile du jeune homme et y découvre une centaine de pattes d'oiseaux, 31 crânes, huit peaux en cours de tannage et 181 boîtes contenant des plumes ou des poils. 

    "Je ne savais pas que c'était interdit..."

    Or, s'il est autorisé de vendre des espèces communes, il est strictement interdit de mettre en vente des espèces protégées, vivantes ou mortes. Interdit par exemple de vendre des plumes de hérons, des pattes de martin pécheurs ou encore des pics de hérissons, même trouvés morts en bord de route.

    "Je savais qu'il était interdit de tuer des espèces protégées, mais je ne savais pas qu'on pouvait pas vendre des animaux rares déjà morts" se justifie le prévenu. 

    "C'est ce genre de pratique qui encourage la destriction d'espèces protégées, c'est pour cela que c'est interdit" explique la LPO. 

    Le tribunal correctionnel de Châteauroux a condamné le prévenu à 2 180 euros d'amende et de dommages et intérêts.

     

    Le scandale de la chasse en enclos en France

    En France, certains chasseurs, probablement paresseux et en manque de sensations fortes, ont inventé un nouveau « divertissement » : ils lâchent un sanglier et des dogues argentins dans un enclos et regardent le premier se faire dévorer vivant par les seconds… L’Aspas (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) a porté plainte.

    Pierre Athanaze, le Président de l’Aspas, est scandalisé par ce « spectacle d’un autre âge ». « Le sanglier n’a pas la moindre chance. Il se fait dévorer pour le plus grand plaisir de ceux qui regardent. La viande n’est même pas consommable car la proie stressée a lâché trop de toxinee », déplore-t-il.

    Pourtant, cette nouvelle pratique a le vent en poupe selon Le Monde, qui affirme qu’elle « se développe » en France. La chasse en enclos avec des dogues argentins est mlaheureusement légale en France grâce à une pirouette juridique. En fait, la chasse avec cette race de chiens (qui n’est pas classée « dangereuse ») est interdite dans la nature, en revanche, une dérogation dans nos lois l’autorise dans les enclos cynégétiques (dédiés à la chasse). Une aubaine pour certains, comme l’affirme  Le Monde en indiquant que « des propriétaires de dogues viennent donc de toute l’Europe, afin d’apprécier les prouesses de leur chien »

    L’Aspas porte plainte

    Récemment, un événement de ce type s’est tenu dans le Var. L’Aspas avait alerté les forces de l’ordre en amont, mais aucune suite n’a été donné à leur signalement. L’association vient donc de porter plainte pour « chasse prohibée » et « sévices graves, actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité ».

    De son côté, l’organisateur de cette chasse sanglante se défend dans les colonnes de Var Matin. « La chasse avec un dogue argentin est une chasse comme une autre (…) très appréciée des jeunes (…) Nous n’avons rien à nous reprocher, a-t-elle estimé. Nous sommes des professionnels de la chasse qui faisons les choses en règle ». Au vu de son absence totale de compassion pour la souffrance des sangliers, l’homme doit certainement être également un fervent amateur de corrida…

     

    Lille. Deux hommes à la barre pour braconnage de chardonnerets

    C’est une audience peu ordinaire qui s’est tenue mardi matin au tribunal correctionnel de Lille : deux hommes devaient en effet s’expliquer sur des captures de petits oiseaux sur les bords de la Deûle.

    Coincée entre des violences conjugales et une conduite sous l’empire d’un état alcoolique, une affaire singulière, mardi matin au tribunal correctionnel, en audience de juge unique : Frédéric D. et Philippe H. se sont fait attraper le 17 novembre en train de capturer des chardonnerets sur les bords de la Deûle. Or l’espèce est protégée à l’échelon de la planète, rappellera le procureur Brice Partouche pour signifier que le délit n’est pas si anodin.

    Dans tous les cas, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) veille et se porte toujours partie civile en rappelant que le trafic de la faune sauvage arrive à la quatrième place derrière les armes, la drogue et les êtres humains. Et parmi les animaux, les oiseaux chanteurs sont particulièrement protégés.

    Dans cette affaire lilloise, on est bien loin du trafic. Les deux hommes appréhendés par des gardes forestiers sont deux pauvres hères qui ont vu un moyen de se faire quelques sous. « Cela se revend vingt euros » explique Philippe H. au juge Stanislas Sandraps. « On est loin du trafic international » plaide Me Amélie Machez.

    Philippe H. a lui-même un chardonneret (ce qui est aussi interdit) qui lui sert d’appât. Il dispose alors, autour de la cage, des filets et des bâtons badigeonnés de glu. Ce matériel a été saisi en même temps que l’homme a été interpellé avec Frédéric D. Mais l’oiseau lui a été restitué : en captivité depuis dix ans, il ne survivrait pas à la liberté. « Et puis j’y suis attaché » renchérit Philippe H.

    Le parquet avait requis 800 euros d’amende pour Philippe H. et 400 euros pour Frédéric D. Le tribunal les a condamnés tous les deux à 800 euros d’amende avec sursis. Ils devront également payer 300 euros de dommages et intérêts à la LPO.

     

    Chute de palombière : le retraité landais a succombé à ses blessures

    L'homme de 75 ans victime d'une chute de six mètres, samedi après-midi, dans la forêt de Saint-Sever, est décédé durant son transfert vers Bordeaux.

    L'information a été communiquée ce matin par le groupement de gendarmerie des Landes. Le retraité landais de 75 ans victime d'une très lourde chute alors qu'il évoluait samedi après-midi dans une palombière située dans la forêt de Saint-Sever est décédé.

    Lorsqu'il avait été pris en charge par les pompiers, l'homme était grièvement blessé. Polytraumatisé, il souffrait notamment d'une fracture ouverte. Le paloumayre a succombé à ses blessures lors de son évacuation vers les urgences du CHU de Bordeaux, hier soir.

     

    Cinq cygnes abattus dans le marais audomarois

    Cinq oiseaux ont été abattus dans le marais il y a quelques semaines. Luc Barbier, chargé de mission au parc naturel régional des caps et marais d’Opale, craint que de tels actes remettent en cause le contrat de confiance avec l’État.

    Luc Barbier a du mal à contenir sa colère. Il y a un mois environ, cinq cygnes ont été abattus (on a retrouvé du plomb) dans le marais de Saint-Omer. Des « actes malveillants » qui, non seulement font du tort à la cause animale, mais en plus sont susceptibles de remettre en cause un consensus difficile à trouver dans le lourd dossier de régulation dans le marais.

    Il y a une dizaine d’années, les cygnes posaient problème chez les maraîchers, voire les agriculteurs audomarois ou des alentours. Depuis, le dossier a été pris à bras-le-corps et un travail de longue haleine a permis d’aboutir à un consensus avec toutes les parties prenantes (secteur agricole, écologistes, État) pour parvenir à une gestion raisonnée de la population. La méthode : la stérilisation et à l’occasion, un certain nombre de prélèvements de volatiles. Le tout sous l’autorité d’un comité de suivi présidé par le sous-préfet.

    Référence en France

    Tous ces efforts ont permis de ramener l’effectif de ces animaux dans le marais à de plus justes proportions. La méthode fait même office de référence au niveau national : partout en France, on regarde comment l’Audomarois s’y prend pour contrer la surpopulation de ces animaux.

    Mais l’équilibre est précaire, selon Luc Barbier : « C’est irresponsable de la part des auteurs. Il faut des protocoles très lourds pour poursuivre les actions de régulation. Cela discrédite tout notre travail et montre en haut lieu (le ministère de l’Écologie est directement impliqué dans ce projet) qu’on n’est pas capable de maîtriser ce qui se passe ici. » Selon lui, les auteurs se tirent une balle dans le pied : « Si la régulation que nous expérimentons cesse, les cygnes se multiplieront et cela se retournera contre eux et tous ceux qui vivent du marais. »

    « Une seule déclaration de dégâts depuis janvier »
     
    Pour le technicien, ce serait d’autant plus regrettable que cette expérimentation semble peu à peu porter ses fruits : « Nous n’avons reçu qu’une seule déclaration de dégâts dus aux cygnes depuis le mois de janvier », appuie-t-il. tout en rappelant qu’il y a dix ans, « les maraîchers tapaient à (sa) porte pour se plaindre de ce type de dégâts ». On n’en est plus là et chacun aspire aujourd’hui à rester dans la sérénité retrouvée dans le marais.

     

    Enlèvement de Berenyss : le ravisseur trahi par son ADN

    L'agriculteur de 48 ans identifié grâce à son ADN recueilli à l'occasion d'une plainte en cours pour agression sexuelle sur 3 mineures de sa famille a été interpellé mardi 28 avril 2015 vers 6h à son domicile de Montzéville (Meuse) par le GIGN. L'homme, séparé, "est dans le déni" selon le procureur.

    C'est grâce aux prélèvements ADN "déterminants" effectués sur les vêtements et les sous-vêtements de la petite Berenyss, enlevée en Meurthe-et-Moselle puis libérée vivante dans les Ardennes quelques heures plus tard jeudi dernier que le ravisseur a pu être identifié hier soir a révélé le procureur de la République de Briey Yves Le Clair, mardi 28 avril 2015 lors d'une conférence de presse commune avec les gendarmes.

    Le suspect, un agriculteur de 48 ans vivant seul, séparé de son épouse, dans sa ferme, rue Tourne cul à Montzéville (Meuse) faisait l'objet d'une enquête en cours suite à une plainte déposée à Verdun pour agression sexuelle sur mineurs et qui concernait trois membres de sa famille dont deux de ses nièces. C'est dans le cadre de cette plainte que son ADN avait été prélevé et qu'il a pu être confondu.

    L'homme "qui est actuellement dans le déni par rapport aux faits" selon le procureur a été interpellé vers 6h30 ce mardi matin par le GIGN car il était connu pour des faits de violence et était chasseur, donc possédait au moins une arme. Des faits pour lesquels, parmi d'autres, il était déjà défavorablement connu de la Justice par laquelle il avait déjà été condamné par quatre fois.

    Mardi à la mi-journée, il était toujours avec les gendarmes à son domicile afin d'assister à la perquisition minutieuse qui s'y déroule.

    Il sera par la suite interrogé par un juge d'instruction sur les raisons et les conditions de l'enlèvement qu'il a effectué seul en se faisant passer pour un "marchand de bonbons". Il devrait être ensuite mis en examen pour "agression sexuelle sur mineur de 15 ans" (au sens "acte contraire à la pudeur" selon le témoignage qu'en a fait Berenyss lors de son audition) et "enlèvement et séquestration de moins de 7 jours" puis placé en détention provisoire.

    L'homme encourt une peine de 10 ans d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende.

     

    Il avait accidentellement tué sa compagne à la chasse

    Le 9 février 2014, à Montrieux-en-Sologne, un jeune homme de 27 ans avait accidentellement causé la mort de sa fiancée au cours d’une partie de chasse.

     

    Tribunal correctionnel de Blois

    Tous les deux sont amoureux depuis plus de 7 ans. Et tous les deux partagent la même passion : la chasse. D'ailleurs, Étienne a demandé la main de Bérengère sur un mirador. Le mariage est prévu en juin. Mais il n'aura jamais lieu. Le 9 février 2014, les deux tourtereaux partent à la chasse à la bécasse avec un ami, à Montrieux-en-Sologne. En quête de gibier, ils entendent soudain un oiseau chanter. C'est un merle. « Ne le loupe pas, sinon c'est moi qui le tire », lance pour plaisanter Étienne à sa compagne, qui venait de rater une bécasse.

    Le chien le fait tomber

    Là, tout va aller très vite. Un des deux chiens d'Etienne va le pousser, le faisant tomber à terre. La crosse du fusil tape le sol, et le doigt d'Etienne touche la gâchette. Le coup part, blessant mortellement sa jeune compagne.
    « L'étude balistique montre que le tir venait de bas en haut, ce qui accrédite la thèse de l'accident », indique le président du tribunal, Jean-Paul Moretti.
    La procureure de la République, Dominique Puechmaille, a insisté sur le fait qu'il n'y « a pas de faute pénale caractérisée. Il y a l'intervention de ce chien, ce qu'il ne pouvait pas prévoir et les événements s'enchaînent, le coup part ». Le parquet n'a pas pris de réquisitions, laissant le tribunal apprécié.
    « C'est une affaire dramatique », souligne l'avocat du prévenu, Me Charles Lagier, du barreau de Lyon. « C'est un chasseur aguerri, très prudent. Sa profession d'infirmier le rend précautionneux et attentif aux détails. Il n'y a pas d'imprudence, pas de faute d'inattention, de négligence », insiste le conseil d'Etienne, qui a du mal à contenir ses larmes. Et de conclure : « Une partie de sa vie est partie avec Bérengère, laissez-lui le reste. » Ce que le tribunal a fait en prononçant la relaxe.

     

    Blayais : dans les marais, ils chassent les ragondins au fusil

    Les chasseurs du Blayais organisent tous les mardis des battues aux ragondins. Plus de 420 ont été tués cette saison.

    Plus de 420 ragondins tués depuis le mois de février. La technique du Groupement des chasseurs du Blayais-Cubzaguais a fait ses preuves pour lutter contre la prolifération de cet animal. Une obligation en Gironde, réglementée par arrêté préfectoral.

    Chaque mardi soir, sur le coup des 19 heures, ils se retrouvent à une vingtaine de chasseurs à Braud-et-Saint-Louis, dans les marais du Blayais. Le garde-chasse du Groupement, Stéphane Roy, qui tient avec rigueur le carnet de battues, rappelle les règles et distribue à chacun les cartouches acier. Le plomb est interdit en zone humide.

    "Les ragondins qui pullulent dans les marais, avec deux ou trois portées par an de cinq ou sept petits en moyenne, causent de gros dégâts sur les berges des terres agricoles "

    Par groupe de deux ou de quatre, les chasseurs se répartissent les secteurs qu'ils vont arpenter, fusil en main, jusqu'à 21 heures. Certains suivent la route des marais qui mène à la centrale nucléaire, d'autres remontent des canaux, d'autres encore font le tour du lac de Braud-et-Saint-Louis, avec son île au milieu, refuge apprécié des ragondins.

    À la tombée de la nuit

    « Ils sortent à la tombée de la nuit. Mais quand il y a du vent comme ça, ils sortent moins, ils n'aiment pas trop le froid », indique un des chasseurs qui connaît bien l'animal. Mais déjà, au bout d'un petit quart d'heure, les coups de fusils résonnent dans les marais, et les chasseurs ratent rarement leur coup à moins de 25 mètres de la cible.

    Espèce originaire d'Amérique du Sud, mais introduite en France depuis la fin du XIXe siècle, le ragondin (myocastor coypus, pour les naturalistes) n'est pas une proie très difficile à atteindre. Le tout, c'est qu'il soit décidé à se montrer. S'il repère le chasseur et plonge dans les eaux troubles du marais, il n'y a qu'à attendre quelques minutes qu'il remonte pour ouvrir le feu. Il faut dire que le gros rongeur n'est pas très discret, et qu'on le voit de loin, surtout lorsqu'il décide de traverser à la nage une longue distance : il n'y a qu'à se poster en face et tirer. En général, il ne meurt pas sur le coup. Il se débat quelques secondes dans l'eau. Un second coup de fusil est parfois nécessaire. L'animal - qui pèse 5 à 9 kg - se met alors à flotter, ou coule à pic si les poumons se sont remplis d'eau.

    Les cadavres des ragondins sont récupérés le lendemain à l'épuisette puis remis à l'équarrisseur de Reignac. « Certains en mangent, en pâté, ou cuit au four. D'autres les font empailler », raconte un participant à la battue, qui avoue n'avoir « jamais goûté ».

    Cette méthode de battue systématique a été lancée par le Groupement des chasseurs du Blayais-Cubzaguais en 2008, suite à l'interdiction de l'utilisation d'appâts empoisonnés qui tuaient d'autres espèces. « Au début, on a essayé pour voir ce que cela donnait, se souvient Jacky Jonchère, le président du Groupement. Et l'administration et les fédérations de chasse se sont montrées très intéressées par notre démarche. Nous sommes les seuls à pratiquer la lutte contre les ragondins de cette manière et à cette échelle, sur le marais de Saint-Louis-Saint-Simon, et sur le Petit Marais du Blayais. »

    L'an dernier, entre la fermeture de la chasse en février, et la mi-mai, 345 ragondins avaient été prélevés en cinq battues. Sans compter ceux tirés par les chasseurs sur leurs tonnes.

    Rendue « obligatoire » par un arrêté du préfet de Gironde, la lutte contre les ragondins et les rats musqués est confié à la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON), avec l'appui de la Fédération départementale des chasseurs de Gironde et de l'Association départementale des piégeurs agréés de Gironde.

    Les ragondins qui pullulent dans les marais, avec deux ou trois portées par an de cinq ou sept petits en moyenne, causent de gros dégâts sur les berges des terres agricoles des marais en creusant des galeries de plusieurs mètres de longueur. Ils sont aussi porteurs de maladies, comme la leptospirose, aussi appelée maladie du rat.

     

    Battues de corbeaux et de corvidés ce matin au port d'Auxonne

    Une battue au corbeau freux et à la corneille noire s'est déroulé ce mardi matin route d'Auxonne.

    Une battue au corbeau freux et à la corneille noire est en cours route d'Auxonne depuis 6h30 ce matin. Une trentaine de chasseurs participent à la battue, encadrée par l'association des chasseurs de gibier d'eau. La circulation est interrompue par moments par la gendarmerie.

    La battue au corbeau freux et à la corneille noire sur la route d'Auxonne a pris fin vers 7h30. Une autre battue visant les mêmes corvidés est en cours sur les bords de Saône, vers le port d'Auxonne.

     

    Un loup abattu dans les Préalpes de Grasse samedi matin

    Un loup a été abattu samedi matin peu après 6h à Saint-Vallier-de-Thiey, dans les Préalpes grassoises.

    La bête, un mâle de 25 kg, a été abattue à 40 mètres d'un troupeau régulièrement attaqué, précise la préfecture des Alpes-Maritimes. 

    Un éleveur, deux chasseurs et un lieutenant de louveterie ont participé à l'opération. 

    La préfecture avait annoncé jeudi dans un communiqué autoriser les tirs de loups à l'affût et à l'approche au-delà des battues, à la suite d'une nouvelle attaque de loup ce jeudi à Saint-Etienne-de-Tinée.  

    Le matin même en effet, un loup avait suivi et attaqué une biche jusque dans le jardin d'une habitation située en plein centre du village.

    Les attaques du loup dans les Alpes-Maritimes représentent 35% des pertes connues au niveau national en 2014.

    Au 30 avril, on dénombrait 156 attaques et 510 victimes attribuées au loup dans les Alpes-Maritimes depuis le début de l'année.

     

    Moselle : la nature empoisonnée pour le loisir des chasseurs

    Moselle : la nature empoisonnée pour le loisir des chasseurs…
    L’ASPAS et Mirabel-LNE interpellent le préfet !

    Par son silence, le préfet de Moselle autorise une guerre chimique sur trois communes pour, au final, y implanter des faisans. En effet, pour préserver leurs cocottes d’élevage, les chasseurs ont décimé les renards et les autres prédateurs de campagnols. Résultat : les rongeurs pullulent, et les communes répandent de la bromadiolone, un toxique extrêmement dangereux. Pour éviter un empoisonnement en masse des rapaces et de toute la faune, l’ASPAS et MIRABEL-LNE appellent le préfet à la raison.

    Cette lutte chimique à la bromadiolone a été organisée sur trois communes fin mars. Or ces communes sont situées au sein d’un Groupement d’intérêt cynégétique (GIC) qui s’étend sur 10 000 hectares et qui a pour projet la réimplantation du faisan commun pour que les chasseurs de sangliers mosellans se reconvertissent à la chasse au petit gibier. 9 000 jeunes faisans d’élevage sont implantés sur une période de 3 ans, aidés par des agrainoirs, et la chasse du faisan commun est interdite depuis la saison de chasse 2013-2014.

    La bromadiolone a des conséquences néfastes sur l’environnement et entraîne un empoisonnement en cascade des prédateurs de campagnols comme les rapaces, espèces protégées. De plus, cette lutte chimique est contraire aux principes et méthodes de lutte précoce et raisonnée posés par la réglementation, qui préconise de favoriser la présence des prédateurs naturels des campagnols.

    La réglementation donne au préfet la prérogative d’interdire l’utilisation de la bromadiolone dans certaines zones notamment eu égard au risque d’intoxication de la faune tant « commune » que protégée. Parallèlement, une circulaire invite fortement les préfets à reconsidérer le classement « nuisible » du renard dans les zones où des mesures administratives sont nécessaires pour lutter contre certaines de ses proies, et contre le campagnol terrestre notamment.

    Par conséquent, l’ASPAS et MIRABEL-LNE demandent au préfet d’interdire l’usage de la bromadiolone dans le département de la Moselle. A minima, d’en interdire l’emploi dans les zones de présence d’espèces protégées, et dans les zones où la présence de prédateurs est favorisée par des mesures cynégétiques visant à faire proliférer des espèces proies.
    Nos associations préconisent également de retirer le renard de la liste des espèces « nuisibles » du département, ainsi que toute espèce qui s’avère être un auxiliaire dans la lutte naturelle contre les ravageurs de récoltes (fouine, belette…). Des mesures de bon sens pour préserver notre environnement à tous.

     

    Bar-le-Duc : la chasse aux corbeaux est ouverte

    Jusqu’au 10 juin, six chasseurs sont chargés de tirer sur les corbeaux, classés comme animaux nuisibles.

    Maître corbeau sur un arbre perché, guette d’un œil le tireur affûté. En bas, l’homme vise et une volée de billes d’acier touche le volatile.

    « Nous sommes six chasseurs pour cette campagne et nous intervenons en différents endroits de la ville comme la Côte Sainte-Catherine, le long du canal, sur la Côte de Behonne, au Petit Juré dans le parc de l’hôtel de ville, partout où des corbeaux nichent », précise Alain Spanagel, bénévole, qui tire sur les corbeaux, freux et autres corneilles noires classés animaux nuisibles par arrêté préfectoral.

    Mais le drôle d’oiseau est malin… Il repère les chasseurs et leur véhicule et monte haut dans le ciel, hors de portée des fusils, à plus de 80 m d’altitude.

    « Nous sommes en bordure du canal, donc le plomb est interdit. Nous utilisons des cartouches avec des billes d’acier mais elles sont moins perforantes. Là, ils nous ont repérés, mais ils vont revenir d’ici 15 minutes dans leur nid. Il faut être patient. Si on en abat un, il faut de nouveau patienter. Si nous visons les nids, c’est peine perdue, car ils sont très résistants. Ils le savent et volent en piqué directement dessus pour s’abriter dedans », commente le chasseur alors qu’un klaxon retentit. Tous les Barisiens ne sont pas pour l’abattage des corbeaux qui n’ont que le défaut d’avoir un cri strident perturbateur de la tranquillité et du sommeil. Mais son avantage est de nettoyer, car il mange un peu près n’importe quoi, alors que les pigeons qui ne subissent pas ce genre de chasse, peuvent à loisir dégrader les monuments avec leur fiente. Mais voilà, le corbeau a mauvaise réputation. Et si ceux de la Tour de Londres protègent des invasions, ceux de Bar-le-Duc sont tués à raison de 300 à 400 par campagne de tir : « Le but est de les éloigner de la ville. Nous essayons d’être discrets car se promener avec un fusil peut prêter à confusion et nous sommes obligés de prévenir la police car certains leur téléphonent pour le signaler ».

    Sur le bord du canal, un autre problème se pose aux chasseurs. Ils ne peuvent tirer sur les branches côté route car un corbeau pourrait tomber sur un pare-brise, et comme dans les films d’épouvante, créer un accident. Le cinéma ne sert pas vraiment à la réputation du corbeau. Les scènes de cimetières ou de châteaux hantés sont systématiquement accompagnées par la présence de l’oiseau noir qui n’a décidément pas de chance… De plus, il prête son nom aux auteurs de lettres anonymes. Mais certains heureusement l’aiment et même l’apprivoisent.

     

    Un éleveur qui avait construit un minutieux piège à loup poursuivi en correctionnelle

    Un éleveur d'ovins victime du loup dans la Meuse, département, où le prédateur sévit lourdement depuis 18 mois, est poursuivi pour avoir mis en place sur son terrain une grande cage piégée, a priori sans résultats probants, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

    "Il s'agissait d'une cage en acier assez imposante, de plus de 6 mètres de long et de 2,5 mètres de large et de haut, dans laquelle il avait placé en appâts deux moutons et une chèvre parfaitement vivants", a expliqué à l'AFP le procureur de Bar-le-Duc, Rémi Coutin.

    Le dispositif prévoyait également "un corridor d'entrée" et "un mécanisme qui permettait que l'animal, une fois à l'intérieur de la structure, y soit enfermé", a détaillé le procureur.

    Mais, tant selon la justice que son propriétaire, la cage n'a jamais piégé aucun animal.

    L'éleveur, poursuivi pour tentative de capture d'une espèce protégée, encourt toutefois 6 mois d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende.

    Il comparaîtra le 26 mai devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, au côté d'un ami présumé complice.

    La cage avait été découverte en octobre sur son terrain de Gimecourt par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

    "Cet éleveur, victime quelques jours plus tôt d'une attaque de loup, avait déjà déposé les cadavres de ses brebis et moutons devant la préfecture", a indiqué Rémi Coutin.

    L'avocat du prévenu, Me Loïc Desmarest, a affirmé à l'AFP que si son client reconnaît avoir mis en place la cage, celle-ci n'était pas spécifiquement destinée à capturer le loup.

    Le département de la Meuse avait connu ses premières attaques du loup fin 2013.

    Une cinquantaine d'attaques et plus de 120 victimes ont depuis été recensées, provoquant l'exaspération des éleveurs de ce département rural, a fortiori depuis que les tirs de prélèvement, d'abord autorisés par la préfecture, avaient finalement été interdits par la justice administrative.

    En novembre, le maire du village de Nançois-le-Grand, où des attaques avaient eu lieu, s'était par ailleurs distingué en lançant un "avis de recherche" qui promettait 2.000 euros à celui qui capturerait le loup, selon des affiches qu'il avait placardées aux entrées de sa commune.

     

    Bordeaux : un sanglier abattu en plein centre-ville

    L'animal a été abattu dans la nuit de vendredi à samedi, vers 4 heures du matin.

    Un sanglier a été abattu dans la nuit de vendredi à samedi, vers 4 heures du matin, dans le centre-ville de Bordeaux.

    Le mammifère avait été aperçu dans le quartier des Chartrons près du cours Balguerie-Stuttenberg, avant d'être tué par un lieutenant de louveterie (collaborateur de l'administration chargé de l'abattage des animaux sauvages).

    Le 22 janvier, un sanglier de 80 kilos s'était également aventuré dans le centre-ville de Bordeaux non loin de la gare, jusque devant le palais de justice cours du Maréchal-Juin. Il avait été abattu par un lieutenant de louveterie.

    C'était la première fois qu'un sanglier, animal sauvage considéré comme nuisible, était ainsi tué dans le centre-ville de Bordeaux.

     

    Chasse: en Lorraine, le faisan de la discorde

    En Moselle, chasseurs et associations s’opposent sur un projet d’introduction du faisan sur une zone de 10.000 hectares, avec piégeage de renards et d’autres prédateurs potentiels. Résultat: les rongeurs prolifèrent. Ce qui a incité fin mars les autorités à autoriser l’utilisation de bromadiolone, un rodenticide hautement toxique.

    De la nature, faisons table rase pour l’arrivée du faisan: c’est ce que dénoncent l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) et Mirabel-LNE, selon qui un projet d’implantation de ces volatiles, destinés à la chasse, se fait au détriment de l’équilibre écologique. Lancé fin juin 2013, ce groupement d’intérêt cynégétique (GIC), épaulé par la Fédération départementale des chasseurs de Moselle, a pour objectif de relâcher 9.000 faisans d’élevage en 3 ans sur une surface de 10.000 hectares, répartis sur 160 communes entre les vallées de la Seille et de la Nied.

    Selon le schéma départemental de gestion cynégétique 2014-2020 de Moselle, ce projet, «né de la volonté de quelques passionnés de petit gibier», «constitue, à terme, une alternative certaine à l’espèce sanglier et à son corollaire de dégâts». «Le faisan, quand à lui, ne génère aucun grief vis-à-vis du monde agricole et bénéficie d’une bonne image auprès du grand public. C’est une façon de proposer une alternative aux chasseurs mosellans et aux générations futures, tout en s’orientant vers une pratique cynégétique valorisant le petit gibier», poursuit le document.

    Renards et corneilles dans le viseur

    Or afin d’aider l’implantation de ces animaux d’élevage, les chasseurs comptent bien empêcher au maximum leur prédation, notamment en «prélevant» renards et corneilles. Depuis le début de l’opération en 2013, environ 400 renards auraient ainsi été piégés par des cages avec des pigeons comme appâts, 200 autres directement abattus, sur le territoire couvert par le GIC, estime Gaëtan Bouteiller, en charge du dossier à la fédération, contacté par le JDLE.

    Pour Julien Frizon, délégué de l’Aspas en Moselle, «on détruit toute la faune autochtone pour faire plaisir aux chasseurs». Selon l’association, cet abattage des prédateurs du faisan a des effets en cascade. «Cancres de la biologie, les chasseurs n’ont pas pris en compte les conséquences du déséquilibre qu’ils ont provoqué: les campagnols pullulent et ravagent les cultures», expliquent-elles dans un communiqué.

    Face à la prolifération de rongeurs, la Fredon Lorraine [1] a autorisé, fin mars, les agriculteurs de trois communes (Oriocourt, Lemoncourt, Château-Salins) à utiliser de la bromadiolone. Utilisé uniquement à titre dérogatoire, ce rodenticide, un anticoagulant hautement toxique, est l’une des bêtes noires des associations de la faune sauvage. Notamment du fait qu’il empoisonne les rapaces, espèces protégées, qui viendraient à se nourrir de rongeurs contaminés.

    La bromadiolone au lieu du renard

    Dans un courrier adressé fin avril au préfet, l’Aspas s’étonne de la «situation aberrante dans laquelle se trouve la faune sauvage de ces trois communes: alors que les prédateurs des rongeurs sont intensivement détruits en vue de permettre la reconversion de certains chasseurs, des produits hautement toxiques sont répandus en pleine nature pour pallier l’augmentation des populations de rongeurs induite par la diminution des populations de leurs prédateurs».

    La campagne d‘utilisation de la bromadiolone n’aura au final duré qu’une semaine: signé le 24 mars, l’avis de traitement de la Fredon stipule qu’«aucun traitement ne pourra être réalisé après le 31 mars 2015 inclus». Les associations demandent toutefois une interdiction définitive de ce produit en Moselle, «a minima d’en interdire l’emploi dans les zones de présence d’espèces protégées, et dans les zones où l’absence de prédateurs est favorisée par des mesures cynégétiques visant à faire proliférer des espèces proies».

    Interrogé par le JDLE, Gaëtan Bouteiller assure ne pas être au courant de cette campagne de bromadiolone -bien que sa fédération départementale figure en toutes lettres parmi les destinataires de l’avis de la Fredon. S’il reconnaît «avoir entendu parler d’une prolifération de mulots», qu’il impute à la douceur de l’hiver, il indique qu’aucun renard n’a été prélevé dans les trois communes, du moins pas à l’initiative de la fédération. Ce que nie l’Aspas, qui affirme avoir observé des pièges dans ces communes.

    Pour Gaëtan Bouteiller, «le but des prélèvements est qu’il n’y ait pas de prédation pendant les premières semaines [de présence des faisans sur le terrain] ou lors de la reproduction, mais il ne s’agit évidemment pas d’exterminer les espèces prédatrices». Entre les prédateurs, les machines agricoles et les routes, il estime que 70% des faisans lâchés auraient succombé.

    Autre demande des associations au préfet, le retrait du renard de la liste des espèces nuisibles, comme l’ont fait d’autres départements. Pas certain que la mesure séduise les chasseurs: dans leur schéma départemental de gestion cynégétique, ceux-ci estiment qu’«il faudra veiller, à l’avenir, à maintenir une liste d’espèces classées nuisibles la plus large possible sur l’ensemble des communes faisant partie de GIC, participant ainsi à la réussite de celui-ci».

    [1] Fredon: Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles

     

    Tirs en direction d'habitations à Chaux : le chasseur condamné

    L’homme, prévenu pour non-respect des règles de chasse en vigueur, avait tiré plusieurs coups de carabine sur des sangliers pour les faire fuir et protéger son chien, mais également à une distance de moins de 300 mètres des habitations, provoquant une belle frayeur aux proches riverains, dont l’un avait porté plainte (voir notre édition du 13 mars). Le délibéré a été rendu ce mardi par le tribunal, qui a condamné le chasseur imprudent à 100 jours-amendes de 10 euros, soit un total de 1 000 euros à la hauteur des réquisitions du ministère public.

     

    Trois Nivernais condamnés pour braconnage

    En 4X4 la nuit dans la forêt de Faye, avec un phare puissant pour figer le gibier et le tuer sans distinction d’espèces. Trois jeunes Nivernais ont été condamnés à des amendes salées vendredi.

    Une dizaine de chevreuils, vingt-cinq renards, deux fouines, deux blaireaux, deux chats sauvages. François-Xavier, Florian et Benjamin, tous âgés de 24 ans, ont reconnu, vendredi au palais de justice de Nevers, avoir pratiqué le braconnage nocturne dans la forêt de Faye, sur la commune de Verneuil, de décembre 2012 à octobre 2013.

    De la faune sauvage mais aussi un animal domestique pour François-Xavier, pas tendre avec les espèces animales. 

    François-Xavier avait obtenu son permis de chasse à 16 ans, son camarade Florian, à 17 ans. Seul Benjamin n’avait pas été “initié” aux bons usages de chasse.

    Faune sauvage et domestique

    « Ils ne sont pas des chasseurs, ce sont des tueurs ! » s’est émue Lucile Jaillon-Bru, la procureure de la République. Elle a requis de faire une distinction entre François-Xavier et ses deux co-prévenus, réquérant 4.500 € d’amende et la confiscation du 4X4 et des armes de « l’instigateur » et 1.000 € contre chacun des « suiveurs », plus des amendes contraventionnelles, et l’annulation des deux permis de chasse.

    La tâche des défenseurs Me Alexandre Liancier, Me Élodie Senly et Me Marie-Christine Châtaignier était ardue, l’un s’employant à minimiser la participation de son client, l’autre à assurer que le sien avait été « perverti » par l’initiateur et la troisième que les responsabilités étaient partagées.

    Après délibération, le tribunal a condamné François-Xavier à 5.750 € d’amendes, et a annulé son permis pour cinq ans. Les deux autres ont été condamnés à un mois de prison avec sursis et 1.000 € d’amende. En outre, les trois devront verser solidairement 4.900 € de dédommagement au groupement forestier de Faye, 6.000 € à la fédération nivernaise de chasse et 1 € aux chasseurs de grand gibier.
     
    Son piège à loup : une cage avec deux moutons et une chèvre... vivants !

    Un éleveur d’ovins victime du loup dans la Meuse, département, où le prédateur sévit lourdement depuis 18 mois, est poursuivi pour avoir mis en place sur son terrain une grande cage piégée, a priori sans résultats probants.

    «Il s’agissait d’une cage en acier assez imposante, de plus de 6 mètres de long et de 2,5 mètres de large et de haut, dans laquelle il avait placé en appâts deux moutons et une chèvre parfaitement vivants», a expliqué à l’AFP le procureur de Bar-le-Duc, Rémi Coutin.
    Le dispositif prévoyait également «un corridor d’entrée» et «un mécanisme qui permettait que l’animal, une fois à l’intérieur de la structure, y soit enfermé», a détaillé le procureur.
    Mais, tant selon la justice que son propriétaire, la cage n’a jamais piégé aucun animal.
    L’éleveur, poursuivi pour tentative de capture d’une espèce protégée, encourt toutefois 6 mois d’emprisonnement et 9.000 euros d’amende.
    Il comparaîtra le 26 mai devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, au côté d’un ami présumé complice.
    La cage avait été découverte en octobre sur son terrain de Gimecourt par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
    «Cet éleveur, victime quelques jours plus tôt d’une attaque de loup, avait déjà déposé les cadavres de ses brebis et moutons devant la préfecture», a indiqué Rémi Coutin.
    L’avocat du prévenu, Me Loïc Desmarest, a affirmé à l’AFP que si son client reconnaît avoir mis en place la cage, celle-ci n’était pas spécifiquement destinée à capturer le loup.
    Le département de la Meuse avait connu ses premières attaques du loup fin 2013.
    Une cinquantaine d’attaques et plus de 120 victimes ont depuis été recensées, provoquant l’exaspération des éleveurs de ce département rural, a fortiori depuis que les tirs de prélèvement, d’abord autorisés par la préfecture, avaient finalement été interdits par la justice administrative.
    En novembre, le maire du village de Nançois-le-Grand, où des attaques avaient eu lieu, s’était par ailleurs distingué en lançant un «avis de recherche» qui promettait 2.000 euros à celui qui capturerait le loup, selon des affiches qu’il avait placardées aux entrées de sa commune.
     
     
    Le 6 mai et le 11 mai 2015, une opération de destruction des corbeaux va avoir lieu sur la RN7. La circulation en sera perturbée.
    La Direction interdépartementale des Routes Centre-Est informe qu’elle va "procéder d’urgence, pour le compte de l’État, à une élimination des corbeaux nichant dans les platanes en bordure de la RN7 entre les communes de Saint-Pierre-LeMoutier, Tresnay et Chantenay-Saint-Imbert". 
    "Pendant l’élimination des corbeaux, la circulation sur la RN7 sera arrêtée par périodes de 2 à 3 minutes afin de procéder aux séries de tirs. Entre ces périodes de coupure, la circulation sera rétablie sur l’itinéraire", indique le communiqué de la Direction interdépartementale des Routes Centre-Est. 
    Ces dispositions s’appliqueront le 6 mai et le 11 mai 2015, les matins de 8h00 à 12h00 et les après-midi de 13h30 à 17h00 en fonction des sections. 
    "Les usagers seront tenus de respecter les indications des Services de Police et des agents de la Direction Interdépartementale des Routes Centre-Est, tant en ce qui concerne le trajet à suivre que l’arrêt s’il leur est prescrit. La Direction Interdépartementale des Routes Centre-Est recommande aux usagers la plus grande prudence sur les sections concernées" prévient la Direction interdépartementale des Routes Centre-Est.
     
     
    Pour Christian Hubaud, le maire anti-loups de Pelleautier (Hautes-Alpes), c’est la loi du fusil. Il vient de prendre en toute connaissance de cause un arrêté aussi dangereux, qu’illégal, autorisant le tir des loups et de tous les prédateurs à tout citoyen armé ! L’ASPAS a immédiatement demandé au maire d’abroger son arrêté, sans quoi l’ASPAS et ses partenaires associatifs (FERUS, One Voice) demanderont sa suspension en urgence devant le tribunal administratif et la démission de ce maire qui agit en délinquant. 

    Dans son arrêté municipal du 18 mai, Christian Hubaud ordonne le tir des loups « ou de tout autre prédateur, pour tout citoyen majeur, muni d’une arme, ayant la faculté de s’en servir ». Cet arrêté pris en dehors de tout cadre réglementaire est bien sûr totalement illégal. M. Hubaud, également conseiller départemental à l’agriculture, ne peut ignorer que le loup est une espèce protégée et que les autorisations de tirs sont délivrées par les préfets, dans le cadre d’arrêtés ministériels déjà extrêmement permissifs.

    Il est inacceptable qu’un élu local se comporte en shérif hors-la-loi, dans le seul but de satisfaire une poignée d’extrémistes anti-loups. En plus de l’illégalité patente de sa décision, M. Hubaud met délibérément en danger la sécurité des habitants de sa commune en encourageant l’usage des armes à feu en dehors de toute règle.

    Face à une telle irresponsabilité, l’ASPAS a demandé dès hier au préfet de sommer M. Hubaud d’abroger immédiatement son arrêté, si le maire refuse de le faire par lui-même. Dans le cas contraire, c’est le tribunal administratif qui suspendra l’arrêté illégal, suite au recours qui sera déposé dans la journée.

    La commune de Pelleautier est située dans un secteur fréquenté par des loups depuis une dizaine d’années. Pour autant, la prédation sur le bétail est très rare sur la commune, et il n’est pas établi avec certitude que les attaques ayant eu lieu récemment, sur des troupeaux de moutons insuffisamment protégés, soient l’œuvre de loups.

    Quoi qu’il en soit, il serait grand temps d’adapter réellement les pratiques d’élevage à la présence des loups, plutôt que de chercher à les éliminer par des méthodes de voyous qui ne construisent en rien l’avenir de l’élevage français et l’équilibre écologique.

     

    La balle perdue loupe le sanglier et frôle le bébé

    Moulismes. Un septuagénaire qui participait à une battue aux sangliers avait raté sa cible. La balle avait frôlé la tête d’un enfant dans une voiture.

     

    Ce jour-là, la vie ne tenait pas à un fil. Mais à quinze centimètres. Quinze petits centimètres qui séparent la tête d'un enfant, d'à peine un an, de la trajectoire d'une balle destinée à un sanglier !

    Le projectile n'est pas venu se ficher dans le corps du sanglier débusqué lors de la battue à laquelle Raymond participait. Il est venu exploser la lunette arrière de la voiture familiale, qui passait là, pour ressortir par une vitre latérale arrière.
    Un miracle. « Il y a eu un bruit assourdissant à ce moment-là et l'enfant s'est mis à crier », résume la présidente du tribunal d'instance. La mère s'est arrêtée tout de suite sur un parking proche de la RN 147, à Moulismes.

    " A un certain âge il faut savoir se faire une raison "

    Ce 12 octobre 2013, Erwan a eu très peur. Des éclats de vitre l'ont atteint, sans gravité.
    L'incident ne passe pas inaperçu. Le président de l'association communale de chasse vient au-devant de la mère qui roulait vers Limoges avec ses deux enfants à bord. Le tireur aussi est là. Raymond est aux cent coups, secoué par ce qui vient d'arriver. Ou plutôt par ce qui aurait pu arriver : une balle perdue qui vient frapper un être humain.
    Hier, après l'enquête des gendarmes, qui n'avaient pas été prévenus de l'incident, les suites judiciaires ne se jouaient qu'à la barre du tribunal de police. La balle n'a fait que filer. Comme le sanglier visé. Raymond devait répondre de blessures involontaires par manquement à une obligation de sécurité et non-respect des règles de sécurité en matière de chasse.
    Ce jour-là, jour de battue aux sangliers organisée par l'ACCA de Moulismes, chacun s'était vu délivrer un poste de tir. Raymond convient qu'il en avait dévié de six ou sept mètres. Et, surtout qu'il avait tiré vers le sanglier alors que sa ligne de visée allait dans la direction de la Nationale située en surplomb de son poste.
    « J'ai tiré de manière incontrôlée, instinctive, j'ai tiré en biais », reconnaît le chasseur de 78 ans. « Ça fait un an et demi que j'y pense, et je ne sais toujours pas pourquoi j'ai tiré ! J'ai appelé la mère tous les jours pour avoir des nouvelles du petit, je me suis rendu compte tout de suite de ce qui s'était passé.. Je lui ai versé de l'argent aussi. Maintenant, je ne chasse plus, je promène juste la chienne, c'est tout. »
    Et pour le procureur, il serait bien que Raymond s'en tienne là. « La chasse, c'est une activité dangereuse. A un certain âge, il faut se faire une raison, c'est comme pour la conduite. » Le procureur Mairé requiert une amende de 200 € et la confiscation de l'arme.
    Si Raymond promène juste sa chienne, il n'a visiblement pas perdu tout espoir de chasser à nouveau. « Il a le permis depuis soixante-deux ans, jamais d'incident, pas de casier judiciaire et il en a déjà été privé pendant un an », relève son défenseur, Me Bourdier qui veut éviter la confiscation de l'arme ou une interdiction de chasser. « Il aimerait continuer à chasser le petit gibier avec sa chienne et tirer une fois de temps en temps. »
    A Moulismes, Raymond Lannaud n'est pas n'importe qui rappelle son avocat. Ce n'est ni un " viandard " ni un vieux loup solitaire. « C'est quelqu'un d'engagé, il a été premier adjoint pendant trois mandats. Lui confisquer son arme, cela reviendrait à dire que c'est un irresponsable. »
    Le tribunal de police lui a confisqué son arme et prononce une amende de 200 €.

     

    Le handicapé moteur, condamné pour avoir chassé en quad

    Michel, 67 ans, n'est pas venu s'expliquer au tribunal de police, lundi, pour cette étonnante histoire de chasse au guidon d'un quad.

    L'affaire n'est pas nouvelle. Elle date d'octobre 2011. A Blanzay, près du cimetière, les agents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage voient arriver un quad piloté par un homme qui décharge son arme et la range dans son étui.
    Ils dressent un PV. Michel se voit reprocher trois infractions : chasse avec un engin prohibé, le quad ; transport dans un véhicule d'une arme non démontée ou déchargée ; non-respect des règles de chasse.
    Les agents estiment que le chasseur était en action de chasse à moins de dix mètres d'un lieu accueillant du public… le cimetière !
    Le procureur requiert trois amendes. Si le chasseur avait le droit de se rendre, du fait de son handicap, à son poste de chasse en quad, il ne pouvait pas chasser avec.
    Une vision contestée par Me Ondongo. « Ils ont bien vu qu'il ne chassait pas près du cimetière, il rangeait son arme pour rentrer chez lui. Quand le handicap est reconnu, il est possible de se déplacer ainsi en quad. Il doit couper le moteur pour tirer. Le président de la société de chasse lui avait fait une autorisation. » Le tribunal n'a pas retenu cette explication. Le chasseur en quad a été condamné à trois amendes pour un total de 380  €

     

    Nièvre : Double meurtre au fusil de chasse ( Est Républicain du 20 Mai 2015 )

    2015 : méfaits de la mafia de la chasse

     

    Pelleautier : l'arrêté anti-loup illégal

    La préfecture des Hautes-Alpes a annoncé ce vendredi soir à La Provence que l’arrêté municipal signé le 15 mai dernier par le maire de Pelleautier et Conseiller Départemental, Christian Hubaud, autorisant le tir d’un loup sur sa commune, était illégal.

    Selon nos informations, un maire ne dispose pas du pouvoir de police pour autoriser le tir de prélèvement d’une espèce protégée par une convention internationale. Le préfet des Hautes-Alpes a signé un arrêté préfectoral, lui aussi le 15 mai, autorisant le tir de défense pour des éleveurs qui seraient dorénavant victimes d’une attaque de loup sur les communes de Pelleautier ou de La Bâtie-Montsaléon.

     

    Le coup part tout seul : Du plomb dans les bourse (un peu d'humour tout de même)

    2015 : méfaits de la mafia de la chasse

     

     

    Arrêtés illégaux : CAP LOUP rappelle à l’ordre les maires délinquants

    Malgré la reconnaissance de l’illégalité d’un arrêté municipal qui autorise le tir des loups pour tout citoyen, d’autres maires disent vouloir prendre en toute connaissance de cause des arrêtés similaires, tout aussi dangereux et insensés qu’illégaux. Les associations de CAP Loup engagent d’ores et déjà les actions juridiques pour faire annuler ces arrêtés, en appellent au préfet coordinateur du Plan national loup, et mettent en garde les élus qui seraient tentés par cette forme de délinquance. 

    Suite à l’action de l’ASPAS, qui fait partie de CAP Loup, la préfecture des Hautes-Alpes a demandé au maire de Pelleautier de retirer son arrêté illégal du 15 mai dernier qui autorise le tir des loups « pour tout citoyen majeur, muni d’une arme, ayant la faculté de s’en servir ». Ceci n’a pas empêché d’autres maires des environs (Prunières, Les Orres…) de déclarer qu’ils prendraient des arrêtés similaires. Ces élus savent pourtant que le loup est une espèce protégée, que les autorisations de tirs sont délivrées par les préfets, et qu’elles le sont déjà largement aux éleveurs de leurs communes.

    L’ASPAS vient de demander à la préfecture de sommer ces maires de ne pas prendre ces arrêtés illégaux. S’ils sont pris et que les maires refusent de les abroger dans les plus brefs délais, c’est le tribunal administratif qui ordonnera leur suspension suite au recours que déposeront l’ASPAS, FERUS et ONE VOICE, trois associations de CAP Loup. D’autre part, notre collectif vient d’écrire au préfet de région Jean-François Carenco, coordinateur du Plan national loup, pour lui demander de prendre les mesures appropriées et d’inviter les préfets à la plus grande réactivité pour faire retirer les arrêtés municipaux illégaux.

    Si un loup était abattu en application de tels arrêtés, la responsabilité fautive du maire serait engagée, et nos associations demanderaient réparation du préjudice causé par cette destruction illégale. La « ruralité » que disent défendre ces maires délinquants n’est pas celle que veulent les Français, y compris les ruraux. Il est inacceptable que des élus irresponsables, à la recherche de publicité auprès d’extrémistes anti-loups, se croient au-dessus des lois et mettent en danger les citoyens en autorisant des tirs anarchiques qui ne solutionneront en rien les problèmes des éleveurs.

     

    Piège à loup meusien : une amende de 1500 euros requise contre l’éleveur

    Un éleveur d'ovins de la Meuse comparaissait aujourd’hui devant le tribunal correctionnel  de Bar-le-Duc. Poursuivi  pour avoir mis en place sur son terrain une grande cage pour piéger les loups. Une amende de 1500 euros a été requise à son encontre. Le délibéré sera rendu le 7 juillet 2015

    La cage avait été découverte en octobre 2014 sur le  terrain de l’éleveur à Gimecourt (Meuse)  par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

    "Cet éleveur, victime quelques jours plus tôt d'une attaque de loup, avait déjà déposé les cadavres de ses brebis et moutons devant la préfecture" avait déclaré  le procureur de Bar-le-Duc, Rémi Coutin.

    Il s'agissait d'une cage en acier assez imposante, de plus de 6 mètres de long et de 2,5 mètres de large et de haut, dans laquelle il avait placé en appâts deux moutons et une chèvre parfaitement vivants. 

    L'avocat du prévenu, Me Loïc Desmarest, a affirmé que si son client reconnaît avoir mis en place la cage mais  celle-ci n'était pas spécifiquement destinée à capturer le loup.

    Une amende de 1500 euros a été  requise à l'encontre de l'éleveur. Le délibéré du tribunal  sera rendu le 7 juillet 2015.

    Le département de la Meuse avait connu ses premières attaques du loup fin 2013.Une cinquantaine d'attaques et plus de 120 victimes ont depuis été recensées,provoquant l'exaspération des éleveurs de ce département rural, a fortiori depuisque les tirs de prélèvement, d'abord autorisés par la préfecture, avaient finalementété interdits par la justice administrative.

    En novembre, le maire du village de Nançois-le-Grand, où des attaques avaient eu lieu, s'était par ailleurs distingué en lançant un "avis de recherche" qui promettait 2.000 euros à celui qui capturerait le loup, selon des affiches qu'il avait placardées aux entrées de sa commune.
    Brutal, barbare, insoutenable : STOP au déterrage de blaireau !

    Le 15 mai s’est ouverte la chasse aux blaireaux, et pour neuf mois et demi ! Cela, dans 74 départements français, en pleine période de reproduction des animaux.

    Un régime tout particulier pour cette espèce protégée dans la plupart de nos pays voisins, mais qui permet de pratiquer le mode de chasse le plus violent d’Europe : la vènerie sous terre.

    Pourquoi cette ouverture de la chasse au blaireau, en pleine saison de reproduction, quatre mois avant l’ouverture générale de la chasse ? Pour satisfaire les adeptes de la vènerie sous terre, ou déterrage.

    Acculé au fond de sa galerie que les chasseurs dévastent à coup de pelles et de pioches, et constamment mordus par les chiens, les blaireaux et leurs petits sont extirpés à l’aide de grandes pinces métalliques. Ils sont ensuite achevés à coups de dague dans le cœur, de bâton, ou de carabine, et enfin jetés – parfois encore vivants – aux chiens qui en font la curée.

    Ce loisir sanglant est loin d’être marginal : en 2009, à Cluny (championnat de France de déterrage) la Fédération Nationale des Chasseurs annonçait qu’elle avait enregistré plus de 3000 équipages (70 à 80 000 pratiquants, plus de 100 000 chiens).

    Si chaque équipage ne chasse que 15 jours par an (ce qui est largement sous-estimé) et qu’il massacre trois blaireaux par opération, cela totaliserait quelque 165 000 blaireaux impitoyablement exterminés, chaque année, par ce seul mode de chasse.

    Le blaireau d’Eurasie (Meles meles) est une espèce protégée en Belgique, Angleterre, Irlande, Pays-Bas, Danemark, Portugal, Espagne, Italie et Grèce.

    L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) et l’association MELES demandent la fin de la période complémentaire de chasse au blaireau, et l’interdiction de ce mode de chasse, pour son inadmissible cruauté, mais aussi, parce qu’il détruit les habitats d’espèces protégées au statut de conservation défavorable : petit rhinolophe (une espèce de chauve-souris se reposant souvent sans les terriers) ou chat forestier (encore appelé chat sauvage).

    L’ASPAS et MELES lancent une pétition afin d’alerter l’opinion publique sur la nécessité de protéger les blaireaux et pour obtenir l’abolition du déterrage.

    L’ASPAS distribue gratuitement le dépliant « STOP au déterrage de blaireaux ! », accompagné d’un courrier type à envoyer au Premier ministre, édite une brochure et une exposition « Vive le blaireau ! », réalisées en collaboration avec MELES.

     

    Blaye : en mission pour les chasseurs d’oies

    Le député du Blayais Philippe Plisson a été nommé à la tête d’une mission oies cendrées. Objectif : trouver une solution pérenne pour chasser dix jours de plus en février.

    La nouvelle mission du député du Blayais Philippe Plisson ? Trouver une solution pour permettre aux chasseurs de gibiers d'eau de pratiquer la chasse aux oies cendrées dix jours en février. Soit dix jours après la date de fermeture de la chasse imposée par la directive européenne 79/409, dite « directive oiseaux ».

    Désigné rapporteur de la mission d'information oies cendrées, le député socialiste, membre de la commission environnement de l'Assemblée nationale, s'attaque à un dossier épineux, pour ne pas dire miné, qui chaque hiver depuis des années revient enflammer les marais du Blayais, du Médoc, mais aussi la Charente-Maritime, le bassin d'Arcachon et toutes les régions du littoral français où l'on pratique la chasse à la tonne.

    Une solution bancale

    Les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, ont régulièrement tenté de prendre des arrêtés ministériels pour permettre de chasser dix jours de plus. Mais à chaque fois, le Conseil d'État, saisi par les associations de protection des oiseaux, a aussitôt cassé l'arrêté.

     

    Il faut mettre la loi en conformité avec la raison

     

    Cet hiver, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal a changé son fusil d'épaule et a envoyé en toute discrétion une directive aux préfets les enjoignant de ne pas venir ennuyer les chasseurs dans leurs tonnes pendant les neuf premiers jours de février. Une solution plus que bancale qui n'a satisfait personne au final.

    « On est à la limite du sérieux. On ne peut pas continuer comme ça. Il faut mettre la loi en conformité avec la raison qui doit être de pouvoir continuer à chasser ces dix jours », défend Philippe Plisson.

    Pistes de travail

    Deux pistes de travail sont ouvertes pour la mission conduite par le député du Blayais. Une piste à long terme avec la mise en œuvre d'un plan de gestion européen des oiseaux migrateurs voulu par la ministre et qui permettrait « de modifier les dates et un certain nombre de pratiques dans la mesure où on aurait une réflexion objective et fine des différents comportements des oiseaux ».

    Mais pour l'immédiat, c'est-à-dire la saison prochaine, Philippe Plisson espère « la mise en place d'une dérogation temporaire ». La mission oies cendrées devra faire le point sur les connaissances scientifiques. « Il y a beaucoup d'études, la connaissance est plutôt bonne. Il s'agit de faire un rapport qui ne soit pas partisan ni partial. C'est un rapport qui doit déboucher sur des démarches et des préconisations, donc il doit s'appuyer sur des bases scientifiques irréfutables. »

    La mission devra aussi « faire le point sur la mise en œuvre du plan de gestion européen annoncé par la ministre » mais également « une analyse fiable sur les coûts économiques des dégâts causés par les oies qui sont pour une part payés par les fonds européens. Le gazage des oies en Hollande est payé par les fonds européens. C'est quand même extraordinaire ! »

    Deux législations opposées

    Car c'est bien ce point qui ulcère les chasseurs. D'un côté, l'Europe subventionne le gazage des oies en Hollande et en Belgique où elles provoquent de gros dégâts dans l'agriculture et sont classées nuisibles. Quand dans le même temps elles sont protégées par la directive oiseaux lorsqu'elles migrent au-dessus de la France.

    « En fait, ce sont deux législations différentes, explique le député. La directive oiseaux régie la chasse, donc des prélèvements organisés par une pratique codifiée qui est celle de la chasse. Alors que le gazage des oies, c'est la problématique des animaux nuisibles, celle de la régulation qui permet de préserver les récoltes agricoles, comme chez nous les ragondins par exemple. Et c'est donc une autre commission qui intervient et qui n'est pas connectée avec celle de la chasse. Il faut que l'on arrive à tendre une passerelle entre les deux législations. »

    Au cours de cette mission, Philippe Plisson a prévu de se déplacer en Hollande et peut être en Belgique. « Les Hollandais ne sont pas très enclins à ce que nous venions les rencontrer. Ils n'ont pas envie que l'on mette un coup de projecteurs sur leurs pratiques de destructions massives, mais on est quand même en train de négocier pour pouvoir les rencontrer. »

    Face à la pression des chasseurs, le député du Blayais prend les devants : « Je ne suis pas sûr d'y arriver. Il n'y a pas évidemment unanimité sur la question, et je ne peux pas garantir que l'on aura une décision pérenne et définitive au mois de janvier. »

     

    La battue aux pigeons qui fait du bruit

    Violentes altercations en ce lundi avant la battue des pigeons. D'un côté, les agriculteurs pour qui ces oiseaux sont nuisibles pour les cultures, de l'autre les défenseurs des pigeons, qui prônent des solutions plus douces. Autour d'eux, les chasseurs, la municipalité et la gendarmerie. Spectacle inhabituel.

    Mais pour quelques-uns, c'est la battue de trop : «Le maire nous avait dit qu'il n'en ferait pas d'autres, celle de l'an dernier ne lui a pas suffi, il recommence , alors qu'il n'y a plus beaucoup de pigeons !».

    Le maire Michel Anguille précise avoir reçu de nombreuses plaintes des riverains en raison des nuisances : les fientes qui salissent, les pigeons qui tombent dans les dalles et les bouchent, ou meurent dans les greniers, engendrant la prolifération des mouches.

    D'ailleurs, une visite du grenier de la mairie est explicite… et le maire souligne que pour nettoyer, l'agent technique doit porter masque et combinaison. Il ajoute que la décision a été prise après avoir contacté la chambre d'agriculture, la préfecture et la direction départementale des territoires.

    Solutions moins barbares ?

    «Il y a d'autres solutions, ces pratiques barbares sont d'un autre temps !» scandent les opposants. Une riveraine s'offusque : «Ils arrivent comme des cow-boys, on retrouve des pigeons morts et du plomb sur le balcon et nous ne sommes pas en sécurité. La battue se poursuit même lorsque les enfants sortent de l'école». Les chasseurs précisent qu'ils tirent en l'air et dans un périmètre déterminé.

    Qu'en est-il des autres solutions ? Michel Anguille en parle : les électrocuter, c'est dangereux pour les autres animaux. Les empoisonner, c'est dangereux pour les chiens et chats qui les mangeraient. Le pigeonnier… «La municipalité souhaiterait qu'une association s'organise pour obtenir de la commune un terrain sur lequel ladite association pourrait créer des pigeonniers. Elle se chargerait de les nourrir en graines les rendant stériles, et se chargerait du nettoyage des pigeonniers et des alentours», ironise-t-il. Quoi qu'il en soit, la guerre n'est pas finie. Et le spectacle des pigeons morts qui tombent au sol et le bruit des fusils vont assurément alimenter les discussions encore longtemps.

    Sous contrôle

    Textes à l'appui, les défenseurs des pigeons assurent que la battue est illégale au motif que le pigeon est un animal domestique et que les battues par arme à feu sont interdites dans un village, sauf à obtenir un arrêté préfectoral .

    Le maire souligne que l'opération a été présentée en conseil municipal. La délibération a été prise à l'unanimité. Cette délibération a ensuite été envoyée en préfecture pour contrôle de légalité et après les délais de validation, l'arrêté municipal a été pris. Cette battue est encadrée par deux lieutenants de louveterie, Laurent Lacourt et Roland Bouscatel, mandatés à cet effet. Vingt chasseurs y participent.

     

    Un chasseur condamné pour destruction volontaire d’un Milan royal dans les Hautes-Pyrénées !

    Le 31 octobre 2014, un Milan royal a été la cible identifiée d’un chasseur, à Saint-Créac, dans les Hautes-Pyrénées.

    Le 31 octobre 2014, un Milan royal a été la cible identifiée d’un chasseur, à Saint-Créac, dans les Hautes-Pyrénées. Les agents du service départemental des Hautes-Pyrénées de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), présents sur les lieux, ont pu identifier l’auteur du tir. Cet acte de braconnage scandaleux et gratuit porte atteinte aux efforts déployés pour sauvegarder cette espèce protégée et menacée, présente seulement en Europe. Il s’agit d’un délit réprimé par la loi. La LPO et Nature Midi-Pyrénées ont porté plainte et se sont constituées parties civiles.

    Le 28 mai 2015, l’affaire est passée devant le tribunal correctionnel de Tarbes, en présence du prévenu, du juriste de France Nature Environnement Midi-Pyrénées et de la coordinatrice LPO des actions Milan royal dans les Pyrénées.

    Le jugement, rendu lors de l'audience, a condamné le chasseur :

    • À 2 500 euros d'amende dont 1900 euros avec sursis (pendant 5 ans).
    • Au retrait du permis de chasser 12 mois.

    Sur l'action civile des associations, le tribunal a condamné le tireur à verser, à chacune des deux associations, 500 euros de dommages et intérêts par association et 300 euros de frais de justice.

    Cette jurisprudence reste toutefois décevante, dans la mesure où rappelons-le cet acte est purement délibéré. À cela s’ajoute que, le condamné avait été également pris en flagrant délit de tir d’Epervier d’Europe la veille.

    Rappelons également que le Milan royal, espèce présente qu’en Europe, classée vulnérable et pour laquelle les Pyrénées figurent comme un des derniers bastions de l’hexagone, fait l’objet d’un Plan National d’Actions. La France, pays qui abritent la seconde population mondiale, joue un rôle déterminant pour sa conservation.

    Fiche signalétique de l’espèce

    Le Milan royal (Milvus milvus) est un rapace diurne de grande taille. D’une longueur de 59 à 66 centimètres pour une envergure de 145 à 165 centimètres, il pèse entre 800 et 1 050 grammes pour les mâles et 950 à 1 300 grammes pour les femelles. Il se reconnaît à sa longue queue rousse triangulaire et profondément échancrée, typique de l’espèce.

    Menaces

    • La dégradation de son habitat et la disparition de ses proies ;
    • Les empoisonnements accidentels et volontaires ;
    • La diminution du nombre de décharges (où ce rapace, aux mœurs de charognard, trouve sa nourriture) ;
    • Les tirs ;
    • Les collisions avec les voitures, les lignes électriques et les éoliennes.

    Statut

    Suite à son déclin constaté entre 1990 et 2000, le statut européen du milan royal a évolué depuis 2005 : il figure désormais dans les catégories « en déclin » avec comme critère « déclin modéré et récent ». Inscrite sur la Liste Rouge de l’UICN en raison de son endémisme européen, cette espèce est considérée depuis cette date comme quasi-menacée. En France, le Milan royal figure désormais parmi les espèces vulnérables (Liste Rouge actualisée en 2008).

    Distribution mondiale

    La population nicheuse mondiale est exclusivement présente en Europe : l’Allemagne, la France et l’Espagne abritent à elles trois environ 72 % de la population mondiale. Si l’on ajoute la Suède, le Royaume-Uni et la Suisse, on obtient pour ces 6 pays environ 93 % de la population mondiale (20 800 à 24 900 couples). En France, on distingue cinq foyers principaux : le Massif Central, l’ensemble du piémont pyrénéen, la chaîne jurassienne, les plaines du Nord-Est, la Corse.

     

    Démantèlement d’un trafic de chardonnerets à Ajaccio

    Le chardonneret élégant est un passereau qui, du fait de son utilité dans la nature, est protégé : sa détention, sa capture et sa vente sont interdits. Cependant, son plumage et son chant très mélodieux en font la cible d’un trafic persistant, en particulier vers les pays du sud et la Belgique. Le comportement de plusieurs individus a récemment alerté des habitants d’un lotissement proche d’Ajaccio. Un ornithologue de la Direction Régionale de l’Environnement (DREAL) s’est alors rendu sur place pour constater qu’au moins un nid de chardonneret avait été forcé.

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), saisi de cette situation, a pu, au terme de son enquête interpeller plusieurs personnes en possession de chardonnerets vivants emprisonnés dans des cages, ainsi que de matériel servant à la capture des oiseaux. 

    L’un des oiseaux au moins a été retrouvé mort. 

    Sur instruction de l’autorité judiciaire, les agents de l'ONCFS, en collaboration avec la Direction départementale de la sécurité publique, ont saisi les cages, la voiture et le matériel de capture. Les individus ont été mis en garde à vue et leurs domiciles perquisitionnés. Remis en liberté, ils comparaîtront au TGI d’Ajaccio dans les prochaines semaines. La Ligue Nationale de Protection des Oiseaux va par ailleurs se porter partie civile. 

    Les contrevenants risquent un an de prison et jusqu’à 15 000 € d’amende. 

    Les oiseaux survivants ont pu être réintroduits dans leur milieu naturel. 
     
     

    Un homme a tué accidentellement son cousin lors d’une partie de chasse en Nouvelle-Calédonie, moins d’un mois après qu’un chasseur a tué sa compagne dans l’archipel où le nombre d’armes en circulation fait débat.

     

    L’accident s’est produit mardi à proximité de la tribu de Tiwaé sur la commune de Touho, au nord est de la Nouvelle-Calédonie. Un chasseur de 41 ans, muni d’un fusil de calibre 12, attendait son cousin pour une partie de chasse au cerf et au cochon sauvage dans les montagnes.

    "Il a soudain entendu du bruit, les chiens n’ont pas réagi et il a été surpris. Il était en train de manipuler son arme et il a eu un très mauvais réflexe en tirant dans la direction du buisson d’où venait le bruit", a indiqué David Adam, commandant de la compagnie du village voisin de Poindimié. La victime, âgée de 35 ans, a été blessée au niveau du cou et est décédée sur les lieux de l’accident.

    "L’auteur du coup de feu était à ce point effondré, que nous avons du dans un premier temps reporter l’audition. L’homme a été remis en liberté sous contrôle judiciaire", a-t-on indiqué de même source.

    Ce drame intervient moins d’un mois après des faits similaires le 8 mai à Ouaco au nord ouest de la Nouvelle-Calédonie. Un homme avait accidentellement tiré sur son épouse, la blessant au niveau de l’artère fémorale. La victime était décédée avant son arrivée à l’hôpital.

    Selon le journal Les Nouvelles-Calédoniennes, trois personnes sont mortes lors d’accidents de chasse en 2014, tandis qu’en Nouvelle-Calédonie, les faits divers avec armes à feu sont fréquents.

    Le nombre d’armes en circulation dans cet archipel est officiellement évalué à 55 000 pour 265 000 habitants, mais les spécialistes estiment que ce chiffre est en réalité deux à trois fois supérieur. Un projet de loi du gouvernement, qui doit être examiné fin juin au Parlement, prévoit de restreindre le nombre d’armes détenues par personne en Nouvelle-Calédonie, mais les élus locaux y sont opposés.

     

    Amendes requises contre les «traqueurs» d'isards

    Justice - Tribunal de police de Saint-Girons

    Ce mardi, au tribunal de police de Saint-Girons, une affaire touchant à la réglementation de la chasse a monopolisé une grande partie de l'audience.

    À la barre : cinq chasseurs confirmés, poursuivis à divers degrés pour avoir, le 28 septembre 2014, dans le secteur domanial ou communal du bois d'Arros, sur la commune de Seix, chassé l'isard en battue ou en traque avec l'utilisation d'un moyen prohibé — des postes émetteurs — ainsi que transporté deux isards abattus. L'un n'était pas bagué, l'autre ne l'était que partiellement.

    Selon le dossier, instruit par le président Bernard Bonzom, les agents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) réalisent, le jour de l'ouverture de la chasse à l'isard, et suite à un renseignement, une opération de contrôle sur le territoire de l'association communale de chasse agréée (ACCA) de Seix.

    Lors de celle-ci, ils constatent les infractions évoquées plus haut et interpellent sept chasseurs, dont un mineur, répartis en trois équipes. Les agents de l'ONCFS saisissent également deux carabines, six postes radios, ainsi que le gibier. Enfin, les permis de chasse des suspects sont suspendus à titre préventif.

    À la barre, les prévenus assurent qu'ils ignoraient que l'utilisation de talkies-walkies pour ce type d'animal soumis à un plan de chasse rigoureux était interdite, et se retranchent derrière une raison de sécurité. Ils réfutent également l'idée de battue ou de traque.

    Or, selon l'ONCFS, les indications des conversations radios ne font aucun doute : «Va les bouger. C'est bon ils montent vers toi». A priori, il s'agit bien de déranger et de pousser des animaux vers des chasseurs placés, alors que la chasse à l'affût ou l'approche sont seules autorisés. Les chasseurs utilisaient également des sobriquets : «Croquette», «PSG», «Lucky Luke». Concernant la descente des isards mal bagués : «C'est vert, tu peux y aller»…

    Le procureur de la république de Foix, Karline Bouisset, dont la politique pénale se veut implacable en termes d'environnement, martèle que «face à ce comportement, la fermeté doit prévaloir». La magistrate requiert donc 500 € par infraction, la confiscation des armes et des permis de chasse, et l'interdiction pour tous les prévenus de détenir une arme et de repasser ce permis pendant trois ans.

    La fédération départementale des chasseurs, qui lutte contre le braconnage, s'est constitué partie civile, en expliquant qu'elle protège cet animal fragile en investissant 23 900 € par an en soins et analyses.

    Pour la défense la battue n'est pas démontrée. Une relaxe est donc plaidée.

    Le jugement mis en délibéré au 8 septembre prochain.

     

    Du sursis pour un accident de chasse...

    Un an de prison avec sursis, c'est la peine qui a été prononcée mardi par le tribunal correctionnel du Puy à l'encontre d'un jeune de 19 ans à l'origine d'un dramatique accident de chasse le 2 novembre dernier dans un bois près du lieu-dit « Soulhac », sur la commune de Saint-Cirgues. Son permis de chasser lui a également été retiré pour 5 ans.

     

    Un chamois qui s’approchait trop près des ovins a été abattu

    Parce qu’il s’approchait un peu trop d’un troupeau d’ovins des Villettes, un chamois isolé des gorges du Lignon a été prélevé à la suite d’un arrêté préfectoral du 15 avril.
    Il présentait « un comportement dangereux pour les animaux domestiques des alentours », selon la direction départementale des territoires (DDT). Pour la Fédération nature Haute-Loire, qui dénonce « décision complètement idiote », ce comportement est « tout à fait normal chez ces individus esseulés loin des populations installées ».
    Selon le président Philippe Cochet, « il y a quelques années, un chamois était présent dans les gorges de la Loire vers Chaspinhac. Il s'approchait des bovins. Il a été endormi et relâché au sein d'autres chamois dans le Cantal. Il est scandaleux que la DDT ait fait tuer cet animal au lieu de le déplacer. »

     

    Un chasseur de 18 ans blessé lors d'une battue à Pierrefeu

    Un jeune chasseur pierrefeucain de 18 ans qui participait à une battue administrative aux sangliers conduite par son père, a été blessé, samedi matin, par un tir accidentel.

    Les chasseurs avançaient en ligne, à une distance d’une quinzaine de mètres entre eux, dans le secteur situé au-dessus de l’arboretum près du CD 14, la route qui conduit à Collobrières, quand un sanglier a surgi.

    Un des participants à la battue, âgé de 53 ans, a alors tiré sur l’animal, mais c’est le jeune homme qui a reçu le projectile dans la cuisse.

    Il a été secouru et hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger.

    Les gendarmes n’ont relevé aucune anomalie dans l’organisation de la battue et confirment la thèse de l’accident de chasse.

     
     

    Lors d'une battue au renard, cinq chasseurs avaient empiété sur une aire de nidification du vautour protégé. Ils devront verser 2000 euros à la Ligue de protection des oiseaux.

    Jeudi 11 juin, la cour d'appel de Pau a rendu sa décision dans le dossier du gypaète barbu. Celui-ci aura beaucoup fait pour la connaissance de l'espèce de vautour protégée, alors qu'elle coulait des jours méconnus et tranquilles, dans les Pyrénées.

    La cour d'appel de Pau a condamné cinq chasseurs de Basse Navarre (Pays basque) à verser à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) une somme de 2000 euros au titre des dommages et intérêts et de 800 euros pour les frais de justice.

    Responsables du préjudice environnemental

    Les chasseurs ont été reconnus ''responsables du préjudice environnemental''. En effet, suite à la battue, un couple de gypaètes barbus, dérangé par les chasseurs, avait décampé, alors qu'il était à Saint-Michel, dans l'espoir d'y nicher, selon un agent technique de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, qui les avait observés.

    Pour mémoire, l'affaire est née d'une battue au renard, organisée par la société de chasse intercommunale de Garazi (Saint-Jean-Pied-de-Port) à laquelle participaient les cinq comparses, le 28 mars 2010, dans la commune de Saint-Michel. Bien mal en a pris aux chasseurs, qui en battant la campagne, ont pénétré dans l'aire de nidification du gypaète barbu, aire pourtant exclue des opérations de battue par arrêté préfectoral du 1er mars 2010. Les intrus ont reconnu leur participation à cette battue.

    La LPO n'avait pas apprécié le trouble causé au bercail du vautour protégé, et porté l'affaire devant la justice. Le 25 avril 2013, Me François Ruffié (Libourne) demandait 15 000 euros en réparation du ''préjudice environnemental'', soit ''le coût de réintroduction d'un gypaète''.

    Mais par jugement du 30 mai 2013, le tribunal correctionnel de Bayonne avait relaxés les chasseurs défendus par Me Jean-Paul Malherbe (Bayonne) au bénéfice du doute. En effet, les amateurs de gibier n'auraient pas eu connaissance de l'arrêté préfectoral, diffusé à la société de chasse de Garazi et non de Saint-Michel.

    La cour d'appel de Pau en a décidé autrement jeudi 11 juin, estimant que le gypaète barbu avait bel et bien été dérangé dans son aire de nidification.

     

    Amende pour braconnage de lièvres

    Les gardes-chasses s'étant rendus compte d'une diminution du gibier et notamment du lièvre aux abords de Plovan. Ils décident, dans la soirée du 11 novembre 2012, d'effectuer une surveillance à proximité d'une ferme. Ils entendent un tir de carabine atténué par un silencieux, provenant d'un fourgon qui est en plein phare. À bord du véhicule, se trouvent deux hommes âgés de 24 et 25 ans, armés d'une carabine 22 LR avec silencieux. Ils ne possèdent aucun permis de chasse ou autorisation quelconque. Hier, seul le plus âgé des deux était présent devant le tribunal correctionnel de Quimper, car détenu dans le cadre d'une autre affaire. « Cela fait cher le lapin » « En fait, la carabine, c'était celle de mon beau-frère. Ce soir-là, on a juste voulu la régler. C'est pour cela que j'ai tiré », explique-t-il. L'argument n'a guère convaincu le tribunal. « Vous ne trouvez pas bizarre de régler une carabine à cette heure de la nuit ? », ironise la présidente. La procureure Fatou Mano a rappelé que le prévenu était susceptible d'être condamné à une peine maximale de quatre ans de prison pour ces faits. « Cela fait cher le lapin », ajoute-t-elle avant de requérir trois mois de prison ferme à l'encontre du prévenu et trois mois avec sursis à l'encontre de son comparse. La présidente a été plus indulgente et condamne le prévenu à une amende de 1.000 €, l'absent écopant, quant à lui, d'une peine de 1.000 € dont 500 € avec sursis.

     

    Un loup a été abattu à Saint-Étienne-de-Tinée, au lieu-dit La Blache, samedi vers 8 heures a-t-on appris auprès de la préfecture des Alpes-Maritimes.

    Ce prélèvement a été effectué dans le cadre d’un tir de défense renforcé autorisé par arrêté préfectoral et demandé par un éleveur qui subissait de nombreuses et régulières attaques sur son unité pastorale.

    Il s’agit du 7ème loup prélevé dans les Alpes-Maritimes depuis l'an passé, ce qui porte le total au niveau national à 18 pour une autorisation de 24.

     

    La LPO remercie ses cybertraqueurs bénévoles, véritables lanceurs d’alertes.

    Agir face au trafic en ligne

    En 2008, une collaboration étroite a été initiée entre la Direction de la Police de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) et la LPO. Cet accord a pour objet d’atténuer le phénomène, de plus en plus fréquent, de vente illicite sur internet, d’espèces protégées ou soumise à des restrictions qu’elles soient vivantes ou naturalisées.

    Comment ça marche ?

    Dans le cadre de cette collaboration, des bénévoles de la LPO repèrent les annonces illégales de mise en vente de faune sauvage sur internet (leboncoin, Ebay, Naturabuy…) et les signalent à l’ONCFS. Après vérification du statut juridique de l’espèce concernée, le contrôle et la saisie par les agents de l’ONCFS donnent régulièrement lieu à un procès-verbal de constatation d’infraction. De son côté, la LPO dépose plainte auprès de la juridiction compétente.

    Des résultats encourageants

    Cette démarche vient de faire ses preuves pour deux affaires dont les délais de procédure ont été plutôt rapides.

    • La première affaire mettait en cause un individu de l’Indre (36) qui vendait sur internet des parties d’espèces protégées (pattes, crânes, plumes, etc.). Cette décision donnait suite à la plainte déposée par la LPO le 27 février 2014. Le tribunal correctionnel de Châteauroux a prononcé un jugement le 15 avril 2015 à l’encontre de l’annonceur et l’a condamné à 880 euros d’amende. Il l’a également contraint de verser à la LPO 1000 euros au titre des dommages et intérêts et 300 euros pour les frais de justice.
    • La seconde affaire concernait une personne vivant dans l’Oise (60), qui vendait des spécimens naturalisés d’espèces protégées. La LPO avait porté plainte le 8 août 2014. Le 7 mai 2015 le prévenu a été jugé par le tribunal correctionnel de Senlis qui l’a condamné à effectuer 60 heures de travail d’intérêt général ainsi qu’à verser à la LPO 500 euros au titre des dommages et intérêts et 250 euros pour les frais de procédure.

    On notera que ces deux affaires avaient un point commun : les prévenus prétendaient qu’ils naturalisaient uniquement des spécimens qu’ils ramassaient morts dans la nature (forêts, bords des routes, etc.).

    En tout état de cause, la loi ne distingue pas selon que les spécimens transportés, naturalisés ou mis en vente ont été prélevés dans la nature alors qu’ils étaient morts ou vivants. Les prévenus menaient une activité qui alimentait le trafic illégal de faune sauvage sur internet et ont donc été justement condamnés.

    Ces deux affaires sont encourageantes. Elles montrent l’intérêt de faire perdurer la coopération sur la cybertraque entre la LPO et l’ONCFS et récompensent l’effort des « cybertraqueurs bénévoles » de la LPO. Vous pouvez vous aussi devenir cybertraqueur, devenez Biodiv’acteurs en veillant au respect du droit de la protection de la nature !

     

     Genay/Corrombles : des chats victimes d’un piège à mâchoire

    À Genay, Monique Conan, bénévole au sein de l’association Respectons (association de respect des animaux), a dû faire face à un problème de cruauté envers des animaux. Une habitante de Corrombles, qui possède une dizaine de chats, lui a téléphoné, ne sachant vers qui se tourner alors que certains de ses félins rentraient chez elle sérieusement blessés.

    Trois chats mortellement blessés

    « Un de mes chats est arrivé avec une patte cassée, broyée. Je l’ai soigné mais il est décédé chez moi », raconte cette dame de Corrombles. Quelques jours plus tard, c’est un autre de ses animaux qui est rentré chez elle avec deux pattes cassées. Là, elle a contacté Monique Conan, qui lui a conseillé d’aller chez le vétérinaire. « Mais cela s’est infecté, on n’a pas pu le sauver ». Ensuite, rebelote, c’est un troisième de ses chats qui rentre à la maison, « le ventre atteint ; il avait le bassin cassé. On a dû le piquer tout de suite ». À ce moment-là, Monique Conan s’est chargée de contacter l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le doute n’était pas permis, « ses chats étaient victimes d’un piège à mâchoire, qui était plus destiné à piéger des renards je pense », commente Monique Conan. « Deux agents de l’ONCFS sont venus sur place et ont retrouvé le fameux piège, dans un verger à côté de chez la propriétaire des chats. »

    L’association Respectons a porté plainte pour cruauté envers des animaux domestiques « et la Fondation Bardot se porte partie civile », souligne Monique Conan. « Ça me fait mal au cœur », conclut la propriétaire des animaux, qui a elle aussi porté plainte.

     

    Trois chiens tués à l'arme de chasse à Alata

    "En rentrant du travail hier vers 11h30, je n’ai pas vu les chiens. Je ne me suis pas inquiété, il leur arrive de sauter la clôture et de revenir". Hubert Esva, un habitant du lotissement A Castagnola à Alata raconte que c’est sa belle-fille qui l’a prévenu, quelques minutes plus tard: "Les chiens sont derrière, ils sont morts".

    Il n’y a d’abord "pas cru". "Je lui ai dit qu’elle se trompait, qu’ils dormaient au soleil", poursuit-il.

    Il se rend ensuite lui-même sur place pour constater que deux de ses quatre chiens de chasse gisent, sans vie, à l’arrière de la maison. "La plus petite avait deux balles dans la tête", continue-t-il, choqué. Hubert Esva et sa compagne Edith Berard ont immédiatement prévenu les gendarmes.

    Les enquêteurs de la brigade de Bocognano se sont dépêchés pour effectuer les premières constatations, retrouvant un troisième chien, mort dans sa niche. Un quatrième, blessé au poitrail est toujours soigné par un vétérinaire.
    Hubert Esva, fort de son expérience de chasseur, croit avoir identifié une "carabine 22 long rifle".

    Le riverain pointe du doigt un voisin avec qui sa compagne et lui sont "en conflit depuis deux ans" et qui s’était plaint que "les chiens faisaient du bruit". Le voisin en question a été placé en garde à vue et est entendu pour des faits de "sévices ou acte de cruauté sur un animal".

    "Il s’agit d’une arme de chasse, mais pour l’instant aucune arme correspondant à celle qui a pu être utilisée n’a été retrouvée", précise le parquet d’Ajaccio. Edith Berard a fait circuler un texte sur le réseau social Facebook pour dénoncer le "massacre". "Les gens se sentent très concernés et ça fait chaud au cœur…", confie-t-elle.

    Les propriétaires des chiens ont déposé une plainte auprès des services de gendarmerie et prévenu la SPA. Le code pénal stipule que "le fait d’exercer des sévices graves, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal" est "puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende".

     

    Un loup abattu près d'un troupeau à Gréolières

    Un loup a été abattu près d'un troupeau à Gréolières vendredi en fin d'après midi. Selon la préfecture, il s'agissait d'un tir de défense, à la demande d'un éleveur qui avait subi plusieurs attaques récemment. Depuis juin 2014, 8 loups ont été tués dans les Alpes-Maritimes.

    Selon un communiqué de la préfecture, la prédation a été supérieure, depuis le début 2015, à celle de l'année précédente avec, au 31 mai, 212 attaques et 1073 victimes dans les Alpes-Maritimes (sur l'ensemble de 2014, il y a eu 815 attaques et 2800 victimes). 

    Des battues ou des tirs d'affût sont également autorisés depuis le premier mai, sur des zones précises. Des zones dont l'étendue est susceptible d'être modifiée en fonction du déplacement des troupeaux. 

    Un projet d'arrêté ministériel devrait simplifier prochianement les procédures autorisant les tirs de défense et les conditions de tris de prélèvement. 

     

     36 loups à tuer : la France en infraction et contre l’avis des Français

    La ministre de l’écologie vient de publier deux arrêtés fixant les conditions de tirs et le nombre de loups pouvant être tués pour la période 2015-2016. Ces mesures entérinent une politique de destruction dictée par les lobbies agricoles et cynégétiques, au mépris de la demande des citoyens et des obligations de notre pays. Les associations de CAP Loup demandent le retrait de ces arrêtés et portent plainte contre la France.

    Ces arrêtés ont été pris alors qu’ils avaient été massivement rejetés par les citoyens lors de la consultation publique, et alors que les Français sont opposés à la destruction des loups (sondage IFOP 2013). L’État obéit aux syndicats agricoles et au monde de la chasse, par des mesures contraires à toute idée de coexistence entre le loup et l’élevage.

    Les loups peuvent désormais être abattus même si le bétail n’a pas été attaqué, même s’il n’est pas protégé, et jusqu’à six mois après qu’il est rentré. Les tirs sont possibles jusque dans le cœur des parcs nationaux. Les éleveurs continuent à être subventionnés et indemnisés sans contrepartie ni incitation à protéger leur troupeau.

    Le nombre de loups pouvant être tués en 2015-2016 augmente de 24 à 36, alors que la population de loups est en baisse d’après le suivi officiel (ONCFS : 301 loups estimés en 2014, 282 loups en 2015). Les abattages (19 légaux en 2014-2015) ont pourtant montré leur inefficacité depuis des années puisqu’ils n’empêchent par les attaques de continuer sur les troupeaux insuffisamment protégés qui concentrent l’essentiel de la prédation.

    Nous demandons depuis un an à rencontrer Ségolène Royal pour lui faire part de nos propositions en faveur d’une meilleure cohabitation entre le loup et le pastoralisme. La ministre de l’écologie refuse de recevoir les associations écologistes, tandis qu’elle reçoit les syndicats anti-loups et applique leurs doléances.

    En organisant une chasse aux loups qui met en péril le retour de l’espèce au niveau national et sans chercher à favoriser la coexistence avec les activités agricoles, l’État met la France en infraction par rapport à la convention de Berne et à la Directive Habitats-Faune-Flore. Nos associations portent donc plainte contre la France auprès de la Commission européenne.

     

    Le Conseil d'État confirme le désarmement d'un chasseur aubois

    « Désarmé » par décision du préfet, un chasseur à la réputation violente a saisi le Conseil d’État pour récupérer ses armes. Sans convaincre.

    Le Conseil d’État a confirmé l’interdiction faite à Jean-Jacques Faure, chasseur aubois, de détenir et d’acquérir des armes et des munitions de catégories 1, 4, 5, 6 et 7.

    Cette décision fait suite à un arrêté du préfet de l’Aube (2010), validé par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, puis la cour administrative d’appel de Nancy.

    Le chasseur contestait cet arrêté depuis le début. S’appuyant sur le code de la Défense qui précise que « si le comportement ou l’état de santé d’une personne détentrice d’armes et de munitions présente un danger grave pour elle-même ou pour autrui, le préfet peut lui ordonner, sans formalité préalable ni procédure contradictoire, de les remettre à l’autorité administrative quelle que soit leur catégorie », le Conseil d’État a donc confirmé la dangerosité supposée du requérant.

    Il a ainsi indiqué qu’au cours des dix-huit mois précédant l’arrêté litigieux, « M. Faure avait eu de manière répétée un comportement violent » , et qu’il avait été condamné pour « violences avec usage ou menace d’une arme ».

    Les magistrats considèrent enfin que le préfet de l’Aube n’a pas commis d’erreur d’appréciation en estimant « que la détention d’armes par l’intéressé présentait un danger grave pour autrui ».

     

    Dordogne: un jeune de 16 ans gravement blessé lors d'une battue

    Un jeune de 16 ans a été grièvement blessé à l'épaule, dimanche matin lors d'une battue aux sangliers à Nadaillac (Dordogne) et a dû être opéré au centre hospitalier de Brive-la-Gaillarde. Selon nos confrères de Sud-Ouest, le tireur serait âgé de 19 ans; il aurait visé un sanglier en direction de la route où se trouvait sa victime et son père.

     

    De drôles de garennes chassent l'escargot à coup de 22 long rifle

    Disons que par Drevant, les escargots ont beau dos... Parce que, par-derrière, les bracos bavent tout ce qu’ils savent sur les lapins ! Au crépuscule, les Drevantais entendent, dans la campagne paisible, des coups de feu résonner.


    C’est qu’on chasse l’escargot d’une drôle de manière, à Drevant, à coup de fusil dans la coquille. Ça les fait dégorger plus vite, les gastéropodes. Seulement voilà. Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), en surveillance dans les parages, n’ont pas de beurre d’escargot dans les esgourdes. Et savent reconnaître une chasse illégale de lapins par des garennes sans scrupule et la chasse silencieuse des escargots qui glisse sur les feuilles.
    Un soir, les agents planquent dans la brousse nocturne et repèrent quatre goupils dans une voiture qui renardent en quête de chair fraîche. Face aux agents, le quatuor prétexte prélever dans la nature des... escargots ! L’argument ne tient plus quand les agents mettent la main sur le poil d’une carabine 22 long rifle chargée et munie d’un silencieux, découverte dissimulée aux pieds des passagers arrière.
    Cuisinés façon MasterChef, les quatre renards admettent volontiers qu’ils tentent de se mettre un lapin au fond du faitout pour une fricassée estivale. Les escargots peuvent dormir tranquille.
    Prochainement convoqués, les quatre Raboliot devront répondre des délits de chasse en temps prohibés avec l’aide d’engins prohibés, en réunion et en véhicule pour lesquels ils encourent des peines de quatre ans d’emprisonnement et 60.000 euros d’amendes. L’arme et le véhicule ont été saisis.
     
     

    Alors qu'elle tentait de chasser des sangliers venus lui rendre visite dans son jardin, une sexagénaire se serait accidentellement tiré une balle dans la main avec un fusil.

    Le coup serait parti alors qu'elle tentait de sortir l'arme de son étui.

    L'accident est survenu jeudi soir, vers 21 h, la victime a ensuite été transportée à la clinique Oxford de Cannes.

    Une enquête est actuellement en cours afin de déterminer les causes exactes de l'accident.

     
     

    Tirs, captures, avec des pièges ou de la colle : des dizaines de millions d’oiseaux sont tués illégalement chaque année sur le pourtour méditerranéen. BirdLife International dévoile les  chiffres d’une étude scientifique, la première en son genre, et révèle l’ampleur d’un désastre qui décime des dizaines d’espèces.

    Bien que certains pays touchés par des conflits civils comme la Syrie ou la Lybie figurent aux premiers rangs, certains pays européens font à peine mieux. L’Italie (où il est estimé que 5,6 millions d’oiseaux sont tués illégalement chaque année) occupe seulement la deuxième place du classement des pays où sont tués le plus grand nombre d’oiseaux migrateurs. La région de Famaguste à Chypre étant le pire endroit de toute la région méditerranéenne.

    Les autres pays européens figurant dans le top 10 sont la Grèce (0,7 millions), la France (0,5), la Croatie (0,5) et l’Albanie (0,3). Bien que ne figurant pas dans le top 10, Malte (108 000 oiseaux tués) est le pays où l’on déplore le plus grand nombre d’oiseaux tués par km².Cette synthèse détaille certaines des méthodes les plus cruelles utilisées autour de la méditerranée, qui incluent le tir illégal, l’utilisation de filet, la pose de colle sur les branches mais aussi l’utilisation d’enregistrement sonores d’oiseaux pour inciter les oiseaux à s’arrêter sur les lieux des tueries.Le rapport estime que le pinson des arbres détient le triste privilège d’être l’espèce la plus massacrée (2,9 millions/an) devant la fauvette à tête noire (1,8), la caille des blés (1,6) et la grive musicienne (1,2). Si ces espèces ne sont pas menacées à l’échelle européenne, d’autres espèces victimes de ces tueries, comme le courlis cendré, sont déjà classées comme vulnérables sur la liste rouge de l’IUCN. Arnaud Laudelout, expert chez Natagora, explique l’impact pour nos espèces belges : « Nos oiseaux migrateurs empruntent surtout la route France-Espagne-Portugal. Outre la chasse légale, déjà meurtrière, le braconnage tue de nombreuses espèces protégées. En France par exemple, les chiffres publiés mentionnent notamment le pinson des arbres, le rouge-gorge ou le bruant ortolan. Et des espèces bien plus rares sont également prises au piège de ces méthodes qui tuent aveuglément. Autre exemple, la tourterelle des bois qui a décliné de plus de 30% en Europe depuis le début du millénaire. En Wallonie, elle a même décliné de 90% depuis 1990. Pourtant plus d'un million d'oiseaux sont tués illégalement chaque année en Europe. Il est important que des mesures soient prises au niveau européen si l’on veut que nos actions de protection ne soient pas mises à mal par le braconnage lors de la migration. »Patricia Zurita, CEO de Birdlife déclare : « Cette synthèse montre l’étendue effroyable des massacres commis illégalement sur le pourtour méditerranéen. Les populations de certaines espèces qui étaient jadis abondantes déclinent, et les effectifs sont parfois en chute libre. Nos oiseaux méritent des routes migratoires plus sûres et nous souhaitons que les efforts de conservation soient accrus avant qu’il ne soit trop tard. »
    Les données de cette synthèse précèdent une publication scientifique qui arrivera dans le courant de l’année et qui fera un bilan détaillé de la situation. Plus d'infos sur www.birdlife.org/illegal-killing.

     

    Saint-Aubin-du-Médoc (33) : un chasseur blessé à la jambe par un tir

    Un chasseur de 40 ans a été blessé par le tir d'un autre chasseur ce dimanche matin vers 11 h 30. Il a été hospitalisé aux urgence du CHU de Bordeaux. Ses jours ne sont pas en danger.

    Un chasseur de 40 ans qui prenait part à une battue a été touché à la jambe gauche par un tir ce dimanche matin 23 août vers 11 h 30.

    C'est un jeune chasseur de 20 ans qui est à l'origine de ce tir. Tandis que le quadragénaire était secouru par les sapeurs-pompiers et le Smur, le tireur était entendu par les gendarmes qui ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances dans lesquelles cet accident de chasse est survenu.

    Le chasseur blessé a été hospitalisé au service des urgences du centre hospitalier universitaire de Bordeaux, à l'hôpital Pellegrin. Ses jours ne sont pas en danger.

     

    Une balle à sanglier termine dans sa façade à Draguignan

    Un habitant des hauteurs de Draguignan a eu la désagréable surprise de constater ce matin l'impact d'une balle à sanglier sur la façade de sa maison.

    Le tir provenait très certainement d'une battue aux sangliers qui a eu lieu au petit matin dans ce quartier du chemin des Sèlves, surplombé de vignes.

    Le propriétaire a porté plainte.

     

    Braconnage du Bruant ortolan dans les Landes : l’État continue à fermer les yeux !

    Dès 9 heures du matin aujourd’hui, les équipes de la LPO et du CABS (Committee Against Bird Slaughter) sont, une fois encore, intervenues dans les Landes pour dénoncer le braconnage du Bruant ortolan qui sévit sur le territoire français.

    Ce matin, plusieurs sites de captures ont été repérés par nos équipes notamment sur la commune de Morcenx (Landes). Une trentaine d’installations composées de matoles et d’oiseaux capturés et emprisonnés ont été identifiées. De nombreux oiseaux, qui faisaient office d’appelants, ont pu être libérés. Les blessés quant à eux ont été acheminés dans les centres de sauvegarde.

    En cours de matinée, les équipes de la LPO et du Cabs ont porté plainte contre X sur la commune de Mont de Marsan (Landes) pour braconnage, utilisation d’engins prohibés et détention d’espèces protégées... en espérant que cette fois, elles ne seront pas classées.

    Chaque année, près de 30 000 ortolans, pourtant inscrits sur la liste des oiseaux protégés depuis 1999, sont capturés et souvent vendus sous le manteau, jusqu’à 150 € après engraissement entre la mi-août et la mi-septembre. Pour rappel, en Europe de l’Ouest, les populations sont dans un état de conservation défavorable, suite à un déclin mesuré de 84% intervenu essentiellement durant les années 1980. Il s’agit de l’un des plus importants taux de déclin pour un passereau en Europe depuis 30 ans.

    Puis vient le tour des pinsons à l’automne, suivant les mêmes procédés (matoles et cages-pièges). Les autorités, pourtant chargées de faire appliquer la loi et la règlementation, invoquent la « tolérance ». Pour la LPO, cette situation est intolérable.

    En écho aux engagements du Président de la République qui affirmait en 2012 vouloir faire de la France un pays exemplaire en matière de biodiversité, la LPO lance une pétition de grande ampleur intitulée « Mettons fin au massacre illégal des oiseaux familiers »

     

    Aubervilliers: il veut montrer son fusil de chasse en soirée et tue un convive

     
     

    Un chasseur de 36 ans a été blessé lors d'une battue aux sangliers. Le tireur est un autre chasseur engagé dans la battue âgé de 38 ans. Les circonstances sont encore floues, mais il s'agit du deuxième accident de chasse en 15 jours en Périgord.

    Encore un accident lors d'une battue aux sangliers. Ce dimanche matin vers 10h à Ginestet, un chasseur de 36 ans a reçu une balle dans le bras. Le tireur est un homme de 38 ans.

    La scène se passe ce dimanche en début de matinée dans les bois autour de Ginestet. Une battue aux sangliers est organisée mais pas par la société de chasse locale.

    Son président dimanche soir n'était même pas au courant des faits. La victime en tout cas est un chasseur de 36 ans. Il a reçu une balle de calibre 300 Winchester dans le biceps, du gros calibre pour gros gibier. Il a été hospitalisé à Périgueux, mais son pronostic vital n'est pas engagé.

    Le tireur est un homme de 38 ans qui dit selon les premières auditions ne pas comprendre pourquoi la victime se trouvait à cet endroit. Cela reste à vérifier, mais d'après les gendarmes l'homme se serait déplacé de 10m par rapport au poste où il aurait dû rester sans en aviser les autres chasseurs. Ce qui est sûr c'est que le tireur n'avait pas bu. Une enquête a été ouverte.

    Théoriquement, le tireur risque des poursuites pour blessures involontaires et le retrait de son permis de chasse.

    C'est le deuxième accident de chasse en Périgord en moins de 15 jours. Le week-end du 15 août un adolescent de 16 ans avait été touché à l'épaule par un tir d'un jeune chasseur de 19 ans. C'était à Nadaillac.

    L'enquête cette fois a été confiée à la gendarmerie de Villamblard.

     

    La Loi française autorise le chasseur à porter son fusil dans le métro, ivre, et avec une GoPro

    Cinq questions que vous vous posez peut-être sur la chasse et sa réglementation.

    Ce week-end, les chasseurs tentent le coup de charme. Dans 45 départements, les fédérations proposent à qui veut, sans autre formalité qu’un petit mail, de participer à une matinée «Je vais à la chasse» pour en découvrir tous les bons côtés, et nous dit-on lutter contre les idées reçues. Du type «la chasse, c’est dangereux», «la chasse, c’est démodé»… En parallèle, ce samedi est aussi organisé à Paris un rassemblement pour demander l’interdiction de la chasse, à l’initiative du Collectif du 21 septembre, qui rassemble une dizaine d’associations.

    PEUT-ON CHASSER DANS PARIS ?

    Une dépêche AFP nous a mis la puce à l’oreille. En septembre, a lieu la journée nationale d’ouverture de la chasse, partout en France… y compris dans le département de Paris, lit-on. Vérification faite, il existe bien un arrêté du préfet de police de Paris détaillant gibier par gibier, les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse pour la saison 2014-2015 à Paris. Pour le lapin, c’était jusqu’au 28 février. Il est aussi précisé que la chasse aux renards et pigeons ramiers est permise, même par temps de neige…

    «Evidemment, la chasse n’est pas autorisée dans Paris», rassure mi-rigolard Jacques Reder, administrateur à la fédération interdépartementale des chasseurs d’Ile-de-France. «Cet arrêté sert simplement à autoriser le transport de gibier mort et la commercialisation des volailles et petits gibiers. C’est tout.»

    Il est en effet possible de se trimballer avec du gibier mort dans le métro, en rentrant d’une partie de chasse en Seine-et-Marne par exemple. Pareil pour les armes. Si vous êtes titulaires du permis de chasse, vous avez le droit de vous déplacer avec une arme de chasse, en respectant les règles de sécurité. Il détaille : «L’arme doit être déchargée, rangée dans un étui et les munitions doivent être transportées à part. En cas de non-respect, vous risquez la suspension de votre permis et une contravention.»

    UNE PARTIE DE CHASSE PEUT-ELLE SE TERMINER DANS VOTRE JARDIN ?

    Oui. «Rien n’empêche les chasseurs d’être adossés à une maison et de tirer vers l’extérieur», déplore Marc Giraud, dans son livre fraîchement publié Comment se promener dans les bois sans se faire tirer dessus (éditions Allary), où il dénonce le vide juridique autour de la pratique de la chasse.«C’est un loisir dangereux et, au final, peu réglementé.» Un exemple : en application d’une circulaire de 1982, les préfets interdisent aux chasseurs de tirer «en direction» des habitations, routes, voies ferrées, aéroports, lieux de réunions publiques. Mais aucun texte n’interdit de tirer depuis une maison vers un champ.

    COMBIEN LA CHASSE FAIT-ELLE DE MORTS (D’HOMMES) ?

    L’éternel débat entre anti et pro-chasseurs… Les uns dénonçant les accidents passés sous silence, les autres assurant que non, la chasse n’est pas un loisir dangereux. C’est devenu un tel sujet de friction qu’en 1998, l’Etat a officiellement chargé l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de tenir un journal de bord. Depuis cette date, dans chaque département, un agent de l’Etat recense tous les accidents. «Nos techniciens se déplacent sur les lieux et font un rapport circonstancié sur les causes précises», explique Jacques Bouchet, responsable du réseau sécurité à la chasse à l’ONCFS.

    Dans 95 % des cas, l’accident est dû à un défaut de sécurité, et donc aurait pu être évité. Le cas classique : ne regarder que le gibier, oubliant l’environnement autour… Autre accident courant : les balles qui ricochent sur un arbre par exemple, ou sur le corps d’un animal. Ce type d’accident peut être évité si le chasseur respecte la règle des 30 degrés, qui limite le champ de tir.

    Dernier drame en date, relaté par la Voix du Nord : à Blairville, au sud d’Arras, un chien s’est pris les pattes dans le fusil, le coup est parti, touchant mortellement à la tête un chasseur de 25 ans. «Dans la grande majorité, les chasseurs sont les premières victimes des accidents», indique l’office. Sur les 114 recensés (dont 14 mortels) en 2013, 30% étaient des auto-accidents, 60% concernent des camarades chasseurs ou des accompagnateurs (enfant, conjoint…) et 10% des personnes qui n’ont rien à voir avec la partie, des randonneurs du dimanche le plus souvent. «L’argument préféré des chasseurs, c’est de dire que l’alpinisme tue plus que la chasse. Vous en connaissez beaucoup, vous, des alpinistes qui écrasent des marcheurs ?»bout Marc Giraud.

    L’ONCFS assure que le nombre d’accidents a chuté en quinze ans. «Lors du premier recensement en 1998, on avait compté 259 accidents dont 39 morts ! Cela a fortement diminué, ces dernières années, on décompte en moyenne une vingtaine de morts.» Sur la même période, le nombre de chasseurs pratiquants a considérablement baissé. Ils sont 50 000 de moins chaque année, pour un total aujourd’hui d’1,2 million.

    A COMBIEN DE MÈTRES UNE BALLE EST-ELLE DANGEREUSE ?

    Tout dépend de l’arme. Pour le petit gibier (faisan, lièvre…), le fusil à plombs peut tuer à 50 mètres. Pour le grand gibier (sanglier, chamois), la portée létale de la carabine va jusqu’à 300 mètres. Les armes ne sont pas plus puissantes qu’avant, «il n’y a aucun intérêt, cela abîmerait le gibier qui ne pourrait pas être mangé», explique Jacques Bouchet. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la chasse au petit gibier n’est pas moins dangereuse, il y a autant d’accidents dans un cas que dans l’autre. Le permis est unique, quelle que soit la chasse pratiquée, on peut l’obtenir à partir de l’âge de 16 ans. Il y a une épreuve théorique et une pratique. En moyenne, 80% des candidats sont reçus à l’examen.

    PEUT-ON TIRER IVRE AVEC UNE CAMÉRA SUR LE FUSIL ?

    L’infraction de chasse en état d’ivresse n’existe pas. Ce qui veut dire que les agents de l’Etat assermentés pour faire respecter les règles de sécurité dans la nature n’ont pas les moyens juridiques de sanctionner les chasseurs saouls. C’est seulement en cas d’accident qu’un test d’alcoolémie est réalisé, et considéré comme une circonstance aggravante, s’il est positif.

    Il en va de même pour cette pratique qui se développe depuis quelques années, consistant à fixer une caméra type GoPro sur son arme pour filmer une action de chasse. Ce n’est pas interdit, juste déconseillé. «Evidemment, un canon dirigé sur une personne pour la filmer… Cela ne va pas. Nous avons écrit noir sur blanc, dans nos bulletins d’information envoyés à nos adhérents, de ne pas se livrer à ce type d’exercices», indique Jacques Reder, de la fédération d’Ile-de-France. Qui se veut rassurant : « A notre connaissance, ce n’est pas une pratique qui se développe particulièrement. Pour l’instant, dans notre région, aucun accident de la sorte n’est à déplorer. »

     

    Les abattoirs cynégétiques reprennent du service


    Alors que l’ouverture générale de la mort-loisir approche pour cette année 2015, synonyme d’un nouveau carnage à venir d’environ 30 millions d’animaux (25 millions d’oiseaux et 5 millions de mammifères), il est de bon ton de préparer le terrain.

    Chez les journaleux d’abord qui, en bons valets des fédérations de chasse, commencent déjà à nous servir leurs traditionnels articles mensongers (l’éternel 1,3 million de chasseurs français est ressorti des archives pour la dixième année consécutive, alors que depuis ce nombre est quasiment divisé par deux), fallacieux et dithyrambiques envers une activité consistant à donner, pour le plaisir, la mort de façon plus ou moins brève à un animal doté de sensibilité.

    Mais aussi, et en premier lieu, chez les fines gâchettes qui, privés pour la plupart de leur sadique loisir depuis plusieurs mois, vont ainsi s’assurer de pouvoir assouvir leurs pulsions thanatophiles.

    Car quoi de plus frustrant que de partir le matin avec le dessein d’ôter la vie et revenir le soir sans y être arrivé, aucune victime potentielle n’ayant pointé le bout de son nez ? C’est un permis de tuer qui est souscrit, pas un permis de flâner ou d’admirer la flore locale.

    Et pourquoi se contenter d’une seule victime là où l’on peut réaliser une véritable hécatombe ? La rencontre fortuite, il faut parfois la provoquer, même de la façon la plus grotesque et la plus ignoble qui soit.

     Application sur le terrain : qui est parti cet été quelques jours en vacances du côté de Bacilly, charmant petit village de la Manche, proche de la baie du Mont Saint-Michel, a pu, au cours d’une promenade campagnarde, admirer plusieurs exemplaires de ce panneau, planté le long de la route principale :

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    Qu’est-ce donc que ce bricolage maison bâclé pour inciter l’automobiliste à une extrême prudence vis-à-vis d’une supposée traversée de faisans ?

    Apparemment, quelques dizaines de mètres plus loin, il y aurait une réserve :

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    Une réserve naturelle, à la biodiversité riche, où des faisans sauvages auraient  élu domicile ?

    Rien de tout cela. Il s’agit de la réserve n° 122 de la FCM, autrement dit la fédération de chasse de la Manche. Et dans le monde cynégétique, une réserve, ça ressemble à ça :

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    Soit un espace d’un demi-hectare complètement aseptisé. La seule chose qui y ait poussé de façon ostentatoire et bien sûr artificielle, c’est une espèce de bicoque faite de bric et de broc, à l’intérieur de laquelle ont élu domicile orties et ronces :

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    Alors, vous voyez où je veux en venir ? La chasse, dans la Manche comme partout ailleurs, c’est avant tout du lâcher d’animaux destinés à alimenter le stand de tirs de frustrés en manque de sensation. Les 2/3 des animaux tués proviennent d’élevages, appartenant la plupart du temps à des officiels du monde cynégétique, qui s’assurent ainsi un bas de laine confortable, essentiellement sur le dos du contribuable qui finance toute cette mascarade par l’intermédiaire de la Politique agricole commune et des subventions octroyées à tous les niveaux du millefeuille politique français (Parlement, régions, départements, municipalités).

    Dans le cas présent, nos bons gestionnaires de la nature n’auront qu’à s’installer dans leur baraquement de fortune, bien dissimulés, et attendre que les rabatteurs de service ratissent le champ voisin pour effrayer les faisans lâchés quelques instants auparavant, les incitant ainsi à traverser de part en part la « réserve » pour servir de chair à fusil. Les rares spécimens qui réchapperont de cette boucherie (s’il y en a) mourront quelques temps plus tard, incapables de se nourrir par eux-mêmes dans un environnement qui leur est totalement inconnu. En ayant transmis bien sûr, à la faune sauvage locale de plus en plus rare, les potentiels parasites et maladies qu’ils ont développés au cours de leur courte vie d’élevage.

    Pas besoin de bouger, il suffit d’appuyer sur la gâchette le moment venu : si ça, ce n’est pas du sport…

    Le tout à moins de 50 mètres des plus proches habitations. Et alors ? Où est le problème ?

    Le problème, il est bien simple : tant éthiquement qu’écologiquement, la chasse est un véritable cancer pour la nature.

     

    Chasse à Condal : de la querelle de village au Conseil d’État

    Le Conseil d’État doit trancher sur le différend qui oppose l’Association Communale de Chasse, la Diane condaloise, à un propriétaire de terrains du village.

    Le gros gibier prospère dans les sous-bois de Condal depuis qu’un différend oppose l’Association communale de chasse (ACCA) au propriétaire d’une résidence secondaire. En mai 2011, le préfet de Saône-et-Loire avait accordé à l’ACCA l’agrément lui permettant de chasser sur les collines verdoyantes et boisées qui dominent la vallée du Solnan. Mais le propriétaire d’un bien situé chemin du Molard, a obtenu le 22 juillet 2014 l’annulation de l’arrêté portant sur la liste des terrains, ce qui conduit à l’annulation des plans de chasse (chevreuil, sanglier, lièvre). Guy Fabretti, le propriétaire plaignant, soulignait qu’il n’avait pas été informé correctement par le commissaire enquêteur en charge du dossier et invoquait ensuite, conformément à l’article R 422-10, ses « convictions personnelles » pour appuyer son opposition au passage des chasseurs.

    Le soutien du Ministère

    Depuis un an, le président de la Diane condaloise, Sébastien Badez, a mobilisé ses troupes pour relancer la procédure et, après de nombreuses réunions avec la Direction départementale des territoires, a fini par déposer un pourvoi devant le Conseil d’État à Paris. En effet, même si son territoire était contesté, l’agrément de chasse de l’ACCA n’était nullement remis en question. Le ministère de l’Écologie et du Développement durable lui a apporté son soutien en déposant un pourvoi conjoint.

    Le rapporteur public, Xavier de Lesquen a bien reconnu que Guy Fabretti n’a pas reçu la lettre recommandée avec avis de réception qui, conformément à l’article R 422-23 du Code de l’Environnement doit être adressée à tous les propriétaires ou détenteurs de droit de chasse en complément de l’affichage public. Il était donc fondé à se plaindre de ce vice de procédure dans l’enquête publique.

    Pas de chasse avant la décision définitive

    En revanche, le propriétaire a mauvais jeu, selon lui, d’invoquer ses « convictions personnelles ». Plusieurs témoins ont en effet rapporté qu’il avait affirmé, lors de l’enquête publique qu’il « se réservait le droit de chasser sur son étang. » Difficile par la suite d’invoquer le fameux article du code de l’environnement qui précise que l’opposition peut provenir de propriétaires qui, « au nom de convictions personnelles opposées à la pratique de la chasse, interdisent, y compris pour eux-mêmes, l’exercice de la chasse sur leurs biens. »

    Le rapporteur public a considéré que le ministère et l’ACCA étaient bien fondés à demander l’annulation de la décision initiale. Le jugement devrait être rendu au début de l’automne. Les chasseurs devront encore patienter quelques semaines avant de reprendre leurs fusils.

     

    Le balbuzard pêcheur recueilli dans le Jura avait été victime d’un tir de plomb

    Ce spécimen d’une espèce rare et protégée, avait été recueilli par des pompiers, entre Saint-Hippolyte et Fleurey (Doubs).

    L’animal a été opéré par un vétérinaire au centre Athenas à l’Etoile où il avait été transféré, mais n’a pas survécu.

    Son autopsie a démontré qu’il n’avait pas été victime d’un choc avec une voiture, mais d’une décharge de plomb. Une enquête est donc menée par l’ONCFS (Office national de la Chasse et de la Faune sauvage).

    Il n’existe qu’une trentaine de couples de balbuzards pêcheurs en France continentale.

     

     

    Les tueurs de loups sur le pied de guerre/Par Fabrice Nicolino

    Mobilisation générale pour les élections régionales ! Pour faire plaisir au lobby de la chasse, le gouvernement autorise la chasse au loup, malgré une loi européenne. De leur côté, les sarkozystes promettent la lune aux amoureux de la gâchette.

    Pourquoi tant de haine ? La ministre de l’Écologie, Royal, vient d’annoncer la création d’une « brigade d’appui aux éleveurs » pour mieux dézinguer des loups. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) passe des annonces de recrutement au titre alléchant : « Emploi d’avenir Brigade loup H/F ». Dans le détail, le but est sans détour de participer à la grande chasse par « la mise en œuvre des mesures de gestion des populations de loups ».

    La bête du Gévaudan et Le Petit Chaperon rouge, du père Perrault, n’expliquent qu’en partie la très vaste détestation de l’animal. De la Confédération paysanne au ponte de la FNSEA, Xavier Beulin, en passant par José Bové et une grande partie de la galaxie altermondialiste, l’unité est faite. L’été 2015 est celui des viandards et des tableaux de chasse. Qui va décrocher la timbale ? Qui posera devant sa cheminée électrique la peau d’un loup ? Des milliers de chasseurs s’apprêtent à traquer l’animal jusqu’au fond des chiottes, et voici pourquoi.

    L’État et le ministère de l’Écologie ont décidé qu’ils s’en foutaient totalement. Le loup est, sur le papier, un animal protégé par une directive européenne et une convention internationale, dite de Berne. Dans la réalité, on peut le buter de plus en plus facilement. L’an passé, des arrêtés extravagants fixaient à 24 le nombre de loups « chassables » en France, et 19 ont été « légalement » abattus. Mais il faut y ajouter le braconnage, qui en aurait fait disparaître 18 selon l’association FERUS. Toujours plus fort : les dérogations portant sur la période juillet 2015-juin 2016 autorisent la mort de 36 loups, et 5 ont déjà été abattus, parfois avec des moyens de visée nocturne et des fusils de très haute précision.

    Combien sont-ils chez nous ? Même l’État reconnaît une baisse sensible d’une année sur l’autre. Très loin des fantasmes — les plus créatifs parlaient de 500 loups —, l’ONCFS estimait leur nombre à 301 en 2014 et 282 en 2015. L’un des bons connaisseurs du dossier, le naturaliste Jean-Marie Ouary, évoque de son côté un chiffre inférieur à 200. Dans tous les cas, c’est ridicule : le loup, présent sur le territoire que nous appelons la France depuis des centaines de milliers d’années, a été éradiqué à coups de strychnine et de flingot après la Première Guerre mondiale. On en comptait autour de 15 000 au XVIIIe siècle.

    Qui ne comprendrait les plaintes des éleveurs ? Quand il le peut, un loup s’attaque en effet à des brebis, dont on oublie de dire qu’elles sont destinées à l’abattoir. La plupart des défenseurs du loup admettent qu’il y a un problème de cohabitation : les solutions proposées, comme le gardiennage par des gros chiens patous, ne règlent en effet pas tout, de loin.

    Mais les viandards se cognent éperdument du réel : leur fonds de commerce, c’est l’adrénaline. Et peut-être plus qu’un poil de politicaillerie. Il y a quelques jours, le regroupement d’associations appelé CAP Loup annonçait le dépôt d’une plainte contre la France devant la Cour européenne. Dans un communiqué loin des habituels larmoiements, CAP note que « le déferlement d’arrêtés préfectoraux de tirs ne peut qu’émaner d’instructions ministérielles destinées à contenter les lobbies agricoles et cynégétiques en période de campagne électorale pour les régionales, dans un pathétique concours politicien ».

    C’est très loin d’être impossible. Les socialos, qui s’attendent au pire aux prochaines élections régionales, sont prêts à tout pour sauver les meubles. Et la concurrence sera terrible, car Les Républicains de Sarkozy sont de leur côté décidés à toutes les gâteries. Dans le dernier numéro de Plaisirs de la chasse, revue bien informée, on peut lire : « Nicolas Sarkozy a pris l’engagement auprès de Bernard Baudin, président de la Fédération nationale des chasseurs, qu’il veillerait “personnellement” à ce que dans les Régions gagnées par les Républicains en décembre prochain, les chasseurs prennent “des responsabilités, à travers la présidence de la commission environnement”. »

    À droite comme à gauche, les loups sont donc dans le viseur. Ils feraient bien de se planquer, mais où ?

     

    La Société de chasse a tenu son assemblée générale d'ouverture, dimanche matin. La majorité des 30 membres était présente pour rendre hommage à Claude Valy, l'un des leurs récemment disparu. La veille, la société avait organisé, au restaurant le Triskell, son repas de remerciement aux propriétaires qui prêtent leurs terres. 220 perdrix et 90 faisans ont été lâchés pour cette nouvelle saison de chasse. « Au niveau du plan de chasse, nous avons reçu quatorze bracelets pour chevreuil », ajoute Gabriel Poulain, le président. L'assemblée générale était l'occasion également, pour les chasseurs, de saluer le meneur de chiens, Jean-Luc Le Franc « qui s'investit beaucoup dans les battues avec ses chiens et son courage ». Nouvel adhérent La société accueille un nouveau membre, Bertrand Jaffrédo : « Il débute la chasse et prend un permis pour la première fois. C'est bien de voir la jeunesse nous rejoindre ». L'adhésion pour cette saison est de 100 € pour les sociétaires, 150 € pour les actionnaires et 10 € pour les invitations. Le bureau, autour de Gabriel Poulain, est composé de : Jean-Luc Le France, vice-président ; Sylvain Le Droguent, trésorier ; Armel Le Rouzo, trésorier adjoint. Membres : Roger Loriec, Bertrand Jaffrédo, Thierry Gitton et Gaël Le Fur.

     
    La scène qui s'est déroulée mercredi matin à l'école de Cagnac-les-Mines a interpellé de nombreux habitants qui n'ont pas hésité à prévenir les forces de l'ordre. Vers 10 heures, donc, un homme d'une trentaine d'années accompagne son enfant à l'école, comme de nombreux autres parents sauf qu'il est porteur d'une carabine à air comprimé, non chargée et cassée, à l'image des chasseurs qui cassent leur arme lorsqu'ils se déplacent. Rapidement prévenus, les gendarmes de Cagnac se sont déplacés à l'école. Sur la base de témoignages, ils ont facilement identifié l'homme, d'autant qu'il est installé sur la commune depuis peu. Ils sont donc allés le rencontrer à son domicile avant de l'entendre dans les locaux de la gendarmerie. L'homme a justifié le port de la carabine car il tire sur les étourneaux et qu'il était porteur de l'arme à l'école pour lui éviter de repasser à son domicile la récupérer. Au cours de l'audition, les enquêteurs se sont aperçus que le casier judiciaire du gardé à vue n'était pas tout à fait vierge, ce qui a conduit le parquet à demander une expertise médicale et maintenir l'homme en garde à vue. Il comparaîtra aujourd'hui devant le tribunal correctionnel pour répondre des faits qui lui sont reprochés.
     
     
    Excédé. C’est avec ce sentiment que Rachid explique son geste disproportionné. En février, cet homme de 60 ans a tiré deux coups avec son fusil de chasse sur le chien d’une voisine qui en voulait à ses poules, à Évry-Grégy-sur-Yerre.
     

    Jeudi, le tribunal correctionnel de Melun l’a condamné à verser une amende de 2 950 € dont 750 € avec sursis pour détention d’arme, de munitions et mauvais traitement envers un animal. Il devra également verser 1 000 € à la propriétaire du chien pour le remboursement de ses frais vétérinaires. L’animal a encore de graves séquelles et perd quasiment un œil.

    Ce jour-là, à 8 heures, le voisinage de Rachid est réveillé par les coups de feu. Tout s’est passé très vite. En se levant, l’amateur de ball-trap voit par sa fenêtre que deux chiens sont « en train de manger ses poules ». L’homme, très en colère prend son fusil de chasse et deux cartouches. « Je voulais juste leur faire peur, ils avaient mangé et déchiqueté 13 de mes 15 poules ». En le voyant arriver, les chiens s’enfuient. Il les pourchasse, fusil à la main, pour trouver les propriétaires. « Quand je suis arrivé dans la rue, le grand chien (un akita américain) se tourne vers moi, l’air agressif. Il allait me sauter dessus, il avait une attitude féroce. Et là, les coups sont partis. J’ai immédiatement su que j’avais fait une bêtise ». Une bêtise qui explique encore les larmes de la plaignante à la barre. « Mon père avait déjà eu des soucis avec ce monsieur à cause de nos chiens précédents. Aujourd’hui, j’ai déménagé », raconte, en sanglot, Cindy la propriétaire du chien blessé.

     

    Un chasseur reçoit des plombs dans la jambe à Montregard

    L’ouverture de la chasse en Haute-Loire a été marquée, ce dimanche en fin de matinée, par un accident survenu sur la commune de Montregard près de Montfaucon-en-Velay. Un chasseur de 72 ans a été atteint par des petits plombs à une jambe.

    Les circonstances de l’accident, qui s’est produit non loin de la route départementale n°23, devront être élucidées par les gendarmes de la communauté de brigades de Tence. Toujours est-il que le chasseur, légèrement blessé, a été pris en charge par les sapeurs-pompiers de Montfaucon-en-Velay et évacué sur les urgences de l’hôpital de Firminy. Son état n’inspire pas d’inquiétudes.

     

    « De la grande délinquance »

    « C’est notre plan de chasse en sanglier sur une saison ! » Les chasseurs de Bonnevaux-le-Prieuré ont encore en travers du gosier les atrocités que plusieurs individus ont fait subir à une laie de 55 kg et ses quatre jeunes de 15 kg à 25 kg, vendredi vers 22 h 30 dans une prairie qui bordait un champ de maïs.

    Avec leur « véhicule Mercedes break, ils ont poursuivi les animaux dans le champ et les ont renversés », témoigne le président de la fédération départemental Jean-Maurice Boillon. Qui s’est mis en travers de leur passage pour empêcher les malfrats de s’évanouir dans la nuit.

    « Ce qu’il y a de pire dans le code de l’environnement »

    La plaque d’immatriculation du véhicule a été relevée et transmise aux gendarmes de la brigade d’Ornans qui mènent désormais l’enquête. « On leur a indiqué que l’on pouvait venir en soutien de leurs investigations », informe Emmanuel Renaud, le responsable départemental de l’office national de la chasse et de la faune sauvage. « Ce qui s’est passé peut être qualifié en délit. La chasse de nuit en véhicule avec arme sur autrui en réunion représente en effet un délit ». Un acte relativement rare dans le Doubs, heureusement.

    Ce qui explique aussi l’aigreur qui accompagne les propos des chasseurs. Éblouis par les phares du véhicule, les sangliers avaient peu de chance de se tirer d’affaire. Les protagonistes ont certainement dû procéder à un repérage durant la journée et, informés que des sangliers rodaient à proximité d’un champ de maïs, ils sont revenus la nuit. Ils ont été stoppés avec fermeté et intransigeance par Jean-Maurice Boillon qui a pu distinguer deux adultes et un enfant assis aux places avant. Trois sangliers agonisaient à proximité. Les deux autres ont été découverts par la suite un peu plus loin dans un état tout aussi critique. « On pourrait faire le trait avec du grand banditisme ou de la grande délinquance », remarque Emmanuel Renaud. « C’est ce qu’il y a de pire dans le code de l’environnement ! La voiture est même un engin prohibé à la chasse. Son usage est même souvent considéré comme une circonstance aggravante ».

    Qu’est-ce qui peut pousser des individus à commettre des actes aussi monstrueux ? Du même acabit que le rodéo barbare contre des montbéliardes à Motey-Besuche le 12 août dernier. Viande pour la consommation humaine, pour la revente à la restauration… Les gendarmes d’Ornans devraient pouvoir procéder dans les jours qui viennent à des gardes à vue qui apporteront peut-être des réponses.

     

    Haute-Loire : en visant un lièvre, le chasseur tire sur son frère

    Un chasseur de 72 ans a reçu des plombs à la cheville et au mollet ce dimanche 13 septembre, jour d'ouverture de la chasse, peu avant 11 h 30, sur le territoire de l’ACCA (Association communale de chasse agréée) de Montregard (Haute-Loire). 

    Il se trouvait en bordure de la route départementale 23 lorsqu’il a été atteint par les projectiles venant du fusil de son frère qui visait un lièvre. Légèrement blessé, le septuagénaire a été secouru sur place par les sapeurs-pompiers, puis conduit à l’hôpital de Firminy (Loire).
     
     
     

    Peu après 11 heures, dimanche 13 septembre, un homme a reçu plusieurs plombs dans la jambe lors d'une partie de chasse sur la commune de Montregard, dans l'Est de la Haute-Loire.

    L'ouverture de la chasse, ce dimanche 13 septembre, a été marquée par un accident survenu sur la commune de Montregard, en fin de matinée. Les secours ont été appelés après qu'un chasseur a été blessé à la jambe par plusieurs plombs. C'est un autre chasseur, en l’occurrence son frère, qui l'aurait involontairement blessé en visant un petit gibier, probablement un lièvre, dans la même direction que la victime. Les gendarmes de la communauté de brigades de Tence seront chargés d'établir plus précisément les circonstances de cette mésaventure. L'état de la victime ne suscitait pas d'inquiétude, mais il était transporté sur l'hôpital de Firminy.

     

    Doubs : un chien pris pour un sanglier sur un chemin forestier

    Besançon. Elle s’appelait « WiFi », une chienne du genre épagneul, noire de poil et super-affectueuse avec ses nouveaux maîtres, un couple de Fontain, qui l’avaient recueillie à la SPA de Besançon. Dimanche, Charles-Henri, son épouse et leurs deux chiens sont allés se promener, comme souvent, en forêt, du côté de Mérey-sous-Montrond.

    « D’habitude, en période de chasse, je vais du côté du sentier karstique car il y a beaucoup de promeneurs, donc pas de chasseurs mais ce dimanche, c’était le contraire, alors on a rebroussé chemin pour trouver une grande route forestière à l’écart et suffisamment large pour laisser passer un semi-remorque. »

    « Dites-leur de faire attention ! »

    N’avisant « aucun panneau signalant une battue », le couple s’engage, ses chiens équipés de colliers électriques, batifolant à une dizaine de mètres devant eux. « Tout d’un coup, j’ai vu WiFi sauter en l’air et puis une seconde après, j’ai entendu le coup de feu… »

    Le chasseur fautif, un homme de 82 ans, est sorti rapidement du bois où il était posté. « Il a été rejoint par ses collègues. Il était désolé. Tout le monde était contrit. Je sais bien que chacun est un peu excité à l’ouverture mais voilà, le résultat est là. Dites-leur de faire attention ! »

    Charles-Henri n’a pas déposé plainte, le meurtrier de WiFi ayant largement battu sa coulpe et c’est une chance pour ce dernier. Tirer en direction d’un chemin est en effet une faute sérieuse. Ne pas avoir identifié sa cible avant de caresser la détente tout autant, en particulier sur fond de terrain dégagé.

     

    CHATELLERAULT Chasse illégale et menaces : deux hommes interpellés

    Deux individus ont été surpris en train de chasser avec des fusils lundi, lendemain l'ouverture, sur un terrain privé de Châtellerault. Chassant en plus à moins de 150 m de lieux occupés par le public (chenil municipal, autoroute…), ils ont été interpellés par les policiers. Seulement entendus (ils n'ont pas été placés en garde à vue), ils pourraient être poursuivis par la justice. En attendant, leurs armes ont été saisies.
    Menacée par les deux individus, la personne qui a alerté les policiers a porté plainte.

     

    Barastre : ils fêtent le baptême de leur bébé, un chasseur leur tire dessus malencontreusement

    En octobre dernier, alors que la partie de chasse aux lièvres se termine, un agriculteur à la retraite loupe sa proie. Les plombs viennent frapper une famille en train de festoyer à deux cents mètres de là. Si les blessures restent légères, les traumatismes sont durables.

    La journée avait tout pour être belle. En ce début d’après-midi d’automne, attablée sur la terrasse de la maison, une famille célèbre le baptême de la petite dernière, un enfant âgé de dix mois. « Puis, soudainement, on a entendu une énorme détonation », raconte le papa, qui ressent alors une forte douleur dans le bas du dos. Parmi les convives, une femme est également blessée, effleurée par un plomb sur le front et frappée par un autre au niveau de la joue droite. Le choc est immense. Tout le monde se précipite dans la rue et voit, au loin, trois chasseurs se rapprocher. Une altercation éclate, la gendarmerie intervient.

    Champ de betteraves habilité

    Lors de son audition, Robert*, agriculteur à la retraite, petites lunettes et crâne dégarni, admet rapidement que son tir, visant un lièvre, a « peut-être touché » la maison et présente des excuses « si c’est le cas ». Toutefois, mardi, à la barre du tribunal d’Arras, l’homme de 65 ans fait volte-face, évoque un possible « ricochet », et, surtout, la présence d’autres chasseurs, non interpellés… mais qui n’apparaissent dans aucun procès-verbal ! Et tous les témoins sont formels : ce jour-là, ils n’ont aperçu que trois personnes revenant du champ de betterave habilité pour cette discipline, situé en hauteur à deux cents mètres de la maison. « Il faut que Monsieur arrête de se moquer du monde, tonne la vice-procureure Élise Bozzolo. On est clairement sur une violence délibérée d’un arrêté préfectoral. » Celui qui, depuis 1974, interdit à tout chasseur de diriger son fusil, un calibre 12 ici, en direction d’une habitation.

    Permis de chasse suspendu

    Malgré ses protestations, Robert est reconnu coupable. Son arme est confisquée et son permis de chasse, qu’il détient depuis 1976, est suspendu un an. En outre, l’homme, qui n’avait jamais eu d’ennui avec la justice jusqu’ici, devra s’acquitter de 750 euros d’amende, et verser près de mille euros de dommages et intérêts aux deux victimes, dont les blessures sont légères, mais les traumatismes durables : « Depuis l’incident, le moindre gros bruit me fait peur, témoigne le papa. Je restreins autant que possible les sorties de mes enfants. » L’ouverture de la chasse, dimanche, n’est pas pour le rassurer…

     

    CHATELLERAULT Chasse illégale et menaces : deux hommes interpellés

    Deux individus ont été surpris en train de chasser avec des fusils lundi, lendemain l'ouverture, sur un terrain privé de Châtellerault. Chassant en plus à moins de 150 m de lieux occupés par le public (chenil municipal, autoroute…), ils ont été interpellés par les policiers. Seulement entendus (ils n'ont pas été placés en garde à vue), ils pourraient être poursuivis par la justice. En attendant, leurs armes ont été saisies.
    Menacée par les deux individus, la personne qui a alerté les policiers a porté plainte.

     

    Accident de chasse à Cordéac : quatre personnes blessées ce matin

    Quatre hommes qui participaient à une partie de chasse ont été plus ou moins sérieusement blessés ce matin vers 8h30 à Cordéac.

    Les faits se sont produits à proximité d’une cabane de l’ONF. Un chasseur de 51 ans qui se trouvait à l’intérieur aurait fait une mauvaise manipulation et une balle serait partie, traversant une tôle de la cabane.

    Des éclats de tôles auraient alors blessé quatre personnes se trouvant à l’extérieur. Un homme de 58 ans, touché à une jambe et dont l’état a été jugé le plus sérieux a été médicalisé par le Samu et évacué par hélicoptère vers le centre hospitalier universitaire de Grenoble. Deux autres hommes, âgés de 58 et 72 ans, respectivement blessés à un genou et à un bras, ont été évacués vers l’hôpital sud par des ambulances des sapeurs-pompiers. Quant au dernier blessé, âgé de 35 ans, il présentait des plaies superficielles et a refusé d’être transporté à l’hôpital.

    Les gendarmes sont intervenus pour procéder aux constatations d’usage et auditionner les témoins. Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte.

     

    Noailhac : un chasseur grièvement blessé

    Un accident de chasse s'est produit hier vers 18 heures, lors d'une battue aux chevreuils qui se déroulait dans les bois à proximité du lieu-dit : «Bouyssous». Pour une raison encore indéterminée, un participant à reçu une balle dans l'abdomen. Aussitôt prévenus les secours se sont rendus sur les lieux de l'accident pour secourir le blessé, âgé d'une quarantaine d'années. Devant la gravité de ses blessures, la victime a été évacuée par hélicoptère sur le centre hospitalier régional Purpan à Toulouse. Son état de santé a été jugé «préoccupant» par les médecins. Les gendarmes de Labruguière et de la section de recherches de Castres sont chargés de l'enquête.

     

    Rennes: Le chien active le fusil, le chasseur gravement blessé

    La partie de chasse a mal tourné dimanche après-midi à Cardroc, près de Bécherel, au nord-ouest de Rennes. Alors qu’il s’appuyait sur son fusil avec la main posée sur le canon, un homme de 71 ans a vu un coup partir et lui arracher le pouce. La victime a également reçu des plombs au visage. Selon toute vraisemblance, c’est son chien qui aurait touché la détente et fait partir le coup.

    Trois interventions dimanche

    Le chasseur a été pris en charge par les pompiers et transporté au CHU Pontchaillou. Ses jours ne sont pas en danger.

    A noter que les gendarmes d’Ille-et-Vilaine ont été appelés par deux fois par des personnes ayant reçu ou aperçu des plombs près d’eux. La gendarmerie en appelle à la prudence des chasseurs.

     

    Accidents de chasse. Deux personnes blessées en Ille-et-Vilaine

    Un retraité a perdu son pouce, dimanche matin, à Cardroc par un coup de fusil. Une femme a été blessée, dimanche après-midi, à la main par des plombs à Saint-Aubin-des-Landes.

    Deux accidents de chasse ont été recensés dimanche en Ille-et-Vilaine.

    Dans la matinée, un chasseur, âgé 71 ans, était appuyé sur son fusil, le doigt sur la gâchette, dans un champ à Cardroc, près de Tinténiac, entre Rennes et Saint-Malo. C'est à ce moment que le chien s'est rapproché brutalement de son maître.

    Le tir est parti, arrachant le pouce du retraité. Les pompiers de Tinténiac ont transporté le blessé au CHU de Pontchaillou. 

    Appel à la prudence

    Vers 16 h, une femme, qui se promenait dans la campagne à Saint-Aubin-des-Landes, a reçu des plombs dans la main. Les pompiers sont intervenus pour secourir la promeneuse. 

    À Orgères, enfin, une habitante a appelé les gendarmes parce que des plombs tombaient dans son jardin où des enfants jouaient. Trois chasseurs étaient effectivement à proximité de la propriété, située dans la zone de l'Hermitière. 

    La gendarmerie rappelle les chasseurs et ceux qui les accompagnent à la plus grande prudence. 

     
     
    Tarn: Un chasseur grièvement blessé par balle lors d'une battue

    Samedi en fin de journée, un chasseur de 40 ans a été touché par une balle dans l’abdomen, et sérieusement blessé, lors d’une battue aux chevreuils dans le Tarn, rapporte le site de France 3 Midi-Pyrénées.

    Hospitalisé au CHU de Purpan

    Le drame s’est déroulé sur la commune tarnaise de Noailhac, dans les bois « Bouyssous ». Pour l’heure, les circonstances de cet accident de chasse ne sont pas encore déterminées, mais les gendarmes de Castres sont chargés d’enquêter.

    L’homme, dans un état préoccupant, a été héliporté jusqu’à l’hôpital toulousain de Purpan.

     

    Accident de chasse à Cordéac : quatre personnes blessées ce matin

    Quatre hommes qui participaient à une partie de chasse ont été plus ou moins sérieusement blessés ce matin vers 8h30 à Cordéac.

    Les faits se sont produits à proximité d’une cabane de l’ONF. Un chasseur de 51 ans qui se trouvait à l’intérieur aurait fait une mauvaise manipulation et une balle serait partie, traversant une tôle de la cabane.

    Des éclats de tôles auraient alors blessé quatre personnes se trouvant à l’extérieur. Un homme de 58 ans, touché à une jambe et dont l’état a été jugé le plus sérieux a été médicalisé par le Samu et évacué par hélicoptère vers le centre hospitalier universitaire de Grenoble. Deux autres hommes, âgés de 58 et 72 ans, respectivement blessés à un genou et à un bras, ont été évacués vers l’hôpital sud par des ambulances des sapeurs-pompiers. Quant au dernier blessé, âgé de 35 ans, il présentait des plaies superficielles et a refusé d’être transporté à l’hôpital.

    Les gendarmes sont intervenus pour procéder aux constatations d’usage et auditionner les témoins. Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte.

     

    Le chasseur décède suite à un malaise

    Luzenac : Samedi, vers 15 heures, l'hélicoptère et les militaires du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Savignac-les-Ormeaux sont intervenus à Luzenac, dans la Jasse de Brétounec, où un chasseur venait de décéder des suites d'un malaise. L'homme, âgé de 62 ans, originaire de Savignac-les-Ormeaux, aurait été victime d'un problème cardiaque. Son corps a, tout de même, été amené à l'institut médico-légal de Toulouse afin qu'une autopsie, ordonnée par le parquet de Foix, soit réalisée.

    Et aussi

    Lavelanet >Perte de contrôle : deux blessés. Hier, vers 18 h 40, à l'entrée de Lavelanet en venant de Laroque-d'Olmes, un conducteur a perdu le contrôle de son automobile. Selon les premières constatations des gendarmes présents sur place, l'homme effectuait une manipulation avec son téléphone portable lorsque sa voiture a quitté la route. Le véhicule a terminé sa course contre un réverbère qui s'est couché suite au choc. Le poteau, toutefois, n'a pas touché le sol : il a été retenu par des câbles électriques. Mais ces derniers menaçant de toucher terre, une déviation a été mise en place le temps de procéder aux réparations. Lors du choc, deux personnes se trouvant dans la voiture ont été légèrement blessées. Elles ont été conduites au centre hospitalier du pays d'Olmes (CHPO) par les sapeurs-pompiers de Lavelanet (Photo DDM, P. R.).

    Tags au cimetière. Samedi, les gendarmes de Lavelanet ont été alertés que des tags avaient été réalisés au cimetière de la ville. Sur place, les militaires ont trouvé des inscriptions indiquant «Vivons mieux, vivons sans Dieu». Une enquête a tout de même été ouverte pour tenter de retrouver le ou les auteurs de ce qui constitue une dégradation.

    Suc-et-Sentenac >Randonneur blessé. Hier, vers 15 heures, un homme de 42 ans effectuant une randonnée près de l'Étang d'Arbu, à Suc-et-Sentenac, a été victime d'une chute. Souffrant d'une blessure à la cheville, il a été pris en charge par l'hélicoptère de la gendarmerie et les hommes du PGHM.

    Massat >Un piéton heurté par une voiture. Ce dimanche, toujours, vers 9 h 30, un piéton a été heurté par une voiture, dans des circonstances inconnues, alors qu'il se trouvait face au bureau de poste de Massat. Souffrant d'une blessure au genou, il a été conduit au centre hospitalier Ariège Couserans (Chac) pour des examens de contrôle.

     

    Deux chasseurs tués lors de battues aux sangliers dans le Gard

    A Vézénobres et à Montfrin, deux hommes de 60 et 65 ans ont été accidentellement touchés par des collègues.

    Terrible lois des séries ce lundi dans le Gard. Deux chasseurs sont, en effet, décédés lors de battues aux sangliers, touchés accidentellement par des collègues. Le premier drame s'est produit dès 6 h à Vézénobres, près d'Alès. L'homme, âgé d'une soixantaine d'années, est mort sur le coup. L'auteur du coup de feu, âgé de 84 ans, a été placé en garde à vue.

     

    Le second drame est intervenu en début d'après-midi dans le secteur de Montfrin. Le chasseur de 65 ans, originaire de Théziers, a été touché d'une balle en pleine poitrine. L'auteur du coup de feu est un homme de 74 ans originaire de Bezouce. Un hélicoptère a été envoyé sur place mais l'homme est décédé avant l'arrivée des secours.

     

    Maransin : il braconnait les sangliers au piège à feu

    Excédé par les sangliers sur sa propriété du Libournais, il avait placé ce dispositif interdit et très dangereux. L’homme a été condamné.

    Un matin d'avril 2014, deux chasseurs en balade dans la campagne de Maransin tombent sur un piège à feu. Un dispositif en deux morceaux, avec un tube plastique en guise de canon, et une charge puissante pour exploser automatiquement au passage du gibier. Et pour tuer à l'aveugle au moindre mouvement, de manière non sélective, qu'il s'agisse d'un sanglier, d'un cerf, d'une espèce protégée, d'un chien, d'un randonneur ou d'un enfant.

    Les deux promeneurs bien conscients de la dangerosité, et de l'illégalité de l'engin ont fait alors appel à l'Office de la chasse. Et c'est en venant sur site pour constatation, et confiscation du piège, que le fonctionnaire a croisé le propriétaire du terrain qui venait de désamorcer le mécanisme.

    Sepanso et chasseurs réunis

    Interrogé par la gendarmerie, ce dernier, lui-même chasseur, a reconnu les faits sans difficulté : les sangliers retournaient son terrain, non clôturé, depuis plusieurs jours. « Il a agi de manière impulsive au lieu de faire appel à l'association de chasse qui aurait pu organiser une battue. Mais il n'y a pas eu de dommages concrets liés à l'utilisation de ce piège », a plaidé hier son avocat devant le tribunal de police de Libourne. Une fois n'est pas coutume, la Sepanso (1) et la Fédération de chasse de la Gironde se sont retrouvées côte à côte, en tant que parties civiles. Pour l'association de défense de l'environnement, « c'est une infraction rare mais grave. N'importe quoi, ou n'importe qui aurait pu être pris dans ce dispositif ! » Quant aux chasseurs, ils dénoncent « un acte de braconnage préjudiciable à la chasse et à l'image des chasseurs. » Le piégeur a été condamné à payer 250 euros d'amende et à verser 500 euros à la Sepanso, et 500 euros à la fédération de Chasse. Il lui est interdit de détenir une arme et son permis de chasse est suspendu pendant un an.

    (1) Société pour l'étude, la protection et l'aménagement de la nature dans le Sud-Ouest.

     

     

    Bordes (64) : le chien d'une promeneuse abattu par un chasseur ?

    Une grand-mère de 79 ans a déposé plainte vendredi après le décès de son labrador.

    L'accident a eu lieu vendredi midi en haut du bois de Bordes. Une promeneuse de 79 ans a vu s'échapper son labrador au loin à la rencontre d'un autre chien. "Un chien noir et blanc avec une clochette", d'après le petit-fils qui rapporte les mots de sa grand-mère.

    "Il est allé à sa rencontre tranquillement quand soudain, un coup de feu a retenti dans le bois, raconte encore le petit-fils. Simba a fait demi-tour pour retourner près de ma grand-mère. Il était criblé de plombs à la tête et sur les membres inférieurs".

    "Aujourd'hui, ma grand-mère est dans un état de tristesse immense"

    La promeneuse a crié à l’aide afin que le tireur l'aide à amener le chien chez le vétérinaire. Mais personne n’est venu. La grand-mère est finalement parvenue à ramener son chien à la voiture puis l'a transporté chez le vétérinaire. Où le labrador est décédé.

    Un appel à témoins

    La propriétaire a porté plainte à la gendarmerie de Nay. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du ou des coups de feu qui ont tué le chien. 

    "Aujourd'hui ma grand-mère est dans un état de tristesse immense", confie son petit-fils. Lequel espère que l'auteur du coup de feu ou d'éventuels témoins viendront expliquer l'accident.

    Toute personne susceptible d'aiguiller les gendarmes dans leur enquête est invitée à contacter la gendarmerie de Nay au  05 59 13 22 40. La Fondation Brigitte Bardot indique que dans l'hypothèse d'un procès, elle se porterait partie civile pour soutenir la plaignante.

     

    La Ferrière-aux-Étangs : Une mairie dans l'Orne fait interdire les promenades en forêt pendant la chasse

    A la Ferrière-aux-Étangs, dans l'Orne, la mairie a pris un arrêté municipal interdisant les promenades dans un bois pendant la saison de chasse.

    Les chasseurs ont eu gain de cause. A la Ferrière-aux-Étangs, dans l’Orne, la mairie vient de prendre un arrêté municipal interdisant aux piétons, aux cyclistes et à tout autre véhicule à moteur de circuler dans le bois des Minières tous les samedis matin durant la période de chasse.

    Le but de cette mesure est d’assurer la sécurité des promeneurs.

    Réunis récemment pour tenir leur assemblée générale, les membres de la société de chasse de la Ferrière-aux-Étangs ont évoqué ce sujet.

    Concernant la chasse, la saison 2014-2015 dans la commune connaîtra des prélèvements de gibier. Dans le détail, les chasseurs devront tuer deux lièvres, six lapins, treize pigeons, 105 faisans, neuf bécasses et quatorze renards. Un cerf et trois chevreuils sont également prévus dans le plan de chasse.

    Aussi, deux battues aux renards sont prévues le 28 septembre et le 17 octobre 2015.

    Quant aux festivités de l’année, le déjeuner aux tripes aura lieu le dimanche 6 mars, la brocante le 5 juin et le repas des propriétaires le 27 novembre.

     

    Charente-Maritime : son veau tué par balle dans un buisson

    L’éleveur d'Arvert soupçonne une erreur de chasse. La gendarmerie enquête.

    e n'est pas un veau lambda qui s'est fait trouer la peau par une balle de fusil, mercredi dernier, au lieu-dit les Chaumes dans la commune d'Arvert, près de Royan.

    Un cueilleur de champignons se serait trouvé là, ça aurait été pareil.

    Cette femelle de 75 kg à quinze jours, née d'un taureau et d'une vache Limousine, devait être le fleuron, sur le plan génétique, de l'élevage de Christophe Maubay. « Je n'ai jamais eu un animal comme ça », confie celui qui a créé son exploitation en 1993 avec un élevage de 130 têtes.

    La velle, destinée à la reproduction, devait être inséminée rapidement. « C'est un chasseur qui est venu me voir, mercredi, pour me dire qu'elle était morte. Lorsque j'ai vu le trou, j'ai compris, indique l'éleveur qui soupçonne une erreur de chasse. Je ne suis pas contre ce loisir, mais il y a du respect à avoir. Si celui qui a tiré était venu me voir, on aurait fait marcher l'assurance et puis voilà. Dans l'affaire, je perds une future génisse. »

    Balles interdites

    Christophe Maubay ne sait pas vers qui se tourner et a l'impression que « tout le monde s'en fout. » Il a donc alerté la fondation Brigitte Bardot, la SPA et la Direction départementale de l'agriculture. La gendarmerie, elle, a ouvert une enquête.

    « Mercredi était un jour de chasse au petit gibier. Celui qui a tiré n'avait pas le droit d'utiliser une balle et en plus il chassait près de mes bêtes. Il a dû entendre quelque chose dans le buisson et a tiré. Ou alors il a pris l'animal pour un chevreuil. La balle n'a pas été retrouvée. Un cueilleur de champignons se serait trouvé là, ça aurait été pareil », certifie l'éleveur.

    "C'est un viandard, un inconscient"

    Joint par téléphone, Michel Mousset, le président de l'association de chasse d'Arvert, a sa petite idée sur l'identité du fautif. « C'est un viandard qui dimanche dernier a tiré deux coups de feu sur un sanglier qui venait d'être percuté par une voiture. Je suis certain qu'il est revenu sur les lieux pour voir si le cochon blessé était encore là. Il a entendu du bruit et a tiré. C'est un inconscient », déplore l'intéressé.

    Michel Mousset devrait très prochainement être endendu par les gendarmes. En attendant, Christophe Maubay fulmine et attend que le coupable se dénonce. « Je mets 20 ha de terres à disposition des chasseurs. Voilà comment je suis remercié… »

    Pourtant, il affirme que l'éleveur et le chasseur n'ont jamais été des ennemis. Au contraire. « Un chasseur peut alerter sur une bête malade ou sur une clôture tombée. Ce type d'incivilité est l'affaire de quelques-uns. » Il aimerait que la Fédération de chasse ou l'association locale fasse un geste financier pour l'indemniser. Pour l'instant, ce n'est pas d'actualité.

     

     

    Vosges : probablement victime d’un piège, un chat a dû être amputé à Punerot

    De disparitions en empoisonnements d’animaux, la tension est montée d’un cran dans le village de Punerot au cours de ces derniers jours, quand Nounours, 2 ans, a dû être amputé, sans doute victime d’un piège.

    Bien que réputée village à chats, la petite bourgade de Punerot dans les Vosges, nichée entre Neufchâteau et Colombey-les-Belles (180 habitants), semble être la cible de personnes malveillantes au comportement barbare. Il y a quelques jours, un chat âgé de 2 ans, Nounours, a dû être amputé. Chez les Bernardeau, rue du Coubreuil, on se montre consterné. Dominique et Sébastien y demeurent depuis sept ans, qui ont toujours eu des animaux à la maison.

    Six chats, deux chiens : la compagnie ne manque pas, l’espace non plus. Or depuis quelques semaines, le climat se montre tendu dans le petit village. « Roux » a été empoissonné et la maman de Tigrou, 11 ans, n’est jamais revenue de son habituelle et courte balade. Deux cas parmi d’autres. « Nos animaux sont stérilisés ou castrés ; ils sortent peu ou pas longtemps, ils n’ont pas besoin ni de s’alimenter, ni de se reproduire, ni de marquer leur territoire », explique Dominique, créatrice d’art.

    « Il y a des pièges quelque part à Punerot ! »

    La modéliste ne cache pas son exaspération depuis que Nounours, 2 ans, le petit chat de Lucile, l’une de ses trois filles, a eu la patte postérieure droite écrasée. Vraisemblablement par un piège ! C’était le 12 septembre dernier en soirée : Nounours part faire son petit tour mais il ne rentre pas de la nuit. Le dimanche matin, le jeune chat est retrouvé à 10 h, en piteux état, devant la porte de la grange : trois coussinets sur quatre ont disparu et les deux tiers de la patte sont très meurtris : « On voyait les os. Il manquait de la chair partout », se souvient Dominique. Nounours est opéré de toute urgence à Toul. Montant de la prestation : 441,78 €. Le chat présentait un écrasement du membre postérieur droit, des phalanges absentes et des ligaments déchiquetés : « Ces lésions sont compatibles avec l’action d’un piège. Il a fallu amputer l’animal », écrit pour faire valoir ce que de droit le vétérinaire de Toul.

    « Il a fallu que la colère passe , soupire Dominique qui doit porter plainte. Il faut que les gens sachent qu’il y a des pièges quelque part à Punerot ! C’est barbare et des enfants peuvent se prendre les pieds dedans », craint-elle. Renseignements pris, aucune action de pré-piégeage n’a été envisagée sur le territoire de la commune dernièrement. La dernière action de ce type remonte à quelques années pour effectuer des prises de sang afin de dépister le sida des chats. Les seules actions « de chasse » à relever concernent par ailleurs le comptage dit « aux phares » effectué le 14 puis le 21 septembre dernier par la fédération départementale des chasseurs. Mais il s’agissait là de dénombrer les lièvres. Pas de piéger des chats !

     

    Aveyron: Un homme de 25 ans meurt dans un accident de chasse

    Un jeune homme de 25 ans est mort, dimanche, en d’après-midi, des suites d’un accident de chasse, au Viala-du-Pas-de-Jaux, dans le Sud de l’Aveyron, note Midi Libre.

    On ne sait pas encore dans quelles circonstances a eu lieu l’accident, ni qui est l’auteur du tir qui a atteint la victime. Plusieurs personnes participaient à cette sortie. Une enquête, menée par le parquet de Rodez, a été diligentée.

    Mise en situation

    Ce lundi, reprend le journal, une mise en situation était organisée sur les lieux du drame, pour tenter d’en savoir un peu plus.

    Selon une étude du ré́seau « Sécurité à la chasse » de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), il y a eu 122 accidents de chasse du 1er juin 2014 au 31 mai 2015, dont 14 mortels, contre 16 l’année précédente.

     

    Fontenay-Saint-Père : un chasseur criblé de plomb par accident

    Un homme de 80 ans s’est présenté à la clinique d’Aubergenville, dimanche soir, aidé par des amis. Selon ses déclarations, il aurait été blessé par un tir accidentel de chevrotine lors d’une partie de chasse, organisée à Fontenay-Saint-Père. L’octogénaire a reçu 49 plombs dans les jambes et au niveau du bassin.

    L’enquête a été confiée à la gendarmerie qui devra éclaircir les circonstances de cet accident.

     

    Chambry : Une fillette blessée par le tir d'un chasseur

    Samedi 26 septembre à 11 h 20. Un habitant de Chambry prévient la gendarmerie de Saint-Soupplets d’un accident sur un terrain privé où un groupe de sept chasseurs étaient en place avec l’accord du propriétaire. Le responsable du groupe a dispensé les consignes élémentaires de sécurité et pourtant l’accident est survenu.

    Un chasseur en limite de dispositif, longeant un petit chemin rural, a fait feu sur un lièvre. Une mère et ses deux filles se promenaient à proximité. La maman a immédiatement perçu le danger et s’est baissée avec ses deux enfants. Malgré cela, la petite fille a été blessée à l’épaule par un impact de plomb.

    Immédiatement évacuée à l’hôpital de Meaux, le diagnostic s’avère rassurant.

    La gendarmerie de Saint-Soupplets a déterminé que l’accident serait dû à un non-respect de l’angle de tir empiétant sur le chemin rural.

     

    Cyclos dans une gerbe de plombs

    Le Magny

    On imagine les conséquences si nous avions été plus près du tireur, souligne Daniel Jarreau. Le cyclotouriste de La Châtre a vécu, dimanche, avec une dizaine de camarades, une expérience peu enviable.

    Il est 11 h 30. « Notre petit groupe est à un kilomètre du Magny, au niveau de " La Croix-Pendue ", lorsque nous apercevons un chasseur » à quelques centaines de mètres. Soudain, le chasseur épaule et tire en direction d'un perdreau qui vole à basse altitude. « Deux coups simultanés, indique Daniel Jarreau. Quelques centièmes de secondes plus tard, notre groupe recevait une gerbe de plombs. Cinq à six de mes camarades étaient gratifiés de plombs dans leurs casques et un dans le mollet. »
    Le groupe mettait pied à terre et exprimait son mécontentement au tireur. « Il s'est confondu en excuses, poursuit notre interlocuteur. Nous avons d'autant moins bien compris son attitude, que nous étions très visibles, avec nos chasubles fluo. Et aucun obstacle ne nous dissimulait. »

    Obnubilé par le gibier

    Après réflexion, « nous avons compris que ce chasseur, qui n'est pourtant pas un débutant, était totalement obnubilé par le gibier qui se trouvait devant lui. Il a tiré en faisant abstraction de ce qui se trouvait autour de lui. » Par bonheur, les cyclistes étaient assez loin pour que les plombs soient inoffensifs. « Mais que se serait-il passé si nous avions été à une cinquantaine de mètres ? »
    Bref ! Un petit coup de frayeur dans le peloton et peu de « bobos ». « Mais nous voulions que cela se sache, afin que cela ne se reproduise pas », lance celui qui – dans son jeune temps – a lui même été chasseur.

     

    Carentoir. Une chasseur blessé à la cuisse

    Un chasseur âgé de 57 ans, demeurant à Bain-sur-Oust (35), a été blessé à la cuisse ce dimanche, vers 10 h 15, au cours d'une partie de chasse au lieu-dit Le Temple, sur la commune de Carentoir (56). Cinq chasseurs participaient à cette chasse privée. L'un d'eux a été déséquibré en franchissant un talus de fougères. Le coup est parti et a blessé la victime à la jambe. Le Smur de Redon ainsi que les pompiers de La Gacilly et Guer étaient sur place. Le chasseur a été transporté au centre hospitalier de Rennes.

     

    Une jeune fille de 12 ans et sa mère d'une quarantaine d'années ont été blessées dimanche par un tir de fusil de chasse à Saint-Martin-en-Haut dans le Rhône révèlent nos confrères du Progrès. Le tireur, qui ne s'est pas manifesté, est activement recherché par les gendarmes.

    L'adolescente a été blessée à la jambe et sa mère à la joue. Elles ont été transportées à l'hôpital.

     

    Trois marcheurs blessés par des chasseurs au Pourra

    Les victimes ont été atteintes par plusieurs plombs samedi dernier lors d'une marche nordique.

    Ils se souviendront longtemps de leur balade le long de l'étang du Pourra. Ils sont partis pour marcher et ont fini aux urgences après avoir reçu plusieurs plombs.

    Samedi dernier, l'Association Martégale de Loisirs (qui compte plus d'une soixantaine d'adhérents), avait organisé une marche nordique sur les sentiers balisés de l'étang du Pourra, situé entre Saint-Mitre-les-Remparts et Port-de-Bouc.

    M-F. (elle préfère garder l'anonymat), martégale, et Hervé, Istréen, sont inscrits dans cette structure depuis seulement une quinzaine de jours. Ils racontent leur mésaventure : "On a vu qu'il y avait beaucoup de chasseurs donc on avait décidé de rester sur des chemins balisés. Nous étions 13 marcheurs donc beaucoup habillés en fluo. On se trouvait aux abords de l'étang lorsqu'on a entendu deux coups de feu puis ça nous a fouetté le corps et son s'est jeté au sol."

    Un policier  parmi les marcheurs

    Trois personnes sont touchées. M-F. à la tête, dans la joue, à l'omoplate et à la cuisse. Hervé est également atteint à la tête et dans le dos et une 3e personne est éraflée. "Les coups de feu venaient de la droite alors nous avons immédiatement regardé dans cette direction et avons aperçu deux chasseurs à 30/40 mètres." Pas de chance pour ces deux derniers , il y a un agent de police parmi les randonneurs. Avec Hervé ils courent en direction des chasseurs qui avaient déjà tourné les talons. Originaires de Saint-Chamas et Saint-Victoret, ils sont sommés de décliner leurs identités (ils n'avaient pas leurs papiers sur eux). "Le plus terrible, s'emporte M-F., c'est qu'ils ne se sont même pas excusés ! J'avais la tête en sang, je leur ai montré ce qu'ils m'avaient fait, et ils se sont contentés d'un « ben on est assurés ! »."

    "J'ai insisté en les accusant d'avoir tiré à hauteur d'homme, reprend Hervé. Ils ont nié assurant qu'ils avaient visé des perdreaux dans des arbres. Comme si nous, on avait sauté pour choper les plombs ! Et le plus terrible c'est qu'on a croisé énormément de familles, avec des enfants !" C'est d'ailleurs aussi la raison pour laquelle nombre de chasseurs préfèrent éviter cet endroit. Les pompiers ont pris en charge les trois victimes puis les ont transportées aux urgences. "Les médecins m'ont conseillée d'aller voir un neurochirurgien pour me faire retirer le plomb que j'ai dans le crâne", fait savoir M-F. qui confie avoir des maux de tête chaque matin et soir à cause de cet intrus plus que gênant. Les trois victimes, ainsi que Joseph Martin, le président d'AML, ont déposé plainte au commissariat. "Nous allons régulièrement promener à cet endroit, relève Joseph Martin, et c'est la première fois qu'une telle chose se produit. Ce qui est fou c'est que si deux d'entre nous ne les coursaient pas ils seraient partis, sans même prendre nouvelle des blessés."

    Les deux chasseurs, de 56 et 62 ans, devraient être entendus dans le courant de la semaine prochaine pour blessures involontaires avec ITT de moins de 3 mois.

    "On ne tire que lorsque la cible est identifiée"

    Gérard Bernard préside la société de chasse La Loutre depuis 18 ans. "Je fais toujours la leçon à mes chasseurs mais un accident est toujours possible. Dans les massifs forestiers il n'y a pas règles particulières de distance comme il peut y en avoir aux abords des habitations et des bâtiments publics (ne pas tirer à moins de 150 mètres et en tournant le dos). En forêt, c'est du bon sens, on ne tire que lorsqu'on a identifié sa cible. C'est au chasseur, puisqu'il est armé, de faire très attention." Sur le fait divers et l'attitude des chasseurs évoqués par les trois victimes, Gérard Bernard n'y va pas par quatre chemins : "Ce sont d'abord de mauvais citoyens et donc de mauvais chasseurs." Lui qui gère 400 chasseurs confie n'avoir été confronté qu'une seule fois au mauvais comportement de l'un d'eux. "En pareille situation, le chasseur est convoqué en commission de discipline pour déterminer une sanction qui peut aller de l'amende sociale jusqu'au retrait de carte d'une année ou plus. Et nous communiquons cette décision aux autres sociétés de chasse. Il y a une fédération départementale de chasse mais les chasseurs n'y sont pas obligatoirement affiliés." Gérard Bernard connaît bien le domaine de chasse privée du Pourra mais n'y va pas :"Je me demande comment on peut y chasser tellement il y a de monde.Sur les domaines de chasse privée, les chasseurs acquittent des droits dix fois plus élevés que sur les domaines de chasse communale." Quant à l'excuse donnée par les deux chasseurs du Pourra pour justifier leurs tirs : "Des perdreaux dans les

    Chasse privée

    Le site des étangs du Pourra, du Citis et Plan d'Arenc (367 hectares), appartient au Conservatoire du Littoral. Sa gestion fait l'objet d'une convention tripartite entre le Conservatoire du Littoral, la Communauté d'agglomération du Pays de Martigues (CAPM), gestionnaire de la forêt domaniale de l'ONF et le sociétaire de chasse. Le site du Pourra est, en effet, une zone de chasse privée. Nous n'avons pas été en mesure de joindre André Raoux, le propriétaire du bail de chasse (qui court jusqu'au 30 juin 2019, date à laquelle le Conservatoire deviendra détenteur du droit de chasse). Nous souhaitions savoir si ce dernier prendrait des mesures, et si oui lesquelles, à l'encontre des deux chasseurs qui ont blessé des marcheurs samedi dernier.

    La lecture du "Projet de plan de gestion du Pourra", rédigé par le Conservatoire, stipule que "M.Raoux est responsable de tout dommage causé aux tiers du fait de la chasse."

    Ce domaine de chasse est limité à 15 fusils avec ramassage des douilles. Les tirs peuvent s'effectuer depuis 17 postes fixes. Le plomb est interdit dans les zones humides et le bail préconise l'usage de grenailles à fer doux. Le Conservatoire, note, dans ce document, que "M.Raoux est particulièrement vigilant sur ces points", en particulier "la courtoisie avec les usagers." Des usagers effectivement nombreux, chaque week-end à se balader à pied, en courant, à vélo ou à cheval, en périphérie de l'étang du Pourra où, ce type d'accidents n'est, heureusement, pas fréquent.

     

    Haute-Marne : partie de chasse mortelle

    Un chasseur a trouvé la mort ce lundi après-midi, en Haute-Marne, à Bussières-les-Belmont.

    En Haute-Marne, une partie de chasse a viré au drame ce lundi en début d'après-midi, à Bussières-lès-Belmont, à une dizaine de kilomètres de Chalindrey.

    Un homme d’une soixantaine d’années est mort, les circonstances restent encore très floues. L'enquête devrait permettre d'apporter plus d'éléments dans les prochains jours. Le corps de la victime sera autopsié mercredi, les résultats seront ensuite communiqués par le parquet de Chaumont jeudi.

    La thèse d’un accident est privilégiée.

     

     

    Opération d'abattage des bouquetins dans le massif du Bargy

    L'abattage partiel et controversé des bouquetins dans le massif du Bargy en raison de la brucellose, maladie infectieuse qui risque selon les éleveurs de contaminer leurs bêtes, a commencé jeudi matin, a-t-on appris auprès de la préfecture de Haute-Savoie.

    "L'opération d'abattage des bouquetins a commencé ce matin en application d'un arrêté du 16 septembre", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la préfecture.

    Selon cet arrêté, l'Etat autorise la "capture" et l'"euthanasie" de bouquetins séropositifs à l'enzootie par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), en "vue de la constitution d'un noyau sain parmi la population des bouquetins du Bargy, et pour compléter le noyau sain de 61 individus" existant.

    La préfecture prévoit également l'abattage d'animaux "non testés séronégatifs en 2015 et ne faisant pas partie du noyau sain constitué". Sur environ 300 bouquetins, quelque 230 devraient ainsi être abattus. Sur l'ensemble du cheptel, plus de 40% est infecté par la brucellose.

    Resteraient de 60 à 70 bêtes "saines", avait indiqué le préfet de Haute-Savoie, Georges-François Leclerc, à l'AFP mi-septembre.

    Cette décision avait indigné les défenseurs de la nature qui ont saisi la justice administrative pour suspendre l'arrêté. L'examen du référé suspensif était programmé le 19 octobre devant le tribunal administratif de Grenoble.

    "L'Etat aurait pu attendre a minima la décision du juge", a déploré Carine Brémond, membre de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). "On trouve cela scandaleux et ahurissant. Nous sommes choqués par cette méthode", a-t-elle ajouté.

    Selon Jean-Pierre Crouzat, porte-parole de la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) en charge du dossier, "le massif est actuellement bouclé par les gendarmes" et les gardes de l'ONFCS ont commencé "à ratisser" les lieux.

    Selon les défenseurs de la nature, d'autres solutions préconisées par des experts étaient envisageables pour endiguer la propagation de l'enzootie. "Le préfet préfère la méthode brutale et il risque de diffuser la brucellose au massif voisin des Aravis", a déclaré M. Crouzat, qui estime que l'opération d'abattage risque de provoquer une fuite des animaux vers ce massif.

    Favorables à l'arrêté préfectoral, les agriculteurs de la FDSEA des Savoie ont à l'inverse, salué une "sortie de crise".

    Ils mettent en avant la "préservation de la santé humaine face à une maladie contagieuse", la "préservation de la filière agricole locale" comme des autres massifs et espèces.

    "Rappelons que les agriculteurs font vivre la montagne, à la différence de ceux qui ne sont que critiques et font qu'en vivre...", a taclé le syndicat agricole en visant les organisations environnementales qui balaient d'un revers de la main les affirmations de la FDSEA.

    A l'automne 2014, la préfecture de la Haute-Savoie, qui avait initialement prévu l'abattage total des bouquetins du massif, avait dû faire machine arrière à la demande de la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal.

    Les services de l'État s'étaient orientés vers un abattage ciblé des seuls bouquetins malades ayant été repérés après un dépistage.

     

    Hautes-Alpes : Un loup aurait été tué sur la commune de La Cluse. Le 7ème au niveau national

    Ce mercredi, un tir a été réalisé sur un loup sur la commune de La Cluse sur le Massif du Dévoluy. L'animal n'a pas été retrouvé malgré des recherches approfondies. Touché au ventre, le loup a de fortes chances de ne pas avoir survécu. Il est décompté du plafond de loups dont la destruction est autorisée pour la période 2015-2016. C'est le 7ème au niveau national et le 2ème dans les Hautes-Alpes.

    Les chasseurs qui l'ont abattu étaient en battue au cerf dans le secteur de Boudelle à La Cluse.

     

    Hélicoptères, tireurs d’élites… Apocalypse now sur le massif du Bargy !

    Nos associations le redoutaient, le Préfet de Haute-Savoie l’a fait : contre toute attente il a déclenché ce jeudi 8 octobre 2015 une opération massive d’abattage de 200 à 300 bouquetins dont les cabris nés dans l’année. Couvert, semble-t-il, par les décisions de la ministre officiellement en charge de l’écologie, et par le ministre de l’agriculture, l’abattage indiscriminé du seigneur des Alpes, officiellement protégé par les conventions internationales ratifiées par la France, a commencé. Sombre jour pour l’écologie en France.

    Nos associations en appellent en urgence au Président de la République pour qu’il ordonne l’arrêt immédiat de ce massacre injustifié.

    Cédant à la pression d’une partie du monde rural, sous prétexte de présence de brucellose sur une partie des bouquetins (d’ailleurs introduite par l’élevage domestique), le Préfet de Haute-Savoie s’acharne à vouloir éradiquer la quasi-totalité de la population présente sur le Massif du Bargy. Il a déjà procédé à des opérations massives d’abattage, avec les résultats inverses, à savoir la dissémination de la maladie notamment sur les plus jeunes animaux.

    Dès cette nuit et pour plusieurs jours semble-t-il, les gendarmes ont bouclé le massif du Bargy, empêchant tout accès. Les tireurs sont acheminés par hélicoptère. Hier, des dizaines de bouquetins ont été tués par balle. On ne saura jamais combien d’entre eux étaient indemnes de maladie !

    Pourtant toutes les études et tous les avis sont convergents, du rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) à l’avis du Conseil scientifique de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) chargé en l’occurrence de cette basse besogne, de l’avis du Conseil national de protection de la nature (CNPN) à celui des différents vétérinaires et spécialistes du bouquetin. Non seulement l’abattage de la totalité des bouquetins est illusoire, mais le risque est grand d’une dissémination à d’autres massifs par la dispersions des quelques animaux qui auront échappé aux tireurs. Les solutions existent pourtant comme l’abattage des seuls animaux malades, la vaccination et le suivi dans le temps des animaux sains.

    Non, Monsieur le Préfet, on ne gère pas une épizootie dans une montagne comme on le fait avec un troupeau de 20 vaches dans une étable ! Les expériences internationales en témoignent.

    Pire, le Préfet précipite l’abattage sans attendre que soit examiné le recours juridique déposé par nos associations et dont l’audience est fixée… dans 10 jours seulement ! Il précipite l’opération pour ne pas avoir à tenir compte d’une décision qu’il redoute. Que nous restera-t-il si le juge confirme l’erreur d’appréciation que nous mettons en évidence ? Qui ressuscitera les animaux injustement et inutilement abattus ?

    Enfin, le préfet veut agir sans témoin : 7 de nos militants présents sur le massif ont été interpellés, menottés et conduits en hélicoptère à la gendarmerie où ils ont dû s’acquitter d’une amende.

    Lorsque que des éleveurs prennent en otage le Président et le Directeur du Parc National de la Vanoise, non seulement on satisfait immédiatement à leurs revendications, mais ils ne sont pas inquiétés. Lorsque nos associations se contentent d’observer des pratiques contestables, ils sont interpellés.

    Monsieur François Hollande, vous avez déclaré vouloir faire de la France un pays exemplaire en matière de protection de la biodiversité d’une part, et de la démocratie environnementale d’autre part. Prouvez-le. Il est encore temps car il faudra plusieurs jours pour tuer autant de bouquetins. Prouvez-nous que nous ne siégeons pas pour rien dans des instances de concertation environnementale depuis tant d’années.

     

    Isère : un chasseur tue un promeneur qu'il avait pris pour un chevreuil

    Un jeune homme a été tué accidentellement par un chasseur samedi matin alors qu'il se promenait sur un sentier de la commune de Revel, près du lac de Freydières, en Isère.

    Vers 9h15, ce promeneur, âgé de 20 ans et originaire du Gard, a reçu une balle de chevrotine provenant d'une carabine de chasse dans le thorax ainsi que dans le bras gauche dans le massif de Belledonne, très fréquenté à l'automne par les promeneurs, chasseurs et cueilleurs de champignons.

     
    En arrêt respiratoire, il est décédé peu après malgré les tentatives pour le secourir.

    Le chasseur, accompagné de plusieurs autres, aurait tiré en contre-bas d'un chemin forestier, atteignant accidentellement le randonneur qui évoluait avec un ami ou une amie. Il l'aurait pris pour un chevreuil, selon France 3 Alpes. Choqué, le chasseur n'avait pas été entendu en fin de matinée, non plus que l'accompagnateur de la victime, qui a dû être hospitalisé. Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête en flagrance pour homicide involontaire.

     

    Des chasseurs tirent sur des chèvres à Ille-sur-Têt

    La SPA va porter plainte après l'abattage de 2 chèvres mercredi par un groupe de chasseurs au dessus d’Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales).

    « Un acte pareil, c’est bête et méchant ! ». Une habitante de Bélesta fait part de sa colère après avoir assisté à la scène mercredi soir. Vers 17 heures, des 4x4 se sont garés au bord de la route qui va d’Ille-sur-Têt à Bélesta. 3 ou 4 chasseurs sont sortis avec des carabines, et ils ont ouvert le feu sur 2 chèvres qui broutaient dans la garrigue, près du ruisseau La Riberette.

    2 jours plus tard, les deux cadavres sont toujours sur place. Ce qui suscite une certaine émotion dans le secteur. « Ces chèvres étaient abandonnées, elles étaient plus ou moins revenues à la vie sauvage. Mais elles étaient une attraction : on venait les voir avec les enfants. Elles ne gênaient personne ».

    Dépôt de plainte

    La législation n’autorise pas les chasseurs à tirer sur des chèvres, considérées comme des animaux domestiques. La préfecture indique qu’elle n’avait accordé aucune autorisation spéciale, ni dérogation.

    La fédération départementale de la chasse fait part de son mécontentement. « Ce n’est pas dans nos habitudes d’agir de la sorte. Cela est totalement contraire aux principes que nous préconisons » explique le président Alain Esclopé. « Les responsables n’ont pas été identifiés, mais ce sont des éléments isolés. Ils portent atteinte à l’image de la chasse. »

    Aussitôt alertée, la SPA de Perpignan a décidé de porter plainte. « Tuer un animal domestique sans défense, c’est vraiment de la cruauté » se révolte Sylvie Charles-Zafra, de la SPA. Elle rappelle que depuis le début de l’année, l’animal est reconnu comme être vivant doté de sensibilité.

    Selon nos informations, l'abattage de ces deux chèvres pourrait être le fruit d’un vieux contentieux et d’un règlement de compte.

     

    Moselle : un homme entre la vie et la mort après avoir été touché par balles

    Un homme a été grièvement blessé par balles dans un petit village de Moselle, près de Sarreguemines jeudi en fin d'après-midi, a-t-on appris des secours.

    Le beau-frère de la victime aurait tiré accidentellement avec son pistolet alors qu'elle lui rendait visite vers 17H jeudi lors d'une banale entrevue familiale. Cet amateur de chasse aurait tiré "par accident" alors qu'il assemblait une arme à feu. Le tireur présumé est un amateur de chasse dans la région, selon les premiers éléments de l'enquête. 

    Le drame qui s'est déroulé à Grundviller ne serait pas - à ce stade de l'enquête - lié à des motivations criminelles. La victime a été grièvement touchée - est entre la vie et la mort - avec un pronostic vital engagé. L'homme a été admis en urgence absolue à l'hôpital central de Nancy (Meurthe-et-Moselle) où il a été héliporté dans la soirée. Le tireur présumé a été hospitalisé "sous le choc" à Sarreguemines avant d'être placé en garde à vue par les gendarmes afin d'établir les circonstances du drame. 

    Les compagnies de gendarmerie de Sarreguemines et de Sarralbe sont chargées de l'enquête.

     

    Ariège: Un chasseur tué par balle au cours d'une battue

    La piste de l’accident de chasse est privilégiée après la mort samedi d’un homme de 56 ans au cours d’une battue au sanglier. Le drame s’est déroulé dans le secteur d’Ignaux, en Ariège. Selon La Dépêche du Midi, la victime, originaire de la région parisienne, était invitée à cette sortie qui réunissait une quinzaine de chasseurs.

    Ce sont ses amis qui, inquiets de ne pas le voir revenir après la battue, ont découvert sont corps dans les sous-bois.

    Les gendarmes doivent maintenant identifier l’arme qui a tiré la balle mortelle et vérifier les conditions du déroulement de cette battue, organisée en altitude et sur un terrain très accidenté. Le corps du malheureux a été rapatrié par le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM).

     

    Une fillette blessée par le tir d'un chasseur

    Samedi 26 septembre à 11 h 20. Un habitant de Chambry prévient la gendarmerie de Saint-Soupplets d’un accident sur un terrain privé où un groupe de sept chasseurs étaient en place avec l’accord du propriétaire. Le responsable du groupe a dispensé les consignes élémentaires de sécurité et pourtant l’accident est survenu.

    Un chasseur en limite de dispositif, longeant un petit chemin rural, a fait feu sur un lièvre. Une mère et ses deux filles se promenaient à proximité. La maman a immédiatement perçu le danger et s’est baissée avec ses deux enfants. Malgré cela, la petite fille a été blessée à l’épaule par un impact de plomb.

    Immédiatement évacuée à l’hôpital de Meaux, le diagnostic s’avère rassurant.

    La gendarmerie de Saint-Soupplets a déterminé que l’accident serait dû à un non-respect de l’angle de tir empiétant sur le chemin rural.

     

     

    Un chasseur blesse un VTTiste à Luc-sur-Orbieu (Aude)

    Ce matin , jour de l'ouverture de la chasse dans les vignes, à 10 h, à Luc sur Orbieu, un chasseur a blessé un VTTiste. 

    Le chasseur, originaire d'Ornaisons est âgé de 37 ans. Il chassait le gibier à plumes dans les champs jouxtant une traverse, lorsqu'il a tiré sur un perdreau qui prenait son envol. Il a alors entendu quelqu'un hurler à 100 m de là.

    Il venait de toucher un homme qui faisait du VTT avec un ami et son fils.

    Le randonneur, touché au visage a été blessé à la pommette et a dû être évacué sur le Centre Hospitalier de  Narbonne.  Heureusement, l'oeil  de cet homme, un Lézignanais de 44 ans, n'a pas été touché. 
    Les documents du chasseur sont en règle. 

    Outre cet accident, la gendarmerie a dû intervenir à quatre reprises, car des habitants se sont plaints de tirs en direction des habitations sur Narbonne. 
    Rappelons que l'ouverture est souvent émaillée de ce type d'incidents, alors que les associations de chasse relaient avec force les consignes de sécurité.

    Une procédure est en cours, l'enquête est confiée à la brigade de Lézignan.

     

    Cerf abattu sur l'Aubrac : l'ONF s'explique

    C'est sans doute le cliché du week-end. Un cerf abattu gisant entre deux adolescents à l'arrière d'un pick-up siglé de l'Office national des forêts (ONF). L'image prise dans la forêt de l'Aubrac a suscité l'émotion sur les réseaux. Une émotion "légitime" concède son auteur, témoin de cette scène, dimanche, dans une zone normalement protégée. 

    "C'est quand même douteux d'être invité, sans grand ménagement, à sortir d'une zone dédiée normalement à la tranquillité des cerfs en cette période de brame et de voir un pick-up repartir en nous offrant ce spectacle. D'autant qu'il n'y avait aucune mention de zone interdite", explique le photographe, qui devant le flot de commentaires, parfois peu accorts, préfère garder l'anonymat. 

    Reste que pendant quelques heures, deux camps se sont affrontés sur Facebook. Les premiers estimant que l'initiative de cet "amoureux de la nature" comme il se présente, n'engendre qu'une "polémique stérile" quand les autres, plus nombreux, demandaient des comptes à l'ONF.

    Contacté par nos soins, l'établissement public a souhaité réagir par la voix de son responsable territorial, Pascal Soriano.

    Comprenez-vous l'émotion suscitée par ce cliché ?

    Une fois encore, je me vois contraint d'éduquer les citoyens. La nature n'est pas ce paradis qu'ils imaginent. Il faut des personnes qui gèrent l'équilibre entre la faune et flore. La régulation des espèces telles que les grands cervidés est nécessaire et fait effectivement partie des missions de l'ONF.

    En fonction des populations de cervidés [entre 280 et 350 spécimens sur l'Aubrac, selon la dernière campagne de comptage réalisée le 28 septembre dernier NDLR], nous appliquons un plan de chasse fixé par arrêté préfectoral, dont l'intérêt, je le répète, est de faire en sorte que cette population n'empêche pas le renouvellement de la forêt et de la végétation.   

    On peut toutefois s'interroger quand on constate que ce cerf a visiblement été tué dans une zone de quiétude, dont la vocation première est de préserver la tranquillité de l'espèce en période de reproduction...

    Ces zones de quiétude ont été validées au plus haut sommet de l'Etat et sont reconduites depuis 1995 pour faire face aux comportements de certains promeneurs qui, soyons clairs, font preuve de comportements irresponsables. Parenthèse mise à part, l'ONF organise le tir d'animaux, de cerfs coiffés en l'occurrence, dans des zones interdites au public pour assurer la sécurité des promeneurs. Nous privilégions également la période du brame pour faciliter l'approche et sélectionner les animaux à tuer. Nous effectuons des tirs sélectifs d'animaux qui peuvent parfois présenter des points de faiblesses ou une moins bonne conformation.

    Combien de cerfs sont-ils abattus tous les ans ? 

    Pour plus de clarté, précisons que la forêt domaniale l'Aubrac, soit 2600 hectares, est divisée en 3 lots. Le premier lot géré en régie directe par l'ONF représente 700 ha. Deux autres lots sont loués à des adjudicateurs (associations de chasse NDLR). Pour le territoire qui nous concerne nous prélevons moins de 10 têtes par an selon un plan de chasse fixé par l'Etat. Rassurez-vous, il n'y a pas de surchasse !

    Des voix s'élèvent cependant pour dénoncer le caractère mercantile de cette démarche ? 

    Je n'ai pas honte de la politique commerciale de l'ONF qui, comme bien des établissements, doit équilibrer ses comptes entre recettes et dépenses. Et l'activité chasse fait effectivement partie des recettes. Nous avons, en effet, des clients chasseurs qui souhaitent prélever des trophées. Nous assurons par conséquent des prestations de chasse guidée (1) à leur destination. Je tiens cependant à préciser, que chasseurs ou pas, les prélèvements se feront conformément au plan de chasse validé en préfecture. 

    (1) Selon nos informations, la prestation de chasse guidée proposée par l'ONF se décompose entre une taxe d''accompagnement et de prise en charge de l'ordre de 300€ et d'une taxe de tir évaluée en fonction du trophée de l'animal prélevé. Cette taxe peut atteindre 4000€. Sur l'Aubrac, elle dépasse rarement 1500€.

     

     

    Dans la forêt de Revel, les problèmes avec les chasseurs ne datent pas d'aujourd'hui

    Alors que le décès d'un étudiant dans la forêt de Revel relance la question du partage de l'espace entre chasseurs et randonneurs, des voix s'élèvent. Selon des témoignages parvenus à la rédaction de France 3 Alpes, des problèmes avaient été signalés à plusieurs reprises aux autorités. 

    "Ça devait arriver!", voilà comment Mauricette* a réagi lorsqu'elle a entendu parler du drame qui a touché le massif de Belledonne, samedi 10 octobre. Un étudiant est mort, tué par un chasseur "qui l'aurait pris pour un chevreuil". La colère gagne Mauricette et elle brandit sa lettre adressée à l'Office National de la Chasse, au maire de Revel, à la Fédération des chasseurs, au procureur de la République et au Préfet de l'Isère. C'était le 20 septembre... 2013.

    "J'ai préféré me mettre derrière un arbre"

    Dans ses écrits, elle résumait un scène survenue quelques jours plus tôt, alors qu'elle empruntait un chemin forestier. Chasseuse elle-même, Mauricette observait un gros déploiement de confrères et se permettait une remarque à l'un d'entre eux. "J'ai questionné pour connaître le périmètre de la zone de chasse. Le chasseur m'a conseillé de m'éloigner plus loin", détaille la témoin. "Fusil en main, il n'avait pas de veste ou casquette de couleur fluo, ni de triangle de sécurité indiquant 'zone de chasse'", ajoute-t-elle. "Pendant ma promenade, un chien de chasse menait, j'entendais son grelot et au-dessus un chevreuil prenait la fuite. J'ai préféré me mettre derrière un arbre dans le cas où le tir ne serait pas fichant (vers le sol), et pourtant j'avais ma veste de couleur fluo."

    Une lettre sans réponse

    Les remarques de Mauricette ont visiblement eu de mal à passer dans les rangs des chasseurs. A son retour sur le parking, elle découvrait qu'un tronc d'arbre avait été placé à l'arrière de son véhicule!

    Dans son courrier, la promeneuse demandait "une inspection rigoureuse pour non respect des lois" de l'ACCA (association locale). "Nous sommes loin de la cohabitation chasseurs-promeneurs", écrivait-elle à l'époque. "D'après les témoignages d'autres promeneurs sur place, les chasseurs cherchent à nous dégoûter, afin qu'on ne revienne plus."

    Sa lettre est restée sans réponse. 

    *Le prénom Mauricette a été volontairement changé 

    La lettre de Mauricette

    2015 : méfaits de la mafia de la chasse

     
     
     
    À quand le respect du statut d’« espèce protégée » en France ?

    Ça y est, la chasse a ouvert dans toute la France… et les centres de sauvegarde LPO ont déjà recueilli plusieurs dizaines d’oiseaux protégés. Il s’agit trop souvent de rapaces. La plupart, criblés de plombs n’ont pas survécu plus de 24 heures et ont dû être euthanasiés.

    Au triste hit-parade des tirs de bavure, le faucon crécerelle !

    Deux Faucons crécerelles blessés aux ailes ont été accueillis au centre de sauvegarde LPO Alsace. Ils ont été trouvés sur les communes de Bischoffsheim (67) et Plobsheim. Les deux oiseaux sont toujours en soins mais au vu des séquelles causées par leurs blessures, ils ont de faibles chances d'être relâchés. D’autres ont été moins chanceux en PACA : un premier Faucon crècerelle est arrivé le 23 septembre, un deuxième Faucon crécerelle est arrivé en même temps qu’un Hibou moyen-duc le 2 octobre, tous ont du être euthanasiés car les fractures provoquées par les grenailles étaient trop graves.

    Le centre de sauvegarde des Cévennes dans le Gard a lui aussi recueilli plusieurs rapaces plombés, exactement 8 rapaces en 8 jours ! Deux Faucons crécerelles, l’un arrivé le 28 septembre a été trouvé à Auzon (30). Au vu de la fracture complexe subi, il n’est pas certain qu’il puisse retrouver la liberté un jour. L’autre arrivé le 1er octobre a été trouvé à Branoux-les-Taillades. Le centre a également recueilli une Buse variable le 2 octobre en provenance de Montfin qui a malheureusement dû être euthanasiée et un Faucon hobereau qui est lui arrivé le 9 octobre

    Deux autres Faucons crécerelles ont été trouvés, l’un le 2 octobre entre Castries et Sussargues, l’autre le 12 octobre est entre la vie et la mort. Mais aussi une Effraie des clochers à Mauguio le 6 octobre et un Hibou grand-duc à Sussargues le 27 septembre qui n’a malheureusement pas survécu à ses blessures. Ils ont tous été recueillis par l’HFS.

    Un Circaète Jean-le-Blanc est arrivé le 3 septembre au centre de sauvegarde de la LPO Aquitaine à Audenge (Gironde). L’oiseau provenant du médoc, présentait des plombs dans les articulations des pattes et des ailes. Là encore Il a malheureusement dû être euthanasié.

    Un balbuzard a été retrouvé à l’agonie dans le Doubs, puis transporté au centre Athenas dans le Jura pour y être soigné. Malheureusement, il est mort dans les 24 heures des suites d’une hémorragie pulmonaire.

    Le Centre régional de sauvegarde de Villeveyrac (Hérault) a quant à lui recueilli, un Circaète Jean-le-Blanc, une Bondrée Apivore et un Faucon Hobereau .

    Enfin, on apprend ce jour qu’un Milan royal, espèce rare et menacée, vient d’être recueilli dans la Loire, dans les Monts du Lyonnais. Amaigri, avec une fracture de l’humérus et un œil crevé, il est en soins mais ne retrouvera sans doute pas la vie sauvage. 15 couples seulement nichent dans ce département !

    Encore une actualité nécrologique qui témoigne des comportements inadmissibles de certains chasseurs qui n’hésitent pas à tirer sur les espèces protégées.

    Exemples venant s’ajouter au braconnage des oiseaux familiers, ceux de nos jardins, de nos campagnes sous couvert de dérogation et accompli dans des conditions violentes et cruelles. Ensemble mettons fin au massacre illégal des oiseaux familiers, signez la pétition.

     

     

    Le scandale de la chasse « à la française » continue

    Un chasseur de 60 ans a tué le 10 octobre dernier par accident un jeune randonneur sur un sentier forestier situé sur la commune de Revel.  Suite à cet incident, Pierre Athanaze, ancien forestier et président de l’Association pour la protection des animaux sauvages, monte au front. Lisez son édito et partagez votre avis !

    Samedi, un jeune étudiant âgé de 20 ans a été tué par un chasseur à Revel (Isère). Il semblerait, d’après nos informations qu’il ait été abattu de 2 coups de fusils ! Et avec de la chevrotine, une munition interdite depuis plusieurs décennies !

    Dimanche, à Luc-sur-Orbieu dans l’Aude, c’est un vététiste qui a été blessé au visage par un chasseur.

    Ce même jour, un chasseur a été tué par un de ses collègues (non identifié à cette heure) à Ignaux (Ariège).

    Alors que les dirigeants de la chasse française tentent de minimiser ces drames en affirmant que le nombre d’accidents de chasse serait en baisse, les chiffres leur donnent tragiquement tort, et pas seulement en ce week-end particulièrement tragique. Si le nombre de chasseurs baisse année après année, ce n’est malheureusement pas le cas des accidents qui sont toujours aussi nombreux, et qui touchent de plus en plus des non-chasseurs (12 à 15% des victimes des accidents de chasse).

    Pourtant, à la demande de quelques élus, des associations et de la société civile, la majorité des responsables politiques et les pouvoirs publics restent de marbre devant cette situation dramatique. La France est non seulement le pays d’Europe où il y a le plus d’accidents de chasse, mais elle est aussi :

    • Le seul pays où la chasse se pratique tous les jours de la semaine en période d’ouverture
    • Le pays où la période de chasse est la plus longue
    • Le seul, où les responsables cynégétiques ne sont juridiquement pas responsables en cas d’accident

    Ce week-end le maire de Revel, où le jeune étudiant a été abattu par un chasseur, a déclaré : « La chasse est un droit, mais la promenade aussi et la vie aussi ». Pourtant, c’est à lui, et à lui seul, qu’il revient de rechercher une solution dans sa commune! C’est inadmissible.

    ACTION NATURE Rewilding France demande que soit mis en place en urgence quelques simples mesures de bon sens :

    • Interdiction de la chasse le dimanche, jour de la semaine où il y a le plus d’accident de chasse
    • Contrôle médical obligatoire, avec examen de la vue, chaque année, comme c’est le cas pour les tireurs sportifs
    • Reconnaissance de la responsabilité pénale des responsables cynégétiques, comme c’est le cas pour l’ensemble des autres activités de loisirs de plein air.

    Pierre Athanaze vous invite à signer la pétition pour une vraie loi biodiversité

     

     

    Un effroyable accident s’est produit en Saumurois lundi au début de l’après-midi dans la forêt de Vernantes, au lieu-dit « Brissolles ».

    Un quinquagénaire chassait, seul, le sanglier. Après la mise en joue du gibier, son projectile a percuté une traverse de fer.

    Par ricochet, la balle est revenue au visage du chasseur. Il a été secouru par les pompiers de Vernantes et de Noyant. Le Smur était sur place.

    La victime luttait entre la vie et la mort. Son pronostic vital étant engagé, le chasseur a été héliporté au CHU d’Angers vers 16 h 30.

     

     

    Aveyron : un jeune homme tué dans un accident de chasse à Viala-du-Pas-de-Jaux

    Un jeune homme de 25 ans a trouvé la mort dans un accident de chasse ce dimanche à Viala-du-Pas-de-Jaux dans le sud de l'Aveyron. L'auteur présumé du coup de feu est âgé de 16 ans. L'affaire est entre les mains du parquet de Rodez.

    Un jeune homme de 25 ans a trouvé la mort dans un accident de chasse ce dimanche à Viala-du-Pas-de-Jaux dans le sud de l'Aveyron. L'auteur présumé du tir est un adolescent de 16 ans. La victime participait avec son père et de nombreuses autres personnes à cette chasse au sanglier. On ignore les circonstances exactes de son décès.

    Une autopsie doit être pratiquée ce lundi soir. Une information judiciaire devrait être ouverte ce mardi par le parquet de Rodez pour faire toute la lumière sur cette affaire.

     

    Des pièges trouvés sur la voie publique

    Stupeur pour Suzanne Baron, hier après-midi, à Cahors, rue des Thermes où elle était à la recherche de son chat.

    Cette Cadurcienne est tombée nez à nez sur plusieurs pièges fixés à des arbustes, à proximité de la résidence Font-Polémie.

    «Ces pièges de belle taille et prêts à fonctionner étaient sur la voie publique et donc à la portée de n'importe quel passant ou des enfants susceptibles de s'en approcher. Je me suis empressée de les désactiver, puis j'ai alerté mon amie Marie-Jeanne Blanc, inspectrice déléguée de la fondation Brigitte Bardot. Je suis moi-même membre de la SDA dans le Lot (Société de défense des animaux)», ajoute Suzanne Baron. Encore stupéfaite de sa découverte, elle mesure les effets que ces pièges auraient pu produire sur la main d'un enfant. «C'est un acte irresponsable. On ne doit pas rester insensible à cela», lance-t-elle avec vigueur. Appuyée par la déléguée de la fondation Brigitte Bardot et Lucien Blanc, président de la SDA, elle a décidé de porter plainte et sera reçue aujourd'hui au commissariat de Cahors. Lucien Blanc, quant à lui, réclame une audience au maire pour s'offusquer de cette situation.

     

    La Ferrière-aux-Étangs. L’accès limité au bois des Minières fait débat

    Un arrêté municipal y limite les activités sportives pendant la saison de chasse. Le président des cyclotouristes le trouve inutile. Le maire le justifie.

    En septembre, le maire de La Ferrière-aux-Étangs, Vincent Beaumont, a signé un arrêté municipal interdisant l’accès aux piétons et cyclotouristes dans le bois des Minières, le samedi matin, pendant la période d’ouverture de la chasse.

    Pour certains cet arrêté tend à privilégier les chasseurs au détriment des promeneurs, cavaliers ou cyclotouristes. Une pétition sur Internet à d'ailleurs été lancée et a recueilli, à ce jour, 107 signatures en faveur de la pratique sportive.

    « Pour moi, il suffisait tout simplement de respecter les règles de sécurité habituelles en mettant en place, chaque samedi, des panneaux indiquant une chasse en cours », argumente Philippe Haurée, président du club des cyclotouristes. De son côté le maire se dit soutenu par son conseil. « L’arrêté que j’ai pris est fait pour nous couvrir pénalement en cas d’accident, explique Vincent Beaumont. Il est d’ailleurs conforté par le malheureux accident de ce week-end à Revel, dans l’Isère, où un promeneur de 20 ans a été victime d’un accident de chasse, alors qu’il se promenait sur un sentier proche d’un lieu de chasse. »

     
     
    Étoile était une jument aveugle d'une vingtaine d'années qui finissait tranquillement sa vie dans son pré sur les hauts du Taïch, entourée de genêts dans un cadre paisible. Quand dimanche matin sa vie a basculé. Sur les coups de 10 heures le propriétaire des lieux et de l'animal, Jean Pierre Tournier vient faire sa visite quotidienne à la jument, pour lui donner son orge et la faire tourner dans son enclos la tête de la bête posée sur son épaule. Depuis qu'elle est aveugle la jument ne peut plus faire de longue balade seule. Le ciel clément incite Jean Pierre, ancien secrétaire du bureau de l'ACA du Limouxin à pendre son fusil et son chien, pour faire l'ouverture du petit gibier sous le soleil après ses tendresses habituelles à l'animal. Arrivé sur le chemin qui l'amène au box d'Étoile il avait croisé une douzaine de chasseurs venus de Pieusse, il en connaissait certains, ils partaient aussi vers l'enclos de la jument pour une battue aux sangliers. Il les prévenait : «Vous n'avez pas le droit de vous poster pour le sanglier à moins de 150 mètres des habitations.» Sans réponse, Jean Pierre continue son chemin quand après quelques minutes passées avec Étoile il entend les clochettes des chiens se rapprocher, puis des coups de fusils à proximité, les chasseurs du Rallye Pieussan se mettent à crier de plus en plus fort pour énerver les chiens : «Je vous le dis je chasse depuis plus de 55 ans à Limoux, je n'avais jamais entendu des chasseurs aussi hystériques. Étoile avait peur, elle hennissait tremblait de tout son corps, se jetait contre la clôture, j'ai réussi à lui mettre son licol pour l'amener au box mais tout d'un coup elle s'est effondrée de tout son poids. À ce moment-là j'ai crié comme un fou aux chasseurs de Pieusse, partez ou il va arriver un malheur ! J'étais désespéré, j'ai appelé une vétérinaire de garde à Mirepoix, elle a fait ce qu'elle a pu, elle lui a donné quatre poches de glucose, fait des piqûres anti stress, Étoile ne s'est jamais relevée. Ici dans le Limouxin tout le monde savait qu'il y avait une jument aveugle à cet endroit, je les avais prévenus qu'ils n'avaient pas le droit de chasser si près le sanglier, j'ai crié pour qu'ils arrêtent. Rien n'y a fait. Les voisins aussi ont eu peur, ils m'ont appelé et pourront témoigner de la violence de cette chasse. Et le pire c'est que personne du Rallye Pieussan n'est venu s'excuser. Ce sont ces chasseurs-là qui font du tort à notre loisir. Je suis en train d'écrire au procureur, pour que justice soit rendue et les responsables punis, il en va de notre responsabilité de chasseurs.» Les chasseurs de Pieusse ce jour-là auront tué un sanglier et une jument .
     
     
     
    Ce mercredi autour de midi, un homme âgé de 87 ans a reçu une balle dans le genou. L'accident s'est déroulé pendant une battue au sanglier à Bras, dans le Var.
    Ils devaient être une bonne vingtaine de chasseurs pour cette battue au sanglier. Dans le lieu-dit du Tombereau à Bras (Var), un chasseur a tiré sur l'un de ses compères. Caché dans un buisson, l'homme a probablement bougé, le chasseur l'a pris pour du gibier et a tiré. La balle s'est logée dans le genou gauche. Le blessé ne portait pas le gilet fluorescent obligatoire, ce qui est assez fréquent chez ceux qui pratiquent la chasse "à l'ancienne". La victime, âgée de 87 ans, est un habitant de Bras. Celui qui l'a blessé est un vacancier.

    Les secours ont eu du mal à intervenir, le lieu de l'accident étant très difficile d'accès. L'équipe du Dragon, des pompiers spécialisés dans les secteurs escarpés, ont pu évacuer la victime qui a été transportée par hélicoptère au centre hospitalier de Sainte-Anne, à Toulon.

    Les gendarmes de Saint-Maximin ont ouvert une enquête pour blessure involontaire. Le dépistage d'alcoolémie est négatif pour les deux hommes. Ce type d'accident est rare. C'est le premier de l'année pour ces gendarmes du Var.
     
     
     

    Groin-Groin était un sanglier de 110 kg, apprivoisé depuis 11 ans par Guy Serres, leveur coursannais qui l'avait élevé au biberon, nourri et soigné toutes ces années, à la plus grande joie des enfants et des promeneurs. Il vivait dans son enclos de Coursan en compagnie de poules et de cochons chinois. Groin-Groin ne faisait peur à personne, mais ... cette année, l'ouverture de la chasse lui a été fatale.

    Dimanche dernier, Groin-Groin est mort sous les tirs d'un fusil, dans son enclos, dont le grillage a été soigneusement découpé. Puis ce sanglier pas comme les autres a été tiré par les pattes hors de sa demeure, laissant une trace de sang sur le sol, chargé dans un véhicule, sans doute par plusieurs individus (pour pouvoir soulever 110 kg...). Groin-Groin aura certainement été exhibé comme un trophée de chasse glané après un dur combat dans la nature. 

    Les tueurs n’ont pas pris ou tué les poules et les cochons chinois qui ont assisté à la fin de leur pauvre ami. La famille qui a élevé et soigné ce sanglier durant 11 ans est dépitée.

     

    Vèbres: un chasseur succombe à une crise cardiaque

    Il était aux environs de 8h55 ce matin quand les secours ont été alertés. Un chasseur venait de faire un malaise tout près de Vèbres.

    Alors qu’il montait à son poste lors d’une partie de chasse, un homme a fait un malaise. Son frère ne le voyant pas arriver est allé à sa rencontre et l’a découvert.

    Malgré les soins prodigués, le malheureux cinquantenaire n’a pu être réanimé. Selon les premières constations il aurait succombé à un malaise cardiaque.

     

    Ile de Groix. Sept poules et un chat tués par des chasseurs

    Depuis quelque temps, les incidents de chasse se multiplient sur l’île. La présidente des chasseurs est furieuse et envisage des sanctions.

    « Un œil perdu et des plombs partout dans le corps. On a visé mon chat délibérément ! Les coups de feu résonnaient si forts que j’ai cru que l’on tirait dans ma cour. » Cette Groisillonne ne décolère pas.

    Depuis quelque temps, les incidents de chasse se sont multipliés sur l’île. Ce chat, mais aussi d’autres animaux. « J’ai eu sept poules égorgées en deux jours sous mes yeux par des chiens de chasseurs, témoigne aussi un autre Groisillon, abasourdi. Je n’avais jamais vu cela. Ils ne les maîtrisent pas. »

    « Une image désastreuse de la chasse »

    Laurence Tonnerre, la présidente de la société de chasse, est bien consciente de ces problèmes. « Il y a toujours eu des petits problèmes avec des riverains, mais je n’ai jamais reçu autant de plaintes que cette année. »

    La présidente est catastrophée : « Cela donne une image désastreuse de la chasse. » Et de prévenir : « Les dommages seront indemnisés et les fautifs sanctionnés. Certains qui ne sont pas résidents à Groix ne pourront plus revenir y chasser. »

     
     
    Martine Risse, habitante de Lamure, 70 ans, est encore bouleversée, choquée, ce vendredi.
    Dimanche dernier, un de ses béliers a été attaqué par quatre chiens de chasse qui ont réussi à pénétrer dans l'enclos. Le mouton, Arès, a été sauvagement mordu à l’arrière-train, mais aussi aux pattes, où plusieurs traces de sang sont présentes. Malheureusement, le pauvre mouton n’a pas survécu à ses multiples blessures.
     
     
     
    Après la découverte de deux cadavres de vaches tuées par arme à feu dimanche à Saint-Marc (Cantal), des questions restent en suspens. Eclairage. 
     
    Dimanche matin, un éleveur de la commune de Faverolles découvre dans une prairie le corps inerte d'une génisse Montbéliarde de deux ans et demi. Quand il s'approche du bovin, le corps est « encore chaud ». L'orifice d'où s'écoule un filet de sang ne fait pas de doute. Le bovin a été atteint en pleine tête d'un projectile tiré d'une arme à feu. Le temps pour les gendarmes de Saint-Flour, et un vétérinaire de Saint-Chély d'Apcher de se rendre sur les lieux, et l'exploitant agricole découvre une seconde vache portant la même blessure par balle. Le point d'entrée du projectile laisse supposer qu'il s'agit d'une balle. Trois coups de feu ont été tirés en direction des troupeaux.
     
    1. Où en est l'enquête ? Les deux exploitants ont porté plainte. Une enquête pour dégradation volontaire de biens a été ouverte à fin de retrouver le ou les auteurs des faits. 
     
    2. Quelles raisons à ce geste ? Acte gratuit ou querelle de clocher ? Ces questions restent pour l'instant sans réponses. Six jours après les tirs qui ont mortellement blessé deux bovins sur la commune de Saint-Marc (Cantal), toutes les hypothèses restent ouvertes. Les deux éleveurs tentent vainement de comprendre le pourquoi de cette affaire. « Une vache meurt d'une crise cardiaque, ça peut arriver, mais ça, c'est pas normal », confie l'un des exploitants.
     
    3. Y a-t-il déjà eu des précédents ? De mémoire, à la chambre d'agriculture du Cantal : « On n'a pas connaissance d'une affaire similaire ». Du jamais vu donc. Même constat du côté des praticiens du cabinet vétérinaire de Saint-Chély d'Apcher.
     
     
     
    Un sanglier a chargé un chasseur et l'a sérieusement blessé à Sault ce samedi matin...Un chasseur de 28 ans s'est fait charger par un sanglier pesant près de 100 kg ce samedi vers 10 h au lieu dit La Seillette et a été sévèrement blessé au mollet. la bête a été abattu par un de ses amis. La victime a été transporté au Pôle santé à Carpentras. ...
     
     
     
     
    Un homme a été sérieusement blessé ce dimanche matin au cours d'une partie de chasse sur la commune de Ploudiry (Finistère). Le coup de fusil aurait été tiré par son frère. Une enquête est en cours.
    A 10 heures, ce dimanche matin, un homme a été grièvement blessé à la chasse au cours d'une partie de chasse sur la commune de Ploudiry près de Landerneau (Finistère). Selon les premières constatations, le coup aurait été tiré par son frère, qui l'accompagnait. La victime a été transportée par hélicoptère sur le CHU de la Cavale Blanche à Brest. Une enquête est en cours pour essayer d'éclaircir les circonstances de l'accident.
     
     
     
    Un septuagénaire a été blessé lors d'une partie de chasse, hier, à Salbris, de manière accidentelle d'après les premiers éléments de l'enquête. Il a reçu un éclat de balle à gros gibier dans la jambe.
     
     
     

    Randonner peut vous coûter cher : prendre une balle perdue et en mourir. C’est ce qui vient d’arriver samedi 10 octobre 2015 dans le massif de Belledonne à un jeune homme de vingt ans, originaire de Nîmes et étudiant à l’Institut de géographie alpine de Grenoble, qui a eu le malheur de se trouver sur le chemin d’une balle tirée par un chasseur qui l’aurait pris pour un chevreuil.

    L’erreur paraît tellement grossière qu’on a du mal à y croire. Le randonneur victime du tir n’évoluait pas au milieu des bois dans une végétation touffue (ce qui ne justifierait pas non plus de se faire abattre !) ; il marchait simplement avec un ami sur la piste carrossable qui relie le parking des Quatre chemins (1 283 m) à celui de Pré Raymond (1 372 m), au-dessus du hameau de Freydières, sur la commune de Revel (Isère). La balle qui l’a tué l’a atteint au coude et au thorax, confirme la gendarmerie de Meylan.

    Le lieu, point de départ de nombreuses randonnées comme le refuge de la Pra ou le Grand Colon, est fréquenté en toutes saisons par des marcheurs, ramasseurs de champignons, traileurs, vététistes, familles et autres promeneurs. Certains week-ends voient passer des centaines de personnes sur les sentiers (ou hors sentiers) de ce secteur. Et au milieu, des chasseurs. « Avec le nombre de balles qui ont dû passer tout proche de nombreuses fois, ça devait finir par arriver », déplore Frédi Meignan qui tient la chambre d’hôte de la Gélinotte à Freydières et témoigne de l’inquiétude de nombreux marcheurs. « Les pouvoirs publics n'ont jamais adapté la pratique de la chasse à la fréquentation de plus en plus importante de territoires de montagne comme celui-ci. La chasse ne peut pas être considérée comme les autres loisirs, c’est une activité qui permet de tuer », précise-t-il. Pour lui, la chasse doit être mieux réglementée, et sur des zones très fréquentées comme celle de Freydières, interdite le week-end. Avec d’autres habitants, il va écrire une lettre au Préfet pour lui demander d’organiser une meilleure cohabitation entre les pratiques en tenant compte de la réalité du terrain.

    De son côté, l’association Action nature rewilding France a réagi en demandant l’interdiction de la chasse le dimanche, un contrôle médical obligatoire annuel incluant un examen de la vue pour les chasseurs ainsi que « la reconnaissance de la responsabilité pénale des responsables cynégétiques, comme c’est le cas pour l’ensemble des autres activités de loisirs de plein air ». Selon son président Pierre Athanaze, la France est le pays d’Europe « où la période de chasse est la plus longue ».
    Les associations iséroises Frapna et LPO (Ligue de protection des oiseaux) dénoncent elles aussi l'encadrement législatif de la chasse : « L'aptitude technique du chasseur n'est jamais contrôlée, le permis de chasse une fois délivré est valable à vie. Aucune formation continue ou évaluation ponctuelle n'est obligatoire. La consommation d'alcool n'est toujours pas interdite et les agents de l'O.N.C.F.S (ndlr : Office nationale de la chasse et de la faune sauvage) ne peuvent pas pratiquer de contrôle d'alcoolémie ». Elles considèrent que l'accident de Freydières « est le résultat d'une politique de laisser-aller irresponsable ».

    La gendarmerie de Meylan précise que le Procureur de la République a requis la mise en examen pour homicide involontaire à l’encontre du chasseur responsable de la mort du jeune homme.

     

    Ustaritz (64) : tabassée par un chasseur alors qu'elle cherchait des champignons

    Une quinquagénaire du Pays basque a été frappée avec son propre bâton après s'être approchée d'une palombière. Elle a déposé plainte contre X pour violences volontaires.

    Pascale Penaud, 53 ans, habitante de Cambo-les-Bains (64) est partie cueillir des champignons vendredi en début d'après-midi, dans le bois d'Ustaritz, une commune située à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Bayonne, au Pays basque.

    Mais l'habituel moment de détente de cette commerciale, tôt levée chaque matin, s'est transformé en moment traumatisant. Après avoir fait quelques mètres dans le bois, la Camboarde se retrouve à proximité d'une palombière. Elle croise un premier chasseur, qu'elle salue, et qui lui répond qu'elle n'a rien à faire là et qu'elle doit dégager.

    "Choppe-la ! Fais-la dégager"

    Mais, au même moment, la promeneuse entend un autre chasseur intimant à son comparse : ''Choppe-la ! Fais-la dégager, c'est la même que la dernière fois, elle vient nous narguer''. Les ''connasse'' et autres ''salope'' pleuvent aussi dru sur la malheureuse. Mais le pire est à venir.

    Effrayée, et pour ''se défendre'', la quinquagénaire rétorque que les deux chasseurs n'ont pas à lui parler de la sorte et qu'elle les enregistre, brandissant son téléphone portable.

    "Il criait : Je vais te casser la tête, je vais te casser la tête ! "

    Le chasseur qui se trouvait dans la palombière descend fissa, s'approche de Pascale Penaud en criant, et la pousse très violemment avec les deux mains, au niveau des épaules. La chercheuse de champignons ne tombe pas, mais elle lâche son panier en osier, et le chasseur se saisit du bâton de marche en noisetier qu'elle tenait.

    ''Il m'a donné un coup sur la tête, un sur le coude car je m'étais accroupie et je me protégeait la tête. Il m'a aussi frappé sur la cuisse. Il criait : Je vais te casser la tête, je vais te casser la tête ! Je croyais qu'il allait me tuerà  la façon dont il était en colère.''

    Examinée par un médecin légiste

    ''A un moment donné, il a arrêté et il est parti avec mon bâton. Il a dû avoir un déclic'', ajoute la victime, dont le médecin de famille a constaté les hématomes sur le crâne et le coude, le traumatisme de la cuisse droite avec traces sous cutanées et établi une incapacité temporaire de travail (ITT) de 7 jours. La victime devait être examinée par un médecin légiste ce mardi.  

    Sur le chemin du retour, la victime croise un témoin auditif, qui lui propose d'appuyer ses dires, si besoin.

    Plainte pour violences volontaires

    Pascale Penaud a déposé plainte contre X pour violences volontaires auprès de la gendarmerie de Cambo-les-Bains. Cette veuve d'un chasseur de palombes, emporté il y a dix mois par un cancer, et avec lequel elle se promenait et cueillait des champignons dans le bois à Ustaritz précise :

    ''Mon but est d'informer de ce type de danger public. Il ne faut pas que ces faits passent à l'as. Il y a quand même un moyen de s'entendre. Je ne suis pas du tout dans la violence.''

    Un arrêté municipal, apposé le jour des faits indiquait l'interdiction de toute circulation du public dans un rayon de 300 mètres des palombières ; panneau que la victime n'a pas vu et ne justifiant aucunement les agressions verbales, et encore moins physiques. Le parquet de Bayonne décidera de la suite à donner à la procédure.

     

    Salles-d'Aude : le chasseur de 72 ans se tire une balle dans la cuisse

    Encore un accident de chasse qui aurait pu mal tourner. Le tir accidentel a blessé un chasseur à Salles-d'Aude. L'homme s'est tiré une balle à bout portant en voulant sauter un fossé. Son fusil n'était pas cassé lors du déplacement.

    En une semaine, il a été dénombré trois accidents de chasse dans l'Aude, trois accidents de trop, selon la gendarmerie départementale. Le 11 octobre dernier, la jument "Étoile" meurt des suites d'une vive émotion provoquée par les tirs de chasseurs à proximité de son enclos ; "Groin-Groin", un sanglier apprivoisé qui avait été élevé au biberon, meurt, abattu froidement par des chasseurs dans son enclos de Coursan ; un cycliste est blessé après avoir été atteint par un plomb tiré par un chasseur à Luc-sur-Orbieu.

    Le dernier accident en date remonte à samedi dernier. Un chasseur, âgé de 72 ans, a voulu enjamber un fossé. Pendant cette manœuvre, deux cartouches étaient engagées dans son fusil. Pour une raison indéterminée, le coup est parti. Le septuagénaire s'est tiré à bout portant dans la cuisse. Selon les premières constatations de la gendarmerie, le fusil n'était pas cassé lors de ce déplacement.

    Face à cette répétition d'accident, la gendarmerie rappelle que les consignes de sécurité concernant l'usage des armes ne peuvent être ignorées. L'ouverture générale de la chasse a eu lieu le 13 septembre. La cohabitation promeneurs et chasseurs est encadrée par des règles strictes.

     

    Chargé par un sanglier de 100 kilos, le chasseur est grièvement blessé
    Un homme de 28 ans a été chargé par un sanglier d’une centaine de kilos lors d’une battue ce samedi 17 octobre vers 10 heures, lieu dit La Seillette, à Sault. La victime a eu un mollet entaillé profondément. L’un de ses amis a pu abattre la bête.
    Hélitreuillé, le jeune chasseur a été transporté au Pôle santé à Carpentras.

     

     Automobiliste tué par une balle perdue sur l’A31 : la peine de 18 mois de prison est confirmée

    Le procès en appel s'est tenu à Dijon jeudi 22 octobre 2015. La cour a confirmé les peines infligées en première instance : 18 mois de prison pour le chasseur à l'origine du drame, ainsi qu'une interdiction de chasser pendant 5 ans.

    L'affaire date du dimanche 9 janvier 2011. Alors qu’il circulait sur l'autoroute A31 dans le sens Beaune-Nancy, à hauteur de la commune de Chorey-les Beaune, un conducteur avait été mortellement blessé par une balle perdue. La victime Françis Collet (42 ans), originaire du Nord, a été touchée en pleine tête alors qu’il ramenait un groupe de musiciens depuis Marseille. Les quatre autres passagers en étaient sorti indemnes.

    Les gendarmes avaient rapidement porté leurs soupçons sur  un chasseur de 64 ans très expérimenté, Michel M. Jugé en 1ère instance par le tribunal correctionnel de Dijon, le chasseur avait parlé d’un "ricochet » et d’un « malheureux hasard". Il avait été condamné à 18 mois de prison, 5000 euros d'amende, un retrait de permis de chasse de 5 ans.

     

    Tox : un chasseur décède d'un malaise

    Un homme âgé de 68 ans est décédé dimanche matin des suites d'un malaise cardiaque alors qu'il participait à une sortie de chasse sur la commune de Tox, a-t-on appris auprès du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Haute-Corse.

    Les secours ont été alertés vers 8h. L'homme a été pris d'un malaise alors qu'il se rendait en voiture sur sa zone de chasse. Aussitôt, des amis ont tenté de le ranimer. 

    L'hélicoptère de la Sécurité Civile a été déclenché. Sur place, le médecin du Samu et les pompiers ont poursuivi la réanimation, sans parvenir à sauver la victime.

    Le 17 octobre toujours en Haute-Corse, un touriste de 65 ans est également décédé d'un malaise cardiaque lors d'une battue de chasse sur la commune d'Osani.

     

    Lot-et-Garonne : un chasseur touché par un tir lors d'une battue

    Le septuagénaire a été accidentellement blessé au pied, dimanche, à Monpezat-d'Agenais.

    Après avoir été transporté à Agen, un chasseur de 71 ans devait être transféré dimanche, en fin de journée, au centre hospitalier régional du Tripode à Bordeaux, pour y subir une intervention chirurgicale après avoir été blessé au pied et à la cheville par un projectile, lors d'une battue au sanglier.

    Cet accident s'est produit dimanche, un peu avant 15 heures, au lieu dit La Bosse, sur la commune de Montpezat-d'Agenais, alors que le groupe de chasseurs était aligné. Manifestement de façon imparfaite, selon ce que laisseraient apparaître les premiers éléments d'une enquête confiée conjointement à la gendarmerie et à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Le tireur est choqué

    La victime a été atteinte par un compagnon appartenant, comme lui, à la société de chasse locale, lors de cette battue qui avait été légalement déclarée. Le coup blessant a été tiré lorsqu'un sanglier a fusé du bois à proximité duquel les chasseurs étaient positionnés. Selon une source judiciaire, la victime aurait eu le pied traversé de part en part par le projectile. Né en 1944, l'homme chassait à Montpezat, où il dispose d'une résidence secondaire, indiquait dimanche soir un élu local.

    Quant au tireur, particulièrement affecté et choqué par les circonstances de l'accident, il a fait l'objet d'un dépistage d'alcoolémie par prise de sang. Les résultats seront connus ultérieurement. Il sera entendu ensuite par les enquêteurs qui souhaitaient, en marge de ce nouvel accident, inciter les uns et les autres à la plus grande prudence dans cette période où les blessures par balle ont été particulièrement fréquentes au niveau national.

     

    Un homme blessé dans un accident de chasse près de Nîmes

    L'accident s'est produit près de la rue de la Mandre, à Poulx. L'homme a été blessé par balle au bras droit.

    Un homme de 68 ans a été blessé lors d'un accident de chasse, sur la commune de Poulx, dans le Gard, dimanche 25 octobre vers 16 heures.

    L'accident s'est produit près de la rue de la Mandre, à Poulx. L'homme a été blessé par balle au bras droit.

    Cinq sapeurs-pompiers et deux véhicules sont intervenus pour lui porter secours. Il a été évacué vers le centre hospitalier de Nîmes.

     

    Lagardelle-sur-Lèze : un homme et une femme blessés par des tirs de fusil de chasse

    Un homme d'une cinquantaine d'années et une femme de 42 ans ont été blessés, dimanche soir, peu après 21h, par des tirs de fusil de chasse à Lagardelle-sur-Lèze. Leur pronostic vital n'est pas engagé. Ils ont été secourus par les pompiers. Une enquête de gendarmerie est ouverte.

     

    Soisy-sur-Ecole : Chamalo, le chat victime des chasseurs

    Chamalo peine encore à se lever une semaine après les faits. Mais c’est un miraculé. Dimanche dernier, vers 18 heures, alors qu’il gambadait devant la maison de ses propriétaires en lisière de forêt à Soisy-sur-Ecole, ce chat de 5 ans a essuyé un tir de chasseur. Son corps a été criblé de billes de plombs : 14 en tout.

    Dont deux au museau et au crâne. Le reste des impacts a pénétré dans le dos et le genou de l’animal. Blessé, il a pu ramper jusqu’à la porte de son domicile, mais respirait avec douleur. Le vétérinaire de Ponthierry (Seine-et-Marne) qui l’a examiné a constaté les lésions et leur origine, dont il a fait mention dans un courrier officiel : « une radiographie met en évidence la présence de nombreux projectiles métalliques type plomb sur l’ensemble du corps. »

    « C’est un acte de cruauté, délibéré, estime le maître de Chamalo. Quelques instants plus tôt, j’avais vu trois chasseurs dans le champ devant la maison. » Un champ entièrement labouré qui offre une visibilité sans faille, même au sol. « Qu’ils l’aient visé pour s’amuser ou parce que c’est mon chat, c’est inadmissible, peste le propriétaire de Chamalo. Et les tirs ont eu lieu en direction de la maison. »

    Ce couple d’une trentaine d’années qui habite en lisière de forêt n’en est pas à son premier incident. « A deux reprises, des chasseurs ont tiré à bout portant dans les arbres de notre jardin pour toucher des pigeons, la deuxième fois, en décembre 2013, j’ai donc suivi le chasseur jusqu’à sa voiture pour prendre sa plaque d’immatriculation et déposer plainte contre lui », rappelle le propriétaire du chat. Une nouvelle plainte a donc été déposée après les tirs ayant blessé Chamalo, cette fois pour « blessures involontaires causées à un animal domestique ». L’enquête est en cours à la gendarmerie de Milly-la-Forêt qui n’a reçu aucune autre plainte de ce type de la part d’autres riverains du secteur. « Ces faits pourront éventuellement être requalifiés d’acte de cruauté s’il s’avère qu’ils sont volontaires », glisse une source proche du dossier. Le couple craint aussi pour sa propre sécurité à présent. « Avec notre enfant en bas âge, nous sommes souvent dans notre jardin, alors jusqu’où cela peut aller la prochaine fois ? » soupirent ces deux parents.

     

    Bourideys : Accident de chasse : un blessé

    Un homme de 42 ans a été accidentellement blessé au cuir chevelu par un coup de feu, lors d'un concours de chasse à Bourideys, mercredi vers 12h.

    Mercredi vers 12h, au lieu-dit «Brit» à Bourideys, un concours de chasse était organisé par le Club d’utilisation sportive  du chien d’arrêt afin de faire travailler les chiens à la traque du faisan.

    Alors qu’un chien venait de débusquer un faisan, un chasseur a tiré sur le gibier prenant son envol et blessé accidentellement le propriétaire du chien dont la tête dépassait d’une butte.

    La victime a été évacuée par hélicoptère

    La victime, un homme âgé de 42 ans, originaire de Dordogne, blessée au cuir chevelu, a été évacuée par l’hélicoptère de la gendarmerie au CHU Pellegrin de Bordeaux. Ses jours ne sont pas en danger.

    Le tireur âgé de 63 ans  a été entendu par les gendarmes de Saint-Symphorien et a reconnu son erreur.

    Une enquête est en cours pour déterminer si toutes les mesures de sécurité ont bien été prises.

     

    GARD. DEUX BRACONNIERS INTERPELLES EN PLEINE NUIT EN FLAGRANT DÉLIT.

    Dans la nuit du 23 au 24/10/2015 vers 23 heures, les gendarmes de la communité de brigade du VIGAN ont interpellés deux individus en flagrant délit sur la commune d'AUMESSAS. A bord de leur véhicule Renault kangoo 4x4, les deux compères sillonnaient les petites routes giboyeuses du secteur, afin de prélever illégalement des animaux.
    Ils ont ainsi tiré une biche et un faon, avec un fusil de chasse semi-automatique, en employant des munitions interdites (chevrotines).
    Ces deux braconniers devront y répondre de délit de chasse en réunion la nuit, avec usage et port d'arme, ainsi que de plusieurs infractions à la police de la chasse.
    La procédure judiciaire sera transmise au procureur de la République.
    L' arme et les munitions ont été saisies.

    * Le délit de grand braconnage est réprimé par le Code de l’Environnement et assortis d’une peine pouvant aller jusqu'à quatre ans de prison et 60 000 € d'amende.

    Sur les lieux (photo): la FDC, le garde champêtre, l'ONCFS et les gendarmes de la communité de brigade du VIGAN.

     

    Aquitaine: Une trentaine d'oiseaux protégés victimes de braconnage

    Le Centre de sauvegarde pour la faune sauvage d'Audenge (Gironde), géré par la LPO (Ligue de protection des oiseaux), tire la sonnette d'alarme. « Depuis le 1er janvier, le Centre a reçu 29 oiseaux issus d'espèces protégées victimes de braconnage, parmi lesquelles des milans, des buses, des hérons et des cygnes » affirme-t-elle.

    « Quotidiennement, l'équipe tente de soigner ces oiseaux » insiste-t-elle, mais « seulement sept ont survécu et ont pu être relâchés. » Les oiseaux recueuillis sont généralement criblés de plombs.

    Le Centre rappelle pourtant que les articles L411-1 et 2 du Code de l'environnement interdisent l'atteinte aux espèces protégées. « Le braconnage représente environ 3,5% des accueils au Centre. Malheureusement, ces données ne représentent qu'une partie de la réalité car les oiseaux victimes de ces tirs ne sont bien souvent pas retrouvés. »

     

    La voiture d’un Bourbonnais a reçu des plombs : la fédération de chasse rappelle les règles

    La voiture d’un habitant de Saint-Sauvier a été dégradée par une décharge de plombs. Aucune preuve n’accable les chasseurs, mais le doute est assez fort pour que la fédération rappelle les règles de sécurité.

    Un habitant de Saint-Sauvier, commune de l'ouest du département, a reçu ce qui semble être une décharge de plombs, sur le pare-brise de sa voiture, alors qu'il rentrait chez lui, dimanche 18 octobre, vers 10 heures du matin.

    « Ça a fait un violent bruit d'explosion. Le tir provenait de derrière la bouchure qui borde la route communale », raconte la victime, qui a préféré rester anonyme. Elle n'a pas porté plainte, « car je n'ai pu identifier personne, donc une plainte ne changera rien ; le nouveau pare-brise est à mes frais. » Toutefois, elle a écrit à la fédération de chasse qui s'est fendue d'un courrier aux sociétés de chasse locales.

    La chasse est un loisir qui se pratique, le plus souvent, avec une arme à feu. Le chasseur a, de ce fait, une très forte responsabilité. « Dans 90 % des cas, les chasseurs se blessent eux- mêmes ou entre eux », rappelle le directeur de la fédération de chasse, Antoine Santarelli.

    Depuis 1998, la fédération propose des stages sur la sécurité à destination de ses adhérents. Plus de 1.700 responsables de battues, ou simples chasseurs, les ont déjà suivis.

    En 2010, suite à deux tragiques accidents, la fédération a créé un groupe de travail sur la sécurité. Celui-ci se réunit chaque mois et élabore des outils de prévention pour les chasseurs (enquêtes, diffusion de tract dans les relais de chasses…). 

    Mais les règles les plus importantes sont récentes. L'arrêté préfectoral du 9 mai 2011 interdit de tirer en direction des routes et des habitations, interdit de se poster sur une route ou une voie ferrée avec une arme à feu, impose la tenue d'un registre pour les battues afin de mentionner les chasseurs présents… C'est depuis cet arrêté que le port du gilet fluorescent et le pancartage des routes lors des chasses en battue du grand gibier sont également obligatoire.

    Ces obligations émanaient d'une demande des chasseurs eux-mêmes, formulée lors du premier schéma départemental de gestion cynégétique (2006-2012).

    Enfin, pour la protection des randonneurs, les parcours peuvent être transmis à la fédération qui les transmet aux sociétés de chasse concernées.

    En chiffres. Depuis l'ouverture générale de la chasse dans l'Allier, le 20 septembre, aucun accident n'a été signalé. Durant la saison 2014-2015, l'ONCFS a recensé un seul accident dans l'Allier (Un chasseur participant à une chasse au petit gibier a été blessé par une charge de plombs). En France, cette même saison, il y a eu 14 accidents mortels. Toutes les victimes étaient des chasseurs.

     

    Chasse ? Une sinistre vidéo qui dérange !

    Quatre renards sont pendus, dont un éviscéré… la chasse peut-elle tout justifier ?

    Nous sommes sur les hauteurs de la petite commune d’Aywaille qui compte un peu plus de 12.000 habitants, quelques villages et, surtout, des bois, qui s’étendent sur près de la moitié du territoire communal (soit sur près de 4.000 hectares).

    Il y a un an exactement, Jean-Michel se promenait, au lieu dit Hénumont, un hameau de quelques maisons, entre Remouchamps et Aywaille.

    Au détour d’un sentier, il faisait cette macabre découverte : quatre renards morts, tués, pendus à un gibet. "Je me promenais lorsque je suis tombé sur cette scène", explique Jean-Michel, "les renards étaient là, pendus. J’ai trouvé ça vraiment cruel, j’ai filmé et, comme c’est le retour de la chasse, je me suis dit que c’était le bon moment pour la diffuser."

    Fervent défenseur de la cause animale et habitant de la région, il a filmé ce spectacle qu’il qualifie de "pratiques barbares"… Les goupils étaient en effet disposés tels des trophées; l’un d’eux était "une petite femelle pleine".

    Des pratiques barbares donc, perpétrées par "des enc... de chasseurs", commente le promeneur dans sa vidéo… L’appréciation est subjective bien sûr, mais il est clair qu’à la vue de ces pendus, on ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au cœur.

    La question est donc : ces pratiques sont-elles légales ? La réponse est… oui et non.

    D’aucuns l’ignorent souvent, la chasse au renard est autorisée (toute l’année) mais cette vision pose inévitablement la question des limites fixées par la réglementation en matière de chasse…

    Dans l’arrêté du gouvernemnet wallon du 12 mai 2011, le renard n’est pas considéré comme "du grand gibier", dont la chasse est globalement autorisée du 1er octobre au 31 décembre. "Comme le lapin, le renard peut être chassé toute l’année", nous explique-t-on au Département de la nature et des forêts, "mais attention, il y a des règles. Il faut que le chasseur soit seul et il doit chasser à l’affût".

    Rien d’illégal a priori donc. Mais qu’en est-il de cette mise en scène ? Il semble que, pour le tableau de chasse, la pratique soit tolérée, commente-t-on encore au DNF. Mais ce qui est sûr également, c’est qu’un tel tableau ne peut pas être laissé sur place et encore moins dans cette sinistre posture.

    "L’animal doit être emporté ou enterré là où il a été abattu."

    Et le bien-être animal ? La victime est morte, la question est donc sans objet. Pas de quoi rassurer les défenseurs de la cause animale, en somme… Chacun jugera !

    Une législation qui doit évoluer…

    Le renard est défini comme un "animal opportuniste". Comme l’indique le DNF, il est difficile d’avoir des chiffres exacts sur sa population. "Par contre, on a certaines informations sur la densité." Ce qui est sûr, dès lors, c’est que l’animal est considéré comme nuisible car sa population est très (trop) importante et, surtout, qu’il est porteur de maladies. Si la législation sur la chasse est une chose, celle sur le bien-être animal en est une autre… Pour ce cas précis, les renards sont morts, on ne parle donc pas de bien-être animal. Au cabinet du ministre Di Antonio, on nous précise toutefois : "Nous sommes en train de revoir toute cette législation (NdlR : sur le bien-être animal) qui date d’il y a environ 30 ans. Nous n’avons plus la même vision aujourd’hui." Rien n’est sûr donc, mais il n’est pas improbable que les réglementations évoluent, également dans le domaine de la chasse.

     

    Hérault : un septuagénaire trouve la mort lors d'un accident de chasse

    L'accident s'est déroulé lors d'une battue au sanglier, à Pierrerue, près de Saint-Chinian (Hérault).  

    Ce samedi, vers 15 h 30, un septuagénaire originaire de Cessenon, a trouvé la mort lors d'une battue au sanglier. L'accident s'est déroulé sur la commune de Pierrerue, près de Saint-Chinian, au lieu-dit le Mas-Neuf.

    Les gendarmes auditionnent une vingtaine de personnes

    Le coup de fusil mortel aurait été tiré par un chasseur âgé de 40 ans qui a été placé en garde à vue à la brigade de Saint-Chinian. Les gendarmes auditionnent une vingtaine de personnes pour retracer le fil de cet après-midi qui s'est soldé par cette tragédie. 

     
     

    Un chasseur s'est tué par balle jeudi par accident à Zuienkerke, en Flandre occidentale, indiquent vendredi Het Laatste Nieuws et de Krant van West-Vlaanderen sur leur site internet. 

    L'homme de 69 ans, originaire de Gistel, s'était rendu à Zuienkerker en vue de chasser. L'incident s'est produit lors du déchargement du matériel. Le chasseur a pris son fusil avec le canon pointé vers lui, quand un coup est parti. L'homme a été atteint à la poitrine. Il est décédé lors de son transfert à l'hôpital, dans une ambulance.

     

    RN 116 : une dépouille de sanglier déposée sur le radar de Rodès

    De nombreux automobilistes qui circulaient ce matin sur la RN 116 entre Prades et Perpignan ont sans doute été témoins de cette scène pour le moins surréaliste. La dépouille sanguinolente d'un sanglier avait été déposée au sommet du radar situé en bordure de la grande descente qui jouxte les communes de Vinça et Rodès.

    Alertés par de nombreux coups de téléphone, les gendarmes de la brigade de Prades ont fait procédé à son enlèvement par les agents de la DIRSO. Selon les premiers éléments recueillis sur place, le radar n'aurait pas été dégradé. Simplement souillé par le sang de l'animal qui avait méticuleusement été équarri. Un acte, qui selon toute vraisemblance, pourrait avoir été l'oeuvre d'un chasseur.

    Les radars du départements sont souvent la cible d'automobilistes ou membres d'associations. A l'instar, notamment, des buralistes qui, tout récemment encore, avait manifesté leur colère en "emmaillottant" plusieurs de ces appareils.

     

    Deux Isards découpés en morceaux retrouvés dans le coffre d'une voiture de chasseurs

    Deux Isards découpés en morceaux retrouvés dans le coffre d'une voiture de chasseurs

    Pourtant c'est une espèce en protégées

    Faux vraiment être sanguin pour faire ça

    Rassurez-vous c'est pas l'oeuvre d'un ''Loup'' , mais bien d'un sérial killer (chasseur)

    Le type à été arrêté et risqué une amende

    En attendant tout est bon pour anéantir le garde manger des prédateurs dont le ''Loup''

    Les deux têtes auraient finis en trophée ...

     

    Hérault: accident de chasse mortel

    Une battue au sanglier organisée hier près de Saint Chinian (Hérault) a fait un mort. La victime est tombée foudroyée après avoir reçu une balle tirée par un autre chasseur posté. Le chasseur, âgé de 70 ans et domicilié à Cessenon-Sur-Orb, une commune voisine, n'a pas pu être ranimé. Le tireur présumé est un chasseur expérimenté de quarante ans. Il a été placé en garde à vue. Les gendarmes cherchent à comprendre ce qui a pu se passer.

     

    Pranzac: une jeune chasseuse blessée au visage

    Une jeune femme de vingt ans a légèrement été blessée, ce dimanche matin peu avant 9 heures à Pranzac, alors qu'elle participait à la chasse. Elle a accidentellement reçu quelques plombs au visage et a été transportée au centre hospitalier de Girac.

     

    Le braconnier tirait le gibier de la fenêtre de sa voiture

    Un homme de 34 ans, domicilié à Vendôme, a été interpellé dimanche par des agents de l’Office national de la chasse. Il tirait le petit gibier de son véhicule.

    Un homme de 34 ans a été interpellé dimanche soir, à Azé, pour avoir braconné du petit gibier. Quatre agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) l'ont surpris en flagrant délit. Le braconnier venait de tirer au fusil de chasse depuis la fenêtre de sa voiture, à la tombée de la nuit.

    L'homme n'en serait pas au premier tir de ce type. Le Service départemental de l'ONCFS avait été informé de méfaits similaires perpétrés depuis cet été sur le secteur d'Azé et de Danzé. Les agents de l'ONCFS ont mené une douzaine d'opérations avant d'appréhender ce chasseur indélicat.
    Le mode opératoire était toujours le même : circulant à bord de son véhicule, l'homme sillonnait les petites routes de campagne dans la soirée en quête de gibier, qu'il tirait à partir de la fenêtre de sa voiture.

    Les cartouches sur le siège passager

    Lors de l'interpellation, vers 18 h 25, il venait de manquer d'un coup de feu un gibier dans la pénombre et il était en possession d'un faisan fraîchement tué.
    Il utilisait un fusil de chasse de calibre 12. Vingt-cinq cartouches étaient à portée de main, sur le siège avant du passager, prêtes à servir. Une douzaine de douilles vides ont été retrouvées dans l'habitacle.
    L'arme a été saisie ainsi que le gibier.
    Le mis en cause, domicilié à Vendôme, a été verbalisé pour les infractions suivantes : chasse à l'aide d'un moyen prohibé (véhicule), sur le terrain d'autrui sans autorisation, en dehors des heures, sans plan de chasse individuel obligatoire (faisan commun), transport de gibier mort soumis au plan de chasse non marqué, recherche de gibier à l'aide d'une source lumineuse, transport à bord d'un véhicule d'une arme de chasse non démontée ou déchargée et placée sous étui, non-respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique relatives à la sécurité publique.
    Le braconnier est susceptible d'être poursuivi devant le tribunal d'instance de Blois et encourt des peines correspondantes à des contraventions de 5e classe (1.500 € d'amende maximum), la confiscation du fusil ainsi que le retrait éventuel de son permis de chasser.

     

    Une balle de chasse fait voler en éclat la vitre d'une voiture

    Une balle perdue a fait voler en éclats une vitre latérale d’une voiture qui était en circulation, samedi après-midi, sur le territoire de la commune de Sainte-Thorette.

    La conductrice, qui était seule dans le véhicule, n’a pas été blessée.
    La gendarmerie a ouvert une enquête. L’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) s’est également déplacé.
    Selon leurs premières constatations, cette balle à gros gibier n’a pas atteint directement la vitre, mais a fait un ricochet. Aucune infraction à la législation sur la chasse n’a été relevée.
     
     
     
    Accident de chasse - MontpezatUne battue au sanglier avait été organisée dimanche sur la commune de Montpezat au lieu dit « La Bosse ». Il était aux alentours de 15h, les chasseurs étaient alignés. Mais il semble qu'ils n'aient pas réalisé parfaitement cet alignement... le sanglier est sorti comme une bombe du bois, les chasseurs ont tiré, un septuagénaire a reçu un projectile qui l'a blessé au pied et à la cheville. C'est son compagnon qui l'a blessé. Il semblerait que le pied ait été traversé de part en part. La victime avait une résidence secondaire dans la commune. Il a été transféré dans un premier temps à Agen puis évacué au Tripode à Bordeaux. D'après les premiers éléments de l'enquête, c'est parce que les chasseurs ne se seraiernt pas alignés correctement que l'accident a eu lieu... Ce sont les premières constatations de la gendarmerie et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Le tireur a été bouleversé et cela se comprend. Il a été soumisà un dépistage d'alcoolémie dont on ne connait pas encore les résultats. La chasse avait été légalement déclarée
     
     
     
    Un chasseur se blesse gravementHier, à 12h15, un habitant de Demandolx qui chassait a dévalé alors qu'il passait une barre rocheuse de 7 m. L'homme, âgé de 43 ans, a réussi à remonter de la ravine sur près de 100 m avant de pouvoir appeler les secours. Souffrant de traumatismes graves - ses jours ne sont cependant pas en danger - il a été évacué par l'hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie vers le centre hospitalier de Nice.

     

    Sud-Aveyron : un chasseur en arrêt cardiorespiratoire

    Un chasseur qui participait à une battue sur la commune du Clapier, au sud de l’Aveyron, en limite avec le département de l’Héraut a été victime d’une crise cardiaque, vers 12h.

    Les sapeurs-pompiers de la caserne de Ceilhes-et-Rocozels, dans l’Hérault, qui sont les plus proches sont intervenus.

    Le chasseur se trouve en arrêt cardiorespiratoire. Des massages lui sont prodigués.

    L’hélicoptère du SAMU 12 vient de se poser avec un médecin à bord.

     

    Chute lors d’une chasse au chamois

    L’hélicoptère de la sécurité civile d’Annecy Dragon 74 est intervenu hier, en début de matinée, pour porter secours à un chasseur en difficulté sur les hauteurs de Seythenex. L’homme, âgé d’une trentaine d’années, chassait vers la pointe de Cruessajran lorsqu’il est tombé dans un secteur très escarpé. Il est parvenu à stopper sa chute, mais s’est retrouvé immobilisé par une blessure à la cheville. Il a été secouru par l’équipage mixte (sapeur-pompier du groupe montagne et gendarme du peloton de haute montagne d’Annecy) avant d’être transporté vers l’hôpital d’Albertville.

     

    Tribunal de Metz : il vise les sangliers mais tue le chien

    Moins rapide qu’un coup de feu, une audience du juge de proximité est malgré tout trop courte pour faire le procès de la chasse « à la rattente », la technique qui a coûté la vie à Braquo, le chien de Guy Lamiable en février 2015, à Ommeray dans le Saunois.

    Ce quadra de Moyeuvre-Grande avait prêté l’animal à un ami chasseur pour qu’il se dégourdisse un peu les pattes en traquant quelque gibier. Le griffon croisé fox-terrier de 3 ans a en fait joué de malchance et s’est retrouvé dans la ligne de mire d’un chasseur maladroit.

    Domicilié à Fresnes-en-Saulnois, ce dernier ne participe pas directement à la partie de chasse. Il était sur une parcelle voisine et patientait sous la ligne de feu des chasseurs, guettant le passage du gibier qui détalait devant eux comme le veut la « rattente ».

    Et des bestioles, il en arrive. Braquo est avec elles. Le prévenu presse la détente. « Vous avez reconnu avoir tiré sur le chien », note le président. « Non, sur les sangliers », recadre le chasseur. Le propos du tribunal n’est pas de creuser la question jusqu’à ce niveau de détail. Il s’arrête au constat. « Oui, mais vous avez touché le chien », poursuit le magistrat. Difficile de dire le contraire. « Je ne l’ai pas vu », défend le tireur.

    L’animal revient vers les chasseurs avec une mâchoire fracassée par une balle et la langue arrachée. La mutilation est telle que le vétérinaire ne voit aucune autre solution que l’euthanasie. Une extrémité que Guy Lamiable vit comme un choc. « Ce chien lui avait été offert […] C’était un véritable compagnon », plaide son conseil nancéien au soutien d’une double partie civile. Celle de son client, qui réclame 3 000€ de réparations et celle de la SPA, qui veut 100€. L’officier du ministère public ajoute une amende de 200€.

    Le chasseur écope finalement de 100€ d’amende et devra payer 500€ au plaignant et 50€ à la SPA.

     

    Qui a abattu froidement Jojo, le cochon nain de Sigean ?

    Jojo, un cochon nain, âgé d'un an, a été abattu froidement à bout portant d'une balle de sanglier. Ce pauvre animal domestique se trouvait avec ses propriétaires quand il a été visé par un chasseur sans scrupule. Une plainte a été déposée pour retrouver l'auteur du coup de feu qui a pris la fuite juste après son acte.

    Les propriétaires ont confié à L'Indépendant leur désarroi et leur incompréhension. A lire demain dans notre édition de Narbonne et dès 18 h sur notre zone abonnés.

     

    Aude: Une famille reçoit une volée de plombs de chasse dans son salon

    Et les chasseurs qui sévissaient dans les parages ont pris la poudre d’escampette...

    Ils avaient laissé leur baie vitrée à demi ouverte en ce samedi ensoleillé. Et les conséquences de ce geste anodin auraient pu s’avérer graves pour cette famille habitant à Lézignan, dans l’Aude. C’est L’Indépendant qui raconte leur grosse frayeur, quand ils ont entendu un coup de feu puis « des crépitements » dans leur salon. En regardant vers les champs, le père de famille a vu deux chasseurs tourner les talons.

    16 plombs éparpillés dans la maison.

    Toujours selon le quotidien régional, les gendarmes appelés ont retrouvé seize plombs de petit calibre éparpillés dans le salon. Le couple, dont le fils de huit ans était à la maison au moment des faits, a naturellement déposé plainte.

     

    Accident de chasse à Venise (Doubs) : un cycliste blessé évacué par hélicoptère

    Un vététiste a été blessé au bras, ce dimanche matin, à la suite d’un coup de fusil tiré par un chasseur, dans la forêt de Venise, dans le Doubs. Il est un peu moins de 10 h 30 lorsqu’un groupe de quatre cyclistes roule sur les sentiers forestiers de ce petit village de la vallée de l’Ognon, à une vingtaine de kilomètres de Besançon.

    Soudain, une détonation retentit et l’un des vététistes tombe à terre. Selon les premiers éléments de l’enquête de gendarmerie, le coup de feu a été tiré par un chasseur, domicilié dans le Jura, participant à une battue.

    Le jeune homme n’a pas été atteint directement par une balle ou des plombs, mais plutôt par des éclats, indique-t-on au parquet de Besançon, saisi de l’affaire.

    Le cycliste a aussitôt été secouru par ses camarades et par les chasseurs eux-mêmes. Alertés, les services de secours ont dépêché sur place l’hélicoptère de secours Dragon 25. Les lieux étant difficilement accessibles par voie terrestre, la victime a été hélitreuillée puis directement transportée au centre hospitalier Jean-Minjoz à Besançon.

    Son état de santé ne semblait pas inspirer d’inquiétudes hier soir. L’enquête se poursuit, qui devra déterminer les circonstances exactes de l’accident.

     

    Un homme sérieusement blessé pendant une partie de chasse

    Un homme d'une cinquantaine d'années a reçu une balle ce dimanche, vers midi, pendant une partie de chasse. Il aurait été blessé au flanc. 

    Dans un état jugé sérieux, il a été transporté au centre hospitalier d'Orléans-La Source. 

    L'accident s'est déroulé sur un territoire situé entre Chanteau et Marigny-les-Usages. 

    La brigade locale de gendarmerie et les services de la compagnie d'Orléans sont chargés de déterminer les circonstances de cet accident.

     
    Battue de chasse : vingt-trois sangliers abattus à Hombourg-Haut

    Le 31 octobre, pas moins de 23 sangliers ont été abattus lors d’une chasse organisée en battue par les membres du groupement Saint-Hubert à Hombourg-Haut dans le Bassin houiller : un résultat hors du commun.

    De plus en plus souvent, on peut lire dans les journaux les dégâts causés par les sangliers en zone urbaine. Dernièrement, un habitant de la rue Bellevue à la cité des Chênes à Hombourg-Haut se plaignait de la présence des suidés au plus près des habitations (RL du 28 octobre).

    Samedi dernier, la battue de chasse avec ses 23 sangliers abattus prouvent que si les sangliers sont en ville de nuit, ils sont bien en forêt durant la journée. « Le lot n°2 qui a fait l’objet de cette battue couvre un territoire forestier allant de la Papiermühle aux cités Chênes et Chapelle à Hombourg-Haut jusqu’aux limites de l’autoroute. À coup sûr, il y a dans le palmarès de cette battue des sangliers qui ont sévi en zone urbaine à Chênes et Chapelle », précise Rémy Andel, président du groupement Saint-Hubert.

    Un adjoint au maire participe à la battue

    Pourquoi des battues et pourquoi autant de bêtes abattues ? Rémy Andel répond : « Notre bilan, avec 23 sangliers tués, prouve à quel point il est important de limiter la prolifération de ces animaux nuisibles qui causent d’importants dégâts. A ce titre je trouve que le chasseur devrait être reconnu d’utilité publique car étant régulateur de la population d’animaux. Les sangliers sont trop nombreux et la mortalité naturelle quasi inexistante. En cause, le réchauffement climatique et l’abondance de glands de chênes et de faines de hêtre ».

    Freddy, qui en est à son cinquième bail de chasseur (un bail = 9 ans), est satissfait du résultat obtenu. « En 44 années de chasse, c’est la première fois qu’un adjoint au maire participe à une battue. Quelque part, je me dis que c’est une sorte de reconnaissance de la municipalité pour les chasseurs de son domaine forestier ». L’adjoint en question est Bogdan Petrovic, en charge de la chasse, du patrimoine et des associations : « Je suis heureux de cette journée exceptionnelle. J’ai vu les chasseurs sous un œil différent en respectant les traditions. J’estime qu’ils ont rendu service à la population avec l’éradication de 23 sangliers sur le territoire du lot n° 2 ».

     

    Des dizaines de milliers de pinsons tués illégalement : Les Landes territoire de non droit ?

    Ce matin 9 novembre 2015, dès l’aube, Allain Bougrain Dubourg accompagné de militants de la LPO a une nouvelle fois dû intervenir sur le terrain dans les Landes pour dénoncer le braconnage des pinsons. Après les ortolans -également protégés par la Loi- un peu plus tôt dans la saison, c’est au tour des pinsons d’être massivement victimes de braconnage. Chaque année, ils sont entre 150 000 et 300 000 Pinsons des arbres et 30 000 à 50 000 Pinsons du Nord à être capturés et tués à des fins « culinaires » (en brochette) au mépris de la loi. La France fait partie du petit groupe des mauvais élèves de l’Europe aux côtés de la Grèce, la Croatie et l’Albanie. Des braconniers s’en sont violemment pris au Président de la LPO et son équipe.

    En septembre dernier, la LPO et ses collègues européens de CABS avaient réussi à identifier 45 sites de braconnage du bruant ortolan, fait saisir près de 700 matoles (piège cage) et libéré 117 oiseaux. Deux mois plus tard, faute d’intervention par l’État, la LPO est contrainte de retourner sur le terrain pour dénoncer le braconnage des pinsons dans les mêmes conditions et avec les mêmes méthodes. Cette fois, plus de 20 sites ont été préalablement repérés, et des pièges trouvés avec différents passereaux. Des pinsons ont pu être relâchés. Ce ne fut malheureusement pas le cas pour ces Chardonnerets élégants, écrasés sauvagement faute d’être comestibles.

    Chaque saison, des milliers de pinsons sont braconnés lors de leur passage migratoire sur la façade atlantique française, au moment où leurs effectifs sont les plus importants. Les deux espèces –Pinson des arbres et Pinson du Nord- sont pourtant protégées par l’article 3 de l’arrêté du 29 octobre 2009 du Code de l’Environnement. Leur capture constitue un délit passible d’une peine de prison d’un an et de 15 000 € d’amende. Il est donc strictement interdit de les capturer, les détenir, les transporter, ou les commercialiser.

    Les méthodes de captures utilisées sont identiques à celles des ortolans : matoles, cages-pièges… des procédés non sélectifs qui impactent d’autres espèces protégées : rouge-gorge, chardonnerets, verdiers…

    Arrivés sur l’un des sites de piégeage, les militants de la LPO et les journalistes se sont violemment fait prendre à partie par deux individus. Les pneus des véhicules ont été crevés mais ce ne fut pas le pire : 4 militants de la LPO dont le Président, le Vice-Président et le Secrétaire Général ont été violemment agressés.

    Après constatation des contusions à l’hôpital de Dax, une plainte a été déposée à la Gendarmerie.

    Sous prétexte d’on ne sait quelle « tolérance » dès qu’il s’agit de petite délinquance de l’environnement, l’État, de droite comme de gauche, est défaillant depuis trop longtemps, et son autorité bafouée dans les Landes, grâce à l’aide de quelques parlementaires complaisants.

    Cette situation est d’autant plus inacceptable que se discute actuellement à l’Assemblée nationale et au Sénat la loi sur la biodiversité.

    Alors que le Président de la République affirmait en 2012 vouloir faire de la France un pays exemplaire en matière de biodiversité Allain Bougrain Dubourg estime qu’il est temps que ces engagements se concrétisent enfin et lance une pétition de grande ampleur intitulée « Mettons fin au massacre illégal des oiseaux familiers »

     

    Allain Bougrain-Dubourg agressé à coups de pelle par des chasseurs !

    Ce matin 9 novembre 2015, Allain Bougrain Dubourg accompagné de militants de la LPO s’activaient dans le cadre d’une opération contre le braconnage des pinsons (qui sont capturés pour être mangés). Rapidement, les militants ont été pris à partie par des chasseurs en colère qui n’ont pas hésité à les agresser violemment.

    En France le pinson est considéré comme une espèce protégée depuis 1976. Il continue pourtant d’être braconné à grande échelle chaque année « à des fins culinaires », révèle la LPO qui estime qu’ils sont jusqu’à 300.000 chaque année à finir en « brochettes ».

    Ces petits oiseaux sont capturés dans des pièges appelés « matoles », qui sont installés à la vue de tous dans les champs (alors qu’il s’agit d’installations illégales puisque cette chasse est interdite par la loi). Pour autant, le ministère de l’Ecologie ne lève pas le petit doigt pour intervenir…

    Coups de pelle et pneus crevés

    Il y a quelques heures, Allain Bougrain-Dubourg et des membres de son association se sont rendus dans plusieurs champs de maïs afin de faire ce que l’État devrait faire : détruire ces pièges, et libérer les oiseaux en étant prisonniers. Si sur un premier terrain, l’opération s’est déroulée sans encombre (20 pinsons ont été relâchés), des braconniers s’en sont ensuite violemment pris au Président de la LPO et son équipe. « Quand on a voulu reti­rer les matoles, des gens sont sortis dans une grande violence, nous avons pris trois ou quatre coups de pelle, on est quatre ou cinq dans ce cas », relate le défenseur des animaux dans une dépêche de l’AFP. Les pneus de son véhicule ont également été crevés. Les violences n’ont cessé qu’avec l’arrivée des Gendarmes.

    La LPO a porté plainte pour agression (blessures et contusions ont été constatées à l’hôpital de Dax), dégradation de véhicules, usages de pièges prohibés et destruction d’espèce protégée (la capture de pinsons est interdite et passible d’une peine d’un an de prison et de 15.000 € d’amende – en outre, d’autres espèces menacées ont été découvertes dans les cages-pièges vidées ce matin).

    Une pétition à signer

    « Cette situation est d’autant plus inacceptable que se discute actuellement à l’Assemblée nationale et au Sénat la loi sur la biodiversité », fait remarquer la LPO dans un communiqué. L’association a par ailleurs lancé une pétition contre le « massacre illégal des oiseaux familiers », que Planète Animaux vous invite à signer en cliquant ici.

    Espérons que la mobilisation à ce sujet fera réagir le ministère de l’Écologie, même si les différentes prises de position de Ségolène Royal en défaveur de la faune (abattage des loups et des bouquetins du Bargy, braconnage des oies, etc.) ne sont pas pour nous rassurer…

     

    Un chasseur se blesse avec son fusil ce lundi matin

    Un chasseur s'est blessé à la cuisse avec son fusil, ce lundi matin vers 9h30 à Tourrette-Levens.

    Le coup est parti alors que la victime chutait.

    Les pompiers lui ont prodigué les premiers soins, avant de le transporter à l'hôpital.

     
     

    Son fusil tombe, le chasseur blesse un joggeur

    Selon les dernières informations qui nous sont parvenues, l’accident de chasse cet après-midi à Chamaret, dans la Drôme, a impliqué un joggeur qui passait par là avec sa compagne. C’est en voulant maîtriser son chien que le chasseur a fait tomber son fusil. Mais, contrairement à ce que nous indiquions plus tôt, le coup qui est parti ne l'a pas blessé à la jambe lui. Il est venu se loger dans le mollet de ce joggeur. Celui-ci a été évacué vers l’hôpital de Montélimar.

     

    Bénac: accident de chasse lors d'une battue

    Un accident de chasse a eu lieu samedi 7 novembre 2015 à Bénac. Blessé à la face, un chasseur a dû être évacué vers le CHIVA avant d’être dirigé vers un hôpital toulousain.

    Samedi vers 16h30, lors d’une battue au gros gibier sur la commune de Bénac, un chasseur a tiré et par ricochet la balle a blessé au nez un autre chasseur.

    Ce dernier a été rapidement évacué vers le centre hospitalier du Val d’Ariège, avant d’être transféré à l’hôpital Purpan de Toulouse pour de la chirurgie.

    Son pronostic vital n’est pas engagé. Sur place, les militaires ont procédé aux premiers relevés d’usage. Selon les premiers éléments recueillis sur place, c’est la thèse de l’accident de chasse qui est privilégiée.

    Cet accident fait suite au décès d’un chasseur âgé de 56 ans, originaire de région parisienne, découvert mort samedi 10 octobre après une battue au sanglier. Il avait été atteint à la tête par le projectile d’une arme à feu.

     

    Gironde : de plus en plus d'oiseaux protégés victimes de braconnage

    Le centre de soins géré par la LPO a reçu une trentaine d'oiseaux protégés victimes de braconnage depuis le 1er janvier.

    Des faucons, des milans, des buses, des cygnes...Depuis le début de l'année de centre de soins géré par la Ligue de protection des oiseaux à Audenge a reçu une trentaine d'oiseaux issus d'espèces protégés victimes de braconnage, dont seulement 7 ont survécu.

    Ces animaux arrivent généralement criblés de plombs.

    Le braconnage représente 3,5% des accueils au centre installé sur le domaine de Certes. Le Centre rappelle que les articles L411-1 et 2 du Code de l'environnement interdisent l'atteinte aux espèces protégées.

     

    Hérault : un homme grièvement blessé dans un accident de chasse près de Lamalou

    Grièvement touché d'une balle dans le bras, le chasseur participait à une battue, dans le secteur de Lamalou.

    Un homme a été blessé ce mercredi après-midi vers 15 h 45 alors qu'il participait à une battue aux sangliers. L'accident s'est produit sur la commune de Combes, au lieu dit "La Caralle", près de Lamalou-Les-Bains.

    La balle pourrait avoir ricoché

    Selon nos informations, le quinquagénaire n'aurait pas été victime d'un tir direct. II est possible en revanche que la balle l'ai touché après avoir ricoché mais, pour l'heure, les enquêteurs de la gendarmerie de Bédarieux n'écartent aucune hypothèse. Originaire du Nord de la France, l'homme aurait été invité par un ami pour participer à une partie de chasse dans le Sud. Il est grièvement blessé au bras et légèrement touché au thorax.

    Le pronostic vital n'est pas engagé

    Les secours sont rapidement intervenus sur place pour prendre en charge la victime. Le Dragon 34 a été dépêché sur les lieux de l'accident. Le chasseur, dont le pronostic vital n'est pas engagé, devrait être rapatrié par route sur l'hôpital de Lapayronie, à Montpellier.

    Pour mémoire, il y a dix jour, un septuagénaire originaire de Cessenon, avait trouvé la mort lors d'une battue au sanglier à Pierrerue, près de Saint-Chinian.

     

    Charente-Maritime : un cheval criblé de plombs à Arvert

    Après un veau tué en septembre, c’est un cheval qui a reçu une volée de plombs dans un pré, mardi. Une centaine d’impacts ont été comptabilisés sur son flanc gauche.

    Ça commence à faire beaucoup. Après un veau traversé de part en part en septembre par une balle de fusil, c'est un pur-sang réformé des courses, âgé de dix ans, qui a reçu une volée de plombs dans la journée de mardi, toujours sur la commune d'Arvert, à quelques kilomètres de Royan.

    Même si l'état du cheval s'est amélioré ces dernières 24 heures, l'animal n'est pas tiré d'affaire. Il faut dire qu'une centaine d'impacts de plombs ont été comptabilisés sur son flanc gauche.

    "On lui a injecté des grosses doses d'antibiotiques et d'anti-inflammatoires. Il faut espérer que les plombs n'ont pas touché des organes vitaux ou des nerfs", s'inquiète son propriétaire Mickael Valverde. C'est en allant lui donner à manger dans son pré, mardi, que l'intéressé a découvert Garry Flight immobilisé au sol, en souffrance.

     

    Un autre Cygne trompette tué par des chasseurs à Val-d’Or

    Un chasseur a causé la mort d’un Cygne trompette, un oiseau protégé d’une grande rareté au Québec et qu’on ne peut observer qu’en Abitibi. Il avait passé l’été sur le bassin de la East Sullivan à Val-d’Or. Il s’agit du troisième Cygne tué par des chasseurs en deux ans, au grand découragement de membres de la Société du loisir ornithologique de l’Abitibi (SLOA).

    L’événement est survenu le 11 octobre alors que la femelle du couple a été blessée à une patte par une balle de gros calibre, malgré des panneaux invitant les chasseurs à la prudence. Deux personnes ont finalement pu la capturer en douceur 10 jours plus tard et l’amener au Refuge pour des premiers soins.

    Membre de la Société, Raymond Ladurantaye de Val-d’Or s’est alors dit prêt à payer tous les frais vétérinaires pour tenter de la remettre sur pied et la retourner à la vie sauvage. L’oiseau a alors été transporté à la faculté vétérinaire de Saint-Hyacinthe où le Dr Guy Fitzgerald, une sommité en la matière, l’a examiné.

    Mauvaise nouvelle, la réhabilitation de sa patte n’était pas possible et elle devait être amputée. C’est avec grande déception que les personnes impliquées ont convenu d’euthanasier le Cygne ne pouvant lui offrir une vie en nature. Encore très émue, Claudia Siano, trésorière de la SLOA, déplorait la situation.

    «Nous sommes les seuls au Québec à avoir cette chance de voir des Cygnes trompettes et on la détruit. Il faut ameuter les gens. On ne sait plus quoi faire pour les protéger.»

    Cinq ont survécus

    Seule consolation, le couple de la East Sullivan n’était pas seul, deux autres couples ayant passé quelque temps sur le bassin vers les 8 et 9 octobre, en transition de migration vers le sud. Cinq Cygnes auront donc survécu à leur périple annuel dans la région et seraient déjà repartis vers leur destination d’hiver. Des ornithologues sont venus de partout encore cette année pour les voir, de la Côte-Nord jusqu’aux Maritimes.

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    Trois des six Cygnes de cette année étaient biens connus. Il y a deux ans, leurs parents avaient aussi été tués par des chasseurs, qui les avaient possiblement pris pour des oies. Les trois orphelins sont revenus dans le secteur de Val-d’Or au printemps 2014, de même que cette année, cette fois accompagnés d’un conjoint chacun. La femelle tuée cette année, surnommée affectueusement Poussie par ses protecteurs, était l’un des trois orphelins.

    «L’Abitibi perd pour une troisième fois sa chance d’avoir une nouvelle colonie de Cygnes trompettes et à l’avenir il nous faudra effaroucher tous les Cygnes qui seraient tentés de nicher en Abitibi et aussi les empêcher de se poser sur nos lacs et bassins miniers, parce qu’il est impossible de les protéger», se désole avec tristesse Mme Siano.

    La sensibilisation est la clé

    «Dans ma tête à moi l’oiseau a été tiré délibérément par un chasseur d’orignal, estime Félix Offroy directeur du Refuge Pageau. On ne peut que demander aux gens de ne pas s’en prendre à ces oiseaux. En même temps, il y a toujours un risque quand on nourrit des animaux sauvages qu’ils deviennent trop familiers avec l’humain et perdent leur crainte naturelle.»

    Biologiste à la Direction régionale de la gestion de la Faune, Jean Lapointe abonde dans le même sens et croit que la meilleure solution pour les protéger est d’en parler. «Comme la population semble en croissance, ils seront appelés éventuellement à se tenir ailleurs. On ne peut interdire la chasse à tous les endroits. Il faut en parler le plus possible et sensibiliser les gens. Ça pourrait régler ou aider à réduire le problème. On peut aussi penser à un projet de pancartes. Peut-être que la Fondation de la Faune serait sensible à un tel projet.»

    16 000 en Amérique du Nord

    Selon Canards illimités, il y aurait environ 16 000 Cygnes trompettes en Amérique du Nord, alors qu’il n’y en avait qu’un peu plus d’une centaine dans les années 30 en raison d’une forte pression de chasse. L’interdiction de les chasser et des mesures de conservation ont permis d’améliorer la situation. Le Cygne trompette est la plus grande espèce de sauvagine, le mâle pesant environ 12 kilos et la femelle une dizaine. L’oiseau s’accouple vers trois ou quatre ans et conserve le même partenaire pour la vie. Une couvée compte en moyenne cinq ou six œufs.

     

    Garry Flight, nouvelle victime des chasseurs

    La chasse a fait une nouvelle victime : Garry Flight, un pur-sang de courses réformé. Âgé de dix ans, le cheval a été gravement blessé. D’après les informations révélées par Sud Ouest, le drame s’est déroulé mardi sur la commune d’Arvert, près de Royan. L’animal a été retrouvé avec une centaine d’impacts de plombs sur le flanc gauche. Son propriétaire précise au quotidien : « On lui a injecté des grosses doses d'antibiotiques et d'anti-inflammatoires. Il faut espérer que les plombs n'ont pas touché des organes vitaux ou des nerfs ». En découvrant son cheval, il a tout de suite appelé un vétérinaire. Garry ne pouvait plus marcher. Le professionnel de la santé n’a pas pu retirer tous les éclats de plomb. Il en resterait encore beaucoup dans le corps du cheval et une intervention chirurgicale pourrait être nécessaire.

    Le chasseur responsable s’est enfui sans laisser son nom. De plus en plus de propriétaires de chevaux sont confrontés à cette situation. Les chasseurs à proximité des prés, les coups de feu, les animaux apeurés par la présence des chiens et des hommes … Autant de scénarios qui peuvent mener à un accident comme celui de Garry Flight.

     

     

    EURE-ET-LOIR - 200 cas de braconnage chaque année

    Entre 180 et 200 procédures pour des infractions de chasse sont enregistrées chaque année en Eure-et-Loir. Le mois dernier, par exemple, quatre chevreuils ont été abattus sans autorisation à Mignières, près de Thivars.

    Des actes de braconnage qui peuvent avoir plusieurs conséquences précise Alain Carlier, chef du service départemental de l'ONCFS au micro d'Elise Vellard.

     

     

    Planguenoual. Une sortie scolaire mouvementée en forêt de Brocéliande

    Une altercation entre une guide et un chasseur a apeuré, des élèves de Planguenoual (Côtes-d'Armor), lors d’une visite dans la forêt de Brocéliande, jeudi dernier.

    La sortie en forêt de Brocéliande (Ille-et-Vilaine) a pris une drôle de tournure, jeudi 5 novembre, pour une quarantaine d’élèves de CE2-CM1 de l’école publique Louis-Guilloux, à Planguenoual (Côtes-d'Armor).

    Alors que les écoliers allaient découvrir le site légendaire de la fontaine de Barenton, située au-dessus du village la Folle Pensée, un chasseur vient à la rencontre du groupe « pour les informer qu’une partie de chasse se déroule à côté, dans la partie qui leur est autorisée. Il faisait de la prévention », souligne Alain Lefeuvre, président de l’office de tourisme de Paimpont.

    " Une incompréhension "

    Mais le ton monte entre la guide et le chasseur. « Ils se sont emportés à la suite d’une incompréhension. » Les élèves prennent peur en entendant des coups de feu « tirés à 600-700 m de là, provoquant un sentiment d’insécurité », précise Alain Le Feuvre. « Mais il n’y avait pas de risque », insiste-t-il.

    Pas de groupe le jeudi

    Pour Luc Leblanc, inspecteur de l’Éducation nationale dans la circonscription de Lamballe, il s’agit « d’une petite altercation verbale ». Les faits ont été signalés à la gendarmerie de Pléneuf-Val-André et transmis au procureur de Rennes.

    En tout cas, la décision a été rapide : « Il n’y aura plus de sortie de groupe le jeudi après-midi, jour de chasse en période hivernale, à la fontaine de Barenton. Jusqu’à aujourd’hui, il n’y avait jamais eu de souci entre les visiteurs et les chasseurs, qui ont de bonnes relations », indique Alain Lefeuvre.

     
     
    Un homme, domicilié dans la Manche, qui chassait au gabion dans les marais de Trévières, à Colombières (Calvados), a été victime d'un malaise et a failli se noyer. Son pronostic vital est engagé.

    Ce vendredi 13 novembre, aux alentours de 8h40, à Colombières, à l'ouest du Calvados près de Trévières, un jeune chasseur de 27 ans aurait fait un malaise avant de tomber, face contre terre, dans l'eau.

    En arrêt cardio-respiratoire

    Ses amis chasseurs ne se sont rendus compte de la chose que deux minutes plus tard. En arrêt cardio-respiratoire, la victime, domiciliée à Domjean dans la Manche, a été transportée par les sapeurs-pompiers vers un service de réanimation. Son pronostic vital était engagé. Il aurait déjà fait un malaise similaire deux mois plus tôt.

     
     
    Lors d'une chasse ce dimanche, non loin de Marigny-les-Usages (Loiret) un homme de 57 ans a été blessé. Touché au ventre, il a été emmené au centre hospitalier d'Orléans-La Source. Ses jours ne sont pas en danger
    C'est lors d'une battue ce dimanche près de Marigny-les-Usages en direction de Chanteau qu'un chasseur de 57 ans a été blessé par balle alors qu'il participait à une chasse.

    En fin de matinée, l'homme, originaire de Boigny-sur-Bionne et pompier du centre de secours, a été touché au bas du ventre par un tir. Il a été transféré au centre hospitalier d'Orléans-La Source. La blessure est importante mais ses jours ne sont pas en danger.
     
    Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances de l'accident. 

    Malgré les opérations de prévention menées chaque année par la gendarmerie, les accidents ne sont pas évités.
     
     
     

    Un jeune chasseur a été blessé, hier vers 17 heures, lors d’une battue à Aspres-sur-Buëch.

    L’homme, âgé d’une vingtaine d’années, participait à une battue dans le secteur d’Aiguebelle. Il a reçu une balle dans la poitrine.

    Les pompiers et les gendarmes sont intervenus. Le jeune homme, conscient à l’arrivée des secours, a été héliporté vers Grenoble.

    La gravité de ses blessures et les circonstances de l’accident n’ont pas été précisées hier soir.

    Une enquête a été ouverte pour blessures involontaires.

     

     

    Gard : un chasseur meurt à Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille

    Agé de 72 ans, l'homme a été retrouvé inconscient à la mi-journée, dimanche 15 novembre. Son corps ne présentait pas de trace de blessure par arme.

    Un chasseur est mort, dimanche 15 novembre peu après midi, après une battue sur la commune de Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille.

    L'homme, âgé de 72 ans, avait été retrouvé inconscient, dans une zone difficile d'accès pour les secours. Douze sapeurs-pompiers d'Alès sont intervenus, accompagnés d'un médecin.

    Le corps de la victime, retrouvé en arrêt cardio-respiratoire, ne présentait aucune trace de blessure par arme. Les sapeurs-pompiers ne sont pas parvenus à le réanimer.

     

    LA FERTE-VIDAME - Deux hommes jugés après un accident de chasse

    Ouverture, ve jeudi, du procès de deux hommes jugés pour homicide involontaire au tribunal correctionnel de Chartres. Lors d'une chasse privée à la Ferté-Vidame en janvier 2014, l'un deux avait accidentellement tiré sur un autre participant et blessé mortellement ce dernier à la tête. La question des angles de tirs et des consignes de sécurité seront étudiés par le tribunal.

     

    Leur chat tué, criblé de plombs

    Jeudi 19 novembre vers 16 h 30, alors qu'il regardait les informations à la télé, au rez-de-chaussée de son domicile situé en pleine ville, rue des Tours à Saint-Céré, François Barrès a été surpris par une forte détonation. Immédiatement, il est sorti de son domicile et a vu son petit chat passer en courant. Complètement affolé, l'animal est parti se réfugier par une chatière dans la cave de l'habitation. François Barrès l'a retrouvé au bout de quelques minutes. Tigrou, ce petit chat d'un an qui appartenait à sa fille, était étendu sur le flanc, la tête ensanglantée. Son épouse l'a immédiatement emmené chez le vétérinaire. Très choqué, le Saint-Céréen s'est précipité dans la maison d'où semblait venir le coup de feu et s'est trouvé en contact direct avec le propriétaire. Il raconte que l'homme a d'abord nié puis dit qu'il avait tiré en l'air, avant d'avouer avoir tiré sur le chat parce qu'il «l'emmerdait».

    Le vétérinaire a confirmé que le chat était criblé de plombs. L'animal est mort au cours de la nuit. Indigné, François Barrès se dit également inquiet de savoir que cette personne puisse avoir de tels agissements dans un contexte urbain au milieu d'habitations où vit une population tranquille et où de nombreux enfants jouent dans les jardins, dans la rue ou dans les cours. Il s'est rendu à la gendarmerie pour porter plainte.

     

    Martignas (33) : il vise un arbre et tire dans le salon du voisin

    Un trentenaire a été condamné par le tribunal correctionnel de Bordeaux à une sanction-réparation. Un épisode que le prévenu à expliqué par un mélange de bêtise et d'alcool.

    «Je regardais la télévision quand j'ai entendu un bruit de pétard. Il était 23 h 30. J'ai ouvert la fenêtre : rien ni personne. Je me suis rassis. Puis une deuxième détonation et toujours rien. » Le sexagénaire de Martignas a compris le surlendemain, en décembre 2014, quand il s'est aperçu qu'une balle était venue se ficher dans un mur de son salon après avoir traversé une fenêtre, un lampadaire et un vaisselier !

    Les gendarmes ont rapidement déterminé que le tir provenait de la maison voisine. L'auteur du coup de feu, un trentenaire, était jugé vendredi par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour mise en danger de la vie d'autrui par manquement à une obligation de sécurité.

    Une arme de chasse volée samedi
    Le stockage des armes dans une cabane de chasse est censé avoir un caractère très provisoire, le temps du déjeuner ou de la pause. Une réglementation claire qui n’est pas toujours respectée. Samedi, un chasseur de Vendays-Montalivet a constaté la disparition de son fusil de chasse de calibre 12, laissé et donc volé à la cabane. Une enquête de gendarmerie a été ouverte. À cette occasion, la fédération nationale des chasseurs rappelle le principe de stockage des armes. « Au domicile, les armes doivent être déchargées et conservées afin d’éviter leur usage par des tiers. Les chasseurs doivent les conserver soit dans des coffres-forts ou des armoires fortes adaptées ; par démontage d’une pièce essentielle de l’arme la rendant immédiatement inutilisable ; « ou tout autre dispositif empêchant l’enlèvement de l’arme (enchaînement sur des râteliers, passage d’un câble dans les pontets, verrou de pontet) ». Les munitions doivent être conservées séparément dans des conditions interdisant l’accès libre.
     
    « C'est une totale bêtise », plaide le prévenu, penaud à la barre. « Ce fusil, je l'ai ramené de Corse quand j'ai vendu la maison au décès de mon pauvre père. Je voulais passer mon permis pour chasser avec. Je le gardais dans un sac sous le lit. Ce soir-là, j'ai voulu le montrer à un ami. J'avais beaucoup bu. J'ai pris une cartouche dans le sac, je ne savais pas si c'était une balle ou du plomb. C'était stupide, j'ai voulu viser un arbre, je l'ai manqué. »

     

     

    Le chasseur venait de poser son fusil pour ramasser une bécasse quand son chien a sauté sur la détente.

    Incroyable accident de chasse ce lundi matin dans un bois de Mesplède, au nord d'Orthez, en Béarn. Un chasseur a été blessé par un tir de fusil adressé par son chien.

    Le chasseur venait de déposer son arme le long d'un tronc d'arbre pour ramasser une bécasse quand le chien a accidentellement tiré. Très agité, le compagnon à quatre pattes a déclenché la détente en faisant tomber l'arme par ses sauts répétés. 

    Le chasseur de 61 ans a été blessé au bras et transporté vers l'hôpital d'Orthez. Son fils, qui l'accompagnait, a également été pris en charge pour un léger traumatisme sonore.

     

    AIN. Deux braconniers « à la bécasse » interpellés

    Ils ont été pris en flagrant délit par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Ils risquent jusqu’à 3 000 euros d'amende.

    Deux hommes ont été pris en flagrant délit par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    Ils braconnaient une espèce migratrice emblématique et sensible, la bécasse des bois.

    Sur la base de renseignements et après une dizaine de surveillances, le premier a été interpellé à Géovreisset le 4 novembre et le deuxième à Cheignieu-la-Balme le 18 novembre.

    Ils étaient à « la passe à la bécasse ».

    Ils risquent jusqu’à 3 000 euros d'amende, la suspension du permis de chasse avec obligation de passer à nouveau l’examen, la confiscation de l’arme et même le paiement éventuel de dommages et intérêts.

     

    Percuté par un cerf, le chasseur est décédé

    Le 8 novembre dernier, un chasseur de 57 ans avait été gravement blessé par un cerf dans le bois de Gevrolles à proximité de Montigny-sur-Aube dans le nord de la Côte-d’Or. Il est décédé des suites de ses blessures.

    Alors qu’il était en train de rabattre du gibier, ce chasseur s’était retrouvé nez à nez avec trois cerfs, dont l’un lui avait violemment foncé dessus, avant de le percuter en plein visage. Inconscient à l’arrivée des secours, ce dernier avait été transporté d’urgence au CHU de Dijon.

    On a appris ce mardi que le chasseur n’avait finalement pas survécu à ses blessures et qu’il était décédé jeudi dernier. Chasseur amateur, Daniel Celce était par ailleurs exploitant agricole et résidait dans le village de Loches-sur-Ource, dans l’Aube. C’est d’ailleurs dans sa commune que seront célébrées ses obsèques, ce mercredi à 10 heures.

    Des précautions à prendre en forêt

    Si les accidents de ce type sont relativement rares, certaines précautions s’imposent malgré tout. Notamment aux promeneurs et aux chasseurs qui se retrouveraient désarmés face à une bête aussi imposante.

    Charlotte Deffrenne, directrice territoriale de l’Office national des forêts en Bourgogne Franche-Comté et en Champagne-Ardenne nous rappelle qu’« en cas de rencontre avec des animaux, il ne faut pas s’approcher et faire demi-tour calmement ».

    « Pour les promeneurs accompagnés de chiens non tenus en laisse, il faut faire attention, car un sanglier peut se sentir menacé. Pour les chasseurs dans les coulées, il faut s’écarter et se mettre dans le peuplement. Car les animaux, eux, ne feront pas d’écart. »

     

    Qui va à la chasse perd son fusil

    Tribunal correctionnel de Tours

    De nombreuses affaires de chasse ont été évoquées, lundi après-midi, en audience correctionnelle. L'occasion de rappeler qu'un fusil est avant tout une arme et qu'il convient de respecter les règles.
    Le 19 février 2012, à Saint-Christophe-sur-le-Nais, un habitant de la commune était tranquillement en train de vaquer dans son garage lorsque ce qui devait s'avérer être une balle troua la paroi en tôle ainsi que la voiture qui se trouvait à l'intérieur.

    « La balle s'est fichée à 1,20 m du sol et… à quelques centimètres de la tête du propriétaire du véhicule », insistent les juges.
    Et de préciser qu'il ne s'agissait pas de petit plomb mais d'une munition employée contre le gros gibier – en l'occurrence un chevreuil – « au moyen d'une carabine qui propulse la balle à plus de 2 km », insiste un représentant de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.
    Le tireur se trouvait dans un mirador, à plus de 350 m du lieu de l'impact. Absent à la barre, il avait tenté de faire croire à un ricochet, ce que les experts infirment : « L'impact n'aurait jamais été aussi net. » Net et important « dans la mesure où on pouvait faire passer une canne à pêche à travers ».
    Pour avoir oublié qu'il reste strictement interdit de tirer en direction d'habitations, Didier écope de six mois de prison avec sursis assortis d'une interdiction de posséder, durant cinq ans, une arme soumise à autorisation.

    Relaxe au bénéfice du doute

    Jean-Jacques s'en tire mieux. Tout aussi absent que l'autre chasseur, il était poursuivi pour avoir tiré, le 23 octobre 2011, à Saint-Hippolyte, sur un lapin de garenne qui avait eu la mauvaise idée de se balader non loin de la RD 12, une voie départementale sur laquelle circulaient une grand-mère et ses deux petites-filles.
    L'homme prétendait ne jamais tirer sur un animal au sol à cause… de problèmes d'yeux, ce qui ne l'empêchait pas de chasser le grand gibier qui n'a pourtant guère l'habitude de voler.
    La plaidoirie argumentée de son avocat prouvant – document topographique à l'appui – que la route était située en contre-haut du champ lui a cependant valu d'être relaxé au bénéfice du doute.

     

    Je relaie cette histoire lamentable sur le comportement des chasseurs

    Je suis (ou plutot étais) propriétaire d’un piège photographique que je posais dans des lieux de passages d’animaux afin de pouvoir les prendre en photo et les compter. La semaine dernière je l’avais posé à coté d’une souille de sanglier. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’il n’était plus sur l’arbre ou il devait être quand je suis venu le récupérer ! Mais le pire, c’est que les chasseurs qui me l’ont volé ont déposés juste au pied de l’arbre un cadavre d’un jeune faon de l’année en signe de non respect total. Ces personnes se croient tout permis et même les gendarmes ne leurs font pas peur dans mon coin. Ils dépassent les quotas de chasse, braconnent, mettent les entrailles des bêtes dans les poubelles ménagèrent, ne respectent pas les distances de sécurité avec les maisons, tirent sur les animaux domestiques, emmènent leurs enfants à la chasse, maltraitent leurs chiens et détruisent du matériel. Ce sont des fous, et des fous armés. Si vous pouviez faire partager .

     

    Alpes-de-Haute-provence : Un loup tué sur la commune de Fugeret lors d'une partie de chasse

    Un loup a été tué ce dimanche sur la commune de Fugeret (04) lors d'une partie de chasse. Cela porte à 7 le nombre de loups tués lors dans les Alpes-de-Haute-Provence cette année et à 13 dans les Alpes du Sud (04 et 05).

    Voici le communiqué de la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence :

    Afin de réduire l’exposition des troupeaux à la prédation, le Préfet des Alpes-de-Haute-Provence a délimité des secteurs subissant des dommages importants et récurrents malgré la mise en œuvre de mesures de protection préventive, pour y autoriser des tirs de loup. Ces tirs peuvent être mis en œuvre lors d’opérations de chasse et doivent être réalisés par des chasseurs ayant au préalable reçu une formation adaptée sous le contrôle l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

    C’est dans ce cadre qu’un loup a été tué le 29 novembre sur la commune du Fugeret. Dans ce secteur du Haut-Var, 27 attaques ayant entraîné 116 victimes(avec 62 victimes pour une seule attaque ayant causé un décrochement) sont intervenues depuis le début de l’année.

    Cette action s'inscrit dans le plafond de 36 loups pouvant être prélevés en 2015-2016 sans nuire au maintien de l’espèce dans un état de conservation favorable au sein de son aire de répartition naturelle. A ce jour, 7 loups ont été prélevés dans les Alpes-de-Haute-Provence.

    Le préfet mobilise les services de l’État et l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) pour organiser des affûts, approches ou battues avec l'appui des lieutenants de louveterie, des chasseurs et des éleveurs pour défendre les troupeaux contre les attaques de loups.

     

    Caumont : Virginie Levesque a porté plainte pour acte de cruauté sur son chat

    A Caumont, le petit chat de Virginie Levesque a été tué par un tir de fusil de chasse. Elle a porté plainte et témoigne pour dénoncer ces actes de cruauté commis sur des animaux.

    « C’était l’enfant de la maison. Il était si câlin. Sa disparition m’arrache le cœur ! » La voix légèrement tremblotante, Virginie Levesque ne se remet pas de la mort brutale de son fidèle et tendre compagnon. Indira, un chat norvégien âgé de 2 ans, a été tué fin octobre par un tir de fusil de chasse.

    Habitant Caumont, cette jeune commerçante de la boutique « Ambiance et campagne » à Montfort-sur-Risle a déposé plainte à la gendarmerie pour « sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique ». L’auteur des faits n’a pas été identifié. Il encourt une peine d’emprisonnement.

    Drame familial

    « Dans l’autopsie, un plomb invisible lui a perforé l’intestin. Il est mort d’une péritonite. » Pour Virginie Levesque,  la mort de son chat sonne comme un drame familial : « Vous savez, les chats ne parlent pas, mais ils disent beaucoup de choses avec leur regard. Il y a une véritable interaction entre l’animal et son maître. Les animaux ne demandent rien, mais donnent énormément. »

    Désormais, une question se pose. Indira a-t-il été abattu volontairement par un chasseur ? « On ne peut pas le confondre avec un lapin. Il pesait plus de 6 kg. J’ai du mal à croire à une balle perdue. »

    Depuis plusieurs semaines, la commerçante raconte son histoire à un grand nombre de personnes. Certaines ne sont pas surprises par cet événement : « On m’a dit plusieurs fois que les chasseurs n’aimaient pas les chats, car ils tuaient les petits lapins et les oiseaux. » Les cabinets de vétérinaires avouent également recevoir de temps en temps des chats blessés par des plombs. Qu’en pensent les chasseurs ? Voici la réponse d’un représentant de la fédération départementale de chasse de l’Eure : « Que des chasseurs tirent sur des chats, c’est malheureusement possible. Mais on ne cautionne pas du tout cela ! D’ailleurs, il n’y a aucune étude qui montre que les chats nuisent à la faune. »

     

    La balle ricoche et blesse un chasseur à Épothémont

    Un accident de chasse s’est produit, dimanche 29 novembre, vers 14 h 30, à Épothémont.

    Dans le cadre d’une battue, un chasseur a tiré sur un chevreuil mais la balle a ricoché sur un arbre et atteint un autre chasseur à la cuisse.

    Son pronostic vital n’était pas engagé. Il a été transporté par les sapeurs-pompiers de Brienne-le-Château au centre hospitalier de Troyes.

    Une enquête est en cours avec l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) afin de déterminer les circonstances de l’accident.

     

     

    Accident de chasse à Saint-Calais-du-Désert : un quinquagénaire tué

    Un homme de 59 ans est décédé, dimanche 29 novembre midi, lors d'une battue aux sangliers. Le chasseur a été victime d'un tir accidentel, à Saint-Calais-du-Désert.

    Un habitant de Saint-Samson a été tué, dimanche, lors d'une partie de chasse qui se déroulait à Saint-Calais-du-Désert, à l'extrême nord de la Mayenne. Plusieurs chasseurs participaient à une battue aux sangliers, lorsque l'accident s'est produit, vers midi, au lieu-di- "La Masnelle".

    La victime, âgée de 59 ans, a reçu un tir d'un autre chasseur, dans des circonstances que les gendarmes cherchent à éclaircir. Dimanche après-midi, ils ont procédé aux constatations d'usage, en présence, notamment, de techniciens en investigations criminelles, même si la thèse accidentelle ne semble faire aucun doute.

    Une autopsie doit être pratiquée en début de semaine.

     

    Lorraine: Cinq sangliers sautent dans un canal pour échapper aux chasseurs, les pompiers appelés pour les secourir

    Pour échapper à des chasseurs, cinq sangliers ont choisi de se jeter dans le canal de Marne au Rhin, en Meurthe-et-Moselle. Les pompiers ont mis une heure à repêcher l’un des animaux…  Cinq sangliers ont sauté dans le canal de la Marne au Rhin, samedi en fin de matinée, à Varangéville, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Avec ce plongeon, les animaux espéraient échapper aux chasseurs, rapporte L’Est Républicain.

    Une heure pour sortir le sanglier du canal

    Malheureusement pour eux, deux sangliers se sont rapidement noyés. Deux autres ont réussi à sortir de l’eau et à prendre la fuite. Le cinquième animal qui a sauté dans l’écluse de Varangéville a dû être repêché par les pompiers. Et la manœuvre n’a pas été aisée.

    Une heure a été nécessaire pour capturer le sanglier au lasso puis pour le repêcher et le sortir du canal.

     

    Safari au chevreuil : le braconnier pris sur le fait

    Un nouveau cas de braconnage vient d'être signalé par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Dimanche, les inspecteurs de ce service ont interpellé un individu déjà connu d'eux et qui se trouvait sous surveillance. Cette personne âgée d'une soixantaine d'années et demeurant à Suèvres avait jeté son dévolu sur les chevreuils de plaine.
    Les agents de l'ONCFS observaient un groupe de trois chevreuils entre Lorges et Villermain quand ils ont aperçu un véhicule de type 4 x 4 s'approcher sur un chemin de terre. A l'aide d'une longue-vue, ils ont vu le suspect ouvrir la fenêtre et poser le canon d'une arme longue sur le rétroviseur. Il a tiré un seul coup de feu sans atteindre les animaux qui ont pris la poudre d'escampette. L'homme est sorti de son véhicule, a mis son arme dans un étui, puis l'a rangée dans son véhicule. Les agents sont arrivés avant qu'il n'ait eu le temps de repartir.

    Pouvant difficilement nier l'évidence, l'homme a fini par reconnaître les faits. Il encourt jusqu'à un an d'emprisonnement et 15.000 € d'amende pour « chasse en voiture, transport à bord d'un véhicule d'une arme de chasse non placée sous étui, infraction à la sécurité publique… ». La carabine a été saisie sur le champ, le véhicule pourra être confisqué par le tribunal et son permis de chasser également. Cette arme de catégorie C n'étant pas déclarée, il encourt également jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30.000 € d'amende pour la détention illégale de cette dernière
    Il y a tout juste un an, ce sexagénaire avait déjà été interpellé pour des infractions à la police de la chasse (infractions au plan de chasse faisan, chasse avec une arme munie d'un silencieux…). Cette première procédure est toujours suivie par la justice.

     

    Il se blesse grièvement en chutant d'un mirador de chasse

    Un homme âgé d'environ 70 ans a chuté d'un mirador de chasse, ce mardi après-midi vers 16 heures à Venasque (Vaucluse). 

    Grièvement blessé, il a été évacué par un hélicoptère de la Sécurité civile. Les pompiers du groupe d'interventions en milieu périlleux ont été mobilisés pour le secourir, la zone étant difficile d'accès. L'opération a duré plusieurs heures.

     

    Lot-et-Garonne : trois chasseurs blessés dans l'incendie de leur palombière

    Le sinistre - qui s'est déroulé dans la commune de Réaup-Lisse - serait dû à l'explosion d'une bouteille de gaz.

    Les sapeurs-pompiers des centres de secours de Mézin, Lavardac et Houeillès ont convergé vers le lieu dit  Barrère, ce jeudi matin, sur les coups de 8 h 30, après avoir été alertés de l'incendie d'une palombière.

    En dépit de leurs efforts, le bâtiment de plain-pied, d'une surface d'environ 80 m² a entièrement brûlé. Le sinistre serait dû à l'explosion d'une bouteille de gaz. Trois chasseurs se trouvaient à l'intérieur de la palombière lorsqu'elle a pris feu.

    Il s'agit de deux hommes de 68 et 66 ans, légèrement brûlés au niveau des mains et de la face et d'un homme de 64 ans, légèrement brûlé sur l'arrière des cuisses. Les deux premiers ont été transportés au centre hospitalier d'Agen, tandis que le troisième était évacué sur l'hôpital de Nérac. Le feu a été maîtrisé vers 9 h 30.

     

    Un chasseur fait une chute mortelle en Savoie

    Il est mort en voulant jeter les entrailles d'un cerf dans le vide, tombant dans un ravin d'une centaine de mètres.

    Hier soir, jeudi, les sapeurs-pompiers ont été appelé sur la commune de Méribel (Savoie), pour un homme ayant fait une chute dans un ravin, d'une centaine de mètres de haut.

    Le chasseur d'une soixantaine d'années, venait de vider un cerf. En voulant jeter les entrailles dans le ravin, l'homme a basculé dans le vide. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

     

    Un promeneur tué dans un accident de chasse

    Un homme de 43 ans qui randonnait avec sa femme au pied du massif du Semnoz a été touché par une balle de fusil de chasse, ce matin vers 10h30.

    Un des membres du groupe de chasseurs duquel serait parti le tir a alerté les secours. Les sapeurs-pompiers et un médecin urgentiste du Smur se sont rendus sur les lieux pour tenter de sauver la victime. Mais le quadragénaire, touché à la tête, n'a pu être ranimé. Il est décédé sur le coup.

    Police et gendarmerie se sont rendus sur place, le lieu de l'accident se situant entre Annecy et Quintal. L'enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Seynod avec l'appui de la brigade de recherche de la compagnie d'Annecy.

    L'accident se serait déroulé dans le cadre d'une battue au sanglier. Un jeune homme de 22 ans suspecté d'être l'auteur du tir mortel a été placé en garde à vue par les gendarmes, qui sont toujours sur les lieu du drame et font des battues à la recherche d'indices.

     

    Un trailer tué par un chasseur au Semnoz : et maintenant on fait quoi ?

    Samedi 5 décembre 2015, un homme de 43 ans a été abattu d’une balle dans la tête par un chasseur dans le massif du Semnoz, dans le Parc naturel régional des Bauges. C’est le deuxième randonneur tué par un chasseur depuis le début de l’automne, et l’inquiétude s’empare des montagnards alors que la chasse est ouverte jusqu’au 17 janvier en Haute-Savoie.

    L’homme qui a perdu la vie samedi dernier arpentait avec sa femme un sentier situé au-dessus de Quintal, aux alentours des 1000 mètres d’altitude, dans le massif très fréquenté du Semnoz dominant le lac d’Annecy. Il était originaire de Viuz-la-Chiésaz, une commune voisine. D’après la Compagnie de gendarmerie d’Annecy, il a été touché à la tête à 10 h 30 du matin alors qu’il faisait du trail et il est décédé sur place. Le chasseur qui a tiré est âgé de 19 ans et faisait partie d’un groupe de chasseurs de Quintal qui effectuait une battue aux sangliers. Ce dernier était situé en amont de la victime. Il a été placé en garde à vue puis présenté au Parquet d’Annecy cet après-midi, lundi 7 décembre 2015. La brigade de gendarmerie de Seynod est en charge de l’enquête.
    Depuis le début de l’automne, c’est le deuxième randonneur tué dans les Alpes par un chasseur, à chaque fois dans des lieux accessibles aux promeneurs de tous crins et notamment à un public très familial. Le 10 octobre dernier, c’est un étudiant de 20 ans qui a perdu la vie dans le massif de Belledonne, au-dessus de Grenoble.

    En Isère, des représentants des montagnards - la FFCAM Rhône-Alpes et Mountain Wilderness - ont déjà exprimé leurs attentes au Préfet du département dans un courrier du 16 octobre 2015. L’association Action nature rewilding France dénonce le fait que « le monde politique de droite et de gauche n’a cessé, à des vues électoralistes, de dérèglementer tout ce qui a trait à ce ‘loisir’ ». Elle fustige notamment le discours de Laurent Wauquiez, tête de liste « Les Républicains » en Auvergne-Rhône-Alpes. Dans une lettre adressée aux chasseurs, celui-ci écrit qu’il « refuse que la nature puisse continuer à faire l’objet d’un excès de réglementations déconnectées des réalités du terrain et qui paralysent nos territoires ». Celui qui arrive en tête au premier tour des élections régionales avec 31,73% des voix écrit également aux chasseurs que « si nous sommes élus (…), nous serons attentifs à assurer un juste rééquilibrage des subventions qui ont beaucoup profité ces dernières années à des écologistes dogmatiques et guidés par des motifs purement idéologiques ».

    Nul besoin de lire entre les lignes pour comprendre que les revendications visant à mieux encadrer la pratique de la chasse n’auront sans doute pas grand écho auprès de Laurent Wauquiez. Plus de 500 associations représentant entre autres des randonneurs, vététistes, grimpeurs et alpinistes ont signé l’ « Appel pour le dimanche sans chasse » lancé par le collectif du même nom qui estime que « 60% des accidents de chasse ont lieu le dimanche ». Le club alpin d’Annecy fait partie des signataires de cet appel.

    Le débat sur le partage des espaces entre chasseurs et non-chasseurs semble plus que jamais nécessaire, en zone de montagne notamment. La Préfecture de l’Isère, que nous avons interrogée, annonce qu’un groupe de travail chargé de mener une réflexion sur le sujet est en cours de construction, sans donner plus de précisions à ce stade.

     

    En 4X4 les chasseurs poursuivent les jeunes à mobylette

    Dimanche, trois chasseurs ont été placés en garde à vue à la suite d'une altercation et d'une course-poursuite avec des jeunes. L'un d'eux se serait fait rouler dessus par le 4X4.

    l y a les bons et les mauvais chasseurs, s’amusaient les Inconnus dans un de leur sketch. Dimanche à Aincourt, sans remettre en cause leurs compétences à tirer le gibier ou les oiseaux, c’est plutôt les mauvais qui étaient de sortie. Après la battue, une dizaine d’entre eux se retrouve vers 17h30 dans un bar du village où ils croisent deux jeunes. Les auraient-ils provoqués, se seraient-ils moqués ? Ou bien peut-être avaient-ils un avis politique différent en cette soirée d’élections régionales.

    Bagarre devant le bar

    Quoi qu’il en soit le ton monte entre les deux groupes jusqu’à ce que les jeunes envoient à terre l’un des chasseurs venus en découdre avec eux à l’extérieur du commerce. Ses amis rappliquent et les deux bagarreurs prennent la fuite : l’un à pied, l’autre derrière un de ses copains qui passaient apparemment par là en mobylette. Dans une chasse à cour urbaine, avec un 4X4 en lieu et place des montures, trois chasseurs se lancent à la poursuite de leurs proies lorsque, arrivés à proximité de l’hôpital, le passager et le pilote de la moto chutent.

    Il lui roule sur une jambe

    Là le conducteur du 4X4 aurait roulé sur une jambe de l’un d’eux. Pris en charge par les secours, le jeune homme de 21 ans ne souffre toutefois pas de fracture. Il s’est tout de même vu prescrire cinq jours d’Itt. Son camarade, âgé de 17 ans présentait lui un nez cassé. Les gendarmes ayant été alertés, ils ont ramené le calme et interpellés les trois chasseurs qui avaient visiblement consommé de l’alcool. Le conducteur du 4X4, âgé de 19 ans, et ses deux passagers, 31 et 49 ans, ont été placés en garde à vue. Et donc, c’est quoi la différence entre un bon et un mauvais chasseur?

     
     
     

    C’est interdit et pourtant, c’est arrivé. Un colombophile d’Aix-Noulette a vu plusieurs de ses pigeons agoniser après avoir reçu du plomb. La police a pris des chasseurs la main dans le sac à 500 m de chez lui.

    Lundi, comme chaque matin vers 9 heures, le coulonneux aixois fait voler ses pigeons. Une centaine à la fois. Ce passionné qui participe à de nombreux concours de colombophilie voit tout à coup revenir sur le toit du pigeonnier plusieurs coulons blessés, ensanglantés. « Ils ont eu la force de revenir mais ils sont morts, déplore l’Aixois. J’ai tout de suite fait le rapprochement, j’avais entendu des coups de feu plusieurs fois dans la matinée… »

    Ni une ni deux, il fonce vers le bois à 500 m de chez lui et aperçoit une camionnette avec un écusson de chasse. Et un chasseur qui regarde en l’air… « J’ai interrogé des joggeurs, ils m’ont dit que c’étaient les deux seuls chasseurs qu’ils avaient croisés. » Il alerte la fédération française de chasse qui lui explique que les gardes fédéraux, seuls habilités à intervenir, sont retenus sur un audit. Et lui conseille de prévenir la police. « La fédération m’a dit qu’il s’agissait d’un bois privé loué à des dissidents qui ont le droit d’y chasser tous les jours… Ils n’ont aucun respect, la preuve », assène le coulonneux.

    Les policiers rapidement sur les lieux

    Les services de police se déplacent rapidement chez l’Aixois et constatent le décès de plusieurs pigeons. Puis direction le bois : « Les chasseurs étaient en train de ranger, les policiers ont fouillé la camionnette et ont retrouvé des pigeons morts dont deux bagués qui m’appartenaient. L’un d’eux voulait alors me les rembourser. Ils devaient être entendus au commissariat. Pour ma part, j’ai déposé plainte. »

    Bilan de cette funeste matinée pour les coulons : huit pigeons morts, cinq blessés et sept disparus, « sûrement tombés dans le bois privé ». Le coulonneux espère que les deux chasseurs en question seront punis pour cette violation de la réglementation. Et qu’ils le dédommageront. « Et surtout, je voulais alerter les colombophiles du secteur et les chasseurs qui ignoreraient sciemment ou non la loi. »

     

    Un chasseur de 83 ans se tue en 4x4

    Un accident de la circulation aussi spectaculaire que dramatique s'est produit, hier, en tout début d'après-midi, dans le sud Luberon, sur la commune de Cucuron plus précisément.

    D'après les premières investigations, il était aux environs de 13 h 15 lorsque plusieurs véhicules ont emprunté une piste DFCI (sentiers destinés à la lutte contre les incendies de forêt). Pour une raison encore indéterminée, le dernier de la file a quitté sa voie de circulation. Le véhicule tout-terrain a alors fait une chute d'une trentaine de mètres en contrebas dans un ravin.

     

    Audenge (33) : un chasseur blessé par un sanglier

    Le chasseur a été blessé au cours d'une battue de régulation.

    Samedi après-midi, des chasseurs de Biganos effectuaient une battue de régulation sur le domaine de l'Escalopier, à Audenge, sur le bassin d'Arcachon, lorsqu'un sanglier s'est retourné sur un chasseur posté sur une digue, le blessant grièvement.

    Les pompiers de Biganos et le SAMU, ont fait appel à l'hélicoptère pour héliporter le blessé vers Bordeaux.

    La première adjointe d'Audenge, Adeline Plègue, explique que « ces battues sont nécessaires afin de réguler le trop grand nombre de sangliers sur le territoire, qui représentent un danger pour l'ensemble de la population ».

     

     

    Le chien marche sur l'arme au sol et blesse un chasseur des Riceys

    Un chasseur a été blessé, hier matin, au cours d’une battue de sangliers, aux Riceys. Ses jours ne sont pas en danger.

    Un accident de chasse s’est produit, hier, au cours d’une battue de sangliers. Les faits se déroulent dans la matinée, vers 10 h 15, sur la commune des Riceys.

    Un animal est tué par un chasseur au début de la traque. Celui-ci s’approchant du gibier afin de l’achever, pose sa carabine au sol. Les chiens qui l’accompagnent à la battue le rejoignent mais l’un d’entre eux marche sur l’arme, ce qui déclenche un tir. Le chasseur reçoit alors une balle dans le pied et la jambe.

    Alors que le Samu envisage de transporter la victime par hélicoptère à Reims, l’homme est finalement conduit au centre hospitalier de Dijon. Son pronostic vital n’était pas engagé.

     

    Un chasseur décède à la suite d'un malaise cardiaque

    Hier, en fin de matinée, alors qu’un groupe de cinq chasseurs revenait d’une matinée de chasse, en forêt de Darbelay, entre Esserts-Blay et Grignon, l’un d’entre eux, un homme de 73 ans originaire du bassin albertvillois, a été pris d’un malaise cardiaque, au moment de monter dans sa voiture. Ses quatre compagnons de chasse ont immédiatement donné l’alerte et tenté de le réanimer, en vain. À leur arrivée, les hommes du Peloton de gendarmerie de haute montagne de Courchevel n’ont pu que constater le décès.

     

    Accident de chasse : un homme reçoit une balle perdue dans le bras

    Les pompiers ont été appelés, à 10 h 30, ce dimanche 13 décembre, pour secourir un homme qui a reçu une balle perdue dans un bras, à La Brosse Tempête à Domérat, lors d'une partie de chasse à laquelle il était extérieure. Il a été transporté au centre hospitalier de Montluçon.
    L'homme, âgé, a été touché alors qu'il soignait des poules et des lapins sur son terrain. Il était à plus de 150 mètres du tir, selon la police. A près de 300 mètres d'après l'association communale de chasse de Domérat, qui faisait une battue au chevreuil. C'est un de ses membres qui a contacté les secours, selon nos informations. La thèse de l'accident est pour l'heure retenue par forces de l'ordre.

     

    Trafic de passereaux dans les Bouches-du-Rhône

    La LPO porte plainte pour capture à la glu et détention illégale d’espèces protégées.

    Fin novembre, 3 individus ont été interpellés par les policiers de brigade de sûreté urbaine d'Arles (13), pris sur le fait en train de capturer des oiseaux d’espèces protégées. Les trafiquants utilisaient des gluaux (bâtonnets recouverts de glu) autorisés uniquement et de manière exceptionnelle et dérogatoire dans le cadre de la chasse de certains tendeurs à la glu pour capturer des grives et des merles.

    Ce sont au total 80 oiseaux tous protégés : chardonnerets, verdiers, Pinsons du Nord, Serins cini, qui ont été capturés. Cela représente un « butin » estimé de 5 000 et 10 000€, certains oiseaux pouvant être vendus 150€ pièce.

    La LPO porte plainte pour capture et détention illégale d’espèces protégées et se constitue partie civile dans cette nouvelle affaire de trafic de petits oiseaux.

    D’ailleurs l’un des trafiquants, a déjà été condamné pour une affaire similaire en Corse.

    À quelques semaines du passage de la loi biodiversité au Sénat et au moment même où Mr Lambert, député écologiste de PACA fait l’apologie de la chasse à la glu sur les réseaux sociaux, voici un bon exemple des abus de la chasse à la glu.

    Une des raisons pour laquelle la LPO demande au Président de la République de mettre fin au massacre illégal des oiseaux familiers en faisant cesser ces pratiques cruelles non-sélectives et en faisant intégrer l’interdiction totale de la chasse à la glu dans la loi biodiversité.

     

    Empoisonnement de buses : gain de cause du Gods en appel

    Lundi, la cour d'appel de Poitiers a confirmé la condamnation d'un septuagénaire, reconnu coupable d'avoir volontairement empoisonné des appâts de viande, provoquant la mort de deux buses, espèce protégée. C'est la méthode que ce dernier était suspecté d'avoir employée pour empêcher que les rapaces ne viennent perturber des chasses privées organisées à Vasles.
    Poursuivi par le Groupe ornithologique des Deux-Sèvres (Gods), l'homme avait été condamné en première instance par le tribunal de Niort à verser un euro à l'association, au titre des dommages et intérêts (NR du 22 novembre 2014). Mais ce jugement n'avait pas satisfait le Gods, qui réclamait une réparation intégrale du préjudice. Il avait alors interjeté appel et vient donc d'obtenir gain de cause. Le garde-chasse privé est condamné à lui verser 500 € (sur 2.500 € demandés) aux titres des dommages et intérêts et 1.000 € au titre des frais de justice engagés.

     

    Polémique : ces Toulousains qui chassent le lion d'Afrique

    Pendant une semaine, la réalisatrice Olivia Mokiejewski, fille de Jean-Pierre Mocky, a suivi six Toulousains partis à la chasse au lion, au buffle et au léopard.

    Voilà tout juste deux mois que l'émission a été diffusée sur Canal + mais la polémique ne retombe toujours pas. Les milieux d'affaires toulousains font des gorges chaudes sur «Main basse sur la savane», un documentaire réalisé pour le magazine «Spécial investigations» et pour le magazine papier «L'Obs». La réalisatrice, Olivia Mokiejewski, y a filmé un groupe de six entrepreneurs «de la bourgeoisie toulousaine» selon ses propres mots partis à la chasse au grand fauve en Afrique. Quelques mois après le scandale mondial du braconnage du lion Cecil au Zimbabwe qui a mis un chasseur américain, dentiste de profession, au ban de la société, ces Toulousains se sont laissés filmer à visage découvert. «Ils ont accepté de témoigner peut-être parce que ce sont des chasseurs qui respectent les règles du pays hôte» tente d'expliquer la fille du célèbre réalisateur Jean-Pierre Mocky.

    600 € par jour

    On reconnaît ainsi Alain Ruiz, très connu à Colomiers car longtemps patron du bar les VI Nations et Bernard Gatimel, PDG de l'entreprise de bâtiment de Tournefeuille, GBMP. Le premier a «tiré» un lion pour la somme de 15 000 €; le second un léopard pour 12 000 € et une hyène pour 3 000 € détaille le reportage. «Un membre du groupe ne chassait pas car il n'avait pas les moyens» précise Olivia Mokiejewski. La passion de la chasse en Afrique devient en effet rapidement onéreuse : le séjour était facturé 600 euros par jour en incluant le logement, le guide et les repas. Il faut ajouter un droit d'abattage pour chaque animal. La réalisatrice de télévision engagée pour la cause animale avoue «avoir du mal à comprendre cette attitude» mais assure qu'ils «ont été réglos» avec la législation d'Afrique du Sud. «Leur chasse peut être jugée sur le plan moral mais elle était totalement légale. Ils font partie des 5 à 10 % des chasseurs qui font ça bien» relativise la réalisatrice.

    Une traque de 45 km

    Contacté, Bernard Gatimel confirme que la chasse respectait toutes les règles mais ne souhaite pas s'exprimer plus avant sur ce périple africain. Même son de cloche chez son partenaire d'armes, Alain Ruiz, qui ne s'est pourtant jamais caché d'être chasseur depuis plusieurs années notamment en Afrique. à l'origine, cette chasse aurait dû se dérouler au Zimbabwe mais pour des raisons de politique intérieure, l'organisateur du voyage a dû dérouter les Toulousains vers l'Afrique du Sud. Dans ce pays, ce type de safari s'effectue dans des grandes zones de savane grillagées. Les animaux ne peuvent pas s'échapper. Ainsi, la chasse d'un buffle a nécessité 45 kilomètres de traque pendant trois jours. «Ce n'était pas si facile que ça car ils étaient à pied mais tout se passe dans un gigantesque enclos» confirme Olivia Mokiejewski. Touché une première fois à l'épaule, le buffle a fui les chasseurs. Iil sera finalement abattu vingt kilomètres plus loin de trois autres balles.

    L'importation des trophées de chasse sur la sellette

    De ce genre de safari, les chasseurs toulousains rapportent plusieurs souvenirs. La photo de l'animal mort tout d'abord. Ce dernier est mis en scène : on essuie le sang et on place le corps de la bête de façon «à valoriser le chasseur qui pose à côté» explique la réalisatrice. Ensuite, les chasseurs se feront expédier dans quelques mois leurs trophées respectifs. Alain Ruiz, le plus expérimenté de la bande, raconte «avoir tout chassé» et collectionne une centaine de trophées. Toutefois, de plus en plus de compagnies aériennes refusent de transporter ces trophées afin de ne pas encourager les safaris et chasses en Afrique. Brigitte Bardot vient aussi de demander à Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, l'interdiction de leur importation pure et simple.

     

    Saint-Prix : le maire s’insurge contre les chasseurs de sangliers

    Avec la saison de la chasse revient la vague de mécontentement à Saint-Prix. Le maire (DLR) Jean-Pierre Enjalbert a envoyé ce mardi un courrier au préfet pour dénoncer « une chasse aux sangliers » qui a eu lieu ce matin même boulevard Armand Hayem (en limite de Montlignon) « hors du planning communiqué par l’ONF, sans information préalable et sans supervision. » L’élu s’insurge contre la présence d’hommes armés « à la limite des habitations et du centre de formation du CPCV qui reçoit de nombreuses personnes. » Ce n’est pas la première fois que les chasseurs agacent Jean-Pierre Enjalbert. En 2013, il avait déjà alerté la préfecture.

     

    Côtes-d'Armor. Il tire sur un chasseur en voulant tuer un lapin

    Un chasseur a été condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour avoir blessé un autre chasseur.

    Le 18 octobre 2014, plusieurs hommes qui se connaissent depuis longtemps chassent ensemble à Pédernec. Soudain, l’un voit un lapin. Il arme son fusil. Manque de chance : il tire dans les jambes d’un autre chasseur qui se trouve à une dizaine de mètres de lui. Il le blesse grièvement comme l’atteste l’incapacité de travail supérieure à trois mois établie par un médecin.

    « Je ne pouvais pas le voir »

    Poursuivi ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour blessures involontaires, le tireur se souvient d’avoir entendu crier l’homme blessé. « Il était dans un creux sous un arbre, je ne pouvais pas le voir » se défend le prévenu. Il a été condamné à une amende de 2 000 € avec sursis, et à verser une provision de 5 000 € en attendant une expertise médicale.

     

    Grave accident de chasse à Saint-Michel-les-Portes (Isère)

    Un septuagénaire a été victime d'un grave accident de chasse à Saint-Michel-les-Portes, en Isère, peu avant 15 heures, ce jeudi 17 décembre.

    L'accident s'est produit vers 14h50 dans le Trièves. Un homme âgé de 70 ans a été blessé à la cuisse gauche où il a subi un impact de balle. Il a été médicalisé par le SMUR et transporté par hélicoptère au service de déchocage du Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble. L'homme est blessé à l'artère fémorale et au fémur. Pour l'heure, son pronostic vital n'est pas déterminé.

    L'individu, originaire de Roissard, a été touché accidentellement par la balle d'un de ses cinq compagnons de chasse, d'un tir manifestement parti trop loin. Il s'agit d'un impact par une balle Brenneke, un type de balle dédié à la chasse aux grands mammifères, notamment à la chasse aux sangliers. 

    L'accident s'est produit sur un territoire de chasse en campagne, dans un champ aux confins de Saint-Michel-les-Portes et Roissard. 

    La gendarmerie de Monestier-de-Clermont a ouvert une enquête. Les cinq compagnons de chasse de l'homme vont être auditionnés, leurs armes ont été saisies. Il s'agit d'un groupe de chasseurs chevronnés. "Ils n'ont jamais rencontré de problèmes avant cet incident", commente la gendarmerie.

     

    Il chassait sans permis et sans autorisation

    Un jeune homme de 25 ans a été condamné pour avoir chassé sans permis et sans autorisation, mais aussi pour avoir menacé de mort d’autres chasseurs.

    Tribunal correctionnel de Blois

    Le 22 septembre 2013, les agents de l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) sont alertés que des chasseurs se trouvent sur un terrain appartenant à Réseau ferré de France, à Danzé, où il est interdit de s'adonner à ce loisir. Les agents observent les individus et font appel aux gendarmes. Les chasseurs sont sur le départ quand les militaires arrivent. Dans le groupe, un seul homme, John, est formellement reconnu par les agents de l'ONCFS, à cause de ses vêtements.
    Il comparaissait, la semaine dernière, devant le tribunal correctionnel, non seulement pour avoir chassé sans autorisation, mais aussi sans permis. A la barre, le jeune homme de 25 ans plaide la bonne foi. Il explique qu'il a « passé » son permis avec « un gars de Gien. » « Je lui ai donné 150 € et il m'a ramené le permis quelques jours plus tard. » La présidente, Maggy Deligeon, est dubitative. « Vous ne saviez pas qu'il fallait passer des examens pour avoir le permis ? » « Non, je ne savais pas. » « Mais vous êtes issu d'une famille de chasseurs… » John confirme qu'il ne savait pas.

    Des menaces de mort contre d'autres chasseurs

    Il déclare également qu'à Danzé, il n'était pas en action de chasse : « Je regardais les autres chasser. » Les agents de l'ONCFS affirment qu'il était en train de rabattre. Le jeune homme conteste formellement.
    Tout comme il nie avoir proféré des menaces de mort à l'encontre de trois personnes de la société de chasse de Pezou, en octobre dernier. « Moi, j'ai pas peur de la prison. Moi, quand je sors, je reviens, je vous tue. Je vous mets une cartouche dans la tête, ça passera pour un accident de chasse », avait-il lancé à des membres du bureau de la société qui venait de refuser son adhésion. Une décision justifiée par le fait que le quota de chasseurs était atteint compte tenu du gibier et du périmètre de chasse. John avait également jeté une table et des chaises. S'il reconnaît ces faits-là, il nie en revanche les menaces.
    « Il y a y une évolution positive dans ce dossier car il s'est conformé aux règles », souligne, en défense, Me Schéhérazade Bougrara, qui indique que son client a, depuis, passé le permis de chasse. Pour elle, « il s'agit d'un problème d'interprétation » dans ce dossier. « Il s'emporte, il dit des mots, dont il ne se souvient pas. Je considère que monsieur est doux comme un agneau. »
    Ce n'est pas franchement l'avis de la vice-procureure, Delphine Amacher : « Monsieur ne supporte pas qu'on ne se soumette pas à ses désirs. Il est manifestement rétif à toute autorité, toute règle. » Elle a requis trois mois de prison avec sursis pour les faits de 2013 à Danzé et deux mois ferme pour ceux de 2015 à Pezou. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet.

     

    Un homme grièvement blessé dans un accident de chasse à Thory

    Un accident de chasse a fait un blessé grave, ce samedi 19 décembre, vers 10h30, à Thory.
    Un homme a été grièvement blessé par balle lors d'un accident de chasse, survenu, ce samedi 19 décembre, vers 10h30, dans les bois de Thory. La victime, âgée de 47 ans et résidant à Island, un village proche de Thory, a été transporté au centre hospitalier d'Auxerre par les pompiers, arrivés rapidement sur les lieux.
     
    Les gendarmes d'Avallon et la police de l'environnement sont sur place pour effectuer les premières constatations et déterminer les circonstances de l'accident. Une enquête a été ouverte.
     
    Deux personnes ont été placées en garde à vue.

     

     Donges : Les plombs avaient frôlé la tête d'un cycliste : un chasseur condamné

    Depuis des années, le dimanche matin, un Dongeois faisait le tour du propriétaire à vélo et depuis des années, il avait autorisé son voisin à chasser sur ses terres. La semaine dernière, ils se sont retrouvés au tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, le chasseur à la barre, le propriétaire sur le banc des victimes.

    Le président Kerhoas a exposé la scène de ce matin du 3 novembre 2013 :

    "Vous levez un faisan, le coup de fusil part, c’est alors que sur la route, le propriétaire voit la gerbe de plombs lui passer au-dessus de la tête."

    Propos acquiescés par la victime.

    Fusil pas confisqué

    S’en suit un dialogue cocasse entre voisins -chacun campant sur sa position- qui détend l’atmosphère de la salle d’audience. Le propriétaire n’a pas été blessé, néanmoins « j’attendais des excuses, que dalle ! ».

    L’avocat de la Fédération des chasseurs de Loire-Atlantique s’est montré ferme :

    "Monsieur chasse depuis 1977, il savait très bien qu’une route passait derrière la haie au-dessus de laquelle il a tiré, et ce n’est pas sa première infraction au règlement imparti aux chasseurs. En 2012, il a blessé légèrement un autre chasseur lors d’une battue aux renards, en tirant après le signal de fin de chasse, ce qui lui a valu trois suspensions de battues…"

    Le chasseur de 59 ans a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 50 € d’amende. Mais son fusil n’a pas été confisqué, car dira le président Kerhoas, « on a considéré que la chasse fait vraiment partie de votre vie ». Entre la Fédération des chasseurs et son voisin, il devra verser la somme de 2 300 €.

     

    Un chasseur manque sa cible et tire dans une halle

    Un gendarme qui aime traquer le gibier durant son temps libre a cassé la vitre d'une entreprise en tirant sur un sanglier. Il a perdu son permis de chasse.

    Une balle perdue a cassé le vitrage d'une halle en construction, le 1er décembre à Valeyres-sous-Rances (VD). Le projectile n'a fait que des dégâts matériels, mais il a provoqué des sueurs froides à l'un des ouvriers présents sur le chantier, rapporte «24 heures» dans son édition de vendredi. La balle provenait de l'arme d'un chasseur de 25 ans qui traquait un sanglier à un kilomètre de là. Si l'un de ses tirs a bien atteint sa cible, les deux autres ont continué leur course, indique le quotidien vaudois.

    Gendarme de profession, le tireur fautif s'est immédiatement dénoncé à sa hiérarchie lorsque ses collègues policiers ont fait le lien entre le type de projectile retrouvé dans le vitrage de la halle et son groupe de chasseurs. Pour l'heure, il n'a pas été inquiété par la police cantonale. S'il ne risque rien sur le plan pénal dans la mesure où aucune plainte n'a été déposée, il a en revanche perdu son permis de chasse avec effet immédiat après avoir été dénoncé à la préfecture. Selon «24 heures», il s'agit là d'une sanction très rare.

     

    Haute-Corse - Un homme décède lors d'une partie de chasse

    Un homme âgé de 53 ans, est décédé samedi lors d'une partie de chasse sur la commune de San Lorenzu dans le Centre Corse, a-t-on appris auprès des services de secours.

    Selon les éléments fournis par le Service départemental d'incendie et de secours de la Haute-Corse (SDIS 2B), il ne s'agirait pas d'un accident de chasse.

    Les secours ont été alertés peu avant midi qu'un accident était survenu lors d'une battue impliquant un homme âgé d'une cinquantaine d'années. Les pompiers de Ponte-Leccia et l'hélicoptère médicalisé de la Sécurité civile de la Haute-Corse sont intervenus. Le médecin n'a pu que constater le décès de la victime.

    La gendarmerie a été chargée de l'enquête. 

     

    Le Favril : un octogénaire retrouvé mort dans une pâture, la thèse de l’accident de chasse priviligiée

    Dimanche, aux alentours de 13 heures, un homme a été retrouvé mort dans une pâture au Favril. Il s’agit d’un Favrilois, Henri Gosse, 83 ans, ancien agriculteur.

    S’agissant du décès d’Henri Gosse et selon les premiers éléments de l’enquête, l’hypothèse accidentelle est la plus probable. Pour autant, des investigations sont en cours ainsi que des examens sous la direction du procureur de la République d’Avesnes-sur-Helpe. Henri Gosse est bien connu dans la commune où il vivait au lieu-dit la Goelle au Favril. En matinée, il s’en est allé faire son tour comme il a l’habitude de le faire. À travers les pâtures. « C’est le piégeur de la commune au Favril » précise Nathalie Monier, maire. Et de poursuivre : « Comme c’était la chasse, il avait pris son fusil. C’est en ne le voyant pas revenir que Bernadette Gosse, sa demi-soeur, s’est inquiétée. Le président de la chasse du Favril s’est mis en route pour le retrouver ». Le chasseur a alors parcouru les pâtures avec son véhicule tout terrain et c’est là qu’il a retrouvé Henri Gosse sans vie.

    « Il a d’abord pensé à un malaise le voyant recroquevillé mais ensuite a vu le sang et a compris que ce n’était pas le cas » souligne la maire attristée quand elle a su la terrible nouvelle, Henri Gosse était apprécié dans la commune pour son dévouement : « On pense à un accident de chasse. Henri a peut-être voulu passer d’une pâture à une autre entre des barbelés ».

    En sa qualité de premier magistrat de la commune, Nathalie Monier a été appelée aux alentours de 13 h 15 par les gendarmes qui souhaitaient obtenir des précisions sur le lieu-dit de La Goëlle. Puis, on l’a rappelée pour l’informer qu’Henri Gosse était décédé. « Il avait été à la tête d’une petite exploitation. C’est un homme qu’on n’entendait pas. C’est notre plus ancien chasseur. Il était toujours là présent pour donner un coup de main aux manifestations dans la commune. On a fait la révision des listes électorales. Il était là, toujours fort impliqué. Il avait tenu le bureau de vote pendant deux heures lors des élections. C’était un homme exceptionnel. Un monsieur toujours serviable » dit encore l’élue. Henri Gosse venait de vendre ses vaches.

    Ce dimanche, ce sont les gendarmes de la communauté de brigade de Landrecies et ceux de la Brigade de recherches qui étaient sur place. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes du décès d’Henri Gosse réputé bon chasseur et prudent.

     

    Haute-Garonne : un chasseur blesse accidentellement un collègue

    Un chasseur a tiré sur un partenaire de chasse ce mardi lors d'une battue au chevreuil à Saint-Christaud en Haute-Garonne. Blessée au visage et à la cuisse, la victime, a été hospitalisée après un arrêt cardio-respiratoire.

    Un chasseur a été blessé accidentellement par un collègue mardi 22 décembre vers 15h00 lors d'une battue aux chevreuils à Saint-Christaud, a-t-on appris auprès des gendarmes de la Haute-Garonne.

    La victime a été blessée par des plombs à la cuisse et au visage et aurait fait un arrêt respiratoire, selon les gendarmes. Transportée au CHU de Toulouse-Rangueil, son pronostic vital serait engagé.

    Une enquête de gendarmerie a été ouverte sur les circonstances de cet accident. La brigade de recherches de la gendarmerie de Muret et les techniciens en identification judiciaire de la gendarmerie ont procédé aux premières constatations.

     

    Col d’Espréaux : un chasseur se tire une balle dans le pied en glissant

    Un chasseur veynois âgé de 67 ans s’est tiré une balle dans le pied, ce mercredi vers 11h. L’accident s’est produit lors d’une battue, au col d’Espréaux, sur la commune de Châteauneuf-d’Oze. La victime a glissé et a tiré accidentellement dans sa chute. Pris en charge par les sapeurs-pompiers de Veynes et de Gandière, il a été évacué vers l’hôpital de Gap. Les gendarmes de Veynes sont également intervenus sur place.

     

    Vandalisme et intimidation : le préfet interdit la chasse à Magland

    Le préfet de la Haute-Savoie vient de décider de suspendre l’activité de la chasse, sur le territoire de l’association communale de chasse agréée de Magland, à compter du mercredi 23 décembre 2015 et jusqu’au lundi 31 octobre 2016 inclus.

    Dans un communiqué, la préfecture de Haute-Savoie explique que cette décision fait suite à des "actes d’intimidation et de vandalisme à l’égard de deux agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) perpétrés par des membres de l’association communale de chasse agréée (ACCA) de Magland".

    Selon nos informations, vendredi 18 décembre, les deux agents sont allés à la rencontre des membres de l'ACCA dans leur "cabane" de chasseurs et ce dans le cadre d'une enquête sur une infraction commise dans une réserve. Les esprits se seraient alors immédiatement échauffés. En ressortant, les agents de l'ONCFS ont découvert que les pneus de leur véhicule avaient été crevés.

     

    Pronostic vital engagé pour un homme blessé dans un accident de chasse

    Un chasseur d'une cinquantaine d'années a été blessé lors d'une battue au chevreuil lieu-dit "Rachat" à Saint-Christaud, en Haute-Garonne, mardi 22 décembre dans l'après-midi. Un changement soudain de poste serait une des causes de l'accident. La victime aurait fait un arrêt respiratoire et a été transportée par les pompiers sous escorte gendarmerie aux urgences de l'hôpital Rangueil. Son pronostic vital serait engagé. La brigade des recherches de la gendarmerie de Muret et les techniciens en identifications judiciaire de la gendarmerie (TIC) ont procédé aux constatations.

     

    Il veut tuer un ours, mais abat son épouse

    En octobre 2014, on apprenait la mort d'une Suissesse. La quadragénaire, originaire du canton de Zurich, avait été attaquée par un ours à son domicile, dans le Nord-Ouest canadien.

    Le grizzli mâle adulte avait été abattu par le mari qui s'était empressé d'emmener son épouse à l'hôpital, où les médecins n'ont pu que constater son décès.

    Le rapport d'autopsie, qui vient d'être publié, prouve que la Zurichoise n'a pas été tuée par le plantigrade, mais par une des balles que son époux a tirées pour la protéger de l'ours, rapporte le «Huffington Post».

    La balle s'est logée dans sa poitrine

    Son mari avait tiré plusieurs fois sur l'animal qui traînait sa femme dans les bois. Une des balles a ricoché sur un arbre avant de se loger dans la poitrine de la malheureuse.

    Installé au Canada depuis 2006, le couple proposait des circuits touristiques à l'année dans cette région sauvage des montagnes Rocheuses, où il avait loué une maison. «Nous sommes encore sous le choc, avait déclaré en octobre 2014 le père de la défunte au site alémanique watson.ch. Ma fille et son conjoint ont été complètement surpris par l'ours. Ils n'attaquent en général que lorsqu'ils sont affamés.»

     

    Au sud de Cherbourg, des coups de feu sur la RN13

    Samedi 26 décembre, plusieurs coups de feu ont été tirés vers la RN13, à hauteur de Tollevast. Des balles seraient venues se loger dans le pare-brise d'un véhicule stationné sur le parking d'une jardinerie à proximité. Des hommes ont été interpellés. Explications.

    Un incident qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques s'est produit samedi 26 décembre sur le parking d'une jardinerie situé au bord de la RN 13 à Tollevast, au sud de Cherbourg.

    Le pare-brise vole en éclatsAprès avoir entendu une série de coups de feu, des clients ont vu le pare-brise arrière d'un véhicule exploser. La cause : un groupe de chasseurs qui tiraient sur des sangliers. Depuis, la photo du pare-brise en question circule sur Facebook.

    Ils visaient des sangliers
    A priori, les tireurs, qui se trouvaient dans un champ faisant face à la jardinerie, visaient un groupe de sangliers qui traversait la nationale. L'incident n'a fait aucune victime et les chasseurs ont rapidement été appréhendés par les gendarmes.

    La gendarmerie de Cherbourg qui ne souhaite pas communiquer sur cette affaire indique cependant qu'une enquête est en cours.

     

    Un accident de chasse à Saint-Crépin-de-Richemont (24)

    Un sexagénaire a été blessé par balle au bras ce dimanche.

    Un homme de 68 ans, victime d'un accident de chasse, a été pris en charge ce dimanche par les pompiers à Saint-Crépin-de-Richemont.

    Les secours, sollicités vers 17 heures, ont pris en charge le sexagénaire blessé par balle au bras droit. La gravité de son état a nécessité son transfert avec l'hélicoptère du Samu à Périgueux.

    Une enquête de la gendarmerie devra déterminer les circonstances de cet accident.

     

    Dordogne : un chasseur blessé lors d'une battue aux sangliers

    Un chasseur a été blessé dimanche 27 décembre lors d'une battue aux sangliers à Monsec en Périgord vert. L'homme âgé de 68 ans a été blessé au bras et transporté par hélicoptère à l'hôpital de Périgueux.

    L'accident s'est produit dimanche en fin d'après-midi à Monsec, entre Brantôme et Nontron. La société de chasse de Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier organisait une battue aux sangliers dans des champs avec une quinzaine de chasseurs. Vers 17h15, alors que la battue était terminée, un chasseur a tiré à la carabine sur un sanglier qui a surgi. La balle a touché l'un de ses collègues qui se tenait en bordure d'une haie à plus de 300 mètres selon le président de la société de chasse, Pierre Brejassou.

    Le chasseur a eu les tendons du bras sectionnés

    La victime, un homme de 68 ans, originaire de Busserolles, a été blessé au bras droit. Il a immédiatement été transporté par hélicoptère à l'hôpital de Périgueux. Le sexagénaire qui a eu des tendons sectionnés a été opéré dans la nuit de dimanche à lundi.

    Un tir de plus de 300 mètres

    Toute la journée ce lundi, les gendarmes ont entendu les participants à la battue ainsi qu'un agent de l'ONF, l'office national des forêts, à titre d'expert. Les enquêteurs essayent d'en savoir plus sur les circonstances de l'accident. Ils cherchent notamment à comprendre comment la victime a pu être touchée par un tir de plus de 300 mètres.

     

    Accident de chasse mortel en Corrèze

    Un homme de 70 ans s'est accidentellement tiré une balle dans le genou, alors qu'il chassait la bécasse sur la commune d'Yssandon, au lieu-dit "les Termes". Il est mort, sur place, de ses blessures.

    C'est le fils du septuagénaire, présent lors de la partie de chasse, qui a appelé les secours vers 11h30 ce lundi matin.
    Les pompiers, arrivés sur place, ne sont pas parvenus à réanimer la victime, qui a succombé à un arrêt cardiaque après avoir perdu beaucoup de sang.

     

    Chargé par un sanglier, un chasseur fait feu par accident

    Accident de chasse sans gravité, hier midi, dans les environs de Courtenay. Un Icaunais de 28 ans a été légèrement blessé.

    C’est un rabatteur, 28 ans lui aussi, qui a accidentellement actionné son arme. Chargé par un sanglier, il reculait quand sa carabine s’est prise dans des branchages. Et le coup de feu est parti. La balle s’est logée dans le sol, mais un petit éclat a touché le chasseur à l’arcade. Il a été hospitalisé par précaution.

     
    Saint-Gor (40) : un chasseur de 74 ans blessé à la joue lors d'une battue

    L'accident a été déploré vers 15 heures au lieu dit Chicoy. Les jours de la victime ne sont pas en danger. Les premiers éléments laissent à penser à "un ricochet".

    Un accident de chasse a été déploré lors d'une battue organisée ce mardi après-midi à Saint-Gor. Vers 15 heures, deux coups de feu ont été tiré et un chasseur de 74 ans a été atteint au visage, touché à une joue. Le retraité landais a été pris en charge par le Samu et transporté au centre hospitalier de Mont-de-Marsan mais ses jours ne sont pas en danger.

    Sur place depuis 15h30, les enquêteurs de la gendarmerie ont commencé à auditionner les chasseurs potentiellement impliqués dans cet accident ainsi que le responsable de la battue.  Les agents de l'Office national de chasse et de la faune sauvage (ONCFS) doivent également venir contrôler les conditions dans lesquelles cette chasse était organisée.

    La victime, bien que consciente à l'arrivée des secours, n'a pas encore pu être interrogée et il est donc encore bien trop tôt pour savoir précisément ce qu'il s'est passé. "Les tous premiers éléments de nos constations laissent à penser à un ricochet", confiait néanmoins à 17h30 le commandant de la compagnie de Mont-de-Marsan, Christine Bouffière.

     

    Chaque année, la chasse est intensifiée avant et pendant les fêtes.

    Pour beaucoup, la fin de l’année est un moment pour se retrouver en famille ou entre amis. De profiter de quelques jours de repos et de passer de bons moments.
    Néanmoins, certains passent les fêtes seuls ou pensent à des proches qui ne sont plus de ce monde.
    Pour la plupart des animaux, les fêtes sont synonymes de mort. De leur mort.
    Bien trop peu de personnes bannissent la viande de leur assiette. Les canards et les oies sont torturés pour le foie gras, un produit soit-disant d’excellence, reflétant pourtant uniquement la souffrance et la maladie.
    Le mal-être, la douleur et une souffrance indescriptible se lisent sur le visage et dans le comportement de ces animaux.

    Chaque année, la chasse est intensifiée avant et pendant les fêtes. Les animaux sauvages sont longuement chassés par les chiens, avant d’être blessés puis abattus.
    Apeurés et paniqués par le hurlement de la meute à leur poursuite, ils vont tout tenter pour échapper à la mort.
    A la ferme des rescapés, les fêtes sont des jours comme les autres. Nous soignons les animaux et luttons pour la vie.
    Huit chèvres ont été sauvées et quelques dindes et lapins ont ainsi pu échapper au massacre perpétué à Noël. Mais tandis que nous soignions nos animaux, le dimanche 26 décembre, tout près de chez nous, les chasseurs ont tué des renards qui venaient chaque soir dans les prés des animaux de la Ferme des Rescapés.
    Pendant près de deux heures, avant la tombée de la nuit, les chasseurs ont fait régner une ambiance de terreur.
    Alors que chaque soir, on pouvait entendre aboyer les renards, depuis ce soir-là, c’est en silence que la nuit tombe. Considérés comme des nuisibles, ils ont été tués, comme des milliers d’autres animaux, pendant une fête qui devrait célébrer l’humanité et la paix.

     

    Corrèze : un chasseur meurt en se tirant une cartouche dans le genou

    Un accident de chasse est survenu ce lundi peu avant midi.
    Un homme de 70 ans qui chassait la bécasse, seul, s'est accidentellement tiré une cartouche dans le genou, alors qu'il circulait dans un secteur escarpé et broussailleux sur la commune d'Yssandon (Corrèze). 
    L'homme n'a pu être ranimé par les pompiers intervenus sur place. Il a succombé à un arrêt cardiaque après avoir perdu beaucoup de sang.

     

    En Normandie, la balle perdue des chasseurs se loge dans une voiture

    Samedi 26 décembre 2015, cinq hommes chassaient quand une balle se serait logée dans le pare-brise d'un véhicule garé sur le parking d'une jardinerie, près de Cherbourg (Manche).

    Un impact de balle sur le pare-brise d’une voiture garée sur un parking d’une jardinerie de Tollevast, près de Cherbourg (Manche), ce n’est pas banal. Une véritable frayeur pour les clients, samedi 26 décembre 2015. Cinq chasseurs en seraient à l’origine. Ils ont été auditionnés par la gendarmerie, l’un aurait reconnu être le tireur.

    Un regrettable “accident”

    Les hommes étaient en train de chasser le sanglier aux abords de la route Nationale 13 lorsque “l’accident” s’est produit. Ils ont été interrogés par les gendarmes de Beaumont-Hague, le lendemain. La thèse de l’accident est privilégiée.

    Cela ne semble pas être un tir volontaire. Un seul impact de balle a été découvert sur le pare-brise de la voiture. L’incident n’a fait aucun blessé  », indique la procureure de la République de Cherbourg, Emmanuelle Bochenek-Puren à Normandie-actu.

    Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du tir.« Les cinq chasseurs ont été entendus pour mise en danger de la vie d’autrui. Désormais, il reste à savoir si ce tir relève de l’infraction au droit de la chasse ou non », explique la procureure. Pour le moment, les chasseurs ne font l’objet d’aucune poursuite.

     

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