• 2017 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

    2017 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    Année 2017 le lobbys des bouffons de la gâchette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE .
     
     
     
     
    01/01/2017 : 46 députés ont subventionné la chasse en 2016 avec la réserve parlementaire, pour un total de 171500 €
    Damien ABAD a attribué 1000 € aux Chasseurs de Pugieu
    Julien AUBERT a attribué 2000 € à la Société de chasse La Diane
    Olivier AUDIBERT TROIN a attribué 5000 € à la Fédération des Chasseurs Varois
    et 1000 € à la Société de chasse d’Artignosc
    Pierre AYLAGAS a attribué 2000 € à l' Amicale des chasseurs de Saint Jean Pla de Corts
    Jean-Pierre BARBIER a attribué 5000 € à l' ACCA La Forteresse
    et 1000 € à l' ACCA
    Marie-Noëlle BATTISTEL a attribué 1000 € à l' ACCA de Saint Baudille
    Gisèle BIEMOURET a attribué 6000 € à SAINT-PUY pour l'aménagement d'une partie du local d'Armentieux à destination de la société de chasse
    Daniel BOISSERIE a attribué 3000 € à la Fédé Chasseurs Haute-Vienne
    Vincent BURRONI a attribué 4000 € à la SOCIETE DE CHASSE ET DE PROTECTION DU MILIEU NATUREL DE VITROLLES LOU ROUCAS
    Yves CENSI a attribué 1500 € à la Fédération de la Chasse
    Dino CINIERI a attribué 1000 € à l' Amicale des chasseurs réunis de Rozet
    et 1000 € à la Société de chasse de Saint Martin
    et 1000 € à la Société de chasse de Rochegut
    Virginie DUBY-MULLER a attribué 2500 € à l' Association communale de chasse agréee de Cranves-Sales
    Jean-Pierre DUFAU a attribué 8000 € à SAUBION pour la construction d'un centre technique communal, d'une maison de la chasse et d'un logement de gardien
    Jean-Paul DUPRE a attribué 1500 € à l' Association Communale de Chasse Agréée de DAVEJEAN
    Annie GENEVARD a attribué 1500 € à la Fédération Dpt Chasse
    Charles-Ange GINESY a attribué 1000 € à l' Association communale de chasse du Mas
    Joël GIRAUD a attribué 4000 € au Groupement Hautes-Alpes Louveterie
    Philippe GOMES a attribué 5000 € à l' Association des chasseurs de Bourail
    Philippe GOSSELIN a attribué 1000 € à l' Association des Piégeurs agréés de la Manche
    Pascale GOT a attribué 2500 € à l' ACCA de Brach
    et 3000 € à l' ACCA de Salaunes
    Yves JEGO a attribué 10000 € à la Fédération Départementale des Chasseurs
    Henri JIBRAYEL a attribué 3000 € à l' Association Société de chasse Vallée de Séon
    Christian KERT a attribué 2000 € à l' Association Amicale des chasseurs
    Valérie LACROUTE a attribué 3000 € à Nature et vennerie en fête
    François-Michel LAMBERT a attribué 2500 € à l' Association de chasse
    Colette LANGLADE a attribué 1500 € à la Société communale de chasse de Villars
    Maurice LEROY a attribué 3000 € à l' Association communale de Chasse agrée de Naveil
    Alain MARLEIX a attribué 12000 € à PLEAUX pour l'aménagement de la Maison des chasseurs
    et 1000 € à l' ACCA Neussargues
    et 1000 € à l' ACCA Roffiac
    et 1000 € à l' ACCA Le Claux
    et 1000 € à l' A.C.C.A Vedrines Saint Loup
    et 2000 € à l' ACCA Saint Flour
    et 1000 € à l' ACCA Condat
    et 1000 € à l' ACCA Virargues
    et 1000 € à l' ACCA VEZE
    et 1000 € à l' ACCA Sansa
    et 1000 € à l' ACCA Lorcières
    et 1000 € à l' ACCA Valette
    et 1000 € à l' ACCA St Vincent de Salers
    Jean-Claude MATHIS a attribué 1000 € à l' Association Fédération des chasseurs de l’Aube
    Damien MESLOT a attribué 1000 € à la Fédération départementale des Chasseurs du 90
    Philippe MEUNIER a attribué 1000 € à St Hubert Genas/Azieu
    et 1500 € à la Chasse de St Laurent
    Pierre MOREL-A-L'HUISSIER a attribué 1000 € à l' Association française pour l'avenir de la chasse aux chiens courants de la Lozère (AFACCC48)
    et 1000 € à la Société communale de chasse d'Auroux
    Robert OLIVE a attribué 1500 € à l' ACCA DE RODES
    Bernard PERRUT a attribué 1000 € à la Société de Chasse de Saint-Bonnet-des-Bruyères
    et 1000 € à la Société de Chasse de Saint-Jacques-des-Arrêts
    Régine POVEDA a attribué 3000 € à LABRETONIE pour la construction d'un atelier municipal-local de chasse
    Patrice PRAT a attribué 1000 € aux Lieutenants de Louveterie du Gard
    Christophe PRIOU a attribué 2000 € à l' Association Départementale des Chasseurs de Gibiers d'eau de Loire-Atlantique
    et 9000 € à la Fédération Départementale des Chasseurs de Loire-Atlantique
    Valérie RABAULT a attribué 1000 € à l' ACCA
    François ROCHEBLOINE a attribué 1000 € à l' Association Communale de Chasse Agréée de Marcenod (ACCA)
    Martial SADDIER a attribué 3000 € à la Fédération de chasse 74
    Catherine TROALLIC a attribué 1000 € à l' Association de Chasse sur le Département Public Maritime
    Jacques VALAX a attribué 3000 € à la SOCIETE DE CHASSE LA SAUZIERE ST JEAN
    Patrice VERCHERE a attribué 2500 € à l' Union des chasseurs et propriétaires de Chamelet
    et 1500 € à l' Association communale de chasse de Lentilly
    et 1000 € aux Lieutenants de la Louvèterie, Les Oliviers - 30450 GENOLHAC
    Jean-Pierre VIGIER a attribué 1000 € à l' ACCA de Saint Cirgues
    et 2000 € à l' ACCA de Saint Didier sur Doulon / Vals le Chastel
    et 2000 € à l' ACCA de Charraix
    et 2000 € à l' ACCA de Costaros
    et 2000 € à l' ACCA Saint Julien des Chazes
    et 2500 € à l' ACCA de Javaugues
    et 2500 € à l' ACCA Villeneuve d'Allier
    Laurent WAUQUIEZ a attribué 1000 € à l' ACCA de Chamalières
    Michel ZUMKELLER a attribué 2000 € à la Fédération des Chasseurs du 90
     
     
     
    01/2017 : Une jeune fille tue son père lors d'une partie de chasse près de Blain

    Un dramatique accident de chasse près de Blain ce dimanche. Un homme a été tué malencontreusement par sa fille de 25 ans, tombée à cause d'un sanglier, lors d'une partie de chasse familiale.

    Ce dimanche, en début d'après-midi le père emmène sa fille et un autre membre de la famille à la chasse, aux abords de la ville de Blain, dans des bois pas très loin du Gavre. La jeune fille prend alors en chasse un sanglier, son fusil à la main. Sauf que la bête, plutôt que de fuir, charge la jeune fille. Elle tombe alors au sol et pendant la chute, une balle part de son fusil et touche mortellement son père juste à côté.

    C'était un homme de 65 ans, un chasseur aguerri qui avait son permis depuis plusieurs années. La jeune fille elle n'est pas blessé mais bien évidemment très traumatisée

     
     
    Une association de défense des oiseaux accuse les chasseurs du domaine maritime des Hemmes d’avoir tué des oiseaux dont l’espère est protégée. Les chasseurs démentent formellement cette accusation.

    Selon Bernard Bril, président de l’association Goëland (Groupe d’observation et d’étude des lieux anthropiques et naturels proches de Dunkerque), le 27 décembre dernier, «  un ornithologue fut témoin d’un spectacle navrant : sous ses yeux, un groupe de trois chasseurs tira sur des bruants lapons, en tuant un et en blessant un autre.  » Le bruant lapon est un petit oiseau, qui figure parmi les espèces menacées. «  Alors quel intérêt de vouloir le tuer ? C’est un oiseau très rare en France. L’atlas des oiseaux de France paru en 2015 en signale 100 à 300 chaque hiver pour tout le pays  », ajoute Bernard Bril.

    Des plaintes déposées

    Le président de Goëland envisage d’aller porter plainte. «  Nous avons prévenu la Ligue protectrice des oiseaux (LPO) qui, elle, portera plainte  », appuie-t-il. Bernard Bril regrette également : «  Ce n’est pas la première fois que le tir d’espèces protégées est constaté : depuis quelques années, sur le littoral du Nord – Pas-de-Calais, on peut signaler entre autres une spatule blanche, des oies à bec court, des pernaches cravants, un cygne de bewick, rare  ». Il termine ses propos en attaquant les chasseurs, «  qui sont actuellement en France un facteur de destruction de la nature et de la biodiversité et non comme ils le prétendent des acteurs de la protection de l’environnement  ».

    Du côté de l’Association de chasse maritime du Calaisis (1 080 membres), on s’inscrit en faux. Selon Roger Catez, l’association n’a reçu «  aucun rapport des gardes-chasses de l’office national de la chasse et de la faune sauvage. Je démens formellement cette accusation.  » Il ajoute que l’association n’a plus reçu de rapport de ce type (espèce protégée tuée) «  depuis plus d’un an  ».

    « Nous avons besoin de la faune et de la flore, et nous savons les préserver. »

    Le chasseur regrette aussi l’attitude de la LPO et de l’association Goëland, qu’il invite «  à venir nettoyer le site avec nous… Nous savons qu’il existe des espèces protégées, et c’est tant mieux, mais nous sommes si souvent pris à partie…   Or, si ces terrains sont entretenus, c’est grâce à nous, et depuis plusieurs dizaines d’années. Nous faisons ça bénévolement, notre association ne perçoit aucune subvention. Sans nous, on ne pourrait plus y entrer. Nous avons besoin de la faune et de la flore, et nous savons les préserver. La preuve : nous travaillons avec le Conservatoire du littoral et les maires dans le réaménagement de la dune Noyon à Marck  ».



    Nouvelle affaire de chasse à l’ortolan, devant le tribunal correctionnel de Dax, avec en plus des violences et une conduite en état d’ivresse.

    Les chasseurs d’ortolans à la barre, c’est de saison. Sauf que cette fois-ci, l’homme de 66 ans comparaît à la barre pour plusieurs types d’infractions : violences volontaires sur trois inspecteurs de l’environnement, conduite d’une voiturette sans permis sous l’empire d’un état alcoolique… mais aussi capture d’ortolans, transport, usage, détention et chasse…

    Cet habitant de Bégaar s’en sortirait sans doute bien mieux, s’il n’avait pas déjà, depuis 2001, accumulé les condamnations pour ces trois chefs de prévention. Une démarche mal assurée, une audition qui laisse à désirer, on se demande tout de même comment celui-là a pu « secouer et envoyer des coups de poing » aux trois solides gaillards de l’Office national des forêts (ONF). Mais « lorsqu’on dit “qu’on revient avec son fusil”, il n’y a pas à hésiter une seconde pour maîtriser l’individu », souligne leur avocat.

    Il n’a pas reconnu les agents

    Pour le procureur, il n’y a aucune clémence à avoir : « Cet homme braconne depuis longtemps, se dédouanant au nom d’une prétendue tolérance qui n’a aucune valeur juridique. Très imbibé, il prend le volant et vient tendre ses 26 pièges. L’ONF l’attrape et il se montre violent, en disant qu’il n’a pas reconnu les agents et qu’il les a pris pour des écologistes. Le problème, c’est que si on prétexte qu’il y a une tolérance, on légitime des violences qui pourraient être faites à des défenseurs de certaines espèces, et que ça peut devenir très dangereux. Je recommande 1 000 euros d’amende et 150 euros pour chaque contravention, ainsi qu’une suspension de trois mois du permis de chasse. Pour la conduite en état d’ivresse, six mois de prison, dont trois avec sursis et obligation de se soigner. »

    L’avocate du prévenu a tout de même rappelé, sur le volet de la chasse, la confusion qui règne dans l’esprit des chasseurs, comme lors d’un procès, il y a quelques semaines, à Mont-de-Marsan. « Une période où il n’y a plus de poursuites, mais où il n’y a pas de tolérance, c’est une certaine hypocrisie  », explique-t-elle. « Depuis quelques mois, il y a des arrestations, portées par la Ligue de protection des oiseaux, mais ce n’était pas le cas les années précédentes. Mon client ne chassera plus l’ortolan, il l’a bien compris. Il ne boit plus, ne conduit plus, il a été opéré pour un grave problème de santé… Je ne suis pas sûre qu’une peine de prison ferme soit compatible avec son état de santé… »

    Pour les faits de chasse, un délibéré sera rendu le 2 février. Pour les violences et l’alcoolémie au volant en récidive, le prévenu a écopé de huit mois de prison, dont quatre avec sursis et mise à l’épreuve pendant dix-huit mois.

     

    06/01/2017 : Chasse : une gerbe de plombs dans la jambe

    Martizay. Lors d’une chasse aux canards, mercredi, un homme a reçu des plombs dans une jambe. Il a été opéré et ses jours ne sont pas en danger.

    Une enquête a été ouverte, mercredi soir, par les gendarmes de Tournon-Saint-Martin et du Blanc « pour des blessures involontaires lors d'une action de chasse » (1), indique le lieutenant Denis Rodier, responsable du Centre d'opérations et de renseignement de la gendarmerie. Cette enquête faisait suite à des faits survenus le long de l'étang de Champéron, à Martizay.
    Il est 18 h. La nuit est déjà tombée, lorsqu'un coup de feu retentit devant le plan d'eau. Un homme tombe, sérieusement blessé à la jambe gauche.

    L'arme se serait enrayée provoquant le tir

    L'alerte était aussitôt donnée et les pompiers prenaient en charge la victime, rapidement conduite au centre hospitalier de Châteauroux. « Cet homme a été aussitôt opéré », indique de son côté, Jean-Michel Loupias, maire de Martizay. Le pronostic vital n'a été engagé à aucun moment.
    Quant aux circonstances, et selon les déclarations de l'auteur du coup de feu, une femme, « l'arme s'est enrayée et le coup de feu est parti malencontreusement », indique le lieutenant Rodier.
    Lors de cette action de chasse, il n'y avait que deux chasseurs distants l'un de l'autre d'environ cinq mètres. Le coup de feu a claqué dans la semi-obscurité et une gerbe de plombs a donc touché ce chasseur. « Ce type d'accident est fort heureusement rarissime », précise Anne Gablin, responsable de la communication à la Fédération de chasse. Quant à la nuit tombée, « ces actions de chasse sont autorisées jusqu'à deux heures avant le lever du soleil et deux heures après son coucher ». Lors de ces faits, on était dans ce créneau horaire.

    (1) 146 accidents de chasse ont été répertoriés en France lors de la saison 2015-2016, dont dix mortels.

     

    06/01/2017 : Grundviller : il avait tué son beau-frère par accident, un an avec sursis requis

    L’affaire avait ébranlé le petit village de Grundviller. Le 8 octobre 2015, un septuagénaire blessait accidentellement son beau-frère en voulant lui montrer l’une de ses armes. Le coup de feu du revolver à barillet, calibre 22, avait atteint Bernard Ruff en plein front. Il avait succombé à ses blessures le lendemain.

    Le prévenu était jugé hier pour homicide involontaire. Chasseur aguerri et ancien instructeur de tir, le Grundvillerois possédait près d’une trentaine d’armes à son domicile, la plupart démilitarisées. Il ne s’explique toujours pas comment le coup a pu partir.

    Tandis que le tribunal a tenté de comprendre le déroulement des faits, l’avocate de la partie civile a pointé du doigt l’assurance et l’absence de remords du prévenu. Le parquet n’a quant à lui pas contesté l’accident mais dénoncé « une négligence flagrante » de la part du prévenu. Un an de prison avec sursis a été requis ainsi que l’interdiction de chasser et de détenir une arme pendant 5 ans.

    Le jugement a été mis en délibéré. L’audience est programmée le 20 janvier.

     

    07/01/2017 : Deux chasseurs condamnés trois ans après la battue

    Les battues aux sangliers se terminent bien, en général. Les chasseurs rentrent bredouilles ou, comme jeudi sur les hauteurs d'Agen, atteignent leurs objectifs. La battue du 4 janvier 2013 à Montaut-et-Rives dans le Villeneuvois s'est mal terminée pour un sanglier. Quatre ans après, elle se termine mal aussi pour deux des chasseurs présents ce jour-là.

    Précision utile, ils portent le même patronyme que le président de la fédération de chasse Michel Auroux. C'est normal, il s'agit de son frère et de son neveu. En juin dernier, après des mois de bataille juridique, le père et le fils ont finalement été condamnés par la Cour de cassation à payer chacun 400 € d'amendes pour chasse sur le terrain d'autrui et «chasse à l'aide d'un engin, instrument, mode ou moyen prohibé». Plus clairement, le «moyen prohibé» est une voiture. L'une des trois contraventions n'a pas été retenue, il s ‘agissait du non-respect du règlement cynégétique départemental. De même, la suspension du permis de chasse a disparu au fil des années et des étapes judiciaires.

    Aller en Cour de cassation pour une condamnation par le tribunal de police de Villeneuve en mars 2014 est rare. Toujours est-il que les magistrats parisiens de cette juridiction ont confirmé la décision de leurs collègues de la cour d'appel. Dans le jugement rendu en avril 2015, on peut lire le détail de cette battue du début janvier 2013.

    Le père et le fils «utilisaient leur véhicule à moteur pour se déplacer sur plus de 5 km dans le but annoncé de récupérer les chiens et, arrivés sur la route départementale 207, tiraient sur l'animal tout en étant postés sur la voie publique, très passagère».

    Après un premier tir manqué, l'animal était abattu dans une propriété privée alors qu'il ne constituait aucun danger sur la voie publique. «La propriété privée est un parc à moutons à Rives, le propriétaire se trouve d'ailleurs au milieu du mini-troupeau à ce moment-là. Distance de tir, «environ 15 à 20 m». Toujours dans le jugement, «il ressortait des auditions recueillies (par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, NDLR) «que l'animal était sorti du territoire de chasse et que la battue était terminée».

    Détail pour la petite histoire, le président de la société de chasse de Rives «n'avait pas été informé de cette battue sur le territoire». Les magistrats de la cour d'appel insistent : «Les faits relatés sont susceptibles de présenter un danger réel pour les habitations voisines et les usagers qui circulaient sur la route RD 207 ce jour-là (…)

    L'enquête n'a pas confirmé «que l'animal avait eu un comportement dangereux, ou anormal».

    C'était l'un des arguments développés par les deux chasseurs pendant cette longue, très longue procédure judiciaire.

     

    07/01/2017 : Bouilhonnac: un chasseur blessé à une jambe lors d'une battue

    Ce samedi matin, peu après 10 heures, un chasseur a été blessé lors d'une battue au sanglier sur la commune de Bouilhonnac, près de Trèbes. C'est au lieu-dit Le Moulin que l'accident est survenu.

    Les gendarmes de Trèbes, présents sur les lieux, ont recueilli les multiples témoignages de la dizaine de chasseurs qui participaient à cette battue, sans pour l'heure pouvoir se prononcer sur les circonstances précises de l'accident et dire notamment si la balle avait ricoché avant de toucher le sexagénaire.

    Plusieurs chasseurs auraient fait feu au moment où l'accident est survenu. Toujours est-il que la victime, touchée à la jambe, a été prise en charge par les sapeurs-pompiers de Trèbes et une équipe du Samu. L'homme a ensuite été transporté au centre hospitalier de Carcassonne.

     

    07/01/2017 : Accident dans le Cher : un enfant de 6 ans tire sur son frère de 3 ans avec un fusil de chasse

    FAIT DIVERS – Un enfant de 3 ans a été blessé vendredi après-midi par son frère de trois ans son aîné qui jouait avec un fusil de chasse au domicile familial de Lunery dans le Cher. La victime a été hospitalisée mais son pronostic vital n’est pas engagé.

    Les parents étaient à l’épicerie au rez-de-chaussée de l’immeuble quand le drame s’est produit  vendredi. Leurs deux enfants, âgés de 6 et 3 ans étaient eux seuls dans l’appartement au-dessus. Vers 17h40, l’aîné qui jouait avec le fusil de chasse de son père chargé de cartouches de calibre 12 avec des billes en caoutchouc a accidentellement tiré dans la tête de son cadet. 

    Alertés, les personnels du centre opérationnel départemental d'incendie et de secours du Cher (Codis 18) sont intervenus quelques minutes plus tard avant de prendre en charge le petit garçon. Blessé au visage, la victime a été transférée à l’hôpital de Tours. Ses jours ne sont  pas en danger. 

    L’arme à portée de main

    Selon les premières investigations menées par les gendarmes, l’enfant de 6 ans a saisi le fusil de chasse qui était a priori à portée de mains. " Les conséquences du tir, sur un enfant de 3 ans, auraient pu être dramatiques. Notamment s’il avait atteint la tempe ou l’œil du petit", précise une source proche du dossier à LCI.

     

    08/01/2017 : Près de Falaise. Un homme blessé dans un accident de chasse

    Un chasseur âgé de 48 ans a été grièvement blessé après avoir été touché à l’abdomen, ce dimanche 8 janvier 2017, vers 10 h 30. L’accident de chasse s’est déroulé près de la commune du Détroit, à quelques kilomètres de Falaise, dans le Calvados.

    Ce dimanche 8 janvier 2017, à 10 h 30, un chasseur âgé de 48 ans a été grièvement blessé au Détroit, près de Falaise.

    Alors qu’il chassait dans les bois, il aurait reçu une balle de calibre 12 millimètres, munition utilisée pour la chasse au sanglier. Cette balle proviendrait d’un autre chasseur qui se trouvait alors dans un champ.

    Touché à l’abdomen, il a été transporté à l’hôpital de Falaise.

     

    08/01/2017 : Un chasseur fait une chute mortelle

    Cet après-midi, un Dignois âgé de 78 ans, parti à la chasse dans la montagne du Cousson, a fait une chute mortelle d'une vingtaine de mètres.

    Les pompiers sont intervenus pour tenter de le ranimer, mais malgré son évacuation par l'hélicoptère des pompiers, il était déjà trop tard. L'homme n'a pas survécu à ses blessures.

     

    08/01/2017 : Saint-Martin-Longueau Un piège administratif pour l’éleveur de poules

    Roger Courtiol conteste une amende reçue pour l’utilisation d’un piège à renards qu’il avait installé pour protéger son élevage de poules pondeuses.

    Après un an de tracasseries administratives, Roger Courtiol est convoqué devant le tribunal de Beauvais mardi et «  ne comprend toujours pas  » ce qui lui arrive.

    Cet homme, âgé de 75 ans et qui réside dans une maison à Saint-Martin-Longueau, a été verbalisé le 8 février de l’année dernière, pour avoir posé un piège à renards. «  J’avais installé un piège à mâchoires avec un rat mort en appât, comme je l’avais déjà fait, il y a une dizaine d’années, car les renards étaient revenus dans le secteur. Les gardes sont venus sur dénonciation. Ils ont confisqué le piège et m’ont donné deux amendes à 150 euros. L’une pour avoir utilisé un piège non-homologué, et une autre pour sa détention. C’est comme si j’avais une amende pour excès de vitesse et une autre pour la possession du véhicule  », s’indigne-t-il.

    Reste que cette amende, qui se monte aujourd’hui à 406 euros du fait de majoration et frais, a été contestée par Roger Courtiol, l’été dernier, et c’est pour cette raison qu’il se retrouve devant le tribunal. Par ailleurs, il semble qu’une association de piégeurs s’est portée partie civile dans ce dossier. Et c’est une autre raison du courroux du piégeur piégé.

    « Qui peut s’occuper des renards? »

    «  Je ne comprends pas pourquoi ils me cherchent des poux dans la tête. Après ma verbalisation, auprès des gardes que j’ai rencontrés à Compiègne, j’ai posé la question : qui peut s’occuper des renards ? Il m’a été répondu qu’il existait une association de piégeurs. J’ai donc réussi à obtenir leurs coordonnées et j’ai contacté le responsable pour l’Oise. Il m’a proposé un stage de deux jours à la Maison de la chasse et de la nature d’Agnetz, qui devait se dérouler en avril. J’ai confirmé mon intérêt pour y participer et me mettre en conformité et je n’ai jamais eu de nouvelles depuis. Ils se manifestent maintenant. »

    Roger Courtiol dispose d’un grand jardin derrière sa maison et celui-ci donne directement dans le marais de Sacy, une vaste zone humide et tourbeuse, en même temps qu’un site naturel de 1 000 hectares, qui est la propriété du Département.

    Une cinquantaine de poules tuées en trente-quatre ans

    Le jardin est clôturé et accueille des ruches, mais également une vingtaine de gallinacés  : 2 coqs et des poules pondeuses. Dans la journée, le propriétaire des lieux ouvre un accès latéral, qui permet aux animaux d’aller picorer l’herbe du chemin, qui permet d’accéder au parc naturel. C’est justement là que les poules ne sont plus en sécurité vis-à-vis des prédateurs que sont les renards et qu’a été installé le piège, en bordure de propriété.

    «  J’ai toujours eu autant de poules et parfois plus dans l’élevage. Mais ce que je sais, c’est qu’en 34 ans de présence ici, plus d’une cinquantaine de poules ont été tuées par les renards  », déplore-t-il.

    L’association des piégeurs de l’Oise n’a pas pu être jointe.

     
     
    La partie de chasse s’est terminée tragiquement hier après-midi dans le secteur des Montagnès à Mazamet. Un chasseur de 50 ans est décédé brutalement d’une crise cardiaque au cours d’une battue vers 16h. Ses amis chasseurs ont bien tenté de le réanimer en attendant les secours. Mais en vain. Les sapeurs-pompiers, arrivés rapidement sur place, n’ont pas non plus réussi à le ramener à la vie. La victime, célibataire, était originaire du village d’Aiguefonde.
     
     
     
    C’est un garde-chasse du département qui a fait la sordide découverte. Une plainte a été déposée…

    C’est une sordide découverte qui a été faite par un garde-chasse de Saint-Laurent-des-arbres, une petite commune du Gard située à une vingtaine de kilomètres d’Avignon.

    L’homme, chargé depuis huit ans de faire respecter la réglementation en termes de faune et de flore dans le secteur, a retrouvé dernièrement… une tête de sanglier décapitée, accrochée à son portail, rapporte Midi Libre.

    « Le geste a choqué ma famille »

    Il a aussitôt déposé plainte à la gendarmerie. « J’en ai vu des sangliers morts mais là, le geste m’a choqué et a choqué ma famille. C’est lâche et sournois », explique-t-il au quotidien régional.

    Des faits qui seraient la conséquence de tensions dans le milieu de la chasse, tandis qu’un abattage des sangliers a été mis en place dans le département, pour lutter contre leur prolifération (41.000 au cours de la saison). Un dispositif qui ferait craindre à certains une pénurie de gibier pour les prochains mois.

     

    10/01/2017 : Cinq graves accidents de chasse en Normandie : la formation est-elle assez rigoureuse ?

    Depuis l'ouverture de la saison, cinq graves accidents de chasse ont eu lieu en Normandie. Le point avec la Fédération départementale du Calvados sur les formations obligatoires.

    Depuis l’ouverture de la saison de la chasse, du 1er septembre 2016 au 28 février 2017, cinq graves accidents de chasse ont eu lieu en Normandie, dans les départements de l’Eure, de Seine-Maritime et dans le Calvados.

    Cinq graves accidents de chasse en Normandie depuis septembre 2016
    Le 30 octobre 2016, un homme d’une cinquantaine d’années est décédé d’un ricochet de balle, dans la forêt de Caudebec-en-Caux. Le 20 novembre 2016, un homme de Seine-Maritime a été grièvement blessé à la tête dans l’Oise. Samedi 26 novembre 2016, un adolescent de 16 ans et un homme de 68 ans ont perdu la vie dans deux accidents mortels distincts dans la forêt de La Londe et à Perriers-sur-Andelle (Eure). Enfin, dimanche 8 janvier 2017, un homme a été grièvement blessé par balle au cours d’une battue au sanglier, au Détroit (Calvados). Il est décédé des suites de ses blessures, lundi 9 janvier 2017.

    Ces accidents, où quatre hommes ont perdu la vie, posent question. Les chasseurs sont-ils suffisamment sensibilisés aux risques de la chasse ? Les formations théoriques et pratiques pour passer le permis de chasse sont-elles adaptées aux risques encourus ? Le point avec le directeur de la Fédération départementale des chasseurs du Calvados, Benoit Démoulins.

    « Le permis de chasse, plus dur que le bac »

    Sur les 400 candidats qui ont passé le permis de chasse en 2016, dans le Calvados, 32% d’entre eux n’ont pas réussi à l’avoir. « Si on regarde les statistiques, c’est plus dur d’avoir son permis de chasse que son bac ! », assure Benoit Démoulins.

    Dans le Calvados, comme partout en France, les candidats, âgés de 16 ans minimum et autorisés à la pratique de la chasse par un certificat médical, doivent passer une formation théorique et pratique. L’épreuve pratique, noté sur 21 points, se déroule à Chouain, près de Bayeux. C’est un inspecteur du ministère de l’Environnement qui fait passer l’épreuve.

    Pendant quatre heures, dans quatre ateliers différents, l’apprenti chasseur doit démontrer qu’il sait utiliser une arme sans danger. Il y a un parcours de chasse simulé avec un tir à blanc, une épreuve de tir réel à canons basculants ou semi-automatiques, une épreuve de tir à l’arme rayée sur sanglier courant et le rangement d’une arme de chasse dans un véhicule.

    Le but est de bien appréhender le maniement de son arme, précise Benoit Démoulins. C’est une mise en situation du futur chasseur par rapport à son environnement. Quelqu’un qui n’est pas suffisamment calme ou une personne qui est trop nerveuse le loupe systématiquement.

    Une question éliminatoire sur la sécurité

    Après cet examen pratique, le futur chasseur doit passer une épreuve théorique de deux heures, notée sur dix points. Les questions portent sur les espèces protégées, les espèces chassables, les lois et règlements concernant la police de la chasse et la protection de la nature, la connaissance des armes et des munitions… Parmi ces dix questions, une question éliminatoire porte sur la sécurité.

    Sur un film, un peu comme au code de la route, le candidat doit analyser des situations et estimer si le chasseur a un bon comportement ou non, précise le directeur de la Fédération départementale des chasseurs du Calvados. On peut, par exemple, voir un chasseur qui tient son fusil à l’horizontale, un autre qui saute un fossé, avec une arme chargée…

    Pour réussir l’examen, entre l’épreuve théorique et pratique, le candidat doit obtenir au minimum 25 points sur 31. Et il ne doit pas avoir été sanctionné pour un comportement dangereux aux exercices pratiques ou pour une réponse incorrecte à la question éliminatoire sur la sécurité.

    Aucun rappel obligatoire

    Pour Benoit Démoulins, l’examen est « relativement difficile » à avoir, d’autant plus que lorsque le candidat rate un module, il est obligé de tout repasser. « L’examen s’est énormément corsé ces dernières années, notamment sur la sécurité. Il est à la hauteur des risques de la pratique », continue le directeur de la fédération calvadosienne.

    Une fois le permis de chasse obtenu, le chasseur l’a pour la vie. Aucun rappel n’est obligatoire. Cependant, la Fédération départementale des chasseurs du Calvados propose des formations sur la sécurité, à la demande. « De plus en plus de groupes de chasseurs nous les demandent », assure Benoit Démoulins.

    Des accidents entre chasseurs

    Benoit Démoulins rappelle que les accidents de chasse ont souvent lieu entre chasseurs, « ce sont des auto-accidents », des « maladresses » ou des « accidents de manipulation ».

    « On compte un ou deux accidents par saison. Mais jusqu’à présent, nous n’avions pas eu d’accidents graves sur notre secteur. Il faut redoubler de vigilance », conclut-il.

     

    10/01/2017 : Entre les chasseurs et les promeneurs du dimanche, ça sent parfois la poudre

    Les chemins de campagne sont ouverts à tout le monde, y compris aux chasseurs entre septembre et février. La cohabitation avec les promeneurs n’est pas toujours facile en particulier le dimanche, même si les accidents restent rarissimes dans la région.

    Mathilde se souviendra longtemps de cette balade à vélo. C’était un après-midi de dimanche, début novembre. Avec un ami, elle quittait Wervicq-Sud, à la frontière belge, en direction de Linselles. Elle a bien cru ne jamais arriver en un seul morceau. «  On était sur la petite route qui passe derrière le bois de Wervicq. D’un coup, ça s’est mis à canarder dans tous les sens, juste à côté de nous. On ne voyait pas d’où ça venait, ils devaient être cachés dans des fourrés, c’était assourdissant. Il y a eu au moins une vingtaine de coups de feu. On a eu la peur de notre vie.  »

    Des témoignages comme celui de Mathilde, on en recueille facilement en périphérie de la métropole, là où la campagne et la ville se confondent. Mathias habite à Wambrechies et lui aussi a vécu une expérience troublante cet automne. Il explique : «  J’avais décidé d’aller faire un tour avec ma fille de deux ans. Quand je me suis retrouvé en pleine campagne, des coups de fusil venaient d’un peu partout. C’était vraiment flippant. Depuis, je ne me balade plus.  »

    Pris pour cible

    Le 3 septembre à Lecelles, une petite commune située à l’est d’Orchies, on a carrément frôlé le drame. Huit joggeurs qui participaient au Time4Win ont été pris pour cible par deux chasseurs apparemment énervés par le passage de la course. Après avoir proféré des menaces, l’un des deux hommes a brandi son fusil. Il a été désarmé par un joggeur avant l’arrivée de la gendarmerie. D’après les témoins, les deux hommes étaient sous l’emprise de la boisson. Un scénario digne du fameux sketch des Inconnus qui ne redore pas l’image des chasseurs.

    Pas de chiffres pour la métropole

    Cela dit, les accidents de chasse impliquant des non-chasseurs restent rares. Les chiffres fournis par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) font état de 146 accidents de chasse en France pour la saison 2015-2016 dont 17 % de victimes non-chasseurs (13 blessés et deux morts). Aucun chiffre n’est donné pour la métropole lilloise mais la Fédération départementale des chasseurs du Nord (FDC59) affirme qu’aucun mort ou blessé grave parmi les non-chasseurs n’est à déplorer depuis plusieurs années. Le Nord est pourtant un département de chasse – le quatrième de France – avec 24 000 permis délivrés par an en moyenne. «  C’est justement parce que notre territoire est très partagé par les utilisateurs que les chasseurs redoublent d’attention. Ils prennent énormément de précaution, c’est la sécurité avant tout  », affirme Quentin Lecœuvre, chargé de communication à la FDC59.

    « Du bruit mais pas de danger »

    Les chasseurs sont soumis à une règle simple qui leur interdit de tirer en direction d’une habitation ou d’une voie ouverte au public. Pour le reste, c’est leur bon sens et leur correction qui guide leur conduite. S’il vous fait dos, un chasseur peut très bien appuyer sur la détente même si vous êtes à deux pas de lui. Quentin Lecœuvre est persuadé que les mauvaises pratiques tendent à disparaître. «  La courtoisie et la politesse sont les deux maîtres mots pour aborder les utilisateurs de la nature. C’est le message qu’on fait passer à nos chasseurs. Les mentalités changent  », affirme le chargé de communication à la Fédération départementale des chasseurs du Nord.

    Malgré tout, le ton monte parfois, en particulier quand des salves de plombs « morts » retombent sur des habitations. «  C’est désagréable, reconnaît Quentin Lecœuvre, ça fait du bruit sur les vérandas ou sur les tuiles mais ce n’est pas dangereux. De temps en temps, on a des retours de riverains ou de promeneurs qui entendent des tirs sans savoir d’où ça vient. Alors on leur donne des explications ou on leur envoie un agent assermenté. Ça suffit généralement à les rassurer.  »

    Interdire la chasse le dimanche ?« 78% des Français sont pour »

    Les Pays-Bas et plusieurs cantons suisses ont déjà sauté le pas. La France va-t-elle les rejoindre en interdisant la chasse le dimanche pour garantir la sécurité et la tranquillité des promeneurs ? C’est le vœu le plus cher de l’ASPAS, l’Association pour la protection des animaux sauvages, qui a réuni 405 000 signatures en ce sens depuis 2012. «  Il existe un sentiment général d’insécurité, affirme Céline Hernandez, la secrétaire de l’ASPAS, beaucoup de gens se privent de promenade pour ne pas craindre d’être pris pour cible.  »

    Selon un sondage IFOP réalisé en septembre à la demande de l’ASPAS et de l’association One-Voice, 78 % des Français sont pour l’interdiction de la chasse le dimanche. Et «  sur les 71 % de Français fréquentant régulièrement la nature (plusieurs fois par mois), 61 % ne se sentent pas en sécurité lors de leurs sorties, en période de chasse  ».

     

    11/01/2017 : Encore un chasseur sérieusement blessé par balle et un drame évité de justesse

    Il s'en est fallu de peu dimanche 8 janvier 2017 que la chasse aux sangliers ne vire au drame, comme récemment à Perriers-sur-Andelle et à Elbeuf.

    Un nouvel accident de chasse s’est produit dimanche 8 janvier 2017 à Giverny, faisant un blessé grave.

    Les faits se sont produits vers 13 heures alors qu’un groupe de chasseurs traquait des sangliers dans un fourré. Dans des circonstances que l’enquête de gendarmerie va devoir s’employer à déterminer, un coup de feu est parti et a sérieusement blessé l’un des participants au niveau du bras.

    Le pronostic vital du Vernonnais n’a jamais été engagé. Pour autant le blessé a dû être dirigé sur le centre hospitalier de Vernon, puis transféré sur celui d’Aubergenville, un hôpital spécialisé dans les blessures de la main et des bras.

    Dirigée par la brigade de gendarmerie de Vexin-sur-Epte, une enquête est donc en cours pour tenter d’expliquer ce nouvel accident qui aurait pu tourner au drame, à l’instar de ceux de Perriers-sur-Andelle et d’Elbeuf le 26 novembre 2016. Dans les deux cas les chasseurs touchés par balle, dont un adolescent, étaient en effet décédés.

     

     12/01/2017 : Les chasseurs autorisés à tirer dans un lotissement en Ardèche

    Scène peu commune dans cette petite ville de l'Ardèche : une vingtaine de chasseurs ont sillonné les rues d'un lotissement du Teil, jeudi, à la recherche des sangliers accusés de saccager des jardins et même d'avoir éventré un chien.

    A la mairie du Teil (8.000 habitants), beaucoup d'administrés ont appelé pour se plaindre de la présence des chasseurs dans les rues. « C'est sûr que les battues dans les quartiers urbanisés, c'est très difficile car les gens sont chez eux et n'aiment pas trop que ça tire autour », a expliqué à l'AFP Marcel Launay, lieutenant de louveterie. « Nous avions décidé cette battue, avec l'association communale de chasse agréée, avant même la mort de ce petit chien (mardi, ndlr) car on savait qu'il y avait beaucoup de sangliers dans ce quartier, qui causent beaucoup de dégâts, notamment dans les jardins », a-t-il ajouté. La mort d'un animal domestique, c'est bien la première fois, a-t-on indiqué de mémoire de policier municipal.

    Ainsi, une vingtaine de chasseurs se sont positionnés dans les rues de ce quartier très urbanisé. Grâce à un arrêté préfectoral qui a autorisé de telles battues pendant un mois, ils n'ont plus l'obligation de respecter une distance de 150 mètres avec les habitations, rappelle le journal Le Dauphiné Libéré.

    Jeudi, ils ont réussi à tuer six sangliers. « Il y a déjà eu plusieurs arrêtés de ce type ces derniers mois et, pardonnez-moi de parler comme ça, mais à chaque fois, ça marche plutôt bien avec beaucoup de sangliers détruits », selon Marcel Launay.

    L'Ardèche est un des départements les plus touchés par la surpopulation de sangliers, avec le Gard, le Var, la Moselle et le Loir-et-Cher. Sur la saison 2015-2016, près de 26.000 sangliers y ont été « prélevés » par des chasseurs. Récemment, les agriculteurs de la FNSEA s'étaient plaints des dégâts causés sur leurs cultures dans le département.

     

    13/01/2017 : Le chien aboie trop, il l'abat en pleine rue

    Il l'a abattu et il est rentré chez lui. Tranquillement. « Il devait considérer qu'il avait réglé le problème », note un proche du dossier.

    Le " problème ", c'est Mango, un border-collie de deux ans et demi froidement abattu d'un coup de fusil de chasse en pleine rue, mercredi vers 16 h.
    « C'est un truc de fou ! » Carole, sa maîtresse, n'en revient pas. Elle a porté plainte à la gendarmerie et saisi des associatons de défense des animaux, 30 Millions d'amis et la SPA. « C'est important pour mes enfants et pour moi. »
    « Ce sont des riverains du Bois du Gland qui ont donné l'alerte », raconte-t-elle. « Ils ont entendu un coup de feu. Les gendarmes sont arrivés. Ils ont identifié mon chien grâce à sa puce. Il a été emmené par les services techniques. Je ne l'ai pas revu depuis. »
    Les gendarmes ne peineront pas à identifier le tireur, un sexagénaire inconnu de la justice. « Il n'est pas là depuis très longtemps », note une voisine. « J'ai bien entendu le coup de feu. C'est calme ici d'habitude, vous savez ! »
    La nouvelle a vite fait le tour de cette petite zone pavillonnaire bordant la route de Montmorillon. Le chien gênait le sexagénaire. Il le voyait trop souvent à son goût errer dans les parages, et, surtout, il ne supportait plus de l'entendre aboyer.
    Mango était en pleine conquête. « Il y a une chienne en chaleur et il venait dans le secteur pour ça. Mercredi, j'avais fini par l'enfermer à la maison, car il franchit même les clôtures, c'est un border-collie qui avait été dressé pour ça », explique Carole. « Un ami est venu à la maison, il n'a pas fait attention, et le chien s'est échappé. »
    Les gendarmes ont ouvert une enquête pour mauvais traitement à animaux, passible d'une amende de cinquième classe (1.500€). « Nous avons saisi trois fusils au domicile de cette personne », précise la gendarmerie.
    Des investigations sont en cours pour vérifier s'ils ont bien été déclarés. Si ce n'était pas le cas, une nouvelle procédure, délictuelle, pourrait être ouverte, pour détention illégale d'arme.

     

    13/01/2017 : Les chasseurs étudient un recours contre la nomination des anti-chasse

    Compte tenu de la présence de plusieurs représentants du Roc (Rassemblement des opposants à la chasse) dans l’Agence française pour la biodiversité (AFB), la FNC (Fédération nationale des chasseurs) étudie « la possibilité d’exercer un recours devant les juridictions compétentes contre ces nominations qui n’honorent pas le ministre en charge de la chasse française ».

    Un arrêté du 4 janvier 2017 du ministère de l’Environnement a fourni la composition du conseil d’administration de l’AFB.

    « C’est sans surprise que les représentants de la chasse française – à la différence de ceux de la pêche et des ONG environnementales – ont fait le constat de leur absence dans ce conseil, indique la FNC, vendredi dans un communiqué. Crime de lèse-majesté : à l’occasion de la loi sur la biodiversité, ils n’avaient pas voulu laisser filer l’Office national de la chasse et de la faune sauvage – et plus encore l’essentiel de ses ressources, payées par les permis des chasseurs – dans l’AFB… »

    « Mais ce qui surprend le plus est la place désormais faite dans l’agence à l’association Roc (Rassemblement des opposants à la chasse), rebaptisée il y a peu « Humanité et Biodiversité ». Son ancien président, Hubert Reeves, devient président d’honneur de l’AFB ; un autre représentant du Roc siège dans le conseil de l’AFB et l’ancien directeur du Roc devient directeur général de l’AFB (A.M. du 2 janvier 2017) », poursuit la FNC.

    Roc à tous les étages

    « Si l’on peut se féliciter que ce poste ne revienne pas à ce qui est, d’ordinaire, la « chasse gardée » des grands corps de l’État, on s’étonnera qu’un ministre passe outre au principe de « laïcité » de la fonction publique – il est vrai souvent piétiné dans le ministère de l’Environnement – en nommant ainsi à la tête de l’agence un militant d’une très modeste association notoirement anti-chasse. Association qui n’a jamais manqué une occasion – avec ses amis de FNE et de la LPO (eux aussi au conseil de l’AFB) – de traîner en toutes circonstances la chasse devant les tribunaux », ajoute la FNC.

    « Quand on saura enfin que le haut-fonctionnaire, qui fut le préfigurateur et concepteur de l’agence, est aujourd’hui président du Roc, et que le président du comité scientifique de l’agence est aussi membre du Roc, on mesurera encore mieux le degré de porosité entre les services d’un ministère en charge de la chasse et le militantisme environnemental le plus intransigeant, voire intolérant », détaille la Fédération nationale des chasseurs.

     

    13/01/2017 : 2 chasseurs piégés dans leur hutte entre Cayeux-sur-Mer et Saint-Valery-sur-Somme

    Vers minuit, les pompiers de la Somme ont reçu un appel au secours de 2 chasseurs piégés dans leur hutte par la tempête entre Cayeux-sur-Mer et Saint-Valery-sur-Somme.

    Les 2 hommes se sont réfugiés sur le toit de la hutte en attendant les secours. Les pompiers sont sur place pour les mettre en sécurité avec l'aide de la SNSM. Mais le vent violent rend l'opération délicate.

    Les chasseurs ne semblent cependant pas blessé selon les observations des secours.

     

    14/01/2017 : Labergement-du-Navois : condamné pour avoir tué un lynx il y a deux ans

    Défendu par Me Randall Schwerdorffer, le prévenu paraît à l’aise à la barre des témoins. Il refuse de parler, laissant à son avocat le soin de le faire à sa place. Le délit du sexagénaire, chasseur depuis fort longtemps, remonte à octobre 2014. A cette époque, il organise une battue à Labergement-du-Navois (Haut-Doubs).

    Lors de son audition ultérieure en 2016, obtenue suite à des déclarations faites au téléphone à un tiers, enregistrées et consignées par les enquêteurs sur le PV - que son avocat veut faire annuler pour vice de forme (voir plus bas) - il avoue enfin sa faute. « Mes chiens avaient acculé un animal. Ce dernier menaçait de les attaquer. Je l’ai alors abattu, sans me rendre compte immédiatement qu’il s’agissait d’un lynx. »

    Randall Schwerdorffer s’engouffre dans la faille du premier PV, celui de l’écoute téléphonique organisée avec un ami du prévenu dégoûté par la loi du silence a priori en vigueur chez les chasseurs proches du sexagénaire, et brandit l’article 226-1 du code de procédure pénale, plus un arrêt de la Cour de cassation de 2016. « Les premiers aveux ont été obtenus par un moyen déloyal. Il y a eu viol de la vie privée de mon client. Toute Cour d’Appel annulerait ce PV. Je demande la relaxe de mon client. »

    Coupable sur le fond

    L’audition se poursuit néanmoins. Me Jean-Pierre Degenève défend les intérêts des associations de sauvegarde de la faune sauvage et de la Fédération départementale des chasseurs du Doubs, constituées en partie civile. « Hors la forme, le fond de l’affaire et l’implication du prévenu dans le meurtre de ce lynx sont suffisants pour constater sa culpabilité. Je demande 15.000 € de dommages et intérêts. »

    Après avoir délibéré, le tribunal annule les premiers PV et estime que le dernier, séparé des autres et ne concernant que les aveux du prévenu lors de sa convocation à la gendarmerie, est valide. Il condamne l’homme à verser 600 € d’amende et à un peu plus de 2.000 € d’indemnisations à répartir entre les associations plaignantes. Curieusement, il conserve son permis de chasse.

     

    15/01/2017 : Un chasseur ardennais grièvement blessé par un sanglier

    Une partie de chasse s’est mal terminée samedi matin, à La Besace, dans les Ardennes.

    Une partie de chasse s’est mal terminée samedi matin, à La Besace, à une vingtaine de kilomètres au sud de Sedan. Des chasseurs participaient à une battue, quand ils auraient débusqué un sanglier. Dans des circonstances encore floues, l’animal, vraisemblablement blessé, aurait chargé pour tenter de s’enfuir. Il a alors attrapé un chasseur au niveau de l’une de ses jambes. L’homme blessé serait un habitant de La Besace, âgé d’une trentaine d’années. Il aurait été grièvement blessé, certaines sources parlaient ce dimanche midi d’une atteinte du nerf sciatique. Constatant la gravité de la blessure, les autres chasseurs ont alerté les secours. Le chasseur aurait été transporté dans un premier temps au centre hospitalier de Sedan. Son état a nécessité qu’il soit finalement transféré vers le centre hospitalier de Lille. Le trentenaire a été opéré ce dimanche matin. Le pronostic vital n’est pas engagé.

    La gendarmerie a pris connaissance de cette affaire mais aucune information n’a été ouverte sur cet accident de chasse, mettant en cause un animal et aucune action de chasse proprement dite. Le sanglier est un animal sauvage, beaucoup plus dangereux que l’on peut l’imaginer, et plus encore s’il est blessé, comme c’était le cas samedi matin.

     

    16/01/2017 : La bécasse était poilue comme un daim !

    St-Secondin. Ils étaient partis chasser la bécasse en douce et c’est un daim qui avait été abattu. Méprise, embrouille, complot ? La justice tranchera le 7 février.

    Elle saignait comme un goret et elle était poilue comme un daim ! Mais qui cela pouvait-il bien être ?

    Une bécasse tirée illégalement ou bien un cervidé bien coiffé et moucheté de points blancs chassé en toute impunité dans un parc de Saint-Secondin ?
    Difficile d'y voir clair dans ce " pastis " tant les déclarations des unes et des autres semblent " franches comme un âne qui recule ". La justice, qui examinait cette brumeuse affaire de chasse, début janvier, s'est laissée le temps de la réflexion jusqu'au 7 février prochain.

    " Juste une petite touffe "

    Cette chasse à plumes et à poils débute, le 18 février 2015, par une plainte de Christophe qui appelle les gendarmes après la disparition d'un daim se trouvant dans un parc avec des congénères à Saint-Secondin.
    Il pense que certains sont venus chasser en douce. Il a découvert en plus une 406 enlisée ou en panne, pas loin du parc. Le véhicule permet rapidement de remonter jusqu'à deux copains, Cyrille, 27 ans et Yoann, 31 ans, chez qui les gendarmes débarquent et saisissent des armes de chasse détenues illégalement : deux fusils de calibre 12 et un semi-automatique, lui aussi de calibre 12.
    « Vous n'aviez pas l'autorisation de chasser là, chez votre oncle », remarque le président. « Ah, si, rétorque Cyrille. Pour moi, je l'avais l'autorisation ! » Les bisbilles familiales sont déballées, et deux membres de la famille de Cyrille se sont porté partie civile, sans venir à l'audience.

    Accusateur accusé

    « Vous veniez chasser quoi ? » reprend le président. « Pas le daim ! Nous, c'était pour la bécasse. J'avais mon chien avec moi », précise David. C'est Yoann qui tenait le fusil. « Un seul fusil ? » demande le président. « Un seul », assure Yoann.
    Christophe n'est pas d'accord. Il jure avoir vu deux fusils et un chien tandis que les deux chasseurs mis en cause parlent d'un coup de feu entendu à leur arrivée dans le secteur. Alors, qui a tiré ? L'accusateur se trouve à son tour accusé par un des avocats de la défense d'avoir tiré son daim et de faire porter le chapeau à d'autres. Lui qui aurait été croisé avec ses deux enfants, un chien et un fusil. Il conteste. Lui aussi !
    Le président reprend les rênes du mystère du daim et s'intéresse aux constatations des gendarmes. Il y avait du sang. Beaucoup de sang, sur les bottes de l'un des suspects, dans le coffre de la 406 et puis des poils de cervidés.
    Les deux compères maintiennent leur version. C'est du sang de bécasse. Rien d'autre. Et il n'a pas été analysé. Le poil retrouvé, lui, a été examiné. C'est un poil de cervidé. Sans plus de précisions.
    La brèche est ouverte pour la défense après les réquisitions du procureur qui réclame des jours amende et de la prison avec sursis, deux ans de suspension du permis de chasse et cinq années d'interdiction de détention d'arme pour ce daim envolé et jamais retrouvé. A-t-il été chargé dans un autre véhicule venu secourir les naufragés de la 406 abandonnée sur place ?

    A bout de bras ?

    A tour de rôle, Mes Hamidi et Dusch listent les bizarreries et incohérences pour réclamer la relaxe dans cette affaire de daim volant !
    « Cette histoire, c'est de l'arrangé, on n'est pas loin de la théorie du complot. On n'a rien analysé, ni le sang ni les traces de pneus ! »
    Me Sarah Dusch persifle… et signe ! « Qu'est ce qu'on a ? Juste une petite touffe ! Ils ne sont pas si grands, ils auraient porté à bout de bras un daim de 80 kg avec des bois de quatre kilos, sans laisser la moindre trace de poils.

    Coffre ouvert

    Ils ont franchi une clôture de barbelés, sauté un grillage et passé au-dessus d'une clôture haute de deux mètres en ne laissant aucune trace ?
    En plus, le coffre de la 406, il a été ouvert avant, par celui qui a appelé les gendarmes et avant qu'ils arrivent ! On peut se poser beaucoup de questions. Tout ça, c'est de l'arrangé ! »

     

    16/01/2017 : Tentant à nouveau d’affaiblir l’Agence Française pour la Biodiversité, l’ONCFS se tire une balle dans le pied

    À quelques jours de la première réunion du Conseil d’administration de l’Agence Française de la Biodiversité, dans lequel l’ONCFS est amené à siéger, ce dernier vient de se tirer une balle dans le pied.

    Réuni exceptionnellement ce 11 janvier sur convocation de son Président, également Président de la Fédération des chasseurs de Gironde, le Conseil d’administration de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a voté une motion demandant au Président de la République de suspendre les travaux de mutualisation engagés dans les départements entre les services de l’Office et ceux de la nouvelle Agence française pour la biodiversité.

    Après avoir essayé d’empêcher la création de l’Agence française pour la biodiversité, après avoir obtenu directement de la part du Président de la République que l’ONCFS n’en fasse pas partie, après avoir essayé de lui enlever ses compétences de police lors des débats parlementaires, le lobby cynégétique poursuit son travail de sape contre l’Agence. La main sur le cœur, les chasseurs majoritaires au CA de l’ONCFS (1), expliquaient jusqu’à présent combien il était justifié de maintenir l’Office en dehors de l’Agence Française pour la biodiversité, et de développer la mutualisation. Maintenant qu’ils ont obtenu gain de cause, ils refusent tout bonnement la mutualisation prévue par le législateur !

    Car cette mutualisation est inscrite dans la loi n°2016-1087 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Elle apparaît en effet comme une opportunité de mieux coordonner et de renforcer à terme la police de l’environnement. Evidemment, un tel processus demande du temps. Sur la base d’un rapport détaillé du Conseil Général de l’environnement et du Développement durable, des travaux de concertation ont été engagés dès l’automne 2016 afin de créer progressivement (en deux à trois ans) des unités de travail communes.

    Même si les objectifs des deux établissements publics diffèrent, ils assurent tous les deux des missions de connaissance et de surveillance environnementale du territoire à l’échelle de la France. Le renforcement de la collaboration entre les services départementaux des deux établissements publics à vocation nationale sur le champ de la surveillance environnementale, doit permettre de gagner en efficacité et en permanence.

    La motion du Conseil d’administration de l’ONCFS tente d’entraver cette dynamique, critiquant ouvertement au passage le ministère de l’Écologie. Un tel positionnement de la part d’un établissement public sous co-tutelle de ce ministère est totalement inédit et injustifiable. Un établissement public en charge de questions de biodiversité et d'activités régaliennes (la police) qui contredit ouvertement la Ministre de l'Ecologie, on n'avait pas encore vu ! L’ONCFS se voit instrumentalisé à quelques mois des élections présidentielles.

    Le Président de la République a fait le choix politique de laisser l’ONCFS hors de l’AFB, lui préférant un partenariat entre les deux organismes, maintes fois rappelé et défendu lors des débats parlementaires sur la loi pour la reconquête de la biodiversité.

    La LPO, FNE Environnement, Humanité&biodiversité, Surfrider et le WWF, qui, soutenant la création de l’AFB ont milité pour l’intégration de l’ONCFS en son sein, dénoncent les intentions d’une telle motion. Elles attendent de la part du gouvernement qu’il assume son choix et tienne des objectifs cohérents en matière d’organisation de protection de la nature et de la biodiversité, en ignorant cette motion surréaliste du Conseil d’administration de l’ONCFS et en rappelant ses responsables au respect des lois de la République.

    (1) Le CA de l’ONCFS est composé de 4 représentants de l’Etat, 7 Présidents de fédérations départementales des chasseurs, 2 Présidents d’associations de chasse spécialisée, 2 personnalités qualifiées dans le domaine de la chasse (des chasseurs), 2 représentants d’organisations professionnelles agricoles et forestières (dont l’un au moins est chasseur), 1 représentant d’organisation de propriétaires ruraux, 2 représentants d’organismes de protection (la LPO et FNE), 2 représentants du personnel.

     

    17/01/2017 : Haute-Saône : un chien tué en même temps qu’un sanglier

    Matthieu Mouginot est amer. La partie de chasse à laquelle il a participé dimanche matin a été fatale à un de ses deux chiens. Eristof, un Bruno du Jura âgé de 7 ans, a été tué par un autre chasseur. « Je ne veux pas que ça en reste là, il faut que ça serve de leçon, que ça fasse réfléchir », réclame le propriétaire du chien. « C’est un accident », répond l’auteur du coup de feu.

    Aujourd’hui installé à Échenoz-la-Méline, Matthieu Mouginot a toujours chassé à Cendrecourt, près de Jussey. Ce week-end, invité à une battue, il est allé traquer le sanglier en forêt avec ses chiens, comme il aime le faire. « Je chasse souvent sans fusil », raconte-t-il. Mais cette fois, la situation a dégénéré.

    Un sanglier « d’une quarantaine de kilos » qui avait été débusqué a été touché par un tir des chasseurs de Cendrecourt, mais il n’a été que blessé et il a pris la fuite. Quatre chiens sont partis à sa poursuite et l’ont rattrapé dans la commune voisine, Montureux-lès-Baulay, où l’animal était coincé par un grillage. Là, alors que trois chiens encerclaient la bête, un chasseur de Montureux a décidé de l’abattre « pour ne pas que les chiens se fassent taper », avance-t-il. Le chasseur a ouvert le feu, a atteint le sanglier mais la balle a aussi touché le chien qui était passé derrière. « J’ai fait comme j’ai pu », plaide l’auteur du coup de feu.

    « Les chiens étaient autour, il ne fallait pas tirer », estime de son côté Matthieu Mouginot. « Un petit sanglier comme ça n’aurait jamais fait de mal aux chiens. Il fallait les enlever avant de tirer ou bien achever le sanglier au couteau, mais pas prendre le risque de tirer. »

    Pour que des chasseurs qui se retrouveraient dans la même situation « fassent plus attention », Matthieu Mouginot a décidé de porter plainte à la gendarmerie de Jussey. Il attend désormais de connaître les suites que la justice décidera de donner, ou non, à cette histoire.

     

    17/01/2017 : Braconnage : Saisie record d’anguilles en Gironde

    Selon un communiqué de la Préfecture de Gironde, la brigade de surveillance des douanes d’Arcachon a intercepté un convoi rempli de 520 kg de civelles braconnées, dans la nuit du lundi 16 au 17 janvier.

    C’est une saisie rare : 520 kg de civelles (anguilles) braconnées ont été découvert dans un convoi par la brigade de surveillance des douanes d’Arcachon, au péage de Saugnacq-et-Muret (Landes), dans la nuit de lundi 16 à mardi 17 janvier 2017.

    Une cargaison venant d’Espagne et à destination de "l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, pour une expédition vers la Thaïlande", précise le communiqué de la Préfecture de Gironde.

    La valeur du butin est évaluée à 600.000 euros. Il s’agit de la plus importante quantité de civelles jamais interceptée par les douanes du département.

    La Préfecture précise que c’est une "espèce migratoire en voie de disparition. L’alevin de l’anguille est classé espèce vulnérable par l’Union européenne et par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)." Et seuls les pêcheurs professionnels munis d’une licence ont le droit de la pêcher, en respectant un quota annuel.

     

    19/01/2017 : Un lâcher de 150 faisans ce dimanche à Narbonne

    Ce dimanche 22 janvier, l’association communale de chasse agréée (Acca) de Narbonne organise un un lâcher de faisans supplémentaire.

    A cette occasion, et à partir de 16 h, pas moins de 150 faisans seront dispersés en garrigues dans les trois secteurs suivant :
    -Secteur 1 : Les portes, Moujan,
    -Secteur 2 : Cap de Pla, Trou des aigles, Bagatelle, le Pastouret
    -Secteur 3 : Montplaisir, La Campane

    Pour rappel l’horaire des débuts de chasse sera à 7h30. Cet horaire s’applique sur toute la période de chasse aussi bien en plaines, qu’en garrigues.
    Il est important de préciser que la chasse est interdite l’après-midi précédant les lâchers en garrigues, soit ce samedi 21 janvier.

    Si les adhérents de l'Acca de Narbonne souhaitent des renseignements sur les actions menées, les lâchers ou les territoires de chasse, ils peuvent se rendre au 1 rue Gounod.

     

    20/01/2017 : Un tir de fusil de chasse touche une auto : «J'aurais pu mourir !»

    Dix jours après avoir essuyé un tir fusil de chasse sur son véhicule, alors qu'elle rentrait à son domicile de Tournissan, c'est encore très choquée que cette salariée du centre hospitalier de Carcassonne est venue à notre rédaction, hier, pour livrer son témoignage et surtout faire avancer les choses. Notamment au niveau de l'enquête de gendarmerie, qui semble au point mort.

    Des éclats de verre partout

    Le lundi 9 janvier dernier, vers 17 h 15, cette femme circulait normalement sur la RN113, entre Trèbes et le lieu-dit de l'Horte, lorsqu'elle a été violemment surprise par une forte déflagration qui a provoqué un trou dans la vitre avant de son véhicule, côté conducteur, à hauteur de sa tête. Un impact important qui a immédiatement été suivi par un éclatement de toute de la vitre. «Choquée par la brutalité des éclats de verre projetés à l'intérieur de mon véhicule, et le grand courant d'air soudain, je suis parvenue, non sans mal, à maîtriser ma trajectoire afin de pouvoir me garer sur le bas-côté. Une chance, un vrai miracle !»

    Cette Tournissanaise a alors fait demi-tour jusqu'à la station Dyneff de Trèbes pour y demander de l'aide. En état de choc, elle a été conduite au garage Razous, mandaté par son assurance pour effectuer l'expertise et les réparations de son véhicule Renault Kadjar. «Je n'ai pas cessé de réfléchir à ce qui avait bien pu m'arriver, car je n'ai croisé aucun véhicule. Il n'y avait pas non plus de véhicule devant moi, et aucun travail dans les vignes sur le bas-côté de la route», a-t-elle indiqué.

    Ce n'est que le lendemain des faits, après expertise de son véhicule par le garagiste, que la victime a été informée qu'il s'agissait de plombs provenant d'un tir d'arme à feu. Des impacts avaient pu être mis en évidence sur les portières avant et arrière, côté conducteur.

    «De suite, je me suis interrogée : l'individu armé était-il un chasseur ou un déséquilibré ? S'il s'agit d'un chasseur, il a enfreint des règles strictes et fondamentales qui interdisent le tir en direction d'habitations, de routes, et donc de potentiels individus».

    Et cette femme de poursuivre, les larmes aux yeux : «J'ai surtout réalisé que j'aurais pu être touchée en pleine tête, à quelques centimètres près. Que j'aurais pu perdre mon sang-froid et la maîtrise de mon véhicule. Qu'un pneu aurait pu éclater et rendre le contrôle de ma voiture impossible...».

    Plainte contre X

    Le mercredi 11 janvier, c'est dans ce contexte que la victime est logiquement allée déposer plainte contre X à la brigade de gendarmerie de Trèbes. De son propre chef, elle a également contacté le responsable de la fédération départementale des chasseurs de l'Aude, ainsi que l'inspecteur de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le tout, afin qu'ils puissent mener leur enquête.

    «Toutes les personnes qui ont des informations sur cet incident peuvent les contacter afin de fournir leur témoignage (1), souligne la victime. Pour moi, il est important de dénoncer ce comportement grave qui aurait pu être lourd de conséquences. Il est important aussi de prévenir de tels agissements irresponsables et criminels afin que cela ne se reproduise pas dans l'avenir. C'est grave ce qui m'est arrivé, j'aurais pu mourir».

    Angoissée, le sommeil perturbé, la victime imagine aujourd'hui tous les scénarios possibles et attend des réponses.

    (1) ONCFS : 04 68 24 60 49. Fédération des chasseurs de l'Aude : 04 68 78 54 34.

     

    21/07/2017 : Un chasseur blessé par balle

    Un accident de chasse s'est produit ce samedi après-midi dans le Clunysois, dans un bois séparant deux villages : Buffières et Curtil-sous-Buffières. Selon les premiers éléments, un chasseur a été blessé au bras par une balle tirée par l'un de ses collègues. La balle aurait fait ricochet avant de blesser la victime. Les sapeurs-pompiers de Cluny ont pris en charge le chasseur et l'ont transporté au centre hospitalier de Mâcon. Ces jours n'étaient pas en danger. Les gendarmes ont effectué les constatations d'usage.

     

    21/07/2017 : Accident de chasse à Nonac: un homme gravement touché à l'abdomen

    Ses jours ne sont pas en danger. Mais le médecin du Smur a préféré l’hospitaliser à Pellegrin à Bordeaux. Ce samedi, en fin de matinée, un homme de 56 ans a été sérieusement blessé par balle en marge d’une chasse au sanglier sur la commune de Nonac.

    Quand les pompiers du centre de secours de Montmoreau sont arrivés au milieu des bois, vers 11h, l’homme, domicilié à Ruelle, présentait une plaie importante à l’abdomen. Chasseur lui-même, il s’était rendu dans les bois pour repérer une chasse future.

    Sa prospection l’a conduit à se rapprocher du Domaine de La Faye, chasse privée de 500 hectares où se déroulait une chasse au sanglier. Une balle de gros calibre a ricoché. Elle a terminé sa course dans le ventre de l'ancien pompier de Blanzac.

     
     

    Mike Chedester, un chasseur et aventurier auto-proclamé, originaire de Saint-Clair, dans l’Ohio, s’est attiré bien des problèmes pour avoir abattu les chiennes de son voisin dans les bois. Il avait conservé leurs colliers en guise de trophées, et s’est vanté de les avoir abattues sur Facebook. Après que des milliers de messages s’en soient pris à lui, cet homme horrible a fini par être arrêté et par perdre son emploi.

    Pete Byers se préparait à partir en voyage professionnel à Pittsburgh lorsque ses deux animaux adorés, Emmy et Bella, ont disparu.

    « Je me suis retourné pour verrouiller le portail. Et puis mes chiennes avaient disparu », explique-t-il à WTOV9. « Et comme c’était le jour d’ouverture de la chasse, je me suis inquiété. J’étais mort de peur. »

    Il a alors recruté des voisins et des amis, pour s’embarquer dans une battue qui a duré des heures. Ils ont passé la forêt au crible, au guidon de quads, en appelant le nom des deux chiennes. Byers a alors expliqué que les chasseurs de la région avaient entendu des coups de feu, et des glapissements canins. Une piste d’empreintes canines les a menés au poste de tir de Chedester, à plus de 700 mètres de là.

    En effet, alors même que la battue avait lieu non loin de là, Chedester était resté dans son poste de tir, et avait observé l’approche des chiennes. Et une fois qu’elles avaient été à portée de tir, il les avait abattues, avait pris leurs colliers, et avait dissimulé leurs cadavres sous des branches et des bûches, près d’un arbre tombé. Il s’est vanté sur le web de son acte immonde, ce qui a provoqué l’indignation de tout être humain normalement constitué.

    « Je lui ai demandé « est-ce que tu as tué mes chiennes ? Je veux le savoir, pour les enterrer. » explique Byers. « Et pendant tout ce temps, il ne quittait pas des yeux une pile de bûches très récente. Elle venait d’être assemblée. Et puis il m’a regardé, méprisant, et il m’a dit « Oui, j’ai tué tes chiennes. Tu veux que je t’en rachètes deux nouvelles ? Je t’en rachèterai deux nouvelles. »

    « Je lui ai demandé où étaient mes chiennes, et il m’a regardé, perplexe, avant de pointer du doigt la pile de bois. Et là, on pouvait voir la patte d’Emmy, qui dépassait de sous les bûches. »

    Un adjoint du shérif de Belmont County a été appelé sur les lieux de l’incident, et a interviewé les deux hommes sur place. Chedester n’a pas été arrêté sur le champ, mais après que le grand public se soit indigné, il a été placé en état d’arrestation.

    Le procureur Dan Fry a déclaré que Chedester allait être inculpé de deux accusations de délit, et ce grâce à la Loi Goddard, qui a été mise en place il y a quelques mois. Selon cette loi, faire du mal à un animal de compagnie est désormais considéré comme un délit de cinquième catégorie.

    La famille Byers fait désormais son deuil de son braque de Weimar et de son doberman, dont ils étaient particulièrement proches.

    « Elles étaient des amies particulièrement proches, et elles s’aimaient beaucoup », explique Byers.

    Chedester a perdu son emploi au sein de l’AEP (American Electric Power), qui ne veut pas que ses clients pensent que l’entreprise approuve ce comportement. L’entreprise a publié ce communiqué de presse, la semaine dernière :

    « L’AEP exige un comportement exemplaire de la part de ses employés, que ce soit dans leur vie professionnelle ou dans leur vie privée. Nous sommes particulièrement attristés par l’incident qui s’est déroulé cette semaine, impliquant un employé de l’AEP Ohio qui n’était pas en service, et ayant provoqué la mort de deux chiens. Cet individu ne travaille maintenant plus pour l’AEP. »

    Le tueur de chiens avait une page Facebook baptisé « Mike Chedester, chasseur et aventurier », et il affirmait n’avoir rien tué ce jour-là, et que cela lui manquait. Depuis, la page a apparemment été piratée. Ses messages originaux au sujet de ces proies ont été supprimés, et les publications récentes, sur cette page, sont volontairement provocantes, et affirment provenir du groupe Anonymous.

    Chedester risque désormais 12 mois de prison et une amende de 5000$ pour chaque chien tué (24 mois et 10000$ au total).

     

    22/01/2017 : Deux accidents de chasse ce week-end en Charente

    Ce dimanche matin, un chasseur a été blessé aux jambes par un sanglier à Mornac. Samedi, un homme a été sérieusement touché par une balle en marge d'une chasse à Nonac, toujours en Charente.

    Ce dimanche matin, un chasseur de 40 ans a été blessé par un sanglier qui lui a foncé dessus en forêt de La Braconne, à Mornac en Charente.
    Samedi, à Nonac, c'est un un homme de 56 ans qui a reçu une balle dans l'abdomen en marge d'une chasse de sangliers là aussi. Il a été transféré à l'hôpital Pellegrin à Bordeaux dans un état sérieux.  Selon nos confrères de la Charente Libre, il s’était rendu dans les bois pour repérer une future chasse. Une balle de gros calibre aurait ricoché avant de terminer sa course dans le ventre du malchanceux.

     

    24/01/2017 : Les Landes-Genusson (85) : Un chien euthanasié après avoir reçu un tir de fusil de chasse

    Une dizaine de plombs se sont logés dans l’épaule et la patte du Berger Allemand, alors que ses poumons ont été perforés. Des blessures qui ont contraint le vétérinaire à l’euthanasier, car il n’y avait hélas plus rien à faire pour le sauver. Une pétition a été mise en ligne pour que l’auteur de cet acte en réponde devant la justice.

    D’après les propos recueillis par Ouest-France auprès de la personne qui s’en occupait, Chrystal le Berger Allemand était allé faire sa promenade matinale habituelle au sein de la propriété, puis est revenu couvert de sang, visiblement blessé à la patte et à l’épaule.

    Le chien était confié à Constance Dupré par l’ancienne propriétaire, Anne-Sophie Tonneau, qui devait le récupérer dans quelques mois.

    Constance Dupré a alors contacté son vétérinaire, qui est arrivé sur les lieux et n’a rien pu faire pour sauver l’animal. Sa patte cassée, la dizaine de plombs logés dans le corps ayant perforé ses poumons l’avaient malheureusement condamné. Le vétérinaire a été contraint de mettre fin à ses souffrances.

    Pour Anne-Sophie Tonneau, cet acte demeure inexpliqué, d’autant plus que Chrystal n’avait jamais suscité de plaintes auprès du voisinage, suspectant toutefois une éventuelle gêne causée par ses aboiements. Mais quand bien même cela aurait été le cas, une discussion entre voisins aurait certainement permis de régler le problème.

    Quoi qu’il en soit, rien ne peut justifier le fait d’ôter ainsi la vie. La personne ayant tiré sur Chrystal doit en répondre devant la justice. C’est dans ce but qu’Anne-Sophie Tonneau et Constance Dupré ont porté plainte, et que la première a créé le groupe Facebook Pour CHRYSTAL, ainsi qu’une pétition adressée à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre.

     

     

    25/01/2017 : Un chasseur condamné à payer 7700 euros: en juillet 2016, il avait tiré sur un chien situé à 15 mètres lors d'une partie de chasse

    Le tribunal de Diekirch a condamné mardi un chasseur pour avoir tué le chien d’une famille lors d’une partie de chasse.

    Le chien se trouvait à une quinzaine de mètres du chasseur lorsqu'il a été abattu.

    L'homme a été condamné mardi à une amende de 500 euros ainsi qu'à 7 200 euros de dommages et intérêts. Son arme a en plus été confisquée.

    Rappel des faits : le 9 juillet dernier, l'homme de 56 ans, assis sur un siège, avait atteint un chien situé à une quinzaine de mètres. Il avait expliqué avoir confondu l'animal avec un sanglier. Une fois qu'il s'était rendu compte de sa bévue, il avait tenté de la dissimuler, en plaçant le cadavre de l'animal un kilomètre plus loin, rapporte le Luxemburger Wort.

     

    24/01/2017 : Les animaux d’élevage libérés avant la chasse: "ils servent de chair à canon"

    Des associations redoutent qu’une nouvelle loi légalise le lâcher d’animaux d’élevage avant la chasse.

    Fin 2016, le ministre wallon de la Nature faisait connaître sa volonté de modifier la loi sur la Conservation de la nature. D’après plusieurs associations de défense de la nature, ce changement servira avant tout l’intérêt des chasseurs.

    La semaine passée, quatre d’entre elles (la Ligue royale belge de protection des oiseaux, Gaïa, Animaux en Péril, Sans Collier) ont tenu à manifester leur mécontentement face à une pratique particulière : l’introduction dans la nature d’espèces provenant d’élevages quelques semaines avant le début de la chasse.

    "Ces introductions ont déjà lieu mais sans une véritable législation pour les encadrer. En fait, le gouvernement n’a pas déterminé les conditions auxquelles est soumis le lâcher du petit gibier et du gibier d’eau, alors que la loi lui en fait l’obligation dans un délai raisonnable. 21 ans se sont passés depuis l’édiction de cette obligation ! Ces animaux servent de chair à canon et c’est pour nos associations une des pires dérives de la chasse", dénoncent les quatre associations.

    D’après les chiffres de l’Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie, repris par la LRBPO, 16.800 perdrix d’élevage ont été introduites pour la saison de chasse 2006-2007, soit 10 perdrix par kilomètre carré.

     

     

    25/01/2017 : Un Bac option chasse à Limoux dans l'Aude

    Cas unique en France, des élèves de l'Institut Saint-Joseph de Limoux, dans l'Aude, préparent un bac option chasse. Durant leur formation, les lycéens vont passer le permis de chasser, l'agrément piégeur et le brevet de chasse à l'arc.

    Depuis plusieurs années, des formations étaient dispensées avec la Fédération des chasseurs de l'Aude en dehors du temps scolaire et pédagogique, dans cet établissement privé sous contrat. Mais c'est la première année que cette option est disponible dans ce lycée agricole de Limoux qui dispense également des formations forestières.

    La formation a été validée par la DRAF, la Direction Régionale de l'Agriculture et de la Forêt d'Occitanie.

    Pour la Fédération des chasseurs, c'est un bon moyen de rajeunir ses troupes et de développer une image de la chasse responsable et axée sur la sécurité.

    Une initiative qui intéresse déjà d'autres fédérations de chasse en France.

     

    26/01/2017 : Ségolène Royal autorise la chasse aux oies après la date de fermeture officielle !

    En pleine période de froid, et à quelques jours seulement de la fin de la saison cynégétique, la Ministre Ségolène Royal a déclaré à l’Assemblée nationale le 25 janvier que les oies pourront être chassées… dix jours de plus après la fermeture du 31 janvier !

    Alors que plusieurs pays européens ont déjà fermé la chasse, la France continue à chasser des oiseaux affaiblis et affamés dans de nombreux départements. Et ce, au mépris de la règlementation.

    Cette invitation au non-respect du droit est également synonyme de mépris de la Cour Européenne de Justice qui poursuit déjà la France pour le braconnage constant des bruants ortolans !

    Déni de justice, déni écologique

    Pourtant les décisions des Ministres français de l'environnement d'autoriser la chasse aux oies après le 31 janvier sont annulées depuis près de 20 ans par le Conseil d'État. Le Commissaire Européen Vella a répondu clairement aux questions de Madame Royal par courrier en date du 13 mars 2015 que les conditions de dérogation prévues par la Directive Oiseaux pour chasser les oies au-delà de la période légale de chasse n’étaient pas réunies dès lors que les prélèvements s’effectueraient alors sur des populations en migration de retour vers les sites de nidification. Les études scientifiques confirment le début des migrations dès la fin de la deuxième décade de janvier.

    Ce n’est pas un problème pour la Ministre française en charge de l’écologie qui a déclaré dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale ce mercredi 25 janvier que, compte tenu du fait qu’un arrêté de prorogation de la période de chasse serait illégal, elle donnera des consignes orales pour ne pas verbaliser les braconniers jusqu’au 10 février !

    Madame Ségolène Royal cède une fois de plus au lobby cynégétique. Pourtant la période de chasse en France est la plus longue d’Europe (plus de 6,5 mois de l’année) et s’exerce sur le nombre d’espèces le plus élevé en Europe : 90 espèces dont 64 d’oiseaux, pour des prélèvements annuels de 25 à 30 millions d’oiseaux. À noter qu’une vingtaine d’espèces chassées souffrent d’un mauvais état de conservation, inscrites sur les listes rouges européennes voire mondiales pour deux d’entre elles.

    Officialiser le braconnage n’est pas compatible avec un État de droit. C’est d’autant plus choquant lorsque l’État français prétend être exemplaire pour la conservation de la biodiversité au lendemain du premier conseil d’administration de l’Agence française pour la biodiversité. La LPO a introduit un recours indemnitaire contre le Ministère en charge de l’écologie en août 2015 auprès du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, pour non-respect successif des décisions du Conseil d’État. Suite à cette nouvelle affaire, la LPO demande aux avocats spécialisés d’étudier la possibilité de poursuivre Madame Royal en responsabilité pénale, détachable de sa fonction ministérielle.

     

    27/01/2017 : Une famille retrouve une balle perdue dans son salon

    L’incident aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Samedi 14 janvier dernier, une famille résidant à Saint-Cézaire rentre des courses en fin d’après-midi lorsqu’elle tombe sur un impact de balle sur une fenêtre de la maison située à proximité d’une route départementale.

    Une angoissante constatation dont les parents, accompagnés de leurs trois enfants en bas âge, vont rapidement trouver l’origine.

    En pénétrant à l’intérieur, ils découvrent l’ogive d’une arme de chasse dans leur salon. La balle, après avoir traversé le double vitrage, n’a pas fait de blessé, les lieux étant heureusement inoccupés au moment du tir.

    La munition, correspondant à un calibre 12, est traditionnellement utilisée pour du gros gibier. La balle perdue aurait ainsi été tirée lors d’une partie de chasse.

    D’après les enquêteurs de la gendarmerie de Peymeinade, chargés du dossier, le tir aurait eu lieu à une centaine de mètres de l’habitation, et aurait touché un mur du salon après avoir traversé la RD 13 et ricoché sur une canalisation.

    L’accident, outre le choc certainement causé à la famille, à également vivement fait réagir l’association Green, basée à Gilette, qui précise dans un communiqué que «la balle a explosé la vitre à hauteur de tête d’homme.» Pile à l’endroit ou aurait pu se tenir parents et enfants ce weekend-là, à jouer ou regarder la télé...

    «Nous invitons le Préfet et les élus à sérieusement envisager une réforme de cette activité trop dangereuse pratiquée par une minorité», interpelle Green, énumérant les chiffres de 2016. «Près de 150 accidents de chasse ont été recensés pour la dernière saison, parmi lesquels 10 ont été mortels, et 20% des tués étaient des non-chasseurs.»

    La société de chasse de Saint-Cézaire, assure de son côté que les battues sont terminées depuis le 8 janvier. «Il s’agit peut-être d’un acte isolé ou d’un chasseur peu scrupuleux», déplore Alain Mourlan, trésorier de l’association qui compte près de 200 membres.

    Les gendarmes ont depuis lancé un appel à témoins. Toute personne ayant des informations concernant cet accident est prié de contacter la brigade de Peymeinade au 04.93.66.60.60.

     

    27/01/2017 : Hauts-de-Seine : les braconniers d’oiseaux sévissent à la glu

    Des baguettes enduites de colle au beau milieu d’un amas de plumes grises. Les restes d’un piège de braconniers ont été découverts, mercredi, au coeur du parc du chemin de l’île, à Nanterre. Dans la cible des trafiquants : le chardonneret élégant, le verdier d’Europe et le serin cini. Des passereaux revendus sur Internet ou sous le manteau en marge du marché aux oiseaux de Paris qui se tient, chaque dimanche, sur l’Île de la Cité.
    Technique ancestrale née dans le bassin méditerranéen, loin de l’Ile-de-France, la cruelle chasse à la glu se pratique donc aussi aux portes de la capitale. « Surtout en ce moment, observe Audrey Maurin, agent d’accueil à la ligue de protection des oiseaux (LPO) d’Ile-de-France. C’est une période de l’année où les chardonnerets ont l’habitude de se regrouper pour se nourrir et par conséquent, ils deviennent plus faciles à capturer. » Un détail qui n’a pas échappé aux braconniers qui surveillent de très près, tout en restant discret, les parcs et les terrains vagues de la région. « Le cas du chemin de l’île n’est pas isolé, confirme d’ailleurs un familier des espaces verts des Hauts-de-Seine. Il y a deux mois, c’est au parc des Chanteraines, à Gennevilliers, que des braconniers ont été surpris en pleine chasse à la glu. Et d’autres cas ont aussi été observés dans le parc de la Courneuve, en Seine-Saint-Denis.»
    Le chardonneret, oiseau à 10€ le gramme
    Plus que la passion de l’ornithologie, c’est bien le profit qui anime les braconniers. Car le marché apparaît juteux. Presque autant que celui du cannabis ! Au marché noir, le chardonneret, surnommé l’oiseau à 10 € le gramme et dont le chant aurait inspiré la musique andalouse, se revend entre 100 et 150 € pièce. « Il a beau être classé parmi les espèces vulnérables et avoir récemment intégré la liste rouge des oiseaux nicheurs de France, il reste très recherché pour son plumage et son chant, relève Olivier Païkine, ornithologue chargé d’études à la LPO Ile-de-France. Hélas, les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) disposent de peu de moyens et il est difficile pour eux de surprendre les auteurs en flagrant délit. »
    Autre problème : les sanctions encourues par les braconniers ne se révèlent pas assez dissuasives aux yeux des associations de défense de l’environnement. Même si les peines ont été durcies depuis août 2016 et l’adoption du projet de loi sur la reconquête de la biodiversité, la nature et des paysages -une amende pouvant aller jusqu’à 150000 euros et une peine d’emprisonnement maximale de deux ans. « L’enjeu est pourtant de taille, regrette Olivier Païkine. Une bonne partie des chardonnerets a disparu alors qu’il y a peu de temps, c’était encore une espèce très répandue en France. »

     

    29/01/2017 / Marigné-Laillé. Réfugiés dans un champ pour échapper au plomb

    Depuis la mi-décembre, une harde de biches et de jeunes cerfs s'abrite régulièrement dans une plaine de Marigné-Laillé pour fuir les chasseurs. Pour le plus grand plaisir des riverains.

    Un phénomène rarissime se produit, depuis la mi-décembre, sur les hauteurs de la commune de Marigné-Laillé. Une harde de biches et de jeunes cerfs s’installe régulièrement dans un champ situé en lisière de la forêt domaniale de Bercé.

    Sans doute pour se protéger des amateurs de gibiers qui ont pris le sentier de la chasse depuis que la saison a été lancée à la mi-septembre.

    Car pour leur plus grand bonheur, le propriétaire des lieux a interdit qu’on tire un seul coup de fusil sur cette vaste plaine. Une aubaine qui n’est pas passée inaperçue parmi la petite bande de cervidés, qui a pris conscience de l’intérêt vital de ce refuge naturel à ciel ouvert.

    D’après des observateurs, près de vingt-cinq individus constituaient, au départ, ce petit groupe de « réfugiés ». Depuis, l’un des plus beaux spécimens de cette harde aurait fait les frais d’un gros calibre.

     

    29/01/2017 : Hérault : 13 infractions relevées sur des chasseurs

    CONTRÔLE. Pas moins de 295 chausseurs et 199 véhicules ont été contrôlés dans le cadre d’une opération de prévention et répressive des règles de sécurité, liée à la pratique de la chasse. D’après le groupement de gendarmerie de l’Hérault, 13 infractions ont été relevées.

    L’opération menée samedi portait à la fois sur le contrôle des sociétés et associations communales de chasse agrées, des axes empruntés par les chasseurs, le transport de l’armement et sur la recherche des conduites addictives, que sont l’alcool et les stupéfiants.

    Ce contrôle d’envergure organisé avec l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a mobilisé 29 gendarmes de Béziers, Cazouls-les-Béziers, Murviel-les-Béziers et de Saint-Pons de Thomières. Sans plus de précisions sur leurs natures, 13 infractions ont été relevées et les procédures transmises au procureur de la République compétent.

     

    30/01/2017 : Le chien et le sanglier coulent à pic

    La partie de chasse battait son plein à Laissey. Un chien poursuivait à toute allure un sanglier. Les deux bêtes sont tombées dans le Doubs gelé. La glace a craqué, le sanglier a coulé et est resté au fond, le chien a été tiré d’affaire par les pompiers.

    C’est une de ces histoires qui ravissent et attristent en même temps ceux qui ont un faible pour les animaux. Elle remonte à samedi dernier. Il est alors onze heures du matin, des chasseurs sont en action dans la colline boisée en surplomb du Doubs sur le territoire de la commune de Laissey à la lisière de Deluz. Un chien a levé un sanglier. Course-poursuite entre les deux animaux, le bon gros cochon finit par tomber dans le Doubs dont les eaux sont saisies par le gel. Sous le poids de la bête, la glace craque. Et le sanglier coule et va se noyer et rester au fond de la rivière. Dans la foulée, le chien de chasse va pareillement se retrouver dans l’eau glaciale. Témoin de la scène, Victorien Masson raconte : « Je revenais de courses, je me suis arrêté, il y avait deux jeunes sur le bord qui venaient d’alerter les pompiers. Le chien essayait de sortir de l’eau sans y parvenir car il ne pouvait grimper sur la berge qui formait comme une espèce de petite banquise. On a parlé au chien pour le rassurer ».

    Au final, les sapeurs-pompiers ont pu tirer le chien de sa mauvaise posture. L’eau étant à 2 °, il était en état d’hypothermie. Deux hommes-grenouilles ont tenté de retrouver le sanglier qui avait coulé à pic. En vain.

     

    31/07/2017 : Tribunal : Condamné à 24 mois avec sursis pour avoir tué son ami au cours d'une partie de chasse

    Le Tribunal correctionnel s'est prononcé sur cette affaire où le prévenu avait tué son ami d'une balle en pleine tête.

    Le prévenu, un Italien de 69 ans, poursuivi pour "homicide involontaire lors d'une action de chasse", comparaissait auprès du Tribunal correctionnel de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) pour avoir tué d'une balle en pleine tête son ami avec qui il chassait depuis des années. Les faits remontent à novembre 2011.

    Très tôt ce matin-là, les deux chasseurs se retrouvent pour une de leurs traditionnelles parties de chasse au chamois dans la montagne de Noncières près de Colmars-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence). « Nous nous sommes séparés sur le chemin qui mène au refuge », explique le prévenu, « car mon ami avait mal au genou, et il a préféré rester sur le terrain le plus facile ». Vers 12h30, ils se rejoignent pour le retour et le déjeuner. « Mais il m'a dit : ''garde ta carabine chargée car il se pourrait qu'on tombe sur des chamois près du lac'' ». Ce sera bien le cas.

    Après avoir tiré une première fois et raté sa cible, le mis en cause décide de recharger son arme. « Vous avez rechargé l'arme haute au détriment de toute consigne de sécurité », lui opposera la présidente du tribunal Géraldine Frizzi. « J'ai gardé l'arme haute car avec une carabine automatique il y a un risque de ricochet, en particulier sur l'eau. C'est la pratique habituelle », répondra t-il. « Mais quand j'ai enclenché le chargeur, le coup est parti tout seul ». Son ami en poste quelques mètres un peu plus haut devant lui, sera tué sur le coup une partie de la tête emportée par le tir. « Je l'ai vu tomber. Au début j'ai cru qu'il avait un malaise. Je me suis approché et j'ai compris, j'ai paniqué ».

    Les gendarmes alertés, se  rendront sur les lieux pour découvrir le corps et le prévenu prostré en état de choc. La reconstitution des faits et deux expertises, démontreront l'impossibilité d'un déclenchement intempestif de l'arme. «Cela exclu le fait que le tir se soit déclenché sans qu'on appuie sur la détente », soulignera la présidente Frizzi. Pourtant, de nombreux forums sur internet dénoncent un dysfonctionnement de l'arme déclarée « trop sensible ». Mais pour l'officier du ministère public Ludivine Clerc, « c'est bien une négligence qui a entraîné le décès ».

    S'interrogeant sur la façon de réparer un tel préjudice, elle requiert une peine de 12 mois avec sursis simple, et le retrait du permis de chasser pendant cinq ans. Malgré la plaidoirie de la défense qui au-delà de la reconnaissance « du non-respect des règles de sécurité », mettra en avant le « vieux couple d'amis chasseurs et ses habitudes », la victime étant elle-même l'armurier du prévenu, le tribunal pointera la négligence et le condamnera à 24 mois avec sursis, la suppression définitive de son permis de chasse et la saisie de toutes les armes en sa possession.

     

    01/02/2017 : Un chasseur poursuit un paysan dont le tracteur l’aurait effrayé

    Par une belle journée de juin 2015, un maraîcher bio sur son tracteur se retrouve nez à nez avec un chasseur de renards. Et le voilà poursuivi en justice ce mercredi 1 février, pour « violences avec arme par destination ».

    Un chasseur sachant chasser doit pouvoir chasser… sans être chassé par un tracteur. C’est la drôle de comptine inventée par la société de chasse de la Chapelle-Villars (Loire) et la Direction départementale des territoires (DDT) de la Loire, et qui cause bien du souci à Alexandre Pugnet, maraîcher bio de la commune. Au point de l’amener devant le tribunal correctionnel de Saint-Étienne, ce mercredi 1er février après-midi.

    À l’origine de cette ubuesque affaire, un vendredi de juin 2015 durant lequel l’agriculteur restaurait un chemin d’accès à une parcelle isolée de sa ferme de la Vallerine en coupant des branches dans son bois. C’est alors qu’a surgi Jacques Lapierre, un chasseur. Il était en train de débusquer des renards dans le cadre d’une battue au renard menée par dix-huit chasseurs et organisée par la DDT. « À un moment, il s’est retrouvé devant le tracteur et il a dû se sentir menacé », raconte M. Pugnet. Qui assure qu’il n’était pas au courant de la venue de chasseurs sur ses terres, la préfecture et la société de chasse n’étant pas tenues d’avertir ni oralement ni par courrier les propriétaires des parcelles traversées : « Il y aurait eu un affichage préfectoral devant la mairie. Mais moi, la mairie, je n’y vais quasiment jamais ! »

    La version de M. Lapierre est sensiblement différente. Le chasseur assure que l’agriculteur lui a « foncé dessus avec son tracteur » alors qu’il l’avait probablement repéré grâce à son gilet orange. « Pendant quinze jours, je n’ai pas très bien dormi, confie-t-il. Quand vous avez un tracteur à un mètre de vous et qui vous poursuit un peu… » Le chasseur a porté plainte pour « violences n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail (ITT) avec une arme par destination », en l’espèce le tracteur. La société de chasse locale et la DDT se sont également portées parties civiles. Reporterre n’a pas réussi à joindre le président de la société de chasse. Quant à la DDT, elle a indiqué qu’elle « ne [commentait] pas une affaire judiciaire en cours ».

    Trois ans de prison avec sursis et 100.000 euros d’amende

    Pour M. Pugnet, c’est l’incompréhension. « Normalement, ce type d’affaires ne devrait pas finir devant la justice, déclare-t-il, incrédule. Mais là, les gendarmes ont remis une convocation à mon fils dès le lundi. J’ai dû me rendre au poste, puis les gendarmes sont venus sur ma ferme pour que je leur montre le travail que j’étais en train de faire, puis j’ai dû retourner à la gendarmerie, où il y a eu une confrontation avec le chasseur et un témoin-surprise. » Avec, en suspens, des sanctions dont l’ampleur fait blêmir l’agriculteur : « Si l’on reprend les termes de l’accusation, les peines sont vertigineuses. Elles peuvent atteindre trois ans de prison avec sursis, des travaux d’intérêt général et 100.000 euros d’amende ! »

    Verdict ce mercredi après-midi. Mais M. Pugnet est déterminé à ne pas se laisser faire. « La loi est extrêmement favorable à la chasse », dénonce ce défenseur « de la nature et des animaux sauvages » : « Non seulement les chasseurs peuvent chasser tous les jours pendant la période d’ouverture, mais en plus depuis 2010 il existe une contravention d’obstruction à un acte de chasse ! » Lui-même a toutes les peines du monde à interdire l’accès de ses terres à la société de chasse du village. « Ils venaient parfois chez nous en plein milieu de la récolte, parmi nos cueilleurs accroupis dans les rangs, se souvient-il. Sans jamais nous avoir demandé l’autorisation de chasser sur nos terres. »

    Surtout, selon l’agriculteur, le préfet consulte seulement la fédération départementale de chasse avant d’autoriser une battue administrative — une hérésie alors que certaines espèces chassées sont d’excellents auxiliaires de culture pour les paysans. « Je cultive des légumes-racines — carottes, navets, panais… — qui peuvent être attaqués par des mulots et des campagnols. Or, le renard se nourrit de ces petits rongeurs. Il nous permet de cultiver plus sereinement, sans craindre trop de dégâts et sans abuser des pesticides. »

    Pour le défendre, la famille de l’agriculteur a lancé une pétition largement relayée par l’Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) du pays viennois. Le tracteur d’Antoine Pugnet « ressemble plus à une compression de César qu’à un véhicule et atteint péniblement les 6 km/h si les vents sont favorables », ironise cette dernière, qui tourne en dérision le « potentiel imaginatif insoupçonnable » du chasseur. Mardi matin, le texte atteignait 6.570 signatures.

     

    03/02/2017 : La chasse aux oies sauvages prolongée malgré la loi

    La migration des oies sauvages commence en ce mois de février, comme chaque année. La chasse de cet oiseau est normalement interdite durant cette période migratoire, mais le gouvernement français a décidé de réitérer une exception qui avait déjà fait polémique.

    La migration des oies sauvages commence en ce mois de février, comme chaque année. La chasse de cet oiseau est normalement interdite durant cette période migratoire, mais le gouvernement français a décidé de réitérer une exception qui avait déjà fait polémique.

    Les oies sauvages chassées après la date limite de la période de chasse

    Depuis le 19 janvier 2009, un arrêté ministériel fixe la fin de la période de chasse des oies sauvages : après le 31 janvier, selon la loi, la chasse de cet oiseau est interdite et les chasseurs contrevenants risquent des amendes. Le gouvernement avait déjà tenté, en vain, de repousser cette date en 2012, mais le Conseil d’État avait retoqué cette décision et confirmé la date du 31 janvier comme la fin de cette chasse.

    Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, aurait décidé de faire, encore une fois, une exception : si la période de chasse des oies sauvages se termine bien le 31 janvier 2017, il n’y aura pas de contraventions pendant au moins deux week-ends encore. Les week-ends des 3 et 4 février et des 10 et 11 février 2017, les chasseurs pourront encore s’adonner à leur passe-temps.

    Cette décision de la ministre de l’Écologie fait monter au front les écologistes : permettre de chasser les oies sauvages au-delà de la date limite fixée par la loi présente un risque pour l’animal. Ce dernier migre en effet vers l’Espagne pour s’accoupler et la chasse perturbe cette période fondamentale pour la survie de l’oie cendrée.

    Les chasseurs, eux, présentent un argument étrange : aux Pays-Bas, il y a tellement d’oies cendrées que le gouvernement les gaze. Sauf que, comme le rappelle Politis(1), dans un rapport de 2009 du ministère de l’Écologie, le gérant de la société en charge de tuer les oies précise que les oies gazées sont des oies sédentaires qui, effectivement, causent de gros dégâts à l’agriculture. Prolonger la période de chasse va impacter la population des oies cendrées qui migrent encore vers le sud, une population en baisse par rapport au nombre d’oies sédentaires.

     

     03/02/2017 : Chasseurs et AFB: mais qui fait la police?

    Les chasseurs crient victoire: lors d’une rencontre jeudi 26 janvier au ministère de l’environnement, Ségolène Royal aurait remis aux dirigeants de la FNC une «lettre signée» leur assurant mettre fin, en matière de police de l’environnement, à la «mutualisation à marche forcée» entre l’AFB et l’ONCFS. Problème: la lettre en question, certes ambigüe, est moins affirmative que cela.

    Force est d’admettre que la Fédération nationale des chasseurs (FNC) fait preuve d’une grande méfiance vis-à-vis de l’Agence française pour la biodiversité (AFB), fleuron de la «loi biodiv», opérationnelle depuis le 1er janvier. Sur pression des chasseurs, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) n’a d’ailleurs pas été intégré à l’AFB, qui se trouve de fait bien plus investie sur la biodiversité aquatique que sur la terrestre.

    Après avoir obtenu que l’ONCFS reste à part, les chasseurs ont presque réussi, lors de l’examen parlementaire de la loi biodiversité, à ce que l’AFB soit dessaisie de ses missions de police de l’environnement. Des missions dont la loi prévoit qu’elle fasse l’objet, dans les départements, d’«unités de travail communes» avec les établissements publics compétents, à savoir l’ONCFS, mesure préconisée en juin 2016 par le CGEDD.

    Or lors d’un conseil d’administration extraordinaire organisé le 11 janvier, le conseil d’administration de l’ONCFS, à forte dominante cynégétique, a voté une motion demandant la suspension de ces travaux de mutualisation, engagés dès l’automne 2016 dans plusieurs départements afin de créer ces unités de travail.

    La lettre et le communiqué

    Les chasseurs ont-ils eu gain de cause? La FNC l’affirme: lors d’une rencontre entre ses dirigeants et Ségolène Royal, jeudi 26 janvier, la ministre aurait «remis en main propre à Willy Schraen [le président de la FNC, ndlr] une lettre signée qui confirme l’arrêt de la mutualisation à marche forcée des services de police de la chasse et de la nature entre l’AFB et l’ONCFS dans les départements», affirme la fédération dans un communiqué.

    «Ségolène Royal considère avec clairvoyance que la première priorité de l’AFB est d’abord de se mettre en ordre de marche. En accord avec la FNC, une expérimentation de travail commun des services de police sera conduite sur la base du volontariat dans cinq départements. Elle fera l’objet d’une étroite concertation entre la FNC, l’ONCFS, l’AFB et le cabinet de la ministre», ajoute la FNC.

    Quelle est donc cette «lettre signée»? Si la FNC n’apporte pas de précision à ce sujet, il s’agirait d’une lettre de Ségolène Royal au président du conseil d’administration de l’ONCFS, Henri Sabarot, signée, sans traîner, le 12 janvier –à savoir le lendemain du vote de la motion demandant une suspension de la mutualisation.

    Royal pour «une convergence locale»

    Dans ce courrier dont le JDLE a eu copie, la ministre, qui indique, «comme [la FNC] le souhaitait, [avoir] répondu favorablement à la demande des chasseurs de préserver cet organisme [l’ONCFS] à part», se montre bien moins résolue contre la mutualisation que ne l’indique la fédération.

    L’AFB et l’ONCFS «ont des missions communes, en particulier celles de la connaissance et de la surveillance environnementale du territoire. Il faudra par conséquent rechercher une convergence au niveau local pour exercer ces missions dans le cadre des unités de travail communes à l’article 21 de la [loi biodiversité]», explique-t-elle.

    La suite est plus ambiguë: «avant de mettre en œuvre ces unités de travail communes avec l’office, l’agence aura d’abord à résoudre, dans les premiers mois de l’année 2017, les différentes questions liées à la nouvelle organisation de cette grande agence, à sa mise en place et à sa montée en puissance, en lien avec les autres établissements publics référents dans les domaines de l’eau, de la biodiversité et des milieux marins».

    Faire durer jusqu’à la présidentielle?

    Ces travaux de mutualisation sont-ils donc plombés, ne reprendront-ils que sur une base volontaire dans cinq départements? Contacté par le JDLE, Yves Vérilhac, directeur de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et membre du CA de l’ONCFS, estime que les chasseurs veulent avant tout «gagner du temps en attendant la présidentielle».

    Une élection qui pourrait rebattre les cartes, sous réserve que l’actuel favori des chasseurs, depuis peu en fâcheuse posture, l’emporte.Cette hypothèse de l’échéance présidentielle est d’ailleurs sous-tendue par l’appel à la patience émis par Ségolène Royal, dans ses références aux priorités organisationnelles des «premiers mois de l’année 2017».

    La FNC dénonce une «OPA rampante»

    Contacté par le JDLE, le conseiller politique de la FNC, Thierry Coste, va encore plus loin que le communiqué de la fédération: «nous avons plaidé et obtenu l’arrêt de la mutualisation. C’est ridicule de vouloir s’engager là-dedans, alors que l’AFB vient d’être créée et qu’elle a d’autres priorités».

    A défaut de mutualisation, la FNC prône une «optimisation» de la police de l’environnement, qui n’irait pas à l’encontre de l’indépendance de l’ONCFS. D’autant qu’«il est légitime que ceux qui ont pensé à mettre en place ces contrôles de police environnementale[et qui la financent via la redevance cynégétique, ndlr] puissent continuer à l’effectuer», ajoute Thierry Coste, qui dénonce «une OPA rampante par le bas». «On ne peut pas faire à la fois du conseil, de l’accompagnement et de la police dans un même organisme», juge-t-il.

    Peu amènes envers le président d’honneur (Hubert Reeves) et le directeur (Christophe Aubel) de l’AFB, la FNC se montre un peu mieux disposée envers l’agencedepuis la désignation le 19 janvier de son président Philippe Martin. Désireuse de le rencontrer, elle salue l’arrivée de l’ancien ministre de l’écologie, «très apprécié par le monde de la chasse en raison de son pragmatisme et du climat de confiance qu’il avait su créer».Une confiance «mutualisée»… ou pas.

     

    05/02/2017 : Sarthe : un chasseur dans le coma après une charge de sanglier

    En Sarthe, une partie de chasse entre amis a dégénéré dimanche 5 février. Un chasseur est tombé dans le coma après avoir subi une charge de sanglier.

    Aux alentours de 12h50, sur la commune de Soulitré en Sarthe, une homme est tombé dans le coma suite à une charge de sanglier. La victime participait à une chasse avec des amis et leurs chiens dans un bois de la commune, située à l'est du Mans.

    L'accident s'est produit lorsque l'homme, âgé de 52 ans, a tiré sur un sanglier. L'animal blessé s'est dégagé de l'emprise des chiens pour charger le chasseur. Celui-ci est tombé au sol puis s'est relevé sans blessure apparente, soulignent les gendarmes de la Sarthe.

    Ce n'est que quelques minutes plus tard que l'homme perd connaissance et s'effondre au sol. Tombé dans le coma, il a été transporté vers le CHU d'Angers.

     

    05/02/2017 : Vigilance sur la chasse aux oiseaux d’eau

    Dans un contexte difficile lié à des vagues de froid privant certaines espèces d'une nourriture indispensable à leur survie,la Ministre de l'environnement,après avoir pris un arrêté de fermeture de la chasse aux oies fixée au 31 janvier, a demandé aux services de garderie de ne pas verbaliser les contrevenants et ce jusqu'au 12 février.
    En plus d'un déni de justice, cette pratique (menée depuis 3 ans) peut être considérée comme une véritable incitation au braconnage.

    Nous vous demandons donc de bien vouloir signaler à la LPO Hérault tout acte de chasse au gibier d'eau qui serait constaté (sur oies mais aussi sur les autres espèces, canards et échassiers en particulier).
    Nous vous demandons également de nous faire remonter tout dépôt de plainte qui pourrait être réalisé auprès de la gendarmerie.

     

    06/02/2017 : Le braconnage d’oiseaux sévit en Île-de-France

    Si l’on parle souvent du braconnage des espèces en danger d’Afrique et d’Asie, le phénomène existe bel et bien en France, et notamment près de Paris. Dans les Hauts-de-Seine, en Île-de-France, des pièges ont été découverts. Les braconniers s’en servent pour attraper des petits oiseaux, dont certains sont menacés d’extinction.

    Les braconniers utilisent de la glu pour attraper leurs proies

    Les autorités connaissent bien cette technique ancestrale et qui s’est perfectionnée avec les nouveaux types de glu créés par l’industrie chimique : elle est simple et très efficace. La chasse à la glu, interdite en France, ne nécessite que de la simple colle et quelques baguettes de bois. Le braconnage est donc extrêmement simple et très difficile à repérer et, malheureusement, quand il est décelé, comme ce fut le cas mercredi 1er février 2017 à Nanterre, il est déjà trop tard.

    Le principe est simple : les braconniers enduisent des baguettes de colle puis utilisent un appât pour attirer les oiseaux. Lorsque ces derniers viennent se poser sur la baguette recouverte de colle, le piège se referme : ils ne peuvent plus s’envoler. Les braconniers n’ont alors qu’à venir les chercher pour les revendre au plus offrant au marché noir. Car c’est bien évidemment l’argent qui motive le braconnage d’oiseaux en France et ailleurs.

    En France, le braconnage vise trois espèces

    Si le braconnage a encore le vent en poupe c’est que le prix des trois oiseaux visés est très élevé : 150 euros environ sur le marché noir, un prix qui avoisine les 10 euros le gramme pour certains de ces petits oiseaux, notamment le chardonneret. La vente, elle, se fait sur Internet, bien évidemment, mais également sous le manteau sur le célèbre marché aux oiseaux qui se tient au centre de Paris.

    Problème : le braconnage menace la pérennité de ces espèces. Le chardonneret, l’un des plus recherchés, a même été réintégré dans la liste rouge des oiseaux nicheurs de France, alors que sa population était très répandue dans l’Hexagone.

     

    06/02/2017 : Accident de chasse mortel à Bourail

    A Bourail, un homme a été mortellement blessé par balle ce matin.
    Agé de 37 ans, il était parti seul pour un coup de chasse. Il a été retrouvé agonisant vers 9H30 à proximité du camp de Nandaï.
    Alertés, les secours n’ont rien pu faire, le chasseur est décédé une heure après.
    L’enquête confiée à la brigade de Bourail devra déterminer les circonstances de ce drame.

     

    07/02/2017 : Volvent : Le chasseur confond une vache… avec un sanglier

    Le chasseur a dramatiquement loupé sa cible. Les faits remontent au 29 janvier, lors d’une battue aux sangliers organisée par l’ACCA de Volvent. Ce jour-là, en pleine après-midi, l’auteur du coup de feu a mortellement touché une vache qui se trouvait dans un pré clôturé sur la petite commune du Haut Diois.

    Sur le coup, ce chasseur, âgé d’une soixantaine d’années, s’est immédiatement rendu compte de son erreur et a alerté le propriétaire de la bête qui ne se trouvait pas dans la commune au moment des faits. Gravement touchée à une patte, la génisse de 2 ans n’a pu être sauvée. Elle a été euthanasiée par un vétérinaire sous les yeux des chasseurs. Contacté par nos soins, le propriétaire de la bête, très affecté, n’a pas tenu à réagir et n’avait toujours pas porté plainte.

    Restée discrète sur le sujet, la fédération, contactée hier soir, a condamné avec la plus grande fermeté les faits et demande au président de l’ACCA de Volvent de prendre toutes les mesures pour interdire l’individu de chasser. « Les mesures de sécurité n’ont pas été respectées, c’est évident, fulmine Alain Hurtevent, le président de la FDC 26. On le répète très souvent mais les chasseurs doivent identifier leur cible avant de tirer. Là, très clairement, ce n’est pas le cas. »

     

    10/02/2017 : Battue aux pigeons en Lot-et-Garonne : le maire de Villeréal devant la justice

    Le 25 janvier 2016, 80 chasseurs avaient tiré 3 000 cartouches dans le bourg de Villeréal. Ce vendredi, le ministère public a requis une amende à l’encontre du premier magistrat. La décision sera rendue le 14 avril.

    C’était il y a plus d’un an : le 25 janvier 2016, le maire de Villeréal, Pierre-Henri Arnstam, avait autorisé une battue aux pigeons dans le bourg. Au cours de celle-ci, 80 chasseurs avaient tué 500 oiseaux en tirant quelque 3 000 cartouches, dont plusieurs à proximité des habitations. 

    Une association de la Haute-Marne, Nos Amis les oiseaux, avait, dans la foulée, déposé une plainte auprès des services du procureur de la République, évoquant "une méthode de mise à mort illégale". 

    Le maire revendique sa bonne foi

    Convoqué devant la juridiction de proximité de Villeneuve-sur-Lot, ce vendredi, à 14 heures, le maire de Villeréal doit répondre de " violation d’une interdiction ou manquement à une obligation édictée par décret ou par arrêté de police, pour assurer la tranquillité, la sécurité et la salubrité publique ". Le ministère public a requis une amende de 35 euros à l’encontre du premier magistrat. La décision sera rendue le 14 avril

     

    10/02/2017 : Braconnage dans les Landes : les prévenus inculpés

    Il aura fallu pas moins de 9 heures d’audience au Tribunal de Grande instance hier 9 février pour examiner les 13 cas de braconnage des ortolans et pinsons, et l’agression dont a été victime la LPO lors de son intervention à Audon (qui avait fait le tour du monde à cause de « l’homme à la pelle »).

    Concernant les cas de braconnage, le Parquet a requis les mêmes peines que celles infligées par le parquet de Mont de Marsan, à savoir des peines de 1000 € d’amende dont 650 € avec sursis, et trois mois de retrait du permis de chasser pour chacun des délinquants.

    Interrogés par les juges, tous les prévenus ont affirmé qu’il ne piégerait plus à l’avenir.

    Concernant les auteurs des agressions contre l’équipe de la LPO, le Procureur a requis des contraventions de 80, 100 et 400 € et le retrait du permis de chasser de 6 à 12 mois pour les faits de braconnage (confirmant que sous prétexte de piéger légalement des alouettes ce sont bien les pinsons qui étaient visés), et des peines de 3 à 5 mois de prison avec sursis pour les faits de violence aux personnes et dégradation des biens… et bien sûr confiscation des armes, dont la désormais célèbre pelle.

    Tant pour les faits de braconnage que pour ceux d’agression, les jugements ont été mis en délibéré au 13 avril à 13h30.

     

    10/02/2017 : SAINT-SECONDIN Daim abattu : deux chasseurs condamnés

    Ils assuraient n'avoir tiré qu'une bécasse. La justice leur reprochait d'avoir en fait abattu un daim dans un parc privé de Saint-Secondin, en février 2015 (lire notre édition du 16 janvier dernier). Après plusieurs semaines de délibéré, la justice a condamné les deux hommes poursuivis pour une série d'infractions et un délit. Au sujet de la détention illégale d'arme, Cyrille a été condamné à 90 jours amende à 5 € et Yoann à 500 € d'amende. Pour le reste des faits reprochés, ils écopent chacun d'un total de 600 € d'amende, l'interdiction de porter une arme pendant cinq ans et la suspension du permis de chasse pour un an. Ils doivent régler solidairement 400 € aux deux parties civiles.

     

    10/02/2017 : Une femme blessée lors d’une chasse de régulation à Artenay

    Selon les premiers éléments, il s’agirait d’un coup parti accidentellement de l’arme d’un chasseur. Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé.

    Au lieu-dit Villeneuve à Artenay, dans un champ à proximité d’une ferme, une chasse de régulation a connu un dénouement douloureux, ce vendredi 10 février. Une femme de 75 ans a été blessée à une jambe ; touchée par un plomb. Elle a aussitôt été transportée par hélicoptère à l’hôpital d’Orléans. Son pronostic vital n’est pas engagé.

    « J’ai entendu des coups de feu »

    Julien, un commercial présent à proximité au moment des faits, raconte : « J’étais en train de manger dans ma voiture sur le parking, à proximité du Mac Do. Un peu avant 15h30, j’ai entendu, à de très nombreuses reprises, pendant quinze minutes, des coups de feu. Des bruits sourds. Je pensais à un effaroucheur pour les oiseaux... J’ai vu les chasseurs qui étaient à proximité de la route. Il y a eu des sirènes, et dix minutes plus tard, un hélicoptère s’est posé. »

    Le premier rapport de gendarmerie évoque un coup accidentel. « Le chasseur aurait glissé et il a touché une femme qui se trouvait à proximité. »

    Le mari de la victime, traumatisé, confirme. « On était sur le bord du fossé. On regardait les lapins et les furets. Et un coup de fusil est parti tout seul. Je ne sais pas qui a tiré. »

     
     

    L’histoire de l’embarrassant chasseur des Hauts-de-France, pote de Sarkozy, et qui a coulé son propre parti.

    À chaque approche d'élection présidentielle, la France est touchée par la même épidémie. À travers le pays, des gens de tous horizons se mettent à croire qu'ils pourraient être élus à la plus haute fonction de l'État. Et ils semblent convaincus. On peut citer a minima le Christ Cosmique Sylvain Durif, le très étrange Jacques Cheminade ou encore l'écrivain Alexandre Jardin. Évidemment, tous sont néanmoins condamnés à disparaître dans le néant d'une urne vide.

    Entre les partis de masse et les candidats absurdes viennent cependant se loger de micro-mouvements politiques aux discours souvent cantonnés à des problématiques restreintes ou localisées. C'est le cas de Chasse Pêche Nature et Traditions – parti politique destiné en priorité aux chasseurs et aux Français ruraux –, qui est parvenu à se glisser aux premiers tours des élections présidentielles de 2002 et 2007. Comme son nom l'indique, le mouvement défend le droit de chasser, de pêcher et de vivre selon les bonnes vieilles traditions françaises.

    En fait, si le parti est resté dans les mémoires, cela vient notamment du bon score relatif de CPNT à la présidentielle de 2002. Jean Saint-Josse, candidat de l'époque, membre historique du mouvement et défenseur acharné d'une ligne ni-droite-ni-gauche, y avait alors réuni 4,23 % des suffrages. Cependant, si le parti s'est inscrit à plus long terme dans la mémoire collective, c'est sans doute à cause de la personnalité singulière de Frédéric Nihous, ancien assistant parlementaire et jeune successeur de Jean Saint-Josse.

    Candidat à la présidentielle de 2007 à l'âge de 40 ans, il avait alors ancré le parti très à droite sur l'échiquier politique. À travers le parcours du combattant que subissent tous les « petits » candidats, il avait réussi à se faire entendre dans pas mal de médias nationaux. À ces occasions, la France découvrait un homme rentre-dedans, revendiquant fièrement la défense de l'industrie nucléaire, des territoires, du terroir et de leurs traditions – dont la corrida. Ça, et son rejet véhément de l'écologie dite « punitive » et du mariage gay.

    En 2012, son programme contenait aussi un appel plutôt très flippant à des sanctions contre les « mauvais comportements quant à la politique familiale ». Cette notion, obscure, n'avait été que peu commentée par le candidat à l'époque, à peine résumée comment étant la réponse à une « nécessité de poser des balises sur le plan des valeurs ». Il faut dire qu'à ce moment-là, son chef de campagne était l'un des anciens rédacteurs en chef du journal d'extrême droite Minute.

    S'il faut reconnaître à Frédéric Nihous d'avoir probablement été l'un des derniers contre-feux au Front National dans les franges les plus dures de la France rurale, il n'avait pourtant pas su convaincre plus de 1,15% des Français en 2007. Quant à 2012, ce fut la débâcle. Le candidat Nihous n'a même pas recueilli les 500 parrainages nécessaires à sa candidature officielle – ce qui l'a conduit à soutenir Nicolas Sarkozy avant le premier tour. 

    Très bienveillant à l'égard de CPNT, Sarkozy aurait même filé un coup de pouce au jeune Nihous lors de sa campagne de 2007. « C'était déjà une candidature complètement artificielle », se souvient Thierry Coste, conseiller politique de la Fédération nationale des chasseurs et ancien directeur de campagne de CPNT. « L'UMP lui avait fourni 200 signatures de manière quasi officielle. » Et d'ajouter : « Frédéric Nihous s'était vendu à l'UMP comme une force d'opposition au Front national dans les régions – sauf qu'il y a fait un score ridicule. »

    L'histoire aurait pu s'arrêter là et, comme presque tous les autres petits candidats, Frédéric Nihous aurait pu retourner à la vie civile dans un oubli relatif. Ç'aurait été sans compter sur la capacité à rebondir et la passion pour la politique de celui que beaucoup ont vu peut-être un peu vite comme un gros lourdaud qui aime tirer le canard le dimanche.

    En effet, ce Valenciennois de naissance a très tôt adhéré à la fédération RPR du Nord, avant de rejoindre CPNT et d'être le directeur de campagne de Jean Saint-Josse en 2002. Il finira même par être son assistant parlementaire lorsque Saint-Josse sera élu député dans les Pyrénées-Atlantiques. En 2006, il bondit à la tête de CPNT. Plus tard, lorsque le vent a tourné, l'homme est parvenu à se faire élire conseiller régional, tout en transformant CPNT en un parti satellite de l'UMP. En 2015, il est finalement retourné dans sa région d'origine afin d'y obtenir une place de conseiller régional Les Républicains des Hauts-de-France. Poste qu'il occupe toujours aujourd'hui.

    Pour Eddie Puyjalon, actuel président de CPNT et ancien bras droit de Nihous, l'home n'a pourtant rien de carriériste. « Pour Frédéric, c'est un schéma cohérent par rapport à son passé, dit-il. Il a déjà été membre du RPR quand il était jeune, avant de venir à CPNT à la demande de Jean Saint-Josse. Il travaille aujourd'hui avec Xavier Bertrand, qui a toujours été l'un des plus à l'écoute de nos revendications chez Les Républicains. »

    Le concerné y voit quant à lui la continuité de son projet politique. « À l'époque, je suis allé chez CPNT car j'étais un militant engagé du RPR. […] Je reprochais à mon parti de se foutre complètement des questions de ruralité, de chasse, etc. J'ai donc fait un bout de route avec CPNT avec l'objectif d'imposer le sujet de la ruralité. Bien sûr, je ne me voyais pas président – mais cet objectif a été atteint », dit-il.

    Nihous réfute obstinément l'adjectif de carriériste. Selon lui, il ne s'agit pas d'une chasse aux places mais de ce qu'il nomme « une chasse à la concrétisation des idées ». Il trouve que le monde politique et les préoccupations actuelles ont changé. « Les voies alternatives, c'est terminé, assène-t-il. Il faut se raccrocher aux grosses locomotives pour avoir une chance de faire bouger les choses. » Il revendique aussi fièrement le fait d'être rentré au pays, dans le Nord de la France. « Je suis un Ch'ti – j'ai retrouvé mes racines. »

    Thierry Coste, en revanche, a des doutes – aussi bien sur le plan de la logique politique que de celui des prétendues racines. Il s'en amuse avec une blague de chasseur pur jus. « Il est devenu un conseiller régional migrateur, dit-il. C'est toujours un peu louche parce que quand on est un défenseur de la ruralité, on attache de l'importance aux racines et on dénonce les parachutages. Or, lui a été régulièrement parachuté : d'abord dans le Sud-Ouest, en Gironde, puis dans le Nord. »

    Le lobbyiste de la chasse va même plus loin dans ses accusations. « Je le connais par cœur : c'est moi qui l'ai recruté. Et c'est clairement un plan de carrière pour lui, sauf qu'il n'a pas pensé qu'il allait tuer le parti au passage. » Lorsque le parti s'est effondré, Nihous a voulu, selon lui, acquérir un poste de conseiller régional. « Ça lui permettait d'avoir un salaire et il sentait bien que Saint-Josse n'allait plus être député. Il a donc fait de l'alimentaire, je le dis ouvertement. »

    Et pour cause, c'est Nihous qui a rapproché CPNT de l'UMP pour finir par l'intégrer en tant que parti associé. Ce que certains ont vu comme le préambule à son basculement personnel.

    Au passage, Nihous a perdu ce qu'il nomme « une toute petite aile gauche » de CPNT et mis définitivement fin à la présence à la présidentielle du parti. Le succès de l'époque Saint-Josse tenait justement au positionnement apolitique de CPNT. Thierry Coste rappelle même que, malgré la croyance populaire, le parti trouvait ses racines historiques à gauche. « La chasse, ce n'est pas la Sologne et l'Alsace, dit-il. C'est une activité populaire, c'est plutôt le Nord Pas-de-Calais, la Picardie ou les Pyrénées. » Une fracture réelle a donc bien eu lieu au sein du parti des chasseurs. De fait, un pan entier de ceux qui ont autrefois combattu les Verts a fini par rejoindre les rangs du Parti socialiste, pour éviter de finir en satellite de la droite de gouvernement.

    Sur la question de l'élection présidentielle en revanche, la décision fait l'unanimité. « Je considère que CPNT n'a plus vocation à participer à la présidentielle ; les Français ont besoin de sérénité et le parti n'est pas en capacité d'être à la tête du pays », argumente Eddie Puyjalon, actuel président de CPNT. Et de tacler en douceur NIhous. « Il faut arrêter de faire du cinéma ou n'être là que pour la gloriole, dit-il. Moi, ça ne m'intéresse pas. »

    CPNT ne pèse donc plus grand-chose, et il faut y voir une conséquence de la direction impulsée au parti par Frédéric Nihous – plus particulièrement à cause des accords passés avec l'UMP de Nicolas Sarkozy, accords non honorés par l'ancien président du parti Jean-François Copé après la défaite de 2012.

    Exsangue, le parti a aujourd'hui à peine les moyens de se déplacer sur le terrain. « Frédéric avait confiance en ces accords, peut-être à tort, explique Puyjalon. Ça nous a conduits à la situation actuelle, et à prendre des mesures en conséquence. » Comprendre : une réduction drastique de l'action sur le terrain. Le président du parti des chasseurs n'a pas dit son dernier mot pour autant. Si les Républicains le filoutent encore, il ira aux législatives avec ses propres listes. « Ce que les leaders des grands partis ne savent pas, c'est que les législatives, ça ne coûte rien ! », clame-t-il.

    Frédéric Nihous, de son côté, se porte bien. Il reconnaît toutefois que la ruralité, de son propre aveu, n'est plus vraiment au centre de son travail. « Je m'occupe des questions d'énergie, d'emploi – puisque je suis président du service public de l'emploi dans le secteur –, de développement économique et d'aménagement du territoire. Du quotidien, en fait. On est là pour ça. » À en croire Thierry Coste, qui n'a pas une grande estime à l'égard de son ancien « collaborateur », Nihous aurait même été écarté de la question de la chasse dans les Hauts-de-France. « Il a tout juste obtenu une place éligible sur les listes, dit-il, alors que les cinq présidents des fédérations de chasse de la région étaient les chefs de file de Xavier Bertrand – c'est dire… »

    Cela n'empêche toutefois pas l'ancien premier chasseur de France de faire entendre sa voix sur des sujets, disons, volaillers. Et en 140 mots, l'homme qui s'est montré charmant et bonhomme en entretien avec moi, revient sans problème au personnage public des campagnes présidentielles.

     

    12/02/2017 : Coincé prés d'un barre rocheuse , un chasseur secouru dans la Drôme

    Les pompiers spécialisés dans le secours en montagne sont intervenus pour évacuer l'homme

    Un chasseur en grande difficulté samedi dans le Diois.

    L'homme a glissé dans une pente et s'est retrouvé en bordure d'une barre rocheuse, à Montagne de Clamontard sur la commune de Luc-en-Diois. L'homme ne pouvait plus bouger, sous peine de tomber dans le vide. Les sols très humides menaçaient de se dérober sous ses pieds.

    Il a finalement été secouru par les pompiers de la Drôme spécialisés dans les secours en montagne et l'hélicoptère de la sécurité civile.

     

    12/02/2017 : Trois chiens de chasse chutent d’une hauteur de 30 m à Gourin

    Trois chiens qui avaient flairé un gibier ont effectué une chute dans une carrière. L’accident s’est produit ce samedi midi à Gourin (Morbihan). D’importants moyens de secours ont été dépêchés pour récupérer les animaux, l’un d’eux étant blessé.

    La partie de chasse privée s’est déroulée ce samedi autour des carrières de Conveau, à Gourin, dans le Morbihan.

    Vers 13 h hier, trois de leurs chiens flairent un gibier lorsqu’ils ont effectué une chute d’une hauteur de 25 à 30 m !

    Treize pompiers sur place

    D’importants moyens de secours ont été dépêchés pour venir en aide aux animaux : les Grimp, les groupes de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux de Lorient et de Vannes ainsi qu’une équipe de plongeurs d’Hennebont ont été mobilisés.

    Transportés chez le vétérinaire

    C’est à bord de leur semi-rigide que les trois chiens ont finalement pu être rapportés à leur maître.

    L’Hennebontais les a alors conduits chez un vétérinaire, un des animaux étant plus grièvement blessé que les autres.

     

    12/02/2017 : Urgons (40) : un écarteur blessé lors d’un accident de chasse

    Lors de la dernière battue de l’année, à Urgons, l’écarteur Romain Beyris a accidentellement reçu un plomb au visage.

    Ils étaient une trentaine à participer, en fin de semaine, à la dernière chasse en battue de l’année à Urgons. Romain Beyris, écarteur de 18 ans, y participait en tant que membre de l’ACCA (Association communale et Intercommunale de chasse agréée) d’Urgons et habitué de ce type d’événement, confirme de le président de l’ACCA, Michel Poublan. 

    Un accident s’est produit en toute fin de battue. Un plomb aurait ricoché sur un chevreuil et blessé au visage l’écarteur de la ganaderia l’Armagnacaise, qu’il a rejoint après avoir fait ses preuves à la ganaderia De Maynus. 

    Conduit au centre hospitalier de Mont-de-Marsan par son père, il aurait été emmené au CHU de Bordeaux pour une blessure sérieuse à l’œil. L’information n’a pas été confirmée, pour l’heure, côté chasseurs. 

     
     
    13/02/2017 : Les parties de chasse secrètes des grands patrons
    Rien de mieux qu’une bonne battue dès l’aurore pour que patrons, politiques et élus locaux tissent des liens profonds… bien utiles pour les affaires. Plongée dans un monde secret.

    Les dizaines de bois de cerfs du préau plantent le décor, mais le visiteur reste néanmoins sans voix quand il entre dans la salle des trophées. Deux loups et un grizzli toutes griffes dehors le mettent sur ses gardes. Plus loin, un élan de 2 mètres garde un air impassible alors que, derrière une table de billard français, une meute de lions semble sur le point de bondir. En tout, 500 grands animaux africains sont figés en pleine action sous une voûte de bois de chevreuils et de défenses de sangliers.

    Bienvenue dans l’antre du bien nommé Yves Forestier ! Ce patron inconnu du grand public a fait fortune dans le camion frigorifique. Sa société, Petit Forestier, est d’ailleurs devenue leader européen du secteur. Quand il n’est pas à l’affût, Beretta en main, en Sibérie ou en Namibie, le septuagénaire reçoit ses voisins, Franck Provost, Olivier Dassault, les fils Bissonnet (patrons des Boucheries nivernaises) et ses nombreux clients sur ses terres de plus de 1.500 hectares au cœur de la Sologne.

    Toutes ces fines gâchettes ont la passion de la chasse. Tous savent qu’il n’y a rien de mieux qu’une battue pour forger les amitiés. Plus virile que le golf, presque aussi secrète que la franc-maçonnerie, la chasse entre patrons et hommes d’influence est un must. Dans la broussaille au point du jour, on croise l’avocat parisien en vue, l’héritier d’une dynastie industrielle, mais aussi le bougnat des temps modernes, comme Olivier Bertrand – propriétaire entre autres de Burger King – ou l’animateur télé (Christophe Dechavanne).

    Bien sûr, il n’est pas question de signer un contrat lors d’un dîner de chasse. Mais un jour ou l’autre, on se souvient d’avoir été crottés ensemble. C’est en Sologne que se concentre le plus gros cheptel de chasseurs fortunés. Parmi la longue liste des têtes d’affiche, les Bich (inventeur du stylo Bic), Seydoux (Gaumont Pathé), Tranchant (casinos), il faut réserver une place particulière à Olivier Dassault. Le député de l’Oise ne cesse d’agrandir ses domaines. Il est aussi fondateur du magazine "Jours de chasse", dans lequel il se met en scène à la façon des "Martine" de notre enfance : Olivier Dassault avec le comte Carl-Eduard von Bismarck, Olivier Dassault chassant la perdrix à Ventosilla, Olivier Dassault chez son voisin Jacques Dessange. Quand il n’invite pas lui-même les grands annonceurs du "Figaro" ou les clients de ses Falcon.

    Mais sa propriété de Salbris et celle des Châtaigniers, qui vient d’être rénovée à grands frais, paraissent presque simples à côté du faste du palais de sa voisine, Monique Pozzo di Borgo, veuve du fondateur des Bistro romain, où les dîners de chasse s’arrosent aux grands crus. Ou comparé au château XIXe de Bernard Lozé. Ce financier, ancien administrateur de Ioukos, reçoit à la russe. Avec faste et démesure. Ses trois grandes chasses annuelles de 40 fusils se terminent par des dîners au caviar, parfois concoctés par son ami Jean-Pierre Vigato, chef de l’Apicius. Après une dernière vodka, le spécialiste des hedge funds n’hésite pas à faire chanter son monde, aidé de sa balalaïka (luth russe), devant la cheminée majestueuse de son salon rouge. "L’ambiance est démente", souffle un habitué.

    Dans le plus classique et tout neuf château de Martin Bouygues, le festin est tout en retenue. Ici, seuls les meilleurs clients (par exemple, Guillaume Poitrinal lorsqu’il était chez Unibail) ou les plus distingués voisins, comme François Bich, reçoivent un bristol en début de saison. Il faudrait aussi parler des lâchers de milliers de faisans chez les frères Wertheimer (discrets propriétaires de Chanel et des fusils Holland & Holland), des Bissonnet qui remballent le gibier direction le marché de Rungis dans leurs boucheries familiales à peine le tableau honoré, des battues bi-annuelles des oligarques…

    Et il n’y a pas que la Sologne, pardi ! Ailleurs en France, de discrets millionnaires régalent également leurs invités. Comme les Rouzaud, propriétaires du champagne Roederer, en Normandie, les Peugeot dans l’Est ou encore l’armurier Arnaud van Robais (Rivolier), qui chasse la bécasse au Touquet avec les Mulliez (Auchan) et les Bonduelle.

    Tout ce petit monde s’appelle discrètement dès le mois de juin afin de définir le calendrier des invitations. Ce serait bête de convier Gérard Larcher et Claude Bartolone le même jour ! Une fois sur place, il s’agit de garer sa Porsche Cayenne ou sa Jaguar bien en vue (Benjamin Dessange fait sourire avec sa Range Rover aménagée sur mesure pour la chasse), avant de dédaigner le pantagruélique petit déjeuner de 7 heures.

    Une fois les consignes de sécurité écoutées au garde-à-vous, la place de chacun dans la battue est soit tirée au sort, soit attribuée en fonction du grade ou de l’état de fortune du convive. Politiques (David Douillet, Ladislas Poniatowski, François Baroin sont des habitués), élus locaux, partenaires et amis se retrouvent alors "dans le beurre" (là où le gibier passe à coup sûr) ou "à couillonville" (l’inverse).

    Et attention à ne pas s’improviser chasseur pour espérer décrocher un contrat ou faire partie du "club". Les viandards tirant sur tout ce qui bouge sont vite blacklistés. Le député Pierre Lellouche, qui a failli blesser l’ex-chef de la police, Frédéric Péchenard, à Chambord, en sait quelque chose. "A la chasse, on voit la personne dans sa vérité", professe Baudouin de Saint-Léger. Ce trentenaire a créé un club, So Chasse, moins huppé que le vieux Saint-Hubert ou que le Club de la chasse et de la nature, à 1.200 euros la cotisation pour ce dernier.

    Car si les richissimes sont scrutés et souvent singés, ce sont les professions libérales et les cadres dirigeants libres de leur temps (beaucoup de chasses ont lieu en semaine) qui forment le gros du réseau des chasseurs. Ainsi, de Christian Pellerin, bâtisseur de La Défense, à Yves Hogrel, ancien notaire à Jouy-le-Potier, en passant par Christian Ducatte, administrateur judiciaire dans l’Yonne, beaucoup chassent à la fois gibier et futurs clients. "C’est un bon moyen de signer des contrats dans les semaines qui suivent", reconnaît le banquier privé Frédéric Bost.

    Au dernier dîner de So Chasse, en novembre, parmi les 70 joyeux drilles attablés au restaurant parisien Le Louchebem, un banquier de 32 ans nous avouait s’y être mis en partie pour développer son carnet d’adresses. Et ses yeux de s’illuminer en évoquant un dîner organisé par le club il y a deux ans chez le directeur financier d’Eurazeo, le grand fonds d’investissement. "Ça enlève les barrières bien plus sûrement que dans un cocktail", nous a-t-il expliqué.

    Encore faut-il en avoir les moyens. Comptez 3.500 euros pour débuter avec l’équipement de base et le permis à 450 euros. Le chasseur régulier y consacrera facilement 10.000 euros sur la saison. Bien sûr, il faut avoir son propre fusil : 1.500 euros pour une entrée de gamme chez Browning, bien plus pour un modèle gravé comme ceux proposés chez Beretta, rue Pierre-Charron, à Paris. "Celui-là fait 70.000 euros, mais les prix grimpent bien davantage chez Purdey ou Boss, nous explique le vendeur. Et il faut avoir au moins deux fusils pour bien chasser le petit gibier." Ensuite, il faut se vêtir. Les plus élégants iront chez Mettez ou Artumès s’offrir un knickers (pantalon court) en peau de cerf à plus de 1.000 euros.

    Chez Beretta, la simple paire de chaussettes à pompons coûte 68 euros. "Si je chasse en famille, peu importe, mais si je reçois pour affaires, je me dois d’être bien habillé", nous confie le patron de Lanson, Philippe Baijot. Le plus onéreux reste enfin la participation à la chasse elle-même. En louant à la journée, c’est de 200 à 2.000 euros par personne en fonction de l’endroit et du type de gibier chassé. Mais, généralement, les aficionados prennent une (ou plusieurs) action (s) de chasse sur un territoire défini, qui donne par exemple accès à quatre ou cinq journées dans la saison pour 1.500 à 2.000 euros. Et ne pas oublier la "pièce aux gardes" (de 50 à 200 euros) pour remercier les rabatteurs, même lorsque l’on est invité.

    Le cran au-dessus est de posséder une chasse. Coût d’entrée pour 1.000 hectares en Sologne avec de belles bâtisses et quelques étangs : plus de 10 millions d’euros. Et ce n’est que la mise de départ. Il faut ensuite rajouter plusieurs centaines de milliers d’euros chaque année pour l’entretien. "40.000 euros pour nos 100 hectares", soupire Albert Corre, chef du Petit Pergolèse, à Paris.

    Les salaires des gardes-chasses et jardiniers et l’élevage du gibier sont les premiers postes de dépenses. Car même les sangliers ne sont plus vraiment sauvages, mais nourris au maïs pour être plus gros que chez le voisin. Les faisans reviennent encore plus cher : 12 euros l’unité quand ils sont achetés vivants à un producteur pour être lâchés par centaines la veille d’une chasse. Plus de 300 euros (tous frais compris) lorsqu’ils sont élevés sur la propriété dans des volières à l’anglaise. Le must, car ils volent plus vite et plus haut.

    Les grands propriétaires ont aussi une fâcheuse tendance à clôturer leurs bois sur des dizaines de kilomètres (à 25.000 euros le kilomètre tout de même), ce qui fait rugir les villageois voisins, privés ainsi de champignons. Mais nos grands patrons ne veulent pas que leur gibier si grassement nourri s’égare. Et cherchent surtout la tranquillité. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à faire pression sur les élus locaux afin d’empêcher, comme Olivier Dassault, la création d’un village vacances, ou, comme Martin Bouygues, l’installation d’une aire de gens du voyage, à côté de chez eux.

    Leur tranquilité leur est si chère que ces propriétaires préfèrent louer un autre domaine lorsqu’ils organisent des chasses d’affaires. Moins dissimulées que les précédentes, ces chasses sont clairement consacrées au réseautage. BTP, assurances (Axa), banque, vins et alcools (Pernod Ricard)… tous les secteurs s’y adonnent, surtout ceux où les pouvoirs publics ont du poids.

    Chez Engie par exemple, le directeur chargé des collectivités, Guillaume Beaumont, l’est aussi de la chasse. Pour 15.000 euros la journée, ces groupes peuvent régaler une dizaine de bons clients sur des domaines d’exception à deux heures de Paris, comme Mivoisin, Les Rémillys ou Voisins. Là, les tableaux (nombre d’animaux au tapis) de plus de 600 faisans sont fréquents et il est d’usage de repartir avec sa "bourriche" (morceau de gibier offert à chaque invité). Problème ! Comme personne n’a envie de plumer la perdrix ni de manger de la terrine de sanglier toute la semaine, le gibier se retrouve parfois dans les poubelles entre la Sologne et Paris. Figurez-vous que les centres de tri sélectif s’en plaignent !

     

    12/02/2017 : Digne : trois ans de prison avec sursis pour un chasseur ayant accidentellement tué son compagnon de battue

    Trois ans de prison avec sursis ont été infligés par le tribunal correctionnel de Digne à un chasseur qui avait abattu un de ses compagnons de battue, en 2014 à Chaudon-Norante (04). Sébastien Risoli avait vu bouger "une grosse masse noire" derrière les fourrés et avait feu sans identifier la cible.
    La balle avait atteint la hanche de Guillaume Delerue, lui sectionnant l'artère fémorale. Il était âgé de 29 ans et papa de deux fillettes de 1 et 3 ans.

     

    12/02/2017 : Cartouche qui explose : un chasseur blessé au torse par la culasse de son fusil

    Ce dimanche, à 11 h 15, un accident de chasse s’est produit dans un bois, à Fralignes. Un chasseur tirait un sanglier lorsque la seconde cartouche a explosé. La culasse de son fusil a alors été violemment éjectée, l’homme la prenant au niveau du torse, côté cœur.

    La blessure s’est fort heureusement révélée légère. Pour contrôle, le chasseur a été transporté au centre hospitalier de Troyes par les pompiers. Les gendarmes de Bar-sur-Seine se sont également rendus sur les lieux.

     

    13/02/2017 : Les chiens coincés dans un trou de blaireau à Orches en sortent sains et sauf

    Depuis dimanche matin, Isidore et Lana, deux chiens de chasse, étaient pris au piège dans un trou de blaireau à la sortie du village d'Orches (Côte-d'Or). Grâce à une mini-pelle, ils viennent d'en sortir vivants.

    Ils respirent encore. Isidore et Lana, deux chiens de chasse, sont restés bloqués dans un trou pendant 48 heures avant d'en sortir vivants. Ils étaient partis à la chasse dimanche matin avec leurs maîtres à Orches.

     

    Un trou de blaireau

    Ce Jagdterrier et ce Fox devaient poursuivre les chevreuils. Mais ils ont été déconcentrés par un blaireau, qu'ils ont décidé de suivre dans son trou. Mauvaise idée : ils y sont restés coincés deux jours.

    Les pompiers et quelques habitants sont venus prêter prêter main forte aux propriétaires des chiens qui ont loué une mini-pelle pour sortir leurs chiens de là. Une bonne nouvelle puisque malgré l'enfermement dans le terrier, ils arrivaient à respirer.

     
     

    Deux chiens de garde d’un garage de matériel forestier appartenant aux établissements Vriet ont été attaqués par une dizaine de chiens de chasse qui revenaient d’une battue. Un des deux Malinois est sérieusement blessé.

    « Les chasseurs se garent sur mon terrain et une dizaine de leurs chiens pas attachés ont attaqué mes chiens de garde. » Maxime Vriet est dépité. « Un de mes deux bergers belges malinois qui gardent mon garage de matériel forestier souffre de nombreuses morsures et a le lobe de l’oreille troué », déplore Maxime Vriet. « On ne s’est pas garé au milieu de son terrain, mais en bordure du chemin qui longe sa propriété », rétorque Bernard Roy, le président de l’Association communale de chasse agréée (ACCA) de Malancourt. « Ce n’est qu’un accident qui doit se régler à l’amiable. Le terrain de M. Vriet n’est pas clôturé et ses chiens pas attachés. On les voit parfois divaguer sur le chemin. En fait, lorsque nous sommes revenus de la battue, nous avons voulu faire rentrer nos chiens dans nos remorques, mais soudain, l’un d’entre-eux s’est dirigé vers le hangar et les autres ont suivi. Ce qui a entraîné une bagarre entre les chiens. »

    « J’ai installé mon hangar il y a un an, mais je suis encore en travaux et la clôture de mon terrain n’a pu encore être réalisée », précise de son côté Maxime Vriet. « Mais mes chiens portent une puce qui les empêche de quitter mon terrain. Les chasseurs n’ont pas à se garer à cet endroit. Ils doivent stationner leurs véhicules sur un parking déclaré. »

    Les faits signalés à la gendarmerie

    Lorsque l’incident s’est produit, Maxime Vriet était parti faire une course et un de ses amis l’attendait devant le hangar. C’est ce dernier qui a réussi à séparer les chiens. « Lorsque je suis rentré, j’ai découvert mon chien en très mauvais état. » Après l’avoir emmené chez le vétérinaire, Maxime Vriet a signalé les faits à la gendarmerie. « Je vais essayer de régler le différend avec les chasseurs au civil », affirme Maxime Vriet. « Pour cela, il faut que je fasse expertiser mon chien afin de déterminer son ITT et donc obtenir réparation. »

     

    13/02/2017 : Une blessure "très sérieuse" pour la femme touchée lors d’une chasse de régulation à Artenay

    Un tir a blessé une femme de 75 ans, vendredi, pendant une chasse dite de régulation. L’enquête de la gendarmerie se poursuit et la justice n’avait pas pris de décision, hier.

    Vendredi, une femme de 75 ans a été blessée à la jambe pendant une chasse de régulation qui se déroulait dans un champ à proximité d’une ferme, au lieu-dit Villeneuve, à Artenay.

    L’office de la chasse et de la faune sauvage  se rend sur place

     

    Vendredi, un premier rapport de gendarmerie évoquait un coup de feu parti de façon accidentelle. Mais hier après-midi, aucune décision n’avait été prise par le parquet, et le travail d’enquête de la gendarmerie se poursuivait.

    L’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) s’est aussi rendu sur le lieu de l’accident pour déterminer si une faute a été commise.

    En novembre 2015, le recours à ces agents a aussi été envisagé pour aider les militaires à éclaircir les circonstances dans lesquelles un chasseur de 57 ans, habitant Boigny-sur-Bionne, avait été blessé au bas-ventre par une arme à feu, alors qu’il participait à une battue au sanglier, au sein d’une propriété privée de Marigny-les-Usages. Toujours en 2015, à Corbeilles, c’est un homme de 64 ans qui avait été blessé à la jambe, fin septembre, par un plomb qui aurait ricoché sur une souche.

     

    14/02/2017 : Haute-Savoie. Prison ferme pour avoir tué un retraité par accident

    Le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) a condamné ce mardi à cinq ans de prison Matthieu Voisin, un chasseur de 35 ans qui avait tué par accident un homme de 76 ans en 2012. Le trentenaire a notamment expliqué avoir visé « pour s'amuser », lors d'une promenade en forêt, une cible de tir à l'arc qui se trouvait dans le jardin du retraité. Il a également affirmé avoir quitté les lieux sans avoir vu le septuagénaire s'écrouler.

    Un chasseur de 35 ans, a été condamné à cinq ans de prison ce mardi par le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) pour homicide involontaire aggravé et non-assistance à personne en danger.

    Touché au thorax par une balle de fusil de chasse

    Le 14 mai 2012, le trentenaire avait accidentellement tué Marcel Desbiolles, un retraité de 76 ans. L'homme s'était écroulé dans son jardin, touché au thorax par une balle de fusil de chasse. Plongé dans le coma, il avait succombé à ses blessures une semaine plus tard à l'hôpital d'Annecy.  

    De son côté, le trentenaire a expliqué aux enquêteurs puis devant le tribunal que, lors d'une promenade en forêt, il avait visé « pour s'amuser » une cible de tir à l'arc qui se trouvait dans le jardin du retraité. Il a également affirmé avoir quitté les lieux sans avoir vu le septuagénaire s'écrouler.

    Interpellé deux ans et demi après le drame

    Ce n'est d'ailleurs que deux ans et demi après le drame, en octobre 2014, que le suspect avait été interpellé et mis en examen. Il avait notamment été confondu par des fragments de balle découverts lors de l'autopsie de la victime.

    Le trentenaire, qui devra également verser 135 000 € de dommages et intérêts à la famille du septuagénaire au titre du préjudice moral, a désormais dix jours pour faire appel.

     

    18/02/2017 : Luçay-le-Mâle : un jeune pompier tué dans un accident de chasse

    Le drame s'est produit en milieu d'après-midi, au lieu-dit "La Queue de l'Etang" situé sur le territoire de la commune de Luçay-Le-Mâle : un jeune pompier volontaire de 22 ans qui chassait le chevreuil au milieu d'un groupe de chasseur, a été accidentellement touché, dans des circonstances qui restent encore à déterminer. La victime n'a pas survécu à sa blessure. Pompiers, médecins du SAMU et gendarmes se sont rendus sur place.

     

    18/02/2017 : Indre: un homme de 22 ans tué lors d'une partie de chasse

    Un homme de 22 ans a été tué par une balle de gros calibre, touché au niveau du torse, lors d'une partie de chasse à Luçay-le-Mâle, dans l'Indre. Le tireur, le grand-oncle de la victime, a été placé en garde à vue.
        
    Selon les premiers éléments de l'enquête, un groupe de chasseurs de gros gibiers se trouvait en lisière d'un bois, lorsque l'un d'eux a tiré "en commettant deux erreurs", a indiqué Lionel Josserand, substitut du procureur. 
        
    Peut-être déséquilibré ou aveuglé par le soleil, il a appuyé "sur la détente alors que son canon était dans une mauvaise direction et avec un angle de tir inapproprié", a-t-il précisé.
        
    Les secours n'ont pu ranimer le jeune homme, ancien élève du lycée agricole de Châteauroux et pompier volontaire à Luçay-le-Mâle.

     

    20/02/2017 : Simeyrols (24) : un chasseur blessé à la fesse lors d’une battue ce week-end

    Un Sarladais de 47 ans, grièvement blessé, a dû être héliporté à Bordeaux. Il a été victime d’un tir ayant ricoché.

    Un accident de chasse s’est produit samedi, vers 15 h 20, sur la commune de Simeyrols, en Dordogne, à l’est de Sarlat-la-Canéda.

    La victime, un homme de 47 ans natif de Sarlat, a été touché à la fesse par un tir. La gravité de sa blessure a nécessité son transfert par hélicoptère au centre hospitalier Pellegrin, à Bordeaux.

    Il visait un sanglier

    L’accident s’est produit à l’occasion d’une battue. Le tireur, un homme de 52 ans, visait un sanglier lorsque son tir a ricoché.

    Le test alcoolémie réalisé sur le tireur s’est révélé négatif.

    Cet accident survient alors que deux accidents mortels de chasse se sont déjà produits en Dordogne cette saison. Le premier a eu lieu en novembre à Campsegret, le second à Montrem en décembre.

     

    23/02/2017 : Chassés, les oiseaux ont été jetés dans un fossé

    Les oiseaux criblés de billes d’acier ont été découverts par des chasseurs de Champagné-les-Marais (Vendée). Ces derniers ont alerté la Ligue de protection des oiseaux (LPO).Deux tadornes de Belon, un foulque macroule, un canard pilet, deux canards chipeau, 14 sarcelles d’hiver, trois pluviers dorés, un vanneau huppé, deux colverts, un ramier. Ces 27 oiseaux ont été retrouvés dans un fossé, au bord d’un petit chemin, sur la route de Luçon dans la commune de Champagné-les-Marais, par des chasseurs de ragondins, le 14 février, quelques jours après la fermeture de la chasse aux gibiers d’eau.

    « Choqués, ils sont venus nous alerter », raconte Jean-Pierre Guéret, un salarié de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), dont les bureaux sont situés dans la réserve naturelle du marais de la Vacherie. À cet inventaire réalisé par des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), il faut ajouter « un lapin de garenne et une patte de lièvre ! »

    Les filets des canards prélevés

    Tous ces animaux ont été tués par des billes d’acier, même les deux tardornes de Belon, très reconnaissables à leur bec rouge vif, une espèce protégée. Pour Jean-Pierre Guéret, « ce n’est pas tant le fait de prélever » qui est déplorable dans cette affaire mais « c’est de les avoir jetés tels quels ». Sauf quelques canards dont les filets ont été prélevés.

    « Dans quel but ce geste a-t-il été commis ? », s’interroge le président de la société de chasse de Champagné. « Est-ce dans le but de ternir l’image des chasseurs ? Ou pour créer la polémique ? » L’enquête de l’ONCFS, qui a été menée dans les jours qui ont suivi, n’a débouché sur aucune piste.

    Pour Jean-Pierre Guéret, « la méconnaissance du milieu, est une des explications ». Autour de la réserve naturelle, « il y a de nombreuses tonnes [installations de camouflage, NdlR] louées à des chasseurs qui viennent de loin et qui sont déconnectés de la biologie des espèces. Ils ne savent parfois pas quoi faire de leurs trophées ». L’année dernière, l’ONCFS avait trouvé des cadavres de canards dans une poubelle communale.

     

    23/02/2017 : "Mascotte" attaquée par une meute de chiens de chasse à Merri

    L’ânesse de 17 ans, Mascotte, a été la cible, dans son enclos, de six chiens de chasse samedi 11 février 2017, à Merri.

    Des plaies profondes sur le museau et sur les flancs, une paupière touchée, « elle pourrait perdre l’usage de son œil », c’est le triste bilan de santé de Mascotte, une ânesse de 17 ans.

    Samedi 11 février, au lieu-dit Launay à Merri, Louison, 9 ans, brosse et s’occupe de Mascotte qui est, comme toujours, dans son enclos en contrebas de la propriété. « Mon fils est ensuite remonté s’occuper des autres animaux », raconte Céline Vasselin :

    Puis, il a appelé son père parce qu’il a vu une meute de six gros chiens noirs chez nous. Ils étaient fous et couraient partout. Mon mari est allé voir les chèvres car on ne pensait pas qu’ils s’attaqueraient à l’âne en contrebas. Ils les ont vus quitter la propriété et s’enfuir sur les coteaux.

    Des morsures sur la gueule

    Le constat est sans appel. L’ânesse a été mordue à plusieurs endroits. Que faisaient donc ces chiens sans surveillance sur cette propriété privée, prisée des promeneurs ? Le couple s’est renseigné s’il y avait une battue organisée ce jour-là dans le secteur. C’est effectivement le cas.

    Contacté, Michel Guillemot, le président de la société de chasse de Merri, s’est déplacé en personne quelques jours après les faits, accompagné d’un chasseur, qui « nous a dit qu’il avait perdu ses chiens à Guêprei à 9 h le matin et qu’il les avait retrouvés à 11 h 30 à Montabard ». Sans photos ni vidéos qui prouvent que ce sont réellement ses chiens, le chasseur « refuse de penser que ce sont bien ses chiens et il est étonné qu’ils s’en soient pris à un âne », explique la mère de famille, qui s’émeut : « Nous, on est surtout inquiets, car une heure avant, on avait notre fils avec l’âne. »

    Le couple a contacté la Fédération de chasse de l’Orne, qui n’était pas au courant de l’incident. “Mais on m’a dit que c’était au chasseur de faire marcher son assurance. Car il doit être assuré ». Puis, s’est rendu à la gendarmerie :

    On nous a expliqué qu’on ne pouvait pas prendre notre plainte. J’y suis retourné quelques jours après : ils doivent nous recontacter.

    Pas la première fois

    Dans la commune, ce n’est pas une première. « Il y a 4 ou 5 ans, ce sont des chèvres qui avaient été attaquées par une meute de chiens, également lors d’une battue ». Les frais de vétérinaire ont déjà coûté 300 €. Et la facture risque d’augmenter si Mascotte doit être opérée de la paupière et de l’œil. Pour le moment, à la charge de la famille.

    À l’heure où nous bouclions le journal, la gendarmerie n’avait pas encore recontacté le couple. Et Michel Guillemot n’avait pas répondu à nos sollicitations.

     

    24/02/2017 : Des sangliers en décomposition sur les bords de la Corneilla

    Au fond d'un ravin de quelques mètres, à pic, gisaient une dizaine de sangliers en décomposition, entassés les uns sur les autres ou plus exactement collés les uns aux autres avec ce qui restait de leurs corps. C'est un promeneur cueilleur qui a fait la triste découverte, mercredi matin, en allant chercher des asperges sauvages dans les vignes toutes proches de la Corneilla, entre Magrie et Cournanel, sur la traverse des cabanes, en face l'amphithéâtre de pierres sèches. C'est l'odeur putride, dans un premier temps, qui a alerté le promeneur et son épouse, puis c'est en voyant leur chien avec une moitié de tête de sanglier dans la gueule qu'ils ont compris qu'une bête était morte pas très loin. Sa surprise est venue du nombre de sangliers gisant à cet endroit difficilement accessible avec un véhicule ordinaire. «J'ai aussi trouvé, à quelques mètres encore, le corps d'un blaireau ; on dit ici un tachou, je crois ? Cela fait beaucoup d'animaux morts sur un seul endroit !». De retour à la maison après sa trouvaille malodorante, le retraité à immédiatement alerté l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, qui devait effectivement diligenter une enquête pour découvrir les raisons de ces cadavres en ces lieux.

     

    24/02/2017 : Doubs: Un lynx vivait avec 120 plombs de chasse dans son corps

    L’autopsie a parlé. Un lynx qui vivait avec 120 plombs de chasse dans son corps est décédé dans le Doubs après sa capture.

    Si le félin d’une douzaine d’années, issue d’une espèce protégée, avait été capturé, c’est parce qu’il s’est attaqué vendredi à une brebis dans un élevage situé à Bretonvillers. Le même élevage où il avait déjà tué 16 moutons en 2014, a précisé le Centre Athénas, basé dans le Jura et spécialisé dans la préservation du lynx.

    Etat de santé « inquiétant »

    Le propriétaire de l’élevage, en accord avec les services de l’Etat, a enfermé le prédateur dans son étable pour que les responsables du Centre Athénas puissent venir le capturer mardi. La capture a été décidée en raison de l’état de santé « inquiétant » du lynx, a précisé la préfecture du Doubs.

    Les services ont décidé de le flécher pour l’endormir. Le lynx est ensuite mort pendant le trajet. L’analyse vétérinaire a révélé qu’il avait le corps criblé de plus de 120 plombs de chasse provenant d’une décharge ancienne, « datant vraisemblablement de 2013 ou 2014 », d’après le Centre Athénas.

    Le félin souffrait de saturnisme

    « L’anesthésie associéeau saturnisme dont souffrait l’animal – provoqué par les plombs – est à l’origine de la mort de ce dernier », estime la préfecture.

    « Le lynx est une espèce protégée, a-t-elle ajouté, et compte tenu du certificat établi par le vétérinaire, l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCSF) déposera plainte ».

    Pour le Centre Athénas, les plombs ont provoqué « d’importantes inflammations articulaires et respiratoires » à l’animal. Sa mobilité et sa capacité de prédation ont été ainsi réduites, « le contraignant à se rabattre sur de la nourriture facile » telle que des brebis.

     

    24/02/2017 : Un chasseur sanctionné pour avoir tiré en direction d'un chemin fréquenté par des joggeurs

    Un chasseur de 70 ans a comparu devant le tribunal correctionnel d'Orléans, ce jeudi, pour répondre d'une mise en danger d'autrui. Voici tout juste un an, il avait fait feu, à deux reprises, à proximité immédiate d'un chemin communal.

    Cela fait trente ans que Luc a obtenu son permis de chasse. Et les tremblements qui affectent sa main droite n’ont, en l’espèce, rien de rassurant.

    Jeudi, devant le tribunal correctionnel d’Orléans, cet homme de 70 ans répond d’une mise en danger d’autrui. Le 27 février 2016 à 10h30, il participait à une chasse privée au gros gibier sur le territoire de Marcilly-en-Villette.

    Il occupait un poste de rabatteur et se trouvait dans les bois, à une dizaine de mètres d’un chemin communal régulièrement emprunté par des joggeurs. Précisément, deux d’entre eux venaient de passer lorsqu’il a fait feu en direction d’un sanglier qu’il venait de débusquer.

    Deux agents présents

    La première balle s’est fichée dans le sol, en lisière du sentier. La seconde a traversé le chemin. La scène s’est déroulée en présence de deux agents de l’Office national de la chasse qui n’ont pas manqué de relever l’infraction : un arrêté préfectoral interdit aux chasseurs de se poster à proximité des axes fréquentés par le public, sauf à avoir cassé leur fusil et ôté les cartouches du canon.

    À la barre, Luc admet avoir fait feu à deux reprises, en direction du chemin communal. « Mais, tient-il à préciser, j’ai tiré vers la terre. Ça veut dire que ce n’était pas dangereux. Et puis », ajoute-t-il, « avant de tirer, j’ai vérifié qu’il n’y avait personne ».

    « Ils ont la Loire ! »

    La présidente lui fait remarquer que le chemin est accessible à tous. Mais le prévenu ne semble pas convaincu. « On a mis des panneaux pour avertir les joggeurs de ne pas passer. Ou on chasse, ou on fait du jogging et pour ça, ils ont la Loire. Ils font ça à leurs risques et périls », décrète-t-il sans rire.
    « Le chasseur est donc prioritaire ? », lui demande, interloquée, la présidente. « Bah, on prévient. Et puis on paye ! », fait observer le septuagénaire.

    « Mes amis, je les vois ! »

    La magistrate lui fait alors remarquer qu’il aurait tout aussi bien pu « tirer sur ses amis ». « Ah bah non », proteste Luc. « Mes amis, je les vois ! », ajoute-t-il, sans vraiment réaliser qu’il vient de se tirer une balle dans le pied.

    Le procureur de la République, Laëtitia Zabka, souligne l’inconscience du prévenu avant de requérir, à titre de peine principale, le retrait de son permis de chasse assorti d’une interdiction de repasser celui-ci avant un an. Accessoirement, la représentante du ministère public réclame une amende de 38 euros et la confiscation du fusil.

    Luc a déjà quitté la salle d’audience lorsque le tribunal énonce sa sanction, conforme aux réquisitions. L’intéressé devra, en outre, verser 100 euros à la Fédération départementale des chasseurs du Loiret, partie civile.

     

    24/02/2017 : Les chasses gardées du croque-mort du nucléaire

    Gérer les déchets nucléaires est un drôle de métier. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), quand elle s’installe dans un territoire, devient d’abord un très gros propriétaire foncier. Des domaines de plusieurs centaines d’hectares de forêt servent de monnaie d’échange ou de lieux de détente et de villégiature particulièrement appréciés des amateurs de chasse… surtout s’ils sont élus et que l’Andra a besoin de leur sollicitude.

    Le domaine de la forêt de Baudray, sur le territoire de la commune d’Osne-le-Val, en Haute-Marne, est un petit paradis pour les amoureux de la chasse au sanglier. Mais, pour faire partie des privilégiés, il faut être dans les petits papiers du propriétaire. “Quand on voit de belles voitures et des gros 4×4 près du domaine, vous pouvez être sûr que c’est un jour de chasse à Baudray”, explique une habitante d’Osne-le-Val habituée au petit manège. Le proprio, depuis 2013, c’est l’Andra, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, qui possède les clés de ce vaste domaine clôturé de 258 hectares que l’ancien propriétaire avait aménagé en “parc à sangliers” une quinzaine d’années auparavant. Le domaine possède surtout plusieurs bâtiments qui servent de lieu de repos et de “convivialité” après les parties de chasse. Un conseiller municipal d’Osne-le-Val qui y a été vu à plusieurs reprises avec son fusil nous a sèchement rembarré au téléphone lorsque nous tentions d’en savoir plus : “Je n’ai rien à vous dire, voyez avec l’Andra !”

    “Un lieu un peu tabou”

    “C’est un lieu un peu tabou, les gens n’en parlent pas, confie Michel Marie, qui fait partie d’une association d’opposants aux projets de l’Andra dans la région. Mais c’est pas difficile de savoir que ceux qui y sont invités font partie du gratin…” Élus locaux, entrepreneurs, mais aussi fonctionnaires de services de l’État, il faut en effet avoir une invitation, ou être coopté, pour faire partie des chasseurs VIP du domaine de Baudray. Mais comment l’agence d’État chargée de gérer le fardeau des déchets nucléaires en est arrivée à prendre possession de cette forêt de Haute-Marne ?

    Plus gros propriétaire foncier de la région

    Nous sommes dans la région investie par l’Andra pour y construire, autour de Bure, dans le département voisin (la Meuse), la fameuse “poubelle nucléaire” Cigéo (centre industriel de stockage géologique), qui consisterait à enfouir à 500 mètres de profondeur les déchets radioactifs les plus toxiques.

    Implantée à Bure depuis la fin des années 1990, où elle n’exploite qu’un “laboratoire”, l’Andra a commencé à acheter frénétiquement des terres ces cinq dernières années. Au point de devenir le plus gros propriétaire foncier de la région. Selon ses propres chiffres, datant de fin 2015, elle a mis la main sur pas moins de 2.270 hectares (essentiellement des bois et forêts, le reste en terres agricoles), pour une somme rondelette de 12,3 millions d’euros. Ajoutez à cela 845 hectares “mis en réserve” pour son compte par les sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) pour une valeur cumulée de 5,4 millions.

    Sachant que le projet Cigéo ne devrait pas occuper plus de 600 hectares, à quoi servent ces terrains ? Selon le service de communication de l’Andra, ces “acquisitions permettent de mettre en œuvre des compensations environnementales et de disposer de surfaces échangeables avec les terrains nécessaires à la réalisation de ses projets, et ce afin d’éviter les expropriations”.

    Échanges de propriétés

    Le Lanceur a déjà raconté ce qui se passe dans le bois Lejuc, une forêt communale de 220 hectares à Mandres-en-Barrois, dont le sous-sol intéresse fortement l’Agence pour y creuser son cimetière atomique. Elle en a pris possession après un vote litigieux du conseil municipal, en juillet 2015, délibération qui a fait l’objet d’un recours formé par quatre habitants du village devant le tribunal administratif de Nancy – le jugement est attendu le 28 février. Le bois Lejuc a précisément fait l’objet d’un “échange” avec une autre parcelle, deux fois plus large en superficie, qui n’avait aucun intérêt pour le chantier Cigéo.

    Que les amoureux de la chasse au sanglier se rassurent, le sous-sol de la forêt de Baudray n’intéresse pas le fossoyeur de l’industrie atomique. L’Andra justifie ainsi son achat : “Il est utilisé par l’Agence pour l’organisation de séminaires de travail et réunions internes. Compte tenu de la configuration fermée du bois et de son imbrication avec l’ensemble immobilier, il est techniquement préférable pour l’Agence de gérer directement les activités de chasse.” Ce qui explique qu’aucune publicité n’est faite sur ces parties de chasse triées sur le volet.

    L’Andra n’a pas désiré nous mettre en relation avec l’adjudicateur, la personne qui gère les droits de chasse pour le compte du propriétaire. Un technicien de la fédération des chasseurs de la Haute-Marne confirme : “Oui, il faut être invité par l’Andra, on ne s’en occupe pas à la fédé. Dans le pays, on sait qu’il faut être un personnage important pour avoir ce privilège…”

    Baudray, un petit joyau

    Le domaine de Baudray est, en soi, un petit joyau dans le patrimoine foncier de l’Andra en Meuse et Haute-Marne. C’est sa troisième plus grosse acquisition en surface mais l’une des premières en termes de valeur à l’hectare. Ses 258 hectares et les bâtiments ont été achetés 1,6 million d’euros. Soit plus de 6.200 euros l’hectare. Un prix largement supérieur aux moyennes constatées sur le foncier en région Lorraine (5.130 €/ha en 2014). C’est aussi le haut du panier comparé à la moyenne des acquisitions réalisées à ce jour par l’Agence (4.900 €/ha pour des parcelles forestières).

    Il ne s’agit là que du prix d’acquisition. Il faut du personnel et des moyens pour entretenir l’endroit, les terres, la forêt et surtout les bêtes. Selon un observateur qui veut rester discret, il faudrait en gros une tonne de fourrage de maïs par jour pour nourrir les sangliers du domaine. L’Andra n’a pas voulu nous donner le montant du budget de fonctionnement de Baudray. Ni aucun détail sur la fréquence de ces chasses très bien gardées.

    Ce n’est pas parce qu’un élu est invité à un événement ou à une chasse qu’il est redevable de quoi que ce soit”

    L’Agence a pourtant été plus transparente dans l’Aube, près de Troyes, où elle exploite déjà deux centres de stockage de déchets, les moins toxiques (“faible activité vie courte”). Là-bas, c’est un domaine d’une centaine d’hectares de la commune de La Chaise qui sert de terrain de jeu aux chasseurs VIP du coin, au rythme d’une dizaine de fois par an. L’adjudicateur du domaine, en 2015, n’était autre que Philippe Dallemagne, maire DVG de Soulaines (la commune où est implantée l’une des deux décharges de l’Andra) et président de la communauté de communes. Il déclarait à nos confrères d’Est Éclair le 30 janvier 2015 : “Je ne suis pas adjudicataire uniquement de l’Andra. Je n’y vais pas parce que c’est l’Andra qui paie, j’y vais parce que cela m’intéresse.”

    Le propre directeur de l’Andra dans l’Aube, Patrice Torres, droit dans ses bottes, reconnaissait y participer : “C’est pour nous un outil de relations publiques qui permet de toucher une large partie des acteurs du territoire. (…) Il ne faut pas caricaturer, ce n’est pas parce qu’un élu est invité à un événement ou à une chasse qu’il est redevable de quoi que ce soit. (…) Et je rappelle que nous invitons les élus, certes, mais aussi bien d’autres personnes, des habitants, des chefs d’entreprise, des agriculteurs, pas dans l’objectif de les rendre redevables ou de leur bourrer le crâne.”

    “Accompagnement économique”

    Ce clientélisme ordinaire, assumé au grand jour, s’est en fait installé naturellement dans les régions où l’Andra a pris position. Elle distribue par exemple, au titre de ses œuvres de “parrainage”, de bien généreuses subventions : 318.865 euros en 2015, dont plus de la moitié sont déversées autour de Bure. Réfection d’églises, soutien aux associations, chaque petit événement touche son obole (voyages scolaires, tournoi de billard, tombola ou même la “foire du beignet de choucroute”…).

    En Meuse et en Haute-Marne, le système s’est même industrialisé au nom de l’“accompagnement économique”. Deux groupements d’intérêt public (GIP) distribuent chacun 30 millions d’euros par an pour “fluidifier” les relations économiques locales. Les entrepreneurs et les communes sont les mieux servis, mais un particulier qui passe par un relais associatif pourra profiter du GIP pour refaire un chemin ou restaurer une grange. Tout cela alors que le projet pour lequel cet argent public est déversé (Cigéo) n’existe que sur le papier… Les subventions pleuvent depuis près de vingt ans alors qu’aucun colis de déchets n’y a jamais été entreposé. Une grande première dans l’histoire de l’aménagement du territoire.

    Entre clientélisme et conflit d’intérêts, il y a comme l’épaisseur d’un poil de sanglier. À Mandres-en-Barrois, c’est encore une histoire de chasseurs qui l’a si bien illustré. Un élu municipal qui participait à la délibération de juillet 2015 – c’est cet acte qui est contesté devant la justice – a signé un an plus tard un “bail de chasse” que nous avons pu consulter. Le document est cosigné par Jean-Paul Baillet, à l’époque directeur du centre de l’Andra de Bure (parti depuis à la retraite). Cette réserve de chasse porte sur 61,13 hectares – il en faut au minimum 60 pour en ouvrir une. Détail important : elle englobe une petite vallée prisée par les cerfs et les chevreuils, située en bordure du fameux bois Lejuc. Celui qui a justement fait l’objet de la délibération contestée, et qui est occupé depuis l’été dernier par des militants antinucléaires, posant par ailleurs de sérieux soucis à l’aménageur.

    Ce chasseur de Mandres, que nous avons appelé à son domicile, n’a pas voulu nous parler, très irrité par notre appel. D’autres chasseurs de Mandres sont furieux, ils crient à une “privatisation de l’espace” car, avant que le bois ne change de mains, la gestion des droits revenait à l’association communale de chasse agréée (ACCA) et ne reposait pas sur le bon vouloir d’une seule personne.

    Le hic, derrière cette banale histoire de clocher, c’est que l’élu en question n’a pas fait mystère qu’il avait voté pour la cession du bois en faveur de l’Andra, alors qu’il était contre deux ans auparavant. Son amour de la chasse lui aurait-il tourné la tête ? Selon les avocats des habitants qui ont lancé le recours, la rapporteure publique du tribunal administratif de Nancy, qui recommande une “annulation totale ou partielle” de la délibération, a estimé que le conflit d’intérêts était constitué pour l’élu chasseur, sans que cet aspect soit suffisant pour justifier à lui seul l’annulation. En tout cas, il faudra déployer une bonne dose de persuasion pour que ce petit monde enterre la hache de guerre lors d’une prochaine battue dans le magnifique domaine de Baudray.

     

    25/02/2017 : JUSTICE Vigneron tué lors d’une battue : un procès douloureux

    Cinq chasseurs de la société de chasse de Saint-Étienne-de-l’Olm comparaissaient, ce vendredi, devant le tribunal correctionnel d’Alès. Deux d’entre eux étaient jugés pour avoir causé involontairement la mort de Michel, 70 ans, tué lors d’une battue en novembre 2012.

    Il est 16h30 ce 22 novembre 2012. Après une première traque sans succès, douze chasseurs se répartissent des deux côtés d’une rivière, à la limite des communes de Saint-Étienne-de-l’Olm et Saint-Césaire-de-Gauzignan. Pascal, qui vient de terminer sa journée de travail, rejoint l’équipe à ce moment-là, avec l’autorisation de Fabrice, le chef de battue. « Il se positionne sans recevoir les consignes de sécurité, qui sont obligatoires », précise Amandine Abegg, présidente du tribunal.

    Quelques instants plus tard, une meute de sangliers surgit. Pascal tire à plusieurs reprises. Certains sangliers sont atteints, d’autres poursuivent leur chemin. Le chasseur traverse alors la route, recharge son arme et tire à nouveau. Il entend un cri. C’est celui de Michel, un vigneron de 70 ans, qui taillait tranquillement ses vignes. L’homme, touché à l’abdomen, décédera des suites de ses blessures vers 21h.

    « Un accord verbal entre amis »

    À la lecture des faits, Pascal tremble. Sanglots dans la voix, il reconnaît avoir tiré. « Je suis sincèrement désolé pour la famille, je ne suis pas un escroc », dit-il en se retournant vers les proches du défunt. « C’est trop tard ! », lâche l’un d’entre eux dans le public. La colère de la famille est d’autant plus grande que ce 22 novembre 2012, les chasseurs n’étaient pas autorisés à intervenir à Saint-Césaire-de-Gauzignan. C’est pour cette raison qu’ils se retrouvent aujourd’hui à cinq devant le tribunal : en plus de l’homicide involontaire qui concerne seulement Pascal et Fabrice, l’ensemble des chasseurs est aussi jugé pour « chasse sur le terrain d’autrui sans le consentement du propriétaire ou du détenteur du droit de chasse ».

    Interrogés par Amandine Abegg sur leur présence à Saint-Césaire-de-Gauzignan ce jour-là, les chasseurs adoptent une ligne de défense qui fait bondir l’avocat de la famille, maître Abratkiewicz. « La victime nous a vu chasser, explique l’un des prévenus. Il était même content qu’on vienne car les sangliers font beaucoup de dégâts ». Maître Abratkiewicz perd son sang-froid : « Vous aviez reçu un courrier disant qu’aucun carnet de battue n’était délivré sur cette commune ! Vous connaissiez les règles, vous saviez qu’il y avait un danger ! ». Mais pour les prévenus, il y avait « un accord verbal entre amis ».

    « Pascal n’est pas un fou de la gâchette »

    Dans sa plaidorie, maître Abratkiewicz déplore « l’imprudence, la négligence, la fascination morbide pour la chasse » de Pascal. L’avocat de l’accusé, Aurélien Vergani, dira le contraire : « Non, mon client n’est pas un fou de la gâchette comme vous le prétendez. Personne n’est à l’abri de causer un jour, involontairement, la mort d’autrui ». Quant au substitut du procureur, David Durand, il constate « que les cinq prévenus n’ont pas pris conscience du nécessaire respect des règles de sécurité ».

    Il requiert trois ans de prison avec sursis, 500€ d’amende et le retrait du permis de chasse pendant trois ans pour le tireur Pascal ; dix-huit mois de prison avec sursis et le retrait du permis de chasse pendant trois ans pour le chef de battue Fabrice ; et 500€ d’amende avec le retrait du permis de chasse pendant un an pour les trois autres chasseurs. L’affaire est mise en délibéré au 28 avril.

     

    27/02/25017 : Accident de chasse mortel dans le Gard : cinq prévenus à la barre

    Le vigneron avait été touché par des chasseurs lors d'une battue alors qu'il taillait ses vignes.

    Pour la famille, la colère et la peine ne se sont atténués avec le temps. Le 22 novembre 2012, un vigneron était tué par une balle tirée par un chasseur lors d'une battue à Saint-Césaire-de-Gauzignan. Ils sont deux à comparaître pour homicide involontaire, mais ils sont cinq assis sur le banc des prévenus. Ils chassaient sur une parcelle où ils n'avaient pas le droit. La présidente de l'audience, Amandine Abegg, a sobrement rappelé les faits, une succession d'erreurs, qui ont conduit à ce drame.

    Un territoire où les battues traditionnelles sont interdites

    Le tireur est arrivé alors que la battue était déjà en cours, il n'a pas reçu les consignes du chef de battue. Il n'a pas effectué un tir fichant, c'est-à-dire en direction du sol. De plus, il n'a pas respecté son poste puisqu'il a franchi la route pour tirer sur la harde de sangliers. Pour finir, les chasseurs s'étaient répartis de part et d'autre d'un cours d'eau qui délimite les communes de Saint-Césaire et de Saint-Étienne-d'Olm.

    Sur cette dernière, les battues traditionnelles sont interdites, car elles ne sont pas adaptées au territoire. En clair, c'est trop dangereux. La société de chasse à laquelle appartenaient les chasseurs incriminés n'aurait pas dû franchir les rives du cours d'eau.

    "Lorsque j'ai vu les sangliers, je n'ai rien vu d'autre. J'étais comme un gosse", déclare le tireur. Des mots maladroits qui vont déclencher les foudres de l'avocat de la famille de la victime, Me Luc Abratkiewicz : "C'est de la fascination morbide, on tire trois fois, on recharge, et on continue à tirer sur les sangliers. On ne respecte aucune consigne de sécurité. Les chasseurs sont obnubilés par les sangliers. Il y en avait 15, pourquoi ne pas tous les tuer à la Kalash'?"

    "Soyez certain qu'il s'incline devant votre douleur"

    Me Aurélien Vergani assure la défense des chasseurs. "On ne fait pas le procès de la chasse. Nous n'avons pas affaire à des fous de la gâchette. Concernant le tireur, la décision du tribunal lui importe peu. La sentence est tombée le 22 novembre 2012. Il devra vivre avec ça toute sa vie, car il a compris très tôt que c'était sa balle qui avait frappé la victime. Et à l'adresse de la famille : Soyez certain qu'il s'incline devant votre douleur."

    Le ministère public a fustigé l'attitude des chasseurs et requis trois ans de prison avec sursis, 500 € d'amende et le retrait du permis de chasse pendant trois ans pour le tireur. 18 mois avec sursis pour le chef de battue avec une suspension du permis de chasse de trois ans. Pour les trois autres prévenus : 500 € d'amende et un an de suspension du permis. La décision sera rendue le 28 avril prochain.

     

    28/02/2017 : La colère des Amis des chemins de Sologne contre “la spoliation des chemins communaux de certains propriétaires de domaines de chasse”

    Les membres de l'association solognote se sont rendus lundi 27 février à la mairie de Cerdon dans le Loiret. Ils protestent contre les propriétaires qui s'accaparent des chemins communaux pour agrandir leur terrain de chasse.

    Une pétition a déjà recueilli 600 signatures de gens en colère. Le combat des amis de Sologne contre les tentatives d'appropriation des chemins communaux par certains propriétaires est récurant. La dernière tentative en date, un chemin sur la commune de Cerdon dans le Loiret. Et justement, le maire, Alain Aché (SE) maitrise bien le sujet.

    J'ai gagné 8 procès en 8 ans contre des propriétaires qui voulaient absolument supprimer le tracé des chemins. Qu'un chemin soit un chemin de déserte ou autre, il est la propriété de la commune et certains contestent cette propriété. 

    Un commissaire enquêteur a été missionné pour vérifier la validité de la fermeture au public de l'accès à un chemin que souhaiterait un propriétaire de Cerdon. L'association des amis de Sologne a donc battu le rappel des troupes lundi pour peser sur les conclusions que va rendre le commissaire enquêteur.

    Y a pas de raison de nous déplacer un chemin en bordure de rivière pour qu'on marche dans la gadoue. Notre Sologne se dégrade à vitesse grand V avec toutes ces clôtures.

    Nous a confié Raymond Louis, Président des Amis des chemins de Sologne, bien décidé à se battre. Le commissaire enquêteur va rendre ses conclusions dans quelques semaines. Les membres de l'association sauront alors s'ils ont gagné ou s'ils doivent poursuivre leur combat. 

     
    01/03/2017 : Accidents de chasse : le combat de Mélanie
    La saison dernière en France, dix personnes sont mortes dans des accidents de chasse. Parmi elles, un étudiant grenoblois de 20 ans et Gaël, un père de famille haut-savoyard. Des drames terribles, qui ont mis en lumière la difficile cohabitation entre chasseurs et sportifs ou promeneurs.

    Lors d'un trail avec son épouse dans le massif du Semnoz en Haute-Savoie, Gaël Lavy a été abattu d'une balle dans la tête par un chasseur. C'était en décembre 2015.

    Depuis, grâce à la mobilisation de Mélanie, son épouse, les règles de sécurité autour de la chasse ont sensiblement changé dans le département de la Haute-Savoie. Mais ces évolutions sont-elles suffisantes ?
    Suite à cet accident, un dialogue a été instauré avec les chasseurs. Objectif : permettre une meilleure cohabitation entre les différentes populations qui fréquentent parfois le même territoire afin d'assurer plus de sécurité.
     
     
     
    02/03/2017 : Au lieu de tuer le renard il abat une vache !

    Lors d'une battue aux sangliers, organisée par plusieurs communes du secteur de Tournay, une vache a été mortellement blessée par une balle alors que le chasseur visait un renard.

    Ce qui n'était qu'une battue aux sangliers, destinée à limiter la prolifération de ces animaux, s'est très mal terminé, le dimanche 22 janvier, à Tournay. Une vache est passée de vie à trépas après avoir été mortellement blessée par une balle, qui l'a touchée entre la cuisse et le pis.

    Jean-Bernard Abadie, le propriétaire de cet animal ne cache pas sa tristesse après cette tragique méprise puisque le tireur visait un renard. Mais, il n'a pas voulu déposer plainte, concédant : «J'ai besoin des chasseurs. On était envahi de sangliers. ils m'ont labouré trois hectares de prairie.» Ajoutons que cette battue était organisée par plusieurs communes.

    Ce jour-là, avec son épouse, ils ont vu beaucoup de gilets fluo. «Ça ne tirait pas beaucoup… Mais à 16 heures précises, on a entendu deux coups de feu», se souvient-il. Et rien de plus. Le lundi, cet éleveur de chevaux est allé apporter du foin à ses «lourdaises», une race qu'il affectionne particulièrement. Mais il ne les a pas vues. En revenant le lendemain, il découvrira que «Dulcie» manque à l'appel : «Je l'ai retrouvée écroulée dans la grange. J'ai averti le vétérinaire qui a fait une autopsie. Une balle a transpercé plusieurs organes, provoquant une hémorragie interne. Elle est morte, semble-t-il, 24 heures après. On n'aurait pas pu la sauver».

    Jean-Bernard Abadie explique s'être arrangé à l'amiable avec l'auteur du coup de fusil qui s'est présenté à lui.

    «Une perte affective et génétique»

    Il s'avère qu'en voulant déloger les sangliers d'un taillis, c'est un renard qui en est sorti. Le chasseur a tenté de lui tirer dessus, «touchant la vache sans s'en rendre compte car la détonation les a fait partir». C'est au deuxième coup que le renard a été tué.

    Pour le propriétaire du haras du Castéra, à Tournay, la mort de cet animal «est une perte affective et génétique». Il poursuit : «Dulcie», je l'avais préparée pour le Salon de l'agriculture de Tarbes. Je l'avais vendue à 6 mois, au sevrage, puis je l'ai rachetée à l'éleveur à la mort de sa mère». Et d'expliquer que celle-ci était issue d'une belle lignée, d'origine rataphia. «Blanche, bien cornue, elle était son seul produit femelle.»

    Pour essayer de compenser cette perte, il annonce : «Grâce à l'Institut de l'élevage, vendredi, je vais chercher deux vaches dans l'Ariège».

    Malgré ce coup du sort, Jean-Bernard Abadie, président de l'Association nationale de la race bovine lourdaise, continuera, ainsi, à sauvegarder, avec passion, cette race authentique.

     
     
    05/03/2017 : Dordogne : abandon des recherches pour retrouver La Top, la chienne de chasse disparue

    Sept jours après sa disparition, les spéléologues et chasseurs n'ont plus trop d'espoir de retrouver la chienne coincée dans la roche, à Saint-Pierre-de-Côle. Son propriétaire a demandé d'arrêter les recherches.

    Ça a été une décision difficile à prendre mais le propriétaire de La Top n'avait plus d'espoir. Ce dimanche, il a demandé aux spéléologues et au chasseur mobilisés depuis une semaine sur le terrain d'arrêter leurs efforts. Depuis sept jours, sa chienne de chasse est introuvable. Malgré les caméras embarquées des spéléologues dans les cavités, rien n'y a fait. La chienne de trois ans n'a donné aucun signe de vie.

    "C'est triste, très triste mais il n'y avait aucun signe de vie depuis sept jours." - Guy Maudy, ami chasseur du propriétaire de La Top.

    Les pelleteuses étaient au travail depuis trois jours. Depuis vendredi, une pelleteuse, prêtée par une entreprise, creuse les galeries. Les hommes eux fouillent depuis une semaine. La Top, un jagd terrier de trois ans, est tombée dans un trou d'une galerie souterraine lors d'une partie de chasse il y a sept jours.

    Son collier GPS s'est éteint ce vendredi. Les piles sont à plat. Mais les recherches ont continué jusqu'à dimanche soir. "Plus le temps passe, plus son sort est incertain, s'était attristé le président de la société de chasse, Pierre Manuel Réault ce dimanche matin. Mais on abandonne rien."

    Sur place, une dizaine de chasseurs et spéléologues nettoient donc le terrain. "Tout le monde est triste", raconte Guy Maudy, un ami chasseur du propriétaire. "Pour nous ce ne sont pas des objets de chasse mais des animaux qu'on affectionne. La Top, je la revois encore sur son fauteuil chez elle. Michel (le propriétaire) l'avait tout le temps avec elle."

     

    09/03/2017 : Ancy-Dornot : deux chats victimes de pièges à collet

    En l’espace de quelques semaines, deux chats ont été victimes de pièges à collet sur le ban communal d’Ancy-Dornot. L’association La Bergerie et Compagnie a déposé plainte.

    Nous vous ferons grâce des images de leurs blessures. Des blessures impressionnantes causées par les pièges à collet déposés sur le ban communal d’Ancy-Dornot et dans lesquels sont successivement tombés deux chats qui, grâce aux interventions de l’association La Bergerie et Compagnie d’Ancy-Dornot et à la clinique vétérinaire d’Ars-sur-Moselle, ont été sauvés in extremis.

    « Nous avons déjà eu à faire à des chats pris dans des pièges, mais deux, dans un laps de temps aussi court et, surtout, dans le même secteur, c’est la première fois. Le premier est un chat errant qui présentait de graves coupures au niveau des hanches. Il a été retrouvé avec une partie du piège à collet dans les chairs et, après que nous avons réussi à l’attraper, nous pensions sincèrement qu’il ne survivrait pas. Pour payer les frais vétérinaires s’élevant à plus de 220 €, nous avons fait appel aux dons. Depuis, le chat a été castré et remis en liberté. Quant au second, il s’agit d’un chat domestique dont la plaie ouverte au cou laisse présager qu’il a, lui aussi, été victime d’un piège », témoigne Aline Knorst.

    La responsable de La Bergerie et Compagnie, dont l’objectif est de capturer et de stériliser les chats errants, a eu la confirmation en mairie : aucune campagne de piégeage d’animaux nuisibles n’a été organisée ces derniers temps dans le secteur.

    Pour éviter que d’autres chats ou chiens, mais aussi et surtout des promeneurs, ne tombent dans le piège, l’association appelle à la plus grande vigilance : « Nous allons distribuer des flyers dans les boîtes aux lettres pour prévenir la population et inviter les maîtres à bien surveiller leurs animaux domestiques », confirme Aline Knorst.

    « Est-ce que les chats étaient visés ? Est-ce du braconnage ? Car, forcément, il y a bien quelqu’un qui a posé ces pièges », s’interroge la jeune femme. Au nom de son association et comme elle l’avait fait en septembre dernier suite à la découverte d’un chat jeté dans la Moselle après avoir été lesté d’une pierre de chantier, Aline Knorst a déposé plainte à la gendarmerie pour emploi de pièges par une personne non agréée pour la destruction. L’occasion de rappeler que, pour faire usage de tels pièges, il faut non seulement un agrément, mais aussi avoir l’accord de la mairie.

    Pour cette infraction de 5e classe, le ou les contrevenants risquent une convocation devant le tribunal de police et une amende pouvant atteindre 1 500 €.

    Le chiffre : 79

    Créée par Aline Knorst pour freiner la surpopulation, l’association La Bergerie et Compagnie récupère les chats errants, les identifie en tatouant un grand S dans l’oreille droite, les fait stériliser et les relâche dans un secteur donné avec l’accord des mairies. L’an passé, sur les communes d’Ancy-Dornot, Gorze, Vaux et Puxieux, 79 chats sont ainsi passés entre les mains de l’association et d’une clinique vétérinaire. « Moulins-lès-Metz vient de signer une convention, et nous sommes également en pourparlers avec Novéant-sur-Moselle », confirme la responsable. Sachant que chaque commune débourse 0,30 € par habitant pour pouvoir bénéficier de ce service.

    La phrase : " De tels pièges sont des dangers pour la faune sauvage et domestique, mais aussi pour les promeneurs" D’Aline Knorst, responsable de l’association La Bergerie et Compagnie.

     

     

    10/03/2017 : Le chasseur avait fait feu sur le chemin de halage du canal : trois mois avec sursis

    Ce jeudi, Guy, un agent communal de 58 ans domicilié dans l’Essonne, doit répondre de mise en danger d’autrui. En novembre, alors qu'il participait à une chasse au gros gibier à Vitry-aux-Loges, il avait tiré alors qu'il se trouvait sur un chemin fréquenté, et à proximité d'habitations.

    Hasard du calendrier, cela fait deux fois en trois semaines que le tribunal correctionnel d’Orléans a à connaître de comportements inadaptés, pour ne pas dire dangereux, de la part de chasseurs pourtant expérimentés.

    Le 29 novembre 2015, Guy se trouve posté sur le chemin de halage longeant le canal d’Orléans, lorsqu’un sanglier surgit dans sa ligne de mire. Titulaire de son permis de chasse depuis qu’il a 16 ans, Guy fait feu à deux reprises. Le premier projectile est tiré en direction du chemin ; le second ricoche sur l’eau du canal dans lequel l’animal a plongé pour fuir.

    « Il y avait personne ! »

    À la barre du tribunal, le chasseur reconnaît avoir commis une faute mais, tempère-t-il, « on m’aurait pas mis là, j’aurais pas tiré ! »

    Pour sûr. La présidente n’en insiste pas moins sur la dangerosité de son comportement. « Il y avait personne ! », rétorque Guy, feignant d’ignorer la dizaine de cyclistes qui sont passés quelques minutes seulement après les coups de feu.

    À l’endroit où se trouvait le prévenu, les premières habitations ne sont distantes que de 600 mètres. « Mon fusil a une portée de 300 mètres », soutient le chasseur, vite contredit par un représentant de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, qui rectifie le tir et fixe définitivement cette portée à… 3.000 mètres. « Un manquement aussi important, c’est la première fois que je vois ça », observe, au demeurant, l’agent.

    Le jugement du tribunal est conforme aux réquisitions du parquet. Guy écope de trois mois de prison avec sursis, et d’une amende de 200 euros. Son permis de chasse lui est retiré. Il ne pourra pas en solliciter un nouveau avant dix mois.

     

    11/03/2017 : Son chevreuil élevé au biberon tué à la chasse

    Un quinquagénaire de Meusnes avait recueilli un petit chevreuil dans un fossé. Quand l’animal a été tué par un chasseur, son sang n’a fait qu’un tour.

    Tribunal correctionnel de Blois

    Le quinquagénaire a du mal à retenir ses larmes lorsqu'il parle de « Bouqui ». « Bouqui », c'est ce chevreuil trouvé mal en point dans un fossé alors qu'il n'avait que quelques jours. Le chasseur le prend sous son aile et le nourrit au biberon pendant trois mois. Le chevreuil est presque devenu son animal de compagnie. Mais « Bouqui » grandit, le quinquagénaire le remet donc en liberté, dans un bois de Meusnes, près de chez lui. Le cervidé aussi semble s'être attaché à son sauveur. Il revient souvent à proximité de la maison. Et, « il était tellement domestiqué, que quand monsieur se présentait à l'orée du bois, il venait à lui », indique Me Eléonore Terrien-Fréneau, avocate du prévenu. « Dans les bois, je le caressais, je l'embrassais », raconte l'homme, ému, à la barre du tribunal.

    " Ne tuez pas Bouqui s'il vous plaît "

    Il s'est tellement pris d'affection pour l'animal qu'il a placardé un peu partout dans le village des messages à l'adresse des autres chasseurs : « Ne tuez pas Bouqui, s'il vous plaît. »
    Alors, quand le 7 février 2016, il est informé qu'une battue va avoir lieu précisément dans le bois où vit Bouqui, il a peur. Il se rend sur place et croise des chasseurs. Il leur a dit : « Vous n'avez pas intérêt à tuer Bouqui ! » Quelques minutes plus tard, il entend un coup de feu. Il se précipite dans le bois. Un chevreuil gît au sol. C'est Bouqui. Le sang du quinquagénaire ne fait qu'un tour. Devant lui, deux chasseurs. « Qui a tiré ? » demande-t-il. Il fonce alors sur l'auteur du coup de feu et le bouscule. Le chasseur, lui, dira qu'il a reçu un coup de poing. Puis, l'homme s'effondre en larmes sur le chevreuil mort.
    « C'est un peu comme si on avait tué votre animal domestique, auquel vous étiez extrêmement attaché », lui dit la présidente, Maggy Deligeon. « C'est le cœur qui a parlé. » « Oui », répond le prévenu en essuyant ses larmes. « On comprend bien toute l'émotion derrière tout ça, mais ça ne vous dédouane pas d'avoir bousculé quelqu'un », lui explique la magistrate, qui indique que cette histoire a changé la vision qu'avait l'homme de la chasse. « Ça m'a dégoûté », lance le désormais ancien chasseur.
    La vice-procureure, Delphine Amacher, comprend elle aussi « la détresse et le chagrin » de l'homme. Mais « on ne peut pas régler ses difficultés ou ses émotions par la violence ». Elle requiert une peine d'amende de 400 €, dont 300 € avec sursis. Le tribunal a prononcé une dispense de peine.

     

    13/03/2017 : Vosges : rififi dominical autour de la chasse à courre au renard

    Ce dimanche, une chasse à courre au renard a été l’objet d’une confrontation entre des membres d’associations de protection animale et des chasseurs. Une opposition sans violence, mais avec des avis tranchés sur la question.

    La chasse à courre au renard, vous connaissez ? Pour les profanes, sachez qu’il s’agit d’une pratique au cours de laquelle une meute de chiens poursuit un renard jusqu’à ce que ce qu’elle s’empare de l’animal chassé. Cette pratique se fait sans fusil, le rôle des chasseurs étant de contrôler les chiens. Une pratique, certes ancestrale, mais à laquelle s’opposent de nombreuses associations de protection animale, à l’image de ce qui s’est passé ce dimanche matin, sur la commune de Gruey-lès-Surance.

    En effet, neuf membres de trois associations (Aspa, Ferus et Oiseaux Nature) s’étaient donné rendez-vous sur la place du village afin d’empêcher le déroulement d’une chasse de ce style. Mais il en fallait visiblement plus pour démotiver la quinzaine de chasseurs présents sur les lieux. Après un petit échange houleux et l’intervention de la gendarmerie afin de vérifier l’identité des « anti-chasse à courre », les chasseurs ont réussi à semer les membres des associations dans les forêts du secteur.

    « Plaisir de faire chasser »

    Mais à écouter Jean Odile, animateur Ferus, ce n’est que partie remise. « Si nous avons à nouveau connaissance d’un tel événement, nous retournerons sur le terrain afin d’empêcher cette chasse qui s’assimile à une véritable boucherie », explique le responsable avant d’affirmer que la régulation du renard n’a aucun sens à ses yeux : « Nous n’en avons pas une quantité industrielle dans le département. Et il faut se mettre en tête qu’un renard mange 6 000 à 7 000 mulots par an. Sans lui, nos cultures seraient envahies par ces petits rongeurs. »

    Gilles Naudin, organisateur de cette chasse à courre, rétorque que cette « visite surprise » ne l’a pas empêché de passer un agréable dimanche en compagnie de ses camarades. Ceci dit, il ajoute qu’il est parfaitement dans son bon droit. « La loi nous autorise à chasser le renard jusqu’au 31 mars. S’ils sont contre cette loi, ils n’ont qu’à élire des députés qui la changeront ! » Une réplique bien sous-pesée avant d’enfoncer le clou en rappelant l’amende encourue pour entrave à l’action de chasse : 1 500 €.

    Quant à l’hécatombe de cette pratique sur l’espèce, Gille Naudin prend pour référence un passé tout récent : « Sur une quarantaine de sorties cette année. Nous avons attrapé un seul renard. Et ce fut aujourd’hui ! » Pour lui, l’intérêt de cette activité serait dans « le plaisir de faire chasser les chiens et leur bien-être… »

     

    14/03/2017 : Cervidés d'Épineuil-le-Fleuriel : une balle retrouvée dans un mur de la propriétaire du domaine

    L’affaire des cervidés d’Épineuil-le-Fleuriel a connu un nouvel épisode en fin de semaine dernière.

    Alors que des battues administratives sont organisées afin de mettre un terme à la présence de cervidés sur son terrain (*), Antoinette Kaak, la propriétaire du domaine de Feuilloux, a eu la désagréable surprise de retrouver une balle chez elle, vendredi matin.

    Le projectile a traversé une porte-fenêtre avant de se loger dans le mur d’une pièce qui sert de bureau dans l’habitation d’Antoinette Kaak. Heureusement, il n’y a pas eu de blessé.

    Choquée par cet épisode, la propriétaire de l’exploitation a déposé plainte à la gendarmerie pour mise en danger de la vie d’autrui. Des constatations sur place ont été effectuées.

    Le projectile traverse une porte-fenêtre

    L’avocat d’Antoinette Kaak, maître Vincent Lazime, a déposé une requête en urgence vendredi devant le juge des référés du tribunal administratif d’Orléans (Loiret). Il souhaite mettre un terme aux arrêtés de la préfecture du 17 janvier et du 1er mars derniers « portant autorisation de battues administratives de destruction de cervidés et sangliers » sur l’ensemble de la propriété d’Antoinette Kaak.

    La propriétaire du domaine de Feuilloux avait été tenue précédemment d’éliminer elle-même les cervidés et sanglier sur son secteur avant que la préfecture ne désigne des lieutenants de louveterie pour réaliser cette tâche.

     

    Selon le référé déposé, « la sécurité de madame Kaak est menacée aujourd’hui par les actions du lieutenant de louveterie et des chasseurs sur sa propriété. Les chasseurs ont tiré en direction de son habitation ».

    Antoinette Kaak et son avocat déplorent également les conditions dans lesquelles sont réalisées les opérations : « Les tirs interviennent de jour, comme de nuit, sans parler du bruit des véhicules, des chiens et du gibier. »

    Des mesures jugées « inefficaces »

    Selon Vincent Lazime, « les mesures mises en place par la préfète se révèlent parfaitement inefficaces (peu d’animaux ont été tués) et surtout disproportionnées. »

    De son côté, la préfecture du Cher n’a pas souhaité s’exprimer durant une enquête judiciaire. Elle a indiqué également que l’arrêt depuis quelques jours des battues était « indépendant » de la balle retrouvée chez Antoinette Kaak.

    Le résultat de l’audience pourrait être connu dans les prochains jours. 

    (*) Privés de passage entre les forêts de Tronçais et Bornacq à la suite de la construction de l’autoroute en 1989, les cervidés ont augmenté sur le territoire d’Épineuil et causent des dégâts agricoles.

     

    14/03/2017 : Cinq brebis et trois agneaux mystérieusement abattus

    Chalais - Bélâbre. Une personne a tiré, dimanche, sur cinq brebis et trois agneaux. Touchés à la tête, ces animaux ont été retrouvés morts.

    Dimanche, 13 h. « Comme je le fais régulièrement, explique Blandine Petit, exploitante agricole à « Rocheblond », commune de Chalais, et demeurant à Bélâbre, je suis allée voir mes brebis. Je les ai instinctivement comptées et à ma grande surprise, il en manquait une. » Il y avait bien quinze agneaux, mais seulement onze brebis. « Nous avons alors imaginé une diarrhée foudroyante et que la manquante pouvait être morte dans un endroit que nous ignorions. » Après de longues minutes de recherches, « nous l'avons aperçue, allongée et manifestement morte, dans une parcelle de Bel-Air ».

    " C'est nouveau et franchement inquiétant "

    Blandine Petit s'approchait de l'animal et constatait qu'il avait la tête en sang. « Il n'y avait en revanche aucune trace de morsure, mais plutôt un impact du côté de l'oreille. » La gendarmerie était aussitôt prévenue, ainsi que le vétérinaire du Blanc.
    L'histoire n'allait malheureusement pas s'arrêter là. Vers 18 h, ce même dimanche, « un ami qui a l'habitude de se promener dans notre secteur est venu nous avertir que nous avions d'autres animaux morts derrière une stabulation ». Blandine Petit s'y rendait immédiatement etdécouvrait un nouveau carnage. Quatre brebis et trois agneaux allongés « et tués de la même façon ». Un projectile en pleine tête. « Le vétérinaire a effectué des prélèvements et un petit objet métallique, dont on ne connaît pas l'exacte nature, a été extrait. » Plomb, balle, éclat, pointeau ? La question demeure.
    « Toujours est-il que ces faits sont graves, notamment au regard du mode opératoire, estime Laurent Laroche, maire de Bélâbre, où réside la victime. Nous avons eu, de temps en temps, des chiens qui s'en prenaient à ces animaux, mais jamais des actes volontaires et de cette nature. C'est nouveau et franchement inquiétant de savoir qu'une personne se promène dans ce secteur et tue des animaux. » Le maire évoque, par ailleurs, les difficultés des éleveurs « et ce type d'épisodes est de nature à les pénaliser davantage ».
    Une plainte va être déposée, aujourd'hui, auprès des gendarmes et une enquête ouverte, afin de stopper ces agissements susceptibles, hélas, de se renouveler.

     

    17/03/2017 : Quatre chasseurs devant "la cour d’assises des animaux"

    Huit chamois, trois cerfs, quatre chevreuils, un mouflon, un sanglier... Ce n’est pas un inventaire poétique, mais le bilan délictuel et pas exhaustif du comportement de quatre braconniers qui comparaissaient devant le tribunal correctionnel.

    Âgés de 28 à 34 ans, tous sont orginaires des vallées de l’Ubaye et de la Blanche. Tout commence le 27 mai 2013 quand M. Hermelin, éleveur de moutons au Lauzet, constate que la cabane du berger de La Bourette a été fracturée. On retrouve aussi les reliefs d’un repas pris par les agresseurs et des traces de dépeçage d’un animal qui s’avérera être un chevreuil.

    Ils font des photos de leur délit

    Après une rapide enquête, les gendarmes interpellent un boucher de Barcelonnette et un peintre décorateur. Et ils mettent la main sur des carnets de chasse appartenant aux deux suspects qui reconnaissent l’effraction de la cabane de berger, des photos du délit en attesteront !

     

    18/03/2017 : Montauban. Le chasseur avait menacé l'agriculteur avec son arme

    «Je conteste tout, je ne l'ai pas menacé avec une arme. C'est lui qui me bloquait le chemin avec son auto», certifiait Daniel T., 48 ans, qui était poursuivi, hier matin, devant le tribunal correctionnel, pour des violences avec arme datant de novembre dernier. Il faut dire que les faits dénoncés par un agriculteur de Montbartier contre le président de la société de chasse de Bessens avaient de quoi l'avoir traumatisé. «J'étais allé contrôler...

     

    17/03/2017 : Narbonne: responsable d’un accident mortel, il continue de boire

    « Ce dossier me désole ». Le procureur de la République, Laurent Dagues, est resté affligé face au comportement routier de Christophe M., 44 ans. « Vous n’avez rien compris. Vous avez déjà ôté la vie d’une personne en 2011. On vous retrouve avec 1,4 gramme d’alcool au volant. Heureusement, cette fois-ci, il n’y a pas eu de victime ».

    Le 12 septembre 2011, le prévenu avait été condamné pour homicide involontaire. Il était impliqué dans un accident mortel de la route. Il avait écopé d’une peine de 5 ans de prison. Il en était ressorti en 2014.

    Mais le 8 mars dernier à Sigean, à bord d’une voiture sans permis, le prévenu est contrôlé par les gendarmes. Ils remarquent son visage congestionné, le conducteur est en sueur et a les yeux brillants. L’éthylomètre va parler. Le taux d’alcoolémie sera de 1,40 g. lors du contrôle à 21 heures. Car la journée « festive » de Christophe, qui ne travaillait pas ce mercredi-là, a démarré dès le déjeuner avec une consommation d’alcool puis, il a passé l’après-midi à la chasse.

    Ivre à la chasse

    « Donc le soir, vous buvez du vin, de la bière, du whisky coca », interroge la présidente, Magali Issad. « Non, pas le soir », corrige le prévenu. En fait, le mis en cause était sous l’empire de la boisson alors qu’il était à la… chasse ! « Je n’avais vraiment pas compris ça », commente, interloquée la présidente. « Ca fait partie de vos habitudes : on boit, on va à la chasse », ajoute le procureur.

    Le magistrat a requis 2 ans d’emprisonnement entièrement assortis d’un sursis mis à l’épreuve d’une durée de trois ans. À la fin de l’audience, le prévenu a réclamé des soins psychologiques : « Je veux vraiment qu’on m’aide ». Et le procureur de lui faire remarquer : « Il vous faut deux comparutions pour que vous vous bougiez pour aller consulter un psychiatre ? »

    Me Sylvie Ferval avait fait valoir que son client, à sa sortie de détention, n’avait fait l’objet d’aucune cure de désintoxication ou d’accompagnement.

    On peut dire que le tribunal a entendu la défense. Mais cette fois-ci, Christophe va effectuer sa prise en charge contre l’addiction à l’alcool en détention. Le tribunal l’a condamné à 6 mois de prison ferme avec incarcération à l’audience, ce qui n’avait pas été demandé par le ministère public. La présidente a expliqué, lors de l’énoncé de la décision, qu’il fallait mettre un terme à cette consommation d’alcool et protéger l’ordre public, rappelant ainsi l’accident mortel jugé en 2011.

     

    20/03/2017 : Des pièges à animaux errants dans les rues de la ville ?

    Un chat errant avec une patte sectionnée a été retrouvé la semaine dernière en ville. Pour la présidente de « Matous Briards et co » cela ne fait aucun doute : l'animal a été victime d'un piège.

    Karine Sennesal, présidente de l’association « Les Matous Briards et co » ne décolère pas. Secteur Chaperon, un chat errant a été retrouvé mal en point mercredi, amputé d’une patte. Pour le vétérinaire l’ayant reçu le constat est sans appel : la blessure de l’animal est volontaire. L’amputation, nette, n’a pu être provoquée que par un piège, tel que ceux utilisés pour chasser les loups ou les renards. « La pauvre bête était blessée depuis au moins 10 jours. Nous avons réussi à le trapper mais c‘était trop tard, victime d‘une septicémie il est mort pendant les soins », regrette la présidente.

    Outre l’incompréhension et l’inquiétude, les bénévoles de l’association « Les Matous Briards et co » alertent sur l’utilisation de ce type de matériel pour chasser les animaux errants. « N‘importe qui peut tomber sur ces pièges ! Cette fois-ci c‘était un malheureux chat mais qui dit qu‘une prochaine fois ce ne sera pas un enfant ? Ces machines peuvent faire des dégâts terribles, les gens qui les installent sont complètement inconscients ! ».

    Stérilisation

    Du côté de la mairie c’est la stupéfaction. Espérant que cet accident reste un événement isolé, la municipalité condamne la cruauté dont a été victime l’animal. Pour éviter la surpopulation des chats errants sur la commune, la mairie a pourtant mis en place avec « Les Matous Briards et co », en partenariat avec la Fondation 30 millions d’Amis, une vaste opération de stérilisation dans les rues de Brie-Comte-Robert. « Le maire de Brie agit main dans la main avec les associations et les vétérinaires pour lutter contre la reproduction des animaux errants. Cette année nous en avons déjà stérilisé 82 et la campagne se poursuit. Tuer un chat ne sert à rien, ce qu‘il faut c‘est éviter que d‘autres naissent », souligne Karine Sennesal.

    Pouvant entendre l’exaspération de certains habitants subissant l’invasion des félins dans leurs quartiers, la présidente de l’association se dit « moyennement étonnée » que des animaux puissent être ainsi blessés ou empoisonnés.

    « Mais plutôt que d‘agir seul mieux vaut nous contacter pour nous signaler les chats errants et l‘association s‘en occupera. L‘utilisation des pièges ne doit surtout va se généraliser », insiste-t-elle.

    Pour tout signalement d’un chat errant ou blessé veuillez contacter l’association à matousbriards@gmail.com ou sur la page Facebook Les Matous Briards et co.

     

     

    21/03/2017 : Une main sur le volant, l’autre sur le fusil…deux chasseurs à la barre!

    Le 12 octobre 2014, à Solesmes, deux chasseurs au comportement suspect sont appréhendés par des gardes-chasse. En effet, un canon dépasse de la vitre baissée : l’homme conduit d’une main. Les agents fédéraux ont entendu une détonation quelques instants auparavant. À l’intérieur du véhicule, ils trouvent F. B., 64 ans, condamné à sept reprises – deux fois pour infractions de chasse –, et D. J., son complice au casier tout aussi fourni (cinq condamnations pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique). Le conducteur, F. B., a un fusil calé sur les genoux et des munitions à portée de main. Dans le coffre, les gardes relèvent deux fusils déchargés mais non démontés. L’une des armes appartient à D. J., qui essaye de s’expliquer à la barre du tribunal correctionnel ce vendredi : «  Ma 12 mm, je lui avais prêtée pour qu’il tire les pigeons dans sa propriété. La carabine était dans le coffre car il venait de me la rendre.  » L’individu se présente comme un simple accompagnateur : «  Il vient me chercher chez moi, et après, c’est moi qui descends du véhicule pour ramasser le gibier car F. B. a du mal à marcher. » En effet, de forte corpulence, ce dernier présente une boiterie.

    Depuis un an et demi

    Le binôme opérait selon ce rituel sur les chemins communaux depuis un an et demi, d’après les dires de D. J., mais F. B. conduisait sans points sur son permis au moment de leur interpellation. Me Villain, avocat de la Fédération départementale des chasseurs du Nord, pour la partie civile, ajuste son verbe dans leur direction : «  Les infractions ont été constatées par les gardes de l’Office national de la chasse. Ce sont des braconniers de haut vol, destructeurs pour la faune sauvage ! Ils ne respectent rien !  » Les deux prévenus réfutent le terme de braconnage et se disent victimes d’un acharnement. «  Ils me surveillent depuis deux ans. On ne m’a pas vu tirer. Un perdreau, c’est tout ce qu’ils ont trouvé pour me condamner  », maugrée F. B., avant la délibération.

    Le tribunal l’a condamné à 50 jours-amende à 10 euros, à payer 350 euros de contraventions et à une privation du permis de chasse pendant un an. D. J., lui, a écopé de 30 jours-amende à 5 euros, de 280 euros de contraventions, et d’une interdiction de passer l’examen du permis de chasse pendant un an. Ils devront également verser 500 euros au titre du préjudice moral à la Fédération des chasseurs, ainsi que 500 euros de frais d’avocats.

     

    21/03/2017 : Au tribunal pour 35 animaux braconnés !

    Quatre prévenus comparaissaient le 16 mars à la barre du tribunal correctionnel de Digne-les-Bains.

    L’affaire qui remonte à 2013, avait alors fait grand bruit dans le monde des chasseurs. Des délits commis essentiellement en Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence) et jusque dans le département des Hautes-Alpes, par quatre prévenus âgés de 24 à 30 ans au moment des faits, qui comparaissaient le jeudi 16 mars 2017 à la barre du tribunal correctionnel de Digne-les-Bains. Des chasseurs pas du genre à cotiser à une association communale de chasse agréée et à acheter des bracelets pour le gros gibier. Deux frères poursuivis pour avoir abattu des animaux sans marquage conforme, et leurs deux amis «accrocs» à la chasse, poursuivis pour des faits «de braconnage en série», comme l’a fait remarquer le procureur de la république Stéphane Kellenberger.

    Pas moins de 7 délits et 37 contraventions pour le plus âgé, 5 délits et 5 contraventions pour son collègue chasseur et boucher de profession : chasse en dehors de la période d’ouverture, de nuit où toute action de chasse est interdite, avec une carabine munie de silencieux, sur des terrains prohibés de société de chasse et transport de gibier mort soumis au plan de chasse et non marqué. Le tout sans permis pour l’un des mis en cause, mais un  »carnet de chasse » pour chacun d’entre eux. Des carnets retrouvés lors des perquisitions, et qui ont pesé lourd dans les débats. Ils font état avec précision de dates, de lieux et d’armes utilisées, des nombreux trophées réalisés sur des cerfs, mouflons, biches, chevreuils et chamois.

    Perte de mémoire

    Avec des annotations, comme  »P.B ». «Qu’est-ce que ça veut dire ce PB qui revient souvent», demandera la présidente Géraldine Frizzi. Le chasseur répondra «ne plus savoir» pourquoi il a écrit ces deux lettres. «Ça ne voudrait pas dire  »plombé »», demandera ironiquement le procureur de la république. «Oui c’est peut être bien ça», avouera penaud l’intéressé. Des dessins et des photos aussi, des amis dans diverses situations de chasse. Autant de preuves que la présidente étudiera dans le détail, cherchant à identifier les lieux et les époques. Pour autant les deux prévenus opposeront un simple «je ne me rappelle pas» à toutes les questions ou presque.

    «L’excitation c’est la traque et le tir, après on oublie…». Une perte de mémoire «regrettable», pour le tribunal et les parties civiles, car ce sont 35 abattages clandestins qui sont retenus dans le procès. Mais aussi impressionnant qu’il soit, le tableau de chasse avoué est sans doute encore en deçà de la réalité. «Ce sont 110 bêtes qui ont été chassées et tuées en infraction», relèvera l’avocate de la fédération des chasseurs du 04, regrettant la prescription des faits. «Ils portent atteinte à l’image de la chasse». Comme le dira le procureur Kellenberger «il ne s’agit pas de faire le procès de la chasse. Ce ne sont pas des chasseurs mais des charognards, il ne s’agit pas de chasse mais de massacre».

    1 700 euros pour un cerf

    A cela s’ajoute l’effraction d’une cabane de montagne, dans laquelle les deux individus se seraient installés pour y passer la nuit après une partie de chasse, en démontant le mur et le plafond de la bergerie attenante, en cassant la porte et les barreaux de la fenêtre au moyen d’une barre métallique. «Pourquoi avez-vous forcé cette cabane ?», demandera la présidente Géraldine Frizzi. «On était fatigués, il y avait un peu de neige, on est rentrés pour manger et se reposer». Ils iront même jusqu’à dépecer devant la porte un chamois qu’ils venaient de tirer, en faisant une photo qu’ils enverront sur les réseaux sociaux, laissant là une preuve de leur forfait. Façon aussi de découvrir que la «chasse sauvage» n’est pas gratuite, car les revenus de ces quatre jeunes braconniers vont être plombés dans les prochaines années. Le coût du repeuplement des animaux abattus est estimé nationalement à 1700 euros pour un cerf, et 1 200 euros pour une biche. Rien que pour la fédération de chasse des Hautes-Alpes, touchée à moindre compte par les actes de braconnage, le montant réclamé par la partie civile dépasse les 20000 euros !

    Pour sa part, le procureur Stéphane Kellenberger a requis 300 euros d’amende et le retrait du permis de chasser pendant 2 ans pour chacun des deux frères accusés de transport d’animaux sans marquage, et 1 an de prison avec sursis pour les autres chasseurs, avec en sus une amende de 50 euros par contravention, la confiscation des armes et le retrait du permis de chasser pendant 5 ans. Le tribunal a mis le jugement en délibéré au 9 mai prochain.

     
     

    Le maire de Saint-Prix, Jean-Pierre Enjalbert n'a pas digéré la chasse administrative réalisée mercredi 15 mars en forêt de Montmorency, dénonçant sa dangerosité.

    « Une pratique dangereuse pour les promeneurs et les enfants! » Au lendemain de la chasse administrative au sanglier qui s’est déroulée mercredi 15 mars, en forêt de Montmorency, sur le territoire de la commune de Saint-Prix, son maire (Debout la France), Jean-Pierre Enjalbert s’en est vivement pris aux services de la préfecture. Dans un courrier il dénonce ainsi, « la folie consistant à organiser une journée de chasse administrative supplémentaire à ce que l’Onf avait prévu, un mercredi, jour des enfants, à proximité de notre maison de la Nature et du centre de formation Cpcv ».

    Alors que le courrier de la préfecture n’a été transmis à la commune de Saint-Prix que la veille au soir, l’élu s’interroge. « Comment l’État espère-t-il que la commune joue son rôle de prévention à l’égard des écoles, des familles et des promeneurs ? »

    « Les services de l’État sont-ils à ce point irresponsables ? Veut-on vraiment qu’un drame se déroule dans la forêt de Montmorency ? De manière générale, je tiens une nouvelle fois à dénoncer cette pratique dangereuse pour les promeneurs. D’autres méthodes existent comme celle des piégeages. Pourquoi ne pas les tester ? »

    « Les dégâts de gibiers augmentent »

    De son côté, la préfecture se défend : « Ces battues de décantonnement ne donnent pas lieu à des tirs. En effet, l’objectif est de faire bouger les animaux sur des zones de remise où personne ne chasse pour que demain lors de la battue Onf il y ait des animaux présents à tirer. »

    Les services de la direction départementale du territoire (Ddt) avaient, par ailleurs, informé la mairie, la gendarmerie, l’Oncfs et la Ficif de cette battue organisée par le lieutenant de louveterie local.

    « Elle a pour but d’anticiper la battue de destruction qui aura lieu demain sur le territoire de l’Onf en forêt domaniale. »

    Et de préciser que la forêt de Montmorency est « un secteur point noir où malgré les nombreuses réunions que nous avons tenues avec la fédération des chasseurs, les louvetiers et l’Onf, nous n’arrivons pas à faire baisser les populations de sangliers alors que les dégâts de gibier augmentent en proportion de l’augmentation des populations ainsi que les dégâts dans des propriétés privées en bordure de la forêt. Nous avons autorisé trois battues de destruction en mars sur le territoire Onf après donc la fermeture de la chasse, fin février, pour essayer de limiter les populations. Ces trois battues sont préparées la veille par des battues de décantonnement sur les territoires aux franges de la forêt domaniale. »

     

    24/03/2017 : La buse, le bichon et la mort-aux-rats

    La cour d’appel a condamné un septuagénaire du Pays de Montbéliard pour avoir empoisonné une buse en l’appâtant avec un cadavre de chien enterré à ciel ouvert, en plein champ, et farci de raticide.

    « C’est ma première autopsie de buse », reconnaît l’assesseur de la cour d’appel qui vient de résumer le dossier. L’affaire remonte au 8 avril 2015, à Berche, dans le Pays de Montbéliard. Des agents de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) tombent sur une buse variable en piteux état. Ouvrant les yeux avec peine, la bave au bec, le rapace, dont l’espèce est protégée, est à l’agonie.

    À trois mètres de là, ils trouvent un trou de 40 cm de profondeur, couvert d’une grille surmontée d’une pierre plate et au fond du trou le cadavre d’un chien de race bichon présentant des traces bleues sur la fourrure.

    Les analyses toxicologiques vont établir que du raticide se trouvait dans l’estomac de la buse ainsi que dans le corps du chien.

    Pour les agents, cela ne fait aucun doute, le cadavre du bichon truffé de mort-aux-rats a servi de piège pour la buse et celui-ci a fonctionné.

    Ils en sont d’autant plus persuadés que leur patrouille à cet endroit faisait suite à la découverte d’un autre cadavre de buse, au même endroit, quelque temps auparavant.

    Le chien étant tatoué, son propriétaire est rapidement identifié. Interrogé, le septuagénaire, qui habite à proximité, reconnaît utiliser du raticide pour chasser les rongeurs de son poulailler. Mais il conteste formellement avoir tendu un piège aux buses.

    « C’est un amoureux de la nature qui n’a jamais fait parler de lui », le dépeint son avocat, Me Euvrard, en l’absence de l’intéressé à son procès en appel (tout comme en première instance).

    L’hypothèse du chien congelé

    Le cadavre du chien sous la grille ? « Son épouse et lui avaient ce bichon depuis dix-sept ans et ils ont abrégé ses souffrances chez le vétérinaire », poursuit la défense. « Il a voulu l’inhumer et posé la grille pour empêcher les prédateurs de l’atteindre. La question est comment la buse a fait pour aller chercher de la viande dans un trou de 40 cm avec une grille dessus ? »

    Reste que d’autres interrogations se font jour. Quid de la présence de chloralose (le fameux raticide) dans le corps du chien, cette substance n’entrant pas dans la composition des produits utilisés par les vétérinaires pour les euthanasies. Et pourquoi ne pas avoir enterré le cadavre ? Sans compter qu’au moment où le chien a été retrouvé par les agents de l’ONCFS, il était mort depuis un mois et demi. Or, son état de décomposition ne correspondant pas à cette durée, les agents ont émis l’hypothèse qu’il ait été congelé.

    Autant d’éléments troublants qui ont manifestement emporté la conviction des juges. Lesquels ont confirmé le jugement prononcé en première instance : 1 000 € avec sursis.

     

    01/04/2017 : Des marcassins agonisants à Daix : des chasseurs dans le viseur

    Des marcassins ont agonisé plusieurs semaines dans le secteur de la combe Souillot. Des promeneurs montent au créneau et pointent du doigt des chasseurs. La polémique est lancée.

    «Ces pauvres bêtes meurent les unes après les autres de faim, de faiblesse et de froid dans un champ dominant la combe Souillot après avoir cherché refuge dans une botte de paille et s’enfuyant à notre approche. » Fin février, ­Frédérick Claudet, 63 ans, un habitant du village de Daix, adressait un courriel à la ­Fédération de chasse de la ­Côte-d’Or.

     

    01/04/2017 : Trois interpellations à Villefranche-sur-Saône pour braconnage de hérissons

    Dans la nuit de vendredi à samedi, les policiers ont contrôlé trois personnes - accompagnées de chiens - et leur fourgon dans le quartier de Belleroche.

    Au moment d’inspecter l’arrière du véhicule, les forces de l’ordre ont découvert des cages contenant 13 hérissons. Cette espèce est protégée dans toute l'union européenne. Les trois personnes ont donc été placées en garde à vue pour braconnage.

     

    03/04/2017 : Macabre découverte sur les berges du canal de l’Est à Sedan

    Une dizaine animaux ont été retrouvés dans des sacs plastique ce samedi lors de l’opération Rivières propres.

    « C’est un scandale ! » Marzia De Boni, adjointe en charge du cadre de vie à Sedan est outrée par la macabre découverte faite par les pêcheurs de l’association Soleil levant ce samedi lors de l’opération Rivières propre : « Ils ont trouvé trois ou quatre gros sacs plastique sur la berge, le long de la voie verte au niveau du bâtiment de la Pantoufle ardennaise. »

    À l’intérieur, une bonne dizaine d’animaux morts dont un renardeau, un ragondin, trois écureuils, un canard, plusieurs martres, une tête de brochets, une chouette, un geai ou encore quatre têtes de chevreuils.

    Ces bêtes avaient été congelées et étaient destinées vraisemblablement à la taxidermie puis à la vente. Les agents de la police municipale de Sedan ont été prévenus. Certains des animaux retrouvés étant des espèces protégées, comme la chouette, ils ont prévenu la société de chasse.

     

    05/04/2017 : Accident de chasse : la victime exonérée de sa responsabilité

    Le 22 décembre 2015, M. D. avait été blessé lors d'une battue au chevreuil sur la commune de Saint-Christaud. La victime avait fait un arrêt respiratoire et avait été transportée sous escorte gendarmerie à l'hôpital Purpan de Toulouse. Son pronostic avait même été engagé. Un jugement, rendu le 1er juillet 2016 par le tribunal de police de Muret, avait déclaré M. D. «coupable d'un non-respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique relatives à la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs…»

    Après de nombreuses versions contradictoires, la Cour d'Appel de Toulouse, dans un arrêt rendu le 6 mars dernier, vient d'infirmer la décision rendue en première instance. La juridiction toulousaine d'appel vient de déclarer M.D «non coupable de la contravention reprochée» et, en conséquence, a décidé de le relaxer des fins de poursuite.

    L'arrêt de la Cour d'Appel de Toulouse vient ainsi clore de longs mois de procédure et de réelle souffrance pour cet ex-chasseur, bien connu sur le secteur de Cazères. En exonérant la responsabilité de M.D. et en le relaxant de toute poursuite, la Cour d'Appel déboute en même temps L.A. de sa demande de partage de responsabilité, le reconnaissant entièrement responsable de cet accident.

     

    06/04/2017 : Gironde : la balle d’un chasseur finit dans une baie vitrée

    Lors d’une battue, une balle aurait ricoché avant d’atteindre une maison à Roaillan. Le chasseur et le chef de battue ont écopé de deux mois de sursis.

    Le sanglier est la bête noire des agriculteurs mais aussi des chasseurs. Depuis une dizaine d’années, le suidé envahit les campagnes et s’approche des villes. Ils occasionnent de nombreux dégâts et sont source d’inquiétude pour les automobilistes. « Le sanglier est un problème sans fin, il ne cesse de proliférer », soupire à la barre du tribunal correctionnel de Bordeaux le lieutenant de louveterie qui organisait le 3 septembre 2016 une battue aux sangliers sur la commune de Roaillan dans le Sud-Gironde.

    Ce jour-là, il dispose chacun des chasseurs à leur poste. L’un d’eux surplombe une petite route départementale quand, en fin de matinée, un sanglier poussé par la meute de chiens passe à portée de fusil. Le chasseur fait feu avec son calibre 12 chargé d’une cartouche à balle flèche à ailettes. L’animal n’est pas atteint mais le projectile aurait ricoché sur le bitume, il s’est déformé et a parcouru 342 mètres pour terminer dans la baie vitrée d’une maison. Par chance, sans faire de blessé. La propriétaire, présente, a néanmoins eu très peur et a déposé une plainte.

    Un ricochet

    Le chef de battue et le chasseur se sont donc retrouvés devant le tribunal correctionnel. « On a quand même récupéré l’essentiel de la balle dans le salon », rappelle le président Alain Reynal.

    Les prévenus qui pratiquent l’activité cynégétique depuis plus de trente ans, reconnaissent avoir fait une erreur. « Depuis ma position, je ne voyais pas la maison », se défend le chasseur. « Cette histoire nous a tous marqués », dit le lieutenant de louveterie.

    « On ne tire pas en direction d’une route, martèle le président Reynal qui ne croit pas à la thèse du ricochet mais pense plutôt à « un tir tangentiel ».

    « On ne peut pas exclure un tir direct mais il semble y avoir eu un ricochet en raison de la déformation de la balle », estime le vice-procureur Jean-Louis Rey. « Cette balle a rebondi, c’est évident », observe Me Jacques Chambaud, avocat du chef de battue. « Il suffit d’une pierre, d’un bout de bois, et ensuite la balle est incontrôlable. La vérité, c’est qu’il ne fallait pas chasser cette parcelle mais on les a fait venir parce que les sangliers faisaient des dégâts partout. »

    Le chasseur confie que, désormais, ils ne prennent plus les fusils en bordure de route. « C’est un tireur expérimenté qui respecte les règles », souligne son avocate Me Virginie Guérin.

    Le chasseur et le chef de battue ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis et à 200 euros d’amende.

     

    07/04/2017 : Il prend sa tante pour un lapin et lui tire dessus

    Un homme d'une quarantaine d'années a été condamné à 18 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Beauvais mardi. Il a tiré avec un pistolet 22 long rifle sur sa tante, "pensant qu'il s'agissait d'un lapin"

    "Quelle taille font les lapins à Bresles ?", s'est interrogé, mardi, la présidente du tribunal correctionnel de Beauvais. Si la juge s'est intéressé à la faune de la campagne isarienne, c'est parce qu'elle avait une affaire pour le moins insolite à traiter. 

    Il s'agit du cas d'un quarantenaire originaire de l'Oise, qui a tiré sur sa tante Rose-Marie, petite et rondelette, la "confondant avec un lapin". Un angle de défense quelque peu osé, auquel le tribunal, comme les gendarmes et le juge d'instruction avant eux, a beaucoup de mal à croire.

    D'autant que l'accident est survenu juste après une dispute entre l’homme et sa femme. La tante se serait approchée pour le calmeravant de recevoir une balle en plein sternum.

    "Vous vous prenez pour un tireur d'élite ?"

    Mais demandez à un chasseur si utiliser un pistolet 22 long rifle pour chasser du lapin est bien pertinent, il vous répondra par la négative. "Vous vous prenez pour un tireur d’élite ?" a encore demandé la présidente au prévenu. L’expert balistique a lui aussi mis en doute l’argumentation du suspect. Il explique que la victime se trouvait juste en face du tireur, et qu’il est impossible qu’il ne l’ait pas clairement identifiée. 

    La victime n’a ni porté plainte, ni souhaité se constituer partie civile au procès, pour garantir la paix familiale. Le chasseur, lui, a été condamné à dix-huit mois de prison ferme.

     

    11/04/2017 : Il tire sur un sanglier et manque de toucher un routier

    Un chasseur expérimenté a été condamné par le tribunal correctionnel de Limoges pour mise en danger de la vie d’autrui.
     
    Dans son malheur, Lionel a eu un coup de chance énorme. Ce chauffeur routier se trouve au centre de recyclage de Beaune-les-Mines le 5 octobre 2016 dans le cadre de son travail. Il s’apprête à remonter dans sa cabine quand il entend « un grand bang ».

    À un mètre au-dessus de sa tête, siffle la cartouche d’un fusil qui traverse le pare-brise et finit sa course à l’endroit où Lionel allait s’asseoir deux secondes plus tard. Un autre coup est tiré juste après.

    Des tirs coup sur coup

    Ce jour-là, une trentaine de chasseurs participe à une battue de sangliers. L’un d’eux, en dépit du respect du schéma de gestion cynégétique, s’est déplacé avec sa voiture au cours de l’action de chasse et s’est rapproché du centre de recyclage, où travaille une quarantaine de personnes.

    D’un coup, un sanglier surgit devant lui. Il tire, réarme son fusil et retire. De plus, les constatations de l’office national de la chasse et de la faune sauvage détermineront qu’il se situait sur la voie publique au moment des tirs…

    Le chasseur incriminé a été présenté vendredi devant le tribunal correctionnel de Limoges. Il prétend avoir trébuché sur un talus, ce qui aurait fait partir le coup par erreur. Une version « très peu convaincante », d’après le vice-procureur Bruno Robinet qui parle « non pas d’un seul manquement mais d’un cumul de fautes » de la part du prévenu. « Je ne suis pas un délinquant », rétorque ce dernier, au casier vierge et qui affiche 34 années de chasse sans incident.

    « On peut avoir mené une vie exemplaire avant et après mais Monsieur, je suis désolé de vous le dire, vous avez commis un délit, vous êtes un délinquant de la chasse », recadre le vice-procureur avant de requérir 800 € d’amende et la suspension de son permis de chasse pendant un an.

    Me Gavinet et Me Claude-Lachenaud, respectivement avocates du chauffeur routier et de la fédération des chasseurs de Haute-Vienne, ont incriminé « ce comportement intolérable pour un chasseur expérimenté, au mépris de toutes les règles de sécurité ».

    Une représentante de Limoges-Métropole a également pris la parole pour faire entendre « la crainte depuis cet accident », des agents qui travaillent sur le site.

    Mauvais réflexe

    « Je ne vais pas minimiser la responsabilité de mon client, plaide Me Matthieu Gillet. Mais on n’a aucune certitude sur son positionnement exact. Un sanglier a surgi à deux mètres devant lui. Il a eu un mauvais réflexe ».

    Reconnu coupable, le chasseur a été condamné à une amende 1.000 € dont 500 € avec sursis pour mise en danger de la vie d’autrui et à la confiscation de son permis de chasse pendant un an.

    Il devra payer deux contraventions une de 5e classe et une de 4e classe pour chasse sur le terrain d’autrui, non-respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique et chasse à l’aide d’un engin ou moyen prohibé.

    Quant au sanglier, il n’a pas été tué.

     

    13/04/2017 : Des peines allant de 150€ à 3 000€ infligées par le Tribunal de Dax : nouveau coup dur pour les braconniers

    Après 2 mois de délibéré, le Tribunal correctionnel de Dax vient de condamner les braconniers des ortolans et pinsons, et les agresseurs des membres LPO (dont le président victime de « l’homme à la pelle » lors de son intervention à Audon).

    Ce jugement, conforme à celui du Tribunal de Mont-de-Marsan le 17 novembre 2016 ne souffre aucune interprétation : ces chasses dites « traditionnelles », sont bien des actes délictueux, et nul n’est censé ignorer la Loi.

    L’audience du 9 février 2017 avait duré plus de neuf heures. Les différents témoignages avaient mis en lumière un système complet de pression politique au plus haut niveau, de compromission, de consignes orales transmises par l’association des chasses traditionnelles à ses membres lors de l’Assemblée générale de 2016.

    Tant pour les faits de braconnage que pour ceux d’agression, les jugements, mis en délibéré ce jeudi 13 avril à 13h30, ont conclu à des amendes de 500€ pour les délits, et de 150€ pour les contraventions, toutes avec sursis. La LPO se voit allouer des dommages et intérêts allant de 700€ à 1 300€ additionnés chaque fois 300€ de frais de procédure.

    Les agresseurs des militants de la LPO sont condamnés pour violence avec arme à des amendes en plus des dommages et intérêts au président de la LPO et deux de ses administrateurs.

    Une plainte contre la France a déjà été transmise à la Cour Européenne de Justice par la Commission Européenne pour ne pas avoir pris les mesures afin de mettre fin à ce braconnage connu de notoriété publique. Et l'étude rendue par le MNHN a conclu au déclin très prononcé du bruant ortolan (l'espèce y est en danger d'extinction, avec un déclin de plus de 50% depuis 2000). Les migrateurs passant par le sud-ouest sont plus en déclin que la moyenne pour l'espèce : -20 à -30% de 2000 à 2014, contre -10 à -20% pour l'ensemble des populations européennes de l'espèce. Ce déclin ne saurait s'inverser rapidement, puisqu'il dure depuis plus de trente ans, et qu'il atteint le niveau record de -84% depuis 1980 !

    Le braconnage organisé a été mis à jour. Son caractère délictuel est avéré, autant que le mauvais état de conservation de l’ortolan. La LPO sera présente durant l’automne 2017 dans les Landes pour vérifier que ces pratiques délictuelles ont bien cessées.

     

    16/01/2017 : AIBES: Un chat meurt, pris au piège d’un collet artisanal

    Un chat a été retrouvé mort, étranglé, par un collet. Il semblerait que ce soit l’œuvre d’un amateur, aucun numéro d’agrément du piégeur n’ayant été identifié. Pourtant, les règles sont strictes.

    La semaine dernière, Blanco, le chat de Catherine, une habitante de la commune de Aibes a été retrouvé, décédé, un collet autour du cou. « Un acte de cruauté » selon la propriétaire de l’animal.

    Piégeur non agréé

    Cependant, il semblerait que le collet ne soit, en aucun cas, la propriété d’un chasseur piégeur agréé. En effet, le piège laissé en mairie par Catherine, ne comporte aucun marquage (obligatoire) du numéro d’agrément du piégeur.

    Du fait maison

    De même, les collets arrêtoirs sont normalement inoffensifs pour les animaux. Le diamètre minimal du câble utilisé pour un collet doit être de 1, 6 mm. Ils doivent être munis d’un arrêtoir qui empêche tout étranglement. La boucle du collet, d’une circonférence minimale de 21 cm, doit coulisser entre deux butées inamovibles. L’utilisation de tout système de détente destiné à entraîner la mort des animaux par strangulation est interdite.

     

    21/04/2017 : CHATEAUROUX Un chat tué par un tir de carabine

    Lisianne est en colère et n'hésite pas à prononcer les mots « sauvagerie », « assassin » et « prison », à l'adresse de la personne responsable de ses maux. Les faits se sont déroulés samedi, vers 16 h 30, dans le quartier Dieudonné-Costes, à Châteauroux. « A l'aide d'une carabine à air comprimé, un individu a tiré sur " Moustique ", notre chat tigré. Il a été grièvement blessé et est mort quelques heures plus tard. Vous êtes un assassin et méritez la prison pour un tel acte de sauvagerie. » Lisianne explique que « c'était un chat adorable, il faisait entièrement partie de notre famille et vous avez tout brisé ». Puis, quelques phrases plus loin : « Je souhaite qu'un tel acte soit puni et qu'un jour, vous ayez à répondre de vos agissements ». Une plainte a été déposée auprès du commissariat de Châteauroux.

     

    25/04/2017 : Encore 7 chiens de chasse secourus

    La Fondation 30 Millions d’Amis a organisé et financé le sauvetage de 7 chiens de chasse détenus dans de mauvaises conditions à Bedenac (17). Placés au refuge de Haute-Gironde (33), ils ont besoin de familles d’accueil.

    Sortis pour la chasse, délaissés le reste du temps… C’est malheureusement le quotidien de nombreux chiens de chasse. C’était encore le cas de 7 d’entre eux, principalement des jacks Russell et des fox, qui vivaient dans de mauvaises conditions à Bedenac (17) et qui ont été secourus par la Fondation 30 Millions d’Amis.

    Constamment à l’attache

    Détenus à l’extérieur, dans une parcelle remplie d’immondices, trois chiens étaient particulièrement à plaindre : « L’un des jack était attaché à une vieille niche. Pour s’abreuver, il n’avait qu’un bac d’eau verte croupie déposé à côté d’une batterie de voiture » précise Séverine, du refuge de Haute-Gironde qui a participé au sauvetage.

    « Le troisième chien avait pour panier un vieux bidon en ferraille renversé dans la terre. Il était constamment attaché à un piquet de la clôture du jardin » ajoute-t-elle.

    Le collier enfoncé dans la chair…

    La plupart des animaux sont maigres et ont été laissés sans soins. L’un d’eux avait même « le cou infecté avec le collier enfoncé dans les chairs. Il lui manque aussi une oreille : elle aurait été sectionnée après une bagarre entre chiens et serait tombée. L’orifice était plein de pus » détaille Séverine.

    Quant aux femelles, elles enchaînaient portées sur portées. Les chiots étaient donnés aux autres chasseurs, selon des aveux du propriétaire.

    Lors de l’intervention, le propriétaire a menacé de tuer ses animaux « si on ne le laissait pas tranquille ». Car pour lui, « tout allait bien »… rapporte Séverine.

    Appel aux familles d’accueil

    Pour accueillir provisoirement l’un de ces pauvres toutous, contactez le refuge de Haute-Gironde à St Yzan de Soudiac au 05 57 58 43 97. « Avec nous, ils sont adorables ! Ils ont bien repris du poids et sont prêts pour une nouvelle vie ! En revanche, ils n’aiment pas trop leurs congénères ni les chats » prévient Mme Rivot, présidente du refuge.

     

    26/04/2017 : La chasse aux corbeaux reprend dans le parc du château

    Des battues aux corbeaux sont organisées dans le parc du château de Sablé-sur-Sarthe ce jeudi 27 avril 2017 ainsi que les mardis 2 et 7 mai.

    Quasiment chaque année depuis 2010, une battue aux corbeaux est organisée pour réguler ces oiseaux, nuisible pour les cultures. Trois chasses sont organisées dans le parc du château de Sablé-sur-Sarthe, jeudi 27 avril, mardi 2 mai et mardi 9 mai de 19 h à 22 h.

     

    29/04/2017 : Un jeune chat pris dans un piège à loup

    Un habitant de l'avenue du Général-de-Gaulle à Déols est en colère : « Lundi, vers 20 h, j'ai entendu mon petit chat, " Monstro ", miauler d'une façon tout à fait inhabituelle. » Ludovic tentait alors de localiser ces appels manifestant une véritable douleur et apercevait, dans un jardin voisin, son animal pris dans un piège. Sa patte avant droite était immobilisée entre les deux mâchoires de ce redoutable instrument de torture attaché à un mur.
    Tant bien que mal, « j'ai réussi à le libérer et suis revenu chez moi avec le piège. » Le jeune chat était montré à un vétérinaire qui diagnostiqué une suspicion de fracture. « Le pire, poursuit son maître, c'est qu'entre les mâchoires du piège, il y avait des friandises pour chats. Pas surprenant que ces félins soient donc attirés dans ce jardin. »

    Des enfants auraient pu passer par là

    Une plainte a été déposée au commissariat et le piège remis aux responsables de l'Office national de la chasse. « Ils m'ont indiqué que ces engins doivent être déclarés en préfecture. » Une démarche d'autant plus nécessaire que des enfants, aussi, auraient pu passer dans ce jardin.

     

    30/04/2017 : Trois braconniers roumains interpellés en forêt de Boran-sur-Oise

    Les gendarmes de la brigade de Chantilly et du peloton de surveillance et d’intervention ont appréhendé, ce dimanche matin, un trio de braconniers dans des bois, à la lisière des communes de Boran-sur-Oise et Gouvieux, à la frontière du Val-d’Oise.

    Ce sont des promeneurs matinaux qui ont alerté les gendarmes de la présence de trois hommes armés de fusils alors que la période de chasse est terminée. Les forces de l’ordre ont interpellé les trois hommes alors qu’ils se mettaient à l’affût, dans l’intention de tirer sur le gibier passant à leur portée.

    Les trois hommes d’origine roumaine ont été immédiatement placés en garde à vue et devront notamment répondre de port d’arme illégal, de chasse sans permis et hors des périodes autorisées.

     

    30/04/2017 : Accident de chasse près de Nantes : un blessé grave

    Un homme de 66 ans a été victime d’un accident de chasse ce dimanche en fin de matinée à La Chevrolière, au sud de Nantes. Il participait à une battue aux sangliers. Il aurait reçu une balle tirée accidentellement par un autre chasseur. Il est grièvement blessé.

    Un homme de 66 ans a été grièvement blessé ce dimanche vers 11 h 20, au lieu-dit Tournebride, à La Chevrolière (Loire-Atlantique). Il participait à une battue aux sangliers avec d’autres chasseurs.

    Les circonstances restent à préciser, mais la victime aurait reçu une balle provenant du tir d’un autre chasseur.

    Le sexagénaire a été transporté par hélicoptère au CHU de Nantes.

     

    03/05/2017 : Des braconniers interpellés en forêt de Compiègne

    Une importante opération de surveillance a été menée par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de l’Oise pendant le week-end du 1er mai. Vingt-six procès-verbaux ont été dressés.

    Durant le week-end du 1er mai, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de l’Oise ont mené une importante opération de surveillance en forêt et sur les étangs domaniaux de Compiègne. Soixante et un usagers de la nature ont été contrôlés et 26 procédures dressées. Trois braconniers ont été pris en flagrant délit.

    Le rôle des inspecteurs de l’ONCFS est de faire respecter la réglementation liée à la chasse et à l’environnement. Du 29 avril au 1er mai, les agents du service départemental de l’Oise ont procédé à des opérations de contrôle de la pêche et du respect du code forestier (allumage de feu, déchets…) en forêt de Compiègne et sur les étangs domaniaux gérés par l’association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA). Ces sites font l’objet d’une surveillance plus particulière suite à la recrudescence d’infractions qui portent atteintes à l’environnement (braconnage du poisson, détritus, allumages de feux) malgré la présence de panneaux l’information sur la réglementation en vigueur.

    Vingt-six procès-verbaux ont été dressés pour des infractions au code de l’environnement et au code forestier, dont 21 pour des infractions relatives à la réglementation de la pêche et cinq pour des allumages de feu.

    Braconnage en flagrant délit

    Dans le cadre de cette opération, dans la nuit du dimanche 30 avril, à 1h10 du matin, trois personnes ont été interpellées au moment où elles pêchaient au filet dans les étangs Saint-Pierre à Vieux-Moulin. Un procédé interdit commis par des pêcheurs non munis de la carte de pêche, obligatoire pour ce site. Ce braconnage avait été signalé auprès du service départemental de l’ONCFS depuis quelques semaines, ainsi que l’enlèvement de carpes vivantes destinées probablement à être revendues illégalement.

     

    04/05/2017 : Chasse à courre en Normandie : Patrick-Louis Vuitton devant le tribunal administratif

    Les responsables de deux meutes de chiens, qui chassent à courre en forêt d'Andaine (Orne), sont Jeudi 4 Mai 2017  devant le tribunal administratif de Caen (Calvados), dans le cadre d'une bataille sur la légitimité de leur meute.
     
    Au coeur de forêt des Andaines, entre la Ferté Macé et Domfront (Orne), deux personnes, dont Patrick-Louis Vuitton, descendant direct du maroquinier de luxe, se disputent pour savoir quelle meute de chiens de chasse, dénommée "La Roirie", est légale.

    La Roirie version 1 contre la Roirie version 2

    L'histoire est longue et compliquée. Le couple Masson, dont le mari est décédé en 2010, est à l'origine de cet équipage, "La Roirie", fondé en 1983. Le couple est propriétaire historique des chiens avec lesquels cette association a longtemps chassé, en forêt des Andaines.

    Jeannine Masson contre Patrick-Louis Vuitton

    Jeannine Masson et Patrick-Louis Vuitton possèdent désormais chacun leur meute de chiens pour traquer le cerf, depuis que Patrick-Louis Vuitton a décidé de couper les vivres à l'association de chasse, pour l'entretien des chiens. Avant d'en acquérir de nouveaux, pour lui. Laissant tomber Jeannine Masson et la première meute.

    Tribunal

    Mais elle conteste: "La Roierie", c'est sa meute, pas la nouvelle de Vuitton! Jeannine Masson ne reconnaît pas l'attestation de conformité délivrée à Patrick-Louis Vuitton par la préfecture de l'Orne en 2014, pour sa nouvelle meute de chiens.

    Le tribunal va donc devoir trancher. Dans une affaire banale, mais qui prend forcément tout de suite une ampleur particulière par la présence dans ce dossier d'un nom prestigieux : celui de Patrick-Louis Vuitton, cinquième descendant du maroquinier, ambassadeur d'une marque, rachetée en 1989 par LVMH .

     

    05/05/2017 : Mutilé par un piège à mâchoire

    Spéculos, chat de 4 ans, est rentré un soir avec un piège pendu à une patte. Malgré des soins, il a dû être amputé. L’ONCFS a récupéré l’objet, prohibé, et mené une enquête de voisinage.

    Un vendredi soir de mars dernier, Thierry Bail, habitant de Bénaménil, bricole dans son grenier. Il entend miauler au niveau d’une lucarne. Il s’approche et découvre Spéculos, l’un de ses six chats, prostré sur le toit mitoyen. Au bout d’une de ses pattes, un piège à mâchoire est accroché. « Nous ne l’avions pas vu depuis quatre jours, nous étions inquiets », souligne Isabelle Bail. « Nous avons appelé un vétérinaire lunévillois le soir même. On nous a expliqué par téléphone la procédure pour retirer le piège puis nous y sommes allés aussitôt après ». Le spécialiste animalier a tenté de sauver la patte du chat avec des soins pendant quinze jours. « Nous avions deux visites par semaine. A la maison, pommade et massage de la patte », raconte la maîtresse de Spéculos. « La cicatrisation extérieure était belle ». Mais les tissus à l’intérieur se sont nécrosés. Au bout d’un mois, le verdict tombe : il faut amputer. Le chat de quatre ans a perdu sa patte avant gauche début avril. Depuis, l’animal a retrouvé une vie normale parmi ses congénères et s’est habitué à se mouvoir sur trois pattes.

    Le couple Bail a décidé de porter plainte et s’est rendu à la gendarmerie qui l’a guidé vers l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage). « Ils sont venus faire une enquête de voisinage », indique Thierry Bail.

    Un risque réel

    « Nous traitons près de cinq affaires de ce genre par an au niveau du département. Elles aboutissent en général », explique Rodrigue Duhaut, adjoint au chef de service de l’office. Le piège à mâchoire qui a mutilé Spéculos est dans ses mains. Il le fait claquer. « Ce type d’appareillage, sorti des greniers, qui servait en général pour protéger les poulaillers, tend à diminuer. Il reste prohibé. Le risque de fracture est réel si un enfant venait à se prendre le pied dedans. Il est impossible de s’en sortir seul ».

    Ces pièges récupérés par l’ONCFS partent à la destruction après les décisions de justice.

     

    08/05/2017 : Une battue aux corbeaux dans le jardin public

    Une battue administrative aux corbeaux aura prochainement lieu au jardin public afin d’endiguer les nuisances sonores et sanitaires qu’ils provoquent.

     

     Ils ne sont plus les bienvenus. Au jardin public de Chauvigny, les corbeaux agacent. Tant les riverains que les utilisateurs. « Beaucoup se plaignent des nuisances tant sonores que sanitaires avec notamment la multiplication des déjections sur les équipements du jardin public que ce soient les tables de pique-nique ou les jeux mais aussi sur les voitures, les terrasses et les toitures alentours », détaille Anne Brachet, la première adjointe en charge de la vie quotidienne. Des retours négatifs qui ont incité les services techniques de la ville à prendre contact avec un lieutenant de louveterie (1) habilité à décider du destin des corvidés chauvinois.

    Une dizaine de tireurs

     « C'est une procédure très encadrée. Nous avons donc fait, comme il se doit, une demande réglementaire à la Direction départementale des territoires (DDT). Après une visite sur site le lieutenant de louveterie a donné un accord favorable à une battue administrative aux corbeaux du jardin public (2). Nous attendons maintenant l'aval de la DDT, pour qu'elle ait lieu le plus rapidement possible. »
    La chasse aux « grolles » aura donc lieu dans les jours à venir, très certainement un mardi ou un jeudi de 6 à 8 h du matin. « Le jardin public sera donc fermé à ce moment-là et ce avec l'appui de la police municipale. Une dizaine de tireurs devraient être mobilisés, il y aura donc du bruit (3). » Une procédure un peu « extrême » mais que justifie l'adjointe. « Les services techniques ont bien tenté d'élaguer les arbres concernés mais les corbeaux (freux) reviennent toujours car ils nichent très haut et sont difficilement atteignables. De plus, la prolifération des fientes pose un vrai souci sanitaire. Le but de cette battue, c'est avant tout de réduire leur nombre. »

     (1) Les lieutenants de louveterie sont nommés par le préfet de département sur proposition du directeur départemental des territoires et de la mer et sur avis du président de la Fédération départementale des chasseurs pour une durée de cinq années renouvelable. (2) Le tir dans les nids est interdit. (3) Une communication est au cours auprès des riverains ainsi qu'auprès des utilisateurs du camping et du gérant des « Géants du ciel ».

    en savoir plus

    Corbeaux mais
    pas choucas

    Les corvidés concernés par la battue administrative sont des corbeaux freux qui se différencient, entre autres, des choucas par leur gabarit un peu plus massif (en moyenne 47 cm et 500 g pour le corbeau contre 33 cm pour 270 g pour le choucas) mais aussi par leur lieu de nidation (à la cime des arbres pour les freux, plutôt dans les vieilles pierres, muraille ou rochers pour les choucas). Les oiseaux emblèmes de la cité chauvinoise n'ont donc rien à craindre…

     

    09/05/2017 : Le verdict est tombé dans le procès des "braconniers en série" de l'Ubaye

    Le principal protagoniste de l'affaire a écopé de 23 mois de prison ferme.

    Le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) a rendu son verdict dans le procès des ''braconniers en série'' de l'Ubaye, jugés le 16 mars dernier. 23 mois de prison ferme pour le principal accusé de 30 ans, jugé pour 7 délits et 37 contraventions de chasse en dehors de la période d'ouverture, de nuit, avec une carabine munie de silencieux, sur des terrains prohibés, sans permis et transport de gibier mort soumis au plan de chasse et non marqué. 8 mois de prison avec sursis pour son comparse de 29 ans jugé lui pour ''seulement'' pour 5 délits et 5 infractions. Tous deux ne pourront prétendre à obtenir le permis de chasser pendant 5 ans et leurs armes ont été confisquées.

    En outre, ils ont été condamnés à indemniser à hauteur de 30000 euros les fédérations de chasse des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes, mais aussi une dizaine de sociétés de chasse alpines, victimes de leurs agissements délictueux. Quant aux deux frères accusés de transport d'animaux sans marquage, un a bénéficié de la prescription des faits qui lui étaient reprochés, et l'autre relaxé.

    La décision du tribunal va au-delà des réquisitions du procureur de la République Stéphane Kellenberger qui avait déclaré, «il ne s'agit pas de faire le procès de la chasse. Ce ne sont pas des chasseurs mais des charognards, il ne s'agit pas de chasse mais de massacre».

     

    11/05/2017 : Gibier vivants, chasse à courre… ils dénoncent les animations "barbres"

    La fête familiale prévue le 4 juin au Bar-sur-Loup fait des vagues. En cause: certaines animations jugées "barbares contre des animaux sauvages" par des écologistes qui demandent son annulation.

    Exposition de chiens, démonstration de chien de sauvetage et de recherche, concours de chien d'arrêt sur gibier vivant, de chiens de ferme sur sanglier et démonstration de chasse à courre…

    Sur le dépliant, comme chaque année depuis treize ans, les animations de la Fête du Chien prévue le 4 juin sont détaillées de façon attractive. Sauf que la description fait des remous chez certains environnementalistes et écologistes qui souhaiteraient l'annulation pure et simple de la fête.

    Ou, dans une moindre mesure, la modification du déroulé de l'événement.

     

    17/05/2017 : Le petit-fils tire sur sa mamie, le papy condamné

    Le grand-père, chasseur aguerri, avait pour habitude, depuis une année, d’emmener son petit-fils de huit ans à la chasse. Ce 18 décembre dernier, le papy de 72 ans et le petit garçon rentrent bredouilles au domicile de Fresse-sur-Moselle où les attend la grand-mère. Le septuagénaire n’a pas tiré de la journée. Il enlève le chargeur mais omet d’enlever la cartouche logée dans le canon. Protégé dans une housse, il pause le fusil sur la table de la cuisine et demande à son petit-fils d’aller le ranger. Comme d’habitude. Le garçonnet s’apprête à sortir l’arme de son étui lorsque la balle -destinée au gros gibier- part en direction de la mamie. Le projectile vient lui fracturer le fémur, ressort à l’arrière de la cuisse et se loge dans un meuble.

    L’auteur principal de l’acte qui aurait pu se terminer tragiquement est pénalement irresponsable. En revanche, plusieurs infractions sont reprochées au septuagénaire qui a été jugé ce mardi devant le tribunal correctionnel. « On a retrouvé chez vous cinq autres armes, pas régulièrement déclarées », indique la présidente Girod. « Les conditions de sécurité n’ont pas été respectées », ajoute le procureur Manteaux. « On ne confie pas une arme à un enfant de huit ans. » Un mouchoir à la main, le prévenu a essuyé ses larmes à de nombreuses reprises. Notamment lorsque son avocat, Me  Pasina a plaidé. « Mon client et son petit-fils ont une relation fusionnelle. C’était un bonheur d’aller à la chasse ensemble. Et il est arrivé ce qui est arrivé. C’est une maladresse. La grand-mère va heureusement beaucoup mieux. »

    Le tribunal a prononcé la confiscation de toutes les armes. Le grand-père a l’interdiction de détenir ou de porter une arme pendant trois ans. Son permis de chasse lui a été retiré pour une durée de trois années.

     

    19/05/2017 : Une cinquantaine de corbeaux abattus

    Ils sont une cinquantaine de corbeaux freux à être tombés sous les balles de la dizaine de tireurs réunis sous les ordres d'un lieutenant de louveterie, hier matin, au jardin public. Une battue voulue par la municipalité en raison des nuisances sonores et sanitaires provoquées par les volatiles (lire notre édition du 8 mai dernier) mais qui a fait largement réagir, hier, de nombreux Chauvinois via les réseaux sociaux.

    Un courrier tardif qui « limite la contestation »

    « C'est inadmissible ces oiseaux ne font de mal a personne, ils ont le droit de vivre ! », « Aberrant », « Peut-être auraient-ils pu trouver une autre solution… surtout en période de nidification ! », « Scandaleux ! », « C'est vraiment du grand n'importe quoi !! Honteux ! Les gens ne supportent plus rien et la manière de procéder est minable », pouvait-on lire mercredi soir et hier matin sur les Facebook de Chauvignyenscènes Chauvigny et de Chauvigny, la plus belle ville du monde ! Des pages où quelques internautes ont également partagé le courrier envoyé par la mairie annonçant cette opération. Daté du 11 mai, certains riverains se plaignent de l'avoir reçu tardivement, parfois même la veille de la battue. « Ça limite la contestation, confie une voisine du jardin public, et il est vraiment très dommage d'en arriver à cette extrémité. »
    Pour autant, aucun « opposant » ne s'est présenté hier au petit matin pour contester cette battue. « Nous avons seulement été contactés, en amont, par l'association Les amis de Lazare (1), explique Anne Brachet, la première adjointe. L'échange s'est toutefois relativement bien passé. »
    Avec le calme revenu, hier, en fin de matinée au jardin public, on pouvait entendre encore quelques corbeaux freux. « Il en reste bien sûr, quelques-uns mais il n'y aura pas d'autre battue » précise l'élue.

    (1) L'association « Les amis de Lazare » a pour objectif : « de faire mieux connaître les corbeaux, ainsi que les choucas et autre corneilles, d'intervenir pour éviter des actions de destruction, cruelles et inutiles, et de recueillir, d'élever, et de remettre sur pattes les corvidés blessés ou/et orphelins. » www.ladel.fr

     

    20/05/2017 : Une partie de chasse vire au drame dans l'Estérel

    Jeudi en fin d'après-midi, un chasseur de 71 ans a fait une chute mortelle de 5 mètres. En tombant, son fusil s'est déclenché, blessant son beau-frère au bras !

    Une promenade en famille a viré au drame jeudi en fin de journée, dans le massif de l'Esterel à proximité de Théoule-sur-Mer. Un Théoulien de 58 ans, ex-commerçant du village, aujourd'hui retraité, avait emmené son beau-frère, 71 ans, chasser dans l'Esterel, alors que la chasse est pourtant fermée jusqu'en septembre....

     

    20/05/2017 : On en sait plus sur la dramatique promenade entre amis dans l'Esterel qui a coûté la vie à un homme

    Une promenade en famille a viré au drame ce jeudi en fin de journée, dans le massif de l’Esterel à proximité de Théoule-sur-Mer. Un Théoulien de 58 ans, ex-commerçant du village, aujourd’hui retraité, avait emmené son beau-frère, 71 ans, chasser dans l’Esterel, alors que la chasse est pourtant fermée jusqu’en septembre.

    Dans le secteur du Rocher des Monges, accessible par la piste des mineurs, les deux hommes s’aventurent hors des chemins. Une zone de maquis escarpé faite de falaises rouges et de végétation dense. D’après les premiers éléments de l’enquête confiée à la gendarmerie de Mandelieu, le sexagénaire aurait glissé sur une branche et serait tombé sur les rochers.

    Une chute de 5 mètres. Fatale. Improbable coup du hasard, au moment où son fusil touche le sol, un coup part ! Au bout d’une invraisemblable trajectoire, la balle de sa carabine atteint son beau-frère au niveau du bras.

    Ce dernier, sous le choc, ne peut pas utiliser son portable. Pas de réseau dans ce secteur vallonné. Malgré sa blessure sérieuse, il regagne sa voiture et descend au village donner l’alerte. A l’arrivée du SMUR de Cannes, la victime est en arrêt cardiaque.

    Une enquête est ouverte

    Et ne sera malheureusement pas ramené à la vie. Le quinquagénaire blessé a été transporté à l’hôpital de Cannes. Ce vendredi, c’est à la clinique Oxford qu’il a été opéré du bras. Sur place, la gendarmerie de Mandelieu a procédé aux premières constatations.

    Chargée de l’enquête, elle devra déterminer les circonstances exactes qui ont conduit à ce tragique accident.

     

    30/05/2017 : Braconnage nocturne : le père condamné, le fils relaxé

    Les descendants de Raboliot, braconniers d’aujourd’hui, se déplacent-ils en 4 x 4, actionnent-ils leurs phares et utilisent-ils des armes puissantes ?

     

    Cour d'appel d'Orléans

    Gilbert, retraité de 68 ans, et Alexandre, 31 ans, père et fils, avaient été condamnés tous les deux, le 15 décembre 2016, respectivement à huit mois avec sursis et six mois avec sursis, 1.500 € d'amende chacun et 1.700 € au civil au bénéfice de la Fédération de chasse d'Indre-et-Loire pour avoir, dans la nuit du 14 au 15 novembre 2012, près de Boussay, abattu un cerf et contrevenu ainsi à l'interdiction de chasse de nuit « avec usage d'un véhicule et port d'arme, transport de gibier mort soumis au plan de chasse non marqué ou non identifié ».
    La cour d'appel confirme la culpabilité et la peine infligée au père, Gilbert, mais renvoie Alexandre des fins de la poursuite.

    Le 14 novembre 2012, vers 22 h, des agents de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) installent une surveillance sur Boussay, Chambon et Yzeures-sur-Creuse. A 22 h 30, ils entendent à Boussay des détonations à cinq minutes d'intervalle.
    A 22 h 40, un 4 x 4 s'approche d'un champ de tournesol sur la D 725. Un individu sort de la parcelle et repart. A 22 h 55, un autre véhicule stationne puis démarre en trombe… A 0 h 05, un conducteur qui s'avère être un employé du conseil général descend de son véhicule et se fait interpeller par les agents de surveillance. Hors de cause, il leur signale des traces de sang.
    A 0 h 45, un C15 fait des appels de phare près du champ de tournesol. On découvre, peu de temps après, le cadavre d'un cerf fraîchement tué, deux impacts de balle identifiés plus tard comme provenant d'un calibre 22 et des empreintes de bottes non loin de la propriété de Gilbert. Une perquisition effectuée chez lui permet de corréler des paires de bottes – du 44 de pointure – et des étuis de balles de 22. Alexandre conteste se servir du 4 x 4 de son père. Un témoin affirme avoir été présent au domicile d'Alexandre en sa présence et que ce dernier « ne s'est pas levé cette nuit-là ».
    Dorothée Mercier, avocate générale, interroge ainsi les deux appelants présents à la barre :
    « Quelle distance sépare vos deux domiciles ? »
    « Dix kilomètres. »
    « Pourquoi détenez-vous des lampes torches à longue portée ? »
    – « Pour l'élevage des vaches. »
    A Gilbert : « Pourquoi n'avez-vous pas déclaré deux fusils ? »
    – « D'habitude, c'est l'armurier qui le fait. »
    – « Le C15 dans le coin, comme le vôtre ? »
    « Il y en a 20 à proximité. »
    « Les bottes qui se ressemblent ? »
    « Il y en a beaucoup dans le secteur, de cette taille. »
    La Fédération de chasse d'Indre-et-Loire, représentée par Me Camille Delande, « devant tant de coïncidences », demande la confirmation du premier jugement et le règlement des 1.700 euros.
    L'avocate générale invoque « un faisceau d'indices » : deux personnes sur place, deux véhicules 4 x 4 et un C15 sur les lieux, des traces de bottes de taille 44, des torches à longue portée. Elle sollicite la confirmation du jugement de première instance pour les deux prévenus « irréprochables » notant que « le témoin-miracle » ne s'était pas manifesté en première audience. Me Jean-Yves Leterme, conseil des deux prévenus, rebondit sur le faisceau d'indices en dénonçant une identification « peu claire » des véhicules, l'arme tueuse non retrouvée : « un cerf, une arme, une balle ! », l'absence de lien de causalité entre les traces de bottes et leur domicile : « Ce n'est pas sérieux ! » Dans le doute, il plaide la relaxe.
    La cour confirme le premier jugement sur la culpabilité et la peine infligée à Gilbert, notamment le retrait de permis de chasse pour trois ans, mais relaxe Alexandre et, au civil, oblige Gilbert à payer seul 1.700 € à la Fédération.

     

    31/05/2017 : Orne. La meute de chasse à courre de P.-L. Vuitton non-conforme

    Le tribunal administratif de Caen a rendu sa décision, ce mercredi 31 mai 2017, quant à l’attestation de conformité de la meute de Patrick-Louis Vuitton, modifiée par la préfecture de l’Orne en 2014. Il a donné raison à Jeannine Masson, fondatrice de l’équipage de la Roirie, en forêt d’Andaine.

    La décision était attendue. Elle est tombée ce mercredi 31 mai 2017, au tribunal administratif de Caen.

    Depuis plus d’un an, deux personnes se disputent le titre d’un équipage de chasse à courre, dans la forêt d’Andaine, à Champsecret, dans l’Orne. Chacune possède une meute de chiens pour traquer le cerf. D’un côté, Patrick-Louis Vuitton. De l’autre, Jeannine Masson, qui affirme avoir été évincée de l’association de l’équipage de la Roirie, présidée par le descendant direct du célèbre maroquinier.

    En décembre 2015, la préfecture de l’Orne a autorisé la modification de l’attestation de conformité de l’équipage de la Roirie. Simplement, si Patrick-Louis Vuitton souhaite chasser avec ses propres chiens, il doit demander une nouvelle attestation de conformité. La modification de celle accordée à l’Équipage de la Roirie pour chasser le cerf est illégale. Chose relevée par Jeannine Masson, qui a demandé l’annulation de la décision de la préfecture de l’Orne.

    Le tribunal administratif de Caen a tranché en sa faveur, en annulant cette décision. Il a également décidé de verser 1 500 € en la faveur de Jeannine Masson.

     

    01/06/2017 : On n'attire pas les sangliers avec du maïs pour les chasser : 800 euros d'amende

    Les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du Cher veillent au grain. C’est le moins qu’on puisse écrire dans le cas suivant...

    Un chasseur normand descend, de temps en temps, sur son territoire solognot, pour y griller quelques cartouches, sur la peau épaisse des sangliers qui fréquentent son terroir. 

    Il y a quelques mois, pour assurer une rentabilité à ses déplacements et un minimum de tableau de chasse à ses fins congénères de la gachette, notre Normand sème du maïs au pied de ses miradors afin d’attirer les fines gueules à poils durs. 
    Lorsque la bête vient tranquillement se goinfrer, les fusils indélicats crachent le feu à pleine bourre. Cette pratique de l’appât est surtout illégale... sauf pour les carpes des beaux étangs solognots ! Quoique pêcher la carpe au fusil est aussi interdit que de nourrir les cochons sauvages pour les tirer de plus près, afin d’être sûrs de ne pas les rater. L’organisateur de cette sauterie au maïs écope de 800 euros d’amende et devra aussi payer 500 euros à la Fédération des chasseurs qui, dans cette histoire rocambolesque, était partie civile.

    Maladroit

    Il n’y a rien de pire qu’un chasseur maladroit. En 2016, un autre tireur traque, lui aussi, le sanglier dans un bois de Sainte-Solange. Ses amis se planquent autour de l’enceinte mais leur maladresse en ferait sangloter Saint-Hubert. Les bêtes, heureuses d’être encore en vie, se carapattent à travers la plaine.

    Mais notre chasseur est un coriace. Il saute, à l’insu de son propriétaire, dans la première bagnole venue et rattrape les fuyards à poil. Sauf qu’il est encore moins habile avec sa carabine que ses potes. Ils tirent et rate sa cible. La bande d’animaux, saine et sauve, va se moquer de lui, plus loin, dans le bois voisin. Le maladroit qui aime le safari, écope de 300 euros d’amende et d’une annulation de son permis de chasser. 

    Il devra en outre verser à la fédération des chasseurs et à l’association des chasseurs de grand-gibier 600€ de dommages et intérêts.

     

    04/06/2017 : L'éthique à deux vitesses de Maître Dupond-Moretti

    On espère que Maître Dupond-Moretti est plus convaincant pour défendre ses clients que pour défendre la corrida.

     

    Le médiatique avocat pénaliste Éric Dupond-Moretti (mentionné dans ce billet par ses initiales EDM) était l'invité du Petit Journal de Canal + le 29 mai dernier. Une séquence était consacrée à sa passion pour la corrida.
    Bruno Roger-Petit, journaliste et polémiste qu'on peut aimer ou pas, invité en tant qu'éditorialiste, l'a sur ce coup sobrement renvoyé dans les cordes.
     

    On peut y apprécier l'argumentaire d'EDM :

    Sophisme n°1 : A chacun sa liberté
     
    EDM trompette d'emblée l'un des sophismes inusables des taurinistes : « moi je ne contrains personne à aller à la corrida, mais je souhaite que personne ne m'interdise d'y aller »
    Et de rétorquer, lorsque Bruno Roger-Petit dit souhaiter l'interdiction des corridas :
    « Vous êtes d'une intolérance absolument incroyable »
    ou
    « Bravo ! Belle tolérance ! »
     
    On peut appliquer la maxime de Maître Dupond-Moretti à maintes pratiques :
    . « moi je ne contrains personne à bastonner ses enfants, mais je souhaite que personne ne m'interdise de le faire »
    . « moi je ne contrains personne à exciser ses filles, mais je souhaite que personne ne m'interdise de le faire »
    . « moi je ne contrains personne à violer des mineures, mais je souhaite que personne ne m'interdise de le faire »
    . « moi je ne contrains personne à pratiquer le racket ou l'extorsion de fonds, mais je souhaite que personne ne m'interdise de le faire »
    . « moi je ne contrains personne à pratiquer le trafic d'influence ou la prise illégale d'intérêt, mais je souhaite que personne ne m'interdise de le faire »
     
    On imagine EDM rétorquer avec emphase : « Mais Monsieur, je vous signale que la corrida est légale là où elle est pratiquée ! »
     
    Nous lui rappellerions alors que la corrida fait l'objet d'une exception territoriale unique en son genre, qui fait bénéficier d'une immunité pénale une pratique restée délibérément illégale des années 1880 jusqu’à la moitié du XXe siècle.

    L’article 521-1 du Code pénal, du chapitre « Des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux », énonce :
    « Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende. »
    Et l’alinéa 7 introduit l’exception suivante :
    « Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »

    Si les premières corridas eurent lieu en France en 1853, elles ne se sont vraiment implantées qu'à partir des années 1880. Mais ceci en contrevenant sans vergogne à la loi du 2 juillet 1850 dite loi Grammont, et malgré les circulaires ministérielles rappelant l'interdiction (1884, 1886, 1891), malgré l'intervention de la maréchaussée et de l'armée en 1895, avec expulsions de toreros, et malgré les arrêts de la Cour de Cassation (février 1895, octobre 1895, novembre 1899), pour s'en tenir à la fin du 19ème siècle.
    Ce n'est qu'à partir de 1951 (loi du 24 avril) que la corrida fut tolérée là où existait une tradition... illégale ! L’alinéa 7 est l’héritier de cette exception à la loi pénale.
     
    Sophisme n°2 : Occupez-vous d'abord des hommes
     
    EDM : « Ce qui m'étonne, dans la société dans laquelle on vit, c'est qu'il y a des directives de la DSV, la Direction des services vétérinaires, qui prescrivent qu'un chien ne peut pas être maintenu dans un enclos d'une surface inférieurs à 5 m2, ces directives-là n'existent pas pour les hommes, et moi je dis : pensons d'abord aux hommes »
     
    Premièrement, Maître Dupond-Moretti devrait faire preuve de prudence quand il s'aventure hors du droit pénal. En droit français, le terme « directive » désignait un acte administratif à caractère non décisoire, et a été remplacé par « lignes directrices ». Quant à la DSV en tant que direction générale du ministère de l'Agriculture, elle n'existe plus sous cette appellation depuis 1976.
    En fait, c'est un arrêté  ministériel de 1982 qui précise dans le 5. a) de son Annexe I : « Pour les chiens de chenils, l'enclos doit être approprié à la taille de l'animal, mais en aucun cas cet enclos ne doit avoir une surface inférieure à 5 mètres carrés par chien. »
     
    Deuxièmement, EDM a coutume de rabâcher cette référence afin de dénoncer l'encombrement carcéral dans les maisons d'arrêt. Une circulaire de 1988 fixe en effet l'espace par détenu également autour de 5 m2, mais n'est guère appliquée dans les maisons d'arrêt eu égard à leur encombrement (qui va jusqu'à 224 % , avec 448 détenus pour 200 places à la Maison d'arrêt de Nîmes, par ailleurs ville chérie par Dupond-Moretti).
    Force est de reconnaître que le sort des détenus intéresse peu l'opinion publique, qui par définition n'éprouve guère de sympathie pour eux. Mais prétendre faire avancer cette question en la comparant à la question des animaux en captivité (qui, eux, ne se sont rendus coupables d'aucune infraction mais sont simplement sous la totale mainmise des hommes), c'est juste contre-productif.
     
    Troisièmement, le bon vieux sophisme « Occupez-vous donc d'abord des hommes » est tellement attendu que c'est par lui que j'avais commencé mon intervention, lors de la présentation du Collectif des vétérinaires pour l'abolition de la corrida.
     
     
    Sophisme n°3 : les bobos des villes ne peuvent pas comprendre
     
    EDM : « J'ai été élevé dans le monde rural, je sais ce que c'est de tuer un mouton »
    ou
        « je suis issu de la ruralité et je n'ai pas le même rapport aux animaux qu'on peut entrenir aujourd'hui lorsqu'on est d'extraction plus urbaine ».
     
    Je ne sais pas dans quelle mesure EDM est vraiment issu de la ruralité, mais bon.
     
    Premièrement, argument peu convaincant en ce qui concerne la corrida : d'une part beaucoup de personnes issues de la ruralité ne sont pas portées à faire souffrir les animaux pour le plaisir, d'autre part un grand nombre d'amateurs de corridas sont issus de milieux urbains aisés.
     
    Deuxièmement, quand bien même on prendrait cet argument en considération, est-ce à dire que si on est issu d'un milieu dans lequel les femmes sont asservies, ou les enfants élevés à coups de trique, on est en droit de revendiquer cette culture pour justifier son rapport aux femmes ou aux enfants ?
     
    Dupond-Moretti, la mort, et les animaux
     
    EDM commence le chapitre 7 de son livre Directs du droit (Michel Lafon, 2017) par « Je suis devenu avocat par détestation de la peine de mort. »
    Il fait manifestement partie des hommes verrouillés dans une césure radicale entre les hommes et les autres animaux, fussent-ils « sentients ».

    Son mépris pour les animaux ne se limite pas aux taureaux.
    C'est un passionné de chasse, d'abord de chasse classique, puis depuis une quinzaine d'années de « chasse au vol ». Il possède ainsi une ferme avec des chiens d'arrêt et des faucons élevés pour la chasse (cf cet article de 2010).

    C'est un carnivore militant, qui déclare dans une interviouve pour Le Point (déc 2016),
    « La dictature de la nouvelle écologie me gave. Le veganisme, ça me gave », et « Que ceux qui veulent bouffer du quinoa en bouffent jusqu'à s'en faire éclater la panse, Mais qu'ils ne m'ennuient pas si je veux manger une entrecôte. »

    Il faut dire que chez EDM, le rejet du politiquement correct est quasiment une religion. Ça a parfois des côtés sympathiques, parfois moins.
    Toujours est-il que cet homme a un rapport particulier à la mort. Alors même que son enfance a été marquée par la mort de son père d'un cancer quand il avait 4 ans, et qu'il dit s'être engagé dans sa profession pour défendre celle des autres, il passe également son existence à consumer son espérance de vie.
    Car s'il est montré que l'Indice de masse corporelle (certes quasiment impossible à maîtriser) et le tabagisme (qu'EDM ne parvient pas à éliminer) réduisent l'espérance de vie, il en est de même pour l'alimentation carnée.
     
    EDM déclarait dans ce même interviouve : « Aujourd'hui, j'assume le fait d'aimer la chasse, la corrida, et de tourner chez Claude Lelouch »
    Dupond-Moretti joue un président de Cour d'assises dans le film de Claude Lelouch Chacun sa vie, sorti en mars 2017.
    Lelouch est aussi un enfièvré de la corrida.
    Son interminable film (3h30) La Belle Histoire (1992) contient en sa partie initiale, durant 10 minutes, des scènes tournant autour de la corrida. Avec corrida dans les arènes de Nîmes, entraînement d'un mouflet de moins de dix ans qui singe les toréadors, entraînement d'une torera à cheval, paseo de cette torera dans les arènes de Nîmes, séquences dans une ganaderia… Ces scènes sont emberlificotées avec des flash-back sur la Passion de Jésus, histoire de faire dans le spirituel.
    Au fait, qui joue la torera à cheval ? Marie Sara, qui tient son propre rôle.
    Le monde est petit. Enfin, le mundillo, le petit monde de la corrida…
     
    Au fait…
     
    A propos, Bruno Roger-Petit, qui contredisait avec conviction EDM durant cette séquence, est un militant macronien, qui a même dîné en face d'Emmanuel à La Rotonde le soir du premier tour.

    Espérons qu'à l'occasion, il saura démontrer à M Macron qu'il n'est ni éthiquement, ni politiquement opportun de se positionner en faveur de la tauromachie sanglante.

     

     

    06/06/2017 : Manche : à Chausey, il chasse sans permis dans une réserve naturelle

    Aperçu en train de chasser dans une réserve naturelle de Chausey (Manche) sans permis et avec une arme non conforme, un homme de 61 ans a été jugé mardi 6 juin 2017 par le tribunal correctionnel de Coutances.

    Mardi 6 juin 2017, un retraité de 61 ans comparaît devant le tribunal correctionnel de Coutances (Manche) pour des infractions de chasse et pour avoir outragé un garde du conservatoire du littoral.

    Il chasse sans permis

    Le 14 janvier 2016, le garde constate que le prévenu chasse le faisan dans une réserve naturelle. De plus, il n'a pas de permis de chasser, son arme n'est pas conforme et la chasse aux faisans est fermée. Le garde du littoral signale les infractions à l'office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Le garde, un délateur?

    "C'était pour protéger mon potager", explique le résident à demeure de l'île. Depuis, les deux hommes ne se parlent plus. Le prévenu qualifie le garde de délateur, et le 13 mai 2016, sur la cale de la navette il lance: "Ici, ça sent la m..." . Le garde le prend pour lui tandis que l'îlien prétend que la remarque ne lui était pas destinée et qu'il évoquait l'odeur de poissons pourris qui règne sur le port.

    "Des faisans dégénérés"

    L'avocat de la défense souligne que son client réside sur l'archipel depuis cinq générations, bien plus longtemps que les faisans: "Depuis qu'un imbécile a introduit un couple de volatiles clandestinement... et maintenant, l'île pullule de faisans dégénérés."

    Le tribunal condamne le chasseur à 700€ d'amende.

     

     

    13/06/2017 : Lotus, un chat visé par des tirs à répétition

    Lotus est un petit chat sans histoire qui vit dans le quartier du Grand Patural. Castré et identifié, chaque jour il aime faire sa promenade qui l'amène régulièrement de l'autre côté de la rue des Ajonc, à la recherche des caresses que lui prodiguent les petits enfants de la voisine.

    Mais ses sorties innocentes ne sont pas sans danger pour le matou. En effet, une personne certainement inconsciente du danger qu'elle représente en utilisant une arme à feu dans un quartier résidentiel mais non dénuée de cruauté s'en est déjà prise par deux fois à Lotus.
    Le 3 octobre dernier, le chat est rentré avec un plomb dans la cuisse. Par miracle, après un mois de souffrance et de convalescence, il en réchappe, le projectile ayant seulement frôlé la vessie. Les mois suivants, les maîtres de Lotus relèvent d'autres blessures probablement imputables au même tireur.
    Finalement le 5 juin dernier, le chat se traîne jusqu'à son domicile, de nouveau blessé par un plomb qui a lui traversé le flanc en provoquant un pneumothorax. Jusqu'ici, l'enquête menée par la gendarmerie n'a pas permis de retrouver l'auteur. Une nouvelle plainte sera déposée.

     

    15/06/2017 : Les anciens cadres de la Fédération de chasse de Haute-Saône jugés en appel à Besançon

    Condamnés en décembre à des peines de prison ferme pour le massacre organisé de centaines d'animaux protégés, trois anciens dirigeants de la fédération de chasse de Haute-Saône comparaissent aujourd'hui devant la Cour d'appel de Besançon. Ils espèrent une réduction de leur peine.

    Rappel des faits

    Des centaines d'animaux sauvages (chats forestiers, martres et rapaces principalement) ont été, tirés, empoisonnés, systématiquement tués pour faire proliférer le petit gibier, sur un terrain géré par la Fédération de chasse de Haute-Saône à Noroy-le-Bourg. Plusieurs apprentis étaient chargé par les cadres de la fédération de ces exécutions illégales entre 2010 et 2013. Ils devaient ensuite arracher la queue des animaux pour percevoir une rémunération baptisée « prime de queue ». Le procès a été rendu possible par le témoignage d’un des apprentis, qui a dénoncé les agissement.

    Le jugement en première instance

    Les sept prévenus ont tous été condamnés par le tribunal de Vesoul en décembre 2016. L'ex-président, l'ex-directeur et l'ex-responsable des services techniques de la Fédération haut-saônoise de chasse ont écopé d'un an de prison ferme, et de 5000 euros d'amende pour les deux premiers. Des peines plus lourdes que celles requises par le parquet.

    Les trois apprentis chargés d'exécuter les animaux, dont celui qui avait dénoncé les faits, ainsi qu'un employé sont condamnés à 4 à 12 mois de prison avec sursis.
    17/06/2017 : Rhône : trois chasseurs tuent un sanglier hors de leur secteur, ils sont condamnés

    Ils comparaissaient au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône.

    Les trois chasseurs ont été condamnés à des amendes allant de 600 à 1.400 euros, d’après Le Progrès. Ils ont été jugés coupables de chasse sur terrain d’autrui sans son consentement et chasse avec du matériel prohibé (4x4 et des colliers GPS). En effet, le 10 janvier dernier, les trois hommes chassaient avec des chiens sur la commune de Belleroche dans la Loire et ont traqué un sanglier jusque sur la commune de Poule-les-Echarmeaux, dans le Rhône. Pour poursuivre l’animal, ils utilisent leurs 4x4 et le retrouve à l’aide des colliers GPS accrochés aux chiens, deux pratiques interdites. Après une heure et demie de recherche, le sanglier, blessé, est finalement encerclé. C’est alors que l’un des chasseurs décide de lui adresser un coup mortel à l’aide d’une dague. C’est ensuite que les trois protagonistes se sont demandés, que faire du corps de l’animal ? N’ayant pas le droit de chasser sur ce terrain, qui plus est en dehors de leur département. Ils décident finalement de lui mettre une bague de transport de la Loire et non du Rhône. Le poseur de la bague a d’ailleurs été poursuivi pour colportage de gibier sur le terrain d’autrui et d’une infraction aux modalités du plan de gestion cynégétique. Leurs permis de chasse ont également été retirés.

     

    19/06/2017 : Un chien de chasseur meurt d’une intoxication : le blaireau était traqué à coup d’insecticide

    Affaire résolue. Les agents du service départemental du Cher de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) viennent de boucler une mystérieuse affaire d’empoisonnement de chiens sur la commune de Savigny-en-Sancerre.

    Dans cette histoire animalière, les blaireaux ne sont pas ceux que l’on croit… Et c’est en voulant aller à leur chasse qu’un homme perd sa place, pour se retrouver assis en garde à vue, devant des gardes-chasses et des gendarmes.

    Des mois d’enquête

    En février 2016, après une partie de chasse, un valeureux épagneul présente les symptômes typiques d’une intoxication aiguë. Son maître a beau le transporter illico à la clinique vétérinaire la plus proche, le chien y laisse sa peau. La rareté et la violence du phénomène mettent la puce à l’oreille des Maigret des sous-bois, des Columbo des forêts.

    Les agents de l’ONCFS apprennent qu’un événement similaire s’est déjà produit dans les parages. De minutieuses prospections de terrain permettent de découvrir, autour d’un terrier de blaireaux, des fruits, des morceaux de viande et des œufs constellés de plusieurs cadavres d’animaux dont la mort n’est ni un hasard, ni un rituel satanique.

    Les appâts sont imbibés d’une dose létale de matière active provenant d’un insecticide agricole. On ne sait même pas si le blaireau visé a sauvé ses poils ou pas… Quel est le mauvais Samaritain qui nourrit les animaux à coups de poison sous prétexte de jeter un sort aux blaireaux ?

    Après une enquête de plusieurs mois, les inspecteurs de l’Environnement finissent par identifier deux suspects domiciliés dans le Loiret.

    Une seringue pleine

    Après l’accord des procureurs de la République de Bourges et de Montargis, les agents de l’ONCFS débarquent à Bonny-sur-Loire et découvrent au domicile de l’un d’eux le parfait attirail de l’empoisonneur : le produit incriminé et une seringue encore pleine…

    Entendu sur les faits, l’exterminateur de blaireaux reconnaît partiellement les faits. Il encourt deux ans de prison et 75.000 euros d’amende ainsi que, probablement, le dédommagement de certaines parties civiles, soulagées du dénouement de cette affaire.

     

    21/06/2017 : Eure-et-Loir-Yvelines-Eure : un réseau de braconnage démantelé

    Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et les gendarmes drouais ont interpellé huit personnes suspectées de braconnage, mardi matin 20 juin 2017.

    Huit personnes ont été arrêtées, hier, à 6 heures, dans leurs domiciles de Dreux, Abondant, Marcilly-sur-Eure (Eure), Saint-Georges-Motel (Eure) et Millemont (Yvelines).
    Placées en garde à vue, elles sont notamment soupçonnées de braconnage, de nuit, en forêt de Dreux. Mardi 20 juin, dans la journée, deux d’entre elles ont été mises hors de cause et laissées en liberté.

    Quarante armes et 100 kg de viande

    L’enquête des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) d’Eure-et-Loir a démarré fin 2016. En février dernier, le procureur de la République, Rémi Coutin, a associé les gendarmes de la compagnie de Dreux : « Car c’est une affaire de grande ampleur qui sort de l’ordinaire. »

    Le mode opératoire était bien rodé. De nuit, les braconniers mettaient en place des guetteurs pour surveiller le passage des gendarmes et des agents. Pendant ce temps, d’autres organisaient une battue pour abattre des cerfs, des sangliers et des chevreuils : « L’un des suspects, boucher dans un centre commercial, dépeçait et façonnait la viande sur son lieu de travail. » La marchandise était ensuite confiée à « un restaurateur, qui participait aux traques de gibier ».

    La bande identifiée, cent gendarmes et dix-neuf agents de l’ONCFS d’Eure-et-Loir, du Loiret, de l’Eure, des Yvelines et du Doubs ont interpellé les suspects. Lors des perquisitions, ils auraient saisi une quarantaine d’armes et plus de mille munitions, des dagues, des cagoules, des projecteurs, des jumelles de nuit, des congélateurs et plus de 100 kg de viande : « La liste des délits et des contraventions est longue. Certains n’étaient pas titulaires du permis de chasse. »

    Selon le procureur, les braconniers agissaient depuis plusieurs mois. Ils devraient rester en garde à vue quarante-huit heures. 

     

    22/06/2017 : Interpellés pour chasse de nuit

    Dans la nuit du 12 mai dernier, les inspecteurs de l’environnement de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont interpellé des individus qui se livraient à de la chasse de nuit.

    Depuis quelque temps, les policiers de l’environnement avaient collecté des renseignements récurrents d’indices de braconnage dans le sud du département du côté de Montreuil-Bellay.

    Ils ont donc décidé de mettre en place un dispositif de surveillance dans la nuit du 12 au 13 mai et cela a porté ses fruits. En effet, les 4 inspecteurs de l’ONCFS ont interpellé 3 individus qui venaient en pleine nuit, à bord de leur véhicule, de tirer sur un sanglier. Les 3 hommes, tous originaires du Saumurois, ont été entendus quelques jours plus tard dans les locaux de la gendarmerie de Montreuil-Bellay.

    L’ONCFS rappelle que la chasse de nuit dans ces conditions n’est pas autorisée. Ces pratiques, en plus de créer un sentiment d’insécurité dans les campagnes mettent à mal les efforts de gestion du gibier mis en œuvre par les chasseurs locaux.

    Pour ce délit de chasse de nuit avec usage d’un véhicule, les 3 personnes mises en cause encourent une peine de 4 ans d’emprisonnement et de 60 000 euros d’amende. Le tireur, seul titulaire du permis de chasser, risque également le retrait de ce dernier ainsi que la confiscation de son arme.

     

     

    23/06/2017 : "Je regrette… Le cheval était au mauvais endroit au mauvais moment"

    Joseph-Pierre Logvinoff s’est présenté, hier, devant le tribunal de proximité de Chambéry. Le septuagénaire était jugé pour manquement aux règles de la chasse, et pour avoir involontairement tué un animal de compagnie.

    Le 22 octobre dernier, lors d’une partie de chasse organisée à La Motte-en-Bauges, il avait abattu Trésor, le cheval de Stéphanie Dusausoit, une éleveuse de la commune. L’affaire avait fait grand bruit dans les Bauges et une marche, rassemblant 50 personnes, avait même été organisée 15 jours après l’accident pour sensibiliser les usagers au partage de la nature.

    Huit mois après les faits, le chasseur, ancien moniteur d’auto-école, très à cheval sur le règlement, tente d’expliquer son geste : « Pour moi, ça a été une catastrophe, c’est un accident je le regrette. » Le président du tribunal l’interroge : « Je ne suis pas chasseur alors expliquez-moi, comment peut-on confondre un cheval avec une biche ? » Joseph-Pierre Logvinoff poursuit : « Ce que j’ai vu était un cervidé, la couleur correspondait. J’ai tiré en étant persuadé que c’était une biche. Je regrette… Le cheval était au mauvais endroit au mauvais moment. » « Pour lui plus que pour vous », souligne le président du tribunal.

    « Il reconnaît les faits avec ses mots à lui »

    Le représentant du ministère public questionne encore : « Reconnaissez-vous une faute ? Est-ce que vous chassez encore ? » Le chasseur répond, avant d’être secoué par un sanglot à la barre : « Je reconnais avoir tué un cheval et je ne touche plus un fusil depuis. »

    L’avocat de M. Logvinoff parle d’un homme traumatisé : « Il reconnaît les faits avec ses mots à lui. Évidemment, il y a eu une erreur d’appréciation. Mais c’est une erreur que n’importe quel bon chasseur aurait pu faire. »

    La constitution de partie civile de la fondation Brigitte Bardot a été rejetée au motif que la mort de l’animal était accidentelle. Le tribunal a reconnu Joseph-Pierre Logvinoff coupable des deux infractions pour lesquelles il était poursuivi et l’a condamné à deux amendes de 200 euros. « À qui je dois les payer ? », a demandé en partant le chasseur. « Au Trésor monsieur », a répondu le président.

     

    28/06/2017 : Oiseaux protégés : une frontière de plume entre passion et délit

    Un sexagénaire, passionné par les oiseaux, a été convoqué devant le tribunal correctionnel. Des moyens de capture ont notamment été découverts chez lui.

     

    Tribunal correctionnel de Blois

    Ils ont débarqué à 15 gendarmes chez moi, ils m'ont traité comme un trafiquant, on m'aurait fait la morale, ça aurait suffi ! Martial, 61 ans, enrage devant les magistrats. Ce passionné de petites boules de plumes au chant perlé ne décolère pas depuis ce 18 avril 2016. Sur dénonciation anonyme, une cohorte de militaires accompagnés d'agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, découvrent chez lui, aux Montils, tout l'attirail du braconnier patenté : immenses filets japonais, perches et murets couverts de glu, cages pièges… Le kit complet de la traque illégale. Près de son garage, les gardes recensent 28 chardonnerets élégants et tarins des aulnes s'ébattant dans une volière que Martial est justement en train d'agrandir. Capture, transport, détention et même destruction d'oiseaux protégés (un petit cadavre est retrouvé), les infractions s'accumulent, mais l'intéressé refuse d'admettre son coup de canif au code de l'environnement.

    « Les pièges à glu étaient dans mon grenier, je les ai descendus de Paris, je n'ai capturé aucun oiseau ici. D'ailleurs, la glu était sèche, demandez aux gendarmes ! Et puis la plupart des oiseaux, je les ai achetés à Paris sur les quais, il s'en vend à tire-larigot là-bas. » Le prévenu justifie le déploiement de filets japonais pour le baguage des petits volatiles qu'il jure de relâcher dans la nature dans l'attente d'un retour au nid. Quant aux cages, remplies de maïs, elles étaient destinées selon lui aux rats ou aux pies. « Je suis un vrai passionné, j'observe les oiseaux à la jumelle et leur chant est magnifique. C'est pour leur confort que je construisais une supergrande volière. »

    Des espèces protégées

    La magistrate reste insensible au chant désespéré du prévenu. « Pourquoi ces oiseaux sont-ils protégés d'après vous ? ». Martial lève les yeux au ciel. La juge poursuit : « Ce sont des espèces fragiles qui ne supportent pas l'enfermement, ils en meurent… » Appelé à la barre, François Bourdin, le vice-président de l'association Loir-et-Cher Nature, s'avoue outré : « Il contrecarre tout ce que nous faisons pour protéger les oiseaux. Ces espèces disparaissent avec le bétonnage et le désherbage intensif. Nous sommes là pour veiller à leur survie. » L'association réclame d'ailleurs 2.700 € de dommage et intérêt au prévenu, soit une centaine d'euros par oiseau détenu. Le vice-procureur Jean Dematteis semble embarrassé par les poids plumes et, dubitatif sur l'ampleur du délit, requiert une peine d'amende de 500 € avec sursis.
    Pour la défense, Me Sandrine Audeval, demande aux magistrats de ne pas jouer les oiseaux de mauvais augure : « C'est un véritable amateur qui collectionne les CD de ces oiseaux au chant particulier. Il n'a en aucun cas voulu leur destruction, ni leur revente, c'est un honnête homme. Ne confondez pas passion et trafic. »
    Le tribunal se laisse jusqu'au 17 août pour lui voler dans les plumes… ou pas.

     
     

    Les balles de leurs fusils ont atteint une maison à Cervières, une voiture à Chavanay ou la cuisse d’un enfant de 5 ans à La Valla-sur-Rochefort : audience spéciale « mauvais chasseurs », jeudi, au tribunal correctionnel de Saint-Etienne.

    Les prévenus ont entre 50 et 70 ans, sont pour la plupart retraités. Et se défendent. « Dans le feu de l’action, vous suivez l’animal. Et puis… » dit l’un. « Je chasse depuis 50 ans, je n’ai jamais et d’accident » renchérit l’autre.

    Le procureur est en colère. « On a eu une épidémie d’imprudences durant la saison de chasse 2016-2017 dans la Loire. Il faut revenir aux règles élémentaires de prudence ».

    La Fédération de chasse de la Loire s’est portée partie civile dans tous les dossiers. « On ne doit pas laisser penser que la chasse, c’est ce genre de choses ».

    Les peines sont tombées : amendes, dommages-intérêts et permis de chasse retirés.

     

    le chiffre

    C'est en euros la somme octroyée par le Département des Deux-Sèvres pour lutter contre les nuisibles. La collectivité a décidé d'octroyer cette somme à la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles, qui lutte contre la prolifération des espèces invasives, notamment les rongeurs aquatiques tel le ragondin.

     

    02/07/2017 : Ils braconnaient le lièvre de nuit: deux hommes condamnés

    C’était la nuit du 15 août 2014. À l’époque, une activité récurrente de braconnage nocturne empoisonne la vie du canton de Pélussin.

    Un coup de feu retentit à 4 heures du matin. Les auteurs sont rapidement retrouvés : Emmanuel, 25 ans, et Aurélien, 21 ans. La veille, les deux garçons ont «fait l’apéro» chez une amie. L’alcool a coulé. Ils partent vers une heure du matin, en Peugeot 205. Roulent en voiture à travers champs, détruisant au passage quelques cultures. Et réussissent à tirer deux lièvres.

    Jugés un peu moins de trois après les faits devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne, les deux garçons font profil bas. L’un est boucher, le second agriculteur. Tous deux vivent chez leurs parents.

    Les deux garçons, qui n’avaient pas d’avocat, ont tenté d’attendrir le juge. «On a fait une erreur un soir, on l’assume. Mais on ne peut plus sortir de chez nous. Cela fait trois ans qu’on est menacés tous les week-ends.»

    Sans succès. Le tribunal a condamné le duo à trois mois de prison avec sursis, trois ans de privation de droit de chasse et des dommages-intérêts aux sociétés de chasse.

     

    05/07/2017 : La chasse augmenterait la prévalence d'un parasite

    Gérard Anzia, député déi Greng, s'est adressé à la ministre de l'Environnement dans un courrier parlementaire concernant la chasse aux renards.

    On pourrait croire que la chasse aurait pour effet de réduire la population de renards et, par extension, réduire le risque d'infections et de maladies liées à la présence du canidé dans la nature luxembourgeoise. Mais cette impression serait fausse. 

    En effet, d'après une étude citée par la ministre et menée à Nancy en 2013, " après trois ans de régulation et plus de 1100 renards tués, les efforts déployés n'ont pas permis de faire baisser les populations. Pire encore, la prévalence qui avait baissé la première année de 40% à 31% est remontée à plus de 50% des renards contaminés; dans les zones les plus fortement régulées, on trouve même jusqu'à 75% de renards porteurs du parasite à la fin de l'étude".

    D'après le ministre, "il semblerait donc que la chasse au renard aurait comme effet d'augmenter la prévalence du parasite et donc le risque pour la santé humaine".

    En chassant le renard, on n'influerait donc pas sur la croissance de sa population ou encore sur la propagation d'éventuelles maladies portées par l'animal.
    En 2016, 150 cadavres de renards ont été réceptionnés par le Laboratoire de médecine vétérinaire de l'Administration des services vétérinaires. Ceux-ci ont tous été analysés pour la rage, les trichines et échinocoques. 

    Ce sont là les trois préoccupations principales du ministère de l'Environnement lorsqu'on parle de renards et en 2016, 29% de ces cadavres ont été contrôlés positifs à l'une ou l'autre de ces infections/maladies. 

    Un taux qui semble être relativement stable puisque d'après les chiffres avancés par Carole Dieschbourg, " entre 2012 et 2015, 134 cadavres de renard ont été analysés" et "il y avait un taux d'infection de 25 à 40%".
     
    La première interdiction de la chasse aux renards a été actée en 2015 après de longs débats opposant les défenseurs des animaux à la Fédération des chasseurs luxembourgeois et a, depuis, systématiquement été prolongée. Mais pourquoi? 

    Selon le dernier communiqué du Gouvernement luxembourgeois en la matière, il s'agissait de "garantir qu'un échantillon représentatif de 150 à 200 cadavres de renards soient livrés chaque année au laboratoire de l'Administration des services vétérinaires (ASV) en vue d'analyses".

    En effet, l'administration luxembourgeoise voulait "pouvoir livrer les résultats relatifs aux autorités européennes concernant la surveillance des zoonoses et des agents zoonotiques". C'est donc, entre autres, afin d'observer l'évolution de la population des renards que le Luxembourg aurait interdit la chasse aux renards. 

    S'il n'y aurait pas de danger de prolifération de renards au Grand-Duché, le groupe de suivi mis sur pied au Luxembourg est tout de même chargé d'évaluer "l'envergure des dégâts causés par les renards". Juste au cas où.

     

    07/07/2017 : L'enjeu sanitaire des lâchers clandestins de gibier

    Deux hommes ont été condamnés en appel pour non-respect de règles de chasse, en 2011, à Chaon. L’ONCFS rappelle les enjeux de telles infractions.

    La cour d'appel d'Orléans a confirmé, le 6 avril dernier, le jugement rendu fin 2015, à Blois, à l'encontre de deux hommes, qui avaient transgressé des règles de chasse – des amendes ont, même, été portées de 600 à 700 euros, précise Jean-Joël Courthial, responsable du service départemental de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    En 2011, une enquête, portant sur diverses infractions – au plan de chasse grand gibier et liées à des lâchers de grand gibier sans autorisation, notamment – commises à Chaon, en Sologne, a été ouverte. Quatre-vingt-onze sangliers, une dizaine de cervidés avaient alimenté, en 2011, une activité de chasse commerciale. Cette dernière se déroulait sur des terres, clôturées pour une part (trente-deux hectares), ouvertes pour une autre (soixante-quatre hectares).
    Alors que tout lâcher de grand gibier est soumis à une autorisation administrative, aucune demande n'avait été émise par le locataire du territoire concerné à Chaon. Les animaux provenaient d'élevages de six départements différents – de la Creuse, du Maine-et-Loire, de l'Orne, de l'Indre, du Cher et d'un département de région parisienne – que les inspecteurs de l'environnement de l'ONCFS ont tous visités dans le cadre de leur enquête. Celle-ci a duré deux ans. Au nom de l'organisme, Jean-Joël Courthial exprime sa satisfaction quant aux sanctions, qu'il juge « exemplaires », prises à l'encontre des deux prévenus (lire par ailleurs). Selon le responsable départemental de l'ONCFS, il aurait été impossible pour ces derniers de réaliser des lâchers de grand gibier dans la légalité sur le territoire dont ils jouissaient – à moins d'effectuer des travaux de clôture, celle qui délimite le parc de chasse ne dépassant pas 1,70 mètre. L'introduction de sangliers et de cervidés sur ces terres posait, d'une part, problème en matière de sécurité routière, en raison de possibles collisions entre des véhicules et des animaux.
    Le second enjeu, sur lequel insiste Jean-Joël Courthial, est sanitaire. Les autorisations administratives en matière de lâchers de grand gibier n'existent, explique le professionnel, « pas pour embêter » la population, mais dans le but de vérifier que les animaux – et leurs élevages d'origine – sont bien sains. « Certaines espèces peuvent amener des maladies lourdes de conséquences pour le milieu agricole. » Et le responsable de l'ONCFS en Loir-et-Cher de rappeler qu'en 2015, un sanglier atteint de tuberculose a été découvert dans le département (*), entraînant d'importantes menaces, d'importantes contraintes (tests, abattages diagnostics) pour les éleveurs locaux. Par le passé, ce sont des élevages porcins qui avaient pu être surveillés, abattus, en raison de cas de brucellose ou d'animaux porteurs de la maladie d'Aujeszki.
    En raison de la découverte du sanglier malade, il y a environ deux ans, il est actuellement impossible de procéder à des lâchers de grand gibier dans une grande partie du sud du département, située entre les autoroutes et la frontière avec l'Indre-et-Loire, rappelle Jean-Joël Courthial.

     ONCFS, service de Loir-et-Cher. 17, quai de l'Abbé-Grégoire 41012 Blois cedex. Tél. 02.54.79.81.79 (sept jours sur sept).

     (*) Il n'a pas été établi que l'animal infecté provenait d'un lâcher clandestin.

    repères

    > Le prévenu auquel sont reprochées le plus d'infractions a été condamné à cinq amendes de 700 euros chacune, à une amende de 200 euros, à une autre de 100 euros. La cour d'appel a prononcé un retrait de son permis de chasser. Il sera obligé de le repasser, mais ne pourra en solliciter la délivrance durant un an.
    > A la Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher, qui s'est constituée partie civile dans cette affaire, le principal mis en cause devra verser des dommages et intérêts – 6.000 euros pour des chevreuils abattus, 2.000 euros pour des biches, 1.000 euros pour un cerf (ainsi que 1.000 euros au titre de l'article 475-1 du code de procédure pénale).
    > Le second prévenu a écopé de deux amendes de 700 euros chacune, d'un retrait d'un an de son permis de chasser et d'une obligation de le repasser.

     
     

    Le 25 juin dernier, le chat de Philippe est mort après avoir été touché par une balle de 22 LR, quartier de Beaumarchais.

    Philippe évoque « un salopard » ou encore « un acte d'une grande lâcheté ». Les faits se sont passés le 25 juin, dans le quartier Beaumarchais. « " Katz ", mon jeune chat siamois, n'est pas rentré, ce soir-là. J'ai été surpris, car il ne s'éloignait jamais vraiment… » Il ne réapparaissait pas le lendemain, mais seulement le surlendemain, vers 18 h. « Il est rentré en marchant très lentement et était ensanglanté aux niveaux de la mâchoire et du poitrail. J'ai pensé qu'il avait pu faire une mauvaise chute ou encore, se faire renverser par une voiture. » Le jeune animal était aussitôt conduit à la clinique vétérinaire Courteline, où une radiographie était immédiatement faite. « Les clichés montrent une mâchoire inférieure éclatée et surtout la présence d'une balle de 22 long rifle, jusque dans les intestins. » En raison de la gravité des blessures, « il a fallu qu'il soit euthanasié ». Philippeparle donc « d'un salopard de tireur », mais aussi du courage de sa petite bête « qui malgré la gravité de ses blessures est parvenu à retrouver sa maison » et son maître qui, hélas et en dépit de sa volonté, n'a pas pu le sauver.

     
     

    Indre-et-Loire : un car transportant une quarantaine d'adolescents touché par une balle sur l'autoroute

    Un car transportant des adolescents belges a été traversé de part en part par une balle, dimanche 9 juillet, à l'aube, sur l'autoroute A10, en Indre-et-Loire, rapporte lundi 10 juillet France Bleu Touraine, confirmant une information de la RTBF.

    L'enquête, ouverte pour violence volontaire avec arme, s'oriente vers une balle perdue tirée par un chasseur, ce type de munition étant utilisé pour la chasse au grand gibier.

    Blessés par des éclats de verre

    Le car, qui venait d'Espagne, transportait 44 adolescents belges d'une quinzaine d'années et huit accompagnateurs. Il circulait à hauteur de Monts, vers 5 heures du matin, lorsque le projectile est entré par une vitre située à l'arrière du car, côté gauche, avant de ressortir du côté droit. Quelques passagers ont été blessés par des éclats de verre, mais la balle n'a touché personne.

    Les adolescents ont poursuivi leur route à bord de trois autres bus, qui rentraient également d'Espagne. L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) a été saisi.

     

     
    Parce que le bon chasseur, y voit un truc qui bouge, y tire… Alors qu’un mauvais chasseur, y voit un truc qui bouge, y tire… Il croit voir une fouine, il tue le chat de sa voisine...

    Robert (appelons le Robert), 67 ans, est aussi dur de la feuille qu’il est souple de la détente. Il chasse depuis quarante-deux ans avec un permis tout à fait en règle, et ce paysan du Cher Nord n’aime pas que les bestioles viennent tourner autour de ses poules.

    Le 17 septembre 2016, au bout de son chemin privé, il croit voir une fouine le narguer et se pourlécher les babines à l’idée de se goinfrer des volailles pas très loin.

    L'animal est planqué dans les ronces

    La vue, c’est comme l’ouïe, chacun sait que ça ne s’arrange pas avec l’âge. L'homme tire deux cartouches de petits plombs, du sept et demi, parfait pour le petit gibier. Mais la bête qu’il prend pour son ennemie passe à travers la pluie de plombs.

    Du coup, il charge son fusil avec une balle Brenneke, idéal pour chasser le… sanglier au cuir épais. Une solution radicale pour régler son compte à une pauvre fouine… imaginaire en plus.

    L’animal, planqué dans des ronces et des orties, ne se décide pas à montrer son museau. Robert ne peut donc pas savoir que la boule de poils sur laquelle il s’apprête à tirer n’est pas la fouine qu’il imagine dans sa tête.

    Robert dégaine sa balle Brenneke qui atteint sa cible, pas de doute là-dessus. Lorsque notre chasseur chevronné, qui ne tire pas toujours à vue comme on peut le voir, s’approche de sa proie morte, il vise son erreur : c’est le chat, un croisé siamois, de sa voisine.

    À la barre du tribunal correctionnel, penaud, Robert reconnaît son erreur mais pour un bon chasseur, précise-t-il, « je n’ai jamais tué de chat », comme le chante aussi Jacques Brel dans Ces gens-là.

    Il croit être seul face à son erreur mais elle voit tout. Et dès qu’il s’aperçoit qu’une paire d’yeux voisins l’observe, il jette la dépouille du félin dans le fossé et se carapate.

    Prise de panique, la maîtresse de l’animal sent un truc étrange monter en elle, comme une grosse angoisse. Parce que les contours clairs de l’animal qu’elle voit dans la main de Robert avant qu’il ne s’en débarrasse, ressemble à son chat.

    À la barre du tribunal correctionnel, penaud, Robert reconnaît son erreur mais pour un bon chasseur, précise-t-il, « je n’ai jamais tué de chat », comme le chante aussi Jacques Brel dans Ces gens-là.

    Une terrible « méprise »

    Le parquet estime la démarche « radicale » qui conduit à « assassiner » un chat.

    « Un animal domestique », rappelle l’avocat de la maîtresse. « Aujourd’hui, elle a peur pour ses autres animaux ». L’avocat demande mille euros de dommages et intérêts.

    L’avocate du « bon chasseur » reconnaît qu’il s’est « énervé », qu’il a réagi « violemment » ce qui a conduit à une terrible « méprise ». Mais, ajoute-t-elle, « ce n’est pas un criminel ».

    Le casier judiciaire du sexagénaire est blanc comme neige. Le tribunal le condamne à quatre cents euros d’amende dont deux cents avec sursis ainsi que deux cents euros de dommages et intérêts.

     

    11/07/2017 : Polémique autour de la chasse en Haute-Vienne

    A Dompierre-les-Eglises, les propriétaires d'un château du XVème siècle s'opposent aux chasseurs. Selon la loi, ils peuvent chasser sur des terres privées, mais les propriétaires estiment que les 150 mètres protégés autour de leur habitation ne sont pas respectés. Un bras de fer est engagé.

    Depuis deux ans, Stéphane et Florence Frébourg sont les propriétaires du château de Dompierre-les-Eglises, dans le nord de la Haute-Vienne, et depuis deux ans, ces Normands restaurent ce bâtiment du XVeme siècle, acheté dans un état déplorable. Ils souhaitent y couler des jours paisibles, mais aussi l'ouvrir aux touristes et aux visiteurs, lors des journées du patrimoine ou à l'occasion de chasse aux oeufs à Pâques.

    Chasse ou pas chasse ?

    Sauf que leur beau rêve vient de toucher une limite : la chasse, autorisée sur leurs terres par la loi Verdeille de 1964.  Les propriétaires du château et l'association de chasse communale s'opposent, à propos du respect de la distance de sécurité, 150 mètres autour d'une habitation.

    Les propriétaires du château ont écrit à Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique, et ont alerté les services de l'Etat, mais un bras de fer s'est engagé avec l'ACCA, l'association communale de chasse agréée. Si les deux parties ne parviennent pas à s'entendre, la direction du territoire et la préfecture devront trancher.
     
     
     

    Les gendarmes ont perquisitionné une propriété en début de semaine sur le village de "Lavoux", à Bas-en-Basset. Plus de 60 sangliers ont été comptés.

    L'élevage était bien organisé et suffisamment discret. Des hauts grillages qui entourent un parc de 50 hectares, des silos pour nourrir les animaux et du matériel pour transporter les bêtes.

    A "Lavoux", un hameau de Bas-en-Basset situé aux confins de la Haute-Loire et de la Loire, sur un territoire très escarpé et en friche, un élevage clandestin de sangliers a été découvert ces derniers jours.

    Une interdiction d'exercer depuis 2011

    L'affaire prend naissance suite à la prolifération anormale de sangliers sur l'Est de la Haute-Loire, notamment du côté de Monistrol-sur-Loire où les tensions entre agriculteurs et chasseurs ne faisaient que grandir suite aux dégâts sur les cultures.

    L'enquête menée par la gendarmerie et l'Office national de chasse et de faune sauvage (ONCFS) a permis de mettre au jour cet élevage qui ne disposait évidemment d'aucune autorisation. Le propriétaire avait déjà reçu une interdiction de fonctionner en 2011. "Soit il a continué, soit il a repris", indique une source proche du dossier."

    Les sangliers seront abattus

    Lundi, les gendarmes et l'ONCFS se sont présentés chez le propriétaire. Un premier comptage a été réalisé. 64 sangliers ont été recensés sur les 50 hectares. La population pourrait être plus importante. L'enquête se poursuit pour tenter de remonter la filière et les clients de ces animaux vendus vivants. Un enclos de chasse a aussi été découvert. Les services de l'Etat devaient vérifier que le propriétaire avait les autorisations.

    Pour les sangliers de cet élevage, leur sort est déjà connu : ils seront abattus et envoyés à l'équarrissage. Sans autre forme de procès.

     

    19/07/2017 : Un joggeur surpris par le tir d'un chasseur

    Est-ce un braconnier qui a tiré, mardi 18 juillet, en fin d’après-midi, en forêt de Montargis ? C’est la thèse avancée par Frédéric, un joggeur qui a eu la peur de sa vie.

    La scène se passe au carrefour des Forges, à Amilly. Sur un chemin forestier, Frédéric effectue son footing sereinement. Soudain, une détonation. « Le coup de feu était tout proche, j’ai entendu le sifflement. J’ai tourné la tête et j’ai vu un chevreuil qui s’enfuyait, à 10 ou 15 mètres de moi. Et j’ai hurlé ».

    Si l’homme a arrêté une voiture pour donner l’alerte, aucun chasseur n’a été trouvé à proximité. Une main courante a été déposée au commissariat. Mais la police ne disposait pas d’éléments, ce mercredi, pour faire la lumière sur l’incident.

    « Il a tiré à travers un chemin ! »

    Frédéric n’a pas vu le tireur, mais il en est sûr. Il a bien eu affaire à un braconnier.

     « À cette heure-ci, au bord d’une route, c’est forcément un braconnier. Il a tiré à travers un chemin ! J’étais sur le passage, ça aurait pu être dramatique », explique celui qui tient à mettre en garde d'autres promeneurs comme lui.

    Selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage du Loiret, la chasse au chevreuil est actuellement autorisée, mais sous conditions : être titulaire d’un plan de chasse et ne cibler que les « brocards », c’est-à-dire les mâles adultes, qui doivent être marqués d’un bracelet.

     

    27/07/2017 : Les tirs sur les goélands autorisés dans la Manche

    Une dérogation du préfet autorise à nouveau cet été les tirs sur les goélands dans la baie de Granville, dans la Manche. L’association Manche Nature dénonce cette exception qui devient une habitude.

    « Jonathan le goéland, ennemi public aux îles Chausey et à Granville ? » Telle est la question que se pose l’association Manche Nature, qui s’est fendue d’un communiqué il y a quelques jours. L’association regrette la dérogation à nouveau délivrée par le préfet de la Manche, dans un arrêté pris le 12 juillet. Ce dernier porte « autorisation de procéder à des opérations de tirs létaux de goélands argentés », du 1er août au 31 octobre, en plus de tirs d’effarouchement.

    « Ça fait plusieurs années que les conchyliculteurs (éleveurs de coquillages) de la baie granvillaise demandent à ce que soient chassés, au premier sens du terme, les goélands. Avec cette dérogation, c’est l’exception qui devient habitude, explique Alain Millien, trésorier de cette association d’étude et de protection de la nature, auteur du communiqué. À chaque fois, on va vers la solution de facilité. Il faut arrêter : on est en train de tordre la nature. Et il ne faut pas oublier le rôle de nettoyeurs qu’ont les goélands. »

    Jusqu’à 80 goélands

    Les conchyliculteurs se défendent sur plusieurs points, alors que le tribunal administratif de Caen a débouté l’action de Manche Nature visant à suspendre la dérogation. « Les tirs peuvent concerner jusqu’à 80 goélands maximum à Chausey, explique Loïc Maine, professionnel de la conchyliculture à Granville et sur l’archipel de Chausey. Sachant que 60 suffisent en général. »

    Sur les zones conchylicoles de Granville, Donville-les-Bains, Bréville-sur-Mer et Coudeville-sur-Mer, « les tirs létaux sont autorisés pour un prélèvement maximum de dix goélands argentés », précise l’arrêté de la préfecture de la Manche.

    Dégâts sur l’élevage de coquillages

    « On ne demande pas ces tirs par plaisir, ajoute Loïc Maine, par ailleurs vice-président du Comité régional de la conchyliculture. Et ils sont faits sous la surveillance des services de l’État, par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. » Il ajoute, ironique : « Pendant ce temps, il est autorisé de détruire 400 œufs à Granville parce que ça arrange tout le monde. On aimerait comprendre : c’est la ville contre la campagne ? Les paysans seraient voués à souffrir ? »

    Car les dégâts de ce fameux volatile au bec jaune sont conséquents, selon les cultivateurs, repris par le préfet manchois dans son arrêté : ils sont estimés à 9 % de la production à Chausey, soit 133 tonnes de perte l’année dernière. « Et le goéland n’est pas le seul prédateur… », rappelle Loïc Maine, qui précise qu’une nouvelle étude est en cours pour évaluer l’impact des oiseaux sur la production de coquillages.

     

    27/07/2017 : Un chat blessé par 18 plombs à Oye-Plage

    L’association calaisienne d’aide aux animaux a recueilli un chat qui a reçu 18 plombs à Oye-Plage.

    C'est une mauvaise découverte qu’a assisté   cette habitante d’Hemmes d’Oye. Le lundi 17 juillet vers 6 heures du matin, un petit chat a poussé la porte de la maison d’une habitante de Oye-Plage, dans le quartier des Hemmes d’Oye. L’animal pleurait devant la porte d’entrée, et avait l’œil gauche crevé. La dame qui l’a recueilli est membre de l’Association pour la protection et la gestion de l'animal libre (Apegal) . L’habitante, qui gardait déjà cinq petits chats, a découvert ce félin qu’elle connaît depuis un an . Elle constate une bête faible et en mauvaise état  : « Il avait perdu la moitié de son poids », commente la protectrice des animaux, selon les informations du vétérinaire, qui a examiné l’animal.

    18 plombs dans le corps

      Maxou, c’est le nom de ce petit chat retrouvé, a été torturé plusieurs jours.

    « Il a du plomb derrière l’œil, il finira par être aveugle du côté gauche »

    Mais ce n’est pas tout, Maxou a subi plusieurs maltraitances bien plus graves  : d’après la radiographie (voir photo en bas à droite) d’un vétérinaire, le chat a reçu 18 balles en plombs dans différentes parties du corps. Dont un dans l’œil gauche. « Il a du plomb derrière l’œil, il finira par être aveugle du côté gauche »,explique Stéphanie Veron, présidente d’Apegal basée à Calais.

    Plusieurs cas de chats blessés

    Samedi 15 juillet, la dame qui a recueilli Maxou a vu un autre chat blessé, à quelques mètres de sa maison. Dans la même période, les riverains du quartier des Hemmes d’Oye ont retrouvé des pièges à chats dans différents endroits de la ville. Y-aurait- il un même individu qui martyrise les chats de Oye-Plage  ? Rien n’est sûr. Un appel et une plainte ont été déposés à la gendarmerie de Oye-Plage. Une enquête de voisinage est en cours.

    Maxou a eu de la chance : «  C’est un chat qui était destiné à être euthanasié », souligne Stéphanie Veron. En effet, APEGAL ne prend pas en charge les gros soins effectués par le vétérinaire.L’association ne peut pas. C’est la protectrice d’Hemmes d’Oye qui a payé, en partie, les soins de Maxou. Elle ajoute  : «  Je lui mets de l’anti-douleur, des soins au niveau de la patte. Je le surveille constamment. Mais il restera handicapé toute sa vie , c’est sûr. »

    Libres mais pas sauvages

    Il est important de rappeler que les chats recueillis par l’APEGAL ne sont pas forcément source de problèmes. La protectrice des animaux tient à le rappeler : «  Tous les chats ne créent pas de nuisances. Ils sont nourris, ils ne vont pas dans les poubelles. » C’est la deuxième affaire de maltraitance de chat en sept jours : le chat serait-il un loup pour l’homme ?
     
     

    Saint-Maurice-la-Clouère. Pour deux chasseurs imprudents, la battue au sanglier s’était terminée par le ricochet d’un calibre 12… dans les fesses.

    Ce ne sont pas des perdreaux de l'année… et pourtant ! Michel et Thierry, deux sexagénaires titulaires du permis de chasse depuis plus de 35 ans, se sont comportés comme des bleus lors d'une battue aux sangliers organisée, en 2016, dans les bois de Saint-Maurice-la-Clouère.

    L'un, Michel, avait quitté son poste en descendant du mirador où il était placé pour guetter la sortie du sanglier ; l'autre, Thierry, avait tiré sans respecter l'angle de tir réglementaire.

    " J'avais vu le renard, je savais que le sanglier allait sortir "

    Résultat : un drame évité par miracle ! La balle de calibre 12, tirée par Thierry, avait ricoché. Elle était venue se ficher dans une partie charnue, non vitale, mais fort embarrassante : la fesse du guetteur !
    « Si le tir s'était produit à hauteur d'homme, elle lui aurait traversé le corps », relève le procureur. A la barre du tribunal, les chasseurs font profil bas.
    « J'avais vu passer le renard, je savais que le sanglier allait suivre », explique Thierry. « C'est vrai que je n'aurais pas dû quitter mon poste, reconnaît Michel. On s'est placé tout seuls. Personne n'est venu vérifier notre position. On avait tiré au sort les postes. » Aujourd'hui, c'est cette légèreté que le procureur dénonce en requérant 200 € d'amende et l'interdiction de chasser : « A la chasse, il y a des règles, des angles, des positions à respecter, liste le procureur. Et ce n'est pas pour le plaisir d'édicter des règles. C'est une question de sécurité. »
    Car cette imprudence automnale représente un coût non négligeable pour la collectivité. L'Assurance-maladie réclame en effet plus de 7.000 € pour les soins fessiers. Le tireur va devoir les assumer.
    Ce qui dérange le défenseur de Michel, Me Breillat, ce sont les absents. « Ce ne sont pas les deux prévenus qui ont organisé cette battue dans ces conditions-là. Depuis les faits, l'allée a été élargie et quatre nouveaux miradors ont été posés. Il faut relativiser les fautes. Le tireur n'a pas tiré en direction de la victime, c'est un ricochet. »
    Depuis, Thierry assure avoir lâché le gros gibier et Michel dit avoir posé définitivement son fusil alors que le procureur avait requis l'interdiction de chasser à leur encontre et 200 € d'amende.
    Finalement, le tireur écope d'un mois de prison avec sursis et d'un total d'amendes et de frais médicaux à rembourser de l'ordre de 8.600 €. Michel s'en sort avec 200 € d'amende pour n'avoir pas respecté les règles élémentaires de sécurité.

     
     

    Un accident de chasse a eu lieu à Néoules, au niveau du domaine de Trians, dimanche matin. Un chasseur expérimenté a tiré, par accident, sur son camarade de battue, en voulant abattre un sanglier. La balle l'a gravement blessé au niveau de la jambe.

    Une ambulance a été dépêchée sur place, renforcée par une équipe spécialisée dans les interventions en milieux périlleux, l'endroit étant difficile d'accès, et un véhicule de commandement.

    La victime a été évacuée par un hélicoptère de la sécurité civile à l'hôpital Sainte-Anne à Toulon. Ses jours ne sont plus en danger.

    Alain Emeric, président de la société de chasse et chef de la battue de Néoules, explique: "Il y avait six équipes à la battue et les chiens se sont mélangés. Les deux chasseurs se sont rendus au ferme [où le sanglier fait face aux chiens], et l'accident a eu lieu. Toutes les consignes de sécurité ont pourtant été respectées. Les deux chasseurs sont expérimentés. Il s'agit purement et simplement d'un accident."

     

    25/08/2017 : Des chasseurs de hérissons interpellés en pleine nuit dans l'Eure par les gendarmes des Andelys

    Des chasseurs de hérissons, une espèce de mammifères protégée, ont été interpellés en pleine action par les gendarmes de l'équipe cynophile du peloton de surveillance et d'intervention (Psig) des Andelys (Eure).

    Les faits remontent au 22 août. Vers minuit et demi, les gendarmes sont en patrouille dans la commune de Courcelles-sur-Seine. Quand leur attention est attirée par des faisceaux lumineux de lampes torches à proximité de l'école communale. Ils pensent alors avoir affaire à des cambrioleurs.

    Trois hérissons vivants dans leur besace

    Les forces de l'ordre s'approchent discrètement et aperçoivent dans la pénombre trois individus avec un chien dissimulés dans des buissons. Les suspects sont trois hommes, deux majeurs et un mineur, actuellement basés dans la région de Pacy-sur-Eure. Ils sont interpellés et invités à s'expliquer sur la raison de leur présence à cet endroit et à cette heure de la nuit.

    L'un d'entre eux déclare très sérieusement qu'ils sont en train de chasser le hérisson. Dans leur besace, trois petits mammifères vivants sont en effet découverts par les gendarmes qui leur indiquent que la capture d'hérisson est formellement interdite, s'agissant d'une espèce protégée.

    Ils promettent de ne pas recommencer

    Ce qu'ignoraient semble-t-il les trois "chasseurs", qui ont promis de ne pas recommencer. Ils ont affirmé encore, pour se justifier, que le but était d'entraîner leur chien à chasser.

    Seuls les deux majeurs ont fait l'objet d'un rappel à la loi, avant d'être laissés libres

    L'occasion pour la gendarmerie des Andelys de rappeler que la capture de hérisson, animal protégé, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000€ d'amende.

    1 an de prison et 15 000€ d'amende

    Le hérisson bénéficie d’un statut de protection total par l’arrêté du 23 avril 2007 (antérieurement l’arrêté du 17 avril 1981). Il est protégé dans toute la Communauté Européenne, il est interdit de le détruire, de le transporter, de le naturaliser, de le mettre en vente en application des articles L. 411-1, L. 411-2 du Code de l’environnement. L’article L. 415-3 de ce même code qui prévoit une peine pouvant allant jusqu’à un an d’emprisonnement et de 15000€ d’amende et par l’article L415-4 qui permet la confiscation d’objets utilisés pour l’infraction : armes, véhicule, etc..
     
     
     

    28/08/2017 : Le chasseur coursé par le sanglier

    Premier jour d’ouverture de la chasse aux sangliers dans les Hautes-Alpes, premier accident. Un accident de chasse s’est produit, dimanche matin vers 10h30, près du village de Ventavon, dans le Buëch.

    Bien décidé à en découdre, un sanglier a foncé sur un chasseur en pleine action, le blessant aux jambes. Des sapeurs-pompiers de Laragne sont venus lui porter secours et l’ont transféré à l’hôpital pour soigner ses plaies. L’animal a, quant à lui, pris la tangente et regagné la forêt, d’où il était venu.

     

    01/09/2017 : Aveyron : un homme grièvement blessé en apportant son arme... dans une armurerie

    L'accident rarissime s'est produit dans un magasin de chasse situé sur la commune de Villefranche-de-Rouergue. 

    Un homme a été grièvement blessé par balle jeudi après-midi lors d'un accident survenu dans une armurerie de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) rapporte La Dépêche du Midi.

    Selon le quotidien régional, l'accident s'est produit vers 16 h 30 lorsqu'un client s'est présenté avec son arme dans un magasin de chasse de cette commune. C'est au moment où l'armurier a voulu sécuriser l'arme que le coup est parti. Le client avait oublié de retirer une balle de son arme.

    Ce dernier a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et une équipe médicale avant d'être héliporté vers le centre hospitalier de Toulouse. Même si l'homme est grièvement blessé, aucun organe vital n'aurait été touché précise La Dépêche du Midi. La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes du drame.

     

     

    02/09/2017 : Un chat pris pour cible par un tireur à Hambach

    Il y a trois semaines, le chat d’Isabelle est revenu de promenade avec un plomb logé dans l’abdomen. Une plainte a été déposée.

    En sortant faire sa promenade quotidienne, Mia le chat n’imaginait pas être pris pour cible d’un tireur anonyme.

    Il y a trois semaines, Isabelle retrouvait son compagnon à quatre pattes blessé à la queue et à l’abdomen. « On a cru au départ qu’il s’agissait de la morsure d’un animal » indique-t-elle. Immédiatement, la propriétaire, bénévole à l’école du chat de Valmont, l’emmène voir son vétérinaire pour le soigner.

    Trois opérations

    Quelques semaines plus tard, la plaie s’infecte, la vétérinaire prodigue de nouveaux soins. Et le scénario se répète les jours suivants. Afin d’enquêter sur les causes de cette infection tenace, une radio de la zone infectée est alors effectuée. La raison de ces infections est identifiée, la praticienne découvre un plomb logé dans l’abdomen, ayant au passage éclaté un kyste. Jusqu’à aujourd’hui, trois opérations ont été nécessaires pour soigner l’animal.

    Un acte volontaire ?

    « Le chat ne va jamais très loin, à ce que je sache, il reste toujours dans le voisinage » explique la maîtresse du chat. Exit donc la potentielle balle perdue par un chasseur en forêt.

    Et dans le voisinage, personne n’a rien vu. Cependant, mercredi matin, une amie de la famille lui signale avoir eu le même problème avec son animal de compagnie il y a quelques semaines. « Ici, beaucoup de chats se promènent, je crains qu’il ne s’agisse de quelqu’un qui en a eu marre » suppose-t-elle.

    Jeudi matin, une plainte a été déposée au commissariat de Sarreguemines, elle devrait être rapidement transmise au poste de gendarmerie chargé du secteur d’Hambach.

    Sur Facebook, la photo des blessures du chat a ému les internautes. Jeudi à 14 h 50, la publication a été partagée 256 fois sur le réseau social et de nombreux messages de soutiens sont parvenus à la propriétaire de Mia.

    Quant au chat, le plomb ne sera pas retiré, l’opération étant trop risquée pour la vie de l’animal.

     

     

    02/09/2017 : Corse-du-Sud. Un blessé grave dans un accident de chasse à Muratello

    Un jeune homme a été grièvement blessé dans un accident de chasse route de Muratello vers 10h ce matin. Il a été transporté en hélicoptère de la sécurité civile au centre hospitalier d’Ajaccio. Le parquet d'Ajaccio a été saisi de l'enquête.

     

     

    03/09/2017 : Accident de chasse de Muratello : L'adolescent touché à la tête n'a pas survécu

    L'adolescent touché par un tir à la tête samedi matin lors d'une partie de chasse à Muratello est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital de Bastia où il avait été évacué dans un état critique

     La tragédie s'est déroulée samedi vers 10 heures à Muratello.
    L'adolescent, à peine âgé de 17 ans, avait été atteint à la tête par un tir alors qu'il participait à une partie de chasse avec deux membres de sa famille - son oncle et son cousin.

    On ignore comment ce drame a pu survenir - la gendarmerie de Porto-Vecchio, saisie par le Parquet d'Ajaccio, est chargée de l'enquête requalifiée en "homicide involontaire "- mais on image aisément l'intense émotion qu'il a suscité auprès de ses proches et dans la région.

    En tout cas il vient rappeler tragiquement malheureusement et tragiquement qu'il faut faire preuve de la plus grande prudence lorsque l'on manie des armes à feu.

    Un adolescent vient d'être la victime à cette absence de vigilance qu'il convient de bannir lors d'une partie de chasse qu'elle soit familiale ou organisée.

     

    04/09/2017 : Dordogne : un chasseur tombe d'une palombière de 6 mètres de haut

    Un chasseur de 58 ans s'est grièvement blessé ce dimanche soir, à Liorac-sur-Louyre, près de Bergerac, en tombant d'une palombière de six mètres de haut.

    Un homme de 58 ans est tombé d'une palombière, ce dimanche soir, vers 19h30, à Liorac-sur-Louyre, dans le Bergeracois. Il aurait fait une chute de près de 6 mètres. Le chasseur a été retrouvé inconscient par les secours, au lieu-dit Carrieux.

    Il souffre d'un traumatisme crânien et a été transporté par hélicoptère vers le centre hospitalier de Bordeaux.

     
     

    Pas vraiment contente cette habitante de Lunay qui, samedi matin, a vu une dizaine de chiens de chasse pénétrer dans un de ses prés au Pont-à-Bonnet où se trouvaient quatre de ses chevaux. Les chiens accompagnaient 48 chasseurs qui participaient à une battue au renard et au sanglier, organisée par la société de chasse de Lunay. Dans leur course, en arrivant dans les prés, ils ont endommagé des clôtures et effrayé les juments dont une qui s'est blessée. La propriétaire a appelé le vétérinaire, la gendarmerie de Montoire et le maire de Lunay pour faire constater les dégâts. Contacté hier soir, le président de la société de chasse se déclarait étonné d'apprendre que des dégâts auraient été commis lors de cette battue qui a permis de tuer un renard et un sanglier.

     

    08/09/2017 : Plus de 100.000 faisans et perdrix importés en Belgique pour la chasse

    Chaque année, des milliers de faisans et de perdrix sont lâchés dans la nature avant l’ouverture de la saison de la chasse.

    Chaque année, des milliers d’oiseaux provenant d’élevages belges ou étrangers sont lâchés dans la nature wallonne pour être chassés. En 2016, 113.385 faisans et 6.1000 perdrix provenant d’élevages français et néerlandais ont été importés dans notre pays dans ce but. La pratique est très ancienne mais elle ne fait pas, à ce jour, l’objet d’une réglementation.

     

    09/09/2017 : Braconnage : deux chasseurs condamnés

    La sanction vient tout juste de tomber, mais les faits remontent au 15 janvier dernier. Ce jour-là, deux chasseurs abattent en toute illégalité un sanglier sur un territoire privé de la commune de Vendrennes.

    Deux chasseurs peu scrupuleux de la réglementation ont abattu en toute illégalité un sanglier. 

    Après avoir, dans un premier temps, camouflé l’animal, les deux individus reviennent à bord de leur véhicule et charge l’animal. Transporter à leur domicile, il sera découpé puis congelé.

    Surveillés de près par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, une enquête est ouverte et les deux braconniers sont convoqués à la brigade de gendarmerie des Herbiers. Mis en cause, ils ne reconnaissent pas les faits.

    Ils seront, néanmoins, verbalisés pour chasse sans plan de chasse individuel obligatoire, transport de gibier mort soumis au plan de chasse non marqué et utilisation de munition interdite pour la chasse du gibier.

    Convoqués devant le tribunal de La Roche-sur-Yon, ils ont écopé d’une suspension de six mois de leur permis de chasse, ainsi qu’à une amende commune de 1 335 €.

    Une condamnation qui les privera de la saison de chasse à venir. Son ouverture étant prévue le 17 septembre prochain.

     

    09/09/2017 : En Charente, le gibier est prêt avant l'ouverture de la chasse dimanche

    Avant l'ouverture de la chasse ce dimanche, des éleveurs professionnels de gibiers se sont activés pour livrer leurs animaux aux différentes sociétés de chasse.

    Depuis le début de la semaine, l’activité est intense dans les élevages de gibiers. Dans un élevage de Ventouse, en Charente, spécialisé dans les oiseaux, des gibiers à plume sont récupérés un à un pour être livrés aux sociétés de chasse.

    Christian Mesnard, propriétaire de cet élevage, réalise 25% de son chiffre d'affaires en quelques jours. Les oiseaux ont environ 22 semaines lorsqu'ils sont vendus. Voyez ce reportage de Bruno Pillet et Christophe Guinot, réalisé ce vendredi à Ventouse (Charente).

    En Charente, il existe une dizaine d'éleveurs de gibiers.
    L'ouverture de la chasse est prévue dimanche pour les 13 000 chasseurs du département.

     

    10/09/2017 : La tragique histoire d’un propriétaire

    La nouvelle se propage sur les réseaux sociaux. Michel raconte la tragique histoire de son poulain, Huky des Murailles et lance un appel à témoins. Ce fils de Bilibili et Vamp de Beylev a été retrouvé mort, le lundi 4 septembre, dans le haras où il était stationné, avec sa mère. Un vétérinaire a pu constater deux plaies par balles. Une à la mâchoire et une autre au thorax.

     

    Si la piste d’un accident de chasse est une hypothèse, une enquête a été ouverte par la gendarmerie, alertée par le propriétaire du poulain.

     

     

    Voici le message du propriétaire d'Huky des Murailles

    ... COUP DE GUEULE CRI DE COLERE

    ON A ABATTU MON POULAIN .. " HUKY DES MURAILLES "

    Bonjour a tous mes amis facebook ou autres , que je connais , ou que je ne connais pas , mais destiné a tous les amis des chevaux, qu'ils soient trotteurs comme le mien ou autres .......

    Le but de mon message est de faire partager un maximum a tout le monde le plus possible , tous vos amis , les amis de vos amis ,assoc ou grouppes ,concernant les chevaux , SPA en régions , enfin partout ou c'est possible , et par toutes les personnes qui le souhaiteront et qui peuvent se sentir touchées ou concernées ,ou peut etre pas ,mais qu'elles expriment leur colére et tristesse pour ce qui vient d'arriver a mon " HUKY des MURAILLES " poulain TF par BILIBILI et VAMP DE BEYLEV .

    Mon but est également de faire que dans l'environnement et lieu ou mon poulain a été tué et peut etre que je m'avance ce jour en disant cela , mais je ne peux pas croire a un accident , il a été constaté et certifié par le vétérinaire 2 blessures par balles , une dans la téte au niveau de la machoire , et l'autre dans le thorax ( coeur ) apparemment mort sur le coup , oui mon but , est de faire passer ce message ,ce coup de gueule ,pour que des personnes parlent , ont peut etre vu , ou entendu quelque chose , ou peut etre mème assistés a cet acte odieux , puisque tout est arrivé lors d'une partie de chasse , battue aux sangliers , ou je ne sais quoi , autour du haras qui est gardé par garde chasse officiel et bien indiqué par des pancartes sur le haras ou était stationné mon poulain que je devais récupérer au sevrage en octobre .....Donc mon but est de faire parler dans ce grouppe de chasseurs ou autour , quelqu'un sait ce qui c'est passé et doit parler !!!!

    je fait ce post , sans agressivité envers les chasseurs , je ne suis pas chasseur , et n'ai rien contre les chasseurs , voila il faut que les choses soient claires , je veux seulement que celui qui a tué " HUKY " soit retrouvé , et je compte sur facebook pour y arriver et faire monter la pression et si certains savent , ils doivent aller parler ou contacter la gendarmerie de Saint Mars la Briére puisqu'il s'agit de cette brigade qui est en charge de cette affaire et qui m'a bien compris lors de ma déposition vendredi après midi 08.09.et motivée pour aboutir ,je l'ai très bien ressenti et je les en remerçie ......

    J'ai attendu quelques jours pour écrire ce post sur facebook !!! je ne savais pas si je devais le faire ou pas en parler ou pas , mais voila aujourd'hui ,je ne peux m'empècher de crier ma colère ....

    Certains içi, enfin surtout ceux qui me connaissent ne comprendront peut etre pas ,alors qu'hier ,je postais sur mon journal facebook une petite vidéo de la qualification d' une pouliche que j'avais élevée , oui hier matin a Meslay du Maine , j'étais très heureux de ça ,mais ce que je n'avais pas dit c'est que en revenant de Meslay du Maine , je devais m'arrèter dans une gendarmerie près du Mans ou j'avais pris rendez vous pour faire une déposition suite a l'abattage de mon poulain dans un pré .

    Je ne peux pas tout exposer les circonstances ni rentrer dans tous les détails içi , j'en aurai trop long a dire ,mais voila la jument est arrivée au haras de JERSOP 72160 La Chapelle Saint Rémy , pour etre saillie par l'étalon USHIRO GWENN lieu ou il est stationné , et bien entendu avec mon poulain ,il avait 1mois et demi comme sur la photo , quand il est parti des Murailles et je devais le récupérer en octobre au sevrage .

    Mais voila dimanche matin dernier, 3 septembre, lendemain de la battue , la nouvelle , la mauvaise nouvelle !!!! " HUKY" est retrouvé mort dans le pré lendemain de cette battue mort depuis la veille , très raide , bien sur , et sa mère très énervée autour de lui , avec la mamelle trés gonfflée , pleine de lait , signe qu'elle n'était plus tétée depuis un bon moment déja , le lundi constat de la mort du poulain par le vétérinaire ,et que ne fut pas la surprise !!!!! au haras personne n'avait touché le poulain avant , mais le vétérinaire en retournant le poulain , qui évidemment était couché sur ses blessures , on ne voyait rien , stuppeur , 2 traces de balles !!! 1 dans la tète ,plus exactement la machoire et l'autre plein thorax ...tout ceci certifié par le vétérinaire ....

    Je persiste et signe !!!! pour moi , ce ne peut etre le fait du hazard , ou d'un accident de chasse , seulement d'une volonté de tué un poulain , et il a été abattu !!! Les raisons , je ne les connais pas a ce jour , mais je suis persuadé qu'il y a une ,et a mon avis , ce message ne m'étais pas destiné , mais c'est HUKY et moi qui en payons les conséquences !!!!!!

    C'est pour cela que je compte sur vous tous, amis des chevaux pour partager et faire passer ce message partout dans votre environnement et faire monter la pression dans le secteur concerné et que quelqu'un finisse par parler !!!! la gendarmerie de Saint Mars la Briére est a disposition .

    Découvrir la vérité et le coupable de l'abattage de mon poulain !!!! Je ne lacherai rien jusqu'a la vérité .

    Il a été pris des photos des blessures de HUKY , dès que je serais en possession , je vous en ferai part .

    MERCI A VOUS TOUS ... MICHEL MILLEREAU .

    POUR TOUTES PERSONNES QUI VOUDRAIENT ME PARLER EN PRIVE ,ET SAURAIENT ET AURAIENT QUELQUE CHOSE DE CONCRET A ME DIRE VOICI MON ADRESSE MAIL ..MERCI millereau.michel@wanadoo.fr

     

    10/09/2017 : En Ardèche, un accident de chasse le jour de l’ouverture

    Il était environ 16 heures, ce dimanche 10 septembre, jour de l’ouverture de la chasse, quand un homme s’est fait tirer dessus par l’un de ses collègues, au milieu des champs du plateau ardéchois, à Toulaud (centre Ardèche).

    La balle, vraisemblablement destinée au sanglier qui tentait de fuir, serait venue se loger dans le mollet du blessé. Il a été conduit à l’hôpital de Valence.

    Par ailleurs, le test d’alcoolémie réalisé sur le tireur s’est révélé négatif.

     

    12/09/2017 : LAMASTRE Cadavres de sangliers : l'inquiétude monte

    La patience de Jacques Aurange, président de la Fédération départementale de chasse de l’Ardèche a atteint ses limites.

    Vendredi dernier, huit nouveaux cadavres de sangliers ont été déposés sur la voie publique, aux alentours de la commune de Lamastre. “Nouveaux” car ce n’est pas la première fois que de telles observations sont faites : les 3 et 9 juin, puis le 18 juillet, des dépouilles de sangliers avaient déjà été retrouvées à Lamastre, déposées près de la mairie notamment.

    Des actions alors revendiquées par la Coordination rurale Ardèche (CR07). Par la voix de son président, Gilles Jouve, le syndicat agricole expliquait alors, dans nos colonnes, qu’il entendait dénoncer une surpopulation de sangliers dans le secteur et les dégâts que cela entraîne chez les agriculteurs. Les agissements de vendredi n’ont pas - encore ? - été revendiqués par la CR07, mais il n’en fallait pas plus pour que le patron des chasseurs ardéchois se fende d’un communiqué.

    Jacques Aurange estime d’abord “qu’on ne peut négliger que cet acte soit lié aux autres dépôts signalés cet été”. S’interrogeant alors sur “les modalités et la légalité de l’abattage de ces animaux”, il souligne le “risque d’atteinte à la sécurité publique et sanitaire” avec des dépôts sur les voies publiques. Et de considérer “que ces gestes ne font avancer ni le débat ni les actions en place pour endiguer la problématique du sanglier”.

    Dénonçant une “provocation et une défiance envers les chasseurs”, Jacques Aurange appelle “chacun à prendre ses responsabilités”. “Halte à l’escalade d’actes illégaux”, s’agace-t-il. Craignant que “la situation très tendue ne devienne explosive”, il somme les chasseurs de “garder leur sang-froid”.

    Le patron des chasseurs ardéchois indique enfin avoir saisi le procureur de la République pour un dépôt de plainte.

     

    12/09/2017 : Un chasseur se tue en chutant à Champoléon dans le Champsaur

    C'est une triste nouvelle qui touche le Champsaur. André Escallier, un chasseur d'environ 73 ans s'est tué ce mardi dans l'après-midi alors qu'il était parti au chamois dans la vallée de Champoléon. Cet habitant, bien connu dans la vallée, a, semble-t-il, fait une lourde chute. Il n'a pas survécu à ses blessures. Selon nos informations, son compagnon de chasse a tenté de lui venir en aide. En raison des problèmes de réseau, il était très difficile de prévenir les secours. Le PGHM de Jausiers s'est rendu sur place en début de soirée mais n'a rien pu faire. Ce chasseur passionné connaissait le secteur de Champoléon par coeur, mais la chasse aux chamois est souvent difficile d'accès. Ce soir, beaucoup de chasseurs pleurent la disparition de la victime appréciée dans le Champsaur et le Gapençais.

     

    12/09/2017 : Luc Besson aime beaucoup trop les cerfs pour ses voisins normands

    Dans l'Orne, des agriculteurs, soutenus par la Fédération de chasse, veulent abattre les cervidés et les sangliers qui prolifèrent sur le domaine du cinéaste. Ils seraient à l'origine de nombreux dégâts dans les récoltes alentour. Le réalisateur s'oppose à l'organisation de battues.

    Si l'adaptation de la célèbre bande dessinée, Valérian , n'a pas été un franc succès, le réalisateur ne semble pas non plus avoir la cote chez les paysans Normands. Luc Besson possède une propriété dans l'Orne, près de Gacé, dans laquelle se trouve une partie des bois de Saint-Evroult. La chasse y étant interdite, cerfs et sangliers trouvent refuge dans son domaine. De là, ils rayonnent dans les près et bois alentour. Et ravagent surtout les récoltes. Au point que les doléances des agriculteurs voisins s'accumulent. Ils dénoncent les dégâts causés sur leurs cultures par les cervidés que le cinéaste protège.

    Un voisin, ayant réagi dans les colonnes d'Ouest France en 2016, fait part de la fascination du réalisateur pour ces cerfs. «Ce sont des animaux majestueux», a-t-il dit à plusieurs reprises. Cela explique sans doute que le réalisateur du Grand Bleu ne veuille pas les chasser de chez lui. Selon la comptabilité des voisins de Luc Besson, il y aurait environ 150 cerfs et sangliers sur les terres.

    « Ces animaux sont majestueux ! »

    Luc Besson

    Si les dégâts dans les cultures, pris en charge par la Fédération départementale des chasseurs, s'évaluaient à 76.000 euros en 2016, ils devraient dépasser les 100.000 euros en fin d'année, selon Le Point qui témoigne de la colère des cultivateurs voisins du cinéaste. Outre les ravages des terres agricoles, cette prolifération pose de «vrais soucis de sécurité routière» puisque le bois de la propriété n'est pas clôturé, souligne Christophe de Balorre, président du conseil départemental et président de la Fédération des chasseurs. L'an dernier, la collision entre un cerf de 170 kilos et un véhicule a d'ailleurs ravivé la colère des riverains. «On a frôlé la catastrophe, on a eu très peur, heureusement nous n'avons pas été blessés, mais le véhicule est hors d'usage. Que serait-il arrivé si le cerf était entré dans l'habitacle?», a confié au Réveil normand le conducteur qui était accompagné de son épouse lors de la collusion avec le cervidé.

    Une réunion de crise

    Une réunion de crise, organisée par le maire de la petite commune de La-Trinité-des-Laitiers en janvier 2016, Stéphane Lecaché, associant une cinquantaine de paysans, élus locaux, responsables de services de l'État et la Fédération des Chasseurs de l'Orne et la victime de l'accident, Gérard Morin, a eu lieu le 6 septembre dernier.

    Il y était question de faire le point sur les dégâts causés dans le secteur par les animaux de la propriété ornaise du réalisateur du Cinquième Élément et mettre l'ensemble des solutions sur la table. Parmi celles qui ont été répertoriées: clôturer le domaine du cinéaste, imposer des battues administratives ou abattre les cervidés. Néanmoins, selon l'hebdomadaire Réveil normand, personne n'a osé exposer publiquement le nom et le rôle du cinéaste dans cette affaire. S'il a d'abord été convenu avec la mère du réalisateur de procéder à la mise en place d'un plan de chasse, Luc Besson a ensuite interdit les battues sur son domaine des Lettiers.

    Entouré de 160 hectares de prairies et de bois, Luc Besson acquiert ce «Moulinsart» normand en 1998, dans lequel il implante une unité de sa société de postproduction, Digital Factory. Il se marie dans ce château de briques rouges avec Virginie Silla en 2004 qu'il a choisi à l'époque parce qu'il était à une demi-heure de Paris en hélicoptère.

    La colère des riverains n'a pas tardé à se faire entendre après leur arrivée. Le dossier pose problème depuis plusieurs années et semble prendre une autre tournure aujourd'hui. Les agriculteurs attendent une rapide décision de la préfecture de l'Orne pour trouver une solution efficace. Une réunion technique devrait avoir lieu le 21 septembre prochain.

     

    14/09/2017 : Un chasseur croit tirer sur un loup et tue la chienne d'un couple de randonneurs

    Croyant voir un loup dans son fusil à lunette, un chasseur a tué le chien d'un couple de randonneurs alors qu'il participait à une battue, jeudi après-midi à Saint-Auban,

    Alors qu'un couple de randonneurs en vacances empruntaient le chemin de grande randonnée le GR510 à Saint-Auban, dans l'arrière-pays grassois, leur chienne Geisha -malinois de 6 ans qui trottinait juste devant eux- a été abattue par un chasseur se trouvant 40m au-dessus du chemin.

    Il participait à une battue sanglier-loup.

    les maîtres portent plainte

     

    Une scène aussi triste qu'incompréhensible pour les maîtres de Geisha qui portait un collier orange tandis qu'eux-mêmes étaient habillés de couleur vives.

    Très affectés, ils ont porté plainte contre le chasseur "pour que cela n'arrive pas aux autres. Nous, c'est trop tard, cela ne fera pas revenir notre chienne qui nous suivait en randonnée depuis 6 ans."

     

    14/09/2017 : “chasse à l’ours” : la préfète de l’Ariège dénonce une “dérive pathétique dans la violence et l’illégalité”

    Au lendemain de la transmission à différents médias d’une vidéo mettant en scène des hommes cagoulés et armés qui annoncent rentrer en “résistance active contre les agents de l’Etat” et “rouvrir la chasse à l’ours” (voir notre article du 14 septembre), la préfète de l’Ariège dénonce dans un communiqué une “dérive pathétique dans la violence et l’illégalité”. Mme Lajus indique que “la vidéo a été transmise au procureur de la République de Foix pour engager des poursuites judiciaires”, et considère que “cette simagrée d’organisation terroriste, s’il ne s’agit pas d’un canular, porte préjudice à tous ceux qui défendent le développement des territoires ruraux et de montagne”.
    La préfète de l’Ariège “invite les responsables professionnels, institutionnels et politiques à marquer leur désaccord avec ceux qui franchissent la ligne de l’illégalité et condamner cette nouvelle irruption de violence et d’usage des armes”, dans un contexte notamment marqué par “une agression contre quatre agents de l’ONCFS victimes de menaces, de tirs de carabine et de dégradation de leur véhicule”.

    De son côté, l’association partisane de la réintroduction Ferus considère que ce groupe s’est “mis en scène à la manière de véritables terroristes tentant d’imposer ses vues par la force des armes. Il ne représente en rien “les Ariégeois”, contrairement à ce qu’il prétend, et encore moins “les Pyrénéens”, pas plus qu’il ne représente “les randonneurs” ou “les élus” comme le prétend la voix anonyme qui lit un texte aussi violent que truffé d’inexactitudes et d’outrances dans un pays par ailleurs malmené ces derniers mois par d’autres violences”.

    “Nous ne pouvons espérer qu’un chose : qu’il s’agisse d’un mauvais canular”, notent les responsables de Ferus, “mais si ce n’est pas le cas, nous rappelons que la destruction d’une espèce protégée est un délit puni par l’article L 415-3 du code de l’Environnement, sanctionné d’une peine de 2 ans de prison et/ou de 150 000 euros d’amende. En cas de destruction “en bande organisée”, la sanction peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende”. Ferus demande que “la brigade mobile anti-braconnage de l’ONCFS soit mobilisée afin d’assurer la sécurité des ours”. Et de s’interroger :  “le pouvoir actuel sera-t-il assez solide, lucide et responsable pour résister à ces provocations anti-démocratiques, anti-républicaines, en un mot, graves mais aussi clairement illégales et porteuses de dérapages bien plus inquiétants ? Un coup d’arrêt est indispensable si la France est encore un État de droit. Sinon, la prochaine étape sera probablement la découverte du cadavre d’un ours devant les portes d’une préfecture.”15/09/2017 : Saint-Auban (06) : Un chasseur tire par erreur sur un chien, le tuant sur le coup

    Un drame a eu lieu ce jeudi après-midi à Saint-Auban, dans les Alpes-Maritimes. Un chasseur a en effet pris une chienne pour un loup et lui a tiré dessus. Le quadrupède n’a pas survécu. Ses propriétaires ont décidé de porter plainte contre le tireur.

    Les propriétaires de Geisha, une magnifique femelle Berger Belge Malinois âgée de 6 ans, sont inconsolables. La chienne a en effet été abattue hier par erreur par un chasseur. Ce dernier l’aurait, semble-t-il, prise pour un loup et usé de son arme à feu à la vue de l’animal.

    Cette tragédie est survenue dans l’après-midi du jeudi 14 septembre, alors que le tireur prenait part à une battue au loup et au sanglier dans la commune de Saint-Auban, dans les Alpes-Maritimes, comme le rapporte Nice Matin.

    Au même moment, Geisha accompagnait ses propriétaires, un couple, pendant une randonnée sur le chemin GR510. Le quadrupède était portant muni d’un collier de couleur orange, le rendant bien visible. Ses propriétaires étaient également vêtus de couleurs vives. Des précautions qui, hélas, n’ont pas empêché le drame. Le tireur, lui, évoluait à une quarantaine de mètres au-dessus du sentier qu’ils empruntaient.

    Les maîtres de la défunte chienne ont décidé de porter plainte contre le chasseur. Une démarche motivée par le désir de prévenir d’autres incidents de ce type et d’éviter ainsi des souffrances inutiles aux animaux et à leurs familles.

     

    15/09/2017 : Cormorans. La chasse suspendue en Loire-Atlantique

    Alors que la préfecture avait accordé une dérogation autorisant l'abattage de 4.800 oiseaux, le juge des référés du tribunal administratif de Nantes a suspendu l'abattage des grands cormorans en Loire-Atlantique.

    Le juge des référés du tribunal administratif de Nantes a donc donné raison à la Ligue de protection des oiseaux (LPO), a-t-on appris hier auprès de la juridiction, en suspendant en Loire-Atlantique l'abattage des grands cormorans, une espèce protégée accusée de piller les élevages de poissons. 

    En octobre dernier, la préfecture avait pourtant accordé une dérogation dans le cadre d'un arrêté ministériel qui autorise jusqu'à 4.800 abattages d'oiseaux sur les années 2016 à 2019. Vingt-trois « zones d'étangs piscicoles à protéger » avaient plus précisément été identifiées par les services de l'État. « Le grand cormoran a un gros impact sur la pisciculture, qui est une activité importante dans le département mais qui est en souffrance... Elle bénéficie d'ailleurs d'aides communautaires », avait insisté la représentante de la préfecture lors de l'audience, le 6 septembre dernier. Un « accroissement » de la population d'oiseaux aurait aussi été relevé.

    « Une espace qui n'est pas sédentaire »

    Reste que le juge considère que les « allégations » de la préfecture - selon laquelle l'impact des tirs serait « très faible » et qu'ils ne mettraient « pas en péril l'état de conservation de cette espèce » - ne sont « pas établies » par des pièces probantes. « Il n'est apporté aucune information par l'administration sur l'incidence du prélèvement au cours de la première année », relève le magistrat. Il souligne aussi que l'arrêté préfectoral ne met pas en évidence les dégâts constatés dans les piscicultures. 

    « Le seul document produit sur la production piscicole (...) ne permet pas d'avoir une information suffisamment précise sur la prédation opérée », résume-t-il dans son ordonnance, d'autant que le grand cormoran est une espèce « qui n'est pas sédentaire » et que ses lieux d'installation « varient sensiblement d'une année sur l'autre ». L'affaire sera désormais réexaminée sur le fond d'ici douze à dix-huit mois, mais cette fois-ci par une formation collégiale. Dans l'immédiat, les abattages sont suspendus.

     

    15/09/2017 : Un commando cagoulé et armé veut "chasser l'ours"

    La vidéo met en scène une vingtaine de personnes qui prétendent entrer en "résistance active contre les agents de l'Etat". Une enquête préliminaire est ouverte.

    Ils se sont filmés en pleine nuit, les visages cachés par des cagoules noires, en tenues de chasse… et armés de fusils. Une mise en scène menaçante au service d'un message : ces hommes annoncent leur intention de chasser l'ours, au mépris de la loi.

    "Nous avons décidé de rouvrir la chasse à l'ours en Ariège et de mener une résistance active face aux agents de l'Etat", annonce une voix à l'accent ariégeois marqué.

    La vidéo dure 1 minute 47 secondes. Elle a été adressée anonymement à plusieurs médias ariégeois, qui l'ont reçue par clé USB.

    "Nous, montagnards d'Ariège, éleveurs, randonneurs, chasseurs, élus, citoyens disons à l'Etat STOP ça suffit", dit une voix. "Par l'introduction d'ours slovènes puis la création d'une pouponnière leur permettant de se multiplier, l'Etat français met en place une gestion du territoire où peu à peu il limite aux hommes, aux femmes de la montagne l'accès, la liberté d'être, de faire, de travailler."

    Les hommes font aussi référence à "la guerre des Demoiselles", une jacquerie qui a eu lieu dans la région aux alentours de 1830 : des montagnards, déguisés en femmes, attaquaient les grands propriétaires et des gardes forestiers. "Aujourd'hui, face à l'agression, les Demoiselles sont de retour", clame la voix.

    Le propos est conclu par une salve de fusils.

    "Simagrée d'organisation terroriste"

    Ces images ne sont pas du tout du goût des autorités. Le parquet de Foix est saisi :

    "Une enquête préliminaire a été ouverte dès jeudi soir pour participation armée à une attroupement par une personne dissimulant son visage afin de ne pas être identifiée", a indiqué la procureure de Foix Karline Bouisset.

    "Si la vidéo est bien réelle et qu'il ne s'agit pas d'un canular, il s'agit d'une dérive dans la violence qu'il convient de réprimer", a-t-elle souligné.

    La peine maximale encourue est de 5 ans de prison, 75.000 euros d'amende et interdiction de détenir des armes.

    Du côté de la préfecture, on dénonce une "dérive pathétique dans la violence et dans l'illégalité" :

    "Cette simagrée d'organisation terroriste, s'il ne s'agit pas d'un canular, porte préjudice à tous ceux qui défendent le développement des territoires ruraux et de montagne."

    Des agents pris pour cible

    La préfecture rappelle aussi que quatre agents de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) ont été "victimes de menaces, de tirs de carabine et de dégradation de leur véhicule" le 25 août dernier. Une enquête est ouverte pour menace de mort.

    La préfète de l'Ariège Marie Lajus invite les responsables professionnels, institutionnels et politiques à "marquer leur désaccord avec ceux qui franchissent la ligne de l'illégalité et condamner cette nouvelle irruption de violence et d'usage des armes".

    Le climat est tendu en Ariège depuis la mort, à la mi-juillet, de 300 brebis, toutes victimes des ours.

    Vingt ans après la réintroduction de l'ours, plantigrade pouvant peser jusqu'à 250 kilos et mesurant jusqu'à deux mètres dressés sur ses pattes arrière, sa présence dans les Pyrénées et surtout la question sensible de nouveaux lâchers sur les versants français continuent de diviser.

     

     

    17/09/2017 : Un homme et son fils de 12 ans touchés par balle lors d'une battue

    Un accident de chasse est survenu dans la matinée du dimanche 17 septembre, lors d'une battue à Collobrières. Les secours étaient toujours engagés à 10h20 pour secourir un père et son fils qui ont été touchés par le tir d'un autre chasseur.

    Alors qu'on a cru dans un premier temps qu'un pronostic vital était engagé, les blessures du père et de son fils de 12 ans, très connus à Collobrières, s'avèrent moins graves que cela.

    Les pompiers ont réussi à conduire les blessés en bord de route pour une prise en charge par véhicule routier ou par les airs, l'hélicoptère du SAMU 83 étant également engagé. Dix sapeurs pompiers sont sur les lieux avec deux ambulances.

    L'accident s'est produit au lieu-dit les Pounches, piste B27, dans le massif des Maures. 

     

    Les circonstances du tir sont à définir, le tireur ayant été identifié par les gendarmes présents sur place.

     

    17/09/2017 : Tombée dans un ravin, une chienne sauvée par les pompiers

    Lors d’une action de chasse au sanglier dans la forêt de Branne ce dimanche, Lucie, une jeune chienne de 2 ans et demi, ne revient pas… Son propriétaire prévient ses compagnons de chasse, et grâce au GPS, ils se rendent compte que l’animal est au fond d’un trou près d’une falaise, 40 mètres en contrebas.

    A cet endroit, le terrain est très accidenté dans la forêt… Il est donc impossible que la jeune chienne ressorte seule de ce piège et imprudent pour les chasseurs, qui ont tout stoppé pour venir en aide à l’animal de leur ami, d’aller la chercher eux-mêmes.

    Appelés en renfort, une dizaine de pompiers de Clerval, Baume-les-Dames, Montbéliard et du groupement de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP) de Besançon, arrivent rapidement sur les lieux.

    Après une descente en rappel, ils ont remonté Lucie à son propriétaire. L’histoire se termine bien pour la jeune chienne qui est sortie indemne, mais avec une grosse frayeur, de cette cascade involontaire.

     

    17/09/2017 : Ils veulent interdire la chasse le dimanche: "Les chasseurs créent de l'insécurité pour les promeneurs"

    Alors que s'ouvre ce week-end la chasse dans de nombreux départements, plusieurs associations réclament l'interdiction de la chasse le dimanche. C'est le cas du collectif Dimanche sans chasse, joint par RMC.fr, qui souhaite que ce jour soit réservé aux promeneurs et cyclistes.

    Etienne Spataro, président du Collectif pour le dimanche sans chasse crée en 2014 qui réunit plus de 1.000 associations (clubs de randonneurs, de vététistes et d'autres sports de loisirs).

    "Dans quasiment tous les autres pays européens, la chasse est interdite le dimanche. On ne peut parfois chasser que 2 ou 3 jours par semaine. Il n'y a quasiment qu'en France qu'on peut chasser le dimanche. Du coup, les autres usagers de sports et loisirs de plein air ne peuvent pas profiter pleinement de la nature ce jour-là. La présence de chasseurs créée de l'insécurité et empêche de profiter sereinement et en toute sécurité de la nature.

    "140 Accidents de chasse pas an"

    Il y a en France environ 140 accidents de chasse – record européen – et cela tient au fait que la chasse soit autorisée 7 jours sur 7. Les coups de fusil créent un climat d'insécurité et dissuade la pratique des sports de plein air. Quand on les entend ou quand on voit des panneaux 'attention chasse en cours', on a tendance à faire demi-tour et à arrêter son activité de plein air. Les chasseurs s'accaparent la nature et insécurisent les espaces naturels. Il y a 7 fois plus d'accidents de chasse le dimanche, parce que ce jour-là, la nature est très fréquentée avec de nombreux randonneurs ou cyclistes. Donc la seule mesure pour garantir la tranquillité et la sécurité des usagers de la nature, c'est de demander l'arrêt de la chasse le dimanche.

    "Les chasseurs sont en majorités des retraités"

    Cela ne devrait pas poser de problème aux chasseurs, qui forment une population vieillissante puisque leur moyenne d'âge est de 60 ans. Puisqu'ils sont retraités ils pourront chasser aisément les autres jours de la semaine. Quant aux chasseurs qui ont un emploi, ils auront au moins un jour de chasse avec soit le samedi, soit le lundi en fonction de leur profession.

    Selon un sondage (IFOP) que l'on a commandé, 79% des Français sont favorables à l'arrêt de la chasse le dimanche. On a donc une très large majorité de concitoyens qui souhaitent pouvoir profiter de la nature un jour par semaine en toute sécurité. On voit bien qu'interdire la chasse le dimanche est une mesure réclamée par les citoyens, mais c'est vrai qu'elle est plus difficile à faire valoir auprès des politiques puisque les chasseurs forment un lobby très influent sur les autorités et la sphère politique."

     

    17/09/2017 : Vendée: un adolescent meurt dans un accident de chasse

    Un garçon de treize ans est mort d’un coup de fusil en pleine tête, tiré par son grand-père, dimanche matin au cours d’un accident de chasse près de Luçon (Vendée), a-t-on appris de sources concordantes.

    En arrêt cardio-respiratoire, l’adolescent a été transporté par hélicoptère au CHU de Nantes, ont indiqué les pompiers et les gendarmes.

    Il est mort des suites de ses blessures, a-t-on appris de source proche de l’enquête.

    La victime accompagnait les chasseurs au moment de l’accident, qui s’est déroulé vers 11H30 sur la commune de Triaize, au premier jour de l’ouverture de la chasse dans le département de la Vendée.

    Il a été victime d’un tir alors qu’il ramassait un volatile.

    Le parquet de La Roche-sur-Yon a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l’accident, a-t-il indiqué à un correspondant de l’AFP, sans plus de précision.

     

     

    18/09/2017 : Savoie : quatre ânes tués par un chasseur à Arith dans les Bauges

    Quatre ânes ont été tués par un chasseur suisse dimanche à Arith dans les Bauges (Savoie). L'homme leur aurait tiré dessus à la sortie d'un sous-bois. La Fédération de chasse de Savoie condamne ses tirs et refuse de parler "d'accident de chasse".

    C'est dimanche dernier, dans l'après-midi, que Sandrine, la propriétaire des ânes a appris la nouvelle par téléphone. Quasiment tout le cheptel de Arpi'ânes cette jeune entreprise de location d'ânes à Arith, dans les Bauges (Savoie) a été décimé par un chasseur.

    Deux animaux sont morts sur le coup, les deux autres ont agonisé plusieurs heures et ont dû être euthanasiés.

    Les ânes ont reçu plusieurs balles chacun

    Le chasseur a tiré sur tous les ânes, probablement alors qu'ils sortaient d'un sous bois. Ils ont reçu plusieurs balles chacun, notamment au niveau des pattes. Fanfan, Ulule, Moustique et Mistral sont morts. Il ne plus reste qu'un cinquième âne, Safran, le survivant. Le tireur est un chasseur suisse, qui avait pris une carte à l'Association de chasse Arith / Lescheraines avec son frère. La propriétaire des ânes ne veut pas polémiquer sur la chasse ou les chasseurs. Elle parle des faits et seulement des faits.

    "C'est avec une douleur indescriptible que j'ai la tristesse de vous annoncer l’assassinat de presque l'intégralité de notre troupeau d'ânes : Fanfan, Ulule, Moustique, Mistral ont été massacrés par un chasseur suisse." — Sandrine, la propriétaire des ânes abattus

    La propriétaire des ânes parle d'un "assassinat" sur sa page facebook, où elle a posté une vidéo de ses animaux. D'après elle, le chasseur suisse était officiellement venu dans les Bauges pour chasser les biches, chevreuils et autre sangliers. Le frère du chasseur s'est présenté auprès de la propriétaire des animaux, pour s'excuser, mais sans expliquer les raisons du geste du tireur. Les ânes vivaient dans des champs à Arith, loués par leur propriétaire qui n'habite pas sur place.

    "Donc dans les Bauges, au 21e siècle, on tire sur des animaux qui sortent du bois sans prendre la peine de vérifier ce qu'on tire et on envoie, on enchaîne les balles, on ne tire pas qu'un seul coup !" — Sandrine, la propriétaire des ânes abattus.

    « C'est un âne qui a tiré sur des ânes »

    C’est ce qu’affirme un habitant du secteur. Il ne comprend pas ce geste, « comment quelqu’un peut tirer à plusieurs reprises sur des ânes, sans se rendre compte que ce ne sont pas des biches ou des chevreuils ? ».

    La Fédération de chasse de Savoie condamne cet acte

    « Ce n’est pas un accident de chasse tellement ce geste est hors norme ». Voilà ce qu’affirme le directeur de la Fédération de Chasse de Savoie, Pierre Sicard. « C’est un geste totalement incompréhensible, c’est très grave pour l’image de la chasse en Savoie. Les 8000 chasseurs du département ne peuvent pas être considérés comme ce chasseur suisse ». Le directeur de la Fédération est allé personnellement rencontrer la propriétaire des ânes. Il lui a apporté tout son soutien et assuré qu’il communiquerait avec elle en toute transparence.

    Ce lundi matin les équarrisseurs étaient sur place à Arith pour récupérer les cadavres des quatre animaux.

    L'an dernier, un cheval était abattu dans les Bauges, par un chasseur, ce qui avait provoqué une vive émotion dans le secteur.

     

    18/09/2017 : Un bilan mortel pour les humains dès l'ouverture de la chasse

    Un adolescent vendéen de 13 ans est mort d'une balle dans la tête, tiré par son grand-père alors que le jeune garçon ramassait une proie sur le sol.

    Chaque année, l'ouverture de la période de chasse est marquée par de graves accidents. Selon la presse locale, quatre victimes -dont un jeune garçon ayant succombé à ses blessures- sont à déplorer à l'issue de ce premier week-end de chasse en France.  

    Deux morts et deux blessés

    Un premier accident létal a eu lieu en Vendée, près de Luçon, dimanche matin. La victime est un adolescent de 13 ans, tué d'un coup de fusil tiré par son grand-père. Selon Europe 1, le garçon a été touché en pleine tête, vers 11h30 sur la commune de Triaize, alors qu'il ramassait un volatile sur le sol. En arrêt cardio-respiratoire, il a ensuite été amené au CHU de Nantes par hélicoptère où il est décédé des suites de ses blessures. 

    Dans le Var, un autre accident a fait deux victimes dimanche: un père de 49 ans et son fils de 12 ans, blessés par un autre chasseur lors d'une battue à Collobrières, dans le massif des Maures. Selon Nice Matin, le tireur a expliqué qu'il visait un chevreuil. Contrairement aux premières informations rapportées par les médias régionaux, le pronostic vital du garçon n'est pas engagé, Une enquête a néanmoins été ouverte.

    Enfin, un homme de 57 ans est décédé à Clans, dans les Alpes-Maritimes, samedi après-midi. Ce chasseur a basculé dans un ravin d'une hauteur de près de 150 mètres alors qu'il dépeçait la carcasse d'un animal. Il aurait glissé alors qu'il avait entrepris de jeter les viscères du haut du ravin. D'après les gendarmes, il s'agit bien d'un accident.

     

    18/09/2017 : Accidents de chasse: un début de saison meurtrier après des chiffres 2016 à la hausse

    Deux personnes dont un enfant ont été tuées samedi et dimanche et deux autres blessées dans des accidents de chasse, notamment lors de l'ouverture. Un début de saison inquiétant, alors que le nombre de tués est reparti à la hausse la saison dernière.

    L'ouverture de la saison de la chasse dans une trentaine de départements dimanche 17 a été marquée par plusieurs accidents dont deux mortels. Une triste entame alors que la tendance en la matière était à la baisse jusqu'à l'année dernière.

    Dimanche, un enfant de 13 ans est mort, touché au visage par un coup de fusil tiré par son grand-père, à Triaize, près de Luçon (Vendée). Selon les premiers éléments de l'enquête, il était en train de ramasser un animal qui venait d'être abattu lorsque le coup est parti tout seul.

    Un autre chasseur est mort samedi 16 à  Clans, dans les Alpes-Maritimes, où l'ouverture avait eu lieu dimanche 10 en plaine. Il a chuté dans un ravin de 150 mètres de profondeur. Déjà jeudi 14 dans ce même département, à Saint-Auban, un chasseur avait abattu la chienne d'un couple, pensant qu'il s'agissait d'un loup.

    Dans le Var, à Collobrières, c'est un père et son fils de 12 ans qui ont été touchés par le tir d'un chasseur dimanche, mais n'ont heureusement été que légèrement blessés.

    Une série noire qui intervient alors que les chiffres en la matière ont connu une importante baisse depuis 1999, avant de repartir à la hausse l'année dernière. Selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) le nombre d'accidents mortels a baissé en moyenne de 8% par an entre 1999 et 2016, passant de 39 à 10, le chiffre le plus bas jamais enregistré. Mais au cours de la saison 2016/2017, 143 accidents ont fait 18 morts, tous chasseurs.

    Lors de cette dernière saison, la principale cause d'accidents mortels (50% des cas) était le non-respect de l'angle de 30 degrés, la fenêtre de tir que tout chasseur doit réspecter. Venait ensuite la mauvaise manipulation de l'arme et le tir sans identification du gibier.

    La saison de la chasse doit encore être ouverte dans neuf départements. Ce sera chose faite dimanche 24.

     
     

    En octobre 2016, deux amis partent ensemble à Juliénas pour une partie de chasse. Après le déjeuner, un lièvre passe devant eux. L'opportunité est belle. Le premier tire. Il rate. Il tire une seconde fois. Le lièvre court toujours, mais son ami est touché.

    Un simple accident de chasse donc. Sauf que les deux compères étaient alcoolisés. O,29 gramme d'alcool par litre d'air expiré a été constaté chez le tireur. A l'hôpital, une prise de sang révèle 1,26 gramme d'alcool par litre de sang du blessé.

    Autre fait aggravant, les deux chasseurs, pour atteindre leur cible, ont pointé leurs fusils en direction de deux habitations qui hébergent des familles avec de jeunes enfants à une cinquantaine de mètres de là.

    C'est donc pour "mise en danger de la vie d'autrui" que les deux amis comparaissaient, ce mardi 19 septembre, devant le tribunal correctionnel de Villefranche. Ce dernier les a condamnés à des peines d'amende. 400€ pour l'un et 600€ pour l'autre également accusé de "blessures involontaires".

    Armes et munitions leur seront confisquées avant d'être détruites. Les deux chasseurs se sont également vu retirer leur permis de port d'armes pour une durée de 3 ans.

     

    19/09/2017 : Béziers : le cadavre d'un cheval abattu de deux balles découvert

    Une plainte a été déposée après la découverte, sur un chemin à la sortie de Béziers, du cadavre d'un cheval abattu de deux balles.

    L'écœurement prédomine, chemin du Lirou, route de Maraussan, à Béziers. Lundi matin, un promeneur y a découvert le cadavre d'un cheval, sur le chemin du Lirou, route de Maraussan, à Béziers. L'animal a été abattu de deux balles, une dans la tête et une seconde dans le ventre.

    Pas un accident de chasse

    "Le calibre (22 long rifle, NDLR) indique clairement que ce n'est pas un chasseur qui a abattu cette bête, assure Noël Azzoparti, le président du refuge de Béziers. Nous n'avons aucune preuve, mais nous pensons savoir qui a fait ça. C'est le propriétaire du cheval. Ses animaux ne sont pas pucés, pas plus que celui-ci et ils sont parqués n'importe comment. De plus, son étalon fuyait tout le temps". Cet animal est un double poney sans race déterminée. On pouvait parfois le retrouver divagant non loin de la voie rapide à l'ouest de Béziers.

    Des détonations, jeudi après-midi

    Jeudi, des témoins ont entendu deux détonations en fin d'après-midi dans ce quartier, à la sortie de la ville. Ces témoignages font penser à Noël Azzopardi que "c'est sans aucun doute ce jour-là qu'il a été abattu et laissé sur le bord du chemin. C'est une honte d'agir de la sorte. Je vais porter plainte auprès du procureur de la République afin de faire saisir l'ensemble des animaux de ce propriétaire ne serait-ce que parce qu'aucun n'est "pucé" et que les conditions de gardiennage ne sont pas des meilleures. Cet animal était difficile à attraper. Celui qui a fait ça ne pouvait que le connaître car la balle a été tirée à bout portant."

     

    22/09/2017 : Le chasseur imprudent relaxé

    Un chasseur adjudicataire d’un lot dans la commune de Luttenbach-près-Munster comparaissait hier devant le tribunal de Colmar pour des faits de dégradation et mise en danger d’autrui remontant au 27 mai dernier.

    Sollicité par le maire de la commune afin de procéder à un prélèvement de sangliers qui avaient occasionné des dégâts dans le village, il est intervenu avec un calibre particulièrement puissant adapté à ce type de gibier. Il en profite pour tirer un renard qui passe à sa portée… mais certaines de ses balles vont se loger dans la caravane et la voiture d’un couple paisiblement installé dans un camping, de l’autre côté de la Fecht.

    Titulaire d’un permis de chasser depuis 1996, connu pour être respectueux des règles de sécurité, l’homme de 51 ans explique que ses balles ont pu ricocher et invoque la présence d’une végétation particulièrement dense dissimulant le camping à sa vue. Persuadé d’avoir tiré uniquement sur le renard, il explique qu’il était « concentré » sur sa proie. Un représentant de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) présent lors de l’audience estime pour sa part que « le tir a forcément été direct par rapport à la caravane. » « Vous n’êtes pas expert en balistique, que je sache ! » est intervenu l’avocat du prévenu.

    « Dans le feu de l’action »

    Rappelant que la chasse est « un art compliqué qui exige beaucoup de rigueur », la représentante du ministère public s’est étonnée que le chasseur ait « oublié » l’existence du camping tout proche et a estimé que la violation d’une norme de sécurité, en l’occurrence de ne jamais tirer en direction d’habitations, était ici parfaitement caractérisée. « Peu importe que votre vision ait été obstruée, vous saviez que derrière cette zone, il y avait des habitations. Chasseur aguerri, dans le feu de l’action, vous avez pourtant oublié cette règle… J’espère que cet incident restera un fait isolé ! » Elle a requis une peine d’amende de 200 €. L’avocate de la partie civile a sollicité, outre des dommages et intérêts au titre du préjudice matériel, la reconnaissance de l’existence d’un préjudice moral.

    Le prévenu a été relaxé. Sollicité une nouvelle fois par le maire de la même commune voici une quinzaine de jours suite à de gros dégâts causés par des sangliers dans des jardins, il a cette fois catégoriquement refusé d’intervenir.

     

    23/09/2017 : Les louvetiers, bras armés du préfetLes lieutenants de louveterie sont des bénévoles sélectionnés par le préfet et placés sous son autorité, pour intervenir localement dans le domaine de la chasse.
    Le département de l'Indre compte dix louvetiers, ayant chacun un secteur géographique défini sur lequel il intervient. Par leur connaissance pointue du terrain, les louvetiers sont avant tout des diplomates qui règlent les conflits d'usage liés à la chasse, principalement pour les dégâts agricoles causés par le gibier (sangliers, cervidés, etc.) et le reste de la faune sauvage (blaireaux, etc.). Ils sont également les conseillers de l'administration (Direction des territoires) sur les questions cynégétiques dans leur secteur.
    Enfin, ils sont le bras armé de l'État pour intervenir en tout temps et en tout lieu lorsque la situation le requiert. Il s'agit le plus souvent de problèmes de surpopulations de sangliers, parfois de cervidés, pour lesquels le propriétaire n'intervient pas, malgré les sollicitations de la DDT.
    Dans ce cas, le préfet réquisitionne le louvetier du secteur afin qu'il intervienne, soit par des tirs de nuit, soit par des battues. Le louvetier prépare, coordonne et met en œuvre les opérations, avec l'aide d'autant de chasseurs que nécessaire.

     

    23/09/2017 : Nécessaire discrétion

    Suite à un dossier sur les dégâts des sangliers, paru dans notre édition du 28 janvier, nous avons voulu en savoir plus sur ces mystérieuses opérations de « tir de nuit » organisées par la préfecture. Nous avons relancé plusieurs fois la Direction des territoires (DDT) pour demander à être témoin de l'une d'entre elles et comprendre comment elle s'organisait.
    La DDT nous a finalement informés, lundi, qu'une séance aurait lieu, dans la nuit de mercredi à jeudi, en présence d'un préfet décidé à afficher sa présence sur le terrain, et que nous pourrions y assister. Mais à certaines conditions : ne pas dévoiler dans quelle commune elle se déroule ni quels agriculteurs l'ont sollicitée, problèmes d'amour-propre et de voisinage obligent ; pas un mot non plus sur l'identité des trois lieutenants de louveterie présents ce soir-là, eux qui ont, de leur propre aveu, « le mauvais rôle, dans tous les cas » ; pas le droit, non plus, de sortir et de prendre de photos pendant les deux heures de prospection en pick-up.
    Les photos que vous voyez dans cette page ont donc été prises au retour de notre sortie, une fois celle-ci terminée.

     

    23/09/2017 : Témoignage : une balle de chasse de calibre 12 traverse sa portière alors qu'elle est en voiture en Chartreuse

    Stéphanie en est encore choquée. Mercredi à 11h du matin, elle rentrait chez elle avec sa belle-soeur, sur une route menant à Chambéry (Savoie), quand une balle de calibre 12 a traversé la portière et s'est fichée dans le siège à huit cm de la passagère.

    C'est une route fréquentée qui rejoint Chambéry au col du Granier par la D6 et les carrières de Montagnole. Mercredi dernier, Stéphanie l'a empruntée pour rentrer chez elle à Entremont-le-Vieux (Savoie), quand une déflagration se produit. Elle s'arrête à hauteur de la carrière et découvre qu'elle vient de recevoir une balle perdue de calibre 12.

    "Ils n'ont parlé que de leur balle et de leur gibier qu'ils avaient loupé".

    La balle a traversé la portière de sa voiture et s'est fichée dans le siège passager à huit cm du bassin de sa belle-soeur. Les chasseurs arrivent. Stéphanie raconte : "ils ont été exécrables. Il n'y en a pas un qui nous a demandé si ça allait. Ils n'ont parlé que de leur balle et de leur gibier qu'ils avaient loupé".Stéphanie a déposé plainte à la gendarmerie de Chambéry pour "mise en danger d'autrui et risque immédiat de mort ou d'infirmité par violation délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence".

     

    27/09/2017 : Luçay-le-Mâle (Indre). Accident de chasse : 18 mois de prison dont 12 avec sursis pour le chasseur

    Le procès se tient ce mercredi 27 septembre, le parquet a requis de la prison avec sursis. Le 18 février, lors d'une partie de chasse à Luçay-le-Mâle, un homme de 22 ans avait été mortellement touché par un tir accidentel. L'arme était tenue par le grand-oncle de la victime, un homme de 83 ans. Le procès de ce drame de la chasse devrait se dérouler – sauf renvoi – ce mercredi après-midi, devant les juges castelroussins.

     
    • [Mise à jour, 15 heures] Le substitut du procureur Lionel Josserand a requis 18 mois de prison avec sursis et cinq ans d'interdiction de chasser envers le prévenu, âgé de 83 ans, auteur du coup de feu. 

    Une détonation et un drame... Le 18 février dernier, Pierre Barboux, 22 ans, succombait à un tir accidentel  lors d'une partie de chasse. Le drame s'est produit en lisière d'un bois, au lieu-dit "Queue de l'étang", à Luçay-le-Mâle. C'est son grand-oncle, 83 ans, qui tenait l'arme. Il devra répondre, ce mercredi 27 septembre, devant le tribunal de Châteauroux des faits "d'homicide involontaire lors d'une partie de chasse".

    Son décès avait créé l'émoi dans la communauté des sapeurs-pompiers indriens. Le jeune homme était sapeur-pompier volontaire et investi dans le club de football de Luçay-le-Mâle. 

    A l'issue du procès qui s'est tenu jusqu'à 15h, le chasseur demeurant à Lye et responsable de ce drame a été condamné à 18 mois de prison, dont 12 mois avec sursis.

     
     
    Un promeneur a filmé l’intégralité d’une chasse à courre dans une forêt de l’Oise. La vidéo choc, publiée mi-septembre sur les réseaux sociaux, expose un jeune cerf dépecé par les chiens.
    Ambiance bucolique, cavaliers élégants et chasseurs en redingote bleue.

    La chasse à courre ou « vénerie » n’a rien perdu de ses traditions du XIXème siècle.

    C’est ce que raconte un promeneur sur le site Picardiepopulaire.net :

    « Parti de Compiègne à 9h40 pour une promenade en forêt, je pédale en direction de La-Croix-Saint-Ouen, et c’est au carrefour Vivier Corax que je tombe sur cet attroupement. Je décide de rester un peu pour observer, par curiosité ».

    Intrigué, le promeneur filme discrètement avec son téléphone portable. La chasse à courre est lancée.

    Cette pratique consiste à traquer un animal sauvage avec une meute de chiens, jusqu’à sa prise. L'équipage est traditionnellement accompagné de cavaliers et de suiveurs en 4x4.
    « Il semble que l’équipage soit d’abord parti sur les traces d’un cerf 10 bois, mais que celui-ci était accompagné d’un daguet, d’une biche et d’un faon. La traque commençant, il a réussi à s’enfuir (étant le plus rapide du petit groupe), et les veneurs ont poursuivi le reste de la famille pendant plusieurs heures, avant de se focaliser sur le jeune daguet (un cerf adolescent) » raconte le promeneur.

    Finalement, les chasseurs parviennent à cerner le jeune cerf.

    « Quand j’ai rejoint les autres, j’ai trouvé le daguet allongé par terre, tremblant, entouré de ses bourreaux. La meute lui arrachait des lambeaux de chair à vif, et, dans ses yeux écarquillés, on pouvait lire la terreur ainsi que la douleur insoutenable qu’il devait ressentir. Un des valets décide d’étouffer ses derniers gémissements, en écrasant sa gueule de sa botte » s’indigne le témoin.
     
    Parmi les chasseurs mis en cause, Alain Drach, maître de l’équipage “La Futaie des Amis”.

    Ce dernier a assuré à nos confrères de l’Oise Matin que l’animal était mort lorsqu’il a été offert aux chiens : « C’est du grand n’importe quoi. Lors de la curée, l’animal était mort. Je l’ai achevé avec un coup de dague en plein cœur […] Je conçois qu’on n’aime pas, mais cela fait partie de la chasse. Ces chiens sont des amours, mais ils ont des gènes de loups. Ce sont des prédateurs ».

    De leurs côtés, les militants anti-vénerie refusent d’en rester là.

    Le collectif AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd'hui) a lui aussi relayé la vidéo sur son site.

    L'association a même organisé un rassemblement contre la chasse à courre à Saint-Jean-aux-bois (Oise) le 28 octobre prochain.
     
     
     

    Le chasseur n'est que légèrement blessé. 

    Un homme de 61 ans a chuté d’une palombière à Lahourcade, ce jeudi après-midi.

    Blessé léger malgré une chute de sept mètres

    Les pompiers ont été alertés à 15h44, la gendarmerie s’est rendue sur place. Malgré une chute de sept mètres, le sexagénaire a été transporté au centre hospitalier, blessé léger. 

     
     
    30/09/2017 : Loups, requins, ibis, blaireaux : un massacre sans base scientifique
    Loups, requins, ibis sacré, bouquetins… ces animaux sauvages subissent des phases d’abattage massif de la part des autorités. Le plus souvent sans discernement sinon pour complaire à des intérêts particuliers, explique l’auteur de cette tribune, selon lequel « réflexion et matière grise pourraient permettre d’éviter une violence inutile ».

    Farid Benhammou est géographe et chercheur au laboratoire Ruralité de l’université de Poitiers. Il a codirigé le dossier « Territoires humains, mondes animaux » de la revue Historiens & Géographes (juill.-août 2017) dans le cadre du Festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges, dont la 28e édition se déroule ce week-end.

    Par leur approche mêlant éléments sociaux et écologiques contextualisés dans un territoire, les géographes peuvent apporter une vision pertinente de la question de la gestion et de la préservation de la faune sauvage en France. Or, dans notre pays, les espèces qui peuvent représenter une contrainte réelle ou exagérée pour les activités humaines font souvent l’objet d’une gestion brutale allant jusqu’à la destruction. Même des espèces protégées comme le loup, les requins ou le bouquetin subissent dans certains cas une élimination perpétuant la notion de « nuisible » censée être tombée en désuétude. Et nous pourrions aussi évoquer les cas du blaireau, du grand cormoran ou encore de l’ibis sacré, cet Africain indésirable.

    Malgré les progrès réglementaires des statuts juridiques de la plupart des animaux sauvages, malgré une opinion publique globalement favorable à ces espèces, des acteurs des territoires, surtout ruraux, exercent sur les élus et les préfets une influence disproportionnée par rapport à leur poids effectif dans la société. Représentants agricoles, professionnels du tourisme ou chasseurs permettent des accommodations des lois environnementales quand ils ne les vident pas de leur substance. Les préfets avec les services de l’État, dont certains sont rattachés aux administrations environnementales, se retrouvent à exercer une violence dont l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) est le bras armé.

    Une négligence voire un mépris de la recherche et des connaissances scientifiques 

    Pour le loup, les requins, le blaireau, l’ibis sacré… entre autres, cela va de l’élimination contenue (à l’efficacité non prouvée) pour le loup à des massacres totalement inutiles et contre-productifs comme pour les requins ou les ibis sacrés tirés à tour de bras par l’ONCFS. Ainsi, d’importants fonds publics sont mis en œuvre, en finançant une brigade d’élimination des 40 loups à tuer sur les 360 estimés en France (en 2017), alors qu’il n’existe aucune corrélation entre tirs de loups et baisse de la prédation. Au contraire, alors que l’on n’a jamais tué autant de spécimens de cette espèce « protégée », les attaques du canidé ne cessent de croître.

    Pour les requins à la Réunion qui ont causé des attaques mortelles sur des usagers ne respectant pas les consignes de sécurité, l’État et les collectivités locales subventionnent à coup de millions d’euros l’élimination de requins dont la plupart ne sont pas impliqués dans les attaques sur l’homme avec fréquemment des espèces de requins non incriminés (requin-taureau, requin-marteau) voire rares, et en danger comme le grand requin blanc.

    Ces gestions par la tuerie s’appuient aussi sur une négligence voire un mépris de la recherche et des connaissances scientifiques. Contrairement à ce qui s’est passé à Hawaï dans les années 1990 où la multiplication des attaques de requin a donné lieu à des programmes de recherche sans précédent, à la Réunion, les programmes scientifiques rigoureux ont été interrompus. Pour le loup, si des moyens importants sont utilisés pour connaître et évaluer la population (à quelle fin ?), il n’y a aucune vraie ambition en matière de recherche sur des moyens de protection innovants, de la médiation et les sciences sociales.

    De plus, l’appel à l’élimination de ces animaux est utilisé pour affaiblir les mesures de protection des espaces naturels. Ainsi à la Réunion, la réserve marine est accusée d’avoir attiré les requins agresseurs alors que l’appâtage pour les pêcher a probablement une plus grosse responsabilité. La réserve est un bouc émissaire, car son milieu n’est pas propice au requin-bouledogue, la principale espèce incriminée. De même pour le loup : ses détracteurs appellent souvent à étendre son élimination au cœur des Parcs nationaux, les seuls confettis de territoire français bénéficiant d’une protection spatiale relativement efficace.

    Le statut de protection intégrale n’est même pas une garantie, comme l’ont subi les bouquetins du massif du Bargy, en Haute-Savoie. Accusé de transmettre la brucellose aux bovins, l’ongulé a bien failli être totalement éradiqué d’une vallée, avec l’appui de l’armée, pour contenter des éleveurs dont les troupeaux sont aussi des réservoirs de la maladie. Mais le sanitaire semble tout excuser, comme un loisir sanglant et inutilement cruel qu’est le déterrage du blaireau. Des passionnés bénévoles se réunissent et utilisent des races de chiens spécialisés pour forcer le ou les blaireaux dans leur terrier. Après des heures de terreur, ceux-ci finissent au bout d’une tenaille puis déchiquetés par les chiens. Ce loisir serait d’utilité publique, car le blaireau est vecteur de la tuberculose bovine. Or, l’animal est vecteur secondaire de la maladie et l’éradication locale est totalement inefficace.

    De la réflexion et de la matière grise permettraient d’éviter une violence inutile 

    Dans la série des massacres inutiles dans nos campagnes, l’ibis sacré occupe une belle place. Issue d’introduction ayant prospéré sur le littoral atlantique, la population de cet oiseau emblématique de l’Égypte ancienne a été accusée de détruire des nichées d’espèces protégées. L’oiseau est qualifié d’invasif car africain. Or, l’ibis sacré fait partie de l’aire biogéographique paléarctique ouest et côtoie la plupart des échassiers et oiseaux du Grand-Ouest français également en Afrique et au Moyen-Orient. Et l’espèce est passée en France de 1.200 couples en 2006 à quelques dizaines aujourd’hui. Le plus dramatique est que des études rigoureuses de son régime alimentaire ont montré que l’animal n’avait aucune incidence négative sur la faune locale. Pourtant, des abattages massifs ont été mis en œuvre par l’ONCFS. Le drame est que ces opérations perturbent fortement le milieu et ont provoqué des déclins de colonies d’échassiers, à commencer par la spatule blanche, espèce menacée et protégée qui apprécie la compagnie des ibis !

    Dans la plupart des cas cités, de la médiation, et surtout de la réflexion et de la matière grise, pourraient permettre d’éviter une violence inutile. La transition écologique de nos sociétés ne peut pas passer par une politique du fusil qui méprise une connaissance plurielle et contextualisée.

     

    30/09/2017 : Des chasseurs arrachent le balisage d’un trail!

    Il n’en fallait pas moins pour relancer la guerre traileurs # chasseurs.

    Un grand merci à « nos amis » les chasseurs qui ont pris le temps ce matin pendant leur “battue organisée” d’arracher soigneusement tout le travail de balisage qui avait été fait la veille !!!
    Toi chasseur qui aime soit disant la nature mais qui déchire méticuleusement et laisse par terre des petits morceaux de rubalise qui sont enlevés de suite après la course par nos bénévoles,
    Toi chasseur qui respecte soit disant la végétation mais qui casse les morceaux de branches rubalisés bien apparents pour montrer que tu es bien passé par là,
    Toi chasseur qui t’improvise marginalement un poste de surveillance avec des palettes dans les bois pour observer ce que tu penses pouvoir attraper mais qui enterre des planches de clous contre les VTTistes pour qu’ils crèvent en roulant dessus,
    Oui toi chasseur qui peste contre coureurs, vélos, randonneurs, touristes qui soi-disant polluent mais qui laisse au sol tes cartouches vides dans notre si belle forêt,
    Toi chasseur qui croit que la forêt t’appartient parce que tu y es dès 5h du matin pour pratiquer ton “sport” qui consiste à tuer des animaux mais qui ne comprend pas et qui ne comprendra jamais que cet espace naturel appartient à tout le monde et que tout le monde doit le préserver…y compris les chasseurs.
    Bref, t’as l’bon chasseur et t’as l’mauvais chasseur……..mais t’es encore repartit bredouille……..il te reste ta bouteille de rouge pour te consoler !!!

     

    30/09/2017 : "Il faut être malade pour tirer sur un cheval"

    Une jument a été abattue par un inconnu et une seconde gravement blessée, la semaine dernière dans un marais charentais. Les propriétaires pointent les chasseurs, qui démentent.

    «Celui qui a fait ça est un malade, il faut être malade pour tirer sur un cheval.» Maryvonne Belluteau, 64 ans, répète la phrase comme un mantra, les mains encore tremblantes, quatre jours après le choc. Mardi 26 septembre, à son domicile de Bercloux (17), à 30 km au nord de Cognac, elle a appris que Juna, la jument de son époux Marc, était morte. Abattue d'un ou plusieurs coups de fusil en pleine jugulaire, alors qu'elle paissait dans un marais du littoral charentais. Un joli terrain du Pied-de-Mulet, à La Gripperie Saint-Symphorien (17).

    Juna y séjournait depuis mai avec Myosotis, l'autre cob normand de la famille. L'animal a également été touché, en haut de la cuisse droite et sur la croupe. Soigné par un vétérinaire de Saintes, il devrait survivre. «Sauf si elle se laisse mourir à cause du traumatisme, craint Jean-Marc Belluteau, le fils de Marc et Maryvonne, qui s'occupe de la jument au quotidien. Elle n'est plus pareil, en tout cas.»

    "Si c'est un chasseur, celui-là, il ne chassera plus jamais de sa vie"

    D'après les renseignements glanés par la famille, les faits se seraient déroulés «samedi ou dimanche». Et pour tous, à Bercloux, les coupables sont désignés, malgré l'absence de témoin. Il s'agit des chasseurs de La Gripperie. «Attendez, qui est-ce qui va dans les marais, en ce moment ? Ce sont les chasseurs à la tonne, personne d'autre», veut convaincre Christelle Gomme, la fille de la famille Belluteau.

    Un scénario que réfutent les premiers intéressés. «Aujourd'hui, rien ne prouve qu'il s'agisse d'un chasseur, oppose Mickaël Daunas, président de l'association des chasseurs de La Gripperie (une centaine de membres). Ça c'est passé en bord de route, n'importe qui a pu prendre un fusil et commettre ce crime, que je condamne fermement.»

    Le représentant des chasseurs, qui est aussi conseiller municipal de la commune de 600 habitants, se dit prêt à aider la gendarmerie. «Ça peut être un braconnier, une vengeance... Tout est possible, alors qu'on ne vienne pas accuser nos chasseurs sans preuve. Et s'il s'avère que c'en est un, celui-là, il ne chassera plus jamais de sa vie, en tout cas pas chez nous.» Des paroles qui ne suffisent pas à apaiser la famille Belluteau, dont la plainte pour « cruauté envers un animal domestique » a été enregistrée vendredi à la gendarmerie de Saint-Jean d'Angely.

     
     
    02/10/2017 : Un chasseur exécute un loup en Dévoluy (Hautes-Alpes)

    Le Klan du Loup vous l’annonçait dès le 1er octobre 2017 au soir : un chasseur a froidement exécuté un loup mâle sur la commune du Dévoluy (05250)

    Les informations concernant les circonstances de l’assassinat ne sont pas claires. Un média évoque une battue au sanglier. D’autres sources parlent d’un tir de défense renforcé (tir à tuer).
    Hélas, cela ne change pas grand chose pour notre ami Canis lupus italicus

    Si la différence peut paraître ténue aux yeux d’un « profane », elle ne l’est pas pour Cap Loup (regroupement d’associations collaborant avec Férus).

    En effet, Férus et les associations collaboratrices de Cap Loup sont, globalement, opposées aux tirs de prélèvement mais ferment les yeux (et la bouche) sur les tirs de défense.
    Et comme vous avez pu le constater, il n’y a plus que des tirs de défense ; un hasard sans doute…

    Dans ce biocide organisé, la commune de Dévoluy est particulièrement en pointe. Nous ne l’oublierons pas…

    Depuis la prise de fonction de Nicolas le Petit, il y a eu 23 louves, loups et louveteaux d’exterminé.e.s.
    Depuis l’Arrêté Hulot, il y a eu 20 louves, loups et louveteaux d’éradiqué.e.s.

    Ce qui veut dire qu’en un peu moins de cinq mois, le représentant en gel douche faisant fonction de ministre de l’écologie aura réussi le sinistre tour de force d’atteindre 50% du quota.

    Ce n’est plus être naïf ou cocu que de croire en « Hulot, l’ami des animaux », c’est être complice !

     

    02/10/2017 : Hérault : il se tire accidentellement dans la cheville

    Un homme blessé à Magalas a été évacué par le Dragon34 vers un hôpital de Montpellier de dimanche 1er Octobre.

    " C'est un bête accident de chasse", confie un enquêteur de la gendarmerie de la compagnie de Pézenas. " Un chasseur a posé son fusil pour déjeuner. Il s'est aperçu qu'il allait tomber. Quand il a voulu le rattraper il a mis la main sur la queue de détente et le coup est parti. Le blessant au pied. Une investigation va être menée, mais l'accident est évident selon les témoins."

    Ses jours ne sont pas en danger

    La victime de cet accident de chasse qui a eu lieu ce dimanche matin est un homme d'une trentaine d'années. Il a été blessé d'une gerbe de plomb dans le pied. Cette décharge a sérieusement abîmé sa cheville, mais ses jours ne sont pas en danger. L'homme a été pris en charge par les pompiers de Magalas, mais aussi par une équipe du Smur de Béziers venue médicaliser son transport vers Montpellier. Il sera opéré dans la journée.

    Consignes de sécurité

    Cet accident met en avant, une fois encore, le non respect des consignes de sécurité à la chasse. Quand on pose son fusil soit on s'assure que celui-ci est déchargé soit on ouvre l'arme afin d'éviter tout accident. C'est exactement la même chose quand on le transporte. On évite de chambrer des cartouches ou on casse le fusil. Les gendarmes de la compagnie vont ouvrir une enquête de principe, mais tout se dirige vers un banal accident qui, par chance n'a pas mal tourné.

     

    02/10/2017 : Dordogne : un chasseur se retrouve avec une flèche dans la cuisse et une plaie de cinq centimètres

    Une chasse à l'arc s'est mal terminée ce lundi matin dans la forêt de la Double, à Echourgnac. Une flèche a ricoché et a fini sa course dans la cuisse droite d'un chasseur de 23 ans.

    Une flèche plantée dans sa cuisse. Une chasse à l'arc a mal terminé ce lundi matin dans la forêt de la Double, à Echourgnac. Un groupe de chasseurs avait loué à la journée une partie de chasse au sanglier, "silencieuse", au lieu dit chez Peyrot. Mais vers onze heures, une flèche a ricoché et a fini dans la cuisse droite d'un chasseur.

    La victime a 23 ans. Elle a été transportée à l'hôpital de Périgueux avec une plaie de 5 centimètres à la cuisse.

     
     

    03/10/2017 : Var: Un homme de 70 ans tué par un chasseur qui l'a confondu avec un sanglier

    Il a cru apercevoir un sanglier dans un fourré. Un homme de 70 ans a été tué par un chasseur lundi, à Seillons Source d’Argens, dans le Var, a appris 20 Minutes. Le suspect, un homme de 30 ans, participait avec un ami à une partie de chasse. Le dépistage d'alcoolémie est négatif.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait cru apercevoir un sanglier dans un bosquet. Il tire à trois reprises, blessant non par l’animal mais l’homme qui se trouvait à proximité du bois. La victime a succombé peu après.

    L’auteur des tirs a été interpellé et l’enquête confiée à la brigade de Brignoles.

     

    03/10/2017 : Arith : le chasseur qui a tué les ânes affirme avoir vu des biches

    Vendredi dernier, le chasseur suisse qui a tué quatre ânes à Arith le 17 septembre, était convoqué par l’association communale de chasse agrée (ACCA). Il ne s’est pas présenté. Il a fait savoir qu’il lui était impossible de venir de Genève et qu’il avait chargé son avocat de le représenter. « Mais ce dernier n’a pas pu venir non plus » regrette Régis Clappier, le président de la fédération de chasse. Les chasseurs d’Arith voulaient entendre de nouveau cet homme de 39 ans, qui avait pris cette année une carte chez eux, avant de prendre part à ce dimanche dramatique.

    L’ACCA se constitue partie civile

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, il a bien justifié ses tirs répétés par une confusion des ânes avec des biches. Ce jour-là, l’ACCA avait organisé une chasse aux cerfs.

    Les gendarmes pourraient convoquer de nouveau le chasseur Suisse. Les conclusions de l’enquête sont attendues par le monde de la chasse, l’éleveuse des ânes et les usagers de la nature. Si la thèse des tirs intentionnels est retenue, le chasseur sera poursuivi devant le tribunal correctionnel et non le tribunal de police.

     

    03/10/2017 : Chasse illégale du grand tétras

    Dimanche, des chasseurs des Hautes-Pyrénées ont été vus en train de traquer le grand tétras, un gros coq de bruyère, alors qu'aucune autorisation préfectorale n'a encore été publiée sur le site de la préfecture.

    L'association France nature environnement de Midi-Pyrénées a écrit à la préfecture de ce département «afin de dénoncer ce non-respect de la loi alors que cette espèce est dans un mauvais état de conservation comme l'ont reconnu 37 fois les juridictions administratives», lorsque des associations de protection de la nature et de l'environnement ont saisi ces instances. Concernant le seul département des Hautes-Pyrénées, En 2015 et 2016, la FNE Midi-Pyrénées avait obtenu la suspension de la chasse au grand tétras dans les Hautes-Pyrénées.

     

    04/10/2017 ; A quoi sert la glu en région parisienne ?

    2017 : méfaits de la mafia de la chasse

     

    04/10/2017 : Un sanglier mort laissé découpé au milieu de la route

    La vision est assez peu ragoûtante: au beau milieu de la petite route menant au quartier Terrassol à Figanières, gît depuis probablement plusieurs jours, un sanglier en état de putréfaction avancée.

    Difficile de dire de quoi est mort l'animal -d'un tir de fusil ou du choc avec un véhicule- mais à cette scabreuse vision s'ajoute que la bête a été délestée de ses parties nobles, épaules et cuissots...

    Cela ne semble pas émouvoir les conducteurs qui circulent en prenant soin d'éviter la carcasse nauséabonde.

    06/10/2017 : Haute-Corse - Des flamants roses abattus dans une réserve naturelle

    Le Département de la Haute-Corse a porté plainte après la découverte de six flamants roses abattus au plomb de chasse dans la réserve naturelle de Biguglia (Haute-Corse).

    Lors de suivis ornithologiques, les agents départementaux de la réserve naturelle de l’étang de Biguglia ne s’attendaient pas à découvrir trois cadavres de cet échassier particulièrement emblématique sur les berges d’un espace protégé.

    Trois autres individus ont par la suite également été trouvés dans les mêmes circonstances sur le site de Broncole située au sud de l’étang, précise le Département de la Haute-Corse.

    Abattus au plomb de chasse

    Les flamants roses ont été confiés au laboratoire du service départemental d’analyses qui les a autopsiés. Celui-ci a confirmé que la mort de ces magnifiques oiseaux était due à des tirs du fait de la présence de plombs de chasse sur la totalité des individus examinés.

    Le Département de la Haute-Corse a porté plainte et lance un appel à témoin, rappelant qu’il est interdit de porter atteinte aux espèces et habitats protégés sur l’ensemble du territoire.

    En tant que site d’hivernage d’importance internationale, la réserve naturelle de l’étang de Biguglia voit arriver dès les premiers jours de l’automne de nombreuses espèces d’oiseaux qui viennent chercher repos et nourriture sur l’étang.

    Parmi les nombreuses espèces protégées figure le flamant rose, classé en danger sur la liste rouge des espèces menacées en France.
     
     

    Dimanche,un agriculteur-éleveur de la commune de Puységur a découvert que sa «Poupette», une génisse de 5 mois, avait été grièvement blessée par des dizaines de plombs de chasse. La vache est morte mardi. Une plainte a été déposée.

    Elle avait 5 mois et avait été élevée au biberon après avoir failli être encornée par sa mère, une vache très acariâtre : dimanche dernier en matinée, «Poupette», une génisse blonde d'Aquitaine, a été retrouvée truffée de plombs de chasse de la tête au sabot !

    Les faits se sont déroulés dans un champ sur la commune de Roquefort, à quelques encablures de sa ferme, sise, elle, sur la commune de Puységur, lieu-dit Mestre Bidaou. Dimanche dernier, Jean-Philippe Charrière, le paysan victime de cet acte odieux, entend un grand nombre de coups de fusils durant une bonne heure. Il sait parfaitement que la période s'y prête mais finit tout de même par s'inquiéter de la quiétude de ses vaches, une trentaine, qui paissent tranquillement non loin de là. «Je les ai trouvées complètement affolées, raconte ce célibataire de 57 ans. Puis, j'ai découvert Poupette blessée. J'ai eu beaucoup de mal à la faire revenir en stabulation.» Où elle s'est couchée pour ne plus se relever !

    Le rapport accablant du vétérinaire

    Un vétérinaire venu lundi de Fleurance n'a pu que constater le piteux état de l'animal : «Hypothermie et muqueuses très anémiées, relate-t-il dans son compte rendu. Multiples blessures sur la tête et le coup. Apparemment, l'animal a pu être plombé par un chasseur.» Le vétérinaire a prélevé autant de plombs que possible, y compris au niveau d'un sabot ! Des plombs de deux calibres différents (4 et demi et 7 et demi) qui attesteraient qu'il ne peut s'agir d'un accident mais bien d'un acte volontaire.

    Une plainte aux gendarmes

    Poupette a rendu son dernier souffle mardi matin. Dans la foulée, Jean-Philippe s'est rendu à la gendarmerie de Lectoure où il a déposé une plainte contre X. «Elle faisait partie de la famille et n'aurait jamais, elle, été destinée à l'abattoir», se lamente Aline, 78 ans, la mère de Jean-Philippe. Elle ajoute, les yeux un peu humides : «Elle nous suivait partout, comme un chien. Il y a quelques jours encore, elle s'est présentée à l'entrée de la cuisine pour essayer de nous rejoindre dans la maison.»

    Jean-Philippe indique encore : «Dimanche, les autres bêtes étaient tellement en panique, que j'ai dû attendre le soir pour pouvoir les rentrer. C'est alors que j'en ai découvert une dans une mare, complètement affolée et envasée.» Il signale également que depuis mardi il éprouve les plus grandes difficultés pour faire venir un équarrisseur… depuis Agen : «Il va falloir que j'alerte la préfecture, alors que ce vendredi, je dois me rendre à Toulouse au centre hospitalier pour une visite de contrôle de son œil droit : il m'a été crevé par la mère de Poupette !» Une peau de vache dont la famille Charrière s'était débarrassée rapidement, tout en continuant à pouponner leur regrettée Poupette.

     
     

    L'enquête de gendarmerie autour de la vidéo appelant à l'ouverture de la chasse à l'ours avance. Samedi, deux éleveurs, membres de l'ASPAP, ont subi des perquisitions à leurs domiciles et sur leurs exploitations.

    Pour discrète qu'elle soit, l'enquête des gendarmes de la brigade des recherches (BR) de Saint-Girons relative à la vidéo appelant à la «réouverture de la chasse à l'ours» (cf. « La Dépêche du Midi » du 15 septembre), et aux coups de feu tirés alors que des agents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) menaient une expertise suite à des prédations survenues sur une estive de Saleix, au-dessus d'Auzat (cf. « La Dépêche du Midi » du 26 août), connaît des avancées. Mais cela ne plaît pas à tout le monde.

    Notamment à l'association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées (ASPAP) qui, dans un communiqué diffusé ce jeudi, dénonce «une vaste opération d'intimidation policière et judiciaire» de la part de l'État. Cette intervention fait suite à la perquisition, menée par les enquêteurs, samedi, au domicile de trois personnes. «Il s'agit d'éleveurs de montagne, membres de notre association», précise Philippe Lacube, un des trois coprésidents de l'ASPAP. Lequel avoue être «étonné» par l'ampleur des moyens mis en œuvre pour mener à bien ces opérations.

    «Les gendarmes de la BR de Saint-Girons étaient appuyés par des collègues des brigades locales, et des chiens venus de je ne sais où. Certes, les militaires ne sont pas entrés chez les gens à 6 heures du matin. Mais ils sont quand même allés chercher un éleveur sur la foire de Tarascon et ils ont téléphoné au second pour le faire revenir chez lui», raconte Philippe Lacube en évoquant «des fouilles complètes de la maison et de bâtiments agricoles de ces éleveurs, mais aussi des maisons des parents de ces personnes».

    Bref un déploiement de force jugé inapproprié par Philippe Lacube qui, au nom de l'association, «plaide non coupable» des événements visés par l'enquête.

    Des méthodes «dignes des cow-boys», selon l'ASPAP

    Dans son communiqué, l'ASPAP est un peu plus virulente contre «la préfète de l'Ariège, commissaire de police dans une vie antérieure». «La disproportion des moyens de l'État dans le contexte que connaît notre pays est simplement scandaleuse (...). Chacun de nous a pu voir de ses yeux, dans nos petites cités ariégeoises, des dealers opérer en toute impunité. Au lieu de s'en prendre à eux, l'État s'en prend aux citoyens des montagnes avec des méthodes dignes des cow-boys», dénonce l'association.

    Laquelle estime que «la solution politique est la seule issue possible». L'ASPAP réitère donc sa proposition, jusqu'à présent restée lettre morte, de «création d'un territoire dédié aux plantigrades, permettant de sauvegarder le reste des Pyrénées de l'expansion des ours et donc d'une mort lente».

     

    07/10/2017 : Trois hectares brûlés après que son pantalon a pris feu

    L’alerte a été donnée en fin de matinée par un chasseur. Un secteur boisé du lieu-dit le Collet, sur le territoire de Châteauneuf-Miravail, a pris feu.

     

    Très vite, une quarantaine de sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux, appuyés dans les airs par un Canadair. Lequel a effectué deux rotations. L’incendie a rapidement été maîtrisé. Les deux Giff (Groupes d’intervention feux de forêt) procèdent actuellement au noyage.

    Selon les premiers éléments rapportés, le chasseur qui a donné l’alerte serait à l’origine de l’incendie. Un briquet, rangé dans sa poche, aurait mis le feu à son pantalon.  Les flammes se seraient ensuite propagées à la végétation. Au total, trois hectares de broussailles sont partis en fumée.

     

    Il y a quelques jours, un jeune homme de 24 ans originaire de Lomont a écopé de quatre mois avec sursis pour braconnage, annulation de son permis de chasse avec interdiction de le repasser avant trois ans.

    Lors de sa comparution en correctionnelle au tribunal de Vesoul, les juges l’ont également condamné à 700 € d’amende et confiscation des scellés dont le fusil de chasse.

    Le jeune homme avait été interpellé le 27 août 2016 vers 2 h du matin en lisière de bois à Chagey où il s’apprêtait à tirer sur un sanglier. Lors de son interpellation les gendarmes avaient découvert dans le coffre de son véhicule deux cochons tués quelques instants auparavant dans les bois d’Étobon.

    Dans les villages autour d’Héricourt l’affaire, avait à l’époque fait grand bruit. Le jeune homme avait reconnu avoir tué seize animaux sur une année.

     

    08/10/2017 : Les anti-loup jamais contents malgré les tirs et les subventions

    Refusant d’être incités à protéger leurs troupeaux en contrepartie d’aides financières massives, les éleveurs anti-loup manifestent aujourd’hui contre les minuscules avancées du prochain « plan loup » qui leur reste pourtant très favorable et très anti-loup.

    Les travaux préparatoires au prochain « Plan national loup 2018-2023 », menés par l’État depuis le début de l’année, laissent clairement entendre que ce plan, en cours de finalisation, reprendra l’essentiel des mesures du précédent plan 2013-2017 : abattage massif de loups (avec pour seule limite de ne pas dépasser un seuil théorique garantissant la « viabilité » de l’espèce) ; subventions massives aux éleveurs pour la protection du bétail (salaire des bergers, clôtures, chiens de protection et leur nourriture, cabanes pastorales) ; indemnisation en cas de prédation imputée au « loup non exclu » (c’est-à-dire même par défaut en l’absence de preuve).

    Les syndicats agricoles rejettent la principale nouvelle mesure consistant à n’indemniser que les éleveurs qui ont théoriquement mis en place des moyens de protection de leur troupeau. Jusqu’alors, les éleveurs sont indemnisés sans aucune condition, même s’ils ont laissé leur troupeau sans protection (la loi n’impose ces moyens qu’avant d’autoriser l’abattage des loups, sans que ceci soit vérifié sur le terrain). De quoi les anti-loup ont-ils peur ? Ils répètent pourtant depuis le début qu’ils font tout pour protéger leur bétail… Rien ne garantit toutefois que cette mesure de bon sens, que nous réclamions depuis longtemps, sera mise en œuvre efficacement, car l’État dit ne pas vouloir contrôler sur le terrain le bon déploiement des moyens de protection subventionnés.

    Une autre mesure envisagée par l’État consistera à favoriser les « tirs de défense » (près des troupeaux) au printemps-été (saison d’estive) et à réserver les « tirs de prélèvement » (loin des troupeaux) à l’automne-hiver et/ou à certains secteurs. Les chasseurs mandatés et les éleveurs pourront toujours abattre les loups toute l’année près des troupeaux (« tir de défense »). Les chasseurs pourront toujours le faire toute l’année par groupe de dix pour des « tirs de défense renforcée » (c’est-à-dire même loin des troupeaux) et en battue pendant la saison de chasse (« prélèvements »). Cette chasse aux loups généralisée ne suffit même pas pour les syndicats qui voudraient un plan d’élimination encore plus radical, alors que la France bafoue déjà les textes européens classant le loup comme espèce « strictement protégée ».

    Enfin, ce nouveau plan ne prévoit toujours pas de développer sensiblement la recherche scientifique, pourtant nécessaire pour améliorer les techniques d’effarouchement des loups et de protection du bétail. L’accent est encore mis sur l’abattage des loups pour tenter -en vain- de satisfaire les éleveurs et les chasseurs à court terme, sans aucune efficacité pour faire diminuer la prédation, alors qu’une refonte du système serait nécessaire pour garantir la cohabitation à long terme.

     

    08/10/2017 : Pris en flagrant délit dans les bois, avec un projecteur et une carabine munie d'un silencieux

    Beau coup de filet, vendredi 6 octobre, en soirée, pour les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et les gendarmes ! Ils ont interpellé un individu en pleine action de braconnage, dans les bois, sur la commune de Rémilly.

    Depuis plusieurs semaines, les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du service départemental de la Nièvre menaient des investigations sur des faits de braconnage, de nuit, commis sur la région de Rémilly, dans le sud du Morvan.

    Une surveillance nocturne de la zone concernée est alors mise en place par les agents de l’ONCFS.

    Vendredi 6 octobre, vers 21 h 30, alors que ceux-ci sont en surveillance : bingo ! Un véhicule, une berline, circule à faible allure sur une petite route départementale sur la commune de Rémilly.

    Le conducteur, seul à bord, éclaire à l’aide d’un phare portatif les prairies situées de part et d’autre de la route. La recherche de gibier à l’aide de source lumineuse constitue un acte de chasse et un délit au Code de l’Environnement. Les agents de l’ONCFS interviennent aussitôt et appréhendent sans difficulté, le conducteur. Conforment aux consignes du procureur de la République, les agents remettent le mis en cause à l’Officier de police judiciaire territorialement compétent.

    La perquisition menée dans son véhicule amène la découverte d’une carabine de chasse de calibre 222 munie d’un modérateur de son (un silencieux) et d’un chargeur amovible approvisionné de 4 munitions, ainsi qu’un phare portatif de longue portée. Le suspect est placé en garde à vue par l’adjudant Berthier commandant de la brigade gendarmerie de Moulins-Engilbert. Il reconnaît les faits.

    « L’élucidation de cette affaire de braconnage résulte d’une excellente collaboration des services de l’ONCFS et de gendarmerie nationale »

    La perquisition menée le lendemain, samedi, par les gendarmes et les agents de l’ONCFS, à son domicile de Rémilly permet de mettre la main sur un vrai arsenal : un fusil à pompe, de chevrotines de calibre 12, un couteau de chasse et une machette portant des traces de sang, des soies de sangliers et poils de grands cervidés. Dans le congélateur, les enquêteurs découvrent 46 kg de venaison congelés (cerfs, chevreuils et sangliers).

    L’enquête permet d’identifier un complice, un homme, habitant lui aussi à Rémilly. Les deux hommes, tous les deux titulaires du permis de chasse, seront convoqués en janvier au tribunal correctionnel de Nevers pour répondre des faits de braconnage et d’infractions à la réglementation sur les armes.

    Une quinzaine d’infractions relevées

    Une quinzaine d’infractions ont, en effet, pu être relevées. Elles portent notamment sur les faits suivants : « chasse en temps prohibés, de nuit, sur le terrain d’autrui avec engin, instrument et moyen prohibé et port d’arme » (délits pouvant être punis d’une peine de deux ans de prison et 30.000 € d’amende)?; « infractions à la réglementation sur la détention, le port et le transport des armes » (délits pouvant être punis d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et 75.000 € d’amende) et enfin, « recel de biens provenant d’un délit ».

    « L’élucidation de cette affaire de braconnage résulte d’une excellente collaboration des services de l’ONCFS et de gendarmerie nationale », s’est félicité François Pohu, chef de service au sein du service Départemental de la Nièvre de l’ONCFS.

     

     

    09/10/2017 : Une promeneuse blessée par le tir d’un chasseur

    Une femme a été blessée par un tir de plombs en forêt de Marchiennes (Douaisis), ce dimanche matin.

    Elle se promenait avec son chien dans la forêt, rue de l’Ange-Gardien à Marchiennes, quand une détonation a retenti. Ce dimanche matin, vers 10 h 45, une Marchiennoise de 63 ans a été victime d’un tir de carabine. Cinq plombs ont atteint la sexagénaire et son chien. Légèrement blessée à une cuisse, la promeneuse a été prise en charge par les sapeurs-pompiers et transportée au centre hospitalier de Douai.

    Le chasseur soupçonné d’avoir tiré a été interpellé sur place par les services de police. Entendu librement, ce Marchiennois de 74 ans a expliqué qu’il se trouvait dos au chemin emprunté par la victime quand il a aperçu un lièvre qui s’enfuyait en direction de ce chemin et a tiré. Il a tué le lièvre, mais a touché aussi la promeneuse et son chien.

     

    L’arme utilisée a été saisie et le chasseur devrait faire l’objet de poursuites.

     

    09/10/2017 : Un chasseur refuse de dépenser de l'argent pour sauver son chien qui va mourir

    Cette semaine, W9 diffusait le magazine « Véto de choc » sur les urgences vétérinaires. Un chasseur et son chien blessé ne sont pas passés inaperçus, provoquant une avalanche de réactions négatives sur les réseaux sociaux.

    Dans le dernier numéro de « Véto de Choc » sur W9, les téléspectateurs ont pu découvrir un chasseur emmenant son chien de chasse chez le vétérinaire. Blessé par un sanglier, celui-ci risquait de mourir s’il ne subissait pas une opération coûtant 1300 €. La réponse de son propriétaire n’a pas beaucoup plu aux internautes, qui se sont fait entendre.

     

    09/10/2017 : Un couple de loups exécuté à Saint-Dalmas-le-Selvage

    Un couple de loups adultes (une femelle et un mâle) a été exécuté le 7 octobre 2017 en début de matinée, par des tirs de prélèvements renforcés, sur la commune de Saint-Dalmas-le-Selvage (06660).

    La louve et le loup ont été abattu.e.s par un ou des chasseurs au cours d’une battue au grand gibier, sous le contrôle technique de l’ONCFS.

    Depuis la prise de fonction de Nicolas le Petit, il y a eu 25 louves, loups et louveteaux d’exterminé.e.s.
    Depuis l’Arrêté Hulot, il y a eu 22 louves, loups et louveteaux d’éradiqué.e.s.

    Le ministre de la « Trahison écologique » est à l’image de son maître Macron : dévoué aux lobbies, méprisant la volonté des Français.e.s qui sont très majoritairement favorables au loup, et au service des riches et des puissants.

    Sans les actions directes, l’hécatombe serait encore plus importante. Que les éco-combattant.e.s en soient ici remercié.e.s.

    Nous appelons tous les sincères défenseurs de Canis lupus italicus à sortir de leur réserve et à nous rejoindre pour que vive le Loup !

     

    10/07/2017 : Interpellé pour trafic d'oiseaux, il risque 150 000 € d’amende

    Victime de ses belles couleurs et de son chant mélodieux, le chardonneret élégant fait l’objet d’un véritable trafic. Jeudi, dans l’Autunois, un individu a été interpellé par des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.

     

     

    11/10/2017 : Plusieurs chasseurs verbalisés le week-end dernier dans le Gard

    Les agents de la police et de l'environnement de l'Office Nationale de Chasse Faune Sauvage ont ciblé les chasseurs le week-end dernier. Résultat ils ont verbalisé l'un entre eux pour alcoolémie et deux autres pour ne pas avoir placé leur arme sous l'étui.

    Pas de pitié pour les chasseurs. Les agents de la police et de l'environnement de l'Office nationale de chasse faune sauvage appuyés par les gendarmes de Marguerittes et de Nîmes guettent les chasseurs les jours de sortie.

     

    C'est comme ça que dimanche dernier un habitant de Saint-Gervasy qui partait chasser a été contrôlé avec 0,2 g/l à l'éthylomètre. Un taux inférieur au taux limite prévu par le code de la route mais assez élevé pour ne pas avoir le droit d'utiliser son arme de chasse. Dans le Gard il est interdit de faire usage de son arme de chasse sous l'emprise de l'alcool, pas de sortie donc pour ce chasseur.

    135 euros pour une arme non placée sous étui

    Le règlement est aussi stricte en ce qui concerne l'usage des armes et gare à ceux qui "oublient" de les ranger dans leur étui. Deux chasseurs contrôlés dans leur voiture ont été ainsi verbalisés, l'un d'entre eux avait son fusil déchargé mais placé entre les jambes. Un geste qui lui a coûté comme à son collègue 135 euros.

    Les agents de l'ONCFS rappellent que les contrôles administratifs et d'alcoolémie seront fréquents pendant toute la saison de chasse.

     
     
    Dimanche 17 septembre, à Arith (Savoie), un chasseur de 38 ans abattait quatre des cinq ânes de l’entreprise de randonnées de Sandrine Lassiaille, Arpi’ânes («Le Matin» du 27 septembre). La trentenaire a porté plainte dans l’espoir qu’il ne s’en sorte pas avec une simple amende. Accompagné de son frère, le Genevois d’origine portugaise venait chasser pour son deuxième dimanche consécutif avec l’Association intercommunale de chasse de la région.

    «Nous lui avions délivré une carte annuelle de membres dite «étrangers». Comme il réside sur Genève, il ne peut pas être sociétaire de notre association, explicite son président Bernard Morand. Tout a été fait en bonne et due forme. Il a un permis de chasse français (ndlr: obtenu dans l’Ain il y a une dizaine d’années) et une assurance. Il a longtemps chassé dans le Jura. Le 29 septembre, nous l’avons convoqué pour obtenir une explication avant de décider de son exclusion. Il ne s’est pas présenté.» Le préfet de Chambéry (F) a donc été interpellé pour faire acter cette décision.

    Pas de témoin

    «Plus personne ne parvient à le joindre. Il ne répond à aucun appel venant de France, renchérit Marcel Joly, chef d’équipe du tireur compulsif en ce dimanche noir. Je l’ai posté à environ 170 m du pré où se trouvaient les ânes. On a croisé des génisses. En rigolant, je lui ai dit: «Attention à elles!» Un avertissement sur le ton de la plaisanterie qui a abouti au massacre que l’on sait.

    «Il s’était déplacé jusqu’à 50 m des ânes. À 170 m, on ne peut déjà pas confondre ânes et gibier, alors à 50 m… En plus, c’était une journée claire», poursuit le chasseur savoyard, qui nage dans une totale incompréhension. «Il n’y a aucun témoin qui l’a vu faire. Il était seul. Nous avons retrouvé onze douilles dans le champ. Il avait une carabine à rechargement semi-automatique Browning. Si son fusil était réglementaire, il disposait de trois balles par magasin. Nous avons entendu les détonations. Il a dû recharger a minima quatre fois. Et reprendre la visée.»

    Ce chasseur, aucune Diana suisse et/ou romande n’en a trace. «Normal», répliquent d’une seule voix les experts helvétiques interpellés, «le permis français est bien moins exigeant qu’en Suisse. Et les contrôles sont moindres, voire inexistants.» Retrouvé par «Le Matin», le tireur a refusé de nous livrer sa version des faits, préférant nous diriger vers l’avocate qu’il a dû engager pour sa défense. Le Genevois est en très mauvaise posture et pourrait se retrouver face à un tribunal pénal. Comment va-t-il faire croire au Parquet de Chambéry – très vite saisi au vu des circonstances – qu’il a confondu à quatre reprises sa cible? Et prouver que son acte n’était pas intentionnel?

    «Il est très peiné»

    Me Vanessa Vichi, son conseil à Annecy, joue la carte de la prudence. Elle n’a pas encore eu accès au dossier et au PV d’audition de son client, établi par les enquêteurs: «Je l’ai rencontré la semaine dernière. Il est très touché et très peiné par cette situation. Il est bien l’auteur des coups de feu. Il assumera pleinement l’erreur qu’il a commise. Par contre, il conteste avoir fui. Il a attendu que la gendarmerie arrive.» Et pour ce qui est de confondre les bêtes? «Nous n’avons pas encore abordé cette question», réplique la femme de loi.

    Pour la propriétaire des animaux massacrés, la justice doit en faire un cas d’école. «Il ne s’agit pas d’un accident de chasse où une seule bête est abattue, mais d’un acte répété de cruauté envers les animaux. Cela relève du Code pénal», répète inlassablement Sandrine Lassiaille.

     

    11/10/2017 : Landes : quatre chasseurs d’ortolans devant le tribunal de Dax, jeudi

    Dénoncés par la LPO, les quatre chasseurs landais âgés de 55 à 76 ans comparaîtront jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Dax.

    Alors que la cour d’appel de Pau doit se prononcer le 19 octobre prochain sur le cas de 11 chasseurs landais, condamnés en première instance à Mont-de-Marsan pour avoir capturé des ortolans à la matole, c’est le tribunal correctionnel de Dax qui examinera, jeudi, la situation de quatre autres prévenus, dénoncés par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), à l’automne 2016.

    Au mois de septembre 2016, des militants de la LPO avaient en effet effectué des vols d’inspection au-dessus du territoire landais afin de débusquer les sites de chasse à la matole et transmettre les coordonnées GPS de ces sites aux autorités. Quatre Landais âgés entre 55 et 76 ans et domiciliés à Pontonx-sur-l’Adour, Saint-Geours-de-Maremne et Pomarez, comparaîtront ainsi jeudi après-midi devant le tribunal dacquois pour « enlèvement ou capture non autorisée d’espèce animale non domestique et protégée », « utilisation non autorisée d’espèce animale non domestique et protégée » et « chasse à l’aide d’un engin, instrument, mode ou moyen prohibé ».

    « Nous sommes satisfaits que les parquets de Dax et Mont-de-Marsan poursuivent ces infractions car cela démontre qu’il n’y a pas de tolérance », indique Me Ruffier, avocat de la LPO.

    C’est sur cette notion de tolérance que devraient s’appesantir les débats jeudi après-midi. Me Dutin, avocat de deux des prévenus, estime en effet de son côté que « l’élément intentionnel de l’infraction n’est pas constitué puisque les chasseurs, en vertu de la tolérance accordée à cette chasse, pouvaient légitimement penser qu’ils étaient dans leur droit. » Un argument repris par le président de l’association de défense des chasses traditionnelles, Jean-Jacques Lagüe : "Depuis 1955 et le dernier arrêté publié sur le sujet, on vit dans un régime de tolérance encadrée et contrôlée. Mais tout d’un coup, les règles changent et on verbalise des gens qui n’avaient pas l’intention de commettre un délit. C’est incompréhensible." 

    Car sous la pression politique, cette « tolérance » est aujourd’hui mise à mal. En témoigne la condamnation au mois de décembre dernier de 11 chasseurs devant le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan à 300 euros d’amende et une suspension du permis de chasse. Condamnation qui devra être confirmée ou infirmée par la cour d’appel de Pau dans une semaine. Me Dutin a par ailleurs annoncé son intention de soulever la nullité des procès-verbaux d’enquête établis par les garde-chasses dans l’affaire examinée jeudi.

     

    11/10/2017 : Haute-Savoie: «Dégoûtés», ils tirent sur des promeneurs en pensant qu'ils sont homosexuels

    Les trois jeunes arrêtés ont clairement expliqué qu'ils cherchaient à viser des homosexuels...

    Le 30 septembre, plusieurs promeneurs qui cheminaient tranquillement sur un pont à Villaz, petit village de Haute-Savoie, ont été pris pour cible. Des tirs lointains dont ils n’ont pu identifier le ou les auteurs.

    L’enquête a désormais progressé. Trois jeunes dont un mineur, issus de la communauté des gens du voyage, ont été arrêtés. Placés en garde à vue, ils ont expliqué qu’ils avaient repéré les lieux en question, un site connu et apprécié de la communauté homosexuelle. C’est à cet endroit même que certains ont l’habitude de se retrouver ou de se rencontrer.

    « Dégoûtés »

    Se disant « dégoûtés » d’avoir vu des hommes s’embrasser, les jeunes gens sont revenus sur place, munis d’une carabine 22 long rifle, avant d’ouvrir le feu sur les passants, souligne Le Dauphiné Libéré. Espérant atteindre des homosexuels, ils ont visé tous ceux qui passaient à leur portée. Un chien et un pêcheur ont également été pris pour cible.

    Les deux adultes comparaîtront devant un tribunal ce mercredi tandis que le mineur sera présenté à un juge des enfants.

     

    12/10/2017 : Une partie de chasse endeuillée à Sartène

    Une partie de chasse à Sartène a été endeuillée hier matin par le décès de Vincent Giacomoni, bien connu de la communauté sartenaise.

    Ce jeune retraité était parti avec un ami à la chasse hier matin lorsqu'il a été pris d'un malaise cardiaque.

    Inquiet de ne pas le voir revenir, son compagnon de chasse a donné l'alerte.

    Son corps a été retrouvé sans vie dans le maquis peu de temps après.

     
     
    14/10/2017 : Une septuagénaire tuée dans un accident de chasse dans le Nord-Aveyron

    Une femme de 69 ans a été tuée samedi après-midi lors d’une chasse à Taussac, commune située dans le Nord-Aveyron. D’après les premiers éléments recueillis sur les lieux, la victime a été touchée dans son jardin, par une balle provenant du fusil d’un chasseur.

    Le tireur, membre de la société de chasse de la commune, participait à une battue aux sangliers. Posté à proximité du lieu-dit Cantegrenouille, il aurait tiré et touché la septuagénaire masquée par une haie de buis.

    Le tireur est actuellement entendu par les gendarmes. Les militaires doivent désormais déterminer les circonstances précises de ce qui ressemble à un accident de chasse. Une information judiciaire devrait également être ouverte.

    Près de 21 morts par an en moyenne.

    Dramatique, cet accident n’est pas pour autant isolé. On dénombre en France 351 décès causés par des accidents de chasse depuis 2000-2001. Soit près de 21 morts par an en moyenne.

    Selon l’office national de la chasse, la grande majorité des accidents sont causés par des « manquements aux règles élémentaires de sécurité ». Pour la dernière saison de chasse, 50 % des cas sont, par exemple, liés à des tirs dans « l’angle des 30 degrés » (il est en effet conseillé de tirer dans un angle restreint face à soi pour limiter les risques). Par ailleurs, 27 % des accidents sont également dus à de mauvaises manipulations de l’arme, et 17 % à des tirs sans identification préalable de la cible.

     
     

    Entre Seillans et Bargemon, un chasseur a été gravement blessé à un mollet ce samedi après-midi.

    Les sapeurs-pompiers ont été alertés à 16h05 ce samedi, à la suite d'un accident de chasse qui s'est produit entre Seillans et Bargemon, au virage de la Pigne sur le CD 19.

    D'après les premiers éléments recueillis sur place, chemin d'Engasgaty, c'est au cours d'une battue qu'un sanglier a été blessé. L'animal a alors chargé l'un des posteurs, le chef de battue André Brun, qu'il a sévèrement blessé à un mollet.

    Les secours ont engagé cinq pompiers à bord d'une ambulance et d'un véhicule infirmier, sous la conduite d'un chef de groupe.

    Le blessé a été médicalisé sur place en attendant son évacuation, vers 17h, par l'hélicoptère Dragon 06 de la Sécurité civile.

     

    14/10/2017 : Un chasseur contrôlé avec 0,2g/l a été interdit de chasser dans le Gard

    Les agents de la police et de l’environnement de l’Office nationale de chasse faune sauvage appuyés par les gendarmes de Marguerittes et de Nîmes sont aux aguets.  

    Un chasseur , habitant Saint-Gervasy a été contrôlé avec 0,2 g/l à l’éthylomètre. Un taux inférieur au taux limite prévu par le code de la route mais assez élevé pour ne pas avoir le droit d’utiliser son arme de chasse. Dans le Gard il est interdit de faire usage de son arme de chasse sous l’emprise de l’alcool, pas de sortie donc pour ce chasseur.

    Les agents de l’ONCFS rappellent que les contrôles administratifs et d’alcoolémie seront fréquents pendant toute la saison de chasse. Il n’est pas bon de boire un verre de vin à table dans le Gard.

     

    14/10/2017 : Sud-Gironde : un chasseur se tue en tombant d'une palombière

    Un chasseur a trouvé la mort samedi midi à Cours-les-Bains, dans le sud-ouest de la Gironde. Cet homme de 56 ans a fait une chute de 10 mètres en tombant d'une palombière. Il a été tué sur le coup.

    Un accident mortel s'est produit ce samedi à la mi-journée dans la forêt de Cours-les-Bains, près de Grignols, à la limite entre les départements de la Gironde et du lot-et-Garonne.

    Un homme de 56 ans s'est tué en chutant d'un arbre d'une hauteur de 10 mètres. Ce chasseur est tombé d'une palombière. L'alerte a été donnée à 11h 45; les pompiers n'ont rien pu faire pour le ranimer.

     
    Un homme de 69 ans s'est accidentellement blessé avec sa propre arme ce dimanche matin sur la commune de Morosaglia. Ses jours ne sont pas en danger.
    Accident de chasse ce dimanche matin sur la commune de Morosaglia (Haute-Corse). Vers 10h30, un homme de 69 ans a fait une chute alors qu'il était armé. En tombant, il a actionné son fusil et s'est blessé à la chevrotine au flanc et au bras gauche.

    Après l’arrivée des secours sur les lieux de l’accident, l'homme a été héliporté vers le centre hospitalier de Bastia dans un appareil de la gendarmerie. Selon les pompiers, ses jours ne sont pas en danger.
     
     
    Une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte.

    Une femme âgée de 69 ans a été tuée samedi en début d'après-midi par un chasseur alors qu'elle se trouvait dans son jardin à Taussac (Aveyron) rapporte Centre Presse.

    Selon le quotidien régional, l'accident est survenu samedi vers 14 h 20 alors qu'était organisée une battue aux cervidés non loin du domicile de cette femme. Le chasseur, auteur du coup de feu, aurait tiré à travers une haie épaisse et n'aurait pas vu la victime.

    Selon le procureur de la République de Rodez, Yves Delperié, c'est le chasseur lui-même qui a appelé les secours précise France 3 Occitanie. L'homme pensait viser un cerf. Il s'agit d'un habitant de Taussac âgé de 47 ans

    Une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte.

     

    15/10/2017 : Colmars-les-Alpes : un husky abattu par un chasseur

    Vendredi midi, Sébastien, habitant de Colmars les Alpes a vu son chien, un husky, tué selon toute vraisemblance par un chasseur, qui a abattu l'animal de cinq balles.

    L'homme, qui se baladait avec sa fille de deux ans non loin de là, a retrouvé son chien - qui portait un collier rose - criblé de balles et agonisant. "Même si le chien ressemble à un loup, avec son collier, c'est impossible de le confondre" . Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Colmars.

     

    19/10/2017 : Il vise un sanglier, il tire une génisse

    Drôle de surprise pour Florent Laffly, samedi matin. Il a découvert que l’une de ses vaches avait reçu une balle dans le genou.

    « En fait, c’est le chasseur qui est venu me voir pour se dénoncer », explique-t-il, « c’est malheureux et c’est une grosse perte pour nous, l’animal venait juste de participer à un concours. Mais bon, ça aurait pu être pire… », relativise Florent Laffly. « Ça fait chier », souffle Florian Drezet, responsable de la battue de samedi et lui-même agriculteur, « c’est moi qui ai vu qu’une génisse avait été touchée par un des chasseurs. On a vite appelé le vétérinaire et on a pu joindre ensuite quelqu’un de l’abattoir pour pouvoir euthanasier l’animal rapidement ». Il ajoute : « Bien heureusement, ce sont des événements qui sont rares. Même si la zone se trouve loin du village et des habitations, en direction de Bonnevaux, on va remettre une sérieuse couche sur la sécurité lors des prochaines sorties ».

    C’est l’assurance du chasseur fautif qui devra indemniser l’agriculteur.

     

    20/10/2017 : Médoc : un étalon abattu d’une balle dans sa prairie

    L’animal a été retrouvé mort, mardi. Le président des chasseurs écarte l’hypothèse d’un accident de chasse.

    « C’était mardi. Nous avons été appelés par notre voisin qui venait souvent amener du pain dur à notre étalon et aux juments. Ne le voyant pas arriver à la barrière comme d’habitude, il s’est inquiété. Il a alors décidé de faire un tour dans la prairie. C’est là qu’il a retrouvé notre cheval mort », raconte Cécile Marin.

     

    20/10/2017 : Des riverains se plaignent d’avoir reçu des retombées de plombs sur leurs maisons

    David Hennequin habite la rue Robert Deschamps, dans le quartier du Fort Nieulay, depuis cinq ans. L’arrière de sa maison donne sur le champ fréquenté par les chasseurs. « Il y a trois semaines, il y a eu une retombée de plombs sur ma toiture, relate le résident. J’ai poussé un grand cri et je suis sorti de la maison. J’ai vu deux chasseurs tout près, l’un semblait mineur et l’autre devait avoir une vingtaine d’années. Un troisième, d’une cinquantaine d’années, se tenait plus loin. Celui de vingt ans était assez véhément. Quand je lui ai dit qu’ils étaient trop près, il m’a répondu «S’il n’y a pas de panneau, je viens«. J’ai appelé la police nationale qui est arrivée trois quarts d’heure après. »

    « Le dimanche,on dirait qu’ils font la guerre derrière »   David Hennequin

    L’homme poursuit : « Il y a environ trois ans, des panneaux de signalisation d’interdiction de la chasse, plantés à 500 mètres des maisons, ont été arrachés. Le dimanche, on dirait qu’ils font la guerre derrière », déclare-t-il avec un brin d’humour.

    Un incident loin d’être isolé

    Un peu plus loin dans la même rue, la famille Dernis a dû faire changer, il y a « trois ou quatre ans » de cela, la fenêtre et son volet roulant donnant sur le champ suite à une retombée de plombs. « Nous avons également trouvé des impacts de plombs sur notre voiture, souligne la mère de famille. « Certains chasseurs n’ont pas leur permis, estime Guy, son époux. Beaucoup de chasseurs continuent de chasser ici car ils n’ont pas les moyens de louer des terrains », déplore Guy Dernis, lui-même chasseur. D’autres encore ont dû faire changer leur porte-fenêtre.

    Laurent Delabye, référent dans le domaine de la chasse au sein de la police municipale, nous éclaire sur la réglementation : « Il y a quelques années, nous avons connu une période où nous recevions beaucoup de doléances de riverains concernant les chasseurs qui tiraient en direction des habitations. Il est interdit de tirer en direction des maisons. Les chasseurs ont le droit de chasser à proximité des demeures, à condition qu’ils soient dos à celles-ci ».

    La municipalité a émis un arrêté en 2014 délimitant le périmètre de chasse sur la pâture du Fort Nieulay. « La zone comprenant l’arrière de la rue Deschamps et du centre Nelson Mandela, poursuit-il, est interdite à la chasse, exceptée une portion privée appartenant à un infirmier » . Sur un domaine privé, le propriétaire est libre de faire sa police. À partir d’une certaine distance, le plomb retombe. Les plombs ayant causé des dommages sur les habitations ont certainement été tirés depuis une zone interdite à la chasse, conclut Laurent Delabye.
     
     

    21/10/2017 : Lichemialle : un blessé dans un accident de chasse

    Un jeune homme d'une vingtaine d'années a été blessé ce samedi après-midi. Alors qu'il assistait depuis la route à une battue aux sangliers, il a reçu une balle au dessus du genou. La scène s'est déroulée à la sortie du village de Lichemialle en direction de Saint-Romain-Lachalm. Le jeune homme, un habitant du village, a été emmené en hélicoptère à l'hopital Nord par les sapeurs-pompiers. Son pronostic vital n'est pas engagé.

     

    21/10/2017 : Un cerf abattu dans un jardin privé

    Une chasse s’est achevée, ce samedi,

    rue des Veneurs à Lacroix-Saint-Ouen (Oise), dans une propriété privée, suscitant un tollé.

    La scène se déroule rue des Veneurs. Ça ne s’invente pas. Ce samedi après-midi, il est un peu plus de 16 heures et un cerf, poursuivi par l’équipage la Futaie des amis, a trouvé refuge dans un jardin, à Lacroix-Saint-Ouen (Oise). Les chasseurs ont retiré les chiens et à coups de fouet, ils tentent de déloger l’animal qui se planque dans une descente de garage. Des riverains se massent sur les trottoirs.

    Droit de suite en question

    Les gendarmes sont en nombre, tant pour assurer la sécurité des badauds que pour prévenir une confrontation avec les anti-chasse. «  Les chasseurs font jouer leur droit de suite, au mépris de la propriété privé  », s’insurge un sympathisant d’AVA (abolissons la vénerie aujourd’hui).

    «  Un cerf aux abois est un animal dangereux  », réplique Alain Drach, le maître d’équipage. «  Si le cerf charge la voisine qui vient tous les jours ouvrir les volets, nous en sommes responsables. Il nous faut donc entrer pour le chasser ou pour le servir. » Autrement dire le tuer.

    Il est presque 17 heures quand Alain Drach enjambe le portail du pavillon. «  Il a un fusil. C’est pour l’endormir ?  », espère encore un riverain. Une première détonation. Puis une seconde. Les chasseurs soulèvent la dépouille – 150 kg – et la sorte du jardin, par une porte à l’arrière, qui donne sur la forêt voisine. «  Il ne s’est rien passé pour un équipage qui chasse naturellement 25 à 30 cerfs par an  », commente Alain Drach. Sur le trottoir voisin, une jeune femme est en pleurs. Un riverain menace de porter plainte. La voisine, au téléphone avec les propriétaires, assure qu’ils ne souhaitaient pas que l’animal soit tué, et surtout pas dans leur jardin. Les chasseurs étaient-ils donc en droit d’agir ainsi ? Assurément, d’après la gendarmerie.

    «Les propriétaires doivent être contactés, ils l’ont été, mais ils ne décident pas. Les chasseurs qui sont responsables des agissements du cerf chassé doivent finir la chasse», confirme-t-on à la compagnie de Compiègne.

     

    21/10/2017 : Deux chiens de chasse tombent dans la Loire : l’un meurt, l’autre est sauvé par les pompiers

    « C’est le genre d’animaux qui n’écoutent que leur instinct et qui ne font pas attention ». C’est ainsi qu’un chasseur explique comment deux chiens sont tombés à l’eau en pourchassant du gibier, samedi vers 16 h 30. C’était à Saint-Victor-sur-Loire, pas très loin de la base nautique mais dans un coin escarpé, avec des rochers abrupts qui les empêchaient de remonter.

    Les chasseurs ont donc demandé l’aide des pompiers pour les repêcher. Ceux-ci ont utilisé une barque pour les rejoindre mais, hélas, à leur arrivée, l’un des animaux n’avait pas survécu. L’autre a pu être sauvé et remis à son maître.

    22/10/2017 : Haute-Loire : un blessé grave dans un accident de chasse
    Un jeune de 23 ans a reçu samedi après-midi une balle à la cuisse lors d'une battue au sanglier près de Lichemialle, commune de Saint-Romain-Lachalm, en Haute-Loire.

    C’est au cours d’une battue au sanglier organisée samedi après-midi près du village de Lichemialle, commune de Saint-Romain-Lachalm (Haute-Loire), qu’un jeune a été blessé par balle à la cuisse.

    Des chasseurs étaient postés dans un pré en bordure de la RD 45, à la sortie du village de Lichemialle. Peu après 16 heures, et alors qu’un sanglier était sorti des bois, plusieurs chasseurs auraient ouvert le feu en direction de la route pour tenter d’abattre l’animal. Une balle a alors atteint un jeune homme âgé de 23 ans, domicilié à Lichemialle, qui assistait à la battue en spectateur avec deux autres personnes à ses côtés.

    La balle l’a touché à une cuisse, au-dessus du genou.

    Héliporté à Nord

    Les sapeurs-pompiers ainsi que le Samu se sont rendus sur place. Devant la gravité de la blessure, il était fait appel à l’hélicoptère du Samu, Elisa 42, pour évacuer le jeune blessé vers l’hôpital Nord de Saint-Etienne. Ses jours ne seraient pas en danger.

    Les gendarmes sont venus sur place pour entendre les chasseurs et les témoins et tenter d’établir les circonstances précises de cet accident de chasse. La balle aurait pu toucher un poteau téléphonique juste avant, ce qui l’aurait freinée et peut-être déviée de sa trajectoire.

     
    23/10/2017 : Des pots «poison ours» découverts dans les Pyrénées

    Des pots portant l’inscription « Poison ours » ont été découverts en montagne, dans une zone à ours du Val d’Azun, dans les Hautes-Pyrénées, signale ce lundi « Férus »,  l’association nationale de protection et de conservation de l'ours, du loup et lynx en France.Un commando armé a décrété la réouverture de la chasse à l’oursDepuis que dans une vidéo remise le 15 septembre dernier à plusieurs médias, dont « La Dépêche du Midi », un commando armé a décrété depuis l’Ariège la réouverture de la chasse à l’ours, l’association Férus a déclenché l’opération « Vigie ours » et invité les utilisateurs de la montagne à signaler toute trace éventuelle d’une action de braconnage. C’est dans ce cadre que voilà une semaine environ, un premier appât suspect a été repéré par un randonneur. « Il s’agissait d’un pot suspendu à une branche d’arbre, à hauteur d’homme, dans lequel se trouvait une substance semblable à du miel », indique Sabine Matraire, vice-présidente de Férus. « Croyant bien faire, ce randonneur qui a informé notre association et la gendarmerie, a décroché l’appât et l’a jeté. C’est dommage car faute d’analyse, nous ignorons s’il s’agit d’un canular ou d’une véritable tentative d’empoisonnement de l’ours », regrette Sabine Matraire. Une plainte déposée cette semaineAprès ce premier signalement, d’autres pots suspects ont été découverts. « Tous ne portaient pas la mention Poison ours », indique la représentante de Férus en annonçant qu’une plainte pour « tentative de destruction d’une espèce protégée » sera déposée cette semaine « car nous ignorons à ce jour si une enquête a été ouverte. Nous rappelons que la destruction et la tentative de destruction d’une espèce protégée sont des délits punis par l’article L 415-3 du code de l’Environnement, sanctionnés d’une peine de 2 ans de prison et/ou de 150 000 euros d’amende. En cas de destruction ou de tentative de destruction « en bande organisée », la sanction peut aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende », avertit enfin Sabine Matraire.

     

    23/10/2017 : Un fusil prêt à tirer dans la voiture, des pièges illégaux... des chasseurs d'Eure-et-Loir sanctionnés

    Les huit agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) d’Eure-et-Loir ont sanctionné des chasseurs en infraction.
    Ils ont déjà dressé soixante procès-verbaux depuis l’ouverture de la chasse, le 24 septembre.

    1/ Sécurité - Cinq hommes, de 30 à 65 ans, ont été verbalisés (135 €) pour avoir, chacun, transporté une arme sans l’avoir neutralisée dans leur voiture, lors de leurs déplacements sur des zones de chasse de Broué, Ermenonville-la-Grande, Sérazereux et Fontenay-sur-Conie. L’un d’eux avait même posé son fusil sur le siège passager prêt à tirer par la fenêtre !

    2/ Danger - Un chasseur de 49 ans a été sanctionné de 135 € pour avoir tiré du gibier en direction de la plaine, malgré une route ouverte au public devant lui, à Saint-Symphorien-le-Château.

    3/ SaisieL’ONCFS et les gendarmes d’Auneau ont confisqué un fusil calibre 12 à un chasseur de 59 ans, à Champseru.
    Il chassait sans permis et sur le terrain d’autrui. Il risque deux amendes de 1.500 € maximum.

    4/ Piège - Un PV de 135 € a été dressé à un homme de 72 ans qui posait des pièges interdits, à Bonneval. Il attrapait des animaux dont des renards. Les pièges ont été saisis.

    5/ Fuites - Le conducteur d’une Renault Safrane a forcé le passage lorsque les agents de l’ONCFS ont tenté de le contrôler à Moutiers-en-Beauce, puis et à Ymonville.
    Un automobiliste, au volant d’une Renault Twingo, en a fait de même à Saumeray. Ces deux chasseurs se sont enfuis car ils auraient braconné le gibier sur terrain d’autrui. Deux autres voitures, un Citroën Berlingo et un Peugeot Partner, ont, elles aussi, décampé dans la campagne en apercevant la police de l’environnement à Saumeray et Louvilliers-lès-Perche.
    Les conducteurs risquent jusqu’à 1.500 € d’amende.

    6/ Traque - Un agriculteur de Billancelles a été surpris alors qu’il chassait le gibier et le renard au volant de sa moissonneuse-batteuse. Il tirait lorsque les animaux sortaient des cultures.
    Son fusil a été saisi et son permis lui a été retiré. Il risque deux amendes de 1.500 € maximum pour chasse en temps prohibé et chasse en véhicule.

    7/ Prises - Sept chasseurs, de 22 à 71 ans, ont reçu une amende de 135 € pour non-respect du plan de gestion cynégétique du lièvre, du faisan et du chevreuil, à Goussainville, Broué, Gué-de-Longroi, Brunelles, Pierres et Coudreceau. Et à Ermenonville-la-Grande, un chasseur ne marquant pas son gibier risque 1.500 € d’amende.

    8/ Munition - À Vaupillon, un homme de 78 ans chassait sur un terrain d’autrui avec sa voiture, une arme trafiquée et des munitions interdites. Son fusil a été saisi. Il risque quatre amendes de 1.500 € maximum.9/ EnquêteLes agents de l’ONCFS enquêtent, avec leurs homologues d’Indre-et-Loire, sur des Euréliens soupçonnés de cinq délits de chasse à Neuvy-le-Roi, au nord de Tours.

     

     

    La Cour d’Appel de Pau confirme le jugement rendu en première instance en décembre 2016 par le Tribunal Correctionnel de Mont-de-Marsan.Jeudi 19 octobre, la Cour d’Appel de Pau a rendu ces délibérés dans 11 affaires relatives au braconnage des ortolans en aout 2015 dans les Landes.Condamnés dans un premier temps par le Tribunal Correctionnel de Mont-de-Marsan en décembre 2016, les onze braconniers avaient tous fait appel estimant qu’ils méritaient la « relaxe » arguant d’une tolérance de l’Administration les autorisant à cette pratique.Comme on le laissait supposer, la Cour d’Appel de Pau a confirmé jeudi 19 octobre la condamnation de ces braconniers mais a modifié quelque peu les sanctions : les amendes sont en hausse  (jusqu’à 1000 €), la destruction des matoles est confirmée mais le retrait du permis de  chasser a disparu.
    Quant à la LPO, ses dommages et intérêts sont majorés notamment parce qu’elle a dû intervenir à nouveau pour assurer sa défense en appel …
    Les onze braconniers landais ont donc une nouvelle fois été reconnus coupables de capture, détention d’oiseaux protégés et de chasse prohibée à la matole.
    Pour les responsables cynégétiques landais, « ces chasseurs sont des personnes âgées dont la chasse reste le seul loisir ».  Peu importe qu’elle soit illégale et affecte une espèce menacée…
    Il faut bien que vieillesse se passe !
    D’autres délibérés sont attendus le 2 novembre prochain au Tribunal Correctionnel de Dax pour le braconnage des ortolans cette fois en 2016 (audiences du 12/10/2017) ainsi que 11 nouvelles audiences le 21 décembre 2017 au Tribunal Correctionnel de Mont-de-Marsan.
     
     

    25/10/2017 : Un chasseur de palombe fait une chute de 18 mètres dans un bois

    La saison de la chasse à la palombe, qui bat son plein en Gascogne, a été marquée par un grave accident cet après-midi à Mirande. Il était 15 h 15 environ, au lieu-dit Campagnoulet près du stand du ball-trap mirandais situé sur la commune d'Estipouy. Un homme de 75 ans s'est gravement blessé en chutant d’une nacelle permettant l’accès à une palombière installée à environ 18 mètres de haut.

    Souffrant de multiples fractures, le septuagénaire a été secouru par les pompiers de Mirande  rejoints par ceux de Miélan, Montesquiou et Auch, sous les ordres du lieutenant Pauleau. Le chasseur a été pris en charge par l’hélicoptère de Samu 31 qui l’a transporté à  l’hôpital Purpan de Toulouse. Les pompiers ont dû ensuite aider l’autre  chasseur qui accompagnait le blessé au moment de la chute à redescendre de la palombière. 

     

    25/10/2017 : La propriétaire de la maison dans l'Oise où le cerf a été abattu dément avoir donné son autorisation

    L'animal a été abattu à bout portant dans l'allée du jardin.

    CHASSE - Ils avaient pourtant certifié avoir son accord... La propriétaire de la maison à Lacroix Saint-Ouen où a été tué un cerf samedi 21 octobre, dément avoir donné son accord pour que l'animal soit abattu par les chasseurs qui le traquaient.

    "Je n'ai pas donné mon autorisation pour qu'on tue le cerf", a-t-elle déclaré à France 3. "Ils m'ont appelé en m'informant qu'un cerf était bloqué dans la descente de mon garage, j'ai dit que je ne voulais pas que l'animal soit tué. Ils m'ont répondu 'de toute façon, quand les propriétaires ne sont pas là, les chasseurs ont un droit de suite'".

    Dans une interview au Courrier Picard, lundi 23 octobre, Alain Drach, le chasseur, a certifié que les propriétaires de la maison avaient donné leur accord pour entrer dans leur jardin, même s'ils étaient absents.

    Abattu de deux coups de feu à bout portant, l'animal de 150 kilos est mort, puis a rapidement été évacué de la propriété. "De savoir comment ils ont traité la bête... Je trouve ça inadmissible", a confié la propriétaire, émue, à la chaîne, ajoutant que depuis, elle n'arrivait plus à dormir.

    L'association Anymal créée par Remy gaillard, engagé pour la protection des animaux, a réagi à l'article de France 3 en postant la vidéo de la traque du cerf dans le jardin de la maison.

     

    26/10/2017 : Abattage d'animaux protégés (70) : les anciens responsables de la fédé de chasse évitent la prison

    Les anciens responsables de la fédération de chasse de Haute-Saône ont vu leur peine de prison ferme annulée par la cour d’appel de Besançon. Les prévenus restent coupables d'avoir commandité l'abattage d'animaux sauvages protégés.

    La cour d'appel a été plus clémente avec les anciens responsables de la fédération de chasse de Haute-Saône coupables d'avoir commandité l'abattage d'animaux sauvages protégés sur une période allant d’octobre 2010 à juillet 2013. Les peines de prison ferme ont été annulées pour trois personnes impliquées dans l'affaire. Le procès avait eu lieu en octobre 2016 au tribunal correctionnel de Vesoul. À l'époque, les sept prévenus soupçonnés de destruction d'espèces protégées avaient tous été condamnés.

    L'Ex-président, l'ex-directeur et l'ex-responsable des services techniques de la Fédération haut-saônoise de chasse avaient écopé d'un an de prison ferme et de 5 000 euros d'amende pour les deux premiers. Les trois apprentis chargés d'exécuter les animaux, dont celui qui avait dénoncé les faits, ainsi qu'un employé avaient été condamnés à 4 à 12 mois de prison avec sursis.

    Rappel des faits

    Des cadavres et des queues d'animaux protégés comme des chats sauvages, des martres, des rapaces comme des buses ont été découverts à l'été 2013. Certains chasseurs de Haute-Saône souhaitent réintroduire des lapins de garenne et des faisans dans un secteur de 56 hectares ont éliminé les prédateurs comme les chats sauvages ou les rapaces, autours des palombes ou éperviers. Des centaines d'individus auraient été décimés.

    Une douzaine d'associations se sont portées partie civile dans ce procès, dont la SPA, la Société Protectrice des animaux, la Fondation Brigitte Bardot ou encore la LPO, Ligue de Protection des Oiseaux.

     

    27/10/2017 : le chasseur de palombes succombe à ses blessures

    Chute fatale dans les bois

    A Mirande, la triste nouvelle du décès de Jacques Souville s'est répandue hier matin. Mercredi après-midi, cet homme de 75 ans était parti dans les bois de «Campagnoulet» , près du stand du ball-trap mirandais, pour s'adonner à l'une de ses passions, la chasse à la palombe. C'est en utilisant la nacelle permettant d'accéder à la palombière que le retraité mirandais a chuté. Souffrant de plusieurs fractures, il avait été héliporté sur le centre hospitalier régional de Toulouse-Purpan où il est décédé.

     

    28/10/2017 : Un chasseur succombe à un malaise cardiaque

    Un homme de 58 ans qui chassait dans la forêt de Trapeynier sur la commune de Saint-Maurice-en-Trièves a été terrassé par un malaise, hier en fin de matinée. Découvert inanimé par d’autre chausseur sur un sentier, il a été massé en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers et des CRS des Alpes, venus sur place à bord de l’hélicoptère de la Sécurité avec un médecin du Samu 38.

    Les tentatives de réanimation se sont malheureusement révélées vaines et le quinquagénaire a succombé avant d’avoir pu être transporté à l’hôpital.

     

    28/10/2017 : Accident de chasse à Sainte-Marguerite-de-Carrouges

    Un automobiliste a été blessé pendant une battue aux sangliers, samedi 28 octobre 2017, en fin d’après-midi, à Sainte-Marguerite-de-Carrouges. Une enquête est ouverte.

    Un accident de chasse a eu lieu samedi 28 octobre, en fin d’après-midi, au lieu-dit Launay, à Sainte-Marguerite-de-Carrouges, dans l’Orne. Une voiture qui circulait sur la départementale a été touchée par trois impacts de balle. Un fragment de balle a traversé la portière et atteint le conducteur, un homme de 57 ans.

    Blessé à la mâchoire inférieure, il est quand même rentré chez lui, à Sainte-Marguerite-de-Carrouges, où il a appelé les secours. Il a été transporté à l’hôpital d’Alençon. Une battue aux sangliers avait lieu à l’endroit des tirs. L’enquête a été confiée à la brigade d’Alençon pour savoir qui a tiré.

     

    29/10/2017 : Un chasseur de 70 ans tué accidentellement lors d'une battue à Châtillon-en-Diois

    Ce dimanche matin dans la Drôme, un chasseur de 70 ans est mort. Il a été touché par une balle d'un autre chasseur lors d'une battue à Chatillon-en-Diois.

    Les circonstances sont encore floues. Un chasseur de 70 ans a été tué ce matin, victime d'une balle de l'un de ses compagnons de battue. Un médecin est arrivé place, avec un hélicoptère. L'accident s'est produit dans une zone montagneuse à Châtillon-en-Diois.

    Le chasseur placé en garde à vue

    Il n'y avait pas eu d'accident de chasse mortel depuis plus deux ans. Le dernier, c'était en 2015 à Montreal-les-Sources, près de Nyons. Ce matin, le tireur a été placé garde à vue.

     

    29/10/2017 : Des chiens de chasse causent un accident de la route

    Il était 15 h 10 lorsque quatre chiens de chasse ont traversé la D 470 juste après le lieu-dit « La ferme du crime » sur la commune de Villards-d’Héria, samedi 28 octobre. Un taxi et une moto qui le suivait en direction de Moirans-en-Montagne n’ont pu s’éviter. Surpris par les chiens sortant du bois, le chauffeur de taxi a pilé net mais la moto qui le suivait n’a pu en faire autant. Le conducteur de la moto et son passager ont embouti l’arrière du taxi et se sont retrouvés à terre avec de multiples blessures. Le conducteur, originaire de Saint-Claude, inconscient sur le coup dû au choc a retrouvé ses esprits. Il a été héliporté au centre hospitalier de Besançon.

    Le passager a été transféré au centre hospitalier Louis Jaillon de Saint-Claude. Sur place les gendarmes de Saint-Claude ont coupé la circulation et remise celle-ci par la suite sur une seule voie afin de la fluidifier.

     

    29/10/2017 : Hérault : 16 oiseaux protégés victimes de la chasse selon la LPO

    Cette année encore, la LPO déplore le tir d'oiseaux appartenant à des espèces protégées et par des chasseurs.

    Depuis le début de l'année 2017, soixante-huit radios ont été réalisées sur des oiseaux blessés acheminés au Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de Villeveyrac, géré par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Hérault. Les images ont permis d'identifier 16 oiseaux protégés victimes de plombs de chasse (dont 8 hors période d'ouverture de la chasse…).

    Des espèces rares

    Parmi les victimes : six Buses variables, un Milan noir, un Épervier d'Europe, un Autour des palombes, un Faucon hobereau, deux Faucons crécerelles, un Circaète Jean-le-blanc (rapace se nourrissant essentiellement de reptiles), une Outarde canepetière (espèce rare faisant l'objet d'un Plan national d'action).

    De fortes suspicions planent sur d'autres oiseaux : des traces de plombs dans les plumes, des blessures avec une entrée et une sortie. Toutefois, afin de pouvoir officiellement attribuer ces blessures à la chasse et en référer à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, une preuve radiographique est nécessaire.

    Quelques survivants

    Malheureusement, sur tous ces animaux accueillis et victimes de graves blessures, seuls quatre oiseaux ont survécu : une Buse variable a pu être soignée et relâchée, un Autour des palombes, un Faucon hobereau et un Circaète-Jean-le-blanc sont, eux oujours en soins (fractures).

    Pour rappel, la LPO est une association loi de 1901 dont le siège se situe aux Fonderies Royales à Rochefort. C'est l'une des premières associations de protection de la nature en France.

    Reconnue d'utilité publique en 1986

    Elle agit au quotidien pour la sauvegarde de la biodiversité, à partir de sa vocation première de protection des oiseaux. La LPO a été créée en 1912 pour mettre un terme au massacre du Macareux moine en Bretagne, oiseau marin devenu, depuis, son symbole.

    Elle a été reconnue d'utilité publique en 1986. Elle est dirigée par Yves Vérilhac et présidée par Allain Bougrain-Dubourg. L'association est le représentant français de BirdLife International, alliance mondiale qui réunit plus de 100 organisations de protection de la nature (2,3 millions d'adhérents dans le monde).

     

    29/10/2017 : Il part à la chasse et se tire une balle dans le pied par accident

    Un jeune chasseur s'est blessé, ce dimanche midi sur la commune de Sigoyer, en se tirant une balle dans le pied par accident.

    Un jeune homme de 18 ans chassait dans une forêt de Sigoyer, ce dimanche midi. Il s’est accidentellement tiré une balle dans le pied. Les sapeurs-pompiers des Alpes-de-Haute-Provence ont été alertés.

    Mais l’endroit étant difficile d’accès, ce sont deux secouristes du PGHM de Jausiers qui sont venus lui porter secours, à bord de l’hélicoptère Choucas 04 de la gendarmerie.

    Le jeune chasseur a été transféré vers l’hôpital de Digne.

     

    30/10/2017 : Gironde. La balle perdue traverse leur voiture sur l'A89

    Ils roulaient tranquillement samedi sur l’autoroute A89 en direction de Bordeaux pour aller voir le match des Girondins. Soudain, une balle a traversé l’habitacle de la Clio de Marina et de son compagnon. Le couple en a été quitte pour une belle frayeur et repart avec une voiture percée de part en part.

    « Sacrée frayeur », samedi pour cette Girondine de 24 ans et son compagnon. Ils vivent en Dordogne, mais le couple avait décidé d’aller à Bordeaux assister à la rencontre de Ligue 1 opposant Bordeaux à Moncaco.

    Marina et son compagnon circulent à bord de leur Clio lorsque vers 16h, à proximité du péage de d’Arveyres, une balle perdue traverse l’habitacle de la voiture. À Sud Ouest, Marina dit avoir entendu « un grand bruit, comme une explosion ».

    Une battue au gros gibier

    La jeune femme explique avoir reçu « quelques éclats de tôle sur le visage ». Rapidement, le couple s’arrête. Il découvre un trou à l’avant de la Clio et un autre, à l’arrière, au niveau du toit. « On a fini par réaliser qu’on venait d’échapper à une balle perdue » confie Marina.

    Les constatations effectuées sur la Clio par la gendarmerie confirment les dires de la jeune femme. Une enquête a été ouverte. Confiée aux gendarmes des brigades territoriales et de recherche de Libourne, cette dernière a établi qu’une battue au grand gibier se tenait dans le secteur, à Arveyres, samedi après-midi. Trois chasseurs présents sur cette battue ainsi que le président de l’association de chasse d’Arveyres ont été entendus.

     

    30/10/2017 : Corse: Sanglier jeté à la poubelle, mise en scène macabre... Le comportement honteux des chasseurs

    Plusieurs tweets font état de pratiques douteuses de la part des chasseurs en Corse... Il y a le bon chasseur et le mauvais chasseur. Ici, il est surtout question de mauvais chasseurs. Nos confrères de Corse-Matin relatent l’histoire de Florence Juralina, professeure d’anglais et candidate du Parti animaliste lors des dernières législatives. Cette amoureuse des animaux postes sur son compte Twitter des photos montrant le comportement des chasseurs corses.

    Comportement honteux

    Et il y en a à dire. Une laie jetée dans une poubelle, des sangliers morts précipités dans un fossé, un milan royal abattu sciemment, et cerise sur le gâteau, un sanglier attaché à un arbre habillé d’une tenue de chasseur et armé d’un fusil en bandoulière. Tout simplement honteux.

     

    01/11/2017 : Un sanglier de 120 kg coincé sur le toit d'une maison à Seignelay dans l'Yonne

    Un fait insolite s'est produit le 1er novembre au matin à Seignelay, dans l'Yonne. Après avoir été blessé par un chasseur, un sanglier a fait une chute du haut d'un château. Il s'est retrouvé coincé sur le toit d'une maison. Le propriétaire s'est retrouvé nez à nez avec la bête. Il nous raconte.

    Le propriétaire d'une maison de Seignelay, dans l'Yonne, se rappellera sans doute longtemps de cette matinée de 1er novembre.

    Il découvre un sanglier sur son toit

    Alors que c'était son jour de repos et qu'il profitait d'une grasse matinée, Florent Raveneau est réveillé par un bruit entre 10h et 10h30 ce mercredi matin. Il pense dans un premier temps qu'il s'agit de son chat, mais à sa grande surprise, il découvre un sanglier de 120 kilos sur son toit. "On n'a jamais vu ça !", lance Florent Raveneau.

    Rapidement, les pompiers et des agents de l'ONF, l'Office national des forêts, sont alertés. Il étaient encore sur place vers 13h30. La maison est attenante à un château. Et c'est apparemment de ce château que le sanglier est tombé après avoir été blessé par un chasseur.

    Une grue mobilisée

    Pour les pompiers et l'ONF, il fallait intervenir le plus rapidement possible pour sortir le sanglier de là. Ils ont finalement procédé à l'extraction de l'animal à l'aide d'une grue, juste après l'avoir abattu.
     
     
    01/11/2017 : Les cygnes noirs victimes de l’attaque des chiens de chasse

    Lundi, en milieu d'après-midi, les deux cygnes noirs d'Australie qui vivaient sur l'étang près de l'entrée du château de Peufeilhoux, à Vallon-en-Sully, ont succombé à l'attaque d'une meute d'une quinzaine de chiens. Le domaine de vingt hectares est pourtant interdit à la chasse.

    Les chiens n'ont laissé aucune chance aux deux volatiles. Leurs propriétaires, alertés par les aboiements, ont assisté impuissants à la scène. « J'ai eu mes cygnes tout petits, ils avaient préparé leur nid pour se reproduire. Ce carnage anéanti notre espérance », explique excédé Claude Thévenin, le propiétaire des lieux.

    « Ce n'est pas la première fois»

    « Ce n'est pas la première fois que des chiens attaquent mes animaux, assure-t-il. L'an passé, ils ont tué un de mes mouflons. C'est malheureux de ne plus être en sécurité dans sa propre propriété. Je n'ai rien contre les chasseurs qui servent à réguler la faune sauvage, mais encore faudrait-il qu'ils soient compétents. »

    Les chasseurs concernés sont membres de la société « Bien chasser », dirigée par Martin Claude. Absent lors de la battue au sanglier organisée lundi, il a été appelé sur place pour constater les faits. « J'ai demandé des photos pour faire une déclaration à notre assurance. J'attends désormais d'être convoqué par la gendarmerie », explique-t-il, sans vouloir faire plus de commentaires.

    Claude Thévenin a déposé plainte à la gendarmerie de Cérilly qui a ouvert une enquête pour blessures sur animaux domestiques. Il semblerait, par ailleurs, qu'un des chiens n'était ni pucé, ni tatoué.

    Christian Benoît, le responsable départemental de l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage, assure pour sa part qu'un « contrôle va être mis en place dans les prochaines semaines pour surveiller un peu plus cette zone où il semblerait que, ces derniers temps, des chiens divaguent. »

     
    01/11/2017 : Un accident de chasse à Montlevicq dans l'Indre

    Un chasseur de 58 ans a été blessé ce mardi dans l'Indre. Il a reçu des éclats de balles dans le bras et a dû être hospitalisé.

    Les faits se sont produits sur la commune de Montlevicq dans l'Indre ce mardi. Un groupe de chasseurs participait à une battue après que plusieurs sangliers aient été repérés dans des chaumes de maïs et de blé. "Ils étaient tous équipés de gilets orange et l'organisateur avait rappelé les consignes de sécurité à tous les participants" assure Gérard Génichon, président de la fédération de chasse de l'Indre.

    L'un des chasseurs, un retraité âgé d'une soixantaine d'années, a blessé un autre membre du groupe dans le bras. La victime, originaire de Lacs, aurait reçu des éclats de balle dans le biceps. "Le tir a semble-t-il ricoché. La blessure est grave mais les jours de la victime ne sont pas en danger. Il a été hospitalisé" précise Gérard Génichon. Une enquête est ouverte et le chasseur a été entendu en audition libre.Pour l'heure, on ne sait pas précisément dans quelles circonstances s'est produit l'accident, mais Gérard Génichon tient à rappeler à tous les règles de sécurité : "Il faut toujours respecter la règle des 30 degrés au-delà desquels il ne faut absolument pas tirer ! La jeune génération a suivi la formation et connaît cette règle, mais beaucoup des anciens ne la connaissent pas et font semblant de savoir ! Pour se repérer, une fois votre position attribuée, il faut la matérialiser, en piétinant le site par exemple. Ensuite, faites cinq pas vers la droite et ensuite, à la verticale de cette position, on fait trois pas. De là, on matérialise le triangle. Puis on retourne au point de départ et on fait pareil de l'autre côté. Et on ne tire que dans le triangle en face de soi !"

    Gérard Génichon en profite pour inviter tous ceux qui le souhaitent, et notamment les organisateurs de chasses, à participer aux formations organisées gratuitement par la fédération. On compte 13.500 chasseurs dans le département de l'Indre.

     

    01/11/2017 : Dordogne : un homme grièvement blessé lors d'une partie de chasse

    Un chasseur périgourdin a reçu un éclat de balle dans le pied ce mercredi 1er novembre lors d'une partie de chasse. Il a été transporté à l'hôpital de Libourne.

    Un accident de chasse a eu lieu ce mercredi 1er novembre à Montpeyroux, au lieu-dit "Le Bernis" à la frontière girondine. Les faits se sont produits vers 11h30. Les chasseurs venaient d'abattre un sanglier et c'est en se rendant auprès de la bête que l'accident a eu lieu.

    Un chasseur aurait voulu abréger les souffrances de l'animal. Quand il a tiré, sa balle aurait ricoché et elle s'est nichée dans le pied d'un autre chasseur de 54 ans. L'homme a été grièvement blessé à l'un des tendons. Il a été évacué à l'hôpital de Libourne par hélicoptère.Ses jours n'étaient pas en danger.

     
     

    Alors qu’il jardinait dans sa serre, un homme de 52 ans a reçu 14 plombs dans le corps, dont un dans la tête. Tous n’ont pas pu être enlevés par les médecins qui craignent des complications. L’ouvrier agricole, en arrêt maladie, a porté plainte.

    « Je m’occupais de mes plants de melon quand j’ai reçu deux coups de fusils » Il était 15 h 45, dimanche, lorsqu’un Plouescatais s’est fait tirer dessus par un chasseur, alors qu’il jardinait dans sa serre.

    L’homme, un ouvrier agricole âgé de 52 ans, a reçu quatorze plombs dans le corps. Quatre dans le bras gauche, autant dans la jambe gauche, un dans la tête, un dans la jambe droite et le reste dans la hanche et dans le bas du dos.

    « Je leur ai demandé de l’aide mais ils sont partis »

    « J’étais tout seul. Je leur ai montré mon bras en sang en leur disant qu’ils m’avaient tiré dessus. Je leur ai demandé de l’aide mais ils sont partis », témoigne le Plouescatais qui a porté plainte auprès de la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon, chargée de l’enquête.

    Contactée, sa femme est arrivée sur place et a contacté les gendarmes et les secours. Ces derniers ont transporté le jardinier à l’hôpital de la Cavale Blanche, à Brest, dont il est ressorti lundi soir.

    « Trop dangereux de les enlever »

    « Ils m’ont retiré les plombs qu’ils ont pu mais pas tous car certains sont trop profonds, comme celui qui est dans la tête. Les médecins ont jugé que c’était trop dangereux de les enlever », confie le Plouescatais, en arrêt de travail.

    Pour l’ouvrier agricole, inquiet pour son avenir professionnel, la coupe est pleine. « Ce n’est pas la première fois qu’ils tirent dans mon jardin. On a déjà retrouvé la serre criblée de balles ! Il faut que ça cesse ! »

     

    02/11/2017 : Dax : les chasseurs d’ortolans condamnés

    Les quatre chasseurs jugés le 12 octobre dernier ont chacun été condamnés à 1 000 euros d’amende, dont 500 avec sursis, et à verser 1 100 euros de dommages et intérêts à la LPO. Mais leurs permis de chasse n’ont pas été retirés.

    Le tribunal correctionnel de Dax a suivi, au centime près, l’arrêt rendu par la cour d’appel de Pau, le 19 octobre dernier, dans une affaire similaire qui impliquait 11 chasseurs landais.

    Cette fois, ils n’étaient que quatre, âgés de 55 à 76 ans, domiciliés à Saint-Geours-de-Maremne, Soustons et Pomarez (dont le fameux ganadero Jean-Charles Pussacq), à être entendus par la justice. Au cours de l’audience qui s’était tenue le 12 octobre, leurs avocats Maîtres Lalanne et Dutin avaient plaidé la tolérance en vigueur dans les Landes jusqu’en 2015, contestant l’intentionnalité du délit.

    Un argument que n’a pas retenu le tribunal correctionnel, qui a rendu son délibéré ce jeudi après-midi. Il les a condamnés chacun à 1 000 euros d’amende dont 500 avec sursis, à une contravention délictuelle de 100 euros et à verser les sommes de 300 euros au titre du préjudice matériel, 300 euros au titre du préjudice moral et 500 euros au titre des frais de justice, soit 1 100 euros, à la Ligue de protection des oiseaux (LPO).

    Néanmoins, le tribunal n’a pas ordonné de retrait ou de suspension du permis de chasse pour les quatre prévenus. Ceux-ci ont demandé que leur soient rendues les matoles saisies, qui représentent un héritage familial.  

    Ce délibéré, conforme à l’arrêt rendu par la cour d’appel de Pau la semaine précédente, semble désormais devenir la norme dans ce type d’affaires. La prochaine audience concernant des chasseurs d’ortolans se tiendra le 4 décembre, à Mont-de-Marsan.

     

    02/11/2017 : Au sud de Nantes, son corps criblé de plombs pour avoir demandé à deux chasseurs de quitter les lieux

    Mercredi matin, un homme de 64 ans du Loroux-Bottereau, a fait savoir à deux individus qu'ils n'avaient pas le droit de chasser ici. Le ton est monté. Ils lui ont tiré dessus.

    Matinée de la Toussaint très agitée au village du Moulin du Douet-Rouaud, au Loroux-Bottereau, au sud de Nantes. Une dizaine de gendarmes, dont les techniciens en identification criminelle, ont débarqué après avoir été appelés pour une échauffourée qui a terminé en coups de feu.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, vers 10h, un habitant serait sorti de sa maison. Ce sexagénaire, vivant seul, avait entendu un coup de feu en direction du pré où se trouvaient ses moutons. Il s’est vite rendu sur place pour dire deux mots aux deux chasseurs qui arpentaient des terrains privés « où ils n’avaient pas l’autorisation de chasser » , rapporte un témoin. La discussion s’est transformée en altercation. Le retraité en est même venu aux mains avec le plus jeune d’entre eux.

    Le propriétaire a ensuite quitté les lieux et rentré chez lui. Quelques temps plus tard, le duo n’entendait pas en rester là. Ils se sont placés à une vingtaine de mètres de chez leur contradicteur. L’homme agressé, a tiré une fois sur sa maison et celui de sa voisine pour l’intimider. La deuxième fois, il l’a directement visé.

    Un suspect interpellé

    Blessé, il a dû être transporté à l’hôpital. « Les conséquences ont été moins dramatiques qu’elles auraient pu l’être. Il est sorti l’après-midi de l’hôpital, » observait un gendarme. Après les constatations médicales, la victime aurait tout de même reçu 39 plombs au niveau du bas-ventre, des deux jambes et de l’entre jambe. Cinq jours d’ITT (incapacité totale de travail) lui ont été notifiés.

    Si aucune interpellation n’avait été effectuée dans la journée du 1er novembre, les gendarmes assuraient que « les investigations avançaient positivement ». Ce jeudi après-midi, un des deux auteurs des faits a en effet été interpellé. Le suspect, âgé de 50 ans, a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre. Toutefois, sa santé fragile a ensuite nécessité son hospitalisation.

    « Ai-je eu peur ? Non. Je n’ai pas eu le temps de me rendre compte »

    Les gendarmes tenaient aussi à signifier que cet incident n’avait rien à voir avec les riverains vivant en caravane à proximité. « On sait qu’il y a régulièrement des tensions entre les habitants de ce village, mais, dans cette affaire, cela n’a rien à voir », indiquait un enquêteur.

    Interrogée, la victime confirmait. « Je ne connaissais pas ces gens. Moi-même chasseur, je savais qu’ils n’avaient pas le droit de chasser ici. C’est pourquoi je suis intervenu. Le plus grand a reconnu les faits et voulait partir. Pas son copain, plus petit et plus énervé. C’est lui qui a tiré ». S’il a eu peur à sa vie lorsqu’il a été mis en joue ? Même pas. « Je n’ai pas eu le temps de m’en rendre compte », avouait celui qui appela lui-même les secours. Deux jours après les faits, la victime se plaignait toujours de douleurs au genou. « J’ai encore des plombs dans le corps », concluait-il..

     

    02/11/2017 : Plouescat. Blessé de 14 plombs de chasse

    Occupé à jardiner dans sa serre, un homme de 52 ans a été sérieusement blessé par un tir de fusil de chasse, dimanche après-midi, à Plouescat (29). Il a reçu 14 plombs dans le corps, dont un à l'arrière du crâne. "C'est un accident malheureux", regrette le groupe de chasseurs.

    "J'aurais pu rester sur le carreau". Jean-Jacques Person a encore la chair de poule lorsqu'il revient sur l'accident de chasse dont il a été victime dimanche. Aux environs de 16h, au lieu-dit Gorré Bloué, à la frontière entre Plouescat et Cléder.

    "J'étais tranquillement en train d'arracher des plants de melon dans ma serre de 1.800 m². Soudain, j'ai entendu des coups de feu. Et j'ai été pris de douleurs. J'ai reçu plusieurs plombs. Quatre dans le bras gauche, autant dans la jambe gauche, un dans l'autre jambe, un à l'arrière du crâne et le reste dans le bas du dos", raconte le quinquagénaire, en montrant son corps tuméfié.

    "Non assistance à personne en danger"

    "Regardez, la bâche est criblée d'impacts. Heureusement qu'elle est double, ce qui a permis de freiner les plombs. Et heureusement que je n'étais pas au bord mais au milieu de ma serre. Sinon, je ne serais peut-être pas là aujourd'hui à vous parler", ajoute le Plouescatais, qui est sorti précipitamment à la rencontre des chasseurs, qu'il ne connaissait pas.

    "Je leur ai crié dessus en leur disant que j'étais blessé et en leur montrant mon bras en sang. Ils m'ont regardé, mais ils sont partis. C'est de la non assistance à personne en danger. C'est inadmissible. Ils n'ont pas assumé", clame Jean-Jacques Person.

    "On ne s'est pas débinés"

    "On aurait dû aller le voir", reconnaît aujourd'hui l'un des membres du groupe de cinq chasseurs, accompagnés d'un rabatteur, qui se trouvait sur les lieux dimanche. "Mais il était si énervé et criait tellement qu'on n'a pas voulu que les choses s'enveniment. Mais on est resté à proximité. La preuve, quand les gendarmes sont arrivés, on était encore là. On ne s'est pas débinés. Ils nous ont interrogés sur place. Notre alcoolémie était négative", explique le chasseur, qui se dit "contrarié et embêté" et parle d'un "malheureux concours de circonstances".

    "On a tiré un lièvre dans le champ. Mais les plombs ont ricoché sur un caillou. On était dans les règles, il n'y a pas eu d'effraction. On était à une bonne soixantaine de mètres de la serre et on ne savait pas qu'il y avait quelqu'un à l'intérieur. Rien n'était prémédité".

    "Trop dangereux d'enlever certains plombs"

    Reste que le Plouescatais a été sérieusement blessé. Pris en charge par les pompiers, il a été conduit, dans la soirée de dimanche, à l'hôpital de La Cavale-Blanche, à Brest.

    "Les médecins ont jugé que c'était trop dangereux d'enlever certains plombs, dont celui dans ma tête qui est trop profond", indique celui qui a pu regagner son domicile lundi soir.

    Depuis, le salarié agricole est en arrêt de travail. Et il a porté plainte, ce mercredi, à la gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon. "Parce qu'il y a quelques années déjà, il y avait eu des impacts de fusil de chasse dans ma bâche. Ça suffit. Ce n'est pas quand il y aura un mort qu'il faudra réagir".

     

    03/11/2017 : Une génisse tuée par des chasseurs

    Une vache a été abattue dans un parc par des chasseurs qui visaient une troupe de sangliers. L’accident a eu lieu lors d’une battue mercredi en fin de matinée à Gruey-lès-Surance, au lieu-dit Moscou.

    « Nous étions sur le pas de notre porte avec les enfants lorsque nous avons aperçu les chasseurs tirer sur des sangliers à cet endroit », explique Magali Gerberon, tout en pointant son index vers un petit bois de sapins situé à environ 800 mètres de sa maison. Juste de l’autre côté de la route qui relie Moscou à Jérusalem, hameaux de Gruey-lès-Surance.

    Il était 11 h, mercredi. Les chasseurs de la société de chasse de la commune faisaient une battue. Une quarantaine de vaches, de race charolaise, appartenant à Thierry Gerberon, se trouvaient dans deux parcs à proximité du bois sondé par les traqueurs. Une dizaine de sangliers sont sortis de la zone boisée. Les chasseurs ont tiré. « Nos vaches, qui se trouvaient à une centaine de mètres des coups de feu, se sont affolées. Elles ont cassé le barbelé et se sont enfuies du parc », explique l’éleveur. Parmi elles, une n’a pas eu cette chance. Si aucune balle n’a atteint de sangliers, une a en revanche fini dans la tête d’une génisse. « De la maison, on apercevait quelque chose de blanc dans l’herbe qui ne bougeait pas. On a attendu la fin des tirs pour se rendre sur place », ajoute le couple Gerberon qui malheureusement n’a pu que constater ce qu’il redoutait. « La balle a traversé la tête de l’animal. Elle est rentrée à gauche au-dessus de l’œil pour ressortir à droite, précise l’agriculteur. On est allés voir les chasseurs. Ils étaient sept ou huit. Ils ont tout de suite reconnu leur responsabilité. Ils étaient embêtés. »

    Une balle peut parcourir trois kilomètres

    Du côté de la fédération départementale des chasseurs, le président Gérard Mathieu assure que « la balle a ricoché. Ce n’est pas rare. Une balle qui touche un caillou ou un morceau de bois, on ne sait pas où elle va aller. Si elle rentre dans le sol, il n’y a pas de souci. »

    Les deux parties s’arrangeront à l’amiable. L’assurance de la société de chasse de Gruey-lès-Surance devrait prendre en charge les frais occasionnés par l’éleveur. « Dans cet accident, il n’y a pas mort d’homme et c’est tant mieux », reconnaît le président Mathieu.

    À titre indicatif, une balle tendue peut parcourir trois kilomètres si elle ne rencontre aucun obstacle. D’où l’importance de redoubler de vigilance lorsqu’une chasse en battue est en cours. Systématiquement indiquée par de petits panneaux triangulaires aux couleurs vives.

    Après l’accident, Thierry Gerberon a ramené sa génisse de 18 mois sur son exploitation. « En attendant le vétérinaire pour analyses puis l’équarrissage viendra chercher le cadavre. »

     

    03/11/2017 : Plusieurs Roncquois se plaignent de retombées de plombs sur leur habitation

    Dans cette « ville à la campagne » qu’est Roncq, la cohabitation entre chasseurs et riverains n’est pas toujours évidente. Surtout quand ces derniers reçoivent des retombées de plombs sur leur maison.

    La chasse sera toujours un sujet de débat. Ceux qui la pratiquent estiment qu’elle est nécessaire pour réguler les populations d’animaux. Et ses détracteurs la considère comme une pratique cruelle que l'on devrait bannir. Mais certains riverains roncquois soulèvent une autre question, celle de la chasse à proximité des habitations. C’est notamment le cas de Stéphane Carlevaris, un résident du domaine du Boulois.

    « Je n’ai pas à subir jusque dans mon jardin la passion des gens, quelle qu’elle soit »

    «  J’ai récupéré des plombs dans mon jardin. La dernière fois, c’était sur ma toiture. Je ne comprends pas trop l’intérêt de chasser entre la clinique Saint-Roch et le domaine du Boulois  », raconte celui qui ne se dit pas anti-chasse, mais qui dénonce une violation de sa vie privée. «  Je n’ai pas à subir jusque dans mon jardin la passion des gens, quelle qu’elle soit  ».

    Son cas n’est pas isolé puisque d’autres riverains se plaignent régulièrement de telles nuisances. Des plaintes qui sont arrivées jusqu’aux oreilles de la municipalité. «  Certains chasseurs doivent se responsabiliser. Le garde-chasse du secteur a été contacté et on a organisé une réunion avec la police municipale pour qu’ils veillent ensemble au respect de la réglementation  », confie François Verheecken, directeur de cabinet du maire.

    Quelle réglementation  ?

    Justement, la réglementation en matière de chasse à proximité des habitations a évolué depuis 2009. Il n’existe plus de distance de sécurité obligatoire entre les habitations et les zones de tir. «  L’ancienne règle rendait compliquée la chasse dans des zones mi-urbaines, mi rurales, comme Roncq  », avance François Verheecken. Désormais, seule l’orientation du tir est réglementée, le chasseur doit se trouver en position de tir le dos aux habitations les plus proches de lui. Il lui appartient donc de prendre ses responsabilités. En cas d’infraction, le chasseur s’expose à une amende pouvant aller jusqu’à 135 euros.

     

    03/11/2017 : Hautes-Pyrénées: Les braconniers profitent de la nuit pour tuer une biche et la planquer dans un hangar

    Ils ont tué une biche sans le signaler. Deux chasseurs, braconniers en l’occurrence, se sont fait pincer de nuit par les gendarmes dans une vallée des Pyrénées…

    Dans la vallée d’Aure, dans les Hautes-Pyrénées, la chasse au cerf élaphe (et donc à la biche) est permise mais maîtrisée. Chaque chasseur a une autorisation de prélèvement limitée, il doit donc marquer systématiquement par un bracelet l’animal tué. Mais deux habitants du coin, sans doute insatiables, se sont affranchis de cette obligation le 28 octobre, devenant de facto des braconniers.

    Ils filaient en douce

    Ils ont commis leur forfait de nuit. Mais leurs tirs ont été entendus dans la vallée, ce qui a alerté les gendarmes. Ces derniers, guidés par les détonations, ont intercepté une voiture qui s’éclipsait tous feux éteints. Malgré la présence d’une carabine rangée dans sa housse à l’intérieur du véhicule, les deux hommes ont nié tout acte de chasse. Sans convaincre puisque les gendarmes ont décidé de fouiller un hangar des alentours appartenant à l’un des chasseurs. Et bingo. Ils ont trouvé une biche abattue. Et non « marquée ».

    Pourtant titulaires d’un permis de chasse, les deux braconniers seront donc poursuivis, indiquent les gendarmes des Hautes-Pyrénées, notamment pour « transport de gibier mort soumis au plan de chasse non marqué ou non identifié ».

     

     

     

    06/11/2017 : Oise : un chasseur décède après avoir été chargé par un cerf

    L’accident a eu lieu ce lundi en forêt de Compiègne, aux abords de la commune de Saint-Sauveur, au cours d’une partie de chasse. L’homme de 62 ans, chargé par l’animal, est décédé sur le coup.

    La partie de chasse a viré au drame, ce lundi matin, en forêt de Compiègne, aux abords de la commune de Saint-Sauveur. Vers 10 heures, un rabatteur de 62 ans est décédé après avoir été mortellement blessé au thorax par un cerf. Le cervidé a chargé une seule fois, avant de repartir. Le sexagénaire était décédé à l’arrivée des secours.

    L’accident a eu lieu vers 10 heures, près de la maison forestière du Hourvari, au lieu-dit la Sente-aux-poireaux, alors que la chasse à tir venait de démarrer. Régis Levasseur « chasseur aguerri », selon des camarades de chasse, officiait ce lundi en tant que rabatteur et n’était pas armé. Le rôle des rabatteurs, lors des chasses, est de former une enceinte dans le but de pousser le gibier dans la direction voulue.

    « Un douloureux clin d’œil à l’actualité »

    Guy Harlé d’Ophove, le président de la Fédération départementale des chasseurs de l’Oise le dit sans détour, le tragique accident survenu en forêt de Compiègne est un « clin d’œil à l’actualité de ces dernières semaines ». Impossible en effet de ne pas songer à l’abattage du cerf à Lacroix-Saint-Ouen, dans une propriété privée, désormais devenu une affaire politique.

    Car depuis le début, les chasseurs, au même titre que les gendarmes, mettent en avant la question de la sécurité publique. En creux, le décès de leur camarade de chasse viendrait donc donner un peu plus de crédit à cet argument.

    « On a ici la douloureuse illustration du danger que peut représenter un animal sauvage, insiste le patron des chasseurs de l’Oise. Que se serait-il passé, à Lacroix-Saint-Ouen, si le cerf avait chargé dans le quartier ? Cela doit nous servir de leçon. »

    « D’habitude, l’animal pris en chasse prend la fuite. Là, il a décidé de charger, il est venu le chercher, déplore Guy Harlé d’Ophove, le président de la Fédération départementale des chasseurs de l’Oise. Les bois du cerf, ce sont comme plusieurs poignards qui vous perforent, il n’y a rien à faire. Ce tragique accident nous rappelle qu’on ne joue pas avec un animal sauvage. Il y a un risque inhérent à la chasse. »

    Parmi les chasseurs rencontrés ce lundi en forêt de Compiègne, l’accident est déjà dans toutes les têtes. « Ce sont les risques, que voulez-vous, soupire l’un d’eux, fusil cassé, crosse sur l’épaule. Quand on est rabatteurs, il est fréquent, lorsque le cerf charge dans sa fuite, de devoir se jeter sur le bas-côté ou de se mettre à plat ventre. Là, il n’a rien dû voir venir le pauvre homme. »

    Habitant de Compiègne, Régis Levasseur devait se marier dans les prochains mois. « Dans le milieu, on l’appelait la carpe, confie Guy Harlé d’Ophove. C’était quelqu’un de très réfléchi, qui parlait peu. Pour lui, la chasse, c’était plus qu’un loisir, c’était sa vie. »

    L’homme était, par ailleurs, un « suiveur assidu » de la Futaie des amis, l’équipage de chasse à courre récemment interdit de chasse pendant une durée d’un mois à la suite de l’abattage d’un cerf dans le jardin d’un particulier à Lacroix-Saint-Ouen.

     

    06/11/2017 : La Haye-Aubrée : une balle perdue tue une jument

    La Haye-Aubrée. Un dramatique accident a coûté la vie à une jument en pleine campagne. Il est probable qu’une balle tirée par un chasseur ait atteint l’animal la laissant agonisante. Explications.

     
     

    Le couple Berman, propriétaire de la jument tuée, vraisemblablement par une balle perdue de chasseur, est attristé du sort qu’a subi leur bête, dimanche 29 octobre, à La Haye-Aubrée.

    Les faits se sont déroulés le matin. Alors qu’ils sont partis en week-end à Bruxelles, ils reçoivent un coup de fil de leur voisin. Ce dernier a aperçu la jument dans la propriété, couchée sur le côté, en train d’agoniser. Traumatisés de voir la bête souffrir, les voisins contactent la famille Berman, afin qu’elle fasse venir rapidement un vétérinaire. Le praticien arrive 10 minutes plus tard sur les lieux. Mais n’y a plus rien à faire pour l’animal.

    Après l’avoir euthanasié et contacté la gendarmerie, qui se rend également sur place, le vétérinaire récupère une balle servant à tuer les sangliers. « Cette jument avait 18 ans, elle était extrêmement douce. Nos huit petits-enfants sont régulièrement dans le jardin avec nos deux juments », explique le couple Berman, complètement atterré que l’on ait laissé leur bête vivre de pareilles souffrances et apeuré à l’idée qu’une balle aurait pu toucher un des enfants.

    Un manque total de responsabilité

    « Un accident peut toujours arriver même s’il n’est pas tolérable que des chasseurs viennent si près des habitations. Ce jour-là, il aurait pu y avoir des humains à l’extérieur. Cela n’a pas dû leur échapper qu’ils avaient touché un animal. C’est dur de savoir que notre bête a souffert comme cela », s’émeut le couple. Il a acheté cette résidence secondaire il y a 33 ans pour passer ses week-ends et vacances à la campagne.

    Le maire, Alain Vivien, est également choqué par ce dramatique accident, tout comme le propriétaire du champ, qui laissait les chasseurs pénétrer sur ces terres avec son autorisation.

    « Le propriétaire songe à ne plus les autoriser à emprunter ses terres. Et moi, je regarde de près la législation pour savoir, si au niveau communal, je peux durcir la loi et empêcher la chasse à proximité des habitations », explique le maire qui, de mémoire, n’avait jamais rencontré ce genre de problème.

    Inacceptable !

    Du côté de la Fédération de chasse de l’Eure et de son directeur départemental, cette affaire est « inacceptable. Je n’ai pas connaissance de ce dossier », explique Nicolas Gavard. Il s’est tout de même entretenu la semaine dernière avec le propriétaire de la jument. « Est-ce un acte délibéré ? Est-ce un accident ? Dans tous les cas, la Fédération se portera partie civile aux côtés du propriétaire de l’animal. Nous devons connaître les tenants et les aboutissants avant de nous exprimer, ajoute le directeur. À la gendarmerie de mener l’enquête et nous prendrons des décisions et sanctions ensuite ».

    La gendarmerie, justement, a pris les plaintes du couple Berman et de ses voisins. Elle poursuit ses investigations pour savoir s’il s’agit bien d’une balle perdue de chasseur.

     
    Deux hommes ont été contrôlés dans la nuit de jeudi à vendredi dernier alors qu’ils transportaient 13 hérissons vivant dans une poubelle. Un délit puisque cette espèce en danger est protégée.

    Chasser le hérisson. La coutume se perd, mais n’a visiblement pas disparu. Dans la nuit de jeudi à vendredi, peu après minuit, deux hommes ont été arrêtés par les policiers aux alentours d’Etrechy avec une poubelle contenant 13 hérissons vivants. Ce sont les couinements des animaux qui ont mis la puce à l’oreilles des agents qui contrôlaient le véhicule. Une découverte rarissime, cette fois fruit du hasard.

    Cette espèce étant protégée (lire par ailleurs), sa capture est interdite. Les hérissons ont donc été relâchés dans la forêt par les policiers. Le conducteur et son passager, en revanche, ont été interpellés. Ils seront reconvoqués le 1er février prochain et devront s’expliquer sur cette capture illicite.

    « Capturer un hérisson est un délit pénal puni par une peine maximale de deux ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, poursuit Jean-Noël Rieffel, délégué interrégional adjoint de l’ONCFS pour l’Ile-de-France et la région Centre - Val-de-Loire. En Ile-de-France, seuls « quelques signalements par an » sont faits.

    Cet animal est prisé des communautés tsiganes et de gens du voyage, qui l’appellent « niglo ». Une coutume dont les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), chargés de la protection des animaux protégés, sont bien au fait. Mais à laquelle ils sont très rarement confrontés. « Le plus difficile est de prendre les braconniers en flagrant délit, indique Jean-Noël Rieffel. D’autant que ce n’est vraiment pas fréquent. »

    Une espèce en grand danger

    La situation est alarmante. Selon des associations de protection des animaux, deux tiers de la population française de hérissons a disparu en à peine 20 ans. Le phénomène est tellement marqué que certains pensent que cette espèce protégée depuis 1981 pourrait disparaître d’ici 2025 dans le pays sans des mesures drastiques.

    Mais le braconnage du petit animal à épines est loin d’être le premier responsable de ce déclin. Selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la pollution liée à l’utilisation des pesticides engendrerait plus d’un quart des décès (26 %). L’augmentation du trafic routier et la densification du réseau sont également à blâmer : 24 % des hérissons mourraient après une collision.

    En comparaison, les prédateurs naturels du hérisson comme les fouines ou les renards ne seraient impliqués que dans 9 % des décès. Et les braconniers d’à peine 1 %…

     

    07/11/2017 : Du gibier dans le container à compost à Saint-Ouen

    Six gibiers ont été trouvés dans le container à compost du cimetière. Un acte écœurant pour le président de la société de chasse.

    Depuis un an que le tri sélectif a été mis en place au cimetière, l’agent municipal préposé à la propreté du site est habitué à rectifier quelques manques de rigueur des administrés en ce qui concerne le tri sélectif dans des bennes distinctes. Vendredi, sa surprise était de taille quand il a découvert six pièces de gibier dans un sac de plastique blanc placé dans le container à compost où, en principe, ne doivent être jetés que les déchets verts.

    Un fait qui sera déclaré

    Dans le sac il dénombrait pêle-mêle, un coq faisan, deux poules faisanes, deux perdrix rouges et une perdrix grise. Tout ce gibier avait été visiblement tué à la cartouche de chasse récemment. Les plumes des volatiles étant sèches et la chair souple, ce gibier n’a pas été congelé. L’employé a signalé sa trouvaille à l’adjoint au maire Jean-Pierre Carle, qui a pris en photo le tableau de chasse.

    Pour Jean-Marie Violette, président de la société de chasse de Saint-Ouen, « ce genre de comportement est écœurant. Le gibier ça se respecte. Il mérite qu’il soit mangé. Les chasseurs qui n’aiment pas le goût du gibier doivent donner le produit de leur chasse autour d’eux. À des amis, à leurs familles, à des gens qui sauront apprécier cette viande ».

    La présence de deux perdrix rouges, qui ne font pas partie de la faune locale, amène le président à la conclusion suivante : « tout ce gibier a été certainement tué au cours d’un même lâcher. Il doit correspondre à la part revenant à un tireur. Lequel s’en serait débarrassé ensuite au cimetière ».

    Jean-Marie Violette devrait remonter le fait à l’Office National de la chasse qui déterminera la suite à donner à cette affaire.

     

    07/11/2017 : Une chèvre abattue à bout portant et une autre déchiquetée

    Entre Cournanel et Magrie, il était un coin paisible où vivaient deux chèvres, un âne et une jument. Le mercredi et pendant les vacances, ce lieu bucolique était devenu le rendez-vous des enfants. Accompagnés des mamans, des mamys, les petits venaient nourrir les animaux en liberté dans un enclos de 5 hectares, clôturé de fils barbelés et d’une porte jamais fermée à clef. Les deux chèvres Zazou et Bambou, les plus curieuses et les plus gourmandes de la bande, étaient toujours aux premières loges dans ces moments de grands festins. Ginger, la jument affectueuse, attendait son tour et Pépito, l’âne, impatient, cherchait toujours les mains pleines de pain, des visiteurs.

    L'oeuvre d'un sadique ?

    Le 1er novembre, Zazou a été tuée d’une balle en plein cœur et le samedi qui a suivi, Bambou a été déchiquetée par les crocs d’un chien. Alain Maitret, le propriétaire des lieux, est inconsolable. Ce jour-là justement, c’était la Toussaint, il était venu débroussailler une partie du grand enclos. «En fin de journée, j’ai entendu des chiens aboyer, en période de chasse ce sont des bruits familiers. Je ne me suis pas vraiment inquiété. J’ai même entendu un coup de carabine. Il était 17h45. À ce moment-là, je ne pouvais pas me douter que l’on venait d’abattre Zazou».

    Alain Mettrait est parti vers 18 heures en écoutant au loin le braiement de Pépito. « Heureusement pour moi, je n’ai pas eu l’idée d’aller voir ! J’aurai pu aussi me faire tirer comme un lapin ». Ce n’est qu’en revenant le lendemain, étonné de ne pas voir Zazou courir avec les autres animaux à sa rencontre, qu’il s’inquiète. Il retrouve finalement la bête morte au bord du cours d'eau, le corps traversé par une balle.

    «Elle a été tuée à bout portant et certainement déplacée ! Je me demande comment on peut commettre un tel acte ignoble sur un animal qui devait juste attendre des caresses, sans bouger? J’étais dévasté, et pourtant je ne savais pas encore que le samedi suivant, je découvrirais Bambou déchiquetée par des morsures de chien. Le chien a dû revenir avec son maître dans les parages et en flairant une deuxième fois l’odeur des chèvres s’en donner à cœur joie sur cette pauvre bête inoffensive».

    Le propriétaire dit toute sa colère et sa peur. «Le type a voulu faire un carton facile et peut-être ensuite revenir pour satisfaire un besoin sadique. J’ai déposé une plainte à la gendarmerie et je vais apposer des panneaux partout sur ma propriété pour y interdire la chasse. Cette fois, je ne veux plus voir un seul chasseur chez moi. Je sais que je ne suis pas dans mon droit mais aujourd’hui j’ai peur pour tous ceux qui viennent nourrir les animaux, surtout les jours de chasse. Je crains aussi pour la vie de Pépito et Ginger. »

     

    08/11/2017 : Landes : surpris avec une oie cendrée, après la fermeture de la chasse

    Deux jeunes Mimizanais ont été jugés ce mercredi matin à Mont-de-Marsan pour des faits de chasse prohibée, dénoncés par la Ligue de protection des oiseaux.

    Quoi qu’on en pense, la chasse à l’oie cendrée est autorisée. C’est même une passion partagée par de très nombreux Landais, à leur aise, dans leurs tonnes. La législation l’interdit seulement passé le 31 janvier. Une date qui fait chaque année l’objet de débats sur une éventuelle "dérogation" ou "prolongation" ; et qui a joué des tours, l’hiver dernier, à deux jeunes Mimizanais…

    Le duo était convoqué ce mercredi au tribunal de police de Mont-de-Marsan pour avoir abattu une oie cendrée quelques jours après la limite, vraisemblablement le 2 février. Les amis ont été dénoncés par des militants de la Ligue de protection des oiseaux venus relever les immatriculations des voitures dans la nuit du 1er au 2 février. L’intervention des gardes de l’Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), le 8, met également en lumière l’utilisation de cartouches de plombs type grenaille, plutôt que des balles d’acier. Et pour l’un d’eux des défauts dans le carnet de prélèvement et l’usage d’une "cage piège de type chatière", qui nécessite un agrément de piégeur. 

    Ségolène Royal mise en cause

    "On devait avoir une prolongation de dix jours. On nous a mis dans le doute", plaident les deux amis en invoquant "une vidéo mise en ligne sur la page Facebook de Ségolène Royal". "Le 7, on nous a dit d’arrêter, par SMS", prolonge le plus aguerri des deux, en assurant avoir "été en contact avec la Fédération de chasse des Landes". Les deux copains assument l’acte de chasse prohibée, bien obligés. Mais ils plaident leur bonne foi, sur la base d’une pratique partagée par tous les chasseurs de gibiers d’eau.

    L’avocat de la LPO s’en émeut d’autant plus. "Cela fait dix ans que ça dure, cette question fait l’objet d’un lobbying très intense au niveau des ministres. Les chasseurs obtiennent parfois des dérogations mais la LPO conteste systématiquement", explique-t-il en mettant lui aussi en avant pour cet hiver 2017 "une lettre demandant à l’ONCFS de ne pas verbaliser".

    "Pas de tolérance"

    "Dans ce département, certains chasseurs estiment que les règles ne leur sont pas applicables", prolonge le ministère public en confirmant qu’"une lettre de Ségolène Royal n’est pas une autorisation légale". La même voix redit qu’il n’y a "pas de tolérance", notamment car passé le 31 janvier, les oies sont "en gestation". 

    Les deux amis tentent un parallèle avec les Pays-Bas, où des centaines de milliers d’oies sont abattues chaque année pour préserver les cultures. Un problème sur lequel seul la Hollande peut légiférer, rétorque le représentant de la société en réclamant à leur encontre une série de contraventions et de peines amendes, la suspension des permis de chasse pendant six mois, et la saisie des fusils de chasse. 

    La LPO demande de son côté 350 euros et 2 000 euros au titre des préjudices moral et matériel, ainsi que le remboursement des frais de justice. "Tout ça pour une oie…", soupire le duo avant même de connaître le délibéré, attendu dans la journée.

     

    08/11/2017 : "Chaque année, 500.000 renards sont tués: c'est un plan d'extermination"

    Sortir le renard de la liste des nuisibles. C'est le combat de l'association One Voice, qui a déposé une lettre au ministère de la Transition écologique dans ce sens. Chassé toute l'année, le canidé serait portant très important dans l'écosystème de nos campagnes, selon les défenseurs de la nature.

    Muriel Arnal est la président de l'association One Voice, qui a écrit au ministère de la Transition écologique pour réclamer le retrait du renard de la liste des animaux nuisibles.

    "Nous avons déposé un courrier au ministère de la Transition écologique. Nous souhaitons que le renard ne figure plus sur la liste des espèces susceptibles de causer des dégâts, ce qu'on appelait avant les nuisibles. Comme le renard est présent sur cette liste, il peut être tué toute l'année. Cela permet aux chasseurs, quand ils n'ont plus le droit de chasser d'autres espèces, de s'adonner à la chasse.

    En plus, il peut être tué par tous les moyens: le déterrage (qui consiste à aller le chercher quand les petits sont dans les terriers), avec des pièges à lacets qui le laissent agoniser pendant des heures, des choses comme ça. Ce qui est répertorié, c'est que chaque année, à peu près 500.000 renards sont tués. C'est énorme, c'est gigantesque. C'est un plan d'extermination. Mais ce sont les chiffres officiels. Selon nous, il y en a plus.

    "Le renard a toute sa place dans la nature"

    Ce n'est pas une espèce en danger, c'est pour cela que nous ne demandons pas son statut d'espèce protégée. C'est une espèce qui s'autorégule. Quand il n'y a plus de nourritures, elle ne va pas se mettre à être en surpopulation. Le renard a toute sa place dans la nature. Parce qu'il a un rôle écologique. Il peut poser des problèmes dans les poulaillers? C'est vraiment anecdotique par rapport à son rôle dans la nature. Et il suffit de bien protéger les poulaillers pour qu'ils n'entrent pas. Ce sont des légendes. Le renard n'escalade pas les clôtures, ce ne sont pas des chats.

    A une époque, on l'accusait de véhiculer la rage. Mais elle n'existe plus en France. Il peut véhiculer l'échinococcose alvéolaire. Mais des études ont prouvé que si on exterminait les renards, ça ne ferait pas diminuer les risques. C'est une fausse raison. Il peut même aider à combattre la maladie de Lyme: dans les zones où il y a des renards, cette maladie est beaucoup moins propagée. Les rongeurs, qui transportent les tiques transmettant la maladie, vont beaucoup moins loin de leur terrier dans les zones où il y a des renards.

    "Le renard fait concurrence aux chasseurs"

    Si le renard est encore sur cette liste aujourd'hui, c'est uniquement à cause du lobby des chasseurs. Les renards causent des dégâts au petit gibier que les chasseurs relâchent pour pouvoir tirer dessus. Les faisans et les perdrix élevés en captivité, ne savent pas se débrouiller dans la nature. Ils sont lâchés pour que les chasseurs puissent les tuer, et ce sont aussi des proies très faciles pour les renards. Le renard fait concurrence aux chasseurs.

    C'est une bataille avec une côte très raide. Mais il faut la mener. Pour les renards, mais aussi parce qu'ils ont un rôle important. Par exemple, ils chassent des rongeurs qu'on est obligé de tuer avec des produits chimiques sans les renards. Si on respecte les renards, on va respecter la nature. C'est lié et c'est pour ça que ce combat est important".

     

    09/11/2017 : Depuis 17 ans, Michel Savoy s’oppose aux chasseurs de La Bolle

    Cela fait maintenant 50 ans que Michel Savoy habite le quartier déodatien de La Bolle, du côté des Moîtresses, un secteur de Saint-Dié-des-Vosges où sont organisées de fréquentes parties de chasses. Jusqu’à la tempête de 1999, tout se passait pour le mieux. Mais depuis, rien ne va plus.

    « Après la tempête, les chasseurs ont commencé à nourrir le gibier. Avec du maïs, de l’orge, des pommes ou encore des betteraves. Ce qui a entraîné la prolifération du gibier, qui ont envahi le quartier. Ils répandent également du goudron végétal pour attirer les sangliers dans des zones situées à proximité des habitations, bien plus accessibles et dégagées que la forêt. A 8 reprises ces dernières années des balles sont passées près de ma maison, notamment un jour lorsque je discutais dehors avec mon voisin. Cette prolifération du gibier, que les chasseurs entretiennent donc eux-même, provoque également des battues qui ont lieu près des maisons. De toute façon, chasser aujourd’hui se résume à venir avec 7 à 8 véhicules 4×4, se garer, tirer à tout va et repartir. Car les chasseurs ici sont vieillissants et ne vont plus beaucoup en forêt. Ce qu’il faudrait, c’est organiser des battues à blanc, qui consistent à ne pas tirer, pour envoyer le gibier vers la forêt. Dans tous les cas, il ne devrait pas y avoir de tirs à une distance de moins 200 mètres des habitations, car un accident est très vite arrivé. Même Gérard Mathieu, président de la Fédération de Chasse des Vosges, y est favorable » affirme Michel Savoy. A l’heure actuelle, le périmètre de sécurité est de 150 mètres.

    Et le retraité de poursuivre en ajoutant que « en plus des problèmes de sécurité que cela engendre, la venue du gibier dans le quartier nous coûte cher à nous les habitants, puisqu’il faut installer des clôtures électriques et remettre en état les terrains saccagés. Là, ce ne sont pas les chasseurs qui payent. Je ne demande pas grand chose, mais j’estime que si je paye des impôts locaux, c’est pour vivre en sécurité et dans la tranquillité. Car il faut savoir que je suis régulièrement réveillé par des tirs matinaux voire parfois nocturnes. » Pour faire entendre sa voix, Michel Savoy a contacté et adressé à de nombreuses reprises des courriers à la Préfecture des Vosges, aux Municipalités déodatiennes, au comité de chasse local ou encore à l’ONCFS – Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. « Cela n’a jamais rien donné car on me dit à chaque fois qu’on ne peut rien faire. Même l’ONCFS tient ce discours. J’ai été reçu par le premier adjoint en 2015 mais rien n’a changé. La seule personne qui peut faire évoluer les choses est le maire, car il peut émettre un arrêté interdisant l’utilisation d’armes à feu dans le quartier. N’ayant pas d’interlocuteur, je me suis donc tourné vers Internet, notamment Facebook. Mais il ne se passe absolument rien. Je n’ai pas de réel espoir que quoi que ce soit change car la chasse est un lobby très puissant. Je suis d’accord qu’il y ait une certaine forme de chasse, mais actuellement on est dans de la chasse loisir. On nourrit du gibier afin qu’il se reproduise puis on s’amuse à le tuer. »

     

    09/11/2017 : Chasse: il pense tirer sur un renard, mais abat un border collie

    bévue - Mardi, dans les Grisons, un chasseur a tiré sur ce qu'il pensait être un renard. La bête s'est avérée être un chien de 10 ans.

    Un chasseur âgé de 80 ans a abattu un chien dans un pré enneigé, mardi soir au-dessus de Klosters (GR). Il avait pris le border collie pour un renard et ne s'est aperçu de sa bévue qu'en constatant la mort de l'animal âgé de 10 ans.

    L'accident de chasse est survenu vers 21h00 à proximité du hameau Schlappin, situé dans un vallon latéral, indique jeudi la police grisonne. Celle-ci a ouvert une enquête pour en élucider les circonstances exactes.

     

    09/11/2017 : L'autoroute A31 coupée au nord de Metz pour abattre des sangliers sur la chaussée

    Pour la 1er fois, ce jeudi matin, l'A31 a été coupée pour abattre de sangliers réfugiés sur le terre-plein central de l'autoroute, ce qui représentait un danger pour les automobilistes. 2 animaux ont été tués, 3 ont réussi à fuir.

    Des sangliers ont semé la pagaille ce jeudi matin sur l'A31, au nord de Metz. 5 sangliers se sont retrouvés coincés sur le terre plein central à hauteur de La Maxe. Pour éviter tout danger avec les automobilistes, la Préfecture a fait appel à des spécialistes - des lieutenants de louveterie - pour capturer les bêtes ou les abattre. Et pour cela, fait exceptionnel, l'autoroute a été coupée dans les 2 sens pendant 20 min, (de 10h30 à 10h50), ce qui a provoqué 4 km de bouchons. C'est la 1er fois qu'un tel scénario se produit sur l'A31. Au final, deux sangliers ont été tués et trois ont réussi à fuir.

     

    Les 5 sangliers étaient coincés depuis le matin sur le terre plein central, au milieu de l'A31, entre deux parapets de béton. Un corridor étroit d'à peine 1 m de large dans lequel les animaux tournaient en rond. Le risque était réel qu'ils sautent par dessus le parapet et qu'ils provoquent des accidents sur l'autoroute très fréquentée. Sur place, les lieutenants en louveterie ont estimé qu'il était trop compliqué d'attraper les animaux. Finalement, donc, deux des cinq sangliers ont été tués mais 3 autres ont réussi à fuir. Mercredi soir déjà, au même endroit, un sanglier est mort sous les roues d'une voiture.

    Plus de battues de sangliers ou un grillage le long de l'A31?

    L'incident de ce jeudi matin peut faire sourire mais il préoccupe sérieusement la préfecture qui en appelle à la responsabilité des chasseurs pour limiter davantage les populations de sangliers. On sait qu'ils sont nombreux en Moselle. "Les chasseurs doivent faire des battues plus approfondies", affirme le directeur de cabinet du Préfet de Moselle, Georges Bos. De son côté, la fédération des chasseurs rejette toute responsabilité et réclame un grillage le long de l'A31. "Cela fait des années que nous réclamons une clôture de l'autoroute", répond Arnaud Steil, directeur de la Fédération des chasseurs de Moselle. La préfecture dit vouloir renforcer certains points de passage des animaux ou mettre en place des systèmes de capture, comme en Meurthe-et-Moselle, mais Georges Bos n'en démord pas: "la responsabilité première, c'est la limitation du nombre de sangliers".

     

    10/11/2017 : Parties de chasse à la Toussaint : un mort, sept blessés

    En un (grand) week-end, de nombreux accidents de chasse ont eu lieu à travers la France, dont un mortel. Un cheval et une vache ont été aussi victimes de balles perdues. Revue de presse.

    Ah, la communion avec la nature ! Ah, l’attente au petit matin ! Ah, l’amour du bruit des bottes sur les feuilles mortes. Les vacances de la Toussaint tombent chaque année en pleine période de chasse, ce loisir éternel où l’on aime surtout se balader (mais avec une arme à feu) pour sentir l’humus (et l’odeur de la poudre). 

    Ce samedi 28 octobre dans l’Orne, à hauteur de Sainte-Marguerite-de-Carrouges en plein cœur du (magnifique) parc naturel Normandie-Maine, une voiture a été touchée par trois balles, alors qu’elle circulait sur une route départementale. Le conducteur de la voiture a été blessé à la mâchoire. Selon Ouest-France, «une battue aux sangliers avait lieu à l’endroit des tirs».

    Le même jour, même scène ou presque à Arveyres, une commune de la rive gauche de la Dordogne dans le Libournais. La balle perdue d’une battue s’est échouée dans une voiture qui passait tout simplement par là. La passagère a été légèrement blessée. «Aucun chasseur parmi les tireurs présumés n’était alcoolisé», nous précise Sud Ouest.

    Le lendemain au matin, nouvelle battue aux sangliers : c’est la saison. Cette fois, elle est organisée près de Chatillon-en-Diois, un coin charmant et montagneux de la Drôme. Un homme de 70 ans est mort, touché par une balle tirée par un de ses compagnons de battue.

    Les chasseurs «sont partis»

    A l’autre bout de la France le même dimanche 29 octobre, «je m’occupais de mes plants de melon quand j’ai reçu deux coups de fusil», explique un homme de 52 ans, ouvrier agricole de son état, à Ouest-France. La scène se passe à Plouescat (Finistère). L’homme a reçu au total 14 plombs dans le corps, dont un à la tête. Quand il a interpellé, blessé, les chasseurs, «ils sont partis», raconte-t-il au quotidien breton. La gendarmerie de Saint-Pol-de-Léon est chargée de l’enquête.

    Toujours ce dimanche-là et toujours en Bretagne (puisqu’on est au Loroux-Botterau, dans la région de Nantes), un éleveur de moutons s’est plaint auprès de deux chasseurs qu’ils tiraient trop près de sa propriété et même, selon lui, qu’ils visaient ses bêtes. Une altercation s’en suit et «l’un de ses deux [chasseurs] aurait tiré en l’air une première fois puis à l’horizontale une seconde fois, touchant le sexagénaire [l’éleveur] au bas-ventre et aux jambes», raconte France Soir

    Ce n’est toujours pas fini pour le 29 octobre, puisque au même moment, en Haute-Provence, un chasseur de 18 ans s’est tiré une balle dans le pied, alors qu’il était en forêt de Sigoyer. Et dans l’Eure, un cheval est mort, euthanasié après avoir reçu une charge destinée aux sangliers. «Je regarde de près la législation pour savoir, si au niveau communal, je peux durcir la loi et empêcher la chasse à proximité des habitations», commente le maire du village à Paris Normandie.

    Halloween

    Deux jours après, c’était Halloween. A Montlevicq, dans l’Indre, un homme de 58 ans reçoit un tir dans le bras alors qu’il participait là encore à une battue. Les participants «étaient tous équipés de gilets orange et l’organisateur avait rappelé les consignes de sécurité à tous les participants», a dit Gérard Génichon, président de la fédération de chasse de l’Indre, à France Bleu.

    Le lendemain c’est le 1er novembre, un jour férié propice à de nouvelles battues. Bilan : un chasseur reçoit un éclat de balle au pied en Dordogne. Et entre Moscou et Jérusalem (véridique), deux lieux-dits de la commune de Gruey-lès-Surance (Vosges), «si aucune balle n’a atteint de sangliers, une a en revanche fini dans la tête d’une génisse», nous raconte Vosges matin. La bête est morte.

    5 morts

    La saison de la chasse, qui a ouvert fin août, compterait cette année 5 morts, selon le comptage de l’association Cessez-le-feu. Avant celui de ces vacances de Toussaint, le dernier en date avait eu lieu à Taussac (Aveyron) le 14 octobre : une femme de 69 ans était morte, tuée par un chasseur qui a tiré à travers une haie en pensant avoir affaire à un cerf. La chasse doit durer jusqu’en février selon les départements.

     

    11/11/2017 : Alpes-de-Haute-Provence : un chasseur décède après un malaise

    Samedi après-midi à Beauvezer, un homme de 66 ans est décédé malgré l'intervention des secours.

    Les secours ont été alertés ce samedi vers 16h30. Victime d'un malaise, un homme de 66 ans, en pleine partie de chasse à Beauvezer (Alpes-de-Haute-Provence), était inconscient à l'arrivée des secours.

    Les sapeurs-pompiers de Colmars-les-Alpes, un médecin du SAMU, un infirmier, des membres du peloton de gendarmerie de haute-montagne de Jausiers ont tout tenté pour le réanimer, en vain. Le décès a été prononcé vers 18h.

     

    12/11/2017 : Vosges: Les chasseurs visaient des sangliers, ils tuent une vache

    L’éleveur et les chasseurs s’arrangeront à l’amiable, indique Vosges Matin. Il y a quelques jours, durant une battue à  Gruey-lès-Surance dans les Vosges (Lorraine), une vache a été tuée par une balle lui ayant traversé la tête.

    La génisse tuée sur le coup

    Les chasseurs de la société de chasse de la commune visaient des sangliers. Le gibier n’a pas été touché.

    L’une des génisses des parcs avoisinant le bois sondé par les chasseurs n’a pas eu cette chance. Elle a en effet accidentellement été tuée sur le coup, par une balle qui a ricoché, se défend-on à la fédération départementale des chasseurs dans les colonnes du quotidien lorrain.

     

    12/11/2017 : Un homme de 35 ans blessé par balle lors d'une battue au sanglier

    Selon La Provence un homme a été blessé par arme, à Cavillargue dans le Gard, lors d'une battue mercredi.

    Touché au niveau du ventre, il a été conduit à l'hôpital. Son pronostic vital n'est pas engagé.

    Les gendarmes de Laudun sont chargés de déterminer les circonstances exactes de l'accident.

     

    14/11/2017 : Belley : le braconnier avait créé un «mouroir» à animaux

    Son permis de chasse a été suspendu, il devra s'acquitter d'une amende de 3000 euros et indemniser les parties civiles.

    C’était dans un bois de Belley, en janvier. Les gardes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) avaient repéré une fosse recouverte d’un faux plancher, couvert de feuilles et contenant un bidon de 250 litres. Du pain servait d’appât pour les animaux ainsi que le cadavre d’une buse. De quoi attraper des fouines, des martres et des belettes, mais aussi des renards, et même des animaux domestiques, des chats ou des chiens. Les animaux y mourraient après des jours de souffrance. 

    Le braconnier a été condamné à 3 000 euros d’amende et à une suspension du permis de chasser pendant un an (il aura l’obligation de repasser l’examen). Il devra aussi verser un total de 2 700 euros aux parties civiles pour leur préjudice moral ainsi que 1 400 euros de frais de justice.

     

    15/11/2017 : Accident de chasse près de Pornic : trois hommes condamnés

    Un terrible accident a été jugé, mardi 14 novembre 2017, au tribunal correctionnel de Saint-Nazaire. Trois chasseurs étaient à la barre. Ils ont tous été interdits de chasser.

    Le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire a condamné un chasseur à un an de prison avec sursis, mardi 14 novembre. Son fusil et ses munitions lui sont confisqués. Son permis de chasse lui sera retiré et il ne pourra le repasser avant trois ans. Deux autres hommes, des frères, devront payer une amende de 3 000 €. Leur permis leur sera également retiré pour une année.

    C’était le 17 septembre 2016. Un couple de Nozay avait rejoint son terrain aménagé à Saint-Michel-Chef-Chef et devait recevoir la famille pour des grillades. À proximité, l’amicale des chasseurs de l’Auguillon organisait une battue au sanglier dite « de loisir », demandée par un agriculteur « pour protéger son champ de maïs ».

    Huit ans de pratique

    Le responsable avait rappelé les consignes. Son frère, chef de ligne, avait placé le tireur à son poste.

    Ce tireur, un homme de 24 ans, de La Plaine-sur-Mer, invité par un autre chasseur est un « passionné » de cette activité qu’il pratique depuis huit ans, puisqu’il a continué après l’accident.

    En début de matinée, il discute un bon moment avec le riverain de Nozay. Il sait donc qu’il y a une présence et par déduction du mouvement sur ce terrain. Vers 9 h 45, il vise le sanglier, une première puis une seconde fois. Le mari voit alors sa femme de 63 ans, baissée pour arracher de l’herbe, s’écrouler. Livide, elle vient de recevoir une balle (Fier) tirée à 70 mètres.

    Handicapée à vie

    Les conséquences sont lourdes, comme le soulignera Me Danet, son avocate :

    "Transportée à Saint-Nazaire puis à Nantes par hélicoptère, elle restera quatre heures sur la table d’opération sans que les chirurgiens ne parviennent à extraire le projectile de 30 g, logé entre deux vertèbres lombaires. Handicapée à vie des membres inférieurs, elle souffre physiquement dans un quotidien devenu difficile, n’ayant retrouvé son domicile qu’en avril."

    Mardi, lors du jugement devant le tribunal correctionnel devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, la victime a suivi les débats depuis son fauteuil roulant.

    « Poste de tir inadapté »

    La présidente Talhouarn a relevé plusieurs aberrations :

    "Pourquoi trois lignes de battue au lieu de quatre réglementaires ? Pourquoi avoir mis des balles différentes dans votre fusil (Brenneke et Fier) ? Pourquoi avoir tiré en direction de l’abri de jardin, haut de 2,60 m. ? Il était bien visible, de même que le camping-car."

    Avis partagé par la procureure, Michèle Pierson, et par les représentants de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Les débats sont techniques mais tous s’accordent : « On ne pouvait pas tirer de là. » Ce qu’avait reconnu le responsable au cours de l’instruction : « Le poste n’était pas adapté ».

    Néanmoins, son avocat, qui défendait aussi son frère, a plaidé une relaxe :

    "Ils avaient donné des consignes pertinentes. Elles n’ont pas été respectées. Ils ne sont pas responsables d’une faute personnelle."

    De son côté, le tireur, visiblement affecté, affirme ne pas avoir vu l’abri de jardin et reconnaît « une erreur de tir ». Son avocate plaide également la relaxe :

    "Il n’a pas eu tous les éléments d’information, on le déclare responsable en procédant par hypothèse…"

     

    15/11/2017 : Accident de chasse: il tire sur un sanglier, l'animal lui fonce dessus et le blesse

    A Campoussy dans les Pyrénées-Orientales, un chasseur a été sérieusement blessé lundi par un sanglier sur lequel il venait de tirer. Le mammifère aurait réussi à foncer en sa direction, le blessant sérieusement au niveau du mollet.

    Il aurait pu avoir de plus graves séquelles. A Campoussy dans les Pyrénées-Orientales, un chasseur a été sérieusement blessé lundi 13 par un sanglier. L'accident s'est produit lors d'une battue matinale. Selon les informations rapportées par L'Indépendant, l'homme aurait été chargé par l'animal sur lequel il venait de tirer.

    Coriace et malgré sa blessure, le mammifère aurait réussi à foncer en sa direction, le blessant sérieusement au niveau du mollet. Finalement, plus de peur que de mal: l'homme a été secouru par ses compagnons de chasse qui ont rapidement prévenu les secours. Pris en charge, il a ensuite été transporté aux urgences.

    Ce n'est pas la première fois ces dernières semaines que de tels accidents se produisent. Le 29 octobre dernier par exemple, un homme avait lui aussi été chargé par un sanglier alors qu'il se promenait dans la forêt de Metting (Moselle) avec un ami et ses chiens. L'animal, qui aurait surgi d'un taillis, l'avait blessé à la jambe, une blessure suivie d'un malaise cardiaque auquel il n'a malheureusement pas survécu. A noter que les sangliers ont plutôt tendance à fuir l'homme mais peuvent charger lorsqu'ils sont blessés ou lorsqu'il s'agir d'une femelle protégeant ses petits.

    Ces mammifères, qui peuvent donc s'avérer dangereux, ont tendance à faire peur à l'homme. L'un d'eux a d'ailleurs été tué lundi 13 au soir en plein centre-ville de Calais. Pesant une centaine de kilos, il a été abattu par les forces de l’ordre rue des Salines après une longue traque. Le sanglier avait visiblement perdu sa route. 

     

    Mon Tyson vient de se faire tirer dessus dans le cou à bout portant par un chasseur pour une bagarre entre nos 2 chiens... sous les yeux de mon petit de 9 ans, un trou aussi grand que la main(environ 10cm de diamètre) criblé de plombs si il s'en sort il aura peut-être une patte avant en moins.... pas de coup en l'air, pas de coup de cross juste 1 tir sur mon chien... les gendarmes sont venu de suite, rdv à 14h à la gendarmerie, le chasseur est identifié.
    La vétérinaire de Marguerittes l'a prit en charge de suite, il est entre de bonnes mains.
    Soyez prudent et n'allez pas en Guarrigues ou en forêt ils sont fous.
    S'il vous plaît priez pour mon Tyson pour qu'il s'en sorte, il a 3 ans et ca fait que 6 mois qu'il est heureux, avec nous.
    Nous sommes effondrés et traumatisés par pitié soyez prudent ces gens sont sans pitié.
    Tyson on t'aime tant, accroches toi mon gros
    Que dieu entende mes prières
    Je n'ai pas eu le réflexe de prendre des photos et puis ce trou dans son cou est trop choquant mais les vétos ont tout, je publierais un post demain surement, 24h à attendre priez pour lui.

    PS:J'espère que ce Monsieur verra ce post et réalisera qu'il a brisé une famille, mon petit de 9 ans est traumatisé. J'ai récupéré Tyson il y a 6 mois dans un sale état psychologique et physique il était bien nourrit mais des plaies de partout, traumatisé de l'homme, il était décrit comme un chien autiste vivant dans son coin pourtant moi il me lâche pas, des câlins, de la complicité, un coup de coeur, ces plaies ce sont soignées, ces cicatrices estompées, il écoute et moins brutus et plus peur des hommes qu'il rencontre, faut y aller doucement sinon il fuit la queue entre les jambes, alors monsieur si vous aviez tiré en l'air je vous certifie que mon chien serait parti aussi vite qu'il est arrivé c'est une certitude, votre manque de discernement et de réflexion a conduit mon chien dans son état, qui est d'être entre la vie et la mort...
    voila qui es Tyson, un chien en or, un bon chien comme on dit, qui donne tout ce qu'il a et qui est heureux d'être avec nous autant que nous le sommes d'être avec lui.
    Bats toi mon chien nous t'aimons tellement.
     
     

    Les habitants du quartier des Tournesols sont inquiets surtout quand l'histoire se répète... 

    Il ne fait pas bon vivre quartier des Tournesols, à Pont-Saint-Esprit, pour les matous. Martine et Jean-Marc habitent allée des Pins. Il y a une semaine, un miaulement les a étonnés. Une chatte qui a l'habitude de se réfugier chez eux en l'absence de ses maîtres gémissait de douleur. "Son miaulement nous a surpris. Quand elle est venue vers nous, on a vu qu'elle était blessée. Elle souffrait énormément. On ne pouvait pas là laisser dans cet état-là", explique le Spiripontain.

    Fémur brisé

    Pour Jean-Marc, deux solutions se présentent : l'euthanasie ou l'opération. "J'ai choisi cette dernière solution avec l'amputation de la patte meurtrie", raconte-t-il. Les propriétaires de l'animal sont en vacances. Le couple a donc pris en charge une partie de l'opération (aux alentour de 450 €) et des amis ont participé financièrement. Le reste a été financé par l'association “Boule de poils”, une charge importante pour cette petite structure qui stérilise les chats grâce à des dons de particuliers.

    "Les tirs peuvent également blesser des enfants qui jouent"

    Cette agression sur animal n'est visiblement pas une première dans ce lotissement. Le couple développe : "Un voisin a retrouvé son chat mort dans sa haie. Les tirs peuvent également blesser des enfants qui jouent..." Cette “probable maltraitance” de chats rappelle une histoire similaire qui s'était déroulée il y a quelques années route de l'Ardèche, toujours à Pont-Saint-Esprit.

     

    L’homme de 66 ans comparaissait mercredi devant le tribunal correctionnel de Périgueux.

    L’accident au cours d’une battue aux sangliers, ou ce grand mal qui pollue la vie de la Fédération de chasse de la Dordogne et contre lequel elle multiplie les actions de prévention. Justement pour ne plus voir de parties finir dans les prétoires, comme c’était le cas mercredi au palais de justice de Périgueux.

    Le tribunal correctionnel se penchait sur l’affaire d’André Carrey, 66 ans. Il répondait de blessures involontaires. Le dimanche 23 novembre 2014, à Saint-Raphaël près d’Excideuil, son tir a grièvement blessé un camarade, touché à la mâchoire.

    Une défense qui plaide la malchance

    Le tribunal rendra sa décision le 9 janvier et devra trancher entre une accusation dénonçant une somme de négligences et une défense qui plaide la malchance.

    Le tireur ne voit pas comment sa balle de calibre 16 a pu atteindre le visage de son partenaire autrement qu’en ricochant sur le gibier. « Une invention pure pour les besoins de la cause », s’agace Me Catherine Chevallier, avocate de la partie civile, habitée du sentiment qu’il lui était présenté « la balle magique qui a tué Kennedy ». Elle reproche au prévenu d’avoir quitté sa position, de n’avoir ni écouté, ni respecté les consignes.

    L’angle des 30° non respecté ?

    Le parquet abonde en ce sens, s’appuyant sur les constatations de l’Office national de la chasse réalisées le lendemain et les déclarations des présents. L’un d’eux assure qu’il a tiré en direction de la traque. On le soupçonne de ne pas avoir respecté l’angle des 30° et d’être l’auteur d’un tir non fichant (pointé vers le sol). Anne-Claire Galois a requis 1 000 euros d’amende et la privation du droit de conserver le permis de chasser pour une durée de cinq ans.

    Le prévenu s’est associé les services d’un spécialiste des questions de chasse. Me Jean-Christophe Duchet, du barreau de Metz, s’est patiemment appliqué à détricoter chacun des reproches adressés. Non, son client n’a manqué à aucune obligation. Il ne voit pas à quel titre on pourrait lui reprocher d’avoir quitté son poste : « Rien dans l’arrêté préfectoral ne dit qu’il est interdit de quitter sa position. » Et comment la tenir dès lors que, assure-t-il, elle n’était pas précisément définie : « On lui a demandé de couvrir la plaine. »

    À son sens, on ne peut pas, non plus, lui reprocher un non-respect de l’angle des 30°, « alors que les chasseurs n’étaient pas postés en ligne ». Oui le tir était court, fichant et a ricoché. Il en veut pour preuve la faible vélocité du projectile au moment de l’impact : « Une balle en direct lui explose la tête et le tue. »

    La relaxe plaidée

    Toute la difficulté pour les juges reste de composer avec une enquête incomplète. Les gendarmes auraient dû être alertés dans les minutes suivant l’accident.

    Ils ne l’ont été qu’à 21 h 30, soit trois heures et demie après les faits (1). Aucune constatation n’a de fait pu être réalisée le jour même. De bout en bout, cette affaire aura connu des errements : le dossier ayant été perdu, le tribunal a dû se contenter hier d’une archive. Du pain béni pour l’avocat lorrain, qui n’a pas manqué de critiquer un « dossier de bric et de broc ».

     

    16/11/2017 : Deux morts par arme à feu dans l'Aude

    Deux hommes sont morts, mercredi soir à Fleury-d'Aude (Aude), l'un des deux ayant tiré sur l'autre avec son fusil de chasse avant de retourner l'arme contre lui, a-t-on appris ce jeudi auprès du procureur de Narbonne.

    Les victimes, un quinquagénaire et un septuagénaire, se connaissaient et pratiquaient la chasse. Ils avaient été vus peu avant dans un bar du village.

    Trois coups de feu ont retenti vers 19h00 et leurs corps ont été retrouvés dans la rue devant le domicile du plus âgé.

    Le procureur David Charmatz a indiqué que "l'origine du litige était pour l'instant inconnue". L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Narbonne.

     

    16/11/2017 : Mauléon (79) : Une chienne de chasse sauvée par les pompiers

    Tombée dans une ancienne carrière le vendredi soir, Java la chienne de chasse a finalement été secourue le dimanche matin par les pompiers du GRIMP. C’est en se lançant à la poursuite d’un sanglier qu’elle s’était mise dans cette situation périlleuse.

    Emportés par leur élan et ayant les yeux rivés sur le gibier, les chiens de chasse foncent souvent sur ce dernier sans penser au danger qui peut les guetter. Ils peuvent ainsi se retrouver dans de bien mauvaises postures, comme cela a été le cas le weekend dernier du côté des Deux-Sèvres.

    C’est dans la commune néo-aquitaine de Mauléon que cet incident a eu lieu, comme le rapporte le site La Nouvelle République.

    Le vendredi après-midi, un chasseur vendéen répondant au nom de Joël Falaizeau prenait part à une partie de chasse avec plusieurs camarades. Il était accompagné de sa chienne Java. Alors que le groupe opérait près de l’ancienne carrière d’uranium, Java s’est mise à la poursuite d’un sanglier et est malencontreusement tombée dans ladite carrière.

    Son maître et les autres chasseurs ont tenté de la localiser, mais en vain. La nuit tombée, ils ont décidé d’interrompre les recherches pour les reprendre le lendemain. Le samedi, donc, vers 16h30, ils ont réussi à définir l’emplacement de la chienne de chasse, mais l’endroit était inaccessible. Le groupe a alors prévenu les pompiers, mais à l’arrivée de ces derniers, il faisait déjà nuit.

    Les hommes du GRIMP 79 (Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux) ont pris le relais le dimanche matin et, à 10h, Java avait été remontée par ces derniers. Elle était saine et sauve.

     

    17/11/2017 : Une querelle entre chasseurs à l'origine du meurtre de Fleury-d'Aude

    Que s'est-il passé mercredi soir entre Roger Servant et Jean-Yves Bilbe ? Un coup de gueule de trop qui a viré au tragique bain de sang. Il était 19 h quand trois détonations ont retenti dans la petite rue du 14-Juillet, située en plein cœur du village. Roger Servant, 73 ans, venait de tuer à bout portant de deux coups de fusil de chasse Jean-Yves Bilbe, 46 ans, avant de retourner l'arme contre lui-même. Tous deux sont morts instantanément. L'alerte a été donnée par une voisine ayant entendu les coups de feu.

    Un meurtre suivi d'un suicide

    Les deux hommes s'étaient quittés quelques instants plus tôt au bar du village. Le ton était monté entre ces deux chasseurs de sangliers pour une sombre histoire de territoire. Il existait semble-t-il un passif entre les deux hommes sur ce sujet. Servant est parti le premier et a rejoint son domicile situé à quelque pas. Bilbe l'y aurait rejoint. Quelques minutes plus tard son corps gisait contre la maison d'en face. Après un dernier geste fatal, celui de Roger Servant s'est écroulé au pied des marches de sa maison. Tous deux présentaient une plaie béante au niveau du crâne.

    Lucien, le voisin de Roger Servant, qui a pu regagner son domicile jeudi matin, est encore choqué. Tremblant, il montre l'impact de la balle dans son mur. Il se souvient d'un homme chaleureux, qui l'avait à plusieurs reprises aidé.

    Ce meurtre suivi d'un suicide ébranle profondément et sans doute durablement tout le village de Fleury-d'Aude. Ces deux hommes étaient très connus, de véritables figures locales, tous les deux forts en gueule. Hier matin, le café de la place Jean-Moulin a baissé son rideau. Un mot écrit à la main sur la porte indique «fermeture exceptionnelle du 16 novembre pour cause de drame de notre cher ami !». Juste à côté, sur les étals du petit marché de plein air, les mines sont graves et fermées. Le village s'est réveillé groggy par la terrible nouvelle. Mercredi soir, le maire Guy Sié était lui aussi sous le choc, atterré par le drame. Un drame qui touche au plus près le conseil municipal, Roger Servant, l'auteur des coups de feu, étant le beau-frère de l'adjoint André Torrente.

    Un désaccord ancien

    À l'origine du conflit entre les deux hommes qui auraient sans doute pu être amis s'ils n'étaient pas devenus ennemis, la chasse, passion commune qu'ils partageaient. Mais les deux chasseurs n'avaient pas la même vision et n'appartenaient pas à la même Diane. «La haine s'est cristallisée entre les deux au fil des mois et c'est encore monté crescendo mercredi», confie un proche. Jean-Yves Bilbe appartenait à la Dianette, il était parti chasser le matin même avec ceux de la Diane de Fleury. «Tout s'est très bien passé entre nous. On a même déjeuné ensemble après la chasse. Je ne sais malheureusement pas ce qui a pu arriver dans la soirée. Des discussions, il y en avait déjà eu, mais impossible d'imaginer que cela puisse en arriver là un jour», confiait hier Christian Barthes, le président de la Diane de Fleury, abasourdi lui aussi. Roger Servant faisait partie, lui, de la Diane de Saint-Pierre qui chasse du côté de Vinassan mais pas sur les terres de Fleury.

    La Brigade de recherches de Narbonne a été saisie de ces faits criminels qualifiés de meurtre. La Cellule d'identification criminelle de Carcassonne et un médecin légiste de l'Institut médico-légal de Montpellier se sont également rendus sur place pour effectuer les constatations matérielles, les prélèvements et la levée de corps.

    Les investigations se poursuivent pour clarifier l'emploi du temps de chacun le jour des faits et éclaircir la nature exacte du conflit qui les opposait. «Les deux autopsies sont programmées la semaine prochaine afin de vérifier le nombre et la nature des blessures ainsi que leur compatibilité avec les déclarations des témoins de la scène et la présence de 4 douilles retrouvées sur place. Des analyses toxicologiques seront opérées pour rechercher une possible alcoolisation des protagonistes» a précisé le substitut du procureur du parquet de Narbonne Aude Molin. Aucun des deux hommes n'était connu de la justice pour des faits de nature violente.

     

    18/11/2017 : Henridorff : sauvetage périlleux pour récupérer trois chiens de chasse

    Depuis plusieurs heures, de gros moyens sont déployés dans une ancienne carrière de grès près de Henridorff, dans le pays de Sarrebourg. Vers 11 h 30, lors d’une partie de chasse, trois chiens sont partis sur la trace de deux renards.

    Leur propriétaire les a perdus de vue, mais les a retrouvés peu après grâce à leurs balises de positionnement. Les trois chiens étaient coincés dans une faille de la carrière, sans possibilité pour eux de sortir. Un renard est aussi bloqué avec eux. L’autre a réussi à s’enfuir.

    Face à la difficulté d’accès des lieux, les sapeurs-pompiers ont été appelés. Ils tentent tout pour sauver les animaux. Mais la situation s’avère très compliquée, et l’opération est toujours en cours.

     

    19/11/2017 : Accident de chasse près de Nîmes: un homme percuté par un sanglier

    Ce dimanche matin, les sapeurs-pompiers du Gard sont intervenus pour un accident de chasse. Un homme de 51 ans a été percuté par un sanglier au cours d’une battue sur la commune de saint Côme et Maruéjols, près de Nîmes.

    L’action rapide des secours a permis de stopper une hémorragie importante. L'homme a été transporté sur le centre hospitalier de Nîmes médicalisé par un médecin Sapeur-pompier.

    Accident très rare

    L'accident aurait pu être beaucoup plus dramatique. Le 30 octobre, un homme est mort dans une forêt de Moselle après avoir été chargé par un sanglier. Ce type d’accident demeure très rare : comme le rappelle Dernières Nouvelles d’Alsace, la première réaction du sanglier face à l’homme reste la fuite. Il ne charge que s’il est blessé ou défend ses petits.
     
     

    L'un des participants à une battue aux sangliers dimanche après-midi sur Ranville à l'est de Caen a été blessé au genou par le tir d'un autre chasseur.

    Un chasseur a tiré sur un... chasseur. C'était dimanche en milieu d'après-midi sur la commune de Ranville près de Caen. Cet accident de chasse s'est déroulé lors d'une battue aux sangliers et a donc blessé au genou l'un des chasseurs âgé de 58 ans

    L'homme a été transféré au CHU de Caen en urgence relative car l'équipe médicale envoyée sur place lui a rapidement apporté les premiers soins.

     
     
    Retour en forêt de l’équipage la Futaie des amis qui s’est abstenu d’y chasser depuis l’incident du 21 octobre. Des plaintes pour « acte de cruauté » sont examinées.

    Samedi 21 octobre : un cerf est abattu dans un jardin à Lacroix-Saint-Ouen (60), par Alain Drach, maître de l’équipage la Futaie des amis.

    Mercredi 25 octobre  : la Société de vénerie reproche des « négligences » à l’équipage compiégnois. « Ce manquement porte préjudice à l’image de la vénerie », juge l’association cynégétique, qui demande aux équipages de cerf de suspendre les chasses en forêt de Compiègne pendant un mois.

    Lundi 30 octobre : La SPA porte plainte pour « acte de cruauté » auprès du tribunal de grande instance de Compiègne, à l’encontre d’Alain Drach. La pétition de 30 Millions d’amis, contre la chasse à courre, compte alors 94 000 signatures.

    Mercredi 22 novembre  : Une partie de chasse est organisée par l’équipage La Futaie des amis, à nouveau en forêt de Compiègne.

    «  À la chasse ? J’y suis  », annonce ce matin Alain Drach. Au téléphone, on entend derrière lui les aboiements de la meute de l’équipage la Futaie des amis.

    Ce veneur compiégnois qui avait abattu un cerf dans un jardin à Lacroix-Saint-Ouen s’était engagé à ne pas chasser en forêt de Compiègne durant un mois. «  L’incident date du 21 octobre. Un mois après, on y est  », calcule le chasseur.

    Les activistes AVA, Abolissons la vénerie aujourd’hui, s’en étranglent. «  La sanction de la Société de vénerie a été prise le 26 octobre, pas le 21 ! Cette reprise des parties de chasse n’est que le point d’orgue d’un mois ubuesque : Alain Drach a été vu avec l’équipage Rallye nomade (qui chasse dans le massif Coucy-Basse et Saint-Gobain) ; sa sœur à Villers-Cotterêt ; l’équipage de Rivecourt a été vu en forêt de Compiègne le samedi 28 octobre…  », s’agace Stéphane Mercier.

    « Établir des zones de non-chasse, c’est infaisable »

    Et ce militant de commenter : «  Les décisions de la Société de vénerie n’ont pas été respectées. Elles n’ont de toute façon été prises que pour éviter que la justice ne s’en mêle, pour calmer les gens…  » Cet opposant à la chasse à courre est convaincu que le mécontentement de la population est toujours vif.

    Pour la Société de Vénerie, tout est en ordre. Alain Drach a été à nouveau entendu mercredi 15 novembre par une commission composée de cinq maîtres d’équipage. «  Il devait présenter des mesures de nature à restaurer la confiance ; ce qu’il a fait  », assure son porte-parole, Pierre de Boisguilbert.

    Quelles dispositions pour sanctuariser les villages forestiers ? «  C’est exclu. Établir des zones de non-chasse, c’est infaisable. C’est une idée qui a fait bondir la Fédération nationale de chasse  », réplique Alain Drach.

    Un commentaire qui fait grincer des dents la Société de Vénerie. L’association cynégétique ne s’en est pas moins montrée conciliante. La mise a pied d’Alain Drach a été raccourcie : il pourra reprendre sa charge de maître d’équipage le 1er février, sans attendre la fin de la saison, le 31 mars.

    Entre-temps, sa sœur Bettina Caignault reprend le fouet. «  Nous sommes une bande de copains. Peu importe qui a le brassard de capitaine ou qui joue à l’arrière gauche  », commente, amusé, le veneur, toujours aussi droit dans ses bottes.
     
     
    Réduire les rencontres entre promeneurs et chasseurs pour améliorer la sécurité, telle a été la motivation de la mairie d’Is-sur-Tille lorsqu’elle a pris un arrêté concernant la forêt communale. Durant la saison de chasse, du 14 octobre au 25 février, l’accès à la forêt est interdit le dimanche à toute personne n’appartenant pas à la Société de chasse.
     
     

    Plusieurs animaux ont été découverts enterrés dans un bois. Ces bêtes, très convoitées, sont parfois volées pour être revendues. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Vercieu-Montalieu (Isère).

    Un charnier de six chiens, mutilés à l'oreille là où se trouve leur identification, a été découvert dans un bois, ce week-end, par un promeneur dans le nord de l'Isère. Une enquête de gendarmerie a été ouverte par la brigade de Vercieu-Montalieu pour découverte de « cadavres d'animaux et abandons ». Une certitude: les vols de chiens de chasse se multiplient et la revente de ces canins de valeur alimente des réseaux.

    Dans le département voisin de l'Ain, plusieurs vols ont été signalés depuis l'ouverture de la saison. « Il faudra tout d'abord déterminer le mode opératoire de la mise à mort de ces chiens, savoir s'il y a eu des mutilations ou s'il s'agit d'un chenil qui s'est débarrassé de ces bêtes », dit-on à la gendarmerie. Il y avait cependant, selon les premiers éléments de l'enquête, au moins deux jack russell, un griffon, un griffon terrier, un bouvier, sans doute, et un bleu de Gascogne, tous des chiens de chasse. Un vétérinaire doit examiner les bêtes, très probablement abattues par balles de petit calibre.

    « Il peut aussi s'agir de règlements de comptes dans le milieu de la chasse. Il est déjà arrivé que des chasseurs en volent d'autres. L'enquête ne fait que débuter. Il est aussi possible que ces chiens n'aient pas trouvé preneur lors d'une revente sauvage », détaille la gendarmerie, confrontée à l'absence de dépôts de plainte de la part de chasseurs. « Ils oublient souvent de faire identifier ou pucer leur chien et considèrent qu'un animal peut s'égarer après une battue, ce qui peut être le cas dans les meutes », souligne Christophe Marie, le porte-parole de la fondation de défense des animaux Brigitte Bardot. « Mais le commerce de chiens et leur revente est un marché qui existe bel et bien. Un marché souvent destiné à l'étranger », constate encore la Fondation Brigitte Bardot.

    Revendus jusqu'à 2 500 €

    La fédération de chasse de la Corse-du-Sud a pris conscience du problème. Elle a mis en place sur son site, dès 2009, un portail permettant de signaler les disparitions des chiens de chasse et d'indiquer leur numéro de tatouage. « Le seul moyen de lutter contre ces trafics est l'identification », affirme la fédération, qui mise sur « la traçabilité » des animaux. Un bon rapporteur de gibier, par exemple, peut se négocier entre 1 500 et 2 500 €. Et les passionnés sont prêts à mettre le prix. Plusieurs fédérations de chasse ont constaté que des chiens de qualité volés en France se sont retrouvés dans des filières de reproduction vers les pays du Maghreb.

    « Oui, on vole les chiens de chasse ! L'animal n'est plus qu'une marchandise comme une autre. Il y a aussi ces pseudo-chasseurs itinérants qui agissent sur les terrains communaux quelques heures. Ils n'hésitent pas à voler des chiens : ils les gardent, les revendent ou, s'il n'y a pas preneur, les bêtes sont éliminées », s'emporte Joël, 56 ans, informaticien, quarante ans de chasse derrière lui dans la Creuse et le Val-d'Oise qui prône la systématisation de l'identification génétique : « Un chien, c'est comme un enfant, il a besoin de vous tout le temps. »

     

    23/11/2017 : Isère: Plusieurs chiens de chasse abattus par balle et enterrés dans un bois

    Six d’entre eux ont été retrouvés dans un bois, en Isère. Six chiens de chasse enterrés. Des cadavres d’animaux, abandonnés, découverts dimanche matin par un promeneur dans le secteur de Bouvesse-Quitieu. Un signe distinctif : la plupart d’entre eux avaient l’oreille mutilée. Histoire de ne pas pouvoir identifier le tatouage qui était inscrit dessus.

    Deux Jack Russell, un griffon et un Bleu de Gascogne figuraient notamment parmi les dépouilles. Reste à savoir s’il s’agit d’un chenil qui s’est débarrassé de ses bêtes ou s’il s’agit d’une autre affaire.

    Abattus par balles

    Selon les premiers éléments, les enquêteurs pencheraient davantage pour la seconde hypothèse car les animaux ont été abattus par balles de petits calibres, comme le révèle Le Dauphiné Libéré. Les constations du vétérinaire sont formelles sur ce point. Il pourrait s’agir d’un règlement de compte dans le milieu de la chasse ou le résultat d’un trafic d’animaux.

    Selon Le Parisien, les vols de chiens de chasse se multiplient. Plusieurs cas ont été signalés dans l’Ain, département voisin. Les canidés très convoités pour leur valeur, sont parfois dérobés à leur propriétaire, pour être ensuite revendus par le biais de réseaux, notamment à l’étranger. Certaines bêtes peuvent se négocier entre 1.500 et 2.500 euros.

    Celles qui ont été découvertes dans l’Isère, pourraient être des animaux, qui n’ont pas trouvé preneur lors d’une revente illégale. Et qu’on aurait ensuite éliminé pour ne pas avoir à les nourrir ou les entretenir trop longtemps.

    Une enquête, ouverte pour « destruction d’animaux sans nécessité », a été confiée à la brigade de gendarmerie de Montalieu-Vercieu.

     

    24/11/2017 : Saint-Nicolas-des-Bois. Il perd un œil lors d’un accident de chasse

    Le tribunal correctionnel d’Alençon a eu à juger un accident de chasse, survenu en novembre 2015. La victime, en attendant l’expertise médicale, recevra 10 000 € de provision pour son préjudice. Le tireur a perdu son permis pour les cinq prochaines années.

    François et Michel (1) ne chasseront plus ensemble. Copains depuis huit ans, leur amitié a pris fin le 12 novembre 2015, à Saint-Nicolas-des-Bois lors d’une partie de chasse. Ce jour-là, ils sont une quarantaine à traquer le gibier sur une parcelle. Dans ce cas de figure, les règles sont strictes : les chasseurs se placent de part et d’autre de la parcelle, les chiens sont envoyés pour faire sortir les bêtes du bois, les chasseurs attendent le gibier et ils tirent.

    « Vous devez porter des gilets fluo, respecter un certain nombre de règles légales, explique Hugo Rialland, le président. Mais il y a aussi des conseils à suivre. Par exemple, vous avez un angle de tir à respecter. Il faut que ce dernier soit supérieur à 30°. Vous n’avez pas respecté cette consigne. »

    Michel n’est pas d’accord, il tergiverse, utilise des calculs mathématiques pour expliquer où il se trouvait quand le coup est parti. « François venait de tirer, j’ai tiré à mon tour et j’ai tout de suite entendu un cri. » Son ami François vient d’être touché par un ricochet de la balle qui se loge dans son œil droit.

    « T’es pas un tireur d’élite »

    « Je ne suis pas un criminel, je suis un chasseur », s’insurge Michel qui tente de minimiser son action. « Arrête tes conneries, le somme François. T’es pas un tireur d’élite ! Ça t’arrive jamais de louper une pièce ? » « Bah si, la preuve », répond maladroitement Michel. La victime a perdu l’usage de son œil. « Et on va peut-être me le retirer », lance-t-il en pleurant et en déposant la balle sous le nez du président.

    À la barre, deux agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage confirment la version de la victime sur la position des deux chasseurs le jour de l’accident. « Reconnais ton imprudence, tu grandiras », lance François. « Je n’ai jamais eu d’accident de chasse », affirme Michel. « Faux, lui répond François. Il m’a déjà plombé une fois ! »

    Pour le procureur, la raison de l’accident ne fait pas de doute. « L’angle de tir n’a pas été respecté et tout ceci aurait pu être évité si on avait respecté les règles de sécurité. » En conséquence, Michel, « chasseur depuis 41 ans » a perdu son permis pour les cinq prochaines années. Il est aussi condamné à 1 000 € d’amende. Les scellés sont confisqués. La victime obtient 10 000 € de provision mais son véritable préjudice sera évalué le 15 mai 2018, après une expertise médicale.

     

    24/11/2017 : Thollon-les-Mémises : son pneu troué par la balle à fragmentation d'un chasseur !

    «Le pire n’est pas arrivé, mais ce n’est pas passé loin. » Dimanche, vers 7h30, cet habitant de Thollon-les-Mémises quitte son domicile pour rejoindre Vacheresse. À la sortie du village, il ralentit, surpris par une meute d’une dizaine de sangliers. S’en suit une détonation. Et « la sensation que ça grenaillait sous la voiture ». La balle d’un chasseur vient d’exploser devant son pneu avant gauche. L’automobiliste se retrouve à plat quasi instantanément. Il retrouvera plusieurs éclats du projectile en démontant sa roue.

    L’auteur du tir se présente aussitôt. Il aide au changement de la roue et propose en réparation de rembourser l’achat d’un nouveau pneu.

    Le conducteur, lui, n’en dormira pas de la nuit. « Si ce n’était pas moi, ce pouvait être un enfant, un vélo, un piéton. »

    « Il a tiré de biais, en hauteur et en direction de la route »

    Et quatre jours plus tard, l’irresponsabilité du chasseur ne passe toujours pas. Le tireur se trouvait dans un champ situé 5 à 6 mètres en contrebas de la route. « Il a tiré de biais, en hauteur et en direction de la route ! C’est totalement inconscient ! »

    Une plainte a été déposée lundi pour “dégradation par imprudence”, déclenchant l’ouverture d’une enquête de gendarmerie.

     

    24/11/2017 : Elle échappe de peu à une volée de plombs de chasse

    Une habitante du lieu-dit «Haute-Pisse», situé sur la commune de Mirabel, dégivrait les vitres de sa voiture, mercredi matin, afin de rejoindre son lieu de travail à Caussade. Occupée avec la raclette autour de son véhicule, elle entend soudain une détonation, puis des impacts sur la lunette arrière qui vole en éclats. En pleine nature, l'endroit est calme et propice à la chasse. La propriétaire du véhicule est certaine que la vitre a été détruite par un tir effectué par un chasseur. L'effet de surprise passé, elle comprend qu'elle vient d'échapper au pire. Elle alerte les deux présidents de chasse de Mirabel et Réalville. Furieuse, elle décide d'alerter la gendarmerie, où elle a déposé plainte. Face à cette situation dangereuse, elle déclare vouloir dénoncer les incivilités dont peuvent faire preuve certains chasseurs, notamment à proximité des habitations. L'affaire n'est pas remontée jusqu'au parquet de Montauban. Contacté par nos soins, le président de la fédération départementale de la chasse n'a pas été, non plus, informé d'un quelconque incident lié à la pratique de la chasse survenu mercredi matin dans le département.

     

    24/11/2017 : Gravement blessé d'un coup de fusil à Pierre-Châtel : la scène a été filmée

     

    Les gendarmes de la compagnie de La Mure qui enquêtent sur la tentati­ve de meurtre dont a été victime un jeune homme de 22 ans, mercredi après-midi à Pierre-Châtel, disposent d’un do­cument vidéo accablant, a appris hier Le Dauphiné Li­béré de source judiciaire. L’épouse de l’un des prota­gonistes de l’altercation qui a précédé le coup de feu a en effet filmé une grande partie de la scène à l’aide de son téléphone portable. Le document témoigne notamment de l’instant où un chasseur, un homme de 67 ans domicilié à La Mure, fait feu quasiment à bout touchant sur le jeune hom­me avec son fusil.

    Le drame est survenu à la suite d'une vive altercation entre le chasseur et son fils d'une part, un couple et le jeune homme de l'autre. Une empoignade a eu lieu, lors de laquelle le chasseur a donné des coups de pied dans le visage et dans le dos des hommes à terre.

    Une information judiciaire doit être ouverte pour tentative d'homicide et le suspect sera présenté aujourd'hui à un juge d'instruction. Quant au blessé, son pronostic vital ne serait plus engagé, mais il est très gravement atteint à une jambe et n'avait toujours pas pu être entendu par les enquêteurs hier.

     

    26/11/2017 : Vasperviller : violences au cours d’une battue de chasse

    Des violences ont eu lieu au cours d’une battue de chasse vendredi après-midi à Vasperviller. Une altercation a eu lieu entre des habitants et des chasseurs. Un couple du village a fini aux urgences, avec trois jours d’ITT, et a déposé une plainte à la gendarmerie.

    Cette battue se déroulait à 50 m d'un parc à chevaux. Les équidés ont paniqué et leur propriétaire s'est rendue à la rencontre des chasseurs pour exprimer son désarroi. Le ton est monté et les échanges ont dégénéré. La propriétaire des chevaux s'est retrouvée dans un fossé rempli d'eau et son époux a reçu des coups.

     

    26/11/2017 : Il se blesse en tentant d’achever un sanglier

    Un homme, âgé d’une cinquantaine d’années, s’est grièvement blessé à la cuisse avec un couteau en tentant d’achever un sanglier, à l’issue d’une partie de chasse ce dimanche vers 15 h 20 dans le secteur de Dambach en Alsace du Nord.

    La victime a perdu beaucoup de sang. Prise en charge par les pompiers de Lembach et de Wissembourg, elle a été évacuée vers le centre hospitalier de Hautepierre à Strasbourg par l’hélicoptère de la Sécurité civile, Dragon 67.

     

    26/11/2017 : « Le bonheur de quelques citoyens vaut bien quelques pinsons »

    « Le bonheur de quelques citoyens vaut bien quelques pinsons »

    Cette phrase édifiante émane du président de la fédération nationale des chasseurs français qui revendique le droit de tuer des pinsons.
    Elle mérite une analyse en ce qu’elle instruit sur la nocivité de la chasse française.

    « Le bonheur » :

    Ainsi, ce président des chasseurs reconnaît que tuer leur procure du bonheur.
    Plus question de gestion, de régulation, de devoir quasi-civique de sacrifier son dimanche à traquer la faune ennemie.
    Il s’agit de bonheur et du bonheur d’ôter la vie.

    « Quelques citoyens » :

    Il avoue que cette jouissance de provoquer la mort de petits oiseaux n’affecte que peu de contemporains, aveu qui nous soulage sur la santé mentale et éthique de la population.
    Effectivement, les tueurs potentiels de passereaux se comptent par quelques centaines et sont circonscrits à des zones géographiques et à des milieux que nous n’avons pas besoin de qualifier, puisqu’ils le font eux-mêmes par leurs actes.

    « Quelques pinsons » :

    Depuis bien longtemps, les passereaux de la taille du pinson sont intégralement protégés, leur destruction constituant un délit correctionnel en vertu de la loi 76 629 du 10 juillet 1976 relative à la conservation de la nature.

    Que les populations d’oiseaux s’effondrent, que quinze mille scientifiques du monde entier poussent un cri d’alarme devant la mort de la biodiversité, que tout humain digne de ce nom songe à nourrir les oiseaux en hiver et non à les massacrer n’effleurent pas le cerveau du président des chasseurs.

    Oubliée la lourde, grossière, mensongère propagande sur la prolifération du sanglier que l’héroïque chasseur doit contenir pour protéger la société de la redoutable bête noire.
    Ici, plus de « gestion », de préservation de la nature par les « meilleurs écologistes » munis de leurs gros fusils.

    Le bonheur de ces gens-là tient à l’acte de tuer et tout le reste n’est que verbiage fumeux.

    Abjecte, contraire à la plus élémentaire empathie avec l’Animal, la proposition du chasseur n’aura aucun autre effet que démasquer ce qu’est la chasse à la française.
    Un arrêté autorisant à tuer des pinsons serait contraire au droit Européen et ne pourrait qu’être annulé.

     

    27/11/2017 : Alpes-de-Haute-Provence: Un chasseur tue accidentellement un cheval

    Un chasseur a tué accidentellement une jument dimanche sur la commune de Moustiers-Sainte-Marie, dans les Alpes-de-Haute-Provence, selon la Provence. L’homme, âgé de 73 ans, participait à une battue aux sangliers, lorsque sa carabine lui a échappé des mains. Au moment de la reprendre, le coup serait parti, touchant la jument.

    Une plainte déposée

    Une cinquantaine de chevaux faisaient face aux chasseurs dans un parc. Une plainte a été déposée. L’enquête, confiée à la gendarmerie doit déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les chasseurs doivent s’assurer qu’il n’y a aucun danger pour les personnes, les biens et les animaux domestiques lors des battues.

     

    27/11/2017 : Un homme de 79 ans, parti à la chasse, chute d’un mirador

    Un homme de 79 ans a été transporté en hélicoptère au centre hospitalier de Reims, dimanche, après avoir fait une chute de deux mètres à Sommeval.

    L’homme était parti à la chasse quand, peu après midi, il est monté à un petit mirador dont une barre en bois fixée à la plateforme, sur laquelle il avait pris appui, a lâché. Il est tombé sur le dos.

    Conscient à l’arrivée des secours, il a été transporté par les sapeurs-pompiers de Bouilly jusqu’au stade de Bouilly où un hélicoptère est venu le chercher.

     

    28/11/2017 : Dans l’Oise, la guerre des pigeons est lancée !

    Une petite ville de Picardie doit affronter la tyrannie de ces oiseaux qui envahissent toute la ville, rapporte « Le Parisien », causant dégâts et saletés.

    Formerie, dans l'Oise, 1 000 pigeons pour 2 000 habitants, soit une proportion environ 12 fois plus importante que dans la capitale. De quoi provoquer l'énervement des habitants, explique Le Parisien . « On ne peut plus manger dehors. Le store du magasin est ruiné. Je retrouve des plumes dans les étals. On est réveillé tôt le matin », témoigne une commerçante qui évalue les dégâts à « une centaine d'euros ». Des pics anti-pigeons ont bien été installés, mais pièges, filets ou encore faucons, rien n'y fait. « On a trois coopératives avec des silos à grain dans la ville. Certaines personnes donnent aussi à manger alors que c'est interdit », témoigne auprès du Parisien le maire William Bous.

    Pour lutter contre le règne de terreur des volatiles, qui dure depuis le « second semestre de 2016 » et l'accroissement « de manière exponentielle » de la colonie de pigeons, précise le quotidien, la commune a donc pris les grands moyens. Elle a fait appel à un piégeur professionnel : Rémi Guérinot. Armé d'une carabine à plomb, le spécialiste des animaux nuisibles et domestiques élimine les oiseaux un par un.

    Tir aux pigeons

    Le piégeur tient à effecteur sa tâche du mieux possible. « Je fais toujours attention à ne pas le faire si des enfants regardent ou si un véhicule passe, raconte-t-il au Parisien. Et je tire uniquement sur les toits des habitations qui ont donné leur accord écrit à la municipalité. (...) On veut pas que ce soit du Lucky Luke. » Depuis son engagement il y a cinq mois, pour un coût de 4 700 euros, Rémi Guérinot a tué 642 pigeons en 42 heures. Récupérés, ils sont ensuite incinérés ou utilisés pour d'autres pièges. Mais le piégeur sera bientôt de retour pour nettoyer les rues de Formerie, 300 à 400 volatiles rôdent encore en ville.

     

    28/11/2017 : Rhône : jugés pour avoir capturé des hérissons afin de les manger

    Les deux hommes avaient caché des hérissons dans la boîte à gants de leur voiture.

    Si le hérisson fait partie des plats traditionnels de la communauté des gens du voyage, il n’en reste pas moins que l’animal fait partie des espèces protégées dans l’ensemble de l’Union européenne. C’est pourquoi deux hommes vont être jugés aujourd’hui au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) pour avoir capturé des hérissons dans le but de les manger.

    Deux hérissons dans la boîte à gants

    Les faits, relayés par nos confrères du Progrès, remontent au mois de septembre dernier. Lors d’un banal contrôle routier, les policiers stoppent les prévenus de 23 et 25 ans, tous deux provenant de la communauté des gens du voyage.

    Les fonctionnaires demandent au conducteur du véhicule de lui présenter les papiers. Ce dernier est alors obligé d’ouvrir sa boîte à gants dans laquelle deux hérissons avaient été cachés. Pour se justifier, les deux hommes indiquent aux policiers qu’ils comptaient manger les deux animaux captifs.

    Jusqu’à 15 000 euros d’amende

    Les prévenus vont donc devoir répondre de « tentative de transport ou de destruction d’une espèce protégée ». Un délit qui peut leur valoir une peine allant jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende.

    Stéphane Lamart, fondateur d’une association de protection animale locale et qui s’est porté partie civile, dénonce un comportement qui « n’est plus acceptable ». Il a indiqué à nos confrères espérer « une justice exemplaire et une prise de conscience ».

     

    29/11/2017 : Freesby, 7 ans, victime d’un accident de chasse

    Un épagneul breton pris pour un sanglier. Voici le scénario de dimanche 19 novembre dans un bois privé d’Hangest-en-Santerre. Une plainte a été déposée par le propriétaire du chien.

    Dimanche 19 novembre. Vers 10 h 30, un chasseur tire dans un bois privé sur la commune d’Hangest-en-Santerre. Il tue un chien pensant viser un sanglier.

    Samedi 25 novembre. Le maître du chien, chasseur également, dépose une plainte en gendarmerie.

    Dans les jours qui ont suivi l’accident de chasse, les sociétaires d’Hangest-en-Santerre ont suspendu le chasseur auteur du tir.

    Dimanche, Philippe Péchon fait monter son chien, Freesby, dans son 4x4 et se dirige vers le bois privé d’un ami à Hangest-en-Santerre. Une habitude : depuis six ans, le propriétaire lui écrit une autorisation de venir chasser sur son bois, à chaque nouvelle saison de chasse. Freesby a bientôt 7 ans, c’est un épagneul breton tricolore, offert à Philippe Péchon au moment de sa retraite. Il parlait de se remettre à la chasse, alors ses proches ont donné un petit coup de pouce.

    Le plaisir de ce chasseur d’Arvillers ? La chasse aux pigeons. Pour le chien «  c’était une récréation  », se souvient Marielle Péchon, l’épouse du chasseur. Mais dimanche 19 novembre, vers 10 h 30, «  j’ai entendu mon chien hurler, il était pratiquement mort, il avait un impact sur le flanc droit  », indique Philippe Péchon dans la plainte qu’il a déposé en gendarmerie samedi 25 novembre. Le tir vient vraisemblablement d’un membre de la société de chasse d’Hangest-en-Santerre. Comme le confirme un autre sociétaire, «  il a cru voir un sanglier et non pas un épagneul breton tricolore  ».

    Freesby meurt dans ce bois. Philippe Péchon a déposé une plainte en gendarmerie car il estime que cet acte est volontaire et non pas accidentel. Depuis six ans, le propriétaire du bois, qui souhaite rester anonyme, assure que «  le président de la société de chasse est venu me voir plusieurs fois depuis que je laisse l’accès à M. Péchon dans mon bois  ». Contacté, le président de la société d’Hangest-en-Santerre n’a pas répondu à nos sollicitations.

    Mais un sociétaire, qui ne souhaite pas donner son nom, explique en quoi la présence d’un autre chasseur pouvait les gêner : «  M. Péchon garait sa voiture sur un chemin le long du bois. Les chasseurs d’Hangest devaient donc être encore plus vigilants lors des parties de chasse pour justement éviter un accident.  » Afin d’empêcher ce stationnement, la municipalité a pris un arrêté interdisant le passage de véhicules motorisés sur ce chemin.

    Ce qui fait croire à Philippe Péchon qu’il ne s’agit pas d’un simple accident, c’est aussi une altercation qu’il a eue, entre autres, avec le tireur : «  Il m’a dit : «Qu’est-ce que tu viens nous emmerder ?»  ».

    « Un chasseur d’expérience (…) qui ne boit pas d’alcool »

    Une théorie que ne partage pas tout le monde. «  Il n’a pas cette folie de vouloir tuer absolument un sanglier. C’est un chasseur d’expérience, très prudent normalement. Il ne boit pas d’alcool. Il vit très mal son geste et songe à arrêter la chasse  », assure un chasseur d’Hangest. Philippe Péchon ne pense pas non plus pouvoir chasser à nouveau un jour.

    Pour l’heure, la société de chasse d’Hangest-en-Santerre a suspendu le chasseur qui a tiré sur Freesby ; en vue de son exclusion. Une décision prise dans les quelques jours qui ont suivi l’accident. Quant à savoir si cela s’accompagnera d’un retrait du permis de chasse… ce sera à la justice, si elle se saisit de l’affaire, d’en décider.

    Est-ce possible de confondre un chien et un sanglier?

    C’est là toute la question. Et, à brûle pourpoint, la Fédération de la chasse dans la Somme répond «  non  ». Avant, comme le fait l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (Oncfs), de dire : «  tout dépend des circonstances.  » Un sociétaire d’Hangest-en-Santerre tente une explication : «  Les sangliers sont souvent prélevés car ils sont trop nombreux et font des dégâts dans les cultures. Aujourd’hui, il est possible de trouver des sangliers de 20 kg. »

    Reste les règles élémentaires de la chasse. «  Avant d’effectuer un tir, le chasseur doit respecter un angle de tir précis. S’il tire, c’est qu’il a clairement identifié un gibier. Ces règles sont apprises avant d’obtenir le permis de chasse  », explique Emmanuel Lavoisier, directeur adjoint technique à la Fédération de chasse. Il précise aussi que des formations sont proposées régulièrement aux responsables de chasse.

    Quant au retrait du permis de chasse, seule la justice peut l’imposer. Sur le site Internet de l’Oncfs, il n’y a pas de paragraphe sur les tirs sur un chien de chasse et les risques juridiques pour le tireur. Les maîtres de Freesby se sont tournés, en plus de la plainte, vers diverses associations qui défendent les animaux. Parmi elle la Société protectrice des animaux (SPA), qui explique «  se porter partie civile si les documents que nous recevons nous laissent entrevoir un acte volontaire d’atteinte à la vie d’un animal  ». Sur le dossier de Freesby, elle attend d’en savoir un peu plus pour se prononcer, confirme le service communication.

     
    L’argent public versé aux associations est-il toujours dépensé à bon escient ? Le secteur associatif constitue un pan insoupçonné de notre économie. Chaque année, malgré les restrictions budgétaires, l’Etat et les collectivités locales distribuent près de 34 milliards d’euros de subventions publiques aux associations. Clubs de football, de chasse, soutien scolaire ou encore prévention de la radicalisation, on estime à 1,3 million le nombre d’associations en France.

    Au service de l’intérêt général ?

    L’argent public distribué par l’Etat est censé servir l’intérêt général, mais ce n’est pas toujours le cas. L’enquête de "Pièces à conviction" révèle comment certaines associations servent de bras armés aux élus, au détriment du citoyen et du contribuable.

    Clientélisme, détournement de fonds ou achat de voix… des petites associations de quartier aux grosses structures abreuvées d’argent public, nous avons enquêté pendant six mois sur la face cachée des associations.

     

    30/11/2017 : Aude : les chasses aux sangliers d'un domaine privé dans le viseur de la justice

    L a vidéo publiée pour faire la promotion d'un domaine de chasse à Coursilhac, dans l'Aude, a entraîné de nombreuses réactions, notamment sur le non-respect des règles de sécurité. La justice vient de se pencher sur le dossier et a mis en examen deux personnes. 

    La vidéo promotionnelle réalisée pour le compte du domaine de chasse de Coursilhac n'a pas vraiment eu l'effet escompté. D'après nos confrères de L'Indépendant, une dizaine de personnes ont été entendues par les gendarmes de Limoux - huit ont été relâchées - dans le cadre d'une enquête sur une chasse privée. Deux des mis en cause ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.

    L'affaire part de plusieurs vidéos postées depuis plusieurs mois voire plusieurs années sur la plateforme Youtube et traduite en Espagnol et en Anglais, censée faire la promotion des séjours de chasse organisés par le domaine de Coursilhac, dans l'Aude. Sauf que les images interpellent, notamment dans le petit monde de la chasse, tant le respect des règles élémentaires de cette pratique semble discutable.

    Les participants courent fusil en main, tirent sur les bêtes à quelques mètres...

    "Montée de pure adrénaline" lors d'un "rendez-vous de chasse aux sangliers aux émotions surmultipliées" promettent les organisateurs. Et pour cause. Sur les images, les participants courent avec le fusil en main, tirent sur les bêtes à quelques mètres à peine de distance, ne portent pas toujours de gilets de signalisation...

    Selon les informations de nos confrères de L'Indépendant, les participants à ces chasses auraient déboursé plusieurs milliers d'euros pour rapporter parfois un seul trophée. D'où viennent les sangliers abattus ? Que deviennent les importantes quantités de viande prélevées ? Les conditions sanitaires sont-elles respectées ? Ce sont ces questions auxquelles les enquêteurs tentent de répondre.

     

    01/12/2017 : Accident de chasse : un blessé à Préval

    Une balle qui ricoche lors d'une chasse privée au sanglier : l'accident a fait un blessé léger sur les terres du château de la Matrassière, à Préval (Sarthe).

    « C’était purement accidentel », prévient d’emblée le major Abgral, commandant de la brigade de gendarmerie de La Ferté-Bernard (Sarthe).

    Un accident de chasse s’est produit à Préval, le lundi 20 novembre 2017, lors d’une partie privée au château de La Matrassière, non loin du lieu-dit Les Pocheries.

    Des chasseurs locaux rapportent qu’un homme « aurait tiré des sangliers lors de leur passage. Il aurait fait un doublé (deux bêtes ont été touchées) mais l’une n’était pas morte. Il aurait donc réarmé et c’est là que la balle aurait explosé sur un os du cochon. Un bout du projectile serait parti à l’équerre ».

    Des faits en partie confirmés par le major Abgral :

    "Une balle a ricoché lors d’un tir au sanglier. Un chasseur a été légèrement blessé. Il a eu quelques jours d’incapacité totale de travail mais rien de grave."

    L’officier de police judiciaire précise :

    "Le dossier est clos. Une convocation en justice déterminera les responsabilités. Il y a une responsabilité qui incombe au tireur, même s’il n’a pas volontairement voulu toucher son collègue. Cela se fera au tribunal. "

     

    03/12/2017 : Arbois : il décède après un malaise lors d’une partie de chasse

    Ce dimanche, en début d’après midi à Arbois, au lieu-dit les Ressauts, un homme de 63 ans est mort suite à un malaise lors d’une partie de chasse.

    Malgré les tentatives des secours, le médecin du SMUR n’a pas réussi a réanimé l’homme.

     

    03/12/2017 : Un homme meurt dans un accident de chasse

    Un chasseur a perdu la vie ce dimanche matin à Gassin dans la colline des Patapans, au-dessus du golf.

    L’homme âgé de 72 ans participait à une battue, quand il a été touché au cou, peu après 11 heures, par une balle tirée par l’un des chasseurs. Il est décédé sur place.

    Selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie, le tireur visait un sanglier. Le septuagénaire n’a su expliquer comment la balle a pu atteindre son collègue.

    Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par la brigade territoriale de Saint-Tropez, assistée par la brigade de recherches.

    Les techniciens en identification criminelle de La Valette sont sur place.

    Le tireur a été placé en garde à vue.

     

    03/12/2017 : Déjà cinq accidents dans le Var depuis l'ouverture de la chasse, dont deux mortels

    La saison de chasse 2017-2018, qui a débuté le 10 septembre dernier dans le Var (pré-ouverture le 1er août pour les sangliers), a déjà fait plusieurs victimes. Deux n’ont pas survécu.

    Un sexagénaire meurt, pris pour un sanglier

    Dans la soirée du 2 octobre dernier, la partie de chasse a aussi tourné au drame dans la campagne de Seillons-Source-d’Argens. Un sexagénaire, natif de Saint-Maximin, a perdu la vie, touché par des balles de 12 mm provenant du fusil d’un chasseur.

    Le tireur, un Seillonnais âgé de 30 ans, avait cru apercevoir un sanglier entre des buissons. Il avait fait feu à plusieurs reprises.

    Un chasseur et son jeune fils touchés par des chevrotines

    Le 17 septembre à Collobrières, un chef de battue ne respecte pas les angles de sécurité - 30° - et tire en direction d’un autre chasseur posté et accompagné de son jeune fils.

    Les deux victimes sont touchées par des chevrotines, munitions prohibées depuis des décennies.

    Il oublie une cartouche en déchargeant son arme

    Le 10 septembre à Mazaugues, jour de l’ouverture générale, la fin d’une traque au chevreuil tourne court: trois chasseurs se suivent sur un sentier.

    Ils déchargent leurs armes comme le veut le règlement. L’un d’eux oublie toutefois une cartouche. La détente de son arme est actionnée par une branche. Le coup part et blesse à la cuisse la personne qui le précède.

    Il blesse son camarade

    Le 13 août, en voulant abattre un sanglier, un chasseur a, lors d’une battue à Néoules, tiré par accident sur son camarade, blessé gravement.

    143 accidents de chasse ont été recensés pour la saison 2016-2017 par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). 18 ont été mortels.

    Le drame de Seillons avait poussé la Fédération départementale des chasseurs à rappeler aux sociétés et chefs de battues les consignes de sécurité.

     

    04/12/2017 : Tarn: Un chasseur tué lors d'une battue au chevreuil

    Encore un accident de chasse mortel. Un sexagénaire a trouvé la mort dimanche, en fin d’après-midi, dans le massif tarnais du Sidobre, sur les hauteurs de Castres. Selon France 3 Occitanie, la victime participait à une battue au chevreuil sur la commune de Saint-Salvy-de-la-Balme lorsqu’elle a été mortellement touchée.

    L’enquête a été confiée aux gendarmes qui devront déterminer les circonstances exactes qui ont conduit à la mort de ce chasseur originaire de la commune.

    Le monde de la chasse connaît une véritable série noire depuis l’ouverture. Dimanche également, un chasseur varois de 72 ans a trouvé la mort lors d’une battue au sanglier.

     

    05/12/2017 : Carnage sur une colonie de flamants roses à Porto Vecchio

    Le cadavre de cinq flamants roses ont été découverts flottants sans vie dans l'étang de la Chiappa à Porto-Vecchio. Deux autres oiseaux, dont un juvénile, ont été récupérés gravement blessés et ramenés à la clinique vétérinaire par les pompiers du centre de secours de Purtivechju pour y recevoir les premiers soins. Les radios ont confirmé la présence de plomb sur les deux flamants blessés aux ailes et aux pattes. L'un d'eux a hélas dû être euthanasié. Le plus jeune est actuellement encore en soin et devrait être rapatrié dans un centre de réhabilitation en Camargue, la Corse étant toujours dépourvue de toute structure d'accueil pour la prise en charge d'animaux sauvages.

    L'office national de la chasse et de la faune sauvage doit se rendre sur place cet après-midi pour constater l'ampleur du carnage sur cette espèce protégée qui peuple actuellement les plans d'eau de la microrégion de Porto-Vecchio. Des individus armés ont été aperçus par des témoins à proximité de l'étang de la Chiappa peu après les faits. Une enquête va être ouverte. Pour rappel plusieurs flamants roses avaient également été abattus au fusil de chasse sur l'étang de Biguglia. Des actes indignes et une atteinte déplorable à l'environnement de l'île et à ses espèces protégées.

     

    07/12/2017 : Landéan. Blessé à la chasse, un octogénaire a été transporté à l’hôpital

    Alors qu’il était en train de chasser, un homme de 85 ans a été blessé ce jeudi et a été transporté à l’hôpital d’Avranches.

    Un homme de 85 ans a été victime d’une blessure à la jambe, ce jeudi vers 11 h 15, alors qu’il chassait sur la route forestière de Villeboeuf, à Landéan.

    Le chasseur se serait vraisemblablement blessé seul.

    Pris en charge par le SMUR de Fougères, il a été transporté à l’hôpital d’Avranches. Ses jours ne sont pas en danger.

     

    07/12/2017 : De plus en plus de Français désavouent les pratiques de chasse

    Selon un sondage IFOP pour la Fondation Brigitte Bardot, 84 % des sondés sont opposés à la chasse à courre et 71 % se sentent en insécurité en se baladant dans la nature.

    L’argumentaire des chasseurs a du plomb dans l’aile. Alors que la France se prévaut régulièrement de sa tradition en la matière, la Fondation Brigitte Bardot publie les résultats d’un sondage, commandé à l’IFOP et dévoilé par Le Monde jeudi 7 décembre, sur les rapports des Français à la chasse. Il montre que de plus en plus d’entre eux sont opposés à la chasse à courre, favorables à la mise en place d’un dimanche non chassé et se sentent en insécurité en se baladant en forêt en période de chasse.

    D’après les résultats de cette étude, réalisée les 21 et 22 novembre auprès d’un échantillon de 1 014 personnes selon la méthode des quotas, 71 % des interrogés ne se sentent pas en sécurité lorsqu’ils se promènent dans la nature en période de chasse. Un chiffre en forte augmentation – ils étaient 54 % en 2009 et 61 % en 2016 – qui « pourrait s’expliquer par la multiplication des accidents depuis l’ouverture de la chasse » en septembre, juge Christophe Marie, le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.

    Il en veut pour preuve les neuf accidents mortels qui ont déjà marqué la saison, notamment l’adolescent de 13 ans tué en Vendée en septembre et la femme de 69 ans abattue dans son jardin par un chasseur qui l’avait prise pour un cerf, en octobre en Aveyron. Il y a quelques jours encore, le 3 décembre, deux chasseurs ont péri lors de battues, l’un dans le Var et l’autre dans le Tarn. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a comptabilisé 143 accidents de chasse au cours de la saison 2016-2017, dont 18 mortels.

    84 % des sondés contre la chasse à courre

    Autre sujet qui résonne dans l’actualité : la chasse à courre, qui a créé la polémique en octobre avec l’abattage d’un cerf dans une propriété privée d’une petite commune de l’Oise ; 84 % des sondés se disent contre cette pratique. Là encore, les chiffres sont en progression, alors que 73 % des Français y étaient opposés lors d’un précédent sondage en 2005. Fait intéressant, les opposants se retrouvent autant chez les Parisiens que les habitants des autres régions, dans les communes rurales comme dans les agglomérations, ainsi que de manière égale dans toutes les tranches d’âge.

    Les différences sont en revanche plus marquées entre les hommes (80 % contre) et les femmes (88 % opposées), entre les catégories socio-professionnelles supérieures (77 %) et les employés et ouvriers (85 %) et entre l’appartenance politique à gauche (90 % d’opposants) et à droite (79 %).

    82 % favorables aux dimanche non chassés

    Parmi les autres thématiques abordées, l’association a posé la question de la période de chasse. Selon le sondage, 79 % des sondés sont favorables à la réduction de sa durée et 82 % des Français se prononcent en faveur du dimanche comme journée non chassée, soit davantage qu’en 2016 (78 %) et qu’en 2009 (54 %). Une fois de plus, les opposants sont aussi nombreux chez les citadins que les ruraux. Ce principe d’un jour sans fusil avait été adopté par la loi Voynet sur la chasse de 2000 – qui avait opté pour le mercredi –, mais ce texte avait été abrogé trois ans plus tard par la loi Bachelot sur le même sujet.

    « On a la plus grande étendue de chasse en Europe, et l’on reste le seul pays européen où cette pratique est autorisée sept jours sur sept. Or, près de 60 % des accidents de chasse ont lieu le dimanche, lorsque la nature est fréquentée par des familles en promenade, des randonneurs, des joggeurs ou des cyclistes », regrette Christophe Marie, qui dénonce un « monde à l’envers » : « Les chasseurs, qui représentent 1,5 % de la population, empêchent 98,5 % des Français de profiter des activités de plein air en toute sécurité. »

    89 % pour l’interdiction de la chasse aux trophées

    Le sondage s’intéresse à une série d’autres domaines : 66 % des Français sont opposés à la réglementation qui autorise toute l’année la destruction de 19 espèces classées nuisibles (renards, blaireaux, corbeaux, etc) et 89 % se prononcent pour l’interdiction de la chasse aux trophées et leur importation en France, qui représente le 5e pays importateur en Europe.

    A noter que si seulement 12 % des sondés ont déjà chassé, ce critère ne semble pas être déterminant pour la majorité des réponses. Ainsi, 60 % des Français interrogés ayant déjà chassé sont tout de même favorables à l’instauration d’un dimanche sans fusil et autant sont opposés la chasse à courre.

    La Fondation Brigitte Bardot n’a en revanche pas préféré interroger les sondés pour savoir s’ils sont globalement pour ou contre la chasse afin de ne pas « fermer tout débat mais plutôt pointer des pratiques que l’on peut réformer », indique Christophe Marie.

    Sujet passionnel

    « Ce sondage prouve que la préoccupation récente de l’opinion publique en faveur de la condition animale concerne également le domaine de la chasse, alors que c’est une tradition ancrée », juge le porte-parole. L’ONG appelle le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, à interdire la chasse à courre – comme l’ont fait l’Allemagne, la Belgique ou l’Angleterre – à instaurer un dimanche sans chasse ou encore à revoir la classification des espèces nuisibles.

    « Cette montée de l’opposition à certaines pratiques de chasse n’est pas nouvelle, elle date du milieu des années 1970 », relativise Héloïse Fradkine, sociologue à l’Observatoire sociologique du changement (Sciences Po/CNRS) et auteure d’une thèse sur le monde de la chasse. En cause dans ce sujet « passionnel » : la montée en puissance des préoccupations environnementales et animalistes, la recomposition des catégories sociales venues habiter dans les zones rurales, plus enclines à un « usage contemplatif de la nature », et le fait que moins de gens ont des chasseurs parmi leurs proches. Jusqu’en 1975, plus d’un homme adulte sur dix chassait, rappelle-t-elle, contre trois sur cent aujourd’hui.

    Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, dénonce de son côté un « sondage orienté ». « Dans les lieux publics, comme les forêts domaniales, la chasse est extrêmement réglementée et sécurisée : elle a lieu deux jours par semaine ni le dimanche ni le mercredi et elle est indiquée par de nombreux panneaux, détaille-t-il. Mais la grande majorité du territoire, ce sont des champs et des forêts privés, dont les propriétaires peuvent jouir comme ils le souhaitent. Les promeneurs doivent donc se souvenir qu’ils sont chez autrui. »

    Quant à la chasse à courre, qualifiée de « cruelle » par la Fondation Brigitte Bardot, Willy Schraen parle de « méconnaissance de cette pratique ». « C’est la chasse qui tue le moins d’animaux [3 000 par an] et qui est une des plus populaires : 300 000 à 400 000 non chasseurs suivent les équipages chaque année », assure-t-il. Au final, pour Willy Schraen, la chasse « conserve une bonne image ». L’érosion du nombre de chasseurs a cessé, avance-t-il, et la Fédération enregistre une hausse de la demande de nouveaux permis.

     

    09/12/2017 : Un chasseur tué dans le Gard lors d'une battue aux sangliers

    Un chasseur âgé de 47 ans a été tué par balle lors d'une battue aux sangliers, ce samedi 9 décembre au matin, à Montaren-Saint-Médiers, près d'Uzès (Gard).

    Un chasseur âgé de 47 ans a été tué par balle lors d'une battue aux sangliers, ce samedi matin à Montaren-Saint-Médiers près d'Uzès (Gard). Les secours ont fait appel à un hélicoptère pour transporter la victime très grièvement blessée qui est décédée sur place.

    L'auteur du coup de feu, qui pourrait à l'origine de ce drame, est effondré. La victime est un habitant très connu de la commune de Montaren-et-Saint-Médiers.

     

    09/12/2017 : Givors : chute mortelle pour un chasseur montée de Badin

    Un chasseur givordin a trouvé la mort ce samedi, en contrebas de la montée de Badin. A la suite d'une battue organisée par la société de chasse locale sur le secteur.

    L'homme, comme d'autres membres en différents endroits, avait été positionné sur un poste par les organisateurs vers 9heures. En fin de matinée, peu après 11heures, après le coup de corne indiquant la fin de la battue, le chasseur n'avait pas regagné le point de rassemblement.

    Partis à sa recherche, les membres de l'association l'ont retrouvé à une trentaine de mètres plus bas de son point de positionnement, dans un fond de ravin. Sapeurs-pompiers et médecins du Samu ont tenté de ramener à la vie ce Givordin de 74 ans, mais en vain. La victime devait malheureusement décéder.

    Malaise ? Mauvaise chute ? L’enquête diligentée par le commissariat de Givors tentera de déterminer les causes de sa mort.

    L'intervention des secours s'est avérée délicate en raison des lieux particulièrement escarpés. Les pompiers du Groupe d'Intervention en milieu périlleux, sont intervenus en renfort avec deux engins et ont permis la remonté du corps.

    La circulation a été coupée durant toute la durée des opérations sur cette portion de route.

     

    10/12/2017 : Gard : un chasseur tué par balles, un autre mort noyé

    Un chasseur de 47 ans a été tué accidentellement par un collègue. Un autre chasseur, porté disparu samedi, s’est noyé dans un bassin de rétention.

    Un chasseur de 47 ans a été tué lors d’une battue aux sangliers, samedi matin à Montaren-Saint-Médiers (Gard). C’est un autre chasseur qui lui aurait tiré accidentellement dessus. L’accident s’est produit vers 10 heures du matin. La gendarmerie a indiqué que la victime se trouvait en contrebas de son collègue.

    Le chasseur, touché à l'artère fémorale, a immédiatement perdu beaucoup de sang. Lorsque les pompiers sont arrivés sur les lieux de l'accident, ils n'ont pas réussi à le ranimer. Il est décédé sur place.

    L'auteur du tir mortel, très choqué, a été placé en garde à vue samedi. Alors qu'il était entendu par les gendarmes, il a été pris de crises de démence et hospitalisé.

    A une trentaine de kilomètres de là, près de Chusclan, un autre chasseur, porté disparu depuis samedi midi, a été retrouvé mort dans un bassin de rétention près d'un champ de vigne. La famille de cet homme de 67 ans avait signalé sa disparition samedi, ne le voyant pas revenir de la chasse pour déjeuner.

    Les gendarmes du Gard avaient engagé des recherches avec près de 300 civils dont des plongeurs, et un hélicoptère. Ils ont d'abord retrouvé le chien du chasseur, puis l'homme, tous deux noyés, a-t-on appris auprès des pompiers.

     

    10/12/2017 : Gard : Michel Couston, le chasseur disparu à Chusclan, a été retrouvé noyé

    Dès 8 h, ce dimanche 10 décembre, au pied du stade de Chusclan (Gard), les recherches avaient repris pour retrouver Michel Couston, chasseur disparu depuis samedi. Il a été retrouvé noyé ainsi que son chien dans un des deux bassins de rétention situés au milieu des vignes, à la sortie de la commune.

    Deux cents bénévoles et chasseurs locaux répartis en dix groupes, sous la conduite de 25 gendarmes placés sous les ordres du lieutenant Carboni de la compagnie de Bagnols, ont ratissé minutieusement le terrain à partir du stade de Chusclan là où Michel Couston avait garé sa voiture samedi 9 décembre. Dix groupes de vingt personnes, encadrés chacun par au moins un gendarme étaient partis à la recherche du Chusclanais, Michel Couston, âgé de 67 ans. Il était le frère de Maxime, l'élu bagnolais.

    Il s'est noyé avec son chien

    Pour ces recherches, en raison de la proximité de la rivière Cèze et des deux bassins de rétention appartenant à la cave Laudun Chusclan Vignerons, une équipe subaquatique de la gendarmerie nationale était sur place. Ce sont deux plongeurs, des gendarmes spécialisés, qui ont retrouvé vers 9 h 30, le corps de Michel Couston qui s'était noyé ainsi que son chien dans un des deux bassins de rétention.

     

    10/12/2017 : Béarn : deux chasseurs blessés par un sanglier

    Deux chasseurs landais de la société de chasse de Tilh ont été blessés ce dimanche soir lors d’une battue.

    Un homme de 51 ans, membre de la société de chasse de Tilh, a été grièvement blessé ce dimanche après-midi vers 16 heures lors d’une battue aux sangliers. Alors que 31 chasseurs et cinq piqueurs landais arpentaient bois et prairie entre Tihl, Arsague et Bonnut (64), un sanglier blessé a chargé un groupe dans les bois entre Bonnut et Arsague.

    Le piqueur touché à la jambe a dû être transporté à l’hôpital de Pau par l’hélicoptère Dragon 64. Un autre chasseur de 58 ans, également blessé à la cuisse, mais moins grièvement a été pris en charge par les pompiers d’Orthez, puis transporté en ambulance à l’hôpital d’Orthez.

    Outre les secouristes, le maire de Bonnut, Patrick Tasserie était sur place ainsi que Henri De Fraigniac, président de la société de chasse de Tilh.

     
     
    10/12/2017 : Oise : un homme blessé par balle au cours d’une partie de chasse

    Ce dimanche midi, un homme a été transporté par hélicoptère vers le centre hospitalier d’Amiens (Somme), blessé à l’épaule par une arme à feu au cours d’une partie de chasse près de Nanteuil-le-Haudouin.

    Gendarmes et pompiers sont intervenus pour un accident de chasse, ce dimanche, vers midi, dans un bois proche de Nanteuil-le-Haudouin, dans le sud de l’Oise. Un homme a été touché par une balle au niveau de l’épaule. Son pronostic vital n’est toutefois pas engagé, selon les autorités.

    Les pompiers de Compiègne sont intervenus avec un véhicule tout-terrain, afin de sortir la victime de la forêt. Cette dernière a ensuite été prise en charge par un hélicoptère du Samu, qui l’a transportée vers le centre hospitalier d’Amiens (Somme).

    Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’incident. En fin de journée, des personnes ayant participé à la chasse étaient auditionnées par les enquêteurs de la compagnie de gendarmerie de Senlis, qui tentaient de déterminer qui est à l’origine du tir.

    La thèse de l’accident privilégiée

    Selon les premières constatations, les chasseurs étaient en ligne et plusieurs coups de feu seraient partis simultanément, probablement en direction d’un sanglier. La balle qui a blessé le chasseur aurait pu ricocher, la thèse de l’accident est en tout cas privilégiée.

    Le 6 novembre, un accident de chasse avait fait un mort en forêt de Compiègne, près de Saint-Sauveur. Un homme de 62 ans, rabatteur, avait été mortellement blessé au thorax par un cerf, lors d’une chasse à tirs. Son décès avait créé un vif émoi dans la communauté des chasseurs oisiens, déjà touchée par une polémique après l’abattage d’un cerf, le 21 octobre, dans le jardin d’un particulier à Lacroix-Saint-Ouen.

     

    11/12/2017 : Sanglier percuté : “ une action de chasse ” ?

    Cette habitante de Romorantin en aura été quitte pour une calandre brisée. Et surtout une belle frayeur. Les faits se sont produits vendredi soir alors qu’elle quittait une petite ruelle débouchant rue des Papillons peu avant la sortie de Romorantin au volant de sa voiture. « Je me suis arrêtée net car une voiture pourchassait un sanglier apeuré, pleins phares », explique l’enseignante, qui estime à environ 20 km/heure sa vitesse. Malgré tout assez vite pour percuter le sanglier, « un jeune, d’une quarantaine de kilos ». Il était 18 h passées et le sanglier est reparti vers la forêt, blessé si l’on en croit, poursuit-elle, la présence de sang sur le véhicule.
    Les assurances devraient prendre en compter les dégâts occasionnés par le gibier, mais l’automobiliste n’entend pas en rester là. « Je veux déposer plainte », explique la mère de famille qui réside aux abords de la rue des Papillons et se dit inquiète pour la sécurité « des enfants, nombreux à faire du vélo ici ». Elle s’interroge : « Si ce sanglier n’avait pas été suivi par une voiture, il n’aurait pas été apeuré et il ne m’aurait pas percuté. Pour moi, c’est une action de chasse et je trouve qu’on minimise quelque chose qui aurait pu être grave ». Le sanglier en question aurait été aperçu un peu plus tôt dans l’après-midi, vers 16 h 30 déjà, rue de la Roche, puis rue des Papillons. La gendarmerie de Romorantin rappelle qu’une plainte peut être déposée mais qu’il reviendrait alors au seul procureur de décider des suites à donner.

     

    11/12/2017 : Tilh (40) : un chasseur blessé par un sanglier a dû être évacué en hélicoptère

    À Tilh (Landes), un sanglier a grièvement blessé un chasseur ce dimanche.

    La battue aux sangliers organisée dans les bois de Tilh (40), au nord de Bonnut, a failli mal se terminer ce dimanche. Un chasseur s’est rapproché d’un mâle de 6 ans déjà blessé, lorsque celui-ci, après avoir mis à mal plusieurs chiens, a chargé l’homme, lui sectionnant l’artère fémorale en haut de la cuisse.

    Il a fallu le secours de l’hélicoptère Dragon 64, avec un médecin et un infirmier du Samu, et l’équipe du Grimp (Groupe de recherche et d’intervention en milieu périlleux) pour rapidement limiter l’hémorragie et transporter le chasseur à l’hôpital d’Orthez en moins d’un quart d’heure. Par chance, l’accident avait eu lieu en bordure d’un bois, près d’un champ où l’hélicoptère avait pu se poser.

    Le sanglier, un vieux mâle agressif et particulièrement dangereux, avait déjà été repéré par les chasseurs sur les images vidéo prises régulièrement par des caméras automatiques dans les bois alentour. « Les autres sangliers de la harde avaient peur de lui. C’était un réel danger pour les promeneurs et les chercheurs de champignons ! », insistent les chasseurs.

     

    11/12/2017 : Bréhan. Au tribunal pour mauvais traitements sur une renarde

    C’est une lettre anonyme, adressée à la Société protectrice des animaux (SPA) de Pontivy, qui a permis de découvrir une histoire peu ordinaire ayant pour cadre le jardin d’un habitant de Bréhan (56). 

    Lu, ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Vannes, ce courrier faisait raconter à une renarde le violent traitement qu’un chasseur lui faisait vivre depuis un mois, après l’avoir capturée blessée. Enfermé dans un clapier à lapin, sans recevoir d’alimentation, cet animal se disait ainsi "être soumis quotidiennement aux aboiements des neuf chiens du chasseur qui voulait ainsi les entraîner à traquer le gibier". 

    "Je n’avais montré cette renarde à personne. Je ne sais pas qui a pu écrire cette lettre", explique le prévenu, âgé de 23 ans, à la barre du tribunal à Vannes. "Sa présence excitait les chiens mais j’allais la relâcher. Je lui donnais à manger des croquettes et des détritus", se défend celui qui est chasseur depuis huit années. 

    "Il la détenait pour entraîner ses chiens de chasse"

     

    Mais la juge lui fait remarquer l’état de l’animal constaté par des agents de l’Office de la chasse : "Ses blessures n’avaient pas été soignées, elle pesait 3,9 kg alors que le poids moyen d’un animal de ce type est de 7 kg. La loi interdit de maintenir en captivité des animaux sauvages sans autorisation préfectorale". 

    L’Office national de la chasse et de la faune mais aussi la Ligue pour la protection des oiseaux, la Fondation Brigitte Bardot, l’association Volée de piafs et celle pour la Protection des animaux sauvages se sont constitués parties civiles et réclament au total 8.500 € de dommages. Leurs avocats dénoncent "une renarde stressée, aux dents cassées et présentant des traces de morsures. Il la détenait pour entraîner ses chiens de chasse". 

    Le ministère public a requis une peine de deux mois de prison avec sursis et une amende de 200 €. Le jugement sera rendu le 8 janvier. 

    Sauvée après deux mois et demi de soins prodigués par l’association Volée de piafs qui l’a recueillie, la renarde a pu finalement être relâchée dans la nature.

     

    12/12/2017 : Battue au grand gibier : quatre chasseurs condamnés

    Les battues au grand gibier sont très réglementées. Les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont verbalisé plusieurs chasseurs imprudents qui ont été poursuivis en justice.

    Dans le département du Tarn, la chasse du grand gibier regroupe de nombreux adeptes. Elle doit se pratiquer en respectant les règles élémentaires de sécurité. Des règles qui concernent la bonne manipulation de son arme, le respect des angles de tir en battue et la prise en compte de l'environnement par le chasseur posté.

    Au cours d'une battue au sanglier, les inspecteurs de l'Environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage du Tarn (ONCFS) ont verbalisé trois chasseurs qui se déplaçaient dans leur voiture en suivant leurs chiens grâce au repérage GPS pour recouper le gibier poursuivi.

    Les armes étaient transportées dans les véhicules sans être placées sous étui et chargées. L'un des protagonistes est descendu du véhicule et a tiré un sanglier depuis la route départementale. Pour ces faits, le tribunal de grande instance de Castres a condamné ces chasseurs à des amendes et pour deux d'entre eux au retrait de leur permis de chasser pour un an, avec obligation de le repasser.

    Les balles sifflent au-dessus des agents

    Lors du contrôle d'une autre battue tarnaise, un chasseur tire un sanglier en direction d'une route ouverte à la circulation sur laquelle les agents de l'ONCFS procèdent au contrôle d'un chasseur de la même équipe. L'angle de tir, dit de sécurité, n'a pas été respecté et les agents de l'ONCFS ont entendu siffler les balles au-dessus de leurs têtes ! Fort heureusement, il n'y a pas eu de blessés.

    Là encore, la justice a été saisie et le tribunal de grande instance d'Albi a condamné le tireur au retrait de son permis de chasser pour un an avec obligation de le repasser. Il doit également verser des dommages et intérêts à l'ONCFS et à l'agent concerné pour la mise en danger d'autrui.

    Dans ces deux affaires, les frais d'avocat sont à la charge des mis en cause.

    Les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage tiennent à rappeler que la portée létale d'une balle de carabine de chasse est de l'ordre de 3 000 à 5 000 mètres selon le calibre. C'est pourquoi il est primordial de tirer dans des angles prédéfinis et sécurisés pour chasser dans des conditions garantissant une sécurité maximale. Et éviter ainsi des drames de la chasse comme il y a quinze jours dans le secteur de Saint-Salvy-de-la-Balme où un chasseur a été tué.

     

    13/12/2017 : Pris la main au collet !

    Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont surpris, lundi dernier, en flagrant délit un braconnier de 44 ans qui visitait ses collets posés dans les passages de chevreuils. Les faits se sont déroulés sur la commune de Saint-Laurent-Nouan. Depuis une semaine, les inspecteurs de l’environnement avaient été informés par un garde particulier qui avait trouvé un chevreuil mort dans un collet à cet endroit.
    L’ONCFS a rapidement mis en place des surveillances dans ce secteur. Et, lundi, en fin de matinée, les fonctionnaires ont vu arriver un homme qui a visité ses collets déjà en place et en a tendu un autre, bien disposé au milieu de la coulée empruntée par les chevreuils. L’auteur pris « la main au collet » a été interpellé et conduit à la brigade de gendarmerie de Mer, afin de procéder à la vérification de son identité et à son audition.
    Le mis en cause a déclaré résider temporairement sur le terrain officiel des gens du voyage à Blois. Il était déjà connu du service départemental de l’ONCFS, après avoir été verbalisé avec son fils pour avoir braconné un lièvre juste avant l’ouverture générale de la chasse 2017 en vallée de la Loire.
    « Le collet représente l’engin idéal pour le braconnier », explique-t-on à l’ONCFS. « Il a l’avantage de n’engager que peu de frais et sa réalisation ne nécessite pas un temps de travail important. Il opère par strangulation et détourne la force de l’animal qui participe à sa propre mort en se débattant, étant souvent pris par le cou. »
    Cinq collets ainsi qu’un couteau maculé de sang frais et de poils de chevreuil trouvé dans la poche de l’individu ont été saisis.
    Les infractions susceptibles d’être retenues à l’encontre de l’auteur sont les suivantes : chasse avec engin prohibé, sans permis de chasser et sans assurance, chasse sur autrui et infraction au plan de chasse grand gibier.
    Les faits sont passibles de contraventions de 5e classe (amendes de 1.500 € maximum chacune) et de la confiscation des objets saisis.

     

    13/12/2017 : Un chasseur abat un chat forestier pris au piège depuis 24 heures

    L’affaire présentée vendredi 8 décembre au tribunal de Dole (Jura), avait des airs de déjà-vu. Un chasseur de 65 ans était jugé pour avoir volontairement abattu, à Santans, dans le Jura, en mars 2016, un chat forestier, une espèce protégée depuis 1979. Dans cette histoire, ce n’est pas l’unique accusation portée à l’encontre du chasseur, puisqu’il l’a abattu avec une carabine dont la déclaration n’avait pas été renouvelée en mairie...

     

    13/12/2017 : Plus bouchers que chasseurs, ils braconnaient dans la forêt de Dreux : ils ont été condamnés

    Les gendarmes ont mobilisé une centaine d’hommes et le GIGN pour accrocher six braconniers à leur tableau. Plus des bouchers que des chasseurs.

    Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) étaient sur la piste d’un groupe de braconniers depuis plusieurs mois, après la découverte de cervidés agonisants en forêt de Dreux, dans la région d’Abondant.

    La rumeur publique mettait en cause plusieurs hommes, mais encore fallait-il rassembler le maximum de preuves. Et le 20 juin 2017, une opération d’envergure a été décidée par le procureur de la République. Une centaine de gendarmes et un groupe du GIGN, ont interpellé des chasseurs à Dreux, Abondant, Saint-Georges-Motel, Marcilly-sur-Eure et Millemont (Yvelines). Les braconniers étaient armés, et les gendarmes voulaient prendre toutes leurs précautions.

    Phares orientables, fusil silencieux, 100 kg de viande de cerfs et biches, photo souvenir...

    Chez six des suspects, ils ont découvert tout le matériel du parfait braconnier : phares orientables pour chasser de nuit, une quarantaine d’armes, dont un fusil custom 220 Remington, avec silencieux incorporé, sans compter, dans les congélateurs, plus de 100 kg de viande de cerfs et de biches.

    Dans le téléphone de l’un des suspects, les gendarmes ont même découvert une photo sur laquelle plusieurs d’entre eux posent fièrement, le fusil à l’épaule, devant la carcasse d’un cervidé.

    Interdiction de détenir ou de transporter une arme en attendant le procès

    À l’issue de leur garde à vue, les six hommes étaient placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de détenir ou de transporter une arme, dans l’attente de leur procès pour braconnage. Mais deux d’entre eux ont joué avec le feu : quelques semaines après, ils ont été surpris, fusil à l’épaule, en train de chasser. Ils ont été immédiatement placés en détention.

    C’est donc détenus, qu’ils ont comparu devant le tribunal correctionnel. Une audience marathon, qui s’est terminée à 3 heures du matin, et au cours de laquelle aucun des six hommes n’a souhaité s’exprimer.

    Néanmoins, au cours de leur garde à vue, certains avaient expliqué avoir agi en respectant les animaux. Ce qui a fait bondir Me Vincent Rivierre, l’avocat de la Fédération départementale des chasseurs et de l’Association départementale de la chasse au grand gibier. « Tous les animaux agonisants ou blessés trouvés dans la forêt ne démontrent pas beaucoup de respect pour eux ».

     

    13/12/2017 : Le GIGN et 100 gendarmes ont interpellés 6 braconniers

    Les faits remontent à juin de cette année, mais c’est hier que les braconniers ont été jugés.

    Ainsi après une longue et fastidieuse enquête menée par l’ONCFS, le 20 juin dernier 100 gendarmes ainsi qu’un groupe du GIGN ont mené une vaste opération afin d’arrêter 6 braconniers qui sévissaient en forêt de Dreux. Des cervidés y étaient retrouvés régulièrement morts, voire même agonisants.

    Au court de l’interpellation qui n’a pas posé de problème, les autorités ont trouvé tout ce qu’elles étaient venues chercher : 100kg de viande de cervidés congelée, 40 armes à feu dont certaines avec silencieux ainsi que de puissants phares. Pas de quoi laisser planer le doute.

    Jugés hier par le tribunal correctionnel les braconniers n’ont pas eu grand-chose à dire pour se défendre.

    2 hommes sont condamnés à six mois de prison, dont 2 mois fermes, ainsi qu’au retrait de leurs permis de chasse. Le reste des braconniers a été condamné à des peines allant de 2 à 8 mois de prison avec sursis.

     

    16/12/2017 : Soufflenheim : un chasseur se prend une balle dans le cou

    L'accident s'est produit en fin de matinée. Un homme âgé de 60 ans s'est pris une balle dans le cou suite à un ricochet lors d'une partie de chasse.

    L'accident s'est produit en fin de matinée sur la commune de Soufflenheim. Un homme de 60 ans s'est pris une balle dans le cou suite à ricochet lors d'une partie de chasse.
    Il a été transporté en urgence absolue à l'hopital de Strasbourg Hautepierre par l'hélicoptère Dragon 67.

    Ce matin, une équipe de tournage de France 3 Alsace s'est justement jointe à une partie de chasse en forêt de Nambsheim, le long du Rhin. Histoire d'expliquer les mesures de sécurité à respecter.

     

    16/12/2017 : Un chasseur tue un randonneur

    Un randonneur de 50 ans a trouvé la mort samedi après-midi à Taulignan (Drôme) après avoir été atteint par un tir de chasseur, indiquent les pompiers.

    L'accident s'est produit peu avant 15h30. La victime, qui se promenait seule, a reçu le projectile au niveau de l'aine. Elle est décédée sur place malgré l'intervention des secours.

    Le chasseur, qui a été à l'origine du tir, a été interpellé par les gendarmes, selon la même source.

     

    16/12/2017 : Accident de chasse dans l’Eure : un homme grièvement blessé par sa propre arme

    Un homme a été victime d'un accident de chasse à Hardencourt-Cocherel, non loin d'Évreux (Eure), samedi 16 décembre 2017. Il a été transporté en urgence au CHU de Rouen.

    Grave accident de chasse dans l’Eure. Samedi 16 décembre 2017, un chasseur d’une cinquantaine d’années a été grièvement blessé par balle par sa propre arme à Hardencourt-Cocherel, près d’Évreux.

    Blessé par sa propre arme

    L’accident a eu lieu peu avant midi, en forêt du Guillot. Les circonstances restent encore à établir mais, selon une source judiciaire, le chasseur âgé de 55 ans aurait trébuché, faisant partir un coup de fusil.

    Il a été touché à l’épaule. D’après les sapeurs-pompiers, le pronostic vital de la victime était engagé au début de leur intervention, mais son état aurait ensuite évolué favorablement. 

    Le chasseur a été transporté au CHU de Rouen (Seine-Maritime) par l’hélicoptère Dragon 76 de la Sécurité civile.

     

    17/12/2017 : un drame s'est abattu sur moi ce matin

    un drame s'est abattu sur moi ce matin et c'est les yeux remplis de larmes que je veux dénoncer l'horreur que je suis en train de vivre afin de faire cesser les agissements de certains êtres abjectes que l'on appelle "chasseurs". Je leur ai très souvent demandé poliment de ne plus chasser si près de la maison. Mais ils ricannent et reviennent toujours fusils aux bras, piétinant mon potager, etc .. Tous les dimanches nous sommes cernés de tous les cotés par ces guerriers sans âme et irrespectueux. Le cauchemar tant redouté est arrivé ce matin. Je prépare les rations de mes 2 anciennes juments de concours hippiques .. une seule arrive très paniquée et comme notre propriété était ce matin entourée de panneaux "CHASSE EN COURS" j'ai de suite pensé au pire et voilà ce que je découvre en suivant les traces de sang dans le pré de mes juments , je trouve ma jument bloquée sur des arbres avec une grosse quantité de sang tout le long de son douloureux parcours probablement APEURÉE PAR LA BATTUE ET LES CHIENS . Je suis effondrée, le jument de ma vie est morte dans des conditions horribles de souffrances interminables. RIP douce J’y va Saint Georges . Tu m'a donné bcp de bonheur , tu m'as fait savourer le gout de nos victoires.. Tu étais doté d'un caractère en or. Dur de continuer ma vie sans toi. Je t'aime.

     

    18/12/2017 : Arcey : un sanglier tué dans le sous-sol d’une maison

    Un sanglier, traqué par des chasseurs, s’est engouffré dans le sous-sol d’une maison, dimanche, vers 11 heures. Selon le propriétaire des lieux, les chasseurs auraient tué l’animal sans avoir l’autorisation de pénétrer dans la maison.

     

    18/12/2017 : Loudéac. Un jeune homme de 18 ans blessé dans un accident de chasse

    Un jeune homme de 18 ans a été blessé ce dimanche matin dans un accident de chasse. Il a reçu une quarantaine de plombs dans le corps. Les secours l’ont transporté à l’hôpital de Pontivy.

    Un jeune homme de 18 ans a été blessé dimanche matin dans un accident de chasse.

    Ils étaient cinq chasseurs sur les terres de la Société de chasse de Loudéac (Côtes-d'Armor) ce matin-là, lorsque l’un d’eux, âgé d’une cinquantaine d’années, a tiré en croyant viser un lapin, selon la compagnie de gendarmerie de Saint-Brieuc. Il venait en fait de tirer sur le jeune homme.

    La victime a reçu une quarantaine de plombs notamment sur le visage, le thorax, l'abdomen et les mains. Les sapeurs pompiers appelés vers 10 h 15, l’ont transporté à l’hôpital de Pontivy.

    Les gendarmes de Loudéac, après avoir entendu les chasseurs, confirment qu'il s'agit bien d'un accident.

     

    18/12/2017 : Forêt de Rambouillet. Un chien abattu en pleine promenade avec sa maîtresse

    Un chien a été abattu dimanche alors qu’il était en promenade avec sa maîtresse. Cette dernière a porté plainte.

    La propriétaire d’un chien abattu en pleine promenade, dimanche, a déposé plainte et une enquête est en cours, d’après une information du Parisien.

    Les faits se sont déroulés sur la commune de Essarts-le-Roi, dans une rue, à proximité de l’ancien haras de Saint-Hubert, dans la forêt de Rambouillet. Une femme se baladait avec son chien lorsqu’elle a entendu une détonation. Son chien a été tué sur le coup.

    Un homme qui se trouvait à proximité, a été entendu au commissariat de police. Mais il n’a pas été identifié par le propriétaire du chien comme étant le tireur.

     

    18/12/2017 : Un sexagénaire tué lors d'une partie de chasse près de Montauban

    Un homme de 69 ans a été mortellement blessé ce lundi, peu avant 15 heures, au cours d’une partie de chasse, organisée dans les bois, sur le territoire de la commune de Campsas, au sud de Montauban.

    Il aurait reçu une balle dans l’abdomen à l’occasion d’une battue aux sangliers organisée par la société de chasse locale.

    Il était en arrêt cardio-respiratoire, à l’arrivée des pompiers de Grisolles qui ont tout tenté pour le ramener à la vie.

    Les circonstances du drame ne sont pas encore connues et feront l’objet de l’enquête ouverte par les gendarmes de la COB de Grisolles, sous l’autorité du commandant de la compagnie de Montauban, le commandant Laurair, présent sur place hier soir.

    Mais on sait, d’ores et déjà, que le chasseur participait à une battue, entre les vignes et les bois, quand un sanglier est passé à proximité de sa position. Un coup de fusil a alors été tiré, l’atteignant dans le ventre, entraînant de très graves blessures en raison du calibre utilisé pour ce type de chasse.

    Le retraité est mort sur place malgré les soins prodigués par les pompiers du centre de secours de Grisolles. Lucien Selle était domicilié à Canals.

    Désormais, les enquêteurs vont donc entendre les différents protagonistes de cette battue pour tenter d’éclaircir ce drame qui endeuille une famille et une commune. Ce lundi, Marie-Claude Nègre, maire de Campsas, s’est rendue sur place : « C’est une très triste nouvelle, expliquait-elle. Attendons les résultats de l’enquête pour savoir ce qui s’est passé ».

    « La sécurité, c’est la priorité »

    Le dernier accident de chasse mortel remonte à un an jour pour jour. Un chasseur de Bressols, âgé de 43 ans, avait trouvé la mort, parti seul chasser la bécasse. Il avait été touché par un tir provenant d’un groupe de trois chasseurs tarnais.

    Informé de ce drame, alors qu’il se trouvait aujourd'hui à Paris, le premier depuis qu’il préside la fédération départementale de chasse, Thierry Cabanes, le président se disait de tout cœur avec la famille du disparu.

    Concernant la sécurité des battues, elle est érigée au rang de priorité numéro une : « J’ai réuni, vendredi dernier, les représentants des sociétés de chasse pour faire le point sur la campagne actuelle des sangliers, notait Thierry Cabanes. Et nous avons redit que la sécurité des battues était notre priorité ».

     

    19/12/2017 : Tavacu : "Mani" froidement abattu par un "chasseur"

    La cruauté humaine n'a vraiment pas de limites. L'histoire que nous raconte Fanny Brunetti de Tavacu, dont le chien "Mani" a été froidement abattu, est sur ce plan particulièrement édifiante.

    "Mon chien s'est fait abattre dimanche à 8h20 d'une balle en plein coeur par un chasseur à une cinquantaine de mètre du portail de la propriété en plein village (Les bas de Tavaco). La battue n'avait pas démarré. j'étais 5 mètres plus loin que mon chien. Le tireur  ne lui a laissé aucune chance avec non pas du petit plomb, mais avec une balle bien placée.
    Je me devais de partager un post sur mon mur (fFacebook) et je ne peux que constater, à ma grande surprise, la tristesse de milliers de personnes. Les messages affluent, nuit et jour, des personnes qui ont vécu la même chose que moi...
    Le but de mon propos n'est pas de dénigrer les chasseurs, non, mais de mettre en garde les citoyens des dangers d'une chasse trop proche des habitations et d'essayer de responsabiliser les chasseurs.
    Peut être aussi de rappeler certaines règles en périphérie proche d une habitation."


    Mais plus émouvant ce message à l'adresse de l'homme qui a pris pour cible ce magnifique animal.
    "Toi chasseur du dimanche... je ne peux te vouvoyer en sachant la douleur que tu as délivré en moi. Je t écris ce message car tu m as arraché une partie de mon cœur. Je veux que tu comprennes que dernière ton braconnage, ton envie de meurtre ou ton plaisir de tuer, des personnes souffrent terriblement !
    Tu n as laissé aucune chance au chien qui se promener, MON CHIEN, NOTRE CHIEN, MON BÉBÉ, il s appelait MANI !
    C était un chien qui nous apportait tellement de joie de vivre, certaines personnes ne comprendront pas pourquoi autant de douleur pour un animal.. Mais tu méritais tellement plus de vivre que certaines personnes qui se pensent au dessus de tous !

    Cet acte volontaire que tu as commis me laisse dans une détresse intense, j ai un dégoût envers toi, toi qui ira dormir ce soir sur tes 2 oreilles...
    Que les armes soient interdites pour des BRACONNEURS! 
    À jamais dans mon coeur mon loup."

     

    19/12/2017 : Les accidents de chasse ont fait 4 morts et 6 blessés chez des non-chasseurs depuis septembre

    Faut-il interdire la chasse le dimanche ? La question refait surface alors que depuis le début de la saison 2017, des accidents de chasse ont fait 4 morts et 6 blessés, dont des enfants parmi des non-chasseurs. La dernière victime en date est un randonneur vauclusien abattu dans la Drôme.

    Balle perdue, visée approximative, erreur de jugement... depuis le début de la saison de chasse 2017, il ne s’est pas passé une semaine sans qu’un accident de chasse ne se produise en France. Quatre personnes ont été tuées, six autres blessées. Et nons ne parlons pas des accidents dont les victimes sont des chasseurs eux-mêmes. La plupart de ces drames sont survenus le week-end, le plus souvent un dimanche.

    Le dernier accident mortel en date a eu lieu il y a 3 jours, dans la Drôme. C'est un randonneur de 59 ans, originaire de Modène, qui a perdu la vie. 

    Un tiers des accidents mortels

    L'ASPAS a établi que les non-chasseurs représentent un tiers des victimes d'accidents de chasse mortels.

    Pétition en ligne

    L'association demande "l’interdiction formelle des tirs en direction des habitations/jardins/lieux publics etc. quelle que soit la distance, et l’instauration d’un périmètre de sécurité autour des habitations".
    L’ASPAS, a également lancé une pétition pour la dimanche devienne un jour de non-chasse, une mesure souhaitée par 79 % des Français selon un sondage IFOP de septembre 2016.

    4 morts et 6 blessés

    ► Le 17 septembre dernier, un enfant de 13 ans est tué d'un coup de fusil en pleine tête par son grand-père au cours d'une partie de chasse près de Luçon, en Vendée.

    ► Le même jour, à Collobrières dans le Var, un enfant de 12 ans est grièvement blessé touché à l’abdomen, aux côtes et au poumon, au cours d'une battue au gros gibier avec son père.

    ► Le 2 octobre, un sexagénaire a mortellement touché par des balles de 12 mm de fusil de chasse, à Seillons-Source-d’Argens, dans le Var. Le tireur, âgé de 30 ans, croyait viser un sanglier entre des buissons.

    ► Le 8 octobre, une promeneuse du dimanche est blessée par un tir de plombs en forêt de Marchiennes, dans le Nord.

    ► Le 15 octobre, une femme est tuée dans son jardin, atteinte à travers une haie par un tir de chasseur, à Taussac dans l’Aveyron. Le tireur, 47 ans, croyait viser un cerf !

    ► Le 21 octobre, le spectateur d’une battue au sanglier, âgé de 23 ans, est grièvement blessé à la cuisse à Saint-Romain-Lachalm, en Haute-Loire.

    ► Le 28 octobre, un automobiliste de 57 ans est blessé à la mâchoire, alors qu’il roule sur une départementale, pendant une battue aux sangliers, à Sainte-Marguerite-de-Carrouges, dans l’Orne.

    ► Le 28 octobre un couple échappe à une balle perdue qui traverse l’habitacle de la voiture qui roule sur l’A 89, près de Bordeaux, dans un secteur où a lieu une battue au sanglier. La passagère de 24 ans est légèrement blessée par des éclats de tôle au visage.

    ► Le 29 octobre un homme de 52 ans qui jardinait dans sa serre reçoit 14 plombs de fusil de chasse, à Plouescat dans le Finistère.

    ► Le 16 décembre, un randonneur vauclusien d’une cinquantaine d’années est tué à Taulignan, dans la Drôme, mortellement blessé à l'aine par un tir de fusil de chasse.
     
     

    Le parquet de Foix annonce ce 20 décembre au soir qu’après “de nombreuses opérations de surveillance motivées par la commission de multiples actes de braconnage nocturnes sur une zone étendue entre Foix et la Haute-Ariège”, les agents du service départemental de l’ONCFS sont parvenus à interpeller, sur la commune de Surba dans la nuit du 14 au 15 décembre dernier, trois hommes armés à bord d’un 4×4, à la recherche de gibier.  “Sur instructions du parquet, les trois braconniers ont été placés en garde à vue pour l’infraction de chasse de nuit en réunion, avec arme et usage de véhicule”, précise le communiqué du procureur de la République Karline Bouisset.

    Le véhicule et les armes se trouvant à bord, deux carabines de chasse et un fusil à rechargement automatique de calibre 12, ont été saisis en vue de leur confiscation.

    Des perquisitions domiciliaires ont par ailleurs permis la découverte de “huit armes non déclarées ni enregistrées, lesquelles ont également fait l’objet de saisies conservatoires.”

    Les mis en cause encourent des peines pouvant aller jusqu’à 4 ans d’emprisonnement, 60 000 euros d’amende, la privation durant 5 ans du droit de conserver ou d’obtenir un permis de chasser et la suspension du permis de conduire durant 3 ans.

    “L’Ariège est un département riche de sa biodiversité. A l’approche des fêtes, la demande en venaison augmente, suscitant certains comportements irresponsables et dangereux”, relève Mme Bouisset, qui prévient : “les forces de l’ordre, et plus particulièrement l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, veillent à la préservation des espèces sauvages. Leurs actions garantissent le cadre légal des prélèvements pour une meilleure gestion des populations animales et dans le respect des règles de sécurité pour les personnes”.

     

    21/12/2017 : Rochefort: un chasseur tire sur une camionnette de La Poste

    C'est un fait-divers insolite qui s'est déroulé à Rochefort: des balles perdues tirées par un chasseur ont touché une camionnette de La Poste. Heureusement pas de blessé.

    Le Parquet a été appelé ce jeudi matin par la police de Rochefort, car une camionnette de La Poste a reçu des impacts de balles. Les balles ont tirées par un chasseur qui se trouvait dans des bois à proximité de la route.

    Il n'y a pas eu de blessé, mais par contre les dégâts matériels sont importants, selon le Parquet.

    La chasseur a été entendu, il était en ordre de permis et son port d'armes était autorisé. C'est un accident qui aurait pu avoir de dramatiques conséquences mais pour lequel le chasseur n'a pas été privé de liberté.

     
     
    Dix heures d'audience, onze prévenus et neuf témoins. C'est un peu un procès hors norme qui s'est tenu ce jeudi au tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan. Au cœur des débats, toujours l'éternelle question : existe-t-il ou existait-il une tolérance dans les Landes ?

    À la barre du tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan, ce jeudi, onze chasseurs d'ortolans, essentiellement âgés de 60 à 80 ans avec de petites retraites et sans aucun casier judiciaire. Ils étaient jugés pour des prises à l'été 2016 avec appelants et matoles, ces petites cages permettant de capturer les oiseaux vivants. 

     

    Les "cassayrots" (petits chasseurs en patois) ont dit avoir respecté "la tolérance préfectorale" de 30 matoles maximum, cinq ortolans appelants et 20 prises maximum sur la période, tolérance longtemps de mise selon eux.  "La règle a changé sans qu'on le sache", "on a été abusés", ont-ils plaidé. "En 2016, ils ne pouvaient pas ignorer qu'il fallait arrêter", a tranché le procureur de la République de Mont-de-Marsan. Olivier Janson a requis des peines de 1.000 à 2.000 euros d'amende dont la moitié avec sursis, mais pas de suspension des permis de chasse, tout en avouant une "forme de tristesse" de voir là ces "personnes qui découvrent la justice à parfois 80 ans". Ces réquisitions sont conformes à la décision rendue par la Cour d'appel de Pau en octobre dernier.

    Tolérance ou pas tolérance ?

    Avant ça, au cœur des débats, toujours l'éternelle question : existe-t-il ou existait-il une tolérance dans les Landes pour cette chasse pourtant interdite depuis 1979 ? C'est ce que s'est attaché à plaider l'avocat des chasseurs, maître Frédéric Dutin, comme à chaque audience de ce genre. À tel point d'ailleurs qu'il a fini par s'exclamer : "on ne sait plus comment plaider pour vous convaincre !" Pour l'avocat de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) en revanche, "cette tolérance n'existe que dans l'imagination des chasseurs. Il n'existe aucun écrit qui atteste de sa réalité".

    Neuf témoins à la barre

    Cette fois, pour appuyer sa démonstration, maître Dutin avait fait citer à comparaître plusieurs témoins. Neuf se sont présentés à l'audience. Parmi eux, d'anciens représentants de l'État ou d'anciens fonctionnaires dans les Landes. L'avocat voulait les entendre parler de cette fameuse tolérance. 

    Étienne Guyot, Préfet en poste dans les Landes entre 2007 et 2009, éteint les espoirs de l'avocat. "Je ne peux pas vous parler de tolérance", explique-t-il. "Bien sûr, j'ai entendu parler de ces histoires, mais je n'ai jamais donné d'instruction pour accepter des quotas". Des histoires donc pour l'ancien Préfet, "un bruit qui se propageait" pour un ex-collaborateur de la Préfecture en charge de l'environnement. 

    Francis Duprat, ancien directeur départemental de l'Office national de la chasse confirme : "Je n'ai jamais eu à appliquer une quelconque tolérance". Maître Dutin l'interpelle : "Mais alors, croyez vous les chasseurs qui se succèdent à la barre et qui déclarent que jusque là, oui, ils étaient bien contrôlés par vos garde-chasse, mais non, ils n'étaient pas verbalisés tant qu'ils respectaient certaines règles : pas plus de 30 matoles et 5 ortolans appelants". L'homme hésite. "Si vous les croyez, c'est que vous ne teniez pas vos gardes !" lui assène l'avocat. Francis Duprat hoche la tête mais il maintient : "si des quotas ont été établis dans les Landes, ils ne sont pas de mon fait".

    Tout ça pour ça ?

    Pour autant, l'avocat des prévenus ne s'avoue pas vaincu. "J'ai beaucoup appris des témoins aujourd'hui", lance-t-il à l'issue de l'audience. "On n'était jamais allé autant au fond des choses, se satisfait-il, chacun a pu apporter son éclairage, contradictoire, néanmoins tous les éléments ont été mis à disposition du tribunal". Quant à Yves Vérilhac, directeur général de la LPO, présent et témoin à l'audience, il est plus mitigé. "Tout un système de petits arrangements entre amis a été mis en lumière, qui partait d’interventions d'élus qui faisaient pression sur l'État. Après, est-ce que l'avocat des plaignants avait intérêt à faire venir autant de témoins à la barre ? À mon avis non, parce que beaucoup ne nous ont rien appris. L'État ne vous dira jamais qu'il a pu affirmer 'ne respectez pas la loi' !"

     

    23/12/2017 : Accident mortel de chasse à Isulacciu di Fium'Orbu

    Un homme de 70 ans a été découvert mort ce samedi après-midi vers 15h10 sur le territoire de la commune d'Isulacciu-di-Fium'orbu, en Plaine orientale..

    Des secours du centre des pompiers de Ghisunaccia ainsi que les gendarmes de la localité se sont rendus sur place dès que l'alerte a été donnée, mais il était trop tard pour la victime de ce fait divers tragique
    Sur place les gendarmes tentaient d'établir les circonstances de ce drame sans doute consécutif à un accident de chasse.

     

    24/12/2017 : Un triste accident s'est produit samedi soir aux alentours de 21h sur le commune de Myon, dans les bois.

    Un "triste" accident s'est produit samedi soir aux alentours de 21h sur le commune de Myon, dans les bois.

    Un dramatique accident s'est produit samedi soir à Myon, commune située près de Salins-les-Bains, aux alentours de 21h, venant endeuiller une famille durant le weekend de Noël.

    Un chasseur de 38 ans a égaré ses chiens dans les bois. Il a alors pris la décision d'emprunter en voiture une route forestière à la recherche de ses animaux, alors que la nuit était déjà bien installée. Malheureusement, des sangliers ont déboulé devant le véhicule, forçant le conducteur à donner un coup de volant. 

    Ce dernier a malheureusement percuté un arbre dans un choc violent. À l'arrivée des secours, le chasseur était décédé.

     

    24/12/2017 : Corrèze : un chasseur blessé par balle à Saint-Etienne-aux-Clos

    Ce dimanche matin, vers 10 h 30, un chasseur a été grièvement blessé par balle lors d'une partie de chasse sur la commune de Saint-Etienne-aux-Clos (Corrèze), une commune limitrophe du Puy-de-Dôme. Le quinquagénaire a été héliporté vers le CHU de Toulouse.

    Ce dimanche matin, une partie de chasse a tourné au drame sur la commune de Saint-Etienne-aux-Clos, au lieu-dit Trespeuch. Un homme, âgé d'une cinquantaine d'années, a été touché par une balle au thorax. 

    Grièvement blessé, il a été pris en charge par les pompiers de Bort-les-Orgues et Ussel, rejoints par une équipe médicale du Smur d'Ussel. Un hélicoptère du Smur du Cantal a été dépêché sur place afin d'évacuer le blessé vers le centre hospitalier de Toulouse.

     
    Une chatte a reçu du plomb dans la tête. Mal en point, elle pourrait perdre son œil.

    Les défenseurs des animaux s’indignent : une chatte a reçu du plomb dans la tête, en fin de semaine dernière. Si ses jours ne sont pas en danger, elle risque d’y laisser un œil.

    Visiblement tiré à courte distance, au-dessus de l’arcade droite, le projectile s’est fragmenté dans une molaire ; un morceau de plomb a été retiré du palais de l’animal et un autre, logé dans sa gorge, près de la carotide, ne peut être extrait sans danger. L’animal est soigné depuis vendredi dernier par un vétérinaire de Vendeuvre-sur-Barse où l’association des Amis des chats libres baralbins l’a orienté après avoir eu connaissance des faits.

    «  Une habitante de Bar-sur-Aube prend soin de chats opérés par l’association ; c’est elle qui nous a alertés  », raconte Sylvaine Fondronnier, la présidente de l’association. La jeune femme, amoureuse des animaux, nourrit ainsi plusieurs chats qui vivent en liberté dans un coin tranquille de la ville, à l’écart des habitations.

    Une autre manque à l’appel

    «  Les animaux sont dans un verger clôturé et ont accès à un abri. Je leur apporte à manger tous les deux jours. Le propriétaire du terrain aussi, ainsi qu’une dame du voisinage. Les chats sont opérés, de sorte qu’ils ne peuvent pas se reproduire. Ils ne font de mal à personne ; franchement, je ne comprends pas qu’on puisse s’en prendre à ces bêtes de façon aussi cruelle. La chatte a eu l’œil transpercé par les plombs ; le vétérinaire attend avant de pouvoir dire si son œil pourra être sauvé, mais c’est peu probable.  »

    Au moment où la jeune femme (inquiète, elle souhaite préserver son anonymat, NDLR) prenait en charge l’animal blessé, elle a aussi constaté l’absence d’une autre chatte. «  Elle manque à l’appel depuis vendredi. Je peux tout imaginer…  ».

    Un signalement a été fait auprès de la gendarmerie de Bar-sur-Aube.

     

     

    L’accident de chasse a eu lieu mercredi, en début d’après-midi, à Moustey.

    Un accident de chasse s’est produit mercredi, en début d’après-midi, à Moustey dans les Landes. Un homme de 69 ans a été chargé par un sanglier et a été sérieusement blessé au poignet et au genou.

    Le chasseur a été transporté à l’hôpital de Mont-de-Marsan pour y être soigné.

     

    28/12/2017 : Trois braconniers pris en flagrant délit, à la frontière entre Vendée et Loire-Atlantique

    Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de Vendée et de la Loire-Atlantique ont pris sur le fait, ce mardi, trois hommes qui chassaient illégalement en voiture, dans le secteur de Bois-de-Céné, à la frontière entre les deux départements.

    Leur technique semble alors bien rodée : le passager avant éblouissait le gibier à l’aide d’un puissant phare tandis que le troisième homme tirait à la carabine, munie d’une lunette de tir et d’un silencieux, depuis l’arrière, par la porte latérale du véhicule.

    Les agents de l’office ont également constaté la présence d’un chevreuil préalablement tiré et agonisant à l’arrière du véhicule. Les trois hommes, originaires de Legé et issus de la communauté des gens du voyage, ont vu leur matériel saisi, leur véhicule inclus.

    Ils seront jugés par le tribunal correctionnel des Sables-d’Olonne et encourent notamment quatre ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende.

     

    28/12/2017 : Les chasseurs à courre de Villers-Cotterêts en faute dans l’Oise

    Bonneuil-en-Valois. Un cerf a été traqué par des chasseurs à courre jusque dans la commune, alors qu’un arrêté l’interdit.

    « L’équipage de Villers-Cotterêts s’engage à ne plus attaquer de cerf dans la Queue de Bonneuil. La situation géographique à pic de ce lieu ne nous permet pas d’arrêter les chiens rapidement comme nous en avons l’habitude dès qu’un cerf rentre dans un village ». Cette promesse et cet aveu ont été formulés par Christian Ferté, président de l’équipage de vénerie de Villers-Cotterêts, dans un courrier adressé au maire de Bonneuil-en-Valois, Gilles Laveur, mercredi.

    La veille, un cerf traqué par les veneurs s’était réfugié dans une pâture privée, au cœur du village isarien qui borde la foret de Retz. Après un moment de tension entre habitants, chasseurs et suiveurs, les chiens ont été sortis du terrain et le cervidé, blessé à la patte, a été épargné. Relayé sur les réseaux sociaux par le collectif compiègnois Abolissons la vénerie aujourd’hui (Ava), l’épisode a fait l’objet d’articles dans la presse locale et nationale.

    « Quatre ou cinq fois par an, les chasseurs et les chiens passent dans le village alors qu’un arrêté municipal l’interdit. À chaque fois, je préviens les gendarmes », raconte Gilles Laveur, qui est intervenu mardi pour calmer la situation. En 2013, une plainte avait été déposée par la municipalité après qu’un cerf traqué fut « passé à travers la toiture d’une habitation ».

    La fameuse queue de Bonneuil est une bande de la forêt de Retz sur le territoire d’Haramont, mais qui s’avance jusqu’aux maisons de Bonneuil. « Quand ils attaquent un cerf là, ça finit forcément dans le village », pointe l’élu, personnellement opposé à la chasse à courre, « une pratique d’une autre époque » selon lui.

    Gilles Laveur souligne toutefois la courtoisie de Christian Ferté. « Il a été très respectueux, il s’est excusé platement et a apaisé la situation mardi. Lui n’avait pas l’intention de tuer le cerf, mais un autre chasseur oui ».

    Le maire n’entend pas déposer plainte pour l’instant mais il soutient la proposition de loi de la sénatrice Laurence Rossignol visant à interdire la chasse à courre.

     

    29/12/2017 : Morbihan. Le jeune chasseur tire sur l’automobiliste qui a tué son chien

    Dimanche 24 décembre, à Pleucadeuc (Morbihan), un chien a été tué dans une collision avec une voiture. En colère, le chasseur de 17 ans a tiré sur le véhicule. Il a été interpellé par les gendarmes et a été présenté à un juge pour enfant avant-hier.

    Dimanche dernier, veille du réveillon de Noël, c’était jour de chasse à Pleucadeuc (Morbihan). Alors qu’un automobiliste circule sur une petite route de campagne, perpendiculaire à la départementale menant à Malestroit, un chien sort du bois et traverse la route. Le conducteur de la voiture, qui se rendait à la boulangerie, ne peut l’éviter.

    Au même moment, le propriétaire de l’animal, un jeune chasseur âgé de 17 ans, jailli du même bois et découvre son chien d’arrêt d’un an et demi, allongé au sol. « Mon gendre a voulu se garer pour s’expliquer. Lorsqu’il a regardé dans le rétroviseur, il a vu le jeune chasseur mettre une cartouche dans son fusil de chasse. Pris de panique, il a alors enclenché la première », raconte le beau-père de l’automobiliste.

    Le plomb brise la vitre arrière

    Le chasseur va alors tirer un coup de fusil en direction de la voiture. Le plomb va traverser la lunette arrière du véhicule et briser la vitre. « L’impact a été d’une puissance incroyable », ajoute le beau-père.

    Fort heureusement, il n’y a pas de blessé. « Depuis, mon gendre a un peu de mal à dormir. Il se dit que le pire a été évité. Heureusement qu’il n’y avait personne à l’arrière du véhicule. »

    La gendarmerie a interpellé le jeune chasseur, auteur du coup de fusil, qui a été entendu par les enquêteurs. Il a été présenté, en milieu de semaine, à un juge pour enfant. La décision du magistrat n’est toujours pas connue.

     

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  • Commentaires

    1
    Noita
    Samedi 22 Juillet 2017 à 22:11

    Mais la liste est enorme :o !!! 

      • Vendredi 28 Juillet 2017 à 20:05

        et l'année n'est pas finie car je me base sur l'année civile.

    2
    Lundi 4 Septembre 2017 à 11:34

    Plus que 6 jourshe

    Et l'on va enfin pouvoir sortir nos fusils.  Bang!cool  Bang! Bang! Bang! Bang! Bang! Bang!
    Bang! Bang! Bang! Bang! Bang! Bang!
    Bang! Bang! Bang! Bang! Bang!

    On va enfin pouvoir entendre ce joli bruithappy

    On va enfin pouvoir sentir l'odeur de la poudre he

    Et tirer sur canards, faisans, et tout ce qui est autorisé Bien entendutonguewink2

      • Lundi 4 Septembre 2017 à 19:54

        Tiens le demeuré est de retour.

        C'est sur c'est plus simple de buter des animaux que d'aller au front là où ça cogne vraiment car c'est les attardés comme vous qu'on devrait envoyé plutôt que de simples innocents ... mais là votre lâcheté prendrais le dessus. Çà joue les guerriers dans les campagnes mais ce ne sont que des guerriers de pacotilles.

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