• "Réarmement démographique" dixit votre sale président !
     
    Le mot "réarmement", mot violent, est volontairement employé pour sous entendre la totale nécessité de ne pas entrer dans une décroissance démographique.
     
    D'ailleurs les médias sont appelés à la rescousse, médias aux ordres de l’exécutif, de manière à apeurer la population sur cette baisse de la natalité.
     
    Le mouvement d'envergure établi par le gouvernement est de faire augmenter cette sacro-sainte natalité par tous les moyens.
     
    Et pourquoi ?
     
    Tout mouvement capitaliste/libéraliste tient par la croissance de la consommation qui est fortement liée à la croissance démographique, plus nous serons nombreux, plus nous consommerons ... quant aux limites de la planète et aux impacts divers et variés ceci n'est en rien leur problème.
     
    Le capitalisme crève si la consommation baisse, si la natalité est en berne ... à bon entendeur ....
     
     
     

     


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  • 2024 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

    Le lobbys des bouffons de la gâchette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE.

    Entre les accidents dont ils sont à l'origine envers les humains, entre le nombre d'animaux assassinés pour leur loisir pervers, entre les secours dont ils bénéficient avec notre fric (pourquoi ne pas faire payer la fédération de chasse ? ), entre ....................... bref les vrais nuisibles sont bel et bien les chasseurs.

     

    01/01/2024 : Deux-Sèvres : ivre, il tire au fusil dans son jardin la nuit du Nouvel An

    Un homme de 38 ans a été placé en garde à vue ce lundi pour avoir tiré au fusil en pleine nuit, à Mairé-Levescault. Le tireur était très alcoolisé. Il n'a pas fait de blessé.

    Sacrée frayeur pour les habitants de Mairé-Levescault (Deux-Sèvres). Vers 3 heures du matin ce lundi 1er janvier, un homme a tiré en direction du sol alors qu’il se trouvait dans son jardin.

    Alertés par un voisin, les gendarmes se sont rendus sur place. Le tireur, âgé de 38 ans, leur a ouvert la porte avec un fusil de chasse à la main. Fortement alcoolisé, il a été placé en garde à vue.

    L’incident n’a pas fait de blessé.

     

    04/01/2024 : Il retrouve une munition de chasse dans sa véranda : les gendarmes ouvrent une enquête

    Cet habitant de Rieux-de-Pelleport ne s’est pas interrogé plus que ça, en ce dernier jour de l’année 2023, le dimanche 31 décembre, d’entendre une forte détonation à proximité de son domicile.

    Ce n’est que quelques jours plus tard, le mercredi 3 janvier, qu’il s’est rendu compte que l’isolant de sa véranda présentait une perforation, semble-t-il due à un projectile. Après avoir fouillé les lieux, l’homme a finalement trouvé une balle de chasse de gros calibre. Ce n’est qu’à ce moment qu’il s’est rappelé la détonation qu’il avait remarquée le 31 décembre.

    S’il n’a pas déposé plainte à ce jour, l’homme a signalé l’incident à la gendarmerie, qui a ouvert une enquête.

    Rappelons que Rieux-de-Pelleport bénéficiant de la présence d’une association communale de chasse agréée (Acca), il est interdit d’y chasser à moins de 150 mètres d’une habitation, sauf autorisation expresse du propriétaire.

     

    06/01/2024 : Un chasseur retrouvé mort dans des bois dans le Lot, samedi

    Le corps sans vie d’un chasseur a été retrouvé dans les bois de Larnagol, ce samedi aux alentours de 15 h 30, précisément au lieu-dit Le Mas de Bessac.

    À l’arrivée des pompiers de Cajarc, alertés pour se porter rapidement au secours de cet homme, ces derniers se sont retrouvés face à un corps inerte.

    Les médecins du Samu et une infirmière, ainsi que les gendarmes de la brigade de ce territoire boisé étaient également sur place. Les secouristes ont tout tenté pour ramener cet homme à la vie. Leurs efforts ont été vains.

    Un probable malaise : la première hypothèse

    En arrêt cardiaque à leur arrivée, ce chasseur âgé de 65 ans semblait avoir été victime d’un malaise. C’est la première hypothèse formulée après l’examen de son corps.

    Une enquête plus approfondie permettra d’en savoir plus sur les circonstances de ce drame survenu pendant une battue. Le chasseur décédé a été retrouvé par ses amis qui se trouvaient dans le même périmètre de chasse.

     

     
    07/01/2024 : À Lhuître, un chasseur trébuche et se tire dans la main
    L’homme chassait en plaine d’Arcis, sur le secteur de Lhuître, lorsque l’accident s’est produit.

    Vendredi après-midi, un homme qui chassait sur le secteur de Lhuître, s’est blessé à la main avec son arme.

    Une blessure sévère au pouce

    Il a trébuché et actionné son arme par inadvertance. La munition l’a atteint à la main, le blessant sévèrement au pouce.

    Il a été pris en charge par les secours.

     

    07/01/2024 : Alpes-de-Haute-Provence: un agriculteur retrouve son chien mort par balle après une battue à Oraison

    L'agriculteur annonce qu'une plainte sera déposée.

    Donovan Capian, un agriculteur dans les Alpes-de-Haute-Provence, a découvert son chien mort tué par balle ce samedi 6 janvier à Oraison. Son animal, qui sert à protéger son troupeau de 600 ovins et caprins, avait disparu au cours de la journée.

    "Mon chien était froid"

    C’est un ami de l’agriculteur qui a découvert le berger d'Anatolie mort. "Quand on a rentré le troupeau, il était 16h30. Mon chien était froid, ça a dû se passer vers midi. Il était allongé sous un arbre", explique Donovan Capian à BFM DICI. Des fragments de balle ont été retrouvés lors de l'autopsie.

    Le chien de Donovan a été tué un jour de battue. "C'est une zone qui est très chassée mais on s'entend bien avec les chasseurs. Si je sais qu'ils chassent à un endroit, je n'y vais pas. Mais, on ne les connaît pas tous", explique-t-il.

    L'agriculteur annonce qu'une plainte sera déposée.

     

    09/01/2024 : "Je me suis retrouvé avec un fusil sur le ventre": amoureux de la nature, ce couple de varois se dit victime de "harcèlement de chasseurs"

    Installé dans les bois entre Le Beausset et Le Castellet, un couple se dit victime de harcèlement de chasseurs. Dernier incident : la découverte d’une tête de sanglier sanguinolente...

    Martial Lecompte et son épouse ont "toujours été des amoureux de la nature". Alors, après être passé par Toulon de 1981 à 1986 puis par Signes de 1986 à 1991, ce couple originaire de la région parisienne pensait bien avoir déniché autant un cocon vert qu’un havre de paix au beau milieu des bois à la frontière du Beausset et du Castellet, quartier des Faremberts.

    Mais, depuis maintenant 33 ans, leur tranquillité est perturbée par des chasseurs : "Dès le début, nous avons été embêtés, même en dehors des périodes de chasse", confie Martial Lecompte.

    Et la situation n’a fait que se dégrader. Après un "simple" problème de "stationnement de 4 x 4 devant la maison" résolu par la mise en place d’un portail, le couple d’enseignants désormais à la retraite a ensuite subi du "braconnage" sur ses terres avec des "coups de fusil de nuit ou de bon matin".

    "Un fusil sur le ventre"

    Bien pire, Martial Lecompte a été "menacé verbalement et physiquement" et s’est même retrouvé "avec un fusil sur le ventre" lorsqu’il est allé à la rencontre de ces chasseurs.

    La gravité de ces faits, en 1995, a poussé le sexagénaire à déposer une plainte, classée sans suite... Comme les suivantes.

    Car les désagréments ont continué, avec aussi "des incursions et lâchers de chiens dans notre propriété, des tirs en direction de notre jardin en présence de ma femme et moi". "Un chasseur est même allé jusqu’à poursuivre mon épouse en 4 x 4 dans la vallée du Silence et un autre s’est permis de baisser son pantalon pour lui montrer son anatomie..."

    Le couple a pourtant essayé "d’acheter sa tranquillité" avec l’acquisition des terrains autour de sa maison. Et, "comme l’ont aussi fait quelques voisins, nous les avons fait classer en refuge Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages) pour en interdire l’accès aux chasseurs. Nous les avons clôturés, nous avons installé des caméras et nous avons posé des panneaux pour signaler qu’ils étaient protégés et surveillés".

    "Nous n’avons rien contre la chasse ou les chasseurs"

    Mais, si "cela limite les nuisances", "le harcèlement continue". Avec pour ultime incident, le 15 décembre dernier, la découverte d’une "tête de sanglier sanguinolente en travers du chemin d’accès à notre maison": "J’ai aussitôt appelé les gendarmes, qui sont venus constater, et j’ai de nouveau déposé plainte."

    Martial Lecompte espère cette fois être enfin "entendu". Également quand il dit que sa femme et lui n’ont "rien contre la chasse ou les chasseurs": "Nous avons d’ailleurs des amis chasseurs. Nous voulons simplement que notre tranquillité soit respectée."

    Le couple sera au moins écouté par Edouard Friedler, le premier magistrat du Beausset: "Je n’étais pas au courant mais je vais recevoir M. et M Lecompte. Je comprends leur ennui et on ne va pas les laisser tomber. Mais je ne suis que le maire...".

     
     
    Hier, l'équipe USAR (unité de sauvetage et de recherche) est intervenue afin de porter secours à deux chiens de chasse.
    Hier, les sapeurs-pompiers de l'Aveyron sont intervenus afin de porter secours à deux chiens de chasse pris au piège depuis dimanche dans un terrier de renard.

    Leur terrier atteignant une profondeur de 4 mètres, l'opération était complexe pour les professionnels.

    En pratique, c'est à l'aide d'une caméra d'exploration que les chiens ont été localisés avec succès, avant d'être secourus indemnes et en bonne santé.

     

    12/01/2024 : Un promeneur découvre six cadavres de sangliers tués par balles dans le Var

    Un promeneur a découvert le carnage à Roquebrune-sur-Argens. Les chasseurs, qui réfutent toute implication, ont déposé une main courante et la gendarmerie a ouvert une enquête.

    Triste image. Eric Devillard, militant roquebrunois assumé et connu pour son combat contre la maltraitance animale, aurait préféré avoir des œillères ce jour-là.

    Quand il a découvert les cadavres de six sangliers au cours d’une promenade, jeudi 4 janvier, au croisement de la rue d’Angelis et du boulevard des Grives, aux Issambres, son sang n’a fait qu’un tour.

    D’abord parce que la découverte de ce carnage l’a peiné. Puis parce qu’il a d’abord cru, dans un premier temps, à une menace envers sa personne, de par la notoriété de ses convictions anti chasse, lui qui habite le coin.

    "Mais cela n’a a priori rien à voir d’après mes informations, réagit le principal intéressé. Il s’agit plutôt, selon moi, de braconnage. Il est très facilement identifiable que les bêtes ont été tuées par balles."

    Aucune viande prélevée sur les animaux

    Peut-il s’agir de chasseurs? "Impossible, rétorque Marc Bourdou, secrétaire de la Diane de chasse roquebrunoise. Nous rejetons catégoriquement le fait que cela puisse avoir été fait par un chasseur, ne serait-ce que pour des raisons sanitaires."

    "Il nous est insupportable de tuer des animaux ainsi puis de les laisser à l’abandon. C’est d’abord interdit et des chasseurs auraient prélevé de la viande, ce qui n’est pas le cas ici."

    Pour ces derniers, il faudrait davantage s’orienter vers les riverains. Les corps des six animaux ayant été découverts à quelques dizaines de mètres d’habitations tout au plus, au niveau d’un chemin de terre sur lequel des véhicules, de chasseurs mais pas seulement, stationnent régulièrement. Ce qui fait dire à Eric Devillard que l’auteur du carnage connaît probablement bien le secteur.

    Quand ce dernier est tombé nez à nez avec les suidés, il a prévenu la police municipale, qui s’est déplacée avec des représentants de la société de chasse, en l’occurrence les chefs de battue des Issambres, afin de vérifier les plaies par balles.

    Conduits à l’équarrissage par la municipalité

    La société de chasse a déposé une main courante. Sollicitée, la gendarmerie assure s’être rapprochée de l’Office français de la biodiversité (OFB) ainsi que l’Office national des forêts (ONF), organismes compétents en la matière. Elle a également décidé d’ouvrir une enquête pour tenter de faire la lumière sur cette affaire.

    De son côté, la municipalité, qui n’a pas souhaité déposer plainte et ne souhaite pas s’exprimer, a fait appel à ses services afin de venir récupérer les cadavres le lendemain.

    Ces derniers ont, comme c’est le cas lorsque des animaux morts sont par exemple retrouvés au bord des routes, été conduits à l’équarrissage.

     

     13/01/2024 : Bray-sur-Somme : un jeune homme se blesse au visage lors d'un accident de chasse

    Un jeune homme s'est blessé ce samedi 13 janvier dans la matinée, lors d'un accident de chasse à Bray-sur-Somme. Son pronostic vital n'est pas engagé.

    Un jeune homme d'une vingtaine d'années a été blessé lors d'un accident de chasse ce samedi 13 janvier dans la matinée sur la commune de Bray-sur-Somme, près de Péronne, a appris France Bleu Picardie. Selon les premiers éléments, la victime qui s'est tirée accidentellement dessus est touchée au visage.

    Transportée à l'hôpital en hélicoptère, ses jours ne sont pas en danger. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances précises de cet accident et confiée à la communauté de brigades de gendarmerie d'Albert.

     

    13/01/2024 : Gard. Accident de chasse : un homme gravement blessé

    Les secours sont appelés ce samedi 13 janvier vers 12h pour un accident  survenu à Tavel : un chasseur est blessé par balle.

    À l'arrivée des secours, le blessé, un homme âgé de 50 ans, est conscient. Il est gravement touché à l'abdomen et est transporté par hélicoptère vers l'hôpital de Nîmes. Son pronostic vital n'est pas engagé.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, le quinquagénaire, en pleine partie de chasse, a trébuché et s'est tiré lui-même une cartouche.

     

    14/01/2024 : Un cerf blessé par balle, piégé sur le canal de Bourgogne gelé

    Ce dimanche 14 janvier, les pompiers de Côte-d'Or ont été mobilisés pour tenter de venir en aide à un cerf pris au piège par la glace.

    Ce dimanche midi, les pompiers de Côte-d'Or sont intervenus à Sainte-Marie-sur-Ouche auprès d'un animal en détresse. En effet, un cerf blessé par balle au cours d'une chasse s'est retrouvé coincé sur la glace au milieu du canal de Bourgogne gelé, le long de la D905.

    Des plongeurs mobilisés

    En fin de matinée, sept pompiers des casernes Val d'Ouche, Dijon Nord et Dijon Transvaal, dont une équipe de plongeurs spécialisés, étaient mobilisés sur place.

    L'animal est mort

    L'animal a finalement été tué par un chasseur selon le Sdis 21 puis récupéré par ces derniers selon nos informations. Pompiers et gendarmes quittaient les lieux peu après midi.

     

    14/01/2024 : Aiguefonde. Maltraitance : confiscation des chiens d'un chasseur du Tarn

    Il aura fallu l’obstination d’une policière municipale pour que les chiens d'un chasseur d’Aiguefonde lui soient confisqués.

    "Depuis maintenant plusieurs années, raconte la policière municipale d'Aiguefonde Patricia Legeay, ce chasseur fait l’objet de nombreuses plaintes et signalements au sujet du mauvais traitement souvent dénoncé qu’il inflige à ses chiens de chasse été comme hiver. L’intéressé devait passer en jugement en 2022 mais nous n’avons aucun retour à ce jour." L’association Stéphane Lamart avait porté plainte pour maltraitance animale mais le jugement a été reporté deux fois et toujours dans l’attente d’une nouvelle date.

    Suite à un nouveau signalement, la policière municipale est intervenue début de semaine à l’enclos du chasseur à Aiguefonde pour constater les conditions de détentions des chiens. "Il y a un mâle et une femelle adulte, un jeune mâle et un autre chien qui est prostré dans l’abri de fortune fait de parpaing et d’une simple palette au sol. Il est amaigri, ne se mêle pas aux autres et semble avoir un œil crevé."

    Le chasseur était parti s’installer courant 2023 dans l’Hérault avant de revenir à Aiguefonde fin 2023 sur un terrain qu’il occupe illégalement. "Le sol du terrain est jonché d’excréments. Au regard des conditions climatiques du moment, les chiens n’ont rien pour se protéger du froid et ne peuvent pas boire car l’eau gèle."

    La docteur vétérinaire Catherine Masson a été dépêchée sur place pour constater que les chiens n’étaient pas en situation de danger immédiat nécessitant un retrait en urgence.

    Désespérée qu’aucune procédure ne soit engagée, Patricia Legeay contacte l’association les 4 Patounes pour débloquer le dossier en invoquant un enclos insalubre, étroit, une installation inadaptée aux conditions climatiques. L’intervention de la présidente des 4 Patounes, la capitaine de police Céline Gardel a été déterminante.

    Le chasseur a l’obligation de céder ses chiens à un tiers avec changement de détenteur sur I-Cad sinon il risque la saisie et l’interdiction de posséder des chiens. "Étant moi-même une fervente défenseuse de la cause animale", conclut Patricia Legeay, ce dossier me tenait à cœur. Je m’efforcerai de garder un œil attentif à la suite de cette affaire."

    L’association Stéphane Lamart avait ouvert l’enquête fin 2019. Le chasseur détenait à l’époque une dizaine de chiens à Albine (ou il résidait) avant de les transférer à Aiguefonde.

     

     

    15/01/2024 : Un chasseur tué par le tir accidentel d'un compagnon, le tireur en garde à vue

     Un chasseur de 72 ans a été accidentellement tué dimanche lors d'une partie de chasse en Meurthe-et-Moselle par le tir d'un autre chasseur qui a été placé en garde à vue, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Nancy.

    L'"accident mortel" s'est produit dans la matinée "lors d'une action de chasse organisée par (l'Association communale de chasse agréée, ACCA) de Gondreville", une commune à l'ouest de Nancy, a indiqué à l'AFP le procureur de la République François Capin-Dulhoste, confirmant une information de France Bleu Sud Lorraine.

    "Le tireur, âgé de 57 ans, et la victime, un homme de 72 ans, sont deux participants", a-t-il ajouté.

    Le tireur placé en garde à vue

    "Le mis en cause a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête du chef d'homicide involontaire confiée à la brigade de recherches de Toul", a ajouté le magistrat.

    Durant la saison 2022-2023, les accidents de chasse ont causé la mort de six personnes, dont aucun non-chasseur, selon le bilan fin août de l'Office français de la biodiversité (OFB). Trois non-chasseurs avaient été tués durant les deux saisons précédentes.

    Pour les blessures non mortelles, l'OFB a recensé 78 accidents par armes à feu durant la dernière saison.

     

    16/01/2024 : La balle d’un chasseur traverse la baie vitrée de son salon, il l’évite de justesse

    Dans les Pyrénées-Atlantiques, un accident de chasse est survenu dimanche 14 janvier 2024. Une balle est venue se loger dans une habitation, frôlant un homme. Même s’il n’a pas été blessé, ce dernier envisage de porter plainte.

    La balle a laissé un impact de la taille d’une balle de golf. Dimanche 14 janvier 2024, un incident est survenu à Sainte-Colome, dans les Pyrénées-Atlantiques. Un chasseur de 78 ans a raté sa cible. Durant une battue en forêt de Sévignac-Meyracq, près d’Arudy, l’homme qui pensait tirer sur un sanglier a malencontreusement touché un pavillon situé à Sainte-Colome, rapporte France Bleu Béarn Bigorre . La balle a atterri dans le salon. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé parmi les occupants de la maison.

    Le couple locataire, présent au moment de l’incident, a toutefois échappé de peu à l’accident. La balle est venue se loger dans l’escalier de l’habitation frôlant au passage le jeune homme. « Il ne savait pas que la balle allait arriver, il était en train d’embrasser sa petite amie qu’il n’avait pas vue depuis le matin, et paf ! La balle est passée au-dessus de sa tête »,  a confié à nos confrères leur propriétaire, résidant à côté. Alors qu’une procédure judiciaire a été lancée, les locataires envisagent de porter plainte.

    Une « erreur humaine » pour la Fédération de chasse

    Selon les premiers éléments des gendarmes, le septuagénaire à l’origine du coup de feu n’était pas alcoolisé et possédait bien un permis de chasse en règle. La battue était bien déclarée. La Fédération de chasse des Pyrénées-Atlantiques a pris sa défense. « Malheureusement, il peut arriver qu’un chasseur ait fait une grosse erreur. Le risque zéro n’existe pas. […] L’erreur est humaine », a reconnu son président, Philippe Etcheveste.

    Cependant, les voisins ont exprimé leur préoccupation quant à la proximité du chasseur avec les habitations. « Je sais que les balles vont loin, mais il n’était quand même pas tout en bas de Sévignacq », a affirmé une riveraine. Ce à quoi Philippe Etcheveste répond en assurant que l’accident n’est pas lié à la proximité du chasseur avec la maison mais que la faute vient de l’axe du tir.

     

    16/01/2024 : Un chat trouvé avec une patte prise dans un piège interdit : « Nous n’avons pas pu sauver sa patte »

    Pour la troisième fois en quelques semaines, les membres de l’association de l’École du chat libre de Grenoble et son agglomération ont découvert, dimanche, un chat pris dans un piège à mâchoires à Claix. L’animal a dû être amputé d’une patte et une plainte a été déposée.

    « Nous n’avons pas pu sauver sa patte. » Gino Lopez est amer. Ce responsable de l’association de l’École du chat libre de Grenoble et son agglomération parle de la chatte que les bénévoles de l’association ont découverte, dimanche, dans le quartier Pont-Rouge de Claix, la patte prise dans un piège à mâchoires relié à un grillage par un lien.

     

    18/01/2024 : Moselle : Un septuagénaire condamné pour avoir effrayé avec son fusil deux jeunes hommes

    Il croyait que deux individus voulaient lui voler son bois, alors un homme a tiré avec son arme plusieurs fois avant de les pourchasser en voiture.

    Quiproquo - Il croyait que deux individus voulaient lui voler son bois, alors un homme a tiré avec son arme plusieurs fois avant de les pourchasser en voiture

    A la barre du tribunal de Thionville (Moselle), deux versions se sont affrontées mardi. D’un côté, deux jeunes hommes luxembourgeois qui ont porté plainte après avoir été menacés avec une arme puis pourchassé en voiture. De l’autre, un septuagénaire qui assure que le duo voulait lui voler son bois et s’est donc simplement défendu.

     

    La scène s’était déroulée un soir de mai, à proximité d’un chalet isolé. « J’ai eu peur, je suis handicapé à 80 %, j’ai voulu les effrayer, alors j’ai sorti une arme à feu […] j’ai tiré une fois en l’air et une seconde fois », a expliqué le prévenu selon Le Républicain Lorrain.

    Le septuagénaire, dont l’expertise psychiatrique a fait apparaître un symptôme paranoïaque, a écopé de huit mois de prison avec sursis. Il devra aussi verser 800 euros de préjudice moral aux victimes et a interdiction de détenir des armes pendant dix ans.

     

    18/01/2024 : Une automobiliste en conflit avec un chasseur après avoir percuté un sanglier entre Reims et Épernay

    Peut-on tenir les chasseurs pour responsables lorsqu’un sanglier percute notre voiture sur une route où se déroule une chasse ? En théorie oui. Mais dans la pratique, une habitante de Saint-Imoges a dû payer elle-même la franchise à son assurance, malgré la présence de panneaux « chasse en cours ».

    Il n’est pas rare à cette période de l’année de croiser du gibier sur la route. Une rencontre fortuite qui peut parfois mal tourner. C’est ce qui est arrivé à Céline. Elle a percuté un sanglier sur la montagne de Reims, lors son trajet domicile-travail. En plus du choc, cette dernière se voit contrainte, par son assurance, de payer une franchise.

    Petit retour en arrière. Lundi 18 décembre 2023, il est 8 h 40 lorsqu’un sanglier surgit d’un bois et percute le véhicule de Céline alors qu’elle circule sur la D951, non loin de Saint-Imoges. « Ma voiture a été endommagée mais cela aurait pu être bien pire. En effet, le choc a projeté ma voiture sur le côté. J’ai réussi à reprendre le contrôle de mon véhicule mais il aurait pu se retrouver dans le fossé. »

    À cette heure de pointe, l’axe est très fréquenté, de nombreux véhicules circulent. Pourtant, une chasse en battue est en cours sur le secteur, comme en atteste le site de la Montagne de Reims. « Les panneaux “chasse en cours”   n’étaient absolument pas visibles : ilsétaient posés à même le sol et il y avait beaucoup de brouillard sur la route », estime la conductrice qui a été très choquée par l’accident.

    « J’ai eu extrêmement peur ! Heureusement que ma fille, en bas âge, que je transporte d’habitude, n’était pas dans la voiture. Elle aurait été traumatisée », s’exclame-t-elle. Les dégâts sont pris en charge par son assurance mais, cette dernière lui demande de payer une franchise de 300 €, ce qu’elle refuse catégoriquement. Elle se tourne alors vers la Fédération marnaise de la chasse. « Ils m’ont très mal répondu au téléphone et m’ont dit qu’ils ne paieraient pas », explique-t-elle très en colère.

    Nous avons tenté de contacter la Fédération départementale de la chasse mais personne n’a donné suite à nos sollicitations. Sans doute parce que la structure ne peut pas être tenue responsable, comme l’expliquait Stéphanie Kupczyk, chargée de communication de la Fédération des chasseurs de la Marne, dans un précédent article. « L’usager ne peut en aucun cas se retourner contre la fédération des chasseurs car l’animal sauvage n’a pas de propriétaire. Il n’appartient à personne. On dit qu’il est res nullius. »

    En revanche, la victime peut demander des comptes à la société de chasse qui gère la zone où s’est produite la collision. « Elle peut être mise en cause uniquement si l’animal surgit alors qu’il est dérangé par une action de chasse ce qui est rarement le cas puisque la plupart des collisions ont lieu la nuit », nous expliquait la communicante.

    Charge donc à la victime d’apporter la preuve à son assurance qu’il y a eu une battue ou toute autre action de chasse dans la zone le jour de l’accident. Une recherche facilitée sur le site du Parc de la Montagne de Reims qui communique l’ensemble des dates de chasse. Problème : dans le cas présent, le chasseur en charge de la chasse qui avait lieu ce jour-là, assure que, finalement, ils n’ont pas chassé sur ce secteur-là. « On chassait à plus de 10 km de là ! On met les panneaux chasse en cours pour ne pas que les promeneurs viennent dans la forêt domaniale, au cas où on change d’avis et que l’on vienne chasser sur ce secteur finalement. Mais, il ne faut pas croire qu’à chaque fois qu’un sanglier sort du bois, c’est forcément à cause d’un chasseur. Ça peut aussi être un promeneur ou un cueilleur de champignons ! En tout cas, nous n’avons pas chassé dans le secteur où il y a eu l’accident », indique Thierry Maitre.

    Une déclaration difficile à confirmer ou infirmer, à moins d’avoir une machine à remonter le temps… « Pas du tout ! assure le chasseur, puisqu’à cette heure-là, 8 h 40, nous n’avions pas encore commencé la chasse. La moitié des chasseurs n’était même pas arrivée ! L’heure du rendez-vous, en général c’est 9 h 30, on prend un petit déjeuner ensemble et ensuite, le temps de se déplacer, on démarre la chasse un peu avant 11 heures. » Quant aux panneaux, ils doivent être installés bien avant la chasse, à des heures spécifiques pour prévenir les automobilistes de ralentir, mais aussi les promeneurs.

    Au bout du compte, la conductrice s’est résignée à régler elle-même sa franchise à son assurance.

     

    18/01/2024 : Un cerf dépecé en pleine forêt de l'Oise, « une démonstration de force »

    Après une chasse à courre, des veneurs ont fait la curée d'un cerf à un endroit passager de la forêt de Compiègne. Une scène qui a été diffusée par le collectif AVA.

    C’est une vidéo particulièrement sensible qu’a postée le collectif AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd’hui) sur les réseaux sociaux. Les militants anti chasse à courre ont assisté et filmé la préparation d’une curée au carrefour du Puits du Roi en forêt domaniale de Compiègne, dans l’Oise, le samedi 30 décembre dernier.

    Après avoir eu raison d’un cerf à la chasse à courre, des veneurs ont dépecé l’animal sur le sol, devant un petit public, composé notamment de quelques enfants. Dans la vidéo publiée par AVA, on peut apercevoir le cerf sans peau en train d’être « préparé » pour une curée (pour être découpé, ndlr). Et entendre des échanges entre militants et suiveurs.

    Choqués, les anti chasse à courre dénoncent le lieu du dépeçage et la présence d’enfants. Pour les veneurs, tout est normal et il n’y a pas lieu d’en faire toute une histoire. Explications. 

    Une « démonstration de force » sur un endroit passager

    « Ils se sont mis au Puits du Roi, l’un des endroits les plus passagers de la forêt de Compiègne, pour faire ce qu’on peut considérer comme une démonstration de force territoriale », dénonce Stanislas Broniszewski fondateur et leader d’AVA France, auprès d’Actu Oise. « C’est assez rare en forêt de Compiègne. »

    Normalement, ils font toujours ça dans leur chenil. Mais cette année, ils ont décidé de le faire en forêt pour marquer leur territoire. C'est assez nouveau qu'ils refassent des "curées chaudes" sur la place publique, ils ne l'avaient pas fait depuis 2017 ou 2018.

    Stanislas BroniszewskiFondateur et leader d'AVA France

    Du côté des veneurs, il n’y a aucune raison d’épiloguer. « Il faut contextualiser les choses. Quand il y a une curée, personne n’est obligé de venir regarder ce qu’il se passe », explique Jean-Baptiste Clément, porte-parole de la chasse à courre en Picardie. « Les militants d’AVA souhaitent créer du buzz autour de cette vidéo pour essayer d’exister. Mis à part des végans et des anti chasse, ça ne va choquer personne ».

    « Comme un boucher fait dans sa boutique »

    Contacté, l’entourage d’Alain Drach, maître de l’équipage de « La Futaie des Amis » mis en cause dans cette vidéo, répond : « Les curées en forêt de Compiègne ? Ce n’est pas spécialement nouveau. Il y a peut-être des périodes où on en a fait un peu moins, là on recommence peut-être à en faire un peu plus… »

    Ce n'était pas un endroit plus fréquenté qu'un autre, il faut un peu de place pour une curée. On n'était pas au bord de la route mais sur un chemin forestier. Dans la vidéo on voit un gars qui prépare l'animal pour le découper comme un boucher fait dans sa boutique pour préparer des steaks.

    Entourage d'Alain DrachÉquipage de "La Futaie des Amis"

    Sur les réseaux sociaux, ces images font toutefois réagir. « Quelle horreur », « c’est ignoble », « répugnant », ou encore « barbarie » peut-on lire dans les commentaires de la vidéo. La vénerie assure tout de même que le cerf tué est mangé par les chasseurs, pour les morceaux dits « nobles », et par les chiens pour les « bas morceaux ».

    Devant un public et des enfants, « ce n’est pas choquant »

    Que des enfants observent la préparation de la curée du cerf, entourés de veneurs et des suiveurs, ça n’a rien de choquant pour le porte-parole. « Ça ne choque pas les enfants, on leur explique les choses », défend-il.

    « Ce n’est pas organisé pour que les gens viennent voir, mais s’ils ont envie de regarder ils ont le droit », ajoute l’entourage de l’équipage de « La Futaie des Amis ».

    Les enfants qui assistent aux curées entendent parler de chasse à courre depuis petits, ils sont curieux de ça. Ce n'est pas choquant.

    Jean-Baptiste ClémentPorte-parole de la chasse à courre en Picardie

    Pour Stanislas Broniszewski, faire venir des enfants lors d’une curée serait une façon pour les veneurs « de les désensibiliser à ce que, nous, on considère comme de la barbarie ». « Ils sont nés dans des familles où on fait ça de père en fils. Ils ne peuvent pas imaginer que d’autres gens trouvent ça choquant ».

     

    21/01/2024 : Accident de chasse à Carcen-Ponson dans les Landes, un septuagénaire hospitalisé

    Un accident de chasse ce dimanche 21 janvier après-midi à Carcen-Ponson, entre Mont-de-Marsan et Dax (Landes) a fait un blessé grave.

    L'homme de 76 ans a été touché au niveau du bas ventre, à l'abdomen. Il a été transporté conscient, mais en urgence absolue c'est-à-dire dans un état grave selon les pompiers, à l'hôpital de Dax (Landes).

    Une enquête ouverte

    L'auteur du tir est un chasseur du même âge à peu près, il participait à un battue au niveau de Carcen-Ponson. Un peu avant 16h ce dimanche 21 janvier, à la vue d'un sanglier, il tire et sa balle ricoche malheureusement sur un autre chasseur.

    Il s'agit donc a priori d'un accident. Le tireur a été placé en garde à vue ce dimanche soir, c'est la procédure. Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de Rion-des-Landes

     

    21/01/2024 : Un homme décède pendant une partie de chasse à Trépail

    Les secours ne sont pas parvenus à réanimer la victime.

    Un homme a perdu la vie ce dimanche 21 janvier, dans la commune de Trépail, située entre Reims et Épernay. La victime, âgée de soixante ans, a fait un malaise cardiaque en pleine séance de chasse.

    Les secours sont intervenus vers 11 h 30 mais n’ont pas réussi à réanimer le sexagénaire.

     
    Ce dimanche 21 janvier, vers 17h, deux chiens de chasse sont tombés dans un trou de terrier dans la vallée du Galbe à Formiguères. Au vu de la complexité et de la dangerosité du terrain, ni les pompiers ni les secouristes de montagne ne sont pour l'heure parvenus à les sortir d'affaire.

    Un chasseur a perdu deux de ses chiens ce dimanche 21 janvier, dans la vallée du Galbe, à Formiguères. Vers 17h, le propriétaire a prévenu les pompiers que deux chiens étaient tombés dans un trou, sans possibilité de les faire ressortir.

    Au vu du terrain escarpé, les équipes du SDIS66 ont dû faire appel à l'expertise des secouristes de montagne. Deux CRS de Bolquère se sont rendus sur place et ont dû descendre à l'aide de cordes, avec le chasseur. Mais une fois sur place, impossible d'intervenir.

    Un terrier recouvert d'un chaos de pierres

    Le terrier profond est en partie recouvert d'un chaos de blocs de pierre. "Ce n'étais pas un petit éboulis de cailloux mais des blocs de la taille de voitures pour certains" nous confirme ce soir un des secouristes présent sur les lieux.

    "On entendait les chiens, sans pouvoir les voir malgré nos lampes frontales" explique-t-il. Par mesure de sécurité, l'intervention n'a donc pas pu se faire avant la tombée de la nuit.

    Une nouvelle équipe devrait être envoyée ce lundi matin avec l'aval de la préfecture pour tenter de les secourir. Le service spécialisé de déblaiement des pompiers pourrait être mandaté pour cette mission.

     

    22/01/2024 : Renards : encore une battue illégale… Stop au carnage !

    Les renards de la Nièvre ont-ils été tués en toute illégalité ? C'est à cette question que le tribunal a répondu par l'affirmative. Ces animaux sont les cibles d'un acharnement sans borne : classés « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » dans de nombreux départements, traqués par les chasseurs toute l'année, ils font l’objet de battues administratives ordonnées par les préfets un peu partout en France. À l’été 2022, plusieurs opérations de ce type ont été ordonnées dans ce département. Pour toutes ces vies volées, nous avons demandé justice.

    Dans la Nièvre, des centaines d’animaux visés : les décisions de la honte

    Comme si les moyens de massacrer les renards n'étaient pas suffisamment nombreux - du déterrage aux mises à mort dans le cadre du scandaleux classement « ESOD » -, le préfet de la Nièvre a cru devoir autoriser huit battues administratives à la fin de l'été 2022 pour une durée de deux mois et sur le territoire de plus de 20 communes. Nous avions attaqué en justice ces arrêtés qui avaient pour seul but de satisfaire les demandes des chasseurs à peu de frais. En effet, derrière l'objectif affiché de la protection de la faune et de la flore, ces autorisations de tuer étaient en fait destinées à « protéger » les faisans et perdrix… achetés à des élevages et relâchés pour être tués quelques jours plus tard !

    Au-delà de ce département, chaque année en France, des centaines de milliers d’animaux sont abattus au nom des « dégâts » qu’ils causeraient ou du risque qu’ils représenteraient. Mais il suffit de creuser un peu pour s’apercevoir que ces motifs sont tous plus fallacieux les uns que les autres. Dernier exemple en date : à Melles, où des dizaines de chèvres devaient être tuées à cause de quelques rayures sur des voitures, et où nous avons obtenu la suspension de l’arrêté.

    Des vies volées par des décisions préfectorales illégales

    Cette décision obtenue par notre recours et celui des associations AVES France et Loire Vivante Nièvre-Allier-Cher qui avaient attaqué indépendamment, ne rendra pas la vie aux centaines d'animaux massacrés après des heures de traque et ne reconstituera pas les familles décimées pour le plaisir d’un petit nombre d’adeptes de pratiques archaïques. Mais elle ouvre une première brèche dans le scandale des battues administratives, qui permettent chaque année de tuer des dizaines de milliers d’animaux accusés systématiquement de tous les maux !

    À Dijon, le tribunal ne s’est pas laissé berner : il a balayé d’un revers de main toutes les justifications du préfet, en rappelant notamment qu’en aucun cas ce régime ne visait à protéger la pratique de la chasse aux faisans… En d'autres termes, le juge a rappelé que la nature n'appartient pas aux chasseurs et que ces derniers ne disposent pas d'un droit de vie et de mort sur les animaux comme bon leur semble.

     

    26/01/2024 : Vosges : Un chasseur se trompe et abat le chien d’une promeneuse sur un chemin

    Un chasseur alsacien invité sur les terres vosgiennes pensant avoir affaire à un sanglier a abattu le chien d’une promeneuse sur un chemin.

    La chienne est morte en deux secondes, sous les yeux de sa propriétaire effondrée. Un tir d’un chasseur alsacien croyant avoir affaire à un sanglier, a touché le Beauceron de 4 ans en pleine tête. Un chien de compagnie, qui gambadait tranquille juste devant sa maîtresse sur un chemin de forêt dans les Vosges.

    L’accident s’est produit dans les Vosges dimanche matin, rapportent les Dernières Nouvelles d’Alsace, alors qu’une promeneuse se baladait juste derrière son habitation avec son chien à Provenchères-et-Colroy. Une chienne adorée par la famille et de sa propriétaire, une septuagénaire, mais aussi indispensable à son mari, âgé de 74 ans, qui avait l’habitude de s’accompagner de l’animal pour garder leurs animaux.

    Les consignes de sécurité en question

    Un accident de chasse qui met très en colère les chasseurs du coin contre le chasseur du Haut-Rhin, estimant qu’il n’a pas respecté les consignes de sécurité. Une plainte pour mise en danger d’autrui a d’ailleurs été déposée par la malheureuse propriétaire du chien et l’Office français de la biodiversité mène une enquête.

     

    28/01/2024 : Un jeune chasseur blessé par l'explosion de son fusil

    Un accident de chasse s'est produit le samedi 27 janvier. Un fusil a explosé dans les mains de la personne en train de le manier, lors d'une battue en forêt, du côté de Sécheval (Ardennes).

    Le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) des Ardennes est intervenu le samedi 27 janvier 2024 pour un accident de chasse. Un fusil a explosé aux mains d'un jeune homme de 21 ans.

    L'appel aux secours a été passé à 15h46. Un véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV) a été dépêché sur place. Au total, quatre sapeurs-pompiers ont participé à l'opération.

    Les secours ont dû se rendre sur la route départementale D31. Elle traverse la forêt domaniale (gérée par l'État) s'étalant entre Deville et Sécheval (Ardennes), où s'est produit l'accident de chasse.

    Le communiqué envoyé par les pompiers aux rédactions fait état de l'explosion du canon de l'arme à feu, de calibre 12, lors d'un tir. Le canon est la partie cylindrique du fusil, généralement assez longue, où est logée la cartouche (munition). 

    Cet accident a occasionné au jeune chasseur une plaie importante à la main gauche. Considéré comme étant en urgence relative, c'est-à-dire légèrement blessé, il a été transporté vers l'hôpital Manchester de Charleville-Mézières (Ardennes).

    La gendarmerie était également présente sur les lieux de l'accident. L'Office français de la biodiversité (OFB), qui a un rôle de contrôle dans les activités de chasse et de régulation de la faune, avait également été sollicité.

     

    27/01/2024 : Balle perdue à Bussières : une enquête ouverte

    Une balle perdue, émanant visiblement d’un fusil de chasse, a traversé la porte d’entrée d’une habitation située à l’entrée de Bussières-lès-Belmont, samedi 27 janvier, avant de se ficher au bout du couloir d’entrée. Une enquête a été ouverte en recherche des causes et de l’auteur du tir.

    C’est probablement un accident, mais dont l’issue aurait pu être dramatique. Et ne l’a heureusement pas été. Une balle perdue, de calibre de fusil de chasse, a touché une maison de Bussières-lès-Belmont, samedi 27 janvier dans l’après-midi. Le projectile a perforé la porte de l’habitation, avant de se ficher au bout du corridor d’entrée. Fort heureusement, aucun résident ne se trouvait dans ce hall d’entrée lorsque le tir est survenu. Dans le cas contraire, l’issue aurait pu être plus grave, voire dramatique.

    L’incident a d’ailleurs été pris extrêmement au sérieux par la gendarmerie. Une enquête a été ouverte en recherche des causes du tir et de son auteur. Les services d’identification criminelle et de balistique se sont déplacés sur les lieux afin d’analyser la balle, ainsi que les trajectoires possibles.

     

     

     

    28/01/2024 : Le chasseur était positif à l’alcool : son fusil et son permis de chasse retirés

    La loi a évolué il y a quelques mois. Dorénavant, les gendarmes peuvent verbaliser des chasseurs alcoolisés en action de chasse. En Haute-Saône, ils viennent d’activer le compteur ce dimanche 28 janvier. Dans le cadre d’une opération en lien avec les gendarmes, l’ONF (office national des forêts) et l’OFB (office français de la biodiversité), un chasseur a été contrôlé positif à l’alcool sur le territoire de Saint-Loup-sur-Semouse.

    Son permis de chasse et son fusil lui ont été retirés. Le magistrat de permanence lui a délivré une ordonnance pénale délictuelle.

    Le deuxième dans la région

    En Bourgogne Franche-Comté, c’est la deuxième infraction de ce type relevé.

     

    29/01/2024 : Six chiens de chasse égarés sauvés par les pompiers de Vendée

    Six chiens de chasse égarés lors d'une chasse à courre ont été sauvés ce lundi par les pompiers de Vendée.

    C'est lors d'une chasse à courre à Saint-Hilaire-le-Vouhis, près de Chantonnay en Vendée, que six chiens de chasse se sont égarés ce dimanche soir en poursuivant un animal. Le propriétaire a pu les localiser grâce à la puce GPS fixée à leurs colliers. Les six chiens avaient glissé entre 25 et 60 mètres de profondeur, au fond d'une carrière (Socma).

    Quinze pompiers dont une équipe du Grimp (spécialisée pour les interventions en milieu périlleux), un drone et une équipe animalière ont été mobilisés. Les six chiens ont été récupérés indemnes.

     

    30/01/2024 : Des chasseurs tuent des grands cerfs à Fontainebleau : les cadavres retrouvés par des photographes

    Des photographes animaliers dénoncent la mort de quatre grands cerfs, lors d’une partie de chasse à Fontainebleau (Seine-et-Marne) le 15 janvier 2024. Selon eux, la faune sauvage se raréfierait et la forêt domaniale serait en train de se vider.

    Quatre grands cerfs ont été tués lors d’une partie de chasse dans la forêt de Fontainebleau le 15 janvier 2024. Des photographes animaliers ont publié des photos de ces cadavres pour dénoncer ce qu’ils qualifient comme une « extermination », rapporte La République de la Seine-et-Marne .

    « On s’attache à ces animaux. Je ne suis pas extrémiste et dire qu’il faut interdire la chasse, mais il faut plus de règles et surtout revoir les quotas… », a expliqué l’une des photographes. Ces animaux en question étaient des cerfs élaphes portant 14, 17 et 19 cors. Selon la préfecture, il s’agissait de cerfs de catégorie cem2.

    Une forêt qui se vide ?

    En Seine-et-Marne, les plans de chasse concernent le cerf élaphe, le chevreuil, le daim et le cerf sika. « Ils ont pour objectif d’assurer le développement durable des populations de gibier, de préserver leur habitat, tout en prenant en compte la gestion sylvicole, les intérêts agricoles et cynégétiques », a déclaré la préfecture. L’Office national des forêts assure que la population des cerfs en France est stable. De plus, il n’existe pas de cerfs protégés.

    Mais cela ne convainc pas les photographes. Pour eux, la politique cynégétique doit être révisée. Ils ont donc pris la décision de créer une association. Son but est de « sensibiliser sur la raréfaction de la faune sauvage en forêt et interpeller les élus sur le sujet ». Selon les photographes, les cerfs ne seraient pas les seules victimes. « C’est toute la forêt qui se vide », a précisé l’un d’entre eux.

     

    30/01/2024 : Oise : visé par une enquête pour prise illégale d’intérêts, le président des chasseurs placé en garde à vue

    Guy Harlé d’Ophove, président de la Fédération des chasseurs de l’Oise et vice-président du conseil régional a été placé en garde à vue le 15 janvier dernier pour prise illégale d’intérêt. Une enquête est menée par la brigade financière de Lille (Nord) après un vote survenu en 2022 sur le financement de la campagne Hauts-de-France propres.

    « À l’heure où je vous parle, je ne suis pas en prison. On ne m’a pas battu, je ne suis pas attaché. » Selon nos informations, Guy Harlé d’Ophove, président de la Fédération départementale des chasseurs de l’Oise, a été entendu pendant huit heures dans le cadre d’une garde à vue à la brigade financière de Lille (Nord).

    Les faits remontent au 15 janvier dernier. La procureure de Lille a ordonné une enquête préliminaire le concernant pour des faits présumés de prise illégale d’intérêts. Deux autres personnalités du monde rural sont également en ligne de mire : Jean-Michel Taccoen, vice-président de la Fédération des chasseurs du Pas-de-Calais et Yves Butel, président des chasseurs de la Somme.

    Les trois hommes sont également conseillers régionaux et membres de la commission Environnement, ruralité, chasse et pêche. Il leur est reproché d’avoir pris part à un vote d’une subvention de 220 000 euros ayant pour bénéficiaires les cinq fédérations de chasse des Hauts-de-France, ainsi que les cinq fédérations de pêche.

    L’enquête a été ouverte à la suite d’une plainte d’une élue socialiste à la Région, Sarah Kerrich. La conseillère régionale, que nous n’avons pas pu joindre à ce stade, avait saisi la commission de déontologie du conseil régional en juin 2022. Elle avait alors relevé un possible conflit d’intérêts et s’en était ouverte à la procureure de la République de Lille.

    « Je défends les chasseurs, ce n’est pas un scoop »

    « Cette femme n’aime pas les chasseurs, cingle Guy Harlé d’Ophove. C’est honteux qu’on instrumentalise la justice à des fins politiques. On me reproche, à moi et à mes collègues, d’être intervenus sur des dossiers chasse à la Région en 2022. » L’affaire concernerait, plus précisément un vote d’octroi de subventions pour l’opération de nettoyage de la nature appelée Hauts-de-France propres.

     

    31/01/2024 : Il tue son fils lors d'une chasse au renard dans les vignes : un père condamné près de Lyon

    La partie de chasse au renard avait viré au drame le 14 mai 2020 à Fleurie dans le Beaujolais.

    Ce lundi, un sexagénaire était jugé au tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône pour avoir accidentellement abattu son fils.

    Aurélien Castelletto, un viticulteur de 30 ans, avait été atteint par une balle de calibre 22 long rifle au niveau de l’oreille alors qu'il se trouvait dans des fourrés, cherchant à débusquer les animaux qui ravageaient les vignes. Son père, pensant qu'il s'agissait d'un renard, était l'auteur du tir mortel.

    Inconsolable après avoir vu Aurélien mourir dans ses bras, le père avait tenté de se défenestrer lors de sa garde à vue.

    Il comparaissait libre en ce début de semaine, près de quatre ans après les faits. Les enquêteurs avaient rapidement écarté la piste intentionnelle de l'homicide. Chasseur aguerri, le père n'avait ni bu, ni consommé de drogue ce jour-là.

    Soutenu par toute sa famille et toujours profondément marqué par le filicide accidentel, il a écopé de 2 ans de prison avec sursis, alors que le parquet caladois avait requis seulement 6 mois. Son permis de chasse a été retiré, et sa vingtaine d'armes a été confisquée.

     
     
    En mai 2023, quelques habitants d’un village de l’Isère sont réveillés par des coups de feu dans la nuit. Le lendemain, des corps d’animaux sont retrouvés. Dans les semaines qui suivent, l’histoire se répète. Les gendarmes retrouveront de nombreuses dépouilles : renards, chevreuils, biches. Tués par des chasseurs qui ne s’embarrassaient pas du respect de la loi pour assouvir leur passion morbide. En mémoire de ces animaux, nous demandons des peines exemplaires pour les quatre braconniers qui ont reconnu les faits. Audience le 5 février 2024 à 15 h 30 au tribunal judiciaire de Valence.

    Protégés ou non, peu importe : un seul objectif, tuer des animaux

    Dans ces petits villages de l’Isère, les renards, les biches et les chevreuils n’ont eu aucune chance. Les quatre hommes les ont pourchassés de nuit, depuis leur quatre-quatre équipé de plusieurs phares pour percer l’obscurité : aveuglés, les animaux ont été pris au piège. Les hommes tirent, des coups de feu brisent le silence. Là où autrefois se trouvait la tête de l’animal ne reste plus qu’un lambeau de chair. Ils se sont certainement félicités de ce résultat.

    S’en prendre à des renards, qui sont déjà près d’un million à être tués chaque année sans même compter le braconnage et qui subissent l’horreur de la vénerie sous terre, les heures de traque avant une mise à mort violente, y compris, souvent, des renardeaux, quel « exploit »... Les biches et les chevreuils sont eux aussi visés, bref, tout ce(ux) qui passai(en)t par là et qui pouvai(en)t être tué.

    Et pour les animaux d’espèces protégées, qui font l’objet de toutes les convoitises, un traitement particulier fut prévu : des parties du corps découpées et fièrement exposées dans la maison. Pendant l’enquête, des têtes de bouquetins ont été retrouvées. Pour les buses, les têtes ne les intéressaient pas : ils se sont contentés de leur couper les pattes pour les garder chez eux.

    Chasse ou braconnage, aucune différence pour les animaux !

    Aujourd’hui, si ces hommes sont poursuivis, ce n’est cependant pas pour avoir tué ces animaux, mais entre autres pour avoir chassé de nuit, depuis un véhicule… Car le principal objectif de la loi n’est pas de protéger les animaux, mais les chasseurs, et de s’assurer qu’ils soient les seuls à pouvoir tuer en toute impunité. Évidemment, leurs représentants se retourneront contre eux et chercheront comme toujours à les ostraciser en jouant la partition des « bons » et des « mauvais » chasseurs. Et ils demanderont bien sûr une compensation financière. Pas pour réparer les vies volées à ces animaux, mais parce qu’une biche tuée par ces braconniers, c’est une biche de moins à tuer pour les autres.

    Quelques victimes ont pu être retrouvées. Pour les autres, pas vu, pas pris ! Combien d’animaux massacrés sans laisser de traces, dont les dépouilles sont abandonnées sur place ? Le problème, ce n’est pas tant le fait que ces animaux n’aient pas été tués « dans les règles », c’est qu’ils aient été tués tout court.

    Alors oui, les braconniers doivent recevoir une peine exemplaire, mais ne l’oublions pas : le vrai problème, c’est la chasse, pas le terme qui désigne ceux qui tiennent les fusils ! Ensemble, exigeons encore et toujours une réforme radicale de ce « loisir » pour mettre fin au massacre !

     

    01/02/2024 : La voiture d’un couple touchée par une balle perdue en Indre-et-Loire : le chasseur condamné

    Un chasseur du secteur de Sainte-Maure-de-Touraine a été condamné à une peine de prison avec sursis simple et au retrait de son permis de chasse, mardi 30 janvier 2024. En octobre 2021, l’un de ses tirs s’était logé dans la carrosserie d’une voiture.

    « Nous avions vu les chasseurs au loin, avec leurs gilets orange, et d’un coup, nous avons ressenti un gros choc à l’arrière de la voiture. »

    Un couple qui circulait sur la route de Nouâtre, le long d’une clairière, à Sainte-Maure-de-Touraine, a fait la mauvaise expérience de recevoir un plomb provenant du fusil d’un chasseur, qui tentait d’abattre un chevreuil. Sur la carrosserie enfoncée du Renault Kangoo, à quelques centimètres du réservoir.

     

    04/02/2024 : Un homme blessé par balle lors d’une partie de chasse dans le Sézannais

    Ce dimanche 4 février, en tout début d’après-midi un homme a été blessé par balle à la main. Les faits a priori accidentels se sont déroulés lors d’une chasse à Bergères-sous-Montmirail, dans le Sézannais.

    Un homme d’une trentaine d’années a été pris en charge par les secours, ce dimanche 4 février, à Bergères-sous-Montmirail. Il aurait été blessé à la main par une arme à feu, au cours d’une chasse.

    D’après les premiers éléments recueillis par les gendarmes dépêchés sur place, la balle qui l’a touché aurait été tirée en direction d’un sanglier mais aurait ricoché avant de l’atteindre à la main.

    Pris en charge par les pompiers, il a été transporté à la clinique de Bezanne qui dispose d’un service spécialisé, SOS mains.

    Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.

     

    05/02/2024 : Un chasseur de 43 ans tué lors d'une battue aux sangliers dans l'Orne

    Un chasseur de 43 ans a été tué dimanche 4 février lors d'une battue aux sangliers organisée à Verrières dans l'Orne. Le tireur présumé âgé d'une quarantaine d'année est depuis placé en garde à vue.

    Un homme de 43 ans est mort dimanche 4 février lors d'une battue aux sangliers à Verrières dans le Perche Ornais. Le chasseur a été mortellement touché par le tir d'un autre chasseur participant avec une douzaine d'autres personnes expérimentées à cette partie de chasse.

     

    Le tireur présumé en garde à vue

    La victime officiait comme rabatteur. Il était chargé de se déplacer avec un chien pour rabattre le gibier vers la ligne de tireurs. Pour une raison qui reste à déterminer, l'un des chasseurs a ouvert le feu sur un sanglier et mortellement blessé l'homme qui se trouvait à proximité vers 16h30. Le tireur présumé est depuis placé en garde à vue.

    L'enquête a été confié à la brigade de gendarmerie de Mortagne-au-Perche.

    C'est le deuxième accident de chasse en moins de 2 mois dans l'Orne

    Un drame similaire s'était déjà produit dans l'Orne le 27 décembre 2023. La victime, un agriculteur de 44 ans, avait pris part à une battue aux sangliers organisée par une société de chasse locale. Il officiait lui aussi en tant que rabatteur.

    "Je ne cesse de le dire et de le répéter, la sécurité doit être la priorité avant de déclencher un tir. La prise en compte de son environnement, le respect des angles de tir, la signalisation, voilà ce qui est martelé à longueur d’année", indique Christophe de Balorre, président de la Fédération des Chasseurs de l'Orne avant de poursuivre :  "je lance un appel à tous les chasseurs : « s’il vous plaît, soyez prudents »".

     

    05/02/2024 : Ce chasseur conduisait avec 1,5 g d'alcool mais il est relaxé par la justice

    La cour d'appel de Rennes vient de relaxer un retraité de Missillac (Loire-Atlantique) qui risquait de perdre son permis pour "récidive de conduite en état d'ivresse".

    Cet homme de 74 ans avait été contrôlé le samedi 23 janvier 2021 vers 18 h avec 1,5 g d’alcool par litre de sang, selon les gendarmes de Saint-Nazaire qui étaient ce jour-là en « service de surveillance de la circulation routière » à La Chapelle-des-Marais (Loire-Atlantique).

    « Je n’aurais pas dû conduire »

    Lorsqu’il avait été entendu, le septuagénaire avait expliqué qu’il avait « effectivement bu plusieurs verres d’alcool », reprend la cour d’appel de Rennes dans un arrêt en date du 16 janvier 2024.

    Il avait précisément vidé « trois verres de vin blanc », « une bière » et « quatre verres de vin rouge » avant de prendre le volant « pour rentrer de la chasse ».

    Cet habitant de Missillac avait convenu qu’il « n’aurait pas dû conduire », mais il avait souligné qu’il était par ailleurs un automobiliste « prudent » et qu’il « ne roulait pas vite ». Il n’avait au demeurant « pas de problème avec l’alcool » : ses deux dernières condamnations étaient anciennes, car considérées comme « réhabilitées de plein droit » par la justice.

    Non au « plaider-coupable »

    Le parquet de Saint-Nazaire lui avait alors proposé d’être jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Considéré en « récidive légale », le chasseur aurait alors automatiquement perdu son permis de conduire, bien qu’il en ait « besoin pour conduire les anciens ».

    Mais sur les conseils de son avocat, il avait décliné cette procédure dite de « plaider-coupable » et avait préféré être renvoyé en audience publique.

    En première instance, il avait été désavoué par le tribunal judiciaire de Saint-Nazaire : il avait écopé de 100 jours-amendes à 5 €, soit une amende de 500 € à régler au Trésor public en un peu plus de trois mois, sans quoi il aurait pu purger les jours non payés en prison.

    Son permis de conduire avait été suspendu pour trois mois, et il avait eu interdiction de conduire tout véhicule dépourvu d’un Éthylotest anti-démarrage (EAD), un dispositif qui se loue aux frais des condamnés.

    Le chasseur avait à vrai dire déjà fait l’objet, juste après le contrôle des gendarmes, d’une suspension administrative de six mois par la sous-préfecture de Saint-Nazaire.

    Mais, devant la cour d’appel de Rennes, son avocat Me Arnaud Bernard a fait remarquer à la juge que les gendarmes de Saint-Nazaire n’ont pas fait procéder aux « vérifications périodiques » de leur éthylomètre, mis en service il y a 25 ans et qui avait été « réparé » en 2017 après avoir été « refusé » l’année précédente…

    Procès-verbal annulé 

    « Cette irrégularité entraîne la nullité du procès-verbal de constatation que l’instrument a servi à établir », confirme effectivement la cour d’appel dans son arrêt.

    Le septuagénaire a donc échappé à une condamnation et à la perte de son permis « dans la mesure où la procédure repose sur un procès-verbal annulé et où aucun signe extérieur relevé en procédure ne permet d’établir l’état d’alcoolisation du prévenu ». 

    Me Arnaud Bernard avait fait valoir qu’en tout état de cause, son client n’était « pas dangereux » puisqu’il « fait des analyses tous les mois depuis trois ans » suite à ce contrôle de gendarmerie et qu’il « ne consomme plus d’alcool ».

     

    05/02/2024 : Une buse victime du tir d’un chasseur, au sud de Nantes : une plainte déposée par la LPO

    Encore une fois, un rapace, espèce protégée, a été trouvé criblé de plombs. Cette fois, c’était au Landreau, dans le vignoble de Nantes. La LPO (Ligue de protection des oiseaux) a porté plainte contre X.La buse variable a été découverte dans un état critique, mardi 30 janvier, au lieu-dit la Guilbaudière, commune du Landreau, en Loire-Atlantique.
    Elle a été transportée par une personne dévouée à la protection de la biodiversité au Centre vétérinaire de la faune sauvage et des écosystèmes (CVFSE) à Nantes, qui a confirmé de nombreuses blessures liées à la présence de plombs dans le corps. Une espèce protégée Le triste scénario se répète en Loire-Atlantique. Deux rapaces ont été retrouvés criblés...
     

    06/02/2024 : Drame en forêt des Vosges : une promenade matinale tourne au cauchemar

    Dans le paisible hameau de Colroy-la-Grande, niché au cœur des Vosges, une sortie matinale sous un ciel hivernal s’est transformée en tragédie pour Nelly Letzguf et sa fidèle compagne, une chienne beauceron de quatre ans. Alors que la température flirtait avec le point de congélation ce dimanche 14 janvier, une balade en forêt, un rituel habituel pour la septuagénaire et son animal, a pris une tournure dramatique. Une balle de fusil, tirée par un chasseur ayant confondu le chien avec un gibier, a mis fin brusquement à la vie de l’animal, laissant sa propriétaire sous le choc et en deuil. Cet incident, loin d’être isolé, soulève une fois de plus le débat sur la sécurité et la régulation de la chasse en France, où les accidents impliquant des non-chasseurs continuent de susciter l’indignation et le débat public.

     

    06/02/2024 : «Il n’était pas en bonne santé», dit un chasseur du sud de l’Aisne au tribunal après avoir tué son chien d’un coup de fusil

    Soupçonné d’avoir tué son chien avec un pied-de-biche, le prévenu conteste les faits et affirme l’avoir tué avec son fusil pour son bien-être car il n’était pas en bonne santé. Il est condamné à trois mois de prison avec sursis.

    Un homme se présente à la barre dans le tribunal de Soissons, lundi 5 février 2024, jugé pour avoir tué son chien de chasse. En 2022, si l’on remonte dans le temps, le prévenu amène son beagle (race de chien) chez un vétérinaire. Après le rendez-vous, soucieux de la santé du chien, le praticien contacte la Société protectrice des animaux (SPA) de Laon.

    Alertée, l’association se rend chez la personne à Chouy, mais le propriétaire est absent. La SPA alerte alors les forces de l’ordre, qui eux décident d’aller questionner le voisinage. Un homme est interrogé et déclare avoir assisté à une scène le 19 décembre 2022 où son voisin aurait frappé à plusieurs reprises son chien avant de le tuer le soir avec un pied-de-biche.

    Quatre chiens enterrés dans le jardin

    Dans la salle d’audience, le prévenu conteste les faits. « Déjà, il y a un problème au niveau de la date. Les faits se sont déroulés au printemps 2020 et non en 2022. Oui, je l’ai frappé, mais j’ai décidé d’en finir avec un fusil parce qu’il n’était pas en bonne santé », appuie-t-il. Pour lui, la décision la plus simple était de le tuer de ses propres mains, au lieu de l’amener chez un vétérinaire.

    «  Il aurait fini par être euthanasié », déclare le prévenu. Lors des déclarations des différents voisins, certains expriment sentir constamment une odeur de cadavre. « Je suis chasseur donc oui parfois ça sent ça et j’ai aussi enterré mes autres chiens dans mon jardin », se défend le prévenu. En effet, le quarantenaire a eu cinq chiens depuis une dizaine d’années et aujourd’hui il n’en reste plus qu’un. « Deux se sont entretués, un autre est mort d’une intoxication et l’autre je l’ai tué », énumère le chasseur.

    Dans cette affaire, la SPA se constitue partie civile. « Cette affaire est très moche, les animaux sont des êtres vivants, mais le propriétaire ne le considère pas comme telle  », souligne l’avocat de la défense, Me Laurence Poirette. De son côté, le procureur de la République est lui aussi sceptique sur la sincérité du prévenu. « C’est louche que quatre chiens meurent successivement dans des situations étonnantes. »

    Finalement, le chasseur est jugé coupable pour les faits du printemps 2020 et non du 19 décembre 2022. Il est condamné à une peine de trois mois assortie d’un sursis simple, de verser 1 350 euros à la SPA et l’interdiction d’avoir un animal durant cinq ans.

     

    07/02/2024 : Un Milan royal, oiseau protégé, criblé de balles, remis sur pied : le tireur risque 15000 euros d'amende après une plainte

    Les associations de protection de la nature lancent un appel à la justice après la découverte d'un Milan Royal blessé en Ariège. Victime de tirs, ce rapace emblématique soulève une fois de plus les enjeux de conservation et de lutte contre la criminalité liée à la faune sauvage.

    la LPO France, LPO Occitanie, ANA-Conservatoire d’espaces naturels Ariège, France Nature Environnement et Nature en Occitanie, ont annoncé, mercredi 7 février 2024, saisir la justice. Le dépôt d'une plainte a été décidé après la découverte le 4 novembre 2023, d'un Milan Royal blessé sur la commune de Montjoie-en-Couserans, en Ariège.

    En très mauvais état, le rapace a été transporté à la clinique de l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) pour y recevoir des soins spécialisés. Les radiographies ont confirmé les blessures infligées par des tirs.

    Persécutés par ignorance

    "Les tirs ou autres actes de malveillance tels que l’empoisonnement volontaire et le piégeage sont trop souvent identifiés comme responsables de la mortalité du Milan royal et portent atteinte à ses populations concentrées essentiellement dans sept pays européens, dont la France. Ces oiseaux sont surtout persécutés par ignorance" expliquent les associations.

    En mai 2022, l'ENVT avait déjà pris en charge un Milan royal retrouvé blessé sur le bord de la route comme le rappelle cette publication Facebook.

    150 000 euros d’amende et trois ans d’emprisonnement

    Mais les tirs ne sont pas les seuls responsables de la mortalité de ces rapaces : "L’utilisation de produits chimiques, en particulier dans la lutte contre certains ravageurs de culture, a des conséquences irréversibles sur la faune sauvage et l’environnement, notamment sur les prédateurs tels que le milan. L’empoisonnement constitue ainsi la première cause de mortalité directe chez cette espèce."

    Les rapaces jouent pourtant un rôle essentiel dans "l’équilibre des écosystèmes naturels". 

    La criminalité liée à la faune sauvage constitue la seconde menace la plus importante pour la biodiversité, après la dégradation des habitats. Tout auteur d’acte de malveillance ou de non-respect de l’utilisation de certaines substances chimiques, générant une atteinte à la conservation des espèces protégées, encoure une peine de 150 000 euros d’amende et trois ans d’emprisonnement.

     

    07/02/2024 : Marseille : deux hommes interpellés pour un trafic de chardonnerets élégants

    Sept chardonnerets élégants, capturés pour être revendus illégalement, ont été saisis à Marseille. Deux suspects ont été placés en garde à vue dans cette affaire, qui illustre le vaste trafic qui entoure ces oiseaux notamment sur le pourtour de la Méditerranée.

     

    Sept chardonnerets élégants ont été saisis à Marseille dans le cadre d’une enquête sur un trafic de ces oiseaux, très actif sur le pourtour méditerranéen, annonce dans un communiqué de presse l’office français de la biodiversité (OFB).

    Le mois dernier, au cours d’une opération menée par l’office français de la biodiversité et la division sud de Marseille, deux hommes ont été interpellés dans le 11e arrondissement de la ville en train de capturer des oiseaux sur un site «assez élaboré» selon le communiqué, composé de «point d’eau, nourriture, perchoirs et filets tendus».

    Prisés pour leur chant mélodieux

    «Plusieurs oiseaux en cage sont utilisés comme appelant pour attirer leurs congénères», précise le texte. Les domiciles de ces deux hommes ont été perquisitionnés. «Au total, sept chardonnerets élégants ont été saisis et placés dans une structure autorisée et adaptée, expliquent les policiers de l’environnement. Les chardonnerets étaient capturés pour être revendus illégalement. À l’issue de la garde à vue, les deux mis en cause ont été convoqués au tribunal correctionnel.»

    Ces oiseaux, revendus notamment de manière illicite sur le marché aux Puces de Marseille sont prisés pour leur beauté et leur chant mélodieux. L'espèce est toutefois protégée, sa population nicheuse ayant diminué de 35 % en 18 ans. « Au Maghreb, leur population a très fortement diminué causant un report de prélèvement dans le sud de la France notamment», précise le texte.

     

    12/02/2024 : Landes : un chasseur accusé d'avoir blessé par balle un automobiliste sur l'A63 lors d'une battue

    Un chasseur est jugé ce mardi par le tribunal de Mont-de-Marsan. Il est accusé d'avoir tiré lors d'une battue aux sangliers en 2020 près de l'autoroute A63 et d'avoir blessé, par balle, un automobiliste néerlandais qui circulait sur l'autoroute.

    Un chasseur de 64 ans, qui habite en Gironde, est accusé d'avoir tiré lors d'une battue aux sangliers près de l'autoroute A63 et d'avoir blessé, par balle, un automobiliste néerlandais qui circulait sur l'autoroute. C'était le 20 septembre 2020, au sud du péage de Saugnac-et-Muret. Il est jugé ce mardi par le tribunal de Mont-de-Marsan pour "blessures involontaires lors d'une action de chasse par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité".

    La balle a traversé l'épaule du passager

    Il est environ 13 heures le 20 septembre 2020. Alphonsus, un sexagénaire néerlandais qui descend vers l'Espagne sur l'A63, vient de passer le péage de Saugnac-et-Muret. C'est sa compagne qui conduit, lui est assis sur le siège passager. À hauteur de Liposthey (40), la vitre arrière de la voiture explose et le sexagénaire est touché par une balle. La munition entre par le dos du Néerlandais au niveau de l'épaule, traverse le muscle trapèze à quelques centimètres de la colonne vertébrale, et ressort de l'autre côté. "Par miracle", raconte une source proche du dossier, aucun organe vital n'est touché. La blessure reste donc légère, mais le traumatisme psychologique est évidemment important.

    L'enquête se tourne rapidement vers un groupe de chasseurs alors en battue aux sangliers à proximité. Selon une source proche de l'enquête, les chasseurs ne sont pas forcément coopératifs. Ils reconnaissent que la balle tirée vient de la battue, mais ne dénoncent pas le tireur. Des analyses balistiques sont effectuées et pointent vers un seul chasseur, un Girondin de 64 ans, seul convoqué devant le tribunal ce mardi. Il est accusé de n'avoir ni respecté son angle de tir ni l'obligation de tirer en direction du sol, des règles de sécurité pour éviter, justement, qu'une balle perdue finisse sa course sur l'autoroute derrière. Mais l'accusé conteste.

    "Ça ne peut pas être la balle de mon client"

    Selon l'avocat du chasseur girondin, Maître Jacques Chambaud, son client "est un tireur chevronné, un ancien militaire". Impossible selon lui qu'il soit l'auteur de ce tir qui a blessé l'automobiliste. Il conteste l'analyse balistique qu'il estime "insuffisante" et plaidera devant le tribunal que "l'infraction n'est pas caractérisée".

     

    12/02/2024 : Gorges. Il roule sans permis, avec un faux permis de chasse et un fusil
    Un homme de 39 ans a bravé les interdits qui lui avait été signifiés par la justice pour assouvir sa passion de la chasse. Il a été condamné à de la prison avec sursis et n'a plus le droit de détenir une arme.
    Le mercredi 7 février, un homme de 39 ans a été jugé par le tribunal correctionnel de Coutances pour avoir roulé sans permis, falsifié un permis de chasse et détenu un fusil de chasse alors que cela lui est interdit. Le 8 octobre 2022, le prévenu a un accident de voiture à Gorges. Son véhicule est immobilisé dans le sens contraire de la circulation. Malgré ses blessures, il prend la fuite à travers champs avant l'arrivée des gendarmes. Ceux-ci retrouvent les papiers du prévenu ainsi qu'un fusil de chasse et des munitions. Il s'avère que son permis de conduire a été suspendu, que son permis de chasse a été falsifié pour paraître en règle et qu'à la suite d'une condamnation, il est inscrit au Fichier national des personnes interdites d'acquisition et de détention d'armes (Finiada). Le prévenu reconnaît les faits et explique qu'il est passionné de chasse. Le procureur requiert huit mois de prison avec sursis, une interdiction de posséder une arme de trois ans, une interdiction de repasser le permis de chasse de deux ans et la confiscation du fusil. L'affaire est mise en délibéré, qui sera rendu le 20 mars.
     
     

    La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Auvergne-Rhône-Alpes et le centre de soins pour animaux sauvages du Tichodrome déplorent une hausse du nombre de tirs au plomb sur ces espèces protégées. Neuf rapaces ont été ciblés en 2023, contre cinq en 2021.

    Deux buses variables, deux faucons crécerelles, trois milans noirs, un milan royal et un hibou grand-duc. En 2023, neuf rapaces ont été victimes de tirs illégaux en Isère, selon le décompte de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Auvergne-Rhône-Alpes et du centre de soins pour animaux sauvages du Tichodrome, basé au Gua.

    "Depuis plusieurs années, le nombre d'oiseaux blessés au plomb augmente : en 2021, ils étaient seulement cinq, souligne Roxanne Cialdella, présidente du Tichodrome. C'est la seule cause d'arrivée non accidentelle des animaux au centre. Les autres arrivent après un choc avec un véhicule, parce qu'ils ont été chassés par un chat ou qu'ils se sont pris une vitre."

    16 impacts de plomb

    Parmi les volatiles soignés en 2023, un milan royal, porteur de 16 impacts de plomb. "C'est énorme, poursuit la responsable. La moyenne est plutôt autour de deux, trois." Lorsque les rapaces arrivent au centre, affaiblis et amaigris, les membres du Tichodrome examinent d'abord leurs plaies. "On ne sait pas automatiquement s'ils ont été touchés, ni depuis combien de temps."

    "L'oiseau touché ne se trouve pas forcément à côté de l'endroit où il a été tiré. Il vole parfois encore plusieurs heures, voire des jours, des mois, et même des années après avoir été ciblé, abonde Daniel Thonon, délégué territorial de la LPO pour l’Isère. Ceux qui arrivent au Tichodrome sont encore en vie."

    Le centre de soin détermine aussi si l'animal peut être sauvé. "On peut repérer la présence de plomb à partir des plaies de l'animal, lui faire passer une radio si nécessaire. Mais nous ne retirons jamais le plomb, c'est trop risqué, explique Roxanne Cialdella. Si les soins ne sont pas suffisants, il peut développer un saturnisme. Nous devons alors l'euthanasier."

    Sur les neuf rapaces accueillis après avoir été tirés, un a été relâché, deux sont encore en soin, et tous les autres ont été abattus. "La capacité de chasse d'un animal tiré diminue fortement : il aura plus de difficultés à se nourrir et deviendra un partenaire reproductif moins attractif." 

    Quatre mois d'emprisonnement

    Ces tirs au plomb représentent un vrai risque pour la préservation de ces espèces, protégées depuis 1976. "Le milan royal est rarissime en Isère. Il fait l’objet d’un plan national d’action de réintroduction. Il doit y avoir un ou deux couples nicheurs dans le département, relate Daniel Thonon de la LPO. Le hibou grand-duc était encore vivant lorsqu’il a été récupéré. En Isère, on compte une cinquantaine de couples : il revient doucement sur ses lieux de nidification, les falaises."

    Pour chaque animal porteur de plomb et recueilli par le centre de soins, une plainte contre X est déposée. Mais elle débouche "presque toujours sur un non-lieu". Difficile de retrouver la trace des coupables : "On ne connaît pas l'identité des auteurs de ces tirs, poursuit le spécialiste. Il faut montrer qu’il est inadmissible de tirer sur ces rapaces. Si on laisse passer des tirs sur des espèces protégées, on risque de banaliser ces comportements."

    Seule exception : en 2023, un éleveur de la Drôme a été condamné par le tribunal correctionnel de Valence à quatre mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir tué un gypaète barbu et un vautour moine, deux espèces menacées. Il a aussi dû verser 29 055 euros de dommages et intérêts à plusieurs associations.

    Selon Daniel Thonon, les auteurs de ces tirs, "détenteurs d'un permis de port d'arme", agissent par "soupçon de dégâts causés par ces rapaces sur les animaux domestiques", par "méconnaissance des espèces", ou par "tradition". Depuis le début de l'année 2024, deux nouveaux rapaces ont déjà été recueillis par le Tichodrome après avoir été victimes de tirs.

     

    13/02/2024 : Accident de chasse : pris pour un sanglier, un cycliste se fait tirer dessus par un chasseur

    La victime effectuait des reconnaissances en vue d'une course de VTT.

    Un cycliste a été gravement blessé après s'être fait tirer dessus par un chasseur qui l'a pris pour un sanglier. Les faits se sont produits ce dimanche 11 février vers 10 heures du matin dans une zone boisée de Forallac, dans la province de Gérone, en Catalogne.

    Touché à l'abdomen, le cycliste âgé de 54 ans a été pris en charge par les secours et héliporté à l'hôpital Josep Trueta de Gérone. Admis dans un état critique, ses jours ne seraient pas en danger. Il est désormais en convalescence. Selon la Cadena Ser, la victime effectuait des reconnaissances en vue d'une course de VTT qui aura lieu dans la région en mars.

    "Le cycliste avait été informé par les chasseurs qu'il entrait dans une zone de battue"

    Une enquête pour négligence a été ouverte par les Mossos d'Esquadra. L'arme du chasseur âgé de 52 ans, dont le test d'alcoolémie s'est révélé négatif, a été confisquée par les policiers catalans.  

    Selon les premiers éléments, le coup de feu s'est produit à une distance de 36 mètres. La zone de l'accident, difficile d'accès, était autorisée à la chasse. La battue était bien signalée et avait lieu sur un terrain privé. "Le cycliste avait été informé par les mêmes chasseurs qu'il entrait dans une zone de battue", explique un communiqué de la Fédération Catalane de Chasse relayé par le Diari de Girona. Les chasseurs lui auraient ainsi demandé de faire demi-tour mais le cycliste aurait quand même emprunté le chemin.

     

    14/02/2024 : Carcasses d’animaux jetées dans une rivière : une association de chasse condamnée

    Les chasseurs de ce village de Meurthe-et-Moselle sont suspectés d’avoir jeté des peaux et des carcasses de sangliers et de chevreuils dans une rivière. Ils démentent vigoureusement

    Le tribunal correctionnel de Nancy a condamné mercredi l’Association communale de chasse agréée (ACCA) de Xirocourt (Meurthe-et-Moselle) à 2 000 euros d’amende pour avoir jeté des carcasses de gibier dans un cours d’eau entre décembre 2022 et janvier 2023.

    Le président de l’ACCA, Denis Rapenne, également poursuivi pour « abandon ou dépôt illégal de déchets par leur producteur ou détenteur » et « jet ou abandon de déchets en quantité importante dans les eaux », a quant à lui été relaxé. Une décision en demi-teinte qui ne lui « convient pas du tout », a-t-il déclaré.

     

     

    14/02/2024 : Il blesse un automobiliste sur l’A63 lors d’une battue : un chasseur perd définitivement son permis de chasse

    Un chasseur de 64 ans, originaire de Gironde a été condamné à trois mois de prison avec sursis et un retrait définitif de son permis de chasse. En 2020, une de ses balles avait atteint une voiture de touristes hollandais qui circulaient sur l’A63, blessant grièvement le passager

    Le 30 septembre 2020, un touriste hollandais, passager d’un véhicule circulant sur l’autoroute A63 à hauteur de la commune de Liposthey (Landes), était grièvement blessé, atteint au niveau de l’épaule par ce qui se révélera être une balle tirée lors d’un acte de chasse.

    Trois ans et demi plus tard, ce mardi 13 février, l’homme soupçonné d’être l’auteur du tir malencontreux a été jugé coupable et condamné à trois mois de prison avec sursis, ainsi qu’à un retrait définitif de son permis de chasse. Le tribunal a estimé qu’il y avait assez d’éléments pour sanctionner le chasseur, malgré l’incertitude quant à l’auteur du tir plaidée par Me Jacques Chambaud, avocat de la défense.

    Ce mercredi 30 septembre 2020, les gendarmes du peloton motorisé de Labouheyre sont appelés pour intervenir non loin du péage de Saugnac-et-Muret. Au volant d’une Peugeot 107 qui roule en direction de l’Espagne, une vacancière hollandaise s’est garée sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute à la suite d’un choc.

    Son mari, passager, hurle de douleur : il a été grièvement blessé au niveau des trapèzes par un projectile venu de l’extérieur de la voiture. Les vitres arrière gauche et avant droite sont brisées ou impactées. Les orifices circulaires qui apparaissant dans le haut du dos du passager ne ressemblent pas à des éclats de vitres mais plutôt à un projectile.

    « Beaucoup de chance »

    Il est 12 h 36 lorsque la Peugeot du couple passe la barrière de péage de Saugnac-et-Muret ; 12 h 47 lors de l’appel aux secours. Les militaires mènent l’enquête avec la collaboration de la société d’autoroute. Ils découvrent qu’une battue aux sangliers était organisée dans la même période et le même secteur que l’accident, qui vaudra quinze jours d’ITT au touriste hollandais de 64 ans.

    « II a eu beaucoup de chance, cette balle est passée très près de la colonne vertébrale », précise le juge, qui rappelle que le diagnostic du médecin n’a pas permis de savoir « quel était l’orifice d’entrée et l’orifice de sortie » de la balle.

     

    15/02/2024 : Aux Mesnuls, le cerf chassé finit dans la propriété de Yann Arthus-Bertrand

    Les anti-chasse, qui dénoncent les pratiques de veneurs, assurent que les parties de chasse des samedis 3 et 10 février 2024 se sont terminées dans le jardin de particuliers, jusqu’aux Mesnuls. L’équipage, lui, conteste fermement cette version.

    Ces deux derniers samedis, les 3 et 10 février, l’équipage de Bonnelles Rambouillet se serait introduit dans des propriétés privées de la commune des Mesnuls, où la chasse à courre "en zone urbanisée" est pourtant interdite, par un arrêté municipal et ministériel, depuis 2018.

    C’est ce qu’affirme le collectif citoyen rambolitain pour l’abolition des chasses à courre et traditionnelles (Pacct Rambouillet), qui a, comme à son habitude, publié une vidéo à ce sujet sur ses réseaux sociaux. L’équipage, lui, conteste fermement.

    Contacté à plusieurs reprises, Michel Roux, le maire de la commune, n’a pas répondu à nos sollicitations.

    "Samedi 3 février, la chasse est lancée en fin de matinée sur un cerf de dix cors", avance Muriel Marasti, porte-parole du collectif. Le départ aurait été donné depuis les Bréviaires, selon le collectif, qui assure également : "Le cerf s’est retrouvé piégé dans une clôture de fils barbelés. Il finit par s’échapper en direction de la Millière, de la commune des Mesnuls, suivi par les chiens, qui n’ont pas été rappelés et qui se sont retrouvés éparpillés dans plusieurs propriétés privées, affirme la porte-parole. Le mouvement a dû être stoppé par les gendarmes."

    Contactée par L’Écho Républicain, la gendarmerie n’a pas souhaité répondre.

    Un scénario qui se serait "quasiment reproduit à l’identique samedi dernier (10 février)", toujours selon le collectif citoyen, qui affirme : "L’équipage n’est pas monté aussi haut dans la commune, mais s’est tout de même introduit sur des propriétés privées."

    Dans la propriété de Yann Arthus-Bertrand

    Cette dernière version est totalement contestée par les chasseurs. "Samedi dernier (10 février), nous ne sommes jamais arrivés aux Mesnuls", assure la maître d’équipage, Véronique Nadjahi. "Notre cerf s’est effectivement dirigé vers la commune, le samedi 3 février. Mais, conformément à nos engagements, la chasse a été immédiatement arrêtée et les chiens ont été repris et remis dans les véhicules de sécurité", répond-elle.

    Cette partie de chasse du 3 février semble avoir eu des conséquences dans les jardins de particuliers, aux Mesnuls, notamment dans les champs du photographe, reporter et réalisateur Yann Arthus-Bertrand. Contactée, l’équipe du célèbre photographe n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations, mais a tout de même précisé « qu’une plainte allait être déposée dans les prochains jours".

    "J’ai personnellement appelé Yann Arthus-Bertrand, que je connais bien, pour lui présenter mes excuses pour les désagréments occasionnés par les quelques chiens dans ses prés", confirme, de son côté, Véronique Nadjahi.

    D’après le collectif Pacct et sa vidéo, deux autres habitants des Mesnuls auraient été concernés par l’intrusion du cerf chassé et des chiens, le samedi 3 février. Sur la vidéo publiée sur Facebook, une personne, qui se dit être "un riverain", explique à la gendarmerie qu’elle allait également "porter plainte".

    Précédents. Ce n’est pas la première fois que les chasseurs de l’équipage de Bonnelles Rambouillet terminent leur chasse aux Mesnuls, et plus précisément chez des particuliers. Pour rappel, le 19 novembre 2022, une octogénaire, habitante aux Mesnuls, s’était dite "bouleversée par l’intrusion des chasseurs et des chiens" sur sa propriété. Plus récemment, le 14 novembre dernier, un cerf chassé en forêt de Rambouillet avait également terminé sa course chez un particulier, près des Mesnuls.

     

    16/02/2024 : Les pièges à mâchoire font une nouvelle victime : nous déposons plainte pour Snooky

    Le 31 janvier 2024, dans la commune de Couëron, en Loire-Atlantique, des passants ont découvert un chat la patte enserrée dans un piège à mâchoire, un dispositif cruel et non sélectif pourtant interdit depuis 1995. Ce n’est pas la première fois qu’un de nos compagnons est victime de ces outils d’un autre âge. Et c’est sans compter tous les animaux sauvages qui en sont les cibles délibérées. Nous avons porté plainte pour Snooky.

    Ce mois de janvier 2024 aurait pu se finir par les habituelles balades à l’extérieur et repas au chaud avec sa famille. Mais Snooky a eu le malheur de se promener dans le mauvais jardin et de tomber sur un piège à mâchoire qui s’est violemment refermé sur sa patte avant gauche. À force de se débattre, il s’est retrouvé suspendu contre un muret donnant sur la rue, son membre meurtri toujours pris au piège de l’autre côté de la grille. C’est grâce à ses miaulements affolés que des voisins l’ont découvert, le matin du mercredi 31 janvier. Depuis combien de temps était-il ainsi en détresse, blessé dans sa chair ? Ses humains, inquiets, ne l’avaient en tout cas pas vu depuis lundi soir…

    Entre état de choc et hypothermie à son arrivée chez le vétérinaire, les radiographies ont également révélé une luxation des phalanges et une suspicion d’arrachement du plexus brachial du pauvre félin. Placé sous perfusion, Snooky a fini par se réchauffer. Mais ses lésions, elles, sont irréversibles. Deux semaines après avoir été pris en charge, il a dû être amputé de son majeur et de son annulaire.

    Des pièges parfois illégaux, toujours barbares

    Il y a tout juste un an, c’était Cooper qui se retrouvait pris entre les dents acérées d’un piège à mâchoire. À la même période, Mani était découvert à l’agonie, manquant de perdre lui aussi une patte à cause d’un collet. Le premier dispositif est pourtant, dans sa version ancienne et non homologuée, interdit dans toute l’Union européenne depuis près de trente ans. Combien de temps la réglementation sera-t-elle encore piétinée ? Et combien pour voir disparaître ces pièges non sélectifs et cruels qui livrent leurs victimes à des heures d’une souffrance intolérable à laquelle elles ne peuvent échapper ? Pour les chats et chiens comme Cooper, Mani et Snooky, mais aussi pour tous les animaux sauvages sciemment martyrisés, ces pratiques doivent cesser.

    Nous nous joignons à la famille de Snooky et à l'association L'Arche de Ninie et ses Amis qui nous a appelés à l’aide, et portons plainte nous aussi. Ensemble, continuons à défendre les animaux victimes de la chasse en demandant une réforme radicale de ce loisir immoral.

     

    16/02/2024 : Chasse au Pays basque : des concentrations de plomb anormalement élevées sur le col de Lizarrieta

    L’association qui compte les oiseaux migrateurs sur le col de Lizarrieta, à Sare, dévoile les résultats d’une enquête environnementale. La responsabilité des chasseurs au fusil est visée

    Près de trois mois après avoir quitté les hauteurs de Sare, l’association Comptage protection et animation à Lizarrieta (CPAL) refait parler d’elle. L’équipe qui compte les oiseaux migrateurs chaque année (1), du 15 août au 15 octobre, dévoile les résultats de son étude sur le niveau de contamination des sols et des organismes vivants des environs du col.

    En altitude, les passionnés d’ornithologie procèdent aussi à un comptage qu’ils jugent « bien moins agréable » : celui des coups de feu entendus depuis le spot. Chaque année, le CPAL dénonce la quantité de plombs déversée dans l’environnement. « Forcément, quand on entend autant de coups de feu quotidiennement, on se pose des questions », soulève Étienne Rogeau, le responsable du suivi des oiseaux et trésorier de l’association.

    Quelques chiffres

    En 2022 et en 2023, l’association comptabilisait plus de 50 000 tirs par an. « Chaque coup de feu génère une pollution efficiente : environ 1 g de plastique (la jupe contenue dans la cartouche et laissée au sol) et environ 32 g de plomb », détaille l’association. Sur la saison de chasse 2023, le CPAL estime qu’au moins 1 706 kg de plombs et 53 kg de plastique sont venus polluer les sols de Lizarrieta, entre le 1er octobre et le 15 novembre.

    L’équipe s’est lancée dans une étude pour évaluer sa concentration sur le col. De premiers échantillons avaient déjà été examinés en 2021. L’association a continué, en 2022, en menant des analyses complémentaires, basées sur l’intoxication au plomb chez les organismes vivants. Au total, entre 2021 et 2022, 29 échantillons ont été analysés en laboratoire. Des champignons, de la terre et de la mousse, des sédiments et du crottin de pottok ont ainsi été passés au crible.

    Risque d’intoxication

    En découle un rapport, dont les résultats sont « sans appel » et avancent « une pollution avérée et inquiétante pour les usagers de la montagne ». « Le sol de la forêt de Sare présente des taux de plomb de 820 mg/kg, soit une concentration deux fois supérieure à la limite fixée par le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) pour qualifier un site de pollué (400 mg/kg). », alerte l’association dans un communiqué. Les champignons analysés dépassent de 4 à 14 fois la concentration autorisée par la réglementation européenne pour leur commerce, révèle l’étude.

    Mettant en avant un risque d’intoxication de la population et du bétail par la consommation des champignons, des plantes sauvages ou cultivées et de l’eau dans les alentours du col de Lizarrieta, le CPAL demande aux pouvoirs publics compétents de s’emparer du problème et de mener « une analyse plus poussée ». L’association précise avoir présenté le dossier à la mairie de Sare et avoir alerté la CAPB et la Fédération départementale de chasse 64.Chaque année, l’association comptabilise le nombre de coups de fusil et détermine la quantité de plomb déversée dans la nature comme ici, en 2019.

     

    17/02/2024 : Un jeune homme d'une vingtaine d'années se fait tirer dessus au fusil de chasse et reçoit des coups de couteau, à Montpellier

    La victime a été agressée dans la nuit de vendredi à samedi 17 février, vers minuit, dans le secteur de l'avenue de Toulouse. Les coups de feu ont visé ses jambes.  

    Un jeune homme d'une vingtaine d'années a été la cible de tirs de fusil de chasse, dans la nuit de vendredi à samedi 17 février, vers minuit, dans le secteur de l'avenue de Toulouse, à Montpellier.

    Atteint au niveau des jambes, il a également reçu des coups de couteau sur le haut du corps, sans que son pronostic vital soit engagé.

    Un règlement de comptes ?

    La victime n'est pas inconnue des services de police, qui tentent d'en savoir plus sur les circonstances des faits. Le motif de cette agression, qui pourrait apparaître comme un avertissement ou un règlement de comptes, reste à déterminer. 

    Entendu, le jeune homme n'a pas livré pour l'instant beaucoup d'éléments aux enquêteurs.  

     

    18/02/2024 : Son chien tenu en laisse s'écroule subitement : un chasseur reconnait "un tir manqué"

    Le chasseur de 79 ans a expliqué avoir "manqué son tir", samedi 10 février 2024 en Suisse. La cartouche a touché un chien tenu en laisse par sa maîtresse. L'animal est mort sur le coup. Une enquête a été ouverte.

    Cela devait être une simple promenade, mais celle-ci s'est terminée par un drame. Samedi 10 février 2024, une femme est sortie promener son chien sur un petit chemin à Sedrun, en Suisse.

    Enquête en cours

    Alors qu'elle tenait l'animal en laisse, elle a entendu un coup de feu, rapportent nos confrères du Matin. Le chien s'est effondré. L'auteur du tir a été identifié, il s'agit d'un homme de 79 ans qui a reconnu avoir ouvert le feu.

    Une enquête a été ouverte par la police qui souhaite clarifier les circonstances de ce scénario. Il s'agirait d'un "tir manqué" qui a donc entraîné la mort du chien. 

    En France, un fait divers similaire s'est déroulé dans les Vosges, le 21 janvier dernier. Un chasseur a "confondu" un chien avec un sanglier... Le Beauceron avait succombé. Là aussi, une plainte avait été déposée.

     

    18/02/2024 : Accident en Ille-et-Vilaine : un chien de chasse provoque un carambolage

    Dimanche 18 février 2024, un chien de chasse en divagation s'est retrouvé sur la RN137 à Laillé. Sa présence a provoqué un ralentissement et une collision entre trois véhicules.

    Vers 12 h 30, un accident impliquant plusieurs véhicules s’est produit dimanche 18 février 2024 sur la RN137, dans le sens Nantes-Rennes, à hauteur de la commune de Laillé (Ille-et-Vilaine).
    Un chien de chasse en divagation serait à l’origine du choc.
    Trois véhicules impliqués
    Une association de chasse était en pleine action dans un bois à proximité. Un de leur chien de chasse s’est échappé et est apparu sur la voie de circulation.
    « Un automobiliste s’est arrêté pour l’attacher à la barrière de sécurité, ce qui a provoqué un ralentissement », explique la compagnie de gendarmerie de Redon.
    Ne voyant pas les automobilistes s’arrêter, un conducteur de 66 ans a percuté une Peugeot  307 avec à son bord une femme de 47 ans.
        Par l’importance du choc, un second véhicule a été percuté devant, un Peugeot 3008 conduit par un homme âgé de 36 ans.
    Le chien de chasse récupéré
    Le véhicule percutant et le premier véhicule percuté ne sont plus fonctionnels. Les pompiers étaient présents sur place également.
    Si le choc a été assez important, les trois conducteurs impliqués dans l’accident ont été testés négatifs.
    Concernant le chien en divagation, il a été récupéré par un chasseur.
    Un ralentissement sur la voie a été observé jusqu’à la fin de l’intervention, à 14 h 50.

     

    20/02/2024 : Chats tués par des chiens de chasse dans les Vosges : "il est intolérable qu'ils viennent troubler la tranquillité des riverains”

    Le maire de Dinozé, près d'Épinal dans les Vosges, demande aux chasseurs de chasser sans leurs chiens. Un accord a été passé avec l’association locale de chasse. Dimanche 11 février 2024, deux chats ont été tués par des canidés, alors qu'ils se promenaient en lisière de forêt.

    “Repose en paix mon petit chat.” Dans un message posté sur son compte Facebook, dimanche 11 février 2024, en début de soirée, James Philip a rendu hommage à Gaya, sa chatte, âgée de trois ans. Un peu plus tôt dans l’après-midi, l’animal a été violemment attaqué dans son jardin par deux chiens de chasse, qui circulaient dans le bois alentour, entre Épinal et Dinozé (Vosges), selon une information de Vosges Matin, confirmée par France 3.

    Elle n’a pas survécu. “Quand on l’a vu se faire attraper, le temps qu’on sorte, elle était déjà morte”, souffle James Philip. Deux chasseurs s’approchent alors. “Le premier avait l’air désolé. Le deuxième nous a dit “ce n’est qu’un chat, ça arrive tout le temps”."

    Filou aurait eu 14 ans cet été

    Gaya n’est pas la seule à avoir été prise pour cible. “Ça ne faisait même pas une heure que notre Filou était sorti. Vers 15h30, ma voisine a entendu des chiens aboyer très fort. Vingt minutes plus tard, elle est allée dehors et a trouvé notre chat mort, près d’un tas de bois, confie Françoise Nardin. Filou aurait eu 14 ans cet été.”

    Les faits se seraient déroulés dans le secteur de Besonfosse. “Les chasseurs n’ont pas respecté l’interdiction des 150 mètres”, estime James Philip. Selon le code de l’environnement, la chasse est proscrite dans un rayon de moins de 150 mètres autour d’une habitation.

    De son côté, le propriétaire des chiens déplore “un accident de chasse malheureux”. “Ma chienne a dix ans, ça ne lui est jamais arrivé avant, explique-t-il. Elle ne se bat jamais avec les autres chiens. Ils ne font pas la différence entre un chat, un renard, un chevreuil…”

    Règlement à l'amiable

    Immédiatement alerté, Wilfrid Gandmaire, le maire de Dinozé, convoque les chasseurs et les victimes dès le lendemain. “Les échanges ont été assez tendus, avance l’édile. En tant que maire, il m’est intolérable que des chiens de chasse viennent troubler la tranquillité des riverains.”

    Bilan des courses : Wilfrid Grandmaire a interdit la présence de chiens de chasse lors des prochaines battues. "La chasse sans chien [...] sur le territoire secteur Besonfosse et Saint-Laurent", indique le message sur la page Facebook de la commune de Dinozé.

    Une mesure insuffisante, selon Françoise Nardin. “Un arrêté, cela aurait été mieux. Sans cela, on a aucune garantie pour l’avenir. Si le maire ou les responsables actuels de l’association de chasse quittent leurs fonctions, on fait quoi ?”

    Le maire de Dinozé dit avoir “toute confiance dans l’association locale de chasse” et n’hésitera pas à prendre “un arrêté conjoint avec la mairie d’Épinal” si l’accord de principe n’est pas respecté.

    Françoise Nardin ne compte pas en rester là. “Je suis prête à aller au procès pour voir si le procureur donne suite. Je ne ferai pas de cadeaux, tempête-t-elle. Je ne le fais pas pour l’argent. Je vais saisir le procureur”.

     

    20/02/2024 : Chasse aux cervidés : six infractions lors d'un contrôle de chasseurs en Haute-Saône

    A l’approche de la date de fermeture de la chasse aux cervidés, les services de la Gendarmerie nationale, de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et de l’Office National des Forêts (ONF) ont réalisé un contrôle de chasse conjoint le 28 janvier 2024, au nord des cantons de Jussey et de Port-Sur-Saône.

    Cette opération faisait suite à plusieurs autres actions de contrôle réalisées en interservices au cours de la saison de chasse 2023-2024 sur tout le territoire haut-saônois et portant sur diverses thématiques : en période de brâme du cerf élaphe ou tout simplement concernant le bon déroulement des actions de chasse.

    ”Le contrôle du respect des mesures de sécurité est un enjeu prioritaire, afin de prévenir les risques pour les chasseurs et les non-chasseurs”, souligne la préfecture de la Haute-Saône, ”la saison 2023-2024 confirme d’ailleurs la baisse significative des accidents de chasse des années précédentes.” La préfecture ajoute que ”ces opérations ont aussi pour objectif de contrôler les prélèvements effectués afin de veiller à l’équilibre agro-sylvo-cynégétique, à la prévention des dégâts (agricoles et forestiers) et des atteintes aux biens et aux personnes (collisions avec la grande faune notamment).”

    Au cours de cette journée du 28 janvier, 85 chasseurs ont été contrôlés répartis sur 20 associations communales de chasse agréées (ACCA) et chasses privées. Six infractions ont été relevées :

    • 4 pour non-présentation du permis de chasser lors du contrôle. Ces situations ont été régularisées auprès des services ;
    • 1 infraction pour non-respect du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique "absence de panneaux de signalisation temporaire sur ou proximité immédiate des voies publiques lors des actions collectives de chasse à tir au grand gibier" ;
    • 1 infraction pour chasse en état d'ivresse manifeste et avec port d'arme. Elle fait l’objet d’une procédure judiciaire sur instruction du Procureur de la République. Il s’agit d’une nouvelle infraction créée récemment par le décret du 16 septembre 2023.

     

     

    20/02/2024 : Accident à Reims : elle tire à la carabine dans la tête de sa nièce

    Le prévenu utilisait sa carabine pour chasser les rats sur son terrain et ne l’a pas rangée après s’en être servi. Sa fille de 14 ans a manipulé l’arme et le coup est parti, touchant sa nièce de 18 mois.

    Cette petite fille que nous appellerons Marie va bientôt avoir 5 ans. Elle est reconnue handicapée à plus de 80 %, mais ses parents font tout ce qu’ils peuvent pour qu’elle ait une vie normale, pour qu’elle aille à l’école tout en convenant que c’est un combat de tous les jours entre les séances chez le kinésithérapeute, l’ergothérapeute ou encore le psychologue. « Elle aura toute sa vie une infirmité sur la partie gauche du corps avec une atteinte à la marche, à la préhension et une légère paralysie du visage, sans être hémiplégique », détaille un médecin. La vie de cette famille domiciliée près de Reims (Marne) a basculé le 19 mai 2020. Marie, alors âgée de 18 mois, est victime d’un terrible accident, selon nos confrères de L’Union.

    Le grand-père de Marie a l’habitude de tirer sur les rats qui se trouvent sur son terrain avec une carabine qu’il a empruntée à un ami. Ce midi-là, l’arme est posée sur la table de la cuisine. Lui est en train de bricoler dans son garage avec le père de Marie. « Il arrive que ma femme, les enfants, les petits-enfants viennent le midi pour déjeuner. C’est juste un terrain avec une petite maison, nous n’habitons pas ici mais l’école est à côté, c’est pratique. Quand ils sont là, la carabine est toujours rangée dans un casier. Le jour où c’est arrivé, ils ne devaient pas venir », détaille celui qui est poursuivi pour « mise en danger de la vie d’autrui par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence ». En clair, l’arme aurait dû être rangée dans une armoire forte. Mais elle était là, sur cette table.

    Plusieurs opérations

    Il avait appris à l’une de ses filles, âgée de 14 ans, à s’en servir pour éliminer les rongeurs. Le 19 mai 2020, elle manipule la carabine. Un coup part, sans qu’elle le fasse exprès. Sa nièce – la fille de sa sœur – se trouve à proximité. Elle reçoit le plomb dans la tête. Alerté par les cris, le grand-père accourt. Immédiatement, il conduit sa petite-fille aux urgences du CHU de Reims. Son état s’aggrave, le bébé de 18 mois est transféré à Nancy. La petite victime est placée dans un coma artificiel, son pronostic vital est engagé pendant plusieurs jours, elle respire grâce à une machine. Après plusieurs opérations, elle est finalement sortie d’affaire mais gardera des séquelles à vie.

    Si le substitut du procureur reconnaît que « ce grand-père a fait tout ce qu’il a pu pour aider sa petite-fille », il estime aussi que « les faits auraient pu être évités s’il avait rangé cette arme comme la loi le lui impose. Il n’a pris aucune des dispositions qui lui incombaient en matière de sécurité, soit en rangeant cette arme dans une armoire forte adaptée, soit en démontant un élément empêchant son utilisation, ou encore en mettant les munitions à part puisque cette carabine était chargée et en libre accès pour tout le monde. La peine la plus lourde est déjà là, l’état de santé de sa petite-fille. Néanmoins, il faut sanctionner la légèreté dont il a fait preuve par rapport à la détention de cette arme ».

    Faute caractérisée

    Me Brazy, en défense, s’est au contraire attaché à démontrer que la relaxe s’imposait. « Cette carabine aurait dû être rangée, nous sommes tous d’accord. S’il n’a pas pris cette précaution, c’est tout simplement parce que personne ne devait venir et quand ses proches viennent, ils préviennent systématiquement. Sauf ce jour-là, malheureusement. C’est une dramatique erreur d’inattention, pas un comportement conscient et délibéré de sa part. »

    Les magistrats ont néanmoins considéré que la faute était caractérisée et ont condamné le grand-père à une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.

    L’adolescente à l’origine du tir a quant à elle bénéficié d’un non-lieu en l’absence d’élément intentionnel de commettre cette infraction. Le magistrat a également estimé qu’elle était trop jeune pour avoir le discernement nécessaire lui permettant de saisir la gravité potentielle de la manipulation de cette arme. La mère de la jeune victime n’a pas déposé plainte contre sa sœur et assure que leurs relations « sont inchangées » depuis ce terrible accident.

     

    21/02/2024 : Accident de chasse à Amblainville : « Il avait la tête comme un ballon de basket »

    La jeune femme, auteur du tir, était jugée ce mardi 20 février devant le tribunal de police de Beauvais. Elle a écopé d’une amende de 1200 euros pour les blessures involontaires occasionnées à un photographe.

    A Amblainville, on est très loin de l’univers potache du sketch des Inconnus. Sur le domaine du château de Sandricourt, propriété américaine depuis plus d’un siècle, les chasseurs sont triés sur le volet et tirés à quatre épingles. Les gilets orange de sécurité sont laissés au vestiaire au profit de costumes traditionnels ; la fine fleur de la chasse est conviée sur invitation. Pour accompagner les huit chasseurs, un staff composé d’une cinquantaine de personnes les escorte. Un photographe professionnel est même dépêché sur place pour couvrir l’événement organisé le 27 octobre 2023. « Sandricourt, c’est vraiment la Mecque de la chasse aux perdreaux. Les gens viennent du monde entier », souligne Me Guillaume Demarcq, lors de l’audience du tribunal de police de ce mardi 20 février.

    La victime touchée au visage, au cou et au niveau d’un bras

    À l’image de cette passionnée venue tout droit des États-Unis pour participer à cette prestigieuse chasse. Sauf que l’organisation réglée comme du papier à musique va connaître une sérieuse fausse note. Un drame évité de justesse s’accordent même à dire les participants.

    Alors que la chasseuse américaine vise une perdrix, les plombs de 20 millimètres se dispersent dans les airs. En face d’elle, le photographe immortalise la scène avec son appareil. Quand les projectiles apparaissent dans son objectif. Situé à seulement une vingtaine de mètres de la tireuse, le jeune homme est criblé de plombs au niveau du visage, du cou et d’un bras. Il ne doit la vie sauve qu’à son boîtier et à son casque auditif qui font alors office d’équipements de protection de fortune. À ses côtés, son père est également touché par une munition qui vient se loger dans son épaule. « Mon fils m’a sauvé la vie. Sans lui, je ne serai plus là », confie-t-il. Et très vite, la douleur laisse place à une vision d’horreur. « On a cru qu’il allait mourir. Il avait la tête comme un ballon de basket. J’ai vu mon fils dans ce que je croyais être ses dernières heures », poursuit la victime.

    Quand on roule en sens inverse sur l’autoroute, c’est tout sauf de la maladresse

    Transporté en urgence à l’hôpital d’Amiens, le jeune homme s’en tire finalement avec 15 jours d’interruption totale de travail. Non sans séquelles. « Aujourd’hui j’ai encore 28 plombs dans le corps qu’on ne peut pas retirer », précise-t-il à la barre du tribunal de police de Beauvais. Et des questions qui demeurent sans réponse sur les circonstances de l’accident. « On est tous chasseurs et on est tous dans l’incompréhension par rapport à cette faute grave. Elle a tiré à hauteur d’homme », soupire le photographe. Son père abonde dans son sens. « Pour moi ce n’est pas de la maladresse. Quand on roule en sens inverse sur l’autoroute, c’est tout sauf de la maladresse », analyse-t-il.

    Des faits passibles d’une contravention de cinquième classe

    Pourtant, dans le langage juridique, il s’agit de blessures involontaires simplement passibles d’une contravention de 5e classe. Avec une peine maximale de 1500 euros d’amende, requise par le parquet de Beauvais. Le tribunal de police en a décidé autrement avec 1200 euros d’amende infligés à la ressortissante américaine. Elle devra par ailleurs s’acquitter d’une amende de 100 euros pour les blessures infligées à la seconde victime.

     

    22/02/2024 : « Je vais vous tuer ! », avait hurlé le chasseur ivre à Boves

    En septembre 2023, un homme de 49 ans avait braqué un groupe de personnes avec son fusil pour une banale histoire de stationnement. Il a été condamné ce jeudi 22 février 2024.

    On ne sait pas si la partie de chasse avait été prolifique, mais la battue avait été particulièrement bien arrosée pour ce chasseur le 30 septembre 2023. À coups de rhum et de whisky-coca. Et quand il est rentré devant son domicile, à Boves, près d’Amiens, au volant de sa voiture, l’homme était loin d’afficher la lucidité d’un tireur d’élite. « Il ne tenait plus debout ! », témoigne sa voisine devant le tribunal, ce jeudi 22 février 2024.

    Cette dame de 76 ans a eu la peur de sa vie ce jour-là. Des gens étaient venus lui vendre une voiture, et sa conversation avec le vendeur avait été interrompue par un enfant de ce dernier : « Papa, ils sont en train de se battre ! » Forcément, pour céder cette voiture, il fallait que le vendeur puisse se faire ramener, et c’est à son « chauffeur » que le chasseur venait de s’en prendre.

    Une embrouille avait éclaté au sujet d’une place de stationnement. L’alcool l’avait rendu fou de rage. Même la vieille dame venue pour le calmer sera bousculée. « Fils de pute ! Sale Arabe ! Rentre dans ton pays ! », balance le quadragénaire. Les « yeux exorbités », il sort son fusil de sa voiture, le charge, et braque ses « ennemis » de beuverie : « Je vais vous tuer ! »

    Je ne vais pas rentrer dans la caricature du chasseur, mais je constate que l’alcool et la possession d’armes ne font pas bon ménage » Franck Charon, procureur-adjoint de la République
    À la barre, le chasseur de 49 ans juge son comportement « inadmissible », dit qu’il a « honte ». Même si selon lui « tout n’est pas vrai », il ne se souvient pas de tout. « Imaginez le traumatisme des victimes ! », s’emporte le représentant du parquet.

    Deux enfants étaient présents au moment des faits, en plus de la personne âgée. « Je ne vais pas rentrer dans la caricature du chasseur, mais je constate que l’alcool et la possession d’armes ne font pas bon ménage », assène le procureur. « Mon client travaille depuis 21 ans. Il ne faut pas faire de cette affaire une question de principe et il ne faut pas le condamner à une mort sociale », plaide Me Stéphane Daquo en défense.

    L’homme condamné à 18 mois de prison avec sursis avec obligation de soins, il a l’interdiction de détenir une arme pendant 5 ans, de toute activité de chasse pendant 10 ans, d’entrer en contact avec sa voisine, et son permis de conduire est suspendu pendant 6 mois.

     

    23/02/2024 : Braconnage à Aumessas, un cerf tué par un chasseur, sa carcasse découverte par les gendarmes

    Les agents de la Fédération départementale de la chasse et les gendarmes de la compagnie du Vigan ont découvert la carcasse d'un cerf, sous des branchages, à Aumessas. Un chasseur a été placé en garde à vue et devrait être convoqué devant le tribunal de police. 

    À Aumessas, la chasse du cerf est interdite. Ce qui n'a pas empêché des chasseurs de traquer et de tuer l'un de ces grands cervidés. Le 15 février dernier, les agents de la Fédération départementale des chasseurs ont été alertés qu'un braconnage avait eu lieu sur la commune. Accompagnés par les gendarmes de la compagnie du Vigan, ils ont  découvert la carcasse d'un cerf adulte dissimulée sous des branchages. L'animal avait été dépecé. 

    48 kg de viande de cerf découverts dans un congélateur

    Deux chasseurs suspects résidant à proximité ont été entendus par les gendarmes. Ils sont membres de l'association locale de chasse, précise  la gendarmerie. Les agents de la fédération de la chasse et les gendarmes ont poursuivi leurs investigations. Ils ont découvert, dans un congélateur au domicile d'un suspect, 48 kg de viande de cerf conditionnée sous vide. Les gendarmes ont saisi deux fusils de chasse. L'un des deux chasseurs a reconnu avoir tué le cerf. La procédure a été transmise au parquet et le chasseur devrait être convoqué au tribunal de police. 

    Les 48 kg de viande saisis ont été offerts à une maison de retraite du Vigan. 

     
    Ce jeune habitant de Ploumagoar, qui roulait sans permis et sous l’empire de l’alcool, a été contrôlé à deux reprises en l’espace de trois heures. Le tribunal de Guingamp l’a condamné à quatre mois de prison avec sursis.

    « Je sortais d’une partie de chasse festive, on a abusé et je n’ai pas l’habitude de l’alcool », explique, à la barre du tribunal de Guingamp, vendredi 23 février, un jeune Ploumagoarien de 20 ans, jugé pour deux conduites en état alcoolique, sans être titulaire du permis, qui roulait « à une vitesse excessive eu égard aux circonstances ». Le premier contrôle est intervenu le 19 novembre 2023, à 22 h, où il présentait un taux de 2,06 g d’alcool. Puis, trois heures plus tard, le 20 novembre, à 0 h 55, son taux était toujours positif, redescendu à 1,58 g.

    De retour sur place pour récupérer ses chien

    Lors d’un accident qui a amené la voiture au fossé, l’ami avec lequel il rentrait de la chasse a prétendu que c’est le prévenu qui conduisait. « Il a dit ça pour se défendre, mais ce n’était pas moi », a-t-il plaidé. Sauf que des témoins attestent que c’était bien lui. Il aurait pu en rester là mais il a préféré repasser chez ses parents pour emprunter leur voiture afin d’aller chercher ses chiens, restés sur place. Au risque de se faire contrôler de nouveau par les gendarmes.

     

    Le tribunal l’a condamné à une peine de quatre mois de prison avec sursis et à une amende de 135 €. Il a aussi l’interdiction de conduire pendant une durée de quatre mois, après avoir obtenu son permis de conduire.

     

    25/02/2024 : Chasseur blessé en Argonne : le parquet ouvre une enquête pour rechercher les causes de l’accident

    L’accident s’est produit ce dimanche vers 10 h 30 dans cette commune de l’Argonne ardennaise. Aucun tiers n’est impliqué.

    Sept pompiers sont intervenus ce dimanche matin à Senuc, en Argonne ardennaise, sur la RD41 en direction de Lançon. Un homme de 47 ans a en effet été blessé à la cuisse lors d’un accident de chasse. Il a dû être évacué vers Reims, en hélicoptère, sur une décision du Smur de Vouziers mais son pronostic vital n’est pas engagé.

    La gendarmerie s’est rendue sur place. « Le chasseur blessé est originaire de Termes. Il a tiré une première fois sur un sanglier, l’a touché. Le sanglier s’est ensuite attaqué au chien, le chasseur a tiré de nouveau en direction de l’animal et le canon de son arme a explosé. Des éclats ont été projetés au niveau de son bas-ventre et de son mollet mais la victime était bien consciente. »

    Concernant la cause de l’accident, c’est une obstruction du canon qui a provoqué l’explosion, probablement un morceau résiduel de la munition précédente, resté coincé à l’intérieur. « Le canon était bouché, ça pourrait tout aussi bien être de la terre ou un morceau de branche », explique Nicolas Thiry, de l’Office français de la biodiversité. L’organisme s’est en effet rendu sur place : c’est le seul en capacité de recenser les incidents et les accidents de chasse sur le territoire.

    Du côté du parquet de Charleville-Mézières, on signale qu’une enquête judiciaire a été ouverte en « recherche des causes de blessures graves. » Les dépistages alcoolémie et stupéfiants ont été réalisés : ils sont négatifs. Des vérifications liées à l’arme sont en cours tandis que le permis de chasse et l’assurance du chasseur blessé sont bien valides.

     

    25/02/2024 : Accident de chasse : un homme blessé à la cuisse transporté par hélicoptère Hélicoptère du Samu de la Marne, stationné devant l'hôpital Robert Debré à Reims.

    Un accident de chasse s'est produit à Senuc (Ardennes), ce dimanche 25 février. Un homme de 47 ans a été blessé et transporté par hélicoptère.

    Un nouvel accident de chasse dans le département des Ardennes. Celui-ci, survenu ce dimanche 25 février 2024, implique un homme âgé de 47 ans.

    Ce dernier chassait dans les bois de Senuc (Ardennes). Il a été blessé à la cuisse, nécessitant son transport à bord de l'hélicoptère de la structure mobile d'urgence et de réanimation (Smur).

    Dans son communiqué, le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) des Ardennes évoque un "accident de chasse" pour lequel il a été prévenu à 10h32. Un véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV), avec à son bord sept pompiers, a été dépêché sur les lieux.

    L'hélicoptère se pose sur le terrain de foot

    Les secours ont procédé à leur intervention en bord de route (la départementale D41), nommée localement route de la Malassise. Elle donne accès à Lançon (Ardennes), un village de 31 âmes (voir localisation sur la route ci-dessous).

    L'hélicoptère s'est posé vers 12h30 sur le terrain de football de Grandpré, commune où vivent 508 personnes, située juste au nord de Senuc. La victime étai considérée comme étant en urgence absolue, en raison de son transport médicalisé.

    Joint par France 3 Champagne-Ardenne en milieu d'après-midi, le Sdis a toutefois laissé entendre que l'état du quadragénaire n'était pas si inquiétant. Il se trouvait seul lors de l'accident, selon les premiers éléments remontés du terrain. Et son fusil aurait eu une malfaçon (explosion vraisemblable).

    La victime était consciente lors de son transport en hélicoptère. Elle est soignée au centre hospitalier universitaire (CHU) de Reims.

    La gendarmerie était présente sur les lieux pour sécuriser la situation et établir les circonstances de l'accident.

     

    27/02/2024 : Braconnage dans le Gard : un chasseur épinglé pour avoir tué illégalement un chevreuil

    Les agents de la Fédération départementale des chasseurs du Gard ont effectué une surveillance sur une battue aux sangliers, dimanche 25 février, à Saint-Bonnet-du-Gard.

    Dimanche 25 février, les agents de la Fédération départementale des chasseurs du Gard, alertés par certaines irrégularités et des précédents sur le secteur, ont monté un dispositif de surveillance sur une battue aux sangliers organisée sur la commune de Saint-Bonnet-du-Gard.

    Dispositif qui s'est avéré efficace : un "braconnier s'est affranchi de ses obligations réglementaires". En effet, un chevreuil a été tué alors que la société locale de chasse n'avait plus de bracelets autorisant le prélèvement. Les agents ont découvert l'animal dans la végétation, tandis que le chasseur a avoué avoir abattu la bête de manière illégale.

    Jusqu'à 1 500 € et un possible retrait du permis de chasse 

    "Le chasseur et le responsable de la société de chasse sont susceptibles d’être poursuivi devant le tribunal. Ils encourent des peines correspondantes aux contraventions de 5e classe (jusqu’à 1 500 € d’amende chacune) relatives au non-respect du plan de chasse grand gibier ainsi que le retrait éventuel du permis de chasser", détaille la Fédération départementale des chasseurs, qui précise que "l'animal a été saisi".

    Un encadrement strict 

    L'occasion pour les agents fédéraux de rappeler les dispositions mises en place par le plan chasse, qui concerne les cerfs, daims, mouflons et chevreuils : "Chaque animal abattu au titre de ce plan est muni d’un dispositif de marquage préalablement à tout transport et sur les lieux même de sa capture, à la diligence et sous la responsabilité du bénéficiaire du plan de chasse individuel."

    Suivant un quota déterminé par le plan chasse, chaque société a ainsi un nombre de bracelets limité par espèce. Pour exemple, sur le Gard, lors de la campagne 2022-2023 se déroulant de septembre à février, 3 581 bracelets avaient été attribués pour la chasse au chevreuil.

     

    29/02/2024 : Balle perdue de chasse : un drame évité entre Eclaron et Braucourt

    Dimanche 25 février, Romain a sans doute frôlé la mort. Au volant de sa voiture, entre Eclaron et Braucourt, le jeune homme a vu une balle de chasse perdue briser la vitre côté conducteur pour se nicher dans la banquette arrière. La cartouche est passée entre lui et sa passagère.

    Romain se souviendra longtemps de cette journée du dimanche 25 février 2024. Le Réunionnais âgé de 20 ans, qui travaille à Saint-Dizier, est au volant de sa Mercedes, à 90 km/h – « j’avais mis le régulateur » – le temps de midi, sur la Départementale 384 entre Eclaron et Braucourt. A ses côtés, une passagère, Clara, âgée de 20 ans comme lui. Devant lui, dans un autre véhicule, se trouve Steven, un de ses amis. Et puis trois autres véhicules derrière. « Nous partions tous à un rassemblement automobile vers Troyes, nous sommes tous des passionnés », indique Steven.

    Soudain, Romain entend un « gros boom » dans sa voiture. « Je n’entendais plus rien avec les éclats de vitre, je me suis arrêté brusquement, j’ai rouvert les yeux et on a compris qu’on avait pris une balle », témoigne le conducteur. Dans le même laps de temps, il entend d’autres tirs de chasse depuis la forêt du Der et voit l’impact de la balle de calibre 12 nichée dans sa banquette arrière.

    « J’avais des débris de verre près des yeux »

    Réalisant ce qui vient d’arriver, Romain et ses amis sont tous sous le choc. « On a interpellé des chasseurs, ils sont venus vers nous. Ils voulaient qu’on s’arrange à l’amiable mais nous avions déjà appelé les gendarmes », poursuit le jeune conducteur. Les gendarmes de la communauté de brigades d’Eclaron arrivent sur place un quart d’heure après l’incident et commencent leurs investigations.

    Les sapeurs-pompiers locaux se rendent également sur les lieux. Le conducteur et sa passagère, qui avaient des débris de verre sur le visage, ont été transportés vers le centre hospitalier de Saint-Dizier. « J’avais aussi des débris près des yeux, ils ont contrôlé ma vision », reprend Romain. Si les gendarmes n’ont pas souhaité communiquer sur leur enquête en cours, ils ont saisi le véhicule impacté pour réaliser une expertise.

    « L’enquête est en cours pour déterminer les circonstances d’usage de l’arme lors de cette partie de chasse, et comprendre précisément ce qui s’est passé », indique le procureur de la République de la Haute-Marne, Denis Devallois, qui devrait être en mesure de nous fournir plus d’éléments au début de la semaine prochaine.

    « On a un incident au cours d’une battue. L’enquête administrative et judiciaire devra déterminer l’origine du tir et son auteur, et savoir si les règles ont été respectées ou pas », indique Vincent Montibert, directeur de l’Office français de la biodiversité (OFB) de Haute-Marne. En co-saisine avec la gendarmerie, l’OFB cherche à récupérer un maximum d’éléments. « Plusieurs lots de chasse sont présents sur le secteur, reste à savoir quelle société est concernée », reprend Vincent Montibert.

    Selon Romain, qui a porté plainte mardi 27 février auprès de la gendarmerie d’Eclaron, « les enquêteurs savent quel chasseur a tiré ». Partagé entre le soulagement d’avoir évité le pire et une profonde colère.

     

    28/02/2024 : Le cadavre d’un loup criblé de plombs et fauché par une voiture retrouvé dans le Morbihan

    Un loup, blessé par un tir de plombs, a été fauché mortellement par une voiture début février 2024, à Gourin (Morbihan). Une enquête a été ouverte par le procureur de Lorient.
    Un loup dont le corps était criblé de plombs aurait péri, percuté par une voiture, sur une route de Gourin dans le Morbihan. Il pourrait peut-être s’agir d’un loup précédemment observé dans les Côtes-d’Armor.
    Espèce protégée, le loup (Canis lupus) a fait son retour en Loire-Atlantique en 2021, puis en Finistère en mai 2022. Un document vidéo atteste de la présence d’un second loup, identifié et filmé dans le secteur des Monts d’Arrée.
    Une enquête ouverte
    Voici que l’animal refait aujourd’hui parler de lui. En Morbihan cette fois, au sud de Gourin, où un second animal a, malheureusement, succombé sous les roues d’un véhicule. Les faits se seraient produits début...

     

    29/02/2024 : Deux moutons et un bouc attaqués par des chiens de chasse à Pouillon, près de Reims

    Samedi matin, deux moutons et un bouc ont été attaqués par une meute de chiens de chasse. Si la propriétaire des ovins convient qu’un accident peut arriver, elle regrette la façon dont les chasseurs auraient géré la situation. Elle a déposé plainte.

     

    01/03/2024 : Une balle de chasse se fiche dans leur voiture : deux jeunes échappent de peu au pire

    Fin février, deux jeunes de 20 ans ont vu la mort de près alors qu’ils circulaient à proximité d’une chasse en Haute-Marne, en direction de Troyes, sur une départementale. Une balle de chasse est passée entre les deux sièges avant de se ficher dans la banquette arrière.

    « Si je n’avais pas conduit couché, je me la prenais en pleine tête. » Encore sous le choc, Romain, 20 ans, a bien failli ne jamais pouvoir témoigner à cause d’une balle mal tirée.

    Fort heureusement, la balle – perdue ou pas, l’enquête le dira – est passée entre les deux sièges avant et s’est fichée dans la banquette arrière, à droite.

    L’accident est survenu un dimanche de la fin février, vers 12 h 20, alors que Romain était au volant de sa voiture, dans un convoi composé de quatre autres véhicules, tous conduits par des amis du jeune homme. Les cinq roulaient sur la D384, en Haute-Marne et se dirigeaient vers Troyes, pour participer à un événement automobile.

    « Tout à coup, un gros boum dans la voiture et instantanément, je ne vois plus rien. » Atteint au visage par du verre de la vitre conducteur, il se frotte les yeux. Et s’arrête. « Sur le coup, je ne comprends pas ce qui m’arrive. » La vitre est explosée et à l’extérieur, d’autres tirs retentissent. « On a aperçu deux chasseurs, on a fait le lien, on les a interpellés. »

    Entre-temps, les gendarmes sont également prévenus, tout comme les pompiers. Romain saigne du visage, sa passagère du menton et du bras. Les deux chasseurs, pas très coopératifs, se présentent enfin. Et tentent de noyer le poisson.

    Depuis, Romain a déposé plainte, une enquête a été ouverte, en co-saisine avec l’Office français de la biodiversité.

    Mais psychologiquement, le jeune homme s’avoue très atteint. « Quand je me retrouve seul, j’y repense beaucoup et je chiale », confesse-t-il. Il se refait le film dans tous les sens : et s’il n’avait pas été deuxième du convoi, et s’il avait craché sa fumée de cigarette électronique quelques minutes plus tard, et si…

     

    04/03/2024 : Saisie des chiens chez l’éleveur-chasseur récidiviste de Dordogne parti en Haute-Vienne

    Environ soixante-dix chiens, des oies, lapins, chèvres, détenus dans ce qu’on ne peut que qualifier de dépotoir. En d’autres termes, un corps de ferme transformé en enfer pour animaux d’une saleté et d’une puanteur innommables. Voilà où, en ce 4 mars 2024 au matin, s’est déployée une compagnie de gendarmes adjointe de la brigade cynophile et des agents de la DDPP de Haute Vienne et du maire de la commune de rattachement du nouveau domicile de Richard Mandral. Interlocutrice privilégiée des autorités, One Voice était sur place avec ses partenaires pour sauver tous les chiens et tenter de mettre un point final aux activités de cet éleveur-chasseur.

    Aux côtés des services vétérinaires préfectoraux de la Haute-Vienne depuis le mois de janvier - et après de nombreuses images d’enquête et procédures en justice en Dordogne depuis 2018 - , nous avons remué ciel et terre pour obtenir un maximum de places dans nos refuges partenaires venus de partout en France. Nous avons ainsi pu récupérer la majorité d’entre eux. D’autres structures avaient répondu présentes à la sollicitation de l’Administration dans le cadre de la procédure en justice, et ont pu repartir avec les autres, merci à elle pour leur assistance. Dans l’après-midi, les chiens étaient en route vers la chaleur d’un foyer aimant. Ils pourront dans un premier temps, bénéficier des soins nécessaires promulgués par des professionnels.

    Fuir et recommencer…

    Comme il s’était déjà adapté après sa condamnation dans le réseau de la dog connexion dans les années 1980 quand les chiens de chasse, en plus de ce qu’ils subissent étaient envoyés vers les labos, depuis l’été 2021, après sa condamnation, notre sauvetage de seize de ses chiens et nos multiples investigations, le récidiviste a déménagé de Dordogne. Il a déplacé ses activités de reproduction de chiens de chasse incontrôlées vers un village situé à moins de 100 km de là, dans un autre département et même une autre région. Quoi de mieux pour fuir les autorités, les conflits de voisinage, et les visites de nos enquêteurs ? Et reproduire l’opération à l’identique, voire élargir ses méfaits à d’autres espèces.

    Début janvier 2024, nous savions que la situation avait - évidemment - empiré en Haute-Vienne. Nous avons alerté les autorités et offert notre soutien logistique. Il fallait agir et vite. Mais sans place en refuge, rien n’était possible.

    … un mode de vie typique pour ce chasseur-éleveur

    Sur place, les chiens ne sont pas les seuls à patauger hagards dans la boue et les déjections. Des lapins sont enfermés, des poules, des oies, des canards et dindons joignent leurs cris aux jappements. Au milieu des collines givrées, dans un clapier de ce lieu maudit, un lapin se blottit contre le corps sans vie de son compagnon. Enfermés dans un van à l’entrée de la propriété, une chèvre et son chevreau contemplent le second petit n’ayant pas survécu à la mise bas qui aurait eu lieu, selon les dires du propriétaire, dans la nuit...

    Pour les chiens dits “de chasse”, rien ne nous arrête !

    Mis en doute par le milieu de la chasse malgré les vidéos et certificats vétérinaires qui attestaient de la gravité de la situation, et malgré une justice qui a refusé d’agir fort dès 2019 car il ne s’agissait que de chiens dits « de chasse », nous n’avons rien lâché.

    Parmi notre équipe et nos soutiens, personne n’a oublié ces tristes griffons, porcelaines et teckels, dont certains erraient sans but et d’autres qui avaient creusé des sillons autour du piquet où ils étaient attachés, quand les plus faibles mouraient sans même être remarqués et mangés par leurs congénères dans un dernier élan de survie. La vision nous hante encore de ces chiennes aux mamelles difformes suites aux grossesses à répétition qui avaient tant de mal à se déplacer… de ces chiens aux énormes et douloureuses tumeurs non soignées.

    De la peur dans tant de regards. Où sont les chasseurs qui lui en achètent, et qui disent pourtant aimer leurs chiens? Ils détournent les yeux.

    Ce récidiviste qui a passé sa vie entière (près de huit décennies) à maltraiter des chiens et à exploiter les chiennes, doit être mis hors d’état de nuire une bonne fois pour toutes! Nous nous battrons sans relâche pour les autres animaux aussi, et nous serons partie prenante de la procédure en Haute-Vienne contre Richard Mandral (nous serons donc partie civile). Ces animaux ne doivent en aucun cas retourner chez lui, et il est invraisemblable qu’il puisse à nouveau détenir quelque animal que ce soit, et continuer ses activités d'exploitation et de reproduction. Les chiens utilisés par les humains pour la chasse doivent recevoir autant de soins et de prévenance que les autres, et leurs tortionnaires recevoir des sanctions adaptées à leurs méfaits. Chasseur ne doit plus rimer avec impunité.

     

    04/03/2024 : À Sainte-Hélène, le chasseur tire dans une longère, il est condamné par le tribunal

    Fin janvier 2022, un habitant de Sainte-Hélène (Morbihan) a retrouvé des impacts de balles sur sa longère. Un chasseur de 79 ans était mis en cause dans cette affaire, lundi 4 mars 2024, devant le tribunal de Lorient (Morbihan). Il est condamné à 60 jours-amendes à 10 €, 150 € d’amende et un retrait de trois ans de son permis de chasse.

    Début février 2022, le propriétaire d’une longère à Sainte-Hélène (Morbihan) découvre sept impacts de balles dans les volets roulants. Un groupe de chasseurs, qui a effectué, le 27 janvier 2022, une battue dans les alentours est vite ciblé. Pendant l’enquête, un chasseur de 79 ans, reconnaît les faits en indiquant qu’il traquait, avec d’autres chasseurs, un chevreuil qui s’était réfugié sur le terrain de la longère avant d’être abattu.

    Absent lors de l’audience du tribunal de Lorient, lundi 4 mars 2024, le prévenu, hospitalisé depuis la fin février 2024, ne change pas de version et fait dire par la voix de son avocate qu’« il est dégoûté par la chasse et par cette journée » de la fin janvier 2022.

    « C’est honteux »

    Selon l’avocat de la Fédération départementale des chasseurs du Morbihan, partie civile dans ce procès, ce qui s’est passé ce jour-là à Sainte-Hélène est « honteux. C’est une faute d’une très grande gravité, même si, fort heureusement, il n’y a pas eu de blessé ».

    L’avocate du prévenu trouve, pour sa part, « honteux que la Fédération se porte partie civile ». Elle estime qu’« au-delà de la responsabilité individuelle de mon client, il y a une responsabilité collective de l’ensemble des chasseurs lors de cette battue ».

    Le procureur de la République requiert 100 jours-amendes à 10 €, une amende de 300 € et un retrait de deux ans du permis de chasse. Le tribunal juge le prévenu coupable et le condamne à 60 jours-amendes à 10 €, 150 € d’amende et un retrait de trois ans de son permis de chasse, ainsi qu’à 200 € à verser à la Fédération départementale des chasseurs du Morbihan pour son préjudice moral.

     

    07/03/2024 : Balle perdue entre Eclaron et Braucourt, le président d’une société de chasse à l’origine du tir

    Fin février, une balle s’est logée dans la voiture d’un conducteur circulant entre Eclaron et Braucourt. La cause de l’incident, une erreur commise par le président d’une société de chasse qui organisait une battue sur ce secteur. 

    Plus de peur que de mal. Et heureusement, car l’issue aurait pu être tragique. Dimanche 25 février, comme relaté dans nos colonnes vendredi 1er mars, une balle s’est retrouvée dans la banquette arrière d’une voiture circulant entre Eclaron et Braucourt, frôlant de peu le conducteur et sa passagère. Elle provient d’un fusil de chasse, mais difficile alors d’expliquer comment elle est arrivée là. Depuis, une enquête a été menée, ce qui a permis de tirer au clair toute cette affaire. 

    Une battue initialement en règle 

    Revenons au 25 février, mais en prenant maintenant le point de vue des chasseurs. Ce jour-là, ils organisent une battue des plus classiques sur la commune entre Eclaron et Braucourt. Tandis qu’une partie d’entre eux attendent, le long de la D384, les rabatteurs se chargent de pousser le gibier dans leur direction. « Elle répondait à des conditions d’organisation conformes puisqu’il s’agissait d’une battue réalisée par une société de chasse dûment habilitée avec des mesures de sécurité rappelées en amont et respectées par la plupart des chasseurs », précise Denis Devallois, procureur de la République de la Haute-Marne. Mais tandis que rabatteurs et chasseurs postés se rapprochent et que le piège se referme doucement sur le gibier ferré, un chevreuil s’échappe. Deux des rabatteurs le prennent donc pour cible sauf que tout ne se passe pas comme prévu. « L’enquête a permis d’établir que l’un avait ouvert le feu dans des conditions de sécurité qui ont été respectées et a finalement été mis hors de cause », ajoute Denis Devallois. En revanche, cela n’a pas été le cas pour le second. « Il a tiré en direction de la route, ce qu’il n’aurait pas dû faire. C’est ce tir qui a fini dans le véhicule de deux pauvres gens qui circulaient sur l’ ECD384. »

    Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais ? 

    L’auteur de ce coup est d’ailleurs loin d’être un néophyte dans la discipline puisque ce n’est autre que le président de cette société de chasse à l’initiative de la battue. De quoi surprendre le procureur de la République de la Haute-Marne : « C’est ce qui rend les faits d’autant plus inadmissibles. C’est quelqu’un qui n’a pas d’antécédents en la matière, qui par ses fonctions est chargé de rappeler aux autres chasseurs les mesures de sécurité, ce qu’il avait fait et hélas, lui-même ne s’y est pas conformé. »  

    L’homme, dont l’âge tourne autour des 60 ans, a reconnu et regrette les faits. Néanmoins, il devra tout de même passer devant le tribunal correctionnel de Chaumont en mai prochain. Poursuivit pour mise en danger d’autrui, il encourt jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amendes. Le maintien de son permis de chasse pourrait également être remis en question.

     

    09/03/2024 : Accident de chasse : un homme décède par arme à feu à Santo-Pietro-di-Tenda

    Un chasseur d'une soixantaine d'années est décédé ce samedi 9 mars sur la commune de Santo-Pietro-di-Tenda dans le Nebbiu. 

    Un accident de chasse s'est produit ce samedi 9 mars. Les faits se sont déroulés en fin de matinée sur la commune de Santo-Pietro-Di-Tenda, au lieu dit Casta, en Haute-Corse.

    Un homme âgé d'une soixantaine d'années a été mortellement blessé par un tir, qui pourrait vraisemblablement venir de son propre fusil. L'alerte a été donnée peu avant 12 heures.

    Actuellement, un important dispositif a été déployé. L'hélicoptère de la sécurité civile Dragon 2b a été dépêché sur place, ainsi que les sapeurs-pompiers du groupe d'intervention en milieu périlleux et les équipes du SAMU 2B. 

    Les forces de l'ordre sont également mobilisées. 

    Selon les premiers éléments communiqués par le parquet de Bastia, le tir aurait pu être causé par "une mauvaise manipulation de son arme". Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de la mort et  confiée à l'unité de recherches de la gendarmerie de Haute-Corse.

     

    11/03/2024 : Loire-Atlantique : le chasseur tire sur son "ami", confondu avec un sanglier

    Le chasseur, condamné en 2023 pour blessures involontaires après avoir gravement blessé un "ami" à Blain, en croyant tirer sur un sanglier, a été rejugé jeudi 7 mars à Rennes.

    Le chasseur nantais qui avait été condamné le 27 juin 2023 pour « blessures involontaires » après avoir grièvement blessé un « ami » à Blain (Loire-Atlantique), en croyant tirer sur un sanglier, a été rejugé le jeudi 7 mars 2024 par la cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine).

    Le chasseur condamné pour avoir tiré sur son « ami »

    En première instance, devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, l’homme, âgé de 78 ans, avait écopé de 18 mois de prison avec sursis, d’une interdiction de détention d’arme pendant cinq ans et d’un retrait de son permis de chasse et d’une interdiction définitive de le repasser. Sur le plan civil, il avait été condamné à verser une première « provision » de 15 000 € à sa victime.

    Propriétaire des terres où il chassait avec le prévenu, la victime s’était vue prescrire quatre mois d’incapacité totale de travail, dans un premier temps, après avoir reçu une cartouche pour gros gibier « au niveau du bas du ventre » le 28 novembre 2020, peu après 17 h, dans le village de Saint-Omer-de-Blain. Le montant total de ses dommages et intérêts doit être arrêté lors d’une audience prévue le 28 mars 2024.

    Le parquet n’a pas fait appel de cette condamnation, à la différence du chasseur. « Vous m’avez tué : si vous m’enlevez mon permis de chasse, je suis mort », a sangloté ce septuagénaire originaire de Malaga (Espagne), à la barre de la cour d’appel de Rennes. « Aujourd’hui, j’ai un cancer, et je voulais apprendre les choses de la chasse à mon fils, comme mon père l’a fait avec moi quand j’avais 6 ans. »

    Il croit voir un sanglier et tire sur un autre chasseur

    Plus tôt au cours de son procès, le tireur s’était montré bien plus véhément : il avait prévenu les juges rennais qu’il n’était « pas coupable » des faits. « C’est pas moi qui ai bougé de place… Il fallait qu’il reste en place et il n’y aurait rien eu du tout », avait-il dit à propos de son ancien « ami ».

    Ce maçon à la retraite, dont le dépistage d’alcoolémie s’était avéré négatif après l’accident, est accusé d’avoir tiré « à deux reprises » à travers un roncier en croyant y avoir débusqué « un sanglier », a résumé la présidente de la cour d’appel. Le dossier est « un peu particulier », dans la mesure où les gendarmes ont fait « un minimum d’investigations ».

    L’homme se décrit comme « un bon chasseur »

    Devant les mêmes militaires, le tireur s’était présenté comme un « bon chasseur », qui a « fait du ball-trap en compétition » et qui a « gagné huit médailles d’or ». Il leur avait aussi expliqué que lui et la victime étaient partis ce jour-là pour « promener leurs chiens » mais qu’ils avaient pris malgré tout leurs fusils et des munitions « au cas où ».

    Les deux hommes – qui pensaient tirer « du pigeon ou du canard » – s’étaient finalement ravisés « vu l’excitation des chiens ». Arrivé devant le roncier, décrit comme « un mur de deux à trois mètres » de haut, le tireur avait d’abord eu « peur pour ses chiens » : il a « pensé au départ que c’était un ragondin » qui faisait bouger la végétation, a-t-il expliqué. Après avoir vu « une masse brune » passer, il avait donc tiré. « Tu m’as touché », lui avait alors crié la victime.

    « Énervé », le chasseur a manqué de prudence

    « Quelques instants plus tôt », à écouter le son de sa voix, le prévenu avait pourtant situé son « ami » à « une vingtaine de mètres » de là. Reste que les gendarmes ont aussi remarqué qu’un « trou » dans une branche a été fait « à 74 cm » du sol. Sa balle a aussi fait exploser le boîtier de rappel des chiens de la victime, ce qui a laissé à penser aux militaires que le chasseur a manqué de prudence.

    Leurs soupçons avaient été étayés par le témoignage du président de l’Association communale de chasse agréée (ACCA). « Il faut le cadrer, car c’est une personne qui a envie de prélever », avait-il dit aux militaires. L’épouse de la victime avait aussi rapporté les dires de son mari : ce jour-là le prévenu était « énervé ».

    Le tireur avait « l’obsession de tuer »

    Huit mois plus tard, une fois sortie de l’hôpital, la victime, un « chasseur aguerri » selon son avocate, avait aussi présenté le prévenu comme un chasseur qui avait « l’obsession de tuer ».

    La lecture de sa déposition a vivement fait réagir le tireur lors de son procès en appel, alors qu’il ne s’était pas présenté au tribunal en première instance.

    Ce chasseur qui « rate rarement » sa cible mais qui n’en a « rien à foutre de la viande » a aussi dit qu’il faut être « nerveux » et « rapide » dans un tel cas de figure. « La victime a plutôt peur de se faire charger par le sanglier, tandis que vous, vous êtes déterminé à le chasser », a fait remarquer la présidente de la cour d’appel de Rennes.

    Une « volonté de tuer à tout prix »

    La magistrate a aussi trouvé « un peu osé » de la part du prévenu de reprocher à sa victime de ne pas porter de gilet fluo alors que le sien était « dans la voiture », de son propre aveu. « Même si on n’est pas dans un western, on dirait que vous avez un peu la gâchette facile », a-t-elle donc résumé.

    « Cette volonté de tuer à tout prix ressort du dossier : monsieur est obnubilé par le gibier », avait retenu l’avocate de la partie civile. « Mais ce n’est ni un rat ni un cochon qu’il a touché ce jour-là. »

    L’avocate générale a pour sa part simplement demandé à la cour d’appel de Rennes de « confirmer la culpabilité et les peines » prononcées à l’égard de cet homme jusqu’alors inconnu de la justice.

    Des « contradictions » lors du procès

    L’avocat du chasseur a toutefois objecté que les gendarmes étaient passés « à côté d’éléments essentiels et basiques ».

    « Le but de la chasse, c’est quand même de tirer, pas de rester assis dans son siège avec son sandwich », a aussi dit Me Samy Robert pour expliquer les tirs de ce client « venu au cabinet avec ses médailles d’or sur la table ». « La chasse, c’est toute sa vie », a dû admettre l’avocat.

    Le prévenu s’est par ailleurs « presque tiré une balle dans le pied » avec ses « contradictions » lors de ce procès en appel, a reconnu l’avocat de la défense. Mais il reste convaincu que son client n’aurait « jamais tiré dans le tas » et que son tir a plutôt « ricoché ». « J’ai fait des recherches : 80 % des tirs ont des ricochets », a-t-il certifié aux juges.

    Décision rendue dans un mois

    Le septuagénaire reste donc « responsable du dommage », et « l’assurance interviendra » pour dédommager la victime sur le plan civil, a-t-il voulu rassurer les juges rennais. Mais son client « espère encore avoir de bonnes expériences en termes de chasse », car c’est « vital » pour lui. Or « depuis novembre 2020 il n’a plus chassé », a souligné Me Samy Robert.

    La cour d’appel de Rennes, qui a mis sa décision en délibéré, rendra son arrêt dans un mois.

     

    11/03/2024 : « Un carnage » : une enquête ouverte après une battue aux cervidés en Bretagne

    Une battue organisée fin novembre 2023 en Centre-Bretagne, à Langonnet (Morbihan), interroge les enquêteurs de l’Office français de la biodiversité, qui soupçonnent un dépassement des quotas.

    Que s’est-il passé fin novembre 2023, sur les hauteurs du Minez-Du, à Langonnet (Morbihan) ? Dans le milieu de la chasse, une battue aux cervidés organisée par la société locale de chasse n’en finit plus d’alimenter les rumeurs.

    Ce jour-là, sept grands gibiers auraient été tirés, soit un de plus que la limite ...

     

    11/03/2024 : Un homme retrouvé mort en Haute-Corse, victime d’un accident de chasse

    Une enquête a été ouverte et confiée aux gendarmes de Bastia après le décès d’un sexagénaire, samedi 9 mars 2024 à Santo-Pietro-di-Tenda (Haute-Corse). L’homme serait parti chasser et aurait été victime d’un accident avec son propre fusil.

    Un homme d’une soixantaine d’années a été retrouvé mort dans la commune de Santo-Pietro-di-Tenda, en Haute-Corse, samedi 9 mars 2024. Si, dans un premier temps, les circonstances de ce décès par arme à feu semblaient floues, la piste accidentelle serait désormais privilégiée, relaie France Bleu RCFM . « Selon les premières constatations, il s’agirait d’un accident de chasse causé par une mauvaise manipulation de l’arme », explique ainsi Jean-Philippe Navarre, le procureur de la République de Bastia.

     

    Le drame s’est produit dans un lieu isolé, à plusieurs kilomètres d’une piste et à proximité du hameau de Casta, indique Corse Matin . La victime serait un amateur de chasse originaire de Saint-Florent et bien connu dans la région. Il aurait reçu au moins une balle tirée avec le fusil retrouvé à ses côtés.

    Un important dispositif de secours

    Les services de secours ont déployé sur place des hommes du groupe de recherche et d’intervention en milieu périlleux (Grimp), un hélicoptère de la Sécurité civile et un véhicule de secours et d’assistance aux victimes. En vain : un médecin du SAMU a déclaré la mort du sexagénaire vers midi.

    Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame. Les investigations ont été confiées à la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Bastia. Des techniciens en identification criminelle se sont rendus sur les lieux pour effectuer des constatations.

     

    11/03/2024 : “Un carnage, mais qui fait ça !” : un charnier de renards découvert dans le Jura

    Dimanche 10 mars 2024, un pêcheur a fait la macabre découverte. Au bord de la rivière La Lemme sur la commune de Fort-du-Plasne, gisait une vingtaine de cadavres de renards.

    Jean-Baptiste Pretot en est encore tout retourné. Dimanche, vers 16 heures, alors qu’il remonte le lit d’une rivière dans son coin de pêche préféré, il tombe sur une vision d’horreur, une odeur pestilentielle.

    "Un monceau de renards crevés"


    “J’ai commencé par voir un cadavre de renard, je me suis dit, il a été emporté par l’eau. Puis un deuxième, un troisième, un quatrième, puis un monceau“ confie le pêcheur de 33 ans à France 3 Franche-Comté. Malgré le dégoût, l'homme allume son smartphone. Pas question de laisser cette horreur sous silence. “Il y avait un renard en état de décomposition très avancé, d’autres plus récents. Celui qui a fait ça a l’habitude de venir là” déplore-t-il.

    Je pense que les animaux ont été jetés depuis le dessus, depuis la route. Il y en avait plus d’une vingtaine. Il y en avait au pied de la rivière, c’est un double désastre et pour ces renards et pour les poissons. Voir des cadavres comme ça, c'est terrible.

    Jean-Baptiste Pretot, pêcheur ayant découvert le charnier

     


    Les images ont été transmises à l’association SOS Loue Rivières Comtoises qui a diffusé les images aux médias, services de l’État et associations de protection de la nature du Jura. “On est sur un charnier et un charnier au plus près de l’eau, c’est zéro pointé en plus d’être très archaïque” dénonce Manon Silvant, membre de l’association. La vision de ces renards dont l’homme s’est débarrassé dans la nature est pour elle insoutenable. "Nous allons porter plainte" ajoute Gilles Moyne, directeur du centre Athenas, centre de soins à la faune sauvage dans le Jura. 

    Le parquet de Besançon et son pôle environnement ont été saisis. Des investigations vont être conduites pour retrouver le ou les auteurs.

    Selon le pêcheur, certains renards auraient été tués par armes à feu. “Il y en a on voit des impacts, d’autres ont l’air en bon état” nous explique-t-il. “Celui qui fait ça, qui a fait ça, je ne le comprends pas qu’on les jette, encore moins au bord de l’eau."

    "C'est évident pour moi que ce sont des balles de chasse" comme on a pu en voir déjà sur des lynx, ajoute Gilles Moyne du Centre Athenas. "Cette accumulation remonte à plusieurs mois, ça révèle d'une pratique courante… C'est criminel en plus, il y a sans doute des puits de captage en aval" complète le défenseur des animaux.

    Quel statut pour le renard ?

    En France, le renard n’est pas une espèce protégée. Depuis la loi biodiversité de 2016, le renard fait partie de la liste des animaux “susceptibles d’occasionner des dégâts”, à cause des prédations qu’il commet sur les espèces sauvages et domestiques et des maladies qu'il peut véhiculer.

    Il peut être chassé durant les périodes d’ouverture de la chasse. C’est une espèce carnivore fortement chassée (environ 0,9 renard prélevé/km²/an) précise l’office français de la biodiversité (OFB).

    Dans le Doubs, département voisin du Jura, le renard n’est plus considéré comme nuisible depuis 2019 dans 117 communes du Doubs sur décision du préfet. Sur ces communes, le renard ne peut plus être piégé, déterré ou détruit. Mais il peut être chassé comme tout autre gibier pendant la période d'ouverture de la chasse, du 1ᵉʳ juin à fin février. Mars, avril et mai offrent un répit au renard en le laissant à l’abri des chasseurs. Une victoire obtenue par le collectif Doubs renard roux qui milite pour la défense de l'animal, apprécié des enfants dans les livres, mais encore mal aimé par l'homme.

    Europe écologie Les Verts condamne cette atteinte grave à la biodiversité et environnement

    Suite à la publication des photos du charnier du Jura, les écologistes de Bourgogne-Franche-Comté par la voix de leur secrétaire régionale Dominique Voynet, rappellent que le renard est un maillon essentiel de la vie sauvage et un allié de l'agriculture grâce à la prédation qu'il opère sur les mulots et campagnols. Ils demandent qu’une enquête judiciaire soit diligentée sans délai, afin que le ou les auteurs de ce massacre soient identifiés et sanctionnés, mais également que "le renard soit définitivement retiré en France de la liste des espèces susceptibles d'occasionner des dégâts (ESOD) et que sa chasse soit interdite toute l’année, en France (et en Europe)."

     

     

     

     

     

     

     

    12/03/2024 : Un sanglier dépecé en pleine rue, près de Caen : trois hommes interpellés

    Dans la nuit de vendredi 8 à samedi 9 mars 2024, la police a interpellé trois hommes en train de dépecer un sanglier en pleine rue, à Cormelles-le-Royal (Calvados).

    On fait parfois de drôles de rencontres, la nuit. Dans la nuit de vendredi 8 à samedi 9 mars 2024, à 0h45, des policiers de la brigade anticriminalité, en patrouille à Cormelles-le-Royal, aux portes de Caen (Calvados), sont tombés nez-à-nez avec trois individus affairés à la lumière des phares de leur voiture.

    Ils dépècent un sanglier à la lumière des phares de la voiture

    Les trois hommes étaient en train de… dépecer un sanglier !  Ils ont prétendu l’avoir « achevé » après l’avoir trouvé, agonisant sur le bord de la route.

    Une version qui n’a pas convaincu les policiers puisque ceux-ci ont découvert, à l’intérieur de la voiture, un fusil de chasse de calibre 12. Une carabine 22 long rifle a également été retrouvée au domicile de l’un d’eux.

    Interpellés pour braconnage

    Les trois individus, âgés de 17, 21 et 36 ans, ont été interpellés pour « chasse en réunion en un temps prohibé », la qualification juridique du braconnage.

    Aucune poursuite n’a été engagée contre le mineur, mais les deux autres ont reçu des convocations pour une composition pénale, concernant celui de 21 ans, et une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, en décembre, pour le plus âgé.

     

     

    13/03/2024 : "Il faut arrêter ce massacre" : un aigle en danger critique d'extinction abattu en Isère, deux chasseurs reconnaissent les faits

    Une pygargue à queue blanche, espèce strictement protégée faisant l'objet d'un programme de réintroduction, a été tuée par des braconniers le 24 février en Isère. Deux chasseurs, placés en garde à vue mercredi matin, ont reconnu avoir tiré sur l'aigle.

    Morzine, jeune pygargue à queue blanche née en captivité, a été abattue illégalement fin février dans un vallon reculé de l'Oisans, en Isère, quelques mois seulement après sa réintroduction dans la nature. Deux chasseurs âgés de 30 et 35 ans, membres d'une même famille, ont été placés en garde à vue mercredi 13 mars et ont reconnu les faits, a appris France 3 Alpes auprès du parquet de Grenoble.

    L'enquête a débuté après la découverte, le 24 février, de la dépouille de l'aigle touché par balle vers le sanctuaire de Notre-Dame de La Salette. Les enquêteurs de l'Office français de la biodiversité (OFB), cosaisis des investigations avec la brigade de gendarmerie de Monestier-de-Clermont, ont rapidement pu identifier deux suspects.

    Ces derniers auraient tué irrégulièrement deux chevreuils. L'un d'eux aurait ensuite abattu le rapace de plus de deux mètres d'envergure, laissant son cadavre sur les lieux avant de poursuivre la partie de chasse. Des plumes, prélevées sur l'animal, ont été découvertes à leurs domiciles lors des perquisitions menées ce mercredi matin.

    En garde à vue, les chasseurs ont reconnu les faits, le tir de l'animal pour l'un et la complicité pour l'autre. Ils seront déférés au parquet de Grenoble ce jeudi dans le cadre de l'enquête ouverte pour "destruction, détention et transport d'espèce protégée". Pour ces faits, les trentenaires s'exposent à une peine pouvant aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

    Le pygargue à queue blanche, classé "en danger critique" d'extinction, bénéficie d'un statut de protection totale interdisant de tuer ou même de perturber ces oiseaux, dont le dernier couple en liberté a été abattu il y a 130 ans dans le bassin lémanique. L'espèce fait l'objet d'un programme de réintroduction lancé par le parc Les Aigles du Léman, basé en Haute-Savoie. La femelle de un an est le deuxième rapace à être abattu depuis le début du programme à l'été 2022.

    Un "acte gratuit insupportable"

    Morzine avait été relâchée dans la nature le 4 septembre dernier avec neuf de ses congénères. En parfaite santé, elle s'était établie près de la rivière le Drac, non loin de Grenoble, et profitait de la fonte des neiges pour se nourrir de carcasses en montagne. "Jusqu'à ce qu'elle rencontre deux idiots qui ont décidé que son parcours allait s'arrêter là", dénonce Jacques-Olivier Travers, fondateur des Aigles du Léman, à l'origine du programme de réintroduction.

    "C'est rageant parce qu'on sait à quel point il est difficile pour ces oiseaux, quand ils sont nés en captivité, de retrouver une place dans la nature. Quand ils y arrivent, la moindre des choses serait de leur laisser une chance", plaide-t-il, espérant une condamnation exemplaire des braconniers.

    Quand vous tuez un pygargue, vous ne tuez pas qu'un animal, vous tuez tout l'espoir des gens qui ont participé à sa réintroduction.

    Jacques-Olivier Travers, fondateur des Aigles du Léman

    Jacques-Olivier Travers a déposé plainte contre X, tout comme deux autres associations de protection de l'environnement. La Fédération de chasse de l'Isère va se porter partie civile. "Un chasseur doit identifier l'animal et on a des consignes draconiennes avant de tirer. Je ne comprends pas comment on peut commettre une faute aussi grave", s'interroge Danièle Chenavier, présidente de la Fédération iséroise, "outrée" par ce tir "inacceptable".

    "Quand on est chasseur, on doit savoir ce qu'est une espèce protégée, on doit savoir faire la différence entre un aigle et un canard. Et quand on est à 1 700 mètres d'altitude et qu'on voit passer un aigle, on ne doit pas lui tirer dessus. Il faut arrêter ce massacre", s'indigne Jacques-Olivier Travers, désabusé par cet "acte gratuit insupportable".

    La dépouille d'un aigle, mutilé pour en "faire un trophée", avait déjà été découverte en Allemagne en avril dernier. Ce deuxième abattage fait donc grandir la colère chez ceux qui œuvrent à sa réintroduction. "Quand vous tuez un pygargue, vous ne tuez pas qu'un animal, vous tuez tout l'espoir des gens qui ont participé à sa réintroduction. Si on laisse faire, ça ne sert à rien de se battre", insiste le fauconnier.

    Il n'existe que cinq couples de pygargues en liberté en France. Quatorze jeunes ont été réintroduits dans la nature par le parc des Aigles du Léman depuis juin 2022. À terme, le programme doit permettre de relâcher 70 autres juvéniles d’ici 2030 pour pérenniser la réintroduction du plus grand aigle d'Europe.

     

    18/03/2024 : Accident de chasse en Loire-Atlantique : la victime accompagnait la battue et ne portait pas d’arme
    L’homme qui a été blessé ce lundi 18 mars à Chaumes-en-Retz lors d’une battue aux sangliers était accompagnateur et s’occupait des chiens, sans porter d'arme.

    Après l’accident de chasse survenu ce lundi 18 mars 2024 à Chaumes-en-Retz (Loire-Atlantique), en bordure de la forêt de Princé à Chéméré, la Fédération de chasse de la Loire-Atlantique « attend les résultats de l’enquête » et a « une pensée pour la victime », indique son directeur Denis Dabo, alerté des faits vers midi.

    Le chasseur blessé s’occupait des chiens

    C’est en fin de matinée, vers 10 h 45, qu’a eu lieu l’accident, lors d’une battue effectuée à la demande d’un détenteur de droit de chasse, avec une quarantaine de participants, selon la compagnie de gendarmerie de Pornic.

    « Cette battue n’était pas administrative, précise Denis Dabo. L’homme qui a été blessé n’était pas armé, il s’occupait des chiens. » 

    Il s’agit d’un habitant de Sainte-Pazanne, âgé de 72 ans, qui a été évacué par hélicoptère vers un centre hospitalier.

    La sécurité fait partie des « priorités » de la Fédération, qui rappelle l’obligation pour tous les chasseurs de se former sur ce point avant 2023.

    « Un tiers d’entre eux a déjà effectué cette formation », ajoute le directeur de la Fédération, qui rappelle qu’en France le nombre d’accidents a diminué fortement au cours des vingt dernières années, comme l’a indiqué l’Office français de la biodiversité.

    Une « pression importante » sur les chasseurs

    Mais il souligne « l’importante pression » à laquelle sont confrontés les chasseurs face à la population exponentielle de sangliers. Plus de 7100 individus ont été prélevés en 2023 en Loire-Atlantique contre environ 3000 voilà six ans.

    L’État, la Fédération de chasse, le monde agricole ou encore la SNCF demandent aux chasseurs de multiplier les battues, ce alors qu’ils subissent des violences, des insultes de la part de personnes hostiles à la chasse, que ce ne sont pas des sabotages, des miradors sciés, des panneaux de battues retirés et détériorés…

    Denis Dabo,Directeur de la Fédération de chasse de la Loire-Atlantique

    Deux collisions par jour avec des sangliers

    Là encore, il y a des questions de sécurité, pour la population cette fois : « En Loire-Atlantique, il y a en moyenne deux collisions par jour entre des véhicules et des sangliers. » 

    Pour les chasseurs, les dégâts occasionnés par les sangliers aux cultures ont aussi un coût : plus de 500 000 € d’indemnisations ont été versés par la Fédération de chasse de la Loire-Atlantique en 2023. Ce malgré plus de 4000 battues.

    La question de la gestion des populations de sangliers risque par ailleurs de poser question à l’avenir. « En Loire-Atlantique, les chasseurs ont une moyenne d’âge de 54 ans », stipule Denis Dabo. Laquelle ne se rajeunit pas.

    Autrement dit : mobiliser pour les battues risque de devenir de plus en plus difficile, « d’autant que la chasse est un loisir, pas un métier ».

     

    19/03/2024 : «Entre 3 000 et 5 000€ la nuitée» Un propriétaire de huttes de chasse se fait saisir tous ses biens

    Ce lundi, le tribunal a rendu son délibéré dans un vaste dossier de blanchiment visant un propriétaire de huttes de chasse, à Hondschoote. Les juges ont frappé fort, prononçant, entre autres, la confiscation de tout son patrimoine.

     

    20/03/2024 : Retranché chez lui avec un fusil de chasse à Frénouville, près de Caen, il finit par se livrer

    Les gendarmes de Falaise, épaulés par un négociateur, sont intervenus, ce mercredi 20 mars 2024 vers midi, pour un homme armé qui menaçait de mettre fin à ses séjours, retranché dans sa maison à Frénouville (Calvados), au sud de Caen. Le trentenaire s’est finalement livré aux gendarmes.

    Peu avant midi, ce mercredi 20 mars 2024, les gendarmes de Falaise interviennent en nombre à Frénouville, près de Cagny, au sud de Caen (Calvados). Un homme, âgé d’une trentaine d’années, menace de mettre fin à ses jours, retranché seul dans sa maison. Il a lui-même prévenu sa famille de ses intentions. Des proches qui ont immédiatement donné l’alerte.

    Intervention d’un négociateur

    Par précaution, les gendarmes ont bouclé le périmètre, demandant aux voisins du trentenaire de ne pas quitter leur domicile. L’homme était armé, a priori d’un fusil de chasse. Il n’en a pas fait usage. Après intervention d’un négociateur de la gendarmerie, il est, finalement, sorti de lui-même de son domicile, se livrant sans difficulté aux gendarmes.

     

    21/03/2024 : Essonne : des chardonnerets élégants découverts au domicile d’un homme suspecté d’en faire un trafic

    Une opération de contrôle a eu lieu mardi chez un habitant de Ris-Orangis. Le petit oiseau migrateur, très apprécié pour son plumage et son chant, est une espèce protégée. Sa capture, sa détention, et sa vente sont interdites.

    Son chant est doux à écouter. Ses couleurs vives agréables à regarder. Mais il est illégal de les capturer. L’Office français de la biodiversité (OFB) veille sur les chardonnerets élégants, ce petit oiseau migrateur qui peut faire l’objet de trafics. C’est ainsi qu’une opération a été organisée ce mardi matin à Ris-Orangis (Essonne).

    Un homme, vivant dans un des immeubles de la rue du Château d’eau, était suspecté de détenir et de revendre cet animal présent dans les jardins et les espaces en friche au printemps et en été. L’enquête a démarré il y a quelques semaines. Sur un site Internet de revente entre particuliers, une annonce proposant à la vente ces oiseaux à 400 euros l’unité est découverte par les services de l’OFB. La ville mentionnée est celle de Ris-Orangis.


    22/03/2024 : Essonne : 15 cadavres découverts dans le Sud-Essonne

    Une découverte glauque a été faite par un promeneur ce jeudi 21 mars au matin sur le territoire de la commune de Boissy-la-Rivière.

    Alors qu’il promenait son chien, celui-ci a découvert au pied d’une éolienne au moins une quinzaine de cadavres de sangliers. Cette découverte pose évidemment un lot de questions sur ce qui s’est passé, d’autant plus que les bêtes avaient été vidées.

    La Gendarmerie nationale de la Communauté de brigades d’Angerville-Méréville et les membres de la Fédération Interdépartementale des Chasseurs d’Île-de-France sont venus sur place faire des constatations.

    L’hypothèse d’animaux d’élevage est évoquée, sans confirmation pour l’instant. Les investigations vont se poursuivre.

    En attendant, il fallait nettoyer le site. « C’est l’opérateur des éoliennes JPee qui a effectué la prise en charge des cadavres par un équarrisseur, conformément à la convention passée avec lui concernant les dépôts sauvages sur leur site d’installation », confirme Dominique Leroux, le maire de la commune.

     

    24/03/2024 : Marché aux puces de Marseille : 8 mois de prison ferme pour le trafiquant de tortues et chardonnerets élégants

    Un trafiquant de chardonnerets élégants et de tortues d’Hermann, deux espèces animales protégées, a été condamné à huit mois de prison ferme vendredi 22 mars par le tribunal de Marseille qui le jugeait en comparution immédiate et l’a placé sous mandat de dépôt.

    Un trafiquant de chardonnerets élégants et de tortues d’Hermann, deux espèces animales protégées, a été condamné à huit mois de prison ferme vendredi 22 mars par le tribunal de Marseille qui le jugeait en comparution immédiate et l’a placé sous mandat de dépôt.

    Le tribunal a également prononcé une amende de 1 000 euros, justifiant sa sévérité par la récidive. Cet Algérien de 44 ans avait déjà été condamné en mai 2022 à six mois de prison ferme pour des faits identiques. Le 20 mars, des policiers municipaux en patrouille au marché aux puces de la deuxième ville de France avaient été intrigués par un homme qui, à leur vue, s'était précipitamment emparé d’un carton pour s’engouffrer dans un magasin.

    Neuf tortues d’Hermann

    Dans le carton, ils ont découvert neuf tortues d’Hermann et, dans cette échoppe de réparation en tous genres, ils ont été intrigués par le chant d’oiseaux. Dans un autre carton, ils ont découvert des cages contenant huit chardonnerets élégants. Le prévenu a expliqué au tribunal qu’alors qu’il faisait son marché, il avait accepté de garder l'échoppe à la demande d’un ami et avait rentré le carton de tortues "pour éviter les problèmes".

    Il a assuré ignorer la présence des oiseaux. "Je les ai pas vus, ils étaient dans un carton fermé", s'est-il défendu, s'attirant cette remarque de la présidente Magali Vincent : "Ils ne chantent que lorsqu’ils voient des policiers municipaux?"

    Dans son réquisitoire, au terme duquel il a requis 15 mois de prison assortis d'un mandat de dépôt, le procureur Pierre-Yves Pezzino a souligné qu’un chardonneret élégant pouvait se vendre entre 80 et 100 euros, voire plus. Le prix de vente d'une tortue d’Hermann peut atteindre 430 euros. "Il joue les faux naïfs et était parfaitement au courant du risque pénal encouru, à savoir jusqu’à six ans de prison puisqu’il est en récidive", a relevé le procureur qui a demandé au tribunal de "marquer un coup d’arrêt car il persiste dans son business malgré une précédente condamnation purgée sous bracelet électronique".

     

    23/03/2024 : Mortellement blessé par balles devant le centre commercial « Vénus » à Baie-Mahault

    Une nouvelle agression par arme à feu est survenue ce samedi après-midi (23 mars) dans le secteur de la Retraite à Baie-Mahault. Un trentenaire a été grièvement blessé par balles par deux individus qui lui en voulaient. La victime est finalement décédée peu de temps après son transport.

    Nouvelle agression armée à déplorer ce samedi après-midi peu avant16h à Baie-Mahault. Devant un centre commercial nommé Vénus entre la Retraite et Bragelogne. Un homme de 31 ans s'est fait poursuivre par deux individus armés d'un fusil de chasse. Ces derniers ont tiré à plusieurs reprises.

    Au moins 3 tirs entendus

    La victime touchée s'est finalement écroulée sur la voie publique à la vue des divers clients et passants. Pris en charge dans un état très grave, le trentenaire était en arrêt cardiaque lors de son évacuation, son pronostic vital engagé. Le blessé est finalement décédé juste après son transport vers le CHU.

    Zone bouclée et hélicoptère en survol

    Les gendarmes ont bouclé le secteur pour procéder aux relevés, l'identification criminelle était aussi sur les lieux. L'hélicoptère "Griffon" était lui dans le ciel pour tenter de localiser les auteurs. Une enquête a depuis été ouverte confiée à la Section de Recherches.

     

    24/03/2024 : Prise dans un piège à mâchoire, Collier Rouge a perdu une patte. Pour la petite chatte, One Voice dépose plainte.

    Collier Rouge a été retrouvée gravement blessée par un piège à mâchoire posé illégalement. Souffrant d’une double fracture, la jeune chatte a dû être amputée de sa patte avant droite au niveau de l’épaule. Pour cette nouvelle victime collatérale d’un dispositif qui vise chaque année des milliers d’animaux injustement perçus comme gênants, One Voice porte plainte.

    La liste de nos compagnons victimes de pièges ne cesse de s’allonger. Après Cooper et Mani en 2023, puis Snooky il y a tout juste quelques semaines, c’est maintenant Collier Rouge qui a fait les frais des chasseurs-piégeurs-braconniers.

    Le 7 mars au matin, la jeune chatte n’était toujours pas rentrée de sa balade de la veille dans une petite commune du Centre-Val de Loire. Inquiète, sa famille part à sa recherche. À quelques centaines de mètres de son domicile, à l’agonie depuis des heures, leur protégée ensanglantée était prisonnière d'un piège à mâchoire. La mère et sa fille ont dû être aidées par un voisin, un employé communal et un adjoint de la mairie pour la libérer. Immédiatement transportée dans une clinique vétérinaire, une double fracture et des lacérations extrêmement importantes des chairs sont constatées. Ses blessures étant trop graves, pour la sauver, il a fallu sacrifier le membre entier.

    Des chasseurs qui piègent les animaux sans distinction et en toute illégalité

    Si Collier Rouge a pu rejoindre son foyer et commencer à reprendre des forces, elle ne retrouvera jamais sa patte sectionnée. Le piège en question, par définition déjà cruel et non sélectif, n’était même pas associé à un numéro permettant de l'identifier. Pas plus qu’il n’avait été déclaré à la mairie.

    Non contents de piéger en toute légalité des milliers de renards, de fouines, de martres et de belettes chaque année, des chasseurs et autres ennemis de la nature n’hésitent pas non plus à installer ces dispositifs mortels illégalement, indifférents aux risques qu’ils font courir à tous les autres animaux. Parfois même certains s’en prennent aux chats en particulier ! Jusqu'à quand ces pratiques devront-elles être tolérées? Pour toutes leurs victimes, aussi bien sauvages que protégées, ainsi que pour nos compagnons, l’impunité doit cesser.

    Nous nous joignons à la famille de Collier Rouge et portons plainte nous aussi. Demandez avec nous une réforme radicale de la chasse en signant notre pétition.

     

    25/03/2024 : Alors qu'il se dispute avec son voisin, un homme de 57 ans sort son fusil à Saint-Pierre-en-Val

    Un homme de 57 ans, en profond désaccord avec son voisin à Saint-Pierre-en-Val, a fait mine de sortir son fusil de son étui pour le menacer. Le tribunal vient de le condamner.

    L’entretien d’une haie mitoyenne à Saint-Pierre-en-Val, en Seine-Maritime, semble être à l’origine de la profonde animosité qui a conduit un homme de 57 ans à se retrouver à la barre du tribunal de Dieppe, en ce mois de mars 2024.

    Le 7 septembre 2023, alors qu’une nouvelle fois il se dispute avec son voisin, il fait mine de sortir un fusil de son étui. Plainte est déposée. L’avocate du prévenu explique qu’une procédure au civil a débouté les plaignants de leur demande de préjudice de 5 000 €.

    « Le mieux est de ne pas vous adresser la parole »

    Depuis les faits, une clôture en dur de 2 mètres de haut a été érigée par ces derniers. Cela réduit les contacts, mais ne les empêche pas complètement. C’est pourtant ce que conseille la juge : « Il vous reste encore du temps à vivre l’un à côté de l’autre, le mieux est de ne pas vous adresser la parole ».

    L’avocate de la partie civile insiste sur la peur qu’ont ressentie ses clients : « Ils savent qu’il a des armes chez lui ». Elle demande en leur nom 1 000 € de dommages et intérêts pour le préjudice moral et 600 € au titre des frais de justice.

    Le tribunal réduira ces sommes à 500 et 350 € et prononcera une amende de 250 € et une interdiction de détenir une arme pendant trois ans.

     

    27/03/2024 : Sur l’île de Groix, la laie arrivée à la nage et ses trois marcassins abattus

    Une laie a atteint l’île de Groix (Morbihan) à la nage, le 16 mars 2024, et y a mis bas trois marcassins. Leur sort divise l’île, entre ceux qui voulaient les abattre et ceux qui voulaient les sauver. L’animal et ses petits ont été abattus lundi soir par l’amicale de chasse locale.

    À Groix (et au-delà), l’histoire passionne et divise : celle d’une laie (sanglier femelle) gestante qui a nagé depuis le continent, pour se réfugier sur l’île, fuyant peut-être une battue, et pour y mettre bas trois marcassins dans un roncier. C’est la première fois qu’un sanglier débarque à Groix (Morbihan). Sur l’île, d’un côté ceux qui voulaient les abattre pour éviter des dommages et une prolifération ; de l’autre, ceux qui voulaient sauver cette famille.

    Il n’y a désormais plus de sujet. La laie et ses trois petits ont été abattus lundi 25 mars 2024 au soir sur l’île. Ce que nous confirme, ce mercredi, Olivier Pressoir, président de l’amicale de chasse de l’île.

     

    29/03/2024 : "Les excès ne doivent pas rester impunis", un putois, espèce menacée, découvert mort de faim dans une cage

    Au printemps 2023, des promeneurs ont découvert à Bubry, dans le Morbihan, deux animaux sans vie, un surmulot et un putois, enfermés dans des cages. L'association One Voice a porté plainte. L'affaire sera jugée le 2 avril 2024 devant le tribunal de Lorient.

    En avril 2023, des promeneurs ont découvert, sur le territoire de la commune morbihannaise de Bubry, un putois et un surmulot, morts de faim et de soif à l'intérieur de deux cages.

    Avertie des faits, l'association One Voice a décidé de porter plainte. "Ce genre de pratique est très répandu, prévient Nicolas Yahyaoui, juriste et chargé de campagne pour One Voice. Ici, le dossier est considéré comme important : la personne a été identifiée, les faits sont a priori indiscutables car ils ont généré l'ouverture d'une enquête." Ils seront jugés au tribunal judiciaire de Lorient le mardi 2 avril 2024.

    Obligation de relever les pièges au quotidien

    En Bretagne, cette affaire est loin d'être la première mais ce type d'audience est rare et les condamnations le sont encore plus. "Le temps et les moyens à disposition des enquêteurs sont limités, et les pièges sont souvent sans numéro d'identification, constate Nicolas Yahyaoui. Pour poser des pièges, une autorisation de la préfecture est nécessaire, après avoir suivi une formation, ainsi qu'une déclaration en mairie. C'est en fait très facile de ne pas respecter les règles."

    "Il faut aussi relever quotidiennement les pièges de type 1, pour voir si des espèces protégées n'ont pas été piégées, abonde Thomas Le Campion, chargé d'études et de conservation pour le Groupe mammalogique breton. Nous avons régulièrement des doutes sur le terrain à propos de la relève, ou non, de ces cages pièges. Mais il peut aussi y avoir une mauvaise identification de l'animal ou du braconnage, ce qui est illégal, contrairement au piégeage."

    Selon la Fédération régionale des chasseurs de Bretagne, "le piégeage n'est pas une pratique de chasse. Les piégeurs peuvent être des chasseurs mais tous les chasseurs ne sont pas des piégeurs."

    "Un sujet de masse"

    À la réglementation sur les pièges s'ajoute celle sur les animaux. Le surmulot n'est concerné par aucune réglementation. Au contraire du putois, auparavant classé comme espèce nuisible, qui ne figure plus sur la liste des espèces susceptibles d'occasionner des dégâts (ESOD) depuis août 2023, suite à une décision du Conseil d'État.

    Le petit mammifère est en effet considéré en état de conservation défavorable. Dans le cas de l'affaire qui sera jugée à Lorient, le putois aurait donc dû être "immédiatement relâché", après vérification de l'intérieur de la cage, selon un arrêté en date du 3 août 2023.

    La grande hypocrisie, c'est que ces pièges sont censés être sélectifs

    Nicolas Yahyaoui - Juriste et chargé de campagne pour One Voice

    "Les pièges qui tuent les animaux sont interdits près des cours d'eau, rappelle Thomas Le Campion. Certaines espèces, comme les loutres d'Europe ou les campagnols amphibies, sont assez grosses pour les déclencher. Les animaux peuvent aussi subir de grosses blessures, alerte-t-il. Les pièges sont plus dangereux aujourd'hui, ces incidents pourraient se multiplier. Les cages pièges sont lourdes à porter et on est obligé de les relever tous les jours, donc les pièges ont tendance à appartenir à des catégories plus élevées."

    "La grande hypocrisie, c'est que ces pièges sont censés être sélectifs, conclut Nicolas Yahyaoui. C'est un sujet de masse, qui concerne des centaines de milliers d'animaux chaque année. Nous recevons des témoignages qui indiquent que des chiens et des chats ont été tués ou amputés. Il faut faire prendre conscience de la réalité du piégeage, qui est un vrai danger, pour que les excès ne restent pas impunis."

     

    30/03/2024 : Braconnage à La Réunion : des éleveurs excédés par des chasseurs de tangue qui pillent leurs exploitations

    Une dizaine d’éleveurs de bovins se sont rassemblés à la Plaine-des-Cafres, ce samedi 30 mars 2024. Ils protestent contre les braconniers qui viennent chasser les tangues sur leurs terrains privés. Par conséquent, de nombreux dégâts sont à déplorer pour les éleveurs. Certains sont même obligés de rester éveiller la nuit pour lutter contre ceux qui sortent des zones où la chasse est autorisée.

    Le braconnage persiste à La Réunion. Une dizaine d'éleveurs bovins ont exprimé leur exaspération, ce samedi matin, à la Plaine-des-Cafres. Chaque année, les chasseurs de tangue marron empiètent sur les exploitations privées, ce qui cause alors des dégâts lourds pour les éleveurs.

    Des dégâts importants causés par des braconniers

    Stress et angoisse font partie du quotidien des éleveurs bovins de Piton Bleu. "La zone de Piton Bleu n’est pas une zone de chasse, malgré la présence des tangues", rappelle Kévin Bègue, éleveur.

    Ils prennent le sentier du Piton des Neiges pour accéder à la zone des forêts. Ils vont dégrader tout ce qui est clôture, système d’irrigation et tout ce qui dit botte d'ensilage. Ça fait déjà deux, trois ou quatre ans que ça dure. Les braconniers coupent les clôtures. On a des vaches aux abords des clôtures qui peuvent aller dans les sentiers. Le métier d’éleveur est difficile, et là, ça nous oblige à être sur nos gardes en permanence.

    Kévin Bègue, éleveur

    Même son de cloche pour Jean-Félix Payet, lui aussi éleveur à Piton Bleu. “Quand na les braconniers, automatiquement na des dégradations sur nos parcelles. Et puis, na tous les excréments des chiens qui restent dans les pâturages et qui causent des maladies aux vaches. I fait quatre ans que nous débatt’ comme ça et les autorités i bouge pas, personne i bouge pas", s'insurge-t-il.

    "On ne dort plus la nuit"

    Pour lutter contre le braconnage, certains éleveurs sont obligés de rester éveiller la nuit. C'est le cas de Jean-Félix Payet, qui tire la sonnette d'alarme. 

    Ça nous oblige à faire des rondes dans nos élevages, on ne dort plus la nuit. C'est un vrai stress.

    Jean-Félix Payet, éleveur

    Les éleveurs interpellent les autorités

    Exaspérés par la situation, les éleveurs interpellent le préfet et la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DEAL).

    Nous la peur quand nous arrive le matin que les vaches lé sur la route, que les fils barbelés lé coupé, que les tuyauteries de l’eau lé coupé. Tout ça i mét' pas nous bien.

    Jean-Félix, Payet, éleveur

    En cas d'accident, à qui la faute ?

    Si les clôtures des exploitations sont détruites et que les bovins peuvent se promener en forêt et notamment sur les sentiers, la question de la responsabilité des éleveurs pose problème.  

    "S'il y a un accident avec un randonneur ou avec quelqu'un, comme il s'agit de nos bovins, il en va de notre responsabilité", souffle Kévin Payet.

    On voudrait qu’il y ait plus d’agents de l’Office National des Fôrets (ONF) et de la Police de l’environnement qui fassent des rondes. La gendarmerie est sensible à nos revendications, mais maintenant on veut que ça bouge. Il faut savoir qu’il y a beaucoup de braconnages la nuit, donc il faudrait mettre en place un système efficace.

    Kévin Payet, éleveur

    Le respect avant tout

    Pour Jean-Michel Moutama, président de la Condéfération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion (CGPER), tout est une question de respect.

    Les gens ne respectent pas les lieux autorisés pour la chasse tangue. Les gens ne respectent pas le travail des agriculteurs et des éleveurs. Les gens viennent sur les exploitations privées. Les troupeaux de bovins partent en divagation, c’est difficile de les ramener après. On a un problème qui est très grave. On demande aux autorités et aux chasseurs de respecter les zones de chasse et de nous respecter tout simplement.

    Jean-Michel Moutama, président de la CGPER

    Fin de la saison de la chasse tangue le 15 avril 

    La chasse tangue se poursuit officiellement jusqu’au 15 avril, mais à cause du braconnage les petits mammifères se font de plus en plus rares dans les zones de chasse dédiées. De leur côté, les éleveurs attendent de pied ferme que des mesures concrètes soient prises par les autorités.

     

    31/03/2024 : Deux-Sèvres : la chasse à courre se termine dans leur jardin

    Un couple de Plaine-d’Argenson a eu la mauvaise surprise de retrouver un chevreuil, trois chiens et deux chasseurs dans son jardin samedi 30 mars 2024 dans l’après-midi.

    Parents d’un petit garçon de 4 ans, Marie et Julien imaginaient leur week-end de Pâques comme celui de la chasse aux œufs. Pas au chevreuil, et encore moins dans leur jardin de Prissé-la-Charrière (ancienne commune désormais membre de Plaine-d’Argenson). Il est aux alentours de 14 h 15 samedi 30 mars, quand le couple entend « des couinements » à l’extérieur.

    « On aurait très bien pu être sur la terrasse »

    Pensant qu’il s’agissait du chien du voisin, Marie s’avance stupéfaite derrière sa porte-fenêtre. « Le chevreuil était à terre, trois chiens s’acharnaient sur lui au niveau du cou. Il y avait deux hommes, ils semblaient surpris de tomber nez à nez avec moi », témoigne-t-elle.

     

     

    30/03/2024 : Loire-Atlantique : ivre, le chasseur tire sur des chenilles dans son jardin

    Ivre, un chasseur a tiré dans son jardin sur des chenilles processionnaires, en mars 2023. Il vient d'être condamné par le tribunal correctionnel de Nantes.

    Un quadragénaire qui avait tiré « deux coups de fusil » dans son jardin à Saint-Vincent-des-Landes (Loire-Atlantique) alors qu’il était en état d’ivresse a été reconnu coupable, jeudi 21 mars 2024, par le tribunal correctionnel de Nantes pour sa « détention d’arme non autorisée » et ses « outrages ».

    Loire-Atlantique : avec son fusil, il tire dans son jardin

    Le 26 mars 2023, aux alentours de 17 h 20, les gendarmes avaient en effet été appelés par des habitants de la commune. Ils avaient entendu « deux coups de fusil » et des « cris » depuis le jardin de l’un de leurs voisins.

    Ce quadragénaire originaire de Châteaubriant avait finalement été retrouvé « dans son lit » : « alcoolisé », il avait « du mal à s’exprimer » selon le rapport des militaires. « Trois fusils », dont « un non déclaré » a relevé le président du tribunal, avaient été retrouvés dans son logement, en plus d’un « certain nombre de cartouches ».

    Transporté au centre hospitalier de Châteaubriant, l’homme avait ensuite « outragé » l’un des gendarmes de l’escorte avec des propos « provocateurs à connotation politique » et des insultes.

    Il tire au fusil contre des chenilles

    Entendu en garde-à-vue, ce chasseur avait reconnu avoir « tiré dans [son] sapin contre les chenilles processionnaires ». « Prendre une échelle, c’est plus dangereux que de tirer dedans pour les retirer », leur avait-il expliqué.

    Quant à l’outrage à l’égard du maréchal des logis, il avait voulu « se foutre de la gueule de celui qui avait une mitraillette ».

    Interrogé sur un éventuel « problème avec l’alcool », il assure que c’est « un moyen de s’évader dans [sa] tête ».

    Déjà condamné quatre fois

    Reste que l’homme de 43 ans avait déjà été condamné à quatre reprises pour des délits en lien avec sa consommation d’alcool. Il a d’ailleurs récemment écopé de deux ans de prison avec sursis.

    Son permis de chasser avait aussi été suspendu en 2015, mais il l’avait finalement récupéré deux ans plus tard, même s’il reconnait ne plus « beaucoup » chasser depuis.

    Mais « monsieur a tiré dans un endroit où il y a des enfants qui jouent dans les jardins », rappelle la procureure de la République. Elle avait requis huit mois de prison ferme, qu’il aurait pu purger avec un bracelet électronique. « Il y a un danger à le laisser continuer à manier des armes alors qu’il y a encore un problème avec l’alcool », insiste la représentante du ministère public.

    Interdiction d’avoir une arme pendant 5 ans

    Une peine dont « on ne voit pas trop l’intérêt », a répliqué Me Antoine Barrière, l’avocat du prévenu. « Depuis mars 2023, il n’y a eu aucune difficulté, ce qui laisse penser que la situation s’est nettement améliorée », avait fait valoir l’avocat de la défense.

    Le tribunal a finalement condamné l’homme à une peine de 90 « jours-amende » à 5 €, c’est-à-dire une amende de 450 € à régler sous trois mois, sans quoi les jours non payés pourraient être purgés en prison.

    Le chasseur aura également interdiction de détenir une arme pendant les cinq prochaines années et devra verser 150 € au gendarme outragé.

     

    04/04/2024 : Un chasseur mayennais condamné pour avoir empoisonné deux rapaces classés espèce protégée

    Mardi 2 avril 2024, le tribunal de Laval, en Mayenne, a jugé un homme de 68 ans pour l’empoisonnement de deux buses, un rapace protégé depuis 1972. Il lui était également reproché une utilisation inadéquate de pièges dans le sud-Mayenne.

    Mardi 2 avril 2024, le tribunal de Laval, en Mayenne, a jugé un homme de 68 ans pour avoir empoisonné deux buses, rapace protégé depuis 1972. Il lui est également reproché trois utilisations irrégulières de pièges dans le sud-Mayenne.

    En janvier 2022, une mission de surveillance est mise en place sur les terres du sexagénaire par la police de l’environnement. Ils découvrent un piège à œuf tendu en journée, sans aucun signalement, et muni d’un appât : un pigeon mort avec des pilules de carbofuran, un insecticide à haute toxicité.

    « Acte malveillant pour lui nuire »

    Les policiers trouvent de nouveau un pigeon empoisonné en juin 2022. Les policiers soupçonnent le propriétaire des terres sur lesquelles les pièges ont été trouvés. Ils effectuent une perquisition à son domicile en juillet 2022 : ils saisissent plusieurs récipients du produit toxique et trouvent également un nouveau pigeon mort.

    Interrogé, le propriétaire reconnaît avoir posé des pièges sans les avoir signalés, mais nie l’empoisonnement des buses. Il avance un « acte malveillant pour lui nuire ».

    À la barre du tribunal, il justifie la présence de Carbofuran car sa femme, agricultrice, s’en sert « contre le ver des carottes et des poireaux ». Il réfute à nouveau l’empoisonnement des rapaces.

    Piégeur agréé depuis ses 21 ans

    Quant aux pièges, le prévenu indique : « C’est compliqué d’aller tendre et détendre les pièges tous les jours », soulignant le coût du carburant.

    Piégeur agréé depuis ses 21 ans, il a déjà été condamné pour des faits similaires. Le procureur évoque un homme qui n’est « pas un grand ami de la buse », et rappelle l’obligation d’aller détendre les pièges le soir. Il requiert une peine de 90 jours amende à 5 €, avec un retrait du permis de chasse pour une durée de deux ans.

    La défense souligne que « les règlements de compte entre chasseurs en Mayenne existent réellement » et plaide le fait que son client « a déjà eu des embêtements ». Il parle également de l’activité de piégeur comme étant une « mission de service public » et que « ce ne serait pas rendre service à la population » d’interdire à son client de l’exercer.

    Le tribunal le condamne à une peine de 90 jours amende à 5 €, et devra s’acquitter de 405 €. Le tribunal ne prononce pas le retrait du permis de chasse.

     

    04/04/2024 : « C’est un massacre » : à Meaux, des oies bernaches tuées pour « risque sanitaire »

    Jeudi 4 avril, une battue d'oies bernaches s'est déroulée dans le parc du Pâtis à Meaux. Une opération qui a ému les riverains, mais nécessaire en raison des "risques sanitaires".

    « C’est un véritable massacre ! » Sa voie tremble encore. Ce jeudi 4 avril 2024, Nathalie Cadiou, militante écologiste de Meaux, a assisté à une battue d’oies bernaches du Canada au parc du Pâtis.

     

    Dès 7 h au matin, les habitants de Dunant ont été réveillés, avec surprise, par des coups de fusil. Pendant trois heures, jusqu’à 10 h du matin, des chasseurs ont traqué, malgré la pluie et la boue, les oies bernaches de Meaux. Cette opération fait suite à la publication d’un arrêté préfectoral, le 27 mars 2024 autorisant le lieutenant de louveterie à « procéder à des battues administratives d’oies bernaches ». Une première à Meaux.

    Réduire les risques sanitaires

    Le lieutenant de louveterie du secteur a été missionné par le préfet pour réduire la population des oies bernaches dans le parc du Pâtis. « Il y a un risque sanitaire. L’espèce est implantée partout, les excréments peuvent gêner la population », justifie-t-il. La préfecture de Seine-et-Marne précise la « nécessité de prévenir les dégrats trop importants », notamment en raison d’importantes déjections et « le risque d’atteinte grave à la sécurité publique ».

    Les oies bernaches du Canada sont des espèces nuisibles pour l’environnement qui se multiplient sur le territoire, faute de prédateur. « La propagation et la multiplication menacent les habitants, et les espèces indigènes avec des conséquences environnementales, sanitaires, et économiques », poursuit la préfecture dans son arrêté. Protégée en 1981, l’espèce est désormais considérée comme « exotique envahissante ». 

     

    Une fois tuées, les oies bernaches ont été récupérées par des chiens et en jet ski. Les oiseaux seront ensuite remis au service public de l’équarrissage public. Les chasseurs ont pu les détruire, sans limitation.

    « On dénonce la date et la méthode »

    Si les écologistes de Meaux reconnaissent le besoin de limiter cette espèce à Meaux, ils dénoncent néanmoins la date choisie pour tuer ces oiseaux. « On ne fait pas de battues au printemps. Ça effraie les autres oiseaux en pleine période de reproduction. Les oies ne migrent pas. Pourquoi ne l’a-t-on pas fait en hiver ? » s’interroge Nathalie Cadiou, qui rappelle que le parc du Pâtis est une zone Natura 2000, site désigné par l’Europe pour la protection de la biodiversité.

    La méthode employée est également pointée du doigt. Pour réduire la population des oies bernaches, l’écologiste, anciennement candidate aux élections départementales de Seine-et-Marne, met en avant la stérilisation des œufs. Ce procédé est possible depuis 2008, dans le cadre du plan de maitrise lancé par Office national de la chasse et de la faune sauvage.

    « Si ça ne fonctionne pas au bout de quelques années, on amène les oies dans des filets pour les euthanasier. L’élimination ne se fait pas en tirant. » Nathalie Cadiou rappelle que les riverains et promeneurs ne doivent également pas nourrir ces oiseaux.

    C’est seulement à la fin de l’opération, après avoir constaté l’émoi des riverains, que la mairie a pris la décision de communiquer par le biais de ses réseaux sociaux. « On regrette le manque d’information et de concertation », ajoute Philippe Rossier, paysagiste meldois, témoin de la battue.

    D’autres sessions de chasse vont-elles avoir lieu pour l’instant ? Rien ne le confirme, mais l’arrêté préfectoral donne l’autorisation aux chasseurs de tuer des oies bernaches jusqu’au 31 mai 2024.

     

     

     

     

     

     

    05/04/2024 : Bouquetins, cerfs, chamois... dix mois de prison avec sursis requis contre un maire des Hautes-Alpes pour braconnage

    Jean-Marie Barral, maire de Châteauroux-les-Alpes, comparaissait aux côtés de son fils ce jeudi 4 avril pour des infractions présumées liées à la réglementation de la chasse et des espèces protégées.

    L'affaire avait fait grand bruit en novembre 2023, lors de l'interpellation et du placement en garde à vue pour une affaire présumée de braconnage de Jean-Marie Barral, maire de Châteauroux-les-Alpes, une commune d'un millier d'habitants située près d'Embrun dans les Hautes-Alpes.

    Placé depuis sous contrôle judiciaire, l'élu de 76 ans comparaissait ce jeudi 4 avril 2024 devant le tribunal correctionnel de Gap.

    Egalement membre permanent du conseil d’administration du Parc national des Ecrins de 2015 à 2021 et suppléant depuis 2021, le chasseur a dû répondre de faits de complicité de braconnage, de détention non autorisée d’arme, de transport et de détention illicites d’une espèce protégée et de recel qui auraient été commis entre 2018 et 2023.

    A ses côtés, son fils, H., âgé de 50 ans, devait lui répondre d’onze faits sur cette même période, dont de destruction présumée d’espèce protégée.

    Face aux deux prévenus, qui se qualifient de "passionnés de chasse", quatre associations environnementales et le Parc national des Ecrins se sont constituées parties civiles, alors que la Fédération de chasse est entendue en tant que victime présumée.

    "Lettre anonymes" et "rumeurs"

    Faisant suite à des dénonciations par "lettres anonymes" et de "rumeurs" persistantes mêlant Jean-Marie Barral et son fils à des faits de braconnage, l’Office français de la biodiversité (OFB) met en place une surveillance de leurs activités dès 2020.

    Le 1er septembre 2023, neufs jours avant l’ouverture officielle de la chasse, trois agents de l’OFB observent H. dans une forêt située à proximité immédiate du domicile familial, sur la commune de Châteauroux-les-Alpes (commune d’adhésion du Parc national des Ecrins), "sortir l’arme de son sac à dos avant de tirer à une vingtaine de mètres", indique à la barre un inspecteur de l’environnement.

    "386 pièces de gibiers dans le congélateur"

    Le lendemain, le 2 septembre 2023, une perquisition est menée au domicile de l’élu. "386 pièces de gibiers sont retrouvées dans le congélateur, et un quart de cette viande ne correspondait pas à un plan de chasse et provenait de braconnage", note Bernard Frery, le président de l’audience, qui cite la chasse illégale de "deux cerfs, trois chevreuils, quatre chamois et deux bouquetins".

    Le tribunal s’attarde sur les deux bouquetins, espèce protégée et menacée et dont la chasse est strictement interdite en France. "Ils ont été retrouvés morts à 80 mètres de chez mon père, chez un voisin éleveur de moutons", annonce H. à la barre.

    Selon le quinquagénaire, ces animaux sauvages auraient été victimes d’une "électrocution après avoir percuté le câble électrique" du parc à moutons, situé à 1050 m d’altitude.

    Une altitude qui serait pourtant "bien trop basse" pour pouvoir observer des bouquetins selon l’inspecteur de l’environnement de l’OFB, qui explique que cette espèce vit "dans les milieux rocheux, en haute altitude et descend très peu en vallée".

    Une explication "ridicule"

    L’explication de l’électrocution est jugée "ridicule" par un avocat des parties civiles, représentant la Ligue de protection des oiseaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Société alpine de protection de la nature. Quant à l’avocat du Parc national des Ecrins, il souligne la présence dans le dossier d’une "photographie des bouquetins morts mettant en avant un impact de balle".

    "En dix ans, c’est la première fois que je suis face au prélèvement d’un bouquetin", observe l’avocat de la Fédération de chasse des Hautes-Alpes qui estime que cette affaire "ternit l’image de la chasse".

    "Si des animaux sont protégés, c'est qu'ils sont rares"

    Violaine Perrot, substitute du procureur de la République de Gap rappelle que "si des animaux sont protégés, c’est parce qu’ils sont rares et qu’ils présentent un intérêt particulier".

    La représentante du Ministère public estime que les onze infractions reprochées à H. "sont caractérisées" et requiert la condamnation du chef d'entreprise de 50 ans à trois ans d’emprisonnement avec sursis, la confiscation des armes saisies, le retrait du permis de chasse et l’interdiction d’en solliciter un autre pendant cinq ans ainsi que l’interdiction de détenir toute arme soumise à autorisation pendant dix ans et une amende de 2000 euros.

    La substitute du procureur requiert également, à l’encontre du maire de Châteauroux-les-Alpes, une peine de dix mois d’emprisonnement avec sursis, retrait du permis de chasse et interdiction d’en solliciter un autre pendant cinq ans, interdiction de détenir une arme soumise à autorisation pendant sept ans et confiscation des armes.

    "On n'a rien dans ce dossier"

    "On n’a rien dans ce dossier, estime Me Jean-Michel Colmant l’avocat de l’élu, qui plaide la relaxe. On parle seulement de rumeurs et de réputation". L’avocat du barreau de Gap observe que "ces mêmes gens réélisent à chaque fois Jean-Marie Barral" (il est conseiller municipal dès 1989 avant de devenir premier adjoint en 2001 et maire en 2011).

    "Pas un seul instant lors de cette longue audience, on a identifié à quel moment ces infractions avaient été commises", ajoute Me Pierre Donguy, avocat de la défense représentant H.

    "Vu mon degré de maladie, je ne resterai pas encore très longtemps en vie. Si je pouvais encore profiter d’aller à la chasse avec mes collègues, je le ferai volontiers", conclut le maire.

    Le dossier est mis en délibéré : le tribunal correctionnel gapençais rendra sa décision pour les deux prévenus le jeudi 6 juin 2024.

     

    07/04/2024 : Des carcasses de sangliers retrouvées dans les Pyrénées-Orientales

    Des cadavres d’animaux ont été retrouvés dans le Fenouillèdes et les Albères. Après la tenue de l’assemblée générale annuelle de la Fédération départementale des chasseurs des Pyrénées-Orientales (ce samedi 6 avril 2024 au Boulou), le président Jean-Pierre Sanson a partagé la position des chasseurs locaux sur le sujet. Avec intransigeance.

    Récemment, des carcasses d’animaux auraient été retrouvées en Fenouillèdes. Jean-Pierre Sanson, le président de la Fédération départementale des chasseurs des Pyrénées-Orientales, interrogé à la suite de la tenue de l’assemblée générale annuelle, confirme cet état de fait : "Effectivement, ça reste très limité mais nous avons eu des échos concernant des actes de braconnage en Fenouillèdes et dans les Albères, essentiellement sur le sanglier. Heureusement, nous ne sommes pas en présence du braconnage que l’on pouvait voir il y a cinquante ans. Ça existe étant donné la quantité de gibier que l’on a sur notre territoire. Comme il y a beaucoup de sangliers, c’est tentant pour certains d’aller vers ce type de pratique que nous condamnons très fermement."

    Pour éviter tout amalgame : "Vous savez, quand on retrouve une carcasse dans la nature ou que l’on entend tirer en pleine nuit, le rapprochement est immédiatement fait avec le monde de la chasse. Mais le monde de la chasse, ce n’est pas ça. Ça n’a rien à voir avec la chasse." C’est pourquoi la réaction des chasseurs est de mise : "Dans nos statuts, nous avons une mission de répression du braconnage. Dès que nous avons connaissance de faits qui nous sont rapportés, nous prenons contact avec l’Office français de la biodiversité et nous organisons si nécessaire des opérations de répression et nous nous constituons partie civile. Ces actes sont inadmissibles. Ces infractions sont généralement de 5e catégorie sanctionnées a minima par une amende de 1 500 euros, mais aussi d’une suspension du permis de chasse entre trois et cinq ans où il faut repasser le permis."

     

    08/04/2024 : "C’était un chien, ça aurait pu être un enfant", en pleine balade, sa chienne est tuée par balle, elle lance un appel pour retrouver le tireur

    Une habitante de l’Ille-et-Vilaine a perdu sa chienne, tuée par une balle perdue lors d’une balade dans les champs. Elle lance un appel pour pouvoir retrouver l’auteur du tir.

    Elle ne pensait que ça serait la dernière promenade qu’elle partagerait avec son fidèle animal de compagnie. Dans l’Ille-et-Vilaine, une femme a perdu sa chienne de 4 ans, tuée par balle. La maîtresse a déposé plainte à la gendarmerie.

    Ines* et Plume, un berger australien croisé labrador âgé de 4 ans, se promenaient ce vendredi 5 avril en fin d’après-midi dans des champs situés dans la commune de Roz-Landrieux. Alors que l’animal se trouve à seulement quelques mètres de sa propriétaire, cette dernière entend "3 ou 4 tirs" retentir. "Il y a eu un gros bruit et ma chienne a fait demi-tour. J’ai couru derrière elle parce que le bruit continuait", raconte-t-elle auprès de France 3 Bretagne. Lorsque Plume revient vers sa maîtresse, elle s’écroule, blessée.

    Inès contacte un vétérinaire en urgence mais il est déjà trop tard. Sa chienne n’a pas survécu. Après une autopsie, une balle est bien retrouvée dans le corps de l’animal. La propriétaire réclame désormais que justice soit faite pour sa chienne. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie à la suite de sa plainte. La balle doit également être récupérée par les gendarmes pour procéder à des analyses.

    La maîtresse de Plume a lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux pour tenter de rassembler des informations supplémentaires. "C’était un chien. Ça aurait pu être un enfant. J’aurais moi-même pu être blessée", regrette-t-elle. Toute personne disposant d’informations peut se rapprocher de la gendarmerie de Dol-de-Bretagne.

     

    09/04/2024 : Il découvre un impact de balle dans la façade de sa maison

    Loïc Mougey habite une maison en plein cœur de Mignavillers, près d’Athesans. En septembre dernier, il a aperçu un trou dans sa façade, correspondant à un impact de balle. Les gendarmes ont interrogé les chasseurs, mais leur enquête n’a pas permis d’établir qui avait pu tirer à cet endroit.

    Comment une balle a-t-elle pu atterrir dans une maison en plein cœur de Mignavillers, sur les hauteurs du village ? Le propriétaire des lieux, Loïc Mougey, ne connaîtra peut-être jamais la réponse à cette question.

     La taille d’une pièce de 10 centimes

    Les faits remontent à septembre 2023. Un vendredi, le jeune homme fait le tour de sa maison avec un couvreur pour un devis de toiture. En levant la tête, il aperçoit un trou en haut de sa façade, refaite à neuf deux ans plus tôt. « Ça avait la taille d’une pièce de 10 centimes », se souvient Loïc Mougey. En y regardant de plus près, celui-ci n’a guère de doute : il s’agit d’un impact de balle. « On n’a rien entendu mais ça a dû arriver le week-end précédent, en notre absence », imagine-t-il. Quoi qu’il en soit, il a porté plainte pour mise en danger d’autrui et dégradation auprès de la gendarmerie d’Héricourt.

    La balle a tapé la maison au niveau du premier étage, dans des combles inoccupés. « Il y a notre chambre juste à côté et une chambre d’enfant pas très loin », raconte Loïc Mougey. « Heureusement que ce n’est pas arrivé jusque-là. » L’enquête n’a pas permis de retrouver la balle en question. Un détecteur de métaux a été utilisé, mais il sonnait partout à cause des rails de plaques de plâtre. En se basant sur l’orientation du trou sur la façade, dans lequel un laser a été passé, le Haut-Saônois pense tout de même savoir que le tir venait d’un bosquet à l’extérieur du village, à plusieurs centaines de mètres de chez lui.

    « Sans la balle, donc sans empreinte de carabine, impossible de savoir qui a tiré »

    Les chasseurs du village voisin de Senargent, qui ont l’habitude de pratiquer leur loisir favori à cet endroit, ont tous été entendus par les gendarmes. Les auditions, qui viennent de s’achever, n’ont rien donné. « Sans la balle, donc sans empreinte de carabine, impossible de savoir qui a tiré », remarque Daniel Zahner, à la fois maire de Senargent et chasseur.

    Une balle qui aurait ricoché  ?

    Ce dernier a participé à une battue le dimanche précédant la découverte de l’impact de balle dans la maison de Loïc Mougey. Ce jour-là, sur les huit balles utilisées par les chasseurs, seules deux n’ont pas touché de sanglier, raconte Daniel Zahner. « Mais on ne tire jamais en direction de Mignavillers, évidemment », explique-t-il. « Celui qui ferait ça, il faudrait qu’il arrête tout de suite. » Seule explication envisageable aux yeux du maire de Senargent : une balle aurait ricoché et serait repartie en direction de Mignavillers, même si ce scénario lui paraît surprenant, étant donné la distance et les armes utilisées. « Il y a un gros point d’interrogation pour nous », conclut-il.

    Le maire se souvient avoir entendu une balle siffler au-dessus de sa tête

    « On ne comprend pas ce qui a pu se passer », confirme Daniel Clerc, le maire de Mignavillers. Ce dernier était dehors le dimanche en question, chez lui, et se souvient avoir entendu une balle siffler au-dessus de sa tête. « Je me suis baissé par réflexe », raconte-t-il. Loïc Mougey, qui a rebouché lui-même le trou dans sa façade car son assurance ne prenait pas en charge les réparations, s’attend maintenant à un classement sans suite. « Je pense qu’il y a eu un manquement de sécurité », déplore-t-il. « Il aurait fallu pouvoir retrouver le tireur pour que ça ne se reproduise plus. »

     

     

    09/04/2024 : Un chasseur tue son chien : « Il était comme mon gosse »

    Début février à Porte-du-Quercy, le chien de Joël divaguait pour se retrouver au sein d’une battue où un chasseur, le prenant pour un chevreuil, lui a tiré dessus.

    C’est l’histoire d’un malheureux accident qui s’est, sûrement, joué à peu de choses. Ce 9 février, Joël Vila Vehla, habitant de Montcuq-en-Quercy-Blanc, se rend chez un copain au lieu-dit Pons à Porte-de-Quercy, pour l’aider à retaper son tracteur. Comme à son habitude, il laisse, Nelson, son Pinscher allemand, âgé de six ans, se balader, « faire sa vie. Il faisait toujours ça ». Sauf que pas très loin, une battue est en cours.

    Aux alentours de 16h, c’est un des chasseurs de la société de chasse de Fargues qui se présente à Joël. Les deux personnes se connaissent bien, le chasseur est l’oncle d’un des anciens employeurs de Joël. Dans ses bras, le chasseur tient le corps sans vie de Nelson.

    « Il m’avait sauvé de la dépression »

    « Il était en haut d’une colline, et le chien ressemblait à un chevreuil puisque c’était l’objet de la battue. Le chien était en contrebas, de dos. Ça a fait beaucoup souffrir mon père », raconte la fille du chasseur qui, à ses dires, est complètement abattue par l’accident. « Il n’est plus en capacité de parler de tout ça ».

    Divaguant, Nelson s’était joint à la battue avant d’être pris pour cible. Un accident dû à la végétation mais aussi sûrement à son pelage marron pouvant le faire prendre pour un chevreuil.


    15/04/2024 : Yvelines : visés au fusil de chasse après un simple appel de phares sur la route

    Deux automobilistes ont été pris pour cible après avoir fait des appels de phare à une voiture qui circulait à très faible allure, sur une route entre Poissy et Saint-Germain-en-Laye.

    Mystérieuse agression ce week-end. Deux hommes ont été visés par des tirs de fusil de chasse… après avoir fait de simples appels de phares à un automobiliste. Les enquêteurs du commissariat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) sont chargés de retrouver les auteurs des faits. Dans la nuit de samedi à dimanche, deux jeunes hommes de 25 et 26 ans circulent en voiture entre Poissy et Saint-Germain-en-Laye. La route est dégagée, la circulation fluide jusqu’à ce qu’ils arrivent à hauteur de deux autres véhicules.

    Les deux voitures manœuvrent étrangement, à très faible allure et en multipliant les coups de volant. Les deux jeunes souhaitent les dépasser et font des appels de phares. Un geste qui va mettre en colère l’un des passagers des deux véhicules.

    Un homme sort sa tête par la fenêtre, regarde dans leur direction puis sort un fusil de chasse. Il fait feu à deux reprises en direction des deux hommes. Ces derniers évitent miraculeusement les balles.

    Une dizaine d’impacts de balles mais aucun blessé

    Le conducteur, dans la panique, tentera une marche arrière pour se dégager et heurtera une fourgonnette stationnée à proximité. Une dizaine d’impacts a été constatée sur le pare-brise et deux étuis de chasse ont été ramassés au sol par les policiers.

    « Pour l’instant, c’est encore un peu confus mais la version des deux victimes est corroborée par des témoins qui disent avoir entendu deux détonations. En outre, la camionnette d’un boulanger a bien été percutée », indique une source proche de cette affaire.

     

    En février dernier, dans le département voisin du Val-d’Oise, une altercation entre automobilistes sur l’A15 avait viré aux coups de feu. Après une queue de poisson, les deux conducteurs s’étaient invectivés avant que l’un d’eux ne sorte une arme de poing et ne fasse feu à quatre reprises. L’auteur des tirs n’avait aucun antécédent judiciaire.

     

     

     

     


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  • L'union européenne gangrénée par l'agroterrorisme avec le soutien de la France.

    On apprends ce jour la réautorisation pour 10 années du glyphosate.

    Voici le vote des pays de l'UE (Photo Vakita):

    L'union européenne gangrénée par l'agroterrorisme avec le soutien de la France

    Le lobby agricole a ciblé certains pays pour assurer cette réautorisation, tout en sachant que d'autre pays, s'étant abstenus, étaient là en secours.

    Je m'explique :

    La France savait très bien qu'une majorité de pays était favorable à cette réautorisation, nous n'avons pas encore les dessous de table déversés par le lobby agricole envers ces pays.

    La France s'est donc abstenue histoire de vouloir se décharger de la prolongation de ce pesticide et ainsi être mieux perçue par l'opinion publique, et ne pas froisser le syndicat agricole majoritaire qui parle à l'oreille du ministère de l'agriculture donc en ce moment à l'oreille de Marc Fesneau.

    Si le vote avait été "à risque" pour le lobby agricole (sous entendu indécise ) la France aurait votée pour la prolongation de ce poison.

    Ce lobby a la main mise sur l'union européenne, on s'en doutait depuis plusieurs années mais cela se confirme bien avec ce vote infecte validant ce produit tant décrié par diverses organismes sanitaires.

    L'agriculture française/Européenne est une honte !

    Les agriculteurs intensifs ne respectent pas la loi ils l'imposent.

    Ce ne sont pas NOS AGRICULTEURS ce sont NOS EMPOISONNEURS !

     

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  • Ils disent ne critiquez pas la chasse, ne critiquez pas ce que vous ne connaissez pas.
     
    Euh ... dois je subir un viol, dois je violer pour me prononcer sur le viol ?
    Dois je pratiquer la pédophilie pour avoir un avis ?
    Dois je avoir subi un harcèlement pour donner mon avis sur le sujet ?
     
    Depuis quand doit on avoir subi ou avoir agressé pour se prononcer sur un sujet, d'autant plus se prononcer sur un sujet mettant en premier lieu le respect d'un être vivant ?
     
    Et parce que, bien sûr, ces êtres difformes intellectuellement parlant, eux, ne donnent jamais leurs avis sur des sujets qu'ils ne connaissent pas ... oui bien sûr vous pouvez toujours le croire .... ou pas !!!!
     

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  • 2023 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

    Le lobbys des bouffons de la gâchette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE.

    Entre les accidents dont ils sont à l'origine envers les humains, entre le nombre d'animaux assassinés pour leur loisir pervers, entre les secours dont ils bénéficient avec notre fric (pourquoi ne pas faire payer la fédération de chasse ? ), entre ....................... bref les vrais nuisibles sont bel et bien les chasseurs.

     

    03/01/2023 : Accident du travail : un salarié ayant fraudé la Sécurité sociale est dénoncé par son ex-épouse

    Un chasseur ayant maquillé une chute dans les bois en accident du travail a perçu des prestations indues. Au bout de seize ans, il est condamné à tout rembourser.

    Le 28 décembre 2006, la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) du Vaucluse reçoit la déclaration d’accident du travail de Thierry X, 43 ans, directeur d’une entreprise spécialisée dans la scierie et le négoce de bois.

    Cette déclaration, remplie par une employée, et signée par le gérant, précise que le salarié – alors hospitalisé – est « tombé sur des bois givrés », lors de la visite d’un « chantier », qu’il s’est fracturé la jambe gauche, et que seul son fils, âgé de 16 ans, a été témoin des faits.

    Pendant trois ans, M. X perçoit des indemnités journalières (40 074 euros). Il obtient ensuite qu’une rente (de 280 euros par mois) lui soit versée tous les trimestres jusqu’à sa mort. Las, le 24 novembre 2016, son épouse, en instance de divorce, le dénonce à la CPAM : la déclaration d’accident du travail était mensongère, M. X s’étant blessé pendant ses congés, écrit-elle.

    Accident du travail : des indemnités partiellement défiscalisées

    Le salarié victime d’un accident du travail perçoit les indemnités journalières de la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) dès le lendemain de son arrêt de travail, et pendant toute la période de son incapacité (article L. 433-1 du code de la Sécurité sociale). Ces indemnités sont proportionnelles au salaire déclaré : 60 % pendant les vingt-huit premiers jours et 80 % dès le 29e jour (article R. 433-1 du code de la Sécurité sociale).

    Les indemnités journalières, comme les rentes pour accident du travail, sont exonérées de CSG et de CRDS. Longtemps, elles n’ont pas été assujetties à l’impôt sur le revenu. Depuis le 1er janvier 2010, elles le sont pour 50 % de leur montant (article 81-8° du code général des impôts).

    Les pensions d’invalidité versées à la suite d’accidents de la vie sont, quant à elles, imposables et assujetties aux cotisations CSG et CRDS. Elles peuvent être révisées, suspendues ou supprimées à tout moment, en fonction de l’amélioration de l’état de santé ou de la reprise d’une activité professionnelle. Alors que la rente d’accident du travail, non révisable, est versée la vie durant.

    Martine X, ensuite entendue par un agent assermenté de la CPAM, explique que, dix ans plus tôt, son époux a fait une chute dans les bois, lors d’une partie de chasse. Leur fils a alors prévenu un voisin, qui a alerté les pompiers – dont le rapport comporte la mention « chute dans les bois à la chasse »

     

    03/01/2023 : Un cerf tué dans un jardin privé : les riverains choqués par cet acte illicite

    Poursuivi lors d’une chasse à courre depuis une forêt de l’Aisne, un cerf a tenté de se réfugier dans le jardin d’un habitant de Corcy (02). Malgré l’intervention des riverains, le pauvre animal a été abattu par un veneur sur cette propriété privée. La Fondation 30 Millions d’Amis condamne cet acte illicite et cruel.

    Pas de répit pour les cerfs… Quelques jours avant Noël, dans l’Aisne, un cerf a été victime d’une traque mortelle – jusque sur une propriété privée – lors d’une chasse à courre.

    Pourchassé depuis la forêt de Retz, le pauvre animal longe une route nationale jusqu’au village de Corcy. Visiblement épuisé, il tente alors de se réfugier près d’un petit étang glacé, dans le jardin privatif d’un riverain. Mais les chasseurs poursuivent leur course pour l’achever.

    Des propriétaires et riverains impuissants

    Au même moment, « des voisins sortent pour s’y opposer, mais c’est trop tard », décrit l’association Abolissons la Vénerie Aujourd’hui (AVA). « Le propriétaire et un de ses amis assistent à la mise à mort du cerf sans pouvoir intervenir car le maître d’équipage et ses valets les empêchent de se rapprocher de la scène qui se déroulait pourtant sur leur propre terrain. »

    Selon l’enquête de voisinage menée par l’association, le corps du cerf aurait été dissimulé aux gendarmes présents sur les lieux, puis « sorti du marais par les valets, traîné sur 1 km » et chargé dans un véhicule. Selon AVA France, le maître d’équipage « se savait dans l’illégalité » : et pour cause, l’arrêté ministériel du 25 février 2019 impose, « en grande vénerie », de gracier un animal aux abois ou au ferme lorsqu’il se trouve « à proximité de zones commerciales ou artisanales, de bureaux et d’établissement accueillant du public ». En effet, poursuivre un cervidé dans une zone urbanisée – donc en dehors de son habitat naturel – est traumatisant pour l’animal, mais aussi dangereux pour la sécurité des personnes et des autres animaux.

    Des actes illicites à répétition

    Une réglementation malheureusement souvent bafouée par certains veneurs… Fin novembre 2022, un cerf a été tué par un équipage de chasse à courre dans une zone urbanisée de Compiègne (60), aux abords d’un établissement accueillant des enfants, le tout après une traque interminable de 5 heures. Quelques semaines plus tôt, un cerf a été abattu par un équipage de chasse à courre après s’être là-aussi réfugié dans une zone urbanisée, à Pont-Sainte-Maxence (60), alors que le maire de la commune avait interdit dès 2018 la chasse à courre dans l’agglomération à proximité des secteurs urbanisés ! 

    Pour éviter ces dérives insupportables, la Fondation 30 Millions d’Amis réitère auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Christophe Béchu, sa demande de mettre fin à la chasse à courre. Un souhait partagé par la majorité des Français puisque 8 personnes interrogées sur 10 demandent l'interdiction de cette pratique d'un autre temps (Baromètre Fondation 30 Millions d'Amis /Ifop, 2022). La pétition que la Fondation 30 Millions d’Amis a lancée à cette fin a déjà recueilli près de 288 000 signatures.

     

    03/01/2023 : Cavaillon : il sort un fusil après une embrouille de famille

    Avec 25 mentions au casier depuis 2005, la procureure réclamait 1 an de prison. Le tribunal s'est montré moins sévère, le condamnant à 8 mois de détention à domicile sous bracelet électronique.

    C'est une affaire de famille, qui a failli finir en drame. Mercredi dernier, sur le camp des gens du voyage de Cavaillon, en bord de Durance, un homme de 38 ans est entré en conflit avec son beau-père et deux de ses oncles. Les versions divergent mais le différend aurait éclaté parce qu'un des oncles lui aurait reproché de ne pas accompagner son beau-père à un rendez-vous médical. Les insultes ont fusé, puis les coups, les poussées... et le plus jeune a fini par regagner son chalet, d'où il est ressorti avec un fusil de chasse dans une main, des cartouches dans l'autre.

    "Je vais te buter", aurait-il à plusieurs reprises asséné à son oncle. Ce dernier décrira aux policiers le "regard d'assassin" de son neveu, le doigt sur la gachette, le canon pointé sur lui, l'arme chargée. Un dernier détail qu'a encore nié le trentenaire, hier à la barre du tribunal correctionnel d'Avignon. Déjà condamné pour des violences avec usage d'une arme en 2019, il n'avait pas le droit d'en détenir une. Lors de la perquisition de son domicile, les policiers saisiront pourtant aussi une carabine et un revolver. Féru de chasse, il déclare les utiliser sur les oiseaux, qu'il aime déguster "avec du sel et du poivre".

    "Ils m'ont attaqué à trois, je protégeais mes enfants", a-t-il aussi tenté, reconnaissant les menaces de mort, sous le coup "de la colère". Avec 25 mentions au casier depuis 2005, la procureure réclamait 1 an de prison. Le tribunal s'est montré moins sévère, le condamnant à 8 mois de détention à domicile sous bracelet électronique, avec confiscation des armes, interdiction d'en détenir une pendant 5 ans et de rentrer en contact avec ses oncles et son beau-père... qui vit sur le même camp que lui.

     

    07/01/2023 : Prunelli-di-Fiumorbo : accident de chasse mortel

    Samedi 7 janvier, un chasseur est décédé sur la commune de Prunelli-di-Fiumorbo. Âgée de 85 ans, la victime aurait été touchée accidentellement par un coup de feu provenant de son propre fusil.

    Les faits se sont produits dans la matinée du samedi 7 janvier sur la commune de Prunelli-di-Fiumorbo. 

    Vers 10h15, les pompiers ont été alertés concernant un chasseur grièvement blessé à la poitrine par une arme à feu sur la route de la carrière. 

    Rapidement sur place, les secours (Samu, sapeurs-pompiers) ont prodigué les premiers soins à la victime sans pouvoir la réanimer.

    Âgée de 85 ans, elle n'a malheureusement pas survécu à ses blessures. 

    "Nous sommes arrivés en même temps que le médecin qui a constaté le décès sur place", indique le Service d'Incendie et de Secours de la Haute-Corse. 

    Selon les premières constatations, le chasseur se serait accidentellement tiré dessus en manipulant son propre fusil.

    Résidant sur la commune du Fium'Orbu, l'homme était très connu dans la microrégion.

    "Nous sommes vraiment atterrés par ce qu'il s'est passé, nous a confié le maire, André Rocchi, contacté en début d'après-midi. C'était un homme connu pour sa sympathie dont la famille est installée ici depuis très longtemps. C'était un chasseur très responsable et expérimenté."

    Comme c'est toujours le cas en pareille circonstance, le procureur de la République de Bastia a ouvert une enquête. "C'est une procédure classique pour vérifier la cause exacte du décès même s'il n'y a pas de doute sur le fait que ce soit un accident", précise-t-on du côté du parquet. 

    Les investigations ont été confiées à la Gendarmerie.

     

    07/01/2023 : Un chasseur sérieusement blessé à la tête et au thorax par du petit plomb

    Un homme de 67 ans a été sérieusement blessé dans un accident de chasse à la bécasse survenu ce samedi 7 janvier, peu avant 10 heures, dans un bois situé au bout de la rue du Stade, sur la commune de Raze.

    Cet homme n'est autre que le président de l’ACCA (Association communale de chasse agréée) de Raze. Alors qu’il chassait la bécasse avec un groupe de chasseurs, venus du Doubs, l'homme de 67 ans a été sérieusement touché par une gerbe de petit plomb, à la tête, au thorax et à l'aine. Le tireur a immédiatement donné l’alerte.

    Une artère touchée

    Conscient, mais souffrant d'importantes blessures, il a été pris en charge et médicalisé sur place par une infirmière de Scey-sur-Saône. Le sexagénaire a cependant dû être héliporté en urgence à l’hôpital Minjoz de Besançon en raison d’un plomb reçu à l’aine, touchant une artère. Son pronostic vital n’a en revanche pas été engagé.

    Sur place, le chasseur a été pris en charge par les pompiers du CPI Les Combes et les pompiers de Vesoul se sont rendus sur les lieux, sous les ordres de l’adjudant-chef Olivier Trancheveux.

    Dépistages négatifs

    Si les circonstances de l’accident restent à éclaircir, la gendarmerie précise que tous étaient porteurs de gilets de signalement et que les permis de chasse étaient en règle. Les dépistages d’alcoolémie se sont par ailleurs révélés négatifs.

    « C'est toujours regrettable »

    « C'est toujours regrettable ce genre d'accident », a confié Michel Dormoy, président de la Fédération départementale de chasse, joint par téléphone. « Pour la chasse à la bécasse, c'est du plomb très fin qui est utilisé. Il n'y a pas de gros risques de blessures graves, hormis pour les yeux », explique-t-il. « On rappelle régulièrement les règles de sécurité. Pour chasser la bécasse, il faut bien les laisser monter dans le ciel pour ne pas tirer trop bas ».

    Ces deux dernières années, aucun accident de chasse n’avait été recensé. « Une année verte », comme le souligne Michel Domoy qui regrette que « l’année commence moins bien ».

     

    07/01/2023 : Accident de chasse : un jeune homme grièvement blessé dans l’Aube

    Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l’accident.

    Ce samedi matin, les secours sont intervenus au Mériot, village aubois situé à une quinzaine de kilomètres de la frontière marnaise, dans le cadre d’un accident de chasse.

    Un jeune homme de 19 ans a en effet été gravement blessé à la cuisse droite, révèlent nos confrères de L’Est éclair. L’enquête de la gendarmerie est en cours pour déterminer les circonstances exactes de ces faits.

     

    09/01/2023 : Un fusil de chasse oublié dans la nature à Bernos-Beaulac : l'arme reste introuvable

    A Bernos-Beaulac, près de Bazas (Gironde), un chasseur a oublié son fusil après une partie de chasse, vendredi 7 janvier 2023. La mairie a publié un message afin de le retrouver.

    Depuis quelques heures, ce lundi 9 janvier 2023, un message publié par la mairie de Bernos-Beaulac (Gironde) tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Son titre : « perte d’une arme. »

    Ce communiqué, publié notamment via Panneau Pocket, a été rédigé par la maire en personne, Jacqueline Lartigue-Renouil. Elle y écrit !

    Un fusil a été perdu sur la commune de Bernos-Beaulac. Le propriétaire est revenu sur les lieux et a constaté qu'il avait été ramassé. Une arme que l'on trouve doit être immédiatement ramenée soit à la gendarmerie soit à la mairie, qui sont par ailleurs informées depuis ce jour.

    Jacqueline Lartigue-Renouil - maire de Bernos-Beaulac

    Contactée par Le Républicain Sud-Gironde, la maire de Bernos-Beaulac explique le déroulé des faits : « Ce matin, l’homme qui avait perdu son fusil est venu me voir et m’a tout raconté. »

    Le fusil oublié après une partie de chasse

    Dans son témoignage, le chasseur détaille la chronologie des événements, qui datent du vendredi 6 janvier, après une partie de chasse.

    « Son fusil était contre la voiture, côté passager, poursuit Jacqueline Lartigue-Renouil. Il se préparait à rentrer chez lui. Il a chargé ses chiens à l’arrière puis est monté dans sa voiture. » Sans ranger son fusil.

    Ce n’est  que bien plus tard dans le week-end que l’homme réalise son oubli. Illico presto, il retourne sur les lieux, persuadé de retrouver son arme. Il se rend à l’endroit précis où son véhicule était garé. Mais le fusil, qui n’était pas chargé, n’y est plus.

    « Il sait exactement où il l’a perdu, souligne la maire de Bernos-Beaulac. Et sur place, quand il y est allé, il n’y avait plus rien. Cela veut donc dire qu’une personne a ramassé le fusil. »

    Le fusil toujours porté disparu

    Qui ? Le mystère reste, pour l’heure, entier. D’autant que personne n’a, à la connaissance de Jacqueline Lartigue-Renouil, déposé le fusil en question à la mairie ou à la gendarmerie. 

    La maire de Bernos-Beaulac ne cache pas son inquiétude : « Même si le fusil n’est pas chargé, je suis inquiète. On ne sait jamais qui peut récupérer une arme. J’espère que cette situation va rapidement revenir à la normale. »

     

    09/01/2023 : Un cadavre de sanglier découvert dans une poubelle avec le bracelet d'une société de chasse de Dordogne

    Le syndicat des déchets du Pays de Gourdon dans le Lot, a porté plainte après que ses agents ont retrouvé une dépouille de sanglier dans un conteneur. Un bracelet sur l'animal a permis de remonter jusqu'à une société de chasse de Dordogne.

    Ce sont les agents du Symictom, le syndicat des déchets du pays de Gourdon dans le Lot, qui sont tombés sur la dépouille de l'animal. Comme l'indiquent nos confrères de La Dépêche, un cadavre de sanglier a été retrouvé dans un conteneur à déchets à Saint-Cirq-Madelon le 20 décembre dernier. C'est à la frontière avec la Dordogne.

    Une société de chasse de Dordogne

    "Ils ont basculé un conteneur dans le camion-benne, et c'est là qu'ils ont vu des déchets de sangliers : tête, viscères...", raconte Maryline Pons, la directrice du Symictom à France Bleu Périgord. Les agents de collecte sont tombés nez à nez avec le cadavre, emballé dans un sac poubelle qui s'était visiblement déchiré, au milieu des déchets ménagers.

    Les agents ont pris des photos, et l'histoire se serait arrêtée là s'ils n'avaient pas également retrouvé un bracelet d'identification sur la dépouille du sanglier. Grâce au numéro du département, 24, le Symictom a pu remonter jusqu'à une société de chasse de Dordogne. Une plainte a été déposée à la gendarmerie. Contactée, la fédération de chasse de Dordogne dit ne pas avoir été informée de l'incident. Elle ne sait pas non plus de quelle société de chasse il s'agit.

    Le Symictom rappelle que les conteneurs à déchets sont strictement réservés aux déchets ménagers. En Dordogne, il existe des conteneurs pour collecter les déchets de venaison.

     

    10/01/2023 : Elle se retrouve nez à nez avec un chasseur en ouvrant sa fenêtre, cette habitante de Breil-sur-Roya raconte

    Josiane, qui a déposé plainte à plusieurs reprises après l’intrusion de chasseurs sur sa propriété, juge insuffisante les mesures du gouvernement pour assurer la sécurité pendant la chasse.

    Josiane (son prénom a été modifié), 80 ans, est propriétaire d’une maison implantée sur un terrain de 46.000m2 à Breil-sur-Roya où aiment gambader lièvres et chevreuils et attirent les chasseurs.

    "Un jour, en ouvrant la fenêtre de ma chambre, j’ai trouvé un chasseur avec son fusil pointé dans ma direction. J’ai eu peur, j’ai crié, je lui ai dit de partir car il était sur ma propriété. Il m’a répondu que j’étais hystérique et qu’il fallait me faire soigner" se remémore Josiane agacée.

    "Avec mon mari nous sommes allés porter plainte à la gendarmerie. Nous avons écrit à la société de chasse de La Brigue et de Nice, mais ça n’a rien donné" déplore l’octogénaire.

    Impacts sur le toit

    "En mai 2020, alors que nous étions absents car mon mari était hospitalisé à cause du Covid, un voisin m’a contactée pour me dire que des coups de fusil avaient été tirés sur le toit de notre maison et que des impacts étaient visibles (or à cette période la chasse était interdite puisque nous étions en plein confinement). Dès que mon mari est sorti de l’hôpital nous sommes allés encore une fois à la gendarmerie pour porter plainte. Nous avions récupéré des plombs et les avons montrés. Après plus de deux ans toujours sans nouvelle de notre plainte, nous avons été obligés de remplacer la partie endommagée du toit".

    "Des mesures insuffisantes"

    "Je ne peux pas clôturer 46.000m2 de terrain. Et les chasseurs savent très bien où commence et où finit ma propriété. On me dit qu’ils ne peuvent pas contrôler les chiens. Parfois je les entends tourner, aboyer tout près, parce qu’ils ont repéré du gibier. J’ai peur. Et si les chasseurs venaient à tirer pendant que je suis à l’intérieur? A briser une fenêtre, ou pire?" s’inquiète-t-elle.

    Les mesures annoncées ce lundi pour renforcer la sécurité pendant la chasse, des contrôles d’alcoolémie, une meilleure formation, des gilets fluo, "c’est bien mais c’est insuffisant" juge-t-elle. Interdire la chasse le dimanche, comme cela a un temps été envisagé, n’aurait rien changé. "Ils ne doivent pas venir. C’est tout".

     

    10/01/2023 : Un chasseur abat un chien et menace de mort son propriétaire dans le Var

    Lors d’une partie de chasse, un septuagénaire aurait ouvert le feu samedi sur un dogue argentin avant de pointer son fusil sur son maître, qui a porté plainte au commissariat du Luc.
    État de choc et peur des représailles... Jean-Luc (1) a attendu deux jours avant de porter plainte. Ce lundi après-midi, ce père de famille a finalement poussé les portes de la gendarmerie du Luc pour dénoncer des faits de "violence avec usage ou menace d’une arme sans incapacité". Samedi dernier, sa chienne aurait été abattue par un chasseur dans le centre-Var avant que ce dernier le menace de mort et pointe son fusil sur lui. Récit d’une partie de chasse qui aurait mal tourné, telle que racontée dans le procès-verbal et la plainte, dont nous avons pris connaissance.

    Il est vers 10 heures, le 7 janvier, quand Jean-Luc, casque sur les oreilles, débroussaille une partie du terrain autour du centre équestre familial, au nord de l’autoroute A8. Au même moment, Xavier, son fils de 23 ans, s’entraîne au dressage dans une carrière plus loin. C’est lui qui voit Leen, une femelle dogue argentin de 7 ans, partir dans le champ de vigne voisin et aboyer sur un chien de chasse. Il saute de son cheval et essaie alors de la rappeler. En vain. En face, le chasseur aurait dit à la chienne du centre équestre de "la fermer" puis aurait dégainé son arme. Et tiré sur l’animal.

    "Je t’enlève la vie"
    Xavier part alors prévenir son père. "Il m’a dit: la chienne est morte, il a tué la chienne", racontera Jean-Luc aux gendarmes, dans la foulée. Les deux hommes se lancent à sa poursuite. "J’ai dû m’arrêter à 3 ou 4mètres de lui sur le chemin face à l’entrée de ma propriété, poursuit le père dans sa déposition. Je l’ai appelé et l’ai insulté." En retour, le chasseur qu’il reconnaît, accompagné d’un autre chasseur armé, lui aurait dit "que quand on a un chien méchant, il faut l’enfermer". Puis aurait pointé son fusil sur Jean-Luc en prononçant cette menace de mort, s’il avançait encore: "Je t’enlève la vie". Témoin de la scène, le deuxième chasseur aurait demandé à son partenaire d’arrêter. Ils en seraient restés là.

    Jean-Luc et Xavier partent prévenir les gendarmes, qui prendront leur déposition, et s’en vont retrouver leur chienne. Celle-ci est déjà inanimée. "Elle a reçu une balle dans la gorge", racontera le père de famille, qui précisera que si sa chienne "aboie un peu", elle n’a "jamais fait de mal à personne". Concernant le chasseur, il le décrira comme un septuagénaire "alcoolique", habitant la commune voisine. Aux gendarmes, il ajoutera que selon lui "il a déjà tué un autre chien avec son fusil il y a 4 ou 5 ans" et demandera 20.000 euros de dommages et intérêts suite à un "traumatisme".

    Jusqu’à 5 ans de prison?
    Me Isabelle Terrin, avocate marseillaise spécialisée dans la cause animale, indique que "la loi s’est durcie depuis décembre 2021" et que "ce chasseur risque de 3 à 5 ans de prison ainsi qu’une forte amende pour avoir tué, sans raison apparente, ce chien, aujourd’hui considéré comme un sujet de droit et non plus un objet de droit".

    Dans son PV, les gendarmes ont notifié que "le mis en cause a été placé en garde à vue (...) et que les armes lui ont été retirées". Mais dans cette affaire, Jean-Luc indique ne plus dormir, comme sa femme et son fils de "peur des représailles".

    Ce père de famille souhaitait également déposer une plainte contre la Fédération de chasse du Var, qui, selon lui, "a donné un permis de chasse à un homme récidiviste" avant de se raviser. Contactée, celle-ci nous indique finalement ne "pas être mise en cause et attendre que la justice se fasse".

    De son côté, la mère de Xavier, encore sous le choc, a un message à faire passer, au lendemain des annonces du gouvernement sur la réglementation de la chasse. "Je ne suis pas contre cette pratique, mais on devrait rendre obligatoire une visite médicale annuelle pour tous les chasseurs au lieu que des fous puissent renouveler leur permis sur Internet, avance-t-elle. Comme pour les licences d’équitation ou de foot."

    1. Les prénoms ont été modifiés

     

    10/01/2023 : Elle tire en direction de son fils avec un fusil de chasse

    Dimanche 8 janvier, à Chauvé (Loire-Atlantique), en fin de matinée, les gendarmes ont interpellé une femme d’une cinquantaine d’années. Elle venait de tirer en direction d’un champ où se trouvaient son fils et l’un de ses amis.

    Les gendarmes de la compagnie de Pornic sont intervenus à Chauvé, dans le pays de Retz, dimanche 8 janvier, en fin de matinée. Ils y ont interpellé une femme d’une cinquantaine d’années qui venait de tirer en direction de son fils, majeur, avec un fusil de chasse.

    Ce dernier se trouvait alors dans un champ, non loin du jardin familial, où il chassait avec un ami. Aucun des deux n’a été blessé. La femme, légèrement alcoolisée au moment des faits, a été interpellée et placée en garde à vue pour tentative de meurtre.

    Les faits ont été requalifiés en violence avec arme. La femme est placée sous contrôle judiciaire.

     

    10/01/2023 : Revenant d’une partie de chasse, il conduisait à Morlaix malgré une alcoolémie de 2,46 g

    Dimanche, un homme a été interpellé par la police alors qu’il roulait avec ses feux anti-brouillard allumés. Son alcoolémie était de 2,46 g.

    Dimanche 8 janvier, vers 23 h 40, les policiers ont tenté de contrôler un automobiliste qui roulait avec ses feux anti-brouillard allumés, rue Paul-Sérusier, dans le quartier de La Madeleine, à Morlaix. Au lieu de s’arrêter, ce dernier a accéléré.

    Interpellé un peu plus loin, cet homme de 24 ans revenait d’une partie de chasse à Plounéour-Ménez, aurait-il indiqué aux fonctionnaires. Qui ont constaté la présence d’une arme dans son véhicule. Le problème, c’est qu’il conduisait malgré une alcoolémie mesurée à 2,46 g.

    Il sera jugé par ordonnance pénale pour refus d’obtempérer et conduite sous l’empire d’un état alcoolique, le 4 avril 2023, au tribunal de proximité de Morlaix.

     

    La tête de l’animal a été rapidement enlevée du giratoire de Moliets-et-Maâ, au matin du mardi 10 janvier. Le geste n’a pas été revendiqué

    Une tête de sanglier, empalée par la bouche, surplombant un panneau de signalisation routière d’un rond-point giratoire.

     
     
    Après avoir reçu le témoignage d’une promeneuse choquée, et face à l’absence initiale de réaction des autorités, nous sommes intervenus pour signaler le comportement inacceptable d’un piégeur de renards, qui a ouvertement menacé cette lanceuse d’alerte et a soumis un renard roux à des actes particulièrement cruels avant de l’abattre. Alors que ces cousins des chiens sont victimes d’un acharnement insupportable, nous restons pleinement engagés pour que l’enquête permette d’identifier le suspect et de le traduire en justice.

    L’action de One Voice, déterminante pour lancer l’enquête

    Au début du mois de décembre, pendant une promenade au cours de laquelle elle souhaitait simplement profiter de la nature, une femme s’est trouvée nez à nez avec un renard paniqué et agonisant, la patte prise dans un piège à lacet sans doute depuis plusieurs heures. Cherchant à lui venir en aide, elle a été violemment prise à partie par le piégeur qui n’a pas hésité à l’insulter avant de la menacer, fusil en main. Une preuve supplémentaire, s’il en était besoin, du sentiment d’impunité totale des chasseurs. La promeneuse dut se résigner à s’écarter. L’homme a alors tiré une première balle sur le renard, sans le tuer… Était-ce pour prolonger ses souffrances et profiter le plus longtemps possible de son loisir ? Le pauvre animal a dû attendre de longues secondes avant qu’il soit enfin mis fin à son agonie.

    Alors que le signalement initial à la police municipale semblait resté lettre morte, nous sommes intervenus afin de rapporter ces faits particulièrement graves et d’exiger une réponse rapide contre ces actes de cruauté.

    Cette action déterminante a permis des avancées : début janvier, soutenue par notre référent local, la promeneuse a été auditionnée au commissariat. Une enquête a été diligentée pour trois chefs d’accusation : piégeage illégal, menaces et actes de cruauté envers un animal. Elle permettra, espérons-le, d’identifier le piégeur afin qu’il réponde de ses actes.

    One Voice pleinement engagée pour les renards

    Depuis de nombreuses années, nous dénonçons le sort réservé aux renards en France. Classés au niveau national comme « espèce susceptible d’occasionner des dégâts » (ESOD), ils sont massacrés perpétuellement. Ils sont l’objet des chasses les plus cruelles : à courre, tirs de nuit, vénerie sous terre. Les chasseurs n’hésitent pas à s’en prendre aux renardeaux, maintenus au sol avant d’être violemment tués, parfois à coups de pinces en métal sur la tête.

    Les renards roux sont des êtres sensibles et intelligents qui, comme tous les animaux, méritent d’être protégés. Rien ne saurait justifier l’acharnement et le massacre dont ils sont victimes. Face aux assauts répétés des chasseurs pour tuer toujours davantage d’animaux en recourant aux méthodes les plus insupportables, nous réitérons notre appel pour une réforme radicale de la chasse, et continuerons d’intervenir dès que nécessaire pour porter la voix des renards. Avec nous, demandez le retrait des renards de la liste des « ESOD » (ex-nuisibles).

     

    11/01/2023 : En Sarthe, la chasse à courre dérape : leur petite chienne est tuée par la meute devant leur maison

    Mercredi 11 janvier 2023, à Villeneuve-en-Perseigne, au nord de la Sarthe, sous les yeux de sa propriétaire, une meute de sept chiens de chasse s’est jetée sur la petite chienne Leeloo. Elle est morte chez le vétérinaire.

    « Aux alentours de 16 h, mercredi 11 janvier 2023, je me trouvais dans mon salon quand j’ai entendu des aboiements », raconte Danielle Truchet. Cette habitante de Villeneuve-en-Perseigne (Sarthe) constate alors qu’une meute de chiens de chasse à courre est en train de traquer un sanglier. « J’ai vu ces chiens qui franchissaient ma clôture, à l’arrière de la propriété, se retrouver aux abords de ma maison. »

     

    13/01/2023 : Senlis : Une société de chasse à courre condamnée pour avoir poursuivi un cerf en centre-ville

    Les chasseurs n’avaient pas respecté le périmètre défini par un arrêté municipal.

    Le 3 février 2018, un cerf était sauvé en plein centre-ville de Pont Saint-Maxence (Oise), traqué lors d’une chasse à courre. L’équipage du Rallye des Trois Forêts comparaissait ce jeudi devant le tribunal de Senlis (Oise) pour non-respect d’un arrêté municipal. Le maire LR de la commune avait défini le périmètre de chasse autorisé autour de Pont Saint-Maxence, rapporte Le Parisien. Reconnu coupable, l’équipage a écopé d’une amende de 300 euros.

    Il devra également verser 1.500 euros de dommages et intérêts à la municipalité. Les chasseurs ont en revanche été relaxés pour les faits de divagation de chiens. À l’époque, la société de vénerie avait assuré avoir « appliqué les consignes et arrêté la chasse ». Le groupe a maintenu cette version cinq ans après les faits.

    L’enquête avait néanmoins révélé que les chasseurs avaient franchi le périmètre. À la suite de ces faits, le maire Arnaud Dumontier avait pris un arrêté encore plus contraignant. Après cette troisième condamnation prononcée en trois mois à l’encontre de veneurs dans le département, l’avocat de l’équipage a évoqué un « probable appel ».

     

    13/01/2023 : Armes chargées, tirs vers la route… Les chasseurs de l’Oise dans le viseur de la police de l’environnement

    À la suite de deux accidents graves intervenus en décembre lors de sessions de chasse dans le département, l’Office français de la biodiversité ne lésine pas sur les moyens. Le week-end dernier, 140 contrôles ont eu lieu et 11 infractions ont été relevées.

    Quand les chasseurs se font chasser. Du 7 au 9 janvier, les inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité (OFB), accompagnés de la brigade mobile d’intervention « qui se déplace partout en France », ont effectué une vaste opération de contrôle dans le département. Dans leur viseur, donc, les chasseurs… Au petit matin, une zone est définie par les agents de l’État. Une fois sur place, ils observent d’abord, en catimini, le déroulé de la chasse. « On regarde comment c’est organisé, comment cela se passe avant toute intervention », précise un agent de l’OFB, qui rappelle que ces missions, à proximité des tirs, restent « risquées ».

     

    16/01/2023 : Deux chasseurs alcoolisés arrêtés dans le Nord : du gibier retrouvé dans leur coffre

    Ce samedi 14 janvier 2023, deux chasseurs ont été arrêtés dans la soirée, à Raillencourt-Sainte-Olle, près de Cambrai (Nord). En revenant d’une partie de chasse non autorisée, ils ont été contrôlés fortement alcoolisés, à bord d’un véhicule.

    Un gardien de nuit alerté par des coups de feu

    Ce samedi 14 janvier, vers 23h30, les services de police sont requis aux abords d’une usine située avenue des Deux Vallées, à Raillencourt-Sainte-Olle. Alerté par des coups de feu, le gardien de nuit contacte les services de police qui se rendent sur place, et constatent deux hommes, à bord d’un véhicule.

    Un contrôle d’alcoolémie est effectué sur le chauffeur, qui est testé positif à plus de 2 grammes par litre d’air expiré. Les deux hommes, issus de la même famille, étaient venus chasser illégalement sur ce terrain. Des lapins morts et un fusil ont été retrouvés dans le coffre.

    Âgés de 28 et 31 ans, les deux chasseurs ont été placés en garde à vue et seront entendus le 6 mars prochain par la justice.

     

    20/01/2023 : «On ne tire jamais face à une route» : le chasseur visait un sanglier, il blesse grièvement une coiffeuse

    Un chasseur comparait ce vendredi devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio. En septembre 2021, lors d’une battue aux sangliers, un de ses tirs avait atteint un véhicule, touchant une passagère à l’épaule.

    Ce samedi 4 septembre 2021 il ne fait pas très beau dans le sud de la Corse. Jean-François Stach et son épouse Brigitte, des Jurassiens qui ont une résidence secondaire non loin de Porto-Vecchio, accueillent pour quelques jours leur beau-frère et leur belle-sœur. Le temps couvert n’est pas propice à la plage. Vers 9h30, les deux couples décident de prendre la direction de la montagne pour découvrir les fameuses aiguilles de Bavella.

     

    20/01/2023 : Hérault : Criblé de plombs, un aigle de Bonelli relâché après avoir été soigné

    L’espèce, régulièrement visée par des tirs, est menacée de disparition.

    Un aigle de Bonelli a retrouvé sa liberté, jeudi matin, dans l’Hérault. L’oiseau avait été recueilli blessé au Centre de sauvegarde de la faune sauvage, piloté par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), à Villeveyrac, près de Sète. Victime d’un braconnage, l’aigle avait reçu sept plombs dans le corps. Le diagnostic était « grave », selon l’association.

    Finalement, après trois mois et demi de soins et des séances de rééducation au vol dans cette clinique spécialisée, cette femelle, à nouveau en pleine forme, a été relâchée dans la nature. Pour suivre son périple, une balise a été posée sur son corps.

    « Pressée de retrouver sa liberté »

    Elle est partie « très, très rapidement », une fois la caisse où elle était transportée a été ouverte, explique l’association de protection des oiseaux, dans la vidéo de son envol, diffusée jeudi matin en direct sur sa page Facebook. « Parfois, ils se posent plusieurs minutes, avant de partir, mais là, elle était visiblement pressée de retrouver sa liberté. »

    Cette espèce protégée, régulièrement victime de tirs, est menacée. Selon la Ligue de protection des oiseaux, il n’y a aujourd’hui que 44 couples d’aigles de Bonelli, en France.

     

    20/01/2023 : Corse: un chasseur jugé pour avoir blessé la passagère d'une voiture lors d'une battue aux sangliers

    Un chasseur est jugé ce vendredi pour avoir tiré sur une voiture en 2021, blessant gravement une passagère. Il a reconnu les faits et expliqué ne pas avoir vu le véhicule.
     

    Un chasseur comparait ce vendredi devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio (Corse-du-Sud), pour avoir tiré sur une femme en septembre 2021, rapporte Le Parisien. La victime, blessée à l'épaule, à la clavicule et aux côtes, a encore des séquelles un an et demi après l'accident et n'a toujours pas pu reprendre son travail de coiffeuse, explique le quotidien.

    Au moment du tir, Brigitte se trouvait à l'arrière d'une voiture, son mari conduisant. Deux de leurs proches étaient également dans le véhicule, roulant dans le Sud de la Corse. Ils expliquent avoir vu le chasseur, "il était agenouillé au bord de la route, de dos à la forêt, porteur d’un fusil au niveau de la hanche, prêt à tirer", raconte le mari, Jean-François.

    Ils entendent ensuite une détonation. Le tir fait un trou dans le pare-brise et touche Brigitte à l'épaule. Jean-François dit avoir, à ce moment-là, vu traverser un sanglier derrière le véhicule qui, lui, n'a pas été atteint.

    Interdiction de tirer en direction des routes

    Les secours sont appelés et le tireur, pratiquant la chasse depuis 40 ans, reconnaît immédiatement les faits, expliquant qu'il n'a pas vu la voiture arriver. Il est pourtant clairement édicté dans les règles de la Fédération nationale de chasse qu'il ne faut "pas tirer un gibier en direction des habitations et des routes".

    L'homme, testé, n'était pas alcoolisé au moment des faits.

    Pour l'avocat de la victime, "cette histoire doit servir de leçon de manière générale, les chasseurs ont le droit de chasser, mais ils sont avant tout une minorité et la majorité est, elle, en droit de se promener sans prendre de risque".

    Pour tenter de palier ce type d'accidents graves, dont le nombre diminue mais qui fait encore des victimes, le gouvernement a lancé en janvier un "Plan sécurité à la chasse" avec pour objectif de "tendre vers le zéro accident".

     

    22/01/2023 : Eure. Un homme âgé blessé par balle : un accident de chasse fort plausible

    Un homme de 75 ans a été blessé au bras par un tir à Montreuil-l'Argillé (Eure) samedi 21 janvier 2023. Sept chasseurs ont été entendus par la gendarmerie.

    Samedi 21 janvier 2023, en fin de matinée, un homme est en train de rentrer du bois dans une maison de Montreuil-l’Argillé, près de Broglie dans l’Eure. Âgé de 75 ans, le retraité est venu apporter de l’aide à une amie. Alors qu’il se trouve devant la porte de la demeure, poussant une brouette, il ressent une très vive douleur au bras.

    Il se rend compte immédiatement qu’il perd du sang en quantité importante, l’hémorragie est sérieuse. Appelés, les pompiers viennent à son secours. Quant aux gendarmes, également présents sur les lieux, ils découvrent une balle à l’endroit où l’homme a été blessé.

    Recherches et reconstitutions
    Alors qu’il se trouvait au Neubourg à l’occasion de la venue du ministre de la Défense Sébastien Lecornu, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bernay, Laurent Hamon, se rend sur les lieux pour coordonner les recherches aussitôt lancées avec les militaires de Bernay, Broglie, Thiberville et le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG).

    La maison est entourée de champs et de bois. Les gendarmes finissent par trouver sept chasseurs, à un kilomètre de distance. L’ensemble des armes ont été saisies et tous les individus ont été entendus à la brigade de Bernay samedi soir pour expliquer les conditions dans lesquelles s’est déroulée leur partie de chasse entre amis. Les tests d’alcoolémie se sont révélés négatifs.

    L’Office français de la biodiversité (OFB) a également apporté son concours pour reconstituer l’action de chasse et déterminer les zones sur lesquelles se sont déplacés les participants. 

    "Des constatations ont été réalisées, les investigations se poursuivent. L’accident de chasse est une hypothèse fort plausible. La balle retrouvée pourrait correspondre à un fusil de chasse." Laurent Hamon

    Vérifications
    Une enquête est ouverte pour blessures involontaires, une infraction est relevée et des suites pénales seront données. Et le chef d’escadron l’assure : « les vérifications actuellement menées permettront de déterminer si le projectile a été tiré par l’un des fusils. »

    Le blessé a été transporté au centre hospitalier de Bernay, puis conduit dans une clinique spécialisée à Paris, la gravité de la plaie nécessitant une intervention délicate.

     

    22/01/2023 : Forêt de Chaux : une jeune femme blessée à la tête dans un accident de chasse

    L’accident s’est produit en forêt de Chaux, ce dimanche 22 janvier après-midi.

    L’alerte a été donnée à 15 h 41, dimanche 22 janvier, après-midi. Une femme de 21 ans a été blessée au front lors d’une chasse en forêt de Chaux, sur la commune de Falletans. 

     
     
    La biche a été percutée entre Saint-Jean-aux-Bois et Morienval. Elle a été achevée par les gendarmes.

    Samedi 21 janvier en fin de matinée, une biche a été renversée par un véhicule, entre Saint-Jean-aux-Bois et Morienval. Les militants d’Abolissons la vènerie aujourd’hui (AVA) accusent les chasseurs à courre. Les veneurs disent qu’ils n’y sont pour rien. L’animal a été mis à mort par les gendarmes.

    «Nous étions positionnés autour d’une parcelle, raconte Stanislas Broniszewski, membre d’AVA. On entendait les chiens et les veneurs au loin. Nous sommes tombés sur cette biche agonisante sur le bord de la route. Les forces de l’ordre n’étaient pas encore arrivées.»

    Les militants anti-chasse ont appelé deux associations, pour tenter de sauver l’animal, dont Picardie Faune sauvage. «Mais c’est une zone où on capte peu, regrette Stanislas le membre d’AVA. Les chasseurs sont arrivés dans la foulée. On les a empêchés de la daguer… Mais ça n’a pas chauffé comme mercredi dernier. Ils sont partis quand ils ont vu qu’on se mettait en rond autour de l’animal…»

    Alain Drach, maître d’équipage de la Futaie des amis, est consterné : «Il faut arrêter de croire tout ce que dit M. Broniszewski. Les AVA étaient partout en forêt, comme d’habitude… Mais nous n’étions pas à l’endroit qu’il décrit. Nous étions à deux kilomètres de là. Une de nos voitures de sécurité était sur les lieux de l’accident, et elle a très bien réagi, en appelant le garde fédéral et les gendarmes.»

    Les veneurs ne chassent que les cerfs d’un certain âge et pas les biches. «Il se peut que cette biche se soit éloignée en entendant nos chiens et qu’elle ait pris peur, poursuit Alain Drach. Mais nous ne sommes pas responsables. Des accidents qui traversent des routes et se font percuter, ça arrive tous les jours.»

     

    22/01/2023 : Dans l'Eure, un homme blessé par un tir, des chasseurs ont été interpellés

    L'accident s'est déroulé dans le jardin d'une habitation dans le village de Montreuil l'Argillé près de Broglie dans l'Eure. Une enquête est ouverte.

     

    Samedi 21 janvier, le maire de la commune de Montreuil l'Argillé dans le pays d'Ouche a été averti d'un accident dans le village.

    Un homme de 75 ans avait été grièvement blessé au bras. Il se trouvait près de la porte d'entrée d'une maison. Il rendait service à une habitante et portait du bois quand il a été touché par un tir.

    La victime a dû être acheminée dans une clinique spécialisée en région parisienne.

    Une balle a été retrouvée sur place. 

    D'après nos sources, les gendarmes qui sont intervenus ont rencontré à proximité des chasseurs.  Ces derniers ont été interrogés, les armes saisies.

    Une enquête est ouverte. 

    Mi-janvier, de nouvelles mesures ont été annoncées pour sécuriser les parties de chasse : 

    • "l’interdiction de la pratique de la chasse sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants ;
    • la création d’une application numérique d’État sur les lieux et temps de chasse ;
    • le renforcement de la formation des chasseurs".

     

     

    23/01/2023 : Dordogne : un octogénaire soupçonné d'avoir tué son fils arrêté

    Le drame s'est déroulé samedi dans le village de Salagnac, en Dordogne. Le suspect, qui a dit avoir tiré sur son fils avec son fusil de chasse lors de sa garde à vue, a nié en revanche le caractère intentionnel de ce geste.

    Les circonstances de ce drame familial sont encore floues. Samedi à Salagnac, un village de moins de 800 habitants situé en Dordogne, un homme de 86 ans a été arrêté à 8h40 après la découverte à son domicile du corps sans vie de son fils. La victime, âgée de 59 ans, a été tuée d'une balle dans la tête. Elle était morte à l'arrivée des secours qui n'ont pu que constater son décès. Le suspect, qui a déclaré avoir tiré sur le défunt avec son fusil de chasse lors de sa garde à vue, nie en revanche le caractère intentionnel de ce geste.

    «Il dit qu'il ne voulait pas tuer son fils», précise au Figaro Solène Belaouar-Faou, la procureure de la République de Périgueux. Les investigations privilégient pour l'instant la thèse de la dispute, selon le parquet. Il y avait en effet «des tensions» entre le père et son fils qui vivaient sous le même toit. Les causes du probable grief restent toutefois à éclaircir, notamment en raison du « grand âge» du suspect, qui est «un peu malade».

    «Il est très confus.Il donne des versions successives différentes», explique la magistrate Solène Belaouar-Faou. Cet individu, a priori sans casier judiciaire et titulaire d'un permis de chasse, devait être présenté à un juge d'instruction lundi après-midi.

    Une information judiciaire en vue d'une mise en examen a été ouverte par la procureur de la République du chef d'homicide volontaire. Elle a également requis une détention provisoire de l'octogénaire.

     

    23/01/2023 : Chiens de chasse ensevelis dans des galeries : les opérations de sauvetage n'ont rien donné

    Dimanche matin, deux chiens appartenant à des chasseurs ont été coincés dans des trous. Malgré l'intervention des sapeurs-pompiers, il n'a pas été possible de les libérer ce dimanche. Une nouvelle intervention, en dégageant l'entrée des trous, a été lancée lundi en fin de matinée. Elle a été stoppée en fin de journée, à la tombée de la nuit, sans rien donner.

    Dimanche 22 janvier, vers 10 h 30, près de la Combe aux Moines à Gevrey-Chambertin, deux chiens, appartenant à des chasseurs, se sont retrouvés piégés dans des trous, probablement les galeries d’un blaireau.

    Les deux chiens ensevelis sont un épagneul d’environ 10 kg et une femelle plus petite de race basset fauve portant le gilet. Le propriétaire a pu les localiser grâce à son GPS. Les deux chiens se trouvaient à peu de distance l’un de l’autre mais d’un bout à l’autre de la galerie, avec un dénivelé d’environ 5 mètres entre eux.

    Une nouvelle opération des secours lundi

    Les pompiers de Gevrey-Chambertin ainsi que l’unité de sauvetage et de déblaiement de Beaune sont intervenus. Dans l’incapacité de pénétrer dans les galeries ou de localiser les chiens à l’aide d’une caméra, les pompiers ont décidé de mettre des croquettes et un vêtement portant l’odeur de leur maître devant le trou afin de les attirer.

    Une ruse qui n'a pas donné de résultats. Après avoir obtenu une autorisation pour creuser avec une pelle, car le site se trouve dans une zone Natura 2000, les pompiers de Côte-d'Or ont lancé une opération de sauvetage en fin de matinée. A 12h15, les équipes sur place, venues de Beaune et Dijon, n'avaient toujours pas de contact avec les chiens. Mais ce type d'opérations peut prendre « de longues heures ».

    À la tombée de la nuit, les deux chiens n'avaient toujours pas été retrouvés, et les recherches ont été stoppées. Il n'est pas encore certain qu'une nouvelle opération soit tentée mardi matin.

    Dimanche soir, déjà, une inquiétude persistait, car le chasseur percevait du mouvement mais pas de jappement.

     

    23/01/2023 : "J’ai crié, mais je n’ai vu ni entendu personne"... Le chien d’un promeneur abattu par un chasseur dans les Gorges du Caramy

    Samedi matin, alors qu’il randonnait entre Tourves et Rougiers, un promeneur a vu son jeune beauceron être mortellement atteint d’un tir de chasse. Une plainte a été déposée.

    Christophe M. est précautionneux. Amateur de marche, habillé de vêtements fluorescents, il écume tous les week-ends les sentiers de randonnée du département. Parfois seul, le plus souvent accompagné de Tya, une femelle beauceron âgée de 13 mois. Mais toujours géolocalisable grâce à une application dédiée.

    Samedi matin, le promeneur décide de parcourir une dizaine de kilomètres dans le secteur des Gorges du Caramy. "J’avais longé le ruisseau côté gauche et j’étais en train de monter. Je suis toujours resté sur le sentier balisé, raconte Christophe. À environ 300mètres d’altitude et après 2,5 kilomètres de marche, j’ai entendu une énorme détonation. Ma chienne était à une quinzaine de mètres de moi. Je ne la voyais pas car le chemin faisait un virage. Je l’ai appelée, mais elle n’est pas revenue, contrairement à son habitude."

    Une battue en cours à Mazaugues?

    Le randonneur craint le pire. À raison. Il découvre Tya agonisante, atteint d’un projectile au cou. "J’ai crié, mais je n’ai vu ni entendu personne" poursuit le malheureux maître. Sous le choc, il appelle des amis à l’aide pour descendre le cadavre du beauceron, qui pèse près de 30kg.

    C’est alors qu’il aperçoit deux sangliers passer non loin. Puis un chien de chasse venir à sa rencontre. Un griffon ou un bleu de Gascogne, "avec une cloche au cou". "J’ai crié pour avertir que j’étais là, mais là encore, personne n’a répondu…"

    Une battue était-elle en cours dans le secteur? Christophe assure n’avoir vu aucun panneau ni rubalise sur le sentier. "Mais en me renseignant, on m’a dit qu’il était possible qu’une battue ait eu lieu du côté de Mazaugues à peu près aux mêmes heures."

    "Que cela ne se reproduise plus"

    De son côté, le président de la Fédération départementale des chasseurs du Var Laurent Faudon a indiqué à Var-matin qu’il n’était pas au courant de cette tragique histoire. "Et si une société de chasse avait été à l’origine de cet accident, j’en aurais été tenu informé." Un chasseur solitaire serait-il à l’origine de ce tir? Un braconnier?

    Ce fait divers fait en tout cas écho à celui survenu il y a trois semaines dans le centre du département. Là aussi un chien avait été abattu (notre édition du 11 janvier). Son propriétaire avait même été menacé de mort par le chasseur.

    Afin d’obtenir des réponses, mais aussi "pour que cela ne se reproduise plus", Christophe a déposé plainte à la gendarmerie de Brignoles.

     

    24/01/2023 : Une battue de chasse crée l'émoi après qu'un gibier a été éviscéré derrière un restaurant

    Président du Club Vosgien de Bitche, chasseur de père en fils, Bernard Diss fustige une battue organisée ce dimanche 22 janvier. À l’issue, le tableau de chasse a été exposé à l’arrière du restaurant, à l’étang de Hasselfurth. Le gibier a été éviscéré sur place.

    La neige n’a pas permis d’effacer les traces de la battue. À quelques mètres de l’Auberge du Lac, à l’étang de Hasselfurth, d’importantes traînées de sang peuvent heurter la sensibilité des passants, nombreux à fréquenter ce site touristique à Bitche.

    Ce dimanche 22 janvier, Claude Wahl a organisé une chasse sur ses lots à Lemberg et Mouterhouse. Mais il a affiché son tableau, sept sangliers et quatre chevreuils, sur son lot de Bitche, derrière le restaurant. Le gibier a été éviscéré sur place.

     

    25/01/2023 : Une jeune femme tuée à Lempdes dans le Puy-de-Dôme, son compagnon suspecté

    Le drame s'est déroulé en début de soirée ce mardi à Lempdes dans le Puy-de-Dôme. Pour une raison encore inexpliquée, un jeune homme de 20 ans a tiré sur sa compagne du même âge dans leur logement et l'a tuée. Ce sont des voisins qui ont donné l'alerte, le suspect a été interpellé.

    Un homme âgé de 20 ans a tiré sur sa compagne avec un fusil de chasse dans leur appartement situé rue de la Fleurie à Lempdes dans le Puy-de-Dôme selon une source proche de l'enquête. La jeune femme du même âge a succombée à ses blessures. Ce sont des voisins, voyant l'homme sortir de l'appartement avec le fusil, qui ont alerté les secours.

     

    Interpellé dans la soirée

    Le suspect aurait ensuite tenté d'échapper aux policiers en abandonnant son arme. Il est finalement interpellé vers 21h20 sur la voie publique par les fonctionnaires de police et aurait reconnu avoir tiré sur sa petite amie, découverte ensuite sans vie dans le logement.

    Le jeune homme a été placé en garde à vue au commissariat central de Clermont-Ferrand. Une autopsie du corps de la victime doit avoir lieu dans les prochaines heures. Selon les premiers éléments, le jeune couple n'était pas connu pour des faits de violences conjugales.

     

     

    26/01/2023 : Accident de chasse à Lavaur : un homme blessé après une battue

    Un accident de chasse s'est produit mercredi, en fin de matinée, vers Lavaur, conduisant à l'hospitalisation d'un quinquagénaire. Ce dernier a été blessé aux jambes. Un homme a été placé en garde à vue et une enquête est en cours.

    C'est la sidération du côté des associations de chasseurs de l'ouest tarnais. La liste des accidents de chasse s’est en effet allongée mercredi, en fin de matinée, au lieu-dit Poudéous sur la route de Belcastel à Lavaur.

    Le syndicat des propriétaires chasseurs de Lavaur y organisait une battue comme tant d’autres. Cependant cette chasse au chevreuil s’est terminée de façon dramatique. C’est à la fin de la séquence que l’accident de chasse s’est produit, alors que tous les fusils étaient cessés être déchargés.

    Ce serait en trébuchant que le coup de feu aurait été tiré par le responsable de la battue qui, en tout état de cause, n’avait pas déchargé son fusil. Les chasseurs se trouvaient alors sur le parking. Les plombs ont ricoché sur le sol avant de frapper un autre chasseur, situé à proximité. 

    Le canon du fusil était tourné vers le bas

    La décharge a atteint la victime au niveau des membres inférieurs. Blessé, l'homme, un sapeur-pompier professionnel de Lavaur âgé d'une cinquantaine d'années et gendarme réserviste, a été rapidement pris en charge par les secours et évacuée vers le centre hospitalier de Purpan à Toulouse.

    La victime doit encore subir une intervention chirurgicale ce jeudi soir, pour enlever des plombs qui se sont notamment logés dans ses genoux. Son pronostic vital n’est pas engagé. Au moment des faits, le canon du fusil était tourné vers le bas. Le contraire aurait tout simplement pu conduire à un accident mortel.

    L'auteur du tir accidentel, détenteur de l’arme, a été placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Lavaur. Selon nos informations, il est ressorti mercredi soir, peu après 18 heures. L'homme est effondré, ne comprenant toujours pas comment un tel accident a pu se produire. Le président de la société de chasse, qui était également présent à cette battue, a lui aussi été entendu par les gendarmes en qualité de témoin.

    Enquête ouverte

    Une enquête pour blessure involontaire avec violation manifestement délibérée d'une obligation de prudence a été ouverte. Un accident qui intervient après plusieurs mois de débat sur l'encadrement de la chasse et u peu plus de deux semaines après l'annonce d'un plan du gouvernement.

    Contacté, Christian Barbe, président de la Fédération Départementale des Chasseurs du Tarn, a confirmé qu'il s'agissait d'un accident. "Nous serons attentifs aux conditions exactes de cet accident pour en tirer toutes les conclusions et renforcer les dispositifs de sécurité et de formation entourant la pratique de la chasse", a-t-il rajouté.

     

    26/01/2023 : Les chasseurs tirent près de l'école d'équitation : effrayés, les chevaux paniquent et font chuter les enfants

    À Barguelonne-en-Quercy, dans le Lot, la responsable du centre équestre Lartigue demande aux chasseurs de s'éloigner pendant les battues : les tirs proches des chevaux font paniquer les animaux. Trois enfants sont tombés depuis novembre. La fédération de chasse s'est saisie du dossier. 

    2023 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    26/01/2023 : Deux rapaces victimes de tirs de chasseurs : la Ligue de protection des oiseaux porte plainte

    Une buse variable, espèce rare, retrouvée criblée de plombs mardi 23 janvier à Fay-de-Bretagne, est dans un état critique. Une autre a été victime d’un chasseur, le 10 janvier, à Saffré, en Loire-Atlantique. La LPO rappelle que les rapaces sont protégés et porte une nouvelle fois plainte contre X.

     

    27/01/2023 : Accident de chasse : l’octogénaire privé de permis

    Le chasseur qui avait blessé une mère et ses deux enfants à Pommiers dans le Beaujolais le 9 octobre a vu son permis de chasse être retiré par le tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône. Il ne pourra plus en solliciter un nouveau.

    C’est un coup de fusil qui avait fortement résonné au-delà des frontières du Beaujolais . Le 9 octobre, dans le secteur de Pommiers, un chasseur alors âgé de 81 ans a blessé une mère et ses deux enfants en promenade dans les vignes , en tentant de tirer un lièvre. Le chasseur, ébloui par le soleil, a tiré en direction de la route. La cartouche a ricoché et les plombs éjectés ont blessé la maman et ses deux enfants, âgés de 7 et 10 ans, encore « très marqués et dans un état traumatique », a assuré leur avocate au tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône, mardi 24 janvier.

     

    27/01/2023 : Martyrisé quand il était un chien de chasse, il vivait dans la terreur : il réapprend à exister sans la peur

    Antonin est un magnifique chien courant âgé de 8 ans qui n'a connu que la misère dans son ancienne vie. 

    Quand il est arrivé au refuge de l'association Agir pour les animaux, il n'était que l'ombre de lui-même : courbé, la queue entre les pattes, navré d'exister.

    Une vie de terreur

    Issu d'un sauvetage, cet ancien chien de chasse a dû connaître des conditions de vie terribles, et on peut imaginer l'ampleur des maltraitances subies lorsque l'on regarde son comportement. 

    Totalement terrifié, Antonin semble s'excuser d'exister et cherche à disparaître en s'aplatissant au sol. 

    Heureusement, l'association Agir pour les animaux va le prendre en charge, et tenter de lui faire oublier son sinistre vécu. 

    Antonin va vite se révéler : malgré cette trahison de l'Homme, il n'est que gentillesse incarnée. Et timidement, il va apprendre qu'il a le droit d'être là, et que des gens peuvent prendre soin de lui.

    Qui verra la bonté dans ses yeux ?

    Même si le refuge apprécie ce merveilleux cadeau d'Antonin qui leur a offert sa confiance, sa place est dans une famille qui lui fera vivre une vraie vie de chien. 

    Après 8 années de calvaire, ce brave chien mérite de profiter de belles et longues années dans un foyer doux et chaleureux. 

    Qui ouvrira sa porte à cette perle de douceur ? Antonin pourrait s'épanouir dans une maison qui a idéalement un accès extérieur. 

    Avec tout ce temps à rattraper, il pourrait partager sa vie avec d'autres chiens, mâles comme femelles. Il ne connaît pas encore les chats, ses ententes sont à tester. 

    Sensible, il aura besoin d'une famille calme qui saura prendre en compte qu'il porte un lourd passé, et surtout, qui saura comprendre qu'il a tant d'amour à donner. 

    Antonin recherche une famille dans le département de la Haute-Garonne (31) ou département limitrophe. Les frais d'adoption sont de 240 euros + don libre, afin de couvrir les frais d'identification, primo vaccination, et castration.

     

    28/01/2023 : 5000 mètres carrés de broussailles partis en fumée à Cornillac : un chasseur voulait se réchauffer

    Ce samedi 28 janvier, 5000 mètres carrés de broussailles ont brûlé après qu'un chasseur ait allumé un feu pour se réchauffer. Les pompiers doivent retourner sur site ce dimanche matin pour terminer l'extinction.

    Vers 14h00 ce samedi 28 janvier, 5000 mètres carrés de broussailles ont brulé à la suite de l'allumage d'un feu par un chasseur sur la commune de Cornillac dans le sud Drôme à 1000 mètres d'altitude. L'homme tentait de se réchauffer sur la crête du Serre de Pousarache. L'intervention des pompiers est particulièrement délicate en raison de l'altitude et des routes particulièrement verglacées pour accéder au site. Ce dimanche matin, une équipe spécialisée doit se rendre sur place pour terminer l'extinction.

     

    29/01/2023 : Quevillon. La balle d'un chasseur termine dans l'appuie-tête d'une conductrice

    Samedi 28 janvier un drame a été évité de justesse, route de Quevillon. Une femme a reçu une balle au coeur de son véhicule.

    Alors qu'elle circulait route de Quevillon, à Quevillon, samedi 28 janvier vers 12 heures, une conductrice a eu une très grande frayeur lorsqu'une balle de chasse s'est logée dans son véhicule, dans son appuie-tête, à quelques centimètres de son crâne. La conductrice roulait à plusieurs mètres de la forêt alentour. Une action de chasse s'y déroulait.

    Une enquête est ouverte

    La conductrice a aussitôt déposé plainte. L'identification criminelle s'est déplacée route de Quevillon à la mi-journée dimanche 29 janvier, une enquête est actuellement ouverte afin de déterminer la zone du tir. La munition a été retrouvée dans la voiture par les gendarmes.

    Contacté, le président des chasseurs de Seine-Maritime, José Domene Guerin, n'a pas souhaité s'exprimer, dans l'attente des premiers éléments de l'enquête.

     

    30/01/2023 : "Ils tirent entre nos maisons": ce quartier de L’Escarène n’en peut plus des chasseurs

    Mains courantes, plaintes à la gendarmerie, au procureur de la République... Dans le quartier de Montagnac, en haut du village, la cohabitation riverains-chasseurs se passe mal.

    Quartier Montagnac sur la colline, au-dessus de L’Escarène, dans la vallée du Paillon. De la végétation, beaucoup de végétation. Mais aussi beaucoup d’habitations. Trop pour que des chasseurs viennent s’adonner à leur activité en toute sécurité et légalité. Pourtant, certains riverains sont à bout. Ça tire près de leurs habitations, jurent-ils. Ils ont peur pour eux et pour leurs animaux domestiques.

    "Ils tirent entre nos maisons"

    Des plaintes et des mains courantes ont été déposées à la gendarmerie de L’Escarène: en août dernier, en octobre, en décembre. Cette semaine, c’est directement le procureur de la République de Nice qui a été saisi par une riveraine, après une énième matinée sous les coups de carabine. "Ils tirent entre nos maisons", jure Émilie, qui habite chemin de Montagnac. "Mais le temps que les gendarmes arrivent, ils ont bien sûr rangé leurs armes", ajoute-t-elle. Samedi 14 janvier, " entre 8h30 et 11h, les chasseurs sont à nouveau venus tirer entre les habitations pour tuer du gibier. Quatre coups de fusil ont été entendus non loin de mon habitation. J’ai immédiatement prévenu l’OFB [l’Office français de biodiversité], la gendarmerie et le lieutenant de louveterie. Seul le lieutenant de louveterie a pu se déplacer sur les lieux 1h30 après mon appel, mais c’était trop tard, j’imagine, pour constater les flagrants délits", déplore l’Escarénoise d’adoption. Dans ces cas-là, c’est parole contre parole. "On me demande de prendre des photos ou des vidéos. Mais je ne vais pas aller me poster au milieu des chasseurs armés! Il faut trouver une solution, ça ne peut plus durer", souffle Émilie (1). Qui n’est pas la seule à voir sa sérénité perturbée.

    Des cartouches vides partout

    Julien (1) n’habite pas L’Escarène, mais des membres de sa famille oui. Des personnes âgées. " C’est dans la forêt mais il y a quand même beaucoup d’habitations et des chasseurs récalcitrants aux règles on en croise souvent: pas aux bons horaires, pas le bon jour. J’en ai pris dans le jardin, fusil à l’épaule ou à la main", confie le père de famille. "Quand je viens, je garde mes enfants dans les bras, ils ne peuvent pas profiter du jardin, j’ai trop peur", raconte-t-il encore. Il ne compte plus les cartouches vides retrouvées...

    "Ceux qui connaissent cette colline savent qu’il est impossible, au vu de la configuration des lieux, de lever du gibier et de pouvoir le tirer hors zone des habitations. Les terrains sont très escarpés, quasiment tous délimités par des clôtures électriques, grillages, sans parler des parties très difficilement accessibles à pied. Aussi, les chasseurs aussi nombreux soient-ils, ne peuvent absolument pas courir après le gibier ou le diriger dans une zone souhaitée. C’est pour ces raisons qu’ils tirent sur place: entre nos habitations", abonde Émilie.

    "On ne chasse plus dans ce secteur"

    Michel Bertaina réfute ces accusations. "On ne chasse plus dans ce secteur", assure le président de la société de chasse de L’Escarène, domiciliée à la mairie. "On chasse de l’autre côté, où il n’y a pas de maison. On chasse le sanglier et parfois les chiens suivent l’animal de l’autre côté et passent entre les maisons, alors on va juste chercher nos chiens", précise le patron des chasseurs. Mais les riverains persistent. " C’est bien chez nous que les chasseurs tirent et pas de l’autre côté", maintient un couple d’Escarénois. "Ce samedi ils étaient bien sur mes planches", affirme encore une habitante de Montagnac. Le président de la société de chasse de L’Escarène souffle: "Maintenant il faut trouver une solution pour apaiser tout ça sinon ça va mal finir. Une réunion est prévue en mairie [aujourd’hui]". Elle se tiendra en présence du lieutenant de louveterie.

    Mais les habitants de Montagnac sont plus que dubitatifs. "Jusqu’à présent la municipalité n’a absolument pas pris le problème au sérieux. On espère que cette fois ce sera le cas. Et on espère que les chasseurs ont vraiment envie de trouver une solution", avance un habitant.

    Interdiction de chasser à moins de 150 m d’une maison ? Pas si simple

    Posez la question, et vous aurez cette réponse : il est interdit de chasser à moins de 150 mètres d’une habitation. Or, ce n’est pas si simple. Il est en fait « interdit de tirer » ou de se « mettre en position de tir », c’est-à-dire épauler son fusil, indique une source à l’OFB, l’Office français de la biodiversité. Mais il n’est pas interdit de rabattre le gibier par exemple. Là, le droit de chasse est lié au droit de propriété. Si le chasseur a le consentement du propriétaire d’une parcelle, alors il peut y rabattre un animal. Cela lui est interdit si le propriétaire n’est pas d’accord. Mais là encore, un écueil : si la propriété n’est pas clôturée, difficile pour le chasseur de s’y retrouver entre parcelles « autorisées » et « non autorisées ».

    En clair, les habitants de ce quartier de L’Escarène n’ont pas de recours possible si ce n’est le « flagrant délit ». Il faut que les forces de l’ordre attrapent le chasseur en train de tirer ou fusil à l’épaule ou que le gibier soit à terre. Là un PV de 5e catégorie sera dressé. Il n’y a aucune autre solution légale, dit encore l’Office français de la biodiversité. Mais il y a une méthode qui - parfois - fonctionne : le compromis. Chasseurs, riverains se mettent autour d’une table et se mettre d’accord sur des règles. En bonne intelligence.

     

    31/01/2023 : Hérault : un chasseur tire sur son chien dans sa propriété, à quelques dizaines de mètres de sa maison

    Un chasseur a fait feu, ce dimanche 29 janvier, sur le chien de Patrick Gil, sur sa propriété, à 70 m de son habitation alors que la chasse n'y est pas autorisée.

    Dimanche, Beethoven, le chien de Patrick Gil s’est fait tirer dessus par un chasseur dans une propriété privée à Nissan-lez-Enserune derrière une casse automobile.

    Patrick n’a pas les moyens financiers pour payer la totalité de la facture vétérinaire des soins de son chien qui a été placé en réanimation dans une clinique vétérinaire car il a reçu énormément de plombs de chasse.

    "À moins de 70 m de la maison"

    "Non seulement, il a tiré sur mon chien qu’on ne peut confondre ni avec un lapin, ni avec un sanglier mais en plus il était chez moi. À moins de 70 m de la maison. J’ai mesuré. C’est dingue de tirer aussi près d’une maison. Mais le drame c’est que j’aime mon chien et là, je ne sais pas si je vais le sauver. Ni même si je vais arriver à payer le vétérinaire."

    Patrick Gil, conseillé par des amis a ouvert une cagnotte sur Leetchi. Une plainte a été déposée contre le chasseur dont le propriétaire du chien a relevé l’identité.

     
    31/03/2023 : Balle perdue près de Rouen : des riverains racontent la cohabitation avec les chasseurs
    Samedi 28 janvier 2023, une automobiliste circulant à Quevillon a failli prendre une balle perdue. Des habitants racontent la cohabitation avec les chasseurs. Reportage.
     
    « On ne va plus en forêt, c’est trop dangereux », s’emporte Fabrice*. Cet habitant de Quevillon (Seine-Maritime), près de Rouen, a très vite été au courant de l’incident qui s’est produit ce samedi 28 janvier 2023.

    Alors qu’elle circulait sur la route principale qui traverse la commune, une automobiliste a failli recevoir la balle perdue d’un chasseur. Le projectile est passé à quelques centimètres de sa tête. Une plainte a été déposée et une enquête est en cours, confiée au procureur de la République de Rouen.

    « Les chasseurs ne respectent rien »

    Selon Fabrice, dans le secteur de Quevillon, petite commune entourée par la forêt du Roumare, « les problèmes sont récurrents avec les chasseurs. Ils ne respectent rien et tirent sans regarder ». Et le riverain d’ajouter : « Nous sommes allés plusieurs fois nous plaindre à la gendarmerie, mais rien n’est fait. »

    Quelques habitations plus loin, une autre habitante, mise au courant de l’incident en écoutant la radio, « n’est pas rassurée » d’apprendre que cela s’est passé proche de chez elle. « Je prends régulièrement cette route et il y a souvent des chasseurs », poursuit-elle. Le soir, chez elle, il lui arrive de temps en temps d’entendre des coups de feu quand la nuit est tombée.

    Pour Maryse, Quevillonnaise depuis de nombreuses années et ancienne chasseuse, « il faut interdire la chasse le dimanche après 11 heures pour que les gens puissent se promener tranquillement en forêt ». Et d’ajouter : « Je ne suis pas pour l’interdiction de la chasse. Je trouve ça normal que les chasseurs puissent chasser le dimanche matin. »

    Suite à l’incident de Quevillon, José Doméné-Guérin, le président de la fédération de chasse de la Seine-Maritime indique avoir « rappelé aux chasseurs les consignes de sécurité ». Et d’ajouter : « Les accidents il y en a de moins en moins, mais même un accident, ça restera un de trop ». 

    Une cohabitation parfois difficile

    Les habitants de Quevillon ne sont évidemment pas les seuls à devoir cohabiter avec les chasseurs. Suite à un appel à témoignage lancé il y a plusieurs jours par la rédaction de 76actu, des Seinomarins et Eurois résidant proches des lieux de chasse en témoignent.

    « J’habite une maison à la campagne en lisière de forêt. Mon grillage nous sépare de la forêt. La chasse est vraiment le point noir. Ça tire et ça tire. Parfois toute la matinée le dimanche », confie une internaute qui assure « ne pas se sentir en sécurité dans [son] jardin ».

    Un autre lecteur qui réside depuis cinq ans dans une petite vallée près du Marais-Vernier a déjà vu des chasseurs passer par-dessus les clôtures « pour venir en lisière de foret sur notre propriété afin d’assouvir leur passion ». Il dénombre aussi de multiples incursions de chiens de chasse « sans aucune éducation » et qui « n’écoutent pas leur propriétaire ». 

    « L’organisation des chasseurs est parfaite »

    Un autre témoin indique fréquenter depuis trois ans la forêt de Saint-Étienne-du-Rouvray avec sa chienne. Selon lui, « l’organisation des chasseurs est parfaite et visible ». Le seul point noir, « c’est que le panneau récapitulatif des jours de chasse est visible dans un endroit improbable qu’il faut connaître.

    Le point à améliorer serait de les afficher sur « toutes les entrées de la forêt ». Et l’internaute de conclure : « Je ne suis pas chasseur, mais vu le nombre de biches, chevreuils, sangliers que je croise tous les jours, il faut réguler. »

    « Les chasseurs évitent le plus souvent de passer près des maisons et les relations avec les riverains se sont toujours bien déroulées même s’il est arrivé, une fois ou deux, qu’un plomb ‘mort’, donc inoffensif retombe sur le toit d’une maison. Ça s’appelle juste vivre à la campagne », estime quant à lui un énième lecteur. Bref, ce n’est pas nouveau, le sujet de la chasse continue de diviser.

    *Le prénom a été modifié

     

    01/02/2023 : Dans le Lot-et-Garonne, des chiens «de chasse» livrés à eux-mêmes dans un hangar : One Voice enquête et dépose plainte

    Une dizaine de chiens exploités pour la chasse et maintenus à l’année sous un hangar quasi désaffecté au fond d’un bois : loin des yeux, loin du cœur ? Pas pour One Voice, qui lance l’alerte et dépose plainte au tribunal judiciaire d’Agen.

    Après un signalement alarmant de chiens maintenus enfermés à l’année derrière les grilles d’un hangar perdu dans les bois aux environs d’Agen, nos enquêteurs se sont rendus sur place. Ils ont découvert, au détour d’un chemin boisé, un bâtiment en tôle, tout ce qu’il y a de plus banal en apparence, à ceci près qu’une dizaine de chiens s’y trouvent maintenus sans supervision. Ce lieu délabré, comportant des outils et objets en tout genre jetés çà et là, des sacs en plastique, des parpaings, des planches, des fils de fer, présente un sol dur et accidenté, jonché de déjections, entre terre battue et cailloux... Et au milieu de ces box faits de bric et de broc, à la merci du froid et du vent en ce moment, mais aussi de la touffeur de l’air dès le printemps, une dizaine de chiens qui appellent au secours.

    Comme une arme : une vie d’ennui à la remise, ou la chasse

    Des chiens « de chasse », comme on dit : poussés à travailler au service des chasseurs jusqu’à épuisement et maintenus loin des habitations comme à Chaux-du-Dombief, pour ne pas perturber le voisinage, mais aussi hors du regard et de l’attention de ceux qui pourraient s’inquiéter de leur bien-être.

    Des chiens comme les autres !

    Bien que rien ne les différencie des autres chiens au regard de la législation, ceux-là sont vus comme des outils par leurs exploitants et comme un collectif, non comme des individus. Seule la meute compte. L’intérêt pour les chasseurs, c'est qu’ils ne ménagent pas leur peine, ne soient pas effarouchés par les tirs des fusils, et obéissent au doigt et à l’œil. Et si l’un d’eux périt, il sera vite remplacé. Pour le reste, en dehors du temps de chasse, ils sont remisés dans des lieux comme celui-ci, pour ne « gêner » personne avec leurs aboiements.

    Après une journée passée à la chasse, certains sont blessés à l'œil, boitent, d’autres se grattent intensément. Ils retrouvent les gamelles vides et dégoûtantes de la semaine précédente, ou alors un petit cocktail d’eau croupie jaune qui ressemble à de l’urine. Ils se partageront le contenu d’une caisse remplie de membres d’animaux coupés en tronçons laissés à l’air libre, ce qui risque de les rendre malades. On se rend compte que ce qu’on a pu prendre pour des cailloux au sol est en réalité un tapis d’ossements. Il y a même des crânes d’animaux dans de la paille!

    #NotAllChasseurs

    De nombreux chasseurs nient les faits que, pourtant, nous documentons, affirment qu’ils ne sont pas comme ça, qu’eux aiment leurs chiens et les traitent correctement, avec force photographies sur les réseaux sociaux. Mais où sont-ils quand nous défendons les chiens, s’ils les aiment tant ? Pourquoi prennent-ils le parti de Goliath et non celui de David, dans ce combat du pot de fer contre le pot de terre, si, vraiment, ils veulent le meilleur pour les chiens dits « de chasse » ? Pourquoi ne condamnent-ils pas au moins moralement ces exactions, et préfèrent-ils fanfaronner en publiant des photos qui n’ont rien à voir avec le problème ?

    Nous déposons plainte pour mauvais traitements au tribunal judiciaire d’Agen et écrivons à la préfecture de Lot-et-Garonne. Pour soutenir notre démarche et permettre que ces chiens soient saisis au plus vite et trouvent un foyer aimant, signez notre pétition pour les chiens de chasse !

     

    02/03/2023 : Picardie maritime. 29 chasseurs au gibier d'eau contrôlés étaient en infraction

    Lors la fin de saison de chasse du gibier d'eau, les inspecteurs de l'environnement de l'Office français de la biodiversité ont contrôlé 67 chasseurs dont 29 en infraction.

    À l’occasion de la fin de saison de chasse du gibier d’eau (fermeture le 31 janvier à minuit), les inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité ont mené plusieurs opérations de contrôle durant le week-end du 28 et 29 janvier 2023 principalement sur la façade maritime, la basse vallée de la Somme, et la vallée de la Bresle.

    Ces contrôles s’inscrivaient dans le cadre des priorités de l’Office, et du Plan de Contrôle annuel Eau-Nature co-validé par la Préfecture et le Parquet du tribunal judiciaire d’Amiens. Les enjeux visaient la sécurité à la chasse, la préservation de l’avifaune et des écosystèmes.

     36 contraventions relevées

    Divers sites étaient ciblés lors de la passée du soir et au cours de la nuit. Au total, 69 sites ont été prospectés, principalement des huttes de chasse.

    Ces interventions ont permis d’opérer des contrôles de police sur 32 sites occupés. Ainsi, 67 chasseurs de gibier d’eau ont été contrôlés dont 29 en infraction (43 %).

    C’est un cumul de 36 contraventions qui ont été relevées, dont deux tiers pour usage de munitions à grenaille de plomb interdites en zone humide depuis 2006.

    L’Office français de la biodiversité déplore : « La plupart des chasseurs contrôlés au cours de ces missions sur le territoire du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale, en Baie de Somme, avaient dans leurs armes de chasse ces munitions interdites d’usage en ces lieux (zone humide). »

    « L’interdiction de la grenaille de plomb dans les zones humides vise à lutter contre le saturnisme qui atteint les anatidés. La grenaille de plomb ingérée impacte la santé de la faune sauvage et pollue les sols.

    Les oiseaux ingèrent des plombs qu’ils perçoivent sans doute comme étant du grit, indispensable au broyage puis à la digestion des graines dans leurs gésiers » poursuit l’Office français de la biodiversité.

    Une ingestion de plombs mortelle pour les oiseaux

    Les études réalisées en conditions expérimentales ont montré que dès l’ingestion de trois plombs, la mortalité devenait très importante (67 % des cas).

    Lorsqu’elle n’est pas directement létale, l’intoxication compromet la survie des oiseaux à plusieurs égards. Elle empêche la constitution de réserves énergétiques suffisantes compromettant alors l’aptitude à la migration.

    Elle diminue la taille de pontes ainsi que le poids des œufs diminuant ainsi le taux de reproduction. Cette intoxication peut s’étendre au reste de la chaîne alimentaire.

    Interdit de porter des cartouches de plomb en zone humide

    Un règlement de l’Union européenne concernant le plomb dans la grenaille de chasse utilisée à l’intérieur ou autour des zones humides a été publié au Journal Officiel de l’Union européenne le 26 janvier 2021.

    En application de ce règlement européen, il sera désormais interdit de porter des cartouches de plomb sur soi lors de la pratique du tir en zone humide à compter du 15 février 2023 à l’intérieur ou à moins de 100 m des zones humides.

    Au regard du nombre d’infractions constatées, des contrôles seront opérés pour veiller aux respects des dates de fermeture de la chasse au gibier d’eau.

     

    02/03/2023 : Ivre, il part chasser sans permis ni ceinture, fusil posé sur la banquette arrière

    Un homme a été contrôlé ce lundi par la gendarmerie alors qu’il conduisait sans ceinture de sécurité ni permis de conduire, avec un fusil à l’arrière de sa voiture. Il a expliqué qu’il partait chasser alors qu’il était ivre.

    Alors que les débats autour de la chasse font rage dans le pays, une nouvelle affaire écorne sérieusement l’image des partisans de cette pratique. Ce lundi 30 janvier, à Dolus-d’Oléron, sur l’île du même nom, les gendarmes ont contrôlé un homme qui roulait en état d’ébriété, sans ceinture de sécurité ni permis de conduire, rapporte le journal Sud-Ouest. Il a indiqué aux militaires qu’il partait chasser.

    Les faits se déroulent en Charente-Maritime en fin d’après-midi, sur le territoire de la petite commune insulaire de Dolus-d’Oléron. Alors que la fin de journée approche, les gendarmes aperçoivent un conducteur qui roule sans ceinture et décident de le contrôler. C’est là que le dossier s’alourdit. Les militaires réalisent en effet que le permis de conduire de l’homme a été invalidé et qu'il aurait dû le rendre. De plus, lorsqu’ils lui font passer un test d’alcoolémie, celui-ci se révèle positif. La quantité d’alcool qu’il a dans le sang est délictuelle, soit supérieure à 0,8 g/l de sang.

    Un projet de chasse

    Les choses s’aggravent encore lorsque les gendarmes réalisent que l’homme qu’ils contrôlent a un fusil posé sur la banquette arrière de son véhicule. Pire, celui-ci n’est pas rangé dans un étui mais laissé libre d’accès. Heureusement, ou pas, l’homme a une explication : il partait chasser… L’arme et les munitions de chasse ont donc été saisies par les gendarmes tandis que le chasseur devra répondre de ses actes devant la justice dans quelques semaines.

    Le 9 janvier 2023, la secrétaire d’État chargée de l’Écologie, Bérangère Couillard, a présenté son “plan chasse”. Celui-ci prévoit des mesures d’encadrement de cette pratique, dont certaines portent sur le contrôle de l’alcoolémie des chasseurs.

     

    04/02/2023 : Chasse : une balle perdue traverse toute une maison à Monthenault, dans l’Aisne

    Dans le petit village au sud de Laon, une habitante a eu la très mauvaise surprise de voir sa maison traversée de part et d’autre par une balle de fusil. Une enquête est en cours pour définir quelle partie de chasse est responsable du tir.

    C’est une grosse frayeur qui aurait pu virer au drame. Ce samedi 4 février, vers midi, un tir de fusil de chasse frappe une maison du village de Monthenault. « Cinq minutes avant, j’étais assise sur le canapé, dos à la fenêtre et au champ où se trouvaient les chasseurs, explique Alves de Oliveira, résidente de l’habitation touchée. J’étais dans une autre pièce quand j’ai entendu une énorme détonation. Je suis retournée dans le salon, et j’ai tout de suite compris qu’il s’agissait d’une balle perdue. »

    Pour elle, c’est un véritable choc. La balle, d’un calibre conséquent, est entrée dans la maison en trouant l’armature en aluminium d’une grande baie vitrée coulissante.

    « Complètement fou »

    La balle a poursuivi sa course en ricochant sur le plafond du salon, traversé le mur de cette maison moderne à armature en bois, ainsi que la porte menant au garage. C’est à l’autre bout du garage que le projectile a fini sa course. Il aura traversé l’intégralité de la maison en une fraction de seconde, et n’aurait laissé aucune chance à quiconque se serait trouvé sur sa trajectoire.

    « C’est complètement fou, s’insurge Éric Germain, fils d’Alves de Oliveira, alerté juste après le tir. Le coup de feu a été tiré en direction de la maison, dans le champ de maïs en contrebas. C’est totalement irresponsable. Nous venons souvent dans cette maison, nos enfants aussi. Il y aurait pu y avoir des morts. » Alves de Oliveira va déposer plainte.

    Enquête en cours

    La gendarmerie de Laon s’est immédiatement rendue sur place pour une expertise. « Nous avons eu la confirmation qu’un groupe de neuf chasseurs patrouillait dans ce secteur au moment de l’accident, confirme le capitaine Laurent Coulon. Nous avons identifié deux tireurs. L’un était sur place et s’est vu confisquer son arme et ses munitions. Le deuxième est convoqué à la gendarmerie de Laon avec son équipement ce dimanche. D’après nos premières constatations, le tireur visait un sanglier. »

    Du côté des chasseurs, l’accident est pris au sérieux par la Fédération de chasse de l’Aisne. « Une équipe de la fédération a accompagné les gendarmes dans leurs expertises, précise Franck Demazure, le président. Nous allons procéder à des auditions, mais nous restons à disposition des gendarmes pour l’enquête. »

     

    07/02/2023 : Un chasseur lui avait tiré dessus dans une propriété de l'Hérault : le chien Beethoven restera aveugle

    Depuis dimanche 29 janvier, Patrick Gil, le propriétaire de Beethoven, ne décolère pas. Son chien s'est fait tirer dessus par un chasseur qui était rentré dans sa propriété à Nissan-lez-Enserune. Il a été blessé de plusieurs centaines de plomb à la tête. Beethoven va mieux, mais il risque de rester aveugle. 

    "C'est mon chien, ce n'est pas un animal de race, mais je m'en fiche. Je l'aime. Il est tout pour moi, insiste Patrick Gil qui habite Nissan-lez-Enserune. Il a voulu le tuer. Il n'y a pas d'autre explication. Il lui a tiré dans la tête. Je dirais, mais je vais les compter un par un, qu'il a au moins 300 plombs dans la tête."

    "Des chasseurs sur ma propriété"

    Dimanche 29 janvier, Patrick Gil était en train d'installer un grillage sur sa propriété à Nissan-lez-Enserune. Il a alors entendu une détonation. Il a rappelé ses chiens. Beethoven manquait à l'appel. "Je suis parti à sa recherche et je l'ai trouvé dans un fossé, la tête en sang. Il y avait des chasseurs sur ma propriété qui est une réserve de chasse, donc interdite à la chasse. J'avais déjà prévenu que je ne voulais pas les voir chez moi."

    Une cagnotte pour l'aider à payer les frais de vétérinaire

    Patrick Gil a très vite amené son chien chez un vétérinaire. Il fallait opérer et l'opération coûtait une petite fortune. Patrick Gil, aidé d'amis, a lancé une cagnotte en ligne pour lui permettre de régler au mieux les frais vétérinaires. Mais il était déjà prêt à s'endetter pour sauver son animal quoi qu'il en coûte.

    "Cela fait quand même chaud au cœur de voir que des gens aiment les animaux. J'ai pu faire prendre en charge mon chien pour qu'il ait les meilleurs soins. Aujourd'hui, une semaine après, il va mieux. Mais ce n'est pas encore ça. Il a perdu un œil et je pense qu'il ne voit plus de l'autre. Il est bien, mais rien n'est certain, il y a encore de nombreux examens à réaliser."

    Une plainte déposée

    Patrick Gil a déposé plainte auprès de la gendarmerie de Capestang contre le chasseur qui a tiré. Il a aussi prévenu la société de chasse locale afin qu'il y ait des sanctions mais aussi et surtout que plus un seul chasseur ne rentre sur sa propriété. Patrick Gil ne supporte plus de voir des chasseurs sur ses terres et encore moins depuis que son animal a été gravement blessé. "Ils ne respectent pas les règles et ça c'est grave."

    "Je ne lâcherai rien !"

    Quand on l'écoute raconter son histoire, on comprend très vite à quel point il est touché. Il s'étrangle à chaque fin de phrase. "Je ne lâcherai rien. Il va payer pour ce qu'il a fait à mon chien. Ce n'est pas normal. Mon chien était chez lui. Vu la concentration de plombs qu'il a dans la tête, il n'y a pas de doute, il voulait l'abattre car il lui aboyait dessus. J'ai retrouvé la cartouche à 19 mètres des traces de sang. C'est dégueulasse ce qu'il a fait. Il n'avait pas à être chez moi."

     

    07/02/2023 : Accident de chasse en Tarn-et-Garonne : la victime arrive au tribunal avec une canne blanche et des lunettes noires

    Jugé pour avoir grièvement blessé un ami aux yeux au cours d’une partie de chasse à Montauban, un technicien en aéronautique a été condamné à 6 mois de prison avec sursis devant le tribunal judiciaire. La victime aujourd'hui quasi aveugle a demandé la clémence du tribunal.

    2023 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    08/02/2023 : Toulouse : un chasseur condamné à quatre mois de prison avec sursis probatoire pour avoir abattu un chien errant

    Un chasseur a été condamné à quatre mois de prison avec sursis probatoire ce 8 février à Toulouse pour avoir abattu un chien. Il conserve son permis de chasse, mais a l'interdiction de détenir un animal et a vu son fusil confisqué par la justice.

    Un chasseur a été condamné à ce jeudi 8 février à quatre mois de prison avec sursis probatoire, pour avoir abattu un chien avec son fusil.

    Le tribunal judiciaire de Toulouse lui a aussi retiré son fusil et donné l'interdiction définitive de détenir un animal. Le tireur conserve son permis de chasse.

    "La justice est allé au-delà des réquisitions bien qu'il soit regrettable que le permis n'ait pas été retiré", a déclaré Maître Patrice Guillon, avocat de l'association Stéphane Lamart "pour la défense des animaux" qui s'est constituée partie civile.

    Un chien qui ne présente aucun "danger"

    L'homme de 31 ans a abattu de deux balles une femelle de berger de type malinois dans la nuit du 18 novembre 2022 à Rieux-Volvestre (Haute-Garonne). En rentrant d'une soirée tard dans la nuit, deux chasseurs se garent devant leur domicile. Pendant qu'ils sortent de leur véhicule, l'animal s'y "serait engouffré" d'après les déclarations des deux hommes. Ils arrivent à faire sortir le chien. Alors que "le malinois restait à proximité, sans apparemment présenter un danger", le passager du véhicule va chercher un fusil de chasse et fait feu, d'après un communiqué du procureur de Toulouse.

    Appelés par le voisinage qui a entendu les coups de feu, les gendarmes ont interpellé les deux hommes. Le tireur a été déféré au parquet et placé sous contrôle judiciaire le 30 novembre 2022 en attente de sa comparution. Il lui était depuis interdit de participer à aucune action de chasse et ses armes lui ont été saisies. Il aurait reconnu les faits lors de sa garde à vue. 

    Le chien s'était enfuit après avoir changé de propriétaire

    Le tireur risquait "une peine allant jusqu'à 5 ans d'emprisonnement" pour sévices graves sur animal domestique ayant entraîné la mort.

    Les gendarmes ont ensuite retrouver la propriétaire de la chienne, Roxy, qui ne "présentait aucun signe d'agressivité" et "n'avait aucune raison d'être abattue". Le chien s'était enfuit après un changement de propriétaire. Les nouveaux responsables de l'animal n'avaient pas signalé sa disparition.

    En France, 12.000 infractions visant des animaux domestiques, apprivoisés ou tenus en captivité ont été enregistrées en 2021 par la police et la gendarmerie, en hausse de 30% depuis 2016, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.

    Le ministère de l'Intérieur a fait de la lutte contre la maltraitance animale l'une de ses priorités.Un policier ou un gendarme sera formé et désigné référent sur les questions des maltraitances animales dans les 4.000 commissariats de police et brigades de gendarmerie de France, a annoncé Gérald Darmanin fin janvier.
    Depuis début 2023, 15 enquêteurs policiers et gendarmes rattachés à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) ont intégré un nouveau service spécialisé dans la lutte contre la maltraitance animale.
     
     
    09/02/2023 : Cyclistes victimes de tirs de plombs en Anjou : le chasseur condamné
    Ce jeudi 9 février 2023, un chasseur ayant tiré sur un groupe de cyclistes dans la campagne gennoise en octobre dernier était jugé devant le tribunal de Saumur. Le chasseur a reconnu « une erreur ».

    Dimanche 23 octobre 2022, un groupe de cyclistes a été touché par des tirs de plomb venant d’un chasseur qui tirait la perdrix dans un champ situé à Gennes-Val-de-Loire (Maine-et-Loire).

    Ils circulaient alors sur une petite route lorsqu’ils ont été touchés, notamment au niveau du casque et dans les côtes, sans blessures graves, par les tirs du chasseur. Mais à l’époque le geste avait inquiété et ravivé le débat sur la chasse. Les vélocipédistes avaient également publié sur les réseaux sociaux une vidéo où on les voit aller à la rencontre du tireur pour s’expliquer et l’homme, seul dans le champ, nier les faits.

     
     
    08/02/2023 : Ariège : Un éleveur condamné pour avoir tué deux vautours fauves dans les Pyrénées
    Les dépouilles de deux vautours fauves avaient été retrouvées l’été dernier à Auzat, dans les Pyrénées ariégeoises.
    • Au mois d’août dernier, deux dépouilles de vautour fauve avaient été retrouvées à Auzat, dans les Pyrénées ariégeoises.
    • L’enquête avait conduit à un éleveur de brebis, condamné le 31 janvier par le tribunal correctionnel de Foix à payer une amende pour « destruction d’espèce protégée ».
    • Pour les associations naturalistes qui se sont portées partie civile dans ce dossier, le vautour fauve joue un rôle important dans le fonctionnement de l’écosystème montagnard.

    A la fin du mois d’août dernier, deux vautours fauves étaient retrouvés morts à Auzat, dans les Pyrénées ariégeoises près d’un cadavre de brebis. Le 31 janvier dernier, un éleveur a été condamné par le tribunal correctionnel de Foix à payer une amende de 3.000 euros, dont 2.000 euros avec sursis, pour « destruction d’une espèce protégée ». Les juges ont aussi prononcé à son encontre une interdiction de détenir une arme durant trois ans.

    Au cours de l’enquête, cet éleveur de brebis avait nié être l’auteur des tirs mortels. Mais lors des investigations, une carabine à lunette chargée présentant de la terre fraîche en bout de canon avait été retrouvée dans la cabane pastorale qu’il occupait seul.

    Dans ce dossier, France Nature Environnement Midi-Pyrénées et le Comité écologique ariégeois s’étaient constitués parties civiles. Lors de l’audience, les deux associations de protection de l’environnement avaient « plaidé la nécessaire cohabitation de l’Homme avec cet oiseau protégé rendant de nombreux services environnementaux », indique FNE dans un communiqué.

    Rôle dans le fonctionnement de l’écosystème

    « Ces agissements sont inacceptables et incompréhensibles quand on connaît les services écosystémiques rendus par ce rapace. Espérons que cette condamnation puisse dissuader d’autres éventuels contrevenants de porter atteinte aux espèces protégées », indique Daniel Strub de l’association le Comité écologique ariégeois.

    Grand rapace emblématique du massif des Pyrénées, le vautour fauve, après avoir failli disparaître du territoire national il y a quelques années à cause du braconnage, est aujourd’hui une espèce classée en « préoccupation mineure ».

    Selon l’association naturaliste il joue un rôle important dans le fonctionnement de l’écosystème montagnard en se nourrissant des cadavres d’animaux. Cet équarrissage naturel est aussi à l’origine de nombreuses intoxications de ce charognard, par exemple « au plomb par les viscères de gibier laissé sur place » indique FNE. Les pâles d’éoliennes ou encore la grippe aviaire sont aussi à l’origine de la mortalité de ces vautours fauves dont le taux d’envol des jeunes a été réduit de plus de la moitié en 2022.

     

    10/02/2023 : "Pumba était aussi affectueux qu’un chien": des Montaurousiens parlent du marcassin apprivoisé abattu au fusil

    Trois jours après la mort de Pumba, le marcassin apprivoisé de Montauroux, l’émotion ne retombe pas. La pétition lancée par Jonathan Pécot pour dénoncer la cruauté du voisin qui l’a abattu mardi est en passe de franchir la barre des 1000 signatures.

    "C’était un petit sanglier adorable. Il venait souvent sur mon terrain et partageait ses repas avec mes chèvres. Il aimait les caresses et se couchait sur le sol pour qu’on le gratouille. À force d’être au contact des animaux de compagnie et des humains, il était devenu aussi affectueux qu’un chien. Sa présence était devenue normale. Quand nous avons appris sa mort, nous étions tous choqués".

    Trois jours après la mort de Pumba, le marcassin apprivoisé qui était devenu la mascotte des habitants du chemin de Bigarel, Bérangère ressent toujours une profonde tristesse.

    Mardi, un voisin a tué d’un coup de fusil le petit sanglier qui venait de pénétrer dans son poulailler.

    Un geste "cruel" pour Jonathan Pécot, l’un des riverains qui, depuis plusieurs semaines, s’était pris d’affection pour l’animal.

    "Au début, il était apeuré, se souvient ce Montaurousien. Il n’avait plus de maman et était affamé. Nous l’avons tous nourri et je lui ai même mis un collier fluo pour bien signaler qu’il s’agissait d’un animal qui ne représentait aucun danger. Le matin, il venait gratter à ma fenêtre car il savait que je prenais mon café sur la terrasse".

     

    10/02/2023 : Pensant que leur chien a une maladie et ne serait pas performant à la chasse, ils l'abandonnent en refuge

    Oscar a été abandonné chiot et attend depuis plus de 4 ans que l'on s'intéresse à lui.

    Oscar est un magnifique Setter Anglais Lemon de bientôt 5 ans qui était destiné à une toute autre vie que celle de chien de refuge. 

    Acheté chiot par ses anciens propriétaires, il devait être le compagnon de chasse de sa famille. 

    Jusqu'à ce que ses maîtres décident de s'en séparer pour un motif plus que discutable. 

    Il ne serait pas un bon chien de chasse

    Les maîtres d'Oscar ont été confrontés à la suspicion d'une pathologie articulaire chez leur chiot qui avait peut-être une dysplasie. 

    Face à ce potentiel diagnostic, ses propriétaires ont jugé qu'il ne serait pas performant à la chasse, et ont tout simplement décidé de l'abandonner auprès de l'association Agir pour les animaux. 

    Depuis, la dysplasie a été écartée, Oscar ne souffre en réalité d'aucune maladie. Mais il en a tout de même payé le prix et attend depuis maintenant plus de 4 ans qu'une nouvelle famille s'intéresse à lui.

    Il n'est que douceur

    Après cette désillusion, Oscar est devenu un chien très sensible. Son coeur se souvient de la trahison dont il a été victime lorsqu'il était chiot, et il aurait besoin de maîtres patients qui l'entoureraient d'affection et lui montreraient qu'il est maintenant en sécurité, et surtout aimé pour ce qu'il est. 

    Ce chien ferait le bonheur d'une famille qui recherche un chien doux mais joueur, et qui n'aspire qu'à devenir un chien de canapé. 

    Oscar s'entend très bien avec les autres chiens et serait d'ailleurs très heureux de vivre avec une chienne dans son futur foyer, qui pourrait le prendre sous son aile et le rassurer. 

    Oscar trouvera-t-il enfin quelqu'un pour l'aimer sans attendre un service en retour ? 

    Ce magnifique chien est adoptable dans le département de la Haute-Garonne (31) ou départements limitrophes. 

    Frais d'adoption 240€ + un don libre déductible des impôts comprenant l'identification, la primo vaccination et la castration.

     

    11/02/2023 : La balle à sanglier explose leur baie vitrée : par chance il n’y a pas eu de blessé

    Un incident de chasse n’a heureusement pas fait de blessé, samedi 11 février 2023 vers 11 h 30 à Aurseulles (Calvados), à l’ouest de Caen : une balle a terminé sa course dans la baie vitrée d’une habitation.

    Foudroyante surprise, samedi vers 11 h 30, pour un foyer d’Aurseulles, au lieu-dit Sermentot, 25 km à l’ouest de Caen (Calvados) : leur baie vitrée explose, une balle à sanglier de type Brenneke est retrouvée. Personne n’est heureusement blessé.

    La balle aurait ricoché

    Un chasseur se présente peu après, expliquant que sa balle aurait ricoché lors d’un tir contre du gibier.

    La gendarmerie a dépêché ses techniciens d’identification criminelle, qui auraient confirmé le scénario décrit par le tireur.

     

    13/02/2023 : Accident de chasse: Un enfant de 10 ans accompagne un chasseur… qui lui tire accidentellement dans le pied

    Un nouvel accident de chasse a eu lieu en Ardèche ce week-end. Un enfant de 10 ans qui participait à la partie de chasse a été touché.

    Un enfant de 10 ans a été victime d'un tir dans le pied alors qu'il accompagnait un chasseur lors d'une partie de chasse, ce dimanche, sur la commune de Saint-Genest-Lachamp dans l'Ardèche.

    Selon Le Dauphiné, les jours de l'enfant ne sont pas en danger mais il a été héliporté avant d'être hospitalisé à Lyon. Comme à chaque fois, dans pareille situation, une enquête a été ouverte.

    L'enquête devra déterminer les circonstances qui ont amené à cet accident qui aurait pu être terriblement plus dramatique. Selon Le Dauphiné, l'enfant était posté avec un chasseur durant une battue organisée sur un terrain escarpé. Un sanglier a alors surpris le chasseur qui, bousculé, aurait fait feu accidentellement, touchant le jeune garçon au pied.

     

    13/02/2023 : Une dizaine de cadavres de sangliers retrouvés morts : "une vraie tuerie"

    A Ajaccio, dans le secteur de Castelluccio, un charnier à sangliers a été découvert dans un ravin situé sous un pont sur la route de Castellucio. Les carcasses sont en voie de décomposition.

    "C'est ce qui ressemble à une tuerie", regrette Sebastien Pisani, directeur de la communication de la ville d'Ajaccio. Une dizaine de carcasses de sangliers a été retrouvée il y a trois semaines sur les hauteurs d'Ajaccio, sur la route qui mène à l'hôpital. Une information révélée par nos confrères de Corse-Matin. Les animaux, en voie de décomposition, auraient été tué il y a plus d'un mois.

    Aucun rapport établi avec la chasse

    "Certaines bêtes ont plusieurs impacts de balles", précise la mairie d'Ajaccio. "Cela n'a rien à voir avec un acte de chasse. On est sur une tuerie. C'est choquant de voir toutes ces carcasses d'animaux hors de tout cadre établi, comme la chasse". 

    La municipalité dit ignorer dans quelles conditions ces animaux ont été tués. Aucune plainte n'a été déposée. Il est impossible de savoir quel type de calibre a tué ces animaux. 

    A la demande de la ville, les cadavres des animaux ont été récupérés par un équarrisseur. 

    La communauté d'agglomération d'Ajaccio constate ces derniers temps une multiplication des cas de sangliers retrouvés morts et dépecés. "On retrouve régulièrement des os et des morceaux de peau de sangliers", explique Sebastien Pisani. "Mais cela n'a rien à voir avec le cas de Casteluccio, où dans ce cas, les animaux ont été tués et abandonnés, sans aucun prélèvement".

     

    10/02/2023 : Prohibés depuis trente ans, les pièges à mâchoire font une nouvelle victime : Cooper.

    Le 23 janvier dernier, Cooper a été retrouvé blessé. Le border collie a eu la patte avant droite coincée dans un piège à mâchoire. Ces dispositifs de chasse non sélectifs sont pourtant interdits en Europe depuis 1995. Il est insupportable que près de trente ans plus tard, des animaux continuent à en être victimes. Pour lui, One Voice porte plainte.

    Ce lundi aurait pu être une journée comme les autres pour ce chien de cinq ans. Mais au lieu de retourner profiter d’une sieste sur le porche de sa maison après sa balade matinale, Cooper s’est retrouvé prisonnier d’un piège à mâchoire dissimulé par de la paille, après que la dangereuse installation s’est brutalement refermée sur sa patte avant. Ce sont les gendarmes qui l’ont découvert ainsi, blessé et immobilisé, et ont prévenu son humaine. Emmené chez le vétérinaire en urgence avec une articulation à nu et un tendon déchiré, il a dû être mis sous sédation le temps que ses plaies soient suturées. À sa sortie le lendemain, c’étaient cinq jours sous médicaments qui l’attendaient !

    Si Cooper a pu être retrouvé et soigné à temps, on n’ose à peine imaginer la terreur et la douleur qu’il a dû endurer lorsqu’il était prisonnier. Et tout ça à cause de quoi ? De pièges mutilant et tuant les animaux sans discrimination, en plus d’être interdits dans toute l’Union Européenne depuis 1995 ! Que faisait ce piège ici ? Qui plus est placé à proximité d’un sentier où aurait pu passer un promeneur ? Sa pose, en plus d’être illégale et dangereuse pour tous les animaux, sauvages comme domestiques, et les humains, témoigne d’une grande cruauté. One Voice a porté plainte contre X à la suite de la blessure infligée à Cooper, et se représentera elle-même ainsi que l’association des Sans-Voix d’Eden, qui l’a alertée sur la situation, et la famille de Cooper. Les deux associations ont par ailleurs pris en charge les frais vétérinaires.

    One Voice demandait déjà en 2018 l’interdiction de ces pièges qui massacrent les animaux sans distinction aucune, qu’ils soient sauvages, domestiques ou protégés. Il est plus que temps de réformer radicalement la chasse et d’en interdire de toute urgence les pratiques les plus cruelles.

     

    15/02/2023 : Dieudonne. Un habitant découvre des impacts de balles dans son mur

    Après avoir découvert des impacts de balles dans le mur de sa maison à Dieudonne, Jean-Marc Gateau a décidé de porter plainte.

    «Ça fait froid dans le dos.» Jean-Marc Gateau habite la petite commune de Dieudonne, au sud de l’Oise. Une belle maison à la campagne, proche des bois. Ce qui présente certains avantages, pour se promener notamment. Mais aussi des risques imprévus. Il a eu la désagréable surprise de découvrir des impacts de balles dans le mur de sa maison. Par chance, personne ne se trouvait sur la trajectoire des projectiles, et ils n’ont pas traversé son mur.

    Aujourd’hui jeune retraité, Jean-Marc Gateau travaillait ces dernières années et ne sait pas précisément quand l’accident est survenu. «Avant il y avait un figuier devant, explique-t-il. Mais un orage l’a cassé durant l’hiver 2022. C’est quand nous l’avons débité que nous avons découvert les trous dans la façade», raconte l’habitant.

    Une plainte déposée

    Maintenant qu’il a plus de temps, il a décidé de prendre les choses en mains en déposant plainte à la gendarmerie. «Les gendarmes pensent que le projectile est encore dedans», annonce l’homme. Selon lui, ce n’est pas la première fois qu’un incident de la sorte est répertorié dans le village.

    Contactée, la municipalité ne peut pas confirmer. Suite à des démissions successives c’est Jean-Pierre Chatron, le troisième adjoint, qui se retrouve à la tête du village en attendant les élections partielles qui auront lieu le 5 mars. Et lui, n’a pas entendu parler d’autres murs touchés par des balles à Dieudonne.

    Ne pas faire de généralités

    Pour le jeune retraité, cet accident doit provenir d’une partie de chasse. «Nous sommes face au bois, derrière [il montre le bosquet qui surplombe le village pile face à son mur]. C’est un chasseur qui a dû tirer en direction de la maison. Il n’y a rien pour arrêter une balle là.»

    Pour autant, même s’il reconnaît se sentir en danger, Jean-Marc Gateau n’est pas contre la chasse et ne veut pas faire une généralité. «C’est ce qui est malheureux, il suffit d’un ou deux chasseurs pour discréditer tous les pratiquants, regrette-t-il. Ce n’est pas une généralité.»

    Pas encore de retour

    Il plaide cependant pour pratiquer avec plus de souplesse : «Si on a un animal en cible et une habitation derrière et bien tant pis. On tirera une autre fois…»

    Pour le moment, il n’a pas eu de retour de la mairie, particulièrement chamboulée en ce début d’année. Ni des sociétés de chasse avoisinantes. Aucun retour non plus sur l’enquête de gendarmerie qui vient juste de débuter.

     

    18/02/2023 : Une personne blessée à la cuisse par un tir de chasseur en Corrèze

    Le promeneur était à la recherche de métaux à Saint-Merd-de-Lapleau, en Corrèze, quand il s'est fait tirer dessus par erreur par un chasseur, en début d'après-midi. Le blessé a été transporté en urgence absolue à l'hôpital de Brive.

    Deux promeneurs cherchaient des métaux dans la campagne de Saint-Merd-de-Lapleau, en Corrèze, vers 13h, ce samedi. Au même moment, des chasseurs organisaient une battue aux sangliers. Voyant du mouvement, l'un des chasseurs a tiré sur l'un des promeneurs.

    Blessé gravement à la cuisse

    L'homme de 45 ans a été gravement blessé à la cuisse. Il a transporté en hélicoptère en urgence absolue à l'hôpital de Brive. Ses jours ne sont pas en danger. Le tireur de 34 ans, extrêmement choqué, a été transporté au centre hospitalier de Tulle. La brigade de recherche de Tulle est en charge de l'enquête et entendra bientôt le tireur.

     

    19/02/2023 : Près de Toulouse, deux caravanes transpercées par un tir de chasseur, une femme légèrement blessée

    Des chasseurs sont actuellement auditionnés librement par les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Jory. Lors d'une battue, une balle a traversé deux caravanes, blessant légèrement une femme.

    À quelques centimètres près, une femme aurait été tuée par des chasseurs ce dimanche, à Saint-Jory, au nord de Toulouse. Elle n'est finalement blessée qu'à un doigt mais les gendarmes de la compagnie Toulouse-Saint-Michel ont ouvert une enquête. Des auditions sont en cours.

    Tout commence ce dimanche au lever du soleil. Comme souvent, une quinzaine de chasseurs se rassemble pour participer à une battue dans un bois de la commune. Avec ce soleil et la vue dégagée toutes les conditions semblent idéales pour trouver du gibier. Pourtant, l'un des participants va commette une grave erreur en ouvrant le feu. Son arme est orientée vers un terrain privé où sont installées plusieurs caravanes. 

    L'une d'elles est transpercée, puis la balle finit par se loger dans une seconde caravane. À l’intérieur, une femme hurle de douleur et de peur. Mais par chance, la balle n'a fait qu'effleurer son doigt. La blessure n'est pas grave mais la victime est sous le choc, persuadée d'être une miraculée. Elle a déposé plainte.

    Après avoir été prévenus, les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Jory ont décidé d'interroger plusieurs chasseurs, dont le directeur de la battue. Tous seraient des membres de l'association de chasse de Gagnac-sur-Garonne, une commune voisine.  Les règles de sécurité ont-elles été respectées ? Il faudra patienter quelques heures pour le savoir. 

    Le ou les auteurs pourraient être poursuivis pour les dégradations et la mise en danger de la victime. 

     

    20/02/2023 : Dieudonné: il découvre trois impacts de balle sur le mur de sa maison

    À Dieudonné, dans le Sud de l’Oise, un homme a découvert trois gros impacts de balle dans son mur après la chute d’un arbre dans son jardin. S’il a déposé plainte tardivement, il ne compte pas pour autant lâcher l’affaire. Pour lui, l’incident résulte bien d’une partie de chasse.

    L’hiver dernier, il y a un an, la petite commune de Dieudonné, dans le Sud de l’Oise, était frappée par un épisode venteux assez violent. «  Nous avions un figuier et celui-ci est tombé. C’est en le débitant, bien plus tard, qu’on s’est aperçu qu’il y avait des impacts de balle sur notre façade. C’est particulièrement inquiétant. Quand on a vu ces trous dans le mur, on s’est demandé avec ma femme “Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? ”  », se souvient Jean-Marc Gateau, qui habite rue de la Libération, à Dieudonné.

    L’enquête de gendarmerie démarre tout juste

    Tout juste retraité, l’homme qui avait jusqu’ici un train de vie infernal, a désormais plus de temps devant lui pour s’occuper de cette histoire. Il a donc fait venir les gendarmes à son domicile et a déposé plainte à la brigade de Chambly le 8 février dernier, pour signaler sa mésaventure. «  Les gendarmes étaient formels. Il s’agit bien d’impacts de balles. Ils pensent même que le projectile est encore dedans  », assure le jeune retraité, qui n’ose plus s’aventurer de ce côté-là de sa maison depuis cette histoire.

    Compte tenu de la distance qui le sépare des bois (environ 300 m), il estime que la balle a été tirée par un fusil semi-automatique. Depuis cette mésaventure, dès qu’il entend des tirs le dimanche près de chez lui, il reste à l’intérieur et n’ose plus s’aventurer dehors, côté forêt.

    En attendant les résultats de l’enquête, Jean-Marc Gateau l’assure : il n’a rien contre les chasseurs. «  Il suffit qu’il y en ait un ou deux qui fassent n’importe quoi pour jeter le discrédit sur tous les autres, je le sais bien. Mais heureusement que chez nous, il n’y a pas de fenêtre. Car alors la balle serait passée au travers ! C’est cela qui est quand même très inquiétant.  »

    « On ne va jamais du côté des habitations quand on fait une battue »

    Cette histoire laisse les chasseurs plutôt dubitatifs. «  Quand on fait une battue, on ne va jamais du côté des habitations, on reste dans les vallons et on ne fait que des tirs fichants (NDLR : un tir pour lequel la balle doit obligatoirement se ficher dans le sol à une distance très courte et visible derrière l’animal tiré).  Il arrive qu’il y ait des brebis galeuses comme on dit, mais généralement, ceux-là, on les vire tout de suite ! On est intransigeant là-dessus, répond Gérard Dangoisse, secrétaire de la société de chasse de Dieudonné. Peut-être qu’il s’agit de quelqu’un appartenant à une autre société de chasse ? hasarde-t-il. Je ne sais pas. En tout cas, on peut vous dire qu’il n’y a pas eu d’incident de ce type à notre connaissance. » De son côté, la municipalité affirme n’avoir jamais entendu parler d’incidents de la sorte dans la commune jusqu’ici. «  Mais après, vous savez, il suffit d’une fois. Un accident peut toujours arriver  », commente le maire par intérim de la commune, Jean-Pierre Chatron.

     

    23/02/2023 : Vendée : une aigrette, espèce protégée, tuée par un plomb de chasse : la LPO porte plainte

    La LPO, Ligue de protection des oiseaux, porte plainte : des bénévoles ont retrouvé une aigrette blessée en Vendée, par un plomb de chasse. L'oiseau n'a pas survécu.

    Vendredi 17 février, une aigrette garzette a été blessée grièvement par un plomb. « L’oeuvre d’un chasseur », selon le président de la LPO de Loire Atlantique Guy Bourlès. 

    Examinée par un centre vétérinaire à Nantes, et euthanasiée

    Cette aigrette garzette a été retrouvée à Bouin (Vendée) au lieu-dit Les Tignons. Elle a été transportée au centre vétérinaire de Nantes, le Centre vétérinaire de la faune sauvage et des écosystèmes, afin d’être soignée. 

    « Le centre de soins a constaté une fracture ouverte du métacarpe gauche avec nécrose de l’extrémité de la main, d’une plaie à l’humérus gauche et au pectoral gauche. Au vu des blessures et de l’impossibilité de récupération de ses capacités de vol, l’oiseau a dû être euthanasié« , souligne la LPO de Loire-Atlantique dans un communiqué. La radio a révélé la présence de plombs dans le corps de l’oiseau.

    « L’aigrette garzette possède le statut d’espèce protégée. La destruction et la mutilation intentionnelle de ces oiseaux sont strictement interdites par les droits français et européens. Malheureusement très peu, trop peu de sanctions sont prises. »

    « Cela arrive fréquemment que des rapaces soient tués »

    « C’est un plomb de chasse, c’est un chasseur. Cela arrive fréquemment que des rapaces soient tués« , indique Guy Bourlès au Courrier vendéen

    « Des rapaces, des faucon crécerelles, des buses variables. De nombreux rapaces sont aussi tués régulièrement. Or, tout comme les échassiers, ce sont des espèces protégées ».  

    « Il est inadmissible que l’on tire ainsi sur des espèces protégées »

    En effet, la LPO indique des rapaces ont fait l’objet de tirs en janvier. « Est-ce au tour des aigrettes d’être la cible de tirs illégaux en février ? Nous le répétons, il est inadmissible que l’on tire ainsi sur des espèces protégées ». 

    Le président de l’association de protection de la nature, Guy Bourlès, précise au Courrier vendéen :

    « En ce moment, la chasse au gibier d’eau est fermée. Ne reste que la chasse au gibier de terre, qui comprend les faisans, les lapins, les perdrix, les chevreuils…  Je ne vois pas avec quelle espèce l’aigrette a pu être confondue ».

     

    25/02/2023 : Un chasseur blessé par arme à feu à Flayosc

    Un homme d’une cinquantaine d’années a été blessé dans un accident de chasse, ce samedi 25 février. Il s’agit d’une blessure par arme à feu.

    Un accident de chasse s’est produit, ce samedi, en milieu de matinée, sur le chemin le Peylons, à Flayosc.

    Un chasseur âgé d’une cinquantaine d’années a été blessé par arme à feu dans des circonstances qui restent à déterminer.

    Une ambulance des sapeurs-pompiers s'est rendue sur place. Le chasseur a été blessé à la cuisse, ses jours ne sont pas en danger.

    D'après les premiers éléments recueillis, le tir accidentel aurait été commis par son fils.

     

    27/02/2023 : Un homme hospitalisé après un accident de chasse près de Deauville

    Au cours d'une partie de chasse qui se déroulait entre Houlgate et Villers-sur-Mer dimanche 26 février 2023, un homme a été touché et transporté à l'hôpital de Lisieux.

    Dimanche 26 février 2023, vers 15 h 45, un accident s’est produit dans la commune de Saint-Vaast-en-Auge (Calvados). Au cours d’une partie de chasse, un homme de 54 ans a été touché à l’avant-bras. La victime souffrait d’une plaie qui a nécessité l’intervention des pompiers de Villers-sur-Mer. Après un bilan médical établi par le SAMU, le chasseur a dû être transporté vers le Centre hospitalier de Lisieux. La gendarmerie de Villers-sur-Mer et le maire de la commune étaient sur place.

    Une enquête a été ouverte par le parquet de Lisieux et confiée aux gendarmes de Villers-sur-Mer. Elle devra tenter de déterminer les circonstances exactes de l’accident.

     

    27/02/2023 : Il vise un chevreuil, tue un chasseur et écope de deux ans avec sursis

    Perché sur un mirador, il avait tué son compagnon de chasse sur un autre mirador, après «avoir loupé» une bête. La justice le prive également de son permis et de ses armes, définitivement.

    En France, le tribunal de Sarreguemines, dans le département lorrain de la Moselle, a condamné, lundi, à deux ans de prison avec sursis un chasseur de 68 ans poursuivi pour avoir mortellement touché un compagnon de chasse, début 2022. La justice a également prononcé un retrait définitif de son permis et la confiscation des armes en sa possession.

    Le parquet avait réclamé trois ans de prison avec sursis pour homicide involontaire. Mais la famille de la victime s’est dite satisfaite des peines complémentaires. «Ce qui comptait pour moi, c’est qu’il ne puisse plus jamais porter une arme», a réagi la fille du défunt.

    Le 28 janvier 2022, son père se trouvait dans un mirador à Achen, en Moselle, quand il a été touché par une balle tirée par le prévenu, avec qui il était parti chasser. Lors de sa garde à vue, ce dernier avait expliqué avoir tiré sur «un chevreuil» qu’il avait «loupé», depuis un autre mirador distant de 400 mètres.

    «Le tireur était écarté des battues, car il était connu pour être un mauvais chasseur.» L’avocat de la partie civile

    La nuit tombant, sans nouvelles de son compère, il était allé vérifier au mirador, où il l’avait retrouvé inconscient, avait-il expliqué aux gendarmes. Il avait ensuite appelé un ami avant d’alerter les pompiers, arrivés plus d’une heure et demie après le tir.

    Le tireur «était écarté des battues, car il était connu pour être un mauvais chasseur», avait affirmé, lors du procès, début janvier, l’avocat de la partie civile. Au cours de l’audience, il est resté «dans une forme de déni», avait-il souligné.

    Aucune «empathie»

    Le chasseur fautif ne s’est pas déplacé pour le délibéré. «À aucun moment il n’a fait preuve d’une once d’empathie à notre égard», a déploré la famille de la victime. «Son comportement d’aujourd’hui colle avec le fait qu’il n’a jamais eu d’excuses envers nous depuis le drame.» L’intéressé a dix jours pour faire appel.

     

    05/03/2023 : Des chiens de chasse errants sur la D906 provoquent deux accidents coup sur coup

    Samedi 4 mars, en début d’après-midi vers 14 h 30, deux accidents de la circulation se sont produits coup sur coup à Senozan sur la D906. En tout, quatre véhicules sont impliqués. C’est la présence de chiens de chasse errants sur la grande route qui est à l’origine des chocs.

    Dans les deux situations, un premier conducteur freine brusquement puis est percuté à l’arrière par un second qui n’a pas le temps de freiner suffisamment. Seul un conducteur a été transporté à l’hôpital pour examen, les autres n’étaient pas blessés. Les chiens, eux, se sont échappés sans que le propriétaire n’ait pu être identifié.

     

    08/03/2023 : Un chasseur du Morbihan poursuivi pour avoir tué une avocette protégée

    Malgré ses années d’expérience de chasseur, un habitant de Larmor-Baden avait tué une avocette, espèce protégée. Ce mercredi, une peine d’amende de 3 000 euros et un an de suspension de permis de chasse ont été requis à son encontre.

    Le 23 août 2020, c’était l’ouverture de la chasse au gibier d’eau dans le Morbihan. Les gardes de l’Office français de la biodiversité étaient sur le terrain pour surveiller les opérations quand, vers 8 h, près de marais côtiers, en limite des communes de Sarzeau et Le Tour-du-Parc, ils ont découvert une avocette tuée par un tir de chasseur sur un groupe d’oiseaux. Or, ce petit échassier est une espèce protégée, ce qui a conduit l’auteur du coup de feu à comparaître, ce mercredi 8 mars, devant le tribunal, à Vannes.

    Un tir « par erreur »

    Inconnu de la justice, le prévenu n’est pas un tireur occasionnel. À 81 ans, cet industriel à la retraite, habitant de Larmor-Baden, est un chasseur de longue date et a été président des sociétés de chasse privées du Morbihan. À la barre, il reconnaît les faits, en les resituant dans leur contexte : « Il y avait une mauvaise visibilité sur cet étier, en raison d’arbustes et du temps nuageux. Les oiseaux étaient en vol et je ne pouvais pas faire la différence entre des avocettes et des sarcelles car leurs pattes étaient alors en retrait sous les ailes. J’ai tiré par erreur, en croyant qu’il s’agissait de sarcelles. Quand j’ai vu l’oiseau tomber, j’ai compris que c’était une avocette en raison de son plumage blanc. Depuis, je ne suis jamais retourné chasser le gibier d’eau dans les étangs, mais je continue pour le gros gibier. »

    Son avocat, Me David Le Reste, plaidant la relaxe, précise : « Pour l’accusation et les parties civiles, l’erreur ne peut être humaine. La gravité des faits est faible et il n’y a pas eu de témoins directs. Les gardes ont parlé de plusieurs coups de feu par d’autres chasseurs. L’avocette n’était que blessée et ce sont les gardes qui l’ont achevée pour arrêter ses souffrances. »

    Identifier avant de tirer

    Mais, pour le procureur Francis Bihin, « le prévenu est un chasseur expérimenté, qui reconnaît chasser deux fois par semaine. Il a ouvert le feu sur une espèce qu’il était en mesure de distinguer. Son tir a été volontaire. La destruction d’une espèce protégée doit entraîner une peine d’amende de 3 000 euros et le retrait du permis de chasser pendant un an. »

    Avocat de la fédération des chasseurs du Morbihan, partie civile, Me Vincent Gicquel est formel : « La position du prévenu est inacceptable en tant que chasseur. Car tout tireur doit s’assurer de l’identification de l’animal qu’il veut tuer. S’il avait un doute, il ne devait pas tirer. Pour cette ouverture, le président avait donné la consigne de ne tirer que des canards à la passée. L’envergure, la couleur blanche et la forme du bec de l’avocette sont très différentes de celles de la sarcelle. Il a fait une faute très grave en ne sachant pas se retenir. Un chasseur doit être irréprochable avec la faune sauvage. »

    Pour Bretagne Vivante et la Ligue de protection des oiseaux, associations parties civiles, « l’avocette est emblématique et est une espèce quasi menacée en Bretagne ».

    Le jugement sera rendu le 22 mars.

     

    09/03/2023 : Près de Châteaubriant : il débarque et tire au fusil de chasse dans la cour d'une famille

    Un homme a été condamné pour avoir débarqué avec un fusil dans la cour de l'une de ses connaissances à Petit-Auverné (Loire-Atlantique) et avoir tiré un coup de feu en l'air.

    Un chauffeur routier au chômage a été condamné ce lundi 6 mars 2023 par le tribunal correctionnel de Nantes, en comparution immédiate, pour avoir débarqué trois jours plus tôt avec un fusil de chasse non déclaré dans la cour de l’une de ses connaissances à Petit-Auverné (Loire-Atlantique) et avoir tiré un coup de feu en l’air.

    Le prévenu – un chasseur qui suit actuellement un traitement de substitution pour mettre fin à sa « problématique d’héroïne » – était arrivé le 3 mars 2023 alors que l’épouse de sa « connaissance » prenait le café avec une amie.

    La mère de famille avait précipitamment invité leurs enfants à « aller jouer à cache-cache à l’étage », quand elle avait entendu un coup de feu… Son compagnon était finalement parvenu à désarmer le quadragénaire et l’avait roué de coups.

    Entendue par les gendarmes, l’épouse du prévenu avait dit que son mari était parti avec l’intention de « tuer son dealer ».

    Au tribunal, l’avocate de la partie civile avait donc trouvé « hors de propos » qu’il dise qu’il avait tiré « pour se défendre » ; le mari de sa cliente était par ailleurs « aucunement désigné comme étant le dealer », a-t-elle insisté. Elle avait demandé 1.300 € de dommages et intérêts pour le préjudice moral de l’habitante de Petit-Auverné et 1.000 € pour ses frais de justice.

    Un maintien en détention requis

    « Il s’est présenté chez M. XXX pour en découdre, les conséquences auraient pu être dramatiques », a appuyé le procureur de la République. « Tu n’es pas capable de protéger ta famille », aurait-il en effet menacé sa « connaissance ».

    Les raisons de ce « conflit économique » restent en revanche « tout à fait obscures » dans ce dossier « fait de non-dits » ; leurs relations seraient en tout état de cause celles de « petits trafiquants » puisque sa « connaissance » a dit aux gendarmes qu’il avait « reçu du gasoil » de la part du prévenu quand ce dernier travaillait encore comme chauffeur routier…

    Aujourd’hui, il s’agit de petits trafics peut-être de stupéfiants, mais personne ne veut le dire pour ne pas prendre de risque.

    Le représentant du ministère public

    En raison de sa « dangerosité importante », le procureur de la République avait requis six mois de prison ferme, douze autres avec sursis probatoire pendant deux ans et un maintien en détention pour cet homme en couple et père de deux enfants.

    Il était « dans une spirale de négativité »

    Me Franck Oger-Sjoersma, l’avocat de la défense, avait lui mis en avant le fait que son client était « dans une spirale de négativité » au moment des faits « des enfants malades » et « un véhicule qui tombe en panne ».

    Connu jusqu’alors de la justice « exclusivement pour des délits routiers », ce fils d’un couple d’agriculteurs a d’ailleurs été hospitalisé après avoir été entendu par les gendarmes : son ami s’est « acharné » sur lui après l’avoir « désarmé ».

    Le tribunal correctionnel de Nantes a finalement suivi les réquisitions du parquet, sauf sur le maintien en détention : le prévenu a écopé de six mois de prison ferme, qui pourront être aménagés, et douze avec sursis probatoire. Pendant deux ans, il aura interdiction de recontacter le couple de Petit-Auverné et de revenir chez eux. Ce chauffeur routier au chômage aura aussi obligation de rechercher activement du travail et de soigner ses addictions à l’alcool et aux stupéfiants.

    Ce chasseur sera enfin interdit de détenir une arme pendant les cinq prochaines années ; sur le plan civil, il devra verser 700 € à la mère de famille qui l’a vu débarquer avec son fusil et 700 € supplémentaires pour ses frais de justice.

     

    27/03/2023 : Une femme blessée lors d'un accident de chasse près de Toulouse

    Lors d'une battue organisée dimanche dernier près de Toulouse, à Saint-Jory, un incident a eu lieu impliquant plusieurs chasseurs et une femme qui a été légèrement blessée. Le groupe de chasseurs, composé d'une quinzaine de personnes, s'était rassemblé dès l'aube dans un bois situé dans la commune. Malheureusement, un des chasseurs a commis une grave erreur en tirant en direction d'un terrain privé où se trouvaient des caravanes.

    La balle tirée a traversé une première caravane avant de se loger dans une seconde. À l'intérieur de cette dernière, une femme a été touchée et souffre d'une blessure légère au doigt causée par la balle. Si la blessure est heureusement sans gravité, la victime reste persuadée d'avoir échappé de justesse à une issue fatale et a décidé de porter plainte.

    Suite à cet incident, les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Jory ont interrogé plusieurs membres du groupe de chasse, y compris le responsable de la battue. Appartenant pour la plupart à l'association de chasse de Gagnac-sur-Garonne, une commune voisine, ces chasseurs sont actuellement auditionnés librement afin de déterminer si les règles de sécurité ont été respectées lors de cette chasse.

    Il faudra attendre les résultats des auditions pour savoir si les chasseurs impliqués pourraient être poursuivis pour dégradations et mise en danger de la vie d'autrui. Les accidents de chasse en France sont malheureusement trop fréquents. En 2022, de nombreux incidents similaires ont été signalés, mettant en lumière les risques et les responsabilités liées à cette activité.

     

    29/03/2023 : Sa chienne de troupeau morte, criblée de trois balles : « Je suis dévasté »

    Sur les hauteurs de Cluses, dans le secteur au-dessus du boulevard du Chevran, lundi 27 mars, un jeune éleveur des Carroz-d’Arâches, Nicolas Gros, a retrouvé une des chiennes qui protègent son troupeau de moutons morte et la seconde blessée d’une balle dans le museau.

    Il reste encore quelques gouttes de sang séché sur des feuilles mortes que Nicolas Gros ramasse. Le cœur lourd. Il s’interroge encore. « Je suis dévasté », lâche-t-il. En colère aussi et dans l’incompréhension. « Il faut être fou pour faire ça ! Pour moi c’est un assassin : tuer à bout portant un être vivant… Faire des trucs comme ça, je ne comprends pas ! » Le jeune éleveur de 30 ans des Carroz est également révolté par la situation et la perte de sa chienne, Justine.

    Sur les hauteurs du Chevran à Cluses, surplombant la ville, dans une parcelle de terrain pourtant bien cachée et qui n’est pas facilement accessible, Nicolas Gros essaie de reconstituer le fil des événements.

     

    09/04/2023 : TÉMOIGNAGE. Dans la Sarthe, « ils ont tué nos deux chiens à bout portant »

    Un jeune couple a entendu des tirs et un de leur chien pleurer. Quand ils sont arrivés sur place, c’était trop tard. Leurs deux chiens, des Bergers qui se promenaient a quelques centaines de mètres de la maison, ont été abattus.

     J’ai entendu un coup de fusil et mon chien couiner.  Benjamin comprend tout de suite. Il appelle sa compagne Mélodie et le jeune couple part tout de suite à l’entrée de la forêt voisine. Il est 18 h, vendredi 7 avril 2023.  On s’est garé sur le chemin communal. On a croisé deux chasseurs, fusils cassés. Ils ont accepté de venir nous parler. 

    Benjamin et Mélodie ont 22 ans. Ils vivent près d’une petite forêt communale située à Louplande, dans la Sarthe. Pour s’y rendre, ils doivent prendre la voiture. Mais à vol d’oiseau et à travers champs, le bois, dont une partie est privée, doit se trouver à 500 m. Les jeunes gens vivent en location, dans une maison clôturée,  mais il y a un muret pas bien grand, et les deux mâles ont réussi à sauter quand ils ont aperçu deux chevreuils dans la campagne  .

     

    12/04/2023 : Sa table de jardin détruite par une balle de chasse près de Soissons

    Il y a six mois, un père de famille de Septmonts a vu une ogive tirée par un fusil de chasse pulvériser sa table de jardin. Il veut faire rouvrir l’enquête avec l’hypothèse qu’un accident serait survenu lors d’une battue.

    « Il était 13 h 15, nous finissions de déjeuner dans la cuisine avec la porte-fenêtre ouverte sur la terrasse. Nous avons entendu une détonation. J’ai sursauté puis constaté un trou dans la table de la terrasse », raconte Sébastien Lefevre.

     Dans les instants qui suivent, l’imposante table en verre et en acier se fissure complètement et tombe en morceau. L’ogive de la balle se trouve à terre.  Le calibre est du 300 winchester magmum et l’ogive une 7,62 x 39 mm. « Un calibre courant pour les carabines de chasse car  les armes utilisant ces munitions restent accessibles en termes de prix », précise un chasseur local.

    Une autre battue au sanglier ?

    C’était en octobre dernier. Dans les jours qui suivent l’accident, Sébastien Lefevre va en parler au maire, aux chasseurs du village puis dépose plainte. « Il s’est avéré que la société de chasse de Septmonts ne chassait pas ce jour-là », explique le père de famille. Contacté, le maire de Septmonts Franck Bobin confirme ces informations.

    Néanmoins, ces dernières semaines, le Septmontois a entendu de nouvelles rumeurs sur les faits. « On m’a dit que la société de chasse de Billy-sur-Aisne effectuait une battue au sanglier ce jour-là. L’un des participants aurait eu un problème avec son arme et un coup non maîtrisé serait parti en l’air. » Mais les chasseurs de Billy-sur-Aisne démentent.

     

    16/04/2023 : Balles perdues lors d'une battue au sanglier à Lisieux : permis de chasse retiré

    Un chasseur a été condamné mardi 11 avril 2023. En décembre 2021, il avait raté un sanglier et deux de ses balles avaient fini leur course dans une maison et un garage à Lisieux.

    Deux balles perdues au cours d’une partie de chasse au sanglier avaient terminé leur course dans une maison et un garage à Lisieux (Calvados). Suspecté d’être l’auteur des tirs de fusil, un chasseur de 66 ans dément être « un fou de la gâchette ». Il a été jugé mardi 11 avril 2023 pour mise en danger d’autrui.

    La balle traverse la porte 

    Ce samedi 18 décembre 2021 vers 10 h 20, une balle traverse à grand fracas la porte d’entrée d’un pavillon du lotissement de la Folletière à Lisieux, à 1500 m de l’endroit où elle a été tirée. Une autre se fichera à 5 m de haut, dans le bardage d’un garage situé dans la zone d’activité distante de 2000 m. Seule l’ogive qui a atteint le pavillon est retrouvée sur place.

    Elle provient d’une arme semblable à celle d’un sexagénaire participant ce matin-là à une chasse au sanglier qui réunit une vingtaine de participants dans la zone présumée du tir, telle que définie par les enquêteurs. L’homme, qui se trouve être le seul à avoir fait feu pendant la matinée, reconnait avoir raté à trois reprises un cochon se trouvant à une quarantaine de mètres, dans son angle de tir. 

    « Tout était dégagé »

    Demeurant dans l’Eure et ne connaissant pas la région, il indique aux policiers que, selon lui, « tout était dégagé ». L’avocat des propriétaires du pavillon lui fait observer que, se trouvant positionné au bas d’un terrain en déclivité, il n’avait aucune vision de ce qui se trouvait derrière la haie. « On doit savoir ce qu’il y a, même si on ne connaît pas le coin », tonne Me Piro.

    « C’est un accident vraiment incroyable. Je vois très bien d’assez loin », lance le mis en cause, disant ne pas comprendre comment une balle a pu se loger dans un mur à une hauteur de 5 mètres.

    Peu de place pour le doute

    Après avoir reproché au prévenu de ne pas avoir testé son arme qui avait été équipée d’une jumelle la veille des faits, Me Piro lui donne un cours magistral sur la trajectoire balistique d’un projectile. « Suivant la distance, le moindre angle de tir déficient produit à votre balle une amplitude différente de celle que vous vouliez lui donner. »

    Pour l’avocat, cette démonstration ajoutée au type de balles tirées, compatibles avec son fusil, exclut toute possibilité d’erreur.

    D’autres chasseurs ? 

    Ce que conteste l’avocat de la défense. N’excluant pas la possibilité d’un ricochet, Me de Mezerac suggère que des chasseurs n’appartenant au groupe aient pu se positionner dans une parcelle de terrain avoisinante pour « profiter » du gibier. 

    Le sexagénaire, dont le casier judiciaire est vierge, est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés. Le tribunal prononce le retrait de son permis de chasse et lui fait interdiction d’en solliciter un nouveau pendant un délai de 3 ans. Il devra verser 179 € correspondant à la franchise appliquée par l’assureur pour le remplacement de la porte du pavillon, ainsi que 1 000 € à leur propriétaire au titre de préjudice moral et 1 000 € pour leurs frais d’avocat.

     

    17/04/2023 : Mani, victime d’un piège, a failli perdre une patte. One Voice dépose plainte

    Au début du mois de février, Mani a été retrouvé agonisant, un collet manquant de lui sectionner une patte. Même s’ils sont autorisés par la loi, ces pièges n’en font pas moins souffrir leurs cibles. Chaque année, des milliers d’animaux sont piégés au simple motif qu’ils causeraient des dégâts aux activités humaines. Mani en a été la victime collatérale.

    L’histoire de Mani

    Le 12 février dernier en rentrant chez lui, un couple aperçoit un chat prostré dans son garage. En s’approchant, stupeur : il se rend compte que la patte arrière droite de l’animal est prise dans un collet. Ce dernier agissant comme un garrot, le pied est extrêmement enflé. Pris en charge par l’association Pattes Pas Trouille et conduit chez le vétérinaire, celui-ci estime que ce chat baptisé Mani a passé au minimum trois jours avec le lacet autour de la patte ! Il constate par ailleurs une plaie par striction violente, un œdème, une stase veineuse (le sang ne circule plus correctement dans la veine) et même des lésions de type gangrène. À ce moment-là, le pire est à craindre et l’amputation est envisagée.

    Une question reste en suspens… Comment Mani a-t-il pu se libérer ? A-t-il pu lui-même briser le fil métallique en se débattant, complètement terrorisé ? Ces pièges étant conçus pour immobiliser des renards ou même des blaireaux, cela est peu probable… Le piégeur a-t-il préféré couper son matériel, ne souhaitant pas s'embarrasser à porter secours à un animal souffrant ?

    Un cas qui n'est malheureusement pas isolé

    Si Mani a eu la chance de trouver de l’aide et d’être soigné, ce n’est pas le cas des milliers d'animaux sauvages qui décèdent chaque année à la suite d’un piégeage. Tuants ou non, ces pièges sont parfaitement légaux. Ils sont utilisés pour mettre à mort les « ESOD », des animaux accusés de commettre de prétendus dégâts aux intérêts humains, alors qu’ils essayent simplement de survivre dans une nature dégradée par les humains.

    En fonction du modèle, ces pièges brisent la nuque, enserrent un membre, enferment dans une boîte. Lorsque les animaux ne meurent pas sur le coup, ils seront abattus par le piégeur après de longues heures d’attente et de terreur. En plus de faire souffrir des animaux injustement considérés comme « nuisibles », ces instruments de torture ne sont pas sélectifs et les victimes collatérales sont nombreuses. Le mois dernier, une louve (appartenant à une espèce protégée) est morte étouffée dans un collet à renard. Il y a quelques semaines, Cooper, un border collie, a été pris dans un piège à mâchoire pourtant interdit.

    Contre toute attente, après deux mois de convalescence, Mani va mieux. Des semaines de soins minutieux, d’antibiotiques, d’antidouleurs, de pommades, de cortisone, de bains, de pansements, mais aussi et surtout des semaines de souffrance : chairs nécrosées, décomposition et chute des muscles et tendons avant régénération. Aujourd’hui, ce survivant va bien et sa patte est sauvée. Nombreux sont ceux qui n’ont pas cette chance.

    Ce beau félin noir a depuis rejoint une famille aimante et n’aura plus jamais besoin de se battre pour survivre à l’extérieur. Contrairement à lui, des millions de chats errants continuent de souffrir chaque jour dans nos rues et campagnes. 

    Pour Mani et pour que le calvaire qu’il a vécu ne soit pas négligé, nous avons porté plainte et représenterons aussi Pattes Pas Trouille. Pour mettre un terme à ces pratiques barbares et  demander avec nous un plan national d’urgence pour eux, signez notre pétition.
     
     

    21/04/2023 : nourrissage illégal de sangliers

    (on n’est pas une association « du Val d’Oise » mais peu importe)

    La fédération des chasseurs envisage de se porter civile dans le cadre de la plainte qu’on a déposée pour nourrissage illégal de sangliers.. fédération s’estimant sûrement victime des mauvais chasseurs.

     

    21/04/2023 : La « régulation » pour justifier la chasse, c’est vraiment quand ça les arrange

    La « régulation » pour justifier la chasse, c’est vraiment quand ça les arrange…

     

     

    28/04/2023 : Drôme : une louve abattue à Saint-Agnan-en-Vercors

    Le premier loup prélevé depuis le début de l'année 2023 dans la Drôme a été tué ce jeudi 27 avril à Saint-Agnan-en-Vercors.

    Une louve a été abattue ce jeudi 27 avril 2023 à Saint-Agnan-en-Vercors, dans la Drôme. Il s'agit du premier loup prélevé depuis le début de l'année 2023 dans la Drôme. Ce prélèvement a été réalisé dans le respect du cadre réglementaire. Il s'agit en effet d'un tir de défense simple d'un éleveur.

    Début avril, dix ovins ont été tués à Beaumont-lès-Valence. L'enquête doit encore déterminer s'il s'agit bien d'une attaque de loup.

    Neuf loups ont été tués dans la Drôme en 2022 selon le comptage de la Préfecture.

     

    02/05/2023 : Une jeune femme tire sur son ami avec un fusil de chasse après une soirée

    Dans la nuit du 25 au 26 avril dernier en Dordogne, une jeune femme a tiré sur son ami avec un fusil, à l'issue d'une soirée. Poursuivie pour tentative de meurtre, elle a affirmé que le tir était accidentel.

    Dans la nuit du 25 au 26 avril dernier, le petit village d'Echourgnac, en Dordogne, a frôlé le drame. Un jeune homme âgé de 20 ans a été grièvement blessé au visage, après s'être fait tirer dessus. C'est une jeune femme de 18 ans, avec qui il venait de passer la soirée, qui lui a tiré dessus.

    Accident ou tentative d'homicide?

    Les faits se sont déroulés aux alentours de 4h30, comme le rapporte le journal Sud-Ouest. Quatre jeunes viennent de passer la soirée chez la victime.

    Mais voilà, à ce moment là, la jeune femme se réveille, et voit selon ses explications, "quelqu'un passer devant la fenêtre", "une ombre glisser sur l'une des façades". Elle dit avoir eu peur à ce moment-là, et elle attrape donc un fusil de chasse qui appartenait au jeune homme de 20 ans, lorsqu'elle tire.

    Elle affirme que le coup est accidentel, et qu'elle n'avait pas réalisé que l'ombre était celle de son ami. Le jeune homme est conscient à l'arrivée des secours, et son pronostic vital n'a pas été engagé. Il est cependant grièvement blessé à l'œil et à la tête.

    Garde à vue et ouverture d'une information judiciaire

    Le maire de la commune s'est immédiatement rendu sur place, en même temps que les secours. Depuis, la jeune femme a été placée en garde à vue puis sous contrôle judiciaire.

    Le parquet de Périgueux a ouvert une information judiciaire, tandis que les deux autres personnes présentes dans la maison ont été entendues, pour tenter de connaître notamment le déroulé de la soirée.

     

    02/05/2023 : Criblé de plombs, un chien est retrouvé agonisant par une compagnie des eaux au bord d’une route en Dordogne

    Son propriétaire, un habitant de Marnac, l’a récupéré le 29 avril. Une information judiciaire a été ouverte

    « Comment peut-on tirer sur un animal domestique comme ça ? », s’indigne Tanguy Trémouille. Tout commence dans la matinée du jeudi 27 avril quand Omega, le setter anglais de cet habitant de Marnac (Dordogne), prend la clef des champs. « Le temps que je nourrisse mes autres chiens de chasse, il est parti par les coteaux. J’ai tenté de le suivre en voiture, mais j’ai fini par perdre sa trace… »

    Le setter, âgé de 5 ans, est retrouvé un peu plus tard par des agents de la Sogedo, société de services de l’eau, au bord d’une route à Cladech, quelques kilomètres plus loin. « Ils ont d’abord cru qu’il était mort, victime d’un accident de voiture », rapporte le jeune homme. Encore en vie, l’animal est transporté à la clinique vétérinaire La Fougère de Villefranche-du-Périgord.

    « Du mal à rester debout »

    Des examens radios révèlent qu’il est en réalité criblé de plomb. « Une information judiciaire a été ouverte », indique la compagnie de gendarmerie de Sarlat, auprès de laquelle Tanguy Trémouille a porté plainte, jeudi 27 avril. « J’ai pu récupérer Omega samedi soir [29 avril]. Il marche de travers, il a même du mal à rester debout », dit-il, attristé.

     

    03/05/2023 : Moselle : Condamné à une amende pour avoir tué par balles la chienne du voisin

    Se sentant menacé par les chiens du voisin, un homme a tiré sept fois en direction des animaux et en a tué un.

    Un homme âgé de 59 ans était jugé mardi devant le tribunal correctionnel de Thionville, en Moselle. L’objet de cette convocation ? Le 15 octobre à Rédange, il avait tiré sept fois sur les chiens de son voisin et tué une chienne, un croisé beauceron-bouvier.

    A la barre, le quinquagénaire a plaidé « l’instinct de protection », selon Le Républicain Lorrain. « Mon épouse m’a appelé toute paniquée, elle était à l’intérieur avec notre petit shih tzu. Les chiens étaient devant la porte-fenêtre », a-t-il raconté. Lui qui est ensuite sorti, a chargé son arme et a donc tiré à sept reprises.

    Le procureur de la République a estimé qu’il avait « crée la situation de danger ». Cela n’a pas empêché la requalification de son acte en attaque volontaire à la vie d’un animal domestique, et non acte de cruauté. Il a été condamné à 1.500 euros d’amende et à une interdiction de posséder une arme pendant cinq ans, et devra indemniser la famille de la chienne morte.

     

    13/05/2023 : Le chasseur tire et transperce la vitre d'une maison : son permis de chasse est retiré

    En ouvrant le feu, un chasseur avait fait voler la vitre d'une maison en éclat en Haute-Saône. Le tribunal a décidé de retirer son permis de chasse.

    L'accident aurait pu tourner au drame. Le 30 octobre 2022, un habitant de Plancher-Bas en Haute-Saône rentre à son domicile en fin de journée. Il constate qu'un de ses volets est perforé, une des vitres est brisée et qu'un projectile est logé dans le mur intérieur de son domicile.

    Les gendarmes font rapidement le lien avec une battue de chasse organisée près de la maison. Le responsable de la battue est convoqué dès le lendemain. il fournit aux enquêteurs le plan de la battue et les endroits où les chasseurs étaient postés. Un des chasseurs reconnaît avoir raté sa cible en visant un sanglier.

    Ce chasseur de 53 ans a été jugé par le tribunal de Vesoul. Chasseur depuis vingt ans, il a été condamné à une amende de 500 euros, à l’interdiction de détenir une arme pendant un an et au retrait de son permis de chasse toute une année.

    Le propriétaire du logement ne s'était pas constitué partie civile après avoir trouvé un arrangement avec l'assurance du chasseur, indique l'Est Républicain.

    La fédération de chasse de Haute-Saône s'était, en revanche, constitué partie civile - "une constitution symbolique pour mettre l'accent sur la sécurité". Elle a obtenu 1 euro de dommages et intérêts.

     

    23/05/2023 : Un homme poursuivi pour homicide involontaire après un accident de chasse en Dordogne

    Un homme de 35 ans sera jugé en juin prochain après l'accident de chasse qui a entraîné la mort d'un homme de 64 ans en Dordogne. Il est soupçonné de ne pas avoir respecté toutes les règles de sécurité.

    Le parquet de Périgueux attendait le résultat des analyses médico-légales pour déterminer quelles seraient les poursuites après l'accident de chasse de Rudeau-Ladosse, en Dordogne, le 26 novembre dernier.

    Ces analyses médicales confirment que l'homme de 64 ans, blessé à la hanche lors de cette battue au sanglier en Périgord Vert et mort quelques mois plus tard, en janvier dernier, est bien décédé des suites de ses blessures.

    Le chasseur "invité" le jour de l'accident

    Ce mardi matin, le tireur qui habite en Charente a été placé en garde à vue puis déféré. Il sera poursuivi pour homicide involontaire. Il est soupçonné de ne pas avoir respecté toutes les consignes de sécurité d'après les différentes expertises menées par l'Office français de la biodiversité. Le jour de l'accident, il avait été invité sur cette battue.

    Selon la procureure de la République de Périgueux, si cet homme de 35 ans reconnaît bien être le tireur, il invoque des négligences des autres personnes présentes et notamment de la victime.

    Un procès prévu le 19 juin

    Cet homme sera jugé le 19 juin prochain au tribunal correctionnel de Périgueux, d'ici-là, il est placé sous contrôle judiciaire. Depuis l'accident, son permis de chasse a été suspendu par l'OFB, son arme a été saisie. Il n'a également plus le droit de détenir une arme jusqu'au jugement.

    Le directeur de la battue ce jour-là est également convoqué le 19 juin prochain, il est poursuivi pour des négligences. Selon le parquet, l'enquête montre qu'il n'a pas respecté toutes les règles dans la préparation et l'organisation de la battue.

     

    29/05/2023 : « Le groupe a dû s’allonger au sol pour se sentir en sécurité » : nouvelle plainte contre un domaine de chasse et ses tirs, en Haute-Loire

    Selon des randonneurs ayant récemment porté plainte, le Domaine de Raboulet, à Ferrussac, poursuit les tirs à longue distance. Une activité pourtant doublement interdite au domaine de chasse.

    Le 16 avril dernier, une nouvelle plainte a été déposée en gendarmerie contre le Domaine de chasse de Raboulet, situé à proximité de Langeac, dans la vallée de la Ramade. Depuis de nombreuses années, nombre de riverains et de municipalités alentour enchaînent les procédures. Au cœur de leurs motivations : les nuisances sonores des activités de tir et les risques engendrés par la proximité entre un pas de tir à longue distance (jusqu’à 1.850 m) et un chemin public. Celui-ci passe en effet au cœur du domaine privé, sous une zone de tir.

     

    31/05/2023 : Ce chaton mutilé par un piège à mâchoires a dû être amputé

    Arya, un chaton de dix mois, a été retrouvée par ses maîtres la patte broyée par un piège à mâchoires. Pourtant interdit depuis bientôt 30 ans – notamment grâce à l’action de la Fondation 30 Millions d’Amis – ces engins de mort font encore des victimes.

    Une vision d’horreur. C’est ce qu’a eu à vivre Roxane, habitante de Saint-Gilles-du-Gard (30) le 26 mai 2023, lorsqu’aux aurores elle a retrouvé Arya, sa petite chatte de 10 mois, cachée sous sa voiture… Sa patte avant droite est broyée par le piège à mâchoires qu’elle traînait encore derrière elle. « Arya est habituée à sortir la nuit et à revenir à la maison la journée. Dans la nuit du 15 au 16 mai, elle est sortie vers 4h du matin [le couple dispose d’une chattière connectée et d’une caméra dans le jardin, NDLR], mais n’est pas revenue », raconte  Roxane, contactée par 30millionsdamis.fr.

    10 jours de recherches angoissées

     Inquiets, Roxane et Guillaume, son compagnon, lancent l’alerte dès le lendemain. Quelques jours après la disparition de leur animal, ils apprennent qu’Arya a été repérée dans un autre quartier, à un kilomètre de chez eux : « J’ai réussi à la voir ce jour-là, mais Arya est craintive, il y a eu un bruit soudain, elle a pris peur et s’est sauvée ». Ne baissant pas les bras, Roxane retourne régulièrement dans ce quartier, d’autant que le chat y est de nouveau signalé : « Elle a été repérée à nouveau le mardi 23 mai, et elle semblait aller bien ».

    Jusqu’à ce matin funeste, trois jours plus tard, où la petite chatte a été retrouvée par sa maîtresse, atrocement mutilée : « La blessure était nécrosée, la plaie était envahie de parasites… c’était très dur à voir », raconte Roxane. Paniqués, Roxane et Guillaume tentent brièvement de libérer eux-mêmes Arya, en vain, avant de l’emmener aux urgences vétérinaires.

    Une amputation inévitable

    L’état de la patte d’Arya nécessite une amputation jusqu’à l’épaule. Depuis, le couple reste abasourdi, et révolté, qu’une chose pareille ait pu se produire : « Entre l’endroit où nous vivons et le quartier où Arya a été signalée, il n’y a que des zones urbaines. Il y a aussi une école, non loin. Etant donné qu’Arya a pu revenir par ses propres moyens, malgré son état, l’endroit où elle a été piégée est forcément un endroit accessible : comment peut-on encore poser des engins aussi dangereux ? », s’interroge Roxane.

    L’usage de pièges à mâchoires est totalement interdit en France depuis le 1er janvier 1995, notamment grâce à l’action des associations de protection animale comme la Fondation 30 Millions d’Amis. Quant à la mutilation des animaux de compagnie, elle est punie de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende (article L. 521-1 du code pénal). Une plainte contre X doit être déposée par le couple, assisté dans ses démarches par la Fondation 30 Millions d’Amis qui se constituera partie civile. En espérant que le coupable de ce piégeage illégal sera appréhendé. Ce type d’actes de cruauté étant encore bien trop courant.
     

     

    11/06/2023 : Une jument abattue par un chasseur à Bonvillars

    Dans sa robe alezane, Nella était portante de son quatrième poulain quand elle a été prise pour un sanglier.

    Tandis qu’elle pâturait au sein d’un troupeau, une jument a été abattue jeudi dernier par un chasseur, sur le territoire communal de Bonvillars (VD). Portante de son quatrième poulain, Nella a été prise pour un sanglier. Ses poulains sont des bêtes de concours, les meilleurs de leur canton.

    Le chasseur trentenaire était seul quand il a vu les chevaux brouter et courir dans un pré après le lever du jour, à 5 h 45. «À un moment donné, il a vu quelque chose bouger derrière les buissons, au bas d’un talus», détaille une source proche de l’enquête.

    Crinière claire

    Le chasseur a tiré à une trentaine de mètres de sa cible. A-t-il vu l’animal ou seulement la végétation bouger? C’est toute la question. «Notre jument de dix ans avait une robe alezane, sa crinière et sa queue étaient très claires», rapporte le couple de propriétaires pour qui la méprise est tragique autant que mystérieuse.

    «Nella n’avait rien d’analogue avec un sanglier. Et si quelqu’un s’était trouvé dans la ligne de mire du chasseur, derrière les bosquets?», reprend l’éleveur.

    Nella ne faisait pas seulement de beaux poulains: «On l’attelait et on la montait», rapporte l’éleveur dépité. «On aime bien nos chevaux. L’élevage, c’est ma passion depuis un demi-siècle», dit-il. Le chasseur n’a pas essayé de se défiler: c’est lui, éploré, qui a appelé la gendarmerie vaudoise.

    Tout ce qui bouge

    Sur territoire vaudois, la chasse est ouverte depuis le 1er juin. «Quand on dit que les chasseurs tirent sur tout ce qui bouge, c’était le cas jeudi matin», soupire l’éleveur de Bonvillars.

    À la frontière des cantons de Vaud et de Neuchâtel, les conflits se répètent avec les chasseurs dans une région où se trouvent des réserves, dont un marais et son biotope d’importance nationale.

     

    12/06/2023 : Mimet : l'homme de 80 ans qui aurait tiré sur sa voisine est toujours recherché

    Le Mimetain se serait réfugié dans les collines alentours, potentiellement armé d'une arme de chasse. Dans la matinée, il est suspecté d'avoir tiré sur sa voisine. L'hélicoptère de la Gendarmerie a été mobilisé.

    Selon nos informations, l’homme de 80 ans est toujours recherché par les gendarmes déployés au sud de la commune, quartier des Moulières.

    Vers 9h30 ce lundi 12 juin au matin, ce propriétaire d’un bien sur la commune de Mimet aurait réglé un différend avec sa locataire. Il lui aurait alors tiré dessus avec ce qui pourrait être une arme de chasse.

    Blessée à un membre supérieur, la jeune femme a été prise en charge par les secours et transportée.

    Depuis, le Mimetain se serait réfugié dans les collines alentours, potentiellement armé.

    À la crèche de Mimet, située à proximité des faits, les parents arrivent interloqués devant le dispositif de sécurité.

    L’hélicoptère de la gendarmerie, stationné sur le parking, attend pour opérer des tours de repérages.

     

    16/06/2023 : Nord. Avec des amis chasseurs, un homme tue et dépèce des sangliers dans son jardin

    Le jeudi 15 juin 2023, un habitant d'Escautpont (Nord) a agi lui-même pour se débarrasser de sangliers présents dans son jardin. Trois animaux ont été tués.

    Il n’a pas supporté l’idée d’avoir des sangliers sur sa propriété. Le jeudi 15 juin 2023, un habitant d’Escautpont (Nord) a fait appel à des amis chasseurs pour se débarrasser de sangliers trouvés dans son jardin. Trois bêtes ont été retrouvées mortes, dont deux marcassins qui avaient été dépecés.

    Des voisins alertés par des coups de feu

    Il était 21h50 lorsque des voisins du résident d’Escautpont ont appelé la police. Il ont été alertés par plusieurs coups de feu, indique à Lille actu une source judiciaire.

    Arrivé sur place, un équipage de police trouve un véhicule Partner avec des cartouches visibles sur son tableau de bord, ainsi qu’un fusil de chasse. Ils vont à la rencontre du propriétaire, qui leur adresse un discours confus. L’homme indique avoir fait appel à deux amis chasseurs après avoir trouvé dans son jardin des sangliers. 

    Deux marcassins dépecés

    Les policiers sont alors chargés de se rendre sur place pour vérifier qu’il n’y ait pas de victime. Ils trouvent trois cadavres de sangliers dans le jardin de l’homme, un adulte dans une brouette, et deux marcassins dépecés.

    Trois fusils ont été saisis, ainsi que des cartouches de différents calibres. Le propriétaire des lieux, un homme de 39 ans, et ses deux amis chasseurs, âgés de 43 et 54 ans, ont été laissés libres et seront convoqués ultérieurement pour répondre de leurs actes.

     

    23/06/2023 : Un loup empoisonné dans la Drôme, trois hommes interpellés

    Trois hommes sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Valence en décembre pour avoir empoisonné un loup et enterré l'animal à Crupies, dans la Drôme. L'un d'eux était un référent loup local.

    Trois hommes ont été interpellés ce jeudi pour avoir empoisonné un loup, espèce protégée, à Crupies dans le Nyonsais (Drôme) et avoir dissimulé son cadavre en l'enterrant.

    Les faits datent de mars 2022. Un cadavre de loup avait été découvert et signalé à l'Office français de la biodiversité à Crupies. Mais les agents à leur arrivée n'avait pas retrouvé la dépouille de l'animal. Une enquête avait été ouverte.
    Ce n'est que récemment qu'un renseignement est donné aux gendarmes concernant cette disparition. Après investigations, trois personnes sont alors interpellées ce jeudi 22 juin. En garde à vue, les suspects avouent avoir empoisonné un gigot qu'ils ont placé sur "leurs terres" - sur l'une de leurs exploitations - que l'animal a mangé. Ils ont ensuite enterré le cadavre.

    "L'un des gardés à vue était référent loup local du réseau piloté par la direction départementale des territoires et l'Office français de la biodiversité" précise le procureur de la République dans un communiqué. L'homme a admis avoir rejoint ce réseau "pour l'infiltrer en vue d'obtenir des informations destinées au suivi et la préservation de ces espèces."

    Les trois ont été présentés au parquet de Valence ce vendredi 23 juin. Ils sont placés sous contrôle judiciaire. Ils seront convoqués devant la justice en décembre, pour être jugés pour destruction et transport illicites d'espèces protégées, et usage inapproprié de produits phytopharmaceutiques.

     

    28/06/2023 : « Quand j’ai vu la masse brune, j’ai tiré » : le chasseur croyait viser un sanglier, c’était son ami

    Un chasseur a grièvement blessé un ami lors d’une partie de chasse à Blain (Loire-Atlantique), le 28 novembre 2020. Il a été condamné à une peine de prison avec sursis par le tribunal de Saint-Nazaire, mardi 27 juin.

    Le tribunal de Saint-Nazaire a condamné, mardi 27 juin, un homme qui avait tiré sur son ami avec son fusil chargé d’une munition Brenneke, un calibre pour le gros gibier.

    Il a tiré à travers un roncier, croyant qu’un sanglier s’y était réfugié. Mais derrière l’épaisse broussaille, se trouvait son ami, qui, juché sur une branche pour mieux guetter le gibier, est tombé dans le buisson. La méprise a coûté à la victime, un homme aujourd’hui âgé de 68 ans, de graves blessures à l’abdomen et le retrait d’une portion de l’intestin.

    L’accident s’est produit le 28 novembre 2020, vers 17 h 30, à Blain...

     

    29/06/2023 : Chasse : des chèvres errantes abattues et consommées par des chasseurs sur l’ordre du maire

    Plusieurs milliers d’euros d’amende ont été infligés jeudi par un tribunal correctionnel au maire âgé de 84 ans d’une petite commune de Loire ayant fait abattre des chèvres errant dans un cimetière
    Le maire DVD de Lorette (Loire) a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne à 5 000 euros d’amende, dont 3 000 euros avec sursis, pour avoir fait abattre 11 chèvres en divagation qui détérioraient les tombes du cimetière de sa commune.
    L’Association de chasse agréée de Lorette et son président, qui avaient été requis par arrêté municipal pour cette opération, ont été respectivement condamnés à 1 000 euros et 300 euros d’amende pour ne pas avoir remis les cadavres des animaux tués au fusil de chasse à une entreprise d’équarrissage.
    Quatre chasseurs poursuivis ont été relaxés.
    « Exemple »
    Les demandes des parties civiles de quatre associations pour « atteinte volontaire à la vie animale » ont été jugées recevables. À l’audience du 20 juin, la représentante du parquet avait brocardé l’attitude de Gérard Tardy, 84 ans, le qualifiant de « Shérif de Lorette », qui « a pris sa décision en faisant fi de tous les avis qui lui étaient donnés […] alors qu’il est censé donner l’exemple ».

    Le maire, depuis 1989, de cette commune de 4 800 habitants de la vallée du Gier a été reconnu coupable de « complicité d’atteinte volontaire à la vie d’un animal domestique ». Pour sa défense, Tardy avait affirmé s’être retrouvé « absolument seul pendant plus d’un an » face aux griefs grandissants de ses administrés dont les tombes du cimetière étaient dégradées par des chèvres errantes qui se nourrissaient des fleurs et plantes d’ornement.
    En décembre 2021, lors de deux dimanches consécutifs, les habitants de Lorette avaient été invités par la municipalité à ne pas se promener à proximité du cimetière, le temps qu’une demi-douzaine de chasseurs abattent les intrus dont ils avaient ensuite consommé la chair.

     

    06/07/2023 : Un homme en noir braque plusieurs commerces avec un fusil de chasse dans le centre de Nantes

    Ce jeudi 6 juillet 2023, vers 18 heures, un homme encagoulé et armé d’un fusil de chasse a surgi dans plusieurs commerces entre le quartier Dobrée et le quai de la Fosse. Un homme a essuyé un coup de crosse.

    " Il est entré avec un fusil et il a voulu voler la caisse ! Un monsieur a cherché à le bloquer mais il a pris un coup de crosse ! "

    Vive émotion autour d’une épicerie de la rue Flandres-Dunkerque, ce jeudi, à 19 heures. Quelques minutes plus tôt, un homme, encagoulé et vêtu de noir, a poussé la porte du petit commerce et exhibé ce qui ressemblait fort à un fusil de chasse. La même scène s’est déroulée quelques minutes plus...

     

    14/07/2023 : Ivre, le sexagénaire tire avec son fusil de chasse sur des ambulanciers venus porter secours à sa femme

    Appelés pour venir en aide à une femme qui serait inconsciente, deux secouristes d’une ambulance privée ont été visés par des tirs de fusil de chasse à Castelsarrasin en Tarn-et-Garonne. Le tireur, un sexagénaire a été déféré au palais de justice et écroué à la maison d'arrêt de Montauban ce 14 juillet.

    Deux salariés de la société d’ambulances privée Gisèle basée à Castelsarrasin, ont eu la peur de leur vie après avoir été la cible de tirs, ce 12 juillet.

    Mercredi dans la soirée, les deux ambulanciers sont requis par le médecin régulateur du SAMU 82 suite à l’appel d’un homme qui s’inquiète d’avoir retrouvé au sol, son épouse inconsciente.

    Arrivés sur les lieux, les secouristes constatent que la femme est consciente mais très alcoolisée tout comme son mari.

    L’un des brancardiers joint alors le médecin pour l’informer de la situation relevant qu’il s’agit d’un appel abusif du requérant. Des mots qui ne passent pas pour ce Castelsarrasinois de 66 ans qui a visiblement l’alcool mauvais.
    Après avoir violemment poussé sa conjointe au sol, le sexagénaire menace alors les deux ambulanciers.
    Un taux de 2,54 gr dans le sang

    C’est au moment où les deux employés gagnent leur véhicule que l’homme aurait pointé un fusil de chasse en leur direction. À une distance de moins de 100 mètres, le sexagénaire a ainsi ouvert le feu sur eux.

    Fort heureusement, les deux ambulanciers parviennent à se réfugier dans leur véhicule avant de quitter les lieux pour se mettre à l’abri du forcené.

    Alertée, la police se rend sur place pour interpeller le tireur sur les coups de 21 h 30. Ce dernier se rend sans résistance aux fonctionnaires. L’arme et une munition percutée ont été saisies par les enquêteurs lors de la perquisition du domicile.

    Conduit au commissariat, le sexagénaire a d’abord été placé en cellule de dégrisement avant de pouvoir être entendu. Son dépistage d’alcoolémie affichant un taux de 2,54 gr.

    Au terme de son audition, le Castelsarrasinois a été déféré, ce 14 juillet dans la matinée, devant le procureur de Montauban.
    Déféré dans la matinée, le sexagénaire a été écroué ce 14 juillet à Beausoleil

    Le mis en cause a toutefois nié «avoir tiré sur l’ambulance malgré la présence d’impacts de projectiles dans la portière du véhicule», indique le procureur Bruno Sauvage précisant que le sexagénaire dit «avoir tiré en l’air». Une version qui ne colle pas avec les déclarations des victimes et les constatations de l’identité judiciaire.

    Le procureur a ainsi notifié au retraité qu’il serait poursuivi pour violences avec arme sans ITT (incapacité totale de travail), dégradation (sur l’ambulance) et détention d’une arme malgré une interdiction judiciaire.

    En l’attente de son procès en procédure de comparution immédiate ce 18 juillet et conformément aux réquisitions du parquet, le sexagénaire a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Beausoleil.

     

    14/07/2023 : Gibier abattu en pleine nuit près de Gy : un jeune chasseur condamné

    Suspecté d’avoir tué deux biches à Autoreille et Bucey-lès-Gy, hors période autorisée, un homme de 20 ans était jugé, mardi 11 juillet, par le tribunal de Vesoul. Reconnu coupable dans le premier cas, relaxé dans le second, il a été condamné à 70 heures de travail d’intérêt général et à verser 1 700 euros à l’ACCA d’Autoreille.
    L’affaire devait être jugée le 4 avril. Mais ce jour-là, le prévenu avait refusé de participer à la visioconférence depuis la maison d’arrêt où il est incarcéré pour d’autres faits. C’est pourtant bien par l’intermédiaire de ce moyen de communication qu’il a comparu, mardi 11 juillet, devant le tribunal correctionnel de Vesoul. Âgé de 20 ans, le prévenu a toutefois souhaité garder le silence. Il était suspecté d’avoir tué deux biches, de nuit et hors période de chasse. Ce qu’il conteste.

     

    17/07/2023 : Tirs de rapaces : la LPO demande des sanctions exemplaires

    Le tireur responsable de la mort de deux vautours en janvier dernier a été identifié et déféré devant la justice. L’aboutissement des investigations en matière de destruction d’espèces protégées demeure toutefois exceptionnel tandis que la sévérité des condamnations est en général insuffisante.
    Une enquête judiciaire menée par l’Office français de la biodiversité (OFB) a permis de retrouver l’auteur de tirs mortels sur un Vautour moine et un Gypaète barbu, deux rapaces nécrophages découverts criblés de plomb le 3 janvier 2023 entre les communes de Villeperdrix et Gumiane, dans le sud de la Drôme. Le mis en cause a été déféré devant le Procureur de la République de Valence ce 11 juillet et sera jugé le 6 octobre 2023 par le Tribunal correctionnel.La destruction illicite d'espèces protégées est passible de 3 ans de prison et 150 000€ d’amende ainsi que de la confiscation des armes et du retrait du permis de chasser. Beaucoup d’affaires sont toutefois classées sans suite faute de moyens d’enquête, comme pour les 2 aigles de Bonelli abattus dans le Gers et les Landes fin 2019 ou un autre gypaète en octobre 2020 en Lozère. Et quand elles aboutissent, les jugements sont le plus souvent cléments. Reconnu coupable d’avoir tué deux vautours fauves en août 2022, un éleveur ariégeois a ainsi été condamné en janvier dernier à une amende de 3000€, dont 2000 avec sursis…Des espèces en danger
    Le Gypaète barbu bénéficie d’importants programmes de restauration de sa population eurasiatique depuis la fin des années 1970. L’individu tué figurait parmi les oiseaux réintroduits dans le cadre des projets européens LIFE GYPCONNECT (2015) et LIFE GYP’ACT (2022-28) coordonnés par la LPO. Baptisée Canteperdrix, cette femelle provenait d’un centre de reproduction situé en Espagne et avait été relâchée le 29 mai 2022, à l’âge de 3 mois. Le coût de production d’un poussin est d’environ 47 000 €, auquel il faut ajouter le budget nécessaire à sa réintroduction et son suivi, estimé à 38 000 € par an.Dénommé Inti, le Vautour moine abattu faisait partie des 5 jeunes nés l’été dernier dans les Baronnies Provençales. Ce massif à cheval entre la Drôme et les Hautes-Alpes accueille près d’un quart de la population française de l’espèce, avec 13 couples sur un total national proche de la cinquantaine.

    Ces majestueux rapaces sont parmi les oiseaux les plus menacés de France. A ce niveau de vulnérabilité, chaque individu compte et la perte de Canteperdrix et Inti met en péril les considérables efforts de conservation entrepris pour sauver ces espèces. La LPO rend hommage à l’efficacité de l’OFB pour son enquête et attend désormais une condamnation exemplaire de la part de la justice, les sanctions dans ce type d’affaire n’étant souvent pas à la hauteur des préjudices subis. Allain Bougrain Dubourg (Président de la LPO)

     

    23/07/2023 : Le coup du fusil de chasse part accidentellement, un jeune de 19 ans grièvement blessé à la tête

    L’accident s’est produit ce dimanche 23 juillet 2023 vers les 11 h du matin dans une maison située à Cesson-Sévigné près de Rennes. Un homme de 19 ans était venu montrer à son ami, également âgé de 19 ans, le fusil de chasse son grand-père. Le coup, parti accidentellement, l’a atteint à la tête.

    Pompiers et médecins du Samu sont intervenus, ce dimanche 23 juillet 2023, vers les 11 h, dans un pavillon situé à Cesson-Sévigné, commune limitrophe de Rennes.

    Ils ont pris en charge un jeune homme de 19 ans qui a reçu un coup de fusil de chasse dans l’œil. Il a été transporté en urgence absolue au CHU de Rennes où son pronostic vital serait engagé.

    Le tireur avait amené le fusil de chasse de son grand-père.

     

    18/08/2023 : Criblée d'une vingtaine de plombs, cette chienne perd un œil

    Une jeune malinoise de 8 mois a été visée par un tir alors qu’elle se trouvait chez elle, au Passage d’Agen, dans le Lot-et-Garonne (11/8/2023). Le vétérinaire a dû retirer un œil à la chienne traumatisée. Une plainte pour sévices graves et acte de cruauté a été déposée. La Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.

    C’est la sidération dans la commune du Passage d’Agen, dans le Lot-et-Garonne ! Tania, une jeune malinoise de 8 mois a reçu une vingtaine de plombs alors qu’elle se trouvait chez elle (11/8/2023). Visée à un œil, elle a perdu l’usage de celui-ci. 

    La chienne « en état de choc » perd son œil

    C’est la fille des maîtres de Tania qui a découvert la chienne agonisant dans une mare de sang. « C’est impressionnant, reconnait Marie Dubos, présidente de l’association Arpa 47. Cette pauvre chienne avait la tête en sang, l’œil éclaté… Elle se trouvait dans un jardinet. Tout le monde était extrêmement choqué. La fille de 12 ans en est même traumatisée… C’est terrible de voir de tels actes… »

    Contactées, les autorités ont eu énormément de difficultés à déplacer la chienne en état d’agonie. « Elle est restée couchée plusieurs heures, ajoute Marie Dubos jointe par 30millionsdamis.fr. Police, mairie, tout le monde a été averti. Ce sont finalement les pompiers qui ont pu la transporter ». 

    Gravement blessée et amenée chez le vétérinaire, Tania a subi une énucléation de l’œil touché par les plombs. « Encore en état de choc », la chienne serait tirée d’affaire… mais restera traumatisée à vie par cet acte cruel. « C’est une chienne vraiment adorable, souffle la présidente d’Arpa 47. Elle a perdu ce regard attendrissant qu’elle avait. Nous n’en resterons pas là… »

    L’association Arpa 47 a déposé plainte pour sévices graves et acte de cruauté. La Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile dans cette sinistre affaire.

     

    22/08/2023 : Tuerie au cimetière : en Moselle, des sangliers abattus entre les tombes

    Tuer des animaux dans un cimetière, il fallait y penser. Il y a quelques mois, nous alertions l’opinion sur les méthodes de la préfecture de la Moselle, qui n’hésite manifestement pas à troubler le sommeil des morts pour « nettoyer » un cimetière des animaux qui n’y sont pas les bienvenus. Des méthodes que rien ne justifie, alors que des alternatives existent.

    En décembre 2022, le préfet de la Moselle autorisait le « prélèvement » de chevreuils dans l’enceinte du cimetière américain de Saint-Avold. Nous avions alors publié un article, et la préfecture s’était engagée à ce que les animaux soient piégés, et non tués. Entre-temps, les chasseurs s’étaient déchaînés avec la finesse qu’on leur connaît : « Jamais on ne tuerait d’animaux dans un cimetière ! », « ces gens-là n’y connaissent rien » …

    Il est désormais clair que nous avions raison de nous alarmer. Le 17 août 2023, la préfecture a publié un arrêté autorisant les « tirs administratifs » de sangliers dans l’enceinte du cimetière. Nous attendons avec impatience les réactions de nos opposants. Peut-être nous expliqueront-ils que « tirs administratifs » ne signifie absolument pas « mise à mort », mais qu’il s’agit simplement d’un lancer de formulaires CERFA ...

    Quoi qu’il en soit, nous interpellons à nouveau la préfecture : pourquoi tuer ces animaux alors que des alternatives existent ? Pourquoi ne pas consolider les clôtures ? Comprenons-les : il est primordial que l’herbe du cimetière reste bien verte, et il est sans doute plus facile de nettoyer des taches de sang que de remettre en place les quelques mottes de terre retournées par les sangliers.

    Aucune explication rationnelle, et une nouvelle preuve, s’il en fallait une, que les services de l’État ont définitivement adopté la logique des chasseurs. Peu importe la situation, une seule réaction : tuer des animaux.

     

    28/08/2023 : "UNE FORTE ODEUR DE CHAROGNE": UN CHARNIER ANIMAL À CIEL OUVERT DÉCOUVERT DANS UNE FORÊT D'AURONS

     Des cadavres de sangliers ou encore de chevreuils en décomposition ont été découverts par le maire et ses habitants. La municipalité a porté plainte et craint un risque de contamination de l'eau communale.
    C'est une odeur pestilentielle qui a mis la puce à l'oreille des habitants. Le 11 août dernier, certains administrés de la commune d'Aurons (Bouches-du-Rhône), ont découvert un charnier animal à ciel ouvert dans l'un des vallons de la ville, comme le rapporte La Provence.

    Au milieu de la végétation, des cadavres de chevreuils, de renards ou encore de sangliers pourrissent au soleil.

    "Il y avait une forte odeur de charogne qui s'en dégageait. Nous avons découvert des peaux d'animaux et des restes de carcasses accrochées aux branchages. C'est intolérable", fustige le maire de la commune, André Bertero, auprès de nos confrères.

    "Du braconnage orchestré à grande échelle"
    Sur les lieux, l'édile, accompagné par les gendarmes de la caserne de Lançon-Provence, a découvert plusieurs éléments qui permettent de confirmer une action humaine.

    "Nous avons constaté la présence d'une rampe bétonnée servant sûrement à évacuer des carcasses d'animaux morts", évoque-t-il.

    L'endroit où les carcasses animales se décomposent fait partie "d'une parcelle appartenant à un homme décédé", ajoute le premier magistrat, qui a déposé plainte au nom de la commune.

    Qui plus est, André Bertero a alerté l'Office français de la biodiversité (OFB), l'organisme chargé de la protection et de la restauration de la biodiversité sur le territoire français. "On parle d'un braconnage orchestré à grande échelle", regrette le maire, qui avait "connaissance de certains abus de braconnage au sein de la commune depuis quelques années déjà". Et la découverte de ce charnier a permis à l'édile de "confirmer ses doutes".

    Un risque de contamination de l'eau
    Cette découverte inquiète aussi le maire sur le plan sanitaire. Le charnier se situe en contrebas du captage d'eau potable d'Aurons, ce qui a poussé l'édile à alerter l'Agence régionale de santé (ARS).

    Pour le moment, aucune contamination de l'eau auronnaise n'a été constatée, mais avec la prochaine saison des pluies, les habitants pourraient y être confrontés. "Une contamination bactériologique des eaux de la commune obligerait les autorités à couper l'eau du robinet aux Auronais. C'est une réalité qu'il faut envisager au regard de la situation", prévient le maire.

    Cette situation, l'édile en a informé le procureur de la République ainsi que le député de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône, Jean-Marc Zulesi. Il a également contacté le président des piégeurs du département ainsique de la Direction départementale de la protection des populations.


    02/09/2023 : "C’est incompréhensible" : une ourse en péril d'extinction abattue en Italie, ses deux oursons livrés à eux-mêmes

    Une ourse brune du Parc national des Abruzzes, en Italie, a été abattue par un homme. Ses deux oursons, désormais livrés à eux-mêmes, sont activement recherchés.

    Elle s'appelait Amarena. Cette ourse brune a été abattue par un homme près de San Benedetto dei Marsi, dans les Abruzzes en Italie, rapportent nos confrères de Franceinfo, ce vendredi 1er septembre. Amarena était l'un des ours bruns les plus populaires du Parc national des Abruzzes et avait souvent été photographiée cet été en compagnie de ses deux petits.

    Tuée par balle

    Selon les informations de 20 Minutes, l'animal a été tué par balle par un homme de 56 ans, se plaignant de l'avoir trouvé sur sa propriété, en dehors du parc national. Il a rapidement été identifié par la police.

    Amarena "n'avait jamais posé de problèmes aux personnes" et "rien ne justifiait" qu'elle soit abattue, ont commenté les responsables du Parc national des Abruzzes dans les colonnes de nos confrères. C'est "incompréhensible" que l'on puisse abattre un tel animal, a, pour sa part, dénoncé le président de la région des Abruzzes, Marco Marsilio.

    Une espèce en danger critique d'extinction

    La mère de famille était l'un des 60 ours bruns du parc national. Ses deux oursons, désormais livrés à eux-mêmes dans la nature, sont activement recherchés. L'ours brun marsican, la sous-espèce d'ours brun originaire du centre de l'Italie dont faisait partie Amarena, est aujourd'hui en danger critique d'extinction.

    Le mort d’Amarena "représente un coup dur qui réduit les chances de survie de ces ours", a déclaré dans un communiqué l’ONG World Wide Fund (WWF) Italie. L'association envisage de poursuivre au civil l'auteur du tir, indique 20 Minutes.

     

    04/09/2023 : Le chasseur veut abattre un sanglier : il tue un promeneur

    Un promeneur a été tué par un chasseur qui voulait abattre un sanglier, dimanche, à Arbúcies en Catalogne.

    Dramatique sortie de chasse dimanche matin entre Gérone et Barcelone, dans la commune d'Arbúcies. Un homme qui se promenait dans un secteur boisé a été mortellement atteint par un chasseur qui voulait tuer un sanglier.

    Selon les circonstances rapportées par les médias catalans, un chasseur a vu passer un sanglier et a tiré à une distance de 50 mètres environ. Le promeneur, qui habitait le secteur, se trouvait dans un fossé dans lequel les sangliers passent régulièrement. La victime s'est retrouvée tragiquement sur la trajectoire entre le chasseur et l'animal. Une végétation importante a masqué sa présence.

    Le maire de la commune indique dans le quotidien El Periodico que "les chasseurs étaient parfaitement positionnés et la signalisation était complète" et précise que la victime ne portait pas d'élément réfléchissant sur ses vêtements pour indiquer sa présence. Le chasseur de 53 ans a été interpellé.

    En France, six personnes ont trouvé la mort au cours de la saison de chasse 2022-2023. Il s'agit de six chasseurs, indique l'Office français de la biodiversité (OFB) qui a recensé 78 accidents de chasse. Entre 2001 à 2010, entre 15 et 31 accidents ont été recensés selon la saison.

    L'ouverture de la saison de chasse en France est programmée pour le dimanche 10 septembre.

     

    08/09/2023 : Des chasseurs nordistes accusés de faire «du ball-trap» sur des canards belges d’une zone protégée

    Des chasseurs du Valenciennois sont accusés dans une vidéo postée sur Youtube jeudi de tirer sur des canards provenant d’une zone protégée à quelques mètres de là, côté belge.

    « On se croirait en guerre, on est sur la frontière franco-belge ». Dans une vidéo de 6 minutes mise en ligne jeudi soir, Pierre Rigaux, écologue militant de la cause animale, dénonce « les cartons » effectués par des chasseurs du Valenciennois.

    Une des séquences se déroule à Saint-Aybert, le 21 août, jour de l’ouverture de la chasse. À quelques mètres de là, côté belge, les canards venant des marais d’Harchies sont protégés. Mais, attirés selon lui par des canards « appelants » et par la nourriture disposée depuis des semaines par les Français, ils traversent la frontière et reçoivent une volée de plomb.

    Pierre Rigaux : « C’est du ball-trap, c’est complètement fou »

    Avec sa vidéo, Pierre Rigaux a voulu « dénoncer une situation ubuesque » : «  côté belge il y a un effort qui est fait sur la conservation, et sur l’étang à 10 mètres de la frontière, on a une chasse effarante en termes de nombre de coups de feu tirés, ils ont tué plusieurs centaines de canards qui venaient des marais d’Harchies. Pour en faire quoi ? Ils n’ont pas mangé 200 canards. C’est du ball-trap, c’est complètement fou », dénonce-t-il. « Fou » mais légal, et c’est bien ce que le militant trouve « consternant », lui qui espère que sa vidéo a été vue par des riverains sur place et qu’un élu local « prendra position ».

    Côté belge, cette vidéo n’est pas un scoop. En 2021, un article de L’Avenir évoquait ainsi « des oiseaux massacrés par centaines par des chasseurs français ». Il était basé sur une étude d’impact de l’association belge de protection de l’environnement Natagora, qui opère sur les étangs d’Harchies. « La conservation de la nature c’est mon métier, c’est dommage de voir ses efforts anéantis », souffle l’un des auteurs belges, François Stocman.

    Selon lui, le soir de l’ouverture de la chasse, 400 canards sont tirés, et entre 1400 et 1600 seraient abattus chaque saison. « Il faudrait moins de lobbying de la chasse en France, qui malheureusement est assez puissant. C’est vraiment au niveau législatif qu’il y a vraiment un gros effort à faire, parce que tout est légal dans le comportement des chasseurs : ils sont dans leur droit », souffle-t-il.

    Une vidéo « vraiment malhonnête » pour les chasseurs, qui rejettent les accusations

    De son côté, Raoul Bary, responsable de l’association des chasseurs de gibier d’eau des étangs de Condé-sur-Escaut, dénonce une vidéo « vraiment malhonnête » dans laquelle des chasseurs sont filmés « à leur insu », parfois « sur des propriétés privées ». Ironiquement, il indique que « les chasseurs de gibiers d’eau ont un très gros défaut : on n’arrive pas bien à reconnaître les canards avec un drapeau belge ». Manière de dire qu’il est difficile de détecter leur provenance.

    Nourrissent-ils les canards des jours avant l’ouverture pour les attirer ? « Je ne vais pas dire que ça n’arrive pas, je ne suis pas dans tous les étangs. Mais la chasse au gibier d’eau est la plus réglementée, et agrainer dans l’eau c’est interdit. Les agents de l’OFB sont pointilleux sur ce genre de choses. S’ils trouvent des graines dans l’étang, on ne chasse plus », poursuit Raoul Bary. Il assure aussi que les chasseurs du secteur, sur toute la durée d’ouverture, ne prélèvent que 150 pièces, toutes espèces confondues : « on a des carnets de prélèvement, on ne peut pas tricher  ! ».

    Enfin, il rejette les accusations de maltraitance sur les canards « appelants », propriétés des chasseurs. S’ils sont attachés sur une planche flottante (et mis en cage la nuit), c’est parce que les étangs sont infestés de silures et qu’ils risqueraient « de se faire bouffer ». Preuve ultime de ce « montage ignoble » selon le chasseur ? La scène où on entend, de nuit, des éclats de rire au bord de l’eau. « C’était l’anniversaire de la femme d’un des chasseurs, ils faisaient un gueuleton ! Si en plus on ne peut pas rigoler, ça devient grave », souffle Raoul Bary.

     

    10/09/2023 : Chatte blessée par un plomb : « On ne peut pas la confondre avec un sanglier »

    Gnocchi, une minette tout juste âgée d’un an, a été blessée par un plomb ce dimanche matin 10 septembre au Bois de Cessieu. Ses propriétaires veulent alerter sur la nécessité, pour les tireurs, d’identifier leurs cibles.

    Gnocchi est une petite chatte tout juste âgée d’un an. Ce dimanche 10 septembre, il est 9 heures du matin lorsque ses propriétaires, qui résident au Bois de Cessieu et souhaitent garder l’anonymat, la trouvent dans leur jardin. « Elle présentait une blessure à l’arrière gauche, en haut de la queue, en bas du dos. Un rond parfait, qui laisse entrevoir la chair. Ses poils étaient retirés : nous en avons déduit qu’elle avait dû se gratter pour se soulager. »

    « Ça a canardé pendant trois heures »

    Immédiatement, le témoin pense à un tir de plombs. La coïncidence du calendrier l’amène à soupçonner les chasseurs : « C’était le jour de l’ouverture de la chasse. Dès 7 heures du matin, ça a canardé pendant trois heures non-stop dans la forêt qui se trouve en face de chez nous.

     

    11/09/2023 : Un chasseur prend un cycliste pour une perdrix et lui tire dessus : la décision du tribunal ce lundi

    Un chasseur de 65 ans a été jugé, en juin 2023, pour avoir tiré sur un cycliste en octobre 2022 à Acigné, près de Rennes (Ille-et-Vilaine). Le sexagénaire avait reconnu les faits. Le tribunal doit rendre sa décision ce lundi 11 septembre 2023.

    Le 23 octobre 2022, il chassait la perdrix avec un ami. Alors qu’il visait un volatile, son tir avait touché un cycliste qui se promenait avec son fils de 17 ans. Deux plombs s’étaient logés dans le bras de la victime et un dernier tout près de son œil, raconte le quotidien Ouest-France. L'homme s’était vu prescrire dix jours d’incapacité totale de travail (ITT).

    Le chasseur avait reconnu son erreur

    La victime avait dû être hospitalisée pendant plusieurs jours. Un des plombs n’a pas pu lui être retiré. Lors de l'audience, le chasseur avait reconnu son erreur: "Je n'ai pas vu les cyclistes, mais de toute manière on ne tire jamais en direction de la route", avait rapporté Ouest-France.

    "J'ai cru mourir"

    Face au tribunal, le cycliste avait raconté : "J'ai senti les plombs traverser mon bras et mon visage. J'ai cru mourir. Ce n'est pas normal de se faire tirer dessus quand on va faire une balade à vélo un dimanche. Mon fils m'a vu blessé et ensanglanté, depuis il ne veut plus toucher son vélo. Je ne suis pas anti-chasse, je ne suis qu'un simple citoyen qui aime se balader le week-end et aimerait pouvoir continuer à le faire en toute sécurité". 

    Le procureur avait rappelé que "les victimes de ce type d'infractions sont nombreuses" en France. Il avait requis contre le chasseur deux amendes de 700 € et 200 €, le retrait du permis de chasser pendant trois ans (le maximum légal), ainsi que la confiscation du fusil.

    Le tribunal avait mis sa décision en délibéré au lundi 11 septembre 2023.

     
     
    13/09/2023 : Des chasseurs tirent sur un âne.

     

    2023 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    14/09/2023 : « T’es mort » : des amateurs d’escalade visés par des tirs de fusil en Charente

    Des grimpeurs auraient essuyé des coups de feu alors qu’ils s’attaquaient à une falaise de Charente, dimanche 10 septembre 2023. Des riverains confirment des tirs incessants toute la journée dans le secteur de Puymoyen, et bien trop proches des habitations.

    Que s’est-il passé dimanche 10 septembre 2023 à Puymoyen (Charente), où un groupe de grimpeurs s’est attaqué aux falaises de Grand Toit ? D’après les informations de La Charente Libre , les cinq amis auraient essuyé des tirs de fusil à plomb lors de leur ascension, dans l’après-midi.

    Des riverains confirment des tirs à répétition
    L’un d’eux, alertés par des bruits de coups de feu bien trop proches, avait tout d’abord crié pour se signaler. Selon lui, il aurait reçu pour réponse une menace : « T’es mort ». Avant qu’une pluie de plombs et de pierres ne s’abatte sur les amateurs d’escalade après un nouveau tir.

    Interrogés par nos confrères, des riverains confirment la multiplication des coups de feu toute la journée. « Le matin ça a beaucoup tiré et l’après-midi, c’était de pire en pire. Il y avait beaucoup de monde qui se promenait, franchement c’était n’importe quoi », confie l’un d’eux. Les tirs auraient été effectués bien trop près des habitations.

    Le désarroi du président de la société de chasse
    Alertés par les grimpeurs, des policiers se sont rendus sur place. Mais les personnes contrôlées disposaient de papiers de chasse en règle. De son côté, le président de la société de chasse de Puymoyen assure qu’il est « tombé des nues » en apprenant l’incident. Il rappelle que la plupart des chasseurs sont sortis dimanche matin et qu’ils ne sont pas très nombreux sur la commune.

    « Je suis vraiment navré pour ces gens », déclare le représentant des chasseurs. Les grimpeurs devaient quant à eux déposer plainte au commissariat d’Angoulême en début de semaine.

     

    14/09/2023 : Huit chiens de chasse maltraités découverts à Méthamis

    Huit chiens de chasse maltraités ont été découverts dans un chenil de Méthamis (Vaucluse). La SPA les a pris en charge.

    Des chiens de chasse maltraités ont été découverts ce mardi après-midi dans un chenil sur la commune de Méthamis. La gendarmerie a été prévenue après un signalement à la mairie. Les gendarmes se sont alors rendus dans ce chenil isolé et ont découvert huit chiens de chasse, très maigres, dont un sur lequel on pouvait même voir les os du bassin. Le cadavre d'un autre chien était aussi présent au sol.

    Le chenil était aussi en très mauvais état : les animaux n'avaient presque rien à manger, de l'eau croupie dans un bidon pour boire et rien pour s'abriter ou se mettre à l'ombre. La SPA est venue dans l'après-midi récupérer les chiens et les prendre en charge. L'association de défense des animaux envisage de déposer plainte.

    Quoi qu'il en soit, la gendarmerie a déjà ouvert une enquête, confiée à la brigade de Mormoiron. Il n'y a pas d'habitation à proximité du chenil mais le propriétaire a pu être identifié. Il sera bientôt entendu par les enquêteurs.

     

    16/09/2023 : De retour dans les forêts de l’Oise, la chasse à courre déjà devant les tribunaux

    Alors que les équipages de chasse à courre du département font leur retour en forêt ce samedi, les veneurs occupent aussi le terrain judiciaire. Plusieurs procès en appel attendent ainsi les chasseurs, dont le premier s’est déroulé ce vendredi à Amiens (Somme). Délibéré le 20 octobre.

    Pour la chasse à courre, la rentrée se passe aussi sur le terrain judiciaire. Alors que les veneurs de l’Oise retrouvent la forêt ce samedi, ils avaient rendez-vous la veille devant la cour d’appel d’Amiens (Somme). Le Rallye Trois Forêts, qui chasse notamment en forêt d’Halatte, entendait contester la décision du tribunal de Senlis qui, au mois de janvier dernier, avait condamné l’équipage à une peine de 300 euros d’amende. Les chasseurs avaient alors été reconnus coupable d’avoir violé, en février 2018, un arrêté municipal définissant le périmètre de chasse au sein de la commune de Pont-Sainte-Maxence.

    Ce jour-là, le cerf poursuivi par la meute de chiens avait trouvé refuge dans le centre-ville, à proximité des locaux du centre culturel La Manekine. Après intervention des secours, l’animal avait été endormi et relâché de nuit en forêt.

    Mais l’enquête avait établi dans la foulée que les chasseurs s’étaient aventurés trop loin dans la commune et avaient franchi les limites du périmètre défini par l’arrêté. Une plainte avait été déposée par la ville de Pont-Sainte-Maxence.
    « L’équipage n’a pas chassé dans une zone interdite »

    Si la chasse à courre fait appel, c’est parce qu’elle estime que l’amende de 300 euros a été prononcée sur le fondement d’un article de loi régissant la chasse qui a été modifié en 2019. « Lequel n’existait pas lors des faits qui remontent à 2018 », considèrent les chasseurs qui entendent « faire reconnaître (leur) parfait respect de la loi ». « L’équipage n’a pas chassé dans une zone interdite et n’est pas intervenu dans la commune car ce n’est pas son rôle », avait déjà estimé lors de la première audience l’avocat des veneurs, Me Gérard Montigny.
    « Nous ne sommes pas des encombreurs de tribunaux… »

    D’autres échéances judiciaires attendent toujours la chasse à courre puisque le même équipage du Rallye Trois Forêts a également fait appel de sa condamnation, au mois de juin, dans l’affaire dite du cerf de la gare de Chantilly. En janvier 2021, le trafic avait dû être interrompu plus de deux heures après l’irruption sur les rails d’un animal traqué… Trois représentants de l’équipage ont depuis été condamnés à des peines allant 1 000 à 10 000 euros d’amende.

    Autre procès en appel à venir, celui du « piqueux » de l’équipage de la Futaie des amis. Condamné pour avoir percuté une anti-chasse avec son cheval, celui qui est en charge des chiens pendant les chasses a décidé lui aussi de contester la décision du tribunal de Compiègne.

    Faut-il y voir une stratégie des veneurs, décidés à ne rien laisser passer ? « C’est du cas par cas, assure-t-on à la société de vénerie. Il n’y a pas d’appel systématique. Nous ne sommes pas des encombreurs de tribunaux… » Le délibéré sera rendu le 20 octobre.

     

    18/03/2023 : Épégard : les propriétaires d'un chat tué par un tir portent plainte

    Des habitants d'Épégard, près du Neubourg (Eure), ont dû faire euthanasier leur chat, mercredi 13 septembre 2023. Il venait d'être blessé par un tir de carabine.

    près avoir retrouvé son chat grièvement blessé, mercredi 13 septembre 2023, une habitante d’Épégard, près du Neubourg (Eure), a dû le faire euthanasier. Cette triste histoire, cependant, n’est pas banale puisque l’animal de compagnie avait été la cible d’un tireur dans le voisinage, comme le rapporte également Paris-Normandie. D’après le maire, les maîtres du chat ont déposé une plainte en gendarmerie.

    « Il y a des gens qui n’aiment pas les chats », s’exclame Pascal Demare. Le maire de la petite commune ne cache ni son dépit ni sa colère, après s’être entretenu avec les gendarmes du Neubourg ce lundi 18 septembre.

    Touché à la colonne vertébrale
    Route du Troncq, l’habitante a retrouvé son chat immobile sous l’escalier accédant à l’entrée de sa maison. En le prenant dans ses bras, elle découvre la plaie. Très vite, la propriétaire emmène le félin chez le vétérinaire du Neubourg. Celui-ci lui révèle que l’animal a été victime d’un tir à la carabine. « Le chat a été touché au niveau de la colonne vertébrale avec du plomb provenant d’une cartouche. Il n’a rien pu faire, il l’a euthanasié », raconte Pascal Demare.

    Le maire d’Épégard reste stupéfait par cet acte cruel. « On ne prend pas des animaux pour qu’ils servent de cibles à des tireurs. Ces habitants sont en colère. Je les ai incités à porter plainte, ce qu’ils ont fait ce week-end », poursuit-il.

    Lui-même, Pascal Demare demeure impuissant face à cet acte, d’autant plus qu’il n’a aucune marge de manœuvre, à part demander aux gendarmes de faire occasionnellement des patrouilles dans le village.

    Un autre chat disparu
    L’élu évoque un lien probable avec d’autres événements récents. « Ces derniers temps, des gens du village sont venus me voir avec une photo de leur chat, pour le retrouver. Mais faute de preuve, on ne peut pas tirer de conclusion », déclare le premier magistrat, supposant que cet autre animal a dû être tué.

    L’histoire pourrait s’achever là. Cependant, les maîtres du défunt chat ont rapporté de nouveaux faits, sûrement sans lien avec la blessure de leur compagnon. Dimanche après-midi, jour d’ouverture de la chasse en plaine, les habitants ont entendu des plombs frapper leur baie vitrée. « Ils en ont retrouvé dans leur jacuzzi, assure Pascal Demare. Enfin, on ne doit pas tirer vers les habitations ! »

    18/03/2023 : Son cochon domestique abattu par un chasseur : « Elle a agonisé dans mes bras »

    La propriétaire de Firmin, une femelle cochon nain de quatre mois, assure que son animal domestique a été tué par un chasseur le 17 septembre vers 19 heures à Cervières. Une enquête a été ouverte par le parquet de Gap.

    « Elle est morte dans mes bras après avoir agonisé », témoigne Mathilde Ghilain, au bord des larmes, lundi 18 septembre. Il est près de 18 h 45, dimanche soir, lorsqu’un coup de feu est tiré au niveau du lieu-dit Terre Rouge à Cervières. Le cochon vietnamien noir de la famille est mortellement touché. “Le décès est constaté. L’animal présente deux plaies très délabrées caractéristiques de plaies par balle avec une entrée et une sortie.

    19/09/2023 : Plusieurs infractions relevées lors de l'ouverture de la chasse dans les Bouches-du-Rhône

    Plusieurs infractions ont été relevées lors du week-end d'ouverture de la chasse dans la vallée de la Durance, notamment un port d'arme illicite ou encore une personne chassant sans permis.

    Le service départemental des Bouches-du-Rhône de l'Office français de la biodiversité s'est mobilisé lors du week-end d'ouverture de la chasse le 10 septembre dernier pour procéder à de nombreux contrôles et plusieurs infractions ont été relevées dans la vallée de la Durance.
    La police de l'environnement est intervenue notamment pour un port d'arme illicite de catégorie C, une personne chassant sans permis et une autre sans assurance. Plusieurs chasseurs ont également été verbalisés pour avoir tué illégalement des Tourterelles des bois, car en raison de la baisse importante sa population nicheuse cette espèce fait l'objet d'un moratoire sur sa chasse depuis trois années. Les prélèvements de cette espèce constituent une contravention de cinquième classe punie d'une amende de 1.500 euros maximum, possiblement assortie de la saisie du gibier, de l'arme et d'un retrait du permis de chasse pour trois ans maximum.
    Des contrôles toute la saison
    Le service départemental des Bouches-du-Rhône informe les chasseurs de la région que des contrôles portant sur le respect des règles de sécurité sur les zones de chasse auront lieu régulièrement durant toute la saison.
    Pour rappel, il est désormais obligatoire pour tout chasseur en action de chasse au petit gibier (sauf poste fixe matérialisé de main d’homme), de porter une casquette, un brassard ou un gilet orange fluorescent. De même, tous les chasseurs en action de chasse collective au grand gibier (soit à partir de 2) doivent porter un gilet fluorescent et disposer les panneaux réglementaires aux abords des voies publiques.
    La sécurité à la chasse doit être une priorité pour tous et les chasseurs en infraction s’exposent à des sanctions en cas de manquement aux règles de sécurité à savoir une contravention de quatrième classe (jusqu’à 450 euros). Des verbalisations ont déjà eu lieu à l’occasion de l’ouverture générale.

     

    21/09/2023 : Un chien criblé de 39 plombs de chasse. Ses propriétaires portent plainte

    Une habitante de Macau, en Gironde, a retrouvé son golden retriever criblé de plombs. Pour l'heure, si les causes de l'incident restent indéterminées, les propriétaires, qui soupçonnent un accident de chasse, souhaitent que la réglementation soit renforcée. Une plainte a été déposée.

    "Quand je l'ai aperçue, elle était pleine de sang jusqu'aux pattes. Je me suis effondrée." Pour Mathilde*, cette habitante de la commune de Macau en Gironde, cet incident est celui de trop.

    Mardi 18 septembre, dans la matinée, elle retrouve Tina, sa chienne, blessée et "dans un état de souffrance". "J'ai tout de suite compris que c'étaient des balles. Avec mes enfants, on avait entendu les chasseurs avant de partir à l'école", précise-t-elle. La vétérinaire, intervenue en urgence, compte 39 grenailles de plomb — une cartouche en compte 300 -, réparties dans tout le corps. Une grande partie dans le thorax. "Ses organes vitaux n'ont pas été touchés car elle était de dos, mais ça aurait pu être pire… "

    Une plainte déposée

    Pour Mathilde et son conjoint, hors de question de laisser passer cet énième incident.

    Ça fait quatre ans que ça dure, qu'on reçoit des plombs régulièrement. Quand ça touche la voiture ou la maison ça va, mais là ça touche mon chien ! La fois suivante, ce sera quoi ?

    Mathilde*, propriétaire du chien blessé

    À France 3 Aquitaine web

    La plainte est déposée à la gendarmerie de la commune dans la foulée. "S'il s'agit bien d'un chasseur, cela ne peut pas rester impuni", juge Cyrille Lamarque, garde-chasse sur le territoire, en contact avec la famille. Lui estime cependant que la thèse de l'accident est difficilement entendable.

    "La chienne aurait pu attaquer un poulailler, par exemple, et la personne aurait voulu le défendre en lui tirant dessus ? suppose-t-il. C’est impossible qu’un Golden beige puisse être pris pour un sanglier, ou un lapin… D'autant plus qu'à l’endroit où ça s’est produit, ce sont des grands prés qui sont fauchés pour les foins et on y voit à des centaines de mètres."

    L'endroit en question justement, un champ autorisé à la chasse, se situe juste au bout du jardin de trois hectares, du couple de propriétaires. "Il n'est pas entièrement clôturé car le coût est inestimable pour autant de terrain", détaille Mathilde*. Ses deux goldens retrievers prennent donc l'habitude d'aller gambader dans les environs, "mais jusqu'à maintenant, ça n'a jamais gêné personne".

    "Tirer sur un chien, c'est une faute"

    Tina errait-elle dans le champ au moment de l'incident ? Impossible, selon la propriétaire, qui a pris soin de regarder les vidéosurveillances qui quadrillent tout le devant de son domicile.

    "On aperçoit ma chienne sur la caméra, puis elle disparaît pendant trente minutes. En trente minutes, elle n’aurait pas pu aller bien loin puis cette fois-là, je ne sais même pas si elle est vraiment partie. Si ça se trouve, le chasseur a tiré chez moi."

    La réglementation en vigueur, régie par un texte des Associations communales de chasse agrée (ACCA) fixe à 150 mètres le périmètre de sécurité à respecter autour des habitations. En deçà, les chasseurs sont alors interdits d'exercer.

    Henri Sabarot, président de la fédération de chasse de Gironde, est formel. "Tirer sur un chien, c'est une faute, même à 200 ou 300 mètres et même si en théorie le chien doit rester sous le contrôle de son maître et ne doit pas divaguer. Mais on n’interdit pas aux chiens de se promener et en aucun cas, on doit tirer."

    Même son de cloche du côté de Cyrille Lamarque, garde-chasse : "Il faut prendre des sanctions et voir ce que l’on peut faire juridiquement, une amende ou une suppression du permis de chasse, si c’est avéré qu’il s’agissait bien d’un chasseur."

    Une première dans la commune de Macau

    Les propriétaires, quant à eux, voient encore plus loin. "On ne veut plus qu'ils chassent dans le champ devant chez nous, la réglementation doit être renforcée", souffle la maîtresse du golden retriever, aussi mère de famille. "La balançoire de mes enfants est collée à la clôture et ils les voient souvent avec leur fusil de chasse sur l'épaule", déplore-t-elle.

    Mais difficile de faire du cas par cas. "On ne peut pas faire plus que faire appliquer la réglementation nationale", lance Cyrille Lamarque, garde-chasse.

    Pour autant, la famille tient à clarifier la situation.

    Nous ne sommes pas anti-chasse, nos grands-parents eux-mêmes sont chasseurs, tous nos voisins le sont.

    Mathilde*, propriétaire de la chienne blessée

    À France 3 Aquitaine web

    "Les battues de sangliers, par exemple, sont super bien encadrées, souligne la propriétaire. On a bien échangé avec les chasseurs, on s’entend bien : ils nous disent de rentrer quand ils commencent et nous préviennent quand c’est terminé en nous envoyant les messages pour sortir les chiens et les enfants."

    La Gironde est le département comportant le plus de chasseurs sur le territoire national. "Tout le monde doit cohabiter. Des chasseurs, il y en a 60 000 en Gironde et les accidents sont rares. Très rares", soutient Henri Sabarot, président de la fédération de chasse du département. "Depuis que je suis garde-chasse, c’est la première fois que je vois un incident de la sorte à Macau", ajoute Cyrille Lamarque.

    Au sujet de revoir la réglementation, Chrystel Colmont-Digneau, maire de la commune de Macau, veut tempérer. "La réglementation est déjà très stricte. Le problème, c'est de la faire respecter et ça c'est plus compliqué." Pour sensibiliser aux précautions de sécurité, le président de l'association communale de chasse répète régulièrement le cadre légal, sensibilise aux comportements dangereux, déploie des gardes-chasses. "Mais c'est aux chasseurs de se responsabiliser", tranche l'élue.

    Avant d'ajouter : "Il y a des chasseurs qui sont peu scrupuleux qui ne respectent pas les distances obligatoires ou la direction des tirs. Moi aussi j’ai des tonnes de plombs qui arrivent dans ma piscine alors qu'en théorie ils n'ont pas la possibilité de s’approcher aussi près."

    Le dépôt de plainte devrait engendrer l'ouverture d'une enquête pour déterminer les circonstances de l'accident.

     

    21/09/2023 : Renards, corbeaux, corneilles : un acharnement sans fin dans la Nièvre et le Jura

    Dans la Nièvre et le Jura, les préfets s’acharnent contre les renards, les corbeaux freux et corneilles noires qui sont déjà classés comme « susceptibles d’occasionner des dégâts ». Ces animaux peuvent être tués partout et tout le temps ! Comme si cela ne suffisait pas, les préfets de ces deux départements ont ordonné des battues administratives pour en massacrer toujours plus. Face à cet entêtement incompréhensible, nous défendons bec et ongles ces mal-aimés devant les tribunaux. Nous attendons désormais les dates d’audience du tribunal administratif de Dijon et de la cour administrative d’appel de Nancy.

    L’actualité est bien sombre pour les « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts ». La sortie de l’arrêté ministériel du 3 août 2023 a signé la prolongation du droit de mise à mort illimitée des renards, belettes, martres, fouines, geais des chênes, pies bavardes, étourneaux sansonnets, corneilles noires et corbeaux freux. Nous avons attaqué cette liste de la honte en espérant que le Conseil d’État tranche en faveur de ces animaux encore considérés à tort par certains comme « nuisibles ». Et comme l’acharnement contre ces mal-aimés n’a pas de limite, les préfets n’hésitent pas à aller plus loin en ordonnant en plus des battues administratives, qui autorisent à tuer ces animaux toute l’année, partout et tout le temps ! Exemples dans la Nièvre et le Jura.

    Dans la Nièvre, tuer les renards… pour garder le monopole du massacre des faisans et perdrix d’élevage !

    Dans ce département, les renards ont été pris pour cible par le préfet. À l’été 2022, il a adopté plusieurs arrêtés ordonnant des battues administratives dans 22 communes, pour une durée de deux mois et incluant le recours aux tirs de nuit. Un véritable cauchemar pour ces animaux qui sont déjà chassés au fusil et déterrés au fond de leurs terriers dans le cadre de cette pratique sadique qu’est la vénerie sous terre.

    La raison de cette tuerie ? S’assurer que les renards ne touchent pas aux faisans et aux perdrix relâchés par les chasseurs dans le but de les tuer ultérieurement ! Les chasseurs veulent réduire à néant toute concurrence, et surtout celle d’autres animaux… Et peu importe que les renards soient des auxiliaires des cultures et contribuent de surcroît à limiter la propagation de la maladie de Lyme, et qu’ils soient tout à fait capables de réguler eux-mêmes leur propre population. Une nouvelle preuve de l’absurdité totale de ces méthodes qui ne visent qu’à protéger les intérêts d’un lobby bien trop puissant.

    Dans le Jura, le tribunal nous a donné raison, mais le préfet s’acharne et fait appel !

    Dans le Jura, le 23 juin dernier, le tribunal avait annulé une décision autorisant une battue administrative de grande ampleur contre des corneilles noires et des corbeaux freux. Une maigre consolation pour ces centaines d’oiseaux tués en toute illégalité. Mais décidément, l’administration tient à ce qu’ils n’aient aucun répit. Depuis quelques jours, nous savons que le préfet a décidé de faire contester cette décision.

    Cet entêtement a un objectif : permettre l’adoption d’arrêtés autorisant la traque d’animaux sans même avoir à organiser de consultation du public ! Bref, organiser des mises à mort méthodiques sans que personne puisse faire valoir son opposition. Que le préfet compte sur nous pour tous les défendre avec toute notre énergie devant la cour administrative d’appel.

    À ce stade, il ne s’agit même plus de battues, mais tout bonnement d’acharnement contre des espèces accusées de tous les maux. Nous ne nous laisserons pas démonter par les arguments fallacieux de la préfecture et des chasseurs qui laissent entendre qu’il faudrait toujours tuer plus massivement ces animaux !

     

    21/09/2023 : Marseille : à la Cayolle, "les écoliers ont dû se mettre à l'abri sous les tables, certains ont vomi de peur"

    Des tirs vraisemblablement venant de chasseurs ont terrorisé ce jeudi matin les enfants de l'école Calanques de Sormiou et leurs familles.

    "Il faudrait qu'ils la ferment l'école, j'en sais rien, en tout cas moi c'est fini, je n'y emmènerai plus mes enfants, ils resteront à la maison, je ne sais pas comment je ferai mais je ne peux pas tous les jours vivre avec cette angoisse. Vous avez vu l'étudiante qui est morte tuée par une balle perdue à Saint-Thys ?" La voix de la maman tremble de terreur.

    Elle rentrait de Luminy pour récupérer sa cadette à l'école maternelle Calanques de Sormiou (9e) avant d'aller chercher ses aînés à l'élémentaire quand elle a entendu parler des tirs du matin, ignorant alors qu'ils provenaient de chasseurs. Peu après 9 heures, des coups de feu tirés "tout proches", ont été entendus par les élèves et les équipes éducatives.

    "Les grands, eux, ont dû se mettre à l'abri sous les tables de la classe"

    Dans un contexte très anxiogène, après une série de quatre fusillades sur fond de narcobanditisme qui ont fait deux morts et plusieurs blessés cet été à proximité du groupe scolaire, ces tirs ont provoqué un véritable vent de panique dans les classes. "Les petits étaient partis en sortie scolaire, ils ont entendu trois-quatre tirs quand ils venaient d'entrer dans le car, un peu après 9h, explique-t-elle. Les grands, eux, ont dû se mettre à l'abri sous les tables de la classe, ils étaient tellement choqués que certains ont vomi."

    Alors que la police et un hélicoptère de la gendarmerie ont été immédiatement envoyés sur place, il s'agirait en réalité d'une fausse alerte. Ou tout du moins, indiquait une source policière, "des coups de feu ont bien eu lieu, mais ils sont probablement le fait de chasseurs qui ont ouvert la chasse ce matin dans les calanques voisines". Des équipages ont toutefois été dépêchés pour sécuriser la zone. Comme dans un cauchemar dont elles ne se réveilleraient jamais, les familles de la Cayolle vivent dans la peur depuis cet été. Présentes depuis la rentrée devant le groupe scolaire aux heures d'entrée et sortie des classes, les forces de police ne suffisent pas à ramener la sérénité dans les foyers.

    "On nous a dit qu'il s'agissait de tirs de chasseurs"

    "À mon avis ce sont des tirs d'intimidation, avançait ce papa, inquiet pour sa progéniture. Tous les soirs la gendarmerie reste sur place jusque tard dans la nuit, ce matin un hélicoptère a survolé l'école après les tirs. Mais on n'a aucune info, tout le monde ne parle que du pape, du rugby, de Macron et du roi d'Angleterre, et pendant ce temps, on part toujours travailler avec la boule au ventre."

    D'autres parents, rapidement informés de la situation, se gardaient de céder à la panique : "On nous a dit qu'il s'agissait de tirs de chasseurs", expliquait une maman faisant taire les rumeurs dans le quartier : "Non, il n'a pas été demandé aux parents de récupérer leurs enfants, la cantine s'est déroulée normalement et les cours reprendront cet après-midi." Le plus normalement possible. Ou presque.

     

    25/09/2023 : Accident de chasse : un adolescent de 15 ans blessé dans le Cantal

    Un adolescent de 15 ans a été blessé dimanche 24 septembre alors qu’il accompagnait son père à la chasse à Saint-Poncy dans le Cantal. Un éclat de balle s’est fiché dans son genou. Les jours du jeune homme ne sont pas en danger.

    Un jeune homme de 15 ans qui accompagnait son père à la chasse a été blessé, dimanche 24 septembre aux environs de 14 heures, par un tir malencontreux : un éclat l’a touché dans le genou, indiquent les gendarmes. Il se trouvait dans une zone boisée de la commune de Saint-Poncy (Cantal). Il a été pris en charge par le SMUR et les pompiers de La Chapelle-Laurent, avant d’être transporté au CHU de Clermont-Ferrand.

    Une blessure à l'artère

    L’éclat a atteint le jeune homme au niveau de l’artère mais la blessure a été prise en charge à temps par les services médicaux. L’adolescent est toujours hospitalisé, ses jours ne sont pas en danger. Une enquête devra déterminer si ce tir malencontreux résulte d’une mauvaise manipulation ou de malchance, selon les gendarmes.

    Une enquête en cours

    L’accident s’est produit à l’occasion d’une battue : les autres participants ont été entendus, mais les témoignages n’ont pas permis de déterminer les causes précises de l’accident. En effet, la victime se trouvait seule sur un poste avec son père lors des faits. L’audition du père et du fils devrait permettre à l’enquête de progresser, précise la gendarmerie.

    « Ça nous fait beaucoup de mal de voir des accidents dans la chasse »

    Arnaud Semeteys, directeur de la Fédération de chasse du Cantal, a été informé de l’accident dimanche. Il explique :  « On a mis en place, dans notre schéma établi en 2021, un ensemble de règles relativement strictes pour, entre autres, garantir la sécurité. Je ne sais pas si l’ensemble des règles ont été respectées lors de cet accident. Pourtant, on rappelle aux sociétés de bien respecter les règles régulièrement. Quand il y a accident, il y a presque toujours faute. Il y a probablement un manque de respect des règles, même si on peut parfois voir des tirs à 30° ricocher à 90°. » Un éclat peut, selon lui, être causé par « un ricochet sur un arbre ou sur de la terre dure ».

    Pour éviter ce genre d’accident, la fédération indique également financer « à hauteur de 70% » des miradors pour permettre aux chasseurs de « tirer fichant dans un sol qui n’est pas rocheux. » Cet accident est, pour lui, douloureux : « Ça nous fait beaucoup de mal de voir des accidents dans la chasse. » Arnaud Semeteys attend désormais les résultats de l’enquête de gendarmerie.

     

    25/09/2023 : Un marquis interdit son terrain aux randonneurs, un chasseur agresse l'un d'eux

    Dans le massif de la Chartreuse, le marquis de Quinsonas a interdit son terrain aux randonneurs pour le louer à des chasseurs.

    En Isère, dans le massif de la Chartreuse, une réserve naturelle de 750 hectares appartient à un marquis qui a décidé d'interdire ses terres aux promeneurs pour les louer à des chasseurs. "Ne me regarde pas comme ça, parce que tu vas prendre une tarte, baisse les yeux", a enregistré Éric, lors de son agression.

    L'un des chasseurs ayant loué le terrain du marquis de Quinsonas l'a agressé. "Il m'a basculé en arrière, j'ai dû tomber sur mon sac à dos. Je me suis relevé, il m'a couru après, il m'a mis une béquille, il m'a replaqué au sol", a confié Éric au micro de RTL.

    Dominique Escaron, président du parc régional de Chartreuse, est démuni devant l'intransigeance du marquis, qui ne veut plus voir de randonneurs : "Je peux le regretter, mais je suis obligé de constater que force est à la loi". 

    Les randonneurs qui souhaitent voir l'arche rocheuse qui se trouve sur le terrain du marquis sont révoltés. "C'est le Moyen Âge. Un marquis, c'est un roi et il a tout droit sur son domaine", a constaté un randonneur. Sollicité par RTL, le marquis de Quinsonas n'a pas souhaité s'exprimer, alors qu'une pétition réclamant un "libre accès à la montagne" a recueilli plus de 25.000 signatures.

     

    26/09/2023 : "Au même endroit, au même moment" : une deuxième plainte déposée en Haute-Saône, après qu'un camion ait reçu une balle perdue

    Grosse frayeur pour un transporteur routier le lundi 25 septembre, tôt le matin : près de Vesoul en Haute-Saône, son camion a reçu une balle perdue. Le lendemain, une deuxième plainte a été déposée : une conductrice, passée au même endroit, a un étrange impact sur sa voiture.

    "J'ai pris une balle perdue". Vincent Tragel est encore sous le coup de la sidération. Près de Vesoul (Haute-Saône), à la sortie de Noidans-lès-Vesoul, dans la cote d'Andelarre, le lundi 25 septembre vers 3 heures du matin, ce routier roulait en direction de Dijon, lorsque son camion a fait les frais d'une balle perdue. 

    "Sur le coup, ça a fait une grosse explosion, comme si j'avais un pneu qui m'éclatait dans les oreilles" raconte le gérant de la société BT France. "Et tout à coup, il y avait un gros trou dans mon pare-brise, et j'avais plein de verre sur moi". La vitre de la porte conducteur a volé en éclats.

    "Je me suis arrêté un peu plus loin, et j'ai appelé le commissariat" se souvient le chauffeur. "La balle a traversé le pare-brise et est ressortie par la vitre conducteur, elle a dû passer à 10 cm de mon visage". Le trou, net, dans le pare-brise, laisse présager un gros calibre. "J'aurais pu la prendre en pleine tête" souffle-t-il.

    Le chauffeur routier a porté plainte, et veut médiatiser sa mésaventure : "moi, ça n'a pas été mon jour, mais demain, ça sera peut-être un autre". Mais Vincent Tragel reste philosophe : "je suis chef d'entreprise, j'aime autant que ça m'arrive à moi qu'à un de mes chauffeurs."

    Des braconniers nocturnes ?

    Les soupçons se porteraient sur un tir de chasse illégale : "c'est venu de la droite, mais ce n'était pas tiré de tout près parce que c'est un fossé, les policiers pensent que c'est à distance" explique Vincent Tragel "les balles de chasse, apparemment ça va jusqu'à deux kilomètres". "Ils pensent que je me suis fait tirer dessus par des braconniers, qui chassaient la nuit".

    Le secteur serait connu pour être un "coin à braconnage", selon certains habitants du secteur, notamment en raison de sa forte population de sangliers. "C'est surprenant à cet endroit" tempère Michel Dormoy, président de la fédération de chasse de Haute-Saône. "C'est une zone périurbaine, quand on tire la nuit, tout de suite ça s'entend". Il n'exclut cependant pas que des braconniers aient pu y sévir.

    Une multiplication du braconnage en Haute-Saône

    Le président de la fédération de la chasse en Haute-Saône le reconnaît : "on a vraiment une recrudescence du braconnage, dû au manque de surveillance, lui-même dû au sous-effectif qu'on a dans le département". "On a beaucoup plus d'appels de responsables de chasse, ajoute Michel Dormoy, qui signalent des traces dans les prairies, ou des animaux morts le long des routes, que les braconniers n'ont pas pu lever".

    Selon lui, les braconniers sévissent en effet bien souvent de nuit : ils "arrosent les champs de leurs phares" et "sortent du véhicule et font des tirs".

    Une deuxième plainte déposée 

    Une deuxième plainte a été déposée ce mardi 26 septembre, par une conductrice, dont le capot et le pare-brise ont reçu un impact sur la même route, "au même endroit, au même moment". "Vers 3 heures", soit une dizaine de minutes avant le camionneur, dans le sens inverse, "je partais au travail parce qu'on fait des heures supplémentaires à Stellantis" raconte l'automobiliste.

    "Il y avait une assez grosse pierre sur la route, ça m'a fait freiner, et puis, après, j'ai vu un truc arriver au loin, c'était un peu orange, et ça m'a pété le pare-brise" raconte-t-elle. "Ça venait d'assez loin et d'assez haut". "Je pensais à une pierre, mais je ne voyais pas d'où ça venait, il n'y a pas de pont ni rien"

    En découvrant les mésaventures de Vincent Trajel, elle a décidé de porter plainte. Les traces d'impacts laissés sur sa voiture ne permettent pas de se prononcer en l'état sur la nature de l'objet qui l'a percutée.

     

    27/09/2023 : Un chasseur périgourdin fait une chute et se tire une balle dans le pied

    Un jeune homme de 24 ans est soigné à Bordeaux après s'être tiré dans le pied mardi soir, lors d'une partie de chasse. Le doigt sur la détente, il a fait une chute et la balle lui a traversé le pied.

    Un jeune chasseur de 24 ans s'est gravement blessé mardi en fin de journée. Peu avant 20h, il chasse le cerf sur un terrain de Saint-Géry, au sud de Mussidan, raconte son père, joint au téléphone par France Bleu Périgord. Accompagné du propriétaire du terrain, il s'arrête, met en joue le cervidé quand il trébuche sur une motte de terre. Sa carabine Winchester en main, le doigt sur la détente, le coup part dans sa chute et la balle traverse son pied droit.

    Le jeune homme, héliporté à Bordeaux, est hors de danger

    La balle de calibre 30.36 le blesse gravement. Les secours, pompiers et SMUR, appelés sur place, réalisent un garrot en attendant d'évacuer le chasseur. Transporté en hélicoptère à l'hôpital de Bordeaux, il est hors de danger. Il a été opéré dans la nuit.

     

    30/09/2023 : Un cerf abattu par des chasseurs à la Gleize devant près d’une centaine de personnes venues assister au brame : « On est venu voir un spectacle et on a tous été choqués »

    Jeudi soir, une centaine de personnes venues apprécier le brame du cerf dans La Gleize ont été surprises par des coups de feu. Des chasseurs avaient décidé d’abattre un cerf en plein milieu de l’événement. Jean-Pierre Devaux est choqué.

    Jean-Pierre Devaux est un amoureux de la nature. Habitant de Polleur, depuis qu’il est pensionné, il prend plaisir à observer et photographier les animaux de sa région et d’ailleurs. Jeudi soir, alors qu’il s’était rendu dans la région de La Gleize pour prendre part au brame du cerf, parmi une foule de 50 à 100 personnes, la fête a tourné court dès l’arrivée de deux chasseurs.

    2023 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

    02/10/2023 : La partie de chasse tourne mal : un chasseur tire sur son fils, le jeune homme hospitalisé

    Un nouvel accident de chasse.

    Les faits se sont déroulés ce dimanche 1er octobre du côté de Meynes, en pleine campagne gardoise, entre Nîmes et Avignon. Un père et son fils voient en une partie de chasse l'occasion de passer un bon moment ensemble. Sauf que tout ne va pas se passer comme prévu.

    Blessé au mollet

    Par accident, le chasseur va tirer sur son fils. C'est en manipulant son arme que le coup de feu est parti, touchant la victime au mollet, rapporte Midi Libre. Le jeune homme de 19 ans a été pris en charge et conduit à l’hôpital. Son pronostic vital n'était pas engagé. 

    Selon le bilan de l’accidentologie à la chasse présenté par l’Office français de la biodiversité (OFB), on dénombrait 78 accidents de chasse lors de la saison 2022-2023, dont 6 mortels (tous des chasseurs). Des chiffres qui continuent de baisser année après année.

     

    02/10/2023 : "Des centaines d'animaux massacrés" : une association demande la suspension de la chasse de ces oiseaux emblématiques des Alpes

    One Voice s’oppose aux préfectures de l’Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie, qui ont émis des arrêtés autorisant la chasse d’espèces emblématiques des Alpes comme le tétras lyre et le lagopède. L’association de protection animale a déposé plusieurs recours en justice pour suspendre "la mise à mort de centaines d’animaux".

    "Ce sont des centaines, voire des milliers d’oiseaux qui pourront être massacrés avec la complicité de l’État", dénonce l’association One Voice. Dans un communiqué, les défenseurs de la cause animale annoncent contester devant les tribunaux la décision des préfectures de l’Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie, qui ont autorisé la chasse d’espèces emblématiques des montagnes alpines. 

    "En Isère, le préfet a autorisé chaque chasseur à tuer deux lagopèdes alpins et un nombre illimité de gélinottes des bois. En somme, c’est une sorte de Noël avant l’heure pour les chasseurs", réagit One Voice.

    "Ces recours nous paraissent totalement injustifiés"

    "On propose de prélever seulement 22 lagopèdes et 20 gélinottes, soit moins de 4 % des effectifs, se défend Sébastien Zimmermann, technicien référent pour le petit gibier de montagne au sein de la Fédération de chasse de l’Isère. On propose des niveaux de prélèvements mineurs, avec des principes de précaution. L’année dernière, on a dépensé 76 000 euros pour le suivi et les recherches sur le lagopède afin d’améliorer nos connaissances, alors que ces militants sont seulement anti-chasse et ne font pas grand-chose pour l’espèce. Ces recours nous paraissent totalement injustifiés".

    En Haute-Savoie, la chasse des lagopèdes alpins et des perdrix bartavelles, petits oiseaux aux flancs rayés de roux, est autorisée, mais soumise "à des prélèvements maximums". Quant aux petits tétras mâles, l’arrêté préfectoral indique que son prélèvement doit respecter un plan de chasse. 

    "Pour ces derniers, le préfet n’a même pas pris la peine de fixer un cadre : c’est le président de la fédération départementale lui-même qui a déterminé le nombre d’individus à tuer. Une fois encore, les animaux s’apprêtent à payer de leur vie la puissance incontrôlée de ce lobby et l’abstention fautive de l’État", dénoncent les défenseurs de la cause animale. 

    "La fédération des chasseurs a attribué 201 plans de chasse individuels pour le tétras lyre, et pourtant, on est sur des états de conservation inquiétants, détaille Nicolas Yahyaoui, l’un des juristes chargé du dossier pour One VoiceOn veut montrer le caractère absurde de cette chasse qui vise uniquement à satisfaire les demandes d’une poignée d’individus".

    "On a fait un travail préparatoire remarquable, avec des comptages précis, conteste André Mugnier, président de la Fédération de chasse de Haute-Savoie. Notre dossier est complet et tient compte des équilibres à préserver. Je regrette qu’on en soit à ce stade-là compte tenu des efforts que font les chasseurs pour être sérieux dans leurs plans de chasse". 

    Des dossiers dans les mains de la justice

    Pour faire suspendre ces arrêtés préfectoraux, l’association a déposé plusieurs référés devant les tribunaux. "La traque de ces six espèces emblématiques des Alpes et des Pyrénées est ouverte pendant trois semaines à deux mois. Parce que le loisir de certains ne justifiera jamais la mise à mort de centaines d’animaux, nous demandons la suspension en urgence des arrêtés préfectoraux", justifie One Voice.

    L’audience concernant le département de l’Isère s’est tenue ce lundi 2 octobre au tribunal administratif de Grenoble, et le délibéré devrait être rendu dans les prochains jours.  Pour la Haute-Savoie et la Savoie, les audiences auront lieu respectivement le 5 octobre à 13h30 et le 10 octobre à 10 heures.

    One Voice n’est pas la seule association à s’opposer à la chasse de ces oiseaux de montagne. Fin septembre, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a également déposé un recours auprès du tribunal administratif de Grenoble pour annuler une décision de la fédération des chasseurs de la Drôme autorisant la chasse du tétras lyre sur le secteur de La Croix-Haute.

     

    02/10/2023 : A Marseille, un chasseur sous-marin tire au harpon sur les occupants d'un voilier

    Ce dimanche après-midi, au large de l'anse du Prophète à Marseille, un chasseur sous-marin a tiré au harpon sur deux occupants d'un bateau qui participait à une régate. L'homme affirme avoir été percuté par le voilier.

    La scène surréaliste s'est déroulée ce dimanche après-midi, au large de la plage du Prophète à Marseille. Un chasseur sous-marin a tiré au harpon sur les occupants d'un bateau. L'affaire, dévoilée par La Provence, est confirmée par plusieurs sources, notamment policières et maritimes à France Bleu Provence.

    Alors qu'il nageait en apnée au large de Marseille, le pêcheur affirme avoir été percuté par le voilier "Olibrius" qui participait à une régate organisée dans la baie, comme le confirme la Société nautique de Marseille. En remontant à la surface, le pêcheur invective les deux occupants du voilier et le ton monte. C'est alors que, porté par sa colère, un coup de harpon est décoché : un homme a l'épaule gauche transpercée, le second, qui se trouvait juste derrière, est blessé au poumon par le bout de la lance. Les skippers ont appelé les secours maritimes. Pris en charge, ils ont été conduits aux urgences de la Timone.

    De retour à terre, le chasseur sous-marin s'est présenté spontanément à un équipage policier. Il a été pris en charge par les secours avant d'être placé en garde à vue.

     

    03/10/2023 : La SPA de Loire-Atlantique découvre une meute de chiens de chasse affamée, le propriétaire condamné

    Alertée en août 2022, la SPA de Loire-Atlantique avait découvert une meute « affamée et assoiffée », dans une ferme abandonnée à Freigné, commune déléguée de Vallons-de-l’Erdre, près d’Ancenis-Saint-Géréon. Condamné à cinq amendes et à des dommages et intérêts, ce lundi 2 octobre 2023, à Nantes, le détenteur des chiens n’aura plus le droit de posséder un animal et de chasser pendant trois ans.

    « C’est affreux, ils n’avaient vraiment plus que la peau sur les os, réduits à l’état de squelettes. » À Nantes, la juge du tribunal de police ne peut retenir quelques commentaires, devant les photos de chiens « maigres à faire peur », extraites du dossier d’enquête. Un homme âgé de 43 ans aurait dû se trouver face à elle, ce lundi 2 octobre, mais, malgré deux renvois précédents, il n’est pas présent au tribunal judiciaire.

    Le quadragénaire est notamment jugé pour privation de nourriture et de soins de ses chiens. Des infractions recensées dans le Code rural et de la pêche maritime, mais qui auraient pu tout aussi bien amener le prévenu à être « poursuivi en correctionnelle », insiste la partie civile.

    Au cours de l’été 2022, un signalement est porté à la connaissance de la SPA de Loire-Atlantique. Le 8 août, avec la gendarmerie, la présidente et trois bénévoles de l’association découvrent douze chiens affamés et assoiffés, à Freigné, commune déléguée de Vallons-de-l’Erdre, près d’Ancenis-Saint-Géréon. Plus les restes d’un treizième, sur le béton du chenil improvisé.

    Ils sont enfermés dans le bâtiment d’une ferme abandonnée, à l’abri des regards, louée contre quelques billets à son propriétaire. « Parce que ça ne risquait pas de gêner », avait précisé aux enquêteurs le détenteur de la meute, dans le déni.

    Des chiens surexploités en période de chasse

    Dans un premier temps, sur autorisation du maire de la commune, la SPA 44 se charge de recueillir les animaux, puis les fait soigner, identifier et vacciner. Les gendarmes auditionnent plusieurs chasseurs. L’homme mis en cause a l’habitude de tirer du gros gibier, tels que chevreuils et sangliers, participe à des battues et s’intéresse de près à la chasse à courre.

    Caroline Lanty, une avocate parisienne spécialiste de la défense des animaux, a travaillé sur cette affaire pour le compte de trois associations de défense des animaux, dont la SPA 44. « Dans ces dossiers, explique-t-elle, il s’agit à chaque fois de meutes : des chiens surexploités en période de chasse, délaissés le reste du temps. »

    Le prévenu a été condamné à payer cinq amendes d’un total de 630 €, ainsi que 5 256 € de dommages et intérêts et de frais de justice à la SPA. Il a l’interdiction de chasser et de détenir un animal, quel qu’il soit, durant trois ans. Ses douze chiens lui sont confisqués.

     

    03/10/2023 : Accident de chasse : un adolescent de 17 ans mort d’une balle en pleine tête

    Le drame a eu lieu le 24 septembre, près du Havre. La victime, âgée de 17 ans, s’exerçait au tir aux pigeons lors d’une partie de chasse. La thèse accidentelle est pour le moment privilégiée

    L’information a été confirmée ce mardi 3 octobre par le procureur de la République du Havre à nos confrères du « Courrier Cauchois ». Un jeune homme de 17 ans et mort le 24 septembre pendant une partie de chasse, lors de laquelle il s’entraînait au tir aux pigeons.

    Le drame a eu lieu dans la commune des Trois-Pierres, en Seine-Maritime. Selon France 3 Normandie, la victime était avec un autre jeune homme en bordure de champ. « La thèse accidentelle est privilégiée par les enquêteurs », précise le procureur de la République du Havre, Bruno Dieudonné. « La position de sécurité du fusil n’était pas activée et, à un moment donné, un geste malencontreux a dû avoir lieu », précise-t-il. L’enquête devra déterminer les circonstances exactes du drame.
     

     

    04/10/2023 : Une balle finit dans la façade d’un habitant de Léglise : doit-on interdire la chasse à proximité des habitations ?

    Un habitant de Bernimont (Léglise) a eu très peur : une balle de fusil a atterri dans sa façade. Une balle venue de la chasse voisine. Il y a des règles pour éviter les accidents en Région wallonne mais faut-il les durcir ? Pas si simple s’il l’on souhaite garde le nombre de sangliers sous contrôle selon le Département Nature et Forêt.

    Une balle de fusil de chasse dans une façade, plusieurs qui fusent selon les témoins, c’est la mésaventure vécue par des habitants de Bernimont selon nos collègues de l’Avenir. De quoi sérieusement s’inquiéter pour les riverains mais aussi pour celles de toute la Wallonie. Les battues ne peuvent théoriquement pas se tenir à moins de 200 mètres des habitations pour éviter tout drame mais lorsqu’on parle de fusils, le risque est toujours présent : "On parle de minutions de chasses pour certaines développées sur base d’armes de guerre, explique Thierry Petit, agent du DNF. Ce sont des projectiles qui ont beaucoup d’énergie, qui peuvent théoriquement parcourir jusqu’à 4 kilomètres et qui même si elles rencontrent des obstacles comme une pierre, peuvent dévier de leur trajectoire même si le tir a été réalisé en respectant toutes les consignes de sécurité". Dans ce cas-ci, l’hypothèse la plus probable reste le ricochet sur un os, la clavicule précisément, d’un chevreuil. Des cas de figure, même rares, déjà constatés par le passé. Mais si le ricochet est accidentel, alors pourquoi ne pas éloigner davantage les chasses des habitations ?

    Dégâts dans les jardins et chasses au plus loin

    Les chasseurs doivent respecter tout une série de règles pour effectuer un tir. Il faut "ficher" sa balle, c’est-à-dire lui donner une trajectoire qui va vers le sol, plus bas que la ligne d’horizon mais aussi toujours respecter des angles de tir ou encore laisser son doigt hors de la détente pour éviter tout accident. Quelques règles parmi d’autre pour garder en permanence le contrôle de la situation même si, on le répète, le risque zéro n’existe pas. Mais comment justifier ce risque alors que la chasse passe avant tout pour un loisir ? Tout simplement parce que le rôle du chasseur, "c’est aussi de la régulation. Les populations de gibier explosent un peu partout en Wallonie et la Région wallonne veut très clairement faire baisser leur nombre drastiquement. Et pour y arriver, vu que les sangliers s’installent aussi à proximité des villages ou dans les zones périurbaines, il faut bien s’approcher aussi de certaines habitations".

    Un choix de société selon Thierry Petit. On ne peut pas exiger des actions pour éliminer les dégâts de sanglier dans les jardins sans demander leur régulation par une action de chasse "même si certains chasseurs jouent aussi un rôle dans leur prolifération en les nourrissant ou en évitant de tuer les mères pour ne pas impacter "le cheptel" de leur zone de chasse".

    Yves Naveaux, qui a reçu cette balle dans la façade de sa maison, a déposé plainte et rédige une pétition pour éloigner les fusils des riverains.

     

    04/10/2023 : Alpes-de-Haute-Provence: une enquête ouverte après la mort par balles de deux chiens patous

    L’éleveur de vaches touché est persuadé que des chasseurs de Revest-du-Bion sont à l’origine des faits. Il doit déposer plainte ce jeudi en gendarmerie de Montbrun-les-Bains (Drôme).

    Les cadavres de deux chiens de protection ont été retrouvés ce mercredi dans la journée entre Revest-du-Bion et Les Omergues, a appris BFM DICI. Plus exactement dans un ravin du col de Négron sur la commune de Séderon (Drôme).

    D’après les premières constatations et les prélèvements pratiqués par un vétérinaire, les chiens patous ont été tués volontairement par balle. "Je vous confirme l’ouverture d’une enquête. La découverte a été faite sur la commune de Séderon, c’est donc une gendarmerie drômoise et le parquet de Valence qui traiteront ce dossier", indique Rémy Avon, le procureur de la République de Digne-les-Bains.

    Selon nos informations, l’éleveur concerné doit déposer plainte ce jeudi matin en gendarmerie de Montbrun-les-Bains.

    "Sous le choc"

    D’après le journal local Le Dauphiné Libéré, il s’agit d’Allan Sorriaux, un éleveur bovin originaire de Gordes dans le Vaucluse. "Je suis vraiment sous le choc. Je n’ai pas les mots", témoigne l’agriculteur auprès de BFM DICI.

    Propriétaire d’un cheptel d’une soixantaine de vaches, Allan Sorriaux emmène depuis plusieurs années ses bêtes en pâturage sur les communes de Revest-du-Bion et Séderon.

    Victime de prédation à répétition, le troupeau est à présent protégé par quatre chiens de protection type "Patou" ou "Berger d’Anatolie". Dimanche, deux de ces chiens manquaient à l’appel.

    "Ils sont partis effrayer des loups. Et je ne les ai pas vu revenir. Hier soir, j’étais vraiment inquiet alors j’ai décidé de laisser un message sur Facebook en expliquant ma situation", rembobine l’éleveur.

    Ce dernier reçoit ensuite un appel anonyme qui a tout changé. "Une dame m’a expliqué que des chasseurs de Revest-du-Bion se vantaient d’avoir tué mes chiens et de les avoir jetés dans un ravin du col de Négron. Alors ce matin, j’y suis allé…".

    "C’est absolument scandaleux"

    Allan Sorriaux a alors fait la macabre découverte: les carcasses de ses deux chiens tués par balles. "Des gendarmes de Saint-Vincent-sur-Jabron et Montbrun-les-Bains sont venus faire les constatations. J’ai donné les noms des chasseurs que nous connaissons. Maintenant, c’est aux enquêteurs de faire le reste", souligne l’éleveur, encore sous le choc.

    Joint par téléphone, le maire de Revest-du-Bion est aussi abasourdi par cette situation.

    "Ceux qui ont fait ça doivent payer. C’est absolument scandaleux. Je regrette vraiment cette histoire", indique Bernard Granet à BFM DICI.

    Il appelle néanmoins à la prudence et ne veut pas céder à des accusations hâtives. "Si ce sont des chasseurs qui ont fait ça, il faut s’assurer que ce soient bien des gens de Revest-du-Bion et que l’enquête le prouve avant de porter la moindre accusation", rappelle-t-il.

     

    06/10/2023 : Côtes-d’Armor : Du sursis pour un chasseur qui avait tué accidentellement sa compagne

    HOMICIDE INVOLONTAIRE: L’accident s’était produit en octobre 2022 lors d’une battue au sanglier.

    La balle lui avait transpercé le corps juste au-dessus du cœur. Une femme de 67 ans avait perdu la vie le 16 octobre 2022 lors d’une partie de chasse à Goudelin dans les Côtes-d’Armor. C’est son compagnon, âgé de 70 ans, qui avait tiré accidentellement alors qu’il participait à une battue au sanglier.

    Il portait alors sa carabine à l’épaule, le canon dirigé vers l’arrière. « J’ai sorti mon portable qui sonnait dans ma poche gauche. C’est quand j’ai mis ma carabine sur mon épaule pour décrocher avec ma main droite que le coup est parti à cause de ma manche », a-t-il expliqué jeudi devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, comme le rapporte Ouest-France. Aucune trace d’alcool ni de produits stupéfiants n’avait été décelée dans l’organisme du chasseur, ancien président de la société de chasse locale.

    A l’issue de l’audience, le septuagénaire a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, précise le quotidien. Il devra également verser 800 euros à la Fédération de chasse des Côtes-d’Armor. Son permis de chasse ne lui a en revanche pas été retiré.

     

    06/10/2023 : Oise : trois braconniers interpellés avec un sanglier mort dans le coffre de leur véhicule

    Dans la nuit de jeudi à vendredi, les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont appréhendé trois braconniers à Bornel. À la suite de plusieurs signalements, une opération a été montée et a conduit à l’interpellation de trois braconniers lourdement armés. Une procédure judiciaire a été ouverte.

    Une surveillance a été organisée dans la nuit de jeudi à vendredi sur le territoire de la commune de Bornel (Oise), à proximité du hameau du Menillet. Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) avaient été alertés par des habitants, intrigués d’entendre des coups de feu en pleine nuit depuis plusieurs jours.

    Arrivés sur place, les policiers de l’environnement entendent les premiers coups de fusil. Difficile de repérer des braconniers dans le massif forestier. Mais à 00h05, un véhicule démarre. Les agents le suivent et décident de procéder à une opération de contrôle.

    La voiture n’est pas une petite citadine, mais un imposant 4 x 4 auquel ont été ajoutés des projecteurs à l’avant pour une meilleure vision nocturne. Conducteur et passagers semblent être des habitués des virées de nuit en pleine nature…

    À l’intérieur du véhicule, trois armes de chasse, deux carabines à balles et un fusil sont découverts. Les policiers mettent également la main sur du matériel servant à cette activité illégale comme des jumelles, un couteau ou encore des munitions prohibées C’est en ouvrant le coffre que les enquêteurs aperçoivent l’objet de cette chasse illégale : un sanglier mort gît de tout son long. Les braconniers venaient de l’abattre dans une plaine non loin du domaine de Saint-Lubin.

    Armes, matériel et sangliers ont été saisis sur-le-champ. « Une procédure judiciaire a été ouverte qui sera transmise au parquet du tribunal judiciaire de Beauvais, pour chasse non autorisée en réunion de nuit avec usage d’un véhicule et port d’arme, infraction punie de 4 ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende, explique-t-on à l’OFB. D’autres infractions ont pu être relevées notamment celles liées à la sécurité comme le transport d’armes chargées non placées sous étui dans un véhicule. La Fédération départementale des chasseurs de l’Oise, informée de ces faits, devrait se porter partie civile dans le cadre de cette affaire. »

     

    08/10/2023 : Un accident de chasse fait un blessé, entre Fougères et Vitré

    Une enquête a été ouverte après la blessure d'un chasseur touché par un coup de fusil accidentel, ce dimanche 8 octobre à Luitré-Dompierre.

    La gendarmerie a entamé une enquête ce dimanche 8 octobre, à la suite d’un accident de chasse survenu dans la commune de Luitré-Dompierre, entre Fougères et Vitré.

    Un chasseur a en effet été blessé en milieu de matinée, à la suite d’un coup parti du fusil d’un collègue de sortie.

    Il a été transporté au centre hospitalier de Fougères.

    Le dossier a été transmis aux services du procureur de la République.

     

    09/10/2023 : Accident de chasse: Il recharge son fusil et blesse un autre chasseur

    Un accident de chasse a eu lieu ce dimanche en Bretagne ce dimanche.

    Un chasseur a blessé un de ses compagnons de chasse, ce dimanche près de Fougères, dans le département de l'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

    Selon nos confrères de Ouest-France, c’est en rechargeant son arme qu’un chasseur en aurait blessé accidentellement un autre qui l’accompagnait sur la commune de Luitré-Dompierre. Le blessé a été transporté au centre hospitalier de Fougères.

    L’accident s'est produit tôt le matin, aux environs de 9 h 35.

    Six chasseurs sont décédés lors de la dernière saison de chasse selon un pré-bilan publié durant l'été par l'Office français de la biodiversité (OFB).

     

    10/10/2023 : L’Etat attaqué pour défaut de lutte contre les accidents de chasse

    D’ordinaire, il faut un drame pour que le débat resurgisse. Une balle perdue sur un sentier, dans un jardin, une voiture, qui perfore subitement un cou, un thorax, un cœur, pour que la chasse et ses conditions de sécurité soient de nouveau pointées du doigt. Cette fois-ci, c’est la menace d’un recours en justice contre l’Etat. Lundi 9 octobre, le collectif Un jour un chasseur et l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) ont conjointement déposé une «demande préalable indemnitaire» auprès de la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne et nombre de ses ministres, dont celui de la Transition écologique, Christophe Béchu et la secrétaire d’Etat à la Biodiversité, Sarah El Haïry, pour exiger qu’ils prennent «sans délai des mesures nationales d’encadrement de la chasse propres à assurer la sécurité et la tranquillité de la population».

    A l’image des associations de «l’Affaire du siècle» qui dénonçaient «l’inaction climatique» de la France, les deux requérants s’adressent ici à l’Etat pour dénoncer ses «carences fautives» et son incapacité à éradiquer «les accidents, les incidents et les nuisances en marge» des pratiques de chasse. En janvier dernier pourtant, le gouvernement avait présenté un «plan pour la sécurité» à l’intention du million de chasseurs actuellement recensés sur le territoire. «On demandait la mise en place d’un jour du week-end sans chasse pour mieux répartir le temps de loisir entre chasseurs et non-chasseurs, comme au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas, relate Mila Sanchez, cofondatrice d’Un jour un chasseur. Mais tout ce qui est ressorti de ce plan, c’est l’instauration d’une contravention pour les chasseurs surpris, fusil à la main, en état d’ivresse manifeste. Cette contravention repose uniquement sur l’appréciation des agents habilités à verbaliser, car aucun taux d’alcool dans le sang n’a été fixé. Ceci est une vaste blague.»

    «En période de chasse, les gens sortent se promener la boule au ventre»

    Désabusées face aux annonces gouvernementales, les associations choisissent donc de se tourner vers la justice pour interroger la responsabilité de l’Etat. «Cette action n’a pas pour objectif de lancer une discussion polarisée et explosive pour ou contre la chasse, mais bien de remettre au cœur du sujet les questions de sécurité publique, expose Julien Roelens, l’un des avocats des parties requérantes. L’Etat est désinvesti de ses prérogatives en matière de police de la chasse. Il ne remplit pas ses obligations de protection de la vie et de l’intégrité physique des personnes, et ne prend aucunement toutes les mesures utiles pour en assurer le respect. Ces carences graves engagent sa responsabilité.» L’exécutif dispose désormais de deux mois pour répondre à la «demande préalable indemnitaire» de l’Aspas et du collectif Un jour un chasseur. Faute de quoi l’association et le collectif saisiront ensemble le tribunal administratif de Paris.

    Selon les données de l’Office français de la biodiversité (OFB), le nombre d’accidents de chasse ayant entraîné une blessure corporelle a baissé de plus de 60 % en l’espace de deux décennies (82 victimes déclarées en 2022) et le nombre de décès a diminué de presque 80 % (six individus sont morts l’année passée, tous étaient chasseurs). Une décroissance insuffisante pour les requérants. «La saison dernière, les non-chasseurs ont représenté 28 % des personnes blessées, alors que la moyenne sur ces vingt ans est de 13 %. Cette augmentation interpelle. On parle là de ramasseurs de champignons, de randonneurs, de cyclistes, qui n’ont rien demandé à personne, relève Marion Fargier, juriste à l’Aspas. En période de chasse, les gens sortent se promener la boule au ventre. Cette insécurité n’est pas un risque accepté.»

    Dans un rapport d’information sur la chasse publié en septembre 2022, des sénateurs soulignent que «plus des deux tiers des accidents résultent de fautes graves enfreignant les règles élémentaires de sécurité». Règles qui font l’objet de vives critiques puisqu’elles sont fixées dans chaque «schéma départemental de gestion cynégétique» par les fédérations de chasse elles-mêmes (avec la signature de la préfecture). «Il n’existe aucune homogénéisation des schémas sur le territoire. La Savoie, le Rhône ou la Drôme n’ont par exemple aucune interdiction de tirer en direction des habitations dans leur schéma départemental, certifie Marion Fargier. Aussi, certains documents ne formulent que des recommandations pour la pratique de la chasse, ce qui empêche l’OFB de sanctionner quiconque pour le non-respect du schéma départemental.»

    Statuer sur la limitation des jours de chasse

    Pour les associations, l’Etat faillit ainsi à ses obligations en validant, par l’intermédiaire de ses préfets, des schémas «lacunaires en matière de sécurité et disparates d’un département à l’autre», dont certains ne contiennent «même pas» les cinq règles de sécurité actuellement applicables à l’ensemble du territoire national. A savoir l’impératif d’une remise à niveau décennale sur les règles élémentaires de sécurité pour les chasseurs, le port obligatoire du gilet fluorescent pour ces derniers, la pose de panneaux de signalisation à proximité immédiate des voies publique lors d’action collective de chasse à tir au grand gibier, et donc aussi, l’interdiction de tirer en direction des infrastructures et des habitations et celle de pratiquer la chasse en état d’ivresse manifeste. Panel de règles nationales que l’Association pour la protection des animaux sauvages et Un jour un chasseur souhaitent voir largement étoffer.

    Dans leur «demande préalable indemnitaire», les requérants enjoignent formellement l’exécutif à statuer sur la limitation des jours de chasse – notamment le week-end – et sur un périmètre de sécurité interdit aux tirs. «Au cours des 15 dernières années, 70 % des accidents mortels touchant des non-chasseurs se sont produits durant le week-end et près de 40 % sont survenus alors que la victime se trouvait sur une route ou dans un jardin», peut-on lire dans le document envoyé à Elisabeth Borne et ses ministres. En janvier dernier, avant que le plan gouvernemental ne soit dévoilé, le président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen, avait annoncé une «ruralité à feu et à sang» en cas d’instauration d’un jour sans chasse par semaine. «Pour des raisons de sécurité, la chasse nécessite d’être réduite dans le temps et dans l’espace, insiste Mila Sanchez. C’est la seule chose à faire pour parvenir au zéro accident.»

    Sollicité par Libération, le cabinet de la secrétaire d’Etat à la Biodiversité, assume pleinement les mesures de sécurité actuellement en œuvre. «Pour introduire un taux maximum d’alcool dans le sang, il faut un changement de loi, c’est un processus lourd, donc cette contravention est une première étape, justifie son entourage. S’agissant de la journée sans chasse, nous avons préféré renforcer la sécurité tous les jours de la semaine plutôt que de mettre en place une journée sans chasse car les données de l’OFB ne montraient pas de surreprésentation d’accidents un jour en particulier. S’agissant des tirs, en termes de sécurité la priorité reste de mieux contrôler la direction de l’arme et moins le périmètre dans lequel elle est utilisée. Enfin, pour ce qui concerne les schémas départementaux, nous invitons les associations à nous alerter en cas de manquement. Mais nous assumons que ces schémas comportent à la fois une trame nationale identique et des spécificités liées à un territoire local donné.»

     

    12/10/2023 : Accident mortel: à 87 ans, il part chasser et se tire dessus

    Un homme âgé a perdu la vie, après s’être tiré lui-même un coup de feu au niveau de l’aine.

    Vendredi dernier, vers 18h10, un homme de 87 ans s’est mortellement blessé avec son arme. Parti chasser à Curtilles, il se serait lui-même tiré un coup de feu au niveau de l’aine, lors d’un déplacement.

    Malgré les premiers secours qui lui ont été prodigués par les chasseurs qui l’accompagnaient, puis par les gendarmes, ce Vaudois de la Riviera est décédé sur les lieux de l’accident. Une enquête pénale a été ouverte, afin de déterminer les circonstances exactes et les causes de ce coup de feu. Cinq patrouilles de gendarmerie et des enquêteurs de la brigade de la police scientifique ont été mobilisés.

     

    12/10/2023 : "Je n’ose plus sortir mon chien, je suis traumatisée": une balle de chasse perdue traverse une voiture en stationnement dans le Var

    A Ollioules, le projectile de gros calibre est ressorti par la vitre arrière du véhicule, garé et inoccupé, avant de marquer d’un impact le mur d’une villa. En passant à moins de deux mètres de sa locataire...

    À deux petits mètres près. On a frôlé le drame samedi matin, sur les contreforts d’Ollioules, au lieu-dit "la Marude", dans un quartier résidentiel dominant l’ancienne plaine horticole. Vers 10h, alors qu’une battue administrative aux sangliers était en cours dans la forêt voisine, une balle de calibre 300 tirée par un fusil de chasse a éclaté la custode latérale droite de la BMW Série 1 de Lucille Riquier et de Mathieu Meyer, qui était garée dans la cour de la villa qu’ils occupent depuis une semaine à peine. Le projectile a traversé la voiture, ressortant par la vitre passager arrière gauche, avant de marquer d’un impact le mur de l’habitation. En passant à moins de deux mètres de Lucille Riquier, debout sur le seuil de la porte grande ouverte de son garage.

    "Mathieu! Je suis touchée!"

    Après l’intervention d’un voisin, allé à la rencontre des chasseurs pour les alerter, le tireur présumé, accompagné du lieutenant de louveterie, s’est dénoncé et a été interpellé peu après par les policiers du commissariat de Toulon.

    "J’ai d’abord entendu les chiens et leurs clochettes. Intriguée, après avoir téléphoné à mon amie qui habite une maison en contrebas et m’a rassurée, je me suis approchée du grillage où j’ai entendu les chasseurs parler, raconte Lucille Riquier, encore sous le choc six jours après. Rentrée à l’intérieur de la maison, j’ai appelé mon compagnon pour lui raconter, quand un tir de fusil a claqué. Je me suis rendu sur le seuil de la porte du garage pour lui faire entendre. Il y a alors eu une deuxième tir et cette balle qui a traversé la voiture pour finir par creuser un trou le mur".

    Un choc pour la jeune fille terrifiée. "Je me suis mise à hurler: « Mathieu! Ils ont touché la voiture! Ils ont touché la maison! Je suis touchée moi aussi!" Par réflexe, j’ai fermé la porte du garage et, dans la maison, je me suis rendu compte que je n’avais rien, souffle Lucille Riquier. Je me suis mis devant la fenêtre, mais il y a alors eu deux nouveaux tirs. Je n’ai plus osé regarder. J’étais en larmes".

    Réparer le préjudice

    Lucille Riquier a été entendue ce jeudi après-midi au commissariat de Toulon où elle a "insisté" pour porter plainte. "L’auteur du tir s’est engagé à payer la franchise d’assurance pour les réparations, indique-t-elle. Mais on aimerait a minima que les réparations soient payées et le préjudice réparé. Je n’ose plus sortir mon chien, je dors mal… Je suis traumatisée". Les enquêteurs de la sûreté départementale, à qui l’enquête a été confiée, privilégient la thèse de l’accident. Lors d’une reconstitution, ils auraient établi que, dans la densité de la forêt, les chasseurs, qui respectaient leur périmètre de la zone de chasse, n’avaient aucune visibilité sur l’habitation ni le quartier. Ce samedi matin, près du quartier de "La Marude", ils ont traqué et abattu un sanglier de 150 kg.

     

    14/10/2023 : Justice. Deux chasseurs condamnés après des tirs dangereux

    Le 3 janvier dernier, à Ludon-Médoc, deux hommes qui chassaient le sanglier ont tiré en direction de la route, touchant un véhicule qui circulait chemin de Labarde et frôlant des promeneurs.

    «La chasse est un sport dangereux car il y a usage d'arme. Cette pratique nécessite d'être responsable et de respecter toutes les règles de sécurité, ce qui vraisemblablement n'a pas été votre cas », a rappelé la vice-procureure Nathalie Mathieu aux deux chasseurs qui comparaissaient devant le tribunal judiciaire de Bordeaux pour blessures involontaires et mise en danger d'autrui lors d'une action de chasse, le 3 janvier dernier, à Ludon-Médoc.

     

    15/10/2023 : Un père et son fils blessés par des tirs au plomb d’un chasseur : une enquête est ouverte

    C’est une histoire peu commune qui s’est jouée ce dimanche 15 octobre à Lacenas.

    Alors que la bourse aux jouets se tenait tranquillement dans le gymnase et la cour de l'école de Lacenas, un père et son fils ont été légèrement blessés par des tirs de plomb alors qu'ils étaient stationné sur le parking de l'école.

    Un homme de 80 ans

    Le tireur, qui a été identifié, est un chasseur âgé de 80 ans. Il a été entendu par la brigade de gendarmerie de Villefranche-sur-Saône.

    Une enquête a été ouverte pour le chef de « blessures involontaires en action de chasse » avec l’Office français de la biodiversité (OFB).

     

    16/10/2023 : Accident de chasse: Un chasseur de 80 ans tire sur une place où se déroulait un vide-greniers et fait deux blessés

    Les faits se sont déroulés ce dimanche 15 octobre dans le Beaujolais.

    Deux personnes, un père et son fils, ont été blessées, ce dimanche à Lacenas, dans le Rhône, par les tirs d'un chasseur qui se trouvait à proximité.

    Selon le Progrès, une bourse aux jouets, vêtements et puériculture se tenait, ce dimanche, sur la place de l’école lorsque des tirs ont été entendus par les participants.

    "On a été surpris par le tir, tout le monde a sursauté, le chasseur se trouvait à 2 mètres du City Stade et des jeux d'enfants", témoignait une participante après coup.

    Le tireur a été identifié. Il s'agit d'un chasseur de 80 ans qui a été entendu par la brigade de gendarmerie de Villefranche-sur-Saône.

    Le Progrès précisait aussi qu'une enquête a été ouverte pour le chef de "blessures involontaires en action de chasse" par l’Office français de la biodiversité (OFB).

     

    18/10/2023 : Ardennes : Un chasseur de 70 ans retrouvé mort dans un ruisseau à Gespunsart

    ACCIDENT La victime n’avait plus donné signe de vie après avoir participé à une partie de chasse la veille.

    Un homme de 70 ans a été retrouvé mort dans la commune de Gespunsart (Ardennes) ce dimanche, rapporte L’Ardennais. Le corps du septuagénaire a été retrouvé dans un ruisseau situé près de la ruelle des prés. Ce sont les sapeurs-pompiers qui, avec l’aval de la gendarmerie, ont sorti le corps du cours d’eau. Les militaires se sont également rendus sur place.

    Une autopsie

    « Une enquête a été ouverte en recherche des causes de la mort », a indiqué la procureure de Charleville-Mézières. Ce sont les gendarmes de la brigade de recherche de Sedan qui sont en charge des investigations, a précisé Magali Josse. Une autopsie va également être réalisée pour mieux comprendre les circonstances du drame, a ajouté la magistrate.

    D’après le média local, la victime avait disparu la veille au soir, après avoir participé à une partie de chasse. « Les premiers éléments d’enquête orientent sur une piste accidentelle », a indiqué la procureure. Le ruisseau dans lequel gisait le corps se trouverait entre le domicile du septuagénaire et la zone où s’est déroulée la partie de chasse.

     

    18/10/2023 : En Gironde, 14 chasseurs interpellés pour du braconnage dans des enclos de chasses commerciales

    Après une enquête de plusieurs mois, les inspecteurs de l’Office français de la biodiversité ont mené une opération de lutte contre le braconnage d’oiseaux migrateurs dans deux propriétés privées où se déroulent des chasses commerciales

    Lors du week-end des 14 et 15 octobre, une trentaine d’inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont mené une vaste opération de contrôle dans deux propriétés privées situées à Mios, Marcheprime et Saucats. Dans ces lieux visés par les agents de l’OFB, se déroulent des chasses dites commerciales. Les chasseurs paient afin de pouvoir pratiquer leur loisir.

    Depuis plusieurs mois, sous l’autorité du parquet de Bordeaux, l’OFB travaillait sur des faits pouvant relever d’actions de braconnage. Un travail de terrain et de renseignement était mené en toute discrétion. Ces chasses dites commerciales sont autorisées mais doivent respecter la réglementation appliquée à la chasse en général. En clair, l’État veille à ce que ces espaces ceinturés par des clôtures ne deviennent pas des zones de non-droit.

    Dans deux enclos, l’un de 1 200 hectares et le second de 600 hectares, des sites appartenant à un particulier et à un groupement d’assurance, l’opération de police de l’environnement a permis de confirmer que des prélèvements au fusil considérés comme abusifs avaient bien lieu sur les grives et les alouettes. Selon l’OFB, « il serait question ici de plusieurs milliers de grives abattues depuis des années ».

     

    20/10/23 : Digne-les-Bains : Le chasseur s’était introduit dans un jardin pour abattre un sanglier

    TRIBUNAL CORRECTIONNEL: Le couple de retraités a dit avoir été choqué par l’intrusion du prévenu.

    Un chasseur de 45 ans qui comparaissait ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) sera fixé sur son sort le 9 novembre prochain. Le jugement a en effet été mis en délibéré. Le prévenu était accusé d’avoir chassé sans autorisation à Pierrerue (Alpes-de-Haute-Provence) le 31 janvier 2021, indique Le Dauphiné Libéré.

    Le matin des faits, un sanglier poursuivi par le groupe de chasseurs dont faisait partie le mis en cause s’était abrité dans le jardin d’une maison privée. Le quadragénaire avait pénétré sur le terrain et abattu l’animal. Les retraités habitant sur place ont raconté avoir été choqués par l’intrusion et la violence du prévenu.

    Ils se sont constitués parties civiles et ont demandé une réparation financière. L’habitante de la maison a affirmé souffrir de multiples douleurs depuis les faits. A l’audience, le chasseur a quant à lui assuré être « intervenu pour éviter un drame » face au « danger pour les propriétaires ».

     

    21/10/2023 : Un jeune chasseur gravement blessé après être tombé dans un pierrier

    Une bien mauvaise matinée pour ce jeune chasseur. Les pompiers de la Savoie ont été alertés, samedi matin, aux alentours de 11 h 30, sur un accident de chasse s’étant produit sur la commune de Chindrieux, dans le hameau de Chevigneux.

    Le jeune homme, âgé de 19 ans, est tombé dans un pierrier. Gravement blessé, il a été évacué par hélicoptère. L’équipage de l'hélicoptère Dragon 74 est venu à son secours et l’a transporté au centre hospitalier d’Annecy. On ignore les circonstances de sa chute.

     

    22/10/2023 : Pas-de-Calais : un chasseur condamné après avoir tué une espèce protégée

    Le 4 septembre 2023, un chasseur du Pas-de-Calais a été condamné par le tribunal de Boulogne-sur-mer pour avoir tué une espèce protégée.

    Un chasseur du Pas-de-Calais a été condamné par la justice au mois de septembre 2023. Le mis en cause a tué une espèce protégée en baie de Canche. L’oiseau était un courlis cendré équipé d’une balise GPS. Explications. 

    Une amende de 1500 euros 

    Il y a un an, les services de l’OFB, Office français de la biodiversité, avaient ouvert une enquête judiciaire pour le tir d’un courlis cendré équipé d’une balise GPS. C’était le 7 août 2022, à l’ouverture de la chasse sur le domaine public maritime, en baie de Canche. Le 4 septembre, le tribunal de police de Boulogne-sur-Mer a condamné le mis en cause à une peine totale de plus de 1500 euros et à trois mois de retrait de permis de chasser.

    L’étude de la balise GPS avait permis de déterminer l’emplacement et l’heure exacte de la mort du courlis ainsi que le trajet effectué ensuite. Un examen avait également permis de démontrer que l’oiseau avait bien été tué par une arme de chasse.

    Au vu de tous ces éléments d’enquête, le tribunal de police a déclaré le suspect coupable des faits qui lui sont reprochés. L’oiseau victime du tir de chasse est particulièrement distinctif par son envergure de 80 à 100cm de long et par son long bec incurvé de 10 à 15 cm. C’est le plus grand limicole présent en France. C’est un oiseau migrateur dont la répartition s’étend de l’Oural en Russie à l’Est jusqu’au Nord-Ouest du continent Africain et l’ouest de l’Europe.

    Les populations reproductrices de la plupart de ces pays voient leurs effectifs chuter drastiquement. En France, ces effectifs ont diminué de 25% en 15 ans. L’espèce est désormais classée vulnérable sur la liste rouge française. Aussi, cette espèce fait l’objet d’un plan national de gestion et d’un moratoire de suspension de sa chasse depuis 2020.

     

    24/10/2023 : Marseille : une balle de chasse finit dans une maison lors d'une battue aux abords du lycée Marseilleveyre

    Il s'agissait bien d'une balle perdue, mais elle était sans lien avec une nouvelle fusillade : les fonctionnaires ont rapidement fait le lien avec une battue au sanglier qui se déroulait à quelques dizaines de mètres

    Un riverain du 8e arrondissement de Marseille a cru sa dernière heure arrivée, lundi soir, lorsque peu après 20h, ce quinquagénaire a perçu une puissante détonation et un choc dans sa maison qui jouxte le collège Marseilleveyre. Une balle venait de traverser ses volets pour finir sa course dans un mur du logement. L'homme, heureusement indemne, a immédiatement appelé la police.

    Il s'agissait bien d'une balle perdue, mais elle était sans lien avec une nouvelle fusillade : les fonctionnaires ont rapidement fait le lien avec une battue au sanglier qui se déroulait à quelques dizaines de mètres de là - il s'agissait d'une très officielle opération de "régulation", menée dans le périmètre du lycée Marseilleveyre, afin de limiter la prolifération des suidés.

    Le lieutenant de louveterie a aussitôt été entendu par la police et fait l'objet de test d'alcoolémie (négatif). Ce septuagénaire venait d'abattre un animal, mais la balle de 8x57 JS (un calibre courant en battue) a ricoché, et terminé sa course dans le mur du voisin. Bien qu'a priori dans les règles, le tireur à l'origine de l'incident devait être reconvoqué ultérieurement par la police.

     

    24/10/2023 : Près de Nantes : un oiseau protégé abattu, la LPO porte plainte

    Lundi 16 octobre 2023, un épervier d'Europe a été retrouvé blessé, avec des plombs dans le corps, sur la commune de Treillières. Malgré les soins, il n'a pas survécu.

    Il faisait pourtant partie d’une espèce protégée. Le lundi 16 octobre 2023, sur la commune de Treillières, près de Nantes (Loire-Atlantique), un épervier d’Europe a été retrouvé blessé et a été recueilli au centre de soins de la faune sauvage.  Il n’a pas survécu. 

    Présence de plombs

     Selon la Ligue pour la protection des oiseaux de Loire-Atlantique (LPO), l’épervier souffrait « d’une fracture ouverte de l’humérus gauche et d’une double fracture du coracoïde droit ». L’examen radiographique a confirmé la présence de plombs.

    L’oiseau est décédé « en soins » le 20 octobre.

    Peu de sanctions

    La LPO a souhaité rappelé, dans un communiqué, que la « destruction et la mutilation intentionnelle de ces oiseaux sont strictement interdits ». 

    À chaque nouvel épisode l'association porte plainte et fait un communiqué de presse, mais malheureusement nous constatons trop peu de sanctions suite à ces actes illégaux.

    LPO de Loire-Atlantique

    La LPO a annoncé avoir porté plainte contre X.

     

    26/10/2023 : Trois chasseurs de Bertrix condamnés pour avoir tué illégalement un cerf

    Ils se disaient victimes d’une cabale. Les chasseurs, père et fils, sont condamnés. Dans leur chute, ils entraînent un octogénaire qui découpait du gibier.

    2023 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

     

    27/10/2023 : Nouveau braconnage d’un lynx : l’espèce en sursis

    Transférée du Jura suisse vers les Alpes italiennes au printemps 2023, une femelle lynx a été braconnée en Autriche... Une mauvaise nouvelle pour cette espèce menacée. La Fondation 30 Millions d'Amis condamne cet acte illégal et espère que les auteurs seront identifiés et punis à la hauteur de la gravité des faits.

    Six mois après avoir été relâchée dans la forêt de Tarvisio (Italie) pour consolider la population de son espèce, le lynx Sofia a été victime du braconnage, dans le land de Carinthie (Autriche) où elle avait migré. « Un examen médico-légal a révélé la présence de particules de projectiles : Sofia a été braconnée, déplore Kora, la fondation suisse pour la gestion de la faune sauvage. La police autrichienne mène l’enquête et ne fournit pas de détails pour l’heure. »  Malheureusement, les auteurs d’actes de braconnage ne sont que rarement identifiés, y compris en cas de destruction illégale avérée, comme dans l’affaire Sofia. « S’agissant de faits se produisant en pleine nature, le plus souvent sans témoins et malgré les efforts déployés par les services, le manque d’éléments ne permet que rarement de mettre en cause un ou plusieurs individus auteurs ou co-auteurs des faits » , concède Sylvain Gatti, chargé de mission PNA lynx.

    En plus d’être cruel pour l’individu victime, cet acte est également néfaste pour l’espèce dont les “transferts”, de Suisse vers l’Italie, étaient censés en renforcer les effectifs. Le lieu du relâcher - au carrefour de l’Italie, de l’Autriche et de la Slovénie - était effectivement l’endroit idéal pour permettre aux lynx de se connecter et de se renforcer génétiquement, afin d’assurer leur survie à long terme. « La perte de Sofia est significative, car elle aurait été essentielle pour le renforcement de la population, confirme Kora. Le deuxième lynx suisse suivi dans le cadre du projet fait toujours l'objet d'une surveillance au moyen d'un collier GPS. »  Reste à espérer qu’il ne subisse pas le même sort.

    Diverses menaces pèsent sur l’espèce

    Il en va de la survie de l’espèce : « Les destructions illégales sont une grande menace pour l'espèce, déplore la Société française pour l'étude et la protection des mammifères (SFEPM). Or, elles sont largement sous-estimées ! » S’ajoutent d’autres menaces qui, en dehors des maladies, sont exclusivement d’origine anthropique. C’est le cas des collisions routières et des confusions de tir en chasse. Sans oublier la chasse elle-même, responsable d’une diminution des populations de proies dont les félins se nourrissent. De façon plus indirecte – mais non moins dangereuse – le développement des infrastructures et de l’urbanisation contribue à la fragmentation et à la destruction des habitats. Il en résulte une rupture de continuité écologique, un morcellement du domaine vital et, corrélativement, un isolement des individus et une perte de la diversité génétique.

    Raisons pour lesquelles la Fondation 30 Millions d’Amis intime à l’Union européenne de renforcer les moyens humains et financiers déployés pour identifier et punir les auteurs de destructions illégales. Elle invite également au “remplacement” des lynx tués. Seule solution à même d’assurer la viabilité génétique et, à terme, la survie de l’espèce.

     

    28/10/2023 : Des chiens de chasse s’en prennent à leur bouc : ils cherchent les propriétaires

    A Montbarrey, Françoise Barey et Sébastien Barbati ont retrouvé deux chiens de chasse sur leur terrain, en train d’attaquer l’un de leurs boucs, blessé et recousu en urgence par un vétérinaire. Ils souhaitent que le propriétaire des chiens se fasse connaître, pour être indemnisés et rassurés suite à cet évènement.

    « Hier il allait un peu mieux, mais aujourd’hui, ça a gonflé à nouveau. Il ne va pas bien », s’inquiète Françoise Barey, habitante de Montbarrey. Dimanche dernier, Goupile, son bouc d’à peine plus d’un an, a été blessé par deux chiens de chasse. Il souffre de plusieurs blessures aux pattes, fesses et à la queue. « Heureusement qu’on était là, sinon on aurait retrouvé notre bouc étranglé », indique-t-elle.

    Dimanche, peu avant midi, elle trouve l’un de ses deux boucs en dehors de son enclos électrifié, dans l’écurie. Elle le raccompagne à l’extérieur et découvre alors le second bouc acculé par deux chiens qui l’attaquent. « Je prends une fourche, je crie », raconte-t-elle, mettant alors en fuite les deux terriers et équipés d’un collier GPS : probablement des chiens de chasse.

     

    28/10/2023 : Des habitants sous la menace des chasseurs à Montpellier

    Rue du Pont-de-Laverune, à la Martelle, des riverains doivent se protéger des tirs qui fusent à proximité de leur maison. Ceux-ci ne s’habituent pas à une situation qui dure depuis très longtemps.

    C’est un petit coin de paradis où la végétation a pris ses aises depuis plusieurs décennies. À l’ouest de Montpellier, dans le quartier de la Martelle, Michel s’est installé sur une propriété de plus de 5 000 m2, en 1966.

    "Ici, on a redonné à la nature et à la biodiversité des droits qu’elles n’avaient plus", explique cet homme de 87 ans. Les animaux sont ici chez eux. Enfin presque…

    Car sur un terrain privé qui surplombe leur maison, des chasseurs viennent régulièrement troubler la quiétude des lieux. "L’autre dimanche, il y avait nos petits-enfants dehors, explique le couple. On entendait les coups de fusil à proximité. Des plombs ont atterri sur notre toit et des oiseaux morts – corbeaux et pigeons, notamment – sont tombés dans le jardin. Les enfants ont eu très peur."

    Michel, qui a "toujours vu des chasseurs près de (son) domicile, surtout en fin de journée et le week-end", ne s’est jamais habitué au "bruit de la grenaille qui traverse les feuillages". "Je hurle sur eux à chaque fois, mais ça ne change rien. Ils tuent par plaisir et ne vont pas chercher ce qu’ils tirent, même s’ils ont parfois des chiens. Et ils repartent généralement au bout d’une heure."

    Sa petite-fille, Elsa, qui réside à proximité, a elle aussi constaté ces tirs à proximité des habitations. "Il y a quelques années, rue du Chemin-de-Salinier, un des chasseurs m’avait vu les regarder et avait tiré en l’air !" "Ils avaient aussi tiré sur des lignes téléphoniques", ajoute son grand-père.

    "On voudrait pouvoir sortir de chez nous"

    Il a déjà contacté la police qui est venue sur place une fois. "Je comprends qu’ils aient autre chose à faire, mais on ne sait plus vers qui se tourner."

    "Chasser à proximité des maisons et des routes, c’est illégal, rappelle Michel. On en a marre de recevoir des plombs et de voir des oiseaux tués gratuitement chez nous, alors qu’il y en a de moins en moins. Et on voudrait pouvoir sortir de chez nous en sécurité avec les enfants."

    La Fédération de chasse impuissante

    "Il est interdit de tirer vers les maisons, les routes, les écoles, les équipements publics…", rappelle Max Alliès, président de la fédération de chasse de l’Hérault.

    "Mais on n’a pas de pouvoir de police au niveau de la fédération. Il n’y a pas non plus de société de chasse à Montpellier, et on ne peut pas demander à nos 400 sociétés qui chasse à cet endroit. Le droit de chasse sur un terrain privé appartient au propriétaire."

    À Montpellier, l’interdiction de chasse prise par la municipalité concerne uniquement les terrains communaux. Essentiellement 70 hectares du côté de Grammont et Cambacérès.

    Le 29 mars dernier, 56 chasseurs avaient toutefois abattu 20 sangliers lors d’une battue organisée à Montpellier, Juvignac et Grabels, après accord entre la Fédération de chasse, les services de l’Etat et les communes concernées.

    Le sanglier a en effet tendance à se multiplier en secteur périurbain. "Il y trouve les trois choses dont il a besoin : de la nourriture, grâce aux gens qui les nourrissent et aux déchets, de l’eau et des endroits où se cacher", conclut Max Alliès.
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    les chasseurs se sont littéralement approprié le secteur. Ils ont démoli toutes les petites installations sportives qui étaient en place, saccagé le bike park, mis des troncs en travers de tous les sentiers et démolis les petits pont qui enjambaient la mosson pour que plus personne ne viennent les déranger dans les bois. Tout ça avec la complaisance voir la complicité de la mairie. J'y suis passé dimanche dernier, ça tirait tellement j'ai cru qu'une fusillade était en cours.

     
     
    30/10/2023 : Coup de filet contre le braconnage d’oiseaux migrateurs en Gironde

    Les 14 et 15 octobre 2023, une trentaine d’inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité ont été mobilisés dans le cadre d’une vaste opération de police qui a permis d’interpeler 14 chasseurs en infraction.

    Depuis plusieurs années, des informations récurrentes faisaient état de prélèvements abusifs de grives et alouettes dans des enclos de chasse commerciaux situés dans le sud de la Gironde.

    Après avoir investigué et préparé minutieusement cette enquête avec l’aide de la Gendarmerie Nationale, l’opération a été déclenchée le samedi 14 octobre vers 9h du matin. Sous l’autorité du parquet de Bordeaux, plus d’une dizaine d’équipes ont été déployées dans les enclos visés.
    La faible migration d’oiseaux dans le ciel girondin a fait craindre un temps pour la réussite de l’opération, mais les chasseurs locataires des postes de chasse étaient finalement bien présents.

    Sur place, les agents de l’Office français de la biodiversité ont interpelé 14 chasseurs en infraction, saisi 20 instruments prohibés (magnétophones reproduisant le chant des grives et alouettes), 12 fusils et une paire de filets de pante à alouettes, installation fixe de chasse traditionnelle.

    Les chasseurs utilisaient des appareils pour imiter le chant des oiseaux. Ces derniers, déjà affaiblis par les grandes distances parcourues durant leur migration, sont irrémédiablement attirés par les chants diffusés en boucle. Cet acte de braconnage qui contribue à fragiliser les populations d’espèces en déclin est strictement interdit par la loi (article L424-4 du Code de l’environnement).
    Pour rappel, les populations de l’alouette des champs ont décliné de 58 % en Europe ces 40 dernières années et celles de la grive mauvis de 11 %.

    Les braconniers vont désormais devoir répondre de leurs actes devant le tribunal judiciaire de Bordeaux. Les peines encourues sont une amende de 1500 € maximum, la confiscation des armes et appareils saisis ainsi que le retrait du permis de chasser.

     
     
    Un homme de 62 ans est soupçonné d’avoir braconné une quarantaine de chardonnerets élégants aux abords du cimetière de Morangis (Essonne). Des oiseaux qui se revendent une centaine d’euros auprès des collectionneurs, attirés par leur couleur et leur chant.

    Un homme de 62 ans, originaire de Chilly-Mazarin (Essonne), sera jugé prochainement pour « enlèvement ou capture d’une espèce animale non domestique et protégée » et pour « détention ». Il est soupçonné d’avoir prélevé illégalement des chardonnerets élégants, a rapporté Le Parisien  dimanche 29 octobre 2023. Après une patiente surveillance, les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont pu mettre au jour ce braconnage.

    Le terrain de capture du sexagénaire se situait dans les alentours du cimetière de Morangis. Il plaçait des filets dans les fourrés très accueillants pour les oiseaux et insectes. Les agents de l’OFB se sont aperçus que le Francilien venait tous les jours sur les lieux, probablement depuis la fin du mois d’août.

    Prisés des collectionneurs

    Les policiers et l’OFB se sont rendus au domicile du sexagénaire suspecté de braconnage, jeudi 26 octobre dans la matinée, pour l’interpeller. Sur place, ils ont découvert 44 chardonnerets élégants enfermés dans des cages. Des filets et du matériel nécessaires pour prélever les oiseaux ont également été retrouvés. L’individu a été placé sous contrôle judiciaire en attendant sa convocation devant le tribunal correctionnel.

    Le chardonneret élégant « se monnaye quelques centaines d’euros auprès de collectionneurs. Ils sont prisés pour leurs couleurs mais aussi pour leur chant. En captivité, il meurt souvent rapidement » indique à nos confrères Cédric Marteau, directeur du pôle de la protection de la nature de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Cette dernière entend se constituer partie civile.

     

    01/11/2023 : Un chasseur se tire dans le pied

    Un chasseur se tire dans le pied au Chambon-sur-Lac

    Ce mercredi 1er novembre, vers 14 heures, un jeune homme de 21 ans était à la chasse à la palombe avec son père quand il a été victime d’un accident de chasse. Alors qu’il marchait, son fusil de calibre 12 aurait glissé de son épaule et, voulant le rattraper, il aurait appuyé sur la détente. Le coup est parti le blessant à un pied. Des plombs logés dans les chairs, il a d’abord été transporté par son père auprès des sapeurs-pompiers de Murol. Après lui avoir prodigué les premiers soins, les secouristes l’ont conduit à l’hôpital d’Issoire. Les gendarmes de la Communauté de brigades d’Issoire ont procédé aux vérifications d’usage. 

     

    02/11/2023 : Oise : une personne légèrement blessée lors d’un accident de chasse

    Les faits se sont produits le 27 octobre à Amblainville « dans le cadre d’un accident de chasse ». Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte par le parquet de Beauvais.

    « Quel que soit le type d’arme ou de munition que l’on utilise, il faut toujours être vigilant », insiste-t-on à la Fédération des chasseurs de l’Oise. Selon nos informations, une personne a été légèrement blessée le 27 octobre dernier, lors d’une chasse qui se tenait dans la commune d’Amblainville. Contacté, le procureur de la République de Beauvais, Frédéric Trinh, confirme qu’une enquête a été ouverte par le parquet « suite à des blessures involontaires dans le cadre d’un accident de chasse ».

    « Les dépistages aux fins de recherche de la présence d’alcool et de stupéfiants se sont révélés négatifs », précise également le magistrat sans donner davantage de détails sur les circonstances dans lesquelles s’est produit l’accident. Les investigations ont été confiées aux gendarmes ainsi qu’à l’Office français de la biodiversité (OFB). Le mis en cause encourt une contravention de la 5e classe.

    Il faudra voir s’il y a eu faute ou non

    Les faits se seraient déroulés à l’occasion d’une chasse aux petits gibiers au cours de laquelle un participant aurait reçu un plomb, munition utilisée pour cette pratique. Interrogée sur l’incident, la Fédération des chasseurs de l’Oise ne souhaite pas commenter l’affaire, une enquête étant en cours. « Il faudra voir s’il y a eu faute ou non », se contente d’observer son directeur, Marc Morgan. Pour autant, ce dernier tient à rappeler que si « on respecte les règles, l’accident ne doit pas arriver ».

    « Au petit gibier, il faut faire attention à ne pas tirer à hauteur d’homme et être vigilant à son environnement », souligne-t-il. Et de préciser que si les accidents graves se produisent davantage lors des chasses aux gros gibiers, où ce sont des balles qui sont utilisées, les plombs sont « peut-être moins impressionnants » mais restent dangereux. « Il faut faire attention car les plombs aussi peuvent ricocher, prévient Marc Morgan. Et les blessures peuvent être assez graves selon la zone touchée et la distance du tir ».

     

    03/11/2023 : "Nous avons vidé la réserve de vermines" : la photo controversée de chasseurs qui posent devant les cadavres de 20 renards et de sangliers

    En Espagne, des chasseurs se sont pris en photo devant les cadavres de 20 renards, adultes et bébés, lors d'une partie de chasse qui s'est déroulée dans la région de Madrid. Le Parti animaliste dénonce la pratique. 

    C'est un cliché qui ne manque pas de faire du bruit de l'autre côté des Pyrénées. À l'occasion d'une partie de chasse qui était organisée dimanche 29 octobre dernier dans la région de Madrid (Espagne), plusieurs chasseurs se sont pris en photo devant les cadavres de 20 renards – adultes et bébés – et de deux sangliers. Sur les réseaux sociaux, les chasseurs ont partagé leur "prouesse de plaisir et de satisfaction personnelle" : "Nous avons nettoyé la réserve de la vermine", ont ajouté ces derniers. 

    «Hemos limpiado el coto de alimañas».

    Son las palabras de un grupo de cazadores al matar a 20 zorros en una jornada de caza. Para ellos ha sido pura diversión y satisfacción el haber conseguido matar a un numero elevado de ejemplares.

    Zorros que son perseguidos dentro de sus… pic.twitter.com/TeS8yt0xxY

    — PACMA (@PartidoPACMA) November 2, 2023

    Les clichés ont fait réagir le Parti animaliste local (Pacma) qui, sur les réseaux sociaux, a vivement critiqué la mort de ces animaux : "Alors que la chasse au renard est interdite en Angleterre, en Espagne, plus de 180 000 renards sont exécutés par des chasseurs". Selon le parti, les chasseurs espagnols bénéficient de la "protection" du "gouvernement espagnol" et des "gouvernements autonomes". 

    Un "déséquilibre des écosystèmes"

    Les données partagées par le gouvernement espagnol indiquent que 176 109 renards ont été tués par des chasseurs lors de parties de chasse en 2020. En 2016, on en dénombrait 250 000. En France, ce chiffre est bien plus élevé : entre 600 000 et un million de renards sont tués chaque année. Les chasseurs eux évoquent 500 000 renards tués chaque année. 

    Pour le Pacma, ces parties de chasse viennent perturber "l'équilibre des écosystèmes" et contribuent pleinement à la détérioration de la faune et de la flore. 

     
    03/11/2023 : Halloween, ses fantômes, ses sorcières... et ses citrouilles au plomb
    Selon l'Inserm, près de 8000 tonnes de plomb seraient déversés chaque année en France par les adeptes de la chasse et du ball-trap... Ce métal lourd pollue les sols, tue les animaux laissés blessés et présente un grave risque sanitaire pour tous les organismes, dont les humains.

    Alors que ces problèmes sont connus depuis des décennies, le lobby de la chasse continue de faire de la résistance à l'Union européenne, en cherchant à retarder au maximum la lente transition des munitions au plomb vers d'autres types de métaux moins nocifs...
    ==> https://www.instagram.com/p/CzLc6tmrsRz/
     
     
     
    03/11/2023 : « Un miracle qu’il soit en vie » : un chat reçoit 9 plombs

    Banzaï, un chat de 6 ans, est rentré chez lui criblé de plombs à Crépy-en-Valois, dans l’Oise (18/10/2023). S’il a heureusement survécu, sa maîtresse entend bien réclamer justice pour son animal. La Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile.

    « C’est vraiment inadmissible. » Après le choc, la colère n’est pas retombée pour Jennifer. Si son chat Banzaï a « miraculeusement » survécu à 9 plombs, sa maîtresse ne veut pas qu’un tel acte se reproduise.

    Des plaies multiples

    Après 4 jours de disparition, le félin est rentré dans son domicile de Crépy-en-Valois, dans l’Oise (18/10/2023). Mais Jennifer voit immédiatement que quelque chose cloche : « Il avait un œil blessé, constate-t-elle. Et des caillots de sang. Il avait l’air très apeuré. Dès le lendemain matin, nous sommes allés chez le vétérinaire. » Et là, « c’est le choc ». 

    Le vétérinaire constate des « plaies multiples et un hyphéma à l’oeil droit » ainsi que « 8 plaies localisés sur la tête et le cou ». Selon le certificat du praticien, « 5 balles en plomb sont visibles à l’oeil nu au travers des plaies ». Au total, les radios « mettent à l’évidence la présence de 9 plombs ».

    Une plainte déposée

    Abasourdie par la nouvelle, Jennifer porte plainte pour sévices graves et acte de cruauté. La Fondation 30 Millions d’Amis se constitue partie civile pour l’appuyer. « Je souhaite vraiment dénoncer cet acte cruel, explique la maîtresse de Banzaï. J’espère que l’individu pourra être retrouvé et qu’il ne fera pas d’autres victimes. »

    Le chat se remet, quant à lui, doucement du traumatisme subi auprès de sa famille. « Il a vécu un acharnement, peste Jennifer. Mais il va bien. Je suis très inquiète qu’il sorte. Toujours sur le qui-vive. Mais je suis soulagée qu’il soit auprès de moi, en vie ».

     

     
    03/11/2023 : Oise : une personne blessée lors d'un accident de chasse
    Selon nos confrères du Parisien, les faits se sont produits mercredi 27 octobre à Amblainville, au sud de Méru « dans le cadre d'un accident de chasse ». Un des participants à cette chasse aux petits gibiers aurait reçu un plomb. Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte par le parquet de Beauvais. Les investigations ont été confiées aux gendarmes et à l'Office français de la biodiversité (OFB).
     

     

    05/11/2023 : Accident de chasse en Ariège : un homme glisse et se tire une cartouche dans le ventre

    En fin de matinée, ce dimanche 5 novembre 2023, un homme, âgé de 53 ans, a eu un grave accident de chasse dans le secteur de Fabas, en Ariège.

    En effet, alors qu'il était presque midi, le chasseur a glissé et fait une chute involontaire avec son fusil à la main. Dans sa chute, l'Ariégeois a appuyé sur la détente de son arme et s'est tiré une cartouche dessus. L'homme de 53 ans a reçu son propre projectile dans le ventre. 

    Rapidement dépêchés sur place, les sapeurs-pompiers, accompagnés des gendarmes de l'Ariège ont prodigué les premiers soins au chasseur avant que ce dernier soit héliporté en direction de Purpan à Toulouse (Haute-Garonne). Grièvement blessé à l'abdomen, les jours de l'Ariègeois ne seraient toutefois pas en danger. Un malencontreux accident qui aurait pu avoir de lourdes conséquences pour ce chasseur de Fabas. 

     

    06/11/2023 : La partie de chasse tourne mal : un chasseur glisse et se tire une cartouche dans le ventre en tombant, l'homme héliporté dans un état grave

    Il marchait dans le bois avec son fusil chargé à la main.

    En fin de matinée ce dimanche 5 novembre, un chasseur a fait une glissade en marchant dans un bois sur la commune de Fabas, en Ariège. Un simple incident aux graves conséquences puisque l'homme de 53 ans marchait avec son fusil chargé à la main. En tombant, un coup de feu est parti et a touché l’homme au ventre, rapporte La Dépêche du Midi.

    Gravement blessé à l'abdomen

    Rapidement alertés et envoyés sur place, les sapeurs-pompiers, accompagnés de gendarmes ont prodigué les premiers soins au quinquagénaire avant qu’il ne soit héliporté en direction de l'hôpital de Purpan à Toulouse (Haute-Garonne). Gravement blessé à l’abdomen, les jours de l’Ariègeois ne seraient toutefois pas en danger, selon nos confrères. 

    Selon le bilan de l’accidentologie à la chasse présenté par l’Office français de la biodiversité (OFB), on dénombrait 78 accidents de chasse lors de la saison 2022-2023, dont 6 mortels (tous des chasseurs). Des chiffres qui continuent de baisser année après année.

     

    06/11/2023 : Un «acte de barbarie inadmissible» : un cochon domestique abattu en pleine rue dans le Pas-de-Calais

    Le 26 octobre 2023, un cochon de 70 kg a été abattu en pleine rue, à Calonne-Ricouart (Pas-de-Calais). Il aurait été confondu avec un sanglier par un garde-chasse. Le couple qui avait recueilli l’animal quelques jours après son abandon sur un parking a déposé une main courante et le maire de la commune envisage de porter plainte contre X.

    Un couple de Calonne-Ricouart (Pas-de-Calais) a adopté un cochon vietnamien abandonné de 70 kg. Baptisé Colhain, il avait été retrouvé sur un parking du parc départemental d’Olhain, sans pouvoir être identifié. C’est une employée du parc et son mari qui ont décidé de prendre en charge l’animal, rapporte La Voix du Nord .

     

    Mais quelques jours plus tard, le 26 octobre, le couple s’est rendu compte que le cochon avait disparu de son enclos. Après un petit tour en voiture, ils ont découvert Colhain, mort sur une route à proximité de leur domicile.

    Une enquête ouverte

    Interrogé par nos confrères, le nouveau propriétaire du suidé explique avoir d’abord pensé qu’il avait été percuté par un véhicule. Mais la réalité est toute autre : « Le garde-chasse de Calonne et le président de la chasse nous ont dit qu’il avait été abattu, à bout portant, par un garde-chasse qui l’aurait confondu avec un sanglier ». Un acte de « barbarie inadmissible » pour le couple, qui a déposé une main courante au commissariat de Marles-les-Mines.

    Prévenu, le maire Ludovic Idziak a annoncé qu’un point devait être fait en début de semaine. Il compte porter plainte contre X. Pour l’édile, le problème est également lié à la sécurité, si l’auteur du coup de feu « a tiré avec un fusil sur la voie publique ». Des personnes devaient être entendues par les forces de l’ordre, pour tenter d’identifier le tireur.

     

    07/11/2023 : Accident de chasse près de Clermont : la partie père et fils se termine mal

    Un jeune homme de 21 ans, parti à la chasse à la palombe avec son père, s'est tiré une balle dans le pied mercredi 1er novembre au Chambon-sur-Lac (Puy-de-Dôme).

    Se tirer une balle dans le pied. L’origine de cette expression proviendrait des soldats désirant quitter le front, qui se blessaient parfois volontairement pour être évacués.

    Là, ce n’est pas un soldat, mais un chasseur qui a vécu cette mésaventure.

    Un homme de 21 ans était à la chasse à la palombe (*) avec son père le mercredi 1er novembre, en début d’après-midi au Chambon-sur-Lac (Puy-de-Dôme), à 45 minutes en voiture de Clermont-Ferrand.

    Le fils a été victime d’un accident de chasse, rapporte La Montagne.

    Le coup part en marchant

    Le jeune chasseur marchait, quand son fusil de calibre 12 aurait glissé de son épaule.

    Il aurait appuyé sur la détente en voulant rattraper son arme. Le coup est parti le blessant à un pied.

     

    07/11/2023 : Oise : un chasseur à l’affût se tire dans la jambe à Carlepont

    L’accident s’est produit ce dimanche lors d’une chasse au gros gibier, à Carlepont. Juché sur un mirador, le chasseur, déséquilibré, s’est accidentellement tiré dessus. Un accident rare qui doit plus que jamais alerter sur les règles élémentaires de sécurité.

    Ses jours ne sont pas en danger mais l’un des participants d’une chasse au gros gibier à Carlepont a été sérieusement blessé à la jambe, ce dimanche. Un accident dans lequel il est seul en cause puisque c’est de sa propre carabine qu’est sortie la balle qui l’a touché.

    L’homme était en poste sur un mirador et c’est à cet endroit que le coup de feu est parti accidentellement. A-t-il glissé sur un sol rendu humide par la pluie ou a-t-il fait un mouvement qui l’a déséquilibré ? Les conditions dans lesquelles le coup est parti ne sont pas très claires mais l’homme s’est tiré une balle dans la jambe.

    « Il ne faut jamais oublier qu’on manipule une arme »

    « Je ne connais pas précisément les circonstances de cet accident mais il ne faut jamais oublier qu’on manipule une arme, rappelle Marc Morgand, directeur de la fédération des chasseurs de l’Oise. Cela fait partie des règles de base que l’on rabâche aux chasseurs lors des formations obligatoires ou des formations volontaires. Ce type d’accident reste rarissime, surtout lors de chasses avec des miradors qui sont plutôt très sécurisées pour les participants. Les angles de tir y sont toujours clairement matérialisés et ceux qui sont sur un mirador ne se déplacent pas tant que la chasse n’est pas terminée. »

    Peut-être est-ce la loi des séries mais cet accident de chasse fait suite à un autre tout récent dans le département puisque le week-end précédent, le 27 octobre, une personne a été légèrement blessée, lors d’une chasse qui se tenait dans la commune d’Amblainville.

    Les circonstances sont toutefois bien différentes puisque les faits se seraient déroulés à l’occasion d’une chasse aux petits gibiers au cours de laquelle un participant aurait reçu un plomb, munition utilisée dans ce type de chasse. Le parquet de Beauvais a ouvert une enquête « suite à des blessures involontaires dans le cadre d’un accident de chasse ».

    Les investigations ont été confiées aux gendarmes ainsi qu’à l’Office français de la biodiversité (OFB). Les dépistages aux fins de recherche de la présence d’alcool et de stupéfiants qui ont été effectués immédiatement se sont tous révélés négatifs.

     

    08/11/2023 : Hautes-Pyrénées : deux chiens de chasse tombent dans un gouffre, l'un est sauvé, l'autre décède

    Les pompiers des Hautes-Pyrénées ont été alertés ce mercredi en début d'après-midi après que deux chiens et un sanglier soient tombés au fond du gouffre de Poudac, sur la commune de Générest, dans les Hautes-Pyrénées.

    Si le sanglier a été neutralisé par les chasseurs, d'importants moyens ont été dépêchés sur place par les secours pour tenter de tirer les chiens de ce mauvais pas, plus de 30 mètres plus bas. Au total, une vingtaine de secouristes dont les équipes spécialisées du Grimp et un vétérinaire ont été mobilisés, sur ce site à l'acccès difficile. En fin d'après-midi, des actions ont pu être lancées. Malheureusement, on a appris vers 18h15 auprès du SDIS 65 que l'un des deux chiens était décédé. L'autre animal a pu être sauvé.

    Il y a moins de cinq mois, un accident similaire s'était déjà produit sur ce même gouffre de Poudac. Deux chiennes qui avaient disparu de leur enclos quelques jours plus tôt avaient alerté des marcheurs par leurs aboiements remontant du fond de la cavité. Cette fois, les deux chiennes avaient pu retrouver, saines et sauves, leur propriétaire.

     

    10/11/2023 : Chiens tués à Louplande : deux chasseurs condamnés

    Deux chasseurs ont été condamnés dans le cadre d’une procédure dite de reconnaissance préalable de culpabilité ce vendredi 10 novembre 2023, après la mort de deux chiens, tués par balle à Louplande.

    Le 7 avril 2023, à Louplande, un jeune couple a retrouvé ses deux chiens tués par balle, dans un bois. Les chiens avaient été victimes de tirs par arme à feu, dont l’un porté à bout portant. Le couple avait porté plainte.

    Moins d’une semaine après la mort des deux chiens, deux suspects avaient été placés en garde à vue et entendus par la gendarmerie. Les deux hommes, deux chasseurs qui disaient participer à une battue aux renards, ont été jugés sur connaissance préalable de culpabilité ce vendredi 10 novembre 2023, au tribunal du Mans. Ils devaient répondre d’atteinte volontaire à la vie d’un animal.

    Interdiction de chasser pendant un an

    Selon Ouest-France, un seul a été reconnu responsable des tirs. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis, 200 € d’amende et 5 000 € de dédommagement. Il lui est interdit de détenir une arme et de chasser pendant un an.

    Le deuxième chasseur a également été condamné, mais uniquement pour détention non autorisée d’une arme.

     

    10/11/2023 : Var. En tirant sur le sanglier qui détruisait ses poubelles, il avait tué le cheval de sa voisine

    Un homme a été condamné jeudi 9 novembre 2023 par le tribunal correctionnel de Draguignan (Var). En 2021, il avait abattu un cheval alors qu’il visait un sanglier. Il ne détenait ni le permis de chasse, ni celui de détention d’arme.

    Un homme a comparu devant le tribunal correctionnel de Draguignan (Var) jeudi 9 novembre 2023, pour avoir tué le cheval qui paissait dans le pré voisin, à Fréjus. Dans la nuit du 20 au 21 septembre 2021, il avait tiré avec une carabine 22 long rifle en direction d’un sanglier qui détruisait ses poubelles. Mais c’est finalement l’équidé qui a succombé, victime d’une balle dans la carotide, relatent nos confrères de Var-Matin .

    Le prévenu occupait une maison à titre gratuit dans un quartier de la ville. La propriétaire du cheval, dressé pour la corrida portugaise, avait elle aussi reçu l’autorisation d’installer ses équidés dans un champ en échange de quelques travaux.

    Pas de permis de chasse ni de port d’arme

    « J’étais sûr et certain d’avoir tiré sur le sanglier, pas sur un cheval », a indiqué l’homme au cours de l’audience. Mais pour la plaignante, il voulait se débarrasser de ses chevaux. Elle a en effet expliqué avoir subi des dégâts de la part du prévenu, sur sa voiture ou sur le toit d’un abri.

    Le mis en cause n’était pas titulaire des permis de chasse et de détenir une arme. Il a été reconnu coupable de « détention sans déclaration d’un fusil calibre 9 et d’une carabine 22 LR, acte de chasse non autorisée de nuit et atteinte involontaire à la vie d’un animal domestique », liste le quotidien local.

    Il est donc condamné à deux mois de prison avec sursis et 600 € d’amende. Il devra également indemniser la victime à hauteur de 13 000 € pour la mort du cheval. Enfin, il n’a plus le droit de posséder une arme.

     

    11/11/2023 : Des chasseurs dans le viseur pour une suspicion de braconnage

    Un père et son fils, adeptes de la chasse, auraient traqué le gibier sur la parcelle d’un voisin. Le propriétaire terrien ne leur avait pas donné le feu vert et a déposé plainte. On reproche aussi aux prévenus, qui sont passés en correctionnelle à Metz, d’autres infractions.

    Sont-ils de bons ou de mauvais chasseurs ? En d’autres termes, ont-ils braconné ? Eux, absents à l’audience, répètent que non. Une chose est certaine : père et fils ne sont pas inconnus de la justice. Surtout le père, dont le casier est chargé de 18 mentions. Pour des délits n’ayant pas toujours un lien avec le milieu de la galinette cendrée. Le sexagénaire s’est fait entre autres taper sur les doigts pour des vols, des recels de vols ou encore des obtentions frauduleuses de documents administratifs…

     

    13/11/2023 : La partie de chasse vire au drame : une femme fait une chute de 40 mètres et décède

    D’après les premières investigations, elle aurait chuté accidentellement.

    Les faits se sont déroulés ce samedi 11 novembre, dans la matinée. Une femme de 54 ans est décédée après une chute d’une quarantaine de mètres depuis le sommet d’une barre rocheuse, à Cusy, en Haute-Savoie, relatent Le Dauphiné Libéré et France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.

    Chute accidentelle

    Selon les informations de nos confrères locaux, la quinquagénaire était en train de participer à une partie de chasse et ce sont les autres participants qui ont alerté les secours vers 10 heures. Rapidement arrivés sur place, les sapeurs-pompiers n’ont rien pu faire pour sauver la victime. Son décès a été déclaré sur place par un médecin du Samu. 

    D’après les premières investigations, elle aurait chuté accidentellement. Une enquête a été ouverte et a été confiée à la compagnie de gendarmerie d’Annecy pour déterminer les circonstances exactes du drame.

     

    14/11/2023 : Bray-sur-Somme : le chasseur alcoolisé a-t-il éborgné son ami ?

    Un homme de 57 ans devait être jugé ce mardi par le tribunal correctionnel d'Amiens, pour avoir sérieusement blessé un homme lors d'une partie de chasse, en septembre 2021 à Bray-sur-Somme. Le tribunal a ordonné un supplément d'information. Une nouvelle audience est prévue en juin 2024.

    Depuis plus de deux ans, les fusils, les cartouches, le permis de chasse sont sous scellés. Depuis le 26 septembre 2021 et l'accident de chasse qui vaut à cet homme de 57 ans d'être présenté ce mardi au tribunal correctionnel d'Amiens.

    Ce jour là, sur la commune de Bray-sur-Somme, le prévenu participe a une partie de chasse à la perdrix avec plusieurs amis. La veille, il était à un anniversaire, s'est couché tard, a bu : cela ne l'empêche pas de partir chasser dès 9 heures. A midi, encore, de l'alcool. "Deux whisky-coca, deux verres de vin", reconnaît l'homme à la barre, cheveux grisonnants, boucle d'oreille et chemise à carreaux bleue.

    Des plombs jamais analysés

    La partie de chasse reprend. Dans un champs de betteraves, "une première envolée de perdrix", raconte la présidente. Premiers tirs, premiers animaux abattus. La ligne de chasseurs avance. Deuxième envolée, nouveaux tirs : c'est là que se noue l'accident. La victime reste un peu en arrière, pour ramasser une perdrix abattue. Mais "un ou deux" volatiles s'envolent. Le prévenu tire, tout comme un autre participant. La victime se prend le visage dans les mains : elle vient de perdre un œil. L'un des deux chasseurs s'accuse de lui même, avant de se rétracter : il a voulu couvrir le prévenu, qui était alcoolisé, explique-t-il aux enquêteurs.

    Le second reconnait bien vite, en audition, être à l'origine du tir qui a blessé la victime. Mais au tribunal, il se montre plus prudent. "Si c'est mon tir, je suis vraiment désolé, mais j'en suis pas sûr", assure-t-il. "Il y aura toujours une ombre, un doute", abonde son avocat, Maitre Jean-François Cahitte, qui souligne que les deux tireurs n'ont pas utilisé la même taille de plombs. Des plombs retirés du visage de la victime et qui n'ont jamais été analysés.

    Nouvelle audience le 25 juin

    De doute, il n'y en a pas pour la victime, présente au tribunal. "Je n'aurai pas pensé arriver là aujourd'hui, cela aurait pu s'arrêter bien avant. On était une bande de copains, c'était même plus qu'un copain. J'aurais préféré qu'il dise que c'était lui." Surtout que tous deux ont organisé leur propre reconstitution quelques semaines après l'accident. Son conseil, Maitre Christian Calfayan, estime que dès les premières heures*, "tous les témoignages ont concordé. Ensuite, il y a eu une remise en cause, une recherche des failles dans le dossier. Il y a la nécessité d'assumer judiciairement les faits."

    Une position partagée par le procureur de la République, qui met en avant les changements de versions du prévenu. "Il a peut être du mal à accepter qu'il a blessé son ami, mais il n'a pas respecté les obligations de sécurité." Le parquet requiert six mois de prison avec sursis, avec interdiction de détenir une arme et de passer son permis de chasse pendant six mois. Le tribunal décide finalement d'ordonner un supplément d'informations, pour faire analyser les scellés des plombs extraits du visage. Une nouvelle audience aura lieu le 25 juin 2024, à 14h.

     

    15/11/2023 : Ille-et-Vilaine : Un homme condamné pour avoir tiré au fusil sur la maison de son ex-associé

    L’homme, qui comptait régler une histoire de dette, a écopé d’une peine de prison, mardi à Rennes.

    Il voulait « lui mettre la pression ». Un homme a été condamné, mardi à Rennes, à quinze mois de prison dont douze avec sursis, pour avoir tiré sur la maison de son ex-associé. Armé d’un fusil, un soir de septembre, il avait tiré deux coups en l’air avant de viser plusieurs fois la façade de l’habitation, située dans le pays de Vitré (Ille-et-Vilaine), rapporte le journal Ouest-France. Personne n’avait été blessé mais au moins huit impacts avaient été retrouvés.

    Lors de l’audience, le prévenu a expliqué qu’il souhaitait régler une histoire de dette avec celui qui était son ancien associé, à la suite de la liquidation de leur commerce survenue en 2018. L’homme, qui pratique la chasse, a reconnu un « geste très dangereux ». Egalement poursuivi pour appels téléphoniques malveillants et menaces de mort, il a interdiction d’entrer en contact avec sa victime, et devra l’indemniser.

     

    17/11/2023 : La balle atteint le siège passager d’une voiture, deux chasseurs placés en garde à vue en Dordogne

    Deux chasseurs ont été placés en garde à vue après un tir accidentel sur une voiture en Dordogne, lors d’une battue aux sangliers le 22 octobre 2023. La balle a fini dans sa course dans le siège passager. « Cela aurait pu être dramatique », déplore le maire de La Chapelle-Aubareil, qui a organisé la battue.

    Deux chasseurs ont été placés en garde à vue après un tir accidentel sur une voiture en Dordogne, lors d’une battue aux sangliers le 22 octobre dernier, rapporte France Bleu Périgord.  L’homme suspecté d’être l’auteur du tir et le directeur de la battue de la partie de chasse ont été placés en garde à vue le 10 novembre 2023, avant d’être libérés après leur audition, rapporte Franceinfo .

    La balle finit dans le siège passager

    Le parquet de Périgueux s’est saisi de l’affaire, qui a été rendue publique sur Facebook par la publication de photos d’une voiture avec ce qui semble être l’impact d’une balle. « Pas de blessé ni de mort, mais à quelques centimètres près d’angle de tir, le conducteur y passait », rapporte la compagne du propriétaire du véhicule, qui a révélé l’affaire sur le réseau social.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, un chasseur âgé d’une soixantaine d’années, qui était au bord d’une route près de la Chapelle-Aubareil en fin de matinée, le dimanche 22 octobre, a tiré après le passage d’un véhicule sur la route.

    Les photos publiées sur le réseau social montrent que le pare-brise a explosé avec l’impact et que la balle a terminé dans le siège passager de la voiture, après avoir traversé la carrosserie du coffre et la banquette arrière qui était repliée, selon la compagne.

    « Cela aurait pu être dramatique »

    Le conducteur, sa compagne ainsi que le maire de La Chapelle-Aubareil, qui participait à la battue avec une quinzaine d’autres chasseurs, sans avoir assisté à l’accident, ont été entendus dans le cadre de l’enquête, ouverte à ce stade pour « mise en danger de la vie d’autrui par un manquement délibéré à une obligation de prudence ou de sécurité ».

    Selon France Bleu Périgord, le tireur soupçonné aurait décidé de ne plus utiliser son fusil et même de ne plus chasser. « Cela aurait pu être dramatique », a commenté auprès de nos confrères le maire de La Chapelle Aubareil, Jean-Michel Faure, qui rapporte que les autres chasseurs ont repris « timidement » les battues depuis le week-end dernier.

     

    17/11/2023 : Charente-Maritime : « Je n’ai pas à subir ça », un groupe de chasseurs achève un sanglier devant chez elle

    Samedi 11 novembre, une habitante de Vénérand n’a pas apprécié de voir devant chez elle un groupe de chasseurs achever une laie blessée. Le président de l’ACCA de Fontcouverte évoque un incident de chasse

    « Je vous laisse imaginer s’il y avait eu des enfants jouant dans mon jardin ou des promeneurs. » Cette habitante de Vénérand, près de Saintes, n’a pas goûté au calme d’un jour férié, samedi 11 novembre. En milieu de journée, tranquille sur son canapé, elle entend des coups de feu, des chiens aboyer. « Je suis habituée car il y a une chasse gardée, en face de chez moi, assure-t-elle ce jeudi 16 novembre. Mais là, le bruit était plus proche que d’habitude. »

     

    18/11/2023 : Soucht : deux chasseurs allemands cachaient des chargeurs non autorisés dans leurs poches

    Invités dans une chasse privée à Soucht, deux chasseurs allemands possédaient deux armes semi-automatiques équipées de chargeurs illégaux en France. Ils ont été démasqués lors d’un contrôle. Le verdict sera rendu le 27 novembre.

     

    En France, la loi permet à un chasseur de détenir une arme semi-automatique avec un chargeur contenant trois balles. Au-delà, le détenteur est dans l’illégalité.

     

    19/11/2023 : Près de Romorantin, un chasseur blessé lors d’une battue aux sangliers

    Un accident de chasse s’est produit dimanche 19 novembre 2023, en milieu de matinée, à Pierrefitte-sur-Sauldre. Un homme de 35 ans a été atteint par des éclats de balle et transporté à l’hôpital de Romorantin.

    Un accident de chasse s’est produit en milieu de matinée, à Pierrefitte-sur-Sauldre. Les pompiers ont été alertés à 10 h 40, un chasseur venait d’être blessé lors d’une battue aux sangliers au lieu-dit « Maubertin », non loin du camping des Alicourts.

    Selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie, un chasseur d’une soixantaine d’années a tiré à trois reprises en direction d’un sanglier. L’une des balles aurait ricoché avant de se fragmenter.

    Un chasseur qui se trouvait à proximité, a été atteint par des éclats du projectile. L’homme âgé de 35 ans a été blessé au biceps, l’avant-bras et à la cuisse.

    Pronostic vital non engagé

    Les pompiers lui ont porté secours, une équipe médicale du Smur de Romorantin s’est également déplacée. La victime dont le pronostic vital n’est pas engagé, a été transportée en état d’urgence relative, au centre hospitalier de Romorantin.

    La gendarmerie a ouvert une enquête en cosaisine avec les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB).

     

    20/11/2023 : Dans l’Eure, des braconniers tirent des chevreuils à côté d’un parc pour enfants

    A La Vieille-Lyre (Eure), le jour de l’ouverture de la chasse, une équipe de braconniers a tiré deux chevreuils dans un champ à quelques mètres d'un parc rempli d'enfants.

    Dimanche 17 septembre 2023, jour d’ouverture de la chasse, un groupe de plusieurs individus, armés, se trouvait sur la commune de La Vieille-Lyre (Eure), en haut d’une petite colline. En contrebas de ce terrain, ils se mettent en rang pour tirer des canards.

    Les volatiles finissent par arriver près de l’air de jeux de la commune. A seulement quelques mètres, de l’autre côté d’un cours d’eau, se trouvent pourtant une famille.

    Deux sœurs et leur frère jouent avec leur enfant respectif. Ils ont entre deux et six ans. Pourtant, la dizaine d’hommes armés va tirer sans vergogne juste au-dessus de leur tête.

    Les plombs fusaient au-dessus de nos têtes, ou bien tapaient dans les arbres et arrivaient à nos pieds.

    Gaétan, un papa présent avec sa fille de trois ans

    Les chevreuils embarqués

    Quelques instants plus tard, deux chevreuils sortent d’une haie. Les chasseurs courent alors dans leur direction, pendant près de 50 mètres.

    Ils abattent les chevreuils en tirant en direction des habitations, à quelques mètres encore de l’aire de jeux. « Cette fois ce n’étaient pas des plombs, ça s’entendait », assure Gaétan, chasseur lui-même.

    Des relevés effecutés

    En voulant s’interposer, près des deux bêtes, au moins quatre individus embarquent rapidement les chevreuils, puis prennent la fuite à la vue d’une voiture de la Fédération de chasse, qui est intervenue rapidement.

    L’OFB (Office français de la biodiversité) est intervenu également sur place. L’équipe de chasse était déjà repartie.

    Nous avons pu effectuer des relevés de terrain pour tenter d’identifier les auteurs

    Luc Tison, chef de service de l’OFB, dans l’Eure.

    Seulement une plainte

    Si la chasse était bien ouverte ce 17 septembre, la chasse au gros gibier n’était pas encore autorisée. Une infraction qui, si elle est confirmée, viendrait s’ajouter à la longue liste des infractions commises par ces mauvaises gâchettes.

    Une enquête a été rapidement ouverte par le Parquet d’Évreux. La mairie de La Vieille-Lyre a porté plainte.

    La fédération de chasse de l’Eure devrait se porter partie civile. Par manque de temps, les familles présentes sur place n’ont pas jugé bon de porter plainte contre les braconniers.

    Avec la vidéoprotection

    Des investigations sont toujours en cours, menées depuis deux mois par la Compagnie de gendarmerie de Verneuil-d’Avre-et-d’Iton, en co-saisine avec l’OFB. Le motif de mise en danger de la vie d’autrui pourrait être retenu, mais l’enquête devra le déterminer.

    La vidéoprotection, installée récemment à La Vieille-Lyre et La Neuve-Lyre, pourrait s’avérer précieuse.

    Indignation des chasseurs

    Dans la petite commune, ce fait divers, qui aurait pu être tragique, a déjà fait le tour de toutes les maisons, ou presque. Les noms des tireurs présumés circulent déjà largement, et la quasi-totalité des chasseurs se désolidarise de ces agissements.

    On chasse depuis des années ici. Voir ça, ça nous fait mal au cœur, car ça va encore donner une triste image de la chasse. On paie cher à cause de personnes comme eux.

    Une famille de chasseurs.

    Marc Morrière, le maire, lui aussi pratiquant, se refuse même à employer le terme de « chasseurs » pour désigner ces individus. « Ils n’ont rien à voir avec le monde de la chasse », lâche-t-il.

    « Ce sont des viandards, des gens qui ne respectent rien. Il faut les punir », souhaite un autre habitant, qui a entendu les coups de fusil le jour des faits.

    Pas d’interpellations

    Deux mois après ce triste dimanche, les auteurs n’ont pas été formellement identifiés ni interpellés. Depuis, et selon des témoins, des braconniers présents ce jour-là ont même été aperçus à la chasse le week-end.

    Cette affaire ne semble pas avoir changé leurs habitudes. « Faut-il attendre qu’il y ait vraiment un drame pour agir ? », s’interroge Gaétan.

    La réponse ne serait pas si simple.

    Avoir pu identifier une plaque de voiture ne veut pas dire que la voiture appartient aux individus. Et ici, nous devons travailler sur plusieurs départements, ce qui ralentit un peu l’enquête.

    Une source proche du dossier.

    Reste à savoir qui, dans l’équipe de chasse, a porté les coups qui ont causé la mort des chevreuils. Suivie de près, l’enquête pourrait encore durer plusieurs semaines. La balle est désormais dans le camp de la gendarmerie.

    Toujours bouleversée par cette matinée du 17 septembre, la famille présente sur les lieux espère également qu’une suite sera donnée rapidement à cette affaire.

     

     

    20/11/2023 : Près de Dieppe, la balle perdue d’un chasseur troue la baie vitrée alors que la famille est dans le salon

    À Intraville, près de Dieppe, une balle perdue lors d’une partie de chasse a troué le double vitrage de la porte-fenêtre d’un pavillon, dimanche 19 novembre 2023. Quatre personnes, dont deux enfants, étaient dans le salon.

    Une détonation. Puis deux, coup sur coup. Et un gros trou dans le double vitrage d’une porte-fenêtre d’une habitation, à Intraville (Petit-Caux), près de Dieppe. Une famille a eu très peur, dimanche 19 novembre 2023.

    Il était 11 h 10 lorsqu’une balle perdue, lors d’une partie de chasse, a troué la baie vitrée d’une habitation située en bordure d’un champ.

    Deux enfants dans le salon

    Dans le salon au moment de l’accident, le père de famille était avec son épouse et ses deux enfants. Selon les premiers éléments de l’enquête, la balle aurait ricoché avant d’atterrir dans la baie vitrée. Heureusement, personne n’a été blessé. Une plainte a été déposée à la gendarmerie. Les chasseurs qui opéraient dans le secteur devraient être auditionnés.

     

    20/11/2023 : Chasseur soupçonné d’avoir criblé un chien de plombs

    Un éleveur de moutons a retrouvé son chien criblé de grenaille, jeudi après-midi. L’auteur ne s’est pas manifesté.

    «Je suis révolté par cet acte lâche et odieux. Mon chien a été visé par un tir de grenaille.» Jeudi après-midi, Jean Christe a été prévenu par la police locale que son chien de troupeau avait été retrouvé grièvement blessé par des promeneurs le long d’une route. Son compagnon, Léon, âgé de 4 ans, a été criblé de balles sur l’encolure et partiellement sur l’épaule gauche. «Personne n’a rien vu ni entendu et l’auteur de ce tir peut continuer à se balader en toute impunité.» Le toutou a été amené à la clinique vétérinaire.

    Délai de réflexion

    En raison de la munition utilisée, l’éleveur de moutons du val d’Illiez soupçonne qu’un chasseur soit à l’origine de l’attaque: «J’avais donné un délai de réflexion aux sociétés de chasseurs locales jusqu’à lundi matin (ndlr: hier) pour que l’auteur du tir se dénonce lui-même afin de trouver un arrangement à l’amiable.» Mais personne ne s’est manifesté. Le Valaisan a donc déposé une plainte contre inconnu hier. La police cantonale confirme qu’une enquête a été ouverte.

    Contactée, la société de chasseurs Diana Romande indique qu’elle n’a pas connaissance de ce cas, ni de chiffres relatifs à des événements antérieurs similaires.

    «Il va vivre avec les plombs»

    Le propriétaire a pu récupérer Léon hier matin. «Le vétérinaire a décidé de laisser les restes de plomb dans le corps de mon chien. Les enlever aurait pu aggraver la situation.» Le spécialiste craignait notamment des complications. «Il n’est pas encore sorti d’affaire, mais ça devrait aller mieux à l’avenir», espère l’éleveur. Pour le moment, il est difficile d’évaluer les réelles séquelles de l’incident. Jean Christe n’a désormais qu’un objectif en tête: «Mettre le mouton noir qui a commis cette atrocité hors du circuit de la chasse.»

     

    22/11/2023 : Un chien de chasse retrouvé blessé sur l’autoroute, sauvé in extremis

    Un chien de chasse d’environ 2 ans a été retrouvé accidenté sur l’autoroute (Loire). Son détenteur aurait demandé son euthanasie pour ne pas avoir à régler les soins, ce qu’a formellement refusé le vétérinaire. Chandler est aujourd’hui soigné et choyé au refuge 30 Millions d’Amis de La Tuilerie.

    Un mal… pour un bien. Un chien a été retrouvé errant sur une autoroute par un automobiliste, dans le département de la Loire. Le pauvre animal, vraisemblablement accidenté présentait de grosses difficultés pour marcher (15/11/2023). Emmené d’urgence en clinique vétérinaire, le chien a reçu les premiers soins : « Il nous a été amené par l’un de nos clients, explique une membre de la clinique vétérinaire jointe par 30millionsdamis.fr. Il ne pouvait plus poser l’une de ses pattes. Mais nous avons trouvé un numéro de téléphone sur le collier de chasse que portait l’animal. »

    Son détenteur voulait « le piquer », le vétérinaire refuse

    Le praticien parvient à joindre le détenteur du chien, lequel demande l’état des blessures. Quand il apprend que l’état de son animal requiert des examens complémentaires, il propose une solution radicale : « Il nous a dit ‘’si c’est grave, il faut le piquer’’, confirme la clinique vétérinaire. En gros, c’est la faute du chien s’il a pris la fuite [de son chenil, NDLR]. Nous ne pouvions évidemment pas accepter cela. » Les examens approfondis révèleront que Chandler souffre d’une luxation d’une hanche et d’une double fracture sur l’une des pattes arrières. 

    Désormais « entre de bonnes mains »

    Cédé à la Fondation 30 Millions d’Amis, Chandler a déjà conquis le cœur de ses anges-gardiens : « C’est un chien adorable, observe Anne Puggioni, directrice du refuge. Il est très en demande de câlins. Il accepte les soins. Il vient d’être opéré et va devoir suivre une période de repos pour être remis sur patte. Il est désormais entre de bonnes mains. » La Fondation 30 Millions d’Amis a pris entièrement en charge les frais médicaux.

     

    Des chasseurs de Charente verbalisés pendant une opération de contrôle des gendarmes

    Les gendarmes de Charente et l'OFB ont contrôlé une trentaine de chasseurs lors de plusieurs battues au grand gibier ce samedi. Trois d'entre eux ont été verbalisés.

    31 chasseurs contrôlés, et trois d'entre eux ont été verbalisés. Les gendarmes de Charente et la police de l'environnement ont mené une grosse opération de contrôles ce samedi afin de s'assurer du bon respect des règles de sécurité pendant la chasse au grand gibier en battue. Six gendarmes et 5 agents de l'OFB étaient mobilisés.

    Respect des règles de sécurité

    Les gendarmes ont contrôlé des chasseurs à Mazerolles, à La Rochette, à Rivières, Marillac-le-Franc, Montbron et Taponnat-Fleurignac. Ils ont vérifié la bonne application du "schéma départemental de la gestion cynégétique". Ils ont notamment contrôlé le rayon des tirs autour des habitations, le respect des angles de tirs, le port de la chasuble ou encore la présence d'un directeur de battue. Ils ont également porté une attention particulière au bon respect des règles concernant les armes : l'interdiction de porter une arme à feu chargée ou un arc sur les routes par exemple.

    Trois verbalisations

    Au total, trois chasseurs ont été verbalisés. Lors d'une battue à La Rochette, un chasseur ne respectait pas la matérialisation des angles de tir. A Rivières, un autre chasseur a déplacé un animal avant de lui poser un bracelet. A Marillac-le-Franc, un chasseur a transporté son arme chargée et non démontée dans son véhicule.

    Les gendarmes indiquent que d'autres opérations de contrôles auront lieu, notamment d'ici la fin de l'année dans le sud du département.

     

    27/11/2023 : Un chasseur se tire une balle dans le pied et termine à l’hôpital

    Ce lundi 27 novembre, vers 15 heures, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour un accident de chasse sur la commune de Condal, en Bresse.

    Selon les premières informations, le septuagénaire se serait tiré une balle de carabine de chasse dans le pied droit pour des raisons indéterminées.

    Rapidement pris en charge par les secours, il a été transporté, dans un état jugé non critique, au centre hospitalier de Chalon-sur-Saône.

    Les gendarmes de la compagnie de gendarmerie de Louhans étaient présents pour procéder aux divers prélèvements et investigations qui confirmeraient, selon nos informations, la thèse accidentelle.

     

    27/11/2023 : La mésaventure d'une Belge lors d'une partie de chasse: "J’ai eu beau crier le plus fort possible, ils ont continué"

    Camille Michel ne risque pas d’oublier sa matinée de vendredi. L’Ardennaise a vécu un moment plutôt stressant. Explications.

    Alors que Camille Michel roulait tranquillement entre Bouillon et Corbion ce vendredi en matinée, la jeune femme a eu la peur de sa vie. "J’avais bien vu qu’une chasse était en cours dans les environs, indique l’intéressée. Plusieurs voitures se trouvaient le long de la chaussée, donc j’ai ralenti tout en continuant ma route. Tout d’un coup, j’ai vu deux biches qui traversaient devant la voiture et puis, un cerf a suivi. J’ai donc appuyé sur les freins."

    L’histoire, somme toute assez banale, aurait pu s’arrêter là. Sauf que le temps de réaliser ce qu’il se passait, Camille Michel a vu le cerf se prendre une balle en pleine tête.

    "J’ai commencé à klaxonner et j’ai ouvert ma fenêtre pour dire aux chasseurs qu’un véhicule était là et qu’ils arrêtent de tirer. J’ai eu beau crier le plus fort possible, ils ont continué. Une deuxième balle l’a touché dans le cou et j’ai entendu une troisième balle qui se perdait je ne sais pas trop où. Moi, j’ai vite mis la marche arrière et j’ai commencé à reculer. J’ai encore entendu plusieurs tirs. Si je n’ai pas la présence d’esprit de reculer, rien ne dit qu’une balle n’aurait pas touché ma voiture. Ici, j’ai encore eu de la chance que la troisième balle perdue n’ait pas terminé sa course dans mon véhicule", souffle Camille Michel.

    "J’ai vraiment le sentiment de l’avoir échappé belle"

    Après avoir repris ses esprits, Camille Michel est revenu à hauteur des chasseurs. "Ils étaient en train de retirer le cerf de la route, signale cette dernière. Quand j’ai interpellé un des chasseurs en lui disant que j’étais sur la route et que j’avais crié et klaxonné pour que cela s’arrête, il m’a dit qu’il avait le droit de tirer en direction de la route. J’ai pris contact avec la zone de police pour expliquer les faits. On m’a passé un commissaire qui m’a confirmé que, si le tir était maîtrisé, il n’y avait pas d’interdiction de tirer vers la route. Mais je trouve cela vraiment étrange. Je peux vous dire que quand cela vous arrive, vous ne faites pas les malins. Je n’étais vraiment pas rassurée. S’ils veulent tirer en direction de la route, qu’ils coupent cette dernière et que les véhicules ne puissent plus circuler. Ici, ce n’était pas le cas. J’ai vraiment l’impression de l’avoir échappé belle."

    Tirer vers la route ? Ce n’est pas interdit

    Ce dimanche, nous n’avions pas pu toucher les chasseurs qui se trouvaient sur la zone en question. Mais nous avons pris contact avec un membre d’un conseil cynégétique de la province afin de savoir quelles étaient les règles en vigueur dans ce cas de figure. "C’est difficile de parler de ce cas précis car je n’étais pas sur place. Il faut aussi voir si cela s’est déroulé sur une zone belge ou sur une zone française car on retrouve les deux sur le territoire en question, indique-t-il. Dans les faits, il n’est pas interdit de tirer en direction de la route. Évidemment, avant de tirer, le chasseur doit s’assurer qu’aucun promeneur, aucun cycliste et qu’aucun véhicule ne se trouve sur la chaussée. Et il faut que la vue soit dégagée et que les conditions de tir soient réunies. Maintenant, si le chasseur voit qu’un véhicule arrive, la règle est de laisser partir l’animal."

    Du côté de la zone de police Semois et Lesse, on confirme qu’il n’est pas interdit de tirer vers la route "tout en tenant compte des précautions d’usage." Par contre, les tirs à moins de 200 mètres et dans la direction des habitations sont interdits.

     

     

    27/11/2023 : « Il m’a dit qu’il avait le droit de tirer en direction de la route »

    L’histoire, somme toute assez banale, aurait pu s’arrêter là. Sauf qu’au moment où elle s’est rendu compte de ce qui se passait, Camille Michel a vu le cerf prendre une balle dans la tête.

    « J’ai commencé à klaxonner et j’ai ouvert ma fenêtre pour dire aux chasseurs qu’un véhicule était là et arrêter de tirer. Même si j’ai crié aussi fort que possible, ils ont continué. Une deuxième balle l’a touché au cou et j’ai entendu une troisième balle qui s’est perdue, je ne sais plus trop où. J’ai rapidement mis la voiture en marche arrière et j’ai commencé à reculer. J’ai entendu plusieurs autres coups de feu. Si je n’avais pas la présence d’esprit de reculer, rien ne dit qu’une balle n’aurait pas touché ma voiture. Ici, j’ai encore eu la chance que la troisième balle perdue n’ait pas fini sa course dans mon véhicule”, souffle Camille Michel.

    «J’ai vraiment l’impression d’avoir échappé de justesse»

    Après avoir repris ses esprits, Camille Michel est retourné vers les chasseurs. “Ils retiraient les cerfs de la route, souligne ce dernier. Lorsque j’ai appelé un des chasseurs et lui ai dit que j’étais sur la route et que j’avais crié et klaxonné pour que ça s’arrête, il m’a dit qu’il avait le droit de tirer en direction de la route. J’ai contacté la zone de police pour expliquer les faits. On m’a donné un commissaire qui m’a confirmé que si les tirs étaient maîtrisés, il n’y avait pas d’interdiction de tirer en direction de la route. Mais je trouve cela vraiment étrange. Je peux vous dire que lorsque cela vous arrive, vous n’agissez pas intelligemment. Je n’étais vraiment pas rassuré. S’ils veulent tirer en direction de la route, ils doivent la couper et les véhicules ne pourront plus circuler. Ici, ce n’était pas le cas. J’ai vraiment l’impression d’avoir échappé de justesse.

     

    04/12/2023 : Crécy-en-Ponthieu : un chasseur décède lors d’une partie de chasse

    Samedi 2 décembre 2023, une partie de chasse organisée en forêt de Crécy-en-Ponthieu (Somme) a tourné au drame. Un chasseur de 72 ans a été retrouvé inconscient au pied de son poste de surveillance.

    Une découverte macabre en fin d’après-midi

    Alors que la partie de chasse touchait à sa fin et que les autres chasseurs se préparaient à se retrouver, ils ont fait une découverte choquante : l’un des leurs était inconscient en plein milieu de la forêt.

    Les secours n’ont pas pu le réanimer

    Deux médecins présents sur place ont immédiatement pratiqué un massage cardiaque, mais malheureusement, malgré l’arrivée rapide des secours, ils n’ont pas réussi à réanimer le chasseur de 72 ans. Quelques minutes plus tard, il a été déclaré mort.

    Un chasseur originaire du Pas-de-Calais

    Gérard Lheureux, maire de Crécy-en-Ponthieu, a confirmé que le chasseur était originaire du Pas-de-Calais et habitait à Beaurainville. Cependant, il n’a pas pu fournir davantage de détails sur l’identité de la victime.

    Les circonstances exactes du décès restent inconnues

    Pour l’instant, les circonstances exactes du décès du chasseur restent floues. Une enquête devrait être ouverte pour déterminer la cause de ce tragique incident.

     

    04/12/2023 : Allier : Un homme condamné pour avoir tiré sur une promeneuse en tentant de faire fuir des corbeaux

    La victime avait subi de très lourdes séquelles et déboursé 18.000 euros de frais médicaux.

    Ce mercredi, un homme de 74 ans a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une interdiction de port d’arme pendant cinq ans par le tribunal de Moulins (Allier). Il était accusé, selon La Montagne, d’avoir blessé par balle une promeneuse en mai dernier, alors qu’il procédait à des « tirs d’effarouchement » pour faire fuir des corbeaux installés dans son verger.

    Une seconde audience attendue

    La victime, qui passait à 300 mètres de là au moment des faits, avait été touchée au-dessus de la fesse, la balle de fusil poursuivant sa trajectoire dans son intestin. En raison de très lourdes séquelles, elle avait dû débourser des frais médicaux estimés à plus de 18.000 euros par l’Assurance maladie.

    L’avocat du prévenu avait plaidé la relaxe, arguant comme son client que seuls des « tirs fichants en terre » avaient été effectués. Un argument non retenu par la cour, qui, en plus de la condamnation, a ordonné la confiscation des armes et munitions du septuagénaire. En outre, une autre audience doit se tenir, une provision de 18.519,96 euros, correspondant donc aux frais engagés par le système de santé, ayant d’ores et déjà été ordonnée.

     

    04/12/2023 : Alcool et fusil de chasse : le dîner mortel à Aubervilliers finit aux assises

    Ce lundi 4 décembre 2023, un homme est jugé aux assises de Bobigny pour avoir mortellement tiré sur un ami lors d'un dîner alcoolisé à Aubervilliers.

    Du vin et du sang. Ce lundi 4 décembre 2023 s’ouvre devant la cour d’assises de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le procès d’Abdeljalil C.. Âgé de 41 ans, il est jugé pour violences avec arme ayant entraîné la mort. Lors d’un dîner, l’accusé a tiré mortellement sur l’un des convives. Il encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle.

    Une soirée bien arrosée 

    Les faits ont eu lieu le 29 août 2015. Ce soir-là, l’accusé invite plusieurs amis à dîner chez lui à Aubervilliers. Dans l’appartement, un de ses amis d’enfance, âgé de 32 ans, occupe temporairement une chambre, le locataire étant en vacances. 

    Pendant plusieurs heures, la soirée bat son plein. Les bouteilles de vin se vident peu à peu. C’est alors qu’Abdeljalil C. sort quelques instants de l’appartement, puis revient muni d’un fusil de chasse à double canon. Les versions des témoins sont divergentes, mais tous s’accordent à dire que l’accusé est passablement saoul, et s’amuse avec l’arme qui est chargée.

    Une balle dans le cou  

    Tous les ingrédients sont présents pour que le drame se produise. Un coup de feu retentit. L’ami d’enfance de l’accusé s’écroule. Il est touché au niveau du cou. Il décède en quelques instants. La panique s’empare des participants au dîner, qui prennent tous la fuite. 

    Finalement, l’un des convives réfugié chez un ami appelle la police. Arrivés sur place, les secours ne peuvent que constater le décès du sous-locataire. Quelques heures après le drame, l’auteur du tir se rend au commissariat. 

    Un mystérieux fusil 

    L’une des premières questions que se posent les enquêteurs, en dehors du déroulé de la soirée, c’est de savoir d’où provient l’arme du crime. Interrogé, l’accusé explique que l’arme traînait depuis longtemps… dans la cour de l’immeuble au milieu de meubles laissés à l’abandon. C’est un voisin, « Ali le marocain », qui en serait le propriétaire. 

    Contacté par la police, l’intéressé nie avoir possédé la moindre arme à feu. Une autre version est alors fournie : c’est le propriétaire de l’appartement du drame qui a déposé l’arme dans la cour. Là aussi, on botte en touche. Ce dernier, chasseur de passion, indique qu’au grand jamais, il n’aurait laissé traîner cette arme dans ces conditions. Finalement, le mystère demeure sur la provenance du fusil, l’ADN n’ayant rien révélé de significatif.

    Trois versions différentes 

    Le déroulé de la soirée est tout aussi brumeux. À l’issue des auditions des convives, trois versions se font face. La première est celle de l’accusé. Selon lui, il tenait le fusil avec l’un des convives lorsque le coup est parti. Abdeljalil C. indique également être atteint d’un handicap à la main droite, ce qui aurait pu causer le tir accidentel. Une déficience confirmée par une expertise. 

    La deuxième version, d’un convive de la soirée, s’oriente aussi vers l’accident. Dans celle-ci, l’accusé aurait ouvert le fusil pour voir s’il était chargé. En le refermant, trop brutalement, le coup de feu serait parti. 

    La troisième et dernière est la plus à charge contre l’accusé. Selon un autre invité, Abdeljalil C. aurait ouvert le fusil et constaté la présence de cartouches. Après avoir refermé l’arme, il l’aurait pointé sur la victime puis le coup serait parti. 

    Jugé pour violences avec arme, mais pas pour meurtre 

    L’accusé est pourtant formel : la victime était « comme un frère » pour lui. Jamais il ne l’aurait abattu volontairement. L’intentionnalité n’est donc pas retenue par les enquêteurs. Cependant, les invités sont unanimes : Abdeljalil C. s’est amusé à les tenir en joue avec le fusil. Un fait qui constitue un acte de violence avec arme. 

    Lors de l’audience, les participants du dîner devront se remémorer les différentes étapes qui ont conduit à la mort. Le verdict du procès est attendu pour le 6 décembre 2023.

     

    05/12/2023 : Un chasseur de 72 ans meurt lors d’une traque au gros gibier dans une forêt de la Somme

    Un chasseur de 72 ans a été retrouvé inconscient à la fin d’une partie de chasse organisée dans la forêt de Crécy-en-Ponthieu (Somme), ce samedi 2 décembre 2023. Malgré la présence de deux médecins dans le groupe et l’intervention des secours, il est décédé sur place.

    Un homme âgé de 72 ans est décédé ce samedi 2 décembre 2023 lors d’une partie de chasse au gros gibier organisée dans la forêt de Crécy-en-Ponthieu (Somme). Ses camarades l’ont retrouvé inconscient au pied de son poste de surveillance en fin d’après-midi, rapporte Le Journal d’Abbeville et de Ponthieu-Marquenterre . Le septuagénaire, domicilié à Beaurainville (Pas-de-Calais), n’a pu être réanimé et a été déclaré mort sur place.

    « Nous avions deux médecins qui participaient à la chasse. Ils ont pratiqué un massage cardiaque en attendant les sapeurs-pompiers et le Samu », a confié à La Voix du Nord  Jean-Jacques Pierrepont, président de la société de chasse. Les gendarmes se sont également rendus sur place mais le décès du chasseur n’a pas été jugé suspect et le corps a finalement été pris en charge par une entreprise de pompes funèbres.

     

    05/12/2023 : "J'ai peur pour mes enfants", des chasseurs pointés du doigt pour des tirs dangereux à Lignan-sur-Orb

    Un chat a été gravement blessé le 25 novembre à Lignan-sur-Orb (Hérault). Des enfants étaient à proximité dans un jardin. Une plainte contre X a été déposée pour mise en danger. Des chasseurs sont pointés du doigt dans la commune. Les alertes précédentes sont restées vaines, selon des habitants.

    "J'habite ici depuis une dizaine d'années. J'ai toujours vu et entendu des chasseurs venir sur ce terrain agricole" déplore  Laetitia. "Il y a pourtant des habitations et des routes à proximité. Ils tirent en direction des maisons" confie cette mère de famille de deux enfants. Ce samedi 25 novembre 2023, des plombs ont traversé son jardin, passant au dessus de sa piscine avant de blesser gravement Pétrole, le chat de sa voisine. L'animal se trouvait sur le toit d'un abri de jardin. Son état de santé est encore préoccupant 10 jours après les faits.

    "Il faut que ça cesse" explique Jade, la propriétaire de l'animal. "On ne se sent en insécurité". C'est pour cette raison que la Biterroise a déposé plainte en ligne le 1er décembre dernier. Depuis, un représentant de l'Office français de la biodiversité s'est rendu sur place. "J'étais dans le jardin avec mes deux filleules quand nous avons entendu les détonations vers 14h30. Heureusement, personne n'a été touché. J'ai aussitôt rentré les enfants dans la maison. Pétrole, ma chatte, n'est pas encore sortie d'affaire. C'est traumatisant".

    L'animal a été touché par deux plombs. L'un à l'épaule gauche, l'autre proche d'un poumon. "Le vétérinaire nous a dit qu'il ne pouvait pas intervenir".

    Les champs agricoles de 60.000 mètres carrés (ci-dessous sur la vidéo) sont bordés de maisons et par deux axes routiers à la sortie de la commune en direction de Corneilhan (rue de Masacy et chemin du Pech), en contrebas d'un espace boisé).

    Des signalements à la mairie sont restés sans suite

    "Ce n'est plus concevable, nous sommes contraints de rentrer dans la maison à chaque fois que nous entendons des tirs", ajoute Laetitia, la voisine. "Nous les voyons de la baie vitrée à l'étage. Ils s'approchent régulièrement de la maison J'ai toujours cette crainte qu'une vitre éclate sous l'impact des plombs ou que l'un d'entre eux nous atteigne lorsque nous ouvrons les fenêtres".

    L'Office de la biodiversité française se rend sur place

    La fédération de chasse condamne fermement cet acte. "Mais rien ne prouve que c'est un adhérent" de la fédération de chasse de l'Hérault, dit son président, Max Alliès.

    Laetitia confie à France Bleu avoir déjà identifié sur ce terrain des chasseurs de la commune. "Je les croise en ville, mais je ne les connais pas personnellement". Comme Jade, elle est dans l'impossibilité d'identifier le tireur qui a blessé la chatte de six ans et demi ce 25 novembre.

    La société de chasse de Lignan-sur-Orb, composé de six chasseurs, rejette la responsabilité et assure qu'aucun d'entre eux n'était dans la commune ce jour-là. "Ils assurent avoir un alibi" confie Jade. Mais alors, qui pourrait bien venir chasser du gibier si proche de ces maisons, et depuis si longtemps, en toute impunité et sans attirer l'attention ? S'agit-il d'un chasseur de Corneilhan comme l'aurait laissé entendre la société de chasse de Lignan-sur-Orb ?

    "Pour venir ici, il fait connaître. Les terrains ne se voient pas de la route principale. On se demande bien ce qu'ils viennent faire ici. On ne voit jamais de gibier" concluent les deux voisins. Laetitia ne s'interdit pas de porter plainte à son tour. Les plombs ont traversé son jardin. Ses enfants étaient dans la maison ce jour-là. Mais l'un ou l'autre aurait pu se trouver au bord de la piscine. Et qui sait ce qui aurait pu se passer...

    "Nous nous enfermons quand les chasseurs arrivent"

    "Il y a deux ans, explique Laetitia, un chasseur a déjà tiré vers notre maison. Je n'ai pas envie que mes enfants soient touchés, ni même mon mari. Quand les chasseurs sont dans le champ, nous quittons le jardin. J'espère vraiment qu'il y aura une interdiction de chasser. On ne peut pas vivre ainsi éternellement."

    "Nous allons prendre un arrêté pour interdire la chasse à cet endroit"

    La mairie de Lignan-sur-Orb assure que des panneaux d'interdiction de chasser vont prochainement être installés. "Je tiens à rassurer les riverains pour qu'ils puissent rentrer et sortir de chez eux sans inquiétude" explique la maire Catherine Montaron Sanmarti. "Il est inadmissible que certains aient peur car des chasseurs sont à proximité. Je n'avais pas eu connaissance de ces tirs les années précédentes. Nous aurions été réactifs comme nous l'avons été cette fois-ci. Je ne suis maire que depuis un an".

    La commune est aujourd'hui dotée d'une police municipale. Elle en était dépourvue jusqu'à l'été dernier. Mais la sécurité fait partie des priorités de Catherine Montaron, élue en 2022 après la condamnation pour harcèlement de l'ancien maire Jean-Claude Renaud.

     

    06/12/2023 : Terrible accident de chasse : un garçon de 11 ans tué d'une balle dans la tête tirée par sa sœur de 12 ans qui visait un lapin

    Les deux frère et sœur chassaient l'animal près de la maison de leur grand-mère lorsque le drame s'est produit.

    Un terrible accident de chasse est survenu dans le Mississippi (Etats-Unis) ce week-end et a coûté la vie à un garçon de 11 ans. L'enfant a reçu une balle dans la tête tirée par sa sœur de 12 ans alors qu'elle visait un lapin. Les deux frère et sœur chassaient l'animal avec leur demi-frère de 19 ans près de la maison de leur grand-mère samedi soir lorsque le drame s'est produit.

    Le jeune adolescent s'était agenouillé et avait mis entre les mains de sa frangine un fusil de calibre .22 pour qu'elle puisse tirer sur un lapin, mais il s'est brusquement levé lorsque la jeune fille a appuyé sur la gâchette, tirant une balle dans la tête de son frère, selon les éléments communiqués par le bureau du shérif du comté de Jones, relayés par le Laurel Leader-Call, le journal local.

    "Accident tragique"

    D'abord transportée à l'hôpital général de Forrest dans un état critique, la victime a ensuite été transférée au centre médical de l'université du Mississippi à Jackson, où il est décédé des suites de ses blessures.

    Le Département de la faune, de la pêche et des parcs du Mississippi a ouvert une enquête puisque la fusillade est liée à la chasse, en collaboration avec le département du shérif du comté de Jones. Tout indique qu’il s’agit d’un "accident tragique", mais l’enquête se poursuit, ont indiqué les autorités.

     

    07/12/2023 : Après un tir sur un chat, des habitants d’un village de l’Hérault disent craindre les chasseurs

    Samedi 25 novembre 2023, un chat a été grièvement blessé à Lignan-sur-Orb (Hérault) après avoir reçu deux plombs qui pourraient avoir été tirés par des chasseurs. Des habitants de la commune ont dénoncé le danger qui les menace et les contraintes que la situation entraîne.

    Un chat a reçu deux plombs au niveau de l’épaule gauche et près d’un poumon samedi 25 novembre 2023 à Lignan-sur-Orb (Hérault). La blessure de l’animal, qui se trouvait sur un abri de jardin situé dans un terrain privé, a choqué sa propriétaire mais aussi les voisins. Tous craignent les chasseurs. « Il y a pourtant des habitations et des routes à proximité. Ils tirent en direction des maisons » a ainsi expliqué une mère de famille citée par France Bleu Hérault mardi 5 décembre 2023.

    L’OFB envoie un agent

    Elle a affirmé que les plombs ont traversé son jardin et sont passés au-dessus de sa piscine avant d’atteindre le chat. La propriétaire de l’animal a porté plainte et assuré qu’elle et les autres riverains ne se sentaient « pas en sécurité » et redoutaient un accident touchant leurs proches ou leurs enfants. Un représentant de l’Office français de la biodiversité (OFB) a été dépêché sur place, rapporte la station de radio.

    La voisine a regretté devoir rentrer précipitamment chez elle dès qu’un tir retentit. Elle a raconté qu’un chasseur avait déjà fait feu en direction de sa maison deux ans auparavant. La maire de Lignan-sur-Orb, Catherine Montaron Sanmarti, a de son côté annoncé que des panneaux interdisant la chasse vont être installés.

    Les chasseurs répondent

    « Il est inadmissible que certains aient peur car des chasseurs sont à proximité », a estimé l’élue. Forte de six membres, la société de chasse de Lignan-sur-Orb a nié toute responsabilité et affirmé qu’ils étaient tous absents le jour des tirs. Quant à la fédération de chasse de l’Hérault, elle a jugé que rien ne prouvait que les coups de feu étaient l’œuvre de ses adhérents.

     

    07/12/2023 : Elle voulait tirer sur un lapin : une fillette de 12 ans tue son petit frère avec un fusil de chasse

    Le samedi 2 décembre 2023, une petite fille de 12 ans a tiré sur son petit frère de 11 ans pendant qu'ils pratiquaient la chasse. Visé à la tête, le jeune adolescent est décédé. 

    Elle tente de tirer sur un lapin et met une balle dans la tête de son frère. Ce samedi 2 décembre, deux enfants pratiquaient la chasse dans la maison de leur grand-mère dans le Mississipi, aux Etats-Unis, lorsque l'activité à mal tourné, indique le média américain Leader Call. 

    Elle voulait viser un lapin

    Les deux enfants, un garçon de 11 ans et une fille de 12 ans, chassaient un lapin avec leur demi-frère de 19 ans. Le jeune garçon s'était agenouillé en face de sa sœur pour lui mettre le fusil de chasse entre les mains. Lorsqu'elle visait le lapin, le cadet s'est relevé brusquement et il s'est pris une balle dans la tête. 

    Très vite, le garçon de 11 ans a été transporté à l'hôpital de Forrest puis au centre médical de l'Université du Mississipi à Jackson en état critique. Malheureusement, il est décédé quelques heures plus tard de ses blessures. 

    Une enquête ouverte

    Une enquête a été ouverte par le département de la faune, de la pêche et des parcs du Mississipi en collaboration avec le département du shérif du comté de Jones. 

    Tout indique, pour l'instant, qu'il s'agit d'un "accident tragique". 

     

    07/12/2023 : Drôme. Un éleveur condamné à de la prison pour avoir tué des rapaces protégés

    Ce mercredi 6 décembre 2023, un éleveur de la Drôme a été condamné à quatre mois d'emprisonnement avec sursis. Il avait tué, fin 2022, deux rapaces protégés.

    En fin d’année 2022, cet éleveur avait fait beaucoup parlé notamment chez les associations de protection de l’environnement et d’oiseaux. En effet, ce dernier, âgé de 62 ans et éleveur à Chaudebonne (Drôme) avait abattu par des tirs de plombs deux espèces protégées, un vautour moine et un gypaète barbu.

    Prison et amendes

    Le tribunal correctionnel de Valence (Drôme) a donc condamné, ce mercredi 6 décembre, cet éleveur de 62 ans à quatre mois de prison avec sursis ainsi qu’au versement de 29.055 euros de dommages et intérêts à différentes associations de protection de l’environnement et d’oiseaux.

    Une déception pour Louis Granier, président de la Ligue pour la protection des oiseaux en Drôme Ardèche, au micro de France Bleu. « Nous sommes déçus que le tribunal n’ait pas mis la barre assez haute pour arrêter ces tirs. Le préjudice écologique n’a pas été retenu. C’est dommage lorsqu’on connaît tous les efforts qui sont mis en œuvre pour conserver ces espèces ».

    Le Drômois est également condamné à verser aux associations 6800 euros correspondant aux frais de procédure. Le tribunal ordonne également la confiscation de l’arme de l’éleveur. Ce dernier a interdiction de chasser durant deux ans. Il a dix jours pour faire appel de cette décision.

     

    08/12/2023 : "J'ai entendu un boum infernal et tout est tombé en morceaux", une balle perdue transperce la fenêtre d'une maison à Azerailles

    Un accident de chasse est probablement à l’origine du tir. Une balle perdue a fait voler en éclat la fenêtre d’une maison au centre-ville d’Azerailles, près de Baccarat en Meurthe-et-Moselle, samedi 2 décembre 2023. La propriétaire était présente.

    Devant sa fenêtre cassée, Christiane réalise la chance qu’elle a eue. Samedi 2 décembre 2023, elle était chez elle quand un bruit énorme éclate dans la pièce à côté.

    "J’ai déjeuné à ma table et puis j’ai entendu un boum infernal, et tout est tombé en morceaux. Il y en avait partout", raconte cette femme qui vit seule dans une maison au centre-ville d’Azerailles (Meurthe-et-Moselle).

    Ma foi, quelqu’un aurait pu être tué

    Christiane Lindeperg, propriétaire de la maison endommagée

    "Moi, je suis souvent là pour tricoter, car je vois du monde devant la fenêtre. Les gens ont l’habitude de me voir derrière cette fenêtre. C’est ça le problème… Mon mari m’a aidé de là-haut. Lui aussi était un chasseur", relativise l’octogénaire.

    Au moment du coup de feu samedi 2 décembre, une battue de chasse avait lieu à 2 km du village.

    "C’est inquiétant pour la famille, pour la dame âgée qui a l’habitude de coudre devant sa fenêtre. Nous sommes tous très inquiets, y compris les chasseurs", explique Rose-Marie Falque, la maire du village. "On ne sait pas d’où vient cette balle", dit-elle.

    Est-ce possible qu’une balle perdue parcoure une si grande distance ? Pour Evelyne Dreyfuss armurière à Saint-Dié-des-Vosges, un tel scénario est tout à fait possible.

    "Les cartouches 7x64 ou 270 Winchester, c’est sûr que ça va à plus de 2 km dès l’instant que la balle ne touche pas une cible, elle continue son trajet", explique la professionnelle.

    La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer qui est l’auteur du tir.

     

    10/12/23 : Thio : une fillette de trois ans décède lors d'un accident de chasse

    Ce dimanche 10 décembre, à Thio, un homme est parti à la chasse avec ses enfants. Un coup serait parti accidentellement en direction de sa fille de 3 ans, qui n'a pas survécu. Le père a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.

    Une petite fille de 3 ans est morte ce dimanche matin, 10 décembre, dans un accident de chasse, à Thio. Elle était partie avec son père, ses frères et sœurs. Le père de famille aurait eu un problème avec son arme. Le coup serait parti en direction de sa petite fille de 3 ans. Un hélicoptère a été envoyé sur place et les pompiers ont tenté de la réanimer, en vain, elle est décédée.

    Le père a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.

     

    10/12/2023 : Ce que l’on sait de l’accident de chasse qui a fait un blessé grave, à Biot

    Un membre de la société de chasse de Biot s’est, selon le président de l’association, tiré dans le bras, aux alentours de midi, lors d’une battue dominicale. Il a été hélitreuillé conscient mais gravement blessé vers le centre hospitalier Pasteur, à Nice.

    "C’est un geste comme on en fait tous les jours, c’est un accident bête", soupire Guy Anastile, le président de la société de chasse de Biot.

    Ce dimanche vers midi, un des membres de son association s’est tiré une balle dans l’avant-bras. L’accident s’est déroulé au sein du domaine des Aspres à Biot, pendant une battue dominicale.

    "Tout est organisé dans les règles. D’ailleurs, aucun d’entre nous n’est positif à l’alcool ou aux stupéfiants", assure Guy Anastile, en rendant son test salivaire aux gendarmes. "À ce stade de l’enquête, effectivement. Maintenant, vous allez tous, dans la journée, faire une déposition en gendarmerie", lui répond le militaire.

    Difficilement accessible

    En tout, 18 chasseurs étaient présents. Et tous sont atterrés. "Il était ensablé. Il a juste voulu remonter son fusil sur son épaule et la balle est partie", termine Guy Anastile. La victime est un homme âgé de 70 ans, domicilié à Vence. "Il a été secouru conscient mais gravement blessé sous la clavicule et à l’humérus", précise Jean-Pierre Dermit, le maire de Biot.

    L’accident s’étant déroulé dans un endroit difficile d’accès, les sapeurs-pompiers d’Antibes et de Biot ont été épaulés par l’hélicoptère Dragon 13 et le groupe de secours en milieu périlleux (Grimp 06).

    Hélitreuillée, la victime a été transportée au centre hospitalier Pasteur de Nice en milieu d’après-midi.

     

    14/12/2023 : Nord: le plus vieux cerf de la forêt de Mormal tué par des chasseurs, colère des associations

    Les associations de défense des cerfs alertent sur la mort d'Eole, le plus vieux cerf de la forêt de Mormal, abattu par des chasseurs mercredi 13 décembre au matin.
     

    "Notre roi est mort, vive le roi." Les associations de défense des cerfs pleurent la mort d'Eole, plus vieux cervidé de la forêt de Mormal, tué par des chasseurs mercredi 13 décembre, relaie La Voix du Nord. Sur Facebook, ils alertent sur les manquements de l'Office national des forêts (ONF) alors que le cerf a été abattu sur leur parcelle.

    "L’ONF n’a pas été capable de te respecter et créer les conditions de t’honorer. Tous, chasseurs compris, voulions t’épargner d’un tir lâche. Encore une fois l’ONF a failli à sa mission", déplorent-ils. "L'ONF a tué notre héros de Mormal."

    "Une faute de gestion"

    Auprès de La Voix du Nord, ils dénoncent un "scandale" et une "faute de gestion" de la part de l'ONF. "Dès l’ouverture de la chasse en battue à la mi-octobre, l’ordre avait été donné de ne pas cibler Eole. Le risque était grand, car sans sa ramure, on pouvait le confondre avec un jeune daguet. Nous avons donc répété toutes les consignes aux différentes sociétés de chasse", indique Jean-François Hogne.

    "Pour nous, ce n’est ni plus ni moins qu’une faute de gestion. L’ONF n’a pas alerté les chasseurs présents sur son site qu’il ne fallait pas touché à ce cerf", dénonce-t-il.

    De son côté, Jean-Claude Bonnin, maire de Locquignol et président de la société de chasse qui exploite les hectares de la parcelle, assure à La Voix du Nord n'avoir pas été informé.

    "Je ne comprends pas, nous n’avons jamais eu l’interdiction de ne pas tirer sur ce cerf", assure-t-il. Il précise que la mâchoire intérieure du cerf allait être analysée pour confirmer son âge.

    Âgé de 16 ans, Eole était considéré comme le cervidé ravalant le plus vieux de la forêt.

     

    20/12/2023 : Braconnage : fusils, carabines, et couteaux de chasse retrouvés à leur domicile, trois individus interpellés dans le Lot

    Suite à de nombreux signalements de braconnage de nuit, la justice et la gendarmerie du Lot ont ouvert une enquête et interpellé trois individus.

    Lundi, trois individus ont été interpellés et placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour braconnage de nuit. Dans un communiqué, Alexandre Rossi, procureur de la République de Cahors revient sur cette affaire qui commence par plusieurs signalements émanant d'habitants ou d'élus locaux de Labastide-du-Vert, Castelfranc, Les Junies, Goujounac, Les Arques, Lherm et Anglars-Juilliac, et reçus à la gendarmerie et au parquet.

    " Une enquête confiée conjointement à la brigade de recherche de Cahors et à l'Office français de la biodiversité du Lot permettait, grâce à des surveillances,  des témoignages et des techniques spéciales d'enquête, d'identifier trois suspects résidant dans le secteur de Puy-l’Évêque et Les Junies. Ceux-ci, démunis du permis de chasse, étaient interpellés et placés en garde à vue, lundi 18 décembre. la compagne de l'un d'entre eux était aussi impliquée ultérieurement".

    Deux des braconniers présumés ont reconnu partiellement les faits

    Lors des perquisitions, les gendarmes saisiront notamment une voiture, plusieurs centaines de cartouches ou munitions, plusieurs fusils et carabines, des lampes frontales, des bois de cerf, plusieurs dizaines de kilos de venaison surgelée ou encore des dizaines de couteaux de chasse.
     
              Une affaire de braconnage de nuit résolue grâce à l'action concertée et efficace de          @OFBiodiversite 46 et les gendarmes de CAHORS.
              De nombreuses saisies
              Et des poursuites devant le tribunal correctionnel pour deux mis en cause, démunis de tout permis de chasse. pic.twitter.com/jmr0iVNesa
              — Procureur de Cahors (@procureurCahors) December 20, 2023

    "Deux d'entre eux, reconnaissant partiellement les faits, seront jugés par le tribunal correctionnel de Cahors en mai 2024, notamment des chefs de chasse non autorisée de nuit avec usage d'un véhicule, chasse sans permis, transport irrégulier d'armes et de 5 contraventions de 5e ou 4e classe", liste le parquet, précisant que chacun encourt une peine d'emprisonnement, 60 000€ d'amende et la confiscation définitive des objets saisis.

    D'autres procédures pour des faits de braconnage sont en cours

    Le troisième individu interpellé ainsi que la compagne d'un des suspects, moins impliqués, ont fait l'objet d'une ordonnance pénale avec paiement d'une amende et confiscation d'objets saisis.

    "D'autres procédures sont en cours et concernent d'autres faits commis dans le département du Lot", ajoute le procureur de la République. ce dernier rappelant que : " Le braconnage, outre le fait d'être interdit par la loi, constitue un trouble manifeste à l'ordre public et peut s'avérer extrêmement dangereux. il demeure surtout en totale contradiction avec les règles de sécurité et de préservation de la biodiversité respectées par les chasseurs lotois et promues par leurs instances représentatives".

     

    21/12/2023 : Découverte macabre : un charnier de sangliers aux portes de Perpignan

    Dimanche 17 décembre, sur les berges de l’Agly, une promeneuse découvre avec effroi un charnier de sangliers à ciel ouvert. Déchets de chasse, braconnage ou propriétaire exaspéré par les dégâts causés par les sangliers, plusieurs hypothèses sont avancées. Photo d’illustration.
    « Des chasseurs il y en a toujours eu mais… »
    Comme tous les week-ends, Christine part en balade. Adepte du grand air, elle débute sa promenade, accompagnée de son chien ce dimanche 17 décembre. C’est sous un beau soleil, qu’elle fera une malheureuse découverte. Sur les bords de l’Agly, ils sont là. Sur le bas-côté, gisant à ciel ouvert, trois sangliers morts. Laissés à l’abandon et à la vue de tous, « ils ont été jetés comme de vulgaires déchets », s’insurge la promeneuse. Pour rappel, cette balade est accessible à tout le monde.
    Pour Christine, il n’y a pas de doute, ce sont les chasseurs. « J’ai trouvé ces trois carcasses jetées n’importe comment, à 50 mètres des habitations, c’est lamentable. Aucune dignité pour l’animal et personne ne dit rien. Des chasseurs il y en a toujours eu. Mon grand-père était lui-même chasseur pour nourrir sa famille. Mais là j’ai du mal à accepter la chasse pour le simple plaisir de tuer. ».
    Contactée par téléphone, Isabelle Yvos, correspondante des Pyrénées-Orientales pour le Parti animaliste s’insurge : « J’étais au courant de ce genre de pratique de charniers mais je pense que les citoyens des Pyrénées-Orientales doivent être informés de tout ce qui se passe ici. Il faut éveiller les consciences sur ce sujet ».
    Ce 4 décembre 2023, les militants de la cause animale avaient déjà eu maille à partir avec les chasseurs catalans. En effet, la correspondante du parti animaliste leur avait ramené plusieurs caisses de cartouches usagers retrouvées dans la un rayon de 100 mètres dans la commune de Corneilla-la-Rivière.
    Le président des chasseurs s’indigne et émet l’hypothèse d’une opération de braconnage
    Selon Jean-Pierre Sanson à la tête de la fédération des chasseurs des Pyrénées-Orientales, il serait étonnant que des chasseurs jettent ainsi le produit de leur chasse. D’autant que ces derniers ont des solutions avec les sites d’enfouissement expérimentaux.
    Depuis plusieurs années, une douzaine de ces sites sont utilisés à titre expérimental dans les Pyrénées-Orientales. Destinés à recueillir les déchets des chasseurs catalans, ils laissent la nature agir, créant ainsi une sorte de compost.
    Jean-Pierre Sanson émet plutôt l’hypothèse d’une opération de braconnage. «Je ne peux penser que ce soit l’acte de chasseurs, mais peut-être de braconniers. En principe, les associations de chasse récupèrent leurs bêtes. Il faudrait peut-être se renseigner sur les journées de chasse qui ont eu lieu dans le secteur.»
    S’agissant la pratique du braconnage, elle est malheureusement fréquente dans le département, selon Jean-Pierre Sanson. «Nous y sommes confrontés dans certains secteurs. Ce fut le cas dans les Albères, où nous avons dû mobiliser l’Office Français de la biodiversité et la gendarmerie pour faire cesser ces exactions.» Et quid des propriétaires excédés par ces bêtes ? Le patron des chasseurs se dit dubitatif. «D’habitude, quand il y a des dégâts importants, on nous appelle et nous intervenons rapidement», affirme-t-il.
    Pour rappel, le code rural, en son article L228-5, précise qu’il est « interdit de jeter en quelque lieu que ce soit les sous-produits d’animaux ». Les contrevenants s’exposent alors à une amende de 3 750 euros. Exception faite aux chasseurs qui sont autorisés à déposer des «petites carcasses». Ces dernières contribuent alors au cycle de la chaîne alimentaire.
    La chasse un enjeu politique
    La militante du Parti animaliste, Isabelle Yvos, revient sur les politiques portées autour de la chasse. « La chasse est une problématique politique. Elle a été très encadrée par le président Macron qui a donné beaucoup de budget à la Fédération Nationale des Chasseurs. Mais au niveau des territoires, [les chasseurs] ont la main sur tout. Il faut que cela cesse. », nous confie-t-elle. De leurs côtés, les chasseurs affirment que leur pratique est avant tout destinée à réguler la faune. Chasser pour manger est là aussi l’argument mais vite contredit par les faits comme en témoigne ce charnier découvert dimanche.
    Alors que les élections européennes se tiennent le 9 juin 2024, le parti animaliste se prépare à défendre sa candidature. En 2019, le jeune parti défendant la cause animale avait créé la surprise en recueillant 2,2% des votes au coude-à-coude avec les 2,5% du parti communiste. Dans les Pyrénées-Orientales, 1,26 % des électeurs avaient choisi de glisser un bulletin à l’effigie d’un animal. Isabelle Yvos nous confirme qu’elle fera acte de candidature pour les Européennes de 2024. Selon la candidate, il s’agit avant tout de sensibiliser le public. Elle rappelle que plusieurs législations françaises sont nées d’une volonté de l’Europe. La militante cite notamment l’interdiction de chasser dans les zones humides avec du plomb.

     

    22/12/2023 : Gironde. Un enfant de 5 ans aurait tiré avec une arme sur son cousin de 6 ans le blessant grièvement

    Un enfant de 5 ans aurait tiré sur son cousin, à peine plus âgé, avec une arme de chasse alors qu’ils jouaient dans un cabanon. La jeune victime a été blessée au bras mais ses jours ne sont pas en danger. Une enquête judiciaire a été ouverte.

    En Gironde, un enfant de 6 ans a été blessé par arme à feu, mercredi 20 décembre 2023. Selon les informations du Républicain Sud-Gironde , l’enfant jouait avec son cousin dans un cabanon, à Langon, lorsque le coup est parti. Les deux petits n’étaient pas sous la surveillance d’adultes à ce moment-là.

    « Les premières investigations permettaient d’établir que l’auteur du tir pouvait être le cousin de la victime, âgé lui-même de 5 ans », a indiqué à nos confrères le parquet de Bordeaux. Le tir serait accidentel. En entendant le coup de feu, les proches des deux cousins se sont précipités vers le cabanon, raconte TF1 Info .

    L’arme n’était pas déclarée

    Ils ont découvert un des garçons grièvement blessé au bras. Ils l’ont alors conduit aux urgences de Langon. L’enfant a ensuite été transféré vers le centre hospitalier de Pellegrin à Bordeaux. D’après nos confrères, son pronostic vital n’est pas engagé.

    Comme le veut la procédure en cas de blessure d’un mineur par arme à feu ou arme blanche, les soignants ont prévenu les forces de l’ordre. Les gendarmes de la brigade de Langon-Toulenne se sont rendus à l’hôpital pour interroger les témoins de l’accident. L’arme de chasse, non déclarée, a été saisie. Le parquet de Bordeaux a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire.

     

     

    23/12/2023 : Eure : un sanglier abattu en ville, le riverain touché par un éclat de balle est mort.

    Drame dans l'Eure : un homme avait été blessé à la suite d'un tir visant à neutraliser un sanglier à Gaillon. Le retraité est mort des suites de ses blessures.

    La panique a laissé la place au drame, mercredi 13 décembre 2023, en début de soirée. Un sanglier a fait irruption dans le centre-ville de Gaillon (Eure). Vers 17 h 30, l’animal est repéré du côté de l’avenue du Maréchal-Leclerc. Les services techniques de la mairie et les gendarmes sont avertis et cherchent à localiser la bête afin de la neutraliser.

    Le sanglier, qui pèse entre 70 et 80 kg, poursuit sa course, percute plusieurs voitures. Des passants signalent sa présence dans le secteur de l’Orienne.

    Deux tirs pour neutraliser le sanglier

    Les autorités ainsi que les services techniques finissent par rattraper le sanglier du côté de la Verte-Bonne vers 18 h. À l’angle de la rue Gustave-Flaubert et du boulevard de la Verte-Bonne, un agent des services techniques, également chasseur, arrive à approcher la bête.

    Avec l’autorisation des gendarmes « par état de nécessité », il tire une première fois, à bout portant. Le sanglier blessé reprend la fuite. Dans ce quartier résidentiel, l’agent tire une seconde fois. L’animal est finalement neutralisé dans le parc de la Verte-Bonne.

    L’homme avait 71 ans

    L’affaire aurait pu en rester là. Mais un riverain a été touché par un éclat de balle à la suite du deuxième tir. Une semaine après, l’homme, âgé de 71 ans, est décédé des suites de ses blessures jeudi 21 décembre 2023 à l’hôpital d’Évreux.

    Blessé à l’abdomen, il a été transporté dans un premier temps aux urgences de Vernon. Après avoir fait une hémorragie interne, la victime a été transférée à l’hôpital d’Évreux, jeudi.

    Au moment du second tir, « il est sorti pour voir ce qui se passait et a ensuite traversé la chaussée pour avertir son voisin », raconte la fille du retraité.

    L’homme s’était installé à la retraite dans le quartier en 2021 après avoir passé une bonne partie de sa vie en région parisienne.

    « Je n’arrive pas à comprendre comment on a pu donner l’ordre de tirer dans une rue pavillonnaire. Dans ce genre de cas, il faut toujours évaluer la balance entre les bénéfices et les risques. Est-ce que les passants et les riverains ont été suffisamment prévenus ? Est-ce que celui qui a tiré a vu mon père et a tiré quand même ? »

    La fille de la victime

    Vendredi, son état semblait se stabiliser, mais l’homme a été placé en réanimation durant le week-end. Le retraité a finalement succombé d’une pathologie pulmonaire déclenchée à la suite des blessures occasionnées par l’accident. La famille de la victime envisage de porter plainte.

    La municipalité « bouleversée »

    Du côté de la mairie de Gaillon, les élus se disent « bouleversés par ce qui s’est passé et évidemment aux côtés de la famille de la victime ». Jean-Marc Rivoal, premier adjoint, explique également que l’agent auteur du tir « est lui aussi sous le choc ». Il poursuit : « On s’interroge forcément pour savoir si on aurait pu faire autrement ».

    Une enquête a été confiée à la gendarmerie afin de déterminer les circonstances exactes et les responsabilités de chacun dans cette affaire.

     

    27/12/2023 : Chasse : des restes de gibier abandonnés en pleine nature

    Les restes de sangliers dépecés par des chasseurs ont été abandonnés en divers endroits de la commune de Rochefort-sur-Nenon. La société de chasse locale accuse les braconniers. Interpellée, la Fédération de chasse rappelle qu’elle travaille sur la mise en place de points de collecte.

    Ce sont des randonneurs et des pêcheurs qui ont donné l’alerte sur Sentinelles de la Nature, la plateforme de signalement des atteintes à l’environnement de France Nature Environnement. Des boyaux, peaux et têtes de sangliers avaient été abandonnés sur des sites distincts de la commune de Rochefort-sur-Nenon. Les animaux, abattus par des chasseurs, avaient manifestement été dépecés sur place. Fin novembre déjà, cinq sangliers avaient été dépecés au bord du Doubs, au lieu-dit Les Épenottes.

     

    27/12/2023 : En Normandie, un chasseur tué par un tir lors d’une battue aux sangliers

    Un chasseur de 44 ans a été mortellement atteint par un tir lors d’une battue aux sangliers à Ferrières-la-Verrerie (Orne), ce mercredi 27 décembre 2023.

    Un homme de 44 ans est décédé lors d’une partie de chasse à Ferrières-la-Verrerie, entre L’Aigle et Sées, dans l’Orne, ce mercredi 27 décembre 2023. Alors qu’une battue aux sangliers organisée par une société de chasse des environs se déroulait au lieu-dit Le Bois de Cohardon, un rabatteur a été mortellement touché par une balle, à 16 h 30. La victime, un agriculteur domicilié à Sainte-Gauburge, est décédée sur place.

    Une enquête ouverte

    Le parquet d’Alençon s’est rendu sur les lieux du drame et a confié l’enquête aux gendarmes de la brigade de recherches d’Argentan. Les techniciens de l’identification criminelle étaient également sur place.

     

     

    28/12/2023 : Gironde : ils retrouvent leur chienne avec 28 plombs dans le corps, leur voisin est arrêté

     

    Le jeudi 28 décembre 2023, dans la soirée, un couple de Guillos (Gironde) a retrouvé sa chienne gravement blessée. Elle avait, au total, 28 plombs dans le ventre.

    Le jeudi 28 décembre 2023, alors qu’il rentrait de soirée, un couple de Guillos (Gironde) a retrouvé sa chienne criblée de plombs dans son chenil clôturé.

    Face à cette acte de cruauté, les Guillossais ont décidé de porter plainte à la gendarmerie de Podensac ce vendredi 29 décembre 2023.

    « C’est de la pure folie humaine »

    « C’est de la pure folie humaine, témoigne Clément, le propriétaire de la chienne. Elle a toujours été dehors depuis 5 ans, et nous n’avons jamais eu de problèmes. Habituellement, quand on rentre le soir, c’est notre fils qui ouvre le portail et la chienne arrive de suite. Cette fois, elle n’est pas venue. C’était bizarre. Et heureusement, par miracle, ce n’est pas notre enfant qui est tombé dessus. » Les parents imaginent même le pire.

    Et si l’enfant avait été avec le chien, dans le chenil, ce jour-là ? Pour eux, c’est l’incompréhension. Sur le coup, le couple a pensé à un accident de chasse, mais lui, qui vit à la campagne, le sait : il n’y a pas de battue à 22h.

     

    Leur locataire a reconnu les faits

    L’enquête de voisinage, menée par la gendarmerie, a été très rapide car, finalement, c’est leur voisin, qui est aussi leur locataire, qui a reconnu les faits immédiatement.

    D’après nos informations, il était alcoolisé et a tiré sur le chien avec une carabine. La raison ? Il aboyait en l’absence de ses propriétaires qui se trouvaient à un repas de fêtes familial à quelques kilomètres de la maison à ce moment-là.

    Le couple veut poursuivre l’homme en justice

    « Je pense qu’il y a dix autres façons de réagir avant de tirer sur un chien comme ça : appeler la maire du village, les gendarmes… », poursuit Clément.

    L’homme a été placé en garde à vue, son arme a été saisie. Fort heureusement, la chienne n’est pas décédée. Elle a été opérée et se remet lentement de cette épisode. Le couple ne compte pas en rester là. Il souhaite prendre un avocat en droit des animaux.

     

     

     

    29/12/2023 : Une balle explose la fenêtre de leur cuisine pendant une battue : "Elle aurait pu finir dans la tête de ma gamine", témoigne le père

    Une balle a explosé la fenêtre d'une maison de Lherm, dans le Lot, mercredi 27 décembre. La famille venait de finir de manger quand le plomb d'une carabine a traversé la cuisine alors que se tenait à l'extérieur, d'après nos informations, une battue au sanglier. Sous le choc, le père témoigne. Les gendarmes ont ouvert une enquête. 

    Mercredi, Raphaël, Jana, leurs deux petites filles et les parents de Jana ont fini de manger plus tard que d'habitude. Il faut dire qu'ils ont nettoyé la terrasse des pommes de pin de leur maison de Lherm, de l'autre côté de la colline, pendant un long moment. Alors, à 16h15, c'est la fin du repas et l'heure de la sieste. Le père de cette famille originaire de la Drôme qui vient passer ses vacances dans cette résidence secondaire se fait réchauffer un café, au micro-ondes. " Quand j'ai appuyé sur le bouton start, j'ai entendu une explosion. J'ai cru que ma tasse avait éclaté. J'ai ouvert la porte du micro-ondes, mais elle était intacte", se rappelle-t-il précisément. Ce n'est pas le café, ça doit être autre chose. Il tourne la tête vers la salle à manger et découvre au sol, près de la table de repas, tout un lot de débris et d'éclats de verre qui clignotent au soleil.

     

     

    30/12/2023 : "Où la balle est passée, il y aurait pu avoir une tête au passage". Un tir de chasse traverse leur fenêtre de cuisine

    Une famille en vacances à Lherm du Lot a porté plainte pour mise en danger d'autrui après qu'une balle ait traversé leur fenêtre et atterrit dans leur cuisine, mercredi 27 décembre 2023, leur causant une grosse frayeur.

    "On rangeait la cuisine, je me chauffais un café et c'est là que cela a explosé ! Et que le tir a explosé la fenêtre". Grosse frayeur pour Raphaël Boutin, sa femme et ses filles, en vacances dans le village de Lherm dans le Lot. Alors que la famille était tranquillement chez elle, mercredi 27 décembre 2023, une balle a traversé une fenêtre pour atterrir dans sa cuisine, en plein après-midi. "Heureusement, plus personne n'était dehors, plus personne n'était à table ! ", reprend Raphaël Boutin en montrant du doigt l'épais trou dans la fenêtre à notre équipe de France 3 Occitanie. Il y a un tir tombant qui a explosé la fenêtre et fini dans le mur d'en face."

    L'impact de 15 centimètres dans ce double vitrage est impressionnant. Cette balle perdue a été probablement tirée par un chasseur participant à une battue aux sangliers, à plus d'un kilomètre de là. Quelques minutes avant le tir, leurs filles jouaient sur la terrasse, en pleine trajectoire.

    "Où la balle est passée, il y aurait pu avoir une tête au passage et il n'y avait strictement rien à faire !", analyse encore secoué, le père de famille. 

    L'incompréhension dans le village

    Dans le village de Lherm, c'est l'incompréhension, car justement, la chasse avait été interrompue pour cette période de vacances, assure le maire.

    " Tout de suite, je me suis rapproché du président de la société de chasse de Lherm, qui m'a assuré que justement, ils avaient pris la décision de ne pas chasser pendant les fêtes, relate Jean Albert Reix. Justement ces fêtes sont l'occasion de regroupements familiaux, pour que ces gens puissent emprunter les chemins communaux, les chemins ruraux, traverser nos forêts et nos bois en toute sécurité." La battue aux sangliers aurait été organisée par une association de chasse d'une commune voisine.

    Dans le Lot, l'accident de chasse qui a coûté la vie au jeune Morgan Keane il y a trois ans, est encore dans tous les esprits. Ce nouvel incident, heureusement sans gravité, pourrait raviver les tensions avec les chasseurs.

     "Je suis très en colère, car depuis un an, on met en place des formations pour la sécurité. On se démène dans tous les sens pour la sécurité, s'agace Michel Bouscary, le président de la Fédération de chasse du Lot. Et un tel incident, remet au regard de tout le monde ce qu'on a pu mettre en place sur la sécurité."

    "S'il y a eu un incident de chasse, ça veut dire qu'on ne peut pas être tranquille sur sa terrasse. Et s'il n'y a pas eu d'entorse au règlement, c'est presque encore pire"

    Raphaël Boutin, résident de Lherm dans le Lot

    La famille a porté plainte pour dégâts matériels et surtout pour mise en danger de la vie d'autrui. L'enquête menée par les gendarmes de Luzech devrait déterminer les circonstances exactes de ce tir dangereux.

     

    30/12/2023 : Cerf au Plessis-Brion : «La responsabilité de la vénerie est engagée»

    Le 17 décembre, un cerf trouvait refuge dans les jardins de particuliers au Plessis-Brion. Des témoins assurent que la responsabilité de la chasse à courre n'est pas totalement dégagée.

    «J’ai vu au moins dix cavaliers devant ma fenêtre», «J’ai d’abord vu un cavalier, puis le cerf, puis d’autres cavaliers», «Devant toute ce bazar en forêt, l’animal était complètement flippé». Quinze jours après l’irruption d’un cerf dans le jardin d’un particulier au Plessis-Brion, rue de Laigue puis dans le village, la chasse à courre ne semble pas si exempte de responsabilités.

    Aussitôt après l’incident du 17 décembre au matin, la Société de Vénerie relayait un communiqué dans lequel elle affirmait que «aucun équipage, aucune meute de chiens ne le chassaient». «Le» : l’animal qui, apeuré, a sauté une première clôture puis d’autres avant d’être anesthésié par un vétérinaire puis relâché en forêt dans son territoire dans la journée. L’opération avait mobilisé les froces de l’ordre qui avaient sécurisé le quartier.

    «Aucun équipage ne chassait le cerf», dit la Société de vénerie, pour autant, déduire que l’équipe de Rivecourt n’a aucune responsabilité dans le fait qu’un cerf a fait irruption dans le village serait sans doute aller un peu vite en besogne. Le couple chez qui le cerf a trouvé refuge explique la scène, quinze jours plus tard : «J’ai d’abord vu un cavalier, il s’est positionné juste derrière ma clôture de façon à faire barrage», explique l’époux qui souhaite rester anonyme. Ce retraité qui connaît bien la forêt de Laigue en bordure de laquelle il réside, le monde animal et la chasse, raconte la suite : «J’ai vu le cerf se présenter en face et le cavalier appeler le reste de l’équipage : le cerf s’est retrouvé acculé et ne sachant plus où fuir, il a longé ma clôture et sauté au-dessus de la portion la moins haute.» Le tout sous les cris de ce couple de retraités, et d’autres habitants. «On les a houspillés, mon mari leur a demandé de dégager», raconte son épouse. «J’ai demandé à ce qu’ils arrêtent leurs chiens, et c’était impressionnant, ils se sont tous arrêtés d’aboyer», affirme-t-il. «L’équipage de Rivecourt est un des derniers équipages qui chasse bien», estime l’homme, qui ne montre pas d’opposition à la vénerie.

    Un témoin : «Sans la chasse à courre, il n’aurait jamais pénétré dans le village»

    Et quant à la version d’un cerf non chassé, avancée par la vénerie, ce témoin veut bien y croire : «Le cerf n’avait pas l’air fatigué. Il était apeuré, mais encore bien vif.» Toutefois, il concède : «Sans la chasse à courre, le cerf n’aurait jamais pénétré dans le village, on n’avait jamais vu ça avant.» Lui qui pourtant est habitué «à voir les cerfs derrière sa maison toute l’année depuis des décennies».

    D’autres voisins attestent d’une version similaire. «On a d’abord vu et entendu la chasse, les cavaliers crier, les cors, les chiens…» Puis «on a vu le cerf comme pris au piège, décider de fuir par les jardins des particuliers». Remontés, ces voisins estiment «que la responsabilité de l’équipage est en cause évidemment». «Peut-être qu’ils ne chassaient pas, on ne le saura jamais, mais ce cerf n’est pas arrivé dans les jardins par hasard», ajoutent-ils. «Ç’aurait pu être dangereux, quelqu’un aurait pu être blessé, l’histoire aurait fait bien plus de bruit et une enquête aurait sans doute été ouverte», lâchent ces riverains. Concernant l’incident du 17 décembre, la gendarmerie a en effet estimé qu’aucun trouble à l’ordre public n’avait été engendré par les péripéties de l’animal. À noter que tous les témoins confirment les mots de la société de vénerie qui affirmait après l’incident qu’aucun chasseur n’a pénétré dans le village. Ce qui est effectivement interdit.

    Ava : «Les chasseurs à courre sèment le chaos et mentent»

     

     

    Stanislas Broniszewski, du mouvement Ava a passé «plusieurs jours au Plessis-Brion pour enquêter». Un cerf qui se retrouve dans le village un des rares dimanches où l’équipage chasse : il ne croit pas à la coïncidence. Fondateur d’Abolissons la Vénerie Aujourd’hui, le militant anti-vénerie n’est pas satisfait par la version de la Société de Vénerie. «Encore une fois, on a affaire à des chasseurs à courre qui sèment le chaos et qui mentent, mais ce qui est pire, c’est qu’ils semblent couverts par les autorités : les gendarmes ont osé déclarer à la presse et aux habitants du Plessis-Brion que le cerf avait atterri là sans être traqué…» Le militant anti-chasse à courre ne croit pas la version des chasseurs assurant que le cerf n’était pas engagé. «J’ai déjà vu un cerf traqué fournir des efforts inimaginables pour s’en sortir», rétorque-t-il aux témoins qui pensent que le cerf n’était pas fatigué au moment où il a sauté les clôtures. Dans tous les cas, il estime que «la responsabilté de la vénerie est engagée».

    «L’animal sauvé grâce au protocole»

    «La bonne nouvelle, c’est que le cerf a pu être sauvé, non seulement par les habitants qui ont empêché les veneurs d’enjamber leur portail, mais aussi grâce au protocole avec vétérinaire, qui a été mis en place en 2018 suite à notre action», se félicite toutefois le porte-parole du mouvement.

    Et quant au maire du Plessis-Brion, qui le jour de l’incident a timidement fait des remontrances aux chasseurs qui traquaient leurs proies un dimanche, le jour des familles, il reçoit de la part d’AVA une petite volée de bois vert : «Ce énième incident est l’occasion de rappeler que le maire du Plessis nous doit encore 1.500€, que la Justice l’a condamné à payer pour avoir voulu empêcher illégalement ses administrés de manifester dans la commune contre la chasse à courre», rappelle Stanislas Broniszewski, qui n’a pas la mémoire courte.

    Un «dérobard»

    Les chasseurs à courre ont sans doute raison. Ils ne chassaient pas ce cerf-là. Celui-là se trouvait sur le chemin et, sans doute effrayé par les cris des chiens et le galop des chevaux, il s’est dérobé. Cela s’appelle un «dérobard». Un animal qui entendant du bruit s’en va parfois tranquillement, parfois en vitesse.

    Le terme «dérobard» est utilisé en équitation pour désigner un cheval qui évite l’obstacle. On dit qu’il se dérobe. Si l’animal est coutumier du fait, il est qualifié de dérobard, ce qui est déprécatif.

    Dans la chasse, à tir et à courre, le dérobard n’a pas cette consonance négative. C’est juste un animal qui s’en va sans être chassé. Les règles non écrites de la chasse veulent que les veneurs ne le poursuivent pas et que les chasseurs à tir le laissent partir. Donc l’équipage de Rivecourt a respecté parfaitement cette règle. Le fait que les chiens se soient arrêtés tout de suite, comme l’indique le témoignage cité plus haut, semblent bien démontrer que l’animal n’était pas chassé.

    Mais on était un dimanche alors les habitants sont à la maison. Alors forcément l’incident n’est pas passé inaperçu.

    Arrêté du maire de Pont-Sainte-Maxence

    Une autre solution pour limiter l’occurence de ce type d’incident est d’interdire la chasse à courre à proximité des habitations.

    C’est le cas à Pont-Sainte-Maxence où le maire, Arnaud Dumontier, interdit aux chasseurs à courre de pratiquer à moins de 300 m des habitations, voire de 400 m dans les quartiers des Terriers et de Fond Robin.

    Cet arrêté de 2018, moult fois attaqué par les organisations de chasseurs, a été validé par le Conseil d’Etat en 2022. Selon un décompte du Parisien, en 2022, 120 communes ont pris des arrêtés similaires. Mais la plupart sans fixer de limites précises comme à Pont-Sainte-Maxence.

     
     
     
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  • Action à Nantes ce samedi 19 Novembre en soutien à la PPL de Aymeric Caron visant à abolir la corrida et les combats de coqs entre autre.

    Nous étions plusieurs militants de la cause animale venant d'horizons différents. L'organisation a été préparée par trois associations: One Voice - Le Parti Animaliste - L214

    Avec en bonus la participation d'un député de la NUPES en la personne de Andy Kerbrat.

    Par cette action nous voulions informer les citoyens qu'il était possible d'interpeller leurs députés pour qu'ils/elles vote en faveur de la PPL du député Aymeric Caron ... Cela a suscité un intérêt important de bon nombres de concitoyens et montre bien que le camps adverse est hors-sol lorsqu'il précise que les français ne sont pas intéressés par ce sujet.

    Environ 77% des français sont hostiles à la corrida et + de 80% souhaitent l'interdiction aux arènes des enfants de moins de 16 ans.

     

    INTERPELLEZ VOTRE DÉPUTÉ pour que le 24 Novembre il/elle se prononce pour l'abolition de la corrida : http://kreanuts.fr/onevoice/deputes/

    Ou en scannant ce QR code :

    Corrida BASTA !

     

     

    Quelques images de notre action

    Corrida BASTA !

    Corrida BASTA !

    Corrida BASTA !

    Corrida BASTA !

    Corrida BASTA !

    Corrida BASTA !

    Corrida BASTA !

    Corrida BASTA !

    La Corrida se doit d'être abolie, une France qui persiste à maintenir en vie ce spectacle est une d'arriérés ... une France moyenâgeuse !

    La corrida est une PERVERSION !

    La Corrida n'a jamais été ne ne serais JAMAIS de l'art !

    La corrida existe encore pour maintenir financièrement à flot le lobby de la tauromachie, et quand je parle financièrement je signifie avec l'argent public, avec notre pognon !

     

    Quelques exemples de financement avec l'argent public :

    En 2022, 1 020 000 euros de subventions publiques ont été versées pour les corridas de Mont-de-Marsan et 425 000 euros pour les corridas de Dax qui, sinon, aurait été déficitaires.

    Image

    Article sur les sur les péripéties financières du SimonCasas !

    https://nocorrida.com/2022/11/17/casas-naufrage-a-tous-les-etages/

     

     

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  • En France des élu(e)s sont fiers de montrer qu'ils soutiennent des amendements visant à défendre la mort par rapport à la vie et donc à soutenir le génocide animal en cours !

     

    Je parle ici des amendements CF16, CF98 et CF 607 visant à pénaliser fiscalement les donateurs des associations relayant les images de lanceurs d'alerte (adoptés en commission)

     

    Plus d'informations ici : https://www.politique-animaux.fr/elevage/amendements-cf16-cf98-et-cf-607-visant-penaliser-fiscalement-les-donateurs-des-associations-

     

    Via Marc Le fur (Les républicains), un proche de l'infecte FNSEA, ces amendements viennent d'être déposés, à savoir qu'ils étaient restés dans un tiroir pendant quelques années et là, allez savoir pourquoi, hop ce fourbe les a ressortis. Sans doute car certaines associations osent montrer la réalité des élevages en France et cela gêne énormément. Ce qui prouve bien que le gang de la viande est mal dans ses bottes (sans jeu de mots).

    En fait ces politiques confortent le fait qu'il ne faut rien montrer à la population, qu'il faut leur cacher les réalités ... quelque part c'est une façon de prendre la population française pour des cons.

    Être obligé d'en arriver à pondre des amendements aussi infectes révèle bien l'état de notre société, ce sont purement des méthodes d'une autre époque (pas besoin d'aller plus loin vous aurez largement compris à quelle époque je fais allusion).

    En fait c'est bien la vieille droite qui œuvre ici, cette vieille droite qui représente cette vieille France, celle des réacs incapables d'évoluer vers une société meilleure et plus humaine, celle aussi, il faut le dire, de la droite raciste !

    Notez également les posts récupérés sur twitter de marc le fur et de marine lepen.

    Ce le fur qui ose venir vomir que ces amendements sont aussi là pour protéger les animaux, mais qui peut encore oser balancer de telles conneries à notre siècle ! Il est clair que l'animal doit être satisfait de se faire exploiter, torturer puis découper .... il faudrait peut être que cet énergumène prenne la place d'une de ces victimes !

    Quant à la lepen, celle qui venait éructer sur les plateaux TV qu'elle prendrait en compte le bien être animal, celle qui se faisait prendre en photo avec des chats et chiens .... et qui ensuite se gausse d'adopter des textes visant à trancher la gorge de certains animaux ... ah oui pas les siens ... dissonance cog,itves oblige.

    Il faudrait juste que marine lepen assume de dire qu'elle préfère les animaux ... morts !

     

    Ce pays est dirigés par des vendus, ces mêmes vendus élus par une caste d'électeurs dociles et imbéciles !

    Nous ne lâcherons rien, ce n'est pas ces quelques politicards verreux qui nous feront plier !

     

    Cacher ce génocide que je ne saurais voir !

    Cacher ce génocide que je ne saurais voir !

     

    Communiqué de presse de l'association L214 (visée par marc le fur)

     

     

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  • Depuis quelques jours, pendant la période des récents incendies, il est impossible de ne pas voir les chasseurs se vanter de donner à boire à des animaux ou être proche de quelques pompiers. Et bizarrement (ou pas) ces actions se font devant un attroupement de médias.

    Car le chasseur a cette faculté de paraitre faire de bonnes actions mais sous la présence des médias. Un besoin sans doute de se sentir exister en tant qu'être humain et non plus en tant que simple tueur par le biais des médias....La finalité étant bien sur de tenter d'adoucir sa sale image.

    Le chasseur insiste aussi beaucoup sur la soi disant non présence de ceux qu'ils nomme des écologistes ... il me semble pourtant que sa fédération éructe dans les médias être les premiers écolos de france .... allez comprendre quelque chose .... encore une incohérence à mettre à leur compte.

    Ces actes révèlent, une fois de plus, le cynisme de ces gens là. En fait je considère ceci comme une prise en otage des incendies pour leur besoin personnel, besoin que vous aurez vite deviner c'est à dire continuer à flinguer les animaux auxquels ils donnent médiatiquement quelques gouttes d'eau d'où le titre de mon article. Je considère aussi ces gestes comme une insultes envers celles et ceux qui œuvrent vraiment pour le bien commun, qui œuvrent sans aucun intérêts personnels.

    Il ne faut pas être naïf leur seul intérêts est de continuer à chasser .... continuer à tuer !

     

    Je te donne à boire d'une main, je te flingue de l'autre !

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  • En ce Mardi 12 Juillet 2022 où les températures explosent, mais ce n'est encore rien pour cette semaine, des militants écologiste ont osés stopper le tour de France 2022 pour environ .... une quinzaine/vingtaine de minutes. Quinze à vingt minutes qui ont, apparemment, choquer un des journaliste du tour qui n'a eu d'autre remarque à faire que

    "Des militants ont pris en otage le tour de France"

    Oui carrément ces 8/10 militants ont fait le tour de force de bloquer le grand tour de France !

    Un autre journaliste sportif, Laurent Jalabert, a lui, appuyer le fait que les images de ces militants n'aient pas été montrés à l'écran ... pas de chance pour lui la suite a dû lui faire avaler sa salive, dommage pour toi lolo !

    Au fait pourriez vous m'expliquer la cohérence de l'organisation du tour de France qui, par de brèves informations sur la biodiversité (enfin restons les pieds sur terre ils vont pas jusqu'à vanter les zadistes ...), se vante la prôner et à côté de cela fais de la pub pour la FNSEA.

    En effet cette organisation a établit un contrat avec cet infecte syndicat, syndicat qui prone, elle, la destruction de la biodiversité mais le fric semble bien plus important pour France télévision ....

    Pourquoi ne pourrait on pas avoir accès à ce contrat ?

    Pourquoi ne pourrait on pas dire que la FNSEA prends le tour de France en otage ?

    Pourquoi ne pourrait on pas dire que le dopage prends le tour de France en otage ?

    J'ajouterais qu'un des invités de Vélo Club (émission de fin d'étapes de tour) n'était autre que Luc Alphand. Alors lui sa "gestion" de la biodiversité il la pratique flingue en main .... vous retrouverez facilement sur internet les crimes de cette ordure !

     

    En tout cas encore un bel exemple de mauvaise foi ,d'arrangements entre amis ... et de prendre les français pour des cons.

    En tout cas pour finir moi j'aurais un mot à délivrer à ces manifestants

    B R A V O

     

    Le tour de France pris en otage ...

     

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