• Je ne m'étalerais pas qsur l'impact du plastique dans notre société de surconsommation car j'estime que suffisamment de photos et d'articles circulent aujourd'hui sur le net et dans les médias mais apparemment nos pontes de la grande distribution n'entendent toujours pas ce message.

    Ceci étant dit cela n'empêche pas le consommateur de se responsabiliser un minimum en évitant d'acheter ce genre d'articles.

    De plus il va falloir m'expliquer l'intérêt de tout ce suremballage plastique  .... cela doit être vraiment très ... stratégique ... ou pas !

    Voici un premier exemplaire (non exhaustif) de ce qui est vendu.

    Par hasard j'ai commencé par Auchan mais rassurez vous d'autres viendront car ils ne sont malheureusement pas les seuls dans ce cas.

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

    Le plastique c'est pas fantastique !

     

    A SUIVRE ....

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Bon je viens d'en apprendre une bonne, voilà que la filière des tueurs d'animaux (dans leur respect bien sur .... ) vient de mettre en place, après sans doute des jours et des jours de brainstorming, un .... samedi rouge, et ceci par l'intermédiaire d'un certains Pierre Girard .... je ne connais pas ce type mais pas envie de perdre du temps à fouiller son CV sur le net.

    Bref il semblerait que cela soit une réponse au lundi vert lancé par les dangereux VG.

    Bon bien sur cela est soutenue par la copine des animaux ... morts à savoir Christiane Lambert de la .... FNSEA (vous savez ceux qui répandent leurs saloperies dans les champs, qui disent aimer leurs animaux en omettant d'ajouter que c'est juste parce que cela leur rapporte du fric, et qui sont proches du pouvoir ... ou plutôt des différents pouvoirs qui se succèdent en France), par Interbev, par la Confédération Française de la Boucherie..... et tout le gang de ce milieu !

    Donc voilà la secte rouge qui s'inquiète d'un pauvre lundi végétarien .... et bien ils ne sont pas prêt de s'affoler les pauvres, je ne leur prédis pas un avenir bien sanglant.

    Bon pour ma part je vois pas l'intérêt du truc, si encore le samedi était sans viande en France je pourrais comprendre, mais de ce que j'en sais ce n'est pas vraiment le cas. Donc ces êtres là te propose un samedi rouge qui en fait existe déjà .... désolé mais je ne peux m’empêcher de penser qu'ils ne sont quand même pas très futés ... comme quoi l'abus de viande ......

    D'autre part cela pourrait même être une mesure qui irait plus loin que le lundi vert des associations végétariennes et végétaliennes, car cela peut sous entendre que la filière rouge sang souhaite mettre en place un samedi rouge sang mais que les autres jours de la semaine seraient sans massacre animal ..... finalement j'en arriverais presque à les remercier. Preuve supplémentaire qu'ils n'ont pas dû mettre leur cerveau en marche pour nous pondre une connerie pareil.

     

    Sinon un samedi rouge cela pourrait être pour une consommation de poivron, tomates etc ....

    Bon à tous les soutiens du samedi rouge sang je vous offre un détournement de votre samedi rouge à ma manière et sans pesticides .... ça vous changera !

     

    Pin It

    votre commentaire
  • 2019 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    Année 2019 le lobbys des bouffons de la gâchette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE.

    Entre les accidents dont ils sont à l'origine envers les humains, entre le nombre d'animaux assassinés pour leur loisir pervers, entre les secours dont ils bénéficient avec notre fric (pourquoi ne pas faire payer la fédération de chasse ? ), entre ....................... bref de vrais nuisibles pour une société ces gens là.

     
     
    03/01/2019 : Accident de chasse : criblé de plombs, il s’en sort miraculeusement

    C’est l’histoire d’un homme qui se rend seul à l’hôpital et déclare qu’il a été victime d’un accident de chasse dans la campagne environnante. Le tireur, un ami chasseur, a préféré ne pas se montrer dans le service, indiquent des médecins italiens qui rapportent ce cas clinique dans un article publié en ligne le 22 décembre 2018 dans The Lancet.

    Une fois dévêtu, les médecins s’aperçoivent que le patient présente de multiples lésions hémorragiques, notamment sur le torse et les bras. Il est littéralement criblé de plombs de chasse.

    L’examen clinique de la victime ne montre étonnamment rien d’autre de particulier. Sa pression artérielle est stable à 125/75 mm Hg. Notre homme ne se plaint pas de vertige. Il n’a pas de mal à respirer. On ne note aucune hémorragie externe.

    Un scanner corps entier est réalisé. Celui-ci révèle alors la présence de multiples plombs de chasse uniformément répartis sur une hauteur allant des genoux jusqu’au cou. Certains plombs se sont logés dans plusieurs organes non vitaux.

    Un scanner thoracique montre que deux plombs de chasse ont atteint le médiastin, la partie médiane du thorax qui contient le cœur. L’un s’est logé à quelques millimètres du plancher de la crosse aortique, coude que fait l’aorte au-dessus du cœur avant de descendre vers le diaphragme. Le second projectile a perforé le péricarde, sac enveloppant le cœur. Sa course s’est arrêtée entre le péricarde et la paroi latérale du ventricule gauche.

    Un plomb près de l’aorte, un autre au contact du cœur

    Une angiographie, destinée à visualiser les vaisseaux sanguins, montre l’absence de fuite de produit de contraste à partir de l’aorte ou du péricarde. Les deux plombs de chasse n’ont donc heureusement pas lésé la plus grosse artère de l’organisme, ni perforé le ventricule. Notre chasseur italien a eu énormément de chance. Ces deux plombs auraient pu provoquer une plaie de l’aorte et/ou du cœur et entraîner la mort.

    L’échocardiographie indique que le muscle cardiaque présente des mouvements normaux chez ce patient dont la fonction circulatoire est satisfaisante. De même, une seconde angiographie, réalisée 24 heures plus tard, ne montre, fort heureusement, aucune anomalie notable des vaisseaux sanguins.

    A ce stade, les médecins du service de chirurgie cardiaque du Centre hospitalier universitaire de Messine (Italie) estiment qu’une intervention chirurgicale cardiaque n’est pas indiquée pour retirer les plombs de chasse. En effet, pesant les avantages et inconvénients, ils décident de s’abstenir de réaliser une chirurgie à haut risque, avec l’accord du patient.

    Agé de 59 ans, notre homme est maintenu en observation et reçoit un traitement antibiotique préventif (ceftriaxone une fois par jour pendant une semaine). Revu en consultation plusieurs mois plus tard, il ne présente aucun symptôme.

    En France, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a dénombré 113 accidents de chasse entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018. Au total, 115 victimes ont été identifiées dont 17 non chasseurs. La majorité des accidents (57 %) sont intervenus lors d’une chasse collective au grand gibier. Sur les 113 accidents répertoriés, 13 ont été mortels, dont 3 concernaient des non chasseurs.

    Mais revenons à notre patient italien truffé de plombs. A en juger par la distribution de ceux-ci sur son torse, les chirurgiens siciliens estiment que son compagnon de chasse lui a tiré dessus à une distance d’environ 20 mètres.

    L’histoire ne dit pas si le patient, qui s’en est miraculeusement sorti, est de nouveau parti chasser avec son ami. On peut imaginer que leur amitié en a pris un sacré coup dans l’aile.

     

    04/01/2019 : Cardo : "Vergogne à celui qui a abattu le petit âne"

    "Macabre découverte ce matin. Vergogne à celui qui a abattu ce petit âne, d’une balle dans la tête. Hauteurs de Cardo à Bastia. J’ai envie de vomir." Ce post, accompagné de la photo du cadavre de l'ânon, publié vendredi matin sur les réseaux sociaux, a horrifié plusieurs centaines d'internautes et interpellé tous les amis des animaux.

     "Le cadavre de l'ânon se trouve au pied  d’une maison en ruine, au niveau de la pâte d’oie de deux chemins conduisants aux habitations. Je pense même que l’âne appartient à un propriétaire tout proche" explique Florence Giordano qui a fait la macabre découverte ce vendredi matin.
    "Je pense ne pas me tromper, mais sous l’œil j’ai pu observer un trou. Qui m’a tout l’air d’un orifice creusé par une balle. La pauvre bête n’a plus d’œil. J’imagine que des oiseaux ou autres bêtes ont déjà commencé à la dévorer. C’est abject" écrit-elle encore.

    On est bien obligé d'être d'accord avec ce propos.
    En tout cas l'on est en droit de se poser la question de savoir ce qu'a pu bien faire cet ânon pour mériter pareil sort ?
    Les amis des animaux, nombreux, et tous les autres, qui respectent la vie, ne manquent pas de montrer du doigt l'acte.
    "Animali dumandanu vindetta" écrit en guise de commentaire un internaute : sans aller jusqu'à cette situation extrême celui qui  ôté la vie à l'animal ne s'est pas fait beaucoup d'amis aujourd'hui.

     

    05/01/2019 : Une mystérieuse balle fracasse le volet

    Chasseur maladroit ou braconnier jouant au cow-boy en rase campagne ? Le mystère reste entier mais la colère est bel et bien réelle chez ce couple de retraités dont la maison, à Mervilla, sur les hauteurs de Toulouse, a été la cible d'un tir de Brenneke, ces munitions utilisées par les chasseurs pour le gros gibier. «C'est mon petit-fils de 8 ans qui a découvert le trou dans le volet roulant et la fenêtre de la vitre brisée, raconte Nicole, la propriétaire de la maison. C'était le 29 décembre et heureusement qu'il ne dormait pas dans la chambre au moment des faits ! La balle a été retrouvée entre la fenêtre et le volet. On ne sait pas qui a tiré mais ce qui est certain, c'est que de nombreux chasseurs organisent des battues à moins de 100 mètres de chez nous. On les a encore vus dernièrement non loin des bosquets», raconte cette retraitée qui a déposé plainte à la gendarmerie pour «dégradations par moyen dangereux». Un trou de 2,5 cm de diamètre perfore le haut du volet roulant d'une chambre de l'habitation, situé face à un vaste terrain privé au cœur d'une zone boisée. Les gendarmes de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais se sont déplacés pour poursuivre les investigations qui s'annoncent compliquées.

    L'office national de la chasse (ONC) qui assure la police de la chasse. Selon l'un de ses représentants qui ne dispose pas de chiffres locaux, «113 incidents de ce type ont été recensés en France pour la saison 2017-2018 (NDLR : 1er juillet 2017 au 30 juin 2018)». La chasse et les battues sont pourtant encadrées et soumises à une réglementation. «Il y a un schéma départemental de gestion cynégétique prévu pour six ans et qui regroupe l'ensemble des vœux des chasseurs sur la gestion de la faune en Haute-Garonne. Ce document intègre un volet sécurité», poursuit-on à l'ONC. Les chasseurs sont sensibilisés aux tirs. Il est notamment «fortement déconseillé» d'effectuer des tirs croisés pour rabattre le gibier. Les recommandations préconisent également des tirs selon un angle inférieur à 30 degrés tout en «s'assurant de son environnement».

    À Mervilla, Nicole doit s'acquitter d'une franchise et remplacer le volet et la vitre brisée. L'enquête devra déterminer l'origine du tir. L'ONC recense 12 500 chasseurs en Haute-Garonne.

     

    05/01/2019 : Weiterswiller: un chasseur décède en forêt

    Ce samedi après-midi, un homme de 68 ans, originaire de Niedersoultzbach est décédé.

    Il a été victime d’un arrêt cardiaque peu avant 14 h 30 en marge d’une battue de chasse en forêt sur le territoire de la commune de Weiterswiller. Malgré les tentatives des pompiers d’Ingwiller et de Petersbach ainsi que du SMUR de Saverne, l’homme n’a pu être réanimé.

     

    06/01/2019 : Accident de chasse à Chirols : une femme se tire une balle dans le pied

    Samedi vers 15 heures, un accident de chasse s’est produit à Chirols, près de Vals-les-Bains.

    Dans des circonstances encore indéterminées, une femme d’une quarantaine d’années, qui participait à une partie de chasse, a accidentellement fait feu avec son arme.

     Le tir a atteint son propre pied. Personne d’autre n’a été blessé. Elle a été évacuée par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier d’Aubenas. 

     

    06/01/2019 : Accident de chasse à Chouzy-sur-Cisse : un chien domestique tué

    Un accident de chasse s'est produit sur la commune de Valloire-sur-Cisse, à Chouzy, ce dimanche 6 janvier 2019. Un labrador a été tué alors qu'il se trouvait dans la cour de la maison d'habitation de ses maîtres.

    Un accident de chasse s’est produit à Chouzy-sur-Cisse, commune de Valloire-sur-Cisse ce dimanche vers 10 h 30.

    Un tir mal orienté a touché un chien, qui se trouvait dans la cour de la maison d’habitation de ses maîtres. Le labrador est mort.

    Une enquête est ouverte pour préciser les circonstances de cet accident : elle a été confiée aux gendarmes du groupement de Loir-et-Cher. Ils ont déjà pu entendre le chasseur, auteur du tir, et le propriétaire du chien. Le parquet de Blois, saisi, décidera des suites à donner.

     

    07/01/2019 : La Riche : aux Îles noires, le paradis des chats de Ginette est devenu un enfer

    La retraitée s’inquiète pour les chats qu’elle recueille dans son jardin ouvrier larichois depuis qu’elle en a retrouvés éventrés ou tués à la carabine…

    Ginette Rollin est une amie des animaux en général, des chats en particulier. Cette retraitée, qui vit à Tours-Nord, aime aussi aller dans son petit jardin ouvrier situé sur les Îles noires, à La Riche. Pas seulement quand il fait beau et que les légumes sont bons à cueillir mais tous les jours et par tous les temps. « Même à Noël et le jour de l’An ! »
    Car, âme sensible et solitaire, Ginette y a aménagé un refuge pour les chats. Des félins souvent abandonnés par ses voisins de parcelle, qu’elle recueille depuis 8 ans, et qu’elle fait stériliser et tatouer en partie à ses frais.
    “ La trouille de ma vie ” « Mes chats ont tous un nom et je sais s’il en manque un », témoignait-elle à l’occasion d’un article lui ayant été consacré, l’été dernier, et titré : « Aux Îles noires, le paradis des chats de Ginette ».
    Un paradis qui semble être devenu un enfer. « J’ai eu jusqu’à 32 chats mais il n’y en a plus que 17, les autres ont été éventrés par des chiens ou tués par des coups de carabine », détaille-t-elle, un peu inquiète.
    Une inquiétude encore plus grande depuis la mi-décembre, et pour ses protégés et pour elle.
    « Le 11 décembre, je n’ai pas pu sortir de mon jardin, j’étais coincée par deux gros chiens qui ne voulaient pas me laisser sortir. J’ai eu beau appeler leurs maîtres, qui vivent dans une caravane, personne n’est venu. J’ai dû me réfugier dans ma cabane de jardin. J’ai même appelé la fourrière mais on m’a répondu qu’elle ne pouvait pas intervenir », explique-t-elle en avouant avoir eu « la trouille de ma vie ».
    Le lendemain, en revenant aux Îles noires, « la boule au ventre », la jardinière amie des chats retrouve l’un d’eux avec du plomb logé au-dessus de l’œil alors qu’elle vient de croiser un jeune avec une carabine.
    Ginette se déplace alors au commissariat central de Tours, où on lui répond que « les policiers sont à pour s’occuper des humains, tournez-vous plutôt vers la Société protectrice des animaux ».
    Elle contacte alors l’association Félin pour l’autre, « pour la protection des chats en Indre-et-Loire », à laquelle elle adhère et est même famille d’accueil. On lui conseille de faire faire un certificat par un vétérinaire et d’aller porter plainte pour acte de cruauté envers un animal en vertu de l’article 15-3 du Code pénal, « même si cela ne va pas servir à grand-chose ».
    Ayant peur à nouveau de ne pas trouver d’écoute et que ses chats disparaissent l’un après l’autre dans l’indifférence de tous, Ginette vient d’écrire un courrier à la SPA et envisage d’interpeller le maire de La Riche.
    « Je suis une des seules à être restée dans mon jardin. Tous ceux autour sont en friche, le voisinage fait tout pour nous en chasser », explique la sociétaire du Petit Jardinage tourangeau, qui se met dans la peau d’une résistante. Il est que certains petits jardiniers larichois reconnaissent qu’ils « n’aimeraient pas avoir un jardin dans certains secteurs des Îles noires ».
    Un jardin auquel Ginette est attachée puisqu’il appartenait au grand-père de son mari. « Nous l’avons depuis plus de 40 ans. » Un lopin de terre qu’elle n’envisage pas de quitter. « J’ai promis à mon mari, décédé, de m’occuper des animaux. Je me vois mal délocaliser mes chats. »

     

    07/01/2019 : Campo : une vachette fusillée et laissée pour morte

    Dans la nuit de dimanche à lundi, une vachette de quelques mois est morte d'une infection malgré les soins vétérinaires. Elle aurait reçu des tirs de chevrotine en plein village.

    Tout a commencé ce dimanche quand une adjointe de la mairie de Campo, en Corse-du-Sud, appelle l'association des Sans colliers de Corse pour signaler un veau très mal en point dans un jardin privé.

    Rapidement, la présidente de l'association, Danielle Samartini s'est rendue sur place avec un vétérinaire de la clinique du Vazzio et les pompiers vétérinaires. "Le veau a été isolé dans la propriété pour lui évité d'être abattu" explique-t-elle.

    L'animal, vraisemblablement blessé, hurlait et cherchait à se réfugier. "Nous l'avons endormi et commencé par lui poser cathéter car sa bouche semblait très infectée. Sa langue pendait et sa gueule était toujours ouverte".

     En rasant l'animal, le vétérinaire s'est alors aperçu que la petite vachette avait reçu un tir de chevrotine a bout portant dans la joue gauche, lui fracturant la mâchoire. "Au vu de l'infection importante au niveau de la bouche, ça devait faire au moins deux jours que ce veau était dans cet état".
     
     
     
    07/01/2019 : Décès au poste de chasse

    M. Almendros, âgé de 62 ans, maçon, habitant Rodome mais chasseur à Espezel, est décédé subitement ce dimanche matin 6 janvier lors d’une partie de chasse.

    Alors qu’il venait juste d’arriver au poste qui lui avait été attribué, il s’est effondré victime d’un malaise et non d’un accident de chasse.

    Un jeune homme posté non loin de lui s’étant aperçu de sa chute a averti les autres chasseurs parmi lesquels se trouvaient des pompiers qui ont essayé en vain de le ranimer.

    Les secours arrivés sur les lieux n’ont pu que constater le décès.

     

    09/01/2018 : Champagné-St-Hilaire : un octogénaire parti chasser le canard retrouvé noyé dans son étang

    Un agriculteur retraité de 80 ans a été retrouvé mort noyé sur un étang de sa propriété, mardi 8 janvier vers 20 h.

    Il ne rentrait pas, la famille de Michel Pierron, un agriculteur retraité de 80 ans s'est inquiétée.

    "Son fils est allé voir, son père avait l'habitude de se promener le soir vers ses étangs il chassait le canard. C'est lui qui l'a retrouvé dans l'eau", confie le maire de la commune, Gilles Bosseboeuf.

    Les pompiers sont alertés, une équipe du Smur arrive en renfort. Ils ne pourront rien faire pour réanimer le chasseur.

    Une examen de corps a été demandé par le parquet afin de déterminer les circonstances du décès. Le chasseur a-t-il fait un malaise provoquant sa chute dans l'eau ou bien a-t-il glissé en voulant ramener vers la berge un canard?

    "On a retrouvé un bâton dans l'eau, comme s'il avait voulu le récupérer", raconte le maire, "mais on ne sait pas exactement ce qui s'est passé."

     
     
    11/01/2019 : Châtelains et chasseurs : mauvaise fable
    La tension ne faiblit pas du côté de Dompierre-les-Eglises, commune de 400 habitants au nord de la Haute-Vienne. Les propriétaires du château ont été une nouvelle fois la cible d'un acte de malveillance, une inscription à la peinture rouge sur la route qui mène au château " Vive le cancer".
    L'inscription a profondément choqué les Epoux Frébourg. Alors que l'épouse du propriétaire se bat contre une maladie grave, les mots "vive le cancer" sont venus verser de l'acide sur ce qu'ils pensent être à l'origine de cet acte : leur opposition aux chasseurs de la commune. Un conflit qui existe depuis l'achat du château en 2015 par ces nouveaux propriétaires. Ces derniers refusent que les chasseurs chassent sur leur domaine, même lors de battues administratives.  Des procédures sont en cours.

    Les faits remontent au 4 janvier 2019, découverts par le maire de la commune. Une inscription en lettres rouge, peintes sur la route communale à une trentaine de mètres de l'entrée du château. Un acte que condamne le maire de Dompierre-les-Eglises, tout en refusant de déposer plainte. Il ne croit pas, quant à lui, que cet acte puisse être l'oeuvre d'un des membres de l'ACCA (Association Communale de Chasse Agréée) de Dompierre-les-églises.

    Le propriétaire du château, Stéphane Frébourg, est lui convaincu du contraire. L'an dernier déjà, des tags menaçants avaient été écrits sur les murs de la grange du château. Une balle avait atteint le panneau d'entrée du château. Il avait également reçu une lettre anonyme accompagnée de plombs de chasse.
     
     
     
    11/01/2019 : Sucy-en-Brie : il faut sauver l’oie et le canard transpercés !

    Les bénévoles d’une association de protection des animaux ont tenté ce jeudi de récupérer les volatiles blessés par des flèches. Des riverains révoltés soupçonnent du braconnage.

    La flèche la transperce de part en part. Elle n’arrive plus à suivre le groupe même si, constatent des riverains, les autres oies bernaches s’efforcent de l’attendre. « Elle n’en a plus pour longtemps », grimace Fabienne, une amie des animaux qui habite le secteur. Le volatile, avec un canard colvert, fait partie des victimes de braconniers ou de malfaisants sévissant, semble-t-il, sur la Marne, près de l’île de Brétigny, entre les villes de Saint-Maur et Sucy-en-Brie.

    L’association Stéphane Lamart « Pour la défense du droit des animaux » a tenté ce jeudi un sauvetage des deux volatiles, comme le raconte le président ce vendredi. «Nous n’avons pas réussi. J’essaye d’avoir les pompiers pour qu’ils puissent intervenir. Ils disposent d’une barque et peuvent éventuellement endormir les animaux. Autant le canard ne fait que marcher, l’oie en revanche, même si elle rencontre des difficultés, parvient encore à s’envoler ».

    S’ils souffrent autant, c’est que les deux volatiles sont transpercés chacun d’une flèche décochée, semble-t-il par une arbalète. « Pour l’oie, la flèche part de l’œil et ressort au niveau du gosier », a constaté Stéphane Lamart. Elle ne peut plus s’alimenter et « s’affaiblit de jour en jour », a constaté un habitant du secteur. Le canard est lui touché au cou.

    Des cygnes ont disparu

    « Des riverains soupçonnent du braconnage car depuis environ deux ou trois ans des cygnes disparaissent et leurs conjoints se retrouvent seuls à élever le jeune alors qu’avant il y avait davantage de bébés, a appris Fabienne. Et moi-même cet été j’ai constaté qu’un couple de cygnes avec un bébé a fini par disparaître. D’abord un adulte puis l’autre ainsi qu’un adolescent. » Qui a bien pu leur tirer dessus ? « On ne sait pas, soupire Fabienne. Je sais juste que le 22 décembre au soir, il y avait un groupe qui faisait la fête ».

    Les volatiles de Sucy-en-Brie font partie d’un groupe de 17 oies bernaches et se retrouvent quasiment tous les matins entre 9 h 15 et 10 h 30 sur la pelouse en bord de Marne, au niveau de l’allée des berges.

    Contacté ce vendredi, Frédéric Malher, délégué régional de la Ligue de protection des oiseaux, a constaté dans les parcs franciliens « la disparition de canards ». « Le plus souvent, il s’agit de gens qui agissent par pure bêtise en leur lançant des pierres, précise le spécialiste. Du braconnage, on en a mais cela concerne plutôt les poissons comme ceux qui mettent des filets dans les lacs ». Et de souligner que si « l’oie bernache est officiellement chassable, elle ne peut l’être avec une arbalète ».

    LA POLICE MUNICIPALE DE SAINT-MAUR VA TENTER LE SAUVETAGE

    On ne peut pas être une commune construite dans une boucle de la Marne et ne pas se préoccuper de ceux qui vivent à l’année sur les bords du cours d’eau.

    « Pour ces oiseaux blessés par des flèches nous venons seulement d’être prévenus, nos agents à moto vont essayer de les trouver, ils s’approcheront plus facilement sur le chemin des pêcheurs », lance Joseph Bourseau, chef de la police municipale. La police municipale de Saint-Maur est la seule à être équipée d’un zodiac. Deux des agents sont titulaires d’un permis bateau, ce qui leur permet de patrouiller trois ou quatre fois par mois au moins sur la Marne.

    « Cela permet notamment de secourir les oiseaux blessés, ajoute Joseph Bourseau. Les habitants, les kayakistes ou les pêcheurs nous ont signalé quatre ou cinq canards cette année. Certaines années, on intervient aussi pour un ou deux cygnes blessés. »

    S’ils le peuvent, les agents de la police municipale capturent l’oiseau blessé grâce à une cage et le confient au Cedaf (Centre d’accueil de la faune sauvage de l’École vétérinaire d’Alfort). Les agents titulaires du permis bateau sont des « amoureux de la nature qui interviennent volontiers».

    Même avec un nombre stable de volatiles en bords de Marne, ils rencontrent moins d’oiseaux qu’avant tués pour avoir été percutés par un bateau.

     

    12/01/2019 : Des espèces protégées tuées par les chasseurs dans l’Artois?

    Le jour de l'an, une promeneuse et son fils découvrent un grand oiseau mort à Cuinchy. À dix mètres à peine du marais du Conservatoire des espaces naturels, un endroit réputé pour abriter des balbuzards pêcheurs et des rapaces migrateurs, parfois d'une grande rareté.

    Le cadavre gît sur le dos près d'un poteau électrique à basse tension, sur le talus du fossé qui borde la voie ferrée dans la rue des Baigneurs. Le corps du rapace, qui mesure environ 40 centimètres, porte une plaie large de la taille d'une paume masculine sur le thorax au niveau de l'aile droite. La peau a totalement disparu, laissant apparaître les chairs.

    Le lendemain, sur la demande de la Ligue de protection des oiseaux du Pas-de-Calais (LPO), a informé l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), le cadavre est porté à Béthune. Un vétérinaire le radiographie. « Il n'a pas retrouvé trace de plombs sur cette buse variable, mais il ne peut pas déterminer l'origine du décès », explique son assistante.

    Peut-être un accident. Le rapace a pu s'électrocuter sur une caténaire du TER ou être heurté par un véhicule. Ces deux scénarios sont peu probables car la rue des Baigneurs comporte sept ralentisseurs sur un kilomètre « et les buses voient généralement très bien les fils », estime Charlotte Vion, de la LPO. L'animal a-t-il pu être chassé ? C'est probable. Durant le week-end précédent la Saint-Sylvestre, les chasseurs étaient nombreux à Cuinchy, Festubert et Annequin. « Ça tirait de partout » d’après un riverain.

    Trois buses abattues dans l’Arrageois

    Si les chasseurs ne peuvent pas être formellement incriminés pour la buse cuinchynoise, leur responsabilité est plus évidente dans d'autres cas. En effet, devant la recrudescence d'oiseaux blessés, la LPO a mis en place un réseau de surveillance le 17 décembre dernier (lire ci-dessous). Depuis cette date, dix oiseaux protégés ont été retrouvés morts. Parmi eux, « trois buses variables ont été abattues au plomb de chasse dans des communes de l'Arrageois et du Bappalmois », selon Charlotte. Un cas suspect de héron cendré est également recensé « mais le cadavre n'a pas pu être acheminé pour être examiné.» Encore ne s'agit-il que des cadavres retrouvés et signalés aux autorités. « On est parfois en présence d'oiseaux tirés mais la radiographie ne peut le prouver car des plombs traversent les ailes et le corps n'est pas touché. »

    Stéphanie Cathelain, directrice de la fédération des chasseurs du Pas-de-Calais a précisé pour sa part :  « Ce sont des choses qu'on ne cautionne pas. C'est interdit par la loi et contraire aux actions menées auprès de nos adhérents. Je n'ai pas eu connaissance des trois cas que vous me citez. »

    Plus de surveillance des zones sauvages

    La Ligue de protection des oiseaux vient de recruter Charlotte Vion. Cette chargée de mission a créé le réseau « SOS faune sauvage » afin « d'acheminer les oiseaux blessés vers le centre de soin de Calais, le seul qui subsiste dans le département. » Mis en place le 17 décembre dernier, le réseau déplore le décès de trois chouettes hulottes « tuées par collision avec des véhicules », six buses variables et un héron cendré.

    Les rapaces et les hérons sont généralement visés car ils se nourrissent de poisson et de gibier. Charlotte est à la recherche de bénévoles capables de lui signaler les oiseaux blessés, ou de les acheminer. Elle peut être contactée au 07 72 22 51 40, sur le compte Facebook de la LPO62 ou sur www.lpo62.fr. Un formulaire d'inscription est disponible en ligne.

    Charlotte rappelle aussi que tous rapaces et les hérons sont protégés. Les cas avérés d'oiseaux tirés font l'objet de dépôt de plainte, puis d'enquête par l'office national de la chasse et de la faune sauvage. « Selon l'article L415-3 du code rural, tout acte de destruction d'espèces protégées est puni de 2 ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende. »

     

    12/01/2019 : Tarn : une octogénaire blessée après avoir été chargée par un sanglier

    Arlette Blattes, 86 ans, vient de rentrer chez elle, à  Noailhac, dans le Tarn, après quatre semaines d'hospitalisation. Le 15 décembre dernier, elle a été "chargée" par un sanglier, lui-même poursuivi par des chiens de chasse.

    C'est une mésaventure qu'elle n'est pas près d'oublier...

    Arlette Blattes, 86 ans, faisait sa promenade à pied quotidienne, le 15 décembre 2018, quand un gros sanglier lui a foncé dessus. La blessant grièvement à la jambe. Cette octogénaire de  Noailhac, dans le Tarn a dû être hospitalisée puis placée en rééducation pendant quatre semaines. Elle vient seulement de rentrer chez elle. 

    Le jour de l'accident, plusieurs battues étaient organisées dans le secteur. D'après un témoin, des chiens de chasse se trouvaient non loin du sanglier. Mais selon les chasseurs, il n'y a pas eu de fautes : « Quand un animal est poursuivi, on ne peut pas maîtriser sa trajectoire. C'est une bête qui est en mesure d'effectuer un trajet important une fois qu'il est poursuivi », explique Francis Mathieu, le président de la Société communale de chasse de Noailhac.

    Arlette Blattes attend à présent que la société de chasse, responsable selon elle de cet incident, se déclare. Elle lui demande une indemnisation de ses frais médicaux.

     

    13/01/2019 : Corse: un chasseur de 84 ans tué d'un coup de fusil, la piste de l'accident privilégiée

    Dimanche en début d'après-midi, un chasseur de 84 ans est mort après avoir été atteint par un tir de fusil. Selon les premiers éléments connus, le coup serait parti accidentellement depuis l'arme d'un autre chasseur.

    Selon les premiers éléments connus, il s'agirait d'un tragique accident. Un homme de 84 ans est mort ce dimanche 13 en début d'après-midi lors d'une partie de chasse. La victime, un chasseur, a été tuée par un coup de feu tiré accidentellement par un autre chasseur.

    Les faits se sont déroulés sur la commune de Carpineto dans le département de la Haute-Corse, comme le rapporte le quotidien Corse Matin.

    Lorsque les sapeurs-pompiers, appelés suite à la tragédie, sont arrivés sur les lieux du drame, ils n'ont pu que constater qu'il était trop tard. Le malheureux était déjà mort abattu par un coup de fusil. Une enquête a été immédiatement ouverte par le parquet de Bastia et confiée aux brigades de gendrmes de Penta di Casinca et de Piedicroce.

    Selon les premiers éléments connus, et révélés par le journal local, c'est bien la piste de l'accident qui semble se dessiner. Le coup de feu mortel a été tiré par un autre chasseur qui accompagnait la victime et qui a fait une chute, ce qui aurait fait partir le coup.

    Ce drame serait le premier accident de chasse mortel recensé pour l'année 2019. Selon les données de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), il y a chaque année entre 120 et 150 accidents liés à la chasse dont une dizaine sont mortels. Un chiffre constamment en baisse depuis 20 ans: il y avait eu sur la saison 2001-2002 pas mois de 31 accidents mortels. Dans 80% à 90% des cas selon les années, les victimes sont d'autres chasseurs.

     

    14/01/2019 : Un homme se tue pendant une partie de chasse

    Un septuagénaire s'est tué samedi à Utelle, alors qu'il s'était joint à une partie de chasse. Se trompant de chemin, l'homme aurait emprunté un sentier escarpé bordant une falaise et aurait été victime d'une chute dans le courant de la matinée.

    Son corps inanimé a été retrouvé à 80 mètres en contrebas.

    Pompiers et gendarmes se sont rendus sur les lieux pour tenter de lui porter secours et procéder aux premières investigations.

    Ce chasseur, un Niçois âgé de 75 ans, devait faire l'objet d'une autopsie ce lundi, même si la cause accidentelle du décès ne semble faire aucun doute.

     

    15/01/2018 : Groslée-Saint-Benoit: un braconnier lourdement condamné

    Le jeune chasseur a écopé de quatre mois de prison avec sursis.

    En août 2017, un jeune chasseur avait tué une femelle chevreuil et son faon ainsi que trois poules faisane en pleine réserve naturelle du haut Rhône, de nuit et hors période de chasse.

    Il avait dépecé les corps des meilleurs morceaux et avait jeté les dépouilles enfermées dans un sac dans les eaux du Rhône.

    Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse à quatre mois de prison avec sursis, une interdiction de conduire et de chasser ainsi qu’à des amendes et de lourds dommages et intérêts.

     

    19/01/2019 : Gard : un chasseur hélitreuillé à la suite d'une grave chute à Bessèges

    La victime, secourue par les sapeurs-pompiers de Bessèges, a ensuite été hélitreuillée par un engin de la Sécurité civile en direction du centre hospitalier de Carémeau dans un état grave.

    Âgé d’une quarantaine d’années, un chasseur, à l’occasion d’une battue, a fait une grave chute d'une trentaine de mètres en lisière du cours d’eau de la Gagnières en fin de journée.

    La difficultés d'accès ont nécessité l'intervention des sapeurs-pompiers du groupement de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (GRIMP) en renfort des hommes des Bessèges.

    La victime souffrant d'un traumatisme crânien à été hélitreuillée par un engin de la Sécurité civile vers le centre hospitalier de Nîmes, Carémeau.

     

    21/01/2019 : Chasse: Deux milles pièges destinés à détruire des espèces protégées saisis dans le Var

    Un véritable arsenal destiné à tuer… des rouges-gorges, des fauvettes à tête noire et des rouges-queues. Voilà ce que les agents de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) ont découvert à Sollies-Ville, dans le Var, les 12 et 13 janvier derniers. Un braconnier, déjà verbalisé à plusieurs reprises, a été interpellé.

    Il avait posé des dizaines de pièges destinés à capturer des petits passereaux, protégés en France. Les gardes-chasses ont découvert 1.903 pièges à son domicile, ainsi que 17 armes de chasses. 75 passereaux se trouvaient dans son congélateur et douze tarins des aulnes, une autre espèce protégée, étaient dans une cage.

    Le braconnier encourt deux ans de prison et 150.000 euros d’amende.

     

    22/01/2019 : Couvre-bec vissé dans les narines du gibier, voici ce que l'on trouve dans la campagne héraultaise

    L'association pour la protection des animaux sauvages, l'Apsas, a mis en ligne une pétition contre les conditions d'élevage de ces19 millions d'animaux élevés dans des conditions difficiles et destinés au loisir de la chasse en France. 

    Un couvre-bec vissé dans les narines pour éviter que, dans la concentration, les animaux ne se blessent ou ne se mutilent. C’est l’une des mesures imposées aux 14 millions de faisans et 5 millions de perdrix élevés chaque année en France pour être lâchés sous les fusils chasseurs.

    Les conditions d’élevage de ce gibier sont décryptées dans l’enquête “Cocottes sauvages : de la cage au carnage” publiée par l’Association pour la protection des animaux sauvages.

    Normalement, pour ne pas froisser la fierté du guetteur et peut-être au cas où l’animal survivrait (le plastique empêchant de picorer sérieusement le sol), ce couvre-bec est ôté lors du lâcher… Mais pas toujours. Et le gibier alors faisande sur pied, comme celui-ci, retrouvé récemment du côté de Saint-Clément-de-Rivière.

     

    22/01/2019 : Lot-et-Garonne : il visait un chevreuil… et blesse un autre chasseur

    Le jeune homme, blessé sans gravité, a porté plainte contre le tireur. Les faits se sont déroulés, samedi, dans la commune de Rayet.

    C’est une journée de chasse qui a pris un tour inhabituel. Un chasseur a été légèrement blessé, samedi, sur la commune de Rayet, lors d’une battue. Il a été touché par un camarade qui visait un chevreuil, courant entre les deux postes. 

    La victime de 22 ans, qui a reçu du plomb à la joue et dans une cuisse, est venue porter plainte le lendemain, à la gendarmerie de Monflanquin.

    Un incident "rare"

    D’après Alain Gigounoux, directeur de la Fédération départementale des chasseurs, "ce genre d’accidents sont très rares". Bien qu’il n’y ait pas de "risque zéro", il rappelle que "la fédération a réduit à un niveau proche de néant, le nombre d’incidents de chasse".

    "Il y a toujours une part de risque" a tout de même concédé le directeur. Mais les organisateurs de battues sont régulièrement formés afin d’éviter ce type de problèmes.

    Bien que la Fédération n’avait pas eu, ce mardi, connaissance de l’accident, Alain Gigounoux a précisé qu’elle tâcherait d’en savoir plus sur les circonstances, soulignant que "tout incident de la sorte doit faire l’objet d’une déclaration."

     

    22/01/2019 : Des oiseaux protégés tués par des chasseurs dans les marais de la Dives

    Samedi 19 janviers 2019, des agents de l'ONCFS ont découvert deux cadavres d'oiseaux protégés dans les marais de la Dives. Les armes de cinq chasseurs ont été saisies.

    Dans la nuit du samedi 19 janvier 2019, les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) se sont rendus dans les marais de la Dives, dans le Calvados.

    Ils ont mené une opération de police « visant au contrôle d’installations de chasse de nuit du gibier d’eau, les gabions ».

    Leur chasse « est strictement interdite » 

    Les agents de l’ONCFS ont découvert les cadavres de deux Tadornes de Belon, une espèce protégée « dont la chasse est strictement interdite ». L’ONCFS indique :

    Au regard de cette infraction, les contrevenants encourent une peine passible de 2 ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende, le retrait du permis de chasser pour une durée de 5 ans avec obligation de repasser l’examen du permis de chasser ainsi que la confiscation des armes.

    Les armes saisies

    Les armes et les deux oiseaux ont été saisis. Plusieurs autres infractions ont été relevées à l’encontre des cinq chasseurs présents dans le gabion, ajoute l’Office national de la chasse et la faune sauvage dans un communiqué :

    Elles concernent l’utilisation de munitions au plomb dans les zones humides, le non-respect du maximum d’appelants autorisé, l’utilisation d’espèces d’appelants non autorisées (Sarcelle du Chili) ou le défaut d’assurance. Le montant total des peines encourues s’élève à 5 250 euros.

     

    24/01/2019 : Les petits passereaux toujours victimes de braconnage, la LPO Provence-Alpes-Côte d'Azur se porte partie civile

    Malgré leur protection depuis plus de 50 ans et la constante diminution de leurs populations, les petits passereaux de nos jardins continuent d'être tués par des méthodes d'un autre âge.

    Ces derniers jours, deux personnes ont été interpellées par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS, Police de l'environnement) piégeant notamment des Rougegorges familliers. Ces oiseaux étaient destiné à être consommés.

    Il est inadmissible qu'une telle "traditions" perdure de nos jours.

    La LPO PACA se portera partie civile dans ces deux affaires et compte bien faire réparer le préjudice écologique.

    Nous devons tous lutter contre ces pratiques. N'hésitez pas à signaler ces comportements à l'ONCFS de votre département et à la LPO PACA.

     

    25/01/2019 : La chasse aux douilles enfin ouverte en Haute-Corse

    Les chasseurs, en passe de devenir plus vertueux, ont commencé la collecte et le recyclage des cartouches. Un ramassage maximum est demandé, via les sociétés et même les armuriers.

    Les douilles de cartouches de chasse sont faites de matériaux qui non seulement ne vont se dégrader que très lentement dans la nature, mais qui sont également sources de pollutions visuelle et chimique appelées à finir dans les eaux et les sols.

    Conscients de cette réalité, les chasseurs en Corse ramassent heureusement de plus en plus les douilles de cartouches tirées, mais pour finir où ? Au mieux avec les ordures ménagères, ou alors brûlées.

    Il y a bien eu jusqu'à aujourd'hui au nord comme au sud des bonnes volontés et des "operate" qui ont oeuvré à la sensibilisation du ramassage dans la nature des cartouches tirées.

    Mais le conseil d'administration de la fédération des chasseurs de Haute-Corse a considéré que cela ne suffisait pas et qu'il fallait à présent passer à un niveau supérieur : organiser la collecte de ces douilles chez les chasseurs, et surtout réserver à ces déchets un traitement durable en adéquation avec notre époque, où l'essentiel des déchets peut et doit être valorisé.

    À moyen terme, peut-être même à la saison de chasse prochaine (2019-2020), la CdC et l'OEC pourront prendre le relais pour organiser cette collecte au niveau insulaire via les communautés de communes en charge de la collecte des déchets.

    Mais en attendant cette étape, la fédération a décidé de faire au mieux pour que déjà, avant la fin de l'actuelle campagne de chasse qui se termine le 28 février, un maximum des cartouches qui seront tirées soient stockées pour ne plus finir dans la nature, dans les poubelles ou en cendres.

    Appel lancé aux sociétés

    "Notre souhait c'est que les chasseurs de Haute-Corse soient montrés en exemple et aujourd'hui ils doivent commencer à ramasser très régulièrement leurs douilles. Eux qui sont parfois stigmatisés, doivent adopter ce geste écologique.

    C'est la communauté de communes Calvi-Balagne qui a été pionnière dans ce domaine maintenant, nous attendons que tous les chasseurs soient concernés", a précisé le président de la fédération 2B, Jean-Baptiste Mari.

    Un appel a été donc lancé par courrier aux sociétés de chasse du département afin qu'elles appellent tous leurs chasseurs à rapporter dans un même endroit de la commune les douilles des cartouches qu'ils ont tirées.

    Deux recommandations "express" sont jointes à cet appel : il faut bien s'assurer qu'il n'y ait que des douilles de cartouches de chasse dans les sacs ou conteneurs prévus et les cartouches de carabines (en laiton) ne doivent pas être mélangées aux cartouches de fusils, mais déposées dans une boîte ou un sac à part.

    La fédération informera ensuite après la fermeture de la chasse chaque société de chasse sur le ou les points de collecte où elles pourront déposer leurs douilles.

    Suivant leur volume, ces douilles partiront ensuite au recyclage dans une usine sur le continent, car il faut savoir que seuls deux sites en France sont en mesure de faire cette valorisation.

    Le président Jean-Baptiste Mari espère que pour tous les chasseurs sans sociétés de chasse, les armuriers pourront aussi jouer le jeu et inviter les chasseurs à ramener leurs douilles au magasin.

    Les commerçants volontaires n'auront ensuite plus qu'à joindre la fédération qui les orientera sur les points de stockage choisis.

    À l'heure où la recherche d'un développement durable est devenue une ligne majeure de programmation pour la plupart des politiques, celle de la gestion de la chasse ne fait pas exception.

    En Haute-Corse, les chasseurs, à travers ces concepts de durabilité et de responsabilité, en apportent la preuve.

     

    26/01/2019 : St-Benoît: Des chasseurs marrons de cerfs condamnés

    Quatre hommes ont une passion commune: la chasse. Malheureusement, le gibier classique ne leur suffit pas. Leur péché mignon, c'est le braconnage de cerfs. 

    Pas de chance pour eux, ils sont tombés sur un éleveur qui s'est montré plus malin qu'eux.

    Un Bénédictin, agacé de découvrir ses bêtes sauvagement abattues, a placé des caméras. En 2014, quelques semaines seulement après les avoir placées, il est capable de fournir aux gendarmes les portraits de ses voleurs.

    Les hommes ont été placés en garde à vue. La scène passée au peigne fait ressortir des hommes qui n'ont peur de rien. Ils n'hésitaient pas à chasser "en plein jour et armés jusqu’aux dents de fusils de calibre 22 avec silencieux et lunettes", souligne le JIR.

    Les chasseurs étaient équipés d'une douzaine de fusils de gros calibre qui ont tous été saisis lors des perquisitions. Lors de leur comparution hier devant le tribunal correctionnel, ils ont avoué à la barre qu'une partie de leurs prises était destinée à leur consommation personnelle. 

    "Les trois plus âgés, tous inconnus de la justice, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis". Quant au quatrième, "déjà condamné à 16 reprises, il écope pour sa part de 180 jours amendes à 15 euros qui se transformeront automatiquement en journée de prison en cas de non-paiement".

     

    27/01/2019 : Blessé par un tir de chasse : grave accident dans le Doubs

    Une balle destinée à un chevreuil a traversé la cuisse d’un chasseur, ce dimanche après-midi à Vellerot-lès-Belvoir (Doubs). La thèse de l’accident est retenue, explique le parquet de Besançon.

    Même si tout est mis en œuvre pour réduire les risques, l’accident reste la hantise des amateurs de chasse. Cette réalité a frappé de plein fouet les membres de l’association communale de Vellerot-lès-Belvoir (Doubs), où les secours ont été appelés de toute urgence, ce dimanche vers 16 h 30.

    Alors qu’ils traquaient un chevreuil, les chasseurs ont ouvert le feu une première fois, puis une seconde fois, explique le parquet de Besançon, saisi de l’affaire. La salve a été fatale à la bête, mais un autre chasseur se trouvait de toute évidence dans l’angle de tir.

    L’homme s’est écroulé au sol, happé par une balle. Celle-ci a traversé sa hanche. Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé, mais les pompiers et le Smur ont dû le médicaliser sur place, avant de le transporter à l’hôpital.

    Auditions à la gendarmerie

    Pour le parquet, la piste accidentelle ne faisait aucun doute, ce dimanche soir. Le tireur et les témoins devaient être entendus dans la foulée par les gendarmes, à qui a été confiée l’enquête. « Les investigations vont être menées pour comprendre ce qui a pu se passer exactement, même si a priori, aucune infraction n’a été constatée », détaille la vice-procureur de la République, Margaret Parietti.

    L’arme qui a blessé le malheureux - un habitant du village âgé de 43 ans - a été saisie le temps de la procédure. Selon le maire de Vellerot-lès-Belvoir, l’homme qui a tiré, comme celui qui a été blessé, sont deux chasseurs expérimentés.

     

    27/01/2019 : Seine-Maritime. Une buse et un faucon retrouvés blessés près de Forges-les-Eaux

    Depuis le début janvier, une buse et un faucon crécerelle ont été sauvés d'une mort certaine par un habitant de La Ferté-Saint-Samson près de Forges-les-Eaux.

    Début janvier, Arnaud, un habitant de La Ferté-Saint-Samson près de Forges-les-Eaux a d’abord découvert un faucon crécerelle blessé à l’aile. Il a eu le bon réflexe de le porter au centre d’hébergement et d’études sur la nature et l’environnement (CHENE) à Allouville-Bellefosse. Quelques jours plus tard, il découvrait une buse juste à côté de chez lui.

    « Il avait l’aile abîmée mais le CHENE n’est pas en mesure de déterminer la cause exacte de sa blessure ».

    Le faucon est donc resté en observation dans les locaux de l’association cauchoise.

    Et samedi 19 janvier, Arnaud est à nouveau tombé sur une buse dont l’os de l’aile était cassé. Là encore, impossible de déterminer les causes exactes de sa blessure.

    L’animal a-t-il été victime d’un choc ou d’un tir de chasseur ?

    « Au CHENE, ils n’ont pas pu le déterminer » explique Arnaud.

    Aujourd’hui, la buse n’est pas encore sauvée.

    « Lorsque je l’ai trouvé, elle était faible. Il faut du temps pour qu’elle s’acclimate à la volière ».

    Rappelons que la buse comme le faucon sont des animaux sauvages et migrateurs. Ces rapaces sont interdits à la chasse. Et leur présence dans nos régions en cette période hivernale n’a rien d’exceptionnel.

    Ils sont en période migratoire et viennent régulièrement se reposer chez nous.

    Quoi qu’il en soit, si vous croisez ce type d’oiseau en difficulté, pensez à prévenir le CHENE dont la mission est justement de leur porter secours.

     

    28/01/2019 : Le Villeurbannais roulait avec un fusil de chasse à bord

    Jeudi dernier, un habitant de Villeurbanne âgé d'une quarantaine d'années a eu la mauvaise surprise d'être contrôlé.

    Car il roulait dans Rillieux-la-Pape sans permis de conduire et sous l'emprise de l'alcool. De plus, les policiers ont retrouvé à bord du véhicule un fusil de chasse, 103 cartouches ainsi qu'un couteau. L'homme, chasseur, revenait d'une battue durant laquelle il avait tué un sanglier. Il avait ensuite fêté la prise en buvant avec ses amis.

    Au domicile de l'individu déjà condamné à 12 reprises par le passé, les enquêteurs ont également mis la main sur cinq autres fusils.

    Le Villeurbannais a reconnu partiellement les faits. Il sera jugé ce lundi et a été écroué suite à sa présentation au parquet.

     

    29/01/2019 : Accident de chasse dans le Brivadois: un automobiliste atteint par des plombs à un bras

    Le chasseur mis en cause, âgé de 84 ans, aurait souhaité tirer sur une biche.

    Un accident de chasse s’est produit dans la commune de Léotoing, lundi après-midi. « Ça aurait pu être grave, confirme le maire, Stéphane Bard, qui s’est déplacé sur les lieux, mais tout le monde s’en tire bien. »

    Il était 15 h 15. Une battue organisée par l’ACCA locale bat son plein entre les bois et les champs à proximité de la petite route départementale n° 19. Tout à coup, un automobiliste est touché. « Il a été atteint à un bras par des projectiles », indique, dans un premier temps, une source proche du dossier. Les sapeurs-pompiers et les gendarmes se rendent sur les lieux. Les premières constatations démarrent.

    Une distance de 200 mètres entre le chasseur et la voiture

    Selon nos informations, la victime a reçu des éclats de plomb. Elle a été touchée à la main et à l’épaule. « Il s’agit d’un impact sur le pouce et d’une égratignure à l’épaule », tempère la même source. Selon nos informations, le chasseur mis en cause, âgé de 84 ans, aurait souhaité tirer sur une biche. La voiture et le conducteur touchés se trouvaient à 200 mètres de là, d’après les premiers éléments.

    Les sapeurs-pompiers ont pris en charge le conducteur légèrement blessé, un homme de 40 ans, et le chasseur octogénaire, très choqué par ce qu’il s’est passé. Tous ont deux ont été évacués aux urgences du centre hospitalier de Brioude.

    L’automobiliste blessé rendait visite à ses amis chasseurs. Il ne porterait visiblement pas plainte contre son camarade.

     

    31/01/2019 : Montmorillon: tiré comme un lapin au retour d'une chasse au canard

    Une double volée de plombs vient de ruiner la belle amitié entre deux jeunes chasseurs de Montmorillon ce week-end.
    La suite d’un repas très alcoolisé au retour d’une partie de chasse au canard et d’un petit accrochage routier.
    Samedi soir donc, Baptiste reprend la route de Montmorillon suivi par Alexandre au volant de l’Audi de maman.De dos

    Malgré sa forte alcoolémie, le premier s’arrête au cédez-le-passage. Pas Alexandre qui vient l’emboutir. C’est le point de départ de l’embrouille entre les deux amis qui poursuivent la discussion au domicile des parents de Baptiste. Il finit par en avoir marre et lui demande de repartir.
    Discrètement, Alexandre casse son fusil resté dans son fourreau glisse deux cartouches et fait feu alors que Baptiste lui tourne le dos.
    Le tireur tourne les talons et repart avec son frère Nicolas.
    Les gendarmes sont prévenus quand Baptiste se présente aux urgences les chevilles criblées de plombs. Alexandre est cueilli au saut du lit pour tentative de meurtre, les gendarmes retrouvent au passage du shit et de l’herbe dans sa table de chevet.
    Après deux jours d’enquête, la justice a rétrogradé dans les poursuites, retenant des violences avec arme et une ITT de trente jours. Alexandre, intérimaire de 24 ans, se retrouve penaud et jugé en comparution immédiate.
    « J’avais bu, je m’en veux, c’est quand même un ami, je me suis emporté, je n’étais plus maître de moi ! »
    La présidente Rousseau s’étonne que le jeune homme gaucher, en arrêt de travail pour un doigt cassé à la main… gauche, puisse tirer et continue à le faire ! « On m’a enlevé les broches il y a quinze jours, mon père m’a payé le permis, ça m’embête de ne pas y aller », lâche le tireur avec candeur !
    Ce qui embête Me Grandon, pour la partie civile, c’est la psychologie de ce jeune chasseur sans limites. Et les suites médicales pour son client dont les plombs ne peuvent être extraits.
    Le procureur Thévenot, lui, s’inquiète des non-dits, de ces décharges de plombs qui semblent aussi venir libérer des rancœurs contenues.
    Feu aux poudres

    Il réclame trois années de détention et l’incarcération du prévenu connu jusque-là pour des vols. Il rajoute l’interdiction de détenir une arme durant cinq années.
    Décidément, ces plombs inspirent les saillies. Après la présidente qui évoque en ouverture d’audience « un incident qui met le feu aux poudres », c’est la défense qui assure que son client a… « pété les plombs » !
    C’est pas faux… mais Me Dusch tempère dans la foulée d’un incontournable « si vous me passez l’expression » ! Elle trouve surtout que la charge du procureur est lourde contre un jeune homme inséré socialement et jamais poursuivi pour des violences.
    Alexandre écope finalement de trois ans de prison dont deux ferme avec mandat de dépôt.
    Il lui est interdit de détenir une arme et de chasser.

     

    31/01/2019 : Vendée. Une meute de chiens chute dans une carrière

    L’accident s’est produit lors d’une chasse à courre, mercredi 31 janvier, à Sainte-Florence. Quatre chiens sont morts. Neuf autres seraient dans un état critique.

    La chasse à courre s’est terminée de façon tragique… pour les chiens, à Sainte-Florence (Vendée). Mercredi 30 janvier, vers 16 h, une meute de chiens de chasse est aux trousses d’un chevreuil. L’animal se dirige droit vers la carrière des Lombardières. Treize chiens n’ont pu freiner leur course à l’approche d’un ravin. Ils ont fait une chute d’une trentaine de mètres.

    La grande échelle déployée

    Les sapeurs-pompiers ont déployé de gros moyens, notamment la grande échelle, pour tenter de sauver les animaux. Quatre chiens sont morts. Neuf autres seraient dans un état critique.

    « Ce n’est pas la première fois que ça arrive. Mais ce genre d’accident reste très rare », selon François Gilet, gérant de la carrière Mousset.

    Alerté par les pompiers, Nicolas Rouet, premier adjoint au maire de Sainte-Florence, s’est rendu sur les lieux. Il indique : « J’habite depuis près de vingt ans ici, et je n’ai jamais vu ça. »

     

    01/02/2019 : Bois d’Avaugour : un opposant à la chasse à courre victime d’une attaque au lisier

    La confrontation entre chasseurs à courre et opposants n'a finalement pas eu lieu au Bois d'Avaugour ce samedi. Un anti-chasse a cependant été agressé à Rennes.

    Samedi 26 janvier, les opposants à la chasse à courre dans le massif d’Avaugour-Bois Meur s’étaient donné rendez-vous à 10 h dans le bourg de Saint-Péver, afin de montrer leur désapprobation quant au retour de la vénerie sur le massif depuis quelques années.

    Répondant à l’appel de l’association Arpe (Association de recherche et de protection de l’environnement des cantons de Plouagat et de Châtelaudren), avec le soutien du collectif AVA Bretagne, ils étaient une quarantaine à se présenter malgré la météo peu clémente.

    Des personnes de tous âges et de nombreuses communes (Saint-Fiacre, Saint-Péver, Plouagat, Boquého, Guingamp, Saint-Donan, etc.) avaient décidé de suivre la chasse dans le but de faire pression sur l’équipage et les veneurs.

    Contrairement à la première confrontation, ce samedi il n’y avait aucun chasseur en gilet jaune pour faire face aux manifestants dans le bourg de Saint-Péver.

    Une attaque à Rennes

    Pourtant, Jimmy Nédellec, meneur d’AVA, avait été mis dans l’ambiance dès le tout début de la matinée : alors que les militants de l’association se retrouvaient sur un parking de Rennes pour faire du covoiturage jusqu’à Saint-Péver, Jimmy Nédellec et d’autres membres de l’association ont été attaqués par trois personnes cagoulées, qui ont versé le contenu d’une bouteille remplie de lisier sur la tête du leader d’AVA.

    « Nous avons réussi à attraper une des trois personnes qui nous ont attaqués alors qu’elle se dirigeait vers le métro. Après lui avoir retiré sa cagoule, nous avons constaté qu’il s’agissait d’un jeune veneur du rallye Armor, faisant partie de l’équipage de Véronique Méheust, vice-présidente du département et pratiquante de la chasse à courre », explique Jimmy Nédellec.

    Au Bois d’Avaugour, il s’est vite avéré au fil des heures que la chasse n’aurait pas lieu, deux chevaux et quelques chiens ayant finalement été trouvés sillonnant le bois.

    « Voyant le nombre d’opposants, nous avons décrété que les conditions pour chasser en toute sécurité n’étaient pas réunies. Mais nous avions tout de même décidé de faire comme si la chasse avait lieu, cela permettant de concentrer l’action d’AVA sur le massif et ainsi de laisser à d’autres équipages dans d’autres forêts, le loisir de chasser en paix », explique François Beaupied, du rallye Armor.

    Il annonce même que la vraie chasse à courre, qui aurait dû se tenir aujourd’hui, s’est en fait déroulée bien tranquillement dans la forêt il y a quelques semaines de cela.

    François Beaupied remercie presque le collectif de ces confrontations incessantes puisque « l’action d’AVA a solidarisé et fédéré les chasseurs à courre, mais aussi le monde de la chasse en général ».

    « Solidarité entre chasseurs »

    Il admire d’ailleurs « la solidarité entre chasseurs et veneurs » et rappelle que « la chasse à courre est avant tout un moment de convivialité entre personnes amoureuses de la nature et des animaux et que nombreux sont ceux qui se joignent à eux uniquement pour « admirer la beauté du spectacle ».

    De leur côté, les membres de l’Arpe, bien que rassurés par la mobilisation croissante, ne décolèrent pas et condamnent toujours le retour de la chasse à courre sur le massif alors qu’elle avait été proscrite pendant 10 ans. Ils visent notamment Véronique Méheust (vice-présidente du Département, chargée de l’environnement) qui selon eux « persiste toujours dans le conflit d’intérêts en rétablissant la chasse à courre dans cette forêt, alors qu’elle est elle-même pratiquante de la chasse à courre ».

    « Nous attendons de Monsieur Alain Cadec (président du Département) qu’il mette fin à ce conflit d’intérêts. Nous manifestons sans violence, notre seul intérêt étant l’intérêt collectif et nous espérons pouvoir amplifier le phénomène ! » souligne Ange Nabucet, membre de l’Arpe.

    Un nouvel appel à manifester a déjà été lancé par l’Arpe, pour perturber le troisième et dernier acte de vénerie prévu dans le massif d’Avaugour. Une mission sans doute impossible, étant donné que la date retenue par les chasseurs demeurera sûrement secrète, afin qu’aucun opposant ne vienne perturber le bon déroulement de la dernière chasse à courre de la saison.

     

    02/02/2019 : Gièvres : la balle tirée par un chasseur finit dans la vitre de la supérette

    Ce samedi 2 février, dans la matinée, une cartouche d'un chasseur a terminé sa course dans une vitre du magasin La Gariguette à Gièvres. Le tireur a été identifié, l'enquête doit déterminer s'il s'agissait d'un tir direct ou si la balle a ricoché.

    Petite frayeur ce matin du samedi 2 février 2019 pour les salariés du magasin La Gariguette, à Gièvres. Le commerce de vente directe de fruits, légumes, fromages et vins, situé dans la zone d'activité Les Grands Chênes, a été victime d'un léger accident de chasse.

    Une cartouche tirée par un chasseur a terminé sa course dans une vitre du magasin. L'incident aurait pu être dramatique, mais aucun blessé n'est à déplorer. La balle a en fait traversé une vitre se trouvant dans l'arrière-boutique, et non la partie commerciale. Le gérant du commerce n'a pas souhaité faire de commentaire.

    Les gendarmes, appelés sur place, ont rapidement identifié le tireur fautif, qui sera entendu prochainement. L'enquête devra déterminer si le tir était direct, ou si la balle a ricoché avant de se diriger vers le commerce.

     
     

    L'arrêté ministériel autorisant la chasse aux oies cendrées jusque fin février déchaîne les anti-chasse.

    C’est clairement une sacrée victoire pour les chasseurs qui, depuis des années pour ne pas dire des décennies, se battent pour les prolongations de la chasse aux oies en France.

    En effet, chaque année, la question se pose et devient sujet – ou pas, selon les gouvernements – a dérogation pour quelques jours de chasse en février.

    Alors que les anti-chasse bataillent pour une fermeture stricte de toute action de chasse au 31 janvier, les chasseurs réussissent ponctuellement à obtenir une prolongation jusque mi-février, mais cette année la nouvelle est encore meilleure.

    Un ministre écolo qui réjouit les chasseurs…

    En effet, François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, ancien d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), a du certainement beaucoup prendre sur lui pour signer l’arrêté ministériel donnant l’autorisation de chasser les oies cendrées tout au long du mois de février, sur la condition toutefois d’un total de prélèvements  fixé à 4 000 oies cendrées en février 2019 sur l’ensemble du territoire.

    Pour cette année 2019 donc, et jusque fin février, le texte officiel précise : « Tout chasseur ayant prélevé une oie cendrée doit l’enregistrer en temps réel, dès qu’il est en possession de l’oiseau capturé, sur l’application mobile « chassadapt » mise à sa disposition par la fédération nationale des chasseurs. A défaut d’enregistrement, le chasseur se trouve en infraction »

    Une promesse du président Macron

    Il s’agissait là de respecter aussi la parole présidentielle de 2018, lorsque Emmanuel Macron avait garanti qu’il avait entendu les chasseurs à ce sujet.

    Ces derniers faisant valoir l’argument fer de lance qu’ils revendiquent depuis des années : l’interdiction d’abattre un quota d’oies en France, alors même que dans les pays du nord – Pays-Bas ou encore Scandinavie – on organise des « prélèvements massifs » pour éviter notamment les dommages aux cultures.

    156 000 oies massacrées dans les pays du nord

    Nicolas Lottin, président des chasseurs de baie de Somme, dénonce depuis longtemps la protection des oies en France notamment au travers la directive européenne « Oiseau », alors même qu’elles sont « massacrées » en Europe du Nord et que les habitudes de migration ont beaucoup évolué avec les changements climatiques.

    Et ce dernier d’avancer la somme de 106 millions d’euros, dont 45 millions d’euros financés par l’Europe et 61 millions d’euros par les Pays-Bas, au sujet de la « problématique » des oies dans ce pays. « C’est une destruction d’ampleur industrielle de 156 000 oiseaux », toujours selon le président des chasseurs de la baie de Somme, qui assure que les oies tuées en France sont bien les mêmes que celles retrouvées en Hollande, « nous avons retrouvé des baques hollandaise sur des oies prélevées en baie de Somme, ce sont bien les mêmes individus« . 

    « L’Europe n’est pas hostile a une prolongation pérenne de la chasse aux oies cendrées »

    Sur la même ligne à ce sujet, Eric Kraemer, président des chasseurs de baie d’Authie Sud : « c’est la promesse tenue faite aux chasseurs par le président de la République. on ne peut que s’en réjouir et la saluer« , « je retiens aussi et surtout que l’Europe a récemment fait part d’un courrier officiel expliquant qu’elle n’était pas hostile à la prolongation de ces dates de manière plus pérenne afin de réguler les populations d’oies cendrées« .

    Et de prévenir en conclusion : « surtout qu’on ne nous oppose pas l’argument selon lequel les oies qui passent au-dessus de notre territoire ne sont pas les mêmes que celles qu’on retrouve en Hollande car nous avons un suivi scientifique réalisé à l’aide de balise qui montre très bien le chemin parcouru par les oies et atteste formellement que ce sont les mêmes« .

    Dans tous les cas, il s’agit de rappeler que ce dispositif autorisant la chasse jusque fin février concerne les oies cendrées, pour les autres variétés d’oies (dites « rieuses » ou « des moissons ») celles-ci ne sont officiellement chassables que jusqu’au 10 février.

    "Les chasseurs sont bien incapables de distinguer les trois espèces d’oies"

    Naturellement plusieurs associations de protection des animaux et de la faune sauvage ont déjà fait appel à cet arrêté,à commencer par la Ligue Protectrice des Oiseaux (LPO) qui explique sur son site internet : « La LPO vient de déposer deux recours au Conseil d‘Etat contre cet arrêté, l’un visant son annulation et l’autre, plus urgent, demandant sa suspension immédiate ».

    Et d’argumenter non sans véhémence : « les chasseurs sont bien incapables de distinguer les trois espèces d’oies après le 10 février, s’agissant pour grande partie d’une chasse de nuit, et si les contrôles sont fatalement limités notamment par les faibles effectifs des agents de l’ONCFS« . (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage)

    Selon le communiqué (à consulter dans son intégralité ici) la LPO observe furieuse : « Qu’importe si le Président de la République qui se dit européen convaincu méprise la Directive oiseaux approuvée par la France il y a 40 ans qui dit que les Etats membres ne doivent pas chasser les oiseaux migrateurs de retour sur leurs lieux de nidification« , « Qu’importe si 11 arrêts concordants du Conseil d’Etat ont confirmé, année après année, que la date de fermeture des oies sauvages doit être le 31 janvier afin de respecter la migration prénuptiale des oiseaux qui débute, selon les études les plus récentes, à partir du 20 janvier (et de plus en plus tôt avec le réchauffement climatique)« .

    Dans les prochains jours, le conseil d’Etat donnera son avis quant à la recevabilité des deux recours, à commencer par celui de la suspension immédiate de cette disposition qu’on n’attendait plus parmi les chasseurs depuis plus de vingt ans et une certaine « loi chasse » signée de Dominique Voynet, alors ministre de l’Ecologie du gouvernement Jospin, et qui avait littéralement déchaîné les rangs des chasseurs et tout particulièrement des sauvaginiers…

     

    03/02/2019 : Accident de chasse : Condamné à 12 mois avec sursis pour avoir tiré sur un autre chasseur

    Lors d'une partie de chasse à Monjustin en 2016, le prévenu voulant tirer sur un sanglier, avait touché un autre chasseur, le blessant gravement à l'épaule.

    Lors d'une partie de chasse à Monjustin (Alpes-de-Haute-Provence) en 2016, le prévenu voulant tirer sur un sanglier, avait touché un autre chasseur, le blessant gravement à l'épaule.

    L'homme, un Nîmois de 57 ans, était jugé devant le tribunal correctionnel de Digne les Bains pour blessures involontaires.
    « Négligence, erreur de jugement ou maladresse, vous n’avez pas à juger d’acte d’homicide involontaire par manquement délibéré », soulignera Pauline Loine substitut du procureur de la République, «  toutefois le manquement au règlement doit être relevé dans les débats ».

    La dernière sortie de ces deux chasseurs s’est en effet terminée sur un accident qui aurait pu tourner au drame fatal.« A quelques centimètres prés, c'était en plein cœur ! ».

    Tir fichant ?

    Le 3 janvier 2016, les deux amis qui chassent de concert depuis près de 30 ans, se retrouvent pour traquer le lièvre et la bécasse. Après une matinée infructueuse, ils décident de déjeuner puis de changer de site. Alors que la victime se poste au bas d'une colline, « sur une charbonnière », le prévenu s’éloigne pour lui rabattre le gibier.

    En chemin, apercevant un sanglier, il change de munition et tire en direction de l'animal. Le tir rate sa cible et touche son collègue caché par les broussailles. La balle traversera l’épaule gauche de la victime occasionnant une grave blessure avec une ITT de 90 jours, qui le laisse trois ans après sans l’usage de son bras. L’expertise médicale décrira une blessure « ronde » occasionnée par une balle non déformée, donc n’ayant rencontré aucun ricochet.

    Le tribunal présidé par Géraldine Frizzi, s'est notamment attaché à déterminer la trajectoire du tir, « réglementairement fichant » ou pas.

    « J'étais surélevé par rapport à lui », dira le prévenu pour sa défense. Son avocat Me Mohad Chibout, ajoutera « la victime a voulu aller voir son chien qui aboyait, elle n'aurait jamais du bouger de la charbonnière ».

    Le tribunal a reconnu le chasseur coupable, et l'a condamné à 12 mois avec sursis, avec un retrait définitif de chasser et la confiscation de son arme. En outre il a prononcé le renvoi sur intérêts civils, et le versement d'une provision de 20 000 €.

     

    04/02/2019 : Île d’Oléron : un chasseur blessé par… un autre chasseur qui lui a tiré dessus

    Un chasseur a été lourdement blessé au bassin pendant une battue au sanglier, dimanche matin. Une enquête est ouverte.

    L’enquête déterminera s’il s’agit d’une bévue qui a entraîné ce qui serait alors un accident de chasse. En tous cas, les faits sont avérés : ce dimanche en fin de matinée, alors qu’il faisait un temps clair et ensoleillé, un chasseur a tiré sur un autre et l’a blessé assez lourdement.

    En pleine battue au sanglier, organisée par la société de chasse locale dans les marais d’Ors, au Château-d’Oléron, un chasseur, Christophe Ortolan, lève un animal qui prend la fuite. Aussitôt, un autre chasseur, situé à 200 mètres environ du premier, fait feu et blesse non pas l’animal mais son collègue.

    Fracture du bassin

    Atteint à la cuisse droite et à la hanche par un seul tir à la balle Brennecke calibre 12, prévue pour les battues de grand gibier, Christophe Ortolan souffre d’une fracture du bassin. Dimanche, pour le secourir, les pompiers se sont rendus sur place, de même que le Samu de La Rochelle, venu à bord de l’hélicoptère de la Marine. La victime a été transportée à l’hôpital de Rochefort.

     

    04/02/2019 : Un suiveur condamné à 400 euros d’amende après une bagarre en marge d’une chasse à courre à Compiègne

    La saison dernière, partisans et opposants à la chasse à courre se sont affrontés en forêt de Compiègne. Ce climat sous haute tension avait donné lieu à des accusations et des plaintes en justice des deux côtés. Vendredi 1er février, devant le tribunal de police de Compiègne, un suiveur était entendu pour des violences commises en réunion à l’encontre d’Adrien Lestienne, 31 ans, militant d’Abolissons la vénerie aujourd’hui (AVA). Le tribunal a condamné le suiveur à une amende de 400 euros et devra indemniser la victime à hauteur de 300 euros pour les dommages et intérêts.

    Le 17 mars 2018, la saison de vénerie touche à sa fin et la tension est palpable entre les deux camps dans l’Oise. Sur la RN 31, le groupe d’Adrien Lestienne suit l’équipage de la Futaie des Amis : « Je circulais en voiture quand j’ai aperçu deux femmes de notre collectif au bord de la route, avec deux suiveurs à leurs côtés, témoigne la victime. On s’est arrêté car la consigne était d’être au moins à trois pour éviter les soucis. »

    Le ton monte rapidement entre les uns et les autres. « Alors que j’essayais de m’interposer pour faire redescendre la tension, deux hommes sont venus vers moi, m’emmenant vers le fossé. Pendant que le plus vieux m’étranglait, le second, plus jeune, me donnait une quinzaine de coups de poing. » Transporté aux urgences, le militant en ressort avec des blessures et quatre jours d’interruption temporaire de travail. Dès le lendemain, il porte plainte.

    Cette bagarre générale, qui avait rassemblé jusqu’à une trentaine de personnes (chasseurs, suiveurs, militants écolo et automobilistes) avait nécessité l’intervention des gendarmes, avant l’arrivée sur place de policiers de Compiègne, accompagnés des CRS.

    À la barre du tribunal, le suiveur comparaissait seul, sans avocat. Selon Stanislas Broniszewski, porte-parole d’AVA, « la Société de Vénerie l'a totalement abandonné à son sort pour ne pas avoir à assumer sa responsabilité concernant l'orchestration des violences ».

    Selon les protagonistes présents à l’audience, le prévenu a minimisé le nombre de coups donnés, expliquant avoir agi pour défendre son père, aux prises avec un militant.

    Le maître d’équipage de la Futaie des Amis, Alain Drach, n’avait pas été informé de cette audience : « C’est quand même surprenant de juger cette affaire presque un an après les faits, constate Alain Drach, maître d’équipage de la Futaie des Amis. Si c’était si grave, cela aurait dû être jugé dans la foulée. Cela fait partie du passé... Les tensions se sont aujourd’hui apaisées. Nos marcheurs, qui arborent des gilets jaunes, veillent à ce que les militants d’AVA ne transgressent pas la loi. »

     

    05/02/2019 : Un chasseur est blessé par un autre chasseur en pleine battue aux sangliers

    Dimanche en fin de matinée sur l’île d’Oléron en Charente-Maritime, en  pleine battue au sanglier, un chasseur a tiré par mégarde sur un collègue.

    D’après Sud Ouest, une battue au sanglier qui était organisée par la société de chasse locale dans les marais d’Ors, au Château-d’Oléron, a mal tourné.

    Alors qu’un chasseur visait un animal, au moment de faire feu, sa balle a atteint un autre chasseur situé à 200 mètres de lui à la cuisse droite et à la hanche. Touché par la balle de Brennecke calibre 12, prévue pour les battues de grand gibier, la victime souffre d’une fracture du bassin.

    Quant au sanglier, il n’a pas attendu son reste… Il a pris la fuite.

    L’homme a été secouru par les pompiers qui se sont rendus sur place. Le Samu de La Rochelle est venu à bord d’un hélicoptère de la Marine. Le blessé a été transporté à l’hôpital de Rochefort.

    L’enquête devra déterminer les circonstances exactes de cet accident.

     

    05/02/2019 : Un chat visé et blessé par un tir d’arbalète à Weiterswiller : la propriétaire de Nouga lance un appel à témoins

    A Weiterswiller, dans le Bas-Rhin, un chat a été victime d'un tir d'arbalète: une flèche de plus de 7 cm s'est nichée dans le coin de son oeil gauche et a transpercé son crâne. L'animal devrait survivre, mais sa propriétaire lance un appel à témoins pour que ça ne se reproduise pas.

    "J'étais à la maison et j'ai vu mon chat rentrer avec une flèche dans le coin de l'oeil", explique Véronique Henry, la propriétaire de Nouga. Le chat de cette habitante de Weiterswiller a été visé par un tir d'arbalète. "Il ne s'agit pas d'un jouet, insiste-t-elle, encore sous le choc. Une flèche de 7 centimètres s'est nichée dans le coin de l'oeil gauche de l'animal et a transpercé son crâne. Par miracle, aucun organe vital n'a été touché.
    Signalement à la gendarmerie

    Nouga, âgé d'un peu moins de deux ans, devrait survivre mais restera défiguré. "Pour l'instant, il a pu garder son oeil mais on ne sait pas s'il verra encore", indique Véronique Henry. Elle attend des nouvelles après une opération qui a duré trois heures.

    La propriétaire du chat a effectué un signalement à la gendarmerie et a partagé l'image de son chat blessé, en sang, sur les réseaux sociaux. "Je ne l'ai pas fait pour choquer mais pour que ça ne se reproduise pas", souligne-t-elle. Cette dernière possède plusieurs animaux de compagnie et les considère comme des membres de sa famille.
    Après avoir lancé cet appel à témoin, Véronique Henry a reçu des centaines de messages de sympathie mais n'a pas plus d'informations sur l'auteur du tir. Une enquête de voisinnage doit être effectuée par les gendarmes. Il est interdit d'exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques. Blesser un animal ou entraîner sa mort volontairement est puni de 1 500 € d'amende.
     
     
     

    Non, on ne peut pas feindre d’ignorer que l’on ne peut pas chasser la bécasse à la passée à la tombée de la nuit en hiver, soit après 17 heures.

    C’est ce qu’a appris à ses dépens ce chasseur habitant Doingt-Flamicourt, qui a été condamné à un an de suspension de son permis de chasser, 200 euros d’amende et 100 euros à verser à la partie civile, la Fédération de chasse de la Somme.

    Les faits se sont produits en début d’année 2017, mais l’affaire a été jugée en début de semaine devant le tribunal de police de Péronne, car l’avocat du chasseur a demandé son report à plusieurs reprises.

    D’ailleurs, il a demandé en préambule la nullité de la procédure.

    Dans une envolée lyrique, il a soutenu : « Nous allons aller à la chasse aux nullités et je vous assure que nous n’allons pas rentrer bredouilles. » Avant d’énoncer toute une série d’éléments.

    Las, la présidente du tribunal, que l’on ne prend pas pour ce volatile, ne s’est pas laissée abuser par ses effets de manche et elle est restée ferme, en maintenant l’audience.

    Plus tard, le même avocat a demandé la relaxe, prétextant : « Il faut que vous ayez la preuve formelle de l’horaire de tir, après 17 heures, pour le condamner. »

    De son côté, l’avocate de la fédération de chasse de la Somme a soulevé : « Nous sommes contre le braconnage et la chasse à la passée des bécasses, car c’est le moment où ces oiseaux se déplacent pour aller chercher de la nourriture. Il y a des considérations environnementales, qui sont emblématiques et non anecdotiques. Il faut sauvegarder les espèces et chaque goutte d’eau compte. C’est ce que l’on dit aux enfants, et les adultes doivent montrer l’exemple. »
     
     

    Le compagnon à quatre pattes d'une Vaudoise a été abattu par une arme à feu, alors qu'il était en France pour les vacances.

    Marie devait passer quelques jours de rêve à La Réunion. Mais son séjour a pris une tournure pour le moins triste. Sa chienne de 4 ans, placée pour l'occasion chez l'éleveuse qui l'a vue naître, en Seine-et-Marne (F), a subitement disparu samedi lors d'une balade. «Elle se promenait dans les champs, avec un petit groupe de chiens. Tout en jouant, ils se sont éloignés d'elle et sont entrés dans les bois. Mais lorsqu'elle les a rappelés, ils sont tous revenus, sauf Jinko, ma chienne», explique Marie, qui a été immédiatement avertie de la situation.

    Laetitia, l'éleveuse, n'a dès lors eu de cesse de rechercher l'animal, un chien-loup de Saarloos. «Disparaître de la sorte, ça ne lui ressemble pas. Ainsi, nous savions que quelque chose lui était arrivé... Mais quoi? J'ai imaginé tous les scénarios possibles, y compris qu'elle avait pu tomber dans une rivière et être emportée par le courant, mais ce que je redoutais le plus est finalement ce qui s'est réellement produit», raconte Marie, qui habite à Dommartin (VD).

    Trois plombs dans le crâne

    Ce n'est que dans la nuit de dimanche à lundi, vers 2 h du matin, que Laetitia a retrouvé le cadavre de Jinko, grâce au flair de l'un de ses propres chiens. Dès l'ouverture des cabinets, elle a conduit la dépouille chez un vétérinaire, pour la faire examiner. «Son verdict a été sans appel. Ma chienne s'est prise une balle derrière la tête. Et, comme il n'y avait pas d'orifice de sortie, il a fait une radiographie, qui a révélé la présence de trois plombs dans son crâne. C'est donc probablement un fusil de chasse qui a été utilisé pour abattre Jinko», souligne la Vaudoise.

    Au vu de l'emplacement et la précision de la blessure, l'intentionnalité du tir ne fait aucun doute pour Marie. Reste à déterminer la raison d'un tel acte. Le tireur a-t-il cru qu'il s'agissait d'un loup, un animal pourtant protégé? Savait-il que c'était un chien? C'est autant d'inconnues que l'enquête devra mettre en lumière, en marge de l'identification de celui que Marie considère être un assassin.

    Dans tous les cas, la Vaudoise a porté plainte par le biais d'un avocat. «Mais j'ai eu du mal à en trouver un qui accepte de m'aider, car le lobby des chasseurs est très puissant en France et la plupart des avocats ne souhaitent pas s'y frotter. D'autant plus que je veux que justice soit faite pour Jinko, mais aussi que les chasseurs sachent qu'ils ne peuvent pas tirer à tout va, impunément. Il n'est pas normal que les gens aient peur de se promener en forêt, lorsque la chasse est ouverte», insiste Marie.

     

     
    Le tribunal correctionnel de Limoges a condamné ce vendredi 8 février un septuagénaire pour blessures involontaires par violation délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence.
    Les faits remontent à un dimanche ensoleillé de septembre 2018. Le chasseur septuagénaire travaillait chez lui, dans un atelier au fond de son jardin, à Limoges, en bord de Vienne.

    Il aperçoit un faisan, saisit son fusil 22 long rifle muni d’un silencieux et d’une lunette, et tire.

    De l’autre côté d’une haie, se trouve une famille qui pique-nique. Une petite fille de 10 ans est touchée, elle passera 4 jours en réanimation au CHU, blessée au foie et au rein gauche.

    Ricochet

    L’enquête de gendarmerie montre que la balle a traversé le faisan avant de ricocher sur une pierre, pour finalement atteindre la fillette.

    Dans un premier temps, au début de l’enquête, le chasseur a nié avoir pu toucher la petite fille, expliquant que le tir devait venir de l’autre côté de la Vienne.

    Devant cette attitude « non coopérative », la justice pense alors que son tir est peut-être intentionnel. Mais le chasseur reconnaît finalement les faits.

    "On ne va pas chasser comme on fait ses courses"

    Devant le tribunal, le retraité s’excuse, "en tant que père et que grand-père".
    Il explique qu’il ne pouvait pas voir la famille à cause de la haie.
    Le tribunal lui rappelle qu’on ne doit jamais tirer sans visibilité.

    Pour l’avocat de la défense Philippe Clerc, son client n’était pas en action de chasse : "Il ne discute pas le fait qu’une infraction soit commise. Une fois qu’on a admis qu’on a inutilement pris un fusil, si on mesure les conséquences de l’infraction, on s’aperçoit qu’elle n’a pu être réalisée qu’à cause d’un concours de circonstances improbable."

    Mais pour l’avocat de la famille, Olivier Pécaud, les faits restent très graves : "L’action de chasse en elle-même est quelque chose de grave. On ne va pas chasser comme on fait ses courses. On a l’impression que celui qui a commis l’infraction l’a presque fait exprès."

    Il rajoute : "Il va falloir qu’un jour ou l’autre les autorités publiques prennent en main le problème de la chasse. Ça peut s’avérer dramatique, surtout dans un contexte urbain."

    Le chasseur est finalement condamné à 3 mois de prison avec sursis, et à 3 amendes de 150 euros pour action de chasse sans permis, sur le terrain d’autrui, et sans assurance. Ses armes ont été confisquées.
     
     
    Une enquête de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage a permis de mettre en cause un chasseur de la Pévèle dans des affaires d’empoisonnement d’animaux.

    En août 2018, l’Office départemental de la chasse et de la faune sauvage, basé à Louvignies-Quesnoy, est alerté par la découverte de la carcasse d’une buse variable dans un champ de la Pévèle. Ce rapace est une espèce protégée et les services de l’État informent le procureur de la République de l’ouverture d’une enquête. Ils envoient le volatile dans un laboratoire toxicologique.

    Le même jour, les enquêteurs, Bertrand Warnez, chef du service, et Jean-Michel Vasseur, son adjoint, apprennent la mort d’un chien dans le même champ, empoisonné lui aussi par un poison foudroyant.

    Les résultats d’analyses sont sans appel : la buse a été empoisonnée au carbofuran, matière active du Curater, un insecticide puissant et violent utilisé dans les cultures fruitières et maraîchères conventionnelles.

    « Le chien avait les restes du pigeon dans la gueule quand son maître lui a enlevé. Il pesait environ 30 kg et il est mort en 10 minutes, en ayant ingurgité 0,01 g de Curater. »

    Ce désinfectant des sols se présentant sous forme liquide ou en petits granulés noir bleuté, comme le Témik, un produit similaire mais dont la substance active est l’aldicarbe, un poison encore plus foudroyant, utilisé dans la production des betteraves.

    « La buse et le chien ont consommé le même appât, un pigeon mort dans lequel le Curater liquide a été injecté, indique Jean-Michel Vasseur. Le chien avait les restes du pigeon dans la gueule quand son maître lui a enlevé. Il pesait environ 30 kg et il est mort en 10 minutes, en ayant ingurgité 0,01 g de Curater. Le laboratoire toxicologique de Lyon a confirmé tout ça. C’est foudroyant. » Le Témik est interdit depuis 2007 et le Curater depuis 2008. Ils sont tous les deux toxiques par inhalation et mortels par ingestion.

    De quoi tuer tout un village

    Les deux agents de l’Office poursuivent leur enquête. Leur piste les mène jusqu’à un responsable de société de chasse, ancien agriculteur. Une perquisition leur permet de découvrir, dans son garage, une bonbonne ne contenant pas moins de 7 kg de Curater. De quoi tuer la population d’un village de la Pévèle…

    « C ’est la réminiscence d’une pratique qui date des années 1970, époque où des espèces dites nuisibles, comme les mustélidés et les rapaces, étaient éliminées par empoisonnement à la strychnine par des gardes-chasses, indique Bertrand Warnez. Cet individu considérait sans doute la buse variable comme un prédateur de gibier, un concurrent qu’il fallait éliminer. Mais cette buse consomme à 90 % des micromammifères. »

    Les 7 kg de Curater ont été saisis et détruits par une société de destruction de produits phytosanitaires. L’enquête des agents de l’ONCFS a permis de renvoyer l’auteur présumé des empoisonnements devant un tribunal. Lors de son procès à venir, il encourra jusqu’à deux ans de prison, 150 000 € d’amendes et une annulation du permis de chasse.

     

    11/02/2019 : Aisne Des chasseurs égorgent une biche devant des élèves d’une école primaire

    Le 1er février, les élèves de l’école Jean-Moulin de Saint-Gobain découvrent une biche blessé en train de se traîner devant leur école. Elle est rapidement rejointe par des chasseurs qui l’achèvent au couteau dans la neige. Une pétition a été lancée et a recueillie 90 000 signatures pour interdire cette pratique à proximité de l’école.

    La scène a marqué les élèves de l’école Jean-Moulin. « Il était environ 10 h 15, vendredi, lorsque deux coups de feu ont retenti. Les enfants étaient en classe. Ils se sont alors levés pour voir ce qui se passait : ils ont vu une biche blessée, se traîner dans la neig e », raconte Luc Dromer, l’enseignant des CM2 à l’Aisne Nouvelle. La bête se trouvait à « 120-130 mètres » selon les témoins.

    « Une fille s’est par exemple réfugiée sous une table »

    En apprenant cela, plusieurs parents ont réagi. « Les enfants en ont parlé le midi. Beaucoup ont été choqués. En entendant les coups de feu, une fille s’est par exemple réfugiée sous une table », rapporte le professeur.

    « Là c’était vraiment près »

    L’école, qui comprend quatre classes, a aussi alerté l’inspection académique. « Nous demandons une zone de non-chasse. Ce n’est pas la première fois que ça arrive à Saint-Gobain, mais là c’était vraiment près . » Pour les chasseurs, la biche a été blessée « à plus de 150 mètres » de l’établissement scolaire. Ils pouvaient donc légalement égorger l’animal en pleine nature.

    Gabrielle Paillot, militante pour les droits des animaux à Laon, a lancé une pétition sur mesopinions.com. Ce lundi, celle-ci a atteint, 94 000 signatures. Les signataires y revendiquent : «que soit mise en place une zone de non-chasse autour de cette école » Elle sera également adressée par courrier au procureur de la République. Dans Le Parisien, la militante signale qu’« ils auraient pu blesser un enfant si ça s’était passé durant la récréation. Il y a atteinte à l’intégrité psychologique des enfants et mise en danger de la vie d’autrui »

     

    12/02/2019 : Une chasse à courre provoque un accident sur la RN2

    Un accident s’est produit sur la RN2, mardi vers 14 heures. Les chasseurs à courre de l’équipage de Villers-Cotterêts et leur meute de chiens étaient à la poursuite d’un sanglier.

    L’animal a traversé la RN2, à hauteur du carrefour de Vertefeuille, suivi par les chiens. Mais l’un des canidés de la meute a été percuté par un véhicule qui roulait sur la nationale dans le sens Paris-Soissons. Le chien a été grièvement blessé mais n’est pas mort.

    Le ralentissement causé par la collision a ensuite provoqué un autre accident entre deux véhicules qui se suivaient sur RN 2. Aucun des conducteurs n’a été blessé.

    Les gendarmes de Villers-Cotterêts et de la brigade motorisée sont intervenus pour réguler puis rétablir la circulation.

     

    14/02/2019 : Criblé de plombs, un hibou grand duc est secouru par les habitants d'un village varois

    Le magnifique rapace, protégé, a été victime du tir d’un imbécile. Il a pu être soigné en attendant de recouvrer sa liberté.

    Ces derniers jours, les Salernois ont pu observer, cours Théodore-Bouge un curieux personnage. Une grosse tête, de gros yeux agrémentés d’aigrettes lui donnant l’air de froncer les sourcils. Un grand duc s’est invité en ville pour y déguster un met savoureux, attablé "chez Papi Thomas": un pigeon...

    La nouvelle a fait très vite le tour du village car la présence de ce magnifique volatile n’est pas sans intriguer. Indigestion, blessure, ou curiosité maladive envers les Salernois?

    Les commentaires sont allés bon train devant le café des "Féniants" car l’individu est impressionnant. Par ses dimensions d’abord, avec une envergure d’un mètre cinquante pour trois kilos bon poids, mais aussi pour sa réputation plus ou moins sulfureuse.

    Un volatile symbolisant pour certains sagesse et connaissance mais pour d’autres un oiseau de mauvais augure...

    Le porte-drapeau municipal, Yvon Abeille, ne voyant pas l’animal décoller, est parvenu à s’en saisir pour l’amener chez le vétérinaire.

    Tant bien s’en faut, car l’animal blessé était, sur les radios, constellé de plombs. Mais rassurons nous, ses jours ne sont pas en danger.

    Merci aux Salernois qui ont su se mobiliser pour sauver la bête et notamment le docteur Caroline Pelletier. Et honte à celui où celle qui a tenté d’assassiner ce grand duc, espèce protégée dont la destruction peut coûter jusqu’à deux ans de prison et 150.000 euros. Qu’on se le dise!

     

    16/02/2019 : Accident à Montpeyroux : un chasseur se blesse grièvement

    Un chasseur esseulé âgé d’une cinquantaine d’années domicilié dans la vallée de l’Hérault s’est grièvement blessé ce samedi en fin de matinée, alors qu’il participait à une traque aux sangliers, dans une zone montagneuse proche de Montpeyroux, à l’écart de la route d’Arboras.

    Il se trouvait seul dans une zone escarpée et isolée, quand il a trébuché et a fait une violente chute, au cours de laquelle la cartouche engagée dans sa carabine s’est déclenchée. Le cinquantenaire possédait une Winchester 300 qui tire du gros calibre pour le gibier. Le projectile a traversé une épaule pour ressortir par le cou.

    Il a réussi à donner l’alerte rapidement.

    Héliporté au CHU à Montpellier

    Grièvement blessé, il a été secouru par les sapeurs-pompiers et le médecin du Sdis 34 de Coeur d’Hérault, avant d’être médicalisé sur place, puis héliporté au département anesthésie réanimation -DAR A- au CHU Lapeyronie, à Montpellier.

    Selon la compagnie de gendarmerie de Lodève, le pronostic vital n’est pas engagé.

     

    16/02/2019 : Vazeilles-Limandre: un jeune homme de 17 ans blessé dans un accident de chasse

    L’accident s’est produit lors d’une battue, aux alentours de 14 h 45. Un jeune homme, âgé de 17 ans, qui tenait le rôle de rabatteur, a été touché par le ricochet d’un tir.

    13 plombs dans la cuisse

    « Je me sens un peu responsable, le tireur était seul dans son coin, je ne sais pas comment ça s’est passé », indique Louis Vigouroux, le président de la société de chasse. Le jeune homme aurait reçu au total 13 plombs dans la cuisse, et aurait été pris en charge aux urgences de l’hôpital Émile-Roux. « J’attends de ses nouvelles. L’artère fémorale n’aurait pas été touchée, mais il y avait forcément beaucoup de sang », a expliqué Louis Vigouroux.

     

    17/02/2019 : Chasse : il croit tirer sur un renard et blesse un adolescent

    Lors d'une battue au chevreuil en Haute-Loire, un jeune chasseur de 17 ans a reçu 13 plombs dans la cuisse. 

    Agé de 17 ans, le jeune chasseur a été touché lors d’une battue organisée en Haute-Loire, près de Vazeilles-Limandre. Les circonstances de l’accident restent floues. Lors d’une battue au chevreuil, le jeune homme a été atteint par 13 plombs dans une cuisse. L’accident s’est produit vers ce samedi 16 février, vers14 h 30, près du village selon nos confrères de L'éveil de la Haute-Loire.

    Ne trouvant pas de chevreuil, les chasseurs avaient décidé de se rabattre sur un renard. C'est en pensant tirer sur cet animal qu'un tireur aurait atteint le jeune homme, qui occupait a priori le poste de traqueur.

    La plaie saignait abondamment

    Se rendant immédiatement compte de sa méprise, le tireur a tout de suite porté secours au jeune blessé, avant l’intervention des pompiers. La plaie de l'adolescent saignait abondamment. Le jeune chasseur a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et d’être conduit à l’hôpital. Une enquête de gendarmerie a été ouverte suite à cet accident de chasse.

     
     
    17/02/2019 : Un adolescent reçoit 13 plombs de chasse lors d'une battue

    Un jeune homme de 17 ans a été blessé samedi après-midi lors d'une partie de chasse à Vazeilles-Limandres, dans la Haute-Loire.

    L'adolescent, qui jouait le rôle de rabatteur lors de cette battue au chevreuil, a été touché de 13 plombs, rapportent nos confrères du Progrès. Atteint à la cuisse, il a d'abord accompagné au cabinet médical, où il a été pris en charge par les pompiers et transporté à l'hôpital du Puy-en-Velay.

    "L’artère fémorale n’aurait pas été touchée, mais il y avait forcément beaucoup de sang", précise le président de la société de chasse au quotidien régional.

    Selon les premiers éléments, le tireur aurait pris pour un cible un renard et ouvert le feu. On ignore pour le moment si l'adolescent a été visé directement par méprise ou s'il a été touché par un tir de ricochet. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

     

    17/02/2019 : Règlement de compte entre chasseurs ? Six chiens de chasse massacrés

    Jeudi 14 février au soir, le propriétaire gardois a découvert une mare de sang dans son chenil ainsi qu'une pelle maculée de sang. Ses six chiens de chasse, dont quatre chiots âgés de sept mois, n'étaient plus là. Il a porté plainte.

    Terrible découverte, ce jeudi 14 février au soir, pour cet habitant de Pougnadoresse dans le Gard.

    Lorsqu'il se rend dans son chenil, situé sur un terrain prêté par un ami, sur la commune voisine de Saint-Laurent-la-vernède, dans le but de nourrir ses six chiens de chasse, Nicolas Ato constate avec effroi une situation inhabituelle.

    "J'ai vu q'il n'y avait plus le cadenas sur la porte fermée. Bizarrement, mes chiens n'ont pas aboyé et ne sont pas venus jusqu'à la porte. Dans le chenil, il y avait une mare de sang..."

    Les six bêtes, quant à elles, n'étaient plus là. La pelle avec laquelle ce chasseur a l'habitude de nettoyer le chenil est maculée de sang. Pour lui, cela ne fait aucun doute : "On m'a massacré les chiens avec la pelle." 

    "Tout le monde est sous le choc"

    Ces six chiens, deux de race porcelaine (âgés de 3 et 4 ans) et quatre chiots âgés de sept mois, des fauves de Bretagne, étaient installés dans le chenil depuis l'été dernier.

    Nicolas Ato avait l'habitude d'aller à la chasse au sanglier avec eux. "Tout le monde est sous le choc, mes enfants, mon entourage. Faire ça à des bêtes sans défense, c'est horrible. C'était des chiens affectueux, très braves."

    Une plainte déposée

    Jeudi soir, les gendarmes se sont rendus sur place. Et Nicolas Ato a porté plainte, de façon nominative, ce vendredi matin auprès de la gendarmerie d'Uzès. Il nourrit en effet de très forts soupçons à l'égard d'un présumé auteur... 

    Selon lui, l'hypothèse la plus probable est celle-ci : "Mes chiens ont aboyé, ça a dérangé et la personne a pété les plombs. Mais on ne s'en prend pas aux bêtes ! Ce n'est pas concevable d'agir ainsi".

    40 Millions d'amis et la SPA contactés

    Nicolas Ato a par ailleurs contacté 40 millions d'amis, la SPA et la fondation Brigitte Bardot afin de dénoncer ce qu'il qualifie de "massacre". 

    En novembre 2017, il avait été victime d'un accident de chasse à Cavillargues au cours duquel il avait pris une balle.

     

    19/02/2019 : Un cavalier grièvement blessé lors d’une chasse à courre à Fresnes-sous-Coucy

    Un cavalier qui participait à une chasse à courre a été grièvement blessé ce mardi en début d’après-midi sur le territoire de la commune de Fresnes-sous-Coucy. Les sapeurs-pompiers d’Anizy-le-Château sont sur place et l’hélicoptère du Samu 02 a été également été sollicité pour assurer le transport de la victime.

     

    19/02/2019 : Montauban : une balle de fusil de chasse a-t-elle heurté la voiture d'une riveraine ?

    Jacqueline Pissaguine, une habitante de la rue Marcelle Davet à Montauban, aurait retrouvé une balle de fusil de chasse devant son habitation, lundi 18 février vers 15h30. Elle affirme que le projectile a heurté sa voiture et a porté plainte. Une battue était effectivement organisée non-loin de là par l'association de chasse (Acca) de la cité d'Ingres, qui récuse les accusations "au vu des premiers éléments".

    "Heureusement que je n'étais pas à côté de ma voiture lorsque le coup a été tiré !", s'inquiète Jacqueline Pissaguine ce mardi matin. Cette habitante de Montauban a vécu une singulière mésaventure, la veille aux alentours de 15h30. Alors qu'elle tente d'ouvrir la portière de sa voiture pour aller faire des courses, cette quinquagénaire tarn-et-garonnaise repère devant celle-ci un projectile qu'elle ne parvient pas à identifier. Elle scrute alors la carrosserie du véhicule. "Le bas de caisse juste en-dessous de la portière du conducteur était enfoncé", décrit Mme Pissaguine. Rapidement, elle et son époux Philippe, font le rapprochement avec une battue organisée dans un champ à proximité de cette résidence de la rue Marcelle Davet. "Nous ne savions pas ce que c'était, témoigne le mari. Il a fallu que ce soit un voisin qui regarde sur Internet pour nous dire que c'était une balle de fusil !"

    Une battue organisée dans les parages

    Émus par "l'incident qui aurait pu se révéler bien plus grave", Jacqueline et Philippe Pissaguine décident d'alerter le concierge de cette résidence sécurisée. "Je voyais certains des chasseurs de la battue et leurs chiens, se souvient Laurent Magneau. Ça m'a surpris parce que nous n'avions pas été prévenus qu'elle avait lieu. La troupe était derrière un bosquet et un ruisseau qui sépare un champ de la résidence. J'ai donc appelé la police qui m'a confirmé l'organisation de la battue", affirme le concierge. Ancien chasseur, ce dernier semble surpris de la proximité des chasseurs par rapport aux habitations. "J'ai entendu de nombreux tirs", assure-t-il.

    Confortée par le témoignage du concierge, Jacqueline Pissaguine s'est rendue au commissariat ce mardi matin, vers 8h40, pour déposer plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui.

    Le président des chasseurs perplexe

    De son côté, Alain Bolufer, le président de l'Association communale de chasse agréée (Acca) de Montauban s'est montré perplexe quant aux circonstances de l'incident. "Il y a effectivement une battue qui a été organisée lundi entre 14h30 et 16h30. Donc l'horaire est plausible. En revanche, au vu des premiers éléments dont je dispose et qui restent à affiner, cela ne me paraît pas possible que le tir d'un chasseur ait pu aller toucher la voiture de cette dame. Sur cette ligne, deux tirs ont été faits, mais ils étaient fichants vers le fossé", explique le président Bolufer, qui affirme qui six animaux ont été tués lors de l'après-midi.

    Il revient également sur l'ambiance qui entourait cette battue. "J'avais bien insisté avant le début sur l'importance des consignes de sécurité. Nous étions largement à plus de 150 mètres légaux des habitations. Cette battue n'a pas été une partie de plaisir pour moi. J'étais plus occupé à galoper derrière les chiens pour les protéger de la route qu'autre chose", assure le patron des chasseurs montalbanais.

    À l'heure où nous écrivons, le parquet de Montauban n'avait pas été avisé de la plainte déposée.

     
     
    19/02/2019 : CHASSE : L’illégalité de la chasse du PIGEON A COURONNE BLANCHE confirmée pour la saison 2018/2019

    Le Tribunal administratif de Basse-Terre, dans son jugement n°1800780 du 19 février 2018, annule les arrêtés du préfet de la Guadeloupe du 18 juin 2018 en ce qu’ils autorisent la chasse du pigeon à couronne blanche en Guadeloupe et à Saint Martin (suspendus par ordonnance du 7 septembre 2018), en considérant que :

    « Il ressort des pièces du dossier et notamment des dires des associations requérantes non contredits par l’administration que le pigeon à couronne blanche est une espèce endémique du bassin caribéen, dont l’aire de répartition, centrée sur les Grandes Antilles, s’étend de la Floride à la Guadeloupe. Cette espèce est classée « quasi-menacée » sur la liste mondiale et « en danger » sur la liste régionale pour la Guadeloupe de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la chasse étant identifiée par les experts de l’UICN comme l’une des principales menaces pesant sur l’espèce. Seul le statut « en danger critique » la sépare du statut d’espèce « éteinte à l’état sauvage ». Le conseil scientifique régional du patrimoine naturel de Guadeloupe et le comité français de l’UICN ont émis des avis recommandant la protection du pigeon à couronne blanche. Si un plan de gestion a été instauré et que le préfet a fixé un quota global à 1 500 spécimens et une limite de 3 oiseaux par chasseur pour la saison de chasse 2018/2019, ce quota n’est fondé sur aucune étude de la dynamique des populations, notamment après le passage des ouragans Irma et Maria en 2017 en Guadeloupe et à Saint-Martin, et nonobstant la prise en compte partielle, par les arrêtés litigieux, des périodes déterminantes de reproduction de l’espèce. Au surplus, la période de chasse se situe, en partie, pendant la période de nidification, de reproduction et de dépendance des jeunes oiseaux (jusqu’à mi-octobre). Dans ces circonstances, compte tenu des connaissances scientifiques actuelles, la chasse du pigeon à couronne blanche en Guadeloupe et à Saint-Martin apparaît susceptible de menacer gravement le maintien de l’espèce sur ces territoires. Par suite, en autorisant cette chasse dans les conditions sus rappelées, le préfet de la Guadeloupe, représentant de l’État à Saint-Martin, a commis une erreur manifeste d’appréciation dans l’application du principe de précaution résultant de l’article 5 de la Charte de l’environnement et de l’article L. 110-1 du code de l’environnement. »

     

     

    20/02/2019 : Rémi Gaillard en appelle à Macron après la diffusion d'une vidéo de chasse à courre

    Dans le Tarn, des chasseurs ont menacé de mort des anti-chasse à courre qui tentaient de protéger un cerf.

    La scène, filmée, s'est déroulée samedi 16 février dans le Tarn. On peut y voir des militants anti-chasse tenter d'empêcher une chasse à courre dans la commune de Castelnau-de-Montmiral.

    Ces personnes sont membres du collectif "Abolissons la vénerie aujourd'hui" (AVA) de la Grésigne, une forêt du département où l'on peut trouver de nombreux cerfs et où se pratique encore la chasse à courre.

    Sur les images (à voir plus bas), plusieurs de ces militants courent en direction d'un cerf en train d'être chassé. On les voit tenter de l'éloigner des chiens qui le menacent. Des coups de fusil résonnent. Un chasseur approche alors du groupe de militants et commence à les menacer avec son arme. "Tu touches aux chiens, t'es mort", lance-t-il à l'un des militants. "Je protège mes chiens", ajoute-t-il. "On tape pas les chiens, on est là pour les animaux", lui répond le groupe. Ce dernier parvient plus tard à encercler le cerf pour le protéger des chiens et des balles. L'animal finit par mourir d'un arrêt cardiaque, épuisé par la traque.

    "Nous disposons d'autres images, a assuré une militante à 20minutes.fr. Elles ont été remises aux gendarmes (...) et d'autres plaintes vont être déposées".

    La vidéo a été reprise et publiée par Rémi Gaillard sur son compte Twitter, lui qui défend souvent la cause animale. L'humoriste a directement interpellé Emmanuel Macron dans son message:

    Dans un sondage Ifop paru le 8 février, 75 % de Français se sont prononcés pour l'interdiction de la chasse à courre.

     

    21/02/2019 : Aube: un couple d’Épernay interpellé en flagrant délit de grand braconnage

    Un couple a été interpellé en flagrant délit de grand braconnage sur la commune de Poivres dans la nuit du 15 au 16 février dernier.

     

    22/02/2019 : Un militant anti-chasse à courre dans le coma après une altercation avec des veneurs en forêt du Gâvre

    Samedi 16 février, en forêt du Gâvre, une violente altercation a opposé des membres de l'AVA à des veneurs en pleine partie de chasse à courre. Les circonstances sont encore floues mais l'un des militants du collectif est aujourd'hui dans le coma au CHU de Rennes. 

    Il s'appelle Frédéric. Il venait tout juste d'adhérer à l'AVA, un collectif qui milite pour l'abolition de la chasse à courre. Samedi 16 février, il participait à une action en forêt du Gâvre. Objectif : perturber une chasse à courre organisée par le Rallye Bretagne avec l'équipage de la Hardouinais.

    En fin d'après-midi, alors qu'il rentrait chez lui, il s'est écroulé par terre à Guéméné-Penfao et a été conduit à l'hôpital Pontchaillou, l'un des cinq sites du CHU de Rennes. Le jeune militant souffrait de lésions au cerveau avec présence d'un oedème. Les médecins l'ont plongé dans un coma artificiel. Mais depuis, sa situation s'est encore aggravée. Son pronostic vital est engagé.

    A qui la faute ?

    Pour Jimmy Nedelec, le responsable du collectif AVA dans l'Ouest, il ne fait pas de doute que Frédéric a été victime d'une agression des veneurs le matin vers 10h30 au rond point de l'étoile, au beau milieu de la forêt du Gâvre.

    "Nous étions stationnés tranquillement lorsqu'un veneur très énervé est venu ouvrir la portière arrière d'une de nos deux voitures" explique Jimmy. "Frédéric est sorti et a voulu s'interposer. Il a reçu plusieurs coups de poings en pleine figure et s'est mis à saigner du nez.  Il semblait très choqué."

    Deux versions contradictoires

    Une version que conteste Antoine Santos, le directeur de communication de la région Grand Ouest de la Société de Vénerie. "La violence n'est pas venu de notre fait, ce sont eux qui nous ont agressé." a-t-il expliqué. 

    "Un responsable régional  et un suiveur sont venus demander à une voiture qui barrait notre chemin de se déplacer. Frédéric et Jimmy Nedelec sont sortis et Frédéric a donné deux coups de poing à notre leader régional. Le suiveur s'est interposé pour le calmer et ensuite nous avons pu procéder à notre chasse comme prévu."

    Pour M. Santos, il n'y a aucun lien entre l'altercation du matin et le coma du militant. C'est une autre altercation avec un autre automobiliste non chasseer à plusieurs kilomètres du lieu de chasse qui aurait provoqué le malaise.

    Les gendarmes de Blain sont venus constater les faits et identifier les protagonistes. Une enquête est en cours. Mais cet épisode révèle l'état de tensions qui existe entre les deux camps.

     

    23/02/2019 : Ils chassaient trop près des habitations et avec leur véhicule

    La partie de chasse remonte à plus de deux ans, mais les deux chasseurs convoqués devant le tribunal de police jeudi 14 février ne l’oublieront pas de sitôt.

    Tout chasseur sachant chasser doit d’abord savoir chasser en respectant les règles de sécurité. Or, pour ces deux chasseurs, une sanction s’est imposée à la chambre détachée de Dole, jeudi 14 février.

    « Pourquoi vous trouviez-vous là ce matin ? », demande la présidente Livia De Filippis à un des deux mis en cause présents à la barre.

    À 3 km du poste attribué

    Ce 24 septembre 2016, une battue est organisée par la Fédération départementale des chasseurs du Jura mais les deux hommes, âgés tous deux de 35 ans, sont à 3 km du poste qui leur a été attribué, à Conte. « Le responsable de battue nous a dit d’aller là », justifie le prévenu interrogé. « À cette période, il y avait une petite guerre entre les plus jeunes et les plus vieux. » Sa réponse est loin de satisfaire la présidente : « Vous pouviez quand même vous rendre compte de là où vous vous trouviez ! »

    Ce matin-là, un couple dit avoir entendu des coups de feu qui ont effrayé leurs chevaux. Ces derniers ont sauté la barrière et se sont retrouvés sur la route de Conte. « Une balle de ce calibre parcourt jusqu’à 1 km. On chasse sur une zone bien définie », note l’avocat de la Fédération départementale des chasseurs du Jura, constituée partie civile. « C’est une règle de sécurité absolue. Le carnet de battue définit les postes et les chasseurs ne doivent absolument pas se déplacer. »

    Une autre infraction est relevée dans ce dossier. « Ils prennent leurs véhicules pour aller se poster sur le lieu stratégique, ce qui est prohibé. On ne laisse aucune chance au gibier », enchaîne l’avocat.

    Pour la défense, « ce carnet de battue est entièrement faux ». Par ailleurs, des SMS auraient été échangés avec la propriétaire de chevaux afin de l’informer de la présence des chasseurs. « Un sanglier est arrivé dans l’enclos des chevaux, c’est impossible qu’ils aient utilisé leur voiture », d’après l’avocate des prévenus.

    Les deux hommes, dont les casiers judiciaires sont vierges, ont été condamnés à une amende de 200 euros. Ils devront également 150 euros à la Fédération départementale des chasseurs du Jura.

     

    24/02/2019 : Hérault : le coup part tout seul, le chasseur blessé à l'épaule

    A Saint-Mathieu-de-Tréviers, l'homme faisait monter ses chiens dans sa voiture...

    Les pompiers et les gendarmes ont dû intervenir ce dimanche et mobiliser l’hélicoptère pour évacuer le blessé vers l'hôpital Lapeyronie, à Montpellier.

    La raison : l'homme, un chasseur, a été blessé à la fin de la chasse au moment où il faisait monter ses chiens dans la voiture. Le coup est parti tout seul, dans son épaule.
    Ses jours ne sont pas en danger.
     
     
     
    24/02/2019 : Loir-et-Cher : accidents de chasse et de la route ce dimanche 24 février
    Les pompiers de Loir-et-Cher ont été mobilisés à plusieurs reprises ce dimanche 24 février 2019 pour porter secours à des personnes victimes d'accidents de la route. Ils sont aussi intervenus pour un accident de chasse à Salbris.

    Salbris : un chasseur percuté par un cerf

    Un rabatteur a été percuté par un cerf lors d’une partie de chasse, ce dimanche, vers 12 h 45, à proximité de la route de Neung-sur-Beuvron, à Salbris. Gravement blessé, l’homme, âgé de 65 ans, a été pris en charge par les pompiers de la commune et médicalisé par le Smur. Il a été transporté par hélicoptère au centre hospitalier de Blois.

     

    25/02/2019 : Quimperlé. Un chasseur grièvement blessé par un sanglier ... blessé

    Samedi 23 février 2019, vers 12 h, un chasseur a été sérieusement touché à la cuisse et à la main, par un sanglier blessé lors d’une battue aux nuisibles, dans le secteur de Quimperlé.

    Accident de chasse très rare, samedi 23 février, en forêt de Carnoët, entre Quimperlé et Clohars-Carnoët (Finistère). Il est survenu lors d’une battue aux nuisibles, organisée par la Société cynégétique de Toulfoën.

    Un chasseur d’une trentaine d’années a été grièvement blessé à la cuisse et à la main, par un sanglier blessé. L’accident est survenu vers 12 h.

    L’homme a, tout d’abord, été pris en charge par les pompiers du centre de secours de Quimperlé, avant d’être transféré, par hélicoptère, à l’hôpital de La Cavale Blanche à Brest.

    Alors qu’il s’approchait de la bête touchée pour l’achever, l’animal a eu une réaction violente et a chargé le chasseur.

     

    26/02/2019 : Il vise un sanglier et touche une voiture avec 3 enfants à bord

    Dans le Gers, un homme qui s’adonnait à une activité qu’il pensait peut-être s’apparenter à de la chasse, a tiré sur un sanglier au bord d’une route départementale alors qu’un véhicule venait de le dépasser : la balle a fait exploser la lunette arrière de la petite Citröen… à bord de laquelle se trouvaient un père de famille et ses trois enfants.

    Il était aux environs de 15h30 samedi dernier. A.D., ingénieur en aéronautique installé près de Bordeaux, roule tranquillement sur la D15 entre Montréal-du-Gers et Castelnau-D’Auzan. L’humeur est joyeuse. Vacances scolaires oblige. Ses trois enfants, trois garçons âgés de 11, 8 et 6 ans, viennent de passer quelques jours dans le Gers chez les grands-parents maternels. Le papa les conduit maintenant auprès de ses parents au Pays-Basque.

    "Il était impassible"

    Sur le bord droit de la route, A.D. voit alors un chasseur accompagné de deux jeunes femmes. L’homme porte son fusil cassé. Mais, au moment où il dépasse le groupe, le père de famille aperçoit le chasseur armer son fusil. L’instant qui suit, devant lui sur sa gauche, A.D.voit surgir  un sanglier : « Il sort d’un petit bois et se met à courir le long de la chaussée », raconte le conducteur. Tout s’enchaîne alors en quelques secondes : « J’ai entendu tirer et ma lunette arrière a explosé ! Puis, les enfants, complètement paniqués se sont mis à crier… Je me suis arrêté. J’ai couru vers le chasseur, lui ai crié dessus. Forcément ! Lui, il était là, impassible… »

    « Il ne tenait absolument pas compte de ce que je lui disais, ajoute le père, encore en colère. Alors je me suis adressé aux deux femmes  en leur indiquant que j’allais alerter la gendarmerie. Et lorsque je suis parti, lui, il a continué à chasser comme si de rien n’était ! »

    La scène a été filmée

    Le petit groupe familial, complètement en émoi, se rend à la gendarmerie d’Eauze où l’affaire est immédiatement prise très au sérieux. À tel point que le papa n’a pas encore fini sa déposition que l’individu suspecté d’être l’auteur des faits est interpellé et conduit dans les locaux de la gendarmerie pour une première audition. Bien que l’enquête se poursuive pour tenter de tout comprendre, les faits reprochés n’en demeurent pas moins très graves et l’homme devrait être poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui.

    Des faits que l’homme aura en tout cas bien du mal à nier : ils auraient en effet été filmés par l’une des jeunes femmes présentes ! À défaut donc de pouvoir les contester, peut-être pourra-t-il apporter quelques explications sur ce comportement bien éloigné des règles élémentaires que doit observer un chasseur. Sans parler de son attitude pour le moins désinvolte une fois sa bévue énorme commise…

     Balle dans le coffre

    « L’enquête en flagrance se poursuit. Le parquet suit de très près cette affaire très particulière et grave », nous a confirmés ce mardi soir Charlotte Beluet, procureur de la République.

    « La balle a été retrouvée dans mon coffre, où elle a fini après s’être écrasée sur la charnière du toit », indique le père de famille encore sous le choc. Et de préciser : « Mes enfants sont dans le cocon familial. Mais pour l’instant, ils refusent de remonter dans une voiture. Et ils sursautent au moindre bruit. Il leur faudra sans doute un suivi psychologique à leur retour. Pour ma part, je reste dans l’effarement et l’incompréhension. »

     
    28/02/2019 : Chasseur «fou» : il a pris le temps d'achever le sanglier
    Le chasseur dont le tir avait atteint la voiture d'un père et de ses trois enfants, samedi, a de nouveau été placé en garde à vue hier. Son comportement suscite l'indignation à Castelnau-d'Auzan.

    Le personnage prétendument chasseur soupçonné d'avoir samedi dernier, sur la RD15 commune de Castelnau-D'Auzan, tiré en direction d'une voiture à bord de laquelle se trouvaient un père de famille et ses trois enfants (cf. notre édition de mardi), a été placé en garde à vue hier. Il a été à nouveau longuement entendu sur le déroulement des faits qui lui sont reprochés avant d'être présenté au parquet d'Auch où les charges retenues à son encontre lui ont été signifiées, à savoir «mise en danger de la vie d'autrui». Une comparution devant le tribunal correctionnel d'Auch lui a été délivrée pour le 27 juin prochain. La peine encourue maximale est de 1 an de prison. Mais celle-ci, dans le cas d'espèce, peut être assortie de peines complémentaires : confiscation de l'arme, et, surtout, interdiction de chasser durant 3 ans. Dans l'attente du jugement, remis en liberté, ce monsieur fait l'objet d'un contrôle judiciaire.

    Un monsieur dont le profil psychologique et la morale laissent tout de même pantois. «Un sacré personnage visiblement…» lâche même le parquet.

    3 balles ont été tirées

    Cet individu âgé de 69 ans, réside dans les Landes à quelques encablures de Castelnau-d'Auzan. Certains chasseurs du secteur, choqués mais pas plus étonnés que ça par les faits dont il se serait montré l'auteur, n'hésitent pas à le décrire comme quelqu'un «de peu fréquentables qui a déjà posé des problèmes…» Un autre allant même jusqu'à affirmer que ces comportements ont fait plusieurs fois l'objet de signalement à la police de la chasse et auprès du maire de la commune. «Franchement, on ne comprend pas : il faut friser un drame pour mettre un terme à des choses inacceptables ?», lance un chasseur de Castelnau-d'Auzan qui se dit «écœuré».

    Des «choses» sur lesquelles ce chasseur ne souhaite pas s'étendre. Toutefois, le comportement du mis en cause interroge : le jour de ses «exploits», il fut en effet filmé par deux groupies, deux femmes de ses amies qui auraient pris l'habitude de le filmer et le photographier lors de ses sorties fusil en main ! Une vidéo saisie par les enquêteurs devrait peser lourd dans son dossier à charge. Effectivement, on le verrait tirer en direction de la Citröen qui vient de le dépasser et dont il fait exploser la lunette arrière après que sa balle a percuté le montant du toit (avant de finir dans le coffre). On le verrait également tirer une seconde fois… puis une troisième !

    Ce dernier tir intervient après que le père de famille furieux a voulu l'interpeller sur les agissements inconscients dont il venait d'être la victime. «Lorsque ma lunette arrière a explosé, les enfants, complètement paniqués, se sont mis à crier, témoigne en effet A.D. Je me suis arrêté. J'ai couru vers le chasseur et je lui ai crié dessus. Lui, il était là, impassible… Il ne tenait absolument pas compte de ce que je lui disais.» Et de nous affirmer : «Et lorsque je suis parti, lui, il a continué à chasser comme si de rien n'était !» Une affirmation attestée par la suite des événements filmés par les dames en adulation du Nemrod : ce dernier, tranquillement, s'est rendu au bord du fossé où gisait le sanglier touché par la seconde balle, puis, il l'a achevé d'un 3e tir ! Incroyable !

    Le maire : «Je suis très en colère»

    L'incroyable scénario survenu lors d'une partie de chasse samedi dernier, vers 15 h 30, s'est tenu dans le cadre de l'organisation d'une battue organisée par l'une des trois sociétés de chasse que compte la commune de Castelnau-d'Auzan-Labarrère (depuis que Castelnau et Labarrère ont fusionné). Le mis en cause, qui réside dans les Landes, étant membre de la société Saint-Hubert Ozanaise.

    Le maire de la commune, Philippe Beyriès, nous indique : «Je suis effaré de ce que j'ai appris ce matin, et plus encore par ce que j'entends depuis : des langues se délient sur certains comportements. Quant à l'individu concerné : c'est accablant.»

    «Je suis également très en colère, lance le maire. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord, comment accepter que les gens qui traversent ma commune soient en danger de mort ? ! Ensuite, je ne comprends pas que personne ne m'ait averti de ce drame que l'on a frôlé ! Je l'ai découvert par la Dépêche. J'en veux beaucoup en particulier à la société concernée. Je vais tous les réunir. Jusque-là, je me faisais un devoir de ne pas m'ingérer dans le fonctionnement des sociétés… Mais, le gars concerné ne doit plus remettre les pieds sur la commune un fusil à la main. Exclu à vie !»

     

    01/03/2019 : Cygne tué d’un plomb dans la tête : la LPO porte plainte

    Suite à la découverte, par des promeneurs, dans la baie d’Albigny d’un cygne tué d’un tir de carabine à plomb, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Auvergne-Rhône-Alpes a déposé plainte et demande un renforcement des moyens de surveillance des rives du lac d’Annecy.

    « Parce que de tels actes ne peuvent rester impunis et surtout pour qu’ils ne se reproduisent plus, la Ligue a porté plainte », a confirmé Séverine Michaud pour la LPO Auvergne-Rhône Alpes, déplorant « une situation devenue intolérable sur les bords du lac d’Annecy. »

    L’autopsie du corps du volatile pratiquée lundi avait confirmé un acte volontaire, la radiographie révélant la présence d’un plomb dans la tête du cygne provenant d’une carabine à air comprimé.

    L’acte odieux vient s’ajouter à une longue liste de délits ou actes de malveillance commis sur les rives du lac d’Annecy. « Il est anormal de constater que si l’espèce est en bon état de conservation en France, avec une forte augmentation des effectifs nicheurs en 20 ans, il se passe exactement le contraire sur le lac d’Annecy où les effectifs ont diminué de plus de moitié en une vingtaine d‘années », dénonce Pierre Boissier, directeur de la délégation territoriale de la LPO pour la Haute-Savoie.

    Bilan effroyable en 2018

    Rien qu’en 2018, trois cygnons ont trouvé la mort sous les crocs de chiens en liberté. Une femelle, blessée au tendon et toujours en captivité à la volière de l’Impérial, présentait une balle dans la cuisse.

    Sur une autre nichée, deux jeunes cygnes ont été tués par des chiens tandis qu’un autre a été tué de nuit sur la plage d’Albigny, sous les coups d’une personne.

    Un bilan effroyable dont le docteur Jean-François Cuveillier, vétérinaire en charge de la faune sauvage en détresse en Haute-Savoie, peut témoigner. « Morsures de chiens, hameçons dans le bec, fils de pêche accumulés dans l’œsophage, cygnes englués dans du produit de dégazage de bateau, les cas sont multiples. Il y a deux ans, un cygne a été retrouvé dans le Thiou avec une flèche d‘arbalète plantée dans l’aile », a énuméré le docteur.

    Bientôt un barrage flottant sous le pont de la Halle

    La LPO Auvergne Rhône Alpes réclame également un renforcement des moyens de surveillance des rives du lac d'Annecy. « Alors que le danger de la chute d’eau en aval du pont de la Halle est en passe d’être réduit par la pose future d’un barrage flottant, d’autres problèmes liés à des actes de malveillance, de cruauté ou de pression humaine se perpétuent, cela doit cesser », enfonce Séverine Michaud pour la LPO régionale.

    « Rappelons une fois de plus qu’il est préjudiciable de nourrir canards et cygnes, notamment avec du pain. Cela est néfaste pour leur santé et peut même provoquer certaines maladies. Cela les empêche de chercher leur nourriture naturelle et appropriée, les concentre sur les mêmes points, les rend dépendants et familiers, moins méfiants envers les humains et donc plus vulnérables aux actes de malveillance », a insisté Pierre Boissier.

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a également ouvert une enquête. « Le tir sur une espèce protégée est un délit passible d’une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende », a rappellé Stéphane Anselme-Martin, chef de service à l’ONCFS. Il reste aujourd’ui moins d‘une quarantaine de cygnes sur le lac d’Annecy.

     

    01/03/2019 : Coulounieix-Chamiers : des tirs de nuit aux sangliers vont avoir lieu en mars, dès ce weekend

    La mairie appelle à la prudence, car des tirs auront lieu la nuit pendant tout le mois de mars. Un important cheptel a été identifié, il est à l'origine de nuisances sur le territoire communal.

    Vous entendrez peut-être des coups de feu dans la nuit du samedi 2 mars au dimanche 3 mars, si vous habitez Coulounieix-Chamiers et Notre-Dame de Sanilhac. Il s'agit de tirs de nuit de sangliers vont avoir lieu, à la demande du préfet de la Dordogne, qui a donné l'autorisation au lieutenant de Louveterie. 

    L'objectif est de réguler la présence des sangliers près de la commune, car un important cheptel a été détecté. Il est à l'origine de nuisances sur le territoire communal. 

    Les tirs sont prévus dans les secteurs de Garélie, Petite-Forêt, Petite Borie, près du pôle interconsulaire et du lycée agricole de Coulounieix-Chamiers, ainsi que sur les secteurs de Prompsaud et la Gauderie à Notre-Dame

    La mairie appelle donc à la vigilance des habitants, et demande aux automobilistes d'éviter de circuler dans le secteur si possible. D'autres tirs de nuit auront lieu jusqu'à la fin du mois de mars.

     

    01/03/2019 : Les chasses gardées de Willy Schraen

    Le président de la Fédération nationale des chasseurs s’est imposé comme un interlocuteur privilégié auprès de certains hommes politiques, qui voient en lui l’un des porte-voix de la France périphérique.

    Willy Schraen est un drôle d’oiseau. Depuis son élection en août 2016 à la tête de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), ses envolées ne cessent de surprendre.

    En cet après-midi d’hiver sur ses terres du Nord, l’homme, assis au volant d’un rutilant 4 × 4 diesel aux sièges en cuir chauffants, se flatte d’être le premier écologiste de France. « Pas l’un de cesKhmers verts” qui pensent que l’homme vaut moins qu’un phoque, accélère-t-il. Ceux-là, je les déteste. Ils me le rendent bien. Sur les réseaux sociaux, on me traite de “gros porc”, c’est vrai qu’il est dur de nier certaines de mes qualités physiques », dégaine avec malice ce « flamand abondant », comme le décrit son ami le président (Les Républicains, LR) du Sénat Gérard Larcher. On imaginait notre conducteur de 49 ans amateur de gauloiseries et le voilà filant l’autodérision.

    « Nous pratiquons l’écologie de terrain, pas celle qui vend du rêve à des bobos en mal de Bambi »

    Drôle d’oiseau, en effet. Aux ONG anti-chasse qui le jugent plutôt ptérodactyle qu’aimable colibri et l’accusent de « terroriser, tuer, souiller et polluer », il répond que lui et ses pairs entretiennent les haies, préservent les zones humides et nettoient les bois.

    « Nous pratiquons l’écologie de terrain, pas celle qui vend du rêve à des bobos en mal de Bambi. Qui sait, mon idéal à moi était peut-être de devenir danseur étoile, eh ben, ça ne s’est pas fait. C’est ça le réel », développe à un feu rouge ce défenseur acharné de la ruralité et de la chasse, un « droit républicain ».

     

    05/03/2019 : Chasse à courre en Ille-et-Vilaine. Cinq chasseurs en garde à vue pour violences

    Des opposants à la chasse à courre avaient porté plainte après des incidents survenus en forêt de Paimpont, le 2 février dernier. Une enquête avait été ouverte par les gendarmes. Lundi, cinq chasseurs ont été placés en garde à vue. Ils sont ressortis libres ce mardi et devront comparaître le 16 juillet prochain pour « violences aggravées en réunion ».

    Le samedi 2 février, une chasse à courre s’était déroulée en forêt de Paimpont, à l’ouest de Rennes. Comme souvent depuis l’ouverture de la chasse, des membres du collectif Ava « Abolissons la vénerie aujourd’hui » étaient présents pour protester contre cette pratique qu’ils jugent cruelle pour les animaux. Ils étaient une vingtaine.

    Projetée dans un fossé

    Les militants ont raconté que ce jour-là, ils ont été aspergés de lisier et d’huile de moteur. Puis deux d’entre eux, isolés en forêt, ont été pris à partie. Projetée dans un fossé, une militante a été maintenue la tête sous l’eau, selon un porte-parole du collectif qui a relaté ces incidents.

    Une plainte a été déposée. Les gendarmes de la compagnie de Montfort-sur-Meu ont ouvert une enquête.

    Convoqués devant le tribunal le 16 juillet

    Lundi 4 mars, cinq chasseurs ont été convoqués à la gendarmerie, puis placés en garde à vue. Ce mardi après-midi, à l’issue des auditions, ils se sont vus remettre une convocation devant le tribunal correctionnel pour « violences aggravées en réunion » avec une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à huit jours.

    Leur procès se tiendra le 16 juillet prochain. D’ici là, ils sont placés sous contrôle judiciaire. Il leur est notamment interdit de rentrer en contact et de pratiquer la chasse.

    Tensions fortes

    En Ille-et-Vilaine, les tensions sont fortes entre anti et pro-chasse à courre. Les membres de l’Ava « sont venus, à de nombreuses reprises, perturber les chasses depuis l’ouverture de la saison en septembre , déplorait un membre du rallye Bretagne, organisateur de la chasse à Paimpont. Nous sommes victimes de harcèlement de leur part » .

    Les chasseurs avaient aussi, de leur côté, déposé plainte suite aux incidents du 2 février et à d’autres, survenus lors de la saison.

     

    05/03/2019 : Une vie de chien Galgos maltraité, entre l'Espagne et la Haute-Garonne

    Près de Toulouse, une association sauve les lévriers galgos, chiens espagnols de chasse au lièvre, du martyre auquel une tradition ancestrale les condamne outre Pyrénées. "Galgos sans famille" rapatrie ces animaux abandonnés, parfois torturés, pour les soigner et leur trouver un foyer.

    C'est une tradition ancestrale en Espagne : la chasse au lièvre, sans fusil, mais avec les très rapides lévriers galgos.

    Mais c'est une tradition barbare. Chaque année, 50.000 de ces chiens - les moins performants de la saison - sont abandonnés à la fin de la période de la chasse, dont 20% seraient suppliciés, mutilés ou tués par leurs maîtres, en toute impunité.

    En France, des associations comme "Galgos sans famille", près de Toulouse, à Trébon-sur-la-Grasse (Haute-Garonne) les rapatrient, les soignent, et leur trouvent d'autres maîtres, plus fréquentables. En 2018, 164 de ces galgos ont trouvé un nouveau foyer par l'intermédiaire de "Galgos sans famille".

     

    05/03/2019 : Quatre braconniers présumés auraient abattu des dizaines d'animaux, de nuit, depuis 2012 en Haute-Loire

    Quatre hommes âgés de 30 à 46 ans, domiciliés aux alentours de Brioude et de Lavoûte-Chilhac (Haute-Loire), ont été interpellés, lundi 4 mars au matin, pour des faits de braconnage concernant plusieurs dizaines d’animaux, essentiellement des cerfs.

    Le quatuor est suspecté d’avoir abattu, de nuit et en les éblouissant, plus d’une trentaine de bêtes sauvages, essentiellement des cerfs, pour un butin représentant une à deux tonnes de viande. Le quatuor aurait opéré dans tout l’arrondissement de Brioude, que la chasse soit ouverte ou non.

    Des charniers découverts dès 2012

    Restes de cerfs, de sangliers : des charniers ont été retrouvés, plusieurs fois par an, dans des bois de l’arrondissement de Brioude depuis 2012. Mais c’est la découverte, le 15 novembre dernier, d’un cerf dépecé qui a conduit le procureur de la République à saisir les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et les services de la gendarmerie.

    Investigations et surveillance

    Les gendarmes de la brigade de recherches de Brioude ont mené l’enquête, en coordination avec les agents de l’ONCFS. Grâce à leurs investigations et à leur surveillance, ils ont identifié quatre suspects. Le quatuor aurait opéré à bord de véhicules tout-terrain équipés de rampes d’éclairage. Les animaux étaient débusqués dans les près et les fourrés puis abattus. Les braconniers recherchaient principalement le grand gibier, notamment des cerfs. Une fois la proie abattue, elle était dépecée sur place ou chez l’un des quatre hommes. La viande était ensuite répartie entre eux. Ils en faisaient également profiter leurs connaissances.

    Des fusils non-déclarés trouvés lors des perquisitions

    Les suspects ont été interpellés lundi matin, lors d’une opération menée sous les ordres du commandant Le Roux mobilisant une trentaine de gendarmes, les inspecteurs de l’ONCFS et deux équipes cynophiles spécialisées dans la recherche d’armes.

    Les perquisitions ont permis de trouver des fusils, dont certains n’étaient pas déclarés, mais aussi des munitions, du matériel de chasse, des appareils de communication et des bois d’animaux sciés. Tout ce matériel a été saisi, ainsi que trois véhicules 4 x 4.

    Les suspects ont reconnu les faits

    Placés en garde à vue, les suspects ont reconnu les faits. Ils seront convoqués devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay où ils devront également répondre de mise en danger de la vie d’autrui puisqu’ils sont soupçonnés d’avoir tiré de nuit, en roulant et parfois face à des habitations. Trois des quatre suspects sont chasseurs. D’éventuelles mesures relatives à leurs permis de chasse sont à l’étude.

     

    06/03/2019 : Écouves. Les chasseurs se tirent une balle dans le pied

    Une découverte étonnante a été faite en forêt d'Écouves le vendredi 22 février 2019. Dans l'eau, à deux pas d'une aire de pique-nique.

    « Voici en quelques photos ce que l’on découvre en se promenant dans notre belle forêt d’Écouves », confie une femme.

    Vendredi 22 février 2019, trois femmes décident de profiter du beau temps.

    Après avoir déjeuné au bord du ruisseau (la Briante), au carrefour du Pont-Cordonnier, des traces de sang frais les intriguent.

    À quelques mètres des tables de pique-nique, elles découvrent « l’horreur ».

    Un bébé cervidé gît dans l’eau et, à proximité, les viscères de la mère.

    « Cruauté »

    Question : « les chasseurs ont-ils tous les droits, notamment celui de tuer les femelles en gestation ? ».

    La fin de la chasse (28 février pour la chasse à tir) approche et « il faut tuer pour respecter le quota fixé ».

    Mais « cela va bien au-delà car ce spectacle prouve une fois de plus la cruauté, le non-respect des animaux et de la nature ».

    Le non-respect aussi des personnes fréquentant la forêt.

    Dans l’eau

    Pour notre interlocutrice, « les chasseurs sont des êtres assoiffés de sang alors qu’ils se prétendent amoureux de la nature et des animaux.

    D’autant plus qu’ils doivent au minimum recouvrir les entrailles et les petits si besoin et, mieux, les emmener avec eux ».

    Question : est-ce un acte de chasse normal ? Il y a eu chasse le jeudi (21 février) en Écouves.

    Mais dans le lot situé à 1 km de là.

    Selon Lionel Huchette, responsable de la forêt d’Écouves, ce bébé cervidé et les viscères ont pu « être déposés là par un chasseur, comme des promeneurs jettent des déchets » (et il y en a dans les parages).

    Mais c’est « anormal de les déposer dans un cours d’eau, et dans une zone publique ».

    Mauvais acte

    Le bébé cervidé a-t-il été tué le jeudi ? Ou dans la nuit suivante, ce qui serait alors un acte de braconnage ?

    Quoi qu’il en soit, le monde de la chasse, qui présente divers visages, positifs ou négatifs, ne marque pas là des points.

     

    06/03/2019 : Deux hommes interpellés pour braconnage à proximité de Tonnerre

    Deux hommes âgés d'une quarantaine d'années ont été interpellés, mardi 5 mars, tard dans la soirée, pour des faits de braconnage. Ils devront répondre de leurs actes en justice au mois de mai prochain.

    Il était 22 heures passées lorsque les forces de l'ordre sont intervenues, alertée par la Sûreté ferroviaire. Des gendarmes de la brigade de Tonnerre accompagnés d'agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont arrêté deux hommes, âgés de 46 et 49 ans, qui circulaient aux abords de la voie ferrée, entre Tonnerre et Junay. « La Sûreté ferroviaire a trouvé le véhicule suspect. Ils nous ont donc alertés », précise le chef d'escadron Tristan Matorez, commandant la compagnie de gendarmerie d'Avallon, dont dépend la brigade de Tonnerre.

    Un fusil de chasse aux pieds du passager

    Arrivés sur place, les militaires et l'ONCFS ont contrôlé et interpellé les deux hommes à bord du véhicule. « Le conducteur était alcoolisé et il y avait un fusil de chasse aux pieds du passager », détaille Tristan Matorez. Ils ont également découvert, dans l'habitacle, la dépouille d'un chevreuil.

    « En l'espèce, c'est de la chasse non autorisée. »  Jean-Luc Grandadam (Responsable de l'ONCFS de l'Yonne)

    Non autorisée à la fois pour avoir eu lieu de nuit, en réunion, avec un véhicule et en possession d'une arme. « Il y a une multiplication des délits », ajoute le professionnel. Placés en garde à vue dans la foulée, les deux hommes ont été entendus ce mercredi 6 mars et des perquisitions ont eu lieu à leur domicile dans la matinée.

    « Ils sont convoqués devant le tribunal correctionnel pour le 14 mai prochain. Ils ont reconnu être partis en voiture pour chasser. L’un des deux a tué un chevreuil », confirme Sophie Macquart-Moulin, le procureur de la République d'Auxerre ;  précisant que « le parquet a sollicité la destruction du fusil de chasse ». Les deux hommes encourent jusqu'à quatre ans d'emprisonnement et 60.000 euros d'amende.

     

    07/03/2019 : Un chasseur condamné pour violence avec sa carabine de chasse à Saint-Laurent

    Un chasseur d’une quarantaine d’années, qu’on appellera ici Karl (*), a été condamné, hier, à dix mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bourges. Il a été jugé coupable de violence avec arme, une carabine de chasse.
    Les faits remontaient à un dimanche soir du mois d’août 2018, à Saint-Laurent. La victime, Jérôme (*), soixante ans, était de sortie non loin de chez lui, en lisière d’un bois, avec son épouse. Le propriétaire des terres en question avait signalé à Jérôme, lui-même chasseur, des véhicules suspects « qui circulaient le soir venu tous phares allumés ».

    « Un jour, y’aura un pépin! »

    Pour Jérôme, très remonté à la barre, « c’est de la chasse chez autrui, c’est interdit et, surtout, c’est dangereux! Un jour, y’aura un pépin! Moi, j’ai déjà porté plainte voici quatre ans et ça n’a abouti à rien… »   Ce soir-là donc, Jérôme, aux aguets, tombe sur un chasseur en tenue camouflée, à l’affût dans un mirador. « Pour le sanglier ou le renard », précise-t-il à son visiteur, sans quitter son poste.   C’est Karl. Entre les deux hommes, le ton monte. Jérôme cherche à faire descendre Karl de son perchoir. Il l’aurait saisi à la cheville. L’autre, s’estimant menacé, explique s’« être dégagé et défendu » en portant à son agresseur, selon lui « très alcoolisé », « un coup de crosse ( de carabine NDLR) au visage ». Il ne reconnaîtra rien d’autre. Jérôme, mis KO, ne se souvient plus de rien ce soir-là. C’est Madame, pas rassurée, qui l’a récupéré, inconscient. Elle l’a traîné chez eux tant bien que mal, l’homme étant corpulent. Puis soigné. Dès le lendemain matin, il portait plainte à la gendarmerie de Mehun-sur-Yèvre.   Car pendant qu’il était en plein cirage (10 jours d’ITT), Karl aurait dirigé sa rage sur son épouse. À la barre, la dame décrit un type « furieux, hors de lui. Il m’a dit qu’il était un ancien Marines, raconte-t-elle. Et, surtout, il me braquait avec son arme. Il m’a donné deux minutes pour “dégager mon mec de là”. “Démerde-toi, a-t-il ajouté. Sinon, je le tue et je te tue”! Il était clairement en train de péter les plombs… »   Karl réfute tout, en bloc. Il a eu peur et s’est défendu, point. Il se sait dans son bon droit, son casier vierge en fait foi. 

    « Un dossier désolant »

    « Un dossier désolant, déplore l’avocate de Jérôme, Me Jamet. Mettez-vous à sa place : il est locataire de cette chasse depuis 1986, sans jamais le moindre incident. On lui rapporte des faits curieux, inquiétants même, des véhicules circulant de nuit à la lueur de leurs phares. Il est inquiet, il va voir de quoi il retourne, c’est normal. Il tente de dialoguer, encaisse un coup et se réveille le visage tuméfié… »   Aux yeux du parquet, c’est aussi assez consternant. Le substitut du procureur ne se sent pas d’arbitrer le litige. Pour lui, « il importe avant tout d’éloigner Karl des choses de la chasse, où de tels comportements ne sauraient avoir leur place ». Il requiert 18 mois de prison avec sursis, assortis de cinq ans d’interdiction de détenir une arme. Pour Me Yves Chevasson, en défense, tout se ramène « à un cas de légitime défense ». « Karl était dans son droit en chassant là, plaide-t-il. Jérôme était sur la propriété d’autrui, un panneau en fait foi au pied du mirador. Karl a été agressé physiquement. Il n’a fait que se défendre. »   Le tribunal écarte pourtant la légitime défense, et condamne Karl à dix mois de prison avec sursis, plus cinq ans d’interdiction de détenir des armes.
     
     
     

    En novembre 2017 à Chapelle-des-Bois, un chasseur a abattu un sanglier qui se trouvait dans une réserve. L’animal a blessé et tué des chiens avant de se réfugier hors de portée des fusils.

    Un sanglier qui est « allé au combat ». Ce sont les termes utilisés par les agents de la police de la chasse, dans le procès-verbal qu’ils ont rendu, après avoir relevé une infraction à l’encontre d’un homme de 57 ans, sur la commune de Chapelle-des-Bois.

    Ce 1er novembre 2017, l’homme est invité à chasser dans un bois privé. Mais la partie de chasse se passe mal : un sanglier « a décidé de vendre chèrement sa peau ». La bête qui avoisine les 100 kg sème la zizanie. Poursuivi par une horde de chiens, il en tue un et en blesse quatre. Un véritable massacre sous les yeux des chasseurs qui tentent d’y mettre un terme. L’un d’eux s’approche de l’animal muni d’une dague pour essayer de le tuer. Ce dernier parvient à prendre la fuite. Le chasseur retourne à son véhicule, se munir de son arme. De retour, il vise le gibier et tire trois balles. Mortellement touché, le sanglier fini par s’effondrer.

    « Style de chasse »

    Problème : le tir a eu lieu dans une réserve. Les agents de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) sont présents sur les lieux et constatent l’infraction. Ces derniers reprochent également à l’individu son « style de chasse », mentionnant qu’il entraîne ses chiens pour aller au combat.

    Mis en délibéré, le tribunal rendra sa décision le 30 avril prochain.

     

    11/03/2019 : Hors période de chasse, quinze Icaunais pris en flagrant délit de braconnage hors norme dans la Nièvre

    La chasse au petit gibier est fermée. Dix-sept chasseurs icaunais et nivernais ont pensé qu’ils pouvaient l’ignorer samedi dernier sur une propriété privée d’Entrains-sur-Nohain.

    Les dix-sept copains pratiquent la chasse depuis longtemps. Ils ne sont pas des nemrods lambda : leur permis de chasser est valable sur l’ensemble du territoire national. Ils aiment passionnément la chasse. Au point de la pratiquer quand elle est fermée.

    Samedi 9 mars, ils se sont donné rendez-vous sur une propriété privée, le parc de la Faisanderie sur la commune d’Entrains-sur-Nohain (Nièvre) pour un petit massacre entre gens de bonne compagnie.

    Les inspecteurs de l’Environnement de l’Office national de la chasse de la faune sauvage de la Nièvre suspectaient qu’une « chasse au petit gibier pouvait être organisée en période de fermeture de la chasse, dans le nord du département de la Nièvre » le deuxième week-end de mars, précisait lundi 11 mars le chef du Service départemental de l’ONCFS, François Pohu.

    « La chasse à la perdrix ferme le 31 décembre, celle du faisan, comme celle du canard, ferme le 31 janvier » rappelle François Pohu. « Or, cinquante-six pièces de gibier de ces espèces ont été saisies samedi. »

    Après plusieurs heures de guet, les équipes de l’ONCFS (quatre agents) caractérisaient les faits de braconnages, ayant comptabilisé pas moins de 280 coups de feu tirés, et du petit gibier prélevé en nombre.

    280 coups de feu comptabilisés pour 56 pièces de gibier tuées

    La limite de compétence de l’ONCFS ayant été atteinte, la gendarmerie a été saisie. Une quinzaine de gendarmes de Clamecy, Cosne, et du PSIG de Cosne sous les ordres du capitaine Touioui sont intervenus.

    « Une affaire hors normes pour le département de la Nièvre » a commenté l’officier. « La quasi-totalité des chasseurs sont très expérimentés. » Sur les dix-sept mis en cause, deux seulement sont Nivernais, les quinze autres sont de l’Yonne, résidant dans le secteur de Sens.

    « Au regard de leur expérience, ils savaient très bien que la chasse était fermée ». Ils le savaient si bien qu’ils ont refusé d’ouvrir les portes du domaine. « Il y avait flagrant délit, mais ils ne nous répondaient pas, se contentant de nous regarder. Nous avons été obligés d’user de la force pour pénétrer sur les lieux. »

    Les gendarmes obligés de briser les cadenas isolant la propriété

    Le Parquet de Nevers, contacté, ayant donné son aval pour briser les cadenas isolant la propriété, les gendarmes ont réalisé vingt et une perquisitions, relevé vingt délits, et saisi cinquante-six pièces de gibier, dix-neuf armes de chasse, et six chevrotines.

    Le gibier n’a pas été saisi sur place, mais trouvé, après recherches, dissimulé dans une ferme proche, ainsi que des armes de chasse.

    Ces délits sont passibles et quatre ans d’emprisonnement et de 60.000 euros d’amende. Les mis en cause comparaîtront d’ici quelque temps au tribunal correctionnel de Nevers.

     

    14/03/2019 : Manche : il abat le chien du voisin avec un fusil de chasse

    Pour avoir abattu le chien de son voisin avec son fusil de chasse détenu sans autorisation, un quinquagénaire a été jugé mardi 12 mars 2019 par le tribunal correctionnel de Coutances (Manche). 

    A l'audience du mardi 12 mars 2019 du tribunal correctionnel de Coutances (Manche), un homme de 59 ans a comparu pour avoir abattu le chien de son voisin avec son fusil de chasse détenu sans autorisation.

    Le mercredi 14 mars 2018, à Saint-Jores, dans le centre-Manche, le prévenu reçoit un appel de son épouse car le dogue argentin du voisin attaque son troupeau de moutons.

    En arrivant sur les lieux, l'homme constate qu'un agneau est mort égorgé et que deux brebis sont blessées. Il se saisit d'un fusil calibre 12 et abat le chien avec son fusil de chasse.

    Le fusil, un héritage familial

    A la barre, le prévenu explique que le molosse était menaçant, grognant et montrant les crocs. Il reconnaît que, jusqu'à présent, il n'avait jamais eu de problèmes avec l'animal. Sur la possession du fusil, il répond qu'il s'agit d'un héritage familial.

    Le propriétaire du chien affirme que le chien était certes impressionnant et remuant mais qu'il était gentil et qu'il laissait des enfants jouer avec en toute confiance.

    Prison avec sursis

    Le tribunal condamne le prévenu à 200 € d'amende pour avoir tué le chien et à un mois de prison avec sursis pour la possession du fusil. Son arme est confisquée et il a interdiction d'en acquérir une autre pendant trois ans. Il devra indemniser le maître de 650 € pour son préjudice.

     

    15/03/2019 : Calvados : interpellés pour chasse interdite et stupéfiants

    Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 mars 2019, au cœur du marais de la Dives (Calvados), deux individus ont été interpellés par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pour avoir chassé le gibier d'eau alors que la chasse est fermée depuis le 1er février. Sur place, les agents ont aussi découvert des produits stupéfiants. Les deux chasseurs encourent jusqu'à 4 600 € d'amende, cinq ans de retrait de permis, le retrait des armes ainsi que des peines relatives à la détention de stupéfiants.

     

    16/03/2019 : Colombier-Saugnieu: pris en plein braconnage de canards à l’étang public du Raffour

    Ce promeneur était en train de se balader, mardi, vers l’étang public du Raffour. Quand il a aperçu deux personnes visiblement en train de braconner.

    Ce promeneur était en train de se balader, mardi, vers l’étang public du Raffour, quand il a aperçu deux personnes visiblement en train de braconner. Munis de fusils, ils chassaient les canards, pas loin des autres promeneurs et des habitations.

    La police municipale a été immédiatement avertie. Ses agents ont constaté les faits et prévenu la gendarmerie de Saint-Laurent-de-Mure. Une enquête a été ouverte.

    Ce n’est pas la première fois que les militaires ont affaire à de tels agissements.

    À la rentrée, c’est à l’étang des Portions que des braconniers avaient été surpris en plein braconnage. À la suite de quoi, le maire Pierre Marmonier avait interdit l’accès autour des étangs de la commune dans un rayon de 100 mètres. Cela n’a pas été très efficace à l’étang du Rafour.

     

    16/03/2019 : Marne : un quadragénaire blessé dans un accident de chasse à Baconnes

    Ce samedi, vers 11 heures, les pompiers ont porté secours à un homme blessé au ventre sur le domaine de chasse privé de Baconnes dans la Marne. Selon les premiers éléments recueillis sur place, ce traqueur de 46 ans s’est retrouvé face à un petit sanglier de 30 kg. Il aurait fait un faux mouvement et serait tombé au sol. C’est alors que le coup serait parti de son fusil chargé, le blessant au ventre.

    Pris en charge par les pompiers puis héliporté par le Samu au CHU de Reims, le blessé a pu rassurer son entourage sur son état de santé. Ses jours ne sont pas en danger. Au domaine de chasse, on affirme qu’il s’agit là du premier accident en trente années d’existence de ce lieu.

     

    19/03/2019 : Chat pris dans un piège à mâchoires!!!!!

    TROUVÉ chat tigré roux blanc à BRIE

    Secteur : pris dans un piège à mâchoires emmené directement chez le vétérinaire
    Non pucé. Non tatoué.
    Silhouette normale. Taille moyenne. Poils courts

     

    20/03/2019 : Oise Malgré la loi, des chasseurs insistent pour abattre un cerf dans un jardin

    Alors qu’un décret paru le 1er mars interdit formellement à un équipage de chasse à courre d’abattre un animal dans une zone habitée ou commerciale, des chasseurs ont insisté, mardi, pour tuer un cerf dans une propriété privée de Thiers-sur-Thève.

    Il était 17h15 au terme de la chasse à courre lorsqu’un cerf a pénétré chez une riveraine de Thiers-sur-Thève. L’animal tentait d’échapper à ses poursuivants. L’un des chasseurs est entré dans la propriété privée à la suite de l’animal. Une violation de propriété qui a engendré la colère de la riveraine qui a appelé les gendarmes.

    Un face-à-face entre riverains et chasseurs

    Arrivée sur place, la dizaine de militaires constate qu’une vingtaine de riverains ont rejoint leur voisine pour la soutenir face aux chasseurs. Les gendarmes, sentant une vive tension, ont tenté d’apaiser les uns et les autres. Le chasseur aurait reconnu qu’il n’aurait pas dû pénétrer dans la propriété. Le cerf, lui, a été gracié, rapporte Le Courrier Picard.

    Des chasseurs en illégalité

    Cet épisode intervient alors qu’un arrêté ministériel vient de réglementer la chasse à courre. Il stipule qu’« en grande vénerie, lorsque l’animal est aux abois ou au ferme (sur ses fins, pris, forcé ou hallali courant) et qu’il se trouve à proximité d’habitations, de jardins privés y attenant, de zones commerciales ou artisanales et de bureaux et d’établissements accueillant du public, il est gracié  ». Concrètement, cela signifie que le «  maître d’équipage  » doit «  veiller à ce que l’animal ne soit pas approché  », et doit faciliter son déplacement loin de la zone habitée.
     
     

    Un homme a été jugé devant le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains pour actes de cruauté envers ses chiens et détention d'armes non déclarées.

    Le 28 février 2018, un habitant de Gaubert à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) alerte les forces de l'ordre, pour signaler qu'un homme armé d'un fusil vient de tirer à bout portant sur un chien. Arrivés sur les lieux, les policiers du commissariat de Digne-les-Bains découvrent dans la propriété du prévenu, cinq chiens pour le moins victimes de maltraitance, qui vivent parqués avec une seule niche, sans écuelles ni abreuvoirs.

    L'homme de 36 ans, ancien chauffeur poids lourd sans emploi déjà condamné à trois reprises pour conduite sous l’emprise d’un état alcoolique et de stupéfiants, reconnaîtra avoir abattu l'animal « parce qu’il était devenu incontrôlable ». Tentant pour sa défense, «  il s’attaquait aux autres chiens et même à un âne ». Lors de l'enquête, près d'une vingtaine d’armes dont deux non déclarées, seront trouvées à son domicile. Sollicitée, l'association des Amis des animaux récupérera deux des chiens dans un piteux état, faméliques et en mauvaise santé : 17 kilos au lieu de 37 pour l’un, 16 au lieu de 30 pour l’autre, avant de les soigner et de pouvoir les replacer.

    Camp de concentration pour animaux

    « Je n’avais pas les moyens des les faire soigner », répondra le tortionnaire canin aux interrogations de la présidente du tribunal Géraldine Frizzi. Concernant l'agressivité du chien abattu, elle lui opposera « un chien est à l’image de son maître. Ce sont de mauvais traitements qui peuvent causer son agressivité, pas son caractère naturel ». Pour Stéphane Kellenberger, procureur de la République, « c’était un véritable camp de concentration pour animaux ... Ils ont été privés des soins les plus élémentaires », réclamant en répression 6 mois de prison avec sursis, le retrait du permis de chasser pendant deux ans, et l’interdiction de posséder tout animal pendant 5 ans.

    Le tribunal a condamné le tueur de chien à 6 mois de prison avec sursis, interdiction de détenir une arme et un animal pendant 5 ans et suspension de son permis de chasser. Enfin il devra verser la somme de 2078 € à l’association des Amis de animaux, partie civile.

     

    20/03/2019 : Un braconnier pris avec 307 grenouilles rousses

    Les connaisseurs en ont déjà l’eau à la bouche. La grenouille rousse, spécialité très prisée en Haute-Saône, est de retour sur les tables. Malheureusement les braconniers sont aussi de sortie. L’un d’eux a été pris la main dans le sac à Ronchamp avec 307 grenouilles dont la pêche est strictement réglementée.

    À la faveur d’une autre enquête, la brigade de Champagney a pu remonter jusqu’à un homme d’environ trente ans, habitant Ronchamp. L’individu avait stocké chez lui des grenouilles rousses encore vivantes destinées à la commercialisation. Les batraciens ont été relâchés dans un plan d’eau à proximité. L’an dernier, un septuagénaire de Citers avait été interpellé. Les gendarmes avaient retrouvé à son domicile 300 batraciens qu’il destinait à une clientèle de particuliers.

    Or, seuls les ranaculteurs, éleveurs de grenouilles, sont autorisés à élever ou à prélever les grenouilles rousses pour les commercialiser. L’espèce étant protégée au niveau international. En 2017, une nouvelle réglementation a été adoptée, plus rigoureuse que celle de 2007 qui laissait place à l’interprétation avec des zones floues propices au braconnage.

     

    20/03/2019 : Il braconne des hérissons pour les manger, près de Caen, et se retrouve devant la justice

    Un homme de 41 ans a été jugé mercredi 20 mars 2019 à Caen (Calvados), pour avoir chassé des hérissons. L'espèce est protégée depuis près de 40 ans.

    Dans la nuit du mardi 18 septembre 2018, vers 1h du matin, une patrouille de gendarmerie remarque l’attitude étrange d’un individu, à Ifs, près de Caen (Calvados). Porteur d’un sac qu’il tente de dissimuler dans son dos, l’homme presse le pas.

    Treize animaux capturés

    Lors du contrôle, les gendarmes trouvent quatre hérissons vivants dans le sac. D’un bosquet tout proche, sort un chien tenant un autre petit animal dans sa gueule. Dans le coffre de la voiture, huit hérissons sont inanimés. L’un d’entre eux saigne. Ils côtoient des boules de pétanque et un marteau. L’homme suggère que « c’est à cause des boules qui roulent dans le coffre que les animaux sont un peu sonnés ». Il a au total capturé treize hérissons. Une espèce protégée.

    Jugé une première fois en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, l’homme avait écopé d’une amende de 500 euros. Plusieurs associations de défense des animaux s’étant manifestées et constituées parties civiles (La fondation assistance des animaux protégés, la fondation Brigitte Bardot, l’association Stephane Lamart ainsi que la SPA), l’affaire a été soumise au pénal et jugée en correctionnelle mercredi 20 mars. Sylvain* (41 ans) a donc comparu pour « capture non autorisée d’animaux d’espèce domestique ».

    Son chien dressé à chasser le hérisson

    À l’audience, il explique chasser depuis 3 ans, environ 4 fois dans l’année. Il s’explique :

    Dans la communauté des gens du voyage (dont je fais partie), la consommation de « niglos » est une coutume depuis la nuit des temps.

    Son chien Sam est d’ailleurs dressé à cette chasse. Sylvain précise :

    Je les trie. Je garde les gros mâles, sans arrière pointu. Les petits, je les relâche. Après on les coupe avec un coupe-chou, on enlève les entrailles et on les fait griller.

    Il admet savoir que cet espèce est protégée. En effet, elle l’est depuis 38 ans.

    70% de la population en moins, en 20 ans

    Les avocats des parties civiles sollicitent un total de 5.200 euros de dommages et intérêts, 1.000 euros de frais de justice ainsi que le remboursement des frais vétérinaires, insistant sur le fait que « les coutumes ne permettent pas de violer la loi ».

    De son côté, le procureur évoque une « mortalité délirante » qui touche ces petits animaux, victimes de pesticides ou percutés par des voitures.

    L’Europe comptait 30 millions de hérissons dans les années 50 pour un million aujourd’hui. Au cours des vingt dernières années, c’est 70% de la population en moins. Une loi promulguée en 2016 par Ségolène Royal a durci les peines encourues. Ce sont désormais 2 ans de prison et jusqu’à 150.000 euros d’amende qui peuvent être prononcés. 

    Le procureur cible ses réquisitions afin de garantir qu’il n’y aura pas réitération : 2 mois de prison avec sursis assortis de 24 mois de mise à l’épreuve, 830 euros d’amende pour couvrir les frais vétérinaires et enfin la confiscation du chien « Sam », dressé à cette chasse.

    La présidente décide d’un ajournement de la peine qui sera rendue mercredi 24 avril 2019. D’ici là, Sam devra être remis aux bons soins de la SPA.

    *Prénom d’emprunt

     

    23/03/2019 : Hondschoote Le chasseur écope d’un mois de prison avec sursis pour neuf infractions liées à l’environnement

    Un chasseur qui voulait rentabiliser sa hutte et son terrain de plus de quatre hectares, a été condamné, ce mercredi, à un mois de prison avec sursis pour neuf infractions en matière d’urbanisme et de chasse.

    Alain est un chasseur quinquagénaire vivant de l’exploitation de sa propriété à Hondschoote, aménagée pour accueillir une hutte. Mercredi, il a été jugé par le tribunal pour avoir enfreint à plusieurs reprises la législation en matière d’urbanisme et de chasse  : modification de plans d’eau par l’érection de drains et digues, agrandissement de la mare de chasse, aménagement d’abris, élevage de gibiers, etc.

     

    28/03/2019 : Chasse aux pigeons à Canet : "J'ai pris une volée de plombs dans le dos"

    A Canet, les tirs aux pigeons opérés ces derniers jours auraient frôlé le village. Victime d'une "volée de plombs dans le dos", Jackie, un riverain, dénonce un dangereux canardage de ces oiseaux à la grise robe.

    "Ça tirait de partout. Les chasseurs étaient embusqués dans les jardins du village et canardaient à qui mieux mieux". Sorti de bon matin promener son chien derrière la maison, le mercredi 20 mars dernier, Jackie rentre vite. Mais trop tard. Au passage, "j'ai pris une volée de plombs dans le dos. C'était une salve de plombs morts qui retombaient en fin de course et ne m'ont pas blessé mais tout de même, tirer aussi près des maisons c'est dangereux", peste l'habitant de Canet, exaspéré.

    La tramontane soufflant fort, Jackie pense d'emblée à une chasse improvisée à la palombe. Or ce n'est ni la saison, ni "une raison qui justifie le geste". Il veut donc en avoir le coeur net, se renseigne et découvre avec surprise "qu'un arrêté municipal autorise à tuer tous les pigeons de la ville de Canet du 11 au 22 mars 2019". Les oiseaux qui nichent sur le clocher de l'église gêneraient, croit-il, les paroissiens du dimanche. "L'église se serait plaint à la mairie qui a pris des dispositions. Résultats, ils ont décimé la colonie tout entière, plus d'une centaine de volatiles", s'émeut-il, dénonçant l'acte autant que les conditions de son exécution. "Les tirs venaient de plusieurs endroits, j'en ai localisé un carrément dans la rue du Moulin et l'autre derrière la zone technique municipale. Là, les coups partaient des arbres plantés à moins de cent cinquante mètres des habitations".  

    "Des dégâts importants en agglomération et aux cultures agricoles"

    A la mairie de Canet, on affiche étonnement et incompréhension. Deux arrêtés portant régulation de "la surpopulation" de pigeons, et dans la foulée interdiction de les nourrir, ont bien été signés les 7 et 15 mars dernier, mais "ils ont été réalisés dans les règles, avec toutes les précautions d'usage", réagit Stéphane Loda, directeur de cabinet du maire Bernard Dupont.

    En cause, Canet argue "de dégâts importants causés par les volatiles en agglomération et surtout aux cultures agricoles", évocant également des risques sanitaires ainsi que des plaintes d'habitants. Du coup, elle mandate l'Association de chasse de son territoire (Acca) et "maximum" cinq tireurs. Le premier arrêté prévoit deux fenêtres de tir ouvertes en matinée et début de soirée. Le second modifie le créneau, désormais concentré entre 10 et 15 h.

    L'intervention est encadrée par la police municipale, elle se déroule en milieu de semaine dernière. Les pigeons sont abattus, leur prolifération est stoppée nette. "Tout s'est très bien passé", résume Jean-Philippe Jeantheau, président de l'Acca qui a dirigé les opérations et refuse d'entendre les déoléances de Jackie et d'autres riverains. Quelques retombées de plombs "n'ont jamais tué personne", répond-il aux détracteurs de cette chasse aux oiseaux.

     

    29/03/2019 : Une sortie de chasse vire au drame

    C’est pour une triste affaire d’homicide involontaire que Yoan R a été entendu mardi après-midi par le tribunal correctionnel de Montauban. Pendant deux longues heures, il a dû répondre aux questions de Vanessa Maury et du substitut du procureur Emmanuel Ferrand afin de lever le voile sur les circonstances de l’accident.

    Les faits se déroulent à Bressols le 18 décembre 2016. Yoan R est parti chasser avec son frère, son cousin et son neveu. Alors qu’il entend du bruit dans un buisson, le prévenu s’imagine qu’il s’agit d’une grive. Il fait feu immédiatement avec son fusil. Alors qu’il entend quelques gémissements, il s’approche et découvre alors le corps de M. P, un chasseur de 43 ans qui se tenait en poste d’affût. Le prévenu se rend dans une maison avoisinante pour avertir les secours mais en vain. La victime succombera à un traumatisme thoracique.

    « J’ai eu la gâchette facile »

    A la barre, Yoan R n’en mène pas large et tente d’expliquer tant bien que mal ce qu’il s’est passé : « j’ai entendu un bruissement dans la haie et comme j’ai cru que c’était une grive, j’ai tiré. J’ai eu la gâchette facile ». « Le règlement impose aux chasseurs d’avoir parfaitement identifié leur proie avant de tirer » ajoute Mme le juge Vanessa Maury. « Il aurait dû signaler sa présence dans le buisson quand il a entendu que nous étions là » rétorque le prévenu. « Donc c’est lui le fautif dans cette histoire ? » « Non, Mme le juge. Je suis responsable. C’est très dur. Aujourd’hui, je ne chasse plus et je ne me sens plus capable de tenir une arme » dit-il des sanglots dans la voix.

    Me Angèle Ferres, l’avocate de la partie civile, explique au tribunal les différents négligences du prévenu qui ont provoqué le drame : « tout d’abord, il a tiré à hauteur d’hommes et c’est interdit lorsqu’on chasse. De plus il utilisait du plomb qui n’était pas adapté au gibier qu’il était censé chasser ce jour-là ».

    Avec un casier judiciaire vierge, Yoan R sera condamné à 18 mois de prison avec sursis en plus de l’annulation de son permis de chasse.

     

    01/04/2019 : Tarn-et-Garonne: Dix-huit mois de sursis pour avoir tué un chasseur qu'il avait «confondu avec une grive»

    Un homme a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, vendredi à Montauban. Ce chasseur avait tué par accident un autre chasseur, car il croyait avoir entendu bouger une grive.

    Dix-huit mois de prison avec sursis, un permis de chasse annulé et une arme confisquée. C’est la peine infligée vendredi par le tribunal correctionnel de Montauban à un homme, accusé d’en avoir tué un autre lors d’un accident de chasse, rapporte La Dépêche du Midi.

    Les faits remontent à décembre 2016 à Bressols, dans la banlieue de la préfecture du Tarn-et-Garonne. Alors qu’il possédait son permis de chasse depuis quatre mois, un jeune artisan peintre avait blessé mortellement un autre chasseur, quadragénaire. « J’ai cru que c’était le bruissement d’une grive, j’ai tiré dans la haie sans rien avoir vu », a-t-il affirmé devant le tribunal, selon le quotidien régional.

    Une peine de douze mois de prison, dont trois ferme, avait été requise contre le chasseur débutant, qui s’en tire donc avec du sursis.

     

    04/04/2019 : Un chien abattu avec un fusil de chasse en Ariège : 49 plombs retrouvés dans l'animal

    Diego, le border-collie d'Olivier, a été abattu intentionnellement d'un coup de fusil de chasse le 30 mars en Ariège. Son propriétaire a porté plainte. L'autopsie de Diego a permis d'établir qu'il avait été criblé de 49 plombs. Le tireur a reconnu les faits devant les gendarmes.

    «S’il avait seulement tiré en l’air, Diego aurait déguerpi aussitôt. » Olivier Rougean n’en démord pas. Samedi 30 mars, son chien, un border-collie mâle âgé de 7 ans et demi, a été abattu d’un coup de fusil, à quelques centaines de mètres de Gajan, où vivent son propriétaire et sa famille. « Je m’étais absenté, le chien était sous la responsabilité d’un membre de ma famille resté à la maison. Ma famille l’a cherché dans le village, en vain. Comme nous habitons près d’une forêt, il sort parfois se promener ou s’abreuver. Cette fois, il est allé quelques centaines de mètres plus loin. Ce sont des voisins qui m’ont prévenu », raconte Olivier.

    Abattu de sang-froid, sans sommation

    « Le chien était allé sur le secteur de Sarradech, à 800 mètres environ de la maison. Un couple de Toulousains, qui se promenait sur un sentier avec ses enfants, a vu un individu tirer sur le chien sans chercher à le chasser. Il a tiré un coup de fusil, le chien était à 10 ou 15 mètres. Diego a fait quelques pas avant de s’effondrer », continue Olivier.

    Paniquées, ces personnes décident d’aller prévenir des voisins, qui ne pourront que constater la mort de l’animal avant de l’emmener dans une clinique vétérinaire. Puis de prévenir des associations de protection des animaux et de témoigner à la gendarmerie de Saint-Girons.

    « Le chien était à l’agonie »

    Après avoir effectué des radios, les vétérinaires ont retrouvé pas moins de 49 plombs dans la dépouille de l’animal. « Le couple et leurs enfants étaient complètement affolés ; c’était un fou furieux. Ils ne voulaient pas retourner sur le sentier. Avec mon compagnon, on s’est occupé du chien. Il était à l’agonie, je l’ai pris dans mes bras mais il n’a tenu que quelques secondes. Nous avons recroisé les témoins plus tard, nous sommes allés à la gendarmerie ensemble. C’est la première fois qu’une telle chose se produit ici », regrette une voisine.

    "Ce qui s'est passé dépasse l'entendement"

    « Le chien sortait souvent sur les sentiers, je l’amenais courir avec moi. Mais on n’était jamais allé sur celui-ci », explique le propriétaire de Diego. « Ce n’était pas un chien agressif, bien au contraire. Je lui avais mis un collier orange fluo, pour qu’on le voie de loin. Mais d’après les témoins, l’individu est sorti d’un cabanon et a tiré sur le chien, comme s’il l’attendait… », s’émeut Olivier. « Mes enfants et mon épouse sont abattus. Ce qui s’est passé dépasse l’entendement ! »

    Le propriétaire de Diego a déposé plainte le lundi 1er avril à la gendarmerie de Saint-Girons. Le tireur, un homme de 36 ans, a avoué les faits et sera présenté à la justice ultérieurement. « Je souhaite que ça se sache, que ce type d’acte existe, et que cela ne reste pas impuni », conclut Olivier.

    Sur les réseaux sociaux, un message racontant cette histoire a déjà été partagé plus d’une centaine de fois. La rédaction n’a pas réussi à joindre le tireur pour obtenir sa version des faits. Il semblerait toutefois que la chienne du tireur était en chaleur, ce qui aurait attiré Diego.

     

    05/04/2019 : Trafic d’oiseaux Une centaine de passereaux protégés libérée après des perquisitions

    L’ONCFS a réalisé trois perquisitions chez des particuliers début avril. Ils se livraient au trafic d’oiseaux protégés, pratique qui provoque l’effondrement des populations.

    Des verdiers d’Europe, des chardonnerets élégants, des linottes mélodieuses... Au total, 112 passereaux protégés détenus illégalement par des particuliers ont été remis en liberté dans la métropole lilloise par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Après plusieurs semaines d’enquêtes, ils ont opéré trois perquisitions lors desquelles ils ont également découvert des pièges pour capturer les animaux.

    Au total, 370 passereaux protégés ont été saisis dans le Nord et 72 dans le Pas-de-Calais. « Pour les trois premiers mois de 2019, ce sont déjà 186 oiseaux saisis sur ces deux départements », remarque l’ONCFS, qui indique que « les contrevenants encourent des peines de 150 000 euros d’amende et deux ans de prison ». Cependant, « l’ampleur de ce trafic est probablement sous-estimée ».

    Jusqu’à 1000 euros pour certains oiseaux « mutés »

    La région est d’ailleurs particulièrement touchée. « But de ce trafic: alimenter en oiseaux les personnes qui détiennent ces spécimens pour leur agrément personnel, les collectionneurs ou les éleveurs pour des concours de chant et de beauté qui se déroulent principalement en Belgique », poursuit l’ONCFS. Un chardonneret peut se vendre entre 50 et 70 euros. « Une fois l’oiseau blanchit avec une fausse bague homologuée, ce prix est multiplié par 2 ou 3 », assure l’ONCFS. Enfin, après des croisements, certains spécimens atteignent les 1000 euros.

    Le trafic encouragé par ces sommes est dévastateur pour la biodiversité. « Une baisse de l’ordre de 40 % est enregistrée au plan national pour le chardonneret et de près de 80 % pour les effectifs nicheurs de la linotte mélodieuse en Nord Pas-de-Calais sur la période 1995 à 2014 », alarme l’ONCFS.

     

    08/04/2019 : Des oiseaux sauvages (et protégés) tués au fusil de chasse en pleine ville

    Plusieurs volatiles, dont certaines espèces protégées, ont été tués par des tirs de plomb, fin mars à Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Vence et Carros. Des actes gratuits et inquiétants.

    Ils n’ont vraiment pas besoin de cela. Les oiseaux sauvages sont déjà victimes de l’urbanisation, de la population, de la prolifération des chats… La semaine dernière, ils ont été la cible d’un ou plusieurs tireurs, en pleine ville.

    Ainsi, samedi soir dernier, un épervier a été recueilli blessé, avenue Bérenger à Saint-Laurent-du-Var. Il a reçu plusieurs plombs. Amené chez un vétérinaire, il n’a pas survécu à ses blessures.

    Le lendemain, dimanche 31 mars, à plusieurs centaines de mètres de là, ce sont deux canards qui ont été retrouvés sans vie, allée des Bambous au Cros-de-Cagnes. Eux aussi criblés de plombs, probablement tirés en plein vol.

    Tir de chasse en zone urbaine

    Et ça ne s’arrête pas là. Selon le réseau de bénévoles UPA 06 (urgence pour animal), une tourterelle et un faucon crécerelle ont été tués à Carros et à Vence.

    À chaque fois, ces oiseaux sauvages ont été victimes de tirs au plomb de chasse, alors même qu’ils se trouvaient en zone urbaine. De quoi s’interroger.

    Les défenseurs des animaux sont sur le qui-vive, comme Manon. Cette jeune femme, adhérente à l’UPA et bénévole à la Ligue de protection des oiseaux souligne ainsi qu’un ou plusieurs tireurs "utilisent des armes de chasse en ville, en tirant d’un balcon ou dans la rue! Cela s’est passé en ville, au bord de la mer, pas sur un terrain de chasse. C’est inquiétant."

    Deux rapaces, des espèces protégées, ont été ainsi tués. "Le faucon et l’épervier sont protégés. Ils sont en pleine période de reproduction. Les rapaces sont monogames, les survivants ne se remettront pas en couple. Tout cela nuit à ces espèces qu’il est pourtant interdit de chasser", déplore Manon.

    Appel à témoins

    Qui peut être l’auteur (ou les auteurs) d’un acte totalement gratuit, voire pervers? "Il est vrai qu’on découvre de plus en plus de cas, comme cet aigle royal l’année dernière, également abattu par un tir. On en parlait peut-être moins avant. Aujourd’hui, la population est plus sensible à la cause animale", avance la bénévole.

    Cette dernière lance d’ailleurs un appel à témoins, pour savoir si une détonation a été entendue ou un individu armé vu, le week-end du 30 et 31 mars, à Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-Mer. La police a été prévenue.

    Quoi qu’il en soit, un ou plusieurs individus armé(s) d’un fusil de chasse, "s’amusent" en pleine ville à tirer sur les oiseaux sauvages, à quelques mètres des habitations, des rues, des commerces, des écoles… De quoi vraiment se poser des questions.

     

    11/04/2019 : Loup tué par balle dans le Chablais : 6 mois de prison avec sursis pour le chasseur

    Un chasseur retraité a été condamné le 10 avril à 6 mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir tué un loup par balle à Féternes le 1er octobre 2017.

     L’homme de 66 ans, qui comparaissait dans le cadre d’une reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) au tribunal de grande instance de Thonon, devra s’acquitter de 3 000€ d’amende, dont 1 500€ avec sursis.

    Il a également été condamné à verser 1 000€ de dommages et intérêts à chacune des associations s’étant portées partie civile (le Klan du Loup et la Ligue de Protection des Oiseaux Auvergne Rhône-Alpes), et 2 000€ de dommages et intérêts pour préjudice moral à l’association France Nature Environnement. Enfin, le tribunal a prononcé la confiscation de l'arme ayant servi à commettre l’infraction.

    Trois écologistes de la cause du loup ont manifesté pacifiquement devant le tribunal de Thonon à 8h, juste avant l’audience, avec des pancartes indiquant « braconnier assassin » ou encore « alliance avec les loups ». Manoël Atman, porte-parole de l'Observatoire du Loup rappelle que « le braconnage d'un loup peut désorganiser sa meute et entraîner très rapidement d'autres attaques sur les troupeaux ». « Chasser le loup, fugitif inspiré, est un crime contre l'humanité », philosophe-t-il.

    Tué par 3 tirs de chevrotine

    Pour rappel, l’animal avait été retrouvé dans la commune de Féternes (Haute-Savoie), tué par 3 tirs de chevrotine. Ces munitions, traditionnellement utilisées par les chasseurs, sont de moins en moins répandues, car prohibées depuis plusieurs années.

    Pour ces faits de « destruction non autorisée d’espèce animale non-domestique et d’espèce protégée », il encourait jusqu’à deux ans de prison et 150 000€ d’amende. Le chasseur avait reçu le soutien de la Coordination rurale.

     

    15/04/2019 : Un chat retrouvé en Isère avec une flèche de 88 cm dans le dos : “on ne tire pas sur un chat par hasard”

    Qui a bien pu tirer sur Abricot ? Très connu localement, le chat a été retrouvé avec une flèche plantée dans le dos le 7 avril dernier dans un quartier de Pontcharra (Isère). Une plainte va être déposée pour "acte de cruauté".

    A Pontcharra, en Isère, l'association de protection animale "cosa animalia" lance un appel à témoins pour tenter d'obtenir des informations après la terrible découverte du 7 avril dernier. Ce jour-là, un chat a été retrouvé avec une flèche plantée en plein milieu du dos. Une plainte va être déposée.

    "Les enfants étaient catastrophés" explique Catherine Carrier, présidente de l'association "Cosa animalia". Abricot, c'est le nom de ce chat roux et blanc de type européen retrouvé grièvement blessé dans un quartier pavillonnaire de Pontcharra, est très connu localement. Il n'a pas de propriétaire et il est ce que l'on appelle "un chat libre". Agé d'environ 1 an et demi, il est recensé par l'association de protection animale locale qui l'a fait stériliser et il est nourri par "tous les gens du quartier". Et en tant que "chat libre", il est "protégé par la loi de janvier 99" précise encore Catherine Carrier.

    Les pompiers appelés en renfort

    C'est une habitante qui retrouve Abricot dans cet état ce dimanche 7 avril dans l'après-midi. Apeuré, l'animal refuse de se laisser approcher et tente de fuir mais la flèche plantée dans son dos se coince dans une palissade. Le chat ne peut plus bouger, les pompiers sont appelés en renfort pour le libérer, puis pour l'emmener chez le vétérinaire.

    Les premiers examens confirment la gravité des blessures : la flèche de 88 centimètres est entrée par le dos et elle est ressortie par la cuisse gauche. Heureusement, aucun organe vital n'est touché mais Abricot n'est pas sûr de retrouver l'usage de sa patte qui pourra être amputée s'il n'y a pas d'amélioration dans les 15 jours.

    Pas un sportif, ni un chasseur

    C'est la fondation nationale "30 millions d'amis" qui va porter plainte. L'association locale "cosa animalia" va quant à elle se constituer partie civile. En attendant, sa présidente essaie de récolter un maximum d'informations "pour que notre plainte ne finisse pas à la corbeille". Si la piste de l'accident ne peut pas être totalement exclue, Catherine Carrier n'y croit pas une minute : "on ne tire pas sur un chat par hasard". Le matériel bas de gamme utilisé lui fait dire que le coupable ne peut pas être, ni un chasseur, ni un sportif affilié à un club. Elle pense plutôt à "un crétin qui passait par là" et refuse d'en dire plus pour l'instant.

    Aujourd'hui, Abricot est sorti de chez le vétérinaire, "il mange et il va bien". Pour Catherine Carrier, trouver le responsable est d'autant plus important que l'accident aurait pu avoir lieu avec un enfant du quartier : "un arc est une arme dangereuse, il faudrait pas un jour que l'on tue quelqu'un".

    L'enquête sur la mort de Snow tué d'une balle dans la tête près de Songeons est relancée suite à l'appel à témoins lancée par La Fédération française de la protection animale.

    L’enquête sur la mort de Snow, un Husky tué d’une balle dans la tête  à Crillon, près de Songeons ( Oise), est relancée. La Fédération française de la protection animale a déposée plainte pour atteinte volontaire à l’intégrité d’un animal le 18 avril 2019. Elle vise à demander justice pour Snow, un Husky, tué d’une balle dans la tête.

    Enquête relancée

    Sylvain Dumont-Amrein, président de la Fédération française de la protection animale explique :

    "Grâce à l’appel à témoins, nous avons recueilli des informations nouvelles qui permettent de relancer l’enquête."

    La FFPA a déposé plainte le 18 avril 2019, pour atteinte volontaire à l’intégrité d’un animal. « Des cas comme celui-ci, nous en traitons beaucoup. Snow n’avait plus son collier orange quand il a été retrouvé. Pour moi, la personne qui l’a tué savait ce qu’elle faisait. Elle a tiré à bout portant » explique celui qui estime :

    "Snow a été tué par une 22 long rifle. Il faut absolument que la possession d’armes soit mieux encadrée. Et cela qu’il s’agisse de chasseurs ou non. Il faut arrêter tous ces fous de la gâchette. Les maires n’ont pas ce pouvoir. Aujourd’hui, c’est Snow la victime. Mais demain, ce sera un enfant, un promeneur un cycliste ? C’est inadmissible."

    Le chien a été retrouvé mort le 13 mars 2019, à la lisière d’un bois dans la commune de Crillon, près de Songeons dans l’ Oise. Il s’était échappé de chez lui, trois jours avant. Ses maîtres l’ont recherché sans relâche avec l’aide d’un voisin, membre de la FFPA. En voiture, ils sillonneront toutes les rues et alentours du village. Des alertes seront postées sur les réseaux sociaux et placardées un peu partout, avant de faire la macabre découverte à 2 km de leur maison.

     « Suite à l’annonce passée sur Facebook, la clinique vétérinaire a reçu un appel l’informant qu’un chien répondant au descriptif de Snow avait été trouvé à Crillon » explique Sylvain Dumont-Amrein, président de la Fédération française de la protection animale

    Immédiatement, la maîtresse de Snow préviendra la gendarmerie. Les premières constatations seront sans appel : le Husky de 4 ans a été atteint par deux balles. Le vétérinaire a établi qu’il en avait reçu une dans la tête et une autre dans les côtes. Une plainte contre X a été déposée par les maîtres du chien. Faute d’éléments, elle a été classée sans suite.

    Mais pas question pour Sylvain Dumont-Amrein,de baisser les bras. Un appel à témoin et une pétition en ligne via le site change.org ont été rédigés et adressés au procureur de la République de Beauvais. Elle a reçu à ce jour plus de 5 000 signatures. La FFPA y rappelle :

    "Un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende."

    L’association se portera partie civile en cas de procès.

     

    23/04/2019 : Près de Nantes. Il dépose une plainte après avoir trouvé son chat criblé de plombs

    A La Chapelle-Heulin, un propriétaire a déposé plainte pour délit de cruauté envers les animaux. Son animal a été retrouvé criblé de plombs. Une enquête est en cours.

    Philomèle n’est plus. La chatte blanche a été retrouvée morte, peu après Noël dernier, par son maître, Richard Dana.

    La chatte blanche a été retrouvée morte, peu après Noël dernier, par son maître, Richard Dana.

    Le cadavre, criblé de plombs, a été trouvé à une centaine de mètres de la maison familiale, situé à La Chapelle-Heulin (Loire-Atlantique).

    Richard Dana, qui a grandi à La Chapelle-Heulin, travaille aujourd’hui à Paris mais revient régulièrement voir sa mère, demeurée dans la commune, aux Ragonnières.

    Juriste de formation, il est bien décidé à ne pas laisser ce crime impuni.

    Ce 27 décembre, aussitôt après avoir découvert le cadavre, Richard Dana et sa compagne vont faire établir une autopsie par un vétérinaire de Clisson.

    Il confirme que l’animal a été abattu par un tireur à distance rapprochée, 10 ou 20 mètres au maximum.

    Enquête en cours

    Dans la foulée, ils se rendent à la gendarmerie de Vallet. Et obtiennent que les gendarmes enregistrent leur plainte pour « délit de cruauté envers les animaux », avec constitution de partie civile.

    Assez vite, les gendarmes ont pu identifier l’association de chasse suspectée d’héberger parmi ses membres, ou ses invités, le tireur présumé. 

    Depuis, l’enquête suit son cours et les gendarmes auraient déjà procédé à plusieurs auditions.

    Les fonctionnaires sont également venus constater sur place que le chat était à une distance proche du domicile de ses maîtres et n’entrait donc pas dans la catégorie des chats divagants.

    « Marquer le coup »

    Dans sa démarche, Richard Dana :

    "ne cherche absolument pas à obtenir de l’argent. Nous demanderons sûrement un euro symbolique. Mais nous voulons marquer le coup et rappeler aux chasseurs qu’il existe des règles et qu’ils doivent les respecter"

    D’après lui, plusieurs maladresses ou infractions ont été commises dans ce dossier.

    Notamment, les constatations réalisées sur place montrent que le tireur était à moins de 100 m des habitations.

    Or, dans les communes où une association communale de chasse agréée (ACCA) est créée, les terrains situés à moins de 150 mètres autour des habitations sont exclus du territoire de chasse, sauf autorisation préalable du propriétaire du terrain en question.

    Nul ne peut ignorer la loi

    « Je n’ai aucune animosité de principe envers les chasseurs. Mais ils doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas tout se permettre et qu’ils ne sont pas au-dessus des lois. »

     

    24/09/2019 : Un braconnier de hérissons condamné à Caen

    "Qui s'y frotte s'y pique". C'est ce qu'avait tweeté la police du Calvados pour informer de l'arrestation d'un braconnier de hérissons en septembre 2017. Et effectivement, la condamnation est tombée : deux mois de prison avec sursis. Le chien dressé pour cette capture a été confié à un refuge.

    L'homme âgé de 41 ans avait été interpellé en plein braconnage. Sur la commune d'Ifs au sud de Caen, vers 1 heure du matin, la police avait découvert dans son sac quatre hérissons et un autre dans la gueule de son chien. Huit autres animaux se trouvaient dans le coffre de sa voiture, assommés mais vivants. Tous les animaux avaient pu être sauvés. Cette chasse aux hérissons est une pratique répandue dans le milieu des gens du voyage, où il s'agit d'un plat traditionnel. Or l'espèce est protégée depuis 1981. Tout contrevenant encourt deux ans de prison et 150.000 euros d'amende.

    70% de l'espèce a disparu depuis 20 ans

    Le tribunal de Caen a été plus clément avec le braconnier, en le condamnant à deux mois de prison avec sursis et 830 euros d'amende. Il a également l'obligation de confier son chien à un refuge en vue d'une adoption. Un chien spécialement dressé pour capturer les hérissons. "Je l'ai récupéré,  indique Jean Tellier, président de la Société Protectrice des Animaux de Basse Normandie. Il se trouve actuellement dans un refuge, et avant d'être confié à un nouveau maître, une enquête rigoureuse sera faite". Le braconnier a quant à lui promis devant le tribunal de ne plus recommencer, mais il reconnait à demi mots que la pratique reste répandue. 

    En 20 ans, selon les associations de défense des animaux, 70% de l'espèce a disparu. Sachant que ce qui menace le plus les hérissons, ce n'est pas la chasse, mais plutôt l'usage des pesticides.

     

    25/04/2019 : Finistère: Un appel à témoins lancé après la découverte de deux phoques décapités

    La gendarmerie maritime de Concarneau (Finistère) vient de lancer un appel à témoins après la découverte ces dernières semaines des cadavres de deux phoques décapités. L’affaire a démarré à la mi-février. La tête d’un mammifère marin avait alors été retrouvée immergée et accrochée à un cordage au bout de la digue du port de plaisance.

    « Cela ne fait aucun doute que c’est un acte barbare car la tête a été placée de manière à ce qu’on la retrouve », indique Gautier Paris, chargé de l’enquête, contacté par 20 Minutes. Trois semaines plus tard, le corps du pauvre animal avait été retrouvé en état de putréfaction avancé par une promeneuse au niveau de l’anse du Cabellou.

    Déjà une affaire similaire en 2018 dans le Nord

    L’enquête a connu un nouveau rebondissement le 18 mars avec la découverte d’un nouveau corps de phoque décapité sur une plage de Trégunc, commune voisine de Concarneau. Pour l’enquêteur, il ne fait aucun doute que les deux animaux ont été « décapités volontairement à l’aide d’un objet tranchant ».

    Au printemps 2018, une affaire similaire avait déjà eu lieu dans le Nord avec la découverte de plusieurs cadavres de phoques décapités.

    Pour les aider dans leur enquête, les gendarmes de Concarneau invitent toute personne ayant des informations à les contacter au 02.98.50.77.35 ou par mail à l’adresse.

     

    30/04/2019 : Grenoble: Un chasseur jugé pour avoir tué accidentellement un jeune randonneur en 2015

    Le sexagénaire avait confondu la victime avec un chevreuil. Il est poursuivi pour homicide involontaire.

    Un chasseur de 65 ans sera jugé ce mardi devant le tribunal de Grenoble  (Isère) pour homicide involontaire. Le drame, dans lequel il est impliqué, remonte au 10 octobre 2015. Ce jour-là, un étudiant de 20 ans, originaire de Nîmes dans le Gard, est mort sous les balles du sexagénaire, qui l’avait confondu avec un chevreuil.

    Alors qu’il se promenait avec un ami dans un secteur très fréquenté du massif de Belledonne en Isère, le jeune homme avait subitement reçu une balle de chevrotine en plein thorax. Et une autre dans le bras gauche. Les secours n’étaient pas parvenus à le réanimer.

    Rapidement entendu par les enquêteurs, le chasseur sous le choc avait affirmé avoir confondu le randonneur avec un chevreuil. Notamment à cause de la tenue marron qu’il portait. Il était accompagné de trois autres personnes à ce moment-là.

     

    30/04/2019 : Recrudescence des actes de braconnage en Alsace, saisies d’armes prohibées

    Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) sont témoins depuis quelque temps d’une recrudescence de faits de braconnage. Une première opération de police menée dans le secteur d’Avolsheim, près de Molsheim, à la fin de ce mois de mars 2019, a conduit à l’interpellation d’une personne en flagrant délit de chasse de nuit avec moyens prohibés. Son arme a été saisie.

    Au courant du week-end de Pâques, deux nouvelles interpellations menées par les inspecteurs de l’ONCFS ont mis fin aux agissements de deux braconniers, l’un appréhendé en forêt communale de Haguenau, l’autre en forêt communale de Beinheim, entre Soufflenheim et Lauterbourg.

    Les délinquants utilisent désormais des armes dotées d’amplificateurs de lumière dernier cri, note l’ONCFS, qui rappelle que l’usage de ce type d’arme est prohibé.

     

    01/05/2019 : Tribunal. Il vise un lièvre et tire sur un habitant

    Le 29 octobre 2017, à Plouescat, un salarié agricole reçoit 14 plombs dans le corps tandis qu’il jardinait dans sa serre. Six chasseurs chassaient le lièvre dans un champ en contrebas. La décision a été mise en délibéré au 21 mai.

    « J’aurais dû retenir mon tir, ça c’est vrai. Je regrette ce qui est arrivé mais bon, c’est fait ». Mardi, au tribunal correctionnel de Brest, ce retraité âgé de 66 ans reconnaît son erreur mais ne se déclare pas pour autant responsable des plombs qui ont touché la victime.

    Le 29 octobre 2017, six chasseurs, dont il fait partie, chassent le lièvre. En milieu d’après-midi, cinq tirs sont donnés en direction du gibier qui s’échappe en haut de la terre agricole. Au lieu de toucher leur cible, les balles arrivent dans une serre, blessant un salarié agricole. Il reçoit 14 impacts de plomb dans le corps, dans le bassin côté gauche, le bras gauche, la tête, la hanche et le bas du dos, dont une lui reste encore dans le crâne.

    « Il faut savoir qui a tiré ! »

    « Si vous dites que vous avez tiré sur un lièvre, qui est de petite taille, comment est-ce possible que ce soit arrivé dans la serre ? », demande le président de séance, Céline Verdier, au chasseur. Le présumé coupable estime que ce n’est pas lui l’auteur des faits mais l’un de ses collègues qui aurait tiré trois fois : « Le lièvre est monté vers le chemin et c’est à ce moment-là que les coups ont été tirés mais, pour ma part, mes tirs étaient orientés vers le bas ».

    Assise sur le banc lors de l’audience, la victime, qui a été arrêtée pendant un mois suite à l’accident, souffle : « N’importe quoi » et proteste au fur et à mesure des déclarations. « Au départ, il dit que s’est lui qui a tiré puis, quelque temps après, que c’est un autre. Il faut savoir ! », réplique-t-il, une fois à la barre. Le second chasseur, interrogé en tant que témoin, ne se rappelle plus des détails précis de la journée mais assure ne pas avoir tiré en direction de la serre.

    « La chasse pâtit de ces comportements »

    « La chasse et les chasseurs pâtissent du comportement de ces messieurs et je parle, de comportement général, plaide l’avocat de la Fédération départementale des chasseurs du Finistère (FDC29) qui s’est portée partie civile. Ils ne se sont pas inquiétés de l’état de la victime. On dirait des enfants qui s’enfuient après avoir fait une bêtise, c’est impardonnable ». L’avocat de la défense estime que les chasseurs n’avaient pas compris avoir blessé la victime qui hurlait en leur direction, le bras et la tête ensanglantés.

    Le procureur requiert une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis au chasseur, son retrait de permis de chasser avec impossibilité de le repasser pendant un an ainsi qu’interdiction de détenir une arme pendant un an. La décision est mise en délibéré au 21 mai.

     

    04/05/2019 : Berck Les chasseurs ne peuvent plus se garer sur le chemin Delesalle et ça les énerve

    Les membres de l’association des chasseurs maritimes de l’Authie nord se sont réunis ce samedi en assemblée générale. Entre autres problèmes évoqués, celui de la rue Charles-Delassalle, un des points d’accès à la molière, où les chasseurs ne peuvent désormais plus se garer. Ils dénoncent un diktat du conservatoire.

    Fini les longues files de voitures garées le long de la rue Charles-Delassale qui mène à la Molière. Depuis que le Conservatoire des espaces naturels a décidé d’y créer un chemin de randonnée, cette portion de route est désormais interdite aux voitures. Les chasseurs ne peuvent plus l’emprunter en voiture pour ensuite rejoindre leur hutte à pied. Didier Frémaux a mis le doigt sur ce problème, lors de l’assemblée générale de l’association dont il est le président. « Il y a bien eu la création d’un parking, en face du camping du bec de Perroquet, mais on ne peut y garer qu’une dizaine de voitures. Maintenant les chasseurs doivent marcher deux kilomètres. Et c’est sans doute en partie pour cela que nous accusons une baisse d’une cinquantaine d’adhérents cette année. »

    « Les élus n’ont pas les clés »

    Ce que dénonce Didier Frémaux, c’est qu’ils n’ont pas été consultés sur cette question. Bruno Cousein, le maire de Berck, présent à la réunion fait le constat. « La molière fait partie du conservatoire des espaces naturels qui en a confié la gestion à Eden 62. Le domaine maritime, c’est l’État. Le Conservatoire et l’État ont les clés et pas les élus. Mais nous devons êtres vigilants pour maintenir les usages sur ces deux domaines et continuer de dialoguer avec eux. Parce que le risque est de se faire éjecter définitivement. »

    Deux autres élus sont venus apporter leur soutien aux chasseurs : le député Daniel Fasquelle ainsi que le sénateur et conseiller régional Jean-François Rapin. Ils ont rappelé qu’ils travaillaient pour que l’équilibre soit respecté entre les préoccupations des écologistes et ceux des chasseurs. « Pendant des années, la balance a penché du côté des écologistes. Nous essayons, à la Région, de rétablir une certaine équité. » Pareil pour Daniel Fasquelle qui dit passer beaucoup de temps à l’Assemblée nationale à contrer les projets de loi anti-chasse.

    Les chasseurs devaient aussi renouveler un tiers du bureau de l’association, soit trois personnes. Didier Frémaux, président depuis 38 ans, remettait son poste en jeu : « Pour la dernière fois. Je compte passer la main dans peu de temps, mais je veux pouvoir continuer à siéger au bureau pour assurer la transition en douceur. » Il a récolté 19 voix. Deux autres chasseurs vont faire partie du bureau : Xavier Debeaumont (34 voix) et Didier Wynen (34). Benoît Ponche (17) n’est pas élu.

     

    06/05/2019 : 450 renards piégés dans la Vienne

    « Il y a un mois, je suis intervenu dans le quartier du Porteau au-dessus des falaises de la Porte de Paris. Un habitant voyait régulièrement un renard passer dans son jardin. » L'anecdote est racontée par Joël Brie, le président de l'association des piégeurs de la Vienne, qui depuis 19 ans, intervient à la campagne comme en ville. « Surtout pour des ragondins, des renards et des fouines. »
    L'histoire du renard mangeur de poules dans le quartier des Trois-Cités (lire ci-dessus) ne le surprend donc pas. « Le renard n'a pas de prédateur à part l'homme. » « L'an passé sur tout le département, nous avons piégé 450 renards, mais certaines années nous sommes montés à 700 », poursuit Joël Bris. Impossible de recenser le nombre de renards au total mais des spécialistes l'estiment à plusieurs milliers dans la Vienne.

    Des fouines à l'école

    En 2018, l'association a aussi piégé (et donc éliminé) 2.500 ragondins (dont certains au pont Saint-Cyprien à Poitiers) et 90 fouines. « Une année, une école maternelle de Poitiers nous avait contactés pour des fouines qui couraient dans les faux plafonds pendant que les petits faisaient la sieste. Les fouines en ville, ce n'est pas rare, elles montent sous les toits en remontant les dalles des maisons. »
    Aujourd'hui, l'association des piégeurs de la Vienne compte 311 membres. Mais pour devenir piégeur officiel, il faut un agrément de la préfecture délivré seulement après deux jours de formation à la fédération des chasseurs.

     

    06/05/2019 : La chasse autorisée l’été : en Haute-Savoie, la grogne monte après deux accidents mortels

    L’été dernier, le préfet de l’Isère a autorisé la chasse aux sangliers et aux cerfs Sika. En Haute-Savoie, la mesure, à l’encontre des sangliers et chevreuils, doit être reconduite dès le 1er juin. Mais la grogne monte après deux accidents qui ont frappé des sportifs ces trois dernières années. Une pétition a, en quinze jours, recueilli plus de 80 000 signatures.

    Sur la toile, l’alerte a fait mouche. En quinze jours, la pétition contre le projet d’arrêté préfectoral autorisant de tirer cet été sangliers et chevreuils de Haute-Savoie a recueilli plus de 83 000 signatures.

    Objectif ? Faire d’une pierre deux coups. À savoir, enrayer les dégâts des sangliers dans les cultures et des chevreuils dans les forêts exploitées, mais aussi… répondre à un but éducatif et pédagogique.

    La chasse autorisée l’été en Haute-Savoie ? La mesure n’est pas nouvelle. Depuis dix ans, les tirs sont autorisés en pleine saison touristique, de manière parcimonieuse et dans un objectif bien encadré. Rebelote cet été ?

    Après deux accidents de chasse, la mesure passe mal

    L’arrêté préfectoral prévoit d’autoriser les tirs entre le 1er juin et le 7 septembre, mais sous certaines conditions. Ainsi, la chasse ne pourra se pratiquer qu’à des horaires particuliers. Soit du lever du jour jusqu’à 10 heures, puis après 19 heures jusqu’à la tombée de la nuit.

    Il s’agira également d’une chasse à l’approche et à l’affût pour les chevreuils comme les sangliers. Pour ces derniers, elle ne sera possible qu’en cas de dégâts agricoles importants et après la validation d’une cellule de crise, composée notamment d’un lieutenant de louveterie, d’un représentant de la fédération départementale de chasse et des agriculteurs impactés.

    Rien de bien révolutionnaire ? Sauf qu’après deux accidents de chasse touchant des sportifs dans ce département, la mesure passe mal, auprès des associations de protection de la nature, des anti-chasse et du grand public. Et le ton monte sur la question du partage de l’espace.

    L’arrêté préfectoral, lui, a été soumis à consultation publique. Laquelle vient de s’achever le 29 avril dernier. Avec quel potentiel impact ? L’été dernier, le département de l’Isère avait connu semblable procédure. Face aux dégâts occasionnés sur les cultures, la chasse aux sangliers et aux cerfs Sika avait été autorisée dès le 1er juillet, au nez et à la barbe du processus de consultation citoyen puisque 95 % des avis exprimés s’opposaient à cette mesure.

     

    L’été dernier, le préfet de l’Isère a autorisé la chasse aux sangliers et aux cerfs Sika. En Haute-Savoie, la mesure, à l’encontre des sangliers et chevreuils, doit être reconduite dès le 1er juin. Mais la grogne monte après deux accidents qui ont frappé des sportifs ces trois dernières années. Une pétition a, en quinze jours, recueilli plus de 80 000 signatures.

    Source : article La chasse autorisée l'été : en Haute-Savoie, la grogne monte après deux accidents mortels | Place Gre'net - Place Gre'net
    L’été dernier, le préfet de l’Isère a autorisé la chasse aux sangliers et aux cerfs Sika. En Haute-Savoie, la mesure, à l’encontre des sangliers et chevreuils, doit être reconduite dès le 1er juin. Mais la grogne monte après deux accidents qui ont frappé des sportifs ces trois dernières années. Une pétition a, en quinze jours, recueilli plus de 80 000 signatures.

    Source : article La chasse autorisée l'été : en Haute-Savoie, la grogne monte après deux accidents mortels | Place Gre'net - Place Gre'net
    11/05/2019 : Ardèche : deux chasseurs condamnés pour avoir chassé sur des terrains privés
    Deux chasseurs de 61 et 23 ans ont été condamnés vendredi par le tribunal de police de Privas. La justice leur reprochait d'avoir organisé une battue en dehors des régles.

    Le ministère public reprochait aux chasseurs d'avoir organisés une battue sur la commune de Charmes-sur-Rhône sans panneaux indicateurs, sans gilets fluorescents et à moins de cent-cinquante mères d'habitations.  Par ailleurs ils auraient utiliser un GPS placé sur leurs chiens en dehors de la réglementation prévue. Ces GPS servent à localiser les chiens, mais les chasseurs sont régulièrement accusés de l'utiliser pour localiser le gibier et de se déplacer en voiture pour se rapprocher du gibier.    

    Un contexte particulier

    Les deux chasseurs ont expliqué le contexte de leur interpellation par les gardes-chasse. Ce sont selon eux des habitants d'un quartier de Charmes-sur-Rhône qui les avaient sollicité pour éradiquer les sangliers qui ravagent les jardins. Lors de cette sortie, ils chassaient le petit gibier dans ce secteur lorsqu'ils ont vu un sanglier. Ils se sont postés pour traquer la bête : leur chasse est donc devenue juridiquement une battue  qui obéit à des règles bien précises qui n'ont pas été respectées.

    La chasse sur autrui

    La chasse sur autrui, c'est le terme qui désigne le fait de chasser sur un terrain privé sans en avoir l'autorisation. L'avocat des deux hommes, maître Alain Fort explique que l'infraction est constituée si les propriétaires ne sont pas d'accord que l'on chasse sur leur terrain. S'ils sont d'accord comme c'est le cas ici, il ne peut y avoir d'infraction. Le tribunal a estimé que la chasse ne s'était pas déroulé dans les règles de l'art et a condamné les deux hommes à 600 et 800 € d'amendes.

     
     

    Les oiseaux sur lesquels ils tiraient font partie des espèces protégées. Et donc interdites de chasse. Le tribunal de Lisieux a condamné quatre chasseurs qui ont touché cinq de ces volatiles, en janvier 2016, dans un gabion d’Hotot-en-Auge (Calvados).

    « On a fait une grosse connerie ! » Très vite, les quatre chasseurs postés la nuit du 9 janvier 2016 dans un gabion d’Hotot-en-Auge avaient reconnu leur erreur devant les agents de la Direction départementale des territoires et de la mer. « On croyait tirer sur des oies rieuses. » Mais c’étaient des bernarches cravant, une espèce protégée en France, et donc interdite de chasse.

    Ils étaient convoqués jeudi 9 mai 2019, à l’audience correctionnelle de Lisieux, pour destruction d’une espèce animale protégée.

    Au passage des bernaches, les chasseurs ont tiré par trois fois chacun. Cinq oies sont tombées dont trois mortes sur le coup.

    « Chasse interdite partout sauf en Russie »

    Le procureur de la République fait de la pédagogie. « La chasse à la bernache cravant est interdite partout, sauf en Russie. C’est une espèce qui se distingue. » Il parle « d’atteinte à l’image du chasseur. Avant de tirer, on doit s’assurer de ce sur quoi on tire. Il faut qu’il y ait une sanction », demandant le retrait du permis pour les quatre hommes pendant deux ans, la confiscation des fusils et la diffusion par voie de presse de la sanction.

    Le défenseur des quatre hommes se dit « sidéré. Ce sont des chasseurs sérieux, qui ont la passion du gibier d’eau et qui respectent le droit de chasse. Ils ont vu des oies au petit matin. La bernache cravant ne vient jamais à l’intérieur des terres, d’où leur confusion. »

    Les chasseurs en sont quittes pour payer chacun une amende de 300 €.

     

    13/05/2019 : Ses animaux pris pour cible dans son jardin à la carabine à plomb

    Cette habitante de Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier est en colère. En fin de semaine dernière, elle a d’abord remarqué qu'une de ses poules boitait : « on l’a examinée avec mon compagnon mais elle n’avait pas de blessure apparente. Mais dans la foulée, c’est notre chien qui a montré des signes inquiétants ».

    L’animal âgé de trois ans est essoufflé et ne montre aucun entrain : « alors qu’il est très sportif et toujours en forme ». Le couple l’emmène alors chez le vétérinaire et le diagnostic tombe : « Radja avait un plomb dans la poitrine qui lui avait perforé un poumon. Il était en train d’agoniser ».

    De retour à la maison, ils ont passé la patte de leur poule au détecteur de métaux : « et ça a sonné ». Ce lundi après-midi, ils ont déposé une plainte à la gendarmerie de la Rochette mais ils ne croient pas à un acte de malveillance délibéré envers eux: «  c’est sûrement un jeune qui a voulu faire un carton. Nous habitons une ancienne ferme sur les hauteurs du village. Notre jardin est visible depuis plusieurs chemins. J’aimerais qu’on comprenne qu’une carabine à plomb, c’est très loin d’être un jouet comme les autres. Et surtout qu’on ne tire pas sur des êtres vivants ».

     

    14/05/2019 : Condamnés pour avoir chassé le chevreuil en voiture et de nuit à Tonnerre

    Deux amis âgés d'une quarantaine et d'une cinquantaine d'années ont été jugés, ce mardi 14 mai, par le tribunal correctionnel d'Auxerre, pour plusieurs infractions liées à la chasse. Les faits ont été commis sur la voie publique, à Tonnerre, en mars 2019.

    Les faits

    Une équipe de la sûreté ferroviaire a découvert un véhicule stationné près des voies, à Tonnerre, vers 22 heures, mardi 5 mars. À bord se trouvent les deux prévenus : le quadragénaire au volant et le quinquagénaire. Dans le coffre, les autorités découvrent le cadavre d'un chevreuil ainsi qu'un fusil de chasse.

    "Partir de Tonnerre avec une arme chargée, tirer depuis la route près d'une voie ferrée en sachant que la population de chevreuils est quand même fragile et que les cartouches à plombs sont interdites pour le grand gibier : ce n'est pas anodin, explique un représentant de l'ONCFS à la présidente, lors de l'audience.

    Le quinquagénaire, chasseur depuis vingt-six ans, assure que c'est la première fois. "J'ai pété un câble ce soir-là. Je voulais me défouler un peu, essayer mon fusil sur un arbre." Ce dans l'illégalité et malgré un permis non valide du fait de son inscription au Fichier national des personnes interdites d'acquisition et de détention d'armes (FINIADA).

    À l'occasion des débats, il déclare avoir proposé au second prévenu de l'accompagner, avec insistance. Ce dernier a pris le volant malgré un taux de 0,68 g d'alcool par litre de sang. "On est resté plus d'une heure au bord de la route. Je me suis assoupi au volant, confie-t-il tout en confirmant la version de son ami, qui assure être le seul à blâmer pour la mort du chevreuil. Quand je me suis réveillé, la sûreté ferroviaire était là."
     
    "On est resté plus d'une heure au bord de la route. Je me suis assoupi au volant. Quand je me suis réveillé, la sûreté ferroviaire était là."

    Les réquisitions

    "Dans ce dossier, les prévenus ont tout faux : on ne va pas chasser dans n'importe quelles conditions. Ils ont exposé autrui à un accident, souligne le procureur de la République d'Auxerre. Je ne fais pas de distinctions entre les deux." Elle a également tenu compte des précédentes condamnations des prévenus (onze mentions pour le plus âgé, sept pour l'autre prévenu).

    Ainsi, le ministère public a requis "trois à quatre mois d'emprisonnement" pour lesquels elle ne s'oppose pas à un aménagement. A cette peine s'ajoutent 900 euros pour cinq amendes de 4e et 5e classe. Elle en demande une sixième à l'encontre du quadragénaire : 150 euros pour avoir conduit en état d'ivresse. Quant au quinquagénaire, elle ajoute le retrait du permis de chasse pendant trois ans, vu son "comportement de mauvais chasseur, de braconnier".

    La phrase

    "Mon client est quelqu'un de sérieux : malgré ses difficultés, notamment médicales, il cherche du travail, appuie l'avocate du quinquagénaire. Il est intégré socialement et professionnellement, il a un domicile et pas de dette."

    Le jugement

    Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet en fixant la peine de prison, aménageable, à trois mois de prison, tout en augmentant les certaines amendes pour un total de 950 euros. Les prévenus devront indemniser solidairement la fédération départementale des chasseurs de l'Yonne ainsi que l'association pour la protection des animaux sauvages pour un total de 2.600 euros, frais de procédures compris.

     

    14/05/2019 : Braconnage des ortolans : la cour de cassation donne définitivement raison à la LPO

    La LPO remporte une nouvelle bataille contre le braconnage et le trafic d'oiseaux.

    La Cour de Cassation vient de confirmer la condamnation de 12 braconniers d’ortolans, condamnés auparavant en première instance par le tribunal correctionnel de Dax en 2017 puis par la Cour d’Appel de Pau, il y a un an. Les audiences avaient eu lieu le 19 mars dernier. Chacun est tenu de verser 500€ à la LPO pour les frais engagés devant la cour de cassation et qui s’ajoutent aux indemnités accordés par la cour d’Appel à savoir 1 300 € en moyenne. Cette décision de justice confirme à nouveau que la soi-disant « tolérance » qui avait malheureusement servi de prétexte aux malversations des braconniers pendant des décennies n’a pas de fondement juridique. Les soutiens et accords politiques dont ont bénéficié les braconniers pendant plusieurs années, et encore récemment, ne protègent pas les actes délictuels étant donné que nul n’est censé ignorer la loi. Il aura fallu plus d’une décennie de combat à la LPO, retournant chaque année sur les sites de piégeage, portant plainte systématiquement, interpellant les pouvoirs publics, apportant les éléments scientifiques, juridiques et techniques, pour mettre fin au braconnage des ortolans dans Les Landes.

    Des pièges non-sélectifs toujours autorisés

    Les matoles* sont toujours autorisées par dérogation dans 4 départements du sud-ouest (en Gironde, dans les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques) officiellement pour piéger les alouettes, alors que l’Alouette des champs a perdu 30% de ses effectifs en 15 ans**. Pour rappel, l’IPBES a récemment conclu que les prélèvements non raisonnés (chasse, pêche...) sont la deuxième cause de l’effondrement de la biodiversité après la disparition et la dégradation des milieux.

    Les équipes de la LPO ont en outre constaté, lors de contrôles inopinés sur le terrain réalisés chaque année, que les matoles étaient en fait utilisées pour capturer d’autres oiseaux tels que les pinsons (consommation personnelle, restauration comme pour l’ortolan), mais aussi des oiseaux chanteurs comme les linottes ou les chardonnerets. A de nombreuses reprises, les militants de la LPO ont trouvé des oiseaux capturés blessés, voire déjà morts dans les pièges. BirdLife estime qu’un demi-million d’oiseaux sont braconnés en France !

    Pour notre président, Allain Bougrain Dubourg, « les dérogations autorisant le piégeage des oiseaux sous prétexte de tradition sont la porte ouverte à tous les trafics. Les pièges sont en vente libre et la police de la nature ne connait pas tous les sites de piégeages. Comment alors l’Etat peut-il contrôler le respect des quotas et des espèces autorisées ? Il est plus que temps que ces pratiques cessent. La LPO a récemment porté plainte contre la France pour non-respect de la Directive oiseaux de l’Union Européenne. Le piégeage non sélectif est l’une de nos motivations pour cette plainte ».

    La LPO se réjouit toutefois de cette jurisprudence de la Cour de cassation qui clôture ce dossier de l’ortolan. Une nouvelle bataille gagnée pour notre association, qui compte bien obtenir la fin de tous les piégeages non-sélectifs (glu, matoles…) malheureusement encore admis par la France.

     

    15/05/2019 : La chasse au faisan de nuit leur coûte cinq ans de permis

    Un père et son fils ont été condamnés ce matin par le tribunal correctionnel d’Agen pour avoir chassé le faisan avec un moyen prohibé. C’était pratique, ils chassaient la nuit, de leur voiture, en dehors de la période d'autorisation. En avril 2016, ils avaient fait le même coup pour un lièvre.

    En avril 2016, les agents de l’ONCFS les avaient pris en chasse, c’est le cas de le dire. En possession d’informations fiables, à la suite d’une surveillance nocturne, à l’issue d’une course-poursuite virant au rodéo tous phares allumés, le père et le fils avaient finalement été interpellés, entendus puis condamnés quelques mois après. Le fiston pour mise en danger de la vie d’autrui vu qu’il était au volant, et le permis de chasse n’était pour les deux qu’un souvenir, pour un temps.
    La facture était un peu salée pour un lièvre, même si la saveur aigre d’un civet n’est pas à sous-estimer qu’il sautille dans l’herbe verte de Dolmayrac ou ailleurs à la nuit tombée. Le duo aurait pu arrêter là les frais, considérant qu’en continuant de chasser avec ce couperet au-dessus la tête, ils risquaient gros. Du lièvre ils sont passés au faisan, autre plat goûtu. Un an après, le 21 avril 2017, rebelote et dix de der. Au Temple sur Lot, un témoin qui les connaît bien identifie les deux hommes à bord d’un Kangoo blanc vers 21 heures.
    Il certifie lors de sa déposition qu’il s’agit bien du père et du fils. Il confirme aux agents de l’ONCFS avoir vu et entendu des coups de feu, tirés du véhicule. Il a vu les deux hommes et réciproquement, pas de blessé lors de l’altercation mais le face-à-face a été viril. Les uns conseillent à l’autre de tenir sa langue, en clair de la boucler.

    La société de chasse locale et la fédérartion départementale étaient partie civile

    Ayant sans doute égaré le calendrier des autorisations, ouverture et fermeture, le duo avait de toute évidence oublié que la chasse n’est pas autorisée à cette époque de l’année. Ce ne sont toutefois pas des perdreaux de l’année. Le 3 avril dernier, le père, 53 ans, et le fils, 24 ans depuis le 11 mai, devaient répondre à la barre du tribunal correctionnel de « chasse non autorisée en réunion, de nuit avec usage d’un véhicule et port d’arme. »
    Les réquisitions du procureur de la République Simon Rintaud ont pris en compte les infractions d’avril 2017, mais également le court passé judiciaire des deux. Peines d’amendes souhaitées à hauteur de 3 000 €, dommages et intérêts, permis de chasser interdit pendant cinq ans, retrait du permis de conduire pour le père, qui conduisait la deuxième fois. La société de chasse locale et la fédérartion départementale étaient partie civile. La décision a été rendue ce mercredi matin : des peines de jours amendes (4€ et 7€ pour 100 jours), 300€ de dommages et intérêts aux parties civiles justement, et la privation du permis de chasser pendant cinq ans.

     

    16/05/2019 : LE CREUSOT - TORCY : 620 corbeaux ont été tués mercredi soir, avec un tir de régulation

    Ce mercredi en fin de journée, des tirs de régulation ont été effectués dans le bois Villedieu-Chanliau, derrière le foyer des Jeunes Travailleurs, à l'espace Harfleur 2000, derrière le garage Peugeot Nomblot et à Torcy derrière le centre commercial.Ils étaient plus d'une quarantaine de chasseurs ce mercredi à répondre à l'appel des Lieutenant de Louveterie qui procédaient à une opération de régulation des corbeaux sur le secteur du Creusot et de Torcy, à la demande de la ville du Creusot.
    A la suite de l'annonce de ces tirs de régulation, un agriculteur des Lavriots sur la commune du Breuil est venu rencontrer les chasseurs pour leur signifier sa gratitude pour cette opération de régulation.
    Car comme il nous l'a confié, «les corbeaux, c'est un vrai fléau pour nous les agriculteurs, ils sont parfois plus nombreux que nos vaches dans les champs, ils laissent de nombreuses fientes dans les mangeoires des veaux quand ils ne mangent pas leur nourriture. Et je ne vous parle même pas des dégâts sur les cultures, ils arrivent même à arracher certaines plantes".
    Mercredi soir, le bilan de la première soirée de régulation était plutôt bon. En effet, Christian Masuez, lieutenant de louveterie, qui a dirigé l'opération et a veillé à son bon déroulement, a indiqué que «620 corbeaux ont été tués, selon un premier décompte». D'autres opérations de régulation devraient avoir lieu d'ici la fin du mois de juin.

    Et la cité du Parc ?

    Une fidèle internaute, domiciliée à la cité du Parc au Creusot, a sollicité creusot-infos mercredi matin, pour lancer : «Ce serait bien que cette année les tirs aux corbeaux aient lieu aussi à côté de notre cité, côté parc, car nous sommes aussi envahis de corbeaux et le matin au lever du jour, comme le soir, c'est insupportable». Une semaine qui avait déjà été formulée à l'occasion de la réunion de quartier qui s'était tenue à la cité du Stade.

     

    18/05/2019 : Braconnage Les autorités maritimes de Dunkerque saisissent 120 bars pêchés illégalement

    Face à la recrudescence des délits, les autorités ont fait la chasse aux pêcheurs de bars ce vendredi soir autour des eaux chaudes de Gravelines, connues pour être très poissonneuses. Une vaste opération anti-braconnage coordonnée par les Affaires maritimes de Dunkerque, qui a permis de saisir 110 kilos de bars.

    « Frapper un grand coup. » Présenté par le directeur des Affaires maritimes de Dunkerque, Thierry Laforge, l’objectif de l’opération menée ce vendredi soir sur les zones de pêche entourant la centrale de Gravelines, était clair : « Marquer le coup face au non-respect du règlement européen », soit un bar par jour et par personne. Pour coincer les braconniers de la mer, une vingtaine d’agents des Affaires maritimes de Dunkerque et de Boulogne-sur-Mer, de la brigade de sûreté portuaire, du peloton de sûreté portuaire de gendarmerie, de la gendarmerie maritime de Dunkerque et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, ont coordonné leur expertise et leur connaissance du terrain. Résultat : le travail d’équipe entre les guetteurs, les intercepteurs et les contrôleurs a abouti à une saisie totale de 120 bars, représentant 110 kilos (lire ci-dessous).

    Jusqu’à 22 500 € d’amende

    Après plusieurs heures d’attente et d’observation, ça mord. Interpellés au retour de la pêche aux alentours de 22 h, certains pêcheurs ont été surpris au volant de leur véhicule et aiguillés vers les parkings proches pour constater l’infraction : pêche en surnombre, en dessous de la taille minimale établie à 42 cm, et absence de marquage de la nageoire caudale. Après inspection du coffre et rappel de la réglementation, les autorités procèdent à la saisie sur réquisition du parquet. Cannes à pêche, vélos servant à faire la navette entre la mer et le véhicule, cuissardes, etc. Étalé sur le bitume, le matériel ayant servi à la pêche est recensé et confisqué (1). Le montant de l’amende, pouvant grimper jusqu’à 22 500 €, est évalué. Pour ces pêcheurs gravelinois interpellés avec six bars dans leur filet, la note s’élèvera à 300 €. Vers 23 h 30, les agents se sont ensuite rendus à pied sur la zone est. Ils ont intercepté une vingtaine de personnes, prises sur le fait.

    « C’est une pêche extrêmement réglementée depuis deux ans, qui n’est pas passée loin du moratoire, car la ressource s’appauvrit », rappelle Philippe Ducrocq, contrôleur des Affaires maritimes à Boulogne, depuis les eaux maritimes jusqu’à l’assiette du consommateur. Pêchés illégalement, les bars se retrouvent dans les poissonneries et les restaurants alors que l’espèce se raréfie. « On agit aussi au titre de l’environnement, pose Thierry Laforge, il faut mettre fin à ce braconnage pour que l’espèce puisse se régénérer. » « Et cette action peut dissuader les indécis », termine Éric Ciesielski, major de la gendarmerie maritime de Dunkerque.

    (1) Il sera mis en vente au profit du trésor public.

    Des délits en augmentation

    Au total, les unités en opération ont saisi 120 bars d’un poids global de 110 kilos, intercepté dix véhicules et en ont dérouté deux sur les 18 repérés. Une vingtaine de pêcheurs ont été pris en flagrant délit. Neuf procédures pour des infractions constatées sur le surnombre, « beaucoup de sous taille », et l’absence de marquage ont été ouvertes. « Elles concernent une vingtaine de personnes originaires du secteur, du Pas-de-Calais et certaines de Belgique mais de nationalité roumaine », rapporte Thierry Laforge, « satisfait de l’opération ».

    Depuis le début de l’année, 38 procédures avec saisie de matériel (cannes à pêche, glacières, etc.) ont été engagées par les Affaires maritimes de Dunkerque, qui en a enregistré 45 sur l’ensemble de l’année 2018.

    Une pêche très contrôlée

    – En décembre, le conseil européen a fixé une nouvelle réglementation : au nord du 48e  parallèle (à hauteur de Quimper), la pêche de loisir est autorisée entre le 1er  avril et le 31 octobre, à un bar par jour et par personne. Elle est fixée à trois par jour et par pêcheur en dessous de cet axe, et autorisée toute l’année.

    – Pour rappel, selon le code rural et de la pêche maritime, les pêcheurs de loisir doivent couper la queue du poisson, une mesure de lutte contre le commerce clandestin des produits non issus de la pêche professionnelle.

    – Les sanctions peuvent être pénales ou administratives.

     

    20/05/2019 : Un nombre record de sangliers abattus en Corrèze

    Près de 5.500 sangliers ont été éliminés lors de la saison de chasse écoulée, en Corrèze. Les chasseurs, sous la pression des agriculteurs dont les cultures subissent de gros dégâts, ont ajusté le tir. Et ça devrait se poursuivre

    La Corrèze, ce n'est pas le Var, avec ses 27.000 sangliers abattus tous les ans jusqu'en 2018. Mais la présence du cochon sauvage ne cesse de progresser et, avec elle, les dégâts faits aux cultures.

    Pour la saison de chasse 2019-2020, la Fédération de chasse de la Corrèze prévoit que l'indemnisation des dégâts dus au sanglier lui coûtera 400.000 euros.

    Chiffre record

    Pourtant, les chasseurs corréziens font des efforts. De 3.814 animaux tués en 2016-2017, ils sont passés à 5.492 animaux lors de la saison écoulée, chiffre record. Effort qui doit se poursuivre, explique Jean-François Sauvage, président de la fédération. "Il ne faut pas que l'on se laisse dépasser, sinon on sera comme d’autres départements, qui chassent le sanglier toute l’année et n’arrivent pas à faire baisser les effectifs."

     

    Car, reprend le président, " c’est le sanglier qui bénéficie le plus du réchauffement climatique. Les jeunes ne meurent plus en hiver à cause du froid. Ils trouvent plus de fruits forestiers, notamment des glands. Ces derniers sont très énergétiques et augmentent la prolificité des laies, qui le sont dès qu’elles font 30 kg, contre 50 kg auparavant ". Du coup, il y a des naissances toute l’année. " Et une laie met bas six petits ".

    Vive le loup ?

    Dans le Var, toutefois, il semblerait que la population de sangliers soit en baisse. En cause : la sécheresse, et la présence du loup, selon nos confrères de Var-Matin. En Corrèze, il ne fait pas assez chaud, et aucune trace de loup n'est encore avérée. Les chasseurs ont donc encore du boulot.

     

    21/05/2019 : Phoques décapités : deux marins-pêcheurs incriminés

    Deux marins-pêcheurs sont convoqués devant la justice après la découverte en février et mars, dans la région de Concarneau (Finistère), de deux phoques décapités, vient d’annoncer le parquet de Quimper.

    A l'issue des investigations conduites par la gendarmerie maritime de Concarneau, il est apparu qu'en février et mars "plusieurs phoques morts étaient pêchés accidentellement" par un navire de pêche local, indique le procureur de la République à Quimper, Thierry Lescouarc'h, dans un communiqué. Un marin a reconnu en avoir décapité deux, et avoir conservé les têtes pour les naturaliser, ajoutant que ces pêches accidentelles n'étaient pas déclarées par le responsable du navire malgré l'obligation réglementaire en vigueur en matière d'espèces protégées.

    Le deux marins sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Quimper le 13 janvier 2020. Le premier encourt une peine d'emprisonnement de deux ans et 150.000 euros d'amende pour destruction, détention, transport, utilisation et naturalisation d'une espèce protégée. Le patron pêcheur risque une amende de 22.500 euros pour non déclaration de pêches accidentelles de mammifères marins protégés.

    Rappel des faits

    Le 23 février une enquête avait été ouverte sous l'égide du parquet de Quimper pour destruction d'espèce protégée après la découverte sur le port de Concarneau d'une tête de phoque gris. Les 10 et 18 mars, les corps décomposés de deux phoques décapités avaient été découverts sur des plages à proximité dont un correspondait à la tête découverte. La Société de protection animale de Cornouaille et l'organisation Sea Shepherd France avaient déposé plainte à la suite de ces découvertes. Sea Shepherd avait annoncé sur Twitter une récompense de 10.000 euros pour toute information permettant d'identifier les responsables. "Nous espérons une peine exemplaire et dissuasive. Il faut faire cesser l'impunité ambiante qui règne autour de ces actes de barbarie et d'atteinte aux espèces protégées", indiquait sur son site internet l'organisation.
     
     
     

    En octobre 2017, un salarié agricole avait reçu 14 plombs dans le corps, en marge d’une chasse au lièvre, à Plouescat. Jugé le 1er mai dernier pour ces faits, l’homme présenté comme étant à l’origine du tir a été relaxé ce mardi par le tribunal de Brest.

    À la barre du tribunal, le retraité âgé de 66 ans qui avait tiré la cartouche initialement destinée à un lièvre avait reconnu sa faute : « J’aurais dû retenir mon tir, ça c’est vrai. Je regrette ce qui est arrivé… », avait-il notamment expliqué, avant d’affirmer toutefois ne pas être responsable des plombs ayant touché la victime. Le jour de l’accident, six chasseurs, dont le prévenu faisait partie, chassaient le lièvre. En milieu d’après-midi, cinq tirs avaient été donnés en direction du gibier s’échappant en haut de la terre agricole. Au lieu de toucher leur cible, les balles avaient terminé dans une serre, blessant le salarié agricole. L’examen des faits n’a pas permis d’identifier formellement l’auteur du tir ayant blessé la victime. Une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis avait été requise à l’encontre du chasseur, que le tribunal a donc finalement décidé de relaxer.

     

    21/05/2019 : Les publi-reportages pro-chasse du Département dans le Dauphiné libéré provoquent un tollé dans l’opposition

    DÉCRYPTAGE – Deux publi-reportages parus début mai dans Le Dauphiné libéré ont suscité de vives réactions. Ces derniers vantent en effet, par la voix du président du Département de l’Isère et d’un de ses vice-présidents, le rôle des chasseurs dans la préservation des espaces naturels. Une opération d’auto-promotion qui fait réagir l’opposition la suspectant d’être payée par des fonds publics, sachant que le Département verse chaque année entre 45 et 55 000 euros aux chasseurs.

    Ce n’est pas le premier ni le dernier publi-reportage dans les colonnes du Dauphiné Libéré (DL). Mais les deux encarts vantant, les 4 et 6 mai dernier, le rôle des chasseurs dans la préservation de l’environnement en Isère, ne sont pas passés inaperçus.

    « La chasse, encore bien présente, adapte ses pratiques en permanence », assurait ainsi, le 4 mai, le président du Département, le Républicain Jean-Pierre Barbier. Deux jours plus tard, son vice-président délégué à l’environnement et à la politique des espaces naturels sensibles, Fabien Mulyk, renchérissait : « Les chasseurs sont nos interlocuteurs privilégiés en faveur de l’environnement. »

    Le Département de l’Isère vantait ainsi, sur deux demi-pages dans les colonnes du DL, les mérites des chasseurs. Que ce soit en matière d’aménagement de corridors biologiques ou de préservation du tétra-lyre et du lagopède alpin. Deux espèces en voie de disparition… toujours chassées. De quoi faire bondir socialistes et écologistes.

     

    23/05/2019 : Mennecy : touchée par des plombs, la chatte Cookie a dû être euthanasiée

    L’un des tirs a touché la colonne vertébrale de l’animal et paralysé ses pattes arrière. Ses propriétaires, une famille de Mennecy, ont porté plainte.

    « Depuis vendredi dernier, je la cherche dans la maison. » Mais Françoise Serra, 76 ans, a beau regarder sur le rebord de la fenêtre de la cuisine ou sur la chaise de la chambre de son mari, Cookie, la chatte de la famille, n’est plus là. « On a dû la faire euthanasier », raconte son fils, Enrico qui vit avec ses parents dans une maison de la rue du Clos Renault à Mennecy. Pourtant, la chatte âgée d’une dizaine d’années n’était ni malade, ni accidentée. « On lui a tiré dessus », déplore le quinquagénaire.

    Jeudi 16 mai, après le dîner, Cookie demande à sortir comme à son habitude. « Parfois elle revient, parfois pas, poursuit Enrico. Mais elle est toujours là, le matin, vers 8 heures-8h30 pour manger. » Le lendemain, son maître prépare sa gamelle comme chaque matin… Mais toujours pas de Cookie en vue. « J’ai trouvé ça bizarre qu’elle ne soit pas encore rentrée », retrace-il. Vers 8h15, il sort par la porte-fenêtre jeter un emballage plastique. « C’est là que je l’ai découverte, elle était couchée à côté de la poubelle, le train arrière étalé par terre et elle miaulait. »

    Un plomb dans la colonne vertébrale

    En soulevant sa chatte, Enrico se rend compte que l’arrière de son corps ne réagit plus. « Sur le coup, on a pensé qu’elle était passée sous une voiture », se souvient Françoise. Son fils emmène Cookie à la clinique vétérinaire de la ville dès son ouverture à 9 heures. Sur place, la vétérinaire lui fait passer une radio. « C’est là qu’elle m’a dit : ce n’est pas un accident qu’il a eu votre chat, raconte Enrico. Elle avait un plomb dans la cuisse et un autre qui s’est logé dans la colonne vertébrale. »

    « C’est ça qui a provoqué la paralysie », analyse la docteure Julie Ottaviani, qui s’est occupée de Cookie, radio à l’appui. « Quand on voit ça, on est dégoûté des hommes, se désole la responsable de la clinique, la Dr Valérie Mallinjoud. On a pleuré quand on a vu l’état de la petite. C’est vraiment triste. »

    Un chat amputé

    D’autant plus que Cookie n’est pas un cas isolé. « Nous en avons eu 2 autres qui ont été touchés par des balles ou des plombs ces derniers mois », affirme Julie Ottaviani. Il y a environ un an et demi, un chat est arrivé à la clinique avec une balle dans la trachée. Un autre a dû être amputé d’une patte à cause d’impacts de plombs. Les deux félins ont eu plus de chance que Cookie : ils ont pu être sauvés. Chez beaucoup d’autres, les plombs passent même inaperçus. « Ça nous arrive très fréquemment quand on leur fait passer une radio de découvrir fortuitement un plomb. »

    « Les gens ne supportent plus rien, souffle Françoise, la propriétaire de Cookie. Il suffit qu’un chat traverse leur jardin… » « Mais on ne se serait jamais attendu à un truc comme ça », complète son mari Giovanni. Enrico a bien déposé plainte contre x. Même si la famille ne se fait pas d’illusions : « Les gendarmes ont certainement autre chose à faire », présument-ils. Restent les souvenirs et un portrait de Cookie qui trône désormais sur le buffet du salon, au milieu des autres photos de famille.

     

     

    24/05/2019 : Riantec. Des menaces après une partie de chasse arrosée

     On revenait d’une partie de chasse bien arrosée , commence le prévenu, Riantécois de 71 ans. Lorsqu’il annonce qu’il va rentrer chez lui, l’ami s’y oppose et entreprend de le véhiculer lui-même. Mais dans le bourg de la commune, un petit écart de conduite incite les gendarmes à opérer un contrôle.

     Ils l’ont fait sur mon collègue et j’ai trouvé cela injuste car il voulait me rendre service… Il a fallu que je mette mon grain de sel.  Doux euphémisme au regard des insultes que les militaires vont essuyer. Et tandis qu’il menace de  tous les tuer , le septuagénaire joint le geste à la parole, mime un pistolet et ajoute, par deux fois,  bam 

    Que pensez-vous aujourd’hui de votre comportement du 23 janvier ?  l’interroge le président du tribunal de Lorient.  Un comportement de gamin de 70 ans.  Considéré comme  incompréhensible  et même  inadmissible  par la vice-procureure, le prévenu est garde-chasse privé et donc assermenté. À ce titre,  vous avez un devoir d’exemplarité, y compris dans votre vie privée .

    Le tribunal a condamné le retraité à une amende de 300 €, condamnation qui sera inscrite au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. Il devra verser aussi 100 € à chacun des deux gendarmes outragés.

     

    27/05/2019 : Puy-de-Dôme : un septuagénaire jugé suite à une rixe mortelle au sujet de la société de chasse de Ludesse

    Le 18 septembre 2014, un habitant de Ludesse (Puy-de-Dôme) décédait après avoir reçu des coups lors d’une altercation avec le président de l’association de chasse. Un septuagénaire qui, cinq ans après les faits, va devoir s’expliquer devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme.
    Ce 14 septembre 2014, à Ludesse, charmante commune du Puy-de-Dôme située dans l’arrondissement d’Issoire, rien ne pouvait laisser penser qu’un drame allait se jouer en fin d’après-midi, tout près de l’église
    Ce jour-là, l’ambiance était à la fête. Les habitants profitaient du vide-greniers organisé dans le village pour faire des affaires et à la buvette, les conversations allaient bon train. Comme beaucoup, Stéphane T. et André G., respectivement président et vice-président de l’association de chasse locale, étaient de la partie, trinquant ensemble dès le milieu de journée.
    Mais après avoir passé de longues heures à consommer pas mal d’alcool, le ton est soudainement monté entre les deux hommes, le président reprochant à son second son manque d’implication au sein de l’association.
    Quittant la buvette, ils se sont alors dirigés vers l'église, où une vive altercation a eu lieu. Et c'est alors que selon plusieurs témoins André G. aurait porté plusieurs coups à Stephane T.,  notamment au visage, coups à la suite desquels le quadragénaire s’est effondré.
    Conduit chez une voisine infirmière qui a jugé son état inquiétant, l’homme a rapidement été pris en charge par les secours qui l'ont conduit à l’hôpital Gabriel-Monpied de Clermont-Ferrand. La, un médecin confirmait qu’il se trouvait dans un état critique et que son pronostic vital était engagé. 

    Incompréhension

    Quatre jours plus tard, Stéphane T. décédait des suites de ses blessures. Réalisée par les médecins du CHU de Saint-Etienne, l'autopsie devait conclure que cette mort était consécutive à une hémorragie leptoméningée, provoquée par des coups reçus notamment à la base du crâne.
    Le soir de l’altération, André G., retraité du milieu bancaire âgé de 64 ans, était interpellé et placé en garde à vue. Toujours alcoolisé, il reconnaissait avoir eu une vive discussion avec la victime, discussion à l’issue de laquelle il admet lui avoir porté un seul coup de poing, rue de l’Eglise, alors que la victime, pour tenter de le calmer, lui avait proposé de discuter.
    Mis en examen pour violences aggravées dans un premier temps,  André G. est maintenant poursuivi pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Pour ces faits, il va être jugé par la cour d'assises du Puy-de-Dôme du lundi 27 au mercredi 29 mai.

     

    28/05/2019 : Mort d’un chevreuil albinos : l’émotion

    Un chevreuil albinos avait pris l’habitude de se promener à proximité d’un lotissement de Bartenheim-la-Chaussée, pour le plaisir de ses habitants. L’animal a été retrouvé mort il y a peu et nombre de personnes y ont vu l’action d’un braconnier.

    La photo d’un chevreuil albinos mort, une partie de son pelage blanc taché de sang, a suscité récemment l’émoi des internautes sur la page Facebook « Bartenheim, Bartenheimois, Bartenheimoises ».

    « Cela faisait quatre ans que les habitants l’observaient. Il était tellement peu farouche qu’il faisait parfois la sieste dans les jardins des gens », raconte Olivier Wendling, habitant de la commune. Ce passionné de photographie animalière l’avait approché à plusieurs reprises pour en saisir quelques magnifiques clichés. « C’est une merveille de la nature, une espèce assez rare », assure-t-il.

    « Sensibiliser les gens »

    La découverte, il y a une quinzaine de jours, par un promeneur, de son corps sans vie a incité Olivier Wendling à contacter la presse « pour sensibiliser les gens et prévenir que la forêt sera désormais particulièrement surveillée, notamment grâce à l’installation de pièges photographiques dans les arbres. »

    Car selon le Bartenheimois et grand nombre d’internautes, l’animal a été abattu par le tir d’un braconnier. « Ce n’est pas l’œuvre d’un chasseur puisqu’il n’aurait pas laissé sa proie. Soit le braconnier a été interrompu, soit l’animal est parti beaucoup plus loin pour mourir », suggère le photographe amateur. De plus, la chasse au chevreuil était déjà close depuis fin février et « les chasseurs le laissaient tranquille. Une légende dit d’ailleurs que celui qui tue un chevreuil albinos voit une personne de sa famille décéder dans l’année », souligne-t-il. « On espère qu’il a eu le temps de se reproduire avan t. »

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) n’a pas été avisé de cette affaire, seule la brigade verte du secteur est intervenue. Néanmoins, selon un responsable de l’office, il n’y a pas particulièrement d’actes de braconnage à déplorer dans le secteur des Trois frontières et « il convient d’être prudent avant de tirer de telles conclusions. »

     

    28/05/2019 : Un passionné de chardonnerets à la barre pour trafic présumé

    "Un passionné très doué": c'est ainsi que les enquêteurs de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) décrivent un éleveur d'oiseaux jugé mercredi à Draguignan (Var), soupçonné de trafic d'espèce protégée, notamment des chardonnerets se monnayant jusqu'à 2.500 euros.

    Installé dans le village de Régusse, près des gorges du Verdon, ce quinquagénaire d'origine belge est aussi poursuivi pour braconnage ou capture non autorisée d'espèce animale non domestique: enquêteurs et gendarmes avaient découvert chez lui en 2016 des pièges sophistiqués.

    "Il y avait des filets verticaux tendus entre deux haies où les oiseaux étaient attirés par des congénères en cages, et des filets posés au sol qui se rabattent, avec une ficelle allant jusqu'à sa chambre à coucher d'où il surveillait", se souvient auprès de l'AFP un enquêteur présent lors de la perquisition.

    Les différents délits pour lesquels il est poursuivi, notamment l'ouverture non autorisée d'un établissement détenant des animaux d'espèces non domestiques, son exploitation et le braconnage, peuvent lui valoir jusqu'à 2 ans de prison et 150.000 euros d'amende.

    "C'était un très bel élevage comme j'en ai rarement vu, des beaux bâtiments, très aérés, environ 500 oiseaux très bien entretenus. Tout était fait pour qu'ils se sentent bien et se reproduisent. Ce monsieur était très doué et passionné", reprend l'enquêteur. Pour seule justification, "il a expliqué qu'il avait commencé à faire des démarches pour se mettre en règle".

    L'Office national de la chasse était remonté jusqu'à lui après un contrôle chez un particulier, verbalisé pour la détention non autorisée d'oiseaux aperçus sur son balcon à Draguignan. Un rapide tour de la maison puis des comptes bancaire du trafiquant présumé avait convaincu les enquêteurs d'avoir affaire à un "gros trafic", avec d'importantes recettes non déclarées aux impôts, environ 100.000 euros par an selon une estimation de l'époque.

    "C'est une affaire emblématique pour notre région. On fait assez régulièrement des enquêtes qui conduisent à des saisies de chardonnerets, tarins, serins ou pinsons mais là c'est une belle prise, la plus belle de ces dix dernières années", souligne-t-on à l'ONCFS.

    Le chardonneret, porte-bonheur en Afrique du Nord et prisé dans le nord de la France où il a longtemps servi dans les mines à protéger des coups de grisou, a un plumage multicolore et un très beau chant, encore plus mélodieux s'il est croisé avec un canari. Il peut alors coûter jusqu'à 3.000 euros.

     

    28/05/2019 : À Gespunsart, un chat abattu d’un coup de fusil

    Martine Titeux s’insurge contre un acte de cruauté qui a coûté la vie à son animal domestique.

    C'est devenu tristement banal, mais l'indignation reste toujours forte. Samedi 18 mai, une petite chatte de 6 mois, luciole, a été abbatue d'un coup de fusil, à Gespunsart, chemin Bouteny, domicile de Martine et Jean-Marc Titeux, à l'orée des bois.

     

    29/05/2019 : 18 mois de prison avec sursis pour un chasseur après un accident de chasse mortel en Ariège

    Un chasseur a été condamné à 18 mois de prison avec sursis. Le tribunal correctionnel de Foix l' a jugé responsable de la mort d'un autre chasseur sur lequel il avait tiré par accident en 2015 à Ignaux, en Ariège.

    C'était un groupe de chasseurs expérimentés. Pourtant la partie de chasse à Ignaux, au-dessus d'Ax-les-Thermes, en Ariège s'était terminée tragiquement. En octobre 2015, José-Pierre Rémond, 56 ans, originaire de région parisienne, était retrouvé mort, à la fin de la battue, tué par une balle de gros calibre. La thèse de l'accident c'était vite imposée.  

    Mardi 28 mai, le tribunal correctionnel de Foix a condamné l'un des chasseurs présent lors de cette funeste journée à 18 mois de prison avec sursis. Il était soupçonné de ne pas avoir respecté la règle de sécurité des 30°, principe élémentaire en chasse.

    L'auteur des faits encourrait 3 ans de prison. Son permis de chasse a été annulé et son fusil lui a également été retiré.

     

    05/06/2019 : Loire-Atlantique : jugé trop dangereux, un septuagénaire interdit de chasser pendant trois ans

    Un homme originaire de Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique) a été jugé pour avoir tiré sur un sanglier avec des cartouches extrêmement puissantes et dangereuses.

    Le tribunal de police de Nantes a interdit mardi 4 juin 2019 à un habitant de Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique) de chasser pendant les trois prochaines années, après avoir tiré sur un sanglier avec des cartouches très dangereuses sans respecter les conditions de sécurité, le 6 décembre 2017 à Saffré.

    Le prévenu, âgé de 76 ans, avait en effet tiré du haut d’un mirador, alors que l’animal se trouvait sur une parcelle où il n’était pas autoriser à le chasser. Les balles extrêmement puissantes du septuagénaire – qui peuvent parcourir « quatre kilomètres », selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) – avaient traversé au passage une route.

    Des munitions à l’origine d’accidents mortels

    Le prévenu avait en fait été surpris par un lieutenant de louveterie qui passait à cet endroit par hasard, avec sa voiture personnelle. « Monsieur n’a aucune conscience du danger : il a déjà été fait état d’accidents mortels avec ce type de munitions », rappelle la procureure de la République.

    "Certaines ont fini dans des voitures ou bien des maisons."

    Pour ces faits, l’homme était donc poursuivi mardi devant le tribunal de police pour « chasse sur le terrain d’autrui sans le consentement du propriétaire ou du détenteur du droit de chasse » mais aussi pour « violation d’une interdiction ou manquement à une obligation édictée (…) pour assurer la tranquillité, la sécurité ou la salubrité publique ».

    Le sanglier visé à deux reprises

    Pour ces contraventions, il devra payer 38 € et 500 € au Trésor public ; il devra également verser 500 € de dommages et intérêts au propriétaire des terres sur lesquelles l’animal avait été abattu. Le prévenu s’était initialement vu proposer une composition pénale, une alternative au procès public, mais il l’avait déclinée : cela l’aurait obligé à payer la valeur du sanglier au propriétaire des terres sur lesquelles il a été abattu, selon la procureure.

    Pour sa défense, le septuagénaire soutenait avoir tiré à deux reprises sur le sanglier : une première fois sur les terrains où il était autorisé à le faire, puis une seconde sur la parcelle voisine où l’animal aurait réussi à fuir, afin de l’achever.

    Ce cas de figure lui aurait permis d’être en règle, mais la procureure de la République n’a pas cru en ses explications : selon elle, les munitions utilisées auraient dû immobiliser directement l’animal s’il avait été réellement touché la première fois.

     

    06/06/2019 : Prison avec sursis pour le chasseur qui avait capturé un chat sauvage à Teillet-Argenty (Allier)

    Un chasseur de Prémilhat était jugé, ce jeudi 6 juin, pour avoir piégé un chat forestier à Teillet-Argenty (Allier), au cours de l'été 2018. L'animal était resté emprisonné plus de vingt-quatre heures dans une cage à la lisière de la forêt, en pleine canicule.

    Les faits remontent précisément au 31 juillet 2018. Alors que les températures dépassent les 30° en cette belle journée d'été, les inspecteurs de l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) découvrent dans une clairière de Teillet-Argenty une cage enfermant un animal peu commun : un chat forestier, une espèce protégée depuis 1979.

    Un dossier exotique 

    Après enquête auprès des chasseurs et piégeurs du secteur, ils remontent la piste de ce Portugais de 62 ans, jugé ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Montluçon, peu habitué à ce genre d'affaires.

    « C'est un dossier qui peut paraître exotique en comparaison aux traditionnels faits de violences, vols ou menaces que l'on a l'habitude de juger. Mais l'intérêt de cette procédure, c'est la préservation de l'espèce animale  », a expliqué dans ses réquisitions la procureure de la République, Julie Bernier, qui a demandé un an d'interdiction de chasse. 

    Une espèce protégée

    À la barre, le prévenu reconnaît qu'il n'était pas habilité à piéger des animaux (il n'avait pas le diplôme requis) mais tente tout de même de minimiser les faits. « La cage, je l'avais posée trois ou quatre fois les week-ends précédents pour piéger des ragondins pour rendre service à un proche. Je ne voulais pas piéger de chats. »

    "Si j'avais fait une formation de piégeur, j'aurais su ce que je pouvais faire ou ne pas faire." Le prévenu (à la barre)

    Dénonciation calomnieuse

    Lors de l'enquête, le sexagénaire n'avait pas hésité à faire de la dénonciation calomnieuse pour éviter d'avoir affaire à la justice, en désignant un autre responsable (à l'audience, il n'était pas poursuivi pour ces faits). Il avait fini par avouer en décembre 2018.

    La procureure de la République a rappelé que l'animal avait été sauvé de justesse par les inspecteurs de l'ONCFS et que sa destruction, sa mutilation, sa capture ou son enlèvement sont interdits sur le territoire depuis un arrêté du 23 avril 2007.

    Permis de chasse suspendu

    L'homme, qui n'avait jamais été condamné par la justice par le passé, a écopé d'une peine de deux mois de prison avec sursis et d'une amende de 150 €.

    En peine complémentaire, son permis de chasse est suspendu pour huit mois. En ce qui concerne le petit félidé, il a retrouvé, depuis, les joies de la liberté.

     

    08/06/2019 : Un chien de six mois mortellement blessé par une balle de carabine à plomb à Dontreix (Creuse)

    Maya, un fox terrier de six mois, a été blessée mortellement par une balle de carabine à plomb sur la commune de Dontreix en Creuse. Une enquête est en cours.

    C'est une découverte macabre qu'a fait Patrick Bauer, habitant de la commune de Dontreix, en Creuse, samedi 25 mai. « Ma chienne de six mois, Maya, était sortie de la cour quelques instants. Je me suis inquiété et j'ai fait un tour en voiture. Je l'ai découverte sur le bas côté de la route, avec une blessure et du sang. »

    Très vite, il l'a emmenée chez le vétérinaire, craignant une morsure de chien. Il est allé déposer une main courante à la gendarmerie d'Auzances. Mais le lendemain, le vétérinaire l'appelle. « Il m'a dit que le pronostic vital de mon chien était engagé, mais surtout qu'elle avait une balle de plomb dans le corps. » Maya, un fox terrier, décédera quelques heures plus tard.

    La gendarmerie d'Auzances mène l'enquête

    « Je suis allé déposé plainte le lundi 27 mai, explique Patrick. Ce n'est pas un chasseur, car ils n'utilisent pas de carabine à plomb. Nous sommes un petit village d'une quinzaine de personnes, c'est la première fois qu'une chose pareille arrive. Je suis abasourdi. L'ambiance à la maison est très difficile à vivre. J'espère que la personne qui a fait ça sera punie. »

    L'enquête est menée par la gendarmerie d'Auzances pour retrouver la personne en cause. Selon la loi, le meurtre involontaire d'un animal est passible d'une amende de 450 euros. Si le meurtre est volontaire, c'est 1.500 euros d'amende.

     

    11/06/2019 : En Normandie, des affaires d’élevages clandestins de sangliers hybrides devant la Justice

    À La Villette et Clécy, deux élevages clandestins de sangliers croisés viennent d'être mis au jour. Les auteurs risquent jusqu’à 150 000 € d’amende et 2 ans de prison.

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) vient de transmettre son dossier. Dans les mains du procureur, deux affaires d’élevages clandestins de sangliers croisés à La Villette et Clécy (Calvados).

    C’est un garde-chasse particulier, recruté par un agriculteur et son père voisins d’un des élevages, qui les a mis au jour il y a quelques mois.

    Implantés sur des terrains privés ou communaux, des clôtures en délimitaient une partie.

    En même temps que le maire de La Villette, il avait demandé une intervention de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).

    Pour le maire de La Villette, Daniel Bréard, « cela faisait au moins 3 ans que cela durait ».

    "Sur place, on a constaté les infractions commises. […] Dans le même temps, le propriétaire a décidé de tout arrêter .Une concentration d’animaux s’est peut-être échappée en raison de ce parc."

    Une pollution génétique

    Combien ? « Impossible à dire » pour Joël Pigeon.

    Pour un voisin du parc, il y en aurait encore une bonne cinquantaine en liberté. Et cela l’inquiète.

    Leur présence crée des nuisances agricoles. Le site reste aujourd’hui un point de ralliement pour les sangliers sauvages.

    Photos à la main, il montre les dégradations dans ses cultures ; ses rangs de maïs saccagés, ses prairies labourées. « Le rebouchage ne se fait qu’à la main », complète-il lassé. « C’est sans parler du coût financier que cela représente. L’été dernier, les dégâts étaient immenses. Aujourd’hui, on tend le dos. »

    Outre les dégradations dans les champs, Joël Pigeon s’alarme de la « pollution génétique de l’espèce ».

    « Le croisement [entre des sangliers et des porcs vietnamiens] affaiblit l’espèce. »

    Des spécimens à phénotype douteux

    Plus fragiles et moins sauvages, ils peuvent s’avérer plus dangereux notamment aux abords des routes et engendrer plus de dégâts dans les cultures.

    Ces derniers mois, des missions administratives de régulation de la population ont été organisées du 10 avril au 10 mai 2019, sur ordre du procureur de la République.

    Six communes ont été concernées : Clécy, Condé-en-Normandie, Saint-Denis-de-Méré, Saint-Lambert, Saint-Rémy et La ViIlette.

    Christophe Gervis, responsable Unité nature au sein de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) du Calvados en dresse un bilan chiffré :

    « Le 13 avril, sur le territoire de La Villette, 82 chasseurs ont été conviés, deux meutes de chiens (49 chiens au total) en présence de l’ONCFS et de la DDTM. Résultat : trois sangliers prélevés dont deux spécimens à phénotype douteux soit un croisement de 2e ou de 3e génération a priori. Une dizaine de sangliers a été levée et cela a occasionné un dérangement des sangliers sur un territoire important. »

    À l’inverse, le 20 avril, à Clécy, malgré les 17 chasseurs conviés, les sangliers ont été indiqués « non présents ».

    « En fonction de la répétition des dégâts, il y aura peut-être de nouvelles battues », ajoute Joël Pigeon.

    Autre sujet sensible : le risque sanitaire qu’ils représentent.

    Les bêtes élevées dans ces parcs n’ont eu « aucun suivi vétérinaire, aucune vaccination et n’ont aucune traçabilité », continue Joël Pigeon qui se veut pourtant rassurant. « La grippe porcine n’est pas arrivée en France ; quant à la tuberculose bovine, comme son nom l’indique, elle ne concerne que les bovins ».

    Quant aux raisons de tels élevages, ces voisins, la DDTM, l’ONCFS ou encore le maire de La Villette, ont peu de doutes : ces parcs auraient fait les affaires de chasseurs. « Certains essaient par tous les moyens d’avoir plus de gibier à tirer », résume Joël Pigeon.

    « Si rien n’est fait, d’ici 3 à 4 ans, il y aura 300 ou 400 hybrides dans le coin. Et le travailleur autour, il est malheureux. C’est le loisir au détriment de ceux qui travaillent », témoigne un agriculteur.

    Du côté de la Fédération départementale des chasseurs, on condamne fermement ces agissements.

    « On y est totalement hostile. […] Je ne vois aucun intérêt à ce genre de pratique », insiste Benoît Démoulins, directeur de la fédération du Calvados. « Cela va à l’encontre d’une chasse sportive, de l’animal sauvage et de la pureté génétique du sanglier qui mérite d’être préservée. »

    Le climat dégradé

    Dans ce magnifique territoire vallonné, le climat s’est dégradé.

    « À un moment donné, cela ne s’appelle plus de la chasse », conclut Daniel Bréard, lui-même chasseur. « Cela a laissé des traces. Ça va être la guerre je pense. J’espère que cela va s’apaiser… »

    Les auteurs devront prochainement s’expliquer devant le tribunal. Ils risquent jusqu’à 150 000 € d’amende et 2 ans de prison.

     

    11/06/2019 : Le Blanc : deux chevaux à nouveau pris pour cible par un tireur

    Le Blanc. Deux poulains de l’élevage de l’Étape ont été, une nouvelle fois, la cible d’un tireur de nuit. Un a été euthanasié ; l’autre est en soins intensifs.

    Une balle a traversé le milieu de l’encolure de « Jalisko », « sans toucher d’organes vitaux, détaille Jérôme Seiller, éleveur, vétérinaire au Blanc ; alors qu’une autre a atteint l’arrière du cou de “ Jeliby ” en touchant une vertèbre cervicale ». L’os a explosé en mille morceaux.

    Vous l’avez compris. Deux poulains de l’élevage de L’Étape sur la commune du Blanc ont été pris pour cible, dans la nuit du 29 au 30 mai, alors qu’ils se trouvaient dans un pré. Les faits ont été découverts au petit matin. « Nous avons placé “ Jalisko ”, un mâle de onze jours, en soins intensifs » et l’autre, « Jeliby », « j’ai dû l’euthanasier, car elle ne pouvait plus se relever ».
    Un individu se promène la nuit avec une arme Ces agissements graves font dire à notre interlocuteur que « quelqu’un nous en veut et nous harcèle de cette façon-là ».

    Un harcèlement qui remonte à plusieurs années et qui avait pris, l’an dernier, des proportions importantes. « Trois de nos poulains et une jument avaient été tués de cette même façon. Par balle et probablement avec une arme de précision et durant ce même mois de mai. » Des plaintes avaient été alors déposées et tout récemment, « je les ai reformulées auprès des gendarmes du Blanc ».

    Ne négligeant aucune piste, leurs investigations n’ont malheureusement toujours pas abouti. « Le plus inquiétant, nous avait déclaré, l’an dernier, Annick Gombert, maire du Blanc, c’est que quelqu’un se promène dans la nature avec une arme de ce type. » Il se promenait l’an dernier et se promène encore, cette année.

     
     
    Au Touquet, ça défouraille !!!
     
     
     
     
     
    Un retraité toulousain, qui participait à une battue au sanglier le 14 octobre 2018 à Montdoumerc, a comparu hier devant le tribunal correctionnel de Cahors. Une de ses balles avait fini dans le mur d’une habitation.

    C’est un homme de 77 ans qui se présente à la barre. Alain L., chasseur membre de la société de chasse de Fontanes, a été l’auteur, dans l’après-midi du 14 octobre 2018, d’un tir au fusil dont la balle a terminé sa course à deux mètres de hauteur sur le mur d’une maison à Montdoumerc.

    Comparaissant devant le tribunal correctionnel de Cahors, au motif d’une « mise en danger d’autrui avec risque immédiat de mort ou d’infirmité », l’homme originaire de Toulouse apparaît peu connaisseur des lieux et des conditions de battue, bien qu’il déclare chasser depuis 56 ans.

    À la poursuite d’un sanglier

    Lors des faits, le prévenu se tient au poste n° 23 du schéma de la battue, isolé dans un chemin. « Théoriquement, on ne doit pas disposer ce poste de tir », introduit Vincent Ramette, le président du tribunal. Alain L. explique qu’un sanglier lâché par ses compagnons de chasse n’a pas suivi le parcours anticipé. « L’animal avait été mis au ferme (tenu par la meute de chiens, ndlr.). J’ai appelé un piqueur et le chef de battue qui m’ont dit de ne pas bouger », raconte le prévenu.

    Une fois l’avoir « entendu venir avec les aboiements des chiens », Alain L. tire deux coups de fusil en direction de l’animal. « Après mon premier coup, le sanglier était dans le chemin. Après, comme il passe plus haut, mon deuxième coup est moins fichant (avec une trajectoire au sol et à courte distance, ndlr.) Je n’aurais jamais dû tirer ce deuxième coup », concède-t-il.

    « Le film des événements, je me le repasse sans cesse »

    Au bout du fusil se trouvera finalement le mur de la maison occupée par Marie-Laure G., présente dans son salon au moment du tir. L’enquête déterminera que le sanglier visé se trouvait alors à 131 mètres de l’habitation, non visible depuis le poste de tir du prévenu du fait de la présence de végétation. Au tribunal, Marie-Laure G. s’avance à la barre, au côté du prévenu qu’elle n’avait encore jamais rencontré. « Pendant dix jours je n’ai plus dormi. Le film des événements, je me le repasse sans cesse », témoigne-t-elle.

    L’avocat du prévenu, Maître François Faugère, plaide pour l’« accumulation de fautes » autour de cette battue du 14 octobre 2018. Il rappelle le passé professionnel de son client, 45 ans passés dans l’aviation. Le procureur de la République, Frédéric Almendros, préfère ranger le prévenu dans la catégorie des « personnes très respectables qui, un jour, vont commettre un délit ».

    Il a été reconnu coupable et condamné à payer 1500 € d’amende, en plus d’une interdiction de chasser pendant un an.

    « Je pense qu’il y a eu un ricochet »

    Au cours de l’audience, Alain L. a présenté ses excuses « aux autres chasseurs, aux victimes ». Toutefois, sa défense personnelle a en partie consisté à mettre en doute le tir direct sur la maison. « Je pense qu’il y a eu un ricochet, mais bon ne parlons pas de ça », a commencé le prévenu. Compte tenu de la force de pénétration de la balle, que l’on a retrouvée « compressée » dans le mur, une telle hypothèse avait pourtant été écartée dans l’enquête. Le président du tribunal correctionnel l’a alors questionné sur ces doutes exprimés. « Nous aurions aimé voir la balle », a répondu Alain L., incluant visiblement les autres chasseurs de la battue. L’homme de 77 ans a ensuite promis devant le tribunal qu’il « ne chasserai [t] plus à balle » désormais.
     
     

    Sept de ces 131 accidents ont été mortels, selon l'Office national de la chasse et la faune sauvage. Un chiffre en baisse par rapport à la saison précédente.

    C'est un bilan qui repart à la hausse pour les accidents de chasse en France. La dernière saison a vu pas moins de 131 accidents, dont 7 mortels (incluant une victime non chasseur), selon les chiffres communiqués par l'Office national de la chasse et la faune sauvage (ONCFS). L'an dernier, le total était de seulement 113. L'ONCFS pointe l'impact de la chasse au grand gibier et des battues. Ce nombre de 131 accidents sur la période juin 2018-mai 2019 est en hausse par rapport à la saison précédente, qui avait connu le chiffre le plus bas jamais enregistré (113). Il reste sous la moyenne des dix dernières années (140), note l'ONCFS. Selon ce bilan, 65 % des accidents se sont produits lors d'une chasse collective au grand gibier, une proportion qui croît chaque année, « reflétant l'importance grandissante de cette pratique ».

    13 morts l'an dernier

    Les accidents étant liés de plus en plus aux « traqueurs » (chargés de rabattre le gibier vers les tireurs), l'ONCFS appelle à « une vigilance accrue lors de l'organisation des battues ». Sur les 132 victimes de ces accidents, 22 n'étaient pas des chasseurs. Le bilan fait état de sept morts (dont un non-chasseur), contre 13 la saison précédente : ce chiffre est le plus bas enregistré depuis la création en 1997 du « réseau national sécurité à la chasse », souligne l'Office. En octobre, un vététiste avait été tué en Haute-Savoie, touché lors d'une battue.

    Selon l'ONCFS, « la très grande majorité » des décès est liée à un manquement aux règles élémentaires de sécurité : non-respect de l'angle de sécurité de 30 °, tir sans identification, mauvaise manipulation de l'arme.

     

    13/06/2019 : Un couple poursuivi pour braconnage pendant le brame du cerf

    Un homme de 69 ans et sa compagne de 50 ans ont été interpellés de nuit pas des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage en possession d’une carabine armée et équipée d’un laser ainsi que d’un phare portatif. Alors qu’ils crient au complot, l’affaire a été mise en délibéré.

    Marcel* le soutient vivement. Si une balle était engagée dans le canon de la carabine équipée d’une lunette et d’un viseur laser, c’est un coup des « fédéraux ». D’autant qu’il s’est déjà embrouillé avec l’un d’entre eux. Et lorsqu’il parle de « fédéraux », ce retraité du bâtiment de 69 ans résidant dans le Nord meusien désigne les trois agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage qui l’ont interpellé en compagnie de sa compagne, Monique*, et d’un ami, le 30 août 2017 au soir, à Béthincourt.

    Un homme assis sur le canon de la carabine chargée

    Alertés par un renseignement, les policiers de l’environnement savent que des ''bracos'' opèrent régulièrement dans le secteur de Malancourt. Et ce soir-là, ils observent un véhicule dont le phare portatif balaie la campagne sur un chemin interdit à la circulation. Ils l’arrêtent, le fouillent et découvrent donc la fameuse carabine - l’ami qui accompagne Marcel et Monique est d’ailleurs assis sur le canon - et le phare encore chaud placé aux pieds de Monique, côté passager. Il est pourtant interdit de détenir de tels équipements comme de chasser de nuit et en plein brame du cerf. Pendant sa période de reproduction, le roi de la forêt est en effet particulièrement vulnérable.

    La carabine chargée ? « Ce sont les fédéraux », bredouille Marcel, ce mercredi, à la barre du tribunal de Verdun. Le phare ? « Il n’était pas chaud et on l’utilise seulement pour pêcher de nuit ou pour monter des clôtures », rétorque Monique. « Mais que faisiez-vous sur cette route ? », insiste le juge Alexey Varnek. « On est allé chercher un ami à Verdun car on partait en vacances le lendemain », justifie la prévenue.

    « Qu’on ne vienne pas me dire qu’ils allaient aux champignons »

    « Il y a pourtant beaucoup plus court pour aller de Malancourt à Verdun », signale Me Dubaux, l’avocate de la Fédération des chasseurs de la Meuse, qui s’est portée partie civile. « Qu’on ne vienne pas me dire qu’ils allaient chercher des champignons », lance la substitut Marjorie Masselot, qui requiert notamment 3 mois de prison avec sursis, le retrait des permis de chasse et une amende de 500 €.

    Mais le dossier est bancal. « Il n’y a pas de procès-verbal d’interpellation et rien n’a été rédigé (N.D.L.R. : par les agents de l’ONCFS) avant novembre 2017 », indique l’avocat de la défense, Me Hagnier. « En plus, ils n’ont pas été arrêtés dans les bois mais sur la départementale 160. Quand bien même nous sommes dans des actes préparatoires, l’intention n’est pas punissable. La relaxe s’impose ! »

    Embarrassé, le juge se gratte la tête et décide de mettre l’affaire en délibéré. Le jugement sera donc rendu mercredi 26 juin.

     

    13/06/2019 : Cognac : un renard retrouvé mort, son corps suspendu sur une pancarte

    "Nous ne saurons jamais pourquoi ils t'ont tué, à deux cents mètres du parc, de l'autre côté du pont. Ils ont exposé ton corps sur cette pancarte tel un vulgaire chiffon, sans le moindre respect. Provocation, ignorance qu'importe, cela ne changera rien, un de tes congénères va se réapproprier ton territoire et le cycle continuera. Adieu l'ami..."

    C'est par ce triste commentaire que les amis du Parc François-1er de Cognac ont annoncé sur leur page facebook la mort de ce renard, retrouvé tel quel hier sur le bord de la route de Boutiers, exposé sur un panneau.

    Accident, abattu ? Si rien ne permet de le dire, - les amis du Parc ont constaté qu'il avait un impact cinglant au niveau de l'oreille -, la façon dont l'animal a été suspendu n'en est pas moins sordide.

    Selon l'association, ce renard ne fait pas partie de la famille des "petits princes" du Parc.

     

    14/06/2019 : Condamné pour avoir accidentellement tiré sur un autre chasseur près de Thiers

    Manquant un sanglier, un chasseur en avait grièvement blessé un autre en novembre 2017, près de Thiers. Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand ce mercredi. 

    Il venait d’obtenir son permis de chasse. Le 25 novembre 2017, le prévenu participe à l’organisation d’une battue sur la chasse privée du château de Barante, près de Thiers. Ils sont une vingtaine de chasseurs à participer. En poste sur la « ligne de battue », le jeune homme de 26 ans tient fermement sa carabine « à gros calibre » et attend que le sanglier sorte du bois. Le signal est donné, la bête pénètre dans le pré. Le prévenu tire à trois reprises. Le sanglier est manqué mais l’une des balles traverse l’épaule de l’un des chasseurs, président de la société de chasse et organisateur de la battue.

    L’homme est grièvement blessé, la partie de chasse est terminée. Encore aujourd’hui, la victime ne peut quasiment plus se servir de son épaule et ce malgré plusieurs interventions chirurgicales et la pose d’une prothèse. Il ne peut plus travailler, ni s’adonner à ses loisirs, la chasse et le VTT.
    Le jeune chasseur n’avait pas bu. Le président, en revanche, avait consommé du rosé. À 16 heures, il avait encore un peu plus d’un gramme dans le sang. La défense estime qu’il a changé de position durant la battue alors qu’il n’aurait pas dû.

     

    « Je ne vois pas comment ça a pu arriver… »

    « C’était l’anarchie cette chasse, estime Me Lhéritier. Elle nous fait penser au sketch des Inconnus. Il faut prendre en considération les fautes de la victime. »
    D’après des témoins, le prévenu n’aurait pas respecté l’angle de tir de 30° obligatoire et n’aurait pas effectué de « tir fichant », qui consiste à viser en direction du sol.
    Peu loquace, le jeune chasseur ne s’explique pas. « Je ne vois pas comment ça a pu arriver. Je n’ai rien de plus à dire. »
    Il est condamné à 300 € d’amende et son permis de chasse lui est retiré, avec interdiction de le repasser pendant cinq ans.
     
     

    La Fondation 30 Millions d’Amis a secouru deux renards qui servaient d’appâts pour entraîner les chiens à la chasse (7/06/19). Les animaux ont été mis en sécurité au centre de sauvegarde de la Dame Blanche (14), notre partenaire.

    Sur demande de l’ONCFS du Cher et sur décision du Tribunal de Bourges, la Fondation 30 Millions d’Amis est intervenue à Allouis (18) pour saisir deux renards utilisés par leur propriétaire pour entraîner des chiens à la chasse. Traumatisés par les séances de confrontation avec les chiens, les animaux vivaient en permanence dans une étroite cage installée dans le jardin.

    Une pratique interdite en France

    Soumis aux aboiements, sans aucune possibilité de fuir, les renards subissaient un véritable calvaire, alors même que l’utilisation d’animaux sauvages captifs pour entraîner des chiens est strictement interdite en France.

    Cette pratique odieuse n’est pas sans rappeler celle des « camps d’entraînement de contact » en Russie, où des ours, des renards et des blaireaux terrifiés finissaient sous les crocs de chiens de chasse. Les images choc de ces « exercices » avaient provoqué l’indignation à travers le monde, jusqu’à une interdiction entrée en vigueur en septembre 2018. Les animaux sauvages continuent toutefois à être exploités dans ces camps, seulement protégés des morsures par une vitre.

    Détention illégale d’animaux sauvages

    L’individu qui gardait captifs les deux renards dans son jardin ne disposait par ailleurs d’aucune autorisation préfectorale. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui vient régulièrement au secours d’animaux sauvages détenus illégalement par des particuliers, rappelle que la détention d’animaux sauvages sans autorisation est passible d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende.

    Les renards ont été transférés vers le centre de sauvegarde pour animaux sauvages de la Dame Blanche (Calvados) – partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis – où ils sont enfin en paix. « Selon leur degré d’imprégnation à l’Homme, ils pourront éventuellement être relâchés en milieu naturel », précise Arnauld Lhomme, responsable des enquêtes de la Fondation 30 Millions d’Amis.

     

    15/06/2019 : Son tir avait frôlé l’employée du foyer pour enfants à Laps (Puy-de-Dôme) en 2017 : prison avec sursis pour le chasseur

    Ce n’était pas passé loin, fort heureusement. Lors d’une battue au sanglier organisée à Laps (Puy-de-Dôme) en décembre 2017, l’un des chasseurs avait tiré là où il ne fallait pas.

    Il s’agissait d’une battue au sanglier. Le 21 décembre 2017, elle est organisée par la société de chasse de Vic-le-Comte sur cette commune. Le prévenu a le rôle de « rabatteur ». Il est censé guider ses chiens à la poursuite d’un sanglier et ne doit pas dépasser son secteur.

    Mais le chasseur finit par se retrouver de l’autre côté d’un ruisseau, frontière du territoire. Le trentenaire est désormais sur la commune de Laps, à proximité du foyer pour enfants du château des Quayres. Un établissement qui accueille des mineurs placés par l’Aide sociale à l’enfance.

    Le chasseur ouvre le feu par trois fois. Pas de sanglier à l’horizon… Mais les employés de la structure entendent une balle faire voler en éclat la baie vitrée à l’entrée du château, traverser le hall et se loger dans le mur juste au-dessus du bureau de la secrétaire. Cette dernière voit la balle lui frôler le crâne, seulement dix centimètres au-dessus d’elle. Une autre employée reçoit des résidus de la baie vitrée. « On a évité le drame », souligne Laure Lehugeur au parquet.

    Le directeur de la structure sort en trombe et aperçoit le prévenu, fusil à « gros calibre » à la main. « J’ai entendu une corne, j’ai compris ce qui se passait et je l’ai vu dans le champ », témoigne-t-il à l’audience. Mais pour le prévenu, il n’a pas visé le château.

    « Je suis désolé de ce qui s’est passé mais pour moi, c’est un ricochet. J’ai pas tiré de la route, ça c’est certain. » le prévenu

    « Vous avez conscience que si l’on retient votre hypothèse, votre balle aurait fait un virage à 90° », oppose le président Charles Gouilhers. « C’est possible, répond du tac au tac le chasseur. Je sais que j’ai tiré un tir fichant (en direction du sol) et dans le champ. Y’avait aucun risque. »
    Ce n’est pas l’avis des parties civiles.

    « Il a une attitude désinvolte et a réponse à tout. Il est établi que le tir ne pouvait être fichant. Elle aurait pu être mortellement touchée. Elle avait la tête baissée. Si elle avait levé à tête, la balle se serait logée entre ses yeux. » Maitre Remedem (aux intérêts de la secrétaire)

    « Les conséquences auraient pu être beaucoup plus dramatiques, ajoute Me Fauve, avocate de l’autre employée. Heureusement pour elle, ses blessures se sont limitées à une irritation des yeux. »

    À 37 ans, cela fait vingt ans que le prévenu s’adonne à la chasse. « Je n’ai jamais eu de problème avec les armes. » Le président rectifie : « Ce n’est pas ce que dit le rapport du l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage, ndlr). Vous avez été verbalisé pour des incidents en 2011 et 2016. »

    « Il y a un fichu doute sur sa position exacte, plaide Me Tournaire en défense. Il a tiré trois coups et une balle a ricoché contre un rocher, c’est tout. »

    Le tribunal le condamne pourtant à trois mois de prison avec sursis. Son permis de chasse est retiré et il a interdiction de le repasser pendant cinq ans. Son arme est également confisquée et il a interdiction d’en détenir pendant cinq ans.

     

    17/06/2019 : Utilisation d’appâts empoisonnés dans la nature : une pratique interdite, désastreuse pour la biodiversité

    Les Agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont appréhendé début juin un homme utilisant des volailles empoisonnées pour détruire les prédateurs, sur la commune de Franqueville (Somme). Une pratique interdite et très dangereuse. Il encourt jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

    Depuis quelques temps, des empoisonnements d’animaux étaient constatés sur le secteur de Franqueville. Les inspecteurs de l’environnement du service départemental ONCFS de la Somme ont donc engagé une surveillance de la zone concernée.

    L’auteur présumé a rapidement été appréhendé. Un sexagénaire, président de société de chasse, utilisait des volailles empoisonnées comme appâts pour détruire les prédateurs (renards, fouines…). Il a reconnu les faits et indiqué aux inspecteurs qu’il agissait de la sorte depuis trois ans. La substance hautement toxique servant à l’empoisonnement, du Témik, a été saisie par les policiers de l’environnement.

    Ce puissant insecticide, autrefois utilisé en agriculture est interdit depuis 2007. Ce biocide foudroyant a des conséquences désastreuses pour la biodiversité, notamment sur les espèces protégées et la santé humaine. Même à très faible dose, cette substance peut en effet être mortelle pour l’homme.
    L’utilisation détournée d’un biocide est un délit passible de 2 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

    Plus généralement, il est strictement interdit d’utiliser tout poison pour la régulation des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (anciennement appelés « nuisibles »). En effet, cette pratique, non sélective, peut tuer toutes sortes d’autres animaux y compris les chats, chiens ou espèces protégées…

    Pour tout signalement relatif aux atteintes à la faune sauvage et au milieu naturel, vous pouvez contacter le service départemental ONCFS de la Somme au 03.22.27.95.37. ou sd80@oncfs.gouv.fr

     

    18/06/2019 : Le chien «Billy» abattu par une arme de chasse… pour rien

    Tout comme ses collègues sapeurs-pompiers, Sylvain Bonnefoux est sous le choc. «Billy», son chien, un cane corso, âgé de 1 an et demi, a été tué mercredi dernier, en fin d'après-midi, par un voisin qui a utilisé son arme de chasse. «Je venais de rentrer chez moi, dans le quartier de Monfabès, raconte Sylvain. En principe, quand j'arrive, les deux chiens me font la fête. Là, rien. Mais comme il faisait chaud, j'ai pensé qu'ils se tenaient à l'ombre. Quand, soudain, j'ai entendu un grand bruit. J'ai eu un pressentiment et j'ai couru vers le bas de la route. «Billy» gisait au milieu de la chaussée». Sylvain appelle ses collègues qui arrivent rapidement et massent «Billy» jusqu'à l'arrivée au bloc opératoire de la clinique vétérinaire… où tout a été tenté afin de sauver le chien. Sans succès. «Billy» n'avait aucune chance de retrouver la vie avec la multitude de plombs qu'il a reçus au niveau du cou, dans les organes vitaux. «Billy» était un chien connu de beaucoup de monde dans le quartier de Monfabès, c'était un animal demandeur de câlins sans arrêt. Il était aussi connu de beaucoup de sapeurs-pompiers de Villeneuve-sur-Lot, de Casseneuil, du Temple-sur-Lot, d'Agen, de Monflanquin, du Passage-d'Agen d'Astaffort, de Fumel, du centre de traitement et de régulations des appels d'urgence et même de la direction. Tout le monde est sous le choc !».

    Une plainte déposée

    Sylvain Bonnefoux a déposé plainte au commissariat de police de Villeneuve. «Je suis soutenu par la Fédération française de protection animale. Je vais prendre un avocat, souligne-t-il, très affecté par l'abattage de son chien. C'était un gros bébé de presque 60 kg. Il vivait dans le jardin de la maison avec un parc clôturé et électrifié. C'était la première fois qu'il s'échappait. «Billy» vivait avec un autre chien, trois chats, quatre poules et deux poneys. Malgré ses apparences impressionnantes, il était le dernier de tous ces animaux à faire la loi».

    Pour Sylvain Bonnafoux, il est impensable que l'on puisse tuer un chien ou un autre animal avec une arme à feu. «Et pourtant c'est arrivé. En tirant, l'homme pensait que c'était le chien d'un autre voisin, chien qui soi-disant avait déjà couru après ses poules. «Billy» est mort pour rien. Personne n'a le droit d'enlever la vie comme cela, sans raison».

     

    17/06/2019 : Un chasseur chassé de son association

    Il avait tué un chevreuil en dehors de la période de tir...

    Ce 15 octobre 2018, Raymond, un ami et leurs enfants sont à la chasse aux oiseaux dans la Plaine jurassienne. A-t-il tiré sur un chevreuil en dehors de la période d'ouverture ? Lui dit avoir tiré en l'air.

    Cependant, d'autres chasseurs présents dans la forêt ont décelé, à l'oreille, des tirs dirigés vers le sol. D'ailleurs, l'un d'entre eux dit avoir reconnu le chien de Raymond, courant derrière le chevreuil blessé. En outre, Raymond utilisait des plombs, munition ayant servi à tirer sur l'animal. Le tribunal de police l'avait condamné à 250 euros d'amende, peine qu'il a contestée : l'affaire sera rejugée.

    Parallèlement, le préfet du Jura a pris en août 2018 un arrêté excluant Raymond de L'A.I.C.A1 de la Louvière pour cinq ans. C'est cet arrêté qu'il a attaqué devant le tribunal administratif de Besançon. Le rapporteur public propose soit de maintenir l'exclusion de cinq ans, soit de la réduire à trois ans comme l'a déjà envisagé.

    L'affaire est mise en délibéré à début juillet.

     

    18/09/2019 : Oise : jugé pour avoir affamé des chiens de chasse

    Un homme de 32 ans était accusé d’avoir abandonné des chiens de chasse qu’il gardait. Ils avaient été saisis par la SPA.

    « Des photographies insoutenables ». C’est avec ces mots que le procureur de la République de Compiègne a commencé son réquisitoire, ce mardi. Un homme de 32 ans, habitant d’Autrêches, était jugé par le tribunal de la cité impériale pour abandon volontaire d’animal. Six mois de prison avec sursis ont été requis à son encontre par le procureur, ainsi qu’une interdiction définitive de détenir un animal. Le délibéré sera rendu le 2 juillet.

    Ces chiens à l’agonie avaient été découverts fin janvier. Un propriétaire qui louait un logement et un chenil s’était inquiété de voir des chiens très maigres sur place. Avertis, les gendarmes avaient découvert 5 chiens de chasse en état de « dénutrition importante ». L’un d’eux n’avait pas survécu. Et son cadavre avait été dévoré par ses congénères. Quant aux conditions de vie des chiens, le sol de leur enclos était jonché de croquettes et de déjections. L’eau, gelée.

    « J’ai gardé des chiens d’une société de chasse à courre pendant quatre ans. Puis, en 2017, ils me les ont abandonnés », explique le prévenu à la barre. Il parvient alors à en donner plusieurs. Mais 5 lui restent sur les bras.

    En difficulté financière, ce garde-chasse de l’Aisne peine alors à nourrir les animaux. D’autant que ces chiens consomment 1 kg de viande par jour. Or, jusqu-là, un supermarché lui en fournissait gratuitement, provenant des invendus. Mais le commerce a décidé de rompre leur accord.

    « Je n’avais pas assez d’argent. J’ai été triste lorsque ce chien est mort », fond en larmes le mis en cause. Car l’homme semble être un amoureux des bêtes. Titulaire d’un BTS agricole, d’un certificat de capacité d’élevage canin, il a élevé des meutes depuis toujours. « Les autres chiens qu’il avait en pension se portaient très bien. Il n’a jamais voulu abandonner ceux-ci, il était acculé et a fait ce qu’il a pu », défend son avocat, qui plaide les mauvais traitements plutôt que l’abandon.

    Le trentenaire souhaite d’ailleurs récupérer sa chienne personnelle, aussi saisie. Et il tente de régulariser ses installations pour accueillir à nouveau des chiens en pension.

     

    20/06/2019 : Charente-Maritime : un braconnier tire sur un photographe animalier

    L’accident est survenu le 1er juin à Chaillevette. La victime a reçu une balle dans le cou. Le tireur, qui n’avait aucune autorisation, pensait viser un renard.

    Ce photographe animalier de 48 ans a eu beaucoup de chance. La balle qu’il a reçue dans le cou, le 1er juin dernier, vers 21 heures, alors qu’il se promenait à Chaillevette, sur la presqu’île d’Arvert en Charente-Maritime, a terminé sa course dans l’épaule. Il s’en sort avec une interruption de travail de deux semaines. Mais à quelques millimètres près, son sort aurait pu être tout autre.

    Quant à l’auteur du tir, âgé de 43 ans et qui n’est autre qu’un cousin de la victime, il pensait viser un renard. Outre l’erreur d’appréciation du gibier, il apparaît que l’auteur du coup de feu n’avait aucune autorisation de prélever du renard. Placé en garde à vue à la gendarmerie de La Tremblade, il est notamment mis en cause pour blessures involontaires.

     

    20/06/2019 : Depuis trois ans, il utilisait un poison très dangereux pour tuer des prédateurs

    Le président d’une société de chasse utilisait des volailles empoisonnées pour détruire les prédateurs. Une pratique interdite et désastreuse pour l’environnement.

    Depuis quelque temps, des empoisonnements d’animaux étaient constatés sur le secteur de Franqueville. Les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont donc engagé une surveillance de la zone concernée et ont « rapidement » appréhendé début juin un homme utilisant des volailles empoisonnées au Temik comme appâts pour détruire les prédateurs (renards, fouines…) sur le territoire de la commune de Franqueville.

    Dans un communiqué, le service départemental de la Somme de l’ONCFS indique que l’auteur présumé « un sexagénaire, président de société de chasse, (…) a reconnu les faits et indiqué aux inspecteurs qu’il agissait de la sorte depuis trois ans ». Le Témik a été saisi par les policiers de l’environnement.

    Une substance qui peut être mortelle pour l’homme à très faible dose

    « Ce puissant insecticide, autrefois utilisé en agriculture, est interdit depuis 2007. Ce biocide foudroyant a des conséquences désastreuses pour la biodiversité, notamment sur les espèces protégées et la santé humaine. Même à très faible dose, cette substance peut en effet être mortelle pour l’homme », précise le communiqué qui rappelle que l’utilisation détournée d’un biocide est un délit passible de 2 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

    « Plus généralement, il est strictement interdit d’utiliser tout poison pour la régulation des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (anciennement appelés “nuisibles”). En effet, cette pratique, non sélective, peut tuer toutes sortes d’autres animaux, y compris les chats, chiens ou espèces protégées… », indique encore l’ONCFS.

     
    « C’est une pratique que nous condamnons », nous indiquait mercredi le directeur de la Fédération des chasseurs de la Somme, Thierry Delefosse, qui expliquait toutefois : « Le problème, c’est qu’il y a tellement de restrictions et de contraintes sur le piégeage – dates, horaires, types, déclarations, etc. – que des personnes choisissent ces méthodes qui sont répréhensibles et que nous n’excusons pas. »
     
     

    21/06/2019 : Normandie : avec la carabine de son père, l'ado tue involontairement son meilleur ami

    Un homme de 67 ans a comparu mardi 18 juin 2019 devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados). En 2011, son fils alors âgé de 14 ans avait tiré involontairement sur son meilleur ami, décédé quelques heures plus tard. L'arme, une carabine, appartenait au prévenu.

    A l'audience du mardi 18 juin 2019 au tribunal correctionnel de Caen (Calvados), une affaire datant de 2011 est jugée.

    Dans un village à l'est de Caen, entre le 19 et 20 février 2011, une famille de la région parisienne passe le week-end à la campagne, dans la résidence secondaire et au gabion du père, 59 ans, chasseur.

    Ils vont s'amuser avec une carabine

    A 14 ans, son fils adoptif a invité son meilleur ami. Pour les parents de ce dernier, il s'agit d'une fin de semaine consacrée à la pêche en Normandie. Le père s'absente afin d'aller rechercher une partie de chevreuil qu'il a chassé. Il laisse les adolescents en compagnie d'une amie, également titulaire d'un permis de chasse, et de son fils, a priori habitué à manipuler les armes. Le fils adoptif prend la carabine calibre 12, chargée, et va s'amuser dans un champ avec son ami.

    Drame et incompréhension

    Un coup de feu retentit, suivi d'un cri atroce : le fils adoptif du prévenu vient de toucher son ami à la carotide. ce dernier décédera à l'hôpital quelques heures plus tard. Un vrai drame mêlé à l'incompréhension pour les parents de la victime : la douleur d'apprendre la mort de leur fils se mêle à la surprise que leur fils soit parti chasser et éventuellement amené à se servir d'armes, sans leur autorisation.

    Au premier rang des bancs en fer de la salle du tribunal correctionnel, la sœur du jeune garçon est aux côtés de sa mère. Le père de victime n'a jamais revu le père du tireur, tandis que la mère a maintenu un lien ténu. A la barre, le chasseur, à présent âgé de 67 ans, répond de mise en danger d'autrui (risque immédiat de mort ou d'infirmité) par violation manifestement délibérée d'une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence. Son fils n'a, lui, pas encore été jugé. Le président note, qu'en audition, le prévenu, responsable de son fils, a parlé de l'arme destinée au petit gibier, comme d'une "carabine de jardin".

    Prison requise

    Le procureur rappelle, à son tour, que la carabine calibre 12 peut être létale à 20 mètres. Elle ne peut en aucun cas être manipulée par un jeune de moins de 16 ans. Selon lui, la responsabilité du père est engagée pour avoir laissé son fils l'utiliser. D'ailleurs, aucune arme n'était verrouillée par sécurité et en accès libre. "Je requiers le maximum légal", soit un an de prison et 5 000 € d'amende. Délibéré le jeudi 4 juillet 2019.

     

    21/06/2019 : À l’affût, il tire une balle dans le pied de son ami chasseur qui doit être amputé

    Assis sur un mirador de Chaligny, prêt à occire le sanglier qui pourrait passer, Jacques a cassé sa carabine pour la charger. Le coup est parti quand il l’a refermée et a atteint Henry, son vieil ami de toujours. L’octogénaire sera amputé.

    « Il est vraiment désolé de ce qui s’est passé. » Me Vilmin, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne défend pas le prévenu qui est à la barre. Non, l’avocate représente les intérêts d’Henry, 82 ans, la victime, qui, en juillet 2017, a pris une balle dans le pied alors qu’il était à la chasse.

    Son ami Jacques, 62 ans, était avec lui à l’affût sur ce mirador de Chaligny. Il est l’auteur du tir. Un tir qui a entraîné bien des complications puisque malgré les soins prodigués, Henry a été tout simplement amputé…

    « Mon client est désolé que son ami soit renvoyé au tribunal… », poursuit Me Vilmin. Il est trop gentil, Henry, il adore son ami Jacques puisqu’il n’a pas hésité, dans un premier temps, à dire qu’il s’était blessé tout seul.

    « Il a tendu son pied »

    « Nous étions assis sur le mirador l’un à côté de l’autre », raconte Jacques. « J’ai sorti ma carabine de la housse pour la charger. Je l’ai cassée en deux, j’ai mis la cartouche. C’est en refermant l’arme que le coup est parti. À cet instant, Henry, dont le portable venait de sonner, s’est penché en arrière pour prendre le téléphone dans sa poche et il a tendu son pied… »

    "Le maniement de la carabine s’est fait de façon contraire aux règles de l’art." Le procureur de la République

    L’armurier qui a examiné l’arme, a souligné qu’un coup « pouvait partir très facilement, voire accidentellement ». Le procureur en prend bonne note mais relève que « le maniement de la carabine s’est fait de façon contraire aux règles de l’art ».

    Juste avant, un fonctionnaire de l’Office national de la chasse et la faune sauvage avait détaillé la manipulation adéquate : « Il aurait dû être debout et fermer l’arme vers l’extérieur. » Logique.

    « Une arme retravaillée »

    « Mon client s’en veut terriblement », assure Me Champy qui insiste sur le fait que cette carabine, « à la détente dure », avait été « retravaillée ».

    Le tribunal suit les réquisitions du parquet : 4 mois avec sursis, privation du permis de chasse pendant cinq ans, confiscation de toutes les armes et interdiction d’en porter ou d’en détenir une pendant cinq ans.

     

    24/06/2019 : Ariège: Détenus illégalement, plus de 60 oiseaux protégés relâchés en pleine nature

    Au cours de trois perquisitions chez des particuliers d’Ariège, les agents de l’Office national de la chasse et la faune sauvage ont découvert plus de 60 oiseaux détenus illégalement.

     

    Ils avaient aménagé des cages et volières pour accueillir les oiseaux protégés qu’ils avaient capturés. Des Ariégeois ont vu débarquer chez eux les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Au cours de trois perquisitions, menées entre décembre et mai sur deux communes de la Haute-Ariège, plus de 60 oiseaux détenus illégalement ont été retrouvés. Bouvreuils, chardonnerets élégants, tarins des aulnes ou encore fauvettes à tête noire se trouvaient chez ces particuliers.

    « La présence de dispositifs de capture chez l’un des mis en cause faisait peser le soupçon d’un probable enlèvement des oiseaux dans le milieu naturel », indique l’ONCFS. L’ensemble des oiseaux ont été relâchés, tandis que les sept tortues d’Hermann ont été confiées à un centre de soins spécialisé, en Haute-Garonne.

    Moins 64 % de bouvreuils depuis 1989

    Selon l’Office, « certaines de ces espèces ont subi une baisse dramatique de leurs effectifs dans le milieu naturel : de l’ordre de 40 % pour le chardonneret élégant et de 64 % pour le bouvreuil sur la période 1989 à 2014 ».

    Les détenteurs de ces espèces encourent jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 150.000 d’amendes.

     

    25/06/2019 : Nord : un président de société de chasse condamné à plus de 4 000€ de dommages et intérêts

    L’homme est reconnu coupable d’avoir empoisonné une buse et un chien avec du Carbofuran, une substance active utilisée comme insecticide et interdite depuis 2008.

    C’est en août 2018 que deux promeneurs, accompagnés de leur chien, repèrent un cadavre de pigeon et celui d’une Buse variable à proximité. Le canidé ne peut pas s’empêcher de mordiller la dépouille du pigeon. Une dizaine de minutes plus tard il commence à convulser et décède. Une analyse toxicologique est alors menée sur le Bull-terrier et la buse. Celle-ci révèle notamment la présence de 0.01g de poison dans le corps du chien.

    L’enquête conduira les deux agents de l’Office départemental de la chasse et de la faune sauvage chargés de l’affaire chez Monsieur G. D. Ils y découvrent pas moins de 7 kg de Curater, un produit phyto de BAYER SAS.

    Une sanction à la hauteur des délits commis

    Cet élu cynégétique est alors déclaré coupable de « destruction non autorisée d’espèce animale protégée », « d’emploi de drogue »,  « d’appât ou de substance de nature à détruire le gibier et les animaux nuisibles » et « d’atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique ».

    Jeudi 6 juin 2019, le tribunal correctionnel de Lille rend son délibéré. Monsieur G. D est condamné à 500€ d’amende, 5 mois de prison avec sursis et une suspension d’un an du permis de chasse. Monsieur G. D doit également verser 1 300€ au propriétaire du chien pour  préjudice matériel et moral.

    Les huit associations de défense des animaux qui s’étaient portées parties civiles lors de ce jugement se voit allouer des dommages et intérêts correspondants aux sommes suivantes :

    • 500€ à la LPO
    • 500€ à la Société nationale pour la défense des animaux (SNDA)
    • 500€ à l’Association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux »
    • 500€ à l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS)
    • 250€ à la Fondation 30 millions d’amis
    • 250€ à la Fondation assistance aux animaux

    Soit un total de 2 500€ d’indemnités, sans compter les frais d’avocats.

    Une très bonne nouvelle pour la protection des animaux. A quand une condamnation de ceux qui empoisonnent les Milans royaux ?
     
     
    En février dernier, en marge d'une battue dans le Gers, le chasseur "obsédé par son cochon" avait touché une voiture où se trouvait un père et ses trois jeunes enfants. Le tribunal d'Auch l'a condamné. 

    Le tribunal d’Auch a examiné jeudi le dossier de ce chasseur qui le samedi 23 février dernier, sur la commune de Castelnau-d’Auzan (Gers) et en marge d’une battue, avait atteint un véhicule alors qu’il venait de viser un sanglier. À bord de la Citroën C4, touchée par une ogive qui a fait exploser la lunette arrière, se trouvaient un père de famille et ses trois enfants (6, 8, 11 ans). Guère de suspens à l’heure de l’attente du délibéré : les faits semblaient depuis le début largement constitués et matérialisés ! L’enjeu tenait alors plus au quantum de la peine et surtout à la hauteur du montant financier global qui allait frapper le prévenu au titre du dédommagement des parties civiles.

    En effet, le récit des faits eux-mêmes fut rapidement matérialisé par les constatations faites par les gendarmes sur la Citroën, mais aussi, et surtout, du fait de la présence d’une vidéo (prise par des amies du chasseur) qui montrait toute la scène. « Tous les éléments du dossier, nombreux, démontrent qu’il y a eu deux tirs sur la route », a résumé Me Charles Lagier (barreau de Lyon), avocat de la fédération nationale des chasseurs et venu au nom de la fédération départementale qui s’était portée partie civile au titre du préjudice moral. Et de souligner : « Nous avons une preuve indiscutable, sans faille, rarissime : la vidéo ».

    Il voulait « éviter une collision avec le sanglier »

    De son côté, Alice Gardair, ministère public, a balayé la tentation d’un débat : « Dire s’il est bon ou mauvais chasseur, ce n’est pas mon rôle.Nous ne sommes pas dans un procès anti chasse. » Et de rappeler ainsi la seule raison pour laquelle ce monsieur âgé de 68 ans se trouvait ce jour-là à la barre : « mise en danger d’autrui (risque immédiat de mort ou d’infirmité) par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence ».

    Du bout des lèvres, donc, le prévenu a reconnu qu’il avait « commis une erreur »…Non pas en tirant, mais en se trouvant en un lieu (sur la route) proscrit par la réglementation qui régit la chasse. Pour le reste, le déni alimenté d’explications pour le moins curieuses.En effet, lors d’une audition, l’homme prétend que le pare-brise sans doute fragilisé aurait explosé à la suite de la déflagration.Puis, devant l’évidence de la présence d’une ogive et de ses impacts dans le coffre de la Citröen, il évoque un « ricochet », qui serait largement dû à une confusion : les cartouches vendues n’étant pas les bonnes. Enfin, il parle d’une action apparemment délibérée de « sécurité » : pour stopper un sanglier qui allait entrer en collision avec le véhicule ! Argument un tantinet « gonflé » pourtant repris par l’un des deux avocats venus en défense, Me Maëlle Comte (barreau de Lyon).

    « Des positions qui frôlent l’indécence », s’offusque Me Karine Briene (Toulouse) pour les victimes.

    Même la ministre évoque ce dossier

    Pour Me Pierre Thersiquel (Auch), autre défenseur de ce chasseur qui aurait été tout simplement « obsédé par son cochon », cette affaire a pris des proportions nationales démesurées par la faute d’un article de presse (La Dépêche du Midi, édition du 28 février, soit 5 jours après les faits et sa première garde à vue). « On tente de minimiser depuis le jour même de l’accident : le 27 février, il déclare : J’ai un réflexe de chasseur. La faute à pas de chance », commente Me Briene.

    « Oui, cette affaire est devenue nationale, convient Me Lagier. Le 11 avril dernier, la ministre, devant les députés, a même évoqué le Gers pour justifier que les futures dispositions de sécurité faîtes à la chasse sont incroyablement renforcées. » Ce qui a notamment conduit à sa demande : 7 000 € au titre du préjudice moral. Cette requête est finalement la seule à être partiellement rejetée par le tribunal ;: il octroie 1 000 € à la fédération du Gers pour le préjudice.

    Pour le reste, les magistrats ont suivi les réquisitions du parquet : 1 an d’emprisonnement couvert en totalité par un sursis mise à l’épreuve ; interdiction de détenir une arme et de chasser durant 3 ans ; pour les quatre victimes : plus de 3 000 € de frais à rembourser et 4 400 € au titre des préjudices moraux.

     

    Il tue un Maine coon

    2019 : méfaits de la mafia de la chasse

     

    30/06/2019 : La fédération de chasse organise des essais avec des armes silencieuses à Cottévrard

    La fédération de chasse de Seine-Maritime organise des essais sonores à Cottévrard. Des coups de feu avec des armes silencieuses seront tirés pour rassurer les habitants.

    La fédération de chasse de Seine-Maritime organise des essais à Cottévrard sur le site du futur centre d’examen pour chasseurs lundi 1er juillet. Des armes silencieuses seront utilisées.

    Inquiétudes des habitants

    En avril, après deux refus de permis de construire, la fédération de chasse avait organisé avec la mairie une réunion publique. Celle-ci avait pour but l’explication du projet de centre d’examen et la présentation des études qui avaient été menées.

    La rencontre entre les acteurs de la chasse et la population cottévrardaise avait soulevé plusieurs inquiétudes dont le bruit.

    La fédération de chasse s’était engagé à réaliser des essais avant la construction du centre afin de démontrer l’inexistence des nuisances sonores.

     

    04/07/2019 : Sarthe. Saisie chez un trafiquant d’oiseaux

    Avec un filet, le particulier capturait chardonnerets et autres espèces protégées, pour les vendre au marché noir.

    Le commerce illégal des animaux sauvages ne concerne pas seulement les rhinocéros d’Afrique et les serpents exotiques. Dans le sud Sarthe, le service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a récemment procédé à une perquisition au domicile d’un particulier qui se livrait à la capture et à la vente d’oiseaux.

    La perquisition a permis de saisir 18 oiseaux protégés : chardonnerets élégants, linottes mélodieuses, verdiers d’Europe et tarin des aulnes. « Ces fringillidés, de petits oiseaux granivores, sont victimes de leur beauté et de leur chant mélodieux, explique Julien Pioger, chef de brigade à l’ONCFS. Ces espèces sont protégées. En France, on estime que leur population a baissé de 55 % entre 2001 et 2014. » L’Office évalue à « plusieurs dizaines de milliers au minimum » le nombre d’oiseaux capturés chaque année. « Il existe un véritable marché noir, sur lequel ces oiseaux peuvent se revendre aux alentours de 100 €. »

    Les agents ont également saisi une pantière, un vaste filet vertical, que le braconnier avait installé dans son jardin. Il revendait les volatiles via un réseau social. Une activité qui l’expose, au minimum, à une forte amende.

    « Souvent ignoré, le commerce illégal des animaux sauvages est le 3e trafic au monde après celui de la drogue et des armes », rappelle L’ONCFS. Un marché qui représente chaque année « plusieurs milliards de dollars et relève du crime organisé et du terrorisme », selon le National Geographic.

     

    06/07/2019 : Romagne : poursuivi pour avoir capturé une genette

    L’office de la chasse a ouvert une enquête contre un retraité de Romagne. Il avait piégé le mammifère protégé en voulant protéger ses oiseaux.

    Deux ans de prison et 150.000 euros d’amende : c’est ce que pourrait encourir Marcel Berjonneau, habitant de Romagne, pour avoir capturé une genette, espèce protégée, sans la relâcher dès sa découverte. L’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) a en effet ouvert une enquête pour enlèvement et capture non autorisée.
    Tout commence quand Marcel Berjonneau installe un piège près de ses volières, pour protéger ses oiseaux. Son élevage d’une trentaine d’espèces différentes (principalement des faisans : argenté, colchide, shwindhoe ou encore blanc du Canada) était attaqué depuis mars par un prédateur. « J’ai voulu arrêter le massacre et j’ai décidé de demander à des piégeurs de faire le nécessaire. Devant leur indisponibilité, j’ai posé un piège à trappes pour garder l’animal vivant », raconte-t-il.
     

    La genette, espèce protégée

     Et dimanche 10 juin, « une bête qui [lui] était inconnue était dans le piège ». Marcel Berjonneau décide alors de la garder pour connaître l’espèce et « prévenir les écoles pour la montrer aux élèves ». Mais problème : l’animal capturé est une genette, mammifère carnivore nocturne et classée comme espèce protégée depuis 1972. L’ONCFS surprend l’éleveur en flagrant délit, relâche l’animal dans le bois attenant et ouvre une enquête pour enlèvement et capture non autorisée d’une espèce animale non domestique. « S’il avait relâché directement la genette et alerté l’office, il n’y aurait pas eu de souci », explique-t-on au service départemental de l’ONCFS. Et de souligner l’exceptionnalité de la situation : « C’est la première fois en dix ans qu’une genette est capturée dans la Vienne. »
    Dans le cadre de l’enquête, le retraité romagnon a été auditionné par des gardes de l’ONCFS jeudi 20 juin, devant son domicile, en présence de son avocate et d’une vingtaine de personnes. L’Office doit maintenant terminer de rédiger son rapport, qui sera remis à la justice d’ici septembre. Le procureur décidera alors si Marcel Berjonneau sera jugé ou non.

     

    09/07/2019 : Chasse en boîte : les gérants d’un Super U épinglés dans le Rhône

    La famille Alboud, qui gère le magasin Super U de l’Arbresle (69) fait l’objet d’une vive polémique sur les réseaux sociaux depuis que des photos d’un safari-chasse les montrant posant avec des cadavres d’animaux sauvages ont été dévoilées. Les horreurs de ces chasses aux trophées ont régulièrement été dénoncées par la Fondation 30 Millions d’Amis.

    L’affaire a pris une ampleur nationale. Martine et Jacques Alboud, qui gèrent le magasin Super U de l’Arbresle (69), se retrouvent au cœur de la tempête pour leur passion décriée de la chasse aux animaux sauvages. Des photographies qui datent de 2015 et montrant le couple poser crânement au-dessus du cadavre d’un lion, d’un zèbre, d’un alligator, d’un léopard ou d’un hippopotame inondent les réseaux sociaux depuis quelques heures comme l'ont relayé LyonMag et Le Progrès. Contactés par 30millionsdamis.fr, ils n’ont pas souhaité s’exprimer.

    La Coopérative U se désolidarise

    Contrainte de réagir à la polémique, la coopérative U n’a toutefois pas pu démentir les images et s’est fendue de messages de désolidarisation. "La Coopérative U enseigne comprend que les éléments publiés récemment sur les réseaux sociaux aient pu heurter les internautes, est-il écrit. Si ces images relèvent d'activités personnelles en dehors de la sphère professionnelle, la coopérative tient néanmoins à se désolidariser fermement de ces pratiques qui vont à l'encontre des valeurs que nous défendons et de nos engagements. La Coopérative U enseigne appelle aujourd'hui à la modération dans les commentaires apportés autour de ces faits ».

    Une justification pour le moins ironique si on la met en perspective avec l’engagement du groupe qui dit agir « pour un meilleur respect des ressources aquatiques et terrestres ». Le compte officiel des Magasins U promet d’ailleurs de privilégier « l’humain, le lien local et un système de valeur plus responsable » … Un argumentaire à mille lieues des pratiques de ce couple de cadres dirigeants.

    L’horreur de la « chasse en boîte »

    Cette sombre histoire n’est pas sans rappeler la mort du lion Cecil tué par un chasseur américain au Zimbabwe, mi-juillet 2015. L’ancien skieur et vainqueur du Paris-Dakar 2006, Luc Alphand avait lui aussi été épinglé pour ses photos de chasse de même que Pascal Olmeta en 2016. L’activité funeste de la « chasse en boîte » a été récemment portée à l’écran à la sortie du film « Mia et le lion blanc » de Gilles de Maistre (2018). C’est l’émission 30 Millions d’Amis qui a été l’un des premiers médias en France à révéler au public toute l’horreur de cette pratique sordide et à tirer la sonnette d’alarme.

    Le principe ? De riches étrangers viennent acheter à coups de plusieurs milliers de dollars le « plaisir » de tuer un animal, souvent drogué, en semi-liberté dans une ‘’réserve’’. Environ 8 000 lions ont d’ailleurs été élevés pour être abattus lors des dix dernières années en Afrique du Sud, pays où il existe quelques 160 fermes. Ils seraient 3000 à l’état sauvage. Le pays a connu une chute de 90% des populations de lions en un siècle. L’espèce pourrait disparaître d’ici 2050.

     

    08/07/2019 : Stiring-Wendel : ils chassaient des hérissons à l’aide de chiens

    Le hérisson est une espèce protégée. Les deux frères qui ont décidé de partir chasser le petit animal pour le manger, ne devaient probablement pas le savoir. Et ils ne s’attendaient pas à faire autant d’émules. Lors d’un contrôle de police à Stiring-Wendel, les découvertes étranges s’enchaînent. Ils écopent tous deux de 250 € d’amende.

    Deux frères de 22 et 25 ans ont été présentés lundi matin devant le tribunal correctionnel de Sarreguemines pour une affaire hors du commun. Un « enlèvement ou capture non autorisée d’espèce animale non domestique », en l’occurrence des hérissons. « Je savais que les hérissons étaient une espèce protégée mais pas qu’on n’avait pas le droit de les prendre », se défend l’un des prévenus. Lors d’un contrôle de routine de leur véhicule, à Stiring-Wendel, les policiers ont fait une première découverte : 11 hérissons entassés dans un sac au pied du siège passager.

    Attention, chiens méchants

    Ils ne sont pas au bout de leur surprise. Alors qu’ils exigent de voir ouvert le coffre du véhicule, les deux « chasseurs » rétorquent que les chiens qui s’y trouvent sont très nerveux. En effet, pour partir à la chasse aux hérissons, le chien serait le meilleur compagnon selon les dires des deux jeunes gens. Or en ouvrant le coffre, quelle n’est pas la surprise des forces de l’ordre. Elles constatent que les chiens sont enfermés dans une cage. Ils font également une autre découverte : deux armes à feu et des traces de sang.

    Qui part à la chasse…

    Bien loin de ce qu’on peut imaginer, les deux armes placées dans le coffre sont un calibre 22 LR et une arme semi-automatique qui appartiennent à leur père, chasseur. Quant au sang, les prévenus affirment qu’il s’agit de celui d’un chevreuil mort, ramassé au bord de la route avant d’être abandonné.

    Le tribunal condamne chacun des deux frères à une amende de 250 €. Celui qui se trouvait au volant au moment du contrôle se voit infliger une interdiction de détenir des armes pendant 5 ans. Les prévenus doivent également verser 150 € au titre du préjudice moral à l’Association pour la protection des animaux sauvages.

     

    11/07/2019 : Plouigneau. Qui a planté une flèche dans l’oie grise ?

    Des promeneurs ont découvert une oie blessée, samedi 6 juillet 2019, sur un plan d'eau à Plouigneau (Finistère). Elle avait reçu une flèche dans le flanc.

    Des milliers d’oiseaux coulent des jours heureux au plan d’eau de Kervanon, situé à Plouuigneau, près de Morlaix (Finistère). Endroit bucolique, il est apprécié chaque jour par de nombreux promeneurs. Mais, samedi 6 juillet 2019, vers 16 h, l’un d’eux aperçoit une oie bouger curieusement sur l’îlot au milieu du plan d’eau, avec un objet brillant planté dans ses flancs. Surprise, en s’approchant, il aperçoit qu’il s’agit d’une flèche, tirée d’un arc.

    Acte de braconnage ?

    Un acte de braconnage ? Une personne qui confond plan d’eau et cible d’un terrain d’entraînement ? Pour sortir la pauvre bête de cette situation fâcheuse, il a fallu l’intervention de deux pompiers et deux gendarmes, qui ont réussi à la ramener sur le rivage.

    « Nous avons contacté le vétérinaire de Saint-Martin-des-Champs, qui a pu la soigner », informe Guy Guillou, adjoint, qui s’était rendu sur place. « Il s’agit vraiment d’une grosse bêtise, une vraie stupidité. Il ne faut pas que cela se reproduise. C’est inadmissible et c’est aussi très dangereux pour les promeneurs. » La commune a porté plainte auprès de la gendarmerie de Plouigneau.

     

    15/07/2019 : Rennes: cinq chasseurs à courre devant le juge

    En février dernier une chasse à courre en forêt de Brocéliande tourne au règlement de compte entre chasseurs et militants de la cause animale. Cinq chasseurs passeront devant le tribunal correctionnel de Rennes ce mardi pour violences aggravées en réunion.

    Ce mardi 16 juillet cinq chasseurs à courre sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Rennes. Ils sont poursuivis pour violences aggravées en réunion.

    Deux militants agressés en forêt de Brocéliande

    Les faits qui leur sont reprochés remontent au 2 février dernier. Ce jour-là une chasse à courre se tient dans la forêt de Brocéliande mais des militants anti-chasse à courre perturbent la partie. Deux d'entre eux sont alors pris à partie par des "suiveurs" (des participants à la chasse qui ne sont pas armés). Les militants "étaient en train de filmer la chasse", explique le parquet, "ils ont été l'objet de violences évidentes" quand les suiveurs ont tenté de leur voler leurs caméras.

    Une jeune femme a eu "la tête placée sous l'eau dans une petite mare à plusieurs reprises" tandis qu'un homme qui voulait l'aider a notamment eu "le cou serré à plusieurs reprises", précisait le parquet.

    La jeune femme a eu une ITT (Interruption temporaire de travail) de 30 jours et l'homme de 15 jours.

    Le Rallye Bretagne se dit victime de harcèlement et de sabotages

    Dans un communiqué envoyé à la rédaction Hervé SCHWERER, secrétaire et chargé de communication du Rallye Bretagne explique:
    "Le Rallye Bretagne condamne fermement toute forme de violence, qu’elle soit commise par des chasseurs ou par des anti-chasses. Il est cependant important de replacer cette altercation dans son contexte : les opposants animalistes bretons n’ont pas cessé de provoquer les chasseurs tout au long de la saison : violences, harcèlements, violation de la vie privée, mises en scène, victimisation, manipulations de l’opinion publique par des communiqués de presse calomnieux, des fake news sur les réseaux sociaux et le dépôt incessant de plaintes pénales, la plupart dénuées de tout fondement. Le Rallye Bretagne a été la victime des sabotages des militants anti-vènerie à 26 reprises cette saison, aussi bien dans des forêts domaniales que dans des propriétés privées [...]".

    Et de conclure "Le Rallye Bretagne fait pleinement confiance à la justice pour appréhender la réalité des faits et découvrir que les opposants à la chasse à courre sont prêts à user de toutes les contrevérités possibles pour nuire à une activité légale et réglementée. L’audience de ce groupuscule animaliste est sans rapport avec sa représentativité : les AVA sont en réalité très peu nombreux. La manifestation anti-chasse à courre organisée par AVA fin mars a rassemblé moins de 50 personnes en Bretagne alors que 3000 agriculteurs, pêcheurs et éleveurs s’étaient joints aux veneurs bretons pour défendre la ruralité."

    L'association AVA Bretagne qui milite contre la vénerie appelle à un rassemblement devant le tribunal pour soutenir les militants agressés.
     
     
     

    Un Longuevillais de 56 ans a été condamné mardi 9 juillet 2019 par le tribunal de Dieppe à 500 € pour avoir blessé un homme au cours d’une partie de chasse en octobre 2017.

    C’est une partie de chasse qui aurait pu finir d’une façon dramatique.

    La procureure de la République de Dieppe (Seine-Maritime) n’y va pas par quatre chemins au moment d’entamer ses réquisitions.

    Mardi 9 juillet 2019, le tribunal de Dieppe avait à juger un Longuevillais de 56 ans. Le 9 octobre 2017 à Lintot-les-Bois (Seine-Maritime), il avait blessé un homme à l’épaule au cours d’une partie de chasse.

    La victime s’était vu prescrire trois jours d’interruption temporaire de travail.

    Jamais eu un seul problème

    Le prévenu participait à une partie de chasse sur un terrain privé. Cette dernière avait démarré comme toutes les autres avec un rappel des règles de sécurité et notamment l’interdiction de pointer son fusil en direction des habitations.

    Le Longuevillais n’est pas un novice. Il possède son permis de chasse depuis au moins 35 ans.

    Je n’ai jamais eu un seul problème.

    Jamais de problème, jusqu’à ce 9 octobre 2017. Alors que son chien a levé une perdrix, il épaule son fusil. Dans sa ligne de mire, la proie mais aussi une haie donnant sur un jardin.

    Il tire une première puis une deuxième fois avant d’entendre un cri. Deux hommes se précipitent vers lui. L’un d’entre eux est légèrement blessé : la balle lui a éraflé l’épaule. Ce dernier assure à la barre qu’il s’était signalé.

    Différentes versions

    Nous avions entendu les coups de feu alors que nous faisions des travaux dans le jardin. Nous nous sommes signalés, nous avons crié mais les balles ont continué à fuser. 

    C’est là que les versions divergent. Selon la victime, les chasseurs ne sont pas du tout venus les voir. « C’est ce que je leur reproche en fait » poursuit l’homme blessé à l’épaule. Immédiatement, le prévenu a répondu :

    Quand ils sont venus nous voir, nous nous sommes dit que nous ne voulions pas chercher la chicane.

    En fait, le groupe de chasseurs choisit de s’éloigner de la victime. Cette dernière reviendra quelques minutes plus tard pour prendre en photo les plaques d’immatriculation des véhicules, ce qui permettra à la police de remonter jusqu’au Longuevillais de 56 ans.

    Pas de balle dans la blessure

    Lors de son passage à l’hôpital, aucun corps étranger n’a été retrouvé dans la blessure de la victime. Preuve que la balle l’a seulement éraflé. À la barre, il se constitue partie civile et demande 800 € de dommages et intérêts.

    Pour l’avocat du prévenu, il convient de revoir ces prétentions à de plus justes eu égard à la blessure. Son client sera toutefois reconnu coupable de blessures involontaires.

    Il est condamné à 500 € d’amende et à six mois de suspension de son permis de chasse. Son fusil lui a également été confisqué. Il devra verser à la victime 800 € en réparation des préjudices matériel et moral.

     

    17/07/2019 : Un vétérinaire eurois participe à des chasses en Afrique : sa clinique harcelée

    Une page Facebook a exhumé des photos de chasse en Afrique durant lesquelles un vétérinaire eurois pose à côté d’animaux morts, dont un lion et un éléphant. Les réseaux sociaux s’enflamment et la clinique vétérinaire est harcelée.

    Sur sa page internet, Franck Vannier est très fier de ses exploits. Installée au Cameroun, sa petite entreprise Faro safari club propose de partir sur « une zone de chasse (70 000 hectares non clos) » équipé « maximum deux armes à canon rayé pour la moyenne chasse, et supérieure à 9 mm pour la grande chasse, et une arme à canon lisse sont autorisées par la législation », indique le site internet.

    Et Franck Vannier aime à mettre en avant ses clients. Et c’est l’un de ses récits qui met aujourd’hui un vétérinaire de l’Eure sous le feu des projecteurs. Ce dont, au vu des réactions et du tombereau d’injures qui envahit les réseaux sociaux, le médecin animalier normand se serait sans doute bien passé...

    Légal ou pas : « C’est sa réputation qui en prend un coup ! »

    C’est une page militante qui a publié, il y a quelques heures mercredi 17 juillet 2019, les premiers éléments quant à l’identité de ce vétérinaire. En quelques minutes, comme pour les anciens responsables d’un Super U, la poudre s’enflamme : la publication est partagée, encore et encore, les commentaires haineux se multiplient... L’identité du praticien, dévoilée, tourne en boucle accompagnée des coordonnées de sa clinique vétérinaire. Au standard de la clinique, la déferlante d’appels injurieux donne le ton. « Depuis l’ouverture, neuf appels sur dix, ce sont des insultes », regrette la secrétaire, contactée dès mercredi matin. Elle indique n’être au courant de rien et son impossibilité à nous mettre en relation avec son patron, « absent et injoignable ».

    Une personne de la famille du vétérinaire, jointe mercredi par téléphone, confirme en tout cas que, oui, « il s’est bien rendu en Afrique et qu’il était bien question de chasse ». Mais, de ce côté-là encore, impossible de joindre l’homme cloué au pilori sur internet.

    Une rapide recherche permet de retrouver de nombreuses traces de ses safaris sanglants. Le périple mortifère. Ici une gazelle, là une antilope. Ici un gnou, plus loin, un hippopotame. À chaque fois, le vétérinaire apparaît tout sourire à côté de la proie inerte. Parfois, il a encore un fusil entre les mains. Les dernières images sont encore plus frappantes. Triomphant, l’Eurois « quadra », installé depuis dix-sept ans dans sa clinique, prend la pose à côté d’un lion, le mufle sanguinolent, après une traque que le guide raconte sur le net. Une autre photo le dévoile à côté d’un éléphant, apparemment abattu également. « Un éléphant ? Ah, là, il va prendre cher », commente l’un de ses confrères, abasourdi. La situation n’a pas manqué de faire réagir au sein de l’Ordre des vétérinaires de Normandie, prévenu mercredi par Paris-Normandie. Son président, Benoît Grosfils, a également tenté de joindre le vétérinaire dans la tourmente. En vain. « C’est la première étape : l’entendre. S’il était dans la légalité  et, ça paraît dingue, mais il y a des pays où l’on peut chasser l’éléphant ! -, nous ne pouvons rien dire. Après, c’est sa réputation qui en prend un coup surtout. » En revanche, le code de déontologie, un peu flou, contient un passage sur le fait qu’« un vétérinaire ne peut porter atteinte à l’image de la profession ». Un tel buzz pourrait conduire l’Eurois devant la Chambre de discipline. « Et il n’est pas exclu que des associations portent plainte », pointe-t-on à l’Ordre.

    L’information a rapidement été remontée à l’Ordre national qui, s’il juge déplacés les clichés « d’un point de vue éthique et moral », ne veut pas hurler avec les loups : « Évidemment, si c’est vrai, qu’il s’agit d’espèces protégées, c’est moralement compliqué. Maintenant, l’instance ordinale doit en savoir plus, mettre les choses à plat et aviser ensuite. » L’Ordre s’inquiète en revanche des répercussions pour le personnel de la clinique « alors que l’adresse a été jetée en pâture... Que ce vétérinaire puisse être poursuivi, par une association par exemple, pour des faits qui relèvent de la sphère privée  car, à notre connaissance, il n’était pas là-bas pour travailler –, c’est son problème. Mais il ne faut pas que le personnel de la clinique soit une victime collatérale. »

    Malgré nos demandes par mail, par téléphone et par des intermédiaires, le vétérinaire incriminé restait, mercredi, injoignable. Ces colonnes lui restent ouvertes.

     

    22/07/2019 : Saint-Michel: deux sangliers abattus dans un jardin de la rue de l’Egalité

    Ils étaient traqués depuis trois semaines, depuis qu’ils s’en étaient pris aux poules de Daniel Agard, un habitant de la rue de l’Égalité à Saint-Michel. 

    Ce lundi matin, un lieutenant de louveterie de Barbezieux et les deux chasseurs qui l’accompagnaient ont tué une laie et son  marcassin dans le jardin de la famille Agard. Il reste donc un  marcassin encore en liberté dans ce secteur situé en bordure des Eaux-Claires, derrière Girac…

     
     

    La Commission européenne a averti la France pour ses méthodes de chasse illégales contre les oiseaux.

    La Commission européenne a lancé jeudi un premier avertissement à la France, lui demandant de mettre fin à certaines méthodes de chasse illégales contre les oiseaux. 

    L’exécutif européen a ouvert une procédure d’infraction contre la France en lui adressant une lettre de mise en demeure, première étape d’un processus qui peut aboutir in fine, en l’absence de réponse satisfaisante de l’Etat concerné, par une saisine de la Cour de justice de l’UE.

    Selon Bruxelles, "la France autorise des pratiques de chasse non sélectives, comme la chasse à la glu et au filet, qui ne sont pas conformes aux exigences" de la directive "Oiseaux" sur la conservation des oiseaux sauvages et de leurs habitats.

    "La Commission s’inquiète également de la tolérance et de l’autorisation généralisées actuelles de la chasse à l’oie cendrée après que celle-ci a commencé sa migration vers ses sites de reproduction", pratique pourtant interdite, explique l’institution.

    La France a deux mois pour répondre

    Sur le cas particulier de la tourterelle, la Commission somme par ailleurs la France et l’Espagne de renforcer la protection de ce volatile "autrefois très courant en milieu agricole, mais désormais menacé".

    Cela illustre selon elle "comment la pression de l’agriculture et de la chasse contribue à une perte de biodiversité".

    La Commission rappelle que l’espèce est considérée comme "vulnérable" à la fois sur la liste rouge mondiale des oiseaux et sur la liste rouge européenne des oiseaux.

    "L’Espagne accueille plus de la moitié de la population reproductrice dans l’UE, et la France en accueille 10%", et donc l’action des deux pays est "capitale pour la conservation de cette espèce", selon Bruxelles, qui précise qu’entre 1996 et 2016, la population a décliné de 40% en Espagne et de 44% en France.

    Ce n’est pas la première fois que la France est réprimandée en ce domaine: après avoir été renvoyée devant la justice européenne, la France s’était finalement mise en conformité en 2017 sur la chasse aux ortolans.
     
     
     
    Un loup a été tué par un éleveur ce vendredi à Beaufort en Savoie. Il s’agit d’un tir autorisé par la préfecture.

    Un loup a été abattu ce vendredi matin dans le massif du Beaufortain, sur la commune de Beaufort selon la préfecture de la Savoie. L’animal a été tué par un éleveur. Il s’agit d’un tir de défense réglementaire. Cet éleveur a été victime d’une attaque il y a quelques jours. Il a donc demandé l’autorisation à la préfecture de procéder à un tir de défense, comme l’exige la réglementation, puisque le loup est une espèce protégée. Des agents de l’ONCFS, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont venus constater le décès de l’animal. 

    Selon la préfecture de la Savoie, cinq loups ont été abattus dans le département depuis le début de l’année. Des loups qui s’ajoutent donc au quota national de prélèvement dont le plafond devrait passer à 53 pour l’année 2019, sur l’ensemble de la France.

     

    30/07/2019 : Mers-les-Bains : Un homme interpellé pour des captures illicites de passereaux protégés

    Un habitant de Mers-les-Bains, dans la Somme, a été pris la main dans la cage. Il capturait des passereaux protégés. Il encourt jusqu'à 150 000 € d’amende et 2 ans de prison.

    Les inspecteurs de l’environnement de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont interpellé un contrevenant, le jeudi 3 juillet 2019, sur la commune de Mers-les- Bains, dans la Somme. 

    L’homme capturait des chardonnerets élégants, une espèce de passereaux protégée.

    L’office indique dans son communiqué de presse : 

    Il encourt jusqu’à 150 000 € d’amende et 2 ans d’emprisonnement.  Des investigations menées par les inspecteurs de l’environnement du service départemental de l’ONCFS de la Somme ont permis de mettre un terme aux agissements de ce Mersois. Ce dernier se livrait à la capture de chardonnerets élégants au moyen de cages-pièges spécifiques pour alimenter son élevage illégal. La perquisition opérée au domicile du mis en cause a permis de rendre leur liberté aux oiseaux et les cages-pièges ont été saisies

    En France, tous les passereaux, dont le chardonneret élégant, sont protégés. La capture, la détention, le transport et la commercialisation de spécimens de ces espèces issus du milieu naturel sont interdits. Cependant, très prisés des éleveurs amateurs pour la beauté de leur plumage et de
    leur chant, certains n’hésitent pas à capturer des chardonnerets élégants dans la nature pour l’élevage et le commerce, participant ainsi à la raréfaction de cette espèce. Cet oiseau connaît actuellement un fort déclin.

    "Le parquet du Tribunal de Grande Instance d’Amiens décidera des poursuites à engager à l’encontre de l’habitant de Mers-Les-Bains. Lutter contre les atteintes aux espèces et aux milieux est une priorité de l’ONCFS"

    Pour tout signalement relatif aux atteintes à la faune sauvage et au milieu naturel, vous pouvez contacter le service départemental (SD) de la Somme au 03.22.27.95.37 / sd80@oncfs.gouv.fr .

     

    31/07/2019 : Haute-Ariège : une soixantaine d'oiseaux protégés retenus illégalement relâchés

    Suite à des repérages effectués par les inspecteurs de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), trois perquisitions ont été déclenchées entre décembre 2018 et mai 2019 chez des particuliers sur deux communes de la Haute-Ariège.

    Ces perquisitions, menées sous l'autorité du Procureur de la République de Foix, ont amené à la découverte de nombreuses cages et volières aménagées contenant un nombre impressionnant d'oiseaux protégés. L'ensemble de ces animaux protégés était détenu illégalement, la présence de dispositifs de capture chez l'un des mis en cause faisant peser le soupçon d'un probable prélèvement des oiseaux dans le milieu naturel.

    Lors des opérations, le matériel de capture, ainsi que les animaux, ont été saisis. Les oiseaux ont pu être relâchés dans leur milieu naturel à une période favorable, tandis que les tortues d'Hermann ont été confiées à un centre de soins spécialisé en Haute Garonne.

    Certaines de ces espèces ont subi une baisse dramatique de leurs effectifs dans le milieu naturel : de l'ordre de 40 % pour le chardonneret élégant et de 64 % pour le bouvreuil sur la période 1989 à 2014 (source : programme STOC EPS, synthèse GON).

    La capture et la détention non autorisée de ces oiseaux protégés sont passibles de 2 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende. Le Parquet de Foix entend mener une politique pénale rigoureuse en la matière. Ces infractions constituent en effet des atteintes sérieuses à la biodiversité, sur des populations déjà significativement fragilisées en raison de différents facteurs (modification des milieux naturels ou encore utilisation de produits phytosanitaires).
     
    Avec ses 1100 inspecteurs de l'environnement, l'ONCFS est le premier service de police judiciaire de l'environnement, avec plus de 15 000 infractions à l'environnement relevées chaque année, soit 45 à 50 % des infractions environnementales relevées par an.

    À travers notamment son réseau CITES et sa Brigade mobile nationale d'intervention CITES, l'ONCFS constitue l'un des trois principaux services de police français en matière de lutte contre le trafic d'espèces menacées, aux côtés des Douanes et de l'OCLAESP (gendarmerie).

    En Occitanie, les inspecteurs de l'environnement de l'ONCFS ont relevé en 2018 près de 1400 infractions à l'environnement, 283 concernaient la protection de la nature et 66 des trafics d'espèces relevant de la Convention de Washington.

     

     

    01/08/2019 : Forêt de Brocéliande. Cinq chasseurs à courre condamnés pour des violences

    Cinq chasseurs ont été condamnés à des peines allant de 6 à 10 mois de prison avec sursis pour avoir agressé deux militants du collectif en faveur de l’abolition de la vénerie. Les faits s’étaient déroulés en forêt de Brocéliande début février.

    Ce jeudi 1er août, le tribunal correctionnel de Rennes a condamné cinq participants à une chasse à courre. Les chasseurs ont été reconnus coupables d’avoir agressé deux militants du collectif en faveur de l’Abolition de la vénerie, le 2 février 2019 en forêt de Brocéliande. Ils ont été condamnés à des peines de 6 à 10 mois de prison avec sursis. Ils écopent également d’une interdiction de chasser de 8 mois à un an. Les victimes obtiennent respectivement 2 500 et 2 800 euros de dommages et intérêts.

    « J’ai cru mourir »

    Pour rappel, le 2 février, deux militants du collectif AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui) avaient été « pris en sandwich » sur un chemin forestier de Brocéliande. Quatre « suiveurs » et un « piqueux », salarié de la société Rallye Bretagne, dont le rôle est de s’occuper des chiens, s’en étaient physiquement pris aux deux militants d’Ava.

    Une jeune femme avait été poussée dans un fossé plein d’eau, puis rouée de coups avant que le « piqueux » ne lui maintienne la tête sous l’eau. Lors de l’audience, la victime avait expliqué : « Il voulait prendre ma GoPro et que je dise que je ne reviendrais plus en forêt. J’ai cru mourir, j’ai compris qu’il fallait que je dise ce qu’il voulait entendre ».

    Son compagnon, lui, avait été maintenu au sol par deux hommes, pendant que le troisième essayait de lui arracher la caméra Go-Pro qu’il avait attachée à un harnais. La scène de violence s’était arrêtée à l’arrivée de quatre militants anti-chasse.

    Lors de l’audience, le procureur de la République du tribunal correctionnel de Rennes avait requis des peines de 10 à 14 mois de prison avec sursis.

    L’avocat des cinq prévenus, Maître Raiffaud, a dénoncé, à la sortie de l’audience, « des condamnations disproportionnées, compte tenu des faits qui sont contestables, les seules preuves retenues par la cour reposant exclusivement sur les déclarations des victimes ; et étant donné que le dossier n’a pas été traité dans sa globalité ». Les prévenus ont annoncé leur intention de faire appel.

     

    L’affaire a été révélée au grand jour le 11 juin 2019 : depuis 3 ans au moins, des chasseurs du département du Calvados entretenaient des élevages illégaux de sangliers croisés avec des cochons domestiques…

    Plus grave encore : d’après des témoins, en raison d’une concentration trop importantes d’animaux, plusieurs dizaines se seraient échappés des enclos, provoquant l’ire des agriculteurs locaux et générant une réelle inquiétude sanitaire au regard du contexte actuel de la peste porcine qui guette nos frontière. En effet, si aucun cas n’a été pour l’instant officiellement relevé en France, on sait que le foyer d’infection en Belgique est dû à l’importation de sangliers d’Europe de l’Est, or ces « cochongliers » normands n’ont aucune traçabilité… Cette affaire n’est pas une première et révèle toute l’hypocrisie du monde cynégétique en mettant à mal, une fois de plus, l’image des chasseurs « premiers écologistes de France ». Si la « fédé » du Calvados s’est bien sûr empressée de dénoncer ces agissements, ce scandale met en lumière la gestion catastrophique du dossier « sanglier » par les chasseurs français depuis des décennies. Les férus justifient souvent leur rôle de « régulateurs » providentiels par la surpopulation de sangliers en France. Ce qu’ils ont un peu plus de mal à admettre c’est ce déséquilibre écologique qu’ils font même en sorte d’entretenir pour être sûrs d’avoir des cibles vivantes à tirer ! Quant à l’hybridation commencée dans les années 80, elle est l’une des réalités les plus embarrassantes pour le monde de la chasse. Aujourd’hui, les chasseurs sont complètement dépassés par la capacité de reproduction prolifique des « cochongliers » qui n’ont de prédateurs naturels que les loups, les lynx et les ours dont les populations sont, en France, très faibles… ce qui arrange aussi, bien entendu, les chasseurs ! L’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) a décidé de déposer plainte pour ces faits d’élevages clandestins…

     

     

    Un conducteur de train a croisé des chasseurs du côté de la voie ferrée de Saint-Nicolas-de-Redon. Sur Twitter, il rappelle que ce n’est pas un endroit adapté pour la chasse.

    Sur le réseau social Twitter, le conducteur de train et moniteur SNCF @ADCBrest a poussé un coup de gueule, samedi 3 août. « Petit rappel aux chasseurs, les voies ferrées ne sont pas des lieux de chasse, si vous ou vos chiens êtes heurtés par un train un jour, faudra pas venir pleurer… » Dans les réponses, il explique avoir vu au moins cinq personnes, avec des chiens, des gilets fluo et des fusils, du côté de Saint-Nicolas-de-Redon. À son passage, il a fait « siffler » le train « comme un fou ». Un tweet aimé par 62 utilisateurs et partagé par 26 personnes.

     

    09/08/2019 : Près de Bayeux. Victime d’un tir de fusil de chasse, leur chat criblé de plomb échappe à l’amputation

    À Coulombs (Calvados), Ophélie et Loïc Gaget ne décolèrent pas. Croq Mou, leur chat âgé de 2 ans, a été la cible d'un tir de fusil de chasse début juillet 2019. Ils racontent.

    À Coulombs, paisible bourgade de 384 âmes située entre Bayeux et Caen, Ophélie et Loïc Gaget ne décolèrent pas. Croq Mou, leur chat âgé de 2 ans, a été la cible d’un tir de fusil. Opéré à la clinique vétérinaire de Bayeux, il se remet doucement de ses blessures.

    Il s’en est fallu de peu pour que Croq Mou perde sa patte avant gauche. Ce jeune chat noir de deux ans n’est pas près d’oublier sa dernière vadrouille. « Il est parti durant un mois », expliquent Ophélie et Loïc Gaget, un couple domicilié à Coulombs. Parti le 12 juin, le félin est parvenu à regagner la maison familiale le 16 juillet. Dans un sale état.

    « On pensait qu’il s’était fait renverser par une voiture. Mais en fait, il s’est fait tirer dessus probablement durant la première semaine où il est parti parce que les blessures avaient commencé à cicatriser », estime Ophélie Gaget sur les dires du vétérinaire qui a pris en charge l’animal. Elle explique :

    "Le vétérinaire nous a dit qu’il s’agissait certainement d’un fusil de chasse parce que Croq Mou a des chevrotines partout dans le corps. Des plombs lui ont explosé la patte avant gauche. Il a échappé à l’amputation mais il a fallu l’emmener à la clinique de Bayeux parce que notre vétérinaire à Caen ne pouvait pratiquer ce genre d’opération."

    Croq Mou est au repos pendant encore 5 semaines. Isolé dans une pièce pour qu’il ne se fasse pas la belle, le chat, qui exhibe une impressionnante broche à la patte, trouve le temps long. Mais l’animal est calme et gentil. Il pose à nouveau la patte et ne rechigne pas pour les câlins.

    « Le premier sentiment, c’est la colère », lance la jeune mère de famille qui a aussitôt déposé plainte auprès de la gendarmerie de Creully. « Nous avons signalé l’incident à la mairie de Moulins-en-Bessin. On a d’ailleurs appris que d’autres plaintes similaires avaient été enregistrées ». Installé à Coulombs depuis 2007, le couple ne cache pas son inquiétude :

    "Nous avons trois enfants. Et nous possédons des animaux dans le champ derrière la maison. On a des chèvres et des moutons. On a perdu deux chèvres, retrouvées mortes. À proximité, il y avait des lapins morts, criblés de plomb."

    Deux autres cas à Moulins-en-Bessin

    Faut-il y voir l’œuvre d’un tireur fou ? De quelqu’un qui s’en prendrait volontairement aux animaux domestiques ? Ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’agit pas d’un accident de chasse puisque le tir a eu lieu hors de la période de chasse qui court de septembre à février dans le département. « Nous avons eu connaissance de deux autres cas à Moulins-en-Bessin (Coulombs) en mai et juillet 2019. Suite à des incivilités sur Moulins-en-Bessin, j’ai eu l’occasion d’échanger avec la gendarmerie sur ce sujet de chats mutilés. La gendarmerie n’a pas eu connaissance d’autres cas sur le territoire de Moulins-en-Bessin », indique Véronique Gaumerd, maire de Moulin-en-Bessin, commune nouvelle qui rassemble Coulombs, Cully, Martragny et Rucqueville.

     

    11/08/2019 : Fabrezan : sur la voie publique, un chasseur tire en l’air...

    Dimanche après-midi, les gendarmes ont interpellé un chasseur qui venait, sans raison, de tirer en l’air avec son fusil depuis un véhicule en train de circuler.

    Ce n’est pas un sketch des Inconnus sur la chasse. Cela se passe dans la vraie vie, dans les Corbières. Dimanche après-midi, les gendarmes reçoivent un appel qui leur signale un homme qui a tiré plusieurs coups de feu en l’air alors qu’il était passager d’un véhicule en circulation, du côté de Ribaute. Plusieurs patrouilles sont dépêchées sur les lieux. Les gendarmes repèrent le véhicule et l’interpellent à Fabrezan.

    À bord des chasseurs qui viennent d’effectuer une battue administrative aux sangliers. Un des passagers a reconnu les faits. Il fera l’objet de poursuite judiciaire. Il risque la suspension de son permis de chasse et la saisie de son arme. Le mot de la fin revient au chasseur qui a dit aux gendarmes : « J’ai fait une grosse connerie. »
     
     
     
    Des marcassins ont été retrouvés morts dans un champ, sur la commune de Battenans-les-Mines. Selon les premiers éléments, ils ont été poursuivis et renversés par un puissant véhicule. La laie n’a pas été retrouvée. Une enquête a été ouverte par les autorités.

    Que s’est-il passé dans la nuit de jeudi à vendredi dans un champ à proximité de Battenans-les-Mines ? Aucun témoin ne s’est pour l’heure manifesté. Mais la scène témoigne de faits d’une grande violence.

    Cinq marcassins écrasés

    Comme tous les matins, un agriculteur de la commune se rend dans un de ses champs, pour nourrir ses chevaux au lieu-dit « Le Champs Béni ». Mais ce vendredi, il est intrigué par des traces de voitures dans sa propriété. Il s’approche de ces marques au sol et découvre un véritable carnage. Cinq marcassins ont été écrasés par un puissant véhicule.

    Il alerte immédiatement le maire de la commune qui prévient les services de l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage). Les agents effectuent les premières constatations. Le président de l’ACCA (association communale de chasse agrée), Florian Petite, est également informé. « Les empreintes laissent penser que les petits n’étaient pas seuls. Il y avait une laie avec eux d’environ 70 kg. Elle n’a pas été retrouvée parmi les cadavres. »

    Une enquête ouverte

    La famille de sangliers a donc été poursuivie par une équipe de braconniers, à travers champs. Le véhicule a finalement réussi à les percuter, tous. Ont-ils décidé de récupérer la mère et de l’emporter ? A-t-elle réussi à s’enfuir ? Les questions restent en suspens. Mais pour les chasseurs du village, c’est la stupéfaction. « C’est un massacre ! Je ne sais pas si c’est l’œuvre de viandard ou simplement par pur plaisir mais je ne comprends pas », précise le président de l’association de chasse locale.

    Ce dernier a décidé de déposer plainte ce lundi, au nom de l’association, à la gendarmerie de Roulans. Une enquête a été ouverte par la police de l’environnement, compétente en la matière. Cette nouvelle affaire témoigne de la barbarie dont certains font preuve. Un procédé qui rappel la chasse à courre en 4x4, évoquée dans nos colonnes en novembre 2018.

     
     

    À Avignon, dans le quartier de Montfavet, les animaux viennent jusque dans les zones urbaines. La préfecture y a autorisé la chasse aux sangliers, mais seulement avec des arcs et des flèches. Des associations de défense des animaux protestent contre cette pratique.

    De plus en plus de sangliers sont aperçus aux abords des villes. C’est le cas dans le quartier de Montfavet, à Avignon. Aussi, la préfecture du Vaucluse y a autorisé la chasse - les prélèvements - mais uniquement à l’arc et aux flèches, rapporte France 3 Provence Alpes-Côte-d’Azur. L’association ARC chasse en est chargée.

    « Nous avons eu des accidents sur la route, des agriculteurs qui se plaignent et des jardins qui ont beaucoup souffert », a expliqué Christian Rocci, délégué à la protection animale pour la ville d’Avignon, à la chaîne, pour expliquer cette décision.

    Mais pourquoi avec un arc ? La chasse à l’arc permet d’intervenir la nuit, sans faire de bruit, au moment où les animaux sortent pour se sustenter, contrairement à la chasse à la carabine. Et le tir de coups de feu au milieu des logements est évité. Ce type de chasse à l’arc a été réhabilité depuis 1995 et se pratique à l’affût, à l’approche ou en battue. Les chasseurs doivent justifier d’une formation obligatoire leur permettant de manipuler et d’utiliser un arc de chasse dans des conditions de sécurité optimales. Le tir doit être mortel pour éviter de blesser les animaux.

    Le sanglier meurt-il rapidement ?

    C’est cet aspect qui a notamment fait réagir des associations de défense des animaux. « Le sanglier ne meurt pas automatiquement, il peut faire des kilomètres avec une flèche et agoniser. C’est évidemment moins efficace que le fusil », a estimé Catherine Aubert, du collectif des animaux d’Avignon interrogée par France Bleu Vaucluse. Une pétition en ligne, portée aussi par la Spa vauclusienne, a été lancée pour dénoncer « des pratiques génératrices de grandes souffrances pour les sangliers ». Elle avait réuni près de 2 800 signatures mercredi 14 août.

    La fédération départementale des chasseurs du Vaucluse s’en défend : « Ce sont des personnes entraînées qui savent ce qu’elles font et ne tirent pas au hasard », a assuré Christel Savelli, directrice de la fédération à France 3.

     

    14/08/2019 : Mayotte : de la prison ferme pour des braconniers de tortue

    Lundi 12 août a eu lieu à Mayotte le procès de 3 braconniers originaires de Mamoudzou, arrêtés par des inspecteurs de l’environnement de l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) le 25 juillet dernier.  L’interpellation avait eu lieu au moment où ils chargeaient dans leur véhicule 69 kg de viande provenant d’une tortue qu’ils venaient tout juste de tuer et de dépecer, sur une plage du nord de l’île.

    Outre une amende de 250 euros, le juge a prononcé à l’encontre des accusés 8 mois de prison ferme pour chacun des deux tueurs, et 3 mois de prison avec sursis pour le conducteur du véhicule, considéré comme complice. Quant aux associations qui se sont portées parties civiles dans cette affaire (l’ASPAS, Oulanga Na Nyamba et les Naturalistes de Mayotte), elles obtiennent chacune 500 euros de dommages et intérêts.

    Cette nouvelle affaire de braconnage démantelée par les personnels de l’AFB survient peu de temps après deux autres affaires similaires. Dans la première, l’un des braconniers était un récidiviste qui avait auparavant été employé par la Collectivité pour surveiller la plage de Moya, l’un des plus importants sites de ponte des tortues. Il avait écopé d’une peine d’un an de prison avec mandat de dépôt.

    Dans la seconde affaire, les braconniers avaient été interceptés lorsqu’ils avaient chargé une tortue entière d’environ 150 kilos dans leur véhicule. Condamnés également à des peines de 12 mois de prison, plusieurs étaient déjà connus de la justice pour les mêmes faits. La voiture avait été confisquée par décision du tribunal correctionnel pour marquer la détermination des autorités judiciaires à sanctionner lourdement de tels agissements.

    Depuis la précédente arrestation en mai dernier, la plage de Papani n’avait pas fait l’objet de nouveaux cas de braconnage constatés par le réseau Remmat (Réseau Echouages Mammifères Marins et Tortues de Mayotte). Ceci confirme que les actions menées par les acteurs locaux produisent leurs effets.

    Si les inspecteurs de l’environnement de l’AFB à Mayotte ne ménagent pas leurs efforts pour lutter contre ces atteintes à la biodiversité, ils déplorent de ne disposer que de 7 personnes sur place, effectif très insuffisant pour assurer ce type de missions aussi bien à terre qu’en mer, plus particulièrement sur les 1100 kilomètres/carrés du lagon mahorais.

     

    19/08/2019 : « Chasse à l’ours » : cette mystérieuse affiche qui interroge

    Les défenseurs de l'ours se sont indignés dans un communiqué ce lundi suite à la découverte d'une affiche à Auzat, en Ariège. Il y est inscrit que les randonneurs et les touristes doivent se montrer "très prudents", car ils risquent d'être touchés par une balle perdue dans le cadre de la "chasse à l'ours". Pourtant, dans le village ariégeois, personne n'a aperçu cette affiche... 

    En Ariège, le sujet de l'ours est si sensible, que la moindre information peut mettre le feu aux poudres. Hier, c'est la photographie d'une affiche à priori apposé dans un sentier pedestre du côté d'Auzat qui a suscité un débat de polémique. Le cliché a été publié dans un communiqué indigné des associations Ferus et Adet - Pays de l'ours. "Eelle a été retrouvée par des sympathisants à Auzat, au départ du sentier en direction du port de Saleix", indique le communiqué. Dessus, il y est inscrit que les randonneurs et les touristes doivent se montrer "très prudent", car ils risquent d'être touchés par une balle perdue dans le cadre de la "chasse à l'ours". Pour les militants pro-ours, il s'agit d'une "nouvelle étape dans la course à la violence de la part des opposants à l'ours en Ariège".

     

    19/08/2019 : Saint-Venant : un chat abattu d’un coup de fusil en pleine tête

    Un chat a été retrouvé mort vendredi. Une plainte a été déposée.

    Mila n’avait plus donné signe de vie depuis mardi 13 août. Bien que vivant à la campagne, ruelle des Prés à Saint-Venant, Hélène Lartisien, sa maîtresse, s’est vite inquiétée : « Elle avait l’habitude de sortir mais elle revenait à la maison plusieurs fois par jour pour manger ou se reposer. »

     

    20/08/2019 : Plésidy. Disparu depuis dimanche, un chien retrouvé au fond d’un puits

    Un chien, disparu depuis dimanche, a été retrouvé au fond d’un puits ce mardi matin à Plésidy.

    Sauvetage peu banal ce mardi matin pour six pompiers de Guingamp dépêchés au lieu-dit Saint-Alor, sur la commune de Plésidy. C’est là que le propriétaire d’un chien de chasse les attendait. L’homme avait perdu son animal depuis dimanche.

    Le collier GPS de la bête indiquait qu’il se trouvait en plein milieu d’un champ de maïs. Persuadé que le chien avait perdu son collier, le chasseur s’est finalement déplacé dans le champ, à l’endroit indiqué par l’appareil… où il a retrouvé son animal, six mètres plus bas, au fond d’un puits.

    Équipés d’une échelle, les pompiers sont allés secourir l’animal, indemne malgré sa chute et resté là depuis 48 heures, les pattes dans 40 centimètres d’eau. Selon les explications recueillies sur place, le couvercle du puits aurait été arraché par mégarde avec un tracteur sans que personne ne s’en rende compte jusqu’ici.

     

    23/08/2019 : Cinq chasseurs interpellés quelques heures avant l'ouverture de la chasse dans les Marais de la Dives

    Cinq chasseurs ont été interpellés ce mercredi dans les Marais de la Dives, dans le Calvados. Ils avaient commencé à chasser le gibier d'eau quelques heures avant l'ouverture officielle. Ils risquent jusqu'à 3 750 euros d'amende et un retrait de leur permis de chasse.

    C'est en quelque sorte une tradition : quelques heures avant l'ouverture de la chasse, certains tentent de prendre de l'avance, et s'installent pour chasser le gibier d'eau de nuit dans les Marais de la Dives. L'Office national de la chasse et de la faune sauvage a l'habitude de ces resquilleurs, qui sévissent aussi parfois quelques jours après la fermeture de la saison de chasse.

    Quatre canards tués avec des armes et munitions interdites

    Cette année, les agents de l'ONCFS ont donc mené une patrouille pour vérifier que l'horaire d'ouverture de la chasse était bien respecté. Et ils ont bien fait : à 22h ce mardi 20 août, dans un gabion, une installation de chasse de nuit des Marais de la Dives, ils sont tombés sur 5 chasseurs, qui tiraient le gibier d'eau. Ils avaient déjà abattu au moins quatre canards, et utilisaient, en outre, des armes prohibées : une chevrotine, pour l'un d'entre eux, et des munitions au plomb, interdites en zone humide.

    Jusqu'à 3 750 euros d'amende

    Le gibier et les armes ont été saisis, et les chasseurs interpellés. Ils risquent jusqu'à 3 750 euros d'amende, le retrait de leur permis de chasse pendant 5 ans, et leurs armes pourraient être confisquées.

    L'ONCFS rappelle qu'en respectant les dates d'ouverture de la chasse au gibier d’eau, on permet un accès équitable à tous les chasseurs. Si vous constatez des atteintes à la faune sauvage ou au milieu naturel, vous pouvez contacter l'Office au numéro suivant : 02 31 61 98 53 ou par courriel : sd14@oncfs.gouv.fr.

     

    27/08/2019 : Vitry : des chats piégés à la glu comme des rats

    Plusieurs sont déjà morts, faute de pouvoir respirer ou se nourrir. Associations de défense des animaux et riverains s’émeuvent de leur sort.

    Il y a Nicolas, probablement décédé, Palmito, handicapé à vie, quelques chatons qui luttent pour pouvoir respirer. A Vitry, des chats ont été empoisonnés à la glu comme on le fait pour des rats. Ils ont mis le museau dans de la colle, ou on leur en a mis dessus. Plusieurs cas ont été signalés dans le secteur de la rue Camille-Blanc cet été, où entre cinq et dix en seraient morts.

    C'est là qu'est venue tracter dans le quartier Baya, attrapeuse pour l'association Entraide Chats Villejuif (ECV) dont la mission consiste à prendre soin (identifier, stériliser, nourrir) les chats errants. Sur le papier qu'elle distribue, un rappel à la loi concernant la maltraitance envers les animaux.

    Affiches de mise en garde

    Des affiches ont été placardées pour mettre en garde les habitants au sujet « d'un individu barbare ». « Ces chats meurent dans d'atroces souffrances », explique la bénévole. Dans le quartier, c'est René qui a donné l'alerte, ayant pour habitude de prendre soin des chats vagabonds. « Ce sont toujours les mêmes. Je les nourris, je me suis aperçu que plusieurs avaient le museau plein de glu ».

    « Ils meurent par étouffement. C'est la première fois que j'entends parler de ça », relate Thi Lien Hoang, de l'association ECV. Idem pour Stéphane Lamart. La technique des pièges à glu est bien connue de ceux qui cherchent à éliminer les rats. « Cela arrive que des moineaux soient pris dedans », assure le président de l'association qui demande l'interdiction de la commercialisation de ce type de pièges.

    Aux pieds d'un des bâtiments de l'allée du Mail, il y a quelques boîtiers destinés à éliminer les rongeurs. Mais en principe, aucun risque que les chats se retrouvent piégés. « Peut-être que quelqu'un a enlevé le couvercle volontairement », imagine Nadège, membre de l'association vitriote de protection animale Laska.

    Vers un dépôt de plainte

    « Il faudrait qu'on fasse analyser la colle », encourage Baya, dont l'association veut déposer une plainte pour ce qu'elle considère comme de la maltraitance volontaire. « Le vétérinaire a attesté qu'il avait été empoisonné », explique Arnaud, famille d'accueil, à propos de Palmito, quatre mois. La glu lui cause aujourd'hui des problèmes neurologiques et respiratoires.

    Qui a fait ça et pourquoi ? Certains soupçonnent que les soins dont bénéficient les matous errants ne sont pas du goût de tout le monde. « Cet hiver j'avais installé des abris à chats dans ce petit square qui ont été démontés », donne Nadège pour exemple. La Fondation Brigitte Bardot a été sollicitée au sujet des empoisonnements. « Elle nous a assuré qu'elle allait prendre en charge les soins vétérinaires et mener une enquête », explique Baya.

     

    27/08/2019 : Face aux chasseurs, la justice vole au secours du courlis cendré

    La chasse à ce petit échassier était ouverte depuis le 3 août dans certaines zones. L'oiseau est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN.

    Le Conseil d'Etat a ordonné la suspension immédiate d'un récent arrêté ministériel autorisant la chasse au courlis cendré, une espèce menacée, a annoncé mardi la haute juridiction administrative, saisie par la Ligue de protection des oiseaux (LPO). 

    "La suspension de l'exécution de cet arrêté doit être ordonnée en tant qu'il fixe à un nombre supérieur à zéro le total de prélèvements autorisés de courlis cendrés pour l'ensemble du territoire métropolitain", indique l'ordonnance du Conseil d'Etat rendue lundi. 

    La chasse à ce petit échassier était ouverte depuis le 3 août sur le domaine public maritime des départements de la façade maritime de l'Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord, selon l'arrêté de la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, daté du 31 juillet 2019. Il prévoyait que le courlis cendré pourrait être chassé à partir du 15 septembre sur le reste du territoire.  

    Les chasseurs dénoncent une "douche froide"

    L'arrêté autorisait la chasse de 6 000 courlis cendrés pour cette saison alors que l'oiseau est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature. C'est "une douche froide pour les chasseurs", a réagi la Fédération nationale des chasseurs (FNC) dans un communiqué.

    "Encore une fois, l'Europe et le Conseil d'Etat ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, ne parlant que de la chasse comme variable d'ajustement", déplorent les chasseurs. La FNC demande désormais "la suspension immédiate des négociations autour de la gestion adaptative tant que des bases saines n'auront pas été trouvées". 

    L'an dernier, le gouvernement, accusé notamment par le ministre démissionnaire Nicolas Hulot de favoriser le lobby des chasseurs, a présenté une réforme de la chasse divisant le prix du permis national par deux et mettant en place la "gestion adaptative", pour remplacer la liste figée d'espèces chassables. 

    La tourterelle des bois aussi en danger?

    "Quota zéro pour la chasse au courlis!", s'est félicitée la LPO après l'annonce de la décision en urgence du Conseil d'Etat. "La stratégie gouvernementale d'utiliser le principe de "gestion adaptative" dans le but de laisser perdurer la chasse d'espèces sauvages vulnérables est à nouveau mise en échec", a ajouté l'association dans un communiqué. 

    En début d'année, le Conseil d'Etat avait déjà ordonné la suspension immédiate d'un arrêté autorisant la prolongation de la chasse aux oies sauvages en février. La LPO, qui avait saisi en urgence le Conseil d'Etat sur le courlis cendré et l'a saisi également au fond, s'alarme aussi du sort de la tourterelle des bois. 

    "Nous attendons maintenant avec inquiétude et détermination" la décision de la ministre Elisabeth Borne sur cette espèce, souligne Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO. "Inquiétude car il y a fort à craindre qu'elle autorisera à nouveau la chasse d'une espèce en très mauvais état de conservation; détermination car toutes ces décisions incompréhensibles nourrissent la plainte de la LPO au niveau européen", a-t-il dit.

    Selon la LPO, la ministre s'apprête à prendre un arrêté "pour tuer 30.000 individus alors que l'espèce est menacée d'extinction au niveau mondial". Fin juillet, après une plainte de la LPO, la Commission européenne a sommé la France et l'Espagne de renforcer la protection de la tourterelle des bois.

     

    30/08/2019 : Morbihan. Neuf chasseurs au gibier d’eau verbalisés

    Pour des raisons de sécurité sur le domaine public maritime et de cohérence entre les territoires, la chasse au gibier d’eau a été décalée ce dimanche 25 août sur le littoral du Morbihan et les nappes d’eau de la partie terrestre. Les agents de la police de l’environnement ont verbalisé neuf chasseurs qui ont enfreint cette décision.

    La chasse aux canards est une activité qui se pratique principalement au lever et au coucher du soleil, en effet à cette période que l’on appelle la passée, les oiseaux sont en transit entre les zones d’alimentation (de nuit) et les zones de repos (de jour). Légalement, à proximité d’une nappe d’eau, elle peut se pratiquer deux heures avant le lever du soleil et jusqu’à deux heures après son coucher. Les chasseurs, qui tirent avec une luminosité parfois très faible, doivent être particulièrement vigilants sur l’identification des espèces.

    Comme chaque année, les agents de la police de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont mobilisés pour surveiller cette activité. Cette année, les contrôles se sont orientés sur les marais rétro-littoraux de la presqu’île de Rhuys, car des observations préalables mettaient en évidence une fréquentation par des canards plongeurs, le fuligule morillon et le fuligule milouin, que l’on ne peut chasser qu’à partir du 15 septembre. Ce report de date permet aux oiseaux de ces espèces, qui se reproduisent tardivement, d’achever l’élevage de leurs jeunes avant leur chasse. Ces oiseaux sont des nicheurs très rares en Bretagne qui sont classés en danger critique d’extinction sur la liste rouge régionale.

    Lors des surveillances du dimanche 25 août, neuf chasseurs ont été verbalisés pour avoir tué en temps prohibé des espèces dont la chasse n’est pas encore ouverte. Ainsi ont été saisis deux fuligules morillons, quatre fuligules milouins, mais également un vanneau huppé et une foulque macroule. Ces surveillances ont également permis d’appréhender quatre chasseurs pour avoir chassé à proximité d’un poste de nourrissage, dite chasse à l’agrainée, interdite dans le département du Morbihan. Les auteurs de ces infractions encourent, en plus d’une peine d’amende, un retrait de leur permis de chasser et la saisie définitive de leur arme de chasse.

     

    30/08/2019 : Morbihan. Plusieurs chasseurs verbalisés en presqu’île de Rhuys

    La police de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage est mobilisée pour surveiller la chasse aux canards. Et les verbalisations en presqu’île de Rhuys n’ont pas manqué dimanche 25 août 2019.

    Comme chaque année, les agents de la police de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont mobilisés pour surveiller la chasse aux canards.

    Cette année, les contrôles se sont orientés sur les marais rétro-littoraux de la presqu’île de Rhuys car des observations préalables mettaient en évidence une fréquentation par des canards plongeurs, des fuligules morillons et des fuligules milouins, que l’on ne peut chasser qu’à partir du 15 septembre.

    Ce report de date permet aux oiseaux de ces espèces qui se reproduisent tardivement, d’achever l’élevage de leurs jeunes avant leur chasse. « Ces oiseaux sont des nicheurs très rares en Bretagne qui sont classés en danger critique d’extinction sur la liste rouge régionale », indiquent les agents de l’Office national.

    Retrait de permis, saisie de l’arme…

    Lors des surveillances du dimanche 25 août 2019, neuf chasseurs ont été verbalisés pour avoir tué en temps prohibé des espèces dont la chasse n’est pas encore ouverte.

    Ainsi ont été saisis deux fuligules morillons, quatre fuligules milouins mais également un vanneau huppé et une foulque macroule.

    Ces surveillances ont également permis d’appréhender quatre chasseurs pour avoir chassé à proximité d’un poste de nourrissage, dite chasse à l’agrainée, interdite dans le département du Morbihan.

    Les auteurs de ces infractions encourent en plus d’une peine d’amende, un retrait de leur permis de chasser et la saisie définitive de leur arme de chasse.

    Pour rappel, la chasse aux canards est une activité qui se pratique principalement au lever et au coucher du soleil. À cette période, que l’on appelle « la passée », les oiseaux sont en transit entre les zones d’alimentation (de nuit) et les zones de repos (de jour).

    Légalement, à proximité d’une nappe d’eau, elle peut se pratiquer deux heures avant le lever du soleil et jusqu’à deux heures après son coucher. Les chasseurs qui tirent avec une luminosité parfois très faible doivent être particulièrement vigilants sur l’identification des espèces.

     

    02/09/2019 : Savoie : le braconnier avait tué un jeune faon en pleine nuit

    Un Albertvillois a été jugé ce vendredi, devant le tribunal correctionnel d’Albertville. Il était notamment poursuivi pour avoir tiré un cerf d’un an, en pleine nuit

     

    Le 13 janvier 2018, aux environs de minuit, sur la commune de Cevins, en Tarentaise, des inspecteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), menaient une opération de lutte contre la pratique du braconnage, devenue récurrente dans ce secteur.

    Ils remarquaient alors la présence suspecte d’un véhicule qui, équipé de puissants spots lumineux, redescendait à vive allure du versant opposé à celui où ils avaient établi leur poste de surveillance. Soupçonnant aussitôt une activité de chasse nocturne, strictement interdite par la loi, les fonctionnaires assermentés décidaient de se poster à une intersection afin de contrôler la voiture suspecte.

    Il esquive le contrôle des policiers

    À la vue des policiers de l’environnement - qui avaient pris soin d’endosser leurs chasubles fluorescentes -, l’homme marquait un bref arrêt, puis redémarrait en trombe en direction du village. Une demi-heure plus tard, les inspecteurs finissaient par repérer la voiture du fuyard, qu’il avait laissée devant l’habitation d’une connaissance de chasse.

    Incité à se dénoncer sur-le-champ, le braconnier ouvrait alors son coffre, où se trouvait un jeune faon d’un an, qu’il venait de tirer en plein milieu de la route, sur laquelle le cervidé s’était immobilisé devant le faisceau lumineux des projecteurs. Poursuivi pour “chasse non autorisée de nuit avec usage d’un véhicule et port d’arme”, et “obstacle aux fonctions d’un agent habilité à constater des infractions dans le domaine de l’environnement”, l’homme de 30 ans originaire d’Albertville, a été jugé ce vendredi devant le tribunal correctionnel d’Albertville.

    La mine assez déconfite à la barre, il a reconnu les délits reprochés. « En tirant ce cerf, je pensais sauver mon honneur auprès des chasseurs qui s’étaient moqués de moi. Et comme c’était l’avant-dernier jour avant la fermeture de la chasse, je suis parti en pleine nuit, sans trop réfléchir. Mais j’ai vite pris conscience que j’avais fait une belle bêtise », s’est expliqué le prévenu.

    « Pourquoi y aller de nuit et commettre une infraction alors qu’il vous restait encore le lendemain pour aller à la chasse. Sans doute était-il plus facile de tirer ce jeune cerf en pleine nuit ? », s’est interrogée la présidente, Michelle Raffin. Dénonçant un comportement extrêmement préjudiciable pour la faune sauvage, la procureure Sandrine Checler a demandé une peine de six mois de prison avec sursis. En défense, Me Olivier Betemps a mis l’accent sur la prise de conscience de son client.

    Interdiction de chasser pendant cinq ans

    « Juste après les faits, ce jeune homme, réputé comme très prudent à la chasse, a pris conscience de son erreur en se dénonçant aux autorités. S’il a esquivé ce contrôle c’est que sur le coup, il a eu peur des conséquences de ses actes ». Le braconnier a été condamné à 2 400 € d’amende assortis d’une interdiction de chasser pendant 5 ans. Son arme, ainsi que son matériel d’éclairage, lui ont été confisqués.

     

    03/09/2019 : Dordogne : la vidéo-choc de l'association One Voice sur un chenil de chiens de chasse

    L'association "One Voice" a déposé plainte contre un chasseur-éleveur soupçonné de maintenir une centaine de chiens de chasse dans un chenil où ils souffriraient de maltraitance et de malnutrition, au point qu'ils se seraient dévorés entre eux. Ils diffusent une vidéo-choc sur les réseaux sociaux.

    L'association de protection animale One Voice ne mâche pas ses mots et parle de cannibalisme entre chiens. Selon elle, plusieurs personnes auraient relevé des conditions sanitaires "épouvantables et illégales" au sein de ce chenil exploité par un chasseur sur la commune d'Azerat, à l'est de la Dordogne.

    Dans ce chenil seraient entassée une centaine de chiens, "certains sont à l'attache dans la boue, d'autres enfermés avec leurs chiots dans des fourgonnettes, d'autres encore séquestrés dans des locaux insalubres, quand ils ne sont pas confinés dans des cages de transport". Des conditions telles que les plus faibles succombent... et se font dévorer par leurs congénères affamés.

    Injonction de mise aux normes

    L'association diffuse sur les réseaux sociaux la vidéo et les photos du site, ainsi que des ossements qui gisent sur place, dont certains d'après elle seraient ceux d'autres chiens. One Voice a interpellé les autorités et a déposé plainte auprès du tribunal de Périgueux en mars dernier. Depuis, dénonçant l'urgence de la situation, elle demande la saisie conservatoire des animaux.

    "Les services de l'État [...] restent mobilisés pour le bien-être animal"

    Réponse, par voie de communiqué ce jour de la préfecture de Dordogne. Elle rappelle que le chenil, qui n'est ni un élevage ni un refuge mais une simple meute détenue par un particulier connu de leurs services et qui fait l'objet d'un suivi régulier de la part de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations au titre d'une installation classée pour la protection de l'environnement.

    Suite à la plainte de l'association One Voice, une visite des services vétérinaires le 5 juillet dernier aurait permis d'établir que les chiens sont suivis quotidiennement, qu'ils disposent d'eau et de nourriture et qu'ils sont en bonne condition physique.

    Néanmoins les abris sont trop exigus, et leur aménagement susceptibles de blesser les chiens. Ces derniers dépassent par ailleurs la quantité autorisée pour un particulier (45). A ce titre, le propriétaire Richard Mandral a donc été mis en demeure de se mettre en conformité dans un délai de 2 mois.

    Richard Mandral et la "Dog Connection"

     Le nom de Richard Mandral n'est pas inconnu des défenseurs de la cause animale. Établi en Mayenne dans les années 80, il était alors un important fournisseur de chiens pour les laboratoires, à une époque où cette pratique était légale. Il avait été inculpé de recel dans le dossier de la "Dog Connection" en 1988. Un vaste réseau de trafic d'animaux destinés aux expérimentations en laboratoire. Un procès qui avait défrayé la chronique et connu un large impact populaire après que Brigitte Bardot, Dany Saval et Nino Ferrer se soient impliqués dans la défense de ces chiens.
     
     

    05/09/2019 : Dans le Calvados, un chasseur tue une buse et risque 3 ans de prison

    Les faits ont eu lieu près de Vire Normandie, au mois d'août 2019. Un jeune chasseur a reconnu avoir tué un rapace protégé.

    Dans un communiqué, l’office national de la chasse et de la faune sauvage revient sur un événement qui s’est déroulé au mois d’août dans le Bocage virois.

    Dans le courant du mois d’août 2019, après quelques jours d’enquête, les inspecteurs de l’environnement de l’ONCFS, ont entendu un jeune chasseur suspecté d’avoir tiré sur une buse variable . Le mis en cause a reconnu avoir tué ce rapace depuis son véhicule stoppé sur la voie publique, moteur tournant, faisant fi des règles élémentaires de sécurité.

    Un chasseur sans permis

    Il était, qui plus est, sans permis de chasser valable, en période de fermeture de la chasse et sur le terrain d’autrui. L’ONCFS explique :

    "Considérée à tort comme un concurrent du chasseur pour le petit gibier, la buse est pourtant un rapace qui s’alimente à 90 % de petits rongeurs. Elle contribue ainsi à leur régulation et constitue de ce point de vue un auxiliaire de l’agriculture. La buse est surtout, comme tous les rapaces, protégée depuis 1972."

    Or, la destruction d’espèces protégées constitue un délit. La procédure sera confiée au Tribunal de grande instance de Caen. Outre la confiscation de son arme et le retrait de son permis de chasser, le mis en cause encourt une amende de 150 000 euros et trois ans d’emprisonnement.

     

    06/09/2019 : Près de Lisieux, le tir du chasseur finit dans le portail d’une maison : permis de chasse retiré

    Un chasseur de 55 ans a été jugé devant le tribunal de Lisieux (Calvados) pour avoir tiré involontairement dans le portail d’une propriété, à Courtonne-les-deux-Eglises.

    Un chasseur de 55 ans comparaît mardi 3 septembre 2019 devant le tribunal de Lisieux (Calvados) pour mise en danger d’autrui. Le 22 février 2019, dans un bois à Courtonne-les-deux-Eglises, l’homme a tiré en direction d’un sanglier.

    La balle n’a pas atteint l’animal. En revanche, elle est venue se loger dans le portail d’une propriété.

    « Je ne le voyais pas si loin que ça »

    En regardant les photos prises par les gendarmes, la présidente du tribunal, Ariane Hemery, explique :

    « Il y avait un très bel impact. Cet accident aurait pu avoir des conséquences dramatiques si une personne s’était trouvée à cet endroit au même moment ».

    Selon un témoin, le chasseur était à environ 50 mètres du sanglier. « Je ne le voyais pas si loin que ça » précise-t-il, peu loquace, à la barre.

    Titulaire du permis de chasse depuis 35 ans, le quinquagénaire sait pourtant « qu’il ne faut pas tirer vers les habitations ».

    « Vous êtes un mauvais chasseur »

    Il exprime de timides regrets et tient à garder son permis. « La chasse, c’est son seul loisir. Mon client ne part jamais en vacances » souligne son avocat. Un loisir jugé dangereux par le procureur, Christophe Bogliolo :

    « Depuis 10 ans, on recense chaque année, en moyenne, 140 accidents de chasse, dont une quinzaine de mortels. L’an dernier, une vingtaine de blessés ou tués étaient des non chasseurs. Monsieur, vous êtes un mauvais chasseur. Vous pratiquez mal, le loisir le plus dangereux de France ».

    Il requiert le retrait du permis de chasse et une interdiction de détenir une arme pendant 4 ans.

    Pas d’expertise balistique

    L’avocat de la défense regrette l’absence d’expertise balistique dans le dossier. « Au moins, nous aurions pu savoir s’il s’agissait d’une trajectoire directe ou d’un ricochet. Quand on regarde l’angle de tir, il y a un doute ».

    Le tribunal a prononcé le retrait du permis de chasse du prévenu pour une durée de deux ans, et la confiscation de son fusil.

     

     

    07/09/2019 : Kinder, 4 mois, abattu par un chasseur... car il aboyait trop fort !

    Il aurait abattu un chien car il aboyait et risquait de faire fuir le gibier. Telle est la version qu’un chasseur de 22 ans aurait donnée aux gendarmes pour expliquer son geste. Il sera jugé à Privas le 14 février.

     

    Kinder, border collie de 4 mois, est mort de deux coups de carabine, lundi 26 août, à Saint-Agrève. Le drame s’est tenu à Chavagnac, quartier excentré au sud-ouest de la commune. Soupçonné d’être le tireur, un chasseur saint-agrévois de 22 ans, aurait reconnu les faits. Il sera jugé le 14 février au tribunal de Privas.

    L’infraction retenue par la gendarmerie est "acte de cruauté envers un animal domestique", car il ne peut s’agir d’un accident de chasse (hors saison) d’après le récit fait par le jeune Ardéchois. Sa version de l’histoire est la suivante : il se baladait à pied dans le coin quand il a entendu un chien japper. Il serait alors rentré chez lui pour chercher sa carabine et l’utiliser pour le faire taire à tout jamais. Le chien aurait été tué car il risquait de perturber le gibier en aboyant, avant l’ouverture de la chasse, dimanche.

    Il entend son chien hurler à la mort et bloque le tireur avec son tracteur

    C’est le propriétaire du chien, un agriculteur à la retraite de 66 ans, qui a prévenu les gendarmes. Alors qu’il déchargeait du bois chez lui, il a entendu un coup de feu puis un chien, son chien, hurlant de douleur. Il a ensuite entendu le second coup de feu, puis le silence. Remontant jusqu’à l’origine des détonations, il a découvert le véhicule du jeune chasseur tandis que son épouse l’a intercepté un peu plus loin.

    Le sexagénaire a garé son tracteur au milieu de la route pour bloquer la voiture, en attendant l’arrivée des gendarmes. Les militaires ont trouvé une carabine dans la voiture et entendu le tireur présumé. Ce dernier aurait avoué être l’auteur des coups de feu, mais aussi d’avoir tenté d’effacer les traces de son acte, en déplaçant le cadavre de l’animal.

    En attendant le jugement, la carabine a été saisie. Mais le jeune Saint-Agrévois conserve son permis de chasse et son droit de porter une arme. Il pourra faire l’ouverture de la saison de chasse dimanche 8 septembre.

     

    07/09/2019 : BARNAY : Trois jours avant l’ouverture de la chasse, ils tombent pour braconnage

    Le Tribunal de Chalon n'a pas manqué sa cible et a sanctionné les chasseurs.

    Ça faisait quelque temps que les agents de l’ONCFS observaient des faits de braconnages nocturnes dans une zone aux alentours de Barnay, proche de la Côte d’Or. A cet endroit se développait une population de cerfs. C’est ainsi que le soir du 15 septembre 2016, trois jours avant l’ouverture générale de la chasse, trois inspecteurs de l'environnement de l’ONCFS qui surveillaient particulièrement cette zone voient arriver un 4x4 Hyundai, à faible allure, toutes fenêtres baissées. Les passagers braquaient des phares portatifs pour éclairer l’environnement. Les inspecteurs les contrôlent : deux fusils dans le véhicule.
    Les trois prévenus se tiennent à la barre du tribunal correctionnel du TGI de Chalon-sur-Saône, face au président Grandel, ce vendredi 6 septembre 2019. La salle est vide à l’exception de deux enquêteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Trois exploitants agricoles (un père et son fils et le beau-frère/oncle) répondent de plusieurs infractions, et principalement de chasse en réunion la nuit, avec usage d’un véhicule et port d’arme. Les trois préventions supplémentaires* vont tomber parce que l’action publique est interrompue en raison d’un délai trop long entre le dernier acte d’enquête et le jugement.

    Préjudice d’image pour les associations de chasseurs

    Maître Meunier représente deux parties civiles : l’association des chasseurs de grands gibiers de Saône-et-Loire et la fédération départementale des chasseurs. L'association pour la protection des animaux sauvages est également partie civile mais non représentée. Pas de gibier tué dans ce dossier, mais les associations et la fédération estiment souffrir d’un préjudice de leur image publique dès lors que des chasseurs enfreignent les règles et les lois qui encadrent leurs pratiques. Les prévenus sont chasseurs, d’ailleurs ils expliquent que ce soir-là, ils s’étaient retrouvés pour une chasse à l’affût sur le plan de chasse du beau-frère. A la demande du président, Sébastien Bourgoing, inspecteur de l’environnement, explique le principe d’une chasse à l’affût : cette chasse peut se pratiquer dès le 1er juin, sur dérogation dont on fait la demande.  C’est une chasse silencieuse, sans chien.

    Ils faisaient « une ronde de surveillance », disent-ils

      Les exploitants expliquent que le matin même le troupeau de l’un d’entre eux était « affolé » et qu’ils ont soupçonné un prédateur d’en être la cause. Or, répètent-ils à tour de rôle : « On n’est pas indemnisé pour nos pertes, sauf si on rapporte le coupable. » C’est faux, répond la partie civile, car rien n’est versé à la procédure qui viendrait en prouver quoi que ce soit. N’empêche qu’après leur chasse à l’affût (autorisée sur un temps précis : de une heure avant le lever du soleil et jusqu'à une heure après son coucher) ils seraient partis « faire notre ronde, savoir si y avait pas un chien errant ou autre ». Les débats s’arrêtent un moment sur les armes saisies dans le véhicule : un fusil de calibre 12 semi-automatique approvisionné d'une cartouche dans la culasse… Un armurier a travaillé sur le dossier, il estime que cette arme n’est pas adaptée pour une chasse à l’affût et que son jeune propriétaire aurait dû prendre sa carabine.

     

    « Cas caractérisé de braconnage »

    La seconde arme était à l’avant vers le passager, deux cartouches de type Brenneke dans la poche de celui-ci. Derechef, « on est des éleveurs d’animaux, on en a ras le bol parce qu’on n’est pas indemnisé sauf si on trouve le prédateur », mais les hommes maintiennent mordicus qu’ils n’étaient pas disposés à tirer. Quant aux phares portatifs, « je ne savais pas que c’était interdit », dit le plus jeune. « Cas caractérisé de braconnage, plaide le bâtonnier Meunier. Rien ne vient prouver leurs dires, ils ne sont même pas d’accord sur leur trajet. En revanche ils ont deux fusils prêts à être utilisés. On ne laisse pas un fusil chargé "par étourderie" quand on est chasseur. Ils étaient sur une place de brâme, c’était bien une action de chasse dans un lieu où ils n’avaient pas à se trouver. » L’avocat, lui-même chasseur, estime que de grands progrès ont été faits « en matière éthique » et que ce genre de pratique nuit à leur réputation.

    Les éléments matériels sont suffisants, estime le tribunal

    Maître Varlet estime que l’ensemble est un peu court pour entrer en voie de condamnation car il manque un élément intentionnel aux éléments matériels constitués. Il plaide une relaxe, une relaxe au bénéfice du doute. Le tribunal estime, lui, que les éléments matériels suffisent (rouler de nuit, à faible allure, en éclairant l’environnement, avec deux fusils automatiques à portée de main) pour condamner mais il reste « mesuré dans ses condamnations, tenant compte du contexte et des personnalités des prévenus ». ?Le contexte ? Trois exploitants qui travaillent pour sortir à peine un SMIC chacun chaque mois. Les personnalités ? Des casiers vierges (le père avait été condamné à une amende pour chasse prohibée en 2003, mais son avocat a dit qu’il avait été réhabilité de plein droit). L’enjeu, en dehors de l’image que les chasseurs défendent ? Faire respecter le droit, la défense des animaux sauvages, ne laisser aucune possibilité à un bal dangereux pour tout le monde.

    Un permis de chasse annulé, des amendes

    Le père est condamné à 800 euros d’amende et voit son permis de chasse annulé, il doit attendre deux ans avant de le repasser. Les deux autres sont condamnés chacun à 400 euros d’amende avec sursis. ?Ils devront en outre verser solidairement : - 600 euros de dommages et intérêts à la fédération départementale des chasseurs de Saône et Loire. -600 euros à l’association des chasseurs de grand gibier de Saône-et-Loire. -1 euro symbolique chacun à l’association pour la protection des animaux sauvages. Enfin, 400 euros chacun pour les frais d’avocat des deux associations. Le tribunal ordonne la confiscation des deux fusils semi-automatiques.
     
    * infractions contraventionnelles : chasse sur le terrain d’autrui sans le consentement du propriétaire, transport à bord d’un véhicule d’une arme de chasse non démontée ou déchargée, recherche de gibier à l’aide de source lumineuse sans autorisation.

     

    07/09/2019 : Isère : un chasseur se blesse à la chasse au sanglier

    Un homme de 31 ans parti traquer le sanglier dans le Royans avec des amis, s'est blessé samedi. Après avoir abattu un sanglier dans le secteur du lieu-dit Le Rocher, sur la commune de Saint-André en Royans, et alors qu'il tractait l'animal mort, il s'est accidentellement blessé en se plantant l'une de ses  défenses dans la cuisse. Présentant une plaie importante, il a dû être secouru par les gendarmes du peloton de haute montagne de l'Isère (PGHM) avant d'être médicalisé par un médecin du Samu et transporté à bord de l'hélicoptère de la Sécurité civile à l'hôpital Nord de Grenoble-La Tronche.

    Des vérifications vont être faites pour savoir si le chasseur bénéficiait d'une autorisation de chasser avant l'ouverture officielle, ce dimanche 8 septembre.

     

    07/09/2019 : Ardèche : il abat un chien de peur qu'il fasse fuir le gibier avant la chasse

    Le 26 août dernier à Saint-Agrève (Ardèche), un chasseur de 21 ans a tué un chien qui rôdait à côté d'un bois. Devant les gendarmes, il a expliqué que l'animal aurait pu faire fuir le gibier avant l'ouverture de la chasse ce dimanche.

    Deux coups de fusil : un dans la patte, un autre dans la tête. Le 26 août dernier, un jeune chasseur de 21 ans, habitant de Saint-Agrève (Ardèche), a tué le chien d'un agriculteur du village. 

    En fin de matinée, il le voit rôder à côté d'un bois. Le jeune homme a son fusil avec lui et décide d'abattre l'animal, de peur qu'il attaque ou qu'il fasse fuir le gibier avant l'ouverture de la chasse.

    Le propriétaire du chien, un agriculteur de Saint-Agrève, entend les coups de feu. Il parvient à bloquer le chasseur avec son tracteur. Il appelle les gendarmes. Devant les militaires, le tireur reconnaît les faits, qualifiés d'acte de cruauté sur un animal domestique. Il montre également où il a caché le cadavre de l'animal. 

    Il garde son permis de chasse

    Le jeune homme est convoqué au tribunal de Privas dans 6 mois, en février 2020. Son arme et ses munitions ont été confisquées. Mais l'homme pourra quand même se rendre à la chasse ce dimanche, car son permis de chasse ne lui a pas été retiré. 

    Il ne touchera pas d'armes mais pourra, par exemple, s'occuper des chiens de chasse.

     

    08/09/2019 : Chasse : un septuagénaire blessé au bras

    Ce dimanche, jour d’ouverture, un accident de chasse est survenu dans le bois situé au niveau du rond-point des Errues. Un homme de 70 ans a été blessé lors d’une battue au sanglier. La balle a ricoché au sol avant de toucher son bras gauche. Ses jours ne sont pas en danger.

    « Depuis le matin, on entendait les chiens aboyer. Il y a eu un coup de feu et j’ai entendu quelqu’un crier qu’il était blessé », raconte une témoin, qui habite à proximité du rond-point des Errues. Ce dimanche, c’est l’ouverture de la chasse. Et comme un peu partout dans le département, un groupe d’une petite dizaine de chasseurs de Roppe organise une battue au sanglier.

    Mais la partie de chasse a tourné court quand un participant a été blessé au bras par une balle. « Dans cette partie de la forêt, il y avait beaucoup de sapins cassés au sol. Le sanglier était caché dessous. Quand il a déboulé, un des gars a tiré. Il l’a manqué mais la balle a ricoché au sol et a touché ce monsieur, qui n’est pas chasseur mais était venu avec nous ce matin », explique Claude Vernier, le président de l’association de chasse de Roppe.

    La balle a traversé le muscle

    Heureusement pour la victime, un septuagénaire originaire de Roppe, la balle n’a fait que traverser son bras gauche, sans toucher de muscle. Il était conscient et pouvait encore bouger les doigts lorsque les pompiers l’ont transporté à l’hôpital nord Franche-Comté.

    Les gendarmes se sont rendus sur place pour les premières constatations, ainsi qu’un technicien de l’identification criminelle qui a saisi le fusil du chasseur ayant tiré pour des analyses balistiques.

    « C’est un accident. On a beau faire tous les stages de sécurité, prendre toutes les précautions pour rester tous sur la même ligne, on n’est jamais à l’abri. Que cela serve de rappel à tous les chasseurs », espère Claude Vernier.

     

    08/09/2019 : Un chasseur abat un chiot de 4 mois parce qu'il juge ses aboiements trop bruyants

    Un chasseur de 22 ans a froidement abattu un chiot à Saint-Agrève, dans l'Ardèche. Il estimait que l'animal, qui aboyait trop fort, risquait de faire fuir le gibier.

    Les explications données aux gendarmes par ce jeune chasseur laissent pantois (doux euphémisme). Le 26 août dernier, à Saint-Agrève (Ardèche), cet homme de 22 ans a abattu de deux coups de carabine Kinder, un border collie de 4 mois, parce qu'il jugeait ses aboiements trop bruyants. Et qu'ils risquaient, selon lui, de faire fuir le gibier à l'approche de l'ouverture de la chasse, comme le rapporte Le Dauphiné.

    Entendant les coups de feu, le propriétaire du chien, un agriculteur retraité, a alerté les gendarmes. Il a rapidement repéré le véhicule du chasseur et lui a barré la route à l'aide d'un tracteur. L'auteur des coups de feu s'est alors retrouvé bloqué jusqu'à l'arrivée des forces de l'ordre.

    Il conserve son permis de chasse

    Le jeune homme, qui a reconnu les faits, sera jugé en février prochain par le tribunal de Privas pour y répondre de "cruauté envers un animal domestique".

    Sa carabine a été saisie, mais il conserve malgré tout son permis de chasse et a donc pu faire l'ouverture de la saison de chasse ce dimanche...

     

    09/09/2019 : le chasseur verbalisé pour avoir tué des oiseaux protégés

    Samedi 24 août, en Camargue gardoise, les inspecteurs de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont contrôlé un chasseur en possession de nombreux oiseaux morts. Il était sous le coup d'une interdiction de port d'arme. Une partie des oiseaux étaient des espèces protégées. 

    Le samedi 24 août, après un minutieux travail de surveillance dans la Camargue gardoise, les inspecteurs de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont contrôlé un chasseur. L'homme a jeté une partie des oiseaux dans les roseaux lorsqu'il a aperçu les agents de l'ONCFS.

    Des munitions à billes de plomb

    Une partie des oiseaux tués étaient des espèces protégées. Quatre oiseaux appartenaient à la  famille des limicoles et étaient protégés. Et un vanneau huppé a été abattu alors que la chasse n'est pas ouverte en cette période de l'année pour des raisons de reproduction des populations ou de faible effectif des espèces. Les cartouches retrouvées étaient des munitions à billes de plomb et sont interdites dans les zones humides.

    Enfin le chasseur faisait l'objet d'une interdiction de port d'arme et n'avait l'autorisation de chasser sur ce secteur. Les inspecteurs ont relevé neuf infractions dont quatre délits et cinq contraventions. L'Oncfs rappelle que le chasseur risque une peine maximale de trois ans d'emprisonnement et 150 000  € au titre du code de l'environnement et trois ans et 45 000 € d'amendes au titre du code de la sécurité intérieure.

     

    09/09/2019 : Saint-Philbert-de-Grand-Lieu : il part à la chasse avec 2,28 grammes dans le sang

    Un automobiliste de 25 ans a été intercepté en excès de vitesse dimanche soir sur la voie rapide entre Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et Machecoul. Il roulait avec 2,28 d'alcool dans le sang et a expliqué aux gendarmes qu'il se rendait à la chasse.

    Alors qu'ils effectuaient une patrouille de nuit dans la soirée de dimanche, les gendarmes du peloton motorisé ont contrôlé un automobiliste qui roulait à 142 km/h au lieu des 110 autorisés sur la RD 17 sur la commune de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu en Loire-Atlantique. Le jeune homme de 25 ans était au volant d'une Audi A3, il roulait en direction de Machecoul.

    Son taux d'alcool n'arrête pas de grimper

    Les gendarmes lui ont demandé de se soumettre à un dépistage d'alcoolémie, l'homme souffle une première fois, l'appareil marque 2,14 grammes d'alcool par litre de sang. Les militaires procèdent alors à un second contrôle quelques minutes plus tard mais l'alcoolémie de l'automobiliste est en phase montante, l'éthylomètre affiche 2,28 grammes. Au volant, le conducteur âgé de 25 ans a du mal à comprendre les gendarmes, il est saoul. Il transportait avec lui ses trois chiens, trois épagneuls bretons, l'homme a expliqué qu'il se rendait à la chasse.

     

    10/09/2019 : Le cadavre d'un marsouin, touché par une balle, retrouvé sur la plage de Fécamp (Seine-Maritime)

    Le corps d'un marsouin a été récupéré, ce mardi 10 septembre 2019 en fin de matinée, sur la plage de (Fécamp pays de Caux Seine-Maritime), face à la place de l'Eclipse. Le cétacé a été découvert vendredi 7 septembre par un Fécampois.

    Profitant de la marée, les services techniques de la Ville, assistés de la police municipale, sont parvenus à récupérer cette femelle de 1,10 m de long. Les agents ont alors découvert qu'elle présentait un trou béant derrière le crâne.

    Une balle de 12 mm

    L'association CHENE*, d'Allouville-Bellefosse près d'Yvetot, qui s'occupe de la prise en charge des animaux sauvages en détresse, a été sollicitée. Trois responsables du centre de sauvegarde animalier se sont rendus sur place et mais ne pouvaient pas encore confirmer que le marsouin avait bien reçu une cartouche de calibre 12 comme l'a précisé un chasseur.

    Le corps du mammifère était en route pour le site allouvillais, cet après-midi. Une nécropsie sera effectuée et devrait nous renseigner sur les circonstances exactes de la mort de cet animal.

     

    11/09/2019 : Il blesse un chasseur en tirant sur un canard : l'élu condamné

    Le maire d'une commune du Brivadois a été condamné à trois mois de prison avec sursis, mardi 10 septembre, par le tribunal correctionnel du Puy. Un an plus tôt, le jour de l'ouverture de la chasse, il avait blessé un chasseur en visant un colvert.

    Le maire d'une petite commune du Brivadois s'est avancé jusqu'à la barre du tribunal correctionnel du Puy-en-Velay mardi, en costume, mais avec une seule casquette : pas celle d'élu, mais celle de chasseur qui a perdu, dit-il, "l'envie de chasser" depuis ce jour où son tir a manqué sa cible.

    C'était il y a un an, le jour de l'ouverture de la chasse. Ce dimanche-là, le retraité s'est levé de bonne heure pour participer à une partie de chasse au chien d'arrêt entre amis. La première de la saison.

    S'en est suivi le "traditionnel casse-croûte des chasseurs". "Vous avez bu en quantité ?", questionne le président du tribunal. "Non ! Raisonnable", rétorque d'emblée le prévenu. A la fin de la journée, après quelques heures de repos, le sexagénaire est ensuite retourné, seul, s'adonner à sa passion : la chasse à la passée.

    Aux alentours de 20 heures, il se tenait sur la berge quand le canard colvert qu'il observait dans le ciel s'est précipité vers la surface de l'eau. Le chasseur a fait feu. Mais les plombs n'ont pas touché l'oiseau. Ils sont allés se loger dans le visage du chasseur qui s'était positionné de l'autre côté de l'étang.

    "Je ne le voyais pas, il était dans les roseaux"   Le prévenu

    "Je ne le voyais pas, il était dans les roseaux", regrette le prévenu qui ajoute avoir été "troublé" par le changement soudain de luminosité entre ciel et terre.

    "Quand on est un chasseur chevronné, on est d'autant plus prudent lorsque la luminosité est entre chien et loup. Les conséquences ont été importantes", lui rappelle le procureur. Après l'accident, le chasseur blessé a dû être conduit à l'hôpital pour se faire retirer les plombs logés dans son cuir chevelu, sa main gauche, à la racine du nez et près de l'oreille. Tous n'ont pas pu être extraits.

    Tous les plombs n'ont pas pu être extraits

    "C'est un accident", en convient l'avocat de la victime, mais le chasseur de canard n'a pas respecté une règle élémentaire : il a tiré à l'horizontale au lieu d'orienter son fusil vers le haut. Une erreur que n'a pas manqué de souligner Me Soulier, qui a lui-même passé son permis de chasse il y a plus de quarante ans sans jamais en faire l'usage.

    Conformément aux réquisitions du parquet, l'élu chasseur a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir manqué de prudence. Son permis de chasser lui a été retiré pour une durée de six mois.

     

    11/09/2019 : Après un accident de la route, un homme tire au fusil de chasse sur une automobiliste, s’enfuit et percute un autobus

    Un trentenaire a été placé en garde à vue pour tentative de meurtre mardi 10 septembre après avoir blessé au fusil de chasse une automobiliste avec laquelle il venait d’avoir un accident de la circulation, à La Garde, près de Toulon (Var). L’homme était déjà connu pour des faits de violence.

    Alors qu’il venait d’avoir un accident de circulation, un trentenaire a blessé au fusil de chasse l’automobiliste avec laquelle il a eu l’accident. L’homme a été placé en garde à vue pour tentative de meurtre ce mardi 10 septembre à La Garde, près de Toulon (Var), a-t-on appris de source policière.

    Sortie de sa voiture après l’accident, vers 12 h 30, la conductrice a été touchée à une épaule, victime du tir de l’autre automobiliste, a précisé la Direction départementale de la sécurité publique du Var, confirmant l’information initiale de Var Matin. Elle a été transférée à l’hôpital mais ses jours ne sont pas en danger.

    Déjà connu pour des faits de violence

    Le tireur, né en 1985 et connu pour des faits de violence et de destruction remontant à la fin des années 2000, selon le parquet de Toulon, a ensuite pris la fuite à bord de son véhicule avant de percuter un autobus du réseau de transport local et de s’échapper à pied, ont indiqué les enquêteurs. Il a été retrouvé une demi-heure plus tard, caché dans un buisson.

    À ce stade de l’enquête les circonstances de l’accident et les motivations du mis en cause apparaissent encore peu claires, et notamment le fait de savoir s’il connaissait ou non sa victime, a souligné le parquet.

     

    14/09/2019: Hérault : un chasseur condamné après avoir tué un viticulteur qu’il a pris pour un sanglier

    Une battue aux sangliers avait tourné au drame à l’automne 2015 à Pierrerue, près de Saint-Chinian.

    Un homme de 45 ans a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour avoir tué un viticulteur en octobre 2015, à Pierrerue, près de Saint-Chinian (Hérault), rapporte France Bleu Hérault.

    Lors d'une battue, le prévenu avait confondu la victime avec un sanglier. Le drame s'est déroulé alors que la battue venait de se terminer. Le chasseur a ouvert le feu en direction d'un bosquet sans identifier une masse sombre qui s'approchait. En fait, il ne s'agissait pas d'un animal mais bien d'un viticulteur de 62 ans, qui participait à cette battue.

    L'enquête a démontré qu'aucune règle de sécurité n'avait manifestement été respectée. Le ministère public et l'avocat des parties civiles ont déclaré qu'il était impossible de considérer ce drame comme un accident de chasse.

    De son côté, le prévenu a multiplié les regrets à l'audience : « J'ai entendu du bruit. Je pensais sincèrement que nous allions être chargés. C'était animé et puis la victime n'avait pas son gilet fluorescent. Si elle l'avait eu, je l'aurais vue et je ne j'aurais pas tiré. Mais cela n'excuse en rien ce que j'ai fait ».

    Au-delà des 18 mois de prison avec sursis, le prévenu a été interdit de port d'arme pendant cinq ans. Son permis de chasse a également été supprimé.

     

    15/09/2019 : Un chasseur blessé à la cuisse lors d’une battue

    Il était un peu plus de midi ce dimanche lorsque les secours ont été alertés pour un accident de chasse survenu sur la commune de Montréal-la-Cluse. Un chasseur âgé d’une cinquantaine d’années venait d’être touché à la cuisse par une balle de fusil, de gros calibre. Conscient, il a été transporté au centre hospitalier d’Oyonnax où il devait être opéré dans l’après-midi.

    L’accident s’est produit dans le cadre d’une battue au sanglier, très réglementée. Le tireur a été entendu.

    Ricochet ou tir direct ? Une enquête de gendarmerie est en cours, avec l’appui des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui apporteront leur expertise sur les aspects techniques et réglementaires, le respect du plan de chasse et l’ensemble des dispositions sécuritaires.

    C’est le deuxième accident de chasse de l’année dans l’Ain, après un précédent il y a quelques semaines, sur la commune de Douvres, déjà lors d’une battue au sanglier, lorsqu’un chasseur avait été touché au coude par des éclats, à la suite d’un ricochet.

    Globalement, au niveau national, les accidents de chasse étaient en légère augmentation en 2018-2019 par rapport à la saison précédente, selon le bilan de l’ONCFS  : 132 dont sept mortels, pour 113 accidents dont 13 mortels l’année d’avant.

    Le dernier accident mortel de chasse dans l’Ain remonte à l’année 2011, lorsqu’un chasseur avait tiré sur un cueilleur de champignons lors d’une battue au sanglier à Contrevoz, dans le Bas-Bugey.

     

    15/09/2019 : Deux-Sèvres : le chasseur trébuche et se tire deux cartouches dans le bras

    Un homme de 80 ans s'est sérieusement blessé au bras ce dimanche matin lors d'une partie de chasse, à Saint-Généroux dans les Deux-Sèvres. Il a trébuché et s'est tiré deux cartouches dans l'avant bras.

    Il s'est sérieusement blessé au bras ! Un homme de 80 ans s'est tiré dessus lors d'un accident de chasse, ce dimanche matin en forêt de Saint-Généroux dans les Deux-Sèvres. L'homme était seul lorsqu'il a trébuché et que le coup de feu est parti. Deux cartouches se sont logées dans son avant bras. 

    Ce sont d'autres chasseurs, à proximité lors de l'accident, qui lui sont venus en aide. Ils lui ont fait un garrot le temps de l'arrivée des secours. Le pronostic vital de la victime n'est pas engagé, mais elle a été transportée en hélicoptère jusqu'au centre hospitalier de Poitiers.

     

    16/09/2019 : Ivre, un chasseur menace de tuer les pompiers venus le secourir, près de Cambrai

    Un homme se déclarant comme chasseur a insulté et menacé les pompiers venus lui porter secours dimanche 15 septembre 2019 à Tilloy-lez-Cambrai (Nord).

    Les secours ont eu affaire à un individu particulièrement énervé ce week-end. Dans la nuit de samedi à dimanche 15 septembre 2019, des sapeurs-pompiers se sont fait insulter et menacer à Tilloy-Lez-Cambrai (Nord) alors qu’ils venaient en aide à un individu, a-t-on appris d’une source policière.

    Vers 1h30 du matin, les secours tentent de prendre en charge un homme alcoolisé qui a fait une chute. En tombant, il s’est blessé et présente une plaie derrière la tête. Mais, visiblement, il ne tenait pas à ce qu’on s’occupe de lui. Hors de lui, il a menacé et insulté les pompiers et le médecin du Smur.

    Interpellé à sa sortie de l’hôpital

    Après avoir précisé qu’il était chasseur et possédait des fusils, il aurait déclaré aux secours « Je vais vous retrouver et je vais vous buter ». Démunis face à cet individu agressif, les pompiers ont sollicité l’assistance des policiers.

    L’homme a été transporté au centre hospitalier puis interpellé à sa sortie de l’hôpital. Il devra prochainement répondre devant la justice des faits d’outrage et menaces de mort sur personnes chargées d’une mission de service public.

     

    16/09/2019 : Petites frayeurs à l'ouverture de la chasse dans l'Yonne

    Il y a eu quelques frayeurs au moment de l'ouverture de la chasse dimanche dans le département. Des chasseurs étaient trop près des habitations.

    A Charmoy des habitants ont alerté les gendarmes sur la présence de chasseurs qui se trouvaient trop près de leur propriété. 

    Des plombs retombés sur un garage 

    A Joigny, une maison a été touchée par un tir de chasseur. Une volée de plomb est retombée sur son garage. Le chasseur a expliqué qu'il a voulu tirer au départ sur un pigeon. Le propriétaire n'a pas porté plainte mais le chasseur a été verbalisé par des agents de l'office national de la chasse.

     

    16/09/2019 : Près de Valenciennes, une bagarre éclate entre un groupe de chasseurs et un couple

    La police est intervenue à Saint-Saulve près de Valenciennes (Nord) dimanche 15 septembre 2019 pour une rixe entre un couple et un groupe de chasseurs. L'un d'eux a été interpellé.

    Dimanche tendu à Saint-Saulve (Nord) où des individus en sont venus aux mains. Il était aux alentours de 20h le 15 septembre 2019 lorsque les policiers sont intervenus rue du Roleur pour une rixe entre un couple et un groupe de chasseurs.

    Une salve de plombs dans le jardin

    La situation a dégénérée lorsque le couple a retrouvé une salve de plombs retombée dans son jardin. La tension est montée encore d’un cran lorsque les chasseurs ont tenté de pénétrer de force dans le domicile.

    Finalement, les policiers ont interpellé l’un des chasseurs pour des violences aggravées. Un autre a été blessé à la tête. De son côté, le couple souffre de contusions. Tous ont été transportés au centre hospitalier par les pompiers.

     

    16/09/2019 : Un chasseur se blesse avec son fusil

    Un chasseur se trouvant à Ochtezeele le jour d’ouverture de la chasse s’est tiré une balle dans le pied.

    Dimanche 15 septembre, jour d’ouverture de la chasse. Ce devait être un moment joyeux pour ce chasseur parti chasser le gibier à Ochtezeele.

    Alors que la partie se termine, le chasseur repart avec son fusil à l’épaule. Soudain, son chien apparaît avec un gibier à la gueule. Il le dépose à ses pieds. Le chasseur se baisse pour le ramasser, mais son fusil glisse de son épaule. En essayant de le rattraper, il appuie accidentellement sur la détente.

     

    16/09/2019 : Ivre, un chasseur menace de tuer les pompiers venus le secourir, près de Cambrai

    Un homme se déclarant comme chasseur a insulté et menacé les pompiers venus lui porter secours dimanche 15 septembre 2019 à Tilloy-lez-Cambrai (Nord).

    Les secours ont eu affaire à un individu particulièrement énervé ce week-end. Dans la nuit de samedi à dimanche 15 septembre 2019, des sapeurs-pompiers se sont fait insulter et menacer à Tilloy-Lez-Cambrai (Nord) alors qu’ils venaient en aide à un individu, a-t-on appris d’une source policière.

    Vers 1h30 du matin, les secours tentent de prendre en charge un homme alcoolisé qui a fait une chute. En tombant, il s’est blessé et présente une plaie derrière la tête. Mais, visiblement, il ne tenait pas à ce qu’on s’occupe de lui. Hors de lui, il a menacé et insulté les pompiers et le médecin du Smur.

    Interpellé à sa sortie de l’hôpital

    Après avoir précisé qu’il était chasseur et possédait des fusils, il aurait déclaré aux secours « Je vais vous retrouver et je vais vous buter ». Démunis face à cet individu agressif, les pompiers ont sollicité l’assistance des policiers.

    L’homme a été transporté au centre hospitalier puis interpellé à sa sortie de l’hôpital. Il devra prochainement répondre devant la justice des faits d’outrage et menaces de mort sur personnes chargées d’une mission de service public.

     

    17/09/2019 : Un pêcheur s’acharne sur un bébé phoque sur une plage de Dunkerque

    Les associations de protection des animaux ont été alertées dimanche 15 septembre qu’un pêcheur était en train de frapper un bébé phoque sur une plage de Dunkerque, dans le Nord.

    Un pêcheur a été surpris en train de donner de violents coups à un bébé phoque sur une plage de Malo, à Dunkerque (Nord), dimanche 15 septembre. L’histoire a été relatée par l’association Sea Sheperd de Lille. « Un pêcheur au filet habitué de la plage de Dunkerque s’en est pris violemment à une femelle phoque en lui donnant plusieurs coups de botte dans la tête jusqu’à la faire saigner de la bouche », raconte l’association sur sa page Facebook.

    Plainte contre le pêcheur

    L’intervention de badauds se promenant sur la plage a permis d’arrêter la scène. La police a été prévenue et Sea Sheperd promet de porter plainte contre le pêcheur en question.

    La petite femelle phoque a été blessée au museau, avant d’être prise en charge par la Ligue protectrice des animaux de Calais, raconte la Voix du Nord.

     

    17/09/2019 : Un tir de fusil de chasse touche un toit à Joigny : "Il n'y a pas de distance réglementaire"

    Lors du premier jour de chasse, dimanche 15 septembre 2019, un Jovinien a vu sa maison être la cible d’un tir – non tendu mais condamnable. L’incident n’a fait aucun blessé. Que prévoit la réglementation en la matière ?

    Les gendarmes ont été appelés dimanche après-midi par un riverain du lieu-dit Longueron à Joigny. La toiture métallique de son habitation a été touchée par un tir de fusil.  Selon une analyse technique effectuée par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la toiture métallique est bien située sur une zone ouverte à la chasse, mais "le chasseur n’avait pas respecté les règles de sécurité de base puisqu’il a tiré en direction d’une maison", explique Driss Khaled, inspecteur de l’environnement à l’ONCFS, qui a constaté l’infraction.

    Le chasseur s’est donc vu infliger une contravention de quatrième classe d’un montant de 135 euros.

    Pas de distance règlementaire déterminée près des habitations

    Si cet incident n’a pas fait de victime, il arrive comme une piqûre de rappel, sur les conditions de sécurité de la chasse, le jour même de l’ouverture de la campagne 2019-2020. "En ce qui concerne les habitations, il n’y a pas de distance réglementaire quand vous êtes sur un terrain qui vous appartient ou dont le propriétaire vous a accordé le droit de chasse", rappelle Olivier Lecas, président de la fédération des chasseurs de l’Yonne. S’agissant des faits, "c’est malheureusement des actes répréhensibles et condamnables. Ce n’est pas excusable", souligne-t-il.
     
    Le schéma départemental de gestion cynégétique de l’Yonne pour la période 2018-2024 encadre strictement la pratique : "Il est interdit à toute personne placée à portée de fusil ou d’arc de chasse de tirer en direction ou au-dessus des stades, des lieux de réunion publique en général et des habitations particulières (y compris caravanes, remises, abris de jardin), des bâtiments et constructions dépendant des aéroports."
     
     
     
    Trois hommes viennent d’être interpellés dans les Hautes-Pyrénées. Très équipés, ils avaient pris l’habitude de se livrer à un braconnage nocturne « de grande ampleur »

    Depuis cinq ans, ils braconnaient la nuit par « simple amusement », par « plaisir de braver l’interdit et de tuer des animaux », ont-ils expliqué aux enquêteurs. Trois hommes ont été interpellés récemment par les gendarmes pour s’être livrés à un « braconnage de nuit de grande ampleur », dans les Hautes-Pyrénées mais aussi dans le Gers.

    C’est l'Office national de la chasse et de la fausse sauvage des Hautes-Pyrénées, dont les inspecteurs ont enquêté pendant six mois, qui annonce ce mardi ce coup de filet.

    Chevreuils, lièvres et sangliers

    Les perquisitions menées aux domiciles des suspects ont permis de saisir des armes de chasse, dont une équipée d’un silencieux et d’une lunette de visée, et des phares portatifs qui leur permettaient de traquer les animaux dans l’obscurité. Chevreuils, sangliers, lièvres… les trois braconniers ont, selon l’ONCFS, reconnu avoir tué en toute illégalité une trentaine d’animaux.

    Les amateurs de sensations fortes seront jugés prochainement pour tout un tas de délits​. Le principal, «  chasse en réunion de nuit avec usage d’un véhicule et port d’arme », est passible de quatre ans de prison et 60.000 euros d’amende.

     

     
    Le chat Pistache a été retrouvé mort dans une cage posée illégalement, dans le village ardennais de Draize. Le chasseur écope de trois mois de suspension du permis de chasse pour ne pas avoir respecté les règles. Il risque une nouvelle audience pour la mort de Pistache, conséquence de sa négligence.

    Pistache, un chat âgé de 20 mois, appartient à une habitante de village ardennais de Draize. En avril 2019, le matou disparaît et reste introuvable. Fin août, la maîtresse apprend qu'une autre habitante du village a retrouvé Pistache sur sa propriété en avril, mort dans une cage. 

    Condamné pour avoir enfreint les règles régissant la chasse

    La propriétaire du terrain où se trouvait le piège saisit le tribunal de police. Elle n'a pas donné l'autorisation de poser un piège sur sa propriété. La période de chasse est refermée. Et la cage n'a pas été relevée depuis au moins deux semaines (le temps qu'il faut pour qu'un chat meurt de faim et de soif), alors qu'il y a obligation de passer tous les jours. Une cage dont le numéro d'identification était gratté et illisible.

    Bien connu pour ses frasques, l'auteur est identifié. Déjà condamné pour vol, violences et usages de stupéfiants, il est suivi pour sa consommation d'alcool. Les habitants du village le voient souvent se promener avec son fusil. Chasseur depuis 16 ans, il écope cette fois de 3 mois de suspension du permis de chasse pour ne pas avoir respecté les règles. 

    Un nouveau procès sur le sort de Pistache ?  

    L'unique question à laquelle le tribunal de police doit répondre, c'est de savoir si le chasseur avait le droit ou non de poser cette cage-là, à ce moment-là et cet endroit-là. La conséquence de cette négligence coupable, la lente agonie de Pistache qui s'est cassé les dents sur les barreaux à force de les mordre, ce n'est pas du ressort du tribunal de police car il ne s'agit pas d'une simple infraction mais d'un délit.

    Une pétition réunissant les signatures de plus de 60 000 internautes réclame "justice pour Pistache". Pour cela, il faudrait qu'il y ait une autre plainte devant le tribunal correctionnel. La propriétaire du chat a bien l'intention de la déposer, appuyée par des associations de défense des animaux.

     

    19/09/2019 : Saint-Saulve: la fille du couple agressé par des chasseurs avait filmé la scène

    Dans quelques semaines, trois chasseurs seront jugés pour des violences volontaires. Dimanche soir, ils auraient fait irruption chez un couple de Saint-Saulve qui s’était plaint d’une « pluie de plombs » dans leur jardin. L’agression a été filmée par l’un de leurs enfants.

    « S’il vous plaît, arrêtez ! Laissez mon père tranquille ! » La vidéo est saisissante tant l’effroi est palpable dans la voix de l’ado de 12 ans qui l’a réalisée depuis son smartphone. Durant plus de deux minutes, la jeune fille supplie les chasseurs pour que les coups cessent. L’entendent-ils seulement, tant ils semblent hors de leurs gonds ? Malgré les supplications, plusieurs hommes s’en prennent physiquement à son père… dans la cour de leur propre maison. « Ils m’ont sauté dessus à trois. Ils m’ont lynché. J’essayais, moi, de frapper où je pouvais pour me défendre », témoigne le père de famille.

    « L’os de l’annulaire a bougé »

    Griffure au coin du nez, bosses sur le front… Le trentenaire, à qui trois jours d’interruption temporaire de travail (ITT) ont été délivrés, présente encore les stigmates de l’agression dont il a été victime, à son domicile de la rue du Rôleur, ce dimanche soir. Sa femme, qui a cassé le manche d’une raclette sur la tête de l’un des suspects, a encore trois doigts enrubannés dans de la gaze. « L’os de l’annulaire a bougé », confie le couple qui redoute qu’une intervention chirurgicale ne soit nécessaire dans quelques semaines. Après qu’un chasseur a fait irruption dans la maison, où se trouvaient deux autres enfants de 3 et 6 ans, sa main s’est retrouvée écrasée lorsque l’un des protagonistes a brutalement refermé la porte.

    Pourquoi un tel déferlement de violences, dans une rue d’ordinaire si calme ? C’est la réouverture de la chasse qui semble avoir mis le feu aux poudres. Comme l’expliquaient, en début de semaine, plusieurs riverains dont les jardins donnent sur des pâtures, « on entendait vraiment les claquements de près ». « Et il y a vraiment eu une pluie de plombs qui est tombée dans mon jardin, décrivent les victimes. Ça a rebondi sur la piscine et les palissades en bois. » Un téléphone à l’oreille, avec la police au bout, le trentenaire traverse alors le champ pour interpeller les chasseurs. Avant que ces derniers, vers 19 heures, ne pénètrent chez lui. Quatre d’entre eux ont été placés en garde à vue. Le 24 octobre prochain, ils seront trois à être jugés pour violences volontaires en réunion dans le cadre d’un plaider-coupable.

     

    19/09/2019 : Une importante course de VTT annulée… sous la pression des chasseurs !

    L’étape finale d’un championnat de VTT – qui devait avoir lieu le dimanche 8 septembre 2019 – a dû être annulée au dernier moment à cause de l’intervention d’une association de chasse locale auprès du maire d’un village concerné par le tracé de la course. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui demande l’interdiction de la chasse le dimanche, dénonce une manœuvre d’intimidation scandaleuse.

    Quand les chasseurs privatisent l’espace public... au détriment d’une compétition sportive majeure rassemblant près de 400 participants venus de France (mais aussi de Belgique, d’Allemagne, de Suisse et du Luxembourg). Unilatéralement jugée comme une « nuisance » par les chasseurs, l’étape finale du Cannondale Enduro Tour – un important championnat de VTT du Grand Est français – a suscité un vif débat qui s’est conclu par l’annulation de l’évènement, 2 semaines seulement avant la date prévue. Concernée par le tracé de la course, la commune alsacienne de Buhl n’a pas donné son accord, pourtant nécessaire à l’autorisation préfectorale.

    Des accusations mensongères contre les organisateurs sportifs

    A l’origine de cette déconvenue, un courrier incendiaire envoyé par l’Association de Chasse du Hugstein à l’édile, accusant les cyclistes de nuire à leur activité. « Ces déplacements actuels et à venir de jour comme de nuit dérangent et décantonnent le gibier en permanence, écrivent-ils. Actuellement ces descentes effrénées qui ont repris à travers bois et sapinières, ont eu un effet de dispersion et nous ne voyons plus aucun chamois, ni cerf ». Accusant le Vélo Club Alsatia Guebwiller (VCAG) – chargé de l’organisation de l’étape finale du tour – d’avoir faussé le tracé de la course dans sa demande d’autorisation, les chasseurs osent évoquer des « descentes […] multipliées de dimanche en dimanche »… pour un évènement qui, en réalité, n’occupe qu’un dimanche tous les deux ans !

    Une discorde qui a dépassé les limites de la petite commune alsacienne, relatée par les journalistes de Vojo Magazine (26/08/19) et de L’Alsace (15/09/19) ainsi que par l’association Aspas. Contacté par 30millionsdamis.fr, Alain Héberlé, président du vélo club de Guebwiller, dément les accusations des chasseurs. « Quand nous organisons ce genre d’évènement, nous le faisons de manière sérieuse, déposant à la préfecture un dossier complet 3 mois à l’avance afin que les éléments puissent être transmis aux mairies concernées, explique-t-il. On a vu monter depuis quelques années des oppositions, surtout de la part des chasseurs. La lettre envoyée au maire par l’Association du Hugstein, agressive et irrespectueuse, était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». La mairie de Buhl, quant à elle, n’a pas répondu à nos sollicitations téléphoniques.

    « Il y a une mainmise des chasseurs sur l’espace public »

    Tout comme les organisateurs du Cannondale Enduro Tour – contraints de rembourser les 400 inscriptions ainsi que les prestataires, le vélo club de Guebwiller et ses bénévoles en sont pour leurs frais. « Il y a une mainmise des chasseurs sur l’espace public, regrette son président, qui s’inquiète de la présence occasionnelle de pièges sur les lieux fréquentés par les vététistes. Il faudrait que tout le monde puisse vivre ensemble. » La Fondation 30 Millions d’Amis demande l’interdiction de la chasse le dimanche, une mesure à laquelle 84 % des Français seraient favorables (sondage 30 Millions d’Amis /Ifop, 2019). Alors que la chasse fait chaque année de nombreuses victimes, la France est le seul pays d’Europe où il est possible de chasser tous les jours de la semaine en saison de chasse.

     

    20/09/2019 : Des chats blessés par des plombs à Pencran

    En fin de semaine dernière, deux chats de la rue des Bruyères, à Pencran, ont reçu des plombs. Pas vraiment la nouvelle la plus rassurante dans ce quartier résidentiel, où vivent de jeunes enfants et où travaille notamment une assistante maternelle.

    Nous sommes le jeudi 12 septembre. En fin de matinée, Catherine Cabon aperçoit son chat, Joy, dans le jardin de sa maison située rue des Bruyères à Pencran. « Il miaulait, alors j’ai ouvert la fenêtre de mon bureau. Il est arrivé sur trois pattes, avec une tache de sang sur le pelage », se souvient la mère de famille.

     

    Quatre plombs en tout

    Puis, la journée d’école touchant à sa fin, cette dernière va récupérer la plus jeune de ses deux filles au collège de Mescoat. « C’est elle qui m’a appris que le chat d’un de nos voisins, Biscotte, avait dû être amené chez le vétérinaire car il avait trois plombs dans le corps. Deux, situés au niveau de l’abdomen, ont pu lui être retirés. Le troisième, au niveau de la colonne vertébrale, a été laissé en place. L’animal, lui, est toujours en vie », raconte Catherine Cabon.

    Forcément, elle se dit que Joy a peut-être subi le même sort. Vendredi, direction la clinique vétérinaire. Le chat est toujours blessé. Et effectivement, la radio met au jour la présence d’un plomb dans l’articulation de la patte avant droite qu’il ne peut poser à terre. Suivra une opération pour enlever le bout de métal. À l’issue, le rapport vétérinaire fait état d’un pronostic vital « bon » mais d’un pronostic fonctionnel réservé pour ce qui est de cette patte avant droite. En clair, il vivra mais ne récupérera sans doute pas toute sa motricité. Pour autant, dès ce lundi, débarrassé de ses fils et de sa collerette, Joy sera enfin autorisé à ressortir de la maison.

    Plaintes déposées

    Pour Biscotte, il est difficile de dater précisément la date de la blessure. Il n’était pas rentré à la maison pendant trois jours et a été retrouvé sous une haie, dans le jardin de son domicile. Pour Joy, en revanche, Catherine Cabon est beaucoup plus affirmative : « Ça s’est passé le jeudi 12 septembre entre 8 h et 11 h ». Mais nul n’a entendu de détonation. Et on peut difficilement avancer l’hypothèse d’un accident de chasse : cette dernière n’était pas encore ouverte au moment des faits. On peut penser que la bêtise et le désœuvrement sont plus sûrement à l’origine de cet acte imbécile. Quoi qu’il en soit, les deux familles ont porté plainte.



    L’auteur du tir sera jugé au tribunal selon une procédure simplifiée. Le propriétaire de l’animal craint pour ses enfants et ne veut pas en rester là.

    « C'est un accident », plaide le voisin. L'homme reconnaît être celui qui a tiré la flèche. Mais il nie tout acte volontaire et délibéré. Il n'en demeure pas moins que l'histoire a choqué et même traumatisé Gaël et toute sa petite famille.
    Il y a une semaine, ce père de famille de 29 ans a retrouvé sur sa terrasse son chat... perforé dans toute sa longueur par une flèche « de 70 à 80 cm » ! L'animal a dû être euthanasié.
    Tout commence mercredi 11 septembre, dans la pastorale rue de la Tuilerie à Orly-sur-Morin. Il est 19h45. Gaël, son épouse et ses deux enfants en bas âge, dînent. C'est alors qu'arrive sur la terrasse Tenshi, un chat âgé de 6 ans. « Il était transpercé par une flèche de l'épaule gauche jusqu'à la queue. J'étais affolé. J'étais persuadé qu'il allait mourir », raconte Gaël.
    «Je soufflais sur son museau pour le maintenir en vie»
    Il appelle tous les vétérinaires du secteur. Seule la praticienne de Meaux peut le recevoir. Tandis que l'homme tient fermement le chat entre ses mains pour qu'il ne bouge pas, la flèche toujours logée dans son corps, un autre voisin les mène en voiture. « J'avais peur qu'il meure dans mes bras, confie Gaël. Je soufflais sur son museau pour le maintenir en vie. »
    La vétérinaire meldoise prend en charge l'animal et lui donne un médicament pour calmer la douleur. Mais elle ne pourra pas le sauver.
    Une radio indique que la flèche a perforé un poumon, le foie et l'intestin. La praticienne estime que le félin ne survivra pas à l'anesthésie et décide de l'euthanasier. « Elle m'a dit que si cela avait été son chat, elle aurait pris la même décision », reprend Gaël.
    Seine-et-Marne : il tire à l’arc et tue le chat de son voisin «par accident»
    Orly-sur-Morin, ce mercredi. Gaël et son épouse ont «peur pour leurs enfants en bas âge». Le chat de la famille a été tué par une flèche tirée par leur voisin. LP/Sébastien Roselé
    Newsletter Seine-et-Marne
    Chaque matin, l'actualité de votre département vue par Le Parisien
    Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus
    Il dépose plainte le soir même à la gendarmerie. Il apporte avec lui la flèche du crime. Le voisin qui est supposé avoir décoché la flèche est entendu par les gendarmes dès vendredi. Laissé libre, il fera l'objet d'une « composition pénale » en octobre.
    Cela signifie qu'un membre du ministère public proposera une peine et l'homme devra dire s'il l'accepte. Ni les juges ni les victimes ne sont présentes dans ce type de procédure. Ce qui révolte l'avocate de Gaël, Me Isabelle Gharbi-Terrin.
    «Des faits monstrueux»
    « La réponse pénale n'est pas à la hauteur de l'infraction, estime-t-elle. C'est un huis-clos entre le parquet et le mis en cause. Les victimes sont exclues, mises dehors. C'est une atteinte aux droits de la victime et ça heurte la Convention européenne des droits de l'homme. »
    L'avocate a l'intention de citer à comparaître directement l'auteur présumé du tir de flèche. Elle cite l'article 521-1 du Code pénal qui punit de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende « le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ».
    « Nous voulons un procès public. Ce sont des faits monstrueux », scande la juriste.
    «J'ai voulu faire peur au chat»
    Pour elle, « ça ne peut pas être accidentel. C'était une façon de s'amuser. Cela montre un plaisir de voir la souffrance et de l'infliger. »
    Le voisin archer, que nous sommes allé voir ce mercredi, balaie tout cela d'un revers de main. « Je ne vais pas m'amuser à tirer sur un animal. J'adore les animaux. Je fais régulièrement des dons aux associations comme Greenpeace et le WWF. Je ne vais pas devenir un serial killer de chats à l'âge de 48 ans. »
    Sur les faits en eux-mêmes, le quadragénaire explique qu'il a acheté un arc et des flèches et « depuis un mois », il s'entraîne sur une cible. Ce jour-là, alors qu'il s'exerçait, « j'ai vu le chat qui chassait. J'ai voulu lui faire peur, tout simplement. Il était à une trentaine de mètres. Je ne pensais vraiment pas que j'allais le toucher. »
    Gaël ne croit pas du tout à cette thèse de l'accident. « J'ai peur pour mes deux enfants en bas âge. Ma fille de 3 ans a vu le chat avec une flèche. Tous les jours, elle demande quand le chat va revenir. »
    Joints, les magistrats du parquet du tribunal de Meaux n'ont pas donné suite à nos demandes de précisions.

     

    21/09/2019 : Tir de chasse dans une voiture : un an avec sursis

    En novembre dernier, un drame de chasse avait été évité près de Bar-le-Duc, la voiture d’un couple, dont la femme était enceinte, avait été atteinte par un projectile. La justice s’était saisie du dossier pour mise en danger d’autrui.

    Le 23 novembre 2018, un couple de Val d’Ornain se rendait à la maternité de Bar-le-Duc pour des examens, madame attendant un heureux événement. Le long de la route, il avait remarqué une chasse en cours, des chasseurs, animal, puis entendu une détonation. Sauf que sur le parking, le couple avait remarqué un impact de balle. « On est passé à 5 ou 10 centimètres d’un drame » déclarait à l’audience la procureure.

    L’enquête est remontée jusqu’au tireur. Un chasseur de 34 ans avec 17 ans d’expérience. Le ministère public de Bar-le-Duc le poursuivait pour mise en danger d’autrui et non respect du schéma départemental de gestion cynégétique. Ce 3 septembre, le tribunal devait décider si c’était délibéré. « Ce qui est délibéré, ce n’est pas que Monsieur voulait tirer sur la voiture, mais vers la route », lançait la procureure.

    Le prévenu n’a plus touché une arme

    Le prévenu a annoncé qu’il a arrêté de chasser depuis les faits. Il a peur. Il a vu les photos. « Je ne traque plus qu’avec mes chiens. Je n’ai plus touché une arme. » Ce jour-là, le chasseur avait tiré un chevreuil (tué) en direction d’un talus au-dessus duquel se trouvait la D994. Il avait l’autorisation du chef de ligne. Le président du tribunal : « D’une manière absolue, on peut tirer en direction des routes ? » Réponse : « Non. »

    La peine maximale

    La procureure requérait la peine maximale : 1 an de prison avec sursis. Plus une interdiction de chasser durant 5 ans, la confiscation des armes et du permis de chasse et une amende.

    En défense, Me Hagnier, souhaitait une application clémente de la loi. Il contestait l’interdiction de tirer vers la route. Aussi, « il y a eu une chasse extrêmement mal organisée ». Me Hagnier rappelait que la Fédération de la chasse avait dit que le tir du prévenu vers la voiture était impossible, que la balle avait touché le chevreuil, que l’impact dans l’auto ne pouvait être un ricochet : « Il aurait fallu un ricochet vertical. »

    Finalement, le tribunal a suivi les réquisitions pour les peines principales.

     

    20/09/2019 : Excédé, il tire sur un groupe de jeunes devant chez lui

    Souvenez-vous, il y a quelques semaines, un abymien excédé avait ouvert le feu sur un groupe de jeunes trop bruyants. L’homme de 35 ans a finalement été jugé en comparution jeudi devant le tribunal pointois. Vue les circonstances de l’altercation, il a écopé d’une peine de 18 mois assortis du sursis avec obligation de travaux d’intérêt général.

    Heureusement personne n’a été blessé ce soir là. Le 19 aout dernier vers 22h, un chasseur rentre chez lui fatigué et énervé suite à une mauvaise nouvelle. Un groupe de jeunes s’amuse en bas de chez lui : dominos, musique, passage de motocross. Le résident excédé se rend sur son balcon et de là, une altercation verbale éclate. L’un des perturbateurs l’insulte, certains lui auraient même lancé des canettes et autres bouteilles. L’affront de trop. Le trentenaire rentre récupérer son fusil et tire à trois reprises, en l’air dira t-il, dans notre direction diront les victimes.

    Il a voulu intimider le groupe de jeunes 

    « Si j’avais voulu blessé quelqu’un, je l’aurais fait, je suis bon tireur» a tenté d’expliqué le prévenu, « C’était plutôt pour les intimider ». Placé en garde à vue par la suite, l’homme a décrit son énervement et pas que le sien, apparemment tous les voisins se plaignent aussi du bruit quotidien. Père de 14 enfants dont 6 reconnus, cet artisan polyvalent vit surtout de jobs. Il n’a qu’une seule mention ancienne pour conduite sans permis.

    Un amateur de chasse 

    Le « fusil de chasse, vous l’avez acheté presque 500€ alors que vous touchez le RSA de 400€ par mois » a souligné le procureur. «Cet argent pourrait servir aux pensions alimentaires». L’objet du délit a de surcroit été dérobé depuis, car pendant qu’il était entendu par la police, des individus ont dévalisé son domicile. « Une banalisation inquiétante de l’usage des armes » a indiqué la présidente. Le mis en cause a écopé de 18 mois avec sursis et obligation d’accomplir un TIG de 140 heures.

     

    21/09/2019 : Braconnage de nuit dans les Hautes-Pyrénées et le Gers : trois suspects interpellés

    Après plus de 6 mois d’enquête, l’ONCFS des Hautes-Pyrénées a identifié trois hommes soupçonnés d’actes de braconnage nocturne de grande ampleur. 

    Les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) des Hautes-Pyrénées annoncent avoir mis fin aux agissements d’un trio individus soupçonnés de braconner la nuit.

    C’est avec l’appui des agents de l’ONCFS du Gers et de la gendarmerie que l’interpellation des trois suspects a pu être menée après plus de six mois d’enquête. Celle-ci a permis d’établir que les suspects sévissaient depuis 5 ans dans les Hautes-Pyrénées et dans le Gers.

    "La perquisition de leurs domiciles a permis la saisie de plusieurs armes de chasse dont une arme équipée de silencieux et de lunette de visée mais aussi des phares portatifs pour la recherche des animaux de nuit, du matériel utilisé pour la découpe et la transformation du gibier, de la venaison ainsi que de deux véhicules" indique l’ONCFS sur sa page Facebook.

    "Par simple amusement"

    Lors de leurs auditions, ces personnes auraient expliqué qu’ils agissaient "par simple amusement", "par plaisir de braver l’interdit et de tuer des animaux". Ainsi, "ils reconnaîtront avoir tué en toute illégalité une trentaine d’animaux : chevreuils, sangliers et lièvres lors de leurs sorties nocturnes" indique l’ONCFS.

    Convoqués prochainement devant la justice, les trois suspects seront notamment poursuivis pour chasse non autorisée en réunion de nuit avec usage d’un véhicule et port d’arme. Les sanctions peuvent aller jusqu’à 4 ans d’emprisonnement et 60 000 € d’amende.

     

    21/09/2019 : Les pompiers au secours d'un chasseur du Cantal coincé sur une falaise en cherchant son chien

    Ce samedi 21 septembre, un chasseur de 80 ans a essayé d'aller chercher son chien, en difficulté sur une barre rocheuse à Saint-Pierre (Cantal), qui surplombe la Dordogne. Il a fallu engager le Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieux périlleux (Grimp) des pompiers d'Aurillac pour le tirer de ce mauvais pas.

    Il était 15 h 30 lorsque les secours ont été prévenus : à Saint-Pierre, dans le nord du Cantal à proximité de la Corrèze, un chasseur s'est coincé sur une falaise. L'homme, âgé de 80 ans, a tenté d'aller chercher son chien, en difficulté sur une barre rocheuse.

    Pour le tirer de ce mauvais pas, ce sont les pompiers du Grimp qui ont été requis. Le chasseur était situé dans une zone particulièrement encaissée, au-dessus de la Dordogne. Il a fallu trois heures pour parvenir à accéder au chasseur, épuisé. Il a pu réaliser une descente en rappel de 20 mètres, pour finalement toucher l'embarcation du centre de secours de Champs-sur-Tarentaine, également sur les lieux.

    Les pompiers n'ont pas oublié le chien, qui a pu retrouver son maître, sur la terre ferme, une fois l'intervention terminée.

     

    22/09/2019 : Lunel : sa chienne prend 50 plombs de fusil, il soupçonne les chasseurs

    L'incident s'est produit le dimanche 15 septembre vers 15 h dans un champ entre Lunel et Marsillargues, situé derrière les Portes de la Mer. 

    "Elle a des conséquences psychologiques. Elle ne fait plus confiance à personne", précise Moustafa Miloud à propos de sa chienne de dix mois Belle. Laquelle a reçu, dimanche 15 septembre, "une cinquantaine de plombs de fusil, sur tout l’avant et sur les postérieurs dans les tissus sous-cutanés profonds", selon le rapport vétérinaire. Aucun organe vital n’ayant été touché, l’animal s’en est sorti plus ou moins indemne. Car outre son état psychologique, les blessures sont toujours visibles, plus d’une semaine après l’accident.

    Chasseur ou pas ? 

    Le propriétaire de l’animal est  allé porter plainte auprès de la gendarmerie de Lunel. Il soupçonne notamment un chasseur d’avoir causé les blessures à l’animal.
    "Ce n’est pas possible", estime quant à lui Patrice Rascol, représentant de l’association des chasseurs de Marsillargues. "À cet endroit, le secteur est fermé à la chasse jusqu’au premier dimanche d’octobre. De plus, c’est une zone compliquée à chasser, à cause des fils barbelés par exemple. Et puis il n’y a pas que chasseurs qui ont un fusil".

     

    22/09/2019 : Un vététiste découvre qu’une balle a traversé sa voiture

    Dimanche 15 septembre vers 10 heures, un jeune vététiste, qui partait en sortie dans les bois depuis le camping de Sévenier à Lagorce, a eu la très désagréable surprise de retrouver son véhicule avec un impact de balle de fusil dans le hayon arrière.

    La balle a traversé l’habitacle pour finir sa course dans l’appui-tête arrière.

    L’auteur du tir ne s’est pas manifesté et n’a donc pas été identifié.

    En cas de présence d’un passager dans le véhicule, ce projectile aurait pu provoquer un véritable drame.

     

    23/09/2019 : GARD Le chien Pinot, coincé 7 heures sur une falaise et sauvé par les pompiers

    Les pompiers, aidés des spécialistes du Grimp, ont sauvé le chien dimanche dans les gorges du Gardon.

    Il hurlait à la mort sans pouvoir bouger. Pinot, le chien d'un chasseur, s'est retrouvé en très mauvaise posture, dimanche, dans les gorges du Gardon, près d'Uzès.

    " Il aboyait sans arrêt, et lorsqu'on l'a retrouvé vers 10 heures, il avait glissé sur une falaise. Il était impossible de le secourir nous-même. Nous avons été obligés d'appeler les pompiers", témoigne un chasseur.

    L'animal était tombé d'une barre rocheuse. Il était quatre mètres en contrebas d'un petit sentier. Un chien qui tenait en équilibre sur un tout petit espace, alors qu'en dessous il y avait un précipice. Les pompiers sont arrivés sur place très rapidement avec de gros moyens. Face à la difficulté extrême du terrain, les secouristes d'élite du Grimp ont été sollicités en renfort. Une opération de secours qui a duré plus de cinq heures. Mais, bonne nouvelle, Pinot a finalement été sauvé au prix de gros efforts, il est remonté dans les bras d'un pompier vers 17 heures.

     

    23/09/2019 : Lunellois : son chien reçoit 50 plombs de fusil, il soupçonne un chasseur

    la chienne Belle et un autre chien Montagne des Pyrénées surveillent un troupeau de moutons dans un champ entre Lunel et Marsillargues. La chasse n’est pas encore ouverte dans ce secteur de Marsillargues.

    "Elle a des conséquences psychologiques. Elle ne fait plus confiance à personne", précise Moustafa Miloud à propos de sa chienne de dix mois Belle. Laquelle a reçu, dimanche 15 septembre, "une cinquantaine de plombs de fusil, sur tout l’avant et sur les postérieurs dans les tissus sous-cutanés profonds", selon le rapport vétérinaire. Aucun organe vital n’ayant été touché, l’animal s’en est sorti plus ou moins indemne. Car outre son état psychologique, les blessures sont toujours visibles, plus d’une semaine après l’accident.

    Chasseur ou pas ? 

    Le propriétaire de l’animal est  allé porter plainte auprès de la gendarmerie de Lunel. Il soupçonne notamment un chasseur d’avoir causé les blessures à l’animal.
    "Ce n’est pas possible", estime quant à lui Patrice Rascol, représentant de l’association des chasseurs de Marsillargues. "À cet endroit, le secteur est fermé à la chasse jusqu’au premier dimanche d’octobre. De plus, c’est une zone compliquée à chasser, à cause des fils barbelés par exemple. Et puis il n’y a pas que chasseurs qui ont un fusil".

     

    24/09/2019 : Intrusion au centre de soin animalier : quatre chasseurs devant les juges

    Les quatre personnes interrogées en garde à vue jeudi suite à leur intrusion dans le centre de soins de l’association Onca, à Montsinéry-Tonnégrande, ont été placés, samedi, sous contrôle judiciaire. Elles seront jugées vendredi 11 octobre dans le cadre de la procédure de comparution immédiate à délai différé.

    L’un des quatre individus, sous contrôle judiciaire depuis samedi, suite à l’intrusion dans le centre de soin de l’association Onca, à Montsinéry, devait déjà être jugé jeudi dernier pour la capture et la détention d’espèces protégées, et pour violence contre les forces de l’ordre et rébellion (lire nos précédentes éditions). Les faits remontent à mai, lors de la saisie d’animaux protégés chez un chasseur de Macouria, qui fait aussi partie des quatre personnes poursuivies.

     

    25/09/2019 : Pierre découvre 15 chasseurs près de son jardin et craint le pire à Saint-Georges: «Le jour où il y aura une balle perdue, ce sera trop tard!»

    Dans cette commune de 6.787 habitants, la colère gronde contre les chasseurs. Les riverains ne supportent plus la chasse car pour eux, les chasseurs sont trop près des maisons.

    Pierre Deneye, un professeur à l’Université de Liège a découvert une quinzaine de chasseurs dans le fond de son jardin. « J’ai été stupéfait ! Ils étaient en train de tirer vers le champ après des lapins, je pense. À deux pas de ma cuisine. Le jour où il y aura une balle perdue, ce sera trop tard ! », s’irrite-t-il.

    Il estime que la chasse aux lapins « est un danger ». Il y a quelques jours, Pierre Deneye a publié un message sur les réseaux sociaux, expliquant son mécontentement.

     

     

    26/09/2019 : Un chasseur vise un lièvre et tire sur une voiture en forêt de Senonches : 99 impacts de plombs

    Dimanche 22 septembre, un habitant du secteur de Longny-au-Perche a vu son véhicule criblé de plombs dans la forêt de Senonches (Eure-et-Loir). Accident ou acte volontaire ?

    Dimanche 22 septembre 2019, alors qu’il retournait à Paris où il travaille, un habitant du secteur de Longny-au-Perche (Orne) a eu une grosse frayeur. En début d’après-midi, lorsqu’il traverse la forêt de Senonches (Eure-et-Loir) en voiture, il aperçoit un panneau avec l’inscription « chasse en cours ». L’automobiliste aurait donc ralenti.

    Et pour cause :

    « Devant moi, à environ 50 mètres, j’ai vu des chasseurs traverser la route de droite à gauche avec leurs chiens. Arrivé à leur hauteur, il ne restait qu’un seul chasseur. Je l’ai croisé, il était à ma gauche lorsque je l’ai dépassé. J’ai ensuite entendu une détonation et des impacts dans le coffre. Je me suis arrêté, je suis sorti et j’ai regardé ma voiture. J’ai ensuite fait marche arrière à bord de mon véhicule ».

    Au niveau de l’endroit du tir, il n’y avait plus personne. « Il était déjà rentré dans la forêt ».

    L’automobiliste se rend immédiatement à la gendarmerie de Senonches pour déposer plainte pour violence avec usage d’une arme. Après un comptage effectué par les gendarmes, le véhicule est criblé de 99 impacts de plombs !

    « Il n’aurait pas vu la voiture »

    Les militaires ont enquêté et identifié le tireur, qui est le président d’une société de chasse du secteur. Ce dernier a été placé en garde à vue puis présenté au parquet de Chartres, mardi 24 septembre. Rémi Coutin, procureur de la République de Chartres, détaille :

    « Il a reconnu les faits mais prétend qu’il visait un lièvre qui sortait d’un fossé et qu’il n’aurait pas vu la voiture. Cela semble peu convaincant, des raisons portent à croire qu’il aurait pu tirer volontairement ».

    C’est d’autant plus surprenant que tirer en direction d’un axe de circulation est normalement interdit. Le chasseur était-il alcoolisé ? « Il n’y a rien de tel dans le dossier », assure le procureur.

    Audience en février 2020

    Selon l’automobiliste, « au vu des impacts groupés, c’était contre moi, c’est sûr. Je n’ai pas vu d’animaux ». Plus de peur que de mal, surtout que son épouse et son petit-fils de 3 ans étaient aussi dans la voiture.

    « J’ai déjà retrouvé des plombs perdus dans mon jardin. On voit les accidents de chasse dans les médias, mais je n’aurais imaginé que cela allait m’arriver. Heureusement, c’était des petits plombs ».

    Le chasseur est convoqué par le tribunal correctionnel de Chartres le 5 février 2020. En attendant l’audience, il est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de posséder ou de manipuler une arme à feu. Ses armes ont donc été saisies lors d’une perquisition et son permis de chasse lui a été retiré.

     

    26/09/2019 : Criblée de plombs de chasse, la chatte Loulie perd un œil !

    En Isère, une jeune chatte a été retrouvée par ses maîtres en état de choc, sévèrement blessée à la face par des plombs de chasse. L’animal a perdu son œil et une partie de sa joue. Une plainte a été déposée, et la Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile pour que cet acte odieux ne reste pas impuni.

    Bouleversant… Secourue dans la rue par les pompiers quelques semaines après sa naissance puis sauvée de l’euthanasie par des maîtres aimants, la chatte Loulie, âgée d’un an, a été défigurée par des plombs près de son domicile situé à Estrablin (38). Jean-Marc, son maître, qui s’est confié à 30millionsdamis.fr, soupçonne un tir de chasseur – les faits ayant eu lieu moins de 2 semaines après l’ouverture de la chasse, qui se déploie généralement dans les champs avoisinants : « Les chasseurs considèrent les chats comme des nuisibles, qu’ils accusent de faire fuir leurs proies et d’entrer en compétition avec eux, affirme-t-il. Je les ai toujours entendus dire qu’ils détestaient cet animal. »

    « Des lésions compatibles avec un coup de fusil »

    C’est devant leur porte que les maîtres de Loulie l’ont retrouvée au petit matin… en état de choc. Prise en charge en urgence, la chatte souffrait de « multiples plaies traumatiques de la face, truffe, chanfrein, dents, sinus, œil gauche [nécessitant] deux heures de soins continus sous anesthésie », précise le rapport vétérinaire, concluant que « l’ensemble des lésions observées sur cet animal sont compatibles avec des plaies causées par un coup de fusil ». En attendant une opération pour lui retirer son œil perforé ainsi que les tissus nécrosés de sa babine, Loulie a été restituée à sa famille : « Après s’être réfugiée dans des coins tranquilles, elle est peu à peu revenue vers nous, relate Jean-Marc avec émotion. Elle est costaud, c’est une guerrière ».

    Si les personnes présentes dans la maison le dimanche au moment des faits ont entendu des coups de feu, aucun témoin direct ne s’est pour l’instant manifesté. Tentant de s’informer auprès de l’association de chasse du village, le maître de Loulie s’est heurté à des discours contradictoires : « Le vice-président a évoqué une dizaine de cas similaires à proximité, tandis que le président a démenti de façon agressive », témoigne-t-il.

    La Fondation 30 Millions d’Amis partie civile

    Le même jour, à Lunel dans l’Hérault, la chienne Belle a reçu 50 plombs de fusil, son maître suspectant lui aussi les chasseurs. « Il m’est arrivé de croiser un chasseur dont l’arme n’était pas déchargée de façon visible [une obligation en cas de rencontre avec des promeneurs, NDLR], un autre qui ne portait pas de gilet réfléchissant… Je ne les mets pas tous dans le même panier, mais il y a des brebis galeuses », se désole le maître de Loulie, qui a porté plainte auprès du commissariat de Vienne (38). La Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’est portée partie civile, demande l’interdiction de la chasse le dimanche, réclamée par 84 % des Français (sondage 30 Millions d’Amis /Ifop, 2019).

     

    26/09/2019 : Un chasseur vise un lièvre et tire sur une voiture en forêt de Senonches : 99 impacts de plombs

    Dimanche 22 septembre, un habitant du secteur de Longny-au-Perche a vu son véhicule criblé de plombs dans la forêt de Senonches (Eure-et-Loir). Accident ou acte volontaire ?

    Dimanche 22 septembre 2019, alors qu’il retournait à Paris où il travaille, un habitant du secteur de Longny-au-Perche (Orne) a eu une grosse frayeur. En début d’après-midi, lorsqu’il traverse la forêt de Senonches (Eure-et-Loir) en voiture, il aperçoit un panneau avec l’inscription « chasse en cours ». L’automobiliste aurait donc ralenti.

    Et pour cause :

    « Devant moi, à environ 50 mètres, j’ai vu des chasseurs traverser la route de droite à gauche avec leurs chiens. Arrivé à leur hauteur, il ne restait qu’un seul chasseur. Je l’ai croisé, il était à ma gauche lorsque je l’ai dépassé. J’ai ensuite entendu une détonation et des impacts dans le coffre. Je me suis arrêté, je suis sorti et j’ai regardé ma voiture. J’ai ensuite fait marche arrière à bord de mon véhicule ».

    Au niveau de l’endroit du tir, il n’y avait plus personne. « Il était déjà rentré dans la forêt ».

    L’automobiliste se rend immédiatement à la gendarmerie de Senonches pour déposer plainte pour violence avec usage d’une arme. Après un comptage effectué par les gendarmes, le véhicule est criblé de 99 impacts de plombs !

    « Il n’aurait pas vu la voiture »

    Les militaires ont enquêté et identifié le tireur, qui est le président d’une société de chasse du secteur. Ce dernier a été placé en garde à vue puis présenté au parquet de Chartres, mardi 24 septembre. Rémi Coutin, procureur de la République de Chartres, détaille :

    « Il a reconnu les faits mais prétend qu’il visait un lièvre qui sortait d’un fossé et qu’il n’aurait pas vu la voiture. Cela semble peu convaincant, des raisons portent à croire qu’il aurait pu tirer volontairement ».

    C’est d’autant plus surprenant que tirer en direction d’un axe de circulation est normalement interdit. Le chasseur était-il alcoolisé ? « Il n’y a rien de tel dans le dossier », assure le procureur.

    Audience en février 2020

    Selon l’automobiliste, « au vu des impacts groupés, c’était contre moi, c’est sûr. Je n’ai pas vu d’animaux ». Plus de peur que de mal, surtout que son épouse et son petit-fils de 3 ans étaient aussi dans la voiture.

    « J’ai déjà retrouvé des plombs perdus dans mon jardin. On voit les accidents de chasse dans les médias, mais je n’aurais imaginé que cela allait m’arriver. Heureusement, c’était des petits plombs ».

    Le chasseur est convoqué par le tribunal correctionnel de Chartres le 5 février 2020. En attendant l’audience, il est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de posséder ou de manipuler une arme à feu. Ses armes ont donc été saisies lors d’une perquisition et son permis de chasse lui a été retiré.

     

    26/09/2019 : Calvados. Plusieurs incidents depuis l’ouverture de la chasse

    Depuis l’ouverture de la chasse le 15 septembre 2019, huit incidents nécessitant l’intervention des gendarmes ont été signalés. La préfecture du Calvados rappelle les règles de sécurité.

    La chasse a ouvert le 15 septembre, dans le Calvados. Dans un communiqué, la préfecture note qu’il y a eu plusieurs incidents « dont huit ont nécessité l’intervention de la gendarmerie dans la même journée. » Parmi elles, une blessure par balle d’un rabatteur lors d’une battue aux chevreuils dans le secteur de Vire et un impact de balle sur un véhicule circulant sur la voie publique dans le cadre d’une chasse au sanglier. En 2018-2019, deux accidents (un grave et un léger) et huit incidents (quatre habitations, deux voitures et deux animaux domestiques) avaient été recensés. La préfecture, en lien avec la Fédération départementale des chasseurs, est la première des priorités. La période de chasse pour les 16 000 chasseurs se terminera le 29 février 2020.

    L’ensemble des réglementations liées aux conditions d’exercice de la chasse selon les espèces sont consultables sur le site de la préfecture.

     

    28/09/2019 : Drôme : un chasseur se tire une balle dans le pied

    Ce samedi après-midi, à Poyols, ce jeune homme marchait sur une piste quand il s'est tiré dans le pied.

    Il a pris l'expression au pied de la lettre ! Ce samedi après-midi vers 15 h, à Poyols (Drôme), un jeune chasseur, originaire de Chabeuil, âgé de 24 ans s'est tiré une balle dans le pied. 

    Il marchait sur une piste avec d'autres chasseurs quand l'accident s'est produit. Il a été évacué vers l'hôpital de Montélimar. Les tests d’alcoolémie et de stupéfiants sont négatifs.

     

    29/09/2019 : Orelle : un chasseur se casse la jambe, il est héliporté

    Samedi peu avant 16 heures, un chasseur de 77 ans a fait une chute dans des rochers alors qu’il s’adonnait à sa passion à Orelle.

    Victime d’une fracture à une jambe, il a été secouru par les CRS du poste de Modane, et transporté à l’hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne à bord de l’hélicoptère de la gendarmerie.

     

    29/09/2019 : Saint-Hilaire-le-Petit : le chasseur se trompe de munition

    Quand un chasseur se trompe de munition, cela peut être dangereux. En témoigne cet incident survenu samedi après-midi dans la campagne rémoise, sur le territoire de Saint-Hilaire-le-Petit. L’intéressé participe à une chasse au faisan dans les champs, à bonne distance (plus de 800 mètres) d’un lotissement. Il pense avoir chargé son arme avec des plombs, adaptés à ce gibier. « En réalité, raconte le maire, Jean-Pierre Grisouard, il avait une balle “brenneke”, faite pour la chasse au sanglier ! »

    Et la différence ? C’est que si les plombs sont inoffensifs pour ce qui se trouve à plus de 800 mètres, la munition pour sanglier, elle, peut parcourir un kilomètre sans problème, et tuer aussi bien le gibier qu’un homme ! Dans le cas présent, la balle une fois tirée vole, en effet, jusqu’à une fenêtre du lotissement, où elle défonce un carreau. Il y avait à ce moment-là quelqu’un dans le logement, mais fort heureusement pour lui, il ne se trouvait pas près de la fenêtre.

     

    On imagine le drame dans le cas contraire. « Ça a quand même suscité beaucoup d’émotion, et le tireur était catastrophé ; il s’est présenté de lui-même aux gendarmes venus sur place », commente le maire. « J’invite les chasseurs à redoubler d’attention dans ce qu’ils font ! » conclut l’élu.

     

    30/09/2019 : Accusé par des "gilets jaunes" de se promener avec un fusil, un chasseur se défend

    Il y a ce chasseur, la soixantaine bien tassée, carrure immense, qui doit s’expliquer sur l’arme retrouvée dans sa voiture, le 4 janvier 2019 à Bandol. Il est mis en cause par des "gilets jaunes" qui ont vu son fusil.

    « Vous avez été signalé comme étant porteur d’une arme. En perquisition, rien d’autre n’a été trouvé, mentionne la présidente du tribunal correctionnel. Mais les cinq cartouches, elles étaient où? » « Dans la poche », explique le Six-Fournais en secouant un pan de sa veste.

    Et pourquoi avait-il ce fusil de chasse avec lui? « Je revenais de la chasse, c’est au Broussan. Je chasse tous les jours, tous les matins et tous les après-midi. J’ai mon permis. Et encore aujourd’hui. Je ne peux pas arrêter », justifie-t-il.

    Et pourquoi être passé dans le centre-ville de Bandol? « Je devais remettre un sac de couchage à un "gilet jaune" ».

    Parfaitement déclaré et rangé dans un étui, le fusil avait le tort d’être allongé entre les fauteuils, dans l’habitacle. « Je n’arrive pas à le mettre dans le coffre, ça ne rentre pas, assure-t-il en maugréant. Alors… Il faut que je change de voiture. Il faut une Mercedes pour aller à la chasse? »

    Le ministère public demande 1.500 euros d’amende. Le retraité se défend seul, certain de son bon droit. Le tribunal le condamne à 500 euros d’amende, plus une confiscation des scellés.

    Il ouvre grand les yeux. « Et le fusil? » « Confisqué Monsieur. »

     

    01/10/2019 : Meute de “chiens de chasse maltraités” en Dordogne : l'association One Voice persiste, images à l'appui

    Après la diffusion de ses images-choc sur un élevage de chien de chasse maltraités dans le Terrassonnais et son dépôt de plainte, l'association One Voice dénonce l'absence de réaction de la préfecture et met de nouvelles images en ligne.

    Cette fois, c'est une dénonciation en règle pour l'association de défense animale One Voice.  Dans un long article intitulé Richard M. ou le cauchemar des chiens de chasse l'association revient sur l'élevage de chiens de chasse de Richard Mandral près de Thenon et dénonce "l'inaction" de la préfecture de Dordogne sur ce dossier. 

    A l'époque, le 3 septembre dernier, One Voice avait diffusé des images choquantes de chiens en mauvais état physique, et affirmait que sur ces images on pouvait voir des chiens mangeant les carcasses d'autres chiens.

    " Toujours autant de chiens, disséminés dans une foule d’enclos, de réduits, de niches bricolées, de véhicules à l’abandon..."

    Et pour appuyer ses propos, elle met en ligne deux nouvelles vidéo-choc qu'elle affirme avoir prises sur les lieux le 11 septembre dernier. De courts extraits dans lesquels on peut voir des chiens enchaînés, certains en mauvais état physique, et un homme nourrissant ces chiens en leur lançant de la viande.
    D'autres images montrent des brouettes pleines de nourriture avariée et pourrissante.
     
    Vers l'aire où sont stockées les réserves de nourriture, nous filmons des carcasses putréfiées, d'autres rongées par les asticots, des morceaux « frais » laissés à l'air libre couverts de mouches, et d'autres brouettes où macèrent des solides innommables dans une fange sanglante. Une odeur de mort.
    Association One Voice
     

    Dans un premier temps, début septembre, la Préfecture avait réagi en indiquant qu'elle avait connaissance de ce dossier et qu'elle avait déjà mandaté les services de la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Personnes) pour s'occuper du dossier.
    Selon elle, le propriétaire de cette meute avait fait l'objet d'une mise en demeure sous deux mois pour une mise aux normes (réduction du nombre de chiens à 45, meilleures conditions d'hébergement des animaux), mais rien qui justifie la fermeture de l'endroit ou le placement des animaux.

    Face à ces nouvelles demandes d'intervention, la Préfecture de Dordogne a réagi via un nouveau communiqué de presse dans lequel elle indique que ce dossier est toujours sous surveillance, et que le propriétaire a jusqu'au 15 décembre prochain pour se mettre en conformité.
    Courant octobre une visite de suivi est prévue, avec notamment des contrôles sur la nourriture. Et s'il s'avère que le propriétaire ne s'est pas conformé à la législation, des mesures pourront être prises. 

    Immobilisme ou soutien ?

    Insuffisant pour l'association qui invite Monsieur le Préfet à "chausser ses lunettes" et qui laisse planer le doute sur une éventuelle complaisance en posant la question "  s'agit-il d'immobilisme ou de soutien, face à ce chasseur ? "

     

    01/10/2019 : Doussard/Chevaline : ils braconnaient dans une réserve de pêche

    Vendredi 27 septembre, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), en mission de surveillance dans la Réserve nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges, ont contrôlé un véhicule circulant sur une piste forestière interdite à la circulation. Durant le contrôle, les agents constataient la présence de matériel de pêche.

    En effet, les deux individus présents dans le véhicule revenaient d’une partie de pêche dans le ruisseau de la Combe d’Ire, un secteur classé en réserve de pêche.

    Outre les infractions de circulation et de pêche en réserve, les inspecteurs de l’environnement ont également constaté que les deux personnes ne possédaient pas de permis valable sur le département haut-savoyard.

    Le contrôle du véhicule a permis de découvrir neuf truites, dont la majorité avait une taille inférieure à la maille autorisée (25 cm). Les deux contrevenants ont été auditionnés le lendemain afin de s’expliquer sur les faits relevés. Les faits concernent douze infractions de 3e classe (450 euros au plus) et 4e  classe (750 euros au plus).

     

    01/10/2019 : Tronchoy : un chasseur gravement blessé

    Un grave accident de chasse est survenu, hier après-midi, en forêt de Tronchoy, commune associée à Rolampont, dans le Sud haut-marnais. Un chasseur octogénaire, originaire de Rolampont, a été gravement touché par une balle perdue. Son pronostic vital était, hier soir, engagé.

     

    02/10/2019 : Quincampoix-Fleuzy : relaxé après l’accident de chasse mortel

    Lors d’une battue dans l’Oise, le prévenu avait tué un autre chasseur d’une balle dans la tête. Poursuivi pour homicide involontaire, sa responsabilité a été écartée.

    Gilles P. n'a pas touché un fusil de chasse depuis le 20 novembre 2016. Ce jour où, lors d'une battue aux sangliers à Quincampoix-Fleuzy (Oise), l'une de ses balles s'est logée dans la tête d'un autre chasseur âgé de 40 ans. Et l'a tué quasiment sur le coup.

    Mardi, face à un prévenu visiblement encore affecté par le drame, la présidente du tribunal correctionnel de Beauvais, devant lequel comparaissait Gilles P., se fend d'une question peu ordinaire. « Pensez-vous que l'on doit vous condamner aujourd'hui ? »

    Malgré ses sanglots et ses excuses à la famille, Gilles P. le répète, comme il l'a fait depuis le début de l'affaire : « J'ai respecté la règle ».

    La règle des chasseurs a-t-elle été respectée ?

    La justice lui a partiellement donné raison en relaxant cet homme de 69 ans, au bénéfice du doute. Ce doute, c'est donc cette « règle » des 30 degrés, qui interdit de tirer trop à gauche ou trop à droite, par mesure de sécurité pour les autres chasseurs pendant les battues.

    Une règle qui a rythmé la quasi-totalité des débats. Car si selon les experts, la balle a ricoché avant de blesser mortellement la victime, ces derniers ont aussi conclu que le prévenu n'avait pas respecté cet angle de tir. Et donc manqué de prudence.

    Une distance retenue jugée imprécise

    Pour convaincre de sa bonne foi, son avocat, Me Delahousse, a soulevé les « insuffisances » de l'expertise. Et notamment sur un point crucial : un schéma dessiné par le prévenu en garde à vue qui établit sa distance (11,73 m) avec le sanglier au moment de tirer, sur lequel les experts se sont basés pour définir la faute.

    « Aucune pièce de la gendarmerie ne permet de valider cette distance », appuie-t-il. Pour la cour, si ce schéma « a servi de fondement » pour établir que l'angle n'avait pas été respecté, « il n'est pas suffisant pour fonder la responsabilité pénale ».

     

    02/10/2019 : Chat blessé par balle : la propriétaire s’indigne

    Marylène a l’habitude que ses sept chats partent en vadrouille autour de sa maison, située dans un hameau à Laumesfeld, près de Thionville. Mais samedi 28 septembre, elle a vu revenir sa chatte Nina dans un sale état, visiblement blessée.

    « J’ai vu qu’elle ne pouvait plus poser la patte, sa queue pendait », se souvient Marylène. Elle a emmené son animal, âgé de 5 ans, chez le vétérinaire à Thionville. L’imagerie montre que sa chair est criblée d’éclats métalliques. Le chat, sonné, est sous traitement. « Elle a aussi une vertèbre cassée », renchérit la maîtresse. Le rapport du véto atteste que les éléments visibles à la radio sont « compatibles avec une plaie par balle ».

    Plainte contre X

    Marylène Lavall a déposé plainte contre X à la gendarmerie de Rettel dès lundi pour atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique. Selon elle, une rapide enquête de voisinage a été menée.

    Et de son côté, cette habitante âgée de 50 ans fait savoir sa colère. Elle a installé un panneau devant sa maison sur lequel elle prévient les passants : « Un excité de la gâchette tire sur les chats. » « Il y a plusieurs chasseurs dans le village », relève Marylène. Elle ignore qui a pu s’en prendre à son animal qu’elle a recueilli chez elle à Laumesfeld, il y a 5 ans. « Il y a énormément de chats qui disparaissent ces dernières années. Le mien a peut-être eu de la chance… », constate-t-elle.

     

    03/10/2019 : Hérault : un cheval aurait été abattu lors d'un accident de chasse à Montarnaud

    Ce mercredi 2 octobre au matin, un cheval âgé de 7 ans, a été retrouvé mort dans un champ du Domaine Fleurière après une battue qui s'était tenue à Montarnaud. Le cheval pourrait avoir été victime d'un accident de chasse.

    "Freedom Bob Dandy", âgé de 7 ans, a été retrouvé gisant dans une mare de sang. "C'était comme une scène de crime, il y avait du sang partout... Je l'ai retrouvé un bon moment après la fin de la battue, vers 12 h 30. J'ai trouvé bizarre que ce cheval soit couché dans le champ. Je me suis dit que ce n'était pas normal, mais je n'aurais jamais imaginé une chose pareille", se désole Christiane Boudet, propriétaire du Domaine Fleurière à Montarnaud. La responsable de l'élevage a aussitôt établi un lien probable avec une battue survenue le matin même dans la commune.

    La balle doit être extraite

    Mercredi 2 octobre, le vétérinaire, rapidement sur place n'est pas parvenu à extraire la balle. L'animal doit être transporté ce jeudi 3 octobre dans la journée par un équarrisseur, le vétérinaire pourra alors récupérer le projectile pour l'enquête. 

    Une enquête ouverte

    Ce jeudi 3 octobre, le lieutenant Cyril Gauthier, commandant de la brigade de Saint-Georges-d'Orques, confirmait qu'une enquête est ouverte. Elle devrait permettre de déterminer les circonstances précises de la mort de l'animal.

    "Les gendarmes sont venus constater en début d'après-midi avec le président de la chasse et les chasseurs qui étaient là...", rapporte Christiane Boudet. L'animal, "dans la force de l'âge" était " dans un "pré avec ses copains. Le chemin au bord du champ, qui traverse la propriété, c'est le chemin de Saint-Jaques-de-Compostelle où il y a constamment des gens qui passent...", souligne encore Christiane Boudet.

     

    03/10/2019 : Soupçonnés d'avoir braconné de nuit... mais un peu trop amateurs aux yeux du tribunal correctionnel d'Orléans

    L'amateurisme des deux compères, suspectés d'avoir voulu chasser de nuit à bord d'une Twingo, a convaincu le tribunal correctionnel d'Orléans de les relaxer (d'une partie) des chefs d'accusation. 

    L'affaire qui conduit deux hommes, issus de la communauté des gens du voyage, à comparaître ce mercredi 2 octobre devant le tribunal correctionnel d’Orléans, aurait difficilement convaincu Maurice Genevoix d’ajouter un chapitre supplémentaire au roman qu’il a consacré à Raboliot. Tant il est vrai que les prévenus s’apparentent davantage à des bras cassés qu’à des braconniers d’envergure...

    Deux coups de feu

    Dans cette histoire, ni puissant 4x4, ni projecteur destiné à immobiliser le gibier dans un jet de lumière aveuglante. C’est au volant d’une modeste Twingo – dont on peine à imaginer qu’elle eut pu, le cas échéant, abriter le cadavre fumant d’un sanglier fraîchement abattu – que François, 37 ans, et Abraham, 58 ans, se sont rendus, le 23 septembre au soir, dans un petit chemin de Sologne, à Ligny-le-Ribault.

    Cette nuit-là, l’office national de la chasse et de la faune sauvage (Oncfs) veillait au grain. Cependant, les constatations effectuées par les agents sont sujettes à discussion, comme le relève à l’audience Me Mallein, avocat de l’un des prévenus.

    "Ce n’est pas Dallas, ce n’est pas Kennedy, mais ce soir-là, il y avait plusieurs tireurs !"

    Car les agents assermentés se trouvaient à 700 mètres du véhicule Twingo lorsqu’ils ont entendu deux coups de feu, dont ils ont naturellement attribué l’origine aux deux prévenus. Problème. Au même moment, non loin de là, armé d’un fusil, un lieutenant de louveterie était occupé à circonscrire la population des sangliers.

    Comme le souligne avec malice Me Mallein, "ce n’est pas Dallas, ce n’est pas Kennedy, mais ce soir-là, il y avait plusieurs tireurs !" 

    Ils tentent de prendre la fuite en Twingo... et perdent le contrôle du véhicule dans un virage !

    Au demeurant, de l’aveu même de l’Oncfs, "seule la présence de l’arme (retrouvée démontée dans le coffre de la voiture ndlr) matérialise la commission de l’infraction".

    "C’est une reconstitution juridique !", s’insurge le conseil de la défense. D’autant qu’aucune munition n’a été découverte dans le véhicule. Un véhicule à bord duquel les deux hommes ont tenté de prendre la fuite, avant d’en perdre le contrôle dans un virage, à l’entrée de Ligny-le-Ribault.

    Cet accident, qui aurait pu coûter la vie aux deux occupants, illustre à lui seul l’amateurisme de ces braconniers supposés. Le tribunal ne s’y trompe pas, qui relaxe les deux hommes de l’infraction de "chasse non autorisée, en réunion, de nuit, avec usage d’un véhicule et d’une arme".

    François et Abraham sont toutefois condamnés pour avoir transporté un fusil et pris la fuite à l’arrivée des agents. Des peines de six mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende pour l’un, et de trois mois avec sursis et 300 euros d’amende pour l’autre, complètent une mesure d’interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.

     

    03/10/2019 : Chatte : un jeune chasseur se tire accidentellement dans le pied

    Un adolescent de 17 ans, qui chassait en compagnie de son père, s’est accidentellement tiré dans le pied avec son fusil ce jeudi 3 octobre vers 15 heures au lieu-dit "Fond-Pinet" sur la commune de Chatte.

    Il semblerait que l'adolescent ait glissé en descendant une douve et que le coup de feu soit parti tout seul en lui arrachant deux orteils.

    Secouru par les sapeurs-pompiers, il a été transporté au CHU Grenoble-Alpes.

     

    03/10/2019 : Un chasseur héliporté après avoir chuté d’un rocher

    Jeudi 3 octobre après-midi, vers 14 h 45, un septuagénaire, déséquilibré par le recul de son fusil alors qu’il était à la chasse au sanglier, a fait une chute d’un rocher d’environ deux à trois mètres au quartier du Chabrier, à Saint-Barthélemy-le-Plain.

    La configuration du terrain, difficile d’accès, a nécessité l’intervention d’une dizaine de pompiers du centre de secours de Tournon-sur-Rhône, sous le commandement du capitaine Fillon, du centre de Saint-Péray.

    Le renfort de l’hélicoptère du Dragon 69 de la protection civile a été nécessaire pour sortir la victime de 75 ans de sa fâcheuse position. Blessé au thorax et aux jambes, il a été héliporté au centre hospitalier d’Ardèche Nord pour des examens.

     

    06/10/2019 : Le sanglier rentre dans la maison suivi par trois chasseurs

    Un sanglier s’est réfugié dans le hall d’une habitation, ce samedi à La Malate, suivi par une meute de chiens. Les chasseurs ont tenté de l’abattre selon les témoins de la scène. Les gendarmes sont finalement intervenus pour déloger l’animal sauvage.

     

    La consternation. C’est le sentiment qui prédomine chez Cédric Toussaint. L’homme s’est retrouvé face à une situation particulièrement désagréable, ce samedi, dans son hall d’entrée situé à la Malate.

    « Je rentrais chez moi ce aux alentours de 10 h 30. » En quelques secondes, il a entendu du bruit, des aboiements. Le temps pour lui de se retourner et de voir l’imposant animal se diriger droit sur lui. « J'ai ouvert la porte de ma voisine, sans la prévenir ! » Le sanglier et la meute de chiens se sont engouffrés dans le hall, suivi de près par un groupe de trois chasseurs.

    L'homme appelle les gendarmes

    « Je suis très choqué de ce qui s’est passé », insiste Cédric. Dans l’entrée de cette petite copropriété, la terre, les pots de fleurs renversés et le sang témoignent encore de cette violente scène qui s’est déroulée durant la matinée. « Le sanglier hurlait, il était complètement apeuré ! Derrière, les trois chasseurs ont suivi l’animal pour tenter d’en découdre. « Ils m’expliquaient qu’ils voulaient le tuer, ils étaient avec leurs fusils ».

    Devant cette situation à peine croyable, Cédric a fini par agir. « Ils ont dégradé les fleurs, les arbustes ! Je leur ai fait remarquer, et l’un d’eux m’a dit "Si vous en êtes à 20 € je vous les donne"» Un comportement inacceptable, qu’il a choisi de dénoncer aux forces de l’ordre. « Je me suis mis en colère en leur interdisant d’abattre cet animal. J’ai décidé d'appeler les gendarmes. » En le voyant se saisir de son téléphone, les trois chasseurs ont décampé sur le champ.

    Une autorisation impérative

    Les agents sont arrivés sur les lieux et sont parvenus à déloger l’animal, dans le calme.  Ils ont utilisé un taser. Le bruit a fait fuir l'animal qui est sorti du logement.  Selon le témoin, les chasseurs attendaient non loin de là pour abattre la bête.

    Cédric Toussaint ne souhaite pas en rester là face au comportement des trois hommes qui ont pris la fuite. « Nous avons pu rentrer en contact avec le président de la société de chasse de Montfaucon. Il est venu nous voir pour constater les dégâts. »

    Concernant le cadre réglementaire, ces chasseurs étaient largement hors des clous. « On ne peut pas chasser à moins de 150 m d’une habitation. Pour récupérer une bête blessée ou des chiens, il faut l’autorisation du propriétaire », comme le rappelle Jean-Maurice Boillon, président de la fédération de chasse du Doubs.

     

    05/10/2019 : Un pêcheur professionnel condamné pour avoir pris un saumon en Loire

    L'homme de Divatte-sur-Loire était convoqué devant le tribunal correctionnel de Nantes. Il a écopé d'une amende. Ce n'était pas la première fois.

    Un pêcheur professionnel de Divatte-sur-Loire a été condamné à payer une amende de 800 € au Trésor public, après la découverte le 21 décembre dernier d’un saumon atlantique dissimulé sur son bateau, alors qu’il est interdit de pêcher cette espèce protégée. Il devra aussi verser 3 900 € de dommages et intérêts et de frais de justice aux associations de protection de la nature qui s’étaient constituées parties civiles.

    Près de 6 kg

    Un beau morceau. Le saumon pêché était de « grande taille ». Il pesait 5,9 kg. Il avait été pris « au filet » par le prévenu alors qu’il était « mort » : l’homme de 47 ans l’avait gardé « pour les fêtes » de fin d’année qui arrivaient. Placé sous scellés pendant l’enquête, il ne lui avait pas été restitué.

    « Les saumons se reproduisent toujours dans la même rivière, ils sont donc inféodés à un fleuve… Leur taille peut aller jusqu’à un mètre : ils peuvent passer plusieurs hivers en mer et remontent 800 km pour frayer », a expliqué un représentant d’une association de protection de l’environnement qui s’était porté partie civile (l’Association nationale pour la protection des eaux et des rivières, truites, ombres, saumons, le Club mouche saumon Allier et l’Association départementale des pêcheurs de Loire-Atlantique et Bretagne Vivante).

    Jusqu’à 300 euros le kilo

    « Les bonnes années, on avait 1 000 à 1 200 géniteurs sur les frayères – ce qui est relativement peu pour un fleuve comme la Loire », a-t-il ajouté. « Les mauvaises années, c’était plutôt 300 à 400. C’est pourquoi aujourd’hui il est interdit de pêcher le saumon en Loire : dans notre bassin-versant, il est en mode survie. »

    Les braconniers n’y sont pas étrangers : alors que l’animal se revend normalement « 30 € le kilo », le saumon sauvage peut s’écouler « 200 à 300 € le kilo » quand c’est « sous le manteau ». « Si le fleuve était un peu plus propre, il y en aurait peut-être davantage de saumons, mais ça, ils ne le disent pas », a maugréé le pêcheur de Divatte-sur-Loire.

    Problème, l’homme a déjà trois condamnations au casier : il avait déjà écopé d’amendes pour avoir pêché des espèces protégées. « Je suis connu, je ne vais pas vous mentir », a soufflé le pêcheur en Loire, qui a commencé à travailler à 12 ans avec son père. « Ils me prennent, ils me prennent… Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? », a-t-il dit à la présidente.

    Les pêcheurs de civelles aussi dans le collimateur

    Ce père de quatre enfants, âgés de 7 à 13 ans, n’était pas le seul à être jugé : six autres pêcheurs « amateurs » ou professionnels ont été condamnés à des amendes allant de 600 € avec sursis à 800 € ferme pour avoir pêché des civelles sur Nantes, Le Pellerin, Cordemais ou encore Saint-Mars-du-Désert. La justice nantaise organise en effet deux fois par an des audiences spéciales consacrées au braconnage de ces alevins d’anguilles, surnommés « l’or blanc ».

    « On fait face à un effondrement des stocks, dû aux centrales électriques mais aussi à l’intensité du braconnage : les civelles se revendent jusqu’à 4 000 € le kilo, soit plus que les stupéfiants », a rappelé la procureure de la République. « Aujourd’hui, les braconniers ont même mis en place des pots communs pour payer les amendes. »

     

    06/10/2019 : Looberghe: un quinquagénaire blessé dans un accident de chasse

    Un chasseur a été blessé à l’abdomen par des plombs, alors qu’il chassait le canard sur un terrain lui appartenant, à Looberghe, ce dimanche, vers 9 h 30.

    Le chasseur, âgé de 55 ans, se trouvait sur un terrain privé lui appartenant, rue du Loodick Veld à Looberghe. Ce dimanche matin, il y chassait le canard sur une parcelle boisée à l’écart du village de Looberghe.

    Selon les premiers éléments recueillis sur place, le quinquagénaire aurait confié son fusil à son fils qui l’accompagnait, le temps d’aller récupérer le canard qu’il venait de toucher. L’arme était encore chargée et le coup serait parti accidentellement.

    Le chasseur a été touché par des plombs au niveau de l’abdomen. Il est resté conscient. Pris en charge par le SMUR et les sapeurs-pompiers, ses jours ne semblaient pas en danger. Il a été conduit au centre hospitalier de Dunkerque.

    Une enquête est ouverte

    La brigade de gendarmerie de Bourbourg, assistée par la brigade de recherches de la compagnie de Dunkerque, a ouvert une enquête pour retracer plus précisément le déroulement et les conditions de cet accident.

     

    06/10/2019 : Un jeune cheval tué lors d’une battue de chasse

    Atteint par une balle de fusil de chasse, Freedom bob dandy, un jeune cheval de 7 ans, a perdu la vie alors qu’il passait « tranquillement » dans son champ à Montarnaud (Hérault). L’équidé a été retrouvé par sa propriétaire, Christiane, dans une mare de sang.

    « Un poumon éclaté, plusieurs côtes cassées ». Une seule balle aura suffi à condamner le pauvre animal. Mercredi 2 octobre dernier, Freedom bob dandy, un jeune cheval de 7 ans, traverse tranquillement son champ à Montarnaud (Hérault) quand il est atteint par un tir d’arme à feu, comme le rapporte la Fondation 30 Millions d’Amis.

    Découvert quelques instants après par sa propriétaire, le cheval gît dans une mare de sang. Un poumon éclaté, des côtes cassées, il n’aura pas fallu longtemps à Christiane, la propriétaire de l’équidé, pour comprendre l’horreur de la situation. « Elle est dévastée, confie à 30millionsdamis.fr Maguelonne, une amie proche. Elle a d’abord vu qu’il était couché, et elle s’en est étonnée car il y avait beaucoup de vent. Avant de s’approcher, et de prendre conscience de l’horreur ».

    L’hypothèse de l’accident remise en doute

    À la mort douloureuse de son animal, se rajoutent les circonstances tragiques du décès. Avertie plus tôt d’une battue aux sangliers organisée le matin même, la propriétaire de l’animal fait rapidement le lien : son cheval a été tué dans le cadre de la battue. Mais était-ce volontaire ou non ? Car des premières constatations du vétérinaire, il ressort que le tir « était proche », rendant impossible à l’auteur des faits d’ignorer « les conséquences de son geste ».

    De son côté, le président de la société de chasse de Montarnaud, qui organisait la battue, parle d'un regrettable accident de chasse, « un tir sur un sanglier qui aurait ricoché », rapporte nos confrères de France Bleu.

    Alors acte volontaire ou accident ? Pour faire toute la lumière sur cette histoire, la propriétaire de l’animal a déposé une plainte. À ses côtés, la Fondation 30 Millions d’Amis se porte partie civile.

     

    06/10/2019 : Carcassonne : Elle porte plainte contre son voisin qui a tiré sur son chat et l’a tué

    Un homme va être jugé à Carcassonne pour avoir sciemment tué d’un coup de fusil le chat de sa voisine. Cette dernière a en effet porté plainte.

    Il considère qu’il faut éliminer les chats parce qu’ils mangent les lapins. C’est du moins l’explication qu’a donnée un habitant de Saint-Papoul, près de Carcassonne, d’abord à sa voisine dont il est soupçonné d’avoir tué le chat ? puis aux gendarmes, rapporte L'Indépendant.

    Les faits se sont produits le lundi 30 septembre, en début de soirée. La propriétaire du chat, nommé Babi, entend soudain une détonation juste sous ses fenêtres. Elle voit ensuite son voisin démarrer en trombe. Elle sort et retrouve Babi, « la tête explosée », qui ne survivra pas. Sandrine se précipite chez son voisin qui, selon elle, assume son geste. Elle décide de ne pas en rester là et porte plainte contre lui.

    Le voisin a choisi la procédure du « plaider-coupable ». Il est convoqué le 3 février 2020 devant le procureur de la République de Carcassonne. De son côté, Sandrine a lancé une pétition en ligne, intitulée « justice pour Babi ».

     

    06/10/2019 : Accident de chasse : un jeune homme blessé en Haute-Saône

    Un homme d’une vingtaine d’années a été transporté à l’hôpital de Vesoul après un accident de chasse, dimanche après-midi, vers 13 h 30 à Fontenois-lès-Montbozon. Le jeune homme participait à une battue lorsqu’il a vraisemblablement fait une erreur de manipulation de son arme, un fusil de calibre 12, se blessant au mollet. Il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers de Montbozon. Les gendarmes de Rioz se sont également rendus sur place pour constater l’accident.

     

    07/10/2019 : Charente : criblé de plombs, l’aigle pêcheur est décédé

    Recueilli par le Centre de sauvegarde de la faune sauvage, à Torsac, cet animal protégé n’a pas survécu à ses blessures

    L’accueil d’oiseaux migrateurs et emblématiques se poursuit au Centre de sauvegarde de la faune sauvage de Torsac, géré par l’association Charente Nature. Après les bondrées apivores, les faucons hobereaux, le circaète Jean-le-Blanc et autres oedicnèmes criards, c’est un balbuzard pêcheur qui a été accueilli en ce début d’automne.

    Le balbuzard est un oiseau qui se nourrit exclusivement de poissons qu’il capture à la surface de l’eau. Il possède une technique de pêche inégalée : il repère sa cible en la survolant d’une hauteur de 10 à 20 mètres ou en pratiquant le vol stationnaire. Il plonge alors, tête la première, ailes repliées et serres en avant, immerge uniquement les pattes et ressort avec sa proie qu’il transporte jusqu’à son nid ou sur un perchoir où il la dévore.

    Malheureusement, cet individu a été victime d’un tir de plombs, confirmé par une radio. L’animal est mort des suites de ses blessures quelques jours après son arrivée.

    "Ce genre de comportement aberrant continue d’exister de nos jours et c’est vraiment regrettable", précise le Centre de sauvegarde. Pour rappel, la destruction volontaire d’espèces protégées est un délit punissable d’une peine de deux ans de prison et de 150000 € d’amende. L’administration en charge de la police de l’environnement a été informée et Charente Nature se réserve le droit de porter plainte.

    Pour toute personne trouvant un animal blessé d’une espèce protégée, ou souhaitant aider le Centre de sauvegarde : 05.45 24.81.39. Courriel : crsfs.torsac@orange.fr

     

    08/10/2019 : Un mort dans un différend chasseur-riverain en fin d'après-midi à la Fare-les-Oliviers

    En fin d'après-midi, un jeune chasseur miramasséen est décédé des suites de ses blessures après avoir reçu un coup de fusil dans les jambes, à la Fare-les-Oliviers (Bouches-du-Rhône). Si les circonstances de ce drame ne sont pas encore clairement établies, un différend aurait opposé ce Miramasséen a un riverain. Il semblerait que le jeune homme chassait trop près des habitations.

    Une rixe s'en est suivie qui, dans la confusion, a abouti à ce drame. À cette heure-ci, la scène s'étant déroulée sans témoin, on ne sait pas si le coup de feu était intentionnel ou accidentel. Une personne est actuellement en garde à vue.

     

    09/10/2019 : Nouvelle saisie de chardonnerets élégants à Port-Saint-Louis-du-Rhône

    Le 2 octobre dernier, les inspecteurs de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont saisi à Port-Saint-Louis-du-Rhône 14 oiseaux d'une espèce protégée, le chardonneret élégant. La brigade de gendarmerie a interpellé un individu.

    C'est la présence de cages-pièges dans un jardin privé qui a intrigué les agents de l'ONCFS. Ces cages appelées "trébuchets" sont utilisées pour capturer des passereaux sauvages. L'une d'elles contenait un chardonneret élégant (Carduelis carduelis) qui servait d’appelant pour attirer des spécimens sauvages. Lors de la perquisition, 14 chardonnerets élégants, trois pièges, et 11 cages individuelles ont été découverts. 

    L’occupant des lieux a été immédiatement interpellé et sera jugé prochainement au tribunal de grande instance de Tarascon. Quant aux oiseaux, ils feront l’objet d’un contrôle de leur état de santé par un centre de soins habilité avant d'être relâchés.

    Le trafic des espèces animales protégées, quatrième trafic après celui des stupéfiants

    En France, l'espèce du chardonneret élégant est en déclin avec une disparition de moitié ces dernières années (-44%). Bien qu'il soit une espèce protégée, cet oiseau est la cible d’un trafic persistant en raison de la beauté de son plumage et de son chant mélodieux. L'espèce pourrait d'ailleurs intégrer la liste rouge des espèces menacées établie par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). 

    La capture, la vente et l’achat sont passibles de trois ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende. Le trafic des espèces animales protégées est le quatrième trafic après celui des stupéfiants, des armes à feu et le trafic d'êtres humains.

     

    10/10/2019 : Pyrénées-Atlantiques : un chasseur se tue en tombant d'une palombière à Géronce

    Un chasseur de 65 ans a fait une chute mortelle ce mardi. Il est tombé de 20 mètres depuis sa palombière dans le bois de Josbaig, à Géronce. Il était seul pour faire des travaux d'élagage. Il vivait à Moumour.

    C'est la famille du chasseur qui s'est inquiétée de ne pas le voir revenir de la palombière ce mardi. Il était allé seul dans sa cabane pour faire des travaux d'entretien. Les secours l'on retrouvé mort dans des broussailles. Cet homme chasse la palombe depuis toujours. Il chassait et entretenait seul cette cabane. 

    Selon les constatations de la gendarmerie, il a fait une chute de 20 mètres alors qu'il était en train de couper des branches autour de sa palombière dans le bois de Josbaig. Elle est située dans une parcelle communale qui appartient à Moumour, mais sur le sol de Géronce. Pour confirmer l'accident de chasse, les militaires du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) sont montés dans la cabane pour constater qu'il n'y avait aucune trace de lutte. Ce chasseur avait 65 ans.  Il vivait à Moumour près d'Oloron.

    Il était à la retraite depuis quelques mois seulement. Il était cuisinier de métier. Cet homme était très impliqué dans la vie associative de Moumour. Il vivait avec sa sœur dans le village. Il est d'une famille très ancienne et très appréciée du village.

     

    10/10/2019 : Près de Lamballe, des poules tuées par des chiens de chasse incontrôlables

    Fin septembre, des chiens de chasse ont dévoré plusieurs poules dans une propriété privée, à Hénon, près de Lamballe. Leur propriétaire témoigne.

    Il ne reste plus grand chose des poules d’ornement du château de La Ville Chaperon, à Hénon, près de Lamballe. Un coq et une poule déchiquetés, une autre poule disparue, le tout par des chiens de chasse hors de contrôle.

    Ce n’est pas la première fois que des chiens de chasse font irruption sur le terrain du château de La Ville Chaperon. L’incident s’est déjà produit à plusieurs reprises l’année dernière. Mais, cette fois-ci, cela n’est pas resté sans conséquences. Des poules, laissées en liberté durant la journée, en ont payé le prix fort.

    « Mon coq dans la gueule »

    C’est dans la matinée du jeudi 19 septembre que les problèmes commencent. « J’ai entendu des aboiements et j’ai vu passer trois chiens de chasse sur le terrain ». Jos Van de Ven raconte les avoir suivis dans le bois de la propriété où les poules se promènent. « C’est là que j’ai vu un des chiens avec mon coq dans la gueule. Je les ai chassés, ils sont partis. Mais quand je suis ressorti du bois, j’ai vu un autre chien avec une poule. Il l’a laissée tomber quand j’ai couru vers lui. » Trois ou quatre chiens incontrôlables et impossibles à rattraper se retrouvent ainsi à courir dans l’enceinte de la propriété.

    Le chasseur dédommage

    Le Hénonnais tente alors de retrouver les chasseurs pour qu’ils rappellent leurs chiens. En vain. Puis il entend sonner une trompe de chasse. Il tombe alors sur le propriétaire en train de chercher ses bêtes. Ce dernier, atterré par l’événement, explique que c’est la première fois que cela lui arrive et accepte de dédommager Jos Van de Ven pour la perte de ses volailles d’agrément, des races rares : deux sont mortes, une troisième n’a pas reparu depuis.

    Les choses auraient pu en rester là. Mais dimanche, en fin de matinée, des aboiements tout proches alertent de nouveau le riverain qui constate qu’un autre chien s’est à son tour introduit au sein de la propriété privée. Heureusement, les poules restantes sont encore dans le poulailler et c’est à une belette que s’en prend le canidé, qui s’enfuit à l’approche de l’homme. Cette fois, impossible de trouver le propriétaire, bien que Jos Van de Ven l’entende crier pour rappeler son chien.

    Sentiment d’insécurité

    Pas de nouveaux dégâts, donc, mais pour le Hénonnais, deux fois en une semaine, cela fait beaucoup. « À ce rythme-là, j’aurai perdu toutes mes poules avant la fin de l’automne », s’inquiète-t-il. Mais ce n’est pas le pire. « J’ai vu à quel point ces chiens étaient incontrôlables durant une partie de chasse. Mon petit-fils vient pendant les vacances et joue dans les bois. Il a 4 ans. Je ne veux pas qu’il puisse se faire bousculer ou même attaquer. Ou pire : qu’il reçoive une balle perdue ! » Sans compter que le gîte du château accueille aussi régulièrement des familles avec enfants…

    « Je veux bien comprendre que cela arrive une fois et être conciliant, mais si ça devient récurrent, je n’hésiterai pas à me rapprocher des autorités. C’est un terrain privé ici, la chasse y est interdite : on doit pouvoir se sentir en sécurité chez soi. »

     

    10/10/2019 : Seine-et-Marne. Saint-Ouen-sur-Morin : un chaton retrouvé avec deux balles dans la tête

    On lui a tiré dans la tête alors qu'il n'avait que trois mois... Il est pourtant un très joli et gentil petit chat et il a tout de même eu la chance d'être recueilli et sauvé.

    L’histoire semble incroyable… Oui, quelqu’un a bien tiré deux balles dans la tête d’un adorable petit chaton qui n’avait pas encore trois mois, mais qui était déjà très habitué aux humains et même très câlin… Laure Nivaggioli, de Saint-Ouen-sur-Morin, l’a sauvé. Elle raconte : « Des amis m’ont appelée pour prendre en charge un chaton, vendredi 13 septembre dernier au soir. Ils l’avaient trouvé dans une ferme à 5 minutes de chez nous, juste à côté de Rebais. À son arrivée vers 20 h 30, le chaton avait un œil très abîmé et une plaie sur la joue. Il puait l’infection et son œil se détériorait rapidement. J’ai donc décidé au retour de mon mari de courir aux urgences vétérinaires situées à 30 km de la maison, à Meaux. La vétérinaire a examiné le chaton et a constaté qu’il avait un peu de fièvre, que son œil avait été très certainement perforé, qu’il ne voyait certainement plus de cet œil, mais qu’ils allaient essayer de le sauver et décide de le garder pour la nuit. »

    Un œil perdu et la mâchoire fracturée

    La famille Nivaggioli possède déjà un chien, quatre chats, trois chevaux et quatre poules, quasiment tous issus de sauvetage. Qu’importe, un cinquième chat sera le bienvenu. Tout sera fait pour sauver Patchi ? il a tout de suite été nommé ainsi ? et la famille ne ménage pas non plus les frais vétérinaires pour le sauver. De rendez-vous en rendez-vous, Laure Nivaggioli découvre l’ampleur des dégâts. C’est ainsi que lors d’une rencontre avec l’ophtalmologue vétérinaire « il nous a appris que le chaton d’à peine trois mois avait deux balles dans la tête mise en évidence par la radio. La première balle lui a perforé l’œil et la deuxième lui a fracturé la mâchoire. Le vétérinaire a estimé la tentative de meurtre à environ deux semaines auparavant ce qui explique son état de maigreur extrême. Il faut donc opérer le chaton et lui faire une énucléation, son œil étant définitivement endommagé. Il nous conseille d’attendre le mardi suivant pour l’opération histoire que les antibiotiques agissent et éviter la septicémie. »

    Les opérations se succèdent donc. Les fils de son énucléation lui ont été retirés mardi matin. Il en reste encore une ou deux opérations à réaliser, mais Patchi se remet doucement et n’a rien perdu de sa joie de vivre. Il s’entend très bien avec tout le monde et notamment avec les trois enfants de la maison. « On voit que c’est un chaton qui vient d’une famille, un chaton d’intérieur. Il était déjà propre et très câlin », constate celle qui est bien décidée à « lui offrir une belle vie ».

    Qui a bien pu faire ça ?

    Mais la famille reste inquiète… « Tous les chats qui disparaissent… Cela peut-être un choc avec un véhicule sur la route, un renard, mais c’est peut-être aussi quelqu’un qui leur tire dessus… S’il avait été tué, personne n’aurait jamais rien su de ce qu’il lui était arrivé… Je trouve bizarre aussi que personne ne l’ait recherché alors qu’il était manifestement habitué à vivre avec une famille… »

    L’inquiétude est bien naturelle parce qu’on peut se demander ce qui peut bien se passer dans la tête de quelqu’un qui tire deux balles, apparemment de carabine à air comprimé, dans la tête d’un animal de compagnie…

     

    11/10/2019 : Un chien euthanasié après avoir reçu un tir de fusil par un chasseur !

    Touché par une quarantaine de plombs, le chien ne pouvait plus être sauvé. Le vétérinaire n’a eu d’autre choix que de l’euthanasier. Sa propriétaire a déposé une plainte au commissariat de Lille le lendemain des faits.

    Habitant Lille, Camille Vasseur avait rendu visite à sa mère Pascale Magniez à Fiennes (62) ce dimanche 6 octobre en compagnie de ses 2 chiennes Lexa et Prisca. Comme à son habitude, elle les avait laissées jouer dehors dans le village, comme le rapporte NordLittoral.

    En sortant les rappeler, elle n’a trouvé que Lexa. Prisca, 10 mois, n’est pas réapparue. En revanche, un chasseur s’est approché d’elle, affichant une posture agressive et ayant vraisemblablement bu, d’après ses dires. L’homme lui a dit que les chiens avaient tué des poules et « qu’on allait leur régler leur compte ». C’est là qu’elle a entendu une détonation et les cris de Prisca.

    Camille Vasseur et son frère se sont précipités vers l’endroit d’où provenaient ces bruits et ont découvert Prisca baignant dans son sang. Ils l’ont emmenée sans perdre de temps chez un vétérinaire à Wimereux. Ce dernier n’a pu que constater les dégâts : l’animal a reçu « plus de 40 plombs, et plusieurs organes internes » ont été atteints. Il n’y avait plus rien à faire pour la jeune chienne, qui a été euthanasiée.

    Revenue à Lille le lendemain lundi, Camille Vasseur s’est rendue au commissariat local pour déposer une plainte, transmise par la suite à la gendarmerie de Guînes.

    Contacté par NordLittoral, Franck Marcque de l’Association des chasseurs de Fiennes a assuré que le tireur ne faisait pas partie de son organisation et que si cela avait été le cas, il aurait été sanctionné.

     

    11/10/2019 : À Sablé-sur-Sarthe, la mairie a engagé un chasseur pour tuer les (trop) nombreux pigeons

    Plus de 21 000 personnes ont signé une pétition demandant d’arrêter le "massacre" des volatiles.

    Sablé-sur-Sarthe n’en peut plus. Dans cette petite commune de 12 000 habitants, pas moins de 3 000 pigeons sont recensés. Ou plutôt "étaient" recensés. Car à la fin de la journée, ce vendredi, les effectifs de ces volatiles envahissants devraient être réduits d’environ 500 unités. Depuis lundi dernier et jusqu’à ce vendredi, un chasseur, engagé par la mairie, est en effet à l’œuvre. Sa mission : supprimer un oiseau sur six.

    La Ville a déboursé 5 600 euros pour s’offrir les services du chasseur, rapporte France Bleu Sarthe. Selon le maire de la commune, les tirs de régulation opérés cette semaine vont venir compléter les "dispositifs qui existent", comme le pigeonnier régulateur déjà installé, qui évite les éclosions des œufs que les volatiles pondent dedans.

    Technique "légale"

    Dans la ville, les avis sont partagés, relate la radio publique. "C’est très bien qu’il les tire !", s’exclame une habitante. "Ça bouche les gouttières et ça abîme les toitures." Elle décrit leurs fientes qui recouvrent le sol de certaines ruelles du centre-ville et le rebord des fenêtres. Sur Europe 1, une autre trouve les pigeons "vraiment dégueulasses". "Ils se perchent partout. Ils nous chient dessus. C’est sale."

    D’autres ne sont pas d’accord. Sur MesOpinions.com, une pétition en ligne a été lancée. Elle demande de cesser "le massacre des pigeons" et avait été signée, ce vendredi peu avant midi, par plus de 21 000 personnes. Les promoteurs du texte dénoncent des "pratiques barbares" et "réclament un statut juridique qui protégerait les pigeons, jadis domestiqués, reproduis, exploités et qui se retrouvent aujourd’hui, abandonnés". Selon eux, "tirs, captures et gazages" sont des méthodes "inefficaces" et du "gaspillage" de "fonds publics". Des "solutions efficaces et humaines" afin "de réguler les naissances" sont demandées. "Les pigeons des villes ne sont pas une espèce classée nuisible", rappellent-ils.

    Le chasseur, équipé d’une carabine à air comprimé, est lui au travail depuis lundi. "C’est une technique qui est utilisée comme d’autres, qui est légale", se défend le maire.

     

    11/10/2019 : Albitreccia : 12 fusils de chasse et 1 000 cartouches au domicile du braconnier

    Les gendarmes de Pietrosella ont interpellé un braconnier qui avait posé à Albitreccia, un dispositif de mise à feu destiné à tuer du gros gibier.

    La gendarmerie de Corse rapporte en effet sur sa page Facebook que fin septembre, les gendarmes de Pietrosella ont été informés de la présence d’un dispositif de mise à feu autonome destiné à tuer du gros gibier, dissimulé sur un terrain vague à Albitreccia. L’enquête des militaires a permis d’identifier rapidement  l’individu qui avait mis en place ce dispositif de braconnage.

    La perquisition effectuée au domicile du braconnier a débouché, un peu plus tard, sur la découverte de "12 fusils de chasse détenus illégalement, plus de 1000 cartouches et un dispositif identique à celui découvert dans la nature" précise la gendarmerie de Corse.
    "Non seulement il n’avait plus le droit de détenir ces armes et plus encore, il a établi une fausse déclaration attestant qu’il les avait vendues".

    L'homme sera convoqué prochainement devant le tribunal de grande instance d’Ajaccio.

     

    12/10/2019 : Saint-Thomas. Il retrouvent leur chat pris dans un piège

    Mme et M. Llobera domiciliés sur la commune de Saint-Thomas, viennent d'informer la mairie qu'un acte de cruauté a été commis sur leur chat Odin. Ils espèrent «une intervention – même générale – sur la commune» et que la Collectivité «saura intervenir comme il se doit du fait de l'illégalité de l'utilisation d'un tel piège».

    Corinne Llobera habite le village depuis 8 ans. «Nous avons toujours eu des chats, dont 2 qui ont disparu depuis que nous habitons la commune et 1 qui a été écrasée par une voiture il y a même pas un mois. Odin est un chat qui a été abandonné à 6 mois, et que nous avons adopté en janvier dernier à la clinique vétérinaire de Fontenilles. C'est un chat très câlin, plein d'amour et de reconnaissance» raconte Corinne.

    «Notre chat est rentré chez nous à 1 h du matin (jeudi 10 octobre 2019), la patte prise dans un piège à loup. Un dépôt de plainte a été fait. Une enquête de voisinage devrait être réalisée par la gendarmerie. Notre chat a été amené pour soins chez le vétérinaire» explique la propriétaire du félin.

    «Nous avons mis plus de 5 minutes, à 3, pour arriver à comprendre le mécanisme et réussir à ouvrir le piège.» «Nous avons beaucoup de colère et de haine, en plus de la tristesse due au mal occasionné à notre chat. Nous sommes en colère contre la personne qui a posé un tel piège, et qui ne peut être que d'un voisinage très proche…

    «Nous avons d'ores et déjà déposé une plainte pour cruauté envers les animaux à la Gendarmerie de Saint-Lys. Une enquête de voisinage doit être menée. La mairie du village a également été prévenue par mail avec photos. En espérant que le maire fasse son travail» s'indigne Mme Llobera.

     

    13/10/2019 : Mormoiron : un chasseur de 26 ans blessé par un collègue

    Une partie de chasse a mal tourné pour un homme de 26 ans qui y participait. Il a reçu malencontreusement une décharge de plomb et a dû être conduit à l'hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.

    C'est à 10h37 ce matin que les pompiers ont reçu un appel les informant d'un accident de chasse sur la communue de Mormoiron.
    Un homme de 26 ans avait reçu une décharge de plomb, l'atteigant au thorax, au bras et au visage. 

    La victime a été transportée à l'hôpital de Carpentras, le plus proche des lieux du drame.
    Ses jours ne sont pas en danger.

    Une enquête a été ouverte pour connaître les circonstances exactes de l'acident.

     

    14/10/2019 : Quand des chasseurs oublient où ils sont…

    Mardi 8 octobre, on pouvait voir deux perdreaux pépères se promener en toute quiétude sur la route à l’entrée du village, malgré des coups de fusil dans les vignes proches. Mais si les tirs des chasseurs n’ont pas affolé le gibier, ce n’est pas la même chose du côté de Castelnau-Valence où une propriétaire a essuyé en direction de sa maison les tirs de trois nemrods en patrouille dans les vignes qui encerclent son habitation.

    Au point d’en entendre rebondir les plombs sur le cadre de sa porte-fenêtre et de les retrouver sur sa terrasse.

    "Je ne suis ni contre la chasse, ni contre les chasseurs. Mais, bon sang, la campagne est assez vaste. Pourquoi risquer de blesser quelqu’un en tirant en direction des maisons ?", témoigne, courroucée, cette habitante.

     

    14/10/2019 : Trafic de tortues d’espèce protégée

    Le samedi 12 octobre 2019, les Inspecteurs de l’Environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), en collaboration des services de la Police Nationale de Lens et Liévin, sont intervenus sur la commune de Méricourt sur des faits de détentions et mises en vente illégales d’espèce protégée. Lors de leur intervention, trois tortues mauresques (testudo graeca) ont pu être retrouvées et saisies pour les besoins de l’enquête.

    Destinataire d’une information concernant la mise en vente et la détention non autorisée d’une vingtaine de spécimens de cette espèce protégée, les premiers éléments ont permis de constater rapidement le lieu de l’infraction où trois spécimens d’espèce protégée étaient présents dans un coffre de voiture qui était stationné devant la maison du mis en cause.
    Suite à la perquisition du domicile de ce dernier, sous l’autorité du Procureur de la République d’ARRAS, d’autres éléments utiles à l’enquête ont pu être constatés, en plus des spécimens saisis.
    L’individu présent au sein du domicile, connu défavorablement des services de police, ne donnera aucune justification sur l’origine des animaux et sera entendu prochainement sur les faits qui lui sont reprochés dans cette affaire.

    La Tortue Grecque ou Tortue mauresque (Testudo graeca) est une espèce protégée en vertu de l’article L.411-1 du CE et de l’arrêté ministériel du 19 novembre 2007 fixant les listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Ses populations naturelles subissent de lourds préjudices et parmi les causes, nous pouvons citer le trafic illégal dont elle fait l’objet.

    Pour ces raisons, les législations et réglementations, européenne et française, protège cette espèce en interdisant notamment sa détention, sa mise en vente, sa vente ou son achat s’il s’agit de spécimens prélevés en milieu naturel, et réglemente fortement ces mêmes activités pour les spécimens issus d’élevage. Chacun de ces faits, commis en infraction, est constitutif d’un délit pénal réprimé lourdement par le code de l’environnement jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

    Lutter contre les atteintes aux espèces et aux milieux est une priorité de l’ONCFS. Pour tout signalement relatif aux dommages à la faune sauvage et au milieu naturel, vous pouvez contacter le service départemental (SD) du Pas-de-Calais au 03.21.23.42.75 / sd62@oncfs.gouv.fr .

     

    15/10/2019 : Un chasseur glisse et se tire une balle dans le pied

    Un accident de chasse s'est produit lundi après-midi sur le territoire de Monistrol-d'Allier, au lieu-dit "La Borie", entre Saint-Préjet et Monistrol-d'Allier.

    Il était 15 heures et la battue à laquelle participaient plusieurs chasseurs venait de se terminer.

    C'est alors qu'un chasseur de 75 ans a glissé. Dans sa chute, il a actionné l'arme à feu. Une balle est partie et a atteint un pied du chasseur.

    La victime a été prise en charge par les pompiers et évacuée aux urgences du Puy-en-Velay.

     

    15/10/2019 : Malause : deux chiens abattus, une enquête ouverte

    Deux chiennes tuées avec un poinçon ou une arbalète au domicile d'un Malausain, le mystère reste entier sur la mort de ces canidés. Leur maître les a découverts chez lui ensanglanté. Une autopsie a confirmé qu'ils ont été abattus avec une arme blanche.

    C'est une scène digne d'un film d'horreur qu'a découvert en rentrant chez lui à Malause, le maître de deux chiennes. Dans son jardin, «Fifi», son cocker d'une dizaine d'années et «Diva», une chienne teckel terrier, sont sans vie, ensanglantés. «Il y avait des traces de sang au sol, témoigne un voisin. On pensait qu'ils avaient été abattus à la 22 LR (long rifle). Je l'ai aidé à chercher les étuis des cartouches». En vain.

    Un mode opératoire méthodique

    «Ce sont de véritables assassinats, lâche encore avec émotion Robert nous le prénommerons ainsi, le propriétaire des bêtes. Il faut dire que le mode opératoire du ou des «tueurs» à de quoi faire froid ans le dos. «Mon teckel terrier était attaché à une longue chaîne, il court toujours et il ne valait pas mieux le rater…», certifie Robert qui est d'autant plus touché par la mort de ce chien qu'il appartient à son père depuis qu'il est en Ehpad. «C'est comme si on lui avait donné l'estocade, il a deux points dont un dans les cervicales», indique le Malausain. Quant à son cocker, «une chienne qui ne se laissait pas approcher facilement», Robert l'a retrouvé la cuisse tranchée. «Son artère avait été touchée, elle gisait dans un bain de sang devant la maison», témoigne Robert la voix chevrotante.

    Les cadavres conduits chez un vétérinaire, l'autopsie dévoile que les bêtes ont été tuées avec une arme blanche. «Un poinçon ou plutôt des tirs d'arbalète», précise le voisin ayant une bonne connaissance des armes et militant pour le compte de l'Arpa 47 (association pour le respect et la protection de l'animal).

    Un «crime odieux», certifie Marie Dubos, la présidente de l'association basée à Boé en Lot-et-Garonne qui a décidé de se constituer partie civile dans cette nouvelle affaire de maltraitance animale. «C'est la première fois en vingt ans à l'Arpa que je vois des animaux abattus ainsi chez un particulier dans des conditions aussi épouvantables», confirme la Lot-et-Garonnaise.

    Au-delà des faits ce qui interroge, en effet, le plus dans cette étrange affaire, c'est le mobile d'autant, insiste la responsable de l'association de défense animale que : «Ce sont des chiens âgés et sans catégorie».

    Pourquoi en voudrait-on à ce point à cette famille pour aller imaginer un scénario aussi macabre ? Une question qui ne cesse de tourmenter Robert et son épouse qui ne se connaissent pas jusqu'ici d'ennemis capables d'une telle violence. «S'agit-il d'une vengeance?», s'interroge Robert, évoquant les anciennes fonctions à Valence-d'Agen de son épouse dans un établissement scolaire. L'homme a dû mal y croire. «Des adolescents qui ont voulu tester une arbalète sur une palombe (des plumes ont été retrouvées à proximité des cadavres) et qui ont fini par faire n'importe quoi ?», continue à se questionner Robert sans non plus vraiment adhérer à l'idée. Ce qui est sûr pour le Malausain, c'est que le mode opératoire demeure un «geste maîtrisé» qui a «nécessité l'intervention d'un tiers» pour tenir sa chienne, «trop craintive pour se laisser approcher.»

    Plainte du maître et constitution de partie civile

    Parti déposer plainte à la communauté de brigades de gendarmerie (COB) de Moissac, le propriétaire a évoqué la veille des tirs de chasseurs. Des individus qui n'auraient pas respecté les distances de sécurité avec les habitations voisines durant leurs nombreux tirs. «Au moins cinquante cartouches tirées en une heure. On se serait cru à Verdun, témoigne le même voisin attestant avoir eu un échange houleux avec ce groupe de tireurs. «Je les ai traités d'assassin», conclut-il sans pour autant voir un lien de cause à effet entre cette altercation, et l'exécution des deux chiens.

    Du côté de la gendarmerie, l'enquête n'en est qu'à ces débuts. «Nous n'avons aucune piste pour l'heure», indique le Cdt Mari. Selon toutefois nos informations, les enquêteurs ont récupéré les enregistrements d'une vidéosurveillance d'un riverain. Celles-ci sont en cours d'analyses. Peut-être, permettront-elles de vérifier les allées et venues le jour des faits dans ce secteur isolé de Malause et d'identifier le suspect…

     

    16/10/2019 : Deux-Sèvres : deux cyclistes touchés par les tirs d'un chasseur

    Il y a tout juste 10 jours, un couple a été la cible des tirs d'un chasseur dans les Deux-Sèvres.  

    Dans les Deux-Sèvres, deux vététistes ont été touchés par les plombs d’un chasseur. Les faits remontent au 6 octobre et ont eu lieu en plein milieu d’après-midi dans le secteur de Boismé. Un plomb a tapé dans le casque de l’homme et un autre dans la main. Sa femme a quant à elle reçu des plombs dans le dos de son blouson d'après nos confrères du Courrier de l'Ouest.

    Les victimes ont porté plainte récemment à la gendarmerie de Bressuire pour violence avec arme. Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est un chasseur se trouvant à une centaine de mètres qui serait à l’origine de ces tirs. L’identification du chasseur est en cours.

     

    17/10/2019 : Côtes d'Armor : une femme percute deux chevreuils, un chasseur égorge les animaux et disparaît avec

    Étrange accident sur les routes bretonnes ce jeudi matin. Selon nos confrères du Télégramme, une jeune femme de 25 ans qui roulait sur la route de Moncontour, au sud de Saint-Brieuc, aurait heurté deux chevreuils qui traversaient la route.

    Appelés à 6 h 20, les pompiers de Lamballe lui ont porté secours.

    En arrivant sur les lieux, les secours ont trouvé la voiture accidentée et une conductrice « très choquée ». Cette dernière aurait expliqué que les deux animaux, suite à l’accident, ont été égorgés sous ses yeux par un homme, se présentant comme un chasseur et qui passait sur la même route. Mais les deux animaux et le « chasseur » n’étaient plus là à l’arrivée des secours.

    Prise en charge, la victime a été transportée à l’hôpital Yves-Le Foll, à Saint-Brieuc.

     

    17/10/2019 : Sur l’A4, une voiture touchée par une balle perdue

    Mercredi soir, il n’y avait plus de doute possible. C’est bien en une balle de chasse, d’un calibre de 7 mm, que le garagiste a retrouvée dans la garniture intérieure de la voiture. Sa propriétaire, une habitante d’Ottersthal, commune voisine de Saverne, est encore sous le choc : « C’est flippant », lance-t-elle. D’autant plus que le jour où elle a reçu ce projectile, vendredi 11 octobre sur l’A4 entre Brumath et Saverne, son fils était avec elle sur la banquette arrière. « Si ça avait été un peu plus haut, ça aurait pu être dramatique ! Et que serait-il arrivé si la balle avait percuté le réservoir d’essence ? » s’interroge la victime.

    C’est chez elle, le lendemain matin, qu’elle aperçoit l’étrange impact sur l’aile arrière gauche. En regardant ses photos, les gendarmes de Saverne soupçonnent d’abord une dégradation volontaire à l’aide d’une perceuse ou d’un tournevis.

    Mais « très vite, un ami qui fréquente un club de tir m’a suggéré que cela pouvait être un impact de balle ». La suite lui donnera raison…

    Le jour où elle a été touchée, la conductrice avoue n’avoir rien remarqué ou entendu de particulier. « Un chasseur m’a dit que, vu l’état de la balle, elle devait être en fin de course » et de lui préciser qu'« elle n’a pas dû faire plus de bruit qu’un gravillon qui heurte la carrosserie ».

    Pour elle, cette mésaventure est une véritable « prise de conscience du danger », constatant à ses dépens que « nous ne sommes pas en sécurité quand on roule sur des départementales ou sur l’autoroute ». Et de s’inquiéter d’autant plus pour ceux qui se promènent en forêt en période de chasse. « Je devais aller aux champignons ce week-end, je n’irai pas… »

     

    17/10/2019 : Une habitante de Lombard découvre une tête de renard accrochée à un arbre

    Une habitante du village de Lombard a fait une sordide découverte, ce mercredi. Alors qu’elle promenait son chien dans une rue du village, elle a aperçu une tête de renard accroché à un arbre. La fédération de chasse condamne cet acte parlant d’un « comportement intolérable ».L’image est glauque et parle d’elle-même. La tête d’un renard, suspendu à un arbre, la bouche semi-ouverte, au milieu d’un jardin. C’est une militante du collectif Humanimo qui a fait la découverte, ce mercredi, alors qu’elle promenait son chien. Elle a immédiatement photographié la scène et a transmis le cliché à la présidente qui l’a publié sur Facebook. La fédération de chasse, alertée, a également diffusé le post du collectif assorti d’un texte sans équivoque : « Chasseurs, vous devez aussi faire preuve de respect envers la faune sauvage comme le stipule notre charte éthique ».

    « Une façon d’afficher un trophée »

    « Les restes du renard se trouvaient sur un terrain privé, accrochés à un arbre du verger », détaille Virginie Vernay, présidente du collectif pro animal. Elle ne comprend pas la démarche de l’auteur. Elle pense qu’il s’agit d’un acte dénué de toute idéologie. « Le fils de la propriétaire est chasseur. C’est peut-être une façon pour lui d’afficher son trophée », s’interroge Virginie Vernay. Sa publication a déjà été partagée plus de 150 fois. Elle espère que cette action sera sanctionnée et punie. « À l’époque, au nom de la superstition, on clouait des rapaces aux portes des granges. C’est terminé, on est en 2019 ! »

    Une réunion avec les chasseurs du village

    Le maire du village Philippe Edme a été rapidement informé. Il s’est rendu sur les lieux ce jeudi, pour constater les faits. « Je sais qu’il y a eu des différends entre une personne du collectif Humanimo et certains chasseurs du village. Je ne sais pas s’il s’agit d’une provocation mais c’est très mal venu », confie l’édile. Il a décidé de s’entretenir avec les chasseurs dans la soirée, pour mettre les choses au clair. « Je vais m’occuper de cette affaire. Nous sommes dans une commune où ce loisir est pratiqué par de nombreux habitants. Il n’y a généralement aucun problème », souligne le maire.

    « Faire preuve de respect envers la faune »

    De son côté, la Fédération de chasse du Doubs a réagi de manière très ferme, ce jeudi matin. Dans un long post sur Facebook, elle condamne cet acte et l’image qu’il renvoie. « Tous nos efforts sont ruinés par le comportement d’une ou deux personnes. » « Peu importe les motivations, ce genre de comportement ne devrait pas se produire. Chasseurs, autant que vous êtes, vous avez un devoir d’image envers la communauté. Mais vous devez aussi faire preuve de respect envers la faune, comme le stipule notre charte éthique. » Le post a depuis été supprimé.

     

    18/10/2019 : Indre-et-Loire : à Saint-Senoch, un éleveur abat le chien des voisins au fusil de chasse

    Quand on enterre son chien de 11 mois, ça fait mal au cœur. » La gorge nouée, toujours sous le choc, Wilfried Beurier est partagé entre la colère et l’injustice. Mardi matin, l’homme, d’une vingtaine d’années, découvre la dépouille de l’un de ses deux chiens – échappés de la maison familiale quelques minutes plus tôt, sur la commune de Saint-Senoch – en bordure d’un pré. Un voisin vient d’abattre sa femelle husky au fusil de chasse. Aussi présents sur les lieux, les gendarmes ont été prévenus par le tireur.

    L’homme, un éleveur d’une soixantaine d’années, explique avoir craint pour la sécurité de ses vaches. « Elles venaient d’avoir des petits et étaient affolées. Je ne parvenais pas à faire fuir le chien et j’avais peur de me faire charger », explique le voisin, par ailleurs détenteur d’un permis de chasse. D’après ses propres constatations, « les bêtes ne sont pas blessées, ça a l’air d’aller. Les chiens les ont attaquées, mais peut-être qu’ils venaient juste pour jouer. »

    Une version qui étonne Wilfried et sa compagne Mélissa, qui ont décidé de porter plainte. Joueurs, leurs deux jeunes huskies étaient fugueurs, certes, mais « surtout craintifs. » « S’il avait agité un bâton pour les faire fuir, ils seraient partis », assure le couple, qui pense à un tir de fusil hâtif. Et à bout portant, contrairement aux « vingt ou vingt-cinq mètres » de distance indiqués par le tireur.

    La radiographie effectuée par le vétérinaire révèle la présence de nombreux plombs disséminés dans le thorax et les cervicales de la jeune chienne. « Elle est morte d’une hémorragie pulmonaire. Un tir lointain n’aurait jamais eu ces conséquences, témoigne Mélissa Bondy, remontée. On exige que justice soit faite, que l’arme et le permis de chasse du tireur lui soient retirés. » 

    Joint par téléphone, le service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, qui délivre les permis de chasse, ne se dit pas compétent dans ce dossier. « Cette affaire n’est pas liée à un acte de chasse et nous n’avons pas autorité concernant la suspension ou le retrait d’un permis de chasse, indique son responsable, Stéphane Loyau. Une telle décision peut être prise par l’ordre judiciaire, en cas de condamnation. »

    Une enquête a justement été ouverte par la gendarmerie de Loches. Selon le code pénal, le fait de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 € d’amende.

     

    18/10/2019 : Un chamois braconné en plein cœur du parc national des Écrins

    Trois personnes auraient été interpellées par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Ce dimanche 13 octobre, un chamois aurait été braconné dans la vallée du Fournel, située en partie dans la zone du cœur du parc national des Écrins. Selon nos informations, trois personnes auraient été interpellées par les agents de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage).

    De son côté, le parc national des Écrins devrait se constituer partie civile, selon son directeur, Pierre Commenville. « Il s’agit d’un fait rare, mais il y a un préjudice écologique.»

     

    18/10/2019 : Un chasseur niçois victime d'un chute mortelle à Villefranche-sur-Mer

    La victime, un sexagénaire niçois, a fait ce vendredi une chute d'une dizaine de mètres alors qu'il chassait le pigeon.

    Un quinquagénaire niçois qui chassait le pigeon ce vendredi matin sur le plateau Saint-Michel, sur le territoire de Villefranche-sur-Mer, s'est tué lors d'une chute.

    La victime est tombée dans une barre rocheuse et s'est écrasée une dizaine de mètres plus bas.

    Les sapeurs-pompiers, appelés par les compagnons de chasse du malheureux, n'ont pu que constater le décès.

    L'hélicoptère de la Sécurité civile a dû intervenir pour extraire la victime.

    Le chasseur était membre de la société de chasse Canta Perdrix.

    18/10/2019 : Un faucon touché par des éclats de plomb soigné à Buoux (Vaucluse)Le CRSFS de Buoux (Vaucluse), un centre de sauvegarde faisant parti de la LPO, a recueilli cette semaine un faucon crécerelle blessé par la chasse. La radio du rapace révèle des éclats de plomb dans l'aile et autour du bec.

    A partir de l'ouverture de la chasse et pour toute sa durée, lorsqu'un rapace est admis au Centre de Buoux (Vaucluse), il passe systématiquement une radio. C'est un passage obligatoire pour ces espèces protégées, afin de connaître l'origine des blessures. 

    En cas de blessures liées au braconnage, le Centre prévient l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. L'ONCFS enquête ensuite sur la zone de tir pour tenter de verbaliser les auteurs du délit.

    Ce faucon a été découvert à La Ciotat dans le Parc national des Calanques des Bouches du Rhône avant d'être placé au centre de Buoux pour des soins. Touché au bec et à l'aile par des éclats de plomb, le faucon va devoir suivre des soins et une rééducation en volière. Il se retrouve avec la langue trouée, le bec et l'aile fracturée. "Nous avons bon espoir quant à son rétablissement total. [...] Il devrait pouvoir réintégrer son milieu naturel" assure le CRSFS.

     

    20/10/2019 : Mirmande : un lama a été attaqué par le chien d’un chasseur

    Bernard David est éleveur de lamas depuis 2003 dans la commune de Mirmande, entre Valence et Montélimar. Jeudi 17 octobre vers midi, alors qu’il se trouve dans son potage, il entend des chiens aboyer et l’un de ses lamas hurler. Il file ni une ni deux, et dégage son lama des crocs de l’un des canidés.

    Selon lui, les crocs étaient « plantés dans la mâchoire » de son animal. « L’autre chien s’attaquait à une des pattes de mon lama », relate-t-il non sans émotion.

    « Je comprends la colère de l’éleveur »

    Il réussit alors à joindre le maître de ces deux jeunes chiens. Celui-ci, venu chasser, était justement à la recherche de ses animaux.

    « J’ai retrouvé mes chiens sur le chemin communal, en dehors de la propriété de ce monsieur », a ainsi expliqué le chasseur au Dauphiné Libéré. Et d’ajouter avec regrets : « J’ai constaté que le lama était sur ses pattes. Je comprends bien évidemment la colère de l’éleveur. Et je me suis d’ores et déjà rapproché de mon assurance. »

    De son côté, l’éleveur surveille de près l’état de son lama. « Pour l’instant, il est traumatisé, refuse d’aller dans le parc et reste prostré », déplore Bernard David. Et de préciser : « Il faut savoir qu’il peut mourir plusieurs jours après l’agression. »

     

    20/10/2019 : Étrœungt: un enfant grièvement blessé au pied lors d’une partie de chasse

    Ce dimanche matin, peu avant 10 heures, un enfant de 12 ans a été blessé par arme à feu, alors qu’il accompagnait des proches à la chasse. Blessé au pied, il a été héliporté à Lille.

    Les services de gendarmerie, le SMUR et les pompiers d’Avesnes-sur-Helpe et Sains-du-Nord sont intervenus, ce dimanche matin, au hameau de Warpont à Étrœungt, pour secourir un jeune garçon de 12 ans blessé au pied lors d’une partie de chasse.

    L’enfant accompagnait un parent. Ce dernier, en chutant, aurait déclenché un tir qui a atteint le garçonnet au pied. Garçonnet qui a été rapidement héliporté à Lille. Son pronostic vital n’est toutefois pas engagé. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.

     

    20/10/2019 : Un octogénaire décède lors d’une partie de chasse

    La partie de chasse s’est terminée dramatiquement. Un chasseur de 80 ans a été victime d’un arrêt cardiaque ce dimanche matin, alors qu’il était posté au lieu-dit Le Chapon, à la limite entre Arrentès-de-Corcieux et Gerbépal. Ce sont les autres chasseurs qui ont donné l’alerte. Les pompiers de Gérardmer et Corcieux, sous l’autorité du capitaine Marchal, le peloton de gendarmerie de montagne de Xonrupt-Longemer et le SMUR (Service mobile d’urgence et de réanimation) de Gérardmer se sont rendus sur les lieux. Après des tentatives de réanimation infructueuses, le décès de la victime, qui habitait Gerbépal, a été constaté. Le corps du chasseur qui faisait partie de la société de chasse de Gerbépal, a dû être rapatrié sur un brancard jusqu’au camping des Collieures, au lieu-dit éponyme, via un sentier très escarpé.

     

    22/10/2019 : Orléans : un Blésois condamné à deux mois de prison ferme pour avoir tiré sur un chat

    Un sexagénaire a été condamné à deux mois de prison ferme par la cour d’appel d’Orléans pour avoir, en 2017, tiré à la carabine sur un chat. L’animal avait dû être euthanasié.

    Le 29 mai 2017, l’homme de 63 ans avait tiré sur le chat de son voisin avec une carabine de foire. Comme le rapportent nos confrères de la République du Centre, il a déclaré à l’audience en avoir: "marre des chats" qu’il accuse d’abimer ses fleurs.

    La nature des blessures n’avait laissé d’autres possibilités au vétérinaire que d’euthanasier l’animal blessé.

    En première instance devant le tribunal correctionnel de Blois, l’homme avait été condamné à un mois de prison ferme, mais, jugeant la peine trop, lourde, il avait décidé de faire appel.

    Bien mal lui a pris puisque sa peine d’emprisonnement a donc été doublée.  Il devra également verser 1.200 euros au propriétaire du chat et 800 euros à la SPA qui s’était constituée partie civile.

     

    21/10/2019 : Ille-et-Vilaine : en pleine traque d'un chevreuil, les chiens de chasse blessent ses brebis

    Samedi 19 octobre, des chasseurs et leurs chiens ont fait irruption dans la propriété de Myriam Baran à Talensac à l'ouest de Rennes (Ille-et-Vilaine). Ils étaient en pleine traque d'un chevreuil. Affolés, les chiens s'en sont pris aux brebis de Myriam. Deux d'entre elles sont blessées.

    Myriam Baran n'arrive pas à décolérer. Samedi 19 octobre, alors qu'elle est tranquillement installée chez elle, elle entend aboyer. Elle sort sur sa terrasse en bois et découvre alors une meute de chiens en train de cavaler sur son terrain. Certains sont même dans l'enclos qui entoure ses six brebis de Ouessant. 

    Des brebis en fuite dans la forêt

    Aidé de son fils elle tente alors de faire partir les chiens, mais il est déjà trop tard. Quatre brebis ont fui dans la forêt, une autre est dans la rivière et une autre dans l'étang qui se trouve sur sa propriété. "Je me dirige alors vers les chasseurs qui sont dans ma cour avec leurs fusils et je découvre le corps du chevreuil en sang au sol. Ça a été violent pour moi. La bête avait été dévorée par les chiens, elle était dans un sale état," explique Myriam, encore marquée par ce qu'elle a vu. "Ils ont achevé le chevreuil chez moi. On a entendu couiné la bête, c'était assez insoutenable."

    Deux des brebis de Myriam sont blessées. L'une d'elles n'arrive même plus à se déplacer. Elle souffre de plaies au niveau de l'arrière-train. "Elle est sous antibiotiques et je lui mets du miel et de l'argile pour que cela cicatrise. J'ai bon espoir." Myriam évoque un dérapage de la part des chasseurs. "Notre propriété est clôturée. Il y a des pancartes qui indiquent que c'est un réserve de chasse mais depuis 22 ans que je suis ici j'ai des problèmes récurrents. Je n'en peux plus. De septembre à mars c'est compliqué car les chasseurs chassent tout le temps. Il y a une incompréhension totale, un ras-le-bol," confie cette écologiste de formation.

    Le président de la société de chasse reconnait un incident

    Myriam Baran a partagé son expérience sur les réseaux sociaux. Elle a reçu de nombreux messages de soutien. "J'ai en revanche reçu moins de soutien de la part de la gendarmerie qui n'a pas souhaité prendre ma place. Je sais qu'il y a des problèmes plus importants et plus graves mais j'aurais aimé une écoute," regrette-t-elle. 

    De son côté, le président de la fédération de chasse de Talensac, ne souhaite pas "ajouter d'huile sur le feu". Il reconnaît "un incident de chasse" et se dit prêt à "réparer" s'il le faut mais il tient aussi à signaler qu'il a rappelé les consignes de sécurité aux chasseurs avant de démarrer la battue.

     

    22/10/2019 : Charente-Maritime : un couple de cigognes tué malgré l’interdiction

    Elles ont été découvertes à Chenac-Saint-Seurin-d’Uzet. La cigogne bénéficie d’une protection totale depuis un arrêté ministériel de 1981.

    "Sud Ouest" a été alerté par des riverains du pont Rambaud, situé près du village des Monnards à Chenac-Saint-Seurin-d’Uzet, de la découverte d’un couple de cigognes tué par du plomb de chasse le 6 septembre.

    Pour rappel, cette date était antérieure à l’ouverture de la chasse, seule celle concernant le gibier d’eau était autorisée. La découverte de ce couple de cigognes qui avait élu domicile depuis plusieurs années sur un pylône voisin a fortement ému les habitants du secteur qui constataient chaque année la reproduction sur place de ces oiseaux.

    La cigogne bénéficie d’une protection totale depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur le territoire. La destruction des nids ou des individus est passible d’amende ou de prison.

     

    25/10/2019 : Buses empoisonnées: 1400 euros d’amende pour l’ex-garde-chasse

    Le garde-chasse de Gourville (commune de Rouillac) qui avait utilisé un puisant insecticide pour tuer des buses en 2016 a été condamné hier à 1 400 euros d’amende et près de 3 000 euros pour indemniser les parties civiles, Charente Nature et la fédération de chasse. L’insecticide saisi chez lui est confisqué. Ce retraité qui n’est plus garde-chasse comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Angoulême dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable, ce qui signifie qu’il reconnaissait les faits.

    Seulement, à la barre, lors de l’audience d’homologation, ce dernier a tenté de raboter les angles avant que la présidente lui rappelle que s’il contestait une partie des faits elle n’aurait d’autre choix que renvoyer l’affaire sans homologuer la peine proposée par le procureur. L’ancien garde-chasse a finalement dit qu’il avait bien dispersé des granules de Carbofuran, l’insecticide en question, pour tuer les buses qui se nourrissaient un peu trop, selon, lui des perdreaux qu’il avait relâchés avant l’ouverture de la chasse.

    Contacté il y a quelques jours, il n’esquivait pas: « J’ai fait une connerie. Mais les chasseurs payent leur carte 90 euros, on lâche 450 perdreaux, et quand ils ne voient pas de gibier, ils râlent, ils disent “vous les avez mis dans le congélo ou sur les communes voisines…” »

    Alain Boussarie, le président de Charente Nature, partie civile, était satisfait à l’issue de l’audience: « C’est un jugement logique et important. Ce geste est grave, d’autant plus qu’il a eu des impacts sur toute la chaîne alimentaire. » Le Carbofuran, très toxique, est persistant dans les sols.

    L’ex-garde chasse doit payer 1 300 euros pour le préjudice moral et environnemental et 800 euros pour les frais de justice. La fédération de chasse a également obtenu 500 euros.

     

    26/10/2019 : Ariège : un mort lors d'un accident de chasse à Varilhes

    Un homme d'une soixantaine d'années est mort lors d'une partie de chasse ce samedi en Ariège. Il a reçu une balle alors qu'il effectuait une battue. L'accident s'est produit près de Varilhes. Une enquête a été ouverte.

    Un accident de chasse a eu lieu ce samedi matin en Ariège au niveau de Varilhes, entre Pamiers et Foix. Un homme de 70 ans a été touché par un tir au niveau de la poitrine. Il n'a pas survécu à ses blessures malgré l'intervention des secours. L'homme était originaire de Rieux-de-Pelleport.

    Une enquête ouverte

    L'accident s'est produit alors que la victime effectuait une battue près d'un champ de maïs. Un autre chasseur qui se trouvait de l'autre côté ne l'a pas identifié et a tiré. 

    Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l'accident. Les gendarmes cherchent à savoir si cette partie de chasse était aux normes et si les consignes de sécurité ont été respectées.

     

    27/10/2019 : Marck : deux chasseurs secourus au large de la côte après que leur hutte a été emportée par la mer

    Le système d'amarrage de la construction aurait cédé.

    Ils s'en sont sortis avec une grosse frayeur. Deux chasseurs qui avaient installé leur hutte de chasse sur la plage des Hemmes de Marck, près de Calais, se sont retrouvés emportés par la mer samedi 26 octobre, dans la soirée.

    Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez a été alerté par le SAMU du Pas-de-Calais, peu avant minuit, que deux chasseurs étaient accrochés à leur hutte à un kilomètre des côtes. La structure disposait normalement d'un mouillage afin de ne pas être emportée par la mer, mais ce dernier aurait rompu. Le phénomène des grandes marées, qui démarre ce dimanche, n'est pas en cause, précise la préfecture maritime.

    Les deux chasseurs ont finalement pu être récupérés grâce à l'hélicoptère Dauphin de la Marine nationale. Secourus vers 0h30 et pris en charge vers 1h au Center hospitalier de Calais, tous deux souffraient d'hypothermie.

     

    27/10/2019 : Chasse : un septuagénaire du Cher décède lors d'un accident de chasse

    Un homme d'environ soixante dix ans est décédé ce dimanche 27 octobre à l'occasion d'une chasse privée.

    Un septuagénaire originaire de St Priest-la-Marche dans le sud du Cher a perdu la vie ce dimanche 27 Octobre au Chatelet (18).  Alors qu'il participait à une partie de chasse privée et qu'il se trouvait sur un poste surélevé. Il a laissé accidentellement tomber son fusil au sol. Le coup est parti. A l'arrivée des secours il n'a malheureusement pas pu être sauvé. Une autopsie a toute de même été demandée par le parquet de Bourges pour connaître le cheminement du projectile. L'arme sera également analysée.

     

    27/10/2019 : Un chasseur blessé à la main à Verpel

    Ce dimanche, en fin de matinée, vers 11 h 45, mes sapeurs-pompiers ont été appelés pour venir chercher un chasseur sur la commune de Verpel. Ce dernier a reçu un éclat de balle dans la main, suite à un tir visant un sanglier. Il avait été ramené par les autres chasseurs sur la place de la mairie afin d’être pris en charge. La victime, un homme âgé de 66 ans, a été transportée au centre hospitalier Courlancy, à Reims. Un arrêt a toutefois été nécessaire aux urgences de Vouziers pour maîtriser la douleur.

     

    29/10/2019 : Des chasseurs un peu trop "geek" verbalisés pour braconnage

    À Fontanes (Hérault), quatre chasseurs attiraient les grives à l'aide d'enceintes connectées qui diffusaient des cris d'oiseaux. Ils risquent jusqu'à 1.500 euros d'amende.

    Quatre chasseurs ont été verbalisés mi-octobre : ils attiraient les oiseaux migrateurs à l'aide d'enceintes connectées. Leur terrain de chasse : une forêt à côté de Fontanes, dans le nord-ouest de l'Hérault, lieu de passage des palombes et des grives en migration.

    "Les grives semblent entendre leurs congénères, et arrivent en nombre", Vincent Tarbouriech, chef du service départemental à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage

    "Les agents sont tombés des chasseurs qui utilisaient leur smartphone avec une application ou YouTube, et des enceintes connectées qui permettent de reproduire le chant des oiseaux, rapporte Vincent Tarbouriech, le chef du service départemental à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Cela permet évidemment d'attirer les grives qui sont de passage, qui semblent entendre leurs congénères et arrivent en nombre sur le site".

    Les cinq fusils et les enceintes des chasseurs ont été saisis. Le parquet décidera des poursuites. Ils risquent au maximum une amende de 1.500 euros et un retrait de leur permis de chasse.

     

     

    30/10/2019 : Seine-et-Marne. Un père de famille condamné après une chasse au renard tragique à Saint-Brice

    Le conducteur imprudent responsable de la mort de son fils, dans un champ de Saint-Brice, lors d'une chasse nocturne au renard, a été condamné à du sursis.

    Le rapport de gendarmerie fait état d’une nuit claire, bien dégagée et sèche, en cette soirée du 19 juillet 2018.

    La grosse Audi Q7 de Franck V. roule doucement en plein champ dans la terre meuble de l’après-moisson. La pente de la parcelle est assez raide (9 %), mais le conducteur connaît bien l’endroit situé à Saint-Brice, près de Provins, au lieu-dit les Eparmailles.

    Virée nocturne

    À bord du véhicule cinq personnes ont pris place : le propriétaire lui-même, commerçant âgé de 53 ans, demeurant à Léchelle, le village voisin, ses deux fils, sa fille et le petit-ami de celle-ci. Tous sont venus en virée nocturne dans ce coin de nature afin d’observer les animaux à la lueur des phares. Il est même question de tirer des renards comme en témoignent la carabine de 22 long rifle et le fusil calibre 12 qui se trouvent dans la voiture.

    Franck V. est grand chasseur, ce qui ne le dispense pas d’aimer observer les animaux, voire de les braconner. Tous les cinq ont pris place dans le gros SUV pour terminer la soirée d’anniversaire de Charles, le fils qui ce jour-là fête ses 19 ans. On a sablé le champagne ; rien de bien méchant, trois ou quatre coupes tout au plus. Charles, pour mieux voir les animaux, s’est installé assis sur le rebord de la vitre ouverte, à la portière arrière droite, la moitié du corps en dehors de l’habitacle. Personne n’est ceinturé…

    Accident mortel

    Le conducteur continue de descendre doucement la parcelle en dévers quand, dans les phares, il aperçoit un fossé surmonté d’un talus : il ne s’y attendait pas.

    Un coup de volant, un freinage et le lourd véhicule de 2 tonnes glisse lentement vers le trou et se couche doucement. Charles n’a pas le temps de réintégrer l’habitacle et se retrouve coincé au niveau du thorax entre la tôle et le talus herbeux.

    Dans la panique du moment, Franck V. interroge : « Tout le monde va bien ? » Tous répondent sauf Charles. C’est alors l’affolement puis la prise de conscience. Charles aura le temps de dire : « Je suis coincé, je ne peux plus bouger ».

    Tout le monde s’y met pour redresser le lourd véhicule. Franck V., dans un ultime désespoir, tente une respiration artificielle et des massages cardiaques sur le corps fracassé de son fils. Peine perdue. Charles mourra en quelques minutes, à 0 h 05.

    Au tribunal

    Quinze mois plus tard, le mardi 29 octobre, c’est un homme brisé qui comparaît devant le tribunal correctionnel de Melun pour y répondre d’homicide involontaire et de conduite en état d’ivresse. Personne n’était vraiment saoul ce soir là. Frank V. sera dépisté avec une alcoolémie sanguine de 0,76 g d’alcool par litre de sang. Mais l’homme souffre depuis longtemps de dépression dont le traitement peut avoir amplifié les effets de ce taux.

    « Ma plus grosse punition, c’est la mort de mon fils »

    Les juges ne s’y attarderont d’ailleurs pas. Ils évoquent surtout cette succession d’imprudences et de délits qui ont causé la mort du jeune homme. Le président, compatissant, donne tout de suite le ton : « Je ne sais pas quoi vous dire, vous avez déjà été tellement sanctionné… » Le prévenu, qui comparaît sans avocat, s’effondre alors en sanglots : « Ma plus grosse punition, c’est la mort de mon fils, lance-t-il. Avec ma femme nous le pleurons tous les jours ».

    Condamnation

    La procureure évoque pour sa part une « incroyable accumulation de fautes, de négligences, d’imprudences qui ont conduit à la mort d’un jeune homme le soir même de son anniversaire ».

    À la barre, Franck V. se tasse un peu plus à l’évocation de cette chasse nocturne au renard, qui reste un délit, la pratique requérant la présence d’un lieutenant de louveterie. Mais par-delà la dureté du ton, on sent la commisération de la magistrate qui réclame au final une peine symbolique de sursis.

    Message entendu par le tribunal qui va condamner le père imprudent à 6 mois de prison avec sursis et à l’annulation de son permis de conduire, avec l’interdiction de le repasser avant… 15 jours. Mais comme l’avait dit la procureure quelques instants plus tôt : « La plus lourde peine a déjà été prononcée ».

     

    03/11/2019 : Un cheval blessé par une balle perdue dans le Nord-Isère

    L'émotion est toujours très vive à Moidieu-Détourbe (Isère). Samedi 26 octobre, la jument de la famille Olmos à reçu une balle perdue dans la mâchoire. Les dégâts sont importants mais l'animal devrait s'en sortir miraculeusement. Depuis, cette famille cherche à comprendre l'origine de l'accident.

    "Ce sont des amis qui ont donné l'alerte", raconte Nadine Olmos. Le samedi 26 octobre, elle reçoit un coup de téléphone indiquant que sa jument, qui vit à deux kilomètres de Moidieu-Détourbe (Isère), est blessée. Sans attendre, le couple va sur place à Septème et découvrent l'animal en sang, avec des bouts de chairs qui pendent. "Ce n'était vraiment pas beau à voir", raconte la cavalière confirmant une information du Dauphiné Libéré. 

    Un plainte a été déposée 

    Après l'intervention du vétérinaire, l'animal est pris en charge par une clinique. "J'étais persuadée que c'était le fil de fer barbelé qui avait blessé la jument, mais quand ils ont rasé les poils,  j'ai vu l'impact de la balle dans la joue. C'était net, propre, sauf qu'a l’intérieur, les os étaient explosés et la chair dans un sale état", se souvient difficilement Nadine. 

    "Ce sont des balles utilisées pour tuer des sangliers. Elles explosent pour tuer et non pas pour blesser l'animal", ajoute Philippe, son mari, d'après les explications des enquêteurs. La piste de la balle perdue d'un chasseur semble se préciser, même si le couple refuse d'être aussi catégorique. "Oui, il y avait des battues samedi dernier, mais ça ne vient pas forcément d'un chasseur", insiste Philippe Olmos.

    Cet incident va coûter beaucoup d'argent au couple. "Entre les frais vétérinaires, de clinique, plus la convalescence qui pourrait durer quatre mois, ça va nous coûter cher,  oui", reconnaît la propriétaire de l'animal. Mais pour cette femme, ce n'est pas le plus important. "C'est mon animal, c'est dramatique. Et si ça avait été un enfant ou un adulte en balade dans le coin ? Ou même moi, je devais monter mon cheval ce jour là", s’inquiète Nadine. 

    "Si ça avait été un enfant ou un adulte en balade dans le coin ?"

    Un accident qui touche beaucoup la propriétaire, privée de sa monture pendant plusieurs mois. "Heureusement, elle est robuste, mais j'ai peur d'avoir une gueule cassée même si j'ai l'impression qu'ils ont fait du bon boulot", conclut Nadine Olmos. 

    De son coté, la Fédération départementale des chasseurs de l'Isère reste très attentive. _"Pour le moment, l'enquête doit déterminer s'il s'agit ou non d'une balle_. S'il s'agit de la balle d'un chasseur en train de chasser, nous nous porterons partie civile dans cette affaire", précise sa présidente Danielle Chenavier. Et pour elle, l'enquête peut aller très vite car "sur des carnets, nous indiquons l'heure et la zone de chaque chasseur".

     

    04/11/2019 : Indre : un accident de chasse évité à quelques centimètres près

    Ce dimanche matin, un conducteur et sa passagère ont frôlé le drame en forêt du Poinçonnet. Leur voiture a été traversée de part en part par une balle tiré d'un fusil de chasse.

    Ils ont eu, rétrospectivement, la peur de leur vie. Un homme et une femme circulaient tranquillement en voiture, ce dimanche matin, vers 10h30, en forêt du Poinçonnet, près de Châteauroux, lorsque soudain, l'une des vitres a éclaté. Un projectile a traversé leur voiture de part en part, au niveau des appuis-têtes, avant de venir se loger dans la carrosserie intérieure, juste entre la jonction entre l'avant et l'arrière de l'habitacle. 

    Très choqués, les deux automobilistes se sont rendus immédiatement au commissariat pour faire constater les faits. D'après les premiers éléments de l'enquête, une partie de chasse était effectivement en cours au Poinçonnet à ce moment là, et à l'endroit de l'impact, il semblerait que la route surplombe légèrement la forêt.  

    La police insiste sur l'importance capitale de respecter scrupuleusement les consignes de sécurité et de s'en tenir rigoureusement au plan de répartition établi entre les chasseurs au début de la séance. 

    Il y a dix jours, un accident de chasse avait déjà fait un mort en Berry, un chasseur tué dans le Cher par la chute de son arme. 

     

    04/11/2019 : Voitures, attention chasseurs !

    Un coup de frein doublé d’une petite frayeur. Samedi matin, cet automobiliste parti d’Héricourt pour rejoindre Montbéliard n’en a pas cru ses yeux en apercevant un panneau rouge et blanc, en bord de la RD 438. « Attention, chasse en cours, tir à balles », était-il écrit en gros caractères.

    Ce type de pancarte, installé en lisière d’une forêt, peut se comprendre et se justifier. C’est une manière d’avertir le potentiel promeneur qu’il entre sur un terrain sinon miné à tout le moins risqué. Mais là, en bordure d’une route départementale particulièrement fréquentée, c’est un peu plus insolite, pour ne pas dire inquiétant.

    Que faut-il en déduire ? Que les automobilistes qui arrivent sur ce secteur sont invités soit à rebrousser chemin fissa (N.D.L.R. : ce qui engendrerait un demi-tour aussi périlleux qu’interdit), soit à passer dare-dare, soit enfin à baisser les têtes dans l’habitacle, serrer les fesses et numéroter leurs abattis en priant pour ne pas en essuyer un ?

    Ne serait-ce pas plutôt aux chasseurs de prendre, eux-mêmes, leurs dispositions et les précautions de rigueur pour ne pas exposer autrui aux dangers inhérents à leur pratique, sachant que le tir en direction des habitations et des routes est interdit ?

     

    06/11/2019 : Un chasseur tué pendant une battue au sanglier

    Un chasseur est mort ce mercredi 6 novembre dans le Tarn lors d'une partie de chasse. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame.  

    Un septuagénaire est mort ce mercredi au cours d'une battue au sanglier dans le secteur de Cordes-sur-Ciel dans le Tarn. Les gendarmes de la compagnie de Gaillac ont ouvert une enquête pour homicide involontaire selon nos confrères de La Dépêche. Ils devront déterminer les circonstances du drame.

    Audition des participants

    Les participants vont être entendus afin de répondre aux questions qui se posent. Sécurité, nature du tir, postage : beaucoup de zones restent à éclaircir. Fin octobre, un chasseur avait été tué en Ariège par un de ses collègues lors d'une battue au sanglier.

     

    06/11/2019 : Un taureau en divagation abattu par un chasseur à Quimperlé

    L'animal, un taureau de près d'une tonne, s'est enfui de la bétaillère qui devait le transporter mardi dans le secteur de la rue de Lorient, à Quimperlé. Les gendarmes et les pompiers sont parvenus à le contenir, et ont fait intervenir un chasseur pour l’abattre.

    L'animal, un taureau de près d'une tonne, s'est enfui de la bétaillère dans laquelle il allait être transporté, ce mardi après-midi, dans le secteur de la route de Lorient, à Quimperlé (Finistère). 

    Des enfants évacués par sécurité

    Il s'est échappé sur le domaine du château de La Villemarqué, et les gendarmes et les pompiers ont réussi à le contenir dans un secteur boisé, tout en évacuant les enfants et les membres des associations qui se trouvaient sur le site. 

    La route de Lorient, à Quimperlé, a été coupée à la circulation pour limiter les risques. 

    Abattu par un chasseur perché sur une nacelle

    L'animal, très excité et donc potentiellement dangereux, a finalement été abattu par un chasseur, venu en renfort. L'homme a tiré avec son fusil de chasse, un calibre adapté à un animal de cette carrure (une tonne). Il s'était positionné pour tirer sur une nacelle déployée par les pompiers, où il était accompagné d'un gendarme.

    Au mois de mars, un taureau avait déjà du être abattu dans le département du Finistère.

     

    07/11/2019 : Tarn. Il tue un autre chasseur lors d’une battue au sanglier, puis tente de mettre fin à ses jours

    Dramatique accident de chasse dans le Tarn. Un homme de 74 ans a perdu la vie lors d'une battue au sanglier. Désespéré, le tireur a tenté de mettre fin à ses jours avec son arme.

    Dans un département qui compte entre 10 000 et 12000 adeptes, les faits survenus mercredi 6 novembre 2019, en début d’après-midi, sur la commune de Souel, au nord-ouest d’Albi, s’apparentent à une tragédie.

    Le tireur disparaît avant l’arrivée des gendarmes

    Selon les premiers éléments de l’enquête de gendarmerie, un chasseur de 74 ans est mort, tué par un collègue lors d’une battue au sanglier. L’accident s’est produit dans une zone non boisée et dégagée, en l’occurrence, un vignoble.

    Selon nos confrères de France Bleu, le tireur, qui avait quitté les lieux précipitamment, avant l’arrivée des forces de l’ordre, a finalement été retrouvé dans la soirée. Bouleversé, il a tenté de mettre fin à ses jours avec son fusil. Il a été évacué aux urgences du centre hospitalier d’Albi (Tarn). On ignore tout, à cette heure, de son état de santé.

    Troisième accident mortel en cinq ans dans le Tarn

    Confiée aux militaires de la compagnie de Gaillac, l’enquête se poursuit pour déterminer les conditions exactes de cet accident aux conséquences dramatiques. Il s’agit du troisième accident de chasse mortel, dans le Tarn, en l’espace de cinq ans. 

    Pour mémoire, un accident de chasse similaire avait endeuillé la commune de Varilhes (Ariège), le samedi 26 octobre 2019. Un chasseur de 70 ans était mort après avoir été touché par le tir d’un de ses collègues, lors d’une battue au sanglier.

     

    07/11/2019 : La longue agonie d’un sanglier sur le bord de la N5 à Neuville

    Ce mercredi en début de soirée, un accident s’est produit entre un véhicule et un sanglier sur la Nationale 5 à hauteur de Neuville (Philippeville). Après le choc, le véhicule a poursuivi sa route, le sanglier est resté dans le fossé, agonisant pendant plus d’une heure et dans l’indifférence générale, risquant même de provoquer un second accident.

     

    08/11/2019 : Une grue cendrée tuée par 23 plombs de chasse à Roquebrune-Cap-Martin

    Les bénévoles de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont pris en charge, mardi 5 novembre, une grue cendrée retrouvée blessée par une promeneuse dans le parc du Cros de Casté, sur la commune de Roquebrune-Cap-Martin.

    L’oiseau, blessé à l’aile, a été transporté en urgence chez un vétérinaire pour y recevoir les premiers soins.

    Il est décédé à son arrivée, des suites de ses blessures.

    Blessée de 23 plombs

    "Comme à chaque fois que nous prenons en charge un animal en détresse, une radio a été effectuée, explique François Grimal, président de la LPO. Elle montre que la grue retrouvée a reçu 23 plombs, provenant sans doute d’une arme de chasse."

    Selon un communiqué de l’association, cet événement porte à sept le nombre d’oiseaux protégés retrouvés plombés par la LPO Paca depuis l’ouverture de la chasse.
    La grue cendrée est une espèce protégée dont le tir est interdit et constitue un délit passible d’une peine de prison.

    En pleine période migratoire, ces oiseaux sont nombreux à survoler notre région en ce moment pour aller hiverner en Camargue.

    "Nous n’avons aucun élément concret qui nous permet d’établir dans quelles circonstances l’oiseau a été blessé. Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’un tir d’opportunité. La grue est un animal bien trop gros, impossible à confondre avec un autre oiseau. Une plainte contre X va être déposée."

    Afin de faire avancer l’enquête, la LPO lance un appel à témoins. "Si quelqu’un se baladait dans le secteur ce jour-là, il est invité à nous contacter. Même si certains oiseaux peuvent encore voler après avoir été blessés, vu l’état de celui-ci, il y a de grandes chances pour qu’on lui ait tiré dessus dans un secteur proche de celui où il a été retrouvé", affirme François Grimal.

    Toute personne possédant des renseignements est invitée à contacter la LPO Paca au 04.94.12.79.52.

     

    09/11/2019 : Accident de chasse mortel à Mauvages : la relaxe prononcée

    Suite au décès d’un chasseur lors d’une action de chasse le 21 octobre 2018, le tireur était jugé par le tribunal de Bar-le-Duc. Après l’enquête qui avait étudié toutes les pistes et la longue audience, le substitut du procureur avait fini par requérir la relaxe.

    La chasse est un loisir à risque. L’avocat de la défense mais aussi la veuve du chasseur décédé l’avaient admis en fin d’audience du tribunal de Bar-le-Duc. Le substitut du procureur avait fini par demander la relaxe pour le prévenu et le tribunal avait suivi. Le chasseur de l’ACCA de Mauvages est ressorti libre.

    Le 21 octobre 2018, un chasseur expérimenté de 51 ans était décédé des suites de ses blessures lors d’une action de chasse dans un bois de Mauvages. À l’arrivée des secours et des gendarmes, le tireur s’était dénoncé.

    Début novembre, la justice devait se prononcer sur la culpabilité du chasseur qui avait 39 ans de permis de chasse au moment des faits et convoqué pour « homicide involontaire ».

    Ministère public : « Pas de manquement à la sécurité »

    Avocat de la défense, Me Lignot, a salué le travail des enquêteurs qui n’avaient écarté aucune hypothèse et entendu de nombreux témoins. Pour lui, c’était un accident : « La chasse est strictement réglementée. À chaque action, on rappelle les règles de sécurité et un accident peut survenir », avant de conclure « qu’il n’y a pas eu de faute simple ». Juste avant, le ministère public avait dit : « Il y a une multitude de facteurs, de malchances. Il y a essentiellement des éléments à décharge. Au niveau pénal, il n’y a pas eu de manquement à la sécurité. »

    Parmi ces éléments à décharge, le substitut mentionnait l’impact sous l’épaule du défunt : « Il n’est pas correct que ce soit un tir direct. Selon toute vraisemblance, c’est un ricochet qui a tué la victime. »

    L’enquête a longuement cherché à connaître les positions des chasseurs lors du drame. Y avait-il eu des manquements à la sécurité, un briefing incomplet, des lignes non respectées… ? Non. À tout le moins, impossible de vérifier avec certitude ce dernier point tant cette parcelle était dense, touffue a confirmé un agent de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage).

    La victime se trouvait à gauche du tireur

    Autre question du tribunal, le prévenu avait-il tiré en direction de son collègue traqueur ? Quelques secondes avant le tir, « on était face à face », expliquait à la barre l’ancien chasseur (il n’a plus chassé depuis le drame). « Il m’a dit qu’entre nous deux, il y avait un sanglier. » Celui-ci a bougé, s’est retrouvé derrière le prévenu, qui a tiré. La juge : « La victime était où ? » « Il était complètement à ma gauche. » D’où l’hypothèse d’un malheureux ricochet. Dans un exemple général, l’agent de l’ONCFS expliquait que la direction d’un ricochet était imprévisible, d’autant plus si la balle heurtait quelque chose de dur. C’est pourquoi le tribunal a retenu la thèse de l’accident.

     

    10/11/2019 : Pronostic vital engagé pour un jeune chasseur après un accident de quad à Saint-Vincent-de-Salers (Cantal)

    Les circonstances de l'accident restent encore floues : ce dimanche, vers 9 h 30, un homme d'environ 25 ans a lourdement chuté en quad sur la RD12, à Saint-Vincent-de-Salers. Non casqué, il a été héliporté inconscient au CHU de Clermont-Ferrand. Dans le coma, son pronostic vital est engagé.

    L'homme quittait la cabane de chasse au guidon d'un quad, ce dimanche 10 novembre, à Saint-Vincent-de-Salers, quand il a lourdement chuté sur la départementale 12, à environ un kilomètre du bourg.

    Inconscient sur le sol, l'homme a été pris en charge par les pompiers et par une équipe du Smur, avant d'être transporté vers le CHU de Clermont-Ferrand. Ce dimanche, il était dans le coma, et son pronostic vital était engagé.

    Un garçon reprend le contrôle

    Il y avait deux personnes sur ce quad : la victime, d'environ 25 ans, et un jeune garçon d'une dizaine d'années. Pour une raison encore indéterminée, l'homme, sans casque, est tombé de son engin, sur le goudron, tandis que le garçon a su reprendre le contrôle du quad et le stopper, sans tomber. L'enfant a été transporté pour des examens de contrôle vers le centre hospitalier de Mauriac.

    Les circonstances de cette chute restent très floues et l'enquête a été confiée aux gendarmes de Salers. Le quad a été saisi en vue d'une expertise. Une prise de sang a été réalisée afin de déterminer l'alcoolémie du conducteur.

     

    10/11/2019 : Un chasseur légèrement blessé après un coup de fusil accidentel

    L'accident a eu lieu à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) ce dimanche après-midi. L'homme a posé son fusil contre un mur et le coup est parti tout seul. Il est légèrement blessé.

    Un bête accident de chasse. Ce dimanche après-midi, un chasseur s'est blessé au bras à Bourg-Saint-Andéol. 

    L'homme a posé son fusil contre un mur quand un tir est parti tout seul. Âgé de 55 ans, il a reçu des éclats du mur au visage. Un plomb a ricoché et fini dans son bras. Il est légèrement blessé.

    Il a été transporté à l'hôpital de Montélimar par les pompiers.

     

    10/11/2019 : Yvelines. Un chasseur blessé par le tir d’un autre chasseur à Civry-la-Forêt

    Un chasseur a été blessé par un autre chasseur, ce dimanche 10 novembre, à Civry-la-Forêt (Yvelines). Il a été pris pour un gibier.

    Un accident de chasse a eu lieu ce dimanche 10 novembre, dans l’après-midi, à Civry-la-Forêt (Yvelines), une commune située au nord de Houdan.

    Selon nos informations, un chasseur aurait tiré sur un autre chasseur, le confondant avec un gibier.

    Des plombs dans le visage

    La victime aurait reçu plusieurs plombs dans le bras et dans le visage. Néanmoins, ses jours ne seraient pas en danger. Les secours vont toutefois le conduire à l’hôpital pour être soigné.

     

    11/11/2019 : son chaton a été tué par des tirs de carabine à Sainte-Marie-la-Mer, elle dénonce la cruauté envers les animaux

    Plusieurs plombs ont été décelés dans le corps du petit animal qui est mort deux jours après les faits. 

    Drac, chaton de 6 mois blanc et noir à la moue espiègle, s'est éteint le samedi 2 novembre après des jours de souffrance. Emportant avec lui, le désarroi d'Adeline et ses enfants. L'incompréhension aussi, mais la colère surtout, depuis que, pour des raisons qu'elle ignore, cette mère de famille de Sainte-Marie-la-Mer se demande comment quelqu'un aurait pu tirer à bout portant sur son animal de compagnie.

    "De l'acharnement"

    "Le jeudi 31 octobre en fin de journée, alors que je me préparais à recevoir des amis pour Halloween, j'aperçois mon chaton dans le jardin, trempé et inerte. Il miaulait faiblement. Le temps d'appeler le vétérinaire et d'aller chercher sa cage de transport, il s'était traîné jusqu'à mes cyprès. Je le prends, il était rempli de sang, détaille avec pudeur Adeline. Chez le vétérinaire, il était froid et avait le museau blanc. Quand j'appelle à 18 h 30 pour prendre de ses nouvelles, on me dit que 5 ou 6 plombs de carabine à air comprimé ont été retrouvés dans son corps. Que ça avait été de l'acharnement. Il est mort le samedi matin."  Pourtant, Drac "sortait peu" et "n'allait pas loin", préférant rester auprès de Muscat, l'autre chat de la maison, et Java, un bouledogue français de 5 ans, "sa deuxième maman." Serait-ce un acte de malveillance d'un membre du voisinage ? Ou un accident ? Adeline, victime de trois cambriolages en un an, sent "une hostilité générale", voire "une animosité" dans le quartier : "Ma voisine a reçu plusieurs lettres anonymes de menaces contre son chien."Laurie, la sœur d'Adeline, n'a pu contenir sa rage, a averti des associations de défense de la cause animale, et a fait connaître cette histoire sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, elle a été partagée plus de mille fois sur Facebook. Une main courante a été déposée à la gendarmerie de Canet. "On ne peut pas laisser passer ça, défend la fratrie. On ne peut pas faire mal gratuitement aux animaux et rester insensible. Quelle cruauté ! Aujourd'hui on tire sur un chaton, et demain ? Sur un enfant ?"

     

    14/11/2019 : Chamonix : un chasseur verbalisé après avoir laissé une cartouche dans son fusil

    Dimanche, une dizaine de chasseurs ont été contrôlés dans la vallée de Chamonix lors d’une vaste opération de surveillance des actions de chasse menée conjointement par les gendarmes et les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    Un chasseur a été verbalisé pour infraction aux règles de sécurité liées à l’armement (90 euros d’amende), après avoir oublié de retirer la cartouche de la chambre de son fusil à la sortie de la de chasse.

    « L’objectif est de faire de la prévention, de rappeler les règles de sécurité aux chasseurs, en lien avec l’expertise des agents de l’ONCFS », a commenté le lieutenant Benoit Rousselet qui a conduit l’opération. Ces opérations de contrôles conjoints seront renouvelées.

     

    14/11/2019 : Un drone montre toute la cruauté de la chasse à courre

    Les images d’un drone montrant des chiens de chasse s’en prenant à un renard ont provoqué l’indignation en Grande-Bretagne. 

    Le groupe West Kent Hunt Sabs, qui dénonce la pratique de la chasse, a publié sur Facebook plusieurs images montrant une chasse illégale ayant eu lieu samedi dernier dans le comté de Sussex, en Grande-Bretagne. Grâce à un drone, ils ont notamment pu filmer le moment où deux chiens se jettent sur un renard, avant que le reste de la meute ne le dévore en quelques minutes. « Ils l’ont réduit en lambeaux et décapité en seulement trois minutes. Personne n’a essayé d’intervenir pour les arrêter », déplorent les activistes. « Nous avons essayé de récupérer le corps, mais malheureusement, nous sommes arrivés après les chasseurs qui l’avaient déjà emporté ».

    Interviewé par le Daily Mail, un membre du groupe a expliqué être « mortifié ». « Quand les chiens ont tué le renard, les chasseurs rigolaient tous. C’était une chasse illégale. Il y avait au moins 30 chiens et ils ne suivaient pas de piste. Ils ont juste tourné en rond pendant 1h30 pour que les chiens captent l’odeur du renard ».

     

    15/11/2019 : Charente-Maritime : un homme perd la vie dans un accident de chasse

    La victime, un habitant de Burie, était parti à la cueillette aux champignons à Villars-les-Bois.

    Terrible accident de chasse ce vendredi, vers 11 heures, sur la commune de Villars-les-Bois, à l’est de Saintes et à quelques kilomètres de la frontière avec la Charente. Un septuagénaire, habitant de Burie, a été mortellement atteint alors qu’il était parti à la cueillette aux champignons, au lieu-dit Font-Belle. Il s’y était déjà rendu jeudi. La victime est un artisan menuisier à la retraite.

    Le chasseur a une quarantaine d’années et habite Villars-les-Bois. Selon les premiers éléments, le chien du chasseur aurait aboyé en percevant des mouvements derrière des fourrées. Le chasseur aurait alors tiré sur ce qu’il pensait être un gibier.

    L’enquête a été confiée à la gendarmerie de Saint-Jean-d’Angély. Le parquet de Saintes a missionné l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) comme expert technique.

     

    15/11/2019 : Deux accidents mortels de chasse ce vendredi en Charente-Maritime et dans la Vienne

    Un septuagénaire a été tué dans un accident de chasse qui s'est déroulé sur la commune de Villars-les-Bois en Charente-Maritime ce vendredi, à Montamisé dans la Vienne, c'est un chasseur qui a été mortellement blessé lors d'une battue en ligne.

    Un habitant de Burie a été tué accidentellement ce vendredi en Charente-Maritime. L'accident s'est déroulé vers 11 heures sur la commune de Villars-les-Bois près de Saintes. Le septuagénaire qui ramassait des champignons aurait été pris pour cible par méprise par un chasseur. 
    La Fédération de chasse de Charente-Maritime a immédiatement condamné cet acte "contraire aux règles élémentaires de sécurité".

    "C'est contraire aux règles de sécurité à savoir identifier formellement l'animal avant de tirer,
    -Mathieu Asselin, directeur de la Fédération de chasse de Charente-Maritime"

    Le directeur rappelle que la Fédération met en place des formations pour le permis de chasse où tout est axé sur la sécurité.
    Le parquet de Saintes a ouvert une enquête pour homicide involontaire par manquement,  il a missionné l'Office national de la chasse et de la faune sauvage pour déterminer s'il y a eu négligences ou des manquements.

    "L'accident s'est déroulé en un seul tir, le chasseur pensait qu'il s'agissait d'un sanglier,
    -Nicolas Septe, procureur de la République de Saintes "

    En Charente-Maritime, le dernier accident de chasse remonte à 2005.

    Battue en ligne mortelle dans la Vienne 

    A Montamisé dans la Vienne, un chasseur a été mortellement blessé lors d'une battue en ligne d'une quarantaine chasseurs. L'accident s'est déroulée au lieu-dit Le Bran.

     

    15/11/2019 : Calvados. Un cygne abattu par un chasseur dans les marais de la Dives

    Lundi 11 novembre 2019, un chasseur a été interpellé alors qu'il venait d'abattre un cygne dans les marais de la Dives (Calvados). Il risque une peine d'emprisonnement.

    Lundi 11 novembre 2019, un chasseur a été interpellé alors qu’il venait de tirer sur un jeune cygne tuberculé, oiseau d’espèce protégée. Le délit est passible de 3 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende. L’arme a été saisie.

    Au lever du jour, les inspecteurs de l’environnement de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) sont intervenus dans les marais de la Dives sur la commune de Varaville. Selon leurs informations, un Cygne tuberculé, oiseau d’espèce protégée dont la chasse est strictement interdite, aurait été abattu par un chasseur au gabion. Lors du contrôle de cette installation de chasse au gibier d’eau, les investigations menées par les agents ont permis de retrouver le cygne et d’identifier une personne qui a finalement reconnu avoir tiré sur l’animal. Celle-ci, non-titulaire du permis de chasser, avait emprunté le fusil de l’un des
    chasseurs présents dans l’installation de chasse, pour commettre plusieurs infractions.

    Pour l’infraction de destruction d’espèce animale non-domestique – espèce protégée, le contrevenant encourt une peine passible de 3 ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. Pour les infractions de chasse sans permis et sans assurance, il encourt 3 000€ d’amende.
    Le fusil de chasse ayant servi à abattre le cygne a été saisi et sera remis au Tribunal de Grande Instance de Caen.

     

    15/11/2019 : Accident de chasse en Normandie. Blessé à l’œil par un tir au plomb alors qu’il tond sa pelouse

    Un homme qui tondait sa pelouse a été blessé à l’œil par un chasseur, jeudi 14 novembre, dans l’après-midi, à Quincampoix, près de Rouen. « Il a reçu des retombées de plomb à la suite d’un tir au niveau de l’œil gauche », indique une source judiciaire citée par Actu.fr.

    Lorsque les gendarmes sont intervenus, le chasseur, en règle, était présent à côté de la victime. Les circonstances de cet accident restent à déterminer.

     

    15/11/2019 : Un accident de chasse mortel dans la Vienne

    On sait très peu choses sur l'accident de chasse mortel qui s'est produit ce vendredi dans la Vienne. Un accident qui se serait produit en début d'après-midi à Charassé, commune de Montamisé. La victime serait un homme âgé, mais la fédération de chasse n'a pas plus de précisions pour l'instant.

    Un accident de chasse mortel dans la Vienne. Cela s'est passé en début d'après-midi à Montamisé, plus précisément entre le lieu-dit La Roche de Bran et Charassé, lors d'une chasse privée au gros gibier (sangliers ou cervidés) a priori. Les gendarmes ont été appelés sur place. On sait qu'il y a une victime : un homme plutôt âgé originaire de la Chapelle-Moulière, mais on ignore son âge précis et son identité. Aucune information non plus sur le déroulement éventuel des faits. La fédération de chasse de la Vienne attend d'en savoir plus pour communiquer sur le drame.

    Deuxième accident de chasse dans le Poitou, mais le premier mortel

    Après celui de Saint-Généroux, c'est le deuxième accident de chasse dans le Poitou depuis septembre, mais le premier mortel. L'an dernier en France on a recensé 132 victimes d'accidents de chasse, dont sept qui en ont perdu la vie. Les deux-tiers de ces accidents se sont produits lors d'une chasse collective au grand gibier. Une proportion qui augmente d'année en année selon l'office national de la chasse et de la faune sauvage. A Montamisé dans la Vienne, une enquête est ouverte. ce sont les gendarmes de la compagnie de Poitiers qui sont chargés d'auditionner les chasseurs présents lors du drame.

     

    15/09/2019 : Malo: Sauvetage d’un bébé phoque, un pêcheur lui avait porté un coup de pied

    Un bébé phoque a été retrouvé échoué ce dimanche matin sur la plage de Malo, face aux immeubles du Grand Pavois. Il a été emmené au centre de soin de la LPA de Calais.

    Sa présence sur le sable a suscité la curiosité de nombreux promeneurs ce dimanche matin à Malo. Un petit phoque a été retrouvé en mauvaise posture sur la plage. Vraisemblablement piégé par la marée haute de la nuit, il n’a pas su rejoindre l’eau à temps.

     

    Alertée par des témoins, la police a identifié un pêcheur lui ayant porté un coup de pied et a sollicité la Ligue protectrice des animaux de Calais. Deux membres sont venus en aide au jeune phoque. « C’est un bébé de l’année, les naissances surviennent entre juin et juillet, explique Chrystel, du centre de soin de Calais. Mais c’est un petit gabarit, il doit peser entre 10 et 15 kilos alors qu’il devrait en faire le double à cette époque de l’année. Et ce n’est pas normal qu’il soit loin de l’eau. »

     

    Emmené à Calais

    Emporté dans un filet, l’animal va être examiné au centre de soin calaisien. « On prend en général quarante-huit heures avant de se prononcer », indique la LPA, qui partagera des nouvelles du phoque, sur la page Facebook du centre de soin de la faune sauvage de la LPA de Calais.

     

    16/11/2019 : Un chasseur tire sur un autre chasseur en désarmant son fusil

    Ce samedi 16 novembre après-midi à Chamousset, un accident de chasse s’est produit. Deux chasseurs, qui ne participaient pas à une partie de chasse, se sont rencontrés et ont décidé de faire chemin ensemble.

    Sur un chemin carrossable, à proximité de la RD 1090, l’un des deux hommes, âgé de 65 ans, a voulu désarmer son fusil. En le manipulant, le coup est parti et le deuxième chasseur, âgé de 85 ans, a été touché à la cuisse par des petits plombs.

    Légèrement blessé, il a été pris en charge par les pompiers de Saint-Pierre-d’Albigny et a été transporté à l’hôpital. La gendarmerie a ouvert une enquête.

     

    16/11/2019 : Un chasseur blessé par accident à Revens (30)

    Samedi 16 novembre, les sapeurs-pompiers du Gard ont évacué du Bois de Garéne un chasseur, qui s'est blessé, tout seul, avec son fusil.

    Ce samedi 16 novembre, un chasseur s'est blessé sur la commune de Revens (30), au Bois de Garéne. Un dysfonctionnement de son fusil a fait partir une balle, qui lui a transpercé la main. Son pronostic vital n'est donc pas engagé. 

    Le terrain, escarpé, a obligé les sapeurs-pompiers du Gard à évacuer le blessé par hélicoptère, vers l'hôpital de Montpellier. L'opération, qui a duré deux heures, a mobilisé quinze sapeurs-pompiers et quatre véhicules.

     

    17/11/2019 : Capture de hérissons en Creuse : neuf personnes interpellées

    Neuf personnes ont été interpellées ce samedi dans le secteur de Peyrat-la-Nonière. Elles transportaient des hérissons. Ce qui est illégale car l'espèce est protégée.

    Ce samedi, neuf personnes ont été interpellées dans les secteurs Peyrat-La-Nonière, Saint-Loup et Champagnat. Elles transportaient une quinzaine de hérissons. C'est pourtant interdit car l'espèce est protégée. 

    Les gendarmes de la Creuse sont tombés par hasard sur les petits animaux lors de contrôles dans trois voitures différentes. Les mis en causes, originaires du Puy-de-Dôme, ont reconnu les faits. Ils devront s'expliquer devant le tribunal de Guéret au premier trimestre 2020. 

    Les hérissons ont été relâchés dans la nature. 

    Selon l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage : 

    "L'espèce hérisson d'Europe est inscrite sur la liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Connue pour être indispensable au jardinier, elle est menacée de disparition à cause de multiples facteurs tels que les collisions sur les voies de circulation (facteur le plus visible de tous), la disparition d'une partie de son alimentation (insectes entre autres, même si le hérisson est omnivore), l'altération de son habitat, la prédation par la faune sauvage mais également la consommation humaine (traditionnelle pour certaines communautés) comme on peut une nouvelle fois le voir dans cette affaire." 

    Protégés depuis 1981, les spécimens d'hérissons d'Europe ne peuvent pas être capturés, transportés, tués ou encore commercialisés. Dans tous les cas c'est un délit prévu par le L.415-3 du Code de l'Environnement pouvant être puni jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 150000€ d'amende.

     

    17/11/2019 : Etusson. Un homme de 18 ans reçoit une balle dans une cuisse

    Un homme de 18 ans a été victime dimanche 17 novembre vers 13 h 30 d’un accident de chasse. Alors qu’il se trouvait au lieu-dit Le Bois Le Moine à Etusson, une balle est venue l’atteindre par ricochet au niveau du haut d’une cuisse. Les médecins du Smur et les pompiers lui ont porté secours. La victime a été héliportée depuis le stade d’Argenton-les-Vallées vers le CHU de Poitiers. Son pronostic vital n’est pas engagé. La gendarmerie dépêchée sur place devra établir les circonstances précises de cet accident de chasse.

     

    17/11/2019 : Un cygne en difficulté secouru par les sapeurs-pompiers à Virignin

    Samedi 16 novembre, en milieu d’après midi, des promeneurs en balade sur la ViaRhôna ont alerté les sapeurs pompiers après avoir aperçu un cygne en difficulté sur le canal du Rhône à proximité du pont des Ecassaz.

    L’oiseau présentait de sérieux signes de faiblesse. Rapidement, les sapeurs pompiers de Belley et de Virignin, à l’aide d’un Zodiac, se sont rendus sur les lieux afin de dégager le cygne qui avait une patte emprisonnée par le filin d’amarrage d’un canard leurre posé là par un chasseur.

    L’animal a été dégagé après quelques minutes d’effort à la grande satisfaction des nombreux passants.

     

    17/11/2019 : Il confond un chevreuil avec un lama de 130 kilos: improbable accident de chasse en Valais

    Il confond un lama de 130 kilos avec un petit chevreuil : accident de chasse insolite en Valais. L’animal, qui répondait au doux nom de Christopher (clin d’œil au conseiller d’Etat Christophe Darbellay) a été abattu le 9 novembre dernier sur les Hauts de Saillon.

    Patrice Bruchez adore ses bêtes. Cet entrepreneur agriculteur possède une dizaine de lamas à Saillon. Ses animaux, il les affuble affectueusement de petits surnoms. «Mes lamas sont magnifiques, ce sont des lamas politiciens. (Sourire) On a eu Doris, on a eu Esther. Il y a aussi Reynard, Marianne, Christopher... Je trouve qu’ils ont un certain charme, c’est un bonheur !» 

    Le lama Christopher tiré par erreur 

    Les lamas de Patrice vivent en plaine, ils ont un parc. Mais on peut les apercevoir parfois sur les coteaux de Saillon, sur une parcelle clôturée, en bordure de forêt.

    Et c’est là, à cet endroit, que le samedi 9 novembre en fin de journée, un coup de feu retentit. Patrice nous parle au départ d’un trou dans le grillage du parc… Il nous parle d’un chien de chasse et d’un Christopher qui s’enfuit dans la forêt. «Ce lama paniqué a foncé contre le grillage, il est sorti. Il a traversé la forêt, poursuivi par le chien. Et là, il y avait les chasseurs. Ne sachant pas qu’il y avait un lama qui se promenait dans la forêt... Ma foi c’est comme ça, c’est arrivé... Et pan ! Il a reçu la bénédiction papale».

    Il refuse la polémique 

    Un chasseur aurait donc confondu deux animaux qui n’ont pas vraiment le même profil... Patrice Bruchez coupe court, il refuse toute polémique : «Un accident ça arrive ! Je me mets à sa place. Le mec va à la chasse au chevreuil. Il voit passer un truc brun. Il tire dessus... Et ce truc brun c’était Christopher... En plus, c’était tous des chasseurs PDC. Alors tu vois, il y a de quoi être mal, non ? S’ils commencent à se tirer dessus entre-eux...» (rires). 

    Il garde le sourire Patrice Bruchez. Après l’accident, il dit avoir vu un chasseur très affecté. Un chasseur qui aura averti son assurance pour payer le dommage. Depuis, Patrice Bruchez a commandé un nouveau lama. Il le recevra dans une quinzaine de jours. Un lama dont le nom, à l’inspiration politique évidemment, n’a pas encore été choisi. A écouter ci-dessous, notre reportage.

     

    18/11/2019 : Femme enceinte tuée par des chiens : une chasse à courre avait lieu au même endroit

    La jeune femme enceinte retrouvée morte a-t-elle été victime de chiens de chasse ? "Aucune piste n'est retenue ou privilégiée pour le moment", rétorque le procureur de Soissons. "Les nombreuses investigations techniques vont permettre de déterminer l'origine de ces morsures", ajoute-t-il.

    Samedi, en forêt de Retz (Aisne) une jeune femme, enceinte, a été retrouvée morte samedi après-midi. D'après les premiers examens pratiqués par le médecin légiste, elle est décédée des suites de morsures de chien(s), selon l'Union de Reims.

    Son corps a été retrouvé sur un chemin forestier, sur le territoire de la commune de Saint-Pierre-Aigle.

    Elle venait d'appeler son mari, qui se trouvait au travail, pour lui demander de l'aide. Celui-ci s'est immédiatement rendu sur les lieux du drame, et c'est lui qui a découvert, paniqué, le corps de son épouse.

    Il a été vu en état de choc par des voisins, qui ont appelé les secours. Mais il était trop tard pour la jeune femme.

    Une autopsie va être menée ce lundi pour confirmer ces observations et déterminer le type et le nombre d’animaux impliqués. Car il est encore impossible de déterminer comment la jeune femme est morte: tuée par un ou plusieurs chiens? Des animaux errants? Voire son propre chien?

    La taille de la gueule, la présence de poils… comptent parmi les éléments que les enquêteurs vont étudier.

    Mais un élément est d'ores et déjà confirmé: une chasse à courre avait lieu dans cette forêt domaniale au moment de la découverte du corps.

     

    18/11/2019 : Accident de chasse en Saône-et-Loire : un blessé par balle, transporté à Dijon

    Un homme a été héliporté à Dijon, à la suite d’un accident de chasse qui s’est produit ce lundi après-midi sur le massif de Uchon au lieu-dit La-Croix-Morin sur le territoire de la commune de la Tagnière en Saône-et-Loire.

    Un homme a été héliporté à Dijon, à la suite d’un accident de chasse qui s’est produit ce lundi après-midi sur le massif de Uchon au lieu-dit La-Croix-Morin sur le territoire de la commune de la Tagnière en Saône-et-Loire.

     

    18/11/2019 : Un gendarme du peloton motorisé d’Agen blessé au bras par un tir de fusil de chasse

    Un gendarme du peloton motorisé d’Agen a été blessé par un tir de fusil de chasse. Le tireur s’est ensuite suicidé.

    Le militaire, blessé au bras, est hors de danger. ″Nous souhaitons un prompt rétablissement à notre camarade blessé d’un tir au fusil par un forcené sur l’A62″, a précisé sur Facebook le groupement de Gendarmerie du Lot-et-Garonne. ″Une enquête judiciaire est en cours″, a ajouté le commandement.

    Ce samedi matin, les gendarmes sont alertés de la présence d’un homme marchant avec un fusil de chasse le long de l’autoroute A62. Selon le quotidien régional Sud-Ouest, les militaires tentent de raisonner ce quadragénaire, mais en vain. Puis, alors que les gendarmes le suivent à distance, le forcené se retourne et fait feu, blessant le gendarme du peloton motorisé d’Agen. L’homme, âgé de 45 ans, enjambe alors un parapet. Les gendarmes, qui n’ont pas riposté, selon Le Parisien, entendent alors une nouvelle détonation. Le forcené vient de se donner la mort.
     

     

     

    19/11/2019 : Chasse en Loire-Atlantique : une balle perdue s’encastre dans une voiture

    Dimanche 17 novembre 2019, une balle perdue, tirée par un chasseur, a été retrouvée dans la portière d'une voiture, garée dans un hameau à Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique).

    L’incident n’a, heureusement, fait aucun blessé. Dimanche 17 novembre 2019, une habitante du hameau de Gorion à Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique), a eu la surprise de découvrir dans la portière arrière de sa voiture, garée le long du mur de sa maison, une balle. 

    Celle-ci avait été tirée quelques secondes plus tôt par un chasseur, en pleine battue dans le bois voisin.

    Non-respect des distances de sécurité

    « Dimanche matin, deux ou plusieurs chasseurs ont tiré sur un sanglier, explique le président de l’Association de chasse communale agréée (ACCA), Michel Lebacle. Ce dernier était coincé dans un roncier. »

    Problème : les distances de sécurité – qui imposent aux chasseurs de ne pas tirer à moins de 150 mètres des habitations – n’étaient « pas respectées » au moment des faits.

    Michel Lebacle souligne :

    "C’est vrai qu’il s’agit d’un incident de chasse. Les chasseurs ne se contrôlent pas tous, j’en suis conscient. En l’occurrence, ces chasseurs [membres de l’ACCA, ndlr.] n’ont pas respecté les limites parce qu’ils connaissaient bien le bois. Mais, s’il n’y avait pas eu la voiture, la balle aurait tapé dans le pignon de la maison et personne ne l’aurait remarquée."

    Un poney visé par un tir ?

    Si la propriétaire du véhicule a déposé une main courante à la police municipale, l’association, elle, a choisi de ne pas le faire :

    "Nous sommes allés à gendarmerie, mais ça, notamment la balistique, n’avait pas l’air d’intéresser les gendarmes."

    Le président entend toutefois faire un « rappel à l’ordre » auprès des chasseurs concernés, qui « feront marcher leur assurance ».

    La semaine précédente, c’est un poney de la commune qui aurait reçu une balle en pleine tête.

     

    19/11/2019 : Près de Pont-Audemer, un veau retrouvé blessé par balle dans son herbage

    René Vigneron a retrouvé un de ses veaux blessé par balle à Appeville-Annebault. Le projectile est entré par l'épaule et est ressorti au niveau du coup. Il a porté plainte.

    Vendredi 15 novembre, René Vigneron, agriculteur à Appeville-Annebault, entre Pont-Audemer et Monfort-sur-Risle dans l’Eure, et son fils Valentin, se rendaient, comme à leur habitude, dans leur herbage situé dans la vallée de la Risle entre Brestot et Appeville.

    À leur arrivée sur les lieux, stupéfaction : ils ont découvert le corps de l’un de leurs veaux gisant dans une mare de sang.

    "Je l’ai retrouvé isolé Vers 11 h, baignant dans son sang, explique René Vigneron. Dans l’état où il était, il ne pouvait plus marcher."

    Très vite, les deux hommes ont constaté que l’animal était blessé par balle au niveau de l’épaule.

    Une balle dans l’épaule

    René Vigneron livre sa version des faits :

    "Ça serait un genre de braconnage qui a mal tourné. Est-ce que mon veau aurait été pris pour cible par un chasseur ? Est-ce qu’ils l’ont confondu avec un gibier sauvage ?"

    L’agriculteur s’interroge. Mais ce qui est sûr, ajoute-t-il, « c’est que ce n’est pas un amateur puisque c’est un tir visé, effectué de nuit. » Il précise que « la balle est entrée par l’épaule et est ressortie au niveau du cou. »

    Malgré l’avis du vétérinaire, le veau n’a pas été abattu.

    "Le vétérinaire est venu. Il a constaté que c’était une blessure par balle et nous a dit qu’il n’y avait aucun espoir de le récupérer, mais mon fils a voulu faire le faire soigner avec un traitement. Nous allons faire le maximum en soins pour le sauver."

    Dimanche, soit deux jours après les faits, l’inquiétude était toujours palpable, malgré tout. « Ça fait deux jours qu’il est sous antibiotiques, mais la température ne baisse pas », constatait le propriétaire de l’animal.

    René Vigneron n’accuse personne, mais au travers de son témoignage, il souhaite attirer l’attention sur un phénomène récurrent. « Je sais que des agriculteurs sont touchés tous les ans par des bêtes tirées volontairement pour la consommation de viande, surtout à l’approche de Noël », affirme-t-il.

    Quoi qu’il en soit, cette affaire ne devrait pas rester sans suite, puisque dimanche matin, René Vigneron a porté plainte à la brigade de gendarmerie de Saint-Georges-du-Vièvre.

     

    20/11/2019 : Il chasse le hérisson et s’en vante sur les réseaux sociaux

    Sur neuf secondes de vidéo, le quadragénaire se vante de sa chasse aux hérissons. À la suite des plaintes d’associations de défense des animaux, ce Pontissalien a été condamné par le tribunal de Besançon à cinq mois de prison avec sursis et de 350 € d’amende.

    9 secondes sur whatsApp « Ben voilà, on a fait une petite chasse hier soir, on en a eu 9, on a relâché 3 petits », affirme hilare le quadragénaire torse nu. Hérissons tenus à pleines mains et à ses pieds… Plainte de l’Association de défense des animaux Stéphane Lamart et l'association " Le Sanctuaire des hérissons ", relayée par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui diligente une enquête.

    « Le chasseur », est un ferrailleur régulièrement présent sur l’aire des gens du voyage de Pontarlier. Aux policiers, il soutient qu’il les a trouvés la veille au soir vers les poubelles près des caravanes et les a conservés dans un seau avant bien sûr, de les relâcher. L’homme n’est pas à l’audience, il faut donc se contenter de deux lectures antagonistes du maigre dossier.

    No kill

    Me Grillon, fin connaisseur de l’espèce arrive du barreau de Paris pour le compte de l’association et de l’office. « Les gens du voyage apprécient beaucoup la viande de hérisson, Ils chassent le niglo comme ils l’appellent avec un chien spécialement dressé et relâchent toujours les petits. La vidéo montre des hérissons immobiles, c’est qu’ils sont morts. Le hérisson est protégé, il est même interdit de le déplacer ». Lui voudrait une jurisprudence dissuasive, pour faire cesser cette tradition culinaire.

    Tout contrevenant risque jusqu’à 3 ans de prison et de 150 000 € d’amende. Les tarifs valent pour tous les animaux protégés, moineaux, loutre, écureuil… La procureure Margaret Parietti ne croit pas non plus à la version no kill pratiquée en pêche appliquée aux hérissons. Elle requiert 8 mois de prison avec sursis et 120 jours-amendes 10 €.

    Artiste forcément artiste

    Me Briquet pour la défense l’affirme haut et fort, « je suis franc-comtois et je n’aime pas la Cancoillotte… », sous entendu on peut appartenir à la communauté des gens du voyage et ne pas manger de hérissons. C.Q.F.D. « La vidéo ne montre ni hérissons bouillis, ni embrochés. Immobile certes, l’animal est noctambule, il dort donc le jour ». Nocturne aurait suffi, mais lui voit ici matière à relaxe du chef de destruction. « Les animaux sont venus, attirés par les ordures », poursuit-il. Ils étaient sur place, donc du chef de transport.

    L’avocat admet cependant la capture des animaux « juste le temps d’une photo. Les hérissons sont tellement mignons que mon client n’a pas pu résister », conclut-il. Cinq mois de prison avec sursis et 30 jours-amendes à 15 € et deux fois 1 200 € de dommages et intérêts aux parties civiles (les deux plaignants) juge le tribunal pour couper court aux élans artistiques de cet « ami » des bêtes.

     

    23/11/2019 : Ardennes : un homme de 59 ans décède des suites d'un accident de chasse

    A Viel-Saint-Remy dans les Ardennes, un homme de 59 ans est mort des suites d'un accident de chasse, ce samedi 23 novembre. Il a reçu une balle de fusil dans l'abdomen. Un homme de 43 ans a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.

    Il était 14h46 à Viel-Saint-Remy dans les Ardennes, quand un accident de chasse est survenu, ce samedi 23 novembre. Un homme de 59 ans est mort des suites de ses blessures, après avoir reçu un coup de fusil dans l'abdomen. Un homme de 43 ans a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.

    Des circonstances à déterminer

    Contacté, le procureur de la république de Charleville-Mézières, Laurent de Caigny, confime la mort d'un homme "lors d'une action de chasse". Selon lui, les circonstances restent encore à déterminer. L'enquête suit son cours et a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Rethel.

    Jean-Pol Gambier, président de la Fédération de chasse des Ardennes, dit ne pas en savoir plus concernant l'identité des deux chasseurs. "Tout ce que je sais, c'est qu'il s'agit d'une mauvaise manipulation d'arme, survenue lors d'une chasse au pigeon." Il souligne : "On sait que ça peut arriver. L'accent est souvent mis sur la sécurité, on organise régulièrement des formations."

    C'est dans les environs du village de Viel-Saint-Remy, situé à proximité de l'aire d'autoroute de Woinic, entre les villes de Rethel et de Charleville-Mézières, qu'a eu lieu l'accident mortel.
    Les accidents de chasse sont en augmentation sur un an en France, selon le réseau « Sécurité à la chasse » de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le nombre total d’accidents de chasse relevés durant la saison 2018-2019 s’élève à 131, en hausse par rapport à celui de la saison précédente (113 accidents), qui était le plus bas jamais enregistré.

    Ce bilan est en deçà de la moyenne des 10 dernières années (140 accidents par an). 132 victimes ont été identifiées dont 22 personnes non chasseurs.
     
     
    Un jeune de 18 ans a reçu des plombs au bas-ventre au cours d’une partie de chasse, samedi en fin d’après-midi au lieu-dit La Pliche à Bouvignies.

    Il était près de 17 h 45 ce samedi lorsque les sapeurs-pompiers et les gendarmes d’Orchies ont été alertés pour un accident de chasse survenu à Bouvignies. Le drame est survenu au lieu-dit La Pliche, une large zone de champs, de bois et de marais prisée des chasseurs.

    À cet endroit, un père qui chassait dans une hutte aurait tiré après avoir entendu un bruit suspect. Il s’agissait en fait de son propre fils parti ramasser du gibier. Le jeune homme de 18 ans a été touché au bas-ventre.

    Gravement blessé, il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transporté au CHR de Lille. Mais le pronostic vital de la victime ne serait pas engagé.

     

    24/11/2019 : Le chien tire accidentellement sur le chasseur : l'homme, son maître, blessé et hospitalisé

    L'animal a actionné la détente du fusil lors d'une partie de chasse cette semaine dans les Pyrénées-Atlantiques dans le hameau de Mesplède.

    Ce n'est pas un lapin, mais son propre chien qui avait un fusil. Un retraité de 61 ans est allé chasser lundi 18 novembre avec son fils et son chien, dans le hameau de Mesplède dans les Pyrénées-Atlantiques.

    Après avoir tiré sur une bécasse, le chasseur a posé son fusil contre un arbre pour aller ramasser sa proie, lorsque le chien se serait approché de l'arme, l'aurait faite tomber et en marchant dessus l'animal aurait actionné la détente.

    Ses jours ne sont pas en danger

    Le coup de feu serait ainsi parti touchant son maître à la main et à l'avant-bras. L'homme a été transporté par les pompiers à l'hôpital le plus proche mais ses jours ne sont pas en danger.

    Son fils d'une vingtaine d'années, légèrement blessé par des éclats de plomb, a également été conduit à l'hôpital par précaution, selon Ouest-France.

    L'animal ne devrait pas être poursuivi...

     
     
    24/11/2019 : Normandie. Un chasseur blessé au visage par des tirs de plombs
    Un homme a été blessé au visage alors qu’il chassait avec un ami à lui, près de Thury-Harcourt (Calvados), ce dimanche 24 novembre 2019. Il a été transporté au CHU de Caen pour y être examiné.

    Un homme a été légèrement blessé au visage par trois tirs de plombs tirés involontairement par un ami à lui, ce dimanche 24 novembre 2019, alors qu’ils chassaient à Caumont-sur-Orne, près de Thury-Harcourt (Calvados).

    Les plombs tirés ont ricoché sur son visage. L’homme a été transporté au CHU de Caen par les pompiers pour y être examiné.

     

    25/11/2019 : Un chasseur se fait tirer dessus près de Lillebonne

    Dimanche 24 novembre 2019, un chasseur a accidentellement reçu des plombs dans la jambe lors d'une battue dans un bois communal. Les gendarmes et les secours se sont rendus sur place.

    Les consignes de sécurité avaient bien été rappelées au départ. Mais cela n'a pas empêché l'accident. Dimanche 24 novembre 2019, en début de matinée, un chasseur de l'Association de chasse de La Frenaye a reçu des plombs dans la cuisse. Il n'a été que légèrement blessé. La chasse s'est aussitôt arrêtée. Les gendarmes se sont rendus sur place pour comprendre ce qui s'est passé.

    Une blessure accidentelle

    La victime faisait partie d'un groupe de quatre chasseurs qui devaient avancer en ligne lors d'une battue dans un bois communal. Mais pour raisons qui restent à déterminer, elle s'est retrouvée en retrait. Quand un lièvre a surgi, l'un des chasseurs a tiré sur son côté gauche, vers l'arrière. Son collègue se trouvait alors à une vingtaine de mètres ; il était caché à la fois par des fougères, mais aussi par l'inclinaison du terrain, en contrebas. Le tireur n'a pas pu le voir et il a pris quelques plombs dans la jambe. La blessure est accidentelle. Les quelque plombs ne sont pas rentrés profondément dans la chair.

    Un hélicoptère a été envoyé sur place

    Alertés qu'un accident de chasse venait de se produire, les secours ont décidé d'envoyer sur place un hélicoptère. Mais ce n'est finalement pas lui qui a pris en charge la victime, finalement transportée au Centre hospitalier intercommunal à Lillebonne par les sapeurs-pompiers. Le chasseur a pu en ressortir dans l'après-midi.

     

    25/11/2019 : Dans le Porcien, un chasseur confond le chat de son voisin avec un ragondin

    Un accident de chasse s’est produit ce dimanche après-midi du côté de Logny-lès-Chaumont. Un habitant a porté plainte après qu’un chasseur est venu tirer sur son terrain, blessant gravement son chat.

    La gendarmerie confirme qu’un dépôt de plainte a bien été enregistré suite à un accident de chasse, qui s’est produit ce dimanche à 12 h 40 du côté de Logny-lès-Chaumont. « Je travaillais dans mon verger d’un hectare. Mon chien a aboyé, j’ai vu un véhicule s’arrêter au loin », raconte Michel Deligny, habitant du village. La déflagration qu’il a entendue quelques minutes plus tard ne lui a laissé aucun doute. « Il s’agissait d’un fusil de chasse, et le tir était sur mon terrain, et dans ma direction. Des plombs sont passés à ma gauche et à ma droite », raconte-t-il. En se rapprochant de l’origine du bruit, il a retrouvé son chat, sérieusement blessé à l’abdomen.

    Avant d’emmener son chat chez un vétérinaire rémois, et d’aller porter plainte en gendarmerie, il se rend d’abord chez un de ses voisins. Celui-ci aurait reconnu les faits, expliquant qu’il a confondu le chat avec un ragondin. À l’heure actuelle, les jours du chat de Michel Deligny sont en danger. « La radio a montré une vingtaine de plombs dans son corps. Il est paralysé du train arrière et a des problèmes pour uriner. Si on n’a pas le choix, on devra mettre un terme à ses souffrances… »

    L’enquête de la gendarmerie est en cours pour cet accident de chasse, qui intervient seulement un jour après le précédent, qui a coûté la vie à un chasseur sur le territoire de Viel-Saint-Rémy.

     

    27/11/2019 : Le Havre : le chasseur tire trop près d'une cavalière

    Le tir aux pigeons d'un chasseur s'est terminé  par une garde à vue au commissariat central.

    Une jeune  cavalière est sur son cheval hier après-midi (mardi 26 novembre 2019) et circule sur une voie au niveau de la forêt de Montgeon. Un peu après 15h elle a très peur.
    Trois coups de feu sont tirés près d'elle et son cheval. 

    La cavalière, heureusement pas blessée mais choquée, découvre alors la présence d'un chasseur.  

    Une "sévère altercation" a lieu entre les deux.  La cavalière, une Havraise âgée de 23 ans, filme la scène avec son téléphone avant d'appeler la police.
    Pendant que la jeune femme raconte ce qu'il venait de lui arriver aux policiers venus la rejoindre, d'autres équipages partent à la recherche du chasseur.

    Il sera finalement retrouvé, en compagnie de son frère. Il s'agit de deux Havrais âgés de 37 et 35 ans. La fouille de leurs voitures a permis de trouver deux fusils de chasse.

    Selon les premières constatations, le chasseur visait un pigeon à quelques dizaines de mètres de la cavalière.
    Le tireur a été interpellé puis placé en garde à vue.

     

    27/11/2019 : Près de Lamballe, une meute de chiens de chasse tue un chat dans son jardin

    Dimanche 24 novembre, alors qu'il s'était réfugié dans le cabanon jouxtant la maison, un chat a été tué par une meute de chiens de chasse malgré l'intervention du chasseur.

    Une meute de chiens de chasse a tué un chat au pied de sa maison, dimanche 24 novembre 2019, à Jugon-les-Lacs, près de Lamballe, alors qu’il s’était réfugié dans un cabanon après avoir été poursuivi.

    Voilà quelques semaines, le propriétaire de poules d’ornement, à Hénon, entre Lamballe et Saint-Brieuc, voyait son cheptel décimé par des chiens de chasse, dans sa propriété.  L’histoire se répète, cette fois de l’autre côté de Lamballe, avec des chiens de chasse tout aussi déterminés. C’est au retour d’une journée de chasse que l’accident est arrivé.

    Claire (le prénom a été changé) habite sur les hauteurs de l’étang de Jugon, dans un hameau en pleine campagne. Elle a deux chats et vit dans une ancienne longère rénovée. Elle partage ce logement avec un autre locataire qui possède quelques poules et un petit chien.

    « J’ai entendu une bagarre »

    Les deux voisins sont habitués à observer les déambulations dominicales des chasseurs. Et Claire s’est toujours méfiée des chiens. « Mes chats ne sortent que très peu le dimanche et toujours sous surveillance.Là, quand j’ai entendu les chiens remonter de la vallée en aboyant, j’ai appelé celui de mes chats qui était resté dehors. »

    Il était sans doute trop tard pour le félin qui a dû, lui aussi, entendre les chiens arriver et a joué sur son immobilité pour passer inaperçu. Mais les chiens l’ont débusqué. « Je ne savais pas où était mon chat et j’ai entendu une bagarre au fond du jardin, à une vingtaine de mètres de là et j’ai compris que les chiens l’avaient trouvé. »

    Puis, tout se passe assez vite, Claire aperçoit son chat qui traverse le jardin à vive allure, poursuivi par la meute de chiens de chasse.

    « C’était impressionnant, il y en avait partout. Ils étaient au moins une quinzaine, peut-être plus ! »

    Elle et son voisin essayent alors d’effrayer les chiens pour les faire fuir mais rien n’y fait.

    Coups de fouet

    Se croyant à l’abri dans un lieu qu’il connait bien, le chat court se réfugier dans le petit cabanon qui jouxte l’appartement. Mais les chiens ne lâchent rien. « Le chasseur était dans un champ en dessous et ne bougeait pas. Je lui ai demandé plusieurs fois de rappeler ses chiens parce qu’ils étaient sur mon chat mais il a été très long à réagir », estime Claire.

    Lorsque l’homme se décide à intervenir et à s’approcher du cabanon où les chiens s’acharnent, il avoue « ne pas réussir à les maîtriser » malgré les coups de fouet qui claque et les injonctions. 

    Finalement, le chasseur réussit à pénétrer dans la cabane et assure à Claire que le chat n’y est plus. « Je l’ai appelé sans arrêt. Toute la soirée et je me suis même réveillée en pleine nuit mais pas de nouvelles. »

    C’est une voisine qui viendra finalement avertir Claire le lendemain après-midi pour lui dire qu’elle venait de trouver son chat agonisant devant chez elle. « Quand le chat m’a vue, il a poussé un cri atroce. C’était insupportable. J’ai appelé deux vétérinaires mais aucun n’a voulu se déplacer pour l’euthanasier. »

    Le chat mourra quelques minutes après.

    Un massacre

    Prévenus, les gendarmes ont avoué leur impuissance face à ces nuisances qui se répètent dimanche après dimanche dans le hameau. « Nous avons tous des animaux domestiques dans le hameau et c’est une crainte permanente de les voir dévorer par les chiens de chasse. Cette fois, c’est arrivé. Pourquoi ne passent-ils pas à travers champs, il y a de la place quand même ? », s’interroge Claire. 

    « En effet, explique M° Lejeune, avocat au barreau du Havre, en Seine-Maritime, ça paraît difficile de porter plainte lorsqu’un animal tue un autre animal car il n’a pas commis d’infraction. Le chasseur ne semble pas être intervenu pour pousser ses chiens contre le chat, il ne s’en est donc pas servi comme d’une arme par destination. Par contre, le chasseur peut être responsable des dommages que ses animaux ont causés au titre de l’article 1243 du code civil. »

    Contacté par le biais de la société de chasse, le chasseur a d’ailleurs reconnu son impuissance. Il a assuré souhaiter rencontrer Claire dans les jours qui viennent pour parler, s’excuser et la dédommager.

    Mais, pour l’instant, Claire n’est pas prête pour la confrontation. « C’était un massacre, » conclut-elle sèchement.

     

    29/11/2019 : Ardennes : 158 sangliers tués en une matinée lors d'une battue

    Le quotidien L'Union rapporte qu'une vaste battue aux sangliers, qui a débouché sur la mort de 158 bêtes, a suscité l'émotion chez certains chasseurs. L'un d'entre eux parlant de "véritable carnage".

    L'un des chasseurs présents parle d'un "carnage".

    Mercredi 27 novembre, 84 chasseurs se sont lancés dans une partie de chasse à l'ampleur rare dans les Ardennes. Tous membres de l'Amicale de la chasse de chêne pâté, ils sont allés à la battue aux sangliers pour un résultat qui laisse pantois : 158 bêtes tuées en une seule matinée, sur une parcelle de 30 hectares louée à l'Office national des forêts, rapporte L'Union.

    La nouvelle a fait le tour de La Croix-au-Bois (Ardennes), où cette partie de chasse singulière a eu lieu, et durant laquelle 300 coups de carabines ont été tirés, et le malaise s'est installé parmi les participants. L'un d'entre eu a pris la parole dans les colonnes du quotidien local afin de dénoncer "un véritable carnage". "Il n'y a plus aucun respect de l'animal, ça ne doit plus se reproduire", regrette-t-il.

    "Il n'y avait plus d'honneur"

    Ce chasseur, présenté comme expérimenté, avait l'habitude des grandes battues, mais elles n'excédaient pas 30 à 40 bêtes tuées. Mercredi, le chiffre a atteint des sommets jamais vus. "Dans le lot, certaines bêtes sont sûrement parties blessées, d'autres n'ont pas été retrouvées, une partie du gibier était inexploitable. Il n'y avait pas d'honneur ", regrette le témoin à L'Union.

    Cet "amoureux de la chasse" assure également qu'"en terme de sécurité, c'était limite". "Si je prends la parole, c'est pour que cela ne se reproduise plus", explique-t-il. La presse locale a indiqué que ni la mairie ni la gendarmerie n'étaient au courant de la battue organisée par l'amicale. La fédération de chasse ne semblait pas non plus en être informée : "Je dois prendre connaissance de ce qu'il s'est passé exactement", a exprimé son président Jean-Pol Gambier.

    "Si c'est vrai, je ne cautionne pas. Ce n'est pas tolérable", confie Jean-Michel Delahaut, président d'une association privée de chasseurs de la région. Le chasseur-témoin a rappelé que l'épisode a eu lieu "juste à côté de Grandpré, où a eu lieu le dernier accident de chasse qui a coûté la vie à un chasseur".

     

    29/11/2019 : Dans le Lot, la colère d'une habitante : «Ils ont tué un cerf dans mon jardin, ce monde est fou !»

    Une habitante d’Espère a déposé plainte contre l’association de chasse de sa commune après avoir assisté à la mort d’un cerf dans son propre jardin. Une balle a sifflé tout près de la maison de cette assistante familiale qui s’occupe de plusieurs enfants, dont un petit de 4 ans. Récit. 

     

    30/11/2019 : Un septuagénaire décède en marge d’une partie de chasse à Fleigneux

    Le décès de l’homme d’environ 70 ans à Fleigneux, samedi 30 novembre vers midi, ne serait pas lié à un accident de chasse.

    Un septuagénaire est décédé samedi 30 novembre, aux environs de midi, dans les bois communaux de Fleigneux, aux environs du moulin de la Hatrelle. Il participait à une partie de chasse mais son décès ne serait pas lié à cette activité. Il aurait été pris d’un malaise alors qu’il était « en poste », durant une battue. Il n’a pas pu être réanimé. La victime n’était pas un habitant de la commune.

     

    29/11/2019 : Un chat blessé en pleine rue par un tir de carabine

    Sam, un chat domestique de 14 ans, a été grièvement blessé d’un tir de carabine 22 long rifle, mardi, en pleine journée, dans le quartier du Toulon. Son propriétaire a porté plainte et la SPA va alerter le procureur de la République. Opéré, le félin devrait s’en sortir.

    Mardi dernier, Thomas (son prénom a été changé) se trouvait chez lui, rue Lagrange Chancel, lorsque vers midi, il a entendu une détonation. « J’ai trouvé ça étrange, ça sonnait comme un coup de feu puis je n’y ai plus prêté attention », raconte-t-il.

    Ce n’est qu’au bout d’une heure, ne voyant pas son chat Sam revenir qu’il s’est inquiété. « J’ai regardé par la fenêtre et je l’ai aperçu dans le jardin d’un voisin, il ne bougeait pas et me regardait.

     

    01/12/2019 : Lot-et-Garonne : victime d'un accident lors d'une battue aux sangliers, un chasseur grièvement blessé à l'œil

    Un chasseur a été grièvement blessé à l'œil lors d'un accident de chasse à Grateloup dans le Lot-et-Garonne.

    Un chasseur de 37 ans a été victime d'un accident de chasse ce dimanche après-midi, vers 16h45, alors qu'il était de sortie pour une battue au sanglier sur le lieu-dit Chastelot de la commune Grateloup-Saint-Gayrand.

    Pour une raison encore indéterminée, le chasseur s'est pris une balle qui a ricoché dans le visage. Il a été grièvement blessé au niveau du plancher orbital.

    Les secours sont encore sur place pour l'intervention et devraient rapidement l'évacuer sur un centre hospitalier.

     

    03/12/2019 : Une femme blessée par le tir accidentel d'un chasseur qui nettoyait sa carabine à Lansargues

    Une femme de 80 ans a reçu des plombs dans la jambe mardi 3 décembre dans l'après-midi à Lansargues (Hérault). Il s'agirait du tir accidentel d'un chasseur qui nettoyait son arme.

    Une octogénaire a dû être hospitalisée mardi, victime d'un tir accidentel à Lansargues. Elle partait faire ses courses, elle était dans la rue à proximité d'une habitation, lorsqu'elle a reçu le projectile, qui est allé se loger dans sa jambe. Un homme a été placé en garde à vue à la gendarmerie. Il s'agit d'un riverain. Il explique qu'il était en train de nettoyer son arme lorsque le coup est parti accidentellement. L'homme est toujours en garde à vue.

     

    04/12/2019 : Une buse criblée de plombs dans la presqu’île de Lézardrieux

    Le 9 novembre, une buse variable blessée, découverte à Pleubian, est arrivée au centre de soins Volée de Piafs après avoir été prise en charge à la Station LPO de l’Île Grande.

    Une buse, criblée de plombs, a été recueillie, le 9 novembre, dans la presqu’île de Lézardrieux, et prise en charge par la Station LPO puis par le centre Volée de Piafs. « Elle souffrait d’une fracture ouverte proche du poignet gauche et d’un hématome à la patte gauche. Son cas semblait désespéré et les soigneurs avaient vite bandé son aile pour l’immobiliser le temps que l’os guérisse ».

    Le 29 novembre, la buse a été auscultée. L’oiseau n’avait pas perdu de poids et s’était même stabilisé à 920 g. Son vol a été testé dans la volière des rapaces diurnes et les soigneurs ont constaté un vol presque totalement équilibré ! Après avoir repris des forces, la buse blessée sera prochainement relâchée dans le Morbihan.

    Cependant, une question se pose. « On ne peut que s’étonner qu’un animal de cette envergure soit plombé. Ce ne peut pas être par erreur, car le vol, la taille et la silhouette de la buse ne peuvent pas être confondus avec ceux des oiseaux chassables. À noter que la buse variable, comme tous les rapaces en France, est un animal protégé depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981, et que par conséquent, toute atteinte portée à cet animal est passible d’une sanction pénale d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. Il serait bon qu’au sein de la Fédération Nationale des Chasseurs une éducation précise soit faite quant à la reconnaissance des animaux », prévient le centre.

    À Pleubian, le président de la société de chasse, Jean-Yves Jézéquel, se dit « non concerné par cette découverte ». 

    « Je ne voudrais pas que l’on stigmatise les chasseurs une nouvelle fois. Tout le monde peut acheter un fusil sans avoir de permis de chasse. Dans la société de Pleubian, tous les chasseurs sont formés et savent reconnaître les espèces protégées. Nous avons trois gardes assermentés qui veillent et sont très vigilants. Je ne sais pas qui a pu tirer sur cette buse et c’est un acte que je déplore ».

     

    04/12/2019 : Sud-Aveyron : un cueilleur de champignons blessé par un chasseur

    Dans l'après-midi du mercredi 4 décembre, un chasseur a blessé un homme qui ramassait des champignons dans la commune de Camarès. Il a été évacué à Rodez, par hélicoptère.

    Mercredi 4 décembre, en début d'après-midi, la société de chasse de Verrières organisait une battue aux sangliers sur le massif boisé de la Frégère situé au sud de Camarès.

    L'accident s'est produit aux alentours de 14 h 30. Un chasseur, a semble-t-il en visant un sanglier, blessé un ramasseur de champignons au bras gauche. Ce dernier se trouvait au fond d'une ravine encaissée, non loin du Mas des Comtes, près du ruisseau de Saint-Pôl.

    Évacué par hélicoptère

    La victime, un homme de 47 ans, habite dans le secteur. L'enquête déterminera les causes et les circonstances exactes de l'accident. Sur place, les secours ont conditionné le blessé dans une civière. Plusieurs sapeurs-pompiers, aidés de gendarmes et de chasseurs, l'ont transporté à travers une forte pente jusqu'à un petit pré situé plus haut, en contrebas de la route départementale D 51. Un hélicoptère l'a évacué vers le centre hospitalier de Rodez. 

    Étaient sur place les sapeurs-pompiers de Camarès, de Belmont-sur-Rance et de Saint-Affrique. Côté gendarmes, il y avait la brigade de Camarès, la brigade de recherche de Millau et la cellule d'investigation criminelle de Rodez.

     
    04/12/2019 : Accident de chasse à Camarès : un quadragénaire grièvement blessé

    Un homme a été blessé, ce mercredi après-midi, au lieu-dit Mas des Comtes haut, sur la commune de Camarès. Il a vraisemblablement  été victime d'un accident de chasse. Il est encore trop tôt pour en connaître les circonstances exactes, puisque les secours étaient sur place vers 15 heures et lui prodiguaient les premiers soins. Il s'agit des pompiers de Belmont et de Camarès ainsi que d'unchef de groupe venu de Saint-Affrique, qui épaulaient une équipe Smur venue de Rodez par hélicoptère.

    On sait toutefois que la victime, un homme de 47 ans, a été touchée au bras gauche, et que son pronostic vital ne semblait pas engagé à la vue des premiers éléments.

    Les gendarmes de Belmont, également sur place, tenteront d'en savoir plus au cours de leur enquête, notamment sur la base des premiers témoignages. Le tireur, un homme également, serait un trentenaire.

     

    04/12/2019 : 500 € d’amende au chasseur qui n’avait pas le droit de chasser

    Il avait chassé à deux reprises malgré une suspension judiciaire de son permis de chasse. Un sexagénaire a été condamné ce mercredi par le tribunal correctionnel de Quimper à 500 € d’amende.

    Le 20 octobre 2018, la société de chasse La Forestoise organise une chasse au chevreuil sur la commune de La Forêt-Fouesnant. Les agents assermentés de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont en mission de surveillance sur le plan de chasse. Ils aperçoivent alors un chasseur muni d’une trompe de chasse et accompagné de ses chiens. Les agents reconnaissent l’homme. Son permis de chasse a été suspendu judiciairement par la cour d’appel en avril 2017 pour une durée de deux ans.

     

    Présent sur une deuxième battue

    L’homme pénètre dans les bois en encourageant ses chiens. Les agents entendent deux tirs. Ils aperçoivent un chevreuil à terre. Le chasseur en faute se trouve à côté, en compagnie d’un autre homme. « J’ai remplacé un chasseur qui était malade. On m’avait dit que j’avais le droit de venir avec mes chiens en tant qu’accompagnateur mais je n’avais pas le droit de les encourager. Il faut bien que je les fasse courir », a expliqué le prévenu au tribunal ce mercredi.

    Deux semaines après les faits, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont informés que l’homme participe à une battue au sanglier sur la commune de Pleuven. Ils l’aperçoivent, toujours muni de sa trompe de chasse, avec ses chiens, au milieu d’autres chasseurs. « Je n’ai pas de trompe de chasse. Les agents se sont acharnés sur moi », a indiqué l’homme de 61 ans lors de l’audience.

    « Il encourage ses chiens lors de deux battues à quinze jours d’intervalle tout en sachant qu’il ne peut y participer. Le prévenu est de mauvaise foi », s’est insurgée Béatrice Nectoux, la procureure.

    Le tribunal a condamné le sexagénaire à la peine de 500 € d’amende et l’interdiction d’obtenir un permis de chasse avant une durée d’un an. Le président a relaxé le prévenu concernant les faits du 1er novembre.

     

     
    05/12/2019 : Traqué par les chasseurs, le sanglier fait irruption dans le salon

    Plus de peur que de mal pour un couple d’habitants de Sainte-Marine, chez qui un sanglier de belle taille s’est invité après avoir brisé la baie vitrée. Traqué par les chasseurs lors d’une battue, l’animal cherchait une porte de sortie.

    Avec son mari, elle en rigole maintenant. Mais cette habitante de Sainte-Marine s’est fait une grosse frayeur, quand un sanglier adulte pesant dans les 55 kg a brusquement fait irruption dans son salon après avoir fait voler en éclats la baie vitrée.

     

    Samedi vers 16 h, elle était occupée à mettre un peu d’ordre dans la maison, quand elle a aperçu un sanglier dans le jardin. Le temps de prévenir son époux et de se saisir de son téléphone pour prendre une photo, l’animal avait disparu. Mais quelques minutes plus tard, à peine, dans un bruit de verre brisé, l’animal a surgi dans son dos, lui frôlant les jambes pour se diriger vers la cuisine. Elle a alors eu la présence d’esprit de capturer une image de l’intrus, avant de se réfugier dans le couloir et de laisser l’animal repartir par le même chemin.

    "J’ai appelé le 17 mais même les gendarmes ne nous croyaient pas !"

    « Il s’est échappé avec juste deux chiens derrière »

    « J’ai appelé le 17 mais même les gendarmes ne nous croyaient pas !», témoigne l’habitante en racontant, photo à l’appui, sa mésaventure. Renseignement pris auprès de la société de chasse que le couple a pris soin de contacter, c’est bien dans le cadre d’une battue organisée ce jour-là que l’incident a eu lieu. La bête traquée s’est retrouvée acculée dans le jardin clos où elle s’était faufilée et a essayé de trouver une issue.

    « Personne ne l’a vu celui-là. Il s’est échappé avec juste deux chiens derrière. Il voulait sans doute rejoindre la pointe de Sainte-Marine qu’il connaît bien », émet le président de la société de chasse les Courlis, Johnny Billien, un peu embêté mais soulagé qu’il n’y ait pas eu de blessé. Mercredi soir, il avait rendez-vous avec le couple pour établir le constat d’assurances. « On s’en sort bien. S’il n’avait pas trouvé la sortie, il aurait tout défoncé dans la maison », précise ce dernier, qui admet qu’un animal blessé ou une laie cherchant à protéger ses petits peut effectivement charger.

    "On s’en sort bien. S’il n’avait pas trouvé la sortie, il aurait tout défoncé dans la maison"

    Une prolifération qui devient problématique

    « Les sangliers sont présents depuis le début de la saison. On organise une battue dès qu’on nous signale des dégâts. Il y en a eu plein au fort de Sainte-Marine ainsi que dans les jardins. Mais aussi pas mal au niveau des pâtures et les agriculteurs s’en plaignent », décrit ce dernier. Il a mobilisé une quinzaine de chasseurs et une vingtaine de chiens pour cette opération menée du côté de Kermor où sept à huit sangliers avaient été repérés. « On fait le pied. On suit le sanglier qui s’est baladé et avec un chien, on essaie de localiser la piste. À partir de là, on se poste et on les tire », explique Johnny Billien. Cette fois-là, ils sont rentrés bredouilles.

    La prolifération des sangliers risque, selon lui, d’être très problématique dans les années à venir. « Il ne fait pas froid et il continue à y avoir des naissances. J’ai vu récemment du côté de Tréméoc, des marcassins qui avaient environ trois mois et d’autres qui venaient de naître. Il y a du maïs et ils arrivent à se loger dans les ronciers », poursuit le chasseur. Difficile cependant d’avoir des données sur l’évolution de la population dans le secteur. C’est pourquoi le président envisage de se rapprocher du conservatoire du littoral pour effectuer des contrôles à l’aide de pièges photographiques.

    Une nouvelle battue est prévue samedi sur la commune, mais aux chevreuils, cette fois.

     

    05/12/2019 : Landes : un chasseur reçoit deux plombs dans le mollet

    Cela s’est passé dimanche 1er décembre, lors d’une battue à Saint-Justin

    Dimanche 1er décembre, un septuagénaire a été blessé au mollet alors qu’il participait à une battue. Il a reçu deux plombs, tandis qu’il était en pleine chasse. L’un des projectiles est ressorti. La victime n’est que légèrement blessée. Selon l’enquête des gendarmes de Villeneuve-de-Marsan, c’est un autre chasseur, septuagénaire, qui a accidentellement tiré. Il doit répondre de blessures involontaires. Les militaires appellent à la prudence et insistent sur les règles de sécurité.

     
     
    06/12/2019 : « Autour de la maison, ça tire de partout, très proche, tout le temps » : la colère envers les chasseurs s’accentue
    Le chasseur serait-il devenu la nouvelle figure de détestation de l’écologie triomphante ? Sur le terrain, la tension monte et les conflits se multiplient entre pourfendeurs et défenseurs de la chasse.

    « Chasse en cours, attention ! » Ce panneau fluo « hérisse » au plus haut point la bibliothécaire à la retraite, d’habitude si tempérée. Un rappel, à ses yeux, de la menace constante. « C’est à nous de nous préserver, comme si la campagne appartenait aux chasseurs ! », s’emporte la septuagénaire, qui réside ici depuis toujours. « Avec mon mari, nous ne nous promenons plus dans les chemins autour du village, de septembre à février. Une amie s’est fait engueuler parce qu’elle se baladait avec son chien, elle effrayait le gibier… Chez mon frère, des gars qui poursuivaient un animal ont sauté par-dessus la clôture. Comme en temps de guerre, le fusil même pas cassé. Chez la voisine agricultrice, des cavaliers ont déboulé dans la cour, manquant de renverser un enfant. C’est la folie totale ! »

    Son nom n’apparaîtra pas. Trop peur d’être stigmatisée. Le maire, lui-même, chasse… Dans son village du Poitou, néanmoins, elle sent l’exaspération gagner du terrain. Au sud de la Loire comme au nord, dans la France des villages comme des zones pavillonnaires périurbaines, monte une nouvelle colère antichasse. « Ras-le-bol », entend-on, de se voir confisquer bois et petits chemins, de trembler au son des détonations incessantes, qui réveillent en sursaut le dimanche matin.

    « Nos week-ends sont synonymes de confinement forcé durant toute la saison de chasse, soit environ cinq mois par an. » Une mère de famille vosgienne

    « Marre » de devoir se couvrir de fluo, d’accrocher une clochette au chien, ou de le porter, dès qu’on met un pied en forêt… Jusqu’à ne plus s’y risquer du tout, par crainte de « jouer à la roulette russe » avec les enfants. « Nos week-ends sont synonymes de confinement forcé durant toute la saison de la chasse, soit environ cinq mois par an, déplore cette mère de famille vosgienne. Récemment, ma fille de 11 ans a vu passer devant ses yeux horrifiés le cerf qu’elle observait depuis des mois. Il était mort sur la capot d'un 4*4.

     

    06/12/2019 : Chiffre du jour : six oiseaux blessés par des tirs de chasse recueillis au centre de Buoux

    Le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Buoux ne chôme pas. Depuis le début de la chasse, il a accueilli six oiseaux blessés par des tirs de chasse. La LPO affirme qu'il s'agit d'espèces protégées.

    Depuis l'ouverture de la chasse en septembre, six oiseaux ont été accueillis dans un piteux état, au centre de sauvegarde de la faune sauvage de Buoux (Vaucluse), dans le Luberon. Ils ont été recueillis criblés de plomb, blessés par des tirs de fusils. Il s'agit de tirs illégaux précise la LPO, la ligue de protection des oiseaux, qui ont selon elle touché des espèces protégées. Dans un communiqué, elle détaille le sort des ces oiseaux, comme ce faucon, cet épervier ou ce héron cendré morts de leurs blessures peu de temps après leur arrivée. 

    L'association raconte aussi les mésaventures d'une grue cendrée, laissée pour morte du côté de Roquebrune, dans les Alpes-maritimes. Vingt-trois plombs ont été découverts dans sa carcasse, comme le révèlent les radiographies. L'oiseau n'a jamais pu arriver en Camargue, son lieu de migration.   

    Relâcher d'un hibou grand-duc 

    Mais le centre de Buoux s'occupe aussi d'oiseaux qui finissent par aller bien, comme ce hibou grand-duc, relâché ce mardi à Mérindol. C'était pourtant mal parti. Il est arrivé dans le centre il y a deux mois, après avoir été sauvé de la noyade à la Seyne-sur-Mer, dans le Var. C'est à la tombée de la nuit qu'il a retrouvé l'air libre. La LPO tient à le relâcher en bord de Durance pour qu'il s'habitue à ce territoire avant qu'il ne retrouve son espace de chasse habituel.

     

    08/12/2019 : Vendée : parti à la chasse, le septuagénaire décède d’un arrêt cardiaque

    Un accident cardiaque a coûté la vie à un homme de 78 ans ce matin sur la commune de Treize-Vents.

    Une partie de chasse comme une autre pour cet homme de 78 ans.

    Il était parti ce dimanche matin chasser au lieu-dit Chunière sur la commune de Mervent (Vendée).

    Malaise cardiaque

    L’homme a été victime d’un arrêt cardiaque.

    Le Samu, rapidement engagé, et les pompiers, ont tenté de réanimer le septuagénaire.

    En vain malgré de multiples tentatives.

    Un accident malheureux qui aurait pu se produire à un autre moment, dans un autre lieu malheureusement.

     

    08/12/2019 : Saint-Jean-sur-Vilaine : un chasseur blessé lors d’une partie de chasse

    Un homme de 70 ans a été blessé par un autre chasseur au cours d'une partie de chasse, dimanche 8 décembre à Saint-Jean-sur-Vilaine.

    Un accident de chasse  a eu lieu sur la commune de Saint-Jean-sur-Vilaine, près de Chateaubourg, dimanche 8 décembre vers 11h15. 

    Alors qu’un groupe de chasseurs s’étaient alignés pour suivre du gibier, un chasseur a semble-t-il tardé à tirer et a touché un de ses collègues.

    L’homme de 70 ans qui habite à Champeaux a été blessé par des plombs au visage et au thorax et a été transporté au CHU Pontchaillou de Rennes.

     

    08/12/2019 : Un chasseur blessé après avoir reçu une balle dans le bras aux Martres-d'Artière (Puy-de-Dôme)

    Un accident de chasse s'est produit ce dimanche 8 décembre aux Martres-d'Artière (Puy-de-Dôme). Un chasseur en a blessé un autre.

    Un homme de 35 ans qui chassait, ce dimanche 8 décembre, aux Martres-d'Artière, a été blessé au bras par une balle.

    L'accident est survenu vers 9 heures lorsque le groupe de chasseurs était en train de décharger les fusils. Ils allaient se rendre, en véhicule, sur une autre zone de chasse. Auparavant, afin de ne pas rouler avec des armes chargées à bord, ils ont ôté les balles des fusils. Lors de cette manipulation, un coup est parti. Le chasseur blessé passait dans l'axe du fusil à ce moment là. 

    Transporté au CHU

    Agé de 35 ans, la victime a reçu une balle de calibre 12 dans le bras. Le trentenaire a été évacué au CHU de Clermont-Ferrand par le Smur de Clermont. Ses jours ne sont pas en danger. 

    Les témoins et l'auteur présumé du coup de feu, âgé de 44 ans, ont été auditionnés par les gendarmes de la brigade de Pont-du-Château, chargés de l'enquête.

     

    09/12/2019 : Un chasseur reçoit 20 à 30 plombs dans le thorax et au visage lors d’une battue en Ille-et-Vilaine

    Ce dimanche 8 décembre, un homme de 70 ans a été blessé au visage et au thorax, par le tir accidentel d’un autre chasseur lors d’une battue à Saint-Jean-sur-Vilaine, près de Vitré. Il a été transporté au CHU de Pontchaillou.

    L’accident s’est produit lors d’une battue, ce dimanche 8 décembre, vers 11 h, à Saint-Jean-sur-Vilaine, près de Vitré.

    Alors qu’un groupe de chasseur avançait en ligne, l’un d’entre eux a pris pour cible un chevreuil qu’il a longuement suivi dans sa ligne de mire. Selon les informations de la gendarmerie, l’homme aurait tardé à faire feu et a touché le chasseur qui se trouvait dans le même alignement, éloigné d’une vingtaine de mètres, au thorax et sur le côté du visage.

    Le pronostic vital n’est pas engagé

    La victime, originaire de Champeaux et âgé de 70 ans, a reçu entre 20 et 30 plombs. Il a été transporté par les pompiers au CHU de Pontchaillou, à Rennes. La gendarmerie indique que son pronostic vital n’est pas engagé.

    Le chasseur qui l’a blessé est un homme d’une quarantaine d’années qui réside à Saint-Jean-sur-Vilaine. La gendarmerie a ouvert une enquête et des auditions étaient en cours, dimanche soir, à la brigade de Châteaugiron.

     

    09/12/2019 : Sa voiture essuie un tir de carabine à Villiers-Saint-Benoît : la conductrice indemne

    Un accident de chasse, qui n’a pas fait de blessé, s’est produit lundi 9 décembre matin, lieu-dit La-Villotte, à Viliers-Saint-Benoît.

    Alors qu’elle circulait en direction de Villiers-Saint-Benoît, lundi 9 décembre en milieu de matinée, une automobiliste a eu une grosse frayeur. Vers 10h15, au moment de passer le carrefour entre la D22 et la D950, un projectile s’est logé dans l’une des custodes – ou petite vitre latérale – de sa voiture. Il s’agissait en réalité d’un tir de carabine.

    La victime n’avait pas entendu le tir

    "Le tir en direction d’une route est interdit dans le schéma de gestion cynégétique de l’Yonne, comme partout en France d'ailleurs. On doit pouvoir prendre en compte tout son environnement quand on tire", rappelle Olivier Lecas, président de la fédération de chasse de l’Yonne, qui condamne cet acte, "si les faits sont caractérisés", et "si l’incident ne fait pas suite à un ricochet du tir."

    À l’arrivée des gendarmes sur place, ces derniers n’ont pas trouvé de chasseurs dans les alentours. "Il y a plusieurs sociétés de chasse à Villiers-Saint-Benoît qui est une grande commune", signale Olivier Lecas.

    La conductrice, qui n’a pas été blessée, avait pour sa part vu une personne habillée d’une veste orange mais n’avait pas entendu le tir, au moment des faits.

    Dans l’Yonne, d’autres accidents de chasse ont eu lieu ces derniers mois. En septembre dernier, un tir avait touché une habitation lors du jour d’ouverture de la chasse, lieu-dit Longueron à Joigny. Même si le tir était non-tendu, le chasseur s’etait vu infliger une contravention de quatrième classe d’un montant de 135 euros.

     

    11/12/2019 : Près de Dieppe, des sangliers et un élevage illégal de chiens de chasse découverts dans une ferme

    Drôle de prise pour les gendarmes du Tréport (Seine-Maritime) : ils ont retrouvé dans une ferme de Penly, près de Dieppe, un élevage illégal de chiens et... des sangliers.

    Mardi 10 décembre, la gendarmerie du Tréport (Seine-Maritime) a fait une drôle de prise.

    Dans une ferme de Penly, près de Dieppe, les forces de l’ordre accompagnées de la SPA ont découvert un élevage illégal de chiens de chasse, une trentaine au total. 

    Les chiens, de races diverses, étaient nourris avec des restes de viande le plus souvent faisandée et présentaient des problèmes de peau. Ils étaient utilisés pour la chasse, notamment au sanglier.

    Les gendarmes ont également découvert six sangliers vivants dont un de 140 kg. Les animaux étaient détenus dans de mauvaises conditions.

    24 chiens sauvés

    Vingt-quatre chiens ont trouvé refuge à la SPA d’Etalondes. La DDTM, la Direction départementale des territoires et de la mer, et la DDPP, la Direction départementale de la protection des populations se sont saisies de l’affaire. L’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) devra se prononcer sur la détention des sangliers.

    L’agriculteur devrait être poursuivi pour détention illégale d’espèces sauvages, élevage de chiens sans déclaration et très probablement mauvais traitements.

     

    12/12/2019 : "Des volontaires de PACMA récupèrent 3 000 cartouches de chasse à l'Albufera et tirent la sonnette d’alarme sur la pollution de l’environnement par le plomb"

    Quatre volontaires de PACMA ont récolté 3 000 cartouches de chasse dans le parc naturel de l’Albufera de Valence en une heure et ont mis en garde contre la pollution de l’environnement par le plomb et le plastique causée par les chasseurs, qui sont également "responsables de la mort de millions d’animaux, y compris de leurs propres chiens".

    Le Parti Animaliste PACMA a diffusé sur les réseaux sociaux la vidéo montrant les sept sacs remplis de cartouches ramassées et le processus de collecte dans cette enclave naturelle de Valence, accompagné d’un message qui avertit que « la chasse tue et pollue ».

    Une volontaire qui a participé à la collecte explique dans la vidéo qu’ils ont ramassé « des milliers de cartouches » dans la zone humide de l’Albufera alors que la loi sur la chasse « interdit l’utilisation du plomb dans les zones humides » et, de plus, « exige des chasseurs qu’ils ramassent leurs déchets lorsqu’ils ont terminé ».

    Ces cartouches qui jonchent le sol ne sont « qu’un petit aperçu de ce qu’est la chasse, une activité violente qui, en plus de tuer chaque année des millions d’animaux dans notre pays, remplit nos espaces naturels, dont certains aussi emblématiques et aussi malades que l’Albufera, de plomb et de plastique « .

    « Sans parler du fait – ajoute-t-elle – qu’elle nous prive d’une partie de nos espaces publics. Il nous a fallu beaucoup de temps pour arriver ici parce que de nombreuses routes publiques sont coupées pour que les animaux ne soient pas effrayés et que les chasseurs puissent s’en approcher plus facilement. »

    La volontaire souligne que « c’est ainsi que les chasseurs prennent soin de la nature » et demande « la fin de cette activité violente », appelant la Generalitat « à contrôler ce type d’infraction contre l’environnement et à mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour que l’on ne puisse pas chasser » dans le Parc Naturel de l’Albufera.
     
     

     

    13/12/2019 : Braconnage: un homme placé en garde à vue par les gendarmes de l’Aube

    Soupçonné de faits de braconnage entre Chaource (Aube) et la Côte-d’Or, un homme a été interpellé dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre. Les gendarmes l’ont placé en garde à vue à la brigade de Gendarmerie de Chaource. Il a reconnu être l’auteur de la destruction d’une cinquantaine d’ongulés lors des deux derniers mois. Les militaires ont trouvé à son domicile un chevreuil et un sanglier récemment abattus de façon illégale. L’homme détenait également un faucon crécerelle et 26 pièces de venaison congelées.

    Des témoignages se multipliaient

    Cette arrestation est le fruit d’une enquête menée en collaboration entre les gendarmes et les services départementaux de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de l’Aube et de la Côte-d’Or. Depuis plusieurs mois en effet, les informations remontaient aux gendarmes. Détonations nocturnes, circulations de véhicules dans les champs et charniers se multipliaient en effet dans la région. Les gendarmes ont donc mis un terme à ces exactions.

    Ce combat de l’Institution contre le braconnage, illégal et nuisible pour la nature, intervient dans le cadre d’une attention accrue du public sur les questions touchant à la chasse. Depuis l’ouverture de la saison de la chasse, plusieurs accidents sont en effet à déplorer. Chaque année, l’Office de la chasse et de la faune sauvage en recense plus d’une centaine, faisant une dizaine de morts, rapporte Le Monde

     

    14/12/2019 : Alpes-de-Haute-Provence : Un chasseur tué par le coup de feu d’un autre chasseur au Castelet

    Le drame s’est produit ce samedi en début d’après-midi. Les secours ne sont pas parvenus à sauver le chasseur qui est décédé après ce tir qui serait accidentel.

    Un chasseur de 41 ans a été tué ce samedi vers 13 heures au Castelet dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ce dernier a été touché par le tir d’un autre chasseur raconte Le Dauphiné.

    Les pompiers d’Oraison et de Volx sont rapidement arrivés sur les lieux, tout comme l’hélicoptère du SMUR de Digne-les-Bains et les gendarmes. Rien n’a pu être fait pour sauver la victime qui est décédée.

    La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer ce qu’il s’est exactement passé et dans quelles conditions cet accident s’est produit.

     

    14/12/2019 : Chasse : un rabatteur blessé à une cuisse par un tir

    Invité à une partie de chasse sur la commune de Charleville-sous-Bois, un rabatteur originaire de Cosnes-et-Romain en Meurthe-et-Moselle et âgé d’une soixantaine d’années a été touché par une balle à la cuisse gauche. L’accident s’est produit ce 14 décembre entre 15 h et 16 h.

    Au passage d’un sanglier, un chasseur tire mais sa balle aurait ricoché avant de traverser la jambe de la victime qui se trouvait entre 150 et 200 mètres de lui. Pas de fracture, pas d’hémorragie, le blessé a été transporté sur l’hôpital de Mercy.

     

    15/12/2019 : GARD Battue aux sangliers : la balle termine dans la baie vitrée

    Plus de peur que de mal ce dimanche matin vers 10h, lors d'une battue aux sangliers qui s'est déroulée dans une commune près d'Anduze.

    Alors que des chasseurs traquaient des sangliers, une "fine gâchette" a fait feu sur un animal, mais la balle a ricoché sur un rocher et la trajectoire a été détournée. Au lieu d'atteindre le mammifère, la balle a terminé sa course dans la baie vitrée d'une maison. Il n'y a pas de blessé.

     

    16/12/2019 : Un chasseur du Maine-et-Loire blesse son neveu à l'oeil en tirant sur du gibier

    Un chasseur a gravement blessé son neveu de 26 ans à l'oeil, dimanche à Montreuil-Bellay, en Maine-et-Loire, en tentant de tirer sur une proie. Il a été placé en garde à vue.

    Un jeune homme de 26 ans a été grièvement blessé à l'oeil par son oncle alors que les deux hommes chassaient, dimanche 15 décembre, vers 9 h 30, sur la commune de Montreuil-Bellay, dans le sud du Maine-et-Loire, rapporte Ouest-France

    D'après les premiers éléments de l'enquête, l'un des plombs de la gerbe, tirée par l'oncle, qui tentait d'abattre un petit gibier, serait venu se loger dans l'oeil de son neveu. 

    Il a été hospitalisé en état grave, mais son pronostic vital n'est pas engagé. L'oncle a été placé en garde à vue par les gendarmes de Saumur, chargés de l'enquête. 

     
     

    Le 8 décembre dernier, un homme se trouvait sur sa parcelle boisée à Saint-André-la-Côte.

    Avec un groupe, il organisait un stage de survie lorsqu'un individu armé s'est présenté et a menacé le propriétaire avec son fusil.

    Il semblerait que ce chasseur un peu marginal n'accepte pas que le terrain soit désormais interdit de passage avec le fil barbelé déployé tout autour.

    Le propriétaire menacé a porté plainte à la gendarmerie et réfléchirait désormais à vendre son terrain pour organiser ses stages de survie sur une autre commune rhodanienne plus accueillante.

     

    16/12/2019 : Oise : braconnage de cerf, 7 individus interpellés

    Le 7 décembre 2019, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), en partenariat avec la fédération des chasseurs de l’Oise, ont interpellé un groupe de chasseurs ayant abattu illégalement un cerf à Autheuil-en-Valois. Une infraction passible notamment de 1 500€ d’amende et du retrait du permis de chasser.
    Le cerf élaphe est une espèce gibier soumise à plan de chasse, mode de gestion qui vise à assurer le développement durable des populations et à préserver leurs habitats. Seuls les chasseurs détenteurs d’un plan de chasse sont donc autorisés à abattre un cerf.
    Les individus interpellés, samedi 7 décembre, en périphérie de la forêt de Retz ne disposaient d’aucun plan de chasse les autorisant à prélever un tel animal de cette espèce.
    Les différents protagonistes seront bientôt entendus dans les locaux de l’ONCFS dans le cadre d’auditions.

    De lourdes amendes encourues, le cerf saisi

    Les peines encourues pour ce type de braconnage sont une amende de 1500€, le retrait du permis de chasser, la suspension du permis de conduire, la confiscation des objets ayant servis à commettre cette infraction.

    Peuvent également s’ajouter les dommages et intérêts qui pourraient être attribués à d’éventuelles parties civiles.

    Le cerf a, quant à lui, été saisi.
     
     
     
    Un homme a frôlé la mort, en 2018, à Marolles-les-Buis. Un chasseur de 26 ans a raté un chevreuil et a tiré en direction d’une propriété. Sa balle s’est figée dans un pare-brise.
    « Vous êtes des amateurs. On a frôlé la mort d’un homme ! », s’emporte l’officier du Ministère public, Mathieu Bernier, en s’adressant au président d’une société de chasse et à un chasseur, tous les deux prévenus dans une affaire de balle perdue : un accident de chasse survenu le 17 février 2018, à Marolles-les-Buis, sur le canton de Nogent-le-Rotrou.
      Posté pour une battue, un chasseur de 26 ans, titulaire du permis depuis 2017, attendait le gibier. À 16h30, ce jour-là, un chevreuil surgit. Le chasseur épaule sa carabine et tire à trois reprises. Sans toucher l’animal. Mais il fait feu en direction d’une haie et de la D103. Puis la battue s’est terminée.

    Un tir par ricochet

    Deux jours plus tard, les chasseurs apprennent que l’une des balles a terminé sa course dans le haut du pare-brise d’une voiture, stationnée dans une propriété située à 400 m du lieu des tirs. Un homme a expliqué qu’il s’était rendu dans son véhicule pour récupérer un objet dans la boîte à gants et que la balle était passée à moins de deux mètres de sa tête. Il était accompagné de son fils. La compagnie d’assurance a remboursé la victime. L’affaire a été jugée au tribunal de police.

    « Les trois balles qu’il a tirées n’auraient jamais dû sortir de son canon! »

    À la barre, le président de la société de chasse paraît détendu : « Nous nous sommes excusés. Tout s’est bien passé. Le propriétaire nous a offert l’apéritif. »

    Et de préciser : « Ce n’était pas un tir direct mais un ricochet. C’est de la malchance. Nous n’irons plus chasser là-bas. »
     
    L’agent de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), Didier Defosse, qui a rédigé le procès-verbal de l’accident de chasse, n’a pas la même vision : « Les trois balles qu’il a tirées n’auraient jamais dû sortir de son canon?! Il a tiré dans une zone interdite : en direction de la route. »
      Le débat s’est poursuivi sur l’arme, jugée très puissante, et qui possède une portée maximum de 2 km. L’agent a dit se mettre dans l’état d’esprit du chasseur : « Il a été aveuglé par ses tirs à cause de l’obsession du gibier qui se déplace. Avec l’effet de surprise et l’adrénaline, il a négligé son environnement. » Didier Defosse a salué la démarche du chasseur qui a assumé ses actes et prévenu l’Office.
      L’avocat de la partie civile était, lui, consterné : « Comment peut-on tirer du chevreuil sur deux hectares de territoire avec une arme si puissante?? » Il réclame 4.500 € de dommages et intérêts pour son client, sa femme et son fils qu’il décrit « tétanisés » par cette affaire.
      Alors que huit décès à cause de la chasse sont à déplorer en France, en 2019, l’officier du Ministère public a résumé sa pensée : « C’est criminel de tirer dans de telles conditions. Vous ne devez pas minimiser la situation. Vous avez tout fait pour que cela arrive. C’est un scandale! »
      Et de requérir 600 € d’amende pour les deux prévenus et une annulation du permis de chasse pour le tireur.

    Le tireur est condamné à 500 € d’amende et à une annulation de son permis de chasse, le président à 500 € d’amende. Tous les deux sont condamnés solidairement à payer 2.500 € de dommages et intérêts.

     

    17/12/2019 : Écommoy. Deux blessés dans un accident de chasse

    Les gendarmes et les pompiers sont intervenus pour un accident de chasse, dimanche 15 décembre à Écommoy, dans l’après-midi.

    Un tir accidentel a fait deux blessés lors d’une partie de chasse au petit gibier à laquelle participaient une petite dizaine de membres de la société locale.

    Un homme âgé d’une soixantaine d’années a reçu une gerbe de plomb dans le mollet. Il a été transporté par les pompiers à l’hôpital du Mans, où il est toujours ce mardi 17 décembre.

    Une enquête est ouverte

    Également touché au mollet, un deuxième chasseur est plus légèrement blessé. Il n’est plus hospitalisé ce mardi 17 décembre.

    Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.

    Les gendarmes ont auditionné les différents protagonistes et saisi les fusils, comme c’est l’habitude en de pareilles circonstances.

     

    18/12/2019 : Landes : une meute de chiens de chasse tue une chèvre domestique

    À l’occasion d’une battue, dimanche matin, des chiens se sont attaqué à l’animal dans son pré.

    « Un incident rarissime. » C’est ainsi que le directeur de la Fédération de chasse, Régis Hargues, qualifie l’attaque, en marge d’une battue, qui a eu lieu sur la commune de Rivière, route des Clarions. « Une battue aux chevreuils avait lieu non loin de la maison, explique la propriétaire de l’animal. Nous avons, dans un pré clôturé et électrifié, une chèvre, une ponette et une jument. À un moment, ma voisine m’a alerté parce qu’elle avait vu des chiens traverser le pré, à la poursuite de chevreuils. Quand je suis allée voir, j’ai constaté qu’ils s’étaient attaqués à la chèvre, et malgré le vétérinaire, on n’a pas pu la sauver. La personne qui était responsable de la chasse a été très correcte, mais ce qui s’est passé m’interpelle : nous sommes une trentaine d’habitations dans ce secteur et avec les barthes qui sont noyées, le gibier se rapproche un peu plus des habitations. Comment un des chasseurs a pu perdre le contrôle de ses chiens ? Comment faire pour que cela n’arrive pas à nouveau ? »

    Pour Régis Hargues, qui a contacté le chef de meute, « c’est la première fois que ça arrive dans les Landes. La chèvre a été très abîmée, l’Association de chasse va prendre en charge les frais inhérents… Un chien, peut-être un jeune, a dû se tromper de cible ». Quand au rôle joué par les inondations dans cet incident, le directeur de la Fédération considère qu’elles perturbent surtout les chasseurs : « Je n’ai pas eu de remontées depuis le terrain concernant des gros regroupements, le gibier nage, et trouve en général toujours un moyen de passer. »

     

    18/12/2019 : Vaucluse : Un vététiste blessé par balles au bras par un chasseur

    L’accident de chasse s’est produit sur un chemin de randonnée.

    Un vététiste de 45 ans a été blessé par balles au bras ce mercredi matin par un chasseur dans le Vaucluse, a-t-on appris auprès des sapeurs-pompiers, confirmant une information de La Provence.

    L’homme a été transporté d’urgence vers l’hôpital d’Avignon, où il a été pris en charge. L’accident de chasse a eu lieu vers 10 h 40 sur un chemin de randonnée vers le village perché de Saumane, près de L’Isle-sur-la-Sorgue. Selon nos confrères, c’est le chasseur qui aurait alerté les secours.

     

    20/12/2019 : Liniers : le sanglier poursuivi par des chasseurs jusque devant l'école maternelle

    Le conseil municipal de Liniers a décidé de porter plainte ce vendredi 20 décembre 2019 contre les organisateurs d'une chasse à courre au sanglier. Mardi 17 décembre, le sanglier a été traqué jusque devant l'école maternelle.

    La chasse à courre ou vénerie, mode de chasse ancestral se déroulant généralement en forêt consiste à poursuivre un animal avec une meute de chiens jusqu’à son épuisement et sa prise. Grâce à leur odorat, ce sont les chiens qui poursuivent. 

    Le rôle des cavaliers consiste à les contrôler et les suivre. Tradition culturelle pour les uns, cette pratique est de plus en plus vilipendée par des associations et des particuliers. 

    Plainte déposée

    Le maire de Liniers, Dominique Brocas, les enseignants et les jeunes enfants de l’école maternelle de Liniers se souviendront sans doute longtemps de la matinée du mardi 17 décembre 2019. 

    Ce jour-là, vers 11 h 50, un équipage (1) a continué à traquer un sanglier jusque dans le centre bourg de la commune.

    Un attroupement d’une meute de 20 à 30 chiens excités, d’une dizaine de chevaux et leurs cavaliers, de voitures suiveuses tout terrain s’est formé devant la mairie et l’entrée du groupe scolaire à la vue des jeunes enfants pour certains paniqués.  Ils ont été confinés dans l’école.

    Attroupement et panique

    L’intervention ferme, répétée et énergique du maire au maître d’équipage et ses colistiers a permis d’arrêter l’action de chasse qui s’est néanmoins poursuivie avec quelques chasseurs à pied jusque dans la cour d’un riverain et sous les yeux horrifiés d’une maman et ses deux petites filles.

    Capturé, puis transféré en forêt, l’animal a été abattu par les chasseurs. 

    Pour le maire, Dominique Brocas, "La chasse aurait dû être stoppée dès la sortie de la forêt de Moulière. Ce n’était pas assez encadré. Pour moi, il y a manifestement non-maîtrise des opérations ce qui a entraîné la mise en danger des personnes et des biens". 

    Réuni en séance plénière, jeudi 19 décembre, les élus de Liniers ont pris la décision de porter plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Chauvigny. 

    Interdit en zone urbaine

    De son côté la référente du collectif Abolissons la Vénerie Aujourd’hui (AVA Poitou) précise : "Ce type d’incident est hélas courant et répétitif partout en France, malgré la loi qui précise que la poursuite et la mise à mort de l’animal traqué sont interdits en zone urbaine."

    Cor. : Claude Mazin 

    (1) Selon nos informations, cette chasse était organisée par la Rallye Bernel dont le chenil est situé au lieu-dit Les Trois Marchais, commune de Magné. Contacté par mail, le maître d’équipage, Patrick Thouvenin n’a pour le moment pas donné suite à notre demande.

     

    Le président des chasseurs agaçé

    Marqué par les deux décès accidentels d’octobre dernier, le président de la fédération des chasseurs de la Vienne, Michel Cuau, ne comprend pas les réactions après la chasse à courre de Liniers.

    "S’il y a bien une chasse qui n’est pas dangereuse c’est bien celle-là. Le sanglier n’a prévenu personne qu’il allait passer juste à côté de cette école ! C’est un fait de chasse, un incident de chasse, mais personne n’a été blessé et nous n’avons pas connaissance de dégradations."

    Le président et son directeur regrettent le climat anti chasse du moment alors que la population de sangliers ne fait que croître, les dégâts aussi, et ce jusque dans les jardins des villes. "Nous faisons ce que l’on peut pour réguler les sangliers en toute sécurité face à des contraintes et des pressions contradictoires."

    La chasse à courre doit normalement être stoppée en zone urbaine.  « On n’arrête pas comme ça des chiens qui suivent le gibier qui va où il veut », rappelle le président Cuau en relevant que Liniers est un petit bourg posé au milieu des champs en bordure de forêt. « Les chasseurs ont prévenu tout de suite la police de la chasse de la situation, je ne vois pas qui a été mis en danger dans cette affaire, ça me laisse sceptique », réagit le président Cuau.

    L'Inspection académique alertée par la directrice de l'école

    Mardi en fin de matinée, les enseignants de l’école maternelle de Liniers ont eu la stupeur de voir débouler jusque devant l’établissement la meute des chiens et les chasseurs sur leur monture. Le rallye était en quête d’un sanglier acculé qui est parvenu à s’échapper en passant dans le jardin d’un particulier, contigu à l’école. Ce dernier a refusé aux chasseurs le passage chez lui. Un grillage sépare la cour du jardin. Le maire et ses adjoints sont sortis immédiatement, les élèves et les enseignants ont été confinés dans l’école. Un mot a été mis dans le cahier afin d’expliquer aux parents ce qui s’était passé. La directrice de l’école a fait une déclaration d’événement auprès des services académiques, qui le confirment. Il a été précisé aux élèves comme au personnel de l’école qu’il pouvait bénéficier d’une prise en charge s’ils souhaitaient parler de ce qui venait de se passer. La mauvaise appréciation de la situation par les chasseurs n’aura pas de suite du côté de l’Éducation nationale qui renvoie la balle au maire. « Il a d’ailleurs réagi tout de suite pour faire disperser l’attroupement, la mairie est attenante à l’école », souligne l’Inspection d’académie. 
    L’inspecteur de circonscription a pris contact avec le maire après avoir été avisé de ce qui s’était passé.

     
     
    Dimanche matin, plus d’un automobiliste a été surpris par des barrières et des barrages dans le secteur Marchiennes, Vred et Bouvignies. Impossible de passer ! Il faut dire qu’une immense battue avec rabatteurs, chiens et chasseurs y était organisée pour tenter de limiter le nombre de bêtes grises qui causent des dégâts considérables dans les cultures.

    C’était la troisième fois que les chasseurs se retrouvaient pour ce genre d’action cette saison. Deux sont encore prévues à la mi-janvier et à la mi-février 2020.

    «  Cette battue organisée par les chasseurs locaux et tributaires du droit de chasse a été faite avec la coordination de la Fédération de chasse. Les routes étaient fermées par mesure de sécurité  », explique François Fontenier, agriculteur à Bouvignies et administrateur de la Fédération de chasse.

     

    20/12/2019 : Des déchets de chasse abandonnés sur les parkings

    Depuis l'ouverture de la saison, des chasseurs indélicats laissent des animaux morts au bord des routes départementales.

    Depuis l'ouverture de la chasse au bois, les usagers des routes châtillonnaises font de macabres découvertes. Sur les aires de repos comme celle d'Ampilly-le-Sec ou de Courcelles, ils découvrent régulièrement des sacs en plastique noirs déposés aux abords des poubelles. Ces sacs débordent de « déchets de chasse », des morceaux d'animaux sauvages : têtes de chevreuils, têtes de sangliers, découpes de viande, peaux, boyaux, plumes, bouts de pattes... Découvertes peu sympathique s'il en est, mais de plus véritable problème sanitaire. Il faut savoir que les animaux prélevés dans la nature génèrent des tonnes de déchets de venaison, classés en deux catégories de sous-produits : les viscères, qui sont généralement laissés sur place par les chasseurs et disparaissent rapidement, et les restes plus difficiles à évacuer : peau, poils, os, crânes...

    La réglementation européenne admet que les sous-produits de gibier sauvage pourraient être laissés sur place. Il est en effet reconnu que la présence, en petites quantités, de ces sous-produits dans la nature contribue au cycle de la chaîne alimentaire. Il convient néanmoins de n'abandonner ces déchets unitaires que dans des endroits non fréquentés par le public et d'éviter tout type de nuisance. Il existe aussi une interdiction générale d'abandonner tout déchet, quel qu'il soit. L'article L 541-2 du Code de l'Environnement stipule que toute personne qui produit des déchets de nature à porter atteinte à la santé de l'homme et à l'environnement, est tenue d'en assurer l'élimination. Le Code Rural, quant à lui, précise dans son article L226-3 « qu'il est interdit de jeter en quelque lieu que ce soit les sous-produits d'animaux ».

    L'enlèvement et le traitement de ces déchets de venaison permettent de réduire les risques épidémiologiques et de limiter les gênes aux autres usagers de la nature. La fédération des chasseurs de Côte-d'Or (FDC21) œuvre dans ce sens. Responsable du service grand gibier, Jean-Luc Joblin explique : « dans les zones à fort enjeu sanitaire (cas de tuberculose bovine répertoriés), la collecte est rendue obligatoire par arrêté préfectoral et nous la prenons entièrement en charge. Dans les autres zones, il n'y a pas de contrainte réglementaire mais nous incitons les sociétés de chasse à acheter des bacs et à mettre les déchets de venaison à l'équarrissage. Nous prenons en charge 50 % des frais. Le Châtillonnais ne se trouve pas dans une zone à fort enjeu sanitaire, les sociétés de chasse ne sont pas tenues d'adhérer au système. Mais en aucun cas il n'est autorisé de déposer des sacs au bord des routes ! Nous allons réinformer et sensibiliser les chasseurs aux codes de bonnes pratiques ».

    Comme les parkings dégradés jouxtent les Routes Départementales 980 et 971, François Sauvadet, président du Conseil départemental de la Côte-d'Or, s'est saisi du dossier : « le Département est responsable de la construction, l'aménagement et l'entretien des routes départementales. C'est à ce titre que ses agents veillent au bon état des routes et de leurs abords. Depuis le début de la saison de chasse, ils ont retrouvé à plusieurs reprises des déchets de venaison sur les aires de repos, hors agglomération, sur le canton de Châtillon-sur-Seine. Le Code pénal interdit le dépôt de déchets de toutes natures sur les lieux publics et privés. J'ai donc décidé d'alerter la Fédération départementale des chasseurs de Côte-d'Or sur ces événements regrettables, demandant à son président d'intervenir auprès de ses adhérents pour que ces dépôts de déchets cessent immédiatement. Une copie de ce courrier sera également adressée à la Direction départementale de la Protection des populations. Enfin, il faut savoir que j'ai déposé plainte à la gendarmerie ».

    René Regnault, maire d'Ampilly-le-Sec, « le déplore fortement. Ces déchets sont un fléau, certains chasseurs se fichent pas mal du gibier. À une époque, on en a trouvé dans la rivière, dans la décharge... Beaucoup de chasseurs viennent aussi d'autres régions et ne sont pas respectueux des règles ». Le parking entre Ampilly et Châtillon-sur-Seine se trouve en réalité sur la commune de Buncey. Son maire Christian Bornot indique : « nous avons déjà plusieurs fois ramassé ces sacs. C'est inadmissible ! ».

    Alexandre, usager de la route, a constaté à maintes reprises la présence de ces sacs. Il trouve « révoltant de tuer la noble faune sauvage du Châtillonnais sans l'excuse de consommer le gibier abattu... qui termine ici bien indignement. Il me semble qu'autrefois la chasse avait d'autres buts que les tueries de masse. Sans compter le problème sanitaire qui découle de cette négligence provocatrice. Enfants, animaux domestiques, n'importe qui peut tomber là-dessus, ce n'est pas une belle image de la chasse ! ».

     

    21/12/2019 : Ligné. Des brebis blessées par des chiens de chasse

    Une meute de chiens a affolé une cinquantaine de brebis gestantes, lors d’une battue, ce samedi matin à Ligné, près d’Ancenis, en Loire-Atlantique.Un éleveur de moutons de Ligné, près d’Ancenis (Loire-Atlantique), a été appelé en urgence ce samedi matin par le voisin d’une de ses parcelles. Dans ce champ, où paissait une cinquantaine de brebis, des chiens de chasse ont fait irruption, affolant le troupeau et blessant plusieurs animaux. 

     

    23/12/2019 : Hérault : Frédéric Jeanjean sérieusement blessé dans un accident de chasse

    Samedi 21 décembre, Frédéric Jeanjean a été accidentellement atteint par des plombs à une jambe et au visage. 

    Frédéric Jeanjean, dirigeant de premier plan dans la filière viticole, s’est accidentellement blessé ce samedi matin en chassant la bécasse sur la commune d’Aumelas, située à l’ouest de Montpellier. Ce lundi, sa fille, Camille Jeanjean, précise les circonstances de cet accident au cours duquel le quinquagénaire a été atteint par des plombs à une jambe et au visage, notamment à un œil. Il était en train de se promener en famille lorsqu’il a glissé.

    Atteint à un œil

    Selon Camille Jeanjean, "le fusil est alors tombé au sol, cela a déclenché les deux coups de feu. Les plombs ont ricoché sur des pierres,  mon père a été touché à la jambe et au visage." Le chef d’entreprise serait sérieusement touché à un œil, "le nerf optique a été éraflé, pas sectionné. Nous n’en savons pas davantage pour le moment, nous attendons de réaliser d’autres examens."  Elle confirme que le cran de sûreté de l’arme à feu n’était pas engagé quand les deux coups sont partis.

    Un secteur peu accessible

    L’accident est survenu vers 10 h ce samedi 21 décembre dans un secteur peu accessible de cette commune rurale située à une trentaine de kilomètres de Montpellier, ce qui aura impliqué le transport de la victime par les moyens aériens du Sdis 34. Frédéric Jeanjean, âgé de 58 ans, a été héliporté vers le CHU de Montpellier. 

     

    23/12/2019 : Près de Montpellier : à Aumelas, un chasseur grièvement blessé par une cartouche en chutant

    Un chasseur qui participait à une battue aux sangliers a chuté samedi matin sur le plateau d'Aumelas, près de Montpellier et s'est grièvement blessé par un tir de cartouche.

    Un chasseur âgé de 58 ans, bien connu dans le monde viticole de l’Hérault s’est grièvement blessé lors d’une chute accidentelle samedi matin, sur le plateau d’Aumelas, une commune située sur les hauteurs de Gignac, à quinze kilomètres à l’ouest de Montpellier.

    Il chassait à proximité du hameau de Cabrials, commune d’Aumelas, non loin de la RD 114 E2 en direction de Cournonterral, quand il a fait une lourde chute.

    Son fusil était chargé, sans le cran de sûreté activé, et deux cartouches l’ont atteint. Il s’agissait de deux cartouches de plombs. L’alerte a été donnée rapidement par des membres de sa famille présents.

    Héliporté au CHU à Montpellier

    Grièvement blessé à une jambe et au visage, notamment à un oeil par la gerbe de plombs et lors de sa chute sur des pierres, le quinquagénaire a été secouru par les sapeurs-pompiers du Sdis 34 et un médecin du Smur-Samu 34, médicalisé sur place, puis évacué par hélicoptère au CHU Lapeyronie, à Montpellier.

     

    23/12/2019 : Perpignan : 26 sangliers abattus en une matinée au nom de la sécurité routière

    Ce lundi 23 décembre, 140 chasseurs ont participé à une battue administrative autour de la route de Canet. L'axe a dû être coupé de 9 heures jusqu'au début de l'après-midi pour les besoins de l'opération.  

    De mémoire de chasseur, il s'agit d'une grande première. Ce lundi matin, la circulation a dû être interrompue pendant plus de trois heures sur la voie rapide reliant Perpignan à Canet pour cause de battue administrative.
    En clair : une battue au sanglier ordonnée par la préfecture pour limiter la prolifération de l'espèce et les troubles qui y sont liés. 

    Cent collisions par an dans les P.-O.

    "Aujourd'hui, il y a de plus en plus de sangliers dans le département, et notamment dans la plaine, explique Xavier Prud'hon, le responsable adjoint de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM, un service de l'État). Nous recensons chaque année plus de cent collisions impliquant des sangliers sur les routes des Pyrénées-Orientales. Il y a un réel problème de sécurité publique. L'opération de ce lundi matin visait à intervenir sur un secteur aux abords de la Têt où les populations de sangliers se développent et où nous avons recensé plusieurs collisions ces derniers temps."   

    26 sangliers prélevés, un chasseur blessé

    Près de 140 chasseurs, encadrés par onze des 22 lieutenants de louveterie que recense le pays catalan ont participé à la battue, qui s'est tenue de part et d'autre de la route de Canet, entre les gués de Bompas et de Villelongue. Ils ont au final prélevé 26 sangliers, dont une dizaine de femelles pleines.

    Un chasseur perpignanais a été légèrement blessé à la jambe lors de l'opération. "Il a reçu un éclat de balle qui a ricoché après avoir traversé un sanglier", indique Xavier Prud'hon. Le blessé a néanmoins pu se rendre à l'hôpital par ses propres moyens. 

     

    27/12/2019 : Près de Vitré. 17 braconniers arrêtés alors qu’ils chassaient le chevreuil sans autorisation

    Un groupe de chasseurs a été interpellé à Louvigné-de-Bais, vendredi 20 décembre, en possession d’un chevreuil braconné. Les agents de développement de la fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine les suivaient depuis un moment.

    Les agents de développement de la fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine ont interpellé, vendredi 20 décembre, 17 braconniers dans le secteur de Louvigné-de-Bais, près de Vitré, alors qu’ils chassaient le chevreuil sans autorisation, quelques jours avant Noël.

    Ce groupe de chasseurs, qui détenait l’autorisation de chasser le sanglier mais pas le chevreuil, était suivi « depuis plusieurs années », confirme André Douard, président de la fédération départementale des chasseurs d’Ille-et-Vilaine. « Ils étaient difficiles à coincer. On est dans du braconnage organisé. » La chasse du chevreuil est très réglementée.

    Un passage devant le tribunal

    Les agents de développement, rattachés à la fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine, sont au nombre de trois dans le département et sont assermentés pour dresser un procès-verbal, en tant que police de la chasse. Le groupe qu’ils ont interpellé était en possession d’un chevreuil braconné, tiré avec une munition interdite et transporté avec un quad.

    « Le chevreuil a été saisi par les agents de développement ainsi que le quad et le fusil du tireur », indique la fédération. Le PV a été transmis au procureur de la République de Rennes et les braconniers devraient passer devant le tribunal. Ils encourent un retrait du permis de chasser et une amende de plusieurs milliers d’euros.

     

    27/12/2019 : Un plomb s'est logé dans le pare-brise d'un couple de Côte-d'Or

    Le jeudi 26 décembre vers 16 h, un couple originaire de Côte d'Or et leur bébé de deux ans, circule sur la commune de Parcey. La famille est en route pour Marnoz lorsque tout d’un coup « ça claque fort dans la voiture ». Le couple, qui pense à un jet de cailloux, fait alors demi-tour. Personne à l’horizon. « Ensuite, on a vu ce qui semble être un impact de plomb dans le pare-brise », explique le conducteur.

    Le projectile, qui n’a pas transpercé, est venu se loger au niveau de la tête de la passagère. Le père de famille serait allé rendre compte de sa mésaventure aux gendarmes de Salins-les-Bains en fin d’après-midi. « Cela ressemble très fortement à un plomb de fusil à air comprimé », assure le conducteur, qui est aussi chasseur. Les circonstances exactes de l’incident ne sont pas connues.

     

    27/12/2019 : Côte-d'Or : des déchets de sangliers abandonnés le long de la route et sur des parkings

    Depuis plusieurs semaines, des viscères de chevreuils et de sangliers sont déposés le long des routes départementales en Côte-d'Or par des chasseurs. Un pratique interdite et condamnée par la Fédération des chasseurs de Côte-d'Or.

    Les maires de plusieurs communes de Côte d'Or n'en peuvent plus. À plusieurs reprises, et depuis plusieurs années selon certains, ils retrouvent des sacs remplis de déchets de chasse le long de leurs routes ou sur leurs parkings. René Regnault est le maire d'Ampilly-le-Sec, il raconte toutes les carcasses trouvées près de sa commune : "On a déjà trouvé dans des sacs des morceaux de gibiers entiers, comme des têtes. Dans notre rivière, un jour, on a même trouvé une tête de biche."

    "Cela pose des problèmes pour l'hygiène, mais surtout pour les touristes." - Christian Bornot, maire de Buncey"

    René Regnault n'est pas le seul dans ce cas. Du côté de Buncey, le constat est le même. "On a retrouvé à deux reprises sur un parking le long de la départementale 980 des déchets d'animaux, têtes et peau confondus, explique Christian Bornot, le maire de la commune. Les chasseurs déposent ça à côté des poubelles. Cela pose des problèmes en matière d'hygiène, mais surtout pour les touristes qui s'arrêtent sur ces parkings et constatent ces carcasses."

    Une pratique interdite par le Code rural

    Le code de l'Environnement précise que "toute personne qui génère des déchets de nature à porter atteinte à la santé de l'homme et à l'environnement est tenu d'en assurer l'élimination". Le code Rural précise lui "qu'il est interdit de jeter en quelque lieu que ce soit les sous-produits animaux". 

    La Fédération des chasseurs de Côte d'Or condamne ces pratiques

    Face au désarrois des maires, la Fédération des chasseurs de Côte d'Or réagit. Jean Luc Joblin est le responsable du service grand gibier. Il rappelle aux chasseurs que cette pratique est interdite, et contraire aux valeurs que prônent la Fédération : "On est pas du tout dans le cadre des pratiques que l'on défend. Ces dépôts sauvages, dans la nature, n'ont pas lieu d'être, même sur des zones de déchets. Ce sont des déchets d'animaux visibles par le public et potentiellement en contact avec la faune sauvage. Ce n'est pas autorisé dans ce cadre là."

    Seules les toutes petites quantités de déchets de chasse peuvent être abandonnées sur place, selon Jean Luc Joblin, car ces sous-produits peuvent contribuer au cycle de la chaîne alimentaire. Pour les grosses quantité, il faut faire appel à une société d’équarrissage. La fédération des chasseurs le précise, elle prend en charge 50% des frais.

     

    28/12/2019 : Montrond: poursuivi par des chiens de chasse, le sanglier s’encastre dans une voiture

    La collision a eu lieu sur le territoire de la commune de Montrond vers 11 h 30.

    Un automobiliste qui circulait sur la RN5 samedi 28 décembre n’a pu éviter un sanglier qui traversait la route. La collision a eu lieu sur le territoire de la commune de Montrond vers 11 h 30. La passagère du véhicule a été blessée dans l’accident et transférée vers l’hôpital de Champagnole.

    Les pompiers et les gendarmes de Champagnole sont intervenus. L’accident a engendré d’importants bouchons sur la RN5. Une circulation alternée a été mise en place.

    Selon le conducteur qui s’en est sorti indemne, l’animal était poursuivi par des chiens de chasse. Après la collision avec le sanglier, ils auraient d’ailleurs continué à mordre la bête.

     

    28/12/2019 : Accident de chasse à Muro

    Un accident de chasse s'est produit ce samedi matin vers 9h20 sur la route de Santa Reparata à Muro, en Balagne. Un homme a été blessé au pied droit. Il a été pris en charge par les pompiers de l'Ile-Rousse.

     

    29/12/2019 : Près de Montpellier : à Clermont-l’Hérault, des chiens de chasse traquant un sanglier tuent un chat

    Une scène de chasse a choqué des habitants du centre-ville de Clermont-l'Hérault, ce dimanche matin, et indignent les membres d'une association : des chiens ont attaqué des chats.

    Une scène de chasse a choqué de nombreux témoins, ce dimanche matin, dans des rues du centre-ville de Clermont-l’Hérault, à 45 kilomètres à l’ouest de Montpellier, où l’actualité est particulièrement agitée depuis ces derniers jours.

    Une scène qui indigne les responsables de l’association de la cité de la Combe, où des chiens de chasse qui poursuivaient un sanglier ont attaqué les chats en liberté.

    « Un des chats a été littéralement déchiqueté par les chiens, nous avons assisté à une scène d’horreur, nous sommes encore sous le choc », témoigne un responsable de cette association qui recueille des chats.

    Un petit chien tué par des chiens de chasse

    L’association de la cité de la Combe, à Clermont-l’Hérault dénonce, « le danger créé désormais jusque dans le coeur de ville par des chasseurs imprudents et inconscients : ce qui est arrivé ce dimanche matin survient quelques jours à peine après que des chiens de chasse traquant du gibier ont attaqué et tué un petit chien en pleine rue ». Voilà qui va relancer la polémique sur la présence de chasseurs de plus en plus dans les villes et pour cause : les chiens de chasse poursuivent des hardes de sangliers qui se réfugient dans les agglomérations, comme à Juvignac, aux portes ouest de Montpellier.

    Métropolitain a diffusé dans la semaine sur la page Facebook Trafic Métropolitain, deux films tournés par des particuliers. Une Héraultaise a immortalisé pour sa part un sanglier de poids tranquillement en train de se nourrir entre un domaine viticole et l’autoroute A9, au nord de Lunel.

     

    29/12/2019 : CUSSY-EN-MORVAN : Deux chiens de chasse bloqués dans un terrier sauvés

    Il était 18 h 45 passé, ce samedi soir, lorsque les Sapeurs-Pompiers d’Anost, placés sous les ordres du Lieutenant Hervé Rateau, ont été engagés pour un sauvetage d’animal à Cussy-en-Morvan, à savoir deux chiens de chasse coincés dans un terrier.
    Sur le papier, l’opération paraissait simple. Dans la réalité, elle s’est avérée beaucoup plus compliquée.
    Les deux chiens étant équipés de puces GPS, leur localisation a été rendue facile. Fallait-il encore trouver le terrier dans lequel ils étaient entrés. Une fois ce dernier trouvé, les pompiers ont dû jouer de la tronçonneuse. L’entrée du trou étaient en effet obstruée par de nombreux branchages. Enfin, les secouristes ont été obligés de faire du terrassement pour pouvoir élargir le terrier.
    Finalement, tout est bien qui finit bien puisque qu’au bout de 3 h 30, les pompiers ont réussi à sortir les deux chiens, sains et saufs, de leur prison de terre.
    Depuis le début de la saison de chasse, c’est le deuxième sauvetage de chiens opéré par les Sapeurs-Pompiers d’Anost.

     

    30/12/2019 : La Ligue de protection des oiseaux dénonce le braconnage en Occitanie

    Le braconnage continue de faire des victimes en Occitanie. La Ligue de protection des oiseaux est venue en aide à des dizaines d'oiseaux depuis le début de l'année.

    La Ligue de protection des oiseaux (LPO) d'Occitanie tire la sonnette d'alarme. Des dizaines d'oiseaux protégés sont victimes chaque année de la chasse illégale dans la région. Pour identifier les cas de braconnage parmi les 3.000 oiseaux recueillis chaque année dans les refuges d'Occitanie, la LPO fait notamment passer des radios, qui permettent de faire apparaître les plombs de chasse. Depuis janvier 2019, l'association a dénombré 16 oiseaux victimes. En 2018 ils étaient 44. Il ne s'agit là que des volatiles passés entre les mains de la LPO, soit une minorité.

    Impunité pour les chasseurs

    Certains oiseaux en meurent, d'autres résistent mais restent très affaiblis. À long terme, c'est la survie-même des espèces qui est menacé, dénonce la LPO.  En théorie, leur destruction est punie de deux ans de prison et 150.000 euros d'amende. Mais faute d'enquête, les auteurs sont rarement retrouvés. "Il y a très peu d'enquêtes menées, déplore Nicolas Saulnier , le directeur de la LPO de l'Hérault.
    À partir du moment où il n'y a pas d'enquête, il n'y a pas de répression ni de condamnation et les auteurs passent entre les mailles du filet." Si l'association demande des réponses plus fermes de la justice, elle compte aussi sur la prévention.
    "On doit informer, sensibiliser la population, poursuit le directeur. On demande à toute les personnes qui croisent des oiseaux blessés ou morts de nous les apporter, et à ceux qui auraient connaissance de pratiques de braconnage de les signaler."
    La LPO doit par ailleurs faire face à des chasseurs de plus en plus ingénieux. Il y a quelques semaines, quatre chasseurs ont été verbalisés après avoir utilisé des enceintes pour attirer des oiseaux migrateurs en diffusant leurs cris.

     

    31/12/2019 : Les étourneaux visés par des tirs en pleine ville à Ajaccio

    Depuis environ un mois, les habitants de la résidence Santa Lina à Ajaccio sont surpris d'entendre des tirs de fusil de chasse quasiment chaque jour au coucher du soleil.

    La cause n'est pas une recrudescence de mariages ou encore de baptêmes dans le secteur mais une volonté de chasser les étourneaux, en escale, comme chaque année à la même période, dans l'île.

    "Le coups de feu sont tirés toujours au coucher du soleil et en pleine zone urbaine" explique une habitante. Bilan, une cinquantaine d'oiseaux morts retrouvés sur la chaussée dans les environs et certainement autant de blessés.

    "Ces oiseaux ne volent pas la nuit, ils sont donc pris pour cible au moment où ils sont posés dans les arbres et incapables de s'enfuir" détaille une passionnée d'ornithologie.

    S'il est effet autorisé de tirer l'étourneau sansonnet pendant la période de chasse, pratiquer de nuit est interdit en France depuis 1844 par le code rural.

    L'association LADeL, qui oeuvre au niveau national pour la défense des corvidés, va "demander l'ouverture d'une enquête" à la suite de ces événements.

    "Nous rappelons qu'il est interdit de tirer en zone urbaine et que le ramassage des cadavres est obligatoire lors des actions de chasse et s'il n'est pas fait, c'est la mairie qui doit s'en charger" explique la présidente de l'association.

    "De plus si les tirs viennent d'un chasseur, le fait de laisser sur place les animaux à l'agonie représente une infraction supplémentaire", hors plusieurs oiseaux ont été observés agonisants sur les lieux. 

    Une plainte va être déposée prochainement.

    Une simple escale

    Chaque année ces oiseaux venus du Nord de l'Europe font une escale en Corse avant de rejoindre au Sud des régions plus propices à leur mode de vie.

    Sur Ajaccio on dénombre un peu plus de 150 000 individus. Ils passent environ un mois dans la micro-région à la recherche de nourriture pour reprendre des forces. Une fois revigorés, ils reprendront leur migration vers le Sud.

    "Il est important de comprendre que ces actes sont contre-productifs" explique la présidente de LADeL.

    "La Corse propose un biotope propice à leur mode de vie. Ils ont toujours été présents et le seront toujours chaque année. Il est impossible de les chasser ou de les exterminer. Enfin tirer dans les groupes ne fait qu'accroitre leurs craintes et rallonger le temps de leur escale".

    Il existe plusieurs solutions pour réduire les nuisances provoqués par ces oiseaux. Pour le bruit par exemple, certaine communes ont choisi de diminuer la luminosité ambiante afin que les oiseaux puissent dormir la nuit, comme ils le font naturellement.

     

    31/12/2019 : Mineur, il pourrait perdre un doigt suite à un accident de chasse à Arques

    Les faits se sont produits en fin d’après-midi, lundi 30 décembre, lors d’une partie de chasse.

    C’est à SOS Mains, le service des Urgences de la main, que la jeune victime a été transportée ce lundi 30 décembre, dans la métropole lilloise.

    Il est 17h30 quand les sapeurs-pompiers du Centre d’incendie et de secours de Saint-Omer sont appelés pour porter secours à un blessé par arme à feu.

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Ci-dessous un article ( tiré de Mediapart et écris par Lucille Leclair et Yves Adaken ) montrant comment l’argent public est dilapidé au profit des lobbys par des politiques peu scrupuleux, dans cet exemple nous pointerons Xavier Bertrand mais d'autres font tout aussi bien ... n'est ce pas Laurent Wauquiez ( à lire : En Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez aide encore les chasseurs ) !!

     

    Si je m’en réfère au gourou du lobby des fusils, à savoir Willy Schraen, cet ustensile (le radar) permettrait donc de scruter les pauvres volatiles (ici n’entre pas en compte les ULM, parachutistes, drones ou encore super héros …… ) de manière à mieux déterminer (ou plutôt à s’assurer car ici pas de place pour la supposition,  la technique est fiable à 100% …….) leur nombres et leurs espèces, via une reconnaissance par leur taille et leur battement d’aile …… sic !!!

     

    Et celui-ci serait opérationnel 24h/24h, mieux qu’un chieur d’humain labellisé aux 35 heures … par semaine et qui de toute manière n’aurait ni la vue ni la patience pour tout scruter,  et, comme je l’ai déjà précisé,  ce radar serait d’une fiabilité qui n’amènerais plus aucun débat ….. à savoir que les chasseurs n’aiment pas vraiment les débats du fait du peu d’argument qu’ils ont pour défendre leur "loisir" mortifère.

     

    Là on peut être en droit de se poser la question mais pourquoi claquer autant de tune pour cela ? quel intérêt ?

     

    A cette question le lobby du sang vous répondrais que c’est un outil d’utilité public permettant la régulation des volatiles car il est bien connu que ceux-ci peuvent avoir un impact négatif sur l’animal humain …… tout le monde aura en tête le film du regretté Hitchcock « Les oiseaux » ……. Dès qu’un oiseau vous survole pensez bien au lobby de la gâchette …. Il y a danger soyez donc prudent, mais bientôt dans les Hauts de France plus de soucis grâce au super radar offert par Xavier à Willy ...

     

    Pourquoi ne pas équiper alors toutes les régions de France, nous trouverions sans problème d’autres politiques, identique au profil électoraliste de Xavier Bertrand, pour financer ceci par la ponction (ou le racket c’est vous qui voyez) d’argent public. Et bien oui des volatiles il y a (encore) partout, enfin beaucoup moins qu'avant grâce au lobby des talus.

     

    Donc en France on craque des centaines de milliers d’euros pour satisfaire des tueurs …… Quel « beau » pays que voilà !!! Retraités, chômeurs, malades, associations.... allez vous faire foutre vous n'êtes pas suffisamment intéressant pour notre gang politique.

     

    Ah oui j'allais oublié, vous noterez, une fois de plus, que les décideurs ( élus et organismes divers et variés) du joujou à Willy sont tous en liens avec le lobby de la mort, mais cela ne semble pas gêner Xavier Bertrand pour qui, le lobby du terroir meurtrier, n’est qu’un amas de cartes électorales, lui il s'en branle tant qu'il est réelu et qu'il peut bénéficier de son gras salaire et de tout ce qui va avec.

     

    Brave gens anti chasse ( et les sans opinions aussi mais à un moment donné il va vraiment falloir que vous en ayez .... des opinions ) sachez donc bien que vous payez pour que des élus utilisent votre fric pour satisfaire leurs sales besoins personnels ….. est cela la définition d’argent …. Public ?? A vous de juger, pour ma part c'est déjà fait depuis longtemps.

     

     

    Voici donc l'article en question:

     

    L’histoire secrète du radar offert par Xavier Bertrand aux chasseurs 31 août 2018

    Par Lucile Leclair (avec Yves Adaken) (Médiacités)

     

    Le jour de l’inauguration du radar ornithologique de la fédération régionale des chasseurs des Hauts-de-France, le 12 avril dernier, Willy Schraen est tous sourires. Le grand chef des chasseurs français, triple président à l’échelon départemental, régional et national, tient là son symbole « d’une science au service d’une chasse durable ».

    Il a réuni des adhérents et des élus locaux, en tout une centaine de personnes, autour d’un invité d’honneur, Xavier Bertrand. Le président de la Région Hauts-de-France, financeur principal du radar, n’aurait manqué le déplacement pour rien au monde. En costume-baskets et sans cravate, il est venu en ami de la confrérie des fusils. « Cet outil est la preuve de l’apport des chasseurs à la connaissance de la biodiversité », approuve-t-il.

    Peut-être (nous reviendrons sur cette affirmation ci-après)… mais pas seulement. Le radar est surtout la manifestation concrète d’une alliance politique qui a vu Xavier Bertrand faire entrer plusieurs responsables de fédérations de chasseurs au sein de l’assemblée régionale afin de leur confier la politique de l’environnement. « Restez comme vous êtes, avec votre fraîcheur, avec parfois aussi vos maladresses », leur a encore lancé le président de la Région. Les chasseurs sont en effet désormais au pouvoir, et ils ne se privent pas de le faire savoir… Notamment aux associations écologistes réputées anti-chasse.

    Le lieu choisi pour présenter leur petit bijou technologique ne doit d’ailleurs rien au hasard: la réserve naturelle de la baie de Canche, non loin des dunes d’Étaples. Elle comprend un lieu emblématique, la plage des Pauvres, sur laquelle ils chassent illégalement depuis 30 ans. Le tribunal administratif de Lille leur a donné tort en juin 2017 mais ils continuent de revendiquer haut et fort le droit de tirer sur les oiseaux de passage.

    Le radar est représentatif de la volonté des chasseurs de remettre en cause les lois ou les règlements qui leur sont défavorables. Contre les arguments scientifiques qui fondent souvent ces règlements, ils prétendent désormais produire leurs propres chiffres. « Il fallait quelque chose qui puisse sortir des données incontestables », explique à Nord Littoral (16 avril), Jean-Michel Taccoen, le conseiller régional, vice-président de la fédération des chasseurs du Pas-de-Calais, qui a porté le dossier radar à la Région.

    « C’est notre pierre à l'édifice scientifique, renchérit Anne Trannoy, directrice de la fédération régionale des chasseurs des Hauts-de-France. Depuis des années on nous accuse – malgré tous les efforts de comptage – d’orienter nos données pour pratiquer la chasse sur une plus longue période. » Avec le radar au moins, poursuit-elle, « il n’y a pas d’erreur humaine. La machine compte. Scientifiquement. C’est sans commentaire ».

    L’avantage du radar, insistent les chasseurs, c’est qu’il fonctionne 24 h/24 et qu’il capte tout ce qui vole – y compris les insectes – jusqu’à une hauteur de 3 000 mètres. 80 % des oiseaux migrateurs voyagent de nuit et 80 % de ceux qui le font de jour passent en altitude, hors de vue des observateurs humains, même pourvus de jumelles, martèlent-ils encore. De là à vouloir démontrer qu’il y a beaucoup plus d’oiseaux en circulation que les comptages humains ne l’indiquent, il n’y a qu’un pas…

    Le radar, qui n’enregistre que des échos et produit des nuages de points, ne serait toutefois rien sans un logiciel capable de décrypter ces images. Or celui des chasseurs serait le nec plus ultra : il arriverait à distinguer chaque espèce d’oiseau « en fonction de leur taille et de la fréquence du battement d’aile », affirme Anne Trannoy.

    Bien sûr, un tel joujou a un prix : 180 000 euros. Il s’agit d’un appareil très puissant conçu à l’origine pour un usage maritime. Mais les chasseurs n’ont déboursé que 9 000 euros de leur poche. La région a subventionné la machine à hauteur de 70 %, épaulée par l’Agence de l’eau Artois-Picardie, à 25 %. À cela s’ajoutent des coûts d’exploitation et un traitement des données encore plus élevé : 200 000 euros. Là encore, tout est essentiellement financé sur argent public (190 400 euros apportés par la Région et l’Agence de l’eau*). Au total, les élus régionaux ont donc signé un chèque de 226 000 euros par une délibération votée à l’unanimité le 30 juin 2017. Mais ce consensus apparent cache des doutes et des questions, comme Mediacités l’a découvert.

    Avis négatif des services techniques

    Les services internes du conseil régional ont en effet tiré la sonnette d’alarme durant l’instruction du dossier de subvention. Les techniciens de la direction Environnement auraient même formulé un avis négatif, selon quatre sources différentes interrogées par Mediacités. En cause : l’analyse des données recueillies par le radar. D’après la délibération votée par les élus du conseil régional, elle doit être confiée à deux laboratoires présentés comme des « prestataires extérieurs » à la fédération régionale des chasseurs. Il s’agit pourtant d’organismes étroitement liés au lobby des fusils.

    Pour le premier, l’Institut scientifique nord-est Atlantique (ISNEA), le conflit d’intérêts est à peine voilé. L’ISNEA affiche un objectif désintéressé : « améliorer la connaissance et la gestion de la faune sauvage et de leurs habitats ». Mais son numéro de téléphone renvoie directement au standard de
    la fédération des chasseurs du Pas-de-Calais ! Et son président d’honneur n’est autre que… Willy Schraen. Pas étonnant quand on sait que plusieurs fédérations départementales contribuent au budget de l’association.

    Contacté, Patrick Massenet, président de l’ISNEA et retraité de la police nationale, nous donne la composition du comité scientifique de cet organisme créé en 2013 : Benjamin Bigot, Moana Grysan et Mathieu Boos. Les deux premiers travaillent pour les associations départementales de chasseurs. Quant au troisième, véritable personnage clé… nous le décrirons en détail un peu plus loin.

    Selon Patrick Massenet, l’un des enjeux de l’ISNEA est de « pouvoir chasser et continuer à chasser pour les générations à venir ». L’institut évalue les mouvements migratoires, recense les populations d’oiseaux des milieux humides, estime le nombre de volatiles visibles en fonction des tranches horaires d’une journée. Ces études sont financées par de grandes entreprises qui dépendent pour leurs affaires de la bonne santé du secteur de la chasse. Exemples: le fabricant d’armes Remington, le groupe Versicolor, no 1 de la presse cynégétique en France, ou encore Gabion Unlimited, qui fabrique des vêtements de chasse, des armes et des munitions.

    Un scientifique caution des chasseurs

    Le second laboratoire de recherche détonne un peu moins dans le paysage scientifique. Il repose sur… Mathieu Boos, spécialiste de l’écophysiologie animale.
    Ce biologiste a écrit une thèse sur les réserves énergétiques que stockent le canard colvert et la bécasse des bois pour tenir l’hiver. Au début des années 2000, il ouvre un cabinet d’études, Naturaconsta, qui propose des expertises en écophysiologie. Cette discipline cherche à comprendre l’impact des contraintes environnementales sur les organismes vivants. Les contrats passés par les fédérations des chasseurs avec Naturaconsta semblent représenter une part importante
    de son chiffre d’affaires. Quelle proportion ? « Je ne vous répondrai pas », assène Mathieu Boos, qui dit « travailler pour ceux qui le sollicitent ».
    Il est ainsi souvent amené à quitter l’Alsace, où il habite, pour honorer des commandes de fédérations de chasseurs dans le Gard, le Calvados, la Haute-Marne ou encore l’Oise…

    Mathieu Boos, qu’on appelle « Docteur Boos » dans le milieu des chasseurs, est donc aussi le directeur scientifique de l’ISNEA. Si la délibération du conseil régional mentionne deux prestataires pour acquérir et exploiter les données du radar, il est en fait le seul scientifique à la manœuvre. On comprend mieux les interrogations des services techniques de la Région. Nous avons demandé à Jean-Michel Taccoen, qui revendique le radar comme son « bébé », si le manque d’indépendance de la personne chargée de traiter les données ne posait pas un problème. « Les données d’un radar sont incontestables, a répondu l’élu. Et le scientifique Mathieu Boos est reconnu par ses pairs en Europe. » De fait, il a été un des deux représentants français du programme européen ENRAM, un réseau de surveillance par radar des mouvements des animaux.

    La question de son indépendance n’a malheureusement pas été débattue lors de l’examen du projet en Commission environnement puisque les objections des services techniques n’ont pas été apportées au débat. « Si j’avais su qu’il y avait eu un avis négatif, j’aurais voté contre, non par esprit de parti mais pour avoir des explications, affirme l’élu du Rassemblement Bleu Marine (RBM) Paul-Henri Hansen Catta, lui-même ancien président de la fédération des chasseurs de l’Aisne et auteur d’un « Larousse de la chasse ». Sur le plan technique et scientifique, je ne suis pas capable d’en évaluer la pertinence. Mais dans la mesure où je pensais qu’il avait été validé par l’instruction, je n’avais pas de raison de m’y opposer. »

    Le conseiller régional RBM indique toutefois s’être interrogé sur l’importance des « montants engagés [qui] n’ont pas donné lieu à appel d’offres ». Les sommes déboursées par le conseil régional sont en effet non négligeables : 100 000 euros pour l’achat du radar et 126 000 euros pour le traitement des données. Mais les subventions ne sont pas soumises au code des marchés publics. La délibération a donc passé sans souci le contrôle de légalité du préfet qui « n’a pas à juger de l’opportunité de la subvention et des modalités de sa mise en œuvre », précise la préfecture des Hauts-de-France, interrogée par Mediacités…

    Passe d’armes avec les écologistes

    Si le radar des chasseurs n’a fait l’objet d’aucune critique de la part des élus de la Région, il a suscité les protestations d’une association locale de protection des oiseaux. Dix-sept jours après sa mise en service, le Groupe ornithologique et naturaliste du Nord-Pas-de-Calais (GON) critique un « jeu de l’oie » qui permettrait « aux chasseurs de gagner à tous les coups » depuis qu’ils sont en charge de la biodiversité au conseil régional. Avec une case « convention pluriannuelle d’objectifs » qui leur rapportera 400 000 euros en 2018 et 2019 et une case « radar », dotée, elle, de 226 000 euros.

    Le GON se moque aussi de la prétention des chasseurs à se poser en pionniers du radar ornithologique et passe en revue les limites de cette technologie.
    À commencer par son incapacité à vraiment distinguer les espèces. Limites confirmées par le chercheur Félix Liechti, responsable du département « Migration des oiseaux » à la
    Station ornithologique suisse Vogelwarte, pionnière dans l’utilisation de ce type d’appareil en Europe. « On peut faire la différence entre des passereaux et des oiseaux d’eau. Mais la technologie du radar ne donne pas le détail de l’espèce. La fréquence du battement d’aile et la taille de l’animal ne suffisent pas : toute une série d’espèces tombent dans le même ordre de grandeur. »

    Pour Alain Ward, membre du GON, les motivations des chasseurs ne visent donc pas une meilleure connaissance de la biodiversité. Leur objectif, selon lui ? « Déplacer les règles fixées par la “Directive Oiseaux”, qui définit le cadre de la protection de ces animaux dans toute l’Union européenne. » La directive, votée dès 1979 et amendée ensuite, impose par exemple la fin de la chasse à l’oie cendrée le 31 janvier. Les chasseurs revendiquent la chasse de cet animal pendant le mois de février. Willy Schraen ne s’en cache pas : « Avec ce genre d’outils, si on veut maintenir une population, on sait ce qu’on peut prélever, explique-t-il à Nord Littoral. Si on veut la diminuer un petit peu comme l’oie cendrée qui pose énormément de problèmes sur le flyway européen, eh bien, avec ça, on peut savoir exactement ce qu’il faut prélever. »

    Un radar pour évaluer les populations d’oiseaux ?

    Quant à dresser un inventaire complet de la biodiversité aviaire des Hauts-de-France grâce au radar, Alain Ward n’y croit pas une seconde. Les données issues du radar seront « de toutes façons incomplètes », affirme-t-il. Et répertorier les flux migratoires « ne suffit pas pour déterminer l’état de conservation d’une espèce ». Les critiques ironiques du GON ont poussé Jean-Michel Taccoen à contre-attaquer. Dans un post sur Facebook, il fustige une « association militante [qui] n’a rien compris au progrès de la recherche scientifique ». Et réaffirme la capacité du radar à « discriminer les animaux ». « Nous pouvons distinguer une centaine d’espèces », affirme Mathieu Boos.

    « Une classification automatique aussi précise est tout simplement impossible », tranche Vincent Delcourt, responsable du développement radar pour la société Biotope, un des acteurs du marché des études de suivi de l’avifaune (et donc concurrent potentiel de Naturaconsta). Le radar vertical, comme celui des chasseurs des Hauts-de-France, peut être un outil formidable pour savoir comment se déroule le déplacement des oiseaux migrateurs au-dessus d’un point particulier. Mais il ne permet pas d’améliorer la connaissance de la biodiversité régionale. Il faudrait pour cela un radar de type horizontal, qui seul permet de suivre des trajectoires d’oiseaux et donc de connaître les déplacements locaux des oiseaux nicheurs. »

    La preuve « de l’apport des chasseurs à la connaissance de la biodiversité » reste donc à faire, n’en déplaise à Xavier Bertrand – en tout cas en ce qui concerne l’apport ce radar. De fait, il faudra deux ans avant la publication des premières études. Ce qui n’empêche pas Willy Schraen de s’emballer : «
    Le dossier radar est un dossier extraordinaire. Vous imaginez ? Plus d’homme pour contredire ou cliver l’arrivée des données », explique-t-il dans une vidéo postée sur la page Facebook de l’ISNEA.

    Le nouveau radar des Hauts-de-France s’ajoute à d’autres radars que l’institut possède déjà. Il s’inscrit dans une volonté de « faire bouger les lignes » au plan national. « On est en train de mettre en place des réseaux de dénombrement avec des technologies modernes, expliquait récemment son président Patrick Massenet devant une assemblée de chasseurs. Vous allez voir les résultats qu’on va pouvoir obtenir. » Oui, on attend de voir.

     

    --------------------------

    * Nota CVN: l'agence de l'eau, vous vous souvenez ? 30 à 37 Millions d'€ étaient prévus de lui être déjà ponctionnés dans le cadre de la lois finance 2018 pour financer l'ONCFS ... Cette agence à laquelle chaque consommateur ayant un compteur d'eau cotise... Là encore ce sont les fonds publiques qui sont distribués avec largesse par l'état !

     

    Quand l'électoralisme ponctionne l'argent public

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Je retranscris ici un mail de l'association Robin des toits.

     

    A toutes et à tous, Bonjour !
    Les Collectifs Stop Linky Tarn Sud et Stop Linky 91 proposent un petit "Devoir de Vacances" consistant à adresser durant ces 2 mois d'été à tous vos élu-e-s et parlementaires le courrier d'information ci-joint, à savoir :
    - Courrier 2018 : Linky, demande aux parlementaires, avec en pièces jointes les 2 documents suivants :- Vraies raisons du choix du CPL pour Linky,- Pour une alternative au capteur Linky.
    Vous trouverez les noms de vos députés, par département, sur le site de l'Assemblée Nationale :http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/liste/departements

    Sous enveloppe à l'adresse de :Assemblée nationale
    126, rue de l'Université
    75355 Paris 07 SP

    Vous trouverez les noms de vos sénateurs, par département, sur le site du Sénat :

    http://www.senat.fr/senateurs/sencir.html

    Sous enveloppe à l'adresse de :SENAT
    Palais du Luxembourg
    Casier de La Poste
    15, rue de Vaugirard
    75291 PARIS Cedex 06

    Espérant qu'un très nombreux courrier interpèle nos parlementaires à leur retour de vacances.
    D'avance Grand Merci pour votre concours !
    Bien sincèrement.

    4 pièces jointes
     


    ROBIN DES TOITS
     
     
    Lettre a envoyer :

    Mesdames, Messieurs les Parlementaire,

    Comme de nombreux citoyens de ce pays, je m'inquiète de la volonté manifeste d'ENEDIS, qui ne tient aucun compte des refus exprimés, de déployer à marche forcée la pose du nouveau compteur Linky, et vous prie instamment de prendre connaissance des raisons de mon opposition à ce compteur et à sa technologie.

     

    Du point de vue juridique :

    On nous dit : « le Linky est obligatoire, c'est une directive européenne ». Or l'annexe 1 de la directive européenne 2009/72/CE du 13 juillet 2009, transposée en droit français en 2010, stipule que «les états membres veillent à la mise en place de systèmes intelligents de mesure qui favorisent la participation active des consommateurs au marché de la fourniture d'électricité.

    La mise en place de tels systèmes peut être subordonnée à une évaluation économique à long terme de l'ensemble des coûts et des bénéfices pour le marché et pour le consommateur, pris individuellement, ou à une étude déterminant quel modèle de compteur intelligent est le plus rationnel économiquement et le moins coûteux, et quel calendrier peut être envisagé pour leur distribution. (…)

    Si la mise en place de compteurs intelligents donne lieu à une évaluation favorable, au moins 80 % des clients seront équipés de systèmes intelligents de mesure d'ici à 2020 ».

    La Directive ne prévoit aucune disposition légale obligeant les administrés à accepter l'installation d'un tel compteur pour leur foyer.

    En outre, le Rapport de la Cour des Comptes de février 2018 remarque que parmi les 23 pays de l'Union Européenne ayant pris une décision sur le déploiement des compteurs communicants, dix ont prévu de ne pas les déployer ou de ne le faire que pour certains consommateurs : l'Allemagne, la Lettonie, la Slovaquie , la Belgique, la Lituanie, le Portugal, la République Tchèque, la Slovaquie, l'Autriche, et les Pays Bas.

     

    Du point de vue économique :

    Le même Rapport de la Cour des Comptes dénonce « un dispositif coûteux pour le consommateur mais avantageux pour ENEDIS ».

    En effet, le coût effectif total est évalué entre 5 et 7 milliards d'euros, avec des conditions avantageuses pour ENEDIS, et un financement assuré par les usagers. Usagers, qui, de plus, observent certaines fois, dès le Linky posé, une augmentation inexpliquée de leur facture.

    Toujours du point de vue économique, il faut noter que la suppression de la relève à pied entraînera la destruction de milliers d'emplois.



    Du point de vue écologique :

    Cette opération représente un désastre écologique, avec la destruction de 35 millions de compteurs en état de fonctionnement, et leur remplacement par un équipement dont la durée de vie est estimée à maximum 15 ans, soit trois fois moins que nos compteurs électromécaniques.

    D 'autre part, l'ADEME rapporte que le fonctionnement du compteur Linky génèrerait une augmentation de la consommation électrique annuelle de l'ordre de 0,5 TWh ( le système Linky, data centers inclus, est très énergivore).



    Du point de vue de la vie privée :

    ENEDIS, grâce aux informations circulant par le CPL, va collecter des données d'où pourront être déduites les habitudes de vie des occupants. Cette collecte de données, outre le fait que leur usage et leur possible détournement posent problème, constitue une violation de la vie privée. Elles pourront être revendues par ENEDIS, dont le Président, M. MONLOUBOU, reconnaît que l'entreprise « est désormais également un opérateur de Big Data ».

    De même, la coupure unilatérale, à distance, de certains de nos appareils, pour « lisser » la consommation est une intrusion dans notre vie privée que nous ne pouvons accepter.



    Du point de vue sanitaire :

    Je voudrais aborder ici avec vous le problème des ondes émises (non pas tellement par le boitier lui-même) dans le logement et au dehors, à l'occasion de l'acheminement des informations sur le réseau :

    Le principe des CPL consiste à superposer au courant électrique alternatif de 50 ou 60 Hz un courant à plus haute fréquence et de faible énergie.

    Ce deuxième signal se propage sur l'installation électrique et peut être reçu et décodé à distance. Ainsi le signal CPL est reçu par tout récepteur CPL de même catégorie se trouvant sur le même réseau électrique.

    Cette façon de faire comporte cependant un inconvénient : le réseau électrique des particuliers n'est pas adapté au transport des fréquences supérieures à 1000 Hz ; d'ailleurs le blindage des câbles ne peut y remédier car si il limite l'émission du champ électrique, le champ magnétique continue à rayonner (le torsadage de la phase et du neutre sera plus efficace pour réduire les

    surfaces émissives).

    En conséquence, la plus grande partie de l'énergie injectée par le modem CPL est rayonnée sous forme de radio fréquence.

    De la même façon, le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) informe que les logements sont exposés aux signaux CPL du voisinage, qu'il y ait ou non un compteur communicant dans son logement.

    Quant à l'éventuelle nocivité des ondes émises par le Linky, les experts assurent que celles-ci se situent en dessous des normes légales.

    Mais ces-dites normes sont en France excessivement élevées et ne tiennent compte que d'une période d'exposition extrêmement courte et uniquement pour des effets thermiques, ce qui est sans objet avec les fréquences du CPL !

    Malgré son inscription au rang de norme constitutionnelle dans l'article 5 de la charte de l'environnement en 2004, le principe de précaution, face à un risque de dommage de masse, n'est aujourd'hui pas appliqué.

    De ce fait, la responsabilité de l'Etat pourrait un jour être engagée. ENEDIS affirme déjà utiliser le CPL sans problème pour le signal « heures pleines / heures creuses ». Mais il faut distinguer le CPL « pulsadis », qui envoie 175 Hz dans les câbles deux fois par jour, du CPL du Linky qui, dans sa configuration G3, émet 36 bandes de fréquences entre 35000 et 95000 Hz dans toute l'habitation en continu.

    Les Linky et leur ERL (Emetteur Radio Linky), posés en grappe de 10 à 1000, reliés par CPL à des concentrateurs (600 000 antennes prévues sur ces concentrateurs, souvent à hauteur de tête), eux-mêmes reliés par le réseau de téléphonie mobile au collecteur général d'ENEDIS, vont créer un champ électromagnétique et une exposition chronique, y compris pour les personnes

    ayant refusé le Linky.

    Les enfants, les personnes déjà électrohypersensibles, les porteurs de pacemakers sont particulièrement menacés.



    Du point de vue des problèmes techniques :

    Outre les risques au niveau de la sécurité informatique (piratage possible), il a été constaté que la superposition du CPL dans l'installation électrique existante pouvait perturber le fonctionnement des appareils électriques des habitations, jusqu'à occasionner surconsommation, dysfonctionnements (ex : programmation du chauffage), pannes (ex : télécommande des volets roulants), voire

    destruction, et, au pire, incendie.

    Il faut savoir que les détériorations des appareils ménagers sont à la charge de « l’usager », les assurances ne couvrant pas ce type de sinistre.

    Parmi les problèmes techniques faisant suite à l'installation du Linky, on a également observé des cas fréquents de disjonctions répétées, nécessitant une augmentation de puissance souscrite et donc du coût de l'abonnement.

    Pour toutes les raisons exposées ci-dessus, je vous demande de faire diligence et d'amener l'Assemblée Nationale et le Sénat à adopter les décisions qui s'imposent :

    - Suspension du programme Linky et de la technologie CPL

    - Désactivation des concentrateurs

    - Repose des anciens compteurs



    En complément d’information, veuillez trouver ci-joint les deux documents suivants :

    - Vraies raisons du choix du CPL pour Linky,

    - Pour une alternative au capteur Linky

     

    En espérant que ce problème de santé publique attire votre attention.

    Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes respectueuses salutations.



    Nom Prénom

     

     

     

     

     


     

    votre commentaire
  •  

    Voici ci dessous quelques vomissements des adeptes des projets nauséeux qu'ils nomment projets d'aménagement du territoire pour faire bien face au peuple. Dès que ces gens là n'obtiennent pas satisfaction, ce qu'ils ont l’habitude en général avec leurs petits arrangements entre amis, et bien ça éructe tout et n'importe quoi .... un petit florilège suite à l'abandon du sale projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

     

    «C’est une aberration juridique, politique, démocratique et écologique», réagit le sénateur Yannick Vaugrenard
    Aberration de ne pas céder au bétonnage d’une superbe zone de biodiversité ? c’est cela une aberration pour Mr Vaugrenard ? mais dans quelle société vivent ces gens pour dispenser de tels propos. Mr Vaugrenard devrait se souvenir des méthodes employées par les adeptes de ce projet avant d’oser parler de justice. Que vient faire la notion de politique ici ??? ce monsieurs souhaite t-il sous entendre le courage politique, la décision aurait été inverse cela aurait donc été du courage politique, et bien non cela aurait été juste une capitulation face à l’armada politique des adeptes du projet de NDDL. La notion de démocratie revient souvent dans le langage calculé des adeptes de NDDL, je les vois citer maintes et maintes fois ce référendum…. oups non cette consultation plutôt avec un choix qui a balayé d’un revers de main l’agrandissement de l’aéroport existant à la façon d’Ayrault il y a quelques années. D’autre part j’avais déjà émis une proposition dans cet article. Ensuite oser parler écologie sur un projet comme celui de NDDL c’est juste une honte, un non sens, mais cela prouve bien l’incompétence de ces gens sur l’écologie, cela prouve bien leur incapacité à savoir ce qu’est l’écologie. Mr Vaugrenard vos propos n’ont aucune légitimité.



    "Trahison" dit la maire de Nantes. Johanna Rolland, maire de Nantes est remontée.
    Trahison ? …. Pourquoi Johanna on t’avais promis quelque chose ? pour trahir encore faut il avoir eu des promesses de l’exécutif …. Alors Johanna elles sont où ces promesses … vite des arguments pas juste des mots .... dis nous tout !!!


    "Nous mettrons fin à la zone de non droit qui prospère depuis plus de 10 ans", indique Edouard Philippe. "Les squats devront être évacués et la libre circulation rétablie. A défaut, "les forces de l'ordre interviendront".
    Zone de non droit signifie une zone inaccessible, bizarrement bon nombres de citoyens y entrent et sortent sans aucun problème. Il est bon de rappeler que les propos du 1er ministre sont volontaires histoire de faire circuler dans l’opinion publique que la ZAD est une zone inaccessible et dangereuse et que son évacuation serait légitime. Ah la guerre des mots …..



    Michel Tanneau, notre confrère, a pris la réaction de Jean-Claude Lemasson, maire de Saint-Aignan-de-Grandlieu, qui parle de "déni de démocratie". Selon lui, la décision d'abandon de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et du prolongement de la piste actuelle de l'aéroport Nantes Atlantique signe l'arrêt de mort de Saint-Aignan.

    L’arrêt de mort …. Lol …. Désolé c’est nerveux !!! R.I.P. Saint-Aignan …. La Loire-Atlantique vient donc officiellement de perdre un village, non, pas celui des irréductibles gaulois mais juste celui d’un petit maire qui a toujours éructer contre les opposants au projet de NDDL et qui, sans cet aéroport, aura peut être moins de …. Subventions …. Bye bye Saint-Aignan !


    Yann Trichard, président de la CCI Nantes-Saint-Nazaire est "abattu, atterré, consterné". Il poursuit "Je n’y croyais pas. On peut avoir voté oui à 55% pour cet aéroport et ça ne compte pas", annonce-t-il. "Comment peut-on prendre une décision contre un peuple ? Ca remet en cause le modèle de démocratie. Au niveau économique, c’est une catastrophe. On avait un gros dossier entre Nantes et Bordeaux. Cette décision peut le remettre en cause. La plate-forme de maintenance de moteurs de grande puissance, Man Diesel, va partir, le groupe Beaumanoir va déplacer son siège…  On  n’arrivera pas à avoir la plate-forme dont on a besoin avec Nantes-Atlantique. Je suis vraiment triste pour le territoire, et pour mon pays. "

    Alors là on a la caricature d’un type resté encore ancré à l’époque des 30 glorieuses (encore qu’il n’est pas le seul parmi la horde des pro-NDDL), économie … économie …. économie .. pognon …. Pognon …. Pognon … Alors Mr Trichard déjà 55% ce n’est pas TOUT UN PEUPLE, de plus j’ai émis mon avis sur cet article concernant la consultation. De plus Mr Trichard si vous êtes triste pour VOTRE pays (c’est beau de s’approprier un pays au passage) il aurait alors fallu faire voter le …. Pays …. Tout un peuple …..



    " Capitulation pitoyable". Alain Cadec, président LR du conseil départemental des Côtes-d'Armor, et député européen tacle l'exécutif.
    Et dans l’autre sens on aurait appeler cela une capitulation victorieuse ?



    A Saint-Aignan-de-Grandlieu, les drapeaux de la commune sont en berne depuis la confirmation de l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
    Oulala ils sont graves là bas. Ce village est pourtant mort il me semble d’après les propos de son maire Mr Lemasson (voir plus haut) …. Y aurait t-il encore une forme de vie …. en berne !!!



    L'association Sud Loire Avenir regrette profondément la décision "très décevante pour le Sud Loire" d'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.  "C'est un mauvais coup porté au développement et à l'emploi. La zone industrielle et universitaire autour d'Airbus et du Technocampus ne pourra pas s'étendre sur l'emprise de l'actuel aéroport. Les embauches pour la construction de NDDL ne se feront pas", estime l'association des élus du Sud Loire, qui réfléchissent ensemble sur la question du développement économique du territoire.

    Et bien accueillez le chez vous cet aéroport puisque lors de la consultation vous avez voter POUR.

     

     

    Les critiques de Philippe Grosvalet envers Emmanuel Macron. Sans surprise,  le président du syndicat mixte aéroportuaire (SMA) Philippe Grosvalet , a la dent dure envers le chef de l'État. "C'est son premier grand reniement. Il nous fait croire que c'est un choix, mais il n'y a pas. Au travers de cette décision, il n'y a que des perdants", indique le président du Syndicat mixte aéroportuaire et président du département de Loire Atlantique. "C'est une remise en cause de l'esprit de la décentralisation. Il (Emmanuel Macron) piétine aussi la décision des habitants de ce département. Il piétine le suffrage universel. Au fond, le président de la République tourne le dos à nos territoires", ajoute Philippe Grosvalet.

    Euh NON il n’y a pas que des perdants, encore des mots difficilement maitrisés par ce « très chers » Philippe. L’esprit de décentralisation …. Ah le problème de sieur Grosvalet est donc d’obtenir des transferts de compétences administratives ou autres vers des entités locales donc vers lui et ses proches, est ce bien comme cela qu’il faut comprendre le discours de ce personnage ? Donc il n’y a que des perdants car LUI et ses adeptes ont perdus …. Sacré mentalité !

     

     

    Nathalie Appéré, la maire de Rennes, écrit à Edouard Philippe pour lui faire part de son inquiétude. Elle réclame des mesures du Gouvernement pour assurer la sécurité de la ville.
    Vite chez envoyer les gardes mobiles, les CRS, l’armée …. Vite vite des voyous vont envahir nos villes ….. Ohé Nath on se détends, on se clame, faut dépressuriser un peu !



    Laurent Wauquiez, le président des Républicains, était l'invité de Jean-Jacques Bourdin, ce mercredi sur BFMTV. Il a demandé à ce que "le gouvernement fasse la transparence sur le coût du renoncement à Notre-Dame-des-Landes" et évoqué une évacuation "nécessaire", mais qui cache "une capitulation".
    Wauquiez qui vient parler de transparence ….. ah quand t’as pas honte ben t’aps pas honte ….


    Pour Bruno Retailleau, sénateur LR de Vendée, et ancien président de la Région Pays de la Loire, cette décision signe une "grande victoire des zadistes".

    Voilà le vicomte Retailleau, ennemi des zadistes, qui ne peut s’empêcher de les dénigrer pour la énième fois. Oups Mr le vicomte désolé mais je ne suis en rien zadiste mais j’avoue être satisfait de l’abandon de ce projet alors tu dis quoi là Bruno ? Mais peut être que si tu n’avais pas lâchement abandonné ton poste de président de région (si chèrement convoité à la base) alors aurais tu pu être plus influent …. Ou pas !


    Christelle Morançais, président de la région, Pays de la Loire, parle de "décision insupportable et inacceptable".

    Christelle tu pouvais aussi dire confortable, admirable, incommensurable ….. non parce que tes propos n’ont aucune valeur, aucun argumentaire …. Bref du vide mais doit on en attendre plus de ta part ?


    Julien Bainvel, élu municipal de l'opposition à Nantes, parle quant à lui d'une décision "grave". Dans un communiqué, il explique : "la décision du Gouvernement est donc grave pour la Métropole nantaise mais encore plus pour la justice, l’État de droit, l’Europe et la démocratie. Cette décision fait honte à nos institutions et à notre démocratie et discrédite totalement le Président de la République et le Premier ministre."

    La métropole nantaise s’étend maintenant jusque NDDL. Si c’est pour la métropole nantaise alors il est quand même préférable que cet aéroport soit aux porte de la métropole nantais donc …. Là où il est. C’est quoi l’état de droit Julien ? C’est les magouilles avec le préfet Bernard Hagelsteen par exemple ? bizarrement jamais tu ne remets ça en cause Julien …. Quant à la démocratie je me suis déjà exprimé la dessus ci-dessus. Ce n’est pas aux adeptes de NDDL de venir parler de démocratie.



    Yvon Lerat, président de la communauté de communes Erdre et Gesvre : « C’est une grande déception. Une journée noire ».

    Une journée noire …. Hum c’est sans doute pour la mort de Saint-Aignan … non ?

     

     

    Après l'annonce de l'abandon du projet d'aéroport, certains déchirent leurs cartes d'électeur.
    Ah ben voilà une seconde bonne nouvelle !!!



    Pour Christophe Clergeau, conseiller régional des Pays de la Loire Président du groupe PS, il s’agit d’"une décision parisienne, qui abandonne l’Ouest, qui tourne le dos aux régions et aux métropoles les plus dynamiques du pays".

    Mais dis donc Cricri t’aurais été bien content de les voir dépenser du pognon dans la métropole nantaise les parisiens …. Bon ami/es parisiens sachez que vous n’éêtes pas les bienvenus dans les Pays de la Loire dixit Mr Clergeaux …. Un des sbires, avec Mme Roland, de Jean-Marc Ayrault.





    Voilà vous en trouverez encore plein la toile, c'est leur moment, ils se lâchent avec tous plus ou moins le même discours dans la bouche. Ces gens là ne sont pas l'avenir de sociétés saines, ils représentent tous le passé, ils nous faut continuer à nous battre contre ces êtres là qui ne sont qu'un amas de kystes. Faire de cet espace de biodiversité un espace novateur pour une agriculture saine tout en laissant certains zones interdites à l'exploitation humaine ça ça les dépasse .... ils sont formatés à la politique de grand papa .... celle polluante des 30 glorieuses.

    NDDL c'est NON - Le poids des mots le choc des mégalos !

     

     

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Nous étions une trentaine de militants pacifistes venus signifier notre désaccord de la venue d'un cirque AVEC animaux sur la villa de Nantes.

    Ce qui a fait plaisir c'est de voir certains parents faire demi tour suite à quelques discussions et aussi le fait que leur enfant semblant bien comprendre la problématique malgré leur jeune âge ne veulent pas aller voir d'animaux dans des  cages ..... au moins nous ne sommes pas là pour rien. A bon entendeur ....

    NON à l'exploitation animale - Boycottez les cirques AVEC animaux.

     

     

     


    votre commentaire
  • Donc c'est parti faut souhaiter "Bonne année" à tout le monde au risque de passer pour un grognon ....

    Donc loin de moi l'idée de faire le réfractaire à tout (quoique!) mais j'avoue être perplexe depuis plusieurs dizaines d'années sur cette ... tradition, je l'ai souhaité à quelques un/es qui, malheureusement, ont disparu/e/s dans l'année ...

    De plus "bonne année 2018" ça veut dire quoi ?

    Les politiques vont devenir éthiques ? NON
    Les banques vont arrêter de financer des projets assassins ? NON
    L'exploitation animale cessera ? NON
    La France n'aura plus de mal logés, mal nourris ? NON
    Le chômage disparaitra ? NON
    Les projets néfastes pour la biodiversité cesseront ? NON
    Le travail des enfants sera abolit ? NON
    Une décroissance démographique sera mise en place ? NON
    Une diminution du temps de "travail" sera mise en place ? NON
    La surconsommation cessera ? NON
    L'individualisme cessera enfin ? NON
    Le système de hiérarchie sera abolit ? NON
    L'aristocratie gouvernementale sera abolit ? NON
    Le système de coopérative sera étendue ? NON
    Le nucléaire ira en s'amenuisant ? NON
    La déforestation cessera enfin ? NON
    La pollution ne sera qu'un sale souvenir ? NON
    Le tout bagnole sera remplacé par une gestion saine des transport en commun ? NON
    Les militants ne seront plus tabassés (voir assassinés) ? NON
    La pub cessera de pourrir le net et nos routes ? NON
    L'obsolescence programmée sera condamné sévèrement ? NON
    Le système de pollueur / payeur verra enfin le jour ? NON
    Le système de propriété sera remis en cause ? NON
    La taxation des flux boursier sera mise en place ? NON
    L'exil vers les paradis fiscaux sera sévèrement condamné ? NON
    L'agriculture se tournera vers le bio ou la biodynamie ? NON
    L'eau sera enfin épuré des métaux lourds ? NON
    La sauvegarde de la biodiversité sera enfin reconnue à sa juste valeur ? NON
    Le bien être animal ne sera plus une fumisterie ? NON
    Le développement durable ne sera plus une fumisterie ? NON
    La santé naturelle ne sera plus bafouée ? NON
    Les lobbys n'auront plus leur place dans les milieux décisionnaires ? NON
    L'écologie politique cessera ? NON
    Le végétarisme/végétalisme sera étendue ? NON
    Les guerres cesseront enfin ? NON
    Un autre système de votation sera mis en place ? NON
    Les citoyens seront enfin écoutés ? NON
    Les traditions à la con cesseront ? NON
    Le changement climatique sera enfin imputé à l'humain ? NON
    L'humain cessera de se positionner comme l'espèce la + intelligente et donc l'espèce décisionnaire ? NON
    La connerie humaine disparaitra ? NON
    ..........................

    Ouais alors moi je veux bien souhaiter une bonne année, si si je vous assure, mais franchement dîtes moi où est le sérieux de cela ?

     


    votre commentaire
  • 2018 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    Année 2018 le lobbys des bouffons de la gâchette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE.
    Entre les accidents dont ils sont à l'origine envers les humains, entre le nombre d'animaux assassinés pour leur loisir pervers, entre les secours dont ils bénéficient avec notre fric (pourquoi ne pas faire payer la fédération de chasse ? ), entre ....................... bref de vrais nuisibles pour une société ces gens là.
     
     
     
    01/01/2018 : Ivre, il nettoie son fusil de chasse et fait feu à domicile, à Mouy, devant sa famille
    Un homme a été arrêté après avoir ouvert le feu chez lui, à Mouy, en présence de sa famille.

    Ce 1er janvier a été animé à Mouy.

    Un homme a tiré avec son arme dans son domicile. «  Il était dans un état dépressif. Il y a eu un coup de feu, en l’air  », explique un gendarme. L’alcool pourrait avoir également joué un rôle dans cet événement puisque le tireur était ivre. L’homme, âgé de 35 ans, était en famille. Il était en train nettoyer son fusil de chasse au moment de la détonation, vers 3 h du matin. Il n’y a pas eu de violence à l’encontre de sa compagne ou de ses enfants qui ont quitté la pièce immédiatement.

    «  L’homme a ensuite quitté le domicile et un hélicoptère a été engagé pour le retrouver. La zone est boisée  », poursuit la gendarmerie. Les militaires ont tenté de le contacter par téléphone, sans succès. Le PSIG a été engagé. Les recherches ont continué toute la nuit, pour s’achever vers 7 h 30. Mais l’affaire se termine bien.

    Le tireur a été retrouvé dans la matinée. Il s’est rendu directement auprès des forces de l’ordre vers 11 heures.

     

    01/01/2018 : Un randonneur blessé après avoir été percuté par un sanglier

    Ce dimanche, vers 16h40, un couple, accompagné de leur chien, et en randonnée sur les hauteurs de Barbières, s’est retrouvé au milieu d’une action de chasse.

    L’homme a été percuté par un sanglier. Il est blessé à une jambe, selon les sapeurs-pompiers. Sa femme, est quant à elle, choquée. Tous deux ont été transportés au centre hospitalier de Valence.

     

    02/01/2018 : Dépouille de sanglier : Des pratiques déshonorantes

    Quand les dépouilles de sangliers ne sont pas exhibées sanguinolentes sur les panneaux de signalisation, elles sont jetées en putréfaction dans les containers à ordures ménagères. Les mises en scènes macabres et le manque de civisme sont un spectacle qui ne rend pas honneur à la tradition de la chasse et entache toute une communauté de chasseurs qui ne se reconnaît plus dans de telles pratiques.

    Quand à la façon de traiter les animaux, morts ou vivants, il y aurait aussi beaucoup à redire...

     

    03/01/2018 : ST-ÉTIENNE-DES-SORTS Accusé d’avoir traîné un chien avec sa voiture, un chasseur en garde à vue

    Les faits datent de vendredi dernier, lorsqu’un chien était retrouvé blessé dans le petit village de Saint-Etienne-des-Sorts, non loin de Pont-Saint-Esprit.

    Le propriétaire du chien était alors alerté par un chasseur que son chien était blessé, et les deux hommes emmenaient la bête chez le vétérinaire à Bagnols, où il a pu être soigné. l’histoire, racontée par nos confrères du Midi Libre, aurait pu en rester là. Seulement voilà : le lendemain, des voisins du propriétaire affirment qu’ils ont vu ledit chasseur attacher l’animal à l’arrière de son véhicule et le traîner au sol. Le propriétaire a alors déposé plainte à la brigade de gendarmerie de Pont.

    L’affaire a connu un nouveau rebondissement aujourd’hui, puisque le chasseur, un Stéphanois de 59 ans, a été placé en garde à vue. Il sera présenté demain matin au procureur, et devrait comparaître devant le tribunal le mois prochain.

     

    03/01/2018 : Oise : un cerf chassé à courre percute une voiture à Rethondes

    L’accident est survenu sur la N 31. Le conducteur, très légèrement blessé, a été transporté à l’hôpital de Compiègne.

    Nouvelle chasse à courre tendue, ce mercredi, en forêt de Compiègne, après les incidents de ces dernières semaines. Un cerf chassé à courre a été percuté par un véhicule, en début d’après-midi, sur la N 31, aux abords de Rethondes (Oise), en direction de Trosly-Breuil. Le conducteur, très légèrement blessé, a été transporté au centre hospitalier de Compiègne.

    Selon les premiers témoignages recueillis sur place, il semble que l’animal, qui a pu s’enfuir dans la forêt, était poursuivi par une meute de chiens appartenant à l’équipage de la Futaie des amis au moment de l’accident. Ce que semble confirmer une vidéo des militants d’Ava (Abolissons la vénerie aujourd’hui). Une altercation aurait par ailleurs éclaté auparavant entre les chasseurs et les membres du collectif.

    Alain Drach, le maître d’équipage, dément formellement avoir traqué ce cerf. « Nous étions à près d’1 km du lieu de l’accident. Nous ne chassions pas ce cerf ». Et le maître d’équipage de rejeter la faute sur les membres du collectif anti-chasse, qui « cherchent l’incident ». La Futaie des amis s’apprêterait à porter plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

     

    07/01/2018 : Un chasseur se tire lui-même dessus à Bourrou

    Un chasseur s'est blessé à la jambe à Bourrou ce dimanche. Il s'est tiré lui-même dessus sans le vouloir.

    Un accident de chasse ce dimanche matin à Bourrou sur les coups de 10 heures. Un homme s'est tiré lui-même dans la jambe avec son fusil, du grain, calibre 12. Selon les gendarmes, le chasseur a trébuché et quand il a voulu se relever en s'appuyant sur son arme, le coup est parti. 

    Il a été hélitreuillé au Centre Hospitalier de Périgueux. La blessure est assez grave mais le chasseur n'est pas en danger de mort. Les tests d'alcoolémie effectués se sont révélés négatifs.

     

    07/01/2018 : Chiens coincés dans un terrier : des pompiers côte-d'oriens mobilisés

    Deux chiens de chasse, qui s'étaient engagés dans un terrier samedi vers 19 heures pour suivre un animal, se sont retrouvés coincés dans une faille rocheuse à Saint-Gervais-sur-Couches (71), rapportent nos confrères du Journal de Saône-et-Loire. Alertés vers 10 h 30 ce dimanche, les sapeurs-pompiers ont dépêché d'importants moyens pour tenter de dégager et secourir les deux jack terriers. Une quinzaine d'hommes de Saône-et-Loire et de Côte-d'Or, placée sous le commandement du lieutenant David Tuaillon, chef du centre d'incendie et de secours d'Epinac, s'est rendue sur les lieux, et a fait appel au Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux (Grimp), l'endroit étant particulièrement escarpé et dangereux.
    Les chiens ont été localisés à trois mètres près grâce à leur balise GPS et les secours tentent actuellement de les trouver à l'aide d'une caméra. Le propriétaire des animaux, qui a entendu ses chiens hier soir mais plus ce matin, n'a que peu d'espoir de les retrouver vivants.

     

    07/01/2018 : Un chasseur fait une chute de 50 mètres

    Un chasseur âgé d’une trentaine d’années a été victime d’une chute ce dimanche après-midi, alors qu’il se trouvait au-dessus de Luz, sur le hameau de Villenave. L’homme a dévissé sur près de 50 mètres dans une zone escarpée.

    Touché à la tête et au dos, mais conscient, il a pu être pris en charge par les CRS de Gavarnie (six secouristes et un médecin), dans des conditions délicates, entre un relief qui a nécessité l’équipement d’une main courante, et la tombée de la nuit. Après une intervention de plusieurs heures, la victime a été évacuée vers l’hôpital de Tarbes.

     

    07/01/2018 : SAINT-GERVAIS SUR COUCHES : Deux chiens de chasse coincés dans une faille

    L’alerte a été donné en milieu de matinée, ce dimanche. Deux chiens de chasse, des jack terrier, étaient portés disparus depuis la veille après avoir pénétré dans une faille rocheuse sur le territoire de la commune de Saint-Gervais sur Couches.
    D’importants moyens de secours, composé de Sapeurs-Pompiers de Saône-et-Loire et de Côte d’Or, dont une unité Sauvetage et Déblaiement et une autre de Recherche et d’Intervention en Milieux Périlleux, ont dépêchés sur les lieux. Un site particulière difficile d’accès et escarpés.
    Après avoir fouillé trois cavités à l’aide d’un flexicam, les pompiers n’ont pas détecté de traces de vie des chiens, dont le propriétaire n’avait que très peu de chances de retrouver vivants.
    Le dispositif, placé sous les ordres du Lieutenant David Tuaillon, chef du Centre d’Incendie et de Secours d’Epinac, a été levé peu avant 18 heures.

     

    07/01/2018 : Trois chasseurs blessés par des sangliers

    Trois accidents de chasse impliquant des sangliers ont eu lieu dimanche après-midi dans le Sud meusien. Un autre chasseur s’est grièvement blessé à une main.

    Ce qui aurait dû être un banal dimanche de chasse, s’est transformé en un dimanche émaillé de plusieurs accidents dans le Sud du département. Les pompiers ont été appelés à trois reprises pour porter secours à des chasseurs qui avaient été chargés par des sangliers.

    La première intervention s’est produite un peu après 10 h dans le secteur de Dainville, un chasseur se plaignant de douleurs au dos. Dans l’après-midi, vers 14 h 45, un nouvel appel parvenait au centre de traitement de l’alerte du service départemental d’incendie et de secours. Chargé lui aussi par un sanglier, dans le secteur de Bertheléville, ce deuxième chasseur souffrait d’une plaie au mollet. Quelques minutes plus tard, nouvel appel pour une nouvelle charge de cochon sauvage du côté de Vouthon-Haut. Bilan : une plaie à la jambe.

    Tous les trois ont été transportés à l’hôpital de Neufchâteau, deux par les pompiers de Gondrecourt-le-Château et le troisième par un sapeur de Vaucouleurs.

    Doigts arrachés

    Un autre accident de chasse s’est produit ce même dimanche vers 15 h dans le bois de Ourches-sur-Meuse sur la commune de Void-Vacon. Un chasseur a eu trois doigts arrachés suite à un coup de fusil parti inopinément. Il semblerait que le coup soit parti alors que le chasseur a trébuché pendant une action de chasse. Lui aussi chassait le sanglier.

    Il a été conduit par les pompiers de Void-Vacon au centre Emile-Gallé à Nancy, spécialisé dans la chirurgie de la main.

     

    08/01/2018 : Un sanglier cible de braconniers à Berteaucourt-lès-Thennes

    Les faits se sont produits dimanche 7 janvier dans la matinée. Un sanglier a été pris en chasse à Berteaucourt-lès-Thennes, sans respect des règles de la chasse. La Fédération de la chasse de la Somme évoque « un véritable acte de braconnage ».

    Les faits se sont produits le week-end dernier. Selon plusieurs témoignages, dimanche 7 janvier 2018, dans la matinée, un sanglier a été pourchassé par plusieurs individus avant d’être achevé.

    Fini au couteau

    Plusieurs problèmes se posent : pas de plan de chasse, pas d’organisation. Alors qu’un sanglier a été achevé au couteau dans une parcelle privée.

    « Un véritable acte de braconnage »

    En somme, «  c’est un véritable acte de braconnage  », résume Emmanuel Lavoisier, directeur adjoint technique à la Fédération de chasse. «  Les agents de la fédération ont fait des constatations et transmettent les éléments au procureur de la République  ».

    Selon les premières informations, il n’y aurait pas de membres de la société de chasse de Berteaucourt-lès-Thennes parmi les braconniers.

     

    08/01/2018 : Un chien de chasse coincé dans un terrier retrouvé mort ce lundi

    Un chien de chasse est resté coincé dans un terrier de renard au cours d’une matinée de chasse dimanche dans un bois de Blanzy. Les pompiers sont parvenus à le sortir le corps de l’animal ce lundi matin.

    La partie de chasse s’est très mal terminée pour un chasseur parti dans le bois de La Combe aux Loups dimanche. En fin de matinée, alors que la chasse était terminée, le Montcellien a localisé ses trois chiens sous terre grâce à son GPS. Lui et les autres chasseurs engagés dans la partie de chasse ont alors extirpé deux des trois chiens coincés dans un terrier de renard. Mais le dernier est resté bloqué durant la nuit et l’opération de secours a recommencé de jour ce lundi, en présence de six pompiers de la cellule sauvetage - déblaiement de Montceau-Le Creusot et de Blanzy. Localisé ce lundi matin, le dernier animal n'a malheureusement pas pu être sauvé à temps.  

     

    08/01/2018 : Quatre vaches abattues à coups de fusil à Entraigues, dans le Vaucluse

    Quatre des six vaches de cet éleveur amateur ont été abattues en fin de semaine dans leur pré à Entraigues (Vaucluse). Il reste trois veaux dont l'un est également blessé. Les propriétaires lancent un appel aux dons pour leur offrir une mère de substitution.

    Le week-end dernier, un éleveur de vaches vauclusien a découvert quatre de ses bêtes abattues à coups de fusil. Il ne s'agit pas d'un éleveur professionnel, mais ce fils de paysan montfavetain et son épouse possèdent des poules, des canards, des oies et des vaches.   

    Si leur " ferme " se situe à Vedène, les vaches étaient dans un pré à Entraigues. C'est là qu'elles ont été abattues, sans doute par deux tireurs, puisque deux armes ont été utilisées.  

    Quatre vaches ont été tuées, un veau a été blessé

    Un jeune taureau s'est échappé et n'a toujours pas été retrouvé. Les gendarmes de Pernes-les-fontaines sont à sa recherche (la gendarmerie est joignable au 04 90 32 34 40).

    Deux autres veaux sont hébergés dans l'étable de Vedène et comme ils ne sont pas encore sevrés, les propriétaires ont dû se faire prêter une vache allaitante pour continuer à les nourrir. Une vache qu'ils vont devoir acheter et donc payer. Pour réunir la somme nécessaire, ils ont lancé une souscription sur internet.

     

    09/01/2018 : Dordogne : condamné après un accident de chasse

    Un sexagénaire avait blessé accidentellement un camarade de battue en novembre 2014 à Saint-Raphaël.

    Le tribunal de Périgueux (Dordogne) a rendu son délibéré ce mardi matin dans un dossier d’accident de chasse. Le prévenu, André Carrey, âgé de 66 ans, a été condamné à 1000 euros d’amende avec sursis et au retrait de son permis de chasser durant trois ans. Il devra payer 600 euros de frais de justice à la victime, qui s’était constituée partie civile, et 6 395 euros à la Mutualité sociale agricole (MSA).

    L’audience d’était déroulée le 15 novembre 2017. André Carrey était jugé pour blessures involontaires. L’accusation avait dénoncé une somme de négligences et la défense avait plaidé la malchance.

    Les faits s’étaient déroulés le dimanche 23 novembre 2014, à Saint-Raphaël près d’Excideuil. Le tir du chasseur avait grièvement blessé un camarade, touché à la mâchoire.

     

    09/01/2018 : Un cerf achevé dans une rivière par des chasseurs à courre dans l'Oise

    Samedi dernier, les membres de l'association Abolissons la Vénerie Aujourd'hui ont filmé la mise à mort d'un cerf particulièrement violente : poursuivi par une meute, l'animal qui cherché à fuir par la rivière y a été achevé par des chasseurs en barque.

    Les images ont été tournées samedi 6 janvier en forêt de l'Aigue dans l'Oise par un membre de l'Association Abolissons la Vénerie Aujourd'hui. On y voit un équipage de chasse à courre poursuivre jusque dans la rivière Aisne un cerf qui lui avait échappé. L'animal est une première fois rattrapé par deux hommes en barque qui le tiennent par les bois. Il se dégage pour finalement être achevé par ses poursuivants. La scène s'est déroulée devant des dizaines de témoins, simples passants accoudés à un pont ou membres de l'Ava. Selon l'association, le cerf aurait été noyé par les chasseurs.

    L'équipage Rivécourt s'élance vers 10h30 pour une chasse à courre. Dans l'après-midi, il traque un cerf en forêt de l'Aigue, entre Rethondes et le Francport dans l'Oise. L'animal traverse une première fois la rivière Aisne vers la forêt de Compiègne mais se retrouve face à d'autres chasseurs de l'équipage. Toujours dans l'eau, il rebrousse chemin mais des hommes en barque finissent par le rattraper et par le tuer. Selon des témoins, le cerf était fatigué mais pas blessé et la mise à mort aurait duré 20 minutes.

    Selon les membres d'Ava, ce n'est pas la première fois qu'un tel incident se produit avec cet équipage : le secteur est même appelé le mouroir car les cerfs finissent souvent dans la rivière et les étangs. L'équipage mis en cause n'est pas celui qui avait achevé un cerf dans le jardin d'un particulier en octobre dernier.

    Pierre de Boisguilbert, président de la société de Vénerie de l'Oise, réfute la notion d'incident :"le cerf n'a pas été noyé mais tué à l'arme blanche, explique-t-il. Quand un cerf est au bat l'eau (réfugié dans une pièce d'eau, ndlr), il est tué à l'arme blanche. C'est un acte de chasse parfaitement normal. L'équipage n'a commis aucune faute et nous assumons complètement cette pratique." Et d'incriminer les "saboteurs, des vegans d'extrême gauche qui toutes les semaines jouent sur l'émotion de l'opinion publique en poussant des cris et des hurlements à chaque fois qu'ils font une vidéo".

    Selon l'association, 3 jours plus tôt, une chasse à courre avait provoqué un autre accident : un cerf poursuivi par la meute avait traversé une route empruntée par de nombreux véhicules et avait percuté le pare-brise de l'un d'eux. Le conducteur n'avait pas été blessé mais profondément choqué:

     

    13/01/2018 : Breil-sur-Roya : un homme décède d'une crise cardiaque pendant une partie de chasse

    Il a été hélitreuillé mais il était trop tard.

    Un homme est décédé d'un arrêt cardio-respiratoire cet après-midi peu après 15 heures, dans la forêt sur la commune de Breil-sur-Roya alors qu'il participait à une partie de chasse.  Il aurait été retrouvé par ses compagnons, sur la piste du Bancao. Le PGHM, peloton de gendarmerie de haute montagne  et les pompiers ont  procédé à l'hélitreuillage de cet homme pour le conduire à l'hôpital par la voie des airs mais l'homme n'a pas pu être réanimé. L'identité du défunt ne nous a pas été communiquée.

     

    16/01/2018 : Des sangliers décapités à Canavaghja

    Les photos de tas de carcasses jetées dans des fossés ou de peaux abandonnées sur des clôtures font régulièrement bouillir les réseaux sociaux.

    Et quand une partie de chasse se transforme en massacre, les voix sont nombreuses à s'élever contre des actes qui déshonorent une pratique ancestrale et ceux qui s'y adonnent.

    Mais visiblement, et cette image prise récemment sur la route de Canavaghja en atteste, il y en aura toujours pour creuser encore un peu plus loin dans l'abîme sans fin que peut représenter la bêtise humaine. Un tic de la langue française veut que l'on qualifie d'"animaux" les hommes qui cèdent à la violence et au carnage.

    Un animal a-t-il déjà décapité l'un de ses congénères avant de piquer sa tête sur un poteau ?

     

    18/01/2018 : Un phoque abattu délibérément par un braconnier au fusil de chasse

    La Ligue de protection des animaux du Calaisis communique au sujet d’un phoque retrouvé mort, abattu au fusil.

    « Le mercredi 10 janvier 2018, plage des Salines aux Hemmes de Oye-Plage, un phoque veau marin a été abattu délibérément par un braconnier au fusil de chasse.

     

    Ce phoque, espèce totalement protégée par la loi, était porteur d’une bague hollandaise d’un centre de soins. Totalement inoffensif pour l’homme, il se prélassait tranquillement dans une flaque d’eau sur la plage. Il s’agit probablement d’un des trois phoques ayant séjournés sur les installations portuaires à Grand Fort Philippe, au milieu d’une foule de personnes venue à leur rencontre.

    Après autopsie à l’Université de Liège et au vu de l’examen radiologique pratiqué par le vétérinaire de la Ligue de Protection des Animaux du Calaisis, il est certain que l’animal était vivant lorsqu’il a reçu la décharge de plombs, que le tir était à bout portant et de face, et que son état de santé était parfait. Il va de soi que la Ligue de Protection des Animaux du Calaisis a déposé plainte pour destruction d’espèce protégée auprès de la Gendarmerie de Oye-Plage et auprès de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

    L’enquête suit son cours. La Ligue de Protection des Animaux du Calaisis a également pris soin de prendre contact au préalable avec l’Association de chasse maritime du Calaisis, la Fédération de chasse, et Monsieur Jean-Michel TACCOËN, Conseiller régional délégué à l’Environnement, afin de les prévenir de l’action de plainte et du délit accompli. Ils nous ont témoigné immédiatement leur indignation. Il n’est pas question, pour la Ligue de Protection des Animaux du Calaisis, de faire un amalgame pour tous les chasseurs ou de faire un procès à tous les porteurs de fusil, mais bien de dénoncer une personne indigne d’être porteur d’un permis de chasse. D’ailleurs, la Fédération de chasse va se porter partie civile dans cette affaire et dénonce fermement cet acte délictueux. Toutes informations sérieuses peuvent être transmises à la Gendarmerie de Oye-Plage. »

     

    18/01/2018 : Lévignac (31) – L’accident de chasse fait un blessé

    Les gendarmes de la brigade de Léguevin (31) sont intervenus sur un accident de chasse survenu en forêt de bouconne sur la commune de Lévignac ce jour aux alentours de 11 heures.

    Le chasseur blessé est un Piqueur (personne qui rabat le gibier). Il aurait été attaqué par un sanglier, qui, encerclé par ses chiens, l’aurait chargé, lui occasionnant une blessure au niveau du mollet.

    Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé. Un médecin qui courait en forêt lui a prodigué les premiers soins jusqu’à la prise en charge par les secours.

     

    20/01/2018 : Haute-Marne. Un chasseur expérimenté de 66 ans chute et se tue à Orquevaux

    Un chasseur de 66 ans est tombé samedi en fin d'après-midi au fond d’un creux du lieu dit « Le Cul du Cerf » sur la commune d’Orquevaux (Haute-Marne). Un contact visuel avait été établi par les pompiers avec le chasseur. Mais l'accès y est très compliqué par la configuration du relief.

    En fin d'après-midi de samedi (20/01/2018), un chasseur de 66 ans était porté disparu. D’importants moyens de secours ont été mis en place avec 4 pompiers-plongeurs. Repéré en fin de journée en fond de ce ravin de 70-80 m de profondeur, seul le gilet orange du chasseur était visible, coincé par une souche d’arbre et des embâcles. Les pompiers plongeurs étaient à pied d’œuvre une partie du début de soirée car au fond de ce cirque calcaire se trouve l'exsurgence de la source « La Manoise ».. Et même s'il n'y a qu'1,20m d'eau, le courant y est très fort.

    Le corps de Robert Lamy a été retrouvé à environ 500m de La Table, a proximité des chemins aménagé dans le cadre du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR). Selon, Gilles Godart, le maire de la commune, Robert Lamy était aimé et apprécié de tous, il était marié et sans enfant. Il était maire de la commune de Prez-sous-Lafauche. Chasseur expérimenté depuis de nombreuses années, il connaissait le secteur, mais ce lieu reste dangereux, par tout temps ajoute Gilles Godart.

    Cet accident s'est déroulé lors d'une sortie avec quinzaine d'autre chasseurs dont Robert Lamy était le président de la chasse.

    Une enquête de gendarmerie est ouverte afin de connaître les circonstances exactes de ce tragique accident. Il est néanmoins fort probable que Mr Lamy soit tombé dans la rivière La Manois. La force du courant étant de toutes manières trop important, il est évident qu'il eu été difficile de se débattre, même pour un bon nageur (Robert Lamy ne savait pas nager).

     

     

    21/01/2018 : Landes : deux chasseurs perdent la vie après avoir percuté des sangliers à Callen

    Alors qu'ils circulaient en 4x4 en transportant sept chiens de chasses, deux hommes âgés d'une cinquantaine d'années ont été victimes d'un accident de la circulation, à Callen dans les Landes.

    Deux chasseurs âgés d'une cinquantaine d'années ont perdu la vie lors d'un accident à Callen, dans les Landes, sur la RD 143, samedi 20 janvier. 

    Ils circulaient dans un 4x4, transportant sept chiens de chasse, lorsque les deux hommes ont percuté deux sangliers qui traversaient la route.

    Leur véhicule a alors fait une embardée fatale. Les deux hommes ont été déclarés morts peu après l'arrivée des secours.

    Trois des sept chiens ont également du être euthanasiés après l'accident, qui s'est produit au niveau du lieu-dit Peytringue, peu avant 21 heures.

     

    21/01/2018 : Il chasse le pigeon en temps prohibé, fait mine d’enlever les chardons, et récolte une amende

    P.B., 64 ans, a été condamné par le tribunal de police pour avoir chassé le pigeon ramier en temps prohibé. Explications.

    Le 12 juin 2017, les gardes de l’office National de la chasse (ONC) exercent une surveillance à Rieux-en-Cambrésis. Ils constatent que P.B., qui tient son fusil, scrute le paysage en guettant le gibier, notamment le pigeon ramier. Objectivement, il est en totale attitude de chasse à un moment où celle-ci est prohibée. Lorsqu’il remarque la présence des gardes, il ouvre son fusil pour en extraire les deux cartouches initialement engagées et fait mine d’enlever les chardons. «  J’ai l’autorisation administrative de détruire les pigeons, c’est une espèce nuisible  », a-t-il déclaré aux représentants de l’ONC mais, il ne dira rien devant le tribunal car il ne s’y est pas présenté. Me Éric Villain, qui représente la fédération des chasseurs du Nord, réclame 400 € de dommages et intérêts.

    Quand on chasse depuis l’âge de 16 ans, on connaît les règles. Le parquet.

    Pour le parquet, quand on chasse depuis l’âge de 16 ans, on connaît les règles, il requiert 500 € d’amende. En revanche, d’après la défense assurée par Me Jean-Noël Lecompte, l’infraction n’existe pas, il faut relaxer le prévenu, même s’il a chassé en dehors d’un point fixe. Au final, le tribunal déclare P.B. coupable et le condamne à 700 € d’amende. Il devra également verser l’euro symbolique à la fédération des chasseurs du Nord. P.V. (CLP)

     

    23/01/2018 : Baugeois Le tir d’un chasseur traverse sa voiture alors qu’elle conduit

    Une automobiliste ne doit la vie sauve que grâce à sa chance. Samedi, alors qu'elle circulait en début d'après-midi sur une route au lieu-dit « La Fleurisière », à Clefs, commune de Baugé-en-Anjou, une balle utilisée pour la chasse au sanglier a traversé l'habitacle de sa voiture.

    Cette femme de 33 ans a pu poursuivre sa route après avoir été blessée par des éclats de verre. Arrivée à son domicile, elle a néanmoins appelé les secours. Elle aurait été admise dans un service d'urgences afin d'établir la nature des blessures. Mais il semble qu'elle ait pu regagner rapidement son domicile.

    Un autre accident de chasse a aussi été enregistré dans le secteur de Saint-Georges-sur-Loire également samedi en début d'après-midi. Un tir a fini dans la baie vitrée d'un pavillon d'habitation (et non de chasse) situé à proximité du château de Serrant. Il n'y a pas eu de blessé.

     

    23/01/2018 : Une jument abattue par un chasseur à Valflaunès : une "erreur d'appréciation", selon les gendarmes

    Une enquête est ouverte après un accident de chasse samedi à Valflaunès (Hérault). Une jument a été abattue lors d'une battue aux sangliers, par "méprise", selon les gendarmes. Le propriétaire avait plusieurs fois demandé aux chasseurs de rester à distance des habitations.

    Une enquête est ouverte après un accident de chasse qui laisse songeur... Un cheval a été abattu par un chasseur au cours d'une battue aux sangliers samedi dernier en fin de journée, sur la commune de Valflaunès près de Saint-Matthieu-de-Tréviers. 

    "Une erreur d'appréciation manifeste"

    L'animal, une jument de 16 ans baptisée Olympe, était parquée dans un enclos près de la maison de son propriétaire au moment des faits, vers 17h. La famille, qui était chez des amis, a été alertée de l'accident deux heures plus tard par le représentant des chasseurs. 

    "Bientôt, on pourra confondre une souris avec un éléphant"

    Le propriétaire a déposé plainte. À ce stade, les gendarmes parlent d'une "erreur d'appréciation manifeste"

    Le tireur, identifié, n'avait pas de trace d'alcool dans le sang. 

    Le chasseur aurait "confondu le cheval avec un sanglier"

    "Il a reconnu les faits et a clairement dit qu'il a confondu le cheval avec un sanglier, explique le propriétaire du cheval, Olivier Durand. C'est ça qui est dingue... Bientôt on pourra confondre une souris avec un éléphant." 

    "Il y a la colère, l'énervement. Mais là où j'ai la haine, c'est que j'ai prévenu à plusieurs reprises les chasseurs de faire attention. La prochaine fois ce sera quoi ? Un enfant, un promeneur ? Il va falloir réfléchir au partage du territoire." 

    Partager l'espace, parce que, lui qui est viticulteur, sait aussi combien la population de sangliers pose problème : il est régulièrement victime de dommages causés par le grand gibier.

     

    24/01/2018 : Tarn-et-Garonne : un sanglier s’introduit dans la cantine d’une maison de retraite

    Un sanglier a rendu visite aux résidents d'une maison de retraite à Valence d'Agen (Tarn-et-Garonne), lundi 22 janvier 2018. La bête a pris ses quartiers… dans le réfectoire.

    Décidément, les sangliers font tout pour se faire remarquer en Occitanie. Le dernier fait en date s’est produit lundi 22 janvier 2018, à une heure de Toulouse, à Valence d’Agen, dans le Tarn-et-Garonne. Un sanglier s’est introduit dans une maison de retraite, causant ainsi aux résidents une belle frayeur.

    Caché sous une table

    C’est vers 18 heures que le marcassin a poussé la porte d’entrée de la résidence Balivernes, avant de filer directement dans la cantine. David Lagrange, directeur de l’établissement, raconte à Actu Toulouse comment tout s’est enchaîné :

    C’est un agent, qui a entendu du bruit, qui s’est rendu dans la cantine pour voir ce qu’il s’y passait. Juste avant, on avait eu la visite scolaire d’enfants, il a pensé qu’un enfant s’était caché sous la table… Il est allé voir et a trouvé le sanglier sous le table !

    Un sanglier affolé et blessé

    L’animal affolé a touché la cuisse de l’agent, lui laissant un bel hématome en souvenir. Enfermé dans le réfectoire, le sanglier a finalement trouvé la sortie tout seul par une porte laissée volontairement ouverte par le personnel. 

    Une fois l’animal parti, la directeur de l’établissement a pu constater des traces de sang sur les rideaux : « Il y avait une battue à quelques kilomètres, à mon avis l’animal était blessé, ce qui explique qu’il se soit retrouvé ici ». Plus de peur que de mal donc pour les résidents de la maison de retraite de Valence-d’Agen.

     

    25/01/2018 : Maine-et-Loire. Une balle de fusil traverse leur maison

    Un couple vivant dans une maison de campagne autour de Saint-Georges-sur-Loire se trouvait dans sa cuisine, samedi 20 janvier, quand une munition d’un fusil de chasse a traversé l’habitation.

    Grosse frayeur pour ce couple de Saint-Georges-sur-Loire. Aux alentours de 10 h samedi 20 janvier, alors qu’il se trouvait dans la cuisine, une balle traverse la vitre de la pièce. « Elle est passée à quelques centimètres de mon compagnon », raconte la jeune femme.

    Tir à 400 m

    La balle a traversé plusieurs pièces de la maison avant de finir sa course dans le mur de la salle de bains.

    Les gendarmes se sont rendus sur place. Ils ont pu localiser l’origine de la balle. Il s’agit d’une munition provenant d’un fusil de chasse. Elle a été tirée à environ 400 m de l’habitation par un chasseur. Ce dernier était posté sur un mirador et visait un sanglier.

    Une procédure judiciaire est en cours et le tireur a été entendu. L’enquête, menée conjointement avec l’Office national de la faune sauvage (ONCFS) visera à déterminer dans quelle circonstance le tir a été effectué et si le chasseur n’a pas enfreint les règles. Rappelons que tout tir en direction d’une habitation ou d’une route est interdit par arrêté préfectoral spécifique, consultable en Mairie.

     

    26/01/2018 : Accident de chasse à Rillé : un jeune homme touché à la tête

    Ce vendredi 26 janvier, vers 11h30, un accident de chasse s'est produit dans un chemin, à Rillé. Une balle a ricoché, touchant un jeune homme à la tête. Il a été transporté par hélicoptère à Trousseau.

    Ce vendredi, un jeune homme né en 1994 a été transporté par hélicoptère aux urgences de Trousseau après une prise en charge par les secours.  Il a été touché à la tête lors d'un accident de chasse qui s'est produit à proximité du lieudit Les Cent arpents. D'après nos informations, son pronostic vital n'est pas engagé.

    Des chasseurs évoluaient dans un chemin. Un homme, lié familialement à la victime, a, d'après les premiers éléments de l'enquête ouverte par les gendarmes, tiré sur un chevreuil à gauche de lui quand la balle a ricoché, atteignant le jeune homme à la tête, à cent mètres de là. 

     
     
    C'était un jeune et beau chat Bengal, à l'allure de tout petit léopard. Mowgli a été retrouvé en novembre dernier à Hermival-Les-Vaux , abattu d'une balle en plein coeur. Ses propriétaires ont porté plainte et relancent le parquet de Lisieux pour que justice soit faite. En vain?
    "L'enquête est toujours en cours la gendarmerie fait son travail mais le coupable n'est toujours pas identifié c'est donc pour cela que nous devons continuer et remettre en route la pétition, nous avons encore besoin de plus de signatures et de partage afin d'avoir la certitude que notre plainte ne sera pas classée sans suite", explique  Tony Lapouge, le maître de Mowgli.
    Mowgli a été abattu avec un fusil de chasse en novembre dernier et depuis ses propriétaires tentent d'identifier l'auteur de ce geste, un acte  punissable par la loi.

    En effet, l'article 521-1 du Code pénal punit les sévices graves ou actes de cruauté commis sur un animal domestique d'une peine de 2 ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.
    Le corps du chat a été retrouvé après un week-end de chasse fin octobre du côté d'Hermival- les-Vaux dans le Calvados, au pied d'un mirador.
    Une pétition est mise en ligne depuis le 4 novembre 2017, et près de 53000 personnes l'ont déjà signée pour que le tireur soit retrouvé et jugé. Le parquet de Lisieux retiendra t-il ce dossier ? ou sera t-il classé sans suite.
     
     

    Le ‘petit gibier’ se raréfie : les lapins sont décimés par le VHD (Viral Hemorragic Disease) et les migrateurs hivernent de plus en plus au nord de leur aire traditionnelle d’hivernage. Au contraire, le sanglier s’est si bien adapté qu’il a compris l’avantage d’habiter en ville. On le trouve aujourd’hui communément dans les zones urbaines. L’un est entré dans un supermarché à Toulouse, plusieurs en pleine ville de Montpellier ont défoncé ma clôture pour visiter mon jardin… Les grands prédateurs ne le régulent plus depuis longtemps et nos chasseurs, qui prétendaient les remplacer, se déclarent complètement débordés.
    Or le sanglier est aussi le gibier favori des Nemrod (chasseurs, ndlr). Entre 1970 et 1990, ils ont lâché des dizaines de milliers d’animaux d’élevage. Ils les croisaient avec le porc, son descendant domestique dont le nombre de chromosomes est généralement différent (38 et non 36), le cerveau réduit de 40% et la prolificité proverbiale. L’aspect de ces ‘animaux dénaturés’ est trompeur, mais leur poids est fortement augmenté, leur taux de fécondité au moins doublé, leur taux de croissance triplé, leur maturité sexuelle avancée. Le taux d’accroissement des populations étant d’environ 100% dans la nature, nous sommes passés de 50.000 sangliers abattus en 1975 à environ 700.000 aujourd’hui… Les chasseurs encouragent cette prolifération tout en se vantant d’être les régulateurs de l’espèce. Outre l’entretien de points d’eau et la construction de bauges, des plans de chasse sont mis en œuvre qui épargnent les femelles pour éviter de réduire la natalité, car les terrains de chasse sont loués d’autant plus cher que la densité de sangliers y est forte. Enfin et surtout, pour assurer des tableaux impressionnants, le futur gibier est nourri en période difficile et c’est ce qu’on appelle l’agrainage : les chasseurs ont toujours le droit de nourrir les sangliers en hiver, soi-disant
    pour les éloigner des cultures. Or la disette hivernale -devenue moins létale par suite du réchauffement climatique- régulait auparavant la taille des portées et leur nombre, une femelle bien nourrie mettant bas deux fois par an.
    Il devient difficile de trouver dans la nature des sangliers qui ne soient pas mâtinés de cochon, d’où leur surnom de cochongliers : il y a eu ‘pollution génétique’ sans discussion possible. A l’entrée de la Réserve Nationale de Chasse de Chizé, se trouve le laboratoire CNRS d’écologie que j’ai dirigé pendant près de quinze ans. Une équipe de l’ONCFS y prélève les sangliers encore purs qui y sont restés enfermés à l’abri des croisements fortuits.
    Ironie de la nature, par un effet de fondateurs, beaucoup sont albinos. Lors des captures, je lisais l’incrédulité sur le visage des traqueurs locaux quand les spécialistes leur expliquaient que les blancs étaient purs et que ‘les bêtes rousses’ de l’extérieur de la réserve étaient des
    faux sangliers ! Comment les scientifiques peuvent-ils rester crédibles quand l’évidence est contraire ?
    Câlinés par ces apprentis-sorciers ou ces pompiers pyromanes, les cochongliers sont en pleine explosion démographique alors que les effectifs de chasseurs se réduisent d’année en année, leur moyenne d’âge étant passée de 45 ans en 1983 à près de 65 ans aujourd’hui.
    Or, les fédérations de chasseurs, considérées par l’Etat comme responsables de ce gibier, doivent rembourser les dégâts aux agriculteurs (parfois aussi chasseurs !) en alimentant un fonds géré par l’ONCFS, organisme d’Etat de gestion de la faune lui-même dépendant des fédérations. Elles sont donc de moins en moins prêtes à payer et cherchent un bouc-émissaire à qui repasser ce mistigri qui plombe leurs ressources en baisse.
    Les chasseurs, encore plus malins et adaptables que leur favori, ont retourné l’argumentation. Les réserves de chasse sont régulées par leurs soins, disent-ils, alors que les réserves naturelles, où les sangliers ont appris à se réfugier quand ils sont dérangés, sont abandonnées à leur triste sort et constituent des réservoirs d’animaux nuisibles. Les chasseurs sont donc des usagers de la nature responsables et les protecteurs de la nature des irresponsables qui créent des réserves sans aucun plan de gestion cynégétique1. Dans ces zones de non-droit, les animaux sauvages peuvent se mettre à l’abri quand la pression de chasse autour devient trop forte et les cochongliers délinquants vont s’y cacher pour se soustraire à la loi… Cette fonction de sanctuaire, c’est vrai, est en partie la raison d’être d’un espace protégé ! Quoi qu’il en soit, il serait, d’après les chasseurs, logique qu’étant responsables de cette prolifération d’animaux nuisibles, les protecteurs de la nature et en particulier les gestionnaires des réserves naturelles payent les dégâts aux cultures ! Il serait même légitime qu’ils remboursent les collisions de plus en plus fréquentes entre cochongliers et voitures puisqu’un fond financé par les assurés a dû être créé pour dédommager les automobilistes. Or, ce pic des collisions coïncide avec la saison de chasse, par suite des dérangements occasionnés…
    Ce raisonnement digne d’Ubu et des sophistes grecs prêterait à sourire s’il ne s’inscrivait pas dans une stratégie de ‘communication’, c’est-à-dire de désinformation. Des pancartes sur les bords de routes rappellent que des fleurs ont été plantées par les sociétés de chasse locales puisque les chasseurs sont, comme chacun sait, les gestionnaires de la biodiversité et les défenseurs de la vie. Au lieu d’être critiqués, ils devraient être subventionnés en tant que jardiniers de la nature qui, sans eux, serait livrée à l’anarchie depuis que les grands prédateurs ont ‘disparu’. Ils les remplacent pour remplir leur fonction écologique, pour remettre bénévolement un peu d’ordre dans la faune française. Ces dernières mois, les représentants de ce lobby -porteurs de badges officiels leur permettant d’animer leur groupe de travail sur la chasse, triple en nombre des autres groupes parlementaires- ont obtenu du gouvernement une multiplication sans précédent des lois pro-chasse:

    • convention des fédérations de chasse avec l’Education Nationale pour ‘éduquer les jeunes au respect de la nature’,
    • défiscalisation des chasses commerciales, niches fiscales, dérogations à la législation européenne,
    • maintien de la chasse pendant les grands froids,
    • autorisations de chasse camouflées en prélèvements scientifiques sur le modèle des baleiniers japonais,
    • large distribution de permis préfectoraux d’abattage des loups alors qu’ils sont protégés par la loi,
    • suppression programmée du Conseil National de la Protection de la Nature, le seul rempart officiel où se trouvaient représentées les associations…

    C’est dans ce cadre nouveau que les gestionnaires d’espèces naturels camarguais avaient été assignés en justice par la Fédération de Chasse des Bouches-du-Rhône (FDC13). La Réserve Nationale de Camargue (RNC) en est le principal acteur. Gérée depuis 1927 par la
    Société Nationale de Protection de la Nature, elle couvre 13.000 ha. Or la Camargue constitue à la fois un laboratoire-pilote des relations homme/nature et chasseurs/protecteurs. Les différents sur l’usage de la nature peuvent y aboutir à l’incendie de bâtiments, des menaces de mort sur les chercheurs ou gestionnaires des réserves et même des coups de fusil… La pression cynégétique y est si forte que les scientifiques ont trouvé jusqu’à 100.000 plombs de chasse par ha (dans le premier cm de sédiments), à 500 m à l’intérieur de la réserve naturelle.
    La FDC13 a donc mis en 2013 la RNC d’abattre ses sangliers ou de payer les dégâts qui leur sont attribués. Un arrêté du Préfet des Bouches du Rhône de juillet 2011 autorise en effet l’abattage des sangliers considérés comme animaux nuisibles, du moins ceux susceptibles de s’attaquer aux cultures, à l’homme ou de provoquer des collisions… Comme c’est impossible à savoir, cela ouvre la porte à des battues dans les zones supposées critiques comme les réserves naturelles. Or, d’une part, c’était complètement disproportionné : cinquante sangliers peuvent vivre dans la RNC quand la population camarguaise est évaluée à 2.000. D’autre part et surtout, la FDC13 a déposé plainte devant la justice tout en continuant de laisser agrainer ses sangliers à proximité et alors qu’ils sont capables de déplacements de plusieurs kilomètres dans la même nuit. Elle ne veille pas non plus à la mise en place et à l’entretien des mesures de protection des cultures, préalable dont elle a la charge avant le paiement des dédommagements. En Camargue dont on nous fait croire que c’est un espace de nature, les riziculteurs touchent les plus grosses indemnités de l’Etat. Ce sont pour la plupart les mêmes qui agrainent et organisent des battues sur leur terrain, source de revenus supplémentaires… Ce sont aussi les mêmes qui profitent de l’effet-réserve pour la chasse aux canards entrant et sortant, ce qui leur permet de louer cette ‘chasse à la passée’ plusieurs milliers d’euros/an en Camargue. Sans être nécessairement déclarés au fisc, ces revenus de chasse au canard s’ajoutent à ceux de la chasse au sanglier, aux indemnités pour dégâts aux cultures et aux revenus agricoles alors que les réserves naturelles nationales peinent pour boucler leur budget… En écologie politique, tout ne se termine pas mal : en 2014, la FDC13 a retiré sa plainte contre la RNC de Camargue, se rendant enfin compte du ridicule de sa revendication et de l’impossibilité d’aboutir.
    Mais sur un plan national, faut-il admirer le génie politique des chasseurs qui, actifs et organisés, obtiennent tout ce qu’ils désirent en particulier en période électorale, leur candidat à la présidentielle s’étant retiré au bénéfice du candidat Sarkozy aux dernières présidentielles… mais qui entretiennent à tout hasard des amis dans l’autre camp ce qui leur a permis de retomber sur leurs pattes après l’élection de François Hollande ? Ou faut-il déplorer la faiblesse des protecteurs de la nature et de la cause animale qui, forts de plusieurs millions d’électeurs et de la sympathie de dizaines de millions de français, n’ont pas eu un seul candidat lors de la dernière élection présidentielle ? Ils ont dû s’incliner devant un million d’usagers de la nature qui la confisquent à leur bénéfice exclusif sous les gouvernements de droite comme de gauche. Ils continuent à empêcher les amoureux des bêtes de les observer de près, font risquer leur vie aux promeneurs du dimanche et placent notre pays en tête du palmarès européen des accidents de chasse. Bref, une infime minorité agissante soutenue par la grande majorité de nos élus -surtout au Sénat- nous contraint à subir le joug de sa conception de la nature, intolérante et rétrograde.
    De l’avis général, notre pays vit une période de régression en ce qui concerne la protection des animaux alors que la crise écologique démontre chaque jour davantage que notre vision des rapports harmonieux entre l’homme et son milieu a pour elle la raison,
    la morale et l’avenir. Théoriquement, tous les partis en conviennent, pratiquement ‘la maison continue à brûler’. On a créé à quelques dizaines de kilomètres de la RNC un minuscule Parc National des Calanques dont 40% de la surface est chassable et où les méthodes
    ‘traditionnelles’ comme la glu sont autorisées… On avait déjà les Cévennes, dont le label de Parc National n’a pas grand-chose à voir avec ses homonymes américains puisqu’on peut y habiter, couper du bois et chasser : à ce niveau d’hypocrisie et de Green washing, pourquoi ne
    pas inclure la ville de Marseille dans le Parc National des Calanques ? Les amoureux de la nature et des animaux sont des gens pacifiques et honnêtes, mais il est difficile de ne pas être ‘indigné’ quand la gestion de la faune est assurée par les chasseurs sous le prête-nom de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage qu’ils contrôlent. Juge et partie, ils ‘régulent’ les cochongliers qu’ils ont multipliés jouant du double statut de ‘gibier’ et de ‘nuisible’. L’ONCFS doit être libéré de leur tutelle et les expertises confiées à des techniciens et des scientifiques indépendants et compétents. Comment se fait-il, d’ailleurs, que l’agrainage soit encore autorisé alors qu’il est bien connu qu’il accroit les dégâts aux cultures en favorisant la prolifération des cochongliers ?
    Pour terminer tout de même sur une note d’humour, vivement le retour du loup, dont le sanglier était la proie favorite, pour remettre de l’ordre dans la nature !

     

    A Gières, en Isère, deux adolescents lançaient des oeufs sur un chasseur. Ce dernier n'a pas apprécié la plaisanterie, mais alors, pas du tout.
    Quand 2 adolescents décident de faire une mauvaise blague à un chasseur, cela peut très mal se terminer. A Gières, en Isère, c'est ce qui s'est passé ce vendredi 26 janvier 2018.

    Les faits se sont déroulés le long de l'Isère, au niveau du quartier du Japin à Gières ce vendredi après-midi. Deux jeunes s'amusaient à lancer des oeufs sur un chasseur.

    Ce dernier n'a visiblement pas apprécié puisqu'il a saisi son fusil et a menacé les deux adolescents âgés de 13 ans.

    Les jeunes ont alors pris la poudre d'escampette et le chasseur a décidé de les poursuivre, son fusil toujours à la main. Ils ont finalement pu regagner leur domicile sains et saufs et personne n'a été blessé.

    Le chasseur n'a pas été interpellé. Les parents ont décidé de porter plainte.
     
     
     
    Ce vendredi 26 janvier, vers 11h30, un accident de chasse s'est produit dans un chemin, à Rillé. Une balle a ricoché, touchant un jeune homme à la tête. Il a été transporté par hélicoptère à Trousseau.

    Ce vendredi, un jeune homme né en 1994 a été transporté par hélicoptère aux urgences de Trousseau après une prise en charge par les secours.  Il a été touché à la tête lors d'un accident de chasse qui s'est produit à proximité du lieudit Les Cent arpents. D'après nos informations, son pronostic vital n'est pas engagé.

    Des chasseurs évoluaient dans un chemin. Un homme, lié familialement à la victime, a, d'après les premiers éléments de l'enquête ouverte par les gendarmes, tiré sur un chevreuil à gauche de lui quand la balle a ricoché, atteignant le jeune homme à la tête, à cent mètres de là. 

     
     

    Un accident de chasse s’est produit samedi matin à Villadin. Il était 10 h 50 lorsqu’un chasseur tire une première fois sur un renard. Un coup suivi d’un second… lequel vient toucher un autre chasseur, qui se trouvait en poste d’attente.

    À leur arrivée, les sapeurs-pompiers constatent que le projectile est venu se ficher entre la mâchoire et la joue de la victime, qui est immédiatement prise en charge puis transportée au centre hospitalier de Troyes, où elle a été opérée.

    D’après les premières constatations effectuées par les gendarmes de Nogent-sur-Seine et les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (lesquels rendront ultérieurement un rapport), l’accident pourrait être dû à un ricochet. À fin d’enquête, l’arme et les douilles ont été saisies et mises sous scellés.

     

    29/01/2018 : Villeneuve-sur-Lot : des hérons gardes-bœufs tués sur les bords du Lot

    Jeudi, de mauvais chasseurs ont pris leur dortoir pour cible. Une plainte va être déposée.  

    C’est un spectacle dont Lionel Feuillas ne se lasse pas : contempler les vols de hérons gardes-bœufs qui, avant que le soleil ne se couche, viennent prendre leur quartier sur le bord du Lot, après une journée passée à se repaître dans les champs voisins d’insectes, gastéropodes et autres amphibiens.

    De novembre à mars, ils sont ainsi des centaines, parfois plus d’un millier à rejoindre leur dortoir, l’un des plus important de la région, situé à environ 300 mètres en amont du barrage de Villeneuve-sur-Lot.

    Une plainte déposée ce lundi 

    Jeudi, le conseiller municipal EELV a entendu des coups de feu aux environs de l’église de Saint-Sulpice, en fin d’après-midi. Du genre de ceux qui avaient déjà retenti à la même époque l’an dernier. Il lui a fallu attendre samedi, que le débit du Lot se calme, afin de pouvoir embarquer sur un bateau pour s’approcher du dortoir et constater les dégâts.

    « J’ai trouvé au moins six cadavres accrochés dans les branchages. Il y en a sans doute d’autres qui sont tombés à l’eau et ont été emportés », raconte l’élu, par ailleurs membre de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui ira porter plainte ce lundi après avoir rencontré les responsables de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    « Ma démarche n’est pas une critique contre la chasse mais contre l’imbécillité de certains chasseurs », précise Lionel Feuillas. D’autant que ce petit échassier, évidemment, est une espèce protégée.

     

    29/01/2018 : Béarn : un sanglier charge et blesse un chasseur

    Lors d'une battue, ce dimanche, un sexagénaire a été blessé au mollet. Il a passé la nuit à l'hôpital.

    Lors d'une battue sur la commune d'Arget (Nord Béarn), ce dimanche, un chasseur d'une soixantaine d'années a été blessé par un sanglier. L'animal de 120 kg l'a chargé et atteint au mollet d'un coup de dent, au-dessus de la botte.

    Le chasseur expérimenté, originaire de Casteide-Candau, a été hospitalisé à Orthez puis Pau où il a passé la nuit. Il a pu rentrer chez lui ce lundi.

     

    30/01/2018 : Haut Doubs. Chargé par un sanglier, un chasseur tombe dans un ravin

    Un chasseur est tombé dans une faille après avoir été chargé par un sanglier blessé, lundi après midi, à Charmauvillers. Il a pu appeler les secours et a été hélitreuillé.

    Un homme et son chien sont tombés dans une faille de plusieurs mètres après avoir été chargés par un sanglier, ce lundi après-midi, à Charmauvillers (Doubs), rapporte L’Est Républicain. La victime, blessée au dos, a été hélitreuillée et transportée ensuite à l’hôpital.

    Un sanglier de 70 kg

    Le chasseur était un conducteur de chien de sang de l’UNUCR (Union nationale de l’utilisation du chien de rouge). Sa mission était d’abattre un sanglier de 70 kg qui avait été blessé la veille lors d’une battue, afin d’abréger ses souffrances. Certains chiens sont en effet spécialisés pour suivre les traces de sang.

    Le chasseur a retrouvé l’animal blessé qui l’a chargé. Il a alors dévalé une pente puis est tombé dans une faille avec son chien. La victime a pu appeler un ami, puis les secours. Une chance, car dans ce secteur et à cette profondeur, le réseau est parfois inexistant, remarque L’Est Républicain.

    Les secours sont donc intervenus. La victime a été hélitreuillée grâce à un câble de 150 mètres. Ses collègues chasseurs sont restés sur place et se sont occupés du chien qui a été remonté sain et sauf.

     

    31/01/2018 : Un braconnier surpris par des agents de l’Office national de la chasse après avoir tué un rapace protégé

    Un chasseur d’une soixantaine d’années a été appréhendé, vendredi 26 janvier, par des inspecteurs de l’environnement de l’Office national de chasse et de la faune sauvage (ONCFS), après qu’il a abattu un épervier d’Europe. Cet oiseau fait partie des espèces protégées.

     

    01/02/2018 : Un loup tué à Féternes

    Les faits remontent au 1er octobre. Le cadavre d’un loup est retrouvé sur la commune de Féternes, criblé de plombs. Non dissimulé, l’animal est découvert « en parfait état », selon le parquet, ce qui témoigne d’une mort récente.

    L’autopsie réalisée au laboratoire vétérinaire de Chambéry (Savoie) quelques jours plus tard révèle que ce mâle adulte a été tué par trois tirs de chevrotine. Des munitions traditionnellement utilisées par les chasseurs, mais de moins en moins répandues.

    Deux enquêtes conjointes sont actuellement menées, l’une par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et l’autre par la gendarmerie. « Nous sommes aujourd’hui dans l’attente du retour des analyses balistiques et génétiques et d’éventuelles traces ADN laissées par le tireur », rapporte le procureur de la République de Thonon, Philippe Toccanier.

    Plusieurs plaintes ont été déposées par des associations de protection de la nature. Pour ces faits de “braconnage” et la “destruction d’une espèce protégée”, son auteur encourt jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

     

    01/01/2018 : Essonne : 4 mois de prison avec sursis pour les chasseurs de hérissons

    En novembre, deux hommes ont été interpellés à Etréchy alors qu’ils transportaient 13 hérissons, une espèce protégée, qu’ils venaient d’attraper grâce à leur chien dressé pour cette chasse. Ils ont expliqué qu’ils souhaitaient les manger et ont été condamnés ce jeudi à quatre mois de prison avec sursis.

    « On respecte les hérissons, il n’y a pas de cruauté. » Jean, père de famille âgé d’une trentaine d’années, issu de la communauté des gens du voyage, installé du côté d’Orléans, a été condamné ce jeudi à 4 mois de prison avec sursis pour avoir capturé ces animaux classés parmi les espèces protégées depuis plus de dix ans. Son acolyte, qui n’a pas daigné se présenter à l’audience du tribunal d’Evry, a écopé de la même peine.

    Jean a tenu à expliquer la raison pour laquelle il entreposait 13 hérissons vivants dans une poubelle, à l’arrière de sa camionnette. « C’était pour les manger pour un repas de fête, ça aurait fait plaisir aux anciens, c’est une tradition pour eux », indique celui qui travaille dans l’entretien des espaces verts.

    C’est la raison pour laquelle, avec son ami peintre en bâtiment, le 3 novembre, il s’est rendu dans les environs d’Etampes pour chasser les hérissons avec son chien, un épagneul dressé spécialement pour lever cet animal. Une fois sur la N20, la camionnette a changé de voie sans mettre son clignotant et a été contrôlée. Les petits cris provenant de l’arrière ont suffit à éveiller les soupçons des enquêteurs. « On aurait relâché les petits car il n’y a pas assez à manger, et les femelles pour la reproduction », affirme Jean qui espérait en manger trois ou quatre.

     

    Ces animaux ont été relâchés par les forces de l’ordre en forêt. « C’est rare qu’on aille les chasser, une fois ou deux par an maximum », reprend-il. « Oh, c’est pas de chance d’avoir été arrêté pile à ce moment là, souffle, ironique, l’avocat des associations de protection des animaux. Si vous en rameniez 13 à la maison, ça n’était pas pour les relâcher. »

    La présidente, curieuse, se demande comment se cuisine le hérisson. « On le tue pour qu’il ne souffre pas en lui mettant un coup de bâton sur la tête », précise Jean. « Mais comment faites-vous quand il est en boule ? » poursuit la magistrate. « On frotte avec un bâton près de la nuque et il sort son museau, détaille l’expert culinaire. Ensuite, on enlève les pics et on le plonge dans l’eau bouillante. » D’autres le cuisent au barbecue à l’étouffé.

    « Il ne faut pas penser que ce n’est pas un dossier important, reprend l’avocat des associations. C’est le même type de peine que pour des actes de cruauté sur des chats ou des chiens. Selon les spécialistes, dans 20 ans, les deux tiers des hérissons devraient avoir disparu. Et il pourrait n’y en avoir plus un seul en 2050. En Angleterre, cette situation est prise très au sérieux. Il y avait 35 millions de hérissons voici cent ans, il n’y en a plus que 2 millions. Ils ont créé 800 centres de soin quand, en France, nous n’en avons que 22. Il faut que la peine soit dissuasive, pour que cette tradition cesse. Pour que nos enfants puissent encore voir ces animaux. »

    L’avocat n’avait pas encore vu une aussi « grosse » saisie, lui qui a plaidé encore voici trois mois pour 2 hérissons capturés à Villefranche-sur-Saône (Rhône). « La loi doit primer sur les coutumes, appuie à son tour le procureur. Même si la chasse n’est pas la première cause de mortalité des hérissons. » Le 14 juin, une nouvelle audience se tiendra pour décerner le montant des amendes pour les deux chasseurs de hérissons.

     

    02/02/2018 : Châtillon-en-Michaille : 15 pompiers pour sauver des chiens de chasse en détresse

    C’est une opération peu courante mais qui peut malheureusement se produire.

    Des chiens de chasse tombent dans un trou et ne peuvent plus en ressortir. C’est ce qui s’est passé hier, jeudi. Les pompiers de Bellegarde-sur-Valserine ont été alertés, que deux chiens de chasse étaient bloqués dans une cavité.

    Hier, les pompiers ont donné du cœur à l’ouvrage pour sauver les chiens.  

    C’est une opération peu courante mais qui peut malheureusement se produire.

    Des chiens de chasse tombent dans un trou et ne peuvent plus en ressortir. C’est ce qui s’est passé hier, jeudi. Les pompiers de Bellegarde-sur-Valserine ont été alertés, que deux chiens de chasse étaient bloqués dans une cavité.

    Un premier chien secouru, un deuxième en attente

    Ils étaient en détresse dans un terrain escarpé, au-dessus de la commune de Châtillon-en-Michaille, sur la route départementale 101, en direction du Retord. Des pompiers venus de tout le département étaient mobilisés, dont une unité de sauvetage déblaiement, ainsi que des membres de l’équipe du Grimp 01 (Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux).

    Sur place, les pompiers, une quinzaine au total, ont dû agrandir la cavité afin de tenter de créer un passage pour les chiens. Et, cela a fonctionné. Les équipes ont réussi à extraire l’un des chiens. Il est ressorti sain et sauf pour le plus grand bonheur de ses maîtres. Pour le deuxième chien, bloqué dans la même cavité, les pompiers, compte tenu de la configuration de la galerie, n’ont pas pu agrandir davantage l’accès.

    Hier soir, à l’heure où l’on écrivait ses lignes, le deuxième chien était toujours à l’intérieur, mais, les équipes de secours et les maîtres avaient bon espoir au vu de sa forme et de son âge, qu’il puisse sortir par ses propres moyens grâce au passage réalisé par les équipes de secours.

     

    02/02/2018 : Des chasseurs suspectés d’avoir criblé de plombs deux chiens

    Naya, un jeune labrador de 7 mois et Yarko, un American staff, ont été retrouvés blessés par de nombreux plombs (24/01/18). Leur maîtresse suspecte un acte perpétré par des chasseurs et a déposé plainte. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile.

    « Je vis un véritable cauchemar ! » s’effondre Karine Formentin... Elle vient d’emménager dans sa nouvelle maison en Seine-Maritime, et ses deux chiens Naya, un jeune labrador de 7 mois et Yarko, un American staff, se sont éloignés du domicile et se sont perdus dans les bois jouxtant l’habitation. « Je suis immédiatement partie dans la forêt pour retrouver leur trace, raconte la Karine. Toute la famille s’y est mise ! »

    Plusieurs chasseurs aux abords de la maison

    48 heures après des recherches désespérées, son conjoint entend un chien pleurer dehors. Il s’agit de Naya, seule, mais avec des plaies au niveau du cou et sur le corps. Un peu plus tard, Yarko est retrouvé totalement apeuré dans un village voisin, lui-aussi blessé. Quand Karine les emmène chez le vétérinaire, le constat est sans appel : ses chiens se sont faits tirer dessus « de face » et vraisemblablement « intentionnellement ». Yarko a été touché par trois projectiles, dont l’un est resté dans le cou. Quant à Naya, elle a du plomb dans tout le corps. « C’était un vrai choc, lâche leur maîtresse. Nous vivons en lisière de forêt et il y a plusieurs chasseurs dans le coin. Je suis évidemment soulagée de les avoir retrouvés, mais très en colère qu’on ait pu leur faire ça ! »

    La Fondation 30 Millions d’Amis partie civile

    Karine Formentin a déposé une plainte auprès du commissariat de Bolbec (76) grâce à l’aide du refuge local. « Il ne faut pas laisser passer ça… explique Béatrice Poret, la présidente du refuge bolbécais de protection animale qui met également en cause les chasseurs. L’an dernier, un chat a également été retrouvé criblé de plomb. Il faut en finir avec ses atteintes à nos animaux. » La Fondation 30 Millions d’Amis s’associe à la plainte déposée par la maîtresse de  Naya et Yarko et se constitue partie civile. 

    « Pour Naya, ça va beaucoup mieux, rassure Karine. Mais Yarko met plus longtemps à s’en remettre. Il est toujours choqué. C’est une terrible épreuve pour eux… et pour nous ! »

     

    03/02/2018 : Oise : un cerf traqué se réfugie près d’une salle de spectacle

    L’animal, poursuivi jusqu’à Pont-Sainte-Maxence par un équipage de chasse à courre, doit être endormi puis relâché dans la forêt.

    Un cerf traqué s’est réfugié ce samedi après-midi à proximité des locaux du centre culturel La Manekine à Pont-Sainte-Maxence. « Il a été endormi par un vétérinaire puis il sera remis dans son milieu naturel, la forêt. Il n’est pas blessé. Il va être équipé d’une bague pour permettre de suivre son évolution future », annonce ce samedi soir Arnaud Dumontier (LR), le maire de la commune.

    L’animal était poursuivi par l’équipage des 3 Forêts implanté à Ermenonville. Les chasseurs ne se sont pas attardés sur place. « J’ai tout de suite précisé qu’aucun mal ne serait fait au cerf. La seule arme utilisée est un fusil hypodermique, poursuit l’élu. L’ambiance n’a pas dégénéré. J’ai dialogué avec les militants anti-chasse présents. L’animal est resté calme, tantôt couché, tantôt debout ».

    Pour Arnaud Dumontier, il était « hors de question de vivre une situation comme à Lacroix-Saint-Ouen ». Le 21 octobre, un cerf réfugié dans un jardin privé de cette commune avait était abattu, une scène suscitant une vive polémique.

     

    03/02/2018 : Retrait de 7 chiens de chasse par nos enquêteurs

    BRAVO à nos enquêteurs grâce à leur ténacité, nous avons pu récupérer 7  chiens de chasse anglos et beagle détenus dans des conditions indignes

    Ils pataugeaient dans la gadoue n’avaient  pas ou se coucher au sec et avaient besoin de soins urgents, problèmes de peau et des ongles très longs tous cela dus  à leur conditions de vie.

    Ils sont maintenant en attente de famille aux refuges de Rennes, Redon et Châteaubourg ou ils ont trouvé réconfort et soins. Ils espèrent trouver rapidement un foyer qui leur apportera un peu de bonheur suite à ces années passées dans la misère.

    Ils sont tous très gentil et à la recherche de câlins

     

    04/02/2018 : Cerf traqué à Pont-Sainte-Maxence : le maire envisage de porter plainte

    L’animal, poursuivi par un équipage de chasse à courre, s’était réfugié samedi en centre-ville. Arnaud Dumontier (LR) a saisi ses services juridiques.

    « Plusieurs témoignages recueillis affirment que la meute de chien était présente dans les rues de la ville. Ma direction des affaires juridiques va se pencher sur le sujet. Et s’il y a infraction, il y aura automatiquement un dépôt de plainte », met en garde Arnaud Dumontier, le maire (LR) de Pont-Sainte-Maxence. Samedi, un cerf traqué par un équipage de chasse à courre s’est réfugié à proximité de la salle de spectacle de La Manekine, à deux pas de la mairie.

    Suite à un incident lié à la chasse survenu dans le secteur de l’hôpital de la commune en 2016, l’élu avait pris un arrêté interdisant cette activité à moins de 200 m des zones urbaines. « Quand il est entré en ville, l’équipage a appliqué les consignes et arrêté la chasse. Il a annoncé que le cerf était gracié et a alerté la gendarmerie », déclare la société de vénerie.

    Les images de la vidéosurveillance vont être analysées

    « Tout le déroulé de cet événement va être vérifié. J’ai 45 caméras de vidéosurveillance sur la commune dont les images vont être visionnées, annonce Arnaud Dumontier. Je ne suis pas un amateur de chasse, quelle qu’elle soit, mais elle est autorisée et encadrée par la loi et je respecte cela. Si l’équipage est sorti du cadre, il doit être sanctionné, tout simplement ».

    En attendant, le cerf a été relâché dans la nuit de samedi à dimanche dans la forêt, au nord de Pont-Sainte-Maxence, à la satisfaction des membres du collectif Abolissons la Vénerie Aujourd’hui (AVA). Les militants s’étaient rendus sur place alors qu’ils étaient mobilisés par une autre chasse à courre, à Compiègne.

    L’animal a été endormi après avoir été touché à deux reprises par un fusil hypodermique. Tenace, il s’est allongé après avoir déambulé quelques instants en ville. Pour éviter qu’il soit tué et consommé dans les prochaines semaines après reçu des produits anesthésiants, il a été marqué par une peinture bleue. « Elle partira après sa prochaine mue. Il est tranquille jusqu’à la fin de la saison de chasse », assure le maire.

     

    04/02/2018 : Les silencieux sur les armes de chasse divisent !

    Depuis fin janvier, les chasseurs sont autorisés à ajouter un silencieux sur leur armes de chasse. Plusieurs associations de défense des animaux font circuler des pétitions contre cette mesure.

    Le silencieux fait du bruit ! 

    Ce petit embout qui s'ajoute au canon et qui permet d'absorber le bruit de la détonation, provoque la colère d'associations. Pourtant, Valérie Giquel, la directrice de la fédération de chasse de l'Indre est formelle : "N'allez pas imaginer que ça fait "pop-pop" comme dans les films de Lino Ventura! Le silencieux permet d'atténuer le bruit de moitié, ce qui n'est pas négligeable."

    La mesure n'était pas une revendication des chasseurs indriens, d'autant que l'équipement coûte cher -en moyenne 500 euros- et que beaucoup s'en passeront donc. Mais Valérie Giquel y voit plutôt une avancée : "Dans les départements plus urbanisés, il pouvait y avoir une appréciation de la chasse très discutée du fait des nuisances sonores. L'autorisation de s'équiper en silencieux permet de répondre à cette attente. Et puis cela va aussi permettre de préserver les oreilles de nos chasseurs, qui, en vieillissant finissent souvent par avoir des problèmes d'ouïe

    "c'est un cadeau pour les chasseurs" - Roland, membre de l'Aspas

    Mais l'Association pour la protection des animaux sauvage ne l'entend pas de cette oreille : "_C'est un cadeau pour les chasseurs_. Ils vont avoir plus de facilité pour s'approcher du gibier et pourront donc multiplier les cartons. Il ne faut pas oublier que ce sont 30 millions d'animaux qui sont abattus tous les ans en France. Sans compter que cela va compliquer le travail de l'office national de la chasse et celui de la gendarmerie dans la lutte contre le braconnage !" s'insurge Roland Meurgey, délégué de l'association dans la région Centre.

    Autre argument avancé par l'Aspas, l'insécurité des promeneurs : "Un promeneur qui va se trouver soudain face à face avec un chasseur, il va être surpris. N'oublions pas que la chasse fait en moyenne 15 morts et 200 blessés par an".  

    La fédération de chasse de l'Indre, qui compte 13.000 adhérents, assure que toutes les précautions sont prises : "Nous portons des gilets orange fluo, on ne se cache pas ! Nous sommes très visibles. Heureusement que les promeneurs ne se fient pas qu'aux détonations!"

    L'Aspas fait également circuler une pétition sur internet pour demander au ministre de l'écologie de revenir sur cette autorisation.

     

    04/02/2018 : Un septuagénaire condamné pour avoir tué une buse

    Un homme de 71 ans a été condamné, vendredi par le tribunal correctionnel de Bourges, à une amende pour avoir tué une buse.

    René et Albert (*), retraités, 71 et 80 ans bien tassés et rien au casier, s’avancent avec réticence à la barre du tribunal correctionnel de Bourges. Ils sont jugés pour chasse, capture ou destruction d’espèce protégée : une buse variable (buteo buteo). On voit cette espèce perchée sur les piquets de clôture, le long des routes.

    Comme tous les rapaces, diurnes et nocturnes, la buse variable est protégée en France. Tous les chasseurs le savent. En tuer une peut coûter jusqu’à quatre ans de prison, 150.000 euros d’amende et, misère, le retrait du permis de chasse.

    Le 13 février 2017, à Thaumiers, René vaquait sur la vaste propriété (forêt et deux étangs) de son voisin Albert. Sans se savoir surveillé. Car peu avant, une patrouille de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) était tombée sur des cages pièges, dont l’une renfermait une buse variable. D’où leur souricière tendue autour de l’objet du délit, pour piéger le piégeur.

    René s’est pointé, a contemplé la cage et sa proie, a regardé à droite, puis à gauche et a décampé au volant du 4x4 d’Albert. La surveillance établira qu’il est revenu trois fois avant d’en finir et d’abattre l’oiseau prisonnier à coups de carabine 9 mm. Celle d’Albert.

    La buse : « ça bouffe les poules ! »

    « J’ai chassé, mais y’a bien longtemps, a plaidé René. Alors je sais plus trop ce qui est protégé ou non. » Il dit s’occuper à titre gracieux du domaine d’Albert. « Je nourris ses poules et ses faisans. Je piège les rongeurs. La buse… bon, j’aurais pas dû faire ça. Mais aussi, ça bouffe les poules ! »

    Albert est titulaire du permis de chasser, mais ne pratique plus. Il est aussi piégeur agréé, contrairement à son compère. Donc seul autorisé à ouvrir les fameuses cages, dès lors qu’une bestiole s’y est laissée prendre.

    « Je ne comprends pas comment la buse s’est fourrée là-dedans, s’étonne René. De l’appât? Y’en avait pas ! Les gardes ils disent ce qu’ils veulent ! Et ça, ils me l’ont fait dire ! » Du Maupassant, ou peu s’en faut. Celui des Contes de la bécasse.

    Au nom de la fédération départementale des chasseurs, qui estime son image écornée par les deux énergumènes, un avocat ironique les traite, c’est tentant, de « triples buses ». Il demande à chacun 700 euros, au titre des dommages et intérêts.

    « Albert chasse et piège depuis des années, déplore la vice-procureure Lydie Samour. Il ne pouvait ignorer avoir piégé un oiseau protégé. » Elle requiert des amendes, pour partie avec sursis, le retrait du permis de chasse d’Albert et la confiscation de son arme.

    Le tribunal relaxe finalement Albert. René s’en tire avec 500 euros d’amende, dont 250 avec sursis.

     

    04/02/2018 : Un chien blessé par des plombs en forêt de Jussy

    Alors qu’une habitante se promenait, vendredi, sur un chemin communal à Jussy, son chien a reçu des plombs dans l’œil. Blessé, il a dû être énucléé hier. Une plainte a été déposée.

    C’est pour éviter d’autres accidents qui pourraient être pires » que Jean-Alexis, habitant de Jussy, tire la sonnette d’alarme. Vendredi, vers 18 h 30, sa maman se promène, comme elle le fait quotidiennement, avec leur chien sur un chemin communal de la localité. C’est là, rue du Bois-la-Dame, à quelques mètres de l’institut médico-éducatif La Roseraie, que le pire a été évité de justesse.

    « En entendant du bruit, le chien est parti. Peu après, ma maman a entendu un coup de feu non loin d’elle. Elle a essayé de retrouver notre chien mais sans succès. À ce moment-là, elle est tombée sur un chasseur qui avait le fusil le long du corps, le canon pointé vers le bas. Comme elle ne voyait toujours pas notre chien, elle est retournée à la maison et c’est là qu’elle a retrouvé Sirius l’œil déchiqueté par des plombs. » Les gendarmes de la brigade d’Ars-sur-Moselle sont rapidement alertés et se rendent sur place.

    Conduit chez un vétérinaire de la région nancéienne, le canidé a dû être énucléé hier. « Il portait un harnais orange et avait un collier rouge autour du cou, poursuit Jean-Alexis. Il ne ressemblait en rien à un gibier. D’après les radios, il aurait reçu une cinquantaine de plombs dans le corps et même au fond d’un œil. Ils vont essayer de lui en enlever le maximum. Mais s’ils sont mal logés, le plomb va l’intoxiquer lentement mais sûrement. Cet endroit, c’est un lieu très fréquenté aussi bien par les marcheurs que les coureurs. C’est inadmissible ! Ma maman, qui se trouvait à quelques mètres du chasseur, aurait pu être touchée. »

    Hier, les propriétaires de Sirius, âgé de 2 ans, ont déposé plainte à la gendarmerie d’Ars-sur-Moselle pour mise en danger de la vie d’autrui et sévice grave ou acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif. Une enquête est en cours.

    Contacté, Guy Bergé, le maire de Jussy, rappelle que cette chasse a été louée en 2001 à la suite de problèmes occasionnés par les sangliers sur les cultures viticoles. « Il fallait trouver une solution compte tenu de l’implication financière, explique-t-il. Vu le caractère touristique et périurbain, je n’étais pas chaud pour louer la chasse. Un cahier des charges, comportant des obligations très draconiennes, a été établi. Il est devenu le règlement du bail de chasse : seule la chasse à l’affût est autorisée à l’exception des mercredis, samedis et dimanches. »

    Et le premier magistrat de poursuivre : « La pression de la faune sauvage était très importante. Il a fallu faire évoluer ce bail de chasse. Toutefois, les battues sont autorisées à titre exceptionnel, mais sous certaines conditions très strictes avec, notamment, des horaires ou la pose de panneaux. Il y a quelques dérives en ce moment. J’ai reçu la plainte d’un riverain qui a vu des gens traverser son terrain il y a une dizaine de jours. La priorité doit rester à la sécurité de tous. Il vaut mieux s’abstenir de tirer que de le faire au hasard. Je vais adresser un courrier à l’adjudicataire de la chasse pour lui demander de bien vouloir se conformer aux obligations sinon il y aura rupture du bail. »

    « À partir des éléments donnés et avec tous les bémols nécessaires, il semblerait que le règlement n’ait pas été respecté, conclut le maire. Il est normal qu’il y ait une régulation de la faune sauvage par la chasse et que les viticulteurs puissent protéger leurs récoltes, mais les particuliers doivent aussi pouvoir se promener en pleine nature. C’est du simple bon sens… » Quant à l’adjudicataire de la chasse, nous n’avons pas réussi à le joindre.

     

    07/02/2018 : Haute-Loire : un chat retrouvé criblé de plombs à Vals-près-le-Puy

    Les faits se sont déroulés à la mi-janvier 2018. Zephira petite chatte vivant depuis plusieurs années sur le même terrain à Vals-près-le-Puy, en Haute-Loire, a été prise pour cible par un tireur aux plombs. Aujourd’hui sauvée, elle gardera des séquelles toute sa vie.

    Zephira vit depuis toujours dans un grand terrain de Vals-près-le-Puy. La petite minette noire était au départ, sauvage, avant d’être recueillie, stérilisée et identifiée par le couple qui possédait les lieux. Vite domestiquée, elle n’a pas voulu quitter sa maison suite au décès de ses maîtres. Donc tous les jours depuis ce moment-là, elle est nourrie par un ami de feu sa famille d’accueil.

    Mais un dimanche matin à la mi-janvier, alors que cet ami venait nourrir la chatte, elle n’est pas venue à sa rencontre comme à son habitude. Après plusieurs heures de recherches, il a finalement trouvé l’animal prostré dans un tas de paille et l’a immédiatement conduite chez le vétérinaire.

    Les premiers examens et des radios ont alors révélé que Zephira avait reçu une dizaine de plombs. Après avoir reçu les soins d’usage, elle a été relâchée là où elle a toujours vécu, mais apeuré, elle s’est cachée dans un coin de la propriété et a refusé de s’alimenter et de boire pendant plusieurs jours.

    Des séquelles à vie pour Zephira

    Alors l’ami de ses maîtres la conduite à l’association le jardin des chats habituée à recueillir les animaux félins blessés. Après plusieurs jours de soins à l’association et de rendez-vous chez le vétérinaire partenaire de l’organisation, Zephira a réussi à reprendre des forces. Plusieurs plombs ont pu être enlevés de son corps, mais certains ne pourront jamais être extraits. Le choc lui a fait faire un AVC d’après le vétérinaire, elle devra donc vivre sous traitement et enfermée à partir de maintenant.

    D'autres chats pris pour cible ?

    D’après l’association le Jardin du Chat, Zephira ne serait pas la seule concernée par ce type d’attaque :"On ne le sait pas toujours, car les impacts de plombs ne se voient pas forcément. Il y a quelques années, c’est un vétérinaire chez qui j’avais amené un chat pour stérilisation qui m’a appris qu’il avait reçu plusieurs plombs.Mais nous savons qu'il n'est pas le seul."

    Une plainte déposée

    Dans le cas de Zephira, l’association s’interroge sur l’auteur des tirs : "Comme elle ne s’éloignait jamais de son terrain, nous nous demandons s’il ne s’agirait pas de quelqu’un de ce secteur. Mais nous n’avons aucune certitude. Une enquête a été ouverte, car nous avons immédiatement porté plainte. Les associations Brigitte Bardot et 30 millions d’amis ont d’ailleurs décidé de se porter partie civile. Nous n’allons pas laisser les choses en l’état."

    L’auteur des tirs au plomb risque une condamnation. Puisque ces actes sont désormais punis par la loi. Les condamnations peuvent être une amende de 1.500€ à 30.000 € et une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans. Car les chats comme d’autres animaux sont : "Reconnus doués de sensibilité" et bénéficient d’une protection juridique.

     

    08/02/2018 : Hautes-Alpes : deux jeunes soupçonnés de braconnage

    Deux individus, âgés de 18 et 20 ans et originaires du Valgaudemar, ont été interpellés en flagrant délit par les gendarmes. Tous les deux sont soupçonnés d’avoir braconné un sanglier, dans la nuit de samedi à dimanche dernier entre 1h et 2h du matin, dans le secteur des Roux à Saint-Maurice-en-Valgaudemar (Hautes-Alpes). L’animal est décédé. La chasse de nuit est strictement interdite. 

    Les deux braconniers présumés ont été "mis en fuite à deux reprises par un voisin" qui a prévenu l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et la gendarmerie. Les mis en cause ont reconnu les faits et seront prochainement jugés devant le tribunal correctionnel de Gap. L’arme, un fusil de chasse avec lunette, a été saisie par la gendarmerie.

     

     09/02/2018 : Saisie d’une cinquantaine d’oiseaux d’espèces rares à Condé-Northen

    Ce jeudi, les gendarmes de la communauté de brigade de Boulay-Moselle, ont procédé à la perquisition du domicile d’un habitant Condé-Northen, suspecté de mener un élevage clandestin de volatiles.

    Assistés d’agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), les gendarmes ont découvert 56 oiseaux vivants représentant une vingtaine d’espèces assez rares, mais également 17 oiseaux morts. Les enquêteurs estiment la valeur marchande de cet élevage à plusieurs dizaines de milliers d’euros. L’ensemble de ces oiseaux, dont entre autres des Chouettes Chevêchettes, Chouettes Grand Duc, Martin Pêcheur, Toucannet, Mésanges, Tourterelles, etc. ont été remis au parc zoologique d’Amnéville qui en assure gracieusement la garde et les soins. « Ce type de saisie est rare sur le territoire national », affirment les gendarmes qui ont également mis la main sur du matériel d’élevage (plus de 150 cages entre autres), la somme de 1 150 euros en numéraire, et du matériel informatique en cours d’exploitation.

    Cette opération a pu être réalisée grâce au concours logistique de la fédération départementale des chasseurs de la Moselle qui, en tant qu’association de protection de la nature, met gracieusement à disposition des véhicules utilitaires et des lieux de stockage pour les matériels saisis.

    En raison de son état de santé, l’individu sera très prochainement entendu sous le régime de l’audition libre.

     

    09/02/2018 : Accident de chasse : un blessé à Cré

    Un chasseur de 62 ans a été victime d’un coup de fusil ce vendredi matin, alors qu’il chassait au sein d’un groupe, à Cré.

    Un homme de 62 ans a été victime d’un accident de chasse, ce vendredi vers 11 h 30, alors qu’il chassait avec des amis, au lieu-dit Misfon, près de la route des Rairies, à Cré.

    Le tireur, qui faisait partie de ce groupe, lui a tiré dessus par mégarde, avec un fusil.

    La victime, qui réside à La Chapelle-d’Aligné, souffre d’une double fracture au tibia et au péroné. Le blessé a été transporté au pôle santé du Bailleul.

    La gendarmerie a ouvert une enquête, pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

     

    09/02/2018 : Infraction au plan de chasse chevreuil en forêt de Saunay

    L’affaire date du dimanche 4 février dernier. Les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont constaté une infraction au plan de chasse chevreuil, en forêt de Saunay, côté Loir-et-Cher.
    Sur la base de renseignements, ils ont monté un dispositif de surveillance et constaté, en milieu d’après-midi, qu’un petit groupe de chasseurs transportait un chevreuil. L’animal a ensuite été déposé dans le coffre d’un véhicule tout terrain, avant que les inspecteurs de l’environnement n’interviennent et procèdent aux contrôles d’usage. Il est apparu que le bracelet de marquage n’était pas réglementaire. En l’occurrence, ce bracelet avait été trafiqué et n’était pas verrouillé. De surcroît, la date cochée ne correspondait pas à celle du jour.
    « Le responsable de la chasse pris en flagrant délit d’infraction est susceptible d’être poursuivi devant le tribunal de Blois », fait savoir l’ONCFS dans un communiqué de presse. « Il encourt des peines correspondantes aux contraventions de 5e classe (jusqu’à 1.500 € d’amende chacune) relatives au non-respect du plan de chasse grand gibier, ainsi que le retrait éventuel de son permis de chasser. »
    L’ONCFS rappelle par ailleurs que le plan de chasse est obligatoire pour les cerfs, daims et chevreuils. « Pour permettre le contrôle et l’exécution des plans de chasse individuels, chaque animal abattu au titre du plan de chasse est muni d’un dispositif de marquage, préalablement à tout transport et sur les lieux même de sa capture, à la diligence et sous la responsabilité du bénéficiaire du plan de chasse individuel. »

     

    10/02/2018 : Amende et annulation de permis pour une quinzaine de chasseurs du Pithiverais

    Un groupe avait violé le plan de chasse faisan, en septembre dernier, à Pithiviers-le-Vieil. 

    Des amendes de 150 à 600 euros, et un retrait de permis de chasser de six mois à un an avec obligation de le repasser. C’est la sanction infligée, le 18 janvier dernier, à une quinzaine de chasseurs du Pithiverais pour avoir violé le plan de chasse faisan.

    Celui-ci représente un investissement d’environ 100.000 euros, principalement pris en charge par la fédération des chasseurs, et correspond à des opérations de repeuplement de faisans de souche sauvage.

    Au moins dix faisans abattus

     

    C’est ce qui a motivé une surveillance discrète menée par des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, le 27 septembre 2017, à Pithiviers-le-Vieil. Ils ont, lors de cette opération, vu une quinzaine de chasseurs abattre « au moins dix faisans » alors que le responsable du territoire bénéficiait d’une attribution ne permettant que le tir de deux oiseaux. Le contrôle avait aussi permis de constater qu’aucun des gibiers n’avait été marqué.

    Outre l'amende et l'annulation de leur permis de chasser, les fautifs devront verser 1.650 euros de dommages et intérêts à la fédération départementale des chasseurs, et autant au groupement d'intérêt cynégétique de Bellebat.

     

    11/02/2018 : Verzy : un sanglier envoie son chasseur à l’hôpital

    Ce dimanche après-midi, vers 15 heures, la battue organisée dans la forêt des faux de Verzy a dû s’interrompre plus tôt que prévu. L’un des chasseurs a été percuté par un sanglier qui, en plus de réussir à fuir, a cassé la jambe de celui qui voulait le tuer. La victime a été évacuée à au centre hospitalier universitaire de Reims.

     

    11/02/2018 : Manifestation des chasseurs sur le pont de Normandie : une voiture de gendarmerie renversée

    Ce samedi 10 février 2018 « entre 16 h et 16 h 30, une centaine de manifestants sur les 600 chasseurs présents (NDLR : pour demander la prolongation de la saison de chasse de l’oie cendrée jusqu’au 28 février, alors que celle-ci s’arrête le 31 janvier) (lire notre édition du dimanche 11 février 2018) se sont approchés des véhicules de gendarmerie stationnés sur le parking Est de l’aire de repos du péage du pont de Normandie, c’est-à-dire en direction du pont de Tancarville », selon le commandant de gendarmerie du Havre, le lieutenant-colonel Anthony Albert. C’est alors qu’une dizaine d’entre eux, s’en est pris à une voiture des forces de l’ordre vide d’occupant « en la renversant et en cassant les vitres à coups de pied pendant cinq minutes ». La compagnie de CRS, soit 80 agents, présente s’est déployée en renfort pour éloigner ces agitateurs. « Mais il n’y a pas eu de charge, aucun contact physique », assure le commandant de compagnie. Au nombre d’une cinquantaine, les gendarmes ont par la suite demandé au président de la fédération de chasse de disperser ses troupes et de mettre fin à la manifestation. Cela s’est fait progressivement jusqu’à 18 h environ. Selon le chef d’escadron, une enquête de gendarmerie est ouverte pour rechercher les auteurs de ces dégradations. Les militaires n’ont procédé à aucune interpellation, d’après le lieutenant-colonel Albert. Aucun blessé n’est à déplorer d’un côté comme de l’autre.

     

    11/02/2018 : Forêt de Crécy-en-Ponthieu. Un chasseur meurt lors d’une partie de chasse

    Un homme a trouvé la mort lors d'une partie de chasse en forêt de Crécy-en-Ponthieu samedi 10 février.

    Alors qu’il venait de terminer une partie de chasse en forêt de Crécy-en-Ponthieu samedi 10 février vers 17 h 30, un habitant du Pas-de-Calais âgé de 73 ans a fait un malaise cardiaque, en bordure du bois.

    Ses amis présents à ses côtés, route des Vaches, ont tout de suite tenté de lui prodiguer un massage cardiaque.

    Leurs efforts sont restés vains.

    Le chasseur est décédé malgré les soins prodigués par ses amis et les pompiers crécéens qui sont intervenus sur place.

     

    11/02/2018 : Verzy : un sanglier envoie son chasseur à l’hôpital

    Ce dimanche après-midi, vers 15 heures, la battue organisée dans la forêt des faux de Verzy a dû s’interrompre plus tôt que prévu. L’un des chasseurs a été percuté par un sanglier qui, en plus de réussir à fuir, a cassé la jambe de celui qui voulait le tuer. La victime a été évacuée à au centre hospitalier universitaire de Reims.

     

     

     

    12/02/2018 : Gard: un chasseur jugé pour avoir traîné un chien sur plusieurs mètres avec sa voiture

    Un retraité du Gard est jugé ce mercredi pour "acte de cruauté envers un animal" après avoir traîné le chien d’un voisin avec son 4x4.

    Après l’émoi suscité la semaine dernière par le sort réservé au chien Gucci, traîné par un scooter à Bobigny, une nouvelle affaire de maltraitance animale est jugée ce mercredi par le tribunal correctionnel de Nîmes, rapporte France Bleu.

    A la barre, un retraité, chasseur, accusé d’avoir traîné sur 3 ou 4 kilomètres Rocky, un chien de 15 mois appartenant à l’un de ses voisins. Les faits remontent au 29 décembre dernier. En rentrant chez lui, Eric de Sousa, un habitant de Saint-Étienne des Sorts, s’inquiète de ne pas retrouver son animal dans le jardin. C’est un chasseur de la commune, âgé de 59 ans, qui le rassure dans la soirée: son chien a été retrouvé en piteux état sur les hauteurs du village. La pauvre bête est blessée au niveau du poitrail, des coussinets et des pattes.

    L'auteur des faits sous contrôle judiciaire

    Étrangement, le chasseur qui a retrouvé Rocky presque mort n’est autre que son tortionnaire. Des riverains affirment l’avoir vu tirer l’animal, attaché par le cou, sur plusieurs kilomètres avec un 4x4. L’individu a été interpellé le 3 janvier dernier.

    Placé en garde à vue, l’homme a été incapable d’expliquer son geste. Le retraité a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de sa comparution, une décision rare en matière de maltraitance animale précise France Bleu. Ce mercredi 14 février, il sera ainsi jugé pour "acte de cruauté envers un animal", d’après la qualification retenue par le parquet de Nîmes. Le prévenu encourt deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.

    Solidarité en ligne

    Depuis le début de l’année, l’histoire de Rocky a ému les habitants de Saint-Étienne des Sorts mais aussi les internautes qui sont déjà plus de 500 à avoir apporté leur soutien sur une page Facebook créée par la fille des propriétaires du chien.

    "Ce n'est pas que pour mon chien, c'est aussi pour tous les animaux que je veux me battre" explique la jeune femme à Midi Libre. Un appel à manifester devant le tribunal de Nîmes, le jour de l'audience, est lancé. Nous avons le soutien de la SPA de Paris du Collectif contre la maltraitance animale qui avec notre famille, se portent partie civile."

    De son côté, Rocky se remet doucement de ses blessures mais reste traumatisé par cette expérience, assurent Eric de Sousa et sa compagne qui enchaînent les visites chez le vétérinaire. Ils en sont déjà pour plus de 700 euros de frais. 

     

    12/02/2018 : Accident de chasse à Muro : Un homme blessé à un pied

    Ce dimanche matin un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années a été blessé par arme à feu à un pied. Selon les premiers éléments il s'agirait d'un accident de chasse. Les pompiers du CS de Calvi, le médecin du SMUR ainsi que les gendarmes se sont rendus sur place. Les faits se sont déroulés sur la D113, sur le territoire de la commune de Muro, en Balagne.
    La victime a été évacuée par hélicoptère vers le CH de Bastia.
    Ses jours ne sont pas en danger.

    Les faits se sont déroulés ce matin à 10h45 lors d'une traditionnelle partie de chasse.
    Une jeune homme âgé d'une vingtaine d'années s'est tiré une balle dans le pied en manipulant son arme.
    C'est un second chasseur qui a aussitôt donné l'alerte.
    Pompiers et médecins ont pris en charge la victime alors que l'hélicoptère était demandé.
    Une enquête a été ouverte.
    Selon les premières constatations relevées sur place par les gendarmes, la thèse de l'accident de chasse était confirmée.
    La victime a été transportée par hélicoptère vers le Centre Hospitalier de Bastia.

     

    12/02/2018 : En Loire-Atlantique, trois accidents de chasse dont deux mortels

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) fait état de 143 accidents liés à la chasse en 2016-2017, dont trois en Loire-Atlantique. Deux avaient été mortels. Des inspecteurs de l’environnement ont effectué, samedi 10 février, plusieurs contrôles à l’occasion de battues.

    La tendance est à la baisse sur les vingt dernières années mais le constat est bien là : les accidents de chasse demeurent toujours.

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) rend compte de 143 accidents dans l’Hexagone, entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, dont 18 mortels.

    Des contrôles pour rappeler les consignes élémentaires

    Parmi eux, trois ont eu lieu en Loire-Atlantique. Deux chasseurs ont été tués en janvier et en mai, respectivement à Blain et La Chevrolière. Une habitante avait, elle, été gravement blessée à Saint-Michel-Chef-Chef, en septembre.

    Dans la mesure où la plupart de ces accidents sont liés à un manquement aux règles de sécurité, des inspecteurs de l’environnement de l’ONCFS ont procédé, samedi 10 février, à des contrôles sur plusieurs battues, au nord comme au sud du département.

     

    14/02/2018 : Moselle: Blessé lors d'une battue, un sanglier abattu au pied d'un immeuble d'habitations

    Samedi après-midi, un gros sanglier, blessé lors d’une battue, s’est rabattu près des habitations de la commune mosellane d’Algrange, où il a finalement été abattu par des chasseurs…

    La scène a eu lieu en pleine après-midi, samedi 10 février. Certains habitants ont entendu le coup du fusil. D’autres ont carrément assisté au tir. Selon les témoignages recueillis par Le Républicain Lorrain, un gros sanglier, blessé lors d’une battue, a finalement été abattu au pied d’un immeuble de la commune d'Algrange, en Moselle.

    Une altercation entre des riverains et ces chasseurs

    Rattrapé par des chiens, l’animal a été tué à moins d’une centaine de mètres des habitations, selon ces témoins encore sous le choc. D’après nos confrères, les esprits se seraient également échauffés avec des riverains au moment de la recherche du sanglier par les chasseurs. La police a même dû intervenir à cet instant.

     

    17/02/2018 : Un homme meurt au cours d'une partie de chasse dans le Var

    Ce samedi matin, à Solliès-Ville, un Toulonnais d'une soixantaine d'années est décédé par arme à feu lors d'une battue aux sangliers.

    Les faits se sont déroulés vers 10 heures sur les hauteurs du village dans le vallon de Redonnel qui se trouve dans la partie limitrophe de la commune de La Farlède.

    Les sapeurs-pompiers et le SMUR ont été engagés sur les lieux accessibles par des chemins de chasse.

    Chasseurs expérimentés

    Une quinzaine de chasseurs, tous expérimentés, participaient à une battue réglementairement déclarée.

    La victime, qui comptait elle même une trentaine d'années de pratique, était en poste dans un mirador perché à 2-3 mètres de hauteur.

    Elle a été mortellement touchée par une arme à feu, au torse selon nos informations.

    Cependant, il n'était pas établi samedi si elle était présente à son poste de tir au moment des faits.

    D'autres chasseurs étaient en poste sur des miradors disposés en ligne et suivant la piste.

    Il semble que l'un d'eux aurait visé un sanglier et tiré à plusieurs reprises, touchant l'un de ses camarades.

    Armes saisies

    L'enquête a été confiée à la brigade territoriale de La Farlède.

    Les gendarmes de la brigade de recherche de Hyères se sont également rendus sur les lieux. Les techniciens de l'identification criminelle ont procédé aux constatations balistiques, sur les armes et les trajectoires des balles.

    Tous les chasseurs participants à la battue ont été auditionnés par les gendarmes.

    L'arme de la victime et de celle du tireur, un chasseur âgé d'une cinquantaine d'année, ont été saisies.

    L'hypothèse de l'accident de chasse est pour l'heure privilégiée.

    L'enquête doit s'attacher à déterminer les circonstances exactes du drame et répondre à de nombreuses questions: quel était l'angle de tir du tireur? Le projectile a t-il ricoché? La victime était-elle à son poste au moment du drame?

     

    19/02/2018 : Trahis par leur camionnette, des braconniers interpellés

    Ils ont été repérés dans la nuit du 14 au 15 février. Deux armes ont été saisies par les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont réussi à interpeller des braconniers présumés. Leur camionnette a été repérée dans la nuit du 14 au 15 février sur la route qui relie Rabou à Gap par un automobiliste qui relève le numéro d’immatriculation.

    Ce dernier alerte, le lendemain, les services de l’ONCFS. Après vérifications, le véhicule en question appartient à une société de travaux publics qui n’est pas domiciliée dans le département. Ses occupants louent une maison pour la semaine dans le Gapençais.

    Les agents parviennent à les localiser. Au cours de la perquisition qui a suivi, les inspecteurs de l’environnement mettent la main sur deux armes qui ont été saisies. Et le chevreuil braconné la veille qui avait été jeté dans une poubelle avant l’arrivée des agents.

    L’ONCFS rappelle que le braconnage de nuit à l’aide d’un véhicule et d’une arme à feu constitue un délit. Les peines maximales encourues par les braconniers sont de 15 000 euros et un an d’emprisonnement. Ils encourent également un retrait du permis de chasser et du permis de conduire ainsi que la confiscation des engins et véhicules qui ont servi à commettre le délit.

     

    20/02/2018 : Dordogne : les sangliers d'un élevage clandestin abattus

    Un élevage clandestin de sangliers a été démantelé par les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage en Dordogne. Les douze sangliers qui ont été découverts à La Roche-Chalais ont été euthanasiés.

    La préfecture de la Dordogne a annoncé ce mardi matin qu'un élevage clandestin de sangliers avait été démantelé à La Roche-Chalais dans le Nord Ouest du département. Ce sont les agents de l'ONCFS de Dordogne, l'Office national de la Chasse et de la Faune Sauvage qui sont intervenus. Les douze sangliers ont été confisqués puis euthanasiés.  Le propriétaire sera poursuivi devant la justice. Il est en effet interdit d'élever des animaux sauvages en captivité.

    Des élevages clandestins vecteurs de la tuberculose bovine

    Ces élevages clandestins font l'objet d'une surveillance particulière de la part des agents de l'ONCFS. Ils représentent un vecteur important de la tuberculose bovine.  Cette maladie se transmet en effet largement par les animaux sauvages. La Dordogne est le département français le plus impacté par la tuberculose bovine. On compte en Dordogne 35% des cas recensés en France.

     

    23/02/2018 : Bastia : une vingtaine de cartouches percutées retrouvées le long d’un trottoir en centre-ville

    Une vingtaine de cartouches de chasse de calibre 12 ont été découvertes ce matin disséminées sur le trottoir le long de l’avenue Jean Zuccarelli, quartier du Fango à Bastia.

    Elles étaient percutées mais aucun coup de feu n’a été signalé au commissariat. Elles ont été saisies par la police, une enquête est en cours.

     

    22/02/2018 : SAVONNIÈRES Il vise un sanglier : la balle s’encastre dans une baie vitrée…

    Une peur bleue ! Dimanche matin, une famille installée à Savonnières estime être passée à côté d’un drame. Et pour cause.
    Un chasseur, présent à proximité de la maison avec d’autres pratiquants, a visé un sanglier situé en face de l’habitation. Il tire. Sorti, semble-t-il, de son angle de sécurité.
    La balle aurait alors ricoché sur le dos de l’animal et percuté la bordure de la baie vitrée, indique-t-on du côté de la gendarmerie. « Notre fils se trouvait à deux mètres de cette fenêtre, il regardait tranquillement la télévision », nous explique son papa qui a déposé plainte auprès des gendarmes de la communauté de brigades de Chambray-lès-Tours.
    Une enquête a été ouverte. Le chasseur, qui est resté sur les lieux après les faits, a été contrôlé par l’un des inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

     

    26/02/2018 : Querelle entre un éleveur et des chasseurs

    Daniel Cros est ulcéré. Éleveur de moutons à Labastide-Paumès, il ne supporte plus que les chiens des chasseurs passent sous son grillage et traversent son parc où se trouvent ses quatorze brebis et une quinzaine d'agneaux. Une altercation avec les chasseurs a eu lieu dernièrement. «Je n'en peux plus, les chiens se promènent partout. Les chasseurs chassent près de chez moi, les font passer exprès sur ma propriété et ne cherchent pas à les arrêter», confie-t-il excédé. «Les chiens arrivent à soulever le grillage et à passer dessous pour pénétrer dans ma parcelle. Du coup, je ne peux même pas y mettre mes bêtes car j'ai peur que les moutons, apeurés, se mettent à courir et écrasent les agneaux. La peur peut provoquer aussi des avortements chez les mères. J'ai prévenu le maire plus d'une fois, pour arriver à gérer la situation, mais il ne fait rien. Je suis allé le voir il y a un an et demi, il m'a dit de voir avec le président de la chasse. J'ai prévenu les gendarmes, ils sont venus à de nombreuses reprises mais les chiens sont en action de chasse et ont le droit de pénétrer sur les parcelles».

    David Cros a demandé le retrait cinétique à partir de décembre 2018, donc l'interdiction de la pratique de la chasse sur ses parcelles pendant 5 ans. «Je pense que ça n'a fait que rajouter à la situation. J'ai déjà déposé trois plaintes chez les gendarmes et une directement au tribunal le 5 février auprès de la procureure de la république à Saint-Gaudens par rapport à l'altercation qui s'est passée dimanche avec les chasseurs. J'ai pris des photos des chiens en train de passer sous le grillage. J'ai surpris les chasseurs en train de les faire passer intentionnellement dans ma parcelle, en les faisant passant sous le grillage. Je leur ai demandé des comptes. Il y en a un qui a levé le poing, on m'a traité de bon à rien. Ils m'ont dit qu'ils allaient me mettre le nez rouge. Ça s'est calmé tout seul et ils sont partis». Pour Pierre Alain Santalucia, vice-président de chasse, la version des faits est toute autre (voir encadré ci-dessous). Quant à Gabriel Charlas, le maire, il espère que la situation s'arrange, tout simplement.

    La réaction des chasseurs

    Pierre Alain Santalucia, vice-président de la société de chasse, donne sa version des faits : «Dimanche, Daniel Cros est venu nous agresser sur la route. Nous chassions le lièvre sur la commune de Fabas, nous étions sur la route, les chiens sont rentrés dans son parc, sont ressortis sans faire de dégâts. Nous étions cinq chasseurs et quatre d'entre nous ont été agressés verbalement et à la limite, physiquement. Son grillage est mal posé, n'importe quelle bête peut rentrer dans son parc. On prend la précaution de chasser loin de chez lui. Si c'était bien clôturé chez lui, il n'y aurait aucun souci. On fait attention nous en tant que chasseurs et il n'y a jamais eu de dégâts. Nous sommes responsables de nos chiens, nous n'avons jamais eu de soucis avec et encore moins avec les habitants. C'est un procédurier», confie-t-il avant de rajouter : «Labastide-Paumès est un petit village tranquille, il y a toujours eu des chasseurs ici et il n'y a jamais eu de soucis entre les chasseurs et les habitants».

    Gabriel Charlas, maire de Labastide-Paumès, explique : «L'an passé, Daniel Cros était venu me voir pour me signaler un problème avec les chiens des chasseurs. Il m'a demandé d'essayer de voir avec eux afin qu'ils évitent de passer sur ses terres. J'avais dit aux chasseurs de faire attention à leurs chiens pour qu'ils ne rentrent pas dans ses parcs. Depuis l'an dernier, je n'en avais plus entendu parler. J'espère qu'ils trouveront un terrain d'entente afin d'éviter tous conflits dans la commune».

     

    26/02/2018 : Un chasseur interpellé pour avoir tué un épervier

    Fin janvier les agents de l’ONCFS ont interpellé un chasseur venant de tuer un épervier dans la Somme

    L’épervier est, comme tous les rapaces, protégé en France. Ce jour-là un chasseur pensait opérer en toute discrétion en tirant un spécimen branché au-dessus de lui…

    Manque de chance des agents de l’ONCFS ont assisté de loin à la scène et ont interpellé le chasseur, après que ce dernier ai jeté l’épervier discrètement dans une haie.

    Une erreur qui lui vaut la confiscation de son arme, la rétention de son permis de chasse, mais aussi une amende pouvant aller jusqu’à 150 000€ et 2 ans de prison.

     

    26/02/2018 : A la chasse à 140 km/h avec 1,68g d’alcool au compteur

    Ils partaient chasser, a priori le gros gibier, avec enthousiasme, dimanche matin. Un peu trop. À la hauteur de Mornac, les gendarmes ont stoppé le 4x4 qui filait à plus de 140 à l’heure sur la 141, avec deux hommes et leurs fusils à bord.

    Ils ont fait souffler le conducteur, originaire du Cognaçais: 1,68g d’alcool au compteur, que les gendarmes ont traduit rétention immédiate du permis de conduire et immobilisation du véhicule dans l’attente d’une comparution devant le tribunal correctionnel.

    C’est l’intervention la plus spectaculaire d’un week-end de chassé-croisé de vacances et donc de contrôles routiers. Au cours du week-end dernier, les services de police et de gendarmerie ont ainsi procédé à la rétention de cinq permis de conduire.

    Au bilan des opérations de contrôle, effectuées en compagnie de Kiymet Akpinar, la directrice de cabinet du préfet, 69 vitesses excessives (dont 2 délits de grande vitesse: 113 et 115 km/h au lieu de 50 km/h), 46 CSA (pour contrôle sanction automatisé ou radar embarqué), 5 conduites sous l’emprise d’un état alcoolique, 1 conduite après usage de stupéfiants, 25 délits routiers et 30 autres infractions.

     

    28/02/2018 : Touché par une arme à plomb, ce chien a dû être euthanasié

    Un chien de race Lhassa Apso a été admis en urgence dans une clinique vétérinaire rémoise en fin de semaine dernière. Le quadrupède venait d’être touché par une arme de chasse, le projectile ayant grièvement endommagé sa moelle épinière. Il a été décidé de mettre fin à ses terribles souffrances.

    Ce lundi (26 février 2018), la clinique vétérinaire de Bezannes et Saint-Brice, située à Saint-Brice-Courcelles (agglomération de Reims, 51), a posé un message d’alerte sur sa page Facebook.

    Dans son texte, l’établissement de soins pour animaux indique que le vendredi qui précédait, son personnel avait pris en charge en urgence un petit chien grièvement blessé, apporté par son propriétaire. Le quadrupède en question venait d’être la victime d’un tir d’arme à plomb. Comme le rapporte L’Union, le diagnostic a été cinglant : le chien, de race Lhassa Apso, était atteint à la moelle épinière.

     

    01/03/2018 : Puy-de-Dôme : la balle à sanglier s'était logée dans le château des Quayres

    La campagne de chasse 2017-2018, close depuis ce mercredi soir, s’est encore soldée par plusieurs accidents mortels en France. Si le Puy-de-Dôme a été épargné, un drame a été évité de très peu près de Vic-le-Comte : fin décembre, une balle à sanglier s'est logée dans le hall d'entrée d'un établissement qui accueille des enfants.

    Il s’en est fallu de quelques dizaines de centimètres… Le 21 décembre, vers 15 heures, deux employées de la Maison d’enfants du château des Quayres, à Laps, sont à leur poste lorsqu’un bruit sec retentit. Une balle de calibre 12 vient de traverser la vitre pourtant renforcée du hall d’entrée avant d’aller se loger dans un mur. La munition, destinée au gros gibier, est passée à hauteur de la tête des deux femmes.

    La frayeur après-coup est d’autant plus grande que le site accueille des mineurs confiés par l’Aide sociale à l’enfance ou placés par le juge des enfants. Par chance, tous étaient à l’école au moment du tir…

    Une plainte pour dégradations et mise en danger de la vie d’autrui a été déposée par le responsable de l’établissement. L’enquête des gendarmes se poursuit. Il reviendra in fine au parquet de renvoyer – ou non – le tireur devant la justice.

    Les règles de sécurité ont-elles été respectées ?

    Le jour des faits, ce membre de la société de chasse de Vic-le-Comte, âgé de 34 ans, participait à une battue aux sangliers. Il a fait feu alors qu’il se trouvait dans un champ en face du château, hors des limites de sa commune de rattachement. L’intéressé estime ne pas avoir commis de faute : sa munition, soutient-il, aurait « ricoché ».

     

    « On ne comprend pas du tout comment la balle est partie dans cette direction-là. La trajectoire a forcément été déviée », abonde Jean-Claude Debladis, qui était chef de battue ce 21 décembre. 

    "Ce genre de choses ne devrait pas arriver"

    Comme toujours lors de tels incidents, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont apporté un soutien technique aux gendarmes. L’organisme ne souhaite pas « commenter une enquête en cours » sur un cas « qui relève heureusement de l’exceptionnel ». « Ce genre de choses ne devrait pas arriver », tacle tout de même l’ONCFS. Signe, sans doute, que des manquements ont bel et bien été relevés.

    Dans l’attente d’éventuelles suites pénales, le directeur du château des Quayres a pris les devants. Patrick Da Silva s’est rapproché du maire de Laps pour définir une « zone protégée » tout autour du château. Avec une priorité, partagée par l'édile : la sécurité des pensionnaires et des employés.

     

    02/03/2018 : Ouverture de la chasse d’une espèce protégée présumée responsable.

    Après les débats de 2017, la forte mobilisation de la société civile et des associations, les travaux de concertation avec les groupes pastoraux, la naissance de l’Agence Française pour la Biodiversité, tout portait à croire que le nouveau plan national d’action 2018-2023 traduirait une conciliation des intérêts en présence : ceux du pastoralisme et celui de la protection de la biodiversité où le loup occupe une place particulière en tant qu’espèce protégée.
    Pourtant l’esprit de ces nouveaux arrêtés pourrait se résumer par la citation de Gustave le Bon :
    "L’anarchie est partout là où la responsabilité est nulle part".

    Adoptés le 19 février 2018, l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus) (ci-après l’ « Arrêté 1 ») et l’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée chaque année (Ci-après l’ « Arrêté 2 ») maintiennent le nombre et les conditions de destruction des loups.

    Rappel du cadre juridique.

    En 1979, la France signe avec 46 autres États européens, la Convention de Berne, aux termes de laquelle la faune sauvage constitue "un patrimoine naturel d’intérêt majeur qui doit être préservé et transmis aux générations futures". Le loup figure parmi les espèces de faune « strictement protégées » recensées à l’annexe II de la Convention.

    1992, l’Union européenne adopte la Directive 92/43/CEE du Conseil « Habitats-faune-flore », laquelle dispose que la conservation de la faune constitue un objectif essentiel, d’intérêt général poursuivi par la Communauté comme prévu à l’Art. 130 R du traité. Les mesures prises en vertu de la Directive Habitat visent à assurer le maintien ou le rétablissement dans un « état de conservation favorable [1] » des espèces d’intérêt communautaire.
    Ainsi les États doivent prendre les mesures nécessaires pour instaurer un système de protection stricte du loup visé à l’Annexe IV en interdisant toute forme de capture ou de mise à mort intentionnelle du loup.

    Quatorze ans plus tard en 2006, la Directive est transposée dans le Code de l’environnement. L’Art. L.411-2 al 4 prévoit la délivrance de dérogations aux interdictions mentionnées aux 1°, 2° et 3° de l’Art. L.411-1, aux conditions cumulatives : (i) qu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante, pouvant être évaluée par une tierce expertise menée, à la demande de l’autorité compétente, par un organisme extérieur choisi en accord avec elle, aux frais du pétitionnaire, et (ii) que la dérogation ne nuise pas au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle :
    a) Dans l’intérêt de la protection de la faune (…) sauvage et de la conservation des habitats naturels ;
    b) Pour prévenir des dommages importants notamment à l’élevage (…) et à d’autres formes de propriété (…).

    Par voie d’arrêté interministériel du 27 mai 2009, le loup est placé sur la liste des mammifères terrestres protégés.

    Aux termes des Art. L.411-2 et R411-8 du Code de l’environnement modifié par le Décret n°2017-81 du 26 janvier 2017, les dérogations concernant le loup, en tant qu’espère protégée, relatives aux opérations d’enlèvement, capture, destruction, transport en vue d’une réintroduction dans le milieu naturel, destruction, altération ou dégradation du milieu particulier de l’espèce, sont délivrées par le ministre chargé de la protection de la nature.
    En vertu des articles 16 paragraphe 1 et 6 paragraphe 4 de la Directive Habitat, incombe aux autorités nationales de démontrer l’existence des conditions nécessaires à la mise en place des dérogations en observant le principe de proportionnalité reconnu comme principe général du droit communautaire.
    Les arrêtés du 19 février 2018 adoptés sans prise en compte, notamment, des contributions apportées dans le cadre de la consultation publique, témoignent d’une lecture pour le moins contestable du cadre juridique applicable au loup en tant qu’espèce protégée.

    Présomption de responsabilité du loup : vers un nouveau cas original de présomption irréfragable.

    Comme rappelé plus haut, la délivrance des dérogations doit répondre aux conditions visées à l’article 16 paragraphe 1 et Art. 6 paragraphe 4 de la Directive Habitat. Ainsi on aurait pu raisonnablement espérer que les autorisations visent à permettre la défense contre des attaques concrètes des loups.

    Alors que (i) la destruction du loup s’inscrit dans une dérogation au principe de sa protection, (ii) que ladite dérogation ne peut être envisagée qu’à la condition qu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante, force est de constater que les arrêtés n’imposent aucune obligation de mise en œuvre de mesures de protection des troupeaux ovins, même minimales.

    Ainsi pour justifier l’absence de solution satisfaisante, l’article 6 III de l’Arrêté 1 s’appuie, non pas sur la formation, la compétence et l’expérience du propriétaire ou gardien des troupeaux et des moyens mis en place par lui pour les protéger, ni de la configuration naturelle où ils sont conduits mais, sur une analyse technico-économique réalisée par les DDT et DDTM, soumise pour simple avis au préfet coordonnateur du plan national d’actions sur le loup de sorte que les troupeaux « soient reconnus comme ne pouvant être protégés » par le Préfet du département.

    Plus encore, l’article 6 II de l’Arrêté 2 prévoit la mise en place par le Préfet du département d’un suivi des dommages « dus » au loup. Aucune disposition de l’arrêté ne définit les conditions et modalités dans lesquelles la responsabilité du loup est établie, le lien de causalité entre sa présence et la mort d’un animal du troupeau.

    Les Arrêtés évoquent sans en définir les critères : les dommages importants, récurrents ou encore exceptionnels.

    Le propriétaire ou gardien du troupeau est ainsi exonéré de toute responsabilité pour la protection de ses animaux qui relève de l’appréciation du préfet, et demeure dans tous les cas une victime indemnisable.

    Le loup devient ainsi présumé responsable de toute perte d’animal d’un troupeau.

    De la protection du loup à la définition d’un « plafond minimum » de sa destruction.

    Selon l’article 12 de la Directive Habitat, les États membres ont l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour instaurer un système de protection stricte des espèces animales figurant à l’annexe IV point a), dans leur aire de répartition naturelle, interdisant :
    a) Toute forme de capture ou de mise à mort intentionnelle de spécimens de ces espèces dans la nature ;
    b) La perturbation intentionnelle de ces espèces notamment durant la période de reproduction, de dépendance, d’hibernation et de migration (…).

    Si les aspects techniques et scientifiques de comptabilisation des loups et d’appréciation de l’état de conservation favorable ne relèvent pas du droit, pour autant la méthode proposée peut laisser circonspect quant à sa logique qui contrevient au concept d’intérêt majeur de la protection de l’espèce et de transmission aux générations futures.

    Ainsi il ressort des arrêtés les éléments suivants :

    • La « destruction » de femelles gestantes, louveteaux et chefs de meute est autorisée sans aucune considération de conséquences directes sur la préservation de l’espèce et son renouvellement, son organisation naturelle ainsi que les conséquences indirectes sur les comportements de prédation (Arrêté 1 : Art. 2 -I ; et Art.1er de l’Arrêté 2). La portée des femelles gestantes n’est pas comptabilisée dans le plafond des loups à détruire.
    • Les chasseurs peuvent se réjouir : mieux encore que la chasse au gibier, la destruction du loup est autorisée toute l’année sans interruption.
    • L’effectif moyen de loups est estimé annuellement selon les méthodes CMR et EMR (Art 1er et 5 de l’Arrêté 2). Alors que l’article 5 souligne que la valeur précise de l’estimation ne peut être connue que plusieurs années après le recueil des échantillons analysés, le dénombrement des loups selon ces méthodes ne permet pas de déterminer l’état de conservation de l’espèce à un instant T, et ne saurait justifier la fixation d’un pourcentage de destruction. Alors que la présence du loup n’est pas égalitaire dans les régions où il est détecté, la détermination d’un nombre d’animaux à abattre au niveau national sans différenciation du niveau de risque de prédation ne satisfait pas aux conditions de dérogations ni au principe de proportionnalité.
    • Un plafond minimum de destruction : Au regard (i) des seuils fixés au cours des deux dernières années (36 spécimens pouvant être détruits en 2016 puis 40 en 2017), (ii) de l’évolution de la population et (iii) des recommandations de l’expertise collective biologique, les arrêtés fixent un nombre maximum de destruction compris entre 40 spécimens et « 10% de l’effectif moyen de loups estimé annuellement ». Toutefois si le nombre maximum de spécimens dont la destruction est autorisée est atteint avant la fin de l’année, des tirs de défense (simples ou renforcés) pouvant conduire à l’abatage de spécimens peuvent être autorisés dans la limite de 12% de l’effectif moyen. Il en résulte que le nombre maximum de spécimens pouvant être abattus est donc en réalité déjà fixé à 12% de la population de loups présents sur le sol français (soit 43,2 donc 43 ou 44 spécimens, et non 40). La nouvelle rédaction de l’article 3 de l’Arrêté 1 initialement rédigé comme suit : « En cas de situation exceptionnelle (non définie), les tirs de défense simple peuvent être autorisés par le préfet au-delà des plafonds de destruction (…) » prévoit désormais la possibilité de recourir aux tirs de défense alors même que le plafond de destruction serait atteint sans même que des circonstances exceptionnelles ne le justifie. De même l’article ne précise plus qui délivre l’autorisation de tirs. Le paragraphe 2 de l’article 3 de l’Arrêté 1 dispose qu’en cas de dépassement du plafond, il en « sera tenu compte l’année suivante ». Mais encore ? Deux interprétations possibles : 1)On peut craindre que l’autorisation de tirs supplémentaires l’année n soit interprétée comme une nécessité de revoir à la hausse le nombre de loups à détruire l’année n+1 ; 2)On peut « espérer » que le nombre de loups à abattre l’année n+1 soit réduit du nombre de loups supplémentaires abattus au-delà du plafond de l’année n.

    Outre les portées non comptabilisées lors de la destruction des louves gestantes, la rédaction de l’article 5 de l’Arrêté 1 offre un panel d’options pour favoriser la destruction du loup. Ainsi le texte accorde une durée de 12 heures à ceux qui « tirent en direction du loup » avant de le déclarer aux autorités compétentes. On peine à croire que cette disposition vise les situations d’effarouchement aux fins de protection d’un troupeau ou de défense face à une menace imminente. L’exercice s’inscrit plus dans une véritable traque autorisée de l’animal pendant 12 heures.
    Par ailleurs, la discrétion laissée à l’ONCFS pour évaluer la nécessité de conduire des recherches d’un loup blessé visée à l’article 5–III permet de ne pas comptabiliser dans le plafond, les animaux blessés et « accessoirement » de laisser agoniser l’animal.
    Considérant ce qui précède, loin de fixer un plafond de destruction du loup, les arrêtés définissent un « plafond minimum » de loups à abattre.

    Une fois encore la France se distingue de ses voisins italiens ou espagnols entre autres où la cohabitation avec les loups fait l’objet de réflexions constructives autour du tourisme en cohérence avec la notion de développement durable et le principe de non régression, pourtant rappelé par le Projet de Pacte Mondial pour l’environnement porté par la France.
    Récemment appliqué par le Conseil d’Etat (14 décembre 2017), le principe de non régression est codifié à l’article L.110-1 al 9 du Code de l’environnement comme suit : « Le principe de non-régression, selon lequel la protection de l’environnement, assurée par les dispositions législatives et réglementaires relatives à l’environnement, ne peut faire l’objet que d’une amélioration constante, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment ».

    Deux grands absents dans la mise en œuvre du plan national d’actions : les acteurs du pastoralisme et l’agence française pour la biodiversité.

    Concernant l’Agence Française pour la Biodiversité (ci-après désignée l’« AFB ») : Aux termes de l’article L.110-1 du Code de l’environnement -modifié par la Loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages- les êtres vivants et la biodiversité font partie du patrimoine commun de la nation.
    On entend par biodiversité, ou diversité biologique, la variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris les écosystèmes terrestres. Elle comprend notamment la diversité au sein des espèces et entre espèces, la diversité des écosystèmes ainsi que les interactions entre les organismes vivants.

    En matière de police judiciaire, l’AFB a pour mission de vérifier le respect de la réglementation relative à la protection de la biodiversité.
    Pour autant, il n’est fait aucune référence aux missions de l’Agence dans les arrêtés.
    Aucune sanction n’est prévue en cas de dépassement non autorisé du nombre de loups prélevés.

    Première démonstration des limites des répartitions conflictuelles de compétences entre l’ONCFS et l’AFB, l’intervention de l’AFB semblait pourtant essentielle pour garantir la défense du patrimoine commun de la nation dont fait partie le loup.

    • Sur les obligations de protection par les éleveurs ou groupes pastoraux : comme développé plus haut, aucune obligation de protection de leur troupeau à la charge des éleveurs -ne serait ce que par leur présence- la présence humaine constituant à elle seule une méthode d’effarouchement du loup. L’option de déplacer les troupeaux n’est à aucun moment envisagée comme un moyen de protection du troupeau. Les arrêtés occultent purement et simplement la question de la protection des troupeaux. Sans obligation, pas de responsabilité des éleveurs ou des groupes pastoraux.
    Mélange des genres : protection des espèces protégées et chasse au gibier.

    L’article 12 III (sous le chapitre relatif aux tirs pour « défendre » les troupeaux), autorise, avec l’accord de l’ONCFS, le recours à tous moyens pour « détecter » la présence de loup. On peut s’interroger sur la situation de défense à laquelle les bénéficiaires de dérogations peuvent être exposés si les moyens utilisés visent à détecter la présence de loups.

    La rédaction de cet article est pour le moins ambivalente : ainsi un tir de défense pourrait être réalisé, non pas pour se défendre mais pour détecter la présence de loup. La lecture à contrario du paragraphe 2 du III laisse entendre que la mise en œuvre de moyens pour détecter les loups pourrait ne pas être intentionnelle…

    L’article 17 de l’Arrêté 1 permet d’organiser une véritable battue aux loups en autorisant les opérations de tirs de défense renforcée par groupe de 10 …chasseurs. L’arrêté va jusqu’à prévoir la formation des chasseurs pour assurer les tirs.

    L’article 24 permet la reconduction -sans limitation- des opérations de tirs de prélèvements simples.

    L’article 26 autorise les tirs de prélèvements alors même que les troupeaux ne sont plus exposés au risque de prédation du loup.

    Les articles 27 et 28 consacrent l’ouverture de la chasse aux loups. Ainsi les bénéficiaires auxquels sont accordés les dérogations s’étendent aux présidents de société de chasse, et responsables de grands gibier selon l’article 6 de l’Arrêté 1.

    L’arrêté confère aux chasseurs le droit de détruire leur « concurrent » en matière de « régulation » de la faune sauvage et plus particulièrement le grand gibier.

    Silence on tue ! Avec la récente autorisation donnée aux chasseurs d’utiliser des silencieux, les mesures d’effarouchements laissent la place à un carnage.
    L’homme ne laisse ainsi aucune option de survie à l’espèce protégée qu’est le loup, sauf peut-être à devenir herbivore….

    Ces deux arrêtés ne sont pas sans rappeler plusieurs arrêts de la CJUE où les Etats ont été condamnés pour manquement aux obligations visées aux articles 12 paragraphe 1, et 16 paragraphe 1 de la Directive Habitat en ce qu’ils autorisent la chasse aux loups sans avoir démontrer que les conditions pour une dérogation étaient remplies.

     

    02/03/2018 : Un jeune loup tué dans les Hautes-Alpes

    Le corps d’un jeune loup (moins de 1 an) a été retrouvé dans les Hautes-Alpes, le 26 février 2018.

    Le cadavre d’un jeune mâle reposait dans le secteur de la commune de Serres (05700).

    L’ONCFS émet l’hypothèse d’une collision avec un train. Des analyses toxicologiques vont être effectuées mais il y a de (très) fortes probabilités pour que les résultats ne soient jamais connus (comme à chaque fois…).

    Le maquillage d’un biocide ne peut raisonnablement pas être écarté, lorsque l’on connait l’importance du braconnage dans les Hautes-Alpes.
    De plus, bizarrement, les loups ont une fâcheuse tendance depuis quelques temps à avoir des accidents de train…

    Preuve supplémentaire : sur les réseaux sociaux, les braconniers/chasseurs/industriels ovins ne cachent même plus leurs crimes. Il faut dire qu’ils ont le gouvernement Macron de leurs côtés !

     

    02/03/2018 : Du plomb découvert dans le sel de Guérande

    Des sachets de fleur et de gros sel de Guérande commercialisés dans des magasins Lidl ont été rappelés, à cause d’une trop forte teneur en plomb. L’origine de ce problème inédit viendrait des balles de fusil.

    Du plomb dans l’aile, le sel de Guérande ? En tout cas dans une des salines de La Turballe (Loire-Atlantique), où est produit du sel labellisé. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a rappelé des sachets et bocaux de fleur (250 grammes) et de gros sel (un kilo), où la teneur de plomb était trop élevée. Ils étaient commercialisés par Lidl entre avril 2017 et janvier 2018.

    Deux ans de travail perdus

    « Dès qu’un nouveau produit est à vendre, Lidl fait des analyses. La marque à qui j’avais vendu mon sel m’a prévenu », raconte Adrien Bruand, jeune paludier indépendant, sur qui le problème est tombé.

    La réglementation fixe ce taux à 2 mg/kg. « J’ai fait une contre-analyse sur ma récolte, qui indiquait une présence de 11 mg/kilo. » D’autres de ses sachets, vendus à Auchan et dans les filiales de Carrefour ont tous été rappelés. Un coup dur pour le producteur. « J’ai perdu deux ans de travail. »

    Des balles de chasseurs dans le viseur

    « En 2016, je n’avais qu’une seule saline, donc je sais d’où vient le problème », souligne Adrien Bruand. Des prélèvements ont été faits sur les salines voisines. Rien. L’origine du problème viendrait de plusieurs années de ball-traps, organisés à proximité de la saline « contaminée ».

    Cette pratique consiste à abattre au fusil des plateaux projetés en l’air. Et qui, potentiellement, laisse au sol des cartouches contenant 32 grammes de plomb. Ces grenailles sont interdites dans les zones humides et protégées depuis un arrêté en 1986, globalement endurcit jusqu’à la loi de juin 2006.

    De la chasse illégale ?

    Cette histoire embarrasse Michel Pouvreau, président de la société de chasse de La Turballe. Depuis 35 ans, c’est lui qui organise le ball-trap annuel de la commune, le week-end précédant le 15 août. Quinze heures de chasse sur deux jours. Jusqu’ici, il n’y avait pas de problème à signaler.

    Mais en 2002, « le paludier qui gérait la saline à l’époque a fait constater par un huissier qu’il y avait des balles de plomb du ball-trap qui atterrissaient dans son œillet. Notre assurance a remboursé sa fin de récolte, soit 3 000 € », se souvient Michel Pouvreau. Un précédent dont Adrien Bruand n’était pas au courant.

    Les chasseurs se sont ensuite éloignés de 300 m, non loin du boulodrome. Là, où il serait impossible d’atteindre les salines. « Les balles ne vont pas plus loin que 70 à 80 mètres, donc elles n’ont pas pu atterrir dans la saline. C’est étrange, après quinze ans, que le problème refasse surface. »

    Les chasseurs ont continué à tirer des grenailles de ce métal lourd jusqu’en 2010. « On n’était pas en zone protégée. J’ai pris la décision de passer aux grenailles d’acier en 2010, pour ne plus avoir de problème. » Les autorisations ont toujours été délivrées par la sous-préfecture de Saint-Nazaire. Un contrôle de cette dernière en 2010 a affirmé que leurs installations étaient conformes.

    Depuis cinq ans, les contrôles exécutés par la coopérative Trad Y Sel de Batz-sur-Mer révèlent que la moyenne du taux de plomb oscille à 0,5 mg/kg. Concernant le gros sel, les contrôles sont effectués toutes les 300 tonnes d’entrées. Sur la fleur, ils sont tous les 200 lots d’entrées. « La loi nous demande juste de vendre nos produits dans la réglementation. On fait notre travail, mais maintenant le mal est fait. Alors que personne n’a été empoisonné », martèle Gwenaël Rio.

    La coopérative le Guérandais est, elle, plus floue. « Conformément à la réglementation, nous prélevons aléatoirement et régulièrement des échantillons que nous faisons analyser pour vérifier la conformité de nos productions à ce sujet. » Enfin, les analyses demandées par la communauté de communes concernant la qualité de l’eau n’abordent rien d’anormal. « Aucune trace de plomb ou de métaux lourds n’a été relevée dans les coquillages depuis 1996. »

    C’est désormais au paludier qui possède la saline contaminée, Adrien Bruand, qui doit effectuer ses analyses complémentaires. Il est aidé par la société Trad Y Sel. Gwenaël Rio, le président, a soulevé quelques incohérences. « Les fraudes ont fait des analyses qui n’ont pas été effectuées selon la méthode fixée par la loi. Les prélèvements n’ont pas été faits sur la récolte, mais sur le produit fini, alors qu’il est mélangé. »

    Contactée, l’administration n’a pas répondu à nos sollicitations. « On attend le retour des analyses du laboratoire pour agir en conséquence et savoir d’où vient le problème », complète Adrien Bruand, le producteur.

    Les effets du plomb sur le corps humain

    Trois questions au Dr Olivier Guillard, biologiste, basé à l’Université de Poitiers. Il travaille en collaboration avec le Professeur Alain Pineau, professeur de toxicologie à l’Université de Nantes.

    Quelles sont les conséquences du plomb sur l’organisme ?

    Le plomb est un métal lourd, il est neurotoxique. Quand il est ingéré, il reste dans le corps, fait baisser le quotient intellectuel. Une personne adulte absorbe 10 % de ce plomb quand il est ingéré. Ce taux passe à 50 % chez les enfants.

    On parle de 11 mg de plomb par kilo. Qu’en pensez-vous ?

    C’est un taux anormalement élevé. Il faut attendre d’avoir des analyses complémentaires d’un deuxième laboratoire indépendant pour confirmer ce chiffre. Normalement, il ne faudrait trouver que des traces, car ce métal est présent dans la mer. La réglementation fixe un taux de 0,2 mg de plomb admissibles pour un adulte de 70 kg, par jour. Si l’on consomme le sel contaminé à 11 mg/kg, il faudrait en manger 18 g par jour pour atteindre la réglementation. Mais cela reste un problème. Le plomb n’est pas nécessaire à notre survie, contrairement au zinc ou au cuivre. Le souci, c’est que si l’on additionne ces petites doses entre elles, elles perdurent dans l’organisme. Cela n’est pas admissible. Le fait qu’il n’y ait que des traces de plomb dans l’eau de mer est, en revanche, rassurant.

    Quinze ans après, le plomb est toujours présent dans la saline. Pourquoi ?

    C’est un métal lourd, il a dû s’enfoncer dans la vase. Cela ne m’étonne pas. Les balles ont dû se déliter de plus en plus, avec le temps. C’est pour cela qu’elles ont contaminé le sel et qu’elles le contamineront de plus en plus, si la saline n’est pas nettoyée.

    Selon un article de Presse Océan, datant de 1992, ces billes de plomb tirées par les chasseurs seraient à l’origine d’immenses dégâts locaux. Le journaliste y relatait alors des problèmes d’enfoncement du marais du parc de la Brière, voisin de Guérande, de pollution et empoissonnement au saturnisme des milieux naturels. La chasse a même dû être arrêtée. L’enquête révèle que 1 000 tonnes de plomb étaient déversées par an dans les 7 000 hectares du marais.

     

    04/03/2018 : Séné. Il blesse deux personnes et se suicide

    À Séné, ce dimanche vers 16 h, un homme a pénétré dans une maison avec un fusil de chasse. Il a tiré blessant grièvement une jeune femme avant de retourner l’arme contre lui.

    Vers 16 h 15, quatre ambulances des pompiers de Vannes, suivies de deux véhicules du Samu, se sont dirigées en trombe vers Séné. Une commune voisine de Vannes. Un drame venait de se jouer au bout de l’allée des Papillons qui serpente entre des maisons basses. Un lotissement paisible des années 1980.

    Un enfant présent

    Vers 16 h, un homme, âgé de 55 ans, a pénétré, fusil de chasse à la main, dans une maison et a fait feu, au moins à deux reprises. Avant de retourner l’arme contre lui. Il est décédé sur place. Grièvement blessée, une femme, âgée de 32 ans, s’est écroulée. Un homme qui a tenté de s’interposer a été également blessé. Quatre autres personnes sont présentes, dont un garçonnet de 9 ans.

    Des témoins choqués

    Effondrée une voisine a glissé : « Ce qui me fait mal au cœur c’est le petit que j’ai vu partir avec les gendarmes ». Avant de noter : « C’était juste bonjour, bonsoir. On ne connaît pas ses voisins ».

    Dans le lotissement, quelques rares voisins atterrés et silencieux observaient le ballet des secours. Les deux blessés et les quatre autres personnes très choquées ont été transportés au Centre hospitalier Bretagne Atlantique de Vannes.

    Le tireur de Séné

    Premiers sur les lieux les gendarmes de la brigade de Theix ont été rejoints par le peloton de surveillance et d’intervention qui était en patrouille, par les enquêteurs de la brigade criminelle et les techniciens de la cellule d’investigation criminelle.Le maire Luc Foucault, et sa 1re adjointe Anne Phélippo-Nicolas, étaient sur place. Le maire connaissait de vue le tireur, un habitant de Séné, et la famille touchée.

    Encore inexpliqué

    Sur les raisons de ce déchaînement de violence le vice-procureur Alexis Mihman est resté très prudent. Les personnes survivantes n’ayant pas pu être interrogées hier soir en raison de leur hospitalisation. Elles devraient l’être, dès que possible, aujourd’hui.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, la jeune femme blessée serait « probablement une ex-compagne » du tireur. Mais, hier soir, pour le magistrat « les raisons de ce drame restaient inexpliquées ».

     

    05/03/2018 : Chasse à courre : la polémique rebondit à Coye-la-Forêt

    L’abattage d’un cerf aux abords du château de la commune suscite de vives réactions d’habitants. Ils réclament à leur tour l’abolition de la pratique.

    Après Compiègne, c’est en forêt de Chantilly que la chasse à courre crée la polémique. A Coye-la-Forêt, pour être précis, où une partie s’est achevée, le mardi 20 février, par la mort d’un cerf à proximité du château. Une scène qui s’est déroulée en présence de nombreux témoins, dont la plupart n’a pas apprécié le spectacle. Depuis, la grogne ne cesse de monter.

    « Existe-t-il un arrêté interdisant la chasse à courre dans la commune ? interroge ainsi Kelly. Cela éviterait de retrouver des chiens au milieu de la rue et surtout de croiser ce genre de scène macabre en pleine ville, devant le château de Coye où beaucoup de familles se promènent et viennent voir les chevaux. »

    « Il en va de la sérénité des habitants »

    Cette habitante de Coye-la-Forêt s’émeut surtout pour des questions de sécurité. « Le cerf a été abattu d’un coup de fusil tiré très proche des habitations. Il en va de la sérénité des habitants. » Plusieurs témoins de la scène abondent : « Nous y étions avec mon fils de 3 ans, raconte par exemple Lætitia. Une véritable scène d’horreur ! On s’est senti en danger, vraiment. »

     

    Les veneurs mis en cause parlent là d’une vision très exagérée. « Nous n’avons pas envahi la commune et le cerf a été tué sur une propriété privée où nous avions le droit de suite et l’accord de la propriétaire, souligne Jean-Luc Van Der Hauwaërt, responsable de la sécurité de l’équipage du Rallye des trois forêts. Nous avons croisé deux dames en repartant, devant le château. Je comprends que l’on puisse être contre la chasse à courre, mais il ne faut pas inventer de problème là où il n’y en a pas. »

    Un référendum citoyen réclamé

    Depuis, le maire de Coye-la-Forêt est assailli. La tenue d’un référendum citoyen sur la question lui est demandée, et plus généralement un arrêté portant interdiction de la chasse à courre sur le territoire de la commune. « Le sujet est important et mérite réflexion, répond François Deshayes (LR). Il faut quand même avoir à l’esprit deux choses. D’abord, le maire n’a pas de pouvoir dans le domaine privé. Ensuite, avant de prendre un arrêté, il doit s’assurer de sa légalité. »

    En la matière, d’autres communes, comme Pont-Sainte-Maxence, ont pris des arrêtés d’interdiction dont la légalité n’a pas été remise en cause. Quelle que soit sa décision, ce nouvel épisode ne risque de réconcilier les pro et les anti chasse à courre.

     

    05/03/2018 : Malaville: "Je ne sais pas ce qui m'a pris de tirer sur ce chat. En plus, je tire très mal"

    Eric Lambert, maire délégué de Malaville a été mis en examen ce mardi matin au palais du justice d'Angoulême.

    Mise à jour mardi 6 mars à 11h20

    Déféré ce matin au palais de justice d'Angoulême, Eric Lambert, maire délégué de Malaville, a été mis en examen ce mardi matin par une juge d'instruction pour blessures involontaires, mise en danger d'autrui - les deux autres adolescents présents à l'abribus -, détention d'arme sans déclaration et acte de cruauté envers un animal. 

    Très affecté au sortir de sa mise en examen, au bas des marches du palais de justice en compagnie de son avocat, Me Patrick Hopfner, l'élu a accepté de dire quelques mots. "Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je n'arrive pas à comprendre. Pourquoi au lieu d'utiliser les procédures normales avec la fourrière, j'ai pris ma carabine pour tirer sur ce chat sauvage. Surtout que je tire très mal. J'ai raté le chat, mais malheureusement, je n'ai pas raté le gamin. C'est dramatique. Cela aurait pu être bien pire. Je ne comprends pas" dit le maire qui laisse entendre une situation de stress, de burn out, qui se dit "excédé par ces chats errants".

    Placé sous contrôle judiciaire, Eric Lambert doit se plier à plusieurs obligations : ne pas entrer en contact avec les victimes, ne pas détenir d'armes, répondre aux convocations de la juge d'instruction et entamer des soins.

    La garde à vue d'Eric Lambert, maire délégué de Malaville, se poursuit ce lundi soir. Ce viticulteur de 57 ans doit s'expliquer sur les coups de feu qu'il a tiré vers 7 heures, en direction d'un chat selon lui, et qui ont grièvement blessé un adolescent de 14 ans, touché à la tête. Ce dernier qui attendait son bus scolaire, est hospitalisé à Bordeaux après avoir été pris en charge à l'hôpital de Barbezieux, et non pas au centre hospitalier d'Angoulême, comme indiqué par erreur. Le collégien sera opéré demain matin.

    Suspecté d'être l'auteur du coup de feu qui a involontairement blessé un collégien à la tête, le maire délégué de Malaville, Eric Lambert, a été placé en garde à vue. Il doit s'expliquer les conditions dans lesquelles il a tiré un coup de carabine. Selon plusieurs sources, il aurait visé un chat qui s'approchait de trop près de son poulailler. Eric Lambert est maire délégué de Malaville, commune  déléguée de la commune nouvelle de Bellevigne avec Touzac, Éraville, Nonaville et Viville.

    Le collégien, d'abord conduit au centre hospitalier d'Angoulême a été transféré à Bordeaux. Son pronostic vital n'est pas engagé. La balle serait rentrée par la nuque.

    Il était 7h15, ce matin, à Malaville, sur la commune nouvelle de Bellevigne à proximité de Châteauneuf, lorsqu'un adolescent de 14 ans a été blessé par un projectile provenant d'une carabine. Selon de premières informations, le jeune garçon serait touché à la tête. Mais son pronostic vital n'est pas engagé.

    L'adolescent attendait le bus pour se rendre au collège. Un homme aurait tenté de "tirer un chat", avec une carabine type 22 long rifle. Cible ratée. Mais la balle a ricoché, puis touché l'adolescent à la tête.

    Une enquête a été immédiatement ouverte par les services de gendarmerie.

     

    06/03/2018 : VAUX-SUR-SOMME: Condamné pour chasse illégale

    La chasse que Brice, 37 ans, exploite à Vaux-sur-Somme, est-elle privée ou dépend-elle des plans de chasse mis en place par la fédération ? C’est la question très technique qui était posée au tribunal d’Amiens le 13 février dernier. Le délibéré a été rendu ce mardi 6 mars. Le prévenu est relaxé de la détention d‘animaux sans certificat de capacité mais condamné pour chasse illégale à 2250 euros d’amende, dont 500 avec sursis.

     

    07/03/2018 : Dordogne : huit mois de prison avec sursis pour le chasseur

    Le 27 décembre 2015 à Monsec, un chasseur de 24 ans en avait blessé un autre au bras lors d’une battue aux sangliers.

    Un chasseur qui ne respecte pas son angle de tir lors d’une battue au sanglier. Et un autre chasseur, blessé, qui a perdu depuis l’usage de son bras. Les faits se sont déroulés le 27 décembre 2015, à Monsec (Dordogne), commune qui appartient désormais à Mareuil-en-Périgord.

    Maverick Lasjaunias, 24 ans, l’auteur du coup de feu lors de cette partie de chasse, a été condamné ce mercredi à huit mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Périgueux. Il a également l’obligation d’indemniser la victime. Son permis de chasse lui est retiré pour cinq ans, durée pendant laquelle il a l’interdiction d’avoir une arme. Celles qu’il a chez lui ont été confisquées.

    Lors de l’audience du 7 février, le tribunal lui avait reproché d’avoir quitté son poste et de n’avoir pas respecté les angles de tir. Les juges lui avaient aussi fait remarquer qu’il s’était approché de la victime sans appeler les secours. L’auteur des faits, qui chasse depuis ses 16 ans, avait expliqué que "c’était le stress". Depuis deux ans, la victime, dont les tendons du bras droit ont été broyés, ne peut plus rien faire avec celui-ci.

    La Mutualité sociale agricole (MSA), qui s’est portée partie civile, réclame une somme supérieure à 128 000 euros. Ce montant ainsi que celui qu’il devra à la victime seront fixés lors d’une audience civile le 3 septembre 2018.

     

    07/03/2018 : Un chasseur blessé par balle lors d’un accident de chasse à Belin-Béliet

    L’accident s’est produit ce mercredi en début d’après-midi dans la forêt de Belin-Béliet. Alors qu’une battue de sanglier était organisée, un septuagénaire a été blessé par balle. Les premiers éléments recueillis permettent de supposer le déroulé de ce malheureux évènement. Un chasseur aurait usé de son fusil afin de mettre à terre un sanglier. La balle aurait touché la cible avant de ricocher et finir sa course dans la cuisse d’un autre chasseur présent sur les lieux. Transporté par le Samu d’Arcachon au Tripode, le septuagénaire souffre d’une blessure profonde à la cuisse. Son état est stable. Une enquête a été ouverte afin d’éclaircir les circonstances de cet accident.

     

    09/03/2018 : Un chasseur délinquant condamné par la Justice en Dordogne

    Le tribunal correctionnel de Périgueux a condamné, mercredi 7 mars 2018, un chasseur délinquant.

    En effet, le 27/12/2015 à Monsec (24340), un chasseur de 24 ans en avait blessé un autre au bras lors d’une battue aux sangliers.
    Maverick Lasjaunias, 24 ans, l’auteur du coup de feu, ne respectait pas son angle de tir lors de la battue. Le blessé a perdu depuis l’usage de son bras.

    La Justice a condamné le chasseur délinquant à 8 mois de prison avec sursis et un retrait de permis de 5 ans (avec confiscation des armes) ; la belle affaire… Il devra aussi indemniser la victime.
    Lors de l’audience du 7 février 2018, le tribunal lui avait reproché de ne pas avoir appelé les secours.

    La Mutualité sociale agricole réclame une somme supérieure à 128 000 euros. Ce montant, ainsi que celui qu’il devra à la victime, seront fixés lors d’une audience civile le 3 septembre 2018.

    Voilà le genre de personne que le gouvernement Macron envoie dans les écoles pour parler de la Nature à nos enfants !

     

    11/03/2018 : Des braconniers retrouvés avec un cerf agonisant dans leur voiture

    Les rigueurs hivernales concentrent chaque année de nombreux animaux sauvages en fond de vallée. Il n'est alors pas rare d’observer, la nuit, des hardes de cervidés se nourrissant dans les prés, bordant les voies de circulation.

    Les agents du service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de la Savoie (ONCFS) ont ainsi conduit, en janvier et février, une série de missions de surveillance et de lutte contre le braconnage de nuit sur la basse vallée de la Tarentaise.

    L’objectif est de rappeler la réglementation interdisant de rechercher les animaux à l’aide d’une source lumineuse et d’interpeller les braconniers. Au cours des quinze surveillances organisées, une vingtaine de véhicules ont été contrôlés. C’est ainsi qu’en janvier, les inspecteurs de l’environnement ont détecté un véhicule suspect sur une petite route de montagne, située sur la commune de Cevins. Après une tentative de contrôle mouvementée, une fuite et un abandon du véhicule par les occupants, ces derniers ont été retrouvés avec un cerf agonisant dans le coffre de leur voiture.

     

    12/03/2018 : Saint-Michel-sur-Orge : deux chats retrouvés criblés de plombs

    Décibelle et Iro, deux animaux vivant non loin de la gare, ont été retrouvés par leurs propriétaires dans un état critique. Si la première, paralysée de l’arrière-train à la suite de ces blessures, a dû être euthanasiée, le second se bat pour rester en vie.

    L’inquiétude a pris le pas sur la douleur. Qui s’amuse à tirer sur les chats de Saint-Michel-sur-Orge ? En l’espace de trois mois, au moins deux félins ont été retrouvés criblés de balles de plomb. Un acte de barbarie qui a été fatal à Décibelle, une petite chatte de 4 ans, couleur écaille de tortue. Iro, un Bengale de 4 ans est lui, depuis le 5 mars, entre les mains des vétérinaires. « Ce samedi-là, il est rentré vers 13 heures. Il avait du mal à marcher, il a beaucoup vomi, se souvient Marine sa propriétaire, qui vit à proximité de la gare, encore choquée. J’ai tout de suite compris que quelque chose n’allait pas. Aux urgences de Longjumeau, ils ont d’abord pensé à un empoisonnement, c’est lorsque la vétérinaire lui a fait une radio qu’elle a compris. »

     

    L’animal a trois balles de quelques millimètres au niveau de l’abdomen. L’une lui a transpercé l’estomac, une autre le foie. L’opération a permis de les extraire, mais le félin n’est pas pour autant sauvé. Après un bref retour à la maison, son état s’est dégradé en fin de semaine dernière, obligeant les vétérinaires à l’opérer de nouveau. « Il faut être fou pour tirer sur des animaux, condamne la future maman. S’il traînait trop dans un jardin, il suffisait de lui jeter un peu d’eau dessus, les chats détestent ça, il ne serait pas revenu. »

    Deux plaintes contre X déposées

    Ce drame a tout de suite replongé Marine trois mois plutôt lorsque son compagnon a retrouvé Décibelle dans un état critique. L’animal, appartenant à sa voisine, était porté disparu depuis trois jours. « On l’a découverte au fond de mon jardin, raconte, en larmes, Pascale. Elle avait le train arrière paralysé. Une balle, qui a éclaté en morceau, a touché la moelle épinière. Je n’arrive pas à comprendre, Décibelle avait peur des gens. Dans cet état, elle n’a pas pu marcher longtemps, ça s’est forcément passé à côté. »

    Les deux amies, qui ont porté plainte contre X au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois, sont aujourd’hui terrorisées à l’idée qu’un tel scénario se reproduise. « J’ai longtemps été en état de choc, pendant un mois je n’ai pas pu dormir, confie Pascale, qui a conservé sur l’écran de son portable une photo de Décibelle. J’ai besoin qu’on sache qui a fait ça pour faire mon deuil et pour que cela ne se reproduise plus. » Marine, elle, n’ose plus sortir seule le soir. « Je deviens parano, c’est horrible. »

    Une enquête de voisinage a été menée par les forces de l’ordre qui n’ont pour le moment obtenu aucun élément. De son côté, Sophie Rigault, maire (LR), qui a appris la nouvelle sur les réseaux sociaux, se dit « outrée de cette violence gratuite contre des animaux. »

     

    13/03/2018 : Les chevreuils abattus n’étaient pas marqués

    Quatre chasseurs ont été condamnés après avoir été contrôlés en infraction lors d’une traque au chevreuil à Vallières-les-Grandes en octobre 2016.

    Tribunal de police de Blois
    Le tribunal de police de Blois vient de rendre sa décision dans un dossier d’infractions relatives à la chasse examiné le 8 janvier dernier. Ce jour-là, quatre chasseurs, trois du Loir-et-Cher et un du Loiret, avaient comparu. L’affaire a débuté le 23 octobre 2016 lors d’une chasse à Vallières-les-Grandes, comme l’a rappelé la présidente Marie-Christine de Fierville. Renseignés par un informateur qui a laissé entendre que le plan de chasse serait largement dépassé, les gardes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont mis en place une surveillance. Ce matin-là, deux chevreuils ont été tirés. Les agents ont observé que l’un des deux animaux abattus n’a pas été transporté tout de suite au rendez-vous de chasse. C’est seulement à la nuit tombée que trois chasseurs sont venus le récupérer. Les gardes ont décidé de procéder à un contrôle : ils ont alors constaté que les deux chevreuils abattus n’avaient pas encore été marqués alors qu’ils étaient sur le point d’être embarqués.
    L’Office a également constaté la présence d’un agrainoir fixe contenant du maïs et du goudron de Norvège, un produit visqueux dont l’odeur attire les sangliers. L’Office estime qu’au minimum cinq chevreuils auraient été abattus depuis l’ouverture au lieu des deux autorisés par saison sur ce territoire.
    Un goudron qui attire les sangliers Daniel, responsable du plan de chasse, est poursuivi pour trois infractions (dépassement du plan de chasse, absence de marquage des deux chevreuils abattus et agrainage non conforme au schéma départemental de gestion cynégétique). Le sexagénaire se défend d’avoir violé les règles : « On m’accuse à tort, tout ce dossier est basé sur de la délation et des probabilités. Le plan de chasse a toujours été respecté. Je préfère que les chevreuils soient tirés en début de saison pour offrir de beaux trophées aux chasseurs. Quant à l’agrainoir, il est destiné aux oiseaux, et non au grand gibier. C’est un sanglier qui a dû se frotter et amener du goudron à cet endroit. »
    La présidente lui demande de revenir sur le déroulement de cette chasse dominicale. « J’ai tiré un des chevreuils qui est allé se réfugier dans le bois. C’est seulement dans l’après-midi qu’il a été retrouvé mort. Je n’avais pas les bracelets dans ma poche, ils étaient restés dans la voiture. »
    Les chasseurs se plaignent des conditions dans lesquelles ils ont été contrôlés : « Le garde avait la main sur la crosse de son arme de service, il nous a ordonné de nous asseoir dans le fossé en braquant sa lampe-torche dans les yeux ! » Ils expliquent avoir agi dans la précipitation, l’un d’eux étant pressé d’aller récupérer son fils dans le Loiret. « Il venait de faire une fugue, ma femme ne pouvait pas y aller », justifie ce dernier. « Vous avez quand même pris le temps d’aller à la chasse », remarque malicieusement la juge.
    L’avocat de la fédération départementale des chasseurs, Me Stéphane Rapin, tout comme la vice-procureure Delphine Amacher semblent flairer une bonne dose de mauvaise foi de la part des contrevenants. « Quand on est un responsable de chasse, on garde les bracelets avec soi. Quant au goudron, il ne migre pas sur le dos d’un sanglier. » La magistrate requiert une suspension de permis et des amendes tandis que l’avocat de la fédération suggère de les obliger à suivre des journées (payantes) de formation à la chasse.
    “ Une attitude de shérif ” En défense, Me Nathalie Vaillant plaide l’indulgence pour ses deux clients tandis que Denys Robiliard soutient une relaxe en faveur des deux autres prévenus. L’ancien bâtonnier tire à boulets rouges sur le garde de l’office qui, dans son rapport adressé au procureur, « a demandé des sanctions pécuniaires détaillées. C’est une attitude de shérif, un joyeux mélange des genres, vous imaginez un policier ou un gendarme faire la même chose ? »
    Le tribunal a relaxé Daniel pour le dépassement du plan de chasse, mais l’a condamné à deux amendes de 300 et 200 euros. Les autres chasseurs ont écopé chacun de deux amendes à 150 euros. Chacun d’entre eux devra verser 425 € plus 150 € de frais d’avocat à la fédération des chasseurs.

     

    13/03/2018 : Fleury-d'Aude : le braconnier se blesse grièvement en chassant de nuit

    Dans la nuit du 7 au 8 mars dernier, deux hommes, un Coursannais de 43 ans et un Sallèlois de 29 ans, partent, dans le secteur de Sant-Pierre-La-Mer “tirer” le sanglier. Installés dans leur voiture, les deux braconniers guettent à la faveur des phares de leur voiture le passage d’un cochon sauvage à l’intersection de l’aire des camping-cars et du chemin de la Draille. Le passager avant droit du véhicule, le Sallèlois, muni d’un fusil de chasse attend le moment propice pour faire feu.

     

    Quand soudain, lors de la manipulation de son arme, une déflagration retentit, le coup de feu éclate le touchant à bout portant au niveau du bras. Le conducteur prévient aussitôt les secours qui évacuent, quelques instants plus tard, le jeune homme très grièvement blessé vers le centre hospitalier le plus proche. La victime sera évacuée vers le CHU de Montpellier en soins intensifs où il est toujours hospitalisé. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident de chasse nocturne, une action de chasse évidemment prohibée.

    13/03/2018 : Alpes : deux biches abattues par des braconniersLes deux animaux gisaient en bordure de la D8. L'une d'elles était morte et l'autre agonisait encore.

    Francis Marcadet, président de la société de chasse de Revest des Brousses "La Broussailleuse", a du mal à se remettre de son écoeurante découverte : deux biches gisant dans un pré en bordure de la D 8, l'une d'elles était morte et l'autre agonisait encore.

    Les braconniers ont sévi de nuit, au moment où les cervidés sont au "gagnage" (terrain cultivé ou prairie où le gibier vient pâturer la nuit), et ont vraisemblablement tiré sur ces animaux avec une arme à feu. "Comble de stupidité et de barbarie, ils ont laissé ce magnifique gibier sur place après leur forfait", précise Robert Bonnefoi, membre de la Boussailleuse, également bouleversé par cette "ignoble tuerie".

    L'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) a été immédiatement averti ainsi que la Gendarmerie, qui s'est rapidement rendue sur les lieux pour procéder au constat et au relevé d'indices. Un rapport rédigé par Francis Marcadet, en sa qualité de lieutenant de louveterie assermenté a été adressé aux différentes autorités compétentes du Département.

    Une plainte contre X a été déposée pour abattage d'un gibier soumis à un plan de chasse en temps prohibé, de nuit et dans une réserve.

    "Les membres de la société La Broussailleuse souhaitent que les auteurs de cet inqualifiable forfait soient rapidement identifiés et lourdement sanctionnés" a conclu Robert Bonnefoi.

     

    14/08/2018 : Il vise un sanglier mais tire sur son compagnon de chasse, près de Caen

    Un homme de 70 ans a été condamné à trois mois de prison avec sursis, mardi 13 mars, pour avoir tiré sur un homme lors d'une partie de chasse. Il visait un sanglier...

    Lors d’une battue organisée par des chasseurs le 19 novembre 2017 à Ranville, non loin de Caen (Calvados), Albert (70 ans) se foule la cheville. Il préfère se reposer et ne plus suivre le groupe qui a constaté la présence de sangliers et qui est parti à sa chasse.

    Une balle dans le genou

    Peu de temps après et alors qu’il est accroupi, Albert aperçoit un sanglier à moins de 30 mètres de lui. Il vise l’animal mais la balle va se loger dans le genou d’un des chasseurs ! Présente, en béquilles, à l’audience du tribunal correctionnel de Caen (Calvados) où Albert était jugé mardi 13 mars 2018, la victime lance :

    Il a manqué le sanglier mais pas mon genou.

    Pour expliquer les faits, Albert explique qu’il avait le soleil dans les yeux.

    Permis de chasse annulé pour trois ans

    La victime présente une ITT de 3 mois. Le ministère public fait remarquer que le prévenu n’a pas respecté les angles de tir prévus et requiert une peine de trois mois de prison avec un sursis.

    Albert écope de cette peine, ainsi que de 300 € d’amende. Il a l’interdiction de détenir une arme pendant 3 ans. En outre, le tribunal prononce l’annulation de son permis de chasser, qu’il ne pourra repasser avant un délai de 3 ans. Il devra verser la somme de 5.000 € de provision à la victime en attendant le résultat de l’expertise médicale.

     

    16/03/2018 : Dégradation d’une voiture de gendarmerie sur le pont de Normandie : un 8e chasseur-manifestant condamné au Havre

    Justice. Le Caennais, ancien militaire, est reconnu coupable notamment d’avoir dégradé le véhicule des gendarmes au pied du pont de Normandie.

    Une nouvelle fois, la présidente de la correctionnelle reprend la chronologie de ce samedi 10 février dernier au pont de Normandie. Un huitième et dernier chasseur-manifestant est poursuivi devant le tribunal du Havre. Présenté à la barre comme les autres le 23 février, il avait réclamé son avocat indisponible ce jour-là (nos éditions du 24 février).

    Le Caennais de 27 ans a la particularité d’avoir été militaire durant cinq ans, avant de se recycler dans l’immobilier. « Un ancien militaire, s’agace le procureur. Et les gendarmes sont des militaires. Il s’en est pris à d’anciens collègues. » La présidente rappelle le pont bloqué cet après-midi-là par ceux qui réclament une extension de la période de chasse de l’oie cendrée. Des banderoles, des pneus brûlés, un feu alimenté avec les plots de la chambre de commerce et d’industrie (CCI). Une bousculade, un mouvement de foule, les gendarmes qui se replient dans leurs véhicules dont l’un est renversé vide d’occupants, les vitres brisées.

    Le Caennais en canard

    Et, le Caennais aurait tenté de piquer un sac qui se trouvait dans une voiture des militaires. Les enquêteurs sont remontés à lui grâce à des traces sur Facebook et à la vidéosurveillance du site. Il n’aurait été stoppé que par un autre manifestant. Le prévenu le conteste. Le Caennais n’admet qu’avoir dégradé un utilitaire des gendarmes, après avoir entrepris « la danse des canards », déguisement à l’appui. Son but aux détériorations ? « Moi-même, je ne peux pas vous dire. » La présidente reproche à l’homme jugé une certaine décontraction. « Je ne suis pas d’accord, intervient son avocat. Sa voix était chevrotante à l’entame des débats. On lui a dit qu’il servirait d’exemple. »

    Finalement, des relaxes sont décidées concernant les dégradations au préjudice de la CCI et quant à la tentative de vol. Quatre mois de prison avec sursis sont prononcés par les juges pour la dégradation du véhicule et l’entrave à la circulation des usagers du pont. Indemnisation devra être faite uniquement sur ces deux points. Le procureur avait requis dix mois de prison en partie ferme. « C’était sa première et dernière manifestation, on ne le reprendra plus », a promis l’avocat en défense.

     

    La police de l’Environnement vient de saisir chez un Fougerais, plusieurs oiseaux protégés et des pièges. Récidiviste, il risque jusqu’à deux ans de prison et 150 000€ d’amendes.

    Le service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage a saisi, ce lundi, chez un Fougerais, 5 pièges à trébuchet, 4 cages d’élevage, destinés à capturer vivant des espèces d’oiseaux protégés pouvant se revendre entre 80 € et 150€.

    Selon la police de l’Environnement, il y a sur Fougères « une culture historique de ce genre de capture de passereaux. »

    Les pièges à trébuchet ont été découverts la semaine dernière en ville, à Fougères par les policiers avant de procéder à une perquisition au domicile du braconnier présumé ou ils ont saisi trois Chardonnerai élégants et un Tarin des Aulnes.

    « Il y a beaucoup de demandes et ce trafic est une vraie manne financière, explique le service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Nous entrons dans la pleine saison, avec les beaux jours, le retour de migration et la période d’accouplement. Les mâles chanteurs sont utilisés comme appâts pour attirer leurs congénères. »

    Récidiviste, le Fougerais risque jusqu’à deux ans de prison et 150 000€ d’amendes pour la détention sans déclaration d’élevages d’animaux protégés.

    Les oiseaux seront eux remis dans la nature après une période de réadaptation.

    Une carabine 22 long rifle, non déclarée, a également été saisie.

     

    Le piège à mâchoires installé sur le territoire de la commune de Ban-de-Laveline n’était peut-être pas prévu pour attraper un chat. Toujours est-il qu’il y a quelques jours, un pauvre matou a eu la malchance de se faire attraper par un engin d’un autre âge.

    Voilà comment un vétérinaire de Bruyères a accueilli la pauvre bête accrochée par une patte à ce piège à loups. La patte étant complètement gangrenée, le spécialiste a dû amputer la patte arrière gauche du félin. Lequel a, dans la foulée, été castré. Il a ensuite été pris en charge par la société vosgienne de protection animale (SVPA) de Brouvelieures. « Le chat se porte bien », précisait Edith Quié, présidente de la SVPA. « Il est propre, très sociable. Il a été vacciné. » Il n’attend plus qu’une maîtresse ou un maître. A moins que son propriétaire ne le réclame.

    En attendant, la SVPA va déposer plainte contre X. Il est utile de rappeler que l’usage des pièges de ce type est interdit en France depuis le 1er  janvier 1995. Les auteurs de ce genre de faits, comme d’autres cruautés envers les animaux domestiques ou apprivoisés, sont passibles de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Par ailleurs, la pose de pièges doit faire l’objet de déclaration préalable à la mairie de la commune concernée. Où des piégeurs dûment qualifiés peuvent intervenir.

     

    21/03/2018 : Menacé de mort, le propriétaire du château de Dompierre-les-Églises renonce à son activité de chasse

    Stéphane Frébourg a fait mardi « opposition de conscience » pour continuer de s’opposer à la chasse sur son domaine, à la suite des menaces de mort reçues à son encontre il y a quelques semaines.

    Le conflit oppose Stéphane Frébourg, propriétaire du château de Dompierre-les-Églises, et l'Association de chasse communale agréée (ACCA) locale. Depuis plus d'un an, de vives tensions secouent le quotidien de la petite commune.

    Stéphane Frébourg, qui organise régulièrement des activités touristiques sur son domaine, et qui ne souhaite pas que les chasseurs investissent son château, a reçu début mars des menaces de mort. Les mots « Dégage ou crève » ont été inscrits en lettres rouges sur le mur de sa grange.

    Un message accompagné quelques jours plus tard d'une lettre anonyme de menace livrée avec des plombs. Stéphane Frébourg porte plainte le 10 mars. Une enquête est ouverte. « Je suis épuisé. Cela va beaucoup trop loin. J'ai le droit d'être chez moi. Qu'est-ce qui prime ? Le droit de propriété ou le droit de chasse ? J'ai 40 hectares sur mon domaine, dont 4 hectares de parc. Ils viennent chasser dans le parc ! Aujourd'hui c'est trop grave. Je veux la paix et plus de chasse du tout. »

    « Je ne veux plus de chasseurs chez moi, un point c'est tout »

    Ce mardi, Stéphane Frébourg a envoyé des lettres en recommandé à l'attention du préfet de la Haute-Vienne, Raphaël Le Méhauté, du sous-préfet des arrondissements de Bellac et Rochechouart Bénédicte Martin, ainsi qu'à la direction départementale des territoires pour déclarer une « opposition de conscience » sur toutes les terres de son domaine. Un moyen pour Stéphane Frébourg de continuer de s'opposer à la chasse. « Cette décision m'oblige aussi à renoncer moi-même à toute activité de chasse. Je le fais. Je ne veux plus de chasseurs chez moi, un point c'est tout », appuie Stéphane Frébourg.

    Une décision extrême pour ce propriétaire qui chassait lui-même, et qui intervient à la suite de deux plaintes.

    Avant celle déposée pour les menaces de mort, une première plainte a été enregistrée de Stéphane Frébourg pour non respect du périmètre de sécurité, à la suite d'un accident survenu le 1 er octobre 2017. Selon lui « et plusieurs témoins », les chiens des chasseurs auraient investi la cour intérieure du château en pleine animation touristique, causant la chute de Stéphane Frébourg dans la panique. « J'ai toujours le bras immobilisé, je dois me faire opérer dans quelques semaines. »

    Réunions de concertation pour apaiser les tensions

    Stéphane Frébourg dénonce le manque de fermeté de la part du maire de Dompierre-les-Églises, Philippe Guibert, avec qui les relations sont vécues comme difficiles depuis le premier jour de son installation au château, après avoir quitté sa Normandie. « Je n'ai jamais été intégré. Pourtant je fais beaucoup d'animations pour dynamiser la commune. Pour les menaces, le maire me dit "Que voulez-vous que j'y fasse ? J'essaie de calmer leur jeu" en ne condamnant pas ces actes odieux. Pour moi, il nourrit cette escalade de violences depuis plusieurs mois. »

    De son côté, le préfet de la Haute-Vienne a demandé au maire de Dompierre-les-Églises de mettre en place un périmètre de sécurité autour du domaine. L'opération est en cours, assurée par les gendarmes et pilotée par le sous-préfet Bénédicte Martin.

    Le maire Philippe Guibert, le préfet Raphaël Le Méhauté et le sous-préfet Bénédicte Martin essaient de mener des réunions de concertation pour tenter d'apaiser les esprits à la sous-préfecture de Bellac, tandis que l'enquête relative aux menaces de mort est toujours en cours.

    C'est dans ce climat qu'est maintenue la chasse aux œufs de Pâques au château de Dompierre-les-Églises, le week-end du 31 mars et 1 er avril. Des animations destinées aux enfants sont notamment prévues : parcours pour la chasse aux œufs, balades à poneys.

     

    28/03/2018 : Fédération des chasseurs de la Somme: une enquête en cours pour des détournements

    Le président de la fédération des chasseurs de la Somme, Yves Butel, a fait savoir ce week-end lors de l’assemblée générale que des mouvements d’argent suspects avaient été repérés dans les comptes de la fédération. Une plainte a en effet été déposée le 20 février dernier.

    Selon le procureur de la République, Alexandre De Bosschère, une secrétaire de la fédération, qui y travaillait depuis 7 ans, est au centre de l’enquête menée par les gendarmes de la brigade de recherches d’Abbeville. Elle est soupçonnée d’avoir détourné à son profit « plusieurs dizaines de milliers d’euros ». Le montant du préjudice n’a pas été chiffré précisément à ce jour.

     

    05/04/2018 : Chasse à l'ortolan : treize chasseurs des Landes condamnés en appel à Pau pour braconnage

    La cour d'appel de Pau confirme ce jeudi la condamnation de 13 chasseurs landais pour braconnage. Ils écopent d'une peine d'amende, généralement avec sursis, mais ne perdent pas leur permis de chasse. L'arrêt de la cour d'appel de Pau est conforme au jugement du tribunal de Dax en avril 2017.

    Mauvaise nouvelle pour treize chasseurs à l'Ortolan des Landes. La cour d'appel de Pau a confirmé ce jeudi après-midi leur condamnation en première instance devant le tribunal correctionnel de Dax en avril 2017 pour braconnage. Ces treize chasseurs écopent tous d'une peine d'amende, généralement avec sursis, mais les juges ne leur retirent pas le permis de chasse. Ces treize chasseurs à la matole ont désormais cinq jours pour se pourvoir en cassation.

    Ces chasseurs landais à la matole considèrent toujours que la chasse à l'ortolan était tolérée par les autorités françaises même si elle est interdite en Europe depuis 1979. Pourtant, depuis 2016, les jugements se suivent et se ressemblent devant les tribunaux : les chasseurs à l'ortolan n'ont jamais été jusqu'ici relaxés. Pourtant, selon leur avocat, maître Frédéric Dutin, ce nouvel arrêt de la cour d'appel de Pau ne signe pas la fin de cette chasse traditionnelle landaise.

    "Manifestement on nous dit aujourd'hui qu'il n'y avait pas de tolérance pour chasser l'ortolan. Il y a eu beaucoup d'hypocrisie pendant des années au niveau administratif, politique et judiciaire. Mais qui paie l'hypocrisie ? Des chasseurs d'une moyenne d'âge de 70 ans" Frédéric Dutin, l'avocat des chasseurs landais condamnés

    L'avocat des chasseurs landais condamnés rappelle qu'un autre arrêt de la cour d'appel de Pau dans un dossier similaire fait actuellement l'objet d'un pourvoi en cassation. Sur le plan judiciaire, les condamnations des chasseurs qui ont intenté ce pourvoi ne sont pas encore définitives. Ce deuxième arrêt de la cour d'appel de Pau ce jeudi fera aussi peut-être l'objet d'un pourvoi en cassation.

    Mais dans les faits, selon maître Frédéric Dutin "tout le monde s'accorde à dire qu'il n'y a plus de chasse à l'ortolan. On est en train de solder des chasses à l'ortolan sur une période sur laquelle il y avait une incertitude [ NDLR : concernant une éventuelle tolérance des autorités françaises sur la possibilité de pratiquer cette chasse à l'ortolan]".

    Par ailleurs, onze autre chasseurs landais à la matole, poursuivis eux aussi pour avoir chassé l'ortolan, attendaient la décision du tribunal correctionnel de Mont de Marsan ce jeudi. Mais le tribunal montois a prorogé sa décision au 17 mai à 8 heures 45. Lors du procès de ces onze chasseurs, le 21 décembre dernier, le procureur de Mont de Marsan a requis des amendes de 1000 à 2000€ dont la moitié avec sursis à leur encontre mais pas de suspension du permis de chasse.

     

    09/04/2018 : Nouvelle condamnation pour les braconniers de pinsons et d’ortolans

    Verbalisés en 2015, les braconniers viennent d’être condamnés par la Cour d’Appel de Pau confirmant ainsi le jugement rendu en première instance par le Tribunal Correctionnel de Dax en avril 2017.

    La stratégie des recours systématiques contre les jugements n’y change rien : les condamnations sont constantes. Ainsi se forge la jurisprudence : ces pratiques, dites « traditionnelles », sont des actes délictueux, et nul n’est censé ignorer la Loi.

    Les peines prononcées en première instance par le Tribunal correctionnel de Dax il y a tout juste  1 an (le 13/04/17) sont confirmées par la Cour d’Appel de Pau, ainsi que les indemnités allouées à la LPO. Les frais de procédure de la LPO sont majorées eu égard à cette nouvelle démarche en appel à Pau.  Ces 11 arrêts sont conformes à ceux rendus le 19 octobre 2017 par la même Cour d’Appel de Pau concernant des jugements cette fois rendus par le  Tribunal de Mont-de-Marsan sur le même sujet.

    L’audience de la Cour d’Appel de Pau avait eu lieu le 22 février dernier : sur les conseils de leurs avocats, la dizaine de chasseurs d’ortolans à la matole avaient à nouveau contesté devant la Cour d’Appel de Pau leur condamnation à des peines d’amende et à verser des dommages et intérêts à la LPO partie civile. Prenant connaissance de ce nouveau revers, ils semblent à nouveau vouloir se pourvoir  en cassation comme ils l’avaient fait fin 2017 à l’encontre des arrêts du 19/10/2017. Les pourvois n’ayant pas d’effet suspensif, les chasseurs condamnés devront tout de même exécuter les décisions de justice et payer leurs amendes et les indemnités LPO sans attendre.

    Quoiqu’il en soit, plus personne ne peut aujourd’hui faire croire que ce braconnage est toléré, ni qu’il n’aurait que peu d’incidence sur l’état de conservation d’une espèce en danger d’extinction : le Bruant ortolan qui accuse un déclin sur son aire de répartition de plus de 50% de ses effectifs depuis 2000 et de + 84% depuis 1980 pour la population qui migre par le sud-Ouest de la France.

    En 2017, pour la première fois depuis des dizaines d’années, le braconnage organisé à grande échelle n’a pas eu lieu. La LPO sera présente dans le département des Landes cet automne 2018 pour vérifier que le braconnage des ortolans mais aussi des pinsons est bel et bien terminé.

     

    10/04/2018 : Lettre anonyme, menaces de mort : la tension monte entre un châtelain et des chasseurs en Haute-Vienne

    Plaintes pour "xénophobie", "diffamation", menaces : le conflit entre un nouveau châtelain et les chasseurs grandit dans le village de Dompierre-les-Églises en Nouvelle-Aquitaine

    "Je n’en peux plus ! Mais jusqu’où ça va aller cette histoire ?". Originaire de Normandie, Stéphane Frébourg, entrepreneur de 54 ans, est arrivé en Nouvelle-Aquitaine en 2016 pour réaliser son rêve : acheter avec son épouse un château à rénover avec l’idée d’y implanter une activité touristique. Mais son aventure à Dompierre-les-Églises en Haute-Vienne, tourne au cauchemar.

    Le nouveau châtelain est opposé à la chasse sur ses terres qu’il destine au tourisme, les chasseurs, eux, font valoir leurs droits ancestraux.

    Il reçoit dans sa demeure du XVIIe siècle avec le bras en écharpe, souvenir d’une chute survenue pendant la journée du Patrimoine en septembre dernier lorsqu’il cherchait à protéger les visiteurs d’une meute de chiens traversant son parc, affirme-t-il. Car c’est désormais la guerre entre le châtelain et l’Association communale de chasse agréée (ACCA).

    Que dit la loi ?

    Comme dans toute la France rurale, en vertu de la loi Verdeille de 1964, Dompierre-les-Eglises dispose d’une ACCA, qui permet à ses membres de chasser sur tous les terrains de la commune, à condition de rester à plus de 150 mètres d’une habitation.

    Cette loi autorise également chaque département à fixer le seuil de superficie au-delà duquel un propriétaire a le droit de s’opposer à la chasse sur ses terres. Et si la moyenne nationale tourne autour des 20/40 ha, la Haute-Vienne a porté cette limite à 60 hectares d’un seul tenant.

    Pour protéger son domaine d’un peu moins de 40 ha, le châtelain a donc lancé une pétition qui a réuni plus de 1 800 signataires réclamant l’harmonisation des seuils à 20 hectares et l’intégration du principe du choix du propriétaire. "Sans quoi je demande : est-ce le droit de propriété ou le droit de chasse qui prime dans ce pays ?", lance-t-il.

    "Dégage ou crève !"

    Une telle attitude a froissé les susceptibilités locales et les incursions de l’association de chasse se sont multipliées sur le domaine depuis plusieurs mois. 

    Le mois dernier, la tension est montée dans le village de 394 habitants. "Sur une dépendance du domaine, les gendarmes ont trouvé un tag rouge 'dégage ou crève’, et dans la boîte aux lettres une menace anonyme avec des lettres découpées dans le journal au message sans équivoque 'Dégage sinon on aura ta peau. Tu vas crever ordure’, accompagné d’une poignée de plombs", raconte Stéphane Frébourg, constat d’huissier à l’appui.

    Aussi, fin mars, a-t-il usé d’une autre disposition de la loi Verdeille : faire valoir son "opposition de conscience", un processus qui interdit purement et simplement la chasse sur son domaine, y compris pour lui. Un comble pour ce néo-châtelain qui se dit chasseur.

    Vers une bataille devant les tribunaux

    "Je ne lâcherai pas, c’est le rêve de toute une vie"

    Plusieurs tentatives de conciliations ont eu lieu avec la mairie, toutes avortées. Stéphane Frébourg dénonce l’existence d’un conflit d’intérêt puisque, relève-t-il, trois des principaux élus sont également responsables de l’association de chasse.

    Comme Michel Rousseau, adjoint au maire et trésorier de l’ACCA, critiquant ce châtelain procédurier qui "fait envoyer recommandé sur recommandé". "Je comprends qu’il y ait des gens qui n’aiment pas la chasse, mais il y a des lois, et l’ACCA respecte la loi. Quant aux menaces dont M. Frébourg a fait l’objet, je les condamne évidemment. Ce ne sont pas des manières", se défend-il.

    Convaincu d’être stigmatisé parce qu’il n’est pas un enfant du pays, Stéphane Frébourg a porté plainte pour "xénophobie", mais aussi pour "harcèlement moral et menaces de mort".

    La riposte n’a pas tardé, avec le dépôt d’une plainte par le président local de l’ACCA pour "diffamation".

    "Je ne lâcherai pas, c’est le rêve de toute une vie avec mon épouse", martèle Stéphane Frébourg, soulignant que la commune dispose déjà de 3.000 hectares chassables. En attendant, la sous-préfecture de Bellac propose d’organiser une table ronde le 20 avril.

     

    11/04/2018 : Lorsque le plomb des chasseurs tue deux fois

    L'affaire commence, il y a près de 25 ans, lorsque l'AEWA (Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique et d'Eurasie) alerte sur l'impact des plombs de chasse déversés dans les zones humides. A l'époque, toutes les études montrent que le saturnisme fait des ravages dans la faune et qu'il est urgent de changer de munitions. 

    Les acteurs concernés s'accordent alors 10 ans pour mettre un terme aux mauvaises habitudes avec l'interdiction du plomb prévue avant l'an 2000. Beaucoup de pays mettent en application cette décision, tandis que la France fait la sourde oreille. Il faudra que quelques parlementaires et des associations de protection de la nature multiplient les pressions pour que le ministère de l'écologie accepte enfin la conformité en interdisant le plomb en zone humide à partir de … 2005 !

    Un risque de contamination au plomb

    L'histoire aurait pu s'en tenir là si les chasseurs et les organisateurs de ball-traps avaient fait l'effort d'étendre la mesure à l'ensemble du territoire. Il n'en fut rien. Aujourd'hui, c'est l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) qui tire la sonnette d'alarme. Elle vient de recommander de limiter la consommation de grand gibier (biche, chevreuil, sanglier) à « une fréquence occasionnelle, de l'ordre de trois fois par an » en raison d'un risque de contamination avec le plomb.

    Les sols, déjà affectés par une agriculture chimique mortifère, n'ont guère besoin de plomb en supplément du cocktail

    Or, ce dernier peut entraîner des troubles du développement cérébral chez l'enfant et des problèmes rénaux et cardio-vasculaires chez l'adulte. L'agence pointe notamment : « des micro-fragments de munition, le plus souvent invisibles à l'oeil nu ». Les sols, déjà affectés par une agriculture chimique mortifère, n'ont guère besoin de plomb en supplément du cocktail. Pourtant, ce sont quelques 6 000 tonnes par an qui vont empoisonner les terres (sans parler des plastiques issus des cartouches...). Lucides des graves conséquences de l'usage du plomb, de nombreux pays en ont déjà interdit l'usage.

    C'est ainsi que la Finlande, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et d'autres ainsi que les Etats-Unis (en 1991) ont modifié leurs munitions pour effacer le plomb. Sachant que 250 millions de cartouches sont tirées chaque année, il serait peut-être temps de se mettre au diapason. Sollicité lors de la campagne présidentielle, le candidat Macron s'est engagé à interdire l'usage du plomb. Sa ministre de la santé a été avisée de l’urgence d'une décision, il n'y a donc aucune raison de s'inquiéter : le plomb ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir...

     

    11/04/2018 : Nîmes : 10 mois de sursis pour deux chasseurs qui avaient blessé un promeneur

    Trois chasseurs comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Nîmes ce mardi 10 avril pour avoir blessé un promeneur le 25 octobre à Poulx. Deux des chasseurs ont écopé de dix mois de prison avec sursis.

    Alors qu'il se promenait tranquillement sur un chemin goudronné à Poulx (Gard) avec son épouse, un homme avait été grièvement blessé au bras et aux côtes par des tirs de chasseurs, le 25 octobre. "En quelques minutes son épouse s'était retrouvé avec un mari agonisant dans ses bras", a raconté l'avocat de la victime, ce mardi 10 avril.

    Cinq mois après, trois chasseurs qui participaient à une battue de sangliers ce jour-là comparaissaient devant le tribunal correctionnel pour blessures involontaires. 

    Le mari blessé, lui-même chasseur, n'avait remarqué à l'époque aucun panneau signalant une battue de sangliers. Pour l'avocat de la victime : "Le chef de battue n'a pas respecté les consignes obligatoires de signalement d'une battue". 

    La vice-procureure de la République pour qui "cette battue était organisée un peu n'importe comment" a requis contre deux des prévenus 12 mois assortis d'un sursis et une interdiction de chasser de 2 ans.

    Dans sa plaidoirie, l'avocat d'un des prévenus a voulu démontrer, statistiques à l'appui, que... "la chasse n'est pas le sport le plus dangereux puisqu'elle fait 11 morts par an contrairement à l'escalade ou les sports nautiques".

    Deux des chasseurs ont été condamnés à dix mois avec sursis et la suspension de leur permis de chasse (1 an pour le chef de battue, 3 pour le tireur) ainsi qu'une amende. Le troisième a écopé de 300 euros d'amende.

     

    11/04/2018 : Chamigny. Des carcasses de sangliers abandonnées en forêt

    Dix-huit sangliers, dont un marcassin, ont été abandonnés dans la forêt de Chamigny. Un enquêteur de la Fédération des chasseurs s'est rendu sur place.

    Un promeneur : J’ai compté au moins 18 dépouilles, et même un marcassin. Il reste sur place de multiples carcasses entières ou partielles.

    La mairie de Chamigny reconnaît avoir été alertée. 

    « C’est un terrain privé, le garde-chasse a été averti et on n’en sait pas plus ». 

    Mardi 10 avril, la Fédération des chasseurs de Seine-et-Marne a dépêché un enquêteur sur place afin de déterminer d’où pouvaient provenir ces animaux. Il s’agit probablement des restes d’une chasse au grand faune fructueuse.

    L’article L226-3 du Code rural stipule « qu’il est interdit de jeter en quelque lieu que ce soit les sous-produits animaux ». Mais la nouvelle réglementation européenne a adouci les choses. En petite quantité, le dépôt dans des endroits non fréquentés par le public est toléré, en prenant soin d’éviter tout type de nuisance.

    Mais nuisances il y a bien, dans ce petit chemin du hameau du Rouget, des nuisances visuelles et olfactives. Les cavaliers du centre équestre tout proche et les promeneurs n’ont plus qu’à détourner le regard et se boucher le nez.

     

    11/04/2018 : La préfecture de la Côte-d’Or veut avoir recours à un abattage massif du blaireau

    Fin mars, la préfecture de la Côte-d’Or (21) a proposé à la consultation un projet d’arrêté préfectoral visant à lutter contre la propagation de la tuberculose bovine en instaurant des zones d’élimination des blaireaux de la région. 

    TUBERCULOSE BOVINE

    La tuberculose bovine, ou Mycobacterium bovis, est une maladie contagieuse qui sévit principalement au sein des élevages bovins. Transmissible par l’air ainsi que par la salive, cette maladie est aujourd’hui peu transmissible à l’Homme (99 % des cas de tuberculose chez l’humain proviennent d’une autre souche de cette maladie, la Mycobacterium tuberculosis), mais peut faire des ravages au sein des élevages bovins.

    En effet, si les animaux infectés par cette maladie ne présentent que très peu de symptômes, elle peut grandement affecter le rendement en viande et en lait de ces animaux. De plus, les produits contaminés issus des bovins sont jugés impropres à la consommation humaine pour éviter tout risque de propagation à grande échelle. Même si depuis 2001 la France a été officiellement déclarée comme étant “indemne de tuberculose bovine” par l’Union Européenne, on recense depuis quelques temps une recrudescence de cas dans les élevages ainsi que chez les animaux sauvages (sangliers, cervidés, blaireaux), en particulier dans certains départements, dont la Côte-d’Or.

    LES BLAIREAUX MENACÉS

    Si les blaireaux ne constituent pas une menace directe, ils peuvent facilement contracter la maladie et ainsi la faire perdurer et éventuellement contaminer d’autres élevages. C’est pour cette raison que la préfecture de la Côte-d’Or a proposé un projet d’élimination des blaireaux dans les communes à risque afin d’endiguer la propagation de cette maladie. D’après ce projet, en consultation libre jusqu’au mercredi 11 avril au soir, plusieurs zones de surveillance et de captures pourraient être mises en place. Sont prévus également le prélèvement de cinq blaireaux par commune dans 274 communes à risque ainsi qu’un prélèvement illimité dans 25 communes contaminées. À noter que ces prélèvements seront suivis, pour la plupart, d’une élimination de l’animal.

    Pointé du doigt et menacé, le blaireau n’est pourtant pas à l’origine de la tuberculose bovine. Cette dernière trouve sa souche dans les élevages intensifs où elle se propage le plus. Les associations préconisent, plutôt que l’abattage, une vaccination des blaireaux à l’aide d’appâts car, selon le CSPNB (Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité) : “ni le risque d’infection tuberculeuse en France ni les dégâts qui seraient causés aux cultures ne justifient un abattage massif de blaireaux.” Une pétition a également été mise en ligne pour classer les blaireaux comme espèce protégée.

     

     

    12/04/2018 : Une femelle faucon crécerelle abattue

    L’office national de la chasse et de la faune sauvage a enquêté durant sept mois pour confondre les deux tireurs qui avaient pris un faucon crécerelle pour cible vivante sur la commune de Saint-Antoine.

    Les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont de la suite dans les idées. Après une enquête de plusieurs mois, ils viennent de confondre et de faire entendre par les gendarmes deux jeunes qui avaient volontairement abattu un faucon crécerelle, petit oiseau de proie dont l’espèce est protégée.

    Les faits datent du mois d’août de l’année dernière. « Cela s’est passé sur le territoire de la commune de Saint-Antoine près de Métabief. C’étaient des jeunes en goguette qui ont d’abord fait du tir sur cible. Sans doute ont-ils voulu ensuite faire du tir sur une cible vivante de la faune locale. Ils étaient équipés de deux carabines et ont sillonné la campagne à bord de leur véhicule. Un faucon crécerelle était perché sur une ligne électrique, ils l’ont abattu et ils ont pris la fuite », rapporte Christian Guinchard chef de brigade à l’ONCFS.

    En fait, des indices ont permis aux inspecteurs de l’environnement de remonter la piste des deux tireurs. Ces derniers habitent dans le Territoire de Belfort où ils ont été retrouvés et leurs armes saisies. Ils n’ont pas mis longtemps à reconnaître les faits. Attention, ce n’était pas une équipée sauvage mais plutôt une action idiote », indique Christian Guinchard. Ce dernier regrette d’autant plus le tir sur le petit rapace connu pour son art du vol plané et du vol stationnaire qu’il s‘agissait d’une femelle. « On l’avait repérée, elle formait un couple avec un mâle et ils revenaient toujours dans le même coin. Là, le mâle a disparu ».

    Abattre un faucon crécerelle est d’autant plus crétin que cet oiseau fait du surplace comme suspendu à un fil, le fameux vol dit saint-esprit, au-dessus des champs pour repérer ses proies et faire des piqués. Mulots et campagnols terrestres qui pullulent, n’ont alors qu’à bien se tenir. Bref, l’utilité du faucon crécerelle n’est plus à démontrer.

    Désormais, c’est le parquet de Besançon qui décidera des suites à donner. Les auteurs de la destruction d’une espèce protégée encourent une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et une amende de 150 000 €.

     

    16/04/2018 : LYON : UN CHASSEUR DE PIGEONS À L'ORIGINE DES TIRS SUR UN LOCAL DE LA POLICE ?

    Un homme s'est rendu au commissariat après la découverte d'impacts sur un bâtiment de la police dans le 3ème arrondissement de Lyon.
    Un homme de 56 ans s'est rendu après les mystérieux impacts de projectiles relevés sur la façade d'un local de la police, jeudi dernier rue de la Part-Dieu, à Lyon.
    Certains médias avaient parlé un peu vite de possibles tirs d'arme à feu… Mais un suspect s'est rendu.
    Il a expliqué avoir tiré des billes d'acier avec une fronde pour chasser les pigeons, et avoir malencontreusement touché les vitres des locaux de la police. La fronde et des projectiles ont été retrouvés chez lui.
    Le Parquet de Lyon étudie les suites à donner à l'affaire.

     

    16/04/2018 : Nord: Le dentiste fraudait le Fisc pour se payer des safaris

    • Le dentiste fraudeur a été dénoncé par une ancienne assistante.
    • Il a dissimulé plus de 130.000 euros aux impôts en quatre ans.
    • Avec l’argent non déclaré, il partait chasser lors de safaris.

    Comptabilité occulte et pièce secrète. Jeudi dernier, un dentiste du Valenciennois à la retraite a été condamné pour blanchiment de fraude fiscale. En quatre ans, il est accusé d’avoir dissimulé 131.000 euros aux impôts, argent avec lequel il se payait, notamment, des safaris ont révélé nos confrères de La Voix du Nord.

    C’est grâce à la dénonciation d’une ancienne assistante du mis en cause que la justice a eu vent des malversations du dentiste. En gros, entre 2010 et 2014, des sommes de 40.000 euros par an étaient volontairement écartées des déclarations fiscales du cabinet. Ces sommes étaient néanmoins répertoriées dans de petits carnets que le dentiste remisait par-devers lui.

    Une pièce secrète pour ses souvenirs de safaris

    Une enquête avait été ouverte suite aux déclarations de l’assistante et le dentiste ainsi que son épouse avaient été placés en garde à vue il y a un an. Dans la foulée, les enquêteurs avaient procédé à deux perquisitions. La première a eu lieu au cabinet du dentiste, permettant la découverte des fameux petits carnets.

    La seconde perquisition a été menée au domicile du couple selon nos confrères. C’est là que les policiers ont découvert une pièce secrète dans laquelle on accédait par une porte dissimulée derrière une armoire. A l’intérieur, le dentiste cachait le produit de ses chasses exotiques et les armes utilisées pour ses safaris. Dans des congélateurs, les enquêteurs ont aussi découvert des cadavres d’animaux appartenant à des espèces protégées. Une somme de 40.000 euros en liquide a par ailleurs été retrouvée, planquée dans les murs et dans un coffre.

    Outre la condamnation pénale, le couple a désormais l’administration fiscale sur le dos. Le dernier volet de l’affaire, concernant la chasse d’espèces protégées, fait aussi l’objet d’une procédure judiciaire.

     

    16/04/2018 : Il perd un oeil lors d'un accident de chasse à Baud

    Un septuagénaire domicilié à Damgan a comparu devant le tribunal de Lorient après qu'il a blessé accidentellement un autre chasseur, à l'automne 2016 à Baud. Le jugement est attendu lundi prochain.

    Le 9 octobre 2016, six chasseurs traquent les lapins dans un champ de Baud.

    Un retraité de 73 ans en repère un qui gambade le long de l’Evel. Il épaule, tire, tue le gibier.

    Plusieurs de ses plombs se fichent aussi dans le visage et le bras d’un autre chasseur.

    ils n'appellent pas les secours

    Mais ses collègues n'avaient pas appelé les secours.

    L'épouse de la victime l'avait emmené aux urgences mais il était trop tard : le Baldivien ne recouvrera plus la vue de l’œil gauche.

    "C'est de sa faute"

    L'auteur du coup de feu a comparu ce lundi devant le tribunal de Lorient.

    « C’est de sa faute, pas de la mienne », a soutenu le prévenu.

    Son avocate a plaidé le partage des responsabilités, estimant que la victime aurait dû mieux signaler sa présence.

    Son permis suspendu ?

    La procureure de la République a dénoncé « l’impréparation totale » de cette partie de chasse et a requis à l’encontre du retraité  2 000 € d’amende et la suspension de son permis de chasse pendant trois années.

    Le  tribunal rendra son jugement lundi prochain.

     

    18/04/2018 : Des chasseurs de hérissons se font piquer par des agents de l'environnement

    Deux hommes se sont faits piquer par les agents de l'environnement de l'ONCFS qui ont trouvé, dans leur voiture, trois hérissons vivants. 

    Les hérissons ont une trop belle bouille pour être farcis au barbecue. C’est surtout strictement interdit car le hérisson est une espèce non domestique protégée.
    Il en cuit d’ailleurs à deux gourmets, interpellés il y a quelques jours, par les inspecteurs de l’environnement de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    Pendant deux semaines, les agents les avaient dans le collimateur, eux et leur chien, spécialement dressé pour la cause. L’animal repère les mammifères omnivores et nocturnes qui sont ensuite ramassés pour finir au barbecue ou, à cuit l’étouffé, dans une boule de glaise, c'est selon la tradition culinaire.

    Le jour J, à 21 heures, cinq inspecteurs de l’environnement maraudent du côté de la route de Dun, en périphérie de Bourges. À minuit trente, les deux chasseurs d’érinaceidaes, sont interceptés, à bord de leur véhicule, avec trois hérissons vivants à côté du chien. Les agents ne croient pas un mot du duo qui prétend avoir ramassé les hérissons sur la route pour qu’ils ne se fassent pas écraser… 

    Deux infractions relevées

    Les agents retiennent deux infractions contre les chasseurs illégaux de hérissons : enlèvement ou capture d’animaux non domestiques (espèce protégée) et transport d’espèce protégée, deux délits du code de l’environnement punis de deux ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende.

    Dans une affaire récemment plaidée dans l’Essonne, un avocat soulignait que dans 20 ans, les deux tiers des hérissons devraient avoir disparu. En 2050, il pourrait n’y en avoir plus un seul.

     

    18/04/2018 : Les élevages de cochongliers coutent cher aux chasseurs, mais exaspèrent les cultivateurs…

    SAINT-CYR, Congrès des chasseurs : les « cochongliers » ( sangliers d’élevage en plein air) laissent une facture record. Elevés, nourris, croisés avec  des truies les cochongliers dévastent les  cultures…Sans pouvoir être arrêtés par leurs propagateurs…
    Près de 700 chasseurs sont réunis à la salle des Mûriers à Saint-Cyr (Nord-Ardèche) depuis 9 heures ce matin. L’une des thématiques principales de ce congrès annuel départemental sera les dégâts de sangliers. Ces animaux, hier lâchés et nourris, qui dégradent les cultures coûtent toujours plus chers aux chasseurs ardéchois. L’année dernière la note était de 554 425 € (dont 526 248 € causés par les sangliers). Alors que la saison n’est pas terminée, le montant des dégâts est déjà supérieur à ce chiffre.
    « À l’heure où nous parlons, ce sont 730 dossiers, 423 ha et plus de 700 000 euros estimés. Ces chiffres provisoires (il reste deux mois) parlent d’eux-mêmes », a déclaré le président de la fédération départementale, Jacques Aurage, lors de son discours dans le rapport moral.
    Vont ils demander l’aumône à l’État ou à la Région Auvergne-Rhône-Alpes…qui leur à déjà fait cadeau de 3 millions d’Euros dont ils ne savent que faire… A part monter des miradors dans nos forêts ety faire de la Publicité dans la Dauphiné Libéré…  Et rénover « leurs maisons des chasseurs » à prix d’ or !

     

    18/04/2018 : En 2018, le poison continue de faire recette, tant pis pour les animaux ?

    L'autre semaine, les cadavres de deux gypaètes barbus (des vautours rares faisant l’objet de programmes de conservation au niveau européen) sont retrouvés du côté des Pyrénées. A l'autopsie, les causes de la mort ne font aucun doute : ils ont été empoisonnés par du Carbofuran, un produit pourtant interdit d'usage en France depuis 2007.

     

    Interdit d'usage, certes, mais pas interdit de vente, notamment sur Internet. Conséquence, le petit commerce parallèle va bon train et un milan royal, lui aussi empoisonné au Carbofuran, est retrouvé quelques jours plus tard, dans le même état. L’affaire n'est pas isolée. La redoutable strychnine, utilisée dans la lutte contre les petits rongeurs et le corvidés, fut interdite d'emploi en 1999 au vu des conséquences meurtrières qu'elle générait dans la chaine alimentaire. On la retrouve encore aujourd'hui en vente libre sur le site Ali Baba...

    La colle est disposée sur des baguettes positionnées dans les arbres

    Dans un autre genre, le piégeage des oiseaux à la glu est autorisé dans le sud de la France. Mais il faut, en principe, déclarer son installation et se conformer à un protocole précis. Or, la glu en question peut être vendue à n'importe qui sans avoir à préciser son usage. Les pots de glu se vendent donc sur Internet et leur usage se pratique n’importe où et n'importe comment. À ce propos, il faut savoir que la colle est disposée sur des baguettes positionnées dans les arbres. N'importe quelle espèce d'oiseau qui se pose est immédiatement engluée, qu'elle soit protégée ou non ...

    Lors de la loi sur la reconquête (?!) de la biodiversité, en août 2017, il fut proposé un amendement permettant d'exclure de la vente des produits interdits d'usage. Rejet catégorique d'une majorité conseillée par les lobbyistes. C'est ainsi que l'on trouve sous le vocable "piège pour nuisibles" une multitude de pièges à ressort ou à trappe, permettant de capturer n’importe quelle espèce protégée, sans que l'acheteur n'ait à justifier son emploi et à faire valoir ses compétences. De même, ne fut pas retenue l'idée que l'incitation à braconnage (comme l'incitation au racisme, par exemple), pouvait être punissable !

    Las, la LPO a quand même adressé un courrier circonstancié à la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (Bercy) pour que la vente des produits chimiques interdits d'usage en France n'aient plus pignons sur rue dans les pages d'Internet.

    Cette sollicitation n'a pas encore trouvé écho. Elle relève pourtant de l'élémentaire et permettrait de contribuer efficacement à lutter contre le déclin de la biodiversité sans avoir à investir des budgets jugés prioritaires en d'auteurs lieux.

     

    19/04/2018 : Dans le Maine-et-Loire, ils sont condamnés pour avoir braconné la nuit

    Il y a presque un an, à Montreuil-Bellay dans le Maine-et-Loire , les inspecteurs de l’environnement de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) interpellaient trois individus en flagrant délit de braconnage de nuit. Cette nuit-là, c’est un sanglier qui avait été pris pour cible par les braconniers.

    Vendredi 13 avril dernier, au Tribunal de Grande Instance de Saumur, deux d’entre eux, le conducteur et le tireur, également père et fils, ont été jugés dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Le tireur a été condamné à 300 euros d’amende et au retrait de son permis de chasser. Son fils, conducteur du véhicule, a quant à lui été condamné à 200 euros d’amende ainsi qu’à une amende de 2 000 euros avec sursis.

    Dans ce dossier, plusieurs associations s’étaient constituées partie civile dont la Fédération Départementale des Chasseurs. Le montant total de l’indemnisation des victimes s’élève à 1 500 euros.

    Les inspecteurs de l’environnement de l’ONCFS poursuivent la lutte contre le braconnage. Des opérations de surveillance et de contrôle sont ainsi régulièrement mises en œuvre afin de faire respecter les règles relatives à l’exercice de la chasse.

     

    19/04/2018 : Montreuil : suspecté de braconner des oiseaux au parc des Beaumonts

    Le chardonneret élégant est très prisé pour son plumage et son chant. Au marché noir, il se vendrait 150 € pièce.

    Après le cheval errant et le lionceau en appartement, c’est à de coquets volatiles que s’intéressent les policiers de Montreuil. Ou plutôt à un trentenaire interpellé pour braconnage. Il a été arrêté mercredi soir et s’apprête à passer une seconde nuit en garde à vue.

    « Des riverains nous ont prévenus après avoir aperçu un braconnier lundi, en fin d’après-midi. Nous avons pris l’affaire très au sérieux », confie-t-on à Est Ensemble. Le braconnier aurait été vu avec une cage, dans le parc des Beaumonts après 17 heures, à la fin du gardiennage. Et dans la cage, quelques graines pour attirer les oiseaux graciles. Certains ont cru qu’il s’agissait de mésanges charbonnières, d’autres de chardonnerets élégants. La prolongation de la garde à vue du suspect permettra peut-être aux policiers d’en avoir le cœur net. Ce matin, aucun volatile n’avait été saisi.

    Au marché noir, il se revend 150 € le gramme

    Au marché noir, le chardonneret élégant se revend 10 € le gramme, soit environ 150 € pièce. « Le Chardonneret élégant est très réputé pour son plumage coloré et son joli chant, notamment en Afrique du Nord », indique Romain, vendeur à « l’Oisellerie du Pont Neuf » à Paris (Ier). En Tunisie par exemple, d’immenses filets sont installés dans les arbres pour les capturer. L’oiseau est classé parmi les espèces vulnérables et a récemment intégré la liste rouge des oiseaux nicheurs en France. Sa vente est très réglementée. « L’oiseau doit être issu d’une troisième génération d’élevage », précise Romain.

    En pleine période de « mirage » - la préparation des nids pour les œufs - la capture de mâles ou de femelles est susceptible de « mettre en péril la reproduction de l’espèce dans le parc », souligne-t-on encore à Est Ensemble. Classé Natura 2000, le parc est habité par une faune et une flore rares et fragiles.

     

    20/04/2018 : Oise : 102 infractions relevées cette saison chez les chasseurs

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) dresse le bilan de l’exercice qui vient de s’achever, avec plusieurs accidents dus à des manquements graves aux règles de sécurité.

    Bilan de la saison de chasse 2017-2018 : un homme blessé par balle, à l’épaule. Un incident qui a eu lieu au cours d’une battue aux sangliers, en décembre, près de Nanteuil-le-Haudouin. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) vient de publier le résultat de ses actions sur le terrain. En quelques mois, 500 chasseurs ont été contrôlés. Ils sont 18 000, dans l’Oise, plus ceux venus des départements limitrophes.

    Si l’on omet la mort d’un homme chargé par un cerf en novembre au cours d’une chasse en forêt de Compiègne — qui n’est pas comptabilisée — le bilan est meilleur que l’année précédente. En novembre 2016, un coup de fusil accidentel avait mis fin à la vie d’un homme à Quincampoix-Fleuzy, au nord de Beauvais. Cela dit, les drames ne sont parfois pas passés loin.

    Le chien d’un promeneur tué à Ricquebourg

    Les agents de l’ONCFS ont relevé 102 infractions commises par 84 chasseurs. Des erreurs le plus souvent mineures, comme l’absence de chasuble fluorescente, et « 21 verbalisations pour des problèmes de sécurité ». Une question « préoccupante ». Ainsi, « le chien d’un promeneur a été tué par un chasseur qui a tiré en direction d’un chemin de grande randonnée », à Ricquebourg, près de Ressons-sur-Matz.

    D’autres exemples ? « Un tir en direction d’une habitation. » Ou « deux infractions pour tir à travers une route départementale », un intitulé qui résonne douloureusement. En janvier 2013, un automobiliste avait été touché à la tête près de Senlis, mort sur le coup. L’ONCFS a aussi verbalisé « des chasseurs qui tiraient sur un cerf à plus de 180 m et en direction d’une route ».

    Une amende de 135 €

    Pour mémoire, « en plaine, il est interdit de tirer à plus de 100 m », rappelle Sylvain Crétel, responsable départemental de l’ONCFS. Ce dernier note également qu’un chasseur a été verbalisé pour « détention d’arme prohibée ». Un fusil démilitarisé, mais « avec un système de visée permettant le tir à 2 km ». Rien que ça. Les chasseurs manquant aux règles de sécurité s’exposent à une amende de 135 €.

    « La sécurité est un souci constant, commente Guy Harlé d’Ophove, président de la fédération départementale des chasseurs de l’Oise. Chaque année, nous formons plus de 2000 personnes dans nos centres d’Agnetz et de Breteuil. Au fil des années, le nombre d’incidents a fortement diminué, mais un accident, c’est toujours un de trop. »

    Les atteintes à l’environnement sont aussi dans le viseur

    L’ONCFS veille aussi sur l’environnement. Respect des espaces protégés, protection de la faune et de la flore… Ces derniers mois, « plusieurs opérations de lutte contre la circulation des véhicules à moteur dans les espaces naturels » ont été menées. Le bois du roi, à Ormoy-Villers, récemment restauré, a par exemple été dégradé. « Trois week-ends de surveillance ont permis d’interpeller deux motards », précise l’ONCFS. Au total, dix personnes ont fait l’objet d’une procédure judiciaire entre septembre et mars. « Ces derniers viennent parfois de la région parisienne, commente Sylvain Crétel, responsable départemental de l’ONCFS. En un passage, ils créent une piste, qui est ensuite empruntée par d’autres jusqu’à ce qu’on ne sache même plus qu’il n’y avait pas de chemin ! »

     

    21/04/2018 : Un chasseur du Chablais reconnaît avoir abattu un loup, il risque jusqu'à deux ans de prison

    Le délit de destruction d'espèce protégée est passible de deux ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.

    Le 1er octobre 2017, le cadavre d'un loup était découvert à Féternes, dans le Chablais. Six mois plus tard, le suspect révélé par l'enquête a avoué les faits, selon une information du Dauphiné Libéré confirmée auprès du parquet de Thonon-les-Bains.

    Il n'était pas menacé

    Il s'agit d'un chasseur à la retraite, âgé de 65 ans, qui n'est pas "quelqu'un d'engagé dans la lutte contre le loup" précise une source judiciaire. "Il a vu passer l'animal à une trentaine de mètres de lui et a tiré à trois reprises." L'auteur du tir, assure-t-on, n'était pas menacé par la bête.

    Ce sont des témoignages ainsi que des éléments fournis par la police technique et scientifique qui ont permis d'identifier formellement cet habitant du Chablais, qui a été convoqué en audition libre à la gendarmerie de Thonon-les-Bains début avril. Coopératif, il a reconnu les faits et précisé avoir tiré avec une carabine de chasse.

    2 ans de prison, 150 000 € d'amende

    Pour l'heure, les enquêteurs attendent les retours de l'analyse balistique afin de confirmer s'il s'agit bien de l'arme utilisée avant toute mesure de confiscation. La date de l'audience n'a pas encore été fixée.

    La destruction d'espèce protégée est un délit dont la peine maximale encourue est de 2 ans de prison et de 150 000 euros d'amende.
     
     
    Alcool. À Parville, il évite de peu un face-à-face en doublant et donne une claque et un coup de tête à des gendarmes.

    Avec un peu plus de 2 g d’alcool par litre de sang, Michel Massot, 58 ans, avait certainement perdu son discernement, le 17 janvier, à Parville. Après avoir heurté une voiture, il s’est heurté aux gendarmes, ce qui lui a valu d’être convoqué devant le tribunal correctionnel d’Évreux, mardi.

    Ce jour de janvier, vers 20 h 30, alors qu’il pleuvait, le prévenu a entamé le dépassement d’une file de voitures. Mais un véhicule arrivait en sens inverse. Le quinquagénaire a évité le face-à-face de peu mais n’a pas réussi à empêcher un impact. Son rétroviseur a volé en éclat, le côté de son auto a été très abîmé et son pneu arrière a explosé.

    Au conducteur d’en face venu s’enquérir de sa santé, le prévenu a lancé : « Je suis chasseur et j’ai ce qu’il faut dans la voiture. »

    Arrivés sur les lieux, les gendarmes ont semblé calmer le jeu. Mais durant le trajet qui l’a conduit à la caserne pour contrôler son alcoolémie, le mis en cause a asséné une violente claque sur la tête du militaire au volant. La raison de ce geste ? « Il conduit mal. » Cerise sur le gâteau : à la brigade, cet habitant de Bois-le-Roy a accueilli l’officier de permanence par un violent coup de tête.

    « J’ai d’abord pensé à mon chien »

    À la barre, le quinquagénaire se défend d’avoir été agressif. « J’ai d’abord pensé à mon chien et à mes armes. Il m’est déjà arrivé de m’en faire voler dans de mêmes circonstances », assure-t-il. Mais il n’explique pas son comportement violent envers les gendarmes.

    Après avoir salué la belle attitude de son client au moment de l’accident, Me Geoffroy Dezéllus, avocat de la victime, réclame des dommages pour les préjudices moral et matériel, fustigeant au passage l’attitude du prévenu.

    « Je crois qu’il n’a pas pris toute la mesure de la gravité des faits », constate le parquet, qui requiert trois mois de prison ferme ainsi que l’interdiction de détenir une arme pendant deux ans.

    Le tribunal suit les réquisitions, auxquelles il ajoute une suspension du permis de conduire de neuf mois ainsi que deux amendes de 100 et 200 €. Il devra en outre dédommager les victimes.

     
     

    Le tribunal de Lorient a rendu sa décision ce lundi concernant l’accident de chasse qui s’est produit à Baud, en octobre 2016. Un chasseur y a perdu un œil.

    Un chasseur de 73 ans dont 52 de permis de chasse a été condamné ce lundi par le tribunal de Lorient. Il avait comparu la semaine dernière pour avoir blessé accidentellement un autre chasseur à Baud en octobre 2016.

    Ce jour-là, il avait tiré sur un lapin mais les plombs n’avaient pas seulement atteint mortellement l’animal, ils avaient aussi touché le visage d’un autre chasseur. La victime avait perdu son œil gauche.

    « C’est de sa faute… »

    À l’audience, la semaine dernière, le septuagénaire avait maintenu : « C’est de sa faute, pas de la mienne » pour ne pas s’être signalé dans son cheminement.

    Suspension du permis de chasse

    Il n’a pas été suivi par le tribunal qui l’a condamné à une amende de 1 500 € et la suspension de son permis de chasser pendant trois ans.

    Le retraité devra aussi verser une provision de 15 000 € à sa victime pour laquelle une expertise médicale a été ordonnée afin de fixer définitivement son préjudice.

     

    24/04/2018 : Criteuil: son petit cochon abattu par des chasseurs

    L'animal aurait été renversé, samedi en fin de matinée, avant de prendre deux coups de dague dans le coeur.

    Elle prévient: elle va remuer ciel et terre pour savoir ce qui s'est réellement passé. Soutenue par la SPA et même par le président de chasse de la commune, Sandrine Denys ne laissera pas passer un tel "acte de barbarie".

    Samedi, elle a retrouvé Mimique, son cochon domestique d'à peine un an, mort... probablement renversé par une voiture avant d'être abattu de deux coups de dague dans le coeur, selon les constatations du vétérinaire. Elle a déjà déposé plainte à la gendarmerie de Barbezieux.

    "C'est ma fille Estella, âgée de 10 ans, qui voulait ce petit cochon", raconte Sandrine Denys. Il est arrivé dans la famille en août. "C'était comme notre petit chien. On le sortait le matin, on le rentrait le soir. Il avait l'habitude d'aller se promener dans les vignes. Tout le monde le connaissait."

    Alors quand il n'a pas répondu aux appels d'Estella, samedi, la famille s'est rapidement inquiétée. "On ne s'est absenté qu'une heure, de 11h à midi. On ne l'avait pas rentré parce qu'on voulait qu'il profite de l'extérieur."

    Deux chasseurs visés

    De fil en aiguille, en parlant avec les voisins, Sandrine Denys remonte à des chasseurs, dont l'un aurait laissé un message sur le répondeur du président de la société. "Il dit que si le petit cochon continue à traîner dans le coin, il va s'en occuper."

    Et c'est justement dans le coffre de l'un de ses amis, lors d'un rendez-vous fixé sur un parking de Saint-Palais-du-Né, que la famille Denys a retrouvé le petit cochon ensanglanté et sans vie.  "Ma fille était en pleurs dans la voiture. Comment est-ce qu'on peut lui expliquer ça?"

    Selon les deux hommes, l'animal errait sur la route. Ils l'auraient "buté" après l'avoir percuté. Mais Sandrine Denys en doute. "Jamais personne n'a vu mon cochon sur la route. On habite dans une impasse. Il ne s'éloignait pas." Et surtout, "on n'abat pas un animal comme ça, se révolte-t-elle. On ne va pas lâcher. Ce qu'ils ont fait, c'est ignoble."

     

    26/04/2018 : Il tue son fils avec son fusil de chasse

    Un septuagénaire est soupçonné d'avoir tué son propre fils de 34 ans au domicile familial.

     

    À Varades, dans la commune de Loireauxence (Loire-Atlantique), un père de famille de 76 ans a été placé en garde à vue mercredi. 

    Selon 20 Minutes, il est soupçonné d'avoir tiré à plusieurs reprises sur son fils âgé de 34 ans avec un fusil de chasse et de l'avoir tué. Le père avait des relations compliquées avec son fils depuis que celui-ci était revenu habiter chez ses parents.

    Le septuagénaire aurait lui-même prévenu les gendarmes de l'incident.

    La mère était sur place, dans le domicile familial, au moment des faits.

     

    27/04/2018 : Deux poulains de cinq et quinze jours tués par balles

    Le Blanc. Dans les nuits de dimanche à lundi, et de lundi à mardi, deux jeunes chevaux ont été abattus par balles, dans une prairie de Bellevue.

    Jérôme Seiller, vétérinaire au Blanc, ne décolère pas. Au cours des nuits de dimanche à lundi, puis de lundi à mardi, des personnes mal intentionnées s’en sont pris à ses animaux. Des gens (ou une seule personne) « sont entrés dans ma propriété de l’Étape, à “ Bellevue ” et ont tiré sur un de mes poulains. Je l’ai retrouvé, le matin, allongé et mourant. Il avait des blessures au niveau du cou et je n’ai pas tout de suite compris qu’il s’agissait de balles. » L’animal a dû être euthanasié.
    Autopsié par l’Office national de la chasse Mais ce n’est pas tout. Mardi matin, « je suis retourné dans ma prairie et j’ai vite aperçu un second poulain inanimé, au milieu des autres. Il était mort et avait de mêmes plaies au niveau du cou. »
    Les gendarmes ont été prévenus, ainsi que l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). « Des spécialistes se sont déplacés et ont effectué une autopsie, afin de comprendre les raisons de cette mort. »
    Les conclusions de ces travaux sont la mort de l’animal a été provoquée « par un projectile, de type balle de carabine. Ce projectile est entré du côté gauche et ressorti du côté droit. »
    Une enquête préliminaire a été ouverte par les gendarmes du Blanc qui ne manqueront pas de faire un rapprochement avec des faits analogues dont Jérôme Seiller a été victime, entre 2011 et 2013.

     

    27/04/2018 : Un septuagénaire interdit de chasse pendant un an pour avoir piégé un oiseau protégé

    L'homme est piégeur agréé. Mais juste pour le rongeur nuisible. Il doit s’assurer n’avoir attrapé aucun autre animal. Il ne l’a pas fait. Interdiction de chasser pendant un an.

    « Ce rossignol n’est pas celui de mes amours, mais de vos désamours », ironise le juge. Après ce clin d’œil à Luis Mariano, Jean-Luc Jaillet revient au dossier de ce chasseur qui a capturé et détruit un animal protégé.

    Michel, 72 ans, est chasseur et piégeur agréé de ragondin. Sauf que le 12 août 2017, le retraité a pris dans un de ses pièges, installés à Chalain d’Uzore, pas un rongeur classé nuisible, mais un rossignol philomèle. Pas de bol, tous les rossignols ne sont pas protégés nationalement, mais lui... Si !

    Le juge bouscule le piégeur. « L’oiseau capturé est mort de faim ou de stress, car ce matin-là vous n’avez pas fait le tour de vos pièges pour vérifier qu’aucun animal non autorisé était prisonnier. C’est ce que confirme l’absence de traces de pas dans la boue. » L’office de la chasse et de la faune sauvage est formel. Interdiction de chasser pendant un an.

     

    27/04/2018 : Il chassait de nuit sur un terrain privé

    Le braconnier condamné à 2 000 euros d’amende

    En novembre 2016, juste avant le lever du jour, dans le secteur d’Aigueblanche, les inspecteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, en opération de surveillance dans le cadre de la lutte contre le braconnage, remarquaient un véhicule défavorablement connu de leurs services.

    En contrôlant son conducteur, déjà soumis à une composition pénale, en 2013, pour des actes de braconnage commis sur le même terrain privé, les agents constataient, sur le siège avant passager, la présence d’un fusil équipé d’une lunette et chargé d’une seule cartouche.

    Autant d’indices qui laissaient largement supposer une nouvelle intention frauduleuse chez le chasseur peu scrupuleux.

    Interdiction de chasser pendant trois ans

    Poursuivi, cette fois, pour l’infraction de “chasse de nuit sur le terrain d’autrui”, l’homme de 55 ans comparaissait mercredi matin devant le tribunal correctionnel d’Albertville. Il a aussitôt reconnu les faits reprochés. « La veille, en me promenant, j’avais aperçu des sangliers, et lendemain, en me rendant sur mon lieu de chasse habituel, j’ai été tenté de faire ce petit crochet pour voir si je pouvais en tirer un. »

    « Sur un terrain interdit à la chasse et bien avant le lever du jour ! », lui a rétorqué la présidente, Michelle Raffin. Le prévenu a été condamné à 2 000 € d’amende, dont 1 000 € avec sursis, ainsi qu’à une interdiction de chasser pendant trois ans, et de solliciter un nouveau permis de chasse pour la même durée.

    Son fusil lui a été confisqué.

     

    02/05/2018 : Chasse au grand Tétras, la préfecture de Haute Garonne à son tour condamnée

    Dans un jugement du 27 avril 2018, le tribunal administratif de Toulouse vient d’annuler l’arrêté du Préfet de la Haute-Garonne autorisant la chasse au Grand Tétras pour la saison 2015. Si cette décision est tardive, elle vient s’ajouter aux 37 jugements annulant ou suspendant la chasse d’une espèce emblématique des Pyrénées a t on souligné chez France Nature Environnement.

    Le Grand Tétras est un oiseau emblématique et protégé dans les Vosges et le Jura, mais reste chassable sur les départements de l’arc Pyrénéen.

    Compte tenu de son mauvais état de conservation, plusieurs associations ont attaqué tous les arrêtés autorisant sa chasse depuis 2008. Systématiquement, les juridictions administratives leur ont donné raisons en retenant que la chasse est « de nature à compromettre les efforts de conservation de l’espèce », violant ainsi la directive « Oiseaux ».

    C’est désormais les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, l’Ariège et les Pyrénées-Orientales qui font l’objet d’annulation systématiques des arrêtés de chasse.

    Le tribunal administratif confirme une fois encore que l’espèce ne présente pas un bon état de conservation qui justifierait des actes de chasse

    Pour Thierry de Noblens, Président de FNE Midi-Pyrénées : “Cette décision démontre donc, s’il en était besoin, que quel que soit le département pyrénéen concerné, la chasse au Grand Tétras est illégale. Nous en appelons une nouvelle fois à Nicolas Hulot qui nous alerte régulièrement par ailleurs sur l’érosion massive de la biodiversité, y compris à l’Assemblée Nationale”.

     

    03/05/2018 : L'opération d'élimination des corbeaux freux a commencé sur la N7, entre Saint-Pierre-le-Moûtier et Tresnay

    Une opération d'élimination des corbeaux nichant dans les platanes bordant de part et d'autres la N7, entre Saint-Pierre-le-Moûtier et Tresnay, est menée mercredi 2 et jeudi 3 mai

    Après deux années de pause, une nouvelle opération d'élimination des corbeaux freux nichant à l'aplomb de la N7, dans les platanes bordant la route entre Saint-Pierre-le-Moûtier et Tresnay, se déroule mercredi 2 et  jeudi 3 mai.

    Visant à réduire les nuisances provoquées par les corvidés (fientes, chutes de branches, dégâts annexes sur les cultures environnantes...), l'opération se déroule sous le contrôle de lieutenants de louveterie spécialement requis par le préfet (*)

    Circulation arrêtée

    Ce mercredi matin, moyennant un protocole de sécurité particulièrement rigoureux protégeant aussi bien la trentaine de chasseurs retenus pour l'opération que les nombreux usagers de la route, l'opération s'est répartie sur quatre secteurs (avec deux séquences de tirs chacune) entre Chantenay-Saint-Imbert et les limites de l'Allier.

    La circulation était complètement arrêtée pour deux phases de quelques minutes seulement. Une phase pour le tir des corbeaux freux et une autre pour le ramassage des cadavres d'oiseaux, par les agents de la direction interdépartementale des routes (DIR) Centre-Est (*). Les agents de la DIR assurant aussi les liaisons et l'organisation du trafic alterné.

    Ce mercredi après-midi, l'opération s'est déplacée sur les secteurs de platanes de la déviation de Saint-Pierre-le-Moutier, avec la difficulté supplémentaire liée à ce secteur qui est à quatre voies au lieu de deux.

    S'il est arrivé que des opposants à ce type d'opération viennent protester sur place, ça n'a pas été le cas ce mercedi. En revanche, plusieurs messages nous sont parvenus de militants pour la cause animale, exprimant leur rejet de cette opération.

    Si les chasseurs ont fait souvent mouche mercredi matin, en revanche les corbeaux freux étaient en présence sensiblement inférieure à certaines années. Ils étaient plus nombreux l'après-midi autour des platanes de la déviation de Saint-Pierre-le-Moûtier.

    (*) Qui organise l'opération pour le compte de l'État. C'est plus spécialement le centre d'entretien et d'intervention (CEI) de Saint-Pierre-le-Moûtier qui la mène.

     

    03/05/2018 : Le Touquet: un phoque abattu au fusil de chasse

    Dimanche, sur la plage du Touquet à proximité du belvédère, des membres du GDEAM ont découvert deux cadavres de phoques. L’un d’entre eux avait reçu 8 plombs et a probablement été achevé à la main.

    Les deux animaux gisaient à 10 mètres l’un de l’autre. Au regard des conditions suspectes de leur mort, les membres du GDEAM ont fait appel à des représentants de la Coordination mammologique du nord de la France. Ces derniers, habilités à transporter et manipuler cette espèce protégée, ont transporté les phoques à Liège pour qu’un spécialiste réalise une autopsie. Les résultats laissent peu de place aux doutes. « Le premier phoque a reçu 8 plombs de chasse de gros diamètre au niveau du thorax mais surtout des coups violents au niveau du cou alors qu’il était agonisant. On a vraiment voulu l’achever. Le second phoque, quant à lui, semble mort d’asphyxie. Il a sûrement été pris dans un engin de pêche. Je n’incrimine pas du tout les chasseurs mais plutôt un abruti qui est complètement hors la loi. D’ailleurs une plainte sera déposée » détaille Jacky Karpouzopoulos, président de la Coordination mammologiques du nord de la France.

     

    06/05/2018 : La Membrolle Le chasseur se tire dans le pied

    Un accident de chasse peu commun est survenu ce dimanche, un peu avant midi, à l'issue de la battue aux nuisibles (sangliers et renards) qui était organisée à La Membrolle-sur-Longuenée.

    Sans doute fatigué de sa matinée, un chasseur a posé le canon de son fusil sur son pied et, pour une raison indéterminée, le coup est parti.

    Il a été pris en charge par les pompiers.

    Selon des témoignages, les blessures seraient superficielles.

     

    11/05/2018 : Le torchon brûle entre promeneurs et chasseurs à Nilvange

    La chasse est autorisée sur le domaine forestier de Nilvange tout au long de l’année mais les promeneurs réclament le droit de profiter de la nature en toute sécurité.

    Sur les hauteurs du quartier du Konacker, le bois de Nilvange est ouvert à la chasse mais attire aussi randonneurs, promeneurs et vététistes. Et tout ce beau monde ne fait pas forcément bon ménage.

    Depuis le début de l’année, les accrochages entre promeneurs et chasseurs se seraient multipliés.

    « En pénétrant sur le parcours de santé, je me suis retrouvée face à un chasseur, la carabine à l’épaule […], comprenez mon étonnement et mon indignation » témoigne Adeline Gondat dans un courrier adressé au maire. La Nilvangeoise dénonce également l’absence de balisage des chasseurs. « En allant sur Marspich, je me suis retrouvée par deux fois, entourée d’une meute de chiens et ensuite face à des rabatteurs. »

    En colère, Aline Gondat a affiché plusieurs panneaux aux abords du parcours de santé rappelant le bilan mortel des accidents de chasse et appelant les promeneurs à manifester auprès de la mairie.

    Cette cohabitation difficile entre chasseurs et promeneurs est également dénoncée par le locataire de la chasse qui raconte de multiples altercations, brimades, insultes et noms d’oiseaux subis alors que la chasse est bien autorisée sur le domaine forestier de Nilvange tout au long de l’année.

    Même à l’affût

    « J’ai le droit de chasser sur ce parcours, de tirer, de poser des pièges et même d’être à l’affût sur mirador » précise le chasseur.

    Il reproche également aux promeneurs de profiter de cette balade pour lâcher leurs chiens. « Lévriers, labradors et autres pointers anglais font fuir le gibier et en allant taquiner le gibier dans les fourrés, les chiens peuvent être porteurs de maladies graves, telles que l’échinococcose, qui peut être transmise aux enfants » explique-t-il.

    Meilleure signalisation

    « J’en ai vraiment assez de cette mascarade autour de cette minuscule forêt communale, s’insurge Aline Gondat. Franchement qu’y a-t-il encore à chasser ? Trois écureuils, quatre lièvres et deux renards ? Il n’y a quasiment plus d’animaux ». La solution serait, pour elle, d’interdire toute activité cynégétique dans ces bois. La régulation du gibier pouvant être assurée par des battues administratives autorisées. Mais les chasseurs ne l’entendent pas de cette oreille. « J’ai payé et j’ai le droit de chasser et même, 24/24h, 7/7j si cela me plaît ! » affirme-t-il.

    Moreno Brizzi, maire de Nilvange, a reçu les différentes parties. « Mon souci réside dans la cohabitation entre les promeneurs et les chasseurs. La chasse a un rôle régulateur et nous avons cette obligation. Mais comment associer les deux ? » s’interroge l’élu. La réflexion est ouverte mais, en tout état de cause, le maire promet de veiller au bon marquage des chasses et à la mise aux normes des panneaux et rubans de signalisations.

    Le torchon brûle entre les promeneurs et les chasseurs

    Aux abords du parcours de santé, promeneurs et joggeurs affrontent les chasseurs. Ils réclament leur droit à profiter de la nature en toute sécurité.

     

    12/05/2018 : Indre : un nouveau poulain tué par balle dans l'élevage de chevaux du Blanc

    L'éleveur de chevaux Jérôme Seiller a retrouvé un nouveau poulain mort sur sa propriété au Blanc. La bête a été tuée par balle dans la nuit de lundi à mardi. Le mode opératoire est le même que pour les deux bêtes retrouvées mortes fin avril.

    L'élevage de Jérôme Seiller au Blanc (Indre) de nouveau été attaqué. Ce mardi 8 mai au matin, l'éleveur a découvert Irvana, un poulain d'une quinzaine de jours, sans vie dans la prairie de sa propriété. L'autopsie du vétérinaire confirme que la bête a été tuée d'une balle dans la tête.

    Fin avril, déjà, deux bêtes avaient été retrouvées mortes en moins de 48 heures, dans des circonstances similaires et au même endroit.

    "Ca se reproduira, puisque ça fait 14 ans que ça dure"            
    - Jérôme Seiller, éleveur de chevaux au Blanc

    _"_Exactement le même mode opératoire et dans la même prairie, soupire Jérôme Seiller. Ça se reproduira puisque ça fait 14 ans que ça dure, et comme il ne se passe rien, la personne qui fait se sent forte". Ses poulains ont déjà été visés à plusieurs reprises : il y a plus d'une dizaine d'années, quatre bêtes avaient été empoisonnées. Plus récemment, d'autres avaient été égorgés avec l'oreille coupée au couteau.

    Impossible de rentrer les animaux la nuit 

    Jérôme Seiller a de nouveau porté plainte. La première enquête, qui fait suite à sa plainte déposée fin avril, est toujours en cours à la gendarmerie du Blanc, elle devrait être prochainement transmise au parquet de Châteauroux.

    L'éleveur a mis en place des protections particulières. Mais pour lui, impossible de faire dormir les bêtes à l'intérieur. "J'ai à peu près 250 chevaux, il me faudrait près d'une journée pour tous les rentrer, explique-t-il. Donc je ne peux pas les lâcher le matin et les rentrer le soir. Et pour leur développement, ils ont besoin de l'herbe, c'est indispensable".

     

    Le blaireau, c'est le cousin de la belette. Avec son museau blanc et noir, il peut faire 12 kilos et il vit sous terre. Il creuse des centaines de mètres de galeries. Les agriculteurs disent qu'il fait des dégâts dans les cultures de maïs, ou qu'il peut transmettre la tuberculose des vaches.

    Les protecteurs du blaireau disent que c'est exagéré. Il y a très peu de cas. Ce sont surtout les sangliers qui dévastent les champs. D'ailleurs, le blaireau n'est pas considéré en France comme une espèce nuisible. Il n'empêche que chaque année au mois de mai, les chasseurs se réunissent en équipage pour pratiquer la chasse du blaireau. Cela s'appelle la vénerie.

    Ils bouchent toutes les entrées des galeries et envoient un chien. Quand celui-ci l'a repéré et l'empêche de sortir, les chasseurs creusent jusqu'au blaireau et l'attrapent avec des pinces. Selon la tradition, il est soit gracié (c'est rare), soit achevé. Tout se termine par une fête au son du clairon.

    Les protecteurs du blaireau dénoncent une pratique cruelle. Après des heures de stress piégés dans les galeries, les animaux sont parfois livrés aux chiens, encore vivants.

    Une chasse inutile, selon les associations

    Depuis cinq ans, le ministère de l'Écologie a durci les règles quand même. Les championnats ont été interdits - car il y avait des championnats. C'est une chasse inutile, estiment les associations de défense de l'environnement. Le blaireau ne se mange pas.

    Qu'on le tue au fusil, comme un gibier, à l'automne - ce qui permet de réguler la population -, passe encore. Mais que la France soit le seul pays européen à autoriser encore la vénerie, ce n'est plus possible, disent les associations.

    Elles demandent l'interdiction de cette chasse et font remarquer que dans beaucoup de pays d'Europe le blaireau est une espèce protégée.

     

    14/05/2018 : Il tire sur un renard qui s'approche de sa propriété et atteint un véhicule : 4 mois de prison avec sursis

     Philippe, 61 ans, était jugé ce lundi pour détention non autorisée d'armes non déclarées ni enregistrées, dégradation de bien par moyen dangereux et chasse sans permis, et en temps prohibé.
    Le 25 mars dernier, vers 20h15, les gendarmes étaient appelés à Villers-devant-Mouzon, sur la RD4 entre Mouzon et Remilly-Aillicourt, par un conducteur ayant essuyé des tirs de fusil de chasse. Ce conducteur était un policier, se rendant à son travail à bord de sa voiture privée, et s’était donc très vite rendu compte qu'il était la cible de tirs : « Je suis policier, dans un petit village où tout le monde me connaît. Deux jours après les attentats dans le sud, à Trèbes, je me suis dit que quelqu'un venait d'essayer de me flinguer. »
    Après enquête de la Brigade de Recherche de Sedan, l'auteur des tirs avait pu être identifié et une perquisition avait été menée à son domicile. Deux armes y avait été retrouvées, ainsi que des munitions. L'individu avait alors expliqué avoir été prévenu par un de ses voisins (qui confirmera les faits) qu'un renard approchait de sa ferme et que, ayant à plusieurs reprises déploré la perte de volailles, il s'était emparé de son fusil afin d'abattre le nuisible. Il expliquait l'avoir d'ailleurs abattu, l'avoir ramené et avoir jeté le cadavre de l'animal dans la Meuse le lendemain.
    Le tribunal l'a condamné à 4 mois de prison avec sursis et à rembourser la totalité des dommages du véhicule, ainsi qu'à payer 1.500 euros au conducteur, au titre du préjudice moral.

     

    15/05/2018 : Mâcon : des chasseurs ont traqué les corbeaux en ville

    Mardi, en début de matinée, une dizaine de chasseurs se sont déployés autour du carrefour de la Première-Armée et de la place Salvador-Allende, au sud de Mâcon. Des hommes missionnés par la municipalité pour traquer les corbeaux freux, regroupés par centaines à cet endroit de la ville, « sources de désagréments » pour les riverains.

    Au total, les chasseurs ont abattu 122 corbeaux en une matinée.

     

    17/05/2018 : Un syndicat agricole met-il en place une triche à l’indemnisation ?

    La Coordination Rurale incite officiellement les éleveurs à maquiller les dépouilles de leurs animaux pour s’assurer que les loups seront considérés comme responsables et être indemnisés. Face à tant de malhonnêteté, CAP Loup demande à Nicolas Hulot de réviser les dispositions du Plan loup basées sur la confiance aux éleveurs.

    Dans une brochure officielle, le syndicat Coordination Rurale invite les éleveurs à enfoncer un stylo bille dans les plaies avant l’arrivée des agents chargés du constat de terrain pour « fermer la porte à l’habituelle réponse « Ce n’est pas un loup »  » :

    « À l’aide d’un scalpel ou d’une lame de rasoir, au niveau du cou, coupez soigneusement la peau sur 15-20 cm pour faire apparaitre clairement la morsure en veillant à ne pas compromettre la constatation officielle ; Présentez un stylo à bille dans un des trous laissés par les crocs, puis l’enfoncer jusqu’au fond (environ 2 phalanges) ».

    Suivre cette procédure, susceptible d’élargir et d’approfondir les lésions, pourrait permettre de transformer une morsure quelconque sur un cadavre de brebis en morsure de loup, et d’ainsi duper les agents.

    Dans sa bêtise, cette brochure a le mérite de faire apparaître au grand jour ce que prônent régulièrement tout bas certains éleveurs. Rappelons qu’en cas de prédation imputée au loup, ils sont indemnisés même s’ils ne protègent pas leurs troupeaux et même s’ils reçoivent déjà beaucoup d’argent public pour le faire (subvention des clôtures, des chiens de protection et leur nourriture, du salaire des bergers, des cabanes pastorales, etc.)

    Les associations de CAP Loup, représentant 200 000 adhérents, ont écrit au ministrepour lui demander :

    1. d’appeler les agents de l’État au refus d’établir un constat si une telle manigance est observée,
    2. de retirer toute indemnisation et toute subvention aux auteurs de ces triches,
    3. de ne pas mettre en œuvre l’Action 3.2 du « Plan loup » visant à laisser aux éleveurs la possibilité de réaliser eux-mêmes les constats de prédation !.

     

    17/05/2018 : Mont-de-Marsan : nouvelle condamnation de onze chasseurs d'ortolans

    Onze chasseurs d'ortolans ont été condamnés jeudi 17 mai par le tribunal de Mont-de-Marsan, pour des prises effectuées à l'été 2016, a indiqué leur avocat, Me Frédéric Dutin. Cette chasse, condamnée par une directive européenne, a longtemps fait l'objet d'une tolérance dans les Landes.

    Pour cette chasse illégale mais longtemps tolérée par les autorités, ces hommes, pour la plupart âgés de 60 à 80 ans avec de petites retraites et sans aucun casier judiciaire, ont été déclarés coupables et condamnés à des peines d'amende de 1.000 euros avec une part de sursis à hauteur de 500 à 800 euros selon leurs revenus et le nombre de prises.

    Chacun devra en outre verser 500 euros de dommages et intérêts à la Ligue de protection des Oiseaux (LPO).

    Un appel "fort probable"

    Me Dutin a affirmé qu'il était "fort probable" qu'il fasse appel "puisque pour les autres procès concernant des chasseurs d'ortolans, un pourvoi en cassation est en cours".

    Dans deux précédentes affaires, la Cour d'appel de Pau a confirmé les peines d'amende en partie ferme mais a supprimé les retraits de permis de chasse alors infligés en première instance par les tribunaux landais.

    Mi-novembre, la Commission européenne a mis fin à la procédure d'infraction contre la France, estimant que Paris s'était finalement conformé à la législation européenne de la directive Oiseaux à propos du bruant ortolan, Emberiza hortulana de son nom scientifique.

    Cette décision était intervenue un mois après les instructions directes du ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, au préfet des Landes pour "renforcer toutes les mesures de surveillance, de contrôle et de verbalisation, tant à l'égard des braconniers que des intermédiaires qui se livreraient à un trafic, et n'accorder, comme l'an dernier, aucune tolérance aux pratiquants".

    Depuis 2015, ce type d'inspections qui se sont intensifiées, ont été suivies de sanctions judiciaires.
     
     

    Le bras en écharpe et de belles bacchantes, Bernard, 73 ans, s'approche lentement à la barre du tribunal. Le septuagénaire qui a du mal à s'exprimer après un accident cérébral vasculaire, est poursuivi pour des blessures commises lors d'un accident de chasse en novembre 2015, à Montauban. Venue avec une béquille, la victime, a dû faire bien des démarches pour voir son statut de partie civile enfin reconnu. Perdu dans un placard entre l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et le commissariat, le dossier est repris l'an passé par le parquet suite aux sollicitations de la victime. La présidente Vanessa Maury revient sur les faits. Au cours d'une battue au chevreuil, Bernard qui fait partie de la ligne de tireurs ne respecte pas l'une des règles de bases de ce type de chasse : à savoir ne pas tirer au-delà de l'angle des 30 degrés. Le prévenu, en effet, qui voit débouler un chevreuil, suit l'animal avec son fusil et tire sans se préoccuper de cet angle de tir de sécurité. Il blesse à la cuisse le tireur sur sa droite. «Pourquoi avez-vous tiré?», l'interroge la présidente. Le prévenu marmonne. La juge lit son procès-verbal où le mis en cause explique : «On m'avait expliqué cette règle, mais je n'ai jamais vraiment compris». Surpris par cette déposition, Guy Terracol, l'un des juges assesseurs, prend la parole en expliquant la simplicité de la règle. «Vous vous rendez compte que si cela avait été un sanglier, les dégâts auraient été terribles pour la victime», le sermonne G. Terracol visiblement fin connaisseur de ces questions. «Vous aviez pourtant émargé sur la feuille de la battue confirmant que vous aviez bien compris le règlement», poursuit la juge. Le septuagénaire acquiesce et lâche : «Maintenant, je vais à la pêche». Une réponse que l'avocat de la partie civile, Me Philippe Briat commente avec sa verve. «C'est mieux que vous changiez d'orientation en termes de loisirs !» Et de ne pas épargner dans sa plaidoirie le chasseur : «Vous faîtes peur... Vous n'assimilez pas les règles et cela ne vous inquiète pas. Il y a chez vous une insoupçonnable légèreté qui aurait pu conduire à une tragédie». Réclamant 5 000 € de dommage moral pour son client, l'avocat agenais ne manque pas de retoquer encore le prévenu qui ricane face à cette demande. «Le chasseur futur pêcheur souffle». Au ministère public, Julie Sirère trouve aussi les explications du mis en cause un peu courte. «Il dit que c'est un malheureux accident, il n'a aucune réflexion sur ce qui s'est passé». Elle requiert 1 mois sursis, l'annulation de permis de chasse et la confiscation du fusil. Rassurant le tribunal, Me Stéphanie Nauges, à la défense, confirme que son client ne chassera plus. Elle conteste aussi le bien-fondé des demandes, la victime ayant déjà été indemnisée par une transaction avec l'assurance de son client. Un point sur lequel elle obtient gain de cause, son client est toutefois condamné aux réquisitions et à la confiscation de l'arme.

    Et aussi...

    Saint-Michel> «Je suis honnête, j'ai tout avoué et je n'arrête pas d'être condamné». Détenu à Rodez, Baptiste, 26 ans vient prendre condamnation pour un cambriolage commis en 2017 à saint-Michel. Venu sans avocat, le prévenu qui a avoué spontanément cinq cambriolages lors de son interpellation, est toutefois un peu à cran ayant déjà écopé de 6 mois ferme pour des vols commis aussi dans le Lot. «Je suis honnête, j'ai tout avoué, et je n'arrête pas d'être condamné (sic)», lâche-t-il non sans provoquer les sourires dans la salle d'audience. «Honnête... avec 12 mentions sur votre casier, ce n'est pas votre premier cambriolage», le corrige la présidente acceptant toutefois une confusion de peine après l'avoir condamné à 6 mois ferme de plus.

    montauban> Le cambrioleur multirécidiviste reste en détention. Extrait de sa cellule de la maison d'arrêt d'Albi, Juanito F., tente sa chance en demandant une libération. Incarcéré en détention provisoire et mis en examen pour de multiples cambriolages, le prévenu, venu sans avocat, et au casier comportant 8 mentions, va faire un passage éclair par le tribunal. Suivant les réquisitions de la substitut Julie Sirère, le tribunal prononce le maintien en détention jusqu'au jugement. Retour par la case prison pour le prévenu.

     

    22/05/2018 : Carcassonne : jugé pour détenir des daims dans sa propriété

    Un homme de 62 ans a comparu devant le tribunal correctionnel de Carcassonne vendredi 18 mai. Il avait à répondre de la détention de deux daims sur sa propriété de Villemoustaussou, sans le certificat nécessaire.

     Le 18 octobre 2016, ce sont des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage qui avaient constaté la présence de trois daims sur un terrain appartenant au prévenu, alors que celui-ci n'a qu'un seul certificat de capacité pour pouvoir en détenir.

     

    Ce vendredi matin, dès le début du procès devant le tribunal correctionnel de Carcassonne, c'est dans ce contexte que Me Gilles Biver a soulevé une exception de nullité au regard de l'acte de saisine produit : "Dans cette citation, le fait matériel qui est reproché à mon client n'est pas précisé dans le détail. Quelle est pour vous la définition de l'animal domestique ? Le daim en est-il un ? J'estime que le texte de la citation est beaucoup trop imprécis pour permettre à mon client de se défendre correctement."

    "Le daim est un cervidé, un gibier qui se chasse !"

    Pour le substitut du procureur Éric Lapeyre, "le daim est un cervidé, un gibier qui se chasse !" Bien loin de l'animal domestique, en conséquence...

    Poursuivant son réquisitoire, le représentant du parquet est revenu sur cette "politique de l'environnement qui prend soin de garantir un équilibre naturel, afin d'éviter que des espèces prolifèrent plus que d'autres", avant de rappeler que le prévenu a déjà été condamné pour des faits similaires. Une amende de 500 euros a ainsi été requise par le parquet.

    Pour la défense, Me Gilles Biver a expliqué que son client est un passionné d'animaux, qu'il peut accueillir sur le domaine qu'il possède. "Il s'en occupe bien, il a de tout..." Et l'avocat de la défense d'interpeller le tribunal sur le fait que "les yacks, les zébus ou encore les lamas sont bien des animaux domestiques au sens littéral du terme !"

    Sur ce sujet complexe qui prête à rire, le tribunal a préféré mettre son jugement en délibéré au 1er juin.

     

    24/05/2018 : La faune sauvage locale s'invite à l'école

    Les élèves de l'école primaire de Saint-Jean-de-Marcel ont pu découvrir toute la richesse de la faune sauvage de leur commune. La classe de Julie Maffre, directrice de l'école de Saint-Jean-de-Marcel, avec les élèves de CM1, et sa collègue Sarah Barbalat avec les élèves du CE1 et les CE2 ont pu, au travers de deux animations assurées par la Fédération départementale des chasseurs du Tarn, utiliser tous leur sens afin de mieux connaître, et comprendre, le mode de vie de tous ces animaux parfois très discrets, mais bien présents, qui font la richesse du territoire. Au programme, présentation d'empreintes et d'animaux, différence entre bois et cornes, ou encore identification du régime alimentaire d'un animal grâce à sa dentition. De quoi permettre aux élèves de mieux comprendre leur environnement et d'être plus attentifs à la nature…

    Rencontre avec les deux classes séparées

    Myriam Vidal, maire : «Dynamisme et compétence, les enfants ont été très à l'écoute pour découvrir cette faune sauvage, une séance d'animation très enrichissante pour ces élèves», et remercie tout particulièrement Nicolas Puigmal de la Fédération des chasseurs du Tarn, pour les deux interventions au sein de l'école de Saint-Jean-de-Marcel.

     

    25/05/2018 : Un chat blessé par balle, ses propriétaires ont porté plainte

    Jeudi dernier, Tigrou, un chat tigré s'est fait tirer dessus à Laboulbène. Il a été pris en charge aux urgences d'une clinique vétérinaire castraise. Si son pronostic vital était plus qu'engagé, ce petit miraculé a survécu. Aujourd'hui, ses maîtres portent plainte.

    «D'habitude, il rentre et il vient s'allonger sur moi», a raconté Patrick*, un père de famille habitant de Laboulbène, petit village aux portes de Castres, qui, jeudi dernier, a cru vivre un véritable cauchemar. Ce jour-là, Tigrou, son petit protégé ne vient pas se blottir contre lui mais file aussitôt se cacher dans une petite pièce à l'arrière de la maison. «On a tout de suite vu que ça n'allait pas. Il agonisait, on a pensé à un empoisonnement», a confié Sophie, sa femme*. Alors, ils n'ont pas réfléchi, le couple a pris la route, direction une clinique vétérinaire de Castres.

    «On veut prévenir les habitants du village»

    À leur arrivée, et après une radio effectuée, le constat est sans appel, Tigrou a reçu une balle dans le thorax. «Quand j'ai vu ça, j'ai cru que j'allais m'évanouir… On s'attendait à tout sauf à ça. On ne comprend pas, on n'a rien vu rien entendu…», a confié Sophie, encore sous le choc. Son chat avait 10 % de chance de s'en sortir. «Il était très faible. On ne savait pas si on allait l'opérer ou l'euthanasier…», a expliqué la vétérinaire qui s'est occupée de Tigrou. Jusqu'à samedi, elle a attendu qu'il reprenne un peu de forces pour pouvoir procéder à l'opération qui a duré plus d'une heure. «Il fallait essayer, il fallait le sauver. Malgré une petite complication lorsqu'on a voulu récupérer la balle, Tigrou a été robuste. On a eu de la chance que ce soit ni la colonne ni le cœur de touché», a-t-elle confié. Après cinq jours d'hospitalisation, mardi soir, Patrick et Sophie ont pu aller récupérer leur chat à la clinique. «Tu es un vrai petit guerrier toi», a lancé Patrick, ému de revoir son chat, miraculé. Pansements, points de suture… Aujourd'hui encore, Tigrou porte les séquelles de cet accident. Dans 10 jours, il reviendra à la clinique pour éventuellement refaire des examens et voir si tout va bien. En attendant, confinement – et «chouchoutage» – total. Mais surtout, ses maîtres ne vont pas s'arrêter là. Révoltés par cette histoire, hier, ils ont porté plainte auprès des services de gendarmerie. Ils ont également décidé d'envoyer les images du scanner à la Société protectrice des animaux (SPA) et d'alerter le maire de leur village. «Ma priorité, ce n'est pas de trouver le coupable mais de lui faire peur pour éviter que ça recommence. On veut aussi prévenir les habitants du village», a expliqué Patrick, encore inquiet : «Plusieurs chats ont disparu dans le secteur. On aimerait comprendre».

    La vétérinaire a confirmé : «On a beaucoup d'accidents comme ça. On a souvent des cas de «chats plombés» mais une balle de cette taille, c'est plus rare.»

     

    31/05/2018 : Le braconnage envahit la réserve naturelle de la baie de Canche, dans le Pas-de-Calais

    Plusieurs associations du Nord de la France ont récemment adressé une lettre ouverte au président de la République afin d’exiger de l’Etat qu’il s’engage à faire procéder au balisage des limites de la réserve naturelle nationale de la baie de Canche (Pas-de-Calais), créée le 9 juillet 1987 sur le domaine public maritime, au lieu-dit « la plage des pauvres ».

    Depuis trente ans, la chasse y est illégalement pratiquée avec l’accord de l’Etat puisque celui-ci ne fait pas respecter la règlementation, empêchant de la sorte les services de police de verbaliser les chasseurs.

    Ces actes de braconnage sont non seulement contraires à la loi mais ils créent de surcroît une insécurité permanente pour les visiteurs (promeneurs, randonneurs, naturalistes, écoliers) d’août à février.

    « La plage des pauvres » présente un grand intérêt pour l’avifaune migratrice et hivernante. Elle est la seule vasière que les limicoles peuvent utiliser dans la réserve naturelle. Cette haute valeur patrimoniale attestée par le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) et la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), justifie, selon les associations environnementales mobilisées, l’inscription de ce territoire dans la réserve nationale. Elles signalent que, face à la requête du Groupement pour la défense de l’environnement dans l’arrondissement de Montreuil-sur-mer et le Pas-de-Calais (GDEAM 62), lequel avait contesté le refus du préfet du Pas-de-Calais de procéder au balisage, le tribunal administratif de Lille a enjoint à ce dernier « de procéder au réexamen de la demande du GDEAM 62, conformément aux dispositions du plan de gestion applicables (…) dans un délai de 2 mois à compter de la notification du jugement » (jugement du 07/06/2017).

    À l’heure où un vaste projet de « serres tropicales », appelé Tropicalia, s’apprête à voir le jour dans une des communes proches de « la plages des pauvres », ces associations soulignent qu’il est important et urgent de mettre en exergue la richesse écologique et biologique du littoral montreuillois.

    Une pétition a été mise en ligne afin d’exercer une pression sur le préfet du Pas-de-Calais, qui doit prendre une décision avant la fin du mois de mai 2018.

    • Les associations signataires de la lettre ouverte au président de la République
      La Fédération Nord nature environnement, le Groupement pour la défense de l’environnement dans l’arrondissement de Montreuil-sur-mer et du Pas-de-Calais, la Fédération FNE Hauts-de-France, le Groupe ornithologique et naturaliste du Nord-Pas-de-Calais, la Ligue pour la protection des oiseaux du Pas-de-Calais, la coordination mammologique du Nord de la France.

     

    01/06/2018 : Deux frères arrêtés en Eure-et-Loir pour braconnage

    Les gendarmes de la brigade d’Anet et les agents de l’Office national de la chasse de la sauvage (ONCFS) ont élucidé une affaire de braconnage.

    Des coups de feu ont retenti dans la plaine de Gilles, le 28 avril, vers 21h30. Un homme, chasseur, qui se trouvait à proximité, a distingué qu’il s’agissait de deux armes différentes.

    Il a aperçu une Renault dans laquelle se trouvaient deux hommes. Ils se déplaçaient dans la plaine et en lisière de forêt dans ce secteur vallonné, à la recherche de gibier, les fusils chargés.

    Le témoin a relevé le numéro de plaque d’immatriculation de la Renault, permettant aux gendarmes de la brigade d’Anet d’identifier son propriétaire. Assez pour vite comprendre que les deux hommes vus en train de braconner sont deux frères de 17 et 25 ans. Ils ont vu arriver chez eux, à Guainville, les gendarmes pour perquisitionner, accompagnés des agents de l’ONCFS.

    Ils auraient reconnu avoir tiré sur du gibier, mais pour s’entraîner. Un fusil de ball-trap, une carabine 22 LR, une carabine à plomb, 931 munitions, un lièvre et un sanglier ont été saisis.

    Le patron de l’ONCFS, Alain Carlier, souligne : « La 22 LR a une portée de 1.000 mètres. C’est très dangereux ».

    Ils seront jugés prochainement pour chasse en réunion en temps prohibé avec usage d’un véhicule et port d’arme. Ils risquent jusqu’à quatre ans d’emprisonnement et 60.000 € d’amende.

     

    04/06/2018 : Qui a criblé le chat Koshka de 37 plombs ?

    Un acte de cruauté envers les animaux s'est récemment produit dans le paisible village de Saint-Sernin, dépendant de la commune de Soueix-Rogalle. Un chat innocent et sans défense nommé Koshka a été grièvement blessé par arme et ce à bout portant. Il a reçu une grande quantité de plombs dans la tête et plus particulièrement au niveau du nez, des yeux et du cou. Pourtant, Koshka était l'un des meilleurs chasseurs de souris du village… Plutôt du genre peureux, il n'avait pas l'habitude d'approcher des étrangers, mais il aurait pu être familier avec son tireur, car la trajectoire des plombs indique qu'il le regardait droit dans les yeux.

    Koshka a été vu pour la dernière fois par ses maîtres Christophe et Elena, propriétaires de la galerie d'art Bonnière, à Saint-Girons, le 23 mai, en début de matinée et ils l'ont retrouvé le lendemain, au même endroit, mutilé. Mais à ce stade, il est difficile de dire ce qui s'est vraiment passé.

    Ce chat docile et généreux passait le plus clair de son temps avec d'autres chats dans les granges et les champs voisins. À l'heure où nous imprimons, l'animal se bat pour sa survie avec 37 plombs dans le corps. Il est même devenu aveugle. Après cette horrible découverte, Elena et Christophe l'ont amené à la clinique vétérinaire, pensant tout d'abord à une violente bagarre entre chats. Ses yeux ont été traités et ses plaies pansées.

    En soirée, Elena, en lui faisant un câlin, découvre que les petites croûtes sur sa tête étaient en fait des plombs. Elle a pu lui en retirer sept. Le lendemain, lors d'une nouvelle visite chez le vétérinaire, c'est une radiographie qui a montré l'ampleur des dégâts. «Un acte odieux et barbare» clament à l'unisson Christophe et Elena qui ont porté plainte à la gendarmerie d'Oust après avoir prévenu le maire de Soueix-Rogalle ainsi que la Société protectrice des animaux (SPA).

    En attendant l'enquête est en cours et toute personne susceptible d'apporter le moindre élément pour faire avancer l'enquête peut contacter le 05 61 66 80 17

     

    06/06/2018 : Quatre chiens et deux chats tués d’un coup de fusil !

    Six victimes. Six morts innocentes, six morts violentes et une famille terrorisée. Voilà le bilan d’un accès de colère. Contre cet homme et la menace qu'il recommence - et sur qui ? – One Voice a porté plainte. Nous serons au tribunal de Laon jeudi 7 juin.

    Les menaces de mort incessantes, et le chantage au suicide tenait toute la famille sous tension depuis de nombreuses années. Le sexagénaire instable et violent, maladivement jaloux, avait l'insulte facile. Ce chasseur s'imposait, le fusil à la main, reprochant à son fils et petit fils d'être trop présents dans sa vie et d'être des « merdes ». Pour faire pression sur ses proches, il menaçait aussi les animaux. Et il est passé à l'acte…  

    Le 4 avril 2018, il a tué ses quatre chiens et ses deux chats de coups de fusil dans la tête. Il a ensuite appelé son ex-femme pour la menacer de mort et s’est rué chez elle, après avoir tiré dans la porte, avant de s’enfuir ! La violence est aveugle, elle ne choisit pas ses victimes. Qui sera la prochaine à périr de sa main ? C’est ce qui inquiète même un proche du prévenu, qui a témoigné avoir peur qu'il « finisse ce qu'il a commencé » en sortant de garde à vue.

     

    Notre campagne, pour que le lien existant entre les violences exercées contre les humains et contre les animaux soit reconnu en France, prend encore ici tout son sens.
    Il est urgent que la loi prenne en compte le danger que ces personnes représentent pour l'ensemble de la société, et agisse en amont pour éviter qu’ils ne continuent à nuire !  

    Notre Cellule Zoé a porté plainte pour atteinte volontaire à un animal familier (six en l'espèce), et exige une peine exemplaire lors de l’audience qui aura lieu à Laon ce 7 juin.

    Vous aussi, agissez pour que ce lien soit reconnu pénalement, et que les personnes vulnérables, qu'elles soient animales ou humaines soient protégées comme il se doit. Signez notre pétition.

     

     

    07/06/2018 : A Castres, un homme condamné pour le vol d'oiseaux protégés

    Fait assez rare, mercredi après-midi, un homme a été jugé devant le tribunal correctionnel de Castres pour capture et transport non autorisé d’espèce animale non domestique et protégée. Fait encore plus rare, pendant plus d’un an, cet homme âgé de 49 ans capturait régulièrement des oiseaux – principalement des rouges-gorges, des chardonnerets élégants et des serins cini – à Castres, dans le secteur de la Borde Basse, à l’intérieur de jardins familiaux. Des oiseaux très recherchés pour leur chant et leur couleur.

    Des pièges à glu

    Pour les attraper, il utilisait une technique bien particulière, celle de la glu. Cette technique ancestrale cruelle qui consiste à enduire de colle des bâtonnets ou des petites branches. Une fois posé dessus, l’oiseau se retrouvait totalement piégé. Puis l’homme transportait les oiseaux dans des sacs plastiques, pour ensuite les revendre sur des marchés clandestins toulousains ou les plaçait dans des cages, au domicile de son ex-compagne à Castres, le temps de les revendre sur internet.

    Le trafic de ce père de famille a été démantelé grâce à des voisins, le suspectant au début, d’alimenter un trafic de stupéfiants, suite à ces nombreux allers-retours. Selon eux, il passait parfois plusieurs heures par jour à guetter près des jardins. Une fois les pièges découverts, ces habitants ont contacté des inspecteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), qui a aussitôt ouvert une enquête.

    Lors d’une perquisition effectuée en décembre 2017, au domicile de son ex-compagne, chez qui il vivait à cette époque, plusieurs cages et un oiseau ont été retrouvés. Lors de sa garde à vue, l’homme a dénié le caractère intentionnel de ces captures.

    « Je faisais ça comme ça, pour avoir un peu d’argent », a-t-il expliqué à la barre, mercredi. « Vous êtes suffisamment connaisseur pour sélectionner ces oiseaux. Ce ne sont pas de simples moineaux », a répondu le président du tribunal, Marina Girard. Le prévenu qui se dit passionné par les oiseaux, a déclaré toucher entre 20 et 30 € par animal. « C’est paradoxal, vous dites aimer les oiseaux mais vous les piégez pour les revendre, au lieu de les laisser évoluer dans leur milieu naturel », a ajouté le président.

    « Des faits particulièrement graves »

    « C’est quand même quelque chose de sérieux lorsque l’on sait que le chardonneret a perdu près de 60 % de sa population », a témoigné un représentant de l’ONCFS, présent au tribunal.

    « Ce sont des faits rarissimes devant notre juridiction, des faits particulièrement graves d’un point de vue sociétal et environnemental », a regretté le procureur, Céline Raignault qui a requis 8 mois de prison avec sursis et 3 000 € d’amende. Après délibération, le tribunal a condamné cet homme, venu sans avocat, à 3 mois de prison avec sursis. La décision sera affichée dans les locaux de l’ONCFS.

     

    07/06/2018 : Des chats et chiens tués dans l’agglo de Rouen : un suspect surpris en flagrant délit

    Un homme a été interpellé, le 6 juin 2018, en train de tirer sur un chat dans l'agglo de Rouen. La police doit déterminer s'il est lié à une récente série de faits similaires.

    La police a-t-elle mis la main sur le tueur en série d’animaux ? Mercredi 6 juin 2018, un homme a été interpellé dans l’agglo de Rouen (Seine-Maritime), alors qu’il était en train de tirer sur un chat.

    Il jette le cadavre dans le Robec

    Il était environ 22h quand l’homme a été aperçu par un témoin en train de tirer avec une arme de poing sur un chat, rue des Petites eaux de Robec à Rouen. Le suspect a été vu en train de jeter le cadavre de l’animal dans le Robec.

    La police a été contactée. La brigade canine et un équipage de la Brigade anti-criminalité sont intervenus et ont appréhendé l’homme non loin de là, rue du Tour. Sur lui, les policiers ont retrouvé une arme de poing, un couteau et des gants en plastique.

    Lié à d’autres morts d’animaux ?

    Placé en garde à vue, le suspect doit être interrogé par les enquêteurs. Ceux-ci doivent déterminer s’il est lié à une récente série de meurtres d’animaux survenus dans l’agglomération rouennaise depuis le début du mois de mai. Des chats et chiens avaient été la cible de tirs de plomb et au moins trois ont été tués. 

     

    09/06/2018 : Il apprend que son chien a été tué accidentellement par le voisin, mais lors de l’autopsie c’est le choc

    L’horreur tout simplement.

    C’est à Montreuil-au-Houlme, dans l’Orne, que s’est déroulée cette terrible histoire. Tout commence le 1er juin dernier lorsqu’un homme annonce à ses voisins qu’il a tiré par accident sur leur chien et l’a tué en le prenant pour un ragondin. En réalité, il n’en est rien et plusieurs voisins ont vu l’homme en train de tirer sur le chien.

    Des radios choquantes

    Emmené chez le vétérinaire pour un examen approfondi, ce dernier trouve pas moins de 101 plombs dans la tête du chien, 45 dans son thorax et 8 à 10 dans l’abdomen. Pire encore, l’homme a même pris le temps d’enterrer le pauvre toutou avant le retour de ses maîtres.

    Placé en garde à vue, l’homme a finalement avoué qu’il avait bel et bien tué le chien de ses voisins. Quant à la raison de cet acte particulièrement violent et cruel, l’homme a tout simplement expliqué qu’il en avait marre du chien et ne le supportait plus.

    Des explications qui évidemment passent très mal, d’autant que ce chien n’est pas le seul a avoir disparu…  La gendarmerie enquête actuellement sur cette affaire afin de déterminer si l’homme a des responsabilités dans ces autres disparitions.

     

    25/06/2018 : Corse-du-Sud : trois chats tués à la chevrotine en plein centre d'un village

    Une chatte et ses deux chatons ont été tués à la chevrotine ce samedi 23 juin dans le centre de la commune d'Ucciani (Corse-du-Sud). Les faits se sont déroulés dans la soirée, pendant les célébrations de la Saint-Jean: "Tout le monde a entendu un coup de feu vers 20 heures alors que plusieurs habitants étaient réunis sur la place du village" raconte Martine Dennaud, habitante de la commune et présidente de l'association de protection animale "Les amis de Samantha".

    "Des gens sont venus me chercher et nous avons rapidement trouvé l'origine du coup de feu". Une chatte errante qui venait de mettre bas il y a peu était en train de nourrir deux de ses chatons sur la terrasse d'une maison inoccupée quand ils ont été abattus: "Quelqu'un leur a tiré dessus à la chevrotine pendant l'allaitement. C'est un animal qui ne miaulait pas et qui ne causait aucune gêne. Elle était nourrie par certains habitants du village. Il s'agit d'un acte gratuit" déplore Martine Dennaud qui a posté les photos des animaux tués sur sa page Facebook.

    "Tout le monde était horrifié, autant pour les animaux que pour les enfants qui jouaient dans les alentours et qui auraient pu être blessés. La propriétaire d'une maison voisine a retrouvé des plombs sur sa terrasse" affirme-t-elle. Deux autres chatons ont été retrouvés "totalement apeurés", ils ont depuis été adoptés.

    Une patrouille de la gendarmerie de Peri est arrivée sur les lieux vers 22 heures afin de prendre des photos et de recueillir des témoignages. Mme Dennaud a de son côté choisi de déposer plainte: "Je ne vais pas lâcher l'affaire" prévient-elle.

    Que dit la loi ?

    La loi modernisant le statut juridique de l’animal dans le Code civil a été publiée au Journal officiel le 17 février 2015. L’animal est donc officiellement considéré comme "un être vivant doué de sensibilité" et non plus comme un "bien meuble".

    Un acte de cruauté ou de torture commis à l'encontre d'un animal est puni par l'article 521-1 du Code pénal. Les peines maximales prévues sont deux ans de prison ferme et 30.000 euros d’amende. Les témoins quant à eux ne peuvent pas être poursuivis pour non-assistance à une personne en danger mais ils peuvent cependant être condamnés pour non-dénonciation de crime.

    En ce qui concerne la gestion des animaux errants sur une commune, le code rural et de la pêche maritime stipule que "le maire peut, par arrêté, à son initiative ou à la demande d'une association de protection des animaux, faire procéder à la capture de chats non identifiés, sans propriétaire ou sans détenteur, vivant en groupe dans des lieux publics de la commune, afin de faire procéder à leur stérilisation et à leur identification conformément à l'article L. 212-10, préalablement à leur relâcher dans ces mêmes lieux, cette identification doit être réalisée au nom de la commune ou de ladite association".

     

    28/06/2018 : Le chasseur suisse qui avait tué des ânes a été condamné

    José R., le chasseur suisse qui avait tué quatre ânes, lors d’une partie de chasse à Arith en septembre dernier, a été condamné ce jeudi 28 juin par le tribunal correctionnel de Chambéry.

    Il a été condamné à payer une amende 750 euros, à une suppression de son permis de chasse avec une interdiction de le repasser pendant une durée de 3 ans et son arme a été saisie.

    Il devra aussi verser 23 500 euros au titre des dommages et intérêts à la propriétaire des animaux et 6000 euros à la fédération de chasse de Savoie.

    Lors de l’audience en mai dernier, le chasseur avait expliqué avoir confondu les ânes avec des biches et être dans un état de fatigue avancé après d’être séparé de sa compagne la veille des faits.

     

    03/07/2018 : Une plainte déposée pour maltraitance contre un chenil de chasseurs du Narbonnais

    L'Association Service Enquête Maltraitance Animale (ASEMA), basée dans les Pyrénées-Orientales, a fait la découverte de ce chenil, en fin de semaine, dans lequel un chien est déjà mort, probablement de soif, ont expliqué les enquêtrices  d'ASEMA.

    C’est un signalement aux enquêtrices de l’ASEMA (Association Service Enquête Maltraitance Animale) qui les a conduites aux portes de Narbonnne dans un « chenil » de chasseurs.
    Samedi dernier, les membres de l’association ont découvert un chenil "sauvage", « il n’y a pas de toit, les chiens étaient en plein soleil, ils n’avaient pas d’eau », a expliqué Dany Goizé la présidente de la structure de défense animale.
    Les enquêtrices ont voulu donner de l’eau aux animaux, « mais avec la clôture de deux mètres, cela n’a pas été possible. Un des 8 Beagle est d’ailleurs mort ».
    Depuis samedi dernier, les membres de l’ASEMA tentent de trouver une situation pour ces chiens exposés sans protection aux fortes températures. « Nous avons contacté la mairie de cette commune mais elle n’a pas bougé. On voudrait simplement un tuyau pour leur lancer de l’eau », a souligné Dany Goizé. Mais au-delà de ce sauvetage d’urgence, ASEMA s’est engagée sur le terrain judiciaire en déposant une plainte à la gendarmerie et « l’avocate de l’association va se rapprocher du bureau du Procureur de la République ».

     

    03/07/2018 : Landes : un chasseur condamné pour avoir tiré sur son fils lors d'une battue

    Le tribunal correctionnel de Mont de Marsan a condamné un chasseur a six mois de prison avec sursis ce mardi. Ce sexagénaire a tiré accidentellement sur son fils lors d'une battue en février 2017 à Urgons, près de Geaune. Le Landais n'a pas respecté toutes les règles de sécurité.

    L'accident de chasse s'est déroulé en toute fin de battue, le 9 février 2017 à Urgons, près de Geaune dans les Landes. Un homme âgé de 64 ans, originaire de Bats, tire sur son fils, Romain, en voulant tuer un chevreuil. Le jeune homme, âgé de 19 ans, reçoit 19 plombs au visage, il va finalement perdre l'usage de son oeil droit. 

    Le tribunal correctionnel de Mont de Marsan condamne donc ce chasseur à six mois de prison avec sursis. Son permis lui est retiré et il a interdiction de le repasser pendant cinq ans. Il n'a plus le droit de porter d'armes autorisées non plus. Le fusil semi-automatique avec lequel il a accidentellement tiré sur son fils lui est supprimé.

    Le chasseur du Tursan l'a reconnu face aux gendarmes : il a rompu une règle d'or dans le milieu des chasseurs : pour tirer en toute sécurité, il faut respecter un angle de trente degrés avec ses voisins. 

    Son fils Romain, écarteur à la ganaderia l'Armagnacaise, a finalement porté plainte, meurtri par l'attitude de son père après l'accident de chasse. Son avocat, Thomas Gachie, raconte que le retraité ne vient pas immédiatement au secours de son fils.  Il n'appelle pas les pompiers.

    Un témoin a expliqué aux gendarmes qu'après l'accident, Romain se dirige seul, visage en sang, vers la voiture alors que son père se préoccupe toujours de l'état du chevreuil à terre. Il conduira ensuite son fils chez sa grand mère pour le soigner avant de se rendre compte de la gravité de la situation.

    Le jeune landais, âgé aujourd'hui de 20 ans, a subi six jours d'hospitalisation, deux interventions chirurgicales. Il était dans un état critique lors de son arrivée aux Urgences de l'hôpital Layné à Mont de Marsan et avant son transfert au CHU de Bordeaux.

    "Je souhaiterais qu'on rende son oeil à mon fils"

    Le père du jeune écarteur, qui paraissait au début du procès ne pas réaliser la gravité de l'accident, fond finalement en larmes sous le poids de sa culpabilité. Pour preuve, ses dernières paroles : "je souhaiterais qu'on rende son oeil à mon fils". Malgré son handicap, le jeune landais a renfilé son boléro d'écarteur, même s'il ne concourt plus en formelle, la catégorie la plus élevée de la course landaise. 

    La procureure de la République avait requis une peine de huit mois de prison avec sursis, le retrait du permis de chasse avec interdiction de le repasser pendant cinq ans. Elodie Goyard avait aussi requis la confiscation du fusil semi-automatique utilisée le jour de l'accident et des autres armes du sexagénaire ainsi qu'une amende de 300€.

     

    03/07/2018 : Le chat était criblé de balles : un Aigues-Mortais condamné pour sévices graves

    Un habitant d’Aigues-Mortes a été condamné par le tribunal correctionnel de Nîmes, lundi 2 juin pour sévices graves ou acte de cruauté envers un animal.

    Balou, le chat de Cécile, une habitante d’Aigues-Mortes a été criblé de plombs le 15 juillet 2017. Le chat a été récupéré le lendemain près du canal et a survécu. Les gendarmes ont fini par interpeller Roland, un habitant d’Aigues-Mortes qui ne supportait pas la présence de ce chat près de chez lui.

    "Le corps de l’animal était truffé de plombs"

    Défendu par Me Pignan, Roland a comparu, ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Il était poursuivi pour sévices graves ou acte de cruauté envers un animal. "J’ai tiré en l’air et un seul coup", proteste cet homme âgé de 54 ans qui ne supportait la présence du chat à proximité de sa maison. "Le corps de l’animal était truffé de plombs. Ou vous lui avez tiré dessus ou vous n’avez pas tiré", constate le magistrat.

    "Ce n’était qu’un seul coup. Et à Aigues-Mortes, on tire à tout va. Vous avez la balistique ?" réclame le quinquagénaire. "Huit plombs !, constate Me Laurence Aguilar. Ce n’est pas une opération du Saint-Esprit. Le chat était coincé entre le grillage et le mur."

    Condamné à 400 € d'amendes avec sursis

    Le procureur a requis 60 jours amendes à 10 €. "Mais un voisin a entendu un seul coup de feu rappelle Me Pignan, l’avocat du quinquagénaire. Personne ne peut affirmer qu’il a tiré huit coups. Et il est loin d’être le seul à détenir une carabine. Enfin, à Aigues-Mortes, il y a beaucoup de chats. La municipalité a même voté un protocole avec une association pour s’occuper de ces chats." Le quinquagénaire a été condamné à 400 € d’amendes avec sursis et à indemniser la propriétaire du chat

     

    05/07/2018 : Chasse à l'ortolan : peine d'amende confirmée pour "le chasseur à la pelle"

    La cour d'appel de Pau a confirmé la peine d'amende pour violences à l'encontre de représentants de la LPO.

    Bien malgré lui, le "chasseur à la pelle" était devenu le symbole du conflit entre les défenseurs de la chasse à l'ortolan et la ligue de protection des oiseaux.

    Dans le cadre autrement plus serein de la cour d'appel de Pau, Jean-Marc Dutouya et son frère se sont vus confirmer la peine d'amende pour violences et dégradations infligées en première instance.

    Soit 800 € dont 400 avec sursis pour lui et 1000 € dont 500 avec sursis pour son frère qui était détenteur d'un sécateur. Ils devront verser tous deux 1000 € de dommages et intérêts à Alain Bougrain-Dubourg président de la LPO ainsi que 600 € à Philippe de Grissac, son vice-président.

    Ce 9 novembre 2015, la LPO avait mené, sous l'oeil des caméras de France télévisions une opération de destruction des matoles, des pièges utilisés notamment pour la chasse à l'ortolan 

     
     
    09/07/2018 : Battue illégale dans la vallée d’Ossau : les loups pourchassés

    Des centaines de bergers ont participé à une battue illégale dimanche. Un tour de force pour montrer leur impatience.

    Hier, 9 heures du matin, au Port de Castet. Plus d’une centaine d’éleveurs de brebis et leurs soutiens, armés de fusils, s’apprêtent à arpenter la vallée d’Ossau pour chasser le loup. Oui, le loup. Cette battue assumée qui n’a fait l’objet d’aucune déclaration aux autorités, encore moins à la préfecture, symbolise par son illégalité l’impatience des bergers.

     

    13/07/2018 : Loir-et-Cher : un chasseur accusé d’empoisonner des rapaces !

    L’association Loir-et-Cher Nature est bien décidée à aller au bout d’une procédure qui peut se révéler très longue. Interpelé il y a de cela un an, un garde-chasse privé a été surpris en train de déposer des appâts empoisonnés à destination des rapaces de la région. Pire : avec un pesticide agricole interdit en France depuis dix ans…

    François Bourdin, vice-président de l’association Loir-et-Cher Nature, ne décolère pas.

    Dépôt de plainte 

    Au micro de nos confrères de La Nouvelle République, il explique :

    « Cette affaire montre que le vieil état d’esprit de certains chasseurs, pour qui les “ becs crochus ” ne sont que des nuisibles perdure encore. »

    Habitué des combats juridiques pour protéger la faune de France, François Bourdin se montre particulièrement révolté par le dossier qui l’accapare actuellement. Un dossier complexe, qu’il mène tambour battant avec son association Loir-et-Cher Nature dont il est le vice-président.

    Triple accusation 

    Quels sont les faits ? Ceux-ci remontent au mois de Mars 2017. Ce jour-là, des agents de l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) surprennent en flagrant délit un garde-chasse privé travaillant pour une société de chasse communale au nord de la ville de Blois.

    Celui-ci était en train de répandre sur des chemins forestiers des morceaux de viande de lapin et de ragondin saupoudrés de… poison !

    Les appâts étaient destinés à des buses variables, dont trois cadavres avaient été retrouvés plus tôt dans ce secteur.

    Espèces protégées 

    En soi, l’affaire est déjà très grave, puisque l’intégralité des rapaces est protégée sur le territoire français par une loi votée en 1972 et par un arrêté d’application en date du 17 avril 1981.

    Mais ce n’est malheureusement pas tout. Le garde-chasse a en effet répandu ses pièges empoisonnés dans une zone classée.

    François Bourdin explique :

    « Cette commune fait partie de la ZPS Petite Beauce, et si cette zone a été classée ainsi, c’est en raison de 18 espèces déterminantes d’oiseaux, dont 7 rapaces. Or, parmi eux, certains peuvent aussi consommer des proies mortes, et donc être empoisonnés. »

    Et c’est malheureusement ce qui s’est passé, puisqu’en plus des buses variables, ont été retrouvés morts trois espèces de busards (cendré, des roseaux et saint-martin) qui ont en commun d’avoir des populations très fragiles.

    Un poison interdit 

    Enfin, vient s’ajouter à ces deux délits un troisième, encore plus grave selon l’association Loir-et-Cher Nature :

    « Les analyses ont confirmé qu’il s’agit de carbofuran, un insecticide agricole tellement toxique qu’il est interdit en France depuis 2008 ! »

    Aussi l’association a-t-elle décidé de déposer une seconde plainte contre ce garde-chasse pour avoir utilisé délibérément ce pesticide interdit car très violent mais aussi contre X pour ceux qui ont fourni ce poison au chasseur. Il est en effet illégal, en France, de détenir ce pesticide.

    Plainte en cours 

    À l’heure où nous rédigeons ces lignes, la procédure judiciaire est toujours en cours. Mais l’association espère un jugement exemplaire, afin que ces pratiques barbares à l’encontre des rapaces de France cessent une bonne fois pour toute.

    Il faut savoir qu’avant la protection de ces oiseaux de proie sur tout le territoire français, de très nombreux grands oiseaux ont frôlé l’extinction dans l’Hexagone.

    D’abord à cause de l’usage de dangereux pesticides qui empoisonnaient les rapaces, en bout de chaîne alimentaire.

    Mais aussi à cause des chasseurs eux-mêmes, qui n’hésitaient pas à tirer sur ces grands oiseaux au motif qu’ils attrapaient perdrix et faisans, du gibier relâché dans la nature tous les ans par les chasseurs afin de pouvoir les tuer pendant toute la saison de chasse, de septembre à février.

    Les fous de la gâchette n’aiment pas la concurrence, et le renard roux en sait quelque chose.

     

    19/07/2018 : La partie de chasse a tourné au drame hier à Saint-Brice, près de Provins

    Un jeune homme de 19 ans est mort écrasé sous le 4x4 de son père. L'accident s'est déroulé vers 23h15 hier soir dans un, champ au lieu-dit Les Eparmailles.

    Un jeune homme de 19 ans est mort écrasé sous le 4x4 de son père. L'accident s'est déroulé vers 23h15 hier soir dans un, champ au lieu-dit Les Eparmailles. La victime participait à une chasse au renard avec son père, son frère, sa sœur et le petit ami de celle-ci. Tous se trouvaient dans le véhicule lorsque celui-ci a fait une embardée. Le 4x4 a basculé sur le côté et le jeune homme a été éjecté. Il s'est retrouvé coincé sous les deux tonnes de la voiture. Sa famille a tenté de soulever le véhicule mais le garçon a succombé à ses blessures.

     

    21/07/2018 : Ariège : l'omerta des montagnes protègerait-elle des chasseurs d'ours ?

    A la foire ovine de la Saint-Matthieu, qui se tient depuis des siècles en Ariège, pas un berger ne parle d’éventuelles chasses à l’ours dans la région. Tout le monde se souvient cependant des attaques de 2009 commises par ces carnivores. Après avoir décimé plusieurs troupeaux, deux ours avaient mystérieusement disparu. Ils auraient été abattus et enterrés dans la montagne…

    Philippe Lacube est bien l’un des seuls à en parler ouvertement. Selon le chef des anti-ours, la chasse aux mammifères plantigrades en Haute-Ariège est un secret de Polichinelle : "L’omerta des montagnes, c’est que tout le monde est au courant sans être au courant. C’est-à-dire qu’on va tous avoir une idée, ça va discuter sans jamais prononcer les noms…"

    "C’est sûr que les gens sont l’arme au poing"

    Certains vont-ils tirer sur l’ours ? "Ils se défendront à leur façon, précise Philippe Lacube. Je n’ai pas à dire ce que chacun fera. Chacun est responsable de ses actes, mais c’est vrai qu’il y aura, et qu’il y a déjà un système de défense. Ça existe, bien sûr, on ne va pas se mentir. Depuis qu’il y a ce retour de l’ours en Haute-Ariège, c’est sûr que les gens sont l’arme au poing. Ils sont en colère, c’est une réalité."

    Ces mystérieux chasseurs d’ours ont accepté de parler au magazine "13h15 le samedi" (Facebook, Twitter, 13h15)... à condition de ne pas être filmés. Une poignée d’éleveurs très organisés et prêts à tuer pour défendre leurs troupeaux. Ils savent risquer une peine de sept ans de prison, mais sont persuadés d’être toujours protégés par l’omerta des montagnes…

     

    22/07/2018 : Ivre, le chasseur fait un scandale

    Pas moins de 160 personnes étaient rassemblées pour le repas de l’association de chasse. Avant que son président, ivre au point d’avoir perdu la mémoire, s’en prenne violemment aux pompiers venus le secourir. Et aux gendarmes.

    «Je ne peux pas vous parler de quelque chose dont je ne me rappelle pas, ce n’est pas possible. »

    Dans le box des prévenus, un homme de 62 ans, président d’une association de chasse du pays de Montbéliard, poursuivi pour s’en être violemment pris à des pompiers, dont l’un fait état de six jours d’incapacité totale de travail. Puis aux gendarmes venus les épauler. Le tout en état d’ivresse manifeste.

    « Inadmissible »

    Ce dimanche 22 juillet, 160 convives sont rassemblés pour le repas de l’association de chasse de cette commune du pays de Montbéliard.

    En fin d’après-midi, après un énième verre, le prévenu perd connaissance. Ces amis appellent les pompiers, et c’est à leur arrivée que le chasseur se réveille et commence à les agonir d’insultes. Ne pouvant plus le maîtriser, les gendarmes sont appelés en renfort et subissent le même traitement. L’homme est très agité, et dans la bousculade, il frappe l’un des pompiers.

    « Avez-vous l’alcool mauvais ? », s’enquiert le substitut du procureur. « Comme tout le monde. Non, je n’ai pas l’alcool mauvais, mais il ne faut pas m’embêter quand j’ai bu oui, comme tout le monde », répond l’intéressé, dont la mémoire lui revient à l’hôpital, de longues heures plus tard, enfermé dans une camisole. « Je regrette, bien sûr ».

    Au regard du profil de ce retraité Peugeot au casier vierge, son avocat, Me Barré, s’interroge sur la pertinence de juger son client dans le cadre d’une procédure en comparution immédiate. Et plaide l’altération du discernement. Pour le parquet, qui juge un tel comportement « inadmissible », voilà qui mérite trois mois de prison avec sursis et 500 € d’amende. Le tribunal suivra, en augmentant un peu l’amende (750 €)

    Quatre des cinq parties civiles réclamaient des dommages et intérêts : ce sera 300 € pour chacun.

     

    23/07/2018 : Un trafic de sangliers démantelé en Haute-Loire

    Les gendarmes de Haute-Loire ont démantelé un incroyable élevage clandestin de sangliers, qui étaient vendus à des chasseurs peu scrupuleux.

    C'est ce qui ressemble à une opération commando qui a été menée en toute discrétion il y a quelques jours, en pleine campagne, à Bas-en-Basset (Haute-Loire). Sur ordre du parquet du Puy-en-Velay, qui a ouvert une enquête pour recherche d'élevage illégal, une quinzaine de gendarmes et agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont mis la main sur un vaste trafic de... sangliers ! L'affaire a été révélée mi-juillet par le Progrès.

    Les lieux avaient été repérés par un hélicoptère de la gendarmerie équipé d'une caméra infrarouge pour les débusquer, bien dissimulés dans une forêt. L'exploitation, tenue par un homme peu soucieux de la condition animale, lui-même chasseur, occupait une soixantaine d'hectares et fonctionnait depuis plusieurs années en toute illégalité.

    Retrouvés divaguant dans les environs

    C'est la prolifération anormale de ces bêtes sauvages qui a fini par mettre la puce à l'oreille des autorités locales. « C'était de plus devenu très chaud entre les agriculteurs et les chasseurs », reconnaît Christine Hacques, qui avait pris certaines mesures afin de faire diminuer la population des sangliers, avançant par exemple au 1er juin l'ouverture de la chasse. Mais rien n'y faisait. « Il semblait évident que nous assistions à un phénomène de reproduction anormal. »

    L'agression, non élucidée, d'un président de société de chasse par trois motards cagoulés a fini par convaincre les représentants de l'Etat de la nécessité d'agir, et vite. « Des battues administratives et des tirs de nuit ont été organisés. » Jusqu'à la découverte de cet élevage clandestin, qui avait déjà été démantelé une première fois en 2010.

    Le propriétaire de l'élevage, qui serait par ailleurs chef d'entreprise, et le gardien des lieux seront auditionnés prochainement. Le syndicat agricole FDSEA 43 et son président Yannick Fialip entendent se porter partie civile. Ce dernier ne comprend pas « comment un parc fermé de 60 ha avec des animaux a pu échapper aux contrôles. Nous allons nous porter partie civile parce que nous avons des dégâts importants sur nos exploitations que nous estimons entre 200 000 et 300 000 € chaque année en Haute-Loire. » Par exemple des clôtures arrachées, des plantations saccagées par les sangliers qui se nourrissent de graines. « La première chose que nous demandons, c'est une condamnation ferme à l'encontre du fautif qui est un récidiviste. Nous voulons aussi en savoir plus sur le commerce de ces sangliers. Nous demandons enfin l'abattage de toutes les bêtes et la destruction du parc. »

    Outre une peine de prison, l'éleveur risque une forte amende. « Le système était de toute évidence connu des chasseurs du coin » conclut Christine Hacques.

     

    30/07/2018 : Ils braconnaient des oiseaux protégés

    Les services nivernais de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont mis la main sur un trafic d’oiseaux à la Charité sur Loire.
    « Nous avons trouvé huit chardonnerets vivants détenus dans des cages, ainsi qu’un piège à trébuchet permettant de capturer des oiseaux dans la nature », précise Yves David, inspecteur de l’environnement et adjoint au responsable départemental de l’ONCFS. Les oiseaux ont été saisis. « Six d’entre eux ont été relâchés dans la nature, peu après, car leur état de santé était satisfaisant. Les deux autres ont été dirigés vers un centre de soins dans l’Yonne. Depuis, ils ont recouvré leur liberté. »

    40% d'oiseaux en moins en dix ans

    Très vif en couleurs, le chardonneret élégant est très apprécié des collectionneurs de passereaux. « Il est assez facile de croiser cet oiseau avec, par exemple, des canaris. Il s’hybride bien avec d’autres espèces. Cela donne des couleurs originales », souligne l’inspecteur de l’Environnement. « Le chardonneret élégant est si recherché que l’espèce est devenue vulnérable en 2016 ». Ses effectifs ont chuté de près de 40 % en dix ans. Tout n’est pas à mettre au débit des braconniers. La modification des pratiques agricoles, la diminution de la part de bocages où ils nichent, la disparition des chaumes hivernaux y ont leur part. « Toutefois, le braconnage n’est pas anecdotique, car l’Europe méridionale, France, Italie, Espagne, Portugal, apprécie d’avoir des oiseaux chanteurs en cage. »« Un oiseau comme celui-là peut se monnayer entre 80 € et 200 € par spécimen. Meilleur chanteur il est, plus sa valeur augmente. »L’appât du gain ne peut pas être écarté des motivations des piégeurs. « Un oiseau comme celui-là peut se monnayer entre 80 € et 200 € par spécimen. Meilleur chanteur il est, plus sa valeur augmente. » Quant aux ex-détenteurs non autorisés d’oiseaux colorés de la région charitoise, l’affaire pourrait se conclure au tribunal. Pour la capture, la détention, le transport et le commerce sans autorisation ou certificat de capacité de tels animaux, ces hommes encourent jusqu’à deux ans de prison et jusqu’à 150.000 euros d’amende.

     

    01/08/2018 : Ivre, un chasseur s'en prend aux pompiers venus lui porter secours

    Des faits « inadmissibles et non cautionnables qui discréditent l’ensemble des chasseurs du Doubs en portant une atteinte directe à leur image ». Voila le sentiment clairement exprimé par Jean-Maurice Boillon, le président de la fédération des chasseurs du Doubs et Robert Perrot, l’administrateur du secteur cynégétique.

    Les faits qui les mettent dans une colère noire, se sont produits le 22 juillet lors du repas organisé par une association de chasse du pays de Montbéliard. Dans un état d’ivresse comateux, un chasseur de 62 ans s’en est pris violemment aux pompiers appelés pour lui porter secours et aux gendarmes. Des violences telles que le chasseur jugé dans la foulée en comparution immédiate a été condamné à 3 trois mois de prison avec sursis et à 750 € d’amende. Sans parler des dommages à verser aux quatre parties civiles.

    Affaire close ? Pas vraiment. Car estimant les faits « d’une extrême gravité », la fédération des chasseurs, très remontée, vient tout juste de demander au préfet qu’une sanction administrative soit prise à l’encontre de « cet individu, le privant momentanément de toutes activités et responsabilités cynégétiques ou associatives ». On ne rigole pas avec les chasseurs ne sachant pas boire avec modération à la fédération !
     
     

    Des animaux ont été tués en juin 2018 à Falaise. Une affaire toujours pas élucidée !

    C’est un fait divers qui remonte à la fin du mois de juin à Falaise. Henri et Raymonde n’en sont toujours pas revenus.

    « Deux brebis ont été tuées par balle courant juin », note Raymonde Émile.

    Par ailleurs, « trois petits moutons ont été blessés. Ils ont sûrement reçu des coups de bâton », ajoute la femme de ce couple de septuagénaires habitant à Falaise. Depuis presque 20 ans, ils louent un terrain appartenant à Chantal Patras.

    « On a eu jusqu’à une bonne vingtaine de moutons » expliquent-ils. 

    Dans la foulée, Henri et Raymonde Émile avaient déposé plainte contre X à la gendarmerie de Falaise. L’affaire a finalement été classée sans suite à la fin du mois de juillet. Mais le couple ne tient pas à en rester là.

     

    09/08/2018 : Fini les angoisses pour Berlioz, un ancien chien de chasse de 12 ans

    Traumatisé par son passé, Berlioz, un gascon d’environ 12 ans, semblait destiné à passer la fin de sa vie dans un refuge. Mais grâce à la générosité d’Edwige et Claude, ce grand dégingandé va enfin connaître l’amour dans un foyer chaleureux. Portrait de cet immense chanceux, adopté dans le cadre de l’opération Doyens de la Fondation 30 Millions d’Amis.

    Berlioz a été trouvé errant. Probablement utilisé comme chien de chasse, sûrement battu (en témoigne les traces de plomb qui entaillent sa cuisse), ce Gascon d’environ 12 ans est traumatisé par les Hommes. Recueilli au refuge de Figeac (46), ce grand chien au regard triste et au physique atypique n’attirait pas les regards… Pendant 2 ans, il s’est effacé devant les visiteurs qui ne lui accordaient aucune attention.

    De leur côté, Edwige et Claude, un couple de soixantenaires, a toujours rêvé d’ouvrir sa porte à « un chien que personne ne voudrait pour que la chance lui sourit pour sa dernière ligne droite », explique Edwige. Ce rêve s’est concrétisé avec l’emménagement dans une maison avec un jardin de 3000 m2, à Compolibat (12).

    Une rencontre paisible

    « Mon mari et moi avons été touchés par la bouille de Berlioz en voyant sa photo sur le site du refuge de Figeac. Il semblait tellement triste et malheureux ! Lorsque nous y sommes allés et que la bénévole a compris que nous venions pour lui, elle n’en revenait pas. Elle avait la chair de poule et semblait très émue qu’il ait enfin une chance ! », raconte-t-elle.

    Sorti de son box, Berlioz se montre passif voire indifférent devant ses futurs maîtres : « Il devait se demander ce qu’il se passait et ne pas croire que nous étions là pour le sortir d’ici », ajoute sa nouvelle maîtresse.

    Des séquelles de son passé

    Accueilli en juin 2018 par le couple, Berlioz n’a pas caché sa crainte viscérale des hommes : « Devant un homme inconnu, il s’aplatit immédiatement au sol, cache sa tête entre ses pattes et semble attendre  les coups sans oser bouger », indique Edwige, émue aux larmes.

    Le Gascon est aussi un peu trop maigrichon au goût du couple : « On voyait qu’il mangeait très peu. Je me doutais qu’il devait avoir mal aux dents et effectivement, il avait une infection de la bouche et beaucoup de tartre. Maintenant qu’il est traité, il mange mieux les gamelles que je lui prépare ».

    Un amour de chien

    Depuis 2 mois, Berlioz a enfin la vie qu’il mérite ! Promenade tous les matins et soirs de 45 minutes, liberté totale le reste de la journée dans 3000 m2 de terrain clôturé, gamelles préparées maison, câlins à foison et canapé quand il le désire…

    « Plus les jours passent, plus il nous manifeste une affection sans retenue. Nous faisons de grandes promenades. Il nous regarde, remue sa queue et semble nous dire "merci de m'avoir recueilli, je suis enfin heureux" », se réjouit sa maîtresse. C’est vraiment un amour de chien, il est merveilleux ! Il est très obéissant, très patient avec les enfants. Nous le gâtons comme un bébé et je pense que, de son côté, il a trouvé le bonheur et une vie, enfin, heureuse. »

    Adoptez, vous aussi, un doyen !

    Pour encourager l’adoption des chiens âgés de 10 ans et plus, la Fondation 30 Millions d’Amis s’engage à participer aux éventuels frais vétérinaires à hauteur de 600 euros. Depuis 2005, 120 refuges participent à cette opération Doyens et 8423 chiens ont été adoptés.

    « C'est un vrai bonheur pour lui et pour nous et j'encourage vivement les personnes qui auraient des à priori, à franchir le pas... elles ne seront pas déçues. N'importe quel animal, même très âgé, a droit à un minimum de bonheur dans ce monde ! Alors, tentez le coup... », invite Edwige.
     
     

    10/08/2018 : Toulon: un chasseur condamné à six mois de prison pour avoir tiré sur un cygne

    Un homme a été condamné ce mercredi par le tribunal correctionnel de Toulon à six mois de prison avec sursis pour avoir tiré sur un cygne à Hyères, relate Var-Matin. Présenté devant le tribunal en comparution immédiate pour destruction d'espèce protégée, il avait été identifié grâce à des témoins de la scène ayant pu prendre en photo la plaque du véhicule à bord duquel il circulait.

    Deux individus étaient présentés au juge, dont l'un a été mis hors de cause, faute de preuve. Détenteur du permis de chasse, le condamné se l'est vu retirer ainsi qu'interdit de le repasser pendant cinq ans, en plus de la saisie de ses armes. Il doit également payer 1000 euros de dommages et intérêts à la Ligue pour la protection des oiseaux locale, qui s'était constituée partie civile, ainsi que rembourser 500 euros de frais de justice.

    Cité par le quotidien, le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Buoux, dans le Vaucluse, explique recevoir "chaque année des dizaines d'oiseaux plombés", et que "de plus en plus de procès de ce type qui doivent faire prendre conscience des risques encourus" ont lieu.

     

    15/08/2018 : Un chasseur reçoit une balle dans la jambe à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier en Savoie

    Un chasseur d'une cinquantaine d'années a été blessé au mollet ce mercredi 15 août en Savoie. C'était le premier jour de l'ouverture anticipée de la chasse au sanglier.

    L'accident de chasse a eu lieu ce mercredi 15 août au matin à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier en Savoie. Vers 10h45, sur les terres le long de la RD 1006 en bordure de l'Isère, un chasseur a reçu une balle dans le mollet. L'homme âgé d'une cinquantaine d'années a été évacué par hélicoptère sur l'hôpital de Chambéry ainsi qu'un autre chasseur en état de choc.

    Cet accident intervient au premier jour de l'ouverture anticipée de la chasse au sanglier.

    Une enquête a été ouverte par le parquet de Chambéry.

     

    17/08/2018 : Gironde. Un chasseur tué par un tir de chevrotine

    Un accident de chasse s’est produit à Blanquefort, en Gironde, ce jeudi. Un chasseur de 50 ans a été tué par un tir de chevrotine.

    Un chasseur de 50 ans a été tué par un tir de chevrotine, ce jeudi soir, à Blanquefort, en Gironde, rapporte Sud Ouest. Les faits se sont produits dans un champ de maïs lors d’une chasse à l’affût. Un autre chasseur, posté sur un mirador, aurait accidentellement tiré sur la victime. Il a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.

     

    17/08/2018 : Près de Romorantin, le chat victime d'un tir a été amputé

    Blessé par du plomb, à Saint-Julien-sur-Cher près de Romorantin le 8 août 2018, ce chat d’un an a dû être amputé ce vendredi 17 août. Ses propriétaires en colère ont porté plainte ainsi qu’une association de protection animale.

    Ce jeudi 16 août 2018, Dormeur regarde tristement le jardin depuis la baie vitrée. Un gros bandage à la patte avant droite, il se déplace clopin-clopant dans la maison à Saint-Julien-sur-Cher près de Romorantin. Ce vendredi, il a finalement dû être amputé. 

    "C’est arrivé le 8 août, témoigne Ludivine, sa propriétaire. Il est rentré en boitant. Je l’ai pris dans les bras pour que mon mari regarde, mais il avait hyper mal. En le reposant par terre, j’avais du sang partout sur les mains." Le couple veille sur l’animal toute la nuit. 

    Le lendemain, le chat européen d'un an est amené à la clinique vétérinaire à Romorantin. Après une journée d’observation et des radios, le diagnostic tombe : du plomb a brisé l’articulation de la patte. La famille consulte un spécialiste à Saint-Avertin près de Tours. L’opération de reconstruction est risquée, l’amputation est la solution la plus sûre. "La vétérinaire nous a dit que le chat n’est pas gêné, il n’y a pas de risque d’infection. Mais visuellement ça fait mal au cœur", explique Ludivine.  Comment peut-on tirer sur une pauvre petite bête ? Pour une crotte dans un jardin ? "Elle a déposé plainte à la gendarmerie de Mennetou-sur-Cher lundi dernier. L’ASCE 41 (association pour la protection des animaux à Romorantin) a elle aussi porté plainte et va lancer une cagnotte en ligne pour soutenir les propriétaires de Dormeur, des fidèles donateurs de l’association. "Ils n’ont pas que tiré sur notre chat, ils ont plombé notre compte en banque, nos vacances, l'ambiance n'est plus la même à la maison", indique Ludivine qui a déjà dû débourser 500 euros en frais vétérinaires. 
     
     

    Les Sapeurs-Pompiers du Gard sont intervenus ce matin, autour de 8h, à Sanilhac-Sagriès pour porter secours à un chasseur de 80 ans ayant fait une chute dans un endroit difficile d’accès.

    Des sapeurs-pompiers spécialisés ont été engagés pour permettre une extraction plus aisée de la victime, qui a finalement été évacuée par hélicoptère sur les urgences de Nîmes.

     

    25/08/2018 : Saint-Juan (25) : Un piège à mâchoires mutile un chat

    Arès, un chat de 4 ans, a été retrouvé par ses maîtresses gravement blessé à la patte arrière droite près de Baume-les-Dames. Une amputation a dû être pratiquée. Les deux jeunes femmes espèrent que la justice fera son travail.

    Pascaline Ley et Mélanie Lecomte, deux habitantes de Saint-Juan, ont bien failli ne jamais revoir leur chat Arès vivant la semaine dernière. « Il a l’habitude de rentrer tous les soirs. Aussi étions-nous très inquiètes de ne pas le voir. Il a fallu en plus que nous nous absentions. Nous étions de retour le mercredi dans la nuit. Nous l’avons retrouvé dans notre lit à 0 h 30, dans un très sale état. Sa patte arrière droite, très enflée, n’était plus retenue que par la peau. »

    Les jeunes femmes le conduisent en urgence au cabinet vétérinaire de Baume-les-Dames. Le verdict est sans appel : Arès a été victime d’un piège à mâchoires qui lui a broyé les os, les nerfs et les muscles de la patte. Il faut l’amputer. Tout est très infecté. Des antibiotiques lui sont administrés, puis il est opéré. Son état de santé s’est amélioré, mais il est déprimé. « Nous l’avons récupéré vendredi. Nous sommes obligées de le nourrir et de l’abreuver nous-mêmes, car il ne le fait pas lui-même. Nous espérons que cela va s’arranger. »

    Mairie alertée et plainte en gendarmerie

    Les compagnes ne décolèrent pas et aimeraient que celui qui a déposé ce type de pièges, fréquents autour des poulaillers, et qui a sans doute libéré le chat, se manifeste. « Nous avons alerté la mairie de notre village et déposé plainte à la gendarmerie de Bouclans. Ce type de piégeage est interdit depuis le 1er  janvier 1995. Les autres méthodes de capture des animaux considérés comme nuisibles doivent être déclarées en mairie. En ce qui concerne notre chat, celui qui a déposé illégalement son piège à mâchoires encourt une peine de deux ans de prison et 30 000 € d’amende. Nous sommes très en colère et espérons que la justice fera son travail pour que cela n’arrive pas à d’autres animaux. »

     

    24/08/2018 : Un loup exécuté en Savoie par la Louveterie

    Un loup mâle adulte a été froidement exécuté en Savoie, dans la nuit du 22 au 23 août 2018.

    L’assassinat de Canis lupus italicus a été commis par la Louveterie, les « einzatsgruppen de la biodiversité ».

    Les bourreaux ont pu agir à cause du Plan Loup de Nicolas Hulot, plus particulièrement dans le cadre d’un « tir de défense renforcé » (tir à tuer).

    Le biocide a eu lieu dans la vallée de la Maurienne (73).

     

    28/08/2018 : Vendée. 10 chasseurs de gibiers d’eau verbalisés

    Pour le premier jour de chasse aux oiseaux d'eau, 10 chasseurs ont été verbalisés dans les marais vendéens.

    Mardi 21 août, pour l’ouverture de la chasse aux oiseaux d’eau, les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) de la Vendée ont mené une opération de contrôles dans les marais vendéens.

    10 des 58 chasseurs contrôlés ont été verbalisés pour des infractions relatives à la chasse mais également à la police de l’eau.

    Parmi les atteintes relevées, « la destruction par tir d’un grèbe castagneux qui fait partie des espèces protégées, le prélèvement d’un canard chipeau et de deux foulques macroules dont la chasse n’est ouverte qu’à compter du 10 septembre, le remplissage de plans d’eau en période de restrictions des usages de l’eau ainsi que des travaux non autorisés en zones humides », précisent les agents.

    Malgré cela, les organismes de surveillance affirment « que le comportement des chasseurs de gibier d’eau en Vendée est globalement responsable vis-à-vis du respect des limitations des usages de l’eau au cours de cet été sec ».

    Dans le cadre du renforcement du partenariat AFB/ONCFS, d’autres opérations conjointes seront programmées au cours de cette saison de chasse.

     

    27/08/2018 : Hérault : un flamant rose abattu par un chasseur à La Grande-Motte

    Le flamant-rose a été retrouvé sans vie sur le Golf de La Grande-Motte.

    Ce lundi 27 août au matin, un flamant-rose a été victime de ce qui ressemble fort à un acte de chasse.

    Sa dépouille a été retrouvée près du trou numéro dix du parcours des Goélands, sur le golf de la Grande-Motte.

    Le corps du volatile bagué, dont l’espèce est protégée, a été récupéré par des hommes de la police municipale de la commune.

    Ils ont aussitôt avisé l’Oncfs, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de cet acte délictueux et totalement "inacceptable", selon les mots de Jean-Michel Weiss, chef de la PM de la Grande-Motte.

     

    29/08/2018 : Landes : il chute de sa palombière, les pompiers se font attaquer par des frelons

    Le retraité landais avait effectué une chute de plus de 10 mètres, à Castelnau-Tursan. Il a été évacué vers le centre hospitalier de Mont-de-Marsan.

    Les pompiers landais sont intervenus ce mercredi matin à Castelnau-Tursan pour secourir un chasseur landais qui venait de chuter d’une palombière, alors qu’il évoluait à plus de 10 mètres au dessus du sol.

    Blessé au bassin et aux membres inférieurs, le retraité de 70 ans a été pris en charge et évacué vers le centre hospitalier de Mont-de-Marsan.  

    L’intervention des secours, chemin de Tucolle, s’est déroulée à vitesse grand V. Celle-ci a en effet été compliquée par la présence d’un nid de frelons.

     

    31/08/2018 : Qui piège les chats au collet à Équihen-Plage ?

    Placés en toute illégalité, ces pièges provoquent de graves et cruelles souffrances.

    Plus de sept jours chez le vétérinaire, deux opérations chirurgicales pour soigner les multiples plaies à l’abdomen et tenter de traiter au mieux les organes et tissus nécrosés, voire peut-être une euthanasie de l’animal...

    Ce sont les conséquences d’un collet posé dans un jardin privé d’Équihen-Plage et dans lequel Mimi s’est retrouvée piégée. Miaulements de panique et de douleur de l’animal qui est, malgré tout, parvenu à retourner jusqu’au domicile de son maître le ventre lacéré et enserré dans un collet « artisanal ».

    Ce sont plusieurs habitants d’Équihen ainsi que l’École du Chat du Boulonnais qui ont signalé ces comportements aux autorités, leur animal revenant gravement blessé ou ne revenant pas du tout.

     

    01/09/2018 : Un homme de 60 ans mordu par un sanglier à Gigean

    Ce samedi 1er septembre vers 10 heures, un homme de 60 ans s'est fait attaqué par un sanglier sur la commune de Gigean dans l'Hérault. Les pompiers ont dû intervenir pour soigner la victime, mordue à la jambe.

    Une rencontre malheureuse ce matin vers 10 heures à Gigean (Hérault) entre un homme de 60 ans et un sanglier, chemin du fond de Jeanne. La victime a été mordue au mollet par l'animal alors qu'il chassait.

    Douze sapeurs pompiers de Gigean et Bouzigues. Choqué, le chasseur a été transporté par hélicoptère vers l'hôpital Lapeyronie de Montpellier.

     

    02/09/2018 : Le bras du chasseur arraché par un coup de feu

    Que s’est-il passé à Saint-Urcisse, près d'Agen, à la lisière du Tarn-et-Garonne, ce  samedi vers 21 heures ? Les gendarmes sont chargés de recueillir plus de renseignements sur ce qui apparaît être un accident de chasse. 

    Un homme de 63 ans garde-chasse agrée est parti seul, carabine sur le bras dans un chemin communal. Les voisins et sa compagne ont alors entendu un coup de feu, et des cris. Ils se sont précipités dans la direction des hurlements et ils ont découvert le chasseur au sol, grièvement blessé.

    Son pronostic vital n'est plus engagé

    Son bras a été arraché par le coup de feu. L'arme était équipée de munitions pour le gros gibier. Les secours ont estimé que son état de santé atteignait un niveau de gravité qui nécessitait une évacuation au centre hospitalier Purpan, à Toulouse. Il a été opéré dans la soirée de samedi et le diagnostic de pronostic vital a été levé. 

    Les gendarmes souhaitent désormais l'entendre dans les prochains jours  pour en savoir plus sur l'accident.

     

    04/09/2018 : Biterrois : un chiot visé par un tir de fusil à Montagnac

    Le voisin a été interpellé. Il est poursuivi pour sévices et acte de cruauté sur un animal. 

    Lundi après-midi, une habitante de Montagnac quitte sa propriété, au cœur du village, pour faire des courses. Elle s’absente deux heures au plus. Elle laisse son chien âgé de cinq mois, un border collie croisé labrador, dans le jardin de 800 m2. La maison est bien clôturée. Personne ne peut y pénétrer sans forcer la grille d’entrée.

    " Quand je suis revenue, le portail était toujours fermé, s’émeut la mère de famille. J’entre et j’aperçois mon chiot allongé devant la porte d’entrée, ensanglanté et mal en point." Elle se rend de toute urgence chez le vétérinaire. Celui-ci repère sur la radiographie, un plomb de 4,5 mm, logé dans la moelle épinière, dans la colonne vertébrale. Le médecin détermine également la trajectoire du projectile, il a été tiré en hauteur.

    Un voisin excédé par les aboiements

    La propriétaire du chiot a porté plainte auprès de la gendarmerie de Pézenas qui a diligenté une enquête. Ses soupçons se sont portés sur un voisin qui se plaignait régulièrement des aboiements de ses chiens. " J’ai interrogé des riverains qui eux ne me signalent pas de désagréments, d’autant que nous habitons dans une rue où les chiens sont très présents ", explique-t-elle.

    La gendarmerie de Pézenas a mené l’enquête et réalisé une perquisition au domicile du voisin. Les forces de l’ordre y ont retrouvé un fusil. Son propriétaire, un quinquagénaire, a été interpellé et placé en garde à vue. Il aurait reconnu les faits et expliqué qu’il avait agi car il était excédé par les aboiements.

    L’homme est poursuivi pour sévices et acte de cruauté sur animal et est convoqué le 4 mars 2019 devant le tribunal correctionnel. La SPA de Béziers s’est portée partie civile.

    Omély, le chiot va être transporté dans une clinique à Montpellier pour passer une IRM. Le projectile n’a pu être retiré. "Les pronostics sont très mauvais ", déplore sa maîtresse.

     

    05/09/2018 : Pourtant interdite, la chasse continue dans la réserve naturelle de la baie de Canche

    La chasse au gibier d’eau est ouverte. Depuis un mois, les tirs ont repris dans la réserve de la baie de Canche, près du Touquet. Cette zone est pourtant interdite à la chasse, comme la justice l’a rappelé récemment. L’Etat avait promis de trouver une solution, avant l’ouverture, mais toujours rien.

    "C’est du braconnage !" Les associations de protection de l’environnement sont très remontées. Elles dénoncent l’attitude des chasseurs qui ont ressorti les fusils, il y a un mois. Marc Evrard est le directeur du Gdeam, l’une de ces associations : "dès le jour de l'ouverture, le 4 août, nous avons observé la présence d'un certain nombre de chasseurs, dans la réserve naturelle, mais aussi en lisière avec des tirs dirigés vers la réserve."

    Dès lors que le président des chasseurs de la baie les appelle à bafouer la loi, on ne s'étonne pas de les voir là.

    Et quelques jours plus tard, c’est sous le nez des gendarmes, appelés pour constater des infractions, que des chasseurs ont tiré sur des oiseaux. Mais ils n’ont pas été verbalisés, confirme Willy Schraen, le président régional et national des chasseurs : "il n'y a pas eu de PV. Ils ont demandé aux chasseurs de quitter la plage des Pauvres, ce qu'ils ont fait. Les choses se sont passées très calmement. Les identités ont été relevées, mais c'est tout."

    Pour l'instant, la volonté de l'Etat est de ne pas intervenir directement, mais on sait qu'il faut trouver une solution. 

    Même s’ils organisent 4 à 6 contrôles par semaine, les agents de l’office national de la chasse croisent finalement assez peu de chasseurs sur la plage des Pauvres. Ce qui permet à l’Etat tente de calmer le jeu, en attendant de trouver un accord. 

    Un échange de terrain ?

    La solution pourrait venir d’un partage des huttes de chasse entre les chasseurs, mais plus certainement d’un échange de terrain : abandonner la plage des Pauvres, si emblématique, pour obtenir un bail sur un autre secteur, chassable, hors réserve. Willy Schraen en a parlé à Emmanuel Macron : "Il faut qu'on trouve un espace pour les chasseurs locaux. C'est ce sur quoi nous discutons en ce moment. Je parle au Préfet, le parle aux ministres concernés."

    Bien sûr, je parle aussi au chef de l'Etat, car c'est un sujet qui concerne l'ensemble de l'exécutif.  

    Les négociations vont donc se poursuivent, avec des nouveaux rendez vous programmés en ce mois de septembre. Des négociations qui déplaisent fortement aux associations, déjà prêtes à ressaisir la justice, pour faire appliquer la loi, rien que la loi : "on demande simplement l'application du règlement de la réserve. Cela fait plus de trente ans que la chasse est interdite dans ce périmètre. L'Etat a laissé faire. Nulle part ailleurs, on voit des contrevenants à la loi s'installer comme ça dans la durée, en toute impunité. Il n'y a pas d'autres réserves naturelles en France où on voit des choses comme ça !"

    On a assez joué au chat et à la souris, ça suffit ! 

    Sur les cinq dernières années, le jour de l’ouverture, traditionnellement journée la plus fréquentée, il n’y avait qu’entre dix et vingt chasseurs sur la plage des Pauvres. Même s’ils se revendiquent beaucoup plus nombreux.

     

    06/09/2018 : Condamné à démonter sa hutte

    QUEND L’installation de chasse mesurait 65 m² au lieu de 9. Trop selon le tribunal qui l’a condamné à la démonter dans les trois mois. Il veut faire appel.

    Le 28 mars dernier, Marc S., 47 ans, était condamné en son absence pour sept contraventions et un délit liés à sa pratique de la chasse à la hutte, sur le territoire de Quend. Comme la loi l’y autorise, il a fait opposition pour être de nouveau jugé ce jeudi 6. « Je n’avais pas reçu de convocation », justifie cet habitant du Nord, ajoutant qu’il a appris le jugement par le Courrier Picard.

    En six mois, les données du problème n’ont pas changé. À l’entrée en vigueur de la loi chasse de 2000, la hutte cadastrée 649A74 était enregistrée pour une superficie de 9 m². La chasse de nuit y était donc autorisée sur cette aire, et pas un centimètre de plus. Or, lors d’un contrôle de l’office national de la chasse, le 27 novembre 2016, les agents assermentés ont mesuré « 65 m², dont 48 couverts  ».

    ACHARNEMENT

    Marc, chasseur depuis 1991, n’est pas le propriétaire de la hutte. Il en a en revanche l’usage à vie, octroyé par le fils du précédent propriétaire. Il affirme que ce dernier avait ajouté, en sa compagnie, deux containers pour faire des pièces supplémentaires et que lui, seul, en a jouté un d’environ 15 m² en 2016. « Mais je me suis renseigné auprès de la direction des territoires et de la mer, qui m’a renvoyé vers la mairie de Quend, où on m’a dit que si ça mesurait moins de 20 m² et qu’il n’y avait pas de fondation, je n’avais pas besoin d’autorisation », affirme-t-il.

    Sur le fond, il estime être victime d’un « acharnement » de l’office de la chasse et d’un de ses agents en particulier : « J’ai viré son meilleur copain de ma hutte parce qu’il ne respectait pas l’éthique de la chasse. Il m’avait dit qu’il me coincerait. Il en fait une histoire personnelle  ». La procureure Clélie Gibaldo croit utile de rappeler que la chasse à la hutte est « un tout petit milieu, où ce genre d’accusations fleurit régulièrement. Mais je rappelle que l’on parle d’un agent assermenté ».

    Sur la liste des contraventions, le chasseur plaide soit la négligence (« J’aurais dû retirer les chevrotines du chargeur »), soit la bonne foi (« On dit que j’avais dans mes appelants une sarcelle du Chili mais moi, je l’ai achetée comme une sarcelle d’hiver »).

    Le jugement qui frappe Marc ressemble beaucoup à celui qui était tombé en mars : obligation dans les trois mois de ramener la hutte à 9 m², sous peine de 25 euros d’astreinte par jour. Les amendes passent de 500 euros à 200 ferme et 200 avec sursis. Marc a aussitôt manifesté son intention d’interjeter appel et de se doter d’un avocat.

     

    06/09/2018 : Environnement. Un héron cendré abattu

    Deux promeneurs fouesnantais, adhérents de l’Association Eau et rivières de Bretagne ont découvert, en début de semaine, un héron cendré, abattu sur les terres du Conservatoire du littoral, à Penfalut.

    Jusquà 15 000 € d’amende

    Immédiatement alerté, le garde du Conservatoire du Littoral rattaché à la Communauté de communes (CCPF) a constaté ces faits commis en Zone Natura 2000, où tout acte de chasse est strictement interdit. Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont également été avisés, au même titre que la gendarmerie, l’association Bretagne Vivante et la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Du côté d’Eau et rivières, les responsables rappellent que « La destruction d’une espèce protégée est une infraction punissable de trois ans d’emprisonnement et 15 000 € d’amende. Sans compter les dédommagements aux parties civiles ».

    « D’un tir à balle, sans doute à partir d’un fusil à lunette et silencieux »

    « Découvert sous un bouquet de saules dans une prairie, rive droite en aval de la station de Penfalut, l’oiseau a pu y être traîné pour y être caché. Ou peut-être même était-il perché sur ce saule comme il en avait l’habitude. L’observation de l’oiseau ne laisse aucun doute sur l’origine de sa mort, récente (un à deux jours) puisque j’ai observé des œufs de mouche sur les plaies : deux plaies au cou de part et d’autre, l’une d’environ 5 mm de diamètre, l’autre d’environ 15 mm de diamètre. Signe caractéristique d’un tir à balle, sans doute à partir d’un fusil à lunette et silencieux », explique André Perron, membre de l’association Eau et rivières.

     

    07/09/2018 : Gironde : un chasseur chute d’une palombière et se blesse gravement à Préchac

    Un homme de 45 ans qui travaillait à la préparation d'une palombière à Préchac (Gironde), a chuté sur le sol. Gravement blessé, il a été héliporté au CHU de Bordeaux.

    Jeudi 6 septembre, un chasseur âgé de 45 ans, domicilié à Sauviac (Gironde), travaillait en haut d’un arbre à l’aménagement d’une palombière à Préchac quand une branche a cédé.

    L’homme s’est gravement blessé au dos en chutant sur le sol. Il a été secouru par les pompiers et héliporté au CHU Pellegrin de Bordeaux.

     

    08/09/2018 : Chasse : la battue des "bras cassés" se termine avec une balle dans la jambe

    Six chasseurs étaient jugés hier, à Gap, pour braconnage et blessure involontaire

    Une partie de chasse qui vire au braconnage et une absence flagrante de sécurité qui aurait pu mener au pire. Six chasseurs étaient jugés, hier, au tribunal de police de Gap, après un week-end de chasse en battue rocambolesque, soldé par une volée de plomb dans la jambe d’un des leurs.

    Braconnage et absence de sécurité

    Le 16 septembre 2017, dans le secteur de Villar-Saint-Pancrace, autour du GR5, la bande tir un jeune chevreuil et décide de ne pas le marquer avec la bague réglementaire, avant de le déplacer discrètement au fond d’un vallon. Le lendemain, la battue continue.

    Mais les chasseurs ne se doutent pas que trois inspecteurs de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage), alertés sur de possibles braconnages, sont postés aux alentours.

    Ils repèrent immédiatement des infractions : aucun des chasseurs ne porte de chasuble, pourtant obligatoire, et plusieurs ne respectent pas leur poste de battue. Un premier chevreuil est alors abattu et encore une fois, les chasseurs décident de ne pas le marquer avant de redescendre dans le vallon.

    Là, ils tirent un second chevreuil. Mais dans l’action l’un d’eux reçoit une balle dans la jambe. Rapidement évacué par l’hélicoptère des pompiers, il s’en sortira finalement avec un mois et demi d’arrêt de travail et aucune séquelle.

    « J’ai tiré sans savoir qu’il était en dessous »

    Face au procureur, l’auteur du tir, très ému, reconnaît « une grosse erreur et de la malchance ». « J’ai tiré sans savoir qu’il était en dessous », explique le retraité, les larmes aux yeux. Avant d’expliquer être « traumatisé » par son geste et ne plus avoir touché à un fusil depuis.

    « Vous n’aviez même pas le droit de tirer ! C’était du braconnage, tance le représentant du ministère public Sébastien Bautian. Il n’y a pas de malchance. Quand on a un fusil, il faut être maître de soi et respecter les règles de sécurité. Mais bien sûr quand on est dans l’illégalité, ce n’est pas le cas. »

    Retenant la co-action lors de la partie de chasse, il requiert pour les faits de braconnage et le non-respect des règles de sécurité 3 200 € d’amende dont 700 avec sursis pour chacun des participants, avec retrait du permis de chasse pour deux ans. Pour l’auteur de la blessure involontaire, une amende supplémentaire de 1 500 € et un retrait du permis pour 5 ans est demandé.

    « IIs ont fait n’importe quoi »

    Des réquisitions « disproportionnées », selon Me Pellegrin, l’avocate des chasseurs. « Oui, c’est une bande de bras cassés à la chasse. Oui, ils ont fait n’importe quoi. Mais c’est, pour tous, leur première infraction », souligne-t-elle.

    Le tribunal allégera finalement les peines en condamnant les chasseurs à des amendes allant de 700 € dont 300 avec sursis à 2 700 €, dont 1 400 avec sursis, assorties d’un retrait du permis de chasse d’un an. L’auteur de la blessure devra lui s’acquitter d’une amende supplémentaire de 1 500 € et son permis lui sera retiré pour deux ans.

     

    08/09/2018 : Alpes du Sud : deux chasseurs blessés

    Ce samedi, sur la montagne de Lure, un chasseur a été retrouvé inconscient à Mallefougasse. L'octogénaire a été transporté dans l'après-midi sur l'hôpital de Digne-Les-Bains. Toujours suite à la chasse, sur la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas, c'est un homme de 60 ans qui a été blessé au bras après avoir été emporté par un rocher. Le PGHM de Briançon est venu le prendre en charge et le chasseur a été transporté sur l'hôpital de Gap.

     

    12/09/2018 : Un chasseur se tue avec son fusil dans le Var, la thèse de l'accident privilégiée

    Un homme âgé de 69 ans est décédé ce mercredi matin des suites d'une hémorragie. Selon les premiers éléments, ce chasseur s'est mortellement blessé en manipulant son arme à Artignosc-sur-Verdon.

    Selon un témoignage recueilli dans le milieu de la chasse par Var-Matin, le drame s'est produit à l'issue d'une battue alors que la victime, seule, regagnait son véhicule. Le coup est vraisemblablement parti au moment où le sexagénaire déchargeait son arme, précise une source proche de l'enquête.

    Les techniciens en identification criminelle (TIC) du groupement départemental de gendarmerie, à La Valette-du-Var, se sont rendus sur place pour procéder aux constatations. La compagnie de gendarmerie de Draguignan, sous l'autorité du parquet de la même ville, est chargée des investigations.

    Rappelons que la saison de chasse a ouvert dimanche 9 septembre dans le Var. La saison passée avait été catastrophique niveau statistique dans le département. Six accidents ont été recensés, entraînant le décès de trois chasseurs, des blessures graves à un autre et des dommages plus légers pour deux autres pratiquants.

     

    12/09/2018 : Ivres, ils tirent en l'air au fusil de chasse et écopent de 6 mois de prison ferme

    Trois hommes, âgés de 30 et 40 ans, comparaissaient ce mercredi à Rennes pour avoir tiré en l'air, ivres, ce lundi soir, au fusil de chasse entre Montreuil-sur-Ille et saint Médard-sur-Ille, en Ille-et-Vilaine. Ils visaient des canards, ils ont touché à la place des voitures et un lampadaire.

    Tout commence ce lundi soir quand l'un des amis propose à un autre de l'emmener chercher des petits chats pour ses enfants. Ils récupèrent un troisième ami sur la route et décident tous d'aller boire l'apéro à Montreuil-sur-Ille, en Ille-et-Vilaine, chez le premier.  

    Après plusieurs verres d'alcool, l'hôte, adepte du balltrap, vous savez cette discipline de tirer au fusil des assiettes volantes, propose à ses amis d'aller tirer quelques canards au fusil de chasse. Très alcoolisés, ils partent donc en voiture, tous les trois, fusils en main (deux au total un calibre 12 et un calibre 16) et cartouches sur la banquette, faire le tour des champs et des étangs alentours pour aller se faire quelques canards.  

    Ils s'arrêtent à Feins, à Saint-Médard-sur-Ille et aux étangs d'Aubigné. Mais apparemment, ils ne voient pas grand chose puisque que les policiers retrouvent sur ce trajet des impacts de balles sur deux voitures et un lampadaire de jardin, loin des canards prévus ce soir là. Au total, 45 cartouches sont tirés tout au long du parcours. Les trois prévenus expliquent qu'ils ne se souviennent pas de grand chose. Même pas d'avoir tiré autant de balles ce soir-là.

    Ils ont reconnu les faits, ce mercredi après-midi, tout en s'excusant des préjudices commis. Ils ont été condamnés à 6 mois de prison ferme, avec plus ou moins 2 mois suivant les prévenus. Aucun mandat de dépôt n'a été retenu, c'est à dire que personne n'a dormi en prison ce mercredi soir.

     

    14/09/2018 : 21 000 tonnes de plomb dans la nature : la contribution biodiversité des chasseurs

    Un rapport européen affirme qu’entre 10 000 et 20 000 tonnes de plomb sont propulsés chaque année dans la nature à cause des tirs de chasseurs et de loisir. Entre un et deux millions d’oiseaux meurent chaque année par contamination alors que la contamination des eaux est difficile à évaluer.

    Les chasseurs contaminent la nature avec leurs cartouches. Au plus fort de polémique sur la démission de Nicolas Hulot, les organisations représentatives des chasseurs ont martelé que ce loisir était essentiel pour la protection de la diversité. Un argument reçu avec sarcasme par les militants écologistes. Les chasseurs de leur côté mettaient en avant leur rôle dans la maitrise des populations d’animaux ainsi que l’entretien des chemins forestiers et de la nature en général. Notons que le débat était stérile entre deux parties irréconciliables avec des positions de principe. Un rapport européen sur la contamination en plomb de la nature par les cartouches des chasseurs et tireurs de loisir, change clairement la donne.

    D’après cette étude menée par l’Agence européenne des produits chimiques (EChA) estime en effet que chaque année entre 30 000 et 40 000 tonnes de plomb issus des cartouches tirées contaminent la nature européenne. Le hasard du calendrier fait bien les choses alors que les médias ont rarement autant parlé des chasseurs et que cette étude avait été commandée en 2015 par la Commission européenne. « L’EChA a répondu l’année suivante que les données disponibles justifient des restrictions de l’usage du plomb dans ces environnements fragiles ; l’agence suggère désormais, après examen de nouvelles données, des mesures de restriction additionnelles.De fait, les chiffres sont impressionnants. Chaque année, selon les chiffres de l’industrie cités par l’EChA, 30 000 à 40 000 tonnes de plomb sont utilisées en Europe dans des munitions de types variés. Sur ce total, précise l’EChA, « 21 000 tonnes sont utilisées par les chasseurs, dont un maximum de 7 000 tonnes dans les zones humides et 14 000 tonnes sur la terre ferme » » rapporte le journal Le Monde.

     

    14/09/2018 : Un chasseur croit tirer sur un loup et tue la chienne d'un couple de randonneurs

    Croyant voir un loup dans son fusil à lunette, un chasseur a tué la chienne d'un couple de randonneurs alors qu'il participait à une battue, jeudi après-midi à Saint-Auban.

    Alors qu'un couple de randonneurs en vacances empruntaient le chemin de grande randonnée le GR510 à Saint-Auban, dans l'arrière-pays grassois, leur chienne Geisha -malinois de 6 ans qui trottinait juste devant eux- a été abattue par un chasseur se trouvant 40m au-dessus du chemin.

    Il participait à une battue sanglier-loup.

    les maîtres portent plainte

    Une scène aussi triste qu'incompréhensible pour les maîtres de Geisha qui portait un collier orange tandis qu'eux-mêmes étaient habillés de couleur vives.

    Très affectés, ils ont porté plainte contre le chasseur "pour que cela n'arrive pas aux autres. Nous, c'est trop tard, cela ne fera pas revenir notre chienne qui nous suivait en randonnée depuis 6 ans."

     

    15/09/2018 : Hauts-de-France: Le trafic d’oiseaux protégés est particulièrement actif dans la région

    • Les braconniers de chardonnerets sont très actifs dans les Nord-Pas-de-Calais.
    • Une pratique issue d’une lointaine tradition liée à la mine.
    • Le prix de ces oiseaux protégés peut atteindre plusieurs centaines d’euros.

    La région n’est pas épargnée par le trafic d’animaux sauvages. Jeudi, un homme devait comparaître devant le tribunal correctionnel de Lille pour enlèvement ou capture d’ espèce animale protégée. En l’occurrence des chardonnerets élégants. Une affaire qui lève le voile sur une pratique très répandue dans la région.

    Le 21 janvier 2017, près de la gare Saint-Sauveur, à Lille, un homme d’une cinquantaine d’années a été interpellé par des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Dans la besace de l’individu, les fonctionnaires ont découvert deux chardonnerets élégants, des petits oiseaux protégés. Lors de ses auditions, « mon client a reconnu qu’il braconnait. Comme son grand-père et son père avant lui », a déclaré l’avocat du suspect, maître Bironneau. Pour autant, le mis en cause a affirmé qu’il ne faisait pas commerce de ces oiseaux.

    Une tradition qui vient de la mine

    « Pour cette affaire, je ne me prononce pas. Mais c’est toujours ce que disent les braconniers qui se font attraper, réagit Bertrand Warnez de l’ONCFS du Nord. Il faut savoir que le prix de certains chardonnerets va de 30 à plusieurs centaines d’euros sur le marché. » En 2017, le tribunal de Lille a vu passer une quarantaine de prévenus accusés de trafic d’oiseaux protégés : « En deux ans, nous avons saisi environ 600 oiseaux. Le Nord et le Pas-de-Calais font partie des départements les plus touchés par ce trafic », assure Jean-Michel Vasseur, un autre agent de l’ONCFS.

    Plusieurs raisons à cela : « C’est une tradition qui vient de la mine, quand les mineurs descendaient avec des canaris pour détecter le grisou. Ça a évolué en concours de chant et de beauté. Le début du braconnage vient d’une déviance à croiser les canaris avec des espèces sauvages », explique l’agent. La région se trouve aussi sur les voies de migration des oiseaux et elle regorge de friches dans lesquelles ils trouvent leur nourriture.

    2ans de prison et 150.000 euros d’amende

    « On sait très bien que la friche Saint-Sauveur renferme de nombreuses espèces protégées, prévient l’écologiste Lillois Dominique Plancke. Si les braconniers ne viennent pas à bout des chardonnerets, c’est l’urbanisation qui le fera de toute façon », déplore-t-il.

    Le procès de l’homme a été reporté à mars 2019. « Il encourt 2 ans de prison et 150.000 euros d’amende », selon l’ONCFS. Dans les faits, les peines sont assez faibles : « Entre 400 et 600 euros en composition pénale. Beaucoup recommencent, ça prouve bien que c’est rentable », soupire Jean-Michel Vasseur.

     

    17/09/2018 : Lot-et-Garonne : une balle de fusil de chasse traverse son salon

    Le chasseur n’a toujours pas été identifié. La piste accidentelle est privilégiée.

    Il était près de 8 h 30, dimanche matin, lorsque cette habitante du lieu dit La Laubie, sur la commune de Puymiclan, a été surprise par le fracas de ses fenêtres brisées.

    Une balle de chasse a traversé de part en part son salon, cassant un premier carreau, puis un second à l’autre extrémité de la pièce.

    Selon les premières constatations, la munition, qui a terminé sa course dans un volet, était destinée à du gros gibier.

    Dimanche soir, le chasseur n’avait toujours pas été identifié. Les enquêteurs privilégient pour l’heure la piste accidentelle.

     

    17/09/2018 : Limoges: le chasseur vise un faisan et touche une fillette de 10 ans

    L'accident s'est produit dimanche, sur les bords de la Vienne, à Limoges, rapporte Le Populaire du Centre ce lundi. Alors qu'elle profitait en famille d'un pique-nique ensoleillé près de la rivière, une fillette de 10 ans a été touchée accidentellement par le tir d'un chasseur qui visait un faisan.

    Prise en charge par les secours, la fillette a été opérée ce lundi. Son pronostic vital ne serait pas engagé. Le parquet n'a pas précisé si le chasseur, âgé de 69 ans, avait été placé en garde à vue.

     

    17/09/2018 : Un chasseur tire sur un pêcheur aux étangs de Varesnes

    Samedi 15 septembre, un différend entre un pêcheur et un chasseur a mal tourné aux étangs de Varesnes, commune du Noyonnais. Le chasseur aurait utilisé son fusil pour tirer sur le pêcheur, le blessant gravement au niveau des membres inférieurs. Ses blessures ont fait l’objet d’une interruption temporaire de travail de 21 jours.

    Les gendarmes sont intervenus rapidement sur les lieux pour interpeller le principal suspect. L’homme a été déféré ce lundi et placé sous contrôle judiciaire par le juge des détentions. Le parquet de Compiègne est en charge de l’enquête. L’origine de la rixe porterait sur la jouissance de ces étangs entre chasseurs et pêcheurs.

     

    18/09/2018 : Limoges : il tire sur une fillette en voulant chasser un faisan

    FAIT DIVERS - En voulant tirer sur un faisan, un homme a touché une fillette de 10 ans, dimanche après-midi à Limoges. Une enquête a été ouverte.

    Le pique-nique a viré au cauchemar pour une famille, dimanche en fin d'après-midi. Une fillette de 10 ans a été grièvement blessée par arme à feu, selon le quotidien le Populaire du Centre. En cause : le tir d'un chasseur. Selon la police, l'homme de 69 ans a utilisé son arme depuis son jardin pour chasser un faisan. Il a touché l'animal, avant que la balle n'atteigne l'enfant. La fillette a dû être opérée en urgence mais ses jours ne sont pas en danger. 

    L’enquête, ouverte dans un premier temps pour "tentative d’homicide volontaire sur mineure de 15 ans", s’oriente vers la thèse accidentelle.

    Aucun antécédent judiciaire

    L’auteur présumé du coup de feu a été interpellé et sa carabine saisie. Il s’est d'abord montré "récalcitrant pour avouer sa participation avant de finalement reconnaître les faits. Le SRPJ a déjà établi qu’un seul coup de feu avait été tiré. L’homme, sans antécédents judiciaires", a indiqué la police.

    L’enquête a été confiée au service régional de la police judiciaire de Limoges qui devra effectuer des analyses balistiques pour déterminer si la balle, qui a tué le gibier, a ricoché avant de toucher la fillette.

     

     

    19/09/2018 : Un braconnier arrêté au sud de Caen en flagrant délit de chasse aux hérissons avec son chien

    La brigade canine du commissariat de police de Caen (Calvados) a interpellé à Ifs, en pleine chasse, lundi 17 septembre 2018, un homme qui  était en train de capturer des hérissons. Douze petits mammifères étaient prisonniers et un treizième était encore dans la "gueule" du chien qui l'accompagnait quand la police est intervenue.

    Le tweet des la police du Calvados qui signale cette étonnante interpellation : "qui s'y frotte s'y pique" : 

    Un animal protégé en totalité 

    Dans toute la Communauté Européenne, il est interdit de détruire, transporter, naturaliser, ou vendre des hérissons.
    La loi prévoit une peine pouvant allant jusqu’à un an d’emprisonnement et 15000€ d’amende et elle permet la confiscation d’objets utilisés pour l’infraction : armes, véhicule, etc..

    Beaucoup d'associations se mobilisent aujourd'hui pour protéger ce mammifère décimé ( 4 individus sur 1000 atteint aujourd'hui l'âge de 10 ans)
     
     
     

    Une patrouille de gendarmerie de passage sur la Rocade sud, samedi après-midi, a eu son attention attirée à la hauteur de Saint-Martin-d’Hères par une Lada zigzaguant dangereusement sur la Rocade sud de l’agglomération grenobloise, à la hauteur de Saint-Martin-d’Hères.

    Les militaires ont immédiatement stoppé le véhicule et procédé à un contrôle de l’automobiliste, qui ne semblait pas en possession de tous ses moyens.

    Vérification faite, l’alcoolémie de cet homme de 48 ans était de 2, 84 g/litre de sang. D’autres vérifications ont permis d’établir qu’il s’était vu notifier le 31 juillet dernier la suspension de son permis de conduire pour une durée de six mois pour des faits identiques. Faits précédés, en 2014, d’une condamnation pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique (CEEA).

    Rentrant d’un repas pris à l’issue d’une partie de chasse, le suspect avait par ailleurs placé son fusil approvisionné, sécurité non enclenchée, dans sa housse posée sur le siège du passager avant. La réglementation prévoit de transporter les armes de chasse une fois qu’elles ont été neutralisées, et uniquement dans le coffre.

    Placé en garde à vue, le suspect a comparu lundi devant le tribunal correctionnel de Grenoble et a demandé un délai pour préparer sa défense. Il sera jugé le 17 octobre prochain. En attendant, il a été placé en détention provisoire par le tribunal.

     

    20/09/2018 : Les braconniers de Poissy piégeaient les chardonnerets avec de la glu

    Ils les revendaient 200 € pièce à des clients amateurs de la mélodie de leurs chants.

    L’affaire paraît légère mais l’enjeu est de taille. Une bonne partie des chardonnerets élégants a disparu alors qu’il y a peu de temps, c’était encore une espèce très répandue en France. Au point de faire partie aujourd’hui de la liste des espèces protégées et de faire l’objet de trafics. Deux hommes, âgés de 39 ans et 48 ans, ont été interpellés, le week-end dernier, à Poissy, alors qu’ils tentaient justement de piéger ces petits oiseaux.

    Ce jour-là, les policiers de Conflans-Sainte-Honorine reçoivent un appel de leurs homologues de la police de l’environnement de l’ONF, les alertant sur un trafic d’oiseaux. Les fonctionnaires décident de monter une petite opération pour prendre les braconniers sur le fait.

    Ils avaient amené un mâle, son chant servait à attirer les femelles

    Ces derniers avaient creusé un trou et l’avaient rempli d’eau pour créer une mare. « Ils avaient amené un Chardonneret mâle dans une cage, et son chant servait à attirer les femelles », rapporte une source proche du dossier. Pour piéger les oiseaux, les deux hommes avaient mis de la glu sur les branches.

    Pris sur le fait, les deux suspects ont été placés en garde à vue au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine. Lors d’une perquisition à leur domicile, les policiers ont mis la main sur dix chardonnerets élégants dans des cages. Ils ont reconnu qu’il les vendait 200 € pièce. « Les gens qui les achètent sont souvent des personnes qui veulent avoir ces oiseaux en cage chez eux car ils aiment la mélodie de leurs chants » explique un policier de l’environnement.

    Les deux hommes ont été remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel pour février prochain. Ils risquent une amende pouvant aller jusqu’à 150 000 € et deux ans d’emprisonnement.

     

    20/09/2018 : Un jeune vautour né dans la Drôme retrouvé criblé de plombs dans le Vaucluse

    Le seul jeune vautour percnoptère né dans la Drôme cette année a été retrouvé blessé dans le Vaucluse. Cet oiseau protégé a été victime d'un tir de plombs. La FRAPNA parle d'une acte volontaire. Une plainte doit être déposée auprès de l'ONCFS.

    L'espèce est strictement protégée.  Un jeune vautour perncoptère, né il y a quelques mois dans le Parc naturel régional des Baronnies provençales, a été criblé de plombs il y a une semaine et retrouvé à Sarrians dans le Vaucluse. Cet oiseau rare bagué à sa naissance par l'association "Vautours en Baronnies" avait quitté la Drôme pour sa première migration. Il est aujourd'hui pris en charge au centre de soins de Buoux  dans le Vaucluse géré par la LPO. 

    Une plainte sera déposée

    Par la voix de son président honoraire, la FRAPNA de la Drôme dénonce l'acte volontaire d'un chasseur. "Il n'est pas possible" dit Roger Mathieu "de confondre ce vautour avec un faisan ou une grive". Une plainte doit être déposée auprès de l'ONCFS, l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. 

    Le vautour percnoptère, dont il ne resterait que quelques dizaines de couples en France selon la FRAPNA , est un des oiseaux les plus menacés d’Europe.

     

    20/09/2018 : Essonne : un charnier de canards découvert au bord d’un chemin forestier

    Une quarantaine de cadavres de volatiles, ni mangés ni brûlés, ont été découverts par des promeneurs il y a une dizaine de jours. Le mystère reste entier sur leur provenance.

    Une odeur de putréfaction infâme, qui embaume près d’un demi-hectare de forêt. Et pourtant… Près de dix jours après sa découverte, le charnier de canards abandonné en bordure du GR11 à Soisy-sur-Ecole vient d’être simplement enfoui. « Mais ça sent encore », soupire un couple de promeneurs ce jeudi, dans ce chemin situé à un battement d’ailes d’un centre équestre et du restaurant implanté au lieu-dit « Au saut du Postillon ».

    Voici une dizaine de jours, une quarantaine de cadavres de volatiles, ni brûlés, ni blessés, ni mangés, ont été trouvés, tous entassés les uns sur les autres. Aussitôt, la mairie est informée.

    « Mais nous n’avons pas la structure pour effectuer des prélèvements ou des analyses afin de savoir si ces animaux étaient malades », indique Philippe Berthon, le maire (SE) de cette commune de 1 100 âmes qui a saisi l’ARS (agence régionale de santé) et la préfecture. « On se demande d’où cela peut venir, d’un élevage ou de chasseurs, poursuit-il. Ni si cela présente un risque sanitaire. On a balisé autour, placé un panneau, puis on a demandé à la préfecture quelles étaient les consignes. »

    La Direction départementale de protection des populations (DDPP), en charge de ces questions, a finalement répondu ce jeudi que les services de l’Etat avaient avisé l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) afin d’évaluer le risque constitué par ces cadavres.

    Cet organisme public a répondu que « ces canards ne présentaient pas de risque sanitaire au vu du contexte épidémiologique local favorable : aucun indice de maladie contagieuse détecté à ce jour dans les oiseaux de la faune sauvage ou dans des élevages de volailles alentour. » Sans préciser toutefois si des analyses avaient été effectuées sur les volatiles entassés.

    Selon l’ONCFS, « il pourrait s’agir de canards sauvages abandonnés à l’issue d’une partie de chasse »

    Selon l’ONCFS, « il pourrait s’agir de canards sauvages (colverts) abandonnés à l’issue d’une partie de chasse au gibier d’eau. En effet, ces oiseaux sont généralement prélevés lors de battues appelées levées d’étang. »

    Des affirmations qui sont accueillies dubitativement par les habitants de Soisy-sur-Ecole, qui y voient davantage le signe d’une maladie ayant touché un élevage : « Pourquoi les chasseurs ne les auraient pas ramenés pour les manger, alors que la chasse vient seulement de reprendre ? Pourquoi les auraient-ils entassés, alors qu’il leur suffisait de les laisser à l’endroit où ils les ont abattus ? »

    Malgré tout, il est vrai que certains partenaires de groupes de chasseurs, contre rémunération ou gratuitement, se chargent parfois de gérer l’enfouissement des animaux tués ou des restes d’animaux dépecés. « Comme dans le bâtiment où les entreprises font payer les gravats qu’ils doivent déposer dans les déchetteries », indique un chasseur.

    Avec des dérives dans ce cas-là aussi : « Ces derniers mois, on a pu déposer 5 plaintes pour des dépôts sauvages d’ordures où on avait retrouvé une facture ou une adresse permettant d’identifier le contrevenant, souligne le maire de Soisy-sur-Ecole qui envoie régulièrement ses agents communaux nettoyer les espaces naturels. Plus de 40 m3 sont ramassés chaque année. »

    Les cadavres enfouis ce jeudi

    Ce jeudi, la DDPP a donc indiqué à la mairie qu’elle pouvait entamer une procédure « de retrait des cadavres d’animaux trouvés morts et dont l’identification ou l’origine ne peut être établie. » La préfecture a ajouté que l’élimination « pouvait être prise en charge par le service public de l’équarrissage puisque aucun propriétaire ne pouvait être identifié. »

    Dans la foulée, la municipalité qui attendait une réponse depuis dix jours, a effectué l’enfouissement des cadavres de canards sur le site de leur découverte. Mais le mystère reste entier sur la provenance de ce charnier, dont on ne voit désormais qu’un monticule de terre, une aile abandonnée et des plumes.

     

    20/09/2018 : 13 hérissons braconnés par un chasseur

    Alors qu’un individu a été pris en flagrant délit en train de chasser des hérissons à Ifs (14), la Fondation 30 Millions d’Amis rappelle que ce sont des animaux protégés en voie d’extinction !

    Chasser le hérisson constitue un délit, comme l’a rappelé la police de Caen (14) dans un tweet. Un individu qui venait de capturer 13 hérissons à l’aide de son chien à Ifs, l’a appris à ses dépens ! L’homme a été interpellé par la brigade canine en pleine action alors que son chien tenait encore un hérisson dans sa gueule (17/09/2018). Une chasse totalement illégale !


    Le hérisson, un animal protégé

    En effet, le hérisson bénéficie d’un statut de protection en vertu de l’arrêté du 23 avril 2007. Il est donc interdit de transporter, détruire, mutiler, capturer, naturaliser ou encore vendre des hérissons.
    L’article L415-3 du Code de l’environnement prévoit une peine pouvant allant jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende.

    En plus d’être totalement interdite, cette chasse est aussi extrêmement préjudiciable pour ces animaux qui sont véritablement en danger. Ils sont en effet de plus en plus menacés par l’Homme, à cause des pesticides dispersés dans la nature, les accidents sur la route, la destruction de leur habitat naturel…

    Les hérissons, victimes de l’Homme

    En février 2018, la Fondation 30 Millions d’Amis s’était mobilisée pour un hérisson pris pour un « ballon de football » à Vic-en-Bigorre par deux jeunes individus qui avaient filmé et posté la vidéo sur les réseaux sociaux. Interpellés, les deux auteurs présumés de cette barbarie devront répondre prochainement de leurs actes devant le tribunal correctionnel de Tarbes. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile au procès.

     

    21/09/2018 : Importation illégale de sangliers : les langues se délient

    Les témoignages se succèdent : un garde-forestier nous a livré un nouveau témoignage édifiant. De manière anonyme, il confirme l’importation illégale de sangliers destinés à une chasse où l’on tire beaucoup. Cette importation concerne-t-elle beaucoup de sangliers ? " Il y en a beaucoup, je ne sais pas mais le phénomène existe, c’est certain. Je me rappelle d’une anecdote : un transporteur de bois à trois heures du matin arrive et trouve un camion embourbé. C’est une bétaillère, remplie de sangliers. Les chauffeurs polonais sans réseau sont perdus. Alors, les sangliers ont été lâchés à cet endroit mais ce n’était pas la destination "

    Nous n’avons pas constaté de flagrant délit d’importation de sangliers

    Jean-Pierre Scohy, inspecteur général au département Nature et Forêt répète: Je ne peux pas nier qu’il y ait ou pas des importations illégales de sangliers. Mais mon seul critère, c’est de savoir si je peux le constater, et en conséquence, est-ce que je peux le verbaliser. Et jusqu’à présent, on n’a pas constaté de flagrant délit d’importation. Même si on peut supposer qu’il y en ait, on n’a pas de preuve ".

    Un chasseur explique la pratique

    Ce matin, un chasseur nous expliquait déjà de manière anonyme le pourquoi de telles pratiques. Pour ce chasseur, c'est clair, c'est une question d'argent et de prestige.  "Ce sont des chasses d'affaire. Des endroits où on va faire passer un bon moment aux invités, des gens de "la haute", des notables. Il faut leur faire plaisir, parce qu'après la chasse, on va parler affaires avec eux. J'ai connu des chasses où, le matin même ou la veille au soir, on remettait dans le bois quelques belles bêtes, bourrées de calmants. On les envoient vers les invités, et ceux-ci tirent un gros cochon,un deuxième gros cochon, et ils se disent : fantastique, c'est une belle chasse ici ! Et alors, ils prennent des actions."

     

     

    21/09/2018 : Quand le sanglier d'élevage français sert de gibier aux riches notables belges

    Pour satisfaire les "invités", des animaux sont bourrés de calmants. Un chasseur parle de battues de 40 ou 50 bêtes à chaque partie.

    C’est un témoignage édifiant que livre ce vendredi la RTBF : celui d’un chasseur belge, sous couvert d’anonymat par crainte de représailles. L’homme évoque l’usage de sangliers d’élevage français par les chasseurs de son pays alors que les animaux wallons sont victimes de la peste porcine africaine et que l’importation d’animaux provenant des pays de l’Est reste une des hypothèses de l’arrivée de la maladie.

    Le chasseur parle en connaissance de cause : "J'en ai déjà tiré plusieurs [des sangliers français] dans les Ardennes et du côté de Chimay (province de Hainaut). Souvent, ils ont une médaille à l'oreille. Ils sont numérotés, et la médaille a une couleur différente selon le pays. Ceux que j'ai tués venaient de France", affirme-t-il au média belge.

    Une question d’argent

    Pour ce chasseur qui n’a pas sa langue dans sa poche, c'est clair, ce genre de pratique n’existe que pour des raisons d’argent : "Ce sont des chasses d'affaire. Des endroits où on va faire passer un bon moment aux invités, des gens de "la haute", des notables. Il faut leur faire plaisir, parce qu'après la chasse, on va parler affaires avec eux", constate-t-il.

    Encore plus édifiant, l’homme précise avoir connu "des chasses où, le matin même ou la veille au soir, on remettait dans le bois quelques belles bêtes, bourrées de calmants. On les envoient vers les invités, et ceux-ci tirent un gros cochon, un deuxième gros cochon, et ils se disent : fantastique, c'est une belle chasse ici ! Et alors, ils prennent des actions." Quand le chasseur parle d’actions, il évoque les parts de droit de chasse, c’est-à-dire le fait de payer pour avoir le droit de chasser du gibier.

    Tel est donc le contrat, satisfaire les désirs des riches notables pour qu’ils prennent des actions. "Ça démarre à 1 000 euros par jour, et ça peut aller jusqu'à 3 000 euros, quand il y a des cervidés. Vous ajoutez à cela la location. Une grosse chasse, ça peut valoir 100 000 euros par an ! Donc, il faut trouver des actionnaires qui ont des gros moyens", détaille la source de la RTBF.

    Et ces actionnaires en veulent toujours plus : "Les invités, ils vont brûler des cartouches, ils vont tirer, tirer, tirer, il faut s'amuser. Avant, lors d'une journée de chasse, on tuait trois, quatre, cinq sangliers et on était satisfait. Maintenant, on aime en tirer 40, 50 sur la journée s'il y a moyen. Les gens ne sont plus contents avec deux bêtes." L’homme confesse même qu’"avec le prix qu'ils mettent par jour, il leur faut du gibier, ils paient pour avoir quelque chose. Et s'il n'y a pas assez de gibier, on va le chercher ailleurs et on le ramène ici."

    Depuis mi-septembre, l'alerte à la peste porcine africaine a en effet été lancée dans le sud-est de la Belgique où les cadavres de six sangliers infectés ont été retrouvés. La RTBF avait déjà obtenu le témoignage d'un chasseur affirmant que des centaines de sangliers d'élevage étrangers étaient lâchés dans les forêts wallonnes afin de "gonfler le tableau de chasse", et parle de "secret de polichinelle" dans le milieu.

     

    23/09/2018 : Un homme retrouvé mort après une partie de chasse à Moutiers-en-Puisaye, la piste criminelle écartée

    Le corps sans vie d'un homme, touché par une balle dans le thorax, a été retrouvé sur un terrain privé de Moutiers-en-Puisaye, ce dimanche 23 septembre au matin. Une partie de chasse y avait été légalement organisée. Selon les premiers éléments, la piste criminelle est écartée. Une autopsie doit être réalisée sur le corps de la victime.

    La gendarmerie de l'Yonne a découvert le corps sans vie d'un homme touché par une balle dans le thorax, ce dimanche 23 septembre au matin, à Moutiers-en-Puisaye.

    Une enquête a été ouverte par le parquet d'Auxerre. Des techniciens en identification criminelle se sont rendus sur les lieux. Le corps de l'homme, qui était âgé d'une cinquantaine d'années, a été découvert "sur un terrain privé", "où se déroulait "une partie de chasse organisée en toute légalité", précise Charline Fine, substitut du procureur de la République d'Auxerre.

    « La piste criminelle écartée »

    Selon les premières constations effectuées sur place, "la piste criminelle est écartée pour l'instant", indique le substitut au procureur de la République d'Auxerre. "J'ai demandé à ce qu'une autopsie soit pratiquée, certainement dans le courant de la semaine prochaine, afin d'en savoir un peu plus", ajoute Charline Fine. Les enquêteurs doivent notamment "entendre les personnes qui chassaient avec lui".

     

    23/09/2018 : Des chasseurs sachant chasser avant l’heure de la chasse…

    Aux abords de la route de Vierzon, à Saint-Florent-sur-Cher, des riverains ont été surpris de voir des chasseurs avant la date d'ouverture de la chasse.
    Un chasseur doit savoir chasser mais pendant la période de la chasse… Or, ces jours derniers, ce n’était pas encore le cas. Au beau milieu d’un champ de tournesols, aux abords de la route de Vierzon, à Saint-Florent-sur-Cher, des riverains sont surpris de voir des chasseurs. Les inspecteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), accompagnés de la gendarmerie, tombent sur deux fusils dont les porteurs sont invités à venir s’expliquer dans les locaux des militaires. Ils racontent avoir voulu tester leur matériel pour en éprouver le bon fonctionnement avant la date fatidique. L’un des deux hommes avait en main un vieux calibre 16 dépourvu de tout mécanisme sophistiqué.

    Jusqu’à 1.500 € d’amende

    Le duo n’a pu sortir aucun permis de chasse valable après avoir reconnu qu’ils chassaient sans avoir droit de le faire. Un troisième homme se trouve impliqué et c’est devant le tribunal que le trio devrait comparaître. Ils encourent des peines de 1.500 euros d’amende, assorties de la confiscation de leurs armes et d’une interdiction de port d’armes.

     

    23/09/2018 : Finistère. En tombant, un chasseur se tire deux cartouches dans la main à Cléder

    Ce dimanche 23 septembre, lors d’une partie de chasse à Cléder (Finistère), un homme de 58 ans a fait une chute. En tombant, les coups sont partis. Blessé à la main, il a été conduit à l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest.

    Aux environs de 9 h, ce dimanche matin, les gendarmes de Saint-Pol-de-Léon (Finistère) sont intervenus dans la campagne de Cléder où un homme venait de se blesser accidentellement lors d’une partie de chasse.

    C’est en glissant qu’il a perdu le contrôle de son arme. Les deux cartouches enclenchées dans le chargeur l’ont touché à la main. L’équipe médicale du Samu l’a transféré à l’hôpital de la Cavale-Blanche, à Brest.

     

    26/09/2018 : Neuf chasseurs en infraction condamnés par le tribunal de Castres

    À la suite d'investigations, plusieurs procès-verbaux ont été dressés par des inspecteurs de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du Tarn. Les affaires ont été jugées au tribunal de grande instance de Castres en audience correctionnelle.

    Un chasseur de grives avec un fusil muni d'un modérateur de son (avant le changement de réglementation) a été surpris depuis son véhicule en train de chasser. Le tribunal de Castres l'a condamné à 150 € d'amende pour avoir chassé avec un modérateur de son, 400 € d'amende pour avoir chassé depuis son véhicule,et, comme peine complémentaire, à la suspension de son permis de chasser pour 1 an avec obligation de le repasser pour pouvoir chasser de nouveau.

    Lors de l'audience du 22 juin, 3 chasseurs (dont un garde particulier) d'une société de chasse ont été jugé pour avoir poursuivi un sanglier en voiture avec leur arme non démontée et non placée sous étui. Le tribunal les a condamnés à 400 € d'amende chacun, 150 € pour ceux dont l'arme n'était pas transportée dans de bonnes conditions avec comme peine complémentaire, la suspension de leur permis de chasser pour 1 an avec obligation de le repasser pour pouvoir chasser de nouveau. Leur arme saisie a été confisquée.

    La partie civile, représentée par la fédération des chasseurs (FDC 81), a perçu la somme de 100 € à verser solidairement.

    Cinq chasseurs d'une société de chasse, ont été jugés en juin, pour avoir chassé et tué un sanglier un lundi en battue, sans permis de chasser valable pour deux d'entre eux. Pour ces faits, le tribunal les a condamnés à des amendes de 250 € et 500 € pour les 2 chasseurs sans permis de chasser valable. Et comme peine complémentaire, la suspension de leur permis de chasser pour 1 an avec obligation de le repasser pour pouvoir chasser de nouveau. Ils devront régler la somme de 500 € solidairement pour la valeur d'un sanglier à la partie civile représentée par la FDC 81.

     

    26/09/2018 : Les munitions au plomb menacent l’environnement et notre santé !

    En plus de la biodiversité, les munitions au plomb menacent l’environnement et la santé selon un rapport européen. Il indique que chaque année, des dizaines de milliers de tonnes de plomb se retrouvent dans la nature à cause du tir sportif et de la chasse.

    Publié le 12 septembre 2018, le rapport de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) est sans appel : le plomb des munitions tirées par les chasseurs et autres sportifs du genre est une importante source de pollution.

    Les chiffres pour l’Europe sont les suivants : 30 à 40 000 tonnes de plomb ont été utilisés en 2013. À lui seul, le tir sportif en mobilise jusqu’à 20 000 tonnes par an. L’ECHA indique qu’en plus de la menace pesant sur la biodiversité, le plomb des munitions est un danger à la fois pour l’environnement en général, mais aussi pour la santé humaine.

    Ainsi, le rapport estime qu’il est nécessaire d’adopter des mesures comme le remplacement de la grenaille de plomb par de la grenaille d’acier. Il existe d’ailleurs déjà une alternative du genre à un coût à peine plus élevé, ce qui ne devrait pas représenter un frein à l’achat.

    Quoi qu’il en soit, cette mesure pourrait permettre de moins polluer les écosystèmes et d’éviter la mort de 1 à 2 millions d’oiseaux chaque année, en particulier les faisans et les perdrix pouvant ingérer par accident la grenaille de plomb, évidemment toxique.

    En ce qui concerne la santé humaine, la mesure permettrait de réduire les risques liés à l’exposition à la poussière de plomb dans les champs de tir – ainsi qu’au moment de la consommation du gibier. Il s’agit d’un risque déjà soulevé il y a quelques mois dans un autre rapport, cette fois élaboré par l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses). D’ailleurs, l’Anses n’avait pas hésité à préconiser une consommation de gibier limitée à trois fois par an.

     

    27/09/2018 : Versailles : la battue aux sangliers dans le parc du château fait polémique

    Une battue administrative dans le parc du château de Versailles aurait tourné à la boucherie selon une association de protection des animaux.

    Que s’est-il passé, lundi 24 septembre, dans le parc du château de Versailles ? Une « boucherie », selon la fondation Assistance aux Animaux. Présente au moment des faits, cette dernière s’émeut des conditions dans lesquelles une battue administrative aux sangliers s’est muée en un acte « sanglant ».

    Ce jour-là, 105 tireurs et conducteurs de chiens se déploient dans le parc, fermé au public, afin d’abattre des sangliers, laies et marcassins, coupables de dégradations et préalablement piégés dans l’enceinte par des clôtures. La battue fait suite à deux opérations précédentes menées les 31 mai et 30 août derniers.

    « L’un d’eux a dirigé son arme vers moi »

    C’est à partir de là que les choses dérapent, selon la fondation. Les chasseurs se seraient montrés violents et n’auraient pas hésité à tirer sur des bêtes qui, effrayées, s’étaient réfugiées dans un enclos clôturé destiné à des poneys. « Je leur ai crié de ne pas tirer mais l’un d’eux a dirigé son arme vers moi puis a tué une laie avant d’enjamber la clôture afin de récupérer le cadavre. Ils sont allés jusqu’à appeler la police car, selon eux, on n’a pas le droit de les dissuader de tuer », rapporte un témoin.

    La fondation, partenaire du château de Versailles, considère le site comme un « lieu d’accueil » pour ses protégés. Elle gère 150 animaux au sein d’une ferme pédagogique qui se trouve dans la Ferme de Marie-Antoinette, récemment restaurée et rouverte au public. Elle a aussi en charge 200 moutons qui paissent dans le parc.

    Pour le préfet, « cette battue, comme les précédentes, était absolument indispensable »

    « La manière dont les choses se sont passées nous choque. Après deux battues infructueuses, pourquoi ne pas chercher à renvoyer les animaux vers la nature plutôt que de pratiquer une telle barbarie », s’interroge une de ses porte-parole. Le château, qui ne fait que sécuriser les lieux en vue des battues, renvoie vers la préfecture, seule autorité en la matière.

    Le préfet, Jean-Jacques Brot, qui a signé l’arrêté et s’est même rendu sur place dans la matinée de lundi, conteste vivement cette présentation des faits. « Une personne de cette fondation s’est montrée agressive à l’encontre d’un lieutenant de louveterie qui devrait d’ailleurs déposer plainte. Ces animaux font courir des dangers aux touristes, agents du château et plantations du domaine et même à celles de l’Inra (NDLR : en bordure du parc) car il y a des trous dans les clôtures extérieures de l’enceinte du château, qui m’a demandé à plusieurs reprises d’agir. Cette battue, comme les précédentes, était donc absolument indispensable. Les règles de sécurité qui l’accompagnent s’avèrent très strictes », précise le représentant de l’Etat.

     

    28/09/2018 : Un an de prison ferme pour le chasseur qui avait tué un joggeur en Haute-Savoie

    Le jeune chasseur qui avait tué un joggeur d'un balle dans la tête en décembre 2015 dans le bois de Quintal au pied du Semnoz (Haute-Savoie) est condamné à trois ans de prison dont un an ferme. "Une peine juste" estime la veuve de la victime.

    Le jeune chasseur qui avait tué un joggeur d'un balle dans la tête en décembre 2015 dans le bois de Quintal au pied du Semnoz (Haute-Savoie) est condamné à trois ans de prison dont un an ferme et le retrait définitif de son permis de chasse.  Le procès se tenait ce vendredi matin au tribunal correctionnel d'Annecy. La peine de prison pourra être aménagée.

    "Une peine juste et adaptée aux faits"

    estime la veuve de la victime, Mélanie Lavy, présente le jour du drame, qui a recueilli dans ses bras son mari le visage explosé par une balle.

    Le chasseur haut-savoyard, qui n'avait pas 20 ans au moment du drame, était jugé pour "homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence". 

    Ce 5 décembre 2015, il faisait partie d'un groupe de neuf chasseurs qui traquent le gros gibier. Quand ils aperçoivent un sanglier, le jeune chasseur tire sans plus de précaution et sans identifier sa cible. Il tue d'une balle en pleine tête Gäel Lavy, père de famille de Viuz la Chiesaz, un habitué des lieux pour y pratiquer balade et course à pied.

     

    27/09/2018 : Action des anti-ours : la procureure a ouvert une enquête préliminaire

    Suite à plusieurs déclarations des "anti-ours" fin août et le 20 septembre dernier guettant "armés" l'arrivée des ourses slovènes, la procureure de la République, Cécile Gensac a ouvert ouvert une enquête préliminaire.

    La guerre de l'ours a recommencé avec l'annonce de la venue de deux nouvelles ourses slovènes... qui, d'après les anti-ours, devraient être lâchées sur les pentes béarnaises, samedi 29 septembre, peut-être même via un hélicoptère et des cages s'ouvrant automatiquement... Une situation et des tensions qui interviennent dans un contexte déjà douloureux après les épisodes du "loup-hybride" en Béarn...

    Cette décision de réintroduction du ministère a cristallisé les deux camps... notamment lors des manifestations à Etsaut du 29 août où des menaces auraient été proférées et à Asasp-Arros le 20 septembre.

    D'un côtés, certains éleveurs et sympathisants anti-ours menaçant de "sortir les fusils" pour accueillir les plantigrades.

    De l'autre, les défenseurs des animaux soulignent le climat délétère et demandent, dans une lettre adressée ce mercredi à Mme le procureure, Cécile Gensac, d'intervenir et d'engager des poursuites pénales:

    "les personnes appelant à la destruction d’ours auront à rendre des comptes devant la justice."

    Les associations signataires demandent dans cette lettre"réparation aux personnes concernées des préjudices matériels et moraux provoqués par ces méthodes".


    Les pro-ours sous le choc

    Dans cette lettre les pro-ours rappellent que même si "l’incitation à destruction d’une espèce protégée n’est malheureusement toujours pas reconnue en France comme un délit, malgré les demandes répétées des associations, notamment lors de l’examen de la loi biodiversité en 2016", " les personnes appelant publiquement à la « chasse à l’ours » ne doivent pour autant pas se sentir à l’abri de toute poursuite : le code pénal précise bien que « le complice est passible des mêmes peines que l'auteur d’une infraction .

    Les associations signataires* recensent soigneusement les incitations publiques ou médiatiques à abattre des ours. Si un acte irresponsable devait être commis, toute personne l’ayant encouragé serait considérée comme complice et poursuivie devant les tribunaux en même temps que son auteur.


    Et rappellent que les espèces protégées bénéficient du statut pénal suivant :

    "La destruction d’une espèce protégée est un délit puni par l’article L 415-3 du code de l’Environnement, sanctionné d’une peine de 2 ans de prison et/ou de 150 000 euros d’amende.
    En cas de destruction "en bande organisée", la sanction peut aller jusqu'à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende 
    (...)

    Le fait de mutiler une espèce protégée est réprimé comme le fait de la tuer."  

     * Les associations signataires : Altaïr nature, Animal Cross, Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), Ferus, France Nature Environnement, France Nature Environnement Midi-Pyrénées, France Nature Environnement Hautes-Pyrénées, Humanité & Biodiversité, Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), Nature Comminges, Nature Midi Pyrénées, Pays de l'Ours - Adet, Société Française d’Etude et de Protection des Mammifères (SFEPM), Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN)   
                                

    La procureure ouvre une enquête

    Cécile Gensac a ouvert une enquête préliminaire pour de "potentielles infractions de la chasse au regard des propos notamment repris dans la presse".
     

    "Je n'ai pas de préjugés. L'enquête, qui a été ouverte et confiée à la Compagnie d'Oloron Sainte-Marie, a vocation à établir les véracité ou non des faits."

    Elle se base sur les déclarations ou reprises dans la presse de propos  d'anti-ours" indiquant  l'organisation de ce guet et la préparation éventuelle "d'effarouchement à l'aide d'armes" ou la pratique d'une "chasse prohibée", ce qui est contrevenant à la loi.
    Elle a indiqué, elle-même, ne pas être informée personnellement de la date de lâcher des ourses.

    Les anti-ours en embuscade

    Une information, que pour sa part, la fronde des anti-ours croit connaître et pour laquelle, ils s'organisent. Mardi dernier, la fédération Transpyrénéenne des Eleveurs de Montagne indiquait que :

    "Les ourses de Slovénie (sont) attendues par les guetteurs.

    "Des sources sûres nous apprennent que les opérations de capture des ourses sont lancées en Slovénie. Les lâchers auraient lieu samedi 29 septembre en vallée d’Aspe, dans les Pyrénées-Atlantiques."
     

    Mais après avoir discuté avec les services de l'Etat, affirmant que 64 % des villages béarnais sont contre le projet de réintroduction, ils semblent vouloir passer à autre chose, plus clandestinement, et c'est sans doute ce qui inquiète.

    "Depuis la nuit dernière, après que toutes les tentatives pacifiques pour faire reculer l’Etat aient échoué, les opposants aux réintroductions d’ours ont investi la forêt. En Béarn, rive gauche comme rive droite de l’Aspe, d’innombrables anonymes se sont transformés en guetteurs, souvent armés."


    Ce jeudi soir, suite à l'information de cette enquête, Olivier Maurin, le porte-parole des opposants, veut mettre les choses au point sur ce qui a été parfois dit :

    "Nous, on n'a jamais menacé personne à Etsaut ! D'ailleurs les gendarmes étaient témoins...
    Et sinon, y-a-t-il une enquête sur les menaces qu'on a reçues ? Ca fait des mois que des maires reçoivent des menaces de mort..."

    Et d'affirmer concernant les sympathisants éventuellement armés:

    "Les gens sont mobilisés sur le terrain."

    "On a aucune intention de les tuer (les ourses, NDLR)...
    On va surveiller et si elles arrivent, elles ne resteront pas sur nos terres!
    On va les effaroucher. 
    Les armes c'est aussi une façon de faire du bruit."

    Mais sur place la tension monte et les antis se sentent incompris avec une politique de réintroduction qui a déjà échoué, selon eux, en Ariège:

    "20 ans après, on voit bien que le programme n'est pas maîtrisé. La mortalité des bêtes est exponentielle, elle a doublé et l'Etat n'apporte aucune garantie!"


    Et quand on demande si, sur place, tous les anti-ours sont sur la même ligne,  il ajoute :

    "Chacun est responsable...
    Je ne suis que le porte-parole"

     

    28/09/2018 : Annecy: «Pour moi, c'était un sanglier», un chasseur de 19 ans condamné pour avoir abattu un joggeur

    JUSTICE Le tribunal correctionnel d’Annecy l’a condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis…

    « Pour moi, c’était un sanglier... » Un chasseur a été condamné, vendredi, par le tribunal correctionnel d’Annecy (Haute-Savoie) à trois ans de prison dont deux avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans, après la mort en 2015 d’un homme sur un chemin forestier.

    Il s’agissait d’un traileur qui, le 5 décembre 2015, avait emprunté avec son épouse, un parcours qu’il connaissait bien, à travers la forêt en direction du sommet du Semnoz. Elle, 1,50 mètre, était vêtue d’une tenue de sport aux couleurs vives. Lui, 1,83 mètre, portait une tenue noire et grise, avec un sac à dos jaune.

    Le chasseur s’est saisi d’une arme qui n’était pas la sienne

    Au même moment, tout près de là, un groupe de chasseurs en pleine battue avait décidé de faire une pause au bord d’une route, armes à terre. Un sanglier avait alors surgi de la forêt, traversé la route et continué sa course de l’autre côté.

    Un chasseur de 19 ans s’était saisi d’une arme qui n’était pas la sienne, avait couru en direction de l’animal et tiré sur « une masse sombre en contrebas », sans grande visibilité. Touché à la tête, le traileur de 43 ans, père de famille, était mort sur le coup, dans les bras de sa femme.

    « J’ai tiré dans la précipitation et j’ai mal identifié ma cible », a reconnu à la barre le jeune chasseur. « Vous aviez présent à l’esprit le fait qu’il pouvait y avoir d’autres personnes que votre groupe sur les lieux ? », lui a demandé le président Pierre Viard. Le jeune homme baisse la tête : « Non ».

    Selon l’ONF, 113 accidents de chasse en un an

    Le ministère public avait requis trois ans d’emprisonnement dont 18 mois de sursis, avec mise à l’épreuve pendant deux ans. Le retrait définitif du permis de chasse avait aussi été réclamé, ce qu’a retenu le tribunal. Le prévenu avait jusqu’ici un casier judiciaire vierge.

    L'Office national de la chasse et de la faune sauvage a répertorié 113 accidents de chasse entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018. Parmi eux, treize mortels sont à déplorer, dont trois concernent des « non chasseurs ». Des chiffres en baisse depuis près de 20 ans, mais la majorité des accidents mortels sont dus à un manquement aux règles élémentaires de sécurité.

     

    29/08/2018 : Dordogne : les frangins braconniers finissent au tribunal de Périgueux

    Deux frères, originaires de Vallereuil, près de Bergerac (Dordogne) ont été condamnés par le tribunal de Périgueux pour des braconnages nocturnes commis dans la région.

    Ils avaient voulu « jouer ». Ils ont perdu. Deux braconniers de Vallereuil, à 35 km au nord de Bergerac (Dordogne), ont été condamnés par le tribunal correction de Périgueux.

    Les faits remontent à l’année dernière : les inspecteurs de l’environnement de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) sont alors alertés par des coups de feu, tirés en pleine nuit.

    Saisie d’un 4X4, d’un lèvre congelé et d’armes

    D’après les informations recueillies, un véhicule circule dans les prés et sur des pistes de défense contre les incendies autour de Mussidan et Neuvic. 

    Sur sa page Facebook, la gendarmerie de Dordogne raconte : 

    Sur instructions du procureur de la République et en étroite collaboration avec la brigade locale, les agents de l’ONCFS de Dordogne menaient l’enquête, forts de leurs nouveaux pouvoirs en matière de police judiciaire, investigations qui les amenaient à Vallereuil au domicile des deux frères braconniers

    La suite ? Une perquisition qui aboutit à la saisie d’un 4X4, d’un lièvre congelé et de plusieurs armes.

    Ils reconnaissent avoir tué des chevreuils et des lièvres

    Dans la foulée, les frères sont mis en garde à vue. Ils reconnaissent « avoir tué plusieurs chevreuils et lièvres lors de leurs sorties nocturnes ».

    Leur procès s’est donc déroulé mardi 11 septembre dernier. Et les deux frères ont été lourdement condamnés : quatre mois de prison ou cent quarante heures de travail d’intérêt général, quatre ans de retrait du permis de chasser, 400 euros d’amende et à la confiscation des armes. 

     

    30/09/2018 : Alpes - Verdaches : un cheval abattu par un chasseur ?

    Est-ce une partie de chasse qui a mal tourné hier matin à Verdaches ? Ce qui est sûr, c'est qu'un cheval a été abattu dans son parc au lieu-dit Le Coulet, sur les hauteurs du village, et que l'auteur du coup de feu ne s'est pas fait connaître. L'animal a été découvert gisant, mais encore vivant, par un chasseur qui est descendu au village prévenir les propriétaires. Ceux-ci ont immédiatement appelé un vétérinaire mais, à son arrivée, le cheval avait succombé, victime d'une balle en pleine tête.

    Le vétérinaire a donc alerté la brigade de Seyne-les-Alpes qui s'est rendue sur les lieux pour effectuer les constatations en compagnie des agents de l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) et du président de la société de chasse de Verdaches. Une enquête est ouverte pour tenter de déterminer l'identité du tireur et les circonstances du drame et c'est sans doute avec l'aide d'un hélicoptère que sera évacuée la dépouille de l'animal, isolée dans un vallon difficilement accessible.

     

    30/09/2018 : Un chasseur de 19 ans se blesse en se tirant une balle dans le pied

    Un accident de chasse s’est produit ce dimanche, vers 16 heures à Warlaing, rue du Buverlot (près du camping). Un jeune chasseur s’est tiré une balle dans le pied.

    Ce jeune chasseur de 19 ans, originaire de Warlaing (près de Marchiennes), entame sa deuxième année de chasse. Ce dimanche, il était en compagnie d’amis et de membres de sa famille. Il se serait écarté du groupe dans l’après-midi. Son chien l’aurait bousculé et il se serait tiré une balle dans le pied gauche par accident.Conscient, il aurait rejoint le groupe à cloche-pied pour qu’il prévienne les secours.

     

    30/09/2018 : Dordogne : un accident de chasse fait un blessé à Beaupouyet

    Un octogénaire a reçu deux plombs dans la poitrine alors qu'il chassait avec son beau-fils à Beaupouyet, ce dimanche 30 septembre.

    La partie de chasse aurait pu tourner au drame. Ce dimanche 30 septembre, alors qu'il chassait avec le fils de sa compagne, un habitant de Beaupouyet a reçu deux plombs en pleine poitrine. C'est sûrement en voulant tirer sur un perdreau que son beau-fils a loupé sa trajectoire. Tirée à hauteur d'homme, la cartouche aurait ricoché contre un arbre avant d'atteindre l'octogénaire.

    L'homme était toujours conscient à l'arrivée des secours, d'après ses proches. Les secours de Périgueux ont repéré deux plombs, logés près du cœur, mais ne parvenant pas à les localiser précisément. Ils ont préféré l'envoyer à l'hôpital Haut-Lévêque à Bordeaux. 

    Il a été transporté en hélicoptère en fin de matinée. Ses proches ne sont pas inquiets : son pronostic vital n'est pas engagé.

     

    01/10/2018 : P.-O. : un chasseur épinglé par l’ONCFS pour avoir tué une outarde canepetière, en voie de disparition

    Les inspecteurs de l’environnement de l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage) ne sont pas rentrés bredouilles le dimanche 23 septembre, à l’occasion de l’ouverture de la chasse en « zone plaine », tout du moins sur les communes ayant achevé les vendanges.

    Les agents ont effectué des surveillances à Salses-le-Château, Villeneuve-de-la-Rivière et Claira, afin de veiller au bon respect de la réglementation notamment concernant le plan de gestion cynégétique tant en matière de prélèvements (perdrix rouges et lièvres) qu’en matière de sécurité des chasseurs et des non-chasseurs. Dans ce cadre, plusieurs contraventions ont été dressées (lire ci-dessous) mais les services de l’ONCFS ont surtout pris un chasseur, la main dans la gibecière, alors qu’il transportait une outarde canepetière, espèce confrontée à un risque élevé d’extinction sur le territoire national où elle bénéficie de nombreuses protections comme au niveau international.
    Le moment de rappeler que l’outarde canepetière est un oiseau de plaine représenté en France par deux grandes populations distinctes : l’une migratrice se reproduit dans le centre ouest du pays, l’autre sédentaire loge sur le pourtour méditerranéen.
    Cette espèce est classée comme quasi-menacée sur la liste rouge établie par l’UICN (union internationale pour la conservation de la nature) et figure ainsi sur la liste des oiseaux protégés. Cet arrêté instaure un régime de protection à la fois des oiseaux, des œufs et des nids mais également des aires de repos et des sites de reproduction de l’espèce.
    L’outarde canepetière fréquente les steppes et les plaines plates ou vallonnées à herbe courte, les pâturages et quelques zones cultivées, principalement de légumes. Elle a besoin d’un couvert végétal pour nidifier, et supporte mal les dérangements.
    La disparition de son habitat, la raréfaction des insectes (dont les poussins se nourrissent exclusivement jusqu’à l’âge de 3 semaines), le dérangement et le braconnage sont les principales causes de son déclin. Dans le département, ce drôle d’oiseau fréquente les mêmes sites que l’œdicnème criard, autre espèce emblématique de ces milieux particuliers, et qui bénéficie de la même protection.
    Le chasseur contrevenant concerné a été verbalisé pour destruction d’espèce protégée (délit punissable d’une peine de 2 ans de prison et 150 000 € d’amende).
    La seule explication qu’il a fournie quand il a été intercepté est qu’il ne savait pas sur quoi il avait tiré ! Il est ainsi vivement conseillé aux autres d’ouvrir l’œil.

    Petits gibiers : nouvelles règles de sécurité

    L’ONCFS rappelle que depuis le début de la saison de chasse et pour la première fois, les chasseurs de petits gibiers doivent porter obligatoirement au minimum un brassard et/ou une casquette fluorescente (à l’exception de la chasse aux oiseaux migrateurs et du gibier d’eau à poste fixe, ou à l’affût selon l’article 7 de l’arrêté préfectoral relatif à l’ouverture de la chasse). Une mesure globalement respectée par les nombreux chasseurs contrôlés.
    Néanmoins, les inspecteurs de l’ONCFS ont dressé trois procès-verbaux en cette journée d’ouverture : un pour manquement à la sécurité et chasse à moins de 150 mètres d’une habitation (contravention de 4° classe à 135 €) et deux pour chasse non conforme aux prescriptions du plan de gestion cynégétique C4 (lièvre non bagué et non inscrit sur le carnet de prélèvement).

     

    02/10/2018 : Normandie : une ponette abattue dans un champ près d'une maison, sa propriétaire témoigne

    Dimanche 30 septembre 2018, à Cahagnes (Calvados), au nord de Vire, une ponette a reçu une balle. Grièvement blessée, elle a été euthanasiée. Son propriétaire a porté plainte.

    Les faits se sont produits dimanche 30 septembre 2018 sur un terrain d'une propriété aux lieux-dits "Canflais" à Cahagnes (Calvados), au nord de Vire. Le poney se trouvait à une dizaine de mètres de l'habitation dans un herbage en compagnie d'autres animaux, explique Emilie Cave, propriétaire de la ponette abattue. "J'ai bien entendu des coups de feu tôt le matin, mais je ne pensais pas à une telle tragédie. Je ne comprends pas que l'on puisse chasser à proximité des habitations. Ma ponette a reçu une balle ou une cartouche de gros calibre. Grièvement blessée, elle souffrait beaucoup  j'ai dû la faire euthanasier par le vétérinaire. Mais ça aurait pu tomber sur un enfant jouant dans la propriété."

    Une plainte déposée

    Emilie Cave a contacté Marc Boussard, président de la société de chasse de Cahagnes, qui a confirmé qu'il n'y avait pas de battue ce jour-là. La propriétaire de la ponette a porté plainte auprès de la gendarmerie de Caumont l'Eventé et contacté la Fédération de Chasse du Calvados qui a indiqué qu'elle prenait en charge les frais de vétérinaire pour l'euthanasie du poney et les frais d'équarrissage. L'ONF (office national des Forêts) s'est également déplacé sur place pour constater les faits et a signalé que la balle venait bien de derrière la haie où se trouvait l'animal. Une enquête est ouverte

     

    03/10/2018 : Chasse à Batz-sur-Mer : une promeneuse reçoit un plomb au visage

    Dimanche 30 septembre, à Batz-sur-Mer, une jeune femme a pris un plomb dans la pommette. L'association des chasseurs de la commune affirme ne pas être au courant de cet incident.

    Dimanche 30 septembre 2018, dans l’après-midi, route de Kerlan à Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique), une jeune femme a pris un plomb sous l’œil, « heureusement dans la pommette, cela aurait pu être grave ».

    Cet incident de chasse a été révélé ce mercredi 3 octobre par un internaute dans un post paru sur la page Facebook « I love Batz/Mer, Le Croisic, Le Pouliguen ».

    Il précise que la victime n’a pas voulu déposer plainte.

    « 6 ou 7 » coups de tirés

    Sur cette même page, une autre internaute confirme les faits :

    Ça s’est passé sous nos yeux ! Les personnes avaient des petits dans les bras.

    Selon elle, il n’y a pas eu qu’un seul coup tiré « mais 6 ou 7 ».

    « Il devrait être interdit de chasser dans ce secteur »

    Selon une autre internaute, « ce n’est pas la première fois que route de Kerlan, on reçoit du plomb ! Tous les ans, c’est la même chose à cause des chasseurs irrespectueux qui, non seulement, se permettent d’entrer sur des propriétés privées et ne respectent pas les distances » :

    Cette route est une route très fréquentée par les promeneurs et les cyclistes. Il devrait être interdit de chasser dans ce secteur.

    Contacté par nos soins, le président de l’association des chasseurs de Batz-sur-Mer affirme ne pas être au courant de l’incident de dimanche.

    Il indique qu’il va se renseigner pour en savoir plus.

     

    03/10/2018 : Ils avaient chassé une biche en pleine nuit : trois mois avec sursis

    Ce lundi 1er octobre, au tribunal d’Albertville, trois hommes ont été jugés pour chasse non autorisée en réunion pendant la nuit et transport illégal de gibier tué. Les faits remontent à octobre 2014 et s’étaient déroulés dans le village de Saint-Colomban-des-Villards, en Maurienne.

     L’un des trois hommes, seul titulaire du permis de chasse, a nié sa présence la nuit des faits. Les deux autres ont juste contesté avoir chassé l’animal. Le tribunal a condamné les trois hommes âgés de 22 à 35 ans à trois mois de prison avec sursis et à 1000 euros d’amende dont 500 avec sursis. Le titulaire du permis de chasse s’est vu privé de son droit de chasser pendant trois ans. Ses coprévenus ont quant à eux l’interdiction de solliciter un permis de chasse pour la même durée.

     

    03/10/2018 : Des chasseurs contrôlés par l’ONCFS près de Lapalisse

    Dimanche, les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage de l’Allier a effectué un contrôle dans la région de Lapalisse. Ils ont interpellé deux hommes en infraction.

    Deux ans de prison

    « Il encourt deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende pour cette infraction délictuelle », souligne Christian Benoît, responsable départemental de l’ONCFS.

    Dans le même secteur géographique, les agents ont également interpellé un homme qui circulait en quad alors qu’il transportait sa carabine de chasse. Cette arme était chargée de trois balles et elle n’était pas placée dans un étui.

    « Cette infraction aux règles de la sécurité publique a été traitée par le biais d’un timbre­ amende », indique Christian Benoît qui prévoit d’autres missions de polices. L’ONCFS veut, en effet, lutter contre la chasse à l’aide d’un véhicule automobile.

    « C’est un phénomène en augmentation, ajoute­-t-­il. C’est une infraction de cinquième classe prévue par le code l’environnement. Des saisies d’armes et de matériel peuvent être effectuées par constatation en flagrant délit ou après enquête par les inspecteurs de l’environnement de l’ONCFS. »

     

    05/10/2018 : Une balle de chasseur traverse leur maison à Laroque, dans l'Hérault

    Une famille de Laroque (Hérault) a retrouvé une balle pour sanglier fichée dans un mur à l'intérieur de sa maison mercredi. Une enquête est en cours. Le maire entend interdire les tirs de chasseurs autour des habitations.

    Retrospectivement, cette famille a dû avoir la peur de sa vie. Mercredi à Laroque près de Ganges, une balle tirée lors d'une battue au sanglier a fini sa course dans une maison du village. Elle était heureusement vide quand c'est arrivé. La propriétaire s'est aperçu des dégâts en rentrant plus tard dans la journée. Cette balle pour gros gibier a traversé le double vitrage de la fenêtre, puis une armoire pour finir sa course dans le chambranle d'une porte juste à l'entrée d'une chambre d'enfant. La famille a porté plainte.

    Cinq chasseurs entendus

    La gendarmerie est chargée de l'enquête. Il y avait bien une battue au sanglier ce matin-là autour de Laroque et Ganges. Un groupe de cinq chasseurs a été identifié. Tous ont été auditionnés. 

    Les enquêteurs attendent maintenant l'analyse technique des fusils pour savoir lequel a tiré. Il risque a minima la saisie de son arme et peut-être le retrait de son permis de chasse.

    Un arrêté pour interdire les tirs près des habitations

    "On a tous été très choqués", explique le maire de Laroque, Pierre Chanal qui est allé sur place le jour même. "On imagine ce qui aurait pu se passer. Ce n'est pas du tir de petit plomb, c'est une munition plus que dangereuse", dont la portée peut selon lui atteindre trois kilomètres. Cette fois, impossible de laisser passer. Il entend prendre "une mesure forte" pour sécuriser les habitations, autrement dit un arrêté interdisant les tirs à proximité du village, en accord avec les chasseurs.

     

    06/10/2018 : Laroque : une balle de chasse traverse une maison

    Mercredi 3 octobre, lors d’une battue au sanglier, une balle de chasse a traversé une maison dans le village de Laroque, dans l’Hérault. Par chance, la maison était vide. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet incident.

    La maison était vide. Mais pour autant, les habitants ont eu très peur. Mercredi 3 octobre à Laroque près de Ganges, une balle tirée lors d'une battue au sanglier a fini sa course dans une maison du village. 

    Le propriétaire s’en est aperçu plus tard dans la journée, alors qu’il rentrait chez lui. La balle a traversé le double vitrage d’une fenêtre, puis une armoire pour finir sa course dans le chambranle d’une porte de la chambre d’un enfant. Les parents ont porté plainte.

    Cinq armes confisquées

    L’enquête a été confiée à la gendarmerie de Ganges, et pour l’instant cinq chasseurs ont été auditionnés et cinq fusils confisqués pour savoir lequel des cinq chasseurs a tiré. Il risque la saisie de son arme et le retrait de son permis de chasse.

    Interdire les tirs de chasse

    Le maire de Laroque ne peut laisser passer un tel incident. Il veut prendre une « mesure forte », un arrêté qui interdirait les tirs à proximité du village.
     
     
     
    06/10/2018 : La Biolle: un chasseur abat un sanglier blessé en plein camping

    La scène, surréaliste, s’est produite il y a une dizaine de jours. Un camping de La Biolle a été le théâtre d’une partie de chasse pour le moins risquée.

    « Un sanglier est rentré dans mon camping, j’étais alors dans mon mobile home d’accueil, je ne l’ai pas vu ». Les campeurs, autour, n’ont rien loupé de la scène. Blessé, l’animal était pourchassé et le chasseur à ses trousses n’a pas mis longtemps à faire son apparition sur la propriété de François, le gérant du camping. « Il s’est posté à une trentaine de mètres de la bête, qui était au fond du camping. Il l’a manqué, s’est repris, a tiré de nouveau et l’a abattu ». De l’autre côté du grillage, un chemin menant à Villette.

    Le chasseur a craint que l’animal, blessé, ne se montre trop agressif

    Heureusement, d’un côté comme de l’autre, personne à portée de fusil mais des campeurs « choqués » par ce qu’ils ont vu. Et les chasseurs venus seconder leur camarade se sont empressés de faire passer l’animal mort par-dessus le grillage « avant de l’emporter dans leur pick up ». Le chasseur s’en est allé « sans rien dire. Il est entré et ressorti sans rien demander. J’ai dû lui demander son nom juste avant qu’il ne reparte, c’est dingue ! »

    François n’a pas souhaité contacter la police mais s’est ému de cette scène qui, outre le risque inhérent lié à l’usage d’une arme à feu dans un lieu accueillant du public, a vu le chasseur ne rien demander à personne pour abattre sa besogne. « Le chasseur a reconnu n’avoir averti personne de sa démarche », déplorait Éric Lansard, président de l’Amicale de chasse de La Biolle. « Il a eu peur que l’animal, blessé, ne charge les campeurs », assure-t-il, pour sa défense. Le chasseur le mentionnera : « Le sanglier était blessé à un cuisseau, touché par une balle. Il avait déjà été percuté par une voiture auparavant, et un sanglier blessé est autrement plus dangereux ».

    « J’aurais aimé qu’il vienne me voir d’abord », regrette le gérant

    Arrivé dans le camping, « après m’être entretenu avec celui que je croyais être le gérant, j’ai vu le sanglier, empêtré dans le grillage d’enceinte ». Une version que François ne partage pas. « J’aurais aimé qu’il vienne me voir, lorsqu’il est arrivé ».

    Plus de peur que de mal, mais une grosse frayeur pour les campeurs nordistes, bretons ou suisses témoins de la scène. Et une incompréhension qui devrait pouvoir se régler en douceur, dans une commune où tout le monde connaît tout le monde.

     

    06/10/2018 / Haut-Doubs : un chasseur chute de 6 m dans un ravin

    Une équipe du GRIMP est parvenue a extraire la victime, ce samedi.

    Grosse frayeur pour un chasseur, ce samedi matin rue du Rocher à Saint-Julien-lès-Russey. Vers 11h15, l'homme de 39 ans a fait une chute de 6 mètres, en contrebas d'un sentier, lors d'une partie de chasse. Un important dispositif a été déployé par les secours pour venir en aide à la victime : sept engins et douze sapeurs-pompiers du Russey, de Villers-le-Lac, de Maîche, de Montbéliard et de Pontarlier. Une équipe du groupement d'intervention en milieu périlleux (GRIMP) est parvenue a extraire de trentenaire. Il à été transporté, non médicalisé, au centre hospitalier de Besançon.

     

     
    07/10/2018 : Tonneins (47) : un sanglier abattu en pleine rue, un chasseur recherché

    L’animal a été aperçu vendredi matin divaguant chemin de Lascampagnes

    Vendredi matin, les gendarmes de Tonneins ont été alertés par un habitant du secteur du chemin de Lascampagnes qui signalait une grosse flaque de sang près de chez lui.

    Se rendant sur place, les militaires constatent qu’il s’agit de sang animal et retrouvent des poils.

    Les investigations de la gendarmerie permettent de remonter la piste d’un sanglier, aperçu dans les environs un peu plus tôt, et dont la présence a été attestée par la publication d’une photo sur les réseaux sociaux.

    Le sanglier a-t-il fait la rencontre d’un chasseur qui a voulu faire un carton ? Toujours est-il que le cadavre de l’animal reste introuvable et que les gendarmes et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage recherchent activement le chasseur, qui a commis une infraction.

     

    06/10/2018 : Un chasseur meurt en forêt de Compiègne

    Ce samedi 6 octobre, vers 9h30, un chasseur est mort en forêt, rue du bois d'Haucourt, en forêt de Compiègne sur la commune de Pierrefonds. Selon le rapport des sapeurs-pompiers la victime en arrêt cardiaque respiratoire n'a pu être sauvée. La piste d’un malaise serait privilégiée.

     

    07/10/2018 : Il décède après un malaise en pleine partie de chasse à Buny

    Un homme de 80 ans, habitant Voyennes (près de Ham, est de la Somme), est décédé, victime d’un malaise cardiaque près du hameau de Buny, dimanche 7 octobre peu après 10 h 30.

    Il était avec des amis quand il a tiré sur un lièvre. «  Il est alors parti le rejoindre et c’est en le ramassant qu’il s’est senti mal et qu’il est tombé, raconte un de ses amis. Nous avons commencé à lui faire un massage cardiaque en attendant les pompiers qui sont arrivés très vite mais ils n’ont hélas rien pu faire. Il avait déjà fait un gros malaise en 1996 et un autre plus récemment  ». Malgré l’intervention du SAMU de Péronne, le malheureux est décédé sur place.

     

    07/10/2018 : Puy-de-Dôme : un cerf abattu après avoir trouvé refuge dans le jardin d'un particulier

    Un cerf s'est introduit dans le jardin d'un pavillon de Pont-du-Château (Puy-de-Dôme), près de Clermont-Ferrand, dans la matinée du 7 octobre. Après plusieurs heures, les forces de l'ordre ont pris la décision de tuer l'animal pour prévenir d'éventuels dégâts dans cette zone résidentielle.

    C'était un intrus de taille : un cerf adulte a trouvé refuge plusieurs heures, dimanche 7 octobre, dans le jardin d'une maison de Pont-du-Château (Puy-de-Dôme). Les gendarmes, qui confirment une information de nos confrères de La Montagne, ont été appelés vers 11h15 pour tenter de déloger l'animal.

    La mission n'est malheureusement pas du ressort des gendarmes de Pont-du-Château, qui contactent alors l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et le lieutenant de louveterie de garde, un agent public chargé de la gestion des animaux nuisibles.

    Abattu pour éviter les accidents

    Ces derniers prennent la décision d'abattre l'animal massif, afin de prévenir d'éventuels dégradations et risques pour la personne. L'animal est tué par arme à feu vers 13h30. Malgré la dégradation de plusieurs véhicules avant de pénétrer dans la propriété, le propriétaire avait tenté de négocier pour épargner la bête.

    Selon les forces de l'ordre, celle-ci devait fuir une menace pour se retrouver en plein quartier pavillonnaire. Elles ajoutent que ce genre d'intervention est exceptionnel dans la région.

     

    08/10/2018 : Giverny : un blessé léger lors d’un accident de chasse

    Un homme a reçu quelques projectiles de plomb lors d’un accident de chasse hier, en fin d’après midi, à Giverny.

    Un homme a été légèrement blessé hier, dimanche, en fin d’après midi, lors d’une partie de chasse à Giverny. D’après nos informations, l’un de ses partenaires ne l’aurait pas vu. La victime a alors reçu quelques projectiles de plomb. Elle a ensuite été évacuée vers le centre hospitalier de Vernon pour contrôles.

    Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

     
     
    En novembre 2016, un père de famille avait été grièvement blessé lors d’une partie de chasse à Reignac. Les règles de sécurité n’avaient pas été respectées. Le tireur écope d'une peine de huit mois de prison avec sursis.

    Ce lundi 8 octobre 2018, le tribunal correctionnel de Tours a rendu son délibéré dans une affaire d'accident de chasse survenu à Reignac-sur-Indre, en novembre 2016. Le chasseur, qui avait grièvement blessé son équipier, est condamné à 8 mois de prison avec sursis et 600 € d'amende. Il ne pourra plus détenir de permis de chasse et d'arme durant quatre ans. 

    La situation de Stéphane, sa victime, avait particulièrement ému, lors de l'audience du 2 juillet 2018, au tribunal correctionnel de Tours. Dix-huit mois après l’accident, il s'était présenté, toujours en fauteuil roulant, la jambe gauche étendue. Son avocat avait décrit la grande détresse de sa famille, alors qu'il ne peut plus travailler et doit être assisté au quotidien par sa compagne et ses enfants.

    Le jour de l'accident, il rabattait le gibier avec ses chiens, quand un sanglier l'avait surpris. Un chasseur d'une trentaine d'années qui se trouvait à ses côtés avait tiré avec une arme au canon scié ne permettant plus de viser. 

    Le propriétaire de la propriété de chasse condamné

    La grenaille avait fait plusieurs impacts et brisé les os de Stéphane. L’amputation de la jambe avait d'abord été envisagée. Les médecins avaient, par la suite, prescrit une incapacité totale de travail de sept mois. 

    La responsabilité du propriétaire de la propriété de chasse qui avait fourni l'arme non-réglementaire avait également été examinée. L'homme a été condamné à deux mois de prison avec sursis, et 500 € d'amende. Il lui est interdit de détenir une arme durant quatre ans.  

     
     
    Dimanche après-midi à Brazey-en-Plaine, une dispute s’est déclarée entre deux chasseurs. Un premier, âgé de 32 ans, a, avec son fusil traditionnel, frappé l’arrière de la tête du deuxième, un retraité âgé de 70 ans. Gravement blessé, ce dernier a été transporté à l’hôpital. L’auteur présumé de l’agression a été interpellé par les gendarmes et placé en garde à vue.
     
     
     
    Sa fourrure blanche était maculée de sang, son corps criblé de plombs. "Le vétérinaire en a compté 51 au niveau de la cuisse arrière gauche et 36 au thorax. Il n’a pas pu les retirer", s’émeut le propriétaire de Neycko. 

    Le jeune homme promenait ses deux chiens de montagne des Pyrénées dans les prés de Saillagouse, mercredi 3 octobre en fin de matinée, lorsqu’un de ses patous lui a échappé et a disparu. Après l’avoir vainement recherché, il le retrouve ainsi blessé devant la porte de sa maison.

    Neycko a été victime d’un coup de fusil. "D’après les témoignages que j’ai recueillis, il serait entré dans le jardin d’un particulier domicilié dans une villa située en bordure de la nationale 116 et l’occupant lui aurait gratuitement tiré dessus depuis son balcon", s’indigne le Cerdan qui a immédiatement déposé plainte.

    "C’est effrayant. Ce genre de comportement est inhumain"

    Ses patous, Neycko et Ilo, âgés d’un an et demi "sont domestiques. Ils n’ont pas été élevés pour protéger les troupeaux, ils ne sont pas du tout agressifs, ce sont mes chiens de compagnie. J’ai un bébé depuis une semaine, je l’imagine dans quelques années courir derrière l’un de nos deux chiens et prendre une cartouche, c’est effrayant. Ce genre de comportement est inhumain", assure-t-il, encore sous le choc.

    Un traumatisme dont il s’est ouvert aux associations Un Gîte, Une Gamelle et Asema qui se porteront partie civile à ses côtés. Neycko, en attendant, tente de se remettre de ses blessures "mais son état reste préoccupant".

     

    09/10/2018 : Hérault : en balade avec ses maîtres, le teckel meurt attaqué par des chiens de chasse

    Le couple, qui promenait le chien de sa fille, a été assailli par trois chiens dans la Gardiole. Le teckel n'a pas survécu.

    Il est 9 h samedi 6 octobre au matin lorsque Natsu, teckel de deux ans, se promène avec les parents de sa jeune maîtresse, entre le coupe feu (citerne n°196) et La Cible, à Frontignan, en direction de Balaruc. Ils croisent une première fois, au loin, "un chien à l’allure frénétique". Ce dernier se révélera être "le meneur" d’une meute de trois chiens, de chasse aux sangliers a priori, portant collier fluo et GPS. Très maigres et très agressifs. Surgissant d’un fourré situé en contre bas du chemin, ils sautent sur le malheureux Natsu.

    5 à 10 longues minutes de lutte

    L’animal tente de fuir avant de revenir se réfugier auprès de ses maîtres. Mais rien n’y fait. Ni leurs cris, ni les aspersions de bombe au poivre pourtant prévue à cet effet, ni les coups. "Le temps d’en repousser un, les autres étaient sur mon chien. Mes parents n’ont rien pu faire", se désole Agathe, 20 ans, maîtresse de Natsu. Une agression qui aura duré "de 5 à 10 minutes". Sous les assauts répétés et les morsures de ses assaillants, Natsu finit par se coucher et ne plus bouger, à bout de force, catatonique.

    C’est alors que la mère d’Agathe a la présence d’esprit de prendre les trois "agresseurs" en photo.

    Nuque brisée

    Un réflexe qui pourrait aider à identifier les chiens et à retrouver leur(s) maître(s). La maman d’Agathe parvient à prendre Natsu dans ses bras pour retourner vers leur véhicule. Les trois chiens les poursuivent, tentant de mordre leur victime dans les bras de ses maîtres. Ils finiront par abandonner la poursuite sous les jets de pierres… Mené chez le vétérinaire, Natsu sera euthanasié vers 10 h du matin. Présentant de multiples morsures profondes, la nuque brisée. Dans la "bagarre", la mère d’Agathe a également subi une légère morsure.

    Les réseaux sociaux s’en emparent

    "J’ai posté la photo sur Facebook pour tenter d’identifier ces chiens. Pour que d’autres maîtres n’en fassent les frais. Je n’ai rien contre les chasseurs en général et tiens vraiment à préciser que je ne fais pas d’amalgame. Je ne pensais pas que les réactions seraient aussi violentes." En effet un flot de plus de 1 200 commentaires (et plus de 3 000 partages) fuse de part et d’autre : certains préconisant de s’en prendre directement au(x) maître(s), de "se venger", d’autres au contraire pointant une “attaque” contre les chasseurs. "J’ai même reçu une accusation de photo montage".

    Des témoins ?

    Après s'être rendus plusieurs fois au commissariat pour déposer plainte, Agathe et ses parents ont contacté plusieurs associations de chasse locales, toujours dans l’optique de retrouver les assaillants "pour comprendre ce qui a pu se passer et éviter que cela ne se reproduise". Il leur a été confirmé qu’une battue aux sangliers s’était déroulée ce samedi 6 octobre sur la commune de Balaruc. Si un témoin a déjà rapporté avoir reconnu l’un des trois chiens sur zone, dans une voiture roulant en direction d’Issanka, entre 10 h 30 et 11 h du matin, les recherches continuent pour identifier les trois chiens et, surtout, leur(s) propriétaire(s).

     
     
    10/10/2018 : Dordogne : deux frères braconniers condamnés

    Ils seront privés de permis de chasser durant quatre ans et devront aussi réaliser du travail d’intérêt général.

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de la Dordogne a communiqué, mardi 9 octobre, sur une décision de justice rendue le 11 septembre : deux braconniers de Vallereuil qui comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Périgueux ont été condamnés à 140 heures de travail d’intérêt général (quatre mois d’emprisonnement s’ils ne s’y plient pas), quatre ans de retrait du permis de chasser et 400 euros d’amende.

    Les armes des deux hommes ont été confisquées. Ils devront verser des dommages et intérêts à la Fédération des chasseurs et aux trois sociétés de chasse lésées.

    Ces deux frères répondaient d’infractions signalées, fin 2017. L’ONCFS avait été alerté de coups de feu tirés la nuit et de l’existence d’un véhicule suspect circulant dans les prés, sur des terres cultivées et sur des pistes de défense contre les incendies dans les secteurs de Mussidan et Neuvic. L’enquête menée avec les gendarmes a permis d’identifier deux frères domiciliés à Vallereuil. Ils ont reconnu avoir tué plusieurs chevreuils et lièvres lors de leurs sorties nocturnes.

     

    11/10/2018 : Martigues : le chasseur tue un chien et prend la fuite

    Cindy Sauvy avait deux chiens. Depuis lundi, elle pleure la mort de Bounty, un Beauceron croisé de trois ans. Lui reste Bella, la maman du jeune chien décédé.

    "J'habite à Saint-Julien-les-Martigues, et travaille la journée, témoigne la jeune femme. Aussi, c'est une voisine retraitée, Mireille, qui promène les deux bêtes en mon absence." Une habitude, un trajet quotidien, emprunté ainsi souvent, chaque jour dans la colline où peuvent s'ébrouer les canidés, sans danger. Enfin, c'est ce que croyait Cindy, qui témoigne quand sa voisine ne le peut encore, toujours sous le choc.

    "Ma voisine était à une centaine de mètres de Bounty, rapporte-t-elle. Elle a entendu un premier coup de feu, sans vraiment comprendre de quoi il s'agissait, elle a couru... Quand elle est arrivée, une deuxième détonation a retenti." Un chasseur venait d'abattre Bounty. Une première balle a atteint le flanc, une autre la tête. "Mireille s'est mise à hurler", poursuit la propriétaire de l'animal. Si les chasseurs ne sont pas à l'abri d'un accident, l'attitude qu'aurait eu ce dernier semble pour le moins déroutante.

    Le chasseur s'enfuit  

    "Le chasseur s'est enfui, avant de lui crier que le chien n'avait qu'à être attaché, indique Cindy. Il lui a dit que Bounty aurait pu attaquer ses chiens à lui."Cindy espère tout de même pouvoir rendre justice à son fidèle compagnon. "Je veux que ce chasseur paie pour son acte. Ma voisine, en état de choc, n'a pas pu identifier le tireur, elle a seulement décrit un de ses chiens. J'ai évidément déposé plainte, contre X. Je voudrais que l'on puisse identifier cet individu. J'ai également contacté 30 Millions d'Amis qui peut se porter civile en cas de poursuites, mais aussi rapporté les faits à la Mairie et à la société de chasse." Hier, l'incident tragique n'était pas encore remonté à la connaissance de son président, Gérard Bernard, qui attendait d'être contacté par la municipalité pour voir ce qu'il en est. Cindy, de son côté, ne baisse pas les bras. En mémoire de Bounty.

     

    12/10/2018 : Alpes-Maritimes : deux loups abattus dans la région de Grasse

    Il y a quelques jours, deux loups ont été abattus dans les Préalpes de Grasse, à la lisière entre les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes. Ces deux spécimens ont été tués dans le cadre d'un tir de prélèvement renforcé, lors d'une battue au grand gibier organisée par des chasseurs.

    Cela porte à 41 le nombre de loups prélevés depuis le début de l'année, sur un maximum total autorisé de 43, comme prévu dans le plan national loup. Ainsi, le préfet coordonnateur, Stéphane Bouillon, pourrait décider prochainement - et comme le prévoit le plan - de réhausser ce quota de 2%, ce qui permettrait de prélever huit loups supplémentaires d'ici à la fin de l'année.

     

    14/10/2018 : À Montriond, un chasseur tire sur un vététiste et le tue

    Un dramatique accident s’est produit hier à 18 heure sur la commune de Montriond. Alors qu’une battue était organisée par l’ACCA (Association communale de chasse agréée), composée de sept chasseurs dont des invités, un vététiste qui dévalait une piste à la lisière d’un bois, a été mortellement atteint par le tir d’un jeune de 22 ans. L’homme décédé, de nationalité anglaise, était restaurateur aux Gets.

    Sous les ordres du procureur, Philippe Toccanier du parquet de Thonon, les gendarmes ont recueilli sur place des éléments qui devraient permettre d’établir dans quelles conditions cet accident a eu lieu. En état de choc, le jeune chasseur a été hospitalisé. Il n’a pas été placé en garde à vue. L’enquête ouverte en flagrance porte sur le chef d’homicide involontaire aggravé.

     

    14/10/2018 : Témoignage : mordu par un chien de chasse pendant sa sortie trail

    La saison de la chasse est ouverte. On déplore de nombreux accidents. Faites attention à vous. Lisez ce témoignage que nous avons reçu sur notre page Facebook.

    Ca devient compliqué… ce matin en sortant d’un bois je suis tombé nez à nez avec les deux chiens d’un chasseur…

    Le chasseur m’a assuré que les chiens ne sont pas dangereux… résultat une morsure sur le genoux.
    Quand c’est pas leurs armes, c’est leurs chiens.

    Je suis suis d’accord qui faut cohabiter… Les chasseurs ont le même terrain de jeu que nous.. sauf que nous n’avons que notre course comme arme.

     

    14/10/2018 : Accident de chasse en forêt de Saint-Gobain

    L’accident s’est produit ce samedi à 13 heures en forêt de Saint-Gobain. Un chasseur âgé de 26 ans, appartenant à la société de chasse de Fourdrain et qui tirait à distance réglementaire, a blessé involontairement à l’avant-bras droit un traqueur posté dans un mirador.

    Selon les premiers éléments de l’enquête des gendarmes de la compagnie de Laon, c’est un défaut de la balle qui est à l’origine de cet accident. Celle-ci aurait éclaté en plusieurs projectiles, dont l’un serait venu se nicher dans l’avant-bras du traqueur.

    C’est le tireur lui-même qui a emmené la victime, un homme âgé de 71 ans, aux urgences de Laon. Celui-ci en est ressorti peu de temps.

     

    14/10/2018 : Un chasseur se noie dans un étang du Mayet-de-Montagne (Allier)

    Samedi, un homme de 82 ans s'est noyé dans un étang du Mayet-de-Montagne, dans l'Allier. Il s'agit d'un chasseur qui aurait voulu récupérer un canard abattu.

    Un agriculteur à la retraite de 82 ans, demeurant au Mayet-de-Montagne, a été retrouvé noyé dans un étang de la commune, samedi soir. L'alerte avait été donnée vers 20 h 40 car l'octogénaire n'était pas rentré de la chasse.

    Selon les premières constatations, il s'agirait d'un accident après une action de chasse. L'octogénaire aurait voulu récupérer un canard dans l'étang. Un volatile mort a été retrouvé dans l'eau.

     

    14/10/2018 : Audembert : il vise un lapin et blesse son frangin

    Un accident de chasse s’est heureusement terminé par une blessure légère, ce dimanche dans le Boulonnais.

    Ce dimanche en milieu d’après-midi, deux frères participaient à une partie de chasse à Audembert, sur la Terre des 2 Caps.

    Un des chasseurs a eu l’œil attiré par un lapin.

    Il a épaulé son fusil et tiré à travers une haie, selon le parquet de Boulogne-sur-Mer.

    Le plomb n’a pas atteint le lagomorphe, mais le mollet de son frère, de l’autre côté de l’arbuste.

    La victime a été transportée au centre hospitalier.
     
     
     
    14/10/2018 : Aveyron : une femme de 69 ans tuée lors d'une partie de chasse
    Alors qu'elle était dans son jardin à Taussac ce samedi 14 octobre, la victime a été mortellement touchée par une balle provenant du fusil d’un chasseur.

    Une femme de 69 ans a été tuée samedi après-midi lors d’une chasse à Taussac, dans le Nord-Aveyron, rapportent nos confrères de Centre Presse. D’après les premiers éléments, la victime, qui était dans son jardin, a été touchée par une balle.

     

    Le tireur, membre de la société de chasse de la commune, participait à une battue aux sangliers. A proximité du lieu-dit Chantegrenouille, il aurait tiré et touché la septuagénaire masquée par une haie de buis.

    Le tireur est actuellement entendu par les gendarmes. Les militaires doivent désormais déterminer les circonstances précises de ce qui ressemble à un accident de chasse. Une information judiciaire devrait également être ouverte.

     
     
    15/10/2018 : Mélanie Lavy, la veuve du trailer abattu d'une balle dans la tête en 2015, a écrit à Emmanuel Macron
    Seulement 15 jours après le procès au cours duquel le chasseur qui a tué son mari dans le Semnoz en 2015 a été jugé, Mélanie Lavy a écrit une lettre à Emmanuel Macron. Elle l’a postée, hier soir, sur Facebook.  Très ébranlée par l’accident du vététiste, elle voudrait réveiller les consciences.   Elle se demande combien de morts faudra-t-il encore pleurer avant que des mesures plus coercitives soient prises.  Elle compte également envoyer cette missive par courrier à l’Élysée.
     
     
    15/10/2018 : Opération conjointe ONCFS – GENDARMERIE dans le cadre d’une affaire de commerce illégal d’espèces sauvages menacées d’extinction

    Opération conjointe ONCFS - GENDARMERIE dans le cadre d'une affaire de commerce illégal d'espèces sauvages menacées d'extinction, en infraction avec la convention de Washington.

    Sur directives du Procureur de la République d’Auxerre, les gendarmes de la brigade des recherches d’Avallon avec l’appui du service départemental de l’ONCFS ont procédé à une perquisition à Stigny (89) ce lundi 8 octobre 2018.

    Au domicile du mis en cause, placé en garde-à-vue, ont été découverts de nombreux produits d'espèces protégées et menacées (éléphant, guépard, hippopotame...), des objets en ivoire ainsi que huit armes d'épaule et près de 150 munitions.

    Le revendeur qui reconnaît les faits a été convoqué devant la justice le 22 novembre 2018.

     
     
    16/10/2018 : Vététiste tué par un chasseur à Montriond : "La visibilité était totale" selon le procureur

    Après près de 48 heures de constatations et de relevés sur les lieux du drame, les circonstances se précisent.

    Premièrement, le groupe de chasseurs n’était pas constitué de sept mais de huit hommes : cinq membres de l’ACCA de Montriond et trois invités, pour la plupart âgés de 21 à 24 ans. Ils évoluaient dans une action de chasse “classique”, débutée le matin au sein d’un groupe plus important et reprise entre 16h30 et 17 heures.

    « Un tir avait déjà été réalisé une dizaine de minutes avant le drame, vraisemblablement par l’auteur du tir mortel », indique le procureur de la République Philippe Toccanier, sans pour autant que la présence de gibier soit confirmée par les autres membres du groupe.

    La balle, une munition de guerre, a transpercé sa victime

    Selon les premiers éléments de l’enquête, les chasseurs formaient une ligne parallèle au chemin dévalé par le cycliste au moment du drame. « Le vététiste était en lisière de forêt ; les chasseurs à une quarantaine de mètres dans la partie non boisée. » Pour le procureur, « la visibilité était totale ». D’autant que Mark Sutton était vêtu d’un tee-shirt de couleur vive et était équipé d’un vélo et d’un casque eux aussi colorés.

    L’autopsie réalisée hier a révélé que le tir a transpercé latéralement le cycliste de 34 ans, « passant sous l’omoplate gauche pour ressortir au niveau de la clavicule droite ». Un élément qui écarte a priori l’hypothèse d’un tir fichant (dirigé vers le sol), l’une des principales recommandations sécuritaires.

    La détermination du calibre utilisé était encore en cours hier. Mais 7x64 ou 30.06, « il s’agit de munitions de guerre, type kalachnikov, autorisées depuis 2013 » selon le parquet.

    Toujours hospitalisé hier, le tireur est dépeint d’après les premiers témoignages comme un « bon gars ». « Ni voyou, ni fêtard, mais plutôt bosseur. » Âgé de 22 ans et domicilié à Taninges, il a monté au printemps sa propre société.

    Il sera entendu dès sa sortie d’hôpital.

     

    16/10/2018 : La maison atteinte par une balle

    Dimanche après-midi vers 15 h 30, au chemin des Malaudies situé sur la commune de Montdoumerc, Marie-Laure G. est assise dans son salon avec sa fille lorsqu'elle entend un fracas contre le mur de sa maison.

    À cinq mètres de la baie vitrée et à une hauteur de moins de deux mètres, un impact de balle est en effet visible. «J'ai eu la peur de ma vie», témoigne la jeune mère de famille qui occupe ce domicile avec son conjoint Christophe depuis dix ans.

    Dehors, une battue au sanglier était organisée. «Je suis un peu au courant, mais je n'étais pas là. Un ami m'a parlé d'un ricochet», rapporte Jean-Claude Faurès, président de la société de chasse de Montdoumerc. Cet ami était présent lors de la battue avec une douzaine de chasseurs mais donne peu de détails sur les faits. «Les gendarmes sont aussitôt venus nous trouver», se souvient-il. Il confie ne pas s'être rendu sur les lieux, après l'accident, avec ses camarades de chasse. Hier matin, la balle était toujours dans le mur de la maison. Christophe et Marie-Laure G. ont porté plainte à la gendarmerie de Lalbenque et une enquête a été diligentée.

     

    16/10/2018 : Un chasseur reçoit un plomb à l'arrière du crâne

    Alors qu'il participait à une battue aux chevreuils organisée par la Société de chasse locale samedi, dans les pépinières au niveau du «Moulin-de-Madame» sur la commune de Bias, un des chasseurs participants a reçu un plomb à l'arrière du crâne. Choqué, il a été transporté au pôle de santé du Villeneuvois pour y recevoir les premiers secours. Le médecin a extrait le plomb, les jours du chasseur ne sont pas en danger, il en est quitte pour une belle frayeur. Les services compétents ont ouvert une enquête pour déterminer les causes et les responsabilités.

    Et aussi...

    Agenais > Prison avec sursis. Il n'en est pas à sa première infraction au Code de la route, au rayon alcoolémies. Avant la fin du mois, il doit d'ailleurs comparaître en Dordogne pour avoir choisi de boire et de conduire. Sans préjuger de la décision de leurs homologues magistrats de ce département, et suivant les arguments de la défense assurée par Me Anne-Sophie Rigal, les juges du tribunal correctionnel d'Agen l'ont condamné à quatre mois de prison avec sursis pour la conduite en état d'alcoolémie sans permis de conduire, et il écope de deux mois de prison sous le même régime du sursis pour avoir usurpé une identité. Ce week-end, il a été interpellé par les gendarmes alors qu'il affichait 1,22 g. Il a été jugé en comparution immédiate.

    Fauillet > Jugée plus tard. Elle devait être jugée hier en comparution immédiate mais elle a choisi comme la loi le lui permet d'être jugée plus tard, à la date du 2 novembre. Cette femme domiciliée à Fauillet a été placée sous contrôle judiciaire et laissée libre. Elle est soupçonnée d'avoir, dans la nuit de jeudi à vendredi, porté deux coups de couteau à son compagnon à la suite d'une altercation sur fond de consommation excessive d'alcool au domicile. Blessée au cou notamment, la victime a été hospitalisée, prise en charge par les secours à la suite de l'alerte donnée par un voisin.

     

    16/10/2018 : Bois d’Olhain : surpris par les tirs d’un chasseur pendant leur promenade

    Il y a le parc, le golf et le bois d’Olhain. Dans un chemin, des promeneurs se sont retrouvés face à un chasseur, fusil à l’épaule, venu ramasser son trophée à leurs pieds.

    Il est 15 heures, lundi 8 octobre, lorsque Corinne, Françoise et le reste de leur petite troupe franchissent les sentiers du bois d’Olhain pour quelques heures de marche. Garés sur le parking du golf, la vingtaine de marcheurs et leur coach empruntent le sentier qui mène au bois. « Dans l’un des chemins étroits, nous avons dû nous mettre à la file indienne », se souvient Corinne. « J’étais en tête et on ne voyait personne d’autre que nous. » Le groupe entend des tirs. Puis un, beaucoup plus proche que tous les autres....

     

    17/10/2018 : Le chasseur visait un chevreuil, il avait tué son président

    Le drame avait secoué le monde des chasseurs tarnais, le dimanche 3 décembre 2017, en fin de journée. Le décès de Marc Andreu, 65 ans, granitier de Saint-Salvy-de-la-Balme, était survenu au cours d'une battue aux chevreuils, au lieu-dit «La Cigarié», menée par la société de chasse qu'il présidait. Hier après-midi, à la barre du tribunal correctionnel, le chasseur de 68 ans à l'origine du tir ayant entraîné le décès du président devait répondre «d'homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence».

    Ce matin-là, les membres de la société avaient réalisé des repérages de traces de gibier, sans arme, avant de déjeuner ensemble puis de participer à la battue. Les rôles étaient répartis entre piqueurs et posteurs en différents endroits sur la ligne pour tirer le gibier, à une quarantaine de mètres environ les uns des autres. Dans le secteur où s'est produit l'accident, le tireur était placé en début de ligne, à l'endroit où les chiens sont lâchés, la victime occupait le poste suivant. Vers 17 h 15, le premier chasseur a vu passer un chevreuil et a tiré, n'atteignant pas l'animal. Seulement, dans l'instant, il a compris les conséquences de son tir lorsqu'il a entendu la victime appeler au secours.

    La douille retrouvée à 20 m

    Les massages cardiaques opérés sur la victime dans un premier temps, puis l'intervention des secours n'ont pu sauver le président de Saint-Salvy, qui est décédé à 18 h 10, d'un «traumatisme pulmonaire provoqué par arme à feu». Selon l'autopsie pratiquée plus tard, la balle a traversé le flanc gauche de la victime via le niveau droit du dos. Une trajectoire légèrement descendante. Trois questions ont occupé les débats : l'étui percuté a été retrouvé à 20 m du drame ; l'angle de tir de 30 % a-t-il été respecté ? le ricochet évoqué par le tireur existe-t-il ? Impossible, selon les experts en balistique, pour une déviation aussi importante de la balle. Représentant la famille proche de la victime, Me Alary attendait «quelque chose de plus franc ! On a des excuses, Dieu merci, mais on aurait attendu plus de chaleur, un truc qui vit après la mort. Il y a ici une forme d'énorme inconséquence ! Je ne crois pas à un ricochet de 45 m et l'étui que l'on retrouve à plusieurs dizaines de mètres de son poste de tir déclaré, c'est impossible… Quand on tire au jugé, à l'arrache, comment voulez-vous que ça ne conduise pas à la catastrophe ?»

    Rappelant que la chasse est un sport dangereux, le ministère public insiste sur le fait que le «prévenu n'a pas respecté les règles de sécurité, qu'il n'ait pas eu le temps d'épauler prouve qu'il a agi dans la précipitation, il n'a pas été prudent… Cette mort n'est pas due au hasard.» Le parquet a demandé 2 ans de prison avec sursis à l'encontre du chasseur, le retrait de son permis de chasse, l'interdiction de le repasser pendant cinq ans et 1 500 € d'amende. Des réquisitions suivies par le tribunal.

     

    17/10/2018 : LOUP. Tirs autorisés ou braconnage, 42 canidés déjà tués sur les 43 autorisés en 2018

    L'association pro-loup Ferus publie un décompte du nombre de loups tués en France depuis la mise en place du nouveau "plan-loup". 42 canidés ont déjà été tués sur les 43 autorisés en 2018. Les statistiques ne prennent pas en compte les morts accidentelles ou "non expliquées".

    Combien de loups tués, dans quelle région et dans quelles circonstances ? FERUS, l'association de défense du loup, publie sur son site internet des statistiques sur la mortalité du loup en 2018. On apprend que 42 loups ont déjà été tués à la mi-octobre sur les 43 abattages que permet le nouveau "plan-loup".

    Les chiffres relayés par FERUS sont ceux de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) Auvergne-Rhône-Alpes. Ils recensent l'ensemble des décès observés depuis février 2018 dans la population des loups, à la fois les décès par tir autorisés mais aussi les cas de braconnage ou encore, les morts inexpliquées.

    Le nouveau "plan loup" 2018-2023 prévoit un abattage possible de 43 loups pour 2018.  Le quota avait été relevé en juin alors qu'il ne prévoyait que 40 abattages à l'origine.

    Première observation : 42 canidés ont déjà été abattus sur les 43 possibles pour 2018. Dans le détail : 1 loup a été tué en Isère, 8 en Savoie, 4 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 5 dans le Var, 7 dans les Hautes-Alpes et 14 dans les Alpes-Maritimes.

    Voilà pour les tirs autorisés (39)  mais il y a également eu 3 cas de braconnage, décomptés aussi sur le total des 43 loups pouvant être tués.

    On apprend aussi dans ce décompte publié par FERUS qu'une quinzaine d'autres loups ont été retrouvés morts sur tout le territoire. Certains ont été renversés par une voiture, près du col de la Colombière en Haute-Savoie début octobre par exemple. Pour d'autres, la cause de la mort n'est pas clairement établie. C'est le cas dans le massif de Belledonne, en Isère, en mai dernier avec 2 loups retrouvés morts à La Ferrière-d'Allevard et sur la commune de Pinsot.

     

    18/10/2018 : Gironde : un jeune faucon émerillon retrouvé blessé et soigné au centre de soins LPO Aquitaine

    Un jeune faucon émerillon est actuellement soigné par le centre de soins LPO Aquitaine. Il a été retrouvé avec un plomb dans l'aile et un autre dans le corps.

    « Ce rapace n’a pas été victime d’une balle perdue, il a forcément été visé. Les radios le prouvent : il a été plombé à deux endroits : un dans l’aile et un dans le corps » explique une bénévole du centre de soins LPO Aquitaine qui vient de recueillir un jeune faucon émerillon.

    Sur sa page Facebook, le centre de soins LPO Aquitaine rappelle pourtant que :

    "Tous les rapaces sont protégés en France. Ce petit rapace est un usager des zones humides, il mange essentiellement des insectes, des passereaux et des petits rongeurs. Tirer sur les rapaces est illégal en toutes circonstances et en tout temps, mais, pire, c’est également immoral et inutile. Ce sont des pertes sèches pour la biodiversité"

    Un héron et des spatules aussi victimes de tirs

    Malheureusement, il est fréquent que le centre soigne des animaux plombés : « Dernièrement nous avons également reçu un héron juvénile victime de tirs et aussi plusieurs spatules mortes, dont deux se sont avérées être plombées à la radio. La spatule, elle aussi, est protégée. »

     

    18/10/2018 : La Ferrière-d’Allevard : un chasseur trouve la mort en montagne

    Un chasseur âgé d’une soixantaine d’années a trouvé la mort ce jeudi en montagne après avoir fait une chute dans des barres rocheuses, sur la commune de la Ferrière-d’Allevard, dans le massif de Belledonne. Selon les premiers éléments d’information, ce chasseur participait à une battue dans le secteur du col de Merdaret (1798 m) lorsqu’il a chuté d’une cinquantaine de mètres. Ce sont ses compagnons de chasse qui ont alerté les secours. Le PGHM et un médecin du Samu ont été transportés sur place vers midi par un hélicoptère de la Sécurité civile. En dépit des soins qui lui ont été prodigués, l’homme, qui était en arrêt cardio-respiratoire, n’a pu être ranimé.

     

    18/10/2018 : Drôme : deux ans de prison avec sursis requis à l'encontre d'un chasseur qui en a tué un autre

    Un an presque jour pour jour après les faits, un chasseur drômois de 52 ans était jugé ce jeudi pour homicide involontaire sur un autre chasseur, participant à la même battue aux sangliers. Le prévenu risque deux ans de prison avec sursis.

    C'était le 29 octobre 2017. Un chasseur de 52 ans, originaire de St Roman en Diois, en tuait un autre, âgé de 74 ans. Un an plus tard ou presque, le prévenu est jugé à Valence pour homicide involontaire. 

    L'un impulsif, l'autre réfractaire aux règlements

    Le prévenu est un artisan du bâtiment, décrit par ses camarades comme un impulsif, un sanguin, mais aussi un consommateur de cannabis. Il fume un pétard tous les soirs, la veille du drame compris. La victime est plus âgée, et quelque peu réfractaire aux règlements. 

    A la barre, le prévenu l'assure, tremblant, un polo kaki sur les épaules, comme à la chasse

    "Je n'étais pas au courant de la position de la victime au moment du tir."

    Et quand on évoque son expérience de trente ans dans la chasse : "Oui, on m'a désigné sa position, nous devions tous les deux rester immobiles sur notre base. Mais j'ai vu des broussailles bouger, j'ai sifflé 15 minutes sans obtenir de réponse, et j'ai fini par tirer."  

    Quant à la victime ? Elle ne portait pas son gilet fluorescent obligatoire. 

    Des consignes non respectées

    Le président de l'ACCA de Châtillon (Association Communale de chasse Agréée) témoigne à la barre :

    "Toutes les consignes ont été données avant le départ de la battue."

    Données oui, mais respectées, certainement pas :  ni gilet, ni tir assuré et réglementaire. 

    Les parties civiles réclament des dommages et intérêts pour la famille, mais aussi pour la fédération et l'ACCA de Châtillon pour qui le préjudice d'image serait important. La défense demande elle la relaxe pour la question de l'homicide involontaire. Le procureur évoque deux ans de prison avec sursis, une interdiction maximale de chasser, et l'obligation de soin contre le cannabis. Délibéré le 22 novembre 2018.

     

    18/10/2018 : Une prime au mérite pour les chasseurs de Charente-Maritime

    Afin de limiter la prolifération des prédateurs, la Fédération départementale va lancer un plan en novembre pour inciter les chasseurs à réduire le nombre de renards et de corneilles noires. Des cadeaux à la clé si les pratiquants conservent les vestiges de leurs proies.

    C’est en effet la promesse faite dernièrement aux 20 000 chasseurs de Charente-Maritime par leur fédération départementale, qui va lancer le mois prochain un plan en faveur du petit gibier. Un plan sur quatre ans qui va s’articuler autour de 10 actions majeures, dont l’une vise à récompenser les chasseurs qui s’impliqueront personnellement dans la limitation des prédateurs. Et la fédération appelle à une participation massive de ses adhérents. Son objectif est de réduire les populations de renards et de corneilles noires invasives, afin, je cite, de favoriser le développement du petit gibier, fragilisé par un milieu dégradé. « Même les associations de protection de la nature ont recours à ce type de régulation pour préserver certaines espèces », se justifie la fédération qui, pour y parvenir, met donc en place une prime au mérite avec des cadeaux à la clé. Tout d’abord le remboursement du permis de chasse et de l’assurance pour au moins 35 queues de renards capturés. Mais aussi des prix pour les meilleurs avec des bons d’achat à valoir chez un équipementier partenaire. En ce qui concerne le prélèvement des corneilles noires, ce plan propose des bons d’achat aux trois premiers ayant rapporté le plus de paires de pattes. Ces derniers devront veiller à bien conserver au congélateur leurs précieux trophées pour éxiger leur dû à la fin de la saison. Un classement des meilleurs sera effectué.

     

    19/10/2018 : Un chasseur mordu par un sanglier dans l'Indre

    Un chasseur a été chassé par sa proie, bien décidée à en découdre, mercredi à Mers-sur-Indre. L'homme a dû être hospitalisé à Châteauroux.

    La partie de chasse a mal fini mercredi à Mers-sur-Indre. 

    Un sanglier était acculé, déjà blessé. Il ne restait aux chasseurs qu'à lui accorder le coup de grâce. Un homme de 72 ans s'avance, sa dague à la main. Mais la bête n'est pas du tout décidé à se laisser abattre. Il se démène et parvient à plusieurs reprises à mordre le chasseur. Les pompiers ont dû intervenir : le chasseur souffre de plaies multiples à la jambe et aux avant bras, certaines atteignant 15 cm de long. 

    Il a été transporté à l'hôpital de Châteauroux. Le sanglier, lui, n'a finalement pas survécu.

    "Le plomb blesse mais ne tue pas toujours. L’animal, s’il n’est pas trouvé, meurt de faim, ce qui peut être très long. "

    Le nombre d’animaux protégé qui meurt plombé est considérable : « Si l’on additionne les chiffres sur la France entière, sachant que la part d’animaux ramassée et apportée en centre de soins est infime comparée à la quantité d’animaux réellement touchée ».

    Risque de contamination au plomb

    Et quand ils sont recueillis, il n’est pas toujours évident de soigner ces animaux : « il arrive que que l’oiseau développe un saturnisme (intoxication au plomb), dû à la présence de plombs dans l’organisme que nous ne pouvons pas extraire » déplore le centre.

    Si l’animal est aidé à temps, il peut bénéficier d’un traitement pour éviter qu’il soit contaminé, ou qu’il contamine d’autres animaux. « En effet, un animal qui n’est pas recueilli meurt dans la nature. D’autres animaux peuvent alors se nourrir de son cadavre et être à leur tour contaminés par le plomb » explique une bénévole du centre.

    Tous les animaux recueillis au centre sont relâchés lorsque leurs blessures ont été soignées et que leur rééducation est terminée.

     

    19/10/2018 : L'édile qui ordonne le piégeage des chats par les chasseurs...

    S'attaquer au problème de l'errance féline en s'attachant les services de chasseurs pour les piéger, voilà la solution choisie par le maire de Técou. One Voice condamne fermement cet arrêté municipal et saisit le juge des référés. En parallèle, nous proposons un partenariat à Mr le maire afin de procéder à la stérilisation et l'identification des chats errants de la commune.

    Il ne fait pas bon être un chat et avoir une envie de balade du côté du chemin de Lizes de Gineste. En signant un arrêté le 13 octobre, le maire a décidé,  comme si la violence de la vie de chat errant ne suffisait pas, d'engager des chasseurs afin de les piéger et d'en "débarrasser" sa commune de Técou dans le Tarn. Manifestement, l'urgence de l'errance féline sur sa ville était telle qu'il en a oublié de nombreux points légaux (délais, identification,...). 

    L'édile communal n’a pas eu besoin de chercher trop loin pour trouver ses mercenaires, les membres de la société de chasse locale sont déjà en action et en tenue, en cette période de safaris meurtriers. Le problème de l'errance féline est extrêmement important dans notre pays mais il ne se règlera ni par piégeage, ni par euthanasie, ni en lançant des chasseurs à l’assaut des chats! 

    Depuis mercredi dernier, cette milice, entre deux massacres de la faune sauvage, parsème donc ce coin occitan de pièges contre la horde féline et féroce - si ce n’est plus - qui semble déferler dans ce territoire.

    Le maire a répondu à certains de ses administrés horrifiés par cet arrêté, qu'après 48 heures de fourrière, les animaux seraient remis à la SPA du Garric. Malheureusement pour lui, celle-ci a déclaré ne même pas être au courant et qu’elle ne pourrait pas prendre en charge les chats piégés n'ayant aucune convention et pas de moyens pour les accueillir.

    Le "shérif" de Técou oublie que « Ces animaux ne peuvent être conduits en fourrière que, dans la mesure où le programme d’identification et de stérilisation sur site prévu par le code rural et de la pêche maritime ne peut être mis en œuvre». Il est évident que cet élu a une fâcheuse tendance à oublier la loi et ce, au mépris complet de la vie de ces pauvres chats. Nous nous faisons un devoir de la lui rappeler.

    Nous saisissons le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse pour stopper immédiatement le piégeage et l'abattage qui en résultera vu la situation. Nous lui demandons de suspendre son arrêté et nous lui proposons de mettre en place un partenariat entre One Voice et l’AGSA, l'association locale qui s’occupe des chats errants, afin de procéder à l'identification et à la stérilisation des chats sans abri de Técou à nos frais.

     

    19/10/2018 : Loup : le quota d'autorisation d'abattage relevé à 51 bêtes

    Les autorités françaises ont relevé le quota d'autorisations d'abattage de loups de 43 à 51 bêtes pour 2018, après la découverte d'un de ces animaux empoisonné dans la Drôme. 

    Les autorités françaises ont relevé le quota d'autorisations d'abattage de loups de 43 à 51 bêtes pour 2018, après la découverte d'un de ces animaux empoisonné dans la Drôme, ont indiqué vendredi des sources concordantes.

    En juin, les restes d'un loup étaient découverts dans le massif du Glandasse, dans le Haut-Vercors. "Ils ont été expertisés et la toxicologie est revenue positive" cette semaine, explique à le sous-préfet de Die Patrice Bouzillard, confirmant une information de la presse régionale. Il s'agirait de "produits chimiques", indique la préfecture Auvergne-Rhône-Alpes ajoutant qu'une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Valence. Comme il n'est pas mort naturellement, ce loup porte à 43 le nombre de loups tués depuis janvier.

    Un nombre correspondant à 2% de l'effectif moyen des 430 loups estimés. Le quota d'autorisations de prélèvements avait été fixé à 10% de la population de loups en France, soit 43 loups pour 2018. Le quota étant donc atteint avant la fin de l'année, la préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes, qui pilote le plan loup au niveau national, a décidé dans un arrêté en date du 16 octobre de permettre le "prélèvement" de "8 spécimens" supplémentaires, "correspondant à 2% de l'effectif moyen de 430 loups estimés".

    Le nombre de bêtes tuées par le loup a baissé. Les attaques de loups ont reculé de 19% en Drôme (chiffres arrêtés à la mi-octobre) et le nombre de moutons et autres animaux d'élevage tués de 22%, selon Patrice Bouzillard. Au niveau national, le nombre de victimes serait en léger repli: au 21 septembre, il y a eu 8.400 bêtes tuées, contre 8.800 un an plus tôt, selon le sous-préfet de Die. Des chiffres à la baisse alors que, dans le même temps, le suivi estival 2018 laisse apparaître une augmentation "significative" de 16% du nombre de meutes.

     

    21/10/2018 : Meuse : un traqueur décède après la matinée de chasse

    Les chasseurs meusiens sont en deuil depuis ce dimanche après-midi. L’un des leurs est décédé vers 13 h suite à un accident de chasse peu après 11 h près du lieu-dit les Valis, à Mauvages (Meuse).

    Au cours d’une chasse en battue planifiée par l’ACCA (association communale de chasse agréée) de Mauvages, l’homme avait la fonction de traqueur.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, il se trouvait dans des broussailles lorsqu’il a reçu un projectile. Un projectile direct ou un éclat, l’enquête judiciaire le déterminera.

    Tout de suite après l’arrivée des gendarmes, l’auteur du dramatique coup de feu s’est désigné. Placé en garde à vue mais choqué, il a, un temps, été pris en charge psychologiquement.

    Le corps du chasseur a été transporté à Nancy. Une autopsie sera prochainement pratiquée car l’enquête judiciaire est en cours.

     

    21/10/2018 : Un VTTiste grièvement blessé pendant une partie de chasse en Ariège

    Ce dimanche, vers 11 heures, un VTTiste a été grièvement blessé par le projectile d'une arme de chasse. L'accident s'est produit sur la commune de Mirepoix en Ariège, dans le secteur du lieu-dit "Mazerette", lors d'une battue au sanglier. Selon nos informations, la victime a été touchée à l'épaule. Ses jours ne sont pas en danger mais elle a été héliportée vers un centre hospitalier toulousain, après de difficiles opérations de secours en raison de la configuration des lieux.

    Le parquet de Foix a, bien sûr, ordonné l'ouverture d'une enquête afin de déterminer les circonstances de cet accident. Lequel intervient une semaine après qu'un VTTiste britannique est décédé en Haute-Savoie, mortellement touché par le projectile d'une arme de chasse. Et deux jours après que le député de l'Aude, Alain Péréa a provoqué un tollé en posant sur Twitter la question volontairement provocatrice: "Pourquoi ne pas interdire la pratique du VTT pendant la chasse?" 

    Un post destiné, avait ensuite expliqué le parlementaire, à montrer qu' "interdire la chasse le dimanche est aussi stupide qu'interdire le vélo le dimanche". Il souhaitait surtout "ouvrir le débat" et faire entendre ceux qui défendent la chasse: "Comment va-t-on réguler les populations de sangliers et de cervidés si on interdit la chasse le dimanche ? L’interdiction systématique ne répond à aucune logique », avait-il expliqué à La Dépêche du Midi avant de se montrer rassurant: "Je n'ai aucune intention d'interdire le VTT le dimanche".

     

    20/10/2018 : Un chasseur décède après avoir chuté dans une barre rocheuse

    Un homme de 66 ans a fait une chute mortelle ce samedi 20 octobre, au matin, à Champoléon. L'homme était en train de chasser dans le vallon de Subéra lors qu'il a chuté d'une centaine de mètres d'une barre rocheuse. C'est la personne qui l'accompagnait à la chasse qui l'aurait découvert. Le PGHM de Briançon est intervenu à bord de l'hélicoptère du détachement aérien de la gendarmerie.

     

    21/10/2018 : Lot-et-Garonne : un chasseur chute d'une palombière et se blesse grièvement

    Un homme a été grièvement blessé ce dimanche après midi à Tournon d'Agenais. La victime est tombée du haut d'une palombière et a du être évacuée sur le CHU de Bordeaux.

    Il a fait une chute de plus de 10 mètres de haut. Un homme de 56 ans est grièvement blessé après avoir chuté d'une palombière ce dimanche. Le chasseur se trouvait sur la commune de Tournon-d'Agenais, petite commune située à l'est du Lot-et Garonne, quand l'accident s'est produit.

    Polytraumatisé, il a du être évacué par hélicoptère sur le Centre hospitalier universitaire de Pellegrin à Bordeaux, et se trouve dans un état grave.

     

    21/10/2018 : Le chasseur avait plombé le chat

    Tribunal correctionnel de Blois
    Les yeux rougis, Jacky serre dans ses mains la photo de son petit compagnon disparu. Une boule de poils blancs rayée de la carte d’un coup de chevrotine. 
    C’était un jour d’automne 2016 à Chaumont-sur-Loire. Les chasseurs s’en allaient au bois traquer le petit gibier. Jacky, un riverain, cheminait non loin avec son petit compagnon. Soudain, le matou file batifoler sous les branchages. Son maître le suit et se fait refouler par un chasseur qui lui intime l’ordre de rester à l’écart. Jacky lui demande d’avertir le groupe que son chat a pris la tangente. Puis une détonation lui glace le sang. Un chasseur sort alors d’un fourré et jette le cadavre de l’animal à ses pieds, une plaie sanguinolente au cou. Quelques heures plus tard, un vétérinaire atteste de la mort du chat par une décharge de plombs dans la gorge. Jacky porte plainte et voilà Philippe, chasseur émérite depuis 38 ans, sommé de répondre d’acte de cruauté sur un animal devant la justice.
    “ Il était à l’agonie je l’ai fini ” A la présidente, Marie-Christine de Fierville qui s’inquiète de savoir pourquoi le matou a servi de cible, Philippe oppose un geste… humanitaire : « Le chat a grimpé dans un arbre puis est tombé de 2 mètres de haut dans la gueule de mes chiennes. Quand elles me l’ont apporté, il était à l’agonie, je l’ai fini, c’est tout. » La juge est sceptique : « Le vétérinaire n’a retrouvé aucune plaie de morsures. » Philippe jure que le chat ne bougeait plus d’une oreille et que les mâchoires de ses braques ne lui avaient laissé aucune chance. « Mais, vous-même, les avez-vous vues ces morsures ? », n’en démord pas la présidente. Philippe ne sait plus trop, tout est allé si vite : « Si son propriétaire avait peur il n’avait qu’à hurler, j’aurais rappelé mes chiens ! » Le manque de compassion du prévenu déclenche la colère froide de la vice-procureure Delphine Amacher : « Vous ne trouvez pas audacieux de faire le procès du propriétaire du chat ? Est-ce sa faute si l’information n’a pas été relayée ? Avez-vous pris l’animal dans vos mains pour examiner ses blessures ? » Philippe fait profil bas. Il pensait que c’était un chat errant. Mal lui en prend ! « Ah, parce qu’un chat des champs a moins de valeur qu’un chat domestique ? » Philippe déglutit, il entendrait presque sonner l’hallali.
    En charge des intérêts de la Fondation Brigitte Bardot, Me Mizzi dénonce une décision trop rapide « La décision de l’abattre ne lui appartenait pas. » L’avocate réclame 2.000 € de préjudice au nom de la fondation. La vice-procureure enchaîne requérant une amende de 5.000 €, en partie avec sursis.
    Me Bourdais, l’avocate du prévenu, tempère : « Mon client a fait un mauvais choix, c’est vrai, mais, dans ce bois, c’était sombre, ses chiens avaient malmené le chat. Il aime les animaux. »
    Philippe a été condamné à une amende de 3.000 € dont 2.000 avec sursis. Il devra verser 250 € à la Fondation Brigitte Bardot et 500 € de préjudice à Jacky. « J’ai compris la leçon », lâche le chasseur. Chat échaudé…

     

    22/10/2018 : Meuse : un chasseur en tue un autre lors d’une battue

    La victime, chargée de rabattre le gibier, se trouvait dans des broussailles.

    Un chasseur est décédé dimanche à 13 heures après avoir été touché par un projectile à Mauvages (Meuse), raconte L’Est républicain.

    Le drame s’est produit au lieu-dit les Valis, lors d’une chasse en battue planifiée par l’association de chasse locale. La victime y avait le rôle de traqueur, et devait donc trouver le gibier visé par ses collègues.

    Les premiers éléments de l’enquête montrent que l’homme se trouvait dans des broussailles quand il a été touché par un projectile, précise le journal local. Les enquêteurs devront déterminer s’il s’agit d’une balle ou d’un éclat.

    L’auteur du coup de feu s’est immédiatement désigné auprès des gendarmes. Il a été placé en garde à vue et a bénéficié d’une prise en charge psychologique.

     

    Ce drame a eu lieu alors qu’un débat persiste sur l’autorisation de la chasse. Dimanche, un cycliste a été victime d’un tir de chasseur en Ariège. Ses jours ne sont toutefois pas en danger. Une semaine plus tôt, c’est un Britannique, lui aussi cycliste, qui est mort des suites d’un tir de chasseur, cette fois en Haute-Savoie.

     

    22/10/2018 : Crozon. Des surfeurs frôlés par des plombs de chasse

    Alors qu’ils se dirigeaient vers la mer, dimanche matin à Crozon (29), près de la plage de Lostmarc’h, deux surfeurs ont connu une peur bleue. Ils se sont jetés à terre après avoir entendu un coup de fusil, avant que plusieurs plombs ne retombent tout près d’eux. Les surfeurs pensent avoir été visés par deux chasseurs. Ces derniers disent, de leur côté, avoir tiré en l’air pour toucher un faisan. L’incident, relayé sur les réseaux sociaux, a suscité un débat enflammé entre anti et pro-chasse.

    Frédéric Habasque n’en revient toujours pas. Dimanche matin, alors qu’il venait de garer son véhicule près de la station d’épuration de Lostmarc’h, à Crozon, il a eu la frousse de sa vie. « Nous nous dirigions vers la plage de Lostmarc’h pour aller surfer avec un ami. On trottinait sur le sentier entre le parking et la plage. Comme nous avions très froid aux pieds sur ce sentier, nous courions en faisant des petits sauts, un peu cachés par les landes », relate le Malouin de 41 ans. « C’est là que nous avons entendu un énorme coup de feu. On s’est jetés par terre et des plombs sont retombés à tout juste 50 cm de nous », s’exclame le surfeur, qui fréquente rarement les lieux.

    « Ils tiraient à contre-jour ! »

    En se retournant, son ami et lui aperçoivent deux chasseurs, à une centaine de mètres. Frédéric Habasque dit « les avoir incendiés pendant deux minutes sans que les chasseurs ne s’excusent. Pour moi, ils nous ont visés en pensant que nous étions des animaux. Il y avait des petits bancs de brume et ils avaient le soleil en plein dans les yeux, ils tiraient à contre-jour ! », reproche-t-il aux chasseurs.

    « Ils ont tiré en l’air après avoir vu un faisan »

    Ces derniers reconnaissent leur présence sur les lieux mais donnent une explication différente de l’incident. « J’ai discuté avec eux. Ils ont tiré en l’air après avoir vu un faisan. S’ils avaient vu qui que ce soit sur le chemin menant du parking à la plage, ils n’auraient bien sûr pas tiré », explique Joël Le Gall, président de la société de chasse de Crozon. « Je ne veux pas non plus minimiser l’incident. Je comprends que ça puisse faire peur et que ce soit désagréable d’avoir une pluie de plombs qui tombent à côté de soi », poursuit-il.

    « Alerter sur les problèmes de sécurité »

    Relayé sur Facebook par Frédéric Habasque, cet incident a suscité des dizaines et des dizaines de commentaires. Ce torrent de remarques s’inscrit dans un contexte où de nombreux accidents, aux conséquences parfois dramatiques, entre randonneurs ou vététistes et chasseurs sont relayés dans la presse. Certains internautes ont ironisé, se demandant s’il allait falloir interdire aux surfeurs d’accéder à l’eau en période de chasse. Une référence à la proposition pour le moins maladroite d’un député de la République en Marche, suggérant l’interdiction du VTT en période de chasse, quelques jours après la mort d’un vététiste après un tir accidentel.

    « Il y a eu des remarques haineuses envers les chasseurs, ce n’était pas mon but. Je veux juste alerter sur les problèmes de sécurité que cela pose à un endroit comme Lostmarc’h, où de nombreux surfeurs étaient à l’eau avant moi et où des familles se promenaient », exprime le Malouin.

    « Les surfeurs peuvent aller à l’eau toute l’année »

    « Nous sommes des utilisateurs de la nature comme les autres », se défend quant à lui Joël Le Gall. « Les surfeurs ont le droit d’aller à l’eau du 1er janvier au 31 décembre. Nous, nous ne pouvons chasser que de mi-septembre à mi-février et seulement certains jours de la semaine. Le problème de la sécurité se pose en permanence, aux chasseurs, d’être très vigilants. Est-ce qu’il faut interdire la chasse à cause d’un accident alors que pendant des années, il n’y a eu aucun problème ? », s’interroge-t-il, tout en condamnant « l’intolérance de certains donneurs de leçon ».

    « Les sociétés de chasse locales sont vigilantes »

    Les surfeurs ont appelé les gendarmes sur les lieux quelques minutes après l’incident, sans déposer plainte toutefois. À noter que, si de nombreuses parcelles dont le Conservatoire du littoral est propriétaire en Presqu’île (900 ha au total) sont interdites à la chasse, elle y est autorisée sur la zone où les coups de feu ont été donnés. « Les sociétés de chasse locales sont vigilantes à ce sujet », assure Didier Cadiou, responsable des espaces naturels et du patrimoine à la Ville de Crozon. Avant de rappeler tout de même que « tirer en direction d’un sentier est interdit ».

     

    23/10/2018 : France - Un chasseur Lorrain tué par un autre chasseur lors d'une battue

    Un chasseur est mort par balle dimanche 21 octobre après un accident survenu dans la Meuse. L'un de ses collègues lui a tiré dessus alors qu'il se trouvait dans des broussailles à Mauvages. Malgré l'intervention des secours, l'homme est mort et une autopsie devrait avoir lieu prochainement à l'institut médico-légal de Nancy.

    Le tireur se serait rendu de lui-même aux gendarmes arrivés sur les lieux peu après. Placé en garde à vue, il est également suivi psychologiquement.

     

    22/10/2018 : Ariège: Un cycliste gravement blessé par le tir d’un chasseur

    Un vététiste a dû être hospitalisé dimanche, après avoir été touché à l’épaule en marge d’une battue au sanglier à Mirepoix, en Ariège…

    Ce nouvel accident arrive en pleine polémique sur la « cohabitation » entre chasseurs et promeneurs au sens large. Un cycliste a dû être hospitalisé dimanche à Toulouse, après avoir été gravement blessé par un tir d’arme de chasse en Ariège.

    L’homme se promenait en VTT sur la commune de Mirepoix, vers 11 heures du matin, lorsqu’il a été touché à l’épaule, en marge d’une battue au sanglier. Selon La Dépêche du Midi, son pronostic vital n’est pas engagé, mais les opérations de secours ont été très compliquées en raison de la topographie des lieux. Une enquête a été ouverte par le parquet de Foix.

    Un vététiste tué huit jours plus tôt dans les Alpes

    Huit jours plus tôt, un vététiste britannique avait été tué accidentellement par un jeune chasseur qui participait à une battue à Montriond, en Haute-Savoie. Mercredi, Alain Perea, député LREM de l’Aude, avait émis l’idée, via Twitter, d’interdire le VTT pendant la période de chasse, soit « quatre mois par an ».

    L’humoriste Rémi Gaillard, engagé dans la défense des animaux, a également twitté ce dimanche suite à l’accident en Ariège, en s’adressant directement au président de la République Emmanuel Macron.

     

     

    23/10/2018 : Trois braconniers pris en flagrant délit à Prasville

    Deux adultes et un adolescent ont été surpris en flagrant délit de braconnage, dimanche, à Prasville.

    Un habitant de Prasville a contacté les agents de l’Office national et de la faune sauvage (ONCFS) et les gendarmes de la brigade de proximité de Janville, parce qu’il apercevait trois chasseurs qui tiraient du gibier sur son terrain.

    Le garde-chasse local est arrivé en premier, bloquant leur Ford Transit. Les gendarmes et l’ONCFS l’ont rapidement rejoint. Ils ont découvert quatre lièvres, deux faisans et un lapin au pied de ces braconniers venus de l’Essonne.

    Verbalisés pour la quatrième fois

    En fouillant l’utilitaire, ils ont saisi quatre autres lièvres cachés sous des vêtements.

    Les agents ont dressé des procès-verbaux pour chasse sur terrain d’autrui, non-respect du plan de gestion cynégétique et non marquage du gibier pour les deux adultes de 46 et 51 ans.

    Ils ont ajouté une chasse sans permis et une chasse sans assurance pour l’adolescent de 15 ans.

    Leurs trois fusils de calibre 12 ont été saisis. C’est la quatrième fois qu’ils sont verbalisés en Eure-et-Loir. Ils seront jugés au tribunal d’ici quelques mois.

    Loi. La chasse sur le terrain d’autrui sans son consentement, si ce terrain est attenant à une maison habitée ou servant d’habitation, et s’il est clôturé, est passible de trois mois de prison, d’une amende de 3.750 €, du retrait du permis de chasser, ainsi que du permis de conduire.

     

    23/10/2018 : Lot-et-Garonne : deux chasseurs grièvement blessés après avoir chuté de leur palombière

    En l'espace de 24 heures, le Lot-et-Garonne a été le théâtre de deux graves accidents de chasse. Ils ont tous les deux un point en commun : la saison de la chasse à la palombe.

    Dimanche en milieu d'après-midi, à Tournon d'Agen, entre Agen et Fumel, les pompiers ont porté secours à un homme de 56 ans, retrouvé au pied d'une palombière, grièvement touché aux membres inférieurs et au bassin. Il a été évacué par hélicoptère au centre hospitalier de Pellegrin à Bordeaux. Il aurait fait une chute de dix mètres.

    Lundi, vers 19 heures, même scénario accidentel à Roumagne, près de Marmande. 20 mètres séparent la palombière du sol et un chasseur de 68 ans a perdu connaissance en heurtant la terre. Souffrant de multiples fractures, lui aussi a pris la direction du CHU de Bordeaux par voie aérienne.

     

    24/10/2018 : Brittany Ferries. Accès à la Manche refusé : des exportateurs de gibier ripostent

    Des poussins faisans au cœur d’une querelle commerciale : les principaux exportateurs vers l’Angleterre de futurs gibiers à plume poursuivent en justice Brittany Ferries pour « discrimination », l’accusant de leur barrer l’accès à la Manche sous la pression du mouvement anti-chasse.

    Le bras de fer jusqu’ici discret entre les fournisseurs de faisans et perdrix destinés aux parties de chasse anglaises et le géant français des « transmanche » va désormais se jouer au tribunal. Deux sociétés de l’ouest de la France, Gibovendée et Envol de Retz, ont récemment assigné leur principal transporteur, Brittany Ferries, pour « discrimination sur le fondement des opinions politiques » devant le tribunal correctionnel de Brest.

    « Depuis l’automne 2015, sous la pression des ligues anti-chasse », la compagnie leur a refusé « le transport des poussins entre la France et la Grande-Bretagne », « au motif exclusif » qu’elle « craignait pour son image de marque », dénoncent-elles dans la citation directe délivrée au transporteur le 12 septembre, dont a eu connaissance l’AFP. Plus rapide qu’une plainte auprès du parquet, cette procédure permet de saisir directement un tribunal pour demander une indemnisation. Une audience est prévue en juin et deux autres sociétés d’élevage doivent s’associer à cette action.

    « L’enjeu est la reprise du commerce ou la mort d’une filière »

    « Le fait de refuser cette prestation de transport en prenant parti pour les anti-chasse contre les chasseurs, c’est faire un choix politique qui constitue un motif discriminatoire », a expliqué à l’AFP Me Alexandre Varaut, l’avocat des deux « leaders européens » du secteur. Joint par l’AFP, Brittany Ferries n’a pas souhaité faire de commentaires. La direction du britannique P & O Ferries a confirmé pour sa part avoir interrompu ces transports depuis deux ans, sans autre réaction.

    « L’enjeu est la reprise du commerce ou la mort d’une filière qui représente plus de 300 emplois en France, une tradition et des compétences, aujourd’hui pris en otage par les militants anti-chasse », plaide Me Varaut.

     

    En France, ces quatre sociétés couvrent la quasi-totalité du marché européen de la production d’œufs et de poussins d’un jour de faisans et de perdrix, destinés à l’élevage ou revendus pour peupler les terres de chasse. Ce secteur est de longue date très dépendant du marché britannique, qui recourt essentiellement aux éleveurs français pour importer ses « game birds » (gibiers à plume). Gibovendée affirme qu’elle engrangeait plus de 45 % de son chiffre d’affaires outre-Manche avant d’être rattrapée par le débat médiatique sur la chasse et la souffrance animale. « Notre activité est pourtant légale », insiste son président Denis Bourasseau. Le vent a tourné en octobre 2015 quand le dirigeant reçoit un courrier de son partenaire de « 25 ans ».

    « Le risque pour l’image de marque est trop important »

    La « Brittany » lui fait part du « fort émoi » suscité auprès de sa clientèle de passagers après la diffusion d’une vidéo par l’organisation britannique « League against cruel sports » relatant les conditions d’élevage des faisans en France et leur mort certaine dans les parties de chasse, selon ce courrier versé à la procédure. « Compte tenu de l’influence des réseaux sociaux », elle l’informe être « dans l’obligation d’arrêter tout type de transports d’animaux destinés à la chasse ».

    « Le risque pour l’image de marque (…) est trop important », persiste la compagnie en mars 2017. « On a été mis devant le fait accompli pour une vidéo et quelques tweets. Nous sommes acculés, victimes de la pression lobbyiste de minorités qui font peur », déplore Denis Bourasseau, qui n’exclut pas de délocaliser l’activité, faute d’accès à la Manche.

    Pour les éleveurs, c’est la voie royale pour acheminer les poussins dans un délai légal de 24H, et sans trop de pertes, contrairement à l’avion où le risque de mortalité est accru pour les poussins. Or, les deux autres principaux transporteurs, P & O ferries et DFDS Seaways ont adopté la même position que Brittany Ferries et se retrouvent à leur tour assignés à Boulogne-sur-Mer et Dieppe.

    Dénonçant un abus de position dominante des quatre compagnies transmanche, les sociétés ont saisi l’autorité de la concurrence. « C’est comme interdire à un camion de monter sur un ferry sous prétexte qu’il transporte une pièce métallique destinée à une centrale nucléaire, et cela parce que des opposants ne veulent pas de cette énergie ! », estime le président de Gibovendée. Par sécurité, il tient à dissimuler son dernier moyen d’accès à l’Angleterre.

     

    25/10/2018 : Accident de Montriond en Haute-Savoie : saison de chasse annulée et sanctions contre l'équipe présente

    En réaction à l'accident mortel survenu le 13 octobre dernier à Montriond, la préfecture de Haute-savoie suspend la pratique de la chasse pour toute la saison 2018-2019 sur une partie du territoire de la commune. Une mesure "d'urgence" prise "au titre de la sécurité publique".

    Pas loin de deux semaines après l'accident de chasse ayant coûté la vie à un cycliste britannique, la préfecture de la Haute-Savoie a pris des mesures préventives concernant la pratique de la chasse dans la commune de Montriond, près de Morzine. 

    "Considérant cet accident et la nécessité d’une mesure d’urgence au titre de la sécurité publique", il n'est plus autorisé de pratiquer la chasse sur une partie du territoire de l'association communale de chasse agréée (ACCA) de cette petite ville de Haute-Savoie, et ce jusqu'à la fin de la saison 2018-2019, soit jusqu'au 20 janvier dans ce département. 

    Le préfet a également pris des arrêtés qui sanctionnent le groupe de 9 chasseurs mis en cause dans cette affaire : leur permis de chasse est suspendu provisoirement pour la même période, jusqu'à la fin de la campagne cynégétique.

    Samedi 13 octobre, un vététiste britannique, qui dévalait un chemin à la lisière d'un bois sur la commune de Montriond, a été mortellement touché par un tir de fusil de chasse. L'accident s'est produit lors d'une battue au gros gibier organisée par des chasseurs locaux, en présence d'invités.

    Mark Sutton, était un restaurateur de 34 ans originaire du Pays de Galles, installé depuis quatre ans dans la région avec sa compagne. Il était propriétaire de deux établissements, l'un proposant un service de chefs à domicile à Morzine, l'autre spécialisé dans la cuisine santé aux Gets, communes toutes proches des lieux du drame.

    Cycliste assidu, l'homme était "parfaitement identifiable" sur ce chemin fréquenté, pentu et difficile d'accès, situé à 1.350 mètres d'altitude.

    L'auteur du coup de feu, un chasseur de Taninges de 22 ans, a expliqué aux enquêteurs de la brigade de recherches de Thonon-les-Bains qu'il a visé un sanglier avec sa carabine équipée d'une lunette. Au lieu de toucher le sanglier, il a atteint le britannique d'un tir mortel au thorax.

    Il est mis en examen pour homicide involontaire par violence délibérée et manquement aux obligations de sécurité. Le jeune homme a été placé sous contrôle judiciaire et interdit de chasse ainsi que de port d'armes à feu.


    La FRAPNA de Haute-Savoie écrit au Préfet


    "Monsieur le Préfet,

    Samedi 13 octobre, Mark Sutton, VTTiste de nationalité anglaise installé dans notre pays, a été abattu à Montriond par un chasseur de 22 ans. Nous en sommes atterrés, comme nous l'avons été lorsqu'un promeneur a lui aussi été abattu sous les yeux de sa femme par un chasseur sur les pentes du Semnoz.

    Combien faudra-t-il de morts avant que les pouvoirs publics interdisent la chasse les jours où il y a le plus de promeneurs, de familles, de sportifs, dans la nature ?

    Notre fédération organise des sorties nature d'éducation à l'environnement, nos associations fédérées sont au contact d'amoureux et de pratiquants de la nature, et de manière croissante nous remontent des informations faisant état du sentiment d'insécurité qui prévaut en période de chasse.

    La nature n'appartient pas aux chasseurs, pas plus que l'écologie d'ailleurs. La nature appartient à tout le monde, et en France, au XXIème siècle, dans un état de droit, tout citoyen devrait pouvoir se promener dans la nature sans avoir peur d'être tué par un chasseur.

    Il ne s'agit pas là d'un conflit d'usage classique, comme nous le voyons par exemple entre divers types d'usagers sur le lac d'Annecy. Il s'agit d'un conflit latent entre individus armés et citoyens ne l'étant pas, les premiers mettant en danger la vie des seconds par leurs pratiques, leur manque de discernement et les armes qu'ils utilisent.

    Les récentes décisions électoralistes du gouvernement en faveur des chasseurs sont à ce titre catastrophiques, car elles donnent à la minorité qui chasse un sentiment de puissance et d'impunité tout à fait dommageables, tant pour la biodiversité que pour la sécurité de nos concitoyens dans la nature.

    Quoi qu'elles en disent, les fédérations de chasse ne maîtrisent pas ce qui se passe sur le terrain, terrain devenu dangereux, alors que les activités de nature se développent chaque jour davantage (sorties nature, trail, VTT électrique…)".

     

     

    Un sanglier a chargé deux hommes lors d'une battue, mercredi 24octobre, à Frossay. L'un des chasseurs a été grièvement blessé.

    Deux chasseurs ont été blessés, après avoir été chargés par un sanglier, mercredi 24 octobre 2018. Ils ont été transportés au centre hospitalier de Saint-Nazaire.

    L’accident s’est produit lors d’une battue, peu après 17 h, rue du Bel Air, vers le ruisseau du Migron.

    Le sanglier, d’un poids estimé à une centaine de kilos, a d’abord chargé un premier chasseur, âgé d’une quarantaine d’années, en le blessant légèrement.

    L’animal a ensuite poursuivi sa course dans un champ avant de charger un deuxième homme, âgé de 65 ans. Ce dernier a été grièvement touché et a été pris en charge par les sapeurs-pompiers en urgence absolue.

     

    25/10/2018 : Haute-Savoie. Vététiste tué : les permis de chasse du tireur et de l’équipe suspendus

    La préfecture de Haute-Savoie a annoncé la fermeture de la chasse sur une partie du territoire où un vététiste a été tué par le tir d’un chasseur le 13 octobre dernier. Les permis de chasser du tireur et des autres membres de l’équipe présente lors de l’accident ont été suspendus provisoirement.

    Le 13 octobre, un vététiste britannique de 34 ans a été tué par le tir d’un chasseur dans un bois à Montriond (Haute-Savoie). Ce jeudi, la préfecture a annoncé la fermeture de la chasse sur une partie du territoire où le dramatique accident de chasse s’est produit.

    « Considérant cet accident et la nécessité d’une mesure d’urgence au titre de la sécurité publique, Pierre Lambert, préfet de la Haute-Savoie a également pris des arrêtés de suspension provisoire du permis de chasser, et de sa validité, des neuf membres de l’équipe de chasse présente lors de cet accident », peut-on encore lire dans le communiqué.

    De son côté, dans un communiqué publié mercredi, la Fédération départementale des chasseurs de Haute-Savoie est revenue sur « les nécessaires suites à apporter et la réflexion indispensable à poursuivre, un travail ne pouvant être conduit dans la précipitation, nécessitant un recul critique et une analyse sereine de la situation ».

    « La Fédération de la Haute-Savoie tient à poursuivre son engagement pour défendre la chasse avec conviction et détermination afin qu’elle s’exerce davantage encore en adéquation avec l’environnement contraint du département, en parfaite harmonie avec tous les autres usages de la nature, afin que pareil drame ne se reproduise plus », a ajouté la Fédération dans un communiqué cité par Le Dauphiné Libéré.

     

    26/10/2018 : Tarn-et-Garonne : le maire de Beaumont-de-Lomagne poursuivi en justice pour « braconnage »

    Le maire de Beaumont-de-Lomagne a été présenté devant le tribunal correctionnel de Tarbes pour avoir abattu une biche « sans bracelet ». Un promeneur a assisté à la scène et accuse l’élu local d’avoir essayé de le renverser avec sa voiture.

    Jean-Luc Deprince n’est pas « simplement » le maire d’une commune importante du Tarn-et-Garonne. C’est le suppléant de la députée du Tarn-et-Garonne, Sylvia Pinel. Le maire de Beaumont-de-Lomagne est également un proche de l’ancien président du département, Jean-Michel Baylet. Mais Jean-Luc Deprince est surtout un grand chasseur devant l’éternel. Sur les réseaux sociaux, l’élu local affiche certains de ses trophées et posent en tenue camouflage, un fusil sur l’épaule.

    Jean-Luc Deprince a un terrain de chasse privilégié : les Hautes-Pyrénées. Mais sa dernière sortie s’est soldée par une comparution en justice. Selon une source judiciaire, Jean-Luc Deprince a « tiré » une biche « sans bracelet ». C’est un contravention de 5ème classe prévue et réprimée par l’article R 428-13. Une amende de 1500 euros est prévue.

    Selon une source proche du dossier, Jean-Luc Deprince aurait été condamné à cette sanction par le juge.

    En revanche, l’avocat de l’élu, Maître Thierry Deville, a obtenu une relaxe s’agissant de l’incident avec un promeneur ayant assisté à la scène. Ce dernier est intervenu et accusait Jean-Luc Deprince d’avoir essayé de le renverser avec son véhicule. L’incident se serait produit après que l’élu local ait chargé l’animal abattu dans le coffre de sa voiture.

    Contacté par France 3 Occitanie, Maître Thierry Deville précise qu’il obtenu « un abandon des poursuites » et que « le parquet ne fait pas appel de la décision ».

     

    26/10/2018 : "Je tue pour le plaisir et j'assume" : un chasseur répond à ses détracteurs

    TÉMOIGNAGE - Interrogé par Wendy Bouchard sur Europe 1, l'ancien porte-parole de la Fédération nationale de la chasse a voulu défendre une pratique qu'il estime respectueuse de la nature.

    TÉMOIGNAGE EUROPE 1

    >> La saison de chasse a été provisoirement suspendue sur une partie de la Haute-Savoie après la mort d'un vététiste britannique, touché par un tir le 13 octobre. Un drame qui, une fois encore, pose la question d'une réglementation plus ferme de la chasse, voire de son interdiction partielle ou totale. 

    Alors que plusieurs accidents ont eu lieu en ce début d'automne, que les défenseurs des animaux dénoncent la baisse annoncée du prix du permis de chasse et la violence d'une pratique qu'ils jugent cruelle et archaïque, Pierre de Boisguilbert, ancien porte-parole de la Fédération nationale de la chasse, livre un témoignage surprenant, jeudi chez Wendy Bouchard dans Le Tour de la question, sur Europe 1.

    "Je tue par plaisir et j'assume. [...] La chasse est un rapport à la nature et à l'animal que l'on a en soi ou que l'on n'a pas. Je chasse par amour, parce que j'ai un amour immodéré pour la nature. Je passe 80% de mon temps dans la nature, seul en forêt ou en montagne. J'adore ça.

    J'ai des chiens, des chevaux, des ânes. Le chevreuil est mon animal emblématique et préféré. Je suis un passionné de chasse à l'approche du brocard (nom donné au jeune chevreuil mâle, ndlr), l'été. J'en ai tiré beaucoup, et j'en tire de moins en moins, alors que j'ai plus d'occasions que quand j'étais jeune. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois que je prélève un brocard, j'ai effectivement ce sentiment mêlé - que des auteurs ont exprimé bien mieux que moi par le passé-, d'un moment de gravité où j'ai conscience de ce que je fais et dont, en même temps, j'ai besoin.

    Suis-je pour autant un pervers ? (...) Quand je donne au brocard ce que l'on appelle, dans notre jargon, la 'dernière mangeure', c'est-à-dire que je lui mets dans la bouche une branche d'herbe ou une feuille de chêne, c'est une symbolique humaine, qui ne veut rien dire pour l'animal puisqu'il est mort, mais c'est une manière de le considérer et d'acter que j'ai fait un geste grave.

    [...] La chasse n'est ni la guerre ni un jeu. Dans la guerre il y a un adversaire, la guerre c'est quand le lapin a un fusil. [...] Ça n'est pas le logiciel de la majorité des Français. Mais, dans une société de plus en plus violente, où tout se fait dans la violence, dans la polémique et non dans le débat, de grâce, qu'on nous laisse vivre de façon réglementée et organisée, mais sans nous condamner."

     

    27/10/2018 : Bagneux-la-Fosse : un sanglier charge et blesse un chasseur

    Un accident de chasse a eu lieu ce samedi 27 octobre à Bagneux-la-Fosse. Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été chargé par un sanglier blessé. Il s’en sort avec un tibia cassé.

     

    28/10/2018 : Landes de Gascogne : un blessé après des coups de feu entre chasseurs et garde chasse

    Ce dimanche 28 octobre 2018, les gendarmes entament les auditions de l'ensemble des témoins de la scène, pour faire la lumière sur les responsabilités dans les violences commises ce samedi vers 16 heures à Sainte-Maure de Peyriac, dans les Landes de Gascogne.

    Une battue déclarée, donc officielle, y était organisée. Un groupe de chasseurs locaux s'est introduit dans une propriété privée avec cette autorisation, selon des renseignements fournis dès hier soir. 

    Série de coups de feu

    En face, un garde chasse ne l'a pas entendu de cette oreille et s'est opposé à leur passage.

    Le ton est monté, il a tiré quelques coups de feu en l'air pour les convaincre de s'éloigner. Les chasseurs n'ont visiblement pas souhaité quitter les lieux, et le face-à-face s'est soldé par des coups portés par les uns sur l'autre.

    Blessé à la tête, un retraité de 68 ans a été hospitalisé et doit être lui aussi entendu par les enquêteurs, qui cherchent à définir qui a fait quoi dans cet accident de chasse.

     

    28/10/2018 : Lot-et-Garonne: violente altercation entre chasseurs et un garde chasse

    Un homme a été blessé au niveau du visage et hospitalisé.

    L'incident qui s'est déroulé ce samedi ne devrait pas redorer l'image des chasseurs, déjà bien écornée par les récents accidents parfois mortels. En milieu de journée, plusieurs chasseurs qui participaient à une battue autorisée sur la commune de Sainte-Maure-de-Peyriac, dans le Lot-et-Garonne, ont pénétré sur une propriété privée.

    Comme le relate La Dépêche, un garde-chasse présent à leur arrivée a tenté de bloquer leur progression. Ce dernier a tiré plusieurs fois en l'air afin de les faire reculer mais l'action a eu semble-t-il l'effet contraire. La situation s'envenime et les intrus frappent violemment l'homme qui a été blessé au niveau de la tête.

    Les gendarmes ont ce dimanche procédé à plusieurs auditions afin de comprendre l'implication de chacun. La victime, hospitalisée, a été également entendue.

     

    28/10/2018 : Un chasseur blessé lors d'une battue au chevreuil

    Un accident lors d'une battue au chevreuil s'est produit samedi après-midi à Saint-Ambreuil en Saône-et-Loire. Un chasseur a été blessé par un tir d'un autre chasseur.

     

    Un accident de chasse s'est produit samedi après-midi dans un bois situé sur la commune de Saint-Ambreuil en Saône-et-Loire rapportent nos confrères du Journal de Saône-et-Loire.

    Lors d'une battue au chevreuil, un chasseur a tiré accidentellement sur un autre chasseur qui se trouvait dans son axe lors du passage du gibier.

    La victime, un homme de 63 ans, a été touchée à l'abdomen par une munition de calibre 12.

    Les forces de l'ordre se sont rendues sur place et une enquête a été ouverte.

    Pour l'instant, la piste d'un manquement à une obligation de prudence semble privilégiée.

    Fin septembre, un chasseur de 19 ans avait été condamné par le tribunal correctionnel d’Annecy à trois ans d’emprisonnement dont deux avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, après la mort en 2015 d’un homme, sur un chemin forestier.

    Treize personnes sont décédées dans des accidents de chasse lors de la dernière saison (entre le 1er juin 2017 et 31 mai 2018), un chiffre en baisse par rapport à la saison précédente, a annoncé début septembre l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

     

    28/10/2018 : Lot-et-Garonne : un chasseur se tire une balle dans le pied droit à Monflanquin

    Un homme de 67 ans a été transporté en urgence au pôle de santé du Villeneuvois vers 9 heures ce dimanche 28 octobre 2018.

    L'homme chassait seul avec son chien aux abors du lieu dit Beyssac à Monflanquin, dans le nord de Lot-et-Garonne.

    Balle dans le pied droit

    Selon les premiers renseignements, il cherchait à franchir un obstacle naturel à l'orée d'un bois quand un coup de feu est parti de son fusil chargé.

    La balle s'est fichée dans le pied droit de la victime. Les secours sont parvenus à le retrouver rapidement, et lui ont porté les premiers soins sur place avant de l'évacuer vers le service des urgences le plus proche des lieux de l'accident, à Villeneuve-sur-Lot.

     

    29/10/2018 : Gard : des chiens de chasse rentrent chez lui et tuent deux chatons

    Dimanche 28 octobre au matin, trois chiens de chasse ont tué deux chatons au domicile d'un habitant de Saint-Gervasy. Il a déposé plainte.

    Un habitant de Saint-Gervasy a indiqué avoir déposé plainte après que des chiens de chasse sont entrés à son domicile ce dimanche 28 octobre et ont attaqué ses trois chatons.

    Une enquête ouverte

    Les chiens ont violemment mordu deux châtons qui ont succombé. Le propriétaire des chats a déposé plainte à la gendarmerie de Marguerittes. Une enquête a été ouverte vraisemblablement pour déterminer les circonstances dans lesquelles, les animaux ont été attaqués et ont pénétré dans la  propriété.

     
     
    30/10/2018 Ille-et-Vilaine. Chargé par un sanglier, un chasseur blessé

    Dimanche, à 15 h 45, au lieu-dit Les Burons, sur la commune de Roz Landrieux, un accident de chasse peu banal a fait un blessé grave. Un chasseur et son épouse ont été attaqués par un sanglier.

    Un chasseur et son épouse s’adonnent à leur passion en compagnie de leurs chiens, dimanche 28 octobre dans l’après-midi, quand au détour d’un chemin, ils se retrouvent face à un sanglier solitaire. Ce dernier, au lieu de s’enfuir, attaque les chiens de front. Le chasseur voyant la scène, se porte au secours de ses chiens.

    Il dégaine sa dague pour contrer le sanglier, mais s’enfonce accidentellement le poignard dans la jambe. Le sanglier fonce alors sur le chasseur, lui portant un violent coup de défense au thorax.

    L’animal s’enfuit rapidement. L’épouse du chasseur emmène son mari mal-en-point à leur domicile, et prévient les sapeurs pompiers et le Samu. Le chasseur a été évacué à l’hôpital de Pontchaillou de Rennes. Son pronostic vital n’est pas engagé. Il a été transféré ce lundi à l’hôpital de Saint-Malo.

     

    30/10/2018 : Il se tire dans le ventre en voulant achever un sanglier à coups de crosse

    Mercredi après-midi, à Vénéjan (Gard), un retraité de 65 ans s’est tiré une balle dans le ventre en essayant d’achever un sanglier. Après avoir blessé l’animal en lui tirant dessus une première fois, l’homme a voulu l’achever. Son fusil s’est enraillé. C’est en frappant la bête avec la crosse de son arme que le coup est parti. La balle s’est logée dans son abdomen. Il est grièvement blessé.

     

    30/10/2018 : Près de Rennes. « Les plombs ont sifflé au-dessus de nos têtes »

    Pas vraiment content cet habitant de Gévezé. Dimanche, alors qu’il se promenait avec un ami sur une route départementale en bordure d’une forêt, des plombs ont sifflé au-dessus de leurs têtes. Il a voulu porter plainte. La réponse des gendarmes l’a laissé pantois !

    « C’était dimanche matin vers 11 h 40 », explique Maxime, la trentaine et domicilié à Gévezé, commune au nord de Rennes. « Je faisais du vélo sur la départementale D287 et mon ami courait à côté de moi. C’est une route qui longe une forêt et des champs. Quand on est arrivé au niveau du lieu-dit la Huchetais, on a entendu deux coups de feu rapprochés. Puis les feuilles des arbres qui étaient juste au-dessus de nos têtes, ont été secouées par des plombs. » Les deux amis se mettent alors à crier. « On a vu un chasseur qui se trouvait à une trentaine de mètres de nous en contrebas de notre position. On lui a hurlé dessus pour lui dire qu’il avait tiré dans notre direction. Il s’est alors rapproché de nous et nous a fait signe de partir en disant que c’était bon. »

    « Comportements irresponsables »

    Un incident qui a, heureusement, été sans gravité mais qui a choqué Maxime. « Je ne suis ni pour, ni contre la chasse. Par contre, je trouve totalement anormal que des chasseurs tirent en direction d’une route où se promènent des gens et où passent des voitures. »

    Il décide alors, dans l’après-midi, de se rendre à la gendarmerie de Hédé avec l’intention de porter plainte. « La seule réponse qu’on ait pu me donner, c’est qu’il n’y avait rien à faire. Que l’on n’avait pas été touché et que déposer plainte ne servirait à rien. » Et une dernière phrase qui le laisse sans voix. « On m’a précisé que c’était la période de chasse et qu’il fallait éviter de se balader en lisière de forêt ».

    Sa réaction : « Je trouve ces comportements irresponsables aussi bien de la part des chasseurs que des autorités. On se promenait sur un espace public ! Maintenant il faudrait éviter de le faire pour éviter de se prendre des plombs ? »

     

    30/10/2018 : Grandchamp-des-Fontaines Le coup de fusil part : un chasseur blessé au genou

    Il voulait semble-t-il enjamber une haie, quand le coup de fusil est parti, accidentellement. 

    Dimanche, en milieu d'après-midi, un chasseur a été pris en charge par les secours  à Grandchamp-des-Fontaines. Touché au genou, cet homme, âgé de 69 ans, a été conduit au CHU. Ses jours ne sont pas en danger. 

    31 accidents 

    En France, 31 accidents ont été recensés depuis le début de la saison de la chasse. Cinq ont été mortels. Après ces accidents, les chasseurs ont été reçus hier, lundi 29 octobre, par le ministre de la Transition écologique pour parler sécurité. François de Rugy a  appelé les chasseurs à généraliser les «bonnes pratiques» et à renforcer les formations sur la sécurité afin d'éviter les dramatiques accidents de chasse qui concernent les chasseurs mais aussi les autres usagers de la nature. 

     

    30/10/2018 : Un flamant rose et une spatule blanche abattus illégalement en Camargue

    Ces deux espèces protégées ont été tuées à deux mois d'intervalle par des braconniers. La Tour du Valat, le Syndicat mixte de la Camargue gardoise et la fédération des chasseurs du Gard ont déposé plainte contre X.

    En l’espace de deux mois, un flamant rose et une spatule, deux espèces protégées,ont été retrouvées morts tués par des braconniers. La Tour du Valat, le Syndicat mixte de la Camargue gardoise et la fédération des chasseurs du Gard ont déposé plainte contre X.

     

    Ces deux espèces emblématiques des zones humides sont également suivies dans le cadre de programmes de recherche. Leurs effectifs nicheurs sont en augmentation ces dernières années, mais restent cependant très vulnérables au dérangement et à des actes de braconnage.

    Ils démontrent une volonté de certains braconniers de réaliser des tirs illicites sur des espèces protégées

    Le syndicat mixte de protection et de gestion, La Tour de Valat, la fédération des chasseurs du Gard dénoncent dans un communiqué commun ces braconnages : "Ces deux tirs d’espèces protégées à quelques semaines d’intervalle sont extrêmement préoccupants. Ils démontrent une volonté de certains braconniers de réaliser des tirs illicites sur des espèces protégées, largement discernable avec des espèces gibiers."

    "Ces tirs sont d’autant plus malheureux que de nombreuses sociétés de chasse s’évertuent à engager leurs adhérents dans des pratiques de chasse durable. Cependant, un effort important d’information et d’éducation des chasseurs à la biodiversité reste nécessaire pour que la société puisse être convaincue de leur engagement en matière de gestion et de protection des espèces".

     
    30/10/2018 : Près de Fresnay-sur-Sarthe : qui a tué leur chat ?

    Hélène Roulin et Yin-Chan Chalot, de Coulombiers (Sarthe) ont retrouvé le 14 octobre leur chat criblé de plombs. Ils pensent qu'un chasseur serait à l'origine du drame.

    « Nous sommes partagés entre la tristesse et la colère ! ». Depuis le dimanche 14 octobre, date des faits, Hélène Roulin et Yin-Chan Chalot qui habitent le centre-bourg de Coulombiers  (Sarthe) ont perdu le sourire et leur sérénité. En fin de matinée ils ont retrouvé leur chat de race Maine Koon, Leeks, âgé de 3 ans et demi, criblé de plombs dans un taillis tout à côté du ruisseau Semelle.

    « Tué à moins de dix mètres de distance »

    Trois jours après, ils ont porté plainte auprès de la gendarmerie de Beaumont-sur-Sarthe (Sarthe) pour « atteinte volontaire à la vie d’un animal domestique apprivoisé ou tenu en captivité avec suspicion. » Ce couple pense en effet que ce drame serait le fait d’un chasseur. Quoi qu’il en soit, une enquête ouverte se poursuit actuellement et les faits pourraient être requalifiés en « acte de cruauté envers un animal » par le procureur de la République. Dans cette triste affaire, la Société protectrice des Animaux (SPA) et la Ligue de défense des animaux de la Sarthe de Neuville, sollicitées par nos protagonistes, se sont portées partie civile.

    Au niveau du cou

    En attendant, ils reviennent sur ce drame. « Notre chat était pourvu d’un traceur GPS », explique Hélène Roulin. « Vers 10 h 30, nous avons perdu sa trace. Mon conjoint est allé voilà là où le signal s’était arrêté. » Yin-Chan Chalot poursuit. « J’ai d’abord retrouvé le traceur criblé de plomb à côté d’une mare de sang. J’ai ensuite découvert à quinze mètres de là notre animal, lui aussi criblé de plombs au niveau du cou. »

    Voulant en avoir le cœur net, ils se sont ensuite rendus chez un vétérinaire à Fresnay-sur-Sarthe. Pour lui, le diagnostic est clair. « Il nous a dit que Leeks avait été tué à bout portant. Quant aux gendarmes, ils nous ont affirmé que compte tenu de l’éparpillement des plombs il avait été tué à moins de 10 mètres. Il n’y a aucun doute. Ce ne pouvait être un accident », confie Hélène Roulin.

    Des affiches

    Les soupçons du couple se portent sur des chasseurs. « La parcelle sur laquelle on a retrouvé notre chat était chassée ce dimanche. On sait par notre enquête de voisinage qu’il y avait bien des chasseurs. », précise-t-elle avant ajouter : « Nous ne mettons évidemment pas tous les chasseurs dans le même panier. » Cela va mieux en le disant. En tout cas, quel que soit l’auteur des faits, Hélène et Yin-Chan ont décidé de placarder des affiches à Coulombiers « pour prévenir les gens de faire attention à leurs animaux. Qu’au moins la mort de notre chat serve à quelque chose. »

     

    31/10/2018 : "Fort en Trail" annulé à cause de la chasse

    La première édition de Fort en Trail, initialement programmée ce dimanche, un jour de chasse, a été reportée au 3 mars prochain. Les organisateurs n’ont pas réussi à trouver un terrain d’entente avec une partie des chasseurs.

    Les 350 personnes inscrites à Fort en Trail, la course nature prévue dimanche 4 novembre, ont reçu un message des organisateurs les informant que la manifestation était finalement annulée. Ceci pour des raisons de sécurité.

    La course à pied en milieu naturel, dont les départs et les arrivées étaient programmés au fort Pélissier, prévoyait des passages en forêt, dans les communes de Bainville-sur-Madon, Pont-Saint-Vincent, Sexey-aux-Forges, et Maizières, avec deux parcours : 24 km avec dénivelé de plus de 500 m, et 10 km avec dénivelé de plus de 200 m. « Nous avons été contraints d’annuler la manifestation car nous n’avons pas réussi à trouver un terrain d’entente avec l’une des quatre sociétés de chasse du secteur », explique Julien Labdant, président de d’Abso Sport, en charge de l’organisation avec une quinzaine de bénévoles. « Nous savions que c’était un jour de chasse mais nous avions envie d’offrir un parcours attractif sur quatre communes différentes. Nous avons négocié avec les chasseurs en septembre. Trois sociétés de chasse sur quatre ont accepté de ne pas chasser dimanche ou de chasser sur des parcelles éloignées du parcours. Mais comme aucun accord n’a pu être trouvé avec la quatrième, la préfecture de Meurthe-et-Moselle n’a pas autorisé la tenue de la manifestation… Une décision tout à fait raisonnable car il n’était pas question de prendre de risques inutiles ».

    « Il faut que tout le monde trouve son compte »

    Du coup, les organisateurs ont pris la décision de reporter la première édition de Fort en Trail au dimanche 3 mars, à une période où la chasse n’a plus cours. « Les personnes déjà inscrites souhaitant participer au trail le 3 mars n’ont rien à faire », souligne Julien Labdant. « Par contre, celles qui souhaitent se faire rembourser sont invitées à nous envoyer avant le 12 novembre leur nom, prénom et RIB, à l’adresse mail suivante : contact@abso-sport.fr ». Très positif, Julien Labdant espère bien trouver un accord avec l’ensemble des chasseurs pour l’an prochain « J’aimerais que la seconde édition ait lieu le samedi 2 novembre, en nocturne. Avoir ouvert le dialogue avec les chasseurs a permis d’aller vers une solution d’apaisement. Je comprends qu’il n’est pas toujours facile, quand on paie un droit de chasse depuis des années, de partager l’espace avec les trailers… Il faut que tout le monde trouve son compte et, avec du bon sens, je pense vraiment que cela est possible ».

     

    30/10/2018 : Peur sur la ville de Châteauneuf-de-Gardagne: Chat et pigeons fusillés!

    Dans un village du Vaucluse, au moins un détraqué non identifié sème la terreur dans la commune depuis le 15 octobre dernier. Il s’attaque aux pigeons et aux chats en leur tirant dessus ! Nous déplorons déjà 6 animaux blessés ou tués, tous criblés de plombs…

    On savait les promenades en pleine nature potentiellement mortelles en période de chasse, voici qu’il faut également se mettre à l’abri des fusils dans l’enceinte même des villes ! Depuis une quinzaine de jours, le charmant village provençal de Châteauneuf-de-Gardagne s’est transformé en zone de chasse. Un ou des forcenés jouent de la gâchette contre les pigeons bisets et les chats, au mépris complet de la sécurité publique et de la loi !

    Cinq pigeons morts

    C’est l’un de nos sympathisants, résident de la commune, qui nous a alertés après avoir trouvé trois pigeons blessés sur son chemin entre les 15 et 22 octobre derniers. Pour chacun d’entre eux,  constats vétérinaires identiques : les pauvres oiseaux avaient reçu des plombs dans leurs ailes ! Le premier est décédé au bout de 48 heures, en raison de ses graves lésions. Les deux autres, lourdement handicapés et incapables de voler, ont dû être euthanasiés. Depuis, de nouveaux bisets ont encore été pourchassés. À ce jour, on en recense cinq au total. Et nous craignons que d’autres volatiles aient subi le même sort, dans l’ignorance de tous.

    Un chat grièvement blessé

    À ce sinistre nombre, s’ajoute une autre victime officielle : un chat. Plombé lui aussi, il a été pris en charge en urgence et sauvé. Mais le malheureux souffre de lourdes séquelles. Accidenté sur la voie publique, son bassin est dans un triste état et il risque l’amputation d’une patte. Ses blessures lui imposent de rester immobilisé dans une cage pendant un mois. Heureusement, il bénéficie de soins constants et de l’affection d’une famille d’accueil, le temps qu'un foyer aimant ne l'accueille définitivement.

    Actes de cruauté et danger public

    Nous sommes horrifiés devant cette hécatombe ! Quand s’arrêtera-t-elle ? Il s’agit là d’actes de cruauté à l’encontre d’animaux qui mettent aussi en péril l’ensemble de la communauté villageoise. Faut-il attendre qu’une balle ricoche sur un mur, qu’une personne passe au mauvais moment, pour que les autorités se saisissent à bras le corps de cette affaire ? La police a été alertée, la municipalité s’est engagée à réagir, il en va de leur responsabilité. Mais pour l’heure, l’ambiance Far West semble toujours régner à Châteauneuf-de-Gardagne… Une fois encore, les campagnes de One Voice convergent, qu’il s’agisse de celle concernant le problème de la chasse #LaChasseUnProblèmeMortel ou de celle sur l’errance féline #UrgenceErranceFéline. Et une fois encore, nous déposons plainte !

     

    01/11/2018 : Gironde : la balle d’un chasseur traverse la baie vitrée de son salon

    Les faits se sont déroulés mercredi matin à Cestas. Personne n’a été blessé.

    Par chance, personne n’a été blessé mais une habitante de Cestas a eu une très grosse frayeur, hier matin. Alors qu’elle se trouvait chez elle, vers 10 heures, une balle a traversé la baie vitrée de son salon.

    Très vite, il est apparu qu’il s’agissait d’un tir d’un chasseur qui participait à une battue au sanglier organisée dans le secteur. Les gendarmes ont été alertés et ont aussitôt ouvert une enquête pour non-respect des règles de sécurité et mise en danger de la vie d’autrui.

    Le tireur a été identifié, sa carabine a été saisie. Il doit être entendu dans les prochains jours, ainsi que le responsable de la battue. Auditionnée hier, la victime, très choquée, va faire l’objet d’un examen médical afin d’évaluer le niveau de son traumatisme psychologique.

     

    02/11/2018 : Un homme blessé au cours d'une partie de chasse à Noyers

    Vendredi 2 novembre, vers 15 h 55, un chasseur de 58 ans a été blessé au ventre probablement par le tir d'un autre chasseur au lieudit Le Val des oeillots, à Noyers.

    Vendredi, vers 15 h 55, la partie de chasse qui s'est déroulée au lieudit Le Val des oeillots, à Noyers, a tourné court. Un des chasseurs, un Icaunais de 58 ans demeurant dans la commune tonnerroise, a été blessé au ventre.

    C'est en tirant sur un sanglier qu'un autre chasseur, situé à 150 m de la victime, a involontairement provoqué l'accident. Chargés de l'enquête, les gendarmes de la communauté de brigades de L'Isle-sur-Serein devront déterminer si l'homme a été touché par le projectile de l'arme suite à un ricochet.

    Cinq accidents mortels en France depuis l'ouverture de la chasse

    Consciente, la victime a été prise en charge par les secours et héliportée jusqu'au centre hospitalier d'Auxerre. Son pronostic vital n'était pas engagé. Egalement sur place, les représentants de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage).

    Cet accident intervient dans un contexte particulier. Depuis l'ouverture de la chasse, cinq accidents mortels sont déjà survenus en France, mettant en cause souvent des « non chasseurs ». Au point que les représentants des chasseurs viennent d'être sommés par François de Rugy, le ministre de l'Environnement, de généraliser de "bonnes pratiques"  pour améliorer la sécurité. Le 23 septembre, un chasseur était décédé à Moutiers-en-Puisaye. 

    Lors de la saison 2017-2018, selon l'Observatoire de la chasse la majorité des accidents sont intervenus lors d’une chasse collective au grand gibier (57%), reflétant l’importance de la pratique de ce mode de chasse en France. Sur les 113 accidents relevés, 13 accidents mortels restent néanmoins à déplorer dont trois concernant des personnes « non chasseurs », contre 18 la saison précédente (aucune victime non chasseur).

     

    02/11/2018 : Oise : chasse aux braconniers qui décapitent les cerfs

    Après la découverte de trois cerfs mutilés près de Compiègne (Oise) fin septembre, les rondes de nuit se multiplient pour tenter d’interpeller les braconniers.

    Tout commence au mois de septembre. Le brame du cerf, roi de la forêt, résonne chaque nuit dans l’Oise. Notamment dans des champs situés entre la forêt de Compiègne (14 000 ha) et celle de Laigue (3 827 ha). Ce spot, situé à Rethondes, est connu des amateurs de faune sauvage qui viennent photographier les cervidés.

    Un soir, trois hommes sont aperçus, fusil en main, proches des lieux. Quelques minutes plus tard, des coups de feu sont entendus. « Quatre tirs, très près de chez moi », précise même une voisine inquiète. Le 30 septembre, les inspecteurs de l’Office National de la Chasse et de la Faune sauvage (ONCFS), organe de la police de l’environnement, découvrent trois corps de cerfs, sans tête. Une enquête est ouverte. Deux des trois cerfs, de plus de 150 kg, ont été tués par balles. Le troisième serait mort à la suite d’un affrontement avec un autre mâle, avant d’être découpé.

    À ce stade de l’enquête, il est impossible de savoir si ces tireurs sont les tueurs. « Les animaux peuvent avoir été décapités par d’autres. En tout cas, ce sont des professionnels qui ont agi, vu la découpe », averti, prudent, Sylvain Cretel, chef de service à l’ONCFS de l’Oise.

    La tête de cervidé peut valoir jusqu’à 2000 euros

    La tête de cervidé est un trophée de chasse qui peut valoir jusqu’à 2 000 € une fois empaillée. En cas de flagrant délit de chasse, en réunion, de nuit, les prévenus risquent 4 ans d’emprisonnement, 60 000 € d’amende, la suspension de leur permis de conduire, et de chasse.

    Si ce fait de braconnage est plutôt rare en France, la lutte contre le prélèvement illégal occupe 25 % du temps de près de 1 000 agents et techniciens répartis dans tout le pays. Soit 535 000 heures de surveillance et contrôles.

    Dans l’Oise, cela représente 200 heures par agent et par an. Fin octobre, la poignée d’agents a été mobilisée pendant une dizaine de nuits, recevant même des renforts de l’Aisne, comme cette nuit du 25 octobre, afin de traquer ces braconniers de cerfs.

    Alors qu’il prend son service, Sylvain Cretel reçoit un appel lui annonçant des coups de feu à Pierrefonds. « Le temps qu’on arrive depuis Compiègne, les braconniers seront partis. Pire, on va les croiser et ils ne reviendront plus », explique celui qui est à l’ONCFS depuis 31 ans. Certains tuent puis reviennent plusieurs heures ou jours après pour récupérer l’animal ou les parties qui les intéressent.

    Une période propice aux braconniers

    Avec l’été indien qui a perduré cette année, la période de brame s’est prolongée, facilitant la chasse illégale de cerfs fatigués. Chaque année, cette période, comme celle avant les fêtes, est propice aux braconniers qui profitent du manque de feuilles. Aidés parfois de caméras thermiques, souvent de projecteurs pour éblouir les animaux, ils n’hésitent pas non plus à tirer sur les agents de l’ONCFS pourtant armés. Sylvain Cretel a connu cette mésaventure quatre fois.

    Il est 22 heures, toujours en ce 25 octobre. Les trois équipes de l’ONCFS sont cachées en forêt de Laigue, à des endroits stratégiques et munis de jumelles à vision nocturne. Une équipe signale un coup de feu à moins de 500 m d’eux. Le tout-terrain de Sylvain Cretel fend la forêt, qu’il connaît comme sa poche, pour surprendre l’auteur. Il tombe sur une voiture, mais à défaut de braconniers, il interpelle des jeunes hommes venus ramasser du bois. Ils n’auront pas d’amende cette fois-ci, Sylvain Cretel doit poursuivre sa traque.

    Un deuxième coup de feu brise le silence religieux de la nuit à quelques kilomètres de là. Là encore, malgré une attention soutenue, l’équipe ne croisera personne en sillonnant des dizaines de chemin. « Être dans la même forêt, immense, au même moment, n’est malheureusement pas une garantie de réussite », reconnaît, agacé, Sylvain Cretel. Ils reviendront encore bredouilles.

     

    03/11/2018 : Saint-Martin-du-Fouilloux Un chasseur se tire une balle dans le pied

    Un accident de chasse s'est produit ce samedi, au cours de la matinée.

    Un chasseur qui participait à une battue se serait tiré une balle dans le pied alors qu'il tentait de franchir un fossé.

    Les faits se sont produits à Saint-Martin-du-Fouilloux, vers 10 h 30.

    L'alerte a été rapidement donnée.

    Les pompiers ont prodigué les premiers soins à cet homme de 80 ans, demeurant à Saurais.

    Il a été évacué vers le Centre hospitalier de Niort où il a été opéré.

    La gendarmerie a ouvert une enquête.

     

    03/11/2018 : Abbeville : Roucky miraculé après avoir été criblé de plombs

    Rouky est revenu à son domicile en rampant le corps criblé d'une trentaine de plombs. Sa maîtresse met en garde les autres propriétaires de son quartier.

    Virginie qui habite dans le quartier des Hauts de la Bouvaque à Abbeville est passionnée par les animaux. Cette Abbevilloise qui partage sa maison avec ses animaux de compagnie est révoltée et inquiète.

    Le 13 octobre dernier, elle a bien cru perdre Rouky, un sympathique et tranquille chat de deux ans « qu’on a récupéré depuis quelques mois » soupire Virginie encore sous le choc qui nous raconte la mésaventure vécue par son chat.

    Une trentaine de plombs

    « Ce week-end-là, Rouky est sorti comme d’habitude le samedi soir. D’habitude, il rentre le lendemain matin pour venir manger et se blottir contre nous. Mais là, on ne l’a pas vu revenir ni le dimanche, ni le lundi… Et c’est finalement le mardi soir, qu’il est rentré péniblement à la maison en rampant... »

    Voyant que chat avait un grave problème, qu’il ne pouvait plus marcher et qu’il ne pouvait que se traîner, Virginie a tout de suite emmené Rouky à la clinique vétérinaire.
     
     
     
    04/11/2018 : Un chasseur fait une chute mortelle dans la vallée de l'Estéron

    Un chasseur âgé d'une quarantaine d'années a trouvé la mort, ce samedi matin, lors d'une partie de chasse à Revest-les-Roches, dans la haute vallée de l'Estéron.

    Le quadragénaire, originaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes, était venu avec son fils pratiquer la chasse au chamois, accompagné d'un guide. Le trio évoluait sous le mont Vial quand le drame s'est produit vers 10h du matin.

    Lancé sur la piste d'un animal, le chasseur aîné s'est engagé sur un sentier étroit et escarpé. Mais il a dévissé et basculé une quarantaine de mètres plus bas, dans une barre rocheuse, sous les yeux horrifiés de son fils et du guide. Le malheureux a été tué sur le coup.

    Le peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) 06 est intervenu à bord du Dragon 06, afin de récupérer son corps. Ce dernier a été transporté vers l'hôpital Pasteur 2 à Nice.

    Les constatations ont été menées conjointement par le PGHM et la brigade de Puget-Théniers. Cette dernière est chargée de l'enquête.

     

    04/11/2018 : Hautes-Pyrénées : un chasseur se tire une balle dans le pied à Sarniguet

    Un homme âgé d'environ 70 ans a été victime d'un accident de chasse samedi, vers 11h30, à Sarniguet, non loin de Bordères-sur-l'Echez.

    Le septuagénaire s'est tiré une balle dans le pied, par maladresse.

    Selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie, la chute du chasseur a entraîné le déclenchement accidentel de son arme.

    Il n'y a pas d'autre personne en cause. Blessé, le chasseur a été évacué par l'ambulance des pompiers au centre hospitalier de Tarbes. Heureusement, ses jours ne sont pas en danger.

     

    04/11/2018 : Les chasseurs tirent sur une jument à Limonest (Rhône)

    Terrible accident de chasse à Limonest (Rhône): les chasseurs ont abattu une jument qui était dans son pré, tout proche d'une zone de battue.

    Est-ce encore un accident de chasse, une balle perdue, ou un acte délibéré? Pour l'instant difficile de trancher. Mardi 30 octobre, la propriétaire d'une jument à Limonest (Rhône) a retrouvé son animal mort, avec des cartouches de fusil à l'intérieur même du pré.

    Ce champ, en lisière de forêt, est situé à côté d'une zone habituelle de battue. La jument aurait été touchée par plusieurs balles, au niveau de l'arrière du corps.

    Les 3 autres chevaux qui étaient eux-aussi présents, ont été retirés du pré.

     

    04/11/2018 : Près de Caen, des chasseurs tirent au passage d’une jeune femme à cheval, elle va porter plainte

    Au lieudit le Panorama à Ranville près de Caen des tirs de chasseurs ont effrayé une jument qui a éjecté sa cavalière. L'accident aurait pu être très grave. Elle va porter plainte.

    En plein débat sur la chasse le dimanche, un incident s’est produit à 11h45 dimanche 4 novembre 2018 aux alentours de Ranville (Calvados), à une quinzaine de kilomètres de Caen.

    Au lieudit Le Panorama, à l’endroit même où se sont illustrés les parachutistes de la 6e Airborne anglaise le 6 juin 1944, Anne 23 ans, faisait une balade à cheval comme elle en a l’habitude. Sa monture lui avait été prêtée non loin de là par un propriétaire qu’elle connaît bien.

    Cinq coups de feu

    Devant elle, un groupe de trois chasseurs portant le gilet orange règlementaire. Deux sont côte à côte, le 3e un peu plus avancé. Arrivée à la hauteur des deux premiers, la cavalière a subitement entendu cinq détonations… Cinq coups de feu tirées par les chasseurs, affirme-t-elle.

    Evidemment, la jument pur-sang a pris peur et s’est élancée au triple galop avant de se cabrer dans un herbage et d’éjecter la jeune femme. Par chance, la cavalière est parfaitement équipée d’un protège dos et d’un casque. Elle s’en sort avec une bosse et quelques contusions et une sacrée frayeur. Une chance car elle aurait pu être bien plus sérieusement blessée.

    La jument terrorisée s’est sauvée et a traversé une route

    Complètement terrorisée, la jument a parcouru plus d’un kilomètres sur le chemin de randonnée et traversé une route pour rentrer à l’écurie. Et si l’animal avait heurté un cycliste, un joggeur et pour finir une voiture ?

    On ignore pourquoi les chasseurs ont tiré lorsque la cavalière est passée près d’eux. C’est une enquête qui devra le déterminer car la jeune femme est bien décidée à porter plainte.

    Je ne suis pas du tout anti-chasse, témoigne-t-elle, je suis simplement anti-cons et ceux-là doivent comprendre qu’ils ont failli occasionner un accident très grave.

    Anne est d’autant plus remontée que les trois chasseurs n’ont même pas pris la peine d’aller voir comment elle allait après la chute.

     

    05/11/2018 : Un joggeur accuse des chasseurs de lui avoir tiré dessus

    Un habitant de Bourgheim raconte avoir été la cible de deux tirs de chasseurs dimanche matin alors qu’il courait sur un chemin qui longe l’A35, à hauteur de Barr. Il n’est pas blessé.

    Hubert Burckbuchler, un habitant de Bourgheim (canton d’Obernai) a l’habitude d’aller courir le dimanche matin. Hier, vers 10 h, vêtu d’une tenue sombre, il est parti de chez lui pour aller jusqu’au village de Stotzheim, en empruntant des chemins de plaine. Notamment un chemin qui longe l’A35, à hauteur de Barr.

    Une chasse au faisan?

    « J’ai tout de suite vu deux chasseurs avec leur gilet fluo de l’autre côté de l’autoroute en arrivant sur le chemin, raconte-t-il. J’ai entendu des coups de feu. Je me suis juste dit : « Tiens, ça chasse de l’autre côté. » Puis j’ai pris un plomb au niveau de la tempe et un autre au niveau de la côte. C’était comme des petites billes. Je pense qu’ils chassaient le faisan. Mais ça fait une drôle de sensation ».

    Il n’a pas été blessé et reste surpris par la trajectoire des projectiles, qui ont donc dû franchir l’autoroute. « Mais j’ai des témoins qui peuvent attester mes propos : il y avait des marcheurs un peu plus loin, qui marchaient dans ma direction et que je vois souvent le dimanche matin. Du coup, ils ont fait demi-tour. »

    Eviter de nouveaux accidents

    Hubert Burckbuchler compte aller déposer une main courante à la gendarmerie de Barr. Et tenait à témoigner suite aux accidents de chasse de ces dernières semaines. Afin d’éviter de nouveaux accidents.

     

    05/11/2018 : Un chasseur blessé par une balle qui ricoche sur un arbre à Cormainville

    Un chasseur a été opéré, dimanche, aux hôpitaux de Chartres après avoir reçu une balle dans le genou, à Cormainville.

    Allongé sur son lit dans un service de chirurgie, l’homme de 72 ans raconte l’accident survenu dimanche 4 octobre 2018, vers 9 h 30, à Cormainville : « Nous étions douze à cette chasse au gros. Les traqueurs se sont postés et les chasseurs ont balisé leurs angles de tir ».

    Ils étaient espacés de deux cent cinquante mètres. Une annonce de chevreuil a été faite : « J’ai regardé le bois, mais je ne l’ai pas vu sortir. »

    Son voisin de droite a épaulé son fusil calibre 12 et a tiré. La balle a ricoché sur un arbre, et elle est revenue se loger à l’arrière du genou de la victime, qui chasse depuis cinquante ans : « J’ai senti une douleur de coup de bâton et un engourdissement. » L’ancien garde-chasse privé n’a pas perdu connaissance jusqu’à l’hôpital où il a été transporté par le Samu. Le chirurgien a extrait la balle.

    « Une douleur de coup de bâton »

    Les agents de l’Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) n’ont pas été contactés comme la loi l’exige pourtant. Les gendarmes ont donc mené les investigations, concluant au respect de règles de sécurité du tireur : « Les gendarmes ont retrouvé l’impact de balle sur un tronc. Le tireur n’a commis aucune faute de tir. »

    Et le dépistage d’alcoolémie a déterminé que le tireur n’était pas alcoolisé.

     

    05/11/2018 : Lozère : le chasseur se tire dans la jambe

    L'accident est survenu ce lundi vers midi, sur la commune de Saint-Laurent-de-Veyrès, en Lozère.

    Un accident de chasse s'est produit ce lundi 5 novembre, sur la commune de Saint-Laurent-de-Veyrès, en nord Lozère. Un homme âgé de 70 ans, lors d'une partie de chasse, a trébuché sur une pierre.

    Hospitalisé à Mende

    Le coup de feu est parti et le chasseur a été atteint au mollet. Il a été conduit au centre hospitalier de Mende, la gravité de la blessure semblait limitée.

     
     
    06/11/2018 : Deux chasseurs de l’Aisne à l’amende pour avoir tiré un cormoran dans l’Oise
    Ils ont été contrôlés par un garde-chasse, alors qu’ils n’avaient pas d’autorisation pour chasser dans le département.

    «  C e sont des chasseurs chevronnés, plaide Me Miel. Ils chassent depuis 35 ou 40 ans, et il ne leur a jamais rien été reproché. Je pense qu’ils sont de bonne foi et qu’ils se croyaient sincèrement dans l’Aisne.  » Oui mais voilà, cette expérience et ce passé sans bavure n’ont pas empêché le tribunal correctionnel de Compiègne de condamner, ce mardi 6 novembre, ces deux chasseurs de l’Aisne à des peines d’amende, pour destruction non autorisée d’espèce protégée, chasse sans permis ou autorisation et chasse sur le terrain d’autrui, à Berneuil-sur-Aisne.

    « Pour moi, il n’y a pas d’équivoque »

    Ce 24 janvier 2017, les deux chasseurs se promènent le long de la rivière Aisne, «  fusils dans les fourreaux  », tiennent-ils à préciser. Dans le département de l’Aisne, ils disposent d’une autorisation pour chasser le cormoran, une espèce protégée. Sur l’indication d’un pêcheur qu’ils croisent sur les berges de la rivière, ils s’engagent dans un chemin et tirent un oiseau. Alerté par les coups de feu, un riverain prévient l’Office national de la chausse et de la faune sauvage (ONCFS), qui dresse un constat : les deux quinquagénaires n’ont rien à faire là et ils chassent hors département.

    «  Pour moi, il n’y a pas d’équivoque : ils savaient très bien où ils se trouvaient et ils sont venus par ici parce que cette espèce de cormoran y pullule. Berneuil-sur-Aisne est la troisième commune de l’Oise, le long de la rivière. Ils étaient alors à plusieurs kilomètres de la frontière entre les deux départements  », estime la procureure de la République. L’avocat des deux prévenus parle de quelques centaines de mètres seulement.

    Les deux chasseurs campent sur leurs positions, leur avocat plaide la relaxe.

    Le tribunal correctionnel de Compiègne a estimé qu’ils étaient coupables des faits qui leur étaient reprochés et les a condamnés tous les deux à trois peines d’amende, allant de 100 à 250 euros.
     
     
    06/11/2018 : Un chasseur en poignarde un autre près de Lyon

    Vendredi, une soirée a dérapé près de Lyon, à Morancé.

    Durant un dîner, une rixe a éclaté entre deux amis de chasse. L’un d’eux, âgé de 31 ans, a dégainé un couteau et a gravement blessé l’autre protagoniste. Les faits se sont déroulés dans un contexte de forte alcoolisation.

    La victime, âgée de 55 ans, aurait été laissée par des convives à la caserne des sapeurs-pompiers de Villefranche avant d’être transportée à l’hôpital. Hors de danger, l’individu a obtenu 8 jours d’ITT.

    L’agresseur présumé a été interpellé le lendemain des faits. Une information judiciaire a été ouverte pour tenter d’éclaircir les faits.

     

     
    07/11/2018 : Bas-en-Basset : son élevage de sangliers était illégal mais il saisit la justice

    L’affaire est arrivée devant le tribunal administratif mercredi, à Clermont-Ferrand. Surprise, le requérant n’est autre que le fautif, qui menait depuis plusieurs années un élevage clandestin de sangliers.

    « Il ne faudrait pas prendre les magistrats de ce tribunal pour des canards sauvages ! » Non sans un certain humour, le rapporteur public du tribunal administratif de Clermont-Ferrand a demandé aux juges chargés de statuer sur l’affaire de rejeter la demande, plutôt culottée, d’Auguste Sérodon.

    Non content de mener depuis plusieurs années une activité d’élevage clandestin de sangliers près de Bas-en-Basset, en dépit des injonctions de la justice, le requérant réclamait au tribunal l’annulation de la décision du préfet de Haute-Loire d’abattre ses sangliers élevés illégalement.

    Le rapporteur a réclamé en plus du rejet de sa requête une amende de 3 000 euros pour le « caractère particulièrement abusif » de ce recours devant le tribunal. Le jugement a été mis en délibéré.

     

    06/11/2018 : Indre : un chasseur reçoit une balle dans la cuisse lors d'une chasse privée à Lignac

    A Lignac, dans l'Indre, un homme d'une trentaine d'années a été touché par une balle, dimanche 4 novembre,  lors d'une chasse privée. Le projectile s'est logé au niveau de sa cuisse.

    Un accident  est survenu dimanche 4 novembre 2018,  lors d'une chasse privée se déroulant sur la commune de Lignac. La victime, un homme d'une trentaine d'années, a reçu le projectile au niveau de la cuisse.

    Il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transporté en toute urgence, vers le Centre hospitalier de Châteauroux.  Les gendarmes de Belâbre ont ouvert une enquête, afin de connaître les circonstances exactes de cet accident.

    Michèle Ballet, maire de Lignac, s'est rendue sur les lieux.

     
     
    Le 12 octobre 2018 sur la commune de Vauvert, le cadavre d’une Spatule blanche, une espèce protégée, a été retrouvé criblé de plomb, dans les marais du Scamandre.

    Ce grand oiseau d’eau de la taille d’un héron et de la blancheur d’une aigrette avec un bec plat comme une spatule a reçu de nombreux plomb de chasse. Cependant cette espèce n’est pas chassable et est protégé sur le territoire national et européen.

    L'oiseau était équipé d'une caméra

    L’animal était équipé d’une balise GPS et d’une caméra et son décès a pu être localisé en temps et en heure. Les inspecteurs de l’environnement de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage mènent l’enquête à partir des données fournies par l’institut de recherche de la Tour du Valat qui suivait l’oiseau. Des auditions ont lieu actuellement.

    L’institut de la Tour du Valat, des associations de protection de l’environnement ainsi que la fédération départementale des chasseurs ont portés plainte. L’auteur de cet acte encoure une peine de 2 ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende ainsi que la confiscation des objets lui ayant permis de commettre l’infraction.

     

    07/11/2018 : Oise: des parents d'élèves s'inquiètent de la présence de chasseurs à proximité de l'école

    En début d'année scolaire, les 200 élèves de l'école des Bruyères de Coye-la-Forêt (Oise) ont été transférés dans un établissement situé en lisière de forêt. Les parents se mobilisent aujourd'hui contre les coups de feu qui retentissent à proximité de l'école.

    Les parents craignent pour la sécurité de leurs enfants. Depuis le 3 septembre, les élèves de maternelle et de primaire de l'école des Bruyères, à Coye-la-Forêt (Oise), sont relocalisés à l’école des Trois-Châteaux, le temps que des travaux soient effectués dans leur établissement d'origine.

    "Traumatisé par les coups de feu"

    Mais comme le rapporte Le Parisien ce mercredi, un détail tracasse les parents: cette école est située en lisière de forêt, ce qui signifie que les enfants cohabitent avec les chasseurs dans ce secteur. Un mirador est placé à moins de 100 mètres de l'entrée de l'établissement, et des tirs de balles retentissent pendant les heures de cours. Un panneau "Tirs à balles" posté devant l'école annonce d'ailleurs le décor.

    Les parents d'élèves ont témoigné leur mécontentement sur les réseaux sociaux, en réclamant plus de sécurité pour les enfants. Une maman explique cette démarche au Parisien: "Ce n'est pas un débat ou une polémique pour ou contre la chasse. C'est juste que chasse plus école, c'est incompatible", estime-t-elle. Un autre parent d'élève confie que son enfant est "traumatisé par les coups de feu".

    Discussions avec le maire

    Le maire de la ville, François Deshayes (LR), a entendu leur appel, et recevra ce mercredi le responsable de la société de chasse locale, Serge Vidal, pour tenter de trouver une solution. Ce dernier, contacté par le journal francilien, se dit "ouvert au dialogue", et "tout à fait d'accord pour déplacer le mirador le plus proche". Serge Vidal se dit également prêt à "essayer de déplacer les journées de chasse pendant les vacances scolaires".

    Un pas en avant des chasseurs, qui ne pourra cependant pas être plus grand. Comme l'explique Le Parisien, il s'agit d'un domaine privé, ce qui implique que le maire ne pourra pas interdire la chasse dans ce secteur. "Il faut que tout le monde fasse preuve de bon sens", considère le responsable de la société de chasse locale.

     

    07/11/2018 : Indre : la balle d'un chasseur transperce la fenêtre d'une maison ​à Montchevrier

    Montchevrier. Des habitants de cette commune ont eu la surprise de découvrir qu'une fenêtre de leur maison avait été endommagée par le tir d'une balle de chasseur.

    Louis Vincent et sa femme habitent le moulin de Gâte-Souris, à Montchevrier. Ils ont entendu, samedi 27 octobre, des coups de feu provenant de fusils de chasse. Quelle ne fut pas leur surprise, le lendemain matin, en entrant dans le dressing, de découvrir une fenêtre transpercée par une balle. Un projectile type Sauvestre, se trouvait au sol au milieu des débris de verre. 

    Ce qui importe désormais à la famille Vincent, c’est que le chasseur prenne conscience de son irresponsabilité qui aurait pu se transformer en drame.

     
     

    Samedi 3 novembre, une biche a malencontreusement provoqué un accident sur la route entre Saint-Pierre et Vicq-sur-Mer. Elle était en panique, poursuivie par des chasseurs…

    Samedi 3 novembre, vers 11 heures, une dame qui rentrait de faire ses courses à Saint-Pierre-Église (Manche), en direction de Vicq-sur-Mer, n’a pu éviter une biche en panique, qui a tenté de traverser la route.

    Françoise, témoin, raconte l’accident :

    La voiture de la dame a percuté une biche, qui a ensuite agonisé sur le bas-côté. Je suis allée voir la conductrice, qui se tenait la tête, penchée sur son volant. Elle se remettait difficilement de ses émotions, dues à l’impact avec la biche, sous les quolibets de chasseurs et les aboiements de leurs chiens. J’ai voulu à mon tour tenter d’avoir des explications de la part de ces chasseurs. Ils m’ont éconduite manu militari.

    Les chasseurs embarquent la biche agonisante

    Le ton monte alors entre les chasseurs et Françoise.

    Alors que la biche était en train d’agoniser, ils l’ont tirée par les pattes et embarquée dans le coffre de leur voiture, sans même s’enquérir de l’état de la conductrice. Je suis restée avec elle, jusqu’à ce qu’elle retrouve ses esprits, avant qu’elle ne reprenne le volant. 

    Françoise, en qualité de témoin de cette scène, qu’elle qualifie de violente et chargée d’agressivité, a décidé de se rendre à la gendarmerie afin de relater les faits qui se sont déroulés sous ses yeux.

    Une chasse très réglementée

    Un garde-chasse assermenté, qui préfère garder l’anonymat, explique que la chasse au chevreuil répond à un cahier des charges officiel et draconien, avec déclaration d’un plan de chasse en sous-préfecture, via la Fédération de chasse.

    Les demandes doivent être obligatoirement adressées à la Fédération. Elles sont déposées soit par un particulier, soit par un détenteur du droit de chasse. Ces demandes rentrent dans le cadre d’un plan-chasse qui définit le nombre maximum d’animaux prélevés. Les chasseurs se voient alors attribuer un bracelet et les animaux abattus seront répertoriés.

    Lors de la battue fixée par un arrêté préfectoral, ils doivent présenter leur permis de chasse et une autorisation de chasser le grand gibier.

    Une feuille d’émargement est ensuite signée. Généralement, les prélèvements autorisés sont de l’ordre d’une à deux unités au regard du comptage qui a été fait en début de saison par la Fédération.

    Le gibier revient… à l’automobiliste qui l’a percuté !

    Enfin, dans le cadre d’une collision entre un véhicule et un chevreuil, ou une biche, c’est le propriétaire du véhicule qui est de facto propriétaire du gibier.

    Le chauffeur doit alors avertir les services de gendarmerie dans le cadre du plan de gestion de la faune.

     

    09/11/2018 : Le chat Tigrou a survécu à plusieurs tirs à bout portant

    Chantal Deplace a une passion pour les animaux. Chiens, chats et poules peuplent sa grande maison au lieu-dit les Farguettes, sur la commune de Sainte-Gemme dans le Tarn. Une vie paisible avant qu’un de ses chats, un Européen affable surnommé Tigrou, ne soit rentré en sang, épuisé et criblé de plomb.

    « Je ne cherche pas vengeance. Je veux juste que les responsables de cette barbarie soient sermonnés pour qu’ils ne recommencent pas. » Chantal Deplace sourit timidement. « Ce n’est pas parce que c’est un animal que l’on doit tout se permettre. Particulièrement lui tirer dessus trois fois à bout portant. »

    Tout s’est déroulé entre le 22 et 23 octobre. « Je suis partie le 22 à 5 h 30 pour aller travailler. C’est là que j’ai ouvert à Tigrou pour qu’il puisse gambader. » En rentrant le soir, pas de chat. La propriétaire ne s’inquiète pas outre mesure. Un minou qui découche, c’est commun, même si ce n’est pas dans ses habitudes. Ce n’est que le 23 au soir que Chantal le retrouve. « Il était en sang, épuisé, mal en point. » Elle se rend compte qu’il a plusieurs plaies importantes sur le corps. « Au départ, j’ai cru qu’il avait été victime d’une bagarre entre chat. »

    Chantal décide de porter plainte

    Chantal fonce chez son vétérinaire. « Très vite, elle s’aperçoit que ces plaies ont été causées par une arme. Elle va l’opérer durant une heure et lui enlever plus de 50 plombs. Elle n’a pas pu tous les enlever par peur de complication post-chirurgicale. Mais au moins, Tigrou est en vie. » Après quelques renseignements auprès de ces collèges, la vétérinaire est sûre que le chat a été victime de trois tirs de carabine à bout portant. « C’est peut-être ce qui l’a sauvé, car avec ce type de tirs très proches, les plombs ne s’éparpillent pas dans tout le corps. » Aujourd’hui, le chat va mieux, même si les séquelles sont encore visibles et qu’il doit porter une collerette pour éviter qu’il se lèche les plaies qui sont à nue.

    Face à un tel acte, Chantal décide d’aller voir le maire et de pousser les portes de la gendarmerie de Valdériès pour déposer une main courante. « Je ne voulais pas rester sans rien faire. » Sur ce fait, elle va rencontrer la directrice de la SPA du Garric pour quérir quelques conseils. « Je la connais bien car c’est ici que viennent les animaux que j’ai recueillis chez moi. En tout, trois chiens et sept chats. Elle m’a conseillé de porter plainte pour qu’elle puisse se porter partie civile. C’est ce que j’ai fait à la gendarmerie. Là, j’avoue que l’accueil a été un peu plus froid. »

    « Mon objectif, c’est la prévention »

    Chantal ne veut aucunement de compensation financière. « Toute ma démarche, c’est que si on retrouve le coupable, qu’on lui rappelle la gravité de son acte. Ce n’est pas parce que c’est un animal que l’on doit impunément tirer à bout portant. Ça commence comme cela. La suite peut être pire. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas un accident de chasse. Mais la vraie volonté d’une personne de tuer gratuitement un animal. »

    Tigrou a retrouvé sa place sur son fauteuil préféré. « Aujourd’hui, je ne veux plus que mes chats sortent. J’ai peur que tout cela recommence. C’est vraiment dommage. On est si bien ici, à la campagne avec nos animaux. On embête personne. » Enfin, presque personne.

     

    10/11/2018 : À Cestas (33), les habitants "n’osent plus aller aux champignons" pendant la chasse

    Le nombre d’incidents de chasse a baissé cette saison mais le sentiment règne chez les cueilleurs de champignons : sortir en forêt devient dangereux. 

     "Je n’ose plus aller aux champignons": Céline, une mère de deux enfants, vit en lisière de forêt à Cestas, en grande banlieue de Bordeaux, et redoute comme beaucoup de ses voisins d’être victime d’un tir de chasseur.

    Cette crainte a redoublé la semaine dernière. Un homme et ses enfants, vivant dans une maison à quelques centaines de mètres de chez elle, ont eu plus de peur que de mal. Une balle, tirée depuis environ 300 mètres de leur habitation, a traversé, comme dans du beurre, la baie vitrée de leur salon à 1,80 mètre de haut. 

    "Cet accident ne m’étonne pas, je vois souvent les chasseurs depuis mon jardin, quand ils font des battues. Ils ne sont pas loin de ma clôture et maintenant, j’ai plus peur d’eux que des sangliers", témoigne Céline, 35 ans.

    Car son petit quartier, qui ne compte qu’une quinzaine de maisons, se niche au coeur de la forêt. Mais à peine quelques kilomètres plus loin, c’est Canéjean, Gradignan, Talence puis la métropole, Bordeaux, dans une suite presque ininterrompue d’urbanisme sans cesse grandissant. 

    Baisse des accidents, crainte accentuée

    Les accidents sont finalement peu nombreux et comme à l’échelle nationale, concernent davantage les chasseurs que les passants. Ainsi à Blanquefort, en août dernier, dans la banlieue nord de Bordeaux, un chasseur a été tué par un de ses collègues lors d’une chasse nocturne au sanglier. 

    Au niveau national, le nombre d’accidents de chasse durant la saison 2017–2018, est en "net recul", dit un rapport de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), avec 113 accidents contre 143 l’année précédente.

    C’est un chiffre "historiquement le plus bas" depuis les relevés mis en place à la fin des années 1990. Mais la crainte qu’en ont les randonneurs et autres ramasseurs de champignons s’est encore accentuée depuis la mort fin octobre en Haute-Savoie, d’un vététiste tué par un tir lors d’une battue.

    "Face à une urbanisation galopante, il faut trouver le bon tempo pour que tout le monde cohabite et partage la nature", reconnait Guillaume Desenfant, responsable de communication de la Fédération des chasseurs de la Gironde, la plus grande de France avec 40.000 adhérents, "c’est pour cette raison qu’une formation aux règles de sécurité est obligatoire pour obtenir son permis de chasser".

    De plus en plus de sangliers

    Mais pour Laurence, 48 ans, "il est hors de question que mes enfants aillent se balader tout seuls en forêt alors qu’elle est juste au bout de notre jardin", regrette cette mère de trois enfants, déplorant que "les chasseurs empiètent sur sa vie". 

    "Ce serait bien que la chasse soit interdite un ou deux jours par semaine, notamment le dimanche", affirme de son côté une voisine, Hélène, faisant ainsi écho à l’appel national "Pour le dimanche sans chasse" signé jusqu’à présent par 975 organismes de sports et loisirs. 

    Selon cette retraitée établie à Cestas depuis 1964, les battues se sont considérablement multipliées en trente ans. 

    Pour les chasseurs, la raison en est la prolifération des sangliers, qui entre autres, sont repoussés vers les champs où ils trouvent de la nourriture (blé, colza) et meurent moins de froid, les hivers étant moins rigoureux. 

    "On fait ça pour rendre service à tout le monde. Avant, on en chassait deux par an, maintenant une cinquantaine", souligne sous couvert d’anonymat l’un d’entre eux, "marqué" par l’incident du 31 octobre.

    Le problème, dit-il, c’est qu’il s’agit de "grosses bêtes" qui doivent être chassées "en équipe, et avec des armes grosses et puissantes". De l’autre côté, il y a de "plus en plus de promeneurs, de chercheurs des champignons et de vététistes" dans les forêts, ce qui complique la cohabitation. 

    Les habitants "sont très nombreux à se plaindre souvent des gros dégâts que provoquent les sangliers sur la commune", renchérit le maire PS de Cestas, Pierre Ducout. 

    "Ils retournent tout dans les jardins et présentent un sérieux risque de sécurité pour les automobilistes. Ils peuvent aussi être très agressifs et dangereux quand on les croise. Bref, pour nous, c’est un gros problème", affirme l’élu selon qui seules ces battues permettent de lutter contre leur prolifération.

     

    11/11/2018 : Dune, la labrador retrouvée avec 30 plombs dans le corps

    Le jour de son anniversaire Gérard Touja est allé se balader avec sa chienne Dune. Une marche interrompue par un coup de feu et la fuite du labrador blessé.

    Un anniversaire pas comme les autres. Samedi 3 novembre, pour fêter ses 82 ans, Gérard Touja part marcher autour de sa maison de Mormès, un petit village de l'Armagnac coincé entre Le Houga et Nogaro. À ses côtés, Dune, sa fidèle labrador âgée de dix ans. «La chienne était à une quinzaine de mètres de moi. Nous revenions de notre balade par les vignes qui bordent mon jardin», se souvient-il.

    «J'ai été surpris par un bruit que je n'ai pas su tout de suite identifier. Et, au même moment, j'ai vu Dune détaler, la queue entre les pattes.» Ce que Gérard Touja vient d'entendre, et qui vient de faire fuir son animal de compagnie, n'est rien de moins qu'un coup de feu. «J'ai cru voir un chasseur quelques mètres plus loin», confie-t-il. Mais retrouver le responsable n'est pas encore sa priorité. Lui ne souhaite qu'une seule chose : remettre la main sur Dune.

    «Toute la journée, j'ai arpenté les champs, les vignes et les bois alentours. J'ai inspecté le moindre recoin. J'ai marché dix-sept kilomètres», se souvient-il.

    À la nuit tombée, Dune est toujours introuvable. «Sur les conseils de mes enfants, j'ai contacté Pet Alert 32, une association qui aide les maîtres à retrouver leur boule de poils préférée.», raconte Martine Touja, la femme de Gérard. Ce n'est que le lundi suivant qu'une employée des armagnacs Samalens met la main sur Dune. À l'heure de l'embauche, la chienne attendait devant la porte d'entrée de l'entreprise. En l'espace d'un week-end, Dune a parcouru près de cinq kilomètres. Les retrouvailles sont aussi chaleureuses que possible. Reste que Dune souffre d'une plaie à l'arrière-train.

    «Comment est-ce possible ?»

    Direction le vétérinaire. La radio révèle une trentaine de plombs disséminés sur la toute la longueur du corps du labrador. Des antibiotiques et des antalgiques lui sont prescrits pour qu'elle retrouve la forme. «Comment est-ce possible ?», s'interroge d'une même voix le couple qui refuse de s'attaquer à l'ensemble des chasseurs. Quant au coupable, Gérard et Martine Touja ont leur petite idée derrière la tête. Vendredi dernier, ils ont déposé plainte à la gendarmerie de Nogaro. Non sans avoir aussi alerté la SPA et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Et, ému, le couple de rappeler : «Dune est une chienne adorable. Nous l'avons sauvée de la SPA. Elle avait déjà été abandonnée deux fois.»

     

    11/11/2018 : Centre-Val de Loire. Une femme blessée par balle à la gorge pendant une partie de chasse

    Une femme a reçu une balle dans la gorge pendant une partie de chasse, ce dimanche après-midi, sur la commune de Saint-Léger-le-Petit, dans le Cher. Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé.

    Le drame a eu lieu ce dimanche après-midi, vers 15 h, sur la commune de Saint-Léger-le-Petit, dans le Cher (Centre-Val de Loire). Alors qu’un couple chassait avec des amis, l’homme tire sur un sanglier avant que la balle ne ricoche et atteigne son épouse, rapporte Le Berry Républicain.

    La victime, âgée de 47 ans, se trouvait à quelques dizaines de mètres de l’endroit du tir. La balle est venue se loger dans sa gorge.

    Les secours sont rapidement intervenus sur les lieux. Le pronostic vital de l’épouse du chasseur n’était pas engagé, ce dimanche en fin de journée. Transportée dans un centre hospitalier, la femme va devoir subir une opération chirurgicale afin d’extraire le projectile.

     

    11/11/2018 : Haute-Vienne: un homme blessé par un sanglier à Châteauponsac

    Un homme a été blessé à la cuisse ce dimanche en début d'après midi après avoir été chargé par un sanglier à Chateauponsac. La victime s'en sort avec une belle plaie à la cuisse et surtout une grosse frayeur.

    Peu avant 13h ce dimanche, un sanglier a chargé un jeune homme de 34 ans à Chateauponsac. L'homme qui se promenait dans les bois au cours d'une partie de chasse en est quitte pour une sacrée frayeur et une belle plaie à la cuisse. 

    Selon les pompiers, la plaie n'a fort heureusement pas provoqué d’hémorragie mais l'homme a toutefois été transféré au CHU de Limoges. L'animal a semble-t-il été abattu à la suite de l'accident. 

     

    12/11/2018 : Aude : un chasseur blessé au bras par un coup de feu accidentel

    Ce dimanche après-midi, sur le secteur de La Piège, un chasseur a été blessé au bras suite au déclenchement involontaire d'un coup de feu. La victime a été évacuée vers le CHU toulousain de Purpan, sans que ses jours ne soient en danger. 

    Dimanche, c'est aux alentours de 16 h 30 que les secours de l'Aude ont été alertés, alors qu'un homme venait d'être blessé par balle de façon accidentelle, lors d'une partie de chasse sur le secteur de la commune de Pech Luna, dans la Piège. Selon les informations qui nous ont été communiquées, il apparaît que le chasseur avait posé son fusil et qu'il jouait avec son chien, lorsqu'un coup de feu a été déclenché involontairement. La victime a ainsi été atteinte par des projectiles à un bras.

     

    Evacué au CHU Purpan

    Rapidement sur les lieux de cet accident de chasse, au lieu-dit "La Cabane", les pompiers du centre de secours de Belpech et les urgentistes du Smur ont porté assistance au chasseur blessé, avant d'envisager son transport par hélicoptère vers le CHU Purpan à Toulouse. Au final, en raison d'un plafond céleste trop bas, c'est par voie terrestre que cet homme âgé de 62 ans a été évacué sur la ville Rose, sans que son état de santé n'inspire d'inquiétude.

     
     
    12/11/2018 : À Cerisy-Belle-Étoile, 35 faisans vénérés introduits sur le mont par des chasseurs

    Le mardi 6 novembre 2018, les chasseurs de Cerisy-Belle-Étoile (Orne) ont procédé à un nouveau lâché de faisans sur le mont afin d'introduire l'espèce dans l'environnement local.

    Depuis le mois de septembre 2018, des faisans vénérés sont régulièrement lâchés sur le mont de Cerisy-Belle-Étoile (Orne).

    Cette initiative de la société de chasse de Cerisy et de Flers Agglo a pour but d’introduire une nouvelle espèce dans le mont et d’augmenter le nombre et la variété de résidents qui vivent dans ses bois.

    En tout, nous allons en lâcher 35, explique jean Martin, président de la société de chasse.

    Préserver la faune sauvage

    L’agglo gère le mont depuis 2006, annonce Gérard Colin aux enfants des classes de Cerisy venu assister au lâcher de faisans. Dans la forêt, nous trouvons des lapins, des chevreuils, des pigeons, mais peu de faisans, nous avons donc souhaité en introduire.

    C’est ainsi qu’en août, la société de chasse a accueilli 35 oiseaux âgés de 12 semaines pour en prendre soin avant de les relâcher. Pour les chasseurs, le but n’est pas de les laisser se reproduire pour les chasser, mais bien de préserver la nature.

    Nous aimons la nature et cela nous fait plaisir d’introduire une nouvelle espère dans le mont, c’est beau à voir, explique le chasseur.

    Bien qu’ils aient été libérés, les chasseurs continueront de s’en occuper régulièrement et de les soigner, en disposant des mangeoires un peu partout.

    Nous allons également laisser quelques faisans dans la volière afin que leurs congénères reviennent souvent vers ce point, où nous pourrons les surveiller et les nourrir, décrit le président de la société de chasse.

    En se promenant, il ne sera donc pas rare pour les visiteurs de croiser ces majestueux oiseaux colorés au bord du bois.

     

    12/11/2018 : Lauragais audois : un chasseur blessé après un coup de feu déclenché en jouant avec son chien

    Un chasseur a été blessé au bras, dimanche 11 novembre, dans la commune de Pech-Luna. L'homme a déclenché involontairement un coup de feu en jouant avec son chien.

    Un accident de chasse s’est produit dans la commune de Pech-Luna, dans le Lauragais audois, dimanche 11 novembre 2018 aux alentours de 16 h 30.

    Un chasseur a été blessé au bras après avoir déclenché involontairement un coup de feu. La gendarmerie de l’Aude précise les circonstances entourant cet accident :

    Un chasseur posant son fusil de chasse et jouant avec son chien, a déclenché involontairement un coup de feu. Les projectiles ont atteint son bras.

    Le chasseur évacué en hélicoptère

    La gendarmerie de l’Aude précise que l’homme a dû être transféré par hélicoptère vers l’hôpital de Carcassonne pour y être soigné.

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie. Elle est confiée aux militaires de la brigade de Belpech.

     

    12/11/2018 : Un chasseur se tire dessus par accident dans l'Aude

    Un accident de chasse s’est produit sur la commune de Pech-Luna, dans l'ouest du département de l'Aude ce dimanche vers 16 h 30.

    D'après les premières informations, le chasseur venait de sauter un petit ruisseau et attendait son chien quand le fusil aurait glissé et le coup serait parti, le blessant à un bras. Le chasseur, médecin de profession à Pamiers, dans l'Ariège, s’est lui-même posé un garrot, en attendant les secours. Il a été évacué, conscient, par hélicoptère vers le CHU de Purpan.

     

    13/11/2018 : Samoëns : trois braconniers interpellés

    La zone était connue pour être régulièrement fréquentée par des cerfs et des biches. Dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 novembre, à Samoëns, trois individus ont été surpris en flagrant délit de braconnage. Ils ont été interpellés par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage du département (ONCFS), la structure chargée de veiller au respect de la réglementation environnementale. Les trois personnes avaient équipé leur voiture d’un phare additionnel pour faciliter la recherche des animaux sauvages et étaient munis de deux armes. L’une d’entre elle était équipée d’un silencieux, d’une crosse modulable ainsi que d’’une lunette de visée, chargée et prête à l’emploi.

     

    15/11/2018 : Altercation lors d'une chasse au sanglier à Ambazac, le propriétaire mis en cause répond

    Les faits se sont déroulé dans un bois de Haute-Vienne, le week-end dernier.

    Le week-end dernier dans un bois d'Ambazac, une altercation a eu lieu entre un propriétaire et un chasseur de 88 ans, qui participait à une battue au sanglier. Le propriétaire des lieux a contacté notre rédaction pour revenir sur ces faits. Il donne une tout autre version.

    Concernant le doute qui subsistait sur sa qualité de propriétaire, il réaffirme bien posséder le terrain sur lequel s’est déroulée la chasse. « C'est un terrain délimité par une clôture. Il n'y a pas de doute sur le fait qu'ils étaient sur une propriété privée. »

    Sur le contexte de l'altercation, l'homme donne de nouveau éléments. « Un chasseur a insulté ma fille, qui lui avait demandé de sortir de la propriété en raison de la présence d’enfants. La gendarmerie a été appelée, mais n'est pas venue sur les lieux. Je suis alors descendu avec mon gendre et un ami à lui. Le chasseur a une nouvelle fois refusé de partir et m’a menacé avec son arme. Mon gendre a alors pris son fusil pour le déposer un peu plus loin. Il est alors tombé en criant au secours », explique-t-il.

    Le propriétaire des lieux n’a pas encore été entendu par les gendarmes et se tient à la disposition des enquêteurs.

     

    16/11/2018 : Dans le Gers, le chasseur vise un sanglier et tire sur une maison

    Une battue au sanglier, jeudi 8 novembre à Gaujac, près de Samatan dans le Gers s’est terminée à la gendarmerie pour l’un des 23 chasseurs qui y participaient.

    Ce n'est que quelques jours plus tard que la gendarmerie a été saisie de l'affaire. Lorsque précisément, l’occupante d’une ferme isolée découvre dans le volet de la chambre de son fils, une balle écrasée.

    Un réflexe ?

    La brigade de gendarmerie de Lombez, alertée, récupère la balle, tirée d’une arme de chasse. Une enquête d’environnement, l’audition du président de la société de chasse, l’étude du registre de battues permet d’isoler un suspect, seul porteur d’un fusil et non d’une carabine. Il a reconnu ce mardi avoir tiré sur un sanglier en direction de la maison. Un geste interdit, qu’il explique par un réflexe. Le parquet d’Auch a décidé de le poursuivre pour mise en danger d’autrui. Son arme a été saisie.

     

    16/11/2018 : Un chien tué lors d'un accident de chasse dans le Puy-de-Dôme

    Dimanche matin, Pablo, un malinois de deux ans qui se promenait paisiblement avec son maître a été abattu, accidentellement, par un chasseur. 

    Depuis dimanche, Cécile, David et Nicolas, leur fils, pleurent leur chien tué accidentellement par un chasseur dans les Combrailles.

    Les yeux rougis par les larmes, Cécile a ressenti le besoin de témoigner. "Dimanche matin, mon ami est parti promener Pablo, notre malinois de 2 ans, aux abords d'un barrage qui était vide. Et quand il a sifflé le chien pour l'appeler, une détonation s'est produite. Il a alors vu Pablo, basculer en avant dans la terre, et tourner sur lui-même. Il tentait de se lécher le sang qui dégoulinait..."

    Une scène d'horreur que David se repasse en boucle. Bouleversée, sa compagne tente de lui apporter ce qu'elle peut de réconfort : "Il ne trouve plus le sommeil. Les images défilent devant ses yeux. Pablo a agonisé sous ses yeux. C'est l'horreur", détaille la mère de famille, la voix brisée par l'émotion.

    "David ne se trouvait pas très loin lorsque Pablo a été tué... il aurait pu se faire tirer dessus !"

    Anéantie par la mort de son chien, la Châtelguyonaise ne peut s'empêcher de penser à pire. "David ne se trouvait pas très loin lorsque Pablo a été tué... il aurait pu se faire tirer dessus ! On ne peut plus se promener en sécurité, ça devient de la folie !"

    L’auteur du tir, qui était en action de chasse au chevreuil, est arrivé sur les lieux de l’accident mortel quelque temps après. Et c’est un chasseur expérimenté, complètement bouleversé qui a exprimé son désarroi.

    Depuis ce qu’il appelle “un foutu accident”, lui non plus ne dort plus, terrassé par un sentiment de peine mêlé de culpabilité. « J’en suis malade. J’ai perdu un chien et je sais combien c’est douloureux. Je suis arrêté depuis lundi. Cela fait 32 ans que je chasse et je fais des tas de choses pour justement améliorer la sécurité. C’est pour moi un vrai malheur. Cette histoire me désespère... J’ai une conscience. »

    "J'en suis malade. Cela fait 32 ans que je chasse et c'est pour moi un vrai malheur. Cet accident me désespère..."

    Cécile et David ont décidé de porter plainte auprès de la gendarmerie de Pontgibaud (Puy-de-Dôme). Une étude de corps prévue à l'école vétérinaire de Lempdes va permettre d'analyser la trajectoire de la balle.

     

    17/11/2018 : Un chasseur en blesse un autre aux Loges-Margueron

    Un accident de chasse s’est produit peu avant 16h ce samedi 17 novembre.

    Lors d’une battue, un chasseur voit un animal partir, le met en joue et tire. Mais la balle atteint un autre chasseur posté une centaine de mètres plus loin.

    La victime, restée consciente, a été touchée au bras gauche et conduite à l’hôpital Simone-Veil de Troyes. Son pronostic vital n’a pas été engagé.

    L’arme et la veste de la victime ont été saisies par les gendarmes de Bouilly.

    À la même heure ce même jour, un autre accident de chasse s’est produit à Longpré-le-Sec où un chasseur a été blessé par un sanglier.

     

    20/11/2018 : Deux sangliers abattus illégalement dans le Tarn-et-Garonne

    Dimanche en fin d'après-midi, un contrôle routier mené par les inspecteurs de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a permis d'arrêter un chasseur avec deux sangliers dans sa malle abattus illégalement. Parti à la chasse au lièvre, ce quinquagénaire a d'abord expliqué qu'il avait dû tirer sur des sangliers qui avaient chargé ses chiens. Le hic, c'est qu'il n'y avait pas de chiens blessés dans la voiture mais bien deux sangliers mortellement touchés par des munitions pour petits gibiers. Chose bien évidemment interdite par la loi. Face à l'incohérence de son discours, l'individu domicilié entre Monclar-de-Quercy et Vaïssac a finalement avoué avoir tiré par opportunité. Il devra s'acquitter d'une amende 135 € et pourrait être poursuivi par la fédération départementale de chasse et l'ACCA de Caussade où les deux bêtes ont été abattues. Durant cette opération de contrôle, 12 véhicules ont été contrôlés. Les 16 armes transportées respectaient bien les normes de sécurité. Par ailleurs, des inspecteurs de l'environnement des services départementaux de l'ONCFS du Lot et du Tarn étaient venus renforcer ceux du Tarn-et-Garonne dans le cadre d'une opération de police chasse plus globale ces derniers jours sur de nombreuses communes du département. D'autres opérations similaires devraient être menées dans la région au cours de la saison de chasse, notamment dans l'objectif de veiller à la bonne application des règles de sécurité ou encore du respect des modalités de prélèvement et de transport du gibier.

     

    Elevage de sangliers en Ardèche

    L'élevage est situé en haut Vivarais dans une forêt typiquement Ardéchoise, constituée de châtaigniers, pins et chênes à une altitude moyenne de 700 mètres

    Depuis 1986 ce sont des sangliers de race pure (sus scrofa) qui sont élevés. Aujourd’hui c'est une population d'une vingtaine de reproducteurs et leurs descendances qui vivent sur un territoire de 5 ha .

    L’élevage est scindé en 2 parties .L'enclos des reproducteurs ou les laies ont des parcs d'isolement pour les mises bas . Et un parc d’élevage où les jeunes gambadent du sevrage jusqu’à l'age de la commercialisation .

    Les sangliers sont nourris essentiellement avec des céréales achetées dans la région ( orge, seigle, blé, triticale, maïs )

    Aucun antibiotique n'est utilisé sur l’élevage . Seul un déparasitage est fait de temps en temps . Un suivi sanitaire est effectué par un vétérinaire afin de s'assurer qu'aucune maladie n'est présente sur les animaux (obligation réglementaire )

    Destination des animaux :

    Une partie de la production est destinée aux parcs et enclos de chasse ou autre élevage . L’autre partie est découpée et transformée dans nos ateliers (charcuterie divers, plats cuisinés ) Le détail se trouve dans la page nos produits .

    En 1988, les ministères de l'agriculture et de l'environnement sont soucieux quant aux élevages de sangliers. Certes, depuis le 28 octobre 1982 un arrêté a fixé quelques règles pour ces élevages, arrêté complété par le classement de ces établissements et donc soumis à autorisation d'ouverture.

     

    21/11/2018 : Val d'Oronaye : un chasseur chute de 50 mètres

    L'incident s'est produit ce mercredi après-midi. Il est sain et sauf.

    Ce mercredi en début d'après-midi, le PGHM (Peloton de gendarmerie de haute montagne) de Jausiers est intervenu dans la haute vallée de l'Ubaye afin de porter secours à un chasseur. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, était parti à la chasse au chamois au niveau du Fort de Viraysse, sur le territoire communal de Val d'Oronaye, à 2772 mètres d'altitude. En raison des mauvaises conditions météorologiques, neige et verglas, l'homme a glissé alors qu'il s'engageait dans un couloir. Le chasseur a fait une chute d'environ 50 mètres.

    Une heure pour localiser l'homme

    Bloqué et souffrant de douleurs aux membres, il a alors donné l'alerte. Deux équipes du PGHM, soit quatre secouristes, sont parties à sa recherche. L'une par voie terrestre à bord d'un 4X4 et l'autre à bord de l'hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie Choucas 04.

    Il aura fallu près d'une heure aux secouristes pour localiser l'homme, indemne. Il a ensuite été évacué vers le centre hospitalier de Digne-les-Bains pour effectuer des examens de contrôle. 

     

    21/11/2018 : Le Crotoy : un chasseur meurt noyé en baie de Somme

    Un chasseur de 78 ans meurt noyé en baie de Somme ce mercredi 21 novembre après-midi.

    Les pompiers crotellois ont terminé il y a peu une intervention en baie de Somme où ils ont été appelés par un groupe de chasseurs en baie témoin d’un homme prisonnier d’une marre d’eau.

    A l’arrivée des pompiers crotellois sur place, l’homme de 78 ans était inconscient, et dans un état d’hypothermie avancé.

    Les pompiers ont fait le maximum pour tenter de maintenir la victime en vie, mais malheureusement le chasseur est décédé peu après l’arrivée de secours.

    Selon nos informations, l’homme, un Ruen, propriétaire d’une hutte parmi les plus avancées en baie de Somme aurait passé la nuit en baie et aurait appelé son épouse en début d’après-midi, lui signifiant qu’il allait remonter.

    C’est après cet appel qu’il aurait chuté à l’eau avec son équipement de chasse, et il serait resté prisonnier de l’eau durant au moins une heure et demi, puisque les pompiers ont été alertés aux alentours de 16h.

     

    21/11/2018 : Un chasseur blessé par son fusil qui implose dans le Loiret

    Un chasseur d’une cinquantaine d’années a été grièvement blessé à une main, mardi 20 novembre 2018, en fin d’après-midi, à Châtillon-Coligny, entre Montagris et Briare, dans le Loiret.

    Armé d’un fusil, ce chasseur avait tiré une première fois un sanglier. Mais au second tir, l’arme a implosé, emportant une partie de la main du chasseur.

    Le fusil aurait « éclaté », selon les autres chasseurs, très choqués. La victime a été héliportée vers le Centre de la main, à Orléans, où elle a été opérée dans la soirée.

     
     

    L’affaire remonte au dimanche 14 octobre : une balle de chasse perdue s’était logée dans le mur d’une habitation à Montdoumerc au lieu-dit Les Malaudies, vers 15h30. Ce tir dangereux survenu lors d’une battue au sanglier avait inquiété la population. L’auteur du tir, un chasseur âgé de 75 ans, domicilié à Toulouse, membre de la société de chasse de Fontanes depuis de nombreuses années, a donc été identifié par les gendarmes suite à leurs investigations.

    « Entendu sur les faits, le mis en cause pour la mise en danger par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité et de prudence, s’est vu notifier une convocation devant le tribunal de Cahors, le 13 juin 2019 », précisent les autorités qui indiquent : « L’enquête a révélé que le tireur a quitté son poste de tir assigné, avant de tirer à deux reprises, alors qu’il se trouvait à environ 130 mètres de l’habitation ».

    L’impact bien visible, situé à une hauteur de deux mètres, confirmait le tir dangereux. La communauté de brigades de Lalbenque a procédé au contrôle du directeur de battue et des 13 chasseurs présents ce jour-là. Des constatations complémentaires effectuées avec le concours de deux inspecteurs de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) permettront à l’aide d’une caméra endoscopique, de retrouver et d’extraire une balle à sanglier de type « Brenneke », indique la gendarmerie du Lot.

     

    22/11/2018 : Elevage illégal de sangliers à Bas-en-Basset : le propriétaire reconnu coupable

    La Justice s'était donnée le temps de la réflexion avant de rendre son jugement. Une semaine après le procès, le tribunal correctionnel du Puy a reconnu le propriétaire d'un parc de sangliers à Bas-en-Basset coupable.

    Un élevage illégal de sangliers avait été découvert à l'été 2017 à Bas-en-Basset, à la frontière entre la Loire et la Haute-Loire. Les services de l'Etat avaient compté 64 sangliers dans ce parc fermé de 50 hectares.

    Ce parc existait depuis 2008 et avait eu une existence légale de 2008 à 2010. Fermé une première fois suite au départ de la personne habilitée à le gérer, 300 bêtes avaient été vendues par le propriétaire. Lequel affirme que trois sangliers avaient échappé à l'ultime battue pour vider le parc. Il les aurait nourris et les animaux se seraient reproduits à l'envi.

    Le substitut du procureur de la République avait requis le démontage du parc aux frais du prévenu. Le tribunal ne l'a pas suivi.

    Le propriétaire de ce parc a été condamné pour tous les faits reprochés. Des amendes et contraventions ont été décidées pour un montant total d'environ 5000 euros. Il devra aussi verser 500 euros à chacune des trois parties civiles : la FDSEA 43 (syndicat agricole), la Fédération de chasse de la Haute-Loire et l'ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages).

    Le prévenu dispose de dix jours pour faire appel de ce jugement.

     

    24/11/2018 : Saint-Jean-en-Royans : un chasseur se blesse à la jambe avec son fusil

    Un chasseur s'est blessé ce samedi 24 novembre, peu après 10h30, sur la commune de Saint-Jean-en-Royans. L’homme, âgé de 54 ans, se serait accidentellement tiré dans la jambe lors d’une chute. Il est touché au mollet de plusieurs plombs mais son état n'est pas inquiétant.
    Médicalisé par le SMUR, le quinquagénaire a été évacué vers le CHU de Grenoble par l’hélicoptère Dragon 38.
    Les gendarmes de la compagnie de Romans-sur-Isère ont également été mobilisés sur place.

     

    24/11/2018 : La société de chasse lâche 125 faisans

    C'est l'effervescence sur le parking de l'ancienne école des Farguettes. Les 9 responsables de secteur de l'Association communale de chasse agréée (ACCA) de Montauban attendent leur livraison de faisans. 125 oiseaux communs, obscurs et croisés sont arrivés de Loire-Atlantique la semaine dernière dans une vingtaine de boîtes. «Carreyrat : 6 obscurs. Falguières : 2 caisses de communes et 2 caisses de croisés…» liste à haute voix Gabriel Pouvreau, 74 ans et éleveur de gibier de la Faisanderie de la Normandière. Depuis 1983, il livre plus de 120 sociétés de chasses en Tarn-et-Garonne et Haute-Garonne. «On élève nos oiseaux dans une volière de 20 hectares et prenons soin de vendre de beaux faisans qui ont plus de 22 semaines, explique-t-il. Nous avons un dépôt sur Campsas qui nous évite de trop souvent faire d'aller-retour avec notre ferme. Avant de livrer Montauban, nous étions attendus au Pin, Comberouger et Belbèze.» Cette société produit chaque année 80 000 perdreaux et faisans. Son premier client reste l'Angleterre qui importe uniquement des œufs pour éviter les problèmes sanitaires à la douane.

    50% des faisans lâchés sont tirés par les chasseurs dans les semaines qui suivent

    Avant d'embarquer les caisses d'oiseaux dans les malles des voitures, les discussions se prolongent sur le parking entre les différents responsables de secteur. Certains ne veulent pas de faisans communs, jugés trop patauds car ils piéteraient trop avant de s'envoler. D'autres ne veulent que des faisans obscurs plus petits mais aussi plus nerveux et rapides dans leurs déplacements. «Selon le profil des chasseurs, nous avons nos préférences, reconnaît Alain Bolufer, président de l'ACCA de Montauban. Les spécialistes du faisan aiment bien travailler avec leur chien et tirent l'oiseau une fois en vol. Mais malheureusement, certains manquent d'éthique et n'hésitent pas à tirer l'oiseau en train de marcher. Pour contrer ce genre de pratique, on préfère avoir des faisans plus rapides.» Au final, 50 % des faisans lâchés seront tirés par les chasseurs dans les semaines qui suivent. Le reste quitte le département ou est tué par des prédateurs.

    Sur l'année, l'ACCA consacre 17 000 euros pour ses lâchers (dont 3 500 € pour le lièvre) ce qui représente 500 faisans et 900 perdreaux. Un faisan coûte entre 10 et 15 euros.

     

    24/11/2018 : Aurait-on ouvert une boucherie dans la Spinette à Trooz ?

    La Spinette à Trooz, petit chemin promenade qui relie la cité du Thier à la vallée de la Vesdre. Tous les amoureux de la nature connaissent ce parcours qui, en outre, jouxte la réserve naturelle du Fica.

    Ce samedi, je suis allé m'y promener, comme à l'habitude muni de mon appareil photo.

    Permettez-moi de partager cette promenade et de vous inviter à la suivre et la faire suivre à vos amis. La nature est si belle en cette période de l'année avec tous ces changements de coloris pour effectuer la transition de l'été à l'hiver en traversant l'automne.

    J'ai donc pris le petit chemin appelé Laurentpré. Chemin de terre qui surplombe la Vesdre et s'enfuit vers La Brouck en longeant la voie ferrée.

    Une barrière semble vouloir interdire l'accès aux véhicules tandis que dans la Vesdre, quelques mètres en contrebas, quelques canards cherchent leur nourriture en fouillant parmi les nombreux déchets en plastique déposés par l'homme.

    Un rien plus loin, les castors ont eux trouvé de quoi casser la croûte.

    Ils ont choisi l'écorce d'un arbre plutôt que les sacs en plastique, rejets de l'homme, que la dernière crue a accroché aux branches.

    Sur le petit chemin, les feuilles ont déroulé leur tapis pour accueillir les promeneurs.

    Je poursuis mon chemin, respirant profondément la quiétude des lieux tout en observant l'eau de la rivière qui s'écoule lentement en murmurant quelques bruits atténués par le vent léger.

    J'arrive ensuite à l'embranchement. Tout droit vers La Brouck, à gauche, le petit tunnel, le passage sous la voie ferrée et le chemin vers le Thier. 

    En route vers le Thier.

    A remarquer également que les panneaux du trail (en plastique) de la semaine dernière sont toujours bien en place...

    Etonnant, non ?

    Encore quelques mètres et j'arrive à l'embranchement... à gauche vers la petite mare et à droite vers le Thier.

    Je me dirige donc vers la mare sutuée au pied de la réserve naturelle du Fica, créée et entretenue par monsieur Baltus père et je passe à côté de deux ou trois nichoirs judicieusement posés à quelques mètres de haut sur de grands arbres.

    Encore une petite butte puis la mare s'offre à mes yeux mais immédiatement une tache rougeâtre à côté d'un drôle d'amas attire mon attention.

    C'est donc à cet endroit que les chasseurs qui ont suscité le débat hier sur les réseaux sociaux des gens de Trooz ont accompli leur oeuvre.

    J'ai mon opinion et je ne vais pas prendre parti, je vous laisse le soin de débattre.

    Je me bornerai donc à constater :

    1 Qu'une chasse a été organisée partiellement sur la réserve du Fica et partiellement dans la Spinette. Est-ce normal ? Des autorisations sont-elles requises ? Ont-elles été demandées ? Accordées ?

    2 Des déchets d'animaux visiblement découpés sur place ont été laissés dans la nature, à moins de deux mètres d'une petite mare. Aucun risque pour la biodiversité ?

    3 Les hurlements insoutenables entendus hier par les habitants de la cité du Thier ne pouvaient donc provenir que de la souffrance des bêtes rabattues et tirées de près comme à la foire aux pipes à moins de deux mètres d'un chemin public.

     

    25/11/2018 : Forêt de Rambouillet : mort d’un cheval en pleine chasse à courre !

    Samedi 24 novembre 2018 aux environs de 13 heures 40, un cheval de l’équipage s’est brutalement effondré dans un fossé. Agé de dix-huit ans selon les veneurs, il avait porté pendant plus de deux heures et demie déjà son cavalier (veneur bouton) sur le rythme saccadé que nous constatons à chaque sortie, rythme particulièrement préjudiciable au bien être de l’animal.
    Nous avons été peinés et attristés du sort de ce cheval en même temps que consternés par l’absence totale de compassion et d’émotion des veneurs restés perchés sur leurs chevaux pendant l’agonie de l’animal. C’est à la demande de l’un d’entre nous qu’ont été retirés à ce pauvre cheval son filet et son mors.
    Sa fin tragique n’a nullement empêché les tueurs à courre de continuer leur perverse activité comme si rien ne s’était passé. Et ils ont probablement tué un cerf puisque ce qui ressemble bien à une curée – moment où le cerf est dévoré par les chiens – s’est déroulé près de La Boissière-Ecole.
    Quand la souffrance engendrée par la maltraitance des animaux-outils exploités par la vénerie sera-t-elle enfin reconnue ? La condition peu envia
    ble des chiens et des chevaux de vénerie a été bien des fois dénoncée par les enquêtes de nombreuses associations de protection animale et par les médias.
    La maltraitance envers un animal telle que l’encyclopédie Wikipédia la définit, au même titre que la cruauté, « est le fait qu’un être humain fasse subir à un animal, qu’il soit sauvage, domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, un acte visant à lui faire du mal, que ce soit sous forme active (par le biais de coups, de blessures) ou sous forme passive (négligence) ».
    Avec la mort de ce cheval, le rallye de Bonnelles-Rambouillet dirigé par Daniel Aubry et présidé par Hubert de Chaisemartin - qui a tué un jeune cerf dans un petit jardin du Perray-en-Yvelines en mars dernier - vient de nous en fournir une funeste illustration.
    Les chiens des veneurs ne sont pas épargnés. Nous avons pu constater l’état de maigreur extrême de certains d’entre eux ; cela en dit long sur la négligence dont ils sont les victimes. Les constats faits par l’association One Voice après de très longues enquêtes « en immersion » sont sans appel.
    Ces horreurs doivent cesser en France.
    La plupart des pays européens ont aboli la chasse à courre : l’Allemagne en 1952, la Belgique en 1995, l’Ecosse en 2002, l’Angleterre en 2005. Elle n’est pas pratiquée aux Pays-Bas, au Luxembourg ou en Suisse. Le collectif AVA Rambouillet, comme de nombreux autres en France, est présent en forêt pacifiquement chaque samedi pour documenter les méfaits de la vénerie et à terme parvenir à son abolition.
     
     
     
    Ce dimanche 25 novembre, vers 11 heures, un homme de 59 ans a été blessé par balle à l'avant-bras, alors qu'il chassait sur la commune de Thory. Il a été transporté par les pompiers à l'hôpital d'Avallon. 

    A l'occasion d'une partie de chasse organisée ce dimanche matin à Thory, un homme de 59 ans a reçu, dans l'avant-bras, une balle provenant du fusil d'un autre chasseur. Alors que ce dernier s'apprêtait à tirer sur un sanglier, la victime, dont le pronostic vital est engagé, se serait retrouvée dans le champ de tir. 

    Blessé à l'avant-bras, l'homme a été transporté à l'hôpital d'Avallon, où le projectile a pu être retiré. Néanmoins, souffrant également d'une fracture, il pourrait être transporté au centre hospitalier de Dijon pour une nouvelle opération. 

    Une enquête, en cours, devrait permettre de déterminer le contexte de manière plus précise.

    Un nouvel accident, qui fait suite à celui survenu le 2 novembre dernier à Noyers, où un chasseur avait reçu une balle dans le ventre. Le 23 septembre, un homme avait perdu la vie à Moutiers-en-Puisaye, blessé au niveau du thorax.

     

    25/11/2018 : Gondrexange : quarante sangliers fuient des chasseurs et tombent dans le canal

    C'est dimanche de chasse dans les forêts qui bordent la commune de Gondrexange. Les sangliers, qui causent de plus en plus de dégâts sur les domaines agricoles, et dont la régulation fait désormais l'objet d'un Plan départemental coordonné par la préfecture de Moselle, sont les cibles prioritaires. Mais les réactions des suidés sont parfois difficiles à prévoir. C'est ainsi qu'en début d'après-midi, une harde d'une quarantaine de sangliers, traquée par les chasseurs, s'est jetée dans les eaux du canal de la Marne au Rhin. Les sapeurs-pompiers de Gondrexange ont pu sauver une douzaine d'animaux de la noyade.

     

    26/11/2018 : Yonne: Un chasseur en blesse grièvement un autre en visant un sanglier

    Un chasseur a été grièvement blessé par un de ses compagnons, dimanche dans l'Yonne. Le tireur aurait visé un sanglier mais pour une raison encore indéterminée, l'autre chasseur se serait retrouvé dans sa ligne de mire.

    Le pronostic vital de la victime était engagé dimanche 25, après qu'un chasseur a tiré sur un de ses compagnons à Thory, dans l'Yonne, le blessant grièvement. Selon les premiers éléments rapportés, il s'agirait d'un accident d'un type malheureusement assez fréquent.

    L'incident est survenu lors d'une battue au sanglier, gibier qui suppose l'utilisation de munitions de gros calibre. Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances exactes, mais selon L'Yonne républicaine, l'un des chasseurs cherchait à abattre un sanglier, mais l'homme de 59 ans s'est retrouvé dans sa ligne de tir.

    Il a reçu le projectile au niveau de l'avant-bras, et souffre d'une fracture mais aussi de blessures, semble-t-il, autrement plus importantes puisqu'il a été hospitalisé dans un état grave à l'hôpital d'Avallon. La balle a été retirée mais une nouvelle chirurgie était envisagée dimanche.

    Les premiers éléments semblent indiquer une méconnaissance des règles de sécurité de la part du tireur qui n'aurait pas respecté les consignes de tir, ou de la victime qui n'aurait pas tenu sa position. Pour la chasse au gros gibier en battue, les tireurs sont censés être positionnés sur une même ligne et conserver à leur droite et à leur gauche un angle de 30 degrés au sein duquel il est interdit de faire feu. Le non-respect de l'angle de 30 degrés était impliqué lors de la saison 2016-2017 dans la moitié des accidents de chasse mortels.

    Samedi 24, dans la Drôme, un chasseur a également été blessé, mais légèrement et par sa propre arme. Il aurait fait une chute alors que son fusil était chargé et a reçu une volée de plombs dans la jambe.

     

    26/11/2018 : Ille-et-Vilaine. Surpris en train de braconner à la chevrotine

    Le chasseur, peu scrupuleux des règles de chasse, braconnait de nuit à la recherche de gros gibier. Il a été interpellé en flagrant délit et risque jusqu’à 1 500 € d’amende.

    Dans la nuit de vendredi à samedi, un braconnier a été surpris en train de braconner le gros gibier, avec de la chevrotine. Il a été interpellé en flagrant délit par des gardes de l’Office national de la Chasse et de la faune sauvage (ONCFS). « Il chassait de nuit, en voiture à la chevrotine. C’est formellement interdit et très dangereux : il aurait pu blesser des promeneurs, explique l’ONCFS. Il a été pris sur le fait après plusieurs nuits de surveillance. Un coup de feu a été tiré, mais on ne sait pas s’il a tué un animal. »

    Jusqu’à 1 500 € d’amende

    Des armes et de nombreuses munitions ont été saisies. Une quarantaine de cartouches, dont seize de chevrotine, ont été retrouvées dans son véhicule. Un phare puissant, qui servait à repérer les animaux la nuit, a été trouvé également. Une enquête a été ouverte et l’homme encourt 1 500 € d’amende, ainsi que le retrait de son permis de chasse.

    Des opérations de surveillance et de contrôle sont régulièrement mises en place par l’ONCFS dans le département, pour s’assurer que les règles liées à l’exercice de la chasse sont respectées. En Ille-et-Vilaine, le braconnage reste répandu, selon l’ONCFS, dans les forêts comme sur la côte. En Bretagne, les anguilles et pouces-pieds sont victimes des chasseurs peu scrupuleux de la réglementation et sont considérés comme espèces en danger.

     

    27/11/2018 : Reportage : Ils tuent légalement des espèces menacées
     
    (Article très long ... à voir directement sur le site)
     

    28/11/2018 : Le terrible élevage des animaux «sauvages» destinés à la chasse

    30 millions de bêtes grandissent dans des fermes avant d’être lâchées dans la nature pour être chassées. Vidéo à l’appui, une ONG dénonce des conditions d’élevage terribles du gibier et en réclame la fin.

    Dans ces cages, les oiseaux meurent par pendaison quand ils se coincent le cou dans les mailles qui recouvrent les volières ; ils s’étouffent les uns sous les autres ou périssent en s’écrasant contre les poteaux et les poutres.

    La concentration des volailles d’élevage est connue, mais les images que nous révélons, captées en caméra cachée par l’association anti-chasse ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages), montrent des élevages d’animaux dits « sauvages » en fait destinés à finir leur vie au bout d’un fusil. L’ONG qui a enquêté pendant plusieurs mois et filmé dans neuf fermes à travers la France lance ce mercredi une pétition pour réclamer la fin de l’élevage pour la chasse.

    On le sait peu, mais en France le gibier n’est pas si « sauvage » : « On estime qu’un animal chassé sur quatre est issu de l’élevage, pointe Madline Reynaud, présidente de l’ASPAS. Ces animaux grandissent dans des conditions terribles et posent de sérieuses questions environnementales et sanitaires comme des risques de contaminations accrus de grippe aviaire. » Les chiffres sont impressionnants : 30 millions de têtes sont ainsi élevées chaque année. Surtout des faisans (14 millions) ; des perdrix grises et rouges (5 millions), mais aussi des colverts, des lièvres et même des cerfs.

    Si à l’état naturel, faisans et perdrix cohabitent à deux à trois couples à l’hectare, dans les « fermes », ils sont confinés dans des espaces de 2,5 m². Les images tournées par l’ASPAS s’attardent sur l’anneau nasal des perdrix. Pour fixer ces dispositifs on perce le bec de l’oiseau qui pousse autour formant des excroissances, sur certains faisans on installe des « couvre bec » pour éviter que les animaux rendus agressifs par la concentration ne s’attaquent. De même, les poussins vivent dans l’obscurité complète leurs premières semaines, « sinon ils se bouffent » explique un éleveur dans la vidéo.

    Des accusations réfutées par les chasseurs

    « Rien de moins que de la torture » estime la présidente de l’ASPAS « C’est complètement faux », répond Thierry Coste, porte-parole de Fédération nationale de la chasse. « Les conditions sont forcément bonnes puisque contrairement aux élevages alimentaires, l’objectif est de pouvoir ensuite relâcher des bêtes capables de courir, voler, se déplacer librement ». Les chasseurs insistent sur la nécessité d’élever puis de lâcher plus d’animaux notamment pour favoriser la reproduction des faisans dans la nature. « Notre rêve est en fait de cesser ces lâchers, assure Thierry Coste. L’objectif est de compenser les pertes de biodiversité dues à l’agriculture intensive qui morcelle les territoires des espèces sauvages et tue les insectes, principale nourriture des oiseaux. »

    Pour l’ASPAS, la volonté de créer des populations sauvages n’est qu’un prétexte. « La preuve, estime Madline Reynaud, ces animaux sont dans l’immense majorité des cas lâchés à l’ouverture de la saison et quasi jamais quelques mois avant ce qui permettrait de laisser le temps aux animaux de se reproduire. Les éleveurs interrogés disent qu’ils sont tirés quasi dans la caisse », rétorque Madline Reynaud. Donnée qui semble confirmée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui dans un rapport de 2016 indiquait : « les mortalités liées à la chasse ont généralement lieu dans les heures et jusqu’à quelques jours suivant les lâchers ».

     

    28/11/2018 : Joueur de foot blessé par balle à Moulins, l’enquête s’oriente vers un accident de chasse

    Le joueur de foot du Club de l'Académie Moulins a été blessé au mollet, dimanche 25 novembre, par une balle de 22 long rifle. L’enquête s’oriente vers une balle perdue, suite à un tir de chasseur. Un appel à témoins a été lancé.

    "C’est un calibre de 22 long rifle qui a blessé le footballeur au stade Hector-Rolland à Moulins" déclare-t-on au commissariat de Moulins. Dimanche 25 novembre, à 14h30, Romain Ray un joueur de réserve est en train de s'échauffer sur un terrain annexe car les joueurs rencontrent le FC Haut-d’Allier de Trévol (Allier). 

    Soudain, il se plaint d'une vive douleur à la jambe : il vient d'être touché par un tir de projectile issu d'une arme à feu, au niveau du mollet gauche. Les responsables du club local avaient déclaré au moment des faits : "On est passé juste à côté d'un drame. Le joueur aurait pu être touché à la tête! Et il y avait des enfants à proximité".

    "La balle n’est pas arrivée horizontalement. Le footballeur n’était pas visé. Le coup a été tiré de loin" précisent les enquêteurs. Personne sur le terrain n'a entendu de coup de feu ou vu quiconque avec une arme à la main. Autant d'éléments qui orientent l’enquête vers une balle perdue par un chasseur ou un braconnier situé sur les bords de l’Allier.

    La piste d’une balle perdue venant du stand de tir sportif, installé de l'autre côté du stade, a été très vite écartée car le stand était fermé ce jour comme tous les dimanches, par arrêté municipal, et ce depuis plusieurs années.

    Le commissariat de Moulins a enregistré la déposition du footballeur. Un appel à témoins a été lancé. Grâce aux témoignages, les enquêteurs espèrent localiser le lieu d’où est parti le tir.

    De son côté, le président du club de football a déclaré : "Romain Ray se porte bien. La balle a été retirée. Il a été opéré avec succès et il est sorti de l’hôpital mardi".

     

    29/11/2018 : Haut-Doubs : la barbare chasse à courre en 4x4

    C’est une pratique méconnue et totalement interdite qui a le don d’agacer les autorités. Des chasseurs utilisent les balises GPS au cou de leurs chiens pour traquer le gibier en voiture, à travers champs et forêts.

    Des animaux retrouvés morts dans les bois, en pleine nature, sans un impact de balle. C’est le triste constat fait par des forestiers, dans le Haut-Doubs. Pour eux, ça ne fait aucun doute : « Ce sont des bêtes qui ont fait une crise cardiaque. Ils sont coursés sur des kilomètres et finissent par s’effondrer. » Une pratique méconnue et totalement illégale : la chasse à courre en 4x4. Lors de la dernière assemblée générale de la Fédération départementale de chasse à Levier en avril, l’ancien préfet Raphaël Bartolt avait vivement condamné ces agissements. Sauf que ces méthodes perdurent et restent très difficiles à cibler.

    Le procédé est simple. Il suffit de munir son chien d’un collier, équipé d’une balise GPS. Jusque-là, rien d’illégal. Car pour récupérer les canidés parfois distants de plusieurs kilomètres, les chasseurs peuvent se munir de ce type d’appareil. « Mais il ne doit pas être utilisé durant l’action de chasse », précise Jean-Marie Boillon, président de la fédération du Doubs. Certains d’entre eux ont donc la bonne idée de les actionner durant la traque et de suivre les chiens et le gibier, en voiture. Et si par malheur, les chiens fatiguent, des canidés plus frais sont lâchés sur les traces de l’animal esseulé. Une fois la bête sauvage cernée, elle est achevée.

    « La difficulté de caractériser l’infraction »

    « C’est l’une de nos priorités », confie Emmanuel Renaud, responsable de l’office national de la chasse et de la faune sauvage dans le Doubs (ONCFS). « La difficulté principale est de caractériser l’infraction mais avec de la persévérance et des surveillances, on n’y arrive. » Plusieurs dossiers sont en cours de finalisation sur le bureau des agents. Mais ces affaires sont longues et nécessitent de gros moyens. Les braconniers sont vigilants, en déplacement permanent et se préviennent par téléphone.

    « Cette méthode pose un vrai problème d’éthique mais surtout de sécurité. Avec des véhicules qui vont et viennent rapidement. Ça peut créer des troubles et même des accidents », insiste le chef de la police de l’environnement. Une pratique heureusement à la marge, mais qui persiste et énerve dans les campagnes. « Il faut les voir débouler à la station essence le dimanche matin. En semaine ce sont des gens normaux et le week-end ils deviennent fous », déplore un forestier. Une adrénaline qui pousse ces hommes à arpenter la nature au volant, les yeux rivés sur leur GPS.

    Ces faits peuvent être lourdement condamnés par la justice comme le précise Emmanuel Renaud. « Ce sont des peines d’amende qui peuvent être assorties d’un retrait du permis de chasse. Doublées de la confiscation des éléments ayants servi à ces actes, comme le véhicule et les armes. » Des méthodes barbares, aux antipodes de la pratique ancestrale et de sa philosophie.

     

    30/11/2018 : Saint-Quentin: du gibier tué et abandonné en ville

    En pleine ville, des oiseaux chassés ont été laissés morts sur la chaussée.

    C’est vrai qu’il y a des choses plus graves et toujours des images plus intolérables. Mais la vue de cinq animaux morts abandonnés sur la chaussée, au bord d’un trottoir en pleine ville, est à la fois surprenante et déplorable.

    Vers 15 h 30 jeudi 29 novembre, nous avons relevé un coq faisan, une poule faisane et trois perdrix morts, place Arnaud-Bisson, gisant au bout d’une place de stationnement en ligne.

     

    Une voiture était garée juste devant les animaux, écrasés probablement involontairement par un autre véhicule une heure et demie plus tard. L’automobiliste ne les aura sûrement pas vus.

    La photographie a été transmise à la fédération de chasse de l’Aisne pour obtenir une réaction. Et elle n’a pas tardé.

    «  C’est insupportable de voir ça. Je suis effaré et c’est scandaleux. On ne cesse de lutter contre ce genre de comportement, heureusement très rare  », dénonce Bruno Doyet, directeur de la fédération de chasse.

    En examinant la photographie, le spécialiste a relevé que les faisans n’étaient pas bagués contrairement aux pratiques cynégétiques dans le département et qu’il s’agit de trois perdrix rouges «  qui ne sont pas naturellement dans notre territoire à l’inverse des perdrix grises  ».

    Qu’en déduire ? «  C’est soit du braconnage ou le résultat d’une chasse commerciale d’un chasseur qui n’a pas eu le courage de s’occuper de son gibier ou même de le donner à une connaissance  », présume Bruno Doyet.

    Est-ce le geste désolant d’un citadin incapable de plumer son gibier ? Le directeur le suppose.

    Les services de la ville ont également été prévenus de cette regrettable découverte. Ils devaient s’occuper hier soir de les récupérer sur la voie publique.

    «  Si on retrouve le ou les auteurs de cet abandon, je vous garantis que la fédération de chasse de l’Aisne portera plainte contre eux  », affirme également Bruno Doyet.

    Et c’est tellement plus joli d’observer l’envol d’un faisan ou d’une perdrix en toute liberté dans la campagne vermandoise.
     
     
     

    Le tribunal correctionnel de Valence vient de rendre son jugement. Il a reconnu coupable et condamné à 2 ans de prison avec sursis un chasseur d’une cinquantaine d’années pour homicide involontaire. Le 29 octobre 2017, à Chatillon-en-Diois, cet artisan du Diois avait tué d’une balle dans l’abdomen, un autre chasseur qui comme lui participait à une battue aux sangliers, organisée par l’association communale de chasse agréée du village. En outre, le tribunal l’a condamné à verser près de 100 000€ de dommages et intérêts à ses proches, ainsi qu’à la fédération de chasse de la Drôme, qui s’étaient constitués partie civile.
     
     

    Un jeune chasseur, encore mineur, avait porté plainte contre un autre qui l’avait agressé parce qu’il chassait sur ses terres à Château-Guibert, le 1er juin 2017.

    Il avait reçu plusieurs coups de poing et de bâton avant de pouvoir s’enfuir. Le prévenu parle d’« un coup de crosse donné involontairement » lors d’une bousculade parce qu’il se sentait menacé par son fusil.

    Pour la Société de chasse, c’est « un homme agressif et à problèmes qui a voulu faire un exemple ». Le vice-procureur, au vu du certificat médical de la victime, le désigne comme l’agresseur et requiert six mois de prison avec sursis et l’interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.

    L’avocat de la défense est convaincu que « tout repose sur des mensonges dans un contexte de guerre de territoires ». Pour lui, sans témoin, il y a « un doute incontestable ». Il plaide la légitime défense et la relaxe.

    Le tribunal a rendu son délibéré jeudi. Pour les violences commises, le président retire le permis de chasse du prévenu pour un an. Il devra verser à sa victime une provision de 800 € pour son préjudice avant examen aux intérêts civils.

    Le jeune homme a été très perturbé physiquement et moralement.

     

    30/11/2018 : Balle perdue au cours d’une battue à Aux-lès-Cromary : un chasseur condamné pour « mise en danger d’autrui » par le tribunal de Vesoul

    Un sexagénaire a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, ce jeudi, par le tribunal correctionnel de Vesoul. Lors d’une battue au grand gibier, un tir perdu avait traversé de part en part une voiture qui circulait sur une route départementale.

    « Ça s’est joué à rien. À une demi-seconde près, on y passait tous les deux ». Un court silence, puis la victime craque, au milieu de son témoignage : « Je suis traumatisée, j’ai dû aller voir un médecin… » Le 23 décembre dernier, elle circulait tranquillement (« À 70 km/h », précise-t-elle) sur la RD5 vers Aulx-lès-Cromary, dans le Pays riolais, lorsqu’elle a été surprise par un bruit d’impact. « Après avoir fait le tour de la voiture, mon fils, qui était passager avant, m’a dit qu’on s’était fait tirer dessus ! » Ce matin-là, une balle a en effet traversé la carrosserie de la Mercedes au-dessus du réservoir, la banquette puis la portière arrière gauche en explosant au passage la poignée. Heureusement sans faire de blessé.

    « Il y a dans ce dossier des éléments qui sont incontestables et incontestés », résume le juge honoraire Patrick Baud. Le jour des faits, le mis en cause participait en tant que traqueur, avec cinq autres personnes, à une battue. Lors de cette partie de chasse au grand gibier, avec une arme puissante, il aurait visé à deux reprises un jeune chevreuil qui suivait sa mère ; la seconde balle, alors que les animaux prenaient la fuite, serait celle qui aurait percuté le véhicule, pourtant à près de 400 mètres de là.

    Ce jeudi, le sexagénaire comparaissait à la barre du tribunal correctionnel de Vesoul « pour mise en danger d’autrui » et « non respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique relatives à la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs ». L’homme, retraité de la fonction publique, conteste l’infraction, met en cause un autre participant, affirme avoir tiré dans une combe. « Tout laisse à penser qu’il s’agit d’un tir direct, et non d’un ricochet », remarque l’assesseur qui s’appuie sur les investigations et sur une reconstitution des enquêteurs. « Vous déshonorez l’image de la chasse. Vous êtes un danger public qui n’a même pas le courage d’assumer ses responsabilités. Ce dossier est l’occasion de faire un exemple », s’est emporté Gabi Bouyssou, substitut du procureur, qui a requis « une peine exemplaire » : 6 mois ferme et annulation du permis de chasse « avec une interdiction de le repasser la plus longue possible ». « Il a plus de 40 années d’activité de chasse, sans aucun incident ni remarque de l’ACCA. Il présente une absence totale de mention sur son casier judiciaire », avance Me Claude, qui plaide la relaxe. L’avocat de la défense déplore « une procédure à charge » et se dit « sidéré par la manière dont l’enquête a tourné et qui ne peut justifier une condamnation ». 

    Cette dernière a été prononcée à hauteur de 12 mois avec sursis. Le retrait du permis de chasse pendant 5 ans et la confiscation des scellés ont aussi été signifiés au prévenu qui devra par ailleurs verser un total de 1 590 € à la partie civile au titre des préjudices moral et matériel.

     

    30/11/2018 : Lot-et-Garonne : deux faucons pèlerins blessés au plomb

    Un des deux rapaces est décédé, ils auraient été tirés "intentionnellement".

    Depuis le début du mois de novembre, le centre de soins de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), basé à Arcachon, a recueilli deux faucons pèlerins venus du Lot-et-Garonne. Le premier a été amené le 1er novembre. Blessé à l’aile, "plombé" au thorax et à la tête, arrivé très affaibli, il n’aura pas survécu à la nuit.

    Le second, lui, est arrivé le 21 novembre. Présentant des blessures similaires, il est pris en charge dans le centre girondin, avec de bonnes nouvelles cette fois. "Nous ne pouvons pas retirer le plomb qui est entre le cœur et le poumon mais il va pouvoir survivre", résume une des bénévoles de l’association. La rééducation sera confiée à des fauconniers professionnels qui sauront s’occuper de ces oiseaux qui peuvent voler à plus de 200 km/h.

    Le département est dangereux

    "Il y a beaucoup de légendes autour de ces oiseaux, comme quoi ils mangent les chats ou les poules…"

    Pour les bénévoles de la LPO, ce n’est pas un hasard. Les deux faucons pèlerins criblés de plombs n’ont pas été victimes "d’un tir de confusion". Comprenez, ils ont été tirés par des chasseurs, intentionnellement. "Il y a beaucoup de légendes autour de ces oiseaux, comme quoi ils mangent les chats ou les poules…", déplore une bénévole de la LPO. Plus rationnellement, sur un territoire traditionnellement tourné vers la chasse, ces rapaces peuvent aussi être vus comme des concurrents, eux qui se nourrissent de pigeons…

    Cette espèce protégée, a une aire de répartition large en Europe. Il est plutôt coutumier des environnements escarpés, ce qui n’est pas forcément le cas des plaines du département. "Mais quand ils migrent, ils peuvent traverser ces territoires". D’autant que les deux faucons, des femelles, venaient de quitter le nid parental pour s’installer ailleurs.

     

    02/12/2018 : Héric (44) : un chasseur placé en garde à vue

    Son chien est renversé, il tire avec son fusil de chasse et effraye une automobiliste. Un chasseur a été placé en garde à vue ce dimanche après-midi. Les gendarmes l'ont interpellé sur la commune d'Héric (44), au nord de Nantes.

    Un chasseur a fait usage de son fusil de chasse après que son chien ait été renversé par une automobiliste ce dimanche après-midi à Héric au nord de Nantes. Il aurait tiré deux ou trois coups. A ce moment là il était sous l'emprise de l'alcool. Il a été placé en garde à vue. L'automobiliste qui a percuté l'animal a trouvé refuge, effrayée, dans le camping de la commune. L'enquête de gendarmerie va devoir déterminer si cette femme était visée ou si le chasseur a simplement tiré en l'air.

     

    02/12/2018 : «Lâchers de cocottes» : la vie misérable des oiseaux élevés pour les chasseurs

    L'Aspas, qui milite pour la protection des animaux sauvages, a mené l'enquête et rendu publiques des vidéos sur les conditions d'élevage des 19 millions de faisans et perdrix élevés pour être chassés.

    Un quart des animaux tirés par des chasseurs proviennent d’un élevage, selon les chiffres avancés par l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas). Et sur ce tableau de chasse, faisans et perdrix figurent en bonne place. «En France, 14 millions de faisans et 5 millions de perdrix sont élevés pour être ensuite relâchés en période de chasse. C’est ce qu’on appelle couramment des lâchers de cocottes», explique la directrice de l’Aspas, Madline Reynaud-Rubin. Son association a enquêté plusieurs mois dans neuf de ces élevages situés dans l’Allier, la Drôme, l’Isère et le Gard. Les images issues de ces investigations, qui viennent d’être rendues publiques, témoignent de la vie misérable de ces oiseaux destinés aux fusils. Des conditions d’élevage, selon l’Aspas, comparables à celles des animaux de boucherie, et qui s’inscrivent clairement dans une logique industrielle.

    Les couples reproducteurs sont enfermés dans de minuscules cages au sol grillagé. Dès leur naissance, les poussins grandissent loin des adultes, entassés à plusieurs milliers dans de vastes hangars obscurs. «Je ne mets pas de lumière sinon ils se bouffent entre eux», confesse un éleveur enregistré en caméra cachée. En effet, dans ces conditions d’enfermement peu adaptées à leur nature sauvage, ces animaux sujets au stress sont amenés à s’agresser, voire à s’entre-tuer. Afin d’éviter des pertes, les éleveurs les affublent de couvre-bec quand ils n’ont pas recours à un dispositif plus mutilant qui perfore leur cloison nasale. Malgré tout, la mortalité serait élevée dans de tels élevages, en raison notamment des mouvements de panique qui entraînent écrasements et étouffements. Une fois âgés d’une vingtaine de semaines, les oiseaux sont vendus à des sociétés ou des fédérations de chasse avant d’être relâchés.

    «Inadaptation à la vie sauvage»

    «Les chasseurs, qui se présentent comme "les premiers écologistes de France", prétendent que ces élevages sont destinés à renforcer les populations de faisans et de perdrix. Mais tous les éleveurs chez lesquels nous avons enquêté ont reconnu que ces lâchers intervenaient quelques jours, voire quelques heures seulement avant les parties de chasse du week-end», poursuit Madline Reynaud-Rubin, qui précise que les chasseurs n’ont pas officiellement réagi à cette enquête. Ainsi, sur les 20 millions d’animaux élevés pour la chasse (faisans, perdrix, mais aussi canards, lapins…), entre 6 et 8 millions finiraient chaque année sous les balles des chasseurs. Que deviennent les survivants ? «L’immense majorité d’entre eux meurent au bout de quelques jours, ou dans le meilleur des cas au bout de quelques mois, du fait de leur inadaptation à la vie sauvage», avance Madline Reynaud-Rubin. L’Aspas a lancé une pétition pour demander l’interdiction de l’élevage de tous les animaux pour la chasse. Les images de son enquête comptabilisent déjà près de 800 000 vues sur Facebook.

     

    02/12/2018 : Laval-Saint-Roman : un chasseur se blesse gravement au pied avec son arme

    Un chasseur de Laval-Saint-Roman s'est accidentellement tiré dans le pied à bout portant, samedi en début de soirée.  
    Un chasseur de Laval-Saint-Roman effectuait les opérations de contrôle de sécurité de son arme samedi soir quand le coup est parti. La décharge a occasionné une grave blessure à son pied. L'homme a dû être évacué par hélicoptère.
     
     
     
    Un jeune homme de 17 ans transporté à l'hôpital de Digne-les-Bains, ce dimanche. Il s'est blessé à la mi-journée dans une chute. Chute de 5 mètres, environ, à Senez. La victime était partie à la chasse avec ses proches. Elle a été prise en charge par les hommes de la Section aérienne de Digne-les-Bains.
     
     

    La préfecture de l’Oise [60] a pris un arrêté réglementant l’accès du public à certaines zones de la forêt domaniale en période de chasse à courre.

     

     
    L’accident s’est produit ce dimanche, peu après 11 heures. Alors qu’il chassait avec son grand-père à la sortie de Tilloy-lès-Hermaville, un Arrageois a fait les frais d’un tir effectué à plus de quarante mètres de distance par son aïeul.
    Des éclats de plomb l’ont blessé au visage et au poignet droit. Intervenus sur place, les secours d’Aubigny-en-Artois ont pris en charge la victime de 20 ans qui, si son pronostic vital n’était pas engagé, a néanmoins été transportée au centre hospitalier d’Arras pour y être soignée.
     
     
     

    L'enquête de gendarmerie n'a pas permis de retrouver le chasseur qui a criblé d'impacts de plombs une voiture qui circulait sur l'axe Guérande / Le Pouliguen.

    « C’était impressionnant », témoigne Frédéric, un habitant de Saint-André-des-Eaux (Loire-Atlantique). Le 14 octobre dernier, en milieu de matinée, il circulait avec son épouse sur la route Guérande / Le Pouliguen (RD 774) quant au niveau du lieu-dit Kerfur, ils ont entendu un bruit venu de nulle part :

    Ma femme a cru que j’avais roulé sur quelque chose. Mais ça faisait plus comme si on avait jeté une poignée de cailloux contre la voiture ou comme si une vitre s’était brisée.

    Un geste « grave » selon les gendarmes

    Ils s’arrêtent et constatent les dégâts : leur Peugeot 2008 est criblée d’impacts de plombs sur la portière et l’aile arrière-gauche. La gendarmerie, où le couple se rend aussitôt, va au total en dénombrer 17.

    Les gendarmes nous ont dit que la peinture de la carrosserie avait été brûlée, ce qui veut dire que les plombs étaient chauds et donc tirés de près.

    Un geste qualifié de « grave » par les gendarmes eux-mêmes. « Cela aurait très bien pu être non pas une voiture mais un cycliste qui passe à ce moment-là », souligne le quiquagénaire.

    Un chasseur entendu

    L’enquête n’a pas permis de retrouver le chasseur en cause. Un homme a bien été entendu mais il a nié être l’auteur et aucun élément n’a permis de le confondre. Du coup, le dossier va être très probablement classé sans suite par le procureur.

    La réparation des dégâts (évaluée à 600 €) va être prise en charge par l’assurance qui ne va finalement pas faire payer la franchise de 300 € au couple.

    C’était leur intention de départ mais on ne s’est pas laissé faire. Ça fait 21 ans qu’on est chez eux et on n’a jamais rien eu.

    Cet incident de chasse est survenu quinze jours après un autre dont notre journal s’était fait l’écho : le dimanche 30 septembre, une jeune femme avait pris un plomb dans la pommette alors qu’elle se promenait route de Kerlan à Batz-sur-Mer.

     

    06/12/2018 : A 72 ans, il menace un garde-chasse de le mettre «en pièces détachées»

    On lui a sucré son permis de chasse pour un an. Depuis, Roland, 72 ans, a les gardes de l’ONF dans le nez. « Pour moi, c’est des menteurs ! » clame-t-il au juge. Une amende de 600 euros pour outrage.

    À la barre du tribunal, Roland, crâne dégarni et mains croisées sur une bonne bedaine, se disperse. Ricane un peu, se retourne pour prendre à partie sa victime. Dans la salle, son épouse commente énergiquement à voix haute chacune de ses paroles. Le président remet de l’ordre. Roland se calme, sa femme se tait.

    " Si le gros se présente sur la terrasse de ma maison... "

    L’an dernier, cet homme de 72 ans a déjà eu des ennuis avec la justice. Qui lui a sucré son permis de chasse pour un an et lui a infligé une amende de 500 euros. Roland n’a pas digéré la sanction. À deux reprises, au téléphone puis dans les locaux de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONF), le septuagénaire s’est lâché contre un garde-chasse. « Si le gros se présente sur la terrasse de ma maison, il ne repartira qu’en pièces détachées ! »

    La victime, en tenue, est présente dans la salle. Mais Roland se bute. « Pour moi, c’est des menteurs. Je ne changerai pas d’avis. Quand ils m’ont convoqué pour que je leur remette mon permis de chasse, je n’étais pas en état. »

    Le juge ne se laisse pas distraire, et revient au sujet du jour. « Avez-vous outragé l’agent technique de l’environnement ? » Roland ne rend pas les armes. « Le " gros ", tout le monde l’appelle comme ça. Oui, j’ai dit qu’il ne rentrerait pas chez moi ».

    Le tribunal condamne Roland à une amende de 600 euros.

     

    06/12/2018 : Deux chasseurs amateurs de hérissons sont passés mercredi devant le tribunal correctionnel d'Arlon.

    C'est assez étonnant et c'est surtout interdit, mais la pratique est visiblement connue d'un public averti. Deux hommes d'une trentaine d'années ont été jugés, mercredi à Arlon, pour avoir chassé et mangé des hérissons dans le sud de la Belgique, révèle «La Meuse Luxembourg», ce jeudi. «C'est une tradition chez les gens du voyage», ont tenté de se défendre les deux prévenus qui ont reconnu les faits commis entre 2015 et 2016.

    Tout comme en Suisse ou en France, la chasse aux hérissons est prohibée en Belgique, car le petit mammifère est «une espèce protégée menacée de disparation», rappelle encore «La Meuse Luxembourg» qui est également parvenue à recueillir le témoignage d'un des deux accusés. «Préparer à l'ail, un hérisson, est plus fin qu'un chevreuil et c'est meilleur qu'un steak», a reconnu Frank.

    Une fois encore, c'est grâce aux réseaux sociaux que les faits sont remontés anonymement aux autorités belges. L'épouse d'un des deux prévenus aurait en effet expliqué sur Facebook comment capturer et ensuite préparer un bon repas à base de hérissons. Une pratique totalement interdite qui peut être punie en Belgique, conclut le journal, d'une peine de 5 ans de prison et de 50'000 euros d'amende.

     

    07/12/2018 : 57 sangliers tués: la battue qui scandalise à Revin

    Une battue, menée par l’Office national de forêts, scandalise le monde des chasseurs. 57 sangliers ont été abattus en une seule journée. Certains crient au massacre.

    Ce mercredi, 57 sangliers, dont 7 laies ont été tués lors d’une seul battue chapeautée par l’ONF. Il s’agit d’une chasse en licence dirigée pour laquelle chacun des 58 participants a déboursé environ 200 €.

     

    08/12/2018 : La balle d'un ami chasseur finit dans son postérieur

    Un accident s'est produit samedi matin, lors d'une chasse organisée non loin de la frontière belge. Un participant a été blessé à la main et à une fesse.

    Ce samedi matin, vers 10 heures, une chasse a été organisée entre Troine et Hoffelt, non loin de la frontière belge. Un accident s'est produit, lorsqu'un homme qui y participait a été blessé par une balle. Il a été touché à une main et aux fesses, indique la police luxembourgeoise.

    Les jours du blessé ne sont pas en danger, selon les premières conclusions des forces de l'ordre. Le parquet de Diekirch a chargé la police judiciaire de mener une enquête pour connaître les circonstances exactes de l'accident.

     

    08/12/2018 : Cruzy-le-Châtel : Une balle de chasse traverse un pare-brise

    Un incident de chasse a eu lieu, ce samedi 8 décembre, peu avant 10 heures, à hauteur de Cruzy-le-Châtel. Une balle perdue est venue traverser le pare-brise d’un automobiliste. Le conducteur n’a pas été blessé mais est très choqué. les gendarmes et les agents de l’Office nationale de la chasse et de la faune sauvage ont été alertés. Une enquête est en cours. Le chasseur mis en cause a été identifié. Son arme a été saisie et son permis de chasse lui a été retiré.

     

    09/12/2018 : Roncq Le chasseur vise une bécasse, un joggeur criblé de plombs

    Ce dimanche matin, vers 10 h, un Roncquois de 45 ans a été touché par dix plombs, partout sur le corps. Transporté à l’hôpital Dron de Tourcoing, il doit être transféré à Lille pour subir une chirurgie.

    C’est un chemin que Sébastien, son épouse Déborah et leurs trois enfants empruntent régulièrement en famille. Ce dimanche matin, vers 10 heures, ce Roncquois de 45 ans commençait son jogging, à deux pas de son domicile du Blanc-Four, lorsqu’il a été pris pour cib le. « Les chasseurs ont tiré sur une bécasse et c’est mon mari qui a pris les plombs, raconte, choquée, son épouse Déborah. C’est un endroit avec beaucoup de ronces, où il n’y a pas beaucoup de visibilité. »

    Une dizaine de plombs dans le corps

    Une dizaine de plombs l’ont atteint au crâne, derrière l’oreille, au dos, aux cuisses et aux bras. « Heureusement, des promeneurs étaient là pour lui venir en aide et appeler les secours. »

    Les pompiers de Bousbecque arrivent rapidement, et Sébastien est transporté à l’hôpital Dron de Tourcoing. Atteint également à la mâchoire, il doit maintenant être transféré à Lille, pour y subir une chirurgie spécialisée.

    « Le chasseur dit qu’en quarante ans, c’est la première fois que cela lui arrive. »

    Le tireur s’est déplacé au domicile de la victime, avant d’être accompagné au poste de police. Son arme lui a été confisquée. « Il dit qu’en quarante ans, c’est la première fois que cela lui arrive », explique Déborah, qui va déposer plainte contre lui. Elle compte se rendre en mairie de Roncq ce lundi car « c’est incompréhensible qu’ils puissent chasser sur des chemins empruntés par des familles. »

    De nombreuses réactions sur Facebook

    L’an dernier, le sujet de la chasse avait déjà fait débat à Roncq, la cohabitation entre riverains et chasseurs n’étant pas toujours évidente. L’accident de Sébastien, qui a été relaté sur Facebook, a aussitôt suscité de vives et nombreuses réactions, toutes hostiles aux chasseurs.

     

    09/12/2018 : Neuville-sur-Vanne : une balle dans la vitre de la voiture

    Samedi midi, les gendarmes d’Estissac ont découvert une voiture stationnée en bordure de la D31. Ils constatent alors que la vitre avant côté passager est brisée et le pare-brise, endommagé. Sur le tableau de bord, ils mettent la main sur une munition. Il s’agirait en fait, après contact pris avec le propriétaire du véhicule et deux de ses amis chasseurs, que la balle ait été tirée accidentellement en pleine partie de chasse. Une procédure a été initiée pour mise en danger de la vie d’autrui.

     

    10/12/2018 : Accident de chasse: un homme criblé de plombs dans le Nord

    La victime, soignée à Tourcoing, a été touchée au crâne, au dos, aux cuisses et aux bras. Son épouse veut porter plainte.

    Nouvel accident de chasse. Un homme de 45 ans a été criblé de plombs à Roncq, dans les Hauts-de-France, dimanche en raison du tir perdu d'un chasseur. "Les chasseurs ont tiré sur une bécasse et c'est mon mari qui a pris les plombs", a raconté son épouse à la Voix du Nord.

    Le quotidien rapporte que la victime a été atteinte d'une dizaine de plombs au crâne, derrière l'oreille, au dos, aux cuisses et aux bras alors qu'elle faisait son jogging sur un chemin qu'elle connaissait bien. L'homme a été amené à l'hôpital de Tourcoing, et devra être transféré à Lille pour une chirurgie spécialisé de la mâchoire. 

    L'arme du chasseur mis en cause lui a été confisquée. L'épouse de la victime a fait part de son intention de porter plainte, et de se rendre en mairie pour dénoncer l'autorisation faite de pratiquer la chasse "sur des chemins empruntés par des familles".  

     

    11/12/2018 : Gard : En tirant sur un chevreuil, il blesse un autre chasseur à la jambe

    Les sapeurs-pompiers ont porté secours à un homme, lundi matin, sur la commune de Saint-Chaptes, dans le Gard, blessé lors d’une battue.

    La victime, atteint à la jambe par une balle, a été évacuée, rapporte Objectif Gard.

    La balle aurait atteint le chasseur par ricochet ou par éclat

    Selon le site d’actualité, un chasseur​ aurait tiré en direction d’un chevreuil, mais la balle aurait terminé sa course dans la jambe de son compagnon de chasse qui se situait à proximité, par ricochet ou par éclat.

    Le pronostic vital du chasseur atteint par la balle n’est pas engagé.

     

    11/12/2018 : Manche : des dépouilles de chevreuils retrouvées dans une mare

    La commune de Quettreville-sur-Sienne (Manche), près de Coutances, a constaté un dépôt sauvage de dépouilles de chevreuils. Le maire Guy Geyelin n'a pas caché sa colère.

    Trop, c'est trop ! Le maire de Quettreville-sur-Sienne (Manche), près de Coutances, Guy Geyelin, a exprimé sa colère en découvrant jeudi 6 décembre 2018, pour la deuxième fois, et au même endroit, le dépôt d'une dépouille de chevreuil.

    Jetées dans une mare

    En effet, ces dernières sont jetées dans une mare, utilisée pour l'abreuvement du bétail, cette mare se trouvant au niveau de la route du bocage, juste avant le lieu-dit Le Bourg Sey, un endroit connu des habitants puisqu'ils l'appellent le chemin du Castrat. Le maire demande que les personnes à l'origine de ces actions cessent ces dépôts sauvages qui mettent gravement en danger les bovins qui viennent s'abreuver dans ce point d'eau.

    Une plainte déposée en gendarmerie

    Une plainte a été déposée à la gendarmerie par l'exploitant agricole concerné, il faut aussi souligner que le délit d'incivilité est en l'occurrence largement aggravé par les faits de braconnage. Le maire conclut : "Les contrevenants responsables de ces actes sont de très mauvais chasseurs, aux méthodes déloyales et illicites, ils bafouent les règles de chasse, en contournant les lois dans des conditions dangereuses pour autrui, ces personnes se comportent comme des voyous."
     
     
     
    11/12/2018 : Dordogne : un chasseur meurt percuté par un train à Limeyrat
    Le trafic des trains de la ligne qui passe par Limeyrat est interrompu ce mardi matin. Un chasseur est décédé, percuté par un train.

    Un homme de 37 ans est décédé au lieu dit L'Etang ce mardi matin, sur la commune de Limeyrat en Dordogne. Selon la gendarmerie, il s'agirait d'un chasseur qui marchait trop près des voies et qui aurait été happé par un train. Les pompiers ont été appelés juste avant 8 heures .L'homme est mort sur le coup.

    Un habitant de Limeyrat

    Il s'agit d'un habitant de la commune, installé à Limeyrat depuis une dizaine d'années. L'homme travaillait au carrières de Bontemps. Sa maison jouxte la voie ferrée et il avait apparemment l'habitude de traverser la voie pour aller relever ses pièges. Le trafic ferroviaire a été interrompu jusqu'en milieu de matinée, le temps d'évacuer la victime et de faire les constatations nécessaires. Les 26 voyageurs qui se trouvaient à bord du TER sont repartis vers Brive avec un nouveau conducteur.
     
     
     
    11/12/2018 : Six mois de prison ferme pour le chasseur ivre de jalousie

    L’alcool fait décidément bien des ravages. Une seule matinée au tribunal et trois affaires pour des violences graves, où la boisson tient sa part de responsabilités.

    Le prévenu ne le cache pas, il a le lever de coude facile. Interpellé par la gendarmerie le 29 août dernier, ce chasseur d’une cinquantaine d’années venait de tirer à quatre reprises depuis sa terrasse, sans faire de blessé. C’est sa locataire qui, effrayée par les détonations, appelle en urgence les secours au beau milieu de la nuit. Détenteur de plusieurs armes à feu, le chasseur ne nie pas les faits qui lui sont reprochés.

    Depuis le mois de mai, il héberge gratuitement la jeune femme dans la partie inoccupée de sa maison héritée. Leurs échanges sont courtois. Pour son plus grand malheur, le propriétaire tombe amoureux de sa nouvelle “voisine”. La jeune femme n’est pas sur la même longueur d’onde et le lui fait délicatement comprendre.

    Coup de foudre et coups de feu

    Frustré, le chasseur se tourne vers son autre amour, la boisson. « Ivre du matin au soir, il devient violent et agressif » lorsque sa locataire rentre accompagnée. Coups de poing sur les murs et coups de feu sont les moyens d’expression d’une rage incontrôlée. « J’avais besoin de me défouler », plaide le propriétaire. « Trouvez-vous une autre activité », lui rétorque la juge.

    Choquée par les coups de feu et l’attitude menaçante, la locataire n’a pas souhaité se constituer partie civile. Depuis que ses armes ont été saisies, le chasseur s’est calmé, explique la jeune femme, attentionnée. « Il continue de taper parfois sur les murs mais il ne fait plus de mal à personne, enfin sauf à lui-même… »

    Pour ses actes de violences répétés, le tribunal correctionnel de Bonneville le condamne à un an de prison. Six mois ferme et six autres avec sursis. Grâce à l’aménagement de peine, le chasseur peut encore éviter la case prison, mais doit faire une croix définitive sur ses deux amours, trop passionnels.

     

     13/12/2018 : Un TGV Paris-Nice touché par une munition de chasse à Avignon

    Un TGV reliant Paris à Nice a été touché par une munition de chasse mercredi vers 18 heures 30, à la hauteur d’Avignon (Vaucluse), et le projectile s’est fiché dans un appui-tête après avoir traversé la vitre.

    Le train n’a pas été arrêté au moment du tir et c’est à l’escale à Marseille que les enquêteurs de la Direction de la sécurité publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône ont constaté les dégâts. La munition, de type Brenneke, destinée à la chasse au gros gibier, a percé la vitre pour venir se loger dans un appui-tête, sans faire de blessé, a précisé la vice-procureur d’Avignon, Caroline Armand.

    Aucune hypothèse n’est pour l’instant privilégiée par le parquet, que ce soit un tir volontaire ou une balle perdue. Dans ses annonces aux passagers à Marseille, la SNCF a parlé d’un "acte de malveillance".

    Richard Barnes, un journaliste australien monté à bord du train à Marseille, a témoigné de l’importance des dégâts, avec "une vitre totalement étoilée, et un trou d’environ 2 cm de diamètre au milieu".

    Tous les passagers de la rame touchée ont finalement dû débarquer et monter dans la seconde rame de ce TGV 6169 parti de Paris à 16 heures 02. Initialement attendu à Nice à 22 heures 08, le train a quitté la gare Saint-Charles de Marseille avec une heure de retard.

     

    14/12/2018 : La chasse à la glu jugée « cruelle » par les défenseurs des oiseaux

    Cette chasse avec des pièges englués fait face à des contestations et des interrogations, y compris de la Commission européenne.

    Avec délicatesse, et fierté, Daniel Portalis extraie de grands coffrets en bois les baguettes recouvertes de glu, appelées gluaux. Longues de quelque 70 centimètres, fines, elles sont destinées à être fixées sur des branches d’arbres, d’arbustes ou au sommet de grandes perches basculantes (quatre mètres de haut), appelées cimeaux, que l’on redresse afin que les gluaux se trouvent au niveau de la cime des arbres.

    Grives et merles noirs se posent sur des pièges englués. Ils sont décollésà l’aide de solvants. Puis utilisés pour attirer d’autres oiseaux, qui sont tirés par les chasseurs.

    Le principe de cette chasse à la glu est simple : grives (quatre espèces sont ciblées : la grive musicienne, draine, mauvis, litorne) et merles noirs se posent sur ces pièges englués. Le chasseur vient les décoller et les nettoyer à l’aide de cendres ou, plus souvent, d’un dissolvant. Le petit oiseau – la taille varie de vingt à trente centimètres selon l’espèce, et le poids n’excède pas 100 grammes – est alors mis en cage. Il servira d’appelant pour attirer, en chantant, d’autres grives, et permettre aux chasseurs de les tirer. Cette chasse se pratique de l’aube, une heure avant le lever du soleil, jusqu’à 11 heures.

    Des hauteurs du quartier de Sainte-Mitre, la vue sur Marseille et la Méditerranée est superbe et les randonneurs, vététistes et coureurs adorent en arpenter les chemins. Sur ces 1 200 hectares du domaine de l’Etoile, Daniel Portalis ainsi qu’une cinquantaine d’autres chasseurs à la glu s’adonnent à cette chasse « traditionnelle » que seuls cinq départements en France ont le droit de pratiquer (Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse).

     

    Le tribunal correctionnel de Chambéry a condamné, ce vendredi 14 décembre, un chasseur savoyard à un retrait de son permis de chasse pendant une période de trois ans. En septembre 2017, cet homme appartenant à l’association de chasse de Jacob-Bellecombette, avait tiré au calibre 12 en direction de la RD6 sur la commune de Montagnole. La balle avait traversé la portière d’une voiture avant de se nicher dans le siège avant droit, juste à sept centimètres des fesses de la passagère. A l’époque, les deux femmes avaient décrit la scène au Dauphiné Libéré. Elles avaient entendu : "un bruit énorme".

    "J’ai cru que c’était une grosse pierre qui avait touché la caisse de la voiture au niveau de mon siège" racontait l’une d’elles.  Plusieurs automobilistes s’étaient arrêtés en voyant les deux femmes choquées. Les chasseurs, qui étaient positionnés dans la clairière en contrebas de la route, étaient arrivés bien après. "Ils ne se sont pas souciés de nous, ils ont continué à parler de leur chasse et cherchaient à savoir comment cela a pu arriver."

    Le chasseur a également interdiction de détenir des armes pendant une durée de trois ans et ses armes ont été confisquées. La défense avait soulevé une exception de nullité, estimant que les gendarmes n’étaient pas compétents territorialement pour mener l’enquête. Mais le tribunal a jugé qu’en l’espèce, les militaires avaient une compétence départementale.

    L’audience sur les intérêts civils a été renvoyée en mai 2019.

     

    17/12/2018 : La balle du chasseur traverse le véhicule : les occupants sains et saufs

    Les occupants de la petite mini Austin qui circulait dimanche après-midi sur la Départementale entre Vers et Saint-Géry, dans le Lot, ont eu une chance incroyable. Leur véhicule a été traversé de part en part par la balle d'un chasseur sans que le projectile ne les blesse.

    Les faits se sont produits vers 15h30 sur le chemin départemental CD 653. Alors que le véhicule roule avec à son bord des Lotois domiciliés à Cahors et Mercuès, une balle de gros calibre perfore la carrosserie au-dessus de la vitre arrière droite avant de ressortir par le pavillon, brisant au passage les vitres arrière. Un fragment de balle est retrouvé dans la voiture, non loin du siège bébé, heureusement vide lorsque le projectile a atteint la voiture.

    Un chasseur des Hautes-Pyrénées interpellé

    Les investigations des gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Géry les conduiront  jusqu'à un groupe de chasseurs qui effectuaient une battue au sanglier  au moment des faits. Le directeur de battue et plusieurs autres chasseurs vont être contrôlés. Devant les militaires, un chasseur de 57 ans, domicilié dans les Hautes-Pyrénées, reconnaîtra  avoir fait usage de son arme en visant un sanglier se trouvant de l’autre côté de la route.

    L'homme a été interpellé et placé en garde à vue pour être entendu sur ces faits. Mis en cause pour déplacement interdit en véhicule à moteur d’un poste de tir à un autre et mise en danger d’autrui par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité et de prudence, le chasseur sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Cahors.

    Une balle dans le mur

    Cette affaire en rappelle bien d'autres. Le 14  octobre, dans le petit village de Montdoumerc, les propriétaires d'un pavillon découvraient avec stupeur sur le mur de la maison un impact de balle, un véritable trou dans le crépi. L'enquête des gendarmes permettra de remonter jusqu'au tireur, un chasseur toulousain de 75 ans qui comparaîtra en juin 2019 devant le tribunal correctionnel de Cahors pour ce tir dangereux.

    Plus récemment, une munition de chasse a même transpercé la vitre d'un TGV Paris-Nice. La balle s'est même fichée dans un appuie-tête. Heureusement, le siège n'était pas occupé au moment de l'incident.

    A la mi-octobre, un VVTiste avait été grièvement blessé en Ariège par une balle de fusil, en marge d'une battue de chasse.

     

    17/12/2018 : 300 € d’amendes pour ses méthodes de chasse au sanglier

    Un retraité de 68 ans a comparu, lundi 10 décembre, devant le tribunal de police de Blois pour répondre de trois infractions liées à ses méthodes de chasse sur la commune de Saint-Laurent-Nouan. Il était notamment accusé d’avoir tué, le 23 mars dernier, un sanglier sur le terrain de son voisin, sans l’autorisation de ce dernier. « On me dit qu’il faut tuer les sangliers parce qu’ils sont la cause d’accidents sur les routes. Alors j’abats ceux qui partent de chez moi. Celui-ci était à 10 mètres chez mon voisin », explique le prévenu, titulaire d’un carnet de prélèvement de sangliers. Les deux hommes, qui se connaissent depuis leur enfance, ont déjà eu une altercation au sujet de la chasse. Condamné le 28 juin 2018 pour ces faits, le prévenu a fait opposition pour deux des infractions. Il lui était reproché d’utiliser une carabine à lunette sans en avoir le droit, depuis un mirador construit depuis 15 ans sur sa parcelle. « Je n’ai jamais braconné », se défend le retraité. Il était aussi accusé d’avoir répandu du grain et du fourrage, pour attirer les sangliers, sans respecter le schéma départemental de gestion cynégétique, qui fixe les règles de l’agrainage et de l’affouragement des grands gibiers dans le département. Comme lors de son premier jugement, le chasseur a été condamné à payer deux amendes de 150 € : une pour l’agrainage, l’autre pour l’utilisation de sa carabine à lunette.

     

    17/12/2018 : TGV, maisons, animaux domestiques : les incidents de chasse se multiplient

    Les chasseurs l’affirment : le nombre d’accidents de chasse est au plus bas depuis 20 ans. C’est vrai, mais L’oeil du 20 heures a trouvé d’autres chiffres, plus inquiétants : les incidents de chasse. Tous ces tirs qui finissent dans une habitation, un véhicule, ou même un animal domestique ont, eux, explosé.

    “La balle est sortie de l’appui-tête”

    Ligne TGV Paris-Nice, la semaine dernière : en plein voyage, une balle de chasse traverse une vitre du train. “On croyait que c’était une bombe, témoigne une passagère. On a tous sursauté. Et c’est après coup qu’on a réalisé que c’était un tir. La balle est sortie de l’appui-tête : s’il y avait eu quelqu’un à cette place là, la balle serait entrée dans son crâne.

    Est-ce un incident de chasse ? Une enquête est en cours. Ce qui est sûr, c’est que la munition utilisée est une balle pour le gros gibier. Elles portent 5 fois plus loin que les cartouches classiques de petit plomb, et s’utilisent avec les mêmes fusils. Le Président de la Chambre Syndicale des Armuriers Yves Gollety l’affirme : elles ont de plus en plus de succès chez les chasseurs. “Il y a un transfert dans les pratiques parce qu’il y a de moins en moins de petit gibier et de plus en plus de gros gibier, donc les gens tirent beaucoup plus souvent maintenant à balles qu’au plomb.

    157 habitations touchées en 3 ans

    Toutes munitions confondues, les incidents de chasse augmentent d’année en année : +40% en 6 ans. Depuis 2015, 157 habitations ont été touchées par des munitions de chasse, 99 véhicules… ou encore 21 vaches.

    Et ça continue. Depuis l’ouverture de la chasse, les incidents se succèdent : en Gironde, un père de famille a vu avec ses enfants une balle traverser le salon. “A 2 mètres près je suis pile dans la trajectoire,” relève-t-il après coup.

    L’histoire se reproduit le lendemain en Savoie. Et dans le Vercors, trois jours plus tard, Claude et Michel Charles trouvent leur chat criblé de plombs. Ils vivent en lisière de forêt depuis 20 ans, mais ces dernières années, disent-ils, les chasseurs se sont rapprochés de leur maison. “Ils commencent à avoir la gâchette un peu trop facile,” regrette Michel Charles. Sa femme ajoute : “Ca a été une fois dans la cour, une fois sur le toit et une fois sur notre chat.” Tigrou est mort au bout du jardin, alors qu’il est interdit de chasser à moins de 150 mètres d’une habitation.

    Pourquoi des incidents, si près des maisons ? Pour l’office national de la chasse, cela s’explique par un déplacement du gibier : à la recherche de nourriture, sangliers et chevreuils quittent les forêts, pour se rapprocher des zones habitées.

    "Malheureusement, le chasseur n’a pas l’habitude de chasser autour des maisons, il ne peut pas tirer comme il tirait tranquillement au milieu de la forêt, il n’est pas formé pour, il n’a pas l’habitude, et c’est la raison pour laquelle les incidents augmentent d’année en année."

    Jacques Bouchet - Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage

    L’office national appelle les chasseurs à plus de vigilance. Car les incidents explosent, alors que le nombre de chasseurs, lui, ne cesse de diminuer depuis 30 ans.
     
     
     
    Un homme originaire de Puisaye a été entendu après avoir chassé le sanglier de nuit, à Mézilles, depuis une voiture. Le parquet doit se prononcer des suites à donner à ce dossier ce mercredi 19 décembre.

    Le trio revenait d'une partie de chasse, à Chevannes. À bord du véhicule, deux hommes et un mineur (le fils du passager) empruntent les petites routes pour rejoindre la Puisaye. Il est proche de 22 heures en cette nuit du 2 au 3 décembre 2018. Sur le chemin du retour, à hauteur de la commune de Mézilles, le passager aurait aperçu un sanglier et fait feu à plusieurs reprises, tuant l'animal. Ce sont des riverains qui ont donné l'alerte, inquiets d'entendre ces tirs en pleine nuit.

    Le sanglier retrouvé dans le congélateur

    L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), dans le cadre de sa mission de police de l'environnement, a mené une opération. Le jour qui a suivi cette chasse nocturne, sous l'autorité du parquet d'Auxerre et en lien avec la compagnie de brigades de Toucy-Saint-Fargeau, une perquisition a été menée chez le conducteur, un trentenaire, habitant Mézilles. Le sanglier, découpé, a été trouvé dans le congélateur ainsi qu'un fusil de chasse (celui qui aurait servi à la chasse nocturne). La viande et l'arme ont été saisis.

    "Une décision sera prise demain"

    Le passager, âgé d'une quarantaine d'années et installé en Puisaye, a également été identifié. Il a été auditionné, tout comme son fils. L'affaire est actuellement entre les mains du parquet.  "Une décision sera prise demain" (Ndlr : ce mercredi 19 décembre), précise le procureur de la République d’Auxerre, Sophie Macquart-Moulin.

    Il encourt une peine de quatre ans de prison

    Pour Jean-Luc Grandadam, à la tête de l'ONCFS dans l'Yonne, "l'enjeu de cette histoire n'est pas le tir sur le sanglier. C'est davantage le fait d'avoir une personne qui fait usage d'une arme, de nuit, sur la voie publique, en utilisant une voiture. Il y a des risques et un sentiment d'insécurité pour les autres. Pour ces faits, l'auteur encourt une peine de quatre ans de prison et de 60.000 euros d'amende."

     

    18/12/2018 : Le photographe Vincent Munier dénonce le braconnage du lynx

    Reporters sans frontières rend hommage au photographe dans un ouvrage de cent photos pour la liberté de la presse. Vincent Munier nous avait accordé il y a quelques mois un long entretien où il dénonçait le braconnage du lynx animal si emblématique des massifs du Jura et des Vosges.

    C'est aujourd'hui l'un des photographe animalier les plus réputés. Reporters sans frontières consacre tout un album au travail photographique de Vincent Munier. Ce cinquante-neuvième magazine est légendé par la WWF France – et dont les ventes constituent une nouvelle fois 30% du budget annuel de l’ONG – invite à redécouvrir des images du photographe animalier prises aux quatre coins du monde de la Norvège à l’Éthiopie en passant le Tibet, le Japon ou encore le Canada.

    Originaire d'Epinal, le photographe vit aujourd'hui dans les Vosges Saônoises. Il reste très attaché aux massifs des Vosges et du Jura qu'il a longuement parcouru pour en saisir les plus beaux instants sauvages. Parmi les animaux qui l'ont le plus fasciné, le lynx par sa beauté et sa rareté a toujours eu une place à part. Mais le félin dont on trouve la dernière centaine d'individus dans le massif jurassien est aujourd'hui menacé. Menacé par les accidents avec les voitures comme cette femelle percutée que le centre Athenas avait pu sauver avec ses deux petits avant de la relâcher. On avait observé sur cette femelle la présence de plombs de chasse sur les examens radiographiques.

    En effet, beaucoup de lynx sont la cible de chasseurs mal intentionnés qui n'hésitent pas à tirer sur cet animal protégé. Le photographe en a fait la triste expérience lorsqu'il a appris la mort par saturnisme d'un lynx mâle dont le corps était criblé d'une centaine de plombs de fusil. Il avait longuement photographié et filmé ce lynx avec sa femelle. Nous l'avions rencontré lors de la sortie de sa vidéo coup de poing "Le Silence des Bêtes" (vidéo ci-dessous) contre le braconnage du lynx réalisée par Marie Amiguet. Occasion pour nous de vous faire partager l'intégralité de cet entretien avec ce photographe d'exception.

     

    Il y a deux semaines, un grand cerf a été tué par les tirs de chasseurs au nord de la forêt de Mormal. L’adjudicataire du lot est en infraction par rapport au plan de chasse de l’ONF. Pas pour l’ONCFS.

    Un grand cerf a bien été prélevé au nord de la forêt de Mormal il y a environ deux semaines. Selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), un bracelet ayant été délivré et posé sur l’animal, il ne s’agit pas d’infraction par rapport au plan de chasse préfectoral.

    En revanche, pour l’Office national des forêts (ONF), l’infraction a bien été constatée. Si la préfecture donne bien une autorisation de prélèvements de cervidés (biches, faons, et grands cerfs), l’ONF a depuis peu décidé de sévir en imposant en concertation avec les sociétés de chasse et adjudicataires des lots, des critères plus draconiens.

    « Sur tout le massif de Mormal, nous autorisons les prélèvements de deux grands cerfs, uniquement sur deux lots au sud de la forêt », concède Benoît Lengrand, responsable territorial. En clair, si la société de chasse du lot en question, au nord, avait bien un bracelet pour prélever un cerf mâle, elle n’avait pas l’autorisation de prélever un grand cerf. « Ce grand cerf n’est pas le seul au nord de la forêt. La plus grande population se trouve au sud », affirme Benoît Lengrand. Selon l’agent ONF, la société de chasse « nous a prévenus le jour même de l’infraction. Il s’agit d’une erreur de tir. Cela arrive. Un grand cerf se distingue par trois pointes au bout des bois ». L’ONF a donc constaté l’infraction, et dressé un procès-verbal auprès de l’adjudicataire du lot.

     

    19/12/2018 : Ariège : prison avec sursis pour le chasseur qui avait tué un autre chasseur

    Le 12 novembre 2016, un accident de chasse avait coûté la vie à Cédric Tougne, 38 ans, dans la forêt d'Illartein, dans le Couserans. Hier, le tireur fautif était jugé au tribunal correctionnel.

    «Je préférerais être à sa place». Voilà ce qu'a déclaré Denis* lors de son audition devant les gendarmes de la brigade de Castillon, après qu'il a causé la mort de Cédric Tougne pendant une battue aux sangliers, le 12 novembre 2016. Hier, à la barre du tribunal correctionnel de Foix, l'homme est apparu tout aussi affecté, deux ans après les faits. En témoigne le long silence qui a traversé la salle d'audience après que le président du tribunal, Hervé Barrié, lui a donné la parole. «J'y pense tous les jours», a fini par s'exprimer le prévenu, son avocate tout près de lui.

    Le tireur a cru voir un sanglier

    Le jour du drame, Denis part chasser à 7 heures en forêt d'Illartein, dans le Couserans. Il y rejoint une quinzaine de chasseurs, dont son ami, Cédric Tougne. Plusieurs sangliers sont tués au cours de la battue, qui prend fin en début d'après-midi. Là, les chasseurs ôtent leurs gilets fluorescents pour partager un casse-croûte. Mais plusieurs chiens manquent à l'appel. Un groupe de quatre, parmi lesquels Denis et Cédric, décident de reprendre les fusils et de partir à leur recherche, les traçant grâce à leurs colliers équipés de balises GPS. Ils partent en voiture sur la piste forestière, munis de leur radio. «Puis vous entendez des hurlements de chiens, qui selon vous sont typiques de chiens en train de se faire charger par un sanglier», a relaté Hervé Barrié. Le groupe cherche alors à abattre le gibier. «Vous vous postez en haut de la piste, Cédric se poste plus bas. Ensuite, vous voyez une forme sombre dans les fourrés, et vous tirez». Denis s'approche et constate qu'il a atteint son ami d'une balle dans la tête.

    «Vous avez poursuivi une action de chasse après la fin de la battue, ce qui est interdit mais qui, selon vos déclarations, est une pratique courante, a rapporté le président. De plus, aucun des quatre chasseurs ne portait d'équipements fluorescents».

    Dans ce procès, les parents de la victime se sont constitués parties civiles, au soutien de l'action publique. «Il y a eu des manquements basiques aux règles de sécurité. C'était un geste non réfléchi, car le tir a été porté vers le haut, dans la tempe», a dit leur avocate, qui a demandé un renvoi sur intérêts civils afin d'évaluer le montant du préjudice subi par les parents, «de toute façon considérable».

    La procureure, Sarah Gonzalvez, a fait valoir son empathie envers le prévenu : «Quand les termes “homicide” et “involontaire” sont couplés, c'est forcément un drame, qui plus est quand ceux qui l'ont causé et ceux qui le vivent se connaissent, a-t-elle commencé son réquisitoire. C'est un accident de chasse, comme la semaine dernière (lire notre édition du 14 décembre), qui se présente à nous. C'est pourquoi je réitère les dangers et l'importance du respect des règles de sécurité. C'était une nouvelle battue informelle où, parce qu'on se connaît, qu'on a l'habitude, on a outrepassé ces règles» a-t-elle poursuivi, demandant au tribunal la peine d'un an de prison avec sursis pour le prévenu, ainsi que le retrait de son permis de chasse.

    «Mon client s'est condamné tout seul ce jour-là»

    Pour débuter la défense, Me Plais-Thomas a rappelé des chiffres de l'ONCFS : 113 accidents de chasse en 2017-2018, dont 13 mortels. «C'est un concours de circonstances inouï qui a conduit au décès de Cédric. Des chiens qui ne rentrent pas, comme à chaque fois, cette décision d'aller les chercher et de tuer le sanglier… Ils ne remettent pas leurs gilets fluorescents. Cédric est habillé en noir et se trouve dans une zone de feuillus denses. Même la veste bleu marine du gendarme n'était pas visible lors de la reconstitution, a indiqué l'avocate. Denis tire sur ce qu'il croit être un sanglier, car tout le monde l'a vu ce sanglier, en train de courser les chiens ! Peu importe votre décision, Mesdames et Messieurs du tribunal, mon client s'est condamné tout seul le 12 novembre 2016. La peine sur laquelle vous statuerez ne sera jamais aussi lourde que celle qu'il s'inflige», a plaidé Me Plais-Thomas.

    Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions du ministère public en condamnant Denis à un an de prison avec sursis. Son permis de chasse lui a été retiré pour deux ans, ses armes confisquées. Mais le chasseur malheureux, fort d'une expérience de 30 ans, a raccroché son fusil depuis le jour du drame : «La chasse, c'est fini pour moi».

    *le prénom a été modifié

     

    20/12/2018 : Parti à la chasse, il se tire accidentellement dans la jambe au Faouët

    Un chasseur a été blessé à la jambe ce mercredi 19 décembre au Faouët. Il s’est accidentellement tiré une balle de la jambe.

    Un chasseur de 74 ans s’est accidentellement tiré une balle dans la jambe ce mercredi 19 décembre 2018 au Faouët. L’accident s’est produit vers 11 h alors que l’homme était parti chasser seul le pigeon.

    Il a été pris en charge par les pompiers du Faouët et le Smur de Quimperlé avant d’être transporté par l’hélicoptère Dragon 56 vers l’hôpital du Scorff. Ses jours ne sont pas en danger.

     

    21/12/2018 : Les chasseurs de hérissons trahis par la soif

    Un « meurtre » de hérisson, une salle des fêtes fracturée et pas un seul butin à emporter, pas même une bière pour se désaltérer. Drôle d’affaire évoquée hier au tribunal correctionnel de Niort où trois frères étaient jugés pour une folle virée, lundi dernier, du côté de Chiché.
    C’est un voisin qui a prévenu les gendarmes en ce 17 décembre, intrigué par cette voiturette bondée stationnée devant la salle des fêtes de Chiché. « Il a déclaré avoir vu des gens dedans habillés de façon négligée qui n’avaient pas l’air très malins. » A l’intérieur, quatre frères, trois majeurs jugés hier et un mineur, deux épagneuls bretons et… le cadavre d’un hérisson dans le coffre. Alertés, les gendarmes s’aperçoivent rapidement sur place que le bâtiment communal a été visité, constatant une porte et une vitre fracturées.
    Partis à la chasse (interdite) au hérisson Jugés en comparution immédiate dès hier, les trois grands frères de 22, 27 et 31 ans ont expliqué avec le plus grand naturel, être « partis à la chasse au hérisson ». Une activité pour le moins peu fréquente. Mais « vous savez, c’est une tradition culturelle, chez les gens du voyage de consommer le hérisson », a rappelé l’un des avocats, lors de l’audience. Évoquant le « meurtre du hérisson », un autre insistera sur le faible nombre de prises, assurant aussi que « ce ne sont que des chasseurs occasionnels ».
    Une « tradition » qui n’a pas ému les juges. La pratique est formellement interdite, tradition ou pas. « On n’a pas le droit de tuer un hérisson ! C’est un animal protégé ! » leur a répété le président, Gérald Faucou, face aux trois frères qui, manifestement, peinaient à comprendre. L’un tentera toutefois de faire illusion en assurant que le hérisson en question n’était pas destiné à être mangé. « C’était pour entraîner le chien… à les chasser. »
    “ Est-ce que le hérisson se chasse au tournevis ? ” Et la salle des fêtes ? « C’est moi qui ai eu l’idée, reconnaît l’aîné. On voulait entrer dans le club-house pour récupérer des bières. » Alors, armé d’un tournevis récupéré dans la voiturette, il fracture la porte de la salle des fêtes. Mais à l’intérieur, rien. Pas l’ombre d’une bière. Quand au troisième frère, resté dans la voiturette, il assure ne pas s’être aperçu de ce que faisaient les deux autres. « Ils étaient repartis chasser le hérisson. » Une déclaration qui a fait sortir le président de ses gonds : « Est-ce que le hérisson se chasse au tournevis ? Il faudrait arrêter de nous prendre pour des idiots ! »
    Du “ ramassage de volailles ” Les trois frères sont pourtant rompus à l’exercice de la barre, déjà multicondamnés avec 12 mentions au casier judiciaire pour l’aîné, 14 et 17 pour les deux autres. « Avez-vous une activité ? » leur demande le président. « J’emmène mes enfants à l’école », répond l’un. L’autre travaille de temps en temps dans « le ramassage de volailles » mais ne se souvient pas bien de son dernier contrat : « L’année dernière, je crois. » En réalité, aucun ne travaille, les trois frères vivent du Revenu de solidarité active (RSA) et de leur braconnage.
    Placés en détention provisoire suite à leur garde à vue, lundi soir, les trois frères vont y rester. Ils ont été condamnés à trois mois fermes et restent en prison. Ils devront également verser 6.726 € à la municipalité de Chiché pour remplacer la porte de la salle des fêtes fracturée. L’histoire ne dit pas ce qu’il est advenu du cadavre du hérisson.

     

    21/12/2018 : Indre-et-Loire : plusieurs braconniers interpellés ces dernières semaines

    L'Office National de la Chasse et la Faune Sauvage, police de l'environnement, a procédé à la saisie de plusieurs fusils de chasse ces dernières semaines dans le cadre d'opérations de surveillance de braconniers.

    Dans le cadre de l'ouverture de la chasse le 23 septembre dernier, les inspecteurs de l'environnement de l'ONCFS ont procédé à des surveillances spécifiques ces dernières semaines. Ils ont interpellé plusieurs braconniers en flagrant-délit et saisi plusieurs armes de chasse.

    Le dimanche 25 novembre, sur la commune de Saint-Paterne-Racan, les Inspecteurs de l’Environnement interpellent 2 véhicules de chasseurs circulant sur un chemin rural après avoir constaté des actes de chasse illégaux. Dans le premier véhicule, il est découvert un lièvre commun, non muni d’un bracelet de marquage réglementaire. Dans le second véhicule, une arme de chasse est découverte alors que le conducteur est sous le coup d’un retrait de permis de chasser. Ce sont 10 chasseurs au total qui ont été entendus par les Inspecteurs de l’Environnement dans le cadre de ce dossier et 2 armes ont été saisi. Les investigations se poursuivent.

    Le dimanche 2 décembre, sur la commune d'Avrillé-les-Ponceaux un homme, dont le permis de chasse n'était pas valide, a aussi été interpellé. Son arme a été saisi. Le lendemain, sur la commune de Ciran, un cerf aurait été tué illégalement. Trois personnes ont pu être identifiées. deux armes et un cervidé ont été saisis. Enfin, le 9 décembre à Cheillé, après plusieurs semaines de surveillance, ce sont 10 chasseurs qui sont appréhendés en flagrants délits. 3 chevreuils ont été abattus sans plan de chasse et dissimulés sous une tôle au milieu du massif forester. Des munitions interdites, types chevrotnes, sont découvertes sur trois des chasseurs. 4 armes ont été saisies, ainsi que les 3 chevreuils tués illégalement. L’ensemble des procédures seront transmises prochainement au Parquet de Tours afin de poursuites.

    L'office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage compte 13 agents. Ils sont chargés de la surveillance de 612.000 hectares en Indre-et-Loire.

     

    21/12/2018 : Pour tuer des sangliers, un paysan balance du poison

    Dans une forêt de Corcelles-le-Jorat, de la mort-aux-rats a été retrouvée dans du maïs.

    Trop, c’est trop. Excédé par les dégâts provoqués par des sangliers à ses cultures, un agriculteur a caché vendredi dernier de la mort-aux-rats dans un tas de maïs, et placé le tout dans une forêt de Corcelles-le-Jorat.

    Lundi, un auxiliaire du garde-faune Christian Jaquet, responsable de la circonscription du Gros-de-Vaud, a découvert ce point de nourriture contaminée. Une enquête a été ouverte et, le soir même, le coupable a été retrouvé. «Je peux comprendre la colère, mais elle n’excuse en rien le geste. Il a donc été dénoncé au Ministère public», explique Christian Jaquet.

    Une mort lente

    En parallèle, les chasseurs de la région ont été avertis du danger. «Des sangliers sont passés par là. Mais nous ne savons pas combien, ni quelle quantité de poison ils ont ingérée ni où ils sont partis», poursuit le garde-faune. La mort-aux-rats reste dans le foie de l’animal entre six et sept jours avant de le tuer, il y a un risque que des humains consomment de la viande contaminée.

    «Par précaution, nous avons déconseillé les tirs dans un périmètre d’une dizaine de kilomètres autour du village jusqu’à la fin de l’année.» De plus, d’autres animaux ont aussi pu tomber dans le piège. «Cela dit, nous n’avons retrouvé aucun cadavre pour l’instant», conclut Christian Jaquet.

    Les dates ne collent pas

    En outre, «notre chienne a été empoisonnée par de la mort-aux-rats à Corcelles-le-Jorat», déplore, sur Facebook, une jeune femme. Une autre internaute a fait le lien entre les deux affaires. «Mais la chienne est morte bien avant que le poison ne soit placé», indique Christian Jaquet. Le décès de Bella se serait en effet produit fin octobre. Toutefois, il n’est pas impossible qu’un autre point de nourriture empoisonnée ait été dissimulé ailleurs auparavant.

     

    22/12/2018 : Landes : un chasseur blessé par des plombs lors d’une battue à Sorde-l’Abbaye

    Les faits se seraient déroulés ce samedi, vers 10 heures du matin. L’homme est blessé au cou mais ses jours ne seraient pas en danger.

    Ce samedi, en milieu de matinée, un chasseur a été blessé par des plombs à Sorde-l’Abbaye, par un autre chasseur, lors d’une battue au chevreuil. Il s’agit du piqueur, autrement dit, le conducteur des chiens.

    Il aurait été blessé au cou par des "plombs perdus", selon nos informations mais ses jours ne seraient pas en danger. C’est lui-même qui aurait appelé les secours après avoir été touché. L’homme était conscient lorsqu’il a été transporté par les secours au centre hospitalier du Layné, à Mont-de-Marsan.

    La gendarmerie s’est rendue sur place et a ouvert une enquête.

     

    22/12/2018 : Soule : un jeune de 22 ans blessé dans un accident de chasse

    L'accident de chasse se serait produit sur la commune d'Alos-Sibasse-Abense, près de Tardets. Un homme de 22 ans est blessé.

    L'hélicoptère Dragon 64 est parti en renfort des secours alertés ce samedi en fin de journée pour un accident de chasse survenu sur la commune d'Alos-Sibasse-Abense, en Soule, près de Tardets. 

    Les secours ont été alertés peu après 17h30. Un homme de 22 ans a été blessé par balle, touché à l'abdomen.

    Les circonstances de l'accident  ne sont pas encore établies. De premiers témoignages évoquent une balle qui aurait "ricoché". Une enquête est menée par les gendarmes de la communauté de brigade de Mauléon. Le blessé a été évacué en transport médicalisé par Dragon 64 vers le centre hospitalier de Pau.

     

    23/12/2018 : Haute-Corse : un homme grièvement blessé dans un accident de chasse

    Les secours de Haute-Corse ont été contactés ce dimanche en fin de matinée par la victime elle-même. Un chasseur de 50 ans blessé à la gorge et au crâne par un tir. L'homme se trouvait au niveau de Montegrosso en Balagne au-dessus de la commune de Cassano.

    Les circonstances exactes de l'accident sont toujours inconnues. D'après les secours, "il est possible que l'homme ait été touché par un tir par ricochet lors d'une partie de chasse". Le quinquagénaire, accompagné par son frère, a ensuite été transporté par hélicoptère au centre hospitalier de Bastia.

    Son pronostic vital n'ets pas engagé.

     

    22/12/2018 : Châtillon-en-Diois : un chasseur hélitreuillé

    Les sapeurs-pompiers de Châtillon-en-Diois sont intervenus pour un chasseur d’une trentaine d’années ayant fait une chute dans un endroit difficile d’accès sur la commune ce samedi 22 décembre vers 15 heures.

    Des sapeurs-pompiers spécialisés ont été engagés pour permettre une extraction plus facile de la victime, blessée à la jambe qui a finalement été évacuée par l'hélicoptère Dragon 38 aux urgences de l'hôpital de Valence.

     

    23/12/2018 : Un chasseur blessé après un tir sur un sanglier dans le Cantal

    Un chasseur de 36 ans a dû été transporté au centre hospitalier d'Aurillac, dimanche 23 décembre, en pleine battue. Le plomb tiré sur un sanglier a ricoché sur lui.

    Il était un peu plus de midi, ce dimanche 23 décembre, lorsqu’un accident de chasse s’est produit au cours d’une battue aux alentours Nieudan à une vingtaine de kilomètres d'Aurillac.

    Un chasseur visait un sanglier lorsque le plomb tiré a ricoché sur l'animal pour heurter la jambe d’un autre chasseur. Pris en charge par les sapeurs-pompiers du Cantal, l’homme de 36 ans a été conduit au centre hospitalier d’Aurillac. Là, il a pu être opéré et sa plaie nettoyée. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

     

    24/12/2018 : New Song, vaillant cheval criblé de plombs!

    Est-ce pour faire peur et exercer des pressions sur une famille (un couple humain et ses compagnons New Song et son amie ânesse) que le marais qu'elle possède a été le théâtre, pendant un mois d'un drame qui a frôlé la catastrophe? Ou s'agissait-il d'une volonté brute de faire souffrir les animaux ? Destruction de la clôture, incendie du cabanon, abreuvoirs retournés, puis, puisque cela ne suffisait pas, le pauvre cheval visé par des tirs! Il a payé de sa santé. One Voice va en justice pour la famille de New Song, les coupables doivent être retrouvés et punis!

    Depuis le 11 novembre New Song et l'ânesse qui lui tient compagnie sont harcelés. La clôture de leur marais a été sectionnée, des piquets cassés, leurs abreuvoirs déplacés et mis sens-dessus-dessous... Ils ont été sortis de chez eux par des inconnus qui, plusieurs fois, ont donc cherché à les faire disparaître. Le stratagème n'ayant pas eu les résultats escomptés, un feu a été allumé dans le coin du cabanon leur servant d'abri, heureusement rapidement éteint. Mais la perversité des personnes en cause ne s'est pas arrêtée là: quelques jours plus tard, le pauvre cheval a reçu à deux reprises les plombs d'une carabine dans le flanc et le coude. Seules 14 billes d'acier ont pu être retirées sur les 150 impacts comptabilisés par le vétérinaire l'ayant soigné en urgence.  

    New Song avait ce jour-là passé la matinée avec son ami humain. Mais deux heures après son départ, les coups de feu lui criblaient le corps de métal, l'effrayant et le brûlant, le faisant saigner et bientôt l'accablant de fatigue.
    Pour le vétérinaire qui a constaté les œdèmes et blessures purulentes, bien que la vie de New Song ne soit pas en jeu, la souffrance et le stress qu'il a subi sont bien réels. La vie du cheval en est chamboulée à jamais. Il mettra au moins un an à récupérer, et il ne pourra plus reprendre toutes ses activités passées. Pour notre avocate, "il ne fait pas de doute que l’auteur des faits avait la volonté d’infliger une souffrance, voire la mort du cheval, ayant tiré à bout portant à deux reprises dans ses flancs."  

    Nous avons donc porté plainte pour actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif auprès du procureur de la République au tribunal de grande instance des Sables d'Olonne, et notre Cellule Zoé représentera aussi la famille de New Song.

    Nous ne savons rien à l'heure actuelle des personnes en cause, mais l'ensemble des attaques subies par ce couple adorant ses animaux ne peut que poser question et révolter.
    Que ce soit pour exercer des pressions et les menacer, que New Song et l'ânesse aient posé un désagrément quelconque à des personnes du voisinage, il est inadmissible de prendre les animaux pour cible!

     

    24/12/2018 : Accident de chasse en Dordogne : un vététiste légèrement blessé

    C’était dimanche matin à Eglise-Neuve-d’Issac.

    Dimanche 23 décembre, un peu avant 12 heures, lors d’une partie de chasse à Eglise-Neuve-d’Issac (Dordogne), un homme a tiré sur un sanglier.

    La balle a ricoché sur l’animal et a frôlé le pied d’un vététiste qui discutait avec un autre chasseur. Il s’en est tiré avec un hématome.

    Aucune plainte n’a été déposée

     

    24/12/2018 : Isère : le chasseur porté disparu au Bourg-d'Oisans retrouvé mort

    Un chasseur âgé d'une trentaine d'années était porté disparu au Bourg-d'Oisans (Isère) depuis dimanche après-midi. Son corps a été retrouvé lundi midi.

    Le chasseur, porté disparu près du Bourg-d'Oisans en Isère depuis dimanche après-midi, a été retrouvé mort ce lundi à la mi-journée (11h25). Cet homme d'une trentaine d'années évoluait dans le secteur de chasse du hameau de La Paute, situé sur la route du col d'Ornon. Son corps a été retrouvé par les secouristes de la CRS Alpes qui avaient lancé des recherches à pied dès dimanche, jusqu'en milieu de soirée. Elles avaient repris tôt lundi matin avec l'appui de l'hélicoptère de la Sécurité civile.

    Ce chasseur expérimenté, selon le président de l'association de chasse de la commune, avait réservé ce secteur de chasse pour deux jours. Il serait tombé sur le retour, puisqu'il a été retrouvé avec un chamois dans son sac, en plus de son équipement de chasse. Parti avec des membres de sa famille, il connaissait l'endroit, étant un habitant du hameau à proximité. Le secteur est toutefois assez escarpé, fait de combes et de couloirs assez profonds, et peut s'avérer dangereux. Le trentenaire a certainement glissé et fait une chute de plusieurs mètres, selon les secouristes, qui l'ont retrouvé au fond de l'un de ces couloirs.

     

    24/12/2018 : Isère: Porté disparu depuis la veille, un chasseur retrouvé mort au Bourg d'Oisans

    L’homme âgé d’une trentaine d’années était parti dimanche 23 décembre chasser avec son oncle et son père près de Bourg d’Oisans (Isère), dans les Alpes, relate Le Dauphiné Libéré. Son corps sans vie a été retrouvé ce lundi, affirme France Bleu Isère.

    Le chasseur avait été porté disparu alors qu’il évoluait sur un secteur très escarpé. Alertés en fin de journée, les secours avaient tenté de le localiser à l’aide d’un hélicoptère, mais sans y parvenir. Son corps a finalement été découvert le lendemain matin, gisant dans un couloir.

    Il aurait glissé et fait une chute mortelle, selon les informations du quotidien régional.

     

    26/12/2018 : Charente : un chasseur en poignarde un autre

    Dimanche soir, après une battue au sanglier, un retraité a asséné un coup de couteau dans le ventre de son ami, à Fouquebrune. Lequel, opéré en urgence, n’est aujourd’hui plus en danger. L’auteur sera jugé en comparution immédiate ce jeudi à Angoulême.

    C’est l’histoire d’une partie de chasse qui a mal tourné. À l’approche des fêtes, les chasseurs charentais étaient à pied d’œuvre ce dimanche, du côté de Fouquebrune. Une fois la battue au sanglier terminée, place au dépeçage des bêtes… et à l’apéro.

    C’est vraisemblablement au cours de cette dernière activité que s’est nouée l’altercation qui a opposé deux hommes et qui s’est terminée par un coup de couteau. Touchée au ventre, la victime a été opérée en urgence. Elle est désormais hors de danger.

    L’auteur du coup est allé se coucher

    Quant à l’auteur du coup, un retraité, il est tout simplement allé se coucher après son accès de violence. Il a été interpellé le lendemain matin à son domicile, à 6 heures, par les forces de l’ordre. Il était encore positif à l’alcool. Il sera jugé en comparution immédiate ce jeudi à Angoulême.

     

    26/12/2018 : Gironde : sa voiture reçoit des plombs, il dépose une plainte

    Un automobiliste a déposé plainte pour détérioration du bien d’autrui. Ce jour-là, à Saucats, il a aperçu des chasseurs aux abords de la route.

    Il a d’abord pensé à des cailloux ou des gravats échappés d’une remorque et projetés sur son pare-brise. « Sauf qu’il n’y avait pas de camion devant nous. » Le 15 décembre dernier vers 9 h 30, parti de chez lui à Saucats, Jérémie circulait paisiblement sur la RD 211 quand un bruit a fait sursauter l’habitacle.

    Plusieurs impacts

    Son fils de 8 ans était à bord. « Ça nous a surpris, on s’est demandé ce que c’était », témoigne le trentenaire qui a poursuivi sa route tout en regardant autour de lui. « On était au lieu-dit Jauge. » Il se souvient avoir vu un groupe de chasseurs dans un chemin forestier, la carcasse d’un véhicule incendié sur le bas-côté, le ruban d’asphalte qui poursuivait sa trajectoire.

    Arrivé à destination quelques instants plus tard, il a constaté plusieurs impacts sur son véhicule. « Un sur le pare-brise juste au-dessus de mon front et d’autres sur la carrosserie sur les côtés et sur le toit qui ont fait éclater la peinture. Ça ne faisait pas de gros trous mais ça avait la taille d’un plomb. Du coup, j’ai fait le rapprochement avec les chasseurs. C’est inadmissible, ils ont tiré en direction de la route. Je pense même qu’ils s’entraînaient sur la carcasse de voiture. »

    « Les plombs n’ont évidemment pas traversé la carrosserie mais le petit s’est rendu compte qu’on s’est fait tirer dessus ! S’ils avaient tiré à balle, au même endroit, je ne serais plus là pour en parler. » Jérémie n’a pas voulu en rester là. Plus qu’une question d’assurance, une question de principe.

    Il a fait une préplainte en ligne pour dégradation ou détérioration de bien appartenant à autrui et a été reçu à la gendarmerie de Léognan le 18 décembre. Même si les gendarmes sont en ce moment plus occupés avec les gilets jaunes qu’avec les gilets orange, ils ont ouvert une enquête préliminaire. Ils devraient ainsi rapidement vérifier la présence de chasseurs à cet endroit.

    « C’est un peu facile d’accuser les chasseurs en général dès qu’un acte est commis avec un fusil », pose Guillaume Désenfant, le directeur de la communication de la Fédération des chasseurs de Gironde. « En aucun cas, un chasseur responsable ne s’entraîne au tir sur une voiture ou quoi que ce soit d’autre. Pour cela, il y a les ball-traps. Les consignes de sécurité, dispensées en formation initiale et continue et rappelées en début de battue, sont claires : “On ne tire pas vers la route”. »

     

    26/12/2018 : Saint-Maurice-des-Lions: Plume, la petite chatte, tuée à la carabine

    Chez Samantha Boissout et son compagnon, qui résident à Saint-Maurice-des-Lions, au lieu-dit de Frégeville, le moral n’était pas au beau fixe pour ce Noël et ce malgré la présence d’Ariel et Mao, les deux chattes de la maison -dont l’une a été recueillie récemment dans un fossé- qui ronronnent devant le feu de cheminée pendant que Bobby et Liza, les deux chiens jouent tranquillement sur la banquette du salon.

    Une arche de Noé qui aurait pu faire l’objet d’un conte de Noël, mais cela n’a pas été le cas car il manque à l’appel «Plume», une chatte de 5 ans. «Nous avions constaté sa disparition le 27 novembre et nous pensions qu’elle rentrerait après avoir fait son petit tour dans la campagne environnante. Ne la voyant pas revenir, mon compagnon est allé à sa recherche car elle pouvait être blessée et dans l’incapacité de rentrer à la maison», explique Samantha Boissout qui ne se remet toujours pas de ce que son compagnon a découvert le 16 décembre après plusieurs recherches. «Plume» avait été victime d’un tir de carabine. Ce que le couple redoutait était donc arrivé! «Elle a été atteinte d’une balle en pleine tête comme l’a constaté un vétérinaire de Saint-Junien, photo et rapport à l’appui. Les frais engagés ne sont rien par rapport à notre peine», explique la jeune femme qui a informé par courrier une association de protection animale et déposé une plainte à la gendarmerie de Confolens pour atteinte à la vie d’un animal domestique.

     

    26/12/2018 : Un chasseur meurt dans une chute à Tourrette-Levens

    Un homme d'une cinquantaine d'années est décédé ce mercredi au cours d'une battue au sanglier sur la commune de Tourrette-Levens (Alpes-Maritimes). Le chasseur a chuté d'une falaise.

    Pour le maire de Tourrette-Levens, Alain Frère "c'est une tragédie au lendemain de Noël". Un chasseur d'une cinquantaine d'années est décédé ce mercredi midi au cours d'une battue aux sangliers. L'accident a eu lieu près de la route de Châteauneuf-Villevieille. D'après le maire de Tourrette-Levens, un chasseur est parti localiser un sanglier qui venait d'être blessé pendant la battue. 

    Le chasseur a chuté d'une trentaine de mètres

    L'homme domicilié à La Gaude a alors chuté. D'après le PGHM, le peloton de gendarmerie de haute montagne des Alpes-Maritimes, le chasseur a chuté d'une trentaine de mètres. Le père de la victime était présent lors de la battue. "C'est un choc pour toute la commune" a déclaré le maire de Tourrette-Levens.  Il s'agissait de chasseurs expérimentés, d'après l'élu local.

     

    27/12/2018 : Pièges cruels pour oiseaux, circulez y a rien à voir!

    Nous n'avons pas eu gain de cause, les onze arrêtés sur la chasse traditionnelle des oiseaux n'ont pas été suspendus en urgence par le Conseil d’Etat.

    Lundi 17 décembre 2018 a eu lieu l'audience au Conseil d’État concernant les onze arrêtés ministériels autorisant le piégeage d'oiseaux dans de nombreux départements de France, selon des méthodes traditionnelles et cruelles.

    Sans préjuger de la décision, en sortant de l'audience nous sentions que la cour semblait sensible à nos arguments, ce qui n'a pas toujours été le cas au Conseil d’État. La présidente a par exemple interrompu notre avocat en pleine présentation pour lui dire qu'il n'avait pas besoin de renforcer son propos par des sources quand il disait que les oiseaux étaient intelligents et doués de sensibilité. Ils en étaient déjà convaincus. Nous espérions que cet état d'esprit guiderait les décisions prises. En vain.

    Nous avons perdu cette bataille

    Certes nous n'avons pas eu gain de cause pour l'ensemble des arrêtés ministériels. Nous avons cherché à convaincre qu'il fallait non seulement voir l'urgence pour chaque individu animal et non pour un « quota » désincarné mais aussi qu'il existait des incohérences entre ce que commandait la directive oiseaux *, et la réalité de ces arrêtés. Le ministère s'est réfugié derrière des considérations techniques et le Conseil d’Etat s’en est contenté. Soit.

    Pour une partie des recours le Conseil d’Etat a considéré que la condition d'urgence n'était pas remplie car le nombre d’individus à tuer n’allait « entraîner qu'un prélèvement très modeste sur la population des oiseaux concernés qui n’[était] pas de nature à porter une atteinte suffisamment grave à la protection complète de ces espèces ». Cette atteinte considérée comme «pas suffisamment grave » par le Conseil d’Etat pour suspendre ces arrêtés va pourtant entraîner la mort de milliers d’oiseaux: vanneaux huppés et pluviers dorés dans les Ardennes, et alouettes des champs au moyen de pantes ou de matoles dans les Pyrénées-Atlantiques.

    Pour l'autre partie des recours, le nombre d’oiseaux à tuer étant déjà atteint à la date de l’audience, il y a eu un non lieu. Autrement dit, pour les alouettes des champs en Gironde, dans les Landes ainsi que dans le Lot-et-Garonne, chassées au moyen de pantes et de matoles, pour les grives et merles noirs servant comme appelants capturés aux gluaux dans les Alpes de Haute Provence et dans les Alpes Maritimes, ainsi que dans les Bouches du Rhône, le Vaucluse et le Var, et pour les grives et merles noirs capturés au moyen de la tenderie dans les Ardennes : tous ont été tués à hauteur de ce qu’a signé le Ministre en septembre. Les chasseurs n’auront pas perdu de temps!

    Ce combat pour un changement de société est de longue haleine. Considérons cela comme une bataille, certes perdue, mais qui ne doit pas nous décourager. Nous continuerons à les mener pour la défense et la protection des animaux contre la cruauté partout où cela sera nécessaire: sur les réseaux sociaux, dans la rue, au Parlement, au Ministère et en justice.

    Des oiseaux protégés pris pour cible dans des pièges cruels, contre l'avis populaire

    Beaucoup des oiseaux visés par ces arrêtés sont sur la liste rouge de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Ils sont donc en danger au niveau européen. Pourtant notre pays obtient toujours de la commission européenne de pouvoir déroger à la règle pour des raisons culturelles... Les oiseaux des campagnes subissent depuis 15 ans une diminution massive de leur population, ce n'est pas pour rien qu'ils sont protégés.  

    Sans compter que les contrôles de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) se basent sur des données déclaratives des chasseurs et piégeurs. Nous ne pouvons que déplorer le positionnement de cette institution, à la fois juge et partie. Nous l'avions déjà dénoncé, et demandons une réforme de la chasse dont l'encadrement doit être amélioré.  

    Les vanneaux, pluviers dorés, alouettes, grives, ou merles noirs, tous ceux d'un même gabarit sont pris indifféremment dans ces pièges aux noms abscons, et sont - ou non - relâchés ensuite par un chasseur ou un piégeur. Mais les pièges en tant que tels, eux, ne font pas de différence; cruels par essence, ils n'ont de raison d'être que la tradition, et le plaisir qu'éprouvent certains à les utiliser ! Ceux qui sont relâchés ont eux aussi les pattes ou ailes brisées, des plumes arrachées par les matoles, lègues ou pantes. Sans compter la souffrance psychologique bien réelle qu'ils ressentent.

    Le gouvernement doit accompagner les évolutions de la société

    Le pouvoir ne peut continuellement prendre des décisions qui impactent négativement la nature et ses habitants, et se gargariser de faire des efforts en matière de protection de l'environnement.
    Mais les évolutions sont en cours là aussi : le ministère a admis lors de l'audience "une opposition sociétale très forte contre cette méthode de chasse." La tradition ne doit pas primer sur la cruauté animale. Notre peuple est sensible à leur bien-être, et cela doit s'en ressentir dans les décisions prises.  

    Nous sommes impatients de l'expliquer dans le cadre du groupe de travail sur le bien-être animal au ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
    Continuez à signer notre pétition pour une réforme radicale de la chasse, pour réclamer l'abandon des méthodes traditionnelles de chasse.

     

    27/12/2018 : Charente : la chasse au sanglier vire au drame

    La partie de chasse a mal tourné. Comme le rapporte Sud-Ouest, un retraité a asséné un coup de couteau à un de ses amis après une battue au sanglier, dimanche 23 décembre dans la commune de Fouquebrune (Charente).

    Le pire a été évité de très peu.

    Comme le révèle Sud-Ouest, les chasseurs étaient à l'œuvre dimanche 23 décembre à Fouquebrune, à l'approche du réveillon. Une fois leur battue au sanglier terminée, place au dépeçage des animaux et à l'apéritif. D'après la Charente Libre, c'est lors de cette dernière étape qu'un retraité a asséné un coup de couteau dans le ventre d'un de ses amis. Ce dernier a été opéré en urgence et fort heureusement, il est désormais hors de danger même s'il reste hospitalisé.
     
    L'agresseur était ivre

    La nature de leur différend a été révélée par la Charente Libre. La victime a reproché à son agresseur de s'incruster au repas et de profiter des victuailles sans payer sa part. Le chasseur blessé ne s'est pas immédiatement rendu compte des dégâts provoqués par le couteau. Il pensait en effet dans un premier temps avoir subi un simple coup de poing. L'agresseur était quant à lui fortement alcoolisé. Après avoir attaqué violemment son compère... ce dernier est tranquillement allé se coucher. Comme le relève Sud-Ouest, le retraité était encore positif à l'alcool le 24 décembre au matin, à 6 heures, lorsqu'il a été interpellé par les forces de l'ordre. D'après la Charente Libre, le chasseur est jugé jeudi 27 décembre en comparution immédiate à Angoulême pour violence avec armes en état d'ivresse.
     
     
    29/12/2018 : Il décède d’une crise cardiaque à la chasse
    Ce vendredi, aux alentours de 9 h 45, un homme est décédé à Valay alors qu’il était en train de chasser. Toutefois, il ne s’agit pas d’un coup de fusil malencontreux. En réalité, le chasseur a été pris d’une crise cardiaque dans le bois des haies, puis est décédé sur la voie publique.
     
     
     
    29/12/2018 : P.-O.: un chasseur se tire une balle dans le pied à Mosset
    L'homme de 38 ans s'est blessé tout seul alors qu'il participait à une battue, ce samedi dans le Conflent.

    C'est vers 14h30, alors qu'il se trouvait à 4 kilomètres de toute piste carrossable, que le chasseur s'est tiré une balle dans le pied. Touché à l'orteil, il a été victime d'une hémorragie.

    L'intervention d'un hélicoptère venu d'Ariège, appuyé par le Peloton de gendarmerie de haute montagne, a été nécessaire pour évacuer l'homme de 38 ans vers la Clinique mutualiste de Perpignan. 

    Les causes exactes de l'accident restent à déterminer.

     

    30/12/2018 : Accident de chasse

    JUILLAC - Vers 16 heures sur la commune de Juillac, les pompiers de Marciac sont intervenus à la suite d'un accident de chasse. Un homme gravement blessé par balle, après avoir été pris en charge et médicalisé sur place, a été évacué par hélicoptère sur l'hôpital de Tarbes. Il s'est avéré à la suite des examens qu'aucun organe vital n'avait été touché, aucune fracture relevées. Ce chasseur de Tillac participait à une battue aux sangliers organisée par la société de chasse de Marciac Tourdun et se trouvait en poste fixe avec un ami quand l'accident s'est produit. L'enquête de la gendarmerie de Marciac déterminera les responsabilités s'il y a.

     

    31/12/2018 : Lot : un chasseur grièvement blessé après une chute de plusieurs mètres

    Au nord du Lot, ce dimanche 30 décembre, les pompiers ont secouru un chasseur qui a fait une chute de plus de six mètres en pleine forêt. Il a fallu la venue du Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux (Grimp). La victime est grièvement blessée.

    À Martel, dans le nord du Lot, aux confins de la Corrèze et de la Dordogne, les sapeurs-pompiers sont intervenus ce dimanche 30 décembre en milieu de journée pour venir en aide à un chasseur en difficulté. Ils ont dû prendre en charge un homme ayant fait une chute suivie d’une glissade de 6 à 7 mètres en contrebas d'une zone très escarpée et isolée.

    Le septuagénaire d’assez forte corpulence, polytraumatisé a été prise en charge par une infirmière sapeur-pompier en provenance de Gramat et conditionné ensuite dans une barquette. Le Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux l'a ensuite remonté jusqu'à l'ambulance. La victime a ensuite été transportée au centre hospitalier de Brive.

     

    31/12/2018 : Haute-Garonne. Deux chevaux blessés par balle, un appel aux dons lancé pour les soins

    Deux chevaux ont été blessés par balle à Labastide-Clermont (Haute-Garonne) le 22 décembre dernier. Une balle a traversé l’encolure d’un premier animal avant d’aller se ficher dans la cuisse du second. Les propriétaires ont lancé un appel aux dons pour soigner leurs équidés.

    Le cheval Paloose et la jument Anapa ont besoin de soins. Ces deux équidés ont été blessés par balles au village de Labastide-Clermont (Haute-Garonne) à une cinquantaine de kilomètres de Toulouse, le 22 décembre dernier. Pour réunir les 2 000 euros nécessaires, les propriétaires ont ouvert une cagnotte en ligne, rapporte France 3 Occitanie.

    C’est en venant nourrir ses animaux que Solène Pillier a découvert la scène. Le cheval Paloose présentait un énorme trou dans la cuisse. Son muscle a été déchiqueté. Anapa, jument en gestation, souffrait aussi d’une large plaie à l’encolure. Aucun organe vital n’a été touché, mais les dégâts sont considérables.

    Une balle dans la cuisse

    « Au début, j’ai cru que c’était mon étalon qui était devenu méchant et qui les avait mordus. Lorsque ma vétérinaire est venue, elle a pensé à un sanglier. Mais très rapidement on a vu à la radio que c’était une balle », raconte Solène Pillier à France 3. Le projectile a pu être extrait de la cuisse de Paloose.

    Braconnage, accident de chasse ou malveillance… La propriétaire peine à trouver une explication satisfaisante. « La veille, ma voisine nous a assuré avoir entendu un coup de fusil très proche de la maison et le lendemain, on a entendu tirer dans le brouillard », indique-t-elle.

    « Cela aurait pu toucher un enfant »

    Les propriétaires, très choqués, ont déposé une plainte contre X. « Les faits se sont déroulés à 50 mètres de chez nous, entre 6 heures et 10 heures du matin. Cela aurait pu toucher un enfant », explique Solène Pillier. Elle a cependant peu d’espoir de retrouver le ou les coupables.

    Pour l’heure, l’argent récolté sur le site Leetchi servira à soigner le cheval Paloose dont la plaie se nécrose. L’animal a été hospitalisé ce lundi 31 décembre dans une clinique vétérinaire. Les propriétaires ont indiqué que la fondation Brigitte Bardot et l’association 30 millions d’amis allaient se constituer partie civile dans cette affaire.

     

    31/12/2018 : Deux chevaux blessés par balle à Labastide-Clermont, près de Toulouse

    Le 22 décembre dernier, à Labastide-Clermont (31) les propriétaires de chevaux découvrent que deux d'entre-eux sont blessés. Une balle à traversé l'encolure du premier animal avant de se loger dans la cuisse d'un deuxième.  Une plainte a été déposée contre X.

    En ce 22 décembre et comme tous les jours, Solène Pillier va nourrir ses chevaux. Chose étrange, ce matin là, l'un d'eux s'est placé à l'écart du groupe, accompagné du chien de la famille. La jeune femme s'approche et constate, choquée, que l'animal a un énorme trou à la cuisse et le muscle déchiqueté. Très rapidement, elle observe que l'une de ses juments en gestation a été aussi blessé au niveau de l'encolure.
    "Au début, j'ai cru que c'était mon étalon qui était devenu méchant et qui les avait mordu, raconte Solène Pillier. Lorsque ma vétérinaire est venue, elle a pensé à un sanglier. Mais très rapidement on a vu à la radio que c'était une balle que Paloose avait dans la cuisse."

    Un appel aux dons

    La balle aurait donc traversé l'encolure de la jument, Anapa, pour ensuite se loger dans la cuisse de Paloose.
    Aucun organe vital n'a été touché mais les dégâts causés nécessitent des soins. La plaie de Paloose part en nécrose et il va devoir être hospitalisé en clinique. Les frais s'élèvent déjà à 2000 euros. Une somme dont ne disposent pas les propriétaires qui ont décidé de faire un appel aux dons.      

    A 50 mètres de la maison

    Solène Pillier n'arrive toujours pas à comprendre ce qui a pu se passer : "Est ce une balle perdue d'un braconnier ? D'une partie de chasse ? Est ce une personne qui s'est amusé à tirer sur nos chevaux ? s'interrogent-t-elle avant de préciser. Je ne suis pas anti-chasse, bien au contraire. La veille, ma voisine nous a assuré avoir entendu un coup de fusil très proche de la maison et le lendemain, on a entendu tiré dans le brouillard. On est choqué et on a peur. Les faits se sont déroulés à 50 mètres de chez nous, entre 6 heures du matin et 10 heures. Si c'est une balle perdue, cela aurait pu toucher un enfant ou nous. Cela aurait pu être très grave. "
    Une plainte contre X a été déposée à la gendarmerie.  

     

     
    31/12/2018 : Charente : un jeune chasseur fait tomber son fusil et se tire dans la jambe

    Le jeune homme a été touché au tibia

    Un accident de chasse s’est produit ce lundi, vers midi, à Médillac, dans le sud de la Charente, à la limite de la Dordogne et de la Charente-Maritime. 

    Un père et son fils de 25 ans étaient en train de chasser du petit gibier sur un terrain escarpé. Soudain, le paternel a entendu le jeune homme hurler de douleur. 

    Ce dernier se serait pris les pieds dans la végétation et aurait fait tomber son fusil de chasse, une arme de calibre 12. Le coup est parti et a atteint le jeune homme dans le tibia. Un accident de chasse somme toute classique. 

    Le blessé a été pris en charge par les pompiers de Saint-Aigulin (17) et transporté au centre hospitalier d’Angoulême.

     

    31/12/2018 : Sud-Aveyron : un promeneur blessé par un sanglier

    Ce dimanche 30 décembre, à 15 h 45, à Saint-Affrique, un promeneur a été renversé et blessé par un sanglier.

    C’est un accident de chasse peu banal qui a eu lieu, dimanche, à 15 h 45, à Saint-Affrique. Un homme qui se promenait au mas de Valat a été renversé et blessé par un sanglier qui était poussé par une meute de chiens de chasse.

     

    Le promeneur a été transporté au centre hospitalier de Saint-Affrique par les sapeurs-pompiers pour des examens de contrôle.

     
     
    31/12/2018 : Accident de chasse : un sexagénaire se blesse avec son fusil

    Ce lundi 31 décembre, dans la Manche, à Flottemanville-Hague, un chasseur s'est blessé avec son arme. Il a été héliporté jusqu'au CHU de Caen pour une chirurgie délicate.

    Les fait se sont produits ce lundi 31 décembre 2018, un peu avant 16 heures : les sapeurs-pompiers de la Manche ont dû intervenir sur la commune de Flottemanville-Hague pour porter assistance à un chasseur qui s’est blessé avec son propre fusil.

    Tir dans le bras

    L’homme, âgé de 63 ans, s’est, dans un coup de feu accidentel, tiré dans le bras gauche.

    Médicalisé par le SMUR, il a été évacué avec l’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 50 vers le CHU de Caen afin d’être pris en charge par un chirurgien spécialisé.

     

    2018 : méfaits de la mafia de la chasse

    Pin It

    votre commentaire
  • Bon certain/e/s  trouveront ce titre aguicheur, violent ou encore inadapté. Mais pourquoi donc ce titre ?

    Tout d’abord que dis la définition du verbe « tuer » :

    Chasse : l’inutilité de tuer

    Tuer est bel et bien l'acte d’ôter volontairement la vie d’un être vivant. Pour info l'animal est bel et bien un être vivant. La définition ci dessus est sans ambiguïté.

    Ce titre qui sous entends (avec raison) qu’il y aurait des actes de « tuer » qui seraient …. Utile. Mais qui peut donc oser penser ceci ?

    Et bien je vous le sert sur un plateau ….. les chasseurs !

    sauf qu’ils n’utilisent volontairement pas le verbe « tuer » mais le verbe « prélever » ….. du beau marketing verbal pour cerveaux naïfs.

    Donc « tuer » serait devenu utile pour ces êtres, mais qu’avancent donc t-ils pour nous faire avaler une telle absurdité ?

     

    La chasse serait un sport

    Il me semble que la mort n’a jamais eu sa place sur un terrain de sport, que ce n’est en rien la finalité du sport que d’ôter la vie d’un autre être vivant.

    Il me semble également que dans un sport les deux équipes sont volontaires pour concourir l’une contre l’autre, je ne suis pas certain que l’animal soit satisfait de se faire traquer puis tuer.

     

    La chasse permet de réguler

    Les vrais régulateurs de mère nature ne sont en rien les chasseurs (depuis le temps cela se saurait) mais sont ceux qui sont volontairement définis comme des nuisibles par le monde cynégétique. Oui j'utilise l'adverbe "volontairement" car cela fait partie de leur stratagème à savoir définir une liste d'animaux "gênants" de manière à pouvoir les chasser comme bon leur semble. De plus le mot "nuisible" à une connotation négative ce qui les exemptes de s'expliquer lorsqu'ils décident de traquer un de ces animaux.

    La perte de l’habitat de nombreuses espèces, via l’extension de celui des humains, amène forcément à en percevoir plus facilement, et même aujourd’hui au niveau des villes. Est-ce pour cela qu’il y a prolifération …. Bien sûr que non. Prenez un nombre d’animaux constant et positionnez le sur une surface X représentant la forêt par exemple, et positionnez une surface urbaine identique à X autour, ensuite prenez ce même nombre d’animaux et positionnez le sur une surface Y, où Y est 2 fois moins important que X, et augmentez la surface urbaine de la moitié perdue par la surface de la forêt (donc X) et vous comprendrez aisément ce que je cherche à vous montrer, même si cela peut paraitre un casse-tête pour petits matheux       ;-)

    L’agrainage est rarement évoqué par le monde cynégétique, c’est pourtant aussi une cause pouvant engendrer une population plus importante de certaines espèces (le sanglier par exemple), mais au fait qui agraine ? ….. je sens que vous avez deviné …. Et bien oui encore les chasseurs, et ceci car l’agrainage permet justement d’augmenter la population de sanglier (en effet un sanglier qui mange beaucoup génère une portée plus importante et donc plus de petits et donc plus de gibier), donc de trouver une « excuse » pour ensuite effectuer des battues via des préfets très complaisants. Mais aussi pour leur permettre d’avoir toujours un « stock »  d’animaux à abattre (oui pour eux l’animal n’est pas un être vivant, ils ne faut d’ailleurs pas qu’il le définisse comme tel sinon comment pourrions-nous alors intituler le fait d’ôter la vie d’un être vivant …. Je vous laisse le soin de le déterminer par vous-même mais vous m’avez compris).

    Si la régulation était un réel besoin pourquoi cela ne relève alors pas d’un organisme d’état.

    Si la chasse avait pour objectif de réguler la faune pourquoi la fédération de chasse finance donc t-elle un lobbyiste (Thierry Coste) pour intervenir auprès des politiques. Ce même lobbyiste qui œuvre aussi dans un autre domaine celui de … l’armement .... quel agréable personnage cela doit être ....

    Si la chasse était nécessaire pour réguler alors pourquoi le seul objectif de la fédération de chasse est d’accroître ses adhérents …. Comment ça ? vous avez osé penser que c’était juste pour faire du fric ….

    Si la chasse était un besoin de réguler alors pourquoi avoir créé un parti politique (CPNT)  orienté essentiellement sur la chasse et qui a récemment intégrer Les Républicains (anciennement l'UMP).

     

    La chasse crée des emplois

    Dans une société se définissant comme civilisée les « loisirs » mortifères ont-ils droit d’exister ? Cela pourrait alors être étendu à des activités nous rappelant un passé assez proche et bien sombre.

    Ne serait-il pas préférable alors de créer des emplois pour la préservation de la faune sauvage.

    Les emplois crées n’ont d’ailleurs jamais été clairement établis ….. mais ils semblent exister dixit la …. Fédération des chasseurs.

     

    La chasse est un vecteur de liens social

    Ai-je une réelle envie d’aller créer du lien social avec une personne ayant comme besoin celui de tuer des animaux.

    Parle t-on de lien social ou de lien … mortifère !

    N’est-il pas plus gratifiant de créer du lien social avec des naturalistes, des promeneurs, des photographes …. Bref des amoureux de la nature plutôt qu’avec des accrocs de la gâchette.

     

    La chasse est une tradition

    J’aurais tendance à penser que lorsque qu’une (pseudo) tradition tue alors nous devons tuer la tradition.

    En quoi la chasse serait une tradition. Est-ce parce que nos ancêtres ont été chasseurs (pour se nourrir au passage) que l’on devrai légitimer le fait que cet acte devienne un « loisir ». Il me semble que l’époque n’est heureusement plus la même, mais apparemment cela échappe à certains cerveaux archaïques.

    Nos ancêtres chassaient pour se nourrir, comme je l’ai précisé précédemment, mais notre évolution n’a-t-elle pas permis de comprendre qu’aujourd’hui l’on peut se nourrir sans tuer d’animaux. Est-ce si compliqué d’enfin ouvrir les yeux, est-ce si compliqué de s’informer aujourd’hui …. Apparemment pour certains oui, ou est-ce juste une volonté histoire de continuer à trouver des pseudos excuses pour assouvir leur besoin cynique.

     

     

    La chasse n'a aucune excuse, elle est juste un défouloir pour des êtres en manque de sang. Mais si ces petits guerriers du dimanche ont tellement envie de tuer alors je propose qu'on les  balance dans un fourgon et direction certains pays encore en guerre (ça se trouve sans problème malheureusement) cela éviterais que l'on y envoi d'innocents soldats.

     

    Pin It

    votre commentaire