• 2019 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

    2019 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    Année 2019 le lobbys des bouffons de la gâchette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE.

    Entre les accidents dont ils sont à l'origine envers les humains, entre le nombre d'animaux assassinés pour leur loisir pervers, entre les secours dont ils bénéficient avec notre fric (pourquoi ne pas faire payer la fédération de chasse ? ), entre ....................... bref de vrais nuisibles pour une société ces gens là.

     
     
    03/01/2019 : Accident de chasse : criblé de plombs, il s’en sort miraculeusement

    C’est l’histoire d’un homme qui se rend seul à l’hôpital et déclare qu’il a été victime d’un accident de chasse dans la campagne environnante. Le tireur, un ami chasseur, a préféré ne pas se montrer dans le service, indiquent des médecins italiens qui rapportent ce cas clinique dans un article publié en ligne le 22 décembre 2018 dans The Lancet.

    Une fois dévêtu, les médecins s’aperçoivent que le patient présente de multiples lésions hémorragiques, notamment sur le torse et les bras. Il est littéralement criblé de plombs de chasse.

    L’examen clinique de la victime ne montre étonnamment rien d’autre de particulier. Sa pression artérielle est stable à 125/75 mm Hg. Notre homme ne se plaint pas de vertige. Il n’a pas de mal à respirer. On ne note aucune hémorragie externe.

    Un scanner corps entier est réalisé. Celui-ci révèle alors la présence de multiples plombs de chasse uniformément répartis sur une hauteur allant des genoux jusqu’au cou. Certains plombs se sont logés dans plusieurs organes non vitaux.

    Un scanner thoracique montre que deux plombs de chasse ont atteint le médiastin, la partie médiane du thorax qui contient le cœur. L’un s’est logé à quelques millimètres du plancher de la crosse aortique, coude que fait l’aorte au-dessus du cœur avant de descendre vers le diaphragme. Le second projectile a perforé le péricarde, sac enveloppant le cœur. Sa course s’est arrêtée entre le péricarde et la paroi latérale du ventricule gauche.

    Un plomb près de l’aorte, un autre au contact du cœur

    Une angiographie, destinée à visualiser les vaisseaux sanguins, montre l’absence de fuite de produit de contraste à partir de l’aorte ou du péricarde. Les deux plombs de chasse n’ont donc heureusement pas lésé la plus grosse artère de l’organisme, ni perforé le ventricule. Notre chasseur italien a eu énormément de chance. Ces deux plombs auraient pu provoquer une plaie de l’aorte et/ou du cœur et entraîner la mort.

    L’échocardiographie indique que le muscle cardiaque présente des mouvements normaux chez ce patient dont la fonction circulatoire est satisfaisante. De même, une seconde angiographie, réalisée 24 heures plus tard, ne montre, fort heureusement, aucune anomalie notable des vaisseaux sanguins.

    A ce stade, les médecins du service de chirurgie cardiaque du Centre hospitalier universitaire de Messine (Italie) estiment qu’une intervention chirurgicale cardiaque n’est pas indiquée pour retirer les plombs de chasse. En effet, pesant les avantages et inconvénients, ils décident de s’abstenir de réaliser une chirurgie à haut risque, avec l’accord du patient.

    Agé de 59 ans, notre homme est maintenu en observation et reçoit un traitement antibiotique préventif (ceftriaxone une fois par jour pendant une semaine). Revu en consultation plusieurs mois plus tard, il ne présente aucun symptôme.

    En France, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a dénombré 113 accidents de chasse entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018. Au total, 115 victimes ont été identifiées dont 17 non chasseurs. La majorité des accidents (57 %) sont intervenus lors d’une chasse collective au grand gibier. Sur les 113 accidents répertoriés, 13 ont été mortels, dont 3 concernaient des non chasseurs.

    Mais revenons à notre patient italien truffé de plombs. A en juger par la distribution de ceux-ci sur son torse, les chirurgiens siciliens estiment que son compagnon de chasse lui a tiré dessus à une distance d’environ 20 mètres.

    L’histoire ne dit pas si le patient, qui s’en est miraculeusement sorti, est de nouveau parti chasser avec son ami. On peut imaginer que leur amitié en a pris un sacré coup dans l’aile.

     

    04/01/2019 : Cardo : "Vergogne à celui qui a abattu le petit âne"

    "Macabre découverte ce matin. Vergogne à celui qui a abattu ce petit âne, d’une balle dans la tête. Hauteurs de Cardo à Bastia. J’ai envie de vomir." Ce post, accompagné de la photo du cadavre de l'ânon, publié vendredi matin sur les réseaux sociaux, a horrifié plusieurs centaines d'internautes et interpellé tous les amis des animaux.

     "Le cadavre de l'ânon se trouve au pied  d’une maison en ruine, au niveau de la pâte d’oie de deux chemins conduisants aux habitations. Je pense même que l’âne appartient à un propriétaire tout proche" explique Florence Giordano qui a fait la macabre découverte ce vendredi matin.
    "Je pense ne pas me tromper, mais sous l’œil j’ai pu observer un trou. Qui m’a tout l’air d’un orifice creusé par une balle. La pauvre bête n’a plus d’œil. J’imagine que des oiseaux ou autres bêtes ont déjà commencé à la dévorer. C’est abject" écrit-elle encore.

    On est bien obligé d'être d'accord avec ce propos.
    En tout cas l'on est en droit de se poser la question de savoir ce qu'a pu bien faire cet ânon pour mériter pareil sort ?
    Les amis des animaux, nombreux, et tous les autres, qui respectent la vie, ne manquent pas de montrer du doigt l'acte.
    "Animali dumandanu vindetta" écrit en guise de commentaire un internaute : sans aller jusqu'à cette situation extrême celui qui  ôté la vie à l'animal ne s'est pas fait beaucoup d'amis aujourd'hui.

     

    05/01/2019 : Une mystérieuse balle fracasse le volet

    Chasseur maladroit ou braconnier jouant au cow-boy en rase campagne ? Le mystère reste entier mais la colère est bel et bien réelle chez ce couple de retraités dont la maison, à Mervilla, sur les hauteurs de Toulouse, a été la cible d'un tir de Brenneke, ces munitions utilisées par les chasseurs pour le gros gibier. «C'est mon petit-fils de 8 ans qui a découvert le trou dans le volet roulant et la fenêtre de la vitre brisée, raconte Nicole, la propriétaire de la maison. C'était le 29 décembre et heureusement qu'il ne dormait pas dans la chambre au moment des faits ! La balle a été retrouvée entre la fenêtre et le volet. On ne sait pas qui a tiré mais ce qui est certain, c'est que de nombreux chasseurs organisent des battues à moins de 100 mètres de chez nous. On les a encore vus dernièrement non loin des bosquets», raconte cette retraitée qui a déposé plainte à la gendarmerie pour «dégradations par moyen dangereux». Un trou de 2,5 cm de diamètre perfore le haut du volet roulant d'une chambre de l'habitation, situé face à un vaste terrain privé au cœur d'une zone boisée. Les gendarmes de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais se sont déplacés pour poursuivre les investigations qui s'annoncent compliquées.

    L'office national de la chasse (ONC) qui assure la police de la chasse. Selon l'un de ses représentants qui ne dispose pas de chiffres locaux, «113 incidents de ce type ont été recensés en France pour la saison 2017-2018 (NDLR : 1er juillet 2017 au 30 juin 2018)». La chasse et les battues sont pourtant encadrées et soumises à une réglementation. «Il y a un schéma départemental de gestion cynégétique prévu pour six ans et qui regroupe l'ensemble des vœux des chasseurs sur la gestion de la faune en Haute-Garonne. Ce document intègre un volet sécurité», poursuit-on à l'ONC. Les chasseurs sont sensibilisés aux tirs. Il est notamment «fortement déconseillé» d'effectuer des tirs croisés pour rabattre le gibier. Les recommandations préconisent également des tirs selon un angle inférieur à 30 degrés tout en «s'assurant de son environnement».

    À Mervilla, Nicole doit s'acquitter d'une franchise et remplacer le volet et la vitre brisée. L'enquête devra déterminer l'origine du tir. L'ONC recense 12 500 chasseurs en Haute-Garonne.

     

    05/01/2019 : Weiterswiller: un chasseur décède en forêt

    Ce samedi après-midi, un homme de 68 ans, originaire de Niedersoultzbach est décédé.

    Il a été victime d’un arrêt cardiaque peu avant 14 h 30 en marge d’une battue de chasse en forêt sur le territoire de la commune de Weiterswiller. Malgré les tentatives des pompiers d’Ingwiller et de Petersbach ainsi que du SMUR de Saverne, l’homme n’a pu être réanimé.

     

    06/01/2019 : Accident de chasse à Chirols : une femme se tire une balle dans le pied

    Samedi vers 15 heures, un accident de chasse s’est produit à Chirols, près de Vals-les-Bains.

    Dans des circonstances encore indéterminées, une femme d’une quarantaine d’années, qui participait à une partie de chasse, a accidentellement fait feu avec son arme.

     Le tir a atteint son propre pied. Personne d’autre n’a été blessé. Elle a été évacuée par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier d’Aubenas. 

     

    06/01/2019 : Accident de chasse à Chouzy-sur-Cisse : un chien domestique tué

    Un accident de chasse s'est produit sur la commune de Valloire-sur-Cisse, à Chouzy, ce dimanche 6 janvier 2019. Un labrador a été tué alors qu'il se trouvait dans la cour de la maison d'habitation de ses maîtres.

    Un accident de chasse s’est produit à Chouzy-sur-Cisse, commune de Valloire-sur-Cisse ce dimanche vers 10 h 30.

    Un tir mal orienté a touché un chien, qui se trouvait dans la cour de la maison d’habitation de ses maîtres. Le labrador est mort.

    Une enquête est ouverte pour préciser les circonstances de cet accident : elle a été confiée aux gendarmes du groupement de Loir-et-Cher. Ils ont déjà pu entendre le chasseur, auteur du tir, et le propriétaire du chien. Le parquet de Blois, saisi, décidera des suites à donner.

     

    07/01/2019 : La Riche : aux Îles noires, le paradis des chats de Ginette est devenu un enfer

    La retraitée s’inquiète pour les chats qu’elle recueille dans son jardin ouvrier larichois depuis qu’elle en a retrouvés éventrés ou tués à la carabine…

    Ginette Rollin est une amie des animaux en général, des chats en particulier. Cette retraitée, qui vit à Tours-Nord, aime aussi aller dans son petit jardin ouvrier situé sur les Îles noires, à La Riche. Pas seulement quand il fait beau et que les légumes sont bons à cueillir mais tous les jours et par tous les temps. « Même à Noël et le jour de l’An ! »
    Car, âme sensible et solitaire, Ginette y a aménagé un refuge pour les chats. Des félins souvent abandonnés par ses voisins de parcelle, qu’elle recueille depuis 8 ans, et qu’elle fait stériliser et tatouer en partie à ses frais.
    “ La trouille de ma vie ” « Mes chats ont tous un nom et je sais s’il en manque un », témoignait-elle à l’occasion d’un article lui ayant été consacré, l’été dernier, et titré : « Aux Îles noires, le paradis des chats de Ginette ».
    Un paradis qui semble être devenu un enfer. « J’ai eu jusqu’à 32 chats mais il n’y en a plus que 17, les autres ont été éventrés par des chiens ou tués par des coups de carabine », détaille-t-elle, un peu inquiète.
    Une inquiétude encore plus grande depuis la mi-décembre, et pour ses protégés et pour elle.
    « Le 11 décembre, je n’ai pas pu sortir de mon jardin, j’étais coincée par deux gros chiens qui ne voulaient pas me laisser sortir. J’ai eu beau appeler leurs maîtres, qui vivent dans une caravane, personne n’est venu. J’ai dû me réfugier dans ma cabane de jardin. J’ai même appelé la fourrière mais on m’a répondu qu’elle ne pouvait pas intervenir », explique-t-elle en avouant avoir eu « la trouille de ma vie ».
    Le lendemain, en revenant aux Îles noires, « la boule au ventre », la jardinière amie des chats retrouve l’un d’eux avec du plomb logé au-dessus de l’œil alors qu’elle vient de croiser un jeune avec une carabine.
    Ginette se déplace alors au commissariat central de Tours, où on lui répond que « les policiers sont à pour s’occuper des humains, tournez-vous plutôt vers la Société protectrice des animaux ».
    Elle contacte alors l’association Félin pour l’autre, « pour la protection des chats en Indre-et-Loire », à laquelle elle adhère et est même famille d’accueil. On lui conseille de faire faire un certificat par un vétérinaire et d’aller porter plainte pour acte de cruauté envers un animal en vertu de l’article 15-3 du Code pénal, « même si cela ne va pas servir à grand-chose ».
    Ayant peur à nouveau de ne pas trouver d’écoute et que ses chats disparaissent l’un après l’autre dans l’indifférence de tous, Ginette vient d’écrire un courrier à la SPA et envisage d’interpeller le maire de La Riche.
    « Je suis une des seules à être restée dans mon jardin. Tous ceux autour sont en friche, le voisinage fait tout pour nous en chasser », explique la sociétaire du Petit Jardinage tourangeau, qui se met dans la peau d’une résistante. Il est que certains petits jardiniers larichois reconnaissent qu’ils « n’aimeraient pas avoir un jardin dans certains secteurs des Îles noires ».
    Un jardin auquel Ginette est attachée puisqu’il appartenait au grand-père de son mari. « Nous l’avons depuis plus de 40 ans. » Un lopin de terre qu’elle n’envisage pas de quitter. « J’ai promis à mon mari, décédé, de m’occuper des animaux. Je me vois mal délocaliser mes chats. »

     

    07/01/2019 : Campo : une vachette fusillée et laissée pour morte

    Dans la nuit de dimanche à lundi, une vachette de quelques mois est morte d'une infection malgré les soins vétérinaires. Elle aurait reçu des tirs de chevrotine en plein village.

    Tout a commencé ce dimanche quand une adjointe de la mairie de Campo, en Corse-du-Sud, appelle l'association des Sans colliers de Corse pour signaler un veau très mal en point dans un jardin privé.

    Rapidement, la présidente de l'association, Danielle Samartini s'est rendue sur place avec un vétérinaire de la clinique du Vazzio et les pompiers vétérinaires. "Le veau a été isolé dans la propriété pour lui évité d'être abattu" explique-t-elle.

    L'animal, vraisemblablement blessé, hurlait et cherchait à se réfugier. "Nous l'avons endormi et commencé par lui poser cathéter car sa bouche semblait très infectée. Sa langue pendait et sa gueule était toujours ouverte".

     En rasant l'animal, le vétérinaire s'est alors aperçu que la petite vachette avait reçu un tir de chevrotine a bout portant dans la joue gauche, lui fracturant la mâchoire. "Au vu de l'infection importante au niveau de la bouche, ça devait faire au moins deux jours que ce veau était dans cet état".
     
     
     
    07/01/2019 : Décès au poste de chasse

    M. Almendros, âgé de 62 ans, maçon, habitant Rodome mais chasseur à Espezel, est décédé subitement ce dimanche matin 6 janvier lors d’une partie de chasse.

    Alors qu’il venait juste d’arriver au poste qui lui avait été attribué, il s’est effondré victime d’un malaise et non d’un accident de chasse.

    Un jeune homme posté non loin de lui s’étant aperçu de sa chute a averti les autres chasseurs parmi lesquels se trouvaient des pompiers qui ont essayé en vain de le ranimer.

    Les secours arrivés sur les lieux n’ont pu que constater le décès.

     

    09/01/2018 : Champagné-St-Hilaire : un octogénaire parti chasser le canard retrouvé noyé dans son étang

    Un agriculteur retraité de 80 ans a été retrouvé mort noyé sur un étang de sa propriété, mardi 8 janvier vers 20 h.

    Il ne rentrait pas, la famille de Michel Pierron, un agriculteur retraité de 80 ans s'est inquiétée.

    "Son fils est allé voir, son père avait l'habitude de se promener le soir vers ses étangs il chassait le canard. C'est lui qui l'a retrouvé dans l'eau", confie le maire de la commune, Gilles Bosseboeuf.

    Les pompiers sont alertés, une équipe du Smur arrive en renfort. Ils ne pourront rien faire pour réanimer le chasseur.

    Une examen de corps a été demandé par le parquet afin de déterminer les circonstances du décès. Le chasseur a-t-il fait un malaise provoquant sa chute dans l'eau ou bien a-t-il glissé en voulant ramener vers la berge un canard?

    "On a retrouvé un bâton dans l'eau, comme s'il avait voulu le récupérer", raconte le maire, "mais on ne sait pas exactement ce qui s'est passé."

     
     
    11/01/2019 : Châtelains et chasseurs : mauvaise fable
    La tension ne faiblit pas du côté de Dompierre-les-Eglises, commune de 400 habitants au nord de la Haute-Vienne. Les propriétaires du château ont été une nouvelle fois la cible d'un acte de malveillance, une inscription à la peinture rouge sur la route qui mène au château " Vive le cancer".
    L'inscription a profondément choqué les Epoux Frébourg. Alors que l'épouse du propriétaire se bat contre une maladie grave, les mots "vive le cancer" sont venus verser de l'acide sur ce qu'ils pensent être à l'origine de cet acte : leur opposition aux chasseurs de la commune. Un conflit qui existe depuis l'achat du château en 2015 par ces nouveaux propriétaires. Ces derniers refusent que les chasseurs chassent sur leur domaine, même lors de battues administratives.  Des procédures sont en cours.

    Les faits remontent au 4 janvier 2019, découverts par le maire de la commune. Une inscription en lettres rouge, peintes sur la route communale à une trentaine de mètres de l'entrée du château. Un acte que condamne le maire de Dompierre-les-Eglises, tout en refusant de déposer plainte. Il ne croit pas, quant à lui, que cet acte puisse être l'oeuvre d'un des membres de l'ACCA (Association Communale de Chasse Agréée) de Dompierre-les-églises.

    Le propriétaire du château, Stéphane Frébourg, est lui convaincu du contraire. L'an dernier déjà, des tags menaçants avaient été écrits sur les murs de la grange du château. Une balle avait atteint le panneau d'entrée du château. Il avait également reçu une lettre anonyme accompagnée de plombs de chasse.
     
     
     
    11/01/2019 : Sucy-en-Brie : il faut sauver l’oie et le canard transpercés !

    Les bénévoles d’une association de protection des animaux ont tenté ce jeudi de récupérer les volatiles blessés par des flèches. Des riverains révoltés soupçonnent du braconnage.

    La flèche la transperce de part en part. Elle n’arrive plus à suivre le groupe même si, constatent des riverains, les autres oies bernaches s’efforcent de l’attendre. « Elle n’en a plus pour longtemps », grimace Fabienne, une amie des animaux qui habite le secteur. Le volatile, avec un canard colvert, fait partie des victimes de braconniers ou de malfaisants sévissant, semble-t-il, sur la Marne, près de l’île de Brétigny, entre les villes de Saint-Maur et Sucy-en-Brie.

    L’association Stéphane Lamart « Pour la défense du droit des animaux » a tenté ce jeudi un sauvetage des deux volatiles, comme le raconte le président ce vendredi. «Nous n’avons pas réussi. J’essaye d’avoir les pompiers pour qu’ils puissent intervenir. Ils disposent d’une barque et peuvent éventuellement endormir les animaux. Autant le canard ne fait que marcher, l’oie en revanche, même si elle rencontre des difficultés, parvient encore à s’envoler ».

    S’ils souffrent autant, c’est que les deux volatiles sont transpercés chacun d’une flèche décochée, semble-t-il par une arbalète. « Pour l’oie, la flèche part de l’œil et ressort au niveau du gosier », a constaté Stéphane Lamart. Elle ne peut plus s’alimenter et « s’affaiblit de jour en jour », a constaté un habitant du secteur. Le canard est lui touché au cou.

    Des cygnes ont disparu

    « Des riverains soupçonnent du braconnage car depuis environ deux ou trois ans des cygnes disparaissent et leurs conjoints se retrouvent seuls à élever le jeune alors qu’avant il y avait davantage de bébés, a appris Fabienne. Et moi-même cet été j’ai constaté qu’un couple de cygnes avec un bébé a fini par disparaître. D’abord un adulte puis l’autre ainsi qu’un adolescent. » Qui a bien pu leur tirer dessus ? « On ne sait pas, soupire Fabienne. Je sais juste que le 22 décembre au soir, il y avait un groupe qui faisait la fête ».

    Les volatiles de Sucy-en-Brie font partie d’un groupe de 17 oies bernaches et se retrouvent quasiment tous les matins entre 9 h 15 et 10 h 30 sur la pelouse en bord de Marne, au niveau de l’allée des berges.

    Contacté ce vendredi, Frédéric Malher, délégué régional de la Ligue de protection des oiseaux, a constaté dans les parcs franciliens « la disparition de canards ». « Le plus souvent, il s’agit de gens qui agissent par pure bêtise en leur lançant des pierres, précise le spécialiste. Du braconnage, on en a mais cela concerne plutôt les poissons comme ceux qui mettent des filets dans les lacs ». Et de souligner que si « l’oie bernache est officiellement chassable, elle ne peut l’être avec une arbalète ».

    LA POLICE MUNICIPALE DE SAINT-MAUR VA TENTER LE SAUVETAGE

    On ne peut pas être une commune construite dans une boucle de la Marne et ne pas se préoccuper de ceux qui vivent à l’année sur les bords du cours d’eau.

    « Pour ces oiseaux blessés par des flèches nous venons seulement d’être prévenus, nos agents à moto vont essayer de les trouver, ils s’approcheront plus facilement sur le chemin des pêcheurs », lance Joseph Bourseau, chef de la police municipale. La police municipale de Saint-Maur est la seule à être équipée d’un zodiac. Deux des agents sont titulaires d’un permis bateau, ce qui leur permet de patrouiller trois ou quatre fois par mois au moins sur la Marne.

    « Cela permet notamment de secourir les oiseaux blessés, ajoute Joseph Bourseau. Les habitants, les kayakistes ou les pêcheurs nous ont signalé quatre ou cinq canards cette année. Certaines années, on intervient aussi pour un ou deux cygnes blessés. »

    S’ils le peuvent, les agents de la police municipale capturent l’oiseau blessé grâce à une cage et le confient au Cedaf (Centre d’accueil de la faune sauvage de l’École vétérinaire d’Alfort). Les agents titulaires du permis bateau sont des « amoureux de la nature qui interviennent volontiers».

    Même avec un nombre stable de volatiles en bords de Marne, ils rencontrent moins d’oiseaux qu’avant tués pour avoir été percutés par un bateau.

     

    12/01/2019 : Des espèces protégées tuées par les chasseurs dans l’Artois?

    Le jour de l'an, une promeneuse et son fils découvrent un grand oiseau mort à Cuinchy. À dix mètres à peine du marais du Conservatoire des espaces naturels, un endroit réputé pour abriter des balbuzards pêcheurs et des rapaces migrateurs, parfois d'une grande rareté.

    Le cadavre gît sur le dos près d'un poteau électrique à basse tension, sur le talus du fossé qui borde la voie ferrée dans la rue des Baigneurs. Le corps du rapace, qui mesure environ 40 centimètres, porte une plaie large de la taille d'une paume masculine sur le thorax au niveau de l'aile droite. La peau a totalement disparu, laissant apparaître les chairs.

    Le lendemain, sur la demande de la Ligue de protection des oiseaux du Pas-de-Calais (LPO), a informé l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), le cadavre est porté à Béthune. Un vétérinaire le radiographie. « Il n'a pas retrouvé trace de plombs sur cette buse variable, mais il ne peut pas déterminer l'origine du décès », explique son assistante.

    Peut-être un accident. Le rapace a pu s'électrocuter sur une caténaire du TER ou être heurté par un véhicule. Ces deux scénarios sont peu probables car la rue des Baigneurs comporte sept ralentisseurs sur un kilomètre « et les buses voient généralement très bien les fils », estime Charlotte Vion, de la LPO. L'animal a-t-il pu être chassé ? C'est probable. Durant le week-end précédent la Saint-Sylvestre, les chasseurs étaient nombreux à Cuinchy, Festubert et Annequin. « Ça tirait de partout » d’après un riverain.

    Trois buses abattues dans l’Arrageois

    Si les chasseurs ne peuvent pas être formellement incriminés pour la buse cuinchynoise, leur responsabilité est plus évidente dans d'autres cas. En effet, devant la recrudescence d'oiseaux blessés, la LPO a mis en place un réseau de surveillance le 17 décembre dernier (lire ci-dessous). Depuis cette date, dix oiseaux protégés ont été retrouvés morts. Parmi eux, « trois buses variables ont été abattues au plomb de chasse dans des communes de l'Arrageois et du Bappalmois », selon Charlotte. Un cas suspect de héron cendré est également recensé « mais le cadavre n'a pas pu être acheminé pour être examiné.» Encore ne s'agit-il que des cadavres retrouvés et signalés aux autorités. « On est parfois en présence d'oiseaux tirés mais la radiographie ne peut le prouver car des plombs traversent les ailes et le corps n'est pas touché. »

    Stéphanie Cathelain, directrice de la fédération des chasseurs du Pas-de-Calais a précisé pour sa part :  « Ce sont des choses qu'on ne cautionne pas. C'est interdit par la loi et contraire aux actions menées auprès de nos adhérents. Je n'ai pas eu connaissance des trois cas que vous me citez. »

    Plus de surveillance des zones sauvages

    La Ligue de protection des oiseaux vient de recruter Charlotte Vion. Cette chargée de mission a créé le réseau « SOS faune sauvage » afin « d'acheminer les oiseaux blessés vers le centre de soin de Calais, le seul qui subsiste dans le département. » Mis en place le 17 décembre dernier, le réseau déplore le décès de trois chouettes hulottes « tuées par collision avec des véhicules », six buses variables et un héron cendré.

    Les rapaces et les hérons sont généralement visés car ils se nourrissent de poisson et de gibier. Charlotte est à la recherche de bénévoles capables de lui signaler les oiseaux blessés, ou de les acheminer. Elle peut être contactée au 07 72 22 51 40, sur le compte Facebook de la LPO62 ou sur www.lpo62.fr. Un formulaire d'inscription est disponible en ligne.

    Charlotte rappelle aussi que tous rapaces et les hérons sont protégés. Les cas avérés d'oiseaux tirés font l'objet de dépôt de plainte, puis d'enquête par l'office national de la chasse et de la faune sauvage. « Selon l'article L415-3 du code rural, tout acte de destruction d'espèces protégées est puni de 2 ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende. »

     

    12/01/2019 : Tarn : une octogénaire blessée après avoir été chargée par un sanglier

    Arlette Blattes, 86 ans, vient de rentrer chez elle, à  Noailhac, dans le Tarn, après quatre semaines d'hospitalisation. Le 15 décembre dernier, elle a été "chargée" par un sanglier, lui-même poursuivi par des chiens de chasse.

    C'est une mésaventure qu'elle n'est pas près d'oublier...

    Arlette Blattes, 86 ans, faisait sa promenade à pied quotidienne, le 15 décembre 2018, quand un gros sanglier lui a foncé dessus. La blessant grièvement à la jambe. Cette octogénaire de  Noailhac, dans le Tarn a dû être hospitalisée puis placée en rééducation pendant quatre semaines. Elle vient seulement de rentrer chez elle. 

    Le jour de l'accident, plusieurs battues étaient organisées dans le secteur. D'après un témoin, des chiens de chasse se trouvaient non loin du sanglier. Mais selon les chasseurs, il n'y a pas eu de fautes : « Quand un animal est poursuivi, on ne peut pas maîtriser sa trajectoire. C'est une bête qui est en mesure d'effectuer un trajet important une fois qu'il est poursuivi », explique Francis Mathieu, le président de la Société communale de chasse de Noailhac.

    Arlette Blattes attend à présent que la société de chasse, responsable selon elle de cet incident, se déclare. Elle lui demande une indemnisation de ses frais médicaux.

     

    13/01/2019 : Corse: un chasseur de 84 ans tué d'un coup de fusil, la piste de l'accident privilégiée

    Dimanche en début d'après-midi, un chasseur de 84 ans est mort après avoir été atteint par un tir de fusil. Selon les premiers éléments connus, le coup serait parti accidentellement depuis l'arme d'un autre chasseur.

    Selon les premiers éléments connus, il s'agirait d'un tragique accident. Un homme de 84 ans est mort ce dimanche 13 en début d'après-midi lors d'une partie de chasse. La victime, un chasseur, a été tuée par un coup de feu tiré accidentellement par un autre chasseur.

    Les faits se sont déroulés sur la commune de Carpineto dans le département de la Haute-Corse, comme le rapporte le quotidien Corse Matin.

    Lorsque les sapeurs-pompiers, appelés suite à la tragédie, sont arrivés sur les lieux du drame, ils n'ont pu que constater qu'il était trop tard. Le malheureux était déjà mort abattu par un coup de fusil. Une enquête a été immédiatement ouverte par le parquet de Bastia et confiée aux brigades de gendrmes de Penta di Casinca et de Piedicroce.

    Selon les premiers éléments connus, et révélés par le journal local, c'est bien la piste de l'accident qui semble se dessiner. Le coup de feu mortel a été tiré par un autre chasseur qui accompagnait la victime et qui a fait une chute, ce qui aurait fait partir le coup.

    Ce drame serait le premier accident de chasse mortel recensé pour l'année 2019. Selon les données de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), il y a chaque année entre 120 et 150 accidents liés à la chasse dont une dizaine sont mortels. Un chiffre constamment en baisse depuis 20 ans: il y avait eu sur la saison 2001-2002 pas mois de 31 accidents mortels. Dans 80% à 90% des cas selon les années, les victimes sont d'autres chasseurs.

     

    14/01/2019 : Un homme se tue pendant une partie de chasse

    Un septuagénaire s'est tué samedi à Utelle, alors qu'il s'était joint à une partie de chasse. Se trompant de chemin, l'homme aurait emprunté un sentier escarpé bordant une falaise et aurait été victime d'une chute dans le courant de la matinée.

    Son corps inanimé a été retrouvé à 80 mètres en contrebas.

    Pompiers et gendarmes se sont rendus sur les lieux pour tenter de lui porter secours et procéder aux premières investigations.

    Ce chasseur, un Niçois âgé de 75 ans, devait faire l'objet d'une autopsie ce lundi, même si la cause accidentelle du décès ne semble faire aucun doute.

     

    15/01/2018 : Groslée-Saint-Benoit: un braconnier lourdement condamné

    Le jeune chasseur a écopé de quatre mois de prison avec sursis.

    En août 2017, un jeune chasseur avait tué une femelle chevreuil et son faon ainsi que trois poules faisane en pleine réserve naturelle du haut Rhône, de nuit et hors période de chasse.

    Il avait dépecé les corps des meilleurs morceaux et avait jeté les dépouilles enfermées dans un sac dans les eaux du Rhône.

    Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse à quatre mois de prison avec sursis, une interdiction de conduire et de chasser ainsi qu’à des amendes et de lourds dommages et intérêts.

     

    19/01/2019 : Gard : un chasseur hélitreuillé à la suite d'une grave chute à Bessèges

    La victime, secourue par les sapeurs-pompiers de Bessèges, a ensuite été hélitreuillée par un engin de la Sécurité civile en direction du centre hospitalier de Carémeau dans un état grave.

    Âgé d’une quarantaine d’années, un chasseur, à l’occasion d’une battue, a fait une grave chute d'une trentaine de mètres en lisière du cours d’eau de la Gagnières en fin de journée.

    La difficultés d'accès ont nécessité l'intervention des sapeurs-pompiers du groupement de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (GRIMP) en renfort des hommes des Bessèges.

    La victime souffrant d'un traumatisme crânien à été hélitreuillée par un engin de la Sécurité civile vers le centre hospitalier de Nîmes, Carémeau.

     

    21/01/2019 : Chasse: Deux milles pièges destinés à détruire des espèces protégées saisis dans le Var

    Un véritable arsenal destiné à tuer… des rouges-gorges, des fauvettes à tête noire et des rouges-queues. Voilà ce que les agents de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) ont découvert à Sollies-Ville, dans le Var, les 12 et 13 janvier derniers. Un braconnier, déjà verbalisé à plusieurs reprises, a été interpellé.

    Il avait posé des dizaines de pièges destinés à capturer des petits passereaux, protégés en France. Les gardes-chasses ont découvert 1.903 pièges à son domicile, ainsi que 17 armes de chasses. 75 passereaux se trouvaient dans son congélateur et douze tarins des aulnes, une autre espèce protégée, étaient dans une cage.

    Le braconnier encourt deux ans de prison et 150.000 euros d’amende.

     

    22/01/2019 : Couvre-bec vissé dans les narines du gibier, voici ce que l'on trouve dans la campagne héraultaise

    L'association pour la protection des animaux sauvages, l'Apsas, a mis en ligne une pétition contre les conditions d'élevage de ces19 millions d'animaux élevés dans des conditions difficiles et destinés au loisir de la chasse en France. 

    Un couvre-bec vissé dans les narines pour éviter que, dans la concentration, les animaux ne se blessent ou ne se mutilent. C’est l’une des mesures imposées aux 14 millions de faisans et 5 millions de perdrix élevés chaque année en France pour être lâchés sous les fusils chasseurs.

    Les conditions d’élevage de ce gibier sont décryptées dans l’enquête “Cocottes sauvages : de la cage au carnage” publiée par l’Association pour la protection des animaux sauvages.

    Normalement, pour ne pas froisser la fierté du guetteur et peut-être au cas où l’animal survivrait (le plastique empêchant de picorer sérieusement le sol), ce couvre-bec est ôté lors du lâcher… Mais pas toujours. Et le gibier alors faisande sur pied, comme celui-ci, retrouvé récemment du côté de Saint-Clément-de-Rivière.

     

    22/01/2019 : Lot-et-Garonne : il visait un chevreuil… et blesse un autre chasseur

    Le jeune homme, blessé sans gravité, a porté plainte contre le tireur. Les faits se sont déroulés, samedi, dans la commune de Rayet.

    C’est une journée de chasse qui a pris un tour inhabituel. Un chasseur a été légèrement blessé, samedi, sur la commune de Rayet, lors d’une battue. Il a été touché par un camarade qui visait un chevreuil, courant entre les deux postes. 

    La victime de 22 ans, qui a reçu du plomb à la joue et dans une cuisse, est venue porter plainte le lendemain, à la gendarmerie de Monflanquin.

    Un incident "rare"

    D’après Alain Gigounoux, directeur de la Fédération départementale des chasseurs, "ce genre d’accidents sont très rares". Bien qu’il n’y ait pas de "risque zéro", il rappelle que "la fédération a réduit à un niveau proche de néant, le nombre d’incidents de chasse".

    "Il y a toujours une part de risque" a tout de même concédé le directeur. Mais les organisateurs de battues sont régulièrement formés afin d’éviter ce type de problèmes.

    Bien que la Fédération n’avait pas eu, ce mardi, connaissance de l’accident, Alain Gigounoux a précisé qu’elle tâcherait d’en savoir plus sur les circonstances, soulignant que "tout incident de la sorte doit faire l’objet d’une déclaration."

     

    22/01/2019 : Des oiseaux protégés tués par des chasseurs dans les marais de la Dives

    Samedi 19 janviers 2019, des agents de l'ONCFS ont découvert deux cadavres d'oiseaux protégés dans les marais de la Dives. Les armes de cinq chasseurs ont été saisies.

    Dans la nuit du samedi 19 janvier 2019, les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) se sont rendus dans les marais de la Dives, dans le Calvados.

    Ils ont mené une opération de police « visant au contrôle d’installations de chasse de nuit du gibier d’eau, les gabions ».

    Leur chasse « est strictement interdite » 

    Les agents de l’ONCFS ont découvert les cadavres de deux Tadornes de Belon, une espèce protégée « dont la chasse est strictement interdite ». L’ONCFS indique :

    Au regard de cette infraction, les contrevenants encourent une peine passible de 2 ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende, le retrait du permis de chasser pour une durée de 5 ans avec obligation de repasser l’examen du permis de chasser ainsi que la confiscation des armes.

    Les armes saisies

    Les armes et les deux oiseaux ont été saisis. Plusieurs autres infractions ont été relevées à l’encontre des cinq chasseurs présents dans le gabion, ajoute l’Office national de la chasse et la faune sauvage dans un communiqué :

    Elles concernent l’utilisation de munitions au plomb dans les zones humides, le non-respect du maximum d’appelants autorisé, l’utilisation d’espèces d’appelants non autorisées (Sarcelle du Chili) ou le défaut d’assurance. Le montant total des peines encourues s’élève à 5 250 euros.

     

    24/01/2019 : Les petits passereaux toujours victimes de braconnage, la LPO Provence-Alpes-Côte d'Azur se porte partie civile

    Malgré leur protection depuis plus de 50 ans et la constante diminution de leurs populations, les petits passereaux de nos jardins continuent d'être tués par des méthodes d'un autre âge.

    Ces derniers jours, deux personnes ont été interpellées par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS, Police de l'environnement) piégeant notamment des Rougegorges familliers. Ces oiseaux étaient destiné à être consommés.

    Il est inadmissible qu'une telle "traditions" perdure de nos jours.

    La LPO PACA se portera partie civile dans ces deux affaires et compte bien faire réparer le préjudice écologique.

    Nous devons tous lutter contre ces pratiques. N'hésitez pas à signaler ces comportements à l'ONCFS de votre département et à la LPO PACA.

     

    25/01/2019 : La chasse aux douilles enfin ouverte en Haute-Corse

    Les chasseurs, en passe de devenir plus vertueux, ont commencé la collecte et le recyclage des cartouches. Un ramassage maximum est demandé, via les sociétés et même les armuriers.

    Les douilles de cartouches de chasse sont faites de matériaux qui non seulement ne vont se dégrader que très lentement dans la nature, mais qui sont également sources de pollutions visuelle et chimique appelées à finir dans les eaux et les sols.

    Conscients de cette réalité, les chasseurs en Corse ramassent heureusement de plus en plus les douilles de cartouches tirées, mais pour finir où ? Au mieux avec les ordures ménagères, ou alors brûlées.

    Il y a bien eu jusqu'à aujourd'hui au nord comme au sud des bonnes volontés et des "operate" qui ont oeuvré à la sensibilisation du ramassage dans la nature des cartouches tirées.

    Mais le conseil d'administration de la fédération des chasseurs de Haute-Corse a considéré que cela ne suffisait pas et qu'il fallait à présent passer à un niveau supérieur : organiser la collecte de ces douilles chez les chasseurs, et surtout réserver à ces déchets un traitement durable en adéquation avec notre époque, où l'essentiel des déchets peut et doit être valorisé.

    À moyen terme, peut-être même à la saison de chasse prochaine (2019-2020), la CdC et l'OEC pourront prendre le relais pour organiser cette collecte au niveau insulaire via les communautés de communes en charge de la collecte des déchets.

    Mais en attendant cette étape, la fédération a décidé de faire au mieux pour que déjà, avant la fin de l'actuelle campagne de chasse qui se termine le 28 février, un maximum des cartouches qui seront tirées soient stockées pour ne plus finir dans la nature, dans les poubelles ou en cendres.

    Appel lancé aux sociétés

    "Notre souhait c'est que les chasseurs de Haute-Corse soient montrés en exemple et aujourd'hui ils doivent commencer à ramasser très régulièrement leurs douilles. Eux qui sont parfois stigmatisés, doivent adopter ce geste écologique.

    C'est la communauté de communes Calvi-Balagne qui a été pionnière dans ce domaine maintenant, nous attendons que tous les chasseurs soient concernés", a précisé le président de la fédération 2B, Jean-Baptiste Mari.

    Un appel a été donc lancé par courrier aux sociétés de chasse du département afin qu'elles appellent tous leurs chasseurs à rapporter dans un même endroit de la commune les douilles des cartouches qu'ils ont tirées.

    Deux recommandations "express" sont jointes à cet appel : il faut bien s'assurer qu'il n'y ait que des douilles de cartouches de chasse dans les sacs ou conteneurs prévus et les cartouches de carabines (en laiton) ne doivent pas être mélangées aux cartouches de fusils, mais déposées dans une boîte ou un sac à part.

    La fédération informera ensuite après la fermeture de la chasse chaque société de chasse sur le ou les points de collecte où elles pourront déposer leurs douilles.

    Suivant leur volume, ces douilles partiront ensuite au recyclage dans une usine sur le continent, car il faut savoir que seuls deux sites en France sont en mesure de faire cette valorisation.

    Le président Jean-Baptiste Mari espère que pour tous les chasseurs sans sociétés de chasse, les armuriers pourront aussi jouer le jeu et inviter les chasseurs à ramener leurs douilles au magasin.

    Les commerçants volontaires n'auront ensuite plus qu'à joindre la fédération qui les orientera sur les points de stockage choisis.

    À l'heure où la recherche d'un développement durable est devenue une ligne majeure de programmation pour la plupart des politiques, celle de la gestion de la chasse ne fait pas exception.

    En Haute-Corse, les chasseurs, à travers ces concepts de durabilité et de responsabilité, en apportent la preuve.

     

    26/01/2019 : St-Benoît: Des chasseurs marrons de cerfs condamnés

    Quatre hommes ont une passion commune: la chasse. Malheureusement, le gibier classique ne leur suffit pas. Leur péché mignon, c'est le braconnage de cerfs. 

    Pas de chance pour eux, ils sont tombés sur un éleveur qui s'est montré plus malin qu'eux.

    Un Bénédictin, agacé de découvrir ses bêtes sauvagement abattues, a placé des caméras. En 2014, quelques semaines seulement après les avoir placées, il est capable de fournir aux gendarmes les portraits de ses voleurs.

    Les hommes ont été placés en garde à vue. La scène passée au peigne fait ressortir des hommes qui n'ont peur de rien. Ils n'hésitaient pas à chasser "en plein jour et armés jusqu’aux dents de fusils de calibre 22 avec silencieux et lunettes", souligne le JIR.

    Les chasseurs étaient équipés d'une douzaine de fusils de gros calibre qui ont tous été saisis lors des perquisitions. Lors de leur comparution hier devant le tribunal correctionnel, ils ont avoué à la barre qu'une partie de leurs prises était destinée à leur consommation personnelle. 

    "Les trois plus âgés, tous inconnus de la justice, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis". Quant au quatrième, "déjà condamné à 16 reprises, il écope pour sa part de 180 jours amendes à 15 euros qui se transformeront automatiquement en journée de prison en cas de non-paiement".

     

    27/01/2019 : Blessé par un tir de chasse : grave accident dans le Doubs

    Une balle destinée à un chevreuil a traversé la cuisse d’un chasseur, ce dimanche après-midi à Vellerot-lès-Belvoir (Doubs). La thèse de l’accident est retenue, explique le parquet de Besançon.

    Même si tout est mis en œuvre pour réduire les risques, l’accident reste la hantise des amateurs de chasse. Cette réalité a frappé de plein fouet les membres de l’association communale de Vellerot-lès-Belvoir (Doubs), où les secours ont été appelés de toute urgence, ce dimanche vers 16 h 30.

    Alors qu’ils traquaient un chevreuil, les chasseurs ont ouvert le feu une première fois, puis une seconde fois, explique le parquet de Besançon, saisi de l’affaire. La salve a été fatale à la bête, mais un autre chasseur se trouvait de toute évidence dans l’angle de tir.

    L’homme s’est écroulé au sol, happé par une balle. Celle-ci a traversé sa hanche. Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé, mais les pompiers et le Smur ont dû le médicaliser sur place, avant de le transporter à l’hôpital.

    Auditions à la gendarmerie

    Pour le parquet, la piste accidentelle ne faisait aucun doute, ce dimanche soir. Le tireur et les témoins devaient être entendus dans la foulée par les gendarmes, à qui a été confiée l’enquête. « Les investigations vont être menées pour comprendre ce qui a pu se passer exactement, même si a priori, aucune infraction n’a été constatée », détaille la vice-procureur de la République, Margaret Parietti.

    L’arme qui a blessé le malheureux - un habitant du village âgé de 43 ans - a été saisie le temps de la procédure. Selon le maire de Vellerot-lès-Belvoir, l’homme qui a tiré, comme celui qui a été blessé, sont deux chasseurs expérimentés.

     

    27/01/2019 : Seine-Maritime. Une buse et un faucon retrouvés blessés près de Forges-les-Eaux

    Depuis le début janvier, une buse et un faucon crécerelle ont été sauvés d'une mort certaine par un habitant de La Ferté-Saint-Samson près de Forges-les-Eaux.

    Début janvier, Arnaud, un habitant de La Ferté-Saint-Samson près de Forges-les-Eaux a d’abord découvert un faucon crécerelle blessé à l’aile. Il a eu le bon réflexe de le porter au centre d’hébergement et d’études sur la nature et l’environnement (CHENE) à Allouville-Bellefosse. Quelques jours plus tard, il découvrait une buse juste à côté de chez lui.

    « Il avait l’aile abîmée mais le CHENE n’est pas en mesure de déterminer la cause exacte de sa blessure ».

    Le faucon est donc resté en observation dans les locaux de l’association cauchoise.

    Et samedi 19 janvier, Arnaud est à nouveau tombé sur une buse dont l’os de l’aile était cassé. Là encore, impossible de déterminer les causes exactes de sa blessure.

    L’animal a-t-il été victime d’un choc ou d’un tir de chasseur ?

    « Au CHENE, ils n’ont pas pu le déterminer » explique Arnaud.

    Aujourd’hui, la buse n’est pas encore sauvée.

    « Lorsque je l’ai trouvé, elle était faible. Il faut du temps pour qu’elle s’acclimate à la volière ».

    Rappelons que la buse comme le faucon sont des animaux sauvages et migrateurs. Ces rapaces sont interdits à la chasse. Et leur présence dans nos régions en cette période hivernale n’a rien d’exceptionnel.

    Ils sont en période migratoire et viennent régulièrement se reposer chez nous.

    Quoi qu’il en soit, si vous croisez ce type d’oiseau en difficulté, pensez à prévenir le CHENE dont la mission est justement de leur porter secours.

     

    28/01/2019 : Le Villeurbannais roulait avec un fusil de chasse à bord

    Jeudi dernier, un habitant de Villeurbanne âgé d'une quarantaine d'années a eu la mauvaise surprise d'être contrôlé.

    Car il roulait dans Rillieux-la-Pape sans permis de conduire et sous l'emprise de l'alcool. De plus, les policiers ont retrouvé à bord du véhicule un fusil de chasse, 103 cartouches ainsi qu'un couteau. L'homme, chasseur, revenait d'une battue durant laquelle il avait tué un sanglier. Il avait ensuite fêté la prise en buvant avec ses amis.

    Au domicile de l'individu déjà condamné à 12 reprises par le passé, les enquêteurs ont également mis la main sur cinq autres fusils.

    Le Villeurbannais a reconnu partiellement les faits. Il sera jugé ce lundi et a été écroué suite à sa présentation au parquet.

     

    29/01/2019 : Accident de chasse dans le Brivadois: un automobiliste atteint par des plombs à un bras

    Le chasseur mis en cause, âgé de 84 ans, aurait souhaité tirer sur une biche.

    Un accident de chasse s’est produit dans la commune de Léotoing, lundi après-midi. « Ça aurait pu être grave, confirme le maire, Stéphane Bard, qui s’est déplacé sur les lieux, mais tout le monde s’en tire bien. »

    Il était 15 h 15. Une battue organisée par l’ACCA locale bat son plein entre les bois et les champs à proximité de la petite route départementale n° 19. Tout à coup, un automobiliste est touché. « Il a été atteint à un bras par des projectiles », indique, dans un premier temps, une source proche du dossier. Les sapeurs-pompiers et les gendarmes se rendent sur les lieux. Les premières constatations démarrent.

    Une distance de 200 mètres entre le chasseur et la voiture

    Selon nos informations, la victime a reçu des éclats de plomb. Elle a été touchée à la main et à l’épaule. « Il s’agit d’un impact sur le pouce et d’une égratignure à l’épaule », tempère la même source. Selon nos informations, le chasseur mis en cause, âgé de 84 ans, aurait souhaité tirer sur une biche. La voiture et le conducteur touchés se trouvaient à 200 mètres de là, d’après les premiers éléments.

    Les sapeurs-pompiers ont pris en charge le conducteur légèrement blessé, un homme de 40 ans, et le chasseur octogénaire, très choqué par ce qu’il s’est passé. Tous ont deux ont été évacués aux urgences du centre hospitalier de Brioude.

    L’automobiliste blessé rendait visite à ses amis chasseurs. Il ne porterait visiblement pas plainte contre son camarade.

     

    31/01/2019 : Montmorillon: tiré comme un lapin au retour d'une chasse au canard

    Une double volée de plombs vient de ruiner la belle amitié entre deux jeunes chasseurs de Montmorillon ce week-end.
    La suite d’un repas très alcoolisé au retour d’une partie de chasse au canard et d’un petit accrochage routier.
    Samedi soir donc, Baptiste reprend la route de Montmorillon suivi par Alexandre au volant de l’Audi de maman.De dos

    Malgré sa forte alcoolémie, le premier s’arrête au cédez-le-passage. Pas Alexandre qui vient l’emboutir. C’est le point de départ de l’embrouille entre les deux amis qui poursuivent la discussion au domicile des parents de Baptiste. Il finit par en avoir marre et lui demande de repartir.
    Discrètement, Alexandre casse son fusil resté dans son fourreau glisse deux cartouches et fait feu alors que Baptiste lui tourne le dos.
    Le tireur tourne les talons et repart avec son frère Nicolas.
    Les gendarmes sont prévenus quand Baptiste se présente aux urgences les chevilles criblées de plombs. Alexandre est cueilli au saut du lit pour tentative de meurtre, les gendarmes retrouvent au passage du shit et de l’herbe dans sa table de chevet.
    Après deux jours d’enquête, la justice a rétrogradé dans les poursuites, retenant des violences avec arme et une ITT de trente jours. Alexandre, intérimaire de 24 ans, se retrouve penaud et jugé en comparution immédiate.
    « J’avais bu, je m’en veux, c’est quand même un ami, je me suis emporté, je n’étais plus maître de moi ! »
    La présidente Rousseau s’étonne que le jeune homme gaucher, en arrêt de travail pour un doigt cassé à la main… gauche, puisse tirer et continue à le faire ! « On m’a enlevé les broches il y a quinze jours, mon père m’a payé le permis, ça m’embête de ne pas y aller », lâche le tireur avec candeur !
    Ce qui embête Me Grandon, pour la partie civile, c’est la psychologie de ce jeune chasseur sans limites. Et les suites médicales pour son client dont les plombs ne peuvent être extraits.
    Le procureur Thévenot, lui, s’inquiète des non-dits, de ces décharges de plombs qui semblent aussi venir libérer des rancœurs contenues.
    Feu aux poudres

    Il réclame trois années de détention et l’incarcération du prévenu connu jusque-là pour des vols. Il rajoute l’interdiction de détenir une arme durant cinq années.
    Décidément, ces plombs inspirent les saillies. Après la présidente qui évoque en ouverture d’audience « un incident qui met le feu aux poudres », c’est la défense qui assure que son client a… « pété les plombs » !
    C’est pas faux… mais Me Dusch tempère dans la foulée d’un incontournable « si vous me passez l’expression » ! Elle trouve surtout que la charge du procureur est lourde contre un jeune homme inséré socialement et jamais poursuivi pour des violences.
    Alexandre écope finalement de trois ans de prison dont deux ferme avec mandat de dépôt.
    Il lui est interdit de détenir une arme et de chasser.

     

    31/01/2019 : Vendée. Une meute de chiens chute dans une carrière

    L’accident s’est produit lors d’une chasse à courre, mercredi 31 janvier, à Sainte-Florence. Quatre chiens sont morts. Neuf autres seraient dans un état critique.

    La chasse à courre s’est terminée de façon tragique… pour les chiens, à Sainte-Florence (Vendée). Mercredi 30 janvier, vers 16 h, une meute de chiens de chasse est aux trousses d’un chevreuil. L’animal se dirige droit vers la carrière des Lombardières. Treize chiens n’ont pu freiner leur course à l’approche d’un ravin. Ils ont fait une chute d’une trentaine de mètres.

    La grande échelle déployée

    Les sapeurs-pompiers ont déployé de gros moyens, notamment la grande échelle, pour tenter de sauver les animaux. Quatre chiens sont morts. Neuf autres seraient dans un état critique.

    « Ce n’est pas la première fois que ça arrive. Mais ce genre d’accident reste très rare », selon François Gilet, gérant de la carrière Mousset.

    Alerté par les pompiers, Nicolas Rouet, premier adjoint au maire de Sainte-Florence, s’est rendu sur les lieux. Il indique : « J’habite depuis près de vingt ans ici, et je n’ai jamais vu ça. »

     

    01/02/2019 : Bois d’Avaugour : un opposant à la chasse à courre victime d’une attaque au lisier

    La confrontation entre chasseurs à courre et opposants n'a finalement pas eu lieu au Bois d'Avaugour ce samedi. Un anti-chasse a cependant été agressé à Rennes.

    Samedi 26 janvier, les opposants à la chasse à courre dans le massif d’Avaugour-Bois Meur s’étaient donné rendez-vous à 10 h dans le bourg de Saint-Péver, afin de montrer leur désapprobation quant au retour de la vénerie sur le massif depuis quelques années.

    Répondant à l’appel de l’association Arpe (Association de recherche et de protection de l’environnement des cantons de Plouagat et de Châtelaudren), avec le soutien du collectif AVA Bretagne, ils étaient une quarantaine à se présenter malgré la météo peu clémente.

    Des personnes de tous âges et de nombreuses communes (Saint-Fiacre, Saint-Péver, Plouagat, Boquého, Guingamp, Saint-Donan, etc.) avaient décidé de suivre la chasse dans le but de faire pression sur l’équipage et les veneurs.

    Contrairement à la première confrontation, ce samedi il n’y avait aucun chasseur en gilet jaune pour faire face aux manifestants dans le bourg de Saint-Péver.

    Une attaque à Rennes

    Pourtant, Jimmy Nédellec, meneur d’AVA, avait été mis dans l’ambiance dès le tout début de la matinée : alors que les militants de l’association se retrouvaient sur un parking de Rennes pour faire du covoiturage jusqu’à Saint-Péver, Jimmy Nédellec et d’autres membres de l’association ont été attaqués par trois personnes cagoulées, qui ont versé le contenu d’une bouteille remplie de lisier sur la tête du leader d’AVA.

    « Nous avons réussi à attraper une des trois personnes qui nous ont attaqués alors qu’elle se dirigeait vers le métro. Après lui avoir retiré sa cagoule, nous avons constaté qu’il s’agissait d’un jeune veneur du rallye Armor, faisant partie de l’équipage de Véronique Méheust, vice-présidente du département et pratiquante de la chasse à courre », explique Jimmy Nédellec.

    Au Bois d’Avaugour, il s’est vite avéré au fil des heures que la chasse n’aurait pas lieu, deux chevaux et quelques chiens ayant finalement été trouvés sillonnant le bois.

    « Voyant le nombre d’opposants, nous avons décrété que les conditions pour chasser en toute sécurité n’étaient pas réunies. Mais nous avions tout de même décidé de faire comme si la chasse avait lieu, cela permettant de concentrer l’action d’AVA sur le massif et ainsi de laisser à d’autres équipages dans d’autres forêts, le loisir de chasser en paix », explique François Beaupied, du rallye Armor.

    Il annonce même que la vraie chasse à courre, qui aurait dû se tenir aujourd’hui, s’est en fait déroulée bien tranquillement dans la forêt il y a quelques semaines de cela.

    François Beaupied remercie presque le collectif de ces confrontations incessantes puisque « l’action d’AVA a solidarisé et fédéré les chasseurs à courre, mais aussi le monde de la chasse en général ».

    « Solidarité entre chasseurs »

    Il admire d’ailleurs « la solidarité entre chasseurs et veneurs » et rappelle que « la chasse à courre est avant tout un moment de convivialité entre personnes amoureuses de la nature et des animaux et que nombreux sont ceux qui se joignent à eux uniquement pour « admirer la beauté du spectacle ».

    De leur côté, les membres de l’Arpe, bien que rassurés par la mobilisation croissante, ne décolèrent pas et condamnent toujours le retour de la chasse à courre sur le massif alors qu’elle avait été proscrite pendant 10 ans. Ils visent notamment Véronique Méheust (vice-présidente du Département, chargée de l’environnement) qui selon eux « persiste toujours dans le conflit d’intérêts en rétablissant la chasse à courre dans cette forêt, alors qu’elle est elle-même pratiquante de la chasse à courre ».

    « Nous attendons de Monsieur Alain Cadec (président du Département) qu’il mette fin à ce conflit d’intérêts. Nous manifestons sans violence, notre seul intérêt étant l’intérêt collectif et nous espérons pouvoir amplifier le phénomène ! » souligne Ange Nabucet, membre de l’Arpe.

    Un nouvel appel à manifester a déjà été lancé par l’Arpe, pour perturber le troisième et dernier acte de vénerie prévu dans le massif d’Avaugour. Une mission sans doute impossible, étant donné que la date retenue par les chasseurs demeurera sûrement secrète, afin qu’aucun opposant ne vienne perturber le bon déroulement de la dernière chasse à courre de la saison.

     

    02/02/2019 : Gièvres : la balle tirée par un chasseur finit dans la vitre de la supérette

    Ce samedi 2 février, dans la matinée, une cartouche d'un chasseur a terminé sa course dans une vitre du magasin La Gariguette à Gièvres. Le tireur a été identifié, l'enquête doit déterminer s'il s'agissait d'un tir direct ou si la balle a ricoché.

    Petite frayeur ce matin du samedi 2 février 2019 pour les salariés du magasin La Gariguette, à Gièvres. Le commerce de vente directe de fruits, légumes, fromages et vins, situé dans la zone d'activité Les Grands Chênes, a été victime d'un léger accident de chasse.

    Une cartouche tirée par un chasseur a terminé sa course dans une vitre du magasin. L'incident aurait pu être dramatique, mais aucun blessé n'est à déplorer. La balle a en fait traversé une vitre se trouvant dans l'arrière-boutique, et non la partie commerciale. Le gérant du commerce n'a pas souhaité faire de commentaire.

    Les gendarmes, appelés sur place, ont rapidement identifié le tireur fautif, qui sera entendu prochainement. L'enquête devra déterminer si le tir était direct, ou si la balle a ricoché avant de se diriger vers le commerce.

     
     

    L'arrêté ministériel autorisant la chasse aux oies cendrées jusque fin février déchaîne les anti-chasse.

    C’est clairement une sacrée victoire pour les chasseurs qui, depuis des années pour ne pas dire des décennies, se battent pour les prolongations de la chasse aux oies en France.

    En effet, chaque année, la question se pose et devient sujet – ou pas, selon les gouvernements – a dérogation pour quelques jours de chasse en février.

    Alors que les anti-chasse bataillent pour une fermeture stricte de toute action de chasse au 31 janvier, les chasseurs réussissent ponctuellement à obtenir une prolongation jusque mi-février, mais cette année la nouvelle est encore meilleure.

    Un ministre écolo qui réjouit les chasseurs…

    En effet, François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, ancien d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), a du certainement beaucoup prendre sur lui pour signer l’arrêté ministériel donnant l’autorisation de chasser les oies cendrées tout au long du mois de février, sur la condition toutefois d’un total de prélèvements  fixé à 4 000 oies cendrées en février 2019 sur l’ensemble du territoire.

    Pour cette année 2019 donc, et jusque fin février, le texte officiel précise : « Tout chasseur ayant prélevé une oie cendrée doit l’enregistrer en temps réel, dès qu’il est en possession de l’oiseau capturé, sur l’application mobile « chassadapt » mise à sa disposition par la fédération nationale des chasseurs. A défaut d’enregistrement, le chasseur se trouve en infraction »

    Une promesse du président Macron

    Il s’agissait là de respecter aussi la parole présidentielle de 2018, lorsque Emmanuel Macron avait garanti qu’il avait entendu les chasseurs à ce sujet.

    Ces derniers faisant valoir l’argument fer de lance qu’ils revendiquent depuis des années : l’interdiction d’abattre un quota d’oies en France, alors même que dans les pays du nord – Pays-Bas ou encore Scandinavie – on organise des « prélèvements massifs » pour éviter notamment les dommages aux cultures.

    156 000 oies massacrées dans les pays du nord

    Nicolas Lottin, président des chasseurs de baie de Somme, dénonce depuis longtemps la protection des oies en France notamment au travers la directive européenne « Oiseau », alors même qu’elles sont « massacrées » en Europe du Nord et que les habitudes de migration ont beaucoup évolué avec les changements climatiques.

    Et ce dernier d’avancer la somme de 106 millions d’euros, dont 45 millions d’euros financés par l’Europe et 61 millions d’euros par les Pays-Bas, au sujet de la « problématique » des oies dans ce pays. « C’est une destruction d’ampleur industrielle de 156 000 oiseaux », toujours selon le président des chasseurs de la baie de Somme, qui assure que les oies tuées en France sont bien les mêmes que celles retrouvées en Hollande, « nous avons retrouvé des baques hollandaise sur des oies prélevées en baie de Somme, ce sont bien les mêmes individus« . 

    « L’Europe n’est pas hostile a une prolongation pérenne de la chasse aux oies cendrées »

    Sur la même ligne à ce sujet, Eric Kraemer, président des chasseurs de baie d’Authie Sud : « c’est la promesse tenue faite aux chasseurs par le président de la République. on ne peut que s’en réjouir et la saluer« , « je retiens aussi et surtout que l’Europe a récemment fait part d’un courrier officiel expliquant qu’elle n’était pas hostile à la prolongation de ces dates de manière plus pérenne afin de réguler les populations d’oies cendrées« .

    Et de prévenir en conclusion : « surtout qu’on ne nous oppose pas l’argument selon lequel les oies qui passent au-dessus de notre territoire ne sont pas les mêmes que celles qu’on retrouve en Hollande car nous avons un suivi scientifique réalisé à l’aide de balise qui montre très bien le chemin parcouru par les oies et atteste formellement que ce sont les mêmes« .

    Dans tous les cas, il s’agit de rappeler que ce dispositif autorisant la chasse jusque fin février concerne les oies cendrées, pour les autres variétés d’oies (dites « rieuses » ou « des moissons ») celles-ci ne sont officiellement chassables que jusqu’au 10 février.

    "Les chasseurs sont bien incapables de distinguer les trois espèces d’oies"

    Naturellement plusieurs associations de protection des animaux et de la faune sauvage ont déjà fait appel à cet arrêté,à commencer par la Ligue Protectrice des Oiseaux (LPO) qui explique sur son site internet : « La LPO vient de déposer deux recours au Conseil d‘Etat contre cet arrêté, l’un visant son annulation et l’autre, plus urgent, demandant sa suspension immédiate ».

    Et d’argumenter non sans véhémence : « les chasseurs sont bien incapables de distinguer les trois espèces d’oies après le 10 février, s’agissant pour grande partie d’une chasse de nuit, et si les contrôles sont fatalement limités notamment par les faibles effectifs des agents de l’ONCFS« . (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage)

    Selon le communiqué (à consulter dans son intégralité ici) la LPO observe furieuse : « Qu’importe si le Président de la République qui se dit européen convaincu méprise la Directive oiseaux approuvée par la France il y a 40 ans qui dit que les Etats membres ne doivent pas chasser les oiseaux migrateurs de retour sur leurs lieux de nidification« , « Qu’importe si 11 arrêts concordants du Conseil d’Etat ont confirmé, année après année, que la date de fermeture des oies sauvages doit être le 31 janvier afin de respecter la migration prénuptiale des oiseaux qui débute, selon les études les plus récentes, à partir du 20 janvier (et de plus en plus tôt avec le réchauffement climatique)« .

    Dans les prochains jours, le conseil d’Etat donnera son avis quant à la recevabilité des deux recours, à commencer par celui de la suspension immédiate de cette disposition qu’on n’attendait plus parmi les chasseurs depuis plus de vingt ans et une certaine « loi chasse » signée de Dominique Voynet, alors ministre de l’Ecologie du gouvernement Jospin, et qui avait littéralement déchaîné les rangs des chasseurs et tout particulièrement des sauvaginiers…

     

    03/02/2019 : Accident de chasse : Condamné à 12 mois avec sursis pour avoir tiré sur un autre chasseur

    Lors d'une partie de chasse à Monjustin en 2016, le prévenu voulant tirer sur un sanglier, avait touché un autre chasseur, le blessant gravement à l'épaule.

    Lors d'une partie de chasse à Monjustin (Alpes-de-Haute-Provence) en 2016, le prévenu voulant tirer sur un sanglier, avait touché un autre chasseur, le blessant gravement à l'épaule.

    L'homme, un Nîmois de 57 ans, était jugé devant le tribunal correctionnel de Digne les Bains pour blessures involontaires.
    « Négligence, erreur de jugement ou maladresse, vous n’avez pas à juger d’acte d’homicide involontaire par manquement délibéré », soulignera Pauline Loine substitut du procureur de la République, «  toutefois le manquement au règlement doit être relevé dans les débats ».

    La dernière sortie de ces deux chasseurs s’est en effet terminée sur un accident qui aurait pu tourner au drame fatal.« A quelques centimètres prés, c'était en plein cœur ! ».

    Tir fichant ?

    Le 3 janvier 2016, les deux amis qui chassent de concert depuis près de 30 ans, se retrouvent pour traquer le lièvre et la bécasse. Après une matinée infructueuse, ils décident de déjeuner puis de changer de site. Alors que la victime se poste au bas d'une colline, « sur une charbonnière », le prévenu s’éloigne pour lui rabattre le gibier.

    En chemin, apercevant un sanglier, il change de munition et tire en direction de l'animal. Le tir rate sa cible et touche son collègue caché par les broussailles. La balle traversera l’épaule gauche de la victime occasionnant une grave blessure avec une ITT de 90 jours, qui le laisse trois ans après sans l’usage de son bras. L’expertise médicale décrira une blessure « ronde » occasionnée par une balle non déformée, donc n’ayant rencontré aucun ricochet.

    Le tribunal présidé par Géraldine Frizzi, s'est notamment attaché à déterminer la trajectoire du tir, « réglementairement fichant » ou pas.

    « J'étais surélevé par rapport à lui », dira le prévenu pour sa défense. Son avocat Me Mohad Chibout, ajoutera « la victime a voulu aller voir son chien qui aboyait, elle n'aurait jamais du bouger de la charbonnière ».

    Le tribunal a reconnu le chasseur coupable, et l'a condamné à 12 mois avec sursis, avec un retrait définitif de chasser et la confiscation de son arme. En outre il a prononcé le renvoi sur intérêts civils, et le versement d'une provision de 20 000 €.

     

    04/02/2019 : Île d’Oléron : un chasseur blessé par… un autre chasseur qui lui a tiré dessus

    Un chasseur a été lourdement blessé au bassin pendant une battue au sanglier, dimanche matin. Une enquête est ouverte.

    L’enquête déterminera s’il s’agit d’une bévue qui a entraîné ce qui serait alors un accident de chasse. En tous cas, les faits sont avérés : ce dimanche en fin de matinée, alors qu’il faisait un temps clair et ensoleillé, un chasseur a tiré sur un autre et l’a blessé assez lourdement.

    En pleine battue au sanglier, organisée par la société de chasse locale dans les marais d’Ors, au Château-d’Oléron, un chasseur, Christophe Ortolan, lève un animal qui prend la fuite. Aussitôt, un autre chasseur, situé à 200 mètres environ du premier, fait feu et blesse non pas l’animal mais son collègue.

    Fracture du bassin

    Atteint à la cuisse droite et à la hanche par un seul tir à la balle Brennecke calibre 12, prévue pour les battues de grand gibier, Christophe Ortolan souffre d’une fracture du bassin. Dimanche, pour le secourir, les pompiers se sont rendus sur place, de même que le Samu de La Rochelle, venu à bord de l’hélicoptère de la Marine. La victime a été transportée à l’hôpital de Rochefort.

     

    04/02/2019 : Un suiveur condamné à 400 euros d’amende après une bagarre en marge d’une chasse à courre à Compiègne

    La saison dernière, partisans et opposants à la chasse à courre se sont affrontés en forêt de Compiègne. Ce climat sous haute tension avait donné lieu à des accusations et des plaintes en justice des deux côtés. Vendredi 1er février, devant le tribunal de police de Compiègne, un suiveur était entendu pour des violences commises en réunion à l’encontre d’Adrien Lestienne, 31 ans, militant d’Abolissons la vénerie aujourd’hui (AVA). Le tribunal a condamné le suiveur à une amende de 400 euros et devra indemniser la victime à hauteur de 300 euros pour les dommages et intérêts.

    Le 17 mars 2018, la saison de vénerie touche à sa fin et la tension est palpable entre les deux camps dans l’Oise. Sur la RN 31, le groupe d’Adrien Lestienne suit l’équipage de la Futaie des Amis : « Je circulais en voiture quand j’ai aperçu deux femmes de notre collectif au bord de la route, avec deux suiveurs à leurs côtés, témoigne la victime. On s’est arrêté car la consigne était d’être au moins à trois pour éviter les soucis. »

    Le ton monte rapidement entre les uns et les autres. « Alors que j’essayais de m’interposer pour faire redescendre la tension, deux hommes sont venus vers moi, m’emmenant vers le fossé. Pendant que le plus vieux m’étranglait, le second, plus jeune, me donnait une quinzaine de coups de poing. » Transporté aux urgences, le militant en ressort avec des blessures et quatre jours d’interruption temporaire de travail. Dès le lendemain, il porte plainte.

    Cette bagarre générale, qui avait rassemblé jusqu’à une trentaine de personnes (chasseurs, suiveurs, militants écolo et automobilistes) avait nécessité l’intervention des gendarmes, avant l’arrivée sur place de policiers de Compiègne, accompagnés des CRS.

    À la barre du tribunal, le suiveur comparaissait seul, sans avocat. Selon Stanislas Broniszewski, porte-parole d’AVA, « la Société de Vénerie l'a totalement abandonné à son sort pour ne pas avoir à assumer sa responsabilité concernant l'orchestration des violences ».

    Selon les protagonistes présents à l’audience, le prévenu a minimisé le nombre de coups donnés, expliquant avoir agi pour défendre son père, aux prises avec un militant.

    Le maître d’équipage de la Futaie des Amis, Alain Drach, n’avait pas été informé de cette audience : « C’est quand même surprenant de juger cette affaire presque un an après les faits, constate Alain Drach, maître d’équipage de la Futaie des Amis. Si c’était si grave, cela aurait dû être jugé dans la foulée. Cela fait partie du passé... Les tensions se sont aujourd’hui apaisées. Nos marcheurs, qui arborent des gilets jaunes, veillent à ce que les militants d’AVA ne transgressent pas la loi. »

     

    05/02/2019 : Un chasseur est blessé par un autre chasseur en pleine battue aux sangliers

    Dimanche en fin de matinée sur l’île d’Oléron en Charente-Maritime, en  pleine battue au sanglier, un chasseur a tiré par mégarde sur un collègue.

    D’après Sud Ouest, une battue au sanglier qui était organisée par la société de chasse locale dans les marais d’Ors, au Château-d’Oléron, a mal tourné.

    Alors qu’un chasseur visait un animal, au moment de faire feu, sa balle a atteint un autre chasseur situé à 200 mètres de lui à la cuisse droite et à la hanche. Touché par la balle de Brennecke calibre 12, prévue pour les battues de grand gibier, la victime souffre d’une fracture du bassin.

    Quant au sanglier, il n’a pas attendu son reste… Il a pris la fuite.

    L’homme a été secouru par les pompiers qui se sont rendus sur place. Le Samu de La Rochelle est venu à bord d’un hélicoptère de la Marine. Le blessé a été transporté à l’hôpital de Rochefort.

    L’enquête devra déterminer les circonstances exactes de cet accident.

     

    05/02/2019 : Un chat visé et blessé par un tir d’arbalète à Weiterswiller : la propriétaire de Nouga lance un appel à témoins

    A Weiterswiller, dans le Bas-Rhin, un chat a été victime d'un tir d'arbalète: une flèche de plus de 7 cm s'est nichée dans le coin de son oeil gauche et a transpercé son crâne. L'animal devrait survivre, mais sa propriétaire lance un appel à témoins pour que ça ne se reproduise pas.

    "J'étais à la maison et j'ai vu mon chat rentrer avec une flèche dans le coin de l'oeil", explique Véronique Henry, la propriétaire de Nouga. Le chat de cette habitante de Weiterswiller a été visé par un tir d'arbalète. "Il ne s'agit pas d'un jouet, insiste-t-elle, encore sous le choc. Une flèche de 7 centimètres s'est nichée dans le coin de l'oeil gauche de l'animal et a transpercé son crâne. Par miracle, aucun organe vital n'a été touché.
    Signalement à la gendarmerie

    Nouga, âgé d'un peu moins de deux ans, devrait survivre mais restera défiguré. "Pour l'instant, il a pu garder son oeil mais on ne sait pas s'il verra encore", indique Véronique Henry. Elle attend des nouvelles après une opération qui a duré trois heures.

    La propriétaire du chat a effectué un signalement à la gendarmerie et a partagé l'image de son chat blessé, en sang, sur les réseaux sociaux. "Je ne l'ai pas fait pour choquer mais pour que ça ne se reproduise pas", souligne-t-elle. Cette dernière possède plusieurs animaux de compagnie et les considère comme des membres de sa famille.
    Après avoir lancé cet appel à témoin, Véronique Henry a reçu des centaines de messages de sympathie mais n'a pas plus d'informations sur l'auteur du tir. Une enquête de voisinnage doit être effectuée par les gendarmes. Il est interdit d'exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques. Blesser un animal ou entraîner sa mort volontairement est puni de 1 500 € d'amende.
     
     
     

    Non, on ne peut pas feindre d’ignorer que l’on ne peut pas chasser la bécasse à la passée à la tombée de la nuit en hiver, soit après 17 heures.

    C’est ce qu’a appris à ses dépens ce chasseur habitant Doingt-Flamicourt, qui a été condamné à un an de suspension de son permis de chasser, 200 euros d’amende et 100 euros à verser à la partie civile, la Fédération de chasse de la Somme.

    Les faits se sont produits en début d’année 2017, mais l’affaire a été jugée en début de semaine devant le tribunal de police de Péronne, car l’avocat du chasseur a demandé son report à plusieurs reprises.

    D’ailleurs, il a demandé en préambule la nullité de la procédure.

    Dans une envolée lyrique, il a soutenu : « Nous allons aller à la chasse aux nullités et je vous assure que nous n’allons pas rentrer bredouilles. » Avant d’énoncer toute une série d’éléments.

    Las, la présidente du tribunal, que l’on ne prend pas pour ce volatile, ne s’est pas laissée abuser par ses effets de manche et elle est restée ferme, en maintenant l’audience.

    Plus tard, le même avocat a demandé la relaxe, prétextant : « Il faut que vous ayez la preuve formelle de l’horaire de tir, après 17 heures, pour le condamner. »

    De son côté, l’avocate de la fédération de chasse de la Somme a soulevé : « Nous sommes contre le braconnage et la chasse à la passée des bécasses, car c’est le moment où ces oiseaux se déplacent pour aller chercher de la nourriture. Il y a des considérations environnementales, qui sont emblématiques et non anecdotiques. Il faut sauvegarder les espèces et chaque goutte d’eau compte. C’est ce que l’on dit aux enfants, et les adultes doivent montrer l’exemple. »
     
     

    Le compagnon à quatre pattes d'une Vaudoise a été abattu par une arme à feu, alors qu'il était en France pour les vacances.

    Marie devait passer quelques jours de rêve à La Réunion. Mais son séjour a pris une tournure pour le moins triste. Sa chienne de 4 ans, placée pour l'occasion chez l'éleveuse qui l'a vue naître, en Seine-et-Marne (F), a subitement disparu samedi lors d'une balade. «Elle se promenait dans les champs, avec un petit groupe de chiens. Tout en jouant, ils se sont éloignés d'elle et sont entrés dans les bois. Mais lorsqu'elle les a rappelés, ils sont tous revenus, sauf Jinko, ma chienne», explique Marie, qui a été immédiatement avertie de la situation.

    Laetitia, l'éleveuse, n'a dès lors eu de cesse de rechercher l'animal, un chien-loup de Saarloos. «Disparaître de la sorte, ça ne lui ressemble pas. Ainsi, nous savions que quelque chose lui était arrivé... Mais quoi? J'ai imaginé tous les scénarios possibles, y compris qu'elle avait pu tomber dans une rivière et être emportée par le courant, mais ce que je redoutais le plus est finalement ce qui s'est réellement produit», raconte Marie, qui habite à Dommartin (VD).

    Trois plombs dans le crâne

    Ce n'est que dans la nuit de dimanche à lundi, vers 2 h du matin, que Laetitia a retrouvé le cadavre de Jinko, grâce au flair de l'un de ses propres chiens. Dès l'ouverture des cabinets, elle a conduit la dépouille chez un vétérinaire, pour la faire examiner. «Son verdict a été sans appel. Ma chienne s'est prise une balle derrière la tête. Et, comme il n'y avait pas d'orifice de sortie, il a fait une radiographie, qui a révélé la présence de trois plombs dans son crâne. C'est donc probablement un fusil de chasse qui a été utilisé pour abattre Jinko», souligne la Vaudoise.

    Au vu de l'emplacement et la précision de la blessure, l'intentionnalité du tir ne fait aucun doute pour Marie. Reste à déterminer la raison d'un tel acte. Le tireur a-t-il cru qu'il s'agissait d'un loup, un animal pourtant protégé? Savait-il que c'était un chien? C'est autant d'inconnues que l'enquête devra mettre en lumière, en marge de l'identification de celui que Marie considère être un assassin.

    Dans tous les cas, la Vaudoise a porté plainte par le biais d'un avocat. «Mais j'ai eu du mal à en trouver un qui accepte de m'aider, car le lobby des chasseurs est très puissant en France et la plupart des avocats ne souhaitent pas s'y frotter. D'autant plus que je veux que justice soit faite pour Jinko, mais aussi que les chasseurs sachent qu'ils ne peuvent pas tirer à tout va, impunément. Il n'est pas normal que les gens aient peur de se promener en forêt, lorsque la chasse est ouverte», insiste Marie.

     

     
    Le tribunal correctionnel de Limoges a condamné ce vendredi 8 février un septuagénaire pour blessures involontaires par violation délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence.
    Les faits remontent à un dimanche ensoleillé de septembre 2018. Le chasseur septuagénaire travaillait chez lui, dans un atelier au fond de son jardin, à Limoges, en bord de Vienne.

    Il aperçoit un faisan, saisit son fusil 22 long rifle muni d’un silencieux et d’une lunette, et tire.

    De l’autre côté d’une haie, se trouve une famille qui pique-nique. Une petite fille de 10 ans est touchée, elle passera 4 jours en réanimation au CHU, blessée au foie et au rein gauche.

    Ricochet

    L’enquête de gendarmerie montre que la balle a traversé le faisan avant de ricocher sur une pierre, pour finalement atteindre la fillette.

    Dans un premier temps, au début de l’enquête, le chasseur a nié avoir pu toucher la petite fille, expliquant que le tir devait venir de l’autre côté de la Vienne.

    Devant cette attitude « non coopérative », la justice pense alors que son tir est peut-être intentionnel. Mais le chasseur reconnaît finalement les faits.

    "On ne va pas chasser comme on fait ses courses"

    Devant le tribunal, le retraité s’excuse, "en tant que père et que grand-père".
    Il explique qu’il ne pouvait pas voir la famille à cause de la haie.
    Le tribunal lui rappelle qu’on ne doit jamais tirer sans visibilité.

    Pour l’avocat de la défense Philippe Clerc, son client n’était pas en action de chasse : "Il ne discute pas le fait qu’une infraction soit commise. Une fois qu’on a admis qu’on a inutilement pris un fusil, si on mesure les conséquences de l’infraction, on s’aperçoit qu’elle n’a pu être réalisée qu’à cause d’un concours de circonstances improbable."

    Mais pour l’avocat de la famille, Olivier Pécaud, les faits restent très graves : "L’action de chasse en elle-même est quelque chose de grave. On ne va pas chasser comme on fait ses courses. On a l’impression que celui qui a commis l’infraction l’a presque fait exprès."

    Il rajoute : "Il va falloir qu’un jour ou l’autre les autorités publiques prennent en main le problème de la chasse. Ça peut s’avérer dramatique, surtout dans un contexte urbain."

    Le chasseur est finalement condamné à 3 mois de prison avec sursis, et à 3 amendes de 150 euros pour action de chasse sans permis, sur le terrain d’autrui, et sans assurance. Ses armes ont été confisquées.
     
     
    Une enquête de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage a permis de mettre en cause un chasseur de la Pévèle dans des affaires d’empoisonnement d’animaux.

    En août 2018, l’Office départemental de la chasse et de la faune sauvage, basé à Louvignies-Quesnoy, est alerté par la découverte de la carcasse d’une buse variable dans un champ de la Pévèle. Ce rapace est une espèce protégée et les services de l’État informent le procureur de la République de l’ouverture d’une enquête. Ils envoient le volatile dans un laboratoire toxicologique.

    Le même jour, les enquêteurs, Bertrand Warnez, chef du service, et Jean-Michel Vasseur, son adjoint, apprennent la mort d’un chien dans le même champ, empoisonné lui aussi par un poison foudroyant.

    Les résultats d’analyses sont sans appel : la buse a été empoisonnée au carbofuran, matière active du Curater, un insecticide puissant et violent utilisé dans les cultures fruitières et maraîchères conventionnelles.

    « Le chien avait les restes du pigeon dans la gueule quand son maître lui a enlevé. Il pesait environ 30 kg et il est mort en 10 minutes, en ayant ingurgité 0,01 g de Curater. »

    Ce désinfectant des sols se présentant sous forme liquide ou en petits granulés noir bleuté, comme le Témik, un produit similaire mais dont la substance active est l’aldicarbe, un poison encore plus foudroyant, utilisé dans la production des betteraves.

    « La buse et le chien ont consommé le même appât, un pigeon mort dans lequel le Curater liquide a été injecté, indique Jean-Michel Vasseur. Le chien avait les restes du pigeon dans la gueule quand son maître lui a enlevé. Il pesait environ 30 kg et il est mort en 10 minutes, en ayant ingurgité 0,01 g de Curater. Le laboratoire toxicologique de Lyon a confirmé tout ça. C’est foudroyant. » Le Témik est interdit depuis 2007 et le Curater depuis 2008. Ils sont tous les deux toxiques par inhalation et mortels par ingestion.

    De quoi tuer tout un village

    Les deux agents de l’Office poursuivent leur enquête. Leur piste les mène jusqu’à un responsable de société de chasse, ancien agriculteur. Une perquisition leur permet de découvrir, dans son garage, une bonbonne ne contenant pas moins de 7 kg de Curater. De quoi tuer la population d’un village de la Pévèle…

    « C ’est la réminiscence d’une pratique qui date des années 1970, époque où des espèces dites nuisibles, comme les mustélidés et les rapaces, étaient éliminées par empoisonnement à la strychnine par des gardes-chasses, indique Bertrand Warnez. Cet individu considérait sans doute la buse variable comme un prédateur de gibier, un concurrent qu’il fallait éliminer. Mais cette buse consomme à 90 % des micromammifères. »

    Les 7 kg de Curater ont été saisis et détruits par une société de destruction de produits phytosanitaires. L’enquête des agents de l’ONCFS a permis de renvoyer l’auteur présumé des empoisonnements devant un tribunal. Lors de son procès à venir, il encourra jusqu’à deux ans de prison, 150 000 € d’amendes et une annulation du permis de chasse.

     

    11/02/2019 : Aisne Des chasseurs égorgent une biche devant des élèves d’une école primaire

    Le 1er février, les élèves de l’école Jean-Moulin de Saint-Gobain découvrent une biche blessé en train de se traîner devant leur école. Elle est rapidement rejointe par des chasseurs qui l’achèvent au couteau dans la neige. Une pétition a été lancée et a recueillie 90 000 signatures pour interdire cette pratique à proximité de l’école.

    La scène a marqué les élèves de l’école Jean-Moulin. « Il était environ 10 h 15, vendredi, lorsque deux coups de feu ont retenti. Les enfants étaient en classe. Ils se sont alors levés pour voir ce qui se passait : ils ont vu une biche blessée, se traîner dans la neig e », raconte Luc Dromer, l’enseignant des CM2 à l’Aisne Nouvelle. La bête se trouvait à « 120-130 mètres » selon les témoins.

    « Une fille s’est par exemple réfugiée sous une table »

    En apprenant cela, plusieurs parents ont réagi. « Les enfants en ont parlé le midi. Beaucoup ont été choqués. En entendant les coups de feu, une fille s’est par exemple réfugiée sous une table », rapporte le professeur.

    « Là c’était vraiment près »

    L’école, qui comprend quatre classes, a aussi alerté l’inspection académique. « Nous demandons une zone de non-chasse. Ce n’est pas la première fois que ça arrive à Saint-Gobain, mais là c’était vraiment près . » Pour les chasseurs, la biche a été blessée « à plus de 150 mètres » de l’établissement scolaire. Ils pouvaient donc légalement égorger l’animal en pleine nature.

    Gabrielle Paillot, militante pour les droits des animaux à Laon, a lancé une pétition sur mesopinions.com. Ce lundi, celle-ci a atteint, 94 000 signatures. Les signataires y revendiquent : «que soit mise en place une zone de non-chasse autour de cette école » Elle sera également adressée par courrier au procureur de la République. Dans Le Parisien, la militante signale qu’« ils auraient pu blesser un enfant si ça s’était passé durant la récréation. Il y a atteinte à l’intégrité psychologique des enfants et mise en danger de la vie d’autrui »

     

    12/02/2019 : Une chasse à courre provoque un accident sur la RN2

    Un accident s’est produit sur la RN2, mardi vers 14 heures. Les chasseurs à courre de l’équipage de Villers-Cotterêts et leur meute de chiens étaient à la poursuite d’un sanglier.

    L’animal a traversé la RN2, à hauteur du carrefour de Vertefeuille, suivi par les chiens. Mais l’un des canidés de la meute a été percuté par un véhicule qui roulait sur la nationale dans le sens Paris-Soissons. Le chien a été grièvement blessé mais n’est pas mort.

    Le ralentissement causé par la collision a ensuite provoqué un autre accident entre deux véhicules qui se suivaient sur RN 2. Aucun des conducteurs n’a été blessé.

    Les gendarmes de Villers-Cotterêts et de la brigade motorisée sont intervenus pour réguler puis rétablir la circulation.

     

    14/02/2019 : Criblé de plombs, un hibou grand duc est secouru par les habitants d'un village varois

    Le magnifique rapace, protégé, a été victime du tir d’un imbécile. Il a pu être soigné en attendant de recouvrer sa liberté.

    Ces derniers jours, les Salernois ont pu observer, cours Théodore-Bouge un curieux personnage. Une grosse tête, de gros yeux agrémentés d’aigrettes lui donnant l’air de froncer les sourcils. Un grand duc s’est invité en ville pour y déguster un met savoureux, attablé "chez Papi Thomas": un pigeon...

    La nouvelle a fait très vite le tour du village car la présence de ce magnifique volatile n’est pas sans intriguer. Indigestion, blessure, ou curiosité maladive envers les Salernois?

    Les commentaires sont allés bon train devant le café des "Féniants" car l’individu est impressionnant. Par ses dimensions d’abord, avec une envergure d’un mètre cinquante pour trois kilos bon poids, mais aussi pour sa réputation plus ou moins sulfureuse.

    Un volatile symbolisant pour certains sagesse et connaissance mais pour d’autres un oiseau de mauvais augure...

    Le porte-drapeau municipal, Yvon Abeille, ne voyant pas l’animal décoller, est parvenu à s’en saisir pour l’amener chez le vétérinaire.

    Tant bien s’en faut, car l’animal blessé était, sur les radios, constellé de plombs. Mais rassurons nous, ses jours ne sont pas en danger.

    Merci aux Salernois qui ont su se mobiliser pour sauver la bête et notamment le docteur Caroline Pelletier. Et honte à celui où celle qui a tenté d’assassiner ce grand duc, espèce protégée dont la destruction peut coûter jusqu’à deux ans de prison et 150.000 euros. Qu’on se le dise!

     

    16/02/2019 : Accident à Montpeyroux : un chasseur se blesse grièvement

    Un chasseur esseulé âgé d’une cinquantaine d’années domicilié dans la vallée de l’Hérault s’est grièvement blessé ce samedi en fin de matinée, alors qu’il participait à une traque aux sangliers, dans une zone montagneuse proche de Montpeyroux, à l’écart de la route d’Arboras.

    Il se trouvait seul dans une zone escarpée et isolée, quand il a trébuché et a fait une violente chute, au cours de laquelle la cartouche engagée dans sa carabine s’est déclenchée. Le cinquantenaire possédait une Winchester 300 qui tire du gros calibre pour le gibier. Le projectile a traversé une épaule pour ressortir par le cou.

    Il a réussi à donner l’alerte rapidement.

    Héliporté au CHU à Montpellier

    Grièvement blessé, il a été secouru par les sapeurs-pompiers et le médecin du Sdis 34 de Coeur d’Hérault, avant d’être médicalisé sur place, puis héliporté au département anesthésie réanimation -DAR A- au CHU Lapeyronie, à Montpellier.

    Selon la compagnie de gendarmerie de Lodève, le pronostic vital n’est pas engagé.

     

    16/02/2019 : Vazeilles-Limandre: un jeune homme de 17 ans blessé dans un accident de chasse

    L’accident s’est produit lors d’une battue, aux alentours de 14 h 45. Un jeune homme, âgé de 17 ans, qui tenait le rôle de rabatteur, a été touché par le ricochet d’un tir.

    13 plombs dans la cuisse

    « Je me sens un peu responsable, le tireur était seul dans son coin, je ne sais pas comment ça s’est passé », indique Louis Vigouroux, le président de la société de chasse. Le jeune homme aurait reçu au total 13 plombs dans la cuisse, et aurait été pris en charge aux urgences de l’hôpital Émile-Roux. « J’attends de ses nouvelles. L’artère fémorale n’aurait pas été touchée, mais il y avait forcément beaucoup de sang », a expliqué Louis Vigouroux.

     

    17/02/2019 : Chasse : il croit tirer sur un renard et blesse un adolescent

    Lors d'une battue au chevreuil en Haute-Loire, un jeune chasseur de 17 ans a reçu 13 plombs dans la cuisse. 

    Agé de 17 ans, le jeune chasseur a été touché lors d’une battue organisée en Haute-Loire, près de Vazeilles-Limandre. Les circonstances de l’accident restent floues. Lors d’une battue au chevreuil, le jeune homme a été atteint par 13 plombs dans une cuisse. L’accident s’est produit vers ce samedi 16 février, vers14 h 30, près du village selon nos confrères de L'éveil de la Haute-Loire.

    Ne trouvant pas de chevreuil, les chasseurs avaient décidé de se rabattre sur un renard. C'est en pensant tirer sur cet animal qu'un tireur aurait atteint le jeune homme, qui occupait a priori le poste de traqueur.

    La plaie saignait abondamment

    Se rendant immédiatement compte de sa méprise, le tireur a tout de suite porté secours au jeune blessé, avant l’intervention des pompiers. La plaie de l'adolescent saignait abondamment. Le jeune chasseur a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et d’être conduit à l’hôpital. Une enquête de gendarmerie a été ouverte suite à cet accident de chasse.

     
     
    17/02/2019 : Un adolescent reçoit 13 plombs de chasse lors d'une battue

    Un jeune homme de 17 ans a été blessé samedi après-midi lors d'une partie de chasse à Vazeilles-Limandres, dans la Haute-Loire.

    L'adolescent, qui jouait le rôle de rabatteur lors de cette battue au chevreuil, a été touché de 13 plombs, rapportent nos confrères du Progrès. Atteint à la cuisse, il a d'abord accompagné au cabinet médical, où il a été pris en charge par les pompiers et transporté à l'hôpital du Puy-en-Velay.

    "L’artère fémorale n’aurait pas été touchée, mais il y avait forcément beaucoup de sang", précise le président de la société de chasse au quotidien régional.

    Selon les premiers éléments, le tireur aurait pris pour un cible un renard et ouvert le feu. On ignore pour le moment si l'adolescent a été visé directement par méprise ou s'il a été touché par un tir de ricochet. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

     

    17/02/2019 : Règlement de compte entre chasseurs ? Six chiens de chasse massacrés

    Jeudi 14 février au soir, le propriétaire gardois a découvert une mare de sang dans son chenil ainsi qu'une pelle maculée de sang. Ses six chiens de chasse, dont quatre chiots âgés de sept mois, n'étaient plus là. Il a porté plainte.

    Terrible découverte, ce jeudi 14 février au soir, pour cet habitant de Pougnadoresse dans le Gard.

    Lorsqu'il se rend dans son chenil, situé sur un terrain prêté par un ami, sur la commune voisine de Saint-Laurent-la-vernède, dans le but de nourrir ses six chiens de chasse, Nicolas Ato constate avec effroi une situation inhabituelle.

    "J'ai vu q'il n'y avait plus le cadenas sur la porte fermée. Bizarrement, mes chiens n'ont pas aboyé et ne sont pas venus jusqu'à la porte. Dans le chenil, il y avait une mare de sang..."

    Les six bêtes, quant à elles, n'étaient plus là. La pelle avec laquelle ce chasseur a l'habitude de nettoyer le chenil est maculée de sang. Pour lui, cela ne fait aucun doute : "On m'a massacré les chiens avec la pelle." 

    "Tout le monde est sous le choc"

    Ces six chiens, deux de race porcelaine (âgés de 3 et 4 ans) et quatre chiots âgés de sept mois, des fauves de Bretagne, étaient installés dans le chenil depuis l'été dernier.

    Nicolas Ato avait l'habitude d'aller à la chasse au sanglier avec eux. "Tout le monde est sous le choc, mes enfants, mon entourage. Faire ça à des bêtes sans défense, c'est horrible. C'était des chiens affectueux, très braves."

    Une plainte déposée

    Jeudi soir, les gendarmes se sont rendus sur place. Et Nicolas Ato a porté plainte, de façon nominative, ce vendredi matin auprès de la gendarmerie d'Uzès. Il nourrit en effet de très forts soupçons à l'égard d'un présumé auteur... 

    Selon lui, l'hypothèse la plus probable est celle-ci : "Mes chiens ont aboyé, ça a dérangé et la personne a pété les plombs. Mais on ne s'en prend pas aux bêtes ! Ce n'est pas concevable d'agir ainsi".

    40 Millions d'amis et la SPA contactés

    Nicolas Ato a par ailleurs contacté 40 millions d'amis, la SPA et la fondation Brigitte Bardot afin de dénoncer ce qu'il qualifie de "massacre". 

    En novembre 2017, il avait été victime d'un accident de chasse à Cavillargues au cours duquel il avait pris une balle.

     

    19/02/2019 : Un cavalier grièvement blessé lors d’une chasse à courre à Fresnes-sous-Coucy

    Un cavalier qui participait à une chasse à courre a été grièvement blessé ce mardi en début d’après-midi sur le territoire de la commune de Fresnes-sous-Coucy. Les sapeurs-pompiers d’Anizy-le-Château sont sur place et l’hélicoptère du Samu 02 a été également été sollicité pour assurer le transport de la victime.

     

    19/02/2019 : Montauban : une balle de fusil de chasse a-t-elle heurté la voiture d'une riveraine ?

    Jacqueline Pissaguine, une habitante de la rue Marcelle Davet à Montauban, aurait retrouvé une balle de fusil de chasse devant son habitation, lundi 18 février vers 15h30. Elle affirme que le projectile a heurté sa voiture et a porté plainte. Une battue était effectivement organisée non-loin de là par l'association de chasse (Acca) de la cité d'Ingres, qui récuse les accusations "au vu des premiers éléments".

    "Heureusement que je n'étais pas à côté de ma voiture lorsque le coup a été tiré !", s'inquiète Jacqueline Pissaguine ce mardi matin. Cette habitante de Montauban a vécu une singulière mésaventure, la veille aux alentours de 15h30. Alors qu'elle tente d'ouvrir la portière de sa voiture pour aller faire des courses, cette quinquagénaire tarn-et-garonnaise repère devant celle-ci un projectile qu'elle ne parvient pas à identifier. Elle scrute alors la carrosserie du véhicule. "Le bas de caisse juste en-dessous de la portière du conducteur était enfoncé", décrit Mme Pissaguine. Rapidement, elle et son époux Philippe, font le rapprochement avec une battue organisée dans un champ à proximité de cette résidence de la rue Marcelle Davet. "Nous ne savions pas ce que c'était, témoigne le mari. Il a fallu que ce soit un voisin qui regarde sur Internet pour nous dire que c'était une balle de fusil !"

    Une battue organisée dans les parages

    Émus par "l'incident qui aurait pu se révéler bien plus grave", Jacqueline et Philippe Pissaguine décident d'alerter le concierge de cette résidence sécurisée. "Je voyais certains des chasseurs de la battue et leurs chiens, se souvient Laurent Magneau. Ça m'a surpris parce que nous n'avions pas été prévenus qu'elle avait lieu. La troupe était derrière un bosquet et un ruisseau qui sépare un champ de la résidence. J'ai donc appelé la police qui m'a confirmé l'organisation de la battue", affirme le concierge. Ancien chasseur, ce dernier semble surpris de la proximité des chasseurs par rapport aux habitations. "J'ai entendu de nombreux tirs", assure-t-il.

    Confortée par le témoignage du concierge, Jacqueline Pissaguine s'est rendue au commissariat ce mardi matin, vers 8h40, pour déposer plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui.

    Le président des chasseurs perplexe

    De son côté, Alain Bolufer, le président de l'Association communale de chasse agréée (Acca) de Montauban s'est montré perplexe quant aux circonstances de l'incident. "Il y a effectivement une battue qui a été organisée lundi entre 14h30 et 16h30. Donc l'horaire est plausible. En revanche, au vu des premiers éléments dont je dispose et qui restent à affiner, cela ne me paraît pas possible que le tir d'un chasseur ait pu aller toucher la voiture de cette dame. Sur cette ligne, deux tirs ont été faits, mais ils étaient fichants vers le fossé", explique le président Bolufer, qui affirme qui six animaux ont été tués lors de l'après-midi.

    Il revient également sur l'ambiance qui entourait cette battue. "J'avais bien insisté avant le début sur l'importance des consignes de sécurité. Nous étions largement à plus de 150 mètres légaux des habitations. Cette battue n'a pas été une partie de plaisir pour moi. J'étais plus occupé à galoper derrière les chiens pour les protéger de la route qu'autre chose", assure le patron des chasseurs montalbanais.

    À l'heure où nous écrivons, le parquet de Montauban n'avait pas été avisé de la plainte déposée.

     
     
    19/02/2019 : CHASSE : L’illégalité de la chasse du PIGEON A COURONNE BLANCHE confirmée pour la saison 2018/2019

    Le Tribunal administratif de Basse-Terre, dans son jugement n°1800780 du 19 février 2018, annule les arrêtés du préfet de la Guadeloupe du 18 juin 2018 en ce qu’ils autorisent la chasse du pigeon à couronne blanche en Guadeloupe et à Saint Martin (suspendus par ordonnance du 7 septembre 2018), en considérant que :

    « Il ressort des pièces du dossier et notamment des dires des associations requérantes non contredits par l’administration que le pigeon à couronne blanche est une espèce endémique du bassin caribéen, dont l’aire de répartition, centrée sur les Grandes Antilles, s’étend de la Floride à la Guadeloupe. Cette espèce est classée « quasi-menacée » sur la liste mondiale et « en danger » sur la liste régionale pour la Guadeloupe de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la chasse étant identifiée par les experts de l’UICN comme l’une des principales menaces pesant sur l’espèce. Seul le statut « en danger critique » la sépare du statut d’espèce « éteinte à l’état sauvage ». Le conseil scientifique régional du patrimoine naturel de Guadeloupe et le comité français de l’UICN ont émis des avis recommandant la protection du pigeon à couronne blanche. Si un plan de gestion a été instauré et que le préfet a fixé un quota global à 1 500 spécimens et une limite de 3 oiseaux par chasseur pour la saison de chasse 2018/2019, ce quota n’est fondé sur aucune étude de la dynamique des populations, notamment après le passage des ouragans Irma et Maria en 2017 en Guadeloupe et à Saint-Martin, et nonobstant la prise en compte partielle, par les arrêtés litigieux, des périodes déterminantes de reproduction de l’espèce. Au surplus, la période de chasse se situe, en partie, pendant la période de nidification, de reproduction et de dépendance des jeunes oiseaux (jusqu’à mi-octobre). Dans ces circonstances, compte tenu des connaissances scientifiques actuelles, la chasse du pigeon à couronne blanche en Guadeloupe et à Saint-Martin apparaît susceptible de menacer gravement le maintien de l’espèce sur ces territoires. Par suite, en autorisant cette chasse dans les conditions sus rappelées, le préfet de la Guadeloupe, représentant de l’État à Saint-Martin, a commis une erreur manifeste d’appréciation dans l’application du principe de précaution résultant de l’article 5 de la Charte de l’environnement et de l’article L. 110-1 du code de l’environnement. »

     

     

    20/02/2019 : Rémi Gaillard en appelle à Macron après la diffusion d'une vidéo de chasse à courre

    Dans le Tarn, des chasseurs ont menacé de mort des anti-chasse à courre qui tentaient de protéger un cerf.

    La scène, filmée, s'est déroulée samedi 16 février dans le Tarn. On peut y voir des militants anti-chasse tenter d'empêcher une chasse à courre dans la commune de Castelnau-de-Montmiral.

    Ces personnes sont membres du collectif "Abolissons la vénerie aujourd'hui" (AVA) de la Grésigne, une forêt du département où l'on peut trouver de nombreux cerfs et où se pratique encore la chasse à courre.

    Sur les images (à voir plus bas), plusieurs de ces militants courent en direction d'un cerf en train d'être chassé. On les voit tenter de l'éloigner des chiens qui le menacent. Des coups de fusil résonnent. Un chasseur approche alors du groupe de militants et commence à les menacer avec son arme. "Tu touches aux chiens, t'es mort", lance-t-il à l'un des militants. "Je protège mes chiens", ajoute-t-il. "On tape pas les chiens, on est là pour les animaux", lui répond le groupe. Ce dernier parvient plus tard à encercler le cerf pour le protéger des chiens et des balles. L'animal finit par mourir d'un arrêt cardiaque, épuisé par la traque.

    "Nous disposons d'autres images, a assuré une militante à 20minutes.fr. Elles ont été remises aux gendarmes (...) et d'autres plaintes vont être déposées".

    La vidéo a été reprise et publiée par Rémi Gaillard sur son compte Twitter, lui qui défend souvent la cause animale. L'humoriste a directement interpellé Emmanuel Macron dans son message:

    Dans un sondage Ifop paru le 8 février, 75 % de Français se sont prononcés pour l'interdiction de la chasse à courre.

     

    21/02/2019 : Aube: un couple d’Épernay interpellé en flagrant délit de grand braconnage

    Un couple a été interpellé en flagrant délit de grand braconnage sur la commune de Poivres dans la nuit du 15 au 16 février dernier.

     

    22/02/2019 : Un militant anti-chasse à courre dans le coma après une altercation avec des veneurs en forêt du Gâvre

    Samedi 16 février, en forêt du Gâvre, une violente altercation a opposé des membres de l'AVA à des veneurs en pleine partie de chasse à courre. Les circonstances sont encore floues mais l'un des militants du collectif est aujourd'hui dans le coma au CHU de Rennes. 

    Il s'appelle Frédéric. Il venait tout juste d'adhérer à l'AVA, un collectif qui milite pour l'abolition de la chasse à courre. Samedi 16 février, il participait à une action en forêt du Gâvre. Objectif : perturber une chasse à courre organisée par le Rallye Bretagne avec l'équipage de la Hardouinais.

    En fin d'après-midi, alors qu'il rentrait chez lui, il s'est écroulé par terre à Guéméné-Penfao et a été conduit à l'hôpital Pontchaillou, l'un des cinq sites du CHU de Rennes. Le jeune militant souffrait de lésions au cerveau avec présence d'un oedème. Les médecins l'ont plongé dans un coma artificiel. Mais depuis, sa situation s'est encore aggravée. Son pronostic vital est engagé.

    A qui la faute ?

    Pour Jimmy Nedelec, le responsable du collectif AVA dans l'Ouest, il ne fait pas de doute que Frédéric a été victime d'une agression des veneurs le matin vers 10h30 au rond point de l'étoile, au beau milieu de la forêt du Gâvre.

    "Nous étions stationnés tranquillement lorsqu'un veneur très énervé est venu ouvrir la portière arrière d'une de nos deux voitures" explique Jimmy. "Frédéric est sorti et a voulu s'interposer. Il a reçu plusieurs coups de poings en pleine figure et s'est mis à saigner du nez.  Il semblait très choqué."

    Deux versions contradictoires

    Une version que conteste Antoine Santos, le directeur de communication de la région Grand Ouest de la Société de Vénerie. "La violence n'est pas venu de notre fait, ce sont eux qui nous ont agressé." a-t-il expliqué. 

    "Un responsable régional  et un suiveur sont venus demander à une voiture qui barrait notre chemin de se déplacer. Frédéric et Jimmy Nedelec sont sortis et Frédéric a donné deux coups de poing à notre leader régional. Le suiveur s'est interposé pour le calmer et ensuite nous avons pu procéder à notre chasse comme prévu."

    Pour M. Santos, il n'y a aucun lien entre l'altercation du matin et le coma du militant. C'est une autre altercation avec un autre automobiliste non chasseer à plusieurs kilomètres du lieu de chasse qui aurait provoqué le malaise.

    Les gendarmes de Blain sont venus constater les faits et identifier les protagonistes. Une enquête est en cours. Mais cet épisode révèle l'état de tensions qui existe entre les deux camps.

     

    23/02/2019 : Ils chassaient trop près des habitations et avec leur véhicule

    La partie de chasse remonte à plus de deux ans, mais les deux chasseurs convoqués devant le tribunal de police jeudi 14 février ne l’oublieront pas de sitôt.

    Tout chasseur sachant chasser doit d’abord savoir chasser en respectant les règles de sécurité. Or, pour ces deux chasseurs, une sanction s’est imposée à la chambre détachée de Dole, jeudi 14 février.

    « Pourquoi vous trouviez-vous là ce matin ? », demande la présidente Livia De Filippis à un des deux mis en cause présents à la barre.

    À 3 km du poste attribué

    Ce 24 septembre 2016, une battue est organisée par la Fédération départementale des chasseurs du Jura mais les deux hommes, âgés tous deux de 35 ans, sont à 3 km du poste qui leur a été attribué, à Conte. « Le responsable de battue nous a dit d’aller là », justifie le prévenu interrogé. « À cette période, il y avait une petite guerre entre les plus jeunes et les plus vieux. » Sa réponse est loin de satisfaire la présidente : « Vous pouviez quand même vous rendre compte de là où vous vous trouviez ! »

    Ce matin-là, un couple dit avoir entendu des coups de feu qui ont effrayé leurs chevaux. Ces derniers ont sauté la barrière et se sont retrouvés sur la route de Conte. « Une balle de ce calibre parcourt jusqu’à 1 km. On chasse sur une zone bien définie », note l’avocat de la Fédération départementale des chasseurs du Jura, constituée partie civile. « C’est une règle de sécurité absolue. Le carnet de battue définit les postes et les chasseurs ne doivent absolument pas se déplacer. »

    Une autre infraction est relevée dans ce dossier. « Ils prennent leurs véhicules pour aller se poster sur le lieu stratégique, ce qui est prohibé. On ne laisse aucune chance au gibier », enchaîne l’avocat.

    Pour la défense, « ce carnet de battue est entièrement faux ». Par ailleurs, des SMS auraient été échangés avec la propriétaire de chevaux afin de l’informer de la présence des chasseurs. « Un sanglier est arrivé dans l’enclos des chevaux, c’est impossible qu’ils aient utilisé leur voiture », d’après l’avocate des prévenus.

    Les deux hommes, dont les casiers judiciaires sont vierges, ont été condamnés à une amende de 200 euros. Ils devront également 150 euros à la Fédération départementale des chasseurs du Jura.

     

    24/02/2019 : Hérault : le coup part tout seul, le chasseur blessé à l'épaule

    A Saint-Mathieu-de-Tréviers, l'homme faisait monter ses chiens dans sa voiture...

    Les pompiers et les gendarmes ont dû intervenir ce dimanche et mobiliser l’hélicoptère pour évacuer le blessé vers l'hôpital Lapeyronie, à Montpellier.

    La raison : l'homme, un chasseur, a été blessé à la fin de la chasse au moment où il faisait monter ses chiens dans la voiture. Le coup est parti tout seul, dans son épaule.
    Ses jours ne sont pas en danger.
     
     
     
    24/02/2019 : Loir-et-Cher : accidents de chasse et de la route ce dimanche 24 février
    Les pompiers de Loir-et-Cher ont été mobilisés à plusieurs reprises ce dimanche 24 février 2019 pour porter secours à des personnes victimes d'accidents de la route. Ils sont aussi intervenus pour un accident de chasse à Salbris.

    Salbris : un chasseur percuté par un cerf

    Un rabatteur a été percuté par un cerf lors d’une partie de chasse, ce dimanche, vers 12 h 45, à proximité de la route de Neung-sur-Beuvron, à Salbris. Gravement blessé, l’homme, âgé de 65 ans, a été pris en charge par les pompiers de la commune et médicalisé par le Smur. Il a été transporté par hélicoptère au centre hospitalier de Blois.

     

    25/02/2019 : Quimperlé. Un chasseur grièvement blessé par un sanglier ... blessé

    Samedi 23 février 2019, vers 12 h, un chasseur a été sérieusement touché à la cuisse et à la main, par un sanglier blessé lors d’une battue aux nuisibles, dans le secteur de Quimperlé.

    Accident de chasse très rare, samedi 23 février, en forêt de Carnoët, entre Quimperlé et Clohars-Carnoët (Finistère). Il est survenu lors d’une battue aux nuisibles, organisée par la Société cynégétique de Toulfoën.

    Un chasseur d’une trentaine d’années a été grièvement blessé à la cuisse et à la main, par un sanglier blessé. L’accident est survenu vers 12 h.

    L’homme a, tout d’abord, été pris en charge par les pompiers du centre de secours de Quimperlé, avant d’être transféré, par hélicoptère, à l’hôpital de La Cavale Blanche à Brest.

    Alors qu’il s’approchait de la bête touchée pour l’achever, l’animal a eu une réaction violente et a chargé le chasseur.

     

    26/02/2019 : Il vise un sanglier et touche une voiture avec 3 enfants à bord

    Dans le Gers, un homme qui s’adonnait à une activité qu’il pensait peut-être s’apparenter à de la chasse, a tiré sur un sanglier au bord d’une route départementale alors qu’un véhicule venait de le dépasser : la balle a fait exploser la lunette arrière de la petite Citröen… à bord de laquelle se trouvaient un père de famille et ses trois enfants.

    Il était aux environs de 15h30 samedi dernier. A.D., ingénieur en aéronautique installé près de Bordeaux, roule tranquillement sur la D15 entre Montréal-du-Gers et Castelnau-D’Auzan. L’humeur est joyeuse. Vacances scolaires oblige. Ses trois enfants, trois garçons âgés de 11, 8 et 6 ans, viennent de passer quelques jours dans le Gers chez les grands-parents maternels. Le papa les conduit maintenant auprès de ses parents au Pays-Basque.

    "Il était impassible"

    Sur le bord droit de la route, A.D. voit alors un chasseur accompagné de deux jeunes femmes. L’homme porte son fusil cassé. Mais, au moment où il dépasse le groupe, le père de famille aperçoit le chasseur armer son fusil. L’instant qui suit, devant lui sur sa gauche, A.D.voit surgir  un sanglier : « Il sort d’un petit bois et se met à courir le long de la chaussée », raconte le conducteur. Tout s’enchaîne alors en quelques secondes : « J’ai entendu tirer et ma lunette arrière a explosé ! Puis, les enfants, complètement paniqués se sont mis à crier… Je me suis arrêté. J’ai couru vers le chasseur, lui ai crié dessus. Forcément ! Lui, il était là, impassible… »

    « Il ne tenait absolument pas compte de ce que je lui disais, ajoute le père, encore en colère. Alors je me suis adressé aux deux femmes  en leur indiquant que j’allais alerter la gendarmerie. Et lorsque je suis parti, lui, il a continué à chasser comme si de rien n’était ! »

    La scène a été filmée

    Le petit groupe familial, complètement en émoi, se rend à la gendarmerie d’Eauze où l’affaire est immédiatement prise très au sérieux. À tel point que le papa n’a pas encore fini sa déposition que l’individu suspecté d’être l’auteur des faits est interpellé et conduit dans les locaux de la gendarmerie pour une première audition. Bien que l’enquête se poursuive pour tenter de tout comprendre, les faits reprochés n’en demeurent pas moins très graves et l’homme devrait être poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui.

    Des faits que l’homme aura en tout cas bien du mal à nier : ils auraient en effet été filmés par l’une des jeunes femmes présentes ! À défaut donc de pouvoir les contester, peut-être pourra-t-il apporter quelques explications sur ce comportement bien éloigné des règles élémentaires que doit observer un chasseur. Sans parler de son attitude pour le moins désinvolte une fois sa bévue énorme commise…

     Balle dans le coffre

    « L’enquête en flagrance se poursuit. Le parquet suit de très près cette affaire très particulière et grave », nous a confirmés ce mardi soir Charlotte Beluet, procureur de la République.

    « La balle a été retrouvée dans mon coffre, où elle a fini après s’être écrasée sur la charnière du toit », indique le père de famille encore sous le choc. Et de préciser : « Mes enfants sont dans le cocon familial. Mais pour l’instant, ils refusent de remonter dans une voiture. Et ils sursautent au moindre bruit. Il leur faudra sans doute un suivi psychologique à leur retour. Pour ma part, je reste dans l’effarement et l’incompréhension. »

     
    28/02/2019 : Chasseur «fou» : il a pris le temps d'achever le sanglier
    Le chasseur dont le tir avait atteint la voiture d'un père et de ses trois enfants, samedi, a de nouveau été placé en garde à vue hier. Son comportement suscite l'indignation à Castelnau-d'Auzan.

    Le personnage prétendument chasseur soupçonné d'avoir samedi dernier, sur la RD15 commune de Castelnau-D'Auzan, tiré en direction d'une voiture à bord de laquelle se trouvaient un père de famille et ses trois enfants (cf. notre édition de mardi), a été placé en garde à vue hier. Il a été à nouveau longuement entendu sur le déroulement des faits qui lui sont reprochés avant d'être présenté au parquet d'Auch où les charges retenues à son encontre lui ont été signifiées, à savoir «mise en danger de la vie d'autrui». Une comparution devant le tribunal correctionnel d'Auch lui a été délivrée pour le 27 juin prochain. La peine encourue maximale est de 1 an de prison. Mais celle-ci, dans le cas d'espèce, peut être assortie de peines complémentaires : confiscation de l'arme, et, surtout, interdiction de chasser durant 3 ans. Dans l'attente du jugement, remis en liberté, ce monsieur fait l'objet d'un contrôle judiciaire.

    Un monsieur dont le profil psychologique et la morale laissent tout de même pantois. «Un sacré personnage visiblement…» lâche même le parquet.

    3 balles ont été tirées

    Cet individu âgé de 69 ans, réside dans les Landes à quelques encablures de Castelnau-d'Auzan. Certains chasseurs du secteur, choqués mais pas plus étonnés que ça par les faits dont il se serait montré l'auteur, n'hésitent pas à le décrire comme quelqu'un «de peu fréquentables qui a déjà posé des problèmes…» Un autre allant même jusqu'à affirmer que ces comportements ont fait plusieurs fois l'objet de signalement à la police de la chasse et auprès du maire de la commune. «Franchement, on ne comprend pas : il faut friser un drame pour mettre un terme à des choses inacceptables ?», lance un chasseur de Castelnau-d'Auzan qui se dit «écœuré».

    Des «choses» sur lesquelles ce chasseur ne souhaite pas s'étendre. Toutefois, le comportement du mis en cause interroge : le jour de ses «exploits», il fut en effet filmé par deux groupies, deux femmes de ses amies qui auraient pris l'habitude de le filmer et le photographier lors de ses sorties fusil en main ! Une vidéo saisie par les enquêteurs devrait peser lourd dans son dossier à charge. Effectivement, on le verrait tirer en direction de la Citröen qui vient de le dépasser et dont il fait exploser la lunette arrière après que sa balle a percuté le montant du toit (avant de finir dans le coffre). On le verrait également tirer une seconde fois… puis une troisième !

    Ce dernier tir intervient après que le père de famille furieux a voulu l'interpeller sur les agissements inconscients dont il venait d'être la victime. «Lorsque ma lunette arrière a explosé, les enfants, complètement paniqués, se sont mis à crier, témoigne en effet A.D. Je me suis arrêté. J'ai couru vers le chasseur et je lui ai crié dessus. Lui, il était là, impassible… Il ne tenait absolument pas compte de ce que je lui disais.» Et de nous affirmer : «Et lorsque je suis parti, lui, il a continué à chasser comme si de rien n'était !» Une affirmation attestée par la suite des événements filmés par les dames en adulation du Nemrod : ce dernier, tranquillement, s'est rendu au bord du fossé où gisait le sanglier touché par la seconde balle, puis, il l'a achevé d'un 3e tir ! Incroyable !

    Le maire : «Je suis très en colère»

    L'incroyable scénario survenu lors d'une partie de chasse samedi dernier, vers 15 h 30, s'est tenu dans le cadre de l'organisation d'une battue organisée par l'une des trois sociétés de chasse que compte la commune de Castelnau-d'Auzan-Labarrère (depuis que Castelnau et Labarrère ont fusionné). Le mis en cause, qui réside dans les Landes, étant membre de la société Saint-Hubert Ozanaise.

    Le maire de la commune, Philippe Beyriès, nous indique : «Je suis effaré de ce que j'ai appris ce matin, et plus encore par ce que j'entends depuis : des langues se délient sur certains comportements. Quant à l'individu concerné : c'est accablant.»

    «Je suis également très en colère, lance le maire. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord, comment accepter que les gens qui traversent ma commune soient en danger de mort ? ! Ensuite, je ne comprends pas que personne ne m'ait averti de ce drame que l'on a frôlé ! Je l'ai découvert par la Dépêche. J'en veux beaucoup en particulier à la société concernée. Je vais tous les réunir. Jusque-là, je me faisais un devoir de ne pas m'ingérer dans le fonctionnement des sociétés… Mais, le gars concerné ne doit plus remettre les pieds sur la commune un fusil à la main. Exclu à vie !»

     

    01/03/2019 : Cygne tué d’un plomb dans la tête : la LPO porte plainte

    Suite à la découverte, par des promeneurs, dans la baie d’Albigny d’un cygne tué d’un tir de carabine à plomb, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Auvergne-Rhône-Alpes a déposé plainte et demande un renforcement des moyens de surveillance des rives du lac d’Annecy.

    « Parce que de tels actes ne peuvent rester impunis et surtout pour qu’ils ne se reproduisent plus, la Ligue a porté plainte », a confirmé Séverine Michaud pour la LPO Auvergne-Rhône Alpes, déplorant « une situation devenue intolérable sur les bords du lac d’Annecy. »

    L’autopsie du corps du volatile pratiquée lundi avait confirmé un acte volontaire, la radiographie révélant la présence d’un plomb dans la tête du cygne provenant d’une carabine à air comprimé.

    L’acte odieux vient s’ajouter à une longue liste de délits ou actes de malveillance commis sur les rives du lac d’Annecy. « Il est anormal de constater que si l’espèce est en bon état de conservation en France, avec une forte augmentation des effectifs nicheurs en 20 ans, il se passe exactement le contraire sur le lac d’Annecy où les effectifs ont diminué de plus de moitié en une vingtaine d‘années », dénonce Pierre Boissier, directeur de la délégation territoriale de la LPO pour la Haute-Savoie.

    Bilan effroyable en 2018

    Rien qu’en 2018, trois cygnons ont trouvé la mort sous les crocs de chiens en liberté. Une femelle, blessée au tendon et toujours en captivité à la volière de l’Impérial, présentait une balle dans la cuisse.

    Sur une autre nichée, deux jeunes cygnes ont été tués par des chiens tandis qu’un autre a été tué de nuit sur la plage d’Albigny, sous les coups d’une personne.

    Un bilan effroyable dont le docteur Jean-François Cuveillier, vétérinaire en charge de la faune sauvage en détresse en Haute-Savoie, peut témoigner. « Morsures de chiens, hameçons dans le bec, fils de pêche accumulés dans l’œsophage, cygnes englués dans du produit de dégazage de bateau, les cas sont multiples. Il y a deux ans, un cygne a été retrouvé dans le Thiou avec une flèche d‘arbalète plantée dans l’aile », a énuméré le docteur.

    Bientôt un barrage flottant sous le pont de la Halle

    La LPO Auvergne Rhône Alpes réclame également un renforcement des moyens de surveillance des rives du lac d'Annecy. « Alors que le danger de la chute d’eau en aval du pont de la Halle est en passe d’être réduit par la pose future d’un barrage flottant, d’autres problèmes liés à des actes de malveillance, de cruauté ou de pression humaine se perpétuent, cela doit cesser », enfonce Séverine Michaud pour la LPO régionale.

    « Rappelons une fois de plus qu’il est préjudiciable de nourrir canards et cygnes, notamment avec du pain. Cela est néfaste pour leur santé et peut même provoquer certaines maladies. Cela les empêche de chercher leur nourriture naturelle et appropriée, les concentre sur les mêmes points, les rend dépendants et familiers, moins méfiants envers les humains et donc plus vulnérables aux actes de malveillance », a insisté Pierre Boissier.

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a également ouvert une enquête. « Le tir sur une espèce protégée est un délit passible d’une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende », a rappellé Stéphane Anselme-Martin, chef de service à l’ONCFS. Il reste aujourd’ui moins d‘une quarantaine de cygnes sur le lac d’Annecy.

     

    01/03/2019 : Coulounieix-Chamiers : des tirs de nuit aux sangliers vont avoir lieu en mars, dès ce weekend

    La mairie appelle à la prudence, car des tirs auront lieu la nuit pendant tout le mois de mars. Un important cheptel a été identifié, il est à l'origine de nuisances sur le territoire communal.

    Vous entendrez peut-être des coups de feu dans la nuit du samedi 2 mars au dimanche 3 mars, si vous habitez Coulounieix-Chamiers et Notre-Dame de Sanilhac. Il s'agit de tirs de nuit de sangliers vont avoir lieu, à la demande du préfet de la Dordogne, qui a donné l'autorisation au lieutenant de Louveterie. 

    L'objectif est de réguler la présence des sangliers près de la commune, car un important cheptel a été détecté. Il est à l'origine de nuisances sur le territoire communal. 

    Les tirs sont prévus dans les secteurs de Garélie, Petite-Forêt, Petite Borie, près du pôle interconsulaire et du lycée agricole de Coulounieix-Chamiers, ainsi que sur les secteurs de Prompsaud et la Gauderie à Notre-Dame

    La mairie appelle donc à la vigilance des habitants, et demande aux automobilistes d'éviter de circuler dans le secteur si possible. D'autres tirs de nuit auront lieu jusqu'à la fin du mois de mars.

     

    01/03/2019 : Les chasses gardées de Willy Schraen

    Le président de la Fédération nationale des chasseurs s’est imposé comme un interlocuteur privilégié auprès de certains hommes politiques, qui voient en lui l’un des porte-voix de la France périphérique.

    Willy Schraen est un drôle d’oiseau. Depuis son élection en août 2016 à la tête de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), ses envolées ne cessent de surprendre.

    En cet après-midi d’hiver sur ses terres du Nord, l’homme, assis au volant d’un rutilant 4 × 4 diesel aux sièges en cuir chauffants, se flatte d’être le premier écologiste de France. « Pas l’un de cesKhmers verts” qui pensent que l’homme vaut moins qu’un phoque, accélère-t-il. Ceux-là, je les déteste. Ils me le rendent bien. Sur les réseaux sociaux, on me traite de “gros porc”, c’est vrai qu’il est dur de nier certaines de mes qualités physiques », dégaine avec malice ce « flamand abondant », comme le décrit son ami le président (Les Républicains, LR) du Sénat Gérard Larcher. On imaginait notre conducteur de 49 ans amateur de gauloiseries et le voilà filant l’autodérision.

    « Nous pratiquons l’écologie de terrain, pas celle qui vend du rêve à des bobos en mal de Bambi »

    Drôle d’oiseau, en effet. Aux ONG anti-chasse qui le jugent plutôt ptérodactyle qu’aimable colibri et l’accusent de « terroriser, tuer, souiller et polluer », il répond que lui et ses pairs entretiennent les haies, préservent les zones humides et nettoient les bois.

    « Nous pratiquons l’écologie de terrain, pas celle qui vend du rêve à des bobos en mal de Bambi. Qui sait, mon idéal à moi était peut-être de devenir danseur étoile, eh ben, ça ne s’est pas fait. C’est ça le réel », développe à un feu rouge ce défenseur acharné de la ruralité et de la chasse, un « droit républicain ».

     

    05/03/2019 : Chasse à courre en Ille-et-Vilaine. Cinq chasseurs en garde à vue pour violences

    Des opposants à la chasse à courre avaient porté plainte après des incidents survenus en forêt de Paimpont, le 2 février dernier. Une enquête avait été ouverte par les gendarmes. Lundi, cinq chasseurs ont été placés en garde à vue. Ils sont ressortis libres ce mardi et devront comparaître le 16 juillet prochain pour « violences aggravées en réunion ».

    Le samedi 2 février, une chasse à courre s’était déroulée en forêt de Paimpont, à l’ouest de Rennes. Comme souvent depuis l’ouverture de la chasse, des membres du collectif Ava « Abolissons la vénerie aujourd’hui » étaient présents pour protester contre cette pratique qu’ils jugent cruelle pour les animaux. Ils étaient une vingtaine.

    Projetée dans un fossé

    Les militants ont raconté que ce jour-là, ils ont été aspergés de lisier et d’huile de moteur. Puis deux d’entre eux, isolés en forêt, ont été pris à partie. Projetée dans un fossé, une militante a été maintenue la tête sous l’eau, selon un porte-parole du collectif qui a relaté ces incidents.

    Une plainte a été déposée. Les gendarmes de la compagnie de Montfort-sur-Meu ont ouvert une enquête.

    Convoqués devant le tribunal le 16 juillet

    Lundi 4 mars, cinq chasseurs ont été convoqués à la gendarmerie, puis placés en garde à vue. Ce mardi après-midi, à l’issue des auditions, ils se sont vus remettre une convocation devant le tribunal correctionnel pour « violences aggravées en réunion » avec une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à huit jours.

    Leur procès se tiendra le 16 juillet prochain. D’ici là, ils sont placés sous contrôle judiciaire. Il leur est notamment interdit de rentrer en contact et de pratiquer la chasse.

    Tensions fortes

    En Ille-et-Vilaine, les tensions sont fortes entre anti et pro-chasse à courre. Les membres de l’Ava « sont venus, à de nombreuses reprises, perturber les chasses depuis l’ouverture de la saison en septembre , déplorait un membre du rallye Bretagne, organisateur de la chasse à Paimpont. Nous sommes victimes de harcèlement de leur part » .

    Les chasseurs avaient aussi, de leur côté, déposé plainte suite aux incidents du 2 février et à d’autres, survenus lors de la saison.

     

    05/03/2019 : Une vie de chien Galgos maltraité, entre l'Espagne et la Haute-Garonne

    Près de Toulouse, une association sauve les lévriers galgos, chiens espagnols de chasse au lièvre, du martyre auquel une tradition ancestrale les condamne outre Pyrénées. "Galgos sans famille" rapatrie ces animaux abandonnés, parfois torturés, pour les soigner et leur trouver un foyer.

    C'est une tradition ancestrale en Espagne : la chasse au lièvre, sans fusil, mais avec les très rapides lévriers galgos.

    Mais c'est une tradition barbare. Chaque année, 50.000 de ces chiens - les moins performants de la saison - sont abandonnés à la fin de la période de la chasse, dont 20% seraient suppliciés, mutilés ou tués par leurs maîtres, en toute impunité.

    En France, des associations comme "Galgos sans famille", près de Toulouse, à Trébon-sur-la-Grasse (Haute-Garonne) les rapatrient, les soignent, et leur trouvent d'autres maîtres, plus fréquentables. En 2018, 164 de ces galgos ont trouvé un nouveau foyer par l'intermédiaire de "Galgos sans famille".

     

    05/03/2019 : Quatre braconniers présumés auraient abattu des dizaines d'animaux, de nuit, depuis 2012 en Haute-Loire

    Quatre hommes âgés de 30 à 46 ans, domiciliés aux alentours de Brioude et de Lavoûte-Chilhac (Haute-Loire), ont été interpellés, lundi 4 mars au matin, pour des faits de braconnage concernant plusieurs dizaines d’animaux, essentiellement des cerfs.

    Le quatuor est suspecté d’avoir abattu, de nuit et en les éblouissant, plus d’une trentaine de bêtes sauvages, essentiellement des cerfs, pour un butin représentant une à deux tonnes de viande. Le quatuor aurait opéré dans tout l’arrondissement de Brioude, que la chasse soit ouverte ou non.

    Des charniers découverts dès 2012

    Restes de cerfs, de sangliers : des charniers ont été retrouvés, plusieurs fois par an, dans des bois de l’arrondissement de Brioude depuis 2012. Mais c’est la découverte, le 15 novembre dernier, d’un cerf dépecé qui a conduit le procureur de la République à saisir les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et les services de la gendarmerie.

    Investigations et surveillance

    Les gendarmes de la brigade de recherches de Brioude ont mené l’enquête, en coordination avec les agents de l’ONCFS. Grâce à leurs investigations et à leur surveillance, ils ont identifié quatre suspects. Le quatuor aurait opéré à bord de véhicules tout-terrain équipés de rampes d’éclairage. Les animaux étaient débusqués dans les près et les fourrés puis abattus. Les braconniers recherchaient principalement le grand gibier, notamment des cerfs. Une fois la proie abattue, elle était dépecée sur place ou chez l’un des quatre hommes. La viande était ensuite répartie entre eux. Ils en faisaient également profiter leurs connaissances.

    Des fusils non-déclarés trouvés lors des perquisitions

    Les suspects ont été interpellés lundi matin, lors d’une opération menée sous les ordres du commandant Le Roux mobilisant une trentaine de gendarmes, les inspecteurs de l’ONCFS et deux équipes cynophiles spécialisées dans la recherche d’armes.

    Les perquisitions ont permis de trouver des fusils, dont certains n’étaient pas déclarés, mais aussi des munitions, du matériel de chasse, des appareils de communication et des bois d’animaux sciés. Tout ce matériel a été saisi, ainsi que trois véhicules 4 x 4.

    Les suspects ont reconnu les faits

    Placés en garde à vue, les suspects ont reconnu les faits. Ils seront convoqués devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay où ils devront également répondre de mise en danger de la vie d’autrui puisqu’ils sont soupçonnés d’avoir tiré de nuit, en roulant et parfois face à des habitations. Trois des quatre suspects sont chasseurs. D’éventuelles mesures relatives à leurs permis de chasse sont à l’étude.

     

    06/03/2019 : Écouves. Les chasseurs se tirent une balle dans le pied

    Une découverte étonnante a été faite en forêt d'Écouves le vendredi 22 février 2019. Dans l'eau, à deux pas d'une aire de pique-nique.

    « Voici en quelques photos ce que l’on découvre en se promenant dans notre belle forêt d’Écouves », confie une femme.

    Vendredi 22 février 2019, trois femmes décident de profiter du beau temps.

    Après avoir déjeuné au bord du ruisseau (la Briante), au carrefour du Pont-Cordonnier, des traces de sang frais les intriguent.

    À quelques mètres des tables de pique-nique, elles découvrent « l’horreur ».

    Un bébé cervidé gît dans l’eau et, à proximité, les viscères de la mère.

    « Cruauté »

    Question : « les chasseurs ont-ils tous les droits, notamment celui de tuer les femelles en gestation ? ».

    La fin de la chasse (28 février pour la chasse à tir) approche et « il faut tuer pour respecter le quota fixé ».

    Mais « cela va bien au-delà car ce spectacle prouve une fois de plus la cruauté, le non-respect des animaux et de la nature ».

    Le non-respect aussi des personnes fréquentant la forêt.

    Dans l’eau

    Pour notre interlocutrice, « les chasseurs sont des êtres assoiffés de sang alors qu’ils se prétendent amoureux de la nature et des animaux.

    D’autant plus qu’ils doivent au minimum recouvrir les entrailles et les petits si besoin et, mieux, les emmener avec eux ».

    Question : est-ce un acte de chasse normal ? Il y a eu chasse le jeudi (21 février) en Écouves.

    Mais dans le lot situé à 1 km de là.

    Selon Lionel Huchette, responsable de la forêt d’Écouves, ce bébé cervidé et les viscères ont pu « être déposés là par un chasseur, comme des promeneurs jettent des déchets » (et il y en a dans les parages).

    Mais c’est « anormal de les déposer dans un cours d’eau, et dans une zone publique ».

    Mauvais acte

    Le bébé cervidé a-t-il été tué le jeudi ? Ou dans la nuit suivante, ce qui serait alors un acte de braconnage ?

    Quoi qu’il en soit, le monde de la chasse, qui présente divers visages, positifs ou négatifs, ne marque pas là des points.

     

    06/03/2019 : Deux hommes interpellés pour braconnage à proximité de Tonnerre

    Deux hommes âgés d'une quarantaine d'années ont été interpellés, mardi 5 mars, tard dans la soirée, pour des faits de braconnage. Ils devront répondre de leurs actes en justice au mois de mai prochain.

    Il était 22 heures passées lorsque les forces de l'ordre sont intervenues, alertée par la Sûreté ferroviaire. Des gendarmes de la brigade de Tonnerre accompagnés d'agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont arrêté deux hommes, âgés de 46 et 49 ans, qui circulaient aux abords de la voie ferrée, entre Tonnerre et Junay. « La Sûreté ferroviaire a trouvé le véhicule suspect. Ils nous ont donc alertés », précise le chef d'escadron Tristan Matorez, commandant la compagnie de gendarmerie d'Avallon, dont dépend la brigade de Tonnerre.

    Un fusil de chasse aux pieds du passager

    Arrivés sur place, les militaires et l'ONCFS ont contrôlé et interpellé les deux hommes à bord du véhicule. « Le conducteur était alcoolisé et il y avait un fusil de chasse aux pieds du passager », détaille Tristan Matorez. Ils ont également découvert, dans l'habitacle, la dépouille d'un chevreuil.

    « En l'espèce, c'est de la chasse non autorisée. »  Jean-Luc Grandadam (Responsable de l'ONCFS de l'Yonne)

    Non autorisée à la fois pour avoir eu lieu de nuit, en réunion, avec un véhicule et en possession d'une arme. « Il y a une multiplication des délits », ajoute le professionnel. Placés en garde à vue dans la foulée, les deux hommes ont été entendus ce mercredi 6 mars et des perquisitions ont eu lieu à leur domicile dans la matinée.

    « Ils sont convoqués devant le tribunal correctionnel pour le 14 mai prochain. Ils ont reconnu être partis en voiture pour chasser. L’un des deux a tué un chevreuil », confirme Sophie Macquart-Moulin, le procureur de la République d'Auxerre ;  précisant que « le parquet a sollicité la destruction du fusil de chasse ». Les deux hommes encourent jusqu'à quatre ans d'emprisonnement et 60.000 euros d'amende.

     

    07/03/2019 : Un chasseur condamné pour violence avec sa carabine de chasse à Saint-Laurent

    Un chasseur d’une quarantaine d’années, qu’on appellera ici Karl (*), a été condamné, hier, à dix mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bourges. Il a été jugé coupable de violence avec arme, une carabine de chasse.
    Les faits remontaient à un dimanche soir du mois d’août 2018, à Saint-Laurent. La victime, Jérôme (*), soixante ans, était de sortie non loin de chez lui, en lisière d’un bois, avec son épouse. Le propriétaire des terres en question avait signalé à Jérôme, lui-même chasseur, des véhicules suspects « qui circulaient le soir venu tous phares allumés ».

    « Un jour, y’aura un pépin! »

    Pour Jérôme, très remonté à la barre, « c’est de la chasse chez autrui, c’est interdit et, surtout, c’est dangereux! Un jour, y’aura un pépin! Moi, j’ai déjà porté plainte voici quatre ans et ça n’a abouti à rien… »   Ce soir-là donc, Jérôme, aux aguets, tombe sur un chasseur en tenue camouflée, à l’affût dans un mirador. « Pour le sanglier ou le renard », précise-t-il à son visiteur, sans quitter son poste.   C’est Karl. Entre les deux hommes, le ton monte. Jérôme cherche à faire descendre Karl de son perchoir. Il l’aurait saisi à la cheville. L’autre, s’estimant menacé, explique s’« être dégagé et défendu » en portant à son agresseur, selon lui « très alcoolisé », « un coup de crosse ( de carabine NDLR) au visage ». Il ne reconnaîtra rien d’autre. Jérôme, mis KO, ne se souvient plus de rien ce soir-là. C’est Madame, pas rassurée, qui l’a récupéré, inconscient. Elle l’a traîné chez eux tant bien que mal, l’homme étant corpulent. Puis soigné. Dès le lendemain matin, il portait plainte à la gendarmerie de Mehun-sur-Yèvre.   Car pendant qu’il était en plein cirage (10 jours d’ITT), Karl aurait dirigé sa rage sur son épouse. À la barre, la dame décrit un type « furieux, hors de lui. Il m’a dit qu’il était un ancien Marines, raconte-t-elle. Et, surtout, il me braquait avec son arme. Il m’a donné deux minutes pour “dégager mon mec de là”. “Démerde-toi, a-t-il ajouté. Sinon, je le tue et je te tue”! Il était clairement en train de péter les plombs… »   Karl réfute tout, en bloc. Il a eu peur et s’est défendu, point. Il se sait dans son bon droit, son casier vierge en fait foi. 

    « Un dossier désolant »

    « Un dossier désolant, déplore l’avocate de Jérôme, Me Jamet. Mettez-vous à sa place : il est locataire de cette chasse depuis 1986, sans jamais le moindre incident. On lui rapporte des faits curieux, inquiétants même, des véhicules circulant de nuit à la lueur de leurs phares. Il est inquiet, il va voir de quoi il retourne, c’est normal. Il tente de dialoguer, encaisse un coup et se réveille le visage tuméfié… »   Aux yeux du parquet, c’est aussi assez consternant. Le substitut du procureur ne se sent pas d’arbitrer le litige. Pour lui, « il importe avant tout d’éloigner Karl des choses de la chasse, où de tels comportements ne sauraient avoir leur place ». Il requiert 18 mois de prison avec sursis, assortis de cinq ans d’interdiction de détenir une arme. Pour Me Yves Chevasson, en défense, tout se ramène « à un cas de légitime défense ». « Karl était dans son droit en chassant là, plaide-t-il. Jérôme était sur la propriété d’autrui, un panneau en fait foi au pied du mirador. Karl a été agressé physiquement. Il n’a fait que se défendre. »   Le tribunal écarte pourtant la légitime défense, et condamne Karl à dix mois de prison avec sursis, plus cinq ans d’interdiction de détenir des armes.
     
     
     

    En novembre 2017 à Chapelle-des-Bois, un chasseur a abattu un sanglier qui se trouvait dans une réserve. L’animal a blessé et tué des chiens avant de se réfugier hors de portée des fusils.

    Un sanglier qui est « allé au combat ». Ce sont les termes utilisés par les agents de la police de la chasse, dans le procès-verbal qu’ils ont rendu, après avoir relevé une infraction à l’encontre d’un homme de 57 ans, sur la commune de Chapelle-des-Bois.

    Ce 1er novembre 2017, l’homme est invité à chasser dans un bois privé. Mais la partie de chasse se passe mal : un sanglier « a décidé de vendre chèrement sa peau ». La bête qui avoisine les 100 kg sème la zizanie. Poursuivi par une horde de chiens, il en tue un et en blesse quatre. Un véritable massacre sous les yeux des chasseurs qui tentent d’y mettre un terme. L’un d’eux s’approche de l’animal muni d’une dague pour essayer de le tuer. Ce dernier parvient à prendre la fuite. Le chasseur retourne à son véhicule, se munir de son arme. De retour, il vise le gibier et tire trois balles. Mortellement touché, le sanglier fini par s’effondrer.

    « Style de chasse »

    Problème : le tir a eu lieu dans une réserve. Les agents de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) sont présents sur les lieux et constatent l’infraction. Ces derniers reprochent également à l’individu son « style de chasse », mentionnant qu’il entraîne ses chiens pour aller au combat.

    Mis en délibéré, le tribunal rendra sa décision le 30 avril prochain.

     

    11/03/2019 : Hors période de chasse, quinze Icaunais pris en flagrant délit de braconnage hors norme dans la Nièvre

    La chasse au petit gibier est fermée. Dix-sept chasseurs icaunais et nivernais ont pensé qu’ils pouvaient l’ignorer samedi dernier sur une propriété privée d’Entrains-sur-Nohain.

    Les dix-sept copains pratiquent la chasse depuis longtemps. Ils ne sont pas des nemrods lambda : leur permis de chasser est valable sur l’ensemble du territoire national. Ils aiment passionnément la chasse. Au point de la pratiquer quand elle est fermée.

    Samedi 9 mars, ils se sont donné rendez-vous sur une propriété privée, le parc de la Faisanderie sur la commune d’Entrains-sur-Nohain (Nièvre) pour un petit massacre entre gens de bonne compagnie.

    Les inspecteurs de l’Environnement de l’Office national de la chasse de la faune sauvage de la Nièvre suspectaient qu’une « chasse au petit gibier pouvait être organisée en période de fermeture de la chasse, dans le nord du département de la Nièvre » le deuxième week-end de mars, précisait lundi 11 mars le chef du Service départemental de l’ONCFS, François Pohu.

    « La chasse à la perdrix ferme le 31 décembre, celle du faisan, comme celle du canard, ferme le 31 janvier » rappelle François Pohu. « Or, cinquante-six pièces de gibier de ces espèces ont été saisies samedi. »

    Après plusieurs heures de guet, les équipes de l’ONCFS (quatre agents) caractérisaient les faits de braconnages, ayant comptabilisé pas moins de 280 coups de feu tirés, et du petit gibier prélevé en nombre.

    280 coups de feu comptabilisés pour 56 pièces de gibier tuées

    La limite de compétence de l’ONCFS ayant été atteinte, la gendarmerie a été saisie. Une quinzaine de gendarmes de Clamecy, Cosne, et du PSIG de Cosne sous les ordres du capitaine Touioui sont intervenus.

    « Une affaire hors normes pour le département de la Nièvre » a commenté l’officier. « La quasi-totalité des chasseurs sont très expérimentés. » Sur les dix-sept mis en cause, deux seulement sont Nivernais, les quinze autres sont de l’Yonne, résidant dans le secteur de Sens.

    « Au regard de leur expérience, ils savaient très bien que la chasse était fermée ». Ils le savaient si bien qu’ils ont refusé d’ouvrir les portes du domaine. « Il y avait flagrant délit, mais ils ne nous répondaient pas, se contentant de nous regarder. Nous avons été obligés d’user de la force pour pénétrer sur les lieux. »

    Les gendarmes obligés de briser les cadenas isolant la propriété

    Le Parquet de Nevers, contacté, ayant donné son aval pour briser les cadenas isolant la propriété, les gendarmes ont réalisé vingt et une perquisitions, relevé vingt délits, et saisi cinquante-six pièces de gibier, dix-neuf armes de chasse, et six chevrotines.

    Le gibier n’a pas été saisi sur place, mais trouvé, après recherches, dissimulé dans une ferme proche, ainsi que des armes de chasse.

    Ces délits sont passibles et quatre ans d’emprisonnement et de 60.000 euros d’amende. Les mis en cause comparaîtront d’ici quelque temps au tribunal correctionnel de Nevers.

     

    14/03/2019 : Manche : il abat le chien du voisin avec un fusil de chasse

    Pour avoir abattu le chien de son voisin avec son fusil de chasse détenu sans autorisation, un quinquagénaire a été jugé mardi 12 mars 2019 par le tribunal correctionnel de Coutances (Manche). 

    A l'audience du mardi 12 mars 2019 du tribunal correctionnel de Coutances (Manche), un homme de 59 ans a comparu pour avoir abattu le chien de son voisin avec son fusil de chasse détenu sans autorisation.

    Le mercredi 14 mars 2018, à Saint-Jores, dans le centre-Manche, le prévenu reçoit un appel de son épouse car le dogue argentin du voisin attaque son troupeau de moutons.

    En arrivant sur les lieux, l'homme constate qu'un agneau est mort égorgé et que deux brebis sont blessées. Il se saisit d'un fusil calibre 12 et abat le chien avec son fusil de chasse.

    Le fusil, un héritage familial

    A la barre, le prévenu explique que le molosse était menaçant, grognant et montrant les crocs. Il reconnaît que, jusqu'à présent, il n'avait jamais eu de problèmes avec l'animal. Sur la possession du fusil, il répond qu'il s'agit d'un héritage familial.

    Le propriétaire du chien affirme que le chien était certes impressionnant et remuant mais qu'il était gentil et qu'il laissait des enfants jouer avec en toute confiance.

    Prison avec sursis

    Le tribunal condamne le prévenu à 200 € d'amende pour avoir tué le chien et à un mois de prison avec sursis pour la possession du fusil. Son arme est confisquée et il a interdiction d'en acquérir une autre pendant trois ans. Il devra indemniser le maître de 650 € pour son préjudice.

     

    15/03/2019 : Calvados : interpellés pour chasse interdite et stupéfiants

    Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 mars 2019, au cœur du marais de la Dives (Calvados), deux individus ont été interpellés par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pour avoir chassé le gibier d'eau alors que la chasse est fermée depuis le 1er février. Sur place, les agents ont aussi découvert des produits stupéfiants. Les deux chasseurs encourent jusqu'à 4 600 € d'amende, cinq ans de retrait de permis, le retrait des armes ainsi que des peines relatives à la détention de stupéfiants.

     

    16/03/2019 : Colombier-Saugnieu: pris en plein braconnage de canards à l’étang public du Raffour

    Ce promeneur était en train de se balader, mardi, vers l’étang public du Raffour. Quand il a aperçu deux personnes visiblement en train de braconner.

    Ce promeneur était en train de se balader, mardi, vers l’étang public du Raffour, quand il a aperçu deux personnes visiblement en train de braconner. Munis de fusils, ils chassaient les canards, pas loin des autres promeneurs et des habitations.

    La police municipale a été immédiatement avertie. Ses agents ont constaté les faits et prévenu la gendarmerie de Saint-Laurent-de-Mure. Une enquête a été ouverte.

    Ce n’est pas la première fois que les militaires ont affaire à de tels agissements.

    À la rentrée, c’est à l’étang des Portions que des braconniers avaient été surpris en plein braconnage. À la suite de quoi, le maire Pierre Marmonier avait interdit l’accès autour des étangs de la commune dans un rayon de 100 mètres. Cela n’a pas été très efficace à l’étang du Rafour.

     

    16/03/2019 : Marne : un quadragénaire blessé dans un accident de chasse à Baconnes

    Ce samedi, vers 11 heures, les pompiers ont porté secours à un homme blessé au ventre sur le domaine de chasse privé de Baconnes dans la Marne. Selon les premiers éléments recueillis sur place, ce traqueur de 46 ans s’est retrouvé face à un petit sanglier de 30 kg. Il aurait fait un faux mouvement et serait tombé au sol. C’est alors que le coup serait parti de son fusil chargé, le blessant au ventre.

    Pris en charge par les pompiers puis héliporté par le Samu au CHU de Reims, le blessé a pu rassurer son entourage sur son état de santé. Ses jours ne sont pas en danger. Au domaine de chasse, on affirme qu’il s’agit là du premier accident en trente années d’existence de ce lieu.

     

    19/03/2019 : Chat pris dans un piège à mâchoires!!!!!

    TROUVÉ chat tigré roux blanc à BRIE

    Secteur : pris dans un piège à mâchoires emmené directement chez le vétérinaire
    Non pucé. Non tatoué.
    Silhouette normale. Taille moyenne. Poils courts

     

    20/03/2019 : Oise Malgré la loi, des chasseurs insistent pour abattre un cerf dans un jardin

    Alors qu’un décret paru le 1er mars interdit formellement à un équipage de chasse à courre d’abattre un animal dans une zone habitée ou commerciale, des chasseurs ont insisté, mardi, pour tuer un cerf dans une propriété privée de Thiers-sur-Thève.

    Il était 17h15 au terme de la chasse à courre lorsqu’un cerf a pénétré chez une riveraine de Thiers-sur-Thève. L’animal tentait d’échapper à ses poursuivants. L’un des chasseurs est entré dans la propriété privée à la suite de l’animal. Une violation de propriété qui a engendré la colère de la riveraine qui a appelé les gendarmes.

    Un face-à-face entre riverains et chasseurs

    Arrivée sur place, la dizaine de militaires constate qu’une vingtaine de riverains ont rejoint leur voisine pour la soutenir face aux chasseurs. Les gendarmes, sentant une vive tension, ont tenté d’apaiser les uns et les autres. Le chasseur aurait reconnu qu’il n’aurait pas dû pénétrer dans la propriété. Le cerf, lui, a été gracié, rapporte Le Courrier Picard.

    Des chasseurs en illégalité

    Cet épisode intervient alors qu’un arrêté ministériel vient de réglementer la chasse à courre. Il stipule qu’« en grande vénerie, lorsque l’animal est aux abois ou au ferme (sur ses fins, pris, forcé ou hallali courant) et qu’il se trouve à proximité d’habitations, de jardins privés y attenant, de zones commerciales ou artisanales et de bureaux et d’établissements accueillant du public, il est gracié  ». Concrètement, cela signifie que le «  maître d’équipage  » doit «  veiller à ce que l’animal ne soit pas approché  », et doit faciliter son déplacement loin de la zone habitée.
     
     

    Un homme a été jugé devant le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains pour actes de cruauté envers ses chiens et détention d'armes non déclarées.

    Le 28 février 2018, un habitant de Gaubert à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) alerte les forces de l'ordre, pour signaler qu'un homme armé d'un fusil vient de tirer à bout portant sur un chien. Arrivés sur les lieux, les policiers du commissariat de Digne-les-Bains découvrent dans la propriété du prévenu, cinq chiens pour le moins victimes de maltraitance, qui vivent parqués avec une seule niche, sans écuelles ni abreuvoirs.

    L'homme de 36 ans, ancien chauffeur poids lourd sans emploi déjà condamné à trois reprises pour conduite sous l’emprise d’un état alcoolique et de stupéfiants, reconnaîtra avoir abattu l'animal « parce qu’il était devenu incontrôlable ». Tentant pour sa défense, «  il s’attaquait aux autres chiens et même à un âne ». Lors de l'enquête, près d'une vingtaine d’armes dont deux non déclarées, seront trouvées à son domicile. Sollicitée, l'association des Amis des animaux récupérera deux des chiens dans un piteux état, faméliques et en mauvaise santé : 17 kilos au lieu de 37 pour l’un, 16 au lieu de 30 pour l’autre, avant de les soigner et de pouvoir les replacer.

    Camp de concentration pour animaux

    « Je n’avais pas les moyens des les faire soigner », répondra le tortionnaire canin aux interrogations de la présidente du tribunal Géraldine Frizzi. Concernant l'agressivité du chien abattu, elle lui opposera « un chien est à l’image de son maître. Ce sont de mauvais traitements qui peuvent causer son agressivité, pas son caractère naturel ». Pour Stéphane Kellenberger, procureur de la République, « c’était un véritable camp de concentration pour animaux ... Ils ont été privés des soins les plus élémentaires », réclamant en répression 6 mois de prison avec sursis, le retrait du permis de chasser pendant deux ans, et l’interdiction de posséder tout animal pendant 5 ans.

    Le tribunal a condamné le tueur de chien à 6 mois de prison avec sursis, interdiction de détenir une arme et un animal pendant 5 ans et suspension de son permis de chasser. Enfin il devra verser la somme de 2078 € à l’association des Amis de animaux, partie civile.

     

    20/03/2019 : Un braconnier pris avec 307 grenouilles rousses

    Les connaisseurs en ont déjà l’eau à la bouche. La grenouille rousse, spécialité très prisée en Haute-Saône, est de retour sur les tables. Malheureusement les braconniers sont aussi de sortie. L’un d’eux a été pris la main dans le sac à Ronchamp avec 307 grenouilles dont la pêche est strictement réglementée.

    À la faveur d’une autre enquête, la brigade de Champagney a pu remonter jusqu’à un homme d’environ trente ans, habitant Ronchamp. L’individu avait stocké chez lui des grenouilles rousses encore vivantes destinées à la commercialisation. Les batraciens ont été relâchés dans un plan d’eau à proximité. L’an dernier, un septuagénaire de Citers avait été interpellé. Les gendarmes avaient retrouvé à son domicile 300 batraciens qu’il destinait à une clientèle de particuliers.

    Or, seuls les ranaculteurs, éleveurs de grenouilles, sont autorisés à élever ou à prélever les grenouilles rousses pour les commercialiser. L’espèce étant protégée au niveau international. En 2017, une nouvelle réglementation a été adoptée, plus rigoureuse que celle de 2007 qui laissait place à l’interprétation avec des zones floues propices au braconnage.

     

    20/03/2019 : Il braconne des hérissons pour les manger, près de Caen, et se retrouve devant la justice

    Un homme de 41 ans a été jugé mercredi 20 mars 2019 à Caen (Calvados), pour avoir chassé des hérissons. L'espèce est protégée depuis près de 40 ans.

    Dans la nuit du mardi 18 septembre 2018, vers 1h du matin, une patrouille de gendarmerie remarque l’attitude étrange d’un individu, à Ifs, près de Caen (Calvados). Porteur d’un sac qu’il tente de dissimuler dans son dos, l’homme presse le pas.

    Treize animaux capturés

    Lors du contrôle, les gendarmes trouvent quatre hérissons vivants dans le sac. D’un bosquet tout proche, sort un chien tenant un autre petit animal dans sa gueule. Dans le coffre de la voiture, huit hérissons sont inanimés. L’un d’entre eux saigne. Ils côtoient des boules de pétanque et un marteau. L’homme suggère que « c’est à cause des boules qui roulent dans le coffre que les animaux sont un peu sonnés ». Il a au total capturé treize hérissons. Une espèce protégée.

    Jugé une première fois en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, l’homme avait écopé d’une amende de 500 euros. Plusieurs associations de défense des animaux s’étant manifestées et constituées parties civiles (La fondation assistance des animaux protégés, la fondation Brigitte Bardot, l’association Stephane Lamart ainsi que la SPA), l’affaire a été soumise au pénal et jugée en correctionnelle mercredi 20 mars. Sylvain* (41 ans) a donc comparu pour « capture non autorisée d’animaux d’espèce domestique ».

    Son chien dressé à chasser le hérisson

    À l’audience, il explique chasser depuis 3 ans, environ 4 fois dans l’année. Il s’explique :

    Dans la communauté des gens du voyage (dont je fais partie), la consommation de « niglos » est une coutume depuis la nuit des temps.

    Son chien Sam est d’ailleurs dressé à cette chasse. Sylvain précise :

    Je les trie. Je garde les gros mâles, sans arrière pointu. Les petits, je les relâche. Après on les coupe avec un coupe-chou, on enlève les entrailles et on les fait griller.

    Il admet savoir que cet espèce est protégée. En effet, elle l’est depuis 38 ans.

    70% de la population en moins, en 20 ans

    Les avocats des parties civiles sollicitent un total de 5.200 euros de dommages et intérêts, 1.000 euros de frais de justice ainsi que le remboursement des frais vétérinaires, insistant sur le fait que « les coutumes ne permettent pas de violer la loi ».

    De son côté, le procureur évoque une « mortalité délirante » qui touche ces petits animaux, victimes de pesticides ou percutés par des voitures.

    L’Europe comptait 30 millions de hérissons dans les années 50 pour un million aujourd’hui. Au cours des vingt dernières années, c’est 70% de la population en moins. Une loi promulguée en 2016 par Ségolène Royal a durci les peines encourues. Ce sont désormais 2 ans de prison et jusqu’à 150.000 euros d’amende qui peuvent être prononcés. 

    Le procureur cible ses réquisitions afin de garantir qu’il n’y aura pas réitération : 2 mois de prison avec sursis assortis de 24 mois de mise à l’épreuve, 830 euros d’amende pour couvrir les frais vétérinaires et enfin la confiscation du chien « Sam », dressé à cette chasse.

    La présidente décide d’un ajournement de la peine qui sera rendue mercredi 24 avril 2019. D’ici là, Sam devra être remis aux bons soins de la SPA.

    *Prénom d’emprunt

     

    23/03/2019 : Hondschoote Le chasseur écope d’un mois de prison avec sursis pour neuf infractions liées à l’environnement

    Un chasseur qui voulait rentabiliser sa hutte et son terrain de plus de quatre hectares, a été condamné, ce mercredi, à un mois de prison avec sursis pour neuf infractions en matière d’urbanisme et de chasse.

    Alain est un chasseur quinquagénaire vivant de l’exploitation de sa propriété à Hondschoote, aménagée pour accueillir une hutte. Mercredi, il a été jugé par le tribunal pour avoir enfreint à plusieurs reprises la législation en matière d’urbanisme et de chasse  : modification de plans d’eau par l’érection de drains et digues, agrandissement de la mare de chasse, aménagement d’abris, élevage de gibiers, etc.

     

    28/03/2019 : Chasse aux pigeons à Canet : "J'ai pris une volée de plombs dans le dos"

    A Canet, les tirs aux pigeons opérés ces derniers jours auraient frôlé le village. Victime d'une "volée de plombs dans le dos", Jackie, un riverain, dénonce un dangereux canardage de ces oiseaux à la grise robe.

    "Ça tirait de partout. Les chasseurs étaient embusqués dans les jardins du village et canardaient à qui mieux mieux". Sorti de bon matin promener son chien derrière la maison, le mercredi 20 mars dernier, Jackie rentre vite. Mais trop tard. Au passage, "j'ai pris une volée de plombs dans le dos. C'était une salve de plombs morts qui retombaient en fin de course et ne m'ont pas blessé mais tout de même, tirer aussi près des maisons c'est dangereux", peste l'habitant de Canet, exaspéré.

    La tramontane soufflant fort, Jackie pense d'emblée à une chasse improvisée à la palombe. Or ce n'est ni la saison, ni "une raison qui justifie le geste". Il veut donc en avoir le coeur net, se renseigne et découvre avec surprise "qu'un arrêté municipal autorise à tuer tous les pigeons de la ville de Canet du 11 au 22 mars 2019". Les oiseaux qui nichent sur le clocher de l'église gêneraient, croit-il, les paroissiens du dimanche. "L'église se serait plaint à la mairie qui a pris des dispositions. Résultats, ils ont décimé la colonie tout entière, plus d'une centaine de volatiles", s'émeut-il, dénonçant l'acte autant que les conditions de son exécution. "Les tirs venaient de plusieurs endroits, j'en ai localisé un carrément dans la rue du Moulin et l'autre derrière la zone technique municipale. Là, les coups partaient des arbres plantés à moins de cent cinquante mètres des habitations".  

    "Des dégâts importants en agglomération et aux cultures agricoles"

    A la mairie de Canet, on affiche étonnement et incompréhension. Deux arrêtés portant régulation de "la surpopulation" de pigeons, et dans la foulée interdiction de les nourrir, ont bien été signés les 7 et 15 mars dernier, mais "ils ont été réalisés dans les règles, avec toutes les précautions d'usage", réagit Stéphane Loda, directeur de cabinet du maire Bernard Dupont.

    En cause, Canet argue "de dégâts importants causés par les volatiles en agglomération et surtout aux cultures agricoles", évocant également des risques sanitaires ainsi que des plaintes d'habitants. Du coup, elle mandate l'Association de chasse de son territoire (Acca) et "maximum" cinq tireurs. Le premier arrêté prévoit deux fenêtres de tir ouvertes en matinée et début de soirée. Le second modifie le créneau, désormais concentré entre 10 et 15 h.

    L'intervention est encadrée par la police municipale, elle se déroule en milieu de semaine dernière. Les pigeons sont abattus, leur prolifération est stoppée nette. "Tout s'est très bien passé", résume Jean-Philippe Jeantheau, président de l'Acca qui a dirigé les opérations et refuse d'entendre les déoléances de Jackie et d'autres riverains. Quelques retombées de plombs "n'ont jamais tué personne", répond-il aux détracteurs de cette chasse aux oiseaux.

     

    29/03/2019 : Une sortie de chasse vire au drame

    C’est pour une triste affaire d’homicide involontaire que Yoan R a été entendu mardi après-midi par le tribunal correctionnel de Montauban. Pendant deux longues heures, il a dû répondre aux questions de Vanessa Maury et du substitut du procureur Emmanuel Ferrand afin de lever le voile sur les circonstances de l’accident.

    Les faits se déroulent à Bressols le 18 décembre 2016. Yoan R est parti chasser avec son frère, son cousin et son neveu. Alors qu’il entend du bruit dans un buisson, le prévenu s’imagine qu’il s’agit d’une grive. Il fait feu immédiatement avec son fusil. Alors qu’il entend quelques gémissements, il s’approche et découvre alors le corps de M. P, un chasseur de 43 ans qui se tenait en poste d’affût. Le prévenu se rend dans une maison avoisinante pour avertir les secours mais en vain. La victime succombera à un traumatisme thoracique.

    « J’ai eu la gâchette facile »

    A la barre, Yoan R n’en mène pas large et tente d’expliquer tant bien que mal ce qu’il s’est passé : « j’ai entendu un bruissement dans la haie et comme j’ai cru que c’était une grive, j’ai tiré. J’ai eu la gâchette facile ». « Le règlement impose aux chasseurs d’avoir parfaitement identifié leur proie avant de tirer » ajoute Mme le juge Vanessa Maury. « Il aurait dû signaler sa présence dans le buisson quand il a entendu que nous étions là » rétorque le prévenu. « Donc c’est lui le fautif dans cette histoire ? » « Non, Mme le juge. Je suis responsable. C’est très dur. Aujourd’hui, je ne chasse plus et je ne me sens plus capable de tenir une arme » dit-il des sanglots dans la voix.

    Me Angèle Ferres, l’avocate de la partie civile, explique au tribunal les différents négligences du prévenu qui ont provoqué le drame : « tout d’abord, il a tiré à hauteur d’hommes et c’est interdit lorsqu’on chasse. De plus il utilisait du plomb qui n’était pas adapté au gibier qu’il était censé chasser ce jour-là ».

    Avec un casier judiciaire vierge, Yoan R sera condamné à 18 mois de prison avec sursis en plus de l’annulation de son permis de chasse.

     

    01/04/2019 : Tarn-et-Garonne: Dix-huit mois de sursis pour avoir tué un chasseur qu'il avait «confondu avec une grive»

    Un homme a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, vendredi à Montauban. Ce chasseur avait tué par accident un autre chasseur, car il croyait avoir entendu bouger une grive.

    Dix-huit mois de prison avec sursis, un permis de chasse annulé et une arme confisquée. C’est la peine infligée vendredi par le tribunal correctionnel de Montauban à un homme, accusé d’en avoir tué un autre lors d’un accident de chasse, rapporte La Dépêche du Midi.

    Les faits remontent à décembre 2016 à Bressols, dans la banlieue de la préfecture du Tarn-et-Garonne. Alors qu’il possédait son permis de chasse depuis quatre mois, un jeune artisan peintre avait blessé mortellement un autre chasseur, quadragénaire. « J’ai cru que c’était le bruissement d’une grive, j’ai tiré dans la haie sans rien avoir vu », a-t-il affirmé devant le tribunal, selon le quotidien régional.

    Une peine de douze mois de prison, dont trois ferme, avait été requise contre le chasseur débutant, qui s’en tire donc avec du sursis.

     

    04/04/2019 : Un chien abattu avec un fusil de chasse en Ariège : 49 plombs retrouvés dans l'animal

    Diego, le border-collie d'Olivier, a été abattu intentionnellement d'un coup de fusil de chasse le 30 mars en Ariège. Son propriétaire a porté plainte. L'autopsie de Diego a permis d'établir qu'il avait été criblé de 49 plombs. Le tireur a reconnu les faits devant les gendarmes.

    «S’il avait seulement tiré en l’air, Diego aurait déguerpi aussitôt. » Olivier Rougean n’en démord pas. Samedi 30 mars, son chien, un border-collie mâle âgé de 7 ans et demi, a été abattu d’un coup de fusil, à quelques centaines de mètres de Gajan, où vivent son propriétaire et sa famille. « Je m’étais absenté, le chien était sous la responsabilité d’un membre de ma famille resté à la maison. Ma famille l’a cherché dans le village, en vain. Comme nous habitons près d’une forêt, il sort parfois se promener ou s’abreuver. Cette fois, il est allé quelques centaines de mètres plus loin. Ce sont des voisins qui m’ont prévenu », raconte Olivier.

    Abattu de sang-froid, sans sommation

    « Le chien était allé sur le secteur de Sarradech, à 800 mètres environ de la maison. Un couple de Toulousains, qui se promenait sur un sentier avec ses enfants, a vu un individu tirer sur le chien sans chercher à le chasser. Il a tiré un coup de fusil, le chien était à 10 ou 15 mètres. Diego a fait quelques pas avant de s’effondrer », continue Olivier.

    Paniquées, ces personnes décident d’aller prévenir des voisins, qui ne pourront que constater la mort de l’animal avant de l’emmener dans une clinique vétérinaire. Puis de prévenir des associations de protection des animaux et de témoigner à la gendarmerie de Saint-Girons.

    « Le chien était à l’agonie »

    Après avoir effectué des radios, les vétérinaires ont retrouvé pas moins de 49 plombs dans la dépouille de l’animal. « Le couple et leurs enfants étaient complètement affolés ; c’était un fou furieux. Ils ne voulaient pas retourner sur le sentier. Avec mon compagnon, on s’est occupé du chien. Il était à l’agonie, je l’ai pris dans mes bras mais il n’a tenu que quelques secondes. Nous avons recroisé les témoins plus tard, nous sommes allés à la gendarmerie ensemble. C’est la première fois qu’une telle chose se produit ici », regrette une voisine.

    "Ce qui s'est passé dépasse l'entendement"

    « Le chien sortait souvent sur les sentiers, je l’amenais courir avec moi. Mais on n’était jamais allé sur celui-ci », explique le propriétaire de Diego. « Ce n’était pas un chien agressif, bien au contraire. Je lui avais mis un collier orange fluo, pour qu’on le voie de loin. Mais d’après les témoins, l’individu est sorti d’un cabanon et a tiré sur le chien, comme s’il l’attendait… », s’émeut Olivier. « Mes enfants et mon épouse sont abattus. Ce qui s’est passé dépasse l’entendement ! »

    Le propriétaire de Diego a déposé plainte le lundi 1er avril à la gendarmerie de Saint-Girons. Le tireur, un homme de 36 ans, a avoué les faits et sera présenté à la justice ultérieurement. « Je souhaite que ça se sache, que ce type d’acte existe, et que cela ne reste pas impuni », conclut Olivier.

    Sur les réseaux sociaux, un message racontant cette histoire a déjà été partagé plus d’une centaine de fois. La rédaction n’a pas réussi à joindre le tireur pour obtenir sa version des faits. Il semblerait toutefois que la chienne du tireur était en chaleur, ce qui aurait attiré Diego.

     

    05/04/2019 : Trafic d’oiseaux Une centaine de passereaux protégés libérée après des perquisitions

    L’ONCFS a réalisé trois perquisitions chez des particuliers début avril. Ils se livraient au trafic d’oiseaux protégés, pratique qui provoque l’effondrement des populations.

    Des verdiers d’Europe, des chardonnerets élégants, des linottes mélodieuses... Au total, 112 passereaux protégés détenus illégalement par des particuliers ont été remis en liberté dans la métropole lilloise par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Après plusieurs semaines d’enquêtes, ils ont opéré trois perquisitions lors desquelles ils ont également découvert des pièges pour capturer les animaux.

    Au total, 370 passereaux protégés ont été saisis dans le Nord et 72 dans le Pas-de-Calais. « Pour les trois premiers mois de 2019, ce sont déjà 186 oiseaux saisis sur ces deux départements », remarque l’ONCFS, qui indique que « les contrevenants encourent des peines de 150 000 euros d’amende et deux ans de prison ». Cependant, « l’ampleur de ce trafic est probablement sous-estimée ».

    Jusqu’à 1000 euros pour certains oiseaux « mutés »

    La région est d’ailleurs particulièrement touchée. « But de ce trafic: alimenter en oiseaux les personnes qui détiennent ces spécimens pour leur agrément personnel, les collectionneurs ou les éleveurs pour des concours de chant et de beauté qui se déroulent principalement en Belgique », poursuit l’ONCFS. Un chardonneret peut se vendre entre 50 et 70 euros. « Une fois l’oiseau blanchit avec une fausse bague homologuée, ce prix est multiplié par 2 ou 3 », assure l’ONCFS. Enfin, après des croisements, certains spécimens atteignent les 1000 euros.

    Le trafic encouragé par ces sommes est dévastateur pour la biodiversité. « Une baisse de l’ordre de 40 % est enregistrée au plan national pour le chardonneret et de près de 80 % pour les effectifs nicheurs de la linotte mélodieuse en Nord Pas-de-Calais sur la période 1995 à 2014 », alarme l’ONCFS.

     

    08/04/2019 : Des oiseaux sauvages (et protégés) tués au fusil de chasse en pleine ville

    Plusieurs volatiles, dont certaines espèces protégées, ont été tués par des tirs de plomb, fin mars à Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Vence et Carros. Des actes gratuits et inquiétants.

    Ils n’ont vraiment pas besoin de cela. Les oiseaux sauvages sont déjà victimes de l’urbanisation, de la population, de la prolifération des chats… La semaine dernière, ils ont été la cible d’un ou plusieurs tireurs, en pleine ville.

    Ainsi, samedi soir dernier, un épervier a été recueilli blessé, avenue Bérenger à Saint-Laurent-du-Var. Il a reçu plusieurs plombs. Amené chez un vétérinaire, il n’a pas survécu à ses blessures.

    Le lendemain, dimanche 31 mars, à plusieurs centaines de mètres de là, ce sont deux canards qui ont été retrouvés sans vie, allée des Bambous au Cros-de-Cagnes. Eux aussi criblés de plombs, probablement tirés en plein vol.

    Tir de chasse en zone urbaine

    Et ça ne s’arrête pas là. Selon le réseau de bénévoles UPA 06 (urgence pour animal), une tourterelle et un faucon crécerelle ont été tués à Carros et à Vence.

    À chaque fois, ces oiseaux sauvages ont été victimes de tirs au plomb de chasse, alors même qu’ils se trouvaient en zone urbaine. De quoi s’interroger.

    Les défenseurs des animaux sont sur le qui-vive, comme Manon. Cette jeune femme, adhérente à l’UPA et bénévole à la Ligue de protection des oiseaux souligne ainsi qu’un ou plusieurs tireurs "utilisent des armes de chasse en ville, en tirant d’un balcon ou dans la rue! Cela s’est passé en ville, au bord de la mer, pas sur un terrain de chasse. C’est inquiétant."

    Deux rapaces, des espèces protégées, ont été ainsi tués. "Le faucon et l’épervier sont protégés. Ils sont en pleine période de reproduction. Les rapaces sont monogames, les survivants ne se remettront pas en couple. Tout cela nuit à ces espèces qu’il est pourtant interdit de chasser", déplore Manon.

    Appel à témoins

    Qui peut être l’auteur (ou les auteurs) d’un acte totalement gratuit, voire pervers? "Il est vrai qu’on découvre de plus en plus de cas, comme cet aigle royal l’année dernière, également abattu par un tir. On en parlait peut-être moins avant. Aujourd’hui, la population est plus sensible à la cause animale", avance la bénévole.

    Cette dernière lance d’ailleurs un appel à témoins, pour savoir si une détonation a été entendue ou un individu armé vu, le week-end du 30 et 31 mars, à Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-Mer. La police a été prévenue.

    Quoi qu’il en soit, un ou plusieurs individus armé(s) d’un fusil de chasse, "s’amusent" en pleine ville à tirer sur les oiseaux sauvages, à quelques mètres des habitations, des rues, des commerces, des écoles… De quoi vraiment se poser des questions.

     

    11/04/2019 : Loup tué par balle dans le Chablais : 6 mois de prison avec sursis pour le chasseur

    Un chasseur retraité a été condamné le 10 avril à 6 mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir tué un loup par balle à Féternes le 1er octobre 2017.

     L’homme de 66 ans, qui comparaissait dans le cadre d’une reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) au tribunal de grande instance de Thonon, devra s’acquitter de 3 000€ d’amende, dont 1 500€ avec sursis.

    Il a également été condamné à verser 1 000€ de dommages et intérêts à chacune des associations s’étant portées partie civile (le Klan du Loup et la Ligue de Protection des Oiseaux Auvergne Rhône-Alpes), et 2 000€ de dommages et intérêts pour préjudice moral à l’association France Nature Environnement. Enfin, le tribunal a prononcé la confiscation de l'arme ayant servi à commettre l’infraction.

    Trois écologistes de la cause du loup ont manifesté pacifiquement devant le tribunal de Thonon à 8h, juste avant l’audience, avec des pancartes indiquant « braconnier assassin » ou encore « alliance avec les loups ». Manoël Atman, porte-parole de l'Observatoire du Loup rappelle que « le braconnage d'un loup peut désorganiser sa meute et entraîner très rapidement d'autres attaques sur les troupeaux ». « Chasser le loup, fugitif inspiré, est un crime contre l'humanité », philosophe-t-il.

    Tué par 3 tirs de chevrotine

    Pour rappel, l’animal avait été retrouvé dans la commune de Féternes (Haute-Savoie), tué par 3 tirs de chevrotine. Ces munitions, traditionnellement utilisées par les chasseurs, sont de moins en moins répandues, car prohibées depuis plusieurs années.

    Pour ces faits de « destruction non autorisée d’espèce animale non-domestique et d’espèce protégée », il encourait jusqu’à deux ans de prison et 150 000€ d’amende. Le chasseur avait reçu le soutien de la Coordination rurale.

     

    15/04/2019 : Un chat retrouvé en Isère avec une flèche de 88 cm dans le dos : “on ne tire pas sur un chat par hasard”

    Qui a bien pu tirer sur Abricot ? Très connu localement, le chat a été retrouvé avec une flèche plantée dans le dos le 7 avril dernier dans un quartier de Pontcharra (Isère). Une plainte va être déposée pour "acte de cruauté".

    A Pontcharra, en Isère, l'association de protection animale "cosa animalia" lance un appel à témoins pour tenter d'obtenir des informations après la terrible découverte du 7 avril dernier. Ce jour-là, un chat a été retrouvé avec une flèche plantée en plein milieu du dos. Une plainte va être déposée.

    "Les enfants étaient catastrophés" explique Catherine Carrier, présidente de l'association "Cosa animalia". Abricot, c'est le nom de ce chat roux et blanc de type européen retrouvé grièvement blessé dans un quartier pavillonnaire de Pontcharra, est très connu localement. Il n'a pas de propriétaire et il est ce que l'on appelle "un chat libre". Agé d'environ 1 an et demi, il est recensé par l'association de protection animale locale qui l'a fait stériliser et il est nourri par "tous les gens du quartier". Et en tant que "chat libre", il est "protégé par la loi de janvier 99" précise encore Catherine Carrier.

    Les pompiers appelés en renfort

    C'est une habitante qui retrouve Abricot dans cet état ce dimanche 7 avril dans l'après-midi. Apeuré, l'animal refuse de se laisser approcher et tente de fuir mais la flèche plantée dans son dos se coince dans une palissade. Le chat ne peut plus bouger, les pompiers sont appelés en renfort pour le libérer, puis pour l'emmener chez le vétérinaire.

    Les premiers examens confirment la gravité des blessures : la flèche de 88 centimètres est entrée par le dos et elle est ressortie par la cuisse gauche. Heureusement, aucun organe vital n'est touché mais Abricot n'est pas sûr de retrouver l'usage de sa patte qui pourra être amputée s'il n'y a pas d'amélioration dans les 15 jours.

    Pas un sportif, ni un chasseur

    C'est la fondation nationale "30 millions d'amis" qui va porter plainte. L'association locale "cosa animalia" va quant à elle se constituer partie civile. En attendant, sa présidente essaie de récolter un maximum d'informations "pour que notre plainte ne finisse pas à la corbeille". Si la piste de l'accident ne peut pas être totalement exclue, Catherine Carrier n'y croit pas une minute : "on ne tire pas sur un chat par hasard". Le matériel bas de gamme utilisé lui fait dire que le coupable ne peut pas être, ni un chasseur, ni un sportif affilié à un club. Elle pense plutôt à "un crétin qui passait par là" et refuse d'en dire plus pour l'instant.

    Aujourd'hui, Abricot est sorti de chez le vétérinaire, "il mange et il va bien". Pour Catherine Carrier, trouver le responsable est d'autant plus important que l'accident aurait pu avoir lieu avec un enfant du quartier : "un arc est une arme dangereuse, il faudrait pas un jour que l'on tue quelqu'un".

    L'enquête sur la mort de Snow tué d'une balle dans la tête près de Songeons est relancée suite à l'appel à témoins lancée par La Fédération française de la protection animale.

    L’enquête sur la mort de Snow, un Husky tué d’une balle dans la tête  à Crillon, près de Songeons ( Oise), est relancée. La Fédération française de la protection animale a déposée plainte pour atteinte volontaire à l’intégrité d’un animal le 18 avril 2019. Elle vise à demander justice pour Snow, un Husky, tué d’une balle dans la tête.

    Enquête relancée

    Sylvain Dumont-Amrein, président de la Fédération française de la protection animale explique :

    "Grâce à l’appel à témoins, nous avons recueilli des informations nouvelles qui permettent de relancer l’enquête."

    La FFPA a déposé plainte le 18 avril 2019, pour atteinte volontaire à l’intégrité d’un animal. « Des cas comme celui-ci, nous en traitons beaucoup. Snow n’avait plus son collier orange quand il a été retrouvé. Pour moi, la personne qui l’a tué savait ce qu’elle faisait. Elle a tiré à bout portant » explique celui qui estime :

    "Snow a été tué par une 22 long rifle. Il faut absolument que la possession d’armes soit mieux encadrée. Et cela qu’il s’agisse de chasseurs ou non. Il faut arrêter tous ces fous de la gâchette. Les maires n’ont pas ce pouvoir. Aujourd’hui, c’est Snow la victime. Mais demain, ce sera un enfant, un promeneur un cycliste ? C’est inadmissible."

    Le chien a été retrouvé mort le 13 mars 2019, à la lisière d’un bois dans la commune de Crillon, près de Songeons dans l’ Oise. Il s’était échappé de chez lui, trois jours avant. Ses maîtres l’ont recherché sans relâche avec l’aide d’un voisin, membre de la FFPA. En voiture, ils sillonneront toutes les rues et alentours du village. Des alertes seront postées sur les réseaux sociaux et placardées un peu partout, avant de faire la macabre découverte à 2 km de leur maison.

     « Suite à l’annonce passée sur Facebook, la clinique vétérinaire a reçu un appel l’informant qu’un chien répondant au descriptif de Snow avait été trouvé à Crillon » explique Sylvain Dumont-Amrein, président de la Fédération française de la protection animale

    Immédiatement, la maîtresse de Snow préviendra la gendarmerie. Les premières constatations seront sans appel : le Husky de 4 ans a été atteint par deux balles. Le vétérinaire a établi qu’il en avait reçu une dans la tête et une autre dans les côtes. Une plainte contre X a été déposée par les maîtres du chien. Faute d’éléments, elle a été classée sans suite.

    Mais pas question pour Sylvain Dumont-Amrein,de baisser les bras. Un appel à témoin et une pétition en ligne via le site change.org ont été rédigés et adressés au procureur de la République de Beauvais. Elle a reçu à ce jour plus de 5 000 signatures. La FFPA y rappelle :

    "Un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende."

    L’association se portera partie civile en cas de procès.

     

    23/04/2019 : Près de Nantes. Il dépose une plainte après avoir trouvé son chat criblé de plombs

    A La Chapelle-Heulin, un propriétaire a déposé plainte pour délit de cruauté envers les animaux. Son animal a été retrouvé criblé de plombs. Une enquête est en cours.

    Philomèle n’est plus. La chatte blanche a été retrouvée morte, peu après Noël dernier, par son maître, Richard Dana.

    La chatte blanche a été retrouvée morte, peu après Noël dernier, par son maître, Richard Dana.

    Le cadavre, criblé de plombs, a été trouvé à une centaine de mètres de la maison familiale, situé à La Chapelle-Heulin (Loire-Atlantique).

    Richard Dana, qui a grandi à La Chapelle-Heulin, travaille aujourd’hui à Paris mais revient régulièrement voir sa mère, demeurée dans la commune, aux Ragonnières.

    Juriste de formation, il est bien décidé à ne pas laisser ce crime impuni.

    Ce 27 décembre, aussitôt après avoir découvert le cadavre, Richard Dana et sa compagne vont faire établir une autopsie par un vétérinaire de Clisson.

    Il confirme que l’animal a été abattu par un tireur à distance rapprochée, 10 ou 20 mètres au maximum.

    Enquête en cours

    Dans la foulée, ils se rendent à la gendarmerie de Vallet. Et obtiennent que les gendarmes enregistrent leur plainte pour « délit de cruauté envers les animaux », avec constitution de partie civile.

    Assez vite, les gendarmes ont pu identifier l’association de chasse suspectée d’héberger parmi ses membres, ou ses invités, le tireur présumé. 

    Depuis, l’enquête suit son cours et les gendarmes auraient déjà procédé à plusieurs auditions.

    Les fonctionnaires sont également venus constater sur place que le chat était à une distance proche du domicile de ses maîtres et n’entrait donc pas dans la catégorie des chats divagants.

    « Marquer le coup »

    Dans sa démarche, Richard Dana :

    "ne cherche absolument pas à obtenir de l’argent. Nous demanderons sûrement un euro symbolique. Mais nous voulons marquer le coup et rappeler aux chasseurs qu’il existe des règles et qu’ils doivent les respecter"

    D’après lui, plusieurs maladresses ou infractions ont été commises dans ce dossier.

    Notamment, les constatations réalisées sur place montrent que le tireur était à moins de 100 m des habitations.

    Or, dans les communes où une association communale de chasse agréée (ACCA) est créée, les terrains situés à moins de 150 mètres autour des habitations sont exclus du territoire de chasse, sauf autorisation préalable du propriétaire du terrain en question.

    Nul ne peut ignorer la loi

    « Je n’ai aucune animosité de principe envers les chasseurs. Mais ils doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas tout se permettre et qu’ils ne sont pas au-dessus des lois. »

     

    24/09/2019 : Un braconnier de hérissons condamné à Caen

    "Qui s'y frotte s'y pique". C'est ce qu'avait tweeté la police du Calvados pour informer de l'arrestation d'un braconnier de hérissons en septembre 2017. Et effectivement, la condamnation est tombée : deux mois de prison avec sursis. Le chien dressé pour cette capture a été confié à un refuge.

    L'homme âgé de 41 ans avait été interpellé en plein braconnage. Sur la commune d'Ifs au sud de Caen, vers 1 heure du matin, la police avait découvert dans son sac quatre hérissons et un autre dans la gueule de son chien. Huit autres animaux se trouvaient dans le coffre de sa voiture, assommés mais vivants. Tous les animaux avaient pu être sauvés. Cette chasse aux hérissons est une pratique répandue dans le milieu des gens du voyage, où il s'agit d'un plat traditionnel. Or l'espèce est protégée depuis 1981. Tout contrevenant encourt deux ans de prison et 150.000 euros d'amende.

    70% de l'espèce a disparu depuis 20 ans

    Le tribunal de Caen a été plus clément avec le braconnier, en le condamnant à deux mois de prison avec sursis et 830 euros d'amende. Il a également l'obligation de confier son chien à un refuge en vue d'une adoption. Un chien spécialement dressé pour capturer les hérissons. "Je l'ai récupéré,  indique Jean Tellier, président de la Société Protectrice des Animaux de Basse Normandie. Il se trouve actuellement dans un refuge, et avant d'être confié à un nouveau maître, une enquête rigoureuse sera faite". Le braconnier a quant à lui promis devant le tribunal de ne plus recommencer, mais il reconnait à demi mots que la pratique reste répandue. 

    En 20 ans, selon les associations de défense des animaux, 70% de l'espèce a disparu. Sachant que ce qui menace le plus les hérissons, ce n'est pas la chasse, mais plutôt l'usage des pesticides.

     

    25/04/2019 : Finistère: Un appel à témoins lancé après la découverte de deux phoques décapités

    La gendarmerie maritime de Concarneau (Finistère) vient de lancer un appel à témoins après la découverte ces dernières semaines des cadavres de deux phoques décapités. L’affaire a démarré à la mi-février. La tête d’un mammifère marin avait alors été retrouvée immergée et accrochée à un cordage au bout de la digue du port de plaisance.

    « Cela ne fait aucun doute que c’est un acte barbare car la tête a été placée de manière à ce qu’on la retrouve », indique Gautier Paris, chargé de l’enquête, contacté par 20 Minutes. Trois semaines plus tard, le corps du pauvre animal avait été retrouvé en état de putréfaction avancé par une promeneuse au niveau de l’anse du Cabellou.

    Déjà une affaire similaire en 2018 dans le Nord

    L’enquête a connu un nouveau rebondissement le 18 mars avec la découverte d’un nouveau corps de phoque décapité sur une plage de Trégunc, commune voisine de Concarneau. Pour l’enquêteur, il ne fait aucun doute que les deux animaux ont été « décapités volontairement à l’aide d’un objet tranchant ».

    Au printemps 2018, une affaire similaire avait déjà eu lieu dans le Nord avec la découverte de plusieurs cadavres de phoques décapités.

    Pour les aider dans leur enquête, les gendarmes de Concarneau invitent toute personne ayant des informations à les contacter au 02.98.50.77.35 ou par mail à l’adresse.

     

    30/04/2019 : Grenoble: Un chasseur jugé pour avoir tué accidentellement un jeune randonneur en 2015

    Le sexagénaire avait confondu la victime avec un chevreuil. Il est poursuivi pour homicide involontaire.

    Un chasseur de 65 ans sera jugé ce mardi devant le tribunal de Grenoble  (Isère) pour homicide involontaire. Le drame, dans lequel il est impliqué, remonte au 10 octobre 2015. Ce jour-là, un étudiant de 20 ans, originaire de Nîmes dans le Gard, est mort sous les balles du sexagénaire, qui l’avait confondu avec un chevreuil.

    Alors qu’il se promenait avec un ami dans un secteur très fréquenté du massif de Belledonne en Isère, le jeune homme avait subitement reçu une balle de chevrotine en plein thorax. Et une autre dans le bras gauche. Les secours n’étaient pas parvenus à le réanimer.

    Rapidement entendu par les enquêteurs, le chasseur sous le choc avait affirmé avoir confondu le randonneur avec un chevreuil. Notamment à cause de la tenue marron qu’il portait. Il était accompagné de trois autres personnes à ce moment-là.

     

    30/04/2019 : Recrudescence des actes de braconnage en Alsace, saisies d’armes prohibées

    Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) sont témoins depuis quelque temps d’une recrudescence de faits de braconnage. Une première opération de police menée dans le secteur d’Avolsheim, près de Molsheim, à la fin de ce mois de mars 2019, a conduit à l’interpellation d’une personne en flagrant délit de chasse de nuit avec moyens prohibés. Son arme a été saisie.

    Au courant du week-end de Pâques, deux nouvelles interpellations menées par les inspecteurs de l’ONCFS ont mis fin aux agissements de deux braconniers, l’un appréhendé en forêt communale de Haguenau, l’autre en forêt communale de Beinheim, entre Soufflenheim et Lauterbourg.

    Les délinquants utilisent désormais des armes dotées d’amplificateurs de lumière dernier cri, note l’ONCFS, qui rappelle que l’usage de ce type d’arme est prohibé.

     

    01/05/2019 : Tribunal. Il vise un lièvre et tire sur un habitant

    Le 29 octobre 2017, à Plouescat, un salarié agricole reçoit 14 plombs dans le corps tandis qu’il jardinait dans sa serre. Six chasseurs chassaient le lièvre dans un champ en contrebas. La décision a été mise en délibéré au 21 mai.

    « J’aurais dû retenir mon tir, ça c’est vrai. Je regrette ce qui est arrivé mais bon, c’est fait ». Mardi, au tribunal correctionnel de Brest, ce retraité âgé de 66 ans reconnaît son erreur mais ne se déclare pas pour autant responsable des plombs qui ont touché la victime.

    Le 29 octobre 2017, six chasseurs, dont il fait partie, chassent le lièvre. En milieu d’après-midi, cinq tirs sont donnés en direction du gibier qui s’échappe en haut de la terre agricole. Au lieu de toucher leur cible, les balles arrivent dans une serre, blessant un salarié agricole. Il reçoit 14 impacts de plomb dans le corps, dans le bassin côté gauche, le bras gauche, la tête, la hanche et le bas du dos, dont une lui reste encore dans le crâne.

    « Il faut savoir qui a tiré ! »

    « Si vous dites que vous avez tiré sur un lièvre, qui est de petite taille, comment est-ce possible que ce soit arrivé dans la serre ? », demande le président de séance, Céline Verdier, au chasseur. Le présumé coupable estime que ce n’est pas lui l’auteur des faits mais l’un de ses collègues qui aurait tiré trois fois : « Le lièvre est monté vers le chemin et c’est à ce moment-là que les coups ont été tirés mais, pour ma part, mes tirs étaient orientés vers le bas ».

    Assise sur le banc lors de l’audience, la victime, qui a été arrêtée pendant un mois suite à l’accident, souffle : « N’importe quoi » et proteste au fur et à mesure des déclarations. « Au départ, il dit que s’est lui qui a tiré puis, quelque temps après, que c’est un autre. Il faut savoir ! », réplique-t-il, une fois à la barre. Le second chasseur, interrogé en tant que témoin, ne se rappelle plus des détails précis de la journée mais assure ne pas avoir tiré en direction de la serre.

    « La chasse pâtit de ces comportements »

    « La chasse et les chasseurs pâtissent du comportement de ces messieurs et je parle, de comportement général, plaide l’avocat de la Fédération départementale des chasseurs du Finistère (FDC29) qui s’est portée partie civile. Ils ne se sont pas inquiétés de l’état de la victime. On dirait des enfants qui s’enfuient après avoir fait une bêtise, c’est impardonnable ». L’avocat de la défense estime que les chasseurs n’avaient pas compris avoir blessé la victime qui hurlait en leur direction, le bras et la tête ensanglantés.

    Le procureur requiert une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis au chasseur, son retrait de permis de chasser avec impossibilité de le repasser pendant un an ainsi qu’interdiction de détenir une arme pendant un an. La décision est mise en délibéré au 21 mai.

     

    04/05/2019 : Berck Les chasseurs ne peuvent plus se garer sur le chemin Delesalle et ça les énerve

    Les membres de l’association des chasseurs maritimes de l’Authie nord se sont réunis ce samedi en assemblée générale. Entre autres problèmes évoqués, celui de la rue Charles-Delassalle, un des points d’accès à la molière, où les chasseurs ne peuvent désormais plus se garer. Ils dénoncent un diktat du conservatoire.

    Fini les longues files de voitures garées le long de la rue Charles-Delassale qui mène à la Molière. Depuis que le Conservatoire des espaces naturels a décidé d’y créer un chemin de randonnée, cette portion de route est désormais interdite aux voitures. Les chasseurs ne peuvent plus l’emprunter en voiture pour ensuite rejoindre leur hutte à pied. Didier Frémaux a mis le doigt sur ce problème, lors de l’assemblée générale de l’association dont il est le président. « Il y a bien eu la création d’un parking, en face du camping du bec de Perroquet, mais on ne peut y garer qu’une dizaine de voitures. Maintenant les chasseurs doivent marcher deux kilomètres. Et c’est sans doute en partie pour cela que nous accusons une baisse d’une cinquantaine d’adhérents cette année. »

    « Les élus n’ont pas les clés »

    Ce que dénonce Didier Frémaux, c’est qu’ils n’ont pas été consultés sur cette question. Bruno Cousein, le maire de Berck, présent à la réunion fait le constat. « La molière fait partie du conservatoire des espaces naturels qui en a confié la gestion à Eden 62. Le domaine maritime, c’est l’État. Le Conservatoire et l’État ont les clés et pas les élus. Mais nous devons êtres vigilants pour maintenir les usages sur ces deux domaines et continuer de dialoguer avec eux. Parce que le risque est de se faire éjecter définitivement. »

    Deux autres élus sont venus apporter leur soutien aux chasseurs : le député Daniel Fasquelle ainsi que le sénateur et conseiller régional Jean-François Rapin. Ils ont rappelé qu’ils travaillaient pour que l’équilibre soit respecté entre les préoccupations des écologistes et ceux des chasseurs. « Pendant des années, la balance a penché du côté des écologistes. Nous essayons, à la Région, de rétablir une certaine équité. » Pareil pour Daniel Fasquelle qui dit passer beaucoup de temps à l’Assemblée nationale à contrer les projets de loi anti-chasse.

    Les chasseurs devaient aussi renouveler un tiers du bureau de l’association, soit trois personnes. Didier Frémaux, président depuis 38 ans, remettait son poste en jeu : « Pour la dernière fois. Je compte passer la main dans peu de temps, mais je veux pouvoir continuer à siéger au bureau pour assurer la transition en douceur. » Il a récolté 19 voix. Deux autres chasseurs vont faire partie du bureau : Xavier Debeaumont (34 voix) et Didier Wynen (34). Benoît Ponche (17) n’est pas élu.

     

    06/05/2019 : 450 renards piégés dans la Vienne

    « Il y a un mois, je suis intervenu dans le quartier du Porteau au-dessus des falaises de la Porte de Paris. Un habitant voyait régulièrement un renard passer dans son jardin. » L'anecdote est racontée par Joël Brie, le président de l'association des piégeurs de la Vienne, qui depuis 19 ans, intervient à la campagne comme en ville. « Surtout pour des ragondins, des renards et des fouines. »
    L'histoire du renard mangeur de poules dans le quartier des Trois-Cités (lire ci-dessus) ne le surprend donc pas. « Le renard n'a pas de prédateur à part l'homme. » « L'an passé sur tout le département, nous avons piégé 450 renards, mais certaines années nous sommes montés à 700 », poursuit Joël Bris. Impossible de recenser le nombre de renards au total mais des spécialistes l'estiment à plusieurs milliers dans la Vienne.

    Des fouines à l'école

    En 2018, l'association a aussi piégé (et donc éliminé) 2.500 ragondins (dont certains au pont Saint-Cyprien à Poitiers) et 90 fouines. « Une année, une école maternelle de Poitiers nous avait contactés pour des fouines qui couraient dans les faux plafonds pendant que les petits faisaient la sieste. Les fouines en ville, ce n'est pas rare, elles montent sous les toits en remontant les dalles des maisons. »
    Aujourd'hui, l'association des piégeurs de la Vienne compte 311 membres. Mais pour devenir piégeur officiel, il faut un agrément de la préfecture délivré seulement après deux jours de formation à la fédération des chasseurs.

     

    06/05/2019 : La chasse autorisée l’été : en Haute-Savoie, la grogne monte après deux accidents mortels

    L’été dernier, le préfet de l’Isère a autorisé la chasse aux sangliers et aux cerfs Sika. En Haute-Savoie, la mesure, à l’encontre des sangliers et chevreuils, doit être reconduite dès le 1er juin. Mais la grogne monte après deux accidents qui ont frappé des sportifs ces trois dernières années. Une pétition a, en quinze jours, recueilli plus de 80 000 signatures.

    Sur la toile, l’alerte a fait mouche. En quinze jours, la pétition contre le projet d’arrêté préfectoral autorisant de tirer cet été sangliers et chevreuils de Haute-Savoie a recueilli plus de 83 000 signatures.

    Objectif ? Faire d’une pierre deux coups. À savoir, enrayer les dégâts des sangliers dans les cultures et des chevreuils dans les forêts exploitées, mais aussi… répondre à un but éducatif et pédagogique.

    La chasse autorisée l’été en Haute-Savoie ? La mesure n’est pas nouvelle. Depuis dix ans, les tirs sont autorisés en pleine saison touristique, de manière parcimonieuse et dans un objectif bien encadré. Rebelote cet été ?

    Après deux accidents de chasse, la mesure passe mal

    L’arrêté préfectoral prévoit d’autoriser les tirs entre le 1er juin et le 7 septembre, mais sous certaines conditions. Ainsi, la chasse ne pourra se pratiquer qu’à des horaires particuliers. Soit du lever du jour jusqu’à 10 heures, puis après 19 heures jusqu’à la tombée de la nuit.

    Il s’agira également d’une chasse à l’approche et à l’affût pour les chevreuils comme les sangliers. Pour ces derniers, elle ne sera possible qu’en cas de dégâts agricoles importants et après la validation d’une cellule de crise, composée notamment d’un lieutenant de louveterie, d’un représentant de la fédération départementale de chasse et des agriculteurs impactés.

    Rien de bien révolutionnaire ? Sauf qu’après deux accidents de chasse touchant des sportifs dans ce département, la mesure passe mal, auprès des associations de protection de la nature, des anti-chasse et du grand public. Et le ton monte sur la question du partage de l’espace.

    L’arrêté préfectoral, lui, a été soumis à consultation publique. Laquelle vient de s’achever le 29 avril dernier. Avec quel potentiel impact ? L’été dernier, le département de l’Isère avait connu semblable procédure. Face aux dégâts occasionnés sur les cultures, la chasse aux sangliers et aux cerfs Sika avait été autorisée dès le 1er juillet, au nez et à la barbe du processus de consultation citoyen puisque 95 % des avis exprimés s’opposaient à cette mesure.

     

    L’été dernier, le préfet de l’Isère a autorisé la chasse aux sangliers et aux cerfs Sika. En Haute-Savoie, la mesure, à l’encontre des sangliers et chevreuils, doit être reconduite dès le 1er juin. Mais la grogne monte après deux accidents qui ont frappé des sportifs ces trois dernières années. Une pétition a, en quinze jours, recueilli plus de 80 000 signatures.

    Source : article La chasse autorisée l'été : en Haute-Savoie, la grogne monte après deux accidents mortels | Place Gre'net - Place Gre'net
    L’été dernier, le préfet de l’Isère a autorisé la chasse aux sangliers et aux cerfs Sika. En Haute-Savoie, la mesure, à l’encontre des sangliers et chevreuils, doit être reconduite dès le 1er juin. Mais la grogne monte après deux accidents qui ont frappé des sportifs ces trois dernières années. Une pétition a, en quinze jours, recueilli plus de 80 000 signatures.

    Source : article La chasse autorisée l'été : en Haute-Savoie, la grogne monte après deux accidents mortels | Place Gre'net - Place Gre'net
    11/05/2019 : Ardèche : deux chasseurs condamnés pour avoir chassé sur des terrains privés
    Deux chasseurs de 61 et 23 ans ont été condamnés vendredi par le tribunal de police de Privas. La justice leur reprochait d'avoir organisé une battue en dehors des régles.

    Le ministère public reprochait aux chasseurs d'avoir organisés une battue sur la commune de Charmes-sur-Rhône sans panneaux indicateurs, sans gilets fluorescents et à moins de cent-cinquante mères d'habitations.  Par ailleurs ils auraient utiliser un GPS placé sur leurs chiens en dehors de la réglementation prévue. Ces GPS servent à localiser les chiens, mais les chasseurs sont régulièrement accusés de l'utiliser pour localiser le gibier et de se déplacer en voiture pour se rapprocher du gibier.    

    Un contexte particulier

    Les deux chasseurs ont expliqué le contexte de leur interpellation par les gardes-chasse. Ce sont selon eux des habitants d'un quartier de Charmes-sur-Rhône qui les avaient sollicité pour éradiquer les sangliers qui ravagent les jardins. Lors de cette sortie, ils chassaient le petit gibier dans ce secteur lorsqu'ils ont vu un sanglier. Ils se sont postés pour traquer la bête : leur chasse est donc devenue juridiquement une battue  qui obéit à des règles bien précises qui n'ont pas été respectées.

    La chasse sur autrui

    La chasse sur autrui, c'est le terme qui désigne le fait de chasser sur un terrain privé sans en avoir l'autorisation. L'avocat des deux hommes, maître Alain Fort explique que l'infraction est constituée si les propriétaires ne sont pas d'accord que l'on chasse sur leur terrain. S'ils sont d'accord comme c'est le cas ici, il ne peut y avoir d'infraction. Le tribunal a estimé que la chasse ne s'était pas déroulé dans les règles de l'art et a condamné les deux hommes à 600 et 800 € d'amendes.

     
     

    Les oiseaux sur lesquels ils tiraient font partie des espèces protégées. Et donc interdites de chasse. Le tribunal de Lisieux a condamné quatre chasseurs qui ont touché cinq de ces volatiles, en janvier 2016, dans un gabion d’Hotot-en-Auge (Calvados).

    « On a fait une grosse connerie ! » Très vite, les quatre chasseurs postés la nuit du 9 janvier 2016 dans un gabion d’Hotot-en-Auge avaient reconnu leur erreur devant les agents de la Direction départementale des territoires et de la mer. « On croyait tirer sur des oies rieuses. » Mais c’étaient des bernarches cravant, une espèce protégée en France, et donc interdite de chasse.

    Ils étaient convoqués jeudi 9 mai 2019, à l’audience correctionnelle de Lisieux, pour destruction d’une espèce animale protégée.

    Au passage des bernaches, les chasseurs ont tiré par trois fois chacun. Cinq oies sont tombées dont trois mortes sur le coup.

    « Chasse interdite partout sauf en Russie »

    Le procureur de la République fait de la pédagogie. « La chasse à la bernache cravant est interdite partout, sauf en Russie. C’est une espèce qui se distingue. » Il parle « d’atteinte à l’image du chasseur. Avant de tirer, on doit s’assurer de ce sur quoi on tire. Il faut qu’il y ait une sanction », demandant le retrait du permis pour les quatre hommes pendant deux ans, la confiscation des fusils et la diffusion par voie de presse de la sanction.

    Le défenseur des quatre hommes se dit « sidéré. Ce sont des chasseurs sérieux, qui ont la passion du gibier d’eau et qui respectent le droit de chasse. Ils ont vu des oies au petit matin. La bernache cravant ne vient jamais à l’intérieur des terres, d’où leur confusion. »

    Les chasseurs en sont quittes pour payer chacun une amende de 300 €.

     

    13/05/2019 : Ses animaux pris pour cible dans son jardin à la carabine à plomb

    Cette habitante de Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier est en colère. En fin de semaine dernière, elle a d’abord remarqué qu'une de ses poules boitait : « on l’a examinée avec mon compagnon mais elle n’avait pas de blessure apparente. Mais dans la foulée, c’est notre chien qui a montré des signes inquiétants ».

    L’animal âgé de trois ans est essoufflé et ne montre aucun entrain : « alors qu’il est très sportif et toujours en forme ». Le couple l’emmène alors chez le vétérinaire et le diagnostic tombe : « Radja avait un plomb dans la poitrine qui lui avait perforé un poumon. Il était en train d’agoniser ».

    De retour à la maison, ils ont passé la patte de leur poule au détecteur de métaux : « et ça a sonné ». Ce lundi après-midi, ils ont déposé une plainte à la gendarmerie de la Rochette mais ils ne croient pas à un acte de malveillance délibéré envers eux: «  c’est sûrement un jeune qui a voulu faire un carton. Nous habitons une ancienne ferme sur les hauteurs du village. Notre jardin est visible depuis plusieurs chemins. J’aimerais qu’on comprenne qu’une carabine à plomb, c’est très loin d’être un jouet comme les autres. Et surtout qu’on ne tire pas sur des êtres vivants ».

     

    14/05/2019 : Condamnés pour avoir chassé le chevreuil en voiture et de nuit à Tonnerre

    Deux amis âgés d'une quarantaine et d'une cinquantaine d'années ont été jugés, ce mardi 14 mai, par le tribunal correctionnel d'Auxerre, pour plusieurs infractions liées à la chasse. Les faits ont été commis sur la voie publique, à Tonnerre, en mars 2019.

    Les faits

    Une équipe de la sûreté ferroviaire a découvert un véhicule stationné près des voies, à Tonnerre, vers 22 heures, mardi 5 mars. À bord se trouvent les deux prévenus : le quadragénaire au volant et le quinquagénaire. Dans le coffre, les autorités découvrent le cadavre d'un chevreuil ainsi qu'un fusil de chasse.

    "Partir de Tonnerre avec une arme chargée, tirer depuis la route près d'une voie ferrée en sachant que la population de chevreuils est quand même fragile et que les cartouches à plombs sont interdites pour le grand gibier : ce n'est pas anodin, explique un représentant de l'ONCFS à la présidente, lors de l'audience.

    Le quinquagénaire, chasseur depuis vingt-six ans, assure que c'est la première fois. "J'ai pété un câble ce soir-là. Je voulais me défouler un peu, essayer mon fusil sur un arbre." Ce dans l'illégalité et malgré un permis non valide du fait de son inscription au Fichier national des personnes interdites d'acquisition et de détention d'armes (FINIADA).

    À l'occasion des débats, il déclare avoir proposé au second prévenu de l'accompagner, avec insistance. Ce dernier a pris le volant malgré un taux de 0,68 g d'alcool par litre de sang. "On est resté plus d'une heure au bord de la route. Je me suis assoupi au volant, confie-t-il tout en confirmant la version de son ami, qui assure être le seul à blâmer pour la mort du chevreuil. Quand je me suis réveillé, la sûreté ferroviaire était là."
     
    "On est resté plus d'une heure au bord de la route. Je me suis assoupi au volant. Quand je me suis réveillé, la sûreté ferroviaire était là."

    Les réquisitions

    "Dans ce dossier, les prévenus ont tout faux : on ne va pas chasser dans n'importe quelles conditions. Ils ont exposé autrui à un accident, souligne le procureur de la République d'Auxerre. Je ne fais pas de distinctions entre les deux." Elle a également tenu compte des précédentes condamnations des prévenus (onze mentions pour le plus âgé, sept pour l'autre prévenu).

    Ainsi, le ministère public a requis "trois à quatre mois d'emprisonnement" pour lesquels elle ne s'oppose pas à un aménagement. A cette peine s'ajoutent 900 euros pour cinq amendes de 4e et 5e classe. Elle en demande une sixième à l'encontre du quadragénaire : 150 euros pour avoir conduit en état d'ivresse. Quant au quinquagénaire, elle ajoute le retrait du permis de chasse pendant trois ans, vu son "comportement de mauvais chasseur, de braconnier".

    La phrase

    "Mon client est quelqu'un de sérieux : malgré ses difficultés, notamment médicales, il cherche du travail, appuie l'avocate du quinquagénaire. Il est intégré socialement et professionnellement, il a un domicile et pas de dette."

    Le jugement

    Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet en fixant la peine de prison, aménageable, à trois mois de prison, tout en augmentant les certaines amendes pour un total de 950 euros. Les prévenus devront indemniser solidairement la fédération départementale des chasseurs de l'Yonne ainsi que l'association pour la protection des animaux sauvages pour un total de 2.600 euros, frais de procédures compris.

     

    14/05/2019 : Braconnage des ortolans : la cour de cassation donne définitivement raison à la LPO

    La LPO remporte une nouvelle bataille contre le braconnage et le trafic d'oiseaux.

    La Cour de Cassation vient de confirmer la condamnation de 12 braconniers d’ortolans, condamnés auparavant en première instance par le tribunal correctionnel de Dax en 2017 puis par la Cour d’Appel de Pau, il y a un an. Les audiences avaient eu lieu le 19 mars dernier. Chacun est tenu de verser 500€ à la LPO pour les frais engagés devant la cour de cassation et qui s’ajoutent aux indemnités accordés par la cour d’Appel à savoir 1 300 € en moyenne. Cette décision de justice confirme à nouveau que la soi-disant « tolérance » qui avait malheureusement servi de prétexte aux malversations des braconniers pendant des décennies n’a pas de fondement juridique. Les soutiens et accords politiques dont ont bénéficié les braconniers pendant plusieurs années, et encore récemment, ne protègent pas les actes délictuels étant donné que nul n’est censé ignorer la loi. Il aura fallu plus d’une décennie de combat à la LPO, retournant chaque année sur les sites de piégeage, portant plainte systématiquement, interpellant les pouvoirs publics, apportant les éléments scientifiques, juridiques et techniques, pour mettre fin au braconnage des ortolans dans Les Landes.

    Des pièges non-sélectifs toujours autorisés

    Les matoles* sont toujours autorisées par dérogation dans 4 départements du sud-ouest (en Gironde, dans les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques) officiellement pour piéger les alouettes, alors que l’Alouette des champs a perdu 30% de ses effectifs en 15 ans**. Pour rappel, l’IPBES a récemment conclu que les prélèvements non raisonnés (chasse, pêche...) sont la deuxième cause de l’effondrement de la biodiversité après la disparition et la dégradation des milieux.

    Les équipes de la LPO ont en outre constaté, lors de contrôles inopinés sur le terrain réalisés chaque année, que les matoles étaient en fait utilisées pour capturer d’autres oiseaux tels que les pinsons (consommation personnelle, restauration comme pour l’ortolan), mais aussi des oiseaux chanteurs comme les linottes ou les chardonnerets. A de nombreuses reprises, les militants de la LPO ont trouvé des oiseaux capturés blessés, voire déjà morts dans les pièges. BirdLife estime qu’un demi-million d’oiseaux sont braconnés en France !

    Pour notre président, Allain Bougrain Dubourg, « les dérogations autorisant le piégeage des oiseaux sous prétexte de tradition sont la porte ouverte à tous les trafics. Les pièges sont en vente libre et la police de la nature ne connait pas tous les sites de piégeages. Comment alors l’Etat peut-il contrôler le respect des quotas et des espèces autorisées ? Il est plus que temps que ces pratiques cessent. La LPO a récemment porté plainte contre la France pour non-respect de la Directive oiseaux de l’Union Européenne. Le piégeage non sélectif est l’une de nos motivations pour cette plainte ».

    La LPO se réjouit toutefois de cette jurisprudence de la Cour de cassation qui clôture ce dossier de l’ortolan. Une nouvelle bataille gagnée pour notre association, qui compte bien obtenir la fin de tous les piégeages non-sélectifs (glu, matoles…) malheureusement encore admis par la France.

     

    15/05/2019 : La chasse au faisan de nuit leur coûte cinq ans de permis

    Un père et son fils ont été condamnés ce matin par le tribunal correctionnel d’Agen pour avoir chassé le faisan avec un moyen prohibé. C’était pratique, ils chassaient la nuit, de leur voiture, en dehors de la période d'autorisation. En avril 2016, ils avaient fait le même coup pour un lièvre.

    En avril 2016, les agents de l’ONCFS les avaient pris en chasse, c’est le cas de le dire. En possession d’informations fiables, à la suite d’une surveillance nocturne, à l’issue d’une course-poursuite virant au rodéo tous phares allumés, le père et le fils avaient finalement été interpellés, entendus puis condamnés quelques mois après. Le fiston pour mise en danger de la vie d’autrui vu qu’il était au volant, et le permis de chasse n’était pour les deux qu’un souvenir, pour un temps.
    La facture était un peu salée pour un lièvre, même si la saveur aigre d’un civet n’est pas à sous-estimer qu’il sautille dans l’herbe verte de Dolmayrac ou ailleurs à la nuit tombée. Le duo aurait pu arrêter là les frais, considérant qu’en continuant de chasser avec ce couperet au-dessus la tête, ils risquaient gros. Du lièvre ils sont passés au faisan, autre plat goûtu. Un an après, le 21 avril 2017, rebelote et dix de der. Au Temple sur Lot, un témoin qui les connaît bien identifie les deux hommes à bord d’un Kangoo blanc vers 21 heures.
    Il certifie lors de sa déposition qu’il s’agit bien du père et du fils. Il confirme aux agents de l’ONCFS avoir vu et entendu des coups de feu, tirés du véhicule. Il a vu les deux hommes et réciproquement, pas de blessé lors de l’altercation mais le face-à-face a été viril. Les uns conseillent à l’autre de tenir sa langue, en clair de la boucler.

    La société de chasse locale et la fédérartion départementale étaient partie civile

    Ayant sans doute égaré le calendrier des autorisations, ouverture et fermeture, le duo avait de toute évidence oublié que la chasse n’est pas autorisée à cette époque de l’année. Ce ne sont toutefois pas des perdreaux de l’année. Le 3 avril dernier, le père, 53 ans, et le fils, 24 ans depuis le 11 mai, devaient répondre à la barre du tribunal correctionnel de « chasse non autorisée en réunion, de nuit avec usage d’un véhicule et port d’arme. »
    Les réquisitions du procureur de la République Simon Rintaud ont pris en compte les infractions d’avril 2017, mais également le court passé judiciaire des deux. Peines d’amendes souhaitées à hauteur de 3 000 €, dommages et intérêts, permis de chasser interdit pendant cinq ans, retrait du permis de conduire pour le père, qui conduisait la deuxième fois. La société de chasse locale et la fédérartion départementale étaient partie civile. La décision a été rendue ce mercredi matin : des peines de jours amendes (4€ et 7€ pour 100 jours), 300€ de dommages et intérêts aux parties civiles justement, et la privation du permis de chasser pendant cinq ans.

     

    16/05/2019 : LE CREUSOT - TORCY : 620 corbeaux ont été tués mercredi soir, avec un tir de régulation

    Ce mercredi en fin de journée, des tirs de régulation ont été effectués dans le bois Villedieu-Chanliau, derrière le foyer des Jeunes Travailleurs, à l'espace Harfleur 2000, derrière le garage Peugeot Nomblot et à Torcy derrière le centre commercial.Ils étaient plus d'une quarantaine de chasseurs ce mercredi à répondre à l'appel des Lieutenant de Louveterie qui procédaient à une opération de régulation des corbeaux sur le secteur du Creusot et de Torcy, à la demande de la ville du Creusot.
    A la suite de l'annonce de ces tirs de régulation, un agriculteur des Lavriots sur la commune du Breuil est venu rencontrer les chasseurs pour leur signifier sa gratitude pour cette opération de régulation.
    Car comme il nous l'a confié, «les corbeaux, c'est un vrai fléau pour nous les agriculteurs, ils sont parfois plus nombreux que nos vaches dans les champs, ils laissent de nombreuses fientes dans les mangeoires des veaux quand ils ne mangent pas leur nourriture. Et je ne vous parle même pas des dégâts sur les cultures, ils arrivent même à arracher certaines plantes".
    Mercredi soir, le bilan de la première soirée de régulation était plutôt bon. En effet, Christian Masuez, lieutenant de louveterie, qui a dirigé l'opération et a veillé à son bon déroulement, a indiqué que «620 corbeaux ont été tués, selon un premier décompte». D'autres opérations de régulation devraient avoir lieu d'ici la fin du mois de juin.

    Et la cité du Parc ?

    Une fidèle internaute, domiciliée à la cité du Parc au Creusot, a sollicité creusot-infos mercredi matin, pour lancer : «Ce serait bien que cette année les tirs aux corbeaux aient lieu aussi à côté de notre cité, côté parc, car nous sommes aussi envahis de corbeaux et le matin au lever du jour, comme le soir, c'est insupportable». Une semaine qui avait déjà été formulée à l'occasion de la réunion de quartier qui s'était tenue à la cité du Stade.

     

    18/05/2019 : Braconnage Les autorités maritimes de Dunkerque saisissent 120 bars pêchés illégalement

    Face à la recrudescence des délits, les autorités ont fait la chasse aux pêcheurs de bars ce vendredi soir autour des eaux chaudes de Gravelines, connues pour être très poissonneuses. Une vaste opération anti-braconnage coordonnée par les Affaires maritimes de Dunkerque, qui a permis de saisir 110 kilos de bars.

    « Frapper un grand coup. » Présenté par le directeur des Affaires maritimes de Dunkerque, Thierry Laforge, l’objectif de l’opération menée ce vendredi soir sur les zones de pêche entourant la centrale de Gravelines, était clair : « Marquer le coup face au non-respect du règlement européen », soit un bar par jour et par personne. Pour coincer les braconniers de la mer, une vingtaine d’agents des Affaires maritimes de Dunkerque et de Boulogne-sur-Mer, de la brigade de sûreté portuaire, du peloton de sûreté portuaire de gendarmerie, de la gendarmerie maritime de Dunkerque et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, ont coordonné leur expertise et leur connaissance du terrain. Résultat : le travail d’équipe entre les guetteurs, les intercepteurs et les contrôleurs a abouti à une saisie totale de 120 bars, représentant 110 kilos (lire ci-dessous).

    Jusqu’à 22 500 € d’amende

    Après plusieurs heures d’attente et d’observation, ça mord. Interpellés au retour de la pêche aux alentours de 22 h, certains pêcheurs ont été surpris au volant de leur véhicule et aiguillés vers les parkings proches pour constater l’infraction : pêche en surnombre, en dessous de la taille minimale établie à 42 cm, et absence de marquage de la nageoire caudale. Après inspection du coffre et rappel de la réglementation, les autorités procèdent à la saisie sur réquisition du parquet. Cannes à pêche, vélos servant à faire la navette entre la mer et le véhicule, cuissardes, etc. Étalé sur le bitume, le matériel ayant servi à la pêche est recensé et confisqué (1). Le montant de l’amende, pouvant grimper jusqu’à 22 500 €, est évalué. Pour ces pêcheurs gravelinois interpellés avec six bars dans leur filet, la note s’élèvera à 300 €. Vers 23 h 30, les agents se sont ensuite rendus à pied sur la zone est. Ils ont intercepté une vingtaine de personnes, prises sur le fait.

    « C’est une pêche extrêmement réglementée depuis deux ans, qui n’est pas passée loin du moratoire, car la ressource s’appauvrit », rappelle Philippe Ducrocq, contrôleur des Affaires maritimes à Boulogne, depuis les eaux maritimes jusqu’à l’assiette du consommateur. Pêchés illégalement, les bars se retrouvent dans les poissonneries et les restaurants alors que l’espèce se raréfie. « On agit aussi au titre de l’environnement, pose Thierry Laforge, il faut mettre fin à ce braconnage pour que l’espèce puisse se régénérer. » « Et cette action peut dissuader les indécis », termine Éric Ciesielski, major de la gendarmerie maritime de Dunkerque.

    (1) Il sera mis en vente au profit du trésor public.

    Des délits en augmentation

    Au total, les unités en opération ont saisi 120 bars d’un poids global de 110 kilos, intercepté dix véhicules et en ont dérouté deux sur les 18 repérés. Une vingtaine de pêcheurs ont été pris en flagrant délit. Neuf procédures pour des infractions constatées sur le surnombre, « beaucoup de sous taille », et l’absence de marquage ont été ouvertes. « Elles concernent une vingtaine de personnes originaires du secteur, du Pas-de-Calais et certaines de Belgique mais de nationalité roumaine », rapporte Thierry Laforge, « satisfait de l’opération ».

    Depuis le début de l’année, 38 procédures avec saisie de matériel (cannes à pêche, glacières, etc.) ont été engagées par les Affaires maritimes de Dunkerque, qui en a enregistré 45 sur l’ensemble de l’année 2018.

    Une pêche très contrôlée

    – En décembre, le conseil européen a fixé une nouvelle réglementation : au nord du 48e  parallèle (à hauteur de Quimper), la pêche de loisir est autorisée entre le 1er  avril et le 31 octobre, à un bar par jour et par personne. Elle est fixée à trois par jour et par pêcheur en dessous de cet axe, et autorisée toute l’année.

    – Pour rappel, selon le code rural et de la pêche maritime, les pêcheurs de loisir doivent couper la queue du poisson, une mesure de lutte contre le commerce clandestin des produits non issus de la pêche professionnelle.

    – Les sanctions peuvent être pénales ou administratives.

     

    20/05/2019 : Un nombre record de sangliers abattus en Corrèze

    Près de 5.500 sangliers ont été éliminés lors de la saison de chasse écoulée, en Corrèze. Les chasseurs, sous la pression des agriculteurs dont les cultures subissent de gros dégâts, ont ajusté le tir. Et ça devrait se poursuivre

    La Corrèze, ce n'est pas le Var, avec ses 27.000 sangliers abattus tous les ans jusqu'en 2018. Mais la présence du cochon sauvage ne cesse de progresser et, avec elle, les dégâts faits aux cultures.

    Pour la saison de chasse 2019-2020, la Fédération de chasse de la Corrèze prévoit que l'indemnisation des dégâts dus au sanglier lui coûtera 400.000 euros.

    Chiffre record

    Pourtant, les chasseurs corréziens font des efforts. De 3.814 animaux tués en 2016-2017, ils sont passés à 5.492 animaux lors de la saison écoulée, chiffre record. Effort qui doit se poursuivre, explique Jean-François Sauvage, président de la fédération. "Il ne faut pas que l'on se laisse dépasser, sinon on sera comme d’autres départements, qui chassent le sanglier toute l’année et n’arrivent pas à faire baisser les effectifs."

     

    Car, reprend le président, " c’est le sanglier qui bénéficie le plus du réchauffement climatique. Les jeunes ne meurent plus en hiver à cause du froid. Ils trouvent plus de fruits forestiers, notamment des glands. Ces derniers sont très énergétiques et augmentent la prolificité des laies, qui le sont dès qu’elles font 30 kg, contre 50 kg auparavant ". Du coup, il y a des naissances toute l’année. " Et une laie met bas six petits ".

    Vive le loup ?

    Dans le Var, toutefois, il semblerait que la population de sangliers soit en baisse. En cause : la sécheresse, et la présence du loup, selon nos confrères de Var-Matin. En Corrèze, il ne fait pas assez chaud, et aucune trace de loup n'est encore avérée. Les chasseurs ont donc encore du boulot.

     

    21/05/2019 : Phoques décapités : deux marins-pêcheurs incriminés

    Deux marins-pêcheurs sont convoqués devant la justice après la découverte en février et mars, dans la région de Concarneau (Finistère), de deux phoques décapités, vient d’annoncer le parquet de Quimper.

    A l'issue des investigations conduites par la gendarmerie maritime de Concarneau, il est apparu qu'en février et mars "plusieurs phoques morts étaient pêchés accidentellement" par un navire de pêche local, indique le procureur de la République à Quimper, Thierry Lescouarc'h, dans un communiqué. Un marin a reconnu en avoir décapité deux, et avoir conservé les têtes pour les naturaliser, ajoutant que ces pêches accidentelles n'étaient pas déclarées par le responsable du navire malgré l'obligation réglementaire en vigueur en matière d'espèces protégées.

    Le deux marins sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Quimper le 13 janvier 2020. Le premier encourt une peine d'emprisonnement de deux ans et 150.000 euros d'amende pour destruction, détention, transport, utilisation et naturalisation d'une espèce protégée. Le patron pêcheur risque une amende de 22.500 euros pour non déclaration de pêches accidentelles de mammifères marins protégés.

    Rappel des faits

    Le 23 février une enquête avait été ouverte sous l'égide du parquet de Quimper pour destruction d'espèce protégée après la découverte sur le port de Concarneau d'une tête de phoque gris. Les 10 et 18 mars, les corps décomposés de deux phoques décapités avaient été découverts sur des plages à proximité dont un correspondait à la tête découverte. La Société de protection animale de Cornouaille et l'organisation Sea Shepherd France avaient déposé plainte à la suite de ces découvertes. Sea Shepherd avait annoncé sur Twitter une récompense de 10.000 euros pour toute information permettant d'identifier les responsables. "Nous espérons une peine exemplaire et dissuasive. Il faut faire cesser l'impunité ambiante qui règne autour de ces actes de barbarie et d'atteinte aux espèces protégées", indiquait sur son site internet l'organisation.
     
     
     

    En octobre 2017, un salarié agricole avait reçu 14 plombs dans le corps, en marge d’une chasse au lièvre, à Plouescat. Jugé le 1er mai dernier pour ces faits, l’homme présenté comme étant à l’origine du tir a été relaxé ce mardi par le tribunal de Brest.

    À la barre du tribunal, le retraité âgé de 66 ans qui avait tiré la cartouche initialement destinée à un lièvre avait reconnu sa faute : « J’aurais dû retenir mon tir, ça c’est vrai. Je regrette ce qui est arrivé… », avait-il notamment expliqué, avant d’affirmer toutefois ne pas être responsable des plombs ayant touché la victime. Le jour de l’accident, six chasseurs, dont le prévenu faisait partie, chassaient le lièvre. En milieu d’après-midi, cinq tirs avaient été donnés en direction du gibier s’échappant en haut de la terre agricole. Au lieu de toucher leur cible, les balles avaient terminé dans une serre, blessant le salarié agricole. L’examen des faits n’a pas permis d’identifier formellement l’auteur du tir ayant blessé la victime. Une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis avait été requise à l’encontre du chasseur, que le tribunal a donc finalement décidé de relaxer.

     

    21/05/2019 : Les publi-reportages pro-chasse du Département dans le Dauphiné libéré provoquent un tollé dans l’opposition

    DÉCRYPTAGE – Deux publi-reportages parus début mai dans Le Dauphiné libéré ont suscité de vives réactions. Ces derniers vantent en effet, par la voix du président du Département de l’Isère et d’un de ses vice-présidents, le rôle des chasseurs dans la préservation des espaces naturels. Une opération d’auto-promotion qui fait réagir l’opposition la suspectant d’être payée par des fonds publics, sachant que le Département verse chaque année entre 45 et 55 000 euros aux chasseurs.

    Ce n’est pas le premier ni le dernier publi-reportage dans les colonnes du Dauphiné Libéré (DL). Mais les deux encarts vantant, les 4 et 6 mai dernier, le rôle des chasseurs dans la préservation de l’environnement en Isère, ne sont pas passés inaperçus.

    « La chasse, encore bien présente, adapte ses pratiques en permanence », assurait ainsi, le 4 mai, le président du Département, le Républicain Jean-Pierre Barbier. Deux jours plus tard, son vice-président délégué à l’environnement et à la politique des espaces naturels sensibles, Fabien Mulyk, renchérissait : « Les chasseurs sont nos interlocuteurs privilégiés en faveur de l’environnement. »

    Le Département de l’Isère vantait ainsi, sur deux demi-pages dans les colonnes du DL, les mérites des chasseurs. Que ce soit en matière d’aménagement de corridors biologiques ou de préservation du tétra-lyre et du lagopède alpin. Deux espèces en voie de disparition… toujours chassées. De quoi faire bondir socialistes et écologistes.

     

    23/05/2019 : Mennecy : touchée par des plombs, la chatte Cookie a dû être euthanasiée

    L’un des tirs a touché la colonne vertébrale de l’animal et paralysé ses pattes arrière. Ses propriétaires, une famille de Mennecy, ont porté plainte.

    « Depuis vendredi dernier, je la cherche dans la maison. » Mais Françoise Serra, 76 ans, a beau regarder sur le rebord de la fenêtre de la cuisine ou sur la chaise de la chambre de son mari, Cookie, la chatte de la famille, n’est plus là. « On a dû la faire euthanasier », raconte son fils, Enrico qui vit avec ses parents dans une maison de la rue du Clos Renault à Mennecy. Pourtant, la chatte âgée d’une dizaine d’années n’était ni malade, ni accidentée. « On lui a tiré dessus », déplore le quinquagénaire.

    Jeudi 16 mai, après le dîner, Cookie demande à sortir comme à son habitude. « Parfois elle revient, parfois pas, poursuit Enrico. Mais elle est toujours là, le matin, vers 8 heures-8h30 pour manger. » Le lendemain, son maître prépare sa gamelle comme chaque matin… Mais toujours pas de Cookie en vue. « J’ai trouvé ça bizarre qu’elle ne soit pas encore rentrée », retrace-il. Vers 8h15, il sort par la porte-fenêtre jeter un emballage plastique. « C’est là que je l’ai découverte, elle était couchée à côté de la poubelle, le train arrière étalé par terre et elle miaulait. »

    Un plomb dans la colonne vertébrale

    En soulevant sa chatte, Enrico se rend compte que l’arrière de son corps ne réagit plus. « Sur le coup, on a pensé qu’elle était passée sous une voiture », se souvient Françoise. Son fils emmène Cookie à la clinique vétérinaire de la ville dès son ouverture à 9 heures. Sur place, la vétérinaire lui fait passer une radio. « C’est là qu’elle m’a dit : ce n’est pas un accident qu’il a eu votre chat, raconte Enrico. Elle avait un plomb dans la cuisse et un autre qui s’est logé dans la colonne vertébrale. »

    « C’est ça qui a provoqué la paralysie », analyse la docteure Julie Ottaviani, qui s’est occupée de Cookie, radio à l’appui. « Quand on voit ça, on est dégoûté des hommes, se désole la responsable de la clinique, la Dr Valérie Mallinjoud. On a pleuré quand on a vu l’état de la petite. C’est vraiment triste. »

    Un chat amputé

    D’autant plus que Cookie n’est pas un cas isolé. « Nous en avons eu 2 autres qui ont été touchés par des balles ou des plombs ces derniers mois », affirme Julie Ottaviani. Il y a environ un an et demi, un chat est arrivé à la clinique avec une balle dans la trachée. Un autre a dû être amputé d’une patte à cause d’impacts de plombs. Les deux félins ont eu plus de chance que Cookie : ils ont pu être sauvés. Chez beaucoup d’autres, les plombs passent même inaperçus. « Ça nous arrive très fréquemment quand on leur fait passer une radio de découvrir fortuitement un plomb. »

    « Les gens ne supportent plus rien, souffle Françoise, la propriétaire de Cookie. Il suffit qu’un chat traverse leur jardin… » « Mais on ne se serait jamais attendu à un truc comme ça », complète son mari Giovanni. Enrico a bien déposé plainte contre x. Même si la famille ne se fait pas d’illusions : « Les gendarmes ont certainement autre chose à faire », présument-ils. Restent les souvenirs et un portrait de Cookie qui trône désormais sur le buffet du salon, au milieu des autres photos de famille.

     

     

    24/05/2019 : Riantec. Des menaces après une partie de chasse arrosée

     On revenait d’une partie de chasse bien arrosée , commence le prévenu, Riantécois de 71 ans. Lorsqu’il annonce qu’il va rentrer chez lui, l’ami s’y oppose et entreprend de le véhiculer lui-même. Mais dans le bourg de la commune, un petit écart de conduite incite les gendarmes à opérer un contrôle.

     Ils l’ont fait sur mon collègue et j’ai trouvé cela injuste car il voulait me rendre service… Il a fallu que je mette mon grain de sel.  Doux euphémisme au regard des insultes que les militaires vont essuyer. Et tandis qu’il menace de  tous les tuer , le septuagénaire joint le geste à la parole, mime un pistolet et ajoute, par deux fois,  bam 

    Que pensez-vous aujourd’hui de votre comportement du 23 janvier ?  l’interroge le président du tribunal de Lorient.  Un comportement de gamin de 70 ans.  Considéré comme  incompréhensible  et même  inadmissible  par la vice-procureure, le prévenu est garde-chasse privé et donc assermenté. À ce titre,  vous avez un devoir d’exemplarité, y compris dans votre vie privée .

    Le tribunal a condamné le retraité à une amende de 300 €, condamnation qui sera inscrite au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. Il devra verser aussi 100 € à chacun des deux gendarmes outragés.

     

    27/05/2019 : Puy-de-Dôme : un septuagénaire jugé suite à une rixe mortelle au sujet de la société de chasse de Ludesse

    Le 18 septembre 2014, un habitant de Ludesse (Puy-de-Dôme) décédait après avoir reçu des coups lors d’une altercation avec le président de l’association de chasse. Un septuagénaire qui, cinq ans après les faits, va devoir s’expliquer devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme.
    Ce 14 septembre 2014, à Ludesse, charmante commune du Puy-de-Dôme située dans l’arrondissement d’Issoire, rien ne pouvait laisser penser qu’un drame allait se jouer en fin d’après-midi, tout près de l’église
    Ce jour-là, l’ambiance était à la fête. Les habitants profitaient du vide-greniers organisé dans le village pour faire des affaires et à la buvette, les conversations allaient bon train. Comme beaucoup, Stéphane T. et André G., respectivement président et vice-président de l’association de chasse locale, étaient de la partie, trinquant ensemble dès le milieu de journée.
    Mais après avoir passé de longues heures à consommer pas mal d’alcool, le ton est soudainement monté entre les deux hommes, le président reprochant à son second son manque d’implication au sein de l’association.
    Quittant la buvette, ils se sont alors dirigés vers l'église, où une vive altercation a eu lieu. Et c'est alors que selon plusieurs témoins André G. aurait porté plusieurs coups à Stephane T.,  notamment au visage, coups à la suite desquels le quadragénaire s’est effondré.
    Conduit chez une voisine infirmière qui a jugé son état inquiétant, l’homme a rapidement été pris en charge par les secours qui l'ont conduit à l’hôpital Gabriel-Monpied de Clermont-Ferrand. La, un médecin confirmait qu’il se trouvait dans un état critique et que son pronostic vital était engagé. 

    Incompréhension

    Quatre jours plus tard, Stéphane T. décédait des suites de ses blessures. Réalisée par les médecins du CHU de Saint-Etienne, l'autopsie devait conclure que cette mort était consécutive à une hémorragie leptoméningée, provoquée par des coups reçus notamment à la base du crâne.
    Le soir de l’altération, André G., retraité du milieu bancaire âgé de 64 ans, était interpellé et placé en garde à vue. Toujours alcoolisé, il reconnaissait avoir eu une vive discussion avec la victime, discussion à l’issue de laquelle il admet lui avoir porté un seul coup de poing, rue de l’Eglise, alors que la victime, pour tenter de le calmer, lui avait proposé de discuter.
    Mis en examen pour violences aggravées dans un premier temps,  André G. est maintenant poursuivi pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Pour ces faits, il va être jugé par la cour d'assises du Puy-de-Dôme du lundi 27 au mercredi 29 mai.

     

    28/05/2019 : Mort d’un chevreuil albinos : l’émotion

    Un chevreuil albinos avait pris l’habitude de se promener à proximité d’un lotissement de Bartenheim-la-Chaussée, pour le plaisir de ses habitants. L’animal a été retrouvé mort il y a peu et nombre de personnes y ont vu l’action d’un braconnier.

    La photo d’un chevreuil albinos mort, une partie de son pelage blanc taché de sang, a suscité récemment l’émoi des internautes sur la page Facebook « Bartenheim, Bartenheimois, Bartenheimoises ».

    « Cela faisait quatre ans que les habitants l’observaient. Il était tellement peu farouche qu’il faisait parfois la sieste dans les jardins des gens », raconte Olivier Wendling, habitant de la commune. Ce passionné de photographie animalière l’avait approché à plusieurs reprises pour en saisir quelques magnifiques clichés. « C’est une merveille de la nature, une espèce assez rare », assure-t-il.

    « Sensibiliser les gens »

    La découverte, il y a une quinzaine de jours, par un promeneur, de son corps sans vie a incité Olivier Wendling à contacter la presse « pour sensibiliser les gens et prévenir que la forêt sera désormais particulièrement surveillée, notamment grâce à l’installation de pièges photographiques dans les arbres. »

    Car selon le Bartenheimois et grand nombre d’internautes, l’animal a été abattu par le tir d’un braconnier. « Ce n’est pas l’œuvre d’un chasseur puisqu’il n’aurait pas laissé sa proie. Soit le braconnier a été interrompu, soit l’animal est parti beaucoup plus loin pour mourir », suggère le photographe amateur. De plus, la chasse au chevreuil était déjà close depuis fin février et « les chasseurs le laissaient tranquille. Une légende dit d’ailleurs que celui qui tue un chevreuil albinos voit une personne de sa famille décéder dans l’année », souligne-t-il. « On espère qu’il a eu le temps de se reproduire avan t. »

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) n’a pas été avisé de cette affaire, seule la brigade verte du secteur est intervenue. Néanmoins, selon un responsable de l’office, il n’y a pas particulièrement d’actes de braconnage à déplorer dans le secteur des Trois frontières et « il convient d’être prudent avant de tirer de telles conclusions. »

     

    28/05/2019 : Un passionné de chardonnerets à la barre pour trafic présumé

    "Un passionné très doué": c'est ainsi que les enquêteurs de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) décrivent un éleveur d'oiseaux jugé mercredi à Draguignan (Var), soupçonné de trafic d'espèce protégée, notamment des chardonnerets se monnayant jusqu'à 2.500 euros.

    Installé dans le village de Régusse, près des gorges du Verdon, ce quinquagénaire d'origine belge est aussi poursuivi pour braconnage ou capture non autorisée d'espèce animale non domestique: enquêteurs et gendarmes avaient découvert chez lui en 2016 des pièges sophistiqués.

    "Il y avait des filets verticaux tendus entre deux haies où les oiseaux étaient attirés par des congénères en cages, et des filets posés au sol qui se rabattent, avec une ficelle allant jusqu'à sa chambre à coucher d'où il surveillait", se souvient auprès de l'AFP un enquêteur présent lors de la perquisition.

    Les différents délits pour lesquels il est poursuivi, notamment l'ouverture non autorisée d'un établissement détenant des animaux d'espèces non domestiques, son exploitation et le braconnage, peuvent lui valoir jusqu'à 2 ans de prison et 150.000 euros d'amende.

    "C'était un très bel élevage comme j'en ai rarement vu, des beaux bâtiments, très aérés, environ 500 oiseaux très bien entretenus. Tout était fait pour qu'ils se sentent bien et se reproduisent. Ce monsieur était très doué et passionné", reprend l'enquêteur. Pour seule justification, "il a expliqué qu'il avait commencé à faire des démarches pour se mettre en règle".

    L'Office national de la chasse était remonté jusqu'à lui après un contrôle chez un particulier, verbalisé pour la détention non autorisée d'oiseaux aperçus sur son balcon à Draguignan. Un rapide tour de la maison puis des comptes bancaire du trafiquant présumé avait convaincu les enquêteurs d'avoir affaire à un "gros trafic", avec d'importantes recettes non déclarées aux impôts, environ 100.000 euros par an selon une estimation de l'époque.

    "C'est une affaire emblématique pour notre région. On fait assez régulièrement des enquêtes qui conduisent à des saisies de chardonnerets, tarins, serins ou pinsons mais là c'est une belle prise, la plus belle de ces dix dernières années", souligne-t-on à l'ONCFS.

    Le chardonneret, porte-bonheur en Afrique du Nord et prisé dans le nord de la France où il a longtemps servi dans les mines à protéger des coups de grisou, a un plumage multicolore et un très beau chant, encore plus mélodieux s'il est croisé avec un canari. Il peut alors coûter jusqu'à 3.000 euros.

     

    28/05/2019 : À Gespunsart, un chat abattu d’un coup de fusil

    Martine Titeux s’insurge contre un acte de cruauté qui a coûté la vie à son animal domestique.

    C'est devenu tristement banal, mais l'indignation reste toujours forte. Samedi 18 mai, une petite chatte de 6 mois, luciole, a été abbatue d'un coup de fusil, à Gespunsart, chemin Bouteny, domicile de Martine et Jean-Marc Titeux, à l'orée des bois.

     

    29/05/2019 : 18 mois de prison avec sursis pour un chasseur après un accident de chasse mortel en Ariège

    Un chasseur a été condamné à 18 mois de prison avec sursis. Le tribunal correctionnel de Foix l' a jugé responsable de la mort d'un autre chasseur sur lequel il avait tiré par accident en 2015 à Ignaux, en Ariège.

    C'était un groupe de chasseurs expérimentés. Pourtant la partie de chasse à Ignaux, au-dessus d'Ax-les-Thermes, en Ariège s'était terminée tragiquement. En octobre 2015, José-Pierre Rémond, 56 ans, originaire de région parisienne, était retrouvé mort, à la fin de la battue, tué par une balle de gros calibre. La thèse de l'accident c'était vite imposée.  

    Mardi 28 mai, le tribunal correctionnel de Foix a condamné l'un des chasseurs présent lors de cette funeste journée à 18 mois de prison avec sursis. Il était soupçonné de ne pas avoir respecté la règle de sécurité des 30°, principe élémentaire en chasse.

    L'auteur des faits encourrait 3 ans de prison. Son permis de chasse a été annulé et son fusil lui a également été retiré.

     

    05/06/2019 : Loire-Atlantique : jugé trop dangereux, un septuagénaire interdit de chasser pendant trois ans

    Un homme originaire de Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique) a été jugé pour avoir tiré sur un sanglier avec des cartouches extrêmement puissantes et dangereuses.

    Le tribunal de police de Nantes a interdit mardi 4 juin 2019 à un habitant de Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique) de chasser pendant les trois prochaines années, après avoir tiré sur un sanglier avec des cartouches très dangereuses sans respecter les conditions de sécurité, le 6 décembre 2017 à Saffré.

    Le prévenu, âgé de 76 ans, avait en effet tiré du haut d’un mirador, alors que l’animal se trouvait sur une parcelle où il n’était pas autoriser à le chasser. Les balles extrêmement puissantes du septuagénaire – qui peuvent parcourir « quatre kilomètres », selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) – avaient traversé au passage une route.

    Des munitions à l’origine d’accidents mortels

    Le prévenu avait en fait été surpris par un lieutenant de louveterie qui passait à cet endroit par hasard, avec sa voiture personnelle. « Monsieur n’a aucune conscience du danger : il a déjà été fait état d’accidents mortels avec ce type de munitions », rappelle la procureure de la République.

    "Certaines ont fini dans des voitures ou bien des maisons."

    Pour ces faits, l’homme était donc poursuivi mardi devant le tribunal de police pour « chasse sur le terrain d’autrui sans le consentement du propriétaire ou du détenteur du droit de chasse » mais aussi pour « violation d’une interdiction ou manquement à une obligation édictée (…) pour assurer la tranquillité, la sécurité ou la salubrité publique ».

    Le sanglier visé à deux reprises

    Pour ces contraventions, il devra payer 38 € et 500 € au Trésor public ; il devra également verser 500 € de dommages et intérêts au propriétaire des terres sur lesquelles l’animal avait été abattu. Le prévenu s’était initialement vu proposer une composition pénale, une alternative au procès public, mais il l’avait déclinée : cela l’aurait obligé à payer la valeur du sanglier au propriétaire des terres sur lesquelles il a été abattu, selon la procureure.

    Pour sa défense, le septuagénaire soutenait avoir tiré à deux reprises sur le sanglier : une première fois sur les terrains où il était autorisé à le faire, puis une seconde sur la parcelle voisine où l’animal aurait réussi à fuir, afin de l’achever.

    Ce cas de figure lui aurait permis d’être en règle, mais la procureure de la République n’a pas cru en ses explications : selon elle, les munitions utilisées auraient dû immobiliser directement l’animal s’il avait été réellement touché la première fois.

     

    06/06/2019 : Prison avec sursis pour le chasseur qui avait capturé un chat sauvage à Teillet-Argenty (Allier)

    Un chasseur de Prémilhat était jugé, ce jeudi 6 juin, pour avoir piégé un chat forestier à Teillet-Argenty (Allier), au cours de l'été 2018. L'animal était resté emprisonné plus de vingt-quatre heures dans une cage à la lisière de la forêt, en pleine canicule.

    Les faits remontent précisément au 31 juillet 2018. Alors que les températures dépassent les 30° en cette belle journée d'été, les inspecteurs de l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) découvrent dans une clairière de Teillet-Argenty une cage enfermant un animal peu commun : un chat forestier, une espèce protégée depuis 1979.

    Un dossier exotique 

    Après enquête auprès des chasseurs et piégeurs du secteur, ils remontent la piste de ce Portugais de 62 ans, jugé ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Montluçon, peu habitué à ce genre d'affaires.

    « C'est un dossier qui peut paraître exotique en comparaison aux traditionnels faits de violences, vols ou menaces que l'on a l'habitude de juger. Mais l'intérêt de cette procédure, c'est la préservation de l'espèce animale  », a expliqué dans ses réquisitions la procureure de la République, Julie Bernier, qui a demandé un an d'interdiction de chasse. 

    Une espèce protégée

    À la barre, le prévenu reconnaît qu'il n'était pas habilité à piéger des animaux (il n'avait pas le diplôme requis) mais tente tout de même de minimiser les faits. « La cage, je l'avais posée trois ou quatre fois les week-ends précédents pour piéger des ragondins pour rendre service à un proche. Je ne voulais pas piéger de chats. »

    "Si j'avais fait une formation de piégeur, j'aurais su ce que je pouvais faire ou ne pas faire." Le prévenu (à la barre)

    Dénonciation calomnieuse

    Lors de l'enquête, le sexagénaire n'avait pas hésité à faire de la dénonciation calomnieuse pour éviter d'avoir affaire à la justice, en désignant un autre responsable (à l'audience, il n'était pas poursuivi pour ces faits). Il avait fini par avouer en décembre 2018.

    La procureure de la République a rappelé que l'animal avait été sauvé de justesse par les inspecteurs de l'ONCFS et que sa destruction, sa mutilation, sa capture ou son enlèvement sont interdits sur le territoire depuis un arrêté du 23 avril 2007.

    Permis de chasse suspendu

    L'homme, qui n'avait jamais été condamné par la justice par le passé, a écopé d'une peine de deux mois de prison avec sursis et d'une amende de 150 €.

    En peine complémentaire, son permis de chasse est suspendu pour huit mois. En ce qui concerne le petit félidé, il a retrouvé, depuis, les joies de la liberté.

     

    08/06/2019 : Un chien de six mois mortellement blessé par une balle de carabine à plomb à Dontreix (Creuse)

    Maya, un fox terrier de six mois, a été blessée mortellement par une balle de carabine à plomb sur la commune de Dontreix en Creuse. Une enquête est en cours.

    C'est une découverte macabre qu'a fait Patrick Bauer, habitant de la commune de Dontreix, en Creuse, samedi 25 mai. « Ma chienne de six mois, Maya, était sortie de la cour quelques instants. Je me suis inquiété et j'ai fait un tour en voiture. Je l'ai découverte sur le bas côté de la route, avec une blessure et du sang. »

    Très vite, il l'a emmenée chez le vétérinaire, craignant une morsure de chien. Il est allé déposer une main courante à la gendarmerie d'Auzances. Mais le lendemain, le vétérinaire l'appelle. « Il m'a dit que le pronostic vital de mon chien était engagé, mais surtout qu'elle avait une balle de plomb dans le corps. » Maya, un fox terrier, décédera quelques heures plus tard.

    La gendarmerie d'Auzances mène l'enquête

    « Je suis allé déposé plainte le lundi 27 mai, explique Patrick. Ce n'est pas un chasseur, car ils n'utilisent pas de carabine à plomb. Nous sommes un petit village d'une quinzaine de personnes, c'est la première fois qu'une chose pareille arrive. Je suis abasourdi. L'ambiance à la maison est très difficile à vivre. J'espère que la personne qui a fait ça sera punie. »

    L'enquête est menée par la gendarmerie d'Auzances pour retrouver la personne en cause. Selon la loi, le meurtre involontaire d'un animal est passible d'une amende de 450 euros. Si le meurtre est volontaire, c'est 1.500 euros d'amende.

     

    11/06/2019 : En Normandie, des affaires d’élevages clandestins de sangliers hybrides devant la Justice

    À La Villette et Clécy, deux élevages clandestins de sangliers croisés viennent d'être mis au jour. Les auteurs risquent jusqu’à 150 000 € d’amende et 2 ans de prison.

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) vient de transmettre son dossier. Dans les mains du procureur, deux affaires d’élevages clandestins de sangliers croisés à La Villette et Clécy (Calvados).

    C’est un garde-chasse particulier, recruté par un agriculteur et son père voisins d’un des élevages, qui les a mis au jour il y a quelques mois.

    Implantés sur des terrains privés ou communaux, des clôtures en délimitaient une partie.

    En même temps que le maire de La Villette, il avait demandé une intervention de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).

    Pour le maire de La Villette, Daniel Bréard, « cela faisait au moins 3 ans que cela durait ».

    "Sur place, on a constaté les infractions commises. […] Dans le même temps, le propriétaire a décidé de tout arrêter .Une concentration d’animaux s’est peut-être échappée en raison de ce parc."

    Une pollution génétique

    Combien ? « Impossible à dire » pour Joël Pigeon.

    Pour un voisin du parc, il y en aurait encore une bonne cinquantaine en liberté. Et cela l’inquiète.

    Leur présence crée des nuisances agricoles. Le site reste aujourd’hui un point de ralliement pour les sangliers sauvages.

    Photos à la main, il montre les dégradations dans ses cultures ; ses rangs de maïs saccagés, ses prairies labourées. « Le rebouchage ne se fait qu’à la main », complète-il lassé. « C’est sans parler du coût financier que cela représente. L’été dernier, les dégâts étaient immenses. Aujourd’hui, on tend le dos. »

    Outre les dégradations dans les champs, Joël Pigeon s’alarme de la « pollution génétique de l’espèce ».

    « Le croisement [entre des sangliers et des porcs vietnamiens] affaiblit l’espèce. »

    Des spécimens à phénotype douteux

    Plus fragiles et moins sauvages, ils peuvent s’avérer plus dangereux notamment aux abords des routes et engendrer plus de dégâts dans les cultures.

    Ces derniers mois, des missions administratives de régulation de la population ont été organisées du 10 avril au 10 mai 2019, sur ordre du procureur de la République.

    Six communes ont été concernées : Clécy, Condé-en-Normandie, Saint-Denis-de-Méré, Saint-Lambert, Saint-Rémy et La ViIlette.

    Christophe Gervis, responsable Unité nature au sein de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) du Calvados en dresse un bilan chiffré :

    « Le 13 avril, sur le territoire de La Villette, 82 chasseurs ont été conviés, deux meutes de chiens (49 chiens au total) en présence de l’ONCFS et de la DDTM. Résultat : trois sangliers prélevés dont deux spécimens à phénotype douteux soit un croisement de 2e ou de 3e génération a priori. Une dizaine de sangliers a été levée et cela a occasionné un dérangement des sangliers sur un territoire important. »

    À l’inverse, le 20 avril, à Clécy, malgré les 17 chasseurs conviés, les sangliers ont été indiqués « non présents ».

    « En fonction de la répétition des dégâts, il y aura peut-être de nouvelles battues », ajoute Joël Pigeon.

    Autre sujet sensible : le risque sanitaire qu’ils représentent.

    Les bêtes élevées dans ces parcs n’ont eu « aucun suivi vétérinaire, aucune vaccination et n’ont aucune traçabilité », continue Joël Pigeon qui se veut pourtant rassurant. « La grippe porcine n’est pas arrivée en France ; quant à la tuberculose bovine, comme son nom l’indique, elle ne concerne que les bovins ».

    Quant aux raisons de tels élevages, ces voisins, la DDTM, l’ONCFS ou encore le maire de La Villette, ont peu de doutes : ces parcs auraient fait les affaires de chasseurs. « Certains essaient par tous les moyens d’avoir plus de gibier à tirer », résume Joël Pigeon.

    « Si rien n’est fait, d’ici 3 à 4 ans, il y aura 300 ou 400 hybrides dans le coin. Et le travailleur autour, il est malheureux. C’est le loisir au détriment de ceux qui travaillent », témoigne un agriculteur.

    Du côté de la Fédération départementale des chasseurs, on condamne fermement ces agissements.

    « On y est totalement hostile. […] Je ne vois aucun intérêt à ce genre de pratique », insiste Benoît Démoulins, directeur de la fédération du Calvados. « Cela va à l’encontre d’une chasse sportive, de l’animal sauvage et de la pureté génétique du sanglier qui mérite d’être préservée. »

    Le climat dégradé

    Dans ce magnifique territoire vallonné, le climat s’est dégradé.

    « À un moment donné, cela ne s’appelle plus de la chasse », conclut Daniel Bréard, lui-même chasseur. « Cela a laissé des traces. Ça va être la guerre je pense. J’espère que cela va s’apaiser… »

    Les auteurs devront prochainement s’expliquer devant le tribunal. Ils risquent jusqu’à 150 000 € d’amende et 2 ans de prison.

     

    11/06/2019 : Le Blanc : deux chevaux à nouveau pris pour cible par un tireur

    Le Blanc. Deux poulains de l’élevage de l’Étape ont été, une nouvelle fois, la cible d’un tireur de nuit. Un a été euthanasié ; l’autre est en soins intensifs.

    Une balle a traversé le milieu de l’encolure de « Jalisko », « sans toucher d’organes vitaux, détaille Jérôme Seiller, éleveur, vétérinaire au Blanc ; alors qu’une autre a atteint l’arrière du cou de “ Jeliby ” en touchant une vertèbre cervicale ». L’os a explosé en mille morceaux.

    Vous l’avez compris. Deux poulains de l’élevage de L’Étape sur la commune du Blanc ont été pris pour cible, dans la nuit du 29 au 30 mai, alors qu’ils se trouvaient dans un pré. Les faits ont été découverts au petit matin. « Nous avons placé “ Jalisko ”, un mâle de onze jours, en soins intensifs » et l’autre, « Jeliby », « j’ai dû l’euthanasier, car elle ne pouvait plus se relever ».
    Un individu se promène la nuit avec une arme Ces agissements graves font dire à notre interlocuteur que « quelqu’un nous en veut et nous harcèle de cette façon-là ».

    Un harcèlement qui remonte à plusieurs années et qui avait pris, l’an dernier, des proportions importantes. « Trois de nos poulains et une jument avaient été tués de cette même façon. Par balle et probablement avec une arme de précision et durant ce même mois de mai. » Des plaintes avaient été alors déposées et tout récemment, « je les ai reformulées auprès des gendarmes du Blanc ».

    Ne négligeant aucune piste, leurs investigations n’ont malheureusement toujours pas abouti. « Le plus inquiétant, nous avait déclaré, l’an dernier, Annick Gombert, maire du Blanc, c’est que quelqu’un se promène dans la nature avec une arme de ce type. » Il se promenait l’an dernier et se promène encore, cette année.

     
     
    Au Touquet, ça défouraille !!!
     
     
     
     
     
    Un retraité toulousain, qui participait à une battue au sanglier le 14 octobre 2018 à Montdoumerc, a comparu hier devant le tribunal correctionnel de Cahors. Une de ses balles avait fini dans le mur d’une habitation.

    C’est un homme de 77 ans qui se présente à la barre. Alain L., chasseur membre de la société de chasse de Fontanes, a été l’auteur, dans l’après-midi du 14 octobre 2018, d’un tir au fusil dont la balle a terminé sa course à deux mètres de hauteur sur le mur d’une maison à Montdoumerc.

    Comparaissant devant le tribunal correctionnel de Cahors, au motif d’une « mise en danger d’autrui avec risque immédiat de mort ou d’infirmité », l’homme originaire de Toulouse apparaît peu connaisseur des lieux et des conditions de battue, bien qu’il déclare chasser depuis 56 ans.

    À la poursuite d’un sanglier

    Lors des faits, le prévenu se tient au poste n° 23 du schéma de la battue, isolé dans un chemin. « Théoriquement, on ne doit pas disposer ce poste de tir », introduit Vincent Ramette, le président du tribunal. Alain L. explique qu’un sanglier lâché par ses compagnons de chasse n’a pas suivi le parcours anticipé. « L’animal avait été mis au ferme (tenu par la meute de chiens, ndlr.). J’ai appelé un piqueur et le chef de battue qui m’ont dit de ne pas bouger », raconte le prévenu.

    Une fois l’avoir « entendu venir avec les aboiements des chiens », Alain L. tire deux coups de fusil en direction de l’animal. « Après mon premier coup, le sanglier était dans le chemin. Après, comme il passe plus haut, mon deuxième coup est moins fichant (avec une trajectoire au sol et à courte distance, ndlr.) Je n’aurais jamais dû tirer ce deuxième coup », concède-t-il.

    « Le film des événements, je me le repasse sans cesse »

    Au bout du fusil se trouvera finalement le mur de la maison occupée par Marie-Laure G., présente dans son salon au moment du tir. L’enquête déterminera que le sanglier visé se trouvait alors à 131 mètres de l’habitation, non visible depuis le poste de tir du prévenu du fait de la présence de végétation. Au tribunal, Marie-Laure G. s’avance à la barre, au côté du prévenu qu’elle n’avait encore jamais rencontré. « Pendant dix jours je n’ai plus dormi. Le film des événements, je me le repasse sans cesse », témoigne-t-elle.

    L’avocat du prévenu, Maître François Faugère, plaide pour l’« accumulation de fautes » autour de cette battue du 14 octobre 2018. Il rappelle le passé professionnel de son client, 45 ans passés dans l’aviation. Le procureur de la République, Frédéric Almendros, préfère ranger le prévenu dans la catégorie des « personnes très respectables qui, un jour, vont commettre un délit ».

    Il a été reconnu coupable et condamné à payer 1500 € d’amende, en plus d’une interdiction de chasser pendant un an.

    « Je pense qu’il y a eu un ricochet »

    Au cours de l’audience, Alain L. a présenté ses excuses « aux autres chasseurs, aux victimes ». Toutefois, sa défense personnelle a en partie consisté à mettre en doute le tir direct sur la maison. « Je pense qu’il y a eu un ricochet, mais bon ne parlons pas de ça », a commencé le prévenu. Compte tenu de la force de pénétration de la balle, que l’on a retrouvée « compressée » dans le mur, une telle hypothèse avait pourtant été écartée dans l’enquête. Le président du tribunal correctionnel l’a alors questionné sur ces doutes exprimés. « Nous aurions aimé voir la balle », a répondu Alain L., incluant visiblement les autres chasseurs de la battue. L’homme de 77 ans a ensuite promis devant le tribunal qu’il « ne chasserai [t] plus à balle » désormais.
     
     

    Sept de ces 131 accidents ont été mortels, selon l'Office national de la chasse et la faune sauvage. Un chiffre en baisse par rapport à la saison précédente.

    C'est un bilan qui repart à la hausse pour les accidents de chasse en France. La dernière saison a vu pas moins de 131 accidents, dont 7 mortels (incluant une victime non chasseur), selon les chiffres communiqués par l'Office national de la chasse et la faune sauvage (ONCFS). L'an dernier, le total était de seulement 113. L'ONCFS pointe l'impact de la chasse au grand gibier et des battues. Ce nombre de 131 accidents sur la période juin 2018-mai 2019 est en hausse par rapport à la saison précédente, qui avait connu le chiffre le plus bas jamais enregistré (113). Il reste sous la moyenne des dix dernières années (140), note l'ONCFS. Selon ce bilan, 65 % des accidents se sont produits lors d'une chasse collective au grand gibier, une proportion qui croît chaque année, « reflétant l'importance grandissante de cette pratique ».

    13 morts l'an dernier

    Les accidents étant liés de plus en plus aux « traqueurs » (chargés de rabattre le gibier vers les tireurs), l'ONCFS appelle à « une vigilance accrue lors de l'organisation des battues ». Sur les 132 victimes de ces accidents, 22 n'étaient pas des chasseurs. Le bilan fait état de sept morts (dont un non-chasseur), contre 13 la saison précédente : ce chiffre est le plus bas enregistré depuis la création en 1997 du « réseau national sécurité à la chasse », souligne l'Office. En octobre, un vététiste avait été tué en Haute-Savoie, touché lors d'une battue.

    Selon l'ONCFS, « la très grande majorité » des décès est liée à un manquement aux règles élémentaires de sécurité : non-respect de l'angle de sécurité de 30 °, tir sans identification, mauvaise manipulation de l'arme.

     

    13/06/2019 : Un couple poursuivi pour braconnage pendant le brame du cerf

    Un homme de 69 ans et sa compagne de 50 ans ont été interpellés de nuit pas des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage en possession d’une carabine armée et équipée d’un laser ainsi que d’un phare portatif. Alors qu’ils crient au complot, l’affaire a été mise en délibéré.

    Marcel* le soutient vivement. Si une balle était engagée dans le canon de la carabine équipée d’une lunette et d’un viseur laser, c’est un coup des « fédéraux ». D’autant qu’il s’est déjà embrouillé avec l’un d’entre eux. Et lorsqu’il parle de « fédéraux », ce retraité du bâtiment de 69 ans résidant dans le Nord meusien désigne les trois agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage qui l’ont interpellé en compagnie de sa compagne, Monique*, et d’un ami, le 30 août 2017 au soir, à Béthincourt.

    Un homme assis sur le canon de la carabine chargée

    Alertés par un renseignement, les policiers de l’environnement savent que des ''bracos'' opèrent régulièrement dans le secteur de Malancourt. Et ce soir-là, ils observent un véhicule dont le phare portatif balaie la campagne sur un chemin interdit à la circulation. Ils l’arrêtent, le fouillent et découvrent donc la fameuse carabine - l’ami qui accompagne Marcel et Monique est d’ailleurs assis sur le canon - et le phare encore chaud placé aux pieds de Monique, côté passager. Il est pourtant interdit de détenir de tels équipements comme de chasser de nuit et en plein brame du cerf. Pendant sa période de reproduction, le roi de la forêt est en effet particulièrement vulnérable.

    La carabine chargée ? « Ce sont les fédéraux », bredouille Marcel, ce mercredi, à la barre du tribunal de Verdun. Le phare ? « Il n’était pas chaud et on l’utilise seulement pour pêcher de nuit ou pour monter des clôtures », rétorque Monique. « Mais que faisiez-vous sur cette route ? », insiste le juge Alexey Varnek. « On est allé chercher un ami à Verdun car on partait en vacances le lendemain », justifie la prévenue.

    « Qu’on ne vienne pas me dire qu’ils allaient aux champignons »

    « Il y a pourtant beaucoup plus court pour aller de Malancourt à Verdun », signale Me Dubaux, l’avocate de la Fédération des chasseurs de la Meuse, qui s’est portée partie civile. « Qu’on ne vienne pas me dire qu’ils allaient chercher des champignons », lance la substitut Marjorie Masselot, qui requiert notamment 3 mois de prison avec sursis, le retrait des permis de chasse et une amende de 500 €.

    Mais le dossier est bancal. « Il n’y a pas de procès-verbal d’interpellation et rien n’a été rédigé (N.D.L.R. : par les agents de l’ONCFS) avant novembre 2017 », indique l’avocat de la défense, Me Hagnier. « En plus, ils n’ont pas été arrêtés dans les bois mais sur la départementale 160. Quand bien même nous sommes dans des actes préparatoires, l’intention n’est pas punissable. La relaxe s’impose ! »

    Embarrassé, le juge se gratte la tête et décide de mettre l’affaire en délibéré. Le jugement sera donc rendu mercredi 26 juin.

     

    13/06/2019 : Cognac : un renard retrouvé mort, son corps suspendu sur une pancarte

    "Nous ne saurons jamais pourquoi ils t'ont tué, à deux cents mètres du parc, de l'autre côté du pont. Ils ont exposé ton corps sur cette pancarte tel un vulgaire chiffon, sans le moindre respect. Provocation, ignorance qu'importe, cela ne changera rien, un de tes congénères va se réapproprier ton territoire et le cycle continuera. Adieu l'ami..."

    C'est par ce triste commentaire que les amis du Parc François-1er de Cognac ont annoncé sur leur page facebook la mort de ce renard, retrouvé tel quel hier sur le bord de la route de Boutiers, exposé sur un panneau.

    Accident, abattu ? Si rien ne permet de le dire, - les amis du Parc ont constaté qu'il avait un impact cinglant au niveau de l'oreille -, la façon dont l'animal a été suspendu n'en est pas moins sordide.

    Selon l'association, ce renard ne fait pas partie de la famille des "petits princes" du Parc.

     

    14/06/2019 : Condamné pour avoir accidentellement tiré sur un autre chasseur près de Thiers

    Manquant un sanglier, un chasseur en avait grièvement blessé un autre en novembre 2017, près de Thiers. Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand ce mercredi. 

    Il venait d’obtenir son permis de chasse. Le 25 novembre 2017, le prévenu participe à l’organisation d’une battue sur la chasse privée du château de Barante, près de Thiers. Ils sont une vingtaine de chasseurs à participer. En poste sur la « ligne de battue », le jeune homme de 26 ans tient fermement sa carabine « à gros calibre » et attend que le sanglier sorte du bois. Le signal est donné, la bête pénètre dans le pré. Le prévenu tire à trois reprises. Le sanglier est manqué mais l’une des balles traverse l’épaule de l’un des chasseurs, président de la société de chasse et organisateur de la battue.

    L’homme est grièvement blessé, la partie de chasse est terminée. Encore aujourd’hui, la victime ne peut quasiment plus se servir de son épaule et ce malgré plusieurs interventions chirurgicales et la pose d’une prothèse. Il ne peut plus travailler, ni s’adonner à ses loisirs, la chasse et le VTT.
    Le jeune chasseur n’avait pas bu. Le président, en revanche, avait consommé du rosé. À 16 heures, il avait encore un peu plus d’un gramme dans le sang. La défense estime qu’il a changé de position durant la battue alors qu’il n’aurait pas dû.

     

    « Je ne vois pas comment ça a pu arriver… »

    « C’était l’anarchie cette chasse, estime Me Lhéritier. Elle nous fait penser au sketch des Inconnus. Il faut prendre en considération les fautes de la victime. »
    D’après des témoins, le prévenu n’aurait pas respecté l’angle de tir de 30° obligatoire et n’aurait pas effectué de « tir fichant », qui consiste à viser en direction du sol.
    Peu loquace, le jeune chasseur ne s’explique pas. « Je ne vois pas comment ça a pu arriver. Je n’ai rien de plus à dire. »
    Il est condamné à 300 € d’amende et son permis de chasse lui est retiré, avec interdiction de le repasser pendant cinq ans.
     
     

    La Fondation 30 Millions d’Amis a secouru deux renards qui servaient d’appâts pour entraîner les chiens à la chasse (7/06/19). Les animaux ont été mis en sécurité au centre de sauvegarde de la Dame Blanche (14), notre partenaire.

    Sur demande de l’ONCFS du Cher et sur décision du Tribunal de Bourges, la Fondation 30 Millions d’Amis est intervenue à Allouis (18) pour saisir deux renards utilisés par leur propriétaire pour entraîner des chiens à la chasse. Traumatisés par les séances de confrontation avec les chiens, les animaux vivaient en permanence dans une étroite cage installée dans le jardin.

    Une pratique interdite en France

    Soumis aux aboiements, sans aucune possibilité de fuir, les renards subissaient un véritable calvaire, alors même que l’utilisation d’animaux sauvages captifs pour entraîner des chiens est strictement interdite en France.

    Cette pratique odieuse n’est pas sans rappeler celle des « camps d’entraînement de contact » en Russie, où des ours, des renards et des blaireaux terrifiés finissaient sous les crocs de chiens de chasse. Les images choc de ces « exercices » avaient provoqué l’indignation à travers le monde, jusqu’à une interdiction entrée en vigueur en septembre 2018. Les animaux sauvages continuent toutefois à être exploités dans ces camps, seulement protégés des morsures par une vitre.

    Détention illégale d’animaux sauvages

    L’individu qui gardait captifs les deux renards dans son jardin ne disposait par ailleurs d’aucune autorisation préfectorale. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui vient régulièrement au secours d’animaux sauvages détenus illégalement par des particuliers, rappelle que la détention d’animaux sauvages sans autorisation est passible d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende.

    Les renards ont été transférés vers le centre de sauvegarde pour animaux sauvages de la Dame Blanche (Calvados) – partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis – où ils sont enfin en paix. « Selon leur degré d’imprégnation à l’Homme, ils pourront éventuellement être relâchés en milieu naturel », précise Arnauld Lhomme, responsable des enquêtes de la Fondation 30 Millions d’Amis.

     

    15/06/2019 : Son tir avait frôlé l’employée du foyer pour enfants à Laps (Puy-de-Dôme) en 2017 : prison avec sursis pour le chasseur

    Ce n’était pas passé loin, fort heureusement. Lors d’une battue au sanglier organisée à Laps (Puy-de-Dôme) en décembre 2017, l’un des chasseurs avait tiré là où il ne fallait pas.

    Il s’agissait d’une battue au sanglier. Le 21 décembre 2017, elle est organisée par la société de chasse de Vic-le-Comte sur cette commune. Le prévenu a le rôle de « rabatteur ». Il est censé guider ses chiens à la poursuite d’un sanglier et ne doit pas dépasser son secteur.

    Mais le chasseur finit par se retrouver de l’autre côté d’un ruisseau, frontière du territoire. Le trentenaire est désormais sur la commune de Laps, à proximité du foyer pour enfants du château des Quayres. Un établissement qui accueille des mineurs placés par l’Aide sociale à l’enfance.

    Le chasseur ouvre le feu par trois fois. Pas de sanglier à l’horizon… Mais les employés de la structure entendent une balle faire voler en éclat la baie vitrée à l’entrée du château, traverser le hall et se loger dans le mur juste au-dessus du bureau de la secrétaire. Cette dernière voit la balle lui frôler le crâne, seulement dix centimètres au-dessus d’elle. Une autre employée reçoit des résidus de la baie vitrée. « On a évité le drame », souligne Laure Lehugeur au parquet.

    Le directeur de la structure sort en trombe et aperçoit le prévenu, fusil à « gros calibre » à la main. « J’ai entendu une corne, j’ai compris ce qui se passait et je l’ai vu dans le champ », témoigne-t-il à l’audience. Mais pour le prévenu, il n’a pas visé le château.

    « Je suis désolé de ce qui s’est passé mais pour moi, c’est un ricochet. J’ai pas tiré de la route, ça c’est certain. » le prévenu

    « Vous avez conscience que si l’on retient votre hypothèse, votre balle aurait fait un virage à 90° », oppose le président Charles Gouilhers. « C’est possible, répond du tac au tac le chasseur. Je sais que j’ai tiré un tir fichant (en direction du sol) et dans le champ. Y’avait aucun risque. »
    Ce n’est pas l’avis des parties civiles.

    « Il a une attitude désinvolte et a réponse à tout. Il est établi que le tir ne pouvait être fichant. Elle aurait pu être mortellement touchée. Elle avait la tête baissée. Si elle avait levé à tête, la balle se serait logée entre ses yeux. » Maitre Remedem (aux intérêts de la secrétaire)

    « Les conséquences auraient pu être beaucoup plus dramatiques, ajoute Me Fauve, avocate de l’autre employée. Heureusement pour elle, ses blessures se sont limitées à une irritation des yeux. »

    À 37 ans, cela fait vingt ans que le prévenu s’adonne à la chasse. « Je n’ai jamais eu de problème avec les armes. » Le président rectifie : « Ce n’est pas ce que dit le rapport du l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage, ndlr). Vous avez été verbalisé pour des incidents en 2011 et 2016. »

    « Il y a un fichu doute sur sa position exacte, plaide Me Tournaire en défense. Il a tiré trois coups et une balle a ricoché contre un rocher, c’est tout. »

    Le tribunal le condamne pourtant à trois mois de prison avec sursis. Son permis de chasse est retiré et il a interdiction de le repasser pendant cinq ans. Son arme est également confisquée et il a interdiction d’en détenir pendant cinq ans.

     

    17/06/2019 : Utilisation d’appâts empoisonnés dans la nature : une pratique interdite, désastreuse pour la biodiversité

    Les Agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont appréhendé début juin un homme utilisant des volailles empoisonnées pour détruire les prédateurs, sur la commune de Franqueville (Somme). Une pratique interdite et très dangereuse. Il encourt jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

    Depuis quelques temps, des empoisonnements d’animaux étaient constatés sur le secteur de Franqueville. Les inspecteurs de l’environnement du service départemental ONCFS de la Somme ont donc engagé une surveillance de la zone concernée.

    L’auteur présumé a rapidement été appréhendé. Un sexagénaire, président de société de chasse, utilisait des volailles empoisonnées comme appâts pour détruire les prédateurs (renards, fouines…). Il a reconnu les faits et indiqué aux inspecteurs qu’il agissait de la sorte depuis trois ans. La substance hautement toxique servant à l’empoisonnement, du Témik, a été saisie par les policiers de l’environnement.

    Ce puissant insecticide, autrefois utilisé en agriculture est interdit depuis 2007. Ce biocide foudroyant a des conséquences désastreuses pour la biodiversité, notamment sur les espèces protégées et la santé humaine. Même à très faible dose, cette substance peut en effet être mortelle pour l’homme.
    L’utilisation détournée d’un biocide est un délit passible de 2 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

    Plus généralement, il est strictement interdit d’utiliser tout poison pour la régulation des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (anciennement appelés « nuisibles »). En effet, cette pratique, non sélective, peut tuer toutes sortes d’autres animaux y compris les chats, chiens ou espèces protégées…

    Pour tout signalement relatif aux atteintes à la faune sauvage et au milieu naturel, vous pouvez contacter le service départemental ONCFS de la Somme au 03.22.27.95.37. ou sd80@oncfs.gouv.fr

     

    18/06/2019 : Le chien «Billy» abattu par une arme de chasse… pour rien

    Tout comme ses collègues sapeurs-pompiers, Sylvain Bonnefoux est sous le choc. «Billy», son chien, un cane corso, âgé de 1 an et demi, a été tué mercredi dernier, en fin d'après-midi, par un voisin qui a utilisé son arme de chasse. «Je venais de rentrer chez moi, dans le quartier de Monfabès, raconte Sylvain. En principe, quand j'arrive, les deux chiens me font la fête. Là, rien. Mais comme il faisait chaud, j'ai pensé qu'ils se tenaient à l'ombre. Quand, soudain, j'ai entendu un grand bruit. J'ai eu un pressentiment et j'ai couru vers le bas de la route. «Billy» gisait au milieu de la chaussée». Sylvain appelle ses collègues qui arrivent rapidement et massent «Billy» jusqu'à l'arrivée au bloc opératoire de la clinique vétérinaire… où tout a été tenté afin de sauver le chien. Sans succès. «Billy» n'avait aucune chance de retrouver la vie avec la multitude de plombs qu'il a reçus au niveau du cou, dans les organes vitaux. «Billy» était un chien connu de beaucoup de monde dans le quartier de Monfabès, c'était un animal demandeur de câlins sans arrêt. Il était aussi connu de beaucoup de sapeurs-pompiers de Villeneuve-sur-Lot, de Casseneuil, du Temple-sur-Lot, d'Agen, de Monflanquin, du Passage-d'Agen d'Astaffort, de Fumel, du centre de traitement et de régulations des appels d'urgence et même de la direction. Tout le monde est sous le choc !».

    Une plainte déposée

    Sylvain Bonnefoux a déposé plainte au commissariat de police de Villeneuve. «Je suis soutenu par la Fédération française de protection animale. Je vais prendre un avocat, souligne-t-il, très affecté par l'abattage de son chien. C'était un gros bébé de presque 60 kg. Il vivait dans le jardin de la maison avec un parc clôturé et électrifié. C'était la première fois qu'il s'échappait. «Billy» vivait avec un autre chien, trois chats, quatre poules et deux poneys. Malgré ses apparences impressionnantes, il était le dernier de tous ces animaux à faire la loi».

    Pour Sylvain Bonnafoux, il est impensable que l'on puisse tuer un chien ou un autre animal avec une arme à feu. «Et pourtant c'est arrivé. En tirant, l'homme pensait que c'était le chien d'un autre voisin, chien qui soi-disant avait déjà couru après ses poules. «Billy» est mort pour rien. Personne n'a le droit d'enlever la vie comme cela, sans raison».

     

    17/06/2019 : Un chasseur chassé de son association

    Il avait tué un chevreuil en dehors de la période de tir...

    Ce 15 octobre 2018, Raymond, un ami et leurs enfants sont à la chasse aux oiseaux dans la Plaine jurassienne. A-t-il tiré sur un chevreuil en dehors de la période d'ouverture ? Lui dit avoir tiré en l'air.

    Cependant, d'autres chasseurs présents dans la forêt ont décelé, à l'oreille, des tirs dirigés vers le sol. D'ailleurs, l'un d'entre eux dit avoir reconnu le chien de Raymond, courant derrière le chevreuil blessé. En outre, Raymond utilisait des plombs, munition ayant servi à tirer sur l'animal. Le tribunal de police l'avait condamné à 250 euros d'amende, peine qu'il a contestée : l'affaire sera rejugée.

    Parallèlement, le préfet du Jura a pris en août 2018 un arrêté excluant Raymond de L'A.I.C.A1 de la Louvière pour cinq ans. C'est cet arrêté qu'il a attaqué devant le tribunal administratif de Besançon. Le rapporteur public propose soit de maintenir l'exclusion de cinq ans, soit de la réduire à trois ans comme l'a déjà envisagé.

    L'affaire est mise en délibéré à début juillet.

     

    18/09/2019 : Oise : jugé pour avoir affamé des chiens de chasse

    Un homme de 32 ans était accusé d’avoir abandonné des chiens de chasse qu’il gardait. Ils avaient été saisis par la SPA.

    « Des photographies insoutenables ». C’est avec ces mots que le procureur de la République de Compiègne a commencé son réquisitoire, ce mardi. Un homme de 32 ans, habitant d’Autrêches, était jugé par le tribunal de la cité impériale pour abandon volontaire d’animal. Six mois de prison avec sursis ont été requis à son encontre par le procureur, ainsi qu’une interdiction définitive de détenir un animal. Le délibéré sera rendu le 2 juillet.

    Ces chiens à l’agonie avaient été découverts fin janvier. Un propriétaire qui louait un logement et un chenil s’était inquiété de voir des chiens très maigres sur place. Avertis, les gendarmes avaient découvert 5 chiens de chasse en état de « dénutrition importante ». L’un d’eux n’avait pas survécu. Et son cadavre avait été dévoré par ses congénères. Quant aux conditions de vie des chiens, le sol de leur enclos était jonché de croquettes et de déjections. L’eau, gelée.

    « J’ai gardé des chiens d’une société de chasse à courre pendant quatre ans. Puis, en 2017, ils me les ont abandonnés », explique le prévenu à la barre. Il parvient alors à en donner plusieurs. Mais 5 lui restent sur les bras.

    En difficulté financière, ce garde-chasse de l’Aisne peine alors à nourrir les animaux. D’autant que ces chiens consomment 1 kg de viande par jour. Or, jusqu-là, un supermarché lui en fournissait gratuitement, provenant des invendus. Mais le commerce a décidé de rompre leur accord.

    « Je n’avais pas assez d’argent. J’ai été triste lorsque ce chien est mort », fond en larmes le mis en cause. Car l’homme semble être un amoureux des bêtes. Titulaire d’un BTS agricole, d’un certificat de capacité d’élevage canin, il a élevé des meutes depuis toujours. « Les autres chiens qu’il avait en pension se portaient très bien. Il n’a jamais voulu abandonner ceux-ci, il était acculé et a fait ce qu’il a pu », défend son avocat, qui plaide les mauvais traitements plutôt que l’abandon.

    Le trentenaire souhaite d’ailleurs récupérer sa chienne personnelle, aussi saisie. Et il tente de régulariser ses installations pour accueillir à nouveau des chiens en pension.

     

    20/06/2019 : Charente-Maritime : un braconnier tire sur un photographe animalier

    L’accident est survenu le 1er juin à Chaillevette. La victime a reçu une balle dans le cou. Le tireur, qui n’avait aucune autorisation, pensait viser un renard.

    Ce photographe animalier de 48 ans a eu beaucoup de chance. La balle qu’il a reçue dans le cou, le 1er juin dernier, vers 21 heures, alors qu’il se promenait à Chaillevette, sur la presqu’île d’Arvert en Charente-Maritime, a terminé sa course dans l’épaule. Il s’en sort avec une interruption de travail de deux semaines. Mais à quelques millimètres près, son sort aurait pu être tout autre.

    Quant à l’auteur du tir, âgé de 43 ans et qui n’est autre qu’un cousin de la victime, il pensait viser un renard. Outre l’erreur d’appréciation du gibier, il apparaît que l’auteur du coup de feu n’avait aucune autorisation de prélever du renard. Placé en garde à vue à la gendarmerie de La Tremblade, il est notamment mis en cause pour blessures involontaires.

     

    20/06/2019 : Depuis trois ans, il utilisait un poison très dangereux pour tuer des prédateurs

    Le président d’une société de chasse utilisait des volailles empoisonnées pour détruire les prédateurs. Une pratique interdite et désastreuse pour l’environnement.

    Depuis quelque temps, des empoisonnements d’animaux étaient constatés sur le secteur de Franqueville. Les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont donc engagé une surveillance de la zone concernée et ont « rapidement » appréhendé début juin un homme utilisant des volailles empoisonnées au Temik comme appâts pour détruire les prédateurs (renards, fouines…) sur le territoire de la commune de Franqueville.

    Dans un communiqué, le service départemental de la Somme de l’ONCFS indique que l’auteur présumé « un sexagénaire, président de société de chasse, (…) a reconnu les faits et indiqué aux inspecteurs qu’il agissait de la sorte depuis trois ans ». Le Témik a été saisi par les policiers de l’environnement.

    Une substance qui peut être mortelle pour l’homme à très faible dose

    « Ce puissant insecticide, autrefois utilisé en agriculture, est interdit depuis 2007. Ce biocide foudroyant a des conséquences désastreuses pour la biodiversité, notamment sur les espèces protégées et la santé humaine. Même à très faible dose, cette substance peut en effet être mortelle pour l’homme », précise le communiqué qui rappelle que l’utilisation détournée d’un biocide est un délit passible de 2 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

    « Plus généralement, il est strictement interdit d’utiliser tout poison pour la régulation des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (anciennement appelés “nuisibles”). En effet, cette pratique, non sélective, peut tuer toutes sortes d’autres animaux, y compris les chats, chiens ou espèces protégées… », indique encore l’ONCFS.

     
    « C’est une pratique que nous condamnons », nous indiquait mercredi le directeur de la Fédération des chasseurs de la Somme, Thierry Delefosse, qui expliquait toutefois : « Le problème, c’est qu’il y a tellement de restrictions et de contraintes sur le piégeage – dates, horaires, types, déclarations, etc. – que des personnes choisissent ces méthodes qui sont répréhensibles et que nous n’excusons pas. »
     
     

    21/06/2019 : Normandie : avec la carabine de son père, l'ado tue involontairement son meilleur ami

    Un homme de 67 ans a comparu mardi 18 juin 2019 devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados). En 2011, son fils alors âgé de 14 ans avait tiré involontairement sur son meilleur ami, décédé quelques heures plus tard. L'arme, une carabine, appartenait au prévenu.

    A l'audience du mardi 18 juin 2019 au tribunal correctionnel de Caen (Calvados), une affaire datant de 2011 est jugée.

    Dans un village à l'est de Caen, entre le 19 et 20 février 2011, une famille de la région parisienne passe le week-end à la campagne, dans la résidence secondaire et au gabion du père, 59 ans, chasseur.

    Ils vont s'amuser avec une carabine

    A 14 ans, son fils adoptif a invité son meilleur ami. Pour les parents de ce dernier, il s'agit d'une fin de semaine consacrée à la pêche en Normandie. Le père s'absente afin d'aller rechercher une partie de chevreuil qu'il a chassé. Il laisse les adolescents en compagnie d'une amie, également titulaire d'un permis de chasse, et de son fils, a priori habitué à manipuler les armes. Le fils adoptif prend la carabine calibre 12, chargée, et va s'amuser dans un champ avec son ami.

    Drame et incompréhension

    Un coup de feu retentit, suivi d'un cri atroce : le fils adoptif du prévenu vient de toucher son ami à la carotide. ce dernier décédera à l'hôpital quelques heures plus tard. Un vrai drame mêlé à l'incompréhension pour les parents de la victime : la douleur d'apprendre la mort de leur fils se mêle à la surprise que leur fils soit parti chasser et éventuellement amené à se servir d'armes, sans leur autorisation.

    Au premier rang des bancs en fer de la salle du tribunal correctionnel, la sœur du jeune garçon est aux côtés de sa mère. Le père de victime n'a jamais revu le père du tireur, tandis que la mère a maintenu un lien ténu. A la barre, le chasseur, à présent âgé de 67 ans, répond de mise en danger d'autrui (risque immédiat de mort ou d'infirmité) par violation manifestement délibérée d'une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence. Son fils n'a, lui, pas encore été jugé. Le président note, qu'en audition, le prévenu, responsable de son fils, a parlé de l'arme destinée au petit gibier, comme d'une "carabine de jardin".

    Prison requise

    Le procureur rappelle, à son tour, que la carabine calibre 12 peut être létale à 20 mètres. Elle ne peut en aucun cas être manipulée par un jeune de moins de 16 ans. Selon lui, la responsabilité du père est engagée pour avoir laissé son fils l'utiliser. D'ailleurs, aucune arme n'était verrouillée par sécurité et en accès libre. "Je requiers le maximum légal", soit un an de prison et 5 000 € d'amende. Délibéré le jeudi 4 juillet 2019.

     

    21/06/2019 : À l’affût, il tire une balle dans le pied de son ami chasseur qui doit être amputé

    Assis sur un mirador de Chaligny, prêt à occire le sanglier qui pourrait passer, Jacques a cassé sa carabine pour la charger. Le coup est parti quand il l’a refermée et a atteint Henry, son vieil ami de toujours. L’octogénaire sera amputé.

    « Il est vraiment désolé de ce qui s’est passé. » Me Vilmin, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne défend pas le prévenu qui est à la barre. Non, l’avocate représente les intérêts d’Henry, 82 ans, la victime, qui, en juillet 2017, a pris une balle dans le pied alors qu’il était à la chasse.

    Son ami Jacques, 62 ans, était avec lui à l’affût sur ce mirador de Chaligny. Il est l’auteur du tir. Un tir qui a entraîné bien des complications puisque malgré les soins prodigués, Henry a été tout simplement amputé…

    « Mon client est désolé que son ami soit renvoyé au tribunal… », poursuit Me Vilmin. Il est trop gentil, Henry, il adore son ami Jacques puisqu’il n’a pas hésité, dans un premier temps, à dire qu’il s’était blessé tout seul.

    « Il a tendu son pied »

    « Nous étions assis sur le mirador l’un à côté de l’autre », raconte Jacques. « J’ai sorti ma carabine de la housse pour la charger. Je l’ai cassée en deux, j’ai mis la cartouche. C’est en refermant l’arme que le coup est parti. À cet instant, Henry, dont le portable venait de sonner, s’est penché en arrière pour prendre le téléphone dans sa poche et il a tendu son pied… »

    "Le maniement de la carabine s’est fait de façon contraire aux règles de l’art." Le procureur de la République

    L’armurier qui a examiné l’arme, a souligné qu’un coup « pouvait partir très facilement, voire accidentellement ». Le procureur en prend bonne note mais relève que « le maniement de la carabine s’est fait de façon contraire aux règles de l’art ».

    Juste avant, un fonctionnaire de l’Office national de la chasse et la faune sauvage avait détaillé la manipulation adéquate : « Il aurait dû être debout et fermer l’arme vers l’extérieur. » Logique.

    « Une arme retravaillée »

    « Mon client s’en veut terriblement », assure Me Champy qui insiste sur le fait que cette carabine, « à la détente dure », avait été « retravaillée ».

    Le tribunal suit les réquisitions du parquet : 4 mois avec sursis, privation du permis de chasse pendant cinq ans, confiscation de toutes les armes et interdiction d’en porter ou d’en détenir une pendant cinq ans.

     

    24/06/2019 : Ariège: Détenus illégalement, plus de 60 oiseaux protégés relâchés en pleine nature

    Au cours de trois perquisitions chez des particuliers d’Ariège, les agents de l’Office national de la chasse et la faune sauvage ont découvert plus de 60 oiseaux détenus illégalement.

     

    Ils avaient aménagé des cages et volières pour accueillir les oiseaux protégés qu’ils avaient capturés. Des Ariégeois ont vu débarquer chez eux les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Au cours de trois perquisitions, menées entre décembre et mai sur deux communes de la Haute-Ariège, plus de 60 oiseaux détenus illégalement ont été retrouvés. Bouvreuils, chardonnerets élégants, tarins des aulnes ou encore fauvettes à tête noire se trouvaient chez ces particuliers.

    « La présence de dispositifs de capture chez l’un des mis en cause faisait peser le soupçon d’un probable enlèvement des oiseaux dans le milieu naturel », indique l’ONCFS. L’ensemble des oiseaux ont été relâchés, tandis que les sept tortues d’Hermann ont été confiées à un centre de soins spécialisé, en Haute-Garonne.

    Moins 64 % de bouvreuils depuis 1989

    Selon l’Office, « certaines de ces espèces ont subi une baisse dramatique de leurs effectifs dans le milieu naturel : de l’ordre de 40 % pour le chardonneret élégant et de 64 % pour le bouvreuil sur la période 1989 à 2014 ».

    Les détenteurs de ces espèces encourent jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 150.000 d’amendes.

     

    25/06/2019 : Nord : un président de société de chasse condamné à plus de 4 000€ de dommages et intérêts

    L’homme est reconnu coupable d’avoir empoisonné une buse et un chien avec du Carbofuran, une substance active utilisée comme insecticide et interdite depuis 2008.

    C’est en août 2018 que deux promeneurs, accompagnés de leur chien, repèrent un cadavre de pigeon et celui d’une Buse variable à proximité. Le canidé ne peut pas s’empêcher de mordiller la dépouille du pigeon. Une dizaine de minutes plus tard il commence à convulser et décède. Une analyse toxicologique est alors menée sur le Bull-terrier et la buse. Celle-ci révèle notamment la présence de 0.01g de poison dans le corps du chien.

    L’enquête conduira les deux agents de l’Office départemental de la chasse et de la faune sauvage chargés de l’affaire chez Monsieur G. D. Ils y découvrent pas moins de 7 kg de Curater, un produit phyto de BAYER SAS.

    Une sanction à la hauteur des délits commis

    Cet élu cynégétique est alors déclaré coupable de « destruction non autorisée d’espèce animale protégée », « d’emploi de drogue »,  « d’appât ou de substance de nature à détruire le gibier et les animaux nuisibles » et « d’atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique ».

    Jeudi 6 juin 2019, le tribunal correctionnel de Lille rend son délibéré. Monsieur G. D est condamné à 500€ d’amende, 5 mois de prison avec sursis et une suspension d’un an du permis de chasse. Monsieur G. D doit également verser 1 300€ au propriétaire du chien pour  préjudice matériel et moral.

    Les huit associations de défense des animaux qui s’étaient portées parties civiles lors de ce jugement se voit allouer des dommages et intérêts correspondants aux sommes suivantes :

    • 500€ à la LPO
    • 500€ à la Société nationale pour la défense des animaux (SNDA)
    • 500€ à l’Association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux »
    • 500€ à l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS)
    • 250€ à la Fondation 30 millions d’amis
    • 250€ à la Fondation assistance aux animaux

    Soit un total de 2 500€ d’indemnités, sans compter les frais d’avocats.

    Une très bonne nouvelle pour la protection des animaux. A quand une condamnation de ceux qui empoisonnent les Milans royaux ?
     
     
    En février dernier, en marge d'une battue dans le Gers, le chasseur "obsédé par son cochon" avait touché une voiture où se trouvait un père et ses trois jeunes enfants. Le tribunal d'Auch l'a condamné. 

    Le tribunal d’Auch a examiné jeudi le dossier de ce chasseur qui le samedi 23 février dernier, sur la commune de Castelnau-d’Auzan (Gers) et en marge d’une battue, avait atteint un véhicule alors qu’il venait de viser un sanglier. À bord de la Citroën C4, touchée par une ogive qui a fait exploser la lunette arrière, se trouvaient un père de famille et ses trois enfants (6, 8, 11 ans). Guère de suspens à l’heure de l’attente du délibéré : les faits semblaient depuis le début largement constitués et matérialisés ! L’enjeu tenait alors plus au quantum de la peine et surtout à la hauteur du montant financier global qui allait frapper le prévenu au titre du dédommagement des parties civiles.

    En effet, le récit des faits eux-mêmes fut rapidement matérialisé par les constatations faites par les gendarmes sur la Citroën, mais aussi, et surtout, du fait de la présence d’une vidéo (prise par des amies du chasseur) qui montrait toute la scène. « Tous les éléments du dossier, nombreux, démontrent qu’il y a eu deux tirs sur la route », a résumé Me Charles Lagier (barreau de Lyon), avocat de la fédération nationale des chasseurs et venu au nom de la fédération départementale qui s’était portée partie civile au titre du préjudice moral. Et de souligner : « Nous avons une preuve indiscutable, sans faille, rarissime : la vidéo ».

    Il voulait « éviter une collision avec le sanglier »

    De son côté, Alice Gardair, ministère public, a balayé la tentation d’un débat : « Dire s’il est bon ou mauvais chasseur, ce n’est pas mon rôle.Nous ne sommes pas dans un procès anti chasse. » Et de rappeler ainsi la seule raison pour laquelle ce monsieur âgé de 68 ans se trouvait ce jour-là à la barre : « mise en danger d’autrui (risque immédiat de mort ou d’infirmité) par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence ».

    Du bout des lèvres, donc, le prévenu a reconnu qu’il avait « commis une erreur »…Non pas en tirant, mais en se trouvant en un lieu (sur la route) proscrit par la réglementation qui régit la chasse. Pour le reste, le déni alimenté d’explications pour le moins curieuses.En effet, lors d’une audition, l’homme prétend que le pare-brise sans doute fragilisé aurait explosé à la suite de la déflagration.Puis, devant l’évidence de la présence d’une ogive et de ses impacts dans le coffre de la Citröen, il évoque un « ricochet », qui serait largement dû à une confusion : les cartouches vendues n’étant pas les bonnes. Enfin, il parle d’une action apparemment délibérée de « sécurité » : pour stopper un sanglier qui allait entrer en collision avec le véhicule ! Argument un tantinet « gonflé » pourtant repris par l’un des deux avocats venus en défense, Me Maëlle Comte (barreau de Lyon).

    « Des positions qui frôlent l’indécence », s’offusque Me Karine Briene (Toulouse) pour les victimes.

    Même la ministre évoque ce dossier

    Pour Me Pierre Thersiquel (Auch), autre défenseur de ce chasseur qui aurait été tout simplement « obsédé par son cochon », cette affaire a pris des proportions nationales démesurées par la faute d’un article de presse (La Dépêche du Midi, édition du 28 février, soit 5 jours après les faits et sa première garde à vue). « On tente de minimiser depuis le jour même de l’accident : le 27 février, il déclare : J’ai un réflexe de chasseur. La faute à pas de chance », commente Me Briene.

    « Oui, cette affaire est devenue nationale, convient Me Lagier. Le 11 avril dernier, la ministre, devant les députés, a même évoqué le Gers pour justifier que les futures dispositions de sécurité faîtes à la chasse sont incroyablement renforcées. » Ce qui a notamment conduit à sa demande : 7 000 € au titre du préjudice moral. Cette requête est finalement la seule à être partiellement rejetée par le tribunal ;: il octroie 1 000 € à la fédération du Gers pour le préjudice.

    Pour le reste, les magistrats ont suivi les réquisitions du parquet : 1 an d’emprisonnement couvert en totalité par un sursis mise à l’épreuve ; interdiction de détenir une arme et de chasser durant 3 ans ; pour les quatre victimes : plus de 3 000 € de frais à rembourser et 4 400 € au titre des préjudices moraux.

     

    Il tue un Maine coon

    2019 : méfaits de la mafia de la chasse

     

    30/06/2019 : La fédération de chasse organise des essais avec des armes silencieuses à Cottévrard

    La fédération de chasse de Seine-Maritime organise des essais sonores à Cottévrard. Des coups de feu avec des armes silencieuses seront tirés pour rassurer les habitants.

    La fédération de chasse de Seine-Maritime organise des essais à Cottévrard sur le site du futur centre d’examen pour chasseurs lundi 1er juillet. Des armes silencieuses seront utilisées.

    Inquiétudes des habitants

    En avril, après deux refus de permis de construire, la fédération de chasse avait organisé avec la mairie une réunion publique. Celle-ci avait pour but l’explication du projet de centre d’examen et la présentation des études qui avaient été menées.

    La rencontre entre les acteurs de la chasse et la population cottévrardaise avait soulevé plusieurs inquiétudes dont le bruit.

    La fédération de chasse s’était engagé à réaliser des essais avant la construction du centre afin de démontrer l’inexistence des nuisances sonores.

     

    04/07/2019 : Sarthe. Saisie chez un trafiquant d’oiseaux

    Avec un filet, le particulier capturait chardonnerets et autres espèces protégées, pour les vendre au marché noir.

    Le commerce illégal des animaux sauvages ne concerne pas seulement les rhinocéros d’Afrique et les serpents exotiques. Dans le sud Sarthe, le service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a récemment procédé à une perquisition au domicile d’un particulier qui se livrait à la capture et à la vente d’oiseaux.

    La perquisition a permis de saisir 18 oiseaux protégés : chardonnerets élégants, linottes mélodieuses, verdiers d’Europe et tarin des aulnes. « Ces fringillidés, de petits oiseaux granivores, sont victimes de leur beauté et de leur chant mélodieux, explique Julien Pioger, chef de brigade à l’ONCFS. Ces espèces sont protégées. En France, on estime que leur population a baissé de 55 % entre 2001 et 2014. » L’Office évalue à « plusieurs dizaines de milliers au minimum » le nombre d’oiseaux capturés chaque année. « Il existe un véritable marché noir, sur lequel ces oiseaux peuvent se revendre aux alentours de 100 €. »

    Les agents ont également saisi une pantière, un vaste filet vertical, que le braconnier avait installé dans son jardin. Il revendait les volatiles via un réseau social. Une activité qui l’expose, au minimum, à une forte amende.

    « Souvent ignoré, le commerce illégal des animaux sauvages est le 3e trafic au monde après celui de la drogue et des armes », rappelle L’ONCFS. Un marché qui représente chaque année « plusieurs milliards de dollars et relève du crime organisé et du terrorisme », selon le National Geographic.

     

    06/07/2019 : Romagne : poursuivi pour avoir capturé une genette

    L’office de la chasse a ouvert une enquête contre un retraité de Romagne. Il avait piégé le mammifère protégé en voulant protéger ses oiseaux.

    Deux ans de prison et 150.000 euros d’amende : c’est ce que pourrait encourir Marcel Berjonneau, habitant de Romagne, pour avoir capturé une genette, espèce protégée, sans la relâcher dès sa découverte. L’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) a en effet ouvert une enquête pour enlèvement et capture non autorisée.
    Tout commence quand Marcel Berjonneau installe un piège près de ses volières, pour protéger ses oiseaux. Son élevage d’une trentaine d’espèces différentes (principalement des faisans : argenté, colchide, shwindhoe ou encore blanc du Canada) était attaqué depuis mars par un prédateur. « J’ai voulu arrêter le massacre et j’ai décidé de demander à des piégeurs de faire le nécessaire. Devant leur indisponibilité, j’ai posé un piège à trappes pour garder l’animal vivant », raconte-t-il.
     

    La genette, espèce protégée

     Et dimanche 10 juin, « une bête qui [lui] était inconnue était dans le piège ». Marcel Berjonneau décide alors de la garder pour connaître l’espèce et « prévenir les écoles pour la montrer aux élèves ». Mais problème : l’animal capturé est une genette, mammifère carnivore nocturne et classée comme espèce protégée depuis 1972. L’ONCFS surprend l’éleveur en flagrant délit, relâche l’animal dans le bois attenant et ouvre une enquête pour enlèvement et capture non autorisée d’une espèce animale non domestique. « S’il avait relâché directement la genette et alerté l’office, il n’y aurait pas eu de souci », explique-t-on au service départemental de l’ONCFS. Et de souligner l’exceptionnalité de la situation : « C’est la première fois en dix ans qu’une genette est capturée dans la Vienne. »
    Dans le cadre de l’enquête, le retraité romagnon a été auditionné par des gardes de l’ONCFS jeudi 20 juin, devant son domicile, en présence de son avocate et d’une vingtaine de personnes. L’Office doit maintenant terminer de rédiger son rapport, qui sera remis à la justice d’ici septembre. Le procureur décidera alors si Marcel Berjonneau sera jugé ou non.

     

    09/07/2019 : Chasse en boîte : les gérants d’un Super U épinglés dans le Rhône

    La famille Alboud, qui gère le magasin Super U de l’Arbresle (69) fait l’objet d’une vive polémique sur les réseaux sociaux depuis que des photos d’un safari-chasse les montrant posant avec des cadavres d’animaux sauvages ont été dévoilées. Les horreurs de ces chasses aux trophées ont régulièrement été dénoncées par la Fondation 30 Millions d’Amis.

    L’affaire a pris une ampleur nationale. Martine et Jacques Alboud, qui gèrent le magasin Super U de l’Arbresle (69), se retrouvent au cœur de la tempête pour leur passion décriée de la chasse aux animaux sauvages. Des photographies qui datent de 2015 et montrant le couple poser crânement au-dessus du cadavre d’un lion, d’un zèbre, d’un alligator, d’un léopard ou d’un hippopotame inondent les réseaux sociaux depuis quelques heures comme l'ont relayé LyonMag et Le Progrès. Contactés par 30millionsdamis.fr, ils n’ont pas souhaité s’exprimer.

    La Coopérative U se désolidarise

    Contrainte de réagir à la polémique, la coopérative U n’a toutefois pas pu démentir les images et s’est fendue de messages de désolidarisation. "La Coopérative U enseigne comprend que les éléments publiés récemment sur les réseaux sociaux aient pu heurter les internautes, est-il écrit. Si ces images relèvent d'activités personnelles en dehors de la sphère professionnelle, la coopérative tient néanmoins à se désolidariser fermement de ces pratiques qui vont à l'encontre des valeurs que nous défendons et de nos engagements. La Coopérative U enseigne appelle aujourd'hui à la modération dans les commentaires apportés autour de ces faits ».

    Une justification pour le moins ironique si on la met en perspective avec l’engagement du groupe qui dit agir « pour un meilleur respect des ressources aquatiques et terrestres ». Le compte officiel des Magasins U promet d’ailleurs de privilégier « l’humain, le lien local et un système de valeur plus responsable » … Un argumentaire à mille lieues des pratiques de ce couple de cadres dirigeants.

    L’horreur de la « chasse en boîte »

    Cette sombre histoire n’est pas sans rappeler la mort du lion Cecil tué par un chasseur américain au Zimbabwe, mi-juillet 2015. L’ancien skieur et vainqueur du Paris-Dakar 2006, Luc Alphand avait lui aussi été épinglé pour ses photos de chasse de même que Pascal Olmeta en 2016. L’activité funeste de la « chasse en boîte » a été récemment portée à l’écran à la sortie du film « Mia et le lion blanc » de Gilles de Maistre (2018). C’est l’émission 30 Millions d’Amis qui a été l’un des premiers médias en France à révéler au public toute l’horreur de cette pratique sordide et à tirer la sonnette d’alarme.

    Le principe ? De riches étrangers viennent acheter à coups de plusieurs milliers de dollars le « plaisir » de tuer un animal, souvent drogué, en semi-liberté dans une ‘’réserve’’. Environ 8 000 lions ont d’ailleurs été élevés pour être abattus lors des dix dernières années en Afrique du Sud, pays où il existe quelques 160 fermes. Ils seraient 3000 à l’état sauvage. Le pays a connu une chute de 90% des populations de lions en un siècle. L’espèce pourrait disparaître d’ici 2050.

     

    08/07/2019 : Stiring-Wendel : ils chassaient des hérissons à l’aide de chiens

    Le hérisson est une espèce protégée. Les deux frères qui ont décidé de partir chasser le petit animal pour le manger, ne devaient probablement pas le savoir. Et ils ne s’attendaient pas à faire autant d’émules. Lors d’un contrôle de police à Stiring-Wendel, les découvertes étranges s’enchaînent. Ils écopent tous deux de 250 € d’amende.

    Deux frères de 22 et 25 ans ont été présentés lundi matin devant le tribunal correctionnel de Sarreguemines pour une affaire hors du commun. Un « enlèvement ou capture non autorisée d’espèce animale non domestique », en l’occurrence des hérissons. « Je savais que les hérissons étaient une espèce protégée mais pas qu’on n’avait pas le droit de les prendre », se défend l’un des prévenus. Lors d’un contrôle de routine de leur véhicule, à Stiring-Wendel, les policiers ont fait une première découverte : 11 hérissons entassés dans un sac au pied du siège passager.

    Attention, chiens méchants

    Ils ne sont pas au bout de leur surprise. Alors qu’ils exigent de voir ouvert le coffre du véhicule, les deux « chasseurs » rétorquent que les chiens qui s’y trouvent sont très nerveux. En effet, pour partir à la chasse aux hérissons, le chien serait le meilleur compagnon selon les dires des deux jeunes gens. Or en ouvrant le coffre, quelle n’est pas la surprise des forces de l’ordre. Elles constatent que les chiens sont enfermés dans une cage. Ils font également une autre découverte : deux armes à feu et des traces de sang.

    Qui part à la chasse…

    Bien loin de ce qu’on peut imaginer, les deux armes placées dans le coffre sont un calibre 22 LR et une arme semi-automatique qui appartiennent à leur père, chasseur. Quant au sang, les prévenus affirment qu’il s’agit de celui d’un chevreuil mort, ramassé au bord de la route avant d’être abandonné.

    Le tribunal condamne chacun des deux frères à une amende de 250 €. Celui qui se trouvait au volant au moment du contrôle se voit infliger une interdiction de détenir des armes pendant 5 ans. Les prévenus doivent également verser 150 € au titre du préjudice moral à l’Association pour la protection des animaux sauvages.

     

    11/07/2019 : Plouigneau. Qui a planté une flèche dans l’oie grise ?

    Des promeneurs ont découvert une oie blessée, samedi 6 juillet 2019, sur un plan d'eau à Plouigneau (Finistère). Elle avait reçu une flèche dans le flanc.

    Des milliers d’oiseaux coulent des jours heureux au plan d’eau de Kervanon, situé à Plouuigneau, près de Morlaix (Finistère). Endroit bucolique, il est apprécié chaque jour par de nombreux promeneurs. Mais, samedi 6 juillet 2019, vers 16 h, l’un d’eux aperçoit une oie bouger curieusement sur l’îlot au milieu du plan d’eau, avec un objet brillant planté dans ses flancs. Surprise, en s’approchant, il aperçoit qu’il s’agit d’une flèche, tirée d’un arc.

    Acte de braconnage ?

    Un acte de braconnage ? Une personne qui confond plan d’eau et cible d’un terrain d’entraînement ? Pour sortir la pauvre bête de cette situation fâcheuse, il a fallu l’intervention de deux pompiers et deux gendarmes, qui ont réussi à la ramener sur le rivage.

    « Nous avons contacté le vétérinaire de Saint-Martin-des-Champs, qui a pu la soigner », informe Guy Guillou, adjoint, qui s’était rendu sur place. « Il s’agit vraiment d’une grosse bêtise, une vraie stupidité. Il ne faut pas que cela se reproduise. C’est inadmissible et c’est aussi très dangereux pour les promeneurs. » La commune a porté plainte auprès de la gendarmerie de Plouigneau.

     

    15/07/2019 : Rennes: cinq chasseurs à courre devant le juge

    En février dernier une chasse à courre en forêt de Brocéliande tourne au règlement de compte entre chasseurs et militants de la cause animale. Cinq chasseurs passeront devant le tribunal correctionnel de Rennes ce mardi pour violences aggravées en réunion.

    Ce mardi 16 juillet cinq chasseurs à courre sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Rennes. Ils sont poursuivis pour violences aggravées en réunion.

    Deux militants agressés en forêt de Brocéliande

    Les faits qui leur sont reprochés remontent au 2 février dernier. Ce jour-là une chasse à courre se tient dans la forêt de Brocéliande mais des militants anti-chasse à courre perturbent la partie. Deux d'entre eux sont alors pris à partie par des "suiveurs" (des participants à la chasse qui ne sont pas armés). Les militants "étaient en train de filmer la chasse", explique le parquet, "ils ont été l'objet de violences évidentes" quand les suiveurs ont tenté de leur voler leurs caméras.

    Une jeune femme a eu "la tête placée sous l'eau dans une petite mare à plusieurs reprises" tandis qu'un homme qui voulait l'aider a notamment eu "le cou serré à plusieurs reprises", précisait le parquet.

    La jeune femme a eu une ITT (Interruption temporaire de travail) de 30 jours et l'homme de 15 jours.

    Le Rallye Bretagne se dit victime de harcèlement et de sabotages

    Dans un communiqué envoyé à la rédaction Hervé SCHWERER, secrétaire et chargé de communication du Rallye Bretagne explique:
    "Le Rallye Bretagne condamne fermement toute forme de violence, qu’elle soit commise par des chasseurs ou par des anti-chasses. Il est cependant important de replacer cette altercation dans son contexte : les opposants animalistes bretons n’ont pas cessé de provoquer les chasseurs tout au long de la saison : violences, harcèlements, violation de la vie privée, mises en scène, victimisation, manipulations de l’opinion publique par des communiqués de presse calomnieux, des fake news sur les réseaux sociaux et le dépôt incessant de plaintes pénales, la plupart dénuées de tout fondement. Le Rallye Bretagne a été la victime des sabotages des militants anti-vènerie à 26 reprises cette saison, aussi bien dans des forêts domaniales que dans des propriétés privées [...]".

    Et de conclure "Le Rallye Bretagne fait pleinement confiance à la justice pour appréhender la réalité des faits et découvrir que les opposants à la chasse à courre sont prêts à user de toutes les contrevérités possibles pour nuire à une activité légale et réglementée. L’audience de ce groupuscule animaliste est sans rapport avec sa représentativité : les AVA sont en réalité très peu nombreux. La manifestation anti-chasse à courre organisée par AVA fin mars a rassemblé moins de 50 personnes en Bretagne alors que 3000 agriculteurs, pêcheurs et éleveurs s’étaient joints aux veneurs bretons pour défendre la ruralité."

    L'association AVA Bretagne qui milite contre la vénerie appelle à un rassemblement devant le tribunal pour soutenir les militants agressés.
     
     
     

    Un Longuevillais de 56 ans a été condamné mardi 9 juillet 2019 par le tribunal de Dieppe à 500 € pour avoir blessé un homme au cours d’une partie de chasse en octobre 2017.

    C’est une partie de chasse qui aurait pu finir d’une façon dramatique.

    La procureure de la République de Dieppe (Seine-Maritime) n’y va pas par quatre chemins au moment d’entamer ses réquisitions.

    Mardi 9 juillet 2019, le tribunal de Dieppe avait à juger un Longuevillais de 56 ans. Le 9 octobre 2017 à Lintot-les-Bois (Seine-Maritime), il avait blessé un homme à l’épaule au cours d’une partie de chasse.

    La victime s’était vu prescrire trois jours d’interruption temporaire de travail.

    Jamais eu un seul problème

    Le prévenu participait à une partie de chasse sur un terrain privé. Cette dernière avait démarré comme toutes les autres avec un rappel des règles de sécurité et notamment l’interdiction de pointer son fusil en direction des habitations.

    Le Longuevillais n’est pas un novice. Il possède son permis de chasse depuis au moins 35 ans.

    Je n’ai jamais eu un seul problème.

    Jamais de problème, jusqu’à ce 9 octobre 2017. Alors que son chien a levé une perdrix, il épaule son fusil. Dans sa ligne de mire, la proie mais aussi une haie donnant sur un jardin.

    Il tire une première puis une deuxième fois avant d’entendre un cri. Deux hommes se précipitent vers lui. L’un d’entre eux est légèrement blessé : la balle lui a éraflé l’épaule. Ce dernier assure à la barre qu’il s’était signalé.

    Différentes versions

    Nous avions entendu les coups de feu alors que nous faisions des travaux dans le jardin. Nous nous sommes signalés, nous avons crié mais les balles ont continué à fuser. 

    C’est là que les versions divergent. Selon la victime, les chasseurs ne sont pas du tout venus les voir. « C’est ce que je leur reproche en fait » poursuit l’homme blessé à l’épaule. Immédiatement, le prévenu a répondu :

    Quand ils sont venus nous voir, nous nous sommes dit que nous ne voulions pas chercher la chicane.

    En fait, le groupe de chasseurs choisit de s’éloigner de la victime. Cette dernière reviendra quelques minutes plus tard pour prendre en photo les plaques d’immatriculation des véhicules, ce qui permettra à la police de remonter jusqu’au Longuevillais de 56 ans.

    Pas de balle dans la blessure

    Lors de son passage à l’hôpital, aucun corps étranger n’a été retrouvé dans la blessure de la victime. Preuve que la balle l’a seulement éraflé. À la barre, il se constitue partie civile et demande 800 € de dommages et intérêts.

    Pour l’avocat du prévenu, il convient de revoir ces prétentions à de plus justes eu égard à la blessure. Son client sera toutefois reconnu coupable de blessures involontaires.

    Il est condamné à 500 € d’amende et à six mois de suspension de son permis de chasse. Son fusil lui a également été confisqué. Il devra verser à la victime 800 € en réparation des préjudices matériel et moral.

     

    17/07/2019 : Un vétérinaire eurois participe à des chasses en Afrique : sa clinique harcelée

    Une page Facebook a exhumé des photos de chasse en Afrique durant lesquelles un vétérinaire eurois pose à côté d’animaux morts, dont un lion et un éléphant. Les réseaux sociaux s’enflamment et la clinique vétérinaire est harcelée.

    Sur sa page internet, Franck Vannier est très fier de ses exploits. Installée au Cameroun, sa petite entreprise Faro safari club propose de partir sur « une zone de chasse (70 000 hectares non clos) » équipé « maximum deux armes à canon rayé pour la moyenne chasse, et supérieure à 9 mm pour la grande chasse, et une arme à canon lisse sont autorisées par la législation », indique le site internet.

    Et Franck Vannier aime à mettre en avant ses clients. Et c’est l’un de ses récits qui met aujourd’hui un vétérinaire de l’Eure sous le feu des projecteurs. Ce dont, au vu des réactions et du tombereau d’injures qui envahit les réseaux sociaux, le médecin animalier normand se serait sans doute bien passé...

    Légal ou pas : « C’est sa réputation qui en prend un coup ! »

    C’est une page militante qui a publié, il y a quelques heures mercredi 17 juillet 2019, les premiers éléments quant à l’identité de ce vétérinaire. En quelques minutes, comme pour les anciens responsables d’un Super U, la poudre s’enflamme : la publication est partagée, encore et encore, les commentaires haineux se multiplient... L’identité du praticien, dévoilée, tourne en boucle accompagnée des coordonnées de sa clinique vétérinaire. Au standard de la clinique, la déferlante d’appels injurieux donne le ton. « Depuis l’ouverture, neuf appels sur dix, ce sont des insultes », regrette la secrétaire, contactée dès mercredi matin. Elle indique n’être au courant de rien et son impossibilité à nous mettre en relation avec son patron, « absent et injoignable ».

    Une personne de la famille du vétérinaire, jointe mercredi par téléphone, confirme en tout cas que, oui, « il s’est bien rendu en Afrique et qu’il était bien question de chasse ». Mais, de ce côté-là encore, impossible de joindre l’homme cloué au pilori sur internet.

    Une rapide recherche permet de retrouver de nombreuses traces de ses safaris sanglants. Le périple mortifère. Ici une gazelle, là une antilope. Ici un gnou, plus loin, un hippopotame. À chaque fois, le vétérinaire apparaît tout sourire à côté de la proie inerte. Parfois, il a encore un fusil entre les mains. Les dernières images sont encore plus frappantes. Triomphant, l’Eurois « quadra », installé depuis dix-sept ans dans sa clinique, prend la pose à côté d’un lion, le mufle sanguinolent, après une traque que le guide raconte sur le net. Une autre photo le dévoile à côté d’un éléphant, apparemment abattu également. « Un éléphant ? Ah, là, il va prendre cher », commente l’un de ses confrères, abasourdi. La situation n’a pas manqué de faire réagir au sein de l’Ordre des vétérinaires de Normandie, prévenu mercredi par Paris-Normandie. Son président, Benoît Grosfils, a également tenté de joindre le vétérinaire dans la tourmente. En vain. « C’est la première étape : l’entendre. S’il était dans la légalité  et, ça paraît dingue, mais il y a des pays où l’on peut chasser l’éléphant ! -, nous ne pouvons rien dire. Après, c’est sa réputation qui en prend un coup surtout. » En revanche, le code de déontologie, un peu flou, contient un passage sur le fait qu’« un vétérinaire ne peut porter atteinte à l’image de la profession ». Un tel buzz pourrait conduire l’Eurois devant la Chambre de discipline. « Et il n’est pas exclu que des associations portent plainte », pointe-t-on à l’Ordre.

    L’information a rapidement été remontée à l’Ordre national qui, s’il juge déplacés les clichés « d’un point de vue éthique et moral », ne veut pas hurler avec les loups : « Évidemment, si c’est vrai, qu’il s’agit d’espèces protégées, c’est moralement compliqué. Maintenant, l’instance ordinale doit en savoir plus, mettre les choses à plat et aviser ensuite. » L’Ordre s’inquiète en revanche des répercussions pour le personnel de la clinique « alors que l’adresse a été jetée en pâture... Que ce vétérinaire puisse être poursuivi, par une association par exemple, pour des faits qui relèvent de la sphère privée  car, à notre connaissance, il n’était pas là-bas pour travailler –, c’est son problème. Mais il ne faut pas que le personnel de la clinique soit une victime collatérale. »

    Malgré nos demandes par mail, par téléphone et par des intermédiaires, le vétérinaire incriminé restait, mercredi, injoignable. Ces colonnes lui restent ouvertes.

     

    22/07/2019 : Saint-Michel: deux sangliers abattus dans un jardin de la rue de l’Egalité

    Ils étaient traqués depuis trois semaines, depuis qu’ils s’en étaient pris aux poules de Daniel Agard, un habitant de la rue de l’Égalité à Saint-Michel. 

    Ce lundi matin, un lieutenant de louveterie de Barbezieux et les deux chasseurs qui l’accompagnaient ont tué une laie et son  marcassin dans le jardin de la famille Agard. Il reste donc un  marcassin encore en liberté dans ce secteur situé en bordure des Eaux-Claires, derrière Girac…

     
     

    La Commission européenne a averti la France pour ses méthodes de chasse illégales contre les oiseaux.

    La Commission européenne a lancé jeudi un premier avertissement à la France, lui demandant de mettre fin à certaines méthodes de chasse illégales contre les oiseaux. 

    L’exécutif européen a ouvert une procédure d’infraction contre la France en lui adressant une lettre de mise en demeure, première étape d’un processus qui peut aboutir in fine, en l’absence de réponse satisfaisante de l’Etat concerné, par une saisine de la Cour de justice de l’UE.

    Selon Bruxelles, "la France autorise des pratiques de chasse non sélectives, comme la chasse à la glu et au filet, qui ne sont pas conformes aux exigences" de la directive "Oiseaux" sur la conservation des oiseaux sauvages et de leurs habitats.

    "La Commission s’inquiète également de la tolérance et de l’autorisation généralisées actuelles de la chasse à l’oie cendrée après que celle-ci a commencé sa migration vers ses sites de reproduction", pratique pourtant interdite, explique l’institution.

    La France a deux mois pour répondre

    Sur le cas particulier de la tourterelle, la Commission somme par ailleurs la France et l’Espagne de renforcer la protection de ce volatile "autrefois très courant en milieu agricole, mais désormais menacé".

    Cela illustre selon elle "comment la pression de l’agriculture et de la chasse contribue à une perte de biodiversité".

    La Commission rappelle que l’espèce est considérée comme "vulnérable" à la fois sur la liste rouge mondiale des oiseaux et sur la liste rouge européenne des oiseaux.

    "L’Espagne accueille plus de la moitié de la population reproductrice dans l’UE, et la France en accueille 10%", et donc l’action des deux pays est "capitale pour la conservation de cette espèce", selon Bruxelles, qui précise qu’entre 1996 et 2016, la population a décliné de 40% en Espagne et de 44% en France.

    Ce n’est pas la première fois que la France est réprimandée en ce domaine: après avoir été renvoyée devant la justice européenne, la France s’était finalement mise en conformité en 2017 sur la chasse aux ortolans.
     
     
     
    Un loup a été tué par un éleveur ce vendredi à Beaufort en Savoie. Il s’agit d’un tir autorisé par la préfecture.

    Un loup a été abattu ce vendredi matin dans le massif du Beaufortain, sur la commune de Beaufort selon la préfecture de la Savoie. L’animal a été tué par un éleveur. Il s’agit d’un tir de défense réglementaire. Cet éleveur a été victime d’une attaque il y a quelques jours. Il a donc demandé l’autorisation à la préfecture de procéder à un tir de défense, comme l’exige la réglementation, puisque le loup est une espèce protégée. Des agents de l’ONCFS, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont venus constater le décès de l’animal. 

    Selon la préfecture de la Savoie, cinq loups ont été abattus dans le département depuis le début de l’année. Des loups qui s’ajoutent donc au quota national de prélèvement dont le plafond devrait passer à 53 pour l’année 2019, sur l’ensemble de la France.

     

    30/07/2019 : Mers-les-Bains : Un homme interpellé pour des captures illicites de passereaux protégés

    Un habitant de Mers-les-Bains, dans la Somme, a été pris la main dans la cage. Il capturait des passereaux protégés. Il encourt jusqu'à 150 000 € d’amende et 2 ans de prison.

    Les inspecteurs de l’environnement de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont interpellé un contrevenant, le jeudi 3 juillet 2019, sur la commune de Mers-les- Bains, dans la Somme. 

    L’homme capturait des chardonnerets élégants, une espèce de passereaux protégée.

    L’office indique dans son communiqué de presse : 

    Il encourt jusqu’à 150 000 € d’amende et 2 ans d’emprisonnement.  Des investigations menées par les inspecteurs de l’environnement du service départemental de l’ONCFS de la Somme ont permis de mettre un terme aux agissements de ce Mersois. Ce dernier se livrait à la capture de chardonnerets élégants au moyen de cages-pièges spécifiques pour alimenter son élevage illégal. La perquisition opérée au domicile du mis en cause a permis de rendre leur liberté aux oiseaux et les cages-pièges ont été saisies

    En France, tous les passereaux, dont le chardonneret élégant, sont protégés. La capture, la détention, le transport et la commercialisation de spécimens de ces espèces issus du milieu naturel sont interdits. Cependant, très prisés des éleveurs amateurs pour la beauté de leur plumage et de
    leur chant, certains n’hésitent pas à capturer des chardonnerets élégants dans la nature pour l’élevage et le commerce, participant ainsi à la raréfaction de cette espèce. Cet oiseau connaît actuellement un fort déclin.

    "Le parquet du Tribunal de Grande Instance d’Amiens décidera des poursuites à engager à l’encontre de l’habitant de Mers-Les-Bains. Lutter contre les atteintes aux espèces et aux milieux est une priorité de l’ONCFS"

    Pour tout signalement relatif aux atteintes à la faune sauvage et au milieu naturel, vous pouvez contacter le service départemental (SD) de la Somme au 03.22.27.95.37 / sd80@oncfs.gouv.fr .

     

    31/07/2019 : Haute-Ariège : une soixantaine d'oiseaux protégés retenus illégalement relâchés

    Suite à des repérages effectués par les inspecteurs de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), trois perquisitions ont été déclenchées entre décembre 2018 et mai 2019 chez des particuliers sur deux communes de la Haute-Ariège.

    Ces perquisitions, menées sous l'autorité du Procureur de la République de Foix, ont amené à la découverte de nombreuses cages et volières aménagées contenant un nombre impressionnant d'oiseaux protégés. L'ensemble de ces animaux protégés était détenu illégalement, la présence de dispositifs de capture chez l'un des mis en cause faisant peser le soupçon d'un probable prélèvement des oiseaux dans le milieu naturel.

    Lors des opérations, le matériel de capture, ainsi que les animaux, ont été saisis. Les oiseaux ont pu être relâchés dans leur milieu naturel à une période favorable, tandis que les tortues d'Hermann ont été confiées à un centre de soins spécialisé en Haute Garonne.

    Certaines de ces espèces ont subi une baisse dramatique de leurs effectifs dans le milieu naturel : de l'ordre de 40 % pour le chardonneret élégant et de 64 % pour le bouvreuil sur la période 1989 à 2014 (source : programme STOC EPS, synthèse GON).

    La capture et la détention non autorisée de ces oiseaux protégés sont passibles de 2 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende. Le Parquet de Foix entend mener une politique pénale rigoureuse en la matière. Ces infractions constituent en effet des atteintes sérieuses à la biodiversité, sur des populations déjà significativement fragilisées en raison de différents facteurs (modification des milieux naturels ou encore utilisation de produits phytosanitaires).
     
    Avec ses 1100 inspecteurs de l'environnement, l'ONCFS est le premier service de police judiciaire de l'environnement, avec plus de 15 000 infractions à l'environnement relevées chaque année, soit 45 à 50 % des infractions environnementales relevées par an.

    À travers notamment son réseau CITES et sa Brigade mobile nationale d'intervention CITES, l'ONCFS constitue l'un des trois principaux services de police français en matière de lutte contre le trafic d'espèces menacées, aux côtés des Douanes et de l'OCLAESP (gendarmerie).

    En Occitanie, les inspecteurs de l'environnement de l'ONCFS ont relevé en 2018 près de 1400 infractions à l'environnement, 283 concernaient la protection de la nature et 66 des trafics d'espèces relevant de la Convention de Washington.

     

     

    01/08/2019 : Forêt de Brocéliande. Cinq chasseurs à courre condamnés pour des violences

    Cinq chasseurs ont été condamnés à des peines allant de 6 à 10 mois de prison avec sursis pour avoir agressé deux militants du collectif en faveur de l’abolition de la vénerie. Les faits s’étaient déroulés en forêt de Brocéliande début février.

    Ce jeudi 1er août, le tribunal correctionnel de Rennes a condamné cinq participants à une chasse à courre. Les chasseurs ont été reconnus coupables d’avoir agressé deux militants du collectif en faveur de l’Abolition de la vénerie, le 2 février 2019 en forêt de Brocéliande. Ils ont été condamnés à des peines de 6 à 10 mois de prison avec sursis. Ils écopent également d’une interdiction de chasser de 8 mois à un an. Les victimes obtiennent respectivement 2 500 et 2 800 euros de dommages et intérêts.

    « J’ai cru mourir »

    Pour rappel, le 2 février, deux militants du collectif AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui) avaient été « pris en sandwich » sur un chemin forestier de Brocéliande. Quatre « suiveurs » et un « piqueux », salarié de la société Rallye Bretagne, dont le rôle est de s’occuper des chiens, s’en étaient physiquement pris aux deux militants d’Ava.

    Une jeune femme avait été poussée dans un fossé plein d’eau, puis rouée de coups avant que le « piqueux » ne lui maintienne la tête sous l’eau. Lors de l’audience, la victime avait expliqué : « Il voulait prendre ma GoPro et que je dise que je ne reviendrais plus en forêt. J’ai cru mourir, j’ai compris qu’il fallait que je dise ce qu’il voulait entendre ».

    Son compagnon, lui, avait été maintenu au sol par deux hommes, pendant que le troisième essayait de lui arracher la caméra Go-Pro qu’il avait attachée à un harnais. La scène de violence s’était arrêtée à l’arrivée de quatre militants anti-chasse.

    Lors de l’audience, le procureur de la République du tribunal correctionnel de Rennes avait requis des peines de 10 à 14 mois de prison avec sursis.

    L’avocat des cinq prévenus, Maître Raiffaud, a dénoncé, à la sortie de l’audience, « des condamnations disproportionnées, compte tenu des faits qui sont contestables, les seules preuves retenues par la cour reposant exclusivement sur les déclarations des victimes ; et étant donné que le dossier n’a pas été traité dans sa globalité ». Les prévenus ont annoncé leur intention de faire appel.

     

    L’affaire a été révélée au grand jour le 11 juin 2019 : depuis 3 ans au moins, des chasseurs du département du Calvados entretenaient des élevages illégaux de sangliers croisés avec des cochons domestiques…

    Plus grave encore : d’après des témoins, en raison d’une concentration trop importantes d’animaux, plusieurs dizaines se seraient échappés des enclos, provoquant l’ire des agriculteurs locaux et générant une réelle inquiétude sanitaire au regard du contexte actuel de la peste porcine qui guette nos frontière. En effet, si aucun cas n’a été pour l’instant officiellement relevé en France, on sait que le foyer d’infection en Belgique est dû à l’importation de sangliers d’Europe de l’Est, or ces « cochongliers » normands n’ont aucune traçabilité… Cette affaire n’est pas une première et révèle toute l’hypocrisie du monde cynégétique en mettant à mal, une fois de plus, l’image des chasseurs « premiers écologistes de France ». Si la « fédé » du Calvados s’est bien sûr empressée de dénoncer ces agissements, ce scandale met en lumière la gestion catastrophique du dossier « sanglier » par les chasseurs français depuis des décennies. Les férus justifient souvent leur rôle de « régulateurs » providentiels par la surpopulation de sangliers en France. Ce qu’ils ont un peu plus de mal à admettre c’est ce déséquilibre écologique qu’ils font même en sorte d’entretenir pour être sûrs d’avoir des cibles vivantes à tirer ! Quant à l’hybridation commencée dans les années 80, elle est l’une des réalités les plus embarrassantes pour le monde de la chasse. Aujourd’hui, les chasseurs sont complètement dépassés par la capacité de reproduction prolifique des « cochongliers » qui n’ont de prédateurs naturels que les loups, les lynx et les ours dont les populations sont, en France, très faibles… ce qui arrange aussi, bien entendu, les chasseurs ! L’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) a décidé de déposer plainte pour ces faits d’élevages clandestins…

     

     

    Un conducteur de train a croisé des chasseurs du côté de la voie ferrée de Saint-Nicolas-de-Redon. Sur Twitter, il rappelle que ce n’est pas un endroit adapté pour la chasse.

    Sur le réseau social Twitter, le conducteur de train et moniteur SNCF @ADCBrest a poussé un coup de gueule, samedi 3 août. « Petit rappel aux chasseurs, les voies ferrées ne sont pas des lieux de chasse, si vous ou vos chiens êtes heurtés par un train un jour, faudra pas venir pleurer… » Dans les réponses, il explique avoir vu au moins cinq personnes, avec des chiens, des gilets fluo et des fusils, du côté de Saint-Nicolas-de-Redon. À son passage, il a fait « siffler » le train « comme un fou ». Un tweet aimé par 62 utilisateurs et partagé par 26 personnes.

     

    09/08/2019 : Près de Bayeux. Victime d’un tir de fusil de chasse, leur chat criblé de plomb échappe à l’amputation

    À Coulombs (Calvados), Ophélie et Loïc Gaget ne décolèrent pas. Croq Mou, leur chat âgé de 2 ans, a été la cible d'un tir de fusil de chasse début juillet 2019. Ils racontent.

    À Coulombs, paisible bourgade de 384 âmes située entre Bayeux et Caen, Ophélie et Loïc Gaget ne décolèrent pas. Croq Mou, leur chat âgé de 2 ans, a été la cible d’un tir de fusil. Opéré à la clinique vétérinaire de Bayeux, il se remet doucement de ses blessures.

    Il s’en est fallu de peu pour que Croq Mou perde sa patte avant gauche. Ce jeune chat noir de deux ans n’est pas près d’oublier sa dernière vadrouille. « Il est parti durant un mois », expliquent Ophélie et Loïc Gaget, un couple domicilié à Coulombs. Parti le 12 juin, le félin est parvenu à regagner la maison familiale le 16 juillet. Dans un sale état.

    « On pensait qu’il s’était fait renverser par une voiture. Mais en fait, il s’est fait tirer dessus probablement durant la première semaine où il est parti parce que les blessures avaient commencé à cicatriser », estime Ophélie Gaget sur les dires du vétérinaire qui a pris en charge l’animal. Elle explique :

    "Le vétérinaire nous a dit qu’il s’agissait certainement d’un fusil de chasse parce que Croq Mou a des chevrotines partout dans le corps. Des plombs lui ont explosé la patte avant gauche. Il a échappé à l’amputation mais il a fallu l’emmener à la clinique de Bayeux parce que notre vétérinaire à Caen ne pouvait pratiquer ce genre d’opération."

    Croq Mou est au repos pendant encore 5 semaines. Isolé dans une pièce pour qu’il ne se fasse pas la belle, le chat, qui exhibe une impressionnante broche à la patte, trouve le temps long. Mais l’animal est calme et gentil. Il pose à nouveau la patte et ne rechigne pas pour les câlins.

    « Le premier sentiment, c’est la colère », lance la jeune mère de famille qui a aussitôt déposé plainte auprès de la gendarmerie de Creully. « Nous avons signalé l’incident à la mairie de Moulins-en-Bessin. On a d’ailleurs appris que d’autres plaintes similaires avaient été enregistrées ». Installé à Coulombs depuis 2007, le couple ne cache pas son inquiétude :

    "Nous avons trois enfants. Et nous possédons des animaux dans le champ derrière la maison. On a des chèvres et des moutons. On a perdu deux chèvres, retrouvées mortes. À proximité, il y avait des lapins morts, criblés de plomb."

    Deux autres cas à Moulins-en-Bessin

    Faut-il y voir l’œuvre d’un tireur fou ? De quelqu’un qui s’en prendrait volontairement aux animaux domestiques ? Ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’agit pas d’un accident de chasse puisque le tir a eu lieu hors de la période de chasse qui court de septembre à février dans le département. « Nous avons eu connaissance de deux autres cas à Moulins-en-Bessin (Coulombs) en mai et juillet 2019. Suite à des incivilités sur Moulins-en-Bessin, j’ai eu l’occasion d’échanger avec la gendarmerie sur ce sujet de chats mutilés. La gendarmerie n’a pas eu connaissance d’autres cas sur le territoire de Moulins-en-Bessin », indique Véronique Gaumerd, maire de Moulin-en-Bessin, commune nouvelle qui rassemble Coulombs, Cully, Martragny et Rucqueville.

     

    11/08/2019 : Fabrezan : sur la voie publique, un chasseur tire en l’air...

    Dimanche après-midi, les gendarmes ont interpellé un chasseur qui venait, sans raison, de tirer en l’air avec son fusil depuis un véhicule en train de circuler.

    Ce n’est pas un sketch des Inconnus sur la chasse. Cela se passe dans la vraie vie, dans les Corbières. Dimanche après-midi, les gendarmes reçoivent un appel qui leur signale un homme qui a tiré plusieurs coups de feu en l’air alors qu’il était passager d’un véhicule en circulation, du côté de Ribaute. Plusieurs patrouilles sont dépêchées sur les lieux. Les gendarmes repèrent le véhicule et l’interpellent à Fabrezan.

    À bord des chasseurs qui viennent d’effectuer une battue administrative aux sangliers. Un des passagers a reconnu les faits. Il fera l’objet de poursuite judiciaire. Il risque la suspension de son permis de chasse et la saisie de son arme. Le mot de la fin revient au chasseur qui a dit aux gendarmes : « J’ai fait une grosse connerie. »
     
     
     
    Des marcassins ont été retrouvés morts dans un champ, sur la commune de Battenans-les-Mines. Selon les premiers éléments, ils ont été poursuivis et renversés par un puissant véhicule. La laie n’a pas été retrouvée. Une enquête a été ouverte par les autorités.

    Que s’est-il passé dans la nuit de jeudi à vendredi dans un champ à proximité de Battenans-les-Mines ? Aucun témoin ne s’est pour l’heure manifesté. Mais la scène témoigne de faits d’une grande violence.

    Cinq marcassins écrasés

    Comme tous les matins, un agriculteur de la commune se rend dans un de ses champs, pour nourrir ses chevaux au lieu-dit « Le Champs Béni ». Mais ce vendredi, il est intrigué par des traces de voitures dans sa propriété. Il s’approche de ces marques au sol et découvre un véritable carnage. Cinq marcassins ont été écrasés par un puissant véhicule.

    Il alerte immédiatement le maire de la commune qui prévient les services de l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage). Les agents effectuent les premières constatations. Le président de l’ACCA (association communale de chasse agrée), Florian Petite, est également informé. « Les empreintes laissent penser que les petits n’étaient pas seuls. Il y avait une laie avec eux d’environ 70 kg. Elle n’a pas été retrouvée parmi les cadavres. »

    Une enquête ouverte

    La famille de sangliers a donc été poursuivie par une équipe de braconniers, à travers champs. Le véhicule a finalement réussi à les percuter, tous. Ont-ils décidé de récupérer la mère et de l’emporter ? A-t-elle réussi à s’enfuir ? Les questions restent en suspens. Mais pour les chasseurs du village, c’est la stupéfaction. « C’est un massacre ! Je ne sais pas si c’est l’œuvre de viandard ou simplement par pur plaisir mais je ne comprends pas », précise le président de l’association de chasse locale.

    Ce dernier a décidé de déposer plainte ce lundi, au nom de l’association, à la gendarmerie de Roulans. Une enquête a été ouverte par la police de l’environnement, compétente en la matière. Cette nouvelle affaire témoigne de la barbarie dont certains font preuve. Un procédé qui rappel la chasse à courre en 4x4, évoquée dans nos colonnes en novembre 2018.

     
     

    À Avignon, dans le quartier de Montfavet, les animaux viennent jusque dans les zones urbaines. La préfecture y a autorisé la chasse aux sangliers, mais seulement avec des arcs et des flèches. Des associations de défense des animaux protestent contre cette pratique.

    De plus en plus de sangliers sont aperçus aux abords des villes. C’est le cas dans le quartier de Montfavet, à Avignon. Aussi, la préfecture du Vaucluse y a autorisé la chasse - les prélèvements - mais uniquement à l’arc et aux flèches, rapporte France 3 Provence Alpes-Côte-d’Azur. L’association ARC chasse en est chargée.

    « Nous avons eu des accidents sur la route, des agriculteurs qui se plaignent et des jardins qui ont beaucoup souffert », a expliqué Christian Rocci, délégué à la protection animale pour la ville d’Avignon, à la chaîne, pour expliquer cette décision.

    Mais pourquoi avec un arc ? La chasse à l’arc permet d’intervenir la nuit, sans faire de bruit, au moment où les animaux sortent pour se sustenter, contrairement à la chasse à la carabine. Et le tir de coups de feu au milieu des logements est évité. Ce type de chasse à l’arc a été réhabilité depuis 1995 et se pratique à l’affût, à l’approche ou en battue. Les chasseurs doivent justifier d’une formation obligatoire leur permettant de manipuler et d’utiliser un arc de chasse dans des conditions de sécurité optimales. Le tir doit être mortel pour éviter de blesser les animaux.

    Le sanglier meurt-il rapidement ?

    C’est cet aspect qui a notamment fait réagir des associations de défense des animaux. « Le sanglier ne meurt pas automatiquement, il peut faire des kilomètres avec une flèche et agoniser. C’est évidemment moins efficace que le fusil », a estimé Catherine Aubert, du collectif des animaux d’Avignon interrogée par France Bleu Vaucluse. Une pétition en ligne, portée aussi par la Spa vauclusienne, a été lancée pour dénoncer « des pratiques génératrices de grandes souffrances pour les sangliers ». Elle avait réuni près de 2 800 signatures mercredi 14 août.

    La fédération départementale des chasseurs du Vaucluse s’en défend : « Ce sont des personnes entraînées qui savent ce qu’elles font et ne tirent pas au hasard », a assuré Christel Savelli, directrice de la fédération à France 3.

     

    14/08/2019 : Mayotte : de la prison ferme pour des braconniers de tortue

    Lundi 12 août a eu lieu à Mayotte le procès de 3 braconniers originaires de Mamoudzou, arrêtés par des inspecteurs de l’environnement de l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) le 25 juillet dernier.  L’interpellation avait eu lieu au moment où ils chargeaient dans leur véhicule 69 kg de viande provenant d’une tortue qu’ils venaient tout juste de tuer et de dépecer, sur une plage du nord de l’île.

    Outre une amende de 250 euros, le juge a prononcé à l’encontre des accusés 8 mois de prison ferme pour chacun des deux tueurs, et 3 mois de prison avec sursis pour le conducteur du véhicule, considéré comme complice. Quant aux associations qui se sont portées parties civiles dans cette affaire (l’ASPAS, Oulanga Na Nyamba et les Naturalistes de Mayotte), elles obtiennent chacune 500 euros de dommages et intérêts.

    Cette nouvelle affaire de braconnage démantelée par les personnels de l’AFB survient peu de temps après deux autres affaires similaires. Dans la première, l’un des braconniers était un récidiviste qui avait auparavant été employé par la Collectivité pour surveiller la plage de Moya, l’un des plus importants sites de ponte des tortues. Il avait écopé d’une peine d’un an de prison avec mandat de dépôt.

    Dans la seconde affaire, les braconniers avaient été interceptés lorsqu’ils avaient chargé une tortue entière d’environ 150 kilos dans leur véhicule. Condamnés également à des peines de 12 mois de prison, plusieurs étaient déjà connus de la justice pour les mêmes faits. La voiture avait été confisquée par décision du tribunal correctionnel pour marquer la détermination des autorités judiciaires à sanctionner lourdement de tels agissements.

    Depuis la précédente arrestation en mai dernier, la plage de Papani n’avait pas fait l’objet de nouveaux cas de braconnage constatés par le réseau Remmat (Réseau Echouages Mammifères Marins et Tortues de Mayotte). Ceci confirme que les actions menées par les acteurs locaux produisent leurs effets.

    Si les inspecteurs de l’environnement de l’AFB à Mayotte ne ménagent pas leurs efforts pour lutter contre ces atteintes à la biodiversité, ils déplorent de ne disposer que de 7 personnes sur place, effectif très insuffisant pour assurer ce type de missions aussi bien à terre qu’en mer, plus particulièrement sur les 1100 kilomètres/carrés du lagon mahorais.

     

    19/08/2019 : « Chasse à l’ours » : cette mystérieuse affiche qui interroge

    Les défenseurs de l'ours se sont indignés dans un communiqué ce lundi suite à la découverte d'une affiche à Auzat, en Ariège. Il y est inscrit que les randonneurs et les touristes doivent se montrer "très prudents", car ils risquent d'être touchés par une balle perdue dans le cadre de la "chasse à l'ours". Pourtant, dans le village ariégeois, personne n'a aperçu cette affiche... 

    En Ariège, le sujet de l'ours est si sensible, que la moindre information peut mettre le feu aux poudres. Hier, c'est la photographie d'une affiche à priori apposé dans un sentier pedestre du côté d'Auzat qui a suscité un débat de polémique. Le cliché a été publié dans un communiqué indigné des associations Ferus et Adet - Pays de l'ours. "Eelle a été retrouvée par des sympathisants à Auzat, au départ du sentier en direction du port de Saleix", indique le communiqué. Dessus, il y est inscrit que les randonneurs et les touristes doivent se montrer "très prudent", car ils risquent d'être touchés par une balle perdue dans le cadre de la "chasse à l'ours". Pour les militants pro-ours, il s'agit d'une "nouvelle étape dans la course à la violence de la part des opposants à l'ours en Ariège".

     

    19/08/2019 : Saint-Venant : un chat abattu d’un coup de fusil en pleine tête

    Un chat a été retrouvé mort vendredi. Une plainte a été déposée.

    Mila n’avait plus donné signe de vie depuis mardi 13 août. Bien que vivant à la campagne, ruelle des Prés à Saint-Venant, Hélène Lartisien, sa maîtresse, s’est vite inquiétée : « Elle avait l’habitude de sortir mais elle revenait à la maison plusieurs fois par jour pour manger ou se reposer. »

     

    20/08/2019 : Plésidy. Disparu depuis dimanche, un chien retrouvé au fond d’un puits

    Un chien, disparu depuis dimanche, a été retrouvé au fond d’un puits ce mardi matin à Plésidy.

    Sauvetage peu banal ce mardi matin pour six pompiers de Guingamp dépêchés au lieu-dit Saint-Alor, sur la commune de Plésidy. C’est là que le propriétaire d’un chien de chasse les attendait. L’homme avait perdu son animal depuis dimanche.

    Le collier GPS de la bête indiquait qu’il se trouvait en plein milieu d’un champ de maïs. Persuadé que le chien avait perdu son collier, le chasseur s’est finalement déplacé dans le champ, à l’endroit indiqué par l’appareil… où il a retrouvé son animal, six mètres plus bas, au fond d’un puits.

    Équipés d’une échelle, les pompiers sont allés secourir l’animal, indemne malgré sa chute et resté là depuis 48 heures, les pattes dans 40 centimètres d’eau. Selon les explications recueillies sur place, le couvercle du puits aurait été arraché par mégarde avec un tracteur sans que personne ne s’en rende compte jusqu’ici.

     

    23/08/2019 : Cinq chasseurs interpellés quelques heures avant l'ouverture de la chasse dans les Marais de la Dives

    Cinq chasseurs ont été interpellés ce mercredi dans les Marais de la Dives, dans le Calvados. Ils avaient commencé à chasser le gibier d'eau quelques heures avant l'ouverture officielle. Ils risquent jusqu'à 3 750 euros d'amende et un retrait de leur permis de chasse.

    C'est en quelque sorte une tradition : quelques heures avant l'ouverture de la chasse, certains tentent de prendre de l'avance, et s'installent pour chasser le gibier d'eau de nuit dans les Marais de la Dives. L'Office national de la chasse et de la faune sauvage a l'habitude de ces resquilleurs, qui sévissent aussi parfois quelques jours après la fermeture de la saison de chasse.

    Quatre canards tués avec des armes et munitions interdites

    Cette année, les agents de l'ONCFS ont donc mené une patrouille pour vérifier que l'horaire d'ouverture de la chasse était bien respecté. Et ils ont bien fait : à 22h ce mardi 20 août, dans un gabion, une installation de chasse de nuit des Marais de la Dives, ils sont tombés sur 5 chasseurs, qui tiraient le gibier d'eau. Ils avaient déjà abattu au moins quatre canards, et utilisaient, en outre, des armes prohibées : une chevrotine, pour l'un d'entre eux, et des munitions au plomb, interdites en zone humide.

    Jusqu'à 3 750 euros d'amende

    Le gibier et les armes ont été saisis, et les chasseurs interpellés. Ils risquent jusqu'à 3 750 euros d'amende, le retrait de leur permis de chasse pendant 5 ans, et leurs armes pourraient être confisquées.

    L'ONCFS rappelle qu'en respectant les dates d'ouverture de la chasse au gibier d’eau, on permet un accès équitable à tous les chasseurs. Si vous constatez des atteintes à la faune sauvage ou au milieu naturel, vous pouvez contacter l'Office au numéro suivant : 02 31 61 98 53 ou par courriel : sd14@oncfs.gouv.fr.

     

    27/08/2019 : Vitry : des chats piégés à la glu comme des rats

    Plusieurs sont déjà morts, faute de pouvoir respirer ou se nourrir. Associations de défense des animaux et riverains s’émeuvent de leur sort.

    Il y a Nicolas, probablement décédé, Palmito, handicapé à vie, quelques chatons qui luttent pour pouvoir respirer. A Vitry, des chats ont été empoisonnés à la glu comme on le fait pour des rats. Ils ont mis le museau dans de la colle, ou on leur en a mis dessus. Plusieurs cas ont été signalés dans le secteur de la rue Camille-Blanc cet été, où entre cinq et dix en seraient morts.

    C'est là qu'est venue tracter dans le quartier Baya, attrapeuse pour l'association Entraide Chats Villejuif (ECV) dont la mission consiste à prendre soin (identifier, stériliser, nourrir) les chats errants. Sur le papier qu'elle distribue, un rappel à la loi concernant la maltraitance envers les animaux.

    Affiches de mise en garde

    Des affiches ont été placardées pour mettre en garde les habitants au sujet « d'un individu barbare ». « Ces chats meurent dans d'atroces souffrances », explique la bénévole. Dans le quartier, c'est René qui a donné l'alerte, ayant pour habitude de prendre soin des chats vagabonds. « Ce sont toujours les mêmes. Je les nourris, je me suis aperçu que plusieurs avaient le museau plein de glu ».

    « Ils meurent par étouffement. C'est la première fois que j'entends parler de ça », relate Thi Lien Hoang, de l'association ECV. Idem pour Stéphane Lamart. La technique des pièges à glu est bien connue de ceux qui cherchent à éliminer les rats. « Cela arrive que des moineaux soient pris dedans », assure le président de l'association qui demande l'interdiction de la commercialisation de ce type de pièges.

    Aux pieds d'un des bâtiments de l'allée du Mail, il y a quelques boîtiers destinés à éliminer les rongeurs. Mais en principe, aucun risque que les chats se retrouvent piégés. « Peut-être que quelqu'un a enlevé le couvercle volontairement », imagine Nadège, membre de l'association vitriote de protection animale Laska.

    Vers un dépôt de plainte

    « Il faudrait qu'on fasse analyser la colle », encourage Baya, dont l'association veut déposer une plainte pour ce qu'elle considère comme de la maltraitance volontaire. « Le vétérinaire a attesté qu'il avait été empoisonné », explique Arnaud, famille d'accueil, à propos de Palmito, quatre mois. La glu lui cause aujourd'hui des problèmes neurologiques et respiratoires.

    Qui a fait ça et pourquoi ? Certains soupçonnent que les soins dont bénéficient les matous errants ne sont pas du goût de tout le monde. « Cet hiver j'avais installé des abris à chats dans ce petit square qui ont été démontés », donne Nadège pour exemple. La Fondation Brigitte Bardot a été sollicitée au sujet des empoisonnements. « Elle nous a assuré qu'elle allait prendre en charge les soins vétérinaires et mener une enquête », explique Baya.

     

    27/08/2019 : Face aux chasseurs, la justice vole au secours du courlis cendré

    La chasse à ce petit échassier était ouverte depuis le 3 août dans certaines zones. L'oiseau est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN.

    Le Conseil d'Etat a ordonné la suspension immédiate d'un récent arrêté ministériel autorisant la chasse au courlis cendré, une espèce menacée, a annoncé mardi la haute juridiction administrative, saisie par la Ligue de protection des oiseaux (LPO). 

    "La suspension de l'exécution de cet arrêté doit être ordonnée en tant qu'il fixe à un nombre supérieur à zéro le total de prélèvements autorisés de courlis cendrés pour l'ensemble du territoire métropolitain", indique l'ordonnance du Conseil d'Etat rendue lundi. 

    La chasse à ce petit échassier était ouverte depuis le 3 août sur le domaine public maritime des départements de la façade maritime de l'Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord, selon l'arrêté de la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, daté du 31 juillet 2019. Il prévoyait que le courlis cendré pourrait être chassé à partir du 15 septembre sur le reste du territoire.  

    Les chasseurs dénoncent une "douche froide"

    L'arrêté autorisait la chasse de 6 000 courlis cendrés pour cette saison alors que l'oiseau est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature. C'est "une douche froide pour les chasseurs", a réagi la Fédération nationale des chasseurs (FNC) dans un communiqué.

    "Encore une fois, l'Europe et le Conseil d'Etat ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, ne parlant que de la chasse comme variable d'ajustement", déplorent les chasseurs. La FNC demande désormais "la suspension immédiate des négociations autour de la gestion adaptative tant que des bases saines n'auront pas été trouvées". 

    L'an dernier, le gouvernement, accusé notamment par le ministre démissionnaire Nicolas Hulot de favoriser le lobby des chasseurs, a présenté une réforme de la chasse divisant le prix du permis national par deux et mettant en place la "gestion adaptative", pour remplacer la liste figée d'espèces chassables. 

    La tourterelle des bois aussi en danger?

    "Quota zéro pour la chasse au courlis!", s'est félicitée la LPO après l'annonce de la décision en urgence du Conseil d'Etat. "La stratégie gouvernementale d'utiliser le principe de "gestion adaptative" dans le but de laisser perdurer la chasse d'espèces sauvages vulnérables est à nouveau mise en échec", a ajouté l'association dans un communiqué. 

    En début d'année, le Conseil d'Etat avait déjà ordonné la suspension immédiate d'un arrêté autorisant la prolongation de la chasse aux oies sauvages en février. La LPO, qui avait saisi en urgence le Conseil d'Etat sur le courlis cendré et l'a saisi également au fond, s'alarme aussi du sort de la tourterelle des bois. 

    "Nous attendons maintenant avec inquiétude et détermination" la décision de la ministre Elisabeth Borne sur cette espèce, souligne Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO. "Inquiétude car il y a fort à craindre qu'elle autorisera à nouveau la chasse d'une espèce en très mauvais état de conservation; détermination car toutes ces décisions incompréhensibles nourrissent la plainte de la LPO au niveau européen", a-t-il dit.

    Selon la LPO, la ministre s'apprête à prendre un arrêté "pour tuer 30.000 individus alors que l'espèce est menacée d'extinction au niveau mondial". Fin juillet, après une plainte de la LPO, la Commission européenne a sommé la France et l'Espagne de renforcer la protection de la tourterelle des bois.

     

    30/08/2019 : Morbihan. Neuf chasseurs au gibier d’eau verbalisés

    Pour des raisons de sécurité sur le domaine public maritime et de cohérence entre les territoires, la chasse au gibier d’eau a été décalée ce dimanche 25 août sur le littoral du Morbihan et les nappes d’eau de la partie terrestre. Les agents de la police de l’environnement ont verbalisé neuf chasseurs qui ont enfreint cette décision.

    La chasse aux canards est une activité qui se pratique principalement au lever et au coucher du soleil, en effet à cette période que l’on appelle la passée, les oiseaux sont en transit entre les zones d’alimentation (de nuit) et les zones de repos (de jour). Légalement, à proximité d’une nappe d’eau, elle peut se pratiquer deux heures avant le lever du soleil et jusqu’à deux heures après son coucher. Les chasseurs, qui tirent avec une luminosité parfois très faible, doivent être particulièrement vigilants sur l’identification des espèces.

    Comme chaque année, les agents de la police de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont mobilisés pour surveiller cette activité. Cette année, les contrôles se sont orientés sur les marais rétro-littoraux de la presqu’île de Rhuys, car des observations préalables mettaient en évidence une fréquentation par des canards plongeurs, le fuligule morillon et le fuligule milouin, que l’on ne peut chasser qu’à partir du 15 septembre. Ce report de date permet aux oiseaux de ces espèces, qui se reproduisent tardivement, d’achever l’élevage de leurs jeunes avant leur chasse. Ces oiseaux sont des nicheurs très rares en Bretagne qui sont classés en danger critique d’extinction sur la liste rouge régionale.

    Lors des surveillances du dimanche 25 août, neuf chasseurs ont été verbalisés pour avoir tué en temps prohibé des espèces dont la chasse n’est pas encore ouverte. Ainsi ont été saisis deux fuligules morillons, quatre fuligules milouins, mais également un vanneau huppé et une foulque macroule. Ces surveillances ont également permis d’appréhender quatre chasseurs pour avoir chassé à proximité d’un poste de nourrissage, dite chasse à l’agrainée, interdite dans le département du Morbihan. Les auteurs de ces infractions encourent, en plus d’une peine d’amende, un retrait de leur permis de chasser et la saisie définitive de leur arme de chasse.

     

    30/08/2019 : Morbihan. Plusieurs chasseurs verbalisés en presqu’île de Rhuys

    La police de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage est mobilisée pour surveiller la chasse aux canards. Et les verbalisations en presqu’île de Rhuys n’ont pas manqué dimanche 25 août 2019.

    Comme chaque année, les agents de la police de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont mobilisés pour surveiller la chasse aux canards.

    Cette année, les contrôles se sont orientés sur les marais rétro-littoraux de la presqu’île de Rhuys car des observations préalables mettaient en évidence une fréquentation par des canards plongeurs, des fuligules morillons et des fuligules milouins, que l’on ne peut chasser qu’à partir du 15 septembre.

    Ce report de date permet aux oiseaux de ces espèces qui se reproduisent tardivement, d’achever l’élevage de leurs jeunes avant leur chasse. « Ces oiseaux sont des nicheurs très rares en Bretagne qui sont classés en danger critique d’extinction sur la liste rouge régionale », indiquent les agents de l’Office national.

    Retrait de permis, saisie de l’arme…

    Lors des surveillances du dimanche 25 août 2019, neuf chasseurs ont été verbalisés pour avoir tué en temps prohibé des espèces dont la chasse n’est pas encore ouverte.

    Ainsi ont été saisis deux fuligules morillons, quatre fuligules milouins mais également un vanneau huppé et une foulque macroule.

    Ces surveillances ont également permis d’appréhender quatre chasseurs pour avoir chassé à proximité d’un poste de nourrissage, dite chasse à l’agrainée, interdite dans le département du Morbihan.

    Les auteurs de ces infractions encourent en plus d’une peine d’amende, un retrait de leur permis de chasser et la saisie définitive de leur arme de chasse.

    Pour rappel, la chasse aux canards est une activité qui se pratique principalement au lever et au coucher du soleil. À cette période, que l’on appelle « la passée », les oiseaux sont en transit entre les zones d’alimentation (de nuit) et les zones de repos (de jour).

    Légalement, à proximité d’une nappe d’eau, elle peut se pratiquer deux heures avant le lever du soleil et jusqu’à deux heures après son coucher. Les chasseurs qui tirent avec une luminosité parfois très faible doivent être particulièrement vigilants sur l’identification des espèces.

     

    02/09/2019 : Savoie : le braconnier avait tué un jeune faon en pleine nuit

    Un Albertvillois a été jugé ce vendredi, devant le tribunal correctionnel d’Albertville. Il était notamment poursuivi pour avoir tiré un cerf d’un an, en pleine nuit

     

    Le 13 janvier 2018, aux environs de minuit, sur la commune de Cevins, en Tarentaise, des inspecteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), menaient une opération de lutte contre la pratique du braconnage, devenue récurrente dans ce secteur.

    Ils remarquaient alors la présence suspecte d’un véhicule qui, équipé de puissants spots lumineux, redescendait à vive allure du versant opposé à celui où ils avaient établi leur poste de surveillance. Soupçonnant aussitôt une activité de chasse nocturne, strictement interdite par la loi, les fonctionnaires assermentés décidaient de se poster à une intersection afin de contrôler la voiture suspecte.

    Il esquive le contrôle des policiers

    À la vue des policiers de l’environnement - qui avaient pris soin d’endosser leurs chasubles fluorescentes -, l’homme marquait un bref arrêt, puis redémarrait en trombe en direction du village. Une demi-heure plus tard, les inspecteurs finissaient par repérer la voiture du fuyard, qu’il avait laissée devant l’habitation d’une connaissance de chasse.

    Incité à se dénoncer sur-le-champ, le braconnier ouvrait alors son coffre, où se trouvait un jeune faon d’un an, qu’il venait de tirer en plein milieu de la route, sur laquelle le cervidé s’était immobilisé devant le faisceau lumineux des projecteurs. Poursuivi pour “chasse non autorisée de nuit avec usage d’un véhicule et port d’arme”, et “obstacle aux fonctions d’un agent habilité à constater des infractions dans le domaine de l’environnement”, l’homme de 30 ans originaire d’Albertville, a été jugé ce vendredi devant le tribunal correctionnel d’Albertville.

    La mine assez déconfite à la barre, il a reconnu les délits reprochés. « En tirant ce cerf, je pensais sauver mon honneur auprès des chasseurs qui s’étaient moqués de moi. Et comme c’était l’avant-dernier jour avant la fermeture de la chasse, je suis parti en pleine nuit, sans trop réfléchir. Mais j’ai vite pris conscience que j’avais fait une belle bêtise », s’est expliqué le prévenu.

    « Pourquoi y aller de nuit et commettre une infraction alors qu’il vous restait encore le lendemain pour aller à la chasse. Sans doute était-il plus facile de tirer ce jeune cerf en pleine nuit ? », s’est interrogée la présidente, Michelle Raffin. Dénonçant un comportement extrêmement préjudiciable pour la faune sauvage, la procureure Sandrine Checler a demandé une peine de six mois de prison avec sursis. En défense, Me Olivier Betemps a mis l’accent sur la prise de conscience de son client.

    Interdiction de chasser pendant cinq ans

    « Juste après les faits, ce jeune homme, réputé comme très prudent à la chasse, a pris conscience de son erreur en se dénonçant aux autorités. S’il a esquivé ce contrôle c’est que sur le coup, il a eu peur des conséquences de ses actes ». Le braconnier a été condamné à 2 400 € d’amende assortis d’une interdiction de chasser pendant 5 ans. Son arme, ainsi que son matériel d’éclairage, lui ont été confisqués.

     

    03/09/2019 : Dordogne : la vidéo-choc de l'association One Voice sur un chenil de chiens de chasse

    L'association "One Voice" a déposé plainte contre un chasseur-éleveur soupçonné de maintenir une centaine de chiens de chasse dans un chenil où ils souffriraient de maltraitance et de malnutrition, au point qu'ils se seraient dévorés entre eux. Ils diffusent une vidéo-choc sur les réseaux sociaux.

    L'association de protection animale One Voice ne mâche pas ses mots et parle de cannibalisme entre chiens. Selon elle, plusieurs personnes auraient relevé des conditions sanitaires "épouvantables et illégales" au sein de ce chenil exploité par un chasseur sur la commune d'Azerat, à l'est de la Dordogne.

    Dans ce chenil seraient entassée une centaine de chiens, "certains sont à l'attache dans la boue, d'autres enfermés avec leurs chiots dans des fourgonnettes, d'autres encore séquestrés dans des locaux insalubres, quand ils ne sont pas confinés dans des cages de transport". Des conditions telles que les plus faibles succombent... et se font dévorer par leurs congénères affamés.

    Injonction de mise aux normes

    L'association diffuse sur les réseaux sociaux la vidéo et les photos du site, ainsi que des ossements qui gisent sur place, dont certains d'après elle seraient ceux d'autres chiens. One Voice a interpellé les autorités et a déposé plainte auprès du tribunal de Périgueux en mars dernier. Depuis, dénonçant l'urgence de la situation, elle demande la saisie conservatoire des animaux.

    "Les services de l'État [...] restent mobilisés pour le bien-être animal"

    Réponse, par voie de communiqué ce jour de la préfecture de Dordogne. Elle rappelle que le chenil, qui n'est ni un élevage ni un refuge mais une simple meute détenue par un particulier connu de leurs services et qui fait l'objet d'un suivi régulier de la part de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations au titre d'une installation classée pour la protection de l'environnement.

    Suite à la plainte de l'association One Voice, une visite des services vétérinaires le 5 juillet dernier aurait permis d'établir que les chiens sont suivis quotidiennement, qu'ils disposent d'eau et de nourriture et qu'ils sont en bonne condition physique.

    Néanmoins les abris sont trop exigus, et leur aménagement susceptibles de blesser les chiens. Ces derniers dépassent par ailleurs la quantité autorisée pour un particulier (45). A ce titre, le propriétaire Richard Mandral a donc été mis en demeure de se mettre en conformité dans un délai de 2 mois.

    Richard Mandral et la "Dog Connection"

     Le nom de Richard Mandral n'est pas inconnu des défenseurs de la cause animale. Établi en Mayenne dans les années 80, il était alors un important fournisseur de chiens pour les laboratoires, à une époque où cette pratique était légale. Il avait été inculpé de recel dans le dossier de la "Dog Connection" en 1988. Un vaste réseau de trafic d'animaux destinés aux expérimentations en laboratoire. Un procès qui avait défrayé la chronique et connu un large impact populaire après que Brigitte Bardot, Dany Saval et Nino Ferrer se soient impliqués dans la défense de ces chiens.
     
     

    05/09/2019 : Dans le Calvados, un chasseur tue une buse et risque 3 ans de prison

    Les faits ont eu lieu près de Vire Normandie, au mois d'août 2019. Un jeune chasseur a reconnu avoir tué un rapace protégé.

    Dans un communiqué, l’office national de la chasse et de la faune sauvage revient sur un événement qui s’est déroulé au mois d’août dans le Bocage virois.

    Dans le courant du mois d’août 2019, après quelques jours d’enquête, les inspecteurs de l’environnement de l’ONCFS, ont entendu un jeune chasseur suspecté d’avoir tiré sur une buse variable . Le mis en cause a reconnu avoir tué ce rapace depuis son véhicule stoppé sur la voie publique, moteur tournant, faisant fi des règles élémentaires de sécurité.

    Un chasseur sans permis

    Il était, qui plus est, sans permis de chasser valable, en période de fermeture de la chasse et sur le terrain d’autrui. L’ONCFS explique :

    "Considérée à tort comme un concurrent du chasseur pour le petit gibier, la buse est pourtant un rapace qui s’alimente à 90 % de petits rongeurs. Elle contribue ainsi à leur régulation et constitue de ce point de vue un auxiliaire de l’agriculture. La buse est surtout, comme tous les rapaces, protégée depuis 1972."

    Or, la destruction d’espèces protégées constitue un délit. La procédure sera confiée au Tribunal de grande instance de Caen. Outre la confiscation de son arme et le retrait de son permis de chasser, le mis en cause encourt une amende de 150 000 euros et trois ans d’emprisonnement.

     

    06/09/2019 : Près de Lisieux, le tir du chasseur finit dans le portail d’une maison : permis de chasse retiré

    Un chasseur de 55 ans a été jugé devant le tribunal de Lisieux (Calvados) pour avoir tiré involontairement dans le portail d’une propriété, à Courtonne-les-deux-Eglises.

    Un chasseur de 55 ans comparaît mardi 3 septembre 2019 devant le tribunal de Lisieux (Calvados) pour mise en danger d’autrui. Le 22 février 2019, dans un bois à Courtonne-les-deux-Eglises, l’homme a tiré en direction d’un sanglier.

    La balle n’a pas atteint l’animal. En revanche, elle est venue se loger dans le portail d’une propriété.

    « Je ne le voyais pas si loin que ça »

    En regardant les photos prises par les gendarmes, la présidente du tribunal, Ariane Hemery, explique :

    « Il y avait un très bel impact. Cet accident aurait pu avoir des conséquences dramatiques si une personne s’était trouvée à cet endroit au même moment ».

    Selon un témoin, le chasseur était à environ 50 mètres du sanglier. « Je ne le voyais pas si loin que ça » précise-t-il, peu loquace, à la barre.

    Titulaire du permis de chasse depuis 35 ans, le quinquagénaire sait pourtant « qu’il ne faut pas tirer vers les habitations ».

    « Vous êtes un mauvais chasseur »

    Il exprime de timides regrets et tient à garder son permis. « La chasse, c’est son seul loisir. Mon client ne part jamais en vacances » souligne son avocat. Un loisir jugé dangereux par le procureur, Christophe Bogliolo :

    « Depuis 10 ans, on recense chaque année, en moyenne, 140 accidents de chasse, dont une quinzaine de mortels. L’an dernier, une vingtaine de blessés ou tués étaient des non chasseurs. Monsieur, vous êtes un mauvais chasseur. Vous pratiquez mal, le loisir le plus dangereux de France ».

    Il requiert le retrait du permis de chasse et une interdiction de détenir une arme pendant 4 ans.

    Pas d’expertise balistique

    L’avocat de la défense regrette l’absence d’expertise balistique dans le dossier. « Au moins, nous aurions pu savoir s’il s’agissait d’une trajectoire directe ou d’un ricochet. Quand on regarde l’angle de tir, il y a un doute ».

    Le tribunal a prononcé le retrait du permis de chasse du prévenu pour une durée de deux ans, et la confiscation de son fusil.

     

     

    07/09/2019 : Kinder, 4 mois, abattu par un chasseur... car il aboyait trop fort !

    Il aurait abattu un chien car il aboyait et risquait de faire fuir le gibier. Telle est la version qu’un chasseur de 22 ans aurait donnée aux gendarmes pour expliquer son geste. Il sera jugé à Privas le 14 février.

     

    Kinder, border collie de 4 mois, est mort de deux coups de carabine, lundi 26 août, à Saint-Agrève. Le drame s’est tenu à Chavagnac, quartier excentré au sud-ouest de la commune. Soupçonné d’être le tireur, un chasseur saint-agrévois de 22 ans, aurait reconnu les faits. Il sera jugé le 14 février au tribunal de Privas.

    L’infraction retenue par la gendarmerie est "acte de cruauté envers un animal domestique", car il ne peut s’agir d’un accident de chasse (hors saison) d’après le récit fait par le jeune Ardéchois. Sa version de l’histoire est la suivante : il se baladait à pied dans le coin quand il a entendu un chien japper. Il serait alors rentré chez lui pour chercher sa carabine et l’utiliser pour le faire taire à tout jamais. Le chien aurait été tué car il risquait de perturber le gibier en aboyant, avant l’ouverture de la chasse, dimanche.

    Il entend son chien hurler à la mort et bloque le tireur avec son tracteur

    C’est le propriétaire du chien, un agriculteur à la retraite de 66 ans, qui a prévenu les gendarmes. Alors qu’il déchargeait du bois chez lui, il a entendu un coup de feu puis un chien, son chien, hurlant de douleur. Il a ensuite entendu le second coup de feu, puis le silence. Remontant jusqu’à l’origine des détonations, il a découvert le véhicule du jeune chasseur tandis que son épouse l’a intercepté un peu plus loin.

    Le sexagénaire a garé son tracteur au milieu de la route pour bloquer la voiture, en attendant l’arrivée des gendarmes. Les militaires ont trouvé une carabine dans la voiture et entendu le tireur présumé. Ce dernier aurait avoué être l’auteur des coups de feu, mais aussi d’avoir tenté d’effacer les traces de son acte, en déplaçant le cadavre de l’animal.

    En attendant le jugement, la carabine a été saisie. Mais le jeune Saint-Agrévois conserve son permis de chasse et son droit de porter une arme. Il pourra faire l’ouverture de la saison de chasse dimanche 8 septembre.

     

    07/09/2019 : BARNAY : Trois jours avant l’ouverture de la chasse, ils tombent pour braconnage

    Le Tribunal de Chalon n'a pas manqué sa cible et a sanctionné les chasseurs.

    Ça faisait quelque temps que les agents de l’ONCFS observaient des faits de braconnages nocturnes dans une zone aux alentours de Barnay, proche de la Côte d’Or. A cet endroit se développait une population de cerfs. C’est ainsi que le soir du 15 septembre 2016, trois jours avant l’ouverture générale de la chasse, trois inspecteurs de l'environnement de l’ONCFS qui surveillaient particulièrement cette zone voient arriver un 4x4 Hyundai, à faible allure, toutes fenêtres baissées. Les passagers braquaient des phares portatifs pour éclairer l’environnement. Les inspecteurs les contrôlent : deux fusils dans le véhicule.
    Les trois prévenus se tiennent à la barre du tribunal correctionnel du TGI de Chalon-sur-Saône, face au président Grandel, ce vendredi 6 septembre 2019. La salle est vide à l’exception de deux enquêteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Trois exploitants agricoles (un père et son fils et le beau-frère/oncle) répondent de plusieurs infractions, et principalement de chasse en réunion la nuit, avec usage d’un véhicule et port d’arme. Les trois préventions supplémentaires* vont tomber parce que l’action publique est interrompue en raison d’un délai trop long entre le dernier acte d’enquête et le jugement.

    Préjudice d’image pour les associations de chasseurs

    Maître Meunier représente deux parties civiles : l’association des chasseurs de grands gibiers de Saône-et-Loire et la fédération départementale des chasseurs. L'association pour la protection des animaux sauvages est également partie civile mais non représentée. Pas de gibier tué dans ce dossier, mais les associations et la fédération estiment souffrir d’un préjudice de leur image publique dès lors que des chasseurs enfreignent les règles et les lois qui encadrent leurs pratiques. Les prévenus sont chasseurs, d’ailleurs ils expliquent que ce soir-là, ils s’étaient retrouvés pour une chasse à l’affût sur le plan de chasse du beau-frère. A la demande du président, Sébastien Bourgoing, inspecteur de l’environnement, explique le principe d’une chasse à l’affût : cette chasse peut se pratiquer dès le 1er juin, sur dérogation dont on fait la demande.  C’est une chasse silencieuse, sans chien.

    Ils faisaient « une ronde de surveillance », disent-ils

      Les exploitants expliquent que le matin même le troupeau de l’un d’entre eux était « affolé » et qu’ils ont soupçonné un prédateur d’en être la cause. Or, répètent-ils à tour de rôle : « On n’est pas indemnisé pour nos pertes, sauf si on rapporte le coupable. » C’est faux, répond la partie civile, car rien n’est versé à la procédure qui viendrait en prouver quoi que ce soit. N’empêche qu’après leur chasse à l’affût (autorisée sur un temps précis : de une heure avant le lever du soleil et jusqu'à une heure après son coucher) ils seraient partis « faire notre ronde, savoir si y avait pas un chien errant ou autre ». Les débats s’arrêtent un moment sur les armes saisies dans le véhicule : un fusil de calibre 12 semi-automatique approvisionné d'une cartouche dans la culasse… Un armurier a travaillé sur le dossier, il estime que cette arme n’est pas adaptée pour une chasse à l’affût et que son jeune propriétaire aurait dû prendre sa carabine.

     

    « Cas caractérisé de braconnage »

    La seconde arme était à l’avant vers le passager, deux cartouches de type Brenneke dans la poche de celui-ci. Derechef, « on est des éleveurs d’animaux, on en a ras le bol parce qu’on n’est pas indemnisé sauf si on trouve le prédateur », mais les hommes maintiennent mordicus qu’ils n’étaient pas disposés à tirer. Quant aux phares portatifs, « je ne savais pas que c’était interdit », dit le plus jeune. « Cas caractérisé de braconnage, plaide le bâtonnier Meunier. Rien ne vient prouver leurs dires, ils ne sont même pas d’accord sur leur trajet. En revanche ils ont deux fusils prêts à être utilisés. On ne laisse pas un fusil chargé "par étourderie" quand on est chasseur. Ils étaient sur une place de brâme, c’était bien une action de chasse dans un lieu où ils n’avaient pas à se trouver. » L’avocat, lui-même chasseur, estime que de grands progrès ont été faits « en matière éthique » et que ce genre de pratique nuit à leur réputation.

    Les éléments matériels sont suffisants, estime le tribunal

    Maître Varlet estime que l’ensemble est un peu court pour entrer en voie de condamnation car il manque un élément intentionnel aux éléments matériels constitués. Il plaide une relaxe, une relaxe au bénéfice du doute. Le tribunal estime, lui, que les éléments matériels suffisent (rouler de nuit, à faible allure, en éclairant l’environnement, avec deux fusils automatiques à portée de main) pour condamner mais il reste « mesuré dans ses condamnations, tenant compte du contexte et des personnalités des prévenus ». ?Le contexte ? Trois exploitants qui travaillent pour sortir à peine un SMIC chacun chaque mois. Les personnalités ? Des casiers vierges (le père avait été condamné à une amende pour chasse prohibée en 2003, mais son avocat a dit qu’il avait été réhabilité de plein droit). L’enjeu, en dehors de l’image que les chasseurs défendent ? Faire respecter le droit, la défense des animaux sauvages, ne laisser aucune possibilité à un bal dangereux pour tout le monde.

    Un permis de chasse annulé, des amendes

    Le père est condamné à 800 euros d’amende et voit son permis de chasse annulé, il doit attendre deux ans avant de le repasser. Les deux autres sont condamnés chacun à 400 euros d’amende avec sursis. ?Ils devront en outre verser solidairement : - 600 euros de dommages et intérêts à la fédération départementale des chasseurs de Saône et Loire. -600 euros à l’association des chasseurs de grand gibier de Saône-et-Loire. -1 euro symbolique chacun à l’association pour la protection des animaux sauvages. Enfin, 400 euros chacun pour les frais d’avocat des deux associations. Le tribunal ordonne la confiscation des deux fusils semi-automatiques.
     
    * infractions contraventionnelles : chasse sur le terrain d’autrui sans le consentement du propriétaire, transport à bord d’un véhicule d’une arme de chasse non démontée ou déchargée, recherche de gibier à l’aide de source lumineuse sans autorisation.

     

    07/09/2019 : Isère : un chasseur se blesse à la chasse au sanglier

    Un homme de 31 ans parti traquer le sanglier dans le Royans avec des amis, s'est blessé samedi. Après avoir abattu un sanglier dans le secteur du lieu-dit Le Rocher, sur la commune de Saint-André en Royans, et alors qu'il tractait l'animal mort, il s'est accidentellement blessé en se plantant l'une de ses  défenses dans la cuisse. Présentant une plaie importante, il a dû être secouru par les gendarmes du peloton de haute montagne de l'Isère (PGHM) avant d'être médicalisé par un médecin du Samu et transporté à bord de l'hélicoptère de la Sécurité civile à l'hôpital Nord de Grenoble-La Tronche.

    Des vérifications vont être faites pour savoir si le chasseur bénéficiait d'une autorisation de chasser avant l'ouverture officielle, ce dimanche 8 septembre.

     

    07/09/2019 : Ardèche : il abat un chien de peur qu'il fasse fuir le gibier avant la chasse

    Le 26 août dernier à Saint-Agrève (Ardèche), un chasseur de 21 ans a tué un chien qui rôdait à côté d'un bois. Devant les gendarmes, il a expliqué que l'animal aurait pu faire fuir le gibier avant l'ouverture de la chasse ce dimanche.

    Deux coups de fusil : un dans la patte, un autre dans la tête. Le 26 août dernier, un jeune chasseur de 21 ans, habitant de Saint-Agrève (Ardèche), a tué le chien d'un agriculteur du village. 

    En fin de matinée, il le voit rôder à côté d'un bois. Le jeune homme a son fusil avec lui et décide d'abattre l'animal, de peur qu'il attaque ou qu'il fasse fuir le gibier avant l'ouverture de la chasse.

    Le propriétaire du chien, un agriculteur de Saint-Agrève, entend les coups de feu. Il parvient à bloquer le chasseur avec son tracteur. Il appelle les gendarmes. Devant les militaires, le tireur reconnaît les faits, qualifiés d'acte de cruauté sur un animal domestique. Il montre également où il a caché le cadavre de l'animal. 

    Il garde son permis de chasse

    Le jeune homme est convoqué au tribunal de Privas dans 6 mois, en février 2020. Son arme et ses munitions ont été confisquées. Mais l'homme pourra quand même se rendre à la chasse ce dimanche, car son permis de chasse ne lui a pas été retiré. 

    Il ne touchera pas d'armes mais pourra, par exemple, s'occuper des chiens de chasse.

     

    08/09/2019 : Chasse : un septuagénaire blessé au bras

    Ce dimanche, jour d’ouverture, un accident de chasse est survenu dans le bois situé au niveau du rond-point des Errues. Un homme de 70 ans a été blessé lors d’une battue au sanglier. La balle a ricoché au sol avant de toucher son bras gauche. Ses jours ne sont pas en danger.

    « Depuis le matin, on entendait les chiens aboyer. Il y a eu un coup de feu et j’ai entendu quelqu’un crier qu’il était blessé », raconte une témoin, qui habite à proximité du rond-point des Errues. Ce dimanche, c’est l’ouverture de la chasse. Et comme un peu partout dans le département, un groupe d’une petite dizaine de chasseurs de Roppe organise une battue au sanglier.

    Mais la partie de chasse a tourné court quand un participant a été blessé au bras par une balle. « Dans cette partie de la forêt, il y avait beaucoup de sapins cassés au sol. Le sanglier était caché dessous. Quand il a déboulé, un des gars a tiré. Il l’a manqué mais la balle a ricoché au sol et a touché ce monsieur, qui n’est pas chasseur mais était venu avec nous ce matin », explique Claude Vernier, le président de l’association de chasse de Roppe.

    La balle a traversé le muscle

    Heureusement pour la victime, un septuagénaire originaire de Roppe, la balle n’a fait que traverser son bras gauche, sans toucher de muscle. Il était conscient et pouvait encore bouger les doigts lorsque les pompiers l’ont transporté à l’hôpital nord Franche-Comté.

    Les gendarmes se sont rendus sur place pour les premières constatations, ainsi qu’un technicien de l’identification criminelle qui a saisi le fusil du chasseur ayant tiré pour des analyses balistiques.

    « C’est un accident. On a beau faire tous les stages de sécurité, prendre toutes les précautions pour rester tous sur la même ligne, on n’est jamais à l’abri. Que cela serve de rappel à tous les chasseurs », espère Claude Vernier.

     

    08/09/2019 : Un chasseur abat un chiot de 4 mois parce qu'il juge ses aboiements trop bruyants

    Un chasseur de 22 ans a froidement abattu un chiot à Saint-Agrève, dans l'Ardèche. Il estimait que l'animal, qui aboyait trop fort, risquait de faire fuir le gibier.

    Les explications données aux gendarmes par ce jeune chasseur laissent pantois (doux euphémisme). Le 26 août dernier, à Saint-Agrève (Ardèche), cet homme de 22 ans a abattu de deux coups de carabine Kinder, un border collie de 4 mois, parce qu'il jugeait ses aboiements trop bruyants. Et qu'ils risquaient, selon lui, de faire fuir le gibier à l'approche de l'ouverture de la chasse, comme le rapporte Le Dauphiné.

    Entendant les coups de feu, le propriétaire du chien, un agriculteur retraité, a alerté les gendarmes. Il a rapidement repéré le véhicule du chasseur et lui a barré la route à l'aide d'un tracteur. L'auteur des coups de feu s'est alors retrouvé bloqué jusqu'à l'arrivée des forces de l'ordre.

    Il conserve son permis de chasse

    Le jeune homme, qui a reconnu les faits, sera jugé en février prochain par le tribunal de Privas pour y répondre de "cruauté envers un animal domestique".

    Sa carabine a été saisie, mais il conserve malgré tout son permis de chasse et a donc pu faire l'ouverture de la saison de chasse ce dimanche...

     

    09/09/2019 : le chasseur verbalisé pour avoir tué des oiseaux protégés

    Samedi 24 août, en Camargue gardoise, les inspecteurs de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont contrôlé un chasseur en possession de nombreux oiseaux morts. Il était sous le coup d'une interdiction de port d'arme. Une partie des oiseaux étaient des espèces protégées. 

    Le samedi 24 août, après un minutieux travail de surveillance dans la Camargue gardoise, les inspecteurs de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont contrôlé un chasseur. L'homme a jeté une partie des oiseaux dans les roseaux lorsqu'il a aperçu les agents de l'ONCFS.

    Des munitions à billes de plomb

    Une partie des oiseaux tués étaient des espèces protégées. Quatre oiseaux appartenaient à la  famille des limicoles et étaient protégés. Et un vanneau huppé a été abattu alors que la chasse n'est pas ouverte en cette période de l'année pour des raisons de reproduction des populations ou de faible effectif des espèces. Les cartouches retrouvées étaient des munitions à billes de plomb et sont interdites dans les zones humides.

    Enfin le chasseur faisait l'objet d'une interdiction de port d'arme et n'avait l'autorisation de chasser sur ce secteur. Les inspecteurs ont relevé neuf infractions dont quatre délits et cinq contraventions. L'Oncfs rappelle que le chasseur risque une peine maximale de trois ans d'emprisonnement et 150 000  € au titre du code de l'environnement et trois ans et 45 000 € d'amendes au titre du code de la sécurité intérieure.

     

    09/09/2019 : Saint-Philbert-de-Grand-Lieu : il part à la chasse avec 2,28 grammes dans le sang

    Un automobiliste de 25 ans a été intercepté en excès de vitesse dimanche soir sur la voie rapide entre Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et Machecoul. Il roulait avec 2,28 d'alcool dans le sang et a expliqué aux gendarmes qu'il se rendait à la chasse.

    Alors qu'ils effectuaient une patrouille de nuit dans la soirée de dimanche, les gendarmes du peloton motorisé ont contrôlé un automobiliste qui roulait à 142 km/h au lieu des 110 autorisés sur la RD 17 sur la commune de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu en Loire-Atlantique. Le jeune homme de 25 ans était au volant d'une Audi A3, il roulait en direction de Machecoul.

    Son taux d'alcool n'arrête pas de grimper

    Les gendarmes lui ont demandé de se soumettre à un dépistage d'alcoolémie, l'homme souffle une première fois, l'appareil marque 2,14 grammes d'alcool par litre de sang. Les militaires procèdent alors à un second contrôle quelques minutes plus tard mais l'alcoolémie de l'automobiliste est en phase montante, l'éthylomètre affiche 2,28 grammes. Au volant, le conducteur âgé de 25 ans a du mal à comprendre les gendarmes, il est saoul. Il transportait avec lui ses trois chiens, trois épagneuls bretons, l'homme a expliqué qu'il se rendait à la chasse.

     

    10/09/2019 : Le cadavre d'un marsouin, touché par une balle, retrouvé sur la plage de Fécamp (Seine-Maritime)

    Le corps d'un marsouin a été récupéré, ce mardi 10 septembre 2019 en fin de matinée, sur la plage de (Fécamp pays de Caux Seine-Maritime), face à la place de l'Eclipse. Le cétacé a été découvert vendredi 7 septembre par un Fécampois.

    Profitant de la marée, les services techniques de la Ville, assistés de la police municipale, sont parvenus à récupérer cette femelle de 1,10 m de long. Les agents ont alors découvert qu'elle présentait un trou béant derrière le crâne.

    Une balle de 12 mm

    L'association CHENE*, d'Allouville-Bellefosse près d'Yvetot, qui s'occupe de la prise en charge des animaux sauvages en détresse, a été sollicitée. Trois responsables du centre de sauvegarde animalier se sont rendus sur place et mais ne pouvaient pas encore confirmer que le marsouin avait bien reçu une cartouche de calibre 12 comme l'a précisé un chasseur.

    Le corps du mammifère était en route pour le site allouvillais, cet après-midi. Une nécropsie sera effectuée et devrait nous renseigner sur les circonstances exactes de la mort de cet animal.

     

    11/09/2019 : Il blesse un chasseur en tirant sur un canard : l'élu condamné

    Le maire d'une commune du Brivadois a été condamné à trois mois de prison avec sursis, mardi 10 septembre, par le tribunal correctionnel du Puy. Un an plus tôt, le jour de l'ouverture de la chasse, il avait blessé un chasseur en visant un colvert.

    Le maire d'une petite commune du Brivadois s'est avancé jusqu'à la barre du tribunal correctionnel du Puy-en-Velay mardi, en costume, mais avec une seule casquette : pas celle d'élu, mais celle de chasseur qui a perdu, dit-il, "l'envie de chasser" depuis ce jour où son tir a manqué sa cible.

    C'était il y a un an, le jour de l'ouverture de la chasse. Ce dimanche-là, le retraité s'est levé de bonne heure pour participer à une partie de chasse au chien d'arrêt entre amis. La première de la saison.

    S'en est suivi le "traditionnel casse-croûte des chasseurs". "Vous avez bu en quantité ?", questionne le président du tribunal. "Non ! Raisonnable", rétorque d'emblée le prévenu. A la fin de la journée, après quelques heures de repos, le sexagénaire est ensuite retourné, seul, s'adonner à sa passion : la chasse à la passée.

    Aux alentours de 20 heures, il se tenait sur la berge quand le canard colvert qu'il observait dans le ciel s'est précipité vers la surface de l'eau. Le chasseur a fait feu. Mais les plombs n'ont pas touché l'oiseau. Ils sont allés se loger dans le visage du chasseur qui s'était positionné de l'autre côté de l'étang.

    "Je ne le voyais pas, il était dans les roseaux"   Le prévenu

    "Je ne le voyais pas, il était dans les roseaux", regrette le prévenu qui ajoute avoir été "troublé" par le changement soudain de luminosité entre ciel et terre.

    "Quand on est un chasseur chevronné, on est d'autant plus prudent lorsque la luminosité est entre chien et loup. Les conséquences ont été importantes", lui rappelle le procureur. Après l'accident, le chasseur blessé a dû être conduit à l'hôpital pour se faire retirer les plombs logés dans son cuir chevelu, sa main gauche, à la racine du nez et près de l'oreille. Tous n'ont pas pu être extraits.

    Tous les plombs n'ont pas pu être extraits

    "C'est un accident", en convient l'avocat de la victime, mais le chasseur de canard n'a pas respecté une règle élémentaire : il a tiré à l'horizontale au lieu d'orienter son fusil vers le haut. Une erreur que n'a pas manqué de souligner Me Soulier, qui a lui-même passé son permis de chasse il y a plus de quarante ans sans jamais en faire l'usage.

    Conformément aux réquisitions du parquet, l'élu chasseur a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir manqué de prudence. Son permis de chasser lui a été retiré pour une durée de six mois.

     

    11/09/2019 : Après un accident de la route, un homme tire au fusil de chasse sur une automobiliste, s’enfuit et percute un autobus

    Un trentenaire a été placé en garde à vue pour tentative de meurtre mardi 10 septembre après avoir blessé au fusil de chasse une automobiliste avec laquelle il venait d’avoir un accident de la circulation, à La Garde, près de Toulon (Var). L’homme était déjà connu pour des faits de violence.

    Alors qu’il venait d’avoir un accident de circulation, un trentenaire a blessé au fusil de chasse l’automobiliste avec laquelle il a eu l’accident. L’homme a été placé en garde à vue pour tentative de meurtre ce mardi 10 septembre à La Garde, près de Toulon (Var), a-t-on appris de source policière.

    Sortie de sa voiture après l’accident, vers 12 h 30, la conductrice a été touchée à une épaule, victime du tir de l’autre automobiliste, a précisé la Direction départementale de la sécurité publique du Var, confirmant l’information initiale de Var Matin. Elle a été transférée à l’hôpital mais ses jours ne sont pas en danger.

    Déjà connu pour des faits de violence

    Le tireur, né en 1985 et connu pour des faits de violence et de destruction remontant à la fin des années 2000, selon le parquet de Toulon, a ensuite pris la fuite à bord de son véhicule avant de percuter un autobus du réseau de transport local et de s’échapper à pied, ont indiqué les enquêteurs. Il a été retrouvé une demi-heure plus tard, caché dans un buisson.

    À ce stade de l’enquête les circonstances de l’accident et les motivations du mis en cause apparaissent encore peu claires, et notamment le fait de savoir s’il connaissait ou non sa victime, a souligné le parquet.

     

    14/09/2019: Hérault : un chasseur condamné après avoir tué un viticulteur qu’il a pris pour un sanglier

    Une battue aux sangliers avait tourné au drame à l’automne 2015 à Pierrerue, près de Saint-Chinian.

    Un homme de 45 ans a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour avoir tué un viticulteur en octobre 2015, à Pierrerue, près de Saint-Chinian (Hérault), rapporte France Bleu Hérault.

    Lors d'une battue, le prévenu avait confondu la victime avec un sanglier. Le drame s'est déroulé alors que la battue venait de se terminer. Le chasseur a ouvert le feu en direction d'un bosquet sans identifier une masse sombre qui s'approchait. En fait, il ne s'agissait pas d'un animal mais bien d'un viticulteur de 62 ans, qui participait à cette battue.

    L'enquête a démontré qu'aucune règle de sécurité n'avait manifestement été respectée. Le ministère public et l'avocat des parties civiles ont déclaré qu'il était impossible de considérer ce drame comme un accident de chasse.

    De son côté, le prévenu a multiplié les regrets à l'audience : « J'ai entendu du bruit. Je pensais sincèrement que nous allions être chargés. C'était animé et puis la victime n'avait pas son gilet fluorescent. Si elle l'avait eu, je l'aurais vue et je ne j'aurais pas tiré. Mais cela n'excuse en rien ce que j'ai fait ».

    Au-delà des 18 mois de prison avec sursis, le prévenu a été interdit de port d'arme pendant cinq ans. Son permis de chasse a également été supprimé.

     

    15/09/2019 : Un chasseur blessé à la cuisse lors d’une battue

    Il était un peu plus de midi ce dimanche lorsque les secours ont été alertés pour un accident de chasse survenu sur la commune de Montréal-la-Cluse. Un chasseur âgé d’une cinquantaine d’années venait d’être touché à la cuisse par une balle de fusil, de gros calibre. Conscient, il a été transporté au centre hospitalier d’Oyonnax où il devait être opéré dans l’après-midi.

    L’accident s’est produit dans le cadre d’une battue au sanglier, très réglementée. Le tireur a été entendu.

    Ricochet ou tir direct ? Une enquête de gendarmerie est en cours, avec l’appui des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui apporteront leur expertise sur les aspects techniques et réglementaires, le respect du plan de chasse et l’ensemble des dispositions sécuritaires.

    C’est le deuxième accident de chasse de l’année dans l’Ain, après un précédent il y a quelques semaines, sur la commune de Douvres, déjà lors d’une battue au sanglier, lorsqu’un chasseur avait été touché au coude par des éclats, à la suite d’un ricochet.

    Globalement, au niveau national, les accidents de chasse étaient en légère augmentation en 2018-2019 par rapport à la saison précédente, selon le bilan de l’ONCFS  : 132 dont sept mortels, pour 113 accidents dont 13 mortels l’année d’avant.

    Le dernier accident mortel de chasse dans l’Ain remonte à l’année 2011, lorsqu’un chasseur avait tiré sur un cueilleur de champignons lors d’une battue au sanglier à Contrevoz, dans le Bas-Bugey.

     

    15/09/2019 : Deux-Sèvres : le chasseur trébuche et se tire deux cartouches dans le bras

    Un homme de 80 ans s'est sérieusement blessé au bras ce dimanche matin lors d'une partie de chasse, à Saint-Généroux dans les Deux-Sèvres. Il a trébuché et s'est tiré deux cartouches dans l'avant bras.

    Il s'est sérieusement blessé au bras ! Un homme de 80 ans s'est tiré dessus lors d'un accident de chasse, ce dimanche matin en forêt de Saint-Généroux dans les Deux-Sèvres. L'homme était seul lorsqu'il a trébuché et que le coup de feu est parti. Deux cartouches se sont logées dans son avant bras. 

    Ce sont d'autres chasseurs, à proximité lors de l'accident, qui lui sont venus en aide. Ils lui ont fait un garrot le temps de l'arrivée des secours. Le pronostic vital de la victime n'est pas engagé, mais elle a été transportée en hélicoptère jusqu'au centre hospitalier de Poitiers.

     

    16/09/2019 : Ivre, un chasseur menace de tuer les pompiers venus le secourir, près de Cambrai

    Un homme se déclarant comme chasseur a insulté et menacé les pompiers venus lui porter secours dimanche 15 septembre 2019 à Tilloy-lez-Cambrai (Nord).

    Les secours ont eu affaire à un individu particulièrement énervé ce week-end. Dans la nuit de samedi à dimanche 15 septembre 2019, des sapeurs-pompiers se sont fait insulter et menacer à Tilloy-Lez-Cambrai (Nord) alors qu’ils venaient en aide à un individu, a-t-on appris d’une source policière.

    Vers 1h30 du matin, les secours tentent de prendre en charge un homme alcoolisé qui a fait une chute. En tombant, il s’est blessé et présente une plaie derrière la tête. Mais, visiblement, il ne tenait pas à ce qu’on s’occupe de lui. Hors de lui, il a menacé et insulté les pompiers et le médecin du Smur.

    Interpellé à sa sortie de l’hôpital

    Après avoir précisé qu’il était chasseur et possédait des fusils, il aurait déclaré aux secours « Je vais vous retrouver et je vais vous buter ». Démunis face à cet individu agressif, les pompiers ont sollicité l’assistance des policiers.

    L’homme a été transporté au centre hospitalier puis interpellé à sa sortie de l’hôpital. Il devra prochainement répondre devant la justice des faits d’outrage et menaces de mort sur personnes chargées d’une mission de service public.

     

    16/09/2019 : Petites frayeurs à l'ouverture de la chasse dans l'Yonne

    Il y a eu quelques frayeurs au moment de l'ouverture de la chasse dimanche dans le département. Des chasseurs étaient trop près des habitations.

    A Charmoy des habitants ont alerté les gendarmes sur la présence de chasseurs qui se trouvaient trop près de leur propriété. 

    Des plombs retombés sur un garage 

    A Joigny, une maison a été touchée par un tir de chasseur. Une volée de plomb est retombée sur son garage. Le chasseur a expliqué qu'il a voulu tirer au départ sur un pigeon. Le propriétaire n'a pas porté plainte mais le chasseur a été verbalisé par des agents de l'office national de la chasse.

     

    16/09/2019 : Près de Valenciennes, une bagarre éclate entre un groupe de chasseurs et un couple

    La police est intervenue à Saint-Saulve près de Valenciennes (Nord) dimanche 15 septembre 2019 pour une rixe entre un couple et un groupe de chasseurs. L'un d'eux a été interpellé.

    Dimanche tendu à Saint-Saulve (Nord) où des individus en sont venus aux mains. Il était aux alentours de 20h le 15 septembre 2019 lorsque les policiers sont intervenus rue du Roleur pour une rixe entre un couple et un groupe de chasseurs.

    Une salve de plombs dans le jardin

    La situation a dégénérée lorsque le couple a retrouvé une salve de plombs retombée dans son jardin. La tension est montée encore d’un cran lorsque les chasseurs ont tenté de pénétrer de force dans le domicile.

    Finalement, les policiers ont interpellé l’un des chasseurs pour des violences aggravées. Un autre a été blessé à la tête. De son côté, le couple souffre de contusions. Tous ont été transportés au centre hospitalier par les pompiers.

     

    16/09/2019 : Un chasseur se blesse avec son fusil

    Un chasseur se trouvant à Ochtezeele le jour d’ouverture de la chasse s’est tiré une balle dans le pied.

    Dimanche 15 septembre, jour d’ouverture de la chasse. Ce devait être un moment joyeux pour ce chasseur parti chasser le gibier à Ochtezeele.

    Alors que la partie se termine, le chasseur repart avec son fusil à l’épaule. Soudain, son chien apparaît avec un gibier à la gueule. Il le dépose à ses pieds. Le chasseur se baisse pour le ramasser, mais son fusil glisse de son épaule. En essayant de le rattraper, il appuie accidentellement sur la détente.

     

    16/09/2019 : Ivre, un chasseur menace de tuer les pompiers venus le secourir, près de Cambrai

    Un homme se déclarant comme chasseur a insulté et menacé les pompiers venus lui porter secours dimanche 15 septembre 2019 à Tilloy-lez-Cambrai (Nord).

    Les secours ont eu affaire à un individu particulièrement énervé ce week-end. Dans la nuit de samedi à dimanche 15 septembre 2019, des sapeurs-pompiers se sont fait insulter et menacer à Tilloy-Lez-Cambrai (Nord) alors qu’ils venaient en aide à un individu, a-t-on appris d’une source policière.

    Vers 1h30 du matin, les secours tentent de prendre en charge un homme alcoolisé qui a fait une chute. En tombant, il s’est blessé et présente une plaie derrière la tête. Mais, visiblement, il ne tenait pas à ce qu’on s’occupe de lui. Hors de lui, il a menacé et insulté les pompiers et le médecin du Smur.

    Interpellé à sa sortie de l’hôpital

    Après avoir précisé qu’il était chasseur et possédait des fusils, il aurait déclaré aux secours « Je vais vous retrouver et je vais vous buter ». Démunis face à cet individu agressif, les pompiers ont sollicité l’assistance des policiers.

    L’homme a été transporté au centre hospitalier puis interpellé à sa sortie de l’hôpital. Il devra prochainement répondre devant la justice des faits d’outrage et menaces de mort sur personnes chargées d’une mission de service public.

     

    17/09/2019 : Un pêcheur s’acharne sur un bébé phoque sur une plage de Dunkerque

    Les associations de protection des animaux ont été alertées dimanche 15 septembre qu’un pêcheur était en train de frapper un bébé phoque sur une plage de Dunkerque, dans le Nord.

    Un pêcheur a été surpris en train de donner de violents coups à un bébé phoque sur une plage de Malo, à Dunkerque (Nord), dimanche 15 septembre. L’histoire a été relatée par l’association Sea Sheperd de Lille. « Un pêcheur au filet habitué de la plage de Dunkerque s’en est pris violemment à une femelle phoque en lui donnant plusieurs coups de botte dans la tête jusqu’à la faire saigner de la bouche », raconte l’association sur sa page Facebook.

    Plainte contre le pêcheur

    L’intervention de badauds se promenant sur la plage a permis d’arrêter la scène. La police a été prévenue et Sea Sheperd promet de porter plainte contre le pêcheur en question.

    La petite femelle phoque a été blessée au museau, avant d’être prise en charge par la Ligue protectrice des animaux de Calais, raconte la Voix du Nord.

     

    17/09/2019 : Un tir de fusil de chasse touche un toit à Joigny : "Il n'y a pas de distance réglementaire"

    Lors du premier jour de chasse, dimanche 15 septembre 2019, un Jovinien a vu sa maison être la cible d’un tir – non tendu mais condamnable. L’incident n’a fait aucun blessé. Que prévoit la réglementation en la matière ?

    Les gendarmes ont été appelés dimanche après-midi par un riverain du lieu-dit Longueron à Joigny. La toiture métallique de son habitation a été touchée par un tir de fusil.  Selon une analyse technique effectuée par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la toiture métallique est bien située sur une zone ouverte à la chasse, mais "le chasseur n’avait pas respecté les règles de sécurité de base puisqu’il a tiré en direction d’une maison", explique Driss Khaled, inspecteur de l’environnement à l’ONCFS, qui a constaté l’infraction.

    Le chasseur s’est donc vu infliger une contravention de quatrième classe d’un montant de 135 euros.

    Pas de distance règlementaire déterminée près des habitations

    Si cet incident n’a pas fait de victime, il arrive comme une piqûre de rappel, sur les conditions de sécurité de la chasse, le jour même de l’ouverture de la campagne 2019-2020. "En ce qui concerne les habitations, il n’y a pas de distance réglementaire quand vous êtes sur un terrain qui vous appartient ou dont le propriétaire vous a accordé le droit de chasse", rappelle Olivier Lecas, président de la fédération des chasseurs de l’Yonne. S’agissant des faits, "c’est malheureusement des actes répréhensibles et condamnables. Ce n’est pas excusable", souligne-t-il.
     
    Le schéma départemental de gestion cynégétique de l’Yonne pour la période 2018-2024 encadre strictement la pratique : "Il est interdit à toute personne placée à portée de fusil ou d’arc de chasse de tirer en direction ou au-dessus des stades, des lieux de réunion publique en général et des habitations particulières (y compris caravanes, remises, abris de jardin), des bâtiments et constructions dépendant des aéroports."
     
     
     
    Trois hommes viennent d’être interpellés dans les Hautes-Pyrénées. Très équipés, ils avaient pris l’habitude de se livrer à un braconnage nocturne « de grande ampleur »

    Depuis cinq ans, ils braconnaient la nuit par « simple amusement », par « plaisir de braver l’interdit et de tuer des animaux », ont-ils expliqué aux enquêteurs. Trois hommes ont été interpellés récemment par les gendarmes pour s’être livrés à un « braconnage de nuit de grande ampleur », dans les Hautes-Pyrénées mais aussi dans le Gers.

    C’est l'Office national de la chasse et de la fausse sauvage des Hautes-Pyrénées, dont les inspecteurs ont enquêté pendant six mois, qui annonce ce mardi ce coup de filet.

    Chevreuils, lièvres et sangliers

    Les perquisitions menées aux domiciles des suspects ont permis de saisir des armes de chasse, dont une équipée d’un silencieux et d’une lunette de visée, et des phares portatifs qui leur permettaient de traquer les animaux dans l’obscurité. Chevreuils, sangliers, lièvres… les trois braconniers ont, selon l’ONCFS, reconnu avoir tué en toute illégalité une trentaine d’animaux.

    Les amateurs de sensations fortes seront jugés prochainement pour tout un tas de délits​. Le principal, «  chasse en réunion de nuit avec usage d’un véhicule et port d’arme », est passible de quatre ans de prison et 60.000 euros d’amende.

     

     
    Le chat Pistache a été retrouvé mort dans une cage posée illégalement, dans le village ardennais de Draize. Le chasseur écope de trois mois de suspension du permis de chasse pour ne pas avoir respecté les règles. Il risque une nouvelle audience pour la mort de Pistache, conséquence de sa négligence.

    Pistache, un chat âgé de 20 mois, appartient à une habitante de village ardennais de Draize. En avril 2019, le matou disparaît et reste introuvable. Fin août, la maîtresse apprend qu'une autre habitante du village a retrouvé Pistache sur sa propriété en avril, mort dans une cage. 

    Condamné pour avoir enfreint les règles régissant la chasse

    La propriétaire du terrain où se trouvait le piège saisit le tribunal de police. Elle n'a pas donné l'autorisation de poser un piège sur sa propriété. La période de chasse est refermée. Et la cage n'a pas été relevée depuis au moins deux semaines (le temps qu'il faut pour qu'un chat meurt de faim et de soif), alors qu'il y a obligation de passer tous les jours. Une cage dont le numéro d'identification était gratté et illisible.

    Bien connu pour ses frasques, l'auteur est identifié. Déjà condamné pour vol, violences et usages de stupéfiants, il est suivi pour sa consommation d'alcool. Les habitants du village le voient souvent se promener avec son fusil. Chasseur depuis 16 ans, il écope cette fois de 3 mois de suspension du permis de chasse pour ne pas avoir respecté les règles. 

    Un nouveau procès sur le sort de Pistache ?  

    L'unique question à laquelle le tribunal de police doit répondre, c'est de savoir si le chasseur avait le droit ou non de poser cette cage-là, à ce moment-là et cet endroit-là. La conséquence de cette négligence coupable, la lente agonie de Pistache qui s'est cassé les dents sur les barreaux à force de les mordre, ce n'est pas du ressort du tribunal de police car il ne s'agit pas d'une simple infraction mais d'un délit.

    Une pétition réunissant les signatures de plus de 60 000 internautes réclame "justice pour Pistache". Pour cela, il faudrait qu'il y ait une autre plainte devant le tribunal correctionnel. La propriétaire du chat a bien l'intention de la déposer, appuyée par des associations de défense des animaux.

     

    19/09/2019 : Saint-Saulve: la fille du couple agressé par des chasseurs avait filmé la scène

    Dans quelques semaines, trois chasseurs seront jugés pour des violences volontaires. Dimanche soir, ils auraient fait irruption chez un couple de Saint-Saulve qui s’était plaint d’une « pluie de plombs » dans leur jardin. L’agression a été filmée par l’un de leurs enfants.

    « S’il vous plaît, arrêtez ! Laissez mon père tranquille ! » La vidéo est saisissante tant l’effroi est palpable dans la voix de l’ado de 12 ans qui l’a réalisée depuis son smartphone. Durant plus de deux minutes, la jeune fille supplie les chasseurs pour que les coups cessent. L’entendent-ils seulement, tant ils semblent hors de leurs gonds ? Malgré les supplications, plusieurs hommes s’en prennent physiquement à son père… dans la cour de leur propre maison. « Ils m’ont sauté dessus à trois. Ils m’ont lynché. J’essayais, moi, de frapper où je pouvais pour me défendre », témoigne le père de famille.

    « L’os de l’annulaire a bougé »

    Griffure au coin du nez, bosses sur le front… Le trentenaire, à qui trois jours d’interruption temporaire de travail (ITT) ont été délivrés, présente encore les stigmates de l’agression dont il a été victime, à son domicile de la rue du Rôleur, ce dimanche soir. Sa femme, qui a cassé le manche d’une raclette sur la tête de l’un des suspects, a encore trois doigts enrubannés dans de la gaze. « L’os de l’annulaire a bougé », confie le couple qui redoute qu’une intervention chirurgicale ne soit nécessaire dans quelques semaines. Après qu’un chasseur a fait irruption dans la maison, où se trouvaient deux autres enfants de 3 et 6 ans, sa main s’est retrouvée écrasée lorsque l’un des protagonistes a brutalement refermé la porte.

    Pourquoi un tel déferlement de violences, dans une rue d’ordinaire si calme ? C’est la réouverture de la chasse qui semble avoir mis le feu aux poudres. Comme l’expliquaient, en début de semaine, plusieurs riverains dont les jardins donnent sur des pâtures, « on entendait vraiment les claquements de près ». « Et il y a vraiment eu une pluie de plombs qui est tombée dans mon jardin, décrivent les victimes. Ça a rebondi sur la piscine et les palissades en bois. » Un téléphone à l’oreille, avec la police au bout, le trentenaire traverse alors le champ pour interpeller les chasseurs. Avant que ces derniers, vers 19 heures, ne pénètrent chez lui. Quatre d’entre eux ont été placés en garde à vue. Le 24 octobre prochain, ils seront trois à être jugés pour violences volontaires en réunion dans le cadre d’un plaider-coupable.

     

    19/09/2019 : Une importante course de VTT annulée… sous la pression des chasseurs !

    L’étape finale d’un championnat de VTT – qui devait avoir lieu le dimanche 8 septembre 2019 – a dû être annulée au dernier moment à cause de l’intervention d’une association de chasse locale auprès du maire d’un village concerné par le tracé de la course. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui demande l’interdiction de la chasse le dimanche, dénonce une manœuvre d’intimidation scandaleuse.

    Quand les chasseurs privatisent l’espace public... au détriment d’une compétition sportive majeure rassemblant près de 400 participants venus de France (mais aussi de Belgique, d’Allemagne, de Suisse et du Luxembourg). Unilatéralement jugée comme une « nuisance » par les chasseurs, l’étape finale du Cannondale Enduro Tour – un important championnat de VTT du Grand Est français – a suscité un vif débat qui s’est conclu par l’annulation de l’évènement, 2 semaines seulement avant la date prévue. Concernée par le tracé de la course, la commune alsacienne de Buhl n’a pas donné son accord, pourtant nécessaire à l’autorisation préfectorale.

    Des accusations mensongères contre les organisateurs sportifs

    A l’origine de cette déconvenue, un courrier incendiaire envoyé par l’Association de Chasse du Hugstein à l’édile, accusant les cyclistes de nuire à leur activité. « Ces déplacements actuels et à venir de jour comme de nuit dérangent et décantonnent le gibier en permanence, écrivent-ils. Actuellement ces descentes effrénées qui ont repris à travers bois et sapinières, ont eu un effet de dispersion et nous ne voyons plus aucun chamois, ni cerf ». Accusant le Vélo Club Alsatia Guebwiller (VCAG) – chargé de l’organisation de l’étape finale du tour – d’avoir faussé le tracé de la course dans sa demande d’autorisation, les chasseurs osent évoquer des « descentes […] multipliées de dimanche en dimanche »… pour un évènement qui, en réalité, n’occupe qu’un dimanche tous les deux ans !

    Une discorde qui a dépassé les limites de la petite commune alsacienne, relatée par les journalistes de Vojo Magazine (26/08/19) et de L’Alsace (15/09/19) ainsi que par l’association Aspas. Contacté par 30millionsdamis.fr, Alain Héberlé, président du vélo club de Guebwiller, dément les accusations des chasseurs. « Quand nous organisons ce genre d’évènement, nous le faisons de manière sérieuse, déposant à la préfecture un dossier complet 3 mois à l’avance afin que les éléments puissent être transmis aux mairies concernées, explique-t-il. On a vu monter depuis quelques années des oppositions, surtout de la part des chasseurs. La lettre envoyée au maire par l’Association du Hugstein, agressive et irrespectueuse, était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». La mairie de Buhl, quant à elle, n’a pas répondu à nos sollicitations téléphoniques.

    « Il y a une mainmise des chasseurs sur l’espace public »

    Tout comme les organisateurs du Cannondale Enduro Tour – contraints de rembourser les 400 inscriptions ainsi que les prestataires, le vélo club de Guebwiller et ses bénévoles en sont pour leurs frais. « Il y a une mainmise des chasseurs sur l’espace public, regrette son président, qui s’inquiète de la présence occasionnelle de pièges sur les lieux fréquentés par les vététistes. Il faudrait que tout le monde puisse vivre ensemble. » La Fondation 30 Millions d’Amis demande l’interdiction de la chasse le dimanche, une mesure à laquelle 84 % des Français seraient favorables (sondage 30 Millions d’Amis /Ifop, 2019). Alors que la chasse fait chaque année de nombreuses victimes, la France est le seul pays d’Europe où il est possible de chasser tous les jours de la semaine en saison de chasse.

     

    20/09/2019 : Des chats blessés par des plombs à Pencran

    En fin de semaine dernière, deux chats de la rue des Bruyères, à Pencran, ont reçu des plombs. Pas vraiment la nouvelle la plus rassurante dans ce quartier résidentiel, où vivent de jeunes enfants et où travaille notamment une assistante maternelle.

    Nous sommes le jeudi 12 septembre. En fin de matinée, Catherine Cabon aperçoit son chat, Joy, dans le jardin de sa maison située rue des Bruyères à Pencran. « Il miaulait, alors j’ai ouvert la fenêtre de mon bureau. Il est arrivé sur trois pattes, avec une tache de sang sur le pelage », se souvient la mère de famille.

     

    Quatre plombs en tout

    Puis, la journée d’école touchant à sa fin, cette dernière va récupérer la plus jeune de ses deux filles au collège de Mescoat. « C’est elle qui m’a appris que le chat d’un de nos voisins, Biscotte, avait dû être amené chez le vétérinaire car il avait trois plombs dans le corps. Deux, situés au niveau de l’abdomen, ont pu lui être retirés. Le troisième, au niveau de la colonne vertébrale, a été laissé en place. L’animal, lui, est toujours en vie », raconte Catherine Cabon.

    Forcément, elle se dit que Joy a peut-être subi le même sort. Vendredi, direction la clinique vétérinaire. Le chat est toujours blessé. Et effectivement, la radio met au jour la présence d’un plomb dans l’articulation de la patte avant droite qu’il ne peut poser à terre. Suivra une opération pour enlever le bout de métal. À l’issue, le rapport vétérinaire fait état d’un pronostic vital « bon » mais d’un pronostic fonctionnel réservé pour ce qui est de cette patte avant droite. En clair, il vivra mais ne récupérera sans doute pas toute sa motricité. Pour autant, dès ce lundi, débarrassé de ses fils et de sa collerette, Joy sera enfin autorisé à ressortir de la maison.

    Plaintes déposées

    Pour Biscotte, il est difficile de dater précisément la date de la blessure. Il n’était pas rentré à la maison pendant trois jours et a été retrouvé sous une haie, dans le jardin de son domicile. Pour Joy, en revanche, Catherine Cabon est beaucoup plus affirmative : « Ça s’est passé le jeudi 12 septembre entre 8 h et 11 h ». Mais nul n’a entendu de détonation. Et on peut difficilement avancer l’hypothèse d’un accident de chasse : cette dernière n’était pas encore ouverte au moment des faits. On peut penser que la bêtise et le désœuvrement sont plus sûrement à l’origine de cet acte imbécile. Quoi qu’il en soit, les deux familles ont porté plainte.



    L’auteur du tir sera jugé au tribunal selon une procédure simplifiée. Le propriétaire de l’animal craint pour ses enfants et ne veut pas en rester là.

    « C'est un accident », plaide le voisin. L'homme reconnaît être celui qui a tiré la flèche. Mais il nie tout acte volontaire et délibéré. Il n'en demeure pas moins que l'histoire a choqué et même traumatisé Gaël et toute sa petite famille.
    Il y a une semaine, ce père de famille de 29 ans a retrouvé sur sa terrasse son chat... perforé dans toute sa longueur par une flèche « de 70 à 80 cm » ! L'animal a dû être euthanasié.
    Tout commence mercredi 11 septembre, dans la pastorale rue de la Tuilerie à Orly-sur-Morin. Il est 19h45. Gaël, son épouse et ses deux enfants en bas âge, dînent. C'est alors qu'arrive sur la terrasse Tenshi, un chat âgé de 6 ans. « Il était transpercé par une flèche de l'épaule gauche jusqu'à la queue. J'étais affolé. J'étais persuadé qu'il allait mourir », raconte Gaël.
    «Je soufflais sur son museau pour le maintenir en vie»
    Il appelle tous les vétérinaires du secteur. Seule la praticienne de Meaux peut le recevoir. Tandis que l'homme tient fermement le chat entre ses mains pour qu'il ne bouge pas, la flèche toujours logée dans son corps, un autre voisin les mène en voiture. « J'avais peur qu'il meure dans mes bras, confie Gaël. Je soufflais sur son museau pour le maintenir en vie. »
    La vétérinaire meldoise prend en charge l'animal et lui donne un médicament pour calmer la douleur. Mais elle ne pourra pas le sauver.
    Une radio indique que la flèche a perforé un poumon, le foie et l'intestin. La praticienne estime que le félin ne survivra pas à l'anesthésie et décide de l'euthanasier. « Elle m'a dit que si cela avait été son chat, elle aurait pris la même décision », reprend Gaël.
    Seine-et-Marne : il tire à l’arc et tue le chat de son voisin «par accident»
    Orly-sur-Morin, ce mercredi. Gaël et son épouse ont «peur pour leurs enfants en bas âge». Le chat de la famille a été tué par une flèche tirée par leur voisin. LP/Sébastien Roselé
    Newsletter Seine-et-Marne
    Chaque matin, l'actualité de votre département vue par Le Parisien
    Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus
    Il dépose plainte le soir même à la gendarmerie. Il apporte avec lui la flèche du crime. Le voisin qui est supposé avoir décoché la flèche est entendu par les gendarmes dès vendredi. Laissé libre, il fera l'objet d'une « composition pénale » en octobre.
    Cela signifie qu'un membre du ministère public proposera une peine et l'homme devra dire s'il l'accepte. Ni les juges ni les victimes ne sont présentes dans ce type de procédure. Ce qui révolte l'avocate de Gaël, Me Isabelle Gharbi-Terrin.
    «Des faits monstrueux»
    « La réponse pénale n'est pas à la hauteur de l'infraction, estime-t-elle. C'est un huis-clos entre le parquet et le mis en cause. Les victimes sont exclues, mises dehors. C'est une atteinte aux droits de la victime et ça heurte la Convention européenne des droits de l'homme. »
    L'avocate a l'intention de citer à comparaître directement l'auteur présumé du tir de flèche. Elle cite l'article 521-1 du Code pénal qui punit de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende « le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ».
    « Nous voulons un procès public. Ce sont des faits monstrueux », scande la juriste.
    «J'ai voulu faire peur au chat»
    Pour elle, « ça ne peut pas être accidentel. C'était une façon de s'amuser. Cela montre un plaisir de voir la souffrance et de l'infliger. »
    Le voisin archer, que nous sommes allé voir ce mercredi, balaie tout cela d'un revers de main. « Je ne vais pas m'amuser à tirer sur un animal. J'adore les animaux. Je fais régulièrement des dons aux associations comme Greenpeace et le WWF. Je ne vais pas devenir un serial killer de chats à l'âge de 48 ans. »
    Sur les faits en eux-mêmes, le quadragénaire explique qu'il a acheté un arc et des flèches et « depuis un mois », il s'entraîne sur une cible. Ce jour-là, alors qu'il s'exerçait, « j'ai vu le chat qui chassait. J'ai voulu lui faire peur, tout simplement. Il était à une trentaine de mètres. Je ne pensais vraiment pas que j'allais le toucher. »
    Gaël ne croit pas du tout à cette thèse de l'accident. « J'ai peur pour mes deux enfants en bas âge. Ma fille de 3 ans a vu le chat avec une flèche. Tous les jours, elle demande quand le chat va revenir. »
    Joints, les magistrats du parquet du tribunal de Meaux n'ont pas donné suite à nos demandes de précisions.

     

    21/09/2019 : Tir de chasse dans une voiture : un an avec sursis

    En novembre dernier, un drame de chasse avait été évité près de Bar-le-Duc, la voiture d’un couple, dont la femme était enceinte, avait été atteinte par un projectile. La justice s’était saisie du dossier pour mise en danger d’autrui.

    Le 23 novembre 2018, un couple de Val d’Ornain se rendait à la maternité de Bar-le-Duc pour des examens, madame attendant un heureux événement. Le long de la route, il avait remarqué une chasse en cours, des chasseurs, animal, puis entendu une détonation. Sauf que sur le parking, le couple avait remarqué un impact de balle. « On est passé à 5 ou 10 centimètres d’un drame » déclarait à l’audience la procureure.

    L’enquête est remontée jusqu’au tireur. Un chasseur de 34 ans avec 17 ans d’expérience. Le ministère public de Bar-le-Duc le poursuivait pour mise en danger d’autrui et non respect du schéma départemental de gestion cynégétique. Ce 3 septembre, le tribunal devait décider si c’était délibéré. « Ce qui est délibéré, ce n’est pas que Monsieur voulait tirer sur la voiture, mais vers la route », lançait la procureure.

    Le prévenu n’a plus touché une arme

    Le prévenu a annoncé qu’il a arrêté de chasser depuis les faits. Il a peur. Il a vu les photos. « Je ne traque plus qu’avec mes chiens. Je n’ai plus touché une arme. » Ce jour-là, le chasseur avait tiré un chevreuil (tué) en direction d’un talus au-dessus duquel se trouvait la D994. Il avait l’autorisation du chef de ligne. Le président du tribunal : « D’une manière absolue, on peut tirer en direction des routes ? » Réponse : « Non. »

    La peine maximale

    La procureure requérait la peine maximale : 1 an de prison avec sursis. Plus une interdiction de chasser durant 5 ans, la confiscation des armes et du permis de chasse et une amende.

    En défense, Me Hagnier, souhaitait une application clémente de la loi. Il contestait l’interdiction de tirer vers la route. Aussi, « il y a eu une chasse extrêmement mal organisée ». Me Hagnier rappelait que la Fédération de la chasse avait dit que le tir du prévenu vers la voiture était impossible, que la balle avait touché le chevreuil, que l’impact dans l’auto ne pouvait être un ricochet : « Il aurait fallu un ricochet vertical. »

    Finalement, le tribunal a suivi les réquisitions pour les peines principales.

     

    20/09/2019 : Excédé, il tire sur un groupe de jeunes devant chez lui

    Souvenez-vous, il y a quelques semaines, un abymien excédé avait ouvert le feu sur un groupe de jeunes trop bruyants. L’homme de 35 ans a finalement été jugé en comparution jeudi devant le tribunal pointois. Vue les circonstances de l’altercation, il a écopé d’une peine de 18 mois assortis du sursis avec obligation de travaux d’intérêt général.

    Heureusement personne n’a été blessé ce soir là. Le 19 aout dernier vers 22h, un chasseur rentre chez lui fatigué et énervé suite à une mauvaise nouvelle. Un groupe de jeunes s’amuse en bas de chez lui : dominos, musique, passage de motocross. Le résident excédé se rend sur son balcon et de là, une altercation verbale éclate. L’un des perturbateurs l’insulte, certains lui auraient même lancé des canettes et autres bouteilles. L’affront de trop. Le trentenaire rentre récupérer son fusil et tire à trois reprises, en l’air dira t-il, dans notre direction diront les victimes.

    Il a voulu intimider le groupe de jeunes 

    « Si j’avais voulu blessé quelqu’un, je l’aurais fait, je suis bon tireur» a tenté d’expliqué le prévenu, « C’était plutôt pour les intimider ». Placé en garde à vue par la suite, l’homme a décrit son énervement et pas que le sien, apparemment tous les voisins se plaignent aussi du bruit quotidien. Père de 14 enfants dont 6 reconnus, cet artisan polyvalent vit surtout de jobs. Il n’a qu’une seule mention ancienne pour conduite sans permis.

    Un amateur de chasse 

    Le « fusil de chasse, vous l’avez acheté presque 500€ alors que vous touchez le RSA de 400€ par mois » a souligné le procureur. «Cet argent pourrait servir aux pensions alimentaires». L’objet du délit a de surcroit été dérobé depuis, car pendant qu’il était entendu par la police, des individus ont dévalisé son domicile. « Une banalisation inquiétante de l’usage des armes » a indiqué la présidente. Le mis en cause a écopé de 18 mois avec sursis et obligation d’accomplir un TIG de 140 heures.

     

    21/09/2019 : Braconnage de nuit dans les Hautes-Pyrénées et le Gers : trois suspects interpellés

    Après plus de 6 mois d’enquête, l’ONCFS des Hautes-Pyrénées a identifié trois hommes soupçonnés d’actes de braconnage nocturne de grande ampleur. 

    Les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) des Hautes-Pyrénées annoncent avoir mis fin aux agissements d’un trio individus soupçonnés de braconner la nuit.

    C’est avec l’appui des agents de l’ONCFS du Gers et de la gendarmerie que l’interpellation des trois suspects a pu être menée après plus de six mois d’enquête. Celle-ci a permis d’établir que les suspects sévissaient depuis 5 ans dans les Hautes-Pyrénées et dans le Gers.

    "La perquisition de leurs domiciles a permis la saisie de plusieurs armes de chasse dont une arme équipée de silencieux et de lunette de visée mais aussi des phares portatifs pour la recherche des animaux de nuit, du matériel utilisé pour la découpe et la transformation du gibier, de la venaison ainsi que de deux véhicules" indique l’ONCFS sur sa page Facebook.

    "Par simple amusement"

    Lors de leurs auditions, ces personnes auraient expliqué qu’ils agissaient "par simple amusement", "par plaisir de braver l’interdit et de tuer des animaux". Ainsi, "ils reconnaîtront avoir tué en toute illégalité une trentaine d’animaux : chevreuils, sangliers et lièvres lors de leurs sorties nocturnes" indique l’ONCFS.

    Convoqués prochainement devant la justice, les trois suspects seront notamment poursuivis pour chasse non autorisée en réunion de nuit avec usage d’un véhicule et port d’arme. Les sanctions peuvent aller jusqu’à 4 ans d’emprisonnement et 60 000 € d’amende.

     

    21/09/2019 : Les pompiers au secours d'un chasseur du Cantal coincé sur une falaise en cherchant son chien

    Ce samedi 21 septembre, un chasseur de 80 ans a essayé d'aller chercher son chien, en difficulté sur une barre rocheuse à Saint-Pierre (Cantal), qui surplombe la Dordogne. Il a fallu engager le Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieux périlleux (Grimp) des pompiers d'Aurillac pour le tirer de ce mauvais pas.

    Il était 15 h 30 lorsque les secours ont été prévenus : à Saint-Pierre, dans le nord du Cantal à proximité de la Corrèze, un chasseur s'est coincé sur une falaise. L'homme, âgé de 80 ans, a tenté d'aller chercher son chien, en difficulté sur une barre rocheuse.

    Pour le tirer de ce mauvais pas, ce sont les pompiers du Grimp qui ont été requis. Le chasseur était situé dans une zone particulièrement encaissée, au-dessus de la Dordogne. Il a fallu trois heures pour parvenir à accéder au chasseur, épuisé. Il a pu réaliser une descente en rappel de 20 mètres, pour finalement toucher l'embarcation du centre de secours de Champs-sur-Tarentaine, également sur les lieux.

    Les pompiers n'ont pas oublié le chien, qui a pu retrouver son maître, sur la terre ferme, une fois l'intervention terminée.

     

    22/09/2019 : Lunel : sa chienne prend 50 plombs de fusil, il soupçonne les chasseurs

    L'incident s'est produit le dimanche 15 septembre vers 15 h dans un champ entre Lunel et Marsillargues, situé derrière les Portes de la Mer. 

    "Elle a des conséquences psychologiques. Elle ne fait plus confiance à personne", précise Moustafa Miloud à propos de sa chienne de dix mois Belle. Laquelle a reçu, dimanche 15 septembre, "une cinquantaine de plombs de fusil, sur tout l’avant et sur les postérieurs dans les tissus sous-cutanés profonds", selon le rapport vétérinaire. Aucun organe vital n’ayant été touché, l’animal s’en est sorti plus ou moins indemne. Car outre son état psychologique, les blessures sont toujours visibles, plus d’une semaine après l’accident.

    Chasseur ou pas ? 

    Le propriétaire de l’animal est  allé porter plainte auprès de la gendarmerie de Lunel. Il soupçonne notamment un chasseur d’avoir causé les blessures à l’animal.
    "Ce n’est pas possible", estime quant à lui Patrice Rascol, représentant de l’association des chasseurs de Marsillargues. "À cet endroit, le secteur est fermé à la chasse jusqu’au premier dimanche d’octobre. De plus, c’est une zone compliquée à chasser, à cause des fils barbelés par exemple. Et puis il n’y a pas que chasseurs qui ont un fusil".

     

    22/09/2019 : Un vététiste découvre qu’une balle a traversé sa voiture

    Dimanche 15 septembre vers 10 heures, un jeune vététiste, qui partait en sortie dans les bois depuis le camping de Sévenier à Lagorce, a eu la très désagréable surprise de retrouver son véhicule avec un impact de balle de fusil dans le hayon arrière.

    La balle a traversé l’habitacle pour finir sa course dans l’appui-tête arrière.

    L’auteur du tir ne s’est pas manifesté et n’a donc pas été identifié.

    En cas de présence d’un passager dans le véhicule, ce projectile aurait pu provoquer un véritable drame.

     

    23/09/2019 : GARD Le chien Pinot, coincé 7 heures sur une falaise et sauvé par les pompiers

    Les pompiers, aidés des spécialistes du Grimp, ont sauvé le chien dimanche dans les gorges du Gardon.

    Il hurlait à la mort sans pouvoir bouger. Pinot, le chien d'un chasseur, s'est retrouvé en très mauvaise posture, dimanche, dans les gorges du Gardon, près d'Uzès.

    " Il aboyait sans arrêt, et lorsqu'on l'a retrouvé vers 10 heures, il avait glissé sur une falaise. Il était impossible de le secourir nous-même. Nous avons été obligés d'appeler les pompiers", témoigne un chasseur.

    L'animal était tombé d'une barre rocheuse. Il était quatre mètres en contrebas d'un petit sentier. Un chien qui tenait en équilibre sur un tout petit espace, alors qu'en dessous il y avait un précipice. Les pompiers sont arrivés sur place très rapidement avec de gros moyens. Face à la difficulté extrême du terrain, les secouristes d'élite du Grimp ont été sollicités en renfort. Une opération de secours qui a duré plus de cinq heures. Mais, bonne nouvelle, Pinot a finalement été sauvé au prix de gros efforts, il est remonté dans les bras d'un pompier vers 17 heures.

     

    23/09/2019 : Lunellois : son chien reçoit 50 plombs de fusil, il soupçonne un chasseur

    la chienne Belle et un autre chien Montagne des Pyrénées surveillent un troupeau de moutons dans un champ entre Lunel et Marsillargues. La chasse n’est pas encore ouverte dans ce secteur de Marsillargues.

    "Elle a des conséquences psychologiques. Elle ne fait plus confiance à personne", précise Moustafa Miloud à propos de sa chienne de dix mois Belle. Laquelle a reçu, dimanche 15 septembre, "une cinquantaine de plombs de fusil, sur tout l’avant et sur les postérieurs dans les tissus sous-cutanés profonds", selon le rapport vétérinaire. Aucun organe vital n’ayant été touché, l’animal s’en est sorti plus ou moins indemne. Car outre son état psychologique, les blessures sont toujours visibles, plus d’une semaine après l’accident.

    Chasseur ou pas ? 

    Le propriétaire de l’animal est  allé porter plainte auprès de la gendarmerie de Lunel. Il soupçonne notamment un chasseur d’avoir causé les blessures à l’animal.
    "Ce n’est pas possible", estime quant à lui Patrice Rascol, représentant de l’association des chasseurs de Marsillargues. "À cet endroit, le secteur est fermé à la chasse jusqu’au premier dimanche d’octobre. De plus, c’est une zone compliquée à chasser, à cause des fils barbelés par exemple. Et puis il n’y a pas que chasseurs qui ont un fusil".

     

    24/09/2019 : Intrusion au centre de soin animalier : quatre chasseurs devant les juges

    Les quatre personnes interrogées en garde à vue jeudi suite à leur intrusion dans le centre de soins de l’association Onca, à Montsinéry-Tonnégrande, ont été placés, samedi, sous contrôle judiciaire. Elles seront jugées vendredi 11 octobre dans le cadre de la procédure de comparution immédiate à délai différé.

    L’un des quatre individus, sous contrôle judiciaire depuis samedi, suite à l’intrusion dans le centre de soin de l’association Onca, à Montsinéry, devait déjà être jugé jeudi dernier pour la capture et la détention d’espèces protégées, et pour violence contre les forces de l’ordre et rébellion (lire nos précédentes éditions). Les faits remontent à mai, lors de la saisie d’animaux protégés chez un chasseur de Macouria, qui fait aussi partie des quatre personnes poursuivies.

     

    25/09/2019 : Pierre découvre 15 chasseurs près de son jardin et craint le pire à Saint-Georges: «Le jour où il y aura une balle perdue, ce sera trop tard!»

    Dans cette commune de 6.787 habitants, la colère gronde contre les chasseurs. Les riverains ne supportent plus la chasse car pour eux, les chasseurs sont trop près des maisons.

    Pierre Deneye, un professeur à l’Université de Liège a découvert une quinzaine de chasseurs dans le fond de son jardin. « J’ai été stupéfait ! Ils étaient en train de tirer vers le champ après des lapins, je pense. À deux pas de ma cuisine. Le jour où il y aura une balle perdue, ce sera trop tard ! », s’irrite-t-il.

    Il estime que la chasse aux lapins « est un danger ». Il y a quelques jours, Pierre Deneye a publié un message sur les réseaux sociaux, expliquant son mécontentement.

     

     

    26/09/2019 : Un chasseur vise un lièvre et tire sur une voiture en forêt de Senonches : 99 impacts de plombs

    Dimanche 22 septembre, un habitant du secteur de Longny-au-Perche a vu son véhicule criblé de plombs dans la forêt de Senonches (Eure-et-Loir). Accident ou acte volontaire ?

    Dimanche 22 septembre 2019, alors qu’il retournait à Paris où il travaille, un habitant du secteur de Longny-au-Perche (Orne) a eu une grosse frayeur. En début d’après-midi, lorsqu’il traverse la forêt de Senonches (Eure-et-Loir) en voiture, il aperçoit un panneau avec l’inscription « chasse en cours ». L’automobiliste aurait donc ralenti.

    Et pour cause :

    « Devant moi, à environ 50 mètres, j’ai vu des chasseurs traverser la route de droite à gauche avec leurs chiens. Arrivé à leur hauteur, il ne restait qu’un seul chasseur. Je l’ai croisé, il était à ma gauche lorsque je l’ai dépassé. J’ai ensuite entendu une détonation et des impacts dans le coffre. Je me suis arrêté, je suis sorti et j’ai regardé ma voiture. J’ai ensuite fait marche arrière à bord de mon véhicule ».

    Au niveau de l’endroit du tir, il n’y avait plus personne. « Il était déjà rentré dans la forêt ».

    L’automobiliste se rend immédiatement à la gendarmerie de Senonches pour déposer plainte pour violence avec usage d’une arme. Après un comptage effectué par les gendarmes, le véhicule est criblé de 99 impacts de plombs !

    « Il n’aurait pas vu la voiture »

    Les militaires ont enquêté et identifié le tireur, qui est le président d’une société de chasse du secteur. Ce dernier a été placé en garde à vue puis présenté au parquet de Chartres, mardi 24 septembre. Rémi Coutin, procureur de la République de Chartres, détaille :

    « Il a reconnu les faits mais prétend qu’il visait un lièvre qui sortait d’un fossé et qu’il n’aurait pas vu la voiture. Cela semble peu convaincant, des raisons portent à croire qu’il aurait pu tirer volontairement ».

    C’est d’autant plus surprenant que tirer en direction d’un axe de circulation est normalement interdit. Le chasseur était-il alcoolisé ? « Il n’y a rien de tel dans le dossier », assure le procureur.

    Audience en février 2020

    Selon l’automobiliste, « au vu des impacts groupés, c’était contre moi, c’est sûr. Je n’ai pas vu d’animaux ». Plus de peur que de mal, surtout que son épouse et son petit-fils de 3 ans étaient aussi dans la voiture.

    « J’ai déjà retrouvé des plombs perdus dans mon jardin. On voit les accidents de chasse dans les médias, mais je n’aurais imaginé que cela allait m’arriver. Heureusement, c’était des petits plombs ».

    Le chasseur est convoqué par le tribunal correctionnel de Chartres le 5 février 2020. En attendant l’audience, il est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de posséder ou de manipuler une arme à feu. Ses armes ont donc été saisies lors d’une perquisition et son permis de chasse lui a été retiré.

     

    26/09/2019 : Criblée de plombs de chasse, la chatte Loulie perd un œil !

    En Isère, une jeune chatte a été retrouvée par ses maîtres en état de choc, sévèrement blessée à la face par des plombs de chasse. L’animal a perdu son œil et une partie de sa joue. Une plainte a été déposée, et la Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile pour que cet acte odieux ne reste pas impuni.

    Bouleversant… Secourue dans la rue par les pompiers quelques semaines après sa naissance puis sauvée de l’euthanasie par des maîtres aimants, la chatte Loulie, âgée d’un an, a été défigurée par des plombs près de son domicile situé à Estrablin (38). Jean-Marc, son maître, qui s’est confié à 30millionsdamis.fr, soupçonne un tir de chasseur – les faits ayant eu lieu moins de 2 semaines après l’ouverture de la chasse, qui se déploie généralement dans les champs avoisinants : « Les chasseurs considèrent les chats comme des nuisibles, qu’ils accusent de faire fuir leurs proies et d’entrer en compétition avec eux, affirme-t-il. Je les ai toujours entendus dire qu’ils détestaient cet animal. »

    « Des lésions compatibles avec un coup de fusil »

    C’est devant leur porte que les maîtres de Loulie l’ont retrouvée au petit matin… en état de choc. Prise en charge en urgence, la chatte souffrait de « multiples plaies traumatiques de la face, truffe, chanfrein, dents, sinus, œil gauche [nécessitant] deux heures de soins continus sous anesthésie », précise le rapport vétérinaire, concluant que « l’ensemble des lésions observées sur cet animal sont compatibles avec des plaies causées par un coup de fusil ». En attendant une opération pour lui retirer son œil perforé ainsi que les tissus nécrosés de sa babine, Loulie a été restituée à sa famille : « Après s’être réfugiée dans des coins tranquilles, elle est peu à peu revenue vers nous, relate Jean-Marc avec émotion. Elle est costaud, c’est une guerrière ».

    Si les personnes présentes dans la maison le dimanche au moment des faits ont entendu des coups de feu, aucun témoin direct ne s’est pour l’instant manifesté. Tentant de s’informer auprès de l’association de chasse du village, le maître de Loulie s’est heurté à des discours contradictoires : « Le vice-président a évoqué une dizaine de cas similaires à proximité, tandis que le président a démenti de façon agressive », témoigne-t-il.

    La Fondation 30 Millions d’Amis partie civile

    Le même jour, à Lunel dans l’Hérault, la chienne Belle a reçu 50 plombs de fusil, son maître suspectant lui aussi les chasseurs. « Il m’est arrivé de croiser un chasseur dont l’arme n’était pas déchargée de façon visible [une obligation en cas de rencontre avec des promeneurs, NDLR], un autre qui ne portait pas de gilet réfléchissant… Je ne les mets pas tous dans le même panier, mais il y a des brebis galeuses », se désole le maître de Loulie, qui a porté plainte auprès du commissariat de Vienne (38). La Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’est portée partie civile, demande l’interdiction de la chasse le dimanche, réclamée par 84 % des Français (sondage 30 Millions d’Amis /Ifop, 2019).

     

    26/09/2019 : Un chasseur vise un lièvre et tire sur une voiture en forêt de Senonches : 99 impacts de plombs

    Dimanche 22 septembre, un habitant du secteur de Longny-au-Perche a vu son véhicule criblé de plombs dans la forêt de Senonches (Eure-et-Loir). Accident ou acte volontaire ?

    Dimanche 22 septembre 2019, alors qu’il retournait à Paris où il travaille, un habitant du secteur de Longny-au-Perche (Orne) a eu une grosse frayeur. En début d’après-midi, lorsqu’il traverse la forêt de Senonches (Eure-et-Loir) en voiture, il aperçoit un panneau avec l’inscription « chasse en cours ». L’automobiliste aurait donc ralenti.

    Et pour cause :

    « Devant moi, à environ 50 mètres, j’ai vu des chasseurs traverser la route de droite à gauche avec leurs chiens. Arrivé à leur hauteur, il ne restait qu’un seul chasseur. Je l’ai croisé, il était à ma gauche lorsque je l’ai dépassé. J’ai ensuite entendu une détonation et des impacts dans le coffre. Je me suis arrêté, je suis sorti et j’ai regardé ma voiture. J’ai ensuite fait marche arrière à bord de mon véhicule ».

    Au niveau de l’endroit du tir, il n’y avait plus personne. « Il était déjà rentré dans la forêt ».

    L’automobiliste se rend immédiatement à la gendarmerie de Senonches pour déposer plainte pour violence avec usage d’une arme. Après un comptage effectué par les gendarmes, le véhicule est criblé de 99 impacts de plombs !

    « Il n’aurait pas vu la voiture »

    Les militaires ont enquêté et identifié le tireur, qui est le président d’une société de chasse du secteur. Ce dernier a été placé en garde à vue puis présenté au parquet de Chartres, mardi 24 septembre. Rémi Coutin, procureur de la République de Chartres, détaille :

    « Il a reconnu les faits mais prétend qu’il visait un lièvre qui sortait d’un fossé et qu’il n’aurait pas vu la voiture. Cela semble peu convaincant, des raisons portent à croire qu’il aurait pu tirer volontairement ».

    C’est d’autant plus surprenant que tirer en direction d’un axe de circulation est normalement interdit. Le chasseur était-il alcoolisé ? « Il n’y a rien de tel dans le dossier », assure le procureur.

    Audience en février 2020

    Selon l’automobiliste, « au vu des impacts groupés, c’était contre moi, c’est sûr. Je n’ai pas vu d’animaux ». Plus de peur que de mal, surtout que son épouse et son petit-fils de 3 ans étaient aussi dans la voiture.

    « J’ai déjà retrouvé des plombs perdus dans mon jardin. On voit les accidents de chasse dans les médias, mais je n’aurais imaginé que cela allait m’arriver. Heureusement, c’était des petits plombs ».

    Le chasseur est convoqué par le tribunal correctionnel de Chartres le 5 février 2020. En attendant l’audience, il est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de posséder ou de manipuler une arme à feu. Ses armes ont donc été saisies lors d’une perquisition et son permis de chasse lui a été retiré.

     

    26/09/2019 : Calvados. Plusieurs incidents depuis l’ouverture de la chasse

    Depuis l’ouverture de la chasse le 15 septembre 2019, huit incidents nécessitant l’intervention des gendarmes ont été signalés. La préfecture du Calvados rappelle les règles de sécurité.

    La chasse a ouvert le 15 septembre, dans le Calvados. Dans un communiqué, la préfecture note qu’il y a eu plusieurs incidents « dont huit ont nécessité l’intervention de la gendarmerie dans la même journée. » Parmi elles, une blessure par balle d’un rabatteur lors d’une battue aux chevreuils dans le secteur de Vire et un impact de balle sur un véhicule circulant sur la voie publique dans le cadre d’une chasse au sanglier. En 2018-2019, deux accidents (un grave et un léger) et huit incidents (quatre habitations, deux voitures et deux animaux domestiques) avaient été recensés. La préfecture, en lien avec la Fédération départementale des chasseurs, est la première des priorités. La période de chasse pour les 16 000 chasseurs se terminera le 29 février 2020.

    L’ensemble des réglementations liées aux conditions d’exercice de la chasse selon les espèces sont consultables sur le site de la préfecture.

     

    28/09/2019 : Drôme : un chasseur se tire une balle dans le pied

    Ce samedi après-midi, à Poyols, ce jeune homme marchait sur une piste quand il s'est tiré dans le pied.

    Il a pris l'expression au pied de la lettre ! Ce samedi après-midi vers 15 h, à Poyols (Drôme), un jeune chasseur, originaire de Chabeuil, âgé de 24 ans s'est tiré une balle dans le pied. 

    Il marchait sur une piste avec d'autres chasseurs quand l'accident s'est produit. Il a été évacué vers l'hôpital de Montélimar. Les tests d’alcoolémie et de stupéfiants sont négatifs.

     

    29/09/2019 : Orelle : un chasseur se casse la jambe, il est héliporté

    Samedi peu avant 16 heures, un chasseur de 77 ans a fait une chute dans des rochers alors qu’il s’adonnait à sa passion à Orelle.

    Victime d’une fracture à une jambe, il a été secouru par les CRS du poste de Modane, et transporté à l’hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne à bord de l’hélicoptère de la gendarmerie.

     

    29/09/2019 : Saint-Hilaire-le-Petit : le chasseur se trompe de munition

    Quand un chasseur se trompe de munition, cela peut être dangereux. En témoigne cet incident survenu samedi après-midi dans la campagne rémoise, sur le territoire de Saint-Hilaire-le-Petit. L’intéressé participe à une chasse au faisan dans les champs, à bonne distance (plus de 800 mètres) d’un lotissement. Il pense avoir chargé son arme avec des plombs, adaptés à ce gibier. « En réalité, raconte le maire, Jean-Pierre Grisouard, il avait une balle “brenneke”, faite pour la chasse au sanglier ! »

    Et la différence ? C’est que si les plombs sont inoffensifs pour ce qui se trouve à plus de 800 mètres, la munition pour sanglier, elle, peut parcourir un kilomètre sans problème, et tuer aussi bien le gibier qu’un homme ! Dans le cas présent, la balle une fois tirée vole, en effet, jusqu’à une fenêtre du lotissement, où elle défonce un carreau. Il y avait à ce moment-là quelqu’un dans le logement, mais fort heureusement pour lui, il ne se trouvait pas près de la fenêtre.

     

    On imagine le drame dans le cas contraire. « Ça a quand même suscité beaucoup d’émotion, et le tireur était catastrophé ; il s’est présenté de lui-même aux gendarmes venus sur place », commente le maire. « J’invite les chasseurs à redoubler d’attention dans ce qu’ils font ! » conclut l’élu.

     

    30/09/2019 : Accusé par des "gilets jaunes" de se promener avec un fusil, un chasseur se défend

    Il y a ce chasseur, la soixantaine bien tassée, carrure immense, qui doit s’expliquer sur l’arme retrouvée dans sa voiture, le 4 janvier 2019 à Bandol. Il est mis en cause par des "gilets jaunes" qui ont vu son fusil.

    « Vous avez été signalé comme étant porteur d’une arme. En perquisition, rien d’autre n’a été trouvé, mentionne la présidente du tribunal correctionnel. Mais les cinq cartouches, elles étaient où? » « Dans la poche », explique le Six-Fournais en secouant un pan de sa veste.

    Et pourquoi avait-il ce fusil de chasse avec lui? « Je revenais de la chasse, c’est au Broussan. Je chasse tous les jours, tous les matins et tous les après-midi. J’ai mon permis. Et encore aujourd’hui. Je ne peux pas arrêter », justifie-t-il.

    Et pourquoi être passé dans le centre-ville de Bandol? « Je devais remettre un sac de couchage à un "gilet jaune" ».

    Parfaitement déclaré et rangé dans un étui, le fusil avait le tort d’être allongé entre les fauteuils, dans l’habitacle. « Je n’arrive pas à le mettre dans le coffre, ça ne rentre pas, assure-t-il en maugréant. Alors… Il faut que je change de voiture. Il faut une Mercedes pour aller à la chasse? »

    Le ministère public demande 1.500 euros d’amende. Le retraité se défend seul, certain de son bon droit. Le tribunal le condamne à 500 euros d’amende, plus une confiscation des scellés.

    Il ouvre grand les yeux. « Et le fusil? » « Confisqué Monsieur. »

     

    01/10/2019 : Meute de “chiens de chasse maltraités” en Dordogne : l'association One Voice persiste, images à l'appui

    Après la diffusion de ses images-choc sur un élevage de chien de chasse maltraités dans le Terrassonnais et son dépôt de plainte, l'association One Voice dénonce l'absence de réaction de la préfecture et met de nouvelles images en ligne.

    Cette fois, c'est une dénonciation en règle pour l'association de défense animale One Voice.  Dans un long article intitulé Richard M. ou le cauchemar des chiens de chasse l'association revient sur l'élevage de chiens de chasse de Richard Mandral près de Thenon et dénonce "l'inaction" de la préfecture de Dordogne sur ce dossier. 

    A l'époque, le 3 septembre dernier, One Voice avait diffusé des images choquantes de chiens en mauvais état physique, et affirmait que sur ces images on pouvait voir des chiens mangeant les carcasses d'autres chiens.

    " Toujours autant de chiens, disséminés dans une foule d’enclos, de réduits, de niches bricolées, de véhicules à l’abandon..."

    Et pour appuyer ses propos, elle met en ligne deux nouvelles vidéo-choc qu'elle affirme avoir prises sur les lieux le 11 septembre dernier. De courts extraits dans lesquels on peut voir des chiens enchaînés, certains en mauvais état physique, et un homme nourrissant ces chiens en leur lançant de la viande.
    D'autres images montrent des brouettes pleines de nourriture avariée et pourrissante.
     
    Vers l'aire où sont stockées les réserves de nourriture, nous filmons des carcasses putréfiées, d'autres rongées par les asticots, des morceaux « frais » laissés à l'air libre couverts de mouches, et d'autres brouettes où macèrent des solides innommables dans une fange sanglante. Une odeur de mort.
    Association One Voice
     

    Dans un premier temps, début septembre, la Préfecture avait réagi en indiquant qu'elle avait connaissance de ce dossier et qu'elle avait déjà mandaté les services de la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Personnes) pour s'occuper du dossier.
    Selon elle, le propriétaire de cette meute avait fait l'objet d'une mise en demeure sous deux mois pour une mise aux normes (réduction du nombre de chiens à 45, meilleures conditions d'hébergement des animaux), mais rien qui justifie la fermeture de l'endroit ou le placement des animaux.

    Face à ces nouvelles demandes d'intervention, la Préfecture de Dordogne a réagi via un nouveau communiqué de presse dans lequel elle indique que ce dossier est toujours sous surveillance, et que le propriétaire a jusqu'au 15 décembre prochain pour se mettre en conformité.
    Courant octobre une visite de suivi est prévue, avec notamment des contrôles sur la nourriture. Et s'il s'avère que le propriétaire ne s'est pas conformé à la législation, des mesures pourront être prises. 

    Immobilisme ou soutien ?

    Insuffisant pour l'association qui invite Monsieur le Préfet à "chausser ses lunettes" et qui laisse planer le doute sur une éventuelle complaisance en posant la question "  s'agit-il d'immobilisme ou de soutien, face à ce chasseur ? "

     

    01/10/2019 : Doussard/Chevaline : ils braconnaient dans une réserve de pêche

    Vendredi 27 septembre, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), en mission de surveillance dans la Réserve nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges, ont contrôlé un véhicule circulant sur une piste forestière interdite à la circulation. Durant le contrôle, les agents constataient la présence de matériel de pêche.

    En effet, les deux individus présents dans le véhicule revenaient d’une partie de pêche dans le ruisseau de la Combe d’Ire, un secteur classé en réserve de pêche.

    Outre les infractions de circulation et de pêche en réserve, les inspecteurs de l’environnement ont également constaté que les deux personnes ne possédaient pas de permis valable sur le département haut-savoyard.

    Le contrôle du véhicule a permis de découvrir neuf truites, dont la majorité avait une taille inférieure à la maille autorisée (25 cm). Les deux contrevenants ont été auditionnés le lendemain afin de s’expliquer sur les faits relevés. Les faits concernent douze infractions de 3e classe (450 euros au plus) et 4e  classe (750 euros au plus).

     

    01/10/2019 : Tronchoy : un chasseur gravement blessé

    Un grave accident de chasse est survenu, hier après-midi, en forêt de Tronchoy, commune associée à Rolampont, dans le Sud haut-marnais. Un chasseur octogénaire, originaire de Rolampont, a été gravement touché par une balle perdue. Son pronostic vital était, hier soir, engagé.

     

    02/10/2019 : Quincampoix-Fleuzy : relaxé après l’accident de chasse mortel

    Lors d’une battue dans l’Oise, le prévenu avait tué un autre chasseur d’une balle dans la tête. Poursuivi pour homicide involontaire, sa responsabilité a été écartée.

    Gilles P. n'a pas touché un fusil de chasse depuis le 20 novembre 2016. Ce jour où, lors d'une battue aux sangliers à Quincampoix-Fleuzy (Oise), l'une de ses balles s'est logée dans la tête d'un autre chasseur âgé de 40 ans. Et l'a tué quasiment sur le coup.

    Mardi, face à un prévenu visiblement encore affecté par le drame, la présidente du tribunal correctionnel de Beauvais, devant lequel comparaissait Gilles P., se fend d'une question peu ordinaire. « Pensez-vous que l'on doit vous condamner aujourd'hui ? »

    Malgré ses sanglots et ses excuses à la famille, Gilles P. le répète, comme il l'a fait depuis le début de l'affaire : « J'ai respecté la règle ».

    La règle des chasseurs a-t-elle été respectée ?

    La justice lui a partiellement donné raison en relaxant cet homme de 69 ans, au bénéfice du doute. Ce doute, c'est donc cette « règle » des 30 degrés, qui interdit de tirer trop à gauche ou trop à droite, par mesure de sécurité pour les autres chasseurs pendant les battues.

    Une règle qui a rythmé la quasi-totalité des débats. Car si selon les experts, la balle a ricoché avant de blesser mortellement la victime, ces derniers ont aussi conclu que le prévenu n'avait pas respecté cet angle de tir. Et donc manqué de prudence.

    Une distance retenue jugée imprécise

    Pour convaincre de sa bonne foi, son avocat, Me Delahousse, a soulevé les « insuffisances » de l'expertise. Et notamment sur un point crucial : un schéma dessiné par le prévenu en garde à vue qui établit sa distance (11,73 m) avec le sanglier au moment de tirer, sur lequel les experts se sont basés pour définir la faute.

    « Aucune pièce de la gendarmerie ne permet de valider cette distance », appuie-t-il. Pour la cour, si ce schéma « a servi de fondement » pour établir que l'angle n'avait pas été respecté, « il n'est pas suffisant pour fonder la responsabilité pénale ».

     

    02/10/2019 : Chat blessé par balle : la propriétaire s’indigne

    Marylène a l’habitude que ses sept chats partent en vadrouille autour de sa maison, située dans un hameau à Laumesfeld, près de Thionville. Mais samedi 28 septembre, elle a vu revenir sa chatte Nina dans un sale état, visiblement blessée.

    « J’ai vu qu’elle ne pouvait plus poser la patte, sa queue pendait », se souvient Marylène. Elle a emmené son animal, âgé de 5 ans, chez le vétérinaire à Thionville. L’imagerie montre que sa chair est criblée d’éclats métalliques. Le chat, sonné, est sous traitement. « Elle a aussi une vertèbre cassée », renchérit la maîtresse. Le rapport du véto atteste que les éléments visibles à la radio sont « compatibles avec une plaie par balle ».

    Plainte contre X

    Marylène Lavall a déposé plainte contre X à la gendarmerie de Rettel dès lundi pour atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique. Selon elle, une rapide enquête de voisinage a été menée.

    Et de son côté, cette habitante âgée de 50 ans fait savoir sa colère. Elle a installé un panneau devant sa maison sur lequel elle prévient les passants : « Un excité de la gâchette tire sur les chats. » « Il y a plusieurs chasseurs dans le village », relève Marylène. Elle ignore qui a pu s’en prendre à son animal qu’elle a recueilli chez elle à Laumesfeld, il y a 5 ans. « Il y a énormément de chats qui disparaissent ces dernières années. Le mien a peut-être eu de la chance… », constate-t-elle.

     

    03/10/2019 : Hérault : un cheval aurait été abattu lors d'un accident de chasse à Montarnaud

    Ce mercredi 2 octobre au matin, un cheval âgé de 7 ans, a été retrouvé mort dans un champ du Domaine Fleurière après une battue qui s'était tenue à Montarnaud. Le cheval pourrait avoir été victime d'un accident de chasse.

    "Freedom Bob Dandy", âgé de 7 ans, a été retrouvé gisant dans une mare de sang. "C'était comme une scène de crime, il y avait du sang partout... Je l'ai retrouvé un bon moment après la fin de la battue, vers 12 h 30. J'ai trouvé bizarre que ce cheval soit couché dans le champ. Je me suis dit que ce n'était pas normal, mais je n'aurais jamais imaginé une chose pareille", se désole Christiane Boudet, propriétaire du Domaine Fleurière à Montarnaud. La responsable de l'élevage a aussitôt établi un lien probable avec une battue survenue le matin même dans la commune.

    La balle doit être extraite

    Mercredi 2 octobre, le vétérinaire, rapidement sur place n'est pas parvenu à extraire la balle. L'animal doit être transporté ce jeudi 3 octobre dans la journée par un équarrisseur, le vétérinaire pourra alors récupérer le projectile pour l'enquête. 

    Une enquête ouverte

    Ce jeudi 3 octobre, le lieutenant Cyril Gauthier, commandant de la brigade de Saint-Georges-d'Orques, confirmait qu'une enquête est ouverte. Elle devrait permettre de déterminer les circonstances précises de la mort de l'animal.

    "Les gendarmes sont venus constater en début d'après-midi avec le président de la chasse et les chasseurs qui étaient là...", rapporte Christiane Boudet. L'animal, "dans la force de l'âge" était " dans un "pré avec ses copains. Le chemin au bord du champ, qui traverse la propriété, c'est le chemin de Saint-Jaques-de-Compostelle où il y a constamment des gens qui passent...", souligne encore Christiane Boudet.

     

    03/10/2019 : Soupçonnés d'avoir braconné de nuit... mais un peu trop amateurs aux yeux du tribunal correctionnel d'Orléans

    L'amateurisme des deux compères, suspectés d'avoir voulu chasser de nuit à bord d'une Twingo, a convaincu le tribunal correctionnel d'Orléans de les relaxer (d'une partie) des chefs d'accusation. 

    L'affaire qui conduit deux hommes, issus de la communauté des gens du voyage, à comparaître ce mercredi 2 octobre devant le tribunal correctionnel d’Orléans, aurait difficilement convaincu Maurice Genevoix d’ajouter un chapitre supplémentaire au roman qu’il a consacré à Raboliot. Tant il est vrai que les prévenus s’apparentent davantage à des bras cassés qu’à des braconniers d’envergure...

    Deux coups de feu

    Dans cette histoire, ni puissant 4x4, ni projecteur destiné à immobiliser le gibier dans un jet de lumière aveuglante. C’est au volant d’une modeste Twingo – dont on peine à imaginer qu’elle eut pu, le cas échéant, abriter le cadavre fumant d’un sanglier fraîchement abattu – que François, 37 ans, et Abraham, 58 ans, se sont rendus, le 23 septembre au soir, dans un petit chemin de Sologne, à Ligny-le-Ribault.

    Cette nuit-là, l’office national de la chasse et de la faune sauvage (Oncfs) veillait au grain. Cependant, les constatations effectuées par les agents sont sujettes à discussion, comme le relève à l’audience Me Mallein, avocat de l’un des prévenus.

    "Ce n’est pas Dallas, ce n’est pas Kennedy, mais ce soir-là, il y avait plusieurs tireurs !"

    Car les agents assermentés se trouvaient à 700 mètres du véhicule Twingo lorsqu’ils ont entendu deux coups de feu, dont ils ont naturellement attribué l’origine aux deux prévenus. Problème. Au même moment, non loin de là, armé d’un fusil, un lieutenant de louveterie était occupé à circonscrire la population des sangliers.

    Comme le souligne avec malice Me Mallein, "ce n’est pas Dallas, ce n’est pas Kennedy, mais ce soir-là, il y avait plusieurs tireurs !" 

    Ils tentent de prendre la fuite en Twingo... et perdent le contrôle du véhicule dans un virage !

    Au demeurant, de l’aveu même de l’Oncfs, "seule la présence de l’arme (retrouvée démontée dans le coffre de la voiture ndlr) matérialise la commission de l’infraction".

    "C’est une reconstitution juridique !", s’insurge le conseil de la défense. D’autant qu’aucune munition n’a été découverte dans le véhicule. Un véhicule à bord duquel les deux hommes ont tenté de prendre la fuite, avant d’en perdre le contrôle dans un virage, à l’entrée de Ligny-le-Ribault.

    Cet accident, qui aurait pu coûter la vie aux deux occupants, illustre à lui seul l’amateurisme de ces braconniers supposés. Le tribunal ne s’y trompe pas, qui relaxe les deux hommes de l’infraction de "chasse non autorisée, en réunion, de nuit, avec usage d’un véhicule et d’une arme".

    François et Abraham sont toutefois condamnés pour avoir transporté un fusil et pris la fuite à l’arrivée des agents. Des peines de six mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende pour l’un, et de trois mois avec sursis et 300 euros d’amende pour l’autre, complètent une mesure d’interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.

     

    03/10/2019 : Chatte : un jeune chasseur se tire accidentellement dans le pied

    Un adolescent de 17 ans, qui chassait en compagnie de son père, s’est accidentellement tiré dans le pied avec son fusil ce jeudi 3 octobre vers 15 heures au lieu-dit "Fond-Pinet" sur la commune de Chatte.

    Il semblerait que l'adolescent ait glissé en descendant une douve et que le coup de feu soit parti tout seul en lui arrachant deux orteils.

    Secouru par les sapeurs-pompiers, il a été transporté au CHU Grenoble-Alpes.

     

    03/10/2019 : Un chasseur héliporté après avoir chuté d’un rocher

    Jeudi 3 octobre après-midi, vers 14 h 45, un septuagénaire, déséquilibré par le recul de son fusil alors qu’il était à la chasse au sanglier, a fait une chute d’un rocher d’environ deux à trois mètres au quartier du Chabrier, à Saint-Barthélemy-le-Plain.

    La configuration du terrain, difficile d’accès, a nécessité l’intervention d’une dizaine de pompiers du centre de secours de Tournon-sur-Rhône, sous le commandement du capitaine Fillon, du centre de Saint-Péray.

    Le renfort de l’hélicoptère du Dragon 69 de la protection civile a été nécessaire pour sortir la victime de 75 ans de sa fâcheuse position. Blessé au thorax et aux jambes, il a été héliporté au centre hospitalier d’Ardèche Nord pour des examens.

     

    06/10/2019 : Le sanglier rentre dans la maison suivi par trois chasseurs

    Un sanglier s’est réfugié dans le hall d’une habitation, ce samedi à La Malate, suivi par une meute de chiens. Les chasseurs ont tenté de l’abattre selon les témoins de la scène. Les gendarmes sont finalement intervenus pour déloger l’animal sauvage.

     

    La consternation. C’est le sentiment qui prédomine chez Cédric Toussaint. L’homme s’est retrouvé face à une situation particulièrement désagréable, ce samedi, dans son hall d’entrée situé à la Malate.

    « Je rentrais chez moi ce aux alentours de 10 h 30. » En quelques secondes, il a entendu du bruit, des aboiements. Le temps pour lui de se retourner et de voir l’imposant animal se diriger droit sur lui. « J'ai ouvert la porte de ma voisine, sans la prévenir ! » Le sanglier et la meute de chiens se sont engouffrés dans le hall, suivi de près par un groupe de trois chasseurs.

    L'homme appelle les gendarmes

    « Je suis très choqué de ce qui s’est passé », insiste Cédric. Dans l’entrée de cette petite copropriété, la terre, les pots de fleurs renversés et le sang témoignent encore de cette violente scène qui s’est déroulée durant la matinée. « Le sanglier hurlait, il était complètement apeuré ! Derrière, les trois chasseurs ont suivi l’animal pour tenter d’en découdre. « Ils m’expliquaient qu’ils voulaient le tuer, ils étaient avec leurs fusils ».

    Devant cette situation à peine croyable, Cédric a fini par agir. « Ils ont dégradé les fleurs, les arbustes ! Je leur ai fait remarquer, et l’un d’eux m’a dit "Si vous en êtes à 20 € je vous les donne"» Un comportement inacceptable, qu’il a choisi de dénoncer aux forces de l’ordre. « Je me suis mis en colère en leur interdisant d’abattre cet animal. J’ai décidé d'appeler les gendarmes. » En le voyant se saisir de son téléphone, les trois chasseurs ont décampé sur le champ.

    Une autorisation impérative

    Les agents sont arrivés sur les lieux et sont parvenus à déloger l’animal, dans le calme.  Ils ont utilisé un taser. Le bruit a fait fuir l'animal qui est sorti du logement.  Selon le témoin, les chasseurs attendaient non loin de là pour abattre la bête.

    Cédric Toussaint ne souhaite pas en rester là face au comportement des trois hommes qui ont pris la fuite. « Nous avons pu rentrer en contact avec le président de la société de chasse de Montfaucon. Il est venu nous voir pour constater les dégâts. »

    Concernant le cadre réglementaire, ces chasseurs étaient largement hors des clous. « On ne peut pas chasser à moins de 150 m d’une habitation. Pour récupérer une bête blessée ou des chiens, il faut l’autorisation du propriétaire », comme le rappelle Jean-Maurice Boillon, président de la fédération de chasse du Doubs.

     

    05/10/2019 : Un pêcheur professionnel condamné pour avoir pris un saumon en Loire

    L'homme de Divatte-sur-Loire était convoqué devant le tribunal correctionnel de Nantes. Il a écopé d'une amende. Ce n'était pas la première fois.

    Un pêcheur professionnel de Divatte-sur-Loire a été condamné à payer une amende de 800 € au Trésor public, après la découverte le 21 décembre dernier d’un saumon atlantique dissimulé sur son bateau, alors qu’il est interdit de pêcher cette espèce protégée. Il devra aussi verser 3 900 € de dommages et intérêts et de frais de justice aux associations de protection de la nature qui s’étaient constituées parties civiles.

    Près de 6 kg

    Un beau morceau. Le saumon pêché était de « grande taille ». Il pesait 5,9 kg. Il avait été pris « au filet » par le prévenu alors qu’il était « mort » : l’homme de 47 ans l’avait gardé « pour les fêtes » de fin d’année qui arrivaient. Placé sous scellés pendant l’enquête, il ne lui avait pas été restitué.

    « Les saumons se reproduisent toujours dans la même rivière, ils sont donc inféodés à un fleuve… Leur taille peut aller jusqu’à un mètre : ils peuvent passer plusieurs hivers en mer et remontent 800 km pour frayer », a expliqué un représentant d’une association de protection de l’environnement qui s’était porté partie civile (l’Association nationale pour la protection des eaux et des rivières, truites, ombres, saumons, le Club mouche saumon Allier et l’Association départementale des pêcheurs de Loire-Atlantique et Bretagne Vivante).

    Jusqu’à 300 euros le kilo

    « Les bonnes années, on avait 1 000 à 1 200 géniteurs sur les frayères – ce qui est relativement peu pour un fleuve comme la Loire », a-t-il ajouté. « Les mauvaises années, c’était plutôt 300 à 400. C’est pourquoi aujourd’hui il est interdit de pêcher le saumon en Loire : dans notre bassin-versant, il est en mode survie. »

    Les braconniers n’y sont pas étrangers : alors que l’animal se revend normalement « 30 € le kilo », le saumon sauvage peut s’écouler « 200 à 300 € le kilo » quand c’est « sous le manteau ». « Si le fleuve était un peu plus propre, il y en aurait peut-être davantage de saumons, mais ça, ils ne le disent pas », a maugréé le pêcheur de Divatte-sur-Loire.

    Problème, l’homme a déjà trois condamnations au casier : il avait déjà écopé d’amendes pour avoir pêché des espèces protégées. « Je suis connu, je ne vais pas vous mentir », a soufflé le pêcheur en Loire, qui a commencé à travailler à 12 ans avec son père. « Ils me prennent, ils me prennent… Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? », a-t-il dit à la présidente.

    Les pêcheurs de civelles aussi dans le collimateur

    Ce père de quatre enfants, âgés de 7 à 13 ans, n’était pas le seul à être jugé : six autres pêcheurs « amateurs » ou professionnels ont été condamnés à des amendes allant de 600 € avec sursis à 800 € ferme pour avoir pêché des civelles sur Nantes, Le Pellerin, Cordemais ou encore Saint-Mars-du-Désert. La justice nantaise organise en effet deux fois par an des audiences spéciales consacrées au braconnage de ces alevins d’anguilles, surnommés « l’or blanc ».

    « On fait face à un effondrement des stocks, dû aux centrales électriques mais aussi à l’intensité du braconnage : les civelles se revendent jusqu’à 4 000 € le kilo, soit plus que les stupéfiants », a rappelé la procureure de la République. « Aujourd’hui, les braconniers ont même mis en place des pots communs pour payer les amendes. »

     

    06/10/2019 : Looberghe: un quinquagénaire blessé dans un accident de chasse

    Un chasseur a été blessé à l’abdomen par des plombs, alors qu’il chassait le canard sur un terrain lui appartenant, à Looberghe, ce dimanche, vers 9 h 30.

    Le chasseur, âgé de 55 ans, se trouvait sur un terrain privé lui appartenant, rue du Loodick Veld à Looberghe. Ce dimanche matin, il y chassait le canard sur une parcelle boisée à l’écart du village de Looberghe.

    Selon les premiers éléments recueillis sur place, le quinquagénaire aurait confié son fusil à son fils qui l’accompagnait, le temps d’aller récupérer le canard qu’il venait de toucher. L’arme était encore chargée et le coup serait parti accidentellement.

    Le chasseur a été touché par des plombs au niveau de l’abdomen. Il est resté conscient. Pris en charge par le SMUR et les sapeurs-pompiers, ses jours ne semblaient pas en danger. Il a été conduit au centre hospitalier de Dunkerque.

    Une enquête est ouverte

    La brigade de gendarmerie de Bourbourg, assistée par la brigade de recherches de la compagnie de Dunkerque, a ouvert une enquête pour retracer plus précisément le déroulement et les conditions de cet accident.

     

    06/10/2019 : Un jeune cheval tué lors d’une battue de chasse

    Atteint par une balle de fusil de chasse, Freedom bob dandy, un jeune cheval de 7 ans, a perdu la vie alors qu’il passait « tranquillement » dans son champ à Montarnaud (Hérault). L’équidé a été retrouvé par sa propriétaire, Christiane, dans une mare de sang.

    « Un poumon éclaté, plusieurs côtes cassées ». Une seule balle aura suffi à condamner le pauvre animal. Mercredi 2 octobre dernier, Freedom bob dandy, un jeune cheval de 7 ans, traverse tranquillement son champ à Montarnaud (Hérault) quand il est atteint par un tir d’arme à feu, comme le rapporte la Fondation 30 Millions d’Amis.

    Découvert quelques instants après par sa propriétaire, le cheval gît dans une mare de sang. Un poumon éclaté, des côtes cassées, il n’aura pas fallu longtemps à Christiane, la propriétaire de l’équidé, pour comprendre l’horreur de la situation. « Elle est dévastée, confie à 30millionsdamis.fr Maguelonne, une amie proche. Elle a d’abord vu qu’il était couché, et elle s’en est étonnée car il y avait beaucoup de vent. Avant de s’approcher, et de prendre conscience de l’horreur ».

    L’hypothèse de l’accident remise en doute

    À la mort douloureuse de son animal, se rajoutent les circonstances tragiques du décès. Avertie plus tôt d’une battue aux sangliers organisée le matin même, la propriétaire de l’animal fait rapidement le lien : son cheval a été tué dans le cadre de la battue. Mais était-ce volontaire ou non ? Car des premières constatations du vétérinaire, il ressort que le tir « était proche », rendant impossible à l’auteur des faits d’ignorer « les conséquences de son geste ».

    De son côté, le président de la société de chasse de Montarnaud, qui organisait la battue, parle d'un regrettable accident de chasse, « un tir sur un sanglier qui aurait ricoché », rapporte nos confrères de France Bleu.

    Alors acte volontaire ou accident ? Pour faire toute la lumière sur cette histoire, la propriétaire de l’animal a déposé une plainte. À ses côtés, la Fondation 30 Millions d’Amis se porte partie civile.

     

    06/10/2019 : Carcassonne : Elle porte plainte contre son voisin qui a tiré sur son chat et l’a tué

    Un homme va être jugé à Carcassonne pour avoir sciemment tué d’un coup de fusil le chat de sa voisine. Cette dernière a en effet porté plainte.

    Il considère qu’il faut éliminer les chats parce qu’ils mangent les lapins. C’est du moins l’explication qu’a donnée un habitant de Saint-Papoul, près de Carcassonne, d’abord à sa voisine dont il est soupçonné d’avoir tué le chat ? puis aux gendarmes, rapporte L'Indépendant.

    Les faits se sont produits le lundi 30 septembre, en début de soirée. La propriétaire du chat, nommé Babi, entend soudain une détonation juste sous ses fenêtres. Elle voit ensuite son voisin démarrer en trombe. Elle sort et retrouve Babi, « la tête explosée », qui ne survivra pas. Sandrine se précipite chez son voisin qui, selon elle, assume son geste. Elle décide de ne pas en rester là et porte plainte contre lui.

    Le voisin a choisi la procédure du « plaider-coupable ». Il est convoqué le 3 février 2020 devant le procureur de la République de Carcassonne. De son côté, Sandrine a lancé une pétition en ligne, intitulée « justice pour Babi ».

     

    06/10/2019 : Accident de chasse : un jeune homme blessé en Haute-Saône

    Un homme d’une vingtaine d’années a été transporté à l’hôpital de Vesoul après un accident de chasse, dimanche après-midi, vers 13 h 30 à Fontenois-lès-Montbozon. Le jeune homme participait à une battue lorsqu’il a vraisemblablement fait une erreur de manipulation de son arme, un fusil de calibre 12, se blessant au mollet. Il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers de Montbozon. Les gendarmes de Rioz se sont également rendus sur place pour constater l’accident.

     

    07/10/2019 : Charente : criblé de plombs, l’aigle pêcheur est décédé

    Recueilli par le Centre de sauvegarde de la faune sauvage, à Torsac, cet animal protégé n’a pas survécu à ses blessures

    L’accueil d’oiseaux migrateurs et emblématiques se poursuit au Centre de sauvegarde de la faune sauvage de Torsac, géré par l’association Charente Nature. Après les bondrées apivores, les faucons hobereaux, le circaète Jean-le-Blanc et autres oedicnèmes criards, c’est un balbuzard pêcheur qui a été accueilli en ce début d’automne.

    Le balbuzard est un oiseau qui se nourrit exclusivement de poissons qu’il capture à la surface de l’eau. Il possède une technique de pêche inégalée : il repère sa cible en la survolant d’une hauteur de 10 à 20 mètres ou en pratiquant le vol stationnaire. Il plonge alors, tête la première, ailes repliées et serres en avant, immerge uniquement les pattes et ressort avec sa proie qu’il transporte jusqu’à son nid ou sur un perchoir où il la dévore.

    Malheureusement, cet individu a été victime d’un tir de plombs, confirmé par une radio. L’animal est mort des suites de ses blessures quelques jours après son arrivée.

    "Ce genre de comportement aberrant continue d’exister de nos jours et c’est vraiment regrettable", précise le Centre de sauvegarde. Pour rappel, la destruction volontaire d’espèces protégées est un délit punissable d’une peine de deux ans de prison et de 150000 € d’amende. L’administration en charge de la police de l’environnement a été informée et Charente Nature se réserve le droit de porter plainte.

    Pour toute personne trouvant un animal blessé d’une espèce protégée, ou souhaitant aider le Centre de sauvegarde : 05.45 24.81.39. Courriel : crsfs.torsac@orange.fr

     

    08/10/2019 : Un mort dans un différend chasseur-riverain en fin d'après-midi à la Fare-les-Oliviers

    En fin d'après-midi, un jeune chasseur miramasséen est décédé des suites de ses blessures après avoir reçu un coup de fusil dans les jambes, à la Fare-les-Oliviers (Bouches-du-Rhône). Si les circonstances de ce drame ne sont pas encore clairement établies, un différend aurait opposé ce Miramasséen a un riverain. Il semblerait que le jeune homme chassait trop près des habitations.

    Une rixe s'en est suivie qui, dans la confusion, a abouti à ce drame. À cette heure-ci, la scène s'étant déroulée sans témoin, on ne sait pas si le coup de feu était intentionnel ou accidentel. Une personne est actuellement en garde à vue.

     

    09/10/2019 : Nouvelle saisie de chardonnerets élégants à Port-Saint-Louis-du-Rhône

    Le 2 octobre dernier, les inspecteurs de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont saisi à Port-Saint-Louis-du-Rhône 14 oiseaux d'une espèce protégée, le chardonneret élégant. La brigade de gendarmerie a interpellé un individu.

    C'est la présence de cages-pièges dans un jardin privé qui a intrigué les agents de l'ONCFS. Ces cages appelées "trébuchets" sont utilisées pour capturer des passereaux sauvages. L'une d'elles contenait un chardonneret élégant (Carduelis carduelis) qui servait d’appelant pour attirer des spécimens sauvages. Lors de la perquisition, 14 chardonnerets élégants, trois pièges, et 11 cages individuelles ont été découverts. 

    L’occupant des lieux a été immédiatement interpellé et sera jugé prochainement au tribunal de grande instance de Tarascon. Quant aux oiseaux, ils feront l’objet d’un contrôle de leur état de santé par un centre de soins habilité avant d'être relâchés.

    Le trafic des espèces animales protégées, quatrième trafic après celui des stupéfiants

    En France, l'espèce du chardonneret élégant est en déclin avec une disparition de moitié ces dernières années (-44%). Bien qu'il soit une espèce protégée, cet oiseau est la cible d’un trafic persistant en raison de la beauté de son plumage et de son chant mélodieux. L'espèce pourrait d'ailleurs intégrer la liste rouge des espèces menacées établie par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). 

    La capture, la vente et l’achat sont passibles de trois ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende. Le trafic des espèces animales protégées est le quatrième trafic après celui des stupéfiants, des armes à feu et le trafic d'êtres humains.

     

    10/10/2019 : Pyrénées-Atlantiques : un chasseur se tue en tombant d'une palombière à Géronce

    Un chasseur de 65 ans a fait une chute mortelle ce mardi. Il est tombé de 20 mètres depuis sa palombière dans le bois de Josbaig, à Géronce. Il était seul pour faire des travaux d'élagage. Il vivait à Moumour.

    C'est la famille du chasseur qui s'est inquiétée de ne pas le voir revenir de la palombière ce mardi. Il était allé seul dans sa cabane pour faire des travaux d'entretien. Les secours l'on retrouvé mort dans des broussailles. Cet homme chasse la palombe depuis toujours. Il chassait et entretenait seul cette cabane. 

    Selon les constatations de la gendarmerie, il a fait une chute de 20 mètres alors qu'il était en train de couper des branches autour de sa palombière dans le bois de Josbaig. Elle est située dans une parcelle communale qui appartient à Moumour, mais sur le sol de Géronce. Pour confirmer l'accident de chasse, les militaires du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) sont montés dans la cabane pour constater qu'il n'y avait aucune trace de lutte. Ce chasseur avait 65 ans.  Il vivait à Moumour près d'Oloron.

    Il était à la retraite depuis quelques mois seulement. Il était cuisinier de métier. Cet homme était très impliqué dans la vie associative de Moumour. Il vivait avec sa sœur dans le village. Il est d'une famille très ancienne et très appréciée du village.

     

    10/10/2019 : Près de Lamballe, des poules tuées par des chiens de chasse incontrôlables

    Fin septembre, des chiens de chasse ont dévoré plusieurs poules dans une propriété privée, à Hénon, près de Lamballe. Leur propriétaire témoigne.

    Il ne reste plus grand chose des poules d’ornement du château de La Ville Chaperon, à Hénon, près de Lamballe. Un coq et une poule déchiquetés, une autre poule disparue, le tout par des chiens de chasse hors de contrôle.

    Ce n’est pas la première fois que des chiens de chasse font irruption sur le terrain du château de La Ville Chaperon. L’incident s’est déjà produit à plusieurs reprises l’année dernière. Mais, cette fois-ci, cela n’est pas resté sans conséquences. Des poules, laissées en liberté durant la journée, en ont payé le prix fort.

    « Mon coq dans la gueule »

    C’est dans la matinée du jeudi 19 septembre que les problèmes commencent. « J’ai entendu des aboiements et j’ai vu passer trois chiens de chasse sur le terrain ». Jos Van de Ven raconte les avoir suivis dans le bois de la propriété où les poules se promènent. « C’est là que j’ai vu un des chiens avec mon coq dans la gueule. Je les ai chassés, ils sont partis. Mais quand je suis ressorti du bois, j’ai vu un autre chien avec une poule. Il l’a laissée tomber quand j’ai couru vers lui. » Trois ou quatre chiens incontrôlables et impossibles à rattraper se retrouvent ainsi à courir dans l’enceinte de la propriété.

    Le chasseur dédommage

    Le Hénonnais tente alors de retrouver les chasseurs pour qu’ils rappellent leurs chiens. En vain. Puis il entend sonner une trompe de chasse. Il tombe alors sur le propriétaire en train de chercher ses bêtes. Ce dernier, atterré par l’événement, explique que c’est la première fois que cela lui arrive et accepte de dédommager Jos Van de Ven pour la perte de ses volailles d’agrément, des races rares : deux sont mortes, une troisième n’a pas reparu depuis.

    Les choses auraient pu en rester là. Mais dimanche, en fin de matinée, des aboiements tout proches alertent de nouveau le riverain qui constate qu’un autre chien s’est à son tour introduit au sein de la propriété privée. Heureusement, les poules restantes sont encore dans le poulailler et c’est à une belette que s’en prend le canidé, qui s’enfuit à l’approche de l’homme. Cette fois, impossible de trouver le propriétaire, bien que Jos Van de Ven l’entende crier pour rappeler son chien.

    Sentiment d’insécurité

    Pas de nouveaux dégâts, donc, mais pour le Hénonnais, deux fois en une semaine, cela fait beaucoup. « À ce rythme-là, j’aurai perdu toutes mes poules avant la fin de l’automne », s’inquiète-t-il. Mais ce n’est pas le pire. « J’ai vu à quel point ces chiens étaient incontrôlables durant une partie de chasse. Mon petit-fils vient pendant les vacances et joue dans les bois. Il a 4 ans. Je ne veux pas qu’il puisse se faire bousculer ou même attaquer. Ou pire : qu’il reçoive une balle perdue ! » Sans compter que le gîte du château accueille aussi régulièrement des familles avec enfants…

    « Je veux bien comprendre que cela arrive une fois et être conciliant, mais si ça devient récurrent, je n’hésiterai pas à me rapprocher des autorités. C’est un terrain privé ici, la chasse y est interdite : on doit pouvoir se sentir en sécurité chez soi. »

     

    10/10/2019 : Seine-et-Marne. Saint-Ouen-sur-Morin : un chaton retrouvé avec deux balles dans la tête

    On lui a tiré dans la tête alors qu'il n'avait que trois mois... Il est pourtant un très joli et gentil petit chat et il a tout de même eu la chance d'être recueilli et sauvé.

    L’histoire semble incroyable… Oui, quelqu’un a bien tiré deux balles dans la tête d’un adorable petit chaton qui n’avait pas encore trois mois, mais qui était déjà très habitué aux humains et même très câlin… Laure Nivaggioli, de Saint-Ouen-sur-Morin, l’a sauvé. Elle raconte : « Des amis m’ont appelée pour prendre en charge un chaton, vendredi 13 septembre dernier au soir. Ils l’avaient trouvé dans une ferme à 5 minutes de chez nous, juste à côté de Rebais. À son arrivée vers 20 h 30, le chaton avait un œil très abîmé et une plaie sur la joue. Il puait l’infection et son œil se détériorait rapidement. J’ai donc décidé au retour de mon mari de courir aux urgences vétérinaires situées à 30 km de la maison, à Meaux. La vétérinaire a examiné le chaton et a constaté qu’il avait un peu de fièvre, que son œil avait été très certainement perforé, qu’il ne voyait certainement plus de cet œil, mais qu’ils allaient essayer de le sauver et décide de le garder pour la nuit. »

    Un œil perdu et la mâchoire fracturée

    La famille Nivaggioli possède déjà un chien, quatre chats, trois chevaux et quatre poules, quasiment tous issus de sauvetage. Qu’importe, un cinquième chat sera le bienvenu. Tout sera fait pour sauver Patchi ? il a tout de suite été nommé ainsi ? et la famille ne ménage pas non plus les frais vétérinaires pour le sauver. De rendez-vous en rendez-vous, Laure Nivaggioli découvre l’ampleur des dégâts. C’est ainsi que lors d’une rencontre avec l’ophtalmologue vétérinaire « il nous a appris que le chaton d’à peine trois mois avait deux balles dans la tête mise en évidence par la radio. La première balle lui a perforé l’œil et la deuxième lui a fracturé la mâchoire. Le vétérinaire a estimé la tentative de meurtre à environ deux semaines auparavant ce qui explique son état de maigreur extrême. Il faut donc opérer le chaton et lui faire une énucléation, son œil étant définitivement endommagé. Il nous conseille d’attendre le mardi suivant pour l’opération histoire que les antibiotiques agissent et éviter la septicémie. »

    Les opérations se succèdent donc. Les fils de son énucléation lui ont été retirés mardi matin. Il en reste encore une ou deux opérations à réaliser, mais Patchi se remet doucement et n’a rien perdu de sa joie de vivre. Il s’entend très bien avec tout le monde et notamment avec les trois enfants de la maison. « On voit que c’est un chaton qui vient d’une famille, un chaton d’intérieur. Il était déjà propre et très câlin », constate celle qui est bien décidée à « lui offrir une belle vie ».

    Qui a bien pu faire ça ?

    Mais la famille reste inquiète… « Tous les chats qui disparaissent… Cela peut-être un choc avec un véhicule sur la route, un renard, mais c’est peut-être aussi quelqu’un qui leur tire dessus… S’il avait été tué, personne n’aurait jamais rien su de ce qu’il lui était arrivé… Je trouve bizarre aussi que personne ne l’ait recherché alors qu’il était manifestement habitué à vivre avec une famille… »

    L’inquiétude est bien naturelle parce qu’on peut se demander ce qui peut bien se passer dans la tête de quelqu’un qui tire deux balles, apparemment de carabine à air comprimé, dans la tête d’un animal de compagnie…

     

    11/10/2019 : Un chien euthanasié après avoir reçu un tir de fusil par un chasseur !

    Touché par une quarantaine de plombs, le chien ne pouvait plus être sauvé. Le vétérinaire n’a eu d’autre choix que de l’euthanasier. Sa propriétaire a déposé une plainte au commissariat de Lille le lendemain des faits.

    Habitant Lille, Camille Vasseur avait rendu visite à sa mère Pascale Magniez à Fiennes (62) ce dimanche 6 octobre en compagnie de ses 2 chiennes Lexa et Prisca. Comme à son habitude, elle les avait laissées jouer dehors dans le village, comme le rapporte NordLittoral.

    En sortant les rappeler, elle n’a trouvé que Lexa. Prisca, 10 mois, n’est pas réapparue. En revanche, un chasseur s’est approché d’elle, affichant une posture agressive et ayant vraisemblablement bu, d’après ses dires. L’homme lui a dit que les chiens avaient tué des poules et « qu’on allait leur régler leur compte ». C’est là qu’elle a entendu une détonation et les cris de Prisca.

    Camille Vasseur et son frère se sont précipités vers l’endroit d’où provenaient ces bruits et ont découvert Prisca baignant dans son sang. Ils l’ont emmenée sans perdre de temps chez un vétérinaire à Wimereux. Ce dernier n’a pu que constater les dégâts : l’animal a reçu « plus de 40 plombs, et plusieurs organes internes » ont été atteints. Il n’y avait plus rien à faire pour la jeune chienne, qui a été euthanasiée.

    Revenue à Lille le lendemain lundi, Camille Vasseur s’est rendue au commissariat local pour déposer une plainte, transmise par la suite à la gendarmerie de Guînes.

    Contacté par NordLittoral, Franck Marcque de l’Association des chasseurs de Fiennes a assuré que le tireur ne faisait pas partie de son organisation et que si cela avait été le cas, il aurait été sanctionné.

     

    11/10/2019 : À Sablé-sur-Sarthe, la mairie a engagé un chasseur pour tuer les (trop) nombreux pigeons

    Plus de 21 000 personnes ont signé une pétition demandant d’arrêter le "massacre" des volatiles.

    Sablé-sur-Sarthe n’en peut plus. Dans cette petite commune de 12 000 habitants, pas moins de 3 000 pigeons sont recensés. Ou plutôt "étaient" recensés. Car à la fin de la journée, ce vendredi, les effectifs de ces volatiles envahissants devraient être réduits d’environ 500 unités. Depuis lundi dernier et jusqu’à ce vendredi, un chasseur, engagé par la mairie, est en effet à l’œuvre. Sa mission : supprimer un oiseau sur six.

    La Ville a déboursé 5 600 euros pour s’offrir les services du chasseur, rapporte France Bleu Sarthe. Selon le maire de la commune, les tirs de régulation opérés cette semaine vont venir compléter les "dispositifs qui existent", comme le pigeonnier régulateur déjà installé, qui évite les éclosions des œufs que les volatiles pondent dedans.

    Technique "légale"

    Dans la ville, les avis sont partagés, relate la radio publique. "C’est très bien qu’il les tire !", s’exclame une habitante. "Ça bouche les gouttières et ça abîme les toitures." Elle décrit leurs fientes qui recouvrent le sol de certaines ruelles du centre-ville et le rebord des fenêtres. Sur Europe 1, une autre trouve les pigeons "vraiment dégueulasses". "Ils se perchent partout. Ils nous chient dessus. C’est sale."

    D’autres ne sont pas d’accord. Sur MesOpinions.com, une pétition en ligne a été lancée. Elle demande de cesser "le massacre des pigeons" et avait été signée, ce vendredi peu avant midi, par plus de 21 000 personnes. Les promoteurs du texte dénoncent des "pratiques barbares" et "réclament un statut juridique qui protégerait les pigeons, jadis domestiqués, reproduis, exploités et qui se retrouvent aujourd’hui, abandonnés". Selon eux, "tirs, captures et gazages" sont des méthodes "inefficaces" et du "gaspillage" de "fonds publics". Des "solutions efficaces et humaines" afin "de réguler les naissances" sont demandées. "Les pigeons des villes ne sont pas une espèce classée nuisible", rappellent-ils.

    Le chasseur, équipé d’une carabine à air comprimé, est lui au travail depuis lundi. "C’est une technique qui est utilisée comme d’autres, qui est légale", se défend le maire.

     

    11/10/2019 : Albitreccia : 12 fusils de chasse et 1 000 cartouches au domicile du braconnier

    Les gendarmes de Pietrosella ont interpellé un braconnier qui avait posé à Albitreccia, un dispositif de mise à feu destiné à tuer du gros gibier.

    La gendarmerie de Corse rapporte en effet sur sa page Facebook que fin septembre, les gendarmes de Pietrosella ont été informés de la présence d’un dispositif de mise à feu autonome destiné à tuer du gros gibier, dissimulé sur un terrain vague à Albitreccia. L’enquête des militaires a permis d’identifier rapidement  l’individu qui avait mis en place ce dispositif de braconnage.

    La perquisition effectuée au domicile du braconnier a débouché, un peu plus tard, sur la découverte de "12 fusils de chasse détenus illégalement, plus de 1000 cartouches et un dispositif identique à celui découvert dans la nature" précise la gendarmerie de Corse.
    "Non seulement il n’avait plus le droit de détenir ces armes et plus encore, il a établi une fausse déclaration attestant qu’il les avait vendues".

    L'homme sera convoqué prochainement devant le tribunal de grande instance d’Ajaccio.

     

    12/10/2019 : Saint-Thomas. Il retrouvent leur chat pris dans un piège

    Mme et M. Llobera domiciliés sur la commune de Saint-Thomas, viennent d'informer la mairie qu'un acte de cruauté a été commis sur leur chat Odin. Ils espèrent «une intervention – même générale – sur la commune» et que la Collectivité «saura intervenir comme il se doit du fait de l'illégalité de l'utilisation d'un tel piège».

    Corinne Llobera habite le village depuis 8 ans. «Nous avons toujours eu des chats, dont 2 qui ont disparu depuis que nous habitons la commune et 1 qui a été écrasée par une voiture il y a même pas un mois. Odin est un chat qui a été abandonné à 6 mois, et que nous avons adopté en janvier dernier à la clinique vétérinaire de Fontenilles. C'est un chat très câlin, plein d'amour et de reconnaissance» raconte Corinne.

    «Notre chat est rentré chez nous à 1 h du matin (jeudi 10 octobre 2019), la patte prise dans un piège à loup. Un dépôt de plainte a été fait. Une enquête de voisinage devrait être réalisée par la gendarmerie. Notre chat a été amené pour soins chez le vétérinaire» explique la propriétaire du félin.

    «Nous avons mis plus de 5 minutes, à 3, pour arriver à comprendre le mécanisme et réussir à ouvrir le piège.» «Nous avons beaucoup de colère et de haine, en plus de la tristesse due au mal occasionné à notre chat. Nous sommes en colère contre la personne qui a posé un tel piège, et qui ne peut être que d'un voisinage très proche…

    «Nous avons d'ores et déjà déposé une plainte pour cruauté envers les animaux à la Gendarmerie de Saint-Lys. Une enquête de voisinage doit être menée. La mairie du village a également été prévenue par mail avec photos. En espérant que le maire fasse son travail» s'indigne Mme Llobera.

     

    13/10/2019 : Mormoiron : un chasseur de 26 ans blessé par un collègue

    Une partie de chasse a mal tourné pour un homme de 26 ans qui y participait. Il a reçu malencontreusement une décharge de plomb et a dû être conduit à l'hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.

    C'est à 10h37 ce matin que les pompiers ont reçu un appel les informant d'un accident de chasse sur la communue de Mormoiron.
    Un homme de 26 ans avait reçu une décharge de plomb, l'atteigant au thorax, au bras et au visage. 

    La victime a été transportée à l'hôpital de Carpentras, le plus proche des lieux du drame.
    Ses jours ne sont pas en danger.

    Une enquête a été ouverte pour connaître les circonstances exactes de l'acident.

     

    14/10/2019 : Quand des chasseurs oublient où ils sont…

    Mardi 8 octobre, on pouvait voir deux perdreaux pépères se promener en toute quiétude sur la route à l’entrée du village, malgré des coups de fusil dans les vignes proches. Mais si les tirs des chasseurs n’ont pas affolé le gibier, ce n’est pas la même chose du côté de Castelnau-Valence où une propriétaire a essuyé en direction de sa maison les tirs de trois nemrods en patrouille dans les vignes qui encerclent son habitation.

    Au point d’en entendre rebondir les plombs sur le cadre de sa porte-fenêtre et de les retrouver sur sa terrasse.

    "Je ne suis ni contre la chasse, ni contre les chasseurs. Mais, bon sang, la campagne est assez vaste. Pourquoi risquer de blesser quelqu’un en tirant en direction des maisons ?", témoigne, courroucée, cette habitante.

     

    14/10/2019 : Trafic de tortues d’espèce protégée

    Le samedi 12 octobre 2019, les Inspecteurs de l’Environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), en collaboration des services de la Police Nationale de Lens et Liévin, sont intervenus sur la commune de Méricourt sur des faits de détentions et mises en vente illégales d’espèce protégée. Lors de leur intervention, trois tortues mauresques (testudo graeca) ont pu être retrouvées et saisies pour les besoins de l’enquête.

    Destinataire d’une information concernant la mise en vente et la détention non autorisée d’une vingtaine de spécimens de cette espèce protégée, les premiers éléments ont permis de constater rapidement le lieu de l’infraction où trois spécimens d’espèce protégée étaient présents dans un coffre de voiture qui était stationné devant la maison du mis en cause.
    Suite à la perquisition du domicile de ce dernier, sous l’autorité du Procureur de la République d’ARRAS, d’autres éléments utiles à l’enquête ont pu être constatés, en plus des spécimens saisis.
    L’individu présent au sein du domicile, connu défavorablement des services de police, ne donnera aucune justification sur l’origine des animaux et sera entendu prochainement sur les faits qui lui sont reprochés dans cette affaire.

    La Tortue Grecque ou Tortue mauresque (Testudo graeca) est une espèce protégée en vertu de l’article L.411-1 du CE et de l’arrêté ministériel du 19 novembre 2007 fixant les listes des amphibiens et des reptiles protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Ses populations naturelles subissent de lourds préjudices et parmi les causes, nous pouvons citer le trafic illégal dont elle fait l’objet.

    Pour ces raisons, les législations et réglementations, européenne et française, protège cette espèce en interdisant notamment sa détention, sa mise en vente, sa vente ou son achat s’il s’agit de spécimens prélevés en milieu naturel, et réglemente fortement ces mêmes activités pour les spécimens issus d’élevage. Chacun de ces faits, commis en infraction, est constitutif d’un délit pénal réprimé lourdement par le code de l’environnement jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

    Lutter contre les atteintes aux espèces et aux milieux est une priorité de l’ONCFS. Pour tout signalement relatif aux dommages à la faune sauvage et au milieu naturel, vous pouvez contacter le service départemental (SD) du Pas-de-Calais au 03.21.23.42.75 / sd62@oncfs.gouv.fr .

     

    15/10/2019 : Un chasseur glisse et se tire une balle dans le pied

    Un accident de chasse s'est produit lundi après-midi sur le territoire de Monistrol-d'Allier, au lieu-dit "La Borie", entre Saint-Préjet et Monistrol-d'Allier.

    Il était 15 heures et la battue à laquelle participaient plusieurs chasseurs venait de se terminer.

    C'est alors qu'un chasseur de 75 ans a glissé. Dans sa chute, il a actionné l'arme à feu. Une balle est partie et a atteint un pied du chasseur.

    La victime a été prise en charge par les pompiers et évacuée aux urgences du Puy-en-Velay.

     

    15/10/2019 : Malause : deux chiens abattus, une enquête ouverte

    Deux chiennes tuées avec un poinçon ou une arbalète au domicile d'un Malausain, le mystère reste entier sur la mort de ces canidés. Leur maître les a découverts chez lui ensanglanté. Une autopsie a confirmé qu'ils ont été abattus avec une arme blanche.

    C'est une scène digne d'un film d'horreur qu'a découvert en rentrant chez lui à Malause, le maître de deux chiennes. Dans son jardin, «Fifi», son cocker d'une dizaine d'années et «Diva», une chienne teckel terrier, sont sans vie, ensanglantés. «Il y avait des traces de sang au sol, témoigne un voisin. On pensait qu'ils avaient été abattus à la 22 LR (long rifle). Je l'ai aidé à chercher les étuis des cartouches». En vain.

    Un mode opératoire méthodique

    «Ce sont de véritables assassinats, lâche encore avec émotion Robert nous le prénommerons ainsi, le propriétaire des bêtes. Il faut dire que le mode opératoire du ou des «tueurs» à de quoi faire froid ans le dos. «Mon teckel terrier était attaché à une longue chaîne, il court toujours et il ne valait pas mieux le rater…», certifie Robert qui est d'autant plus touché par la mort de ce chien qu'il appartient à son père depuis qu'il est en Ehpad. «C'est comme si on lui avait donné l'estocade, il a deux points dont un dans les cervicales», indique le Malausain. Quant à son cocker, «une chienne qui ne se laissait pas approcher facilement», Robert l'a retrouvé la cuisse tranchée. «Son artère avait été touchée, elle gisait dans un bain de sang devant la maison», témoigne Robert la voix chevrotante.

    Les cadavres conduits chez un vétérinaire, l'autopsie dévoile que les bêtes ont été tuées avec une arme blanche. «Un poinçon ou plutôt des tirs d'arbalète», précise le voisin ayant une bonne connaissance des armes et militant pour le compte de l'Arpa 47 (association pour le respect et la protection de l'animal).

    Un «crime odieux», certifie Marie Dubos, la présidente de l'association basée à Boé en Lot-et-Garonne qui a décidé de se constituer partie civile dans cette nouvelle affaire de maltraitance animale. «C'est la première fois en vingt ans à l'Arpa que je vois des animaux abattus ainsi chez un particulier dans des conditions aussi épouvantables», confirme la Lot-et-Garonnaise.

    Au-delà des faits ce qui interroge, en effet, le plus dans cette étrange affaire, c'est le mobile d'autant, insiste la responsable de l'association de défense animale que : «Ce sont des chiens âgés et sans catégorie».

    Pourquoi en voudrait-on à ce point à cette famille pour aller imaginer un scénario aussi macabre ? Une question qui ne cesse de tourmenter Robert et son épouse qui ne se connaissent pas jusqu'ici d'ennemis capables d'une telle violence. «S'agit-il d'une vengeance?», s'interroge Robert, évoquant les anciennes fonctions à Valence-d'Agen de son épouse dans un établissement scolaire. L'homme a dû mal y croire. «Des adolescents qui ont voulu tester une arbalète sur une palombe (des plumes ont été retrouvées à proximité des cadavres) et qui ont fini par faire n'importe quoi ?», continue à se questionner Robert sans non plus vraiment adhérer à l'idée. Ce qui est sûr pour le Malausain, c'est que le mode opératoire demeure un «geste maîtrisé» qui a «nécessité l'intervention d'un tiers» pour tenir sa chienne, «trop craintive pour se laisser approcher.»

    Plainte du maître et constitution de partie civile

    Parti déposer plainte à la communauté de brigades de gendarmerie (COB) de Moissac, le propriétaire a évoqué la veille des tirs de chasseurs. Des individus qui n'auraient pas respecté les distances de sécurité avec les habitations voisines durant leurs nombreux tirs. «Au moins cinquante cartouches tirées en une heure. On se serait cru à Verdun, témoigne le même voisin attestant avoir eu un échange houleux avec ce groupe de tireurs. «Je les ai traités d'assassin», conclut-il sans pour autant voir un lien de cause à effet entre cette altercation, et l'exécution des deux chiens.

    Du côté de la gendarmerie, l'enquête n'en est qu'à ces débuts. «Nous n'avons aucune piste pour l'heure», indique le Cdt Mari. Selon toutefois nos informations, les enquêteurs ont récupéré les enregistrements d'une vidéosurveillance d'un riverain. Celles-ci sont en cours d'analyses. Peut-être, permettront-elles de vérifier les allées et venues le jour des faits dans ce secteur isolé de Malause et d'identifier le suspect…

     

    16/10/2019 : Deux-Sèvres : deux cyclistes touchés par les tirs d'un chasseur

    Il y a tout juste 10 jours, un couple a été la cible des tirs d'un chasseur dans les Deux-Sèvres.  

    Dans les Deux-Sèvres, deux vététistes ont été touchés par les plombs d’un chasseur. Les faits remontent au 6 octobre et ont eu lieu en plein milieu d’après-midi dans le secteur de Boismé. Un plomb a tapé dans le casque de l’homme et un autre dans la main. Sa femme a quant à elle reçu des plombs dans le dos de son blouson d'après nos confrères du Courrier de l'Ouest.

    Les victimes ont porté plainte récemment à la gendarmerie de Bressuire pour violence avec arme. Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est un chasseur se trouvant à une centaine de mètres qui serait à l’origine de ces tirs. L’identification du chasseur est en cours.

     

    17/10/2019 : Côtes d'Armor : une femme percute deux chevreuils, un chasseur égorge les animaux et disparaît avec

    Étrange accident sur les routes bretonnes ce jeudi matin. Selon nos confrères du Télégramme, une jeune femme de 25 ans qui roulait sur la route de Moncontour, au sud de Saint-Brieuc, aurait heurté deux chevreuils qui traversaient la route.

    Appelés à 6 h 20, les pompiers de Lamballe lui ont porté secours.

    En arrivant sur les lieux, les secours ont trouvé la voiture accidentée et une conductrice « très choquée ». Cette dernière aurait expliqué que les deux animaux, suite à l’accident, ont été égorgés sous ses yeux par un homme, se présentant comme un chasseur et qui passait sur la même route. Mais les deux animaux et le « chasseur » n’étaient plus là à l’arrivée des secours.

    Prise en charge, la victime a été transportée à l’hôpital Yves-Le Foll, à Saint-Brieuc.

     

    17/10/2019 : Sur l’A4, une voiture touchée par une balle perdue

    Mercredi soir, il n’y avait plus de doute possible. C’est bien en une balle de chasse, d’un calibre de 7 mm, que le garagiste a retrouvée dans la garniture intérieure de la voiture. Sa propriétaire, une habitante d’Ottersthal, commune voisine de Saverne, est encore sous le choc : « C’est flippant », lance-t-elle. D’autant plus que le jour où elle a reçu ce projectile, vendredi 11 octobre sur l’A4 entre Brumath et Saverne, son fils était avec elle sur la banquette arrière. « Si ça avait été un peu plus haut, ça aurait pu être dramatique ! Et que serait-il arrivé si la balle avait percuté le réservoir d’essence ? » s’interroge la victime.

    C’est chez elle, le lendemain matin, qu’elle aperçoit l’étrange impact sur l’aile arrière gauche. En regardant ses photos, les gendarmes de Saverne soupçonnent d’abord une dégradation volontaire à l’aide d’une perceuse ou d’un tournevis.

    Mais « très vite, un ami qui fréquente un club de tir m’a suggéré que cela pouvait être un impact de balle ». La suite lui donnera raison…

    Le jour où elle a été touchée, la conductrice avoue n’avoir rien remarqué ou entendu de particulier. « Un chasseur m’a dit que, vu l’état de la balle, elle devait être en fin de course » et de lui préciser qu'« elle n’a pas dû faire plus de bruit qu’un gravillon qui heurte la carrosserie ».

    Pour elle, cette mésaventure est une véritable « prise de conscience du danger », constatant à ses dépens que « nous ne sommes pas en sécurité quand on roule sur des départementales ou sur l’autoroute ». Et de s’inquiéter d’autant plus pour ceux qui se promènent en forêt en période de chasse. « Je devais aller aux champignons ce week-end, je n’irai pas… »

     

    17/10/2019 : Une habitante de Lombard découvre une tête de renard accrochée à un arbre

    Une habitante du village de Lombard a fait une sordide découverte, ce mercredi. Alors qu’elle promenait son chien dans une rue du village, elle a aperçu une tête de renard accroché à un arbre. La fédération de chasse condamne cet acte parlant d’un « comportement intolérable ».L’image est glauque et parle d’elle-même. La tête d’un renard, suspendu à un arbre, la bouche semi-ouverte, au milieu d’un jardin. C’est une militante du collectif Humanimo qui a fait la découverte, ce mercredi, alors qu’elle promenait son chien. Elle a immédiatement photographié la scène et a transmis le cliché à la présidente qui l’a publié sur Facebook. La fédération de chasse, alertée, a également diffusé le post du collectif assorti d’un texte sans équivoque : « Chasseurs, vous devez aussi faire preuve de respect envers la faune sauvage comme le stipule notre charte éthique ».

    « Une façon d’afficher un trophée »

    « Les restes du renard se trouvaient sur un terrain privé, accrochés à un arbre du verger », détaille Virginie Vernay, présidente du collectif pro animal. Elle ne comprend pas la démarche de l’auteur. Elle pense qu’il s’agit d’un acte dénué de toute idéologie. « Le fils de la propriétaire est chasseur. C’est peut-être une façon pour lui d’afficher son trophée », s’interroge Virginie Vernay. Sa publication a déjà été partagée plus de 150 fois. Elle espère que cette action sera sanctionnée et punie. « À l’époque, au nom de la superstition, on clouait des rapaces aux portes des granges. C’est terminé, on est en 2019 ! »

    Une réunion avec les chasseurs du village

    Le maire du village Philippe Edme a été rapidement informé. Il s’est rendu sur les lieux ce jeudi, pour constater les faits. « Je sais qu’il y a eu des différends entre une personne du collectif Humanimo et certains chasseurs du village. Je ne sais pas s’il s’agit d’une provocation mais c’est très mal venu », confie l’édile. Il a décidé de s’entretenir avec les chasseurs dans la soirée, pour mettre les choses au clair. « Je vais m’occuper de cette affaire. Nous sommes dans une commune où ce loisir est pratiqué par de nombreux habitants. Il n’y a généralement aucun problème », souligne le maire.

    « Faire preuve de respect envers la faune »

    De son côté, la Fédération de chasse du Doubs a réagi de manière très ferme, ce jeudi matin. Dans un long post sur Facebook, elle condamne cet acte et l’image qu’il renvoie. « Tous nos efforts sont ruinés par le comportement d’une ou deux personnes. » « Peu importe les motivations, ce genre de comportement ne devrait pas se produire. Chasseurs, autant que vous êtes, vous avez un devoir d’image envers la communauté. Mais vous devez aussi faire preuve de respect envers la faune, comme le stipule notre charte éthique. » Le post a depuis été supprimé.

     

    18/10/2019 : Indre-et-Loire : à Saint-Senoch, un éleveur abat le chien des voisins au fusil de chasse

    Quand on enterre son chien de 11 mois, ça fait mal au cœur. » La gorge nouée, toujours sous le choc, Wilfried Beurier est partagé entre la colère et l’injustice. Mardi matin, l’homme, d’une vingtaine d’années, découvre la dépouille de l’un de ses deux chiens – échappés de la maison familiale quelques minutes plus tôt, sur la commune de Saint-Senoch – en bordure d’un pré. Un voisin vient d’abattre sa femelle husky au fusil de chasse. Aussi présents sur les lieux, les gendarmes ont été prévenus par le tireur.

    L’homme, un éleveur d’une soixantaine d’années, explique avoir craint pour la sécurité de ses vaches. « Elles venaient d’avoir des petits et étaient affolées. Je ne parvenais pas à faire fuir le chien et j’avais peur de me faire charger », explique le voisin, par ailleurs détenteur d’un permis de chasse. D’après ses propres constatations, « les bêtes ne sont pas blessées, ça a l’air d’aller. Les chiens les ont attaquées, mais peut-être qu’ils venaient juste pour jouer. »

    Une version qui étonne Wilfried et sa compagne Mélissa, qui ont décidé de porter plainte. Joueurs, leurs deux jeunes huskies étaient fugueurs, certes, mais « surtout craintifs. » « S’il avait agité un bâton pour les faire fuir, ils seraient partis », assure le couple, qui pense à un tir de fusil hâtif. Et à bout portant, contrairement aux « vingt ou vingt-cinq mètres » de distance indiqués par le tireur.

    La radiographie effectuée par le vétérinaire révèle la présence de nombreux plombs disséminés dans le thorax et les cervicales de la jeune chienne. « Elle est morte d’une hémorragie pulmonaire. Un tir lointain n’aurait jamais eu ces conséquences, témoigne Mélissa Bondy, remontée. On exige que justice soit faite, que l’arme et le permis de chasse du tireur lui soient retirés. » 

    Joint par téléphone, le service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, qui délivre les permis de chasse, ne se dit pas compétent dans ce dossier. « Cette affaire n’est pas liée à un acte de chasse et nous n’avons pas autorité concernant la suspension ou le retrait d’un permis de chasse, indique son responsable, Stéphane Loyau. Une telle décision peut être prise par l’ordre judiciaire, en cas de condamnation. »

    Une enquête a justement été ouverte par la gendarmerie de Loches. Selon le code pénal, le fait de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 € d’amende.

     

    18/10/2019 : Un chamois braconné en plein cœur du parc national des Écrins

    Trois personnes auraient été interpellées par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Ce dimanche 13 octobre, un chamois aurait été braconné dans la vallée du Fournel, située en partie dans la zone du cœur du parc national des Écrins. Selon nos informations, trois personnes auraient été interpellées par les agents de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage).

    De son côté, le parc national des Écrins devrait se constituer partie civile, selon son directeur, Pierre Commenville. « Il s’agit d’un fait rare, mais il y a un préjudice écologique.»

     

    18/10/2019 : Un chasseur niçois victime d'un chute mortelle à Villefranche-sur-Mer

    La victime, un sexagénaire niçois, a fait ce vendredi une chute d'une dizaine de mètres alors qu'il chassait le pigeon.

    Un quinquagénaire niçois qui chassait le pigeon ce vendredi matin sur le plateau Saint-Michel, sur le territoire de Villefranche-sur-Mer, s'est tué lors d'une chute.

    La victime est tombée dans une barre rocheuse et s'est écrasée une dizaine de mètres plus bas.

    Les sapeurs-pompiers, appelés par les compagnons de chasse du malheureux, n'ont pu que constater le décès.

    L'hélicoptère de la Sécurité civile a dû intervenir pour extraire la victime.

    Le chasseur était membre de la société de chasse Canta Perdrix.

    18/10/2019 : Un faucon touché par des éclats de plomb soigné à Buoux (Vaucluse)Le CRSFS de Buoux (Vaucluse), un centre de sauvegarde faisant parti de la LPO, a recueilli cette semaine un faucon crécerelle blessé par la chasse. La radio du rapace révèle des éclats de plomb dans l'aile et autour du bec.

    A partir de l'ouverture de la chasse et pour toute sa durée, lorsqu'un rapace est admis au Centre de Buoux (Vaucluse), il passe systématiquement une radio. C'est un passage obligatoire pour ces espèces protégées, afin de connaître l'origine des blessures. 

    En cas de blessures liées au braconnage, le Centre prévient l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. L'ONCFS enquête ensuite sur la zone de tir pour tenter de verbaliser les auteurs du délit.

    Ce faucon a été découvert à La Ciotat dans le Parc national des Calanques des Bouches du Rhône avant d'être placé au centre de Buoux pour des soins. Touché au bec et à l'aile par des éclats de plomb, le faucon va devoir suivre des soins et une rééducation en volière. Il se retrouve avec la langue trouée, le bec et l'aile fracturée. "Nous avons bon espoir quant à son rétablissement total. [...] Il devrait pouvoir réintégrer son milieu naturel" assure le CRSFS.

     

    20/10/2019 : Mirmande : un lama a été attaqué par le chien d’un chasseur

    Bernard David est éleveur de lamas depuis 2003 dans la commune de Mirmande, entre Valence et Montélimar. Jeudi 17 octobre vers midi, alors qu’il se trouve dans son potage, il entend des chiens aboyer et l’un de ses lamas hurler. Il file ni une ni deux, et dégage son lama des crocs de l’un des canidés.

    Selon lui, les crocs étaient « plantés dans la mâchoire » de son animal. « L’autre chien s’attaquait à une des pattes de mon lama », relate-t-il non sans émotion.

    « Je comprends la colère de l’éleveur »

    Il réussit alors à joindre le maître de ces deux jeunes chiens. Celui-ci, venu chasser, était justement à la recherche de ses animaux.

    « J’ai retrouvé mes chiens sur le chemin communal, en dehors de la propriété de ce monsieur », a ainsi expliqué le chasseur au Dauphiné Libéré. Et d’ajouter avec regrets : « J’ai constaté que le lama était sur ses pattes. Je comprends bien évidemment la colère de l’éleveur. Et je me suis d’ores et déjà rapproché de mon assurance. »

    De son côté, l’éleveur surveille de près l’état de son lama. « Pour l’instant, il est traumatisé, refuse d’aller dans le parc et reste prostré », déplore Bernard David. Et de préciser : « Il faut savoir qu’il peut mourir plusieurs jours après l’agression. »

     

    20/10/2019 : Étrœungt: un enfant grièvement blessé au pied lors d’une partie de chasse

    Ce dimanche matin, peu avant 10 heures, un enfant de 12 ans a été blessé par arme à feu, alors qu’il accompagnait des proches à la chasse. Blessé au pied, il a été héliporté à Lille.

    Les services de gendarmerie, le SMUR et les pompiers d’Avesnes-sur-Helpe et Sains-du-Nord sont intervenus, ce dimanche matin, au hameau de Warpont à Étrœungt, pour secourir un jeune garçon de 12 ans blessé au pied lors d’une partie de chasse.

    L’enfant accompagnait un parent. Ce dernier, en chutant, aurait déclenché un tir qui a atteint le garçonnet au pied. Garçonnet qui a été rapidement héliporté à Lille. Son pronostic vital n’est toutefois pas engagé. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.

     

    20/10/2019 : Un octogénaire décède lors d’une partie de chasse

    La partie de chasse s’est terminée dramatiquement. Un chasseur de 80 ans a été victime d’un arrêt cardiaque ce dimanche matin, alors qu’il était posté au lieu-dit Le Chapon, à la limite entre Arrentès-de-Corcieux et Gerbépal. Ce sont les autres chasseurs qui ont donné l’alerte. Les pompiers de Gérardmer et Corcieux, sous l’autorité du capitaine Marchal, le peloton de gendarmerie de montagne de Xonrupt-Longemer et le SMUR (Service mobile d’urgence et de réanimation) de Gérardmer se sont rendus sur les lieux. Après des tentatives de réanimation infructueuses, le décès de la victime, qui habitait Gerbépal, a été constaté. Le corps du chasseur qui faisait partie de la société de chasse de Gerbépal, a dû être rapatrié sur un brancard jusqu’au camping des Collieures, au lieu-dit éponyme, via un sentier très escarpé.

     

    22/10/2019 : Orléans : un Blésois condamné à deux mois de prison ferme pour avoir tiré sur un chat

    Un sexagénaire a été condamné à deux mois de prison ferme par la cour d’appel d’Orléans pour avoir, en 2017, tiré à la carabine sur un chat. L’animal avait dû être euthanasié.

    Le 29 mai 2017, l’homme de 63 ans avait tiré sur le chat de son voisin avec une carabine de foire. Comme le rapportent nos confrères de la République du Centre, il a déclaré à l’audience en avoir: "marre des chats" qu’il accuse d’abimer ses fleurs.

    La nature des blessures n’avait laissé d’autres possibilités au vétérinaire que d’euthanasier l’animal blessé.

    En première instance devant le tribunal correctionnel de Blois, l’homme avait été condamné à un mois de prison ferme, mais, jugeant la peine trop, lourde, il avait décidé de faire appel.

    Bien mal lui a pris puisque sa peine d’emprisonnement a donc été doublée.  Il devra également verser 1.200 euros au propriétaire du chat et 800 euros à la SPA qui s’était constituée partie civile.

     

    21/10/2019 : Ille-et-Vilaine : en pleine traque d'un chevreuil, les chiens de chasse blessent ses brebis

    Samedi 19 octobre, des chasseurs et leurs chiens ont fait irruption dans la propriété de Myriam Baran à Talensac à l'ouest de Rennes (Ille-et-Vilaine). Ils étaient en pleine traque d'un chevreuil. Affolés, les chiens s'en sont pris aux brebis de Myriam. Deux d'entre elles sont blessées.

    Myriam Baran n'arrive pas à décolérer. Samedi 19 octobre, alors qu'elle est tranquillement installée chez elle, elle entend aboyer. Elle sort sur sa terrasse en bois et découvre alors une meute de chiens en train de cavaler sur son terrain. Certains sont même dans l'enclos qui entoure ses six brebis de Ouessant. 

    Des brebis en fuite dans la forêt

    Aidé de son fils elle tente alors de faire partir les chiens, mais il est déjà trop tard. Quatre brebis ont fui dans la forêt, une autre est dans la rivière et une autre dans l'étang qui se trouve sur sa propriété. "Je me dirige alors vers les chasseurs qui sont dans ma cour avec leurs fusils et je découvre le corps du chevreuil en sang au sol. Ça a été violent pour moi. La bête avait été dévorée par les chiens, elle était dans un sale état," explique Myriam, encore marquée par ce qu'elle a vu. "Ils ont achevé le chevreuil chez moi. On a entendu couiné la bête, c'était assez insoutenable."

    Deux des brebis de Myriam sont blessées. L'une d'elles n'arrive même plus à se déplacer. Elle souffre de plaies au niveau de l'arrière-train. "Elle est sous antibiotiques et je lui mets du miel et de l'argile pour que cela cicatrise. J'ai bon espoir." Myriam évoque un dérapage de la part des chasseurs. "Notre propriété est clôturée. Il y a des pancartes qui indiquent que c'est un réserve de chasse mais depuis 22 ans que je suis ici j'ai des problèmes récurrents. Je n'en peux plus. De septembre à mars c'est compliqué car les chasseurs chassent tout le temps. Il y a une incompréhension totale, un ras-le-bol," confie cette écologiste de formation.

    Le président de la société de chasse reconnait un incident

    Myriam Baran a partagé son expérience sur les réseaux sociaux. Elle a reçu de nombreux messages de soutien. "J'ai en revanche reçu moins de soutien de la part de la gendarmerie qui n'a pas souhaité prendre ma place. Je sais qu'il y a des problèmes plus importants et plus graves mais j'aurais aimé une écoute," regrette-t-elle. 

    De son côté, le président de la fédération de chasse de Talensac, ne souhaite pas "ajouter d'huile sur le feu". Il reconnaît "un incident de chasse" et se dit prêt à "réparer" s'il le faut mais il tient aussi à signaler qu'il a rappelé les consignes de sécurité aux chasseurs avant de démarrer la battue.

     

    22/10/2019 : Charente-Maritime : un couple de cigognes tué malgré l’interdiction

    Elles ont été découvertes à Chenac-Saint-Seurin-d’Uzet. La cigogne bénéficie d’une protection totale depuis un arrêté ministériel de 1981.

    "Sud Ouest" a été alerté par des riverains du pont Rambaud, situé près du village des Monnards à Chenac-Saint-Seurin-d’Uzet, de la découverte d’un couple de cigognes tué par du plomb de chasse le 6 septembre.

    Pour rappel, cette date était antérieure à l’ouverture de la chasse, seule celle concernant le gibier d’eau était autorisée. La découverte de ce couple de cigognes qui avait élu domicile depuis plusieurs années sur un pylône voisin a fortement ému les habitants du secteur qui constataient chaque année la reproduction sur place de ces oiseaux.

    La cigogne bénéficie d’une protection totale depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur le territoire. La destruction des nids ou des individus est passible d’amende ou de prison.

     

    25/10/2019 : Buses empoisonnées: 1400 euros d’amende pour l’ex-garde-chasse

    Le garde-chasse de Gourville (commune de Rouillac) qui avait utilisé un puisant insecticide pour tuer des buses en 2016 a été condamné hier à 1 400 euros d’amende et près de 3 000 euros pour indemniser les parties civiles, Charente Nature et la fédération de chasse. L’insecticide saisi chez lui est confisqué. Ce retraité qui n’est plus garde-chasse comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Angoulême dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable, ce qui signifie qu’il reconnaissait les faits.

    Seulement, à la barre, lors de l’audience d’homologation, ce dernier a tenté de raboter les angles avant que la présidente lui rappelle que s’il contestait une partie des faits elle n’aurait d’autre choix que renvoyer l’affaire sans homologuer la peine proposée par le procureur. L’ancien garde-chasse a finalement dit qu’il avait bien dispersé des granules de Carbofuran, l’insecticide en question, pour tuer les buses qui se nourrissaient un peu trop, selon, lui des perdreaux qu’il avait relâchés avant l’ouverture de la chasse.

    Contacté il y a quelques jours, il n’esquivait pas: « J’ai fait une connerie. Mais les chasseurs payent leur carte 90 euros, on lâche 450 perdreaux, et quand ils ne voient pas de gibier, ils râlent, ils disent “vous les avez mis dans le congélo ou sur les communes voisines…” »

    Alain Boussarie, le président de Charente Nature, partie civile, était satisfait à l’issue de l’audience: « C’est un jugement logique et important. Ce geste est grave, d’autant plus qu’il a eu des impacts sur toute la chaîne alimentaire. » Le Carbofuran, très toxique, est persistant dans les sols.

    L’ex-garde chasse doit payer 1 300 euros pour le préjudice moral et environnemental et 800 euros pour les frais de justice. La fédération de chasse a également obtenu 500 euros.

     

    26/10/2019 : Ariège : un mort lors d'un accident de chasse à Varilhes

    Un homme d'une soixantaine d'années est mort lors d'une partie de chasse ce samedi en Ariège. Il a reçu une balle alors qu'il effectuait une battue. L'accident s'est produit près de Varilhes. Une enquête a été ouverte.

    Un accident de chasse a eu lieu ce samedi matin en Ariège au niveau de Varilhes, entre Pamiers et Foix. Un homme de 70 ans a été touché par un tir au niveau de la poitrine. Il n'a pas survécu à ses blessures malgré l'intervention des secours. L'homme était originaire de Rieux-de-Pelleport.

    Une enquête ouverte

    L'accident s'est produit alors que la victime effectuait une battue près d'un champ de maïs. Un autre chasseur qui se trouvait de l'autre côté ne l'a pas identifié et a tiré. 

    Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l'accident. Les gendarmes cherchent à savoir si cette partie de chasse était aux normes et si les consignes de sécurité ont été respectées.

     

    27/10/2019 : Marck : deux chasseurs secourus au large de la côte après que leur hutte a été emportée par la mer

    Le système d'amarrage de la construction aurait cédé.

    Ils s'en sont sortis avec une grosse frayeur. Deux chasseurs qui avaient installé leur hutte de chasse sur la plage des Hemmes de Marck, près de Calais, se sont retrouvés emportés par la mer samedi 26 octobre, dans la soirée.

    Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez a été alerté par le SAMU du Pas-de-Calais, peu avant minuit, que deux chasseurs étaient accrochés à leur hutte à un kilomètre des côtes. La structure disposait normalement d'un mouillage afin de ne pas être emportée par la mer, mais ce dernier aurait rompu. Le phénomène des grandes marées, qui démarre ce dimanche, n'est pas en cause, précise la préfecture maritime.

    Les deux chasseurs ont finalement pu être récupérés grâce à l'hélicoptère Dauphin de la Marine nationale. Secourus vers 0h30 et pris en charge vers 1h au Center hospitalier de Calais, tous deux souffraient d'hypothermie.

     

    27/10/2019 : Chasse : un septuagénaire du Cher décède lors d'un accident de chasse

    Un homme d'environ soixante dix ans est décédé ce dimanche 27 octobre à l'occasion d'une chasse privée.

    Un septuagénaire originaire de St Priest-la-Marche dans le sud du Cher a perdu la vie ce dimanche 27 Octobre au Chatelet (18).  Alors qu'il participait à une partie de chasse privée et qu'il se trouvait sur un poste surélevé. Il a laissé accidentellement tomber son fusil au sol. Le coup est parti. A l'arrivée des secours il n'a malheureusement pas pu être sauvé. Une autopsie a toute de même été demandée par le parquet de Bourges pour connaître le cheminement du projectile. L'arme sera également analysée.

     

    27/10/2019 : Un chasseur blessé à la main à Verpel

    Ce dimanche, en fin de matinée, vers 11 h 45, mes sapeurs-pompiers ont été appelés pour venir chercher un chasseur sur la commune de Verpel. Ce dernier a reçu un éclat de balle dans la main, suite à un tir visant un sanglier. Il avait été ramené par les autres chasseurs sur la place de la mairie afin d’être pris en charge. La victime, un homme âgé de 66 ans, a été transportée au centre hospitalier Courlancy, à Reims. Un arrêt a toutefois été nécessaire aux urgences de Vouziers pour maîtriser la douleur.

     

    29/10/2019 : Des chasseurs un peu trop "geek" verbalisés pour braconnage

    À Fontanes (Hérault), quatre chasseurs attiraient les grives à l'aide d'enceintes connectées qui diffusaient des cris d'oiseaux. Ils risquent jusqu'à 1.500 euros d'amende.

    Quatre chasseurs ont été verbalisés mi-octobre : ils attiraient les oiseaux migrateurs à l'aide d'enceintes connectées. Leur terrain de chasse : une forêt à côté de Fontanes, dans le nord-ouest de l'Hérault, lieu de passage des palombes et des grives en migration.

    "Les grives semblent entendre leurs congénères, et arrivent en nombre", Vincent Tarbouriech, chef du service départemental à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage

    "Les agents sont tombés des chasseurs qui utilisaient leur smartphone avec une application ou YouTube, et des enceintes connectées qui permettent de reproduire le chant des oiseaux, rapporte Vincent Tarbouriech, le chef du service départemental à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Cela permet évidemment d'attirer les grives qui sont de passage, qui semblent entendre leurs congénères et arrivent en nombre sur le site".

    Les cinq fusils et les enceintes des chasseurs ont été saisis. Le parquet décidera des poursuites. Ils risquent au maximum une amende de 1.500 euros et un retrait de leur permis de chasse.

     

     

    30/10/2019 : Seine-et-Marne. Un père de famille condamné après une chasse au renard tragique à Saint-Brice

    Le conducteur imprudent responsable de la mort de son fils, dans un champ de Saint-Brice, lors d'une chasse nocturne au renard, a été condamné à du sursis.

    Le rapport de gendarmerie fait état d’une nuit claire, bien dégagée et sèche, en cette soirée du 19 juillet 2018.

    La grosse Audi Q7 de Franck V. roule doucement en plein champ dans la terre meuble de l’après-moisson. La pente de la parcelle est assez raide (9 %), mais le conducteur connaît bien l’endroit situé à Saint-Brice, près de Provins, au lieu-dit les Eparmailles.

    Virée nocturne

    À bord du véhicule cinq personnes ont pris place : le propriétaire lui-même, commerçant âgé de 53 ans, demeurant à Léchelle, le village voisin, ses deux fils, sa fille et le petit-ami de celle-ci. Tous sont venus en virée nocturne dans ce coin de nature afin d’observer les animaux à la lueur des phares. Il est même question de tirer des renards comme en témoignent la carabine de 22 long rifle et le fusil calibre 12 qui se trouvent dans la voiture.

    Franck V. est grand chasseur, ce qui ne le dispense pas d’aimer observer les animaux, voire de les braconner. Tous les cinq ont pris place dans le gros SUV pour terminer la soirée d’anniversaire de Charles, le fils qui ce jour-là fête ses 19 ans. On a sablé le champagne ; rien de bien méchant, trois ou quatre coupes tout au plus. Charles, pour mieux voir les animaux, s’est installé assis sur le rebord de la vitre ouverte, à la portière arrière droite, la moitié du corps en dehors de l’habitacle. Personne n’est ceinturé…

    Accident mortel

    Le conducteur continue de descendre doucement la parcelle en dévers quand, dans les phares, il aperçoit un fossé surmonté d’un talus : il ne s’y attendait pas.

    Un coup de volant, un freinage et le lourd véhicule de 2 tonnes glisse lentement vers le trou et se couche doucement. Charles n’a pas le temps de réintégrer l’habitacle et se retrouve coincé au niveau du thorax entre la tôle et le talus herbeux.

    Dans la panique du moment, Franck V. interroge : « Tout le monde va bien ? » Tous répondent sauf Charles. C’est alors l’affolement puis la prise de conscience. Charles aura le temps de dire : « Je suis coincé, je ne peux plus bouger ».

    Tout le monde s’y met pour redresser le lourd véhicule. Franck V., dans un ultime désespoir, tente une respiration artificielle et des massages cardiaques sur le corps fracassé de son fils. Peine perdue. Charles mourra en quelques minutes, à 0 h 05.

    Au tribunal

    Quinze mois plus tard, le mardi 29 octobre, c’est un homme brisé qui comparaît devant le tribunal correctionnel de Melun pour y répondre d’homicide involontaire et de conduite en état d’ivresse. Personne n’était vraiment saoul ce soir là. Frank V. sera dépisté avec une alcoolémie sanguine de 0,76 g d’alcool par litre de sang. Mais l’homme souffre depuis longtemps de dépression dont le traitement peut avoir amplifié les effets de ce taux.

    « Ma plus grosse punition, c’est la mort de mon fils »

    Les juges ne s’y attarderont d’ailleurs pas. Ils évoquent surtout cette succession d’imprudences et de délits qui ont causé la mort du jeune homme. Le président, compatissant, donne tout de suite le ton : « Je ne sais pas quoi vous dire, vous avez déjà été tellement sanctionné… » Le prévenu, qui comparaît sans avocat, s’effondre alors en sanglots : « Ma plus grosse punition, c’est la mort de mon fils, lance-t-il. Avec ma femme nous le pleurons tous les jours ».

    Condamnation

    La procureure évoque pour sa part une « incroyable accumulation de fautes, de négligences, d’imprudences qui ont conduit à la mort d’un jeune homme le soir même de son anniversaire ».

    À la barre, Franck V. se tasse un peu plus à l’évocation de cette chasse nocturne au renard, qui reste un délit, la pratique requérant la présence d’un lieutenant de louveterie. Mais par-delà la dureté du ton, on sent la commisération de la magistrate qui réclame au final une peine symbolique de sursis.

    Message entendu par le tribunal qui va condamner le père imprudent à 6 mois de prison avec sursis et à l’annulation de son permis de conduire, avec l’interdiction de le repasser avant… 15 jours. Mais comme l’avait dit la procureure quelques instants plus tôt : « La plus lourde peine a déjà été prononcée ».

     

    03/11/2019 : Un cheval blessé par une balle perdue dans le Nord-Isère

    L'émotion est toujours très vive à Moidieu-Détourbe (Isère). Samedi 26 octobre, la jument de la famille Olmos à reçu une balle perdue dans la mâchoire. Les dégâts sont importants mais l'animal devrait s'en sortir miraculeusement. Depuis, cette famille cherche à comprendre l'origine de l'accident.

    "Ce sont des amis qui ont donné l'alerte", raconte Nadine Olmos. Le samedi 26 octobre, elle reçoit un coup de téléphone indiquant que sa jument, qui vit à deux kilomètres de Moidieu-Détourbe (Isère), est blessée. Sans attendre, le couple va sur place à Septème et découvrent l'animal en sang, avec des bouts de chairs qui pendent. "Ce n'était vraiment pas beau à voir", raconte la cavalière confirmant une information du Dauphiné Libéré. 

    Un plainte a été déposée 

    Après l'intervention du vétérinaire, l'animal est pris en charge par une clinique. "J'étais persuadée que c'était le fil de fer barbelé qui avait blessé la jument, mais quand ils ont rasé les poils,  j'ai vu l'impact de la balle dans la joue. C'était net, propre, sauf qu'a l’intérieur, les os étaient explosés et la chair dans un sale état", se souvient difficilement Nadine. 

    "Ce sont des balles utilisées pour tuer des sangliers. Elles explosent pour tuer et non pas pour blesser l'animal", ajoute Philippe, son mari, d'après les explications des enquêteurs. La piste de la balle perdue d'un chasseur semble se préciser, même si le couple refuse d'être aussi catégorique. "Oui, il y avait des battues samedi dernier, mais ça ne vient pas forcément d'un chasseur", insiste Philippe Olmos.

    Cet incident va coûter beaucoup d'argent au couple. "Entre les frais vétérinaires, de clinique, plus la convalescence qui pourrait durer quatre mois, ça va nous coûter cher,  oui", reconnaît la propriétaire de l'animal. Mais pour cette femme, ce n'est pas le plus important. "C'est mon animal, c'est dramatique. Et si ça avait été un enfant ou un adulte en balade dans le coin ? Ou même moi, je devais monter mon cheval ce jour là", s’inquiète Nadine. 

    "Si ça avait été un enfant ou un adulte en balade dans le coin ?"

    Un accident qui touche beaucoup la propriétaire, privée de sa monture pendant plusieurs mois. "Heureusement, elle est robuste, mais j'ai peur d'avoir une gueule cassée même si j'ai l'impression qu'ils ont fait du bon boulot", conclut Nadine Olmos. 

    De son coté, la Fédération départementale des chasseurs de l'Isère reste très attentive. _"Pour le moment, l'enquête doit déterminer s'il s'agit ou non d'une balle_. S'il s'agit de la balle d'un chasseur en train de chasser, nous nous porterons partie civile dans cette affaire", précise sa présidente Danielle Chenavier. Et pour elle, l'enquête peut aller très vite car "sur des carnets, nous indiquons l'heure et la zone de chaque chasseur".

     

    04/11/2019 : Indre : un accident de chasse évité à quelques centimètres près

    Ce dimanche matin, un conducteur et sa passagère ont frôlé le drame en forêt du Poinçonnet. Leur voiture a été traversée de part en part par une balle tiré d'un fusil de chasse.

    Ils ont eu, rétrospectivement, la peur de leur vie. Un homme et une femme circulaient tranquillement en voiture, ce dimanche matin, vers 10h30, en forêt du Poinçonnet, près de Châteauroux, lorsque soudain, l'une des vitres a éclaté. Un projectile a traversé leur voiture de part en part, au niveau des appuis-têtes, avant de venir se loger dans la carrosserie intérieure, juste entre la jonction entre l'avant et l'arrière de l'habitacle. 

    Très choqués, les deux automobilistes se sont rendus immédiatement au commissariat pour faire constater les faits. D'après les premiers éléments de l'enquête, une partie de chasse était effectivement en cours au Poinçonnet à ce moment là, et à l'endroit de l'impact, il semblerait que la route surplombe légèrement la forêt.  

    La police insiste sur l'importance capitale de respecter scrupuleusement les consignes de sécurité et de s'en tenir rigoureusement au plan de répartition établi entre les chasseurs au début de la séance. 

    Il y a dix jours, un accident de chasse avait déjà fait un mort en Berry, un chasseur tué dans le Cher par la chute de son arme. 

     

    04/11/2019 : Voitures, attention chasseurs !

    Un coup de frein doublé d’une petite frayeur. Samedi matin, cet automobiliste parti d’Héricourt pour rejoindre Montbéliard n’en a pas cru ses yeux en apercevant un panneau rouge et blanc, en bord de la RD 438. « Attention, chasse en cours, tir à balles », était-il écrit en gros caractères.

    Ce type de pancarte, installé en lisière d’une forêt, peut se comprendre et se justifier. C’est une manière d’avertir le potentiel promeneur qu’il entre sur un terrain sinon miné à tout le moins risqué. Mais là, en bordure d’une route départementale particulièrement fréquentée, c’est un peu plus insolite, pour ne pas dire inquiétant.

    Que faut-il en déduire ? Que les automobilistes qui arrivent sur ce secteur sont invités soit à rebrousser chemin fissa (N.D.L.R. : ce qui engendrerait un demi-tour aussi périlleux qu’interdit), soit à passer dare-dare, soit enfin à baisser les têtes dans l’habitacle, serrer les fesses et numéroter leurs abattis en priant pour ne pas en essuyer un ?

    Ne serait-ce pas plutôt aux chasseurs de prendre, eux-mêmes, leurs dispositions et les précautions de rigueur pour ne pas exposer autrui aux dangers inhérents à leur pratique, sachant que le tir en direction des habitations et des routes est interdit ?

     

    06/11/2019 : Un chasseur tué pendant une battue au sanglier

    Un chasseur est mort ce mercredi 6 novembre dans le Tarn lors d'une partie de chasse. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame.  

    Un septuagénaire est mort ce mercredi au cours d'une battue au sanglier dans le secteur de Cordes-sur-Ciel dans le Tarn. Les gendarmes de la compagnie de Gaillac ont ouvert une enquête pour homicide involontaire selon nos confrères de La Dépêche. Ils devront déterminer les circonstances du drame.

    Audition des participants

    Les participants vont être entendus afin de répondre aux questions qui se posent. Sécurité, nature du tir, postage : beaucoup de zones restent à éclaircir. Fin octobre, un chasseur avait été tué en Ariège par un de ses collègues lors d'une battue au sanglier.

     

    06/11/2019 : Un taureau en divagation abattu par un chasseur à Quimperlé

    L'animal, un taureau de près d'une tonne, s'est enfui de la bétaillère qui devait le transporter mardi dans le secteur de la rue de Lorient, à Quimperlé. Les gendarmes et les pompiers sont parvenus à le contenir, et ont fait intervenir un chasseur pour l’abattre.

    L'animal, un taureau de près d'une tonne, s'est enfui de la bétaillère dans laquelle il allait être transporté, ce mardi après-midi, dans le secteur de la route de Lorient, à Quimperlé (Finistère). 

    Des enfants évacués par sécurité

    Il s'est échappé sur le domaine du château de La Villemarqué, et les gendarmes et les pompiers ont réussi à le contenir dans un secteur boisé, tout en évacuant les enfants et les membres des associations qui se trouvaient sur le site. 

    La route de Lorient, à Quimperlé, a été coupée à la circulation pour limiter les risques. 

    Abattu par un chasseur perché sur une nacelle

    L'animal, très excité et donc potentiellement dangereux, a finalement été abattu par un chasseur, venu en renfort. L'homme a tiré avec son fusil de chasse, un calibre adapté à un animal de cette carrure (une tonne). Il s'était positionné pour tirer sur une nacelle déployée par les pompiers, où il était accompagné d'un gendarme.

    Au mois de mars, un taureau avait déjà du être abattu dans le département du Finistère.

     

    07/11/2019 : Tarn. Il tue un autre chasseur lors d’une battue au sanglier, puis tente de mettre fin à ses jours

    Dramatique accident de chasse dans le Tarn. Un homme de 74 ans a perdu la vie lors d'une battue au sanglier. Désespéré, le tireur a tenté de mettre fin à ses jours avec son arme.

    Dans un département qui compte entre 10 000 et 12000 adeptes, les faits survenus mercredi 6 novembre 2019, en début d’après-midi, sur la commune de Souel, au nord-ouest d’Albi, s’apparentent à une tragédie.

    Le tireur disparaît avant l’arrivée des gendarmes

    Selon les premiers éléments de l’enquête de gendarmerie, un chasseur de 74 ans est mort, tué par un collègue lors d’une battue au sanglier. L’accident s’est produit dans une zone non boisée et dégagée, en l’occurrence, un vignoble.

    Selon nos confrères de France Bleu, le tireur, qui avait quitté les lieux précipitamment, avant l’arrivée des forces de l’ordre, a finalement été retrouvé dans la soirée. Bouleversé, il a tenté de mettre fin à ses jours avec son fusil. Il a été évacué aux urgences du centre hospitalier d’Albi (Tarn). On ignore tout, à cette heure, de son état de santé.

    Troisième accident mortel en cinq ans dans le Tarn

    Confiée aux militaires de la compagnie de Gaillac, l’enquête se poursuit pour déterminer les conditions exactes de cet accident aux conséquences dramatiques. Il s’agit du troisième accident de chasse mortel, dans le Tarn, en l’espace de cinq ans. 

    Pour mémoire, un accident de chasse similaire avait endeuillé la commune de Varilhes (Ariège), le samedi 26 octobre 2019. Un chasseur de 70 ans était mort après avoir été touché par le tir d’un de ses collègues, lors d’une battue au sanglier.

     

    07/11/2019 : La longue agonie d’un sanglier sur le bord de la N5 à Neuville

    Ce mercredi en début de soirée, un accident s’est produit entre un véhicule et un sanglier sur la Nationale 5 à hauteur de Neuville (Philippeville). Après le choc, le véhicule a poursuivi sa route, le sanglier est resté dans le fossé, agonisant pendant plus d’une heure et dans l’indifférence générale, risquant même de provoquer un second accident.

     

    08/11/2019 : Une grue cendrée tuée par 23 plombs de chasse à Roquebrune-Cap-Martin

    Les bénévoles de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont pris en charge, mardi 5 novembre, une grue cendrée retrouvée blessée par une promeneuse dans le parc du Cros de Casté, sur la commune de Roquebrune-Cap-Martin.

    L’oiseau, blessé à l’aile, a été transporté en urgence chez un vétérinaire pour y recevoir les premiers soins.

    Il est décédé à son arrivée, des suites de ses blessures.

    Blessée de 23 plombs

    "Comme à chaque fois que nous prenons en charge un animal en détresse, une radio a été effectuée, explique François Grimal, président de la LPO. Elle montre que la grue retrouvée a reçu 23 plombs, provenant sans doute d’une arme de chasse."

    Selon un communiqué de l’association, cet événement porte à sept le nombre d’oiseaux protégés retrouvés plombés par la LPO Paca depuis l’ouverture de la chasse.
    La grue cendrée est une espèce protégée dont le tir est interdit et constitue un délit passible d’une peine de prison.

    En pleine période migratoire, ces oiseaux sont nombreux à survoler notre région en ce moment pour aller hiverner en Camargue.

    "Nous n’avons aucun élément concret qui nous permet d’établir dans quelles circonstances l’oiseau a été blessé. Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’un tir d’opportunité. La grue est un animal bien trop gros, impossible à confondre avec un autre oiseau. Une plainte contre X va être déposée."

    Afin de faire avancer l’enquête, la LPO lance un appel à témoins. "Si quelqu’un se baladait dans le secteur ce jour-là, il est invité à nous contacter. Même si certains oiseaux peuvent encore voler après avoir été blessés, vu l’état de celui-ci, il y a de grandes chances pour qu’on lui ait tiré dessus dans un secteur proche de celui où il a été retrouvé", affirme François Grimal.

    Toute personne possédant des renseignements est invitée à contacter la LPO Paca au 04.94.12.79.52.

     

    09/11/2019 : Accident de chasse mortel à Mauvages : la relaxe prononcée

    Suite au décès d’un chasseur lors d’une action de chasse le 21 octobre 2018, le tireur était jugé par le tribunal de Bar-le-Duc. Après l’enquête qui avait étudié toutes les pistes et la longue audience, le substitut du procureur avait fini par requérir la relaxe.

    La chasse est un loisir à risque. L’avocat de la défense mais aussi la veuve du chasseur décédé l’avaient admis en fin d’audience du tribunal de Bar-le-Duc. Le substitut du procureur avait fini par demander la relaxe pour le prévenu et le tribunal avait suivi. Le chasseur de l’ACCA de Mauvages est ressorti libre.

    Le 21 octobre 2018, un chasseur expérimenté de 51 ans était décédé des suites de ses blessures lors d’une action de chasse dans un bois de Mauvages. À l’arrivée des secours et des gendarmes, le tireur s’était dénoncé.

    Début novembre, la justice devait se prononcer sur la culpabilité du chasseur qui avait 39 ans de permis de chasse au moment des faits et convoqué pour « homicide involontaire ».

    Ministère public : « Pas de manquement à la sécurité »

    Avocat de la défense, Me Lignot, a salué le travail des enquêteurs qui n’avaient écarté aucune hypothèse et entendu de nombreux témoins. Pour lui, c’était un accident : « La chasse est strictement réglementée. À chaque action, on rappelle les règles de sécurité et un accident peut survenir », avant de conclure « qu’il n’y a pas eu de faute simple ». Juste avant, le ministère public avait dit : « Il y a une multitude de facteurs, de malchances. Il y a essentiellement des éléments à décharge. Au niveau pénal, il n’y a pas eu de manquement à la sécurité. »

    Parmi ces éléments à décharge, le substitut mentionnait l’impact sous l’épaule du défunt : « Il n’est pas correct que ce soit un tir direct. Selon toute vraisemblance, c’est un ricochet qui a tué la victime. »

    L’enquête a longuement cherché à connaître les positions des chasseurs lors du drame. Y avait-il eu des manquements à la sécurité, un briefing incomplet, des lignes non respectées… ? Non. À tout le moins, impossible de vérifier avec certitude ce dernier point tant cette parcelle était dense, touffue a confirmé un agent de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage).

    La victime se trouvait à gauche du tireur

    Autre question du tribunal, le prévenu avait-il tiré en direction de son collègue traqueur ? Quelques secondes avant le tir, « on était face à face », expliquait à la barre l’ancien chasseur (il n’a plus chassé depuis le drame). « Il m’a dit qu’entre nous deux, il y avait un sanglier. » Celui-ci a bougé, s’est retrouvé derrière le prévenu, qui a tiré. La juge : « La victime était où ? » « Il était complètement à ma gauche. » D’où l’hypothèse d’un malheureux ricochet. Dans un exemple général, l’agent de l’ONCFS expliquait que la direction d’un ricochet était imprévisible, d’autant plus si la balle heurtait quelque chose de dur. C’est pourquoi le tribunal a retenu la thèse de l’accident.

     

    10/11/2019 : Pronostic vital engagé pour un jeune chasseur après un accident de quad à Saint-Vincent-de-Salers (Cantal)

    Les circonstances de l'accident restent encore floues : ce dimanche, vers 9 h 30, un homme d'environ 25 ans a lourdement chuté en quad sur la RD12, à Saint-Vincent-de-Salers. Non casqué, il a été héliporté inconscient au CHU de Clermont-Ferrand. Dans le coma, son pronostic vital est engagé.

    L'homme quittait la cabane de chasse au guidon d'un quad, ce dimanche 10 novembre, à Saint-Vincent-de-Salers, quand il a lourdement chuté sur la départementale 12, à environ un kilomètre du bourg.

    Inconscient sur le sol, l'homme a été pris en charge par les pompiers et par une équipe du Smur, avant d'être transporté vers le CHU de Clermont-Ferrand. Ce dimanche, il était dans le coma, et son pronostic vital était engagé.

    Un garçon reprend le contrôle

    Il y avait deux personnes sur ce quad : la victime, d'environ 25 ans, et un jeune garçon d'une dizaine d'années. Pour une raison encore indéterminée, l'homme, sans casque, est tombé de son engin, sur le goudron, tandis que le garçon a su reprendre le contrôle du quad et le stopper, sans tomber. L'enfant a été transporté pour des examens de contrôle vers le centre hospitalier de Mauriac.

    Les circonstances de cette chute restent très floues et l'enquête a été confiée aux gendarmes de Salers. Le quad a été saisi en vue d'une expertise. Une prise de sang a été réalisée afin de déterminer l'alcoolémie du conducteur.

     

    10/11/2019 : Un chasseur légèrement blessé après un coup de fusil accidentel

    L'accident a eu lieu à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) ce dimanche après-midi. L'homme a posé son fusil contre un mur et le coup est parti tout seul. Il est légèrement blessé.

    Un bête accident de chasse. Ce dimanche après-midi, un chasseur s'est blessé au bras à Bourg-Saint-Andéol. 

    L'homme a posé son fusil contre un mur quand un tir est parti tout seul. Âgé de 55 ans, il a reçu des éclats du mur au visage. Un plomb a ricoché et fini dans son bras. Il est légèrement blessé.

    Il a été transporté à l'hôpital de Montélimar par les pompiers.

     

    10/11/2019 : Yvelines. Un chasseur blessé par le tir d’un autre chasseur à Civry-la-Forêt

    Un chasseur a été blessé par un autre chasseur, ce dimanche 10 novembre, à Civry-la-Forêt (Yvelines). Il a été pris pour un gibier.

    Un accident de chasse a eu lieu ce dimanche 10 novembre, dans l’après-midi, à Civry-la-Forêt (Yvelines), une commune située au nord de Houdan.

    Selon nos informations, un chasseur aurait tiré sur un autre chasseur, le confondant avec un gibier.

    Des plombs dans le visage

    La victime aurait reçu plusieurs plombs dans le bras et dans le visage. Néanmoins, ses jours ne seraient pas en danger. Les secours vont toutefois le conduire à l’hôpital pour être soigné.

     

    11/11/2019 : son chaton a été tué par des tirs de carabine à Sainte-Marie-la-Mer, elle dénonce la cruauté envers les animaux

    Plusieurs plombs ont été décelés dans le corps du petit animal qui est mort deux jours après les faits. 

    Drac, chaton de 6 mois blanc et noir à la moue espiègle, s'est éteint le samedi 2 novembre après des jours de souffrance. Emportant avec lui, le désarroi d'Adeline et ses enfants. L'incompréhension aussi, mais la colère surtout, depuis que, pour des raisons qu'elle ignore, cette mère de famille de Sainte-Marie-la-Mer se demande comment quelqu'un aurait pu tirer à bout portant sur son animal de compagnie.

    "De l'acharnement"

    "Le jeudi 31 octobre en fin de journée, alors que je me préparais à recevoir des amis pour Halloween, j'aperçois mon chaton dans le jardin, trempé et inerte. Il miaulait faiblement. Le temps d'appeler le vétérinaire et d'aller chercher sa cage de transport, il s'était traîné jusqu'à mes cyprès. Je le prends, il était rempli de sang, détaille avec pudeur Adeline. Chez le vétérinaire, il était froid et avait le museau blanc. Quand j'appelle à 18 h 30 pour prendre de ses nouvelles, on me dit que 5 ou 6 plombs de carabine à air comprimé ont été retrouvés dans son corps. Que ça avait été de l'acharnement. Il est mort le samedi matin."  Pourtant, Drac "sortait peu" et "n'allait pas loin", préférant rester auprès de Muscat, l'autre chat de la maison, et Java, un bouledogue français de 5 ans, "sa deuxième maman." Serait-ce un acte de malveillance d'un membre du voisinage ? Ou un accident ? Adeline, victime de trois cambriolages en un an, sent "une hostilité générale", voire "une animosité" dans le quartier : "Ma voisine a reçu plusieurs lettres anonymes de menaces contre son chien."Laurie, la sœur d'Adeline, n'a pu contenir sa rage, a averti des associations de défense de la cause animale, et a fait connaître cette histoire sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, elle a été partagée plus de mille fois sur Facebook. Une main courante a été déposée à la gendarmerie de Canet. "On ne peut pas laisser passer ça, défend la fratrie. On ne peut pas faire mal gratuitement aux animaux et rester insensible. Quelle cruauté ! Aujourd'hui on tire sur un chaton, et demain ? Sur un enfant ?"

     

    14/11/2019 : Chamonix : un chasseur verbalisé après avoir laissé une cartouche dans son fusil

    Dimanche, une dizaine de chasseurs ont été contrôlés dans la vallée de Chamonix lors d’une vaste opération de surveillance des actions de chasse menée conjointement par les gendarmes et les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    Un chasseur a été verbalisé pour infraction aux règles de sécurité liées à l’armement (90 euros d’amende), après avoir oublié de retirer la cartouche de la chambre de son fusil à la sortie de la de chasse.

    « L’objectif est de faire de la prévention, de rappeler les règles de sécurité aux chasseurs, en lien avec l’expertise des agents de l’ONCFS », a commenté le lieutenant Benoit Rousselet qui a conduit l’opération. Ces opérations de contrôles conjoints seront renouvelées.

     

    14/11/2019 : Un drone montre toute la cruauté de la chasse à courre

    Les images d’un drone montrant des chiens de chasse s’en prenant à un renard ont provoqué l’indignation en Grande-Bretagne. 

    Le groupe West Kent Hunt Sabs, qui dénonce la pratique de la chasse, a publié sur Facebook plusieurs images montrant une chasse illégale ayant eu lieu samedi dernier dans le comté de Sussex, en Grande-Bretagne. Grâce à un drone, ils ont notamment pu filmer le moment où deux chiens se jettent sur un renard, avant que le reste de la meute ne le dévore en quelques minutes. « Ils l’ont réduit en lambeaux et décapité en seulement trois minutes. Personne n’a essayé d’intervenir pour les arrêter », déplorent les activistes. « Nous avons essayé de récupérer le corps, mais malheureusement, nous sommes arrivés après les chasseurs qui l’avaient déjà emporté ».

    Interviewé par le Daily Mail, un membre du groupe a expliqué être « mortifié ». « Quand les chiens ont tué le renard, les chasseurs rigolaient tous. C’était une chasse illégale. Il y avait au moins 30 chiens et ils ne suivaient pas de piste. Ils ont juste tourné en rond pendant 1h30 pour que les chiens captent l’odeur du renard ».

     

    15/11/2019 : Charente-Maritime : un homme perd la vie dans un accident de chasse

    La victime, un habitant de Burie, était parti à la cueillette aux champignons à Villars-les-Bois.

    Terrible accident de chasse ce vendredi, vers 11 heures, sur la commune de Villars-les-Bois, à l’est de Saintes et à quelques kilomètres de la frontière avec la Charente. Un septuagénaire, habitant de Burie, a été mortellement atteint alors qu’il était parti à la cueillette aux champignons, au lieu-dit Font-Belle. Il s’y était déjà rendu jeudi. La victime est un artisan menuisier à la retraite.

    Le chasseur a une quarantaine d’années et habite Villars-les-Bois. Selon les premiers éléments, le chien du chasseur aurait aboyé en percevant des mouvements derrière des fourrées. Le chasseur aurait alors tiré sur ce qu’il pensait être un gibier.

    L’enquête a été confiée à la gendarmerie de Saint-Jean-d’Angély. Le parquet de Saintes a missionné l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) comme expert technique.

     

    15/11/2019 : Deux accidents mortels de chasse ce vendredi en Charente-Maritime et dans la Vienne

    Un septuagénaire a été tué dans un accident de chasse qui s'est déroulé sur la commune de Villars-les-Bois en Charente-Maritime ce vendredi, à Montamisé dans la Vienne, c'est un chasseur qui a été mortellement blessé lors d'une battue en ligne.

    Un habitant de Burie a été tué accidentellement ce vendredi en Charente-Maritime. L'accident s'est déroulé vers 11 heures sur la commune de Villars-les-Bois près de Saintes. Le septuagénaire qui ramassait des champignons aurait été pris pour cible par méprise par un chasseur. 
    La Fédération de chasse de Charente-Maritime a immédiatement condamné cet acte "contraire aux règles élémentaires de sécurité".

    "C'est contraire aux règles de sécurité à savoir identifier formellement l'animal avant de tirer,
    -Mathieu Asselin, directeur de la Fédération de chasse de Charente-Maritime"

    Le directeur rappelle que la Fédération met en place des formations pour le permis de chasse où tout est axé sur la sécurité.
    Le parquet de Saintes a ouvert une enquête pour homicide involontaire par manquement,  il a missionné l'Office national de la chasse et de la faune sauvage pour déterminer s'il y a eu négligences ou des manquements.

    "L'accident s'est déroulé en un seul tir, le chasseur pensait qu'il s'agissait d'un sanglier,
    -Nicolas Septe, procureur de la République de Saintes "

    En Charente-Maritime, le dernier accident de chasse remonte à 2005.

    Battue en ligne mortelle dans la Vienne 

    A Montamisé dans la Vienne, un chasseur a été mortellement blessé lors d'une battue en ligne d'une quarantaine chasseurs. L'accident s'est déroulée au lieu-dit Le Bran.

     

    15/11/2019 : Calvados. Un cygne abattu par un chasseur dans les marais de la Dives

    Lundi 11 novembre 2019, un chasseur a été interpellé alors qu'il venait d'abattre un cygne dans les marais de la Dives (Calvados). Il risque une peine d'emprisonnement.

    Lundi 11 novembre 2019, un chasseur a été interpellé alors qu’il venait de tirer sur un jeune cygne tuberculé, oiseau d’espèce protégée. Le délit est passible de 3 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende. L’arme a été saisie.

    Au lever du jour, les inspecteurs de l’environnement de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) sont intervenus dans les marais de la Dives sur la commune de Varaville. Selon leurs informations, un Cygne tuberculé, oiseau d’espèce protégée dont la chasse est strictement interdite, aurait été abattu par un chasseur au gabion. Lors du contrôle de cette installation de chasse au gibier d’eau, les investigations menées par les agents ont permis de retrouver le cygne et d’identifier une personne qui a finalement reconnu avoir tiré sur l’animal. Celle-ci, non-titulaire du permis de chasser, avait emprunté le fusil de l’un des
    chasseurs présents dans l’installation de chasse, pour commettre plusieurs infractions.

    Pour l’infraction de destruction d’espèce animale non-domestique – espèce protégée, le contrevenant encourt une peine passible de 3 ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. Pour les infractions de chasse sans permis et sans assurance, il encourt 3 000€ d’amende.
    Le fusil de chasse ayant servi à abattre le cygne a été saisi et sera remis au Tribunal de Grande Instance de Caen.

     

    15/11/2019 : Accident de chasse en Normandie. Blessé à l’œil par un tir au plomb alors qu’il tond sa pelouse

    Un homme qui tondait sa pelouse a été blessé à l’œil par un chasseur, jeudi 14 novembre, dans l’après-midi, à Quincampoix, près de Rouen. « Il a reçu des retombées de plomb à la suite d’un tir au niveau de l’œil gauche », indique une source judiciaire citée par Actu.fr.

    Lorsque les gendarmes sont intervenus, le chasseur, en règle, était présent à côté de la victime. Les circonstances de cet accident restent à déterminer.

     

    15/11/2019 : Un accident de chasse mortel dans la Vienne

    On sait très peu choses sur l'accident de chasse mortel qui s'est produit ce vendredi dans la Vienne. Un accident qui se serait produit en début d'après-midi à Charassé, commune de Montamisé. La victime serait un homme âgé, mais la fédération de chasse n'a pas plus de précisions pour l'instant.

    Un accident de chasse mortel dans la Vienne. Cela s'est passé en début d'après-midi à Montamisé, plus précisément entre le lieu-dit La Roche de Bran et Charassé, lors d'une chasse privée au gros gibier (sangliers ou cervidés) a priori. Les gendarmes ont été appelés sur place. On sait qu'il y a une victime : un homme plutôt âgé originaire de la Chapelle-Moulière, mais on ignore son âge précis et son identité. Aucune information non plus sur le déroulement éventuel des faits. La fédération de chasse de la Vienne attend d'en savoir plus pour communiquer sur le drame.

    Deuxième accident de chasse dans le Poitou, mais le premier mortel

    Après celui de Saint-Généroux, c'est le deuxième accident de chasse dans le Poitou depuis septembre, mais le premier mortel. L'an dernier en France on a recensé 132 victimes d'accidents de chasse, dont sept qui en ont perdu la vie. Les deux-tiers de ces accidents se sont produits lors d'une chasse collective au grand gibier. Une proportion qui augmente d'année en année selon l'office national de la chasse et de la faune sauvage. A Montamisé dans la Vienne, une enquête est ouverte. ce sont les gendarmes de la compagnie de Poitiers qui sont chargés d'auditionner les chasseurs présents lors du drame.

     

    15/09/2019 : Malo: Sauvetage d’un bébé phoque, un pêcheur lui avait porté un coup de pied

    Un bébé phoque a été retrouvé échoué ce dimanche matin sur la plage de Malo, face aux immeubles du Grand Pavois. Il a été emmené au centre de soin de la LPA de Calais.

    Sa présence sur le sable a suscité la curiosité de nombreux promeneurs ce dimanche matin à Malo. Un petit phoque a été retrouvé en mauvaise posture sur la plage. Vraisemblablement piégé par la marée haute de la nuit, il n’a pas su rejoindre l’eau à temps.

     

    Alertée par des témoins, la police a identifié un pêcheur lui ayant porté un coup de pied et a sollicité la Ligue protectrice des animaux de Calais. Deux membres sont venus en aide au jeune phoque. « C’est un bébé de l’année, les naissances surviennent entre juin et juillet, explique Chrystel, du centre de soin de Calais. Mais c’est un petit gabarit, il doit peser entre 10 et 15 kilos alors qu’il devrait en faire le double à cette époque de l’année. Et ce n’est pas normal qu’il soit loin de l’eau. »

     

    Emmené à Calais

    Emporté dans un filet, l’animal va être examiné au centre de soin calaisien. « On prend en général quarante-huit heures avant de se prononcer », indique la LPA, qui partagera des nouvelles du phoque, sur la page Facebook du centre de soin de la faune sauvage de la LPA de Calais.

     

    16/11/2019 : Un chasseur tire sur un autre chasseur en désarmant son fusil

    Ce samedi 16 novembre après-midi à Chamousset, un accident de chasse s’est produit. Deux chasseurs, qui ne participaient pas à une partie de chasse, se sont rencontrés et ont décidé de faire chemin ensemble.

    Sur un chemin carrossable, à proximité de la RD 1090, l’un des deux hommes, âgé de 65 ans, a voulu désarmer son fusil. En le manipulant, le coup est parti et le deuxième chasseur, âgé de 85 ans, a été touché à la cuisse par des petits plombs.

    Légèrement blessé, il a été pris en charge par les pompiers de Saint-Pierre-d’Albigny et a été transporté à l’hôpital. La gendarmerie a ouvert une enquête.

     

    16/11/2019 : Un chasseur blessé par accident à Revens (30)

    Samedi 16 novembre, les sapeurs-pompiers du Gard ont évacué du Bois de Garéne un chasseur, qui s'est blessé, tout seul, avec son fusil.

    Ce samedi 16 novembre, un chasseur s'est blessé sur la commune de Revens (30), au Bois de Garéne. Un dysfonctionnement de son fusil a fait partir une balle, qui lui a transpercé la main. Son pronostic vital n'est donc pas engagé. 

    Le terrain, escarpé, a obligé les sapeurs-pompiers du Gard à évacuer le blessé par hélicoptère, vers l'hôpital de Montpellier. L'opération, qui a duré deux heures, a mobilisé quinze sapeurs-pompiers et quatre véhicules.

     

    17/11/2019 : Capture de hérissons en Creuse : neuf personnes interpellées

    Neuf personnes ont été interpellées ce samedi dans le secteur de Peyrat-la-Nonière. Elles transportaient des hérissons. Ce qui est illégale car l'espèce est protégée.

    Ce samedi, neuf personnes ont été interpellées dans les secteurs Peyrat-La-Nonière, Saint-Loup et Champagnat. Elles transportaient une quinzaine de hérissons. C'est pourtant interdit car l'espèce est protégée. 

    Les gendarmes de la Creuse sont tombés par hasard sur les petits animaux lors de contrôles dans trois voitures différentes. Les mis en causes, originaires du Puy-de-Dôme, ont reconnu les faits. Ils devront s'expliquer devant le tribunal de Guéret au premier trimestre 2020. 

    Les hérissons ont été relâchés dans la nature. 

    Selon l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage : 

    "L'espèce hérisson d'Europe est inscrite sur la liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Connue pour être indispensable au jardinier, elle est menacée de disparition à cause de multiples facteurs tels que les collisions sur les voies de circulation (facteur le plus visible de tous), la disparition d'une partie de son alimentation (insectes entre autres, même si le hérisson est omnivore), l'altération de son habitat, la prédation par la faune sauvage mais également la consommation humaine (traditionnelle pour certaines communautés) comme on peut une nouvelle fois le voir dans cette affaire." 

    Protégés depuis 1981, les spécimens d'hérissons d'Europe ne peuvent pas être capturés, transportés, tués ou encore commercialisés. Dans tous les cas c'est un délit prévu par le L.415-3 du Code de l'Environnement pouvant être puni jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 150000€ d'amende.

     

    17/11/2019 : Etusson. Un homme de 18 ans reçoit une balle dans une cuisse

    Un homme de 18 ans a été victime dimanche 17 novembre vers 13 h 30 d’un accident de chasse. Alors qu’il se trouvait au lieu-dit Le Bois Le Moine à Etusson, une balle est venue l’atteindre par ricochet au niveau du haut d’une cuisse. Les médecins du Smur et les pompiers lui ont porté secours. La victime a été héliportée depuis le stade d’Argenton-les-Vallées vers le CHU de Poitiers. Son pronostic vital n’est pas engagé. La gendarmerie dépêchée sur place devra établir les circonstances précises de cet accident de chasse.

     

    17/11/2019 : Un cygne en difficulté secouru par les sapeurs-pompiers à Virignin

    Samedi 16 novembre, en milieu d’après midi, des promeneurs en balade sur la ViaRhôna ont alerté les sapeurs pompiers après avoir aperçu un cygne en difficulté sur le canal du Rhône à proximité du pont des Ecassaz.

    L’oiseau présentait de sérieux signes de faiblesse. Rapidement, les sapeurs pompiers de Belley et de Virignin, à l’aide d’un Zodiac, se sont rendus sur les lieux afin de dégager le cygne qui avait une patte emprisonnée par le filin d’amarrage d’un canard leurre posé là par un chasseur.

    L’animal a été dégagé après quelques minutes d’effort à la grande satisfaction des nombreux passants.

     

    17/11/2019 : Il confond un chevreuil avec un lama de 130 kilos: improbable accident de chasse en Valais

    Il confond un lama de 130 kilos avec un petit chevreuil : accident de chasse insolite en Valais. L’animal, qui répondait au doux nom de Christopher (clin d’œil au conseiller d’Etat Christophe Darbellay) a été abattu le 9 novembre dernier sur les Hauts de Saillon.

    Patrice Bruchez adore ses bêtes. Cet entrepreneur agriculteur possède une dizaine de lamas à Saillon. Ses animaux, il les affuble affectueusement de petits surnoms. «Mes lamas sont magnifiques, ce sont des lamas politiciens. (Sourire) On a eu Doris, on a eu Esther. Il y a aussi Reynard, Marianne, Christopher... Je trouve qu’ils ont un certain charme, c’est un bonheur !» 

    Le lama Christopher tiré par erreur 

    Les lamas de Patrice vivent en plaine, ils ont un parc. Mais on peut les apercevoir parfois sur les coteaux de Saillon, sur une parcelle clôturée, en bordure de forêt.

    Et c’est là, à cet endroit, que le samedi 9 novembre en fin de journée, un coup de feu retentit. Patrice nous parle au départ d’un trou dans le grillage du parc… Il nous parle d’un chien de chasse et d’un Christopher qui s’enfuit dans la forêt. «Ce lama paniqué a foncé contre le grillage, il est sorti. Il a traversé la forêt, poursuivi par le chien. Et là, il y avait les chasseurs. Ne sachant pas qu’il y avait un lama qui se promenait dans la forêt... Ma foi c’est comme ça, c’est arrivé... Et pan ! Il a reçu la bénédiction papale».

    Il refuse la polémique 

    Un chasseur aurait donc confondu deux animaux qui n’ont pas vraiment le même profil... Patrice Bruchez coupe court, il refuse toute polémique : «Un accident ça arrive ! Je me mets à sa place. Le mec va à la chasse au chevreuil. Il voit passer un truc brun. Il tire dessus... Et ce truc brun c’était Christopher... En plus, c’était tous des chasseurs PDC. Alors tu vois, il y a de quoi être mal, non ? S’ils commencent à se tirer dessus entre-eux...» (rires). 

    Il garde le sourire Patrice Bruchez. Après l’accident, il dit avoir vu un chasseur très affecté. Un chasseur qui aura averti son assurance pour payer le dommage. Depuis, Patrice Bruchez a commandé un nouveau lama. Il le recevra dans une quinzaine de jours. Un lama dont le nom, à l’inspiration politique évidemment, n’a pas encore été choisi. A écouter ci-dessous, notre reportage.

     

    18/11/2019 : Femme enceinte tuée par des chiens : une chasse à courre avait lieu au même endroit

    La jeune femme enceinte retrouvée morte a-t-elle été victime de chiens de chasse ? "Aucune piste n'est retenue ou privilégiée pour le moment", rétorque le procureur de Soissons. "Les nombreuses investigations techniques vont permettre de déterminer l'origine de ces morsures", ajoute-t-il.

    Samedi, en forêt de Retz (Aisne) une jeune femme, enceinte, a été retrouvée morte samedi après-midi. D'après les premiers examens pratiqués par le médecin légiste, elle est décédée des suites de morsures de chien(s), selon l'Union de Reims.

    Son corps a été retrouvé sur un chemin forestier, sur le territoire de la commune de Saint-Pierre-Aigle.

    Elle venait d'appeler son mari, qui se trouvait au travail, pour lui demander de l'aide. Celui-ci s'est immédiatement rendu sur les lieux du drame, et c'est lui qui a découvert, paniqué, le corps de son épouse.

    Il a été vu en état de choc par des voisins, qui ont appelé les secours. Mais il était trop tard pour la jeune femme.

    Une autopsie va être menée ce lundi pour confirmer ces observations et déterminer le type et le nombre d’animaux impliqués. Car il est encore impossible de déterminer comment la jeune femme est morte: tuée par un ou plusieurs chiens? Des animaux errants? Voire son propre chien?

    La taille de la gueule, la présence de poils… comptent parmi les éléments que les enquêteurs vont étudier.

    Mais un élément est d'ores et déjà confirmé: une chasse à courre avait lieu dans cette forêt domaniale au moment de la découverte du corps.

     

    18/11/2019 : Accident de chasse en Saône-et-Loire : un blessé par balle, transporté à Dijon

    Un homme a été héliporté à Dijon, à la suite d’un accident de chasse qui s’est produit ce lundi après-midi sur le massif de Uchon au lieu-dit La-Croix-Morin sur le territoire de la commune de la Tagnière en Saône-et-Loire.

    Un homme a été héliporté à Dijon, à la suite d’un accident de chasse qui s’est produit ce lundi après-midi sur le massif de Uchon au lieu-dit La-Croix-Morin sur le territoire de la commune de la Tagnière en Saône-et-Loire.

     

    18/11/2019 : Un gendarme du peloton motorisé d’Agen blessé au bras par un tir de fusil de chasse

    Un gendarme du peloton motorisé d’Agen a été blessé par un tir de fusil de chasse. Le tireur s’est ensuite suicidé.

    Le militaire, blessé au bras, est hors de danger. ″Nous souhaitons un prompt rétablissement à notre camarade blessé d’un tir au fusil par un forcené sur l’A62″, a précisé sur Facebook le groupement de Gendarmerie du Lot-et-Garonne. ″Une enquête judiciaire est en cours″, a ajouté le commandement.

    Ce samedi matin, les gendarmes sont alertés de la présence d’un homme marchant avec un fusil de chasse le long de l’autoroute A62. Selon le quotidien régional Sud-Ouest, les militaires tentent de raisonner ce quadragénaire, mais en vain. Puis, alors que les gendarmes le suivent à distance, le forcené se retourne et fait feu, blessant le gendarme du peloton motorisé d’Agen. L’homme, âgé de 45 ans, enjambe alors un parapet. Les gendarmes, qui n’ont pas riposté, selon Le Parisien, entendent alors une nouvelle détonation. Le forcené vient de se donner la mort.
     

     

     

    19/11/2019 : Chasse en Loire-Atlantique : une balle perdue s’encastre dans une voiture

    Dimanche 17 novembre 2019, une balle perdue, tirée par un chasseur, a été retrouvée dans la portière d'une voiture, garée dans un hameau à Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique).

    L’incident n’a, heureusement, fait aucun blessé. Dimanche 17 novembre 2019, une habitante du hameau de Gorion à Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique), a eu la surprise de découvrir dans la portière arrière de sa voiture, garée le long du mur de sa maison, une balle. 

    Celle-ci avait été tirée quelques secondes plus tôt par un chasseur, en pleine battue dans le bois voisin.

    Non-respect des distances de sécurité

    « Dimanche matin, deux ou plusieurs chasseurs ont tiré sur un sanglier, explique le président de l’Association de chasse communale agréée (ACCA), Michel Lebacle. Ce dernier était coincé dans un roncier. »

    Problème : les distances de sécurité – qui imposent aux chasseurs de ne pas tirer à moins de 150 mètres des habitations – n’étaient « pas respectées » au moment des faits.

    Michel Lebacle souligne :

    "C’est vrai qu’il s’agit d’un incident de chasse. Les chasseurs ne se contrôlent pas tous, j’en suis conscient. En l’occurrence, ces chasseurs [membres de l’ACCA, ndlr.] n’ont pas respecté les limites parce qu’ils connaissaient bien le bois. Mais, s’il n’y avait pas eu la voiture, la balle aurait tapé dans le pignon de la maison et personne ne l’aurait remarquée."

    Un poney visé par un tir ?

    Si la propriétaire du véhicule a déposé une main courante à la police municipale, l’association, elle, a choisi de ne pas le faire :

    "Nous sommes allés à gendarmerie, mais ça, notamment la balistique, n’avait pas l’air d’intéresser les gendarmes."

    Le président entend toutefois faire un « rappel à l’ordre » auprès des chasseurs concernés, qui « feront marcher leur assurance ».

    La semaine précédente, c’est un poney de la commune qui aurait reçu une balle en pleine tête.

     

    19/11/2019 : Près de Pont-Audemer, un veau retrouvé blessé par balle dans son herbage

    René Vigneron a retrouvé un de ses veaux blessé par balle à Appeville-Annebault. Le projectile est entré par l'épaule et est ressorti au niveau du coup. Il a porté plainte.

    Vendredi 15 novembre, René Vigneron, agriculteur à Appeville-Annebault, entre Pont-Audemer et Monfort-sur-Risle dans l’Eure, et son fils Valentin, se rendaient, comme à leur habitude, dans leur herbage situé dans la vallée de la Risle entre Brestot et Appeville.

    À leur arrivée sur les lieux, stupéfaction : ils ont découvert le corps de l’un de leurs veaux gisant dans une mare de sang.

    "Je l’ai retrouvé isolé Vers 11 h, baignant dans son sang, explique René Vigneron. Dans l’état où il était, il ne pouvait plus marcher."

    Très vite, les deux hommes ont constaté que l’animal était blessé par balle au niveau de l’épaule.

    Une balle dans l’épaule

    René Vigneron livre sa version des faits :

    "Ça serait un genre de braconnage qui a mal tourné. Est-ce que mon veau aurait été pris pour cible par un chasseur ? Est-ce qu’ils l’ont confondu avec un gibier sauvage ?"

    L’agriculteur s’interroge. Mais ce qui est sûr, ajoute-t-il, « c’est que ce n’est pas un amateur puisque c’est un tir visé, effectué de nuit. » Il précise que « la balle est entrée par l’épaule et est ressortie au niveau du cou. »

    Malgré l’avis du vétérinaire, le veau n’a pas été abattu.

    "Le vétérinaire est venu. Il a constaté que c’était une blessure par balle et nous a dit qu’il n’y avait aucun espoir de le récupérer, mais mon fils a voulu faire le faire soigner avec un traitement. Nous allons faire le maximum en soins pour le sauver."

    Dimanche, soit deux jours après les faits, l’inquiétude était toujours palpable, malgré tout. « Ça fait deux jours qu’il est sous antibiotiques, mais la température ne baisse pas », constatait le propriétaire de l’animal.

    René Vigneron n’accuse personne, mais au travers de son témoignage, il souhaite attirer l’attention sur un phénomène récurrent. « Je sais que des agriculteurs sont touchés tous les ans par des bêtes tirées volontairement pour la consommation de viande, surtout à l’approche de Noël », affirme-t-il.

    Quoi qu’il en soit, cette affaire ne devrait pas rester sans suite, puisque dimanche matin, René Vigneron a porté plainte à la brigade de gendarmerie de Saint-Georges-du-Vièvre.

     

    20/11/2019 : Il chasse le hérisson et s’en vante sur les réseaux sociaux

    Sur neuf secondes de vidéo, le quadragénaire se vante de sa chasse aux hérissons. À la suite des plaintes d’associations de défense des animaux, ce Pontissalien a été condamné par le tribunal de Besançon à cinq mois de prison avec sursis et de 350 € d’amende.

    9 secondes sur whatsApp « Ben voilà, on a fait une petite chasse hier soir, on en a eu 9, on a relâché 3 petits », affirme hilare le quadragénaire torse nu. Hérissons tenus à pleines mains et à ses pieds… Plainte de l’Association de défense des animaux Stéphane Lamart et l'association " Le Sanctuaire des hérissons ", relayée par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui diligente une enquête.

    « Le chasseur », est un ferrailleur régulièrement présent sur l’aire des gens du voyage de Pontarlier. Aux policiers, il soutient qu’il les a trouvés la veille au soir vers les poubelles près des caravanes et les a conservés dans un seau avant bien sûr, de les relâcher. L’homme n’est pas à l’audience, il faut donc se contenter de deux lectures antagonistes du maigre dossier.

    No kill

    Me Grillon, fin connaisseur de l’espèce arrive du barreau de Paris pour le compte de l’association et de l’office. « Les gens du voyage apprécient beaucoup la viande de hérisson, Ils chassent le niglo comme ils l’appellent avec un chien spécialement dressé et relâchent toujours les petits. La vidéo montre des hérissons immobiles, c’est qu’ils sont morts. Le hérisson est protégé, il est même interdit de le déplacer ». Lui voudrait une jurisprudence dissuasive, pour faire cesser cette tradition culinaire.

    Tout contrevenant risque jusqu’à 3 ans de prison et de 150 000 € d’amende. Les tarifs valent pour tous les animaux protégés, moineaux, loutre, écureuil… La procureure Margaret Parietti ne croit pas non plus à la version no kill pratiquée en pêche appliquée aux hérissons. Elle requiert 8 mois de prison avec sursis et 120 jours-amendes 10 €.

    Artiste forcément artiste

    Me Briquet pour la défense l’affirme haut et fort, « je suis franc-comtois et je n’aime pas la Cancoillotte… », sous entendu on peut appartenir à la communauté des gens du voyage et ne pas manger de hérissons. C.Q.F.D. « La vidéo ne montre ni hérissons bouillis, ni embrochés. Immobile certes, l’animal est noctambule, il dort donc le jour ». Nocturne aurait suffi, mais lui voit ici matière à relaxe du chef de destruction. « Les animaux sont venus, attirés par les ordures », poursuit-il. Ils étaient sur place, donc du chef de transport.

    L’avocat admet cependant la capture des animaux « juste le temps d’une photo. Les hérissons sont tellement mignons que mon client n’a pas pu résister », conclut-il. Cinq mois de prison avec sursis et 30 jours-amendes à 15 € et deux fois 1 200 € de dommages et intérêts aux parties civiles (les deux plaignants) juge le tribunal pour couper court aux élans artistiques de cet « ami » des bêtes.

     

    23/11/2019 : Ardennes : un homme de 59 ans décède des suites d'un accident de chasse

    A Viel-Saint-Remy dans les Ardennes, un homme de 59 ans est mort des suites d'un accident de chasse, ce samedi 23 novembre. Il a reçu une balle de fusil dans l'abdomen. Un homme de 43 ans a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.

    Il était 14h46 à Viel-Saint-Remy dans les Ardennes, quand un accident de chasse est survenu, ce samedi 23 novembre. Un homme de 59 ans est mort des suites de ses blessures, après avoir reçu un coup de fusil dans l'abdomen. Un homme de 43 ans a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.

    Des circonstances à déterminer

    Contacté, le procureur de la république de Charleville-Mézières, Laurent de Caigny, confime la mort d'un homme "lors d'une action de chasse". Selon lui, les circonstances restent encore à déterminer. L'enquête suit son cours et a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Rethel.

    Jean-Pol Gambier, président de la Fédération de chasse des Ardennes, dit ne pas en savoir plus concernant l'identité des deux chasseurs. "Tout ce que je sais, c'est qu'il s'agit d'une mauvaise manipulation d'arme, survenue lors d'une chasse au pigeon." Il souligne : "On sait que ça peut arriver. L'accent est souvent mis sur la sécurité, on organise régulièrement des formations."

    C'est dans les environs du village de Viel-Saint-Remy, situé à proximité de l'aire d'autoroute de Woinic, entre les villes de Rethel et de Charleville-Mézières, qu'a eu lieu l'accident mortel.
    Les accidents de chasse sont en augmentation sur un an en France, selon le réseau « Sécurité à la chasse » de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le nombre total d’accidents de chasse relevés durant la saison 2018-2019 s’élève à 131, en hausse par rapport à celui de la saison précédente (113 accidents), qui était le plus bas jamais enregistré.

    Ce bilan est en deçà de la moyenne des 10 dernières années (140 accidents par an). 132 victimes ont été identifiées dont 22 personnes non chasseurs.
     
     
    Un jeune de 18 ans a reçu des plombs au bas-ventre au cours d’une partie de chasse, samedi en fin d’après-midi au lieu-dit La Pliche à Bouvignies.

    Il était près de 17 h 45 ce samedi lorsque les sapeurs-pompiers et les gendarmes d’Orchies ont été alertés pour un accident de chasse survenu à Bouvignies. Le drame est survenu au lieu-dit La Pliche, une large zone de champs, de bois et de marais prisée des chasseurs.

    À cet endroit, un père qui chassait dans une hutte aurait tiré après avoir entendu un bruit suspect. Il s’agissait en fait de son propre fils parti ramasser du gibier. Le jeune homme de 18 ans a été touché au bas-ventre.

    Gravement blessé, il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transporté au CHR de Lille. Mais le pronostic vital de la victime ne serait pas engagé.

     

    24/11/2019 : Le chien tire accidentellement sur le chasseur : l'homme, son maître, blessé et hospitalisé

    L'animal a actionné la détente du fusil lors d'une partie de chasse cette semaine dans les Pyrénées-Atlantiques dans le hameau de Mesplède.

    Ce n'est pas un lapin, mais son propre chien qui avait un fusil. Un retraité de 61 ans est allé chasser lundi 18 novembre avec son fils et son chien, dans le hameau de Mesplède dans les Pyrénées-Atlantiques.

    Après avoir tiré sur une bécasse, le chasseur a posé son fusil contre un arbre pour aller ramasser sa proie, lorsque le chien se serait approché de l'arme, l'aurait faite tomber et en marchant dessus l'animal aurait actionné la détente.

    Ses jours ne sont pas en danger

    Le coup de feu serait ainsi parti touchant son maître à la main et à l'avant-bras. L'homme a été transporté par les pompiers à l'hôpital le plus proche mais ses jours ne sont pas en danger.

    Son fils d'une vingtaine d'années, légèrement blessé par des éclats de plomb, a également été conduit à l'hôpital par précaution, selon Ouest-France.

    L'animal ne devrait pas être poursuivi...

     
     
    24/11/2019 : Normandie. Un chasseur blessé au visage par des tirs de plombs
    Un homme a été blessé au visage alors qu’il chassait avec un ami à lui, près de Thury-Harcourt (Calvados), ce dimanche 24 novembre 2019. Il a été transporté au CHU de Caen pour y être examiné.

    Un homme a été légèrement blessé au visage par trois tirs de plombs tirés involontairement par un ami à lui, ce dimanche 24 novembre 2019, alors qu’ils chassaient à Caumont-sur-Orne, près de Thury-Harcourt (Calvados).

    Les plombs tirés ont ricoché sur son visage. L’homme a été transporté au CHU de Caen par les pompiers pour y être examiné.

     

    25/11/2019 : Un chasseur se fait tirer dessus près de Lillebonne

    Dimanche 24 novembre 2019, un chasseur a accidentellement reçu des plombs dans la jambe lors d'une battue dans un bois communal. Les gendarmes et les secours se sont rendus sur place.

    Les consignes de sécurité avaient bien été rappelées au départ. Mais cela n'a pas empêché l'accident. Dimanche 24 novembre 2019, en début de matinée, un chasseur de l'Association de chasse de La Frenaye a reçu des plombs dans la cuisse. Il n'a été que légèrement blessé. La chasse s'est aussitôt arrêtée. Les gendarmes se sont rendus sur place pour comprendre ce qui s'est passé.

    Une blessure accidentelle

    La victime faisait partie d'un groupe de quatre chasseurs qui devaient avancer en ligne lors d'une battue dans un bois communal. Mais pour raisons qui restent à déterminer, elle s'est retrouvée en retrait. Quand un lièvre a surgi, l'un des chasseurs a tiré sur son côté gauche, vers l'arrière. Son collègue se trouvait alors à une vingtaine de mètres ; il était caché à la fois par des fougères, mais aussi par l'inclinaison du terrain, en contrebas. Le tireur n'a pas pu le voir et il a pris quelques plombs dans la jambe. La blessure est accidentelle. Les quelque plombs ne sont pas rentrés profondément dans la chair.

    Un hélicoptère a été envoyé sur place

    Alertés qu'un accident de chasse venait de se produire, les secours ont décidé d'envoyer sur place un hélicoptère. Mais ce n'est finalement pas lui qui a pris en charge la victime, finalement transportée au Centre hospitalier intercommunal à Lillebonne par les sapeurs-pompiers. Le chasseur a pu en ressortir dans l'après-midi.

     

    25/11/2019 : Dans le Porcien, un chasseur confond le chat de son voisin avec un ragondin

    Un accident de chasse s’est produit ce dimanche après-midi du côté de Logny-lès-Chaumont. Un habitant a porté plainte après qu’un chasseur est venu tirer sur son terrain, blessant gravement son chat.

    La gendarmerie confirme qu’un dépôt de plainte a bien été enregistré suite à un accident de chasse, qui s’est produit ce dimanche à 12 h 40 du côté de Logny-lès-Chaumont. « Je travaillais dans mon verger d’un hectare. Mon chien a aboyé, j’ai vu un véhicule s’arrêter au loin », raconte Michel Deligny, habitant du village. La déflagration qu’il a entendue quelques minutes plus tard ne lui a laissé aucun doute. « Il s’agissait d’un fusil de chasse, et le tir était sur mon terrain, et dans ma direction. Des plombs sont passés à ma gauche et à ma droite », raconte-t-il. En se rapprochant de l’origine du bruit, il a retrouvé son chat, sérieusement blessé à l’abdomen.

    Avant d’emmener son chat chez un vétérinaire rémois, et d’aller porter plainte en gendarmerie, il se rend d’abord chez un de ses voisins. Celui-ci aurait reconnu les faits, expliquant qu’il a confondu le chat avec un ragondin. À l’heure actuelle, les jours du chat de Michel Deligny sont en danger. « La radio a montré une vingtaine de plombs dans son corps. Il est paralysé du train arrière et a des problèmes pour uriner. Si on n’a pas le choix, on devra mettre un terme à ses souffrances… »

    L’enquête de la gendarmerie est en cours pour cet accident de chasse, qui intervient seulement un jour après le précédent, qui a coûté la vie à un chasseur sur le territoire de Viel-Saint-Rémy.

     

    27/11/2019 : Le Havre : le chasseur tire trop près d'une cavalière

    Le tir aux pigeons d'un chasseur s'est terminé  par une garde à vue au commissariat central.

    Une jeune  cavalière est sur son cheval hier après-midi (mardi 26 novembre 2019) et circule sur une voie au niveau de la forêt de Montgeon. Un peu après 15h elle a très peur.
    Trois coups de feu sont tirés près d'elle et son cheval. 

    La cavalière, heureusement pas blessée mais choquée, découvre alors la présence d'un chasseur.  

    Une "sévère altercation" a lieu entre les deux.  La cavalière, une Havraise âgée de 23 ans, filme la scène avec son téléphone avant d'appeler la police.
    Pendant que la jeune femme raconte ce qu'il venait de lui arriver aux policiers venus la rejoindre, d'autres équipages partent à la recherche du chasseur.

    Il sera finalement retrouvé, en compagnie de son frère. Il s'agit de deux Havrais âgés de 37 et 35 ans. La fouille de leurs voitures a permis de trouver deux fusils de chasse.

    Selon les premières constatations, le chasseur visait un pigeon à quelques dizaines de mètres de la cavalière.
    Le tireur a été interpellé puis placé en garde à vue.

     

    27/11/2019 : Près de Lamballe, une meute de chiens de chasse tue un chat dans son jardin

    Dimanche 24 novembre, alors qu'il s'était réfugié dans le cabanon jouxtant la maison, un chat a été tué par une meute de chiens de chasse malgré l'intervention du chasseur.

    Une meute de chiens de chasse a tué un chat au pied de sa maison, dimanche 24 novembre 2019, à Jugon-les-Lacs, près de Lamballe, alors qu’il s’était réfugié dans un cabanon après avoir été poursuivi.

    Voilà quelques semaines, le propriétaire de poules d’ornement, à Hénon, entre Lamballe et Saint-Brieuc, voyait son cheptel décimé par des chiens de chasse, dans sa propriété.  L’histoire se répète, cette fois de l’autre côté de Lamballe, avec des chiens de chasse tout aussi déterminés. C’est au retour d’une journée de chasse que l’accident est arrivé.

    Claire (le prénom a été changé) habite sur les hauteurs de l’étang de Jugon, dans un hameau en pleine campagne. Elle a deux chats et vit dans une ancienne longère rénovée. Elle partage ce logement avec un autre locataire qui possède quelques poules et un petit chien.

    « J’ai entendu une bagarre »

    Les deux voisins sont habitués à observer les déambulations dominicales des chasseurs. Et Claire s’est toujours méfiée des chiens. « Mes chats ne sortent que très peu le dimanche et toujours sous surveillance.Là, quand j’ai entendu les chiens remonter de la vallée en aboyant, j’ai appelé celui de mes chats qui était resté dehors. »

    Il était sans doute trop tard pour le félin qui a dû, lui aussi, entendre les chiens arriver et a joué sur son immobilité pour passer inaperçu. Mais les chiens l’ont débusqué. « Je ne savais pas où était mon chat et j’ai entendu une bagarre au fond du jardin, à une vingtaine de mètres de là et j’ai compris que les chiens l’avaient trouvé. »

    Puis, tout se passe assez vite, Claire aperçoit son chat qui traverse le jardin à vive allure, poursuivi par la meute de chiens de chasse.

    « C’était impressionnant, il y en avait partout. Ils étaient au moins une quinzaine, peut-être plus ! »

    Elle et son voisin essayent alors d’effrayer les chiens pour les faire fuir mais rien n’y fait.

    Coups de fouet

    Se croyant à l’abri dans un lieu qu’il connait bien, le chat court se réfugier dans le petit cabanon qui jouxte l’appartement. Mais les chiens ne lâchent rien. « Le chasseur était dans un champ en dessous et ne bougeait pas. Je lui ai demandé plusieurs fois de rappeler ses chiens parce qu’ils étaient sur mon chat mais il a été très long à réagir », estime Claire.

    Lorsque l’homme se décide à intervenir et à s’approcher du cabanon où les chiens s’acharnent, il avoue « ne pas réussir à les maîtriser » malgré les coups de fouet qui claque et les injonctions. 

    Finalement, le chasseur réussit à pénétrer dans la cabane et assure à Claire que le chat n’y est plus. « Je l’ai appelé sans arrêt. Toute la soirée et je me suis même réveillée en pleine nuit mais pas de nouvelles. »

    C’est une voisine qui viendra finalement avertir Claire le lendemain après-midi pour lui dire qu’elle venait de trouver son chat agonisant devant chez elle. « Quand le chat m’a vue, il a poussé un cri atroce. C’était insupportable. J’ai appelé deux vétérinaires mais aucun n’a voulu se déplacer pour l’euthanasier. »

    Le chat mourra quelques minutes après.

    Un massacre

    Prévenus, les gendarmes ont avoué leur impuissance face à ces nuisances qui se répètent dimanche après dimanche dans le hameau. « Nous avons tous des animaux domestiques dans le hameau et c’est une crainte permanente de les voir dévorer par les chiens de chasse. Cette fois, c’est arrivé. Pourquoi ne passent-ils pas à travers champs, il y a de la place quand même ? », s’interroge Claire. 

    « En effet, explique M° Lejeune, avocat au barreau du Havre, en Seine-Maritime, ça paraît difficile de porter plainte lorsqu’un animal tue un autre animal car il n’a pas commis d’infraction. Le chasseur ne semble pas être intervenu pour pousser ses chiens contre le chat, il ne s’en est donc pas servi comme d’une arme par destination. Par contre, le chasseur peut être responsable des dommages que ses animaux ont causés au titre de l’article 1243 du code civil. »

    Contacté par le biais de la société de chasse, le chasseur a d’ailleurs reconnu son impuissance. Il a assuré souhaiter rencontrer Claire dans les jours qui viennent pour parler, s’excuser et la dédommager.

    Mais, pour l’instant, Claire n’est pas prête pour la confrontation. « C’était un massacre, » conclut-elle sèchement.

     

    29/11/2019 : Ardennes : 158 sangliers tués en une matinée lors d'une battue

    Le quotidien L'Union rapporte qu'une vaste battue aux sangliers, qui a débouché sur la mort de 158 bêtes, a suscité l'émotion chez certains chasseurs. L'un d'entre eux parlant de "véritable carnage".

    L'un des chasseurs présents parle d'un "carnage".

    Mercredi 27 novembre, 84 chasseurs se sont lancés dans une partie de chasse à l'ampleur rare dans les Ardennes. Tous membres de l'Amicale de la chasse de chêne pâté, ils sont allés à la battue aux sangliers pour un résultat qui laisse pantois : 158 bêtes tuées en une seule matinée, sur une parcelle de 30 hectares louée à l'Office national des forêts, rapporte L'Union.

    La nouvelle a fait le tour de La Croix-au-Bois (Ardennes), où cette partie de chasse singulière a eu lieu, et durant laquelle 300 coups de carabines ont été tirés, et le malaise s'est installé parmi les participants. L'un d'entre eu a pris la parole dans les colonnes du quotidien local afin de dénoncer "un véritable carnage". "Il n'y a plus aucun respect de l'animal, ça ne doit plus se reproduire", regrette-t-il.

    "Il n'y avait plus d'honneur"

    Ce chasseur, présenté comme expérimenté, avait l'habitude des grandes battues, mais elles n'excédaient pas 30 à 40 bêtes tuées. Mercredi, le chiffre a atteint des sommets jamais vus. "Dans le lot, certaines bêtes sont sûrement parties blessées, d'autres n'ont pas été retrouvées, une partie du gibier était inexploitable. Il n'y avait pas d'honneur ", regrette le témoin à L'Union.

    Cet "amoureux de la chasse" assure également qu'"en terme de sécurité, c'était limite". "Si je prends la parole, c'est pour que cela ne se reproduise plus", explique-t-il. La presse locale a indiqué que ni la mairie ni la gendarmerie n'étaient au courant de la battue organisée par l'amicale. La fédération de chasse ne semblait pas non plus en être informée : "Je dois prendre connaissance de ce qu'il s'est passé exactement", a exprimé son président Jean-Pol Gambier.

    "Si c'est vrai, je ne cautionne pas. Ce n'est pas tolérable", confie Jean-Michel Delahaut, président d'une association privée de chasseurs de la région. Le chasseur-témoin a rappelé que l'épisode a eu lieu "juste à côté de Grandpré, où a eu lieu le dernier accident de chasse qui a coûté la vie à un chasseur".

     

    29/11/2019 : Dans le Lot, la colère d'une habitante : «Ils ont tué un cerf dans mon jardin, ce monde est fou !»

    Une habitante d’Espère a déposé plainte contre l’association de chasse de sa commune après avoir assisté à la mort d’un cerf dans son propre jardin. Une balle a sifflé tout près de la maison de cette assistante familiale qui s’occupe de plusieurs enfants, dont un petit de 4 ans. Récit. 

     

    30/11/2019 : Un septuagénaire décède en marge d’une partie de chasse à Fleigneux

    Le décès de l’homme d’environ 70 ans à Fleigneux, samedi 30 novembre vers midi, ne serait pas lié à un accident de chasse.

    Un septuagénaire est décédé samedi 30 novembre, aux environs de midi, dans les bois communaux de Fleigneux, aux environs du moulin de la Hatrelle. Il participait à une partie de chasse mais son décès ne serait pas lié à cette activité. Il aurait été pris d’un malaise alors qu’il était « en poste », durant une battue. Il n’a pas pu être réanimé. La victime n’était pas un habitant de la commune.

     

    29/11/2019 : Un chat blessé en pleine rue par un tir de carabine

    Sam, un chat domestique de 14 ans, a été grièvement blessé d’un tir de carabine 22 long rifle, mardi, en pleine journée, dans le quartier du Toulon. Son propriétaire a porté plainte et la SPA va alerter le procureur de la République. Opéré, le félin devrait s’en sortir.

    Mardi dernier, Thomas (son prénom a été changé) se trouvait chez lui, rue Lagrange Chancel, lorsque vers midi, il a entendu une détonation. « J’ai trouvé ça étrange, ça sonnait comme un coup de feu puis je n’y ai plus prêté attention », raconte-t-il.

    Ce n’est qu’au bout d’une heure, ne voyant pas son chat Sam revenir qu’il s’est inquiété. « J’ai regardé par la fenêtre et je l’ai aperçu dans le jardin d’un voisin, il ne bougeait pas et me regardait.

     

    01/12/2019 : Lot-et-Garonne : victime d'un accident lors d'une battue aux sangliers, un chasseur grièvement blessé à l'œil

    Un chasseur a été grièvement blessé à l'œil lors d'un accident de chasse à Grateloup dans le Lot-et-Garonne.

    Un chasseur de 37 ans a été victime d'un accident de chasse ce dimanche après-midi, vers 16h45, alors qu'il était de sortie pour une battue au sanglier sur le lieu-dit Chastelot de la commune Grateloup-Saint-Gayrand.

    Pour une raison encore indéterminée, le chasseur s'est pris une balle qui a ricoché dans le visage. Il a été grièvement blessé au niveau du plancher orbital.

    Les secours sont encore sur place pour l'intervention et devraient rapidement l'évacuer sur un centre hospitalier.

     

    03/12/2019 : Une femme blessée par le tir accidentel d'un chasseur qui nettoyait sa carabine à Lansargues

    Une femme de 80 ans a reçu des plombs dans la jambe mardi 3 décembre dans l'après-midi à Lansargues (Hérault). Il s'agirait du tir accidentel d'un chasseur qui nettoyait son arme.

    Une octogénaire a dû être hospitalisée mardi, victime d'un tir accidentel à Lansargues. Elle partait faire ses courses, elle était dans la rue à proximité d'une habitation, lorsqu'elle a reçu le projectile, qui est allé se loger dans sa jambe. Un homme a été placé en garde à vue à la gendarmerie. Il s'agit d'un riverain. Il explique qu'il était en train de nettoyer son arme lorsque le coup est parti accidentellement. L'homme est toujours en garde à vue.

     

    04/12/2019 : Une buse criblée de plombs dans la presqu’île de Lézardrieux

    Le 9 novembre, une buse variable blessée, découverte à Pleubian, est arrivée au centre de soins Volée de Piafs après avoir été prise en charge à la Station LPO de l’Île Grande.

    Une buse, criblée de plombs, a été recueillie, le 9 novembre, dans la presqu’île de Lézardrieux, et prise en charge par la Station LPO puis par le centre Volée de Piafs. « Elle souffrait d’une fracture ouverte proche du poignet gauche et d’un hématome à la patte gauche. Son cas semblait désespéré et les soigneurs avaient vite bandé son aile pour l’immobiliser le temps que l’os guérisse ».

    Le 29 novembre, la buse a été auscultée. L’oiseau n’avait pas perdu de poids et s’était même stabilisé à 920 g. Son vol a été testé dans la volière des rapaces diurnes et les soigneurs ont constaté un vol presque totalement équilibré ! Après avoir repris des forces, la buse blessée sera prochainement relâchée dans le Morbihan.

    Cependant, une question se pose. « On ne peut que s’étonner qu’un animal de cette envergure soit plombé. Ce ne peut pas être par erreur, car le vol, la taille et la silhouette de la buse ne peuvent pas être confondus avec ceux des oiseaux chassables. À noter que la buse variable, comme tous les rapaces en France, est un animal protégé depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981, et que par conséquent, toute atteinte portée à cet animal est passible d’une sanction pénale d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. Il serait bon qu’au sein de la Fédération Nationale des Chasseurs une éducation précise soit faite quant à la reconnaissance des animaux », prévient le centre.

    À Pleubian, le président de la société de chasse, Jean-Yves Jézéquel, se dit « non concerné par cette découverte ». 

    « Je ne voudrais pas que l’on stigmatise les chasseurs une nouvelle fois. Tout le monde peut acheter un fusil sans avoir de permis de chasse. Dans la société de Pleubian, tous les chasseurs sont formés et savent reconnaître les espèces protégées. Nous avons trois gardes assermentés qui veillent et sont très vigilants. Je ne sais pas qui a pu tirer sur cette buse et c’est un acte que je déplore ».

     

    04/12/2019 : Sud-Aveyron : un cueilleur de champignons blessé par un chasseur

    Dans l'après-midi du mercredi 4 décembre, un chasseur a blessé un homme qui ramassait des champignons dans la commune de Camarès. Il a été évacué à Rodez, par hélicoptère.

    Mercredi 4 décembre, en début d'après-midi, la société de chasse de Verrières organisait une battue aux sangliers sur le massif boisé de la Frégère situé au sud de Camarès.

    L'accident s'est produit aux alentours de 14 h 30. Un chasseur, a semble-t-il en visant un sanglier, blessé un ramasseur de champignons au bras gauche. Ce dernier se trouvait au fond d'une ravine encaissée, non loin du Mas des Comtes, près du ruisseau de Saint-Pôl.

    Évacué par hélicoptère

    La victime, un homme de 47 ans, habite dans le secteur. L'enquête déterminera les causes et les circonstances exactes de l'accident. Sur place, les secours ont conditionné le blessé dans une civière. Plusieurs sapeurs-pompiers, aidés de gendarmes et de chasseurs, l'ont transporté à travers une forte pente jusqu'à un petit pré situé plus haut, en contrebas de la route départementale D 51. Un hélicoptère l'a évacué vers le centre hospitalier de Rodez. 

    Étaient sur place les sapeurs-pompiers de Camarès, de Belmont-sur-Rance et de Saint-Affrique. Côté gendarmes, il y avait la brigade de Camarès, la brigade de recherche de Millau et la cellule d'investigation criminelle de Rodez.

     
    04/12/2019 : Accident de chasse à Camarès : un quadragénaire grièvement blessé

    Un homme a été blessé, ce mercredi après-midi, au lieu-dit Mas des Comtes haut, sur la commune de Camarès. Il a vraisemblablement  été victime d'un accident de chasse. Il est encore trop tôt pour en connaître les circonstances exactes, puisque les secours étaient sur place vers 15 heures et lui prodiguaient les premiers soins. Il s'agit des pompiers de Belmont et de Camarès ainsi que d'unchef de groupe venu de Saint-Affrique, qui épaulaient une équipe Smur venue de Rodez par hélicoptère.

    On sait toutefois que la victime, un homme de 47 ans, a été touchée au bras gauche, et que son pronostic vital ne semblait pas engagé à la vue des premiers éléments.

    Les gendarmes de Belmont, également sur place, tenteront d'en savoir plus au cours de leur enquête, notamment sur la base des premiers témoignages. Le tireur, un homme également, serait un trentenaire.

     

    04/12/2019 : 500 € d’amende au chasseur qui n’avait pas le droit de chasser

    Il avait chassé à deux reprises malgré une suspension judiciaire de son permis de chasse. Un sexagénaire a été condamné ce mercredi par le tribunal correctionnel de Quimper à 500 € d’amende.

    Le 20 octobre 2018, la société de chasse La Forestoise organise une chasse au chevreuil sur la commune de La Forêt-Fouesnant. Les agents assermentés de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont en mission de surveillance sur le plan de chasse. Ils aperçoivent alors un chasseur muni d’une trompe de chasse et accompagné de ses chiens. Les agents reconnaissent l’homme. Son permis de chasse a été suspendu judiciairement par la cour d’appel en avril 2017 pour une durée de deux ans.

     

    Présent sur une deuxième battue

    L’homme pénètre dans les bois en encourageant ses chiens. Les agents entendent deux tirs. Ils aperçoivent un chevreuil à terre. Le chasseur en faute se trouve à côté, en compagnie d’un autre homme. « J’ai remplacé un chasseur qui était malade. On m’avait dit que j’avais le droit de venir avec mes chiens en tant qu’accompagnateur mais je n’avais pas le droit de les encourager. Il faut bien que je les fasse courir », a expliqué le prévenu au tribunal ce mercredi.

    Deux semaines après les faits, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont informés que l’homme participe à une battue au sanglier sur la commune de Pleuven. Ils l’aperçoivent, toujours muni de sa trompe de chasse, avec ses chiens, au milieu d’autres chasseurs. « Je n’ai pas de trompe de chasse. Les agents se sont acharnés sur moi », a indiqué l’homme de 61 ans lors de l’audience.

    « Il encourage ses chiens lors de deux battues à quinze jours d’intervalle tout en sachant qu’il ne peut y participer. Le prévenu est de mauvaise foi », s’est insurgée Béatrice Nectoux, la procureure.

    Le tribunal a condamné le sexagénaire à la peine de 500 € d’amende et l’interdiction d’obtenir un permis de chasse avant une durée d’un an. Le président a relaxé le prévenu concernant les faits du 1er novembre.

     

     
    05/12/2019 : Traqué par les chasseurs, le sanglier fait irruption dans le salon

    Plus de peur que de mal pour un couple d’habitants de Sainte-Marine, chez qui un sanglier de belle taille s’est invité après avoir brisé la baie vitrée. Traqué par les chasseurs lors d’une battue, l’animal cherchait une porte de sortie.

    Avec son mari, elle en rigole maintenant. Mais cette habitante de Sainte-Marine s’est fait une grosse frayeur, quand un sanglier adulte pesant dans les 55 kg a brusquement fait irruption dans son salon après avoir fait voler en éclats la baie vitrée.

     

    Samedi vers 16 h, elle était occupée à mettre un peu d’ordre dans la maison, quand elle a aperçu un sanglier dans le jardin. Le temps de prévenir son époux et de se saisir de son téléphone pour prendre une photo, l’animal avait disparu. Mais quelques minutes plus tard, à peine, dans un bruit de verre brisé, l’animal a surgi dans son dos, lui frôlant les jambes pour se diriger vers la cuisine. Elle a alors eu la présence d’esprit de capturer une image de l’intrus, avant de se réfugier dans le couloir et de laisser l’animal repartir par le même chemin.

    "J’ai appelé le 17 mais même les gendarmes ne nous croyaient pas !"

    « Il s’est échappé avec juste deux chiens derrière »

    « J’ai appelé le 17 mais même les gendarmes ne nous croyaient pas !», témoigne l’habitante en racontant, photo à l’appui, sa mésaventure. Renseignement pris auprès de la société de chasse que le couple a pris soin de contacter, c’est bien dans le cadre d’une battue organisée ce jour-là que l’incident a eu lieu. La bête traquée s’est retrouvée acculée dans le jardin clos où elle s’était faufilée et a essayé de trouver une issue.

    « Personne ne l’a vu celui-là. Il s’est échappé avec juste deux chiens derrière. Il voulait sans doute rejoindre la pointe de Sainte-Marine qu’il connaît bien », émet le président de la société de chasse les Courlis, Johnny Billien, un peu embêté mais soulagé qu’il n’y ait pas eu de blessé. Mercredi soir, il avait rendez-vous avec le couple pour établir le constat d’assurances. « On s’en sort bien. S’il n’avait pas trouvé la sortie, il aurait tout défoncé dans la maison », précise ce dernier, qui admet qu’un animal blessé ou une laie cherchant à protéger ses petits peut effectivement charger.

    "On s’en sort bien. S’il n’avait pas trouvé la sortie, il aurait tout défoncé dans la maison"

    Une prolifération qui devient problématique

    « Les sangliers sont présents depuis le début de la saison. On organise une battue dès qu’on nous signale des dégâts. Il y en a eu plein au fort de Sainte-Marine ainsi que dans les jardins. Mais aussi pas mal au niveau des pâtures et les agriculteurs s’en plaignent », décrit ce dernier. Il a mobilisé une quinzaine de chasseurs et une vingtaine de chiens pour cette opération menée du côté de Kermor où sept à huit sangliers avaient été repérés. « On fait le pied. On suit le sanglier qui s’est baladé et avec un chien, on essaie de localiser la piste. À partir de là, on se poste et on les tire », explique Johnny Billien. Cette fois-là, ils sont rentrés bredouilles.

    La prolifération des sangliers risque, selon lui, d’être très problématique dans les années à venir. « Il ne fait pas froid et il continue à y avoir des naissances. J’ai vu récemment du côté de Tréméoc, des marcassins qui avaient environ trois mois et d’autres qui venaient de naître. Il y a du maïs et ils arrivent à se loger dans les ronciers », poursuit le chasseur. Difficile cependant d’avoir des données sur l’évolution de la population dans le secteur. C’est pourquoi le président envisage de se rapprocher du conservatoire du littoral pour effectuer des contrôles à l’aide de pièges photographiques.

    Une nouvelle battue est prévue samedi sur la commune, mais aux chevreuils, cette fois.

     

    05/12/2019 : Landes : un chasseur reçoit deux plombs dans le mollet

    Cela s’est passé dimanche 1er décembre, lors d’une battue à Saint-Justin

    Dimanche 1er décembre, un septuagénaire a été blessé au mollet alors qu’il participait à une battue. Il a reçu deux plombs, tandis qu’il était en pleine chasse. L’un des projectiles est ressorti. La victime n’est que légèrement blessée. Selon l’enquête des gendarmes de Villeneuve-de-Marsan, c’est un autre chasseur, septuagénaire, qui a accidentellement tiré. Il doit répondre de blessures involontaires. Les militaires appellent à la prudence et insistent sur les règles de sécurité.

     
     
    06/12/2019 : « Autour de la maison, ça tire de partout, très proche, tout le temps » : la colère envers les chasseurs s’accentue
    Le chasseur serait-il devenu la nouvelle figure de détestation de l’écologie triomphante ? Sur le terrain, la tension monte et les conflits se multiplient entre pourfendeurs et défenseurs de la chasse.

    « Chasse en cours, attention ! » Ce panneau fluo « hérisse » au plus haut point la bibliothécaire à la retraite, d’habitude si tempérée. Un rappel, à ses yeux, de la menace constante. « C’est à nous de nous préserver, comme si la campagne appartenait aux chasseurs ! », s’emporte la septuagénaire, qui réside ici depuis toujours. « Avec mon mari, nous ne nous promenons plus dans les chemins autour du village, de septembre à février. Une amie s’est fait engueuler parce qu’elle se baladait avec son chien, elle effrayait le gibier… Chez mon frère, des gars qui poursuivaient un animal ont sauté par-dessus la clôture. Comme en temps de guerre, le fusil même pas cassé. Chez la voisine agricultrice, des cavaliers ont déboulé dans la cour, manquant de renverser un enfant. C’est la folie totale ! »

    Son nom n’apparaîtra pas. Trop peur d’être stigmatisée. Le maire, lui-même, chasse… Dans son village du Poitou, néanmoins, elle sent l’exaspération gagner du terrain. Au sud de la Loire comme au nord, dans la France des villages comme des zones pavillonnaires périurbaines, monte une nouvelle colère antichasse. « Ras-le-bol », entend-on, de se voir confisquer bois et petits chemins, de trembler au son des détonations incessantes, qui réveillent en sursaut le dimanche matin.

    « Nos week-ends sont synonymes de confinement forcé durant toute la saison de chasse, soit environ cinq mois par an. » Une mère de famille vosgienne

    « Marre » de devoir se couvrir de fluo, d’accrocher une clochette au chien, ou de le porter, dès qu’on met un pied en forêt… Jusqu’à ne plus s’y risquer du tout, par crainte de « jouer à la roulette russe » avec les enfants. « Nos week-ends sont synonymes de confinement forcé durant toute la saison de la chasse, soit environ cinq mois par an, déplore cette mère de famille vosgienne. Récemment, ma fille de 11 ans a vu passer devant ses yeux horrifiés le cerf qu’elle observait depuis des mois. Il était mort sur la capot d'un 4*4.

     

    06/12/2019 : Chiffre du jour : six oiseaux blessés par des tirs de chasse recueillis au centre de Buoux

    Le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Buoux ne chôme pas. Depuis le début de la chasse, il a accueilli six oiseaux blessés par des tirs de chasse. La LPO affirme qu'il s'agit d'espèces protégées.

    Depuis l'ouverture de la chasse en septembre, six oiseaux ont été accueillis dans un piteux état, au centre de sauvegarde de la faune sauvage de Buoux (Vaucluse), dans le Luberon. Ils ont été recueillis criblés de plomb, blessés par des tirs de fusils. Il s'agit de tirs illégaux précise la LPO, la ligue de protection des oiseaux, qui ont selon elle touché des espèces protégées. Dans un communiqué, elle détaille le sort des ces oiseaux, comme ce faucon, cet épervier ou ce héron cendré morts de leurs blessures peu de temps après leur arrivée. 

    L'association raconte aussi les mésaventures d'une grue cendrée, laissée pour morte du côté de Roquebrune, dans les Alpes-maritimes. Vingt-trois plombs ont été découverts dans sa carcasse, comme le révèlent les radiographies. L'oiseau n'a jamais pu arriver en Camargue, son lieu de migration.   

    Relâcher d'un hibou grand-duc 

    Mais le centre de Buoux s'occupe aussi d'oiseaux qui finissent par aller bien, comme ce hibou grand-duc, relâché ce mardi à Mérindol. C'était pourtant mal parti. Il est arrivé dans le centre il y a deux mois, après avoir été sauvé de la noyade à la Seyne-sur-Mer, dans le Var. C'est à la tombée de la nuit qu'il a retrouvé l'air libre. La LPO tient à le relâcher en bord de Durance pour qu'il s'habitue à ce territoire avant qu'il ne retrouve son espace de chasse habituel.

     

    08/12/2019 : Vendée : parti à la chasse, le septuagénaire décède d’un arrêt cardiaque

    Un accident cardiaque a coûté la vie à un homme de 78 ans ce matin sur la commune de Treize-Vents.

    Une partie de chasse comme une autre pour cet homme de 78 ans.

    Il était parti ce dimanche matin chasser au lieu-dit Chunière sur la commune de Mervent (Vendée).

    Malaise cardiaque

    L’homme a été victime d’un arrêt cardiaque.

    Le Samu, rapidement engagé, et les pompiers, ont tenté de réanimer le septuagénaire.

    En vain malgré de multiples tentatives.

    Un accident malheureux qui aurait pu se produire à un autre moment, dans un autre lieu malheureusement.

     

    08/12/2019 : Saint-Jean-sur-Vilaine : un chasseur blessé lors d’une partie de chasse

    Un homme de 70 ans a été blessé par un autre chasseur au cours d'une partie de chasse, dimanche 8 décembre à Saint-Jean-sur-Vilaine.

    Un accident de chasse  a eu lieu sur la commune de Saint-Jean-sur-Vilaine, près de Chateaubourg, dimanche 8 décembre vers 11h15. 

    Alors qu’un groupe de chasseurs s’étaient alignés pour suivre du gibier, un chasseur a semble-t-il tardé à tirer et a touché un de ses collègues.

    L’homme de 70 ans qui habite à Champeaux a été blessé par des plombs au visage et au thorax et a été transporté au CHU Pontchaillou de Rennes.

     

    08/12/2019 : Un chasseur blessé après avoir reçu une balle dans le bras aux Martres-d'Artière (Puy-de-Dôme)

    Un accident de chasse s'est produit ce dimanche 8 décembre aux Martres-d'Artière (Puy-de-Dôme). Un chasseur en a blessé un autre.

    Un homme de 35 ans qui chassait, ce dimanche 8 décembre, aux Martres-d'Artière, a été blessé au bras par une balle.

    L'accident est survenu vers 9 heures lorsque le groupe de chasseurs était en train de décharger les fusils. Ils allaient se rendre, en véhicule, sur une autre zone de chasse. Auparavant, afin de ne pas rouler avec des armes chargées à bord, ils ont ôté les balles des fusils. Lors de cette manipulation, un coup est parti. Le chasseur blessé passait dans l'axe du fusil à ce moment là. 

    Transporté au CHU

    Agé de 35 ans, la victime a reçu une balle de calibre 12 dans le bras. Le trentenaire a été évacué au CHU de Clermont-Ferrand par le Smur de Clermont. Ses jours ne sont pas en danger. 

    Les témoins et l'auteur présumé du coup de feu, âgé de 44 ans, ont été auditionnés par les gendarmes de la brigade de Pont-du-Château, chargés de l'enquête.

     

    09/12/2019 : Un chasseur reçoit 20 à 30 plombs dans le thorax et au visage lors d’une battue en Ille-et-Vilaine

    Ce dimanche 8 décembre, un homme de 70 ans a été blessé au visage et au thorax, par le tir accidentel d’un autre chasseur lors d’une battue à Saint-Jean-sur-Vilaine, près de Vitré. Il a été transporté au CHU de Pontchaillou.

    L’accident s’est produit lors d’une battue, ce dimanche 8 décembre, vers 11 h, à Saint-Jean-sur-Vilaine, près de Vitré.

    Alors qu’un groupe de chasseur avançait en ligne, l’un d’entre eux a pris pour cible un chevreuil qu’il a longuement suivi dans sa ligne de mire. Selon les informations de la gendarmerie, l’homme aurait tardé à faire feu et a touché le chasseur qui se trouvait dans le même alignement, éloigné d’une vingtaine de mètres, au thorax et sur le côté du visage.

    Le pronostic vital n’est pas engagé

    La victime, originaire de Champeaux et âgé de 70 ans, a reçu entre 20 et 30 plombs. Il a été transporté par les pompiers au CHU de Pontchaillou, à Rennes. La gendarmerie indique que son pronostic vital n’est pas engagé.

    Le chasseur qui l’a blessé est un homme d’une quarantaine d’années qui réside à Saint-Jean-sur-Vilaine. La gendarmerie a ouvert une enquête et des auditions étaient en cours, dimanche soir, à la brigade de Châteaugiron.

     

    09/12/2019 : Sa voiture essuie un tir de carabine à Villiers-Saint-Benoît : la conductrice indemne

    Un accident de chasse, qui n’a pas fait de blessé, s’est produit lundi 9 décembre matin, lieu-dit La-Villotte, à Viliers-Saint-Benoît.

    Alors qu’elle circulait en direction de Villiers-Saint-Benoît, lundi 9 décembre en milieu de matinée, une automobiliste a eu une grosse frayeur. Vers 10h15, au moment de passer le carrefour entre la D22 et la D950, un projectile s’est logé dans l’une des custodes – ou petite vitre latérale – de sa voiture. Il s’agissait en réalité d’un tir de carabine.

    La victime n’avait pas entendu le tir

    "Le tir en direction d’une route est interdit dans le schéma de gestion cynégétique de l’Yonne, comme partout en France d'ailleurs. On doit pouvoir prendre en compte tout son environnement quand on tire", rappelle Olivier Lecas, président de la fédération de chasse de l’Yonne, qui condamne cet acte, "si les faits sont caractérisés", et "si l’incident ne fait pas suite à un ricochet du tir."

    À l’arrivée des gendarmes sur place, ces derniers n’ont pas trouvé de chasseurs dans les alentours. "Il y a plusieurs sociétés de chasse à Villiers-Saint-Benoît qui est une grande commune", signale Olivier Lecas.

    La conductrice, qui n’a pas été blessée, avait pour sa part vu une personne habillée d’une veste orange mais n’avait pas entendu le tir, au moment des faits.

    Dans l’Yonne, d’autres accidents de chasse ont eu lieu ces derniers mois. En septembre dernier, un tir avait touché une habitation lors du jour d’ouverture de la chasse, lieu-dit Longueron à Joigny. Même si le tir était non-tendu, le chasseur s’etait vu infliger une contravention de quatrième classe d’un montant de 135 euros.

     

    11/12/2019 : Près de Dieppe, des sangliers et un élevage illégal de chiens de chasse découverts dans une ferme

    Drôle de prise pour les gendarmes du Tréport (Seine-Maritime) : ils ont retrouvé dans une ferme de Penly, près de Dieppe, un élevage illégal de chiens et... des sangliers.

    Mardi 10 décembre, la gendarmerie du Tréport (Seine-Maritime) a fait une drôle de prise.

    Dans une ferme de Penly, près de Dieppe, les forces de l’ordre accompagnées de la SPA ont découvert un élevage illégal de chiens de chasse, une trentaine au total. 

    Les chiens, de races diverses, étaient nourris avec des restes de viande le plus souvent faisandée et présentaient des problèmes de peau. Ils étaient utilisés pour la chasse, notamment au sanglier.

    Les gendarmes ont également découvert six sangliers vivants dont un de 140 kg. Les animaux étaient détenus dans de mauvaises conditions.

    24 chiens sauvés

    Vingt-quatre chiens ont trouvé refuge à la SPA d’Etalondes. La DDTM, la Direction départementale des territoires et de la mer, et la DDPP, la Direction départementale de la protection des populations se sont saisies de l’affaire. L’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) devra se prononcer sur la détention des sangliers.

    L’agriculteur devrait être poursuivi pour détention illégale d’espèces sauvages, élevage de chiens sans déclaration et très probablement mauvais traitements.

     

    12/12/2019 : "Des volontaires de PACMA récupèrent 3 000 cartouches de chasse à l'Albufera et tirent la sonnette d’alarme sur la pollution de l’environnement par le plomb"

    Quatre volontaires de PACMA ont récolté 3 000 cartouches de chasse dans le parc naturel de l’Albufera de Valence en une heure et ont mis en garde contre la pollution de l’environnement par le plomb et le plastique causée par les chasseurs, qui sont également "responsables de la mort de millions d’animaux, y compris de leurs propres chiens".

    Le Parti Animaliste PACMA a diffusé sur les réseaux sociaux la vidéo montrant les sept sacs remplis de cartouches ramassées et le processus de collecte dans cette enclave naturelle de Valence, accompagné d’un message qui avertit que « la chasse tue et pollue ».

    Une volontaire qui a participé à la collecte explique dans la vidéo qu’ils ont ramassé « des milliers de cartouches » dans la zone humide de l’Albufera alors que la loi sur la chasse « interdit l’utilisation du plomb dans les zones humides » et, de plus, « exige des chasseurs qu’ils ramassent leurs déchets lorsqu’ils ont terminé ».

    Ces cartouches qui jonchent le sol ne sont « qu’un petit aperçu de ce qu’est la chasse, une activité violente qui, en plus de tuer chaque année des millions d’animaux dans notre pays, remplit nos espaces naturels, dont certains aussi emblématiques et aussi malades que l’Albufera, de plomb et de plastique « .

    « Sans parler du fait – ajoute-t-elle – qu’elle nous prive d’une partie de nos espaces publics. Il nous a fallu beaucoup de temps pour arriver ici parce que de nombreuses routes publiques sont coupées pour que les animaux ne soient pas effrayés et que les chasseurs puissent s’en approcher plus facilement. »

    La volontaire souligne que « c’est ainsi que les chasseurs prennent soin de la nature » et demande « la fin de cette activité violente », appelant la Generalitat « à contrôler ce type d’infraction contre l’environnement et à mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour que l’on ne puisse pas chasser » dans le Parc Naturel de l’Albufera.
     
     

     

    13/12/2019 : Braconnage: un homme placé en garde à vue par les gendarmes de l’Aube

    Soupçonné de faits de braconnage entre Chaource (Aube) et la Côte-d’Or, un homme a été interpellé dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre. Les gendarmes l’ont placé en garde à vue à la brigade de Gendarmerie de Chaource. Il a reconnu être l’auteur de la destruction d’une cinquantaine d’ongulés lors des deux derniers mois. Les militaires ont trouvé à son domicile un chevreuil et un sanglier récemment abattus de façon illégale. L’homme détenait également un faucon crécerelle et 26 pièces de venaison congelées.

    Des témoignages se multipliaient

    Cette arrestation est le fruit d’une enquête menée en collaboration entre les gendarmes et les services départementaux de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de l’Aube et de la Côte-d’Or. Depuis plusieurs mois en effet, les informations remontaient aux gendarmes. Détonations nocturnes, circulations de véhicules dans les champs et charniers se multipliaient en effet dans la région. Les gendarmes ont donc mis un terme à ces exactions.

    Ce combat de l’Institution contre le braconnage, illégal et nuisible pour la nature, intervient dans le cadre d’une attention accrue du public sur les questions touchant à la chasse. Depuis l’ouverture de la saison de la chasse, plusieurs accidents sont en effet à déplorer. Chaque année, l’Office de la chasse et de la faune sauvage en recense plus d’une centaine, faisant une dizaine de morts, rapporte Le Monde

     

    14/12/2019 : Alpes-de-Haute-Provence : Un chasseur tué par le coup de feu d’un autre chasseur au Castelet

    Le drame s’est produit ce samedi en début d’après-midi. Les secours ne sont pas parvenus à sauver le chasseur qui est décédé après ce tir qui serait accidentel.

    Un chasseur de 41 ans a été tué ce samedi vers 13 heures au Castelet dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ce dernier a été touché par le tir d’un autre chasseur raconte Le Dauphiné.

    Les pompiers d’Oraison et de Volx sont rapidement arrivés sur les lieux, tout comme l’hélicoptère du SMUR de Digne-les-Bains et les gendarmes. Rien n’a pu être fait pour sauver la victime qui est décédée.

    La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer ce qu’il s’est exactement passé et dans quelles conditions cet accident s’est produit.

     

    14/12/2019 : Chasse : un rabatteur blessé à une cuisse par un tir

    Invité à une partie de chasse sur la commune de Charleville-sous-Bois, un rabatteur originaire de Cosnes-et-Romain en Meurthe-et-Moselle et âgé d’une soixantaine d’années a été touché par une balle à la cuisse gauche. L’accident s’est produit ce 14 décembre entre 15 h et 16 h.

    Au passage d’un sanglier, un chasseur tire mais sa balle aurait ricoché avant de traverser la jambe de la victime qui se trouvait entre 150 et 200 mètres de lui. Pas de fracture, pas d’hémorragie, le blessé a été transporté sur l’hôpital de Mercy.

     

    15/12/2019 : GARD Battue aux sangliers : la balle termine dans la baie vitrée

    Plus de peur que de mal ce dimanche matin vers 10h, lors d'une battue aux sangliers qui s'est déroulée dans une commune près d'Anduze.

    Alors que des chasseurs traquaient des sangliers, une "fine gâchette" a fait feu sur un animal, mais la balle a ricoché sur un rocher et la trajectoire a été détournée. Au lieu d'atteindre le mammifère, la balle a terminé sa course dans la baie vitrée d'une maison. Il n'y a pas de blessé.

     

    16/12/2019 : Un chasseur du Maine-et-Loire blesse son neveu à l'oeil en tirant sur du gibier

    Un chasseur a gravement blessé son neveu de 26 ans à l'oeil, dimanche à Montreuil-Bellay, en Maine-et-Loire, en tentant de tirer sur une proie. Il a été placé en garde à vue.

    Un jeune homme de 26 ans a été grièvement blessé à l'oeil par son oncle alors que les deux hommes chassaient, dimanche 15 décembre, vers 9 h 30, sur la commune de Montreuil-Bellay, dans le sud du Maine-et-Loire, rapporte Ouest-France

    D'après les premiers éléments de l'enquête, l'un des plombs de la gerbe, tirée par l'oncle, qui tentait d'abattre un petit gibier, serait venu se loger dans l'oeil de son neveu. 

    Il a été hospitalisé en état grave, mais son pronostic vital n'est pas engagé. L'oncle a été placé en garde à vue par les gendarmes de Saumur, chargés de l'enquête. 

     
     

    Le 8 décembre dernier, un homme se trouvait sur sa parcelle boisée à Saint-André-la-Côte.

    Avec un groupe, il organisait un stage de survie lorsqu'un individu armé s'est présenté et a menacé le propriétaire avec son fusil.

    Il semblerait que ce chasseur un peu marginal n'accepte pas que le terrain soit désormais interdit de passage avec le fil barbelé déployé tout autour.

    Le propriétaire menacé a porté plainte à la gendarmerie et réfléchirait désormais à vendre son terrain pour organiser ses stages de survie sur une autre commune rhodanienne plus accueillante.

     

    16/12/2019 : Oise : braconnage de cerf, 7 individus interpellés

    Le 7 décembre 2019, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), en partenariat avec la fédération des chasseurs de l’Oise, ont interpellé un groupe de chasseurs ayant abattu illégalement un cerf à Autheuil-en-Valois. Une infraction passible notamment de 1 500€ d’amende et du retrait du permis de chasser.
    Le cerf élaphe est une espèce gibier soumise à plan de chasse, mode de gestion qui vise à assurer le développement durable des populations et à préserver leurs habitats. Seuls les chasseurs détenteurs d’un plan de chasse sont donc autorisés à abattre un cerf.
    Les individus interpellés, samedi 7 décembre, en périphérie de la forêt de Retz ne disposaient d’aucun plan de chasse les autorisant à prélever un tel animal de cette espèce.
    Les différents protagonistes seront bientôt entendus dans les locaux de l’ONCFS dans le cadre d’auditions.

    De lourdes amendes encourues, le cerf saisi

    Les peines encourues pour ce type de braconnage sont une amende de 1500€, le retrait du permis de chasser, la suspension du permis de conduire, la confiscation des objets ayant servis à commettre cette infraction.

    Peuvent également s’ajouter les dommages et intérêts qui pourraient être attribués à d’éventuelles parties civiles.

    Le cerf a, quant à lui, été saisi.
     
     
     
    Un homme a frôlé la mort, en 2018, à Marolles-les-Buis. Un chasseur de 26 ans a raté un chevreuil et a tiré en direction d’une propriété. Sa balle s’est figée dans un pare-brise.
    « Vous êtes des amateurs. On a frôlé la mort d’un homme ! », s’emporte l’officier du Ministère public, Mathieu Bernier, en s’adressant au président d’une société de chasse et à un chasseur, tous les deux prévenus dans une affaire de balle perdue : un accident de chasse survenu le 17 février 2018, à Marolles-les-Buis, sur le canton de Nogent-le-Rotrou.
      Posté pour une battue, un chasseur de 26 ans, titulaire du permis depuis 2017, attendait le gibier. À 16h30, ce jour-là, un chevreuil surgit. Le chasseur épaule sa carabine et tire à trois reprises. Sans toucher l’animal. Mais il fait feu en direction d’une haie et de la D103. Puis la battue s’est terminée.

    Un tir par ricochet

    Deux jours plus tard, les chasseurs apprennent que l’une des balles a terminé sa course dans le haut du pare-brise d’une voiture, stationnée dans une propriété située à 400 m du lieu des tirs. Un homme a expliqué qu’il s’était rendu dans son véhicule pour récupérer un objet dans la boîte à gants et que la balle était passée à moins de deux mètres de sa tête. Il était accompagné de son fils. La compagnie d’assurance a remboursé la victime. L’affaire a été jugée au tribunal de police.

    « Les trois balles qu’il a tirées n’auraient jamais dû sortir de son canon! »

    À la barre, le président de la société de chasse paraît détendu : « Nous nous sommes excusés. Tout s’est bien passé. Le propriétaire nous a offert l’apéritif. »

    Et de préciser : « Ce n’était pas un tir direct mais un ricochet. C’est de la malchance. Nous n’irons plus chasser là-bas. »
     
    L’agent de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), Didier Defosse, qui a rédigé le procès-verbal de l’accident de chasse, n’a pas la même vision : « Les trois balles qu’il a tirées n’auraient jamais dû sortir de son canon?! Il a tiré dans une zone interdite : en direction de la route. »
      Le débat s’est poursuivi sur l’arme, jugée très puissante, et qui possède une portée maximum de 2 km. L’agent a dit se mettre dans l’état d’esprit du chasseur : « Il a été aveuglé par ses tirs à cause de l’obsession du gibier qui se déplace. Avec l’effet de surprise et l’adrénaline, il a négligé son environnement. » Didier Defosse a salué la démarche du chasseur qui a assumé ses actes et prévenu l’Office.
      L’avocat de la partie civile était, lui, consterné : « Comment peut-on tirer du chevreuil sur deux hectares de territoire avec une arme si puissante?? » Il réclame 4.500 € de dommages et intérêts pour son client, sa femme et son fils qu’il décrit « tétanisés » par cette affaire.
      Alors que huit décès à cause de la chasse sont à déplorer en France, en 2019, l’officier du Ministère public a résumé sa pensée : « C’est criminel de tirer dans de telles conditions. Vous ne devez pas minimiser la situation. Vous avez tout fait pour que cela arrive. C’est un scandale! »
      Et de requérir 600 € d’amende pour les deux prévenus et une annulation du permis de chasse pour le tireur.

    Le tireur est condamné à 500 € d’amende et à une annulation de son permis de chasse, le président à 500 € d’amende. Tous les deux sont condamnés solidairement à payer 2.500 € de dommages et intérêts.

     

    17/12/2019 : Écommoy. Deux blessés dans un accident de chasse

    Les gendarmes et les pompiers sont intervenus pour un accident de chasse, dimanche 15 décembre à Écommoy, dans l’après-midi.

    Un tir accidentel a fait deux blessés lors d’une partie de chasse au petit gibier à laquelle participaient une petite dizaine de membres de la société locale.

    Un homme âgé d’une soixantaine d’années a reçu une gerbe de plomb dans le mollet. Il a été transporté par les pompiers à l’hôpital du Mans, où il est toujours ce mardi 17 décembre.

    Une enquête est ouverte

    Également touché au mollet, un deuxième chasseur est plus légèrement blessé. Il n’est plus hospitalisé ce mardi 17 décembre.

    Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.

    Les gendarmes ont auditionné les différents protagonistes et saisi les fusils, comme c’est l’habitude en de pareilles circonstances.

     

    18/12/2019 : Landes : une meute de chiens de chasse tue une chèvre domestique

    À l’occasion d’une battue, dimanche matin, des chiens se sont attaqué à l’animal dans son pré.

    « Un incident rarissime. » C’est ainsi que le directeur de la Fédération de chasse, Régis Hargues, qualifie l’attaque, en marge d’une battue, qui a eu lieu sur la commune de Rivière, route des Clarions. « Une battue aux chevreuils avait lieu non loin de la maison, explique la propriétaire de l’animal. Nous avons, dans un pré clôturé et électrifié, une chèvre, une ponette et une jument. À un moment, ma voisine m’a alerté parce qu’elle avait vu des chiens traverser le pré, à la poursuite de chevreuils. Quand je suis allée voir, j’ai constaté qu’ils s’étaient attaqués à la chèvre, et malgré le vétérinaire, on n’a pas pu la sauver. La personne qui était responsable de la chasse a été très correcte, mais ce qui s’est passé m’interpelle : nous sommes une trentaine d’habitations dans ce secteur et avec les barthes qui sont noyées, le gibier se rapproche un peu plus des habitations. Comment un des chasseurs a pu perdre le contrôle de ses chiens ? Comment faire pour que cela n’arrive pas à nouveau ? »

    Pour Régis Hargues, qui a contacté le chef de meute, « c’est la première fois que ça arrive dans les Landes. La chèvre a été très abîmée, l’Association de chasse va prendre en charge les frais inhérents… Un chien, peut-être un jeune, a dû se tromper de cible ». Quand au rôle joué par les inondations dans cet incident, le directeur de la Fédération considère qu’elles perturbent surtout les chasseurs : « Je n’ai pas eu de remontées depuis le terrain concernant des gros regroupements, le gibier nage, et trouve en général toujours un moyen de passer. »

     

    18/12/2019 : Vaucluse : Un vététiste blessé par balles au bras par un chasseur

    L’accident de chasse s’est produit sur un chemin de randonnée.

    Un vététiste de 45 ans a été blessé par balles au bras ce mercredi matin par un chasseur dans le Vaucluse, a-t-on appris auprès des sapeurs-pompiers, confirmant une information de La Provence.

    L’homme a été transporté d’urgence vers l’hôpital d’Avignon, où il a été pris en charge. L’accident de chasse a eu lieu vers 10 h 40 sur un chemin de randonnée vers le village perché de Saumane, près de L’Isle-sur-la-Sorgue. Selon nos confrères, c’est le chasseur qui aurait alerté les secours.

     

    20/12/2019 : Liniers : le sanglier poursuivi par des chasseurs jusque devant l'école maternelle

    Le conseil municipal de Liniers a décidé de porter plainte ce vendredi 20 décembre 2019 contre les organisateurs d'une chasse à courre au sanglier. Mardi 17 décembre, le sanglier a été traqué jusque devant l'école maternelle.

    La chasse à courre ou vénerie, mode de chasse ancestral se déroulant généralement en forêt consiste à poursuivre un animal avec une meute de chiens jusqu’à son épuisement et sa prise. Grâce à leur odorat, ce sont les chiens qui poursuivent. 

    Le rôle des cavaliers consiste à les contrôler et les suivre. Tradition culturelle pour les uns, cette pratique est de plus en plus vilipendée par des associations et des particuliers. 

    Plainte déposée

    Le maire de Liniers, Dominique Brocas, les enseignants et les jeunes enfants de l’école maternelle de Liniers se souviendront sans doute longtemps de la matinée du mardi 17 décembre 2019. 

    Ce jour-là, vers 11 h 50, un équipage (1) a continué à traquer un sanglier jusque dans le centre bourg de la commune.

    Un attroupement d’une meute de 20 à 30 chiens excités, d’une dizaine de chevaux et leurs cavaliers, de voitures suiveuses tout terrain s’est formé devant la mairie et l’entrée du groupe scolaire à la vue des jeunes enfants pour certains paniqués.  Ils ont été confinés dans l’école.

    Attroupement et panique

    L’intervention ferme, répétée et énergique du maire au maître d’équipage et ses colistiers a permis d’arrêter l’action de chasse qui s’est néanmoins poursuivie avec quelques chasseurs à pied jusque dans la cour d’un riverain et sous les yeux horrifiés d’une maman et ses deux petites filles.

    Capturé, puis transféré en forêt, l’animal a été abattu par les chasseurs. 

    Pour le maire, Dominique Brocas, "La chasse aurait dû être stoppée dès la sortie de la forêt de Moulière. Ce n’était pas assez encadré. Pour moi, il y a manifestement non-maîtrise des opérations ce qui a entraîné la mise en danger des personnes et des biens". 

    Réuni en séance plénière, jeudi 19 décembre, les élus de Liniers ont pris la décision de porter plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Chauvigny. 

    Interdit en zone urbaine

    De son côté la référente du collectif Abolissons la Vénerie Aujourd’hui (AVA Poitou) précise : "Ce type d’incident est hélas courant et répétitif partout en France, malgré la loi qui précise que la poursuite et la mise à mort de l’animal traqué sont interdits en zone urbaine."

    Cor. : Claude Mazin 

    (1) Selon nos informations, cette chasse était organisée par la Rallye Bernel dont le chenil est situé au lieu-dit Les Trois Marchais, commune de Magné. Contacté par mail, le maître d’équipage, Patrick Thouvenin n’a pour le moment pas donné suite à notre demande.

     

    Le président des chasseurs agaçé

    Marqué par les deux décès accidentels d’octobre dernier, le président de la fédération des chasseurs de la Vienne, Michel Cuau, ne comprend pas les réactions après la chasse à courre de Liniers.

    "S’il y a bien une chasse qui n’est pas dangereuse c’est bien celle-là. Le sanglier n’a prévenu personne qu’il allait passer juste à côté de cette école ! C’est un fait de chasse, un incident de chasse, mais personne n’a été blessé et nous n’avons pas connaissance de dégradations."

    Le président et son directeur regrettent le climat anti chasse du moment alors que la population de sangliers ne fait que croître, les dégâts aussi, et ce jusque dans les jardins des villes. "Nous faisons ce que l’on peut pour réguler les sangliers en toute sécurité face à des contraintes et des pressions contradictoires."

    La chasse à courre doit normalement être stoppée en zone urbaine.  « On n’arrête pas comme ça des chiens qui suivent le gibier qui va où il veut », rappelle le président Cuau en relevant que Liniers est un petit bourg posé au milieu des champs en bordure de forêt. « Les chasseurs ont prévenu tout de suite la police de la chasse de la situation, je ne vois pas qui a été mis en danger dans cette affaire, ça me laisse sceptique », réagit le président Cuau.

    L'Inspection académique alertée par la directrice de l'école

    Mardi en fin de matinée, les enseignants de l’école maternelle de Liniers ont eu la stupeur de voir débouler jusque devant l’établissement la meute des chiens et les chasseurs sur leur monture. Le rallye était en quête d’un sanglier acculé qui est parvenu à s’échapper en passant dans le jardin d’un particulier, contigu à l’école. Ce dernier a refusé aux chasseurs le passage chez lui. Un grillage sépare la cour du jardin. Le maire et ses adjoints sont sortis immédiatement, les élèves et les enseignants ont été confinés dans l’école. Un mot a été mis dans le cahier afin d’expliquer aux parents ce qui s’était passé. La directrice de l’école a fait une déclaration d’événement auprès des services académiques, qui le confirment. Il a été précisé aux élèves comme au personnel de l’école qu’il pouvait bénéficier d’une prise en charge s’ils souhaitaient parler de ce qui venait de se passer. La mauvaise appréciation de la situation par les chasseurs n’aura pas de suite du côté de l’Éducation nationale qui renvoie la balle au maire. « Il a d’ailleurs réagi tout de suite pour faire disperser l’attroupement, la mairie est attenante à l’école », souligne l’Inspection d’académie. 
    L’inspecteur de circonscription a pris contact avec le maire après avoir été avisé de ce qui s’était passé.

     
     
    Dimanche matin, plus d’un automobiliste a été surpris par des barrières et des barrages dans le secteur Marchiennes, Vred et Bouvignies. Impossible de passer ! Il faut dire qu’une immense battue avec rabatteurs, chiens et chasseurs y était organisée pour tenter de limiter le nombre de bêtes grises qui causent des dégâts considérables dans les cultures.

    C’était la troisième fois que les chasseurs se retrouvaient pour ce genre d’action cette saison. Deux sont encore prévues à la mi-janvier et à la mi-février 2020.

    «  Cette battue organisée par les chasseurs locaux et tributaires du droit de chasse a été faite avec la coordination de la Fédération de chasse. Les routes étaient fermées par mesure de sécurité  », explique François Fontenier, agriculteur à Bouvignies et administrateur de la Fédération de chasse.

     

    20/12/2019 : Des déchets de chasse abandonnés sur les parkings

    Depuis l'ouverture de la saison, des chasseurs indélicats laissent des animaux morts au bord des routes départementales.

    Depuis l'ouverture de la chasse au bois, les usagers des routes châtillonnaises font de macabres découvertes. Sur les aires de repos comme celle d'Ampilly-le-Sec ou de Courcelles, ils découvrent régulièrement des sacs en plastique noirs déposés aux abords des poubelles. Ces sacs débordent de « déchets de chasse », des morceaux d'animaux sauvages : têtes de chevreuils, têtes de sangliers, découpes de viande, peaux, boyaux, plumes, bouts de pattes... Découvertes peu sympathique s'il en est, mais de plus véritable problème sanitaire. Il faut savoir que les animaux prélevés dans la nature génèrent des tonnes de déchets de venaison, classés en deux catégories de sous-produits : les viscères, qui sont généralement laissés sur place par les chasseurs et disparaissent rapidement, et les restes plus difficiles à évacuer : peau, poils, os, crânes...

    La réglementation européenne admet que les sous-produits de gibier sauvage pourraient être laissés sur place. Il est en effet reconnu que la présence, en petites quantités, de ces sous-produits dans la nature contribue au cycle de la chaîne alimentaire. Il convient néanmoins de n'abandonner ces déchets unitaires que dans des endroits non fréquentés par le public et d'éviter tout type de nuisance. Il existe aussi une interdiction générale d'abandonner tout déchet, quel qu'il soit. L'article L 541-2 du Code de l'Environnement stipule que toute personne qui produit des déchets de nature à porter atteinte à la santé de l'homme et à l'environnement, est tenue d'en assurer l'élimination. Le Code Rural, quant à lui, précise dans son article L226-3 « qu'il est interdit de jeter en quelque lieu que ce soit les sous-produits d'animaux ».

    L'enlèvement et le traitement de ces déchets de venaison permettent de réduire les risques épidémiologiques et de limiter les gênes aux autres usagers de la nature. La fédération des chasseurs de Côte-d'Or (FDC21) œuvre dans ce sens. Responsable du service grand gibier, Jean-Luc Joblin explique : « dans les zones à fort enjeu sanitaire (cas de tuberculose bovine répertoriés), la collecte est rendue obligatoire par arrêté préfectoral et nous la prenons entièrement en charge. Dans les autres zones, il n'y a pas de contrainte réglementaire mais nous incitons les sociétés de chasse à acheter des bacs et à mettre les déchets de venaison à l'équarrissage. Nous prenons en charge 50 % des frais. Le Châtillonnais ne se trouve pas dans une zone à fort enjeu sanitaire, les sociétés de chasse ne sont pas tenues d'adhérer au système. Mais en aucun cas il n'est autorisé de déposer des sacs au bord des routes ! Nous allons réinformer et sensibiliser les chasseurs aux codes de bonnes pratiques ».

    Comme les parkings dégradés jouxtent les Routes Départementales 980 et 971, François Sauvadet, président du Conseil départemental de la Côte-d'Or, s'est saisi du dossier : « le Département est responsable de la construction, l'aménagement et l'entretien des routes départementales. C'est à ce titre que ses agents veillent au bon état des routes et de leurs abords. Depuis le début de la saison de chasse, ils ont retrouvé à plusieurs reprises des déchets de venaison sur les aires de repos, hors agglomération, sur le canton de Châtillon-sur-Seine. Le Code pénal interdit le dépôt de déchets de toutes natures sur les lieux publics et privés. J'ai donc décidé d'alerter la Fédération départementale des chasseurs de Côte-d'Or sur ces événements regrettables, demandant à son président d'intervenir auprès de ses adhérents pour que ces dépôts de déchets cessent immédiatement. Une copie de ce courrier sera également adressée à la Direction départementale de la Protection des populations. Enfin, il faut savoir que j'ai déposé plainte à la gendarmerie ».

    René Regnault, maire d'Ampilly-le-Sec, « le déplore fortement. Ces déchets sont un fléau, certains chasseurs se fichent pas mal du gibier. À une époque, on en a trouvé dans la rivière, dans la décharge... Beaucoup de chasseurs viennent aussi d'autres régions et ne sont pas respectueux des règles ». Le parking entre Ampilly et Châtillon-sur-Seine se trouve en réalité sur la commune de Buncey. Son maire Christian Bornot indique : « nous avons déjà plusieurs fois ramassé ces sacs. C'est inadmissible ! ».

    Alexandre, usager de la route, a constaté à maintes reprises la présence de ces sacs. Il trouve « révoltant de tuer la noble faune sauvage du Châtillonnais sans l'excuse de consommer le gibier abattu... qui termine ici bien indignement. Il me semble qu'autrefois la chasse avait d'autres buts que les tueries de masse. Sans compter le problème sanitaire qui découle de cette négligence provocatrice. Enfants, animaux domestiques, n'importe qui peut tomber là-dessus, ce n'est pas une belle image de la chasse ! ».

     

    21/12/2019 : Ligné. Des brebis blessées par des chiens de chasse

    Une meute de chiens a affolé une cinquantaine de brebis gestantes, lors d’une battue, ce samedi matin à Ligné, près d’Ancenis, en Loire-Atlantique.Un éleveur de moutons de Ligné, près d’Ancenis (Loire-Atlantique), a été appelé en urgence ce samedi matin par le voisin d’une de ses parcelles. Dans ce champ, où paissait une cinquantaine de brebis, des chiens de chasse ont fait irruption, affolant le troupeau et blessant plusieurs animaux. 

     

    23/12/2019 : Hérault : Frédéric Jeanjean sérieusement blessé dans un accident de chasse

    Samedi 21 décembre, Frédéric Jeanjean a été accidentellement atteint par des plombs à une jambe et au visage. 

    Frédéric Jeanjean, dirigeant de premier plan dans la filière viticole, s’est accidentellement blessé ce samedi matin en chassant la bécasse sur la commune d’Aumelas, située à l’ouest de Montpellier. Ce lundi, sa fille, Camille Jeanjean, précise les circonstances de cet accident au cours duquel le quinquagénaire a été atteint par des plombs à une jambe et au visage, notamment à un œil. Il était en train de se promener en famille lorsqu’il a glissé.

    Atteint à un œil

    Selon Camille Jeanjean, "le fusil est alors tombé au sol, cela a déclenché les deux coups de feu. Les plombs ont ricoché sur des pierres,  mon père a été touché à la jambe et au visage." Le chef d’entreprise serait sérieusement touché à un œil, "le nerf optique a été éraflé, pas sectionné. Nous n’en savons pas davantage pour le moment, nous attendons de réaliser d’autres examens."  Elle confirme que le cran de sûreté de l’arme à feu n’était pas engagé quand les deux coups sont partis.

    Un secteur peu accessible

    L’accident est survenu vers 10 h ce samedi 21 décembre dans un secteur peu accessible de cette commune rurale située à une trentaine de kilomètres de Montpellier, ce qui aura impliqué le transport de la victime par les moyens aériens du Sdis 34. Frédéric Jeanjean, âgé de 58 ans, a été héliporté vers le CHU de Montpellier. 

     

    23/12/2019 : Près de Montpellier : à Aumelas, un chasseur grièvement blessé par une cartouche en chutant

    Un chasseur qui participait à une battue aux sangliers a chuté samedi matin sur le plateau d'Aumelas, près de Montpellier et s'est grièvement blessé par un tir de cartouche.

    Un chasseur âgé de 58 ans, bien connu dans le monde viticole de l’Hérault s’est grièvement blessé lors d’une chute accidentelle samedi matin, sur le plateau d’Aumelas, une commune située sur les hauteurs de Gignac, à quinze kilomètres à l’ouest de Montpellier.

    Il chassait à proximité du hameau de Cabrials, commune d’Aumelas, non loin de la RD 114 E2 en direction de Cournonterral, quand il a fait une lourde chute.

    Son fusil était chargé, sans le cran de sûreté activé, et deux cartouches l’ont atteint. Il s’agissait de deux cartouches de plombs. L’alerte a été donnée rapidement par des membres de sa famille présents.

    Héliporté au CHU à Montpellier

    Grièvement blessé à une jambe et au visage, notamment à un oeil par la gerbe de plombs et lors de sa chute sur des pierres, le quinquagénaire a été secouru par les sapeurs-pompiers du Sdis 34 et un médecin du Smur-Samu 34, médicalisé sur place, puis évacué par hélicoptère au CHU Lapeyronie, à Montpellier.

     

    23/12/2019 : Perpignan : 26 sangliers abattus en une matinée au nom de la sécurité routière

    Ce lundi 23 décembre, 140 chasseurs ont participé à une battue administrative autour de la route de Canet. L'axe a dû être coupé de 9 heures jusqu'au début de l'après-midi pour les besoins de l'opération.  

    De mémoire de chasseur, il s'agit d'une grande première. Ce lundi matin, la circulation a dû être interrompue pendant plus de trois heures sur la voie rapide reliant Perpignan à Canet pour cause de battue administrative.
    En clair : une battue au sanglier ordonnée par la préfecture pour limiter la prolifération de l'espèce et les troubles qui y sont liés. 

    Cent collisions par an dans les P.-O.

    "Aujourd'hui, il y a de plus en plus de sangliers dans le département, et notamment dans la plaine, explique Xavier Prud'hon, le responsable adjoint de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM, un service de l'État). Nous recensons chaque année plus de cent collisions impliquant des sangliers sur les routes des Pyrénées-Orientales. Il y a un réel problème de sécurité publique. L'opération de ce lundi matin visait à intervenir sur un secteur aux abords de la Têt où les populations de sangliers se développent et où nous avons recensé plusieurs collisions ces derniers temps."   

    26 sangliers prélevés, un chasseur blessé

    Près de 140 chasseurs, encadrés par onze des 22 lieutenants de louveterie que recense le pays catalan ont participé à la battue, qui s'est tenue de part et d'autre de la route de Canet, entre les gués de Bompas et de Villelongue. Ils ont au final prélevé 26 sangliers, dont une dizaine de femelles pleines.

    Un chasseur perpignanais a été légèrement blessé à la jambe lors de l'opération. "Il a reçu un éclat de balle qui a ricoché après avoir traversé un sanglier", indique Xavier Prud'hon. Le blessé a néanmoins pu se rendre à l'hôpital par ses propres moyens. 

     

    27/12/2019 : Près de Vitré. 17 braconniers arrêtés alors qu’ils chassaient le chevreuil sans autorisation

    Un groupe de chasseurs a été interpellé à Louvigné-de-Bais, vendredi 20 décembre, en possession d’un chevreuil braconné. Les agents de développement de la fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine les suivaient depuis un moment.

    Les agents de développement de la fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine ont interpellé, vendredi 20 décembre, 17 braconniers dans le secteur de Louvigné-de-Bais, près de Vitré, alors qu’ils chassaient le chevreuil sans autorisation, quelques jours avant Noël.

    Ce groupe de chasseurs, qui détenait l’autorisation de chasser le sanglier mais pas le chevreuil, était suivi « depuis plusieurs années », confirme André Douard, président de la fédération départementale des chasseurs d’Ille-et-Vilaine. « Ils étaient difficiles à coincer. On est dans du braconnage organisé. » La chasse du chevreuil est très réglementée.

    Un passage devant le tribunal

    Les agents de développement, rattachés à la fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine, sont au nombre de trois dans le département et sont assermentés pour dresser un procès-verbal, en tant que police de la chasse. Le groupe qu’ils ont interpellé était en possession d’un chevreuil braconné, tiré avec une munition interdite et transporté avec un quad.

    « Le chevreuil a été saisi par les agents de développement ainsi que le quad et le fusil du tireur », indique la fédération. Le PV a été transmis au procureur de la République de Rennes et les braconniers devraient passer devant le tribunal. Ils encourent un retrait du permis de chasser et une amende de plusieurs milliers d’euros.

     

    27/12/2019 : Un plomb s'est logé dans le pare-brise d'un couple de Côte-d'Or

    Le jeudi 26 décembre vers 16 h, un couple originaire de Côte d'Or et leur bébé de deux ans, circule sur la commune de Parcey. La famille est en route pour Marnoz lorsque tout d’un coup « ça claque fort dans la voiture ». Le couple, qui pense à un jet de cailloux, fait alors demi-tour. Personne à l’horizon. « Ensuite, on a vu ce qui semble être un impact de plomb dans le pare-brise », explique le conducteur.

    Le projectile, qui n’a pas transpercé, est venu se loger au niveau de la tête de la passagère. Le père de famille serait allé rendre compte de sa mésaventure aux gendarmes de Salins-les-Bains en fin d’après-midi. « Cela ressemble très fortement à un plomb de fusil à air comprimé », assure le conducteur, qui est aussi chasseur. Les circonstances exactes de l’incident ne sont pas connues.

     

    27/12/2019 : Côte-d'Or : des déchets de sangliers abandonnés le long de la route et sur des parkings

    Depuis plusieurs semaines, des viscères de chevreuils et de sangliers sont déposés le long des routes départementales en Côte-d'Or par des chasseurs. Un pratique interdite et condamnée par la Fédération des chasseurs de Côte-d'Or.

    Les maires de plusieurs communes de Côte d'Or n'en peuvent plus. À plusieurs reprises, et depuis plusieurs années selon certains, ils retrouvent des sacs remplis de déchets de chasse le long de leurs routes ou sur leurs parkings. René Regnault est le maire d'Ampilly-le-Sec, il raconte toutes les carcasses trouvées près de sa commune : "On a déjà trouvé dans des sacs des morceaux de gibiers entiers, comme des têtes. Dans notre rivière, un jour, on a même trouvé une tête de biche."

    "Cela pose des problèmes pour l'hygiène, mais surtout pour les touristes." - Christian Bornot, maire de Buncey"

    René Regnault n'est pas le seul dans ce cas. Du côté de Buncey, le constat est le même. "On a retrouvé à deux reprises sur un parking le long de la départementale 980 des déchets d'animaux, têtes et peau confondus, explique Christian Bornot, le maire de la commune. Les chasseurs déposent ça à côté des poubelles. Cela pose des problèmes en matière d'hygiène, mais surtout pour les touristes qui s'arrêtent sur ces parkings et constatent ces carcasses."

    Une pratique interdite par le Code rural

    Le code de l'Environnement précise que "toute personne qui génère des déchets de nature à porter atteinte à la santé de l'homme et à l'environnement est tenu d'en assurer l'élimination". Le code Rural précise lui "qu'il est interdit de jeter en quelque lieu que ce soit les sous-produits animaux". 

    La Fédération des chasseurs de Côte d'Or condamne ces pratiques

    Face au désarrois des maires, la Fédération des chasseurs de Côte d'Or réagit. Jean Luc Joblin est le responsable du service grand gibier. Il rappelle aux chasseurs que cette pratique est interdite, et contraire aux valeurs que prônent la Fédération : "On est pas du tout dans le cadre des pratiques que l'on défend. Ces dépôts sauvages, dans la nature, n'ont pas lieu d'être, même sur des zones de déchets. Ce sont des déchets d'animaux visibles par le public et potentiellement en contact avec la faune sauvage. Ce n'est pas autorisé dans ce cadre là."

    Seules les toutes petites quantités de déchets de chasse peuvent être abandonnées sur place, selon Jean Luc Joblin, car ces sous-produits peuvent contribuer au cycle de la chaîne alimentaire. Pour les grosses quantité, il faut faire appel à une société d’équarrissage. La fédération des chasseurs le précise, elle prend en charge 50% des frais.

     

    28/12/2019 : Montrond: poursuivi par des chiens de chasse, le sanglier s’encastre dans une voiture

    La collision a eu lieu sur le territoire de la commune de Montrond vers 11 h 30.

    Un automobiliste qui circulait sur la RN5 samedi 28 décembre n’a pu éviter un sanglier qui traversait la route. La collision a eu lieu sur le territoire de la commune de Montrond vers 11 h 30. La passagère du véhicule a été blessée dans l’accident et transférée vers l’hôpital de Champagnole.

    Les pompiers et les gendarmes de Champagnole sont intervenus. L’accident a engendré d’importants bouchons sur la RN5. Une circulation alternée a été mise en place.

    Selon le conducteur qui s’en est sorti indemne, l’animal était poursuivi par des chiens de chasse. Après la collision avec le sanglier, ils auraient d’ailleurs continué à mordre la bête.

     

    28/12/2019 : Accident de chasse à Muro

    Un accident de chasse s'est produit ce samedi matin vers 9h20 sur la route de Santa Reparata à Muro, en Balagne. Un homme a été blessé au pied droit. Il a été pris en charge par les pompiers de l'Ile-Rousse.

     

    29/12/2019 : Près de Montpellier : à Clermont-l’Hérault, des chiens de chasse traquant un sanglier tuent un chat

    Une scène de chasse a choqué des habitants du centre-ville de Clermont-l'Hérault, ce dimanche matin, et indignent les membres d'une association : des chiens ont attaqué des chats.

    Une scène de chasse a choqué de nombreux témoins, ce dimanche matin, dans des rues du centre-ville de Clermont-l’Hérault, à 45 kilomètres à l’ouest de Montpellier, où l’actualité est particulièrement agitée depuis ces derniers jours.

    Une scène qui indigne les responsables de l’association de la cité de la Combe, où des chiens de chasse qui poursuivaient un sanglier ont attaqué les chats en liberté.

    « Un des chats a été littéralement déchiqueté par les chiens, nous avons assisté à une scène d’horreur, nous sommes encore sous le choc », témoigne un responsable de cette association qui recueille des chats.

    Un petit chien tué par des chiens de chasse

    L’association de la cité de la Combe, à Clermont-l’Hérault dénonce, « le danger créé désormais jusque dans le coeur de ville par des chasseurs imprudents et inconscients : ce qui est arrivé ce dimanche matin survient quelques jours à peine après que des chiens de chasse traquant du gibier ont attaqué et tué un petit chien en pleine rue ». Voilà qui va relancer la polémique sur la présence de chasseurs de plus en plus dans les villes et pour cause : les chiens de chasse poursuivent des hardes de sangliers qui se réfugient dans les agglomérations, comme à Juvignac, aux portes ouest de Montpellier.

    Métropolitain a diffusé dans la semaine sur la page Facebook Trafic Métropolitain, deux films tournés par des particuliers. Une Héraultaise a immortalisé pour sa part un sanglier de poids tranquillement en train de se nourrir entre un domaine viticole et l’autoroute A9, au nord de Lunel.

     

    29/12/2019 : CUSSY-EN-MORVAN : Deux chiens de chasse bloqués dans un terrier sauvés

    Il était 18 h 45 passé, ce samedi soir, lorsque les Sapeurs-Pompiers d’Anost, placés sous les ordres du Lieutenant Hervé Rateau, ont été engagés pour un sauvetage d’animal à Cussy-en-Morvan, à savoir deux chiens de chasse coincés dans un terrier.
    Sur le papier, l’opération paraissait simple. Dans la réalité, elle s’est avérée beaucoup plus compliquée.
    Les deux chiens étant équipés de puces GPS, leur localisation a été rendue facile. Fallait-il encore trouver le terrier dans lequel ils étaient entrés. Une fois ce dernier trouvé, les pompiers ont dû jouer de la tronçonneuse. L’entrée du trou étaient en effet obstruée par de nombreux branchages. Enfin, les secouristes ont été obligés de faire du terrassement pour pouvoir élargir le terrier.
    Finalement, tout est bien qui finit bien puisque qu’au bout de 3 h 30, les pompiers ont réussi à sortir les deux chiens, sains et saufs, de leur prison de terre.
    Depuis le début de la saison de chasse, c’est le deuxième sauvetage de chiens opéré par les Sapeurs-Pompiers d’Anost.

     

    30/12/2019 : La Ligue de protection des oiseaux dénonce le braconnage en Occitanie

    Le braconnage continue de faire des victimes en Occitanie. La Ligue de protection des oiseaux est venue en aide à des dizaines d'oiseaux depuis le début de l'année.

    La Ligue de protection des oiseaux (LPO) d'Occitanie tire la sonnette d'alarme. Des dizaines d'oiseaux protégés sont victimes chaque année de la chasse illégale dans la région. Pour identifier les cas de braconnage parmi les 3.000 oiseaux recueillis chaque année dans les refuges d'Occitanie, la LPO fait notamment passer des radios, qui permettent de faire apparaître les plombs de chasse. Depuis janvier 2019, l'association a dénombré 16 oiseaux victimes. En 2018 ils étaient 44. Il ne s'agit là que des volatiles passés entre les mains de la LPO, soit une minorité.

    Impunité pour les chasseurs

    Certains oiseaux en meurent, d'autres résistent mais restent très affaiblis. À long terme, c'est la survie-même des espèces qui est menacé, dénonce la LPO.  En théorie, leur destruction est punie de deux ans de prison et 150.000 euros d'amende. Mais faute d'enquête, les auteurs sont rarement retrouvés. "Il y a très peu d'enquêtes menées, déplore Nicolas Saulnier , le directeur de la LPO de l'Hérault.
    À partir du moment où il n'y a pas d'enquête, il n'y a pas de répression ni de condamnation et les auteurs passent entre les mailles du filet." Si l'association demande des réponses plus fermes de la justice, elle compte aussi sur la prévention.
    "On doit informer, sensibiliser la population, poursuit le directeur. On demande à toute les personnes qui croisent des oiseaux blessés ou morts de nous les apporter, et à ceux qui auraient connaissance de pratiques de braconnage de les signaler."
    La LPO doit par ailleurs faire face à des chasseurs de plus en plus ingénieux. Il y a quelques semaines, quatre chasseurs ont été verbalisés après avoir utilisé des enceintes pour attirer des oiseaux migrateurs en diffusant leurs cris.

     

    31/12/2019 : Les étourneaux visés par des tirs en pleine ville à Ajaccio

    Depuis environ un mois, les habitants de la résidence Santa Lina à Ajaccio sont surpris d'entendre des tirs de fusil de chasse quasiment chaque jour au coucher du soleil.

    La cause n'est pas une recrudescence de mariages ou encore de baptêmes dans le secteur mais une volonté de chasser les étourneaux, en escale, comme chaque année à la même période, dans l'île.

    "Le coups de feu sont tirés toujours au coucher du soleil et en pleine zone urbaine" explique une habitante. Bilan, une cinquantaine d'oiseaux morts retrouvés sur la chaussée dans les environs et certainement autant de blessés.

    "Ces oiseaux ne volent pas la nuit, ils sont donc pris pour cible au moment où ils sont posés dans les arbres et incapables de s'enfuir" détaille une passionnée d'ornithologie.

    S'il est effet autorisé de tirer l'étourneau sansonnet pendant la période de chasse, pratiquer de nuit est interdit en France depuis 1844 par le code rural.

    L'association LADeL, qui oeuvre au niveau national pour la défense des corvidés, va "demander l'ouverture d'une enquête" à la suite de ces événements.

    "Nous rappelons qu'il est interdit de tirer en zone urbaine et que le ramassage des cadavres est obligatoire lors des actions de chasse et s'il n'est pas fait, c'est la mairie qui doit s'en charger" explique la présidente de l'association.

    "De plus si les tirs viennent d'un chasseur, le fait de laisser sur place les animaux à l'agonie représente une infraction supplémentaire", hors plusieurs oiseaux ont été observés agonisants sur les lieux. 

    Une plainte va être déposée prochainement.

    Une simple escale

    Chaque année ces oiseaux venus du Nord de l'Europe font une escale en Corse avant de rejoindre au Sud des régions plus propices à leur mode de vie.

    Sur Ajaccio on dénombre un peu plus de 150 000 individus. Ils passent environ un mois dans la micro-région à la recherche de nourriture pour reprendre des forces. Une fois revigorés, ils reprendront leur migration vers le Sud.

    "Il est important de comprendre que ces actes sont contre-productifs" explique la présidente de LADeL.

    "La Corse propose un biotope propice à leur mode de vie. Ils ont toujours été présents et le seront toujours chaque année. Il est impossible de les chasser ou de les exterminer. Enfin tirer dans les groupes ne fait qu'accroitre leurs craintes et rallonger le temps de leur escale".

    Il existe plusieurs solutions pour réduire les nuisances provoqués par ces oiseaux. Pour le bruit par exemple, certaine communes ont choisi de diminuer la luminosité ambiante afin que les oiseaux puissent dormir la nuit, comme ils le font naturellement.

     

    31/12/2019 : Mineur, il pourrait perdre un doigt suite à un accident de chasse à Arques

    Les faits se sont produits en fin d’après-midi, lundi 30 décembre, lors d’une partie de chasse.

    C’est à SOS Mains, le service des Urgences de la main, que la jeune victime a été transportée ce lundi 30 décembre, dans la métropole lilloise.

    Il est 17h30 quand les sapeurs-pompiers du Centre d’incendie et de secours de Saint-Omer sont appelés pour porter secours à un blessé par arme à feu.

     

    Pin It

    Tags Tags : , , , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter