• 2018 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

    2018 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    Année 2018 le lobbys des bouffons de la gâchette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE.
    Entre les accidents dont ils sont à l'origine envers les humains, entre le nombre d'animaux assassinés pour leur loisir pervers, entre les secours dont ils bénéficient avec notre fric (pourquoi ne pas faire payer la fédération de chasse ? ), entre ....................... bref de vrais nuisibles pour une société ces gens là.
     
     
     
    01/01/2018 : Ivre, il nettoie son fusil de chasse et fait feu à domicile, à Mouy, devant sa famille
    Un homme a été arrêté après avoir ouvert le feu chez lui, à Mouy, en présence de sa famille.

    Ce 1er janvier a été animé à Mouy.

    Un homme a tiré avec son arme dans son domicile. «  Il était dans un état dépressif. Il y a eu un coup de feu, en l’air  », explique un gendarme. L’alcool pourrait avoir également joué un rôle dans cet événement puisque le tireur était ivre. L’homme, âgé de 35 ans, était en famille. Il était en train nettoyer son fusil de chasse au moment de la détonation, vers 3 h du matin. Il n’y a pas eu de violence à l’encontre de sa compagne ou de ses enfants qui ont quitté la pièce immédiatement.

    «  L’homme a ensuite quitté le domicile et un hélicoptère a été engagé pour le retrouver. La zone est boisée  », poursuit la gendarmerie. Les militaires ont tenté de le contacter par téléphone, sans succès. Le PSIG a été engagé. Les recherches ont continué toute la nuit, pour s’achever vers 7 h 30. Mais l’affaire se termine bien.

    Le tireur a été retrouvé dans la matinée. Il s’est rendu directement auprès des forces de l’ordre vers 11 heures.

     

    01/01/2018 : Un randonneur blessé après avoir été percuté par un sanglier

    Ce dimanche, vers 16h40, un couple, accompagné de leur chien, et en randonnée sur les hauteurs de Barbières, s’est retrouvé au milieu d’une action de chasse.

    L’homme a été percuté par un sanglier. Il est blessé à une jambe, selon les sapeurs-pompiers. Sa femme, est quant à elle, choquée. Tous deux ont été transportés au centre hospitalier de Valence.

     

    02/01/2018 : Dépouille de sanglier : Des pratiques déshonorantes

    Quand les dépouilles de sangliers ne sont pas exhibées sanguinolentes sur les panneaux de signalisation, elles sont jetées en putréfaction dans les containers à ordures ménagères. Les mises en scènes macabres et le manque de civisme sont un spectacle qui ne rend pas honneur à la tradition de la chasse et entache toute une communauté de chasseurs qui ne se reconnaît plus dans de telles pratiques.

    Quand à la façon de traiter les animaux, morts ou vivants, il y aurait aussi beaucoup à redire...

     

    03/01/2018 : ST-ÉTIENNE-DES-SORTS Accusé d’avoir traîné un chien avec sa voiture, un chasseur en garde à vue

    Les faits datent de vendredi dernier, lorsqu’un chien était retrouvé blessé dans le petit village de Saint-Etienne-des-Sorts, non loin de Pont-Saint-Esprit.

    Le propriétaire du chien était alors alerté par un chasseur que son chien était blessé, et les deux hommes emmenaient la bête chez le vétérinaire à Bagnols, où il a pu être soigné. l’histoire, racontée par nos confrères du Midi Libre, aurait pu en rester là. Seulement voilà : le lendemain, des voisins du propriétaire affirment qu’ils ont vu ledit chasseur attacher l’animal à l’arrière de son véhicule et le traîner au sol. Le propriétaire a alors déposé plainte à la brigade de gendarmerie de Pont.

    L’affaire a connu un nouveau rebondissement aujourd’hui, puisque le chasseur, un Stéphanois de 59 ans, a été placé en garde à vue. Il sera présenté demain matin au procureur, et devrait comparaître devant le tribunal le mois prochain.

     

    03/01/2018 : Oise : un cerf chassé à courre percute une voiture à Rethondes

    L’accident est survenu sur la N 31. Le conducteur, très légèrement blessé, a été transporté à l’hôpital de Compiègne.

    Nouvelle chasse à courre tendue, ce mercredi, en forêt de Compiègne, après les incidents de ces dernières semaines. Un cerf chassé à courre a été percuté par un véhicule, en début d’après-midi, sur la N 31, aux abords de Rethondes (Oise), en direction de Trosly-Breuil. Le conducteur, très légèrement blessé, a été transporté au centre hospitalier de Compiègne.

    Selon les premiers témoignages recueillis sur place, il semble que l’animal, qui a pu s’enfuir dans la forêt, était poursuivi par une meute de chiens appartenant à l’équipage de la Futaie des amis au moment de l’accident. Ce que semble confirmer une vidéo des militants d’Ava (Abolissons la vénerie aujourd’hui). Une altercation aurait par ailleurs éclaté auparavant entre les chasseurs et les membres du collectif.

    Alain Drach, le maître d’équipage, dément formellement avoir traqué ce cerf. « Nous étions à près d’1 km du lieu de l’accident. Nous ne chassions pas ce cerf ». Et le maître d’équipage de rejeter la faute sur les membres du collectif anti-chasse, qui « cherchent l’incident ». La Futaie des amis s’apprêterait à porter plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

     

    07/01/2018 : Un chasseur se tire lui-même dessus à Bourrou

    Un chasseur s'est blessé à la jambe à Bourrou ce dimanche. Il s'est tiré lui-même dessus sans le vouloir.

    Un accident de chasse ce dimanche matin à Bourrou sur les coups de 10 heures. Un homme s'est tiré lui-même dans la jambe avec son fusil, du grain, calibre 12. Selon les gendarmes, le chasseur a trébuché et quand il a voulu se relever en s'appuyant sur son arme, le coup est parti. 

    Il a été hélitreuillé au Centre Hospitalier de Périgueux. La blessure est assez grave mais le chasseur n'est pas en danger de mort. Les tests d'alcoolémie effectués se sont révélés négatifs.

     

    07/01/2018 : Chiens coincés dans un terrier : des pompiers côte-d'oriens mobilisés

    Deux chiens de chasse, qui s'étaient engagés dans un terrier samedi vers 19 heures pour suivre un animal, se sont retrouvés coincés dans une faille rocheuse à Saint-Gervais-sur-Couches (71), rapportent nos confrères du Journal de Saône-et-Loire. Alertés vers 10 h 30 ce dimanche, les sapeurs-pompiers ont dépêché d'importants moyens pour tenter de dégager et secourir les deux jack terriers. Une quinzaine d'hommes de Saône-et-Loire et de Côte-d'Or, placée sous le commandement du lieutenant David Tuaillon, chef du centre d'incendie et de secours d'Epinac, s'est rendue sur les lieux, et a fait appel au Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux (Grimp), l'endroit étant particulièrement escarpé et dangereux.
    Les chiens ont été localisés à trois mètres près grâce à leur balise GPS et les secours tentent actuellement de les trouver à l'aide d'une caméra. Le propriétaire des animaux, qui a entendu ses chiens hier soir mais plus ce matin, n'a que peu d'espoir de les retrouver vivants.

     

    07/01/2018 : Un chasseur fait une chute de 50 mètres

    Un chasseur âgé d’une trentaine d’années a été victime d’une chute ce dimanche après-midi, alors qu’il se trouvait au-dessus de Luz, sur le hameau de Villenave. L’homme a dévissé sur près de 50 mètres dans une zone escarpée.

    Touché à la tête et au dos, mais conscient, il a pu être pris en charge par les CRS de Gavarnie (six secouristes et un médecin), dans des conditions délicates, entre un relief qui a nécessité l’équipement d’une main courante, et la tombée de la nuit. Après une intervention de plusieurs heures, la victime a été évacuée vers l’hôpital de Tarbes.

     

    07/01/2018 : SAINT-GERVAIS SUR COUCHES : Deux chiens de chasse coincés dans une faille

    L’alerte a été donné en milieu de matinée, ce dimanche. Deux chiens de chasse, des jack terrier, étaient portés disparus depuis la veille après avoir pénétré dans une faille rocheuse sur le territoire de la commune de Saint-Gervais sur Couches.
    D’importants moyens de secours, composé de Sapeurs-Pompiers de Saône-et-Loire et de Côte d’Or, dont une unité Sauvetage et Déblaiement et une autre de Recherche et d’Intervention en Milieux Périlleux, ont dépêchés sur les lieux. Un site particulière difficile d’accès et escarpés.
    Après avoir fouillé trois cavités à l’aide d’un flexicam, les pompiers n’ont pas détecté de traces de vie des chiens, dont le propriétaire n’avait que très peu de chances de retrouver vivants.
    Le dispositif, placé sous les ordres du Lieutenant David Tuaillon, chef du Centre d’Incendie et de Secours d’Epinac, a été levé peu avant 18 heures.

     

    07/01/2018 : Trois chasseurs blessés par des sangliers

    Trois accidents de chasse impliquant des sangliers ont eu lieu dimanche après-midi dans le Sud meusien. Un autre chasseur s’est grièvement blessé à une main.

    Ce qui aurait dû être un banal dimanche de chasse, s’est transformé en un dimanche émaillé de plusieurs accidents dans le Sud du département. Les pompiers ont été appelés à trois reprises pour porter secours à des chasseurs qui avaient été chargés par des sangliers.

    La première intervention s’est produite un peu après 10 h dans le secteur de Dainville, un chasseur se plaignant de douleurs au dos. Dans l’après-midi, vers 14 h 45, un nouvel appel parvenait au centre de traitement de l’alerte du service départemental d’incendie et de secours. Chargé lui aussi par un sanglier, dans le secteur de Bertheléville, ce deuxième chasseur souffrait d’une plaie au mollet. Quelques minutes plus tard, nouvel appel pour une nouvelle charge de cochon sauvage du côté de Vouthon-Haut. Bilan : une plaie à la jambe.

    Tous les trois ont été transportés à l’hôpital de Neufchâteau, deux par les pompiers de Gondrecourt-le-Château et le troisième par un sapeur de Vaucouleurs.

    Doigts arrachés

    Un autre accident de chasse s’est produit ce même dimanche vers 15 h dans le bois de Ourches-sur-Meuse sur la commune de Void-Vacon. Un chasseur a eu trois doigts arrachés suite à un coup de fusil parti inopinément. Il semblerait que le coup soit parti alors que le chasseur a trébuché pendant une action de chasse. Lui aussi chassait le sanglier.

    Il a été conduit par les pompiers de Void-Vacon au centre Emile-Gallé à Nancy, spécialisé dans la chirurgie de la main.

     

    08/01/2018 : Un sanglier cible de braconniers à Berteaucourt-lès-Thennes

    Les faits se sont produits dimanche 7 janvier dans la matinée. Un sanglier a été pris en chasse à Berteaucourt-lès-Thennes, sans respect des règles de la chasse. La Fédération de la chasse de la Somme évoque « un véritable acte de braconnage ».

    Les faits se sont produits le week-end dernier. Selon plusieurs témoignages, dimanche 7 janvier 2018, dans la matinée, un sanglier a été pourchassé par plusieurs individus avant d’être achevé.

    Fini au couteau

    Plusieurs problèmes se posent : pas de plan de chasse, pas d’organisation. Alors qu’un sanglier a été achevé au couteau dans une parcelle privée.

    « Un véritable acte de braconnage »

    En somme, «  c’est un véritable acte de braconnage  », résume Emmanuel Lavoisier, directeur adjoint technique à la Fédération de chasse. «  Les agents de la fédération ont fait des constatations et transmettent les éléments au procureur de la République  ».

    Selon les premières informations, il n’y aurait pas de membres de la société de chasse de Berteaucourt-lès-Thennes parmi les braconniers.

     

    08/01/2018 : Un chien de chasse coincé dans un terrier retrouvé mort ce lundi

    Un chien de chasse est resté coincé dans un terrier de renard au cours d’une matinée de chasse dimanche dans un bois de Blanzy. Les pompiers sont parvenus à le sortir le corps de l’animal ce lundi matin.

    La partie de chasse s’est très mal terminée pour un chasseur parti dans le bois de La Combe aux Loups dimanche. En fin de matinée, alors que la chasse était terminée, le Montcellien a localisé ses trois chiens sous terre grâce à son GPS. Lui et les autres chasseurs engagés dans la partie de chasse ont alors extirpé deux des trois chiens coincés dans un terrier de renard. Mais le dernier est resté bloqué durant la nuit et l’opération de secours a recommencé de jour ce lundi, en présence de six pompiers de la cellule sauvetage - déblaiement de Montceau-Le Creusot et de Blanzy. Localisé ce lundi matin, le dernier animal n'a malheureusement pas pu être sauvé à temps.  

     

    08/01/2018 : Quatre vaches abattues à coups de fusil à Entraigues, dans le Vaucluse

    Quatre des six vaches de cet éleveur amateur ont été abattues en fin de semaine dans leur pré à Entraigues (Vaucluse). Il reste trois veaux dont l'un est également blessé. Les propriétaires lancent un appel aux dons pour leur offrir une mère de substitution.

    Le week-end dernier, un éleveur de vaches vauclusien a découvert quatre de ses bêtes abattues à coups de fusil. Il ne s'agit pas d'un éleveur professionnel, mais ce fils de paysan montfavetain et son épouse possèdent des poules, des canards, des oies et des vaches.   

    Si leur " ferme " se situe à Vedène, les vaches étaient dans un pré à Entraigues. C'est là qu'elles ont été abattues, sans doute par deux tireurs, puisque deux armes ont été utilisées.  

    Quatre vaches ont été tuées, un veau a été blessé

    Un jeune taureau s'est échappé et n'a toujours pas été retrouvé. Les gendarmes de Pernes-les-fontaines sont à sa recherche (la gendarmerie est joignable au 04 90 32 34 40).

    Deux autres veaux sont hébergés dans l'étable de Vedène et comme ils ne sont pas encore sevrés, les propriétaires ont dû se faire prêter une vache allaitante pour continuer à les nourrir. Une vache qu'ils vont devoir acheter et donc payer. Pour réunir la somme nécessaire, ils ont lancé une souscription sur internet.

     

    09/01/2018 : Dordogne : condamné après un accident de chasse

    Un sexagénaire avait blessé accidentellement un camarade de battue en novembre 2014 à Saint-Raphaël.

    Le tribunal de Périgueux (Dordogne) a rendu son délibéré ce mardi matin dans un dossier d’accident de chasse. Le prévenu, André Carrey, âgé de 66 ans, a été condamné à 1000 euros d’amende avec sursis et au retrait de son permis de chasser durant trois ans. Il devra payer 600 euros de frais de justice à la victime, qui s’était constituée partie civile, et 6 395 euros à la Mutualité sociale agricole (MSA).

    L’audience d’était déroulée le 15 novembre 2017. André Carrey était jugé pour blessures involontaires. L’accusation avait dénoncé une somme de négligences et la défense avait plaidé la malchance.

    Les faits s’étaient déroulés le dimanche 23 novembre 2014, à Saint-Raphaël près d’Excideuil. Le tir du chasseur avait grièvement blessé un camarade, touché à la mâchoire.

     

    09/01/2018 : Un cerf achevé dans une rivière par des chasseurs à courre dans l'Oise

    Samedi dernier, les membres de l'association Abolissons la Vénerie Aujourd'hui ont filmé la mise à mort d'un cerf particulièrement violente : poursuivi par une meute, l'animal qui cherché à fuir par la rivière y a été achevé par des chasseurs en barque.

    Les images ont été tournées samedi 6 janvier en forêt de l'Aigue dans l'Oise par un membre de l'Association Abolissons la Vénerie Aujourd'hui. On y voit un équipage de chasse à courre poursuivre jusque dans la rivière Aisne un cerf qui lui avait échappé. L'animal est une première fois rattrapé par deux hommes en barque qui le tiennent par les bois. Il se dégage pour finalement être achevé par ses poursuivants. La scène s'est déroulée devant des dizaines de témoins, simples passants accoudés à un pont ou membres de l'Ava. Selon l'association, le cerf aurait été noyé par les chasseurs.

    L'équipage Rivécourt s'élance vers 10h30 pour une chasse à courre. Dans l'après-midi, il traque un cerf en forêt de l'Aigue, entre Rethondes et le Francport dans l'Oise. L'animal traverse une première fois la rivière Aisne vers la forêt de Compiègne mais se retrouve face à d'autres chasseurs de l'équipage. Toujours dans l'eau, il rebrousse chemin mais des hommes en barque finissent par le rattraper et par le tuer. Selon des témoins, le cerf était fatigué mais pas blessé et la mise à mort aurait duré 20 minutes.

    Selon les membres d'Ava, ce n'est pas la première fois qu'un tel incident se produit avec cet équipage : le secteur est même appelé le mouroir car les cerfs finissent souvent dans la rivière et les étangs. L'équipage mis en cause n'est pas celui qui avait achevé un cerf dans le jardin d'un particulier en octobre dernier.

    Pierre de Boisguilbert, président de la société de Vénerie de l'Oise, réfute la notion d'incident :"le cerf n'a pas été noyé mais tué à l'arme blanche, explique-t-il. Quand un cerf est au bat l'eau (réfugié dans une pièce d'eau, ndlr), il est tué à l'arme blanche. C'est un acte de chasse parfaitement normal. L'équipage n'a commis aucune faute et nous assumons complètement cette pratique." Et d'incriminer les "saboteurs, des vegans d'extrême gauche qui toutes les semaines jouent sur l'émotion de l'opinion publique en poussant des cris et des hurlements à chaque fois qu'ils font une vidéo".

    Selon l'association, 3 jours plus tôt, une chasse à courre avait provoqué un autre accident : un cerf poursuivi par la meute avait traversé une route empruntée par de nombreux véhicules et avait percuté le pare-brise de l'un d'eux. Le conducteur n'avait pas été blessé mais profondément choqué:

     

    13/01/2018 : Breil-sur-Roya : un homme décède d'une crise cardiaque pendant une partie de chasse

    Il a été hélitreuillé mais il était trop tard.

    Un homme est décédé d'un arrêt cardio-respiratoire cet après-midi peu après 15 heures, dans la forêt sur la commune de Breil-sur-Roya alors qu'il participait à une partie de chasse.  Il aurait été retrouvé par ses compagnons, sur la piste du Bancao. Le PGHM, peloton de gendarmerie de haute montagne  et les pompiers ont  procédé à l'hélitreuillage de cet homme pour le conduire à l'hôpital par la voie des airs mais l'homme n'a pas pu être réanimé. L'identité du défunt ne nous a pas été communiquée.

     

    16/01/2018 : Des sangliers décapités à Canavaghja

    Les photos de tas de carcasses jetées dans des fossés ou de peaux abandonnées sur des clôtures font régulièrement bouillir les réseaux sociaux.

    Et quand une partie de chasse se transforme en massacre, les voix sont nombreuses à s'élever contre des actes qui déshonorent une pratique ancestrale et ceux qui s'y adonnent.

    Mais visiblement, et cette image prise récemment sur la route de Canavaghja en atteste, il y en aura toujours pour creuser encore un peu plus loin dans l'abîme sans fin que peut représenter la bêtise humaine. Un tic de la langue française veut que l'on qualifie d'"animaux" les hommes qui cèdent à la violence et au carnage.

    Un animal a-t-il déjà décapité l'un de ses congénères avant de piquer sa tête sur un poteau ?

     

    18/01/2018 : Un phoque abattu délibérément par un braconnier au fusil de chasse

    La Ligue de protection des animaux du Calaisis communique au sujet d’un phoque retrouvé mort, abattu au fusil.

    « Le mercredi 10 janvier 2018, plage des Salines aux Hemmes de Oye-Plage, un phoque veau marin a été abattu délibérément par un braconnier au fusil de chasse.

     

    Ce phoque, espèce totalement protégée par la loi, était porteur d’une bague hollandaise d’un centre de soins. Totalement inoffensif pour l’homme, il se prélassait tranquillement dans une flaque d’eau sur la plage. Il s’agit probablement d’un des trois phoques ayant séjournés sur les installations portuaires à Grand Fort Philippe, au milieu d’une foule de personnes venue à leur rencontre.

    Après autopsie à l’Université de Liège et au vu de l’examen radiologique pratiqué par le vétérinaire de la Ligue de Protection des Animaux du Calaisis, il est certain que l’animal était vivant lorsqu’il a reçu la décharge de plombs, que le tir était à bout portant et de face, et que son état de santé était parfait. Il va de soi que la Ligue de Protection des Animaux du Calaisis a déposé plainte pour destruction d’espèce protégée auprès de la Gendarmerie de Oye-Plage et auprès de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

    L’enquête suit son cours. La Ligue de Protection des Animaux du Calaisis a également pris soin de prendre contact au préalable avec l’Association de chasse maritime du Calaisis, la Fédération de chasse, et Monsieur Jean-Michel TACCOËN, Conseiller régional délégué à l’Environnement, afin de les prévenir de l’action de plainte et du délit accompli. Ils nous ont témoigné immédiatement leur indignation. Il n’est pas question, pour la Ligue de Protection des Animaux du Calaisis, de faire un amalgame pour tous les chasseurs ou de faire un procès à tous les porteurs de fusil, mais bien de dénoncer une personne indigne d’être porteur d’un permis de chasse. D’ailleurs, la Fédération de chasse va se porter partie civile dans cette affaire et dénonce fermement cet acte délictueux. Toutes informations sérieuses peuvent être transmises à la Gendarmerie de Oye-Plage. »

     

    18/01/2018 : Lévignac (31) – L’accident de chasse fait un blessé

    Les gendarmes de la brigade de Léguevin (31) sont intervenus sur un accident de chasse survenu en forêt de bouconne sur la commune de Lévignac ce jour aux alentours de 11 heures.

    Le chasseur blessé est un Piqueur (personne qui rabat le gibier). Il aurait été attaqué par un sanglier, qui, encerclé par ses chiens, l’aurait chargé, lui occasionnant une blessure au niveau du mollet.

    Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé. Un médecin qui courait en forêt lui a prodigué les premiers soins jusqu’à la prise en charge par les secours.

     

    20/01/2018 : Haute-Marne. Un chasseur expérimenté de 66 ans chute et se tue à Orquevaux

    Un chasseur de 66 ans est tombé samedi en fin d'après-midi au fond d’un creux du lieu dit « Le Cul du Cerf » sur la commune d’Orquevaux (Haute-Marne). Un contact visuel avait été établi par les pompiers avec le chasseur. Mais l'accès y est très compliqué par la configuration du relief.

    En fin d'après-midi de samedi (20/01/2018), un chasseur de 66 ans était porté disparu. D’importants moyens de secours ont été mis en place avec 4 pompiers-plongeurs. Repéré en fin de journée en fond de ce ravin de 70-80 m de profondeur, seul le gilet orange du chasseur était visible, coincé par une souche d’arbre et des embâcles. Les pompiers plongeurs étaient à pied d’œuvre une partie du début de soirée car au fond de ce cirque calcaire se trouve l'exsurgence de la source « La Manoise ».. Et même s'il n'y a qu'1,20m d'eau, le courant y est très fort.

    Le corps de Robert Lamy a été retrouvé à environ 500m de La Table, a proximité des chemins aménagé dans le cadre du Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR). Selon, Gilles Godart, le maire de la commune, Robert Lamy était aimé et apprécié de tous, il était marié et sans enfant. Il était maire de la commune de Prez-sous-Lafauche. Chasseur expérimenté depuis de nombreuses années, il connaissait le secteur, mais ce lieu reste dangereux, par tout temps ajoute Gilles Godart.

    Cet accident s'est déroulé lors d'une sortie avec quinzaine d'autre chasseurs dont Robert Lamy était le président de la chasse.

    Une enquête de gendarmerie est ouverte afin de connaître les circonstances exactes de ce tragique accident. Il est néanmoins fort probable que Mr Lamy soit tombé dans la rivière La Manois. La force du courant étant de toutes manières trop important, il est évident qu'il eu été difficile de se débattre, même pour un bon nageur (Robert Lamy ne savait pas nager).

     

     

    21/01/2018 : Landes : deux chasseurs perdent la vie après avoir percuté des sangliers à Callen

    Alors qu'ils circulaient en 4x4 en transportant sept chiens de chasses, deux hommes âgés d'une cinquantaine d'années ont été victimes d'un accident de la circulation, à Callen dans les Landes.

    Deux chasseurs âgés d'une cinquantaine d'années ont perdu la vie lors d'un accident à Callen, dans les Landes, sur la RD 143, samedi 20 janvier. 

    Ils circulaient dans un 4x4, transportant sept chiens de chasse, lorsque les deux hommes ont percuté deux sangliers qui traversaient la route.

    Leur véhicule a alors fait une embardée fatale. Les deux hommes ont été déclarés morts peu après l'arrivée des secours.

    Trois des sept chiens ont également du être euthanasiés après l'accident, qui s'est produit au niveau du lieu-dit Peytringue, peu avant 21 heures.

     

    21/01/2018 : Il chasse le pigeon en temps prohibé, fait mine d’enlever les chardons, et récolte une amende

    P.B., 64 ans, a été condamné par le tribunal de police pour avoir chassé le pigeon ramier en temps prohibé. Explications.

    Le 12 juin 2017, les gardes de l’office National de la chasse (ONC) exercent une surveillance à Rieux-en-Cambrésis. Ils constatent que P.B., qui tient son fusil, scrute le paysage en guettant le gibier, notamment le pigeon ramier. Objectivement, il est en totale attitude de chasse à un moment où celle-ci est prohibée. Lorsqu’il remarque la présence des gardes, il ouvre son fusil pour en extraire les deux cartouches initialement engagées et fait mine d’enlever les chardons. «  J’ai l’autorisation administrative de détruire les pigeons, c’est une espèce nuisible  », a-t-il déclaré aux représentants de l’ONC mais, il ne dira rien devant le tribunal car il ne s’y est pas présenté. Me Éric Villain, qui représente la fédération des chasseurs du Nord, réclame 400 € de dommages et intérêts.

    Quand on chasse depuis l’âge de 16 ans, on connaît les règles. Le parquet.

    Pour le parquet, quand on chasse depuis l’âge de 16 ans, on connaît les règles, il requiert 500 € d’amende. En revanche, d’après la défense assurée par Me Jean-Noël Lecompte, l’infraction n’existe pas, il faut relaxer le prévenu, même s’il a chassé en dehors d’un point fixe. Au final, le tribunal déclare P.B. coupable et le condamne à 700 € d’amende. Il devra également verser l’euro symbolique à la fédération des chasseurs du Nord. P.V. (CLP)

     

    23/01/2018 : Baugeois Le tir d’un chasseur traverse sa voiture alors qu’elle conduit

    Une automobiliste ne doit la vie sauve que grâce à sa chance. Samedi, alors qu'elle circulait en début d'après-midi sur une route au lieu-dit « La Fleurisière », à Clefs, commune de Baugé-en-Anjou, une balle utilisée pour la chasse au sanglier a traversé l'habitacle de sa voiture.

    Cette femme de 33 ans a pu poursuivre sa route après avoir été blessée par des éclats de verre. Arrivée à son domicile, elle a néanmoins appelé les secours. Elle aurait été admise dans un service d'urgences afin d'établir la nature des blessures. Mais il semble qu'elle ait pu regagner rapidement son domicile.

    Un autre accident de chasse a aussi été enregistré dans le secteur de Saint-Georges-sur-Loire également samedi en début d'après-midi. Un tir a fini dans la baie vitrée d'un pavillon d'habitation (et non de chasse) situé à proximité du château de Serrant. Il n'y a pas eu de blessé.

     

    23/01/2018 : Une jument abattue par un chasseur à Valflaunès : une "erreur d'appréciation", selon les gendarmes

    Une enquête est ouverte après un accident de chasse samedi à Valflaunès (Hérault). Une jument a été abattue lors d'une battue aux sangliers, par "méprise", selon les gendarmes. Le propriétaire avait plusieurs fois demandé aux chasseurs de rester à distance des habitations.

    Une enquête est ouverte après un accident de chasse qui laisse songeur... Un cheval a été abattu par un chasseur au cours d'une battue aux sangliers samedi dernier en fin de journée, sur la commune de Valflaunès près de Saint-Matthieu-de-Tréviers. 

    "Une erreur d'appréciation manifeste"

    L'animal, une jument de 16 ans baptisée Olympe, était parquée dans un enclos près de la maison de son propriétaire au moment des faits, vers 17h. La famille, qui était chez des amis, a été alertée de l'accident deux heures plus tard par le représentant des chasseurs. 

    "Bientôt, on pourra confondre une souris avec un éléphant"

    Le propriétaire a déposé plainte. À ce stade, les gendarmes parlent d'une "erreur d'appréciation manifeste"

    Le tireur, identifié, n'avait pas de trace d'alcool dans le sang. 

    Le chasseur aurait "confondu le cheval avec un sanglier"

    "Il a reconnu les faits et a clairement dit qu'il a confondu le cheval avec un sanglier, explique le propriétaire du cheval, Olivier Durand. C'est ça qui est dingue... Bientôt on pourra confondre une souris avec un éléphant." 

    "Il y a la colère, l'énervement. Mais là où j'ai la haine, c'est que j'ai prévenu à plusieurs reprises les chasseurs de faire attention. La prochaine fois ce sera quoi ? Un enfant, un promeneur ? Il va falloir réfléchir au partage du territoire." 

    Partager l'espace, parce que, lui qui est viticulteur, sait aussi combien la population de sangliers pose problème : il est régulièrement victime de dommages causés par le grand gibier.

     

    24/01/2018 : Tarn-et-Garonne : un sanglier s’introduit dans la cantine d’une maison de retraite

    Un sanglier a rendu visite aux résidents d'une maison de retraite à Valence d'Agen (Tarn-et-Garonne), lundi 22 janvier 2018. La bête a pris ses quartiers… dans le réfectoire.

    Décidément, les sangliers font tout pour se faire remarquer en Occitanie. Le dernier fait en date s’est produit lundi 22 janvier 2018, à une heure de Toulouse, à Valence d’Agen, dans le Tarn-et-Garonne. Un sanglier s’est introduit dans une maison de retraite, causant ainsi aux résidents une belle frayeur.

    Caché sous une table

    C’est vers 18 heures que le marcassin a poussé la porte d’entrée de la résidence Balivernes, avant de filer directement dans la cantine. David Lagrange, directeur de l’établissement, raconte à Actu Toulouse comment tout s’est enchaîné :

    C’est un agent, qui a entendu du bruit, qui s’est rendu dans la cantine pour voir ce qu’il s’y passait. Juste avant, on avait eu la visite scolaire d’enfants, il a pensé qu’un enfant s’était caché sous la table… Il est allé voir et a trouvé le sanglier sous le table !

    Un sanglier affolé et blessé

    L’animal affolé a touché la cuisse de l’agent, lui laissant un bel hématome en souvenir. Enfermé dans le réfectoire, le sanglier a finalement trouvé la sortie tout seul par une porte laissée volontairement ouverte par le personnel. 

    Une fois l’animal parti, la directeur de l’établissement a pu constater des traces de sang sur les rideaux : « Il y avait une battue à quelques kilomètres, à mon avis l’animal était blessé, ce qui explique qu’il se soit retrouvé ici ». Plus de peur que de mal donc pour les résidents de la maison de retraite de Valence-d’Agen.

     

    25/01/2018 : Maine-et-Loire. Une balle de fusil traverse leur maison

    Un couple vivant dans une maison de campagne autour de Saint-Georges-sur-Loire se trouvait dans sa cuisine, samedi 20 janvier, quand une munition d’un fusil de chasse a traversé l’habitation.

    Grosse frayeur pour ce couple de Saint-Georges-sur-Loire. Aux alentours de 10 h samedi 20 janvier, alors qu’il se trouvait dans la cuisine, une balle traverse la vitre de la pièce. « Elle est passée à quelques centimètres de mon compagnon », raconte la jeune femme.

    Tir à 400 m

    La balle a traversé plusieurs pièces de la maison avant de finir sa course dans le mur de la salle de bains.

    Les gendarmes se sont rendus sur place. Ils ont pu localiser l’origine de la balle. Il s’agit d’une munition provenant d’un fusil de chasse. Elle a été tirée à environ 400 m de l’habitation par un chasseur. Ce dernier était posté sur un mirador et visait un sanglier.

    Une procédure judiciaire est en cours et le tireur a été entendu. L’enquête, menée conjointement avec l’Office national de la faune sauvage (ONCFS) visera à déterminer dans quelle circonstance le tir a été effectué et si le chasseur n’a pas enfreint les règles. Rappelons que tout tir en direction d’une habitation ou d’une route est interdit par arrêté préfectoral spécifique, consultable en Mairie.

     

    26/01/2018 : Accident de chasse à Rillé : un jeune homme touché à la tête

    Ce vendredi 26 janvier, vers 11h30, un accident de chasse s'est produit dans un chemin, à Rillé. Une balle a ricoché, touchant un jeune homme à la tête. Il a été transporté par hélicoptère à Trousseau.

    Ce vendredi, un jeune homme né en 1994 a été transporté par hélicoptère aux urgences de Trousseau après une prise en charge par les secours.  Il a été touché à la tête lors d'un accident de chasse qui s'est produit à proximité du lieudit Les Cent arpents. D'après nos informations, son pronostic vital n'est pas engagé.

    Des chasseurs évoluaient dans un chemin. Un homme, lié familialement à la victime, a, d'après les premiers éléments de l'enquête ouverte par les gendarmes, tiré sur un chevreuil à gauche de lui quand la balle a ricoché, atteignant le jeune homme à la tête, à cent mètres de là. 

     
     
    C'était un jeune et beau chat Bengal, à l'allure de tout petit léopard. Mowgli a été retrouvé en novembre dernier à Hermival-Les-Vaux , abattu d'une balle en plein coeur. Ses propriétaires ont porté plainte et relancent le parquet de Lisieux pour que justice soit faite. En vain?
    "L'enquête est toujours en cours la gendarmerie fait son travail mais le coupable n'est toujours pas identifié c'est donc pour cela que nous devons continuer et remettre en route la pétition, nous avons encore besoin de plus de signatures et de partage afin d'avoir la certitude que notre plainte ne sera pas classée sans suite", explique  Tony Lapouge, le maître de Mowgli.
    Mowgli a été abattu avec un fusil de chasse en novembre dernier et depuis ses propriétaires tentent d'identifier l'auteur de ce geste, un acte  punissable par la loi.

    En effet, l'article 521-1 du Code pénal punit les sévices graves ou actes de cruauté commis sur un animal domestique d'une peine de 2 ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.
    Le corps du chat a été retrouvé après un week-end de chasse fin octobre du côté d'Hermival- les-Vaux dans le Calvados, au pied d'un mirador.
    Une pétition est mise en ligne depuis le 4 novembre 2017, et près de 53000 personnes l'ont déjà signée pour que le tireur soit retrouvé et jugé. Le parquet de Lisieux retiendra t-il ce dossier ? ou sera t-il classé sans suite.
     
     

    Le ‘petit gibier’ se raréfie : les lapins sont décimés par le VHD (Viral Hemorragic Disease) et les migrateurs hivernent de plus en plus au nord de leur aire traditionnelle d’hivernage. Au contraire, le sanglier s’est si bien adapté qu’il a compris l’avantage d’habiter en ville. On le trouve aujourd’hui communément dans les zones urbaines. L’un est entré dans un supermarché à Toulouse, plusieurs en pleine ville de Montpellier ont défoncé ma clôture pour visiter mon jardin… Les grands prédateurs ne le régulent plus depuis longtemps et nos chasseurs, qui prétendaient les remplacer, se déclarent complètement débordés.
    Or le sanglier est aussi le gibier favori des Nemrod (chasseurs, ndlr). Entre 1970 et 1990, ils ont lâché des dizaines de milliers d’animaux d’élevage. Ils les croisaient avec le porc, son descendant domestique dont le nombre de chromosomes est généralement différent (38 et non 36), le cerveau réduit de 40% et la prolificité proverbiale. L’aspect de ces ‘animaux dénaturés’ est trompeur, mais leur poids est fortement augmenté, leur taux de fécondité au moins doublé, leur taux de croissance triplé, leur maturité sexuelle avancée. Le taux d’accroissement des populations étant d’environ 100% dans la nature, nous sommes passés de 50.000 sangliers abattus en 1975 à environ 700.000 aujourd’hui… Les chasseurs encouragent cette prolifération tout en se vantant d’être les régulateurs de l’espèce. Outre l’entretien de points d’eau et la construction de bauges, des plans de chasse sont mis en œuvre qui épargnent les femelles pour éviter de réduire la natalité, car les terrains de chasse sont loués d’autant plus cher que la densité de sangliers y est forte. Enfin et surtout, pour assurer des tableaux impressionnants, le futur gibier est nourri en période difficile et c’est ce qu’on appelle l’agrainage : les chasseurs ont toujours le droit de nourrir les sangliers en hiver, soi-disant
    pour les éloigner des cultures. Or la disette hivernale -devenue moins létale par suite du réchauffement climatique- régulait auparavant la taille des portées et leur nombre, une femelle bien nourrie mettant bas deux fois par an.
    Il devient difficile de trouver dans la nature des sangliers qui ne soient pas mâtinés de cochon, d’où leur surnom de cochongliers : il y a eu ‘pollution génétique’ sans discussion possible. A l’entrée de la Réserve Nationale de Chasse de Chizé, se trouve le laboratoire CNRS d’écologie que j’ai dirigé pendant près de quinze ans. Une équipe de l’ONCFS y prélève les sangliers encore purs qui y sont restés enfermés à l’abri des croisements fortuits.
    Ironie de la nature, par un effet de fondateurs, beaucoup sont albinos. Lors des captures, je lisais l’incrédulité sur le visage des traqueurs locaux quand les spécialistes leur expliquaient que les blancs étaient purs et que ‘les bêtes rousses’ de l’extérieur de la réserve étaient des
    faux sangliers ! Comment les scientifiques peuvent-ils rester crédibles quand l’évidence est contraire ?
    Câlinés par ces apprentis-sorciers ou ces pompiers pyromanes, les cochongliers sont en pleine explosion démographique alors que les effectifs de chasseurs se réduisent d’année en année, leur moyenne d’âge étant passée de 45 ans en 1983 à près de 65 ans aujourd’hui.
    Or, les fédérations de chasseurs, considérées par l’Etat comme responsables de ce gibier, doivent rembourser les dégâts aux agriculteurs (parfois aussi chasseurs !) en alimentant un fonds géré par l’ONCFS, organisme d’Etat de gestion de la faune lui-même dépendant des fédérations. Elles sont donc de moins en moins prêtes à payer et cherchent un bouc-émissaire à qui repasser ce mistigri qui plombe leurs ressources en baisse.
    Les chasseurs, encore plus malins et adaptables que leur favori, ont retourné l’argumentation. Les réserves de chasse sont régulées par leurs soins, disent-ils, alors que les réserves naturelles, où les sangliers ont appris à se réfugier quand ils sont dérangés, sont abandonnées à leur triste sort et constituent des réservoirs d’animaux nuisibles. Les chasseurs sont donc des usagers de la nature responsables et les protecteurs de la nature des irresponsables qui créent des réserves sans aucun plan de gestion cynégétique1. Dans ces zones de non-droit, les animaux sauvages peuvent se mettre à l’abri quand la pression de chasse autour devient trop forte et les cochongliers délinquants vont s’y cacher pour se soustraire à la loi… Cette fonction de sanctuaire, c’est vrai, est en partie la raison d’être d’un espace protégé ! Quoi qu’il en soit, il serait, d’après les chasseurs, logique qu’étant responsables de cette prolifération d’animaux nuisibles, les protecteurs de la nature et en particulier les gestionnaires des réserves naturelles payent les dégâts aux cultures ! Il serait même légitime qu’ils remboursent les collisions de plus en plus fréquentes entre cochongliers et voitures puisqu’un fond financé par les assurés a dû être créé pour dédommager les automobilistes. Or, ce pic des collisions coïncide avec la saison de chasse, par suite des dérangements occasionnés…
    Ce raisonnement digne d’Ubu et des sophistes grecs prêterait à sourire s’il ne s’inscrivait pas dans une stratégie de ‘communication’, c’est-à-dire de désinformation. Des pancartes sur les bords de routes rappellent que des fleurs ont été plantées par les sociétés de chasse locales puisque les chasseurs sont, comme chacun sait, les gestionnaires de la biodiversité et les défenseurs de la vie. Au lieu d’être critiqués, ils devraient être subventionnés en tant que jardiniers de la nature qui, sans eux, serait livrée à l’anarchie depuis que les grands prédateurs ont ‘disparu’. Ils les remplacent pour remplir leur fonction écologique, pour remettre bénévolement un peu d’ordre dans la faune française. Ces dernières mois, les représentants de ce lobby -porteurs de badges officiels leur permettant d’animer leur groupe de travail sur la chasse, triple en nombre des autres groupes parlementaires- ont obtenu du gouvernement une multiplication sans précédent des lois pro-chasse:

    • convention des fédérations de chasse avec l’Education Nationale pour ‘éduquer les jeunes au respect de la nature’,
    • défiscalisation des chasses commerciales, niches fiscales, dérogations à la législation européenne,
    • maintien de la chasse pendant les grands froids,
    • autorisations de chasse camouflées en prélèvements scientifiques sur le modèle des baleiniers japonais,
    • large distribution de permis préfectoraux d’abattage des loups alors qu’ils sont protégés par la loi,
    • suppression programmée du Conseil National de la Protection de la Nature, le seul rempart officiel où se trouvaient représentées les associations…

    C’est dans ce cadre nouveau que les gestionnaires d’espèces naturels camarguais avaient été assignés en justice par la Fédération de Chasse des Bouches-du-Rhône (FDC13). La Réserve Nationale de Camargue (RNC) en est le principal acteur. Gérée depuis 1927 par la
    Société Nationale de Protection de la Nature, elle couvre 13.000 ha. Or la Camargue constitue à la fois un laboratoire-pilote des relations homme/nature et chasseurs/protecteurs. Les différents sur l’usage de la nature peuvent y aboutir à l’incendie de bâtiments, des menaces de mort sur les chercheurs ou gestionnaires des réserves et même des coups de fusil… La pression cynégétique y est si forte que les scientifiques ont trouvé jusqu’à 100.000 plombs de chasse par ha (dans le premier cm de sédiments), à 500 m à l’intérieur de la réserve naturelle.
    La FDC13 a donc mis en 2013 la RNC d’abattre ses sangliers ou de payer les dégâts qui leur sont attribués. Un arrêté du Préfet des Bouches du Rhône de juillet 2011 autorise en effet l’abattage des sangliers considérés comme animaux nuisibles, du moins ceux susceptibles de s’attaquer aux cultures, à l’homme ou de provoquer des collisions… Comme c’est impossible à savoir, cela ouvre la porte à des battues dans les zones supposées critiques comme les réserves naturelles. Or, d’une part, c’était complètement disproportionné : cinquante sangliers peuvent vivre dans la RNC quand la population camarguaise est évaluée à 2.000. D’autre part et surtout, la FDC13 a déposé plainte devant la justice tout en continuant de laisser agrainer ses sangliers à proximité et alors qu’ils sont capables de déplacements de plusieurs kilomètres dans la même nuit. Elle ne veille pas non plus à la mise en place et à l’entretien des mesures de protection des cultures, préalable dont elle a la charge avant le paiement des dédommagements. En Camargue dont on nous fait croire que c’est un espace de nature, les riziculteurs touchent les plus grosses indemnités de l’Etat. Ce sont pour la plupart les mêmes qui agrainent et organisent des battues sur leur terrain, source de revenus supplémentaires… Ce sont aussi les mêmes qui profitent de l’effet-réserve pour la chasse aux canards entrant et sortant, ce qui leur permet de louer cette ‘chasse à la passée’ plusieurs milliers d’euros/an en Camargue. Sans être nécessairement déclarés au fisc, ces revenus de chasse au canard s’ajoutent à ceux de la chasse au sanglier, aux indemnités pour dégâts aux cultures et aux revenus agricoles alors que les réserves naturelles nationales peinent pour boucler leur budget… En écologie politique, tout ne se termine pas mal : en 2014, la FDC13 a retiré sa plainte contre la RNC de Camargue, se rendant enfin compte du ridicule de sa revendication et de l’impossibilité d’aboutir.
    Mais sur un plan national, faut-il admirer le génie politique des chasseurs qui, actifs et organisés, obtiennent tout ce qu’ils désirent en particulier en période électorale, leur candidat à la présidentielle s’étant retiré au bénéfice du candidat Sarkozy aux dernières présidentielles… mais qui entretiennent à tout hasard des amis dans l’autre camp ce qui leur a permis de retomber sur leurs pattes après l’élection de François Hollande ? Ou faut-il déplorer la faiblesse des protecteurs de la nature et de la cause animale qui, forts de plusieurs millions d’électeurs et de la sympathie de dizaines de millions de français, n’ont pas eu un seul candidat lors de la dernière élection présidentielle ? Ils ont dû s’incliner devant un million d’usagers de la nature qui la confisquent à leur bénéfice exclusif sous les gouvernements de droite comme de gauche. Ils continuent à empêcher les amoureux des bêtes de les observer de près, font risquer leur vie aux promeneurs du dimanche et placent notre pays en tête du palmarès européen des accidents de chasse. Bref, une infime minorité agissante soutenue par la grande majorité de nos élus -surtout au Sénat- nous contraint à subir le joug de sa conception de la nature, intolérante et rétrograde.
    De l’avis général, notre pays vit une période de régression en ce qui concerne la protection des animaux alors que la crise écologique démontre chaque jour davantage que notre vision des rapports harmonieux entre l’homme et son milieu a pour elle la raison,
    la morale et l’avenir. Théoriquement, tous les partis en conviennent, pratiquement ‘la maison continue à brûler’. On a créé à quelques dizaines de kilomètres de la RNC un minuscule Parc National des Calanques dont 40% de la surface est chassable et où les méthodes
    ‘traditionnelles’ comme la glu sont autorisées… On avait déjà les Cévennes, dont le label de Parc National n’a pas grand-chose à voir avec ses homonymes américains puisqu’on peut y habiter, couper du bois et chasser : à ce niveau d’hypocrisie et de Green washing, pourquoi ne
    pas inclure la ville de Marseille dans le Parc National des Calanques ? Les amoureux de la nature et des animaux sont des gens pacifiques et honnêtes, mais il est difficile de ne pas être ‘indigné’ quand la gestion de la faune est assurée par les chasseurs sous le prête-nom de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage qu’ils contrôlent. Juge et partie, ils ‘régulent’ les cochongliers qu’ils ont multipliés jouant du double statut de ‘gibier’ et de ‘nuisible’. L’ONCFS doit être libéré de leur tutelle et les expertises confiées à des techniciens et des scientifiques indépendants et compétents. Comment se fait-il, d’ailleurs, que l’agrainage soit encore autorisé alors qu’il est bien connu qu’il accroit les dégâts aux cultures en favorisant la prolifération des cochongliers ?
    Pour terminer tout de même sur une note d’humour, vivement le retour du loup, dont le sanglier était la proie favorite, pour remettre de l’ordre dans la nature !

     

    A Gières, en Isère, deux adolescents lançaient des oeufs sur un chasseur. Ce dernier n'a pas apprécié la plaisanterie, mais alors, pas du tout.
    Quand 2 adolescents décident de faire une mauvaise blague à un chasseur, cela peut très mal se terminer. A Gières, en Isère, c'est ce qui s'est passé ce vendredi 26 janvier 2018.

    Les faits se sont déroulés le long de l'Isère, au niveau du quartier du Japin à Gières ce vendredi après-midi. Deux jeunes s'amusaient à lancer des oeufs sur un chasseur.

    Ce dernier n'a visiblement pas apprécié puisqu'il a saisi son fusil et a menacé les deux adolescents âgés de 13 ans.

    Les jeunes ont alors pris la poudre d'escampette et le chasseur a décidé de les poursuivre, son fusil toujours à la main. Ils ont finalement pu regagner leur domicile sains et saufs et personne n'a été blessé.

    Le chasseur n'a pas été interpellé. Les parents ont décidé de porter plainte.
     
     
     
    Ce vendredi 26 janvier, vers 11h30, un accident de chasse s'est produit dans un chemin, à Rillé. Une balle a ricoché, touchant un jeune homme à la tête. Il a été transporté par hélicoptère à Trousseau.

    Ce vendredi, un jeune homme né en 1994 a été transporté par hélicoptère aux urgences de Trousseau après une prise en charge par les secours.  Il a été touché à la tête lors d'un accident de chasse qui s'est produit à proximité du lieudit Les Cent arpents. D'après nos informations, son pronostic vital n'est pas engagé.

    Des chasseurs évoluaient dans un chemin. Un homme, lié familialement à la victime, a, d'après les premiers éléments de l'enquête ouverte par les gendarmes, tiré sur un chevreuil à gauche de lui quand la balle a ricoché, atteignant le jeune homme à la tête, à cent mètres de là. 

     
     

    Un accident de chasse s’est produit samedi matin à Villadin. Il était 10 h 50 lorsqu’un chasseur tire une première fois sur un renard. Un coup suivi d’un second… lequel vient toucher un autre chasseur, qui se trouvait en poste d’attente.

    À leur arrivée, les sapeurs-pompiers constatent que le projectile est venu se ficher entre la mâchoire et la joue de la victime, qui est immédiatement prise en charge puis transportée au centre hospitalier de Troyes, où elle a été opérée.

    D’après les premières constatations effectuées par les gendarmes de Nogent-sur-Seine et les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (lesquels rendront ultérieurement un rapport), l’accident pourrait être dû à un ricochet. À fin d’enquête, l’arme et les douilles ont été saisies et mises sous scellés.

     

    29/01/2018 : Villeneuve-sur-Lot : des hérons gardes-bœufs tués sur les bords du Lot

    Jeudi, de mauvais chasseurs ont pris leur dortoir pour cible. Une plainte va être déposée.  

    C’est un spectacle dont Lionel Feuillas ne se lasse pas : contempler les vols de hérons gardes-bœufs qui, avant que le soleil ne se couche, viennent prendre leur quartier sur le bord du Lot, après une journée passée à se repaître dans les champs voisins d’insectes, gastéropodes et autres amphibiens.

    De novembre à mars, ils sont ainsi des centaines, parfois plus d’un millier à rejoindre leur dortoir, l’un des plus important de la région, situé à environ 300 mètres en amont du barrage de Villeneuve-sur-Lot.

    Une plainte déposée ce lundi 

    Jeudi, le conseiller municipal EELV a entendu des coups de feu aux environs de l’église de Saint-Sulpice, en fin d’après-midi. Du genre de ceux qui avaient déjà retenti à la même époque l’an dernier. Il lui a fallu attendre samedi, que le débit du Lot se calme, afin de pouvoir embarquer sur un bateau pour s’approcher du dortoir et constater les dégâts.

    « J’ai trouvé au moins six cadavres accrochés dans les branchages. Il y en a sans doute d’autres qui sont tombés à l’eau et ont été emportés », raconte l’élu, par ailleurs membre de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui ira porter plainte ce lundi après avoir rencontré les responsables de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    « Ma démarche n’est pas une critique contre la chasse mais contre l’imbécillité de certains chasseurs », précise Lionel Feuillas. D’autant que ce petit échassier, évidemment, est une espèce protégée.

     

    29/01/2018 : Béarn : un sanglier charge et blesse un chasseur

    Lors d'une battue, ce dimanche, un sexagénaire a été blessé au mollet. Il a passé la nuit à l'hôpital.

    Lors d'une battue sur la commune d'Arget (Nord Béarn), ce dimanche, un chasseur d'une soixantaine d'années a été blessé par un sanglier. L'animal de 120 kg l'a chargé et atteint au mollet d'un coup de dent, au-dessus de la botte.

    Le chasseur expérimenté, originaire de Casteide-Candau, a été hospitalisé à Orthez puis Pau où il a passé la nuit. Il a pu rentrer chez lui ce lundi.

     

    30/01/2018 : Haut Doubs. Chargé par un sanglier, un chasseur tombe dans un ravin

    Un chasseur est tombé dans une faille après avoir été chargé par un sanglier blessé, lundi après midi, à Charmauvillers. Il a pu appeler les secours et a été hélitreuillé.

    Un homme et son chien sont tombés dans une faille de plusieurs mètres après avoir été chargés par un sanglier, ce lundi après-midi, à Charmauvillers (Doubs), rapporte L’Est Républicain. La victime, blessée au dos, a été hélitreuillée et transportée ensuite à l’hôpital.

    Un sanglier de 70 kg

    Le chasseur était un conducteur de chien de sang de l’UNUCR (Union nationale de l’utilisation du chien de rouge). Sa mission était d’abattre un sanglier de 70 kg qui avait été blessé la veille lors d’une battue, afin d’abréger ses souffrances. Certains chiens sont en effet spécialisés pour suivre les traces de sang.

    Le chasseur a retrouvé l’animal blessé qui l’a chargé. Il a alors dévalé une pente puis est tombé dans une faille avec son chien. La victime a pu appeler un ami, puis les secours. Une chance, car dans ce secteur et à cette profondeur, le réseau est parfois inexistant, remarque L’Est Républicain.

    Les secours sont donc intervenus. La victime a été hélitreuillée grâce à un câble de 150 mètres. Ses collègues chasseurs sont restés sur place et se sont occupés du chien qui a été remonté sain et sauf.

     

    31/01/2018 : Un braconnier surpris par des agents de l’Office national de la chasse après avoir tué un rapace protégé

    Un chasseur d’une soixantaine d’années a été appréhendé, vendredi 26 janvier, par des inspecteurs de l’environnement de l’Office national de chasse et de la faune sauvage (ONCFS), après qu’il a abattu un épervier d’Europe. Cet oiseau fait partie des espèces protégées.

     

    01/02/2018 : Un loup tué à Féternes

    Les faits remontent au 1er octobre. Le cadavre d’un loup est retrouvé sur la commune de Féternes, criblé de plombs. Non dissimulé, l’animal est découvert « en parfait état », selon le parquet, ce qui témoigne d’une mort récente.

    L’autopsie réalisée au laboratoire vétérinaire de Chambéry (Savoie) quelques jours plus tard révèle que ce mâle adulte a été tué par trois tirs de chevrotine. Des munitions traditionnellement utilisées par les chasseurs, mais de moins en moins répandues.

    Deux enquêtes conjointes sont actuellement menées, l’une par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et l’autre par la gendarmerie. « Nous sommes aujourd’hui dans l’attente du retour des analyses balistiques et génétiques et d’éventuelles traces ADN laissées par le tireur », rapporte le procureur de la République de Thonon, Philippe Toccanier.

    Plusieurs plaintes ont été déposées par des associations de protection de la nature. Pour ces faits de “braconnage” et la “destruction d’une espèce protégée”, son auteur encourt jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende.

     

    01/01/2018 : Essonne : 4 mois de prison avec sursis pour les chasseurs de hérissons

    En novembre, deux hommes ont été interpellés à Etréchy alors qu’ils transportaient 13 hérissons, une espèce protégée, qu’ils venaient d’attraper grâce à leur chien dressé pour cette chasse. Ils ont expliqué qu’ils souhaitaient les manger et ont été condamnés ce jeudi à quatre mois de prison avec sursis.

    « On respecte les hérissons, il n’y a pas de cruauté. » Jean, père de famille âgé d’une trentaine d’années, issu de la communauté des gens du voyage, installé du côté d’Orléans, a été condamné ce jeudi à 4 mois de prison avec sursis pour avoir capturé ces animaux classés parmi les espèces protégées depuis plus de dix ans. Son acolyte, qui n’a pas daigné se présenter à l’audience du tribunal d’Evry, a écopé de la même peine.

    Jean a tenu à expliquer la raison pour laquelle il entreposait 13 hérissons vivants dans une poubelle, à l’arrière de sa camionnette. « C’était pour les manger pour un repas de fête, ça aurait fait plaisir aux anciens, c’est une tradition pour eux », indique celui qui travaille dans l’entretien des espaces verts.

    C’est la raison pour laquelle, avec son ami peintre en bâtiment, le 3 novembre, il s’est rendu dans les environs d’Etampes pour chasser les hérissons avec son chien, un épagneul dressé spécialement pour lever cet animal. Une fois sur la N20, la camionnette a changé de voie sans mettre son clignotant et a été contrôlée. Les petits cris provenant de l’arrière ont suffit à éveiller les soupçons des enquêteurs. « On aurait relâché les petits car il n’y a pas assez à manger, et les femelles pour la reproduction », affirme Jean qui espérait en manger trois ou quatre.

     

    Ces animaux ont été relâchés par les forces de l’ordre en forêt. « C’est rare qu’on aille les chasser, une fois ou deux par an maximum », reprend-il. « Oh, c’est pas de chance d’avoir été arrêté pile à ce moment là, souffle, ironique, l’avocat des associations de protection des animaux. Si vous en rameniez 13 à la maison, ça n’était pas pour les relâcher. »

    La présidente, curieuse, se demande comment se cuisine le hérisson. « On le tue pour qu’il ne souffre pas en lui mettant un coup de bâton sur la tête », précise Jean. « Mais comment faites-vous quand il est en boule ? » poursuit la magistrate. « On frotte avec un bâton près de la nuque et il sort son museau, détaille l’expert culinaire. Ensuite, on enlève les pics et on le plonge dans l’eau bouillante. » D’autres le cuisent au barbecue à l’étouffé.

    « Il ne faut pas penser que ce n’est pas un dossier important, reprend l’avocat des associations. C’est le même type de peine que pour des actes de cruauté sur des chats ou des chiens. Selon les spécialistes, dans 20 ans, les deux tiers des hérissons devraient avoir disparu. Et il pourrait n’y en avoir plus un seul en 2050. En Angleterre, cette situation est prise très au sérieux. Il y avait 35 millions de hérissons voici cent ans, il n’y en a plus que 2 millions. Ils ont créé 800 centres de soin quand, en France, nous n’en avons que 22. Il faut que la peine soit dissuasive, pour que cette tradition cesse. Pour que nos enfants puissent encore voir ces animaux. »

    L’avocat n’avait pas encore vu une aussi « grosse » saisie, lui qui a plaidé encore voici trois mois pour 2 hérissons capturés à Villefranche-sur-Saône (Rhône). « La loi doit primer sur les coutumes, appuie à son tour le procureur. Même si la chasse n’est pas la première cause de mortalité des hérissons. » Le 14 juin, une nouvelle audience se tiendra pour décerner le montant des amendes pour les deux chasseurs de hérissons.

     

    02/02/2018 : Châtillon-en-Michaille : 15 pompiers pour sauver des chiens de chasse en détresse

    C’est une opération peu courante mais qui peut malheureusement se produire.

    Des chiens de chasse tombent dans un trou et ne peuvent plus en ressortir. C’est ce qui s’est passé hier, jeudi. Les pompiers de Bellegarde-sur-Valserine ont été alertés, que deux chiens de chasse étaient bloqués dans une cavité.

    Hier, les pompiers ont donné du cœur à l’ouvrage pour sauver les chiens.  

    C’est une opération peu courante mais qui peut malheureusement se produire.

    Des chiens de chasse tombent dans un trou et ne peuvent plus en ressortir. C’est ce qui s’est passé hier, jeudi. Les pompiers de Bellegarde-sur-Valserine ont été alertés, que deux chiens de chasse étaient bloqués dans une cavité.

    Un premier chien secouru, un deuxième en attente

    Ils étaient en détresse dans un terrain escarpé, au-dessus de la commune de Châtillon-en-Michaille, sur la route départementale 101, en direction du Retord. Des pompiers venus de tout le département étaient mobilisés, dont une unité de sauvetage déblaiement, ainsi que des membres de l’équipe du Grimp 01 (Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux).

    Sur place, les pompiers, une quinzaine au total, ont dû agrandir la cavité afin de tenter de créer un passage pour les chiens. Et, cela a fonctionné. Les équipes ont réussi à extraire l’un des chiens. Il est ressorti sain et sauf pour le plus grand bonheur de ses maîtres. Pour le deuxième chien, bloqué dans la même cavité, les pompiers, compte tenu de la configuration de la galerie, n’ont pas pu agrandir davantage l’accès.

    Hier soir, à l’heure où l’on écrivait ses lignes, le deuxième chien était toujours à l’intérieur, mais, les équipes de secours et les maîtres avaient bon espoir au vu de sa forme et de son âge, qu’il puisse sortir par ses propres moyens grâce au passage réalisé par les équipes de secours.

     

    02/02/2018 : Des chasseurs suspectés d’avoir criblé de plombs deux chiens

    Naya, un jeune labrador de 7 mois et Yarko, un American staff, ont été retrouvés blessés par de nombreux plombs (24/01/18). Leur maîtresse suspecte un acte perpétré par des chasseurs et a déposé plainte. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile.

    « Je vis un véritable cauchemar ! » s’effondre Karine Formentin... Elle vient d’emménager dans sa nouvelle maison en Seine-Maritime, et ses deux chiens Naya, un jeune labrador de 7 mois et Yarko, un American staff, se sont éloignés du domicile et se sont perdus dans les bois jouxtant l’habitation. « Je suis immédiatement partie dans la forêt pour retrouver leur trace, raconte la Karine. Toute la famille s’y est mise ! »

    Plusieurs chasseurs aux abords de la maison

    48 heures après des recherches désespérées, son conjoint entend un chien pleurer dehors. Il s’agit de Naya, seule, mais avec des plaies au niveau du cou et sur le corps. Un peu plus tard, Yarko est retrouvé totalement apeuré dans un village voisin, lui-aussi blessé. Quand Karine les emmène chez le vétérinaire, le constat est sans appel : ses chiens se sont faits tirer dessus « de face » et vraisemblablement « intentionnellement ». Yarko a été touché par trois projectiles, dont l’un est resté dans le cou. Quant à Naya, elle a du plomb dans tout le corps. « C’était un vrai choc, lâche leur maîtresse. Nous vivons en lisière de forêt et il y a plusieurs chasseurs dans le coin. Je suis évidemment soulagée de les avoir retrouvés, mais très en colère qu’on ait pu leur faire ça ! »

    La Fondation 30 Millions d’Amis partie civile

    Karine Formentin a déposé une plainte auprès du commissariat de Bolbec (76) grâce à l’aide du refuge local. « Il ne faut pas laisser passer ça… explique Béatrice Poret, la présidente du refuge bolbécais de protection animale qui met également en cause les chasseurs. L’an dernier, un chat a également été retrouvé criblé de plomb. Il faut en finir avec ses atteintes à nos animaux. » La Fondation 30 Millions d’Amis s’associe à la plainte déposée par la maîtresse de  Naya et Yarko et se constitue partie civile. 

    « Pour Naya, ça va beaucoup mieux, rassure Karine. Mais Yarko met plus longtemps à s’en remettre. Il est toujours choqué. C’est une terrible épreuve pour eux… et pour nous ! »

     

    03/02/2018 : Oise : un cerf traqué se réfugie près d’une salle de spectacle

    L’animal, poursuivi jusqu’à Pont-Sainte-Maxence par un équipage de chasse à courre, doit être endormi puis relâché dans la forêt.

    Un cerf traqué s’est réfugié ce samedi après-midi à proximité des locaux du centre culturel La Manekine à Pont-Sainte-Maxence. « Il a été endormi par un vétérinaire puis il sera remis dans son milieu naturel, la forêt. Il n’est pas blessé. Il va être équipé d’une bague pour permettre de suivre son évolution future », annonce ce samedi soir Arnaud Dumontier (LR), le maire de la commune.

    L’animal était poursuivi par l’équipage des 3 Forêts implanté à Ermenonville. Les chasseurs ne se sont pas attardés sur place. « J’ai tout de suite précisé qu’aucun mal ne serait fait au cerf. La seule arme utilisée est un fusil hypodermique, poursuit l’élu. L’ambiance n’a pas dégénéré. J’ai dialogué avec les militants anti-chasse présents. L’animal est resté calme, tantôt couché, tantôt debout ».

    Pour Arnaud Dumontier, il était « hors de question de vivre une situation comme à Lacroix-Saint-Ouen ». Le 21 octobre, un cerf réfugié dans un jardin privé de cette commune avait était abattu, une scène suscitant une vive polémique.

     

    03/02/2018 : Retrait de 7 chiens de chasse par nos enquêteurs

    BRAVO à nos enquêteurs grâce à leur ténacité, nous avons pu récupérer 7  chiens de chasse anglos et beagle détenus dans des conditions indignes

    Ils pataugeaient dans la gadoue n’avaient  pas ou se coucher au sec et avaient besoin de soins urgents, problèmes de peau et des ongles très longs tous cela dus  à leur conditions de vie.

    Ils sont maintenant en attente de famille aux refuges de Rennes, Redon et Châteaubourg ou ils ont trouvé réconfort et soins. Ils espèrent trouver rapidement un foyer qui leur apportera un peu de bonheur suite à ces années passées dans la misère.

    Ils sont tous très gentil et à la recherche de câlins

     

    04/02/2018 : Cerf traqué à Pont-Sainte-Maxence : le maire envisage de porter plainte

    L’animal, poursuivi par un équipage de chasse à courre, s’était réfugié samedi en centre-ville. Arnaud Dumontier (LR) a saisi ses services juridiques.

    « Plusieurs témoignages recueillis affirment que la meute de chien était présente dans les rues de la ville. Ma direction des affaires juridiques va se pencher sur le sujet. Et s’il y a infraction, il y aura automatiquement un dépôt de plainte », met en garde Arnaud Dumontier, le maire (LR) de Pont-Sainte-Maxence. Samedi, un cerf traqué par un équipage de chasse à courre s’est réfugié à proximité de la salle de spectacle de La Manekine, à deux pas de la mairie.

    Suite à un incident lié à la chasse survenu dans le secteur de l’hôpital de la commune en 2016, l’élu avait pris un arrêté interdisant cette activité à moins de 200 m des zones urbaines. « Quand il est entré en ville, l’équipage a appliqué les consignes et arrêté la chasse. Il a annoncé que le cerf était gracié et a alerté la gendarmerie », déclare la société de vénerie.

    Les images de la vidéosurveillance vont être analysées

    « Tout le déroulé de cet événement va être vérifié. J’ai 45 caméras de vidéosurveillance sur la commune dont les images vont être visionnées, annonce Arnaud Dumontier. Je ne suis pas un amateur de chasse, quelle qu’elle soit, mais elle est autorisée et encadrée par la loi et je respecte cela. Si l’équipage est sorti du cadre, il doit être sanctionné, tout simplement ».

    En attendant, le cerf a été relâché dans la nuit de samedi à dimanche dans la forêt, au nord de Pont-Sainte-Maxence, à la satisfaction des membres du collectif Abolissons la Vénerie Aujourd’hui (AVA). Les militants s’étaient rendus sur place alors qu’ils étaient mobilisés par une autre chasse à courre, à Compiègne.

    L’animal a été endormi après avoir été touché à deux reprises par un fusil hypodermique. Tenace, il s’est allongé après avoir déambulé quelques instants en ville. Pour éviter qu’il soit tué et consommé dans les prochaines semaines après reçu des produits anesthésiants, il a été marqué par une peinture bleue. « Elle partira après sa prochaine mue. Il est tranquille jusqu’à la fin de la saison de chasse », assure le maire.

     

    04/02/2018 : Les silencieux sur les armes de chasse divisent !

    Depuis fin janvier, les chasseurs sont autorisés à ajouter un silencieux sur leur armes de chasse. Plusieurs associations de défense des animaux font circuler des pétitions contre cette mesure.

    Le silencieux fait du bruit ! 

    Ce petit embout qui s'ajoute au canon et qui permet d'absorber le bruit de la détonation, provoque la colère d'associations. Pourtant, Valérie Giquel, la directrice de la fédération de chasse de l'Indre est formelle : "N'allez pas imaginer que ça fait "pop-pop" comme dans les films de Lino Ventura! Le silencieux permet d'atténuer le bruit de moitié, ce qui n'est pas négligeable."

    La mesure n'était pas une revendication des chasseurs indriens, d'autant que l'équipement coûte cher -en moyenne 500 euros- et que beaucoup s'en passeront donc. Mais Valérie Giquel y voit plutôt une avancée : "Dans les départements plus urbanisés, il pouvait y avoir une appréciation de la chasse très discutée du fait des nuisances sonores. L'autorisation de s'équiper en silencieux permet de répondre à cette attente. Et puis cela va aussi permettre de préserver les oreilles de nos chasseurs, qui, en vieillissant finissent souvent par avoir des problèmes d'ouïe

    "c'est un cadeau pour les chasseurs" - Roland, membre de l'Aspas

    Mais l'Association pour la protection des animaux sauvage ne l'entend pas de cette oreille : "_C'est un cadeau pour les chasseurs_. Ils vont avoir plus de facilité pour s'approcher du gibier et pourront donc multiplier les cartons. Il ne faut pas oublier que ce sont 30 millions d'animaux qui sont abattus tous les ans en France. Sans compter que cela va compliquer le travail de l'office national de la chasse et celui de la gendarmerie dans la lutte contre le braconnage !" s'insurge Roland Meurgey, délégué de l'association dans la région Centre.

    Autre argument avancé par l'Aspas, l'insécurité des promeneurs : "Un promeneur qui va se trouver soudain face à face avec un chasseur, il va être surpris. N'oublions pas que la chasse fait en moyenne 15 morts et 200 blessés par an".  

    La fédération de chasse de l'Indre, qui compte 13.000 adhérents, assure que toutes les précautions sont prises : "Nous portons des gilets orange fluo, on ne se cache pas ! Nous sommes très visibles. Heureusement que les promeneurs ne se fient pas qu'aux détonations!"

    L'Aspas fait également circuler une pétition sur internet pour demander au ministre de l'écologie de revenir sur cette autorisation.

     

    04/02/2018 : Un septuagénaire condamné pour avoir tué une buse

    Un homme de 71 ans a été condamné, vendredi par le tribunal correctionnel de Bourges, à une amende pour avoir tué une buse.

    René et Albert (*), retraités, 71 et 80 ans bien tassés et rien au casier, s’avancent avec réticence à la barre du tribunal correctionnel de Bourges. Ils sont jugés pour chasse, capture ou destruction d’espèce protégée : une buse variable (buteo buteo). On voit cette espèce perchée sur les piquets de clôture, le long des routes.

    Comme tous les rapaces, diurnes et nocturnes, la buse variable est protégée en France. Tous les chasseurs le savent. En tuer une peut coûter jusqu’à quatre ans de prison, 150.000 euros d’amende et, misère, le retrait du permis de chasse.

    Le 13 février 2017, à Thaumiers, René vaquait sur la vaste propriété (forêt et deux étangs) de son voisin Albert. Sans se savoir surveillé. Car peu avant, une patrouille de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) était tombée sur des cages pièges, dont l’une renfermait une buse variable. D’où leur souricière tendue autour de l’objet du délit, pour piéger le piégeur.

    René s’est pointé, a contemplé la cage et sa proie, a regardé à droite, puis à gauche et a décampé au volant du 4x4 d’Albert. La surveillance établira qu’il est revenu trois fois avant d’en finir et d’abattre l’oiseau prisonnier à coups de carabine 9 mm. Celle d’Albert.

    La buse : « ça bouffe les poules ! »

    « J’ai chassé, mais y’a bien longtemps, a plaidé René. Alors je sais plus trop ce qui est protégé ou non. » Il dit s’occuper à titre gracieux du domaine d’Albert. « Je nourris ses poules et ses faisans. Je piège les rongeurs. La buse… bon, j’aurais pas dû faire ça. Mais aussi, ça bouffe les poules ! »

    Albert est titulaire du permis de chasser, mais ne pratique plus. Il est aussi piégeur agréé, contrairement à son compère. Donc seul autorisé à ouvrir les fameuses cages, dès lors qu’une bestiole s’y est laissée prendre.

    « Je ne comprends pas comment la buse s’est fourrée là-dedans, s’étonne René. De l’appât? Y’en avait pas ! Les gardes ils disent ce qu’ils veulent ! Et ça, ils me l’ont fait dire ! » Du Maupassant, ou peu s’en faut. Celui des Contes de la bécasse.

    Au nom de la fédération départementale des chasseurs, qui estime son image écornée par les deux énergumènes, un avocat ironique les traite, c’est tentant, de « triples buses ». Il demande à chacun 700 euros, au titre des dommages et intérêts.

    « Albert chasse et piège depuis des années, déplore la vice-procureure Lydie Samour. Il ne pouvait ignorer avoir piégé un oiseau protégé. » Elle requiert des amendes, pour partie avec sursis, le retrait du permis de chasse d’Albert et la confiscation de son arme.

    Le tribunal relaxe finalement Albert. René s’en tire avec 500 euros d’amende, dont 250 avec sursis.

     

    04/02/2018 : Un chien blessé par des plombs en forêt de Jussy

    Alors qu’une habitante se promenait, vendredi, sur un chemin communal à Jussy, son chien a reçu des plombs dans l’œil. Blessé, il a dû être énucléé hier. Une plainte a été déposée.

    C’est pour éviter d’autres accidents qui pourraient être pires » que Jean-Alexis, habitant de Jussy, tire la sonnette d’alarme. Vendredi, vers 18 h 30, sa maman se promène, comme elle le fait quotidiennement, avec leur chien sur un chemin communal de la localité. C’est là, rue du Bois-la-Dame, à quelques mètres de l’institut médico-éducatif La Roseraie, que le pire a été évité de justesse.

    « En entendant du bruit, le chien est parti. Peu après, ma maman a entendu un coup de feu non loin d’elle. Elle a essayé de retrouver notre chien mais sans succès. À ce moment-là, elle est tombée sur un chasseur qui avait le fusil le long du corps, le canon pointé vers le bas. Comme elle ne voyait toujours pas notre chien, elle est retournée à la maison et c’est là qu’elle a retrouvé Sirius l’œil déchiqueté par des plombs. » Les gendarmes de la brigade d’Ars-sur-Moselle sont rapidement alertés et se rendent sur place.

    Conduit chez un vétérinaire de la région nancéienne, le canidé a dû être énucléé hier. « Il portait un harnais orange et avait un collier rouge autour du cou, poursuit Jean-Alexis. Il ne ressemblait en rien à un gibier. D’après les radios, il aurait reçu une cinquantaine de plombs dans le corps et même au fond d’un œil. Ils vont essayer de lui en enlever le maximum. Mais s’ils sont mal logés, le plomb va l’intoxiquer lentement mais sûrement. Cet endroit, c’est un lieu très fréquenté aussi bien par les marcheurs que les coureurs. C’est inadmissible ! Ma maman, qui se trouvait à quelques mètres du chasseur, aurait pu être touchée. »

    Hier, les propriétaires de Sirius, âgé de 2 ans, ont déposé plainte à la gendarmerie d’Ars-sur-Moselle pour mise en danger de la vie d’autrui et sévice grave ou acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif. Une enquête est en cours.

    Contacté, Guy Bergé, le maire de Jussy, rappelle que cette chasse a été louée en 2001 à la suite de problèmes occasionnés par les sangliers sur les cultures viticoles. « Il fallait trouver une solution compte tenu de l’implication financière, explique-t-il. Vu le caractère touristique et périurbain, je n’étais pas chaud pour louer la chasse. Un cahier des charges, comportant des obligations très draconiennes, a été établi. Il est devenu le règlement du bail de chasse : seule la chasse à l’affût est autorisée à l’exception des mercredis, samedis et dimanches. »

    Et le premier magistrat de poursuivre : « La pression de la faune sauvage était très importante. Il a fallu faire évoluer ce bail de chasse. Toutefois, les battues sont autorisées à titre exceptionnel, mais sous certaines conditions très strictes avec, notamment, des horaires ou la pose de panneaux. Il y a quelques dérives en ce moment. J’ai reçu la plainte d’un riverain qui a vu des gens traverser son terrain il y a une dizaine de jours. La priorité doit rester à la sécurité de tous. Il vaut mieux s’abstenir de tirer que de le faire au hasard. Je vais adresser un courrier à l’adjudicataire de la chasse pour lui demander de bien vouloir se conformer aux obligations sinon il y aura rupture du bail. »

    « À partir des éléments donnés et avec tous les bémols nécessaires, il semblerait que le règlement n’ait pas été respecté, conclut le maire. Il est normal qu’il y ait une régulation de la faune sauvage par la chasse et que les viticulteurs puissent protéger leurs récoltes, mais les particuliers doivent aussi pouvoir se promener en pleine nature. C’est du simple bon sens… » Quant à l’adjudicataire de la chasse, nous n’avons pas réussi à le joindre.

     

    07/02/2018 : Haute-Loire : un chat retrouvé criblé de plombs à Vals-près-le-Puy

    Les faits se sont déroulés à la mi-janvier 2018. Zephira petite chatte vivant depuis plusieurs années sur le même terrain à Vals-près-le-Puy, en Haute-Loire, a été prise pour cible par un tireur aux plombs. Aujourd’hui sauvée, elle gardera des séquelles toute sa vie.

    Zephira vit depuis toujours dans un grand terrain de Vals-près-le-Puy. La petite minette noire était au départ, sauvage, avant d’être recueillie, stérilisée et identifiée par le couple qui possédait les lieux. Vite domestiquée, elle n’a pas voulu quitter sa maison suite au décès de ses maîtres. Donc tous les jours depuis ce moment-là, elle est nourrie par un ami de feu sa famille d’accueil.

    Mais un dimanche matin à la mi-janvier, alors que cet ami venait nourrir la chatte, elle n’est pas venue à sa rencontre comme à son habitude. Après plusieurs heures de recherches, il a finalement trouvé l’animal prostré dans un tas de paille et l’a immédiatement conduite chez le vétérinaire.

    Les premiers examens et des radios ont alors révélé que Zephira avait reçu une dizaine de plombs. Après avoir reçu les soins d’usage, elle a été relâchée là où elle a toujours vécu, mais apeuré, elle s’est cachée dans un coin de la propriété et a refusé de s’alimenter et de boire pendant plusieurs jours.

    Des séquelles à vie pour Zephira

    Alors l’ami de ses maîtres la conduite à l’association le jardin des chats habituée à recueillir les animaux félins blessés. Après plusieurs jours de soins à l’association et de rendez-vous chez le vétérinaire partenaire de l’organisation, Zephira a réussi à reprendre des forces. Plusieurs plombs ont pu être enlevés de son corps, mais certains ne pourront jamais être extraits. Le choc lui a fait faire un AVC d’après le vétérinaire, elle devra donc vivre sous traitement et enfermée à partir de maintenant.

    D'autres chats pris pour cible ?

    D’après l’association le Jardin du Chat, Zephira ne serait pas la seule concernée par ce type d’attaque :"On ne le sait pas toujours, car les impacts de plombs ne se voient pas forcément. Il y a quelques années, c’est un vétérinaire chez qui j’avais amené un chat pour stérilisation qui m’a appris qu’il avait reçu plusieurs plombs.Mais nous savons qu'il n'est pas le seul."

    Une plainte déposée

    Dans le cas de Zephira, l’association s’interroge sur l’auteur des tirs : "Comme elle ne s’éloignait jamais de son terrain, nous nous demandons s’il ne s’agirait pas de quelqu’un de ce secteur. Mais nous n’avons aucune certitude. Une enquête a été ouverte, car nous avons immédiatement porté plainte. Les associations Brigitte Bardot et 30 millions d’amis ont d’ailleurs décidé de se porter partie civile. Nous n’allons pas laisser les choses en l’état."

    L’auteur des tirs au plomb risque une condamnation. Puisque ces actes sont désormais punis par la loi. Les condamnations peuvent être une amende de 1.500€ à 30.000 € et une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans. Car les chats comme d’autres animaux sont : "Reconnus doués de sensibilité" et bénéficient d’une protection juridique.

     

    08/02/2018 : Hautes-Alpes : deux jeunes soupçonnés de braconnage

    Deux individus, âgés de 18 et 20 ans et originaires du Valgaudemar, ont été interpellés en flagrant délit par les gendarmes. Tous les deux sont soupçonnés d’avoir braconné un sanglier, dans la nuit de samedi à dimanche dernier entre 1h et 2h du matin, dans le secteur des Roux à Saint-Maurice-en-Valgaudemar (Hautes-Alpes). L’animal est décédé. La chasse de nuit est strictement interdite. 

    Les deux braconniers présumés ont été "mis en fuite à deux reprises par un voisin" qui a prévenu l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et la gendarmerie. Les mis en cause ont reconnu les faits et seront prochainement jugés devant le tribunal correctionnel de Gap. L’arme, un fusil de chasse avec lunette, a été saisie par la gendarmerie.

     

     09/02/2018 : Saisie d’une cinquantaine d’oiseaux d’espèces rares à Condé-Northen

    Ce jeudi, les gendarmes de la communauté de brigade de Boulay-Moselle, ont procédé à la perquisition du domicile d’un habitant Condé-Northen, suspecté de mener un élevage clandestin de volatiles.

    Assistés d’agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), les gendarmes ont découvert 56 oiseaux vivants représentant une vingtaine d’espèces assez rares, mais également 17 oiseaux morts. Les enquêteurs estiment la valeur marchande de cet élevage à plusieurs dizaines de milliers d’euros. L’ensemble de ces oiseaux, dont entre autres des Chouettes Chevêchettes, Chouettes Grand Duc, Martin Pêcheur, Toucannet, Mésanges, Tourterelles, etc. ont été remis au parc zoologique d’Amnéville qui en assure gracieusement la garde et les soins. « Ce type de saisie est rare sur le territoire national », affirment les gendarmes qui ont également mis la main sur du matériel d’élevage (plus de 150 cages entre autres), la somme de 1 150 euros en numéraire, et du matériel informatique en cours d’exploitation.

    Cette opération a pu être réalisée grâce au concours logistique de la fédération départementale des chasseurs de la Moselle qui, en tant qu’association de protection de la nature, met gracieusement à disposition des véhicules utilitaires et des lieux de stockage pour les matériels saisis.

    En raison de son état de santé, l’individu sera très prochainement entendu sous le régime de l’audition libre.

     

    09/02/2018 : Accident de chasse : un blessé à Cré

    Un chasseur de 62 ans a été victime d’un coup de fusil ce vendredi matin, alors qu’il chassait au sein d’un groupe, à Cré.

    Un homme de 62 ans a été victime d’un accident de chasse, ce vendredi vers 11 h 30, alors qu’il chassait avec des amis, au lieu-dit Misfon, près de la route des Rairies, à Cré.

    Le tireur, qui faisait partie de ce groupe, lui a tiré dessus par mégarde, avec un fusil.

    La victime, qui réside à La Chapelle-d’Aligné, souffre d’une double fracture au tibia et au péroné. Le blessé a été transporté au pôle santé du Bailleul.

    La gendarmerie a ouvert une enquête, pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

     

    09/02/2018 : Infraction au plan de chasse chevreuil en forêt de Saunay

    L’affaire date du dimanche 4 février dernier. Les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont constaté une infraction au plan de chasse chevreuil, en forêt de Saunay, côté Loir-et-Cher.
    Sur la base de renseignements, ils ont monté un dispositif de surveillance et constaté, en milieu d’après-midi, qu’un petit groupe de chasseurs transportait un chevreuil. L’animal a ensuite été déposé dans le coffre d’un véhicule tout terrain, avant que les inspecteurs de l’environnement n’interviennent et procèdent aux contrôles d’usage. Il est apparu que le bracelet de marquage n’était pas réglementaire. En l’occurrence, ce bracelet avait été trafiqué et n’était pas verrouillé. De surcroît, la date cochée ne correspondait pas à celle du jour.
    « Le responsable de la chasse pris en flagrant délit d’infraction est susceptible d’être poursuivi devant le tribunal de Blois », fait savoir l’ONCFS dans un communiqué de presse. « Il encourt des peines correspondantes aux contraventions de 5e classe (jusqu’à 1.500 € d’amende chacune) relatives au non-respect du plan de chasse grand gibier, ainsi que le retrait éventuel de son permis de chasser. »
    L’ONCFS rappelle par ailleurs que le plan de chasse est obligatoire pour les cerfs, daims et chevreuils. « Pour permettre le contrôle et l’exécution des plans de chasse individuels, chaque animal abattu au titre du plan de chasse est muni d’un dispositif de marquage, préalablement à tout transport et sur les lieux même de sa capture, à la diligence et sous la responsabilité du bénéficiaire du plan de chasse individuel. »

     

    10/02/2018 : Amende et annulation de permis pour une quinzaine de chasseurs du Pithiverais

    Un groupe avait violé le plan de chasse faisan, en septembre dernier, à Pithiviers-le-Vieil. 

    Des amendes de 150 à 600 euros, et un retrait de permis de chasser de six mois à un an avec obligation de le repasser. C’est la sanction infligée, le 18 janvier dernier, à une quinzaine de chasseurs du Pithiverais pour avoir violé le plan de chasse faisan.

    Celui-ci représente un investissement d’environ 100.000 euros, principalement pris en charge par la fédération des chasseurs, et correspond à des opérations de repeuplement de faisans de souche sauvage.

    Au moins dix faisans abattus

     

    C’est ce qui a motivé une surveillance discrète menée par des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, le 27 septembre 2017, à Pithiviers-le-Vieil. Ils ont, lors de cette opération, vu une quinzaine de chasseurs abattre « au moins dix faisans » alors que le responsable du territoire bénéficiait d’une attribution ne permettant que le tir de deux oiseaux. Le contrôle avait aussi permis de constater qu’aucun des gibiers n’avait été marqué.

    Outre l'amende et l'annulation de leur permis de chasser, les fautifs devront verser 1.650 euros de dommages et intérêts à la fédération départementale des chasseurs, et autant au groupement d'intérêt cynégétique de Bellebat.

     

    11/02/2018 : Verzy : un sanglier envoie son chasseur à l’hôpital

    Ce dimanche après-midi, vers 15 heures, la battue organisée dans la forêt des faux de Verzy a dû s’interrompre plus tôt que prévu. L’un des chasseurs a été percuté par un sanglier qui, en plus de réussir à fuir, a cassé la jambe de celui qui voulait le tuer. La victime a été évacuée à au centre hospitalier universitaire de Reims.

     

    11/02/2018 : Manifestation des chasseurs sur le pont de Normandie : une voiture de gendarmerie renversée

    Ce samedi 10 février 2018 « entre 16 h et 16 h 30, une centaine de manifestants sur les 600 chasseurs présents (NDLR : pour demander la prolongation de la saison de chasse de l’oie cendrée jusqu’au 28 février, alors que celle-ci s’arrête le 31 janvier) (lire notre édition du dimanche 11 février 2018) se sont approchés des véhicules de gendarmerie stationnés sur le parking Est de l’aire de repos du péage du pont de Normandie, c’est-à-dire en direction du pont de Tancarville », selon le commandant de gendarmerie du Havre, le lieutenant-colonel Anthony Albert. C’est alors qu’une dizaine d’entre eux, s’en est pris à une voiture des forces de l’ordre vide d’occupant « en la renversant et en cassant les vitres à coups de pied pendant cinq minutes ». La compagnie de CRS, soit 80 agents, présente s’est déployée en renfort pour éloigner ces agitateurs. « Mais il n’y a pas eu de charge, aucun contact physique », assure le commandant de compagnie. Au nombre d’une cinquantaine, les gendarmes ont par la suite demandé au président de la fédération de chasse de disperser ses troupes et de mettre fin à la manifestation. Cela s’est fait progressivement jusqu’à 18 h environ. Selon le chef d’escadron, une enquête de gendarmerie est ouverte pour rechercher les auteurs de ces dégradations. Les militaires n’ont procédé à aucune interpellation, d’après le lieutenant-colonel Albert. Aucun blessé n’est à déplorer d’un côté comme de l’autre.

     

    11/02/2018 : Forêt de Crécy-en-Ponthieu. Un chasseur meurt lors d’une partie de chasse

    Un homme a trouvé la mort lors d'une partie de chasse en forêt de Crécy-en-Ponthieu samedi 10 février.

    Alors qu’il venait de terminer une partie de chasse en forêt de Crécy-en-Ponthieu samedi 10 février vers 17 h 30, un habitant du Pas-de-Calais âgé de 73 ans a fait un malaise cardiaque, en bordure du bois.

    Ses amis présents à ses côtés, route des Vaches, ont tout de suite tenté de lui prodiguer un massage cardiaque.

    Leurs efforts sont restés vains.

    Le chasseur est décédé malgré les soins prodigués par ses amis et les pompiers crécéens qui sont intervenus sur place.

     

    11/02/2018 : Verzy : un sanglier envoie son chasseur à l’hôpital

    Ce dimanche après-midi, vers 15 heures, la battue organisée dans la forêt des faux de Verzy a dû s’interrompre plus tôt que prévu. L’un des chasseurs a été percuté par un sanglier qui, en plus de réussir à fuir, a cassé la jambe de celui qui voulait le tuer. La victime a été évacuée à au centre hospitalier universitaire de Reims.

     

     

     

    12/02/2018 : Gard: un chasseur jugé pour avoir traîné un chien sur plusieurs mètres avec sa voiture

    Un retraité du Gard est jugé ce mercredi pour "acte de cruauté envers un animal" après avoir traîné le chien d’un voisin avec son 4x4.

    Après l’émoi suscité la semaine dernière par le sort réservé au chien Gucci, traîné par un scooter à Bobigny, une nouvelle affaire de maltraitance animale est jugée ce mercredi par le tribunal correctionnel de Nîmes, rapporte France Bleu.

    A la barre, un retraité, chasseur, accusé d’avoir traîné sur 3 ou 4 kilomètres Rocky, un chien de 15 mois appartenant à l’un de ses voisins. Les faits remontent au 29 décembre dernier. En rentrant chez lui, Eric de Sousa, un habitant de Saint-Étienne des Sorts, s’inquiète de ne pas retrouver son animal dans le jardin. C’est un chasseur de la commune, âgé de 59 ans, qui le rassure dans la soirée: son chien a été retrouvé en piteux état sur les hauteurs du village. La pauvre bête est blessée au niveau du poitrail, des coussinets et des pattes.

    L'auteur des faits sous contrôle judiciaire

    Étrangement, le chasseur qui a retrouvé Rocky presque mort n’est autre que son tortionnaire. Des riverains affirment l’avoir vu tirer l’animal, attaché par le cou, sur plusieurs kilomètres avec un 4x4. L’individu a été interpellé le 3 janvier dernier.

    Placé en garde à vue, l’homme a été incapable d’expliquer son geste. Le retraité a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de sa comparution, une décision rare en matière de maltraitance animale précise France Bleu. Ce mercredi 14 février, il sera ainsi jugé pour "acte de cruauté envers un animal", d’après la qualification retenue par le parquet de Nîmes. Le prévenu encourt deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.

    Solidarité en ligne

    Depuis le début de l’année, l’histoire de Rocky a ému les habitants de Saint-Étienne des Sorts mais aussi les internautes qui sont déjà plus de 500 à avoir apporté leur soutien sur une page Facebook créée par la fille des propriétaires du chien.

    "Ce n'est pas que pour mon chien, c'est aussi pour tous les animaux que je veux me battre" explique la jeune femme à Midi Libre. Un appel à manifester devant le tribunal de Nîmes, le jour de l'audience, est lancé. Nous avons le soutien de la SPA de Paris du Collectif contre la maltraitance animale qui avec notre famille, se portent partie civile."

    De son côté, Rocky se remet doucement de ses blessures mais reste traumatisé par cette expérience, assurent Eric de Sousa et sa compagne qui enchaînent les visites chez le vétérinaire. Ils en sont déjà pour plus de 700 euros de frais. 

     

    12/02/2018 : Accident de chasse à Muro : Un homme blessé à un pied

    Ce dimanche matin un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années a été blessé par arme à feu à un pied. Selon les premiers éléments il s'agirait d'un accident de chasse. Les pompiers du CS de Calvi, le médecin du SMUR ainsi que les gendarmes se sont rendus sur place. Les faits se sont déroulés sur la D113, sur le territoire de la commune de Muro, en Balagne.
    La victime a été évacuée par hélicoptère vers le CH de Bastia.
    Ses jours ne sont pas en danger.

    Les faits se sont déroulés ce matin à 10h45 lors d'une traditionnelle partie de chasse.
    Une jeune homme âgé d'une vingtaine d'années s'est tiré une balle dans le pied en manipulant son arme.
    C'est un second chasseur qui a aussitôt donné l'alerte.
    Pompiers et médecins ont pris en charge la victime alors que l'hélicoptère était demandé.
    Une enquête a été ouverte.
    Selon les premières constatations relevées sur place par les gendarmes, la thèse de l'accident de chasse était confirmée.
    La victime a été transportée par hélicoptère vers le Centre Hospitalier de Bastia.

     

    12/02/2018 : En Loire-Atlantique, trois accidents de chasse dont deux mortels

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) fait état de 143 accidents liés à la chasse en 2016-2017, dont trois en Loire-Atlantique. Deux avaient été mortels. Des inspecteurs de l’environnement ont effectué, samedi 10 février, plusieurs contrôles à l’occasion de battues.

    La tendance est à la baisse sur les vingt dernières années mais le constat est bien là : les accidents de chasse demeurent toujours.

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) rend compte de 143 accidents dans l’Hexagone, entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, dont 18 mortels.

    Des contrôles pour rappeler les consignes élémentaires

    Parmi eux, trois ont eu lieu en Loire-Atlantique. Deux chasseurs ont été tués en janvier et en mai, respectivement à Blain et La Chevrolière. Une habitante avait, elle, été gravement blessée à Saint-Michel-Chef-Chef, en septembre.

    Dans la mesure où la plupart de ces accidents sont liés à un manquement aux règles de sécurité, des inspecteurs de l’environnement de l’ONCFS ont procédé, samedi 10 février, à des contrôles sur plusieurs battues, au nord comme au sud du département.

     

    14/02/2018 : Moselle: Blessé lors d'une battue, un sanglier abattu au pied d'un immeuble d'habitations

    Samedi après-midi, un gros sanglier, blessé lors d’une battue, s’est rabattu près des habitations de la commune mosellane d’Algrange, où il a finalement été abattu par des chasseurs…

    La scène a eu lieu en pleine après-midi, samedi 10 février. Certains habitants ont entendu le coup du fusil. D’autres ont carrément assisté au tir. Selon les témoignages recueillis par Le Républicain Lorrain, un gros sanglier, blessé lors d’une battue, a finalement été abattu au pied d’un immeuble de la commune d'Algrange, en Moselle.

    Une altercation entre des riverains et ces chasseurs

    Rattrapé par des chiens, l’animal a été tué à moins d’une centaine de mètres des habitations, selon ces témoins encore sous le choc. D’après nos confrères, les esprits se seraient également échauffés avec des riverains au moment de la recherche du sanglier par les chasseurs. La police a même dû intervenir à cet instant.

     

    17/02/2018 : Un homme meurt au cours d'une partie de chasse dans le Var

    Ce samedi matin, à Solliès-Ville, un Toulonnais d'une soixantaine d'années est décédé par arme à feu lors d'une battue aux sangliers.

    Les faits se sont déroulés vers 10 heures sur les hauteurs du village dans le vallon de Redonnel qui se trouve dans la partie limitrophe de la commune de La Farlède.

    Les sapeurs-pompiers et le SMUR ont été engagés sur les lieux accessibles par des chemins de chasse.

    Chasseurs expérimentés

    Une quinzaine de chasseurs, tous expérimentés, participaient à une battue réglementairement déclarée.

    La victime, qui comptait elle même une trentaine d'années de pratique, était en poste dans un mirador perché à 2-3 mètres de hauteur.

    Elle a été mortellement touchée par une arme à feu, au torse selon nos informations.

    Cependant, il n'était pas établi samedi si elle était présente à son poste de tir au moment des faits.

    D'autres chasseurs étaient en poste sur des miradors disposés en ligne et suivant la piste.

    Il semble que l'un d'eux aurait visé un sanglier et tiré à plusieurs reprises, touchant l'un de ses camarades.

    Armes saisies

    L'enquête a été confiée à la brigade territoriale de La Farlède.

    Les gendarmes de la brigade de recherche de Hyères se sont également rendus sur les lieux. Les techniciens de l'identification criminelle ont procédé aux constatations balistiques, sur les armes et les trajectoires des balles.

    Tous les chasseurs participants à la battue ont été auditionnés par les gendarmes.

    L'arme de la victime et de celle du tireur, un chasseur âgé d'une cinquantaine d'année, ont été saisies.

    L'hypothèse de l'accident de chasse est pour l'heure privilégiée.

    L'enquête doit s'attacher à déterminer les circonstances exactes du drame et répondre à de nombreuses questions: quel était l'angle de tir du tireur? Le projectile a t-il ricoché? La victime était-elle à son poste au moment du drame?

     

    19/02/2018 : Trahis par leur camionnette, des braconniers interpellés

    Ils ont été repérés dans la nuit du 14 au 15 février. Deux armes ont été saisies par les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont réussi à interpeller des braconniers présumés. Leur camionnette a été repérée dans la nuit du 14 au 15 février sur la route qui relie Rabou à Gap par un automobiliste qui relève le numéro d’immatriculation.

    Ce dernier alerte, le lendemain, les services de l’ONCFS. Après vérifications, le véhicule en question appartient à une société de travaux publics qui n’est pas domiciliée dans le département. Ses occupants louent une maison pour la semaine dans le Gapençais.

    Les agents parviennent à les localiser. Au cours de la perquisition qui a suivi, les inspecteurs de l’environnement mettent la main sur deux armes qui ont été saisies. Et le chevreuil braconné la veille qui avait été jeté dans une poubelle avant l’arrivée des agents.

    L’ONCFS rappelle que le braconnage de nuit à l’aide d’un véhicule et d’une arme à feu constitue un délit. Les peines maximales encourues par les braconniers sont de 15 000 euros et un an d’emprisonnement. Ils encourent également un retrait du permis de chasser et du permis de conduire ainsi que la confiscation des engins et véhicules qui ont servi à commettre le délit.

     

    20/02/2018 : Dordogne : les sangliers d'un élevage clandestin abattus

    Un élevage clandestin de sangliers a été démantelé par les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage en Dordogne. Les douze sangliers qui ont été découverts à La Roche-Chalais ont été euthanasiés.

    La préfecture de la Dordogne a annoncé ce mardi matin qu'un élevage clandestin de sangliers avait été démantelé à La Roche-Chalais dans le Nord Ouest du département. Ce sont les agents de l'ONCFS de Dordogne, l'Office national de la Chasse et de la Faune Sauvage qui sont intervenus. Les douze sangliers ont été confisqués puis euthanasiés.  Le propriétaire sera poursuivi devant la justice. Il est en effet interdit d'élever des animaux sauvages en captivité.

    Des élevages clandestins vecteurs de la tuberculose bovine

    Ces élevages clandestins font l'objet d'une surveillance particulière de la part des agents de l'ONCFS. Ils représentent un vecteur important de la tuberculose bovine.  Cette maladie se transmet en effet largement par les animaux sauvages. La Dordogne est le département français le plus impacté par la tuberculose bovine. On compte en Dordogne 35% des cas recensés en France.

     

    23/02/2018 : Bastia : une vingtaine de cartouches percutées retrouvées le long d’un trottoir en centre-ville

    Une vingtaine de cartouches de chasse de calibre 12 ont été découvertes ce matin disséminées sur le trottoir le long de l’avenue Jean Zuccarelli, quartier du Fango à Bastia.

    Elles étaient percutées mais aucun coup de feu n’a été signalé au commissariat. Elles ont été saisies par la police, une enquête est en cours.

     

    22/02/2018 : SAVONNIÈRES Il vise un sanglier : la balle s’encastre dans une baie vitrée…

    Une peur bleue ! Dimanche matin, une famille installée à Savonnières estime être passée à côté d’un drame. Et pour cause.
    Un chasseur, présent à proximité de la maison avec d’autres pratiquants, a visé un sanglier situé en face de l’habitation. Il tire. Sorti, semble-t-il, de son angle de sécurité.
    La balle aurait alors ricoché sur le dos de l’animal et percuté la bordure de la baie vitrée, indique-t-on du côté de la gendarmerie. « Notre fils se trouvait à deux mètres de cette fenêtre, il regardait tranquillement la télévision », nous explique son papa qui a déposé plainte auprès des gendarmes de la communauté de brigades de Chambray-lès-Tours.
    Une enquête a été ouverte. Le chasseur, qui est resté sur les lieux après les faits, a été contrôlé par l’un des inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

     

    26/02/2018 : Querelle entre un éleveur et des chasseurs

    Daniel Cros est ulcéré. Éleveur de moutons à Labastide-Paumès, il ne supporte plus que les chiens des chasseurs passent sous son grillage et traversent son parc où se trouvent ses quatorze brebis et une quinzaine d'agneaux. Une altercation avec les chasseurs a eu lieu dernièrement. «Je n'en peux plus, les chiens se promènent partout. Les chasseurs chassent près de chez moi, les font passer exprès sur ma propriété et ne cherchent pas à les arrêter», confie-t-il excédé. «Les chiens arrivent à soulever le grillage et à passer dessous pour pénétrer dans ma parcelle. Du coup, je ne peux même pas y mettre mes bêtes car j'ai peur que les moutons, apeurés, se mettent à courir et écrasent les agneaux. La peur peut provoquer aussi des avortements chez les mères. J'ai prévenu le maire plus d'une fois, pour arriver à gérer la situation, mais il ne fait rien. Je suis allé le voir il y a un an et demi, il m'a dit de voir avec le président de la chasse. J'ai prévenu les gendarmes, ils sont venus à de nombreuses reprises mais les chiens sont en action de chasse et ont le droit de pénétrer sur les parcelles».

    David Cros a demandé le retrait cinétique à partir de décembre 2018, donc l'interdiction de la pratique de la chasse sur ses parcelles pendant 5 ans. «Je pense que ça n'a fait que rajouter à la situation. J'ai déjà déposé trois plaintes chez les gendarmes et une directement au tribunal le 5 février auprès de la procureure de la république à Saint-Gaudens par rapport à l'altercation qui s'est passée dimanche avec les chasseurs. J'ai pris des photos des chiens en train de passer sous le grillage. J'ai surpris les chasseurs en train de les faire passer intentionnellement dans ma parcelle, en les faisant passant sous le grillage. Je leur ai demandé des comptes. Il y en a un qui a levé le poing, on m'a traité de bon à rien. Ils m'ont dit qu'ils allaient me mettre le nez rouge. Ça s'est calmé tout seul et ils sont partis». Pour Pierre Alain Santalucia, vice-président de chasse, la version des faits est toute autre (voir encadré ci-dessous). Quant à Gabriel Charlas, le maire, il espère que la situation s'arrange, tout simplement.

    La réaction des chasseurs

    Pierre Alain Santalucia, vice-président de la société de chasse, donne sa version des faits : «Dimanche, Daniel Cros est venu nous agresser sur la route. Nous chassions le lièvre sur la commune de Fabas, nous étions sur la route, les chiens sont rentrés dans son parc, sont ressortis sans faire de dégâts. Nous étions cinq chasseurs et quatre d'entre nous ont été agressés verbalement et à la limite, physiquement. Son grillage est mal posé, n'importe quelle bête peut rentrer dans son parc. On prend la précaution de chasser loin de chez lui. Si c'était bien clôturé chez lui, il n'y aurait aucun souci. On fait attention nous en tant que chasseurs et il n'y a jamais eu de dégâts. Nous sommes responsables de nos chiens, nous n'avons jamais eu de soucis avec et encore moins avec les habitants. C'est un procédurier», confie-t-il avant de rajouter : «Labastide-Paumès est un petit village tranquille, il y a toujours eu des chasseurs ici et il n'y a jamais eu de soucis entre les chasseurs et les habitants».

    Gabriel Charlas, maire de Labastide-Paumès, explique : «L'an passé, Daniel Cros était venu me voir pour me signaler un problème avec les chiens des chasseurs. Il m'a demandé d'essayer de voir avec eux afin qu'ils évitent de passer sur ses terres. J'avais dit aux chasseurs de faire attention à leurs chiens pour qu'ils ne rentrent pas dans ses parcs. Depuis l'an dernier, je n'en avais plus entendu parler. J'espère qu'ils trouveront un terrain d'entente afin d'éviter tous conflits dans la commune».

     

    26/02/2018 : Un chasseur interpellé pour avoir tué un épervier

    Fin janvier les agents de l’ONCFS ont interpellé un chasseur venant de tuer un épervier dans la Somme

    L’épervier est, comme tous les rapaces, protégé en France. Ce jour-là un chasseur pensait opérer en toute discrétion en tirant un spécimen branché au-dessus de lui…

    Manque de chance des agents de l’ONCFS ont assisté de loin à la scène et ont interpellé le chasseur, après que ce dernier ai jeté l’épervier discrètement dans une haie.

    Une erreur qui lui vaut la confiscation de son arme, la rétention de son permis de chasse, mais aussi une amende pouvant aller jusqu’à 150 000€ et 2 ans de prison.

     

    26/02/2018 : A la chasse à 140 km/h avec 1,68g d’alcool au compteur

    Ils partaient chasser, a priori le gros gibier, avec enthousiasme, dimanche matin. Un peu trop. À la hauteur de Mornac, les gendarmes ont stoppé le 4x4 qui filait à plus de 140 à l’heure sur la 141, avec deux hommes et leurs fusils à bord.

    Ils ont fait souffler le conducteur, originaire du Cognaçais: 1,68g d’alcool au compteur, que les gendarmes ont traduit rétention immédiate du permis de conduire et immobilisation du véhicule dans l’attente d’une comparution devant le tribunal correctionnel.

    C’est l’intervention la plus spectaculaire d’un week-end de chassé-croisé de vacances et donc de contrôles routiers. Au cours du week-end dernier, les services de police et de gendarmerie ont ainsi procédé à la rétention de cinq permis de conduire.

    Au bilan des opérations de contrôle, effectuées en compagnie de Kiymet Akpinar, la directrice de cabinet du préfet, 69 vitesses excessives (dont 2 délits de grande vitesse: 113 et 115 km/h au lieu de 50 km/h), 46 CSA (pour contrôle sanction automatisé ou radar embarqué), 5 conduites sous l’emprise d’un état alcoolique, 1 conduite après usage de stupéfiants, 25 délits routiers et 30 autres infractions.

     

    28/02/2018 : Touché par une arme à plomb, ce chien a dû être euthanasié

    Un chien de race Lhassa Apso a été admis en urgence dans une clinique vétérinaire rémoise en fin de semaine dernière. Le quadrupède venait d’être touché par une arme de chasse, le projectile ayant grièvement endommagé sa moelle épinière. Il a été décidé de mettre fin à ses terribles souffrances.

    Ce lundi (26 février 2018), la clinique vétérinaire de Bezannes et Saint-Brice, située à Saint-Brice-Courcelles (agglomération de Reims, 51), a posé un message d’alerte sur sa page Facebook.

    Dans son texte, l’établissement de soins pour animaux indique que le vendredi qui précédait, son personnel avait pris en charge en urgence un petit chien grièvement blessé, apporté par son propriétaire. Le quadrupède en question venait d’être la victime d’un tir d’arme à plomb. Comme le rapporte L’Union, le diagnostic a été cinglant : le chien, de race Lhassa Apso, était atteint à la moelle épinière.

     

    01/03/2018 : Puy-de-Dôme : la balle à sanglier s'était logée dans le château des Quayres

    La campagne de chasse 2017-2018, close depuis ce mercredi soir, s’est encore soldée par plusieurs accidents mortels en France. Si le Puy-de-Dôme a été épargné, un drame a été évité de très peu près de Vic-le-Comte : fin décembre, une balle à sanglier s'est logée dans le hall d'entrée d'un établissement qui accueille des enfants.

    Il s’en est fallu de quelques dizaines de centimètres… Le 21 décembre, vers 15 heures, deux employées de la Maison d’enfants du château des Quayres, à Laps, sont à leur poste lorsqu’un bruit sec retentit. Une balle de calibre 12 vient de traverser la vitre pourtant renforcée du hall d’entrée avant d’aller se loger dans un mur. La munition, destinée au gros gibier, est passée à hauteur de la tête des deux femmes.

    La frayeur après-coup est d’autant plus grande que le site accueille des mineurs confiés par l’Aide sociale à l’enfance ou placés par le juge des enfants. Par chance, tous étaient à l’école au moment du tir…

    Une plainte pour dégradations et mise en danger de la vie d’autrui a été déposée par le responsable de l’établissement. L’enquête des gendarmes se poursuit. Il reviendra in fine au parquet de renvoyer – ou non – le tireur devant la justice.

    Les règles de sécurité ont-elles été respectées ?

    Le jour des faits, ce membre de la société de chasse de Vic-le-Comte, âgé de 34 ans, participait à une battue aux sangliers. Il a fait feu alors qu’il se trouvait dans un champ en face du château, hors des limites de sa commune de rattachement. L’intéressé estime ne pas avoir commis de faute : sa munition, soutient-il, aurait « ricoché ».

     

    « On ne comprend pas du tout comment la balle est partie dans cette direction-là. La trajectoire a forcément été déviée », abonde Jean-Claude Debladis, qui était chef de battue ce 21 décembre. 

    "Ce genre de choses ne devrait pas arriver"

    Comme toujours lors de tels incidents, les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont apporté un soutien technique aux gendarmes. L’organisme ne souhaite pas « commenter une enquête en cours » sur un cas « qui relève heureusement de l’exceptionnel ». « Ce genre de choses ne devrait pas arriver », tacle tout de même l’ONCFS. Signe, sans doute, que des manquements ont bel et bien été relevés.

    Dans l’attente d’éventuelles suites pénales, le directeur du château des Quayres a pris les devants. Patrick Da Silva s’est rapproché du maire de Laps pour définir une « zone protégée » tout autour du château. Avec une priorité, partagée par l'édile : la sécurité des pensionnaires et des employés.

     

    02/03/2018 : Ouverture de la chasse d’une espèce protégée présumée responsable.

    Après les débats de 2017, la forte mobilisation de la société civile et des associations, les travaux de concertation avec les groupes pastoraux, la naissance de l’Agence Française pour la Biodiversité, tout portait à croire que le nouveau plan national d’action 2018-2023 traduirait une conciliation des intérêts en présence : ceux du pastoralisme et celui de la protection de la biodiversité où le loup occupe une place particulière en tant qu’espèce protégée.
    Pourtant l’esprit de ces nouveaux arrêtés pourrait se résumer par la citation de Gustave le Bon :
    "L’anarchie est partout là où la responsabilité est nulle part".

    Adoptés le 19 février 2018, l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus) (ci-après l’ « Arrêté 1 ») et l’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée chaque année (Ci-après l’ « Arrêté 2 ») maintiennent le nombre et les conditions de destruction des loups.

    Rappel du cadre juridique.

    En 1979, la France signe avec 46 autres États européens, la Convention de Berne, aux termes de laquelle la faune sauvage constitue "un patrimoine naturel d’intérêt majeur qui doit être préservé et transmis aux générations futures". Le loup figure parmi les espèces de faune « strictement protégées » recensées à l’annexe II de la Convention.

    1992, l’Union européenne adopte la Directive 92/43/CEE du Conseil « Habitats-faune-flore », laquelle dispose que la conservation de la faune constitue un objectif essentiel, d’intérêt général poursuivi par la Communauté comme prévu à l’Art. 130 R du traité. Les mesures prises en vertu de la Directive Habitat visent à assurer le maintien ou le rétablissement dans un « état de conservation favorable [1] » des espèces d’intérêt communautaire.
    Ainsi les États doivent prendre les mesures nécessaires pour instaurer un système de protection stricte du loup visé à l’Annexe IV en interdisant toute forme de capture ou de mise à mort intentionnelle du loup.

    Quatorze ans plus tard en 2006, la Directive est transposée dans le Code de l’environnement. L’Art. L.411-2 al 4 prévoit la délivrance de dérogations aux interdictions mentionnées aux 1°, 2° et 3° de l’Art. L.411-1, aux conditions cumulatives : (i) qu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante, pouvant être évaluée par une tierce expertise menée, à la demande de l’autorité compétente, par un organisme extérieur choisi en accord avec elle, aux frais du pétitionnaire, et (ii) que la dérogation ne nuise pas au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle :
    a) Dans l’intérêt de la protection de la faune (…) sauvage et de la conservation des habitats naturels ;
    b) Pour prévenir des dommages importants notamment à l’élevage (…) et à d’autres formes de propriété (…).

    Par voie d’arrêté interministériel du 27 mai 2009, le loup est placé sur la liste des mammifères terrestres protégés.

    Aux termes des Art. L.411-2 et R411-8 du Code de l’environnement modifié par le Décret n°2017-81 du 26 janvier 2017, les dérogations concernant le loup, en tant qu’espère protégée, relatives aux opérations d’enlèvement, capture, destruction, transport en vue d’une réintroduction dans le milieu naturel, destruction, altération ou dégradation du milieu particulier de l’espèce, sont délivrées par le ministre chargé de la protection de la nature.
    En vertu des articles 16 paragraphe 1 et 6 paragraphe 4 de la Directive Habitat, incombe aux autorités nationales de démontrer l’existence des conditions nécessaires à la mise en place des dérogations en observant le principe de proportionnalité reconnu comme principe général du droit communautaire.
    Les arrêtés du 19 février 2018 adoptés sans prise en compte, notamment, des contributions apportées dans le cadre de la consultation publique, témoignent d’une lecture pour le moins contestable du cadre juridique applicable au loup en tant qu’espèce protégée.

    Présomption de responsabilité du loup : vers un nouveau cas original de présomption irréfragable.

    Comme rappelé plus haut, la délivrance des dérogations doit répondre aux conditions visées à l’article 16 paragraphe 1 et Art. 6 paragraphe 4 de la Directive Habitat. Ainsi on aurait pu raisonnablement espérer que les autorisations visent à permettre la défense contre des attaques concrètes des loups.

    Alors que (i) la destruction du loup s’inscrit dans une dérogation au principe de sa protection, (ii) que ladite dérogation ne peut être envisagée qu’à la condition qu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante, force est de constater que les arrêtés n’imposent aucune obligation de mise en œuvre de mesures de protection des troupeaux ovins, même minimales.

    Ainsi pour justifier l’absence de solution satisfaisante, l’article 6 III de l’Arrêté 1 s’appuie, non pas sur la formation, la compétence et l’expérience du propriétaire ou gardien des troupeaux et des moyens mis en place par lui pour les protéger, ni de la configuration naturelle où ils sont conduits mais, sur une analyse technico-économique réalisée par les DDT et DDTM, soumise pour simple avis au préfet coordonnateur du plan national d’actions sur le loup de sorte que les troupeaux « soient reconnus comme ne pouvant être protégés » par le Préfet du département.

    Plus encore, l’article 6 II de l’Arrêté 2 prévoit la mise en place par le Préfet du département d’un suivi des dommages « dus » au loup. Aucune disposition de l’arrêté ne définit les conditions et modalités dans lesquelles la responsabilité du loup est établie, le lien de causalité entre sa présence et la mort d’un animal du troupeau.

    Les Arrêtés évoquent sans en définir les critères : les dommages importants, récurrents ou encore exceptionnels.

    Le propriétaire ou gardien du troupeau est ainsi exonéré de toute responsabilité pour la protection de ses animaux qui relève de l’appréciation du préfet, et demeure dans tous les cas une victime indemnisable.

    Le loup devient ainsi présumé responsable de toute perte d’animal d’un troupeau.

    De la protection du loup à la définition d’un « plafond minimum » de sa destruction.

    Selon l’article 12 de la Directive Habitat, les États membres ont l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour instaurer un système de protection stricte des espèces animales figurant à l’annexe IV point a), dans leur aire de répartition naturelle, interdisant :
    a) Toute forme de capture ou de mise à mort intentionnelle de spécimens de ces espèces dans la nature ;
    b) La perturbation intentionnelle de ces espèces notamment durant la période de reproduction, de dépendance, d’hibernation et de migration (…).

    Si les aspects techniques et scientifiques de comptabilisation des loups et d’appréciation de l’état de conservation favorable ne relèvent pas du droit, pour autant la méthode proposée peut laisser circonspect quant à sa logique qui contrevient au concept d’intérêt majeur de la protection de l’espèce et de transmission aux générations futures.

    Ainsi il ressort des arrêtés les éléments suivants :

    • La « destruction » de femelles gestantes, louveteaux et chefs de meute est autorisée sans aucune considération de conséquences directes sur la préservation de l’espèce et son renouvellement, son organisation naturelle ainsi que les conséquences indirectes sur les comportements de prédation (Arrêté 1 : Art. 2 -I ; et Art.1er de l’Arrêté 2). La portée des femelles gestantes n’est pas comptabilisée dans le plafond des loups à détruire.
    • Les chasseurs peuvent se réjouir : mieux encore que la chasse au gibier, la destruction du loup est autorisée toute l’année sans interruption.
    • L’effectif moyen de loups est estimé annuellement selon les méthodes CMR et EMR (Art 1er et 5 de l’Arrêté 2). Alors que l’article 5 souligne que la valeur précise de l’estimation ne peut être connue que plusieurs années après le recueil des échantillons analysés, le dénombrement des loups selon ces méthodes ne permet pas de déterminer l’état de conservation de l’espèce à un instant T, et ne saurait justifier la fixation d’un pourcentage de destruction. Alors que la présence du loup n’est pas égalitaire dans les régions où il est détecté, la détermination d’un nombre d’animaux à abattre au niveau national sans différenciation du niveau de risque de prédation ne satisfait pas aux conditions de dérogations ni au principe de proportionnalité.
    • Un plafond minimum de destruction : Au regard (i) des seuils fixés au cours des deux dernières années (36 spécimens pouvant être détruits en 2016 puis 40 en 2017), (ii) de l’évolution de la population et (iii) des recommandations de l’expertise collective biologique, les arrêtés fixent un nombre maximum de destruction compris entre 40 spécimens et « 10% de l’effectif moyen de loups estimé annuellement ». Toutefois si le nombre maximum de spécimens dont la destruction est autorisée est atteint avant la fin de l’année, des tirs de défense (simples ou renforcés) pouvant conduire à l’abatage de spécimens peuvent être autorisés dans la limite de 12% de l’effectif moyen. Il en résulte que le nombre maximum de spécimens pouvant être abattus est donc en réalité déjà fixé à 12% de la population de loups présents sur le sol français (soit 43,2 donc 43 ou 44 spécimens, et non 40). La nouvelle rédaction de l’article 3 de l’Arrêté 1 initialement rédigé comme suit : « En cas de situation exceptionnelle (non définie), les tirs de défense simple peuvent être autorisés par le préfet au-delà des plafonds de destruction (…) » prévoit désormais la possibilité de recourir aux tirs de défense alors même que le plafond de destruction serait atteint sans même que des circonstances exceptionnelles ne le justifie. De même l’article ne précise plus qui délivre l’autorisation de tirs. Le paragraphe 2 de l’article 3 de l’Arrêté 1 dispose qu’en cas de dépassement du plafond, il en « sera tenu compte l’année suivante ». Mais encore ? Deux interprétations possibles : 1)On peut craindre que l’autorisation de tirs supplémentaires l’année n soit interprétée comme une nécessité de revoir à la hausse le nombre de loups à détruire l’année n+1 ; 2)On peut « espérer » que le nombre de loups à abattre l’année n+1 soit réduit du nombre de loups supplémentaires abattus au-delà du plafond de l’année n.

    Outre les portées non comptabilisées lors de la destruction des louves gestantes, la rédaction de l’article 5 de l’Arrêté 1 offre un panel d’options pour favoriser la destruction du loup. Ainsi le texte accorde une durée de 12 heures à ceux qui « tirent en direction du loup » avant de le déclarer aux autorités compétentes. On peine à croire que cette disposition vise les situations d’effarouchement aux fins de protection d’un troupeau ou de défense face à une menace imminente. L’exercice s’inscrit plus dans une véritable traque autorisée de l’animal pendant 12 heures.
    Par ailleurs, la discrétion laissée à l’ONCFS pour évaluer la nécessité de conduire des recherches d’un loup blessé visée à l’article 5–III permet de ne pas comptabiliser dans le plafond, les animaux blessés et « accessoirement » de laisser agoniser l’animal.
    Considérant ce qui précède, loin de fixer un plafond de destruction du loup, les arrêtés définissent un « plafond minimum » de loups à abattre.

    Une fois encore la France se distingue de ses voisins italiens ou espagnols entre autres où la cohabitation avec les loups fait l’objet de réflexions constructives autour du tourisme en cohérence avec la notion de développement durable et le principe de non régression, pourtant rappelé par le Projet de Pacte Mondial pour l’environnement porté par la France.
    Récemment appliqué par le Conseil d’Etat (14 décembre 2017), le principe de non régression est codifié à l’article L.110-1 al 9 du Code de l’environnement comme suit : « Le principe de non-régression, selon lequel la protection de l’environnement, assurée par les dispositions législatives et réglementaires relatives à l’environnement, ne peut faire l’objet que d’une amélioration constante, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment ».

    Deux grands absents dans la mise en œuvre du plan national d’actions : les acteurs du pastoralisme et l’agence française pour la biodiversité.

    Concernant l’Agence Française pour la Biodiversité (ci-après désignée l’« AFB ») : Aux termes de l’article L.110-1 du Code de l’environnement -modifié par la Loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages- les êtres vivants et la biodiversité font partie du patrimoine commun de la nation.
    On entend par biodiversité, ou diversité biologique, la variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris les écosystèmes terrestres. Elle comprend notamment la diversité au sein des espèces et entre espèces, la diversité des écosystèmes ainsi que les interactions entre les organismes vivants.

    En matière de police judiciaire, l’AFB a pour mission de vérifier le respect de la réglementation relative à la protection de la biodiversité.
    Pour autant, il n’est fait aucune référence aux missions de l’Agence dans les arrêtés.
    Aucune sanction n’est prévue en cas de dépassement non autorisé du nombre de loups prélevés.

    Première démonstration des limites des répartitions conflictuelles de compétences entre l’ONCFS et l’AFB, l’intervention de l’AFB semblait pourtant essentielle pour garantir la défense du patrimoine commun de la nation dont fait partie le loup.

    • Sur les obligations de protection par les éleveurs ou groupes pastoraux : comme développé plus haut, aucune obligation de protection de leur troupeau à la charge des éleveurs -ne serait ce que par leur présence- la présence humaine constituant à elle seule une méthode d’effarouchement du loup. L’option de déplacer les troupeaux n’est à aucun moment envisagée comme un moyen de protection du troupeau. Les arrêtés occultent purement et simplement la question de la protection des troupeaux. Sans obligation, pas de responsabilité des éleveurs ou des groupes pastoraux.
    Mélange des genres : protection des espèces protégées et chasse au gibier.

    L’article 12 III (sous le chapitre relatif aux tirs pour « défendre » les troupeaux), autorise, avec l’accord de l’ONCFS, le recours à tous moyens pour « détecter » la présence de loup. On peut s’interroger sur la situation de défense à laquelle les bénéficiaires de dérogations peuvent être exposés si les moyens utilisés visent à détecter la présence de loups.

    La rédaction de cet article est pour le moins ambivalente : ainsi un tir de défense pourrait être réalisé, non pas pour se défendre mais pour détecter la présence de loup. La lecture à contrario du paragraphe 2 du III laisse entendre que la mise en œuvre de moyens pour détecter les loups pourrait ne pas être intentionnelle…

    L’article 17 de l’Arrêté 1 permet d’organiser une véritable battue aux loups en autorisant les opérations de tirs de défense renforcée par groupe de 10 …chasseurs. L’arrêté va jusqu’à prévoir la formation des chasseurs pour assurer les tirs.

    L’article 24 permet la reconduction -sans limitation- des opérations de tirs de prélèvements simples.

    L’article 26 autorise les tirs de prélèvements alors même que les troupeaux ne sont plus exposés au risque de prédation du loup.

    Les articles 27 et 28 consacrent l’ouverture de la chasse aux loups. Ainsi les bénéficiaires auxquels sont accordés les dérogations s’étendent aux présidents de société de chasse, et responsables de grands gibier selon l’article 6 de l’Arrêté 1.

    L’arrêté confère aux chasseurs le droit de détruire leur « concurrent » en matière de « régulation » de la faune sauvage et plus particulièrement le grand gibier.

    Silence on tue ! Avec la récente autorisation donnée aux chasseurs d’utiliser des silencieux, les mesures d’effarouchements laissent la place à un carnage.
    L’homme ne laisse ainsi aucune option de survie à l’espèce protégée qu’est le loup, sauf peut-être à devenir herbivore….

    Ces deux arrêtés ne sont pas sans rappeler plusieurs arrêts de la CJUE où les Etats ont été condamnés pour manquement aux obligations visées aux articles 12 paragraphe 1, et 16 paragraphe 1 de la Directive Habitat en ce qu’ils autorisent la chasse aux loups sans avoir démontrer que les conditions pour une dérogation étaient remplies.

     

    02/03/2018 : Un jeune loup tué dans les Hautes-Alpes

    Le corps d’un jeune loup (moins de 1 an) a été retrouvé dans les Hautes-Alpes, le 26 février 2018.

    Le cadavre d’un jeune mâle reposait dans le secteur de la commune de Serres (05700).

    L’ONCFS émet l’hypothèse d’une collision avec un train. Des analyses toxicologiques vont être effectuées mais il y a de (très) fortes probabilités pour que les résultats ne soient jamais connus (comme à chaque fois…).

    Le maquillage d’un biocide ne peut raisonnablement pas être écarté, lorsque l’on connait l’importance du braconnage dans les Hautes-Alpes.
    De plus, bizarrement, les loups ont une fâcheuse tendance depuis quelques temps à avoir des accidents de train…

    Preuve supplémentaire : sur les réseaux sociaux, les braconniers/chasseurs/industriels ovins ne cachent même plus leurs crimes. Il faut dire qu’ils ont le gouvernement Macron de leurs côtés !

     

    02/03/2018 : Du plomb découvert dans le sel de Guérande

    Des sachets de fleur et de gros sel de Guérande commercialisés dans des magasins Lidl ont été rappelés, à cause d’une trop forte teneur en plomb. L’origine de ce problème inédit viendrait des balles de fusil.

    Du plomb dans l’aile, le sel de Guérande ? En tout cas dans une des salines de La Turballe (Loire-Atlantique), où est produit du sel labellisé. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a rappelé des sachets et bocaux de fleur (250 grammes) et de gros sel (un kilo), où la teneur de plomb était trop élevée. Ils étaient commercialisés par Lidl entre avril 2017 et janvier 2018.

    Deux ans de travail perdus

    « Dès qu’un nouveau produit est à vendre, Lidl fait des analyses. La marque à qui j’avais vendu mon sel m’a prévenu », raconte Adrien Bruand, jeune paludier indépendant, sur qui le problème est tombé.

    La réglementation fixe ce taux à 2 mg/kg. « J’ai fait une contre-analyse sur ma récolte, qui indiquait une présence de 11 mg/kilo. » D’autres de ses sachets, vendus à Auchan et dans les filiales de Carrefour ont tous été rappelés. Un coup dur pour le producteur. « J’ai perdu deux ans de travail. »

    Des balles de chasseurs dans le viseur

    « En 2016, je n’avais qu’une seule saline, donc je sais d’où vient le problème », souligne Adrien Bruand. Des prélèvements ont été faits sur les salines voisines. Rien. L’origine du problème viendrait de plusieurs années de ball-traps, organisés à proximité de la saline « contaminée ».

    Cette pratique consiste à abattre au fusil des plateaux projetés en l’air. Et qui, potentiellement, laisse au sol des cartouches contenant 32 grammes de plomb. Ces grenailles sont interdites dans les zones humides et protégées depuis un arrêté en 1986, globalement endurcit jusqu’à la loi de juin 2006.

    De la chasse illégale ?

    Cette histoire embarrasse Michel Pouvreau, président de la société de chasse de La Turballe. Depuis 35 ans, c’est lui qui organise le ball-trap annuel de la commune, le week-end précédant le 15 août. Quinze heures de chasse sur deux jours. Jusqu’ici, il n’y avait pas de problème à signaler.

    Mais en 2002, « le paludier qui gérait la saline à l’époque a fait constater par un huissier qu’il y avait des balles de plomb du ball-trap qui atterrissaient dans son œillet. Notre assurance a remboursé sa fin de récolte, soit 3 000 € », se souvient Michel Pouvreau. Un précédent dont Adrien Bruand n’était pas au courant.

    Les chasseurs se sont ensuite éloignés de 300 m, non loin du boulodrome. Là, où il serait impossible d’atteindre les salines. « Les balles ne vont pas plus loin que 70 à 80 mètres, donc elles n’ont pas pu atterrir dans la saline. C’est étrange, après quinze ans, que le problème refasse surface. »

    Les chasseurs ont continué à tirer des grenailles de ce métal lourd jusqu’en 2010. « On n’était pas en zone protégée. J’ai pris la décision de passer aux grenailles d’acier en 2010, pour ne plus avoir de problème. » Les autorisations ont toujours été délivrées par la sous-préfecture de Saint-Nazaire. Un contrôle de cette dernière en 2010 a affirmé que leurs installations étaient conformes.

    Depuis cinq ans, les contrôles exécutés par la coopérative Trad Y Sel de Batz-sur-Mer révèlent que la moyenne du taux de plomb oscille à 0,5 mg/kg. Concernant le gros sel, les contrôles sont effectués toutes les 300 tonnes d’entrées. Sur la fleur, ils sont tous les 200 lots d’entrées. « La loi nous demande juste de vendre nos produits dans la réglementation. On fait notre travail, mais maintenant le mal est fait. Alors que personne n’a été empoisonné », martèle Gwenaël Rio.

    La coopérative le Guérandais est, elle, plus floue. « Conformément à la réglementation, nous prélevons aléatoirement et régulièrement des échantillons que nous faisons analyser pour vérifier la conformité de nos productions à ce sujet. » Enfin, les analyses demandées par la communauté de communes concernant la qualité de l’eau n’abordent rien d’anormal. « Aucune trace de plomb ou de métaux lourds n’a été relevée dans les coquillages depuis 1996. »

    C’est désormais au paludier qui possède la saline contaminée, Adrien Bruand, qui doit effectuer ses analyses complémentaires. Il est aidé par la société Trad Y Sel. Gwenaël Rio, le président, a soulevé quelques incohérences. « Les fraudes ont fait des analyses qui n’ont pas été effectuées selon la méthode fixée par la loi. Les prélèvements n’ont pas été faits sur la récolte, mais sur le produit fini, alors qu’il est mélangé. »

    Contactée, l’administration n’a pas répondu à nos sollicitations. « On attend le retour des analyses du laboratoire pour agir en conséquence et savoir d’où vient le problème », complète Adrien Bruand, le producteur.

    Les effets du plomb sur le corps humain

    Trois questions au Dr Olivier Guillard, biologiste, basé à l’Université de Poitiers. Il travaille en collaboration avec le Professeur Alain Pineau, professeur de toxicologie à l’Université de Nantes.

    Quelles sont les conséquences du plomb sur l’organisme ?

    Le plomb est un métal lourd, il est neurotoxique. Quand il est ingéré, il reste dans le corps, fait baisser le quotient intellectuel. Une personne adulte absorbe 10 % de ce plomb quand il est ingéré. Ce taux passe à 50 % chez les enfants.

    On parle de 11 mg de plomb par kilo. Qu’en pensez-vous ?

    C’est un taux anormalement élevé. Il faut attendre d’avoir des analyses complémentaires d’un deuxième laboratoire indépendant pour confirmer ce chiffre. Normalement, il ne faudrait trouver que des traces, car ce métal est présent dans la mer. La réglementation fixe un taux de 0,2 mg de plomb admissibles pour un adulte de 70 kg, par jour. Si l’on consomme le sel contaminé à 11 mg/kg, il faudrait en manger 18 g par jour pour atteindre la réglementation. Mais cela reste un problème. Le plomb n’est pas nécessaire à notre survie, contrairement au zinc ou au cuivre. Le souci, c’est que si l’on additionne ces petites doses entre elles, elles perdurent dans l’organisme. Cela n’est pas admissible. Le fait qu’il n’y ait que des traces de plomb dans l’eau de mer est, en revanche, rassurant.

    Quinze ans après, le plomb est toujours présent dans la saline. Pourquoi ?

    C’est un métal lourd, il a dû s’enfoncer dans la vase. Cela ne m’étonne pas. Les balles ont dû se déliter de plus en plus, avec le temps. C’est pour cela qu’elles ont contaminé le sel et qu’elles le contamineront de plus en plus, si la saline n’est pas nettoyée.

    Selon un article de Presse Océan, datant de 1992, ces billes de plomb tirées par les chasseurs seraient à l’origine d’immenses dégâts locaux. Le journaliste y relatait alors des problèmes d’enfoncement du marais du parc de la Brière, voisin de Guérande, de pollution et empoissonnement au saturnisme des milieux naturels. La chasse a même dû être arrêtée. L’enquête révèle que 1 000 tonnes de plomb étaient déversées par an dans les 7 000 hectares du marais.

     

    04/03/2018 : Séné. Il blesse deux personnes et se suicide

    À Séné, ce dimanche vers 16 h, un homme a pénétré dans une maison avec un fusil de chasse. Il a tiré blessant grièvement une jeune femme avant de retourner l’arme contre lui.

    Vers 16 h 15, quatre ambulances des pompiers de Vannes, suivies de deux véhicules du Samu, se sont dirigées en trombe vers Séné. Une commune voisine de Vannes. Un drame venait de se jouer au bout de l’allée des Papillons qui serpente entre des maisons basses. Un lotissement paisible des années 1980.

    Un enfant présent

    Vers 16 h, un homme, âgé de 55 ans, a pénétré, fusil de chasse à la main, dans une maison et a fait feu, au moins à deux reprises. Avant de retourner l’arme contre lui. Il est décédé sur place. Grièvement blessée, une femme, âgée de 32 ans, s’est écroulée. Un homme qui a tenté de s’interposer a été également blessé. Quatre autres personnes sont présentes, dont un garçonnet de 9 ans.

    Des témoins choqués

    Effondrée une voisine a glissé : « Ce qui me fait mal au cœur c’est le petit que j’ai vu partir avec les gendarmes ». Avant de noter : « C’était juste bonjour, bonsoir. On ne connaît pas ses voisins ».

    Dans le lotissement, quelques rares voisins atterrés et silencieux observaient le ballet des secours. Les deux blessés et les quatre autres personnes très choquées ont été transportés au Centre hospitalier Bretagne Atlantique de Vannes.

    Le tireur de Séné

    Premiers sur les lieux les gendarmes de la brigade de Theix ont été rejoints par le peloton de surveillance et d’intervention qui était en patrouille, par les enquêteurs de la brigade criminelle et les techniciens de la cellule d’investigation criminelle.Le maire Luc Foucault, et sa 1re adjointe Anne Phélippo-Nicolas, étaient sur place. Le maire connaissait de vue le tireur, un habitant de Séné, et la famille touchée.

    Encore inexpliqué

    Sur les raisons de ce déchaînement de violence le vice-procureur Alexis Mihman est resté très prudent. Les personnes survivantes n’ayant pas pu être interrogées hier soir en raison de leur hospitalisation. Elles devraient l’être, dès que possible, aujourd’hui.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, la jeune femme blessée serait « probablement une ex-compagne » du tireur. Mais, hier soir, pour le magistrat « les raisons de ce drame restaient inexpliquées ».

     

    05/03/2018 : Chasse à courre : la polémique rebondit à Coye-la-Forêt

    L’abattage d’un cerf aux abords du château de la commune suscite de vives réactions d’habitants. Ils réclament à leur tour l’abolition de la pratique.

    Après Compiègne, c’est en forêt de Chantilly que la chasse à courre crée la polémique. A Coye-la-Forêt, pour être précis, où une partie s’est achevée, le mardi 20 février, par la mort d’un cerf à proximité du château. Une scène qui s’est déroulée en présence de nombreux témoins, dont la plupart n’a pas apprécié le spectacle. Depuis, la grogne ne cesse de monter.

    « Existe-t-il un arrêté interdisant la chasse à courre dans la commune ? interroge ainsi Kelly. Cela éviterait de retrouver des chiens au milieu de la rue et surtout de croiser ce genre de scène macabre en pleine ville, devant le château de Coye où beaucoup de familles se promènent et viennent voir les chevaux. »

    « Il en va de la sérénité des habitants »

    Cette habitante de Coye-la-Forêt s’émeut surtout pour des questions de sécurité. « Le cerf a été abattu d’un coup de fusil tiré très proche des habitations. Il en va de la sérénité des habitants. » Plusieurs témoins de la scène abondent : « Nous y étions avec mon fils de 3 ans, raconte par exemple Lætitia. Une véritable scène d’horreur ! On s’est senti en danger, vraiment. »

     

    Les veneurs mis en cause parlent là d’une vision très exagérée. « Nous n’avons pas envahi la commune et le cerf a été tué sur une propriété privée où nous avions le droit de suite et l’accord de la propriétaire, souligne Jean-Luc Van Der Hauwaërt, responsable de la sécurité de l’équipage du Rallye des trois forêts. Nous avons croisé deux dames en repartant, devant le château. Je comprends que l’on puisse être contre la chasse à courre, mais il ne faut pas inventer de problème là où il n’y en a pas. »

    Un référendum citoyen réclamé

    Depuis, le maire de Coye-la-Forêt est assailli. La tenue d’un référendum citoyen sur la question lui est demandée, et plus généralement un arrêté portant interdiction de la chasse à courre sur le territoire de la commune. « Le sujet est important et mérite réflexion, répond François Deshayes (LR). Il faut quand même avoir à l’esprit deux choses. D’abord, le maire n’a pas de pouvoir dans le domaine privé. Ensuite, avant de prendre un arrêté, il doit s’assurer de sa légalité. »

    En la matière, d’autres communes, comme Pont-Sainte-Maxence, ont pris des arrêtés d’interdiction dont la légalité n’a pas été remise en cause. Quelle que soit sa décision, ce nouvel épisode ne risque de réconcilier les pro et les anti chasse à courre.

     

    05/03/2018 : Malaville: "Je ne sais pas ce qui m'a pris de tirer sur ce chat. En plus, je tire très mal"

    Eric Lambert, maire délégué de Malaville a été mis en examen ce mardi matin au palais du justice d'Angoulême.

    Mise à jour mardi 6 mars à 11h20

    Déféré ce matin au palais de justice d'Angoulême, Eric Lambert, maire délégué de Malaville, a été mis en examen ce mardi matin par une juge d'instruction pour blessures involontaires, mise en danger d'autrui - les deux autres adolescents présents à l'abribus -, détention d'arme sans déclaration et acte de cruauté envers un animal. 

    Très affecté au sortir de sa mise en examen, au bas des marches du palais de justice en compagnie de son avocat, Me Patrick Hopfner, l'élu a accepté de dire quelques mots. "Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je n'arrive pas à comprendre. Pourquoi au lieu d'utiliser les procédures normales avec la fourrière, j'ai pris ma carabine pour tirer sur ce chat sauvage. Surtout que je tire très mal. J'ai raté le chat, mais malheureusement, je n'ai pas raté le gamin. C'est dramatique. Cela aurait pu être bien pire. Je ne comprends pas" dit le maire qui laisse entendre une situation de stress, de burn out, qui se dit "excédé par ces chats errants".

    Placé sous contrôle judiciaire, Eric Lambert doit se plier à plusieurs obligations : ne pas entrer en contact avec les victimes, ne pas détenir d'armes, répondre aux convocations de la juge d'instruction et entamer des soins.

    La garde à vue d'Eric Lambert, maire délégué de Malaville, se poursuit ce lundi soir. Ce viticulteur de 57 ans doit s'expliquer sur les coups de feu qu'il a tiré vers 7 heures, en direction d'un chat selon lui, et qui ont grièvement blessé un adolescent de 14 ans, touché à la tête. Ce dernier qui attendait son bus scolaire, est hospitalisé à Bordeaux après avoir été pris en charge à l'hôpital de Barbezieux, et non pas au centre hospitalier d'Angoulême, comme indiqué par erreur. Le collégien sera opéré demain matin.

    Suspecté d'être l'auteur du coup de feu qui a involontairement blessé un collégien à la tête, le maire délégué de Malaville, Eric Lambert, a été placé en garde à vue. Il doit s'expliquer les conditions dans lesquelles il a tiré un coup de carabine. Selon plusieurs sources, il aurait visé un chat qui s'approchait de trop près de son poulailler. Eric Lambert est maire délégué de Malaville, commune  déléguée de la commune nouvelle de Bellevigne avec Touzac, Éraville, Nonaville et Viville.

    Le collégien, d'abord conduit au centre hospitalier d'Angoulême a été transféré à Bordeaux. Son pronostic vital n'est pas engagé. La balle serait rentrée par la nuque.

    Il était 7h15, ce matin, à Malaville, sur la commune nouvelle de Bellevigne à proximité de Châteauneuf, lorsqu'un adolescent de 14 ans a été blessé par un projectile provenant d'une carabine. Selon de premières informations, le jeune garçon serait touché à la tête. Mais son pronostic vital n'est pas engagé.

    L'adolescent attendait le bus pour se rendre au collège. Un homme aurait tenté de "tirer un chat", avec une carabine type 22 long rifle. Cible ratée. Mais la balle a ricoché, puis touché l'adolescent à la tête.

    Une enquête a été immédiatement ouverte par les services de gendarmerie.

     

    06/03/2018 : VAUX-SUR-SOMME: Condamné pour chasse illégale

    La chasse que Brice, 37 ans, exploite à Vaux-sur-Somme, est-elle privée ou dépend-elle des plans de chasse mis en place par la fédération ? C’est la question très technique qui était posée au tribunal d’Amiens le 13 février dernier. Le délibéré a été rendu ce mardi 6 mars. Le prévenu est relaxé de la détention d‘animaux sans certificat de capacité mais condamné pour chasse illégale à 2250 euros d’amende, dont 500 avec sursis.

     

    07/03/2018 : Dordogne : huit mois de prison avec sursis pour le chasseur

    Le 27 décembre 2015 à Monsec, un chasseur de 24 ans en avait blessé un autre au bras lors d’une battue aux sangliers.

    Un chasseur qui ne respecte pas son angle de tir lors d’une battue au sanglier. Et un autre chasseur, blessé, qui a perdu depuis l’usage de son bras. Les faits se sont déroulés le 27 décembre 2015, à Monsec (Dordogne), commune qui appartient désormais à Mareuil-en-Périgord.

    Maverick Lasjaunias, 24 ans, l’auteur du coup de feu lors de cette partie de chasse, a été condamné ce mercredi à huit mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Périgueux. Il a également l’obligation d’indemniser la victime. Son permis de chasse lui est retiré pour cinq ans, durée pendant laquelle il a l’interdiction d’avoir une arme. Celles qu’il a chez lui ont été confisquées.

    Lors de l’audience du 7 février, le tribunal lui avait reproché d’avoir quitté son poste et de n’avoir pas respecté les angles de tir. Les juges lui avaient aussi fait remarquer qu’il s’était approché de la victime sans appeler les secours. L’auteur des faits, qui chasse depuis ses 16 ans, avait expliqué que "c’était le stress". Depuis deux ans, la victime, dont les tendons du bras droit ont été broyés, ne peut plus rien faire avec celui-ci.

    La Mutualité sociale agricole (MSA), qui s’est portée partie civile, réclame une somme supérieure à 128 000 euros. Ce montant ainsi que celui qu’il devra à la victime seront fixés lors d’une audience civile le 3 septembre 2018.

     

    07/03/2018 : Un chasseur blessé par balle lors d’un accident de chasse à Belin-Béliet

    L’accident s’est produit ce mercredi en début d’après-midi dans la forêt de Belin-Béliet. Alors qu’une battue de sanglier était organisée, un septuagénaire a été blessé par balle. Les premiers éléments recueillis permettent de supposer le déroulé de ce malheureux évènement. Un chasseur aurait usé de son fusil afin de mettre à terre un sanglier. La balle aurait touché la cible avant de ricocher et finir sa course dans la cuisse d’un autre chasseur présent sur les lieux. Transporté par le Samu d’Arcachon au Tripode, le septuagénaire souffre d’une blessure profonde à la cuisse. Son état est stable. Une enquête a été ouverte afin d’éclaircir les circonstances de cet accident.

     

    09/03/2018 : Un chasseur délinquant condamné par la Justice en Dordogne

    Le tribunal correctionnel de Périgueux a condamné, mercredi 7 mars 2018, un chasseur délinquant.

    En effet, le 27/12/2015 à Monsec (24340), un chasseur de 24 ans en avait blessé un autre au bras lors d’une battue aux sangliers.
    Maverick Lasjaunias, 24 ans, l’auteur du coup de feu, ne respectait pas son angle de tir lors de la battue. Le blessé a perdu depuis l’usage de son bras.

    La Justice a condamné le chasseur délinquant à 8 mois de prison avec sursis et un retrait de permis de 5 ans (avec confiscation des armes) ; la belle affaire… Il devra aussi indemniser la victime.
    Lors de l’audience du 7 février 2018, le tribunal lui avait reproché de ne pas avoir appelé les secours.

    La Mutualité sociale agricole réclame une somme supérieure à 128 000 euros. Ce montant, ainsi que celui qu’il devra à la victime, seront fixés lors d’une audience civile le 3 septembre 2018.

    Voilà le genre de personne que le gouvernement Macron envoie dans les écoles pour parler de la Nature à nos enfants !

     

    11/03/2018 : Des braconniers retrouvés avec un cerf agonisant dans leur voiture

    Les rigueurs hivernales concentrent chaque année de nombreux animaux sauvages en fond de vallée. Il n'est alors pas rare d’observer, la nuit, des hardes de cervidés se nourrissant dans les prés, bordant les voies de circulation.

    Les agents du service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de la Savoie (ONCFS) ont ainsi conduit, en janvier et février, une série de missions de surveillance et de lutte contre le braconnage de nuit sur la basse vallée de la Tarentaise.

    L’objectif est de rappeler la réglementation interdisant de rechercher les animaux à l’aide d’une source lumineuse et d’interpeller les braconniers. Au cours des quinze surveillances organisées, une vingtaine de véhicules ont été contrôlés. C’est ainsi qu’en janvier, les inspecteurs de l’environnement ont détecté un véhicule suspect sur une petite route de montagne, située sur la commune de Cevins. Après une tentative de contrôle mouvementée, une fuite et un abandon du véhicule par les occupants, ces derniers ont été retrouvés avec un cerf agonisant dans le coffre de leur voiture.

     

    12/03/2018 : Saint-Michel-sur-Orge : deux chats retrouvés criblés de plombs

    Décibelle et Iro, deux animaux vivant non loin de la gare, ont été retrouvés par leurs propriétaires dans un état critique. Si la première, paralysée de l’arrière-train à la suite de ces blessures, a dû être euthanasiée, le second se bat pour rester en vie.

    L’inquiétude a pris le pas sur la douleur. Qui s’amuse à tirer sur les chats de Saint-Michel-sur-Orge ? En l’espace de trois mois, au moins deux félins ont été retrouvés criblés de balles de plomb. Un acte de barbarie qui a été fatal à Décibelle, une petite chatte de 4 ans, couleur écaille de tortue. Iro, un Bengale de 4 ans est lui, depuis le 5 mars, entre les mains des vétérinaires. « Ce samedi-là, il est rentré vers 13 heures. Il avait du mal à marcher, il a beaucoup vomi, se souvient Marine sa propriétaire, qui vit à proximité de la gare, encore choquée. J’ai tout de suite compris que quelque chose n’allait pas. Aux urgences de Longjumeau, ils ont d’abord pensé à un empoisonnement, c’est lorsque la vétérinaire lui a fait une radio qu’elle a compris. »

     

    L’animal a trois balles de quelques millimètres au niveau de l’abdomen. L’une lui a transpercé l’estomac, une autre le foie. L’opération a permis de les extraire, mais le félin n’est pas pour autant sauvé. Après un bref retour à la maison, son état s’est dégradé en fin de semaine dernière, obligeant les vétérinaires à l’opérer de nouveau. « Il faut être fou pour tirer sur des animaux, condamne la future maman. S’il traînait trop dans un jardin, il suffisait de lui jeter un peu d’eau dessus, les chats détestent ça, il ne serait pas revenu. »

    Deux plaintes contre X déposées

    Ce drame a tout de suite replongé Marine trois mois plutôt lorsque son compagnon a retrouvé Décibelle dans un état critique. L’animal, appartenant à sa voisine, était porté disparu depuis trois jours. « On l’a découverte au fond de mon jardin, raconte, en larmes, Pascale. Elle avait le train arrière paralysé. Une balle, qui a éclaté en morceau, a touché la moelle épinière. Je n’arrive pas à comprendre, Décibelle avait peur des gens. Dans cet état, elle n’a pas pu marcher longtemps, ça s’est forcément passé à côté. »

    Les deux amies, qui ont porté plainte contre X au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois, sont aujourd’hui terrorisées à l’idée qu’un tel scénario se reproduise. « J’ai longtemps été en état de choc, pendant un mois je n’ai pas pu dormir, confie Pascale, qui a conservé sur l’écran de son portable une photo de Décibelle. J’ai besoin qu’on sache qui a fait ça pour faire mon deuil et pour que cela ne se reproduise plus. » Marine, elle, n’ose plus sortir seule le soir. « Je deviens parano, c’est horrible. »

    Une enquête de voisinage a été menée par les forces de l’ordre qui n’ont pour le moment obtenu aucun élément. De son côté, Sophie Rigault, maire (LR), qui a appris la nouvelle sur les réseaux sociaux, se dit « outrée de cette violence gratuite contre des animaux. »

     

    13/03/2018 : Les chevreuils abattus n’étaient pas marqués

    Quatre chasseurs ont été condamnés après avoir été contrôlés en infraction lors d’une traque au chevreuil à Vallières-les-Grandes en octobre 2016.

    Tribunal de police de Blois
    Le tribunal de police de Blois vient de rendre sa décision dans un dossier d’infractions relatives à la chasse examiné le 8 janvier dernier. Ce jour-là, quatre chasseurs, trois du Loir-et-Cher et un du Loiret, avaient comparu. L’affaire a débuté le 23 octobre 2016 lors d’une chasse à Vallières-les-Grandes, comme l’a rappelé la présidente Marie-Christine de Fierville. Renseignés par un informateur qui a laissé entendre que le plan de chasse serait largement dépassé, les gardes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont mis en place une surveillance. Ce matin-là, deux chevreuils ont été tirés. Les agents ont observé que l’un des deux animaux abattus n’a pas été transporté tout de suite au rendez-vous de chasse. C’est seulement à la nuit tombée que trois chasseurs sont venus le récupérer. Les gardes ont décidé de procéder à un contrôle : ils ont alors constaté que les deux chevreuils abattus n’avaient pas encore été marqués alors qu’ils étaient sur le point d’être embarqués.
    L’Office a également constaté la présence d’un agrainoir fixe contenant du maïs et du goudron de Norvège, un produit visqueux dont l’odeur attire les sangliers. L’Office estime qu’au minimum cinq chevreuils auraient été abattus depuis l’ouverture au lieu des deux autorisés par saison sur ce territoire.
    Un goudron qui attire les sangliers Daniel, responsable du plan de chasse, est poursuivi pour trois infractions (dépassement du plan de chasse, absence de marquage des deux chevreuils abattus et agrainage non conforme au schéma départemental de gestion cynégétique). Le sexagénaire se défend d’avoir violé les règles : « On m’accuse à tort, tout ce dossier est basé sur de la délation et des probabilités. Le plan de chasse a toujours été respecté. Je préfère que les chevreuils soient tirés en début de saison pour offrir de beaux trophées aux chasseurs. Quant à l’agrainoir, il est destiné aux oiseaux, et non au grand gibier. C’est un sanglier qui a dû se frotter et amener du goudron à cet endroit. »
    La présidente lui demande de revenir sur le déroulement de cette chasse dominicale. « J’ai tiré un des chevreuils qui est allé se réfugier dans le bois. C’est seulement dans l’après-midi qu’il a été retrouvé mort. Je n’avais pas les bracelets dans ma poche, ils étaient restés dans la voiture. »
    Les chasseurs se plaignent des conditions dans lesquelles ils ont été contrôlés : « Le garde avait la main sur la crosse de son arme de service, il nous a ordonné de nous asseoir dans le fossé en braquant sa lampe-torche dans les yeux ! » Ils expliquent avoir agi dans la précipitation, l’un d’eux étant pressé d’aller récupérer son fils dans le Loiret. « Il venait de faire une fugue, ma femme ne pouvait pas y aller », justifie ce dernier. « Vous avez quand même pris le temps d’aller à la chasse », remarque malicieusement la juge.
    L’avocat de la fédération départementale des chasseurs, Me Stéphane Rapin, tout comme la vice-procureure Delphine Amacher semblent flairer une bonne dose de mauvaise foi de la part des contrevenants. « Quand on est un responsable de chasse, on garde les bracelets avec soi. Quant au goudron, il ne migre pas sur le dos d’un sanglier. » La magistrate requiert une suspension de permis et des amendes tandis que l’avocat de la fédération suggère de les obliger à suivre des journées (payantes) de formation à la chasse.
    “ Une attitude de shérif ” En défense, Me Nathalie Vaillant plaide l’indulgence pour ses deux clients tandis que Denys Robiliard soutient une relaxe en faveur des deux autres prévenus. L’ancien bâtonnier tire à boulets rouges sur le garde de l’office qui, dans son rapport adressé au procureur, « a demandé des sanctions pécuniaires détaillées. C’est une attitude de shérif, un joyeux mélange des genres, vous imaginez un policier ou un gendarme faire la même chose ? »
    Le tribunal a relaxé Daniel pour le dépassement du plan de chasse, mais l’a condamné à deux amendes de 300 et 200 euros. Les autres chasseurs ont écopé chacun de deux amendes à 150 euros. Chacun d’entre eux devra verser 425 € plus 150 € de frais d’avocat à la fédération des chasseurs.

     

    13/03/2018 : Fleury-d'Aude : le braconnier se blesse grièvement en chassant de nuit

    Dans la nuit du 7 au 8 mars dernier, deux hommes, un Coursannais de 43 ans et un Sallèlois de 29 ans, partent, dans le secteur de Sant-Pierre-La-Mer “tirer” le sanglier. Installés dans leur voiture, les deux braconniers guettent à la faveur des phares de leur voiture le passage d’un cochon sauvage à l’intersection de l’aire des camping-cars et du chemin de la Draille. Le passager avant droit du véhicule, le Sallèlois, muni d’un fusil de chasse attend le moment propice pour faire feu.

     

    Quand soudain, lors de la manipulation de son arme, une déflagration retentit, le coup de feu éclate le touchant à bout portant au niveau du bras. Le conducteur prévient aussitôt les secours qui évacuent, quelques instants plus tard, le jeune homme très grièvement blessé vers le centre hospitalier le plus proche. La victime sera évacuée vers le CHU de Montpellier en soins intensifs où il est toujours hospitalisé. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident de chasse nocturne, une action de chasse évidemment prohibée.

    13/03/2018 : Alpes : deux biches abattues par des braconniersLes deux animaux gisaient en bordure de la D8. L'une d'elles était morte et l'autre agonisait encore.

    Francis Marcadet, président de la société de chasse de Revest des Brousses "La Broussailleuse", a du mal à se remettre de son écoeurante découverte : deux biches gisant dans un pré en bordure de la D 8, l'une d'elles était morte et l'autre agonisait encore.

    Les braconniers ont sévi de nuit, au moment où les cervidés sont au "gagnage" (terrain cultivé ou prairie où le gibier vient pâturer la nuit), et ont vraisemblablement tiré sur ces animaux avec une arme à feu. "Comble de stupidité et de barbarie, ils ont laissé ce magnifique gibier sur place après leur forfait", précise Robert Bonnefoi, membre de la Boussailleuse, également bouleversé par cette "ignoble tuerie".

    L'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) a été immédiatement averti ainsi que la Gendarmerie, qui s'est rapidement rendue sur les lieux pour procéder au constat et au relevé d'indices. Un rapport rédigé par Francis Marcadet, en sa qualité de lieutenant de louveterie assermenté a été adressé aux différentes autorités compétentes du Département.

    Une plainte contre X a été déposée pour abattage d'un gibier soumis à un plan de chasse en temps prohibé, de nuit et dans une réserve.

    "Les membres de la société La Broussailleuse souhaitent que les auteurs de cet inqualifiable forfait soient rapidement identifiés et lourdement sanctionnés" a conclu Robert Bonnefoi.

     

    14/08/2018 : Il vise un sanglier mais tire sur son compagnon de chasse, près de Caen

    Un homme de 70 ans a été condamné à trois mois de prison avec sursis, mardi 13 mars, pour avoir tiré sur un homme lors d'une partie de chasse. Il visait un sanglier...

    Lors d’une battue organisée par des chasseurs le 19 novembre 2017 à Ranville, non loin de Caen (Calvados), Albert (70 ans) se foule la cheville. Il préfère se reposer et ne plus suivre le groupe qui a constaté la présence de sangliers et qui est parti à sa chasse.

    Une balle dans le genou

    Peu de temps après et alors qu’il est accroupi, Albert aperçoit un sanglier à moins de 30 mètres de lui. Il vise l’animal mais la balle va se loger dans le genou d’un des chasseurs ! Présente, en béquilles, à l’audience du tribunal correctionnel de Caen (Calvados) où Albert était jugé mardi 13 mars 2018, la victime lance :

    Il a manqué le sanglier mais pas mon genou.

    Pour expliquer les faits, Albert explique qu’il avait le soleil dans les yeux.

    Permis de chasse annulé pour trois ans

    La victime présente une ITT de 3 mois. Le ministère public fait remarquer que le prévenu n’a pas respecté les angles de tir prévus et requiert une peine de trois mois de prison avec un sursis.

    Albert écope de cette peine, ainsi que de 300 € d’amende. Il a l’interdiction de détenir une arme pendant 3 ans. En outre, le tribunal prononce l’annulation de son permis de chasser, qu’il ne pourra repasser avant un délai de 3 ans. Il devra verser la somme de 5.000 € de provision à la victime en attendant le résultat de l’expertise médicale.

     

    16/03/2018 : Dégradation d’une voiture de gendarmerie sur le pont de Normandie : un 8e chasseur-manifestant condamné au Havre

    Justice. Le Caennais, ancien militaire, est reconnu coupable notamment d’avoir dégradé le véhicule des gendarmes au pied du pont de Normandie.

    Une nouvelle fois, la présidente de la correctionnelle reprend la chronologie de ce samedi 10 février dernier au pont de Normandie. Un huitième et dernier chasseur-manifestant est poursuivi devant le tribunal du Havre. Présenté à la barre comme les autres le 23 février, il avait réclamé son avocat indisponible ce jour-là (nos éditions du 24 février).

    Le Caennais de 27 ans a la particularité d’avoir été militaire durant cinq ans, avant de se recycler dans l’immobilier. « Un ancien militaire, s’agace le procureur. Et les gendarmes sont des militaires. Il s’en est pris à d’anciens collègues. » La présidente rappelle le pont bloqué cet après-midi-là par ceux qui réclament une extension de la période de chasse de l’oie cendrée. Des banderoles, des pneus brûlés, un feu alimenté avec les plots de la chambre de commerce et d’industrie (CCI). Une bousculade, un mouvement de foule, les gendarmes qui se replient dans leurs véhicules dont l’un est renversé vide d’occupants, les vitres brisées.

    Le Caennais en canard

    Et, le Caennais aurait tenté de piquer un sac qui se trouvait dans une voiture des militaires. Les enquêteurs sont remontés à lui grâce à des traces sur Facebook et à la vidéosurveillance du site. Il n’aurait été stoppé que par un autre manifestant. Le prévenu le conteste. Le Caennais n’admet qu’avoir dégradé un utilitaire des gendarmes, après avoir entrepris « la danse des canards », déguisement à l’appui. Son but aux détériorations ? « Moi-même, je ne peux pas vous dire. » La présidente reproche à l’homme jugé une certaine décontraction. « Je ne suis pas d’accord, intervient son avocat. Sa voix était chevrotante à l’entame des débats. On lui a dit qu’il servirait d’exemple. »

    Finalement, des relaxes sont décidées concernant les dégradations au préjudice de la CCI et quant à la tentative de vol. Quatre mois de prison avec sursis sont prononcés par les juges pour la dégradation du véhicule et l’entrave à la circulation des usagers du pont. Indemnisation devra être faite uniquement sur ces deux points. Le procureur avait requis dix mois de prison en partie ferme. « C’était sa première et dernière manifestation, on ne le reprendra plus », a promis l’avocat en défense.

     

    La police de l’Environnement vient de saisir chez un Fougerais, plusieurs oiseaux protégés et des pièges. Récidiviste, il risque jusqu’à deux ans de prison et 150 000€ d’amendes.

    Le service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage a saisi, ce lundi, chez un Fougerais, 5 pièges à trébuchet, 4 cages d’élevage, destinés à capturer vivant des espèces d’oiseaux protégés pouvant se revendre entre 80 € et 150€.

    Selon la police de l’Environnement, il y a sur Fougères « une culture historique de ce genre de capture de passereaux. »

    Les pièges à trébuchet ont été découverts la semaine dernière en ville, à Fougères par les policiers avant de procéder à une perquisition au domicile du braconnier présumé ou ils ont saisi trois Chardonnerai élégants et un Tarin des Aulnes.

    « Il y a beaucoup de demandes et ce trafic est une vraie manne financière, explique le service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Nous entrons dans la pleine saison, avec les beaux jours, le retour de migration et la période d’accouplement. Les mâles chanteurs sont utilisés comme appâts pour attirer leurs congénères. »

    Récidiviste, le Fougerais risque jusqu’à deux ans de prison et 150 000€ d’amendes pour la détention sans déclaration d’élevages d’animaux protégés.

    Les oiseaux seront eux remis dans la nature après une période de réadaptation.

    Une carabine 22 long rifle, non déclarée, a également été saisie.

     

    Le piège à mâchoires installé sur le territoire de la commune de Ban-de-Laveline n’était peut-être pas prévu pour attraper un chat. Toujours est-il qu’il y a quelques jours, un pauvre matou a eu la malchance de se faire attraper par un engin d’un autre âge.

    Voilà comment un vétérinaire de Bruyères a accueilli la pauvre bête accrochée par une patte à ce piège à loups. La patte étant complètement gangrenée, le spécialiste a dû amputer la patte arrière gauche du félin. Lequel a, dans la foulée, été castré. Il a ensuite été pris en charge par la société vosgienne de protection animale (SVPA) de Brouvelieures. « Le chat se porte bien », précisait Edith Quié, présidente de la SVPA. « Il est propre, très sociable. Il a été vacciné. » Il n’attend plus qu’une maîtresse ou un maître. A moins que son propriétaire ne le réclame.

    En attendant, la SVPA va déposer plainte contre X. Il est utile de rappeler que l’usage des pièges de ce type est interdit en France depuis le 1er  janvier 1995. Les auteurs de ce genre de faits, comme d’autres cruautés envers les animaux domestiques ou apprivoisés, sont passibles de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Par ailleurs, la pose de pièges doit faire l’objet de déclaration préalable à la mairie de la commune concernée. Où des piégeurs dûment qualifiés peuvent intervenir.

     

    21/03/2018 : Menacé de mort, le propriétaire du château de Dompierre-les-Églises renonce à son activité de chasse

    Stéphane Frébourg a fait mardi « opposition de conscience » pour continuer de s’opposer à la chasse sur son domaine, à la suite des menaces de mort reçues à son encontre il y a quelques semaines.

    Le conflit oppose Stéphane Frébourg, propriétaire du château de Dompierre-les-Églises, et l'Association de chasse communale agréée (ACCA) locale. Depuis plus d'un an, de vives tensions secouent le quotidien de la petite commune.

    Stéphane Frébourg, qui organise régulièrement des activités touristiques sur son domaine, et qui ne souhaite pas que les chasseurs investissent son château, a reçu début mars des menaces de mort. Les mots « Dégage ou crève » ont été inscrits en lettres rouges sur le mur de sa grange.

    Un message accompagné quelques jours plus tard d'une lettre anonyme de menace livrée avec des plombs. Stéphane Frébourg porte plainte le 10 mars. Une enquête est ouverte. « Je suis épuisé. Cela va beaucoup trop loin. J'ai le droit d'être chez moi. Qu'est-ce qui prime ? Le droit de propriété ou le droit de chasse ? J'ai 40 hectares sur mon domaine, dont 4 hectares de parc. Ils viennent chasser dans le parc ! Aujourd'hui c'est trop grave. Je veux la paix et plus de chasse du tout. »

    « Je ne veux plus de chasseurs chez moi, un point c'est tout »

    Ce mardi, Stéphane Frébourg a envoyé des lettres en recommandé à l'attention du préfet de la Haute-Vienne, Raphaël Le Méhauté, du sous-préfet des arrondissements de Bellac et Rochechouart Bénédicte Martin, ainsi qu'à la direction départementale des territoires pour déclarer une « opposition de conscience » sur toutes les terres de son domaine. Un moyen pour Stéphane Frébourg de continuer de s'opposer à la chasse. « Cette décision m'oblige aussi à renoncer moi-même à toute activité de chasse. Je le fais. Je ne veux plus de chasseurs chez moi, un point c'est tout », appuie Stéphane Frébourg.

    Une décision extrême pour ce propriétaire qui chassait lui-même, et qui intervient à la suite de deux plaintes.

    Avant celle déposée pour les menaces de mort, une première plainte a été enregistrée de Stéphane Frébourg pour non respect du périmètre de sécurité, à la suite d'un accident survenu le 1 er octobre 2017. Selon lui « et plusieurs témoins », les chiens des chasseurs auraient investi la cour intérieure du château en pleine animation touristique, causant la chute de Stéphane Frébourg dans la panique. « J'ai toujours le bras immobilisé, je dois me faire opérer dans quelques semaines. »

    Réunions de concertation pour apaiser les tensions

    Stéphane Frébourg dénonce le manque de fermeté de la part du maire de Dompierre-les-Églises, Philippe Guibert, avec qui les relations sont vécues comme difficiles depuis le premier jour de son installation au château, après avoir quitté sa Normandie. « Je n'ai jamais été intégré. Pourtant je fais beaucoup d'animations pour dynamiser la commune. Pour les menaces, le maire me dit "Que voulez-vous que j'y fasse ? J'essaie de calmer leur jeu" en ne condamnant pas ces actes odieux. Pour moi, il nourrit cette escalade de violences depuis plusieurs mois. »

    De son côté, le préfet de la Haute-Vienne a demandé au maire de Dompierre-les-Églises de mettre en place un périmètre de sécurité autour du domaine. L'opération est en cours, assurée par les gendarmes et pilotée par le sous-préfet Bénédicte Martin.

    Le maire Philippe Guibert, le préfet Raphaël Le Méhauté et le sous-préfet Bénédicte Martin essaient de mener des réunions de concertation pour tenter d'apaiser les esprits à la sous-préfecture de Bellac, tandis que l'enquête relative aux menaces de mort est toujours en cours.

    C'est dans ce climat qu'est maintenue la chasse aux œufs de Pâques au château de Dompierre-les-Églises, le week-end du 31 mars et 1 er avril. Des animations destinées aux enfants sont notamment prévues : parcours pour la chasse aux œufs, balades à poneys.

     

    28/03/2018 : Fédération des chasseurs de la Somme: une enquête en cours pour des détournements

    Le président de la fédération des chasseurs de la Somme, Yves Butel, a fait savoir ce week-end lors de l’assemblée générale que des mouvements d’argent suspects avaient été repérés dans les comptes de la fédération. Une plainte a en effet été déposée le 20 février dernier.

    Selon le procureur de la République, Alexandre De Bosschère, une secrétaire de la fédération, qui y travaillait depuis 7 ans, est au centre de l’enquête menée par les gendarmes de la brigade de recherches d’Abbeville. Elle est soupçonnée d’avoir détourné à son profit « plusieurs dizaines de milliers d’euros ». Le montant du préjudice n’a pas été chiffré précisément à ce jour.

     

    05/04/2018 : Chasse à l'ortolan : treize chasseurs des Landes condamnés en appel à Pau pour braconnage

    La cour d'appel de Pau confirme ce jeudi la condamnation de 13 chasseurs landais pour braconnage. Ils écopent d'une peine d'amende, généralement avec sursis, mais ne perdent pas leur permis de chasse. L'arrêt de la cour d'appel de Pau est conforme au jugement du tribunal de Dax en avril 2017.

    Mauvaise nouvelle pour treize chasseurs à l'Ortolan des Landes. La cour d'appel de Pau a confirmé ce jeudi après-midi leur condamnation en première instance devant le tribunal correctionnel de Dax en avril 2017 pour braconnage. Ces treize chasseurs écopent tous d'une peine d'amende, généralement avec sursis, mais les juges ne leur retirent pas le permis de chasse. Ces treize chasseurs à la matole ont désormais cinq jours pour se pourvoir en cassation.

    Ces chasseurs landais à la matole considèrent toujours que la chasse à l'ortolan était tolérée par les autorités françaises même si elle est interdite en Europe depuis 1979. Pourtant, depuis 2016, les jugements se suivent et se ressemblent devant les tribunaux : les chasseurs à l'ortolan n'ont jamais été jusqu'ici relaxés. Pourtant, selon leur avocat, maître Frédéric Dutin, ce nouvel arrêt de la cour d'appel de Pau ne signe pas la fin de cette chasse traditionnelle landaise.

    "Manifestement on nous dit aujourd'hui qu'il n'y avait pas de tolérance pour chasser l'ortolan. Il y a eu beaucoup d'hypocrisie pendant des années au niveau administratif, politique et judiciaire. Mais qui paie l'hypocrisie ? Des chasseurs d'une moyenne d'âge de 70 ans" Frédéric Dutin, l'avocat des chasseurs landais condamnés

    L'avocat des chasseurs landais condamnés rappelle qu'un autre arrêt de la cour d'appel de Pau dans un dossier similaire fait actuellement l'objet d'un pourvoi en cassation. Sur le plan judiciaire, les condamnations des chasseurs qui ont intenté ce pourvoi ne sont pas encore définitives. Ce deuxième arrêt de la cour d'appel de Pau ce jeudi fera aussi peut-être l'objet d'un pourvoi en cassation.

    Mais dans les faits, selon maître Frédéric Dutin "tout le monde s'accorde à dire qu'il n'y a plus de chasse à l'ortolan. On est en train de solder des chasses à l'ortolan sur une période sur laquelle il y avait une incertitude [ NDLR : concernant une éventuelle tolérance des autorités françaises sur la possibilité de pratiquer cette chasse à l'ortolan]".

    Par ailleurs, onze autre chasseurs landais à la matole, poursuivis eux aussi pour avoir chassé l'ortolan, attendaient la décision du tribunal correctionnel de Mont de Marsan ce jeudi. Mais le tribunal montois a prorogé sa décision au 17 mai à 8 heures 45. Lors du procès de ces onze chasseurs, le 21 décembre dernier, le procureur de Mont de Marsan a requis des amendes de 1000 à 2000€ dont la moitié avec sursis à leur encontre mais pas de suspension du permis de chasse.

     

    09/04/2018 : Nouvelle condamnation pour les braconniers de pinsons et d’ortolans

    Verbalisés en 2015, les braconniers viennent d’être condamnés par la Cour d’Appel de Pau confirmant ainsi le jugement rendu en première instance par le Tribunal Correctionnel de Dax en avril 2017.

    La stratégie des recours systématiques contre les jugements n’y change rien : les condamnations sont constantes. Ainsi se forge la jurisprudence : ces pratiques, dites « traditionnelles », sont des actes délictueux, et nul n’est censé ignorer la Loi.

    Les peines prononcées en première instance par le Tribunal correctionnel de Dax il y a tout juste  1 an (le 13/04/17) sont confirmées par la Cour d’Appel de Pau, ainsi que les indemnités allouées à la LPO. Les frais de procédure de la LPO sont majorées eu égard à cette nouvelle démarche en appel à Pau.  Ces 11 arrêts sont conformes à ceux rendus le 19 octobre 2017 par la même Cour d’Appel de Pau concernant des jugements cette fois rendus par le  Tribunal de Mont-de-Marsan sur le même sujet.

    L’audience de la Cour d’Appel de Pau avait eu lieu le 22 février dernier : sur les conseils de leurs avocats, la dizaine de chasseurs d’ortolans à la matole avaient à nouveau contesté devant la Cour d’Appel de Pau leur condamnation à des peines d’amende et à verser des dommages et intérêts à la LPO partie civile. Prenant connaissance de ce nouveau revers, ils semblent à nouveau vouloir se pourvoir  en cassation comme ils l’avaient fait fin 2017 à l’encontre des arrêts du 19/10/2017. Les pourvois n’ayant pas d’effet suspensif, les chasseurs condamnés devront tout de même exécuter les décisions de justice et payer leurs amendes et les indemnités LPO sans attendre.

    Quoiqu’il en soit, plus personne ne peut aujourd’hui faire croire que ce braconnage est toléré, ni qu’il n’aurait que peu d’incidence sur l’état de conservation d’une espèce en danger d’extinction : le Bruant ortolan qui accuse un déclin sur son aire de répartition de plus de 50% de ses effectifs depuis 2000 et de + 84% depuis 1980 pour la population qui migre par le sud-Ouest de la France.

    En 2017, pour la première fois depuis des dizaines d’années, le braconnage organisé à grande échelle n’a pas eu lieu. La LPO sera présente dans le département des Landes cet automne 2018 pour vérifier que le braconnage des ortolans mais aussi des pinsons est bel et bien terminé.

     

    10/04/2018 : Lettre anonyme, menaces de mort : la tension monte entre un châtelain et des chasseurs en Haute-Vienne

    Plaintes pour "xénophobie", "diffamation", menaces : le conflit entre un nouveau châtelain et les chasseurs grandit dans le village de Dompierre-les-Églises en Nouvelle-Aquitaine

    "Je n’en peux plus ! Mais jusqu’où ça va aller cette histoire ?". Originaire de Normandie, Stéphane Frébourg, entrepreneur de 54 ans, est arrivé en Nouvelle-Aquitaine en 2016 pour réaliser son rêve : acheter avec son épouse un château à rénover avec l’idée d’y implanter une activité touristique. Mais son aventure à Dompierre-les-Églises en Haute-Vienne, tourne au cauchemar.

    Le nouveau châtelain est opposé à la chasse sur ses terres qu’il destine au tourisme, les chasseurs, eux, font valoir leurs droits ancestraux.

    Il reçoit dans sa demeure du XVIIe siècle avec le bras en écharpe, souvenir d’une chute survenue pendant la journée du Patrimoine en septembre dernier lorsqu’il cherchait à protéger les visiteurs d’une meute de chiens traversant son parc, affirme-t-il. Car c’est désormais la guerre entre le châtelain et l’Association communale de chasse agréée (ACCA).

    Que dit la loi ?

    Comme dans toute la France rurale, en vertu de la loi Verdeille de 1964, Dompierre-les-Eglises dispose d’une ACCA, qui permet à ses membres de chasser sur tous les terrains de la commune, à condition de rester à plus de 150 mètres d’une habitation.

    Cette loi autorise également chaque département à fixer le seuil de superficie au-delà duquel un propriétaire a le droit de s’opposer à la chasse sur ses terres. Et si la moyenne nationale tourne autour des 20/40 ha, la Haute-Vienne a porté cette limite à 60 hectares d’un seul tenant.

    Pour protéger son domaine d’un peu moins de 40 ha, le châtelain a donc lancé une pétition qui a réuni plus de 1 800 signataires réclamant l’harmonisation des seuils à 20 hectares et l’intégration du principe du choix du propriétaire. "Sans quoi je demande : est-ce le droit de propriété ou le droit de chasse qui prime dans ce pays ?", lance-t-il.

    "Dégage ou crève !"

    Une telle attitude a froissé les susceptibilités locales et les incursions de l’association de chasse se sont multipliées sur le domaine depuis plusieurs mois. 

    Le mois dernier, la tension est montée dans le village de 394 habitants. "Sur une dépendance du domaine, les gendarmes ont trouvé un tag rouge 'dégage ou crève’, et dans la boîte aux lettres une menace anonyme avec des lettres découpées dans le journal au message sans équivoque 'Dégage sinon on aura ta peau. Tu vas crever ordure’, accompagné d’une poignée de plombs", raconte Stéphane Frébourg, constat d’huissier à l’appui.

    Aussi, fin mars, a-t-il usé d’une autre disposition de la loi Verdeille : faire valoir son "opposition de conscience", un processus qui interdit purement et simplement la chasse sur son domaine, y compris pour lui. Un comble pour ce néo-châtelain qui se dit chasseur.

    Vers une bataille devant les tribunaux

    "Je ne lâcherai pas, c’est le rêve de toute une vie"

    Plusieurs tentatives de conciliations ont eu lieu avec la mairie, toutes avortées. Stéphane Frébourg dénonce l’existence d’un conflit d’intérêt puisque, relève-t-il, trois des principaux élus sont également responsables de l’association de chasse.

    Comme Michel Rousseau, adjoint au maire et trésorier de l’ACCA, critiquant ce châtelain procédurier qui "fait envoyer recommandé sur recommandé". "Je comprends qu’il y ait des gens qui n’aiment pas la chasse, mais il y a des lois, et l’ACCA respecte la loi. Quant aux menaces dont M. Frébourg a fait l’objet, je les condamne évidemment. Ce ne sont pas des manières", se défend-il.

    Convaincu d’être stigmatisé parce qu’il n’est pas un enfant du pays, Stéphane Frébourg a porté plainte pour "xénophobie", mais aussi pour "harcèlement moral et menaces de mort".

    La riposte n’a pas tardé, avec le dépôt d’une plainte par le président local de l’ACCA pour "diffamation".

    "Je ne lâcherai pas, c’est le rêve de toute une vie avec mon épouse", martèle Stéphane Frébourg, soulignant que la commune dispose déjà de 3.000 hectares chassables. En attendant, la sous-préfecture de Bellac propose d’organiser une table ronde le 20 avril.

     

    11/04/2018 : Lorsque le plomb des chasseurs tue deux fois

    L'affaire commence, il y a près de 25 ans, lorsque l'AEWA (Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique et d'Eurasie) alerte sur l'impact des plombs de chasse déversés dans les zones humides. A l'époque, toutes les études montrent que le saturnisme fait des ravages dans la faune et qu'il est urgent de changer de munitions. 

    Les acteurs concernés s'accordent alors 10 ans pour mettre un terme aux mauvaises habitudes avec l'interdiction du plomb prévue avant l'an 2000. Beaucoup de pays mettent en application cette décision, tandis que la France fait la sourde oreille. Il faudra que quelques parlementaires et des associations de protection de la nature multiplient les pressions pour que le ministère de l'écologie accepte enfin la conformité en interdisant le plomb en zone humide à partir de … 2005 !

    Un risque de contamination au plomb

    L'histoire aurait pu s'en tenir là si les chasseurs et les organisateurs de ball-traps avaient fait l'effort d'étendre la mesure à l'ensemble du territoire. Il n'en fut rien. Aujourd'hui, c'est l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) qui tire la sonnette d'alarme. Elle vient de recommander de limiter la consommation de grand gibier (biche, chevreuil, sanglier) à « une fréquence occasionnelle, de l'ordre de trois fois par an » en raison d'un risque de contamination avec le plomb.

    Les sols, déjà affectés par une agriculture chimique mortifère, n'ont guère besoin de plomb en supplément du cocktail

    Or, ce dernier peut entraîner des troubles du développement cérébral chez l'enfant et des problèmes rénaux et cardio-vasculaires chez l'adulte. L'agence pointe notamment : « des micro-fragments de munition, le plus souvent invisibles à l'oeil nu ». Les sols, déjà affectés par une agriculture chimique mortifère, n'ont guère besoin de plomb en supplément du cocktail. Pourtant, ce sont quelques 6 000 tonnes par an qui vont empoisonner les terres (sans parler des plastiques issus des cartouches...). Lucides des graves conséquences de l'usage du plomb, de nombreux pays en ont déjà interdit l'usage.

    C'est ainsi que la Finlande, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et d'autres ainsi que les Etats-Unis (en 1991) ont modifié leurs munitions pour effacer le plomb. Sachant que 250 millions de cartouches sont tirées chaque année, il serait peut-être temps de se mettre au diapason. Sollicité lors de la campagne présidentielle, le candidat Macron s'est engagé à interdire l'usage du plomb. Sa ministre de la santé a été avisée de l’urgence d'une décision, il n'y a donc aucune raison de s'inquiéter : le plomb ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir...

     

    11/04/2018 : Nîmes : 10 mois de sursis pour deux chasseurs qui avaient blessé un promeneur

    Trois chasseurs comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Nîmes ce mardi 10 avril pour avoir blessé un promeneur le 25 octobre à Poulx. Deux des chasseurs ont écopé de dix mois de prison avec sursis.

    Alors qu'il se promenait tranquillement sur un chemin goudronné à Poulx (Gard) avec son épouse, un homme avait été grièvement blessé au bras et aux côtes par des tirs de chasseurs, le 25 octobre. "En quelques minutes son épouse s'était retrouvé avec un mari agonisant dans ses bras", a raconté l'avocat de la victime, ce mardi 10 avril.

    Cinq mois après, trois chasseurs qui participaient à une battue de sangliers ce jour-là comparaissaient devant le tribunal correctionnel pour blessures involontaires. 

    Le mari blessé, lui-même chasseur, n'avait remarqué à l'époque aucun panneau signalant une battue de sangliers. Pour l'avocat de la victime : "Le chef de battue n'a pas respecté les consignes obligatoires de signalement d'une battue". 

    La vice-procureure de la République pour qui "cette battue était organisée un peu n'importe comment" a requis contre deux des prévenus 12 mois assortis d'un sursis et une interdiction de chasser de 2 ans.

    Dans sa plaidoirie, l'avocat d'un des prévenus a voulu démontrer, statistiques à l'appui, que... "la chasse n'est pas le sport le plus dangereux puisqu'elle fait 11 morts par an contrairement à l'escalade ou les sports nautiques".

    Deux des chasseurs ont été condamnés à dix mois avec sursis et la suspension de leur permis de chasse (1 an pour le chef de battue, 3 pour le tireur) ainsi qu'une amende. Le troisième a écopé de 300 euros d'amende.

     

    11/04/2018 : Chamigny. Des carcasses de sangliers abandonnées en forêt

    Dix-huit sangliers, dont un marcassin, ont été abandonnés dans la forêt de Chamigny. Un enquêteur de la Fédération des chasseurs s'est rendu sur place.

    Un promeneur : J’ai compté au moins 18 dépouilles, et même un marcassin. Il reste sur place de multiples carcasses entières ou partielles.

    La mairie de Chamigny reconnaît avoir été alertée. 

    « C’est un terrain privé, le garde-chasse a été averti et on n’en sait pas plus ». 

    Mardi 10 avril, la Fédération des chasseurs de Seine-et-Marne a dépêché un enquêteur sur place afin de déterminer d’où pouvaient provenir ces animaux. Il s’agit probablement des restes d’une chasse au grand faune fructueuse.

    L’article L226-3 du Code rural stipule « qu’il est interdit de jeter en quelque lieu que ce soit les sous-produits animaux ». Mais la nouvelle réglementation européenne a adouci les choses. En petite quantité, le dépôt dans des endroits non fréquentés par le public est toléré, en prenant soin d’éviter tout type de nuisance.

    Mais nuisances il y a bien, dans ce petit chemin du hameau du Rouget, des nuisances visuelles et olfactives. Les cavaliers du centre équestre tout proche et les promeneurs n’ont plus qu’à détourner le regard et se boucher le nez.

     

    11/04/2018 : La préfecture de la Côte-d’Or veut avoir recours à un abattage massif du blaireau

    Fin mars, la préfecture de la Côte-d’Or (21) a proposé à la consultation un projet d’arrêté préfectoral visant à lutter contre la propagation de la tuberculose bovine en instaurant des zones d’élimination des blaireaux de la région. 

    TUBERCULOSE BOVINE

    La tuberculose bovine, ou Mycobacterium bovis, est une maladie contagieuse qui sévit principalement au sein des élevages bovins. Transmissible par l’air ainsi que par la salive, cette maladie est aujourd’hui peu transmissible à l’Homme (99 % des cas de tuberculose chez l’humain proviennent d’une autre souche de cette maladie, la Mycobacterium tuberculosis), mais peut faire des ravages au sein des élevages bovins.

    En effet, si les animaux infectés par cette maladie ne présentent que très peu de symptômes, elle peut grandement affecter le rendement en viande et en lait de ces animaux. De plus, les produits contaminés issus des bovins sont jugés impropres à la consommation humaine pour éviter tout risque de propagation à grande échelle. Même si depuis 2001 la France a été officiellement déclarée comme étant “indemne de tuberculose bovine” par l’Union Européenne, on recense depuis quelques temps une recrudescence de cas dans les élevages ainsi que chez les animaux sauvages (sangliers, cervidés, blaireaux), en particulier dans certains départements, dont la Côte-d’Or.

    LES BLAIREAUX MENACÉS

    Si les blaireaux ne constituent pas une menace directe, ils peuvent facilement contracter la maladie et ainsi la faire perdurer et éventuellement contaminer d’autres élevages. C’est pour cette raison que la préfecture de la Côte-d’Or a proposé un projet d’élimination des blaireaux dans les communes à risque afin d’endiguer la propagation de cette maladie. D’après ce projet, en consultation libre jusqu’au mercredi 11 avril au soir, plusieurs zones de surveillance et de captures pourraient être mises en place. Sont prévus également le prélèvement de cinq blaireaux par commune dans 274 communes à risque ainsi qu’un prélèvement illimité dans 25 communes contaminées. À noter que ces prélèvements seront suivis, pour la plupart, d’une élimination de l’animal.

    Pointé du doigt et menacé, le blaireau n’est pourtant pas à l’origine de la tuberculose bovine. Cette dernière trouve sa souche dans les élevages intensifs où elle se propage le plus. Les associations préconisent, plutôt que l’abattage, une vaccination des blaireaux à l’aide d’appâts car, selon le CSPNB (Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité) : “ni le risque d’infection tuberculeuse en France ni les dégâts qui seraient causés aux cultures ne justifient un abattage massif de blaireaux.” Une pétition a également été mise en ligne pour classer les blaireaux comme espèce protégée.

     

     

    12/04/2018 : Une femelle faucon crécerelle abattue

    L’office national de la chasse et de la faune sauvage a enquêté durant sept mois pour confondre les deux tireurs qui avaient pris un faucon crécerelle pour cible vivante sur la commune de Saint-Antoine.

    Les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont de la suite dans les idées. Après une enquête de plusieurs mois, ils viennent de confondre et de faire entendre par les gendarmes deux jeunes qui avaient volontairement abattu un faucon crécerelle, petit oiseau de proie dont l’espèce est protégée.

    Les faits datent du mois d’août de l’année dernière. « Cela s’est passé sur le territoire de la commune de Saint-Antoine près de Métabief. C’étaient des jeunes en goguette qui ont d’abord fait du tir sur cible. Sans doute ont-ils voulu ensuite faire du tir sur une cible vivante de la faune locale. Ils étaient équipés de deux carabines et ont sillonné la campagne à bord de leur véhicule. Un faucon crécerelle était perché sur une ligne électrique, ils l’ont abattu et ils ont pris la fuite », rapporte Christian Guinchard chef de brigade à l’ONCFS.

    En fait, des indices ont permis aux inspecteurs de l’environnement de remonter la piste des deux tireurs. Ces derniers habitent dans le Territoire de Belfort où ils ont été retrouvés et leurs armes saisies. Ils n’ont pas mis longtemps à reconnaître les faits. Attention, ce n’était pas une équipée sauvage mais plutôt une action idiote », indique Christian Guinchard. Ce dernier regrette d’autant plus le tir sur le petit rapace connu pour son art du vol plané et du vol stationnaire qu’il s‘agissait d’une femelle. « On l’avait repérée, elle formait un couple avec un mâle et ils revenaient toujours dans le même coin. Là, le mâle a disparu ».

    Abattre un faucon crécerelle est d’autant plus crétin que cet oiseau fait du surplace comme suspendu à un fil, le fameux vol dit saint-esprit, au-dessus des champs pour repérer ses proies et faire des piqués. Mulots et campagnols terrestres qui pullulent, n’ont alors qu’à bien se tenir. Bref, l’utilité du faucon crécerelle n’est plus à démontrer.

    Désormais, c’est le parquet de Besançon qui décidera des suites à donner. Les auteurs de la destruction d’une espèce protégée encourent une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et une amende de 150 000 €.

     

    16/04/2018 : LYON : UN CHASSEUR DE PIGEONS À L'ORIGINE DES TIRS SUR UN LOCAL DE LA POLICE ?

    Un homme s'est rendu au commissariat après la découverte d'impacts sur un bâtiment de la police dans le 3ème arrondissement de Lyon.
    Un homme de 56 ans s'est rendu après les mystérieux impacts de projectiles relevés sur la façade d'un local de la police, jeudi dernier rue de la Part-Dieu, à Lyon.
    Certains médias avaient parlé un peu vite de possibles tirs d'arme à feu… Mais un suspect s'est rendu.
    Il a expliqué avoir tiré des billes d'acier avec une fronde pour chasser les pigeons, et avoir malencontreusement touché les vitres des locaux de la police. La fronde et des projectiles ont été retrouvés chez lui.
    Le Parquet de Lyon étudie les suites à donner à l'affaire.

     

    16/04/2018 : Nord: Le dentiste fraudait le Fisc pour se payer des safaris

    • Le dentiste fraudeur a été dénoncé par une ancienne assistante.
    • Il a dissimulé plus de 130.000 euros aux impôts en quatre ans.
    • Avec l’argent non déclaré, il partait chasser lors de safaris.

    Comptabilité occulte et pièce secrète. Jeudi dernier, un dentiste du Valenciennois à la retraite a été condamné pour blanchiment de fraude fiscale. En quatre ans, il est accusé d’avoir dissimulé 131.000 euros aux impôts, argent avec lequel il se payait, notamment, des safaris ont révélé nos confrères de La Voix du Nord.

    C’est grâce à la dénonciation d’une ancienne assistante du mis en cause que la justice a eu vent des malversations du dentiste. En gros, entre 2010 et 2014, des sommes de 40.000 euros par an étaient volontairement écartées des déclarations fiscales du cabinet. Ces sommes étaient néanmoins répertoriées dans de petits carnets que le dentiste remisait par-devers lui.

    Une pièce secrète pour ses souvenirs de safaris

    Une enquête avait été ouverte suite aux déclarations de l’assistante et le dentiste ainsi que son épouse avaient été placés en garde à vue il y a un an. Dans la foulée, les enquêteurs avaient procédé à deux perquisitions. La première a eu lieu au cabinet du dentiste, permettant la découverte des fameux petits carnets.

    La seconde perquisition a été menée au domicile du couple selon nos confrères. C’est là que les policiers ont découvert une pièce secrète dans laquelle on accédait par une porte dissimulée derrière une armoire. A l’intérieur, le dentiste cachait le produit de ses chasses exotiques et les armes utilisées pour ses safaris. Dans des congélateurs, les enquêteurs ont aussi découvert des cadavres d’animaux appartenant à des espèces protégées. Une somme de 40.000 euros en liquide a par ailleurs été retrouvée, planquée dans les murs et dans un coffre.

    Outre la condamnation pénale, le couple a désormais l’administration fiscale sur le dos. Le dernier volet de l’affaire, concernant la chasse d’espèces protégées, fait aussi l’objet d’une procédure judiciaire.

     

    16/04/2018 : Il perd un oeil lors d'un accident de chasse à Baud

    Un septuagénaire domicilié à Damgan a comparu devant le tribunal de Lorient après qu'il a blessé accidentellement un autre chasseur, à l'automne 2016 à Baud. Le jugement est attendu lundi prochain.

    Le 9 octobre 2016, six chasseurs traquent les lapins dans un champ de Baud.

    Un retraité de 73 ans en repère un qui gambade le long de l’Evel. Il épaule, tire, tue le gibier.

    Plusieurs de ses plombs se fichent aussi dans le visage et le bras d’un autre chasseur.

    ils n'appellent pas les secours

    Mais ses collègues n'avaient pas appelé les secours.

    L'épouse de la victime l'avait emmené aux urgences mais il était trop tard : le Baldivien ne recouvrera plus la vue de l’œil gauche.

    "C'est de sa faute"

    L'auteur du coup de feu a comparu ce lundi devant le tribunal de Lorient.

    « C’est de sa faute, pas de la mienne », a soutenu le prévenu.

    Son avocate a plaidé le partage des responsabilités, estimant que la victime aurait dû mieux signaler sa présence.

    Son permis suspendu ?

    La procureure de la République a dénoncé « l’impréparation totale » de cette partie de chasse et a requis à l’encontre du retraité  2 000 € d’amende et la suspension de son permis de chasse pendant trois années.

    Le  tribunal rendra son jugement lundi prochain.

     

    18/04/2018 : Des chasseurs de hérissons se font piquer par des agents de l'environnement

    Deux hommes se sont faits piquer par les agents de l'environnement de l'ONCFS qui ont trouvé, dans leur voiture, trois hérissons vivants. 

    Les hérissons ont une trop belle bouille pour être farcis au barbecue. C’est surtout strictement interdit car le hérisson est une espèce non domestique protégée.
    Il en cuit d’ailleurs à deux gourmets, interpellés il y a quelques jours, par les inspecteurs de l’environnement de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    Pendant deux semaines, les agents les avaient dans le collimateur, eux et leur chien, spécialement dressé pour la cause. L’animal repère les mammifères omnivores et nocturnes qui sont ensuite ramassés pour finir au barbecue ou, à cuit l’étouffé, dans une boule de glaise, c'est selon la tradition culinaire.

    Le jour J, à 21 heures, cinq inspecteurs de l’environnement maraudent du côté de la route de Dun, en périphérie de Bourges. À minuit trente, les deux chasseurs d’érinaceidaes, sont interceptés, à bord de leur véhicule, avec trois hérissons vivants à côté du chien. Les agents ne croient pas un mot du duo qui prétend avoir ramassé les hérissons sur la route pour qu’ils ne se fassent pas écraser… 

    Deux infractions relevées

    Les agents retiennent deux infractions contre les chasseurs illégaux de hérissons : enlèvement ou capture d’animaux non domestiques (espèce protégée) et transport d’espèce protégée, deux délits du code de l’environnement punis de deux ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende.

    Dans une affaire récemment plaidée dans l’Essonne, un avocat soulignait que dans 20 ans, les deux tiers des hérissons devraient avoir disparu. En 2050, il pourrait n’y en avoir plus un seul.

     

    18/04/2018 : Les élevages de cochongliers coutent cher aux chasseurs, mais exaspèrent les cultivateurs…

    SAINT-CYR, Congrès des chasseurs : les « cochongliers » ( sangliers d’élevage en plein air) laissent une facture record. Elevés, nourris, croisés avec  des truies les cochongliers dévastent les  cultures…Sans pouvoir être arrêtés par leurs propagateurs…
    Près de 700 chasseurs sont réunis à la salle des Mûriers à Saint-Cyr (Nord-Ardèche) depuis 9 heures ce matin. L’une des thématiques principales de ce congrès annuel départemental sera les dégâts de sangliers. Ces animaux, hier lâchés et nourris, qui dégradent les cultures coûtent toujours plus chers aux chasseurs ardéchois. L’année dernière la note était de 554 425 € (dont 526 248 € causés par les sangliers). Alors que la saison n’est pas terminée, le montant des dégâts est déjà supérieur à ce chiffre.
    « À l’heure où nous parlons, ce sont 730 dossiers, 423 ha et plus de 700 000 euros estimés. Ces chiffres provisoires (il reste deux mois) parlent d’eux-mêmes », a déclaré le président de la fédération départementale, Jacques Aurage, lors de son discours dans le rapport moral.
    Vont ils demander l’aumône à l’État ou à la Région Auvergne-Rhône-Alpes…qui leur à déjà fait cadeau de 3 millions d’Euros dont ils ne savent que faire… A part monter des miradors dans nos forêts ety faire de la Publicité dans la Dauphiné Libéré…  Et rénover « leurs maisons des chasseurs » à prix d’ or !

     

    18/04/2018 : En 2018, le poison continue de faire recette, tant pis pour les animaux ?

    L'autre semaine, les cadavres de deux gypaètes barbus (des vautours rares faisant l’objet de programmes de conservation au niveau européen) sont retrouvés du côté des Pyrénées. A l'autopsie, les causes de la mort ne font aucun doute : ils ont été empoisonnés par du Carbofuran, un produit pourtant interdit d'usage en France depuis 2007.

     

    Interdit d'usage, certes, mais pas interdit de vente, notamment sur Internet. Conséquence, le petit commerce parallèle va bon train et un milan royal, lui aussi empoisonné au Carbofuran, est retrouvé quelques jours plus tard, dans le même état. L’affaire n'est pas isolée. La redoutable strychnine, utilisée dans la lutte contre les petits rongeurs et le corvidés, fut interdite d'emploi en 1999 au vu des conséquences meurtrières qu'elle générait dans la chaine alimentaire. On la retrouve encore aujourd'hui en vente libre sur le site Ali Baba...

    La colle est disposée sur des baguettes positionnées dans les arbres

    Dans un autre genre, le piégeage des oiseaux à la glu est autorisé dans le sud de la France. Mais il faut, en principe, déclarer son installation et se conformer à un protocole précis. Or, la glu en question peut être vendue à n'importe qui sans avoir à préciser son usage. Les pots de glu se vendent donc sur Internet et leur usage se pratique n’importe où et n'importe comment. À ce propos, il faut savoir que la colle est disposée sur des baguettes positionnées dans les arbres. N'importe quelle espèce d'oiseau qui se pose est immédiatement engluée, qu'elle soit protégée ou non ...

    Lors de la loi sur la reconquête (?!) de la biodiversité, en août 2017, il fut proposé un amendement permettant d'exclure de la vente des produits interdits d'usage. Rejet catégorique d'une majorité conseillée par les lobbyistes. C'est ainsi que l'on trouve sous le vocable "piège pour nuisibles" une multitude de pièges à ressort ou à trappe, permettant de capturer n’importe quelle espèce protégée, sans que l'acheteur n'ait à justifier son emploi et à faire valoir ses compétences. De même, ne fut pas retenue l'idée que l'incitation à braconnage (comme l'incitation au racisme, par exemple), pouvait être punissable !

    Las, la LPO a quand même adressé un courrier circonstancié à la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (Bercy) pour que la vente des produits chimiques interdits d'usage en France n'aient plus pignons sur rue dans les pages d'Internet.

    Cette sollicitation n'a pas encore trouvé écho. Elle relève pourtant de l'élémentaire et permettrait de contribuer efficacement à lutter contre le déclin de la biodiversité sans avoir à investir des budgets jugés prioritaires en d'auteurs lieux.

     

    19/04/2018 : Dans le Maine-et-Loire, ils sont condamnés pour avoir braconné la nuit

    Il y a presque un an, à Montreuil-Bellay dans le Maine-et-Loire , les inspecteurs de l’environnement de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) interpellaient trois individus en flagrant délit de braconnage de nuit. Cette nuit-là, c’est un sanglier qui avait été pris pour cible par les braconniers.

    Vendredi 13 avril dernier, au Tribunal de Grande Instance de Saumur, deux d’entre eux, le conducteur et le tireur, également père et fils, ont été jugés dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Le tireur a été condamné à 300 euros d’amende et au retrait de son permis de chasser. Son fils, conducteur du véhicule, a quant à lui été condamné à 200 euros d’amende ainsi qu’à une amende de 2 000 euros avec sursis.

    Dans ce dossier, plusieurs associations s’étaient constituées partie civile dont la Fédération Départementale des Chasseurs. Le montant total de l’indemnisation des victimes s’élève à 1 500 euros.

    Les inspecteurs de l’environnement de l’ONCFS poursuivent la lutte contre le braconnage. Des opérations de surveillance et de contrôle sont ainsi régulièrement mises en œuvre afin de faire respecter les règles relatives à l’exercice de la chasse.

     

    19/04/2018 : Montreuil : suspecté de braconner des oiseaux au parc des Beaumonts

    Le chardonneret élégant est très prisé pour son plumage et son chant. Au marché noir, il se vendrait 150 € pièce.

    Après le cheval errant et le lionceau en appartement, c’est à de coquets volatiles que s’intéressent les policiers de Montreuil. Ou plutôt à un trentenaire interpellé pour braconnage. Il a été arrêté mercredi soir et s’apprête à passer une seconde nuit en garde à vue.

    « Des riverains nous ont prévenus après avoir aperçu un braconnier lundi, en fin d’après-midi. Nous avons pris l’affaire très au sérieux », confie-t-on à Est Ensemble. Le braconnier aurait été vu avec une cage, dans le parc des Beaumonts après 17 heures, à la fin du gardiennage. Et dans la cage, quelques graines pour attirer les oiseaux graciles. Certains ont cru qu’il s’agissait de mésanges charbonnières, d’autres de chardonnerets élégants. La prolongation de la garde à vue du suspect permettra peut-être aux policiers d’en avoir le cœur net. Ce matin, aucun volatile n’avait été saisi.

    Au marché noir, il se revend 150 € le gramme

    Au marché noir, le chardonneret élégant se revend 10 € le gramme, soit environ 150 € pièce. « Le Chardonneret élégant est très réputé pour son plumage coloré et son joli chant, notamment en Afrique du Nord », indique Romain, vendeur à « l’Oisellerie du Pont Neuf » à Paris (Ier). En Tunisie par exemple, d’immenses filets sont installés dans les arbres pour les capturer. L’oiseau est classé parmi les espèces vulnérables et a récemment intégré la liste rouge des oiseaux nicheurs en France. Sa vente est très réglementée. « L’oiseau doit être issu d’une troisième génération d’élevage », précise Romain.

    En pleine période de « mirage » - la préparation des nids pour les œufs - la capture de mâles ou de femelles est susceptible de « mettre en péril la reproduction de l’espèce dans le parc », souligne-t-on encore à Est Ensemble. Classé Natura 2000, le parc est habité par une faune et une flore rares et fragiles.

     

    20/04/2018 : Oise : 102 infractions relevées cette saison chez les chasseurs

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) dresse le bilan de l’exercice qui vient de s’achever, avec plusieurs accidents dus à des manquements graves aux règles de sécurité.

    Bilan de la saison de chasse 2017-2018 : un homme blessé par balle, à l’épaule. Un incident qui a eu lieu au cours d’une battue aux sangliers, en décembre, près de Nanteuil-le-Haudouin. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) vient de publier le résultat de ses actions sur le terrain. En quelques mois, 500 chasseurs ont été contrôlés. Ils sont 18 000, dans l’Oise, plus ceux venus des départements limitrophes.

    Si l’on omet la mort d’un homme chargé par un cerf en novembre au cours d’une chasse en forêt de Compiègne — qui n’est pas comptabilisée — le bilan est meilleur que l’année précédente. En novembre 2016, un coup de fusil accidentel avait mis fin à la vie d’un homme à Quincampoix-Fleuzy, au nord de Beauvais. Cela dit, les drames ne sont parfois pas passés loin.

    Le chien d’un promeneur tué à Ricquebourg

    Les agents de l’ONCFS ont relevé 102 infractions commises par 84 chasseurs. Des erreurs le plus souvent mineures, comme l’absence de chasuble fluorescente, et « 21 verbalisations pour des problèmes de sécurité ». Une question « préoccupante ». Ainsi, « le chien d’un promeneur a été tué par un chasseur qui a tiré en direction d’un chemin de grande randonnée », à Ricquebourg, près de Ressons-sur-Matz.

    D’autres exemples ? « Un tir en direction d’une habitation. » Ou « deux infractions pour tir à travers une route départementale », un intitulé qui résonne douloureusement. En janvier 2013, un automobiliste avait été touché à la tête près de Senlis, mort sur le coup. L’ONCFS a aussi verbalisé « des chasseurs qui tiraient sur un cerf à plus de 180 m et en direction d’une route ».

    Une amende de 135 €

    Pour mémoire, « en plaine, il est interdit de tirer à plus de 100 m », rappelle Sylvain Crétel, responsable départemental de l’ONCFS. Ce dernier note également qu’un chasseur a été verbalisé pour « détention d’arme prohibée ». Un fusil démilitarisé, mais « avec un système de visée permettant le tir à 2 km ». Rien que ça. Les chasseurs manquant aux règles de sécurité s’exposent à une amende de 135 €.

    « La sécurité est un souci constant, commente Guy Harlé d’Ophove, président de la fédération départementale des chasseurs de l’Oise. Chaque année, nous formons plus de 2000 personnes dans nos centres d’Agnetz et de Breteuil. Au fil des années, le nombre d’incidents a fortement diminué, mais un accident, c’est toujours un de trop. »

    Les atteintes à l’environnement sont aussi dans le viseur

    L’ONCFS veille aussi sur l’environnement. Respect des espaces protégés, protection de la faune et de la flore… Ces derniers mois, « plusieurs opérations de lutte contre la circulation des véhicules à moteur dans les espaces naturels » ont été menées. Le bois du roi, à Ormoy-Villers, récemment restauré, a par exemple été dégradé. « Trois week-ends de surveillance ont permis d’interpeller deux motards », précise l’ONCFS. Au total, dix personnes ont fait l’objet d’une procédure judiciaire entre septembre et mars. « Ces derniers viennent parfois de la région parisienne, commente Sylvain Crétel, responsable départemental de l’ONCFS. En un passage, ils créent une piste, qui est ensuite empruntée par d’autres jusqu’à ce qu’on ne sache même plus qu’il n’y avait pas de chemin ! »

     

    21/04/2018 : Un chasseur du Chablais reconnaît avoir abattu un loup, il risque jusqu'à deux ans de prison

    Le délit de destruction d'espèce protégée est passible de deux ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.

    Le 1er octobre 2017, le cadavre d'un loup était découvert à Féternes, dans le Chablais. Six mois plus tard, le suspect révélé par l'enquête a avoué les faits, selon une information du Dauphiné Libéré confirmée auprès du parquet de Thonon-les-Bains.

    Il n'était pas menacé

    Il s'agit d'un chasseur à la retraite, âgé de 65 ans, qui n'est pas "quelqu'un d'engagé dans la lutte contre le loup" précise une source judiciaire. "Il a vu passer l'animal à une trentaine de mètres de lui et a tiré à trois reprises." L'auteur du tir, assure-t-on, n'était pas menacé par la bête.

    Ce sont des témoignages ainsi que des éléments fournis par la police technique et scientifique qui ont permis d'identifier formellement cet habitant du Chablais, qui a été convoqué en audition libre à la gendarmerie de Thonon-les-Bains début avril. Coopératif, il a reconnu les faits et précisé avoir tiré avec une carabine de chasse.

    2 ans de prison, 150 000 € d'amende

    Pour l'heure, les enquêteurs attendent les retours de l'analyse balistique afin de confirmer s'il s'agit bien de l'arme utilisée avant toute mesure de confiscation. La date de l'audience n'a pas encore été fixée.

    La destruction d'espèce protégée est un délit dont la peine maximale encourue est de 2 ans de prison et de 150 000 euros d'amende.
     
     
    Alcool. À Parville, il évite de peu un face-à-face en doublant et donne une claque et un coup de tête à des gendarmes.

    Avec un peu plus de 2 g d’alcool par litre de sang, Michel Massot, 58 ans, avait certainement perdu son discernement, le 17 janvier, à Parville. Après avoir heurté une voiture, il s’est heurté aux gendarmes, ce qui lui a valu d’être convoqué devant le tribunal correctionnel d’Évreux, mardi.

    Ce jour de janvier, vers 20 h 30, alors qu’il pleuvait, le prévenu a entamé le dépassement d’une file de voitures. Mais un véhicule arrivait en sens inverse. Le quinquagénaire a évité le face-à-face de peu mais n’a pas réussi à empêcher un impact. Son rétroviseur a volé en éclat, le côté de son auto a été très abîmé et son pneu arrière a explosé.

    Au conducteur d’en face venu s’enquérir de sa santé, le prévenu a lancé : « Je suis chasseur et j’ai ce qu’il faut dans la voiture. »

    Arrivés sur les lieux, les gendarmes ont semblé calmer le jeu. Mais durant le trajet qui l’a conduit à la caserne pour contrôler son alcoolémie, le mis en cause a asséné une violente claque sur la tête du militaire au volant. La raison de ce geste ? « Il conduit mal. » Cerise sur le gâteau : à la brigade, cet habitant de Bois-le-Roy a accueilli l’officier de permanence par un violent coup de tête.

    « J’ai d’abord pensé à mon chien »

    À la barre, le quinquagénaire se défend d’avoir été agressif. « J’ai d’abord pensé à mon chien et à mes armes. Il m’est déjà arrivé de m’en faire voler dans de mêmes circonstances », assure-t-il. Mais il n’explique pas son comportement violent envers les gendarmes.

    Après avoir salué la belle attitude de son client au moment de l’accident, Me Geoffroy Dezéllus, avocat de la victime, réclame des dommages pour les préjudices moral et matériel, fustigeant au passage l’attitude du prévenu.

    « Je crois qu’il n’a pas pris toute la mesure de la gravité des faits », constate le parquet, qui requiert trois mois de prison ferme ainsi que l’interdiction de détenir une arme pendant deux ans.

    Le tribunal suit les réquisitions, auxquelles il ajoute une suspension du permis de conduire de neuf mois ainsi que deux amendes de 100 et 200 €. Il devra en outre dédommager les victimes.

     
     

    Le tribunal de Lorient a rendu sa décision ce lundi concernant l’accident de chasse qui s’est produit à Baud, en octobre 2016. Un chasseur y a perdu un œil.

    Un chasseur de 73 ans dont 52 de permis de chasse a été condamné ce lundi par le tribunal de Lorient. Il avait comparu la semaine dernière pour avoir blessé accidentellement un autre chasseur à Baud en octobre 2016.

    Ce jour-là, il avait tiré sur un lapin mais les plombs n’avaient pas seulement atteint mortellement l’animal, ils avaient aussi touché le visage d’un autre chasseur. La victime avait perdu son œil gauche.

    « C’est de sa faute… »

    À l’audience, la semaine dernière, le septuagénaire avait maintenu : « C’est de sa faute, pas de la mienne » pour ne pas s’être signalé dans son cheminement.

    Suspension du permis de chasse

    Il n’a pas été suivi par le tribunal qui l’a condamné à une amende de 1 500 € et la suspension de son permis de chasser pendant trois ans.

    Le retraité devra aussi verser une provision de 15 000 € à sa victime pour laquelle une expertise médicale a été ordonnée afin de fixer définitivement son préjudice.

     

    24/04/2018 : Criteuil: son petit cochon abattu par des chasseurs

    L'animal aurait été renversé, samedi en fin de matinée, avant de prendre deux coups de dague dans le coeur.

    Elle prévient: elle va remuer ciel et terre pour savoir ce qui s'est réellement passé. Soutenue par la SPA et même par le président de chasse de la commune, Sandrine Denys ne laissera pas passer un tel "acte de barbarie".

    Samedi, elle a retrouvé Mimique, son cochon domestique d'à peine un an, mort... probablement renversé par une voiture avant d'être abattu de deux coups de dague dans le coeur, selon les constatations du vétérinaire. Elle a déjà déposé plainte à la gendarmerie de Barbezieux.

    "C'est ma fille Estella, âgée de 10 ans, qui voulait ce petit cochon", raconte Sandrine Denys. Il est arrivé dans la famille en août. "C'était comme notre petit chien. On le sortait le matin, on le rentrait le soir. Il avait l'habitude d'aller se promener dans les vignes. Tout le monde le connaissait."

    Alors quand il n'a pas répondu aux appels d'Estella, samedi, la famille s'est rapidement inquiétée. "On ne s'est absenté qu'une heure, de 11h à midi. On ne l'avait pas rentré parce qu'on voulait qu'il profite de l'extérieur."

    Deux chasseurs visés

    De fil en aiguille, en parlant avec les voisins, Sandrine Denys remonte à des chasseurs, dont l'un aurait laissé un message sur le répondeur du président de la société. "Il dit que si le petit cochon continue à traîner dans le coin, il va s'en occuper."

    Et c'est justement dans le coffre de l'un de ses amis, lors d'un rendez-vous fixé sur un parking de Saint-Palais-du-Né, que la famille Denys a retrouvé le petit cochon ensanglanté et sans vie.  "Ma fille était en pleurs dans la voiture. Comment est-ce qu'on peut lui expliquer ça?"

    Selon les deux hommes, l'animal errait sur la route. Ils l'auraient "buté" après l'avoir percuté. Mais Sandrine Denys en doute. "Jamais personne n'a vu mon cochon sur la route. On habite dans une impasse. Il ne s'éloignait pas." Et surtout, "on n'abat pas un animal comme ça, se révolte-t-elle. On ne va pas lâcher. Ce qu'ils ont fait, c'est ignoble."

     

    26/04/2018 : Il tue son fils avec son fusil de chasse

    Un septuagénaire est soupçonné d'avoir tué son propre fils de 34 ans au domicile familial.

     

    À Varades, dans la commune de Loireauxence (Loire-Atlantique), un père de famille de 76 ans a été placé en garde à vue mercredi. 

    Selon 20 Minutes, il est soupçonné d'avoir tiré à plusieurs reprises sur son fils âgé de 34 ans avec un fusil de chasse et de l'avoir tué. Le père avait des relations compliquées avec son fils depuis que celui-ci était revenu habiter chez ses parents.

    Le septuagénaire aurait lui-même prévenu les gendarmes de l'incident.

    La mère était sur place, dans le domicile familial, au moment des faits.

     

    27/04/2018 : Deux poulains de cinq et quinze jours tués par balles

    Le Blanc. Dans les nuits de dimanche à lundi, et de lundi à mardi, deux jeunes chevaux ont été abattus par balles, dans une prairie de Bellevue.

    Jérôme Seiller, vétérinaire au Blanc, ne décolère pas. Au cours des nuits de dimanche à lundi, puis de lundi à mardi, des personnes mal intentionnées s’en sont pris à ses animaux. Des gens (ou une seule personne) « sont entrés dans ma propriété de l’Étape, à “ Bellevue ” et ont tiré sur un de mes poulains. Je l’ai retrouvé, le matin, allongé et mourant. Il avait des blessures au niveau du cou et je n’ai pas tout de suite compris qu’il s’agissait de balles. » L’animal a dû être euthanasié.
    Autopsié par l’Office national de la chasse Mais ce n’est pas tout. Mardi matin, « je suis retourné dans ma prairie et j’ai vite aperçu un second poulain inanimé, au milieu des autres. Il était mort et avait de mêmes plaies au niveau du cou. »
    Les gendarmes ont été prévenus, ainsi que l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). « Des spécialistes se sont déplacés et ont effectué une autopsie, afin de comprendre les raisons de cette mort. »
    Les conclusions de ces travaux sont la mort de l’animal a été provoquée « par un projectile, de type balle de carabine. Ce projectile est entré du côté gauche et ressorti du côté droit. »
    Une enquête préliminaire a été ouverte par les gendarmes du Blanc qui ne manqueront pas de faire un rapprochement avec des faits analogues dont Jérôme Seiller a été victime, entre 2011 et 2013.

     

    27/04/2018 : Un septuagénaire interdit de chasse pendant un an pour avoir piégé un oiseau protégé

    L'homme est piégeur agréé. Mais juste pour le rongeur nuisible. Il doit s’assurer n’avoir attrapé aucun autre animal. Il ne l’a pas fait. Interdiction de chasser pendant un an.

    « Ce rossignol n’est pas celui de mes amours, mais de vos désamours », ironise le juge. Après ce clin d’œil à Luis Mariano, Jean-Luc Jaillet revient au dossier de ce chasseur qui a capturé et détruit un animal protégé.

    Michel, 72 ans, est chasseur et piégeur agréé de ragondin. Sauf que le 12 août 2017, le retraité a pris dans un de ses pièges, installés à Chalain d’Uzore, pas un rongeur classé nuisible, mais un rossignol philomèle. Pas de bol, tous les rossignols ne sont pas protégés nationalement, mais lui... Si !

    Le juge bouscule le piégeur. « L’oiseau capturé est mort de faim ou de stress, car ce matin-là vous n’avez pas fait le tour de vos pièges pour vérifier qu’aucun animal non autorisé était prisonnier. C’est ce que confirme l’absence de traces de pas dans la boue. » L’office de la chasse et de la faune sauvage est formel. Interdiction de chasser pendant un an.

     

    27/04/2018 : Il chassait de nuit sur un terrain privé

    Le braconnier condamné à 2 000 euros d’amende

    En novembre 2016, juste avant le lever du jour, dans le secteur d’Aigueblanche, les inspecteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, en opération de surveillance dans le cadre de la lutte contre le braconnage, remarquaient un véhicule défavorablement connu de leurs services.

    En contrôlant son conducteur, déjà soumis à une composition pénale, en 2013, pour des actes de braconnage commis sur le même terrain privé, les agents constataient, sur le siège avant passager, la présence d’un fusil équipé d’une lunette et chargé d’une seule cartouche.

    Autant d’indices qui laissaient largement supposer une nouvelle intention frauduleuse chez le chasseur peu scrupuleux.

    Interdiction de chasser pendant trois ans

    Poursuivi, cette fois, pour l’infraction de “chasse de nuit sur le terrain d’autrui”, l’homme de 55 ans comparaissait mercredi matin devant le tribunal correctionnel d’Albertville. Il a aussitôt reconnu les faits reprochés. « La veille, en me promenant, j’avais aperçu des sangliers, et lendemain, en me rendant sur mon lieu de chasse habituel, j’ai été tenté de faire ce petit crochet pour voir si je pouvais en tirer un. »

    « Sur un terrain interdit à la chasse et bien avant le lever du jour ! », lui a rétorqué la présidente, Michelle Raffin. Le prévenu a été condamné à 2 000 € d’amende, dont 1 000 € avec sursis, ainsi qu’à une interdiction de chasser pendant trois ans, et de solliciter un nouveau permis de chasse pour la même durée.

    Son fusil lui a été confisqué.

     

    02/05/2018 : Chasse au grand Tétras, la préfecture de Haute Garonne à son tour condamnée

    Dans un jugement du 27 avril 2018, le tribunal administratif de Toulouse vient d’annuler l’arrêté du Préfet de la Haute-Garonne autorisant la chasse au Grand Tétras pour la saison 2015. Si cette décision est tardive, elle vient s’ajouter aux 37 jugements annulant ou suspendant la chasse d’une espèce emblématique des Pyrénées a t on souligné chez France Nature Environnement.

    Le Grand Tétras est un oiseau emblématique et protégé dans les Vosges et le Jura, mais reste chassable sur les départements de l’arc Pyrénéen.

    Compte tenu de son mauvais état de conservation, plusieurs associations ont attaqué tous les arrêtés autorisant sa chasse depuis 2008. Systématiquement, les juridictions administratives leur ont donné raisons en retenant que la chasse est « de nature à compromettre les efforts de conservation de l’espèce », violant ainsi la directive « Oiseaux ».

    C’est désormais les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, l’Ariège et les Pyrénées-Orientales qui font l’objet d’annulation systématiques des arrêtés de chasse.

    Le tribunal administratif confirme une fois encore que l’espèce ne présente pas un bon état de conservation qui justifierait des actes de chasse

    Pour Thierry de Noblens, Président de FNE Midi-Pyrénées : “Cette décision démontre donc, s’il en était besoin, que quel que soit le département pyrénéen concerné, la chasse au Grand Tétras est illégale. Nous en appelons une nouvelle fois à Nicolas Hulot qui nous alerte régulièrement par ailleurs sur l’érosion massive de la biodiversité, y compris à l’Assemblée Nationale”.

     

    03/05/2018 : L'opération d'élimination des corbeaux freux a commencé sur la N7, entre Saint-Pierre-le-Moûtier et Tresnay

    Une opération d'élimination des corbeaux nichant dans les platanes bordant de part et d'autres la N7, entre Saint-Pierre-le-Moûtier et Tresnay, est menée mercredi 2 et jeudi 3 mai

    Après deux années de pause, une nouvelle opération d'élimination des corbeaux freux nichant à l'aplomb de la N7, dans les platanes bordant la route entre Saint-Pierre-le-Moûtier et Tresnay, se déroule mercredi 2 et  jeudi 3 mai.

    Visant à réduire les nuisances provoquées par les corvidés (fientes, chutes de branches, dégâts annexes sur les cultures environnantes...), l'opération se déroule sous le contrôle de lieutenants de louveterie spécialement requis par le préfet (*)

    Circulation arrêtée

    Ce mercredi matin, moyennant un protocole de sécurité particulièrement rigoureux protégeant aussi bien la trentaine de chasseurs retenus pour l'opération que les nombreux usagers de la route, l'opération s'est répartie sur quatre secteurs (avec deux séquences de tirs chacune) entre Chantenay-Saint-Imbert et les limites de l'Allier.

    La circulation était complètement arrêtée pour deux phases de quelques minutes seulement. Une phase pour le tir des corbeaux freux et une autre pour le ramassage des cadavres d'oiseaux, par les agents de la direction interdépartementale des routes (DIR) Centre-Est (*). Les agents de la DIR assurant aussi les liaisons et l'organisation du trafic alterné.

    Ce mercredi après-midi, l'opération s'est déplacée sur les secteurs de platanes de la déviation de Saint-Pierre-le-Moutier, avec la difficulté supplémentaire liée à ce secteur qui est à quatre voies au lieu de deux.

    S'il est arrivé que des opposants à ce type d'opération viennent protester sur place, ça n'a pas été le cas ce mercedi. En revanche, plusieurs messages nous sont parvenus de militants pour la cause animale, exprimant leur rejet de cette opération.

    Si les chasseurs ont fait souvent mouche mercredi matin, en revanche les corbeaux freux étaient en présence sensiblement inférieure à certaines années. Ils étaient plus nombreux l'après-midi autour des platanes de la déviation de Saint-Pierre-le-Moûtier.

    (*) Qui organise l'opération pour le compte de l'État. C'est plus spécialement le centre d'entretien et d'intervention (CEI) de Saint-Pierre-le-Moûtier qui la mène.

     

    03/05/2018 : Le Touquet: un phoque abattu au fusil de chasse

    Dimanche, sur la plage du Touquet à proximité du belvédère, des membres du GDEAM ont découvert deux cadavres de phoques. L’un d’entre eux avait reçu 8 plombs et a probablement été achevé à la main.

    Les deux animaux gisaient à 10 mètres l’un de l’autre. Au regard des conditions suspectes de leur mort, les membres du GDEAM ont fait appel à des représentants de la Coordination mammologique du nord de la France. Ces derniers, habilités à transporter et manipuler cette espèce protégée, ont transporté les phoques à Liège pour qu’un spécialiste réalise une autopsie. Les résultats laissent peu de place aux doutes. « Le premier phoque a reçu 8 plombs de chasse de gros diamètre au niveau du thorax mais surtout des coups violents au niveau du cou alors qu’il était agonisant. On a vraiment voulu l’achever. Le second phoque, quant à lui, semble mort d’asphyxie. Il a sûrement été pris dans un engin de pêche. Je n’incrimine pas du tout les chasseurs mais plutôt un abruti qui est complètement hors la loi. D’ailleurs une plainte sera déposée » détaille Jacky Karpouzopoulos, président de la Coordination mammologiques du nord de la France.

     

    06/05/2018 : La Membrolle Le chasseur se tire dans le pied

    Un accident de chasse peu commun est survenu ce dimanche, un peu avant midi, à l'issue de la battue aux nuisibles (sangliers et renards) qui était organisée à La Membrolle-sur-Longuenée.

    Sans doute fatigué de sa matinée, un chasseur a posé le canon de son fusil sur son pied et, pour une raison indéterminée, le coup est parti.

    Il a été pris en charge par les pompiers.

    Selon des témoignages, les blessures seraient superficielles.

     

    11/05/2018 : Le torchon brûle entre promeneurs et chasseurs à Nilvange

    La chasse est autorisée sur le domaine forestier de Nilvange tout au long de l’année mais les promeneurs réclament le droit de profiter de la nature en toute sécurité.

    Sur les hauteurs du quartier du Konacker, le bois de Nilvange est ouvert à la chasse mais attire aussi randonneurs, promeneurs et vététistes. Et tout ce beau monde ne fait pas forcément bon ménage.

    Depuis le début de l’année, les accrochages entre promeneurs et chasseurs se seraient multipliés.

    « En pénétrant sur le parcours de santé, je me suis retrouvée face à un chasseur, la carabine à l’épaule […], comprenez mon étonnement et mon indignation » témoigne Adeline Gondat dans un courrier adressé au maire. La Nilvangeoise dénonce également l’absence de balisage des chasseurs. « En allant sur Marspich, je me suis retrouvée par deux fois, entourée d’une meute de chiens et ensuite face à des rabatteurs. »

    En colère, Aline Gondat a affiché plusieurs panneaux aux abords du parcours de santé rappelant le bilan mortel des accidents de chasse et appelant les promeneurs à manifester auprès de la mairie.

    Cette cohabitation difficile entre chasseurs et promeneurs est également dénoncée par le locataire de la chasse qui raconte de multiples altercations, brimades, insultes et noms d’oiseaux subis alors que la chasse est bien autorisée sur le domaine forestier de Nilvange tout au long de l’année.

    Même à l’affût

    « J’ai le droit de chasser sur ce parcours, de tirer, de poser des pièges et même d’être à l’affût sur mirador » précise le chasseur.

    Il reproche également aux promeneurs de profiter de cette balade pour lâcher leurs chiens. « Lévriers, labradors et autres pointers anglais font fuir le gibier et en allant taquiner le gibier dans les fourrés, les chiens peuvent être porteurs de maladies graves, telles que l’échinococcose, qui peut être transmise aux enfants » explique-t-il.

    Meilleure signalisation

    « J’en ai vraiment assez de cette mascarade autour de cette minuscule forêt communale, s’insurge Aline Gondat. Franchement qu’y a-t-il encore à chasser ? Trois écureuils, quatre lièvres et deux renards ? Il n’y a quasiment plus d’animaux ». La solution serait, pour elle, d’interdire toute activité cynégétique dans ces bois. La régulation du gibier pouvant être assurée par des battues administratives autorisées. Mais les chasseurs ne l’entendent pas de cette oreille. « J’ai payé et j’ai le droit de chasser et même, 24/24h, 7/7j si cela me plaît ! » affirme-t-il.

    Moreno Brizzi, maire de Nilvange, a reçu les différentes parties. « Mon souci réside dans la cohabitation entre les promeneurs et les chasseurs. La chasse a un rôle régulateur et nous avons cette obligation. Mais comment associer les deux ? » s’interroge l’élu. La réflexion est ouverte mais, en tout état de cause, le maire promet de veiller au bon marquage des chasses et à la mise aux normes des panneaux et rubans de signalisations.

    Le torchon brûle entre les promeneurs et les chasseurs

    Aux abords du parcours de santé, promeneurs et joggeurs affrontent les chasseurs. Ils réclament leur droit à profiter de la nature en toute sécurité.

     

    12/05/2018 : Indre : un nouveau poulain tué par balle dans l'élevage de chevaux du Blanc

    L'éleveur de chevaux Jérôme Seiller a retrouvé un nouveau poulain mort sur sa propriété au Blanc. La bête a été tuée par balle dans la nuit de lundi à mardi. Le mode opératoire est le même que pour les deux bêtes retrouvées mortes fin avril.

    L'élevage de Jérôme Seiller au Blanc (Indre) de nouveau été attaqué. Ce mardi 8 mai au matin, l'éleveur a découvert Irvana, un poulain d'une quinzaine de jours, sans vie dans la prairie de sa propriété. L'autopsie du vétérinaire confirme que la bête a été tuée d'une balle dans la tête.

    Fin avril, déjà, deux bêtes avaient été retrouvées mortes en moins de 48 heures, dans des circonstances similaires et au même endroit.

    "Ca se reproduira, puisque ça fait 14 ans que ça dure"            
    - Jérôme Seiller, éleveur de chevaux au Blanc

    _"_Exactement le même mode opératoire et dans la même prairie, soupire Jérôme Seiller. Ça se reproduira puisque ça fait 14 ans que ça dure, et comme il ne se passe rien, la personne qui fait se sent forte". Ses poulains ont déjà été visés à plusieurs reprises : il y a plus d'une dizaine d'années, quatre bêtes avaient été empoisonnées. Plus récemment, d'autres avaient été égorgés avec l'oreille coupée au couteau.

    Impossible de rentrer les animaux la nuit 

    Jérôme Seiller a de nouveau porté plainte. La première enquête, qui fait suite à sa plainte déposée fin avril, est toujours en cours à la gendarmerie du Blanc, elle devrait être prochainement transmise au parquet de Châteauroux.

    L'éleveur a mis en place des protections particulières. Mais pour lui, impossible de faire dormir les bêtes à l'intérieur. "J'ai à peu près 250 chevaux, il me faudrait près d'une journée pour tous les rentrer, explique-t-il. Donc je ne peux pas les lâcher le matin et les rentrer le soir. Et pour leur développement, ils ont besoin de l'herbe, c'est indispensable".

     

    Le blaireau, c'est le cousin de la belette. Avec son museau blanc et noir, il peut faire 12 kilos et il vit sous terre. Il creuse des centaines de mètres de galeries. Les agriculteurs disent qu'il fait des dégâts dans les cultures de maïs, ou qu'il peut transmettre la tuberculose des vaches.

    Les protecteurs du blaireau disent que c'est exagéré. Il y a très peu de cas. Ce sont surtout les sangliers qui dévastent les champs. D'ailleurs, le blaireau n'est pas considéré en France comme une espèce nuisible. Il n'empêche que chaque année au mois de mai, les chasseurs se réunissent en équipage pour pratiquer la chasse du blaireau. Cela s'appelle la vénerie.

    Ils bouchent toutes les entrées des galeries et envoient un chien. Quand celui-ci l'a repéré et l'empêche de sortir, les chasseurs creusent jusqu'au blaireau et l'attrapent avec des pinces. Selon la tradition, il est soit gracié (c'est rare), soit achevé. Tout se termine par une fête au son du clairon.

    Les protecteurs du blaireau dénoncent une pratique cruelle. Après des heures de stress piégés dans les galeries, les animaux sont parfois livrés aux chiens, encore vivants.

    Une chasse inutile, selon les associations

    Depuis cinq ans, le ministère de l'Écologie a durci les règles quand même. Les championnats ont été interdits - car il y avait des championnats. C'est une chasse inutile, estiment les associations de défense de l'environnement. Le blaireau ne se mange pas.

    Qu'on le tue au fusil, comme un gibier, à l'automne - ce qui permet de réguler la population -, passe encore. Mais que la France soit le seul pays européen à autoriser encore la vénerie, ce n'est plus possible, disent les associations.

    Elles demandent l'interdiction de cette chasse et font remarquer que dans beaucoup de pays d'Europe le blaireau est une espèce protégée.

     

    14/05/2018 : Il tire sur un renard qui s'approche de sa propriété et atteint un véhicule : 4 mois de prison avec sursis

     Philippe, 61 ans, était jugé ce lundi pour détention non autorisée d'armes non déclarées ni enregistrées, dégradation de bien par moyen dangereux et chasse sans permis, et en temps prohibé.
    Le 25 mars dernier, vers 20h15, les gendarmes étaient appelés à Villers-devant-Mouzon, sur la RD4 entre Mouzon et Remilly-Aillicourt, par un conducteur ayant essuyé des tirs de fusil de chasse. Ce conducteur était un policier, se rendant à son travail à bord de sa voiture privée, et s’était donc très vite rendu compte qu'il était la cible de tirs : « Je suis policier, dans un petit village où tout le monde me connaît. Deux jours après les attentats dans le sud, à Trèbes, je me suis dit que quelqu'un venait d'essayer de me flinguer. »
    Après enquête de la Brigade de Recherche de Sedan, l'auteur des tirs avait pu être identifié et une perquisition avait été menée à son domicile. Deux armes y avait été retrouvées, ainsi que des munitions. L'individu avait alors expliqué avoir été prévenu par un de ses voisins (qui confirmera les faits) qu'un renard approchait de sa ferme et que, ayant à plusieurs reprises déploré la perte de volailles, il s'était emparé de son fusil afin d'abattre le nuisible. Il expliquait l'avoir d'ailleurs abattu, l'avoir ramené et avoir jeté le cadavre de l'animal dans la Meuse le lendemain.
    Le tribunal l'a condamné à 4 mois de prison avec sursis et à rembourser la totalité des dommages du véhicule, ainsi qu'à payer 1.500 euros au conducteur, au titre du préjudice moral.

     

    15/05/2018 : Mâcon : des chasseurs ont traqué les corbeaux en ville

    Mardi, en début de matinée, une dizaine de chasseurs se sont déployés autour du carrefour de la Première-Armée et de la place Salvador-Allende, au sud de Mâcon. Des hommes missionnés par la municipalité pour traquer les corbeaux freux, regroupés par centaines à cet endroit de la ville, « sources de désagréments » pour les riverains.

    Au total, les chasseurs ont abattu 122 corbeaux en une matinée.

     

    17/05/2018 : Un syndicat agricole met-il en place une triche à l’indemnisation ?

    La Coordination Rurale incite officiellement les éleveurs à maquiller les dépouilles de leurs animaux pour s’assurer que les loups seront considérés comme responsables et être indemnisés. Face à tant de malhonnêteté, CAP Loup demande à Nicolas Hulot de réviser les dispositions du Plan loup basées sur la confiance aux éleveurs.

    Dans une brochure officielle, le syndicat Coordination Rurale invite les éleveurs à enfoncer un stylo bille dans les plaies avant l’arrivée des agents chargés du constat de terrain pour « fermer la porte à l’habituelle réponse « Ce n’est pas un loup »  » :

    « À l’aide d’un scalpel ou d’une lame de rasoir, au niveau du cou, coupez soigneusement la peau sur 15-20 cm pour faire apparaitre clairement la morsure en veillant à ne pas compromettre la constatation officielle ; Présentez un stylo à bille dans un des trous laissés par les crocs, puis l’enfoncer jusqu’au fond (environ 2 phalanges) ».

    Suivre cette procédure, susceptible d’élargir et d’approfondir les lésions, pourrait permettre de transformer une morsure quelconque sur un cadavre de brebis en morsure de loup, et d’ainsi duper les agents.

    Dans sa bêtise, cette brochure a le mérite de faire apparaître au grand jour ce que prônent régulièrement tout bas certains éleveurs. Rappelons qu’en cas de prédation imputée au loup, ils sont indemnisés même s’ils ne protègent pas leurs troupeaux et même s’ils reçoivent déjà beaucoup d’argent public pour le faire (subvention des clôtures, des chiens de protection et leur nourriture, du salaire des bergers, des cabanes pastorales, etc.)

    Les associations de CAP Loup, représentant 200 000 adhérents, ont écrit au ministrepour lui demander :

    1. d’appeler les agents de l’État au refus d’établir un constat si une telle manigance est observée,
    2. de retirer toute indemnisation et toute subvention aux auteurs de ces triches,
    3. de ne pas mettre en œuvre l’Action 3.2 du « Plan loup » visant à laisser aux éleveurs la possibilité de réaliser eux-mêmes les constats de prédation !.

     

    17/05/2018 : Mont-de-Marsan : nouvelle condamnation de onze chasseurs d'ortolans

    Onze chasseurs d'ortolans ont été condamnés jeudi 17 mai par le tribunal de Mont-de-Marsan, pour des prises effectuées à l'été 2016, a indiqué leur avocat, Me Frédéric Dutin. Cette chasse, condamnée par une directive européenne, a longtemps fait l'objet d'une tolérance dans les Landes.

    Pour cette chasse illégale mais longtemps tolérée par les autorités, ces hommes, pour la plupart âgés de 60 à 80 ans avec de petites retraites et sans aucun casier judiciaire, ont été déclarés coupables et condamnés à des peines d'amende de 1.000 euros avec une part de sursis à hauteur de 500 à 800 euros selon leurs revenus et le nombre de prises.

    Chacun devra en outre verser 500 euros de dommages et intérêts à la Ligue de protection des Oiseaux (LPO).

    Un appel "fort probable"

    Me Dutin a affirmé qu'il était "fort probable" qu'il fasse appel "puisque pour les autres procès concernant des chasseurs d'ortolans, un pourvoi en cassation est en cours".

    Dans deux précédentes affaires, la Cour d'appel de Pau a confirmé les peines d'amende en partie ferme mais a supprimé les retraits de permis de chasse alors infligés en première instance par les tribunaux landais.

    Mi-novembre, la Commission européenne a mis fin à la procédure d'infraction contre la France, estimant que Paris s'était finalement conformé à la législation européenne de la directive Oiseaux à propos du bruant ortolan, Emberiza hortulana de son nom scientifique.

    Cette décision était intervenue un mois après les instructions directes du ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, au préfet des Landes pour "renforcer toutes les mesures de surveillance, de contrôle et de verbalisation, tant à l'égard des braconniers que des intermédiaires qui se livreraient à un trafic, et n'accorder, comme l'an dernier, aucune tolérance aux pratiquants".

    Depuis 2015, ce type d'inspections qui se sont intensifiées, ont été suivies de sanctions judiciaires.
     
     

    Le bras en écharpe et de belles bacchantes, Bernard, 73 ans, s'approche lentement à la barre du tribunal. Le septuagénaire qui a du mal à s'exprimer après un accident cérébral vasculaire, est poursuivi pour des blessures commises lors d'un accident de chasse en novembre 2015, à Montauban. Venue avec une béquille, la victime, a dû faire bien des démarches pour voir son statut de partie civile enfin reconnu. Perdu dans un placard entre l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et le commissariat, le dossier est repris l'an passé par le parquet suite aux sollicitations de la victime. La présidente Vanessa Maury revient sur les faits. Au cours d'une battue au chevreuil, Bernard qui fait partie de la ligne de tireurs ne respecte pas l'une des règles de bases de ce type de chasse : à savoir ne pas tirer au-delà de l'angle des 30 degrés. Le prévenu, en effet, qui voit débouler un chevreuil, suit l'animal avec son fusil et tire sans se préoccuper de cet angle de tir de sécurité. Il blesse à la cuisse le tireur sur sa droite. «Pourquoi avez-vous tiré?», l'interroge la présidente. Le prévenu marmonne. La juge lit son procès-verbal où le mis en cause explique : «On m'avait expliqué cette règle, mais je n'ai jamais vraiment compris». Surpris par cette déposition, Guy Terracol, l'un des juges assesseurs, prend la parole en expliquant la simplicité de la règle. «Vous vous rendez compte que si cela avait été un sanglier, les dégâts auraient été terribles pour la victime», le sermonne G. Terracol visiblement fin connaisseur de ces questions. «Vous aviez pourtant émargé sur la feuille de la battue confirmant que vous aviez bien compris le règlement», poursuit la juge. Le septuagénaire acquiesce et lâche : «Maintenant, je vais à la pêche». Une réponse que l'avocat de la partie civile, Me Philippe Briat commente avec sa verve. «C'est mieux que vous changiez d'orientation en termes de loisirs !» Et de ne pas épargner dans sa plaidoirie le chasseur : «Vous faîtes peur... Vous n'assimilez pas les règles et cela ne vous inquiète pas. Il y a chez vous une insoupçonnable légèreté qui aurait pu conduire à une tragédie». Réclamant 5 000 € de dommage moral pour son client, l'avocat agenais ne manque pas de retoquer encore le prévenu qui ricane face à cette demande. «Le chasseur futur pêcheur souffle». Au ministère public, Julie Sirère trouve aussi les explications du mis en cause un peu courte. «Il dit que c'est un malheureux accident, il n'a aucune réflexion sur ce qui s'est passé». Elle requiert 1 mois sursis, l'annulation de permis de chasse et la confiscation du fusil. Rassurant le tribunal, Me Stéphanie Nauges, à la défense, confirme que son client ne chassera plus. Elle conteste aussi le bien-fondé des demandes, la victime ayant déjà été indemnisée par une transaction avec l'assurance de son client. Un point sur lequel elle obtient gain de cause, son client est toutefois condamné aux réquisitions et à la confiscation de l'arme.

    Et aussi...

    Saint-Michel> «Je suis honnête, j'ai tout avoué et je n'arrête pas d'être condamné». Détenu à Rodez, Baptiste, 26 ans vient prendre condamnation pour un cambriolage commis en 2017 à saint-Michel. Venu sans avocat, le prévenu qui a avoué spontanément cinq cambriolages lors de son interpellation, est toutefois un peu à cran ayant déjà écopé de 6 mois ferme pour des vols commis aussi dans le Lot. «Je suis honnête, j'ai tout avoué, et je n'arrête pas d'être condamné (sic)», lâche-t-il non sans provoquer les sourires dans la salle d'audience. «Honnête... avec 12 mentions sur votre casier, ce n'est pas votre premier cambriolage», le corrige la présidente acceptant toutefois une confusion de peine après l'avoir condamné à 6 mois ferme de plus.

    montauban> Le cambrioleur multirécidiviste reste en détention. Extrait de sa cellule de la maison d'arrêt d'Albi, Juanito F., tente sa chance en demandant une libération. Incarcéré en détention provisoire et mis en examen pour de multiples cambriolages, le prévenu, venu sans avocat, et au casier comportant 8 mentions, va faire un passage éclair par le tribunal. Suivant les réquisitions de la substitut Julie Sirère, le tribunal prononce le maintien en détention jusqu'au jugement. Retour par la case prison pour le prévenu.

     

    22/05/2018 : Carcassonne : jugé pour détenir des daims dans sa propriété

    Un homme de 62 ans a comparu devant le tribunal correctionnel de Carcassonne vendredi 18 mai. Il avait à répondre de la détention de deux daims sur sa propriété de Villemoustaussou, sans le certificat nécessaire.

     Le 18 octobre 2016, ce sont des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage qui avaient constaté la présence de trois daims sur un terrain appartenant au prévenu, alors que celui-ci n'a qu'un seul certificat de capacité pour pouvoir en détenir.

     

    Ce vendredi matin, dès le début du procès devant le tribunal correctionnel de Carcassonne, c'est dans ce contexte que Me Gilles Biver a soulevé une exception de nullité au regard de l'acte de saisine produit : "Dans cette citation, le fait matériel qui est reproché à mon client n'est pas précisé dans le détail. Quelle est pour vous la définition de l'animal domestique ? Le daim en est-il un ? J'estime que le texte de la citation est beaucoup trop imprécis pour permettre à mon client de se défendre correctement."

    "Le daim est un cervidé, un gibier qui se chasse !"

    Pour le substitut du procureur Éric Lapeyre, "le daim est un cervidé, un gibier qui se chasse !" Bien loin de l'animal domestique, en conséquence...

    Poursuivant son réquisitoire, le représentant du parquet est revenu sur cette "politique de l'environnement qui prend soin de garantir un équilibre naturel, afin d'éviter que des espèces prolifèrent plus que d'autres", avant de rappeler que le prévenu a déjà été condamné pour des faits similaires. Une amende de 500 euros a ainsi été requise par le parquet.

    Pour la défense, Me Gilles Biver a expliqué que son client est un passionné d'animaux, qu'il peut accueillir sur le domaine qu'il possède. "Il s'en occupe bien, il a de tout..." Et l'avocat de la défense d'interpeller le tribunal sur le fait que "les yacks, les zébus ou encore les lamas sont bien des animaux domestiques au sens littéral du terme !"

    Sur ce sujet complexe qui prête à rire, le tribunal a préféré mettre son jugement en délibéré au 1er juin.

     

    24/05/2018 : La faune sauvage locale s'invite à l'école

    Les élèves de l'école primaire de Saint-Jean-de-Marcel ont pu découvrir toute la richesse de la faune sauvage de leur commune. La classe de Julie Maffre, directrice de l'école de Saint-Jean-de-Marcel, avec les élèves de CM1, et sa collègue Sarah Barbalat avec les élèves du CE1 et les CE2 ont pu, au travers de deux animations assurées par la Fédération départementale des chasseurs du Tarn, utiliser tous leur sens afin de mieux connaître, et comprendre, le mode de vie de tous ces animaux parfois très discrets, mais bien présents, qui font la richesse du territoire. Au programme, présentation d'empreintes et d'animaux, différence entre bois et cornes, ou encore identification du régime alimentaire d'un animal grâce à sa dentition. De quoi permettre aux élèves de mieux comprendre leur environnement et d'être plus attentifs à la nature…

    Rencontre avec les deux classes séparées

    Myriam Vidal, maire : «Dynamisme et compétence, les enfants ont été très à l'écoute pour découvrir cette faune sauvage, une séance d'animation très enrichissante pour ces élèves», et remercie tout particulièrement Nicolas Puigmal de la Fédération des chasseurs du Tarn, pour les deux interventions au sein de l'école de Saint-Jean-de-Marcel.

     

    25/05/2018 : Un chat blessé par balle, ses propriétaires ont porté plainte

    Jeudi dernier, Tigrou, un chat tigré s'est fait tirer dessus à Laboulbène. Il a été pris en charge aux urgences d'une clinique vétérinaire castraise. Si son pronostic vital était plus qu'engagé, ce petit miraculé a survécu. Aujourd'hui, ses maîtres portent plainte.

    «D'habitude, il rentre et il vient s'allonger sur moi», a raconté Patrick*, un père de famille habitant de Laboulbène, petit village aux portes de Castres, qui, jeudi dernier, a cru vivre un véritable cauchemar. Ce jour-là, Tigrou, son petit protégé ne vient pas se blottir contre lui mais file aussitôt se cacher dans une petite pièce à l'arrière de la maison. «On a tout de suite vu que ça n'allait pas. Il agonisait, on a pensé à un empoisonnement», a confié Sophie, sa femme*. Alors, ils n'ont pas réfléchi, le couple a pris la route, direction une clinique vétérinaire de Castres.

    «On veut prévenir les habitants du village»

    À leur arrivée, et après une radio effectuée, le constat est sans appel, Tigrou a reçu une balle dans le thorax. «Quand j'ai vu ça, j'ai cru que j'allais m'évanouir… On s'attendait à tout sauf à ça. On ne comprend pas, on n'a rien vu rien entendu…», a confié Sophie, encore sous le choc. Son chat avait 10 % de chance de s'en sortir. «Il était très faible. On ne savait pas si on allait l'opérer ou l'euthanasier…», a expliqué la vétérinaire qui s'est occupée de Tigrou. Jusqu'à samedi, elle a attendu qu'il reprenne un peu de forces pour pouvoir procéder à l'opération qui a duré plus d'une heure. «Il fallait essayer, il fallait le sauver. Malgré une petite complication lorsqu'on a voulu récupérer la balle, Tigrou a été robuste. On a eu de la chance que ce soit ni la colonne ni le cœur de touché», a-t-elle confié. Après cinq jours d'hospitalisation, mardi soir, Patrick et Sophie ont pu aller récupérer leur chat à la clinique. «Tu es un vrai petit guerrier toi», a lancé Patrick, ému de revoir son chat, miraculé. Pansements, points de suture… Aujourd'hui encore, Tigrou porte les séquelles de cet accident. Dans 10 jours, il reviendra à la clinique pour éventuellement refaire des examens et voir si tout va bien. En attendant, confinement – et «chouchoutage» – total. Mais surtout, ses maîtres ne vont pas s'arrêter là. Révoltés par cette histoire, hier, ils ont porté plainte auprès des services de gendarmerie. Ils ont également décidé d'envoyer les images du scanner à la Société protectrice des animaux (SPA) et d'alerter le maire de leur village. «Ma priorité, ce n'est pas de trouver le coupable mais de lui faire peur pour éviter que ça recommence. On veut aussi prévenir les habitants du village», a expliqué Patrick, encore inquiet : «Plusieurs chats ont disparu dans le secteur. On aimerait comprendre».

    La vétérinaire a confirmé : «On a beaucoup d'accidents comme ça. On a souvent des cas de «chats plombés» mais une balle de cette taille, c'est plus rare.»

     

    31/05/2018 : Le braconnage envahit la réserve naturelle de la baie de Canche, dans le Pas-de-Calais

    Plusieurs associations du Nord de la France ont récemment adressé une lettre ouverte au président de la République afin d’exiger de l’Etat qu’il s’engage à faire procéder au balisage des limites de la réserve naturelle nationale de la baie de Canche (Pas-de-Calais), créée le 9 juillet 1987 sur le domaine public maritime, au lieu-dit « la plage des pauvres ».

    Depuis trente ans, la chasse y est illégalement pratiquée avec l’accord de l’Etat puisque celui-ci ne fait pas respecter la règlementation, empêchant de la sorte les services de police de verbaliser les chasseurs.

    Ces actes de braconnage sont non seulement contraires à la loi mais ils créent de surcroît une insécurité permanente pour les visiteurs (promeneurs, randonneurs, naturalistes, écoliers) d’août à février.

    « La plage des pauvres » présente un grand intérêt pour l’avifaune migratrice et hivernante. Elle est la seule vasière que les limicoles peuvent utiliser dans la réserve naturelle. Cette haute valeur patrimoniale attestée par le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) et la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), justifie, selon les associations environnementales mobilisées, l’inscription de ce territoire dans la réserve nationale. Elles signalent que, face à la requête du Groupement pour la défense de l’environnement dans l’arrondissement de Montreuil-sur-mer et le Pas-de-Calais (GDEAM 62), lequel avait contesté le refus du préfet du Pas-de-Calais de procéder au balisage, le tribunal administratif de Lille a enjoint à ce dernier « de procéder au réexamen de la demande du GDEAM 62, conformément aux dispositions du plan de gestion applicables (…) dans un délai de 2 mois à compter de la notification du jugement » (jugement du 07/06/2017).

    À l’heure où un vaste projet de « serres tropicales », appelé Tropicalia, s’apprête à voir le jour dans une des communes proches de « la plages des pauvres », ces associations soulignent qu’il est important et urgent de mettre en exergue la richesse écologique et biologique du littoral montreuillois.

    Une pétition a été mise en ligne afin d’exercer une pression sur le préfet du Pas-de-Calais, qui doit prendre une décision avant la fin du mois de mai 2018.

    • Les associations signataires de la lettre ouverte au président de la République
      La Fédération Nord nature environnement, le Groupement pour la défense de l’environnement dans l’arrondissement de Montreuil-sur-mer et du Pas-de-Calais, la Fédération FNE Hauts-de-France, le Groupe ornithologique et naturaliste du Nord-Pas-de-Calais, la Ligue pour la protection des oiseaux du Pas-de-Calais, la coordination mammologique du Nord de la France.

     

    01/06/2018 : Deux frères arrêtés en Eure-et-Loir pour braconnage

    Les gendarmes de la brigade d’Anet et les agents de l’Office national de la chasse de la sauvage (ONCFS) ont élucidé une affaire de braconnage.

    Des coups de feu ont retenti dans la plaine de Gilles, le 28 avril, vers 21h30. Un homme, chasseur, qui se trouvait à proximité, a distingué qu’il s’agissait de deux armes différentes.

    Il a aperçu une Renault dans laquelle se trouvaient deux hommes. Ils se déplaçaient dans la plaine et en lisière de forêt dans ce secteur vallonné, à la recherche de gibier, les fusils chargés.

    Le témoin a relevé le numéro de plaque d’immatriculation de la Renault, permettant aux gendarmes de la brigade d’Anet d’identifier son propriétaire. Assez pour vite comprendre que les deux hommes vus en train de braconner sont deux frères de 17 et 25 ans. Ils ont vu arriver chez eux, à Guainville, les gendarmes pour perquisitionner, accompagnés des agents de l’ONCFS.

    Ils auraient reconnu avoir tiré sur du gibier, mais pour s’entraîner. Un fusil de ball-trap, une carabine 22 LR, une carabine à plomb, 931 munitions, un lièvre et un sanglier ont été saisis.

    Le patron de l’ONCFS, Alain Carlier, souligne : « La 22 LR a une portée de 1.000 mètres. C’est très dangereux ».

    Ils seront jugés prochainement pour chasse en réunion en temps prohibé avec usage d’un véhicule et port d’arme. Ils risquent jusqu’à quatre ans d’emprisonnement et 60.000 € d’amende.

     

    04/06/2018 : Qui a criblé le chat Koshka de 37 plombs ?

    Un acte de cruauté envers les animaux s'est récemment produit dans le paisible village de Saint-Sernin, dépendant de la commune de Soueix-Rogalle. Un chat innocent et sans défense nommé Koshka a été grièvement blessé par arme et ce à bout portant. Il a reçu une grande quantité de plombs dans la tête et plus particulièrement au niveau du nez, des yeux et du cou. Pourtant, Koshka était l'un des meilleurs chasseurs de souris du village… Plutôt du genre peureux, il n'avait pas l'habitude d'approcher des étrangers, mais il aurait pu être familier avec son tireur, car la trajectoire des plombs indique qu'il le regardait droit dans les yeux.

    Koshka a été vu pour la dernière fois par ses maîtres Christophe et Elena, propriétaires de la galerie d'art Bonnière, à Saint-Girons, le 23 mai, en début de matinée et ils l'ont retrouvé le lendemain, au même endroit, mutilé. Mais à ce stade, il est difficile de dire ce qui s'est vraiment passé.

    Ce chat docile et généreux passait le plus clair de son temps avec d'autres chats dans les granges et les champs voisins. À l'heure où nous imprimons, l'animal se bat pour sa survie avec 37 plombs dans le corps. Il est même devenu aveugle. Après cette horrible découverte, Elena et Christophe l'ont amené à la clinique vétérinaire, pensant tout d'abord à une violente bagarre entre chats. Ses yeux ont été traités et ses plaies pansées.

    En soirée, Elena, en lui faisant un câlin, découvre que les petites croûtes sur sa tête étaient en fait des plombs. Elle a pu lui en retirer sept. Le lendemain, lors d'une nouvelle visite chez le vétérinaire, c'est une radiographie qui a montré l'ampleur des dégâts. «Un acte odieux et barbare» clament à l'unisson Christophe et Elena qui ont porté plainte à la gendarmerie d'Oust après avoir prévenu le maire de Soueix-Rogalle ainsi que la Société protectrice des animaux (SPA).

    En attendant l'enquête est en cours et toute personne susceptible d'apporter le moindre élément pour faire avancer l'enquête peut contacter le 05 61 66 80 17

     

    06/06/2018 : Quatre chiens et deux chats tués d’un coup de fusil !

    Six victimes. Six morts innocentes, six morts violentes et une famille terrorisée. Voilà le bilan d’un accès de colère. Contre cet homme et la menace qu'il recommence - et sur qui ? – One Voice a porté plainte. Nous serons au tribunal de Laon jeudi 7 juin.

    Les menaces de mort incessantes, et le chantage au suicide tenait toute la famille sous tension depuis de nombreuses années. Le sexagénaire instable et violent, maladivement jaloux, avait l'insulte facile. Ce chasseur s'imposait, le fusil à la main, reprochant à son fils et petit fils d'être trop présents dans sa vie et d'être des « merdes ». Pour faire pression sur ses proches, il menaçait aussi les animaux. Et il est passé à l'acte…  

    Le 4 avril 2018, il a tué ses quatre chiens et ses deux chats de coups de fusil dans la tête. Il a ensuite appelé son ex-femme pour la menacer de mort et s’est rué chez elle, après avoir tiré dans la porte, avant de s’enfuir ! La violence est aveugle, elle ne choisit pas ses victimes. Qui sera la prochaine à périr de sa main ? C’est ce qui inquiète même un proche du prévenu, qui a témoigné avoir peur qu'il « finisse ce qu'il a commencé » en sortant de garde à vue.

     

    Notre campagne, pour que le lien existant entre les violences exercées contre les humains et contre les animaux soit reconnu en France, prend encore ici tout son sens.
    Il est urgent que la loi prenne en compte le danger que ces personnes représentent pour l'ensemble de la société, et agisse en amont pour éviter qu’ils ne continuent à nuire !  

    Notre Cellule Zoé a porté plainte pour atteinte volontaire à un animal familier (six en l'espèce), et exige une peine exemplaire lors de l’audience qui aura lieu à Laon ce 7 juin.

    Vous aussi, agissez pour que ce lien soit reconnu pénalement, et que les personnes vulnérables, qu'elles soient animales ou humaines soient protégées comme il se doit. Signez notre pétition.

     

     

    07/06/2018 : A Castres, un homme condamné pour le vol d'oiseaux protégés

    Fait assez rare, mercredi après-midi, un homme a été jugé devant le tribunal correctionnel de Castres pour capture et transport non autorisé d’espèce animale non domestique et protégée. Fait encore plus rare, pendant plus d’un an, cet homme âgé de 49 ans capturait régulièrement des oiseaux – principalement des rouges-gorges, des chardonnerets élégants et des serins cini – à Castres, dans le secteur de la Borde Basse, à l’intérieur de jardins familiaux. Des oiseaux très recherchés pour leur chant et leur couleur.

    Des pièges à glu

    Pour les attraper, il utilisait une technique bien particulière, celle de la glu. Cette technique ancestrale cruelle qui consiste à enduire de colle des bâtonnets ou des petites branches. Une fois posé dessus, l’oiseau se retrouvait totalement piégé. Puis l’homme transportait les oiseaux dans des sacs plastiques, pour ensuite les revendre sur des marchés clandestins toulousains ou les plaçait dans des cages, au domicile de son ex-compagne à Castres, le temps de les revendre sur internet.

    Le trafic de ce père de famille a été démantelé grâce à des voisins, le suspectant au début, d’alimenter un trafic de stupéfiants, suite à ces nombreux allers-retours. Selon eux, il passait parfois plusieurs heures par jour à guetter près des jardins. Une fois les pièges découverts, ces habitants ont contacté des inspecteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), qui a aussitôt ouvert une enquête.

    Lors d’une perquisition effectuée en décembre 2017, au domicile de son ex-compagne, chez qui il vivait à cette époque, plusieurs cages et un oiseau ont été retrouvés. Lors de sa garde à vue, l’homme a dénié le caractère intentionnel de ces captures.

    « Je faisais ça comme ça, pour avoir un peu d’argent », a-t-il expliqué à la barre, mercredi. « Vous êtes suffisamment connaisseur pour sélectionner ces oiseaux. Ce ne sont pas de simples moineaux », a répondu le président du tribunal, Marina Girard. Le prévenu qui se dit passionné par les oiseaux, a déclaré toucher entre 20 et 30 € par animal. « C’est paradoxal, vous dites aimer les oiseaux mais vous les piégez pour les revendre, au lieu de les laisser évoluer dans leur milieu naturel », a ajouté le président.

    « Des faits particulièrement graves »

    « C’est quand même quelque chose de sérieux lorsque l’on sait que le chardonneret a perdu près de 60 % de sa population », a témoigné un représentant de l’ONCFS, présent au tribunal.

    « Ce sont des faits rarissimes devant notre juridiction, des faits particulièrement graves d’un point de vue sociétal et environnemental », a regretté le procureur, Céline Raignault qui a requis 8 mois de prison avec sursis et 3 000 € d’amende. Après délibération, le tribunal a condamné cet homme, venu sans avocat, à 3 mois de prison avec sursis. La décision sera affichée dans les locaux de l’ONCFS.

     

    07/06/2018 : Des chats et chiens tués dans l’agglo de Rouen : un suspect surpris en flagrant délit

    Un homme a été interpellé, le 6 juin 2018, en train de tirer sur un chat dans l'agglo de Rouen. La police doit déterminer s'il est lié à une récente série de faits similaires.

    La police a-t-elle mis la main sur le tueur en série d’animaux ? Mercredi 6 juin 2018, un homme a été interpellé dans l’agglo de Rouen (Seine-Maritime), alors qu’il était en train de tirer sur un chat.

    Il jette le cadavre dans le Robec

    Il était environ 22h quand l’homme a été aperçu par un témoin en train de tirer avec une arme de poing sur un chat, rue des Petites eaux de Robec à Rouen. Le suspect a été vu en train de jeter le cadavre de l’animal dans le Robec.

    La police a été contactée. La brigade canine et un équipage de la Brigade anti-criminalité sont intervenus et ont appréhendé l’homme non loin de là, rue du Tour. Sur lui, les policiers ont retrouvé une arme de poing, un couteau et des gants en plastique.

    Lié à d’autres morts d’animaux ?

    Placé en garde à vue, le suspect doit être interrogé par les enquêteurs. Ceux-ci doivent déterminer s’il est lié à une récente série de meurtres d’animaux survenus dans l’agglomération rouennaise depuis le début du mois de mai. Des chats et chiens avaient été la cible de tirs de plomb et au moins trois ont été tués. 

     

    09/06/2018 : Il apprend que son chien a été tué accidentellement par le voisin, mais lors de l’autopsie c’est le choc

    L’horreur tout simplement.

    C’est à Montreuil-au-Houlme, dans l’Orne, que s’est déroulée cette terrible histoire. Tout commence le 1er juin dernier lorsqu’un homme annonce à ses voisins qu’il a tiré par accident sur leur chien et l’a tué en le prenant pour un ragondin. En réalité, il n’en est rien et plusieurs voisins ont vu l’homme en train de tirer sur le chien.

    Des radios choquantes

    Emmené chez le vétérinaire pour un examen approfondi, ce dernier trouve pas moins de 101 plombs dans la tête du chien, 45 dans son thorax et 8 à 10 dans l’abdomen. Pire encore, l’homme a même pris le temps d’enterrer le pauvre toutou avant le retour de ses maîtres.

    Placé en garde à vue, l’homme a finalement avoué qu’il avait bel et bien tué le chien de ses voisins. Quant à la raison de cet acte particulièrement violent et cruel, l’homme a tout simplement expliqué qu’il en avait marre du chien et ne le supportait plus.

    Des explications qui évidemment passent très mal, d’autant que ce chien n’est pas le seul a avoir disparu…  La gendarmerie enquête actuellement sur cette affaire afin de déterminer si l’homme a des responsabilités dans ces autres disparitions.

     

    25/06/2018 : Corse-du-Sud : trois chats tués à la chevrotine en plein centre d'un village

    Une chatte et ses deux chatons ont été tués à la chevrotine ce samedi 23 juin dans le centre de la commune d'Ucciani (Corse-du-Sud). Les faits se sont déroulés dans la soirée, pendant les célébrations de la Saint-Jean: "Tout le monde a entendu un coup de feu vers 20 heures alors que plusieurs habitants étaient réunis sur la place du village" raconte Martine Dennaud, habitante de la commune et présidente de l'association de protection animale "Les amis de Samantha".

    "Des gens sont venus me chercher et nous avons rapidement trouvé l'origine du coup de feu". Une chatte errante qui venait de mettre bas il y a peu était en train de nourrir deux de ses chatons sur la terrasse d'une maison inoccupée quand ils ont été abattus: "Quelqu'un leur a tiré dessus à la chevrotine pendant l'allaitement. C'est un animal qui ne miaulait pas et qui ne causait aucune gêne. Elle était nourrie par certains habitants du village. Il s'agit d'un acte gratuit" déplore Martine Dennaud qui a posté les photos des animaux tués sur sa page Facebook.

    "Tout le monde était horrifié, autant pour les animaux que pour les enfants qui jouaient dans les alentours et qui auraient pu être blessés. La propriétaire d'une maison voisine a retrouvé des plombs sur sa terrasse" affirme-t-elle. Deux autres chatons ont été retrouvés "totalement apeurés", ils ont depuis été adoptés.

    Une patrouille de la gendarmerie de Peri est arrivée sur les lieux vers 22 heures afin de prendre des photos et de recueillir des témoignages. Mme Dennaud a de son côté choisi de déposer plainte: "Je ne vais pas lâcher l'affaire" prévient-elle.

    Que dit la loi ?

    La loi modernisant le statut juridique de l’animal dans le Code civil a été publiée au Journal officiel le 17 février 2015. L’animal est donc officiellement considéré comme "un être vivant doué de sensibilité" et non plus comme un "bien meuble".

    Un acte de cruauté ou de torture commis à l'encontre d'un animal est puni par l'article 521-1 du Code pénal. Les peines maximales prévues sont deux ans de prison ferme et 30.000 euros d’amende. Les témoins quant à eux ne peuvent pas être poursuivis pour non-assistance à une personne en danger mais ils peuvent cependant être condamnés pour non-dénonciation de crime.

    En ce qui concerne la gestion des animaux errants sur une commune, le code rural et de la pêche maritime stipule que "le maire peut, par arrêté, à son initiative ou à la demande d'une association de protection des animaux, faire procéder à la capture de chats non identifiés, sans propriétaire ou sans détenteur, vivant en groupe dans des lieux publics de la commune, afin de faire procéder à leur stérilisation et à leur identification conformément à l'article L. 212-10, préalablement à leur relâcher dans ces mêmes lieux, cette identification doit être réalisée au nom de la commune ou de ladite association".

     

    28/06/2018 : Le chasseur suisse qui avait tué des ânes a été condamné

    José R., le chasseur suisse qui avait tué quatre ânes, lors d’une partie de chasse à Arith en septembre dernier, a été condamné ce jeudi 28 juin par le tribunal correctionnel de Chambéry.

    Il a été condamné à payer une amende 750 euros, à une suppression de son permis de chasse avec une interdiction de le repasser pendant une durée de 3 ans et son arme a été saisie.

    Il devra aussi verser 23 500 euros au titre des dommages et intérêts à la propriétaire des animaux et 6000 euros à la fédération de chasse de Savoie.

    Lors de l’audience en mai dernier, le chasseur avait expliqué avoir confondu les ânes avec des biches et être dans un état de fatigue avancé après d’être séparé de sa compagne la veille des faits.

     

    03/07/2018 : Une plainte déposée pour maltraitance contre un chenil de chasseurs du Narbonnais

    L'Association Service Enquête Maltraitance Animale (ASEMA), basée dans les Pyrénées-Orientales, a fait la découverte de ce chenil, en fin de semaine, dans lequel un chien est déjà mort, probablement de soif, ont expliqué les enquêtrices  d'ASEMA.

    C’est un signalement aux enquêtrices de l’ASEMA (Association Service Enquête Maltraitance Animale) qui les a conduites aux portes de Narbonnne dans un « chenil » de chasseurs.
    Samedi dernier, les membres de l’association ont découvert un chenil "sauvage", « il n’y a pas de toit, les chiens étaient en plein soleil, ils n’avaient pas d’eau », a expliqué Dany Goizé la présidente de la structure de défense animale.
    Les enquêtrices ont voulu donner de l’eau aux animaux, « mais avec la clôture de deux mètres, cela n’a pas été possible. Un des 8 Beagle est d’ailleurs mort ».
    Depuis samedi dernier, les membres de l’ASEMA tentent de trouver une situation pour ces chiens exposés sans protection aux fortes températures. « Nous avons contacté la mairie de cette commune mais elle n’a pas bougé. On voudrait simplement un tuyau pour leur lancer de l’eau », a souligné Dany Goizé. Mais au-delà de ce sauvetage d’urgence, ASEMA s’est engagée sur le terrain judiciaire en déposant une plainte à la gendarmerie et « l’avocate de l’association va se rapprocher du bureau du Procureur de la République ».

     

    03/07/2018 : Landes : un chasseur condamné pour avoir tiré sur son fils lors d'une battue

    Le tribunal correctionnel de Mont de Marsan a condamné un chasseur a six mois de prison avec sursis ce mardi. Ce sexagénaire a tiré accidentellement sur son fils lors d'une battue en février 2017 à Urgons, près de Geaune. Le Landais n'a pas respecté toutes les règles de sécurité.

    L'accident de chasse s'est déroulé en toute fin de battue, le 9 février 2017 à Urgons, près de Geaune dans les Landes. Un homme âgé de 64 ans, originaire de Bats, tire sur son fils, Romain, en voulant tuer un chevreuil. Le jeune homme, âgé de 19 ans, reçoit 19 plombs au visage, il va finalement perdre l'usage de son oeil droit. 

    Le tribunal correctionnel de Mont de Marsan condamne donc ce chasseur à six mois de prison avec sursis. Son permis lui est retiré et il a interdiction de le repasser pendant cinq ans. Il n'a plus le droit de porter d'armes autorisées non plus. Le fusil semi-automatique avec lequel il a accidentellement tiré sur son fils lui est supprimé.

    Le chasseur du Tursan l'a reconnu face aux gendarmes : il a rompu une règle d'or dans le milieu des chasseurs : pour tirer en toute sécurité, il faut respecter un angle de trente degrés avec ses voisins. 

    Son fils Romain, écarteur à la ganaderia l'Armagnacaise, a finalement porté plainte, meurtri par l'attitude de son père après l'accident de chasse. Son avocat, Thomas Gachie, raconte que le retraité ne vient pas immédiatement au secours de son fils.  Il n'appelle pas les pompiers.

    Un témoin a expliqué aux gendarmes qu'après l'accident, Romain se dirige seul, visage en sang, vers la voiture alors que son père se préoccupe toujours de l'état du chevreuil à terre. Il conduira ensuite son fils chez sa grand mère pour le soigner avant de se rendre compte de la gravité de la situation.

    Le jeune landais, âgé aujourd'hui de 20 ans, a subi six jours d'hospitalisation, deux interventions chirurgicales. Il était dans un état critique lors de son arrivée aux Urgences de l'hôpital Layné à Mont de Marsan et avant son transfert au CHU de Bordeaux.

    "Je souhaiterais qu'on rende son oeil à mon fils"

    Le père du jeune écarteur, qui paraissait au début du procès ne pas réaliser la gravité de l'accident, fond finalement en larmes sous le poids de sa culpabilité. Pour preuve, ses dernières paroles : "je souhaiterais qu'on rende son oeil à mon fils". Malgré son handicap, le jeune landais a renfilé son boléro d'écarteur, même s'il ne concourt plus en formelle, la catégorie la plus élevée de la course landaise. 

    La procureure de la République avait requis une peine de huit mois de prison avec sursis, le retrait du permis de chasse avec interdiction de le repasser pendant cinq ans. Elodie Goyard avait aussi requis la confiscation du fusil semi-automatique utilisée le jour de l'accident et des autres armes du sexagénaire ainsi qu'une amende de 300€.

     

    03/07/2018 : Le chat était criblé de balles : un Aigues-Mortais condamné pour sévices graves

    Un habitant d’Aigues-Mortes a été condamné par le tribunal correctionnel de Nîmes, lundi 2 juin pour sévices graves ou acte de cruauté envers un animal.

    Balou, le chat de Cécile, une habitante d’Aigues-Mortes a été criblé de plombs le 15 juillet 2017. Le chat a été récupéré le lendemain près du canal et a survécu. Les gendarmes ont fini par interpeller Roland, un habitant d’Aigues-Mortes qui ne supportait pas la présence de ce chat près de chez lui.

    "Le corps de l’animal était truffé de plombs"

    Défendu par Me Pignan, Roland a comparu, ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Il était poursuivi pour sévices graves ou acte de cruauté envers un animal. "J’ai tiré en l’air et un seul coup", proteste cet homme âgé de 54 ans qui ne supportait la présence du chat à proximité de sa maison. "Le corps de l’animal était truffé de plombs. Ou vous lui avez tiré dessus ou vous n’avez pas tiré", constate le magistrat.

    "Ce n’était qu’un seul coup. Et à Aigues-Mortes, on tire à tout va. Vous avez la balistique ?" réclame le quinquagénaire. "Huit plombs !, constate Me Laurence Aguilar. Ce n’est pas une opération du Saint-Esprit. Le chat était coincé entre le grillage et le mur."

    Condamné à 400 € d'amendes avec sursis

    Le procureur a requis 60 jours amendes à 10 €. "Mais un voisin a entendu un seul coup de feu rappelle Me Pignan, l’avocat du quinquagénaire. Personne ne peut affirmer qu’il a tiré huit coups. Et il est loin d’être le seul à détenir une carabine. Enfin, à Aigues-Mortes, il y a beaucoup de chats. La municipalité a même voté un protocole avec une association pour s’occuper de ces chats." Le quinquagénaire a été condamné à 400 € d’amendes avec sursis et à indemniser la propriétaire du chat

     

    05/07/2018 : Chasse à l'ortolan : peine d'amende confirmée pour "le chasseur à la pelle"

    La cour d'appel de Pau a confirmé la peine d'amende pour violences à l'encontre de représentants de la LPO.

    Bien malgré lui, le "chasseur à la pelle" était devenu le symbole du conflit entre les défenseurs de la chasse à l'ortolan et la ligue de protection des oiseaux.

    Dans le cadre autrement plus serein de la cour d'appel de Pau, Jean-Marc Dutouya et son frère se sont vus confirmer la peine d'amende pour violences et dégradations infligées en première instance.

    Soit 800 € dont 400 avec sursis pour lui et 1000 € dont 500 avec sursis pour son frère qui était détenteur d'un sécateur. Ils devront verser tous deux 1000 € de dommages et intérêts à Alain Bougrain-Dubourg président de la LPO ainsi que 600 € à Philippe de Grissac, son vice-président.

    Ce 9 novembre 2015, la LPO avait mené, sous l'oeil des caméras de France télévisions une opération de destruction des matoles, des pièges utilisés notamment pour la chasse à l'ortolan 

     
     
    09/07/2018 : Battue illégale dans la vallée d’Ossau : les loups pourchassés

    Des centaines de bergers ont participé à une battue illégale dimanche. Un tour de force pour montrer leur impatience.

    Hier, 9 heures du matin, au Port de Castet. Plus d’une centaine d’éleveurs de brebis et leurs soutiens, armés de fusils, s’apprêtent à arpenter la vallée d’Ossau pour chasser le loup. Oui, le loup. Cette battue assumée qui n’a fait l’objet d’aucune déclaration aux autorités, encore moins à la préfecture, symbolise par son illégalité l’impatience des bergers.

     

    13/07/2018 : Loir-et-Cher : un chasseur accusé d’empoisonner des rapaces !

    L’association Loir-et-Cher Nature est bien décidée à aller au bout d’une procédure qui peut se révéler très longue. Interpelé il y a de cela un an, un garde-chasse privé a été surpris en train de déposer des appâts empoisonnés à destination des rapaces de la région. Pire : avec un pesticide agricole interdit en France depuis dix ans…

    François Bourdin, vice-président de l’association Loir-et-Cher Nature, ne décolère pas.

    Dépôt de plainte 

    Au micro de nos confrères de La Nouvelle République, il explique :

    « Cette affaire montre que le vieil état d’esprit de certains chasseurs, pour qui les “ becs crochus ” ne sont que des nuisibles perdure encore. »

    Habitué des combats juridiques pour protéger la faune de France, François Bourdin se montre particulièrement révolté par le dossier qui l’accapare actuellement. Un dossier complexe, qu’il mène tambour battant avec son association Loir-et-Cher Nature dont il est le vice-président.

    Triple accusation 

    Quels sont les faits ? Ceux-ci remontent au mois de Mars 2017. Ce jour-là, des agents de l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) surprennent en flagrant délit un garde-chasse privé travaillant pour une société de chasse communale au nord de la ville de Blois.

    Celui-ci était en train de répandre sur des chemins forestiers des morceaux de viande de lapin et de ragondin saupoudrés de… poison !

    Les appâts étaient destinés à des buses variables, dont trois cadavres avaient été retrouvés plus tôt dans ce secteur.

    Espèces protégées 

    En soi, l’affaire est déjà très grave, puisque l’intégralité des rapaces est protégée sur le territoire français par une loi votée en 1972 et par un arrêté d’application en date du 17 avril 1981.

    Mais ce n’est malheureusement pas tout. Le garde-chasse a en effet répandu ses pièges empoisonnés dans une zone classée.

    François Bourdin explique :

    « Cette commune fait partie de la ZPS Petite Beauce, et si cette zone a été classée ainsi, c’est en raison de 18 espèces déterminantes d’oiseaux, dont 7 rapaces. Or, parmi eux, certains peuvent aussi consommer des proies mortes, et donc être empoisonnés. »

    Et c’est malheureusement ce qui s’est passé, puisqu’en plus des buses variables, ont été retrouvés morts trois espèces de busards (cendré, des roseaux et saint-martin) qui ont en commun d’avoir des populations très fragiles.

    Un poison interdit 

    Enfin, vient s’ajouter à ces deux délits un troisième, encore plus grave selon l’association Loir-et-Cher Nature :

    « Les analyses ont confirmé qu’il s’agit de carbofuran, un insecticide agricole tellement toxique qu’il est interdit en France depuis 2008 ! »

    Aussi l’association a-t-elle décidé de déposer une seconde plainte contre ce garde-chasse pour avoir utilisé délibérément ce pesticide interdit car très violent mais aussi contre X pour ceux qui ont fourni ce poison au chasseur. Il est en effet illégal, en France, de détenir ce pesticide.

    Plainte en cours 

    À l’heure où nous rédigeons ces lignes, la procédure judiciaire est toujours en cours. Mais l’association espère un jugement exemplaire, afin que ces pratiques barbares à l’encontre des rapaces de France cessent une bonne fois pour toute.

    Il faut savoir qu’avant la protection de ces oiseaux de proie sur tout le territoire français, de très nombreux grands oiseaux ont frôlé l’extinction dans l’Hexagone.

    D’abord à cause de l’usage de dangereux pesticides qui empoisonnaient les rapaces, en bout de chaîne alimentaire.

    Mais aussi à cause des chasseurs eux-mêmes, qui n’hésitaient pas à tirer sur ces grands oiseaux au motif qu’ils attrapaient perdrix et faisans, du gibier relâché dans la nature tous les ans par les chasseurs afin de pouvoir les tuer pendant toute la saison de chasse, de septembre à février.

    Les fous de la gâchette n’aiment pas la concurrence, et le renard roux en sait quelque chose.

     

    19/07/2018 : La partie de chasse a tourné au drame hier à Saint-Brice, près de Provins

    Un jeune homme de 19 ans est mort écrasé sous le 4x4 de son père. L'accident s'est déroulé vers 23h15 hier soir dans un, champ au lieu-dit Les Eparmailles.

    Un jeune homme de 19 ans est mort écrasé sous le 4x4 de son père. L'accident s'est déroulé vers 23h15 hier soir dans un, champ au lieu-dit Les Eparmailles. La victime participait à une chasse au renard avec son père, son frère, sa sœur et le petit ami de celle-ci. Tous se trouvaient dans le véhicule lorsque celui-ci a fait une embardée. Le 4x4 a basculé sur le côté et le jeune homme a été éjecté. Il s'est retrouvé coincé sous les deux tonnes de la voiture. Sa famille a tenté de soulever le véhicule mais le garçon a succombé à ses blessures.

     

    21/07/2018 : Ariège : l'omerta des montagnes protègerait-elle des chasseurs d'ours ?

    A la foire ovine de la Saint-Matthieu, qui se tient depuis des siècles en Ariège, pas un berger ne parle d’éventuelles chasses à l’ours dans la région. Tout le monde se souvient cependant des attaques de 2009 commises par ces carnivores. Après avoir décimé plusieurs troupeaux, deux ours avaient mystérieusement disparu. Ils auraient été abattus et enterrés dans la montagne…

    Philippe Lacube est bien l’un des seuls à en parler ouvertement. Selon le chef des anti-ours, la chasse aux mammifères plantigrades en Haute-Ariège est un secret de Polichinelle : "L’omerta des montagnes, c’est que tout le monde est au courant sans être au courant. C’est-à-dire qu’on va tous avoir une idée, ça va discuter sans jamais prononcer les noms…"

    "C’est sûr que les gens sont l’arme au poing"

    Certains vont-ils tirer sur l’ours ? "Ils se défendront à leur façon, précise Philippe Lacube. Je n’ai pas à dire ce que chacun fera. Chacun est responsable de ses actes, mais c’est vrai qu’il y aura, et qu’il y a déjà un système de défense. Ça existe, bien sûr, on ne va pas se mentir. Depuis qu’il y a ce retour de l’ours en Haute-Ariège, c’est sûr que les gens sont l’arme au poing. Ils sont en colère, c’est une réalité."

    Ces mystérieux chasseurs d’ours ont accepté de parler au magazine "13h15 le samedi" (Facebook, Twitter, 13h15)... à condition de ne pas être filmés. Une poignée d’éleveurs très organisés et prêts à tuer pour défendre leurs troupeaux. Ils savent risquer une peine de sept ans de prison, mais sont persuadés d’être toujours protégés par l’omerta des montagnes…

     

    22/07/2018 : Ivre, le chasseur fait un scandale

    Pas moins de 160 personnes étaient rassemblées pour le repas de l’association de chasse. Avant que son président, ivre au point d’avoir perdu la mémoire, s’en prenne violemment aux pompiers venus le secourir. Et aux gendarmes.

    «Je ne peux pas vous parler de quelque chose dont je ne me rappelle pas, ce n’est pas possible. »

    Dans le box des prévenus, un homme de 62 ans, président d’une association de chasse du pays de Montbéliard, poursuivi pour s’en être violemment pris à des pompiers, dont l’un fait état de six jours d’incapacité totale de travail. Puis aux gendarmes venus les épauler. Le tout en état d’ivresse manifeste.

    « Inadmissible »

    Ce dimanche 22 juillet, 160 convives sont rassemblés pour le repas de l’association de chasse de cette commune du pays de Montbéliard.

    En fin d’après-midi, après un énième verre, le prévenu perd connaissance. Ces amis appellent les pompiers, et c’est à leur arrivée que le chasseur se réveille et commence à les agonir d’insultes. Ne pouvant plus le maîtriser, les gendarmes sont appelés en renfort et subissent le même traitement. L’homme est très agité, et dans la bousculade, il frappe l’un des pompiers.

    « Avez-vous l’alcool mauvais ? », s’enquiert le substitut du procureur. « Comme tout le monde. Non, je n’ai pas l’alcool mauvais, mais il ne faut pas m’embêter quand j’ai bu oui, comme tout le monde », répond l’intéressé, dont la mémoire lui revient à l’hôpital, de longues heures plus tard, enfermé dans une camisole. « Je regrette, bien sûr ».

    Au regard du profil de ce retraité Peugeot au casier vierge, son avocat, Me Barré, s’interroge sur la pertinence de juger son client dans le cadre d’une procédure en comparution immédiate. Et plaide l’altération du discernement. Pour le parquet, qui juge un tel comportement « inadmissible », voilà qui mérite trois mois de prison avec sursis et 500 € d’amende. Le tribunal suivra, en augmentant un peu l’amende (750 €)

    Quatre des cinq parties civiles réclamaient des dommages et intérêts : ce sera 300 € pour chacun.

     

    23/07/2018 : Un trafic de sangliers démantelé en Haute-Loire

    Les gendarmes de Haute-Loire ont démantelé un incroyable élevage clandestin de sangliers, qui étaient vendus à des chasseurs peu scrupuleux.

    C'est ce qui ressemble à une opération commando qui a été menée en toute discrétion il y a quelques jours, en pleine campagne, à Bas-en-Basset (Haute-Loire). Sur ordre du parquet du Puy-en-Velay, qui a ouvert une enquête pour recherche d'élevage illégal, une quinzaine de gendarmes et agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ont mis la main sur un vaste trafic de... sangliers ! L'affaire a été révélée mi-juillet par le Progrès.

    Les lieux avaient été repérés par un hélicoptère de la gendarmerie équipé d'une caméra infrarouge pour les débusquer, bien dissimulés dans une forêt. L'exploitation, tenue par un homme peu soucieux de la condition animale, lui-même chasseur, occupait une soixantaine d'hectares et fonctionnait depuis plusieurs années en toute illégalité.

    Retrouvés divaguant dans les environs

    C'est la prolifération anormale de ces bêtes sauvages qui a fini par mettre la puce à l'oreille des autorités locales. « C'était de plus devenu très chaud entre les agriculteurs et les chasseurs », reconnaît Christine Hacques, qui avait pris certaines mesures afin de faire diminuer la population des sangliers, avançant par exemple au 1er juin l'ouverture de la chasse. Mais rien n'y faisait. « Il semblait évident que nous assistions à un phénomène de reproduction anormal. »

    L'agression, non élucidée, d'un président de société de chasse par trois motards cagoulés a fini par convaincre les représentants de l'Etat de la nécessité d'agir, et vite. « Des battues administratives et des tirs de nuit ont été organisés. » Jusqu'à la découverte de cet élevage clandestin, qui avait déjà été démantelé une première fois en 2010.

    Le propriétaire de l'élevage, qui serait par ailleurs chef d'entreprise, et le gardien des lieux seront auditionnés prochainement. Le syndicat agricole FDSEA 43 et son président Yannick Fialip entendent se porter partie civile. Ce dernier ne comprend pas « comment un parc fermé de 60 ha avec des animaux a pu échapper aux contrôles. Nous allons nous porter partie civile parce que nous avons des dégâts importants sur nos exploitations que nous estimons entre 200 000 et 300 000 € chaque année en Haute-Loire. » Par exemple des clôtures arrachées, des plantations saccagées par les sangliers qui se nourrissent de graines. « La première chose que nous demandons, c'est une condamnation ferme à l'encontre du fautif qui est un récidiviste. Nous voulons aussi en savoir plus sur le commerce de ces sangliers. Nous demandons enfin l'abattage de toutes les bêtes et la destruction du parc. »

    Outre une peine de prison, l'éleveur risque une forte amende. « Le système était de toute évidence connu des chasseurs du coin » conclut Christine Hacques.

     

    30/07/2018 : Ils braconnaient des oiseaux protégés

    Les services nivernais de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont mis la main sur un trafic d’oiseaux à la Charité sur Loire.
    « Nous avons trouvé huit chardonnerets vivants détenus dans des cages, ainsi qu’un piège à trébuchet permettant de capturer des oiseaux dans la nature », précise Yves David, inspecteur de l’environnement et adjoint au responsable départemental de l’ONCFS. Les oiseaux ont été saisis. « Six d’entre eux ont été relâchés dans la nature, peu après, car leur état de santé était satisfaisant. Les deux autres ont été dirigés vers un centre de soins dans l’Yonne. Depuis, ils ont recouvré leur liberté. »

    40% d'oiseaux en moins en dix ans

    Très vif en couleurs, le chardonneret élégant est très apprécié des collectionneurs de passereaux. « Il est assez facile de croiser cet oiseau avec, par exemple, des canaris. Il s’hybride bien avec d’autres espèces. Cela donne des couleurs originales », souligne l’inspecteur de l’Environnement. « Le chardonneret élégant est si recherché que l’espèce est devenue vulnérable en 2016 ». Ses effectifs ont chuté de près de 40 % en dix ans. Tout n’est pas à mettre au débit des braconniers. La modification des pratiques agricoles, la diminution de la part de bocages où ils nichent, la disparition des chaumes hivernaux y ont leur part. « Toutefois, le braconnage n’est pas anecdotique, car l’Europe méridionale, France, Italie, Espagne, Portugal, apprécie d’avoir des oiseaux chanteurs en cage. »« Un oiseau comme celui-là peut se monnayer entre 80 € et 200 € par spécimen. Meilleur chanteur il est, plus sa valeur augmente. »L’appât du gain ne peut pas être écarté des motivations des piégeurs. « Un oiseau comme celui-là peut se monnayer entre 80 € et 200 € par spécimen. Meilleur chanteur il est, plus sa valeur augmente. » Quant aux ex-détenteurs non autorisés d’oiseaux colorés de la région charitoise, l’affaire pourrait se conclure au tribunal. Pour la capture, la détention, le transport et le commerce sans autorisation ou certificat de capacité de tels animaux, ces hommes encourent jusqu’à deux ans de prison et jusqu’à 150.000 euros d’amende.

     

    01/08/2018 : Ivre, un chasseur s'en prend aux pompiers venus lui porter secours

    Des faits « inadmissibles et non cautionnables qui discréditent l’ensemble des chasseurs du Doubs en portant une atteinte directe à leur image ». Voila le sentiment clairement exprimé par Jean-Maurice Boillon, le président de la fédération des chasseurs du Doubs et Robert Perrot, l’administrateur du secteur cynégétique.

    Les faits qui les mettent dans une colère noire, se sont produits le 22 juillet lors du repas organisé par une association de chasse du pays de Montbéliard. Dans un état d’ivresse comateux, un chasseur de 62 ans s’en est pris violemment aux pompiers appelés pour lui porter secours et aux gendarmes. Des violences telles que le chasseur jugé dans la foulée en comparution immédiate a été condamné à 3 trois mois de prison avec sursis et à 750 € d’amende. Sans parler des dommages à verser aux quatre parties civiles.

    Affaire close ? Pas vraiment. Car estimant les faits « d’une extrême gravité », la fédération des chasseurs, très remontée, vient tout juste de demander au préfet qu’une sanction administrative soit prise à l’encontre de « cet individu, le privant momentanément de toutes activités et responsabilités cynégétiques ou associatives ». On ne rigole pas avec les chasseurs ne sachant pas boire avec modération à la fédération !
     
     

    Des animaux ont été tués en juin 2018 à Falaise. Une affaire toujours pas élucidée !

    C’est un fait divers qui remonte à la fin du mois de juin à Falaise. Henri et Raymonde n’en sont toujours pas revenus.

    « Deux brebis ont été tuées par balle courant juin », note Raymonde Émile.

    Par ailleurs, « trois petits moutons ont été blessés. Ils ont sûrement reçu des coups de bâton », ajoute la femme de ce couple de septuagénaires habitant à Falaise. Depuis presque 20 ans, ils louent un terrain appartenant à Chantal Patras.

    « On a eu jusqu’à une bonne vingtaine de moutons » expliquent-ils. 

    Dans la foulée, Henri et Raymonde Émile avaient déposé plainte contre X à la gendarmerie de Falaise. L’affaire a finalement été classée sans suite à la fin du mois de juillet. Mais le couple ne tient pas à en rester là.

     

    09/08/2018 : Fini les angoisses pour Berlioz, un ancien chien de chasse de 12 ans

    Traumatisé par son passé, Berlioz, un gascon d’environ 12 ans, semblait destiné à passer la fin de sa vie dans un refuge. Mais grâce à la générosité d’Edwige et Claude, ce grand dégingandé va enfin connaître l’amour dans un foyer chaleureux. Portrait de cet immense chanceux, adopté dans le cadre de l’opération Doyens de la Fondation 30 Millions d’Amis.

    Berlioz a été trouvé errant. Probablement utilisé comme chien de chasse, sûrement battu (en témoigne les traces de plomb qui entaillent sa cuisse), ce Gascon d’environ 12 ans est traumatisé par les Hommes. Recueilli au refuge de Figeac (46), ce grand chien au regard triste et au physique atypique n’attirait pas les regards… Pendant 2 ans, il s’est effacé devant les visiteurs qui ne lui accordaient aucune attention.

    De leur côté, Edwige et Claude, un couple de soixantenaires, a toujours rêvé d’ouvrir sa porte à « un chien que personne ne voudrait pour que la chance lui sourit pour sa dernière ligne droite », explique Edwige. Ce rêve s’est concrétisé avec l’emménagement dans une maison avec un jardin de 3000 m2, à Compolibat (12).

    Une rencontre paisible

    « Mon mari et moi avons été touchés par la bouille de Berlioz en voyant sa photo sur le site du refuge de Figeac. Il semblait tellement triste et malheureux ! Lorsque nous y sommes allés et que la bénévole a compris que nous venions pour lui, elle n’en revenait pas. Elle avait la chair de poule et semblait très émue qu’il ait enfin une chance ! », raconte-t-elle.

    Sorti de son box, Berlioz se montre passif voire indifférent devant ses futurs maîtres : « Il devait se demander ce qu’il se passait et ne pas croire que nous étions là pour le sortir d’ici », ajoute sa nouvelle maîtresse.

    Des séquelles de son passé

    Accueilli en juin 2018 par le couple, Berlioz n’a pas caché sa crainte viscérale des hommes : « Devant un homme inconnu, il s’aplatit immédiatement au sol, cache sa tête entre ses pattes et semble attendre  les coups sans oser bouger », indique Edwige, émue aux larmes.

    Le Gascon est aussi un peu trop maigrichon au goût du couple : « On voyait qu’il mangeait très peu. Je me doutais qu’il devait avoir mal aux dents et effectivement, il avait une infection de la bouche et beaucoup de tartre. Maintenant qu’il est traité, il mange mieux les gamelles que je lui prépare ».

    Un amour de chien

    Depuis 2 mois, Berlioz a enfin la vie qu’il mérite ! Promenade tous les matins et soirs de 45 minutes, liberté totale le reste de la journée dans 3000 m2 de terrain clôturé, gamelles préparées maison, câlins à foison et canapé quand il le désire…

    « Plus les jours passent, plus il nous manifeste une affection sans retenue. Nous faisons de grandes promenades. Il nous regarde, remue sa queue et semble nous dire "merci de m'avoir recueilli, je suis enfin heureux" », se réjouit sa maîtresse. C’est vraiment un amour de chien, il est merveilleux ! Il est très obéissant, très patient avec les enfants. Nous le gâtons comme un bébé et je pense que, de son côté, il a trouvé le bonheur et une vie, enfin, heureuse. »

    Adoptez, vous aussi, un doyen !

    Pour encourager l’adoption des chiens âgés de 10 ans et plus, la Fondation 30 Millions d’Amis s’engage à participer aux éventuels frais vétérinaires à hauteur de 600 euros. Depuis 2005, 120 refuges participent à cette opération Doyens et 8423 chiens ont été adoptés.

    « C'est un vrai bonheur pour lui et pour nous et j'encourage vivement les personnes qui auraient des à priori, à franchir le pas... elles ne seront pas déçues. N'importe quel animal, même très âgé, a droit à un minimum de bonheur dans ce monde ! Alors, tentez le coup... », invite Edwige.
     
     

    10/08/2018 : Toulon: un chasseur condamné à six mois de prison pour avoir tiré sur un cygne

    Un homme a été condamné ce mercredi par le tribunal correctionnel de Toulon à six mois de prison avec sursis pour avoir tiré sur un cygne à Hyères, relate Var-Matin. Présenté devant le tribunal en comparution immédiate pour destruction d'espèce protégée, il avait été identifié grâce à des témoins de la scène ayant pu prendre en photo la plaque du véhicule à bord duquel il circulait.

    Deux individus étaient présentés au juge, dont l'un a été mis hors de cause, faute de preuve. Détenteur du permis de chasse, le condamné se l'est vu retirer ainsi qu'interdit de le repasser pendant cinq ans, en plus de la saisie de ses armes. Il doit également payer 1000 euros de dommages et intérêts à la Ligue pour la protection des oiseaux locale, qui s'était constituée partie civile, ainsi que rembourser 500 euros de frais de justice.

    Cité par le quotidien, le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Buoux, dans le Vaucluse, explique recevoir "chaque année des dizaines d'oiseaux plombés", et que "de plus en plus de procès de ce type qui doivent faire prendre conscience des risques encourus" ont lieu.

     

    15/08/2018 : Un chasseur reçoit une balle dans la jambe à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier en Savoie

    Un chasseur d'une cinquantaine d'années a été blessé au mollet ce mercredi 15 août en Savoie. C'était le premier jour de l'ouverture anticipée de la chasse au sanglier.

    L'accident de chasse a eu lieu ce mercredi 15 août au matin à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier en Savoie. Vers 10h45, sur les terres le long de la RD 1006 en bordure de l'Isère, un chasseur a reçu une balle dans le mollet. L'homme âgé d'une cinquantaine d'années a été évacué par hélicoptère sur l'hôpital de Chambéry ainsi qu'un autre chasseur en état de choc.

    Cet accident intervient au premier jour de l'ouverture anticipée de la chasse au sanglier.

    Une enquête a été ouverte par le parquet de Chambéry.

     

    17/08/2018 : Gironde. Un chasseur tué par un tir de chevrotine

    Un accident de chasse s’est produit à Blanquefort, en Gironde, ce jeudi. Un chasseur de 50 ans a été tué par un tir de chevrotine.

    Un chasseur de 50 ans a été tué par un tir de chevrotine, ce jeudi soir, à Blanquefort, en Gironde, rapporte Sud Ouest. Les faits se sont produits dans un champ de maïs lors d’une chasse à l’affût. Un autre chasseur, posté sur un mirador, aurait accidentellement tiré sur la victime. Il a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.

     

    17/08/2018 : Près de Romorantin, le chat victime d'un tir a été amputé

    Blessé par du plomb, à Saint-Julien-sur-Cher près de Romorantin le 8 août 2018, ce chat d’un an a dû être amputé ce vendredi 17 août. Ses propriétaires en colère ont porté plainte ainsi qu’une association de protection animale.

    Ce jeudi 16 août 2018, Dormeur regarde tristement le jardin depuis la baie vitrée. Un gros bandage à la patte avant droite, il se déplace clopin-clopant dans la maison à Saint-Julien-sur-Cher près de Romorantin. Ce vendredi, il a finalement dû être amputé. 

    "C’est arrivé le 8 août, témoigne Ludivine, sa propriétaire. Il est rentré en boitant. Je l’ai pris dans les bras pour que mon mari regarde, mais il avait hyper mal. En le reposant par terre, j’avais du sang partout sur les mains." Le couple veille sur l’animal toute la nuit. 

    Le lendemain, le chat européen d'un an est amené à la clinique vétérinaire à Romorantin. Après une journée d’observation et des radios, le diagnostic tombe : du plomb a brisé l’articulation de la patte. La famille consulte un spécialiste à Saint-Avertin près de Tours. L’opération de reconstruction est risquée, l’amputation est la solution la plus sûre. "La vétérinaire nous a dit que le chat n’est pas gêné, il n’y a pas de risque d’infection. Mais visuellement ça fait mal au cœur", explique Ludivine.  Comment peut-on tirer sur une pauvre petite bête ? Pour une crotte dans un jardin ? "Elle a déposé plainte à la gendarmerie de Mennetou-sur-Cher lundi dernier. L’ASCE 41 (association pour la protection des animaux à Romorantin) a elle aussi porté plainte et va lancer une cagnotte en ligne pour soutenir les propriétaires de Dormeur, des fidèles donateurs de l’association. "Ils n’ont pas que tiré sur notre chat, ils ont plombé notre compte en banque, nos vacances, l'ambiance n'est plus la même à la maison", indique Ludivine qui a déjà dû débourser 500 euros en frais vétérinaires. 
     
     

    Les Sapeurs-Pompiers du Gard sont intervenus ce matin, autour de 8h, à Sanilhac-Sagriès pour porter secours à un chasseur de 80 ans ayant fait une chute dans un endroit difficile d’accès.

    Des sapeurs-pompiers spécialisés ont été engagés pour permettre une extraction plus aisée de la victime, qui a finalement été évacuée par hélicoptère sur les urgences de Nîmes.

     

    25/08/2018 : Saint-Juan (25) : Un piège à mâchoires mutile un chat

    Arès, un chat de 4 ans, a été retrouvé par ses maîtresses gravement blessé à la patte arrière droite près de Baume-les-Dames. Une amputation a dû être pratiquée. Les deux jeunes femmes espèrent que la justice fera son travail.

    Pascaline Ley et Mélanie Lecomte, deux habitantes de Saint-Juan, ont bien failli ne jamais revoir leur chat Arès vivant la semaine dernière. « Il a l’habitude de rentrer tous les soirs. Aussi étions-nous très inquiètes de ne pas le voir. Il a fallu en plus que nous nous absentions. Nous étions de retour le mercredi dans la nuit. Nous l’avons retrouvé dans notre lit à 0 h 30, dans un très sale état. Sa patte arrière droite, très enflée, n’était plus retenue que par la peau. »

    Les jeunes femmes le conduisent en urgence au cabinet vétérinaire de Baume-les-Dames. Le verdict est sans appel : Arès a été victime d’un piège à mâchoires qui lui a broyé les os, les nerfs et les muscles de la patte. Il faut l’amputer. Tout est très infecté. Des antibiotiques lui sont administrés, puis il est opéré. Son état de santé s’est amélioré, mais il est déprimé. « Nous l’avons récupéré vendredi. Nous sommes obligées de le nourrir et de l’abreuver nous-mêmes, car il ne le fait pas lui-même. Nous espérons que cela va s’arranger. »

    Mairie alertée et plainte en gendarmerie

    Les compagnes ne décolèrent pas et aimeraient que celui qui a déposé ce type de pièges, fréquents autour des poulaillers, et qui a sans doute libéré le chat, se manifeste. « Nous avons alerté la mairie de notre village et déposé plainte à la gendarmerie de Bouclans. Ce type de piégeage est interdit depuis le 1er  janvier 1995. Les autres méthodes de capture des animaux considérés comme nuisibles doivent être déclarées en mairie. En ce qui concerne notre chat, celui qui a déposé illégalement son piège à mâchoires encourt une peine de deux ans de prison et 30 000 € d’amende. Nous sommes très en colère et espérons que la justice fera son travail pour que cela n’arrive pas à d’autres animaux. »

     

    24/08/2018 : Un loup exécuté en Savoie par la Louveterie

    Un loup mâle adulte a été froidement exécuté en Savoie, dans la nuit du 22 au 23 août 2018.

    L’assassinat de Canis lupus italicus a été commis par la Louveterie, les « einzatsgruppen de la biodiversité ».

    Les bourreaux ont pu agir à cause du Plan Loup de Nicolas Hulot, plus particulièrement dans le cadre d’un « tir de défense renforcé » (tir à tuer).

    Le biocide a eu lieu dans la vallée de la Maurienne (73).

     

    28/08/2018 : Vendée. 10 chasseurs de gibiers d’eau verbalisés

    Pour le premier jour de chasse aux oiseaux d'eau, 10 chasseurs ont été verbalisés dans les marais vendéens.

    Mardi 21 août, pour l’ouverture de la chasse aux oiseaux d’eau, les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) de la Vendée ont mené une opération de contrôles dans les marais vendéens.

    10 des 58 chasseurs contrôlés ont été verbalisés pour des infractions relatives à la chasse mais également à la police de l’eau.

    Parmi les atteintes relevées, « la destruction par tir d’un grèbe castagneux qui fait partie des espèces protégées, le prélèvement d’un canard chipeau et de deux foulques macroules dont la chasse n’est ouverte qu’à compter du 10 septembre, le remplissage de plans d’eau en période de restrictions des usages de l’eau ainsi que des travaux non autorisés en zones humides », précisent les agents.

    Malgré cela, les organismes de surveillance affirment « que le comportement des chasseurs de gibier d’eau en Vendée est globalement responsable vis-à-vis du respect des limitations des usages de l’eau au cours de cet été sec ».

    Dans le cadre du renforcement du partenariat AFB/ONCFS, d’autres opérations conjointes seront programmées au cours de cette saison de chasse.

     

    27/08/2018 : Hérault : un flamant rose abattu par un chasseur à La Grande-Motte

    Le flamant-rose a été retrouvé sans vie sur le Golf de La Grande-Motte.

    Ce lundi 27 août au matin, un flamant-rose a été victime de ce qui ressemble fort à un acte de chasse.

    Sa dépouille a été retrouvée près du trou numéro dix du parcours des Goélands, sur le golf de la Grande-Motte.

    Le corps du volatile bagué, dont l’espèce est protégée, a été récupéré par des hommes de la police municipale de la commune.

    Ils ont aussitôt avisé l’Oncfs, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de cet acte délictueux et totalement "inacceptable", selon les mots de Jean-Michel Weiss, chef de la PM de la Grande-Motte.

     

    29/08/2018 : Landes : il chute de sa palombière, les pompiers se font attaquer par des frelons

    Le retraité landais avait effectué une chute de plus de 10 mètres, à Castelnau-Tursan. Il a été évacué vers le centre hospitalier de Mont-de-Marsan.

    Les pompiers landais sont intervenus ce mercredi matin à Castelnau-Tursan pour secourir un chasseur landais qui venait de chuter d’une palombière, alors qu’il évoluait à plus de 10 mètres au dessus du sol.

    Blessé au bassin et aux membres inférieurs, le retraité de 70 ans a été pris en charge et évacué vers le centre hospitalier de Mont-de-Marsan.  

    L’intervention des secours, chemin de Tucolle, s’est déroulée à vitesse grand V. Celle-ci a en effet été compliquée par la présence d’un nid de frelons.

     

    31/08/2018 : Qui piège les chats au collet à Équihen-Plage ?

    Placés en toute illégalité, ces pièges provoquent de graves et cruelles souffrances.

    Plus de sept jours chez le vétérinaire, deux opérations chirurgicales pour soigner les multiples plaies à l’abdomen et tenter de traiter au mieux les organes et tissus nécrosés, voire peut-être une euthanasie de l’animal...

    Ce sont les conséquences d’un collet posé dans un jardin privé d’Équihen-Plage et dans lequel Mimi s’est retrouvée piégée. Miaulements de panique et de douleur de l’animal qui est, malgré tout, parvenu à retourner jusqu’au domicile de son maître le ventre lacéré et enserré dans un collet « artisanal ».

    Ce sont plusieurs habitants d’Équihen ainsi que l’École du Chat du Boulonnais qui ont signalé ces comportements aux autorités, leur animal revenant gravement blessé ou ne revenant pas du tout.

     

    01/09/2018 : Un homme de 60 ans mordu par un sanglier à Gigean

    Ce samedi 1er septembre vers 10 heures, un homme de 60 ans s'est fait attaqué par un sanglier sur la commune de Gigean dans l'Hérault. Les pompiers ont dû intervenir pour soigner la victime, mordue à la jambe.

    Une rencontre malheureuse ce matin vers 10 heures à Gigean (Hérault) entre un homme de 60 ans et un sanglier, chemin du fond de Jeanne. La victime a été mordue au mollet par l'animal alors qu'il chassait.

    Douze sapeurs pompiers de Gigean et Bouzigues. Choqué, le chasseur a été transporté par hélicoptère vers l'hôpital Lapeyronie de Montpellier.

     

    02/09/2018 : Le bras du chasseur arraché par un coup de feu

    Que s’est-il passé à Saint-Urcisse, près d'Agen, à la lisière du Tarn-et-Garonne, ce  samedi vers 21 heures ? Les gendarmes sont chargés de recueillir plus de renseignements sur ce qui apparaît être un accident de chasse. 

    Un homme de 63 ans garde-chasse agrée est parti seul, carabine sur le bras dans un chemin communal. Les voisins et sa compagne ont alors entendu un coup de feu, et des cris. Ils se sont précipités dans la direction des hurlements et ils ont découvert le chasseur au sol, grièvement blessé.

    Son pronostic vital n'est plus engagé

    Son bras a été arraché par le coup de feu. L'arme était équipée de munitions pour le gros gibier. Les secours ont estimé que son état de santé atteignait un niveau de gravité qui nécessitait une évacuation au centre hospitalier Purpan, à Toulouse. Il a été opéré dans la soirée de samedi et le diagnostic de pronostic vital a été levé. 

    Les gendarmes souhaitent désormais l'entendre dans les prochains jours  pour en savoir plus sur l'accident.

     

    04/09/2018 : Biterrois : un chiot visé par un tir de fusil à Montagnac

    Le voisin a été interpellé. Il est poursuivi pour sévices et acte de cruauté sur un animal. 

    Lundi après-midi, une habitante de Montagnac quitte sa propriété, au cœur du village, pour faire des courses. Elle s’absente deux heures au plus. Elle laisse son chien âgé de cinq mois, un border collie croisé labrador, dans le jardin de 800 m2. La maison est bien clôturée. Personne ne peut y pénétrer sans forcer la grille d’entrée.

    " Quand je suis revenue, le portail était toujours fermé, s’émeut la mère de famille. J’entre et j’aperçois mon chiot allongé devant la porte d’entrée, ensanglanté et mal en point." Elle se rend de toute urgence chez le vétérinaire. Celui-ci repère sur la radiographie, un plomb de 4,5 mm, logé dans la moelle épinière, dans la colonne vertébrale. Le médecin détermine également la trajectoire du projectile, il a été tiré en hauteur.

    Un voisin excédé par les aboiements

    La propriétaire du chiot a porté plainte auprès de la gendarmerie de Pézenas qui a diligenté une enquête. Ses soupçons se sont portés sur un voisin qui se plaignait régulièrement des aboiements de ses chiens. " J’ai interrogé des riverains qui eux ne me signalent pas de désagréments, d’autant que nous habitons dans une rue où les chiens sont très présents ", explique-t-elle.

    La gendarmerie de Pézenas a mené l’enquête et réalisé une perquisition au domicile du voisin. Les forces de l’ordre y ont retrouvé un fusil. Son propriétaire, un quinquagénaire, a été interpellé et placé en garde à vue. Il aurait reconnu les faits et expliqué qu’il avait agi car il était excédé par les aboiements.

    L’homme est poursuivi pour sévices et acte de cruauté sur animal et est convoqué le 4 mars 2019 devant le tribunal correctionnel. La SPA de Béziers s’est portée partie civile.

    Omély, le chiot va être transporté dans une clinique à Montpellier pour passer une IRM. Le projectile n’a pu être retiré. "Les pronostics sont très mauvais ", déplore sa maîtresse.

     

    05/09/2018 : Pourtant interdite, la chasse continue dans la réserve naturelle de la baie de Canche

    La chasse au gibier d’eau est ouverte. Depuis un mois, les tirs ont repris dans la réserve de la baie de Canche, près du Touquet. Cette zone est pourtant interdite à la chasse, comme la justice l’a rappelé récemment. L’Etat avait promis de trouver une solution, avant l’ouverture, mais toujours rien.

    "C’est du braconnage !" Les associations de protection de l’environnement sont très remontées. Elles dénoncent l’attitude des chasseurs qui ont ressorti les fusils, il y a un mois. Marc Evrard est le directeur du Gdeam, l’une de ces associations : "dès le jour de l'ouverture, le 4 août, nous avons observé la présence d'un certain nombre de chasseurs, dans la réserve naturelle, mais aussi en lisière avec des tirs dirigés vers la réserve."

    Dès lors que le président des chasseurs de la baie les appelle à bafouer la loi, on ne s'étonne pas de les voir là.

    Et quelques jours plus tard, c’est sous le nez des gendarmes, appelés pour constater des infractions, que des chasseurs ont tiré sur des oiseaux. Mais ils n’ont pas été verbalisés, confirme Willy Schraen, le président régional et national des chasseurs : "il n'y a pas eu de PV. Ils ont demandé aux chasseurs de quitter la plage des Pauvres, ce qu'ils ont fait. Les choses se sont passées très calmement. Les identités ont été relevées, mais c'est tout."

    Pour l'instant, la volonté de l'Etat est de ne pas intervenir directement, mais on sait qu'il faut trouver une solution. 

    Même s’ils organisent 4 à 6 contrôles par semaine, les agents de l’office national de la chasse croisent finalement assez peu de chasseurs sur la plage des Pauvres. Ce qui permet à l’Etat tente de calmer le jeu, en attendant de trouver un accord. 

    Un échange de terrain ?

    La solution pourrait venir d’un partage des huttes de chasse entre les chasseurs, mais plus certainement d’un échange de terrain : abandonner la plage des Pauvres, si emblématique, pour obtenir un bail sur un autre secteur, chassable, hors réserve. Willy Schraen en a parlé à Emmanuel Macron : "Il faut qu'on trouve un espace pour les chasseurs locaux. C'est ce sur quoi nous discutons en ce moment. Je parle au Préfet, le parle aux ministres concernés."

    Bien sûr, je parle aussi au chef de l'Etat, car c'est un sujet qui concerne l'ensemble de l'exécutif.  

    Les négociations vont donc se poursuivent, avec des nouveaux rendez vous programmés en ce mois de septembre. Des négociations qui déplaisent fortement aux associations, déjà prêtes à ressaisir la justice, pour faire appliquer la loi, rien que la loi : "on demande simplement l'application du règlement de la réserve. Cela fait plus de trente ans que la chasse est interdite dans ce périmètre. L'Etat a laissé faire. Nulle part ailleurs, on voit des contrevenants à la loi s'installer comme ça dans la durée, en toute impunité. Il n'y a pas d'autres réserves naturelles en France où on voit des choses comme ça !"

    On a assez joué au chat et à la souris, ça suffit ! 

    Sur les cinq dernières années, le jour de l’ouverture, traditionnellement journée la plus fréquentée, il n’y avait qu’entre dix et vingt chasseurs sur la plage des Pauvres. Même s’ils se revendiquent beaucoup plus nombreux.

     

    06/09/2018 : Condamné à démonter sa hutte

    QUEND L’installation de chasse mesurait 65 m² au lieu de 9. Trop selon le tribunal qui l’a condamné à la démonter dans les trois mois. Il veut faire appel.

    Le 28 mars dernier, Marc S., 47 ans, était condamné en son absence pour sept contraventions et un délit liés à sa pratique de la chasse à la hutte, sur le territoire de Quend. Comme la loi l’y autorise, il a fait opposition pour être de nouveau jugé ce jeudi 6. « Je n’avais pas reçu de convocation », justifie cet habitant du Nord, ajoutant qu’il a appris le jugement par le Courrier Picard.

    En six mois, les données du problème n’ont pas changé. À l’entrée en vigueur de la loi chasse de 2000, la hutte cadastrée 649A74 était enregistrée pour une superficie de 9 m². La chasse de nuit y était donc autorisée sur cette aire, et pas un centimètre de plus. Or, lors d’un contrôle de l’office national de la chasse, le 27 novembre 2016, les agents assermentés ont mesuré « 65 m², dont 48 couverts  ».

    ACHARNEMENT

    Marc, chasseur depuis 1991, n’est pas le propriétaire de la hutte. Il en a en revanche l’usage à vie, octroyé par le fils du précédent propriétaire. Il affirme que ce dernier avait ajouté, en sa compagnie, deux containers pour faire des pièces supplémentaires et que lui, seul, en a jouté un d’environ 15 m² en 2016. « Mais je me suis renseigné auprès de la direction des territoires et de la mer, qui m’a renvoyé vers la mairie de Quend, où on m’a dit que si ça mesurait moins de 20 m² et qu’il n’y avait pas de fondation, je n’avais pas besoin d’autorisation », affirme-t-il.

    Sur le fond, il estime être victime d’un « acharnement » de l’office de la chasse et d’un de ses agents en particulier : « J’ai viré son meilleur copain de ma hutte parce qu’il ne respectait pas l’éthique de la chasse. Il m’avait dit qu’il me coincerait. Il en fait une histoire personnelle  ». La procureure Clélie Gibaldo croit utile de rappeler que la chasse à la hutte est « un tout petit milieu, où ce genre d’accusations fleurit régulièrement. Mais je rappelle que l’on parle d’un agent assermenté ».

    Sur la liste des contraventions, le chasseur plaide soit la négligence (« J’aurais dû retirer les chevrotines du chargeur »), soit la bonne foi (« On dit que j’avais dans mes appelants une sarcelle du Chili mais moi, je l’ai achetée comme une sarcelle d’hiver »).

    Le jugement qui frappe Marc ressemble beaucoup à celui qui était tombé en mars : obligation dans les trois mois de ramener la hutte à 9 m², sous peine de 25 euros d’astreinte par jour. Les amendes passent de 500 euros à 200 ferme et 200 avec sursis. Marc a aussitôt manifesté son intention d’interjeter appel et de se doter d’un avocat.

     

    06/09/2018 : Environnement. Un héron cendré abattu

    Deux promeneurs fouesnantais, adhérents de l’Association Eau et rivières de Bretagne ont découvert, en début de semaine, un héron cendré, abattu sur les terres du Conservatoire du littoral, à Penfalut.

    Jusquà 15 000 € d’amende

    Immédiatement alerté, le garde du Conservatoire du Littoral rattaché à la Communauté de communes (CCPF) a constaté ces faits commis en Zone Natura 2000, où tout acte de chasse est strictement interdit. Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont également été avisés, au même titre que la gendarmerie, l’association Bretagne Vivante et la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Du côté d’Eau et rivières, les responsables rappellent que « La destruction d’une espèce protégée est une infraction punissable de trois ans d’emprisonnement et 15 000 € d’amende. Sans compter les dédommagements aux parties civiles ».

    « D’un tir à balle, sans doute à partir d’un fusil à lunette et silencieux »

    « Découvert sous un bouquet de saules dans une prairie, rive droite en aval de la station de Penfalut, l’oiseau a pu y être traîné pour y être caché. Ou peut-être même était-il perché sur ce saule comme il en avait l’habitude. L’observation de l’oiseau ne laisse aucun doute sur l’origine de sa mort, récente (un à deux jours) puisque j’ai observé des œufs de mouche sur les plaies : deux plaies au cou de part et d’autre, l’une d’environ 5 mm de diamètre, l’autre d’environ 15 mm de diamètre. Signe caractéristique d’un tir à balle, sans doute à partir d’un fusil à lunette et silencieux », explique André Perron, membre de l’association Eau et rivières.

     

    07/09/2018 : Gironde : un chasseur chute d’une palombière et se blesse gravement à Préchac

    Un homme de 45 ans qui travaillait à la préparation d'une palombière à Préchac (Gironde), a chuté sur le sol. Gravement blessé, il a été héliporté au CHU de Bordeaux.

    Jeudi 6 septembre, un chasseur âgé de 45 ans, domicilié à Sauviac (Gironde), travaillait en haut d’un arbre à l’aménagement d’une palombière à Préchac quand une branche a cédé.

    L’homme s’est gravement blessé au dos en chutant sur le sol. Il a été secouru par les pompiers et héliporté au CHU Pellegrin de Bordeaux.

     

    08/09/2018 : Chasse : la battue des "bras cassés" se termine avec une balle dans la jambe

    Six chasseurs étaient jugés hier, à Gap, pour braconnage et blessure involontaire

    Une partie de chasse qui vire au braconnage et une absence flagrante de sécurité qui aurait pu mener au pire. Six chasseurs étaient jugés, hier, au tribunal de police de Gap, après un week-end de chasse en battue rocambolesque, soldé par une volée de plomb dans la jambe d’un des leurs.

    Braconnage et absence de sécurité

    Le 16 septembre 2017, dans le secteur de Villar-Saint-Pancrace, autour du GR5, la bande tir un jeune chevreuil et décide de ne pas le marquer avec la bague réglementaire, avant de le déplacer discrètement au fond d’un vallon. Le lendemain, la battue continue.

    Mais les chasseurs ne se doutent pas que trois inspecteurs de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage), alertés sur de possibles braconnages, sont postés aux alentours.

    Ils repèrent immédiatement des infractions : aucun des chasseurs ne porte de chasuble, pourtant obligatoire, et plusieurs ne respectent pas leur poste de battue. Un premier chevreuil est alors abattu et encore une fois, les chasseurs décident de ne pas le marquer avant de redescendre dans le vallon.

    Là, ils tirent un second chevreuil. Mais dans l’action l’un d’eux reçoit une balle dans la jambe. Rapidement évacué par l’hélicoptère des pompiers, il s’en sortira finalement avec un mois et demi d’arrêt de travail et aucune séquelle.

    « J’ai tiré sans savoir qu’il était en dessous »

    Face au procureur, l’auteur du tir, très ému, reconnaît « une grosse erreur et de la malchance ». « J’ai tiré sans savoir qu’il était en dessous », explique le retraité, les larmes aux yeux. Avant d’expliquer être « traumatisé » par son geste et ne plus avoir touché à un fusil depuis.

    « Vous n’aviez même pas le droit de tirer ! C’était du braconnage, tance le représentant du ministère public Sébastien Bautian. Il n’y a pas de malchance. Quand on a un fusil, il faut être maître de soi et respecter les règles de sécurité. Mais bien sûr quand on est dans l’illégalité, ce n’est pas le cas. »

    Retenant la co-action lors de la partie de chasse, il requiert pour les faits de braconnage et le non-respect des règles de sécurité 3 200 € d’amende dont 700 avec sursis pour chacun des participants, avec retrait du permis de chasse pour deux ans. Pour l’auteur de la blessure involontaire, une amende supplémentaire de 1 500 € et un retrait du permis pour 5 ans est demandé.

    « IIs ont fait n’importe quoi »

    Des réquisitions « disproportionnées », selon Me Pellegrin, l’avocate des chasseurs. « Oui, c’est une bande de bras cassés à la chasse. Oui, ils ont fait n’importe quoi. Mais c’est, pour tous, leur première infraction », souligne-t-elle.

    Le tribunal allégera finalement les peines en condamnant les chasseurs à des amendes allant de 700 € dont 300 avec sursis à 2 700 €, dont 1 400 avec sursis, assorties d’un retrait du permis de chasse d’un an. L’auteur de la blessure devra lui s’acquitter d’une amende supplémentaire de 1 500 € et son permis lui sera retiré pour deux ans.

     

    08/09/2018 : Alpes du Sud : deux chasseurs blessés

    Ce samedi, sur la montagne de Lure, un chasseur a été retrouvé inconscient à Mallefougasse. L'octogénaire a été transporté dans l'après-midi sur l'hôpital de Digne-Les-Bains. Toujours suite à la chasse, sur la commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas, c'est un homme de 60 ans qui a été blessé au bras après avoir été emporté par un rocher. Le PGHM de Briançon est venu le prendre en charge et le chasseur a été transporté sur l'hôpital de Gap.

     

    12/09/2018 : Un chasseur se tue avec son fusil dans le Var, la thèse de l'accident privilégiée

    Un homme âgé de 69 ans est décédé ce mercredi matin des suites d'une hémorragie. Selon les premiers éléments, ce chasseur s'est mortellement blessé en manipulant son arme à Artignosc-sur-Verdon.

    Selon un témoignage recueilli dans le milieu de la chasse par Var-Matin, le drame s'est produit à l'issue d'une battue alors que la victime, seule, regagnait son véhicule. Le coup est vraisemblablement parti au moment où le sexagénaire déchargeait son arme, précise une source proche de l'enquête.

    Les techniciens en identification criminelle (TIC) du groupement départemental de gendarmerie, à La Valette-du-Var, se sont rendus sur place pour procéder aux constatations. La compagnie de gendarmerie de Draguignan, sous l'autorité du parquet de la même ville, est chargée des investigations.

    Rappelons que la saison de chasse a ouvert dimanche 9 septembre dans le Var. La saison passée avait été catastrophique niveau statistique dans le département. Six accidents ont été recensés, entraînant le décès de trois chasseurs, des blessures graves à un autre et des dommages plus légers pour deux autres pratiquants.

     

    12/09/2018 : Ivres, ils tirent en l'air au fusil de chasse et écopent de 6 mois de prison ferme

    Trois hommes, âgés de 30 et 40 ans, comparaissaient ce mercredi à Rennes pour avoir tiré en l'air, ivres, ce lundi soir, au fusil de chasse entre Montreuil-sur-Ille et saint Médard-sur-Ille, en Ille-et-Vilaine. Ils visaient des canards, ils ont touché à la place des voitures et un lampadaire.

    Tout commence ce lundi soir quand l'un des amis propose à un autre de l'emmener chercher des petits chats pour ses enfants. Ils récupèrent un troisième ami sur la route et décident tous d'aller boire l'apéro à Montreuil-sur-Ille, en Ille-et-Vilaine, chez le premier.  

    Après plusieurs verres d'alcool, l'hôte, adepte du balltrap, vous savez cette discipline de tirer au fusil des assiettes volantes, propose à ses amis d'aller tirer quelques canards au fusil de chasse. Très alcoolisés, ils partent donc en voiture, tous les trois, fusils en main (deux au total un calibre 12 et un calibre 16) et cartouches sur la banquette, faire le tour des champs et des étangs alentours pour aller se faire quelques canards.  

    Ils s'arrêtent à Feins, à Saint-Médard-sur-Ille et aux étangs d'Aubigné. Mais apparemment, ils ne voient pas grand chose puisque que les policiers retrouvent sur ce trajet des impacts de balles sur deux voitures et un lampadaire de jardin, loin des canards prévus ce soir là. Au total, 45 cartouches sont tirés tout au long du parcours. Les trois prévenus expliquent qu'ils ne se souviennent pas de grand chose. Même pas d'avoir tiré autant de balles ce soir-là.

    Ils ont reconnu les faits, ce mercredi après-midi, tout en s'excusant des préjudices commis. Ils ont été condamnés à 6 mois de prison ferme, avec plus ou moins 2 mois suivant les prévenus. Aucun mandat de dépôt n'a été retenu, c'est à dire que personne n'a dormi en prison ce mercredi soir.

     

    14/09/2018 : 21 000 tonnes de plomb dans la nature : la contribution biodiversité des chasseurs

    Un rapport européen affirme qu’entre 10 000 et 20 000 tonnes de plomb sont propulsés chaque année dans la nature à cause des tirs de chasseurs et de loisir. Entre un et deux millions d’oiseaux meurent chaque année par contamination alors que la contamination des eaux est difficile à évaluer.

    Les chasseurs contaminent la nature avec leurs cartouches. Au plus fort de polémique sur la démission de Nicolas Hulot, les organisations représentatives des chasseurs ont martelé que ce loisir était essentiel pour la protection de la diversité. Un argument reçu avec sarcasme par les militants écologistes. Les chasseurs de leur côté mettaient en avant leur rôle dans la maitrise des populations d’animaux ainsi que l’entretien des chemins forestiers et de la nature en général. Notons que le débat était stérile entre deux parties irréconciliables avec des positions de principe. Un rapport européen sur la contamination en plomb de la nature par les cartouches des chasseurs et tireurs de loisir, change clairement la donne.

    D’après cette étude menée par l’Agence européenne des produits chimiques (EChA) estime en effet que chaque année entre 30 000 et 40 000 tonnes de plomb issus des cartouches tirées contaminent la nature européenne. Le hasard du calendrier fait bien les choses alors que les médias ont rarement autant parlé des chasseurs et que cette étude avait été commandée en 2015 par la Commission européenne. « L’EChA a répondu l’année suivante que les données disponibles justifient des restrictions de l’usage du plomb dans ces environnements fragiles ; l’agence suggère désormais, après examen de nouvelles données, des mesures de restriction additionnelles.De fait, les chiffres sont impressionnants. Chaque année, selon les chiffres de l’industrie cités par l’EChA, 30 000 à 40 000 tonnes de plomb sont utilisées en Europe dans des munitions de types variés. Sur ce total, précise l’EChA, « 21 000 tonnes sont utilisées par les chasseurs, dont un maximum de 7 000 tonnes dans les zones humides et 14 000 tonnes sur la terre ferme » » rapporte le journal Le Monde.

     

    14/09/2018 : Un chasseur croit tirer sur un loup et tue la chienne d'un couple de randonneurs

    Croyant voir un loup dans son fusil à lunette, un chasseur a tué la chienne d'un couple de randonneurs alors qu'il participait à une battue, jeudi après-midi à Saint-Auban.

    Alors qu'un couple de randonneurs en vacances empruntaient le chemin de grande randonnée le GR510 à Saint-Auban, dans l'arrière-pays grassois, leur chienne Geisha -malinois de 6 ans qui trottinait juste devant eux- a été abattue par un chasseur se trouvant 40m au-dessus du chemin.

    Il participait à une battue sanglier-loup.

    les maîtres portent plainte

    Une scène aussi triste qu'incompréhensible pour les maîtres de Geisha qui portait un collier orange tandis qu'eux-mêmes étaient habillés de couleur vives.

    Très affectés, ils ont porté plainte contre le chasseur "pour que cela n'arrive pas aux autres. Nous, c'est trop tard, cela ne fera pas revenir notre chienne qui nous suivait en randonnée depuis 6 ans."

     

    15/09/2018 : Hauts-de-France: Le trafic d’oiseaux protégés est particulièrement actif dans la région

    • Les braconniers de chardonnerets sont très actifs dans les Nord-Pas-de-Calais.
    • Une pratique issue d’une lointaine tradition liée à la mine.
    • Le prix de ces oiseaux protégés peut atteindre plusieurs centaines d’euros.

    La région n’est pas épargnée par le trafic d’animaux sauvages. Jeudi, un homme devait comparaître devant le tribunal correctionnel de Lille pour enlèvement ou capture d’ espèce animale protégée. En l’occurrence des chardonnerets élégants. Une affaire qui lève le voile sur une pratique très répandue dans la région.

    Le 21 janvier 2017, près de la gare Saint-Sauveur, à Lille, un homme d’une cinquantaine d’années a été interpellé par des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Dans la besace de l’individu, les fonctionnaires ont découvert deux chardonnerets élégants, des petits oiseaux protégés. Lors de ses auditions, « mon client a reconnu qu’il braconnait. Comme son grand-père et son père avant lui », a déclaré l’avocat du suspect, maître Bironneau. Pour autant, le mis en cause a affirmé qu’il ne faisait pas commerce de ces oiseaux.

    Une tradition qui vient de la mine

    « Pour cette affaire, je ne me prononce pas. Mais c’est toujours ce que disent les braconniers qui se font attraper, réagit Bertrand Warnez de l’ONCFS du Nord. Il faut savoir que le prix de certains chardonnerets va de 30 à plusieurs centaines d’euros sur le marché. » En 2017, le tribunal de Lille a vu passer une quarantaine de prévenus accusés de trafic d’oiseaux protégés : « En deux ans, nous avons saisi environ 600 oiseaux. Le Nord et le Pas-de-Calais font partie des départements les plus touchés par ce trafic », assure Jean-Michel Vasseur, un autre agent de l’ONCFS.

    Plusieurs raisons à cela : « C’est une tradition qui vient de la mine, quand les mineurs descendaient avec des canaris pour détecter le grisou. Ça a évolué en concours de chant et de beauté. Le début du braconnage vient d’une déviance à croiser les canaris avec des espèces sauvages », explique l’agent. La région se trouve aussi sur les voies de migration des oiseaux et elle regorge de friches dans lesquelles ils trouvent leur nourriture.

    2ans de prison et 150.000 euros d’amende

    « On sait très bien que la friche Saint-Sauveur renferme de nombreuses espèces protégées, prévient l’écologiste Lillois Dominique Plancke. Si les braconniers ne viennent pas à bout des chardonnerets, c’est l’urbanisation qui le fera de toute façon », déplore-t-il.

    Le procès de l’homme a été reporté à mars 2019. « Il encourt 2 ans de prison et 150.000 euros d’amende », selon l’ONCFS. Dans les faits, les peines sont assez faibles : « Entre 400 et 600 euros en composition pénale. Beaucoup recommencent, ça prouve bien que c’est rentable », soupire Jean-Michel Vasseur.

     

    17/09/2018 : Lot-et-Garonne : une balle de fusil de chasse traverse son salon

    Le chasseur n’a toujours pas été identifié. La piste accidentelle est privilégiée.

    Il était près de 8 h 30, dimanche matin, lorsque cette habitante du lieu dit La Laubie, sur la commune de Puymiclan, a été surprise par le fracas de ses fenêtres brisées.

    Une balle de chasse a traversé de part en part son salon, cassant un premier carreau, puis un second à l’autre extrémité de la pièce.

    Selon les premières constatations, la munition, qui a terminé sa course dans un volet, était destinée à du gros gibier.

    Dimanche soir, le chasseur n’avait toujours pas été identifié. Les enquêteurs privilégient pour l’heure la piste accidentelle.

     

    17/09/2018 : Limoges: le chasseur vise un faisan et touche une fillette de 10 ans

    L'accident s'est produit dimanche, sur les bords de la Vienne, à Limoges, rapporte Le Populaire du Centre ce lundi. Alors qu'elle profitait en famille d'un pique-nique ensoleillé près de la rivière, une fillette de 10 ans a été touchée accidentellement par le tir d'un chasseur qui visait un faisan.

    Prise en charge par les secours, la fillette a été opérée ce lundi. Son pronostic vital ne serait pas engagé. Le parquet n'a pas précisé si le chasseur, âgé de 69 ans, avait été placé en garde à vue.

     

    17/09/2018 : Un chasseur tire sur un pêcheur aux étangs de Varesnes

    Samedi 15 septembre, un différend entre un pêcheur et un chasseur a mal tourné aux étangs de Varesnes, commune du Noyonnais. Le chasseur aurait utilisé son fusil pour tirer sur le pêcheur, le blessant gravement au niveau des membres inférieurs. Ses blessures ont fait l’objet d’une interruption temporaire de travail de 21 jours.

    Les gendarmes sont intervenus rapidement sur les lieux pour interpeller le principal suspect. L’homme a été déféré ce lundi et placé sous contrôle judiciaire par le juge des détentions. Le parquet de Compiègne est en charge de l’enquête. L’origine de la rixe porterait sur la jouissance de ces étangs entre chasseurs et pêcheurs.

     

    18/09/2018 : Limoges : il tire sur une fillette en voulant chasser un faisan

    FAIT DIVERS - En voulant tirer sur un faisan, un homme a touché une fillette de 10 ans, dimanche après-midi à Limoges. Une enquête a été ouverte.

    Le pique-nique a viré au cauchemar pour une famille, dimanche en fin d'après-midi. Une fillette de 10 ans a été grièvement blessée par arme à feu, selon le quotidien le Populaire du Centre. En cause : le tir d'un chasseur. Selon la police, l'homme de 69 ans a utilisé son arme depuis son jardin pour chasser un faisan. Il a touché l'animal, avant que la balle n'atteigne l'enfant. La fillette a dû être opérée en urgence mais ses jours ne sont pas en danger. 

    L’enquête, ouverte dans un premier temps pour "tentative d’homicide volontaire sur mineure de 15 ans", s’oriente vers la thèse accidentelle.

    Aucun antécédent judiciaire

    L’auteur présumé du coup de feu a été interpellé et sa carabine saisie. Il s’est d'abord montré "récalcitrant pour avouer sa participation avant de finalement reconnaître les faits. Le SRPJ a déjà établi qu’un seul coup de feu avait été tiré. L’homme, sans antécédents judiciaires", a indiqué la police.

    L’enquête a été confiée au service régional de la police judiciaire de Limoges qui devra effectuer des analyses balistiques pour déterminer si la balle, qui a tué le gibier, a ricoché avant de toucher la fillette.

     

     

    19/09/2018 : Un braconnier arrêté au sud de Caen en flagrant délit de chasse aux hérissons avec son chien

    La brigade canine du commissariat de police de Caen (Calvados) a interpellé à Ifs, en pleine chasse, lundi 17 septembre 2018, un homme qui  était en train de capturer des hérissons. Douze petits mammifères étaient prisonniers et un treizième était encore dans la "gueule" du chien qui l'accompagnait quand la police est intervenue.

    Le tweet des la police du Calvados qui signale cette étonnante interpellation : "qui s'y frotte s'y pique" : 

    Un animal protégé en totalité 

    Dans toute la Communauté Européenne, il est interdit de détruire, transporter, naturaliser, ou vendre des hérissons.
    La loi prévoit une peine pouvant allant jusqu’à un an d’emprisonnement et 15000€ d’amende et elle permet la confiscation d’objets utilisés pour l’infraction : armes, véhicule, etc..

    Beaucoup d'associations se mobilisent aujourd'hui pour protéger ce mammifère décimé ( 4 individus sur 1000 atteint aujourd'hui l'âge de 10 ans)
     
     
     

    Une patrouille de gendarmerie de passage sur la Rocade sud, samedi après-midi, a eu son attention attirée à la hauteur de Saint-Martin-d’Hères par une Lada zigzaguant dangereusement sur la Rocade sud de l’agglomération grenobloise, à la hauteur de Saint-Martin-d’Hères.

    Les militaires ont immédiatement stoppé le véhicule et procédé à un contrôle de l’automobiliste, qui ne semblait pas en possession de tous ses moyens.

    Vérification faite, l’alcoolémie de cet homme de 48 ans était de 2, 84 g/litre de sang. D’autres vérifications ont permis d’établir qu’il s’était vu notifier le 31 juillet dernier la suspension de son permis de conduire pour une durée de six mois pour des faits identiques. Faits précédés, en 2014, d’une condamnation pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique (CEEA).

    Rentrant d’un repas pris à l’issue d’une partie de chasse, le suspect avait par ailleurs placé son fusil approvisionné, sécurité non enclenchée, dans sa housse posée sur le siège du passager avant. La réglementation prévoit de transporter les armes de chasse une fois qu’elles ont été neutralisées, et uniquement dans le coffre.

    Placé en garde à vue, le suspect a comparu lundi devant le tribunal correctionnel de Grenoble et a demandé un délai pour préparer sa défense. Il sera jugé le 17 octobre prochain. En attendant, il a été placé en détention provisoire par le tribunal.

     

    20/09/2018 : Les braconniers de Poissy piégeaient les chardonnerets avec de la glu

    Ils les revendaient 200 € pièce à des clients amateurs de la mélodie de leurs chants.

    L’affaire paraît légère mais l’enjeu est de taille. Une bonne partie des chardonnerets élégants a disparu alors qu’il y a peu de temps, c’était encore une espèce très répandue en France. Au point de faire partie aujourd’hui de la liste des espèces protégées et de faire l’objet de trafics. Deux hommes, âgés de 39 ans et 48 ans, ont été interpellés, le week-end dernier, à Poissy, alors qu’ils tentaient justement de piéger ces petits oiseaux.

    Ce jour-là, les policiers de Conflans-Sainte-Honorine reçoivent un appel de leurs homologues de la police de l’environnement de l’ONF, les alertant sur un trafic d’oiseaux. Les fonctionnaires décident de monter une petite opération pour prendre les braconniers sur le fait.

    Ils avaient amené un mâle, son chant servait à attirer les femelles

    Ces derniers avaient creusé un trou et l’avaient rempli d’eau pour créer une mare. « Ils avaient amené un Chardonneret mâle dans une cage, et son chant servait à attirer les femelles », rapporte une source proche du dossier. Pour piéger les oiseaux, les deux hommes avaient mis de la glu sur les branches.

    Pris sur le fait, les deux suspects ont été placés en garde à vue au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine. Lors d’une perquisition à leur domicile, les policiers ont mis la main sur dix chardonnerets élégants dans des cages. Ils ont reconnu qu’il les vendait 200 € pièce. « Les gens qui les achètent sont souvent des personnes qui veulent avoir ces oiseaux en cage chez eux car ils aiment la mélodie de leurs chants » explique un policier de l’environnement.

    Les deux hommes ont été remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel pour février prochain. Ils risquent une amende pouvant aller jusqu’à 150 000 € et deux ans d’emprisonnement.

     

    20/09/2018 : Un jeune vautour né dans la Drôme retrouvé criblé de plombs dans le Vaucluse

    Le seul jeune vautour percnoptère né dans la Drôme cette année a été retrouvé blessé dans le Vaucluse. Cet oiseau protégé a été victime d'un tir de plombs. La FRAPNA parle d'une acte volontaire. Une plainte doit être déposée auprès de l'ONCFS.

    L'espèce est strictement protégée.  Un jeune vautour perncoptère, né il y a quelques mois dans le Parc naturel régional des Baronnies provençales, a été criblé de plombs il y a une semaine et retrouvé à Sarrians dans le Vaucluse. Cet oiseau rare bagué à sa naissance par l'association "Vautours en Baronnies" avait quitté la Drôme pour sa première migration. Il est aujourd'hui pris en charge au centre de soins de Buoux  dans le Vaucluse géré par la LPO. 

    Une plainte sera déposée

    Par la voix de son président honoraire, la FRAPNA de la Drôme dénonce l'acte volontaire d'un chasseur. "Il n'est pas possible" dit Roger Mathieu "de confondre ce vautour avec un faisan ou une grive". Une plainte doit être déposée auprès de l'ONCFS, l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. 

    Le vautour percnoptère, dont il ne resterait que quelques dizaines de couples en France selon la FRAPNA , est un des oiseaux les plus menacés d’Europe.

     

    20/09/2018 : Essonne : un charnier de canards découvert au bord d’un chemin forestier

    Une quarantaine de cadavres de volatiles, ni mangés ni brûlés, ont été découverts par des promeneurs il y a une dizaine de jours. Le mystère reste entier sur leur provenance.

    Une odeur de putréfaction infâme, qui embaume près d’un demi-hectare de forêt. Et pourtant… Près de dix jours après sa découverte, le charnier de canards abandonné en bordure du GR11 à Soisy-sur-Ecole vient d’être simplement enfoui. « Mais ça sent encore », soupire un couple de promeneurs ce jeudi, dans ce chemin situé à un battement d’ailes d’un centre équestre et du restaurant implanté au lieu-dit « Au saut du Postillon ».

    Voici une dizaine de jours, une quarantaine de cadavres de volatiles, ni brûlés, ni blessés, ni mangés, ont été trouvés, tous entassés les uns sur les autres. Aussitôt, la mairie est informée.

    « Mais nous n’avons pas la structure pour effectuer des prélèvements ou des analyses afin de savoir si ces animaux étaient malades », indique Philippe Berthon, le maire (SE) de cette commune de 1 100 âmes qui a saisi l’ARS (agence régionale de santé) et la préfecture. « On se demande d’où cela peut venir, d’un élevage ou de chasseurs, poursuit-il. Ni si cela présente un risque sanitaire. On a balisé autour, placé un panneau, puis on a demandé à la préfecture quelles étaient les consignes. »

    La Direction départementale de protection des populations (DDPP), en charge de ces questions, a finalement répondu ce jeudi que les services de l’Etat avaient avisé l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) afin d’évaluer le risque constitué par ces cadavres.

    Cet organisme public a répondu que « ces canards ne présentaient pas de risque sanitaire au vu du contexte épidémiologique local favorable : aucun indice de maladie contagieuse détecté à ce jour dans les oiseaux de la faune sauvage ou dans des élevages de volailles alentour. » Sans préciser toutefois si des analyses avaient été effectuées sur les volatiles entassés.

    Selon l’ONCFS, « il pourrait s’agir de canards sauvages abandonnés à l’issue d’une partie de chasse »

    Selon l’ONCFS, « il pourrait s’agir de canards sauvages (colverts) abandonnés à l’issue d’une partie de chasse au gibier d’eau. En effet, ces oiseaux sont généralement prélevés lors de battues appelées levées d’étang. »

    Des affirmations qui sont accueillies dubitativement par les habitants de Soisy-sur-Ecole, qui y voient davantage le signe d’une maladie ayant touché un élevage : « Pourquoi les chasseurs ne les auraient pas ramenés pour les manger, alors que la chasse vient seulement de reprendre ? Pourquoi les auraient-ils entassés, alors qu’il leur suffisait de les laisser à l’endroit où ils les ont abattus ? »

    Malgré tout, il est vrai que certains partenaires de groupes de chasseurs, contre rémunération ou gratuitement, se chargent parfois de gérer l’enfouissement des animaux tués ou des restes d’animaux dépecés. « Comme dans le bâtiment où les entreprises font payer les gravats qu’ils doivent déposer dans les déchetteries », indique un chasseur.

    Avec des dérives dans ce cas-là aussi : « Ces derniers mois, on a pu déposer 5 plaintes pour des dépôts sauvages d’ordures où on avait retrouvé une facture ou une adresse permettant d’identifier le contrevenant, souligne le maire de Soisy-sur-Ecole qui envoie régulièrement ses agents communaux nettoyer les espaces naturels. Plus de 40 m3 sont ramassés chaque année. »

    Les cadavres enfouis ce jeudi

    Ce jeudi, la DDPP a donc indiqué à la mairie qu’elle pouvait entamer une procédure « de retrait des cadavres d’animaux trouvés morts et dont l’identification ou l’origine ne peut être établie. » La préfecture a ajouté que l’élimination « pouvait être prise en charge par le service public de l’équarrissage puisque aucun propriétaire ne pouvait être identifié. »

    Dans la foulée, la municipalité qui attendait une réponse depuis dix jours, a effectué l’enfouissement des cadavres de canards sur le site de leur découverte. Mais le mystère reste entier sur la provenance de ce charnier, dont on ne voit désormais qu’un monticule de terre, une aile abandonnée et des plumes.

     

    20/09/2018 : 13 hérissons braconnés par un chasseur

    Alors qu’un individu a été pris en flagrant délit en train de chasser des hérissons à Ifs (14), la Fondation 30 Millions d’Amis rappelle que ce sont des animaux protégés en voie d’extinction !

    Chasser le hérisson constitue un délit, comme l’a rappelé la police de Caen (14) dans un tweet. Un individu qui venait de capturer 13 hérissons à l’aide de son chien à Ifs, l’a appris à ses dépens ! L’homme a été interpellé par la brigade canine en pleine action alors que son chien tenait encore un hérisson dans sa gueule (17/09/2018). Une chasse totalement illégale !


    Le hérisson, un animal protégé

    En effet, le hérisson bénéficie d’un statut de protection en vertu de l’arrêté du 23 avril 2007. Il est donc interdit de transporter, détruire, mutiler, capturer, naturaliser ou encore vendre des hérissons.
    L’article L415-3 du Code de l’environnement prévoit une peine pouvant allant jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende.

    En plus d’être totalement interdite, cette chasse est aussi extrêmement préjudiciable pour ces animaux qui sont véritablement en danger. Ils sont en effet de plus en plus menacés par l’Homme, à cause des pesticides dispersés dans la nature, les accidents sur la route, la destruction de leur habitat naturel…

    Les hérissons, victimes de l’Homme

    En février 2018, la Fondation 30 Millions d’Amis s’était mobilisée pour un hérisson pris pour un « ballon de football » à Vic-en-Bigorre par deux jeunes individus qui avaient filmé et posté la vidéo sur les réseaux sociaux. Interpellés, les deux auteurs présumés de cette barbarie devront répondre prochainement de leurs actes devant le tribunal correctionnel de Tarbes. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile au procès.

     

    21/09/2018 : Importation illégale de sangliers : les langues se délient

    Les témoignages se succèdent : un garde-forestier nous a livré un nouveau témoignage édifiant. De manière anonyme, il confirme l’importation illégale de sangliers destinés à une chasse où l’on tire beaucoup. Cette importation concerne-t-elle beaucoup de sangliers ? " Il y en a beaucoup, je ne sais pas mais le phénomène existe, c’est certain. Je me rappelle d’une anecdote : un transporteur de bois à trois heures du matin arrive et trouve un camion embourbé. C’est une bétaillère, remplie de sangliers. Les chauffeurs polonais sans réseau sont perdus. Alors, les sangliers ont été lâchés à cet endroit mais ce n’était pas la destination "

    Nous n’avons pas constaté de flagrant délit d’importation de sangliers

    Jean-Pierre Scohy, inspecteur général au département Nature et Forêt répète: Je ne peux pas nier qu’il y ait ou pas des importations illégales de sangliers. Mais mon seul critère, c’est de savoir si je peux le constater, et en conséquence, est-ce que je peux le verbaliser. Et jusqu’à présent, on n’a pas constaté de flagrant délit d’importation. Même si on peut supposer qu’il y en ait, on n’a pas de preuve ".

    Un chasseur explique la pratique

    Ce matin, un chasseur nous expliquait déjà de manière anonyme le pourquoi de telles pratiques. Pour ce chasseur, c'est clair, c'est une question d'argent et de prestige.  "Ce sont des chasses d'affaire. Des endroits où on va faire passer un bon moment aux invités, des gens de "la haute", des notables. Il faut leur faire plaisir, parce qu'après la chasse, on va parler affaires avec eux. J'ai connu des chasses où, le matin même ou la veille au soir, on remettait dans le bois quelques belles bêtes, bourrées de calmants. On les envoient vers les invités, et ceux-ci tirent un gros cochon,un deuxième gros cochon, et ils se disent : fantastique, c'est une belle chasse ici ! Et alors, ils prennent des actions."

     

     

    21/09/2018 : Quand le sanglier d'élevage français sert de gibier aux riches notables belges

    Pour satisfaire les "invités", des animaux sont bourrés de calmants. Un chasseur parle de battues de 40 ou 50 bêtes à chaque partie.

    C’est un témoignage édifiant que livre ce vendredi la RTBF : celui d’un chasseur belge, sous couvert d’anonymat par crainte de représailles. L’homme évoque l’usage de sangliers d’élevage français par les chasseurs de son pays alors que les animaux wallons sont victimes de la peste porcine africaine et que l’importation d’animaux provenant des pays de l’Est reste une des hypothèses de l’arrivée de la maladie.

    Le chasseur parle en connaissance de cause : "J'en ai déjà tiré plusieurs [des sangliers français] dans les Ardennes et du côté de Chimay (province de Hainaut). Souvent, ils ont une médaille à l'oreille. Ils sont numérotés, et la médaille a une couleur différente selon le pays. Ceux que j'ai tués venaient de France", affirme-t-il au média belge.

    Une question d’argent

    Pour ce chasseur qui n’a pas sa langue dans sa poche, c'est clair, ce genre de pratique n’existe que pour des raisons d’argent : "Ce sont des chasses d'affaire. Des endroits où on va faire passer un bon moment aux invités, des gens de "la haute", des notables. Il faut leur faire plaisir, parce qu'après la chasse, on va parler affaires avec eux", constate-t-il.

    Encore plus édifiant, l’homme précise avoir connu "des chasses où, le matin même ou la veille au soir, on remettait dans le bois quelques belles bêtes, bourrées de calmants. On les envoient vers les invités, et ceux-ci tirent un gros cochon, un deuxième gros cochon, et ils se disent : fantastique, c'est une belle chasse ici ! Et alors, ils prennent des actions." Quand le chasseur parle d’actions, il évoque les parts de droit de chasse, c’est-à-dire le fait de payer pour avoir le droit de chasser du gibier.

    Tel est donc le contrat, satisfaire les désirs des riches notables pour qu’ils prennent des actions. "Ça démarre à 1 000 euros par jour, et ça peut aller jusqu'à 3 000 euros, quand il y a des cervidés. Vous ajoutez à cela la location. Une grosse chasse, ça peut valoir 100 000 euros par an ! Donc, il faut trouver des actionnaires qui ont des gros moyens", détaille la source de la RTBF.

    Et ces actionnaires en veulent toujours plus : "Les invités, ils vont brûler des cartouches, ils vont tirer, tirer, tirer, il faut s'amuser. Avant, lors d'une journée de chasse, on tuait trois, quatre, cinq sangliers et on était satisfait. Maintenant, on aime en tirer 40, 50 sur la journée s'il y a moyen. Les gens ne sont plus contents avec deux bêtes." L’homme confesse même qu’"avec le prix qu'ils mettent par jour, il leur faut du gibier, ils paient pour avoir quelque chose. Et s'il n'y a pas assez de gibier, on va le chercher ailleurs et on le ramène ici."

    Depuis mi-septembre, l'alerte à la peste porcine africaine a en effet été lancée dans le sud-est de la Belgique où les cadavres de six sangliers infectés ont été retrouvés. La RTBF avait déjà obtenu le témoignage d'un chasseur affirmant que des centaines de sangliers d'élevage étrangers étaient lâchés dans les forêts wallonnes afin de "gonfler le tableau de chasse", et parle de "secret de polichinelle" dans le milieu.

     

    23/09/2018 : Un homme retrouvé mort après une partie de chasse à Moutiers-en-Puisaye, la piste criminelle écartée

    Le corps sans vie d'un homme, touché par une balle dans le thorax, a été retrouvé sur un terrain privé de Moutiers-en-Puisaye, ce dimanche 23 septembre au matin. Une partie de chasse y avait été légalement organisée. Selon les premiers éléments, la piste criminelle est écartée. Une autopsie doit être réalisée sur le corps de la victime.

    La gendarmerie de l'Yonne a découvert le corps sans vie d'un homme touché par une balle dans le thorax, ce dimanche 23 septembre au matin, à Moutiers-en-Puisaye.

    Une enquête a été ouverte par le parquet d'Auxerre. Des techniciens en identification criminelle se sont rendus sur les lieux. Le corps de l'homme, qui était âgé d'une cinquantaine d'années, a été découvert "sur un terrain privé", "où se déroulait "une partie de chasse organisée en toute légalité", précise Charline Fine, substitut du procureur de la République d'Auxerre.

    « La piste criminelle écartée »

    Selon les premières constations effectuées sur place, "la piste criminelle est écartée pour l'instant", indique le substitut au procureur de la République d'Auxerre. "J'ai demandé à ce qu'une autopsie soit pratiquée, certainement dans le courant de la semaine prochaine, afin d'en savoir un peu plus", ajoute Charline Fine. Les enquêteurs doivent notamment "entendre les personnes qui chassaient avec lui".

     

    23/09/2018 : Des chasseurs sachant chasser avant l’heure de la chasse…

    Aux abords de la route de Vierzon, à Saint-Florent-sur-Cher, des riverains ont été surpris de voir des chasseurs avant la date d'ouverture de la chasse.
    Un chasseur doit savoir chasser mais pendant la période de la chasse… Or, ces jours derniers, ce n’était pas encore le cas. Au beau milieu d’un champ de tournesols, aux abords de la route de Vierzon, à Saint-Florent-sur-Cher, des riverains sont surpris de voir des chasseurs. Les inspecteurs de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), accompagnés de la gendarmerie, tombent sur deux fusils dont les porteurs sont invités à venir s’expliquer dans les locaux des militaires. Ils racontent avoir voulu tester leur matériel pour en éprouver le bon fonctionnement avant la date fatidique. L’un des deux hommes avait en main un vieux calibre 16 dépourvu de tout mécanisme sophistiqué.

    Jusqu’à 1.500 € d’amende

    Le duo n’a pu sortir aucun permis de chasse valable après avoir reconnu qu’ils chassaient sans avoir droit de le faire. Un troisième homme se trouve impliqué et c’est devant le tribunal que le trio devrait comparaître. Ils encourent des peines de 1.500 euros d’amende, assorties de la confiscation de leurs armes et d’une interdiction de port d’armes.

     

    23/09/2018 : Finistère. En tombant, un chasseur se tire deux cartouches dans la main à Cléder

    Ce dimanche 23 septembre, lors d’une partie de chasse à Cléder (Finistère), un homme de 58 ans a fait une chute. En tombant, les coups sont partis. Blessé à la main, il a été conduit à l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest.

    Aux environs de 9 h, ce dimanche matin, les gendarmes de Saint-Pol-de-Léon (Finistère) sont intervenus dans la campagne de Cléder où un homme venait de se blesser accidentellement lors d’une partie de chasse.

    C’est en glissant qu’il a perdu le contrôle de son arme. Les deux cartouches enclenchées dans le chargeur l’ont touché à la main. L’équipe médicale du Samu l’a transféré à l’hôpital de la Cavale-Blanche, à Brest.

     

    26/09/2018 : Neuf chasseurs en infraction condamnés par le tribunal de Castres

    À la suite d'investigations, plusieurs procès-verbaux ont été dressés par des inspecteurs de l'environnement de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du Tarn. Les affaires ont été jugées au tribunal de grande instance de Castres en audience correctionnelle.

    Un chasseur de grives avec un fusil muni d'un modérateur de son (avant le changement de réglementation) a été surpris depuis son véhicule en train de chasser. Le tribunal de Castres l'a condamné à 150 € d'amende pour avoir chassé avec un modérateur de son, 400 € d'amende pour avoir chassé depuis son véhicule,et, comme peine complémentaire, à la suspension de son permis de chasser pour 1 an avec obligation de le repasser pour pouvoir chasser de nouveau.

    Lors de l'audience du 22 juin, 3 chasseurs (dont un garde particulier) d'une société de chasse ont été jugé pour avoir poursuivi un sanglier en voiture avec leur arme non démontée et non placée sous étui. Le tribunal les a condamnés à 400 € d'amende chacun, 150 € pour ceux dont l'arme n'était pas transportée dans de bonnes conditions avec comme peine complémentaire, la suspension de leur permis de chasser pour 1 an avec obligation de le repasser pour pouvoir chasser de nouveau. Leur arme saisie a été confisquée.

    La partie civile, représentée par la fédération des chasseurs (FDC 81), a perçu la somme de 100 € à verser solidairement.

    Cinq chasseurs d'une société de chasse, ont été jugés en juin, pour avoir chassé et tué un sanglier un lundi en battue, sans permis de chasser valable pour deux d'entre eux. Pour ces faits, le tribunal les a condamnés à des amendes de 250 € et 500 € pour les 2 chasseurs sans permis de chasser valable. Et comme peine complémentaire, la suspension de leur permis de chasser pour 1 an avec obligation de le repasser pour pouvoir chasser de nouveau. Ils devront régler la somme de 500 € solidairement pour la valeur d'un sanglier à la partie civile représentée par la FDC 81.

     

    26/09/2018 : Les munitions au plomb menacent l’environnement et notre santé !

    En plus de la biodiversité, les munitions au plomb menacent l’environnement et la santé selon un rapport européen. Il indique que chaque année, des dizaines de milliers de tonnes de plomb se retrouvent dans la nature à cause du tir sportif et de la chasse.

    Publié le 12 septembre 2018, le rapport de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) est sans appel : le plomb des munitions tirées par les chasseurs et autres sportifs du genre est une importante source de pollution.

    Les chiffres pour l’Europe sont les suivants : 30 à 40 000 tonnes de plomb ont été utilisés en 2013. À lui seul, le tir sportif en mobilise jusqu’à 20 000 tonnes par an. L’ECHA indique qu’en plus de la menace pesant sur la biodiversité, le plomb des munitions est un danger à la fois pour l’environnement en général, mais aussi pour la santé humaine.

    Ainsi, le rapport estime qu’il est nécessaire d’adopter des mesures comme le remplacement de la grenaille de plomb par de la grenaille d’acier. Il existe d’ailleurs déjà une alternative du genre à un coût à peine plus élevé, ce qui ne devrait pas représenter un frein à l’achat.

    Quoi qu’il en soit, cette mesure pourrait permettre de moins polluer les écosystèmes et d’éviter la mort de 1 à 2 millions d’oiseaux chaque année, en particulier les faisans et les perdrix pouvant ingérer par accident la grenaille de plomb, évidemment toxique.

    En ce qui concerne la santé humaine, la mesure permettrait de réduire les risques liés à l’exposition à la poussière de plomb dans les champs de tir – ainsi qu’au moment de la consommation du gibier. Il s’agit d’un risque déjà soulevé il y a quelques mois dans un autre rapport, cette fois élaboré par l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses). D’ailleurs, l’Anses n’avait pas hésité à préconiser une consommation de gibier limitée à trois fois par an.

     

    27/09/2018 : Versailles : la battue aux sangliers dans le parc du château fait polémique

    Une battue administrative dans le parc du château de Versailles aurait tourné à la boucherie selon une association de protection des animaux.

    Que s’est-il passé, lundi 24 septembre, dans le parc du château de Versailles ? Une « boucherie », selon la fondation Assistance aux Animaux. Présente au moment des faits, cette dernière s’émeut des conditions dans lesquelles une battue administrative aux sangliers s’est muée en un acte « sanglant ».

    Ce jour-là, 105 tireurs et conducteurs de chiens se déploient dans le parc, fermé au public, afin d’abattre des sangliers, laies et marcassins, coupables de dégradations et préalablement piégés dans l’enceinte par des clôtures. La battue fait suite à deux opérations précédentes menées les 31 mai et 30 août derniers.

    « L’un d’eux a dirigé son arme vers moi »

    C’est à partir de là que les choses dérapent, selon la fondation. Les chasseurs se seraient montrés violents et n’auraient pas hésité à tirer sur des bêtes qui, effrayées, s’étaient réfugiées dans un enclos clôturé destiné à des poneys. « Je leur ai crié de ne pas tirer mais l’un d’eux a dirigé son arme vers moi puis a tué une laie avant d’enjamber la clôture afin de récupérer le cadavre. Ils sont allés jusqu’à appeler la police car, selon eux, on n’a pas le droit de les dissuader de tuer », rapporte un témoin.

    La fondation, partenaire du château de Versailles, considère le site comme un « lieu d’accueil » pour ses protégés. Elle gère 150 animaux au sein d’une ferme pédagogique qui se trouve dans la Ferme de Marie-Antoinette, récemment restaurée et rouverte au public. Elle a aussi en charge 200 moutons qui paissent dans le parc.

    Pour le préfet, « cette battue, comme les précédentes, était absolument indispensable »

    « La manière dont les choses se sont passées nous choque. Après deux battues infructueuses, pourquoi ne pas chercher à renvoyer les animaux vers la nature plutôt que de pratiquer une telle barbarie », s’interroge une de ses porte-parole. Le château, qui ne fait que sécuriser les lieux en vue des battues, renvoie vers la préfecture, seule autorité en la matière.

    Le préfet, Jean-Jacques Brot, qui a signé l’arrêté et s’est même rendu sur place dans la matinée de lundi, conteste vivement cette présentation des faits. « Une personne de cette fondation s’est montrée agressive à l’encontre d’un lieutenant de louveterie qui devrait d’ailleurs déposer plainte. Ces animaux font courir des dangers aux touristes, agents du château et plantations du domaine et même à celles de l’Inra (NDLR : en bordure du parc) car il y a des trous dans les clôtures extérieures de l’enceinte du château, qui m’a demandé à plusieurs reprises d’agir. Cette battue, comme les précédentes, était donc absolument indispensable. Les règles de sécurité qui l’accompagnent s’avèrent très strictes », précise le représentant de l’Etat.

     

    28/09/2018 : Un an de prison ferme pour le chasseur qui avait tué un joggeur en Haute-Savoie

    Le jeune chasseur qui avait tué un joggeur d'un balle dans la tête en décembre 2015 dans le bois de Quintal au pied du Semnoz (Haute-Savoie) est condamné à trois ans de prison dont un an ferme. "Une peine juste" estime la veuve de la victime.

    Le jeune chasseur qui avait tué un joggeur d'un balle dans la tête en décembre 2015 dans le bois de Quintal au pied du Semnoz (Haute-Savoie) est condamné à trois ans de prison dont un an ferme et le retrait définitif de son permis de chasse.  Le procès se tenait ce vendredi matin au tribunal correctionnel d'Annecy. La peine de prison pourra être aménagée.

    "Une peine juste et adaptée aux faits"

    estime la veuve de la victime, Mélanie Lavy, présente le jour du drame, qui a recueilli dans ses bras son mari le visage explosé par une balle.

    Le chasseur haut-savoyard, qui n'avait pas 20 ans au moment du drame, était jugé pour "homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence". 

    Ce 5 décembre 2015, il faisait partie d'un groupe de neuf chasseurs qui traquent le gros gibier. Quand ils aperçoivent un sanglier, le jeune chasseur tire sans plus de précaution et sans identifier sa cible. Il tue d'une balle en pleine tête Gäel Lavy, père de famille de Viuz la Chiesaz, un habitué des lieux pour y pratiquer balade et course à pied.

     

    27/09/2018 : Action des anti-ours : la procureure a ouvert une enquête préliminaire

    Suite à plusieurs déclarations des "anti-ours" fin août et le 20 septembre dernier guettant "armés" l'arrivée des ourses slovènes, la procureure de la République, Cécile Gensac a ouvert ouvert une enquête préliminaire.

    La guerre de l'ours a recommencé avec l'annonce de la venue de deux nouvelles ourses slovènes... qui, d'après les anti-ours, devraient être lâchées sur les pentes béarnaises, samedi 29 septembre, peut-être même via un hélicoptère et des cages s'ouvrant automatiquement... Une situation et des tensions qui interviennent dans un contexte déjà douloureux après les épisodes du "loup-hybride" en Béarn...

    Cette décision de réintroduction du ministère a cristallisé les deux camps... notamment lors des manifestations à Etsaut du 29 août où des menaces auraient été proférées et à Asasp-Arros le 20 septembre.

    D'un côtés, certains éleveurs et sympathisants anti-ours menaçant de "sortir les fusils" pour accueillir les plantigrades.

    De l'autre, les défenseurs des animaux soulignent le climat délétère et demandent, dans une lettre adressée ce mercredi à Mme le procureure, Cécile Gensac, d'intervenir et d'engager des poursuites pénales:

    "les personnes appelant à la destruction d’ours auront à rendre des comptes devant la justice."

    Les associations signataires demandent dans cette lettre"réparation aux personnes concernées des préjudices matériels et moraux provoqués par ces méthodes".


    Les pro-ours sous le choc

    Dans cette lettre les pro-ours rappellent que même si "l’incitation à destruction d’une espèce protégée n’est malheureusement toujours pas reconnue en France comme un délit, malgré les demandes répétées des associations, notamment lors de l’examen de la loi biodiversité en 2016", " les personnes appelant publiquement à la « chasse à l’ours » ne doivent pour autant pas se sentir à l’abri de toute poursuite : le code pénal précise bien que « le complice est passible des mêmes peines que l'auteur d’une infraction .

    Les associations signataires* recensent soigneusement les incitations publiques ou médiatiques à abattre des ours. Si un acte irresponsable devait être commis, toute personne l’ayant encouragé serait considérée comme complice et poursuivie devant les tribunaux en même temps que son auteur.


    Et rappellent que les espèces protégées bénéficient du statut pénal suivant :

    "La destruction d’une espèce protégée est un délit puni par l’article L 415-3 du code de l’Environnement, sanctionné d’une peine de 2 ans de prison et/ou de 150 000 euros d’amende.
    En cas de destruction "en bande organisée", la sanction peut aller jusqu'à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende 
    (...)

    Le fait de mutiler une espèce protégée est réprimé comme le fait de la tuer."  

     * Les associations signataires : Altaïr nature, Animal Cross, Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), Ferus, France Nature Environnement, France Nature Environnement Midi-Pyrénées, France Nature Environnement Hautes-Pyrénées, Humanité & Biodiversité, Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), Nature Comminges, Nature Midi Pyrénées, Pays de l'Ours - Adet, Société Française d’Etude et de Protection des Mammifères (SFEPM), Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN)   
                                

    La procureure ouvre une enquête

    Cécile Gensac a ouvert une enquête préliminaire pour de "potentielles infractions de la chasse au regard des propos notamment repris dans la presse".
     

    "Je n'ai pas de préjugés. L'enquête, qui a été ouverte et confiée à la Compagnie d'Oloron Sainte-Marie, a vocation à établir les véracité ou non des faits."

    Elle se base sur les déclarations ou reprises dans la presse de propos  d'anti-ours" indiquant  l'organisation de ce guet et la préparation éventuelle "d'effarouchement à l'aide d'armes" ou la pratique d'une "chasse prohibée", ce qui est contrevenant à la loi.
    Elle a indiqué, elle-même, ne pas être informée personnellement de la date de lâcher des ourses.

    Les anti-ours en embuscade

    Une information, que pour sa part, la fronde des anti-ours croit connaître et pour laquelle, ils s'organisent. Mardi dernier, la fédération Transpyrénéenne des Eleveurs de Montagne indiquait que :

    "Les ourses de Slovénie (sont) attendues par les guetteurs.

    "Des sources sûres nous apprennent que les opérations de capture des ourses sont lancées en Slovénie. Les lâchers auraient lieu samedi 29 septembre en vallée d’Aspe, dans les Pyrénées-Atlantiques."
     

    Mais après avoir discuté avec les services de l'Etat, affirmant que 64 % des villages béarnais sont contre le projet de réintroduction, ils semblent vouloir passer à autre chose, plus clandestinement, et c'est sans doute ce qui inquiète.

    "Depuis la nuit dernière, après que toutes les tentatives pacifiques pour faire reculer l’Etat aient échoué, les opposants aux réintroductions d’ours ont investi la forêt. En Béarn, rive gauche comme rive droite de l’Aspe, d’innombrables anonymes se sont transformés en guetteurs, souvent armés."


    Ce jeudi soir, suite à l'information de cette enquête, Olivier Maurin, le porte-parole des opposants, veut mettre les choses au point sur ce qui a été parfois dit :

    "Nous, on n'a jamais menacé personne à Etsaut ! D'ailleurs les gendarmes étaient témoins...
    Et sinon, y-a-t-il une enquête sur les menaces qu'on a reçues ? Ca fait des mois que des maires reçoivent des menaces de mort..."

    Et d'affirmer concernant les sympathisants éventuellement armés:

    "Les gens sont mobilisés sur le terrain."

    "On a aucune intention de les tuer (les ourses, NDLR)...
    On va surveiller et si elles arrivent, elles ne resteront pas sur nos terres!
    On va les effaroucher. 
    Les armes c'est aussi une façon de faire du bruit."

    Mais sur place la tension monte et les antis se sentent incompris avec une politique de réintroduction qui a déjà échoué, selon eux, en Ariège:

    "20 ans après, on voit bien que le programme n'est pas maîtrisé. La mortalité des bêtes est exponentielle, elle a doublé et l'Etat n'apporte aucune garantie!"


    Et quand on demande si, sur place, tous les anti-ours sont sur la même ligne,  il ajoute :

    "Chacun est responsable...
    Je ne suis que le porte-parole"

     

    28/09/2018 : Annecy: «Pour moi, c'était un sanglier», un chasseur de 19 ans condamné pour avoir abattu un joggeur

    JUSTICE Le tribunal correctionnel d’Annecy l’a condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis…

    « Pour moi, c’était un sanglier... » Un chasseur a été condamné, vendredi, par le tribunal correctionnel d’Annecy (Haute-Savoie) à trois ans de prison dont deux avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans, après la mort en 2015 d’un homme sur un chemin forestier.

    Il s’agissait d’un traileur qui, le 5 décembre 2015, avait emprunté avec son épouse, un parcours qu’il connaissait bien, à travers la forêt en direction du sommet du Semnoz. Elle, 1,50 mètre, était vêtue d’une tenue de sport aux couleurs vives. Lui, 1,83 mètre, portait une tenue noire et grise, avec un sac à dos jaune.

    Le chasseur s’est saisi d’une arme qui n’était pas la sienne

    Au même moment, tout près de là, un groupe de chasseurs en pleine battue avait décidé de faire une pause au bord d’une route, armes à terre. Un sanglier avait alors surgi de la forêt, traversé la route et continué sa course de l’autre côté.

    Un chasseur de 19 ans s’était saisi d’une arme qui n’était pas la sienne, avait couru en direction de l’animal et tiré sur « une masse sombre en contrebas », sans grande visibilité. Touché à la tête, le traileur de 43 ans, père de famille, était mort sur le coup, dans les bras de sa femme.

    « J’ai tiré dans la précipitation et j’ai mal identifié ma cible », a reconnu à la barre le jeune chasseur. « Vous aviez présent à l’esprit le fait qu’il pouvait y avoir d’autres personnes que votre groupe sur les lieux ? », lui a demandé le président Pierre Viard. Le jeune homme baisse la tête : « Non ».

    Selon l’ONF, 113 accidents de chasse en un an

    Le ministère public avait requis trois ans d’emprisonnement dont 18 mois de sursis, avec mise à l’épreuve pendant deux ans. Le retrait définitif du permis de chasse avait aussi été réclamé, ce qu’a retenu le tribunal. Le prévenu avait jusqu’ici un casier judiciaire vierge.

    L'Office national de la chasse et de la faune sauvage a répertorié 113 accidents de chasse entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018. Parmi eux, treize mortels sont à déplorer, dont trois concernent des « non chasseurs ». Des chiffres en baisse depuis près de 20 ans, mais la majorité des accidents mortels sont dus à un manquement aux règles élémentaires de sécurité.

     

    29/08/2018 : Dordogne : les frangins braconniers finissent au tribunal de Périgueux

    Deux frères, originaires de Vallereuil, près de Bergerac (Dordogne) ont été condamnés par le tribunal de Périgueux pour des braconnages nocturnes commis dans la région.

    Ils avaient voulu « jouer ». Ils ont perdu. Deux braconniers de Vallereuil, à 35 km au nord de Bergerac (Dordogne), ont été condamnés par le tribunal correction de Périgueux.

    Les faits remontent à l’année dernière : les inspecteurs de l’environnement de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) sont alors alertés par des coups de feu, tirés en pleine nuit.

    Saisie d’un 4X4, d’un lèvre congelé et d’armes

    D’après les informations recueillies, un véhicule circule dans les prés et sur des pistes de défense contre les incendies autour de Mussidan et Neuvic. 

    Sur sa page Facebook, la gendarmerie de Dordogne raconte : 

    Sur instructions du procureur de la République et en étroite collaboration avec la brigade locale, les agents de l’ONCFS de Dordogne menaient l’enquête, forts de leurs nouveaux pouvoirs en matière de police judiciaire, investigations qui les amenaient à Vallereuil au domicile des deux frères braconniers

    La suite ? Une perquisition qui aboutit à la saisie d’un 4X4, d’un lièvre congelé et de plusieurs armes.

    Ils reconnaissent avoir tué des chevreuils et des lièvres

    Dans la foulée, les frères sont mis en garde à vue. Ils reconnaissent « avoir tué plusieurs chevreuils et lièvres lors de leurs sorties nocturnes ».

    Leur procès s’est donc déroulé mardi 11 septembre dernier. Et les deux frères ont été lourdement condamnés : quatre mois de prison ou cent quarante heures de travail d’intérêt général, quatre ans de retrait du permis de chasser, 400 euros d’amende et à la confiscation des armes. 

     

    30/09/2018 : Alpes - Verdaches : un cheval abattu par un chasseur ?

    Est-ce une partie de chasse qui a mal tourné hier matin à Verdaches ? Ce qui est sûr, c'est qu'un cheval a été abattu dans son parc au lieu-dit Le Coulet, sur les hauteurs du village, et que l'auteur du coup de feu ne s'est pas fait connaître. L'animal a été découvert gisant, mais encore vivant, par un chasseur qui est descendu au village prévenir les propriétaires. Ceux-ci ont immédiatement appelé un vétérinaire mais, à son arrivée, le cheval avait succombé, victime d'une balle en pleine tête.

    Le vétérinaire a donc alerté la brigade de Seyne-les-Alpes qui s'est rendue sur les lieux pour effectuer les constatations en compagnie des agents de l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) et du président de la société de chasse de Verdaches. Une enquête est ouverte pour tenter de déterminer l'identité du tireur et les circonstances du drame et c'est sans doute avec l'aide d'un hélicoptère que sera évacuée la dépouille de l'animal, isolée dans un vallon difficilement accessible.

     

    30/09/2018 : Un chasseur de 19 ans se blesse en se tirant une balle dans le pied

    Un accident de chasse s’est produit ce dimanche, vers 16 heures à Warlaing, rue du Buverlot (près du camping). Un jeune chasseur s’est tiré une balle dans le pied.

    Ce jeune chasseur de 19 ans, originaire de Warlaing (près de Marchiennes), entame sa deuxième année de chasse. Ce dimanche, il était en compagnie d’amis et de membres de sa famille. Il se serait écarté du groupe dans l’après-midi. Son chien l’aurait bousculé et il se serait tiré une balle dans le pied gauche par accident.Conscient, il aurait rejoint le groupe à cloche-pied pour qu’il prévienne les secours.

     

    30/09/2018 : Dordogne : un accident de chasse fait un blessé à Beaupouyet

    Un octogénaire a reçu deux plombs dans la poitrine alors qu'il chassait avec son beau-fils à Beaupouyet, ce dimanche 30 septembre.

    La partie de chasse aurait pu tourner au drame. Ce dimanche 30 septembre, alors qu'il chassait avec le fils de sa compagne, un habitant de Beaupouyet a reçu deux plombs en pleine poitrine. C'est sûrement en voulant tirer sur un perdreau que son beau-fils a loupé sa trajectoire. Tirée à hauteur d'homme, la cartouche aurait ricoché contre un arbre avant d'atteindre l'octogénaire.

    L'homme était toujours conscient à l'arrivée des secours, d'après ses proches. Les secours de Périgueux ont repéré deux plombs, logés près du cœur, mais ne parvenant pas à les localiser précisément. Ils ont préféré l'envoyer à l'hôpital Haut-Lévêque à Bordeaux. 

    Il a été transporté en hélicoptère en fin de matinée. Ses proches ne sont pas inquiets : son pronostic vital n'est pas engagé.

     

    01/10/2018 : P.-O. : un chasseur épinglé par l’ONCFS pour avoir tué une outarde canepetière, en voie de disparition

    Les inspecteurs de l’environnement de l’ONCFS (office national de la chasse et de la faune sauvage) ne sont pas rentrés bredouilles le dimanche 23 septembre, à l’occasion de l’ouverture de la chasse en « zone plaine », tout du moins sur les communes ayant achevé les vendanges.

    Les agents ont effectué des surveillances à Salses-le-Château, Villeneuve-de-la-Rivière et Claira, afin de veiller au bon respect de la réglementation notamment concernant le plan de gestion cynégétique tant en matière de prélèvements (perdrix rouges et lièvres) qu’en matière de sécurité des chasseurs et des non-chasseurs. Dans ce cadre, plusieurs contraventions ont été dressées (lire ci-dessous) mais les services de l’ONCFS ont surtout pris un chasseur, la main dans la gibecière, alors qu’il transportait une outarde canepetière, espèce confrontée à un risque élevé d’extinction sur le territoire national où elle bénéficie de nombreuses protections comme au niveau international.
    Le moment de rappeler que l’outarde canepetière est un oiseau de plaine représenté en France par deux grandes populations distinctes : l’une migratrice se reproduit dans le centre ouest du pays, l’autre sédentaire loge sur le pourtour méditerranéen.
    Cette espèce est classée comme quasi-menacée sur la liste rouge établie par l’UICN (union internationale pour la conservation de la nature) et figure ainsi sur la liste des oiseaux protégés. Cet arrêté instaure un régime de protection à la fois des oiseaux, des œufs et des nids mais également des aires de repos et des sites de reproduction de l’espèce.
    L’outarde canepetière fréquente les steppes et les plaines plates ou vallonnées à herbe courte, les pâturages et quelques zones cultivées, principalement de légumes. Elle a besoin d’un couvert végétal pour nidifier, et supporte mal les dérangements.
    La disparition de son habitat, la raréfaction des insectes (dont les poussins se nourrissent exclusivement jusqu’à l’âge de 3 semaines), le dérangement et le braconnage sont les principales causes de son déclin. Dans le département, ce drôle d’oiseau fréquente les mêmes sites que l’œdicnème criard, autre espèce emblématique de ces milieux particuliers, et qui bénéficie de la même protection.
    Le chasseur contrevenant concerné a été verbalisé pour destruction d’espèce protégée (délit punissable d’une peine de 2 ans de prison et 150 000 € d’amende).
    La seule explication qu’il a fournie quand il a été intercepté est qu’il ne savait pas sur quoi il avait tiré ! Il est ainsi vivement conseillé aux autres d’ouvrir l’œil.

    Petits gibiers : nouvelles règles de sécurité

    L’ONCFS rappelle que depuis le début de la saison de chasse et pour la première fois, les chasseurs de petits gibiers doivent porter obligatoirement au minimum un brassard et/ou une casquette fluorescente (à l’exception de la chasse aux oiseaux migrateurs et du gibier d’eau à poste fixe, ou à l’affût selon l’article 7 de l’arrêté préfectoral relatif à l’ouverture de la chasse). Une mesure globalement respectée par les nombreux chasseurs contrôlés.
    Néanmoins, les inspecteurs de l’ONCFS ont dressé trois procès-verbaux en cette journée d’ouverture : un pour manquement à la sécurité et chasse à moins de 150 mètres d’une habitation (contravention de 4° classe à 135 €) et deux pour chasse non conforme aux prescriptions du plan de gestion cynégétique C4 (lièvre non bagué et non inscrit sur le carnet de prélèvement).

     

    02/10/2018 : Normandie : une ponette abattue dans un champ près d'une maison, sa propriétaire témoigne

    Dimanche 30 septembre 2018, à Cahagnes (Calvados), au nord de Vire, une ponette a reçu une balle. Grièvement blessée, elle a été euthanasiée. Son propriétaire a porté plainte.

    Les faits se sont produits dimanche 30 septembre 2018 sur un terrain d'une propriété aux lieux-dits "Canflais" à Cahagnes (Calvados), au nord de Vire. Le poney se trouvait à une dizaine de mètres de l'habitation dans un herbage en compagnie d'autres animaux, explique Emilie Cave, propriétaire de la ponette abattue. "J'ai bien entendu des coups de feu tôt le matin, mais je ne pensais pas à une telle tragédie. Je ne comprends pas que l'on puisse chasser à proximité des habitations. Ma ponette a reçu une balle ou une cartouche de gros calibre. Grièvement blessée, elle souffrait beaucoup  j'ai dû la faire euthanasier par le vétérinaire. Mais ça aurait pu tomber sur un enfant jouant dans la propriété."

    Une plainte déposée

    Emilie Cave a contacté Marc Boussard, président de la société de chasse de Cahagnes, qui a confirmé qu'il n'y avait pas de battue ce jour-là. La propriétaire de la ponette a porté plainte auprès de la gendarmerie de Caumont l'Eventé et contacté la Fédération de Chasse du Calvados qui a indiqué qu'elle prenait en charge les frais de vétérinaire pour l'euthanasie du poney et les frais d'équarrissage. L'ONF (office national des Forêts) s'est également déplacé sur place pour constater les faits et a signalé que la balle venait bien de derrière la haie où se trouvait l'animal. Une enquête est ouverte

     

    03/10/2018 : Chasse à Batz-sur-Mer : une promeneuse reçoit un plomb au visage

    Dimanche 30 septembre, à Batz-sur-Mer, une jeune femme a pris un plomb dans la pommette. L'association des chasseurs de la commune affirme ne pas être au courant de cet incident.

    Dimanche 30 septembre 2018, dans l’après-midi, route de Kerlan à Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique), une jeune femme a pris un plomb sous l’œil, « heureusement dans la pommette, cela aurait pu être grave ».

    Cet incident de chasse a été révélé ce mercredi 3 octobre par un internaute dans un post paru sur la page Facebook « I love Batz/Mer, Le Croisic, Le Pouliguen ».

    Il précise que la victime n’a pas voulu déposer plainte.

    « 6 ou 7 » coups de tirés

    Sur cette même page, une autre internaute confirme les faits :

    Ça s’est passé sous nos yeux ! Les personnes avaient des petits dans les bras.

    Selon elle, il n’y a pas eu qu’un seul coup tiré « mais 6 ou 7 ».

    « Il devrait être interdit de chasser dans ce secteur »

    Selon une autre internaute, « ce n’est pas la première fois que route de Kerlan, on reçoit du plomb ! Tous les ans, c’est la même chose à cause des chasseurs irrespectueux qui, non seulement, se permettent d’entrer sur des propriétés privées et ne respectent pas les distances » :

    Cette route est une route très fréquentée par les promeneurs et les cyclistes. Il devrait être interdit de chasser dans ce secteur.

    Contacté par nos soins, le président de l’association des chasseurs de Batz-sur-Mer affirme ne pas être au courant de l’incident de dimanche.

    Il indique qu’il va se renseigner pour en savoir plus.

     

    03/10/2018 : Ils avaient chassé une biche en pleine nuit : trois mois avec sursis

    Ce lundi 1er octobre, au tribunal d’Albertville, trois hommes ont été jugés pour chasse non autorisée en réunion pendant la nuit et transport illégal de gibier tué. Les faits remontent à octobre 2014 et s’étaient déroulés dans le village de Saint-Colomban-des-Villards, en Maurienne.

     L’un des trois hommes, seul titulaire du permis de chasse, a nié sa présence la nuit des faits. Les deux autres ont juste contesté avoir chassé l’animal. Le tribunal a condamné les trois hommes âgés de 22 à 35 ans à trois mois de prison avec sursis et à 1000 euros d’amende dont 500 avec sursis. Le titulaire du permis de chasse s’est vu privé de son droit de chasser pendant trois ans. Ses coprévenus ont quant à eux l’interdiction de solliciter un permis de chasse pour la même durée.

     

    03/10/2018 : Des chasseurs contrôlés par l’ONCFS près de Lapalisse

    Dimanche, les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage de l’Allier a effectué un contrôle dans la région de Lapalisse. Ils ont interpellé deux hommes en infraction.

    Deux ans de prison

    « Il encourt deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende pour cette infraction délictuelle », souligne Christian Benoît, responsable départemental de l’ONCFS.

    Dans le même secteur géographique, les agents ont également interpellé un homme qui circulait en quad alors qu’il transportait sa carabine de chasse. Cette arme était chargée de trois balles et elle n’était pas placée dans un étui.

    « Cette infraction aux règles de la sécurité publique a été traitée par le biais d’un timbre­ amende », indique Christian Benoît qui prévoit d’autres missions de polices. L’ONCFS veut, en effet, lutter contre la chasse à l’aide d’un véhicule automobile.

    « C’est un phénomène en augmentation, ajoute­-t-­il. C’est une infraction de cinquième classe prévue par le code l’environnement. Des saisies d’armes et de matériel peuvent être effectuées par constatation en flagrant délit ou après enquête par les inspecteurs de l’environnement de l’ONCFS. »

     

    05/10/2018 : Une balle de chasseur traverse leur maison à Laroque, dans l'Hérault

    Une famille de Laroque (Hérault) a retrouvé une balle pour sanglier fichée dans un mur à l'intérieur de sa maison mercredi. Une enquête est en cours. Le maire entend interdire les tirs de chasseurs autour des habitations.

    Retrospectivement, cette famille a dû avoir la peur de sa vie. Mercredi à Laroque près de Ganges, une balle tirée lors d'une battue au sanglier a fini sa course dans une maison du village. Elle était heureusement vide quand c'est arrivé. La propriétaire s'est aperçu des dégâts en rentrant plus tard dans la journée. Cette balle pour gros gibier a traversé le double vitrage de la fenêtre, puis une armoire pour finir sa course dans le chambranle d'une porte juste à l'entrée d'une chambre d'enfant. La famille a porté plainte.

    Cinq chasseurs entendus

    La gendarmerie est chargée de l'enquête. Il y avait bien une battue au sanglier ce matin-là autour de Laroque et Ganges. Un groupe de cinq chasseurs a été identifié. Tous ont été auditionnés. 

    Les enquêteurs attendent maintenant l'analyse technique des fusils pour savoir lequel a tiré. Il risque a minima la saisie de son arme et peut-être le retrait de son permis de chasse.

    Un arrêté pour interdire les tirs près des habitations

    "On a tous été très choqués", explique le maire de Laroque, Pierre Chanal qui est allé sur place le jour même. "On imagine ce qui aurait pu se passer. Ce n'est pas du tir de petit plomb, c'est une munition plus que dangereuse", dont la portée peut selon lui atteindre trois kilomètres. Cette fois, impossible de laisser passer. Il entend prendre "une mesure forte" pour sécuriser les habitations, autrement dit un arrêté interdisant les tirs à proximité du village, en accord avec les chasseurs.

     

    06/10/2018 : Laroque : une balle de chasse traverse une maison

    Mercredi 3 octobre, lors d’une battue au sanglier, une balle de chasse a traversé une maison dans le village de Laroque, dans l’Hérault. Par chance, la maison était vide. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet incident.

    La maison était vide. Mais pour autant, les habitants ont eu très peur. Mercredi 3 octobre à Laroque près de Ganges, une balle tirée lors d'une battue au sanglier a fini sa course dans une maison du village. 

    Le propriétaire s’en est aperçu plus tard dans la journée, alors qu’il rentrait chez lui. La balle a traversé le double vitrage d’une fenêtre, puis une armoire pour finir sa course dans le chambranle d’une porte de la chambre d’un enfant. Les parents ont porté plainte.

    Cinq armes confisquées

    L’enquête a été confiée à la gendarmerie de Ganges, et pour l’instant cinq chasseurs ont été auditionnés et cinq fusils confisqués pour savoir lequel des cinq chasseurs a tiré. Il risque la saisie de son arme et le retrait de son permis de chasse.

    Interdire les tirs de chasse

    Le maire de Laroque ne peut laisser passer un tel incident. Il veut prendre une « mesure forte », un arrêté qui interdirait les tirs à proximité du village.
     
     
     
    06/10/2018 : La Biolle: un chasseur abat un sanglier blessé en plein camping

    La scène, surréaliste, s’est produite il y a une dizaine de jours. Un camping de La Biolle a été le théâtre d’une partie de chasse pour le moins risquée.

    « Un sanglier est rentré dans mon camping, j’étais alors dans mon mobile home d’accueil, je ne l’ai pas vu ». Les campeurs, autour, n’ont rien loupé de la scène. Blessé, l’animal était pourchassé et le chasseur à ses trousses n’a pas mis longtemps à faire son apparition sur la propriété de François, le gérant du camping. « Il s’est posté à une trentaine de mètres de la bête, qui était au fond du camping. Il l’a manqué, s’est repris, a tiré de nouveau et l’a abattu ». De l’autre côté du grillage, un chemin menant à Villette.

    Le chasseur a craint que l’animal, blessé, ne se montre trop agressif

    Heureusement, d’un côté comme de l’autre, personne à portée de fusil mais des campeurs « choqués » par ce qu’ils ont vu. Et les chasseurs venus seconder leur camarade se sont empressés de faire passer l’animal mort par-dessus le grillage « avant de l’emporter dans leur pick up ». Le chasseur s’en est allé « sans rien dire. Il est entré et ressorti sans rien demander. J’ai dû lui demander son nom juste avant qu’il ne reparte, c’est dingue ! »

    François n’a pas souhaité contacter la police mais s’est ému de cette scène qui, outre le risque inhérent lié à l’usage d’une arme à feu dans un lieu accueillant du public, a vu le chasseur ne rien demander à personne pour abattre sa besogne. « Le chasseur a reconnu n’avoir averti personne de sa démarche », déplorait Éric Lansard, président de l’Amicale de chasse de La Biolle. « Il a eu peur que l’animal, blessé, ne charge les campeurs », assure-t-il, pour sa défense. Le chasseur le mentionnera : « Le sanglier était blessé à un cuisseau, touché par une balle. Il avait déjà été percuté par une voiture auparavant, et un sanglier blessé est autrement plus dangereux ».

    « J’aurais aimé qu’il vienne me voir d’abord », regrette le gérant

    Arrivé dans le camping, « après m’être entretenu avec celui que je croyais être le gérant, j’ai vu le sanglier, empêtré dans le grillage d’enceinte ». Une version que François ne partage pas. « J’aurais aimé qu’il vienne me voir, lorsqu’il est arrivé ».

    Plus de peur que de mal, mais une grosse frayeur pour les campeurs nordistes, bretons ou suisses témoins de la scène. Et une incompréhension qui devrait pouvoir se régler en douceur, dans une commune où tout le monde connaît tout le monde.

     

    06/10/2018 / Haut-Doubs : un chasseur chute de 6 m dans un ravin

    Une équipe du GRIMP est parvenue a extraire la victime, ce samedi.

    Grosse frayeur pour un chasseur, ce samedi matin rue du Rocher à Saint-Julien-lès-Russey. Vers 11h15, l'homme de 39 ans a fait une chute de 6 mètres, en contrebas d'un sentier, lors d'une partie de chasse. Un important dispositif a été déployé par les secours pour venir en aide à la victime : sept engins et douze sapeurs-pompiers du Russey, de Villers-le-Lac, de Maîche, de Montbéliard et de Pontarlier. Une équipe du groupement d'intervention en milieu périlleux (GRIMP) est parvenue a extraire de trentenaire. Il à été transporté, non médicalisé, au centre hospitalier de Besançon.

     

     
    07/10/2018 : Tonneins (47) : un sanglier abattu en pleine rue, un chasseur recherché

    L’animal a été aperçu vendredi matin divaguant chemin de Lascampagnes

    Vendredi matin, les gendarmes de Tonneins ont été alertés par un habitant du secteur du chemin de Lascampagnes qui signalait une grosse flaque de sang près de chez lui.

    Se rendant sur place, les militaires constatent qu’il s’agit de sang animal et retrouvent des poils.

    Les investigations de la gendarmerie permettent de remonter la piste d’un sanglier, aperçu dans les environs un peu plus tôt, et dont la présence a été attestée par la publication d’une photo sur les réseaux sociaux.

    Le sanglier a-t-il fait la rencontre d’un chasseur qui a voulu faire un carton ? Toujours est-il que le cadavre de l’animal reste introuvable et que les gendarmes et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage recherchent activement le chasseur, qui a commis une infraction.

     

    06/10/2018 : Un chasseur meurt en forêt de Compiègne

    Ce samedi 6 octobre, vers 9h30, un chasseur est mort en forêt, rue du bois d'Haucourt, en forêt de Compiègne sur la commune de Pierrefonds. Selon le rapport des sapeurs-pompiers la victime en arrêt cardiaque respiratoire n'a pu être sauvée. La piste d’un malaise serait privilégiée.

     

    07/10/2018 : Il décède après un malaise en pleine partie de chasse à Buny

    Un homme de 80 ans, habitant Voyennes (près de Ham, est de la Somme), est décédé, victime d’un malaise cardiaque près du hameau de Buny, dimanche 7 octobre peu après 10 h 30.

    Il était avec des amis quand il a tiré sur un lièvre. «  Il est alors parti le rejoindre et c’est en le ramassant qu’il s’est senti mal et qu’il est tombé, raconte un de ses amis. Nous avons commencé à lui faire un massage cardiaque en attendant les pompiers qui sont arrivés très vite mais ils n’ont hélas rien pu faire. Il avait déjà fait un gros malaise en 1996 et un autre plus récemment  ». Malgré l’intervention du SAMU de Péronne, le malheureux est décédé sur place.

     

    07/10/2018 : Puy-de-Dôme : un cerf abattu après avoir trouvé refuge dans le jardin d'un particulier

    Un cerf s'est introduit dans le jardin d'un pavillon de Pont-du-Château (Puy-de-Dôme), près de Clermont-Ferrand, dans la matinée du 7 octobre. Après plusieurs heures, les forces de l'ordre ont pris la décision de tuer l'animal pour prévenir d'éventuels dégâts dans cette zone résidentielle.

    C'était un intrus de taille : un cerf adulte a trouvé refuge plusieurs heures, dimanche 7 octobre, dans le jardin d'une maison de Pont-du-Château (Puy-de-Dôme). Les gendarmes, qui confirment une information de nos confrères de La Montagne, ont été appelés vers 11h15 pour tenter de déloger l'animal.

    La mission n'est malheureusement pas du ressort des gendarmes de Pont-du-Château, qui contactent alors l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et le lieutenant de louveterie de garde, un agent public chargé de la gestion des animaux nuisibles.

    Abattu pour éviter les accidents

    Ces derniers prennent la décision d'abattre l'animal massif, afin de prévenir d'éventuels dégradations et risques pour la personne. L'animal est tué par arme à feu vers 13h30. Malgré la dégradation de plusieurs véhicules avant de pénétrer dans la propriété, le propriétaire avait tenté de négocier pour épargner la bête.

    Selon les forces de l'ordre, celle-ci devait fuir une menace pour se retrouver en plein quartier pavillonnaire. Elles ajoutent que ce genre d'intervention est exceptionnel dans la région.

     

    08/10/2018 : Giverny : un blessé léger lors d’un accident de chasse

    Un homme a reçu quelques projectiles de plomb lors d’un accident de chasse hier, en fin d’après midi, à Giverny.

    Un homme a été légèrement blessé hier, dimanche, en fin d’après midi, lors d’une partie de chasse à Giverny. D’après nos informations, l’un de ses partenaires ne l’aurait pas vu. La victime a alors reçu quelques projectiles de plomb. Elle a ensuite été évacuée vers le centre hospitalier de Vernon pour contrôles.

    Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

     
     
    En novembre 2016, un père de famille avait été grièvement blessé lors d’une partie de chasse à Reignac. Les règles de sécurité n’avaient pas été respectées. Le tireur écope d'une peine de huit mois de prison avec sursis.

    Ce lundi 8 octobre 2018, le tribunal correctionnel de Tours a rendu son délibéré dans une affaire d'accident de chasse survenu à Reignac-sur-Indre, en novembre 2016. Le chasseur, qui avait grièvement blessé son équipier, est condamné à 8 mois de prison avec sursis et 600 € d'amende. Il ne pourra plus détenir de permis de chasse et d'arme durant quatre ans. 

    La situation de Stéphane, sa victime, avait particulièrement ému, lors de l'audience du 2 juillet 2018, au tribunal correctionnel de Tours. Dix-huit mois après l’accident, il s'était présenté, toujours en fauteuil roulant, la jambe gauche étendue. Son avocat avait décrit la grande détresse de sa famille, alors qu'il ne peut plus travailler et doit être assisté au quotidien par sa compagne et ses enfants.

    Le jour de l'accident, il rabattait le gibier avec ses chiens, quand un sanglier l'avait surpris. Un chasseur d'une trentaine d'années qui se trouvait à ses côtés avait tiré avec une arme au canon scié ne permettant plus de viser. 

    Le propriétaire de la propriété de chasse condamné

    La grenaille avait fait plusieurs impacts et brisé les os de Stéphane. L’amputation de la jambe avait d'abord été envisagée. Les médecins avaient, par la suite, prescrit une incapacité totale de travail de sept mois. 

    La responsabilité du propriétaire de la propriété de chasse qui avait fourni l'arme non-réglementaire avait également été examinée. L'homme a été condamné à deux mois de prison avec sursis, et 500 € d'amende. Il lui est interdit de détenir une arme durant quatre ans.  

     
     
    Dimanche après-midi à Brazey-en-Plaine, une dispute s’est déclarée entre deux chasseurs. Un premier, âgé de 32 ans, a, avec son fusil traditionnel, frappé l’arrière de la tête du deuxième, un retraité âgé de 70 ans. Gravement blessé, ce dernier a été transporté à l’hôpital. L’auteur présumé de l’agression a été interpellé par les gendarmes et placé en garde à vue.
     
     
     
    Sa fourrure blanche était maculée de sang, son corps criblé de plombs. "Le vétérinaire en a compté 51 au niveau de la cuisse arrière gauche et 36 au thorax. Il n’a pas pu les retirer", s’émeut le propriétaire de Neycko. 

    Le jeune homme promenait ses deux chiens de montagne des Pyrénées dans les prés de Saillagouse, mercredi 3 octobre en fin de matinée, lorsqu’un de ses patous lui a échappé et a disparu. Après l’avoir vainement recherché, il le retrouve ainsi blessé devant la porte de sa maison.

    Neycko a été victime d’un coup de fusil. "D’après les témoignages que j’ai recueillis, il serait entré dans le jardin d’un particulier domicilié dans une villa située en bordure de la nationale 116 et l’occupant lui aurait gratuitement tiré dessus depuis son balcon", s’indigne le Cerdan qui a immédiatement déposé plainte.

    "C’est effrayant. Ce genre de comportement est inhumain"

    Ses patous, Neycko et Ilo, âgés d’un an et demi "sont domestiques. Ils n’ont pas été élevés pour protéger les troupeaux, ils ne sont pas du tout agressifs, ce sont mes chiens de compagnie. J’ai un bébé depuis une semaine, je l’imagine dans quelques années courir derrière l’un de nos deux chiens et prendre une cartouche, c’est effrayant. Ce genre de comportement est inhumain", assure-t-il, encore sous le choc.

    Un traumatisme dont il s’est ouvert aux associations Un Gîte, Une Gamelle et Asema qui se porteront partie civile à ses côtés. Neycko, en attendant, tente de se remettre de ses blessures "mais son état reste préoccupant".

     

    09/10/2018 : Hérault : en balade avec ses maîtres, le teckel meurt attaqué par des chiens de chasse

    Le couple, qui promenait le chien de sa fille, a été assailli par trois chiens dans la Gardiole. Le teckel n'a pas survécu.

    Il est 9 h samedi 6 octobre au matin lorsque Natsu, teckel de deux ans, se promène avec les parents de sa jeune maîtresse, entre le coupe feu (citerne n°196) et La Cible, à Frontignan, en direction de Balaruc. Ils croisent une première fois, au loin, "un chien à l’allure frénétique". Ce dernier se révélera être "le meneur" d’une meute de trois chiens, de chasse aux sangliers a priori, portant collier fluo et GPS. Très maigres et très agressifs. Surgissant d’un fourré situé en contre bas du chemin, ils sautent sur le malheureux Natsu.

    5 à 10 longues minutes de lutte

    L’animal tente de fuir avant de revenir se réfugier auprès de ses maîtres. Mais rien n’y fait. Ni leurs cris, ni les aspersions de bombe au poivre pourtant prévue à cet effet, ni les coups. "Le temps d’en repousser un, les autres étaient sur mon chien. Mes parents n’ont rien pu faire", se désole Agathe, 20 ans, maîtresse de Natsu. Une agression qui aura duré "de 5 à 10 minutes". Sous les assauts répétés et les morsures de ses assaillants, Natsu finit par se coucher et ne plus bouger, à bout de force, catatonique.

    C’est alors que la mère d’Agathe a la présence d’esprit de prendre les trois "agresseurs" en photo.

    Nuque brisée

    Un réflexe qui pourrait aider à identifier les chiens et à retrouver leur(s) maître(s). La maman d’Agathe parvient à prendre Natsu dans ses bras pour retourner vers leur véhicule. Les trois chiens les poursuivent, tentant de mordre leur victime dans les bras de ses maîtres. Ils finiront par abandonner la poursuite sous les jets de pierres… Mené chez le vétérinaire, Natsu sera euthanasié vers 10 h du matin. Présentant de multiples morsures profondes, la nuque brisée. Dans la "bagarre", la mère d’Agathe a également subi une légère morsure.

    Les réseaux sociaux s’en emparent

    "J’ai posté la photo sur Facebook pour tenter d’identifier ces chiens. Pour que d’autres maîtres n’en fassent les frais. Je n’ai rien contre les chasseurs en général et tiens vraiment à préciser que je ne fais pas d’amalgame. Je ne pensais pas que les réactions seraient aussi violentes." En effet un flot de plus de 1 200 commentaires (et plus de 3 000 partages) fuse de part et d’autre : certains préconisant de s’en prendre directement au(x) maître(s), de "se venger", d’autres au contraire pointant une “attaque” contre les chasseurs. "J’ai même reçu une accusation de photo montage".

    Des témoins ?

    Après s'être rendus plusieurs fois au commissariat pour déposer plainte, Agathe et ses parents ont contacté plusieurs associations de chasse locales, toujours dans l’optique de retrouver les assaillants "pour comprendre ce qui a pu se passer et éviter que cela ne se reproduise". Il leur a été confirmé qu’une battue aux sangliers s’était déroulée ce samedi 6 octobre sur la commune de Balaruc. Si un témoin a déjà rapporté avoir reconnu l’un des trois chiens sur zone, dans une voiture roulant en direction d’Issanka, entre 10 h 30 et 11 h du matin, les recherches continuent pour identifier les trois chiens et, surtout, leur(s) propriétaire(s).

     
     
    10/10/2018 : Dordogne : deux frères braconniers condamnés

    Ils seront privés de permis de chasser durant quatre ans et devront aussi réaliser du travail d’intérêt général.

    L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de la Dordogne a communiqué, mardi 9 octobre, sur une décision de justice rendue le 11 septembre : deux braconniers de Vallereuil qui comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Périgueux ont été condamnés à 140 heures de travail d’intérêt général (quatre mois d’emprisonnement s’ils ne s’y plient pas), quatre ans de retrait du permis de chasser et 400 euros d’amende.

    Les armes des deux hommes ont été confisquées. Ils devront verser des dommages et intérêts à la Fédération des chasseurs et aux trois sociétés de chasse lésées.

    Ces deux frères répondaient d’infractions signalées, fin 2017. L’ONCFS avait été alerté de coups de feu tirés la nuit et de l’existence d’un véhicule suspect circulant dans les prés, sur des terres cultivées et sur des pistes de défense contre les incendies dans les secteurs de Mussidan et Neuvic. L’enquête menée avec les gendarmes a permis d’identifier deux frères domiciliés à Vallereuil. Ils ont reconnu avoir tué plusieurs chevreuils et lièvres lors de leurs sorties nocturnes.

     

    11/10/2018 : Martigues : le chasseur tue un chien et prend la fuite

    Cindy Sauvy avait deux chiens. Depuis lundi, elle pleure la mort de Bounty, un Beauceron croisé de trois ans. Lui reste Bella, la maman du jeune chien décédé.

    "J'habite à Saint-Julien-les-Martigues, et travaille la journée, témoigne la jeune femme. Aussi, c'est une voisine retraitée, Mireille, qui promène les deux bêtes en mon absence." Une habitude, un trajet quotidien, emprunté ainsi souvent, chaque jour dans la colline où peuvent s'ébrouer les canidés, sans danger. Enfin, c'est ce que croyait Cindy, qui témoigne quand sa voisine ne le peut encore, toujours sous le choc.

    "Ma voisine était à une centaine de mètres de Bounty, rapporte-t-elle. Elle a entendu un premier coup de feu, sans vraiment comprendre de quoi il s'agissait, elle a couru... Quand elle est arrivée, une deuxième détonation a retenti." Un chasseur venait d'abattre Bounty. Une première balle a atteint le flanc, une autre la tête. "Mireille s'est mise à hurler", poursuit la propriétaire de l'animal. Si les chasseurs ne sont pas à l'abri d'un accident, l'attitude qu'aurait eu ce dernier semble pour le moins déroutante.

    Le chasseur s'enfuit  

    "Le chasseur s'est enfui, avant de lui crier que le chien n'avait qu'à être attaché, indique Cindy. Il lui a dit que Bounty aurait pu attaquer ses chiens à lui."Cindy espère tout de même pouvoir rendre justice à son fidèle compagnon. "Je veux que ce chasseur paie pour son acte. Ma voisine, en état de choc, n'a pas pu identifier le tireur, elle a seulement décrit un de ses chiens. J'ai évidément déposé plainte, contre X. Je voudrais que l'on puisse identifier cet individu. J'ai également contacté 30 Millions d'Amis qui peut se porter civile en cas de poursuites, mais aussi rapporté les faits à la Mairie et à la société de chasse." Hier, l'incident tragique n'était pas encore remonté à la connaissance de son président, Gérard Bernard, qui attendait d'être contacté par la municipalité pour voir ce qu'il en est. Cindy, de son côté, ne baisse pas les bras. En mémoire de Bounty.

     

    12/10/2018 : Alpes-Maritimes : deux loups abattus dans la région de Grasse

    Il y a quelques jours, deux loups ont été abattus dans les Préalpes de Grasse, à la lisière entre les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes. Ces deux spécimens ont été tués dans le cadre d'un tir de prélèvement renforcé, lors d'une battue au grand gibier organisée par des chasseurs.

    Cela porte à 41 le nombre de loups prélevés depuis le début de l'année, sur un maximum total autorisé de 43, comme prévu dans le plan national loup. Ainsi, le préfet coordonnateur, Stéphane Bouillon, pourrait décider prochainement - et comme le prévoit le plan - de réhausser ce quota de 2%, ce qui permettrait de prélever huit loups supplémentaires d'ici à la fin de l'année.

     

    14/10/2018 : À Montriond, un chasseur tire sur un vététiste et le tue

    Un dramatique accident s’est produit hier à 18 heure sur la commune de Montriond. Alors qu’une battue était organisée par l’ACCA (Association communale de chasse agréée), composée de sept chasseurs dont des invités, un vététiste qui dévalait une piste à la lisière d’un bois, a été mortellement atteint par le tir d’un jeune de 22 ans. L’homme décédé, de nationalité anglaise, était restaurateur aux Gets.

    Sous les ordres du procureur, Philippe Toccanier du parquet de Thonon, les gendarmes ont recueilli sur place des éléments qui devraient permettre d’établir dans quelles conditions cet accident a eu lieu. En état de choc, le jeune chasseur a été hospitalisé. Il n’a pas été placé en garde à vue. L’enquête ouverte en flagrance porte sur le chef d’homicide involontaire aggravé.

     

    14/10/2018 : Témoignage : mordu par un chien de chasse pendant sa sortie trail

    La saison de la chasse est ouverte. On déplore de nombreux accidents. Faites attention à vous. Lisez ce témoignage que nous avons reçu sur notre page Facebook.

    Ca devient compliqué… ce matin en sortant d’un bois je suis tombé nez à nez avec les deux chiens d’un chasseur…

    Le chasseur m’a assuré que les chiens ne sont pas dangereux… résultat une morsure sur le genoux.
    Quand c’est pas leurs armes, c’est leurs chiens.

    Je suis suis d’accord qui faut cohabiter… Les chasseurs ont le même terrain de jeu que nous.. sauf que nous n’avons que notre course comme arme.

     

    14/10/2018 : Accident de chasse en forêt de Saint-Gobain

    L’accident s’est produit ce samedi à 13 heures en forêt de Saint-Gobain. Un chasseur âgé de 26 ans, appartenant à la société de chasse de Fourdrain et qui tirait à distance réglementaire, a blessé involontairement à l’avant-bras droit un traqueur posté dans un mirador.

    Selon les premiers éléments de l’enquête des gendarmes de la compagnie de Laon, c’est un défaut de la balle qui est à l’origine de cet accident. Celle-ci aurait éclaté en plusieurs projectiles, dont l’un serait venu se nicher dans l’avant-bras du traqueur.

    C’est le tireur lui-même qui a emmené la victime, un homme âgé de 71 ans, aux urgences de Laon. Celui-ci en est ressorti peu de temps.

     

    14/10/2018 : Un chasseur se noie dans un étang du Mayet-de-Montagne (Allier)

    Samedi, un homme de 82 ans s'est noyé dans un étang du Mayet-de-Montagne, dans l'Allier. Il s'agit d'un chasseur qui aurait voulu récupérer un canard abattu.

    Un agriculteur à la retraite de 82 ans, demeurant au Mayet-de-Montagne, a été retrouvé noyé dans un étang de la commune, samedi soir. L'alerte avait été donnée vers 20 h 40 car l'octogénaire n'était pas rentré de la chasse.

    Selon les premières constatations, il s'agirait d'un accident après une action de chasse. L'octogénaire aurait voulu récupérer un canard dans l'étang. Un volatile mort a été retrouvé dans l'eau.

     

    14/10/2018 : Audembert : il vise un lapin et blesse son frangin

    Un accident de chasse s’est heureusement terminé par une blessure légère, ce dimanche dans le Boulonnais.

    Ce dimanche en milieu d’après-midi, deux frères participaient à une partie de chasse à Audembert, sur la Terre des 2 Caps.

    Un des chasseurs a eu l’œil attiré par un lapin.

    Il a épaulé son fusil et tiré à travers une haie, selon le parquet de Boulogne-sur-Mer.

    Le plomb n’a pas atteint le lagomorphe, mais le mollet de son frère, de l’autre côté de l’arbuste.

    La victime a été transportée au centre hospitalier.
     
     
     
    14/10/2018 : Aveyron : une femme de 69 ans tuée lors d'une partie de chasse
    Alors qu'elle était dans son jardin à Taussac ce samedi 14 octobre, la victime a été mortellement touchée par une balle provenant du fusil d’un chasseur.

    Une femme de 69 ans a été tuée samedi après-midi lors d’une chasse à Taussac, dans le Nord-Aveyron, rapportent nos confrères de Centre Presse. D’après les premiers éléments, la victime, qui était dans son jardin, a été touchée par une balle.

     

    Le tireur, membre de la société de chasse de la commune, participait à une battue aux sangliers. A proximité du lieu-dit Chantegrenouille, il aurait tiré et touché la septuagénaire masquée par une haie de buis.

    Le tireur est actuellement entendu par les gendarmes. Les militaires doivent désormais déterminer les circonstances précises de ce qui ressemble à un accident de chasse. Une information judiciaire devrait également être ouverte.

     
     
    15/10/2018 : Mélanie Lavy, la veuve du trailer abattu d'une balle dans la tête en 2015, a écrit à Emmanuel Macron
    Seulement 15 jours après le procès au cours duquel le chasseur qui a tué son mari dans le Semnoz en 2015 a été jugé, Mélanie Lavy a écrit une lettre à Emmanuel Macron. Elle l’a postée, hier soir, sur Facebook.  Très ébranlée par l’accident du vététiste, elle voudrait réveiller les consciences.   Elle se demande combien de morts faudra-t-il encore pleurer avant que des mesures plus coercitives soient prises.  Elle compte également envoyer cette missive par courrier à l’Élysée.
     
     
    15/10/2018 : Opération conjointe ONCFS – GENDARMERIE dans le cadre d’une affaire de commerce illégal d’espèces sauvages menacées d’extinction

    Opération conjointe ONCFS - GENDARMERIE dans le cadre d'une affaire de commerce illégal d'espèces sauvages menacées d'extinction, en infraction avec la convention de Washington.

    Sur directives du Procureur de la République d’Auxerre, les gendarmes de la brigade des recherches d’Avallon avec l’appui du service départemental de l’ONCFS ont procédé à une perquisition à Stigny (89) ce lundi 8 octobre 2018.

    Au domicile du mis en cause, placé en garde-à-vue, ont été découverts de nombreux produits d'espèces protégées et menacées (éléphant, guépard, hippopotame...), des objets en ivoire ainsi que huit armes d'épaule et près de 150 munitions.

    Le revendeur qui reconnaît les faits a été convoqué devant la justice le 22 novembre 2018.

     
     
    16/10/2018 : Vététiste tué par un chasseur à Montriond : "La visibilité était totale" selon le procureur

    Après près de 48 heures de constatations et de relevés sur les lieux du drame, les circonstances se précisent.

    Premièrement, le groupe de chasseurs n’était pas constitué de sept mais de huit hommes : cinq membres de l’ACCA de Montriond et trois invités, pour la plupart âgés de 21 à 24 ans. Ils évoluaient dans une action de chasse “classique”, débutée le matin au sein d’un groupe plus important et reprise entre 16h30 et 17 heures.

    « Un tir avait déjà été réalisé une dizaine de minutes avant le drame, vraisemblablement par l’auteur du tir mortel », indique le procureur de la République Philippe Toccanier, sans pour autant que la présence de gibier soit confirmée par les autres membres du groupe.

    La balle, une munition de guerre, a transpercé sa victime

    Selon les premiers éléments de l’enquête, les chasseurs formaient une ligne parallèle au chemin dévalé par le cycliste au moment du drame. « Le vététiste était en lisière de forêt ; les chasseurs à une quarantaine de mètres dans la partie non boisée. » Pour le procureur, « la visibilité était totale ». D’autant que Mark Sutton était vêtu d’un tee-shirt de couleur vive et était équipé d’un vélo et d’un casque eux aussi colorés.

    L’autopsie réalisée hier a révélé que le tir a transpercé latéralement le cycliste de 34 ans, « passant sous l’omoplate gauche pour ressortir au niveau de la clavicule droite ». Un élément qui écarte a priori l’hypothèse d’un tir fichant (dirigé vers le sol), l’une des principales recommandations sécuritaires.

    La détermination du calibre utilisé était encore en cours hier. Mais 7x64 ou 30.06, « il s’agit de munitions de guerre, type kalachnikov, autorisées depuis 2013 » selon le parquet.

    Toujours hospitalisé hier, le tireur est dépeint d’après les premiers témoignages comme un « bon gars ». « Ni voyou, ni fêtard, mais plutôt bosseur. » Âgé de 22 ans et domicilié à Taninges, il a monté au printemps sa propre société.

    Il sera entendu dès sa sortie d’hôpital.

     

    16/10/2018 : La maison atteinte par une balle

    Dimanche après-midi vers 15 h 30, au chemin des Malaudies situé sur la commune de Montdoumerc, Marie-Laure G. est assise dans son salon avec sa fille lorsqu'elle entend un fracas contre le mur de sa maison.

    À cinq mètres de la baie vitrée et à une hauteur de moins de deux mètres, un impact de balle est en effet visible. «J'ai eu la peur de ma vie», témoigne la jeune mère de famille qui occupe ce domicile avec son conjoint Christophe depuis dix ans.

    Dehors, une battue au sanglier était organisée. «Je suis un peu au courant, mais je n'étais pas là. Un ami m'a parlé d'un ricochet», rapporte Jean-Claude Faurès, président de la société de chasse de Montdoumerc. Cet ami était présent lors de la battue avec une douzaine de chasseurs mais donne peu de détails sur les faits. «Les gendarmes sont aussitôt venus nous trouver», se souvient-il. Il confie ne pas s'être rendu sur les lieux, après l'accident, avec ses camarades de chasse. Hier matin, la balle était toujours dans le mur de la maison. Christophe et Marie-Laure G. ont porté plainte à la gendarmerie de Lalbenque et une enquête a été diligentée.

     

    16/10/2018 : Un chasseur reçoit un plomb à l'arrière du crâne

    Alors qu'il participait à une battue aux chevreuils organisée par la Société de chasse locale samedi, dans les pépinières au niveau du «Moulin-de-Madame» sur la commune de Bias, un des chasseurs participants a reçu un plomb à l'arrière du crâne. Choqué, il a été transporté au pôle de santé du Villeneuvois pour y recevoir les premiers secours. Le médecin a extrait le plomb, les jours du chasseur ne sont pas en danger, il en est quitte pour une belle frayeur. Les services compétents ont ouvert une enquête pour déterminer les causes et les responsabilités.

    Et aussi...

    Agenais > Prison avec sursis. Il n'en est pas à sa première infraction au Code de la route, au rayon alcoolémies. Avant la fin du mois, il doit d'ailleurs comparaître en Dordogne pour avoir choisi de boire et de conduire. Sans préjuger de la décision de leurs homologues magistrats de ce département, et suivant les arguments de la défense assurée par Me Anne-Sophie Rigal, les juges du tribunal correctionnel d'Agen l'ont condamné à quatre mois de prison avec sursis pour la conduite en état d'alcoolémie sans permis de conduire, et il écope de deux mois de prison sous le même régime du sursis pour avoir usurpé une identité. Ce week-end, il a été interpellé par les gendarmes alors qu'il affichait 1,22 g. Il a été jugé en comparution immédiate.

    Fauillet > Jugée plus tard. Elle devait être jugée hier en comparution immédiate mais elle a choisi comme la loi le lui permet d'être jugée plus tard, à la date du 2 novembre. Cette femme domiciliée à Fauillet a été placée sous contrôle judiciaire et laissée libre. Elle est soupçonnée d'avoir, dans la nuit de jeudi à vendredi, porté deux coups de couteau à son compagnon à la suite d'une altercation sur fond de consommation excessive d'alcool au domicile. Blessée au cou notamment, la victime a été hospitalisée, prise en charge par les secours à la suite de l'alerte donnée par un voisin.

     

    16/10/2018 : Bois d’Olhain : surpris par les tirs d’un chasseur pendant leur promenade

    Il y a le parc, le golf et le bois d’Olhain. Dans un chemin, des promeneurs se sont retrouvés face à un chasseur, fusil à l’épaule, venu ramasser son trophée à leurs pieds.

    Il est 15 heures, lundi 8 octobre, lorsque Corinne, Françoise et le reste de leur petite troupe franchissent les sentiers du bois d’Olhain pour quelques heures de marche. Garés sur le parking du golf, la vingtaine de marcheurs et leur coach empruntent le sentier qui mène au bois. « Dans l’un des chemins étroits, nous avons dû nous mettre à la file indienne », se souvient Corinne. « J’étais en tête et on ne voyait personne d’autre que nous. » Le groupe entend des tirs. Puis un, beaucoup plus proche que tous les autres....

     

    17/10/2018 : Le chasseur visait un chevreuil, il avait tué son président

    Le drame avait secoué le monde des chasseurs tarnais, le dimanche 3 décembre 2017, en fin de journée. Le décès de Marc Andreu, 65 ans, granitier de Saint-Salvy-de-la-Balme, était survenu au cours d'une battue aux chevreuils, au lieu-dit «La Cigarié», menée par la société de chasse qu'il présidait. Hier après-midi, à la barre du tribunal correctionnel, le chasseur de 68 ans à l'origine du tir ayant entraîné le décès du président devait répondre «d'homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence».

    Ce matin-là, les membres de la société avaient réalisé des repérages de traces de gibier, sans arme, avant de déjeuner ensemble puis de participer à la battue. Les rôles étaient répartis entre piqueurs et posteurs en différents endroits sur la ligne pour tirer le gibier, à une quarantaine de mètres environ les uns des autres. Dans le secteur où s'est produit l'accident, le tireur était placé en début de ligne, à l'endroit où les chiens sont lâchés, la victime occupait le poste suivant. Vers 17 h 15, le premier chasseur a vu passer un chevreuil et a tiré, n'atteignant pas l'animal. Seulement, dans l'instant, il a compris les conséquences de son tir lorsqu'il a entendu la victime appeler au secours.

    La douille retrouvée à 20 m

    Les massages cardiaques opérés sur la victime dans un premier temps, puis l'intervention des secours n'ont pu sauver le président de Saint-Salvy, qui est décédé à 18 h 10, d'un «traumatisme pulmonaire provoqué par arme à feu». Selon l'autopsie pratiquée plus tard, la balle a traversé le flanc gauche de la victime via le niveau droit du dos. Une trajectoire légèrement descendante. Trois questions ont occupé les débats : l'étui percuté a été retrouvé à 20 m du drame ; l'angle de tir de 30 % a-t-il été respecté ? le ricochet évoqué par le tireur existe-t-il ? Impossible, selon les experts en balistique, pour une déviation aussi importante de la balle. Représentant la famille proche de la victime, Me Alary attendait «quelque chose de plus franc ! On a des excuses, Dieu merci, mais on aurait attendu plus de chaleur, un truc qui vit après la mort. Il y a ici une forme d'énorme inconséquence ! Je ne crois pas à un ricochet de 45 m et l'étui que l'on retrouve à plusieurs dizaines de mètres de son poste de tir déclaré, c'est impossible… Quand on tire au jugé, à l'arrache, comment voulez-vous que ça ne conduise pas à la catastrophe ?»

    Rappelant que la chasse est un sport dangereux, le ministère public insiste sur le fait que le «prévenu n'a pas respecté les règles de sécurité, qu'il n'ait pas eu le temps d'épauler prouve qu'il a agi dans la précipitation, il n'a pas été prudent… Cette mort n'est pas due au hasard.» Le parquet a demandé 2 ans de prison avec sursis à l'encontre du chasseur, le retrait de son permis de chasse, l'interdiction de le repasser pendant cinq ans et 1 500 € d'amende. Des réquisitions suivies par le tribunal.

     

    17/10/2018 : LOUP. Tirs autorisés ou braconnage, 42 canidés déjà tués sur les 43 autorisés en 2018

    L'association pro-loup Ferus publie un décompte du nombre de loups tués en France depuis la mise en place du nouveau "plan-loup". 42 canidés ont déjà été tués sur les 43 autorisés en 2018. Les statistiques ne prennent pas en compte les morts accidentelles ou "non expliquées".

    Combien de loups tués, dans quelle région et dans quelles circonstances ? FERUS, l'association de défense du loup, publie sur son site internet des statistiques sur la mortalité du loup en 2018. On apprend que 42 loups ont déjà été tués à la mi-octobre sur les 43 abattages que permet le nouveau "plan-loup".

    Les chiffres relayés par FERUS sont ceux de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) Auvergne-Rhône-Alpes. Ils recensent l'ensemble des décès observés depuis février 2018 dans la population des loups, à la fois les décès par tir autorisés mais aussi les cas de braconnage ou encore, les morts inexpliquées.

    Le nouveau "plan loup" 2018-2023 prévoit un abattage possible de 43 loups pour 2018.  Le quota avait été relevé en juin alors qu'il ne prévoyait que 40 abattages à l'origine.

    Première observation : 42 canidés ont déjà été abattus sur les 43 possibles pour 2018. Dans le détail : 1 loup a été tué en Isère, 8 en Savoie, 4 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 5 dans le Var, 7 dans les Hautes-Alpes et 14 dans les Alpes-Maritimes.

    Voilà pour les tirs autorisés (39)  mais il y a également eu 3 cas de braconnage, décomptés aussi sur le total des 43 loups pouvant être tués.

    On apprend aussi dans ce décompte publié par FERUS qu'une quinzaine d'autres loups ont été retrouvés morts sur tout le territoire. Certains ont été renversés par une voiture, près du col de la Colombière en Haute-Savoie début octobre par exemple. Pour d'autres, la cause de la mort n'est pas clairement établie. C'est le cas dans le massif de Belledonne, en Isère, en mai dernier avec 2 loups retrouvés morts à La Ferrière-d'Allevard et sur la commune de Pinsot.

     

    18/10/2018 : Gironde : un jeune faucon émerillon retrouvé blessé et soigné au centre de soins LPO Aquitaine

    Un jeune faucon émerillon est actuellement soigné par le centre de soins LPO Aquitaine. Il a été retrouvé avec un plomb dans l'aile et un autre dans le corps.

    « Ce rapace n’a pas été victime d’une balle perdue, il a forcément été visé. Les radios le prouvent : il a été plombé à deux endroits : un dans l’aile et un dans le corps » explique une bénévole du centre de soins LPO Aquitaine qui vient de recueillir un jeune faucon émerillon.

    Sur sa page Facebook, le centre de soins LPO Aquitaine rappelle pourtant que :

    "Tous les rapaces sont protégés en France. Ce petit rapace est un usager des zones humides, il mange essentiellement des insectes, des passereaux et des petits rongeurs. Tirer sur les rapaces est illégal en toutes circonstances et en tout temps, mais, pire, c’est également immoral et inutile. Ce sont des pertes sèches pour la biodiversité"

    Un héron et des spatules aussi victimes de tirs

    Malheureusement, il est fréquent que le centre soigne des animaux plombés : « Dernièrement nous avons également reçu un héron juvénile victime de tirs et aussi plusieurs spatules mortes, dont deux se sont avérées être plombées à la radio. La spatule, elle aussi, est protégée. »

     

    18/10/2018 : La Ferrière-d’Allevard : un chasseur trouve la mort en montagne

    Un chasseur âgé d’une soixantaine d’années a trouvé la mort ce jeudi en montagne après avoir fait une chute dans des barres rocheuses, sur la commune de la Ferrière-d’Allevard, dans le massif de Belledonne. Selon les premiers éléments d’information, ce chasseur participait à une battue dans le secteur du col de Merdaret (1798 m) lorsqu’il a chuté d’une cinquantaine de mètres. Ce sont ses compagnons de chasse qui ont alerté les secours. Le PGHM et un médecin du Samu ont été transportés sur place vers midi par un hélicoptère de la Sécurité civile. En dépit des soins qui lui ont été prodigués, l’homme, qui était en arrêt cardio-respiratoire, n’a pu être ranimé.

     

    18/10/2018 : Drôme : deux ans de prison avec sursis requis à l'encontre d'un chasseur qui en a tué un autre

    Un an presque jour pour jour après les faits, un chasseur drômois de 52 ans était jugé ce jeudi pour homicide involontaire sur un autre chasseur, participant à la même battue aux sangliers. Le prévenu risque deux ans de prison avec sursis.

    C'était le 29 octobre 2017. Un chasseur de 52 ans, originaire de St Roman en Diois, en tuait un autre, âgé de 74 ans. Un an plus tard ou presque, le prévenu est jugé à Valence pour homicide involontaire. 

    L'un impulsif, l'autre réfractaire aux règlements

    Le prévenu est un artisan du bâtiment, décrit par ses camarades comme un impulsif, un sanguin, mais aussi un consommateur de cannabis. Il fume un pétard tous les soirs, la veille du drame compris. La victime est plus âgée, et quelque peu réfractaire aux règlements. 

    A la barre, le prévenu l'assure, tremblant, un polo kaki sur les épaules, comme à la chasse

    "Je n'étais pas au courant de la position de la victime au moment du tir."

    Et quand on évoque son expérience de trente ans dans la chasse : "Oui, on m'a désigné sa position, nous devions tous les deux rester immobiles sur notre base. Mais j'ai vu des broussailles bouger, j'ai sifflé 15 minutes sans obtenir de réponse, et j'ai fini par tirer."  

    Quant à la victime ? Elle ne portait pas son gilet fluorescent obligatoire. 

    Des consignes non respectées

    Le président de l'ACCA de Châtillon (Association Communale de chasse Agréée) témoigne à la barre :

    "Toutes les consignes ont été données avant le départ de la battue."

    Données oui, mais respectées, certainement pas :  ni gilet, ni tir assuré et réglementaire. 

    Les parties civiles réclament des dommages et intérêts pour la famille, mais aussi pour la fédération et l'ACCA de Châtillon pour qui le préjudice d'image serait important. La défense demande elle la relaxe pour la question de l'homicide involontaire. Le procureur évoque deux ans de prison avec sursis, une interdiction maximale de chasser, et l'obligation de soin contre le cannabis. Délibéré le 22 novembre 2018.

     

    18/10/2018 : Une prime au mérite pour les chasseurs de Charente-Maritime

    Afin de limiter la prolifération des prédateurs, la Fédération départementale va lancer un plan en novembre pour inciter les chasseurs à réduire le nombre de renards et de corneilles noires. Des cadeaux à la clé si les pratiquants conservent les vestiges de leurs proies.

    C’est en effet la promesse faite dernièrement aux 20 000 chasseurs de Charente-Maritime par leur fédération départementale, qui va lancer le mois prochain un plan en faveur du petit gibier. Un plan sur quatre ans qui va s’articuler autour de 10 actions majeures, dont l’une vise à récompenser les chasseurs qui s’impliqueront personnellement dans la limitation des prédateurs. Et la fédération appelle à une participation massive de ses adhérents. Son objectif est de réduire les populations de renards et de corneilles noires invasives, afin, je cite, de favoriser le développement du petit gibier, fragilisé par un milieu dégradé. « Même les associations de protection de la nature ont recours à ce type de régulation pour préserver certaines espèces », se justifie la fédération qui, pour y parvenir, met donc en place une prime au mérite avec des cadeaux à la clé. Tout d’abord le remboursement du permis de chasse et de l’assurance pour au moins 35 queues de renards capturés. Mais aussi des prix pour les meilleurs avec des bons d’achat à valoir chez un équipementier partenaire. En ce qui concerne le prélèvement des corneilles noires, ce plan propose des bons d’achat aux trois premiers ayant rapporté le plus de paires de pattes. Ces derniers devront veiller à bien conserver au congélateur leurs précieux trophées pour éxiger leur dû à la fin de la saison. Un classement des meilleurs sera effectué.

     

    19/10/2018 : Un chasseur mordu par un sanglier dans l'Indre

    Un chasseur a été chassé par sa proie, bien décidée à en découdre, mercredi à Mers-sur-Indre. L'homme a dû être hospitalisé à Châteauroux.

    La partie de chasse a mal fini mercredi à Mers-sur-Indre. 

    Un sanglier était acculé, déjà blessé. Il ne restait aux chasseurs qu'à lui accorder le coup de grâce. Un homme de 72 ans s'avance, sa dague à la main. Mais la bête n'est pas du tout décidé à se laisser abattre. Il se démène et parvient à plusieurs reprises à mordre le chasseur. Les pompiers ont dû intervenir : le chasseur souffre de plaies multiples à la jambe et aux avant bras, certaines atteignant 15 cm de long. 

    Il a été transporté à l'hôpital de Châteauroux. Le sanglier, lui, n'a finalement pas survécu.

    "Le plomb blesse mais ne tue pas toujours. L’animal, s’il n’est pas trouvé, meurt de faim, ce qui peut être très long. "

    Le nombre d’animaux protégé qui meurt plombé est considérable : « Si l’on additionne les chiffres sur la France entière, sachant que la part d’animaux ramassée et apportée en centre de soins est infime comparée à la quantité d’animaux réellement touchée ».

    Risque de contamination au plomb

    Et quand ils sont recueillis, il n’est pas toujours évident de soigner ces animaux : « il arrive que que l’oiseau développe un saturnisme (intoxication au plomb), dû à la présence de plombs dans l’organisme que nous ne pouvons pas extraire » déplore le centre.

    Si l’animal est aidé à temps, il peut bénéficier d’un traitement pour éviter qu’il soit contaminé, ou qu’il contamine d’autres animaux. « En effet, un animal qui n’est pas recueilli meurt dans la nature. D’autres animaux peuvent alors se nourrir de son cadavre et être à leur tour contaminés par le plomb » explique une bénévole du centre.

    Tous les animaux recueillis au centre sont relâchés lorsque leurs blessures ont été soignées et que leur rééducation est terminée.

     

    19/10/2018 : L'édile qui ordonne le piégeage des chats par les chasseurs...

    S'attaquer au problème de l'errance féline en s'attachant les services de chasseurs pour les piéger, voilà la solution choisie par le maire de Técou. One Voice condamne fermement cet arrêté municipal et saisit le juge des référés. En parallèle, nous proposons un partenariat à Mr le maire afin de procéder à la stérilisation et l'identification des chats errants de la commune.

    Il ne fait pas bon être un chat et avoir une envie de balade du côté du chemin de Lizes de Gineste. En signant un arrêté le 13 octobre, le maire a décidé,  comme si la violence de la vie de chat errant ne suffisait pas, d'engager des chasseurs afin de les piéger et d'en "débarrasser" sa commune de Técou dans le Tarn. Manifestement, l'urgence de l'errance féline sur sa ville était telle qu'il en a oublié de nombreux points légaux (délais, identification,...). 

    L'édile communal n’a pas eu besoin de chercher trop loin pour trouver ses mercenaires, les membres de la société de chasse locale sont déjà en action et en tenue, en cette période de safaris meurtriers. Le problème de l'errance féline est extrêmement important dans notre pays mais il ne se règlera ni par piégeage, ni par euthanasie, ni en lançant des chasseurs à l’assaut des chats! 

    Depuis mercredi dernier, cette milice, entre deux massacres de la faune sauvage, parsème donc ce coin occitan de pièges contre la horde féline et féroce - si ce n’est plus - qui semble déferler dans ce territoire.

    Le maire a répondu à certains de ses administrés horrifiés par cet arrêté, qu'après 48 heures de fourrière, les animaux seraient remis à la SPA du Garric. Malheureusement pour lui, celle-ci a déclaré ne même pas être au courant et qu’elle ne pourrait pas prendre en charge les chats piégés n'ayant aucune convention et pas de moyens pour les accueillir.

    Le "shérif" de Técou oublie que « Ces animaux ne peuvent être conduits en fourrière que, dans la mesure où le programme d’identification et de stérilisation sur site prévu par le code rural et de la pêche maritime ne peut être mis en œuvre». Il est évident que cet élu a une fâcheuse tendance à oublier la loi et ce, au mépris complet de la vie de ces pauvres chats. Nous nous faisons un devoir de la lui rappeler.

    Nous saisissons le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse pour stopper immédiatement le piégeage et l'abattage qui en résultera vu la situation. Nous lui demandons de suspendre son arrêté et nous lui proposons de mettre en place un partenariat entre One Voice et l’AGSA, l'association locale qui s’occupe des chats errants, afin de procéder à l'identification et à la stérilisation des chats sans abri de Técou à nos frais.

     

    19/10/2018 : Loup : le quota d'autorisation d'abattage relevé à 51 bêtes

    Les autorités françaises ont relevé le quota d'autorisations d'abattage de loups de 43 à 51 bêtes pour 2018, après la découverte d'un de ces animaux empoisonné dans la Drôme. 

    Les autorités françaises ont relevé le quota d'autorisations d'abattage de loups de 43 à 51 bêtes pour 2018, après la découverte d'un de ces animaux empoisonné dans la Drôme, ont indiqué vendredi des sources concordantes.

    En juin, les restes d'un loup étaient découverts dans le massif du Glandasse, dans le Haut-Vercors. "Ils ont été expertisés et la toxicologie est revenue positive" cette semaine, explique à le sous-préfet de Die Patrice Bouzillard, confirmant une information de la presse régionale. Il s'agirait de "produits chimiques", indique la préfecture Auvergne-Rhône-Alpes ajoutant qu'une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Valence. Comme il n'est pas mort naturellement, ce loup porte à 43 le nombre de loups tués depuis janvier.

    Un nombre correspondant à 2% de l'effectif moyen des 430 loups estimés. Le quota d'autorisations de prélèvements avait été fixé à 10% de la population de loups en France, soit 43 loups pour 2018. Le quota étant donc atteint avant la fin de l'année, la préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes, qui pilote le plan loup au niveau national, a décidé dans un arrêté en date du 16 octobre de permettre le "prélèvement" de "8 spécimens" supplémentaires, "correspondant à 2% de l'effectif moyen de 430 loups estimés".

    Le nombre de bêtes tuées par le loup a baissé. Les attaques de loups ont reculé de 19% en Drôme (chiffres arrêtés à la mi-octobre) et le nombre de moutons et autres animaux d'élevage tués de 22%, selon Patrice Bouzillard. Au niveau national, le nombre de victimes serait en léger repli: au 21 septembre, il y a eu 8.400 bêtes tuées, contre 8.800 un an plus tôt, selon le sous-préfet de Die. Des chiffres à la baisse alors que, dans le même temps, le suivi estival 2018 laisse apparaître une augmentation "significative" de 16% du nombre de meutes.

     

    21/10/2018 : Meuse : un traqueur décède après la matinée de chasse

    Les chasseurs meusiens sont en deuil depuis ce dimanche après-midi. L’un des leurs est décédé vers 13 h suite à un accident de chasse peu après 11 h près du lieu-dit les Valis, à Mauvages (Meuse).

    Au cours d’une chasse en battue planifiée par l’ACCA (association communale de chasse agréée) de Mauvages, l’homme avait la fonction de traqueur.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, il se trouvait dans des broussailles lorsqu’il a reçu un projectile. Un projectile direct ou un éclat, l’enquête judiciaire le déterminera.

    Tout de suite après l’arrivée des gendarmes, l’auteur du dramatique coup de feu s’est désigné. Placé en garde à vue mais choqué, il a, un temps, été pris en charge psychologiquement.

    Le corps du chasseur a été transporté à Nancy. Une autopsie sera prochainement pratiquée car l’enquête judiciaire est en cours.

     

    21/10/2018 : Un VTTiste grièvement blessé pendant une partie de chasse en Ariège

    Ce dimanche, vers 11 heures, un VTTiste a été grièvement blessé par le projectile d'une arme de chasse. L'accident s'est produit sur la commune de Mirepoix en Ariège, dans le secteur du lieu-dit "Mazerette", lors d'une battue au sanglier. Selon nos informations, la victime a été touchée à l'épaule. Ses jours ne sont pas en danger mais elle a été héliportée vers un centre hospitalier toulousain, après de difficiles opérations de secours en raison de la configuration des lieux.

    Le parquet de Foix a, bien sûr, ordonné l'ouverture d'une enquête afin de déterminer les circonstances de cet accident. Lequel intervient une semaine après qu'un VTTiste britannique est décédé en Haute-Savoie, mortellement touché par le projectile d'une arme de chasse. Et deux jours après que le député de l'Aude, Alain Péréa a provoqué un tollé en posant sur Twitter la question volontairement provocatrice: "Pourquoi ne pas interdire la pratique du VTT pendant la chasse?" 

    Un post destiné, avait ensuite expliqué le parlementaire, à montrer qu' "interdire la chasse le dimanche est aussi stupide qu'interdire le vélo le dimanche". Il souhaitait surtout "ouvrir le débat" et faire entendre ceux qui défendent la chasse: "Comment va-t-on réguler les populations de sangliers et de cervidés si on interdit la chasse le dimanche ? L’interdiction systématique ne répond à aucune logique », avait-il expliqué à La Dépêche du Midi avant de se montrer rassurant: "Je n'ai aucune intention d'interdire le VTT le dimanche".

     

    20/10/2018 : Un chasseur décède après avoir chuté dans une barre rocheuse

    Un homme de 66 ans a fait une chute mortelle ce samedi 20 octobre, au matin, à Champoléon. L'homme était en train de chasser dans le vallon de Subéra lors qu'il a chuté d'une centaine de mètres d'une barre rocheuse. C'est la personne qui l'accompagnait à la chasse qui l'aurait découvert. Le PGHM de Briançon est intervenu à bord de l'hélicoptère du détachement aérien de la gendarmerie.

     

    21/10/2018 : Lot-et-Garonne : un chasseur chute d'une palombière et se blesse grièvement

    Un homme a été grièvement blessé ce dimanche après midi à Tournon d'Agenais. La victime est tombée du haut d'une palombière et a du être évacuée sur le CHU de Bordeaux.

    Il a fait une chute de plus de 10 mètres de haut. Un homme de 56 ans est grièvement blessé après avoir chuté d'une palombière ce dimanche. Le chasseur se trouvait sur la commune de Tournon-d'Agenais, petite commune située à l'est du Lot-et Garonne, quand l'accident s'est produit.

    Polytraumatisé, il a du être évacué par hélicoptère sur le Centre hospitalier universitaire de Pellegrin à Bordeaux, et se trouve dans un état grave.

     

    21/10/2018 : Le chasseur avait plombé le chat

    Tribunal correctionnel de Blois
    Les yeux rougis, Jacky serre dans ses mains la photo de son petit compagnon disparu. Une boule de poils blancs rayée de la carte d’un coup de chevrotine. 
    C’était un jour d’automne 2016 à Chaumont-sur-Loire. Les chasseurs s’en allaient au bois traquer le petit gibier. Jacky, un riverain, cheminait non loin avec son petit compagnon. Soudain, le matou file batifoler sous les branchages. Son maître le suit et se fait refouler par un chasseur qui lui intime l’ordre de rester à l’écart. Jacky lui demande d’avertir le groupe que son chat a pris la tangente. Puis une détonation lui glace le sang. Un chasseur sort alors d’un fourré et jette le cadavre de l’animal à ses pieds, une plaie sanguinolente au cou. Quelques heures plus tard, un vétérinaire atteste de la mort du chat par une décharge de plombs dans la gorge. Jacky porte plainte et voilà Philippe, chasseur émérite depuis 38 ans, sommé de répondre d’acte de cruauté sur un animal devant la justice.
    “ Il était à l’agonie je l’ai fini ” A la présidente, Marie-Christine de Fierville qui s’inquiète de savoir pourquoi le matou a servi de cible, Philippe oppose un geste… humanitaire : « Le chat a grimpé dans un arbre puis est tombé de 2 mètres de haut dans la gueule de mes chiennes. Quand elles me l’ont apporté, il était à l’agonie, je l’ai fini, c’est tout. » La juge est sceptique : « Le vétérinaire n’a retrouvé aucune plaie de morsures. » Philippe jure que le chat ne bougeait plus d’une oreille et que les mâchoires de ses braques ne lui avaient laissé aucune chance. « Mais, vous-même, les avez-vous vues ces morsures ? », n’en démord pas la présidente. Philippe ne sait plus trop, tout est allé si vite : « Si son propriétaire avait peur il n’avait qu’à hurler, j’aurais rappelé mes chiens ! » Le manque de compassion du prévenu déclenche la colère froide de la vice-procureure Delphine Amacher : « Vous ne trouvez pas audacieux de faire le procès du propriétaire du chat ? Est-ce sa faute si l’information n’a pas été relayée ? Avez-vous pris l’animal dans vos mains pour examiner ses blessures ? » Philippe fait profil bas. Il pensait que c’était un chat errant. Mal lui en prend ! « Ah, parce qu’un chat des champs a moins de valeur qu’un chat domestique ? » Philippe déglutit, il entendrait presque sonner l’hallali.
    En charge des intérêts de la Fondation Brigitte Bardot, Me Mizzi dénonce une décision trop rapide « La décision de l’abattre ne lui appartenait pas. » L’avocate réclame 2.000 € de préjudice au nom de la fondation. La vice-procureure enchaîne requérant une amende de 5.000 €, en partie avec sursis.
    Me Bourdais, l’avocate du prévenu, tempère : « Mon client a fait un mauvais choix, c’est vrai, mais, dans ce bois, c’était sombre, ses chiens avaient malmené le chat. Il aime les animaux. »
    Philippe a été condamné à une amende de 3.000 € dont 2.000 avec sursis. Il devra verser 250 € à la Fondation Brigitte Bardot et 500 € de préjudice à Jacky. « J’ai compris la leçon », lâche le chasseur. Chat échaudé…

     

    22/10/2018 : Meuse : un chasseur en tue un autre lors d’une battue

    La victime, chargée de rabattre le gibier, se trouvait dans des broussailles.

    Un chasseur est décédé dimanche à 13 heures après avoir été touché par un projectile à Mauvages (Meuse), raconte L’Est républicain.

    Le drame s’est produit au lieu-dit les Valis, lors d’une chasse en battue planifiée par l’association de chasse locale. La victime y avait le rôle de traqueur, et devait donc trouver le gibier visé par ses collègues.

    Les premiers éléments de l’enquête montrent que l’homme se trouvait dans des broussailles quand il a été touché par un projectile, précise le journal local. Les enquêteurs devront déterminer s’il s’agit d’une balle ou d’un éclat.

    L’auteur du coup de feu s’est immédiatement désigné auprès des gendarmes. Il a été placé en garde à vue et a bénéficié d’une prise en charge psychologique.

     

    Ce drame a eu lieu alors qu’un débat persiste sur l’autorisation de la chasse. Dimanche, un cycliste a été victime d’un tir de chasseur en Ariège. Ses jours ne sont toutefois pas en danger. Une semaine plus tôt, c’est un Britannique, lui aussi cycliste, qui est mort des suites d’un tir de chasseur, cette fois en Haute-Savoie.

     

    22/10/2018 : Crozon. Des surfeurs frôlés par des plombs de chasse

    Alors qu’ils se dirigeaient vers la mer, dimanche matin à Crozon (29), près de la plage de Lostmarc’h, deux surfeurs ont connu une peur bleue. Ils se sont jetés à terre après avoir entendu un coup de fusil, avant que plusieurs plombs ne retombent tout près d’eux. Les surfeurs pensent avoir été visés par deux chasseurs. Ces derniers disent, de leur côté, avoir tiré en l’air pour toucher un faisan. L’incident, relayé sur les réseaux sociaux, a suscité un débat enflammé entre anti et pro-chasse.

    Frédéric Habasque n’en revient toujours pas. Dimanche matin, alors qu’il venait de garer son véhicule près de la station d’épuration de Lostmarc’h, à Crozon, il a eu la frousse de sa vie. « Nous nous dirigions vers la plage de Lostmarc’h pour aller surfer avec un ami. On trottinait sur le sentier entre le parking et la plage. Comme nous avions très froid aux pieds sur ce sentier, nous courions en faisant des petits sauts, un peu cachés par les landes », relate le Malouin de 41 ans. « C’est là que nous avons entendu un énorme coup de feu. On s’est jetés par terre et des plombs sont retombés à tout juste 50 cm de nous », s’exclame le surfeur, qui fréquente rarement les lieux.

    « Ils tiraient à contre-jour ! »

    En se retournant, son ami et lui aperçoivent deux chasseurs, à une centaine de mètres. Frédéric Habasque dit « les avoir incendiés pendant deux minutes sans que les chasseurs ne s’excusent. Pour moi, ils nous ont visés en pensant que nous étions des animaux. Il y avait des petits bancs de brume et ils avaient le soleil en plein dans les yeux, ils tiraient à contre-jour ! », reproche-t-il aux chasseurs.

    « Ils ont tiré en l’air après avoir vu un faisan »

    Ces derniers reconnaissent leur présence sur les lieux mais donnent une explication différente de l’incident. « J’ai discuté avec eux. Ils ont tiré en l’air après avoir vu un faisan. S’ils avaient vu qui que ce soit sur le chemin menant du parking à la plage, ils n’auraient bien sûr pas tiré », explique Joël Le Gall, président de la société de chasse de Crozon. « Je ne veux pas non plus minimiser l’incident. Je comprends que ça puisse faire peur et que ce soit désagréable d’avoir une pluie de plombs qui tombent à côté de soi », poursuit-il.

    « Alerter sur les problèmes de sécurité »

    Relayé sur Facebook par Frédéric Habasque, cet incident a suscité des dizaines et des dizaines de commentaires. Ce torrent de remarques s’inscrit dans un contexte où de nombreux accidents, aux conséquences parfois dramatiques, entre randonneurs ou vététistes et chasseurs sont relayés dans la presse. Certains internautes ont ironisé, se demandant s’il allait falloir interdire aux surfeurs d’accéder à l’eau en période de chasse. Une référence à la proposition pour le moins maladroite d’un député de la République en Marche, suggérant l’interdiction du VTT en période de chasse, quelques jours après la mort d’un vététiste après un tir accidentel.

    « Il y a eu des remarques haineuses envers les chasseurs, ce n’était pas mon but. Je veux juste alerter sur les problèmes de sécurité que cela pose à un endroit comme Lostmarc’h, où de nombreux surfeurs étaient à l’eau avant moi et où des familles se promenaient », exprime le Malouin.

    « Les surfeurs peuvent aller à l’eau toute l’année »

    « Nous sommes des utilisateurs de la nature comme les autres », se défend quant à lui Joël Le Gall. « Les surfeurs ont le droit d’aller à l’eau du 1er janvier au 31 décembre. Nous, nous ne pouvons chasser que de mi-septembre à mi-février et seulement certains jours de la semaine. Le problème de la sécurité se pose en permanence, aux chasseurs, d’être très vigilants. Est-ce qu’il faut interdire la chasse à cause d’un accident alors que pendant des années, il n’y a eu aucun problème ? », s’interroge-t-il, tout en condamnant « l’intolérance de certains donneurs de leçon ».

    « Les sociétés de chasse locales sont vigilantes »

    Les surfeurs ont appelé les gendarmes sur les lieux quelques minutes après l’incident, sans déposer plainte toutefois. À noter que, si de nombreuses parcelles dont le Conservatoire du littoral est propriétaire en Presqu’île (900 ha au total) sont interdites à la chasse, elle y est autorisée sur la zone où les coups de feu ont été donnés. « Les sociétés de chasse locales sont vigilantes à ce sujet », assure Didier Cadiou, responsable des espaces naturels et du patrimoine à la Ville de Crozon. Avant de rappeler tout de même que « tirer en direction d’un sentier est interdit ».

     

    23/10/2018 : France - Un chasseur Lorrain tué par un autre chasseur lors d'une battue

    Un chasseur est mort par balle dimanche 21 octobre après un accident survenu dans la Meuse. L'un de ses collègues lui a tiré dessus alors qu'il se trouvait dans des broussailles à Mauvages. Malgré l'intervention des secours, l'homme est mort et une autopsie devrait avoir lieu prochainement à l'institut médico-légal de Nancy.

    Le tireur se serait rendu de lui-même aux gendarmes arrivés sur les lieux peu après. Placé en garde à vue, il est également suivi psychologiquement.

     

    22/10/2018 : Ariège: Un cycliste gravement blessé par le tir d’un chasseur

    Un vététiste a dû être hospitalisé dimanche, après avoir été touché à l’épaule en marge d’une battue au sanglier à Mirepoix, en Ariège…

    Ce nouvel accident arrive en pleine polémique sur la « cohabitation » entre chasseurs et promeneurs au sens large. Un cycliste a dû être hospitalisé dimanche à Toulouse, après avoir été gravement blessé par un tir d’arme de chasse en Ariège.

    L’homme se promenait en VTT sur la commune de Mirepoix, vers 11 heures du matin, lorsqu’il a été touché à l’épaule, en marge d’une battue au sanglier. Selon La Dépêche du Midi, son pronostic vital n’est pas engagé, mais les opérations de secours ont été très compliquées en raison de la topographie des lieux. Une enquête a été ouverte par le parquet de Foix.

    Un vététiste tué huit jours plus tôt dans les Alpes

    Huit jours plus tôt, un vététiste britannique avait été tué accidentellement par un jeune chasseur qui participait à une battue à Montriond, en Haute-Savoie. Mercredi, Alain Perea, député LREM de l’Aude, avait émis l’idée, via Twitter, d’interdire le VTT pendant la période de chasse, soit « quatre mois par an ».

    L’humoriste Rémi Gaillard, engagé dans la défense des animaux, a également twitté ce dimanche suite à l’accident en Ariège, en s’adressant directement au président de la République Emmanuel Macron.

     

     

    23/10/2018 : Trois braconniers pris en flagrant délit à Prasville

    Deux adultes et un adolescent ont été surpris en flagrant délit de braconnage, dimanche, à Prasville.

    Un habitant de Prasville a contacté les agents de l’Office national et de la faune sauvage (ONCFS) et les gendarmes de la brigade de proximité de Janville, parce qu’il apercevait trois chasseurs qui tiraient du gibier sur son terrain.

    Le garde-chasse local est arrivé en premier, bloquant leur Ford Transit. Les gendarmes et l’ONCFS l’ont rapidement rejoint. Ils ont découvert quatre lièvres, deux faisans et un lapin au pied de ces braconniers venus de l’Essonne.

    Verbalisés pour la quatrième fois

    En fouillant l’utilitaire, ils ont saisi quatre autres lièvres cachés sous des vêtements.

    Les agents ont dressé des procès-verbaux pour chasse sur terrain d’autrui, non-respect du plan de gestion cynégétique et non marquage du gibier pour les deux adultes de 46 et 51 ans.

    Ils ont ajouté une chasse sans permis et une chasse sans assurance pour l’adolescent de 15 ans.

    Leurs trois fusils de calibre 12 ont été saisis. C’est la quatrième fois qu’ils sont verbalisés en Eure-et-Loir. Ils seront jugés au tribunal d’ici quelques mois.

    Loi. La chasse sur le terrain d’autrui sans son consentement, si ce terrain est attenant à une maison habitée ou servant d’habitation, et s’il est clôturé, est passible de trois mois de prison, d’une amende de 3.750 €, du retrait du permis de chasser, ainsi que du permis de conduire.

     

    23/10/2018 : Lot-et-Garonne : deux chasseurs grièvement blessés après avoir chuté de leur palombière

    En l'espace de 24 heures, le Lot-et-Garonne a été le théâtre de deux graves accidents de chasse. Ils ont tous les deux un point en commun : la saison de la chasse à la palombe.

    Dimanche en milieu d'après-midi, à Tournon d'Agen, entre Agen et Fumel, les pompiers ont porté secours à un homme de 56 ans, retrouvé au pied d'une palombière, grièvement touché aux membres inférieurs et au bassin. Il a été évacué par hélicoptère au centre hospitalier de Pellegrin à Bordeaux. Il aurait fait une chute de dix mètres.

    Lundi, vers 19 heures, même scénario accidentel à Roumagne, près de Marmande. 20 mètres séparent la palombière du sol et un chasseur de 68 ans a perdu connaissance en heurtant la terre. Souffrant de multiples fractures, lui aussi a pris la direction du CHU de Bordeaux par voie aérienne.

     

    24/10/2018 : Brittany Ferries. Accès à la Manche refusé : des exportateurs de gibier ripostent

    Des poussins faisans au cœur d’une querelle commerciale : les principaux exportateurs vers l’Angleterre de futurs gibiers à plume poursuivent en justice Brittany Ferries pour « discrimination », l’accusant de leur barrer l’accès à la Manche sous la pression du mouvement anti-chasse.

    Le bras de fer jusqu’ici discret entre les fournisseurs de faisans et perdrix destinés aux parties de chasse anglaises et le géant français des « transmanche » va désormais se jouer au tribunal. Deux sociétés de l’ouest de la France, Gibovendée et Envol de Retz, ont récemment assigné leur principal transporteur, Brittany Ferries, pour « discrimination sur le fondement des opinions politiques » devant le tribunal correctionnel de Brest.

    « Depuis l’automne 2015, sous la pression des ligues anti-chasse », la compagnie leur a refusé « le transport des poussins entre la France et la Grande-Bretagne », « au motif exclusif » qu’elle « craignait pour son image de marque », dénoncent-elles dans la citation directe délivrée au transporteur le 12 septembre, dont a eu connaissance l’AFP. Plus rapide qu’une plainte auprès du parquet, cette procédure permet de saisir directement un tribunal pour demander une indemnisation. Une audience est prévue en juin et deux autres sociétés d’élevage doivent s’associer à cette action.

    « L’enjeu est la reprise du commerce ou la mort d’une filière »

    « Le fait de refuser cette prestation de transport en prenant parti pour les anti-chasse contre les chasseurs, c’est faire un choix politique qui constitue un motif discriminatoire », a expliqué à l’AFP Me Alexandre Varaut, l’avocat des deux « leaders européens » du secteur. Joint par l’AFP, Brittany Ferries n’a pas souhaité faire de commentaires. La direction du britannique P & O Ferries a confirmé pour sa part avoir interrompu ces transports depuis deux ans, sans autre réaction.

    « L’enjeu est la reprise du commerce ou la mort d’une filière qui représente plus de 300 emplois en France, une tradition et des compétences, aujourd’hui pris en otage par les militants anti-chasse », plaide Me Varaut.

     

    En France, ces quatre sociétés couvrent la quasi-totalité du marché européen de la production d’œufs et de poussins d’un jour de faisans et de perdrix, destinés à l’élevage ou revendus pour peupler les terres de chasse. Ce secteur est de longue date très dépendant du marché britannique, qui recourt essentiellement aux éleveurs français pour importer ses « game birds » (gibiers à plume). Gibovendée affirme qu’elle engrangeait plus de 45 % de son chiffre d’affaires outre-Manche avant d’être rattrapée par le débat médiatique sur la chasse et la souffrance animale. « Notre activité est pourtant légale », insiste son président Denis Bourasseau. Le vent a tourné en octobre 2015 quand le dirigeant reçoit un courrier de son partenaire de « 25 ans ».

    « Le risque pour l’image de marque est trop important »

    La « Brittany » lui fait part du « fort émoi » suscité auprès de sa clientèle de passagers après la diffusion d’une vidéo par l’organisation britannique « League against cruel sports » relatant les conditions d’élevage des faisans en France et leur mort certaine dans les parties de chasse, selon ce courrier versé à la procédure. « Compte tenu de l’influence des réseaux sociaux », elle l’informe être « dans l’obligation d’arrêter tout type de transports d’animaux destinés à la chasse ».

    « Le risque pour l’image de marque (…) est trop important », persiste la compagnie en mars 2017. « On a été mis devant le fait accompli pour une vidéo et quelques tweets. Nous sommes acculés, victimes de la pression lobbyiste de minorités qui font peur », déplore Denis Bourasseau, qui n’exclut pas de délocaliser l’activité, faute d’accès à la Manche.

    Pour les éleveurs, c’est la voie royale pour acheminer les poussins dans un délai légal de 24H, et sans trop de pertes, contrairement à l’avion où le risque de mortalité est accru pour les poussins. Or, les deux autres principaux transporteurs, P & O ferries et DFDS Seaways ont adopté la même position que Brittany Ferries et se retrouvent à leur tour assignés à Boulogne-sur-Mer et Dieppe.

    Dénonçant un abus de position dominante des quatre compagnies transmanche, les sociétés ont saisi l’autorité de la concurrence. « C’est comme interdire à un camion de monter sur un ferry sous prétexte qu’il transporte une pièce métallique destinée à une centrale nucléaire, et cela parce que des opposants ne veulent pas de cette énergie ! », estime le président de Gibovendée. Par sécurité, il tient à dissimuler son dernier moyen d’accès à l’Angleterre.

     

    25/10/2018 : Accident de Montriond en Haute-Savoie : saison de chasse annulée et sanctions contre l'équipe présente

    En réaction à l'accident mortel survenu le 13 octobre dernier à Montriond, la préfecture de Haute-savoie suspend la pratique de la chasse pour toute la saison 2018-2019 sur une partie du territoire de la commune. Une mesure "d'urgence" prise "au titre de la sécurité publique".

    Pas loin de deux semaines après l'accident de chasse ayant coûté la vie à un cycliste britannique, la préfecture de la Haute-Savoie a pris des mesures préventives concernant la pratique de la chasse dans la commune de Montriond, près de Morzine. 

    "Considérant cet accident et la nécessité d’une mesure d’urgence au titre de la sécurité publique", il n'est plus autorisé de pratiquer la chasse sur une partie du territoire de l'association communale de chasse agréée (ACCA) de cette petite ville de Haute-Savoie, et ce jusqu'à la fin de la saison 2018-2019, soit jusqu'au 20 janvier dans ce département. 

    Le préfet a également pris des arrêtés qui sanctionnent le groupe de 9 chasseurs mis en cause dans cette affaire : leur permis de chasse est suspendu provisoirement pour la même période, jusqu'à la fin de la campagne cynégétique.

    Samedi 13 octobre, un vététiste britannique, qui dévalait un chemin à la lisière d'un bois sur la commune de Montriond, a été mortellement touché par un tir de fusil de chasse. L'accident s'est produit lors d'une battue au gros gibier organisée par des chasseurs locaux, en présence d'invités.

    Mark Sutton, était un restaurateur de 34 ans originaire du Pays de Galles, installé depuis quatre ans dans la région avec sa compagne. Il était propriétaire de deux établissements, l'un proposant un service de chefs à domicile à Morzine, l'autre spécialisé dans la cuisine santé aux Gets, communes toutes proches des lieux du drame.

    Cycliste assidu, l'homme était "parfaitement identifiable" sur ce chemin fréquenté, pentu et difficile d'accès, situé à 1.350 mètres d'altitude.

    L'auteur du coup de feu, un chasseur de Taninges de 22 ans, a expliqué aux enquêteurs de la brigade de recherches de Thonon-les-Bains qu'il a visé un sanglier avec sa carabine équipée d'une lunette. Au lieu de toucher le sanglier, il a atteint le britannique d'un tir mortel au thorax.

    Il est mis en examen pour homicide involontaire par violence délibérée et manquement aux obligations de sécurité. Le jeune homme a été placé sous contrôle judiciaire et interdit de chasse ainsi que de port d'armes à feu.


    La FRAPNA de Haute-Savoie écrit au Préfet


    "Monsieur le Préfet,

    Samedi 13 octobre, Mark Sutton, VTTiste de nationalité anglaise installé dans notre pays, a été abattu à Montriond par un chasseur de 22 ans. Nous en sommes atterrés, comme nous l'avons été lorsqu'un promeneur a lui aussi été abattu sous les yeux de sa femme par un chasseur sur les pentes du Semnoz.

    Combien faudra-t-il de morts avant que les pouvoirs publics interdisent la chasse les jours où il y a le plus de promeneurs, de familles, de sportifs, dans la nature ?

    Notre fédération organise des sorties nature d'éducation à l'environnement, nos associations fédérées sont au contact d'amoureux et de pratiquants de la nature, et de manière croissante nous remontent des informations faisant état du sentiment d'insécurité qui prévaut en période de chasse.

    La nature n'appartient pas aux chasseurs, pas plus que l'écologie d'ailleurs. La nature appartient à tout le monde, et en France, au XXIème siècle, dans un état de droit, tout citoyen devrait pouvoir se promener dans la nature sans avoir peur d'être tué par un chasseur.

    Il ne s'agit pas là d'un conflit d'usage classique, comme nous le voyons par exemple entre divers types d'usagers sur le lac d'Annecy. Il s'agit d'un conflit latent entre individus armés et citoyens ne l'étant pas, les premiers mettant en danger la vie des seconds par leurs pratiques, leur manque de discernement et les armes qu'ils utilisent.

    Les récentes décisions électoralistes du gouvernement en faveur des chasseurs sont à ce titre catastrophiques, car elles donnent à la minorité qui chasse un sentiment de puissance et d'impunité tout à fait dommageables, tant pour la biodiversité que pour la sécurité de nos concitoyens dans la nature.

    Quoi qu'elles en disent, les fédérations de chasse ne maîtrisent pas ce qui se passe sur le terrain, terrain devenu dangereux, alors que les activités de nature se développent chaque jour davantage (sorties nature, trail, VTT électrique…)".

     

     

    Un sanglier a chargé deux hommes lors d'une battue, mercredi 24octobre, à Frossay. L'un des chasseurs a été grièvement blessé.

    Deux chasseurs ont été blessés, après avoir été chargés par un sanglier, mercredi 24 octobre 2018. Ils ont été transportés au centre hospitalier de Saint-Nazaire.

    L’accident s’est produit lors d’une battue, peu après 17 h, rue du Bel Air, vers le ruisseau du Migron.

    Le sanglier, d’un poids estimé à une centaine de kilos, a d’abord chargé un premier chasseur, âgé d’une quarantaine d’années, en le blessant légèrement.

    L’animal a ensuite poursuivi sa course dans un champ avant de charger un deuxième homme, âgé de 65 ans. Ce dernier a été grièvement touché et a été pris en charge par les sapeurs-pompiers en urgence absolue.

     

    25/10/2018 : Haute-Savoie. Vététiste tué : les permis de chasse du tireur et de l’équipe suspendus

    La préfecture de Haute-Savoie a annoncé la fermeture de la chasse sur une partie du territoire où un vététiste a été tué par le tir d’un chasseur le 13 octobre dernier. Les permis de chasser du tireur et des autres membres de l’équipe présente lors de l’accident ont été suspendus provisoirement.

    Le 13 octobre, un vététiste britannique de 34 ans a été tué par le tir d’un chasseur dans un bois à Montriond (Haute-Savoie). Ce jeudi, la préfecture a annoncé la fermeture de la chasse sur une partie du territoire où le dramatique accident de chasse s’est produit.

    « Considérant cet accident et la nécessité d’une mesure d’urgence au titre de la sécurité publique, Pierre Lambert, préfet de la Haute-Savoie a également pris des arrêtés de suspension provisoire du permis de chasser, et de sa validité, des neuf membres de l’équipe de chasse présente lors de cet accident », peut-on encore lire dans le communiqué.

    De son côté, dans un communiqué publié mercredi, la Fédération départementale des chasseurs de Haute-Savoie est revenue sur « les nécessaires suites à apporter et la réflexion indispensable à poursuivre, un travail ne pouvant être conduit dans la précipitation, nécessitant un recul critique et une analyse sereine de la situation ».

    « La Fédération de la Haute-Savoie tient à poursuivre son engagement pour défendre la chasse avec conviction et détermination afin qu’elle s’exerce davantage encore en adéquation avec l’environnement contraint du département, en parfaite harmonie avec tous les autres usages de la nature, afin que pareil drame ne se reproduise plus », a ajouté la Fédération dans un communiqué cité par Le Dauphiné Libéré.

     

    26/10/2018 : Tarn-et-Garonne : le maire de Beaumont-de-Lomagne poursuivi en justice pour « braconnage »

    Le maire de Beaumont-de-Lomagne a été présenté devant le tribunal correctionnel de Tarbes pour avoir abattu une biche « sans bracelet ». Un promeneur a assisté à la scène et accuse l’élu local d’avoir essayé de le renverser avec sa voiture.

    Jean-Luc Deprince n’est pas « simplement » le maire d’une commune importante du Tarn-et-Garonne. C’est le suppléant de la députée du Tarn-et-Garonne, Sylvia Pinel. Le maire de Beaumont-de-Lomagne est également un proche de l’ancien président du département, Jean-Michel Baylet. Mais Jean-Luc Deprince est surtout un grand chasseur devant l’éternel. Sur les réseaux sociaux, l’élu local affiche certains de ses trophées et posent en tenue camouflage, un fusil sur l’épaule.

    Jean-Luc Deprince a un terrain de chasse privilégié : les Hautes-Pyrénées. Mais sa dernière sortie s’est soldée par une comparution en justice. Selon une source judiciaire, Jean-Luc Deprince a « tiré » une biche « sans bracelet ». C’est un contravention de 5ème classe prévue et réprimée par l’article R 428-13. Une amende de 1500 euros est prévue.

    Selon une source proche du dossier, Jean-Luc Deprince aurait été condamné à cette sanction par le juge.

    En revanche, l’avocat de l’élu, Maître Thierry Deville, a obtenu une relaxe s’agissant de l’incident avec un promeneur ayant assisté à la scène. Ce dernier est intervenu et accusait Jean-Luc Deprince d’avoir essayé de le renverser avec son véhicule. L’incident se serait produit après que l’élu local ait chargé l’animal abattu dans le coffre de sa voiture.

    Contacté par France 3 Occitanie, Maître Thierry Deville précise qu’il obtenu « un abandon des poursuites » et que « le parquet ne fait pas appel de la décision ».

     

    26/10/2018 : "Je tue pour le plaisir et j'assume" : un chasseur répond à ses détracteurs

    TÉMOIGNAGE - Interrogé par Wendy Bouchard sur Europe 1, l'ancien porte-parole de la Fédération nationale de la chasse a voulu défendre une pratique qu'il estime respectueuse de la nature.

    TÉMOIGNAGE EUROPE 1

    >> La saison de chasse a été provisoirement suspendue sur une partie de la Haute-Savoie après la mort d'un vététiste britannique, touché par un tir le 13 octobre. Un drame qui, une fois encore, pose la question d'une réglementation plus ferme de la chasse, voire de son interdiction partielle ou totale. 

    Alors que plusieurs accidents ont eu lieu en ce début d'automne, que les défenseurs des animaux dénoncent la baisse annoncée du prix du permis de chasse et la violence d'une pratique qu'ils jugent cruelle et archaïque, Pierre de Boisguilbert, ancien porte-parole de la Fédération nationale de la chasse, livre un témoignage surprenant, jeudi chez Wendy Bouchard dans Le Tour de la question, sur Europe 1.

    "Je tue par plaisir et j'assume. [...] La chasse est un rapport à la nature et à l'animal que l'on a en soi ou que l'on n'a pas. Je chasse par amour, parce que j'ai un amour immodéré pour la nature. Je passe 80% de mon temps dans la nature, seul en forêt ou en montagne. J'adore ça.

    J'ai des chiens, des chevaux, des ânes. Le chevreuil est mon animal emblématique et préféré. Je suis un passionné de chasse à l'approche du brocard (nom donné au jeune chevreuil mâle, ndlr), l'été. J'en ai tiré beaucoup, et j'en tire de moins en moins, alors que j'ai plus d'occasions que quand j'étais jeune. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois que je prélève un brocard, j'ai effectivement ce sentiment mêlé - que des auteurs ont exprimé bien mieux que moi par le passé-, d'un moment de gravité où j'ai conscience de ce que je fais et dont, en même temps, j'ai besoin.

    Suis-je pour autant un pervers ? (...) Quand je donne au brocard ce que l'on appelle, dans notre jargon, la 'dernière mangeure', c'est-à-dire que je lui mets dans la bouche une branche d'herbe ou une feuille de chêne, c'est une symbolique humaine, qui ne veut rien dire pour l'animal puisqu'il est mort, mais c'est une manière de le considérer et d'acter que j'ai fait un geste grave.

    [...] La chasse n'est ni la guerre ni un jeu. Dans la guerre il y a un adversaire, la guerre c'est quand le lapin a un fusil. [...] Ça n'est pas le logiciel de la majorité des Français. Mais, dans une société de plus en plus violente, où tout se fait dans la violence, dans la polémique et non dans le débat, de grâce, qu'on nous laisse vivre de façon réglementée et organisée, mais sans nous condamner."

     

    27/10/2018 : Bagneux-la-Fosse : un sanglier charge et blesse un chasseur

    Un accident de chasse a eu lieu ce samedi 27 octobre à Bagneux-la-Fosse. Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été chargé par un sanglier blessé. Il s’en sort avec un tibia cassé.

     

    28/10/2018 : Landes de Gascogne : un blessé après des coups de feu entre chasseurs et garde chasse

    Ce dimanche 28 octobre 2018, les gendarmes entament les auditions de l'ensemble des témoins de la scène, pour faire la lumière sur les responsabilités dans les violences commises ce samedi vers 16 heures à Sainte-Maure de Peyriac, dans les Landes de Gascogne.

    Une battue déclarée, donc officielle, y était organisée. Un groupe de chasseurs locaux s'est introduit dans une propriété privée avec cette autorisation, selon des renseignements fournis dès hier soir. 

    Série de coups de feu

    En face, un garde chasse ne l'a pas entendu de cette oreille et s'est opposé à leur passage.

    Le ton est monté, il a tiré quelques coups de feu en l'air pour les convaincre de s'éloigner. Les chasseurs n'ont visiblement pas souhaité quitter les lieux, et le face-à-face s'est soldé par des coups portés par les uns sur l'autre.

    Blessé à la tête, un retraité de 68 ans a été hospitalisé et doit être lui aussi entendu par les enquêteurs, qui cherchent à définir qui a fait quoi dans cet accident de chasse.

     

    28/10/2018 : Lot-et-Garonne: violente altercation entre chasseurs et un garde chasse

    Un homme a été blessé au niveau du visage et hospitalisé.

    L'incident qui s'est déroulé ce samedi ne devrait pas redorer l'image des chasseurs, déjà bien écornée par les récents accidents parfois mortels. En milieu de journée, plusieurs chasseurs qui participaient à une battue autorisée sur la commune de Sainte-Maure-de-Peyriac, dans le Lot-et-Garonne, ont pénétré sur une propriété privée.

    Comme le relate La Dépêche, un garde-chasse présent à leur arrivée a tenté de bloquer leur progression. Ce dernier a tiré plusieurs fois en l'air afin de les faire reculer mais l'action a eu semble-t-il l'effet contraire. La situation s'envenime et les intrus frappent violemment l'homme qui a été blessé au niveau de la tête.

    Les gendarmes ont ce dimanche procédé à plusieurs auditions afin de comprendre l'implication de chacun. La victime, hospitalisée, a été également entendue.

     

    28/10/2018 : Un chasseur blessé lors d'une battue au chevreuil

    Un accident lors d'une battue au chevreuil s'est produit samedi après-midi à Saint-Ambreuil en Saône-et-Loire. Un chasseur a été blessé par un tir d'un autre chasseur.

     

    Un accident de chasse s'est produit samedi après-midi dans un bois situé sur la commune de Saint-Ambreuil en Saône-et-Loire rapportent nos confrères du Journal de Saône-et-Loire.

    Lors d'une battue au chevreuil, un chasseur a tiré accidentellement sur un autre chasseur qui se trouvait dans son axe lors du passage du gibier.

    La victime, un homme de 63 ans, a été touchée à l'abdomen par une munition de calibre 12.

    Les forces de l'ordre se sont rendues sur place et une enquête a été ouverte.

    Pour l'instant, la piste d'un manquement à une obligation de prudence semble privilégiée.

    Fin septembre, un chasseur de 19 ans avait été condamné par le tribunal correctionnel d’Annecy à trois ans d’emprisonnement dont deux avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, après la mort en 2015 d’un homme, sur un chemin forestier.

    Treize personnes sont décédées dans des accidents de chasse lors de la dernière saison (entre le 1er juin 2017 et 31 mai 2018), un chiffre en baisse par rapport à la saison précédente, a annoncé début septembre l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

     

    28/10/2018 : Lot-et-Garonne : un chasseur se tire une balle dans le pied droit à Monflanquin

    Un homme de 67 ans a été transporté en urgence au pôle de santé du Villeneuvois vers 9 heures ce dimanche 28 octobre 2018.

    L'homme chassait seul avec son chien aux abors du lieu dit Beyssac à Monflanquin, dans le nord de Lot-et-Garonne.

    Balle dans le pied droit

    Selon les premiers renseignements, il cherchait à franchir un obstacle naturel à l'orée d'un bois quand un coup de feu est parti de son fusil chargé.

    La balle s'est fichée dans le pied droit de la victime. Les secours sont parvenus à le retrouver rapidement, et lui ont porté les premiers soins sur place avant de l'évacuer vers le service des urgences le plus proche des lieux de l'accident, à Villeneuve-sur-Lot.

     

    29/10/2018 : Gard : des chiens de chasse rentrent chez lui et tuent deux chatons

    Dimanche 28 octobre au matin, trois chiens de chasse ont tué deux chatons au domicile d'un habitant de Saint-Gervasy. Il a déposé plainte.

    Un habitant de Saint-Gervasy a indiqué avoir déposé plainte après que des chiens de chasse sont entrés à son domicile ce dimanche 28 octobre et ont attaqué ses trois chatons.

    Une enquête ouverte

    Les chiens ont violemment mordu deux châtons qui ont succombé. Le propriétaire des chats a déposé plainte à la gendarmerie de Marguerittes. Une enquête a été ouverte vraisemblablement pour déterminer les circonstances dans lesquelles, les animaux ont été attaqués et ont pénétré dans la  propriété.

     
     
    30/10/2018 Ille-et-Vilaine. Chargé par un sanglier, un chasseur blessé

    Dimanche, à 15 h 45, au lieu-dit Les Burons, sur la commune de Roz Landrieux, un accident de chasse peu banal a fait un blessé grave. Un chasseur et son épouse ont été attaqués par un sanglier.

    Un chasseur et son épouse s’adonnent à leur passion en compagnie de leurs chiens, dimanche 28 octobre dans l’après-midi, quand au détour d’un chemin, ils se retrouvent face à un sanglier solitaire. Ce dernier, au lieu de s’enfuir, attaque les chiens de front. Le chasseur voyant la scène, se porte au secours de ses chiens.

    Il dégaine sa dague pour contrer le sanglier, mais s’enfonce accidentellement le poignard dans la jambe. Le sanglier fonce alors sur le chasseur, lui portant un violent coup de défense au thorax.

    L’animal s’enfuit rapidement. L’épouse du chasseur emmène son mari mal-en-point à leur domicile, et prévient les sapeurs pompiers et le Samu. Le chasseur a été évacué à l’hôpital de Pontchaillou de Rennes. Son pronostic vital n’est pas engagé. Il a été transféré ce lundi à l’hôpital de Saint-Malo.

     

    30/10/2018 : Il se tire dans le ventre en voulant achever un sanglier à coups de crosse

    Mercredi après-midi, à Vénéjan (Gard), un retraité de 65 ans s’est tiré une balle dans le ventre en essayant d’achever un sanglier. Après avoir blessé l’animal en lui tirant dessus une première fois, l’homme a voulu l’achever. Son fusil s’est enraillé. C’est en frappant la bête avec la crosse de son arme que le coup est parti. La balle s’est logée dans son abdomen. Il est grièvement blessé.

     

    30/10/2018 : Près de Rennes. « Les plombs ont sifflé au-dessus de nos têtes »

    Pas vraiment content cet habitant de Gévezé. Dimanche, alors qu’il se promenait avec un ami sur une route départementale en bordure d’une forêt, des plombs ont sifflé au-dessus de leurs têtes. Il a voulu porter plainte. La réponse des gendarmes l’a laissé pantois !

    « C’était dimanche matin vers 11 h 40 », explique Maxime, la trentaine et domicilié à Gévezé, commune au nord de Rennes. « Je faisais du vélo sur la départementale D287 et mon ami courait à côté de moi. C’est une route qui longe une forêt et des champs. Quand on est arrivé au niveau du lieu-dit la Huchetais, on a entendu deux coups de feu rapprochés. Puis les feuilles des arbres qui étaient juste au-dessus de nos têtes, ont été secouées par des plombs. » Les deux amis se mettent alors à crier. « On a vu un chasseur qui se trouvait à une trentaine de mètres de nous en contrebas de notre position. On lui a hurlé dessus pour lui dire qu’il avait tiré dans notre direction. Il s’est alors rapproché de nous et nous a fait signe de partir en disant que c’était bon. »

    « Comportements irresponsables »

    Un incident qui a, heureusement, été sans gravité mais qui a choqué Maxime. « Je ne suis ni pour, ni contre la chasse. Par contre, je trouve totalement anormal que des chasseurs tirent en direction d’une route où se promènent des gens et où passent des voitures. »

    Il décide alors, dans l’après-midi, de se rendre à la gendarmerie de Hédé avec l’intention de porter plainte. « La seule réponse qu’on ait pu me donner, c’est qu’il n’y avait rien à faire. Que l’on n’avait pas été touché et que déposer plainte ne servirait à rien. » Et une dernière phrase qui le laisse sans voix. « On m’a précisé que c’était la période de chasse et qu’il fallait éviter de se balader en lisière de forêt ».

    Sa réaction : « Je trouve ces comportements irresponsables aussi bien de la part des chasseurs que des autorités. On se promenait sur un espace public ! Maintenant il faudrait éviter de le faire pour éviter de se prendre des plombs ? »

     

    30/10/2018 : Grandchamp-des-Fontaines Le coup de fusil part : un chasseur blessé au genou

    Il voulait semble-t-il enjamber une haie, quand le coup de fusil est parti, accidentellement. 

    Dimanche, en milieu d'après-midi, un chasseur a été pris en charge par les secours  à Grandchamp-des-Fontaines. Touché au genou, cet homme, âgé de 69 ans, a été conduit au CHU. Ses jours ne sont pas en danger. 

    31 accidents 

    En France, 31 accidents ont été recensés depuis le début de la saison de la chasse. Cinq ont été mortels. Après ces accidents, les chasseurs ont été reçus hier, lundi 29 octobre, par le ministre de la Transition écologique pour parler sécurité. François de Rugy a  appelé les chasseurs à généraliser les «bonnes pratiques» et à renforcer les formations sur la sécurité afin d'éviter les dramatiques accidents de chasse qui concernent les chasseurs mais aussi les autres usagers de la nature. 

     

    30/10/2018 : Un flamant rose et une spatule blanche abattus illégalement en Camargue

    Ces deux espèces protégées ont été tuées à deux mois d'intervalle par des braconniers. La Tour du Valat, le Syndicat mixte de la Camargue gardoise et la fédération des chasseurs du Gard ont déposé plainte contre X.

    En l’espace de deux mois, un flamant rose et une spatule, deux espèces protégées,ont été retrouvées morts tués par des braconniers. La Tour du Valat, le Syndicat mixte de la Camargue gardoise et la fédération des chasseurs du Gard ont déposé plainte contre X.

     

    Ces deux espèces emblématiques des zones humides sont également suivies dans le cadre de programmes de recherche. Leurs effectifs nicheurs sont en augmentation ces dernières années, mais restent cependant très vulnérables au dérangement et à des actes de braconnage.

    Ils démontrent une volonté de certains braconniers de réaliser des tirs illicites sur des espèces protégées

    Le syndicat mixte de protection et de gestion, La Tour de Valat, la fédération des chasseurs du Gard dénoncent dans un communiqué commun ces braconnages : "Ces deux tirs d’espèces protégées à quelques semaines d’intervalle sont extrêmement préoccupants. Ils démontrent une volonté de certains braconniers de réaliser des tirs illicites sur des espèces protégées, largement discernable avec des espèces gibiers."

    "Ces tirs sont d’autant plus malheureux que de nombreuses sociétés de chasse s’évertuent à engager leurs adhérents dans des pratiques de chasse durable. Cependant, un effort important d’information et d’éducation des chasseurs à la biodiversité reste nécessaire pour que la société puisse être convaincue de leur engagement en matière de gestion et de protection des espèces".

     
    30/10/2018 : Près de Fresnay-sur-Sarthe : qui a tué leur chat ?

    Hélène Roulin et Yin-Chan Chalot, de Coulombiers (Sarthe) ont retrouvé le 14 octobre leur chat criblé de plombs. Ils pensent qu'un chasseur serait à l'origine du drame.

    « Nous sommes partagés entre la tristesse et la colère ! ». Depuis le dimanche 14 octobre, date des faits, Hélène Roulin et Yin-Chan Chalot qui habitent le centre-bourg de Coulombiers  (Sarthe) ont perdu le sourire et leur sérénité. En fin de matinée ils ont retrouvé leur chat de race Maine Koon, Leeks, âgé de 3 ans et demi, criblé de plombs dans un taillis tout à côté du ruisseau Semelle.

    « Tué à moins de dix mètres de distance »

    Trois jours après, ils ont porté plainte auprès de la gendarmerie de Beaumont-sur-Sarthe (Sarthe) pour « atteinte volontaire à la vie d’un animal domestique apprivoisé ou tenu en captivité avec suspicion. » Ce couple pense en effet que ce drame serait le fait d’un chasseur. Quoi qu’il en soit, une enquête ouverte se poursuit actuellement et les faits pourraient être requalifiés en « acte de cruauté envers un animal » par le procureur de la République. Dans cette triste affaire, la Société protectrice des Animaux (SPA) et la Ligue de défense des animaux de la Sarthe de Neuville, sollicitées par nos protagonistes, se sont portées partie civile.

    Au niveau du cou

    En attendant, ils reviennent sur ce drame. « Notre chat était pourvu d’un traceur GPS », explique Hélène Roulin. « Vers 10 h 30, nous avons perdu sa trace. Mon conjoint est allé voilà là où le signal s’était arrêté. » Yin-Chan Chalot poursuit. « J’ai d’abord retrouvé le traceur criblé de plomb à côté d’une mare de sang. J’ai ensuite découvert à quinze mètres de là notre animal, lui aussi criblé de plombs au niveau du cou. »

    Voulant en avoir le cœur net, ils se sont ensuite rendus chez un vétérinaire à Fresnay-sur-Sarthe. Pour lui, le diagnostic est clair. « Il nous a dit que Leeks avait été tué à bout portant. Quant aux gendarmes, ils nous ont affirmé que compte tenu de l’éparpillement des plombs il avait été tué à moins de 10 mètres. Il n’y a aucun doute. Ce ne pouvait être un accident », confie Hélène Roulin.

    Des affiches

    Les soupçons du couple se portent sur des chasseurs. « La parcelle sur laquelle on a retrouvé notre chat était chassée ce dimanche. On sait par notre enquête de voisinage qu’il y avait bien des chasseurs. », précise-t-elle avant ajouter : « Nous ne mettons évidemment pas tous les chasseurs dans le même panier. » Cela va mieux en le disant. En tout cas, quel que soit l’auteur des faits, Hélène et Yin-Chan ont décidé de placarder des affiches à Coulombiers « pour prévenir les gens de faire attention à leurs animaux. Qu’au moins la mort de notre chat serve à quelque chose. »

     

    31/10/2018 : "Fort en Trail" annulé à cause de la chasse

    La première édition de Fort en Trail, initialement programmée ce dimanche, un jour de chasse, a été reportée au 3 mars prochain. Les organisateurs n’ont pas réussi à trouver un terrain d’entente avec une partie des chasseurs.

    Les 350 personnes inscrites à Fort en Trail, la course nature prévue dimanche 4 novembre, ont reçu un message des organisateurs les informant que la manifestation était finalement annulée. Ceci pour des raisons de sécurité.

    La course à pied en milieu naturel, dont les départs et les arrivées étaient programmés au fort Pélissier, prévoyait des passages en forêt, dans les communes de Bainville-sur-Madon, Pont-Saint-Vincent, Sexey-aux-Forges, et Maizières, avec deux parcours : 24 km avec dénivelé de plus de 500 m, et 10 km avec dénivelé de plus de 200 m. « Nous avons été contraints d’annuler la manifestation car nous n’avons pas réussi à trouver un terrain d’entente avec l’une des quatre sociétés de chasse du secteur », explique Julien Labdant, président de d’Abso Sport, en charge de l’organisation avec une quinzaine de bénévoles. « Nous savions que c’était un jour de chasse mais nous avions envie d’offrir un parcours attractif sur quatre communes différentes. Nous avons négocié avec les chasseurs en septembre. Trois sociétés de chasse sur quatre ont accepté de ne pas chasser dimanche ou de chasser sur des parcelles éloignées du parcours. Mais comme aucun accord n’a pu être trouvé avec la quatrième, la préfecture de Meurthe-et-Moselle n’a pas autorisé la tenue de la manifestation… Une décision tout à fait raisonnable car il n’était pas question de prendre de risques inutiles ».

    « Il faut que tout le monde trouve son compte »

    Du coup, les organisateurs ont pris la décision de reporter la première édition de Fort en Trail au dimanche 3 mars, à une période où la chasse n’a plus cours. « Les personnes déjà inscrites souhaitant participer au trail le 3 mars n’ont rien à faire », souligne Julien Labdant. « Par contre, celles qui souhaitent se faire rembourser sont invitées à nous envoyer avant le 12 novembre leur nom, prénom et RIB, à l’adresse mail suivante : contact@abso-sport.fr ». Très positif, Julien Labdant espère bien trouver un accord avec l’ensemble des chasseurs pour l’an prochain « J’aimerais que la seconde édition ait lieu le samedi 2 novembre, en nocturne. Avoir ouvert le dialogue avec les chasseurs a permis d’aller vers une solution d’apaisement. Je comprends qu’il n’est pas toujours facile, quand on paie un droit de chasse depuis des années, de partager l’espace avec les trailers… Il faut que tout le monde trouve son compte et, avec du bon sens, je pense vraiment que cela est possible ».

     

    30/10/2018 : Peur sur la ville de Châteauneuf-de-Gardagne: Chat et pigeons fusillés!

    Dans un village du Vaucluse, au moins un détraqué non identifié sème la terreur dans la commune depuis le 15 octobre dernier. Il s’attaque aux pigeons et aux chats en leur tirant dessus ! Nous déplorons déjà 6 animaux blessés ou tués, tous criblés de plombs…

    On savait les promenades en pleine nature potentiellement mortelles en période de chasse, voici qu’il faut également se mettre à l’abri des fusils dans l’enceinte même des villes ! Depuis une quinzaine de jours, le charmant village provençal de Châteauneuf-de-Gardagne s’est transformé en zone de chasse. Un ou des forcenés jouent de la gâchette contre les pigeons bisets et les chats, au mépris complet de la sécurité publique et de la loi !

    Cinq pigeons morts

    C’est l’un de nos sympathisants, résident de la commune, qui nous a alertés après avoir trouvé trois pigeons blessés sur son chemin entre les 15 et 22 octobre derniers. Pour chacun d’entre eux,  constats vétérinaires identiques : les pauvres oiseaux avaient reçu des plombs dans leurs ailes ! Le premier est décédé au bout de 48 heures, en raison de ses graves lésions. Les deux autres, lourdement handicapés et incapables de voler, ont dû être euthanasiés. Depuis, de nouveaux bisets ont encore été pourchassés. À ce jour, on en recense cinq au total. Et nous craignons que d’autres volatiles aient subi le même sort, dans l’ignorance de tous.

    Un chat grièvement blessé

    À ce sinistre nombre, s’ajoute une autre victime officielle : un chat. Plombé lui aussi, il a été pris en charge en urgence et sauvé. Mais le malheureux souffre de lourdes séquelles. Accidenté sur la voie publique, son bassin est dans un triste état et il risque l’amputation d’une patte. Ses blessures lui imposent de rester immobilisé dans une cage pendant un mois. Heureusement, il bénéficie de soins constants et de l’affection d’une famille d’accueil, le temps qu'un foyer aimant ne l'accueille définitivement.

    Actes de cruauté et danger public

    Nous sommes horrifiés devant cette hécatombe ! Quand s’arrêtera-t-elle ? Il s’agit là d’actes de cruauté à l’encontre d’animaux qui mettent aussi en péril l’ensemble de la communauté villageoise. Faut-il attendre qu’une balle ricoche sur un mur, qu’une personne passe au mauvais moment, pour que les autorités se saisissent à bras le corps de cette affaire ? La police a été alertée, la municipalité s’est engagée à réagir, il en va de leur responsabilité. Mais pour l’heure, l’ambiance Far West semble toujours régner à Châteauneuf-de-Gardagne… Une fois encore, les campagnes de One Voice convergent, qu’il s’agisse de celle concernant le problème de la chasse #LaChasseUnProblèmeMortel ou de celle sur l’errance féline #UrgenceErranceFéline. Et une fois encore, nous déposons plainte !

     

    01/11/2018 : Gironde : la balle d’un chasseur traverse la baie vitrée de son salon

    Les faits se sont déroulés mercredi matin à Cestas. Personne n’a été blessé.

    Par chance, personne n’a été blessé mais une habitante de Cestas a eu une très grosse frayeur, hier matin. Alors qu’elle se trouvait chez elle, vers 10 heures, une balle a traversé la baie vitrée de son salon.

    Très vite, il est apparu qu’il s’agissait d’un tir d’un chasseur qui participait à une battue au sanglier organisée dans le secteur. Les gendarmes ont été alertés et ont aussitôt ouvert une enquête pour non-respect des règles de sécurité et mise en danger de la vie d’autrui.

    Le tireur a été identifié, sa carabine a été saisie. Il doit être entendu dans les prochains jours, ainsi que le responsable de la battue. Auditionnée hier, la victime, très choquée, va faire l’objet d’un examen médical afin d’évaluer le niveau de son traumatisme psychologique.

     

    02/11/2018 : Un homme blessé au cours d'une partie de chasse à Noyers

    Vendredi 2 novembre, vers 15 h 55, un chasseur de 58 ans a été blessé au ventre probablement par le tir d'un autre chasseur au lieudit Le Val des oeillots, à Noyers.

    Vendredi, vers 15 h 55, la partie de chasse qui s'est déroulée au lieudit Le Val des oeillots, à Noyers, a tourné court. Un des chasseurs, un Icaunais de 58 ans demeurant dans la commune tonnerroise, a été blessé au ventre.

    C'est en tirant sur un sanglier qu'un autre chasseur, situé à 150 m de la victime, a involontairement provoqué l'accident. Chargés de l'enquête, les gendarmes de la communauté de brigades de L'Isle-sur-Serein devront déterminer si l'homme a été touché par le projectile de l'arme suite à un ricochet.

    Cinq accidents mortels en France depuis l'ouverture de la chasse

    Consciente, la victime a été prise en charge par les secours et héliportée jusqu'au centre hospitalier d'Auxerre. Son pronostic vital n'était pas engagé. Egalement sur place, les représentants de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage).

    Cet accident intervient dans un contexte particulier. Depuis l'ouverture de la chasse, cinq accidents mortels sont déjà survenus en France, mettant en cause souvent des « non chasseurs ». Au point que les représentants des chasseurs viennent d'être sommés par François de Rugy, le ministre de l'Environnement, de généraliser de "bonnes pratiques"  pour améliorer la sécurité. Le 23 septembre, un chasseur était décédé à Moutiers-en-Puisaye. 

    Lors de la saison 2017-2018, selon l'Observatoire de la chasse la majorité des accidents sont intervenus lors d’une chasse collective au grand gibier (57%), reflétant l’importance de la pratique de ce mode de chasse en France. Sur les 113 accidents relevés, 13 accidents mortels restent néanmoins à déplorer dont trois concernant des personnes « non chasseurs », contre 18 la saison précédente (aucune victime non chasseur).

     

    02/11/2018 : Oise : chasse aux braconniers qui décapitent les cerfs

    Après la découverte de trois cerfs mutilés près de Compiègne (Oise) fin septembre, les rondes de nuit se multiplient pour tenter d’interpeller les braconniers.

    Tout commence au mois de septembre. Le brame du cerf, roi de la forêt, résonne chaque nuit dans l’Oise. Notamment dans des champs situés entre la forêt de Compiègne (14 000 ha) et celle de Laigue (3 827 ha). Ce spot, situé à Rethondes, est connu des amateurs de faune sauvage qui viennent photographier les cervidés.

    Un soir, trois hommes sont aperçus, fusil en main, proches des lieux. Quelques minutes plus tard, des coups de feu sont entendus. « Quatre tirs, très près de chez moi », précise même une voisine inquiète. Le 30 septembre, les inspecteurs de l’Office National de la Chasse et de la Faune sauvage (ONCFS), organe de la police de l’environnement, découvrent trois corps de cerfs, sans tête. Une enquête est ouverte. Deux des trois cerfs, de plus de 150 kg, ont été tués par balles. Le troisième serait mort à la suite d’un affrontement avec un autre mâle, avant d’être découpé.

    À ce stade de l’enquête, il est impossible de savoir si ces tireurs sont les tueurs. « Les animaux peuvent avoir été décapités par d’autres. En tout cas, ce sont des professionnels qui ont agi, vu la découpe », averti, prudent, Sylvain Cretel, chef de service à l’ONCFS de l’Oise.

    La tête de cervidé peut valoir jusqu’à 2000 euros

    La tête de cervidé est un trophée de chasse qui peut valoir jusqu’à 2 000 € une fois empaillée. En cas de flagrant délit de chasse, en réunion, de nuit, les prévenus risquent 4 ans d’emprisonnement, 60 000 € d’amende, la suspension de leur permis de conduire, et de chasse.

    Si ce fait de braconnage est plutôt rare en France, la lutte contre le prélèvement illégal occupe 25 % du temps de près de 1 000 agents et techniciens répartis dans tout le pays. Soit 535 000 heures de surveillance et contrôles.

    Dans l’Oise, cela représente 200 heures par agent et par an. Fin octobre, la poignée d’agents a été mobilisée pendant une dizaine de nuits, recevant même des renforts de l’Aisne, comme cette nuit du 25 octobre, afin de traquer ces braconniers de cerfs.

    Alors qu’il prend son service, Sylvain Cretel reçoit un appel lui annonçant des coups de feu à Pierrefonds. « Le temps qu’on arrive depuis Compiègne, les braconniers seront partis. Pire, on va les croiser et ils ne reviendront plus », explique celui qui est à l’ONCFS depuis 31 ans. Certains tuent puis reviennent plusieurs heures ou jours après pour récupérer l’animal ou les parties qui les intéressent.

    Une période propice aux braconniers

    Avec l’été indien qui a perduré cette année, la période de brame s’est prolongée, facilitant la chasse illégale de cerfs fatigués. Chaque année, cette période, comme celle avant les fêtes, est propice aux braconniers qui profitent du manque de feuilles. Aidés parfois de caméras thermiques, souvent de projecteurs pour éblouir les animaux, ils n’hésitent pas non plus à tirer sur les agents de l’ONCFS pourtant armés. Sylvain Cretel a connu cette mésaventure quatre fois.

    Il est 22 heures, toujours en ce 25 octobre. Les trois équipes de l’ONCFS sont cachées en forêt de Laigue, à des endroits stratégiques et munis de jumelles à vision nocturne. Une équipe signale un coup de feu à moins de 500 m d’eux. Le tout-terrain de Sylvain Cretel fend la forêt, qu’il connaît comme sa poche, pour surprendre l’auteur. Il tombe sur une voiture, mais à défaut de braconniers, il interpelle des jeunes hommes venus ramasser du bois. Ils n’auront pas d’amende cette fois-ci, Sylvain Cretel doit poursuivre sa traque.

    Un deuxième coup de feu brise le silence religieux de la nuit à quelques kilomètres de là. Là encore, malgré une attention soutenue, l’équipe ne croisera personne en sillonnant des dizaines de chemin. « Être dans la même forêt, immense, au même moment, n’est malheureusement pas une garantie de réussite », reconnaît, agacé, Sylvain Cretel. Ils reviendront encore bredouilles.

     

    03/11/2018 : Saint-Martin-du-Fouilloux Un chasseur se tire une balle dans le pied

    Un accident de chasse s'est produit ce samedi, au cours de la matinée.

    Un chasseur qui participait à une battue se serait tiré une balle dans le pied alors qu'il tentait de franchir un fossé.

    Les faits se sont produits à Saint-Martin-du-Fouilloux, vers 10 h 30.

    L'alerte a été rapidement donnée.

    Les pompiers ont prodigué les premiers soins à cet homme de 80 ans, demeurant à Saurais.

    Il a été évacué vers le Centre hospitalier de Niort où il a été opéré.

    La gendarmerie a ouvert une enquête.

     

    03/11/2018 : Abbeville : Roucky miraculé après avoir été criblé de plombs

    Rouky est revenu à son domicile en rampant le corps criblé d'une trentaine de plombs. Sa maîtresse met en garde les autres propriétaires de son quartier.

    Virginie qui habite dans le quartier des Hauts de la Bouvaque à Abbeville est passionnée par les animaux. Cette Abbevilloise qui partage sa maison avec ses animaux de compagnie est révoltée et inquiète.

    Le 13 octobre dernier, elle a bien cru perdre Rouky, un sympathique et tranquille chat de deux ans « qu’on a récupéré depuis quelques mois » soupire Virginie encore sous le choc qui nous raconte la mésaventure vécue par son chat.

    Une trentaine de plombs

    « Ce week-end-là, Rouky est sorti comme d’habitude le samedi soir. D’habitude, il rentre le lendemain matin pour venir manger et se blottir contre nous. Mais là, on ne l’a pas vu revenir ni le dimanche, ni le lundi… Et c’est finalement le mardi soir, qu’il est rentré péniblement à la maison en rampant... »

    Voyant que chat avait un grave problème, qu’il ne pouvait plus marcher et qu’il ne pouvait que se traîner, Virginie a tout de suite emmené Rouky à la clinique vétérinaire.
     
     
     
    04/11/2018 : Un chasseur fait une chute mortelle dans la vallée de l'Estéron

    Un chasseur âgé d'une quarantaine d'années a trouvé la mort, ce samedi matin, lors d'une partie de chasse à Revest-les-Roches, dans la haute vallée de l'Estéron.

    Le quadragénaire, originaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes, était venu avec son fils pratiquer la chasse au chamois, accompagné d'un guide. Le trio évoluait sous le mont Vial quand le drame s'est produit vers 10h du matin.

    Lancé sur la piste d'un animal, le chasseur aîné s'est engagé sur un sentier étroit et escarpé. Mais il a dévissé et basculé une quarantaine de mètres plus bas, dans une barre rocheuse, sous les yeux horrifiés de son fils et du guide. Le malheureux a été tué sur le coup.

    Le peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) 06 est intervenu à bord du Dragon 06, afin de récupérer son corps. Ce dernier a été transporté vers l'hôpital Pasteur 2 à Nice.

    Les constatations ont été menées conjointement par le PGHM et la brigade de Puget-Théniers. Cette dernière est chargée de l'enquête.

     

    04/11/2018 : Hautes-Pyrénées : un chasseur se tire une balle dans le pied à Sarniguet

    Un homme âgé d'environ 70 ans a été victime d'un accident de chasse samedi, vers 11h30, à Sarniguet, non loin de Bordères-sur-l'Echez.

    Le septuagénaire s'est tiré une balle dans le pied, par maladresse.

    Selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie, la chute du chasseur a entraîné le déclenchement accidentel de son arme.

    Il n'y a pas d'autre personne en cause. Blessé, le chasseur a été évacué par l'ambulance des pompiers au centre hospitalier de Tarbes. Heureusement, ses jours ne sont pas en danger.

     

    04/11/2018 : Les chasseurs tirent sur une jument à Limonest (Rhône)

    Terrible accident de chasse à Limonest (Rhône): les chasseurs ont abattu une jument qui était dans son pré, tout proche d'une zone de battue.

    Est-ce encore un accident de chasse, une balle perdue, ou un acte délibéré? Pour l'instant difficile de trancher. Mardi 30 octobre, la propriétaire d'une jument à Limonest (Rhône) a retrouvé son animal mort, avec des cartouches de fusil à l'intérieur même du pré.

    Ce champ, en lisière de forêt, est situé à côté d'une zone habituelle de battue. La jument aurait été touchée par plusieurs balles, au niveau de l'arrière du corps.

    Les 3 autres chevaux qui étaient eux-aussi présents, ont été retirés du pré.

     

    04/11/2018 : Près de Caen, des chasseurs tirent au passage d’une jeune femme à cheval, elle va porter plainte

    Au lieudit le Panorama à Ranville près de Caen des tirs de chasseurs ont effrayé une jument qui a éjecté sa cavalière. L'accident aurait pu être très grave. Elle va porter plainte.

    En plein débat sur la chasse le dimanche, un incident s’est produit à 11h45 dimanche 4 novembre 2018 aux alentours de Ranville (Calvados), à une quinzaine de kilomètres de Caen.

    Au lieudit Le Panorama, à l’endroit même où se sont illustrés les parachutistes de la 6e Airborne anglaise le 6 juin 1944, Anne 23 ans, faisait une balade à cheval comme elle en a l’habitude. Sa monture lui avait été prêtée non loin de là par un propriétaire qu’elle connaît bien.

    Cinq coups de feu

    Devant elle, un groupe de trois chasseurs portant le gilet orange règlementaire. Deux sont côte à côte, le 3e un peu plus avancé. Arrivée à la hauteur des deux premiers, la cavalière a subitement entendu cinq détonations… Cinq coups de feu tirées par les chasseurs, affirme-t-elle.

    Evidemment, la jument pur-sang a pris peur et s’est élancée au triple galop avant de se cabrer dans un herbage et d’éjecter la jeune femme. Par chance, la cavalière est parfaitement équipée d’un protège dos et d’un casque. Elle s’en sort avec une bosse et quelques contusions et une sacrée frayeur. Une chance car elle aurait pu être bien plus sérieusement blessée.

    La jument terrorisée s’est sauvée et a traversé une route

    Complètement terrorisée, la jument a parcouru plus d’un kilomètres sur le chemin de randonnée et traversé une route pour rentrer à l’écurie. Et si l’animal avait heurté un cycliste, un joggeur et pour finir une voiture ?

    On ignore pourquoi les chasseurs ont tiré lorsque la cavalière est passée près d’eux. C’est une enquête qui devra le déterminer car la jeune femme est bien décidée à porter plainte.

    Je ne suis pas du tout anti-chasse, témoigne-t-elle, je suis simplement anti-cons et ceux-là doivent comprendre qu’ils ont failli occasionner un accident très grave.

    Anne est d’autant plus remontée que les trois chasseurs n’ont même pas pris la peine d’aller voir comment elle allait après la chute.

     

    05/11/2018 : Un joggeur accuse des chasseurs de lui avoir tiré dessus

    Un habitant de Bourgheim raconte avoir été la cible de deux tirs de chasseurs dimanche matin alors qu’il courait sur un chemin qui longe l’A35, à hauteur de Barr. Il n’est pas blessé.

    Hubert Burckbuchler, un habitant de Bourgheim (canton d’Obernai) a l’habitude d’aller courir le dimanche matin. Hier, vers 10 h, vêtu d’une tenue sombre, il est parti de chez lui pour aller jusqu’au village de Stotzheim, en empruntant des chemins de plaine. Notamment un chemin qui longe l’A35, à hauteur de Barr.

    Une chasse au faisan?

    « J’ai tout de suite vu deux chasseurs avec leur gilet fluo de l’autre côté de l’autoroute en arrivant sur le chemin, raconte-t-il. J’ai entendu des coups de feu. Je me suis juste dit : « Tiens, ça chasse de l’autre côté. » Puis j’ai pris un plomb au niveau de la tempe et un autre au niveau de la côte. C’était comme des petites billes. Je pense qu’ils chassaient le faisan. Mais ça fait une drôle de sensation ».

    Il n’a pas été blessé et reste surpris par la trajectoire des projectiles, qui ont donc dû franchir l’autoroute. « Mais j’ai des témoins qui peuvent attester mes propos : il y avait des marcheurs un peu plus loin, qui marchaient dans ma direction et que je vois souvent le dimanche matin. Du coup, ils ont fait demi-tour. »

    Eviter de nouveaux accidents

    Hubert Burckbuchler compte aller déposer une main courante à la gendarmerie de Barr. Et tenait à témoigner suite aux accidents de chasse de ces dernières semaines. Afin d’éviter de nouveaux accidents.

     

    05/11/2018 : Un chasseur blessé par une balle qui ricoche sur un arbre à Cormainville

    Un chasseur a été opéré, dimanche, aux hôpitaux de Chartres après avoir reçu une balle dans le genou, à Cormainville.

    Allongé sur son lit dans un service de chirurgie, l’homme de 72 ans raconte l’accident survenu dimanche 4 octobre 2018, vers 9 h 30, à Cormainville : « Nous étions douze à cette chasse au gros. Les traqueurs se sont postés et les chasseurs ont balisé leurs angles de tir ».

    Ils étaient espacés de deux cent cinquante mètres. Une annonce de chevreuil a été faite : « J’ai regardé le bois, mais je ne l’ai pas vu sortir. »

    Son voisin de droite a épaulé son fusil calibre 12 et a tiré. La balle a ricoché sur un arbre, et elle est revenue se loger à l’arrière du genou de la victime, qui chasse depuis cinquante ans : « J’ai senti une douleur de coup de bâton et un engourdissement. » L’ancien garde-chasse privé n’a pas perdu connaissance jusqu’à l’hôpital où il a été transporté par le Samu. Le chirurgien a extrait la balle.

    « Une douleur de coup de bâton »

    Les agents de l’Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) n’ont pas été contactés comme la loi l’exige pourtant. Les gendarmes ont donc mené les investigations, concluant au respect de règles de sécurité du tireur : « Les gendarmes ont retrouvé l’impact de balle sur un tronc. Le tireur n’a commis aucune faute de tir. »

    Et le dépistage d’alcoolémie a déterminé que le tireur n’était pas alcoolisé.

     

    05/11/2018 : Lozère : le chasseur se tire dans la jambe

    L'accident est survenu ce lundi vers midi, sur la commune de Saint-Laurent-de-Veyrès, en Lozère.

    Un accident de chasse s'est produit ce lundi 5 novembre, sur la commune de Saint-Laurent-de-Veyrès, en nord Lozère. Un homme âgé de 70 ans, lors d'une partie de chasse, a trébuché sur une pierre.

    Hospitalisé à Mende

    Le coup de feu est parti et le chasseur a été atteint au mollet. Il a été conduit au centre hospitalier de Mende, la gravité de la blessure semblait limitée.

     
     
    06/11/2018 : Deux chasseurs de l’Aisne à l’amende pour avoir tiré un cormoran dans l’Oise
    Ils ont été contrôlés par un garde-chasse, alors qu’ils n’avaient pas d’autorisation pour chasser dans le département.

    «  C e sont des chasseurs chevronnés, plaide Me Miel. Ils chassent depuis 35 ou 40 ans, et il ne leur a jamais rien été reproché. Je pense qu’ils sont de bonne foi et qu’ils se croyaient sincèrement dans l’Aisne.  » Oui mais voilà, cette expérience et ce passé sans bavure n’ont pas empêché le tribunal correctionnel de Compiègne de condamner, ce mardi 6 novembre, ces deux chasseurs de l’Aisne à des peines d’amende, pour destruction non autorisée d’espèce protégée, chasse sans permis ou autorisation et chasse sur le terrain d’autrui, à Berneuil-sur-Aisne.

    « Pour moi, il n’y a pas d’équivoque »

    Ce 24 janvier 2017, les deux chasseurs se promènent le long de la rivière Aisne, «  fusils dans les fourreaux  », tiennent-ils à préciser. Dans le département de l’Aisne, ils disposent d’une autorisation pour chasser le cormoran, une espèce protégée. Sur l’indication d’un pêcheur qu’ils croisent sur les berges de la rivière, ils s’engagent dans un chemin et tirent un oiseau. Alerté par les coups de feu, un riverain prévient l’Office national de la chausse et de la faune sauvage (ONCFS), qui dresse un constat : les deux quinquagénaires n’ont rien à faire là et ils chassent hors département.

    «  Pour moi, il n’y a pas d’équivoque : ils savaient très bien où ils se trouvaient et ils sont venus par ici parce que cette espèce de cormoran y pullule. Berneuil-sur-Aisne est la troisième commune de l’Oise, le long de la rivière. Ils étaient alors à plusieurs kilomètres de la frontière entre les deux départements  », estime la procureure de la République. L’avocat des deux prévenus parle de quelques centaines de mètres seulement.

    Les deux chasseurs campent sur leurs positions, leur avocat plaide la relaxe.

    Le tribunal correctionnel de Compiègne a estimé qu’ils étaient coupables des faits qui leur étaient reprochés et les a condamnés tous les deux à trois peines d’amende, allant de 100 à 250 euros.
     
     
    06/11/2018 : Un chasseur en poignarde un autre près de Lyon

    Vendredi, une soirée a dérapé près de Lyon, à Morancé.

    Durant un dîner, une rixe a éclaté entre deux amis de chasse. L’un d’eux, âgé de 31 ans, a dégainé un couteau et a gravement blessé l’autre protagoniste. Les faits se sont déroulés dans un contexte de forte alcoolisation.

    La victime, âgée de 55 ans, aurait été laissée par des convives à la caserne des sapeurs-pompiers de Villefranche avant d’être transportée à l’hôpital. Hors de danger, l’individu a obtenu 8 jours d’ITT.

    L’agresseur présumé a été interpellé le lendemain des faits. Une information judiciaire a été ouverte pour tenter d’éclaircir les faits.

     

     
    07/11/2018 : Bas-en-Basset : son élevage de sangliers était illégal mais il saisit la justice

    L’affaire est arrivée devant le tribunal administratif mercredi, à Clermont-Ferrand. Surprise, le requérant n’est autre que le fautif, qui menait depuis plusieurs années un élevage clandestin de sangliers.

    « Il ne faudrait pas prendre les magistrats de ce tribunal pour des canards sauvages ! » Non sans un certain humour, le rapporteur public du tribunal administratif de Clermont-Ferrand a demandé aux juges chargés de statuer sur l’affaire de rejeter la demande, plutôt culottée, d’Auguste Sérodon.

    Non content de mener depuis plusieurs années une activité d’élevage clandestin de sangliers près de Bas-en-Basset, en dépit des injonctions de la justice, le requérant réclamait au tribunal l’annulation de la décision du préfet de Haute-Loire d’abattre ses sangliers élevés illégalement.

    Le rapporteur a réclamé en plus du rejet de sa requête une amende de 3 000 euros pour le « caractère particulièrement abusif » de ce recours devant le tribunal. Le jugement a été mis en délibéré.

     

    06/11/2018 : Indre : un chasseur reçoit une balle dans la cuisse lors d'une chasse privée à Lignac

    A Lignac, dans l'Indre, un homme d'une trentaine d'années a été touché par une balle, dimanche 4 novembre,  lors d'une chasse privée. Le projectile s'est logé au niveau de sa cuisse.

    Un accident  est survenu dimanche 4 novembre 2018,  lors d'une chasse privée se déroulant sur la commune de Lignac. La victime, un homme d'une trentaine d'années, a reçu le projectile au niveau de la cuisse.

    Il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transporté en toute urgence, vers le Centre hospitalier de Châteauroux.  Les gendarmes de Belâbre ont ouvert une enquête, afin de connaître les circonstances exactes de cet accident.

    Michèle Ballet, maire de Lignac, s'est rendue sur les lieux.

     
     
    Le 12 octobre 2018 sur la commune de Vauvert, le cadavre d’une Spatule blanche, une espèce protégée, a été retrouvé criblé de plomb, dans les marais du Scamandre.

    Ce grand oiseau d’eau de la taille d’un héron et de la blancheur d’une aigrette avec un bec plat comme une spatule a reçu de nombreux plomb de chasse. Cependant cette espèce n’est pas chassable et est protégé sur le territoire national et européen.

    L'oiseau était équipé d'une caméra

    L’animal était équipé d’une balise GPS et d’une caméra et son décès a pu être localisé en temps et en heure. Les inspecteurs de l’environnement de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage mènent l’enquête à partir des données fournies par l’institut de recherche de la Tour du Valat qui suivait l’oiseau. Des auditions ont lieu actuellement.

    L’institut de la Tour du Valat, des associations de protection de l’environnement ainsi que la fédération départementale des chasseurs ont portés plainte. L’auteur de cet acte encoure une peine de 2 ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende ainsi que la confiscation des objets lui ayant permis de commettre l’infraction.

     

    07/11/2018 : Oise: des parents d'élèves s'inquiètent de la présence de chasseurs à proximité de l'école

    En début d'année scolaire, les 200 élèves de l'école des Bruyères de Coye-la-Forêt (Oise) ont été transférés dans un établissement situé en lisière de forêt. Les parents se mobilisent aujourd'hui contre les coups de feu qui retentissent à proximité de l'école.

    Les parents craignent pour la sécurité de leurs enfants. Depuis le 3 septembre, les élèves de maternelle et de primaire de l'école des Bruyères, à Coye-la-Forêt (Oise), sont relocalisés à l’école des Trois-Châteaux, le temps que des travaux soient effectués dans leur établissement d'origine.

    "Traumatisé par les coups de feu"

    Mais comme le rapporte Le Parisien ce mercredi, un détail tracasse les parents: cette école est située en lisière de forêt, ce qui signifie que les enfants cohabitent avec les chasseurs dans ce secteur. Un mirador est placé à moins de 100 mètres de l'entrée de l'établissement, et des tirs de balles retentissent pendant les heures de cours. Un panneau "Tirs à balles" posté devant l'école annonce d'ailleurs le décor.

    Les parents d'élèves ont témoigné leur mécontentement sur les réseaux sociaux, en réclamant plus de sécurité pour les enfants. Une maman explique cette démarche au Parisien: "Ce n'est pas un débat ou une polémique pour ou contre la chasse. C'est juste que chasse plus école, c'est incompatible", estime-t-elle. Un autre parent d'élève confie que son enfant est "traumatisé par les coups de feu".

    Discussions avec le maire

    Le maire de la ville, François Deshayes (LR), a entendu leur appel, et recevra ce mercredi le responsable de la société de chasse locale, Serge Vidal, pour tenter de trouver une solution. Ce dernier, contacté par le journal francilien, se dit "ouvert au dialogue", et "tout à fait d'accord pour déplacer le mirador le plus proche". Serge Vidal se dit également prêt à "essayer de déplacer les journées de chasse pendant les vacances scolaires".

    Un pas en avant des chasseurs, qui ne pourra cependant pas être plus grand. Comme l'explique Le Parisien, il s'agit d'un domaine privé, ce qui implique que le maire ne pourra pas interdire la chasse dans ce secteur. "Il faut que tout le monde fasse preuve de bon sens", considère le responsable de la société de chasse locale.

     

    07/11/2018 : Indre : la balle d'un chasseur transperce la fenêtre d'une maison ​à Montchevrier

    Montchevrier. Des habitants de cette commune ont eu la surprise de découvrir qu'une fenêtre de leur maison avait été endommagée par le tir d'une balle de chasseur.

    Louis Vincent et sa femme habitent le moulin de Gâte-Souris, à Montchevrier. Ils ont entendu, samedi 27 octobre, des coups de feu provenant de fusils de chasse. Quelle ne fut pas leur surprise, le lendemain matin, en entrant dans le dressing, de découvrir une fenêtre transpercée par une balle. Un projectile type Sauvestre, se trouvait au sol au milieu des débris de verre. 

    Ce qui importe désormais à la famille Vincent, c’est que le chasseur prenne conscience de son irresponsabilité qui aurait pu se transformer en drame.

     
     

    Samedi 3 novembre, une biche a malencontreusement provoqué un accident sur la route entre Saint-Pierre et Vicq-sur-Mer. Elle était en panique, poursuivie par des chasseurs…

    Samedi 3 novembre, vers 11 heures, une dame qui rentrait de faire ses courses à Saint-Pierre-Église (Manche), en direction de Vicq-sur-Mer, n’a pu éviter une biche en panique, qui a tenté de traverser la route.

    Françoise, témoin, raconte l’accident :

    La voiture de la dame a percuté une biche, qui a ensuite agonisé sur le bas-côté. Je suis allée voir la conductrice, qui se tenait la tête, penchée sur son volant. Elle se remettait difficilement de ses émotions, dues à l’impact avec la biche, sous les quolibets de chasseurs et les aboiements de leurs chiens. J’ai voulu à mon tour tenter d’avoir des explications de la part de ces chasseurs. Ils m’ont éconduite manu militari.

    Les chasseurs embarquent la biche agonisante

    Le ton monte alors entre les chasseurs et Françoise.

    Alors que la biche était en train d’agoniser, ils l’ont tirée par les pattes et embarquée dans le coffre de leur voiture, sans même s’enquérir de l’état de la conductrice. Je suis restée avec elle, jusqu’à ce qu’elle retrouve ses esprits, avant qu’elle ne reprenne le volant. 

    Françoise, en qualité de témoin de cette scène, qu’elle qualifie de violente et chargée d’agressivité, a décidé de se rendre à la gendarmerie afin de relater les faits qui se sont déroulés sous ses yeux.

    Une chasse très réglementée

    Un garde-chasse assermenté, qui préfère garder l’anonymat, explique que la chasse au chevreuil répond à un cahier des charges officiel et draconien, avec déclaration d’un plan de chasse en sous-préfecture, via la Fédération de chasse.

    Les demandes doivent être obligatoirement adressées à la Fédération. Elles sont déposées soit par un particulier, soit par un détenteur du droit de chasse. Ces demandes rentrent dans le cadre d’un plan-chasse qui définit le nombre maximum d’animaux prélevés. Les chasseurs se voient alors attribuer un bracelet et les animaux abattus seront répertoriés.

    Lors de la battue fixée par un arrêté préfectoral, ils doivent présenter leur permis de chasse et une autorisation de chasser le grand gibier.

    Une feuille d’émargement est ensuite signée. Généralement, les prélèvements autorisés sont de l’ordre d’une à deux unités au regard du comptage qui a été fait en début de saison par la Fédération.

    Le gibier revient… à l’automobiliste qui l’a percuté !

    Enfin, dans le cadre d’une collision entre un véhicule et un chevreuil, ou une biche, c’est le propriétaire du véhicule qui est de facto propriétaire du gibier.

    Le chauffeur doit alors avertir les services de gendarmerie dans le cadre du plan de gestion de la faune.

     

    09/11/2018 : Le chat Tigrou a survécu à plusieurs tirs à bout portant

    Chantal Deplace a une passion pour les animaux. Chiens, chats et poules peuplent sa grande maison au lieu-dit les Farguettes, sur la commune de Sainte-Gemme dans le Tarn. Une vie paisible avant qu’un de ses chats, un Européen affable surnommé Tigrou, ne soit rentré en sang, épuisé et criblé de plomb.

    « Je ne cherche pas vengeance. Je veux juste que les responsables de cette barbarie soient sermonnés pour qu’ils ne recommencent pas. » Chantal Deplace sourit timidement. « Ce n’est pas parce que c’est un animal que l’on doit tout se permettre. Particulièrement lui tirer dessus trois fois à bout portant. »

    Tout s’est déroulé entre le 22 et 23 octobre. « Je suis partie le 22 à 5 h 30 pour aller travailler. C’est là que j’ai ouvert à Tigrou pour qu’il puisse gambader. » En rentrant le soir, pas de chat. La propriétaire ne s’inquiète pas outre mesure. Un minou qui découche, c’est commun, même si ce n’est pas dans ses habitudes. Ce n’est que le 23 au soir que Chantal le retrouve. « Il était en sang, épuisé, mal en point. » Elle se rend compte qu’il a plusieurs plaies importantes sur le corps. « Au départ, j’ai cru qu’il avait été victime d’une bagarre entre chat. »

    Chantal décide de porter plainte

    Chantal fonce chez son vétérinaire. « Très vite, elle s’aperçoit que ces plaies ont été causées par une arme. Elle va l’opérer durant une heure et lui enlever plus de 50 plombs. Elle n’a pas pu tous les enlever par peur de complication post-chirurgicale. Mais au moins, Tigrou est en vie. » Après quelques renseignements auprès de ces collèges, la vétérinaire est sûre que le chat a été victime de trois tirs de carabine à bout portant. « C’est peut-être ce qui l’a sauvé, car avec ce type de tirs très proches, les plombs ne s’éparpillent pas dans tout le corps. » Aujourd’hui, le chat va mieux, même si les séquelles sont encore visibles et qu’il doit porter une collerette pour éviter qu’il se lèche les plaies qui sont à nue.

    Face à un tel acte, Chantal décide d’aller voir le maire et de pousser les portes de la gendarmerie de Valdériès pour déposer une main courante. « Je ne voulais pas rester sans rien faire. » Sur ce fait, elle va rencontrer la directrice de la SPA du Garric pour quérir quelques conseils. « Je la connais bien car c’est ici que viennent les animaux que j’ai recueillis chez moi. En tout, trois chiens et sept chats. Elle m’a conseillé de porter plainte pour qu’elle puisse se porter partie civile. C’est ce que j’ai fait à la gendarmerie. Là, j’avoue que l’accueil a été un peu plus froid. »

    « Mon objectif, c’est la prévention »

    Chantal ne veut aucunement de compensation financière. « Toute ma démarche, c’est que si on retrouve le coupable, qu’on lui rappelle la gravité de son acte. Ce n’est pas parce que c’est un animal que l’on doit impunément tirer à bout portant. Ça commence comme cela. La suite peut être pire. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas un accident de chasse. Mais la vraie volonté d’une personne de tuer gratuitement un animal. »

    Tigrou a retrouvé sa place sur son fauteuil préféré. « Aujourd’hui, je ne veux plus que mes chats sortent. J’ai peur que tout cela recommence. C’est vraiment dommage. On est si bien ici, à la campagne avec nos animaux. On embête personne. » Enfin, presque personne.

     

    10/11/2018 : À Cestas (33), les habitants "n’osent plus aller aux champignons" pendant la chasse

    Le nombre d’incidents de chasse a baissé cette saison mais le sentiment règne chez les cueilleurs de champignons : sortir en forêt devient dangereux. 

     "Je n’ose plus aller aux champignons": Céline, une mère de deux enfants, vit en lisière de forêt à Cestas, en grande banlieue de Bordeaux, et redoute comme beaucoup de ses voisins d’être victime d’un tir de chasseur.

    Cette crainte a redoublé la semaine dernière. Un homme et ses enfants, vivant dans une maison à quelques centaines de mètres de chez elle, ont eu plus de peur que de mal. Une balle, tirée depuis environ 300 mètres de leur habitation, a traversé, comme dans du beurre, la baie vitrée de leur salon à 1,80 mètre de haut. 

    "Cet accident ne m’étonne pas, je vois souvent les chasseurs depuis mon jardin, quand ils font des battues. Ils ne sont pas loin de ma clôture et maintenant, j’ai plus peur d’eux que des sangliers", témoigne Céline, 35 ans.

    Car son petit quartier, qui ne compte qu’une quinzaine de maisons, se niche au coeur de la forêt. Mais à peine quelques kilomètres plus loin, c’est Canéjean, Gradignan, Talence puis la métropole, Bordeaux, dans une suite presque ininterrompue d’urbanisme sans cesse grandissant. 

    Baisse des accidents, crainte accentuée

    Les accidents sont finalement peu nombreux et comme à l’échelle nationale, concernent davantage les chasseurs que les passants. Ainsi à Blanquefort, en août dernier, dans la banlieue nord de Bordeaux, un chasseur a été tué par un de ses collègues lors d’une chasse nocturne au sanglier. 

    Au niveau national, le nombre d’accidents de chasse durant la saison 2017–2018, est en "net recul", dit un rapport de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), avec 113 accidents contre 143 l’année précédente.

    C’est un chiffre "historiquement le plus bas" depuis les relevés mis en place à la fin des années 1990. Mais la crainte qu’en ont les randonneurs et autres ramasseurs de champignons s’est encore accentuée depuis la mort fin octobre en Haute-Savoie, d’un vététiste tué par un tir lors d’une battue.

    "Face à une urbanisation galopante, il faut trouver le bon tempo pour que tout le monde cohabite et partage la nature", reconnait Guillaume Desenfant, responsable de communication de la Fédération des chasseurs de la Gironde, la plus grande de France avec 40.000 adhérents, "c’est pour cette raison qu’une formation aux règles de sécurité est obligatoire pour obtenir son permis de chasser".

    De plus en plus de sangliers

    Mais pour Laurence, 48 ans, "il est hors de question que mes enfants aillent se balader tout seuls en forêt alors qu’elle est juste au bout de notre jardin", regrette cette mère de trois enfants, déplorant que "les chasseurs empiètent sur sa vie". 

    "Ce serait bien que la chasse soit interdite un ou deux jours par semaine, notamment le dimanche", affirme de son côté une voisine, Hélène, faisant ainsi écho à l’appel national "Pour le dimanche sans chasse" signé jusqu’à présent par 975 organismes de sports et loisirs. 

    Selon cette retraitée établie à Cestas depuis 1964, les battues se sont considérablement multipliées en trente ans. 

    Pour les chasseurs, la raison en est la prolifération des sangliers, qui entre autres, sont repoussés vers les champs où ils trouvent de la nourriture (blé, colza) et meurent moins de froid, les hivers étant moins rigoureux. 

    "On fait ça pour rendre service à tout le monde. Avant, on en chassait deux par an, maintenant une cinquantaine", souligne sous couvert d’anonymat l’un d’entre eux, "marqué" par l’incident du 31 octobre.

    Le problème, dit-il, c’est qu’il s’agit de "grosses bêtes" qui doivent être chassées "en équipe, et avec des armes grosses et puissantes". De l’autre côté, il y a de "plus en plus de promeneurs, de chercheurs des champignons et de vététistes" dans les forêts, ce qui complique la cohabitation. 

    Les habitants "sont très nombreux à se plaindre souvent des gros dégâts que provoquent les sangliers sur la commune", renchérit le maire PS de Cestas, Pierre Ducout. 

    "Ils retournent tout dans les jardins et présentent un sérieux risque de sécurité pour les automobilistes. Ils peuvent aussi être très agressifs et dangereux quand on les croise. Bref, pour nous, c’est un gros problème", affirme l’élu selon qui seules ces battues permettent de lutter contre leur prolifération.

     

    11/11/2018 : Dune, la labrador retrouvée avec 30 plombs dans le corps

    Le jour de son anniversaire Gérard Touja est allé se balader avec sa chienne Dune. Une marche interrompue par un coup de feu et la fuite du labrador blessé.

    Un anniversaire pas comme les autres. Samedi 3 novembre, pour fêter ses 82 ans, Gérard Touja part marcher autour de sa maison de Mormès, un petit village de l'Armagnac coincé entre Le Houga et Nogaro. À ses côtés, Dune, sa fidèle labrador âgée de dix ans. «La chienne était à une quinzaine de mètres de moi. Nous revenions de notre balade par les vignes qui bordent mon jardin», se souvient-il.

    «J'ai été surpris par un bruit que je n'ai pas su tout de suite identifier. Et, au même moment, j'ai vu Dune détaler, la queue entre les pattes.» Ce que Gérard Touja vient d'entendre, et qui vient de faire fuir son animal de compagnie, n'est rien de moins qu'un coup de feu. «J'ai cru voir un chasseur quelques mètres plus loin», confie-t-il. Mais retrouver le responsable n'est pas encore sa priorité. Lui ne souhaite qu'une seule chose : remettre la main sur Dune.

    «Toute la journée, j'ai arpenté les champs, les vignes et les bois alentours. J'ai inspecté le moindre recoin. J'ai marché dix-sept kilomètres», se souvient-il.

    À la nuit tombée, Dune est toujours introuvable. «Sur les conseils de mes enfants, j'ai contacté Pet Alert 32, une association qui aide les maîtres à retrouver leur boule de poils préférée.», raconte Martine Touja, la femme de Gérard. Ce n'est que le lundi suivant qu'une employée des armagnacs Samalens met la main sur Dune. À l'heure de l'embauche, la chienne attendait devant la porte d'entrée de l'entreprise. En l'espace d'un week-end, Dune a parcouru près de cinq kilomètres. Les retrouvailles sont aussi chaleureuses que possible. Reste que Dune souffre d'une plaie à l'arrière-train.

    «Comment est-ce possible ?»

    Direction le vétérinaire. La radio révèle une trentaine de plombs disséminés sur la toute la longueur du corps du labrador. Des antibiotiques et des antalgiques lui sont prescrits pour qu'elle retrouve la forme. «Comment est-ce possible ?», s'interroge d'une même voix le couple qui refuse de s'attaquer à l'ensemble des chasseurs. Quant au coupable, Gérard et Martine Touja ont leur petite idée derrière la tête. Vendredi dernier, ils ont déposé plainte à la gendarmerie de Nogaro. Non sans avoir aussi alerté la SPA et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Et, ému, le couple de rappeler : «Dune est une chienne adorable. Nous l'avons sauvée de la SPA. Elle avait déjà été abandonnée deux fois.»

     

    11/11/2018 : Centre-Val de Loire. Une femme blessée par balle à la gorge pendant une partie de chasse

    Une femme a reçu une balle dans la gorge pendant une partie de chasse, ce dimanche après-midi, sur la commune de Saint-Léger-le-Petit, dans le Cher. Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé.

    Le drame a eu lieu ce dimanche après-midi, vers 15 h, sur la commune de Saint-Léger-le-Petit, dans le Cher (Centre-Val de Loire). Alors qu’un couple chassait avec des amis, l’homme tire sur un sanglier avant que la balle ne ricoche et atteigne son épouse, rapporte Le Berry Républicain.

    La victime, âgée de 47 ans, se trouvait à quelques dizaines de mètres de l’endroit du tir. La balle est venue se loger dans sa gorge.

    Les secours sont rapidement intervenus sur les lieux. Le pronostic vital de l’épouse du chasseur n’était pas engagé, ce dimanche en fin de journée. Transportée dans un centre hospitalier, la femme va devoir subir une opération chirurgicale afin d’extraire le projectile.

     

    11/11/2018 : Haute-Vienne: un homme blessé par un sanglier à Châteauponsac

    Un homme a été blessé à la cuisse ce dimanche en début d'après midi après avoir été chargé par un sanglier à Chateauponsac. La victime s'en sort avec une belle plaie à la cuisse et surtout une grosse frayeur.

    Peu avant 13h ce dimanche, un sanglier a chargé un jeune homme de 34 ans à Chateauponsac. L'homme qui se promenait dans les bois au cours d'une partie de chasse en est quitte pour une sacrée frayeur et une belle plaie à la cuisse. 

    Selon les pompiers, la plaie n'a fort heureusement pas provoqué d’hémorragie mais l'homme a toutefois été transféré au CHU de Limoges. L'animal a semble-t-il été abattu à la suite de l'accident. 

     

    12/11/2018 : Aude : un chasseur blessé au bras par un coup de feu accidentel

    Ce dimanche après-midi, sur le secteur de La Piège, un chasseur a été blessé au bras suite au déclenchement involontaire d'un coup de feu. La victime a été évacuée vers le CHU toulousain de Purpan, sans que ses jours ne soient en danger. 

    Dimanche, c'est aux alentours de 16 h 30 que les secours de l'Aude ont été alertés, alors qu'un homme venait d'être blessé par balle de façon accidentelle, lors d'une partie de chasse sur le secteur de la commune de Pech Luna, dans la Piège. Selon les informations qui nous ont été communiquées, il apparaît que le chasseur avait posé son fusil et qu'il jouait avec son chien, lorsqu'un coup de feu a été déclenché involontairement. La victime a ainsi été atteinte par des projectiles à un bras.

     

    Evacué au CHU Purpan

    Rapidement sur les lieux de cet accident de chasse, au lieu-dit "La Cabane", les pompiers du centre de secours de Belpech et les urgentistes du Smur ont porté assistance au chasseur blessé, avant d'envisager son transport par hélicoptère vers le CHU Purpan à Toulouse. Au final, en raison d'un plafond céleste trop bas, c'est par voie terrestre que cet homme âgé de 62 ans a été évacué sur la ville Rose, sans que son état de santé n'inspire d'inquiétude.

     
     
    12/11/2018 : À Cerisy-Belle-Étoile, 35 faisans vénérés introduits sur le mont par des chasseurs

    Le mardi 6 novembre 2018, les chasseurs de Cerisy-Belle-Étoile (Orne) ont procédé à un nouveau lâché de faisans sur le mont afin d'introduire l'espèce dans l'environnement local.

    Depuis le mois de septembre 2018, des faisans vénérés sont régulièrement lâchés sur le mont de Cerisy-Belle-Étoile (Orne).

    Cette initiative de la société de chasse de Cerisy et de Flers Agglo a pour but d’introduire une nouvelle espèce dans le mont et d’augmenter le nombre et la variété de résidents qui vivent dans ses bois.

    En tout, nous allons en lâcher 35, explique jean Martin, président de la société de chasse.

    Préserver la faune sauvage

    L’agglo gère le mont depuis 2006, annonce Gérard Colin aux enfants des classes de Cerisy venu assister au lâcher de faisans. Dans la forêt, nous trouvons des lapins, des chevreuils, des pigeons, mais peu de faisans, nous avons donc souhaité en introduire.

    C’est ainsi qu’en août, la société de chasse a accueilli 35 oiseaux âgés de 12 semaines pour en prendre soin avant de les relâcher. Pour les chasseurs, le but n’est pas de les laisser se reproduire pour les chasser, mais bien de préserver la nature.

    Nous aimons la nature et cela nous fait plaisir d’introduire une nouvelle espère dans le mont, c’est beau à voir, explique le chasseur.

    Bien qu’ils aient été libérés, les chasseurs continueront de s’en occuper régulièrement et de les soigner, en disposant des mangeoires un peu partout.

    Nous allons également laisser quelques faisans dans la volière afin que leurs congénères reviennent souvent vers ce point, où nous pourrons les surveiller et les nourrir, décrit le président de la société de chasse.

    En se promenant, il ne sera donc pas rare pour les visiteurs de croiser ces majestueux oiseaux colorés au bord du bois.

     

    12/11/2018 : Lauragais audois : un chasseur blessé après un coup de feu déclenché en jouant avec son chien

    Un chasseur a été blessé au bras, dimanche 11 novembre, dans la commune de Pech-Luna. L'homme a déclenché involontairement un coup de feu en jouant avec son chien.

    Un accident de chasse s’est produit dans la commune de Pech-Luna, dans le Lauragais audois, dimanche 11 novembre 2018 aux alentours de 16 h 30.

    Un chasseur a été blessé au bras après avoir déclenché involontairement un coup de feu. La gendarmerie de l’Aude précise les circonstances entourant cet accident :

    Un chasseur posant son fusil de chasse et jouant avec son chien, a déclenché involontairement un coup de feu. Les projectiles ont atteint son bras.

    Le chasseur évacué en hélicoptère

    La gendarmerie de l’Aude précise que l’homme a dû être transféré par hélicoptère vers l’hôpital de Carcassonne pour y être soigné.

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie. Elle est confiée aux militaires de la brigade de Belpech.

     

    12/11/2018 : Un chasseur se tire dessus par accident dans l'Aude

    Un accident de chasse s’est produit sur la commune de Pech-Luna, dans l'ouest du département de l'Aude ce dimanche vers 16 h 30.

    D'après les premières informations, le chasseur venait de sauter un petit ruisseau et attendait son chien quand le fusil aurait glissé et le coup serait parti, le blessant à un bras. Le chasseur, médecin de profession à Pamiers, dans l'Ariège, s’est lui-même posé un garrot, en attendant les secours. Il a été évacué, conscient, par hélicoptère vers le CHU de Purpan.

     

    13/11/2018 : Samoëns : trois braconniers interpellés

    La zone était connue pour être régulièrement fréquentée par des cerfs et des biches. Dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 novembre, à Samoëns, trois individus ont été surpris en flagrant délit de braconnage. Ils ont été interpellés par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage du département (ONCFS), la structure chargée de veiller au respect de la réglementation environnementale. Les trois personnes avaient équipé leur voiture d’un phare additionnel pour faciliter la recherche des animaux sauvages et étaient munis de deux armes. L’une d’entre elle était équipée d’un silencieux, d’une crosse modulable ainsi que d’’une lunette de visée, chargée et prête à l’emploi.

     

    15/11/2018 : Altercation lors d'une chasse au sanglier à Ambazac, le propriétaire mis en cause répond

    Les faits se sont déroulé dans un bois de Haute-Vienne, le week-end dernier.

    Le week-end dernier dans un bois d'Ambazac, une altercation a eu lieu entre un propriétaire et un chasseur de 88 ans, qui participait à une battue au sanglier. Le propriétaire des lieux a contacté notre rédaction pour revenir sur ces faits. Il donne une tout autre version.

    Concernant le doute qui subsistait sur sa qualité de propriétaire, il réaffirme bien posséder le terrain sur lequel s’est déroulée la chasse. « C'est un terrain délimité par une clôture. Il n'y a pas de doute sur le fait qu'ils étaient sur une propriété privée. »

    Sur le contexte de l'altercation, l'homme donne de nouveau éléments. « Un chasseur a insulté ma fille, qui lui avait demandé de sortir de la propriété en raison de la présence d’enfants. La gendarmerie a été appelée, mais n'est pas venue sur les lieux. Je suis alors descendu avec mon gendre et un ami à lui. Le chasseur a une nouvelle fois refusé de partir et m’a menacé avec son arme. Mon gendre a alors pris son fusil pour le déposer un peu plus loin. Il est alors tombé en criant au secours », explique-t-il.

    Le propriétaire des lieux n’a pas encore été entendu par les gendarmes et se tient à la disposition des enquêteurs.

     

    16/11/2018 : Dans le Gers, le chasseur vise un sanglier et tire sur une maison

    Une battue au sanglier, jeudi 8 novembre à Gaujac, près de Samatan dans le Gers s’est terminée à la gendarmerie pour l’un des 23 chasseurs qui y participaient.

    Ce n'est que quelques jours plus tard que la gendarmerie a été saisie de l'affaire. Lorsque précisément, l’occupante d’une ferme isolée découvre dans le volet de la chambre de son fils, une balle écrasée.

    Un réflexe ?

    La brigade de gendarmerie de Lombez, alertée, récupère la balle, tirée d’une arme de chasse. Une enquête d’environnement, l’audition du président de la société de chasse, l’étude du registre de battues permet d’isoler un suspect, seul porteur d’un fusil et non d’une carabine. Il a reconnu ce mardi avoir tiré sur un sanglier en direction de la maison. Un geste interdit, qu’il explique par un réflexe. Le parquet d’Auch a décidé de le poursuivre pour mise en danger d’autrui. Son arme a été saisie.

     

    16/11/2018 : Un chien tué lors d'un accident de chasse dans le Puy-de-Dôme

    Dimanche matin, Pablo, un malinois de deux ans qui se promenait paisiblement avec son maître a été abattu, accidentellement, par un chasseur. 

    Depuis dimanche, Cécile, David et Nicolas, leur fils, pleurent leur chien tué accidentellement par un chasseur dans les Combrailles.

    Les yeux rougis par les larmes, Cécile a ressenti le besoin de témoigner. "Dimanche matin, mon ami est parti promener Pablo, notre malinois de 2 ans, aux abords d'un barrage qui était vide. Et quand il a sifflé le chien pour l'appeler, une détonation s'est produite. Il a alors vu Pablo, basculer en avant dans la terre, et tourner sur lui-même. Il tentait de se lécher le sang qui dégoulinait..."

    Une scène d'horreur que David se repasse en boucle. Bouleversée, sa compagne tente de lui apporter ce qu'elle peut de réconfort : "Il ne trouve plus le sommeil. Les images défilent devant ses yeux. Pablo a agonisé sous ses yeux. C'est l'horreur", détaille la mère de famille, la voix brisée par l'émotion.

    "David ne se trouvait pas très loin lorsque Pablo a été tué... il aurait pu se faire tirer dessus !"

    Anéantie par la mort de son chien, la Châtelguyonaise ne peut s'empêcher de penser à pire. "David ne se trouvait pas très loin lorsque Pablo a été tué... il aurait pu se faire tirer dessus ! On ne peut plus se promener en sécurité, ça devient de la folie !"

    L’auteur du tir, qui était en action de chasse au chevreuil, est arrivé sur les lieux de l’accident mortel quelque temps après. Et c’est un chasseur expérimenté, complètement bouleversé qui a exprimé son désarroi.

    Depuis ce qu’il appelle “un foutu accident”, lui non plus ne dort plus, terrassé par un sentiment de peine mêlé de culpabilité. « J’en suis malade. J’ai perdu un chien et je sais combien c’est douloureux. Je suis arrêté depuis lundi. Cela fait 32 ans que je chasse et je fais des tas de choses pour justement améliorer la sécurité. C’est pour moi un vrai malheur. Cette histoire me désespère... J’ai une conscience. »

    "J'en suis malade. Cela fait 32 ans que je chasse et c'est pour moi un vrai malheur. Cet accident me désespère..."

    Cécile et David ont décidé de porter plainte auprès de la gendarmerie de Pontgibaud (Puy-de-Dôme). Une étude de corps prévue à l'école vétérinaire de Lempdes va permettre d'analyser la trajectoire de la balle.

     

    17/11/2018 : Un chasseur en blesse un autre aux Loges-Margueron

    Un accident de chasse s’est produit peu avant 16h ce samedi 17 novembre.

    Lors d’une battue, un chasseur voit un animal partir, le met en joue et tire. Mais la balle atteint un autre chasseur posté une centaine de mètres plus loin.

    La victime, restée consciente, a été touchée au bras gauche et conduite à l’hôpital Simone-Veil de Troyes. Son pronostic vital n’a pas été engagé.

    L’arme et la veste de la victime ont été saisies par les gendarmes de Bouilly.

    À la même heure ce même jour, un autre accident de chasse s’est produit à Longpré-le-Sec où un chasseur a été blessé par un sanglier.

     

    20/11/2018 : Deux sangliers abattus illégalement dans le Tarn-et-Garonne

    Dimanche en fin d'après-midi, un contrôle routier mené par les inspecteurs de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a permis d'arrêter un chasseur avec deux sangliers dans sa malle abattus illégalement. Parti à la chasse au lièvre, ce quinquagénaire a d'abord expliqué qu'il avait dû tirer sur des sangliers qui avaient chargé ses chiens. Le hic, c'est qu'il n'y avait pas de chiens blessés dans la voiture mais bien deux sangliers mortellement touchés par des munitions pour petits gibiers. Chose bien évidemment interdite par la loi. Face à l'incohérence de son discours, l'individu domicilié entre Monclar-de-Quercy et Vaïssac a finalement avoué avoir tiré par opportunité. Il devra s'acquitter d'une amende 135 € et pourrait être poursuivi par la fédération départementale de chasse et l'ACCA de Caussade où les deux bêtes ont été abattues. Durant cette opération de contrôle, 12 véhicules ont été contrôlés. Les 16 armes transportées respectaient bien les normes de sécurité. Par ailleurs, des inspecteurs de l'environnement des services départementaux de l'ONCFS du Lot et du Tarn étaient venus renforcer ceux du Tarn-et-Garonne dans le cadre d'une opération de police chasse plus globale ces derniers jours sur de nombreuses communes du département. D'autres opérations similaires devraient être menées dans la région au cours de la saison de chasse, notamment dans l'objectif de veiller à la bonne application des règles de sécurité ou encore du respect des modalités de prélèvement et de transport du gibier.

     

    Elevage de sangliers en Ardèche

    L'élevage est situé en haut Vivarais dans une forêt typiquement Ardéchoise, constituée de châtaigniers, pins et chênes à une altitude moyenne de 700 mètres

    Depuis 1986 ce sont des sangliers de race pure (sus scrofa) qui sont élevés. Aujourd’hui c'est une population d'une vingtaine de reproducteurs et leurs descendances qui vivent sur un territoire de 5 ha .

    L’élevage est scindé en 2 parties .L'enclos des reproducteurs ou les laies ont des parcs d'isolement pour les mises bas . Et un parc d’élevage où les jeunes gambadent du sevrage jusqu’à l'age de la commercialisation .

    Les sangliers sont nourris essentiellement avec des céréales achetées dans la région ( orge, seigle, blé, triticale, maïs )

    Aucun antibiotique n'est utilisé sur l’élevage . Seul un déparasitage est fait de temps en temps . Un suivi sanitaire est effectué par un vétérinaire afin de s'assurer qu'aucune maladie n'est présente sur les animaux (obligation réglementaire )

    Destination des animaux :

    Une partie de la production est destinée aux parcs et enclos de chasse ou autre élevage . L’autre partie est découpée et transformée dans nos ateliers (charcuterie divers, plats cuisinés ) Le détail se trouve dans la page nos produits .

    En 1988, les ministères de l'agriculture et de l'environnement sont soucieux quant aux élevages de sangliers. Certes, depuis le 28 octobre 1982 un arrêté a fixé quelques règles pour ces élevages, arrêté complété par le classement de ces établissements et donc soumis à autorisation d'ouverture.

     

    21/11/2018 : Val d'Oronaye : un chasseur chute de 50 mètres

    L'incident s'est produit ce mercredi après-midi. Il est sain et sauf.

    Ce mercredi en début d'après-midi, le PGHM (Peloton de gendarmerie de haute montagne) de Jausiers est intervenu dans la haute vallée de l'Ubaye afin de porter secours à un chasseur. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, était parti à la chasse au chamois au niveau du Fort de Viraysse, sur le territoire communal de Val d'Oronaye, à 2772 mètres d'altitude. En raison des mauvaises conditions météorologiques, neige et verglas, l'homme a glissé alors qu'il s'engageait dans un couloir. Le chasseur a fait une chute d'environ 50 mètres.

    Une heure pour localiser l'homme

    Bloqué et souffrant de douleurs aux membres, il a alors donné l'alerte. Deux équipes du PGHM, soit quatre secouristes, sont parties à sa recherche. L'une par voie terrestre à bord d'un 4X4 et l'autre à bord de l'hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie Choucas 04.

    Il aura fallu près d'une heure aux secouristes pour localiser l'homme, indemne. Il a ensuite été évacué vers le centre hospitalier de Digne-les-Bains pour effectuer des examens de contrôle. 

     

    21/11/2018 : Le Crotoy : un chasseur meurt noyé en baie de Somme

    Un chasseur de 78 ans meurt noyé en baie de Somme ce mercredi 21 novembre après-midi.

    Les pompiers crotellois ont terminé il y a peu une intervention en baie de Somme où ils ont été appelés par un groupe de chasseurs en baie témoin d’un homme prisonnier d’une marre d’eau.

    A l’arrivée des pompiers crotellois sur place, l’homme de 78 ans était inconscient, et dans un état d’hypothermie avancé.

    Les pompiers ont fait le maximum pour tenter de maintenir la victime en vie, mais malheureusement le chasseur est décédé peu après l’arrivée de secours.

    Selon nos informations, l’homme, un Ruen, propriétaire d’une hutte parmi les plus avancées en baie de Somme aurait passé la nuit en baie et aurait appelé son épouse en début d’après-midi, lui signifiant qu’il allait remonter.

    C’est après cet appel qu’il aurait chuté à l’eau avec son équipement de chasse, et il serait resté prisonnier de l’eau durant au moins une heure et demi, puisque les pompiers ont été alertés aux alentours de 16h.

     

    21/11/2018 : Un chasseur blessé par son fusil qui implose dans le Loiret

    Un chasseur d’une cinquantaine d’années a été grièvement blessé à une main, mardi 20 novembre 2018, en fin d’après-midi, à Châtillon-Coligny, entre Montagris et Briare, dans le Loiret.

    Armé d’un fusil, ce chasseur avait tiré une première fois un sanglier. Mais au second tir, l’arme a implosé, emportant une partie de la main du chasseur.

    Le fusil aurait « éclaté », selon les autres chasseurs, très choqués. La victime a été héliportée vers le Centre de la main, à Orléans, où elle a été opérée dans la soirée.

     
     

    L’affaire remonte au dimanche 14 octobre : une balle de chasse perdue s’était logée dans le mur d’une habitation à Montdoumerc au lieu-dit Les Malaudies, vers 15h30. Ce tir dangereux survenu lors d’une battue au sanglier avait inquiété la population. L’auteur du tir, un chasseur âgé de 75 ans, domicilié à Toulouse, membre de la société de chasse de Fontanes depuis de nombreuses années, a donc été identifié par les gendarmes suite à leurs investigations.

    « Entendu sur les faits, le mis en cause pour la mise en danger par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité et de prudence, s’est vu notifier une convocation devant le tribunal de Cahors, le 13 juin 2019 », précisent les autorités qui indiquent : « L’enquête a révélé que le tireur a quitté son poste de tir assigné, avant de tirer à deux reprises, alors qu’il se trouvait à environ 130 mètres de l’habitation ».

    L’impact bien visible, situé à une hauteur de deux mètres, confirmait le tir dangereux. La communauté de brigades de Lalbenque a procédé au contrôle du directeur de battue et des 13 chasseurs présents ce jour-là. Des constatations complémentaires effectuées avec le concours de deux inspecteurs de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) permettront à l’aide d’une caméra endoscopique, de retrouver et d’extraire une balle à sanglier de type « Brenneke », indique la gendarmerie du Lot.

     

    22/11/2018 : Elevage illégal de sangliers à Bas-en-Basset : le propriétaire reconnu coupable

    La Justice s'était donnée le temps de la réflexion avant de rendre son jugement. Une semaine après le procès, le tribunal correctionnel du Puy a reconnu le propriétaire d'un parc de sangliers à Bas-en-Basset coupable.

    Un élevage illégal de sangliers avait été découvert à l'été 2017 à Bas-en-Basset, à la frontière entre la Loire et la Haute-Loire. Les services de l'Etat avaient compté 64 sangliers dans ce parc fermé de 50 hectares.

    Ce parc existait depuis 2008 et avait eu une existence légale de 2008 à 2010. Fermé une première fois suite au départ de la personne habilitée à le gérer, 300 bêtes avaient été vendues par le propriétaire. Lequel affirme que trois sangliers avaient échappé à l'ultime battue pour vider le parc. Il les aurait nourris et les animaux se seraient reproduits à l'envi.

    Le substitut du procureur de la République avait requis le démontage du parc aux frais du prévenu. Le tribunal ne l'a pas suivi.

    Le propriétaire de ce parc a été condamné pour tous les faits reprochés. Des amendes et contraventions ont été décidées pour un montant total d'environ 5000 euros. Il devra aussi verser 500 euros à chacune des trois parties civiles : la FDSEA 43 (syndicat agricole), la Fédération de chasse de la Haute-Loire et l'ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages).

    Le prévenu dispose de dix jours pour faire appel de ce jugement.

     

    24/11/2018 : Saint-Jean-en-Royans : un chasseur se blesse à la jambe avec son fusil

    Un chasseur s'est blessé ce samedi 24 novembre, peu après 10h30, sur la commune de Saint-Jean-en-Royans. L’homme, âgé de 54 ans, se serait accidentellement tiré dans la jambe lors d’une chute. Il est touché au mollet de plusieurs plombs mais son état n'est pas inquiétant.
    Médicalisé par le SMUR, le quinquagénaire a été évacué vers le CHU de Grenoble par l’hélicoptère Dragon 38.
    Les gendarmes de la compagnie de Romans-sur-Isère ont également été mobilisés sur place.

     

    24/11/2018 : La société de chasse lâche 125 faisans

    C'est l'effervescence sur le parking de l'ancienne école des Farguettes. Les 9 responsables de secteur de l'Association communale de chasse agréée (ACCA) de Montauban attendent leur livraison de faisans. 125 oiseaux communs, obscurs et croisés sont arrivés de Loire-Atlantique la semaine dernière dans une vingtaine de boîtes. «Carreyrat : 6 obscurs. Falguières : 2 caisses de communes et 2 caisses de croisés…» liste à haute voix Gabriel Pouvreau, 74 ans et éleveur de gibier de la Faisanderie de la Normandière. Depuis 1983, il livre plus de 120 sociétés de chasses en Tarn-et-Garonne et Haute-Garonne. «On élève nos oiseaux dans une volière de 20 hectares et prenons soin de vendre de beaux faisans qui ont plus de 22 semaines, explique-t-il. Nous avons un dépôt sur Campsas qui nous évite de trop souvent faire d'aller-retour avec notre ferme. Avant de livrer Montauban, nous étions attendus au Pin, Comberouger et Belbèze.» Cette société produit chaque année 80 000 perdreaux et faisans. Son premier client reste l'Angleterre qui importe uniquement des œufs pour éviter les problèmes sanitaires à la douane.

    50% des faisans lâchés sont tirés par les chasseurs dans les semaines qui suivent

    Avant d'embarquer les caisses d'oiseaux dans les malles des voitures, les discussions se prolongent sur le parking entre les différents responsables de secteur. Certains ne veulent pas de faisans communs, jugés trop patauds car ils piéteraient trop avant de s'envoler. D'autres ne veulent que des faisans obscurs plus petits mais aussi plus nerveux et rapides dans leurs déplacements. «Selon le profil des chasseurs, nous avons nos préférences, reconnaît Alain Bolufer, président de l'ACCA de Montauban. Les spécialistes du faisan aiment bien travailler avec leur chien et tirent l'oiseau une fois en vol. Mais malheureusement, certains manquent d'éthique et n'hésitent pas à tirer l'oiseau en train de marcher. Pour contrer ce genre de pratique, on préfère avoir des faisans plus rapides.» Au final, 50 % des faisans lâchés seront tirés par les chasseurs dans les semaines qui suivent. Le reste quitte le département ou est tué par des prédateurs.

    Sur l'année, l'ACCA consacre 17 000 euros pour ses lâchers (dont 3 500 € pour le lièvre) ce qui représente 500 faisans et 900 perdreaux. Un faisan coûte entre 10 et 15 euros.

     

    24/11/2018 : Aurait-on ouvert une boucherie dans la Spinette à Trooz ?

    La Spinette à Trooz, petit chemin promenade qui relie la cité du Thier à la vallée de la Vesdre. Tous les amoureux de la nature connaissent ce parcours qui, en outre, jouxte la réserve naturelle du Fica.

    Ce samedi, je suis allé m'y promener, comme à l'habitude muni de mon appareil photo.

    Permettez-moi de partager cette promenade et de vous inviter à la suivre et la faire suivre à vos amis. La nature est si belle en cette période de l'année avec tous ces changements de coloris pour effectuer la transition de l'été à l'hiver en traversant l'automne.

    J'ai donc pris le petit chemin appelé Laurentpré. Chemin de terre qui surplombe la Vesdre et s'enfuit vers La Brouck en longeant la voie ferrée.

    Une barrière semble vouloir interdire l'accès aux véhicules tandis que dans la Vesdre, quelques mètres en contrebas, quelques canards cherchent leur nourriture en fouillant parmi les nombreux déchets en plastique déposés par l'homme.

    Un rien plus loin, les castors ont eux trouvé de quoi casser la croûte.

    Ils ont choisi l'écorce d'un arbre plutôt que les sacs en plastique, rejets de l'homme, que la dernière crue a accroché aux branches.

    Sur le petit chemin, les feuilles ont déroulé leur tapis pour accueillir les promeneurs.

    Je poursuis mon chemin, respirant profondément la quiétude des lieux tout en observant l'eau de la rivière qui s'écoule lentement en murmurant quelques bruits atténués par le vent léger.

    J'arrive ensuite à l'embranchement. Tout droit vers La Brouck, à gauche, le petit tunnel, le passage sous la voie ferrée et le chemin vers le Thier. 

    En route vers le Thier.

    A remarquer également que les panneaux du trail (en plastique) de la semaine dernière sont toujours bien en place...

    Etonnant, non ?

    Encore quelques mètres et j'arrive à l'embranchement... à gauche vers la petite mare et à droite vers le Thier.

    Je me dirige donc vers la mare sutuée au pied de la réserve naturelle du Fica, créée et entretenue par monsieur Baltus père et je passe à côté de deux ou trois nichoirs judicieusement posés à quelques mètres de haut sur de grands arbres.

    Encore une petite butte puis la mare s'offre à mes yeux mais immédiatement une tache rougeâtre à côté d'un drôle d'amas attire mon attention.

    C'est donc à cet endroit que les chasseurs qui ont suscité le débat hier sur les réseaux sociaux des gens de Trooz ont accompli leur oeuvre.

    J'ai mon opinion et je ne vais pas prendre parti, je vous laisse le soin de débattre.

    Je me bornerai donc à constater :

    1 Qu'une chasse a été organisée partiellement sur la réserve du Fica et partiellement dans la Spinette. Est-ce normal ? Des autorisations sont-elles requises ? Ont-elles été demandées ? Accordées ?

    2 Des déchets d'animaux visiblement découpés sur place ont été laissés dans la nature, à moins de deux mètres d'une petite mare. Aucun risque pour la biodiversité ?

    3 Les hurlements insoutenables entendus hier par les habitants de la cité du Thier ne pouvaient donc provenir que de la souffrance des bêtes rabattues et tirées de près comme à la foire aux pipes à moins de deux mètres d'un chemin public.

     

    25/11/2018 : Forêt de Rambouillet : mort d’un cheval en pleine chasse à courre !

    Samedi 24 novembre 2018 aux environs de 13 heures 40, un cheval de l’équipage s’est brutalement effondré dans un fossé. Agé de dix-huit ans selon les veneurs, il avait porté pendant plus de deux heures et demie déjà son cavalier (veneur bouton) sur le rythme saccadé que nous constatons à chaque sortie, rythme particulièrement préjudiciable au bien être de l’animal.
    Nous avons été peinés et attristés du sort de ce cheval en même temps que consternés par l’absence totale de compassion et d’émotion des veneurs restés perchés sur leurs chevaux pendant l’agonie de l’animal. C’est à la demande de l’un d’entre nous qu’ont été retirés à ce pauvre cheval son filet et son mors.
    Sa fin tragique n’a nullement empêché les tueurs à courre de continuer leur perverse activité comme si rien ne s’était passé. Et ils ont probablement tué un cerf puisque ce qui ressemble bien à une curée – moment où le cerf est dévoré par les chiens – s’est déroulé près de La Boissière-Ecole.
    Quand la souffrance engendrée par la maltraitance des animaux-outils exploités par la vénerie sera-t-elle enfin reconnue ? La condition peu envia
    ble des chiens et des chevaux de vénerie a été bien des fois dénoncée par les enquêtes de nombreuses associations de protection animale et par les médias.
    La maltraitance envers un animal telle que l’encyclopédie Wikipédia la définit, au même titre que la cruauté, « est le fait qu’un être humain fasse subir à un animal, qu’il soit sauvage, domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, un acte visant à lui faire du mal, que ce soit sous forme active (par le biais de coups, de blessures) ou sous forme passive (négligence) ».
    Avec la mort de ce cheval, le rallye de Bonnelles-Rambouillet dirigé par Daniel Aubry et présidé par Hubert de Chaisemartin - qui a tué un jeune cerf dans un petit jardin du Perray-en-Yvelines en mars dernier - vient de nous en fournir une funeste illustration.
    Les chiens des veneurs ne sont pas épargnés. Nous avons pu constater l’état de maigreur extrême de certains d’entre eux ; cela en dit long sur la négligence dont ils sont les victimes. Les constats faits par l’association One Voice après de très longues enquêtes « en immersion » sont sans appel.
    Ces horreurs doivent cesser en France.
    La plupart des pays européens ont aboli la chasse à courre : l’Allemagne en 1952, la Belgique en 1995, l’Ecosse en 2002, l’Angleterre en 2005. Elle n’est pas pratiquée aux Pays-Bas, au Luxembourg ou en Suisse. Le collectif AVA Rambouillet, comme de nombreux autres en France, est présent en forêt pacifiquement chaque samedi pour documenter les méfaits de la vénerie et à terme parvenir à son abolition.
     
     
     
    Ce dimanche 25 novembre, vers 11 heures, un homme de 59 ans a été blessé par balle à l'avant-bras, alors qu'il chassait sur la commune de Thory. Il a été transporté par les pompiers à l'hôpital d'Avallon. 

    A l'occasion d'une partie de chasse organisée ce dimanche matin à Thory, un homme de 59 ans a reçu, dans l'avant-bras, une balle provenant du fusil d'un autre chasseur. Alors que ce dernier s'apprêtait à tirer sur un sanglier, la victime, dont le pronostic vital est engagé, se serait retrouvée dans le champ de tir. 

    Blessé à l'avant-bras, l'homme a été transporté à l'hôpital d'Avallon, où le projectile a pu être retiré. Néanmoins, souffrant également d'une fracture, il pourrait être transporté au centre hospitalier de Dijon pour une nouvelle opération. 

    Une enquête, en cours, devrait permettre de déterminer le contexte de manière plus précise.

    Un nouvel accident, qui fait suite à celui survenu le 2 novembre dernier à Noyers, où un chasseur avait reçu une balle dans le ventre. Le 23 septembre, un homme avait perdu la vie à Moutiers-en-Puisaye, blessé au niveau du thorax.

     

    25/11/2018 : Gondrexange : quarante sangliers fuient des chasseurs et tombent dans le canal

    C'est dimanche de chasse dans les forêts qui bordent la commune de Gondrexange. Les sangliers, qui causent de plus en plus de dégâts sur les domaines agricoles, et dont la régulation fait désormais l'objet d'un Plan départemental coordonné par la préfecture de Moselle, sont les cibles prioritaires. Mais les réactions des suidés sont parfois difficiles à prévoir. C'est ainsi qu'en début d'après-midi, une harde d'une quarantaine de sangliers, traquée par les chasseurs, s'est jetée dans les eaux du canal de la Marne au Rhin. Les sapeurs-pompiers de Gondrexange ont pu sauver une douzaine d'animaux de la noyade.

     

    26/11/2018 : Yonne: Un chasseur en blesse grièvement un autre en visant un sanglier

    Un chasseur a été grièvement blessé par un de ses compagnons, dimanche dans l'Yonne. Le tireur aurait visé un sanglier mais pour une raison encore indéterminée, l'autre chasseur se serait retrouvé dans sa ligne de mire.

    Le pronostic vital de la victime était engagé dimanche 25, après qu'un chasseur a tiré sur un de ses compagnons à Thory, dans l'Yonne, le blessant grièvement. Selon les premiers éléments rapportés, il s'agirait d'un accident d'un type malheureusement assez fréquent.

    L'incident est survenu lors d'une battue au sanglier, gibier qui suppose l'utilisation de munitions de gros calibre. Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances exactes, mais selon L'Yonne républicaine, l'un des chasseurs cherchait à abattre un sanglier, mais l'homme de 59 ans s'est retrouvé dans sa ligne de tir.

    Il a reçu le projectile au niveau de l'avant-bras, et souffre d'une fracture mais aussi de blessures, semble-t-il, autrement plus importantes puisqu'il a été hospitalisé dans un état grave à l'hôpital d'Avallon. La balle a été retirée mais une nouvelle chirurgie était envisagée dimanche.

    Les premiers éléments semblent indiquer une méconnaissance des règles de sécurité de la part du tireur qui n'aurait pas respecté les consignes de tir, ou de la victime qui n'aurait pas tenu sa position. Pour la chasse au gros gibier en battue, les tireurs sont censés être positionnés sur une même ligne et conserver à leur droite et à leur gauche un angle de 30 degrés au sein duquel il est interdit de faire feu. Le non-respect de l'angle de 30 degrés était impliqué lors de la saison 2016-2017 dans la moitié des accidents de chasse mortels.

    Samedi 24, dans la Drôme, un chasseur a également été blessé, mais légèrement et par sa propre arme. Il aurait fait une chute alors que son fusil était chargé et a reçu une volée de plombs dans la jambe.

     

    26/11/2018 : Ille-et-Vilaine. Surpris en train de braconner à la chevrotine

    Le chasseur, peu scrupuleux des règles de chasse, braconnait de nuit à la recherche de gros gibier. Il a été interpellé en flagrant délit et risque jusqu’à 1 500 € d’amende.

    Dans la nuit de vendredi à samedi, un braconnier a été surpris en train de braconner le gros gibier, avec de la chevrotine. Il a été interpellé en flagrant délit par des gardes de l’Office national de la Chasse et de la faune sauvage (ONCFS). « Il chassait de nuit, en voiture à la chevrotine. C’est formellement interdit et très dangereux : il aurait pu blesser des promeneurs, explique l’ONCFS. Il a été pris sur le fait après plusieurs nuits de surveillance. Un coup de feu a été tiré, mais on ne sait pas s’il a tué un animal. »

    Jusqu’à 1 500 € d’amende

    Des armes et de nombreuses munitions ont été saisies. Une quarantaine de cartouches, dont seize de chevrotine, ont été retrouvées dans son véhicule. Un phare puissant, qui servait à repérer les animaux la nuit, a été trouvé également. Une enquête a été ouverte et l’homme encourt 1 500 € d’amende, ainsi que le retrait de son permis de chasse.

    Des opérations de surveillance et de contrôle sont régulièrement mises en place par l’ONCFS dans le département, pour s’assurer que les règles liées à l’exercice de la chasse sont respectées. En Ille-et-Vilaine, le braconnage reste répandu, selon l’ONCFS, dans les forêts comme sur la côte. En Bretagne, les anguilles et pouces-pieds sont victimes des chasseurs peu scrupuleux de la réglementation et sont considérés comme espèces en danger.

     

    27/11/2018 : Reportage : Ils tuent légalement des espèces menacées
     
    (Article très long ... à voir directement sur le site)
     

    28/11/2018 : Le terrible élevage des animaux «sauvages» destinés à la chasse

    30 millions de bêtes grandissent dans des fermes avant d’être lâchées dans la nature pour être chassées. Vidéo à l’appui, une ONG dénonce des conditions d’élevage terribles du gibier et en réclame la fin.

    Dans ces cages, les oiseaux meurent par pendaison quand ils se coincent le cou dans les mailles qui recouvrent les volières ; ils s’étouffent les uns sous les autres ou périssent en s’écrasant contre les poteaux et les poutres.

    La concentration des volailles d’élevage est connue, mais les images que nous révélons, captées en caméra cachée par l’association anti-chasse ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages), montrent des élevages d’animaux dits « sauvages » en fait destinés à finir leur vie au bout d’un fusil. L’ONG qui a enquêté pendant plusieurs mois et filmé dans neuf fermes à travers la France lance ce mercredi une pétition pour réclamer la fin de l’élevage pour la chasse.

    On le sait peu, mais en France le gibier n’est pas si « sauvage » : « On estime qu’un animal chassé sur quatre est issu de l’élevage, pointe Madline Reynaud, présidente de l’ASPAS. Ces animaux grandissent dans des conditions terribles et posent de sérieuses questions environnementales et sanitaires comme des risques de contaminations accrus de grippe aviaire. » Les chiffres sont impressionnants : 30 millions de têtes sont ainsi élevées chaque année. Surtout des faisans (14 millions) ; des perdrix grises et rouges (5 millions), mais aussi des colverts, des lièvres et même des cerfs.

    Si à l’état naturel, faisans et perdrix cohabitent à deux à trois couples à l’hectare, dans les « fermes », ils sont confinés dans des espaces de 2,5 m². Les images tournées par l’ASPAS s’attardent sur l’anneau nasal des perdrix. Pour fixer ces dispositifs on perce le bec de l’oiseau qui pousse autour formant des excroissances, sur certains faisans on installe des « couvre bec » pour éviter que les animaux rendus agressifs par la concentration ne s’attaquent. De même, les poussins vivent dans l’obscurité complète leurs premières semaines, « sinon ils se bouffent » explique un éleveur dans la vidéo.

    Des accusations réfutées par les chasseurs

    « Rien de moins que de la torture » estime la présidente de l’ASPAS « C’est complètement faux », répond Thierry Coste, porte-parole de Fédération nationale de la chasse. « Les conditions sont forcément bonnes puisque contrairement aux élevages alimentaires, l’objectif est de pouvoir ensuite relâcher des bêtes capables de courir, voler, se déplacer librement ». Les chasseurs insistent sur la nécessité d’élever puis de lâcher plus d’animaux notamment pour favoriser la reproduction des faisans dans la nature. « Notre rêve est en fait de cesser ces lâchers, assure Thierry Coste. L’objectif est de compenser les pertes de biodiversité dues à l’agriculture intensive qui morcelle les territoires des espèces sauvages et tue les insectes, principale nourriture des oiseaux. »

    Pour l’ASPAS, la volonté de créer des populations sauvages n’est qu’un prétexte. « La preuve, estime Madline Reynaud, ces animaux sont dans l’immense majorité des cas lâchés à l’ouverture de la saison et quasi jamais quelques mois avant ce qui permettrait de laisser le temps aux animaux de se reproduire. Les éleveurs interrogés disent qu’ils sont tirés quasi dans la caisse », rétorque Madline Reynaud. Donnée qui semble confirmée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui dans un rapport de 2016 indiquait : « les mortalités liées à la chasse ont généralement lieu dans les heures et jusqu’à quelques jours suivant les lâchers ».

     

    28/11/2018 : Joueur de foot blessé par balle à Moulins, l’enquête s’oriente vers un accident de chasse

    Le joueur de foot du Club de l'Académie Moulins a été blessé au mollet, dimanche 25 novembre, par une balle de 22 long rifle. L’enquête s’oriente vers une balle perdue, suite à un tir de chasseur. Un appel à témoins a été lancé.

    "C’est un calibre de 22 long rifle qui a blessé le footballeur au stade Hector-Rolland à Moulins" déclare-t-on au commissariat de Moulins. Dimanche 25 novembre, à 14h30, Romain Ray un joueur de réserve est en train de s'échauffer sur un terrain annexe car les joueurs rencontrent le FC Haut-d’Allier de Trévol (Allier). 

    Soudain, il se plaint d'une vive douleur à la jambe : il vient d'être touché par un tir de projectile issu d'une arme à feu, au niveau du mollet gauche. Les responsables du club local avaient déclaré au moment des faits : "On est passé juste à côté d'un drame. Le joueur aurait pu être touché à la tête! Et il y avait des enfants à proximité".

    "La balle n’est pas arrivée horizontalement. Le footballeur n’était pas visé. Le coup a été tiré de loin" précisent les enquêteurs. Personne sur le terrain n'a entendu de coup de feu ou vu quiconque avec une arme à la main. Autant d'éléments qui orientent l’enquête vers une balle perdue par un chasseur ou un braconnier situé sur les bords de l’Allier.

    La piste d’une balle perdue venant du stand de tir sportif, installé de l'autre côté du stade, a été très vite écartée car le stand était fermé ce jour comme tous les dimanches, par arrêté municipal, et ce depuis plusieurs années.

    Le commissariat de Moulins a enregistré la déposition du footballeur. Un appel à témoins a été lancé. Grâce aux témoignages, les enquêteurs espèrent localiser le lieu d’où est parti le tir.

    De son côté, le président du club de football a déclaré : "Romain Ray se porte bien. La balle a été retirée. Il a été opéré avec succès et il est sorti de l’hôpital mardi".

     

    29/11/2018 : Haut-Doubs : la barbare chasse à courre en 4x4

    C’est une pratique méconnue et totalement interdite qui a le don d’agacer les autorités. Des chasseurs utilisent les balises GPS au cou de leurs chiens pour traquer le gibier en voiture, à travers champs et forêts.

    Des animaux retrouvés morts dans les bois, en pleine nature, sans un impact de balle. C’est le triste constat fait par des forestiers, dans le Haut-Doubs. Pour eux, ça ne fait aucun doute : « Ce sont des bêtes qui ont fait une crise cardiaque. Ils sont coursés sur des kilomètres et finissent par s’effondrer. » Une pratique méconnue et totalement illégale : la chasse à courre en 4x4. Lors de la dernière assemblée générale de la Fédération départementale de chasse à Levier en avril, l’ancien préfet Raphaël Bartolt avait vivement condamné ces agissements. Sauf que ces méthodes perdurent et restent très difficiles à cibler.

    Le procédé est simple. Il suffit de munir son chien d’un collier, équipé d’une balise GPS. Jusque-là, rien d’illégal. Car pour récupérer les canidés parfois distants de plusieurs kilomètres, les chasseurs peuvent se munir de ce type d’appareil. « Mais il ne doit pas être utilisé durant l’action de chasse », précise Jean-Marie Boillon, président de la fédération du Doubs. Certains d’entre eux ont donc la bonne idée de les actionner durant la traque et de suivre les chiens et le gibier, en voiture. Et si par malheur, les chiens fatiguent, des canidés plus frais sont lâchés sur les traces de l’animal esseulé. Une fois la bête sauvage cernée, elle est achevée.

    « La difficulté de caractériser l’infraction »

    « C’est l’une de nos priorités », confie Emmanuel Renaud, responsable de l’office national de la chasse et de la faune sauvage dans le Doubs (ONCFS). « La difficulté principale est de caractériser l’infraction mais avec de la persévérance et des surveillances, on n’y arrive. » Plusieurs dossiers sont en cours de finalisation sur le bureau des agents. Mais ces affaires sont longues et nécessitent de gros moyens. Les braconniers sont vigilants, en déplacement permanent et se préviennent par téléphone.

    « Cette méthode pose un vrai problème d’éthique mais surtout de sécurité. Avec des véhicules qui vont et viennent rapidement. Ça peut créer des troubles et même des accidents », insiste le chef de la police de l’environnement. Une pratique heureusement à la marge, mais qui persiste et énerve dans les campagnes. « Il faut les voir débouler à la station essence le dimanche matin. En semaine ce sont des gens normaux et le week-end ils deviennent fous », déplore un forestier. Une adrénaline qui pousse ces hommes à arpenter la nature au volant, les yeux rivés sur leur GPS.

    Ces faits peuvent être lourdement condamnés par la justice comme le précise Emmanuel Renaud. « Ce sont des peines d’amende qui peuvent être assorties d’un retrait du permis de chasse. Doublées de la confiscation des éléments ayants servi à ces actes, comme le véhicule et les armes. » Des méthodes barbares, aux antipodes de la pratique ancestrale et de sa philosophie.

     

    30/11/2018 : Saint-Quentin: du gibier tué et abandonné en ville

    En pleine ville, des oiseaux chassés ont été laissés morts sur la chaussée.

    C’est vrai qu’il y a des choses plus graves et toujours des images plus intolérables. Mais la vue de cinq animaux morts abandonnés sur la chaussée, au bord d’un trottoir en pleine ville, est à la fois surprenante et déplorable.

    Vers 15 h 30 jeudi 29 novembre, nous avons relevé un coq faisan, une poule faisane et trois perdrix morts, place Arnaud-Bisson, gisant au bout d’une place de stationnement en ligne.

     

    Une voiture était garée juste devant les animaux, écrasés probablement involontairement par un autre véhicule une heure et demie plus tard. L’automobiliste ne les aura sûrement pas vus.

    La photographie a été transmise à la fédération de chasse de l’Aisne pour obtenir une réaction. Et elle n’a pas tardé.

    «  C’est insupportable de voir ça. Je suis effaré et c’est scandaleux. On ne cesse de lutter contre ce genre de comportement, heureusement très rare  », dénonce Bruno Doyet, directeur de la fédération de chasse.

    En examinant la photographie, le spécialiste a relevé que les faisans n’étaient pas bagués contrairement aux pratiques cynégétiques dans le département et qu’il s’agit de trois perdrix rouges «  qui ne sont pas naturellement dans notre territoire à l’inverse des perdrix grises  ».

    Qu’en déduire ? «  C’est soit du braconnage ou le résultat d’une chasse commerciale d’un chasseur qui n’a pas eu le courage de s’occuper de son gibier ou même de le donner à une connaissance  », présume Bruno Doyet.

    Est-ce le geste désolant d’un citadin incapable de plumer son gibier ? Le directeur le suppose.

    Les services de la ville ont également été prévenus de cette regrettable découverte. Ils devaient s’occuper hier soir de les récupérer sur la voie publique.

    «  Si on retrouve le ou les auteurs de cet abandon, je vous garantis que la fédération de chasse de l’Aisne portera plainte contre eux  », affirme également Bruno Doyet.

    Et c’est tellement plus joli d’observer l’envol d’un faisan ou d’une perdrix en toute liberté dans la campagne vermandoise.
     
     
     

    Le tribunal correctionnel de Valence vient de rendre son jugement. Il a reconnu coupable et condamné à 2 ans de prison avec sursis un chasseur d’une cinquantaine d’années pour homicide involontaire. Le 29 octobre 2017, à Chatillon-en-Diois, cet artisan du Diois avait tué d’une balle dans l’abdomen, un autre chasseur qui comme lui participait à une battue aux sangliers, organisée par l’association communale de chasse agréée du village. En outre, le tribunal l’a condamné à verser près de 100 000€ de dommages et intérêts à ses proches, ainsi qu’à la fédération de chasse de la Drôme, qui s’étaient constitués partie civile.
     
     

    Un jeune chasseur, encore mineur, avait porté plainte contre un autre qui l’avait agressé parce qu’il chassait sur ses terres à Château-Guibert, le 1er juin 2017.

    Il avait reçu plusieurs coups de poing et de bâton avant de pouvoir s’enfuir. Le prévenu parle d’« un coup de crosse donné involontairement » lors d’une bousculade parce qu’il se sentait menacé par son fusil.

    Pour la Société de chasse, c’est « un homme agressif et à problèmes qui a voulu faire un exemple ». Le vice-procureur, au vu du certificat médical de la victime, le désigne comme l’agresseur et requiert six mois de prison avec sursis et l’interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.

    L’avocat de la défense est convaincu que « tout repose sur des mensonges dans un contexte de guerre de territoires ». Pour lui, sans témoin, il y a « un doute incontestable ». Il plaide la légitime défense et la relaxe.

    Le tribunal a rendu son délibéré jeudi. Pour les violences commises, le président retire le permis de chasse du prévenu pour un an. Il devra verser à sa victime une provision de 800 € pour son préjudice avant examen aux intérêts civils.

    Le jeune homme a été très perturbé physiquement et moralement.

     

    30/11/2018 : Balle perdue au cours d’une battue à Aux-lès-Cromary : un chasseur condamné pour « mise en danger d’autrui » par le tribunal de Vesoul

    Un sexagénaire a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, ce jeudi, par le tribunal correctionnel de Vesoul. Lors d’une battue au grand gibier, un tir perdu avait traversé de part en part une voiture qui circulait sur une route départementale.

    « Ça s’est joué à rien. À une demi-seconde près, on y passait tous les deux ». Un court silence, puis la victime craque, au milieu de son témoignage : « Je suis traumatisée, j’ai dû aller voir un médecin… » Le 23 décembre dernier, elle circulait tranquillement (« À 70 km/h », précise-t-elle) sur la RD5 vers Aulx-lès-Cromary, dans le Pays riolais, lorsqu’elle a été surprise par un bruit d’impact. « Après avoir fait le tour de la voiture, mon fils, qui était passager avant, m’a dit qu’on s’était fait tirer dessus ! » Ce matin-là, une balle a en effet traversé la carrosserie de la Mercedes au-dessus du réservoir, la banquette puis la portière arrière gauche en explosant au passage la poignée. Heureusement sans faire de blessé.

    « Il y a dans ce dossier des éléments qui sont incontestables et incontestés », résume le juge honoraire Patrick Baud. Le jour des faits, le mis en cause participait en tant que traqueur, avec cinq autres personnes, à une battue. Lors de cette partie de chasse au grand gibier, avec une arme puissante, il aurait visé à deux reprises un jeune chevreuil qui suivait sa mère ; la seconde balle, alors que les animaux prenaient la fuite, serait celle qui aurait percuté le véhicule, pourtant à près de 400 mètres de là.

    Ce jeudi, le sexagénaire comparaissait à la barre du tribunal correctionnel de Vesoul « pour mise en danger d’autrui » et « non respect des prescriptions du schéma départemental de gestion cynégétique relatives à la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs ». L’homme, retraité de la fonction publique, conteste l’infraction, met en cause un autre participant, affirme avoir tiré dans une combe. « Tout laisse à penser qu’il s’agit d’un tir direct, et non d’un ricochet », remarque l’assesseur qui s’appuie sur les investigations et sur une reconstitution des enquêteurs. « Vous déshonorez l’image de la chasse. Vous êtes un danger public qui n’a même pas le courage d’assumer ses responsabilités. Ce dossier est l’occasion de faire un exemple », s’est emporté Gabi Bouyssou, substitut du procureur, qui a requis « une peine exemplaire » : 6 mois ferme et annulation du permis de chasse « avec une interdiction de le repasser la plus longue possible ». « Il a plus de 40 années d’activité de chasse, sans aucun incident ni remarque de l’ACCA. Il présente une absence totale de mention sur son casier judiciaire », avance Me Claude, qui plaide la relaxe. L’avocat de la défense déplore « une procédure à charge » et se dit « sidéré par la manière dont l’enquête a tourné et qui ne peut justifier une condamnation ». 

    Cette dernière a été prononcée à hauteur de 12 mois avec sursis. Le retrait du permis de chasse pendant 5 ans et la confiscation des scellés ont aussi été signifiés au prévenu qui devra par ailleurs verser un total de 1 590 € à la partie civile au titre des préjudices moral et matériel.

     

    30/11/2018 : Lot-et-Garonne : deux faucons pèlerins blessés au plomb

    Un des deux rapaces est décédé, ils auraient été tirés "intentionnellement".

    Depuis le début du mois de novembre, le centre de soins de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), basé à Arcachon, a recueilli deux faucons pèlerins venus du Lot-et-Garonne. Le premier a été amené le 1er novembre. Blessé à l’aile, "plombé" au thorax et à la tête, arrivé très affaibli, il n’aura pas survécu à la nuit.

    Le second, lui, est arrivé le 21 novembre. Présentant des blessures similaires, il est pris en charge dans le centre girondin, avec de bonnes nouvelles cette fois. "Nous ne pouvons pas retirer le plomb qui est entre le cœur et le poumon mais il va pouvoir survivre", résume une des bénévoles de l’association. La rééducation sera confiée à des fauconniers professionnels qui sauront s’occuper de ces oiseaux qui peuvent voler à plus de 200 km/h.

    Le département est dangereux

    "Il y a beaucoup de légendes autour de ces oiseaux, comme quoi ils mangent les chats ou les poules…"

    Pour les bénévoles de la LPO, ce n’est pas un hasard. Les deux faucons pèlerins criblés de plombs n’ont pas été victimes "d’un tir de confusion". Comprenez, ils ont été tirés par des chasseurs, intentionnellement. "Il y a beaucoup de légendes autour de ces oiseaux, comme quoi ils mangent les chats ou les poules…", déplore une bénévole de la LPO. Plus rationnellement, sur un territoire traditionnellement tourné vers la chasse, ces rapaces peuvent aussi être vus comme des concurrents, eux qui se nourrissent de pigeons…

    Cette espèce protégée, a une aire de répartition large en Europe. Il est plutôt coutumier des environnements escarpés, ce qui n’est pas forcément le cas des plaines du département. "Mais quand ils migrent, ils peuvent traverser ces territoires". D’autant que les deux faucons, des femelles, venaient de quitter le nid parental pour s’installer ailleurs.

     

    02/12/2018 : Héric (44) : un chasseur placé en garde à vue

    Son chien est renversé, il tire avec son fusil de chasse et effraye une automobiliste. Un chasseur a été placé en garde à vue ce dimanche après-midi. Les gendarmes l'ont interpellé sur la commune d'Héric (44), au nord de Nantes.

    Un chasseur a fait usage de son fusil de chasse après que son chien ait été renversé par une automobiliste ce dimanche après-midi à Héric au nord de Nantes. Il aurait tiré deux ou trois coups. A ce moment là il était sous l'emprise de l'alcool. Il a été placé en garde à vue. L'automobiliste qui a percuté l'animal a trouvé refuge, effrayée, dans le camping de la commune. L'enquête de gendarmerie va devoir déterminer si cette femme était visée ou si le chasseur a simplement tiré en l'air.

     

    02/12/2018 : «Lâchers de cocottes» : la vie misérable des oiseaux élevés pour les chasseurs

    L'Aspas, qui milite pour la protection des animaux sauvages, a mené l'enquête et rendu publiques des vidéos sur les conditions d'élevage des 19 millions de faisans et perdrix élevés pour être chassés.

    Un quart des animaux tirés par des chasseurs proviennent d’un élevage, selon les chiffres avancés par l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas). Et sur ce tableau de chasse, faisans et perdrix figurent en bonne place. «En France, 14 millions de faisans et 5 millions de perdrix sont élevés pour être ensuite relâchés en période de chasse. C’est ce qu’on appelle couramment des lâchers de cocottes», explique la directrice de l’Aspas, Madline Reynaud-Rubin. Son association a enquêté plusieurs mois dans neuf de ces élevages situés dans l’Allier, la Drôme, l’Isère et le Gard. Les images issues de ces investigations, qui viennent d’être rendues publiques, témoignent de la vie misérable de ces oiseaux destinés aux fusils. Des conditions d’élevage, selon l’Aspas, comparables à celles des animaux de boucherie, et qui s’inscrivent clairement dans une logique industrielle.

    Les couples reproducteurs sont enfermés dans de minuscules cages au sol grillagé. Dès leur naissance, les poussins grandissent loin des adultes, entassés à plusieurs milliers dans de vastes hangars obscurs. «Je ne mets pas de lumière sinon ils se bouffent entre eux», confesse un éleveur enregistré en caméra cachée. En effet, dans ces conditions d’enfermement peu adaptées à leur nature sauvage, ces animaux sujets au stress sont amenés à s’agresser, voire à s’entre-tuer. Afin d’éviter des pertes, les éleveurs les affublent de couvre-bec quand ils n’ont pas recours à un dispositif plus mutilant qui perfore leur cloison nasale. Malgré tout, la mortalité serait élevée dans de tels élevages, en raison notamment des mouvements de panique qui entraînent écrasements et étouffements. Une fois âgés d’une vingtaine de semaines, les oiseaux sont vendus à des sociétés ou des fédérations de chasse avant d’être relâchés.

    «Inadaptation à la vie sauvage»

    «Les chasseurs, qui se présentent comme "les premiers écologistes de France", prétendent que ces élevages sont destinés à renforcer les populations de faisans et de perdrix. Mais tous les éleveurs chez lesquels nous avons enquêté ont reconnu que ces lâchers intervenaient quelques jours, voire quelques heures seulement avant les parties de chasse du week-end», poursuit Madline Reynaud-Rubin, qui précise que les chasseurs n’ont pas officiellement réagi à cette enquête. Ainsi, sur les 20 millions d’animaux élevés pour la chasse (faisans, perdrix, mais aussi canards, lapins…), entre 6 et 8 millions finiraient chaque année sous les balles des chasseurs. Que deviennent les survivants ? «L’immense majorité d’entre eux meurent au bout de quelques jours, ou dans le meilleur des cas au bout de quelques mois, du fait de leur inadaptation à la vie sauvage», avance Madline Reynaud-Rubin. L’Aspas a lancé une pétition pour demander l’interdiction de l’élevage de tous les animaux pour la chasse. Les images de son enquête comptabilisent déjà près de 800 000 vues sur Facebook.

     

    02/12/2018 : Laval-Saint-Roman : un chasseur se blesse gravement au pied avec son arme

    Un chasseur de Laval-Saint-Roman s'est accidentellement tiré dans le pied à bout portant, samedi en début de soirée.  
    Un chasseur de Laval-Saint-Roman effectuait les opérations de contrôle de sécurité de son arme samedi soir quand le coup est parti. La décharge a occasionné une grave blessure à son pied. L'homme a dû être évacué par hélicoptère.
     
     
     
    Un jeune homme de 17 ans transporté à l'hôpital de Digne-les-Bains, ce dimanche. Il s'est blessé à la mi-journée dans une chute. Chute de 5 mètres, environ, à Senez. La victime était partie à la chasse avec ses proches. Elle a été prise en charge par les hommes de la Section aérienne de Digne-les-Bains.
     
     

    La préfecture de l’Oise [60] a pris un arrêté réglementant l’accès du public à certaines zones de la forêt domaniale en période de chasse à courre.

     

     
    L’accident s’est produit ce dimanche, peu après 11 heures. Alors qu’il chassait avec son grand-père à la sortie de Tilloy-lès-Hermaville, un Arrageois a fait les frais d’un tir effectué à plus de quarante mètres de distance par son aïeul.
    Des éclats de plomb l’ont blessé au visage et au poignet droit. Intervenus sur place, les secours d’Aubigny-en-Artois ont pris en charge la victime de 20 ans qui, si son pronostic vital n’était pas engagé, a néanmoins été transportée au centre hospitalier d’Arras pour y être soignée.
     
     
     

    L'enquête de gendarmerie n'a pas permis de retrouver le chasseur qui a criblé d'impacts de plombs une voiture qui circulait sur l'axe Guérande / Le Pouliguen.

    « C’était impressionnant », témoigne Frédéric, un habitant de Saint-André-des-Eaux (Loire-Atlantique). Le 14 octobre dernier, en milieu de matinée, il circulait avec son épouse sur la route Guérande / Le Pouliguen (RD 774) quant au niveau du lieu-dit Kerfur, ils ont entendu un bruit venu de nulle part :

    Ma femme a cru que j’avais roulé sur quelque chose. Mais ça faisait plus comme si on avait jeté une poignée de cailloux contre la voiture ou comme si une vitre s’était brisée.

    Un geste « grave » selon les gendarmes

    Ils s’arrêtent et constatent les dégâts : leur Peugeot 2008 est criblée d’impacts de plombs sur la portière et l’aile arrière-gauche. La gendarmerie, où le couple se rend aussitôt, va au total en dénombrer 17.

    Les gendarmes nous ont dit que la peinture de la carrosserie avait été brûlée, ce qui veut dire que les plombs étaient chauds et donc tirés de près.

    Un geste qualifié de « grave » par les gendarmes eux-mêmes. « Cela aurait très bien pu être non pas une voiture mais un cycliste qui passe à ce moment-là », souligne le quiquagénaire.

    Un chasseur entendu

    L’enquête n’a pas permis de retrouver le chasseur en cause. Un homme a bien été entendu mais il a nié être l’auteur et aucun élément n’a permis de le confondre. Du coup, le dossier va être très probablement classé sans suite par le procureur.

    La réparation des dégâts (évaluée à 600 €) va être prise en charge par l’assurance qui ne va finalement pas faire payer la franchise de 300 € au couple.

    C’était leur intention de départ mais on ne s’est pas laissé faire. Ça fait 21 ans qu’on est chez eux et on n’a jamais rien eu.

    Cet incident de chasse est survenu quinze jours après un autre dont notre journal s’était fait l’écho : le dimanche 30 septembre, une jeune femme avait pris un plomb dans la pommette alors qu’elle se promenait route de Kerlan à Batz-sur-Mer.

     

    06/12/2018 : A 72 ans, il menace un garde-chasse de le mettre «en pièces détachées»

    On lui a sucré son permis de chasse pour un an. Depuis, Roland, 72 ans, a les gardes de l’ONF dans le nez. « Pour moi, c’est des menteurs ! » clame-t-il au juge. Une amende de 600 euros pour outrage.

    À la barre du tribunal, Roland, crâne dégarni et mains croisées sur une bonne bedaine, se disperse. Ricane un peu, se retourne pour prendre à partie sa victime. Dans la salle, son épouse commente énergiquement à voix haute chacune de ses paroles. Le président remet de l’ordre. Roland se calme, sa femme se tait.

    " Si le gros se présente sur la terrasse de ma maison... "

    L’an dernier, cet homme de 72 ans a déjà eu des ennuis avec la justice. Qui lui a sucré son permis de chasse pour un an et lui a infligé une amende de 500 euros. Roland n’a pas digéré la sanction. À deux reprises, au téléphone puis dans les locaux de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONF), le septuagénaire s’est lâché contre un garde-chasse. « Si le gros se présente sur la terrasse de ma maison, il ne repartira qu’en pièces détachées ! »

    La victime, en tenue, est présente dans la salle. Mais Roland se bute. « Pour moi, c’est des menteurs. Je ne changerai pas d’avis. Quand ils m’ont convoqué pour que je leur remette mon permis de chasse, je n’étais pas en état. »

    Le juge ne se laisse pas distraire, et revient au sujet du jour. « Avez-vous outragé l’agent technique de l’environnement ? » Roland ne rend pas les armes. « Le " gros ", tout le monde l’appelle comme ça. Oui, j’ai dit qu’il ne rentrerait pas chez moi ».

    Le tribunal condamne Roland à une amende de 600 euros.

     

    06/12/2018 : Deux chasseurs amateurs de hérissons sont passés mercredi devant le tribunal correctionnel d'Arlon.

    C'est assez étonnant et c'est surtout interdit, mais la pratique est visiblement connue d'un public averti. Deux hommes d'une trentaine d'années ont été jugés, mercredi à Arlon, pour avoir chassé et mangé des hérissons dans le sud de la Belgique, révèle «La Meuse Luxembourg», ce jeudi. «C'est une tradition chez les gens du voyage», ont tenté de se défendre les deux prévenus qui ont reconnu les faits commis entre 2015 et 2016.

    Tout comme en Suisse ou en France, la chasse aux hérissons est prohibée en Belgique, car le petit mammifère est «une espèce protégée menacée de disparation», rappelle encore «La Meuse Luxembourg» qui est également parvenue à recueillir le témoignage d'un des deux accusés. «Préparer à l'ail, un hérisson, est plus fin qu'un chevreuil et c'est meilleur qu'un steak», a reconnu Frank.

    Une fois encore, c'est grâce aux réseaux sociaux que les faits sont remontés anonymement aux autorités belges. L'épouse d'un des deux prévenus aurait en effet expliqué sur Facebook comment capturer et ensuite préparer un bon repas à base de hérissons. Une pratique totalement interdite qui peut être punie en Belgique, conclut le journal, d'une peine de 5 ans de prison et de 50'000 euros d'amende.

     

    07/12/2018 : 57 sangliers tués: la battue qui scandalise à Revin

    Une battue, menée par l’Office national de forêts, scandalise le monde des chasseurs. 57 sangliers ont été abattus en une seule journée. Certains crient au massacre.

    Ce mercredi, 57 sangliers, dont 7 laies ont été tués lors d’une seul battue chapeautée par l’ONF. Il s’agit d’une chasse en licence dirigée pour laquelle chacun des 58 participants a déboursé environ 200 €.

     

    08/12/2018 : La balle d'un ami chasseur finit dans son postérieur

    Un accident s'est produit samedi matin, lors d'une chasse organisée non loin de la frontière belge. Un participant a été blessé à la main et à une fesse.

    Ce samedi matin, vers 10 heures, une chasse a été organisée entre Troine et Hoffelt, non loin de la frontière belge. Un accident s'est produit, lorsqu'un homme qui y participait a été blessé par une balle. Il a été touché à une main et aux fesses, indique la police luxembourgeoise.

    Les jours du blessé ne sont pas en danger, selon les premières conclusions des forces de l'ordre. Le parquet de Diekirch a chargé la police judiciaire de mener une enquête pour connaître les circonstances exactes de l'accident.

     

    08/12/2018 : Cruzy-le-Châtel : Une balle de chasse traverse un pare-brise

    Un incident de chasse a eu lieu, ce samedi 8 décembre, peu avant 10 heures, à hauteur de Cruzy-le-Châtel. Une balle perdue est venue traverser le pare-brise d’un automobiliste. Le conducteur n’a pas été blessé mais est très choqué. les gendarmes et les agents de l’Office nationale de la chasse et de la faune sauvage ont été alertés. Une enquête est en cours. Le chasseur mis en cause a été identifié. Son arme a été saisie et son permis de chasse lui a été retiré.

     

    09/12/2018 : Roncq Le chasseur vise une bécasse, un joggeur criblé de plombs

    Ce dimanche matin, vers 10 h, un Roncquois de 45 ans a été touché par dix plombs, partout sur le corps. Transporté à l’hôpital Dron de Tourcoing, il doit être transféré à Lille pour subir une chirurgie.

    C’est un chemin que Sébastien, son épouse Déborah et leurs trois enfants empruntent régulièrement en famille. Ce dimanche matin, vers 10 heures, ce Roncquois de 45 ans commençait son jogging, à deux pas de son domicile du Blanc-Four, lorsqu’il a été pris pour cib le. « Les chasseurs ont tiré sur une bécasse et c’est mon mari qui a pris les plombs, raconte, choquée, son épouse Déborah. C’est un endroit avec beaucoup de ronces, où il n’y a pas beaucoup de visibilité. »

    Une dizaine de plombs dans le corps

    Une dizaine de plombs l’ont atteint au crâne, derrière l’oreille, au dos, aux cuisses et aux bras. « Heureusement, des promeneurs étaient là pour lui venir en aide et appeler les secours. »

    Les pompiers de Bousbecque arrivent rapidement, et Sébastien est transporté à l’hôpital Dron de Tourcoing. Atteint également à la mâchoire, il doit maintenant être transféré à Lille, pour y subir une chirurgie spécialisée.

    « Le chasseur dit qu’en quarante ans, c’est la première fois que cela lui arrive. »

    Le tireur s’est déplacé au domicile de la victime, avant d’être accompagné au poste de police. Son arme lui a été confisquée. « Il dit qu’en quarante ans, c’est la première fois que cela lui arrive », explique Déborah, qui va déposer plainte contre lui. Elle compte se rendre en mairie de Roncq ce lundi car « c’est incompréhensible qu’ils puissent chasser sur des chemins empruntés par des familles. »

    De nombreuses réactions sur Facebook

    L’an dernier, le sujet de la chasse avait déjà fait débat à Roncq, la cohabitation entre riverains et chasseurs n’étant pas toujours évidente. L’accident de Sébastien, qui a été relaté sur Facebook, a aussitôt suscité de vives et nombreuses réactions, toutes hostiles aux chasseurs.

     

    09/12/2018 : Neuville-sur-Vanne : une balle dans la vitre de la voiture

    Samedi midi, les gendarmes d’Estissac ont découvert une voiture stationnée en bordure de la D31. Ils constatent alors que la vitre avant côté passager est brisée et le pare-brise, endommagé. Sur le tableau de bord, ils mettent la main sur une munition. Il s’agirait en fait, après contact pris avec le propriétaire du véhicule et deux de ses amis chasseurs, que la balle ait été tirée accidentellement en pleine partie de chasse. Une procédure a été initiée pour mise en danger de la vie d’autrui.

     

    10/12/2018 : Accident de chasse: un homme criblé de plombs dans le Nord

    La victime, soignée à Tourcoing, a été touchée au crâne, au dos, aux cuisses et aux bras. Son épouse veut porter plainte.

    Nouvel accident de chasse. Un homme de 45 ans a été criblé de plombs à Roncq, dans les Hauts-de-France, dimanche en raison du tir perdu d'un chasseur. "Les chasseurs ont tiré sur une bécasse et c'est mon mari qui a pris les plombs", a raconté son épouse à la Voix du Nord.

    Le quotidien rapporte que la victime a été atteinte d'une dizaine de plombs au crâne, derrière l'oreille, au dos, aux cuisses et aux bras alors qu'elle faisait son jogging sur un chemin qu'elle connaissait bien. L'homme a été amené à l'hôpital de Tourcoing, et devra être transféré à Lille pour une chirurgie spécialisé de la mâchoire. 

    L'arme du chasseur mis en cause lui a été confisquée. L'épouse de la victime a fait part de son intention de porter plainte, et de se rendre en mairie pour dénoncer l'autorisation faite de pratiquer la chasse "sur des chemins empruntés par des familles".  

     

    11/12/2018 : Gard : En tirant sur un chevreuil, il blesse un autre chasseur à la jambe

    Les sapeurs-pompiers ont porté secours à un homme, lundi matin, sur la commune de Saint-Chaptes, dans le Gard, blessé lors d’une battue.

    La victime, atteint à la jambe par une balle, a été évacuée, rapporte Objectif Gard.

    La balle aurait atteint le chasseur par ricochet ou par éclat

    Selon le site d’actualité, un chasseur​ aurait tiré en direction d’un chevreuil, mais la balle aurait terminé sa course dans la jambe de son compagnon de chasse qui se situait à proximité, par ricochet ou par éclat.

    Le pronostic vital du chasseur atteint par la balle n’est pas engagé.

     

    11/12/2018 : Manche : des dépouilles de chevreuils retrouvées dans une mare

    La commune de Quettreville-sur-Sienne (Manche), près de Coutances, a constaté un dépôt sauvage de dépouilles de chevreuils. Le maire Guy Geyelin n'a pas caché sa colère.

    Trop, c'est trop ! Le maire de Quettreville-sur-Sienne (Manche), près de Coutances, Guy Geyelin, a exprimé sa colère en découvrant jeudi 6 décembre 2018, pour la deuxième fois, et au même endroit, le dépôt d'une dépouille de chevreuil.

    Jetées dans une mare

    En effet, ces dernières sont jetées dans une mare, utilisée pour l'abreuvement du bétail, cette mare se trouvant au niveau de la route du bocage, juste avant le lieu-dit Le Bourg Sey, un endroit connu des habitants puisqu'ils l'appellent le chemin du Castrat. Le maire demande que les personnes à l'origine de ces actions cessent ces dépôts sauvages qui mettent gravement en danger les bovins qui viennent s'abreuver dans ce point d'eau.

    Une plainte déposée en gendarmerie

    Une plainte a été déposée à la gendarmerie par l'exploitant agricole concerné, il faut aussi souligner que le délit d'incivilité est en l'occurrence largement aggravé par les faits de braconnage. Le maire conclut : "Les contrevenants responsables de ces actes sont de très mauvais chasseurs, aux méthodes déloyales et illicites, ils bafouent les règles de chasse, en contournant les lois dans des conditions dangereuses pour autrui, ces personnes se comportent comme des voyous."
     
     
     
    11/12/2018 : Dordogne : un chasseur meurt percuté par un train à Limeyrat
    Le trafic des trains de la ligne qui passe par Limeyrat est interrompu ce mardi matin. Un chasseur est décédé, percuté par un train.

    Un homme de 37 ans est décédé au lieu dit L'Etang ce mardi matin, sur la commune de Limeyrat en Dordogne. Selon la gendarmerie, il s'agirait d'un chasseur qui marchait trop près des voies et qui aurait été happé par un train. Les pompiers ont été appelés juste avant 8 heures .L'homme est mort sur le coup.

    Un habitant de Limeyrat

    Il s'agit d'un habitant de la commune, installé à Limeyrat depuis une dizaine d'années. L'homme travaillait au carrières de Bontemps. Sa maison jouxte la voie ferrée et il avait apparemment l'habitude de traverser la voie pour aller relever ses pièges. Le trafic ferroviaire a été interrompu jusqu'en milieu de matinée, le temps d'évacuer la victime et de faire les constatations nécessaires. Les 26 voyageurs qui se trouvaient à bord du TER sont repartis vers Brive avec un nouveau conducteur.
     
     
     
    11/12/2018 : Six mois de prison ferme pour le chasseur ivre de jalousie

    L’alcool fait décidément bien des ravages. Une seule matinée au tribunal et trois affaires pour des violences graves, où la boisson tient sa part de responsabilités.

    Le prévenu ne le cache pas, il a le lever de coude facile. Interpellé par la gendarmerie le 29 août dernier, ce chasseur d’une cinquantaine d’années venait de tirer à quatre reprises depuis sa terrasse, sans faire de blessé. C’est sa locataire qui, effrayée par les détonations, appelle en urgence les secours au beau milieu de la nuit. Détenteur de plusieurs armes à feu, le chasseur ne nie pas les faits qui lui sont reprochés.

    Depuis le mois de mai, il héberge gratuitement la jeune femme dans la partie inoccupée de sa maison héritée. Leurs échanges sont courtois. Pour son plus grand malheur, le propriétaire tombe amoureux de sa nouvelle “voisine”. La jeune femme n’est pas sur la même longueur d’onde et le lui fait délicatement comprendre.

    Coup de foudre et coups de feu

    Frustré, le chasseur se tourne vers son autre amour, la boisson. « Ivre du matin au soir, il devient violent et agressif » lorsque sa locataire rentre accompagnée. Coups de poing sur les murs et coups de feu sont les moyens d’expression d’une rage incontrôlée. « J’avais besoin de me défouler », plaide le propriétaire. « Trouvez-vous une autre activité », lui rétorque la juge.

    Choquée par les coups de feu et l’attitude menaçante, la locataire n’a pas souhaité se constituer partie civile. Depuis que ses armes ont été saisies, le chasseur s’est calmé, explique la jeune femme, attentionnée. « Il continue de taper parfois sur les murs mais il ne fait plus de mal à personne, enfin sauf à lui-même… »

    Pour ses actes de violences répétés, le tribunal correctionnel de Bonneville le condamne à un an de prison. Six mois ferme et six autres avec sursis. Grâce à l’aménagement de peine, le chasseur peut encore éviter la case prison, mais doit faire une croix définitive sur ses deux amours, trop passionnels.

     

     13/12/2018 : Un TGV Paris-Nice touché par une munition de chasse à Avignon

    Un TGV reliant Paris à Nice a été touché par une munition de chasse mercredi vers 18 heures 30, à la hauteur d’Avignon (Vaucluse), et le projectile s’est fiché dans un appui-tête après avoir traversé la vitre.

    Le train n’a pas été arrêté au moment du tir et c’est à l’escale à Marseille que les enquêteurs de la Direction de la sécurité publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône ont constaté les dégâts. La munition, de type Brenneke, destinée à la chasse au gros gibier, a percé la vitre pour venir se loger dans un appui-tête, sans faire de blessé, a précisé la vice-procureur d’Avignon, Caroline Armand.

    Aucune hypothèse n’est pour l’instant privilégiée par le parquet, que ce soit un tir volontaire ou une balle perdue. Dans ses annonces aux passagers à Marseille, la SNCF a parlé d’un "acte de malveillance".

    Richard Barnes, un journaliste australien monté à bord du train à Marseille, a témoigné de l’importance des dégâts, avec "une vitre totalement étoilée, et un trou d’environ 2 cm de diamètre au milieu".

    Tous les passagers de la rame touchée ont finalement dû débarquer et monter dans la seconde rame de ce TGV 6169 parti de Paris à 16 heures 02. Initialement attendu à Nice à 22 heures 08, le train a quitté la gare Saint-Charles de Marseille avec une heure de retard.

     

    14/12/2018 : La chasse à la glu jugée « cruelle » par les défenseurs des oiseaux

    Cette chasse avec des pièges englués fait face à des contestations et des interrogations, y compris de la Commission européenne.

    Avec délicatesse, et fierté, Daniel Portalis extraie de grands coffrets en bois les baguettes recouvertes de glu, appelées gluaux. Longues de quelque 70 centimètres, fines, elles sont destinées à être fixées sur des branches d’arbres, d’arbustes ou au sommet de grandes perches basculantes (quatre mètres de haut), appelées cimeaux, que l’on redresse afin que les gluaux se trouvent au niveau de la cime des arbres.

    Grives et merles noirs se posent sur des pièges englués. Ils sont décollésà l’aide de solvants. Puis utilisés pour attirer d’autres oiseaux, qui sont tirés par les chasseurs.

    Le principe de cette chasse à la glu est simple : grives (quatre espèces sont ciblées : la grive musicienne, draine, mauvis, litorne) et merles noirs se posent sur ces pièges englués. Le chasseur vient les décoller et les nettoyer à l’aide de cendres ou, plus souvent, d’un dissolvant. Le petit oiseau – la taille varie de vingt à trente centimètres selon l’espèce, et le poids n’excède pas 100 grammes – est alors mis en cage. Il servira d’appelant pour attirer, en chantant, d’autres grives, et permettre aux chasseurs de les tirer. Cette chasse se pratique de l’aube, une heure avant le lever du soleil, jusqu’à 11 heures.

    Des hauteurs du quartier de Sainte-Mitre, la vue sur Marseille et la Méditerranée est superbe et les randonneurs, vététistes et coureurs adorent en arpenter les chemins. Sur ces 1 200 hectares du domaine de l’Etoile, Daniel Portalis ainsi qu’une cinquantaine d’autres chasseurs à la glu s’adonnent à cette chasse « traditionnelle » que seuls cinq départements en France ont le droit de pratiquer (Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse).

     

    Le tribunal correctionnel de Chambéry a condamné, ce vendredi 14 décembre, un chasseur savoyard à un retrait de son permis de chasse pendant une période de trois ans. En septembre 2017, cet homme appartenant à l’association de chasse de Jacob-Bellecombette, avait tiré au calibre 12 en direction de la RD6 sur la commune de Montagnole. La balle avait traversé la portière d’une voiture avant de se nicher dans le siège avant droit, juste à sept centimètres des fesses de la passagère. A l’époque, les deux femmes avaient décrit la scène au Dauphiné Libéré. Elles avaient entendu : "un bruit énorme".

    "J’ai cru que c’était une grosse pierre qui avait touché la caisse de la voiture au niveau de mon siège" racontait l’une d’elles.  Plusieurs automobilistes s’étaient arrêtés en voyant les deux femmes choquées. Les chasseurs, qui étaient positionnés dans la clairière en contrebas de la route, étaient arrivés bien après. "Ils ne se sont pas souciés de nous, ils ont continué à parler de leur chasse et cherchaient à savoir comment cela a pu arriver."

    Le chasseur a également interdiction de détenir des armes pendant une durée de trois ans et ses armes ont été confisquées. La défense avait soulevé une exception de nullité, estimant que les gendarmes n’étaient pas compétents territorialement pour mener l’enquête. Mais le tribunal a jugé qu’en l’espèce, les militaires avaient une compétence départementale.

    L’audience sur les intérêts civils a été renvoyée en mai 2019.

     

    17/12/2018 : La balle du chasseur traverse le véhicule : les occupants sains et saufs

    Les occupants de la petite mini Austin qui circulait dimanche après-midi sur la Départementale entre Vers et Saint-Géry, dans le Lot, ont eu une chance incroyable. Leur véhicule a été traversé de part en part par la balle d'un chasseur sans que le projectile ne les blesse.

    Les faits se sont produits vers 15h30 sur le chemin départemental CD 653. Alors que le véhicule roule avec à son bord des Lotois domiciliés à Cahors et Mercuès, une balle de gros calibre perfore la carrosserie au-dessus de la vitre arrière droite avant de ressortir par le pavillon, brisant au passage les vitres arrière. Un fragment de balle est retrouvé dans la voiture, non loin du siège bébé, heureusement vide lorsque le projectile a atteint la voiture.

    Un chasseur des Hautes-Pyrénées interpellé

    Les investigations des gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Géry les conduiront  jusqu'à un groupe de chasseurs qui effectuaient une battue au sanglier  au moment des faits. Le directeur de battue et plusieurs autres chasseurs vont être contrôlés. Devant les militaires, un chasseur de 57 ans, domicilié dans les Hautes-Pyrénées, reconnaîtra  avoir fait usage de son arme en visant un sanglier se trouvant de l’autre côté de la route.

    L'homme a été interpellé et placé en garde à vue pour être entendu sur ces faits. Mis en cause pour déplacement interdit en véhicule à moteur d’un poste de tir à un autre et mise en danger d’autrui par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité et de prudence, le chasseur sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Cahors.

    Une balle dans le mur

    Cette affaire en rappelle bien d'autres. Le 14  octobre, dans le petit village de Montdoumerc, les propriétaires d'un pavillon découvraient avec stupeur sur le mur de la maison un impact de balle, un véritable trou dans le crépi. L'enquête des gendarmes permettra de remonter jusqu'au tireur, un chasseur toulousain de 75 ans qui comparaîtra en juin 2019 devant le tribunal correctionnel de Cahors pour ce tir dangereux.

    Plus récemment, une munition de chasse a même transpercé la vitre d'un TGV Paris-Nice. La balle s'est même fichée dans un appuie-tête. Heureusement, le siège n'était pas occupé au moment de l'incident.

    A la mi-octobre, un VVTiste avait été grièvement blessé en Ariège par une balle de fusil, en marge d'une battue de chasse.

     

    17/12/2018 : 300 € d’amendes pour ses méthodes de chasse au sanglier

    Un retraité de 68 ans a comparu, lundi 10 décembre, devant le tribunal de police de Blois pour répondre de trois infractions liées à ses méthodes de chasse sur la commune de Saint-Laurent-Nouan. Il était notamment accusé d’avoir tué, le 23 mars dernier, un sanglier sur le terrain de son voisin, sans l’autorisation de ce dernier. « On me dit qu’il faut tuer les sangliers parce qu’ils sont la cause d’accidents sur les routes. Alors j’abats ceux qui partent de chez moi. Celui-ci était à 10 mètres chez mon voisin », explique le prévenu, titulaire d’un carnet de prélèvement de sangliers. Les deux hommes, qui se connaissent depuis leur enfance, ont déjà eu une altercation au sujet de la chasse. Condamné le 28 juin 2018 pour ces faits, le prévenu a fait opposition pour deux des infractions. Il lui était reproché d’utiliser une carabine à lunette sans en avoir le droit, depuis un mirador construit depuis 15 ans sur sa parcelle. « Je n’ai jamais braconné », se défend le retraité. Il était aussi accusé d’avoir répandu du grain et du fourrage, pour attirer les sangliers, sans respecter le schéma départemental de gestion cynégétique, qui fixe les règles de l’agrainage et de l’affouragement des grands gibiers dans le département. Comme lors de son premier jugement, le chasseur a été condamné à payer deux amendes de 150 € : une pour l’agrainage, l’autre pour l’utilisation de sa carabine à lunette.

     

    17/12/2018 : TGV, maisons, animaux domestiques : les incidents de chasse se multiplient

    Les chasseurs l’affirment : le nombre d’accidents de chasse est au plus bas depuis 20 ans. C’est vrai, mais L’oeil du 20 heures a trouvé d’autres chiffres, plus inquiétants : les incidents de chasse. Tous ces tirs qui finissent dans une habitation, un véhicule, ou même un animal domestique ont, eux, explosé.

    “La balle est sortie de l’appui-tête”

    Ligne TGV Paris-Nice, la semaine dernière : en plein voyage, une balle de chasse traverse une vitre du train. “On croyait que c’était une bombe, témoigne une passagère. On a tous sursauté. Et c’est après coup qu’on a réalisé que c’était un tir. La balle est sortie de l’appui-tête : s’il y avait eu quelqu’un à cette place là, la balle serait entrée dans son crâne.

    Est-ce un incident de chasse ? Une enquête est en cours. Ce qui est sûr, c’est que la munition utilisée est une balle pour le gros gibier. Elles portent 5 fois plus loin que les cartouches classiques de petit plomb, et s’utilisent avec les mêmes fusils. Le Président de la Chambre Syndicale des Armuriers Yves Gollety l’affirme : elles ont de plus en plus de succès chez les chasseurs. “Il y a un transfert dans les pratiques parce qu’il y a de moins en moins de petit gibier et de plus en plus de gros gibier, donc les gens tirent beaucoup plus souvent maintenant à balles qu’au plomb.

    157 habitations touchées en 3 ans

    Toutes munitions confondues, les incidents de chasse augmentent d’année en année : +40% en 6 ans. Depuis 2015, 157 habitations ont été touchées par des munitions de chasse, 99 véhicules… ou encore 21 vaches.

    Et ça continue. Depuis l’ouverture de la chasse, les incidents se succèdent : en Gironde, un père de famille a vu avec ses enfants une balle traverser le salon. “A 2 mètres près je suis pile dans la trajectoire,” relève-t-il après coup.

    L’histoire se reproduit le lendemain en Savoie. Et dans le Vercors, trois jours plus tard, Claude et Michel Charles trouvent leur chat criblé de plombs. Ils vivent en lisière de forêt depuis 20 ans, mais ces dernières années, disent-ils, les chasseurs se sont rapprochés de leur maison. “Ils commencent à avoir la gâchette un peu trop facile,” regrette Michel Charles. Sa femme ajoute : “Ca a été une fois dans la cour, une fois sur le toit et une fois sur notre chat.” Tigrou est mort au bout du jardin, alors qu’il est interdit de chasser à moins de 150 mètres d’une habitation.

    Pourquoi des incidents, si près des maisons ? Pour l’office national de la chasse, cela s’explique par un déplacement du gibier : à la recherche de nourriture, sangliers et chevreuils quittent les forêts, pour se rapprocher des zones habitées.

    "Malheureusement, le chasseur n’a pas l’habitude de chasser autour des maisons, il ne peut pas tirer comme il tirait tranquillement au milieu de la forêt, il n’est pas formé pour, il n’a pas l’habitude, et c’est la raison pour laquelle les incidents augmentent d’année en année."

    Jacques Bouchet - Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage

    L’office national appelle les chasseurs à plus de vigilance. Car les incidents explosent, alors que le nombre de chasseurs, lui, ne cesse de diminuer depuis 30 ans.
     
     
     
    Un homme originaire de Puisaye a été entendu après avoir chassé le sanglier de nuit, à Mézilles, depuis une voiture. Le parquet doit se prononcer des suites à donner à ce dossier ce mercredi 19 décembre.

    Le trio revenait d'une partie de chasse, à Chevannes. À bord du véhicule, deux hommes et un mineur (le fils du passager) empruntent les petites routes pour rejoindre la Puisaye. Il est proche de 22 heures en cette nuit du 2 au 3 décembre 2018. Sur le chemin du retour, à hauteur de la commune de Mézilles, le passager aurait aperçu un sanglier et fait feu à plusieurs reprises, tuant l'animal. Ce sont des riverains qui ont donné l'alerte, inquiets d'entendre ces tirs en pleine nuit.

    Le sanglier retrouvé dans le congélateur

    L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), dans le cadre de sa mission de police de l'environnement, a mené une opération. Le jour qui a suivi cette chasse nocturne, sous l'autorité du parquet d'Auxerre et en lien avec la compagnie de brigades de Toucy-Saint-Fargeau, une perquisition a été menée chez le conducteur, un trentenaire, habitant Mézilles. Le sanglier, découpé, a été trouvé dans le congélateur ainsi qu'un fusil de chasse (celui qui aurait servi à la chasse nocturne). La viande et l'arme ont été saisis.

    "Une décision sera prise demain"

    Le passager, âgé d'une quarantaine d'années et installé en Puisaye, a également été identifié. Il a été auditionné, tout comme son fils. L'affaire est actuellement entre les mains du parquet.  "Une décision sera prise demain" (Ndlr : ce mercredi 19 décembre), précise le procureur de la République d’Auxerre, Sophie Macquart-Moulin.

    Il encourt une peine de quatre ans de prison

    Pour Jean-Luc Grandadam, à la tête de l'ONCFS dans l'Yonne, "l'enjeu de cette histoire n'est pas le tir sur le sanglier. C'est davantage le fait d'avoir une personne qui fait usage d'une arme, de nuit, sur la voie publique, en utilisant une voiture. Il y a des risques et un sentiment d'insécurité pour les autres. Pour ces faits, l'auteur encourt une peine de quatre ans de prison et de 60.000 euros d'amende."

     

    18/12/2018 : Le photographe Vincent Munier dénonce le braconnage du lynx

    Reporters sans frontières rend hommage au photographe dans un ouvrage de cent photos pour la liberté de la presse. Vincent Munier nous avait accordé il y a quelques mois un long entretien où il dénonçait le braconnage du lynx animal si emblématique des massifs du Jura et des Vosges.

    C'est aujourd'hui l'un des photographe animalier les plus réputés. Reporters sans frontières consacre tout un album au travail photographique de Vincent Munier. Ce cinquante-neuvième magazine est légendé par la WWF France – et dont les ventes constituent une nouvelle fois 30% du budget annuel de l’ONG – invite à redécouvrir des images du photographe animalier prises aux quatre coins du monde de la Norvège à l’Éthiopie en passant le Tibet, le Japon ou encore le Canada.

    Originaire d'Epinal, le photographe vit aujourd'hui dans les Vosges Saônoises. Il reste très attaché aux massifs des Vosges et du Jura qu'il a longuement parcouru pour en saisir les plus beaux instants sauvages. Parmi les animaux qui l'ont le plus fasciné, le lynx par sa beauté et sa rareté a toujours eu une place à part. Mais le félin dont on trouve la dernière centaine d'individus dans le massif jurassien est aujourd'hui menacé. Menacé par les accidents avec les voitures comme cette femelle percutée que le centre Athenas avait pu sauver avec ses deux petits avant de la relâcher. On avait observé sur cette femelle la présence de plombs de chasse sur les examens radiographiques.

    En effet, beaucoup de lynx sont la cible de chasseurs mal intentionnés qui n'hésitent pas à tirer sur cet animal protégé. Le photographe en a fait la triste expérience lorsqu'il a appris la mort par saturnisme d'un lynx mâle dont le corps était criblé d'une centaine de plombs de fusil. Il avait longuement photographié et filmé ce lynx avec sa femelle. Nous l'avions rencontré lors de la sortie de sa vidéo coup de poing "Le Silence des Bêtes" (vidéo ci-dessous) contre le braconnage du lynx réalisée par Marie Amiguet. Occasion pour nous de vous faire partager l'intégralité de cet entretien avec ce photographe d'exception.

     

    Il y a deux semaines, un grand cerf a été tué par les tirs de chasseurs au nord de la forêt de Mormal. L’adjudicataire du lot est en infraction par rapport au plan de chasse de l’ONF. Pas pour l’ONCFS.

    Un grand cerf a bien été prélevé au nord de la forêt de Mormal il y a environ deux semaines. Selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), un bracelet ayant été délivré et posé sur l’animal, il ne s’agit pas d’infraction par rapport au plan de chasse préfectoral.

    En revanche, pour l’Office national des forêts (ONF), l’infraction a bien été constatée. Si la préfecture donne bien une autorisation de prélèvements de cervidés (biches, faons, et grands cerfs), l’ONF a depuis peu décidé de sévir en imposant en concertation avec les sociétés de chasse et adjudicataires des lots, des critères plus draconiens.

    « Sur tout le massif de Mormal, nous autorisons les prélèvements de deux grands cerfs, uniquement sur deux lots au sud de la forêt », concède Benoît Lengrand, responsable territorial. En clair, si la société de chasse du lot en question, au nord, avait bien un bracelet pour prélever un cerf mâle, elle n’avait pas l’autorisation de prélever un grand cerf. « Ce grand cerf n’est pas le seul au nord de la forêt. La plus grande population se trouve au sud », affirme Benoît Lengrand. Selon l’agent ONF, la société de chasse « nous a prévenus le jour même de l’infraction. Il s’agit d’une erreur de tir. Cela arrive. Un grand cerf se distingue par trois pointes au bout des bois ». L’ONF a donc constaté l’infraction, et dressé un procès-verbal auprès de l’adjudicataire du lot.

     

    19/12/2018 : Ariège : prison avec sursis pour le chasseur qui avait tué un autre chasseur

    Le 12 novembre 2016, un accident de chasse avait coûté la vie à Cédric Tougne, 38 ans, dans la forêt d'Illartein, dans le Couserans. Hier, le tireur fautif était jugé au tribunal correctionnel.

    «Je préférerais être à sa place». Voilà ce qu'a déclaré Denis* lors de son audition devant les gendarmes de la brigade de Castillon, après qu'il a causé la mort de Cédric Tougne pendant une battue aux sangliers, le 12 novembre 2016. Hier, à la barre du tribunal correctionnel de Foix, l'homme est apparu tout aussi affecté, deux ans après les faits. En témoigne le long silence qui a traversé la salle d'audience après que le président du tribunal, Hervé Barrié, lui a donné la parole. «J'y pense tous les jours», a fini par s'exprimer le prévenu, son avocate tout près de lui.

    Le tireur a cru voir un sanglier

    Le jour du drame, Denis part chasser à 7 heures en forêt d'Illartein, dans le Couserans. Il y rejoint une quinzaine de chasseurs, dont son ami, Cédric Tougne. Plusieurs sangliers sont tués au cours de la battue, qui prend fin en début d'après-midi. Là, les chasseurs ôtent leurs gilets fluorescents pour partager un casse-croûte. Mais plusieurs chiens manquent à l'appel. Un groupe de quatre, parmi lesquels Denis et Cédric, décident de reprendre les fusils et de partir à leur recherche, les traçant grâce à leurs colliers équipés de balises GPS. Ils partent en voiture sur la piste forestière, munis de leur radio. «Puis vous entendez des hurlements de chiens, qui selon vous sont typiques de chiens en train de se faire charger par un sanglier», a relaté Hervé Barrié. Le groupe cherche alors à abattre le gibier. «Vous vous postez en haut de la piste, Cédric se poste plus bas. Ensuite, vous voyez une forme sombre dans les fourrés, et vous tirez». Denis s'approche et constate qu'il a atteint son ami d'une balle dans la tête.

    «Vous avez poursuivi une action de chasse après la fin de la battue, ce qui est interdit mais qui, selon vos déclarations, est une pratique courante, a rapporté le président. De plus, aucun des quatre chasseurs ne portait d'équipements fluorescents».

    Dans ce procès, les parents de la victime se sont constitués parties civiles, au soutien de l'action publique. «Il y a eu des manquements basiques aux règles de sécurité. C'était un geste non réfléchi, car le tir a été porté vers le haut, dans la tempe», a dit leur avocate, qui a demandé un renvoi sur intérêts civils afin d'évaluer le montant du préjudice subi par les parents, «de toute façon considérable».

    La procureure, Sarah Gonzalvez, a fait valoir son empathie envers le prévenu : «Quand les termes “homicide” et “involontaire” sont couplés, c'est forcément un drame, qui plus est quand ceux qui l'ont causé et ceux qui le vivent se connaissent, a-t-elle commencé son réquisitoire. C'est un accident de chasse, comme la semaine dernière (lire notre édition du 14 décembre), qui se présente à nous. C'est pourquoi je réitère les dangers et l'importance du respect des règles de sécurité. C'était une nouvelle battue informelle où, parce qu'on se connaît, qu'on a l'habitude, on a outrepassé ces règles» a-t-elle poursuivi, demandant au tribunal la peine d'un an de prison avec sursis pour le prévenu, ainsi que le retrait de son permis de chasse.

    «Mon client s'est condamné tout seul ce jour-là»

    Pour débuter la défense, Me Plais-Thomas a rappelé des chiffres de l'ONCFS : 113 accidents de chasse en 2017-2018, dont 13 mortels. «C'est un concours de circonstances inouï qui a conduit au décès de Cédric. Des chiens qui ne rentrent pas, comme à chaque fois, cette décision d'aller les chercher et de tuer le sanglier… Ils ne remettent pas leurs gilets fluorescents. Cédric est habillé en noir et se trouve dans une zone de feuillus denses. Même la veste bleu marine du gendarme n'était pas visible lors de la reconstitution, a indiqué l'avocate. Denis tire sur ce qu'il croit être un sanglier, car tout le monde l'a vu ce sanglier, en train de courser les chiens ! Peu importe votre décision, Mesdames et Messieurs du tribunal, mon client s'est condamné tout seul le 12 novembre 2016. La peine sur laquelle vous statuerez ne sera jamais aussi lourde que celle qu'il s'inflige», a plaidé Me Plais-Thomas.

    Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions du ministère public en condamnant Denis à un an de prison avec sursis. Son permis de chasse lui a été retiré pour deux ans, ses armes confisquées. Mais le chasseur malheureux, fort d'une expérience de 30 ans, a raccroché son fusil depuis le jour du drame : «La chasse, c'est fini pour moi».

    *le prénom a été modifié

     

    20/12/2018 : Parti à la chasse, il se tire accidentellement dans la jambe au Faouët

    Un chasseur a été blessé à la jambe ce mercredi 19 décembre au Faouët. Il s’est accidentellement tiré une balle de la jambe.

    Un chasseur de 74 ans s’est accidentellement tiré une balle dans la jambe ce mercredi 19 décembre 2018 au Faouët. L’accident s’est produit vers 11 h alors que l’homme était parti chasser seul le pigeon.

    Il a été pris en charge par les pompiers du Faouët et le Smur de Quimperlé avant d’être transporté par l’hélicoptère Dragon 56 vers l’hôpital du Scorff. Ses jours ne sont pas en danger.

     

    21/12/2018 : Les chasseurs de hérissons trahis par la soif

    Un « meurtre » de hérisson, une salle des fêtes fracturée et pas un seul butin à emporter, pas même une bière pour se désaltérer. Drôle d’affaire évoquée hier au tribunal correctionnel de Niort où trois frères étaient jugés pour une folle virée, lundi dernier, du côté de Chiché.
    C’est un voisin qui a prévenu les gendarmes en ce 17 décembre, intrigué par cette voiturette bondée stationnée devant la salle des fêtes de Chiché. « Il a déclaré avoir vu des gens dedans habillés de façon négligée qui n’avaient pas l’air très malins. » A l’intérieur, quatre frères, trois majeurs jugés hier et un mineur, deux épagneuls bretons et… le cadavre d’un hérisson dans le coffre. Alertés, les gendarmes s’aperçoivent rapidement sur place que le bâtiment communal a été visité, constatant une porte et une vitre fracturées.
    Partis à la chasse (interdite) au hérisson Jugés en comparution immédiate dès hier, les trois grands frères de 22, 27 et 31 ans ont expliqué avec le plus grand naturel, être « partis à la chasse au hérisson ». Une activité pour le moins peu fréquente. Mais « vous savez, c’est une tradition culturelle, chez les gens du voyage de consommer le hérisson », a rappelé l’un des avocats, lors de l’audience. Évoquant le « meurtre du hérisson », un autre insistera sur le faible nombre de prises, assurant aussi que « ce ne sont que des chasseurs occasionnels ».
    Une « tradition » qui n’a pas ému les juges. La pratique est formellement interdite, tradition ou pas. « On n’a pas le droit de tuer un hérisson ! C’est un animal protégé ! » leur a répété le président, Gérald Faucou, face aux trois frères qui, manifestement, peinaient à comprendre. L’un tentera toutefois de faire illusion en assurant que le hérisson en question n’était pas destiné à être mangé. « C’était pour entraîner le chien… à les chasser. »
    “ Est-ce que le hérisson se chasse au tournevis ? ” Et la salle des fêtes ? « C’est moi qui ai eu l’idée, reconnaît l’aîné. On voulait entrer dans le club-house pour récupérer des bières. » Alors, armé d’un tournevis récupéré dans la voiturette, il fracture la porte de la salle des fêtes. Mais à l’intérieur, rien. Pas l’ombre d’une bière. Quand au troisième frère, resté dans la voiturette, il assure ne pas s’être aperçu de ce que faisaient les deux autres. « Ils étaient repartis chasser le hérisson. » Une déclaration qui a fait sortir le président de ses gonds : « Est-ce que le hérisson se chasse au tournevis ? Il faudrait arrêter de nous prendre pour des idiots ! »
    Du “ ramassage de volailles ” Les trois frères sont pourtant rompus à l’exercice de la barre, déjà multicondamnés avec 12 mentions au casier judiciaire pour l’aîné, 14 et 17 pour les deux autres. « Avez-vous une activité ? » leur demande le président. « J’emmène mes enfants à l’école », répond l’un. L’autre travaille de temps en temps dans « le ramassage de volailles » mais ne se souvient pas bien de son dernier contrat : « L’année dernière, je crois. » En réalité, aucun ne travaille, les trois frères vivent du Revenu de solidarité active (RSA) et de leur braconnage.
    Placés en détention provisoire suite à leur garde à vue, lundi soir, les trois frères vont y rester. Ils ont été condamnés à trois mois fermes et restent en prison. Ils devront également verser 6.726 € à la municipalité de Chiché pour remplacer la porte de la salle des fêtes fracturée. L’histoire ne dit pas ce qu’il est advenu du cadavre du hérisson.

     

    21/12/2018 : Indre-et-Loire : plusieurs braconniers interpellés ces dernières semaines

    L'Office National de la Chasse et la Faune Sauvage, police de l'environnement, a procédé à la saisie de plusieurs fusils de chasse ces dernières semaines dans le cadre d'opérations de surveillance de braconniers.

    Dans le cadre de l'ouverture de la chasse le 23 septembre dernier, les inspecteurs de l'environnement de l'ONCFS ont procédé à des surveillances spécifiques ces dernières semaines. Ils ont interpellé plusieurs braconniers en flagrant-délit et saisi plusieurs armes de chasse.

    Le dimanche 25 novembre, sur la commune de Saint-Paterne-Racan, les Inspecteurs de l’Environnement interpellent 2 véhicules de chasseurs circulant sur un chemin rural après avoir constaté des actes de chasse illégaux. Dans le premier véhicule, il est découvert un lièvre commun, non muni d’un bracelet de marquage réglementaire. Dans le second véhicule, une arme de chasse est découverte alors que le conducteur est sous le coup d’un retrait de permis de chasser. Ce sont 10 chasseurs au total qui ont été entendus par les Inspecteurs de l’Environnement dans le cadre de ce dossier et 2 armes ont été saisi. Les investigations se poursuivent.

    Le dimanche 2 décembre, sur la commune d'Avrillé-les-Ponceaux un homme, dont le permis de chasse n'était pas valide, a aussi été interpellé. Son arme a été saisi. Le lendemain, sur la commune de Ciran, un cerf aurait été tué illégalement. Trois personnes ont pu être identifiées. deux armes et un cervidé ont été saisis. Enfin, le 9 décembre à Cheillé, après plusieurs semaines de surveillance, ce sont 10 chasseurs qui sont appréhendés en flagrants délits. 3 chevreuils ont été abattus sans plan de chasse et dissimulés sous une tôle au milieu du massif forester. Des munitions interdites, types chevrotnes, sont découvertes sur trois des chasseurs. 4 armes ont été saisies, ainsi que les 3 chevreuils tués illégalement. L’ensemble des procédures seront transmises prochainement au Parquet de Tours afin de poursuites.

    L'office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage compte 13 agents. Ils sont chargés de la surveillance de 612.000 hectares en Indre-et-Loire.

     

    21/12/2018 : Pour tuer des sangliers, un paysan balance du poison

    Dans une forêt de Corcelles-le-Jorat, de la mort-aux-rats a été retrouvée dans du maïs.

    Trop, c’est trop. Excédé par les dégâts provoqués par des sangliers à ses cultures, un agriculteur a caché vendredi dernier de la mort-aux-rats dans un tas de maïs, et placé le tout dans une forêt de Corcelles-le-Jorat.

    Lundi, un auxiliaire du garde-faune Christian Jaquet, responsable de la circonscription du Gros-de-Vaud, a découvert ce point de nourriture contaminée. Une enquête a été ouverte et, le soir même, le coupable a été retrouvé. «Je peux comprendre la colère, mais elle n’excuse en rien le geste. Il a donc été dénoncé au Ministère public», explique Christian Jaquet.

    Une mort lente

    En parallèle, les chasseurs de la région ont été avertis du danger. «Des sangliers sont passés par là. Mais nous ne savons pas combien, ni quelle quantité de poison ils ont ingérée ni où ils sont partis», poursuit le garde-faune. La mort-aux-rats reste dans le foie de l’animal entre six et sept jours avant de le tuer, il y a un risque que des humains consomment de la viande contaminée.

    «Par précaution, nous avons déconseillé les tirs dans un périmètre d’une dizaine de kilomètres autour du village jusqu’à la fin de l’année.» De plus, d’autres animaux ont aussi pu tomber dans le piège. «Cela dit, nous n’avons retrouvé aucun cadavre pour l’instant», conclut Christian Jaquet.

    Les dates ne collent pas

    En outre, «notre chienne a été empoisonnée par de la mort-aux-rats à Corcelles-le-Jorat», déplore, sur Facebook, une jeune femme. Une autre internaute a fait le lien entre les deux affaires. «Mais la chienne est morte bien avant que le poison ne soit placé», indique Christian Jaquet. Le décès de Bella se serait en effet produit fin octobre. Toutefois, il n’est pas impossible qu’un autre point de nourriture empoisonnée ait été dissimulé ailleurs auparavant.

     

    22/12/2018 : Landes : un chasseur blessé par des plombs lors d’une battue à Sorde-l’Abbaye

    Les faits se seraient déroulés ce samedi, vers 10 heures du matin. L’homme est blessé au cou mais ses jours ne seraient pas en danger.

    Ce samedi, en milieu de matinée, un chasseur a été blessé par des plombs à Sorde-l’Abbaye, par un autre chasseur, lors d’une battue au chevreuil. Il s’agit du piqueur, autrement dit, le conducteur des chiens.

    Il aurait été blessé au cou par des "plombs perdus", selon nos informations mais ses jours ne seraient pas en danger. C’est lui-même qui aurait appelé les secours après avoir été touché. L’homme était conscient lorsqu’il a été transporté par les secours au centre hospitalier du Layné, à Mont-de-Marsan.

    La gendarmerie s’est rendue sur place et a ouvert une enquête.

     

    22/12/2018 : Soule : un jeune de 22 ans blessé dans un accident de chasse

    L'accident de chasse se serait produit sur la commune d'Alos-Sibasse-Abense, près de Tardets. Un homme de 22 ans est blessé.

    L'hélicoptère Dragon 64 est parti en renfort des secours alertés ce samedi en fin de journée pour un accident de chasse survenu sur la commune d'Alos-Sibasse-Abense, en Soule, près de Tardets. 

    Les secours ont été alertés peu après 17h30. Un homme de 22 ans a été blessé par balle, touché à l'abdomen.

    Les circonstances de l'accident  ne sont pas encore établies. De premiers témoignages évoquent une balle qui aurait "ricoché". Une enquête est menée par les gendarmes de la communauté de brigade de Mauléon. Le blessé a été évacué en transport médicalisé par Dragon 64 vers le centre hospitalier de Pau.

     

    23/12/2018 : Haute-Corse : un homme grièvement blessé dans un accident de chasse

    Les secours de Haute-Corse ont été contactés ce dimanche en fin de matinée par la victime elle-même. Un chasseur de 50 ans blessé à la gorge et au crâne par un tir. L'homme se trouvait au niveau de Montegrosso en Balagne au-dessus de la commune de Cassano.

    Les circonstances exactes de l'accident sont toujours inconnues. D'après les secours, "il est possible que l'homme ait été touché par un tir par ricochet lors d'une partie de chasse". Le quinquagénaire, accompagné par son frère, a ensuite été transporté par hélicoptère au centre hospitalier de Bastia.

    Son pronostic vital n'ets pas engagé.

     

    22/12/2018 : Châtillon-en-Diois : un chasseur hélitreuillé

    Les sapeurs-pompiers de Châtillon-en-Diois sont intervenus pour un chasseur d’une trentaine d’années ayant fait une chute dans un endroit difficile d’accès sur la commune ce samedi 22 décembre vers 15 heures.

    Des sapeurs-pompiers spécialisés ont été engagés pour permettre une extraction plus facile de la victime, blessée à la jambe qui a finalement été évacuée par l'hélicoptère Dragon 38 aux urgences de l'hôpital de Valence.

     

    23/12/2018 : Un chasseur blessé après un tir sur un sanglier dans le Cantal

    Un chasseur de 36 ans a dû été transporté au centre hospitalier d'Aurillac, dimanche 23 décembre, en pleine battue. Le plomb tiré sur un sanglier a ricoché sur lui.

    Il était un peu plus de midi, ce dimanche 23 décembre, lorsqu’un accident de chasse s’est produit au cours d’une battue aux alentours Nieudan à une vingtaine de kilomètres d'Aurillac.

    Un chasseur visait un sanglier lorsque le plomb tiré a ricoché sur l'animal pour heurter la jambe d’un autre chasseur. Pris en charge par les sapeurs-pompiers du Cantal, l’homme de 36 ans a été conduit au centre hospitalier d’Aurillac. Là, il a pu être opéré et sa plaie nettoyée. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

     

    24/12/2018 : New Song, vaillant cheval criblé de plombs!

    Est-ce pour faire peur et exercer des pressions sur une famille (un couple humain et ses compagnons New Song et son amie ânesse) que le marais qu'elle possède a été le théâtre, pendant un mois d'un drame qui a frôlé la catastrophe? Ou s'agissait-il d'une volonté brute de faire souffrir les animaux ? Destruction de la clôture, incendie du cabanon, abreuvoirs retournés, puis, puisque cela ne suffisait pas, le pauvre cheval visé par des tirs! Il a payé de sa santé. One Voice va en justice pour la famille de New Song, les coupables doivent être retrouvés et punis!

    Depuis le 11 novembre New Song et l'ânesse qui lui tient compagnie sont harcelés. La clôture de leur marais a été sectionnée, des piquets cassés, leurs abreuvoirs déplacés et mis sens-dessus-dessous... Ils ont été sortis de chez eux par des inconnus qui, plusieurs fois, ont donc cherché à les faire disparaître. Le stratagème n'ayant pas eu les résultats escomptés, un feu a été allumé dans le coin du cabanon leur servant d'abri, heureusement rapidement éteint. Mais la perversité des personnes en cause ne s'est pas arrêtée là: quelques jours plus tard, le pauvre cheval a reçu à deux reprises les plombs d'une carabine dans le flanc et le coude. Seules 14 billes d'acier ont pu être retirées sur les 150 impacts comptabilisés par le vétérinaire l'ayant soigné en urgence.  

    New Song avait ce jour-là passé la matinée avec son ami humain. Mais deux heures après son départ, les coups de feu lui criblaient le corps de métal, l'effrayant et le brûlant, le faisant saigner et bientôt l'accablant de fatigue.
    Pour le vétérinaire qui a constaté les œdèmes et blessures purulentes, bien que la vie de New Song ne soit pas en jeu, la souffrance et le stress qu'il a subi sont bien réels. La vie du cheval en est chamboulée à jamais. Il mettra au moins un an à récupérer, et il ne pourra plus reprendre toutes ses activités passées. Pour notre avocate, "il ne fait pas de doute que l’auteur des faits avait la volonté d’infliger une souffrance, voire la mort du cheval, ayant tiré à bout portant à deux reprises dans ses flancs."  

    Nous avons donc porté plainte pour actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif auprès du procureur de la République au tribunal de grande instance des Sables d'Olonne, et notre Cellule Zoé représentera aussi la famille de New Song.

    Nous ne savons rien à l'heure actuelle des personnes en cause, mais l'ensemble des attaques subies par ce couple adorant ses animaux ne peut que poser question et révolter.
    Que ce soit pour exercer des pressions et les menacer, que New Song et l'ânesse aient posé un désagrément quelconque à des personnes du voisinage, il est inadmissible de prendre les animaux pour cible!

     

    24/12/2018 : Accident de chasse en Dordogne : un vététiste légèrement blessé

    C’était dimanche matin à Eglise-Neuve-d’Issac.

    Dimanche 23 décembre, un peu avant 12 heures, lors d’une partie de chasse à Eglise-Neuve-d’Issac (Dordogne), un homme a tiré sur un sanglier.

    La balle a ricoché sur l’animal et a frôlé le pied d’un vététiste qui discutait avec un autre chasseur. Il s’en est tiré avec un hématome.

    Aucune plainte n’a été déposée

     

    24/12/2018 : Isère : le chasseur porté disparu au Bourg-d'Oisans retrouvé mort

    Un chasseur âgé d'une trentaine d'années était porté disparu au Bourg-d'Oisans (Isère) depuis dimanche après-midi. Son corps a été retrouvé lundi midi.

    Le chasseur, porté disparu près du Bourg-d'Oisans en Isère depuis dimanche après-midi, a été retrouvé mort ce lundi à la mi-journée (11h25). Cet homme d'une trentaine d'années évoluait dans le secteur de chasse du hameau de La Paute, situé sur la route du col d'Ornon. Son corps a été retrouvé par les secouristes de la CRS Alpes qui avaient lancé des recherches à pied dès dimanche, jusqu'en milieu de soirée. Elles avaient repris tôt lundi matin avec l'appui de l'hélicoptère de la Sécurité civile.

    Ce chasseur expérimenté, selon le président de l'association de chasse de la commune, avait réservé ce secteur de chasse pour deux jours. Il serait tombé sur le retour, puisqu'il a été retrouvé avec un chamois dans son sac, en plus de son équipement de chasse. Parti avec des membres de sa famille, il connaissait l'endroit, étant un habitant du hameau à proximité. Le secteur est toutefois assez escarpé, fait de combes et de couloirs assez profonds, et peut s'avérer dangereux. Le trentenaire a certainement glissé et fait une chute de plusieurs mètres, selon les secouristes, qui l'ont retrouvé au fond de l'un de ces couloirs.

     

    24/12/2018 : Isère: Porté disparu depuis la veille, un chasseur retrouvé mort au Bourg d'Oisans

    L’homme âgé d’une trentaine d’années était parti dimanche 23 décembre chasser avec son oncle et son père près de Bourg d’Oisans (Isère), dans les Alpes, relate Le Dauphiné Libéré. Son corps sans vie a été retrouvé ce lundi, affirme France Bleu Isère.

    Le chasseur avait été porté disparu alors qu’il évoluait sur un secteur très escarpé. Alertés en fin de journée, les secours avaient tenté de le localiser à l’aide d’un hélicoptère, mais sans y parvenir. Son corps a finalement été découvert le lendemain matin, gisant dans un couloir.

    Il aurait glissé et fait une chute mortelle, selon les informations du quotidien régional.

     

    26/12/2018 : Charente : un chasseur en poignarde un autre

    Dimanche soir, après une battue au sanglier, un retraité a asséné un coup de couteau dans le ventre de son ami, à Fouquebrune. Lequel, opéré en urgence, n’est aujourd’hui plus en danger. L’auteur sera jugé en comparution immédiate ce jeudi à Angoulême.

    C’est l’histoire d’une partie de chasse qui a mal tourné. À l’approche des fêtes, les chasseurs charentais étaient à pied d’œuvre ce dimanche, du côté de Fouquebrune. Une fois la battue au sanglier terminée, place au dépeçage des bêtes… et à l’apéro.

    C’est vraisemblablement au cours de cette dernière activité que s’est nouée l’altercation qui a opposé deux hommes et qui s’est terminée par un coup de couteau. Touchée au ventre, la victime a été opérée en urgence. Elle est désormais hors de danger.

    L’auteur du coup est allé se coucher

    Quant à l’auteur du coup, un retraité, il est tout simplement allé se coucher après son accès de violence. Il a été interpellé le lendemain matin à son domicile, à 6 heures, par les forces de l’ordre. Il était encore positif à l’alcool. Il sera jugé en comparution immédiate ce jeudi à Angoulême.

     

    26/12/2018 : Gironde : sa voiture reçoit des plombs, il dépose une plainte

    Un automobiliste a déposé plainte pour détérioration du bien d’autrui. Ce jour-là, à Saucats, il a aperçu des chasseurs aux abords de la route.

    Il a d’abord pensé à des cailloux ou des gravats échappés d’une remorque et projetés sur son pare-brise. « Sauf qu’il n’y avait pas de camion devant nous. » Le 15 décembre dernier vers 9 h 30, parti de chez lui à Saucats, Jérémie circulait paisiblement sur la RD 211 quand un bruit a fait sursauter l’habitacle.

    Plusieurs impacts

    Son fils de 8 ans était à bord. « Ça nous a surpris, on s’est demandé ce que c’était », témoigne le trentenaire qui a poursuivi sa route tout en regardant autour de lui. « On était au lieu-dit Jauge. » Il se souvient avoir vu un groupe de chasseurs dans un chemin forestier, la carcasse d’un véhicule incendié sur le bas-côté, le ruban d’asphalte qui poursuivait sa trajectoire.

    Arrivé à destination quelques instants plus tard, il a constaté plusieurs impacts sur son véhicule. « Un sur le pare-brise juste au-dessus de mon front et d’autres sur la carrosserie sur les côtés et sur le toit qui ont fait éclater la peinture. Ça ne faisait pas de gros trous mais ça avait la taille d’un plomb. Du coup, j’ai fait le rapprochement avec les chasseurs. C’est inadmissible, ils ont tiré en direction de la route. Je pense même qu’ils s’entraînaient sur la carcasse de voiture. »

    « Les plombs n’ont évidemment pas traversé la carrosserie mais le petit s’est rendu compte qu’on s’est fait tirer dessus ! S’ils avaient tiré à balle, au même endroit, je ne serais plus là pour en parler. » Jérémie n’a pas voulu en rester là. Plus qu’une question d’assurance, une question de principe.

    Il a fait une préplainte en ligne pour dégradation ou détérioration de bien appartenant à autrui et a été reçu à la gendarmerie de Léognan le 18 décembre. Même si les gendarmes sont en ce moment plus occupés avec les gilets jaunes qu’avec les gilets orange, ils ont ouvert une enquête préliminaire. Ils devraient ainsi rapidement vérifier la présence de chasseurs à cet endroit.

    « C’est un peu facile d’accuser les chasseurs en général dès qu’un acte est commis avec un fusil », pose Guillaume Désenfant, le directeur de la communication de la Fédération des chasseurs de Gironde. « En aucun cas, un chasseur responsable ne s’entraîne au tir sur une voiture ou quoi que ce soit d’autre. Pour cela, il y a les ball-traps. Les consignes de sécurité, dispensées en formation initiale et continue et rappelées en début de battue, sont claires : “On ne tire pas vers la route”. »

     

    26/12/2018 : Saint-Maurice-des-Lions: Plume, la petite chatte, tuée à la carabine

    Chez Samantha Boissout et son compagnon, qui résident à Saint-Maurice-des-Lions, au lieu-dit de Frégeville, le moral n’était pas au beau fixe pour ce Noël et ce malgré la présence d’Ariel et Mao, les deux chattes de la maison -dont l’une a été recueillie récemment dans un fossé- qui ronronnent devant le feu de cheminée pendant que Bobby et Liza, les deux chiens jouent tranquillement sur la banquette du salon.

    Une arche de Noé qui aurait pu faire l’objet d’un conte de Noël, mais cela n’a pas été le cas car il manque à l’appel «Plume», une chatte de 5 ans. «Nous avions constaté sa disparition le 27 novembre et nous pensions qu’elle rentrerait après avoir fait son petit tour dans la campagne environnante. Ne la voyant pas revenir, mon compagnon est allé à sa recherche car elle pouvait être blessée et dans l’incapacité de rentrer à la maison», explique Samantha Boissout qui ne se remet toujours pas de ce que son compagnon a découvert le 16 décembre après plusieurs recherches. «Plume» avait été victime d’un tir de carabine. Ce que le couple redoutait était donc arrivé! «Elle a été atteinte d’une balle en pleine tête comme l’a constaté un vétérinaire de Saint-Junien, photo et rapport à l’appui. Les frais engagés ne sont rien par rapport à notre peine», explique la jeune femme qui a informé par courrier une association de protection animale et déposé une plainte à la gendarmerie de Confolens pour atteinte à la vie d’un animal domestique.

     

    26/12/2018 : Un chasseur meurt dans une chute à Tourrette-Levens

    Un homme d'une cinquantaine d'années est décédé ce mercredi au cours d'une battue au sanglier sur la commune de Tourrette-Levens (Alpes-Maritimes). Le chasseur a chuté d'une falaise.

    Pour le maire de Tourrette-Levens, Alain Frère "c'est une tragédie au lendemain de Noël". Un chasseur d'une cinquantaine d'années est décédé ce mercredi midi au cours d'une battue aux sangliers. L'accident a eu lieu près de la route de Châteauneuf-Villevieille. D'après le maire de Tourrette-Levens, un chasseur est parti localiser un sanglier qui venait d'être blessé pendant la battue. 

    Le chasseur a chuté d'une trentaine de mètres

    L'homme domicilié à La Gaude a alors chuté. D'après le PGHM, le peloton de gendarmerie de haute montagne des Alpes-Maritimes, le chasseur a chuté d'une trentaine de mètres. Le père de la victime était présent lors de la battue. "C'est un choc pour toute la commune" a déclaré le maire de Tourrette-Levens.  Il s'agissait de chasseurs expérimentés, d'après l'élu local.

     

    27/12/2018 : Pièges cruels pour oiseaux, circulez y a rien à voir!

    Nous n'avons pas eu gain de cause, les onze arrêtés sur la chasse traditionnelle des oiseaux n'ont pas été suspendus en urgence par le Conseil d’Etat.

    Lundi 17 décembre 2018 a eu lieu l'audience au Conseil d’État concernant les onze arrêtés ministériels autorisant le piégeage d'oiseaux dans de nombreux départements de France, selon des méthodes traditionnelles et cruelles.

    Sans préjuger de la décision, en sortant de l'audience nous sentions que la cour semblait sensible à nos arguments, ce qui n'a pas toujours été le cas au Conseil d’État. La présidente a par exemple interrompu notre avocat en pleine présentation pour lui dire qu'il n'avait pas besoin de renforcer son propos par des sources quand il disait que les oiseaux étaient intelligents et doués de sensibilité. Ils en étaient déjà convaincus. Nous espérions que cet état d'esprit guiderait les décisions prises. En vain.

    Nous avons perdu cette bataille

    Certes nous n'avons pas eu gain de cause pour l'ensemble des arrêtés ministériels. Nous avons cherché à convaincre qu'il fallait non seulement voir l'urgence pour chaque individu animal et non pour un « quota » désincarné mais aussi qu'il existait des incohérences entre ce que commandait la directive oiseaux *, et la réalité de ces arrêtés. Le ministère s'est réfugié derrière des considérations techniques et le Conseil d’Etat s’en est contenté. Soit.

    Pour une partie des recours le Conseil d’Etat a considéré que la condition d'urgence n'était pas remplie car le nombre d’individus à tuer n’allait « entraîner qu'un prélèvement très modeste sur la population des oiseaux concernés qui n’[était] pas de nature à porter une atteinte suffisamment grave à la protection complète de ces espèces ». Cette atteinte considérée comme «pas suffisamment grave » par le Conseil d’Etat pour suspendre ces arrêtés va pourtant entraîner la mort de milliers d’oiseaux: vanneaux huppés et pluviers dorés dans les Ardennes, et alouettes des champs au moyen de pantes ou de matoles dans les Pyrénées-Atlantiques.

    Pour l'autre partie des recours, le nombre d’oiseaux à tuer étant déjà atteint à la date de l’audience, il y a eu un non lieu. Autrement dit, pour les alouettes des champs en Gironde, dans les Landes ainsi que dans le Lot-et-Garonne, chassées au moyen de pantes et de matoles, pour les grives et merles noirs servant comme appelants capturés aux gluaux dans les Alpes de Haute Provence et dans les Alpes Maritimes, ainsi que dans les Bouches du Rhône, le Vaucluse et le Var, et pour les grives et merles noirs capturés au moyen de la tenderie dans les Ardennes : tous ont été tués à hauteur de ce qu’a signé le Ministre en septembre. Les chasseurs n’auront pas perdu de temps!

    Ce combat pour un changement de société est de longue haleine. Considérons cela comme une bataille, certes perdue, mais qui ne doit pas nous décourager. Nous continuerons à les mener pour la défense et la protection des animaux contre la cruauté partout où cela sera nécessaire: sur les réseaux sociaux, dans la rue, au Parlement, au Ministère et en justice.

    Des oiseaux protégés pris pour cible dans des pièges cruels, contre l'avis populaire

    Beaucoup des oiseaux visés par ces arrêtés sont sur la liste rouge de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Ils sont donc en danger au niveau européen. Pourtant notre pays obtient toujours de la commission européenne de pouvoir déroger à la règle pour des raisons culturelles... Les oiseaux des campagnes subissent depuis 15 ans une diminution massive de leur population, ce n'est pas pour rien qu'ils sont protégés.  

    Sans compter que les contrôles de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) se basent sur des données déclaratives des chasseurs et piégeurs. Nous ne pouvons que déplorer le positionnement de cette institution, à la fois juge et partie. Nous l'avions déjà dénoncé, et demandons une réforme de la chasse dont l'encadrement doit être amélioré.  

    Les vanneaux, pluviers dorés, alouettes, grives, ou merles noirs, tous ceux d'un même gabarit sont pris indifféremment dans ces pièges aux noms abscons, et sont - ou non - relâchés ensuite par un chasseur ou un piégeur. Mais les pièges en tant que tels, eux, ne font pas de différence; cruels par essence, ils n'ont de raison d'être que la tradition, et le plaisir qu'éprouvent certains à les utiliser ! Ceux qui sont relâchés ont eux aussi les pattes ou ailes brisées, des plumes arrachées par les matoles, lègues ou pantes. Sans compter la souffrance psychologique bien réelle qu'ils ressentent.

    Le gouvernement doit accompagner les évolutions de la société

    Le pouvoir ne peut continuellement prendre des décisions qui impactent négativement la nature et ses habitants, et se gargariser de faire des efforts en matière de protection de l'environnement.
    Mais les évolutions sont en cours là aussi : le ministère a admis lors de l'audience "une opposition sociétale très forte contre cette méthode de chasse." La tradition ne doit pas primer sur la cruauté animale. Notre peuple est sensible à leur bien-être, et cela doit s'en ressentir dans les décisions prises.  

    Nous sommes impatients de l'expliquer dans le cadre du groupe de travail sur le bien-être animal au ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
    Continuez à signer notre pétition pour une réforme radicale de la chasse, pour réclamer l'abandon des méthodes traditionnelles de chasse.

     

    27/12/2018 : Charente : la chasse au sanglier vire au drame

    La partie de chasse a mal tourné. Comme le rapporte Sud-Ouest, un retraité a asséné un coup de couteau à un de ses amis après une battue au sanglier, dimanche 23 décembre dans la commune de Fouquebrune (Charente).

    Le pire a été évité de très peu.

    Comme le révèle Sud-Ouest, les chasseurs étaient à l'œuvre dimanche 23 décembre à Fouquebrune, à l'approche du réveillon. Une fois leur battue au sanglier terminée, place au dépeçage des animaux et à l'apéritif. D'après la Charente Libre, c'est lors de cette dernière étape qu'un retraité a asséné un coup de couteau dans le ventre d'un de ses amis. Ce dernier a été opéré en urgence et fort heureusement, il est désormais hors de danger même s'il reste hospitalisé.
     
    L'agresseur était ivre

    La nature de leur différend a été révélée par la Charente Libre. La victime a reproché à son agresseur de s'incruster au repas et de profiter des victuailles sans payer sa part. Le chasseur blessé ne s'est pas immédiatement rendu compte des dégâts provoqués par le couteau. Il pensait en effet dans un premier temps avoir subi un simple coup de poing. L'agresseur était quant à lui fortement alcoolisé. Après avoir attaqué violemment son compère... ce dernier est tranquillement allé se coucher. Comme le relève Sud-Ouest, le retraité était encore positif à l'alcool le 24 décembre au matin, à 6 heures, lorsqu'il a été interpellé par les forces de l'ordre. D'après la Charente Libre, le chasseur est jugé jeudi 27 décembre en comparution immédiate à Angoulême pour violence avec armes en état d'ivresse.
     
     
    29/12/2018 : Il décède d’une crise cardiaque à la chasse
    Ce vendredi, aux alentours de 9 h 45, un homme est décédé à Valay alors qu’il était en train de chasser. Toutefois, il ne s’agit pas d’un coup de fusil malencontreux. En réalité, le chasseur a été pris d’une crise cardiaque dans le bois des haies, puis est décédé sur la voie publique.
     
     
     
    29/12/2018 : P.-O.: un chasseur se tire une balle dans le pied à Mosset
    L'homme de 38 ans s'est blessé tout seul alors qu'il participait à une battue, ce samedi dans le Conflent.

    C'est vers 14h30, alors qu'il se trouvait à 4 kilomètres de toute piste carrossable, que le chasseur s'est tiré une balle dans le pied. Touché à l'orteil, il a été victime d'une hémorragie.

    L'intervention d'un hélicoptère venu d'Ariège, appuyé par le Peloton de gendarmerie de haute montagne, a été nécessaire pour évacuer l'homme de 38 ans vers la Clinique mutualiste de Perpignan. 

    Les causes exactes de l'accident restent à déterminer.

     

    30/12/2018 : Accident de chasse

    JUILLAC - Vers 16 heures sur la commune de Juillac, les pompiers de Marciac sont intervenus à la suite d'un accident de chasse. Un homme gravement blessé par balle, après avoir été pris en charge et médicalisé sur place, a été évacué par hélicoptère sur l'hôpital de Tarbes. Il s'est avéré à la suite des examens qu'aucun organe vital n'avait été touché, aucune fracture relevées. Ce chasseur de Tillac participait à une battue aux sangliers organisée par la société de chasse de Marciac Tourdun et se trouvait en poste fixe avec un ami quand l'accident s'est produit. L'enquête de la gendarmerie de Marciac déterminera les responsabilités s'il y a.

     

    31/12/2018 : Lot : un chasseur grièvement blessé après une chute de plusieurs mètres

    Au nord du Lot, ce dimanche 30 décembre, les pompiers ont secouru un chasseur qui a fait une chute de plus de six mètres en pleine forêt. Il a fallu la venue du Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux (Grimp). La victime est grièvement blessée.

    À Martel, dans le nord du Lot, aux confins de la Corrèze et de la Dordogne, les sapeurs-pompiers sont intervenus ce dimanche 30 décembre en milieu de journée pour venir en aide à un chasseur en difficulté. Ils ont dû prendre en charge un homme ayant fait une chute suivie d’une glissade de 6 à 7 mètres en contrebas d'une zone très escarpée et isolée.

    Le septuagénaire d’assez forte corpulence, polytraumatisé a été prise en charge par une infirmière sapeur-pompier en provenance de Gramat et conditionné ensuite dans une barquette. Le Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux l'a ensuite remonté jusqu'à l'ambulance. La victime a ensuite été transportée au centre hospitalier de Brive.

     

    31/12/2018 : Haute-Garonne. Deux chevaux blessés par balle, un appel aux dons lancé pour les soins

    Deux chevaux ont été blessés par balle à Labastide-Clermont (Haute-Garonne) le 22 décembre dernier. Une balle a traversé l’encolure d’un premier animal avant d’aller se ficher dans la cuisse du second. Les propriétaires ont lancé un appel aux dons pour soigner leurs équidés.

    Le cheval Paloose et la jument Anapa ont besoin de soins. Ces deux équidés ont été blessés par balles au village de Labastide-Clermont (Haute-Garonne) à une cinquantaine de kilomètres de Toulouse, le 22 décembre dernier. Pour réunir les 2 000 euros nécessaires, les propriétaires ont ouvert une cagnotte en ligne, rapporte France 3 Occitanie.

    C’est en venant nourrir ses animaux que Solène Pillier a découvert la scène. Le cheval Paloose présentait un énorme trou dans la cuisse. Son muscle a été déchiqueté. Anapa, jument en gestation, souffrait aussi d’une large plaie à l’encolure. Aucun organe vital n’a été touché, mais les dégâts sont considérables.

    Une balle dans la cuisse

    « Au début, j’ai cru que c’était mon étalon qui était devenu méchant et qui les avait mordus. Lorsque ma vétérinaire est venue, elle a pensé à un sanglier. Mais très rapidement on a vu à la radio que c’était une balle », raconte Solène Pillier à France 3. Le projectile a pu être extrait de la cuisse de Paloose.

    Braconnage, accident de chasse ou malveillance… La propriétaire peine à trouver une explication satisfaisante. « La veille, ma voisine nous a assuré avoir entendu un coup de fusil très proche de la maison et le lendemain, on a entendu tirer dans le brouillard », indique-t-elle.

    « Cela aurait pu toucher un enfant »

    Les propriétaires, très choqués, ont déposé une plainte contre X. « Les faits se sont déroulés à 50 mètres de chez nous, entre 6 heures et 10 heures du matin. Cela aurait pu toucher un enfant », explique Solène Pillier. Elle a cependant peu d’espoir de retrouver le ou les coupables.

    Pour l’heure, l’argent récolté sur le site Leetchi servira à soigner le cheval Paloose dont la plaie se nécrose. L’animal a été hospitalisé ce lundi 31 décembre dans une clinique vétérinaire. Les propriétaires ont indiqué que la fondation Brigitte Bardot et l’association 30 millions d’amis allaient se constituer partie civile dans cette affaire.

     

    31/12/2018 : Deux chevaux blessés par balle à Labastide-Clermont, près de Toulouse

    Le 22 décembre dernier, à Labastide-Clermont (31) les propriétaires de chevaux découvrent que deux d'entre-eux sont blessés. Une balle à traversé l'encolure du premier animal avant de se loger dans la cuisse d'un deuxième.  Une plainte a été déposée contre X.

    En ce 22 décembre et comme tous les jours, Solène Pillier va nourrir ses chevaux. Chose étrange, ce matin là, l'un d'eux s'est placé à l'écart du groupe, accompagné du chien de la famille. La jeune femme s'approche et constate, choquée, que l'animal a un énorme trou à la cuisse et le muscle déchiqueté. Très rapidement, elle observe que l'une de ses juments en gestation a été aussi blessé au niveau de l'encolure.
    "Au début, j'ai cru que c'était mon étalon qui était devenu méchant et qui les avait mordu, raconte Solène Pillier. Lorsque ma vétérinaire est venue, elle a pensé à un sanglier. Mais très rapidement on a vu à la radio que c'était une balle que Paloose avait dans la cuisse."

    Un appel aux dons

    La balle aurait donc traversé l'encolure de la jument, Anapa, pour ensuite se loger dans la cuisse de Paloose.
    Aucun organe vital n'a été touché mais les dégâts causés nécessitent des soins. La plaie de Paloose part en nécrose et il va devoir être hospitalisé en clinique. Les frais s'élèvent déjà à 2000 euros. Une somme dont ne disposent pas les propriétaires qui ont décidé de faire un appel aux dons.      

    A 50 mètres de la maison

    Solène Pillier n'arrive toujours pas à comprendre ce qui a pu se passer : "Est ce une balle perdue d'un braconnier ? D'une partie de chasse ? Est ce une personne qui s'est amusé à tirer sur nos chevaux ? s'interrogent-t-elle avant de préciser. Je ne suis pas anti-chasse, bien au contraire. La veille, ma voisine nous a assuré avoir entendu un coup de fusil très proche de la maison et le lendemain, on a entendu tiré dans le brouillard. On est choqué et on a peur. Les faits se sont déroulés à 50 mètres de chez nous, entre 6 heures du matin et 10 heures. Si c'est une balle perdue, cela aurait pu toucher un enfant ou nous. Cela aurait pu être très grave. "
    Une plainte contre X a été déposée à la gendarmerie.  

     

     
    31/12/2018 : Charente : un jeune chasseur fait tomber son fusil et se tire dans la jambe

    Le jeune homme a été touché au tibia

    Un accident de chasse s’est produit ce lundi, vers midi, à Médillac, dans le sud de la Charente, à la limite de la Dordogne et de la Charente-Maritime. 

    Un père et son fils de 25 ans étaient en train de chasser du petit gibier sur un terrain escarpé. Soudain, le paternel a entendu le jeune homme hurler de douleur. 

    Ce dernier se serait pris les pieds dans la végétation et aurait fait tomber son fusil de chasse, une arme de calibre 12. Le coup est parti et a atteint le jeune homme dans le tibia. Un accident de chasse somme toute classique. 

    Le blessé a été pris en charge par les pompiers de Saint-Aigulin (17) et transporté au centre hospitalier d’Angoulême.

     

    31/12/2018 : Sud-Aveyron : un promeneur blessé par un sanglier

    Ce dimanche 30 décembre, à 15 h 45, à Saint-Affrique, un promeneur a été renversé et blessé par un sanglier.

    C’est un accident de chasse peu banal qui a eu lieu, dimanche, à 15 h 45, à Saint-Affrique. Un homme qui se promenait au mas de Valat a été renversé et blessé par un sanglier qui était poussé par une meute de chiens de chasse.

     

    Le promeneur a été transporté au centre hospitalier de Saint-Affrique par les sapeurs-pompiers pour des examens de contrôle.

     
     
    31/12/2018 : Accident de chasse : un sexagénaire se blesse avec son fusil

    Ce lundi 31 décembre, dans la Manche, à Flottemanville-Hague, un chasseur s'est blessé avec son arme. Il a été héliporté jusqu'au CHU de Caen pour une chirurgie délicate.

    Les fait se sont produits ce lundi 31 décembre 2018, un peu avant 16 heures : les sapeurs-pompiers de la Manche ont dû intervenir sur la commune de Flottemanville-Hague pour porter assistance à un chasseur qui s’est blessé avec son propre fusil.

    Tir dans le bras

    L’homme, âgé de 63 ans, s’est, dans un coup de feu accidentel, tiré dans le bras gauche.

    Médicalisé par le SMUR, il a été évacué avec l’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 50 vers le CHU de Caen afin d’être pris en charge par un chirurgien spécialisé.

     

    2018 : méfaits de la mafia de la chasse

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