• 2016 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

    2016 : méfaits et accidents liés à la mafia de la chasse

     

    Année 2016 le lobbys des bouffons de la gachette sévit encore et toujours dans ce "beau" pays où règne en maître absolue la démoCRASSiE .
     
     
    02/01/2016 : Accident de chasse à Montagnac : il se tire une balle dans le pied

    L'accident s'est produit ce samedi, sur la commune de Montagnac lors d'une partie de chasse.

    Vers 11 h, ce samedi, un homme de 35 ans, qui participait à une chasse, s'est tiré une balle dans le pied. Il a été transporté par les pompiers de Montagnac au centre hospitalier de Béziers.

     

    03/01/2016 : Accident de chasse à Montjustin : un homme blessé à l'épaule

    Un homme d'une cinquantaine d'années a été blessé à l'épaule par un chasseur dans la forêt de Montjustin dans les Alpes-de-Haute-Provence.

    L'année aurait pu commencer de façon dramatique à Montjustin, charmant village des Alpes-de-Haute-Provence à la frontière du Vaucluse. Ce dimanche après-midi, vers 16 heures, un homme de 56 ans a été blessé par un chasseur. Heureusement, la balle du fusil a traversé l'épaule. Elle est entrée et ressortie sans causer de dommage grave.

    Les secours de Reillanne et de Forcalquier ont du intervenir au coeur de la forêt avec le soutien du SMUR de Manosque et l'appui d'un hélicoptère de Digne. Le blessé a été évacué vers le centre hospitalier de Manosque. 

     

    04/01/2016 : Dordogne: un chasseur se tire dans le tibia

    Un chasseur s'est blessé hier dimanche à Marquay à côté de Sarlat. Il s'est tiré accidentellement dans la jambe.

    Un accident de chasse s'est produit hier dimanche 03 janvier à Marquay à côté de Sarlat. Un chasseur s'est tiré accidentellement dans la jambe. A la fin d'une battue, l'homme âgé de 59 ans a voulu désarmer sa carabine. C'est à ce moment-là que le coup est parti touchant le chasseur au tibia.

    Le chasseur a été transporté à l'hôpital de Sarlat.

    C'est le deuxième accident de chasse en une semaine en Dordogne. Il y a une semaine, le dimanche 27 décembre, un chasseur avait blessé un de ses collègues au bras lors d'une battue aux sangliers à Monsec en Périgord vert.

     

    05/01/2016 : Montiers-sur-Saulx (Meuse), l’accident de chasse finit au tribunal

    Lors d’une chasse à Montiers-sur-Saulx, Richard a été blessé à la tête par un éclat de balle. Yoann conteste avoir été l’auteur du coup de feu.

    Un adage de chasseur dit que vous n’entendrez pas la balle qui vous aura tué. Vous serez mort avant que le son ne vous parvienne. Richard a très bien entendu le bruit de la détonation, au moment où il a été blessé à la tête, ce 26 octobre 2013, vers 15 h, à Montiers-sur-Saulx.

    « Un chevreuil est sorti du bois, juste à côté de moi », raconte le retraité à l’audience du tribunal correctionnel de Bar-le-Duc. Le chasseur posté voit alors un autre chasseur mettre l’arme à l’épaule. « C’est pas possible, il va me tirer dessus », s’est-il dit. Il essaie de s’écarter pour se sortir de la trajectoire.

    Des éclats métalliques le touchent sur le côté gauche du crâne. « J’avais l’impression d’avoir la tête comme un chaudron. Je ne vois pas comment ça ne pourrait pas être sa balle. » Yoann était invité ce jour-là par l’association. Il nie avoir tiré dans la direction de Richard. Les diverses constatations menées par la gendarmerie et l’office nationale de la chasse laissent pourtant à penser qu’il serait responsable des blessures, par un ricochet.

    Yoann connaît bien les consignes de sécurité. Il chasse depuis l’âge de 8 ans avec sa famille et a son permis à l’âge de 16 ans. Il sait qu’il ne faut pas tirer à moins de 30° sur les côtés. Devant les magistrats, il fait de grands pas pour montrer comment on fixe cet angle. « Je suis certain d’avoir tiré dans le bon angle », affirme le jeune homme.

    Les autres chasseurs témoignent que Yoann a commis au moins trois erreurs depuis le matin. Il aurait même quitté son poste. « On ne quitte jamais son poste, sauf à se prendre une balle », souffle Yoann, agacé, qui évoque une entente entre gens qui ont l’habitude de chasser ensemble – lui étant le jeunot.

    Il estime que le tir aurait pu venir des traqueurs, qui arrivaient de manière perpendiculaire à la ligne des chasseurs postés.

    Du plomb ou du métal ?

    « Les consignes de sécurité, il les connaît parfaitement, mais il est incapable de les appliquer », s’agace Me Jean-Louis Forget, qui rappelle que, depuis l’accident, la victime souffre de migraines. Richard a également des troubles psychologiques, traumatisé d’avoir frôlé la mort.

    « Un ricochet a vraisemblablement causé la blessure », appuie le représentant du procureur de la République. Le magistrat observe que les tirs ne sont pas dirigés vers le sol, comme le voudraient les règles. Il requiert envers Yoann une peine de deux mois de prison et la confiscation de son arme.

    Pour la défense du chasseur, Me Jean-Philippe Bauche soulève le problème de la composition de la balle : les éclats retrouvés sont du plomb, ce que n’a pas tiré Yoann. L’avocat ne s’explique pas non plus comment la victime a été blessée du côté gauche – alors que le présumé tireur se trouve sur sa droite et qu’un ricochet vers l’arrière serait impossible.

    L’affaire a été mise en délibéré au 1er mars.

     

     

    06/01/2016 : Dordogne : agacé, il tire sur un groupe de chasseurs entré sur son terrain

    Un habitant d'Orliaguet en Sarladais a été interpellé mardi 5 janvier par les gendarmes. Il aurait tiré sur un groupe de chasseurs le 25 décembre pour les inciter à quitter sa propriété.

    Un habitant d'Orliaguet près de Carlux a été interpellé chez lui mardi 5 janvier au matin. Le jour de Noël il aurait tiré sur un groupe de chasseurs qui venait de pénétrer sur son terrain.

     

    Il est entre 16h et 16h30 vendredi 25 décembre quand un groupe d'une dizaine de chasseurs pénètre dans la propriété de cet homme de 44 ans. Ils sont à la recherche d'un sanglier qu'ils viennent d'abattre mais qui s'est réfugié dans un bois. Ça ne plait pas du tout au quadragénaire qui pique un coup de sang. L'homme sort une carabine winchester et tire huit fois en direction du groupe.

    Les chasseurs ne quittent pas les lieux aussi rapidement que prévu. Ils tentent, en rampant, de sortir la bête du bois. Des branches tombent sur eux. L'homme continuent de faire feu et le petit groupe finit par quitter les lieux. Quatre d'entre eux décident de déposer plainte à la gendarmerie le lundi qui suit.

    Le propriétaire du bois a été interpellé mardi 5 janvier chez lui vers 8h du matin mais il avait pris soin de cacher l'arme chez un membre de sa famille. Relâche dans la soirée après avoir reconnu les faits il est convoqué devant le tribunal de Bergerac le 12 juillet.

     

    06/01/2016 : Metz : une balle de fusil de chasse termine dans la chambre de l’enfant

    Une balle de fusil de chasse a terminé sa course dans la chambre d’un collégien de 14 ans à Jury (Moselle) dans la banlieue de Metz. Elle est passée à un mètre de l’adolescent qui aurait pu être grièvement touché. Le chasseur soupçonné d’avoir tiré est jugé.

     

    Une balle de gros calibre d’un fusil de chasse avait terminé sa course dans la chambre d’un jeune collégien de 14 ans en 2012 alors qu’il faisait ses devoirs assis à son bureau. La balle a atterrit au sol et a frôlé à un mètre l’enfant qui se trouvait à l’étage du pavillon familial situé à quelques centaines de mètres d’une forêt. Après les faits, un chasseur de 74 ans avait été interpellé soupçonné d’avoir tiré cette balle perdue.

    Une expertise judiciaire a établit que la balle retrouvée dans la chambre du collégien correspond à l’arme du chasseur interpellé et originaire de Metz. Chasseur de très longue date, il s’est défendu durant l’audience qui s’est déroulée mardi au Tribunal correctionnel qu’il n’est pas à l’origine du tir. Une seconde expertise réalisée par l’ONF (Office National des Forêts) confirme la première, notant que la balle correspond à cette arme.  D’après la défense du chasseur, la balle pourrait avoir ricochet sur des éléments de la forêt avant de se loger dans le pavillon familial.

    Le parquet a requis six mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 1 000 €, le retrait du permis de chasser pour une durée de deux ans, ainsi que la confiscation de l’arme. La décision du tribunal a été mis en délibéré au 19 janvier prochain.

     

    06/01/2016 : Égaré dans les étangs, un chasseur secouru par les airs

    Un chasseur de 62 ans a été secouru à la mi-journée, ce mercredi, alors qu’il s’était égaré dans les étangs de Salette à Courtenay. L’alerte a été donnée par le chasseur lui-même.

    Egaré et épuisé, il a appelé les sapeurs-pompiers en fin de matinée. Rapidement sur place, les secours ont eu les plus grandes difficultés à le localiser en raison de sa tenue de camouflage parmi les hauts roseaux.

    Il a finalement été retrouvé par les sapeurs-pompiers sauveteurs aquatiques. Vers 13 heures, il a été hélitreuillé en état de légère hypothermie.

     

    08/01/2016 : De tout petits oiseaux hier vibrants de vie finissent...à la broche

    De tout petits oiseaux hier vibrants de vie finissent...à la broche après avoir été englués, s'ils n'ont pas été écrasés ou capturés vivants! C’est inhumain, et en agissant maintenant, nous pouvons le faire cesser.

    400 000 petits oiseaux sont massacrés chaque année par des braconniers qui n'hésitent pas à recourir à des pratiques cruelles. Certaines espèces sont sur le point de disparaître. Mais dans quelques jours, les sénateurs peuvent changer la loi. Par milliers, faisons entendre notre voix!Signez et diffusez la pétition:
    Signez la pétition

    De tout petits oiseaux hier vibrants de vie finissent...à la broche après avoir été englués, s'ils n'ont pas été écrasés ou capturés vivants! C’est inhumain, et en agissant maintenant, nous pouvons le faire cesser.

    C'est également illégal car certains de ces oiseaux sont des espèces protégées, comme le Bruant ortolan ou le pinson, dont la chasse est interdite! Ce qui n’empêche pas les braconniers de les capturer, de leur crever les yeux avant de les engraisser puis les noyer pour les consommer, voire les vendre des sommes astronomiques comme met de luxe.

    L’État français tolère la situation car trop de peu de personnes sont au courant de cette ignominie. Nous pouvons changer cette perception et faire appliquer la loi!

    Dans quelques jours, nos sénateurs ont la possibilité de faire changer les choses. Haussons le ton, condamnons ensemble ce laxisme et demandons que soient prises les mesures pour sauver des centaines de milliers d’oiseaux chaque année: signez la pétition pour la condamnation du braconnage et l’interdiction des pratiques de chasse cruelles, puis invitez tous vos proches à signer -- nous la remettrons juste avant les débats:

    https://secure.avaaz.org/fr/stop_massacre_illegal_oiseaux_fb/?boywddb&v=71195&cl=9215058747

    Dans nos campagnes, le braconnage des oiseaux reste une pratique courante: en France, 400 000 pinsons des arbres, rouge-gorges, parmi d'autres, sont massacrés chaque année. Les populations d'oiseaux déclinent dangereusement, les Bruants ortolans risquent de disparaître, et rien n'est fait pour poursuivre et condamner les braconniers.

    Certaines techniques de capture sont d’une cruauté inouïe. La “chasse à la glu” par exemple consiste à recouvrir un bâton d’un liquide visqueux dans lequel l’oiseau, piégé, est poussé à s'arracher lui-même les plumes et se briser les ailes dans l'espoir de se dégager.

    La Commission européenne elle-même fustige l’État français pour son manque de rigueur au sujet de ces pratiques de chasse non sélectives. Mais sur le terrain rien n’a encore changé.

    Il est grand temps de dire stop à ce massacre des petits oiseaux. Signez et partagez la pétition pour mettre fin au braconnage et pour que la loi biodiversité en discussion au Sénat fin janvier sanctionne ces pratiques dévastatrices qui s'attaquent aveuglément à toutes les espèces, protégées ou non:

    https://secure.avaaz.org/fr/stop_massacre_illegal_oiseaux_fb/?boywddb&v=71195&cl=9215058747

    La manière dont une société traite les animaux avec lesquels elle partage la même planète est révélatrice. Ensemble, nous pouvons promouvoir le respect et la protection de la biodiversité, comme nous l’avons maintes fois fait pour les éléphants, les abeilles ou les baleines. Faisons en sorte de pouvoir pendant encore longtemps nous réveiller au son du chant des oiseaux.

    Avec espoir et détermination,

    Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO, et toute l’équipe d’Avaaz
     
     
     
    Lors d'une battue au chevreuil lieu dit "Rachat" à Saint-Christaud, dans le sud du département, un chasseur a été blessé mardi après-midi par le tir d'un de ses camarades. La victime dont le pronostic vital est pas engagé à été touchée de plusieurs plombs au visage et à la cuisse. Les gendarmes de la brigade de Rieux Volvestre ont procédés aux premières investigations. La victime a été évacuée sur l'hôpital par les secours. Prudence donc lors des battues ou même lors des chasses en solitaire. Des mesures de sécurité sont sans cesse rappelées sur ces tirs parfois instinctifs. Concernant l'accident, un changement soudain de poste serait une des causes. La brigade des recherches de la gendarmerie de Muret et les techniciens en identifications judiciaire de la gendarmerie procèdent aux constatations.
    Source : Facebook de la Gendarmerie de la Haute-Garonne
     
     
     
    Voici une partie de chasse qui aurait pu très mal tourner hier matin, lorsque trois amis chasseurs qui naviguaient sur la Dordogne, avec leur chien, se sont soudain retrouvés dans une très mauvaise posture à Pinsac, au lieu-dit Terregaie. Leur barque freinée par des branches a ensuite chaviré. Le niveau de la rivière était relativement haut. Deux des fusils de ces chasseurs sont tombés au fond de l'eau. L'un de ces hommes a pu alerter les secours à l'aide de son téléphone portable. Les pompiers de Souillac, Martel, Cahors, Sarlat et Gourdon se sont rendus sur le site de cette mésaventure. Les trois chasseurs naufragés et leur chien ont pu être secourus. Deux regrets pour eux : leur partie de chasse qui est tombée à l'eau et la perte des deux fusils. Un moindre mal.
     
     

    Une balle de fusil de chasse a terminé sa course dans la chambre d’un collégien de 14 ans à Jury (Moselle) dans la banlieue de Metz. Elle est passée à un mètre de l’adolescent qui aurait pu être grièvement touché. Le chasseur soupçonné d’avoir tiré est jugé.

    Une balle de gros calibre d’un fusil de chasse avait terminé sa course dans la chambre d’un jeune collégien de 14 ans en 2012 alors qu’il faisait ses devoirs assis à son bureau. La balle a atterrit au sol et a frôlé à un mètre l’enfant qui se trouvait à l’étage du pavillon familial situé à quelques centaines de mètres d’une forêt. Après les faits, un chasseur de 74 ans avait été interpellé soupçonné d’avoir tiré cette balle perdue.

    Une expertise judiciaire a établit que la balle retrouvée dans la chambre du collégien correspond à l’arme du chasseur interpellé et originaire de Metz. Chasseur de très longue date, il s’est défendu durant l’audience qui s’est déroulée mardi au Tribunal correctionnel qu’il n’est pas à l’origine du tir. Une seconde expertise réalisée par l’ONF (Office National des Forêts) confirme la première, notant que la balle correspond à cette arme.  D’après la défense du chasseur, la balle pourrait avoir ricochet sur des éléments de la forêt avant de se loger dans le pavillon familial.

    Le parquet a requis six mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 1 000 €, le retrait du permis de chasser pour une durée de deux ans, ainsi que la confiscation de l’arme. La décision du tribunal a été mis en délibéré au 19 janvier prochain.

     

    09/01/2016 : Prison avec sursis pour les braconniers

    En septembre dernier, un trafic de chardonnerets élégants était démantelé dans l'agglomération de Tours grâce à l'intervention des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Ainsi, le 24 septembre, une personne avait été interpellée en flagrant délit de capture de chardonnerets sur les bords du Cher. Après des semaines de surveillance, d'investigations et plusieurs perquisitions, trois personnes avaient été placées en garde à vue. Deux d'entre elles comparaissaient hier matin devant le tribunal. Elles écopent chacune d'une peine de quatre mois de prison avec sursis mise à l'épreuve pendant deux ans avec obligation de travailler et d'indemniser la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Les deux prévenus devront, en outre, s'acquitter d'une amende de 600 €. Rappelons que bien que le chardonneret élégant (carduelis carduelis) soit une espèce d'oiseau protégée, il est la cible d'un trafic persistant vers les pays du sud et la Belgique, en raison de la beauté de son plumage et de son chant mélodieux.

     

    10/01/2016 : Coup de vent dans la Meuse : un chasseur se tire deux balles dans la jambe

    Bar-le-Duc. Il ne faisait pas bon chasser cet après-midi dans la Meuse. Invité par la société de chasse de Nançois-le-Grand, une localité située à quelques kilomètres au Nord-Est de Ligny-en-Barrois, un chasseur expérimenté âgé de 73 ans, domicilié à Revigny-sur-Ornain, a été victime, aujourd’hui vers 14 h 20, d’un accident peu banal alors qu’il était posté au beau milieu d’un champ.

    Le septuagénaire, qui s’abritait des fortes précipitations avec son parapluie, a soudain subi une rafale de vent qui l’a déséquilibré. En voulant rattraper son pépin, le fusil a glissé et deux coups sont partis. Le malheureux a reçu deux balles de calibre 12 Brenneke dans la jambe, à hauteur du tibia et de la cheville.

    Aussitôt secourue par ses collègues chasseurs, la victime a été prise en charge par les sapeurs-pompiers de Ligny-en-Barrois, un infirmier d’Ancerville, le véhicule tout-terrain de Bar-le-Duc et une équipe du SMUR de Saint-Dizier. Elle a été dans un premier temps transportée au centre hospitalier de Bar-le-Duc avant d’être détournée, en cours de route, vers l’hôpital central de Nancy.

    Sur place, les gendarmes de la brigade autonome de Commercy ont procédé aux constatations d‘usage et ont ouvert une enquête de circonstance.

     

    11/01/2016 : Un chasseur décède d’une crise cardiaque

    Malaise mortel, hier soir, au Pays de Bitche, Un homme originaire de Hombourg, une ville sarroise, est décédé alors qu’il circulait vers 17 h 40 sur la route départementale 35, au Légeret, une annexe de Siersthal, à proximité du Simserhof, le fort de la ligne Maginot.

    « Au volant de son 4 X 4, il s’est arrêté sur le bas-côté de la route et est mort d’une crise cardiaque, raconte un gendarme de la brigade de Bitche. Un de ses amis, qui était son passager, a alerté les secours. » Les sapeurs-pompiers de la caserne de Bitche sont rapidement arrivés. Mais ils n’ont pas pu ranimer l’automobiliste allemand.

    Les hommes de la communauté de brigades de gendarmerie de Bitche sont intervenus pour constater son décès. Dans la nuit noire, lampes torches en main, ils ont également régulé la circulation sur cette route départementale, réduite à une seule voie le temps pour les pompes funèbres d’emmener le corps.

    Hier, de nombreuses chasses en battue étaient organisées au Pays de Bitche, un territoire particulièrement giboyeux. Le retraité allemand, chasseur, y participait. Toute la journée, autour de Siersthal, il avait chassé le gibier avec plusieurs de ses camarades, qui étaient sous le choc dimanche soir.

     

    10/01/2016 : VIDEO. Un sanglier se réfugie dans un bar, à Vendœuvres (Indre)

    Poursuivi par des chasseurs, un sanglier s'est introduit, samedi 9 janvier, dans un café du centre de Vendoeuvres. Après y être resté plus de trois minutes, il s'est enfui vers l'église, à proximité de laquelle il sera finalement abattu. Non sans avoir causé quelques frayeurs aux habitants.

     

    11/01/2016 : Après une série d'accidents, les chasseurs de Dordogne sont rappelés à l’ordre

    L’ONCFS et les gendarmes ont réalisé plusieurs contrôles durant le week-end en Périgord noir

    Dimanche matin, au niveau du pont de Bouch à Condat-sur-Vézère, comme la veille dans d'autres secteurs du Sarladais, un agent de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) était accompagné d'un gendarme de l'arrondissement pour effectuer une opération de contrôle et de rappel des consignes de sécurité. 

    Vu l'actualité des dernières semaines, Jacques, comme son compagnon Bernard, n'avait pas l'air très surpris : « On sait bien, il y a trop d'accidents, c'est malheureux de voir ça », explique ce dernier.

    Inattention

    Il faisait référence à ce chasseur de Marquay qui s'est tiré une balle dans le tibia en manipulant son arme ou, encore plus récemment, ces chasseurs traquant un sanglier à Orliaguet jusque sur la terre d'un particulier. Et repartis suite aux coups de fusil de ce dernier… De quoi largement justifier ce week-end de présence des autorités. « En général, ça se passe bien, commentait Hubert Rénier, adjoint au chef du service départemental de l'ONCFS, sauf quand certains n'acceptent pas d'être verbalisés. »

    Bernard et Jacques, qui affichent près d'un siècle de chasse à eux deux, étaient en règle et semblaient maîtriser les consignes de sécurité comme la vérification de l'angle de tir, le port du gilet fluo orange ou encore les conditions strictes d'armement (uniquement au poste). Même le carnet de battue a été signé par tous les participants, attestant du travail de prévention du directeur de battue.

    "Ce serait des gosses, on pourrait leur mettre une petite gifle pour qu'ils écoutent"

    « Oui, j'ai énuméré les consignes à chaque personne avant qu'on ne se répartisse les postes », assure Jacques, parti dans sa voiture pour chercher la fameuse feuille. « Je leur ai lue, si, si, insiste-t-il. Mais je dois avouer qu'ils n'écoutent pas tous, ils ne sont pas forcément attentifs que ce soit pour le poste à occuper ou la sécurité. Ce serait des gosses, on pourrait leur mettre une petite gifle pour qu'ils écoutent, mais là, à leur âge, c'est compliqué… »

    Au bout de vingt-cinq minutes, Hubert Rénier a laissé le duo traquer du sanglier et s'en est allé vers un autre site, sur la commune de Saint-Amand-de-Coly. Ici, ces messieurs du Groupement de chasseurs de Lasserre guettaient les chevreuils. « Et il y en a en ce moment », précisait l'un d'eux, en montrant son permis.

    « Maniaque »

    À ses côtés, Michel, bientôt octogénaire, se félicitait du contrôle et présentait le profil de l'homme consciencieux.

    « Vous savez, j'ai fait la guerre d'Algérie, j'ai vu des têtes éclatées, je sais ce qu'un coup de fusil peut faire comme dégâts. Pour ça, croyez-moi, je suis maniaque. »

    Il disait être surtout là pour « les copains » et non pour le plaisir de tirer sur une bête. La preuve, quand un chevreuil a traversé un champ à une centaine de mètres de lui échappant à la vigilance de ses prédateurs, il n'a même pas grimacé.

    « En tout cas, ce type de contrôle doit être multiplié, c'est important, ajoutait René, son camarade. Quand on nous avait obligés de porter le gilet fluo il y a quelques années, un copain ne l'avait pas mis un dimanche et il avait senti les balles siffler au-dessus de sa tête. Il a vite compris… D'ailleurs, il était resté à la maison deux ou trois dimanches après ça. »

    Trois infractions relevées

    Les opérations de contrôle menées durant le week-end sur l’arrondissement de Sarlat par l’ONCFS et les différentes unités de la compagnie de gendarmerie ont donné lieu au relevé de trois infractions : deux aux règles de sécurité pour des chasseurs opérant en bordure de route ou ayant leur fusil chargé et une au code de la route.

    Les opérations de contrôles se poursuivront jusqu’à la fermeture de la chasse. La gendarmerie de Sarlat et l’ONCFS étudient également la possibilité d’engager des procédures pour retirer les permis de chasse à plusieurs chasseurs opérant dans le secteur d’Orliaguet et dont l’action de chasse avait donné lieu à des incidents.

    De plus, plusieurs maires de l’arrondissement envisagent désormais d’interdire la chasse sur leur commune en raison des incidents qui leur sont rapportés par leurs concitoyens.

     

    14/01/2016 : Écouflant Un tir avait atteint une entreprise : un chasseur verbalisé

    « Mes employés viennent de se faire tirer dessus », lâche le patron d’une entreprise aux gendarmes en composant le 17.

    C’était jeudi dernier à Écouflant. Immédiatement, les gendarmes de la brigade de Verrières-en-Anjou (comprenez Pellouailles), rejoignent les lieux.

    Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie d’Angers est appelé en renfort.

    Ce sont des plombs de chasse. L’enquête est rapidement bouclée. Un chasseur a tiré un pigeon sans se soucier de la proximité d’habitations et de personnes dans sa trajectoire. Il s’en tire avec une amende.

     

    14/01/2016 : Corrèze : 4 individus condamnés pour capture, utilisation, piégeage et détention illicite d’oiseaux protégés

    Loin d’être un cas isolé, c’est à la source que nous devons agir, ensemble mettons fin au braconnage.

    Début janvier 2016, 4 braconniers ont été condamnés à une amende de 300 à 800€ chacun en première instance par le tribunal correctionnel de Brive-la-Gaillarde pour capture, utilisation et détention de Chardonnerets élégants mais également pour chasse avec des engins prohibés : des cages-pièges et des gluaux.

    Les individus s’adonnaient au piégeage au moyen de gluaux (bâtonnets recouverts de glu), une pratique totalement illégale dans ce département. Au total, 20 Chardonnerets élégants dont 12 sont morts des conditions de piégeage et de détention, plusieurs cages et gluaux ont été saisis. Les oiseaux ayant survécu ont été rapatriés vers le centre de sauvegarde SOS Faune sauvage et seront ensuite relâchés.

    La LPO, la Société pour l'étude et la protection des oiseaux en Limousin (SEPOL) et SOS Faune sauvage s’étaient constitués partie civile et ont obtenu 3 000€ de dommages et intérêts en réparation du préjudice moral et 250€ de frais de procédure chacune. De plus SOS Faune sauvage a obtenu 377,58€ en réparation du préjudice matériel.

    La LPO tient à saluer le travail exemplaire de l’ONCFS (police de la nature), des gardes chasse, des gendarmes de Larche et de la brigade de recherche de Brive-la-Gaillarde dans cette affaire et sans qui, l’arrestation des 4 braconniers n’aurait été possible.

    La LPO rappelle que le Chardonneret élégant est une espèce protégée par le Code de l’environnement et l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009, fixant la liste des oiseaux protégés. Il est donc interdit de porter atteinte aux individus mais également à leurs nids et à leurs couvées. La LPO rappelle également que la chasse à la glu est autorisée exclusivement dans 5 départements du Sud-Est de la France uniquement pour les grives et les merles destinés à servir d’appelants.

    Voici un bel exemple des dérives que peuvent entrainer ces dérogations. Il est plus que temps de mettre fin au massacre illégal des oiseaux familiers en demandant l’application de la loi et l’interdiction totale de la chasse à la glu dans la loi biodiversité à venir, signez la pétition.

     

    14/01/2016 : Saint-Jean-Bonnefonds : elle retrouve son chat criblé de 34 plombs

    La propriétaire de Pepsie, un Sacré de Birmanie, a déposé plainte.

    Pepsie est dans un piteux état. Et sa propriétaire, Ludivine, dans une colère noire. Pepsie est un chat, un Sacré de Birmanie, qui avait disparu le 3 janvier.

    Cinq jours plus tard, Ludivine l’a retrouvé criblé de plombs. 34 au total. Elle pointe du doigt les chasseurs : «En période de chasse, on les entend tirer les dimanches, pas loin de la maison... »

    Elle a porté plainte. Pepsie s’en est sorti, mais il est aveugle.

     

    17/01/2016 : Vosges : un chasseur hélitreuillé à Moyenmoutier

    Il était environ 11 h ce samedi quand un accident, qui aurait pu avoir de graves conséquences, s’est produit au lieudit Les Voitines sur la commune de Moyenmoutier. C’est dans la forêt avoisinant la piste multiactivité, sur une zone difficilement accessible, qu’un chasseur médianimonastérien a fait une chute dans un profond fossé a priori dissimulé par la neige.

    Rapidement sur les lieux, les sapeurs-pompiers de Moyenmoutier ont réalisé qu’ils ne pourraient pas sortir le blessé de sa mauvaise passe sans risquer d’aggraver ses blessures ; les premiers soins ont donc été prodigués sur place par le médecin pompier qui n’a pas tardé à diagnostiquer une blessure sur un genou fraîchement opéré.

    Appelés en renfort, les gendarmes du peloton de secours en montagne de la brigade de Xonrupt-Longemer sont intervenus en hélicoptère malgré une visibilité réduite par un brouillard persistant. Après quatre essais, l’appareil est parvenu à hélitreuiller la victime à travers les broussailles pour le déposer dans une clairière toute proche permettant ainsi à l’ambulance des pompiers une prise en charge dans de bonnes conditions. Le blessé a ensuite été acheminé vers le centre hospitalier Saint-Charles de Saint-Dié.

     

    18/01/2016 : Ardennes : la balle perdue d'un chasseur finit dans le carrelage de la salle de bains

    Tirée par un chasseur pour tuer un chevreuil, une balle a traversé une maison pour finir sa course dans le carrelage mural d’une salle de bains.

    La chance a souri à Valérie (*)  samedi matin. «  Quinze minutes plus tôt, j’étais touchée, déclare-t-elle, alors assise sur la chaise que la balle perdue d’un chasseur a traversée.  »

    Ayant fini de boire son thé, l’habitante de Ballay venait de s’installer dans son bureau pour y faire des papiers. «  J’ai entendu un bruit, similaire à celui d’une explosion, raconte-t-elle. Il m’a fallu faire le tour de la maison pour en trouver l’origine.  »

    Une balle était fichée dans le carrelage mural de la salle bains. Elle venait de traverser la porte d’entrée, une chaise, la porte de la salle de bains et la paroi de douche...

     
     

    Une femme de 47 ans est morte, touchée d'une balle en pleine poitrine lors d'une battue aux sangliers samedi après-midi à Loupiac, entre Cadillac et Langon. La garde à vue du tireur, un chasseur de 63 ans, a été levée dans la soirée.

    Une battue aux sangliers a tourné au drame ce samedi après-midi  à Loupiac, entre Cadillac et Langon. Une vingtaine de chasseurs avaient pris part à cette battue. L'une des participantes, une femme de 47 ans, a alors débusqué un sanglier. Elle a ouvert le feu à trois reprises, elle a ensuite demandé à un autre chasseur qui se trouvait à une quarantaine de mètres d'elle de mettre l'animal en joue, et c'est là qu'elle a été touchée en pleine poitrine. La victime, qui habitait Laroque, commune située à proximité, a été tuée sur le coup. Les pompiers n'ont rien pu faire pour la ranimer.

    Garde à vue levée pour le tireur

    L'auteur du coup de feu mortel, un homme de 63 ans, a été placé en garde à vue pour les besoins de l'enquête, puis libéré dans la soirée. Les premiers élements de l'enquête pour homicide involontaire menée par les gendarmes de la brigade de Podensac et ceux de la compagnie de Langon, semblent confirmer la thèse de l'accident. La balle aurait ricoché sur une glissière de sécurité avant d'atteindre la victime. Les gendarmes veulent à présent savoir si des négligences ont été commises, et si le plan de chasse déposé pour cette battue a été respecté. Une reconstitution devrait avoir lieu dans les prochains jours.

     

    20/01/2016 : Téteghem : un chasseur tire sur une promeneuse, s'excuse de loin, puis s'en va

    Une femme de 28 ans a été blessée par des plombs tirés par un chasseur, lundi après-midi autour du lac de Téteghem. Le mis en cause a pris la fuite.

    Une jeune femme de 28 ans qui se baladait lundi après-midi autour du lac de Téteghem a soudainement entendu des détonations, puis a très vite ressenti des douleurs à la jambe et à la tête, qui commençaient à saigner. La promeneuse venait de se faire tirer dessus par un chasseur. Elle a alors aperçu un homme qui s'est excusé, de loin, puis est parti.

    La victime est rentrée chez elle, a extrait un plomb de sa cuisse par ses propres moyens puis s'est rendue à l'hôpital. Le personnel soignant lui a enlevé un autre plomb logé à l'arrière de son crâne.

    Le chasseur en cause n'a toujours pas été interpellé. 

     

    19/01/2016 : Metz : la balle du chasseur avait fini dans la chambre d’un ado

    Le tribunal correctionnel de Metz a condamné mardi, à six mois de prison avec sursis, un chasseur auteur du tir d’une balle qui s’était logée dans la chambre d’un adolescent alors que ce dernier s’y trouvait au moment des faits.

    Poursuivi pour mise en danger d’autrui, le prévenu avait tiré une balle de calibre 7,64 mm qui avait atterri à un mètre environ du garçon qui faisait ses devoirs à son bureau. Condamné à six mois de prison avec sursis, ce chasseur s’est également vu retirer son permis de chasse et ne pourra en demander un autre pendant trois ans, a précisé la présidente du tribunal qui a suivi les réquisitions du parquet.

    L’homme âgé d’une soixantaine d’années chassait le sanglier dans un bois situé non loin de la maison au moment des faits, le 28 octobre 2012 à Jury, au sud-est de Metz. A l’audience, le sexagénaire avait affirmé que la balle perdue avait sûrement ricoché.

     

    21/01/2016 : Mayet Son chat tué par une meute de chiens de chasse

    Une habitante de Mayet a décidé de déposer plainte auprès du Procureur de la République après la mort de son chat dimanche, tué par des chiens de chasse à proximité de chez elle.

    Alors qu'elle était absente de chez elle cet après-midi-là, c'est sa voisine qui a été alertée par un coup de feu et des cris. Elle est sortie de chez elle et a aperçu devant son garage sept chiens de chasse qui s’acharnaient sur un chat.

    « C’est alors qu’elle a vu à 30 mètres de là un chasseur qui regardait la scène sans broncher, explique la propriétaire du chat. Elle lui a crié d’intervenir mais celui-ci n’a pas bougé... »

     

    19/01/2016 : Vaison La Romaine - Un labrador abattu d'un coup de fusil dans la tête

    2016 : méfaits de la mafia de la chasse

     

    20/01/2016 : Évreux : deux chasseurs condamnés pour braconnage

    Braconnage. Deux jeunes chasseurs de canards se présentent une nouvelle fois à la barre du tribunal.

    Canard à l’amende au menu du tribunal d’Évreux, ce jeudi 15 janvier. Deux jeunes chasseurs déjà condamnés pour des faits de braconnage en 2014 comparaissaient à nouveau pour des faits similaires.

    Les deux oiseaux rares « cumulent à eux deux à peu près tous les délits que l’on puisse reprocher à un chasseur », note la présidente. Chasse malgré le retrait judiciaire de leur permis, obtention frauduleuse de ce dernier, chasse non autorisée avec appeau, utilisation de munitions interdites pour la chasse, chasse de gibier d’eau sans tenue à jour d’un carnet de prélèvement... la liste des infractions est longue.

    « Il nous prend vraiment pour des... »

    Fabien, un ouvrier du bâtiment de 24 ans originaire de Bourneville, reconnaît l’utilisation de cartouches à grenaille de plomb « interdites », rappelle à la barre le représentant de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Concernant l’obtention frauduleuse de son permis, le prévenu explique : « Je ne savais pas que j’avais l’obligation de le repasser », sous l’œil indigné du procureur. « Monsieur a réussi à récupérer son permis de chasse en présentant un duplicata et ce malgré l’ordonnance du tribunal. De qui se moque-t-on ? Pardonnez-moi Madame la présidente mais il nous prend vraiment pour des..., s’agace-t-il. Et le carnet de prélèvement, pourquoi ne pas l’avoir rempli ? », s’enquiert-il. « Ce n’est pas de ma faute, on ne me l’a pas remis », déclare le prévenu.

    Un remake du sketch des Inconnus

    « À vous entendre, j’ai vraiment le sentiment d’assister au remake du sketch des Inconnus sur les chasseurs. Rien n’est grave, tout vous semble normal alors que vous enfreignez délibérément la loi », s’indigne le procureur.

    Son copain de chasse, Pierrick, un chauffeur agricole de 22 ans, originaire d’Étreville à qui le tribunal reproche d’avoir chassé malgré le retrait judiciaire de son permis, explique au tribunal d’un ton embarrassé : « J’étais là simplement parce que j’ai accepté de partager la location de la hutte avec Fabien. La chasse s’est finie pour moi, j’ai bien compris la leçon. »

    Des accidents dramatiques

    « Messieurs, quand vous avez passé votre permis de chasse, il y avait bien des épreuves à la fois théoriques et pratiques. Sauf erreur, vous n’avez pas trouvé votre permis dans une pochette-surprise. Vous êtes donc censés connaître parfaitement les règles et les respecter, pointe le procureur. Je vous rappelle que s’il y a des règles, c’est notamment pour éviter des accidents de chasse parfois dramatiques qui se terminent trop souvent ici par des homicides involontaires. Par ailleurs et à partir du moment où votre permis de chasse vous a été retiré, vous n’êtes donc plus assurés. Vous avez pensé aux conséquences ? », insiste le procureur.

    À l’issue de l’audience, Fabien écope de deux mois d’emprisonnement avec sursis, 300 € d’amende, deux contraventions de 100 €, une contravention de 50 € et une interdiction de délivrance du permis de chasse pendant cinq ans. Pierrick est condamné à 300 € d’amende et une interdiction de délivrance du permis de chasse pendant trois ans. Tous deux doivent verser la somme de 250 € de dommages et intérêts à la Fédération départementales des chasseurs de l’Eure.

     
     
    20/01/2016 : Autopsie d'un accident mortel de chasse

    Le 20 novembre 2013, Christian Embialet, 56 ans, employé de mairie, est tué d'une balle tirée par un chasseur alors qu'il nettoyait sa barque, sur les berges du Tarn, à hauteur du lieu-dit «Les Robertes» à Lisle-sur-Tarn. Un accident de chasse «stupide» qui a valu au chasseur impliqué dans le drame d'être mis en examen pour homicide involontaire lors d'une action de chasse. Hier, juges, ministère public et avocats ont décortiqué le dossier à la barre du tribunal correctionnel d'Albi. Noël V, 69 ans, de Montans, qui chassait avec son fils et leurs deux chiens, raconte ces terribles instants et souligne le poids de la fatalité. «Je reconnais que j'ai tiré au sanglier. Je n'ai pas tiré à l'aveugle et encore moins sur une forme sombre. Je suis allé chercher du secours le plus vite possible. Les sapeurs-pompiers ont tardé à venir, deux fois je les ai appelés pendant que je tenais le blessé». Il maintient le fait qu'il a aperçu un sanglier et effectué un tir fichant. Mais la balle aurait ricoché, sur un arbuste et, probablement, selon les experts, sur l'animal. Mais aucune trace de sang et de sanglier lorsque les gendarmes sont arrivés sur les lieux du drame : des berges escarpées, avec une végétation dense et une luminosité faible en cette fin d'après-midi du mois de novembre. La reconstitution du tir mortel n'a pu avoir lieu car, le lendemain, les berges ont été déboisées !

    Tir fichant ou ricochet ?

    Trois avocats représentaient la famille. Dont Me Emmanuelle Weill pour qui il y avait tous les ingrédients pour conduire au drame. «C'était la jungle sur les berges, on n'y voyait rien, alors

    comment identifier la cible ? Il n'a pas entendu le chien de Christian Embialet, il avait un fusil lourd de droitier alors qu'il est gaucher et qu'il tremble d'une main». Me Michel Albarède, en rajoute. «Il a également des problèmes de vue, il prend des médicaments avec des effets indésirables mais ce qui me désole c'est qu'il ose dire que la victime aurait dû se signaler : coucou, chasseurs, ne tirez pas je suis là !» Me Martin souligne son manque de vigilance et maintient que son tir n'était pas fichant dans la pente.

    Le procureur, Claude Dérens, rappelle que ce n'est pas un dossier criminel et que le chasseur n'a pas respecté toutes les diligences lors de cette action de chasse individuelle. Il a requis une amende de 3 000 € et un retrait de son permis de chasser de 3 ans. «Il n'a eu qu'une pensée, sa tête sur les genoux, c'est que les secours arrivent vite. C'est un honnête homme, que pouvait-il faire de plus ? Les experts ont certifié qu'on doit envisager un ricochet, cette balle a été déviée et freinée deux fois. Parce qu'on ne maîtrise pas le hasard, on ne peut le condamner». Délibéré le 18 février.

     

     

    22/01/2016 : Le « chasseur de chats » de Panazol interpellé et convoqué devant la justice

    À Panazol, on évoquait « une épidémie de chasse aux chats ». La police y a mis un terme cet hiver.
    Élu de la commune chargé de l’espace public, Francis Boluda avait évoqué une « épidémie de chasse aux chats ». 
    Depuis quelques mois, des félins de toutes les couleurs et de toutes les races disparaissaient ou étaient retrouvés en piteux état, voire, pour l’un d’entre eux, mort. Une première plainte avait été déposée en août par une habitante dont le chat avait été blessé. Un plomb avait été extrait par le vétérinaire. 
    Le 24 septembre, un habitant du quartier du Pré-Peyroux avait signalé avoir retrouvé son chat mort transpercé de part et d’autre du thorax.  
    La police de Limoges vient d'annoncer ce vendredi avoir interpellé un suspect notamment grâce à un précieux témoignage recueilli auprès d'une personne ayant été sensibilisée sur l'affaire grâce à un article du Populaire du Centre. 
    L'homme, âgé de 60 ans, s'est vu notifier sa convocation en justice très récemment. 
    À son domicile avaient été découverts des armes et des pièges. Il n'a pu que reconnaître les faits.
     
     
     

    Un chasseur de 44 ans a été retrouvé noyé dans l'étang de Gamaches en début d'après-midi, ce dimanche 24 janvier.

    D’importants dispositifs de secours sont déployés depuis ce matin, dimanche 24 janvier, aux abords de l’étang de Gamaches, à proximité de la commune de Longroy.

    Pompiers, gendarmes, plongeurs, équipe cynophile étaient mobilisés pour retrouver un chasseur âgé de 44 ans dont la famille n’avait plus de nouvelles. Parti chasser hier soir dans une hutte, il n’était pas revenu au domicile familial ce matin comme convenu. Inquiète, la famille a prévenu les secours.

    Des recherches intensives

    Après plus d’une heure de recherches intensives, les plongeurs ont découvert le corps sans vie dans l’étang. Leur travail a été compliqué par la dimension de l’étang : 1000 mètres de long, 400 mètres de large, 4 à 5 mètres de profondeur.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait fait une chute accidentelle dans l’eau. L’homme se rendait au milieu de l’étang, à l’aide d’une barque pour chercher un canard.

    Il s’agirait d’un habitant de Longroy. L’enquête des gendarmes sur les causes du décès est en cours. A 15 h, le médecin légiste arrivait sur place pour confirmer la piste accidentelle.

     

    25/01/2016 : Le chat de Myriam tué par des chiens de chasse: "C'est une scène d'une extrême violence"

    Les chasseurs passent-ils trop près des habitations? Myriam, dont le chat a été tué par des chiens de chasse en novembre dernier réclame des mesures.

    En novembre dernier, l'un des chats de Myriam a été tué par trois chiens de chasse, à seulement dix mètres de son habitation. Le voisin de Myriam a assisté à cette "scène d'une extrême violence", impuissant. "Il a tenté d'intervenir mais il a eu peur que ces chiens se retournent vers lui à un moment donné" explique Myriam.

    Après la colère et la consternation, ce sont rapidement les questions qui surviennent. Myriam ne comprend pas comment des chiens de chasse ont pu se trouver à dix mètres seulement de son habitation: "on ne peut pas nous obliger à enfermer les enfants, les bêtes et à ne plus sortir parce qu'on chasse dans le coin et qu'on vient trop près. On peut vivre sa liberté mais pas aux dépens de celle des autres et pas au risque de celle des autres".

    Face à une telle situation, Myriam réclame aujourd'hui des mesures, en particulier le recul de la zone d'isolement entre les chasses et les propriétés privées:  "On n'a pas à nous mettre en danger parce qu'on a envie de faire joujou avec un fusil et de flinguer du gibier".

     

    25/01/2016 : Dans le Lot-et-Garonne, on chasse les pigeons... même dans les centres-villes

    Afin d'endiguer la prolifération de pigeons, le maire de Villeréal a organisé, lundi matin, une immense battue à laquelle ont participé 80 chasseurs dans une douzaine de communes environnantes.

    Lundi matin, 80 chasseurs se sont déployés à travers la bastide de Villeréal pour participer à une immense battue initiée par la municipalité. Pendant trois heures d'affilée, les habitants de cette commune, habituellement bien tranquille, ont entendu des salves successives et nourries de coups de feu en plein centre-ville.

    Cibles de cet impressionnant déploiement à travers tous les points stratégiques de la cité : les pigeons. Leur prolifération exponentielle enregistrée ces derniers mois et les dégâts occasionnés, tant sur les bâtiments publics que sur les maisons des Villeréalais, sans parler des champs des agriculteurs, ont incité le maire, Pierre-Henri Arnstam à prendre une mesure exceptionnelle.

    Ainsi, pour plus d'efficacité, cette chasse aux pigeons a parallèlement été menée dans les douze communes environnantes. Une battue pour laquelle la commune de Villeréal a fourni la bagatelle de 3 200 cartouches aux chasseurs.

     

    26/01/2016 : Biodiversité : le Sénat vote une loi écornée par le lobby des chasseurs

    C’était une étape redoutée par les défenseurs de la nature, tant le Sénat est associé, à leurs yeux, à un repaire de chasseurs peu enclins à la protection de la biodiversité. Mardi 26 janvier en début d’après-midi, la chambre haute a voté en première lecture, par 263 voix pour et 32 contre, le projet de loi « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », après une semaine de débats soutenus, et parfois houleux. Dix mois après son passage à l’Assemblée nationale, ce texte, le premier d’envergure depuis la loi de 1976 sur la protection de la nature, devra ensuite revenir devant les parlementaires en deuxième lecture, pour une adoption définitive prévue avant la fin de l’année.

    « Après la COP21, vous avez su transcender les clivages partisans pour rapprocher les points de vue en recherchant l’intérêt général de notre avenir commun, et en mettant la France très en avance sur les enjeux de la biodiversité et du climat », a déclaré, vendredi 22 janvier, la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, dont c’est la seconde loi après celle sur la transition énergétique.

    1. Le maintien des grands principes
    2. Une Agence française pour la biodiversité bancale
    3. Des avancées sur l’huile de palme ou le préjudice écologique
    4. Des reculs importants sur la chasse ou les néonicotinoïdes
    5. Vers un accord en seconde lecture ?
    • Des reculs importants sur la chasse ou les néonicotinoïdes

    A côté de ces avancées, le texte issu des travaux du Sénat affiche aussi d’importants reculs. « Il s’agit, au final, d’un texte très hétérogène, commente Ronan Dantec (Loire-Atlantique), chef de file du groupe écologiste. Nous avons obtenu de vraies victoires pour la protection de la biodiversité, mais le lobby des chasseurs, des agriculteurs et des industriels reste très organisé au Sénat. » De fait, le groupe d’études chasse et pêche de la chambre haute, qui transcende les courants politiques, compte 84 membres, sur 348 sénateurs, qui se sont montrés extrêmement actifs tout au long des débats.

    C’est ainsi que l’interdiction de la chasse aux oiseaux à la glu ou à la colle, approuvée par les députés, a disparu. De même que l’interdiction de chasser les mammifères en période de reproduction. Ainsi encore que l’autorisation du chalutage en eaux profondes – une pratique dévastatrice pour la faune et les fonds marins –, qui avait été supprimée par la commission du développement durable du Sénat, et qui a été rétablie.

    Une autre régression marquante concerne les néonicotinoïdes, ces pesticides reconnus nocifs pour les insectes pollinisateurs et, plus généralement, pour l’environnement et la santé. Les députés avaient voté leur interdiction à compter du 1er janvier 2016. Les sénateurs sont revenus sur cette mesure. Il est seulement prévu que le ministre de l’agriculture prenne, dans les trois mois suivant la promulgation de la loi, un arrêté déterminant « les conditions d’utilisation » de ces substances chimiques. Cela, en tenant compte des « conséquences sur la production agricole », ce qui augure mal d’un bannissement de ces produits.

    En conclure que les lobbies ont imposé leur loi serait excessif. « Une frange de sénateurs, notamment pro-chasse, mène un combat de fond contre la loi, mais une partie de leurs amendements a été retoquée, note Christophe Aubel (Humanité et biodiversité). Dans la plupart des groupes, les rapports de force sont différents de ceux d’il y a quelques années. Une part importante des sénateurs ont compris que l’avenir de la biodiversité est aussi celui des sociétés humaines, bien au-delà de simples histoires de fleurs et d’oiseaux. »

     

    26/01/2016 : Ils étaient partis braconner... au tir à l'arc

    Deux jeunes braconniers ont été interpellés lors d'un contrôle routier à Evenos ce week-end. Dans le coffre de leur véhicule, les gendarmes ont retrouvé des arcs, des flèches, un couteau de chasseur, mais aucun animal. Les deux hommes ont reconnu les faits.

    Il était 2 heures du matin, ce week-end, lorsque les gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention (PSIG), qui effectuaient des contrôles sur réquisition du procureur de la République, ont fait une découverte inhabituelle.

    Dans le coffre d'un véhicule qui circulait dans la commune d'Evenos, ils ont découvert des arcs et des flèches, ainsi qu'un couteau de chasseur.

    Les deux hommes qui étaient à bord, des Varois âgés d'une trentaine d'années, ont reconnu qu'ils pratiquaient le braconnage, mais qu'ils n'avaient tué aucun animal cette nuit-là.

    Ils seront convoqués devant la justice au mois de septembre.

     

    25/01/2016 : Chasse illégale aux faisans dans le département du Nord

    Un responsable cynégétique sanctionné obtient le « rabais » des condamnations.

    En 2011, un élu cynégétique de la FDC 59, président des piégeurs locaux et garde- chasse particulier était poursuivi devant le tribunal correctionnel pour avoir chassé avec des engins prohibés (pièges appelés « mues », filets et tracteur) une dizaine de faisans de chasse.

    Le jugement de mars 2013 condamnait sévèrement cette personne à 1 200€ d’amende, le retrait de son permis de chasser pendant 1 an et à verser 1 300€ à la LPO, la seule partie civile encore en lice puisque le GON, la Fédération nationale des gardes particuliers et l’association des piégeurs agrées du Nord étaient toutes 3 déclarées irrecevables pour des problèmes d‘agrément.

    Mais voilà que cet élu peu scrupuleux a fait appel et après plusieurs renvois, la Cour d’Appel de Lille vient enfin de rendre son délibéré. C’est sans doute « l’effet soldes du mois de janvier » car les condamnations sont malheureusement toutes en diminution. L’amende effective de 1200 € devient une amende de 800€ avec sursis, le retrait du permis de chasser est supprimé… Seule la LPO conserve ses indemnités mais qui sont aussi revues à la baisse (1 000€ au lieu des 1 300€) alors que cet appel a induit de nouvelles dépenses pour la LPO.

    L’appel est un « droit spécifique, général et absolu ». Ici il aura donc largement profité à l’appelant !

     

    27/01/2016 : Gironde : les chasseurs avaient voulu cacher l’homicide

    En 2014, Marc Falga avait fait une chute mortelle du haut d'une nacelle près d’une palombière à Nérigean. Paniqués, ses amis avaient menti sur les circonstances exactes de l'accident

    Mardi, des « gens honnêtes et à l'âge affirmé », selon les mots de la procureur, ont été reconnus coupables et condamnés à des peines d'amende de 800 à 1 000 euros par le tribunal correctionnel de Libourne pour avoir modifié « l'état des lieux d'un délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité ». L'un d'entre eux, né à Sallebœuf, a en plus été condamné à trois mois de prison avec sursis pour homicide involontaire. Celui de Marc Falga, tombé du haut d'une nacelle que le Sallebœuvois manœuvrait sans le permis adéquat le 19 septembre 2014 à Nérigean. Cette journée entre amis chasseurs, organisée pour préparer une palombière à Nérigean, a ainsi viré au drame.

    Une chute de 8 mètres

    Les prévenus aux cheveux plus ou moins grisonnants n'en menaient pas large. Ils ont eu du mal à expliquer « ce réflexe de mensonge ». Si Stéphanie Paguenaud, magistrat de permanence ce jour-là, n'avait pas eu des soupçons, l'affaire aurait pu se conclure comme une chute accidentelle. Sauf que les incohérences étaient bien là. Notamment une échelle placée côté gauche alors que dans l'arbre, les outils d'élagage étaient… côté droit.

    Dans un premier temps, Marc Falga a suivi la plupart des règles de sécurité. Il était notamment attaché dans l'arbre qu'il élaguait. Une fois revenu dans la nacelle, il s'est détaché. Son ami sallebœuvois a enclenché la descente. Jusqu'à un à-coup. Marc Falga aurait crié : « Arrête, arrête ». Mais n'étant pas titulaire du permis Caces nécessaire, son ami à la manœuvre ne sait plus très bien ce qu'il s'est passé. La nacelle aurait poursuivi sa descente, avant de taper une branche et de se retourner. Marc Falga a alors chuté de 8 mètres.

     

    29/01/2016 : Procès du gabion. Les deux chasseurs condamnés à de la prison ferme

    Après deux jours de procès et 4 h de délibérations, la cour d'assises du Calvados a condamné les deux chasseurs à 1 an et 5 mois de prison ferme pour l'incendie d'un gabion.

    Ce jeudi 28 janvier 2016, la vérité dans l'affaire de l'incendie volontaire d'un gabion (abri de chasse à gibier d'eau) a eu du mal à émerger. Au deuxième et dernier jour du procès, aux assises du Calvados, à Caen, après 4 h de délibérations, la cour a reconnu que les deux chasseurs étaient coupables. 

    Ils risquaient jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle et 150 000 € d’amende.

    Le père de famille était jugé pour dégradation d’un bien par un moyen dangereux et vol, avec la circonstance aggravante que les faits ont été commis avec la complicité d’un mineur de moins de 13 ans. Il a été condamné à 3 ans de prison assortis d’un sursis de 31 mois. Sa peine ferme a déjà été effectuée lors de sa détention provisoire.

    Le présumé commanditaire, jugé pour complicité de dégradation, a écopé de la peine la plus lourde : 3 ans de prison assortis d’un sursis de deux ans.

    Les deux chasseurs ont également l'interdiction de détenir une arme pendant trois ans.

    Ils ont 10 jours pour faire appel.

    Le jugement des intérêts civils, lui, devrait être renvoyé.

     
     
    30/01/2016 : Les Montils (Loir-et-Cher) : un jeune de 16 ans se blesse au retour de la chasse
    Un jeune chasseur de 16 ans s'est donné accidentellement un coup de fusil, ce samedi vers 13h aux Montils. Il a été blessé grièvement au bras alors qu'il nettoyait son arme encore chargée. Lire dans la NRD du 31 janvier
     
     
     
    31/01/2016 : Sarrebourg : Un accident de chasse fait 1 mort

    Peu avant 15h, une battue a eu lieu dans la forêt de Plaine-de-Walsch près de Sarrebourg. La chasse a malheureusement mal tourné.

    Un homme de 54 ans est décédé après avoir pris une balle dans le thorax par un autre chasseur. Les pompiers de Sarrebourg n'ont rien pu faire. 

    Les gendarmes sont sur le dossier pour comprendre comment cet homme a pu être atteint par une balle. Visiblement les deux hommes visaient une biche.

     

    01/02/2016 : Lorraine: Il tire sur une biche et abat un chasseur

    C’est lors de la dernière battue de la saison en Moselle près de Sarrebourg que s’est produit un dramatique accident de chasse.

    Deux chasseurs qui étaient postés à une cinquantaine de mètres d’intervalle dans le sous-bois ont tiré en même temps sur une biche, rapporte le quotidien L’Est Républicain. L’un des deux hommes, âgé de 54 ans, a été mortellement touché au thorax et les secours n’ont rien pu faire. Une autopsie a été ordonnée par le procureur de la République à Metz et une enquête est ouverte.

     

     
    01/02/2016 : Battue aux pigeons en Lot-et-Garonne : une association dénonce "un acte de cruauté"

    La présidente du refuge animalier de Brax a adressé une lettre ouverte au maire de Villeréal où, la semaine dernière, une immense battue a été organisée.

    Quatre-vingt chasseurs ont participé, la semaine dernière, à une immense battue organisée par la municipalité de Villeréal. L'objectif étant d'endiguer la prolifération des pigeons qui causent de nombreux dégâts sur les bâtiments publics, les maisons et dans les champs. Ainsi, pour plus d'efficacité, cette chasse a parallèlement été menée dans les douze communes environnantes.

    Cette mesure exceptionnelle n'a pas plu à tout le monde. La présidente du refuge animalier de Brax, Christine Salane, a ainsi adressé une lettre ouverte au maire de Villeréal, Pierre-Henri Arnstam, dans laquelle elle dénonce "un acte de cruauté envers des animaux domestiques en public et en réunion".

    "Au mépris des autorisations et de la réglementation, vous avez planifié cette atrocité au sein de votre ville donnant la possibilité à des chasseurs de circuler armés dans les rues pour abattre une population de pigeons. Combien d'entre eux ne sont pas morts sur le coup et ont agonisé pendant des heures ?", écrit ainsi Christine Salane selon laquelle d'autres moyens "moins traumatisants" auraient pu être appliqués "en concertation avec des associations de protection animale".

     

    01/02/2016 : Chasseurs et... viandards à Corte!

    Un de nos lecteurs nous a fait parvenir une photo à faire dresser les poils des anti-chasseurs. Et pas seulement.

    C'est en allant à la chasse à la bécasse, hier matin, qu'il est tombé sur un véritable charnier constitué de 5 sangliers morts, abandonnés dans le maquis.

    Un tel acte est inadmissible de la part de gens qui se disent chasseurs. Il n'y a en fait qu'un mot pour qualifier ces gens qui ont un fusil pour l'utiliser bêtement : viandards.

     

    01/02/2016 : Ségolène Royal autorise à nouveau le braconnage des oies

    L’affaire avait déjà fait grand bruit l’année dernière, mais visiblement pas assez pour inquiéter la ministre de l’Ecologie qui réitère cette année ses mesures de dépénalisation de la chasse aux oies…

     En 2015, Ségolène Royal avait autorisé le braconnage des oies pendant près de 10 jours, en demandant aux agents de l’ONCFS de ne pas verbaliser les chasseurs tuant des oies jusqu’au 9 février (alors que la fermeture de la chasse était arrêtée au 31 janvier). Cette décision avait fait scandale et généré l’indignation de nombreuses associations de protection de la nature. Planète Animaux avait même interrogé la ministre qui avait nié « autoriser le braconnage »…

    Chasse prolongée en 2016

    Cette année pourtant, Ségolène Royal récidive. En effet, alors que la chasse aux oies se termine ce dimanche 31 janvier 2016, « Ségolène Royal demande aux agents de l’ONCFS de fermer les yeux lorsqu’ils verront les chasseurs passer outre la loi et chasser des oies jusqu’au 10 février », s’agace Pierre Athanaze, le Président d’Action Nature.

    « La méthode particulièrement lâche de la ministre a cette fois dépassé la bassesse de ce qu’elle avait fait l’an dernier, puisque c’est la veille de la fermeture de la chasse aux oies que cette décision est annoncée. Et, comble de la bassesse, elle a fait annoncer cette mesure tout aussi scandaleuse qu’illégale par le Président de la Fédération Nationale des Chasseurs ! », enrage Pierre.

    Un chasseur porte-parole de Royal

    C’est en effet Bernard Baudin, le Président de la FNC, qui a révélé l’information en déclarant la tenir de Philippe Plisson (le Président du groupe Chasse et Territoires à l’Assemblée Nationale), lequel lui a confié l’information « à la demande personnelle de la ministre ». Les chasseurs ont donc les faveurs de la ministre, qui n’hésite pas à les employer comme porte-parole !

    Les écologistes et les amis de la faune sont opposés à la chasse aux oies en février, car, selon eux, celle-ci nuit à la reproduction de l’espèce en perturbant la migration pré-nuptiale (les oiseaux remontent vers le nord pour se reproduire). De « fausses informations », d’après les chasseurs, qui affirment que ces mêmes oies sont « gazées dans les pays du nord de l’Europe comme les Pays-Bas », et qui demandent à pouvoir pratiquer leur loisir jusqu’au 20 février. A ce propos, l’Unacom (Union nationale des associations de chasseurs d’oiseaux migrateurs) a déposé un recours devant le Conseil d’Etat, en argumentant à l’aide d’un récent rapport scientifique. « L’étude prouve que les oies quittent l’Espagne vers le 11 février. La fermeture le 31 janvier revient à nous interdire la chasse, alors que les oies sont détruites au nord« , note l’Unacom.

    Vers une gestion européenne

    « Lors de nos dernières rencontres au Cabinet de la ministre, nous avons insisté sur le fait qu’en Hollande, on accepte que l’on puisse déroger pendant des mois, à grande échelle, pour détruire massivement des oies au nom des dégâts agricoles, ou pour la sécurité aérienne. Alors, comment refuser aux chasseurs français 10 ou 20 jours de chasse supplémentaires en février, avec des prélèvements en petites quantités pour une population d’oies en pleine expansion dans toute l’Europe ? […] La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, soutient notre demande de mise en place d’un plan de gestion européen de l’oie », renchérissait la FNC dans un communiqué.

    « Quelle honte ! C’est pourtant magnifique ces vols d’oies sauvages, elles doivent tout affronter : le froid, la faim, le parcours, trouver une aire de pause, et le pire : le menace d’être tuées. Triste fin pour ces oiseaux », regrette quant à elle une internaute amie des bêtes sur les réseaux sociaux. Espérons que le même dispositif ne soit pas reconduit en 2017, année dont les élections devraient enfin permettre de changer de dirigeant au sein du ministère de l’Ecologie…

     

    02/02/2016 : Deux chasseurs interpellés à Petit-Couronne

    Deux chasseurs ont été interpellés à Petit-Couronne le dimanche 31 janvier. Ils avaient tenté de renverser un inspecteurs de l'office national de la chasse et de la faune sauvage.

    Le dimanche 31 janvier vers 14h45, deux personnes de l'office national de la chasse et de la faune sauvage surveillent le secteur de Petit-Couronne. Ils aperçoivent deux chasseurs qu'ils désirent contrôler. A la vue des inspecteurs, les chasseurs prennent la fuite avec leur véhicule et foncent sur l'un des deux inspecteurs. Ce dernier est obligé de s'écarter pour éviter le choc. 

    Plus loin, les deux chasseurs ont un accident avec un autre véhicule. Ils prennent la fuite à pied. L'un des deux s'empare de son fusil pour prendre la fuite. Il est interpellé par les inspecteurs et mis à disposition du service de quart judiciaire à l'hôtel de police de Rouen. L'un, âgé de 23 ans, est placé en garde à vue. Le deuxième chasseur, âgé de 26 ans, s'est présenté de lui-même à l'accueil de l'hôtel de police. Celui de 23 ans a reconnu les infractions et a reçu une convocation avec reconnaissance préalable de culpabilité pour le 15 mars. 

     

    02/02/2016 : Dordogne : il abat le chien de son voisin parce qu'il courtisait un peu trop sa chienne

    Un habitant de Pazayac en Dordogne a abattu le chien de son voisin lundi dernier. Il lui reprochait de courir un peu trop souvent derrière sa chienne.

    C'est une histoire de voisinage qui se termine mal qui s'est déroulée ce lundi après-midi à  Pazayac à côté de Terrasson. Un sexagénaire a abattu le chien de ses voisins. Il estimait que le chien, un beagle, un chien de chasse d'origine anglaise au pelage blanc, noir et feu, avait pris de mauvaises habitudes. Il lui reprochait de courir un peu trop souvent derrière sa propre chienne.

     

    L'homme a tiré sur le chien quasiment à bout portant

    Lundi après-midi, ne supportant plus le manège du chien, le sexagénaire s'est emparé de son fusil de chasse et a tiré quasiment à bout portant sur l'animal. Immédiatement les propriétaires de Bobby sont allés porter plainte à la gendarmerie. Les gendarmes ont interpellé le tireur chez lui hier mardi dans l'après-midi. L'homme a reconnu les faits. 

    Il sera convoqué devant le délégué du procureur. Il devra répondre d'actes de cruauté envers un animal. Les gendarmes ont également confisqué son fusil de chasse.

     
     
    Le 23 janvier, deux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage patrouillaient en haute vallée de la Weiss, sur un sol enneigé et par une température proche de zéro.
    Très vite, ils localisent une battue de chasse et décident de rechercher des indices de prélèvements de gibiers. Le sol blanc permet de localiser les emplacements des chasseurs postés.
    En début d’après-midi, au fond d’un chemin forestier sans issue, les agents de l’environnement découvrent sur un chemin un chevreuil mort non éviscéré. L'animal a été déposé à cet endroit, après avoir été blessé plus haut sur la pente boisée, puis achevé. Des traces de chaussures sont visibles à proximité. L’animal est dépourvu du bracelet réglementaire nécessaire à tout transport, mesure en vigueur sur tout le territoire national pour les ongulés chassables (sauf le sanglier).
    La situation nécessite de vérifier la bonne application du plan de chasse. Une surveillance démarre. Vers 15 h 30, un véhicule 4x4 avec trois hommes à bord et un chien arrivent. Le conducteur seul descend, s’empare du chevreuil, lui ficelle les pattes et l’attache à sa roue de secours fixée à l’arrière du véhicule, sous les yeux des agents discrètement stationnés à proximité.
    Il remonte ensuite dans son auto et part faire demi-tour environs 100 mètres plus loin.
    A son retour, deux agents apparaissent sur le chemin à l’endroit ou gisait le chevreuil et invitent le 4x4 à s’arrêter. Le chauffeur, titulaire d’un permis de chasser, ne pouvant méconnaître la réglementation, admettra simplement avoir commis une faute, tout en précisant « être en cours d’assermentation » pour occuper le poste de garde-chasse particulier sur ce lot….
    Ce candidat « garde-chasse » et l'adjudicataire du lot de chasse, présent sur la chasse ce jour-là, ont été entendus et une procédure d’infraction à la police de la chasse sera transmise dans les meilleurs délais au parquet de Colmar.
     
     
     

    Le volatile, une espèce sauvage protégée, a reçu des plombs. Les présidents des sociétés de chasse sont en colère.

    C'était le dernier week-end d'ouverture de la chasse et il s'est terminé plutôt lamentablement. Samedi 30 janvier, le président de l'association de chasse maritime et de l'étang d'Ingril a été avisé qu'un cygne avait été tué dans les salins. Il s'est rendu sur les lieux et a constaté que le volatile - un cygne tuberculé - avait été touché par des plombs de chasse ce qui, en plus, est interdit dans les zones humides (on utilise l'acier).

    "Je suis vraiment en colère. C'est le mâle d'un couple qui stationnait dans le secteur depuis sept ou huit ans. Ils s'étaient même reproduits. Là, c'est fini, la femelle, elle est foutue. Ceux qui ont fait ça ne sont pas dignes d'être des chasseurs. Ce sont des abrutis" se désole Lionel Minguez qui ajoute : "Il n'y a pas assez de surveillance. Il y a deux mois, des flamants ont été tués sur Ingril. On a un triste palmarès dans l'Hérault !"

     

    03/02/2016 : Chasse des oies : la ministre de l’Ecologie encourage à ne pas respecter le droit

    Alors que la chasse est officiellement fermée depuis le 31 janvier, la police de la nature est priée de ne pas verbaliser les braconniers avant le 9 février.

    Il y a une semaine, lors de la discussion au Sénat sur la loi pour la biodiversité la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal affirmait que : «  La cause de la biodiversité devient aussi importante que celle du climat ».

    Au lendemain de cette déclaration, la police française de la nature est pourtant priée de ne pas verbaliser jusqu’au 10 février. Nous avons la preuve de consignes internes à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (Oncfs) stipulant la chose suivante : toutes les plaintes susceptibles d’être apportées par les citoyens et/ou associations, soucieux de la protection de la biodiversité, ne seront pas suivies d’effet.

    Sommes-nous réellement dans un état de droit ?

    On se souvient que, l’année dernière, la Ministre en charge de l’écologie avait donné des consignes écrites aux Préfets pour ne pas faire respecter la Directive européenne oiseaux. Cette année, elle a répondu aux grandes associations nationales dont la LPO et FNE qui l’interrogeaient sur ses intentions le 5 janvier, qu’elle les avait entendues : cette année il n’y aurait pas d’arrêté de prorogation. Qu’on se le dise, promis juré… Encore fallait-il comprendre qu’il n’y aurait pas d’écrit ! Car c’est effectivement par la voix du Député PS Philippe Plisson, président du groupe chasse à l’Assemblée nationale, que le permis de braconner a été confirmé. Information reprise sur les sites de certaines fédérations de chasseurs et journaux.

    Madame la Ministre s’était pourtant vue rappeler par courrier du 13 mars 2015 adressé par le Commissaire européen Karmenu Vella que « la jurisprudence du Conseil d’État à ce sujet rappelle qu’une prolongation des dates de chasse pour l’oie cendrée n’est pas envisageable au regard du droit européen et des exigences de transposition en droit national ». Il n’est donc pas permis d’envisager une dérogation faisant suite à sa demande. Voir le courrier.

    À l’été 2015, elle se disait ouverte à la mise en œuvre d’un plan de gestion international des Oies cendrées, et d’une renégociation de la date officielle de fermeture de la chasse aux oies pour autant que celle-ci soit fondée sur des données scientifiques tangibles notamment dans les modifications des périodes migratoires. Force est de constater que les données scientifiques ne font pas le poids face à l’influence du lobby de la chasse. Rappelons que la période de chasse en France est la plus longue d’Europe (6 mois de l’année) et s’exerce sur le nombre d’espèces le plus élevé en Europe : 90 en incluant les mammifères, pour des prélèvements annuels de 25 à 30 millions d’oiseaux.

    Officialiser le braconnage n’est pas compatible avec un État de droit. C’est d’autant plus choquant lorsque l’État français prétend être exemplaire pour la conservation de la biodiversité.

    La LPO a déployé ses militants et observateurs pour signaler les actes de braconnage. Et a décidé de porter plainte contre la France devant la Commission européenne.

     

    06/02/2016 : Le Pertre (35) : le sanglier charge. 3 rabatteurs grièvement blessés

    Ce midi, lors d'une chasse dans la forêt du Pertre en Ille-et-Vilaine, trois rabatteurs ont été grièvement blessés par un sanglier. Ils ont été transportés dans trois hôpitaux.

    Les pompiers ont été alertés peu avant 13h. Un accident venait de se produire dans la forêt du Pertre au lieu-dit Le Châtelier, lors d'une chasse privée.

    Lors de la partie de chasse, un sanglier a été blessé. En essayant de s'échapper, l'animal a chargé sur 3 rabatteurs, les blessant grièvement aux jambes. Ces rabatteurs non armés, 1 femme et deux hommes, âgés de 50 à 70 ans, ont pour mission normalement de ramener le gibier vers les chasseurs. Un chien a également été tué par l'animal sauvage.

    Les premiers soins ont été prodigués aux victimes sur place dans trois ambulances des pompiers, une d'Argentré, une d'Erbrée et une du Pertre. Les trois blessés ont ensuite, vers 15h20, été transportés dans des hôpitaux : 1 à Laval, 1 à Vitré et 1 au CHU de Rennes.

    Le sanglier a par la suite été mis hors d'état de nuire.

     

    06/02/2016 : Sangliers tués et abandonnés : la fédération 2B condamne

    La parution dans notre édition du 1er févier d'une photo avec plusieurs sangliers "jetés" dans le maquis a fait réagir beaucoup de nos lecteurs. Mais pas seulement, car c'est une terrible vision de ce qui est parfois la réalité, fort heureusement chez très peu de chasseurs de cette île. Les viandards en général ce sont plutôt ceux qui remplissent les congélateurs et vendent leurs prises.

    Des agissements comme celui de l'abandon du gibier tué paraissait impensable il y a quelques années, même les braconniers ayant davantage de respect.

    Jean-Baptiste Mari, le président des chasseurs de Haute-Corse, est furieux. Il évoque un comportement de gens totalement irresponsables car "à travers cette photo sont dévoilées les exactions de porteurs de fusils que certains appellent chasseurs. Ils ne méritent assurément ni le nom de chasseurs, ni même celui de viandards, puisqu'ils ne les ont justement pas emportés. Avant de faire dresser le poil des antichasse, ce genre de photo fera surtout dresser celui des véritables chasseurs. Tuer des sangliers pour le seul plaisir du "carton" et les abandonner dans la nature relève surtout de l'irresponsabilité et de la bêtise pour ne pas dire autre chose".

     

    05/02/2016 : Un hibou grand-duc tué par des tirs de plombs à Saint-Romain-en-Jarez

    A la fin du mois de janvier, un particulier a découvert un grand rapace nocturne mort au milieu d’un champ à Saint-Romain-en-Jarez. La ligue départementale de protection des oiseaux a envoyé sur place un ornithologue qui a identifié un hibou Grand-duc d’Europe, une espèce rare.

    Après radiographie, il s’avère que l’oiseau est sans doute mort de faim suite à une blessure par tir. Une plainte va être déposée pour destruction d’espèce protégée.

     

    06/02/2016 : Ajaccio : un homme blessé au bras par son fusil

    Un homme a été sérieusement blessé au bras par son propre fusil, samedi matin à 6 h 15, dans le quartier des Cannes à Ajaccio.

    Alors qu'il s'apprêtait à aller chasser avec un ami, la décharge de petits plombs serait partie toute seule dans des circonstances qui demeurent encore inconnues.

    Pris en charge par le Samu et évacué vers l'hôpital de la Miséricorde, ses jours ne sont pas en danger.

     

     

    08/02/2016 : Maurupt-le-Montois:un chasseur blesse son frère au cours d'une chasse au sanglier

    Une partie de chasse s’est mal terminée, hier, dans la forêt de Maurupt-le-Montois. Le tir d’un chasseur aurait ricoché vers un autre.

    Les faits se sont produits dimanche, vers 16 heures, dans la forêt de Maurupt-le-Montois, sur le GR 14 en direction de Cheminon au cours d’une chasse communale. Une dizaine de chasseurs étaient à l’affût, lorsqu’au passage d’un sanglier, l’un d’eux tire mais, sans atteindre sa cible, touche un autre chasseur.

    Apparemment bien positionné en ligne au moment où il a fait feu, c’est par ricochet que la balle du tireur aurait blessé, au genou, un autre chasseur qui n’était autre que son frère. La communauté de brigades de Sermaize-les-Bains est intervenue immédiatement. Les sapeurs-pompiers et le Samu ont pris en charge le blessé avant de le transporter vers l’hôpital. Tandis qu’un technicien d’investigation criminelle de Châlons-en-Champagne doit effectuer des relevés pour vérifier la thèse accidentelle, une enquête est en cours et plusieurs témoins doivent être auditionnés. Celle-ci déterminera les circonstances exactes de l’accident.

     

    08/02/2016 : Papys chasseurs ou tontons flingueurs ?

    Sept chasseurs, suspectés d’avoir tué un ou deux cerfs, affirment n’avoir tiré qu’un faon. Ils ont comparu durant quatre heures à la barre du tribunal.

    Une affaire de chasseurs qui occupe un après-midi entier d'une audience judiciaire, c'est un fait assez rare, même pour un tribunal de police. Mardi, ils étaient sept à se présenter à la barre du tribunal présidé par Mme Blanc.
    Quatre papys de 75 ans et plus, détenteurs du permis de chasser depuis plus de 50 ans chacun. Un couple de quadras, invités sur leur chasse et un ami plus jeune, lequel faisait office de meneur de chiens – de « piqueux » – ce 22 décembre 2014, entre Le Grand-Pressigny et Chaumussay. Sept chasseurs chevronnés réunis pour une partie de chasse au jeune cervidé, au faon.
    Mais si les sept protagonistes comparaissaient mardi, c'est qu'ils sont suspectés d'avoir tiré sur deux cerfs ce matin-là, et d'en avoir tué un.

    Un coup de fil anonyme prévient la police de la chasse

    C'est un coup de fil anonyme qui a prévenu les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Pour un « comportement suspect des chasseurs », quelques minutes après qu'une douzaine de coups de feu ont été entendus dans le voisinage…
    Les agents de l'ONCFS ne se sont déplacés sur le site de la chasse que vingt-quatre heures plus tard, le lendemain. Mais, dans la terre humide d'un sous-bois où les avaient menés des traces, suivies depuis les empreintes de pneus d'une voiture garée sur le bas-côté, les agents avaient trouvé des gouttes de sang et des traces de pas d'animaux correspondant à celles d'un cerf, et non d'un faon.
    Et, un peu plus loin, les traces de sabots d'un autre grand cervidé « touché à un muscle ». Pour lever tout doute, les agents font appel à un spécialiste et son « chien de sang » et transmettent les photos des empreintes aux scientifiques du Muséum d'histoire naturelle ! Lesquels confirment qu'il s'agit de traces de cerfs et non de faon.
    Les chasseurs seront interrogés seulement cinq jours après les faits. Tous ont toujours soutenu avoir tué un faon, d'une soixantaine de kilos. Un jeune mâle « d'environ sept mois », qu'ils se seraient rapidement partagés avant de jeter la tête, les viscères et les pattes à la poubelle.
    Aucune photo de la prise ne sera faite. Le dépeçage se fera dans un atelier de fortune, inhabituellement utilisé. Pour le ministère public, que représentait le procureur adjoint, M. Bernard, il ne fait aucun doute que ces sept-là se sont entendus pour mentir.
    Le substitut soulève « les incohérences de leurs auditions » et s'en réfère à l'avis des agents assermentés et des scientifiques.
    Pour les parties civiles, Fédération de chasse d'Indre-et-Loire et Association de chasseurs de grand gibier, Me Ottavi et sa consœur évoquent leur « intime conviction » et affirment qu'il s'agit « d'un acte de braconnage grave ».
    Me Bendjador, pour la défense, parle d'une « procédure dans des circonstances ubuesques » et réclame des preuves, les traces des sabots photographiées, « le talon d'Achille de ce dossier », n'en constituant pas le moins du monde, selon ce chasseur averti.
    Le procureur a réclamé des amendes et le retrait du permis de chasser sans possibilité de le repasser avant un an. « Vous les condamneriez à une petite mort ! », s'est exclamé leur défenseur.
    Jugement le 1er mars.

     

    10/02/2016 : Le tribunal administratif annule l'arrêté de chasse

    Plus de trois ans après, le tribunal administratif vient d'annuler l'arrêté préfectoral de 2012 qui organisait les mesures de protection de l'ours en période de chasse. Cette décision ravive des tensions qui s'étaient apaisées, au fil des années.

    Il était en vigueur depuis le mois de juin 2012 ; le tribunal administratif de Toulouse vient de l'annuler, donnant raison à Férus et au Comité écologique ariégeois, qui avaient déposé des recours. «Cette décision arrive tardivement, mais c'est souvent le cas avec la justice administrative, reconnaît Thierry de Noblens, du CEA. Cet arrêté contenait des mesures de protection de l'ours en période de battue. Certaines sont d'ailleurs pertinentes, ou le sont devenues au fil des ans, en raison de modification du comportement des ours. D'autres doivent être affinées». Mais le responsable associatif l'assure : «Nous ne demanderons pas un durcissement des contraintes imposées aux chasseurs. Nous avons déjà obtenu des choses, comme la protection des zones de tanière ou l'arrêt des battues en cas de présence de l'ours». Et il précise son état d'esprit : «Nous avons une volonté de dialogue avec les chasseurs, il n'y a pas de raison de ne pas y parvenir».

    «On ravive des tensions apaisées»

    De son côté, Jean-Luc Fernandez, président des chasseurs ariégeois, s'indigne que l' «on ravive aujourd'hui des tensions apaisées» : «Il n'y avait aucun ours en Ariège, il y en a quarante désormais. Qu'est-ce que veut de plus ? Le comportement des chasseurs a été exemplaire. Ils sont à féliciter, et non pas à condamner. Nous sommes un département où l'on chasse traditionnellement en battues, des plaines aux montagnes. Force est de constater qu'il n'y a pas d'incidents, et pourtant on nous attaque tous les ans. Je me demande si c'est vraiment la protection de l'ours que recherchent ces associations». La balle, désormais, est dans le camp de la préfecture, qui peut faire appel de ce jugement. Et doit aussi mettre en chantier un nouvel arrêté, qui organisera les modalités de la future saison de chasse.

    Huit ours en 2012, quarante aujourd'hui

    L'arrêté préfectoral organisant les mesures de protection de l'ours en période de chasse, cassé par le tribunal administratif de Toulouse voici quelques jours remonte… au mois de juin 2012. Voici plus de trois ans. Depuis, la situation a beaucoup changé, et le président de la fédération de chasse, Jean-Luc Fernandez, ne se prive pas de le rappeler : «Il y avait huit ours en 2012, il y en a quarante aujourd'hui», rappelle-t-il.

     

    10/02/2016 : Des chasseurs tuent 13 oiseaux protégés pour menacer un groupe ornithologique

    Des chasseurs ont tué puis déposé 13 oiseaux, morts, devant la résidence d’un membre du  GON (Groupe Ornithologique et Naturaliste du Nord-Pas-de-Calais)…

     Comme de nombreux protecteurs de la nature et des animaux, les membres du GON se sont ouvertement opposés à la dérogation accordée par Ségolène Royal aux chasseurs (qui leur a permis de braconner les oies légalement pendant près de 10 jours). Ce positionnement n’a visiblement pas plu aux chasseurs de la région, qui ont souhaité le faire savoir à leur manière…

    Criblés de plombs

    L’un de ses membres à trouvé 13 cadavres d’oiseaux devant sa porte, comme l’a révélé le GON il y a quelques jours. « Les radiographies effectuées sont formelles : les oiseaux étaient criblés de plombs ! On peut facilement imaginer qui sont les auteurs de cet acte inqualifiable et la date de cette exécution et du dépôt des cadavres n’est pas anodine, car elle a eu lieu le jour de la fermeture réglementaire de la chasse au gibier d’eau ! », dénonce l’association.

    Pire, il s’avère que les volatiles abattus appartiennent tous à des espèces protégés (12 mouettes rieuses et 1 tadorne de Belon). Le GON est révolté par ce « massacre » qu’il considère comme une « tentative d’intimidation », et déplore « le laxisme de la ministre de l’Environnement qui (…) a peut-être fait croire à certains que tout leur est permis ? ». Deux plaintes ont été désposées pour « destruction d’espèces protégées » (l’une par la personne visée, l’autre, par l’association).

     

    12/02/2016 : Un vautour fauve protégé abattu dans le Parc de la Vanoise

    Le Parc national de la Vanoise vient de lancer une procédure judiciaire après avoir retrouvé un vautour fauve criblé de plombs à proximité de Bonneval-sur-Arc.

    « Il y a quelques mois, un habitant de Bonneval-sur-Arc a découvert une carcasse en se promenant et après vérification, nous avons pu constater qu’il s’agissait d’un vautour fauve, une espèce protégée, explique Joël Blanchemain, en charge des questions de patrimoine naturel sur le secteur Haute Maurienne du Parc national de la Vanoise. Après examen radiologique, il s’est avéré que l’oiseau avait été criblé de plombs, probablement aux alentours du mois de septembre. Il s’agit donc bien d’un tir intentionnel. »

    Espèce protégée ayant disparu dans les Alpes, le vautour fauve a été réintroduit il y a une vingtaine d’années, notamment dans le Vercors, les Baronnies et le Verdon. Environ 200 individus peuplent aujourd’hui le massif de la Vanoise, où ils reviennent chaque année entre mi-mai et mi-octobre pour se nourrir, avant de regagner les Alpes du Sud ou l’Espagne pendant l’hiver. « La réintroduction se passe bien, c’est la première fois que l’on constate des tirs sur un vautour fauve en Vanoise, poursuit Joël Blanchemain. Mais l’espèce est mal vue localement, notamment chez les éleveurs, qui craignent à tort une attaque sur leurs animaux vivants. Certains ont également peur que les vautours fassent disparaître trop vite les brebis attaquées par les loups, avant que l’on puisse effectuer les constatations. »

    Observant un cas de destruction d’espèce protégée, le parc vient donc, comme le veut la procédure, d'ouvrir une procédure judiciaire « contre X ». Le procureur décidera des suites à donner à cette affaire en ouvrant ou non une enquête.

     

     

    14/02/2016 : Piégeage d’animaux dans les Vosges : Oiseaux nature tire la sonnette d’alarme

    Les photos exhibées par Claude Maurice, de l’association Oiseaux nature, sont parlantes. Des chats estropiés et durement mutilés du côté de Rochesson notamment. Des maîtres affolés et révoltés. « Ces chats n’ont rien demandé à personne et pourtant ils ont été pris dans des pièges destinés à des animaux nuisibles. C’est effroyable. » Et des cas de ce type, le militant en a vu pas mal passer ces derniers temps.

    Il a été alerté par des propriétaires d’animaux qui ont fait les frais de ces machines barbares destinées à éloigner renards et autres animaux considérés comme nuisibles. Ainsi que par des vétérinaires qui sont parfois obligés d’avoir recours à l’euthanasie devant des blessures trop lourdes pour les animaux domestiques.

    « Ces victimes ont signalé ces faits à l’ONF, la DDT (Direction départementale des territoires) et d’autres instances et aujourd’hui, elles n’ont plus que nous comme recours. » C’est la SVPA (Société protectrice des animaux) qui a finalement dirigé les victimes vers Oiseaux nature. Le message du militant de la faune est ferme. Cela n’aurait pas dû arriver.

    « Nous déplorons que le piégeage continue envers des animaux comme le renard ou la fouine qui n’ont rien de très dangereux. Il suffit juste de se protéger. Surtout que certains font ça de manière sauvage, sans autorisation. Pour piéger, il faut être agréé et respecter des règles strictes. »

    Claude Maurice est ferme sur le sujet. « Il ne faut pas se leurrer. Les animaux capturés par ces ustensiles survivent rarement. En dehors de quelques chiens ou chats qui réussissent à s’échapper. Quant aux espèces visées par les piégeurs, comme le renard, si elles doivent survivre dans une zone, elles le feront. Le piégeage n’est pas la panacée. »

    « Technique barbare »

    Et l’homme de rappeler que le piégeage reste « une technique barbare ». Tels le piège à mâchoire ou le piège à lacet. Sans oublier la traditionnelle cage qui permet de capturer l’animal entier, mais qui fait de gros dégâts collatéraux : écureuils, hérissons. Pour le militant, une biodiversité équilibrée se doit de permettre la cohabitation entre toutes les espèces.

    « L’impact du renard est mineur sur les volailles et élevages par rapport à son rôle de fossoyeur de déchets. Certes, c’est une race prolifique mais penser que l’on va régler ce problème en le piégeant, c’est utopique ! »

    Des études ont montré qu’il ne sert à rien de tenter d’éradiquer la race. « Une expérience tentée près de Nancy pour lutter contre l’échinococcose s’est soldée par un échec. Si l’on prélève les vieux renards, les jeunes sont plus vigoureux encore. Et plus marqués par le parasite. » Le message est donc clair à ses yeux : « Tentons de cohabiter avec les espèces, c’est mieux pour tout le monde. »

     

    14/02/2016 : Les corbeaux « faut les tuer comme les bougnoules », écrit un chasseur

    La Présidente d’une association dédiée à la protection des corbeaux et de leurs cousins (luttant contre leur abattage et les faisant mieux connaître du grand public via des actions de sensibilisation) vient de recevoir une missive assassine aux propos scandaleux, visiblement rédigée par un chasseur xénophobe.

     Monique* (prénom modifié à la demande de l’intéressée) a fait de la défense des corvidés (corbeaux, corneilles, etc.) son grand combat. C’est dans ce cadre qu’elle a récemment lancé une pétition s’opposant à l’abattage massif des corbeaux. En effet, le sous-Préfet de la région Bourgogne a récemment déclaré « encourager tous les chasseurs, afin de faire baisser considérablement » la population de ces oiseaux.

    « Sachez que les comptages de ces dernières années font apparaitre une baisse des effectifs », rétorque-t-elle en faveur de ces animaux « reconnus comme sensibles, conscients d’eux-mêmes, faisant le deuil de leurs morts, et capables de résoudre les épreuves complexes du niveau d’un enfant de 5 ans ». Sa pétition (lien retiré à la demande de l’intéressée) a déjà recueilli 5000 signatures : une mobilisation qui inquiète et agace les chasseurs de la région, et l’un d’entre eux ne s’est pas gêné pour l’exprimer.

    « Faut les tuer… comme les bougnoules »

    Il y a quelques heures en effet, Monique* a eu la surprise de recevoir à son domicile une lettre anonyme aux propos très grossiers. Si elle est signée « connard », le goût pour la chasse de son auteur ne fait aucun doute. Son goût pour l’injure raciale non plus.

    « Ces petits corbeaux qui pullulent comme les bougnoules il y en a de partout, et pas sauvages, comme les bougnoules, des prédateurs ceux la il faut les tuer comme les hérons d’ailleurs ce que je fais », peut-on notamment lire dans le courrier. « Cette charmante missive permet de découvrir le niveau de ceux qui demandent ces tirs, et de constater qu’ils tirent sur des espèces protégées comme les hérons », réagit la protectrice des corbeaux.

    L’auteur du petit mot ajoute même, en guise de conclusion : « Il faut détruire les petits corbeaux et les hérons […] faut pas s’en priver : petits corbeaux, hérons et bougnoules dans le même panier »… Des propos ahurissants et révoltants, qui font froid dans le dos. Si l’auteur de ces quelques lignes est bien chasseur, cela signifie que l’Etat français autorise de telles personnes à posséder et à utiliser une arme à feu… Espérons que la Fédération de chasseurs de l’endroit duquel à été postée cette lettre (Louhans) aura la diligence de mener une enquête. Car de tels propos devraient être sanctionnés.

     

    14/02/2016 : Un chasseur garchizois se tire malencontreusement une balle dans le pied

    Un accident de chasse s’est produit ce matin, sur la commune de Germigny-sur-Loire. Un septuagénaire s'est tiré une balle dans la jambe.
    L'accident s’est produit vers 10 h, non loin de la route de La Chaume, ce dimanche. 
    Le chasseur domicilié à Garchizy et âgé de 70 ans, a heurté une barrière avec son fusil, alors qu’il la franchissait. Le coup est parti. 
    La balle a transpercé le mollet et le pied gauche du septuagénaire. Blessé, il a tout de même pu donner l’alerte. 
    Notamment auprès de son fils, qui se trouvait non loin de là. Son pronostic vital n'était pas engagé. 
    Les sapeurs-pompiers sont venus chercher le blessé. Pour le transporter à l’hôpital de Nevers.
     
     
     

    La mairie de Saint-Herblain avait missionné une battue administrative pour lutter contre l'installation des sangliers dans la commune. Huit animaux ont été abattus.

    C'est la quatrième battue administrative demandée par la mairie de Saint-Herblain depuis juin 2015. Une centaine de chasseurs a été mobilisée, sur environ vingt hectares, dans le parc de la Gournerie.

    Saint-Herblain compte aujourd'hui une cinquantaine de sangliers, et souhaite diminuer ce nombre à 20. Il leur est reproché de causer des dégâts dans les espaces publics voire des propriétés privées de la commune. Huit d'entre eux ont été abattus ce lundi, ce qui porte le total à 29 depuis l'été dernier.

     

    15/02/2016 : Brêmes-lès-Ardres : le tribunal administratif confirme l’interdiction des huttes de chasse dans le marais

    Tout a commencé le 20 septembre 1945 par une délibération du conseil municipal qui autorisait la création de huttes de chasse sur le territoire de la commune. Le 22 juin 2012, le conseil votait une délibération prévoyant l’interdiction d’utilisation et d’installation des postes fixes de chasse sur la partie communale du marais.

    Bernadette Ponchel, alors conseillère municipale, engageait une procédure au tribunal administratif pour réclamer l’interdiction de cette délibération. Dans le même temps, le préfet demandait le retrait de cette délibération au motif que le conseil n’était pas compétent pour ces dispositions puisqu’elles relevaient exclusivement des pouvoirs de police du maire. Le 11 décembre 2012, la délibération de juin était annulée, conjointement à l’annulation de la délibération de 1945 pour le même motif d’incompétence.

    Bernadette Ponchel contestait alors une nouvelle fois au tribunal administratif le motif d’incompétence invoquée pour l’annulation de la délibération de 1945. Le 15 décembre 2015, le tribunal administratif mettait l’affaire en délibéré après l’audience des deux parties .

    « Notre but était de sécuriser le marais »

    Il vient de rendre sa décision : la demande de Bernadette Ponchel est rejetée. Mais ce n’est pas sur le motif d’incompétence du conseil que le tribunal a statué mais sur l’incompatibilité entre cette autorisation de 1945 et les dispositions de la loi du 26 juillet 2000 qui rendent impossible l’installation de postes fixes de chasse. Il a donc jugé que la délibération de 1945 était, en conséquence, devenue illégale en juillet 2000.

    « La commune ayant demandé, par la voix de son avocat, la mise à ma charge des frais de procédure pour un montant de 1 500 €, je dois verser cette somme à la commune de Brêmes-lès-Ardres. Je m’en acquitterai le moment venu. Je tiens à le faire savoir aux Brêmois. Je ne donnerai aucune information sur un éventuel appel (*) », a commenté Bernadette Ponchel.

    Côté municipal, c’est avec soulagement que le jugement a été accueilli : « Nous avons tout exposé sur la table. Tout était très clair depuis le début. Notre but n’était que de favoriser la sécurité sur le territoire du marais et de rendre un service aux habitants du village », indique le maire, Thierry Poussière.

    (*) Bernadette Ponchel a deux mois pour faire appel de la décision du tribunal.

     

    16/02/2016 : Metz : la voiture d'un père et sa fille percutée par une balle de chasse sur l’A31

    Le père de famille, originaire de Metz, est encore choqué. Dimanche, vers 15 h 30, au niveau de Bétange, la portière de sa voiture a été touchée par une balle. A quelques centimètres de la vitre du siège passager où était assise sa fille de 11 ans.

    Il m’a fallu un peu de temps pour le réaliser, mais on est vraiment passé tout près d’une énorme catastrophe. » Cédric, un père de famille installé à Metz, est encore sous le choc.

    Dimanche vers 15 h 30, il rentre du Luxembourg, sur l’A31, avec sa fille de 11 ans. A hauteur de Bétange, sur une portion d’autoroute boisée des deux côtés, et alors qu’ils circulent sur la voie de droite, ils entendent un gros bruit. « On avait mis la musique un peu fort mais on a clairement entendu un choc. » Le conducteur croit avoir roulé sur un caillou. Pour vérifier l’état de son véhicule, il emprunte la sortie Terville. En descendant, au vu de la trace, il comprend immédiatement que sa voiture a été percutée par une balle. « Un impact rond avec une pointe au milieu, il n’y a pas de doute. J’ai composé le "17". Je crois qu’ils ne m’ont pas cru au début ! », sourit, nerveusement, le papa.

    La portière est endommagée sur quelques millimètres de profondeur, au niveau du renfort. Le projectile ne l’a pas traversé. En revanche, l’impact est situé à une quarantaine de centimètres de la vitre du siège passager sur lequel était assise son enfant. « Et il est aussi à hauteur du pneu. A 110 km/h, il aurait suffi d’un dixième de seconde pour que ce soit lui qui soit touché, et éclate… Et cela aurait pu aussi être un motard. » Dans la foulée, le conducteur porte plainte pour mise en danger de la vie d’autrui auprès des CRS du PC autoroutier de Moulins-lès-Metz où les spécialistes lui confirment ce qu’il pressentait : il s’agit bien des traces d’une balle, vraisemblablement une ogive de 6-7 mm, pour la chasse au sanglier.

    Pas de chasse « officielle »

    Le père de famille a une vie bien rangée. L’hypothèse d’un éventuel règlement de compte peut donc être rapidement écartée. « Mais ma fille a eu très peur qu’on nous ait visés. Avec tout ce qu’elle entend en ce moment… », s’énerve le papa. « Je sais qu’il y a peu de chance pour que le tireur soit identifié. Mais j’ai voulu en parler pour faire émerger quelque chose. Que certains se rendent compte des risques ! » Car les questions fourmillent. Comment cette balle, visiblement en fin de course, a pu atterrir dans le véhicule, alors que la chasse est actuellement close ? « Nous nous sommes renseignés auprès de l’office de la chasse, il n’y avait pas de chasse organisée officiellement dans le secteur ce dimanche après-midi », relate Noël Régent responsable du PC autoroutier de Moulins-lès-Metz qui rappelle que la pratique, à proximité d’une autoroute est particulièrement réglementée. Il est normalement interdit de tirer en direction d’une autoroute. « Lorsque des battues sont organisées, il nous arrive de fermer des portions d’autoroute temporairement. » Alors qui ? Sur le site internet de la mairie de Florange, Cédric a trouvé un avis qui prévient de tirs de sangliers sur des propriétés privées de Bétange. « Les dates correspondent : du 12 au 15 février. Mais ils devaient avoir lieu la nuit ! » Et si on peut admettre que la balle ait ricoché, difficile à croire qu’elle ait été tirée plusieurs heures avant…

     

    16/02/2016 : LE POINÇONNET Chasseur blessé par un sanglier

    La partie de chasse a mal tourné. Un homme de 20 ans a été sérieusement blessé hier, vers 16 h 15, en forêt du Poinçonnet. Un sanglier blessé l'a chargé, route forestière de Dressais, non loin de la commune d'Ardentes. Une attaque particulièrement violente puisque la victime présentait « plusieurs coupures profondes au niveau des jambes », selon les secours. Le jeune homme a été rapidement pris en charge, sur place, par ses collègues chasseurs puis par les sapeurs-pompiers d'Ardentes qui l'ont évacué vers l'hôpital de Châteauroux.

     

    15/02/2016 : Nos chasseurs abattent des espèces menacées

    Une pétition contre la chasse à la perdrix grise et à la sarcelle d’hiver en Wallonie a récolté 11.145 signatures.

    Fin de la semaine passée, la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux a interpellé le ministre wallon en charge de la Chasse, René Collin (cdH). Pour ce faire, l’association lui a remis une pétition estampillée de 11.145 paraphes.

    Le but : demander au ministre de prendre en compte les revendications des signataires et de retirer deux espèces (la perdrix grise et la sarcelle d’hiver) menacées d’extinction de la liste des espèces chassables pour les cinq prochaines années. Pourquoi maintenant ? Simplement parce que le ministre va bientôt établir la liste des espèces chassables pour la période 2016-2021.

    Présente depuis toujours dans nos régions, la perdrix grise connaît un déclin important depuis plusieurs décennies. Avec une diminution de 9,1 % par an combinée à une importante réduction de l’aire de répartition, cette espèce est l’une des plus menacées à court terme en Wallonie.

    En effet, des 15.000 à 20.000 couples estimés dans les années 1973 à 1977, il n’en subsisterait qu’environ 3.000 aujourd’hui. Deux facteurs ont précipité la chute de cette espèce. Primo, les changements dans les pratiques agricoles ont fortement détruit l’habitat de ces perdrix. Secondo, la pression de la chasse continue a un impact négatif sur l’espèce. Les chasseurs relâchent plus de 17.000 perdrix grises issues de l’élevage chaque année.

    Problème : au moment d’avoir l’oiseau dans la ligne de mire, il est difficile de distinguer s’il est sauvage ou non. Les chasseurs tueraient environ 15 % de la population de perdrix sauvages chaque automne.

    Pour la sarcelle d’hiver, la diminution de la population est nette partout en Europe. Ces dernières années, la disparition de milieux propices à l’espèce explique en partie son déclin dans nos régions, mais la chasse est aussi un facteur réduisant les populations de ce petit canard, déjà rare à la base.

    En Wallonie , entre 450 et 550 oiseaux sont tués chaque année parmi les mille individus hivernants chez nous, soit la moitié de la population !

    En 2013 et 2014, le sud du pays comptait entre 5 et 10 couples nicheurs. La chasse intensive de cette espèce risquerait de tuer les derniers couples résidant dans notre région assez rapidement.

    Nos salamandres menacées par un champignon

    Il ne fait pas bon être un petit animal sauvage pour le moment, mais pour nos amphibiens, la faute n’est pas imputable aux chasseurs. Une équipe de scientifiques de l’université de Gand a récemment découvert le Batrachochytrium salamandrivorans (Bsal).

    Ce champignon asiatique dévore littéralement la peau de nos salamandres et tritons. Les animaux en meurent peu de temps après avoir été infectés. 45 ONG et scientifiques européens demandent à l’Union européenne de prendre des mesures fortes et rapides. Ce champignon a déjà éliminé 99,9 % de la population de salamandres aux Pays-Bas, en à peine quelques années.

    Depuis lors, des salamandres tachetées infectées par Bsal ont déjà été découvertes en Belgique et en Allemagne. Si des mesures ne sont pas prises, elles auront disparu d’ici 25 ou 50 ans.

    En régulant les chaînes d’alimentation, les salamandres et les tritons jouent un rôle essentiel dans nos écosystèmes, qu’ils protègent. Ils régulent les populations d’insectes qui peuvent causer des dommages à l’agriculture ou propager des agents pathogènes aux êtres humains ainsi qu’aux animaux.

     

    19/02/2016 : Ivre, le chasseur tabasse sa femme en pleine nuit

    En rentrant de la chasse, un homme de 32 ans a roué de coups sa femme aux Bréviaires, près de Rambouillet. Il était ivre. Elle a failli ne pas s'en sortir.

    Un véritable drame a failli se dérouler dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 février, aux Bréviaires, près de Rambouillet. Une femme a été rouée de coups par son conjoint. Elle a trouvé son salut dans la fuite et l’aide de ses voisins.

    Vers 1h45, Nicolas rentre d’une partie de chasse. Avec des copains, le trentenaire a tué plusieurs sangliers. Il a surtout bu du whisky. Trop.

    Sa conjointe, Sophie* est encore éveillée. Immédiatement, Nicolas lui reproche de ne rien faire à la maison, de ne pas s’adonner pleinement aux tâches ménagères. Dans la réalité, Sophie s’occupe de tout, et surtout des deux petites filles âgées de 1 et 4 ans.

    Il attendait son retour en slip, sur le canapé

    Nicolas commence à gifler la malheureuse puis lui tire les cheveux. Alors qu’elle tente de fuir par la porte d’entrée, il la rattrape et la jette au sol. Sophie reçoit une avalanche de coups de pied et de poing. Elle parvient toutefois à se dégager et se réfugie chez des voisins. La gendarmerie est alertée. Les militaires se rendent immédiatement au domicile conjugal. Ils y trouvent Nicolas, en slip, allongé sur son canapé, en train d’attendre le retour de Sophie.

    25 jours d’arrêt

    Elle est déjà dans l’ambulance qui la conduit à l’hôpital. Son corps est littéralement meurtri. Le médecin de l’unité médico-judiciaire lui délivrera d’ailleurs 25 jours d’incapacité de travail. Une telle décision est plutôt rare.

    Ce vendredi 19 février, Sophie était présente à l’audience, emmitouflée dans un large pull noir en laine. Son œil gauche, cerné de noir et encore rempli de sang, témoigne de la violence des coups.

    Dans le box, Nicolas porte sa tenue de chasse. Une veste chaude et orange pardessus laquelle il a fermé un épais manteau aux couleurs discrètes. Crâne rasé, plutôt mince, le trentenaire raconte sa situation difficile. «Depuis plusieurs mois, c’est tendu d’un point de vue financier. On n’arrive à peine à s’en sortir. On compte au jour le jour. Cela me stresse énormément.» L’homme tente de convaincre les juges du fond de sa nature. «Je ne pensais pas avoir mis autant de coups. Dès la première gifle, j’avais tort. Je ne me contrôlais plus. Ce que j’ai fait, c’est n’importe quoi. Quand on m’a montré les photos, j’ai été choqué.» Dans un murmure, Sophie décide qu’elle ne veut plus vivre avec lui, même s’il est «un bon papa.»

    Face à cette situation dramatique, le procureur de la République affiche une certaine sévérité. «Malgré mes années d’expérience, je ne m’habitue pas à ce que l’on “cogne” une femme à ce point. Je demande deux ans de prison, dont une partie avec incarcération.» Les juges ont opté pour 10 mois dans une cellule de Bois-d’Arcy. A sa sortie, il ne pourra plus entrer en contact avec Sophie.

    * Le prénom de la victime a été modifié.

     

    16/02/2016 : Landes : il achète son permis de chasse au marché

    L'homme s'est fait prendre avec un faux permis

    Un commerçant ambulant a été condamné, lundi, à une peine de 500 euros d'amende par le tribunal dacquois. Le 16 octobre 2015, il s'était fait prendre en possession d'un faux permis de chasse, daté de 2008, au moment de le renouveler pour la saison à venir auprès de la Fédération des chasseurs des Landes.

    L'homme a expliqué qu'il avait acheté son permis de chasse quelques semaines auparavant, sur le marché de Pau. Une offre alléchante, avec même pas d'examen à passer, mais un permis remis contre la somme de « 300 euros et deux photos d'identité ». Le mis en cause n'a pas nié les faits, tout heureux d'entendre le tribunal expliquer qu'une ristourne de 20 % s'appliquait en cas de paiement de l'amende dans le mois à venir.

     

    23/02/2016 : Dordogne : il oublie de décharger son fusil et tire dans la cheville de son ami

    Samedi après-midi à Meyrals dans le Périgord noir, un chasseur de 66 ans a été grièvement blessé. Il a reçu une balle de gros calibre dans la cheville. C'est un de ses collègues qui avait oublié de décharger son arme avant de la ranger. C'est le 4e accident de chasse depuis le début de l'année.

    Ce nouvel accident de chasse en Dordogne. Ca s'est passé samedi après midi. Un chasseur de 66 ans habitant de Sarlat a été grièvement blessé. Il a reçu dans la cheville une balle de gros calibre. Il a été opéré à Périgueux et risque l'amputation.

    L'un de ses collègues, un chasseur de Meyrals de 67 ans aurait rangé dans sa voiture une arme sans l'avoir déchargée au préalable.

    Le coup serait parti tout seul. La balle a traversé la carroserie de la voiture avant de se loger dans la cheville de son camarade.

    L'enquête a été confiée aux gendarmes du Bugue.

    "C'est inadmissible tous ces accidents" estime le président de la Fédération des chasseurs

    C'est le 4e accident de chasse entre deux chasseurs depuis le début de l'année en Dordogne. Deux autres ont été blessés par balle en faisant de fausses manipulations de leur arme. Enfin trois cas au moins de balles perdues dans des maisons ou des voitures ont été signalés.

     

    23/02/2016 : Pont-Sainte-Maxence : la chasse à courre a fini… chez les riverains

    « A force, il y en a marre ! » lâche Yvette. Samedi dernier, aux alentours de 15 heures, cette habitante de Pont-Sainte-Maxence a vu débarquer un équipage de chasse à courre devant chez elle, rue de la Chapelle Saint-Jean. Chassant dans la forêt d’Halatte qui entoure la zone résidentielle, ils poursuivaient un cerf, qui avait trouvé refuge dans le jardin d’une riveraine.

    « L’animal a sauté de maison en maison pour se cacher. Il y avait une trentaine de chiens qui le poursuivaient », raconte Yvette.

    Une quarantaine de voisins aurait fait bloc pour que le cerf reprenne ses forces et qu’il puisse repartir. « Il a finalement été gracié », indique Anne-Sophie, qui habite à quelques maisons d’Yvette. « Les voitures arrivent comme des fous. Les chasseurs s’introduisent dans les propriétés. Une cavalière est même passée au trot dans la rue. J’aurais pu être en balade avec mes enfants, s’exclame la jeune femme de 29 ans. Ce n’est pas la première fois. Les chasseurs ne respectent ni les lois, ni le code de la route. C’était très dangereux samedi. J’en mets ma main à couper qu’il va arriver un drame un jour, si cela continue. » Le chien d’une résidente aurait d’ailleurs été blessé samedi.

    Pour protester « contre l’invasion répétée de la chasse à courre » dans leur quartier pavillonnaire, une pétition a été lancée. Elle recueille déjà une cinquantaine de signatures. Portée mardi matin en mairie par Romain, le représentant de la zone résidentielle, la pétition a été prise en compte par le maire (LR), Arnaud Dumontier. « J’ai moi-même récupéré, une fois, des chiens complètement perdusdans les rues de Pont-Sainte-Maxence, affirme l’élu. Le cas s’est déjà présenté il y a un ou deux mois. Or, la chasse est interdite dans la zone urbanisée de Pont-Sainte-Maxence. L’arrêté en date, qui remonte à 1976 ou 1977, mérite d’être actualisé. » L’élu a donc annoncé qu’il allait prendre un nouvel arrêté et en adresser un à l’équipage mis en cause par les habitants, mais qui n’a pas été reconnu formellement et qui n’a pas répondu à nos sollicitations. Le premier magistrat « souhaite en tout cas que cela pourra se résoudre dans le dialogue ».

     

    23/02/2016 : Accident de chasse mortel à Blairville : le prévenu condamné à dix-huit mois avec sursis

    Ce mardi, le tribunal correctionnel d’Arras a condamné un chasseur à dix-huit mois de prison avec sursis pour avoir tué accidentellement un autre chasseur lors d’une partie de chasse en octobre 2014.

    Rappel des faits. Anthony Cagin, un Riviérois de 24 ans, a été tué d’un tir à bout portant dans la tête, le 15 octobre 2014, lors d’une partie de chasse à Blairville. Le coup aurait été déclenché par… son chien. Un autre chasseur qui tenait le fusil imprudemment, sans l’avoir mis en sécurité, comparaissait le 5 janvier au tribunal d’Arras pour homicide involontaire. « On ne peut pas accepter ce type d’accident comme la faute à pas de chance », a soutenu le vice-procureur Chodkiewiez à l’audience, requérant au passage une peine de trente mois de prison avec sursis, avec retrait du permis de chasser pendant cinq ans.

    Le jugement. Le tribunal correctionnel d’Arras a rendu son délibéré ce mardi après-midi et a été plus clément que les réquisitions du vice-procureur.N. R., 62 ans, membre de la société de chasse de Blairville a été reconnu coupable d’homicide involontaire lors d’une action de chasse et a été condamné à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis. Son permis de chasse lui a été retiré par le tribunal correctionnel d’Arras pour une durée de trois ans. Par ailleurs, le 25 novembre, une nouvelle audience de liquidation est prévue, cette fois pour fixer la responsabilité civile et les dommages et intérêts. Le prévenu doit également verser 500 euros.

     

    24/02/2016 : Balle perdue dans une partie de chasse à Morigny-Champigny

    On a frôlé le drame à Morigny-Champigny. Ce mardi midi, lors d’une battue sur un terrain privé, un chasseur a fait feu. Une balle perdue est entrée dans une maison, heureusement sans faire de blessé. Les occupants ont porté plainte. Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances précises de ce tir.

     

    26/02/2016 : Bors-de-Baignes: un jeune chasseur se tire une balle dans le pied

    Un jeune chasseur de 17 ans s'est tiré une balle dans le pied. Au sens propre.

    Ce vendredi matin, vers 11h, les pompiers de Bors-de-Baignes et de Barbezieux ont secouru un jeune homme de 17 ans, qui s'est accidentellement tiré dans le pied avec son fusil de chasse, sur le bord d'un chemin du petit village de Briasse à Bors-de-Baignes.

    Gravement blessé, il a été pris en charge sur place par le Smur avant d'être transporté vers l'hôpital de Girac.

     

    01/03/2016 : Ain : Il le prend pour un sanglier et tue le chien d'un promeneur

    Lundi, Steven quitte le camping dans lequel il réside pour une petite promenade avec son chien, un border collie. Il décide d'emprunter un itinéraire qui n'est pas dans ses habitudes, non loin du camping Le Large, à Villars-les-Dombes.

    Il se promène près d’un étang. « J'ai longé une haie et je suis passé par un petit passage, je n'ai pas ouvert le portail d’une propriété. Ma chienne n'était pas attachée, j'ai entendu un coup de feu ».

    Le coup de feu a été tiré par un chasseur, qui a cru voir un sanglier. Le chien de Steven est mort sur le coup. Le chasseur se trouve être le propriétaire du bois dans lequel l’animal et son maître se promenaient. Sous le choc, Steven n'a pas souhaité écouter les explications du chasseur.

     

    01/03/2016 : Braconnage de chardonnerets : SOS Faune Sauvage se mobilise

    SOS Faune Sauvage, qui recueille en Limousin les animaux sauvages blessés tire la sonnette d'alarme : le braconnage et trafic de chardonnerets font des ravages et notamment en Corrèze. L'espèce est en déclin sur toute la région.

    En ce début mars 2016, SOS Faune Sauvage en Limousin, basé en Haute-Vienne, semble vouloir réveiller les consciences sur le trafic de chardonnerets. Un trafic juteux pour les braconniers qui revendent les oiseaux à des passionnés … "Il est important que de tels agissements soient réprimandés" rappelle l'association.

    Englués

    "C'est grâce à la mobilisation, des gardes chasse, de l'ONCFS de Corrèze, des gendarmes de Larche et de la brigade de recherche de Brive que les 4 braconniers ont pu être arrêtés", peut-on lire sur la page Facebookde l'association. Des suspects qui ont fait appel de leur condamnation prononcée à Brive (Corrèze) le 1er décembre 2015.

    Rien qu'en 6 mois de temps en 2015, le centre d'accueil de la faune sauvage en Limousin a pris en charge, en 2015, une vingtaine d'oiseaux victime de braconnage. Des verdiers d'Europe mais essentiellement des chardonnerets. La plupart de ces volatiles sont morts et se pose le problème de la réintroduction des survivants dans leur milieu naturel. 

    D'après la SEPOL, entre 2001 et 2011, la population des "chardonnerets élégants" a baissé de près de plus de 45 %. Un déclin du essentiellement à la chasse illégale. Illégale car le chardonneret est une espèce d'oiseaux protégée sur tout le territoire français depuis un arrêté du 17 avril 1981.

     

    02/03/2016 : VINEUIL Le chasseur n'avait pas le droit de tuer les faisans

    Tribunal de police. Des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage contrôlent un chasseur, le 27 septembre 2015, à Vineuil. Premier problème : la chasse n'ouvre qu'à partir du 11 octobre. Deuxième souci : l'homme de 58 ans a tué des faisans. Or il s'avère que ce gibier faisait l'objet d'un plan de repeuplement et sa chasse était interdite depuis trois ans dans le département. Enfin, les animaux n'étaient pas marqués. A la barre, le chasseur affirme qu'il pensait que la chasse était ouverte et qu'il ne savait pas que le faisan était soumis à un plan. Le parquet a requis trois amendes d'un montant total de 120 € ainsi que le retrait du permis de chasse pendant six mois. Le juge a condamné le chasseur à trois amendes de 150 € chacune, avec sursis, et à un retrait de permis de chasse d'un an.

     

    01/03/2016 : Vesoul : pas de chasse au sanglier la nuit!

    Deux jeunes hommes comparaissaient ce mardi devant le tribunal correctionnel de Vesoul pour chasse non autorisée, en réunion et de nuit.

    « L’un qualifie les faits de débiles, l’autre d’inutiles. Des qualificatifs auxquels j’aimerais ajouter inconsidérés, dangereux, irresponsables », tonne Julie Bressand, vice-procureure de la République. À la barre se tiennent deux grands jeunes hommes au casier judiciaire jusqu’alors vierge. Ils comparaissaient, ce mardi à Vesoul, pour chasse non autorisée, en réunion et de nuit.

    Le 3 août, en fin d’après-midi, ils étaient partis traquer le renard dans une forêt giboyeuse du sud de la Haute-Saône. Mais la chasse au nuisible s’était prolongée bien au-delà des heures légales. Alors qu’ils « patrouillaient » dans un champ, ils avaient croisé la route d’un sanglier. Pris au piège des phares du véhicule, l’animal avait été abattu en trois tirs. Surpris par un témoin, les deux complices avaient tenté de dissimuler le cadavre. En vain.

    Le président Jean-Philip Ghnassia décrit une sortie « en mode safari, pour le plaisir de tuer », avant de fustiger l’auteur des coups de feu : « Pour commettre les faits, il n’y a pas eu de problèmes, mais pour les assumer, c’est une autre histoire ! » Revenant sur les explications « guère cohérentes » fournies pas son client lors des auditions, Me Laurence Robert n’y voit pas « la négation d’un acte », mais plutôt « une accommodation des versions ».

    Le conducteur, de son côté, a subi « la sanction paternelle », mais également la colère de certaines personnes après que la rumeur se fut confirmée au village. « Des douilles ont été déposées et des graffitis de toutes les couleurs ont été dessinés devant la maison familiale avec une flèche allant jusqu’au mot ‘’braco’’ », explique son avocate.

    « Erreur de jeunesse »

    Présent à l’audience, le président de l’association de chasse locale s’est montré beaucoup plus tolérant en évoquant « une grosse erreur de jeunesse ». L’Acca ne s’est d’ailleurs pas portée partie civile.

    Âgés d’une vingtaine d’années, les prévenus, qui n’en menaient pas large, ont été condamnés à un mois de prison avec sursis. Auteur des tirs et chauffeur devront respectivement s’acquitter d’une amende de 700 et 500 euros. Ils seront par ailleurs privés de leur permis de chasse pour une durée de 30 et 24 mois.

     

    03/03/2016 : La chasse cruelle et inutile du blaireau en France (vidéo)

    La saison de chasse se termine pour les uns et s'ouvre pour les autres... Le blaireau est le prochain sur le calendrier alors que ses populations sont fragilisées par une pression de plus en plus forte. Il fait l'objet d'une chasse cruelle en France alors que de nombreux pays européens le protègent.

    Comme tant d'autres mammifères sur le sol français, le blaireau européen (Meles meles), qui y est pourtant originaire, n'y a plus vraiment sa place. Il est autorisé à la chasse qui s'opère souvent de manière cruelle et ce, pour d'obscures raisons que seuls les chasseurs semblent comprendre.

    Or, le blaireau, outre son nom qui fait l'objet de moqueries, est un mammifère remarquable et utile. C'est la plus grosse espèce de Mustélidés d'Europe. Trapu et court sur patte, il peut atteindre 70 cm de long (90 cm avec la queue, qui mesure 20 cm environ), pour 25 à 30 cm au garrot et jusqu'à une vingtaine de kilogrammes (12 kg en moyenne).

    Comme son cousin le castor, le plus grand bâtisseur après l'Homme, le blaireau est un terrassier. Il vit dans un terrier qu'il creuse généralement dans une pente pour évacuer plus facilement les déblais en contrebas. Il est très tolérant et accueille, en plus de sa famille composée généralement d'une demi-douzaine d'individus, des cousins mustélidés (martres, fouines, putois) ou/et des renards.

    "En plus de son caractère discret et farouche, il est totalement inoffensif", insiste Pascal Gérold, animateur-responsable de projets à la maison de la nature de Munchhausen et observateur assidu du mustélidé dans les Vosges du Nord. Le blaireau est un "animal nocturne, sa vue est très basse mais son odorat est plus de 700 fois supérieur au nôtre alors, pour retrouver son chemin la nuit, il le marque avec ses glandes odoriférantes qu'il a entre les doigts de ses pattes", ajoute-t-il dans le blog de l'Association Nature Alsace Bossue.

    Ainsi, il peut être aperçu la nuit et ne présente aucun danger direct pour l'Homme.

    Son régime alimentaire est essentiellement composé de vers de terre et végétaux (fruits, céréales, tubercules, champignons). S'y ajoutent également quelques taupes, petits rongeurs et insectes. Il se nourrit de manière très occasionnelle d'un œuf ou d'un oisillon.

    Malgré cela, il est chassé et particulièrement en France, souvent de manière cruelle.
    Pourquoi le blaireau est-il chassé ?

    Si la question mérite d'être posée pour l'ensemble des espèces chassées en France, le blaireau cause des dégâts très limités aux champs de maïs, sans commune mesure avec ceux que peut occasionner une harde de sangliers (souvent élevés par les chasseurs CQFD). Au contraire, les blaireaux aident les paysans en détruisant de nombreux vers blancs. De plus, la simple installation d'un fil à 15 cm de hauteur empêche l'accès aux blaireaux. Les répulsifs se sont aussi montrés très efficaces.

    On lui reproche également d'affaiblir la stabilité des sols. Or, les terriers sont la plupart du temps creusés en forêt ! Et s'ils demeurent gênants, il suffit simplement de faire fuir leur propriétaire en déposant des tissus imbibés de répulsif non toxique, et de reboucher les trous. Il n'y a aucune nécessité de tuer l'animal. D'ailleurs, déterrer l'animal serait contre-productif : cela fragilise bien plus le lieu et est préjudiciable aux autres espèces qui y vivent.

    Enfin, il serait vecteur de la tuberculose bovine, qui pourtant, est quasiment éradiquée depuis 2001...

    Malheureusement, les populations de blaireaux sont en diminution dans la plupart des régions françaises : au faible renouvellement de l'espèce, s'ajoutent l'extension urbaine, la chasse et la mortalité liée au trafic routier, de plus en plus important.

    Ainsi, le blaireau est une espèce très fragile, ce qui explique qu'il est protégé dans la plupart des autres pays : Espagne, Grande-Bretagne, Luxembourg, Italie, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Grèce, Irlande, Portugal… Explique l'association RAC. Mais pas en France où les chasseurs continuent de détruire ce petit mammifère inoffensif, avec des méthodes particulièrement cruelles.
    Une chasse cruelle

    Le  blaireau est chassé en le déterrant. Cette chasse est pratiqué de la mi-septembre au 15 janvier. Mais dans 74 départements français, sur simple volonté du préfet, il peut commencer dès le 15 mai, période où les blaireautins sont encore dépendants de leurs mères et du groupe social. Chassé 9 mois et demi, le blaireau n'a aucun répit !

    Partout en France, des week-ends de "déterrage de blaireaux" sont organisés. Les animaux stressent pendant des heures, acculés au fond de leurs galeries, entre les aboiements des chiens et les cris des chasseurs. Les jeunes blaireaux sont dépecés par les chiens et les survivants sont achevés à coup de talon ou de pelle. Les adultes, y compris les femelles en gestation, sont sortis de leur terrier avec des pinces métalliques et sont ensuite tués avec une dague ou à coups de barre à mine. Le coup fatal étant rarement le premier...

    Frédéric Daniel a assisté à une chasse de blaireaux et nous livre son témoignage : "Je me promenais à VTT sur un chemin en pleine campagne dans une petite commune dans les Pays de la Loire. C'était un samedi matin d'octobre. Mon attention a été attiré par des aboiements et des cris de chasseurs qui excitaient les chiens. La scène se déroulait dans une clairière à la lisière d'un bois sur un vieux talus de remembrement. J'ai pu observer pendant un moment ce qui se passait, de loin aux jumelles, discrètement. Les chasseurs s'affairaient à creuser, équipés de pelles, pioches et barre à mine. Je crois qu'un blaireau a été capturé et tué pendant que j'observais, bien que je n'ai pas pu voir distinctement. Cette scène m'a dégoûté, je ne suis pas resté plus longtemps.
    Je suis revenu sur place quelques jours plus tard. De longues tranchées parcouraient le talus, parfois profondes de 1,50 m. Le talus était complètement ravagé, toute la colonie avait été éliminée. Depuis, les tranchées ont été rebouchées, plus rien n'est visible.
    Les chasseurs était ici de façon complètement légale, ce déterrage étant effectué en période autorisée.
    Beaucoup de gens ne connaissent pas la vénerie sous terre, cette pratique qui consiste à aller chercher les animaux là où ils sont, dans leur terrier, ce qu'il ne leur laisse que peu de chance de s'échapper. Cette chasse se déroule généralement loin des regards et des habitations, en plein coeur de la campagne."

    Les chasseurs prétendent qu'il s'agit de régulation. Mais pour Frédéric Daniel qui a lancé une pétition, "la vérité est plus simple : le déterrage des blaireaux est un loisir". Si l'on connaît le peu d'effet des pétitions, celle-ci a déjà recueilli près de 90 000 signatures et il est encore temps de la signer.

    Selon l'Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) et l'association MELES qui ont également lancé une pétition, en France, au moins 165 000 blaireaux seraient exterminés chaque année par ce seul mode de chasse.

    Moindre réconfort : un certain nombre de chasseurs ne pratiquent pas ce mode de chasse qui les répugnent.

    Ainsi bat le coeur de la France, au rythme des coups de fusil, de pioches et de pièges qui accaparent et polluent nos campagnes et nos forêts, détruisant méthodiquement et cruellement ce qu'il reste du vivant, simplement pour le plaisir, ce sentiment qui permet tout, avec la bénédiction de la grande majorité de nos élus qui ne cherchent que des soutiens électoraux et n'ont cure de l'intérêt général et de la biodiversité.

     

    03/03/2016 : 7 chiens de chasse en détresse délivrés à Monteux

    La Fondation 30 Millions d’Amis est intervenue dans le Vaucluse pour libérer des chiens de chasse détenus dans de très mauvaises conditions (16/02/2016).

    Une vie à l’attache. C’était le quotidien de 7 chiens de chasse qui vivaient sur un terrain vague à Monteux (84). Grâce au signalement d’un voisin qui a remarqué un cadavre de canidé sur les lieux, la Fondation 30 Millions d’Amis a pu prévenir les autorités. Assistée de la police de Carpentras qui a constaté les faits et du refuge Les Amis des Bêtes à Aix-les-Bains, la Fondation est intervenue rapidement pour secourir les animaux (16/02/2016).

    Des chiens laissés à l’abandon

    Captifs de lourdes chaînes qui faisaient ployer leur tête sous le poids et de colliers anti-aboiements en fonction, ces chiens d’une dizaine d’années étaient ligotés à un abri de fortune. Laissés sans eau potable, ni nourriture quotidienne et sans présence humaine régulière, ces animaux étaient presque toujours livrés à eux-mêmes lorsqu’ils n’étaient pas utilisés pour la chasse. « Ils vivaient sur un terrain qui servait de déchetterie, rempli d’immondices » explique Mme Askevis, directrice du refuge d’Aix-les-Bains.

    Quant à leur état de santé, il est inquiétant. « Ils sont tous maigres sauf un. Ils ont tous de la gale aux oreilles, des yeux malades et des tumeurs partout. Ils sont tous trouillards, ce qui montre qu’ils sont peu habitués au contact humain » poursuit-elle.

    De plus, le cadavre du chien retrouvé sur place par la police de Carpentras a été autopsié et son corps infesté de vers montre qu’il avait été abandonné là depuis au moins une semaine.

    Plainte déposée

    Une enquête est ouverte auprès du Parquet d’Avignon qui a confié les animaux provisoirement à la Fondation 30 Millions d’Amis, qui a déposé plainte pour « abandon ».

    Une retraite paisible est désormais possible pour Baghéra, Dartagnan, Barbara ou encore Vénus…

    Des familles d’accueil recherchées

    Si vous souhaitez devenir famille d’accueil pour ces chiens, contactez le refuge au 04 79 61 24 63.



    03/03/2016 : Des vaches tuées à bout portant

    Pour les vaches « sauvages », l’actualité est une nouvelle fois sanglante : en février 2016, une vingtaine d’entre elles ont été tuées par des chasseurs.

    Régulièrement, des vaches sont en effet tuées à bout portant à la frontière catalane. Leur crime ? Ne pas faire partie d’un élevage mais être « sauvages » ; autrement dit, vivre en étant indépendantes des humains. Abandonnées il y une vingtaine d’années par un éleveur cessant son activité, ces « vaches errantes » ont vu leur nombre augmenter progressivement et il est aujourd’hui estimé entre 300 et 400 animaux.

    L’adaptation remarquable dont ces bovins ont su faire preuve n’est en fait pas si étonnante lorsqu’on sait qu’à l’autre bout de la frontière franco-espagnole, du côté basque, quelques 600 vaches de race betizu (prononcer bétissou) vivent de façon quasi ou totalement sauvage, essentiellement dans les Pyrénées espagnoles, une petite centaine du côté français. Certains estiment qu’elles sont les plus proches parentes des aurochs du néolithique, d’autres qu’elles seraient issues de vaches domestiques retournées il y a bien longtemps à l’état sauvage, mais cette incertitude quant à leur origine n’enlève rien à leur particularité d’être des vaches autonomes. Petites, légères et agiles, les belles Betizus sont parfaitement adaptées à leur environnement montagnard escarpé, couvert de bois et de landes. Et, elles aussi, sont « régulées » au fusil.

    Du côté des Landes, une soixantaine de vaches de race marine connaît une semi-liberté : ce sont les rescapées de ces petites vaches alertes qui peuplaient jadis les marais, les forêts et les dunes de la région, avant d’être pour ainsi dire exterminées entre 1940 et 1950. Leur présence, attestée depuis au moins le XVIIIe siècle, serait liée à une forme d’élevage très extensif. Ces animaux sont aujourd’hui acceptés parce qu’ils vivent dans des endroits semi-marécageux où les humains vont rarement, et allaient autrefois surtout pour les tuer lorsque l’envie leur venait de les manger, ou de les capturer pour s’amuser à leurs dépens lors de courses. Aujourd’hui, soigneusement contrôlées, elles sont protégées au titre de la biodiversité et parce qu’elles participent à « la gestion des milieux humides ». De leur côté, en broutant, les vaches catalanes maintiennent les espaces ouverts, ce qui lutte contre les incendies.

    Mais Betizus et vaches catalanes dérangent, leurs déplacements sont perçus par beaucoup comme des « divagations » et leur liberté semble intolérable. Lors de l’été caniculaire de 2015, des vaches catalanes se sont approchées de jardins où, à la recherche d’eau et de nourriture, elles ont brouté des fleurs et se sont aventurées dans des potagers, escaladant murets et clôtures, traversant routes et autoroutes. Elles l’ont payé de leur vie, vingt-cinq vaches, veaux et taureaux ont été tués par des chasseurs à la demande des autorités, pressées de satisfaire une population « excédée » par leurs dégradations. En février 2016, nouvelle tuerie avec vingt animaux abattus.

    Bien sûr, des vaches traversant une route ou une autoroute présentent un réel danger - pour les automobilistes et pour elles-mêmes – et il ne doit pas être bien rassurant de se trouver face à une vache sauvage dans son jardin. En octobre 2015, une vache a d’ailleurs encorné une touriste, incident finalement sans gravité et dont les détails ne sont pas donnés par les journalistes, mais qui a contribué au déclenchement du massacre.

    Pour les autorités, la solution semble être au bout du fusil, pourtant elles reconnaissent être « dans le symbole, si on en abat une vingtaine sur les 300, ce n'est même pas un dixième, mais on montre aux gens qu'on tient compte de leurs remarques » : autrement dit, ces animaux ont été tués uniquement pour satisfaire rapidement un électorat mécontent.

    Peut-être que, pour résoudre ce conflit d’intérêts, il n’y aurait pas une mais des solutions. Ainsi, lors de la sécheresse, abreuver et nourrir les vaches loin des habitations pourrait éviter qu’elles s’en approchent, ce qui serait d’autant plus facile qu’elles ont peur des humains – les chasseurs nourrissent d’ailleurs déjà largement le « gibier ». Un système de clôture électrifié protègerait efficacement les jardins de l’intrusion des animaux. À long terme, la stérilisation des animaux serait probablement un moyen efficace d’éviter l’accroissement indésirable des troupeaux.

    Mais, à terme, les autorités visent plutôt leur domestication et leur réintégration dans l’élevage, autrement dit, dans le circuit de la viande. Les vaches catalanes finiraient donc leur vie dans un abattoir, comme les cinq millions de bovins tués chaque année en France.

    Il semblerait ainsi que les animaux ne puissent désormais exister en France que s’ils entrent dans des catégories bien définies. Les bovins doivent être domestiqués et sous le joug humain. Les animaux dits « sauvages » sont de leur côté tolérés s’ils ne présentent aucun désagrément pour les humains (ainsi les loups sont-ils activement combattus parce qu’ils s’intéressent aux moutons, propriétés humaines destinées à l’abattoir) et parce qu’ils sont source de distraction pour les chasseurs. Quant aux espèces protégées, elles sont acceptées puisque perçues comme bénéfiques à la biodiversité, à l’environnement et souvent aussi au tourisme, mais les individus ne comptent pas et leurs populations peuvent être « régulées ». Les bouquetins du Bargy, théoriquement protégés sur tout le territoire national depuis 1981, sont par exemple actuellement massacrés par centaines sous le prétexte, très controversé, qu’ils seraient porteurs de la brucellose, maladie qui serait transmissible aux animaux d’élevage et qu’ils auraient eux-mêmes attrapés par des bovins…

    Les vaches sont des animaux intelligents et sensibles, elles ressentent des émotions telles que l’affection, la rancune ou la tristesse, elles sont capables de s’organiser en troupeaux autonomes, mais cela ne les sauvera pas. Ces vaches affranchies de l’asservissement humain sont en sursis ou condamnées, à moins peut-être d’intégrer la catégorie « biodiversité » ou tout autre statut les protégeant plus ou moins efficacement des balles ou du couteau du boucher, et ce tant qu’on y trouvera un intérêt.

     

     

    04/03/2016 : Six des sept chasseurs privés de permis

    Tribunal de police. Ils étaient sept, poursuivis devant le tribunal de police de Tours, pour avoir tué un cerf (et non un faon, comme ils le prétendent) le 22 décembre 2014 (notre édition du 8 février), quelque part entre Le Grand-Pressigny et Chaumussay. Quatre septuagénaires, deux quadras et un plus jeune, dans le rôle du « piqueux » (meneur de chiens). A l'époque, c'est un coup de fil anonyme qui avait mis les agents de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) sur leur piste. Pour étayer leur conviction et forger celle du ministère public ? Les empreintes d'un cerf, des gouttes de sang, des traces de pneus, les confirmations des scientifiques du Muséum d'histoire naturelle… et les incohérences de leurs auditions. Les disciples de Venator (« The complete angler », Izaak Walton, 1594-1683) soutenaient quant à eux mordicus que la bête abattue, dépecée, partagée, n'était qu'un faon d'une soixantaine de kilos dont il ne reste plus trace, justement. La décision, rendue mardi 1er mars, est allée dans le sens du parquet : 1.200 € d'amende, retrait du permis de chasser et interdiction de le repasser avant deux ans pour l'un des chasseurs ; la moitié de la somme et du quantum pour cinq de ses condisciples. Un seul n'a pas été inquiété. Au sortir du délibéré, Me Boualem Bendjador s'interrogeait fortement – vu « l'absence de preuves dans ce dossier » – sur l'opportunité de faire appel. Mercredi, c'était chose faite.

     

    05/03/2016 : Besançon : la battue qui a fait du bruit

    Le 21 février, des habitants d’École-Valentin ont été dérangés par la présence de chasseurs aux portes de leur maison. Ils n’auraient pas dû être là, mais à une centaine de mètres.

    Elle ne se dit pas anti-chasseurs : « Je suis consciente qu’ils ont un rôle à jouer pour réguler les populations de gibiers….» Mais elle ne les porte pas spécialement dans son cœur, Dorine : « Je ne comprends pas l’intérêt de venir déloger des petites bêtes ici qui ne font pas de mal et ne dérangent personne… »

    Ici, c’est sur la commune d’École-Valentin, au sud de la halte TGV, « sur le bas-côté de la ligne ferroviaire en direction du pont du Sablier », comme le localise avec précision la dame, que tout a commencé le 21 février.

    Il était 9 h du matin : « On a été extirpé de notre grasse matinée dominicale par des coups de sifflets, des vociférations entremêlées d’aboiements, des pétards pour ne pas dire d’autres tirs ». Outre le dérangement, cette riveraine, « comme d’autres du lotissement » voisin, raconte sa surprise : « On n’a pas de chasseurs sur notre commune, ni de territoire de chasse et la chasse était fermée depuis la fin janvier… »

    Pourtant ils sont bien là, gilet orange pour les uns, aux coloris camouflage pour les autres : « Je me souviens d’en avoir vu un avec son fusil, mais pas les autres… »

    Un décantonement de gibiers en zone périurbaine

    Vite sur place, non sans avoir prévenu la gendarmerie et un adjoint au maire, « lesquels n’étaient pas au courant et ne pouvaient expliquer cette présence », Dorine ne constate « ni signalisation sur les chemins, pas plus que la RN57 voisine… » Et demande des comptes aux intéressés : « Leurs propos n’étaient pas clairs… Ils nous ont parlé d’une battue administrative demandée par le préfet… Ils nous ont dit qu’il y en aurait d’autres et de nuit… »

    Guère convaincue et flairant quelque chose de louche, dès le lundi suivant, Dorine a mené son enquête. Avant de nous dire dans un long courrier son mécontentement « que l’on s’acharne à prélever des familles de sangliers qui viennent vivre, ici, en bonne entente avec les riverains de cet espace dénué de cultures… »

    Surtout, étaler son étonnement de voir « mâle, mère et jeunes sangliers canaliser à grands coups de stress et de fusil tout ça pour la tranquillité de tous ceux qui n’avaient rien demandé, à savoir nous ! »

    Qu’en a-t-il été réellement. La réponse, c’est la Direction départementale des territoires qui nous l’a apportée. Tout d’abord de battue administrative, cela n’était pas : « Il s’agissait là d’un décantonement de gibiers en zone périurbaine, demandé par le préfet… » Et faisant suite aux escapades répétées de compagnie de sangliers dans les rues de Besançon depuis le début de l’année. D’ailleurs pour ce faire celui-ci avait autorisé « par arrêté » l’ACCA de Besançon à poursuivre la chasse au sanglier, au-delà de la fin de la campagne 2015-2016, bouclée le 31 janvier dernier.

    Des chasseurs bisontins, qui, s’ils étaient bien mandatés « pour rabattre les compagnies de sangliers sur la forêt de Chailluz pour en prélever (tuer) si besoin », ils n’auraient pas dû se trouver à cet endroit : « C’est une petite erreur… » D’une centaine de mètres…

     

    06/03/2016 : Meaux : les battues aux sangliers dans le viseur des photographes animaliers

    « Sous prétexte du plan Vigipirate, nous n’avons pas eu le droit de défiler jusqu’à la gare. Par contre, ils ont laissé des chasseurs armés rentrer dans le parc du Pâtis à 7 heures du matinalors que les joggeurs sont déjà là ! », s’insurge une militante.
     

    Rassemblés place Henri IV à Meaux ce samedi après-midi, une petite dizaine de défenseurs de la nature se sont mobilisés contre les battues au sanglier.

    « Nous sommes les avocats des animaux, commence Didier Mercier, président de Vigilance citoyenne pour le Pâtis. Auparavant, il y avait vingt-cinq sangliers dans le parc, après quatre battues en 2015, il n’en restait plus que sept ! » Ce que déplorent ces photographes animaliers, c’est de ne plus pouvoir observer ces animaux sauvages très farouches. « Après le passage des chasseurs, ils sont encore plus difficiles à approcher. Pourtant, se retrouver face à ces animaux est magique ! », poursuit le président.

    Mal aimés des agriculteurs, mais aussi de certains particuliers, les sangliers ont pourtant un rôle déterminant pour ces militants. « On leur reproche de labourer la terre, mais c’est justement comme cela qu’ils disséminent les graines et servent la biodiversité, explique Laurent Bellard, photographe animalier, son appareil reflex autour du cou. Le Pâtis est le seul parc du Pays de Meaux où il est encore possible d’observer des animaux sauvages, notamment des oiseaux rares qui seront amenés à quitter les lieux si les chasseurs viennent trop souvent. »

     

    08/03/2016 : Le braconnage de grenouilles, ça existe

    Deux pêcheurs ont été contrôlés à Lacrouzette et verbalisés par les agents de l'office national de la chasse et de la faune sauvage. Ils avaient pris 40 grenouilles rousses, e n dehors de la période de pêche.

    La grenouille rousse est une espèce forestière, qui tous les ans, à la sortie de l'hiver, migre par milliers vers les zones humides pour s'accoupler et pondre ses œufs.

    Mi-janvier, les inspecteurs de l'environnement de l'Office national et de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) du Tarn ont contrôlé deux pêcheurs de grenouilles sur la commune de Lacrouzette.

    Ils ont été pris avec une quarantaine de grenouilles rousses, pêchées à la main dans une zone de frayère. On ne peut pécher ces espèces de grenouilles qu'entre le 11 juin et le 18 septembre.

    Les batraciens relâchés dans la nature

    Les pêcheurs ont été verbalisés et les batraciens ont été saisis puis immédiatement relâchés dans leur milieu naturel afin d'achever leur cycle de reproduction.

    «Ces pêcheurs ne sont pas les seuls à pratiquer cette activité pour leur consommation personnelle. Cette tradition gastronomique ancestrale ne doit pas occulter la réglementation de la pêche qui s'applique aussi aux grenouilles vertes (article L431-2 du code de l'Environnement)», explique un agent de l'ONCFS. Pêcher les grenouilles, considérées comme un poisson dans les eaux libres, nécessite une carte de pêche et de respecter les dates d'ouverture, du 11 juin au 18 septembre en 1ère catégorie piscicole.

    Il convient, également, de respecter les horaires de pêches (interdite la nuit) et d'utiliser une canne munie d'un fil. La capture avec nasse ou à la main est interdite.

    «De telles pratiques ont un impact négatif sur la biodiversité avec un déclin des populations de grenouilles et une reproduction moindre. Par ailleurs, le fait de marcher sur les frayères engendre la destruction des œufs très fragiles ainsi qu'une une dégradation du milieu, ajoute l'agent.

    N'oublions pas que plusieurs espèces protégées cohabitent dans le même milieu comme le crapaud commun, le triton palmé ou la grenouille agile !»

    Les Tarnais, amateurs de cuisses de grenouilles, devront changer leurs habitudes pour respecter le cycle de reproduction de ces espèces ainsi que la réglementation actuelle. Sachant qu'on trouve des cuisses de grenouilles surgelées toute l'année…

     

    09/03/2016 : Cherbourg. Balle perdue à la jardinerie de Tollevast : le chasseur relaxé

    Un chasseur accusé d'être responsable d'un tir de fusil en direction du parking du jardinerie de Tollevast comparaissait mardi 8 mars devant le tribunal de Cherbourg.

    Ce mardi 8 mars, un chasseur comparaissait devant le tribunal de Cherbourg. La justice lui reprochait d'être l'auteur d'un tir de fusil dont la balle avait fini sa course dans la lunette arrière d'une voiture, garée sur le parking d'une jardinerie à Tollevast. L'accident n'avait pas fait de blessé, mais avait choqué plusieurs personnes présentes sur le parking.

    Ils chassaient le sanglier

    Les faits s'étaient déroulés le 26 décembre dernier en milieu d'après-midi. Rapidement arrivés sur les lieux, les gendarmes avaient interpellé un groupe de cinq chasseurs qui se trouvaient alors de l'autre côté de la RN13, en train de chasser le sanglier.
    L'enquête avait démontré que la balle provenait du fusil d'un des chasseurs. Poursuivi pour mise en danger d'autrui, par violation manifestement délibérée d'une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence, le chasseur s'est défendu à la barre du tribunal : "Je n'ai pas visé dans cette direction. C'est peut-être une balle en ricochet".

    Un pommier aurait pu dévier la balle

    Son avocat a évoqué entre autres "une enquête bâclée" et la présence d'un pommier qui aurait pu dévier la balle. Il a aussi indiqué que la balle présentée n'est pas la bonne. La preuve d'un tir délibéré en direction de la jardinerie ne pouvant être établie, le chasseur a été relaxé.

    Le parquet, qui avait requis quatre mois de prison avec sursis et l'interdiction pour le chasseur de porter une arme pour une durée d'un an, a dix jours pour faire appel.

     

    10/03/2016 : Battue aux pigeons en plein village, le maire de Villeréal (47) entendu par les gendarmes

    Suite à la battue, organisée le 25 janvier dans le bourg de Villeréal, les chasseurs sont dans le viseur. Le préfet a également rappelé le maire à l’ordre et es auditions ont eu lieu à la gendarmerie

    Le maire de Villeréal, Pierre-Henri Arnstam, a reçu un courrier du préfet et a été entendu par les gendarmes à la suite de la grande opération de « régulation » des pigeons, organisée le 25 janvier dernier, en partenariat avec les sociétés de chasse. Ce matin-là, dans la bastide, 80 chasseurs ont tiré 3 000 cartouches et tué 500 pigeons. C'est une affaire qui prend bien trop d'ampleur, selon la municipalité villeréalaise.

    Jamais une battue aux pigeons, pourtant fréquente dans les bourgs ruraux, n'aura fait autant d'histoires, ni de bruit. Elle a valu au maire de la commune un rappel à l'ordre du préfet. Dans une missiv,e lue lors du Conseil municipal de lundi, Patricia Willaert reproche le procédé employé, jugeant que des méthodes contraceptives seraient plus appropriées pour ce type d'opération.

    Des animaux domestiques

    Elle pointe aussi du doigt une faute concernant l'arrêté municipal, envoyé à la sous-préfecture au lendemain de l'opération. Elle s'étonne également de l'emploi dans cet arrêté du terme « régulation », alors qu'elle précise qu'il s'agissait d'une « destruction ». Enfin, elle rappelle qu'au regard de la loi, aussi étonnant que cela puisse paraître, les pigeons (de race bizet) qui ont été la cible des chasseurs, lundi 25 janvier, ne sont pas classés comme nuisibles, mais comme animaux domestiques. À cet égard, ils ne peuvent être supprimés de cette façon.

     

    11/03/2016 : JUSTICE Accident de chasse mortel : 3 ans avec sursis pour l’accusé

    Le 29 décembre 2013, dans la forêt de Saint-Jean-de-Valériscle, un accident de chasse coûte la vie à Claude Santiago, âgé d'une quarantaine d'années. Ce vendredi matin, l'auteur du coup de feu était jugé au tribunal correctionnel d'Alès.

    Joël Dumas chasse depuis près de 20 ans. Le dernier dimanche de l'année 2013, ce Roussonnais de 52 ans est invité à une battue organisée par l'association des chasseurs de Saint-Jean-de-Valériscle. Ce jour-là, il est traqueur : son rôle est de débusquer le gibier pour le diriger vers les tireurs, positionnés sur des postes fixes. Claude Santiago, sa future victime, fait partie de ceux-là.

    Un peu avant 16h, la partie de chasse tourne au drame. Joël Dumas perd la trace de ses chiens et se retrouve nez-à-nez avec Claude Santiago, qui lui indique vers où ils sont partis. Armé de sa carabine chargée de deux balles sur l'épaule, Joël Dumas saute un muret pour les rattraper. Il glisse, et son arme heurte le sol. Le coup de feu part. Son camarade, posté à quelques mètres de lui, reçoit la balle à l'abdomen. Il crie à plusieurs reprises : « Je suis mort ». A 16h54, le décès de ce père de trois enfants est prononcé.

    L’accusé : « Je suis désolé, j'ai beaucoup de peine »

    Décharger son arme lorsqu'un chasseur franchit un obstacle est obligatoire. « Sinon, c'est considéré comme une faute éliminatoire au permis de chasse », souligne la présidente de l'audience, Élisabeth Granier. Lors de sa garde à vue, juste après les faits, Joël Dumas dira que le muret qu'il avait enjambé n'était pas un obstacle puisqu'il mesurait, selon lui, 50 centimètres. Les relevés techniques le feront mentir : la hauteur du mur est, en réalité, de 1,30 mètres. Mais après un tel choc, le système de sécurité de la carabine n'empêche pas le déclenchement du tir.

    « On voit régulièrement des chasseurs qui, parce qu'ils sont avec un certain nombre de certitudes, oublient qu'ils représentent un danger », rappelle la présidente. Le prévenu tente de s'expliquer : « Santiago m'a dit de sauter le muret au lieu de faire le tour. Je n'ai plus pensé que ma carabine était chargée. Je suis désolé, j'ai beaucoup de peine pour sa famille. C'est un calvaire pour moi, j'ai même été obligé d'arrêter mon travail ».

    Dans la salle d'audience, la famille de la victime, issue de la communauté gitane, écoute avec colère Joël Dumas. Puis l'un des frères dénonce un complot : « Mon frère tuait beaucoup de sangliers et ça provoquait des jalousies. Dumas a été mandaté pour le tuer ! » Cette thèse ne sera pas retenue. « Il ne s'agit pas d'un meurtre mais d'un accident de chasse dramatique. On n'est pas devant une cour d'assises ! » lance Florence de Prato, l'avocate de la compagne de la victime. Elle reprend, en faisant allusion aux explications du prévenu : « Je suis heurtée lorsque vous dites, en quelque sorte, que c'est presque de la faute de Santiago, alors que vous aviez un passage à côté du muret ! »

    Le substitut du procureur confirmera que les dires du frère de Claude Santiago ne sont que « des élucubrations ». Joël Dumas, qui était placé sous contrôle judiciaire depuis le 29 décembre 2013, a été condamné à trois ans de prison avec sursis. Il lui est interdit de chasser ou de détenir une arme pendant cinq ans.

     

    13/03/2016 : Fleurus: un père tire accidentellement sur son fils en chassant les canards

    Un père a blessé accidentellement son fils de 17 ans par arme à feu, samedi soir à Fleurus. La victime pourrait conserver des séquelles.

    Un père de famille, collectionneur d'armes mais inconnu de la justice, a été présenté au parquet de Charleroi dimanche matin, indique le magistrat de service. Samedi en début de soirée, l'intéressé est parti avec son fils de 17 ans "tirer des canards" à proximité de la rue de Fleurjoux, à Fleurus.

    Le père dit avoir cru qu'il s'agissait d'un "gros chat" et a ouvert le feu, blessant grièvement son fils à la tête

    Alors que la nuit commençait à tomber, le père est rentré chez lui chercher des munitions. A son retour, son fils avait disparu. Sous l'influence de l'alcool, il a alors aperçu du mouvement dans un fourré, à une trentaine de mètres. Le père dit avoir cru qu'il s'agissait d'un "gros chat" et a ouvert le feu, blessant grièvement son fils à la tête. La victime a pu regagner le domicile avec son père et, devant témoins, aurait confirmé la thèse de l'accident. Il a ensuite été hospitalisé, mais n'a pu être opéré, le projectile s'étant fragmenté dans sa boîte crânienne.

    Le père en état de choc

    Le jeune homme serait hors de danger, mais il pourrait conserver des séquelles au niveau de la vue. Le père, en état de choc, a été auditionné par le magistrat qui, à ce stade, a retenu la thèse des coups et blessures involontaires et l'a libéré.

     

    15/03/2016 : A la chasse au chasseur de chats à Château-Larcher

    Le président local des chasseurs est dans le collimateur, soupçonné d’avoir piégé, abattu et brûlé un chat. Il nie et parle d’un accident.

    Le dernier tour de Looping, c'était le 31 décembre dernier. Il n'est pas rentré de sa balade quotidienne aux alentours de la rue des Chaumes. Un écart de Château-Larcher, parsemé de pavillons, bordé de champs et proche d'une scierie.

    Trois jours plus tard, le jeune chat d'un an et demi est retrouvé à quelques dizaines de mètres de la maison. Sur un tas de cendres jonché d'ossements, c'est une silhouette noircie, rétrécie qui est découverte.
    Le couple prévient la gendarmerie et porte plainte contre X. 
    Très vite, les regards se tournent vers un voisin : Paul Richet, président local des chasseurs. Ce dernier est entendu par les gendarmes, son domicile est perquisitionné.

    " Tous les chats disparaissent dans notre quartier "

    « Il nous a expliqué que c'était l'œuvre de son chien que c'était un accident, qu'il n'avait pas pu le retenir en ouvrant la porte. Le chien s'est jeté sur Looping et l'a tué. Il a déposé un mot d'excuses dans notre boîte aux lettres. On aurait pu s'en contenter si Looping n'avait pas été brûlé. »
    Brûlé pour dissimuler quoi ? C'est ce que se demandent ses maîtres, Corinne et Olivier Sabourin. Ils lancent alors le grand jeu avec autopsie, radio… « La puce électronique a pu confirmer l'identification de Looping. On voit sur les radios qu'il a une balle logée dans le thorax, la présence d'un collet sur la patte avant. Ce n'est donc pas causé par un chien pyromane !
    Surtout que Looping n'a plus de pattes arrières qui semblent avoir été coupées net, il n'a plus de queue. Combien de temps est-il resté pris au piège avant d'avoir été froidement abattu ? Bizarrement dans notre secteur, tous les chats disparaissent. »
    Les propriétaires de Looping sont intimement convaincus que leur chat a été pris dans un piège puis tiré comme un lapin et brûlé pour tout effacer.
    « On ne va pas nous faire croire qu'un épagneul breton manie des armes de chasse et pose des pièges ! », raillent-ils.
    La balle retrouvée dans le corps de Looping a été prélevée pour expertise. Il s'agit d'abord d'en vérifier le calibre, peut-être du 22 LR, et, ensuite, de déterminer quelle arme a pu la tirer.
    Au domicile du président des chasseurs, perquisitionné par les gendarmes, aucune arme de calibre 22 LR n'a été retrouvée, indique une source judiciaire. En revanche, il y avait des cartouches de ce calibre-là.
    « Les piégeurs utilisent souvent le 22 pour tirer les animaux qui sont pris dans la cage. Il n'y a pas eu d'arme de calibre 22 LR retrouvée lors de la perquisition, mais on a trouvé une arme de chasse qui n'était pas déclarée. Et ça c'est un délit. »
    Il risque de valoir au président des chasseurs une convocation devant le tribunal correctionnel, en audience collégiale, pour détention illégale d'arme. En plus de la peine encourue, son permis de chasse peut lui être retiré à titre de peine complémentaire. « Je suis persuadée que c'est lui », martèle Corinne Sabourin désormais elle aussi dans le collimateur des gendarmes pour avoir distribué des tracts dans les boîtes aux lettres de ses voisins.
    C'est le texte de la pétition diffusée sur Facebook (1) et qui interpelle le procureur demande « une peine exemplaire » contre le président local des chasseurs dont la démission et l'interdiction de chasser sont réclamées.
    De son côté, Paul Richet, joint hier par téléphone, s'en tient à une ligne de conduire simplissime… ne rien dire !
    « Il y a une enquête contre moi en cours, je ne peux rien vous dire. »

     

     

    22/03/2016 : Faisans déplumés, chasseurs condamnés

    Tribunal correctionnel de Blois

    La cinquantaine bien tassée, Johnny et José s'avancent au coude à coude à la barre, un brin embarrassés. Les chasseurs sentent qu'ils vont y laisser des plumes dans ce tribunal. Ils sont accusés d'avoir outrepassé le plan de chasse en septembre 2014 en plaçant du beau gibier emplumé dans leur ligne de mire. En l'occurrence, des faisans communs dont la chasse était interdite sur le territoire où ils ont été verbalisés, afin d'assurer à l'espèce son repeuplement.

    Le président du tribunal, Denis Dabansens, plante tout d'abord le décor. Ce matin-là, des gardes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage campent jumelles au poing, sur les terres de Savigny-sur-Braye. Des détonations résonnent dans un champ et les attirent vers un chemin où deux chasseurs se retrouvent près d'une voiture. Des plumes dépassent de leurs poches. Apercevant les gardes, l'un d'eux va jeter précipitamment une perdrix rouge, une espèce également soumise au plan de chasse. Les gardes récupéreront l'oiseau pour leurs constatations.

    " J'ai tiré… un réflexe ! "

    « Je l'ai vu s'envoler, j'ai tiré… un réflexe ! », raconte Johnny bien embêté au magistrat. José renchérit : « Moi, j'étais même fier de tuer deux faisans. On ne savait pas pour le plan de chasse, on était sur des terres privées, tout près de la Sarthe où les arrêtés ne sont pas les mêmes. En quarante ans, c'est ma première infraction ! » Le président le regarde par-dessus ses lunettes et lui cloue le bec : «… Ou la première fois qu'on vous attrape ! »Le substitut du procureur, Christian Magret, va, lui, s'intéresser à la perdrix. En Loir-et-Cher, la rouge comme la grise fait l'objet de strictes mesures de gestion élaborées par la fédération départementale des chasseurs et mentionnées dans l'arrêté préfectoral, afin de préserver les souches naturelles.
    On sent que le magistrat a fouillé le sujet. « Le Loir-et-Cher est l'un des rares endroits en Europe où l'on peut encore trouver des perdrix de ce type. Si un arrêté est pris par le préfet pour sa protection, il faut le respecter. »
    Le tribunal a suivi ses réquisitions en condamnant les chasseurs à 500 € d'amende chacun. Leur permis leur est en outre retiré pendant un an. Une journée bien faisandée…

     

    25/03/2016 : Landes : "intimidation" ou "agression" ? Prison avec sursis pour cinq chasseurs

    On leur reprochait des faits de violence à l’encontre d’activistes à Meilhan.

    Ils ne feront pas appel de la décision du tribunal. jeudi, cinq chasseurs de Meilhan et ses environs ont été condamnés à de la prison avec sursis pour avoir, en septembre 2014, menacé et poursuivi sur un chemin de campagne un groupe de quatre jeunes activistes du Cabs (Committee against bird slaughter, littéralement comité contre le massacre des oiseaux) dans leur voiture de location. Ces jeunes étaient là pour répertorier les sites où se pratique la chasse à la matole. La rencontre quelque peu violente entre chasseurs et activistes avait été filmée par ces derniers.

    Les cinq prévenus ont jeudi reconnu les faits mais préféré parler « d'intimidation » plutôt que « d'agression ». « Mettez-vous à la place d'un particulier qui voit débarquer chez lui, dans sa propriété, un certain nombre de personnes que rien n'autorise à venir chez lui, argue Me Dutin, avocat des chasseurs. Doit-il rester les bras croisés en leur offrant le thé ? Rappelons que deux jours avant, des activistes du Cabs et de la Ligue pour la protection des oiseaux s'étaient introduits dans des propriétés et les avaient saccagées. Ces gens sont sur la bataille de l'image. D'où la vidéo. Et cette bataille, ils veulent la gagner car, derrière, c'est celle de l'opinion publique. »

    La peur de leur vie

    Pour Me Vergnaud, avocate de la partie civile, la vidéo montre que les jeunes n'ont rien fait pour envenimer les choses et surtout qu'ils ont eu la peur de leur vie. Sans l'intervention de la gendarmerie, a-t-elle appuyé, l'affaire aurait pu finir non pas au tribunal correctionnel mais aux assises. Le président Jérôme Carbonell reconnaît que « le traumatisme est encore palpable » chez ces quatre jeunes. Et de faire la leçon aux prévenus : « Comme vous êtes des gens raisonnables et insérés, vous allez avoir une peine avec sursis, mais je pense qu'il faut prendre conscience que l'on ne peut pas parler d'intimidation. S'il s'agissait de votre fille, nièce ou autre, je crois que vous ne tiendriez pas ce discours. »

     

    29/03/2016 : Un braconnier et des perruches à gaz

    Georges S. arrive en boitant à la barre. Il est massif, et affiche une soixantaine lourde. On lui reproche la capture et la détention d'espèces protégées, en l'occurrence des pinsons des arbres, des chardonnerets, des tarins des aulnes, des verdiers d'Europe, des bouvreuils pivoine, des serins cini et pour couronner le tout, deux milans royaux empaillés. Tous ces animaux étant listés comme espèces protégées, en danger. L'homme a été dénoncé lors d'un flagrant délit, dans lequel son cousin a été pris : c'est lui qui l'a balancé, pour une sombre histoire de famille. À son domicile de Laubadère, on va trouver, outre les oiseaux déjà cités, en cage, tout le matériel du parfait petit braconnier : de la glu, des cages à bascule et à trappe, des matoles… Certains oiseaux sont morts durant la captivité, ne supportant pas la cage, ou tout simplement d'être enfermés dans un garage. Avec une mauvaise foi désarmante, Georges se défend : «La glu ? C'est de la glu arboricole, pour piéger les chenilles processionnaires. Mais c'est pas pour les oiseaux, ça non !» Les oiseaux morts ? : «C'est les chats ! Ils passent les griffes et vous bouffent les oiseaux. C'est sournois, les chats…» Pourquoi avoir de petits oiseaux sauvages en cage et pas des perruches domestiques ?, s'étonne la présidente : «Ah non, j'en veux pas, les perruches, c'est dangereux, ça souffle du gaz par les narines !» Dénoncé ? «Mon cousin est amoureux de ma fille et moi je veux pas. Alors, il se venge.» Un Roméo sous des perruches à gaz, c'est vrai que ça fait pagaille… Et les milans royaux empaillés, espèce protégée aussi ? «Ils étaient à mon père. Je suis victime morale là-dedans, puisqu'on me les a confisqués. J'y tenais beaucoup. Et puis rien ne dit que mon père les a tirés au fusil. Il les a peut-être ramassés par terre, ça s'électrocute souvent ces bêtes-là.» Ben voyons. Et pourquoi pas asphyxiés par des perruches tant qu'on y est ? Les parties civiles, FNE (France Nature Environnement), NMP (Nature Midi-Pyrénées) et LPO (Ligue de protection des oiseaux) n'ont pas du tout envie de rire, en rappelant des chiffres dramatiques : les baisses d'effectifs pour les chardonnerets : -47 % ; pour les verdiers : -31 % ; pour les bouvreuils : -35 %. Entre autres. «J'aime les oiseaux depuis toujours. J'aime leur chant», affirme le prévenu. «C'est pour ça que vous les retenez prisonniers ? Ils ne sont pas mieux en liberté, là où ils doivent être ?», s'insurge la présidente. Et non content de les mettre en cage, le prévenu les vend en douce sur le marché du jeudi à Tarbes, à 50 € pièce. Du braconnage lucratif en prime. Autre détail qui tue : Georges touche une allocation adulte handicapé, ne travaille pas, mais trouve le moyen de se déplacer et d'être agile pour capturer la nuit les petits oiseaux. Le tribunal a du mal à avaler. Pour la défense, ce dossier «n'est qu'une basse vengeance. Il a un grand amour des oiseaux, même si ça fait sourire la partie civile. Ça mérite le respect». Et les oiseaux ne le méritent pas, peut-être ?, soufflent sur leur banc les représentants des assos de protection de la nature… 90 jours-amendes à 10 €, confiscation de tout le matériel de braconnage, 800 € de dommages et intérêts en tout.

     

    31/03/2016 : Bar-le-Duc divisée par la campagne de tirs sur les corneilles

    Le parc de l’Hôtel de Ville est fermé plusieurs soirs jusqu’en avril pour tirer les corneilles. Cette action n’est pas du goût de tout le monde.

    Chantal Canas s’inquiète. L’habitante de la Côte Sainte-Catherine n’apprécie pas l’idée d’avoir des chasseurs à proximité entrain de tirer sur les corneilles. « Les immeubles font caisse de résonance. Je m’interroge sur le respect des règles de sécurité alors qu’il y a des bâtiments de grande hauteur partout », explique celle qui est aussi un défenseur acharné des animaux (lire ci-dessous).

    Depuis le 1er mars, la campagne de destruction à tir des corbeaux freux et corneilles noires est en route. L’arrêté préfectoral pris à la demande du maire précise plusieurs sites de chasse, comme le bois près du minigolf. Dans le parc de l’Hôtel de Ville, six soirs ont été réservés aux tirs, avec la fermeture du lieu - pour des raisons de sécurité.

    Éviter le bruit

    Pour les autres sites, les cinq chasseurs appointés s’y rendent en fonction de leurs disponibilités, en général le soir. « Tous les ans, nous sommes confrontés à des anti-tirs », constate le président de l’association de chasse de Bar-le-Duc, Jean-Paul Binet. Il rappelle que les cinq chasseurs connaissent les règles de sécurité et tirent à la verticale, vers les oiseaux (l’arrêté interdit de tirer dans les nids).

    Pour ce qui est d’éventuels ricochets, il rassure : ne sont utilisés que des plombs, qui ont une faible inertie en cas de « rebond » sur du bois.

    « Nous sommes quand même là à la demande des riverains », rappelle Jean-Paul Binet. « Les cris pendant la période nuptiale peuvent aller de trois heures du matin jusqu’à dix heures du soir ! »

    « Nous avons des appels chaque jour sur les nuisances des corneilles, surtout pour le bruit qu’elles font », observe la mairie de Bar-le-Duc, bien consciente qu’il n’est jamais évident de contenter tout le monde. D’autres solutions d’effarouchement sont possibles, mais leur coût est nettement plus élevé, quand elles ne posent pas des questions particulières : les canons pour effaroucher les oiseaux sont par exemple très bruyants eux aussi.

    Les tirs restent la solution du moindre mal, pour la commune. Mais la Ville assure réfléchir à des alternatives. D’une année sur l’autre, 300 à 550 oiseaux sont tués.

     

     

    01/04/2016 : Une de ses mains traversée par la balle d'un chasseur

    Pommiers. Lors d’une battue aux sangliers, la balle d’un chasseur avait ricoché et traversé une main d’un riverain. Le procès du chasseur s’est tenu mercredi.

    Tribunal correctionnel de Châteauroux

    J'ai mon permis de chasse depuis 1976 et je n'ai jamais eu d'accident, explique le septuagénaire qui est à la barre, ce mercredi. Jamais d'accident, avant ce 10 novembre 2014 à Pommiers. Ce jour-là, il participe à une battue aux sangliers. « J'étais sur une zone que je ne connais pas, où il y a des maisons et des routes. » Vers 9 h 30, ce qui ne devait pas se produire… allait se produire. Un sanglier surgissait de nulle part « et l'animal était dans la ligne d'une maison. J'ai donc attendu qu'il se déplace, puis ai tiré ». Deux balles qui n'allaient pas atteindre le sanglier, « mais l'une d'elles ricochait, indique le président, Pascal Almy, traversait deux haies » et prenait la direction d'une maison. Un incroyable concours de circonstances allait aggraver la situation. L'habitant de cette maison explique à la barre que « voyant les chasseurs, j'ai pensé déplacer la voiture de ma femme ». Son conseil, Me Catherine Bayard, poursuit : « Il a alors entendu un sifflement, puis vu quelques gouttes de sang au sol. » La balle venait de lui traverser une main. « A 15 cm près, reconnaît le chasseur, il ne se relevait pas. »

    " Le risque zéro n'existe pas "

    Confirmant ce propos, Axel Schneider, vice-procureur placé, indique que « la balle en question est d'un calibre 12. Nous sommes bien, dans le cas présent, sur une violation d'obligation de prudence. Il n'aurait jamais dû tirer si près de l'habitation ». Catherine Bayard évoquant par ailleurs « une organisation de chasse approximative, alors que dans ce genre d'exercices, le risque zéro n'existe pas ».
    Sur le banc de la défense, Me Pascaline Courthès a rappelé que « cette battue aux sangliers avait obtenu toutes les autorisations nécessaires. Nous avons à faire là, à des chasseurs très sérieux, dont la sécurité est une préoccupation permanente. » Et puis, « aucune circulaire n'interdit le tir à moins de 150 m d'une habitation » et, enfin, « la ligne de tir n'était pas dirigée vers cette maison ».
    A l'issue des débats, celui qui a appuyé sur la détente, loupant à deux reprises le sanglier, a été condamné à 1.000 € d'amende, dont 400 € avec sursis.

     

    06/04/2016 : Deux chats criblés de plombs en une semaine

    En l’espace d’une semaine, une Mornassienne a retrouvé ses deux chats blessés au fusil de chasse. Cali, un mâle noir, a pris trois plombs la semaine passée. Kiara, une femelle rousse, une trentaine. Cette dernière est désormais aveugle. Une plainte a été déposée à la gendarmerie d’Orange.

     

    07/04/2016 : Gers: Un chien abattu avec un fusil de chasse en plein village

    Un épagneul est mort après avoir été victime d’un tir de fusil de chasse, en plein milieu d’un village…

    La pauvre bête a réussi à se traîner jusqu’au domicile de son maître avant d’y mourir. Un chien a reçu une décharge de plombs de fusil de chasse samedi dernier, en plein cœur du petit village gersois de Saint-Puy, alors qu’il avait réussi à s’échapper de chez lui, rapporte La Dépêche du Midi dans son édition du jour.

    Plainte auprès de la gendarmerie

    La dépouille de « Viko », un épagneul de 12 ans, a été examinée par un vétérinaire qui a confirmé qu’il avait été victime d’un tir de fusil de chasse, presque à bout portant.

    Son maître a déposé une plainte auprès de la gendarmerie, et la société protectrice des animaux a été saisie selon le quotidien régional.

    Quelques semaines auparavant, un autre chien avait été découvert blessé par un promeneur. Il avait été battu au point qu’il avait fallu l’amputer.

     

    08/04/2016 : Charly, blessé par un tir de carabine aux Riceys

    L’animal, amputé d’une patte, a été victime dernièrement de la stupidité d’un tireur à la carabine.

    Abandonné tout jeune, Charly a été recueilli par Jeanine Pelissot. La fille de cette dernière le décrit comme étant «  vif mais aimant se lover dans le fauteuil avec sa maman et partager ses câlins  ». Charly se promène certes, mais ne s’éloigne jamais de sa maison des Riceys.

    Dimanche dernier dans l’après-midi, dans une ruelle de Ricey-bas, il a été pris pour cible par un tireur à la carabine. Conduit à la clinique vétérinaire de Bar-sur-Seine par sa maîtresse désemparée, il a dû être amputé d’une patte, lundi matin. Une plainte a été déposée en gendarmerie.

     

    08/04/2016 : Il capturait des oiseaux protégés avec des bâtons enduits de glu : 15 jours de prison

    Un homme de 36 ans était appelé à comparaître hier devant le tribunal correctionnel de Perpignan pour "enlèvement, capture et détention d'espèces animales protégées" mais également "chasse sans permis".

    En 2013, près de Perpignan, l'intéressé, absent hier, avait été intercepté par les agents de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage). Il était alors en possession d'une cage, renfermant un chardonneret élégant (Photo ci-contre), répertorié parmi les oiseaux protégés, qui, par son chant, servait d'appât afin d'attirer ses congénères. En outre, le prévenu avait disposé des bâtonnets enduits de glu afin que les oiseaux soient pris au piège en s'y collant les pattes.

    Cinq spécimens ont été saisis, ainsi que deux pinçons retrouvés au domicile du mis en cause. Tous ont été relâchés dans la nature. Le braconnier a reconnu les faits et a expliqué qu'il avait acheté son chardonneret "appelant" pour 140 euros en Espagne et qu'il en avait lui-même revendu une dizaine au total pour 10 euros pièce. "Il s'agit d'un gros trafic implanté sur le sud de la France qui représente une manne financière importante", précise le représentant de l'ONCFS.

    Ces espèces sont en effet très prisées pour des croisements ou, surtout, par des amateurs de concours d'oiseaux basés sur la beauté et le chant, très réputés côté espagnol.

    • "Le nid d'un commerce au noir"

    "Le cours est 100 à 150 euros pour un oiseau, cela peut aller jusqu'à 800 euros, voire 1 500 euros. De surcroît, ce sont des faits répétés et graves. Il explique qu'il mettait de la farine pour décoller les oiseaux mais parfois les pattes étaient sectionnées, s'indigne Me Dorothée Ramio, l'avocate de la Ligue de protection des oiseaux et du groupe ornithologique du Roussillon qui se sont constitué partie civile, réclamant 3 000 euros de dommages et intérêts chacune pour le préjudice moral. "Le mode opératoire est particulièrement cruel, renchérit le procureur Mme Torres. Il s'agit là d'un phénomène prégnant dans notre région, le nid d'un commerce au noir."

    Et de requérir un mois de prison ferme et 1 000 euros d'amende contre le prévenu. "Dès qu'il a été interpellé, il n'a pas contesté sa responsabilité et rien n'a permis d'établir qu'il possédait plus d'oiseaux. C'est un passionné de la faune et il a passé son permis de chasse après cette affaire, qu'il a d'ailleurs obtenu", a plaidé Me Deborah Fayant en défense.

    Le tribunal l'a finalement condamné à 15 jours de prison ferme aménageables, 2 000 euros d'amende, 800 euros pour la contravention liée au permis et à 1 000 euros de dommages et intérêts pour chacune des deux associations.

     

    10/04/2016 : Un âne victime d’un tir de carabine, a été abattu en plein champ

    Ébène, un des deux ânes de l’association AADN (Anniversaire-animation-découverte-nature) a été retrouvé mort samedi 9 avril vers 18 h 30. L’animal paissait dans un champ situé sur le chemin de la Forestière, lorsqu’il a été victime de tirs de carabine. Alerté par les détonations, un habitant du secteur a rapidement alerté le président de l’association. « Un voisin m’a prévenu par téléphone qu’il avait entendu des tirs et qu’il avait vu l’âne couché dans le pré. Il a aussitôt vu partir des jeunes en voiture », explique Fabrice Riva catastrophé par la scène macabre. La gendarmerie de Mornant est chargée de l’enquête.

     

    12/04/2016 : Un jeune chat blessé par un collet à Fays-la-Chapelle

    Myster a été retrouvé blessé, pris au piège dans un collet, un outil dont l’utilisation est pourtant strictement réglementée.

    Depuis deux jours, Catherine, habitante de Fays-la-Chapelle, entendait des miaulements. Si elle ne s’est pas inquiétée dans un premier temps, leur persistance l’a toutefois conduite, dimanche, à en rechercher l’origine. La surprise fut à la hauteur du choc ressenti par cette militante de la cause animale en découvrant, dans un petit bois voisin, un jeune chat pris au piège dans un collet à hauteur du bassin. Il est sérieusement blessé.

    Emmené en urgence chez un vétérinaire de garde à La Chapelle-Saint-Luc, l’animal a pu être soigné. Baptisé Myster, âgé d’un an environ, il est en convalescence au foyer des Amis des bêtes, à Troyes. Michel Abit, son président, voit dans cette affaire un acte de cruauté envers un animal domestique réprimé par l’article 521-1 du Code pénal.

    Utilisation interdite

    Cet incident permet surtout de redire que l’utilisation des collets par des chasseurs est formellement interdite et considérée comme du braconnage. De son côté, l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) rappelle que seuls les piégeurs agréés peuvent utiliser des collets homologués par le ministère de l’Environnement, dans des conditions très strictes (arrêtés du 12 août 1988 et du 29 janvier 2007), et pour la capture des renards. L’association des piégeurs de l’Aube précise également que « les collets autorisés ont un dispositif de fermeture qui permet la capture de l’animal sans le tuer ou le blesser. Ils sont relevés chaque jour ».

    Et ne s’improvise pas piégeur qui veut : « Depuis 1984, une formation d’une vingtaine d’heures est nécessaire et dans l’Aube, nous avons mis en place un examen final. C’est très encadré », poursuit M. Jacquin, formateur à la fédération des chasseurs de l’Aube.

    De son côté, l’ONCFS va mener une enquête afin de déterminer les circonstances ayant conduit à cette capture, qui aurait pu mal se terminer pour Myster.

     

    17/04/2016 : Chasse : 700 cerfs tués en Touraine en 2015

    L'Indre-et-Loire vient d'établir un record national. Avec 708 cerfs tués en 2015, les chasseurs tourangeaux ont réalisé le plus important « prélèvement » de l'Hexagone, alors que 966 prises potentielles avaient été déterminées en début de saison.

    Pas question pour autant de pavoiser. Hier, à la Maison de la chasse de Thilouze, le discours tenu par les instances de la fédération départementale des chasseurs veillait davantage au vieillissement des espèces qu'au nombre de trophées (*) accrochés.
    « Ces trophées nous offrent une vision qualitative des prélèvements et de la gestion des cervidés, explique Alain Belloy, président de la fédération tourangelle. Nous veillons à ce que les populations soient équilibrées, tant en âge qu'en terme de sexe. »
    Entre 2.000 et 2.200 cerfs, biches et faons seraient tués chaque année par les chasseurs. Mais difficile d'estimer précisément le nombre de cervidés présents en Indre-et-Loire.
    Seule certitude : le département compte parmi les plus pourvus de France. Sujet de vigilance, alors que le nombre d'animaux constatés sur les vingt-cinq aires de chasse situées de chaque côté de la Loire tend à se stabiliser, le secteur de Chinon et de sa forêt domaniale affichent une baisse depuis deux ans. « Nous nous attendions à dénombrer près de 250 cervidés sur ce secteur, or, nous nous situons autour de 150 en 2015 », précise Jean-François Baumard, vice-président de la fédération.
    Un bémol qui, d'après les chasseurs, n'entache pas le bilan d'une année 2015 jugée « plutôt bonne ».

    (*) Deux bois du cervidé, solidaires de l'os frontal ou du crâne entier.

     

    21/04/2016 : Deux braconniers arrêtés sur commune de Saint Vincent-sur-Jabron (04)

    La gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence a mené une opération anti-braconnage sur la commune de Saint-Vincent-sur-Jabron. Deux braconniers ont été interpellés en flagrant délit de chasse au petit gibier.

    Deux hommes âgés de 21 ans ont été interpellés dans la soirée du samedi 9 avril par une patrouille de gendarmerie sur la commune de Saint-Vincent-sur-Jabron pour acte de braconnage. Les deux braconniers ont été pris en flagrant délit d'action de chasse au petit gibier vers 22h30. Leurs armes ont été saisies. 

    Les deux hommes ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, ils feront l'objet d'une convocation en justice pour "faits de détention d'armes" et "action de chasse aggravée de nuit et pluralité d'auteurs". Ils encourent des peines de quatre ans d'emprisonnement et 60 000€ d'amendes,  confiscation de biens et retrait du permis de chasse.

     

    22/04/2016 : Les Montils : un trafic de passereaux dévoilé

    L’Office national de la chasse et la gendarmerie sont intervenus chez un particulier qui capturait des chardonnerets, dont le prix se négocie à 150 € l’unité.

     Quinze grammes : c'est le poids moyen d'un chardonneret élégant (carduelis carduelis), un petit oiseau réputé pour la beauté de son plumage et son chant mélodieux, surtout s'il est croisé avec un canari chanteur. Quinze grammes qui se négocient sous le manteau auprès autour de 150 € soit le tarif… de la résine de cannabis ! Les acheteurs sont des « collectionneurs » qui maintiennent en cage ces passereaux sauvages. On comprend que des braconniers soient intéressés par ce marché lucratif…

    Vendus aussi cher au gramme que le cannabis !

    Dernièrement, les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, épaulés par la gendarmerie, ont mis fin aux agissements d'un habitant des Montils qui capturait les oiseaux dans son jardin, à l'aide de cage-pièges, de gluaux – des branches enduites de glu. Lors d'une perquisition à son domicile, ils ont aussi découvert des CD qui comportaient des enregistrements de chants d'oiseaux afin de les attirer et cinq filets japonais de huit mètres chacun. Les militaires et les policiers de l'environnement ont saisi de nombreuses cages ainsi qu'une volière où se trouvaient 32 passereaux, surtout des chardonnerets élégants et des tarins des aulnes. 23 d'entre eux étaient en bon état et ils ont pu être relâchés immédiatement. Les autres ont pris la direction d'un centre de soins spécialisés et seront libérés ultérieurement. Pour deux tarins il était trop tard : ils ont été retrouvés morts. D'une manière générale, les passereaux sont fragiles et supportent mal la captivité.
    Les investigations se poursuivent, afin de définir la destination des oiseaux capturés, ce qui explique la discrétion des enquêteurs et du parquet. Pour l'heure, ils ne s'expriment pas sur le sujet.
    En septembre dernier, déjà, un trafic de chardonnerets avait été démantelé dans l'agglomération de Tours par l'ONCFS. Une personne avait été notamment interpellée en flagrant délit de capture de chardonnerets sur les bords du Cher. Après des semaines de surveillance, d'investigations et plusieurs perquisitions, trois personnes avaient été placées en garde à vue. Cage de transport, matériel de capture, cages, filets japonais, stocks de graines, glu et chardonnerets congelés avaient été saisis.
    Deux braconniers ont comparu en janvier dernier devant le tribunal correctionnel. Ils ont écopé chacun de quatre mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans. Ils ont dû aussi indemniser la Ligue de protection des oiseaux qui s'était portée partie civile, et acquitter une amende de 600 euros.

    repères

    > Le chardonneret élégant est une espèce en déclin. La France a perdu presque la moitié de ses chardonnerets au cours des dix dernières années (– 44 %), ce qui rend l'espèce éligible à la

    liste rouge nationale des espèces menacées établie par le Muséum national d'histoires naturelles et le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature.
    > Il semblerait que le trafic de cette espèce soit en recrudescence en France, en Europe et en Afrique du Nord, et il est important de rappeler que la capture, la vente, le transport et la détention sont formellement interdits

     

    02/05/2016 : De la prison pour les trafiquants de chardonnerets

    Après Perpignan, c’est à Tarascon que les juges condamnent à la prison des trafiquants d’oiseaux.

    Souvenez-vous, le 7 avril dernier, le tribunal correctionnel jugeait un piégeur de chardonnerets des Pyrénées-Orientales et le condamnait à 15 jours de prison ferme outre 2 800 € d’amende. La LPO et le GOR obtenaient alors 1600 € d’indemnité chacune pour leur préjudice moral.

    Ce perpignanais capturait, fin 2013, des chardonnerets avec des moyens particulièrement cruels et non sélectifs : bâtonnets enduits de colle disposés autour d’un appelant vivant dans une cage pour que les oiseaux, attirés par le chant, puissent se poser et s’engluer !

    Réputés pour leur chant, Les chardonnerets sont des oiseaux protégés qui se revendent à prix d’or sous le manteau : de 150 € à 1 000 € pour les excellents chanteurs !

    Cette fois, c’est dans la banlieue de Tarascon, que fin 2015, la police, assistée de l’ONCFS, a interpellé 3 personnes munies de cages et couverts de traces de glu sur les mains. Autour d’eux, la présence de pots vides de glu et de branches ou rameaux enduits, plantés au sol à de nombreux endroits, servant habituellement à la capture des petits oiseaux… Les agents ont également découvert que le tapis de sol du coffre du véhicule utilisé par les contrevenants était couvert de plumes et de graines de millet, particulièrement apprécié des chardonnerets.

    Dans une cache dissimulée dans la végétation, les agents dénombraient 72 oiseaux parmi lesquels 63 Chardonnerets élégants, 5 Verdiers d’Europe, 3 Serins cini et 1 Pinson du Nord. Ils purent en relâcher 42 avant qu’ils ne s’asphyxient, et ont remis les autres à un centre de soins. Certains étaient malheureusement déjà morts, écrasés par les autres oiseaux dans la cage trop petite.

    L’un des 3 trafiquants « récidiviste » était déjà connu des services de police et avait été condamné par le Tribunal Correctionnel d’Ajaccio, le 16/06/2015 à 4 mois de prison avec sursis et 600 € d’amende pour des faits similaires.

    Le jugement du tribunal correctionnel de Tarascon, intervenu ce 15 avril 2016, est particulièrement sévère : le récidiviste est condamné à 4 mois de prison ferme. Ses 2 acolytes devront effectuer chacun 100 heures de Travail d’intérêt général dans un délai de 18 mois. Solidairement, ils devront verser à la LPO 4 700 € de dommages et intérêts.

    La LPO est satisfaite de ce jugement mais très inquiète devant l’ampleur du trafic des passereaux et principalement des chardonnerets en France. Cette espèce est déjà en train de disparaitre du Maroc, d’Algérie et est en passe d’être classé espèce vulnérable en France !

     

    05/05/2016 : Qui tue les buses variables ?

    Le 28 avril, un adhérent du Groupe ornithologique des Deux-Sèvres (Gods) a constaté dans un fossé de la voie verte de Moutiers-sous-Chantemerle, dans le Moncoutantais, la présence du cadavre d'une buse variable, sans doute empoisonnée.

    La personne qui a signalé cet oiseau mort a certifié au Gods que, depuis 2012, une dizaine de cadavres de buses variables ont été découverts à cet endroit. Une fois, il a même vu trois cadavres en même temps.
    Le président du Gods, Jacques Pellerin, rappelle que « la destruction des rapaces par piégeage, empoisonnement ou par tir sont des infractions sanctionnées par la loi », que « tous les rapaces sont des espèces protégées par la loi, elles sont très utiles à l'agriculture en raison de leur consommation importante de campagnols, rongeurs nuisibles aux cultures ».
    Le Groupe ornithologique cite l'exemple d'un Deux-Sévrien condamné en décembre 2014 pour l'empoisonnement de deux buses variables : la cour d'appel de Poitiers l'avait condamné à verser au Gods 500 € de dommages-intérêts et 1.000 € de frais de justice.
    « De tels constats restent inadmissibles », met en garde Jacques Pellerin qui promet que « le Gods informera les services de l'ONCFS pour faire sanctionner de tels faits s'ils sont de nouveau constatés, là ou ailleurs ».

     

    07/05/2016 : De jour comme de nuit pas de répit pour le renard

    Franck Vigna, employé municipal à la Ville de Metz et naturaliste passionné, s’insurge contre le sort réservé au renard en Moselle. Classé comme nuisible, l’animal est chassé de jour comme de nuit. Il en a fait un documentaire qui rafle toutes les récompenses.

    C omment vous est venu cet amour de la nature ?

    Franck VIGNA : « Mon père m’a très tôt sensibilisé au monde animal. Il était un simple admirateur, mais le peu qu’il savait, il a su me le transmettre. »

    Qu’est-ce qui vous fascine ?

    « La nature c’est une explosion de vie. Quand vous êtes à 4 h du matin en pleine forêt, peuplée d’arbres centenaires, vous comprenez que vous n’êtes pas chez vous, que vous n’êtes qu’un invité. Face à ces arbres qui ont vécu deux ou trois guerres, vous restez humble et ne vous sentez surtout pas au-dessus des choses. »

    Comment le renard est-il entré dans votre vie ?

    « Quand je partais en observation des oiseaux ou encore des chauves-souris, je le voyais souvent. Le renard est partout, forcément, vous en croisez sur votre trajet, mais vous ne faites que l’apercevoir, car il vous a repéré bien avant que vous n’ayez constaté sa présence. Je me baladais avec un matériel vidéo très sommaire avec lequel j’ai enregistré les premières images de renard. »

    Quand est-il devenu un combat pour vous ?

    « C’était en 2009, c’était ma première sortie vidéo sur le renard. Je suivais des renardeaux quand un chasseur est arrivé et a tué les parents. Cela a été ma première grosse colère. Elle a été fondatrice. »

    Quelles sont les règles en vigueur pour la chasse au renard ?

    « Il n’y en a aucune. Juridiquement il est classé comme nuisible. Il faut que les gens le sachent. C’est un pur scandale. En Moselle, le préfet prend des arrêtés qui autorisent même la chasse la nuit. Le renard n’est qu’un prédateur qui joue son rôle. Il mange des milliers de campagnols qui sont des fléaux pour les agriculteurs céréaliers. »

    S’il rend tant de services pourquoi est-il estampillé nuisible ?

    « Il est mal connu. Dans l’imaginaire, c’est un dévoreur de poules. Certes, il peut se laisser tenter mais il n’arrive rien si les poulaillers sont protégés. Les particuliers mettent à l’abri leur maison contre d’éventuels cambrioleurs. La règle n’est pas d’abattre tous les cambrioleurs. »

    On le dit pourtant vecteur de rage et de l’échinococcose alvéolaire, maladie parasitaire gravissime pour l’homme.

    « La rage est éradiquée et pour l’échinococcose, je vous renvoie à une étude vétérinaire menée pendant 4 ans. 1 129 renards ont été prélevés dans un rayon de 20 kilomètres autour de Nancy. La régulation n’a pas entraîné de réduction mais a provoqué, en revanche, une augmentation de l’affection. La régulation directe des populations de renards n’est donc pas une méthode envisageable pour lutter contre l’échinococcose alvéolaire. »

    Alors pourquoi est-il chassé ?

    « On le tue pour des intérêts cynégétiques. C’est un gibier malin, beau, que les gens prennent plaisir à chasser. Il n’est nuisible ni à l’homme ni à la nature, alors pourquoi tant d’acharnement ? Rien qu’en Moselle, entre 13 et 15 000 renards sont abattus chaque année. »

    Votre vœu pour le renard ?

    « C’est un animal magnifique, doté d’une incroyable faculté d’adaptation. Il doit être retiré de la liste des nuisibles. C’est aujourd’hui la demande faite au préfet de Moselle par de nombreuses associations de protection de la nature. »

     

    08/05/2016 : Buses empoisonnées ? Le Gods pointe Buses empoisonnées ? Le Gods pointe

    Le président du Gods (Groupement ornithologique des Deux-Sèvres) Jacques Pellerin a accepté de répondre à la question de savoir qui peut s'«amuser » à tuer les buses variables dans le département des Deux-Sèvres (lire la NR du 5 mai). « Je dirai que souvent ce sont les chasseurs de l'école ancienne », répond le vétérinaire retraité amoureux de la nature.

    « Jadis, il était possible de tuer tous les rapaces, d'ailleurs, en France. Parce qu'ils étaient supposés manger le petit gibier. Ce qui désormais est tout à fait relatif d'ailleurs. S'ils chassent un lapereau c'est tout à fait exceptionnel. Le gros gibier dont est friand le chasseur de loisirs, celui qui lâche des faisans la veille de l'ouverture pour les tirer le lendemain, ce gros gibier-là, la buse variable ne l'attaque pas. Elle attaquerait ses petits à la sortie de l'œuf mais il n'en existe plus à l'état naturel dans nos régions ».
    Pour le président du Gods, ce comportement totalement interdit par la loi désormais s'explique par un esprit de « vengeance ». Celui qui consacre sa retraite et ses loisirs à faire partager ses connaissances sur la découverte de la nature cite de nombreux cas de malveillances. « Jusqu'à des nids de busards écrasés et les barrières mises pour les protéger, l'an dernier à Thénezay, jetées au loin. » Il rappelle la dernière décision de justice à la cour d'appel de Poitiers, qui a condamné à une forte amende le garde-chasse d'une personne très en vue politiquement dans le département. La décision avait été mise en délibéré au 14 décembre 2015. « Mais depuis nous avons toujours un mal fou à nous faire payer les dommages et intérêts requis », constate Jacques Pellerin. « C'est vraiment pénible, conclut celui pour qui la chasse raisonnée a sa place mais pas la chasse de loisirs, celle qui voudrait également éradiquer le renard de nos contrées ».

     

    14/05/2016 : AU PALAIS Les deux cousins arrêtés avec un sanglier dans le coffre !

    Daniel et Alfredo sont cousins, portugais et dans le même pétrin. Alfredo, 49 ans, le plus âgé des deux, est jugé pour un acte de chasse prohibé en ayant tiré sur un sanglier avec un fusil chargé de chevrotine. De plus, il ne possède ni permis de chasse, ni assurance.

    Son cousin Daniel, 29 ans, a joué un rôle mineur dans l’affaire. Alfredo, embêté avec son sanglier sur les bras, l’a appelé pour qu’il vienne l’aider à le mettre dans le coffre et transporter la bête. Le président Jean-Pierre Bandiera se tourne vers celui qui a le plus de choses à se reprocher, Alfredo :

    -    Pourquoi êtes-vous allé chasser le sanglier dans des conditions interdites ?
    -    Mon patron m’a menacé de me virer. Les sangliers détruisent les cultures où je travaille.
    -    C’est donc à la demande de votre patron que vous allez chasser le sanglier la nuit ?, poursuit le président.
    -    Non, c’est pas le patron qui me l’a demandé.
    -    On tourne en rond… Comme les sangliers, sourit le magistrat. Et votre fusil ? Je vois que vous l’avez acheté aux puces ? Ca vous paraît normal d’acheter un fusil aux puces ?
    -    Euh…
    -    Et vous deviez en faire quoi du sanglier ?
    -    Le partager.

    Un garde-chasse est également présent à la barre pour donner sa version des faits. L’avocat des accusés, Maître Rémy Nougier, lui pose la question qui brûle toutes les lèvres :

    -    Mais qu’est devenu le sanglier ?
    -    Il a été détruit par nos soins, répond le garde-chasse dans son uniforme.
    -    Je voulais savoir à quelle sauce il a été mangé, plaisante l’avocat.

    Le procureur Stéphane Bertrand, lui, fait un parallèle avec l’actualité récente :

    -    Le sanglier a été tué dans des conditions pas beaucoup plus indignes que dans certains abattoirs du secteur…
    -    Je remercie le procureur de ramener ce dossier à sa juste proportion, rebondit Maître Noguier. Je voudrais comprendre en quoi la fédération de chasse subit un préjudice dans cette histoire et pourquoi elle demande 1 500€ ? Il faut relativiser les choses.

    Qu’il ne s’inquiète pas : le tribunal va relativiser en condamnant les deux prévenus à de simples amendes. 250€ avec sursis pour Daniel, le transporteur. Et 600€ d’amende pour le braconnier.

     

    16/05/2016 : " Mon chat a reçu un coup de fusil "

    Le Poinçonnet. Marie-Lyse a retrouvé son animal, partiellement paralysé, avec un plomb dans la colonne vertébrale. De quoi raviver de mauvais souvenirs dans le quartier.

    Dempsey est mal en point. Depuis samedi 7 mai, l'adorable chat noir et blanc traîne sa patte gauche comme sa peine. Ce jour-là, Marie-Lyse, sa maîtresse, domiciliée rue de la Charbonnière, au Poinçonnet, s'est beaucoup inquiétée. « Quand il sort, il ne part pas longtemps. » Depuis qu'il a été percuté par une voiture, où il a perdu un œil et sa queue, Dempsey est effectivement craintif. « Les heures sont passées et, vers 22 h 30, je l'ai retrouvé dans la véranda que j'avais laissée ouverte pour lui. » L'animal était dans un sale état. « Il tirait ses deux pattes arrière. J'ai pensé qu'il avait été tapé par une voiture. »

    Deux chiens visés il y a deux ans

    Mais une radiographie, passée le lendemain chez un vétérinaire, va raconter un tout autre scénario. « Elle a montré qu'un plomb était figé dans sa colonne vertébrale. Mon chat a pris un coup de fusil. La moelle épinière est touchée. La vétérinaire a dit qu'elle ne pouvait pas l'extraire. »
    Aujourd'hui, Dempsey est sous cortisone et antibiotiques. Malgré une petite amélioration (il a retrouvé l'usage de sa patte droite), son état de santé est critique. « Il n'arrive plus à faire ses besoins. » Peut-il survivre ? « Les jours qui viennent vont le dire. C'est du 50-50 », répond Marie-Lyse. Un rendez-vous chez un autre vétérinaire, programmé cette semaine, devrait permettre d'en savoir plus.
    Qui a bien pu tirer sur Dempsey ? « C'est forcément dans le quartier. Le périmètre où il se promène est très restreint. » Marie-Lyse, qui vit avec sa mère, a aperçu un autre chat du quartier qui boitait bas. Lui aussi a-t-il été victime d'un coup de fusil ? « Ils sont souvent ensemble, avec mon chat. C'est possible qu'ils l'étaient ce jour-là. »
    Forcément, des soupçons sont nés. Il y a deux ans, les deux chiens de la maison d'à côté avaient été la cible de tirs au plomb. Ce soir-là, une voisine avait assisté à la scène et avait identifié l'origine des tirs. « Je l'avais signalé à la mairie », raconte-t-elle. Depuis ? Plus rien… Jusqu'à samedi 7 mai.
    Marie-Lyse a rempli une pré-plainte, sur Internet, et attendait, vendredi, d'être convoquée au commissariat de Châteauroux pour l'enregistrer. « On veut que ça s'arrête. » La mairie a été avisée. « La commune et la police municipale vont faire ce qui est nécessaire », assure Alain Désiré, adjoint à la sécurité. Affaire à suivre.

     

    19/05/2016 : Chasse aux corbeaux : de nombreuses réactions

    Mercredi, nous avons relaté l’opération de chasse aux corbeaux, organisée mardi à la demande de la Ville de Mâcon. Une partie de chasse qui a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, certains internautes engagés dans la protection des animaux jugeant la pratique « ignoble ». Mercredi matin, l’association Nos amis les oiseaux a adressé un courrier au maire de Mâcon, que le Journal de Saône-et-Loire s’est procuré. « Cette chasse en ville est illégale, estime Pascal Cousin, le président de cette association. Elle viole une règle de sécurité nationale et départementale. Une circulaire précise qu’il est interdit à toute personne, placée à portée de fusil d’habitations particulières de tirer en leur direction ». Pascal Cousin ajoute que « la Ville de Mâcon n’a pas organisé de consultation publique comme l’y oblige l’article 7 de la Charte sur l’environnement ». Du côté de la Ville, on explique que « l’arrêté municipal autorisant cette destruction de nuisibles n’a rien d’illégale ». « Cet arrêté a été pris en amont à la suite de plaintes de riverains. Un lieutenant de louveterie a été sollicité pour cette opération, qui se déroule une fois par an. C’est cette personne assermentée qui valide et organisé l’action de chasse ».

     

    20/05/2016 : Vosges : un piège à loup, interdit d’usage, blesse un chat à Uxegney

    Prévenu par un appel téléphonique d’un riverain du secteur du Fincieux dans la commune d’Uxegney, le premier magistrat de cette commune proche d’Epinal, Philippe Soltys, a découvert avec stupeur un chat pris dans un piège à mâchoires. Un engin d’un autre âge, aussi appelé « piège à loup » qui est interdit d’utilisation depuis des années.

    Le piège n’étant pas fixé au sol, le chat prisonnier est parvenu, bien péniblement, à se déplacer avec cet engin de torture agrippé à la patte.

    Devant l’état du pauvre animal, le maire a sollicité l’intervention des sapeurs-pompiers pour le capturer et le transporter vers un cabinet vétérinaire.

    Au-delà du coût de l’intervention des secours et des soins prodigués par le vétérinaire, le premier magistrat reste furieux car il ne comprend pas l’inconscience et l’irresponsabilité de l’auteur de ces faits. Cet appareil, d’une rare cruauté, aurait pu être déclenché par la main d’un enfant, curieux devant ce drôle d’engin.

    Suite à ce triste événement, le maire lance un appel à l’adresse de certains propriétaires de chats qui laissent divaguer facilement leurs animaux. Il précise, au passage, que les femelles libres de divaguer doivent être stérilisées ou surveillées. La divagation de certains animaux, souvent signalée en mairie amène, comme c’était le cas ces derniers jours, des individus peu scrupuleux à ignorer toute réglementation et à mettre en œuvre des solutions intolérables et punissables.

     

    20/05/2016 : Accident de chasse à Noailhac : «Je n'étais pas moi même»

    C'était le 19 septembre dernier dans les forêts perdues entre Noailhac et Boissezon. Ce samedi-là, le petit groupe de la société de chasse du Malous effectuait une battue au chevreuil. Un groupe d'amis qui se connaît bien. Et de longue date. Lorsque les chiens du piqueur ont levé un chevreuil, les six hommes qui participaient à la battue étaient bien en place. Un premier tire trois coups en vain. Du coup, le piqueur voit la bête et tire lui aussi trois fois. C'est le président en personne qui faisait office de piqueur ce jour-là. Et c'est une de ses balles de 7.64 qui est allée atteindre l'un de ses amis postés à 75 mètres de là.

    La balle est entrée par l'abdomen pour aller se loger dans l'omoplate. On a eu très peur pour sa santé mais finalement le chasseur a eu la vie sauve à l'issue de longs soins : transfert par hélico à Toulouse ... etc.

    Avant-hier, le tireur était à la barre du tribunal correctionnel de Castres pour «blessures involontaires par maladresse, manquement aux obligations de prudence ...etc».

    Agé de 66 ans, cet homme expérimenté fait profil bas : «Vous vous rendez compte de ce que j'ai fait. Moi qui leur parle tout le temps de sécurité et c'est moi qui blesse mon ami.» Le chasseur est très affecté de se retrouver là. Deux éléments viennent à sa décharge : la balle a probablement ricoché sur un roc ou un arbre pour atteindre le collègue. Et puis ce jour-là, le président n'était pas du tout en forme : «Il était fatigué, essoufflé et aurait dû s'arrêter.» indiquera son avocat Maître Olivier Boonstoppel qui a expliqué au tribunal que quelques jours après, le prévenu était opéré pour la sténose d'une artère. «Ce jour-là, je n'étais pas moi-même» a ajouté le prévenu.

    Fichant ou non fichant ?

    En toute loyauté, le chasseur est venu avant-hier pour prendre condamnation. Mais il expliquera toutefois que, certes il n'aurait pas dû tirer dans un probable alignement entre lui, le chevreuil et le chasseur posté qui sera blessé. Mais qu'en revanche : «Pour moi, mon tir n'était pas fichant (angle de tir vers le bas NDLR). Bien sûr que le chevreuil était au-dessus de moi mais mon tir était non fichant.» Un détail technique qui ne changera pas la teneur du dossier. Le parquet a d'ailleurs rappelé «Un triste dossier avec la survie miraculeuse de la victime.» Quant à la sanction, elle sera à la hauteur de ce qu'a indiqué le prévenu : «Mener les chiens oui. Mais je crois que je ne pourrai plus jamais tenir un fusil.» Il a ainsi été condamné à 6 mois de prison avec sursis, confiscation de son arme et suspension du permis de chasser pendant trois années.

     

    21/05/2016 : Trois hommes condamnés pour chasse illégale de nuit à Saint-Firmin-sur-Loire

    Trois chasseurs ont été condamnés par le tribunal de Montargis pour des actions de braconnage. 
    Suite à des opérations de surveillance de nuit, des inspecteurs de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont interpellé trois personnes, en février dernier, à Saint-Firmin-sur-Loire. Camion recouvert d’une bâche de protection, lampe fixée sous le canon d’un fusil, carabines équipées de lunette et silencieux, leurs intentions ne faisaient guère de doute.
    Convoqués il y a quelques semaines devant le tribunal à Montargis, les trois hommes, bien connus des services de l’ONCFS, ont dit qu’ils souhaitaient, ce soir-là, « aller boire un verre ». Le juge n’a pas été convaincu. 
    L’un d’eux a été condamné à 10 mois de prison avec sursis, au retrait du permis de chasser et interdiction de le repasser avant 3 ans, et 300 euros d’amende, les deux autres à 8 mois de prison avec sursis, retrait de permis sans pouvoir le repasser avant 3 ans et 150 euros d’amende pour l’un des deux. 
    Ils devront payer 2.800 euros de dommages et intérêts à la Fédération des chasseurs et l’Association des chasseurs de grand gibier du Loiret. Les trois hommes ont fait appel. Ils seront de nouveau jugés devant la cour d’appel d’Orléans.
    15/05/2016 : TOUS SOLIDAIRES pour Cayenne : chat victime de tir aux plombs !

    Barbarie, cruauté, inhumanité.... des mots encore beaucoup trop faibles pour décrire la violence des actes subis par Cayenne le dimanche 15 mai 2016. Étalé et agonisant devant la maison, c'est avec horreur que ses propriétaires (ainsi que les enfants) l'ont retrouvé dans cet état pitoyable. La cause ? Un tir aux plombs à bout portant......... Les photos ci-dessous parleront d'elles mêmes.. (Attention elles peuvent choquer certaines personnes).

    Par chance, aucun organe vital de Cayenne n'a été touché, les propriétaires ont donc décidé de le sauver coûte que coûte. Pas d'acharnement ici mais la possibilité de lui sauver la vie, alors ils foncent... Les frais vetos sont élevés suite aux nombreux soins dont Cayenne a fait l'objet, les propriétaires nous ont alors alerté pour nous demander de les aider à payer cette facture..Nous comptons sur vous, nous espérons un mouvement solidaire et nous vous remercions d'avance pour votre grande générosité ! 

    Si vous souhaitez un reçu fiscal alors il est également possible de faire un don par chèque (enveloppe qui contiendra également un papier avec votre nom, votre adresse ainsi que la somme donnée svp). L'adresse postale sera donnée en message privé à l'adresse mail suivante : alizeegambart@hotmail.com

    Nous remercions le vétérinaire qui a fait du super boulot ainsi que les propriétaires de Cayenne qui on tout fait pour le sortir d'affaire. Pour info, Cayenne est encore actuellement très abattu, il a perdu un oeil et également l'intégralité de son odorat... Il s'accroche tout de même et remange depuis peu de la pâtée bouillie dans la main de son maître... On lui souhaite, bien sûr, de se remettre au plus vite. 

    L'équipe de l'asso "chats des deux caps"..

     

    25/05/2016 : Marmande : faute de subvention, les chasseurs ont décidé de ne plus traquer les nuisibles

    Le dialogue - rompu depuis décembre 2013 sous la mandature Gouzes - est toujours rompu trois ans plus tard. Les chasseurs veulent être "considérés". La municipalité se dit "ouverte à la discussion" 

    Le long du Trec, de l'Eaubonne et près des petits cours d'eau, les ragondins pullulent. Et particulièrement sur la commune de Marmande. « Nous ne régulons plus depuis 2013. » Daniel Sauviac, président de la société de chasse locale, ne fléchit pas. « La mairie de Marmande ne nous donne pas de subventions. Je ne vois pas pourquoi la société de chasse interviendrait pour elle. » Le dialogue est rompu depuis deux ans entre les deux entités. Et les nuisibles s'en donnent à cœur joie. Au grand dam des riverains, las de constater que ragondins et autres blaireaux, herbivore et omnivore, abîment leurs cultures et gobent les œufs des basses-cours.

    « Avant, nous intervenions bénévolement pour les piéger, ramasser les animaux morts sur la chaussée, etc. Tout cela est terminé. On demande un geste, pas la lune. On souhaite simplement être considérés », détaille Daniel Sauviac.

    Digues abîmées

    Aujourd'hui, non-dits et incompréhensions grèvent ce conflit né en décembre 2013, sous l'ancienne mandature. À cette époque, Daniel Sauviac fait une demande de subvention auprès de la mairie. « Il m'a été dit que cette requête ne pouvait aboutir, car nous n'étions pas une association sportive ! » Une réponse qu'il ne digère toujours pas. Et le dialogue n'a pas été réinstauré avec la municipalité Benquet. « M. Sauviac n'a pas redéposé de demande de subvention depuis. Or, nous ne sommes pas fermés. Nous étudierons sa demande, quitte à la rattacher à un autre service que celui du sport. Nous sommes prêts à le recevoir afin de balayer diverses questions qu'il peut se poser », détaille-t-on du côté du cabinet du maire. « Nous sommes ouverts à la discussion car, effectivement, le ragondin occasionne de nombreux dégâts. » L'animal fragilise les digues.

    Une problématique que le Centre technique municipal, « même si nous ne constatons pas de prolifération », prend très au sérieux. « Il ne faut pas rester sans rien faire… Nous devons trouver des solutions, et vite. » La société de chasse, via son représentant, a indiqué qu'elle redéposerait une demande de subvention en cette fin d'année. « Nous militons pour une chasse raisonnée et sommes utiles à la population », souligne Daniel Sauviac.

    Les battues aux nuisibles un peu plus envahissants, elles, se poursuivent, sur arrêté préfectoral. « Chevreuils et sangliers continuent d'être chassés. Les renards aussi, notamment à cette période, où ils sortent beaucoup. » Via ces arrêtés, les chasseurs marmandais peuvent œuvrer sur n'importe quel terrain, justifiant ce besoin de régulation. « Ensuite, le reste du temps, nous devons tuer uniquement sur les territoires dont nous détenons le droit de chasse et pour lesquels nous avons déposé une demande de plan de chasse individuel, à savoir les propriétaires terriens. » La mairie de Marmande, qui détient de nombreuses parcelles, n'en fait pas partie.

     

    25/05/2016 : Découverte en forêt le mardi 24 mai au matin : merci aux chasseurs pour leur protection de l’environnement !

    2016 : méfaits de la mafia de la chasse

     

     27/05/2016 : La Ville régule le nombre des pigeons dans la cité

    La Ville poursuit sa politique de régulation du nombre de pigeons. Des captures, avant euthanasie, sont réalisées à deux reprises chaque année.

    Il y a d'un côté l'image poétique de la vieille dame qui nourrit les pigeons avec des miettes de pains. Il y a aussi de l'autre, la problématique – plus pragmatique – liée aux dégâts sur le bâti public ou privé de la cité. « Les pigeons attaquent la pierre et brisent des vitres pour nidifier à l'intérieur et le poids de la fiente peut aller jusqu'à poser des problèmes sur la structure d'un édifice », explique Josiane Beauvais-Papin, directrice du service HPQE à la Ville (Hygiène publique, qualité environnementale).

    " 213 pigeons capturés en trois mois "

    En conséquence, dans une démarche d'intérêt général et d'hygiène publique, le message de la Ville est clair : « Il ne faut pas les nourrir » pour éviter de les fixer. La collectivité invite aussi les propriétaires à « protéger leurs biens en rebouchant les interstices et en réparant les fenêtres cassées », ce que réalise le service « Patrimoine bâti » de la Ville en assurant surveillance et entretien régulier des bâtiments publics.
    On sait que les pigeons restent souvent fidèles à leur lieu de naissance et les services de la Ville reconnaissent que leur nombre reste difficile à comptabiliser. « Ils reconnaissent les personnes qui les nourrissent et sont attirés par la ville où il fait plus chaud », poursuit Josiane Beauvais-Papin qui explique qu'en complément des préconisations liées aux bâtiments, une politique de régulation est pratiquée par la Ville. Depuis une trentaine d'années, elle a vu ses techniques évoluer.
    « Il y a 30 ans, on réalisait des captures au filet en appâtant tous les jours pendant un mois mais la capture était limitée », explique la chef de service. « Ensuite nous avons placé de grandes cages sur des lieux stratégiques comme sur l'ancien théâtre pour la régulation de la place Leclerc. Aujourd'hui, nous maintenons une pression sur des périodes plus courtes, à la fin de l'automne et au printemps, sur des lieux identifiés. »
    La campagne de printemps vient d'ailleurs de se terminer : « Des cages pour les attirer ont été placées près de Notre-Dame et de Saint-Porchaire où 213 pigeons ont été capturés en trois mois. Ces cages sont visitées une fois par semaine car l'objectif n'est pas de faire souffrir les pigeons capturés, on s'assure qu'il y a toujours de quoi boire et manger. C'est ensuite la société " Place Net'79 " qui est en charge de l'euthanasie. » Au total, près de 500 pigeons sont ainsi éliminés chaque année à Poitiers. « C'est l'intérêt général qui prime, assure Josiane Beauvais-Papin, ça peut toucher l'affect, on le comprend. »

     

    27/05/2016 : Les pompiers libèrent un chat d’un piège à Quesnoy-sur-Deûle

    Ce midi, les pompiers de Quesnoy-sur-Deûle sont intervenus au 1 505, rue de Comines pour porter secours à un chat. Le pauvre animal était coincé dans un piège et miaulait toute sa détresse.

    Sur place, pas trace de propriétaire du chat, et encore moins du propriétaire du piège.

    Les pompiers ont pris en charge l’animal pour l’extraire de ce mauvais pas. Il s’en tire avec les deux pattes avant cassées et une grosse frayeur.

    On se souvient qu’une série de disparitions de chats avait défrayé la chronique sur la commune ces derniers mois. Empoisonnements et mauvais traitements avaient été infligés à plusieurs félins. On ignore pour l’heure s’il s’agit d’un accident ou s’il y avait intention en nuire à cet animal

     

    03/06/2016 : Haut-Mauco (40) : le chat revient à la maison criblé de plombs

    Sa propriétaire a porté plainte contre X pour "sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique", un délit passible de deux ans de prison et 30 000 euros d'amende

    Samedi matin, à Haut-Mauco, le chat Milo, 1 an, est rentré de vadrouille, sanguinolent, avec une soixantaine de plombs dans le corps. "Il avait une patte ballante et tout le poitrail en sang. Comme on habite tout près de la quatre voies, on a d'abord pensé qu'il s'était fait percuter par une voiture", explique sa maîtresse Karina, dont la maison se trouve à côté du rond-point qui mène au siège de Maïsadour.

    Deux jours plus tard, le lundi, après l'opération, un vétérinaire lui annonce que son chat s'est fait tirer dessus avec une carabine à plombs. "A bout portant, vu la répartition et le nombre d'impacts", précise le certificat médical. Le vétérinaire ne parvient à retirer que six plombs à Milo. Il en reste donc une cinquantaine dans le corps du félin convalescent.

    Mardi, Karina porte plainte contre X au commissariat de Mont-de-Marsan pour "sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif". Un délit puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

    Un tortionnaire dans le lotissement ?

    La propriétaire met aussi des affichettes dans tout le quartier pour prévenir que quelqu'un, dans le coin, est capable de faire ça. Elle alerte les associations de protection des animaux : SPA, 30 millions d'amis et la Fondation Brigitte Bardot.

    "Cela fait deux ans que je suis là et, avec ma belle-mère, on a déjà perdu trois chats. A chaque fois, on a fouillé les fossés, appelé la SPA, la mairie, la voirie et mis des avis de recherche... Mais on n'en a retrouvé aucun", se désole Karina. La même mésaventure est arrivée à ses plus proches voisins.

    Pour Karina, pas de doutes, le tortionnaire se trouve dans le lotissement. C'est maintenant aux gendarmes de le débusquer.

     

    05/06/2016 : Fleurieux-sur-l’Arbresle : un sexagénaire fait une chute mortelle lors d’une partie de chasse

    Un homme âgé d’une soixantaine d’années, qui faisait partie d’un groupe de chasseurs, est décédé dimanche matin après avoir fait une chute de plusieurs mètres, depuis un chemin qui longeait et surplombait une voie ferrée.

    Le drame s’est produit vers 9h30, chemin de la Rivière, entre la ligne de chemin de fer qui assure la liaison Lyon-Montbrison, et le viaduc de l’A89. Malgré un déploiement important des pompiers et du Samu, l’homme n’a pu être ramené à la vie.

    Si la piste accidentelle est privilégiée, une enquête a été ouverte par les gendarmes afin de déterminer les circonstances précises de ce drame.

     

    08/06/2016 : Médoc : agacé, il tue un chien de chasse

    Un chasseur a été condamné par le tribunal de Bordeaux à cinq mois de prison avec sursis pour « cruauté envers un animal » après avoir abattu un chien indiscipliné.

    Personne n'avait soufflé mot de cette battue au chevreuil à Avensan dans le Médoc, le 18 octobre 2015. Les autorités ont été averties plusieurs semaines plus tard par un courrier anonyme, signé « un chasseur outré et offensé ». « L'auteur explique ne pas vouloir subir le courroux du prévenu », relève la présidente de la quatrième chambre du tribunal correctionnel de Bordeaux, Caroline Baret. C'est par cette lettre que la justice a appris que l'homme, « piqueur » lors de la battue et aujourd'hui poursuivi, notamment pour « cruauté envers un animal », avait abattu Irlande, un beagle de deux ans de deux coups de fusil.

    « Il ne nous em… dera plus »

    Irlande était indisciplinée. Au moment de remonter dans le véhicule à la fin de la battue, le canidé a fait de la résistance. Mais les témoignages recueillis par les enquêteurs et lus à l'audience font froid dans le dos : « Il a tiré sur le chien, il est retourné à son véhicule prendre une seconde cartouche et l'a achevé », a déclaré un chasseur. Un autre : « La chienne est repartie. C'est là qu'il a pris l'initiative de l'abattre. Ça lui est venu comme ça. » Ou encore : « Je l'ai entendu dire : ce chien, il ne nous emmerdera plus. » Le chasseur, pour sa part, conteste être retourné chercher une seconde cartouche.

    - « Elle est venue face à moi, s'agace-t-il. J'ai voulu l'attraper fortement, mais elle a continué à courir. Puis elle est revenue face à moi.

    - Monsieur, si vous tirez de face, elle est touchée de face. Là, elle est touchée dans l'arrière-train. On peut penser que vous lui avez tiré dans le dos, réplique la juge. Vous avez tué un chien qui est, selon la loi, un être vivant doué de sensibilité et sans avoir d'explication particulière…

    - J'étais stressé, énervé…

    - Ça veut dire que si vous êtes énervé…

    - Non, c'était à ce moment. Enfin, là, par exemple, je suis énervé, mais je ne vais pas casser le tribunal… »

    « Deux coups par réflexe »

    « Vous n'aviez pas affaire à un molosse. Et rien ne dit qu'il était agressif. Je suis sans voix », continue Me Pascaud, pour la SPA qui s'est constitué partie civile.

    « Le chien l'a agacé, il a voulu lui régler son compte », résume la procureure Anne Kayanakis pour qui les faits relèvent de « destruction volontaire d'un animal domestique sans nécessité ». Elle requiert 1 500 euros d'amende.

    « Il a tiré par réflexe, deux coups à la suite. Le deuxième coup de feu, c'était pour ne pas le laisser souffrir. Je plaide l'état de nécessité et la relaxe », glisse son avocat Me Avril. Le tribunal a retenu finalement le délit de « cruauté ». Il a vraisemblablement estimé que pour soulager l'animal, une visite chez le vétérinaire eût été plus appropriée qu'un second coup de fusil… Ce sera 5 mois avec sursis (non inscrits au casier judiciaire), et une interdiction de chasser pendant trois ans. L'homme, qui possédait des chiens non déclarés dans un chenil, s'est également vu interdire de détenir des canidés pendant cinq ans et devra remettre ses animaux à la SPA.

     

    08/06/2016 : Non-respect de la directive oiseaux : Le ministère de l’environnement sanctionné pour la huitième fois par le conseil d’état français !

    Saisi par France Nature Environnement, la LPO et Humanité et Biodiversité, le Conseil d’État vient d’annuler une circulaire de la ministre de l’environnement qui autorisait les chasseurs à chasser les oies au-delà de la fermeture de leur chasse, fixée au 31 janvier 2015.

    A sept reprises déjà le Conseil d’Etat a annulé les arrêtés ministériels prolongeant la chasse au-delà du 31 janvier, rappelant que la chasse en février, qui affecte des oiseaux en migration prénuptiale, est contraire à la directive européenne « Oiseaux » et à la loi française qui imposent la protection complète des oiseaux en période de reproduction.

    Après avoir tout essayé ces dernières années pour contourner la réglementation, jusqu’à prétexter des prélèvements à fins scientifiques, le ministère en charge de l’environnement a de nouveau innové : le 28 janvier 2015, sachant qu’un nouvel arrêté serait immanquablement censuré par la justice, la ministre de l’environnement a écrit au directeur de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et à tous les préfets pour leur confirmer que la chasse serait bien fermée au 31 janvier, mais qu’il ne faudrait pas verbaliser les chasseurs en infraction entre le 1er et le 9 février !

    Choquées par cette officialisation du braconnage, nos associations ont aussitôt contesté cette circulaire devant le Conseil d’Etat. Il vient de leur donner raison pour la huitième fois. Officialiser le braconnage n’est pas compatible avec un État de droit. Pourtant, cette année encore, la ministre de l’environnement a donné des consignes verbales pour que les chasseurs d’oies ne soient pas verbalisés en février. Imaginerait-on de telles pratiques pour la santé, la sécurité… et qu’arriverait-il en cas d’accident de chasse ? C’est d’autant plus choquant lorsque l’État français prétend être exemplaire pour la conservation de la biodiversité.

    France Nature Environnement, la LPO et Humanité et Biodiversité sont satisfaites de cette décision et attendent de l’Etat qu’il prenne ses responsabilités en faisant enfin appliquer la loi sur le terrain en mettant un terme au braconnage, notamment des oies.

     

    08/06/2016 : Cent chasseurs sous terre dans le Morvan

    L’Association Départementale des équipages de vénerie sous terre de Saône-et-Loire (ADEVST71) a organisé hier sa journée pédagogique 2016 dans le Morvan.

    Le but de cette journée n’est pas d’exterminer tous les blaireaux d’un secteur ou d’une commune. Mais de se retrouver entre passionnés de vénerie sous terre et de chasser pour une journée avec d’autres équipages ce fabuleux gibier qu’est le blaireau », indique Christophe Debowski, président de l’ADEVST 71.

    750 blaireaux

    « Même si le département de Saône-et-Loire, dit-il compte le plus grand nombre d’équipages de vénerie sous terre, ceux qui pratiquent la vénerie sous terre du blaireau sont très sollicités par les sociétés de chasse, les agriculteurs et parfois des particuliers du département. Certains équipages sont également invités hors du département. De ce fait les calendriers de chacun sont rapidement complets. Il devient donc difficile d’organiser des chasses entre deux ou plusieurs équipages. Même si ces dernières années le nombre de prise de blaireaux par les équipages adhérent à l’ADEVST 71 dépasse 750 sur le département. Nous pouvons affirmer que les populations de blaireau en Saône-et-Loire se portent bien et sont plutôt à la hausse. Toute fois ce type de journée permet de réguler efficacement les blaireaux sur un secteur ou une commune. Comme chaque jour de chasse si les propriétaires ou invitant le souhaitent et si nous estimons que les prises sont suffisantes, les Maîtres d’équipages peuvent gracier un ou plusieurs animaux. »

    Cinq Anglais ont accompagné les différentes équipes

    Rendez-vous a donc été donné hier 8 h à Épinac. Quinze équipages sont venus des quatre coins du département, mais également de l’Allier, de la Côte-d’Or, de la Haute-Marne, soit au total une centaine de chasseurs sous terre auxquels se sont joints, comme l’année dernière à Saint-Usuge, cinq Anglais ont accompagné les différentes équipes. Ces Anglais sont des chasseurs sous terre très expérimentés. Ce sont des terriermann. Ils possèdent des chiens terriers et suivaient et assistaient les équipages de Fox-hunting (chasse à courre du renard). Malgré l’interdiction de découpler plus de deux chiens derrière n’importe quel gibier, aucun des équipages de Fox hunting n’a démontés et ils continuent à chasser presque comme avant en jouant à cache-cache avec les écologistes très procéduriers. En revanche, le blaireau est protégé depuis 1976 et il n’est plus chassé en Angleterre. Cette mesure pose de très grave problème sanitaire notamment avec la tuberculose bovine. Ces terriermann chassent toujours activement le renard sous terre. C’est Daniel Berthaut Maître d’équipage des Essards avec ses collègues de chasse qui ont organisé cette journée et guidé les équipages dans cette magnifique région qu’est le Morvan. Daniel Berthaut chasseurs très expérimenté, connu également pour sa passion et connaissance de la chasse aux chiens courants du sanglier a mis sa connaissance du terroir du Morvan pour répertorier de très nombreux terriers sur plusieurs communes de Côte-d’Or et Saône-et-Loire. Il chasse sous terre avec des Fox-Terrier à poil lisse et dur.

    Les équipages présents

    Christophe Cayrol, vice-président de l’ADEVST 71 et Maître d’équipage des Daguenets qui vient du Brionnais, chasse sous terre avec des Fox-terrier poil dur. Christophe Debowski, président de l’ADEVST 71, Maître d’équipage de la Vallée des Vaux, venu de la Côte Chalonnaise, utilise des teckels et Patterdale Terrier. Christophe Lacharme, Maître d’équipage des Bois Rampon, venu avec une équipe de plus de dix jeunes chasseurs passionnés du Mâconnais et leurs Teckels et Fox Terrier à poil lisse et dur. Rémy Droin, Maître d’équipage des Petits Jaune. Rémy Perrot, trésorier adjoint de l’ADEVST 71, Maître d’équipage la Bresse Saônoise, est fervent utilisateur de teckels nains à poil dur. Il est également conducteur de chien de sang. William Roberjot, secrétaire de l’ADEVST 7, Maître d’équipage du Pré venu Gobiu du Tournusois et accompagné de son ami Fred Campos venu de l’Allier. Ils utilisent tous les deux des Jagd-Terrier. Jean Masson, vice-président de l’AFEVST, louvetier, Maître d’équipage des Taissons de la Blaise, venu de Haute-Marne, chasse avec des Jack-Russel et des Patterdale Terrier. Nicolas Besson, Maître d’équipage du Bois d’Hirley du Chalonnais qui chasse également le lièvre à courre. Gérard Curtenel, Maître d’équipage du Rallye de la Gouère, également louvetier venu du Mâconnais avec Damien Rappet, Maître d’équipage de la Rochette. Jean-Max Henault est président de l’ADEVST 21, Maître d’équipage de la Bruyère de Bierre en Morvan. Patrice Guillot, Maître d’équipage des combettes qui est aussi délégué du club du Jack Russel terrier. Pierre Nidiaux, Maître de l’équipage les dents de la terre et Nicolas Vernaux, Maître d’équipage du Rallye des Fox Furieux figuraient parmi les locaux de cette journée.

    Après la chasse et avoir remis les terriers en état, les participants sont revenus au rendez-vous de chasse à Épinac. Plusieurs fanfares de trompes de chasse ont été sonnées pour rendre honneurs aux vingt blaireaux pris à l’occasion de cette journée. Daniel Berthaut et toute son équipe ont été remerciés pour leur excellent accueil. Comme tous les ans, cette journée a été clôturée par un repas convivial ponctué de différentes fanfares de trompe de chasse et de chants de vénerie. Les chasseurs locaux et des communes voisines ont particulièrement apprécié l’ambiance vénerie de cette journée

     

    16/06/2016 : La France sommée une deuxième fois par Bruxelles d'arrêter de chasser les ortolans

    Biodiversité: La France sommée une deuxième fois par Bruxelles d'arrêter de chasser les ortolans

    La Commission européenne a adressé jeudi un deuxième avertissement à Paris sur la chasse aux ortolans, une pratique interdite et pourtant "tolérée" par la France selon Bruxelles.

    L'exécutif européen, garant de la législation européenne, a envoyé un avis motivé à la France, deuxième étape d'une procédure d'infraction qui peut mener en cas de réponse insatisfaisante jusqu'à une saisine de la Cour de justice européenne.

    Le bruant ortolan, couramment appelé ortolan, est un oiseau migrateur protégé "strictement" par la réglementation de l'UE relative à la protection des oiseaux, souligne la Commission dans un communiqué.

    "Bien que la législation française l'interdise, les forces de l'ordre tolèrent la pratique qui consiste, à la fin de l'été, à chasser les bruants ortolans le long de leur route migratoire, qui passe par le sud-ouest de la France, pour les manger", regrette Bruxelles.

    Selon la Commission, la population européenne d'ortolans a diminué de 84% entre 1980 et 2012.

    "Le braconnage de cette espèce en France réduit à néant les efforts de conservation entrepris par les autres Etats membres pour inverser le déclin de sa population", accuse encore l'institution, qui avait envoyé un premier avertissement sur le sujet en janvier 2013.

    Paris dispose désormais de deux mois pour notifier "les mesures prises pour mettre la législation nationale en conformité avec le droit de l'Union".

    Cette "chasse traditionnelle", braconnage pour les défenseurs de l'environnement, très prisée dans les Landes, fait l'objet d'un affrontement régulier en France entre chasseurs, écologistes, et politiques.

     

    21/06/2016 : Le nombre d'accidents de chasse en hausse de plus de 10% en 2015

    Le nombre total d'accidents de chasse relevés durant la saison 2015-2016 s'élève à 146, en progression de 11,4% par
    rapport à la saison précédente durant laquelle avaient été relevés 122 accidents.

    Si ce constat ne remet pas en cause la tendance baissière et continue du nombre d'accidents observée depuis près de 20 ans, il rappelle qu'en matière d'accidentologie, la vigilance doit rester de mise, rappelle le réseau « Sécurité à la chasse » animé par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Il a procédé à une analyse détaillée de la nature et des circonstances des accidents de chasse répertoriés entre le 1er juin 2015 et le 31 mai 2016.

    65% des accidents se produisent lors d'une chasse au grand gibier. 83% des victimes sont des chasseurs. Les armes basculantes sont impliquées dans 59% des accidents, suivies par les armes semi-automatiques (31%), les autres armes représentant 10% des accidents.

    Sur les 146 accidents relevés, 10 accidents mortels (14 durant la saison précédente) restent à déplorer dont trois auto-accidents. Deux non chasseurs figurent parmi les victimes. Le nombre d'accidents mortels reste toutefois en baisse continue depuis près de 20 ans et atteint le niveau le plus bas jamais enregistré.Les principales causes d'accidents mortels relevés en 2015-2016 sont :

    Le tir sans identification,
    Le tir en direction de la traque ou sans prise en compte de l'angle des 30 degrés,
    L'absence de matérialisation de l'angle des 30 degrés,
    Le départ intempestif sans gibier.

    Depuis plus de 15 ans et avec succès, le monde de la chasse s'est fortement investi dans la sécurité qui reste une priorité pour les fédérations départementales comme pour l'ONCFS. Les actions de sensibilisation des chasseurs, tant en matière de formation (notamment à l'examen du permis de chasser) que de communication ou de réglementation (dans le cadre des schémas départementaux de gestion cynégétique) se poursuivront dans les années à venir.

     
    L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) vient de rendre public son rapport sur les accidents de chasse pour la saison 2015-2016. Le bilan est sans appel : 17 % d’accidents en plus, soit 146 accidents contre 122 pour la saison précédente ! Pourtant, ce bilan semble satisfaire l’ONCFS et la Fédération nationale des chasseurs qui, dans un communiqué de presse commun écrivent :  « ce constat ne remet pas en cause la tendance baissière et continue du nombre d’accidents observé depuis près de 20 ans ».
    Mais on fait dire ce que l’on veut aux chiffres… « 10 accidents mortels (14 durant la saison précédente) restent à déplorer dont trois auto-accidents. Deux non chasseurs figurent parmi les victimes ».

    Se féliciter des statistiques des deux dernières décennies est presque cynique lorsque 17 % des accidents ont impliqué des non-chasseurs, soit presque 2 accidents sur 10.
    Pire ! 20 % des accidents de chasse mortels ont concerné des non-chasseurs cette saison !
    Et derrière les chiffres, ce sont des vies fauchées par la pratique de la chasse qu’il faut avoir à l’esprit. Celles de Gaël (43 ans) randonneur abattu le 5 décembre 2015 en Haute-Savoie, et de Samuel (20 ans), promeneur tué le 10 octobre 2015 en Isère.

    L’ASPAS réitère aujourd’hui les revendications qu’elle porte depuis des années, pour qu’enfin des mesures de bon sens encadrant la chasse et les chasseurs soient prises :
    – trêve de la chasse le dimanche (plus de la moitié des accidents ont lieu le dimanche),
    – responsabilités pénales des dirigeants des structures cynégétiques,
    – instauration d’un périmètre de sécurité autour des habitations (mesure qui n’existe plus depuis 1982 sur la moitié du territoire national),
    – établissement d’une réglementation nationale pour encadrer la sécurité liée à la chasse (il n’existe plus aucun texte législatif ou règlementaire en application en France !),
    – contrôle annuel de l’état de santé, et de la vue, pour obtenir le renouvellement du permis de chasser,
    – mise en place d’un seuil légal de concentration d’alcool dans le sang et dans l’air expiré au-delà duquel la chasse est interdite, et instauration de l’infraction qui en découle.

    L’ASPAS demande aussi au gouvernement d’assumer ses responsabilités envers le monde de la chasse, en réorganisant son établissement public en le retirant des mains du lobby de la chasse*. L’intégration de l’ONCFS dans la future Agence Française de la Biodiversité aurait pu être une réponse à cet état de fait, mais le coche a été raté.
    Dans notre démocratie, il est aujourd’hui inacceptable d’accorder autant de pouvoir à une activité dangereuse, qui concerne moins de 2 % de la population, et de laisser perdurer ce laxisme omniprésent.

    * L’ONCFS est présidé par Henri Sabarot, président de la fédération départementale des chasseurs de Gironde, et a un Conseil d’Administration où les chasseurs sont majoritaires.

     

    26/06/2016 : Aux Essards, des habitants sont en colère contre les chasseurs

    Dans cette commune de 152 habitants, la colère gronde contre les chasseurs. Les riverains ne supportent plus la chasse car pour eux, les chasseurs sont trop près des maisons.

    Cela fait plusieurs années que Gérard ne supporte plus d'entendre les balles, pour lui c'est sûr, un jour il y aura un accident.

    Ils tirent trop près des maisons. Une balle à sanglier, à 5 kilomètres, elle est mortelle.

    Alors pour tenter de réconcilier riverains et chasseurs, une réunion de conciliation à eu lieu en mairie cette semaine, en présence du président de l'association de chasse, d'une quinzaine de riverains et de la fédération de chasse d'Indre et Loire. Jean Marie Secq est secrétaire général de la fédération de chasse d'Indre et Loire, pour lui il faut que les riverains et les chasseurs se mettent d'accord.

    Il faut que les chasseurs et les riverains discutent ensemble des zones de chasse pour se mettre d'accord, il faut écrire ça noir sur blanc et comme ça il n'y a plus de problème.  

    Pourtant au regard de la loi, rien n'oblige les chasseurs a accepter les doléances des riverains. Une réunion de médiation sera organisée prochainement.

     

    06/07/2016 : Il n'est plus possible de chasser partout en Haute-Savoie

    Des mesures inédites en France sont mises en œuvre en Haute-Savoie pour améliorer la cohabitation entre chasseurs, promeneurs et sportifs. Et surtout assurer la sécurité de ces derniers.
    C'est un accident mortel, dans le massif du Semnoz (près d'Annecy), en décembre 2015, qui a conduit les services préfectoraux et la Fédération de chasse départementale a travailler en commun depuis. Jusqu'à ce plan d'action annoncé conjointement aujourd'hui.
    Des zones sont désormais totalement interdites aux chasseurs, en raison de l’hyperfréquentation des lieux. Dans d'autres secteurs plus étendus et péri-urbains, il sera impossible de chasser le dimanche après 11h30.
    En outre, tous les chasseurs qui ne respecteront pas le règlement des associations communales de chasse agréées (ACCA) seront sanctionnés systématiquement, grâce à un pouvoir renforcé des présidents de ces ACCA.
    La Fédération départementale des chasseurs lance enfin une formation obligatoire sur la sécurité et la responsabilisation pour tous les chefs d’équipe.

     

    10/07/2016 : Trois et six mois avec sursis pour deux braconniers

    Bouesse. Deux hommes de 20 et 23 ans poursuivis pour braconnage, ont forcé un barrage de l’Office national de chasse et pris la fuite.

    Tribunal correctionnel de Châteauroux

    Deux prévenus, auteurs de coup de feu en pleine nuit, en septembre dernier à Bouesse, ont été appréhendés par l'Office national de la chasse. Un lièvre criblé de plombs – 26 au total – sera découvert quelques minutes plus tard. Les deux hommes qui étaient accompagnés de deux mineurs n'ont pas voulu coopérer au moment des faits. Ils ont forcé un barrage, pris la fuite et été retrouvés accidentés trois kilomètres plus loin.

    " Une scène de western, un rodéo ! "

    « On a entendu un coup de feu, puis un deuxième. On a décidé d'intervenir, raconte Yves Chastang, un agent national de la chasse. On a poursuivi le véhicule mais très peu de temps. On a perdu le contact, car il roulait très vite. »
    Pour l'avocate de la partie civile, Me Sandrine Troutot, « on a tous les ingrédients de faits de braconnage et ces faits sont reconnus par les prévenus », souligne-t-elle. « On dirait une scène d'horreur, de western. Un véritable rodéo ! » Elle s'adresse ensuite aux jeunes prévenus : « Vous auriez pu vous tuer et les tuer. Imaginez la frayeur ! »
    Pour l'avocat d'un des deux prévenus, Me Julio Odetti, « il faut relativiser. Il n'y a pas de scène d'horreur ! Aucun officier n'a été blessé… » Il met surtout l'accent sur une non-assistance à personne en danger de la part des officiers. Car trois kilomètres après avoir forcé le barrage, le conducteur a perdu le contrôle du véhicule et la 406 s'est retrouvée sur le toit !
    « S'il s'agit d'un rodéo, comment peut-on faire croire qu'on les a perdus et qu'on a abandonné les recherches ? »
    Les deux prévenus qui n'avaient pas de casier judiciaire ont finalement écopé de trois et six mois de prison avec sursis. Et le chauffeur, d'une suspension de permis de six mois par la même occasion.

     

    12/07/2016 : Un cas grave de maltraitance sur une renarde tenue en captivité

    La LPO s’associe à la plainte de l’association Volée de piafs déposée dans cette affaire.

    En avril dernier, l’association Volée de piafs a accueilli, dans son Centre de sauvegarde situé dans le Morbihan, une renarde suite à une saisie effectuée par l’ONCFS.

    Après examens, il s’avère que l’animal présentait des lésions diverses : morsures sur le flanc droit, dents manquantes ; un état d’amaigrissement anormal : 3kg900 à son arrivée au Centre de sauvegarde et un état de stress anormal : tremblements permanents, refus de manger et prostration.

    Les conclusions des examens sont sans équivoque et mettent en évidence un cas flagrant de maltraitance. Il s’agit d’une renarde détenue en captivité par un chasseur qui s’en servait comme objet d’entrainement pour ses chiens de chasse. Les morsures étaient celles de ses chiens et les dents avaient été cassées par des coups de pieds et de bâtons. Après avoir été soignée par l’association, la renarde dû être relâchée vu son état de stress.

    Volées de piafs et la LPO se constituent parties civiles dans cette affaire et dénoncent cet acte de barbarie sur un animal sauvage et très utile comme le renard pour lutter contre les petits rongeurs.

    L’auteur encourt des peines pouvant aller jusqu’à 30 000€ d’amende et 2 ans de prison si les juges considèrent qu’il ne s’agit pas d’un cas de maltraitance (art. R 654-1 du code pénal) mais d’un acte de cruauté ou de sévices graves au sens de l’article 521-1 du code pénal.

    Affaire à suivre…

     

    28/07/2016 : Les enfants découvrent la chasse

    Fait inhabituel au mois de juillet, samedi matin, des panneaux d'action de chasse étaient apposés à proximité de la maison des associations. L'événement avait un caractère bien particulier, faire découvrir la chasse aux enfants.

    Le président de la société de chasse locale, Francis Salaneuve avait obtenu les arrêtés officiels pour organiser cette journée. «Je remercie M. Saint-Cricq et Jean Bernard Portet, le président de la Fédération départementale» glisse-t-il tout en distribuant des casquettes orange à la trentaine d'enfants présents. La sécurité est la première des règles même si les fusils étaient restés sur les rateliers.

    Le petit-déjeuner avait été partagé avec les chasseurs, parents et grands-parents. Tout était prêt avec les indications de M. Terrenq pour la quête du lièvre. Cette découverte du gibier s'est déroulée en trois parties : jusqu'à 10 heures, la chasse au lièvre, de 10 heures à midi le chevreuil, avec les chiens courants et l'après-midi, après le repas, l'action du chien d'arrêt sur le perdreau.

    Avec ses amis de la société de chasse, Francis connaît parfaitement le territoire aussi, les conditions ont pu être réunies pour que les enfants puissent découvrir plusieurs modes de chasse avec le rôle des chiens.

    C'est le constat du manque de renouvellement des chasseurs lors de l'assemblée départementale de la Fédération qui a conduit Francis Salaneuve à réfléchir à l'organisation de cette manifestation, avec un bilan positif pour une première.

    La municipalité soutenait cette initiative. Le maire Thierry Toubert était présent dès le matin.

     

    25/07/2016 : Loup : Ségolène Royal dit oui aux brigades d'abattage

    Les éleveurs d'Aveyron et de Lozère, qui ont rencontré la ministre de l'environnement, Ségolène Royal, afin d'évoquer la problématique du loup, ne sont pas repartis bredouilles. La ministre a consenti à la création d'une brigade d'abattage.

    Depuis des semaines, ils attendaient cette rencontre.
    Excédés par les attaques de loups sur leurs troupeaux, les éleveurs de l'Aveyron et de Lozère avaient demandé un rendez-vous en urgence à la ministre de l'environnement Ségolène Royal.
    Le 14 juillet, ils avaient manifesté sur le viaduc de Millau, bloquant une partie du trafic, au lendemain d'une nouvelle attaque. 

    La rencontre a eu lieu lundi 25 juillet et elle n'est pas infructueuse, même si les éleveurs se disent prudents.
    La ministre en effet a validé la création de brigade d'abattage. Celle-ci sera composée d'agents titulaires du permis chasse qui viendront en appui des éleveurs touchés par les attaques. 
    La brigade anti-loup pourraient intervenir sur le terrain d'ici environ trois semaines.

    Ségolène Royal a également évoqué l'autorisation des tirs de défense. Les éleveurs, quant à eux, attendent encore de la ministre une augmentation des prélèvements du prédateur dans la nature.

     

    27/07/2016 : Déterrage des blaireaux : une technique de chasse qui fait bondir les associations

    Plusieurs préfets ont adopté des arrêtés afin de permettre, voire de prolonger, le déterrage des blaireaux dans leur département.

    CHASSE. Entre mai et février, le déterrage des blaireaux d'Eurasie (Meles meles) est pratiqué dans plusieurs départements français grâce à l'adoption de plusieurs arrêtés. Des périodes de chasse complémentaires ont également été adoptées par quelques départements comme la Somme, le Loiret ou encore l'Essonne où certains internautes ont fait part de leur désaccord.

    Les blaireaux à la merci des chiens

    La technique du déterrage consiste tout d'abord à repérer un terrier d'intérêt (celui d'un renard ou d'un blaireau) pour ensuite nettoyer l'entrée afin de permettre le passage d'un chien. Celui-ci a pour rôle d'acculer la proie jusqu'à ce que son maître puisse la déterrer. Là, le blaireau peut être saisi soit à l'aide de pinces, soit à mains nues pour être tué à coup de dague dans le cœur ou de carabine. Cette pratique est dénoncée par de nombreuses associations de protection animale mais elle perdure. Pourtant, selon l'ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), la vénerie sous terre -l'autre nom du déterrage de blaireaux- est "le mode de chasse le plus violent d'Europe". En effet, dans certaines vidéos tournées par des chasseurs, on peut apercevoir le blaireau déterré, être laissé à la merci des chiens.

    Le déterrage, une véritable tradition

    Selon l'arrêté signé par le préfet du Loiret, "le blaireau est à l'origine de diverses nuisances agricoles" et le déterrage s'avère être "le mode de chasse et de capture le plus efficace, pour maintenir les populations en adéquation avec leur milieu et les activités humaines". Ainsi, les chasseurs se voient autorisés à tuer massivement des blaireaux comme en Somme où le quota maximum est fixé à 1500 animaux. Loin d'être un simple moyen de régulation de la population de cette espèce parfois qualifiée de "nuisible", le déterrage est pour beaucoup de chasseurs une véritable tradition. Des championnats ont même pu être organisés en France, notamment en 2009 à Cluny (Saône et Loire) où environ 70.000 pratiquants s'étaient inscrits, selon l'ASPAS. Ce genre d'événements n'a été interdit qu'en 2014, après que le Ministère de l'Ecologie ait modifié l'arrêté du 18 mars 1982 relatif à la pratique de la vénerie. Le gouvernement a alors tenu à préciser, entre autres, que le chasseur se devait d'employer des pinces non vulnérantes pour saisir l'animal et que les championnats de déterrage étaient désormais strictement interdits.

     

    02/08/2016 : Braconnage des ortolans : le nouveau Préfet des Landes confirme à la LPO que l’Etat de droit s’applique aussi dans son département

    L’Etat français a jusqu’au 15 août, soit deux mois après l’injonction de la Commission Européenne, pour dire ce qu’il compte faire pour mettre un terme au braconnage du Bruant ortolan. La LPO demande que les preuves de la mise en oeuvre du plan d’action de l’Etat lui soient fournies dès cette année, et ce avant le démarrage d’une nouvelle saison de braconnage.

    La saison de braconnage des Bruants ortolan dans le Département des Landes n’a que trop duré. Le 29 juillet, la LPO a rencontré le nouveau Préfet des Landes. Ce dernier confirme que l’Etat de droit s’applique bien dans son département. Et pour cause, suite à l’avis motivé adressé par la Commission européenne, l’Etat français a jusqu’au 15 août pour faire la preuve qu’il va mettre un terme à ces pratiques délictuelles (soit 15 jours avant le début de la saison).

    « Il y a une règlementation, elle s’applique, elle doit s’appliquer ». C’est en ces termes que le Préfet du département des Landes a répondu aux représentants de la LPO, venus l’interroger et l’informer des consignes données par ses prédécesseurs. En effet, depuis plus de 10 ans, la police de la nature avait coutume de ne pas relever les infractions ni de poursuivre les contrevenants.

    À propos des intentions de l’État face aux activités de braconnage des Bruants ortolans qui sévissent dans les Landes depuis si longtemps, le Préfet a confié « Je n’ai reçu aucune consigne de la part du gouvernement ».

    À plusieurs reprises ces dernières années les parquets de Dax et Mont-de-Marsan ont rappelé que le terme de « tolérance préfectorale » en dessous de 30 matoles[1] et 5 appelants[2] n’a aucun fondement juridique. Chaque piégeur, pour une seule matole, encoure jusqu’à 15 000€ d’amende et un an d’emprisonnement. C’est pourtant la stratégie qu’a adoptée l’État depuis plus de dix ans : fermer les yeux sur les actes de braconnage en espérant que la pratique s’éteigne peu à peu. En réalité il n’en est rien, la preuve : grâce à la seule intervention de la LPO, l’ONCFS[3] a dressé 44 procès verbaux en 2015 contre 21 l’année précédente, et saisit 694 pièges illégaux contre 108 en 2014. À titre de comparaison en 2006, l’ONCFS ne dressait que 6 PV et saisissait 154 pièges.

    La France a jusqu’au 15 août, soit deux mois après l’injonction de la Commission Européenne, pour dire ce qu’elle compte faire pour mettre un terme au braconnage du Bruant ortolan.

    Pour rappel, il s’agit d’une espèce protégée et qui plus est, est en mauvais état de conservation. Cet avis motivé de la Commission européenne est le dernier avant poursuite devant la Cour Européenne de justice (les amendes à payer par tous les contribuables français s’élèveraient alors à plusieurs dizaines de millions d’euros).

    Selon les demandes de dérogation des piégeurs eux-mêmes, 30 000 Bruants ortolan, 300 000 Pinsons des arbres et 50 000 Pinsons du nord sont tués chaque année en toute illégalité[4]. Sans compter les autres passereaux capturés accidentellement par ces pièges non sélectifs.

    Réunis en association, les piégeurs sont connus des instances de l’Etat et peuvent donc être informés par courrier officiel des peines encourues avant la fin du mois d’août.

    La France vient de se doter en 2016 d’une nouvelle loi pour « la reconquête de la biodiversité ». L’heure est venue de démontrer ses intentions en commençant par stopper sa destruction illégale.

    La LPO demande au Premier Ministre Manuel Valls de transmettre des consignes claires au Préfet des Landes et au Directeur général de l’ONCFS.

    Elle souhaite également que les preuves du plan d’action de l’Etat lui soient fournies dès cette année, et ce avant le démarrage d’une nouvelle saison de braconnage. Faute de quoi la LPO sera dans l’obligation cette année encore, de dénoncer ces pratiques devant l’opinion publique nationale et internationale.

    [1] Piège grillagé posé au sol pour la capture des oiseaux

    [2] Oiseaux capturés et détenus illégalement pour attirer leurs congénères

    [3] Office national de la chasse et de la faune sauvage. Établissement public de l’État en charge de la police de la nature et présidé actuellement par le Président de la Fédération des chasseurs de Gironde.

    [4] Demandes de dérogations pour destruction d’espèces protégées déposées régulièrement par la Fédération des chasseurs des Landes devant l’État.

     

    06/08/2016 : Landes : onze chasseurs à la matole convoqués devant la justice

    Sur les 48 plaintes  déposés par les associations des "anti" chasse, onze aboutiront donc devant les tribunaux. L'association départementale des chasses traditionnelles à la matole est consternée

    L'association des chasses traditionnelles à la matole des Landes l'a annoncé vendredi soir lors de son assemblée générale et devant un parterre d'élus venus soutenir les chasseurs landais : onze de ses adhérents devront s'expliquer à la barre du tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan. Elle venait de l'apprendre, 48 heures plus tôt...

    Les plaintes avaient été déposées par la Ligue de protection des Oiseaux, farouche opposant aux chasseurs, et par le Committee against bird slaughter (Cabs) qui, après repérage des propriétés privées par survol en avion, avait alerté les inspecteurs de l'environnement de l'ONCFS, l'office national de la chasse et de la faune. 

    Les chasseurs disent eux respecter les règles tacites imposées par un "gentleman agreement accordé par l'Etat" que le pouvoir législatif, le sénateur Jean-Louis Carrère en tête, s'appliquait à faire entendre : une tolérance de 80 matoles et 10 appelants pour le pinson, 30 matoles et 5 appelants pour l'ortolan, sur une période de chasse arrêtée. "Mais sans formalisme juridique derrière, avec une dérogation, donc, la justice ne peut entendre qu'une tolérance est accordée", rappelait vendredi soir le sénateur.

    Toujours pour obtenir cette dérogation, ou tout du moins des nouvelles de cette demande formulée et reformulée régulièrement auprès de l'Etat, l'association soutenue par les élus, la fédération des chasseurs des Landes, ira porter une motion au nouveau préfet des Landes Frédéric Périssat à son retour de vacances. "Nous l'avons rencontré le 19 juillet mais depuis, silence", confirme Jean-Jacques Lagüe, président de l'association. Il a obtenu, vendredi soir en assemblée générale, un soutien massif des quelque 400 adhérents présents et de la trentaine d'élus venus, pour certains, dire leur attachement à cette chasse traditionnelle.

    Ils se mobiliseront tous le 19 août à 10 heures devant la préfecture.

     

    18/08/2016 : Un Lot-et-Garonnais vendait sur Le Bon coin des espèces d'oiseaux protégées

    Cinq personnes ont été jugées par le tribunal correctionnel d'Agen pour un trafic qui concernaient plusieurs dizaines d'oiseaux

    Des procédures pour la capture ou la commercialisation d'espèces protégées, Jérôme Auplat et son équipe du service départemental de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) en établissent tous les ans. Mais celle qui a atterri devant le tribunal correctionnel d'Agen, est d'une ampleur peu banale dans le Lot-et-Garonne : cinq personnes jugées pour avoir porté atteinte à plusieurs dizaines d'oiseaux appartenant à douze espèces protégées ou non commercialisables.

    C'est en scrutant les petites annonce du leboncoin.fr que les agents de l'ONCFS sont tombés sur des offres suspectes de vente d'oiseaux protégés, émanant d'un internaute domicilié dans le Lot-et-Garonne.

    Des amendes avec sursis

    L'enquête menée par le service départemental de l'ONCFS a finalement permis de mettre au jour un trafic portant sur des dizaines d'oiseaux et impliquant plusieurs éleveurs qui achetaient illégalement et en connaissance de cause des spécimens d'espèces protégées, pour la plupart capturés dans la nature par l'un des mis en cause.

    Renvoyés devant la justice pour capture, transport, vente, achat, détention d'espèces animales protégées, ouverture non autorisée d'un établissement d'élevage d'animaux non domestiques et exploitation d'un tel établissement sans certificat de capacité (ce qui représente pas moins de sept délits), les cinq prévenus s'en tirent avec des amendes avec sursis, alors que le parquet avait requis contre certains d'entre eux de la prison avec sursis et plusieurs milliers d'euros d'amende.

     
     
    19/08/2016 : Une cigogne blessée par des plombs à Ambert, une enquête ouverte
    Ce mercredi soir, une cigogne de passage à Ambert, en migration, a été blessée par une volée de plombs selon la LPO Auvergne. Elle était opérée ce vendredi matin, mais son aile reste paralysée pour le moment. L'Office national de la chasse et de la faune sauvage a lancé une enquête.

    Il est 18 heures, mercredi soir, quand des passants donnent l'alerte. Dans un champs, au rond-point du soldat, à la sortie d'Ambert en direction de Thiers, une cigogne marche, l'aile pendante, au sol.
    Opérée mais mal en point

    Jeudi matin, elle arrive au centre de soin de la LPO Auvergne, à Clermont-Ferrand, comme l'association le raconte sur sa page Facebook.

     
     
    26/08/2016 : Son chien tué par son voisin avec un fusil de chasse, près de Gisors dans l’Eure

    Maltraitances. Près de Gisors dans l’Eure, un trentenaire a déposé plainte pour des sévices graves infligés à son chien, un Bouledogue français. Celui-ci a été tué par son voisin qui ne supportait pas qu’il joue avec ses canards. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

    (Normandie). Christophe, 32 ans, qui vit avec sa femme et sa fille au Vaumain (Oise) près de Gisors dans l’Eure, attend patiemment que justice soit faite. Son histoire a été très partagée sur Facebook : 14 000 partages et plus de 5 000 commentaires.

    Ce lundi 22 août en fin de matinée, l’un de ses voisins tue son chien de 6 ans, un Bouledogue français, en lui tirant dessus avec un fusil de chasse. « C’est arrivé parfois qu’il s’enfuie de chez moi avec mon autre chien, un Cane Corso, et malgré le grillage que j’ai posé, ils ont trouvé la faille pour sortir. » Christophe n’est pas à son domicile. Il est en déplacement pour son travail. Les deux chiens s’introduisent chez l’un de ses voisins proche et s’amusent avec ses canards. « Sans état d’âme, celui-ci a tiré à bout portant sur mon Bouledogue français et il a blessé le deuxième, se désole Christophe. Le Cane Corso a réussi à prendre la fuite. » Selon le propriétaire des deux animaux, ce riverain a pris sa voiture pour retrouver l’animal de race d’origine italienne. « Il voulait le finir. Il l’a clairement dit à mon père. »

    Christophe est prévenu par une voisine qui lui envoie un texto : « J’ai vu ton chien courir, il me semble qu’il est à côté. » Le trentenaire appelle son père qui se déplace sur place. « Il l’a vu allongé sur le dos à terre. Le voisin lui a dit : « J’ai tué le petit chien et j’ai blessé le grand.» Selon le propriétaire, les gendarmes appelés sur les lieux ont constaté le flagrant délit. Christophe a déposé plainte à la gendarmerie du Coudray-Saint-Germer près de Beauvais dans l’Oise, pour « sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif ». Le procureur de la République de Beauvais décidera des suites ou non qu’il compte donner à cette affaire.

    « Je reconnais que mes chiens n’ont pas à sortir, mais c’est arrivé très rarement, témoigne le propriétaire. Et mes animaux ne sont pas dangereux, ils ont juste joué avec ses canards sans faire de mal à personne. On n’auraient pu régler cette affaire autrement. » Autrement qu’avec des plombs de chasse. « J’aurais payé les dégâts. » L’autopsie réalisée sur le Bouledogue Français révèle qu’il a reçu des projectiles au cou et à la tête. L’autre animal a été blessé à la cuisse. Christophe s’est rapproché de la fondation 30 millions d’amis et de l’association Brigitte Bardot. « Quand je me suis installé dans la commune il y a deux ans et demi, c’est arrivé une fois que mes chiens aillent chez lui pour jouer avec les canards. Il m’avait menacé d’un bâton. On s’étaient revus le lendemain, et il s’était excusé.»

     

    26/08/2016 : Bron : un rappel à la loi pour le chasseur qui a tué un chaton

    L'homme s'est rendu de lui-même au commissariat de Saint-Priest.

    En garde à vue, il a reconnu avoir tué Titou, un chaton de 6 mois, le 17 août dernier sur sa propriété à Bron.

    Selon les propriétaires du félin, l'homme qui pratique la chasse avait tiré à l'aide d'une carabine dans la tête de Titou après avoir pesté contre sa présence. Mais le suspect maintient une autre version : il avait retrouvé le chaton mordu par l'un de ses chiens et avait souhaité abréger ses souffrances.

    Le problème de cette histoire, c'est que le vétérinaire qui a examiné la dépouille de Titou n'a trouvé aucune trace de morsure, encore moins une morsure mortelle qui aurait nécessité d'abattre le chat. 

    Suite à la perquisition de son domicile où 10 armes à feu ont été retrouvés, l'homme a écopé d'un rappel à la loi. Il a réitéré sa proposition de racheter un chat aux propriétaires de Titou qui avaient déposé une plainte pour cruauté envers un animal domestique. La SPA et l'association 30 millions d'amis ont également été contactées.

     

    29/08/2016 : Le nouveau président national des chasseurs : la crème des fines gâchettes est le roi des menteurs !

    Le monde de la chasse nous a, depuis fort longtemps, habitué à des sorties souvent folkloriques ou fantaisistes. Mais jusqu’à maintenant, les présidents successifs de la Fédération Nationale des Chasseurs, au moins devant les micros, essayaient de se montrer plus « politiquement correct ».
    S’en est fini avec Willy SCHRAEN, nouvellement élu président de la toute puissante FNC.
    Il y a deux ans il déclarait : « tuer est un plaisir, mais la chasse n’est pas une ducasse » (La Voix du Nord 20 09 2014. Le ton était donné.
     
    Cette fois, tout auréolé de son titre de grand chef de la chasse française, c’est avec un énorme mensonge, si facile à vérifier, qu’il entame son mandat. Le 28 aout, il déclarait : « La biodiversité ne peut pas exister sans chasse. L’exemple le plus parlant est celui du canton de Genève, en Suisse. Il y avait une telle profusion de biodiversité sur ce territoire que les Suisses ont voulu en faire un sanctuaire en retirant toute activité humaine, dont la chasse. Quelques dizaines d’années plus tard, c’est une catastrophe : 90 % des espèces faunistiques ou floristiques ont disparu. Ce qui prouve bien que la chasse est indispensable à la richesse de la biodiversité » !!!!
     
    J’invite donc M Schraen à franchir la frontière et à se rendre dans le Canton de Genève, où il pourra se rendre compte de visu, que grâce à plus de 40 année d’interdiction de chasser, la faune et la flore genevoises se portent très bien. Il pourra également constater que les activités humaines n’ont pas été proscrites.
     
    Quant à dire des énormités, M Schraen, faites attention qu’elles ne soient pas aussi facilement contrôlables. A moins que vous ne cherchiez à ridiculiser plus encore les chasseurs en relayant ainsi leurs vieux fantasmes…
     
     
     

    « Dans des éditions précédentes, Le Bien public a abordé le sujet de la vénerie sous un angle qu’il convient de relativiser. La vénerie se réalise sans fusil. On distingue la “vénerie sur terre” et la “vénerie sous terre”.

    La “vénerie sur terre” se pratique avec des chiens courants et vise plusieurs espèces : cerf, sanglier, chevreuil, lièvre, renard. La plus connue, la chasse à courre au cerf, laisse quelques chances à l’individu ciblé. Avec un peu de ruse et d’expérience, ce dernier peut arriver à déjouer ses poursuivants, pourvu que la règle du jeu soit respectée, à savoir ne pas changer les chiens, ne pas communiquer à l’aide de téléphone portable, etc. Si la traque n’a pas été trop longue et qu’il n’est pas trop épuisé, le cerf pourra s’en sortir. Jusqu’à la prochaine fois. Le pourcentage de succès [lors de la vénerie sur terre] n’atteint jamais 100 %.

    Avec la “vénerie sous terre”, c’est la réussite absolue. Les espèces chassées (très majoritairement le blaireau et peu le renard) n’ont rigoureusement aucune chance d’échapper à leur mort. Une fois l’animal repéré grâce aux chiens spécialisés dans cet exercice, on creuse, on creuse. Quand la bête est acculée, elle est saisie avec des pinces en fer et mise à mort plus ou moins glorieusement : parfois, d’un coup de pelle, parfois lancée encore vivante aux chiens qui la disloquent dans les meilleurs délais, parfois plus respectueusement. Il arrive que la bête soit “graciée”, c’est-à-dire relâchée vivante. Mais dans quel état ? Après un stress de longues heures, elle ne pourra pas se réfugier dans son terrier, certes rebouché, mais sans plus de galeries. Le pourcentage des “graciés” est dérisoire.

    Les prétextes invoqués pour tuer les blaireaux ne tiennent pas. Les dégâts dans les cultures sont minimes par rapport à ceux occasionnés par les sangliers. Ils se produisent essentiellement au cours des années de sécheresse, quand les blaireaux ne trouvent plus leur nourriture principale : les vers de terre. Quant à la prétendue lutte contre la propagation de la tuberculose bovine, c’est encore plus fumeux. Depuis 2009, en Côte-d’Or, plus de 20 000 blaireaux ont été exterminés, éradiqués, sans que l’on constate un ralentissement des bêtes domestiques contaminées : 10 en 2014, 13 en 2015, et 9 à la fin du mois de mai.

    Plus de 200 équipages de vénerie sous terre sévissent en Bourgogne, parfois dès le 15 mai, quand les jeunes blaireaux ou renards ne sont pas encore sevrés, ce qu’interdit la loi. Qu’en tant que loisir permettant d’éliminer des calories, la vénerie sous terre existe avec tous ses corollaires – sélection des chiens, des outils de déterrage, ambiance bon enfant –, pourquoi pas. Mais à l’exception près […] que les animaux capturés soient relâchés. Que cette chasse ne se réalise pas en période d’élevage des jeunes. Et qu’elle se focalise un peu plus sur le ragondin, espèce introduite qui n’a rien à faire en Bourgogne et qui cause des dégâts dans les berges et dans les digues. Elle transmet, de plus, la leptospirose aux animaux domestiques et sauvages (castor notamment).

    Si ses pratiquants veulent donner une bonne image de cette activité, qu’ils acceptent la présence de curieux, pourquoi pas des photographes ou cinéastes, du début à la fin des opérations de déterrage. En toute transparence. »

     

    05/09/2016 : Lecelles : le chasseur menace de tirer sur les joggeurs

    Grosse frayeur pour huit des 400 joggeurs au départ du Time4Win, organisé samedi au départ de Rongy en Belgique. Samedi, vers 16 h 30, deux chasseurs s’en sont pris aux participants.

    Sur une petite route qui sillonne à travers champs, l’un des deux hommes a pris son arme, un fusil rangé dans un étui, qui se trouvait dans son véhicule, une sorte de buggy. Il a proféré des menaces à l’encontre des joggeurs, qui étaient huit à passer par là à cet instant précis. L’un des coureurs n’a alors pas hésité à se saisir de l’arme, avant de solliciter l’aide de la police. « Les deux chasseurs étaient apparemment énervés par le passage de la course », confirme le maire de Brunehaut, Pierre Wacquier, appelé sur les lieux. « Ils étaient également, d’après les témoins, sous l’emprise de la boisson ».

    Entre police belge et gendarmerie

    Personne n’a été blessé mais on imagine ce qui aurait pu se passer si le chasseur avait mis ses menaces à exécution et si le joggeur ne l’avait pas désarmé. Bien que située à quelques centaines de mètres du lieu de l’incident et sollicitée en premier chef, la police locale du Tournaisis n’a toutefois pas pu intervenir. « La rue se trouve sur la frontière et la police belge n’a pas le droit d’agir en territoire français, en l’occurrence dans la commune de Lecelles », ajoute le maire de Brunehaut. « Nous avons donc dû faire appel à la gendarmerie ». Cette dernière a récupéré l’arme, toujours rangée dans son étui, et procédé à l’interpellation des deux chasseurs. « C’était un beau fusil de chasse, de belle taille », commente un des protagonistes qui l’a remise aux agents. On ignore la suite qui sera réservée à cette affaire.
     
     

    05/09/2016 : Deux chasseurs se blessent en récupérant leur gibier

    Deux frères grisons ont été grièvement blessés dimanche à Jenaz en voulant récupérer la dépouille d'un cerf récemment abattu.

    Les deux hommes, des frères âgés de 61 et 57 ans, se trouvaient dans l'alpage d'Obersäss Fannin, à plus de 2000 mètres, lorsque l'accident s'est passé.

    Le treuil qu'ils avaient installé est sorti de son ancrage, a indiqué lundi la police cantonale.

    Les chasseurs blessés ont dû être héliportés à l'hôpital de Coire. Le ministère public a ouvert une enquête sur le déroulement de l'accident.

     

    05/09/2016 : Les fautes d'un organisateur de chasses privées dans la Nièvre reconnues en justice

    Un grand propriétaire terrien du Morvan a été condamné à dédommager la Fédération des chasseurs de la Nièvre pour des animaux tués sans permission. Le sexagénaire s'est dit victime d'une cabale de la part des instances, car il est l'un des seuls organisateurs de chasses commerciales dans le département. Il n'a pas convaincu...
    Une dénonciation anonyme a conduit l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) à mettre en place, en janvier 2012, une surveillance discrète des chasses privées d'un détenteur de nombreuses terres à La Collancelle, Vitry-Laché, Bazolle et Crux-la-Ville.
    Les agents ont constaté plusieurs infractions aux plans de chasse accordés à cet exploitant forestier. Des chevreuils ont été tués en trop grand nombre et, pour masquer ces abus, des bagues de sanglier ont été utilisées sur les dépouilles jetées dans un charnier.
    Selon le mis en cause, l'enquête contient des faux

    Une plainte a été déposée, mais n'a pas prospéré sur le plan pénal. Bien que le classement sans suite ait été motivé par des infractions "insuffisamment caractérisées", la Fédération des chasseurs de la Nièvre soutient qu'il s'agissait d'un problème de prescription. Le parquet aurait laissé traîner l'affaire trop longtemps.
    Comme l'y autorise la loi, la fédération a poursuivi le propriétaire terrien au civil. Celui-ci a été appelé à comparaître, le 22 juin, devant le tribunal de grande instance de Nevers. Il y a soutenu que l'enquête contenait des faux et que la fédération avait orchestré cette machination pour lui nuire, car elle désapprouvait l'existence de chasses privées dans le département.
    Un "faisceau de présomptions"

    Alors que la fédération demandait 25.000 € en réparation de son préjudice, le propriétaire terrien réclamait la même somme, s'estimant victime d'une procédure abusive. Le juge a mis sa décision en délibéré. Il l'a transmise, lundi, aux parties.
    Le propriétaire terrien est reconnu civilement responsable des fautes relevées par les agents de l'ONCFS. Le magistrat a relevé qu'un "faisceau de présomptions" pesait contre lui et que les éléments présentés en défense ne pouvaient lui permettre de "contester sérieusement" ces présomptions.
    Des dommages et intérêts notablement réduits
     
    Cependant, le mis en cause ne paiera que 1.000 € à la fédération et non pas 25.000 €. La fédération "ne justifie aucunement l'évaluation sollicitée pour le préjudice moral subi par l'intérêt collectif qu'elle représente", écrit le juge.
    Par ailleurs, la fédération a répété, durant ce procès, qu'elle n'avait rien contre les chasses commerciales. Au contraire, celles-ci "lui ramènent des ressources".
     
     
     
    07/09/2016 : En flagrant délit de braconnage
    Cela faisait quinze ans que le braconnier sévissait dans le Bas-Rhin. Plusieurs fois verbalisé, jamais condamné. Mais cette fois-ci, il s’est fait prendre la main dans le sac par les agents de l’ONCFS.

    « Voilà. Ça, c’est l’arme qu’on a saisie cette nuit-là ». Gilles Nonnenmacher, inspecteur de l’environnement du service départemental de l’office national de la chasse et de la faune sauvage, sort du placard fermé à clé un fusil aussi impressionnant que suréquipé. « C’est typiquement une arme faite pour le braconnage » avec un canon en deux parties dont un tiers est amovible pour adapter un silencieux. La lunette a été augmentée d’un amplificateur de vision nocturne. Un pointeur laser complète l’attirail, « comme un fusil de sniper ».

    L’homme à qui cette arme a été confisquée a 76 ans, une vieille connaissance des agents de l’ONCFS. « On l’a plusieurs fois verbalisé, par exemple pour agrainage clandestin ». Mais cette fois-ci, l’affaire est délictuelle et amènera le braconnier devant les juges du TGI de Saverne. « Différentes infos nous sont remontées comme quoi ça braconnait dans la vallée de la Magel » détaille Gilles Nonnenmacher. Des reconnaissances ont permis de repérer un fourgon qui a immédiatement été mis sous surveillance. Et puis une nuit, un coup de feu est parti, commandant immédiatement l’intervention des agents de l’office. « Il a été pris en flagrant délit. Il avait tiré une laie de nuit sur une place de nourrissage ».

    Un congélateur plein de gibier

    L’affaire remonte au mois de juillet mais les agents ont préféré boucler le dossier avant de la rendre publique. « On a pu mener l’enquête de bout en bout et dérouler toutes nos compétences de police, se félicite Ludovic Leib, responsable de la brigade sud de l’ONCFS basée à Gerstheim. On a collecté de bonnes infos, on les a exploitées et complétées par un travail de terrain. La collaboration avec le monde de la chasse a été exemplaire et discrète et les gars de la brigade nord sont venus en renfort pour les opérations ». Mieux, en accord avec le procureur, l’ONCFS a pu conclure l’enquête, explorer l’ingénieux aménagement du fourgon tout entier pensé pour le braconnage, perquisitionner au domicile du viandard, découvrir un congélateur plein de gibier, etc. « Pour nous, cette affaire est vraiment un cas d’école ».

    L’affaire est maintenant aux mains de la justice. En plus de la saisie de l’arme, l’homme risque le retrait de son permis de chasse et une très forte amende voire des dommages et intérêts si les locataires de chasse se portent partie civile.

    Nouvelles prérogatives de police

    Depuis quatre ans, les agents de l’ONCFS, en tant qu’inspecteurs de l’environnement disposent de pouvoirs étendus d’enquête et de constatation d’infraction. Ils sont ainsi le droit de pénétrer sur une propriété privée, sur tous les territoires de chasse, de perquisitionner les domiciles, de fouiller les sacs, de faire ouvrir les coffres de voiture. « Nous n’avons pas de moyens coercitifs mais des moyens d’enquête étendus qui nous facilitent grandement la tâche, précise Ludovic Leib. Et surtout, nous pouvons maintenant mener nous-mêmes les auditions ».

    C’est ainsi qu’un homme interrogé récemment par les inspecteurs de l’environnement a fini par reconnaître avoir braconné. Il avait auparavant été surpris par un piège photographique d’un chasseur désireux de connaître quel type de faune fréquentait sa place d’agrainage. On l’y voyait avec un 22 long rifle (arme prohibée pour la chasse) à proximité du mirador…

    La pêche aussi

    Mais qui dit braconnage pense également pêche, activité régulièrement contrôlée par les agents de l’ONCFS avec leurs collègues de l’ONEMA et la navigation fluviale dans les réserves du Rhin. Tout récemment encore, une équipe d’Allemands a été verbalisée pour avoir posé de nuit des lignes de fond en réserve de pêche.

     
     

    Un homme d'une soixantaine d'années s'est blessé lui-même avec son fusil de chasse ce samedi… en tombant dessus ! L'accident s'est produit dans la matinée à Saint-Michel de Llotes, dans les Pyrénées orientales.

    Selon le journal L'Indépendant qui raconte l'accident, l'homme de 65 ans se déplaçait avec son arme chargée lorsqu’il a trébuché et enclenché la détente du fusil. Atteint de deux balles, au bras et à l'épaule, le chasseur amateur a eu beaucoup de chance. Secouru par les pompiers, il n’a pas souffert d’une grave hémorragie et ses jours ne sont pas en danger, précise L'Indépendant.

    Alors que la chasse ouvre ce dimanche 11 septembre dès 08h dans tous les départements du sud de la France et dans trois départements de l'Est, (Doubs, Jura et la Haute-Saône), cet accident doit rappeler à tous les chasseurs et amis de chasseurs les règles élémentaires de sécurité pour la pratique de cette activité.

    La France compte environ 1.200.000 chasseurs et la chasse est la troisième activité préférée de loisir des Français, d'après la FNC.

     

    11/09/2016 : Isère: Deux ados blessés lors d'un accident de chasse

    Les garçons assisitaient à la chasse en observateurs...

    Le premier week-end de chasse de l’année a été terni ce dimanche par un accident en Isère. Alors qu’ils participaient, en tant qu’observateurs, à la traque organisée à Beauvoir-en-Royans, en Isère, deux adolescents de 14 ans ont été blessés par des éclats de tirs, qui auraient ricoché sur le sol avant de les atteindre.

    Des blessures superficielles

    L’un d’eux aurait été blessé à l’abdomen, le second aurait été touché à la jambe, selon Le Dauphiné Libéré. Les adolescents, pris en charge par les pompiers sur le lieu de l’accident, ont été hospitalisés à Romans-sur-Isère.

    Leur état de santé n’inspirerait pas d’inquiétude, les blessures des deux garçons étant superficielles, ajoute le quotidien régional. Une enquête devrait être ouverte pour déterminer les circonstances précises de cet accident.

     

    11/09/2016 : 11/09/2016 : Un chasseur blessé par un sanglier lors de l'ouverture de la chasse dans le Var

    A l'occasion de l'ouverture de la chasse dimanche matin dans le Golfe de Saint-Tropez, un "poster" qui participait à une battue sur la commune de Grimaud, a subi la charge d'un sanglier.

    Victime d'une tassement des vertèbres, d'un léger traumatisme crânien et d'un poignet fêlé, il a été transporté par les sapeurs-pompiers de La Garde-Freinet au Pôle santé de Gassin.

    Six sanglier ont été abattus dans le secteur. Le sanglier chargeur court toujours...

     

    11/09/2016 : Indre Nature part en guerre contre la chasse au blaireau

    C'est le nouveau combat d'Indre Nature : la défense des blaireaux ! L'association écologiste a déposé un recours cet été contre l'allongement de la période de chasse. La méthode, la vénerie sous terre, est dans leur viseur.

    Cette année, comme depuis des décennies, la préfecture de l'Indre a allongé, par arrêté, la période de chasse autorisée pour les blaireaux. En plus de la période générale commune à toutes les espèces (du 25 septembre 2016 au 28 février 2017), elle a ajouté les semaines du 1er au 31 juillet 2016 puis celles du 15 mai au 30 juin 2017. Ce calendrier a fait bondir l'association Indre Nature.

    Une chasse injustifiée et cruelle

    Pour son président, Jacques Lucbert, la chasse aux blaireaux n'est pas justifiée. Selon lui, la population est stable et les dégâts qu'elle cause peu importants. L'écologiste dénonce surtout les conditions dans lesquelles les blaireaux sont chassés : "la pratique du déterrage consiste à boucher les issues des terriers puis à creuser à la verticale jusqu'à la chambre où se trouvent les blaireaux qu'on extrait avec des pinces puis qu'on tue".

    Sensibilité urbaine VS réalité rurale ? 

    Les partisans de la chasse aux blaireaux contestent ces arguments. Pour eux, l'espèce prolifère et ses dégâts sont conséquents dans les champs de maïs mais aussi pour les sols qui seraient fragilisés par les terriers. Christian Ledoux de l'Association de gestion et de régulation des prédateurs de l'Indre estime que la question de la méthode ne se pose pas, puisque c'est la seule qui permet de réduire le nombre de blaireaux.

    Il est difficile de quantifier les blaireaux vivant dans l'Indre. Les seules données qui existent sont partielles. La vingtaine d'équipages de veneurs sous terre actifs dans l'Indre en ont abattu 500 l'an passé.

    La justice n'a pas encore tranché

    Saisi en référé cet été, le tribunal administratif de Châteauroux a maintenu les dates préfectorales. Mais le jugement portait plus sur la forme que sur le fond. Les défenseurs des blaireaux fondent désormais leurs espoirs sur un deuxième recours, également déposé cet été. Sa date d'examen n'a pas été fixée. Par ailleurs, Indre Nature lance un appel aux dons afin de financer cette démarche judiciaire.

     

    13/09/2016 : Reventin-Vaugris : deux chasseurs agressés à coups de bâton par des riverains

    Une altercation entre riverains et chasseurs s’est achevée par des coups de bâtons, dimanche après-midi à Reventin-Vaugris.

    Dimanche, c’était jour d’ouverture. Un groupe de chasseurs avait décidé de traquer le pigeon dans le secteur de l’Aubressin à Reventin-Vaugris. En fin d’après-midi, ils ont été pris à partie par plusieurs riverains. Ces derniers estimant que les chasseurs s’étaient trop approchés des habitations.

    Quelque peu alcoolisés, deux des riverains se sont armés de bâtons. Le ton est monté et des coups ont été portés à deux chasseurs.

    Alertés, les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Clair-du-Rhône/Vienne sont intervenus et ont procédé à deux interpellations. Selon les premiers éléments, les chasseurs avaient respecté les distances de sécurité.

    Hier soir, les deux riverains étaient toujours entendus.

     

    14/09/2016 : Landes : un chasseur tire deux coups de fusil à proximité d'un camping

    Des plombs sont tombés sur un camping car, dimanche, jour d’ouverture de la chasse, à Vieux-Boucau. Le président de l'ACCA locale menace de sanctions ce "chasseur irresponsable"

    Petite frayeur dimanche dernier, dans le camping des Chênes, pour les quelques vacanciers profitant encore de l'été indien : deux tirs ont retenti à proximité immédiate des tentes et des plombs ont atteint un camping-car stationné sous les pins. « Il n'y a pas eu de dégâts car il s'agissait de plombs morts, relativise le directeur de l'établissement. J'ai tout de même alerté le président de l'ACCA locale pour qu'il fasse la police dans ses rangs. »

    C'est ce qu'a fait Christophe Duhaa, via un communiqué : « Toute chasse et tir sont interdits à 150 mètres d'une habitation ou d'un camping, a-t-il rappelé. L'incident sans conséquence qui s'est produit le jour de l'ouverture, en bordure du camping les Chênes, de la part d'un chasseur irresponsable, est intolérable. Des sanctions pourront être prises dans ces cas-là. Il y a assez de place pour chasser sans aller autour du camping. »

    L'identité du chasseur n'est pas connue. Le bureau de l'ACCA de Vieux-Boucau se réunira mercredi pour rappeler les consignes élémentaires de sécurité.

     

    16/09/2016 : Ricochet ou tir direct ? Reprise du procès de l'accident de chasse de Montréal les Sources

    Un chasseur comparaissait jeudi après midi devant le tribunal correctionnel de Valence pour homicide involontaire. Il aurait tiré sur l'un de ses camarades de battue, pensant viser un sanglier, lors d'une partie de chasse à Montréal les Sources, en janvier 2015.

    Le procès de l'accident de chasse de Montréal les Sources a repris ce jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Valence. Un homme de 67 ans comparaissait pour homicide involontaire, accusé d'avoir tiré sur l'un de ses camarades de battue, pensant viser un sanglier, le 24 janvier 2015.

    Le procès avait débuté en novembre 2015, mais au moment de rendre sa décision en janvier 2016, le tribunal avait ordonné le renvoi du procès, la défense ayant demandé une expertise balistique supplémentaire.

    La défense privilégie la thèse du ricochet

    C'est donc jeudi qu'a eu lieu l'audience finale, et les débats ont porté précisément sur la trajectoire de la balle. L'expertise réclamée par la défense n'a pas permis de déterminer si la balle avait ou non ricoché avant d'atteindre la victime. Les avocats des deux parties ont donc tenté de convaincre les juges du bien-fondé de leurs théories.

    Car pour l'avocat du prévenu, Me Biscarrat, son client a bien respecté toutes les règles de sécurité, il était à son poste de tir, a visé le sanglier, a appuyé sur la détente, mais la balle a heurté un obstacle et a été déviée. "Nous avons une balle qui pèse 9,71 grammes, pour finalement arriver dans le corps à 7,5 grammes, explique Me Biscarrat. Donc nous avons 2,2 grammes qui n'ont pu être perdus que dans le cadre d'une rencontre de cette balle avec ce que l'on appelle un écran, c'est-à-dire le sol, une pierre, ou autre."

    Autre point qui appuie sa théorie, selon lui, l'emplacement final du projectile, qui est allé se loger dans la boîte crânienne de la victime. "Une balle, tirée en trajectoire directe à 23 mètres de distance, devrait transpercer de part en part d'une humain, puisqu'elle transperce des animaux de 300 ou 400 kg, même tirée à une distance beaucoup plus importante que celle qui séparait les deux victimes."

    2 ans de prison avec sursis requis

    En revanche, pour l'avocat de la famille de la victime, Me Flaud, le déroulé des événements est beaucoup plus simple. L'auteur du tir a reconnu avoir bougé de 2 mètres de la position de tir qui lui avait été affectée, ce qui est interdit. "Si on demande aux chasseurs de ne pas bouger, c'est qu'il y a une raison. Si il était resté à sa place, il se serait peut-être rendu compte qu'il ne pouvait pas tirer. En bougeant, il n'avait certainement plus le même champ de vision. Il a tout de même tiré, et a tué quelqu'un. Si on respectait les règles, il y aurait moins de drames."

    Dans son réquisitoire, le procureur de la République semble avoir été sensible aux arguments de Me Flaud : il a réclamé, à l'encontre du prévenu, 2 ans de prison avec sursis, 1.500 euros d'amende, le retrait de son permis de chasse du prévenu avec interdiction de le repasser pendant 5 ans, et la confiscation de ses armes.

    Le jugement a été mis en délibéré au 15 novembre prochain.

     

    15/09/2016 : Orne. Le chasseur avait mis en joue les agents de l’Office de chasse

    Ce jeudi 15 septembre, le tribunal d'Alençon a condamné un chasseur à 3 000 € d'amende et à 1200 € de dommages et intérêts à deux agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Il lui était reproché d'avoir mis en joue les deux agents avec son fusil, lors d'une battue aux sangliers en janvier 2016 près de Longny-les-Villages, dans le Perche.

    La Lande-sur-Eure, commune nouvelle de Longny-les-Villages, dans le Perche. Lors d’une battue aux sangliers le 16 janvier 2016, deux agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont un différend avec un chasseur de 62 ans.

    Tout le monde s'est retrouvé devant le tribunal correctionnel d'Alençon, ce jeudi 15 septembre. Selon les agents de l’ONCFS, le prévenu aurait armé son fusil et mis en joue les deux gardes situés à 80 m, sans tirer toutefois. Le duo s'était jeté au sol pour éviter le pire.Devant le tribunal, le prévenu dit que s’il a armé son fusil, « c’était pour un éventuel sanglier ». Et s’il s’est « peut-être retourné » vers les agents « c’était par instinct, pas pour les mettre en joue ».Le tribunal a estimé le prévenu coupable : il devra s’acquitter d’une amende de 3 000 € (et 2 000 € de plus avec sursis), et verser 600 € de dommages et intérêts à chaque agent. Ainsi que 1 € symbolique à l’ONCFS.

     
    16/09/2016 : Douvres : un chasseur touché par une balle à la mâchoire lors d’une battue

    Peu avant 18 heures, jeudi, les pompiers sont intervenus dans un champ de maïs entre Douvres et Ambérieu pour secourir un chasseur, touché au visage par une balle, ou un éclat. Jacky Granjeon supervisait une battue au sanglier, posté sur un mirador lorsqu’il a été blessé à la mâchoire, à la suite d’un tir effectué par un autre chasseur. La victime a été hospitalisée à Lyon, dans un état jugé sérieux. Le coup de fusil aurait été porté en direction d’un sanglier. Le président de la société de chasse douvroise, Noël Tenand, évoque un projectile qui aurait « ricoché » avant d’atteindre le chef de battue. La thèse de l’accident étant à ce stade privilégiée, le tireur n’a pas été placé en garde à vue mais sera entendu par les gendarmes.

    Si les forêts ambarroises sont actuellement interdites aux chasseurs par arrêté préfectoral, la commune voisine de Douvres n’est pas concernée.

     

    15/09/2016 : Chasse aux canards : prises de bec à Chantoiseau, près de Dinan

    Sur les bords de la Rance, entre les lieux-dits Chantoiseau et Landeboulou, à Lanvallay, on chasse le canard et autres gibiers d'eau. De l'autre côté de la rive, à Taden, des promeneurs se plaignent de recevoir des plombs. Visés, les chasseurs réfutent toute accusation.

    L’amitié chasseur-promeneur a du plomb dans l’aile sur les bords de Rance. Rive gauche, des promeneurs se sont plaints, auprès des chasseurs et de la mairie de Taden, d’avoir reçu des plombs. Rive droite, à Lanvallay, les chasseurs sont victimes d'insultes.

    "Ce n’est pas possible que des promeneurs reçoivent du plomb !", assure Jean Hellard, le garde-chasse. "Lorsque les chasseurs tirent, ils ne peuvent le faire qu’en étant dos à la rivière."

    Le garde-chasse soulève l’hypothèse d’un manque d’informations. "Les gens voient des panneaux chasse interdite. Ils ne comprennent pas qu’en face (côté Lanvallay), il y a des chasseurs. Mais nous avons le droit d’être là !"

    Pour éteindre la polémique, la gendarmerie s'est rendue sur place.

     

    15/09/2016 : Compiégnois : la chasse à courre a repris et divise toujours

    C’est une tradition compiégnoise. Pour Philippe Marini, le maire (LR) de la ville, « Compiègne ne serait pas Compiègne sans la chasse à courre ». Pourtant, la pratique, dont la saison a débuté ce jeudi dans l’Oise, et qui durera jusqu’au 31 mars, divise toujours. « C’est à combattre, affirme ainsi Martial Mouqueron, l’administrateur de l’association Convention vie et nature. C’est cruel et archaïque ». A l’inverse, pour Alain Drach, le président de l’équipage de la Futaie des Amis, « cela n’a rien de cruel, il s’agit de la chasse la plus naturelle possible : ce sont des prédateurs, des chiens, qui chassent un animal sauvage ».

    Au-delà de la « cruauté » dénoncée par les opposants, c’est aussi l’image de la vènerie qui dérange. « C’est une chasse de l’élite, pourfend Bertrand Jeandel, d’Europe Ecologie-les Verts. La forêt, qui est publique, est organisée pour cette caste. » Une « caste » pourtant de plus en plus nombreuse en forêt de Compiègne. Si l’Oise compte une douzaine d’équipages, « l’interdiction de la pratique dans tous les pays d’Europe a entraîné un afflux de chasseurs aisés vers la France », dénonce Martial Mouqueron. « Nous avons, à la Futaie des Amis, des personnes qui travaillent à l’usine », rétorque Alain Drach.

    Au total, cette saison, ce sont près de 40 cerfs qui devraient être chassés de cette façon. Avec parfois des désagréments pour les habitants. L’an passé, des troubles avaient eu lieu à Vieux-Moulin. Pour Alain Drach, il s’agit donc « que les chasseurs respectent les règles, n’entrent pas chez les gens et ne bloquent pas les routes. »

     

    16/09/2016 : En tirant un sanglier, il avait tué son ami

    "Jean-Louis, mon ami d'enfance, mon premier voisin, il est mort dans mes bras. Cela hante mes jours et mes nuits", confesse D. S. à la barre du tribunal correctionnel d'Auch. Ce retraité agricole de 77 ans devait répondre d'homicide involontaire. Le procès d'un dramatique accident de chasse survenu le 29 décembre 2014 lors d'une battue aux sangliers organisée à Lamaguère, une petite commune proche de Saramon. Une des balles destinées à l'animal avait ricoché au sol pour se loger dans la cuisse de la victime, lui sectionnant l'artère fémorale. Il était décédé avant l'arrivée des secours.
    Titulaire du permis depuis 60 ans, D., qui n'allait jamais à la chasse sans Jean-Louis, se reconnaît responsable de la mort de son ami. Responsable et coupable il est pour le ministère public qui lui reproche de s'être affranchi "des règles de sécurité qui protègent les chasseurs". C'est l'angle de tir qui est au cœur de ce dossier. Selon l'accusation, D. aurait dû attendre que le sanglier "passe davantage" qu'à 15° avant de le tirer. Si le prévenu avait respecté la règle qui vaut qu'on ne tire pas un gibier à l'intérieur d'un angle de 30°, "le drame aurait été évité" assure la procureure Alice Rodrigues. Elle cite le rapporteur de l'office national de la chasse pour lequel D. "appartient à une ancienne génération de chasseurs pas formés au tir à balles et pas sensibilisés aux ricochets".
    Depuis l'accident, le retraité ne chasse plus. Son avocate, Me Christine Bérenguer-Grelet, a plaidé la clémence du tribunal "pour un homme jamais condamné qui portera ce drame jusqu'à la fin de ses jours". Le tribunal est allé au-delà des réquisitions de la procureure qui avait réclamé 10 mois d'emprisonnement avec sursis, condamnant le septuagénaire à une peine de 18 mois avec sursis, cinq ans d'interdiction de chasser.

     

    17/09/2016 : Des gardes-chasse abattent deux chiens... parce qu'ils mangeaient une marmotte

    Pipo et Boby, deux chiens de race « border collie » sont morts, criblés de dix balles dans le corps. Ils ont été abattus à Cervières, au pied du col d’Izoard, « parce qu’ils mangeaient une marmotte » explique la famille Brunet, propriétaire des animaux. Pour les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage qui ont procédé aux exécutions, un arrêté préfectoral de 1997 permet de « détruire les chiens en état de divagation qui occasionne des dégâts sur la faune sauvage ». Pipo et Boby étaient des chiens de troupeaux qui surveillaient des vaches et des chèvres dans la montagne : ils fouillaient près des terriers, ils ont été tués…

     

    18/09/2016 : Saint-Michel-Chef-Chef La battue finit en accident de chasse

    Ce samedi 17 septembre, la chasse au sanglier a été écourtée au lieu-dit « La garnerais »,  à Saint-Michel-Chef-Chef.

    Des chasseurs pistaient un sanglier quand l’un d’entre eux a épaulé et tiré sur l’animal. A deux reprises. Une cartouche a touché la bête. L’autre a fini sa course dans le haut de la cuisse d’une femme qui jardinait sur une parcelle avoisinant. Cette dernière, âgée d’une soixantaine d’années, a été blessée et hospitalisée.

    En état de choc après cet accident, le jeune chasseur, qui a une vingtaine d’années, a également été transporté à l’hôpital.

    Cruelle ironie: cet accident survient alors que l’ouverture de la saison de chasse au gibier débute ce dimanche en Loire-Atlantique, la chasse aux sangliers étant autorisée depuis juin.

     

    17/09/2016 : Chasse : la fédération du Pas-de-Calais accusée de «racket»

    Xavier Foissey, écœuré, quitte la présidence du GIC alors que la saison s’ouvre dimanche.

    L’assemblée générale du Groupement d’Intérêt Cynégétique du Plat Pays (GIC) qui regroupe les communes de Calais, Coulogne, Marck et Les Attaques s’est déroulée aux Attaques.

    L’assemblée a été présidée pour la dernière fois par Xavier Foissey : « Je suis présent ici ce soir, un peu désabusé ! Durant 24 ans vous m’avez toujours soutenu et je vous en remercie, mais cette année est une année néfaste pour notre GIC, car la fédération des chasseurs a manqué à sa parole ! On nous avait promis la gratuité des carnets de prélèvements et là on doit les payer, je suis en totale opposition, je suis contre cette taxation supplémentaire ! Le GIC du Plat Pays piochera dans sa trésorerie et participera à hauteur de 10 euros par chasseur pour pallier le racket de la fédération ».

    La décision de faire payer aux chasseurs ces carnets de prélèvements date de l’assemblée générale de la fédération de la chasse du Pas-de-Calais qui s’est déroulée le 16 avril à Hesdin : « On a des promesses, on vote pour le conseil d’administration… et après les élections, ils nous trahissent… j’ai du mal à l’accepter. Se retrouver dans les hautes sphères fait perdre conscience de qui a élu qui ! Je pars la tête haute ! »

    Il faut dire que le carnet de prélèvements a une importance capitale pour le GIC. Il lui permet de comptabiliser ce que chaque chasseur a prélevé, avec les deux comptages annuels cela permet d’apprécier la reproduction : « C’est indispensable pour connaître l’impact de la chasse sur le territoire…Est-ce qu’on aura encore ces résultats ? »

    Lors de la saison dernière, les chasseurs ont eu une raison de se réjouir : l’arrivée des chasseurs à la région avec l’élection de Jean-Michel Taccoen, qui est passé saluer les chasseurs lors de cette assemblée générale.

    Bernard Wellem, le trésorier, a présenté un bilan financier positif, il a été adopté à l’unanimité. Les piégeurs seront récompensés pour le travail qu’ils accomplissent, leurs actions permettent de préserver la faune sauvage mais aussi les élevages de plein air comme celui de Licques par exemple. Ont été piégés : 170 corbeaux, 120 pies, 46 renards et 30 fouines.

    Xavier Foissey a rappelé que si un chien qui attrape une poule ou un autre gibier hors période de chasse, et que cette prise n’est pas laissée sur place, c’est du braconnage : « Il faut aussi être vigilant aux plaques d’immatriculation anglaises. Ils viennent dans vos champs entraîner leurs lévriers, leurs prises c’est également du braconnage, dans ce cas il faut relever l’immatriculation et appeler la gendarmerie ou la fédération. »

    L’assemblée générale s’est agréablement clôturée par une tombola et par le verre de l’amitié. Xavier Foissey a souhaité à tous les chasseurs une excellente saison.

     

    18/09/2016 : Louresse-Rochemenier. Un nouvel accident de chasse

    Nouvel accident de chasse en Anjou ce dimanche. Un homme de 44 ans a été touché, cet après-midi, au visage et à l'épaule, à Louresse-Rochemenier.

    Nouvel accident recensé en cette journée d'ouverture de la chasse en Anjou : un homme de 44 ans a été touché au visage et à l'épaule droite par des munitions, ce dimanche 18 septembre, au lieu-dit Le-Bois-des-Marais, à Louresse-Rochemenier.

    Pris en charge par le Smur

    Les secours ont été alertés de cet accident à 15 h 45. La victime a été prise en charge par une équipe du service mobile d'urgence et de réanimation du CHU d'Angers.

    Deuxième accident ce dimanche

    Il s'agit du deuxième événement du genre, en cette journée d'ouverture de la chasse. Plus tôt dans la journée, à Chaudefonds-sur-Layon, un autre quadragénaire a été atteint d'une gerbe de plombs. Gravement blessé, il a également été acheminé au CHU d'Angers.

     
     
    19/09/2016 : Le jour de l’ouverture de la chasse, une balle perdue traverse sa véranda
    Ce dimanche, vers midi, une balle a littéralement traversé le toit de la véranda d’une habitante de Niergnies et a atterri près de la table.

    Elle en a encore des frissons. Le projectile, une balle de calibre 12 servant à chasser le gros gibier, a laissé un trou dans la baie mais n’a blessé personne. «  Mon mari et moi étions dehors à cet instant-là. Vous imaginez ce que nous avons évité ?  » Les gendarmes ont été avertis et l’habitante s’apprête à porter plainte. Contre X, «  car comment savoir d’où elle provient et qui l’a tirée ?  »

    Alors que la chasse venait de commencer, les premiers à se sentir visés furent les membres de la fédération locale. Mais ils étaient alors de l’autre côté du territoire. Ils chassaient le lièvre, en usant de « carabines à plombs ». La maire de Niergnies effectue, elle, un rapprochement entre cette balle perdue, et la présence «  de plus de 20 chasseurs de la communauté des gens du voyages  , sur le secteur depuis la semaine dernière.

     

    18/09/2016 : Chaudefonds-sur-Layon. Un quadra blessé lors d'un accident de chasse

    Un homme de 40 ans a été atteint, vers 10h30 ce dimanche 18 septembre, par une gerbe de plombs, à Chaudefonds-sur-Layon. L'enquête de gendarmerie privilégie l'hypothèse d'un accident de chasse.

    Un homme de 40 ans a été pris en charge par les pompiers, un peu avant 11h ce dimanche 18 septembre. Il a été victime d'un accident de chasse à Chaudefonds-sur-Layon.

    Blessé au visage et au corps

    Selon les éléments confirmés par une source proche de l'enquête, confiée à la gendarmerie, il a été atteint, vers 10h30, par une gerbe de plombs alors qu'il se trouvait à proximité de la rivière Le Jeu, au lieu-dit La Gagnerie. Touché sur son flanc droit, il est blessé au visage et au corps.

    État jugé grave

    Les secours sont intervenus au lieu-dit La Jalletière, à Chalonnes-sur-Loire. Son état est jugé grave. Cet accident est survenu le jour même de la réouverture de la chasse.

     
     
    18/09/2016 : Accidents avec des animaux : risque maximum !

    Prudence ! Avec l'ouverture de la chasse, le risque de croiser un animal sauvage sur sa route augmente. Un vrai fléau contre lequel la résistance s'organise...

    Un peu plus de 65 000 accidents impliquant des animaux sauvages, soit près de 180 par jour ! C'est le décompte de cette calamité pour l'année… 2009. Depuis, plus aucune statistique officielle n'a été publiée. Et pour cause : le Fonds de garantie des assurances obligatoires des dommages (FGAO) n'en tient plus le compte depuis octobre 2010, date à laquelle il a cessé d'indemniser les dommages matériels subis par des véhicules assurés au tiers lors d'un choc avec un animal sauvage (les assurés tous risques sont, eux, indemnisés pour les dégâts matériels, sans malus mais avec une franchise éventuelle). Difficile, donc, de savoir aujourd'hui combien de personnes croisent, avec perte et fracas, la route d'un sanglier, d'un cerf ou d'un chevreuil… Il faudra donc se contenter d'estimations comprises entre 40 000 et 50 000 sinistres annuels.

    Télescopages possibles en plein jour

    En revanche, une chose semble acquise : si le risque est présent toute l'année, il monte encore d'un cran en cette période d'ouverture de la chasse, depuis le 11 septembre 2016 dans la moitié sud de la France, le 18 septembre dans la moitié nord. Explication : en temps normal, c'est à l'aube et au crépuscule que le danger de voir un animal débouler devant son pare-chocs est maximal (surtout pour le sanglier, dont les yeux ne réfléchissent pas la lumière des phares). Or, en période de chasse, ce péril peut potentiellement survenir… de jour. Là encore, aucune statistique mensuelle ne vient étayer cette théorie. Il n'empêche : si vous croisez des panneaux indiquant une chasse en cours (c'est une obligation lors des battues), redoublez de prudence et ralentissez pour éviter le choc en cas de traversée d'animaux ou de chiens.

    Un radar qui détecte les animaux sauvages

    Quant aux automobilistes qui circulent en Isère, eux peuvent compter sur un "radar" inédit capable de détecter la présence d'animaux sauvages sur le bord de la route, et de les prévenir du danger potentiel. En test dans sept zones de passages d'animaux identifiées (on parle de “couloirs de vie”), ce dispositif conçu par la société Neavia repère la présence de cerfs, chevreuils, sangliers et autres res nullius (on appelle ainsi les bêtes sans propriétaires) sur le bord des routes. Comment ? Grâce à trois caméras thermiques installées sur un mât qui sondent les bas-côtés sur 600 m de large et jusqu'à 30 m de profondeur (en médaillon sur la photo). Si la présence d'une ou plusieurs bêtes est avérée, un panneau de danger situé à proximité clignote alors immédiatement et la vitesse est réduite, ici à 70 km/h au lieu de 90 km/h. Bilan : en 2014, trois accidents auraient été enregistrés sur la zone de test… contre 70 l'année précédente ! Bref, ce détecteur de faune semble efficace. Reste à voir si le coût de l'installation (environ 40 000 € par zone) est supportable pour les collectivités locales.
     
     
     
    18/09/2016 : Un chasseur décède d’un arrêt cardiaque

    Ce dimanche, vers 15 h, les pompiers ont été avisés de la présence d’une personne inanimée dans un champ, à proximité de la rue de Premy, qui relie Marcoing à Anneux.

    Rapidement sur place, ils ont alors tenté de réanimer l’homme, un chasseur âgé de 65 ans.

    En vain malheureusement. Le décès a été constaté quelques instants plus tard.

     

    20/09/2016 : Vincent, doyen des cerfs de nouveau en danger de mort

    À l’occasion de l’ouverture de la chasse, les défenseurs du plus vieux cerf de la forêt de Chaux réitèrent leur appel de septembre 2015 : laisser la vie sauve au plus bel animal du massif, âgé de 12 ans.

    La première demande à la clémence adressée aux différents présidents d’ACCA et adjudicateurs de lots en forêt de Chaux, en septembre 2015, n’avait pas ému outre mesure les chasseurs. Et le cerf Vincent doit sa survie, jusqu’ici, à sa connaissance de ses points de repli. Car, d’après un président d’ACCA de la plaine doloise : « Ils [les chasseurs susceptibles de le voir] l’ont beaucoup cherché ». La chasse au grand gibier ayant repris, un nouvel appel à la clémence est relancé. « Les chasseurs devraient laisser les cerfs tranquilles et ne pas les tirer pour qu’ils recolonisent ses secteurs », avance Jean-Louis Morlier, premier défenseur de la cause du cerf Vincent, en apprenant que c’est déjà le cas à Courtefontaine ou bien à Fourg, où l’on comptait de nombreux cervidés, dans le temps…

    Les indemnisations aux agriculteurs en baisse

    S’il y a davantage de cerfs dans le Jura, lui n’est pas convaincu que ce soit vrai en forêt de Chaux, où il n’est pas le seul à en voir peu. Comme, par exemple, à Fraisans, malgré ses 1 400 hectares de forêt communale, et alors que le village détenait, à la fin des années 70, le record du plus bel animal prélevé en France. « En ce temps-là, il y avait beaucoup de cerfs et personne ne s’en plaignait, aujourd’hui on dit qu’ils font des dégâts… », remarque Pierre Troncin, vice-président de l’ACCA fraisanoise, qui a eu pourtant la bonne surprise d’une facture à payer à la fédération beaucoup moins lourde, cette année, pour les dégâts de gibier. Les indemnisations aux agriculteurs sont en baisse mais il y aurait pourtant plus de cerf, d’après les comptages. Et, pour l’ONF (lire aussi « Zoom »), il y a trop de cerf en forêt de Chaux. En 2017, le cerf sera donc chassé exceptionnellement jusqu’au 28 février. Ce qui fait dire à un ancien chasseur qui ne pose plus que des pièges photographiques en forêt (1) : « Vincent pourra ainsi perdre ses bois début février, puis confondu avec une biche avant d’être abattu… »

     

    21/09/2016 : Un chasseur au tribunal après avoir blessé un chien policier

    Dossier rocambolesque, ce mercredi matin, au tribunal correctionnel de Boulogne, lors d’une audience qui a duré deux heures. À la barre, un chasseur de 53 ans, qui se promène en forêt de Baincthun avec une amie. Il est poursuivi pour sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique.

    Dans les faits, le 27 novembre, il a tiré sur un chien policier spécialisé dans la recherche de produits stupéfiants. L’animal était promené par son maître, comme presque tous les jours dans la forêt de Baincthun. D’après le maître-chien, son berger allemand s’est éloigné de lui car il avait pisté un lièvre, mais il l’a rappelé et le canidé est revenu vers lui. Le policier explique qu’au moment où le chien revenait aux pieds de son maître, il a été touché par le tir du chasseur.

    Ce dernier reconnaît qu’il a tiré en direction du chien, mais alors que le berger allemand suivait encore le lièvre. Le chasseur aurait voulu faire peur au chien pour qu’il stoppe sa course vers d’autres chasseurs. Mais aucun témoin n’a jamais vu ces autres chasseurs.

    Le chien en partie amputé

    Le chien policier a été grièvement blessé au niveau de la patte arrière gauche. Il a dû être en partie amputé et subir la pose d’une orthèse.

    Devant le tribunal, le chasseur assure qu’il n’a pas voulu tuer le chien. Qu’il a tiré dans sa direction mais sans le viser directement et que des plombs ont pu ricocher. Impossible au vu de la nature du sol, très meuble, selon un expert balistique.

    Le parquet requiert 450 € d’amende

    Le chien est désormais hors-service. Il suit des soins au domicile de son maître. Cinq associations de défense des animaux étaient parties civiles et réclamaient au total 9 800 €.

    Les sévices graves ou un acte de cruauté envers un animal domestique sont punis par le code pénal de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

    Mais le parquet relève que dans le déroulé de l’infraction, l’acte volontaire de sévices graves n’est pas constitué. Et se pose deux questions : le chasseur a-t-il tiré sur le chien ou non ? Avait-il l’intention de faire mal ou non ? Il requiert uniquement une amende de 450 €.

    Le délibéré sera rendu le 19 octobre.

     

    23/09/2016 : Guénange: deux chevaux morts sous les balles d’un chasseur

    Le chasseur aurait avant tout pris le fusil, mardi, de nuit, pour traquer les sangliers dans un champ de maïs. Mais en ratant sa cible, il a mortellement touché deux juments gardées dans un parc juste en face, de l’autre côté de la route.

    Le chasseur a dramatiquement loupé sa cible. A priori, il était parti pister les sangliers dans un champ de maïs mardi soir, à Guénange dans le Nord mosellan. Mais ses tirs ont mortellement touché deux juments qui se trouvaient dans un pré clôturé, juste en face, de l’autre côté de la route. Sur le coup, il n’aurait aperçu qu’un seul cheval à terre, tué par une balle au niveau de l’encolure. Le chasseur s’est d’ailleurs présenté de lui-même à la gendarmerie pour le signaler. Sauf qu’un deuxième équidé a également été blessé ce soir-là. Ce n’est que le lendemain matin que l’alerte a été donnée et qu’un vétérinaire s’est rendu à son chevet. Blessé à une jambe, l’animal a perdu beaucoup de sang. Il n’a pas pu être soigné. L’âne et les trois autres chevaux qui partageaient le parc ont été emmenés ailleurs.

    Difficile de comprendre comment un tel accident a pu se produire. Selon les premiers éléments de l’enquête, le chasseur, entendu par les gendarmes, aurait vu des sangliers sortir du champ de maïs et se diriger vers la route. C’est à ce moment qu’il aurait ouvert le feu avec des munitions d’un gros calibre utilisées pour ce type de chasse. L’homme, âgé de 67 ans, originaire de Stuckange, est titulaire d’un permis de chasse depuis plusieurs années. Et il n’était apparemment pas alcoolisé le soir des faits.

    Le parquet de Thionville a été saisi, l’enquête est toujours en cours. Mais le chasseur mis en cause risque d’être poursuivi pour mort involontaire causé à un animal domestique, mise en danger d’autrui, et détention d’une arme non déclarée qui lui a été confisquée. En effet, le fusil avec lequel il a tiré mardi soir n’était pas en règle. Et ce n’est d’ailleurs pas le seul écart réglementaire à déplorer dans cette affaire (lire ci-dessous).

    « Mon cheval a souffert toute la nuit »

    De leur côté, les propriétaires des juments abattues sont sous le choc. « Je ne crois pas à la maladresse » , lance Françoise. Propriétaire du champ où les chevaux étaient gardés, elle est persuadée qu’il s’agit d’un acte volontaire. Elle montait sa jument, Emma (un quarter horse), depuis plus de douze ans. « Je ne suis pas sur place en ce moment, je ne peux rien constater », regrette-t-elle. Elle déposera plainte dès son retour. Hélène, elle, l’a déjà fait. La trentenaire a elle aussi perdu sa jument Pepsi (un frison) à laquelle elle était très attachée. « Mon cheval blessé à une patte a souffert toute la nuit », se rappelle la cavalière la gorge nouée. Elle était présente pour constater l’irréparable mercredi matin. « C’est un paysan qui a dégagé les corps qui gisaient dans le pré. »

     

    24/09/2016 : Savoie : un chasseur de 80 ans gravement blessé après une chute de 20 mètres en forêt

    Le peloton de gendarmerie de Haute-Montagne de Savoie est intervenu ce samedi après-midi pour secourir un homme de 80 ans au-dessus de la commune de Montgelaffrey. Il s'agit d'un chasseur, très gravement blessé après une longue chute.

    Un chasseur âgé de 80 ans a chuté d'une vingtaine de mètres en forêt en début d'après-midi au dessus de la commune de Montgelaffreyen Savoie.

    L'intervention des secours a été longue et compliquée. Il a fallu deux heures pour que le PGHM de Savoie parvienne à secourir l'octogénaire, pour le transporter à l'hôpital, dans un état de santé était précoccupant. 

     

    23/09/2016 : Barnay : trois chasseurs du Morvan surpris en flagrant délit de braconnage de nuit

    Les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont procédé à l’interpellation d'un véhicule 4X4 dans la nuit du 15 au 16 septembre sur la commune de Barnay.

    Alors que l'ouverture générale de la chasse pour cette année était fixée au 18 septembre, les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont procédé à l’interpellation d'un véhicule 4X4 dans la nuit du 15 au 16 septembre sur la commune de Barnay. Les trois occupants, des chasseurs du Morvan visiblement impatients, roulaient à faible allure et éclairaient les champs à l'aide de phares portatifs à la recherche de gibier. Les inspecteurs de l'environnement ont découvert à bord du véhicule deux fusils de chasse semi-automatiques ainsi que des cartouches à balle de type "Brenneke", particulièrement adaptées pour le tir du gros gibier, précise l'ONCFS. Le tout était à portée de main des auteurs qui pouvaient en faire usage à tout moment.
    De multiples infractions ont été relevées, les armes et le matériel ont été saisis sur le champ. Les trois délinquants s'exposent à de lourdes peines et devront s'expliquer devant le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône.
     
    Le seul éclairage est répréhensible !

    L' ONCFS rappelle que l'article R.428-9 du code de l'environnement punit de l'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe le fait de rechercher ou poursuivre le gibier à l'aide de sources lumineuses sans y être autorisé par l'autorité administrative. La seule recherche de gibier avec un phare est donc prohibée même si le but n'est que d'observer les animaux. Cette pratique est généralement sanctionnée par une amende de 135 euros. Bien évidement, dans le cas rapporté ci-dessus, les faits sont beaucoup plus graves, précise l'ONCFS.

     

    26/09/2016 : Siaugues-Sainte-Marie : le chasseur pris de malaise

    D’importants moyens ont été déployés dimanche après-midi pour porter secours à un chasseur de Siaugues-Sainte-Marie, âgé de 36 ans. Ce dernier participait sur la commune à une battue au sanglier. C’est en voulant récupérer une bête dans un trou sous le village de Pommier, que l’homme a chuté. Il aurait été victime d’un malaise. Souffrant énormément du dos, il n’a pas pu être directement secouru par les membres de la société de chasse qui se trouvaient avec lui.
    Le CODIS 43 a engagé les pompiers de Langeac, de Siaugues ainsi qu’une équipe du GRIMP, le Groupe montagne d’intervention en milieux périlleux. Les secours ont été organisés depuis la D 30 entre les villages de Pommier et de Rognac.
    L’endroit où se trouvait le chasseur étant très difficile d’accès. L’homme a été transporté sur un brancard et sur une centaine de mètres, jusqu’à un hélicoptère de la sécurité civile qui l’attendait. De là, le trentenaire a été évacué par la voie des airs sur le centre hospitalier Emile-Roux au Puy-en-Velay. Le maire de Siaugues, Gilles Ruat était sur place, indiquant : « Les chasseurs sont très sollicités actuellement, les sangliers pullulent littéralement sur le territoire communal ».

     

    26/09/2016 : Accident de chasse à Fentange : une femme reçoit une balle perdue en plein visage

    Une femme a été la victime collatérale d’un accident de chasse à Fentange, samedi en fin d’après-midi. Elle a reçu une balle perdue en plein visage.

    Plusieurs personnes étaient installées en terrasse, dans cette commune proche de Hesperange, vers 17h30. L’une d’elle a entendu un sifflement avant de remarquer qu’une femme à ses côtés saignait au niveau du visage. Comme elle présentait une plaie sur la joue, les témoins de la scène lui ont prodigué les premiers soins en attendant les secours.

    La victime a été conduite à l’hôpital et les médecins ont constaté qu’une balle de fusil s’était logée dans la joue, causant de graves lésions. Elle a alors été transférée vers un centre de Belgique spécialisé dans les blessures par arme à feu.

    Les investigations ont mené sur la piste de chasseurs présents dans le secteur au moments des faits. Plusieurs hommes susceptibles d’être impliqués ont été interpellés. Leurs armes et munitions ont été saisies.

    L’enquête doit maintenant déterminer si cet accident résulte de circonstances malheureuses ou d’un non-respect caractérisé des règles de sécurité.

     

    25/09/2016 : Un sexagénaire décède lors d'une partie de chasse

    Un homme a trouvé la mort lors d'une partie de chasse en famille, ce dimanche matin, sur la commune de Valdeblore dans le Mercantour.

    Ce Carrossois âgé de 62 ans aurait succombé à la suite d'une chute, dont la gendarmerie cherche à préciser les circonstances.

    L'hélicoptère de la sécurité civile a été engagé pour l'évacuer, mais les secours ne pouvaient plus rien faire pour le malheureux.

    La brigade de Saint-Etienne-de-Tinée est chargée de l'enquête.

    25/09/2016 : Brossac (16) : les pompiers mobilisés pour sauver Adock, le chien de chasse

    Ce dimanche matin vers 9 h 30, le Grimp a réussir à extraire un épagneul tombé dans un puits à 10 mètres de profondeur. Le chien de chasse est sérieusement blessé

    Aussitôt prévenus par le propriétaire d'un chien de chasse, les pompiers de Barbezieux et Baignes sont intervenus pour tenter de sauver un de ses épagneuls  tombés ce dimanche matin, vers 9 h 30, dans un puits ouvert au  niveau du sol.

    L'intervention a mobilisé le Groupement de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux (Grimp). Il leur a fallu traverser un champ de tournesols pour accéder au lieu-dit Pouillé. C'est là que Jean-François Paulais, retraité chalaisien, a retrouvé son chien qu'il avait perdu alors qu'il chassait autour d'anciens bâtiments en ruine.

    "Je l'ai appelé et j'ai entendu un gémissement en passant près d'un tas de ronce", témoigne le propriétaire qui a couru jusqu'à la ferme la plus proche pour prévenir les secours, parce que son téléphone portable ne fonctionnait pas.

    Il a fallu près d'une heure aux pompiers pour extraire et remonter dans un sac l'animal tombé dans un puits sec, à près de 10 mètres de profondeur.  Son propriétaire l'a aussitôt amené chez le vétérinaire à Chalais qui a diagnostiqué une fracture de la colonne vertébrale.

    D'après le propriétaire, qui craint d'avoir à euthanasier son chien, seule une opération à Bordeaux pourrait le sauver, mais sans garantie de succès.

    "Il faut absolument sensibiliser la population sur la dangerosité de ces puits. Il en existe d'autres sur la commune à proximité de bâtiments abandonnés", témoigne Didier Maudet, maire de Brossac.

     

    26/09/2016 : Une femme gravement blessée par balle

    FENTANGE - Une femme a été blessée à la joue alors qu'elle était installée à une terrasse, samedi après-midi, à Fentange. La piste de l'accident de chasse est privilégiée.

    Il était aux alentours de 17h30, samedi, quand une femme s'est mise à saigner de la joue alors qu'elle était installée en terrasse, à Fentange (commune de Hesperange).

    Emmenée à l'hôpital, les médecins n'ont pu que constater que la blessure était grave et qu'elle avait été causée par une balle. Un témoin de la scène, cité par la police, raconte d'ailleurs avoir entendu un sifflement juste avant que la femme ne se mette à saigner. La victime a été transportée dans un centre spécialisé dans le traitement des blessures par balles, en Belgique.

    Une enquête a tout de suite été ouverte et a révélé qu'une partie de chasse était organisée non loin de là. Les armes et les munitions des chasseurs ont été saisies. La suite de l'enquête doit prouver si la blessure a été causée par un des chasseurs.

     

    26/09/2016 : La Lande-sur-Eure : Le chasseur met en joue deux gardes

    Grosse peur pour deux gardes-chasses le 16 janvier 2016 à 15 h à La Lande-sur-Eure, dans le Perche ornais, puisqu'ils ont plongé au sol après avoir été mis en joue par un chasseur.

    L’homme participait à une battue. Les deux agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) l’ont d’abord entendu vociférer à leur encontre avant qu’il ne rentre dans le bois. Deux coups de feu ont retenti et « alors qu’aucun gibier n’est sorti de la forêt », l’homme est revenu dans leur direction, a épaulé son fusil et les a mis en joue. « Il était à 80 m environ ». Les deux hommes se sont alors jetés au sol. L’homme est reparti dans la forêt.

    « L’impression d’être persécuté »

    Alertés par les gardes, les gendarmes se sont déplacés sur les lieux. L’homme a été recherché mais pas retrouvé. « L’essentiel était que les agents soient en sécurité. Ils vous ont interpellé le lendemain », annonce la présidente au prévenu, un Ornais de 62 ans, qui comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Alençon, jeudi 15 septembre pour « acte d’intimidation envers un chargé de mission ».

    À la barre, l’homme reconnaît qu’il était « énervé » ce jour-là. Mais nie avoir mis en joue les agents.

    Le matin, son fils de 35 ans avait été verbalisé par ces deux agents « parce qu’il ne portait pas de gilet fluorescent alors qu’il est obligatoire pour des raisons de sécurité », rappelle la présidente. Mais l’homme ne justifie pas sa colère par ce PV de 135 €. Dans ses déclarations aux gendarmes, il évoque « un litige relatif à une vieille histoire » avec les gardes chasse. « Vous dites avoir l’impression d’être persécuté par ces deux personnes or la population veut plus de contrôle donc vous en avez plus, y compris dans la chasse ! », a tempêté la présidente Quitterie Lasserre.

    « Les agents de l’ONCFS sont des agents assermentés et armés dans l’exercice de leur profession. Ils sont placés sous l’autorité du procureur de la République pour leur mission de police judiciaire. Ce sont des gens compétents et en petit nombre dans le département car l’effectif est réduit. Par ailleurs, l’un des deux présents ce jour-là officiait dans le département depuis quatre mois. Ils ne sont donc pas en permanence sur le dos du prévenu. Ils font leur travail et c’est tout », a annoncé Me Caré. L’avocat des parties civiles ajoute que ses clients « ont été entendus concomitamment par des enquêteurs différents et tous les deux font état d’insultes à leur endroit or l’outrage n’est pas relevé ! »

    Il réclame 5 000 € de dommages et intérêts pour l’ONCFS et pour chacun des deux agents.

    10 ans de prison encourus

    « Le prévenu est prolixe sur les faits qui ont eu lieu il y a plusieurs années mais recentrons-nous sur ceux du 16 janvier, graves puisque deux agents de l’ONCFS, soit un tiers des effectifs ornais, ont été mis en joue, et pour lesquels le prévenu encourt 10 ans de prison », a souligné Audrey Berrier, la substitut du procureur de la République. Elle relève « des versions discordantes et des déclarations évolutives » du prévenu à l’audience avant de requérir dix mois de prison avec sursis et 2 000 € d’amende.

    « Les faits sont graves et peuvent marquer la mémoire mais la version de chacun des deux gardes varie sur la suite : l’un dit que le prévenu part en courant alors qu’il ne peut pas courir depuis un accident de chasse, et l’autre dit qu’il part en marchant. L’un des deux agents a 25 ans et mon client, 62 ! Il aurait pu le rattraper puisqu’il le situe à 80 m environ ! », déclare l’avocat de la défense qui pointe un gros effectif d’agents sur les lieux : « quatre fédéraux, sur six dans l’Orne, pour ce bois de 2 hectares, ce n’est pas mal ! » Il insiste sur le fait que son client nie la mise en joue : « Il dit qu’il attendait que les cochons sortent de la forêt et s’est, peut-être, à cette occasion, tourné vers les agents ». L’avocat plaide la relaxe du prévenu et la restitution des scellés.

    Le tribunal a finalement condamné le chasseur de 62 ans à 5 000 € d’amende dont 2 000 € avec sursis. Il devra, en outre, s’acquitter d’un euro de dommages et intérêts au profit de l’ONCFS et de 600 € pour chacun des deux agents ainsi que de 500 € de frais d’avocats.

     

    27/09/2016 : NIORT Un chasseur ne respectait pas les règles de sécurité

    Dimanche, sous la direction du capitaine Katia Feuillard, la police nationale a conduit une opération de contrôles tous azimuts lors de la journée d'ouverture de la chasse sur la ville de Niort. Une opération conduite avec l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la fédération de la chasse des Deux-Sèvres et la police municipale. Trois chasseurs devront payer des timbres-amendes. L'un d'eux n'avait pas respecté les exigences de sécurité relatives aux distances de tirs par rapport aux maisons d'habitation. Les deux autres n'avaient pas effectué le contrôle technique de leur véhicule. Au total, soixante contrôles ont été réalisés. La vérification des papiers de chasse et celle des armes n'ont conduit à aucune infraction. Chaque année, la police nationale effectue ce type d'opérations dans le cadre d'actions préventives. Dans ce sens, elle estime avoir atteint son but.

     

    28/09/2016 : En plein brame, l’ONF se fait de l’argent en tuant les cerfs !

    L’Office national des forêts propose à quelques chasseurs privilégiés des parties de massacre d’une  facilité honteuse : en cette période sensible de reproduction, les cerfs amoureux perdent toute prudence. Avec un guide, au fusil ou à l’arc, il n’y a plus qu’à viser ces animaux vulnérables. C’est sans gloire, mais pas sans profit… 

    En ce moment dans nos forêts, les cerfs brament : ils appellent les femelles pour la reproduction. Ils sont magnifiques, leurs bois sont au plus beau. Ce spectacle sauvage attire de plus en plus d’amateurs de nature, mais la contemplation ne génère pas assez de profits pour l’ONF. À l’écotourisme, l’Office préfère les arcs et les fusils.

    C’est ainsi qu’un peu partout en France, dans certaines forêts domaniales d’Alsace, de Bourgogne, de Champagne-Ardenne, de Rhône-Alpes, de Provence-Alpes-Côte d’Azur, de Midi-Pyrénées, d’Aquitaine, du Centre, ou encore d’Île-de-France on peut chasser le cerf en pleine période de brame. Et tout cela grâce à l’ONF !

    Nous sommes bien loin d’une quelconque chasse de régulation, mais bien face à une déviance de plus en plus marquée de la chasse aux trophées et à une scandaleuse vente du patrimoine naturel des Français par une officine d’État, qui remplit de moins en moins son rôle de gestionnaire du patrimoine forestier national.

    Cette chasse est doublement néfaste aux animaux. Elle se pratique dans la période de reproduction, particulièrement délicate chez les cervidés : une femelle n’est en chaleur que quelques heures et la perturbation de leur rassemblement compromet gravement les chances de perpétuation de l’espèce. De plus, cette chasse agit exactement à l’inverse de la sélection naturelle : elle élimine les spécimens en meilleure santé, appauvrissant ainsi le potentiel génétique des cervidés et mettant à mal la santé de leurs populations.

    L’ASPAS en appelle aux ministères de tutelle de l’ONF (ministère de l’Agriculture et ministère de l’Écologie) pour que ces chasses cessent, pour que les promeneurs puissent jouir de l’automne en forêt en toute sécurité, et pour que les beaux cerfs puissent se reproduire en paix afin d’assurer les générations à venir.

    Le drame du cerf, c’est l’ONF !

     

    27/09/2016 : Hautes-Alpes : 3 jeunes interpellés après avoir tué 21 marmottes dans un (pas) drole de safari à Orcières

    3 jeunes Champsaurins ont été interpellés dimanche dernier à 15h sur les pistes de la station d'Orcières (Champsaur) par l'ONCFS (les gardes de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) : ils venaient ni plus ni moins de tuer 21 marmottes dans un véritable safari ! Ils ont tiré depuis leur 4x4 et les dégâts auraient pu être encore plus conséquents puisque ce sont les gardes-chasse qui ont interrompu  le massacre et ce drôle de safari contre les marmottes.

    Si chasser les marmottes n'est pas interdit,c'est le tir façon safari depuis une voiture qui est complètement prohibé. C'est ce qui a valu le procès-verbal de trois jeunes champsaurins, (deux de 20 ans et l'autre pas encore majeur) ; et ce qui va probablement leur valoir un passage au tribunal.. C'est le procureur de la République qui décidera de la suite à donner à cette affaire.Outre la procédure judiciaire, à ce fait s'ajoute une dimension, qui elle, n'est pas légale mais morale : comment 3 jeunes peuvent-ils ainsi tuer pour le plaisir des marmottes depuis leur véhicule  et en si grand nombre (pas moins de 21 marmottes, soit plus de 60 kg) ?

    Alors bien sûr le Président de la Fédération Départementale de Chasse 05, Max Mercurio se dit atterré. Comme pour tous les faits de braconnage, la fédération se constituera partie civile contre ces drôles de chasseurs s'ils sont traduits devant le tribunal.

     

    28/09/2016 : Un chien de compagnie abattu à la chevrotine

    Les faits se sont déroulés en fin de semaine dernière à Saint-Jean-de-Laur. Anaïs Guillemet et son conjoint Mickaël Chenu ont retrouvé le corps de leur chien le long d'un chemin longeant la route départementale 19, entre Limogne-en-Quercy et Cajarc. Une enquête est en cours.

    Mingo est né d'un croisement entre un Berger d'Anatolie et un Beauceron, «impossible de le confondre avec un animal sauvage tel qu'un chevreuil ou un sanglier», indique Anaïs Guillemet. Pour la propriétaire du chien, cette éventuelle excuse ne tiendrait pas, elle soupçonne l'intention de tuer de la part de l'auteur du coup de feu. Elle aimait son chien, elle l'a retrouvé mort vendredi, à moins de 200 mètres de sa maison de Saint-Jean-de-Laur, en bordure d'un chemin qui longe la D19 entre Limogne-en-Quercy et Cajarc, victime d'un tir de chevrotine.

    «Notre chien, nous l'avons vu naître le 26 août 2015, poursuit Anaïs, nous sommes aussi propriétaire de sa mère. Nous l'avons choyé comme un membre à part entière de la famille jusqu'à ce jour. Mingo était vacciné, pucé et régulièrement suivi chez son vétérinaire. Non, c'est sûr : on ne pouvait pas le confondre avec un animal sauvage.»

    Vendredi matin, vers 8 h 30, Anaïs et son conjoint Mickaël Chenu ont entendu Mingo aboyer, en contrebas de leur terrain. «Mickaël l'a rappelé immédiatement d'une voix forte. Le chien a cessé d'aboyer, puis un coup de feu a retenti. Pendant quatre heures, nous avons quadrillé la zone, à pied, en voiture, nous sommes repassés plusieurs fois à certains endroits, pour finir par découvrir le corps sans vie de notre chien. Il avait un impact de tir au niveau de la jugulaire. Le corps était tourné en direction de notre terrain», laissant supposer qu'il cherchait à revenir après le rappel de son maître. «Le tireur n'a pas pu ne pas entendre le rappel du chien : vue la configuration du site, on entend parfaitement les bruits provenant de notre maison.»

    Alerté par les propriétaires, un membre local de la société de chasse est venu sur la zone où le corps sans vie gisait.

    Munition non autorisée en France

    Pour lui, aucun doute, il s'agit d'un «impact de munition type chasse gros gibier». Ce qui étonne le chasseur, «ce type de chasse n'étant autorisé que les mercredis, samedis et dimanches, ou sur battue déclarée» (il n'y en avait pas ce vendredi). Dépitée par cet acte, la société de chasse locale cherche, depuis vendredi, l'auteur du coup de feu.

    Vendredi en fin d'après-midi, une autopsie et des radios ont été faites dans un cabinet vétérinaire. Elles montrent très clairement le projectile qui a tué le chien, une chevrotine à grain de presque 10 mm. Une munition qui n'est pas autorisée en France.

    «Nous sommes choqués, tristes et en colère» poursuit Anaïs. «Outre la perte de notre chien, il y aurait pu y avoir des promeneurs en lieu et place de notre bête, c'est un chemin facile d'accès, que n'importe qui peut emprunter pour une balade. Nos chiens sont connus et tout le monde sait que ce sont des bêtes douces et paisibles.»

    Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie de Limogne, l'enquête est en cours.

     

    27/09/2016 : Chasseur blessé par une balle perdue à Ambérieu-en-Bugey : le duo père-fils qui lui a porté secours témoigne

    Jeudi 15 septembre, posté sur un mirador, Jacky Granjeon dirigeait une battue aux sangliers lorsqu’un accident défiant toute probabilité survient. L’éclat d’une balle, qui a tué un sanglier à 70 mètres de là, lui a perforé la mâchoire. Le projectile aurait ricoché soit sur l’animal, soit sur le sol.

    Il doit son salut à l’intervention décisive de Jean Tavernier et son fils Vincent, deux pompiers passionnés de chasse, qui lui ont porté les premiers secours. Ils témoignent pour rappeler combien la formation aux gestes de premiers secours peut être importante.

     

    27/09/2016 : Gan : son chat a été criblé de plombs à bout portant

    Le chat de Marie-France Henry, habitante du centre-bourg de Gan, a été criblé de plombs, mardi 20 septembre, à bout portant. Après plusieurs opérations, il a été sauvé in extremis.

     

    29/06/2016 : Son chien abattu sous ses yeux lors d’une promenade à Idron

    Un Palois affirme que son chien a été abattu par un chasseur lors d’une promenade. L’homme aurait ensuite pointé son fusil sur lui, avant de quitter les lieux. Une plainte a été déposée.

     

    03/10/2016 : Vesoul : des employés de la fédération de chasse jugés pour avoir tué des dizaines d'animaux protégés

    Vesoul. C’est un procès hors normes qui s’ouvrira ce jeudi 6 octobre devant le tribunal correctionnel de Vesoul. Deux jours d’audience sont programmés pour juger une affaire de destruction d’espèces animales protégées sur un terrain de la Fédération départementale des chasseurs de Haute-Saône (FDC 70) à Noroy-le-Bourg, près de Vesoul. Dans ce dossier, sept prévenus sont convoqués devant la justice, dont l’ancien président et l’ancien directeur de la fédération. Douze associations se sont portées partie civile, comme la Société protectrice des animaux et la Fondation Brigitte Bardot.

    Les faits, dénoncés à l’été 2013, ont donné lieu à près de deux ans d’enquête. Résultat ? Trois apprentis et un technicien de la fédération de chasse auraient reconnu avoir tué des espèces protégées sur le site de Champfleury à Noroy-le-Bourg.

    La FDC 70 avait aménagé ce terrain de 56 hectares pour y favoriser la présence du petit gibier. Afin de permettre aux faisans ou aux lapins de proliférer, des pièges avaient été installés pour les espèces nuisibles comme les renards, martres ou fouines. Mais d’autres prédateurs, protégés pour leur part, étaient aussi capturés et éliminés. Pendant près de trois ans, des rapaces - éperviers, autours des palombes, buses - et des chats sauvages ont ainsi été détruits par dizaines.

    Pour éliminer les animaux, plusieurs méthodes étaient utilisées. Un fusil - avec silencieux - aurait été acheté dans ce but. Un poinçon aurait aussi servi à blesser les animaux, pour qu’ils aillent mourir plus loin. Du poison aurait également été administré aux animaux.

    Qui a donné les ordres ?

    Lors d’une perquisition dans les locaux de la fédération de chasse, des cadavres d’espèces protégées ont été découverts dans des congélateurs, ainsi que des queues de rapaces. Celles-ci permettaient apparemment aux apprentis de se faire payer une prime en fonction du nombre de spécimens tués.

    Autre enseignement de l’enquête : pour faire disparaître les cadavres d’animaux, certains auraient été incinérés dans un bidon en métal.

    Au-delà des faits en eux-mêmes, le procès visera surtout à établir les responsabilités au sein de la fédération de chasse dans cette affaire. Trois apprentis et un technicien de la FDC 70 sont poursuivis pour leur participation active dans les destructions d’espèces protégées, mais reste à savoir qui les a incités à tuer les animaux. Uniquement le responsable du service technique de la fédération, qui était en charge de la gestion du site de Champfleury ? Au-dessus de lui, l’ancien directeur de la fédération et son ancien président, Robert Putz, étaient-ils au courant de ce qui se passait à Noroy-le-Bourg ? Les deux hommes, poursuivis pour complicité, l’ont nié durant toute la procédure. À l’issue de l’instruction, la procureure de la République de Vesoul avait requis un non-lieu en faveur de Robert Putz. Le juge d’instruction en charge du dossier, Jean-Philip Ghnassia, a estimé qu’il disposait d’éléments suffisants pour renvoyer l’ancien président devant le tribunal.

     

     02/10/2016 : Un jeune garçon de 5 ans blessé à la jambe lors d’une battue

    L’accident s’est produit, dimanche après-midi dans la campagne du Haut-Forez à La Valla-sur-Rochefort.

    Lors d’une battue, une balle aurait ricoché et blessé un jeune garçon de 5 ans à la jambe ainsi qu’un sexagénaire qui était à ses côtés. L’enfant assistait à la battue avec son père.

    Les deux victimes de cet accident très rare lors d’une partie de chasse et dont le pronostic vital n’est pas engagé, ont été évacuées sur des centres hospitaliers de la Loire et du Puy-de-Dôme.

     

    03/10/2016 : Deux braconniers interpellés: ils chassaient le lièvre la nuit et sans permis

    Ils chassaient le lièvre la nuit, à l’aide d’un puissant phare, sans permis. Deux hommes ont été interpellés par les services de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Ils risquent jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.

    «  Dans cette période de début de saison de chasse, les populations de lièvre sont encore abondantes dans les plaines du Nord et attirent la convoitise de quelques braconniers peu scrupuleux. » C’est ainsi que Bertrand Warnez, chef de service, entame sa communication sur l’interpellation de deux braconniers, fin septembre, à Famars.

    « Dans cette période de début de saison de chasse, les populations de lièvre sont encore abondantes dans les plaines du Nord et attirent la convoitise... »

    Les agents de la police de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) travaillaient en effet en partenariat avec la fédération de chasse contre des activités de braconnage, à Famars, à proximité d’un stationnement de gens du voyage. «  Les gestionnaires de chasse locaux se plaignaient notamment de dégâts importants occasionnés dans les populations de lièvre par quelques braconniers opérant la nuit, en équipe, avec un puissant phare et des fusils de chasse. »

    « Postés dans la végétation »

    Après une série de surveillances de nuit, «  postés dans la végétation  », les agents de l’ONCFS munis de leurs gilets pare-balles ont intercepté deux braconniers dans la nuit du 28 au 29 septembre. Aucun n’est titulaire du permis de chasser.

    Le matériel a été saisi et un procès-verbal a été transmis au procureur de la République de Valenciennes : les deux hommes se voient reprocher le délit de chasse de nuit sur le terrain d’autrui avec moyen prohibé et port d’arme. Ils encourent une peine maximale de deux ans de prison et 30 000 € d’amende.

     

    05/10/2016 : " Sorties et promenades gâchées ou écourtées "

    Le collectif pour le dimanche sans chasse est présidé par Etienne Spataro, par ailleurs militant du Rassemblement pour une France sans chasse. Voici ses arguments : « Le dimanche est le jour où la nature est très fréquentée par les familles en promenade, des randonneurs, des joggeurs, des cyclistes, des cavaliers, etc. souhaitant pouvoir profiter sereinement de la nature. Au niveau national, en France, la chasse est autorisée les 7 jours de la semaine alors que dans la quasi-totalité des autres pays d'Europe de l'Ouest, il y a des jours sans chasse, souvent le dimanche […] La chasse crée un climat d'insécurité qui perturbe la pratique des autres sports et loisirs de plein air. Les dénotations, cris, aboiements, allées venues des 4x4, empêchent de profiter pleinement de la nature. S'ajoutent également les panneaux " Danger -Chasse en cours - Tir à balles " aux abords des zones chassées, qui contraignent à renoncer à son activité en faisant prudemment demi-tour. Que de sorties et promenades gâchées ou écourtées ! Les chasseurs (1,6 %) de la population ne doivent plus accaparer et insécuriser la nature : un partage s'impose. Le collectif pour le dimanche sans chasse, qui regroupe 975 associations d'usagers de la nature, dénonce l'intransigeance de la Fédération nationale des chasseurs et demande à nouveau au gouvernement d'instaurer l'arrêt de la chasse le dimanche en France, mesure d'intérêt général répondant aux attentes des Français. »

     

    04/10/2016 : Lons : un chasseur accusé de maltraitance sur un chat

    Un chasseur est accusé de maltraitance animale pour avoir capturé et enfermé le chat de ses voisins

    L'histoire n'a au départ rien d'extraordinaire, un couple de lonsois est inquiet car leur chat n'est pas revenu de promenade comme à son habitude. Ils décident alors de partir à sa recherche.
    Pendant 2 jours durant ils arpentent les rues lonsoises en l'appelant, contactent les fourrières, l’ADAP etc. Mais leur chat reste introuvable. Alors qu'ils s'attendaient à le découvrir écrasé sur la route, c'est au domicile d'un chasseur, enfermé depuis plusieurs jours dans un piège, soigneusement dissimulé sous une couverture, qu'ils découvrent leur compagnon. Le chat est assoiffé et affamé, baignant dans sa propre urine. Ses maîtres soulagés de l'avoir retrouvé sont cependant sous le choc, et ne comprennent pas le geste cruel de cette personne. Ils ont donc décidé de porter plainte au commissariat et espèrent que la justice poursuivra ce chasseur pour vol et maltraitance animale.
    Inutile de dire qu'ils vivent aujourd'hui dans l'inquiétude que leur animal se fasse de nouveau capturer. Ainsi, leur compagnon, à peine libéré, est contraint de rester à la maison et peut dire adieu à sa balade quotidienne.
     
     

    Comment qualifier l'acte de celui qui a tiré sur une petite chatte d'un an et demi sans défense ? Ce qui est sûr, c'est que c'est un acte d'une cruauté sans nom quand on sait que l'animal avait dans la seule tête pas moins de soixante plombs.

    Les faits se sont déroulés le lundi 19 septembre, au lotissement des Puits. "Fripouille" est sortie. Son maître travaille à son bureau. La petite chatte, peureuse, par ailleurs stérilisée, ne s'aventure jamais bien loin mais a pour habitude de rester dehors tout l'après-midi.

    Quand son propriétaire, interpellé par un miaulement, sort, il voit la pauvre bête en train de se noyer dans le Fresquel qui passe au pied de son jardin. "Fripouille" est en sang, les yeux exorbités. Le vétérinaire, chez qui elle est emmenée, pense, à première vue que l'animal a été victime d'un choc, puis après examen, qu'elle a pu se battre avec un ragondin. "Fripouille" est placée sous surveillance dans le cabinet vétérinaire.

    Elle a perdu la vue, n'a plus d'odorat. Il faut la nourrir à la seringue. Pour lui nettoyer les yeux, il faut endormir la chatte. Sauf que, quand le praticien commence à s'en occuper, il relève un petit plomb. On procède à une radiographie. Elle en a soixante. Autant ses propriétaires étaient prêts à se faire une raison, autant ils sont, là, révoltés, révoltés de la souffrance qu'un individu sans scrupule a fait subir à leur petit animal. Des faits qui lui ont valu trois jours d'agonie pour finalement choisir, la mort dans l'âme, de la faire euthanasier pour mettre fin à ses horribles souffrances.

    • «Ce n'est pas un accident de chasse»

    "Quand nous l'avons adoptée, elle avait un mois à peine. C'était un petit animal adorable, affectueux. Je suis sûr qu'elle s'est approchée de celui qui lui a tiré dessus pour quémander une caresse", confie son maître. "Le but de cet individu était bel et bien de la tuer alors qu'elle se trouvait vraisemblablement à une distance d'environ 5 à 10 m du canon à peine et de la jeter dans le ruisseau. Aucun doute, ce n'est pas un accident de chasse. Lundi, la chasse était fermée, j'habite dans un lotissement pavillonnaire. Vu son état, "Fripouille" n'a pas pu parcourir plus de 50 mètres sans odorat et sans y voir".

    Il a déposé plainte à la gendarmerie, alerté la mairie. "Ce message ne fera pas revenir mon chat. En revanche, j'aimerais que celui ou celle qui a commis cet acte odieux prenne ses responsabilités et s'en explique. Je souhaite aussi, par le biais de ce message, faire passer un avertissement à tous les possesseurs d'animaux, qu'ils soient vigilants, leurs bêtes ne sont nulle part en sécurité, extermination, empoisonnement, vol, tous les moyens sont bons pour les faire disparaître. Sans compter que ce sombre individu a utilisé une arme à feu dans une zone urbaine où vivent enfants, jeunes parents, retraités. Aujourd'hui c'est un chat, demain à qui le tour" ?

     

    06/10/2016 : Les chasseurs font annuler une course d’orientation internationale

    C’est une course qui devait avoir lieu en Alsace pendant trois jours le week-end de Pâques 2017, et rassembler plus de 2 000 coureurs en forêt sur les bans de cinq communes. Mais les chasseurs du secteur en ont décidé autrement…

    Dès le printemps, lors d’une réunion de préparation, ils ont estimé qu’une course d’orientation d’une telle ampleur allait « vider la forêt de son gibier pendant au moins trois mois, au moment où les cerfs et les chevreuils se reproduisent. Et au moment aussi de l’ouverture de la chasse », rappelle Michel Villot, adjudicataire de trois lots dans cette forêt.

    Il ajoute : « Les orienteurs [coureurs d’orientation] qui délaissent les sentiers pour suivre leur boussole ne respectent pas la forêt. » Les maires des communes concernées, qui ont pris des délibérations contre cette course, font valoir le poids économique de la chasse sur leurs budgets (plusieurs dizaines de milliers d’euros parfois pour un petit village chaque année).

    En face, les organisateurs, les clubs d’orientation de Colmar et de Buhl, évoquent les retombées de cette course sur le commerce local, qu’ils chiffrent à 500 000 euros. Et se demandent à quoi servent les réunions consacrées au développement du tourisme vert sur ces territoires de montagne.

    La course internationale d’orientation 2017 est définitivement annulée.

     
     

    Pendant près de trois ans, des dizaines d’oiseaux et autres animaux protégés ont été tués dans une réserve de la fédération de chasse à Noroy-le-Bourg. Les responsables présumés s’expliquent devant le tribunal de Vesoul depuis jeudi. Et se renvoient la balle.

    Treize avocats. Sept personnes convoquées devant le tribunal. Près de cinquante personnes venues assister au procès dans une salle comble. Et rapidement la description des faits. Des chouettes, des chats sauvages et d’autres animaux apparaissent en photo sur un écran. Pris au piège dans des cages, ou déjà morts. "Nous avons à faire à un système de destruction d’espèces organisé et rémunéré", annonce la présidente du tribunal. Un système où 115 animaux protégés ont été mis à mort, parfois cruellement.

     

    [ajout du vendredi 7 octobre, 16h50]. De 4 à 9 mois de prison avec sursis ont été requis vendredi à Vesoul à l'encontre de l'ancien directeur de la fédération des chasseurs de Haute-Saône, du responsable technique et de trois apprentis.

    Les premiers faits remontent à 2010. La fédération de chasse de Haute-Saône (2 millions d’euros de budget – 8000 adhérents) souhaite aménager une « vitrine » pour le petit gibier sur un terrain de 56 hectares à Noroy le Bourg, près de Vesoul. « Un sentier pédagogique était même prévu », explique l’ancien président de la fédération, Robert Putz, devant le tribunal. Il veut développer le petit gibier. Mais d’autres animaux s’installent également sur le terrain. Des renards, des chouettes, des martres, des corneilles. Certains sont protégés, mais tous sont nuisibles au projet de « vitrine » de la fédération. Il est donc décidé de les éliminer, coûte que coûte.

    On transperçait les oiseaux avant de les relâcher

    Des pièges sont installés sur tout le site. Il y a des volières, des cages piégées. Une fois les animaux capturés, tous ou presque sont tués. Au départ, en les assommant, ou avec une arme à feu. Un silencieux est même acheté pour une carabine, chacun étant conscient que les faits sont illégaux. Puis les premiers doutes apparaissent. On craindrait les contrôles d’organismes environnementaux. "Alors, on nous à donné des poinçons. Il fallait transpercer les oiseaux par exemple, avant de les relâcher. Comme ça, si on nous observait aux jumelles, ça faisait comme si l’oiseau était relâché et il mourrait quelques mètres plus loin", raconte un apprenti à la barre du tribunal. C’est lui notamment qui finira par parler et fera éclater l’affaire au grand jour.

    Prime à la queue

    Ce jeudi devant le tribunal, trois anciens apprentis de la fédération sont présents. A leurs côtés, un ancien technicien, son responsable, le directeur de la fédération de l'époque et son ancien président. "Tout le débat est de savoir qui sont les commanditaires et qui sont les exécutants", explique la présidente. Les anciens apprentis sont les premiers à être entendus. Ils étaient tous mineurs au moment des faits. "On ne pouvait pas refuser de tuer, il fallait le faire si on voulait rester dans la fédération après notre apprentissage", explique Joan au tribunal. "Pour nous inciter et contrôler qu’on le faisait bien, on devait couper les queues des animaux et les ramener à la fédération. En échange de trente queues, on touchait 100 euros.", explique Thomas. Un jour les jeunes expliquent leur refus de continuer ces agissements. " La prime de queue "est augmentée pour les inciter à continuer. Certains ont touché près de 400 euros.

    Ils ont détruit mon rêve

    "Quand l’affaire a éclaté, le président m’a dit que je n’irais pas loin dans le domaine, qu’il avait le bras long ", affirme Thomas au tribunal. "Aujourd’hui je suis bûcheron, j'ai été refusé dans tous les fédérations, ils ont détruit mon rêve de gosse ", dit-il en pleurant. Un autre affirme qu’il a raté son diplôme car des membres du jury étaient en lien avec la fédération. Romain, leur chef de service de l’époque, est décrit comme très autoritaire. "Le président Robert Putz nous avait dit que si Romain disait de chier contre un mur, on devait chier contre un mur ", raconte Stéphane, un ancien un membre de la fédération.

    Un incinérateur pour brûler les cadavres ?

    L’ancien chef de service ne nie pas les faits. "Mais je ne voulais pas tuer les animaux protégés, j’étais sous l’emprise tyrannique du directeur et du président. J’étais bloqué." Il a perdu plusieurs kilos depuis le début de la procédure. "Mon rêve de travailler dans l’environnement est aussi brisé. Ils m’ont mis la pression, me menaçant de perdre mon emploi, voire en faisant des allusions sur ma sexualité". A côté de lui, en costume, l’ancien directeur se lève. Il est appelé à la barre. Il nie tout, ou presque. "J’ai tout découvert en août 2013 ." Les poinçons utilisés par les apprentis ? Il ne savait pas. "Et l’incinérateur que vous avez demandé aux apprentis de construire, pour brûler les cadavres ? ", demande la présidente du tribunal. "C’était pour brûler les queues de renard que doivent ramener les chasseurs toute l’année à la fédération ", explique-t-il.

    La théorie du complot

    Le dernier prévenu de la journée est appelé à la barre à 19h. L’ancien président de la fédération de Haute-Saône, Robert Putz, est nerveux. Il hausse la voix. "Je me demande même si on a pas monté ça de toute pièce pour me faire tomber", dit-il. Il rejette la faute sur Romain, le chef de service. "C’est lui qui m’a demandé d’acheter une arme ou qui voulait des primes pour les jeunes." L'ancien président assure qu'il ignorait tout. "On voulait faire de la réserve une vitrine pour le grand public afin de montrer que les chasseurs ne sont pas que des tueurs."

    Trois ans d'enquête

    Le président de la fédération de chasse du Territoire-de-Belfort Daniel Kitter vient témoigner devant le tribunal pour attester de honnêteté de l'ancien président. L'ancien sous-préfet de Haute-Saône, devenu ami de chasse de Robert Putz, fait de même. Après trois ans d'enquête, de perquisitions, d'écoutes téléphoniques et de contrôles judiciaires, la première journée s'achève au tribunal. Ce vendredi les avocats prendront le relais. Le jugement devrait être mis en délibéré en fin de journée.

     

    06/10/2016 : Chasse: cadres et apprentis de la Fédération des chasseurs jugés pour l'exécution organisée d'animaux protégés

    Un chasseur pointe son fusil lors d'une chasse au pigeon le 18 octobre 2015, dans une forêt près de Romagne en Gironde.-AFP/Archives/MEHDI FEDOUACH

    Le procès de trois anciens cadres, d'un technicien et de trois apprentis de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône, suspectés d'avoir participé à l'exécution de plus d'une centaine d'animaux protégés, s'est ouvert jeudi à Vesoul.

    Les sept prévenus, qui comparaissent libres jusqu'à vendredi, encourent un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.

    Les anciens président, directeur et responsable technique de la fédération sont poursuivis pour avoir ordonné la mise à mort d'animaux sauvages protégés, ce qu'ils réfutent.

    La destruction des espèces, dont des rapaces et des chats forestiers, était effectuée par un technicien et trois apprentis, âgés de 22 à 25 ans, qui ont reconnu les faits.

    D'après l'un des apprentis, qui a dénoncé ces agissements en juillet 2013 "pour que ça s'arrête", la destruction des animaux était "organisée" et "rémunérée" par la fédération de chasseurs.

    Plus d'une centaine d'animaux appartenant à des espèces protégées ont été tués entre octobre 2010 et juillet 2013 sur le site d'une réserve cynégétique gérée par la Fédération départementale des chasseurs de Haute-Saône, selon l'enquête de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

    "On avait ordre de prendre les queues pour prouver qu'on avait bien tué les animaux", a déclaré le jeune homme jeudi devant le juge, détaillant comment il devait tenir le registre des bêtes éliminées. Chacun des trois apprentis a reçu 384 euros pour cette "prime de queue".

    La réserve de 56 hectares, située à Noroy-le-Bourg (Haute-Saône), visait à favoriser la prolifération du petit gibier comme les lapins et les faisans. La fédération était autorisée à tuer les prédateurs dits nuisibles, tels que les renards, mais pas les espèces protégées.

    Chats sauvages, autours des palombes, buses variables, éperviers ou encore chouettes d'Europe ont ainsi été capturés et supprimés avec un fusil ou du poison. Ils étaient ensuite incendiés ou enterrés. Certains animaux étaient aussi volontairement blessés et mouraient dans la nature.

    "Les ordres venaient du responsable technique et du directeur", a affirmé l'apprenti à la barre.

    Une quinzaine d'associations de protection de la nature, dont la Fondation Brigitte Bardot et France Nature environnement, ainsi que la Fédération de chasse de Haute-Saône, se sont portées partie civile.

     

    06/10/2016 : Biterrois : une altercation entre un chasseur et un propriétaire dégénère

    Un différend entre un chasseur et le propriétaire d'un terrain à Sérignan-plage dégénère. Le chasseur tire en l'air ; il devra s'expliquer devant le tribunal correctionnel.

    Dimanche, la brigade de Valras est intervenue pour régler un différend entre un chasseur et le propriétaire d'un terrain à Sérignan-plage. Leurs deux chiens s'étaient battus et, entre les deux hommes, le ton est monté bien plus haut qu'il n'aurait dû. Les militaires ont donc recherché ce trentenaire qui avait, lors de cette dispute, tiré deux coups de fusil en l'air pour intimider le propriétaire du terrain. Ce dernier, estimant que son chien n'avait pas à être agressé dans sa vigne et ce, malgré la partie de chasse en cours.

     

    Trente chasseurs ont été contrôlés

    Trente chasseurs ont donc été contrôlés dimanche par les militaires, les gardes de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et les membres de la fédération de chasse. Le lundi, le suspect s'est finalement rendu la brigade de gendarmerie de Valras, où il a été placé en garde à vue. Il a immédiatement reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Son arme a été confisquée et détruite. Il devra expliquer son geste devant la justice dans les prochains jours.

    Garder son calme !

    Les gendarmes qui ont travaillé sur cette affaire rappellent : "Il est bon de garder son calme lors des parties de chasse, de respecter les règles liées à la détention d'une arme à feu, mais aussi de respecter les propriétés privées d'autrui. Tout cela afin qu'aucun drame ne se produise."

     

    06/10/2016 : Qui a tiré sur un balbuzard pêcheur, une espèce protégée?

    Un balbuzard pêcheur, rapace majestueux, extrêmement rare en France, a été la victime d’un tir de carabine dernièrement du côté de Roquebrune-sur-Argens.

    La société de chasse locale, la "Diane Roquebrunoise" se défend, mais la LPO (Ligue de protection des oiseaux) crie au scandale.

    "Cela s’est passé le long de l’Argens, un terrain fréquenté par les chasseurs, déplore la LPO. Nous nous sommes empressés de secourir l’animal en l’amenant dans notre centre de sauvegarde de la faune sauvage, situé dans le Lubéron."

    Le rapace a reçu quatre plombs dans l'aile et le crâne, et a un œil endommagé.

    Il va nécessiter plusieurs semaines de soins avant d'être relâché.

    Le balbuzard pêcheur est une espèce très rare en France, avec seulement quelques dizaines de couples nicheurs sur le territoire national.

    Hélas, personne n'a vu le tireur.

    L'enquête a été confiée à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).  

    Si vous avez le moindre indice pouvant aider l’ONCFS, n’hésitez pas à les contacter au 04.94.68.76.59.

    Géré grâce au bénévolat, le centre de soins, dans le Vaucluse, lance un appel à dons pour ce rapace (tél. 04.90.74.52.44 ou crsfs-paca@lpo.fr )

     

    08/10/2016 : Istres: un accident de chasse fait un blessé

    Il était environ 10 heures ce matin sur la route départementale 5 proche du terrain de chasse istréen, lorsque les faits se sont déroulés. Un jeune homme s'est sérieusement blessé en se tirant une cartouche au niveau de la cheville. Ses jours ne sont pas en danger mais la blessure profonde a nécessité de l'évacuer par hélicoptère sur l'hôpital de La Timone à Marseille.

     

    09/10/2016 : Lattes : elle percute des sangliers sur la voie rapide

    Une conductrice revient de loin : dans la nuit de jeudi à vendredi, alors qu’elle circulait sur la voie rapide (deux fois deux voies) reliant Montpellier à Palavas-les-Flots, au lieu-dit Les Marestelles, sur la commune de Lattes, elle a aperçu au dernier moment dans la lueur de ses phares cinq sangliers qui traversaient.

    Elle effectuait une manoeuvre de dépassement d’un véhicule, quand elle n’a pu éviter le choc, en se rabattant. Sa voiture a été endommagée au point qu’elle a été déclarée en état d’épave. Deux des cinq sangliers ont été tués.

    « Je suis sortie indemne de cet accident, mais les policiers du commissariat central de Montpellier qui sont venus constater l’accident m’ont avoué que je revenais de loin. Quand je suis sortie de ma voiture, j’ai entendu des coups de feu. Selon les policiers, des chasseurs traquent les sangliers la nuit dans cette zone, où ils provoquent des dégâts aux cultures et aux jardins des particuliers » témoigne l’automobiliste. Selon elle, « ce n’est plus de la chasse nocturne, mais du braconnage »

    Cet accident atteste que ces chasseurs mettent en danger la vie d’autrui, en traquant les sangliers près de cette voie rapide très fréquentée et plongée dans l’obscurité.

     

    09/10/2016 : Le jardin, le voisin et le lapin... et pan! 450€ d’amende pour le chasseur

    Un Levallois tire sur un lapin dans le jardin de son voisin. Hors période de chasse et sans être titulaire du permis. Le rongeur n’a pas survécu. Le tireur, lui, doit payer une amende de 450 € – et dire au revoir à son fusil.

    Le 22 avril, un sexagénaire de Leval en a marre. Marre de voir des lapins manger ses salades et autres légumes dans SON jardin. Alors, il va chercher son fusil de chasse, un 12 mm. Il épaule, vise et tire sur l’un de ces rongeurs-envahisseurs. Précision : Bugs est retrouvé – sans vie – non dans le jardin du tireur mais dans celui du voisin. «  Le lapin était dans mon jardin maintient le Levallois devant le tribunal d’Avesnes, ce vendredi matin. J’ai tiré au moment où il venait de passer le grillage ; mais il a fait demi-tour puis est allé mourir de l’autre côté.  » Problème : vu la quantité de plomb retrouvé dans la tête de la victime, un aller-retour avec double franchissement de grillage semble peu probable.

    « Ils m’embêtent parce qu’ils veulent récupérer mon terrain ! »

    En tant que prévenu, notre chasseur de lapin doit répondre de plusieurs infractions. Il n’a pas de permis de chasse ; il a tiré à quelques mètres d’une habitation (alors que la distance minimum à respecter est de 150m) et son expédition a eu lieu chez le voisin sans son autorisation. Aussi, en avril, la chasse est fermée. Le procureur relève également un «  transport d’arme de la catégorie D  ».

    Pour sa défense le Levallois – qui n’a pas d’avocat – tient à préciser que ses voisins «  font exprès  » de lui envoyer des lapins : «  Ils m’embêtent parce qu’ils veulent récupérer mon terrain !  » résume-t-il à la barre. Le prévenu est relaxé pour le port d’arme, mais condamné pour les autres infractions. Il doit payer une amende de 450€ – et a dû se séparer de son 12 mm.

     

    11/10/2016 : Merpins: son chat abattu à bout portant, il recherche le coupable

    Laurent Lopez est triste et écoeuré. Mercredi dernier, en fin de journée, cet habitant de Merpins a été prévenu par un chasseur que l'un de ses quatre chats, Chausson, bientôt 10 ans, avait été abattu à bout portant et sans aucune raison par un autre chasseur détenteur d'un fusil semi-automatique 3 coups. Ce dernier, apparemment âgé de 30 à 35 ans, était accompagné d'un chien de taille moyenne avec le poil ras.

    Avec le chasseur témoin, Laurent Lopez est allé dans le champ en bas de chez moi: "Mon chat était dans un sale état mais encore vivant. Ma femme et mon fils l'ont emmené aux urgences vétérinaires à Barbezieux. Mais il est mort le lendemain", raconte-t-il, ému.

    Dans la foulée, il est allé porter plainte à la gendarmerie, a alerté la SPA, les fédérations de chasse. Le témoin qui avait vu le chasseur tirer sur Chausson a aussi été entendu par les gendarmes. "Je veux qu'on retrouve celui qui a tiré sur mon chat et qu'il soit puni pour cet acte de cruauté", insiste Laurent Lopez qui a lancé un appel sur son mur Facebook pour tenter de remonter la piste de ce "mauvais chasseur". Car il ne faut pas tous le mettre dans le même panier. Il en faut, des chasseurs, pour réguler la faune sauvage."

     

    12/10/2016 : Luc Alphand :un sportif tombe de son piedestal

    Luc Alphand, le célèbre champion de ski brianconnais, vainqueur de la Coupe du Monde en 97, et égalment pilote de Rally (Vainqueur du Dakar en 2006) vient de perdre une bonne partie de son aura auprès des amoureux de la nature.

    En effet des photos circulent sur le net de quelqu'uns des trophées de chasse de Luc Alphand, visiblement très fier de poser devant un ours ou un mouflon éxécutés par ses soins.

    Des vidéos circulaient déjà de ses sessions de chasses de biches en Ecosse  c'est désormais au Kamtchatka qu'Alphand sévit, usant les services d'une agence spécialisée dans ce genre de safari macabre.

     

    12/10/2016 : Les députés facilitent les tirs de loup en montagne

    Les députés ont adopté ce mercredi des amendements, contre l’avis du gouvernement, pour faciliter les tirs de prélèvement de loups dans les territoires de montagne en s’écartant du cadre juridique national et européen.

    Adoptés à l’occasion du projet de loi Montagne, ces amendements présentés et soutenus par de nombreux élus de départements montagneux de tous les bancs précisent que «les moyens de lutte contre les grands prédateurs d’animaux d’élevage sont adaptés, dans le cadre d’une gestion différenciée, aux spécificités des territoires, notamment ceux de montagne».

    "Une espèce invasive"

    «Les loups se sont reproduits de manière massive, les espèces à protéger ce sont les brebis et non plus les loups. Le loup massacre le pastoralisme», s’est emportée la député PS des Hautes-Alpes Karine Berger.

    Pour l’UDI Philippe Folliot (Tarn), «le loup est une espèce invasive».

    Selon Annie Genevard (LR, Doubs), cet amendement permettra «d’autoriser davantage de tirs là où le danger est le plus manifeste».

    Les textes ne seraient plus adaptés

    Les auteurs de l’amendement jugent que «le principe de protection stricte des espèces contenu dans la Convention de Berne et la Directive Habitats n’est plus adapté pour ces grands prédateurs qui nuisent aux systèmes d’exploitation agro-écologiques de notre pays».

    Le ministre de l’Aménagement du Territoire Jean-Michel Baylet a plaidé en vain que «la politique actuelle était équilibrée», rappelant que Ségolène Royal avait relevé de 12 à 36 le nombre de loups pouvant être tués chaque année, dans le cadre d’arrêtés préfectoraux.

    L'indemnisation des éleveurs inscrite dans la loi

    En 2015, près de 9 000 bêtes, essentiellement des ovins, tuées par des loups ont fait l’objet d’une indemnisation.

    Les députés ont également voté un amendement de la rapporteure Bernadette Laclais (PS) pour que l’indemnisation des éleveurs soit inscrite dans la loi et pas seulement dans une circulaire.

     

    13/10/2016 : Idron : un chasseur de 84 ans reconnait avoir abattu le chien d'un promeneur

    La police de Pau a identifié le chasseur qui a tué le chien d'un promeneur d'un coup de fusil fin septembre. Il vit à Idron et il a 84 ans. Il reconnait les faits mais ne donne pas du tout la même version que le maître du chien abattu.

    Vous vous souvenez peut-être de cette histoire à Idron. Fin septembre, un homme de Pau a déposé plainte pour menace et violence sur son chien. Alors qu'il se promenait, il a rencontré des chasseurs. Il dit que l'un des chasseurs a tué son chien d'un coup de fusil avant de le menacer avec son arme. Ce chasseur a été placé en garde à vue ce lundi par la police. Il s'agit d'un habitant d'Idron âgé de 84 ans.

    Le chien l'a mordu

    Il a été convoqué au commissariat en début de semaine. Il a quand même fait l'objet d'une garde à vue de quelques heures, durant laquelle il a bien reconnu avoir abattu le chien du promeneur. Mais il ne raconte pas du tout la même histoire que le promeneur. Le chien de ce dernier a attaqué celui du chasseur. Le chasseur a voulu les séparer et il s'est fait mordre. C'est dans ce contexte là qu'il l'a abattu. Et puis il nie avoir menacé le maître. Ce dernier raconte qu'il a eu le canon superposé du fusil de chasse sur la gorge. L'arme, justement, a été saisie par la police. Le parquet a d'ores et déjà décidé de lui confisquer le fusil et de lui retirer le permis de chasser. Il réfléchit encore sur la nature des poursuites qu'il compte engager contre le vieux chasseur.

     
     
    Une intervention de secours est en cours aux Mées, dans les Alpes-de-Haute-Provence, où un homme de 28 ans a été victime d’un accident de chasse, ce dimanche matin. Selon les premiers éléments, il se serait blessé tout seul avec son arme à feu. Le chasseur souffre d’une plaie au mollet. L’alerte a été donnée à 9h34. Les sapeurs-pompiers des Mées et un chef de groupe venu de Peyruis se sont portés à son secours. L’hélicoptère de la gendarmerie a été dépêché sur place, avec à son bord les hommes du peloton de gendarmerie de haute montagne.
     
     
     
    Dans nos campagnes il fut un temps où l’on clouait les corbeaux aux portes des granges. Aujourd’hui, c’est un renard que l’on exhibe en place publique, pendu par la gorge à l’arrière d’un véhicule au pied de l’église de Chamery. Même si l’animal est classé nuisible, on ne peut que condamner un tel sadisme.
     
     
     

    Samedi, une habitante de Montenois a assisté, impuissante, à l’agonie d’un chevreuil sous ses fenêtres. Les chiens courants s’acharnaient, les chasseurs se confondent en excuses.

    Depuis trois jours, Marie-Laure Cunin, une habitante de Montenois, et sa fille de 15 ans ne trouvent plus le sommeil. L’infirmière libérale est confrontée régulièrement à des situations difficiles. Mais celle qui s’est produite sous ses yeux samedi, et dont la victime est un animal sauvage, l’a, dit-elle, « marquée au fer rouge ».

    À 9 h, ce 15 octobre, la Doubienne et sa fille entendent des hurlements doublés d’aboiements. Par la fenêtre, elles sont témoins d’un jeu de massacre. Quatre chiens courants s’acharnent sur un chevreuil sur le chemin privé séparant sa propriété de celle de ses voisins. « Une boucherie, il n’y a pas d’autre mot. C’était extrêmement cruel, insoutenable, à l’oreille, à regarder. On criait, ils continuaient à mordre. »

    « Actes de barbarie »

    Ce calvaire pour l’animal va durer trois quarts d’heure. Aucun chasseur n’intervient durant ce laps de temps : « Nous avons, assisté, impuissantes à l’agonie de la bête qui hurlait », ajoute l’habitante, la voix encore brisée par l’émotion. Pourtant, la dame n’est pas restée les bras croisés. Elle a alerté le maire, les gendarmes, tenté de retrouver les propriétaires des chiens : « J’ai sauté dans ma voiture. Je les ai cherchés, les minutes m’ont paru des heures. Quand ils sont venus récupérer le cadavre de la bête, je n’ai pas mâché mes mots. »

    Marie-Laure Cunin ne compte pas en rester là, même si aucune infraction ne peut être, a priori, relevée. Elle a pris contact avec des associations de défense des animaux, l’office national de la chasse (ONC) pour dénoncer ce qu’elle qualifie d’actes de barbarie. « Comment se fait-il que les chiens soient restés aussi longtemps sans l’intervention de leurs maîtres ? C’est inadmissible. À part ma voisine et moi, personne n’est sorti. »

    Une telle scène est rare mais l’habitante de Montenois s’interroge. Sa maison est située au centre-ville de la commune, en face de la cour de l’école primaire. « Et si les enfants avaient été présents ? Et s’ils avaient entendu ? L’impact aurait été terrible. Nous sommes déjà traumatisés. »

     

    18/10/2016 : Il avait tué un loup en Dordogne : le chasseur coupable d'avoir détruit une espèce protégée

    Le tribunal de Périgueux a retiré son permis de chasse à l'intéressé. Il a interdiction de le repasser pendant six mois

    Le 30 octobre 2015, un animal qui devait se révéler être un loup quelques mois plus tard, a été abattu dans une ferme de Saint-Léon-sur-l'Isle par un chasseur de la commune.

    Ce lundi, l'auteur du coup de fusil comparaissait sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) du tribunal de Périgueux. Il a été reconnu coupable d'avoir tué un spécimen d'une espèce protégée, à savoir donc un loup.

    En répression, le tribunal a retiré au prévenu son permis de chasse et lui a interdit de le repasser pendant six mois. Cette condamnation oblige l'intéressé à démissionner de ses fonctions de président de chasse et de directeur des battues.

    Les plaintes de la  Sepanso Dordogne et des trois autres associations qui étaient parties civiles (l'Association pour la protection des animaux sauvages, l'Aspas, Le Klan du loup, One Voice) ont été jugées recevables.

    La Sepanso Dordogne s'est vu allouer la somme de 100 euros au titre du préjudice moral et de 150 euros pour les frais de justice. L'Aspas recevra 300 euros, One Voice 151 euros et le Klan du loup l'euro symbolique qu'il avait demandé.

     
     
    17/10/2016 : Chasse au sanglier en voiture : le passager va en cassation

    En février dernier, nous relations les aventures d’une bande d’Obélix prise en flagrant de délit de chasse au sanglier en voiture, à Saint-Hilaire-de-Gondilly.

    Le tribunal de Bourges les condamne, le 19 novembre 2015, à 380 euros d’amende pour le conducteur et à 500 euros d’amende pour le passager tireur : qui dit aussi adieu, définitivement, à sa carabine… Les deux chasseurs indélicats perdent aussi leurs permis de chasser pour deux ans, avec obligation de repasser l’examen à l’issue de cette période. Sans oublier des dommages et intérêts à verser à la fédération des chasseurs et à l’association des chasseurs de grand gibier, à hauteur de 400 euros pour chacune. Ainsi que le remboursement des frais de procédure, fixés à 200 euros.

    Mécontent de cette condamnation, le passager tireur fait alors appel de la décision. Il comparaît le 21 septembre 2016 devant la cour d’appel de Bourges qui, au vu « des constatations claires, précises et circonstanciées des agents présents au moment des faits », et malgré les explications empreintes « d’une extraordinaire mauvaise foi » (selon les réquisitions du procureur général), confirme le jugement initial.

    L'utilisation d'un véhicule interdite depuis 1986

    La cour d’appel y ajoute une inscription du tireur indélicat au fichier national des interdits d’acquisition et de détention d’armes, ainsi que le paiement supplémentaire de la somme de 200 euros, en remboursement des frais de justice à nouveau engagés. À l’aube de cette nouvelle saison de chasse, ce jugement est l’occasion, pour l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, « de préciser à ceux qui ne l’auraient pas encore compris que, depuis 1986, l’utilisation d’un véhicule en tant que moyen favorisant la capture, que ce soit dans une action de chasse, de recherche ou de poursuite d’un gibier, est formellement interdite. » Qu’à cela ne tienne : le passager qui a tiré sur l’animal s’est pourvu en cassation !

     

     

    17/10/2016 : GAMACHES Un chasseur tire sur un autre en pleine opération séduction des chasseurs

    Un chasseur qui tire sur un autre, le jour d’une opération nationale visant à faire tomber les clichés sur la chasse : voilà qui fait mauvais genre à Gamaches (Somme) et dans la communauté.

    Voilà un incident qui tombe bien mal. Dimanche 16 octobre, en pleine campagne de promotion nationale « Un dimanche à la chasse » (lire Courrier picard de ce lundi 17 octobre), deux chasseurs aguerris se trouvaient seuls sur une ancienne décharge de la commune de Gamaches, dans l’ouest de la Somme. Vers 15 heures, une dispute éclate. Le motif est futile : l’occupation d’un terrain. Énervé, l’un des deux chasseurs, 52 ans, marié et père de famille, résidant à Tilloy-Floriville, une commune toute proche, tire vers le second, un quadragénaire de Gamaches, marié et père de famille. Pour lui faire peur, semble-t-il.

    Un plomb de 7, 5 rebondit et vient toucher la cuisse de la victime, provoquant «  un hématome avec un léger saignement  ». Le chasseur blessé a été conduit par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier d’Abbeville, d’où il est sorti peu de temps après. Ses jours n’ont jamais été en danger.

    « Cet incident tombe mal mais il ne faut pas faire d’amalgames ».

    François Crépin, directeur de la fédération de chasse de la Somme.

    Le « tireur », lui, a été placé en garde à vue. Aucune trace d’alcool ou de drogue n’a été retrouvée dans le sang de cet employé communal – il travaille à Gamaches. Un homme qui n’avait, jusque-là, jamais eu de problèmes avec la justice.

    Selon le substitut du procureur, l’homme a agi après avoir reçu des insultes, « sur une impulsion ». Il a admis les faits et regrette amèrement son geste. « D’ailleurs, il s’excuse auprès de la victime », explique-t-on au parquet.

    Placé ce lundi après-midi sous contrôle judiciaire, l’homme devrait être jugé dans les prochains mois pour «  violences avec armes ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de moins de huit jours  ». Il encourt une peine maximale de trois ans d’emprisonnement.

    Le président de la société de chasse locale, Daniel Grosjean, compte réunir tous les chasseurs pour mettre au clair cette affaire. Il a été entendu par les gendarmes pendant deux heures ce lundi matin. Du côté de la Fédération de chasse, cette altercation, qui intervient le jour d’une grande opération destinée à changer l’image de la chasse et les chasseurs, «  tombe mal ». « Il ne faut pas faire d’amalgames. Ça aurait pu aussi bien arriver un autre jour. Il y a des bagarres à la sortie des bals aussi », constate François Crépin, directeur de la Fédération, qui ajoute que la chasse est « un sport très sûr, avec bien moins d’accidents qu’au ski par exemple ».

    Il l’assure, « Un dimanche à la chasse » a eu un impact positif sur les non pratiquants invités à partager quelques heures avec les chasseurs. «  L’opération a fait son effet. L’incident de Gamaches ne doit pas devenir l’arbre qui cache la forêt  ».
     
     
     

    Un chasseur de 72 ans est tombé d'une palombière ce mercredi matin vers 8h à Lacropte, au sud de Périgueux. L'homme miraculeusement ne souffre que de contusions.

    Un homme de 72 ans a chuté d'une palombière... hier matin vers 8h à Lacropte au lieu dit le petit Claud. La victime a fait une chute de plus de 6 mètres. Mais miraculeusement, l'homme a été retrouvé conscient. Il ne souffre que de contusions au visage et a été transporté à l'hôpital de Périgueux en cardiologie.

     

    18/10/2016 : La vidéo choquante du célèbre footballeur Pascal Olmeta tuant froidement un éléphant à bout portant

    Récemment, le skieur français Luc Alphand a suscité une vague de colère et d’indignation parmi les amis des animaux pour s’être affiché fièrement aux côtés d’animaux qu’il venait de tuer. Mais peu nombreuses sont les personnes qui ont remarqué qu’il était accompagné dans ces chasses par le footballeur Pascal Olmeta, dont le visage est flouté sur la plupart des clichés.Car Pascal Olmeta est également un grand amateur de chasse sportive. Et il n’hésite pas à parcourir le monde pour s’adonner à sa passion. Sur une vidéo particulièrement choquante repérée par la rédaction du Holidog Times, on découvre ainsi l’ancien gardien de but de l’Olympique de Marseille prendre plaisir à abattre un éléphant adulte sans défense.La scène se passe en 2012, au Zimbabwe. Accompagné par un « guide de grande chasse » dont il s’est offert les services, Pascal Olmeta a choisi de tirer un éléphant dans le cadre d’une chasse sans trophée (une prestation moins chère que la chasse au trophée qui consiste à abattre un animal sans ramener sa tête).Une fois le pachyderme localisé, l’ancien footballeur se positionne et le vise à la tête, ne lui laissant aucune chance. S’en suit une brève course pour s’approcher du corps de l’animal agonisant. « Tire à la tête », lui suggère le guide de chasse alors que l’on entend les cris de détresse de l’éléphant. Et Pascal Olmeta s’exécute, l’achevant à bout portant.Les deux hommes jubilent alors, s’empoignent et semblent échanger quelques félicitations. La dernière séquence montre Pascal Olmeta posant fièrement, tout sourire, à côté du cadavre de l’animal.Interrogé par le site NosChasses.fr  sur sa passion, Pascal Olmeta se confie :

    "D’ailleurs, si l’occasion ne se présente pas, il y a de fortes chances pour que je la crée ! À la chasse, il faut mettre de la joie, on n’est pas là pour se prendre la tête. On imite les autres, on chambre, on sort des blagues, bref nous on déconne à plein tube et on s’amuse ! C’est peut-être ça qui agace certains écolos dogmatiques qui ont toujours l’air triste et sévère comme des quakers anglais avec leur leçon de morale à deux balles !"

     

    19/10/2016 : Triste bilan pour les oiseaux dans le Luberon

    Selon la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), les données sont accablantes pour le braconnage en PACA. 258 oiseaux ont été victimes de braconnage entre 2008 et 2016 et seulement 88 ont survécu et ont été relâchés avec des plombs dans le corps.

    Des Faucons crécerelles retrouvés les ailes pendantes sur des chemins de campagne. Des Buses variables affaiblies au bord de la route qui n’arrivent plus à s’envoler. Un Balbuzard pêcheur découvert l’oeil ensanglanté au bord d’une rivière. Des blessures graves toutes subies directement ou indirectement à la suite de tirs aux plombs… Une réalité à laquelle est régulièrement confrontée l’équipe du centre de sauvegarde de la LPO PACA. Le Parc naturel régional du Luberon et la LPO PACA oeuvrent en faveur de la faune sauvage blessée et nous ont envoyé un communiqué dze presse pour nous alerter sur la situation.

    A chaque saison de chasse depuis 2008, tous les oiseaux d’espèces protégées sont radiographiés à leur arrivée au centre de la LPO PACA. Sur 258 oiseaux accueillis avec des plombs dans le corps entre 2008 et 2016, seulement 88 ont pu être sauvés. Les raisons de ces décès sont multiples : hémorragies, plaies, fractures et infections qui affaiblissent l’oiseau et l’empêchent de chasser et de se mettre à l’abri des autres dangers. Pour les quelques individus qui ont une chance de s’en sortir, les vétérinaires n’ont pas la possibilité d’extraire les plombs du corps, ils ne sont donc pas à l’abri de développer des pathologies liées à l’effet de saturnisme et d’y succomber.

    Même si les Buses variables, les Faucons crécerelles et les Eperviers d’Europe sont les plus touchés, la longue liste des victimes du braconnage compte aussi des espèces pour lesquelles les enjeux de conservation sont majeurs : Aigle de Bonelli, Aigle royal, Faucon émerillon, Faucon pèlerin,…

    Des données attristantes et révoltantes pour la LPO PACA, qui ne représentent qu'une partie des actes de braconnage dans la région.

     

    20/10/2016 : Condamnés à deux mois avec sursis et des amendes

    Les trois braconniers interpellés lundi soir en flagrant délit de braconnage à Orçay, avec une biche dans leur coffre et un fusil chargé à l'avant du véhicule, ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis. Jugés mardi matin en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité devant le tribunal correctionnel de Blois, les trois jeunes hommes originaires du Cher et issus de la communauté des gens du voyage, ont reconnu les faits lors de leur garde à vue. Après leur interpellation, lundi soir vers 21 h 15, ce sont les militaires de la compagnie de gendarmerie de Romorantin qui les ont pris en charge et placés en garde à vue. Les trois braconniers ont également été condamnés à des amendes délictuelles et contraventionnelles. Deux d'entre eux écopent de deux amendes de 100 et 250 € ; le troisième de trois amendes de 100 €, une de 250 €. La décision de justice a également prononcé la suspension du permis de chasse pour deux ans et la confiscation de tout le matériel saisi, fusil, cartouches et lampe torche, concernant le troisième homme.

     

    20/10/2016 : " Il y a des braconniers de tous âges, de toutes catégories sociales, de tous profils. "

    Cet inspecteur de l'environnement, affecté à la brigade nationale mobile d'intervention est formel sur la diversité des populations rencontrées au gré des opérations qu'il a pu mener sur toute la région nord-ouest, son champ d'intervention. Certains anciens de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage se souviennent d'avoir eu « le fusil sur le ventre pour un lièvre » ou de courses poursuites effrénées de plusieurs centaines de mètres. Il y a aussi les histoires de « bracos » plus légères, comme celui « qu'on prend la main sur le collet et qui dit " ce n'est pas ma main " », s'amuse Bruno Riotton-Roux. Et l'adjoint au chef de service départemental de se souvenir d'«un vieux monsieur qui se vantait de ne jamais avoir été pris. Quand il nous a vus à la voiture, il s'est approché avec son chevreuil qui pendait à son collet et il nous a dit, " je crois que j'ai fait une connerie " ».

     

    20/10/2016 : Trois braconniers pris en flagrant délit à Orçay

    Le dispositif de surveillance nocturne durait depuis trois semaines. Les policiers de l’ONCFS ont interpellé trois braconniers, lundi soir, à la nuit tombée.

     

     Il est un peu plus de 21 h, ce mardi, lorsque les deux équipes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) reviennent sur les lieux du « crime ». Malgré la nuit noire qu'aucune lune ne viendra éclaircir, les traces de sang laissées par la bichette abattue la veille au soir, sont encore bien visibles sur le passage des phares en bordure de route. C'est ici qu'aux environs de 21 h 15 lundi soir, trois hommes ont été pris en flagrant délit de braconnage nocturne sur cette petite route départementale de la commune d'Orçay. Les bracos circulaient à bord d'une Opel Corsa, avec une biche dans le coffre de la voiture et une arme chargée aux pieds du passager avant, lorsqu'ils ont été interceptés.

    Un coup de feu au bout de cinq minutes

    Il s'agit d'un coup de filet comme il ne s'en produit pas tous les jours », rappelle Bruno Riotton-Roux, l'adjoint au chef de service ONCFS du Loir-et-Cher.

    Et pour cause, les policiers de la forêt ont planqué près de trois longues semaines, à raison de 3 ou 4 nuits de 5 ou 6 heures en moyenne à chaque fois. En vain, jusqu'à lundi soir… Ce soir-là, sur ce secteur d'Orçay réputé pour ses passages réguliers de grands animaux, mais aussi pour avoir résonné à plusieurs reprises de coups de feu nocturnes ces dernières années, la chance a finalement tourné pour les inspecteurs de l'environnement. « On était là depuis 5 minutes et tout à coup un coup de feu », raconte Jean-Yves Vadé, l'un des quatre hommes présents ce soir-là. Le véhicule qui « roulait à faible allure » en balayant les bas-côtés de la route avec ses phares, a pu être intercepté par les deux équipes sans résistance.

    Outre l'enjeu braconnage, il y avait l'enjeu sécurité », explique Bruno Riotton-Roux : « Des individus dans une voiture avec une arme chargée à même le sol, c'est particulièrement dangereux, surtout quand il y a des habitations dans les environs ».

     

     

     

    21/10/2016 : SOMME Sur le Bon coin ils vendaient trop de coincoins

    Trois jeunes chasseurs au gibier d’eau ont été condamnés jeudi à une suspension de leur permis. Ils vendaient illégalement des appelants, à la provenance parfois douteuse.

    Un appelant, selon le dictionnaire, est un « oiseau captif ou artificiel qui sert à attirer ses congénères libres ». Pour un chasseur à la hutte, la qualité des appelants disposés devant son abri camouflé est aussi importante que celle de son fusil. D’où le soin méticuleux que prennent les nemrods à élever et sélectionner génétiquement leurs sarcelles et autres oies rieuses. D’où, aussi, les prix que peuvent atteindre ces oiseaux. À titre d’exemple, hier vendredi 21, un habitant de Sénarpont vendait un mâle oie des moissons de 2012 à 550 euros.

    Maxime, Vincent et Rudy, 27, 35 et 26 ans, font partie de ces passionnés. De Pont-Rémy, Ribeaucourt et l’Étoile, entre Amiens et Abbeville, ils chassent les migrateurs au bord des nombreux étangs qu’alimente la basse Somme.

    « Tout le monde le fait »

    « Vendre des oiseaux, tout le monde le fait, revendique Maxime. Ça aide à payer le grain, les cartouches et le permis. Dans dix ans, j’en vendrai encore ». « J’achète plus que je ne vends. C’est un plaisir. Je ne fais pas de bénéfice », complète Rudy.

    « Échanger, voire vendre pour éviter la consanguinité, c’est tolérable », reconnaît Jean-Louis soufflet, responsable de l’association de chasse des Trois vallées, ancien président des sauvaginiers picards.

    Le problème des trois jeunes hommes présentés devant le tribunal jeudi, c’est qu’ils sont allés trop loin. « C’était un vrai commerce », pointe M. Soufflet, présent à l’audience. Les gendarmes ont en effet relevé des centaines d’annonces passées dans le Bon coin ou sur des sites spécialisés, le tout, évidemment, sans être déclaré fiscalement et sans se soumettre aux règlements sanitaires. « Embêtant quand on parle de grippe aviaire ou de H1N1 », relève une juge.

    Amendes et suspensions de permis

    Plus grave : lors des perquisitions, on a retrouvé dans les cours de Maxime et Rudy des oiseaux qui avaient été déclarés volés. Or ces vols sont une plaie pour les 12700 chasseurs au gibier d’eau que compte la Somme. « À la pleine lune de février, les sarcelles ont tendance à s’évaporer… Ce que je ne veux pas, c’est qu’un jour, un gars excédé lâche un coup de fusil », s’inquiète Jean-Louis Soufflet. Les deux garçons ont accusé Vincent de leur avoir fourni les dits oiseaux, lequel a argué qu’il n’était pas au courant de leur provenance.

    Jeudi 20, Maxime a été condamné à 2000 euros d’amende ; Vincent et Rudy à 1700 euros. Surtout, leurs permis de chasse sont suspendus pendant deux ans.

    En plus, leur histoire se retrouve dans le canard…

     

     

    20/10/2016 : Le chat revient chez lui avec 25 plombs de fusil dans les pattes

    Près d'Herbignac, l'animal est revenu chez ses propriétaires avec 25 plombs dans les pattes. Il a été victime de tirs à bout portant.

    Jean-Yves Thacé habite dans la campagne d’Herbignac avec sa famille.

    Miette, leur chatte de race chartreuse, partait le matin et revenait le soir. Le dimanche 9 octobre, elle ne rentre pas. Plusieurs jours se passent.

    La chatte reviendra quelques jours plus tard amaigrie et miaulant, la patte avant endommagée. « Le lendemain, nous allons chez le vétérinaire : radio puis diagnostic : 25 plombs tirés à bout portant dans la patte de l’animal ! », explique Jean-Yves Thacé, en colère.

    Une plainte a été déposée à la gendarmerie. 

     

     
    20/10/2016 : Un chasseur suspendu après avoir tiré sur un chien policier
    En novembre 2015, un chien a été blessé par un tir de fusil en forêt de Baincthun. L’auteur du coup de feu a été condamné ce jeudi.

    À la fin du mois de septembre, un chasseur de 53 ans s’est présenté au tribunal correctionnel de Boulogne pour sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique. Il était poursuivi pour des faits remontant au 27 novembre 2015. Ce jour-là, il a tiré sur un chien policier spécialisé dans la recherche de produits stupéfiants.

    Le chien policier a été grièvement blessé au niveau de la patte arrière gauche. Il a dû être en partie amputé et subir la pose d’une orthèse. Il est désormais hors-service.

    L’animal se trouvait dans la forêt de Baincthun avec son maître, pour leur promenade quotidienne.

    Plus de permis et plus d’arme pendant cinq ans

    Lors de l’audience, le chasseur a reconnu avoir tiré en direction du chien, mais pour stopper sa course alors qu’il poursuivait un lièvre. D’après le maître-chien, le coup de fusil a éclaté alors que le canidé revenait à ses pieds.

    Au terme des débats, le parquet a estimé que l’acte volontaire de sévices graves n’était pas constitué et a requis une amende de 450 €.

    Ce jeudi, le tribunal a rendu son jugement : le prévenu se voit retirer son permis de chasse pendant cinq ans, son fusil, placé sous scellés, est confisqué et il a l’interdiction de détenir une arme pendant cinq ans. Il doit verser 3 200 € au maître-chien, partie civile et 400 € à chacune des six associations de défense des animaux qui étaient parties civiles.

    Les associations réclamaient au total 9 800 €.

     

     

    21/10/2016 : Son chien se fait tuer par un chasseur qui dit avoir vu un loup

    Le chien de Serge Labbé s’est fait brutalement abattre alors qu’il se promenait en forêt avec un ami. Le tireur a affirmé avoir cru que c’était un loup.

    Grand amateur de nature, Serge Labbé se promène souvent en forêt. Il le faisait en compagnie de sa chienne Sierra jusqu’au 10 octobre dernier. «On amène nos chiens partout, que ce soit en 4 roues, en motoneige, en bateau, ils nous suivent partout», a expliqué M. Labbé.

    L’événement s’est produit sur un site fréquemment utilisé pour faire du camping sauvage dans le coin de Languedoc en Abitibi-Ouest. «Cet homme-là chasse dans ce coin-là et il doit passer par le chemin sur lequel on était pour se rendre à sa roulotte», a raconté M. Labbé. C'est un chasseur, un pêcheur, il connait bien la place et connait très bien la faune.»

    M. Labbé et son ami venaient d’arrêter pour prendre une pause quand sa chienne s’est aventurée dans les alentours. «Un moment donné, on a entendu un véhicule arriver, mais l’angle du chemin ne nous permettait pas de le voir, a continué M. Labbé. Il s’est arrêté, il est sorti de son camion et a tiré sur mon chien, il n’était même pas à 100 pieds de mon chien. Nous on était à peu près à 50 pieds du chien alors quand on s’est retourné on a vu le chien exploser.»

    Coup de feu

    La balle est entrée en plein centre du chien, a explosé à l’intérieur et laissé un trou de l’autre côté. «Le chien était coupé en deux», a expliqué le propriétaire du chien.

    L’homme ne pouvant pas reculer s’est avancé vers les hommes et leur aura affirmé qu’il croyait que c’était un loup et qu’il n’hésitait pas à tirer sur les loups. «Il n’avait aucun remords, il m’a dit où il travaillait et m’a offert de me dédommager pour ma chienne comme si c’était juste un objet», a affirmé Serge Labbé.

    Sa chienne était un husky mélangé. «Elle n’était pas grosse, à peine 14 pouces de haut, elle ne pesait même pas 40 livres et elle était toute blanche, impossible de la confondre avec un loup, surtout à cette distance», a indiqué M. Labbé. Les gardes-chasse et les policiers de la SQ auraient affirmé à M. Labbé qu’il était impossible de méprendre Sierra pour un loup.

    M. Labbé a porté plainte à la SQ, mais cette dernière affirme qu’elle ne peut rien faire et lui a suggéré d’aller voir les gardes forestiers. Ceux-ci vont émettre un constat d’infraction au tireur, un montant d’environ 300 $. Le propriétaire du chien pense entamer une poursuite contre le tireur. «Je ne veux pas d’argent, mais je veux que lui il paye pour son geste, a souligné M. Labbé. Moi je n’ai pas d’enfants, ma chienne c’était ma petite fille, je l’avais depuis plus de quatre ans. Même si je m’achetais un nouveau chien, ça ne sera jamais pareil, je vais toujours le comparer à Sierra.»

     

    18/10/2016 : "Groin-Groin", sanglier domestique froidement abattu dans son enclos de Coursan

    Groin-Groin était un sanglier de 110 kg, apprivoisé depuis 11 ans par Guy Serres, éleveur coursannais qui l'avait élevé au biberon, nourri et soigné toutes ces années, à la plus grande joie des enfants et des promeneurs. Il vivait dans son enclos de Coursan en compagnie de poules et de cochons chinois. Groin-Groin ne faisait peur à personne, mais ... cette année, l'ouverture de la chasse lui a été fatale.

    Dimanche dernier, Groin-Groin est mort sous les tirs d'un fusil, dans son enclos, dont le grillage a été soigneusement découpé. Puis ce sanglier pas comme les autres a été tiré par les pattes hors de sa demeure, laissant une trace de sang sur le sol, chargé dans un véhicule, sans doute par plusieurs individus (pour pouvoir soulever 110 kg...). Groin-Groin aura certainement été exhibé comme un trophée de chasse glané après un dur combat dans la nature. 

    Les tueurs n’ont pas pris ou tué les poules et les cochons chinois qui ont assisté à la fin de leur pauvre ami. La famille qui a élevé et soigné ce sanglier durant 11 ans est dépitée.

     

    19/10/2016 : Gatey : encore un cheval tiré à coup de chevrotine

    Usinger, un des deux derniers chevaux de Jérôme Maître, a été retrouvé mardi au matin agonisant dans son pré, abattu à coup de chevrotine. Un acte de toute évidence volontaire.

    Dépêché sur place, le vétérinaire a constaté les impacts et a dû euthanasier l’animal. La gendarmerie a constaté les faits. D’après les premiers éléments recueillis, des coups de feu ont retenti vers 4 heures du matin.

    Une fois encore Jérôme Maître est victime. Depuis trois ans, il subit les intrigues, les menaces. Un acte similaire s’était déjà produit le 24 août. Les rumeurs vont bon train dans le village et les alentours. Les habitants et la victime attendent que la justice mette fin à cette série d’actes odieux.

     

    23/10/2016 : AVIGNON : Des données accablantes pour le braconnage en PACA !

    AVIGNON : Le Parc naturel régional du Luberon et la LPO PACA oeuvrent en faveur de la faune sauvage blessée.

    258 oiseaux victimes de braconnage et seulement 88 survivants…

    Des Faucons crécerelles retrouvés les ailes pendantes sur des chemins de campagne… Des Buses variables affaiblies au bord de la route qui n’arrivent plus à s’envoler… Un Balbuzard pêcheur découvert l’oeil ensanglanté au bord d’une rivière… Des blessures graves toutes subies directement ou indirectement à la suite de tirs aux plombs… Une réalité à laquelle est régulièrement confrontée l’équipe du centre de sauvegarde de la LPO PACA. A chaque saison de chasse depuis 2008, tous les oiseaux d’espèces protégées sont radiographiés à leur arrivée au centre.

    Un bilan accablant vient d’être mis en ligne : http://paca.lpo.fr/images/mediatheque/fichiers/section_soins_animaux/documentation/bilan_saison_chasse_2013_2016.pdf.

    Sur 258 oiseaux accueillis avec des plombs dans le corps entre 2008 et 2016, seulement 88 ont pu être sauvés. Les raisons de ces décès sont multiples : hémorragies, plaies, fractures et infections qui affaiblissent l’oiseau et l’empêchent de chasser et de se mettre à l’abri des autres dangers. Pour les quelques individus qui ont une chance de s’en sortir, les vétérinaires n’ont pas la possibilité d’extraire les plombs du corps, ils ne sont donc pas à l’abri de développer des pathologies liées à l’effet de saturnisme et d’y succomber.

    Même si les Buses variables, les Faucons crécerelles et les Eperviers d’Europe sont les plus touchés, la longue liste des victimes du braconnage compte aussi des espèces pour lesquelles les enjeux de conservation sont majeurs : Aigle de Bonelli, Aigle royal, Faucon émerillon, Faucon pèlerin,…
    Des données attristantes et révoltantes pour la LPO PACA, qui sont pourtant bien loin de représenter la réalité des actes de braconnage dans la région.

     

    23/10/2016 : Le chasseur confond un cheval... avec une biche et le tue

    Un chasseur a tué un cheval d’une balle en pleine tête après l’avoir confondu avec une biche. Les faits se sont passés samedi lors d’une partie de chasse sur la commune de la Motte-en-Bauges. Le cheval qui appartient à une éleveuse du village, avait sauté par-dessus son enclos et déambulait sur un chemin communal pourtant clair et dégagé. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.

    L’article complet et le témoignage de l’éleveuse dans les éditions de Savoie du 24 octobre.

     

    23/10/2016 : Gironde : un chasseur tire accidentellement sur son fils

    Un chasseur à la poursuite de gibier a glissé dans une pente herbeuse et a blessé son fils d'un coup de fusil, à Biganos

    Ce dimanche matin, un jeune Audengeois de 19 ans a été blessé au cours d'une partie de chasse. Selon les premiers éléments dont disposent les gendarmes, le jeune chassait avec son père à Biganos.

    Alors qu'il poursuivait du gibier, le quadragénaire a soudain glissé dans une pente herbeuse. Son fusil n'était pas cassé et était donc prêt à tirer. Le coup est parti accidentellement. Son fils qui se trouvait sur sa droite a reçu la décharge de plombs et a été blessé au flanc.

    Le jeune a été héliporté à l'hôpital Pellegrin où ses jours n'étaient pas en danger dimanche soir. Une enquête a été confiée aux gendarmes.

     
     
    23/10/2016 : Brissac-Quincé. Un chasseur blessé au visage

    Un accident de chasse s’est produit ce dimanche 23 octobre, vers 15 30, à Brissac-Quincé. Pour une raison inconnue, un chasseur de 46 ans a reçu des plombs dans le visage, alors qu’il se trouvait zone artisanale Grouas, à proximité de la campagne. Il a été transporté au CHU d’Angers dans un état grave par une équipe médicalisée du SMUR.

     

    23/10/2016 : Nouan-le-Fuzelier : un accident de chasse fait un blessé léger

    Ce samedi, un chasseur a été blessé par un autre chasseur à Nouan-le-Fuzelier dans le Loir-et-Cher. La victime a été transportée au CHU d'Orléans, mais ses jours ne sont pas en danger. Il s'agirait de blessure involontaire. Une enquête sur les conditions de cet accident a été ouverte.

    Accident de chasse à Nouan-le-Fuzelier

    Ce samedi, un chasseur a été blessé par un autre chasseur à Nouan-le-Fuzelier dans le Loir-et-Cher. La victime a été transportée au CHU d'Orléans, mais ses jours ne sont pas en danger. L'homme a reçu une balle dans l'épaule. 
    L'accident est survenu après qu'un chasseur ait tiré une première fois sur un chevreuil. Le chevreuil, bloqué par une clôture fait alors demi-tour. Le tireur le suit en changeant son angle et réalise ce qu'on appelle un "report de tir". En visant l'animal, le tireur blesse involontairement un autre chasseur.

    Une enquête est ouverte

    D'après le parquet de Blois, la faute ne serait pas liée à un comportement inadapté, mais à un tir malheureux. La gendarmerie de Lamotte-Beuvron a ouvert une enquête. Elle travaille en collaboration avec l'Office National de la Chasse et de la Fauve Sauvage. 
    La victime quant à elle, apportera son témoignage dans les jours à venir. 

    Selon l'ONCFS, le nombre total d’accidents de chasse relevés durant la saison 2015-2016 s’élève à 146 en France. Il est en progression par rapport à la saison précédente (122 accidents).

     

    24/10/2016 : Les chasseurs dans la ligne de mire de la justice

    Des affaires liées à la chasse étaient jugées au tribunal de grande instance de Tours. Braconnage et tirs incontrôlés au programme.

    Lors de l'audience correctionnelle il y a quelques jours, les chasseurs étaient à l'honneur. Ou plutôt, au déshonneur de leur communauté. Pour commencer, Yves, 74 ans, s'avance difficilement à la barre. Le 12 octobre 2014, à Mosnes, il invite deux amis pour une partie de chasse. Les trois copains entament leur activité sur un terrain de chasse autorisé. L'après-midi, l'un d'eux s'en va, laissant Yves et Guy continuer seuls, accompagnés du chien de ce dernier, sur un terrain appartenant à Yves. Celui-ci aurait alors déclaré avoir « envie de casser la gueule à un chevreuil ». C'est alors que Guy en aperçoit un, et prévient immédiatement son compère qu'un chevreuil vient de partir. Yves se retourne et dégaine sans coup férir. La balle atteint bien un animal… mais le chien de Guy. Qui mourra dans les bras de son maître quelques minutes plus tard. A la barre, les problèmes d'audition du prévenu ne facilitent pas les choses. Celui-ci explique avoir « vu un cul blanc » et donc tiré, confondant selon lui l'épagneul breton de son ami avec un lièvre. « Quand il a tiré, j'étais dans sa ligne de mire », a déclaré aux gendarmes Guy, absent lors de l'audience. Leurs versions diffèrent sur le positionnement du chien par rapport à son maître, Yves prétendant que les deux étaient éloignés d'une quinzaine de mètres. « Si Guy était à côté de son chien, il serait comme moi, il marcherait avec des béquilles », se défend-il maladroitement. La tendance du prévenu à tirer au jugé, c'est-à-dire vite et sans identifier la cible, ne semble pas nouvelle. Un an auparavant, c'est son propre chien qu'Yves avait abattu par mégarde. Outre la mise en danger d'autrui, il lui est reproché d'avoir fait fi du plan de chasse individuel obligatoire et transporté quatre lièvres morts à son domicile sans posséder les bracelets nécessaires. Pour l'avocate de la partie civile, l'attitude d'Yves « fait froid dans le dos. Il a vu quelque chose bouger, il tire. Ça aurait pu être Guy. Il a proposé d'enterrer le chien dans sa carrière comme un vulgaire gibier… » Me Bendjador, qui défend le prévenu, explique que c'est un homme « rude, élevé à la campagne, qui ne sait pas montrer ses sentiments. Il n'a pas fait exprès, c'est un accident malheureux. »

    Du plomb dans le café

    Entre le 30 octobre et le 4 novembre 2013, plusieurs résidants de Monnaie entendent des coups de feu. Cela va plus loin encore pour certains : l'un d'entre eux voit son crépi s'effriter, un autre retrouve une douille dans sa gouttière et une dernière reçoit du plomb dans sa tasse de café. Benoît, 22 ans et 19 au moment des faits, effectuait sa première saison de chasse. Quand des voisins mécontents lui demandent d'arrêter, il continue à tirer par provocation. A la barre, il a du mal à contenir son agacement. Si Benoît a reconnu devant les gendarmes qu'il était bien l'auteur des coups de feu, c'est parce que « c'est ce qu'ils voulaient entendre ». Il se défend en expliquant qu'il ne faisait que tirer des pigeons et brûler de la cartouche. Le prévenu n'a plus le permis de chasse depuis qu'il a chassé sur le terrain d'autrui. Pour le procureur, « il faut écarter Benoît de la communauté des chasseurs et des possesseurs d'armes ». Il requiert huit mois de prison avec sursis. Les jugements pour les deux affaires sont mis en délibéré et seront rendus le 15 décembre.

     

    25/10/2016 : Une vache tuée par un chasseur

    Les faits remontent au dimanche 9 octobre, dans un alpage situé aux Allues. Trois jours plus tard, le 12 octobre, un agriculteur découvre une de ses bêtes morte. Un tir de fusil en serait la cause. Un vétérinaire est venu constater l’état de l’animal, mort par balle, puis le propriétaire s’est rendu à la gendarmerie. Mais dans le coin, tout le monde se connaît…

    Un accord un cours entre les assurances

    Le chasseur en question a été contacté par les services de l’ordre afin de mettre en relation le chasseur et l’agriculteur. Ce dernier n’a pas souhaité déposer plainte. Un accord est en cours entre les assurances.

    L’accident se serait produit alors que l’auteur se situait sur un alpage appartenant à la commune de Le Bois et loué à la société de chasse des Allues. Le maire de Le Bois a exprimé son mécontentement via un courrier adressé au responsable de la société de chasse, et à la mairie alluétaine, dans lequel il soulève l’importance d’éloigner les zones de pâturage de ceux destinés à la chasse, en cette période.

     

    24/10/2016 : Le balbuzard victime de braconnage est mal en point...

    Il y a moins d'un mois, un balbuzard pêcheur, un rapace extrêmement rare en France, était victime d'un tir de carabine lui fracturant l'aile et endommageant son œil. Il avait été emmené par la LPO Paca dans le Lubéron pour tenter de le sauver. Hélas, les nouvelles ne sont pas bonnes...

    Il y a un peu moins d’un mois, sur un terrain fréquenté par les chasseurs, le long de l’Argens à Roquebrune, une espèce très rare en France était malheureusement victime de tirs de carabine.

    Un bénévole de la LPO (Ligue de protection des oiseaux) avait alors recueilli ce balbuzard pêcheur pour tenter de le sauver. Nous nous en faisions l’écho dans nos colonnes (édition du 7 octobre).

    La société de chasse locale, la Diane Roquebrunoise, s’en est défendue, désapprouvant ce geste, arguant à juste titre que rien ne permettait d’affirmer que ce tir était l’œuvre d’une personne titulaire du permis de chasse.

    Le pauvre animal a alors été emmené dans le centre de sauvegarde de la faune sauvage, situé dans le Lubéron. La radiographie a montré la présence de quatre plombs dans son corps, lui fracturant l’avant-bras fracturé et endommageant son œil.

    Mauvaises nouvelles

    Aujourd’hui, les nouvelles ne sont, hélas, pas très optimistes puisque «le balbuzard va sûrement perdre son œil malgré les traitements et les opérations, suite au plomb qu’il a derrière l’œil, déplore-t-on à la LPO Paca. Nous sommes en train de voir si nous pouvons le rééduquer à la pêche malgré l’usage d’un seul œil, ou si nous pouvons le transférer à un autre centre qui aurait davantage de moyens pour le rééduquer. Ou si, plus probablement, nous devons nous résigner à une euthanasie... Nous étudions les retours d’expériences de collègues.»

    Croisons les doigts! Quant au tireur, il n’a toujours pas été retrouvé...

     

    26/10/2016 : Biterrois : un octogénaire fait un malaise cardiaque pendant une partie de chasse

    Ce mercredi, un chasseur a été victime d'un malaise alors qu'il participait à une battue sur la commune de Saint-Pons-de-Thomières. Le retraité a été héliporté sur le centre hospitalier de Béziers.

    Ce mercredi, en début d'après-midi, un chasseur de 88 ans a été victime d'un malaise cardiaque. L'homme participait à une battue au sanglier près de Saint-Pons, dans un massif forestier, au lieu dit du "Cartouyre".

    Hélitreuillé et transporté dans le Dragon 34

    L'homme a été rapidement pris en charge par les secours dans cette zone difficile d'accès. Il a été hélitreuillé à bord du Dragon 34 qui l'a transporté d'urgence sur le centre hospitalier de Béziers.

     

    26/10/2016 : Dordogne : un homme écope de quatre mois de prison avec sursis après un accident de chasse

    Les faits s'étaient produits en février à Meyrals, en Sarladais. Le procès s'est tenu mardi à Bergerac

    C'était en février dernier, à Meyrals, en Dordogne. Au cours d'une partie de chasse au cerf, Serge Peyruchaud et Jean Rouilleaux décident de changer de zone de tir.

    Dans sa voiture, le premier saisit la housse de son arme pour ranger son fusil. Le coup part, traverse la carrosserie et la balle, de calibre 12, pulvérise l'articulation de la cheville du second. « La gâchette a accroché la housse », a justifié le prévenu, mardi, lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel de Bergerac. « On n'en sait rien, l'a repris le président de l'audience. On sait juste que le coup est parti. »

    Blessure involontaire

    La victime, elle, se déplace toujours avec des béquilles. « C'est une blessure de guerre », a témoigné son chirurgien lors de l'enquête.

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    À l'audience, mardi, le chasseur n'a pas nié sa responsabilité. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour la blessure involontaire et à une suspension de son permis de chasser, avec interdiction de le repasser avant trois ans.

    En outre, pour le non-respect des règles de déplacement de son véhicule et pour l'avoir garé à côté de son poste de tir, il écope de deux amendes de 200 euros.

     

    27/10/2016 : Sos (47) : un fusil chargé tombe et blesse une femme par accident

    Intervention difficile pour les pompiers. Eux, qui étaient venus, dans un premier temps, pour un malaise cardiaque sur un sexagénaire sont repartis également avec une femme blessé grièvement à la jambe. 

    À la mi-journée, les secours se déplacent pour un accident cardiaque chez un homme diabétique de 66 ans. À leur arrivée, le beau-frère du sexagénaire ouvre la baie vitrée pour faciliter le passage.

    Mais entre la fenêtre et le rideau, un fusil de chasse chargé tombe au sol et blesse grièvement une femme de 72 ans à l'artère fémorale. La présence des pompiers a sans doute sauvé la vie de la sexagénaire, les professionnels ayant pu intervenir rapidement pour contenir l'hémorragie.

    Une fois mise hors de danger, celle-ci a été transportée à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux pour y subir des soins spécialisés. Le sexagénaire diabétique a pu également être réanimé et conduit au centre hospitalier d'Agen.

     

    27/10/2016 : Rochefort: un étalon de trait tué d’une balle

    Kim de Cousteumont a été retrouvé mort par son propriétaire mardi matin

    Philippe Ectors et son papa Michel, à la tête d’un élevage d’une vingtaine de chevaux de trait ardennais et de sang à Ave-et-Auffe (Rochefort), ont eu la triste mésaventure de découvrir lundi que leur étalon de trait reproducteur Kim de Cousteumont a été tué par balle. Il se pourrait que les faits soient l’œuvre de chasseurs ou de braconniers. "Il y avait une chasse pas loin de là durant la journée mais je suis passé lundi à 16 h devant la prairie et il était toujours vivant. Ce qui est bizarre, c’est que c’était déjà la fin des tirs. Mais mardi matin, lorsque je suis allé nourrir la jument et le poulain qui étaient dans la prairie, l’étalon ne s’est pas levé. J’ai compris qu’il y avait un problème. On a retrouvé une balle dans son flanc. Cette perte est aussi bizarre et triste qu’inattendue", commente Philippe Ectors.

    L’idée qu’un autre éleveur aurait pu commettre un acte pareil a par contre été exclue. "Celui qui aime les chevaux ne pourrait jamais faire ça", poursuit Philippe Ectors.

    Âgé de 14 ans , Kim de Coustemont était l’une des fiertés de ses éleveurs avec qui il a été champion de modèle et d’allure à la foire de Libramont en 2002. Depuis, il vivait une retraite bien méritée. "Cela dépend de l’activité d’un cheval de trait mais l’espérance de vie est au moins de 25 ans. Lui était un de nos deux étalons reproducteurs. On a eu un poulain de lui cette année et un autre arrivera l’année prochaine. Financièrement, la perte est en dessous des 10.000€ mais sur le plan sentimental, cela fait mal. Il devait finir ses jours dans nos prairies mais d’une autre manière."

    Le parquet de Namur et la zone de police Lesse et Lhomme ont été prévenus des faits. Une enquête est en cours pour tenter de retrouver l’auteur du coup de feu.

    L’analyse de la balle retrouvée permettra déjà d’en savoir un peu plus sur l’arme utilisée et donc d’avoir une idée plus précise de l’origine du tir.

     

    29/10/2016 : Gard : un chasseur se blesse en chutant de 8 m

    Un chasseur gardois de 64 ans a été blessé ce samedi, après avoir fait une chute accidentelle d’une hauteur de 8 mètres. Il est tombé d’un rocher, sur la commune de Seynes.

    L’accès étant particulièrement escarpé et difficile d’accès pour les premiers sapeurs-pompiers du Sdis 30 et le médecin, il a été fait appel aux spécialistes du groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) du Sdis 30, qui ont pu brancarder le sexagénaire jusqu’à l’ambulance.

    Blessé au dos, le chasseur a été admis aux urgences de l’hôpital d’Alès.

     

    30/10/2016 : Deux chasseurs blessés après un accident de 4X4 à Marlens, Haute-Savoie

    Il revenaient d'une session de chasse hier en fin d'après-midi lorsque leur 4X4 a glissé sur une piste. Leur véhicule a fait plusieurs tonneaux avant de s'immobiliser dans une pente. Le premier chasseur est resté incarcéré alors que le second est parti chercher des secours dans la nuit noire.

    Si les secours avait tardé, s'il avait dû passer la nuit coincé dans le 4x4, le chasseur âgé de 55 ans serait sans doute mort. Après l'accident, il est resté incarcéré durant cinq longues heures, dans le froid et souffrant de multiples fractures. 

    Vers 19 heures samedi 29 octobre, les deux hommes revenaient d'une partie de chasse lorsque leur véhicule a glissé sur un chemin de terre cabossé, faisant plusieurs tonneaux avant de s'immobliser dans un ravin. 

    Le second chasseur, plus légèrement blessé, est parti chercher des secours, mais il lui a fallu bien deux voire trois heures pour pouvoir donner l'alerte. 

    Un important dispositif a alors été déployé, plus d'une vingtaine de sapeurs-pompiers, pour retrouver le véhicule et secourir la victime. Le temps de le désincarcéré, il a pu être hélitreuillé par la Sécurité Civile et pris en charge vers 1 heure du matin. Soit presque cinq heures après l'accident. 

     

    29/10/2016 : Varennes-en-Argonne : un chasseur se tire une balle dans le pied

    Samedi en fin d’après-midi, un chasseur de 75 ans s’est tiré une balle dans le pied alors qu’il participait à une chasse.

    Les faits se sont déroulés à Varennes-en-Argonne sur un chemin en direction de Montblainville.

    Selon les premiers éléments, le septuagénaire aurait voulu recharger son arme et aurait alors posé le canon de son fusil sur son pied. Le coup serait parti à ce moment-là.

    Sur place, les sapeurs-pompiers de Montfaucon-d’Argonne et de Verdun sont intervenus et ont conditionné la victime qui a été transportée au centre hospitalier de Verdun.

    Les gendarmes de Clermont-en-Argonne sont chargés des constatations et de l’enquête.

     

    31/10/2016 : Un chasseur reçoit un éclat de balle dans la joue

    Une battue de chasse s'est mal terminée dimanche après-midi sur la commune de Saint-Etienne-sur-Blesle, à l'extrêmité ouest de la Haute-Loire, au lieu-dit "Brugely". Un chasseur âgé de 53 ans a été atteint par un éclat de balle au niveau d'une joue. Il venait de quitter son poste vers 16 heures à la vue d'un gibier quand la balle l'aurait touché. Il pourrait s'agir d'un ricochet.

    Il a été pris en charge par les pompiers et évacué en urgence relative sur le CHU de Clermont-Ferrand.

    Les tests d'alcoolémie pratiqués par les gendarmes se sont révélés négatifs.

     

    30/10/2016 : Un chasseur blessé par balle

    Un chasseur a été blessé par une balle sur la commune de Saint-Etienne-sur-Blesle, à l’extrémité ouest de la Haute-Loire.

    Les faits sont survenus dimanche après-midi. Les gendarmes du Brivadois s’attachaient en fin de journée à déterminer les circonstances précises de ce qui semblerait être un accident.

    Selon les premiers éléments, un homme de 53 ans a été atteint par une balle au niveau de la mâchoire au cours d’une partie de chasse. La balle aurait ricoché avant de venir se loger dans la tête du quinquagénaire.

    Il a été pris en charge par les secours et évacué à l’hôpital à Clermont-Ferrand. Ses jours ne seraient pas en danger.

     

     

    31/10/2016 : Caudebec-lès-Elbeuf Dramatique accident de chasse, en Seine-Maritime. L'homme est décédé

    Dimanche 30 octobre 2016, un homme est décédé lors d'une partie de chasse, à Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime). Il aurait été victime d'un tir d'une balle de gros calibre.

    Dramatique accident de chasse, dimanche 30 octobre 2016, en Seine-Maritime. Dans la forêt de Caudebec-lès-Elbeuf, dans l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime), sur le chemin Saint-Cyr, à la frontière de l‘Eure, un homme d’une cinquantaine d’années est décédé. Lors d’une partie de chasse, une balle de gros calibre aurait ricoché sur un arbre avant de le toucher fatalement au flanc. Le quinquagénaire est décédé malgré plusieurs tentatives de réanimation.

    32 chasseurs auditionnés

    Après l’intervention des sapeurs-pompiers et du Smur, le substitut du procureur de la République, un médecin légiste ainsi que la police scientifique se sont rendus sur place. Les 32 chasseurs qui étaient présents lors de l’accident, ont été auditionnés. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Un autre chasseur, âgé d’une cinquantaine d’années, a été placé en garde à vue. 19 fusils ont été saisis et les dépistages d’alcoolémie pratiqués sur les p
     
     
     
    Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce dimanche peu avant 17 heures 30 pour un homme qui aurait été blessé par balle au cours d'une partie de chasse, dans un espace boisé situé dans les environs d'Elbeuf (Seine-Maritime). Le centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis 7) indiquait à 17 heures 30 que les secours étaient en cours de localisation de la victime en forêt.

    La gravité des blessures et les circonstances de ce qui pourrait être un accident sont pour l'heure ignorées.
     
     
     

    A la barre, Gilbert et Alexandre, père et fils à l'allure simple, font bloc. Il faut remonter presque quatre ans plus tôt pour restituer le fil de l'affaire qui les amène devant le tribunal. En novembre 2012, des faits de braconnage sont signalés du côté de Boussay. Cela entraîne la mise en place d'un dispositif de surveillance autour d'un massif forestier.

    Dans la nuit du 14 au 15 novembre, une patrouille qui quadrille les lieux entend deux détonations à dix minutes d'intervalle, puis une autre série de tirs. Un véhicule 4 x 4 est arrêté au niveau d'un champ de tournesols, d'où semblaient provenir les coups de feu.
    Un peu plus tard, une autre voiture ralentit également aux abords, se signalant par des appels de phares. Un troisième véhicule semblant s'intéresser à ce qui se passe dans ce massif, les gendarmes décident d'interpeller le conducteur. Il s'agit d'un employé du conseil général, en service, qui se dit intrigué par des taches près de la route qui ressemblent à du sang.

    La douille et les bottes correspondent

    Au matin, un cadavre de cerf fraîchement tué, trouvé dans le champ, a été traîné sur quatre-vingts mètres pour le rapprocher de la route départementale, sans qu'il ne soit vu des usagers. Un marteau est également trouvé, ayant sans doute servi à achever la bête.
    Des traces de pas sont vite remarquées sur place et mènent jusqu'à un lieu-dit non loin de là et un bâtiment appartenant à Gilbert. L'homme dispose d'une paire de bottes qui correspondent aux empreintes.
    Après différentes analyses, on trouve dans son 4 x 4 un étui percuté provenant d'une carabine 222 Remington, le même modèle que les deux ogives retrouvées dans le corps de l'animal. La voiture qui a ralenti près du champ, correspondant à un autre véhicule de Gilbert, devait sans doute servir à récupérer la dépouille mais a été dérangée par l'arrivée du véhicule du conseil général.
    Le prévenu dit être « totalement étranger à cette chasse. J'étais chez moi et je n'ai rien entendu ». Son fils Alexandre nie en bloc : « Nous respectons scrupuleusement les règles de chasse. Le gibier, on en a tous les jours, il vient à dix mètres de la maison. »
    Concernant les bottes, ils en ont des dizaines de paires chez eux et l'étui percuté retrouvé dans le 4 x 4 a dû être ramassé après une session au club de tir.
    La Fédération départementale des chasseurs s'est porté partie civile parce que « c'est comme ça que les chasseurs souffrent d'une image de viandards », selon leur avocat. Pour le procureur, la chasse en réunion la nuit avec usage d'un véhicule et port d'arme « est l'une des infractions les plus graves du droit de la chasse. Ceux qui ont fait ça ne sont plus dignes d'être chasseurs. Ceux qui ont fait ça sont devant vous. »
    L'avocat des prévenus, Me Leterme, plaide la relaxe au bénéfice du doute. Le jugement est mis en délibéré et sera rendu le 15 décembre.

     

    31/10/2016 : Malaise fatal lors d'une chasse

    Hier, vers 11 h 30, un homme de 65 ans qui chassait sur la commune de Vigoux, vers le village de « La Buxière », a été victime d'un malaise. C'est son frère, en compagnie de qui il participait à cette sortie, qui a donné l'alerte après l'avoir trouvé inanimé. Les pompiers de Saint-Benoît-du-Sault se sont rapidement rendus sur les lieux, de même qu'une ambulance du Samu et l'hélicoptère de l'hôpital de Châteauroux.

    Originaire de Bazaiges, la victime n'a malheureusement pas survécu, malgré les soins et tentatives de réanimation prodigués pendant une heure par les secours.

     

    31/10/2016 : Rappel à la loi : les braconniers de passereaux sont avertis !

    Aujourd’hui, dans son édition des Landes, le journal Sud-Ouest (40 673 exemplaires) publie le deuxième encart publicitaire acquis par la LPO pour informer les braconniers de passereaux protégés des risques qu’ils encourent.

    En effet la Loi pour la reconquête de la biodiversité a doublé les peines encourues - de 15 000 à 150 000 € d’amendes, et de un an à deux ans d’emprisonnement - pour le braconnage des espèces protégées tels le Bruant ortolan (parution dans Sud-Ouest du 6 septembre) ou le Pinson des arbres (parution de ce jour).

    C’est que chaque année depuis trop longtemps, la LPO est obligée de repérer les installations délictueuses, de les contrôler, de porter plainte puis de se constituer partie civile. Sur la base du travail de la LPO, le tribunal de Mont-de-Marsan tient audience le 17 novembre pour juger une dizaine de prévenus pour braconnage d’ortolans en 2015. Ceux relevant de la juridiction de Dax prévenus pour des faits similaires, et ceux poursuivis en plus pour agression physique contre les responsables de la LPO, sont convoqués à l’audience du 9 février prochain.

    Considérant que la presse française se fait trop régulièrement l’écho des revendications des délinquants (Individus qui, ne se conformant pas aux dispositions de la loi, se rendent coupables d’un délit), tandis que l’État ne les informe pas des risques pris - alors que les braconniers sont connus puisque regroupés au sein d’une association dites des « chasses traditionnelles » -, la LPO assure seule cette information aux frais de ses donateurs, adhérents et militants.

    Sous couvert d’une dérogation française (arrêté ministériel du 17 août 1989) autorisant l’usage des pièges (matoles) pour capturer des alouettes, dont les populations sont en régression significative, fin octobre/début novembre, la saison de braconnage des pinsons a pris le relais de celle des Bruants ortolan, et bat son plein. Jamais un piège situé en milieu fermé, sous un rang de tournesols, proche de maisons, avec des graines de tournesol comme appât n’attrapera des alouettes : ce sont bien les pinsons qui sont visés (environ 150 000 Pinsons des arbres et 50 000 Pinsons du nord tués chaque année).

    Fin août/début septembre toute matole installée est de fait illégale, la dérogation pour l’alouette ne s’appliquant pas encore. Ce n’est plus le cas fin octobre/début novembre grâce à cette autorisation donnée pour l’alouette. L’hypocrisie de l’arrêté ministériel autorisant l’utilisation des matoles pour capturer des alouettes (voir la note technique et scientifique jointe) n’a d’égal que la mauvaise foi des braconniers : ainsi on pouvait lire dans le journal Sud-Ouest du 6 août dernier « la chasse à l’ortolan étant interdite, ils affirment chasser l’alouette ».

    Dans sa dernière publication, accessible sur son site internet, l’UICN indique que le Bruant ortolan (encore une quinzaine de sites de braconnages dénoncés cet été) passe de « vulnérable » à « en danger », avec un déclin marqué. La LPO continue et continuera inlassablement son travail de mise en lumière et de dénonciation des pratiques délictuelles. Tel ou tel facteur ne suffit pas à expliquer à lui seul la régression catastrophique de la plupart des espèces (artificialisation, pollutions, agriculture intensive, infrastructures routières, électriques…). Mais au moins n’en rajoutons pas : commençons juste par respecter les textes en vigueur !

     

    31/10/2016 : La balle ricoche et la partie de chasse vire au drame

    Un quinquagénaire a été tué accidentellement dimanche, au cours d’une partie de chasse. Les faits se sont déroulés dans la forêt de Caudebec-lès-Elbeuf, dans l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime), près de la limite avec le département de l’Eure.

    "Une information a été ouverte pour homicide involontaire, on ne s’oriente pas du tout vers une piste criminelle", a déclaré le procureur adjoint Etienne Thieffry.

    Vingt-huit personnes participaient à cette journée de chasse.

    Selon les premières informations, une cartouche de gros calibre aurait ricoché sur un arbre et atteint la victime au flanc. Le quinquagénaire est décédé malgré plusieurs tentatives de réanimation de la part des secours.

    Un chasseur en garde à vue

    Un chasseur, quinquagénaire lui aussi, habitant dans l’Eure et susceptible d’être l’auteur du coup de feu mortel, a été placé en garde à vue.
    Les tests d’alcoolémie pratiqués sur lui ainsi que sur les autres chasseurs se sont révélés négatifs.

    Dix-neuf fusils ont été saisis pour être examinés par les enquêteurs.

     

     

     01/11/2016 : FEUQUIÈRES-EN-VIMEU Le chat Gribouille a été tué sauvagement

    Hélène, Laurent et leur famille pleurent leur chat « assassiné ». Plusieurs chats ont déjà disparu dans le quartier. Ils veulent que le coupable soit puni et que cela s’arrête.

    Hélène et Laurent ne décolèrent pas. Leur chagrin est à la hauteur du sort qui a été réservé au chat Gribouille, que la famille avait adopté petit il y a plus de trois ans. « Il est parti de la maison le samedi 8 octobre, pour faire un tour, comme d’habitude », se souviennent ses propriétaires. Mais il ne rentrera jamais vivant.

    Le couple réside avec ses enfants rue Balzac, dans un quartier résidentiel calme de Feuquières-en-Vimeu. Jolies maisons, jardins soignés, les champs et la campagne sont à deux pas. « Gribouille rentre habituellement vers 17 heures pour manger. Voyant qu’il ne revenait pas, on a pensé qu’il était parti faire un tour. » La petite famille décide de se lancer à sa recherche dès le dimanche après-midi, parcourant les rues alentours. « On a cherché partout. Sans succès », racontent Hélène et Laurent. Le message indiquant la disparition de Gribouille sur le web ne donne rien.

    C’est en fin de semaine dernière que le couple va recevoir la visite d’une voisine, ayant appris la disparition. « Elle nous a dit qu’elle avait trouvé un chat mort devant la barrière de sa maison le dimanche 9 octobre. » Photos à l’appui, Laurent parvient à identifier Gribouille. Parvient, seulement, car les photos de la dépouille de l’animal, publiés sur les réseaux sociaux, donnent la nausée. « Cela m’a fait vomir lorsque je l’ai aperçu en allant promener mon chien. J’en ai pleuré ! », confirme Valérie Riquier, qui a fait la découverte.

    Le cadavre du félin ne laisse aucun doute sur le sort qui lui a été réservé : il a été sauvagement tué. « On aurait déjà eu beaucoup de peine si on l’avait retrouvé écrasé par une voiture. Mais là, ça fait froid dans le dos. Pour assassiner un animal comme ça, il faut être un pervers, un barbare », dénoncent Hélène et Laurent. Dans ces conditions, la famille a du mal à faire le deuil de Gribouille, « un chat très gentil, qui venait dormir avec notre fils la nuit. » Plusieurs chats sont morts ou ont disparu dans le quartier depuis plusieurs années (lire ci-contre). Le couple a donc décidé de se battre « pour que ça bouge et que ça s’arrête. On ne peut pas laisser quelqu’un faire ça ! » Il a déposé une plainte à la gendarmerie. La Société protectrice des animaux (SPA) et l’Office national de la chasse (ONC) ont été alertés. Le message publié sur Facebook a déjà été relayé plusieurs centaines de fois. « On ira jusqu’au bout. Celui qui a fait ça doit aller en prison. »

    D’autres chats sont morts ou ont disparu dans le quartier

    L’exemple de Gribouille ne semble pas être un cas isolé dans ce quartier de Feuquières-en-Vimeu. Valérie Riquier, qui a découvert le cadavre du chat d’Hélène et Laurent, a elle-même déjà perdu deux félins. « Il y en a qui n’est jamais revenu d’une balade, je ne sais pas où il est. Je pense qu’il a dû être pris dans un piège, soupire-t-elle. Et il y en a un autre qui est venu mourir près de ma voiture après avoir été empoisonné. » Une personne âgée qui vit à proximité raconte que son chat a également été empoisonné il y a plusieurs années.

    Face à cette vague de disparition et de mort, certains habitants prennent leur précaution. « J’ai aujourd’hui quatre chats, dont un qui ressemble beaucoup à Gribouille. Je prends ce qui s’est passé comme un avertissement. Ils ne sortent que quand je suis là pour les surveiller », témoigne Valérie Riquier. « On a eu tellement de peine lorsque notre chatte est morte que l’on a décidé de ne pas reprendre d’autre animal. Mais vous savez, ça va continuer », prédit cette dame âgée.

     

    02/11/2016 : Partie de chasse mortelle près d'Elbeuf : le tireur mis en examen pour homicide involontaire

    Le chasseur de 62 ans qui a tué accidentellement un homme lors d'une partie de chasse dimanche dans un massif forestier à Caudebec-lès-Elbeuf a été mis en examen pour "homicide involontaire par imprudence". Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de détenir une arme.

    Les différentes investigations de la brigade criminelle de la sûreté départementale de Seine-Maritime ont pu établir que la victime, un chasseur de 51 ans originaire de Sotteville-lès-Rouen a été mortellement blessé par une balle de gros calibre. La balle aurait préalablement ricoché sur un tronc d'arbre avant de l'atteindre au niveau du thorax.

    Selon une source judiciaire, le tireur n'aurait pas respecté les règles de sécurité qui s'imposent.

     

    02/11/2016 : Avernes : une balle perdue brise la vitre d’une maison

    Il en est quitte pour une grosse frayeur. Ce samedi après-midi, Jules (*), un habitant d’Avernes venu rendre visite à ses parents, a été surpris par des coups de feu proches du domicile. « Nous regardions un film et nous avons entendu des déflagrations plus fortes qu’à l’habitude », raconte-t-il. Plusieurs minutes après, il découvre dans son sous-sol une balle, « utilisée pour la chasse aux sangliers » selon lui. Elle a brisé un carreau. Pour les occupants, pas besoin de chercher loin pour trouver l’origine du projectile. « Dans l’après-midi, une dizaine de chasseurs s’est déployée dans le champ à 50 m en contrebas devant l’entrée de la propriété de mes parents », explique Jules.

    Celui-ci rentre alors dans une colère noire. « Il y a quelques années, je les avais déjà interpellés alors qu’ils étaient en train d’abattre un animal dans le bois du fond du jardin de la propriété de mes parents », soupire-t-il, admettant être opposé à la chasse.

    Les conséquences auraient pu être dramatiques. « Mon père ou ma fille auraient pu être dans le verger qu’a traversé la balle, peste le père des familles. C’est la saison des pommes et des poires ! ». Son père demande alors des explications aux chasseurs. Ils nient être à l’origine de cet incident. Cela ne va pas calmer son fils, au contraire. « Le déni m’irrite encore plus, peste-t-il. Même si la maison n’a pas de grillage et qu’elle est au milieu de la végétation. Certains ne devraient pas avoir d’arme à feu ».

     

    Après avoir déposé plainte auprès de la brigade de Vigny pour « mise en danger d’autrui », ce lundi, il a écrit à la fédération nationale de chasse. Il a également rencontré le maire d’Avernes, Daniel Bailleux (SE). « Je préfère laisser le déroulement de l’enquête, explique celui-ci. Je n’ai pas connaissance d’autres soucis comme ça ».

    Le site Internet de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) est clair : « Le tir en direction des habitations est proscrit […] Au titre de la police de la chasse, il n’y a pas donc de distance déterminée de chasse autour des habitations, sauf arrêté préfectoral ou communal ».

     

    02/11/2016 : Tir sur grimpeurs : Presles

    Je tenais à avertir les grimpeurs fréquentant les falaises de Presles et avoisinantes d’être vigilants,  dimanche dernier, 30/10/2016, un chasseur nous a apparemment pris pour cible.

    Récit :
    Nous étions en train de profiter du beau soleil de ce weekend sur la voie des buis du secteur du même nom des falaises de Presles. Tout se déroule très bien dans cette voie classique avec Claire. Une cordée de trois nous précède d'une longueur.  Les chiens aboient dans la vallée et on entends quelques coups de feu de temps en temps.
    Arrivé au relai de R6, je part en tête. clipe la première dégaine et m’apprête a continuer dans la fissure. (Edit : des coups de feu sont entendus pendant que l'action se déroule), j'entends siffler prés de mes oreilles, Je lève la tête pour éventuellement éviter une chute de pierre (j'ai tout de suite pensé à une pierre venant de la cordée du dessus), puis un impact sous mes pieds, et un objet repart en bourdonnant.
    Je regarde en contrebas et le rocher est éclaté avec une trace d'impact de quelques cm. Je réalise que ce n'est pas une chute de pierre mais bien des balles.
    J'hurle de cesser le feu. Il n'y aura pas d'autres coup de feu.
    Traumatisé , je termine la voie en trad par le couloir à droite, caché dans les buis.

    Observations et avis :

    L'impact de balle se situe à 1m de moi, et à 2/3m de Claire, à quelque chose prés cela aurait pu très mal se finir.  Aucune idée de la distance de la première balle mais je l'ai bien entendu siffler. J'ai au début pensé à une balle perdue. mais le fait qu'il y ait eu deux coup de feu qui sont passé prés et que nous sommes déjà à 200m du sol me fait douter. (Il faut viser sacrément haut pour mettre en joue le sommet de la voie). Si cette balle perdue visait éventuellement un oiseau, pourquoi les deux tirs sont si proches ? (Il aurait du s'envoler et le deuxième tir aurait du être été plus éloigné).
    Pour le fait de me prendre pour un chamois, je n'en ait jamais vu avec un sac à dos orange et un T-shirt vert fluo...

    Je ne suis pas chasseur donc pour ce qui est portée de tir et visée.. je ne sais pas. Par contre le tir venait du fond de vallée vers la "ferme" qui se situe sous le secteur des buis au vu de la direction de la rayure de l'impact.

    Je me suis remis de mon traumatisme et vais aller porter plainte ce soir.  

    Je ne sais pas si il y a eu des "accrochages" ou des tensions récemment entre les chasseurs et les grimpeurs dans le secteur de Presles. Mais si vous souhaitez aller grimper dans le secteur, faites attention.

    Bonne grimpe malgré tout.

    PS: Si vous avez eu vent d'incidents du même genre dans le secteur, je serai intéressé de le savoir.

     

     

    03/11/2016 : Un chat criblé de plombs n’a pas survécu à ses blessures

    Ce jeudi après-midi, un chat a été criblé de plombs aux abords de la route de Saint-Omer, à Saint-Martin. Il n’a pas survécu à ses blessures. Sa propriétaire lance un appel à témoins.

    « Nous avons dû le faire piquer car il était inopérable », s’attriste la propriétaire du félin sur sa page Facebook. L’animal a été retrouvé criblé de plombs, ce jeudi après-midi. Les faits se seraient déroulés « entre 14 h 30 et 15 h 30, dans les environs de la rue Marteau - route de Saint-Omer - Square Nacry », à Saint-Martin. « Nous sommes révoltés par tant de cruauté », martèle la propriétaire.

    Cette dernière lance un appel à témoins pour retrouver les auteurs de cet acte odieux. Toute personne ayant des informations susceptibles d’aiguiller ses recherches peuvent s’adresser à elle : Pascale Lebon sur Facebook (par message privé).

     

    03/11/2016 : Accident de chasse en Seine-Maritime. Une mise en examen

    Un chasseur de 62 ans, originaire de l'Eure, a été mis en examen pour homicide involontaire par imprudence, après le décès d'un participant à une partie de chasse, dimanche 30 octobre 2016.

    Un homme âgé d'une cinquantaine d'années avait été tué dans un accident de chasse, dimanche 30 octobre 2016, dans la forêt de Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime), rapporte le site Internet d'information Normandie-actu.

    Le suspect a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de porter une arme.

     

    06/11/2016 : Dordogne : un jeune homme de 26 ans tué dans un accident de chasse

    Les faits ont eu lieu ce dimanche après-midi vers 15 heures sur la commune de Campsegret, près de Bergerac, en Dordogne. Un chasseur de 26 ans est décédé après avoir pris une balle dans le thorax. L'auteur a reconnu sa responsabilité.

    Un chasseur de 26 ans a perdu la vie ce dimanche après-midi vers 15 heures. C'est au cours d'une battue aux sangliers que le jeune homme a reçu une balle en plein thorax. Il était déjà décédé à l'arrivée des secours.

    L'auteur du coup de fusil, plus âgé, a tout de suite reconnu sa responsabilité. Il visait apparemment un animal lorsque la balle est partie, touchant finalement son collègue chasseur.

    Dépistage à l'alcool négatif

    Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Bergerac pour déterminer les circonstances exactes du drame. Elle a été confiée à la brigade de gendarmerie de La Force.

    Ils devront essayer de comprendre le trajet de la balle. Était-ce un tir direct ou par ricochet ? Les conditions de sécurité étaient-elles respectées ? Pour l'heure, une chose est sûre : l'auteur n'était pas sous l'emprise de l'alcool. Le test de dépistage s'est révélé négatif.

     
     
    Les braconniers sont pointés du doigt par les chasseurs et les défenseurs des espèces protégées. De très nombreux oiseaux sont abattus ou blessés lors des périodes de chasse alors que c'est strictement interdit.
    Le centre de soin des animaux sauvages installés à Audenge sur le Bassin d'Arcachon en fait le triste constat chaque année. Depuis le mois de septembre, et l'ouverture de la chasse, il a récupéré des dizaines de volatiles blessés par des tirs de fusil.

    L'office nationale des forêts rappelle pourtant que les chasseurs doivent connaître et savoir reconnaître les espèces chassables et les espèces protégées.
    Les animaux sauvages de nos territoires ne sont en effet pas tous des gibiers. La liste des espèces chassables ainsi que les périodes ou conditions particulières de chasse sont fixés par arrêtés préfectoraux dans les départements.

    La liste des espèces d'oiseaux protégées est bien arrêtée : cormoran, bernache, grèbe, cygne, héron, aigrette, grue, mouette, goéland, cigogne, flamant rose, les rapaces (diurnes et nocturnes), pic, coucou, râle, huppe, tous les petits oiseaux...

    Toute infraction aux règles de chasse concernant ces animaux constitue un acte de braconnage.
     
     
     

    Drame à Ladinhac dans lequel un chasseur est décédé hier samedi matin. Le chasseur de 70 ans est mort, hier, vers 9 heures, lors d'une battue sur la commune

    de Ladinhac, au lieu-dit "Le Pouget". Le septuagénaire était posté lorsqu'il a succombé à une crise cardiaque. Malgré leurs efforts, les pompiers et le Smur d'Aurillac ne sont pas parvenus à le réanimer. (source la montagne;fr)
     
     
     

    Un chasseur est décédé, hier vers 11 h 30, lors d'une battue à Casta, dans le Nebbiu.

    Parti chasser avec des amis, l'homme, âgé de 60 ans, a été victime d'un malaise cardiaque.

    Malgré l'intervention rapide des secours, dépêchés sur place avec une équipe du Grimp par l'hélicoptère de la Sécurité civile, Dragon 2B, la victime, en état d'arrêt cardio-respiratoire, n'a pu être ranimée.

     
     
    06/11/2016 : Blessé par des plombs alors qu’il jardinait à Rougé

    Pendant qu'il jardinait chez lui, à Rougé, un homme a été blessé par des plombs provenant probablement de chasseurs. Il a été transféré au centre hospitalier de Châteaubriant.

    Ce dimanche 7 octobre, vers 16 h, un homme vide tranquillement l’herbe de sa tondeuse dans son jardin, au lieu-dit la Maison-Rompue à Rougé. Tout à coup, sans s’y attendre, il reçoit un plomb dans la tête et un autre dans l’avant-bras.

    Les auteurs des faits, probablement des chasseurs, ont pris la fuite. L’homme a été transporté au centre hospitalier de Châteaubriant afin de se faire retirer les plombs. Une enquête de la brigade de Châteaubriant est en cours.

     
     
    06/11/2016 : Fontainebleau : trois braconniers présumés interpellés

    Un homme de 58 ans a été arrêté ce samedi vers 22 h 40 en forêt de Fontainebleau le long de la D 152 pour braconnage. Les policiers l’ont découvert seul au volant d’un utilitaire et fortement alcoolisé. La présence d’un fusil dans la voiture a alerté les forces de l’ordre qui ont trouvé une biche morte quelques centaines de mètres plus loin. Ils ont également découvert deux amis du braconnier, âgés de 36 et 35 ans qui se cachaient entre les arbres. Les trois hommes, habitants de Bondoufle (Essonne), ne possèdent aucun permis de chasse. Ils ont tous été placés en garde à vue.

     

     
    07/11/2016 : Jeune chasseur tué à Campsegret (24) : le maire s'est désigné comme étant l'auteur du tir

    Gérard Malaubier serait l'auteur du coup de fusil qui a causé accidentellement la mort d'un jeune homme de 26 ans, dimanche

    Le chasseur qui s'était spontanément désigné comme étant l'auteur du tir mortel, dimanche après-midi au cours d'une battue au sanglier à Campsegret, en Dordogne, n'est autre que Gérard Malaubier, le maire de la commune, âgé de 63 ans.

    On connaît également désormais l'identité de la victime. Aymeric Wauthier, 26 ans, a reçu une balle en plein thorax, alors qu'il se trouvait à une quinzaine de mètres de la RN21, au nord de Campsegret, près d'un parking de chasse. Domicilié à Gardonne, employé de Brézac Artifices, il est décédé sur place.

    Selon les premières explications du présumé tireur, qui avait dans son viseur un sanglier "à une trentaine de mètres", la blessure mortelle ne pourrait être due qu'à un "ricochet" de la balle, a indiqué Charles Charollois, vice-procureur du parquet de Bergerac.

     

     

    07/11/2016 : Accident mortel de chasse en Dordogne: le tireur affirme qu'il s'agit d'un tir de ricochet

    Le chasseur qui est l'auteur du coup de fusil mortel de ce dimanche à Campsegret en Dordogne affirme qu'il s'agit d'un tir de ricochet. L'accident s'est produit au cours d'une battue aux sangliers. La victime, un jeune chasseur de 26 ans, a été atteinte d'une balle au thorax.

    L'enquête se poursuit après l'accident de chasse mortel de ce dimanche à Campsegret en Dordogne. Selon le parquet de Bergerac, l'auteur du coup de fusil mortel, un chasseur de 63 ans, affirme " qu'il a tiré à deux reprises sur ce qu'il croyait être un sanglier et que la victime a donc été atteinte par un tir de ricochet". Cette version des faits, qui accrédite la thèse de l'accident, devra être confrontée aux relevés sur le terrain qui ont été pratiqués par les enquêteurs. Ils étaient encore à pied d'oeuvre ce matin. Neuf chasseurs participaient à cette battue dont le maire de Campsegret, Gérard Malaubier. Selon une source proche de l'enquête, celui-ci reconnait avoir tiré quelques secondes avant que le jeune homme s'écroule. Le jeune chasseur âgé de 26 ans, salarié de l'entreprise Brézac est originaire de Gardonne.

    Autopsie ce mardi à Bordeaux

    Pour l'instant, les circonstances de l'accident restent encore floues. Pour identifier clairement le tireur il faudra attendre que toutes les constatations de terrain soient terminées et que tous les témoins aient été entendus. Il faudra également attendre les résultats de l'autopsie qui devrait être pratiquée demain mardi à Bordeaux. Elle devrait permettre de mieux identifier la trajectoire du projectile et de vérifier si le type de munition utilisé est le même que celui de l'arme du maire de Campsegret .

    Y'a-t-il eu des infractions à la police de la chasse lors de la battue ?

    Le parquet s'interroge également sur le respect des règles de sécurité lors de cette battue aux sangliers. L'enquête devra déterminer si il y a eu des infractions en matière de police de la chasse concernant notamment les fameux tirs fichants qui doivent se faire du haut vers le bas.

    L'auteur présumé du coup de feu n'a pas été placé en garde à vue. Le parquet " attend les résultats de l'enquête pour prendre une décision". En cas de poursuite pour homicide involontaire, le chasseur risque jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende ainsi que le retrait du permis de chasse. La peine peut aller jusqu' à cinq ans de prison en cas de circonstances aggravantes.

    Dans un communiqué, la fédération départementale des chasseurs de la Dordogne rappelle que " même si condamner la chasse peut-être le réflexe premier de tout à chacun, et que cette émotion reste compréhensible, il convient au vu du nombre d'accidents lors de nombreuses autres activités de faire preuve de discernement". L' an dernier souligne la fédération, il y a eu 146 accidents de chasse en France dont 10 mortels..."des chiffres qui ne sont pas significatifs au regard des accidents de ski ou de motonautisme". La fédération indique également "qu'elle se réserve la possibilité de" se porter partie civile si des comportements contraires à la législation en vigueur dans le département, s'avéraient être à l'origine de ce tragique accident".

     
     
    Le drame se produit près du hameau de Brangoly, au dessus d’Enveitg en Cerdagne. Un groupe de chasseurs est partie en battue au sanglier sur les hauteurs. Quand ils redescendent, un homme de 67 ans, originaire d’Enveitg, manque à l’appel. Il ne répond pas à la radio. Les chasseurs rebroussent alors chemin pour le chercher et l’un deux finit par découvrir son corps inerte. Les secours sont prévenus à 14h10, mais l’hélicoptère ne peut intervenir sur place en raison des circonstances météo. Cinq CRS de Bolquère accompagnés d’un médecin du SAMU se rendent alors sur les lieux à pied. Sur place, ils constatent malheureusement le décès de l’homme, manifestement victime d’un malaise cardiaque. Le corps est rapatrié.
     
     
     

    La victime souffrait de douleurs au dos et à l’épaule.

    Un homme de 65 ans a été évacué par l’hélicoptère de la gendarmerie après avoir chuté dans une ravine, vers 15 heures hier, à Digne-les-Bains. Le chasseur évoluait dans le secteur de la route des Dourbes. Cinq sapeurs-pompiers ainsi que deux militaires du Peloton de gendarmerie de haute montagne de Jausiers sont intervenus au sol. Mais, au vu du relief, ils ont fait appel à l’hélicoptère de la Sag.  La victime, qui souffrait de douleurs au dos et à l’épaule, a été transportée au centre hospitalier de Digne.

     
     
    La "Bande à Doudou" a  écumé les bois du pays de Bourganeuf (Creuse) à la lueur des phares durant l'été 2013. Ces Tartarins creusois recherchaient les beaux trophées de cervidés. Mais la nuit, tous les lapins sont gris, surtout quand le tireur l'est aussi. Au tribunal correctionnel de Guéret, la chasse sauvage peut coûter très cher...

    La fédération des chasseurs de la Creuse leur a fait une ristourne sur les lapins. C'est peut-être qu'un lapin n'a pas de prix. Un cerf, si : 1.700 euros (tarif national).

    Les cinq prévenus ne sont pas du genre à cotiser à une ACCA (association communale de chasse agréée) et à acheter des bracelets pour le gros gibier. Jeudi, quatre d'entre eux (le cinquième, simple suiveur, a été relaxé) n'ont pas pris la peine de se présenter au tribunal correctionnel. « Les faits remontent à trois ans, ils sont passés à autre chose », a tenté l'un des avocats de la défense, Maître Philippe Lefaure. Les prévenus seront néanmoins informés incessamment que la "chasse sauvage" n'est pas gratuite.

    Quatre braconniers devront payer plus de 12.000 euros 

    Le jugement du tribunal guérétois a fait droit aux demandes de dommages et intérêts formulées par la fédération, par les ACCA de Saint-Dizier-Leyrenne et de Saint-Martin-Chateau et par L'Association pour la protection des animaux sauvages. Pour des cerfs, des daims, des chevreuils tués et pour les frais judiciaires engagés, la facture a grimpé très vite : plus de 12.000 euros répartis sur quatre têtes en fonction des responsabilités des uns et des autres et des autres établies par le tribunal .

    Les revenus de ces quatre jeunes braconniers, qui résident dans la région de Bourganeuf, vont être plombés dans les prochaines années. Deux d'entre eux présentent un casier judiciaire bien plus lourd que leur CV. Et qui va s'alourdir encore : neuf mois de prison ferme pour le plus « expérimenté », déjà condamné pour des faits similaires en 2010 et en état de récidive légale. Quatre mois pour un autre « tireur », bon client du tribunal de Guéret, dont le procureur Sébastien Farges a pointé le goût pour la « violence gratuite ».

    La présidente Nathalie Courtois et ses assesseurs ont suivi les réquisitions du ministère public. Le chauffeur de ces équipées sauvages et un braconnier plus occasionnel ont été condamnés à des peines d'emprisonnement avec sursis. Maître Muriel Nouguès, qui défendait les intérêts des institutions cynégétiques avec son confrère Maître Xavier Touraille, a salué « le beau coup de filet réalisé conjointement par la gendarmes de Bourganeuf et par les agents de l'office national de la faune sauvage ».

    Le très forestier pays de Bourganeuf, où se réinstallent peu à peu les grands cervidés, est régulièrement le théâtre d'affaires de braconnage.

     

    «Ils tirent sur n'importe quoi, c'est le plaisir de tuer ».

    Sébastien Farges (Procureur de la République)

    Au cours de cet été 2013, c'est donc la « Bande à Doudou » qui courait nuitamment la contrée.

    Il s'agit de jeunes âgés d'une vingtaine d'années, qui sont donc moins assommés par le travail, comme l'a décrit le seul prévenu présent (car actuellement incarcéré pour d'autres faits ), que par des alcools forts : « On prenait un apéritif, et il y en a un qui a dit qu'on pourrait aller chasser et il a décroché un fusil du ratelier ».

    La Creuse est peut-être chiche en distractions nocturnes, mais comme l'ont révélé les parties civiles, ces virées avaient aussi des motivations vénales : un beau trophée de cerf se négocie plusieurs milliers d'euros. Maître Touraille a même parlé de « professionnalisme ». Les dépositions des protagonistes ne vont toutefois pas dans le sens de la reconnaissance d'une certaine « qualification » dans la chasse clandestine. La « bande à Doudou » est plutôt du genre à canarder à tout va, avec de la chevrotine (munition prohibée) et des armes non déclarées.

    Le noyau dur est composé d'une fratrie. Une frangine joue les lampistes. Elle éblouit le gibier, tandis que les gars tirent au jugé : « Sur n'importe quoi, c'est le plaisir de tuer », gronde le procureur, qui cite le cas de grands animaux blessés, qui, après des heures d'agonie, sont retrouvés gisant par des agriculteurs dans des prés. Il y a aussi ces daims tirés à travers la clôture d'un parc.

    Partie de chasse à proximité d'un village

    Dans le garage de « Doudou », les enquêteurs retrouveront des trophées, du sang, du poil, témoignant de récentes séquences de dépeçage. « Une usine à viande » a défini Sébastien Farges. Les nuits où pas un cerf ne montre le bout du museau, les phares éclairent des champs et débusquent « tout ce qui bouge ». La présidente Nathalie Courtois a décrit une scène de chasse qui s'est déroulée à proximité immédiate d'un village : « Des lièvres, des lapins et même des chats ont été tués ». La nuit, tous les lapins sont gris. Chez ces Tartarins creusois, c'est à qui détiendrait le plus beau trophée, à qui ferait le plus beau tableau. Le plus fort,  c'était "Doudou" et c'est lui qui a aussi décroché la timbale pénale. Une nuit, l'une de ces fines gâchettes a posé une arme chargée de chevrotine contre la portière de la voiture, le canon a glissé, le coup est parti. Heureusement, sur ce coup-là, personne n'avait bougé.

     

    10/11/2016 : Une bande de braconniers jugés à Guéret

    C'est une affaire qui remonte à 2013 qui a été jugée ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Guéret. Un réseau de braconniers a été démantelé il y a trois ans, mais les protagonistes étaient absents de leur procès ce jeudi.Deux d'entre eux ont été condamnés à de la prison ferme.

    A l'audience ce jeudi matin, quatre des cinq mis en cause manquaient à l'appel. Seul dans le box des accusés, un homme de 22 ans qui est incarcéré à Limoges pour d'autres faits. Il a assisté au braconnage lors d'une soirée au cours de l'été 2013, mais il n'y a pas participé directement. Le tribunal décide de le relaxer.

    La présidente, Nathalie Courtois, rappelle ce qui est reproché aux quatre autres prévenus : des tirs de chevrotine en pleine nuit sur des animaux, en dehors de la période de chasse autorisée. La bande était à bord d'une voiture et se servait d'un projecteur pour éclairer les cibles. Ces équipées nocturnes se déroulaient sur fond d'alcool : le petit et le gros gibier, notamment des cerfs, étaient visés, mais également des chats. "Ils tiraient sur n'importe quoi", résume le procureur de la République de Guéret, Sébastien Farges. Les animaux blessés ne sont pas forcément retrouvés par les tireurs en pleine nuit, qui les laissent agonisants. A Saint Martin-Château, le 9 août 2013, le seul cerf recensé par l'ACCA a été retrouvé mort dans un champ, explique l'avocat de l'association, Me Xavier Touraille. De son côté, la Fédération des Chasseurs de la Creuse a recensé deux daims, deux chevreuils et un cerf tués.

    Pire que des viandards - Me Muriel Nouguès, avocate de la Fédération des Chasseurs

    Impossible d'entendre les versions des quatre personnes absentes. Difficile aussi pour l'avocat de la défense d'argumenter sans ses clients. L'un d'eux nie tout en bloc, mais il est récidiviste, il a déjà été condamné à de la prison avec sursis en 2010 pour des faits similaires, à l'époque son permis de chasse avait été annulé et il vient juste de le récupérer. Ce Creusois, âgé de 26 ans est considéré par l'avocate de la Fédération des Chasseurs comme le leader de la bande : ces hommes "chassaient pour tuer et alimenter un trafic de trophées de chasse. Pire que des viandards. Ils ne sont attirés que par le goût du sang et du profit. Ils portent atteinte à l'image de la chasse" rajoute Me Muriel Nouguès.

     

     

    12/11/2016 : Theix-Noyalo. Opéré, le chat Diesel survit à 20 tirs de plombs

    Ce chat de 4 ans a eu la patte brisée, le poumon et les reins perforés par des tirs de plombs. Triste mais aussi très en colère, Dominique, son maître, a déposé plainte pour acte de cruauté.

    « Diesel est un chat courageux. » C’est par ces quelques mots que la vétérinaire de Theix-Noyalo, près de Vannes, a tenté de rassurer Dominique.

    Samedi, vers 12 h 40, rue de la Fontaine-Guehec, son chat Diesel est rentré chez lui sur trois pattes. « Il était en sang. Lorsque j’ai regardé son ventre, j’ai vu des trous », raconte-t-il. Allongé dans un drap, il prend sa voiture et fonce aux urgences vétérinaires.

    Bilan des radios : Diesel a reçu 20 plombs, tirés par un fusil de chasse, dans la patte avant, le poumon et les reins. Les os de la patte ont été coupés net.

    « Depuis, il a été opéré deux fois et on lui a mis deux broches dans la patte avant. Aujourd’hui, il se bat pour survivre. La rééducation sera longue et je ne sais pas encore s’il pourra remarcher », ajoute-t-il.

    Pour sauver son chat, Dominique est prêt à débourser une grosse somme. « Je vais payer peut-être 800 € mais peu importe. On verra après comment faire. »

    Acte de cruauté

    Dans le quartier tout le monde connaît Diesel. « Lorsque je m’absente pour les vacances, ce sont les voisines qui s’occupent de lui. Il est pourtant bien apprécié mais visiblement pas par une personne. »

    Après l’émotion, vient le temps de la colère pour cet homme qui a déjà perdu, dans le même quartier, un chat de huit mois, mort d’une balle de fusil.

    « Celui qui a fait ça est un lâche et un sauvage. Comment peut-on s’en prendre à des animaux de compagnie comme ça ? »

    Dominique s’est rendu à la gendarmerie. Il a déposé plainte contre X pour acte de cruauté. Un délit passible, selon l’article 521-1 du code pénal, de deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.

     

    13/11/2016 : Midi-Pyrénées : Deux chasseurs tués ce week-end lors de battues au sanglier

    Série noire ce week-end en Midi-Pyrénées où deux personnes ont perdu la vie lors de parties de chasse. Samedi après-midi près d’Illartien, dans l’Ariège, un chasseur âgé de 38 ans a été tué d’une balle dans la tête lors d’une battue au sanglier, selon France 3 Midi-Pyrénées. Ce dimanche matin, un accident similaire a eu lieu à Génébrières, dans le Tarn-et-Garonne, où un homme de 68 ans a reçu une balle dans la tête.

    Le tireur en garde à vue

    On ignore pour l’instant les circonstances de l'accident en Ariège. Le chasseur qui tiré est très choqué par ce drame et est entendu par les gendarmes qui l’ont placé en garde à vue samedi soir pour homicide involontaire. La victime était originaire de la vallée de la Bellongue.

    Ce dimanche matin, un nouveau drame a eu lieu vers 8 h 30, à Génébrières, où un chasseur de 68 ans est décédé après avoir reçu une balle. L'accident est survenu lors d'une battue au sanglier. Selon les premiers témoignages, l'un des chasseurs aurait mal manipulé son arme, touchant le sexagénaire à la tête. La victime est décédée sur le coup. Les gendarmes ont ouvert une enquête pour connaître les circonstances excates de ce nouvel accident de chasse.

     

    13/11/2016 : Un chasseur tué au cours d'une battue aux sangliers

    Un chasseur de 38 ans, originaire de la vallée de la Bellongue, en Couserans, a trouvé la mort lors d'une battue aux sangliers, hier, à Illartein. Cédric Tougne a été atteint d'une balle dans la tête.

    Le drame s'est produit hier, en début d'après-midi, sur la commune d'Illartein, lors d'une battue aux sangliers à laquelle participait Cédric Tougne, 38 ans, dont les racines familiales se trouvent du côté de la petite commune d'Orgibet toute proche. Le malheureux chasseur, dans des circonstances qui demeurent à préciser, a été atteint d'une balle dans la tête, tiré par un autre participant à cette action de chasse. Les secours n'ont pas pu le ramener à la vie. L'auteur présumé du coup de feu, extrêmement choqué par le drame, a été entendu par les gendarmes de la brigade des recherches de Saint-Girons, dans le cadre d'une enquête pour homicide involontaire déclenchée par le parquet de Foix. Il a reconnu être l'auteur du coup de feu dramatique. Il a été placé en garde à vue mais il n'était pas exclu qu'elle soit levée, en raison de l'état d'anxiété de l'auteur de ce coup de feu.

    La nouvelle de cet accident s'est très rapidement répandue dans ce coin du Castillonnais, où Cédric Tougne et ses parents, éleveurs en retraite, sont bien connus, provoquant une vive émotion. Cédric Tougne avait effectué la plus grande partie de sa scolarité à Saint-Girons. Il avait longtemps fréquenté les terrains de rugby (lire ci-contre), l'une de ses passions, avec la chasse et les promenades en pleine nature, notamment. Il aimait tout particulièrement les sommets qui entourent la vallée de la Bellongue. Cédric Tougne travaillait à l'imprimerie Martin, à Engomer, mais s'était également installé comme éleveur, voici quatre ans, et avait un petit troupeau d'ovins. Il laisse l'image d'un homme dur à la peine et bienveillant, très apprécié en Couserans, notamment du côté des stades de rugby.

     

    13/11/2016 : Blessé grièvement par un sanglier, un chasseur évacué en hélicoptère

    Un chasseur a été évacué par hélicoptère, ce dimanche matin à Valdeblore, après avoir été grièvement blessé aux jambes par un sanglier.

    Agé de 48 ans, il a été blessé vers 9h du matin lors d’une partie de chasse dans le secteur de la Bolline, dans une zone difficilement accessible.

    Le groupe d’intervention en milieu périlleux du Sdis 06 l’a hélitreuillé à bord du Dragon 06, pour un transfert à l’hôpital Pasteur 2 à Nice. Ses jours n’étaient pas en danger.

     

    13/11/2016 : Accident de chasse en Ariège : les circonstances du drame se précisent

    Les circonstances du drame qui a coûté la vie à Cédric Tougne, 38 ans, samedi 12 novembre, dans la forêt d'Illartein se précisent au fil des auditions menées par les enquêteurs de la brigade des recherches de Saint-Girons.

    Selon le parquet de Foix, le tir mortel a eu lieu alors que l'action de chasse était terminée. "Les chasseurs s'employaient à récupérer leurs chiens, relate Karline Bouisset, procureur de la République. L'auteur du coup de feu avait gardé son arme chargée. Il a tiré, pensant avoir repéré un sanglier, dans l'épaisseur de la forêt, sans réaliser que son collègue se trouvait dans l'axe du tir, en contrebas".

    La balle a atteint la malheureuse victime en pleine tête. L'auteur du coup de feu, âgé de 56 ans, est toujours en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Girons. Cette garde à vue doit se prolonger jusqu'à demain et sera suivie de l'ouverture d'une information judiciaire pour homicide involontaire, précise encore le parquet de Foix.

    L'auteur de ce coup de feu est très favorablement connu dans le milieu de la chasse, souligne le procureur de la République, qui indique que ce chasseur "n'a aucun antécédent".

     

     

    14/11/2016 : Un chasseur de 68 ans tué par son propre fusil

    Un homme de 68 ans est mort, hier matin , après avoir été touché à la tête d'un tir de son propre fusil, lors d'une chasse au lièvre, à Génébrières. L'hypothèse d'un accident est privilégiée.

    Terrible accident de chasse, hier matin, à Génébrières. Vers 8 h 30, Laurent Brajon, âgé de 68 ans a trouvé la mort au bord du chemin communal VC 10 de Peyrepis. Le plâtrier à la retraite, domicilié à Nègrepelisse mais originaire de Génébrières a été atteint en pleine tête par une décharge de son propre fusil de chasse.

    Le sexagénaire prenait part à une chasse au lièvre avec deux autres hommes. Après avoir garé la voiture à l'entrée d'un champ, il aurait voulu descendre de la voiture avec son fusil afin de tenir son poste et d'attendre le passage du lièvre. C'est là que se serait produit l'enchaînement dramatique : le fusil était chargé et le coup est parti. A-t-il commis un mouvement intempestif ? Y a-t-il eu une mauvaise manipulation de l'arme ? Toujours est-il que la décharge n'a laissé aucune chance au chasseur. Ses deux compagnons de chasse qui n'ont pas vu la scène ont entendu la détonation et ont aussitôt accouru. Les secours n'ont rien pu faire pour le sexagénaire, mortellement touché à la tête.

    Hier matin, les gendarmes et les techniciens de l'identification criminelle de la compagnie de gendarmerie de Montauban ont mené leurs premières investigations sur les lieux. La maire de la commune Catherine Darrigan s'est rendue sur place.

    Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame. Très choquées, les deux personnes qui chassaient avec la victime ont été entendues dans la journée. Si le caractère accidentel est privilégié, une autopsie sera réalisée à la demande du parquet de Montauban. Le suicide est une possibilité que n'écartent pas non plus les enquêteurs.

    Sa dernière saison

    À Génébrières, l'émotion était forte en apprenant, hier, la mort du chasseur. Jeunes, moins jeunes, tout le monde dans le village connaissait Laurent Brajon, ancien artisan et frère de l'ancien maire de la commune. «Il disait que c'était sa dernière saison de chasse. Il était diminué physiquement. Mais il aimait la nature et la chasse» a glissé un proche de longue date.

    Le président de l'association de chasse de Génébrières a apporté son concours au travail des enquêteurs. Selon Thierry Cabanne, président de la fédération des chasseurs de Tarn-et-Garonne, il s'agit d'un type d'accident «très rare, contre lequel il est très difficile de prévoir quelque chose. En revanche, la fédération met tout en œuvre pour prévenir les accidents lors des battues collectives, en faisant notamment respecter les règles. »

     

    14/11/2016 : Accident de chasse dans l'Ariège : le trentenaire a reçu une balle en pleine tête

    L'accident s'est produit samedi. Selon La Dépêche, le tir mortel a eu lieu alors que l'action de chasse était terminée.

    Le chasseur de 38 ans, tué samedi lors d'une battue aux sanglier, a reçu une balle en pleine tête. L'accident s'est produit vers 15 h près du village d'Illartein, en Ariège. L'auteur du coup de feu, pagé de 56 ans, a été entendu et placé samedi en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Girons pour homicide involontaire.

    Selon La Dépêche, le tir mortel a eu lieu alors que l'action de chasse était terminée. "Les chasseurs s'employaient à récupérer leurs chiens, relate Karline Bouisset, procureur de la République. L'auteur du coup de feu avait gardé son arme chargée. Il a tiré, pensant avoir repéré un sanglier, dans l'épaisseur de la forêt, sans réaliser que son collègue se trouvait dans l'axe du tir, en contrebas", explique le parquet de Foix, cité par nos confrères.

     

    15/11/2016 : Pervenchères. Deux bovins abattus qui font débat

    Le 11 novembre 2016, à Pervenchères, des agents de l'Office national de la chasse ont tué au fusil deux bovins divaguant dans un champ. Des agriculteurs sont outrés. La procédure est légale.

    Les coups de fusils font souvent de l'écho. Certains plus que d'autres. L'histoire qui s'est nouée vendredi 11 novembre 2016 à Pervenchères, au sud de l'Orne, fait causer dans ce bourg de 340 habitants. Deux génisses d'environ 20 mois ont été tirées au fusil, dans un champ, par trois agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). « Tirées comme des lapins ! » s'insurge le propriétaire du champ - mais pas des animaux - qui n'a pas été prévenu du passage des trois agents.

    Sanglant épilogue d'un processus dont les prémisses ont plusieurs mois : « Depuis cet été, trois bovins divaguent dans les herbages de la commune, explique le maire, Philippe Picq. Leur propriétaire a omis de leur poser les boucles d'identification, pourtant obligatoires. Ce qui pose le problème de la traçabilité sanitaire de la viande… »

     

    15/11/2016 : Accident de chasse : le tireur mis en examen mais laissé en liberté

    Hier après-midi, l'homme de 56 ans suspecté d'être l'auteur du coup de feu qui a causé la mort, samedi après-midi, de Cédric Tougne, à l'issue d'une partie de chasse sur la commune d'Illartein (cf. nos précédentes éditions), a été mis en examen. Il est poursuivi pour «homicide involontaire lors d'une action de chasse par violation manifestement délibérée d'une obligation faite par le règlement ou par la loi» et pour avoir chassé en utilisant des moyens «prohibés» que sont un véhicule, un GPS et une radio.

    Le procureur de la République de Foix, Karline Bouisset, qui a ouvert une information judiciaire, a rappelé, ce lundi après-midi, que le drame s'est noué «alors que la partie de chasse était terminée». «Les quatre chasseurs, dont un mineur, avaient posé les casquettes et les chasubles de sécurité avant d'aller rechercher leurs chiens dont les colliers étaient équipés d'un récepteur GPS. Mais dotés de radios, ils se sont rendus sur les lieux avec un véhicule et, surtout, en ayant leurs fusils chargés», a détaillé magistrate en précisant que pour ces infractions, la peine de détention encourue passe de trois à cinq ans.

    Une faute collective

    Il semble ainsi être ressorti des auditions pendant la garde à vue, au cours de laquelle les faits ont été reconnus par le tireur présumé, que le quatuor de chasseurs savait que la chasse était terminée mais qu'il ne désespérait pas de pouvoir tirer un dernier sanglier.

    Selon nos informations, des constatations réalisées sur les lieux du drame, hier après-midi, à l'heure et dans des conditions météorologiques identiques à celles de l'accident, par les techniciens en investigations criminelles (TIC) de la gendarmerie, ont déterminé que l'homme a tiré à une hauteur de 2,50 mètres sur toute la longueur de la pente. «Cela veut dire que la masse sombre aperçue par le tireur n'était pas un sanglier comme il le croyait mais la victime», a explicité le procureur de la République de Foix.

    «Cet accident (le deuxième en un an dans le département, N.D.L.R.) est donc dû à une faute collective de quatre chasseurs dont l'un est devenu la victime», a souligné Karline Bouisset pour qui, désormais, «la fédération départementale de la chasse a tout intérêt à organiser un schéma de sécurité exigeant autour des battues plutôt que de le laisser à la seule appréciation des associations locales de chasse».

    Après avoir été mis en examen, le suspect a comparu devant le juge des libertés et de la détention (JLD). Il a été laissé en liberté mais astreint à un contrôle judiciaire : il a dû remettre son permis de chasse et n'a plus le droit d'exercer cette activité, il doit «pointer» régulièrement à la brigade de gendarmerie dont dépend son domicile, et il n'a pas le droit de quitter le territoire national.

     

    15/11/2016 : ANOST : Un chasseur à l'arc blessé lors d'un partie de chasse

    Il a été chargé par un sanglier.

     
    Les faits remontent à ce lundi après-midi mais ils ont été portés à notre connaissance ce mardi après-midi. Selon nos informations, un chasseur a été blessé, en début d’après-midi, au cours d’une partie de chasse à l’arc sur le territoire de la commune d’Anost. Il participait à une chasse de régulation organisée par l’ONF dans le parc à sanglier de la cité des galvachers.
    Le chasseur n’a pas été blessé par une flèche tirée par l’un de ses collègues. Il se trouvait tout simplement au mauvais endroit au mauvais moment. En effet, il a été tout bonnement chargé par un imposant sanglier de plusieurs dizaines de kilos, selon les estimations et témoignantes récoltés. Blessé au niveau des arrières-cuisses, le chasseur a été secouru par les Sapaurs-Pompiers d’Anost, placés sous les ordres du Lieutenant Hervé Rateau, et l’équipe du SMUR d’Autun. Il a été évacué vers le Centre Hospitalier d’Autun.

    16/11/2016 : Un chasseur agresse et blesse un agriculteur

    Week-end mouvementé sur le front de la chasse en Tarn-et-Garonne… La veille de l'accident mortel survenu à Genebrières (1), un autre incident est venu émailler ce week-end de novembre propice aux activités cynégétiques. Ces faits se sont déroulés samedi en fin de journée dans un champ de colza de Montbartier où un chasseur, en l'occurrence le président de l'ACCA Bessens, chassait sur des terres agricoles, son 4 x 4 stationné sur les semis de colza. L'agriculteur qui avait déjà constaté précédemment la présence de ce véhicule sur ses terres, demandait alors à l'intrus de quitter les lieux. Une vive altercation s'en suivait durant laquelle le chasseur aurait agressé l'agriculteur avec son arme, tentant de le frapper au visage. La crosse de l'arme venait finalement briser la clavicule de l'agriculteur. Des constatations medico légales confirmèrent la nature et la cause des blessures. Son forfait accompli, le chasseur bousculait ensuite le véhicule de l'agriculteur stationné à l'entrée de sa parcelle.

    La FDC 82 défendra l'agriculteur

    Les gendarmes ont procédé hier soir à une confrontation entre l'agriculteur et le chasseur. Ce dernier aurait nié en bloc les accusations portées contre lui. Ce sera donc au parquet de décider de la suite à donner à la plainte déposée par l'agriculteur. De son côté, la fédération de chasse par la voix de son président Thierry Cabannes condamne sans ambiguïté le «comportement inadmissible» du chasseur. «Nous mettrons l'avocat de la fédération à la disposition de l'agriculteur», assure M. Cabannes. L'exclusion de ce chasseur qui décidément semble loin de la tolérance et du respect prôné par la FDC 82, est envisagée. Ce président d'ACCA que nous avons tenté de joindre hier n'a pas répondu à nos sollicitations.

    (1) L'autopsie pratiquée hier sur le corps du chasseur (notre édition de lundi) a permis d'écarter la piste criminelle. Le corps de la victime a été rendu à la famille. L'enquête est close.

     
     

    C’était le 24 janvier 2015 dans le Nyonsais à Montréal-lès-Sources. Un chasseur de Montélier, âgé de 67 ans, avait tué accidentellement l’un de ses amis lors d’une action de chasse.

    Le 3 novembre 2015, il avait comparu, rongé par la culpabilité, devant le tribunal correctionnel de Valence pour homicide involontaire.

    « Voilà dix mois que je porte mon fardeau », avait-il déclaré devant les juges.

    Ce jour-là, visant un sanglier, il avait en fait touché dans le dos Daniel Bouvet, président de l’Acca de Montélier. Le malheureux avait été tué sur le coup.

    S’il avait bien reconnu être l’auteur du coup de feu, le prévenu avait soutenu ne pas avoir commis de faute eu égard aux règles de sécurité en vigueur.

    À l’époque, le représentant du ministère public avait requis deux ans de prison avec sursis.

    Un an de prison avec sursis

    « Il est un homme à cheval sur la sécurité. Nous ne sommes pas face à un cow-boy », avait plaidé Me Biscarrat, conseil du prévenu.

    Devant rendre son jugement le 5 janvier dernier, le tribunal correctionnel de Valence avait en fait ordonné un supplément d’information. En l’occurrence une expertise balistique. Les débats avaient été rouverts le 15 septembre dernier.

    Hier, il a finalement rendu son jugement déclarant le prévenu coupable d’homicide involontaire et le condamnant à un an de prison assorti du sursis, 1 500 euros d’amende et à l’annulation de son permis de chasse avec interdiction de le repasser avant cinq ans.

     

    16/11/2016 : Mont-de-Marsan : 11 chasseurs jugés pour braconnage d'ortolans et de pinsons

    Les prévenus landais sont âgés de 60 à 89 ans. Ils détenaient des matoles interdites dans sept communes des Landes

    Onze chasseurs landais sont convoqués ce jeudi matin au Tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan pour répondre de chasse à la matole et détention non autorisées d'espèces animales protégées, en l'occurrence l'ortolan. Ces onze prévenus landais (dix chassaient l'ortolan, un le pinson) sont âgés de 60 à 83 ans et détenaient moins de 30 cages et cinq appelants chacun, soit le seuil de tolérance longtemps avancé, à tort ou à raison.

    Repérés par diverses associations de défense de la cause animale, ils ont été surpris en flagrant délit entre fin août et mi novembre 2015. Leurs matoles interdites étaient installées à Aurice, Mimizan, Ousse-Suzan, Mauries, Morganx, Gastes et Cauna.

    Sous surveillance policière

    Tous sont défendus par l'avocat Montois, Frédéric Dutin, et le Lyonnais Charles Lagier, défenseur attitré de la Fédération nationale chasseurs. Ils pourront également trouver un soutien moral dans un rassemblement prévu dans le calme, à 8h30, à proximité du tribunal. Devant les inquiétudes exprimées par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), dont les représentants craignent d'être pris à partie, l'action relayée par l'association de chasse traditionnelle mais aussi le syndicat agricole Modef sera particulièrement surveillée par les policiers.

     

    18/11/2016 : Aude : des chasseurs partent à l’assaut du loup sans aucune autorisation

    Des acteurs du monde agricole et les chasseurs audois ont décidé d'organiser une battue au loup, en dehors de toute autorisation préfectorale.

    "Excédés par les attaques récurrentes du ou des loups sur la Piège, les professionnels du monde agricole ont décidé en collaboration avec les chasseurs de réaliser une battue ce samedi 19 novembre. Devant l'impuissance de l'administration depuis maintenant 3 ans, avec pour seul résultat un constat négatif, les acteurs locaux ont décidé de prendre les choses en main". L'appel est signé par Jacques Serre, président des retraités agricoles, Serge Vialette, président de la FDSEA, Philippe Vergne, le président de la chambre d'agriculture, Yves Bastié, président de la fédération départementale des chasseurs et de la nature de l'Aude, Serge Gaubert et Jacques Galy, vice-présidents de la fédération de chasse, et Patrice Lemoine, le directeur.

    Battu illégale

    En dehors de toute autorisation de la préfecture, qui est en charge de la politique du loup, et qui peut selon les circonstances autoriser ou non des tirs de prélèvement, c'est-à-dire une opération destinée à tuer un loup, les différents acteurs du monde agricole de l'Aude ont décidé d'organiser une battue au loup au départ de Ribouisse, ce samedi matin. Une opération semble-t-il destinée à abattre un animal, qui s'attaquerait depuis des années aux troupeaux environnants. "L'administration n'a rien fait pendant des années, les exploitants en ont marre. Il est temps que l'on passe la seconde», justifie Patrice Lemoine, directeur de la fédération de chasse de l'Aude. «Les chasseurs, par solidarité avec les éleveurs, ont donc décidé de cette battue".

    Du côté des services de la préfecture, on dénombre 16 constats indemnisés et en cours d'instruction, c'est-à-dire 16 attaques de loups avérées pour l'année 2016, du 1er janvier au 15 octobre 2016, contre 15 en 2015 pour la même période et 27 en 2014. Chiffre contesté par les agriculteurs de la FDSEA, qui dénombre 27 attaques pour l'année 2016. "L'administration ne comptabilise pas les carcasses dont les prélèvements ne permettent pas d'identifier avec certitude le loup, notamment lorsque les prélèvements sont faits trop tard. Mais pour nous, ça ne fait aucun doute, c'est le loup", explique-t-on du côté du syndicat agricole.

    Le loup espèce protégée

    Rappelons que le loup est une espèce strictement protégée en France comme en Europe, que toute action à son encontre est strictement contrôlée, et que par conséquent, cette battue s'avère illégale. Ce qui ne va, semble-t-il, pas arrêter les organisateurs.

    Le préfet Jean-Marc Sabathé, dans le cadre du plan national loup, a pris deux arrêtés cet été. Le premier daté du 29 juillet 2016, qui autorisait les lieutenants de louveterie à procéder à des tirs d'effarouchement (tirs ne tuant pas) concernant deux troupeaux: un troupeau sur la commune de Pomy et un troupeau attaqué sur les communes de Peyrefitte-du-Razès et du Val d'Embraune.

    Le second arrêté, signé le 1er août, permet les tirs de défense pour protéger les troupeaux d'un éleveur impacté sur les communes de Monthaut et Peyrefitte-du-Razès. En dehors de ces deux arrêtés, et bien que le préfet ait parlé de la possibilité que soit organisée une battue au loup lors de son passage à la foire d'Espezel les 24 et 25 octobre dernier, aucun arrêté autorisant cette battue n'a été émis par les services préfectoraux, qui d'ailleurs n'ont en aucun cas été prévenus. Aucune saisine officielle donc, et aucune décision préfectorale pour légaliser cette battue. La préfecture risque donc d'intervenir sur cette décision des chasseurs et agriculteurs de l'Ouest audois.

     

    19/11/2016 : Accident de chasse à Courtomer

    Un accident de chasse a eu lieu vers 12h, ce samedi 19 novembre, à Courtomer. Selon nos premières informations, un homme aurait reçu une décharge dans l'abdomen. Ses jours ne seraient néanmoins pas en danger. Il aurait été héliporté à l'hôpital Henri-Mondor.

     

    20/11/2016 : PEYROLLES Un chasseur fait une chute de 3 mètres – Objectif Gard

    Ce samedi, un chasseur de 52 ans est tombé d’une hauteur de 3 m environ à La Baume, sur la commune de Peyrolles. L’homme souffre de douleurs au dos, au bras, et a été pris en charge par les pompiers de Saint Jean du Gard et une équipe d’intervention en milieu périlleux. La victime a été hélitreuillée et transportée à l’hôpital de Nîmes.

     

    20/11/2016 : Courtomer : Il veut tirer sur un lièvre et blesse un autre chasseur

    Un chasseur a été sérieusement blessé samedi 19 novembre, aux alentours de 12 h 15, à Courtomer. L’accident de chasse s’est produit au cours d’une battue sur la D211. L’auteur du tir aurait blessé un compagnon au niveau d’un flanc, en voulant viser un lièvre. Il a été placé en garde à vue. La victime, dans un état grave, a été transportée au CHU Henri-Mondor (Val-de-Marne).  

     

    20/11/2016 : Grave accident de chasse à Attancourt

    Dimanche 20 novembre 2016 en fin de matinée, un accident de chasse s’est produit à Attancourt (canton de Wassy en Haute-Marne), le pronostic vital de la victime, touchée à la tête, est engagé. Elle a été héliportée au CHU de Reims. Cette information sera développée dans votre JHM de demain.

     

    20/11/2016 : Oise : accident de chasse mortel à Quincampoix-Fleuzy

    Jérôme Peigne, le fils du maire de Romescamps, Jacques Peigne, est décédé ce dimanche en fin d’après-midi lors d’un accident de chasse sur la commune de Quincampoix-Fleuzy, à l’extrême nord-ouest du département. Selon les premiers éléments de l’enquête, dans le bois de Varambeaumont, vers 16h30, un chasseur muni de son fusil à canon lisse aurait voulu tirer sur un animal. La balle aurait ricoché et dévié sa trajectoire pour atteindre la tête de Jérôme Peigne.

    Malgré les tentatives des secours pour le réanimer, le quinquagénaire a succombé à sa blessure. Les gendarmes ont passé une partie de la soirée à interroger la vingtaine de chasseurs présents lors de cet après-midi pour déterminer au mieux les circonstances de l’accident. Père de deux enfants, Jérôme Peigne vivait avec sa famille à Rouen (Seine-Maritime). « Il venait souvent les week-ends à Romescamps », raconte un adjoint au maire Jacques Peigne. L’un des derniers accidents mortels de chasse dans le département remonte à 2013. Lors d’une battue à Chamant, un chasseur avait tué un automobiliste d’une balle en pleine tête.

     

    23/11/2016 : Il confond perdrix grise et poule faisane

    Un chasseur de 65 ans, honorablement connu, jamais condamné, se fait verbaliser le 8 décembre 2014, à Sennevières, pour avoir chassé en temps prohibé et confondu une perdrix grise avec une poule faisane. En appel d'un premier jugement qui lui inflige une amende de 600 €, il obtient un allégement de peine.

    Jean-Jacques, à la barre, ne conteste pas « cette confusion en sous-bois ». Ce 8 décembre 2014, vers 12 h, il se fait contrôler par des agents de l'ONCFS (Office naturel chasse et faune sauvage). Il présente son permis de 1975 et sort un cadavre frais d'une perdrix grise de sa poche à gibier. Il explique l'avoir tuée par erreur (la chasse de ce gibier est interdite depuis le 30 novembre 2014). Il suppose que ce volatile se trouvait dans une cage de prélâché, ce que conteste le responsable de la chasse. Le 6 octobre 2015, le tribunal de Tours le condamne à 600 € d'amende, au retrait du permis pendant douze mois et, au civil, à régler 600 € à la Fédération et 150 € à la Ligue pour la protection des oiseaux. (LPO). « Meurtri par ce dossier », Jean-Jacques fait appel, comme le parquet
    La Fédération départementale de la chasse, partie civile, représentée par Me Mercier, fait remarquer que « la perdrix grise est ronde alors que le faisan a un plumage différent ».
    Jean-Dominique Trippier, avocat général, constate la constitution de l'infraction. Il sollicite la confirmation du jugement de Tours sur l'amende mais « ne se dit pas opposé à la restitution du fusil ».
    Me Chautemps, en défense de l'appelant, juge la peine « disproportionnée pour une infraction d'une gravité relative ». Il fait observer à la LPO qu'il s'agit ici d'une chasse avec « gibier d'élevage et non sauvage » ; que l'erreur de « tir en l'air et non à l'horizontale ne présente aucun risque pour les tiers ».
    La cour limite l'amende à à 200 €, avec une majoration de 50 % pour le fonds de garantie, dispense son inscription au bulletin n° 2 du casier, ordonne la restitution du fusil. Au civil, 50 € à la LPO et 100 € à la Fédération.

     

    23/11/2016 : BUXEUIL Un impact de balle de gros calibre dans la cuisine

    Un couple de Buxeuil a eu une bien désagréable surprise, dimanche matin. Parti de son domicile, il a retrouvé à son retour, la vitre de sa cuisine brisée.
    Appelés, les gendarmes ont mené leur enquête. L'impact sur la fenêtre proviendrait d'une balle de gros calibre perdue lors d'une battue menée le matin par des chasseurs.
    Ces derniers ont été contactés par les enquêteurs qui leur ont rappelé le nécessaire respect du schéma départemental de gestion cynégétique, qui réglemente notamment la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs.
    Le couple victime de cet incident – qui n'a pas fait d'autres dégâts – a déposé plainte auprès de la gendarmerie.

     

    24/11/2016 : Pyrénées: La voiture d’un chasseur emportée par les eaux, ses chiens sauvés par des plongeurs

    Un chasseur piégé par les eaux de l’Arros, dans les Hautes-Pyrénées, a failli tout perdre ce jeudi matin, comme le rapporte La Dépêche du Midi. Alors que cet homme essayait de franchir la rivière, gonflée par les récentes précipitations, au niveau de la commune d’Ozon, sa voiture a été emportée.

    Le chasseur s’était extrait de sa voiture

    Le conducteur a réussi à quitter le véhicule pour se mettre à l’abri. Il a été amené à l’hôpital par les pompiers. Mais ses chiens sont restés coincés dans le véhicule. Heureusement, les animaux ont tous été sauvés par les plongeurs du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) des Hautes-Pyrénées.

     

    26/11/2016 : Perriers-sur-Andelle [Faits divers] Accident de chasse ce samedi 26 novembre : un jeune de 16 ans est décédé

    L'accident s'est produit en milieu de matinée, en forêt, sur les hauteurs de Perriers-surAndelle.

    Un jeune de 16 ans est décédé ce samedi matin 26 novembre 2016,  lors d’une partie de chasse dans la forêt qui surplombe le hameau de Bois-Meigle à Perriers-sur-Andelle. Selon les premières informations dont nous disposons l’adolescent aurait été victime d’un tir accidentel de carabine  ”quasiment” à bout portant, en milieu de matinée. Pompiers et gendarmes se sont dépêchés sur place vers 10 heures, mais le jeune n’a pu être sauvé. L’autorité judiciaire n’a pour l’heure donné aucune information sur les circonstances de ce nouvel accident de chasse.

     

    26/11/2016 : Un homme de 38 ans et un adolescent de 15 ans tués lors de parties de chasse ce matin

    Un homme de 38 ans et un adolescent de 15 ans ont été tués par balle lors de deux parties de chasse, l'un en forêt de La Londe, en Seine-Maritime, l'autre à Perriers-sur-Andelle, dans l'Eure. Les deux drames se sont produits ce samedi en fin de matinée.

    Un chasseur a été tué ce samedi en fin de matinée au cours d'une partie de chasse en forêt de La Londe, à la frontière de la Seine-Maritime et de l'Eure. La victime était âgée de 38 ans et domiciliée à Bourg-Achard (Eure).

    Selon nos informations, l'homme a été atteint en pleine tête par une balle tirée par un autre chasseur, âgé de 66 ans et originaire également de l'Eure. Le projectile qui, comme semble l'indiquer les premières constatations, aurait ricoché. "Le positionnement des deux chasseurs au moment du drame et l'angle de tir laissent à penser qu'il s'agit d'un accident", indique une source proche de l'enquête à infoNormandie.

    Une trentaine de chasseurs, pour la plupart membres d'une même famille, participaient à cette partie de chasse, comme ils ont l'habitude ensemble de le faire depuis trente ans. La victime et le tireur qui, fortement choqué a été transporté à l'hôpital par les sapeurs-pompiers, seraient cousins.

    Un expert en balistique a été appelé sur les lieux afin de procéder aux constatations qui devraient permettre de calculer la trajectoire de la balle meurtrière.

    L'enquête est confiée à la sûreté départementale de Seine-Maritime. L'auteur du tir mortel sera auditionné dès que son état de santé le permettra.

    Quatre morts en quelques semaines

    Le bilan est lourd. Ces deux drames portent à quatre le nombre de personnes tuées lors de parties de chasse en Seine-Maritime et dans l'Eure en quelques semaines. 

    Le 30 octobre dernier, un homme de 52 ans, atteint par une balle de gros calibre, a trouvé la mort dans des conditions similaires alors qu'il participait à une partie de chasse avec une trentaine d'autres personnes. 

    L'enquête de police a établi que le projectile a ricoché sur un tronc d'un arbre avant de venir percuter le flanc du chasseur au niveau du thorax. Le chasseur, à l'origine de ce tir accidentel, âgé de 63 ans, a été mis en examen pour homicide involontaire par imprudence et remis en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de détenir une arme.

    Plus récemment, près d'Aumale (sur la commune de Quincampoix-Fleuzy dans l'Oise) un homme de 40 ans a également succombé à un accident de chasse. La balle aurait ricoché en direction de la victime qui a été touchée en pleine tête. 

     

    26/11/2016 : Normandie: Un ado et un sexagénaire meurent dans des accidents de chasse

    Deux accidents de chasse ont endeuillé de Normandie, ce samedi. En fin de matinée, un adolescent de 16 ans a été tué accidentellement lors d’une partie de chasse organisée à Perriers-sur-Andelle (Eure), tandis qu’un sexagénaire a été touché mortellement au sud de Rouen (Seine-Maritime), a-t-on appris auprès de la police et de la gendarmerie.

    « Un jeune de 16 ans a été victime d’un tir de carabine, il s’agit d’une erreur de manipulation de l’arme. Le jeune homme a été atteint à la tête, il est décédé sur le coup », a indiqué à l’AFP le capitaine du groupement de gendarmerie de l’Eure.

    « Il n’y a pas de lien de parenté entre l’auteur du coup et la victime », a-t-il précisé. Une enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie des Andelys.

    Une balle tirée par un cousin

    A peu près au même moment, également en Normandie, un sexagénaire a été tué lors d’une partie de chasse en famille dans la forêt domaniale de La Londe, à la frontière entre l’Eure et la Seine-Maritime. Selon le parquet de Rouen, la victime était âgée de 68 ans.

    D’après la police, une balle tirée par un de ses cousins aurait ricoché et atteint la victime à la tête. D’après les premières constatations, il s’agit d’un accident. L’auteur du tir, très choqué, a été hospitalisé.

     

    27/11/2016 : Lunel : un chasseur se blesse d’un coup de fusil

    Un accident de chasse s’est produit ce dimanche après-midi dans la garrigue, au lieu-dit la Jassette, à l’est de Lunel. Un chasseur s’est semble t-il pris ses pieds dans des pierres ou des herbes hautes et a chuté. Son fusil était chargé et en tombant, un coup de feu est parti accidentellement. Un projectile a atteint le chasseur à une jambe.

    Médicalisé sur place par les sapeurs-pompiers et le Smur 34/30 de Lunel, il a été ensuite pris en charge par l’hélicoptère de la section aérienne de la région de gendarmerie Occitanie et admis au CHRU de Montpellier.

     

    28/11/2016 : Chasse. « On a frôlé la catastrophe »

    A la suite d'un « acte très grave » lors d'une chasse au sanglier, le président des chasseurs de Ploubezre, Dams Geffroy, a présenté sa démission. Puis exigé des mesures.

    Les chasseurs de Ploubezre se sont réunis samedi en assemblée extraordinaire, quelques jours après la démission de leur président, Dams Geffroy.

    Il tire à balle sans être en battue

    « Un chasseur s’est permis de tirer un sanglier à balle sans être en battue, avant que toutes les consignes soient données, que les chasseurs ne soient placés, alors que c’est une obligation, raconte Dams Geffroy. On a frôlé la catastrophe. C’est un acte très grave. S’il y a un accident, un mort, je suis responsable ». Et de rappeler que la chasse a fait malheureusement en France 10 morts cette année, 170 accidents étant à déplorer.

    Son erreur a été de ne pas prévenir les gardes fédéraux afin que le chasseur concerné soit sanctionné, a estimé a posteriori le président.

    « Sanctionner le chasseur responsable »

    « Ce n’est pas au président de démissionner. On doit sanctionner le chasseur responsable » ont souligné plusieurs personnes dans l’assemblée. Yann, secrétaire, a par ailleurs rappelé tout ce qui avait été réalisé depuis l’arrivée de Dams Geffroy au poste de président il y a 7 ans : révision d’un nouveau règlement intérieur, mise à jour des statuts, création d’un réseau de chasse, unification d’une équipe de battue, lancement d’un loto, création d’un logo identifiant la société, équipement des chasseurs bénévoles, lancement d’un vide-greniers aujourd’hui reconnu dans toute la région…

    «  Tirer à balles, ce n’est pas anodin »

    « Le bilan du président est très positif. La société a progressé et fructifié. Il a su apporter un esprit de convivialité et surtout, il a un souci permanent du respect des règles de chasse ». Après plus de deux heures d’un débat jugé constructif par Dams Geffroy, ce dernier est revenu sur sa position et a accepté de rester au poste de président, mais sous plusieurs conditions. « Je désire que nous prenions un garde sur la commune et que les chasseurs qui veulent faire des battues au sanglier suivent une journée de formation sécurité à Glomel afin qu’ils prennent conscience que tirer à balles, ce n’est pas anodin ».

    Aucune sanction

    Deux sessions de formation devraient être organisées prochainement. Quant au chasseur concerné, aucune sanction n’a été prise à son égard mais les débats provoqués par cette assemblée extraordinaire ont pu crever l’abcès et démontrer que les chasseurs sont également responsables et que la sécurité doit avant tout être en ligne de mire au bout de leur fusil.

    L’actualité s’est précisément chargée de le rappeler le week-end dernier, en Normandie : un adolescent a été tué accidentellement lors d’une partie de chasse dans l’Eure, et  un sexagénaire a été touché mortellement près de Rouen.

     

     29/11/2016 : Thieux ► La vitre d’une voiture brisée par un plomb de chasse

    Une automobiliste a eu la peur de sa vie alors qu’elle roulait sur la départementale 9, entre Thieux et Juilly. La vitre de sa voiture s’est brisée sous l’impact d’un plomb de chasse.

    Myriam, une habitante de Meaux, ne s’est toujours pas remise de son aventure. Mardi 15 novembre, aux alentours de 16 heures, tandis qu’elle rentrait d’une journée de travail ordinaire sur la plateforme aéroportuaire de Roissy-Charles de Gaulle, elle empruntait son itinéraire habituel, la départementale 9 reliant le village de Thieux à Juilly, . La jeune femme raconte : « Je conduisais tranquillement. Il n’y avait personne, pas de camion ni d’autre voiture, quand, d’un coup, j’ai entendu le fracas de la vitre passager qui se brisait ».

    Personne en vue

    Myriam a continué sa route jusqu’à l’entrée de Juilly, avant de s’arrêter pour constater les dégâts  : « J’ai regardé dans mes rétroviseurs et dehors, dans les champs, si je voyais quelqu’un… quelqu’un qui aurait pu être à l’origine de ma vitre brisée. Mais rien. Rien à perte de vue. Je suis rentrée chez moi, comme ça. »

     Un impact dans la portière

    Fred, le compagnon de Myriam, explique : « Je me suis demandé ce qui avait bien pu casser la vitre. En cherchant dans la voiture et parmi les débris, je n’ai rien trouvé. Et puis un détail sur la portière m’a frappé : c’était une sorte de rayure un peu enfoncée, un impact assez marqué et gris. C’est alors que j’ai pensé à un plomb de chasse. J’ai décidé de contacter les mairies de Thieux et de Juilly afin de déterminer à quelle commune les champs bordant la D9 appartiennent, et j’ai demandé les périodes de chasses, ainsi que les jours « .
    La mini-enquête de Fred n’a pas abouti : au moment des faits, aucune chasse n’était en cours.

    « Nous ne saurons sans doute jamais qui a tiré » conclut Fred.

    L’assurance a pris en charge les dégâts causés sur la voiture. Toujours effrayée par ce qui lui est arrivée, Myriam refuse dorénavant de prendre la D9 pour rejoindre Roissy : « Heureusement qu’il n’y avait pas ma fille de 2 ans dans la voiture, ce jour-là ! » confie-t-elle.

     

    29/11/2016 : Son chien meurt étranglé pendant une battue, un chasseur porte plainte

    Lors d’une battue au sanglier, un chasseur a perdu son chien qui aurait été étranglé alors qu’il s’était aventuré dans un pré à moutons. Le propriétaire des ovidés, en intervenant pour protéger son bétail, aurait serré le collier trop fort. Une plainte a été déposée.

    Les événements se sont produits le 5 novembre dernier. Ce jour-là, la société de chasse de Saint-Clément-sous-Valsonne organise une battue aux sangliers. Parmi les participants, un habitant de Ronno, âgé de 67 ans, chasseur expérimenté.

    « J’estime que la société de chasse n’a pas respecté les règles »

    Alors qu’il participe à la menée, le sexagénaire traverse un pré à moutons : « Mon chien est parti dans le parc et a couru derrière les moutons. J’étais assez loin donc je n’ai pas tout vu avec précisions. Mais de là où j’étais, j’ai vu la scène. »

    La scène, c’est l’intervention du propriétaire des moutons en question.

    Ce dernier aurait saisi le chien par le collier pour protéger son bétail et l’action aurait coupé le souffle de la bête. L’animal, un griffon nivernais croisé gascon, meurt sur place.

    Le propriétaire explique alors avoir tenté de dialoguer : « Je n’avais pas vu si mon chien avait fait des dégâts sur le troupeau donc j’ai essayé de rester calme. Mais leur propriétaire s’est emporté en revanche. Il m’a dit qu’il en avait marre et que la situation s’était déjà présentée deux ans plus tôt. » Une information confirmée par le propriétaire lui-même. Non désireux de développer toute sa version des faits dans l’immédiat, ce dernier confirme tout de même « avoir déjà eu à gérer des incursions de chasseurs dans (son) pré et avoir prévenu qu’il fallait que ça cesse ».

    « Mon chien n’avait pas de traces de laine de moutons dans le corps »

    Il ajoute également : « J’estime que la société de chasse de Saint-Clément-sous-Valsonne n’a pas respecté les règles fixées. Les prés à moutons sont des zones réservées et la chasse y est interdite. »

    De son côté, le chasseur explique avoir demandé une autopsie de son chien. Laquelle a été effectuée le 14 novembre dernier : « Elle indique qu’il n’avait rien dans l’estomac, ni dans la trachée, ni dans la bouche. Il n’avait donc pas attaqué les moutons. Je chasse depuis l’âge de 16 ans et ce genre d’incident ne m’était jamais arrivé. »

    Le chasseur a porté plainte pour le décès de son chien auprès de la brigade de gendarmerie de Thizy. L’affaire est toujours en cours.

     

    29/11/2016 : Accident de chasse à La Chapelle-d'Andaine : deux ans de prison

    En novembre 2012, à la Chapelle-d’Andaine, le tireur avait changé son fusil avec celui de la victime « pour faire croire à un auto accident ».

    Le 24 novembre 2012, vers midi, les gendarmes sont appelés pour un accident de chasse à la Chapelle-d’Andaine. Le long d’une haie, un homme décédé présente une large plaie au ventre. Une autopsie révélera que la mort n’a pas été immédiate et a pu être provoquée par un choc cardiaque suite au stress de l’accident." Je n’étais pas vraiment venu pour chasser", a déclaré, hier devant le tribunal d’Argentan, le chasseur, âgé de 66 ans, accusé d’être l’auteur du coup de feu. À la suite de l’accident, il avait d’abord placé son propre fusil à la place de celui de la victime. Mais, il a reconnu, quinze jours plus tard, être l’auteur du coup de fusil fatal.

    Devant le tribunal, le prévenu explique que la victime n’était pas à sa place. « J’ai fait des gestes mais il ne les a pas vus car il marchait tête baissée. Il était environ à soixante-dix mètres de moi. » Vingt minutes plus tard, il dit qu’il ne voyait plus son compagnon de chasse mais qu’il entendait le chien. Puis du gibier est passé. Le prévenu a tiré deux fois. Après le second coup de feu, il a entendu des cris, s’est précipité vers l’endroit d’où venaient ces cris et a découvert son ami blessé au ventre. " Je lui ai alors enlevé sa veste." Puis les pompiers sont arrivés. " J’ai échangé son fusil avec le mien pour faire croire à un auto accident."

    Le juge lui demande d’expliquer l’échange d’armes. Pas de réponse précise avant de conclure : " C’est un malheureux concours de circonstances. Si seulement il s’était mieux signalé… "L’organisateur de la chasse, âgé de 62 ans, explique qu’il a déterminé les places mais pas vérifié si chaque chasseur avait son gilet.Le tribunal et le Parquet s’inquiètent de l’attitude irresponsable des deux prévenus. " Je n’aime pas l’attitude des prévenus", clame l’avocat de la partie civile.

    L’avocat du tireur rappelle que son client n’a pas vu la victime car elle n’avait pas son gilet fluorescent. " Sinon il n’aurait pas tiré. Les règles de sécurité n’ont pas été respectées."

    Le tribunal condamne le chasseur à deux ans de prison dont un an avec sursis. L’organisateur de la chasse est, quant à lui, condamné à douze mois de prison avec sursis.

     

    30/11/2016 : Les ministres ne respectent ni la loi, ni les loups : l’ASPAS attaque !

    Il n’y a qu’un seul loup dans la plaine des  Vosges, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll veulent sa peau, au mepris de la procédure légale et de la démocratie. Par un arrêté du 28 novembre publié ce matin, ils viennent d’autoriser la destruction d’un loup supplémentaire par tir de prélèvement, dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle, alors qu’un seul individu a été observé l’hiver dernier dans cette zone. L’ASPAS a saisi dès ce matin, le Conseil d’État en déposant un référé ! 

    Depuis que 32 loups ont été abattus, les tirs de prélèvement sont interdits de partout en France pour la saison 2016-2017. Quatre loups peuvent encore être détruits, mais exclusivement par des tirs de défense. Ce récent arrêté modifie celui du 5 juillet 2016 fixant un plafond de 36 loups maximum à abattre sur la saison. Ni le Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) (1), ni les citoyens français par le biais d’une consultation publique, n’ont été consultés préalablement contrairement à ce qu’impose la procédure légale !

    Rien que  sur la période 2016-2017, plus de 1 000 tirs de loups (2) ont été ordonnés en France : sur une population estimée à seulement 292 individus. Pour l’heure, 32 animaux ont été officiellement abattus et 4 sont morts percutés par des véhicules. Dans les faits 36 loups sont déjà morts à cause de l’Homme !

    La solution ne se trouvera pas dans les abattages massifs, mais dans un changement profond des pratiques d’élevage et du système de subventionnement des éleveurs, qui n’incite actuellement pas suffisamment aux bonnes pratiques.

    Notre association en appelle à la responsabilité de la Ministre de l’Écologie et du Président de la République qui devraient être les garants des lois, des engagements internationaux. Il est inadmissible que des ministres de notre pays continuent d’autoriser le tir d’une espèce strictement protégée tant par le droit européen et international, que par le droit français depuis son retour naturel en 1992-1993.

    En aucun cas l’ASPAS n’acceptera l’éradication du loup et elle continuera de mener des actions en justice pour faire respecter la loi et la nature.

    (1) Le CNPN est une commission administrative à caractère consultatif, missionnée pour donner au ministre chargé de la protection de la nature, qui en assume la présidence, son avis sur les moyens propres à préserver et à restaurer la diversité de la faune et de la flore sauvage et des habitats naturels.

    (2) Tirs de défense, tirs de défense renforcée, tirs de prélèvement, tirs de prélèvement renforcés.

     

    01/12/2016 : Tribunal de Mont-de-Marsan : amendes et retraits de permis pour les chasseurs d'ortolans

    Le tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan a confirmé ce jeudi les peines réclamées par le ministère public il y a quinze jours

    Le tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan a confirmé ce jeudi après-midi les peines réclamées, il y a quinze jours, par le ministère public. Les 11 chasseurs landais d'ortolans renvoyés devant la justice ont écopé d'amendes de 1 000 euros, plus ou moins recouvertes de sursis. Les juges ont également ordonné des retraits de permis de chasse avec interdiction temporaire de le solliciter pendant trois mois. Au grand dam des prévenus, la destruction des scellés (leurs matoles) est aussi prononcée, assortie de contraventions de 150 euros (majorées de 50 %).

    Le tribunal a également accepté la constitution de partie civile de la LPO et demandé à chacun de verser à l'association 300 euros de dommages et intérêts (et 100 euros au titre des frais de justice).

    Le chasseur confondu pour avoir piégé des pinsons est sanctionné plus sévèrement (1000 euros d'amende avec 300 euros de sursis, six mois de retrait, au lieu de trois, et 400 et 100 euros de dommages et intérêts pour la LPO).

    Dix jours pour faire appel

    Les chasseurs (qui ne souhaitaient pas faire de déclaration) ont dix jours pour faire appel. Avocat dans une affaire criminelle en cours, Me Frédéric Dutin, leur conseil, prendra le temps de les revoir pour en discuter. Au terme d'un court entretien dans la salle des pas perdus avec Jean-Jacques Laguë mais aussi Régis Hargues, celui qui avait plaidé la relaxe a simplement pris le temps de témoigner de leur "colère" teintée d'"incompréhensions".

    Plusieurs autres affaires de ce type sont prévues en janvier, à Dax. Notamment celle, très médiatique, du flagrant délit télévisé d'Audon.

     

     01/12/2016 : Trois ex-cadres de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône condamnés à un an de prison pour exécution d’animaux protégés

    Les anciens responsables avaient ordonné à trois apprentis de tuer plus d’une centaine de chats sauvages et de rapaces pour faire proliférer le petit gibier.

    Trois anciens dirigeants de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône – anciens directeur et président de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône et un cadre technique – ont été condamnés, jeudi 1er décembre, par le tribunal de Vesoul, à un an de prison ferme pour avoir donné l’ordre à trois apprentis d’exécuter plus d’une centaine d’animaux protégés. Le tribunal correctionnel a également prononcé des peines de quatre à douze mois de prison avec sursis pour un technicien de la fédération et les trois apprentis qui avaient reconnu avoir tué entre octobre 2010 et juillet 2013, sur ordre, plus d’une centaine de chats sauvages et de rapaces protégés dans la réserve cynégétique de Noroy-le-Bourg (Haute-Saône), près de Vesoul.

    Le tribunal est allé bien au-delà des réquisitions du parquet, qui n’avait pas demandé la condamnation de l’ancien président de la fédération, demandant uniquement des peines de prison avec sursis pour les deux autres cadres et les apprentis. Une quinzaine d’associations de protection de la nature seront en outre indemnisées en tant que parties civiles.

    « Prime de queue »

    David Lombardot, l’ex-directeur, et Robert Putz, l’ancien président, « ont manipulé les gosses, M. Putz est le grand ordonnateur, il savait, il a laissé faire et il a encouragé », a déclaré la présidente du tribunal en rendant le jugement, avant de souligner « le trouble considérable causé à l’environnement ».

    Les apprentis tiraient les chats sauvages et les rapaces au fusil, les blessaient mortellement ou les empoisonnaient sur le territoire de cette réserve gérée par la fédération de chasse départementale et destinée à faire proliférer le petit gibier. Ils devaient ensuite arracher la queue des animaux pour percevoir une rémunération baptisée « prime de queue ». Le procès a été rendu possible par le témoignage d’un des apprentis, qui a dénoncé les agissements.



    Week-end noir pour les chasseurs en Occitanie. Deux personnes ont en effet perdu la vie lors de parties de chasse. Samedi après-midi près d'Illartein dans l'Ariège, un chasseur a été tué d’une balle dans la tête lors d’une battue au sanglier. Dimanche matin, c'est un autre accident qui a eu lieu à Génébrières, dans le Tarn-et-Garonne.
    Le premier drame s'est donc produit samedi en milieu d'après-midi, sur la commune d'Illartein, lors d'une battue aux sangliers. Un jeune chasseur de 38 ans a été atteint d'une balle à la tête, tirée par un autre chasseur. Malgré l'intervention des secours et les soins prodigués sur place, il n'a pas pu être sauvé. L'auteur présumé du coup de feu, extrêmement choqué par le drame, a été entendu par les gendarmes et placé samedi en garde à vue pour homicide involontaire. Selon le Procureur, « L'accident s'est produit alors que les chasseurs s'employaient à récupérer leurs chiens. L'auteur du coup de feu avait gardé son arme chargée. Il a tiré, pensant avoir repéré un sanglier, dans l'épaisseur de la forêt, sans réaliser que son collègue se trouvait dans l'axe du tir, en contrebas ».
    Le lendemain, dans le Tarn-et-Garonne, un autre homme, âgé de 68 ans, est décédé en début de matinée lors d'une chasse aux lièvres à Génébrières, près de Montauban. Selon les premiers témoignages, il s'agirait d'une mauvaise manipulation de son arme. Originaire de Négrepelisse, l'homme, expérimenté, venait de garer sa voiture pour rejoindre deux amis lorsque la détonation a retenti. Les secours n'ont rien pu faire pour sauver le sexagénaire, mortellement touché à la tête. Mauvaise manipulation de son arme ou autre raison? L'enquête et l'autopsie permettront d'en savoir sur ce drame même si la piste accidentelle était privilégiée à l'heure où nous bouclions ces lignes.
     
     
     

    Un chasseur âgé de 55 ans a été légèrement blessé après avoir reçu des plombs dans le bassin, ce samedi vers 10 h 30. L'accident de chasse, dont les circonstances sont inconnues pour l'heure, marchait route de Kergoat, dans la commune de Quéménéven (Finistère).

    Un chasseur âgé de 55 ans a été légèrement blessé après avoir reçu des plombs dans le bassin, ce samedi vers 10 h 30. L'accident de chasse, dont les circonstances sont inconnues pour l'heure, marchait route de Kergoat, dans la commune de Quéménéven (Finistère).

    Légèrement blessé

    D'après les sapeurs-pompiers et la gendarmerie présents sur les lieux, les jours du chasseur ne seraient pas en danger.

     

    04/12/2016 : SOMME Tragique accident de chasse à Authie

    Un avocat parisien âgé de 50 ans, originaire du Cambrésis, a trouvé la mort dans un accident de chasse à Authie, samedi vers 13h30.

    Nicolas Lesage, célibataire sans enfant, était l’organisateur de cette chasse au chevreuil et au sanglier à laquelle participaient une quinzaine de chasseurs.

    Il est décédé sur place après avoir reçu un projectile en pleine face lors d’une opération de traque, la troisième de la journée. Une autopsie est prévue ce lundi 5 décembre.

    L’hypothèse d’une balle qui aurait ricoché semble la plus probable. L’enquête a été confiée à la brigade des recherches d’Amiens. Le bois, en fort devers, où s’est produit l’accident se trouve en bordure de la D152 entre Saint-Léger-lès-Authie et Authie. « C’était un passionné de la nature et de la vie sauvage », dit de la victime le maire d’Authie, M. Honoré Froideval.

     

    05/12/2016 : CHAUMONT-SUR-LOIRE Le chat " François " abattu par des plombs

    Jacky Degalle, de « La Rossignolière », lieu-dit de Chaumont-sur-Loire, ne décolère pas. Son chat « François », mâle européen tigré blanc, a succombé, le 30 novembre, victime de plombs mortels de fusil à quelques arpents de sa maison. Jacky Degalle a porté plainte à la gendarmerie d'Onzain et entend porter cette triste affaire à la connaissance de la Fondation Brigitte Bardot.

     

    05/12/2016 : Accident de chasse en Isère: une balle perdue termine sa course dans la chambre d'une fillette

    Le père de famille a retrouvé un impact de balle juste au-dessus du lit de sa fille, âgée de 3 ans. La famille se dit traumatisée.

     
     
    05/12/2016 : Janvilliers [Acte de cruauté] Un chien abattu par balle en plein jour

    Consternation à Janvilliers alors que Hatchi, chien de 2 ans a été retrouvé abattu. Une balle de 22 long rifle a été extraite du corps. Le tireur pas encore été retrouvé.

    « Nous sommes choqués et très très tristes, inconsolables », nous déclarent Sophie et son époux Jean-Claude, les propriétaires de Hatchi, magnifique Jagd terrier, chien de chasse dont la gentillesse était unanimement reconnue.

    L’animal âgé de 2 ans était connu dans le village comme étant gentil, affectueux. Il aboyait volontiers au passage des promeneurs pour les inviter au jeu.

    Un acte cruel et lâche

    Le chien se serait échappé de la propriété le 26 novembre vers midi à l’insu des propriétaires. C’est à 16 heures que la terrible nouvelle leur parvient par un voisin qui signale que le chien est couché, inanimé dans un chemin pas loin de la maison.

    Jean-Claude se rend sur place et trouve son fidèle compagnon mort. Du sang s’échappe de son côté. Il est en larmes alors qu’il transporte le corps de Hatchi chez le vétérinaire montmiraillais qui fait l’autopsie et extrait la balle qui a été fatale au quadrupède. Le chien a été touché par la balle qui a permettré par la cuisse, cassant un os, pour finir par percer la paroi abdominale, créant une hémorragie internet signe d’un choc d’une grande puissance.

    Aucune chasse n’a été déclarée dans cette zone ce jour-là et l’endroit de la découverte de la malheureuse victime n’est pas un lieu de chasse. C’est donc bien un acte lâche et non pas un accident qui a causé la mort de l’animal.

    Plainte déposée à la gendarmerie

    Le couple s’est rendu à la gendarmerie de Montmirail afin de porter plainte et de déclencher une enquête sur l’origine de cet acte répréhensible. Pour l’heure la gendarmerie ne se prononce pas et poursuit son enquête.

    Le couple de propriétaires n’entend pas cesser le combat tant que l’auteur de la mort de leur chien n’est pas retrouvé.

    « Nous en avons perdu le sommeil, nous confie le couple, pour nous, cette affaire n’est pas un banal fait divers. Elle bouleverse nos vies. Ce n’est pas anodin »

    Si vous possédez des renseignements susceptibles de faire avancer l’enquête des gendarmes, contactez la brigade de Montmirail au 03 26 81 22 24

     

    05/12/2016 : Landes : 158 matoles ainsi que 500 pinsons et ortolans congelés découverts à Laurède

    Les gardes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont découvert 158 matoles et 500 petits oiseaux congelés lors de contrôles effectués le 30 novembre dernier à Laurède. Les deux propriétaires des sites seront poursuivis

    La tolérance semble désormais se conjuguer au passé pour les chasses dites traditionnelles dans les Landes. On est entrés dans l’ère de la tolérance zéro. "Sud Ouest" est en mesure aujourd’hui de révéler que lors de contrôles effectués le mois dernier, sur réquisition du parquet de Dax, les gardes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont pris en flagrant délit, deux chasseurs de petits oiseaux et d’espèces protégées.

    Chez le premier, 78 matoles ont été découvertes sur la propriété, qui est est loin des 30 matoles "tolérées" jusqu’à présent, selon les arguments développés par les adeptes, réunis au sein de l’association départementale des chasses traditionnelles à la matole.

    Lors des perquisitions effectuées dans la foulée dans les différents bâtiments de la première propriété, les gardes de l’ONCFS ont découvert une quarantaine d’oiseaux vivants en cage, sans doute des appelants. Mais c’est dans les réfrigérateurs et congélateurs que les gardes ont fait bonne pioche: 435 petits oiseaux morts y étaient congelés ou réfrigérés, en attente d’être consommés. Les enquêteurs vont se pencher désormais sur les clients et le réseau de ce chasseur en "gros" de petits oiseaux.

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    Pour le procureur de la République de Dax, Jean-Luc Puyo, on est très loin de la tolérance supposée également dans la seconde propriété perquisitionnée. Les gardes y ont découvert cette fois 78 matoles, 41 petits oiseaux congelés et une vingtaine d’oiseaux vivants en cage.

    Le parquet a prévu de poursuivre les deux individus, qui encourent des suspensions de leurs permis de chasse, des amendes de 15000 à 30000 euros ainsi que des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 12 mois.

     

     

    05/12/2016 : Un homme décède après un accident de chasse en Corrèze

    Un homme a perdu la vie des suites d'un accident de chasse, ce dimanche, en Corrèze. La victime, âgée de 28 ans, accompagnait un proche quand la balle est partie dans des circonstances qui restent à préciser.

    Un homme est décédé des suites d'un accident de chasse, ce week-end, en Corrèze. Les faits se sont déroulé ce dimanche après-midi sur la commune de Saint-Martin-la-Méanne, pas très loin d'Argentat. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, est mort après l'accident dont les circonstances restent encore floues.

     

    Aucun témoin direct

    C'est au cours d'une battue au sanglier que l'homme est touché au thorax. Il est entre 16h et 17h quand il reçoit la balle. Et à ce moment là, la victime n'a pas de fusil. Elle accompagne un proche, qui a lui le permis en bonne et due forme. Mais pourquoi le coup est-il parti ? Tout cela reste à établir parce qu'aucun témoin direct n'a assisté à la scène. Les deux hommes étaient seuls au moment de l'accident. Peut-être après une chute de celui qui avait l'arme en main, déclenchant un tir accidentel. Mais il n'y a rien de sûr, c'est ce que doit déterminer l'enquête ouverte dans la foulée.

    Décédé à l'hôpital

    La victime, prise en charge par les secours, est décédée dans la nuit de ce dimanche à ce lundi à l'hôpital de Clermont-Ferrand où elle avait été évacuée par hélicoptère. Cet homme de 28 ans était le patron d'une pizzeria située dans le quartier de la gare, à Tulle, où des roses blanches ont été déposées ce lundi soir par quelques personnes.

     

    06/12/2016 : Saint-Symphorien : Un homme blessé par un éclat de balle

    La partie de chasse au sanglier a failli virer au drame, dimanche à Saint-Symphorien : un homme de 41 ans a été blessé par un éclat de balle.

    Un chasseur de 41 ans, domicilié à Saint-Symphorien, a été évacué vers l’hôpital Pellegrin à Bordeaux. Touché à la hanche par un éclat de balle à l’occasion d’une partie de chasse au sanglier. Si ses blessures sont jugées graves, son pronostic vital n’est pas engagé.

    Les gendarmes ont ouvert une enquête pour établir les circonstances de l’accident. D’après les éléments recueillis, dont les témoignages des deux chasseurs qui étaient en sa présence au moment des faits, l’homme a été touché par un éclat de balle consécutif à un ricochet. La mise en situation réalisé sur les lieux établit que les règles de sécurité ont été respectées par les chasseurs.

     

    06/12/2016 : Un Ardennais condamné pour braconnage

    Jugé ce lundi, cet habitant d’Hargnies possédait 40 têtes de cerf. Il a nié les faits et crié au complot.
     
    Une arme retrouvée sur place lui appartenant. Identifié par un agent assermenté de l’Office national des forêts (ONF). Une grande aigrette, espèce protégée, découverte dans son congélateur. Et enfin, quarante têtes de cerfs retrouvées à son domicile au cours d’une perquisition. Autant d’éléments à charge qui ont conduit, ce lundi, un Ardennais de 56 ans à la barre du tribunal de Charleville-Mézières. L’homme y était jugé pour braconnage,...
     
     
    Un commerçant tulliste âgé de 28 ans est décédé des suites de ses blessures après un accident de chasse survenu dimanche après-midi, à Saint-Martin-la-Méanne.

    « Toute la commune est sous le coup. C’est la stupeur… » Lundi, le maire de Saint-Martin faisait part d’un sentiment de profonde tristesse suite aux événements survenus la veille, en milieu d’après-midi. Alors qu’il participait à une partie de chasse Kevin Pereire était grièvement touché par un projectile vers 16 h 30.

    Sitôt prévenus, les secours engageaient d’importants moyens en direction de la zone boisée où se trouvait la victime, un endroit difficile d’accès. Grâce, notamment, à l’intervention des pompiers du groupe de reconnaissance d’intervention en milieu périlleux (GRIMP), le jeune homme a d’abord été transporté jusqu’au stade municipal, où il a été médicalisé par une équipe du Smur.

    Au vu de son état, jugé très préoccupant, il a été évacué dans la foulée vers le CHU de Clermont-Ferrand par l’hélicoptère de la sécurité civile. Malheureusement, il est décédé des suites de ses blessures quelques heures plus tard.

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour établir les circonstances exactes dans lesquelles l’accident est survenu. Après avoir travaillé dans plusieurs établissements de Tulle, Kevin Pereire avait ouvert en 2014 sa propre pizzeria, « K.Pizz », dans le quartier de la gare.

     
     

    L’association de défense animale les Chats sans toit dénonce des violences volontaires après la mort de deux chats sur un site privé et protégé.

    Ce sont deux bénévoles qui ont fait la macabre découverte dimanche 20 novembre. Ce jour-là, Lucie Glaise et Cathy Broutin se rendent, comme tous les deux jours, sur un site privé et protégé de l’association de défense animal, s’occupant des chats errants de Grande-Synthe. À leur arrivé, elles surprennent un chien en train de pourchasser un chat hébergé là. Avec quelques haussements de voix, elles parviennent à le faire partir.

    Rapidement, elles tombent sur une effroyable scène aux abords de l’abri mis à disposition des chats. Sur le sol, gisent Grisette, femelle de 10 ans, et sa chatonne de quelques mois.

    Les deux félins étaient en excellente santé lors de la dernière visite des bénévoles. Les lieux témoignent d’un saccage. « La porte était fermée, alors qu’elle est toujours entre-ouverte pour que les chats puissent aller et venir, racontent les bénévoles. À l’intérieur, le bac à litière était cassé, des objets renversés. »

    Dans la partie « convalescence » du petit bâtiment, le grillage a été volontairement relevé.

    « On voyait les gouttes de sang… » Tout laisse à penser qu’il y a eu une lutte. Certificat vétérinaire à l’appui, le décès des deux chats est dû à des morsures.

    Pendant que les bénévoles constatent la tragique découverte, l’époux de la présidente de l’association arrive en renfort.

    Le chien d’un chasseur

    Avec sa voiture, il bloque le véhicule dans lequel le chien aperçu quelques instants plus tôt est monté. La discussion entre son propriétaire et les bénévoles de l’association va tourner court. « Il nous a juste dit qu’il n’y pouvait rien si son chien coursait les chats. Et puis il est remonté dans sa voiture pour partir rapidement. Ce n’est pas le comportement de quelqu’un qui n’a rien à se reprocher », fulminent les bénévoles.

    L’immatriculation de son véhicule est notée, elle servira à la plainte déposée au commissariat (lire ci-dessous).

    Ce n’est pas la première fois que l’association a des soucis sur ce site. « C’est le plus isolé des trois endroits que nous gérons. Les chats sont là depuis 2008 et ils n’ont jamais posé de problèmes ! »

    Cathy et Lucie en ont assez et veulent mettre fin à une situation qui a franchi un nouveau cap. « Nous avons déjà surpris des chasseurs en dehors de la zone qui leur est autorisée. » Les bénévoles avaient des doutes sur la disparition de plusieurs chats à ce même endroit, mais aucune preuve. « Nous ne sommes pas contre les chasseurs, mais il faut se battre contre ceux qui ternissent leur image », tempèrent les membres de l’association.

    Cette fois, la donne a changé et les défenseurs des animaux comptent bien se faire entendre.

     

    06/12/2016 : La Voivre – Pris en flagrant délit de braconnage nocturne !

    Le 4 décembre vers 22h30, la Brigade anti criminalité est appelée à La Voivre pour des coups de feu. Dans les champs, les policiers découvrent une Opel corsa, le moteur chaud, clé sur le contact … et dans le coffre, un chevreuil femelle abattu !

    Les policiers placent le véhicule en fourrière et appelle l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage). Le lieutenant de louvèterie vient constater et emmène la bête.

    Le propriétaire vient récupérer son véhicule

    Le propriétaire vient au commissariat le lendemain pour récupérer son véhicule. Le conducteur, un Raonnais de 27 ans, est placé en garde à vue. Les policiers finissent par remonter jusqu’à 2 frères, des Rambuvetais de 19 et 21 ans, dont le plus jeune a tué l’animal. Aucun des 3 n’a de permis de chasse.

    Des récidivistes du braconnage

    Entendus, ils ont reconnu les faits et ont avoué l’avoir fait à plusieurs reprises. Ils sont sans travail. La fédération de chasseurs des Vosges et la société de chasse communale de la Voivre ont porté plainte.

    3 jeunes mis en cause

    Les 3 jeunes gens devront répondre de chasse non autorisée de nuit en réunion avec usage de véhicule et port d’armes. Un délit passible de 2 ans de prison.

     

     

    07/12/2016 : Le ministère de l'Agriculture valide une "option chasse" au baccalauréat à Limoux

    "Depuis plus de dix ans maintenant, la fédération de la chasse et de la nature collabore étroitement avec l’institut agricole Saint-Joseph à Limoux."
    Mais depuis cette année, l’institut agricole se distingue une nouvelle fois, en proposant une option chasse au baccalauréat, option qui a été validée par le ministère de l’agriculture. En juin 2017, les premiers futurs bacheliers pourront tenter de gagner quelques points grâce à leurs talents de chasseur. "L’option a été coécrite par des techniciens de la fédération et [...] l’enseignant.

     

    07/12/2016 : José Bové demande des dérogations pour abattre des loups

    José Bové et Éric Andrieu, membres du Parlement européen, s’inquiètent des dommages causés par le loup sur les troupeaux dans un courrier adressé à Ségolène Royal et Stéphane Le Foll.

    Le quota de prélèvement de loup « doit être renforcé d’urgence », alertent les députés européens en demandant à la ministre de l’Environnement et au ministre de l’Agriculture de « prendre de nouvelles dérogations. »

    Pour les élus, le plafond de prélèvement de 36 loups étant déjà atteint, il ne suffit pas. « D’autant qu’il ne représente que 10 % des loups présents sur le territoire, alors que leur accroissement naturel est de 20 % par an. »

    Les députés signalent des attaques sur plusieurs troupeaux de brebis dans le sud de l’Aveyron au cours de ces derniers jours. « Des dizaines de brebis ont été tuées, indiquent-ils. Des impacts collatéraux sont encore à prévoir. »

    José Bové et Éric Andrieu rapportent aussi les « procédures opaques des constats » dénoncées par les éleveurs. « Ils n’ont pas accès au double du constat établi par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage après les attaques », indiquent-ils. Les résultats d’analyses ADN ne sont pas non plus accessibles.

    « Le loup, toujours protégé en France, gagne du terrain, ajoutent les députés. Il s’installe dans de nombreux territoires, s’attaque à des troupeaux de plein air, à des élevages installés dans des milieux difficiles. Le pâturage dans ces zones contribue pourtant au maintien de paysages ouverts. »

     

     

    08/12/2016 : La France rappelée à l'ordre par l'Europe sur la question de la chasse aux ortolans

    Après deux avertissements, la Commission européenne a décidé ce jeudi 8 décembre de former un recours contre la France, devant la Cour de justice européenne, sur la question de la chasse aux ortolans, une tradition des Landes. La pratique est illégale dans l'Union Européenne depuis déjà 37 ans.

    C'est une tradition landaise qui n'en finit plus de faire débat. Après deux avertissements, la France se fait une nouvelle fois taper sur les doigts sur la question de la chasse aux ortolans, interdite dans l'Union Européenne depuis 1979.

    En effet, ce jeudi 8 décembre, la Commission européenne a décidé de former un recours contre la France devant la Cour de justice européenne. "Malgré les engagements pris antérieurement" par les autorités, les "pratiques illégales liées à la mise à mort où à la capture intentionnelle" des ortolans, espèce protégée, se poursuivent, note la Commission dans un communiqué. Des activités qui "compromettent les efforts de protection entrepris par d'autres États membres", déplore-t-elle encore.

    Il y a une semaine encore, une dizaine de chasseurs étaient condamnés dans les Landes pour braconnage d'ortolans. Or, selon la Commission européenne, la population de ces oiseaux aurait diminué de 84% entre 1980 et 2012.

    Le premier avertissement de Bruxelles était venu en janvier 2013, avant une nouvelle sommation en juin dernier.

     

     

    08/12/2016 : Angoulême: le chasseur vendait des chiots illégalement

    Plus d’une quarantaine de chiens détenus sans autorisation, un chenil inadapté, des travaux réalisés sans permis de construire, des vols et du travail dissimulé: un couple de trentenaires installé à deux pas d’Angoulême comparaissait hier face au tribunal correctionnel pour une longue série d’infractions commises entre septembre 2014 et mars 2015.

    Épris de chasse, l’homme - maçon de métier - élevait alors différentes races de chiens pour s’adonner à sa passion. Celle-ci l’aurait poussé à agrandir son chenil illégalement, puis à tenter de vendre des chiots sur internet. Sa compagne l’aidait et était, elle, jugée pour l’exécution d’un travail dissimulé. Ils ont finalement été dénoncés par un éleveur professionnel.

    Dépourvu de ce statut légal, le prévenu reconnaît avoir vendu "une quinzaine de chiots". Les enquêteurs ont, eux, comptabilisé 90 ventes ou annonces. "J’ai vendu comme tous les chasseurs. On le fait tous. Quand ça nous plaît, on garde. Sinon, on cède", a-t-il expliqué à la barre.

    Le procureur de la République, Cyril Vidalie, a insisté sur "l’activité illicite" du prévenu et sur le "caractère habituel" des infractions poursuivies. Il a notamment requis quatre mois de prison à l’encontre du maçon et 500 euros d’amende à l’encontre de sa compagne. Le jugement, mis en délibéré, sera rendu en février.

     
     

    Deux hommes ont trouvé la mort ce vendredi matin dans la nuit dans une hutte de chasse entre Ham et Nesle à l’est de la Somme. Un troisième homme a été blessé.

    Le drame s’est noué vers 2 heures ce vendredi matin à Bacquencourt, près de l’étang de Tonvoy. Un incendie s’est déclaré dans une hutte de chasse, installée au bord du plan d’eau.

    Trois hommes se trouvaient là cette nuit, lorsque le feu s’est déclaré. Selon les premiers éléments de l’enquête, le plus jeune, âgé d‘une vingtaine d’années est parvenu à s’extraire du brasier pour faire appeler les secours par des voisins. Hélas, les pompiers de Roye, Nesle et Ham, dépêchés sur place n’ont pu que constater le décès de deux hommes âgés d’une quarantaine d’années, dont l’un serait le père du rescapé. Ce dernier, intoxiqué par les fumées a été transporté au centre hospitalier de Saint-Quentin. Tous seraient originaires du Nord - Pas-de-Calais.

    La hutte, de 40m² environ a été dévastée. Une enquête est ouverte pour connaître les raisons de ce feu.

     

    10/12/2016 : Sartene : un accident de chasse fait un mort

    Un jeune homme est décédé samedi matin sur la commune de Sartène, en Corse du Sud lors d'une sortie de chasse, a-t-on appris auprès du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis 2A).

    L’accident est survenu samedi en début de matinée. Les pompiers ont été alertés à 9h40, qu'un accident de chasse avait eu lieu sur les hauteurs de Sartène, entre les villages de Grossa et Bilia.

    Les pompiers du centre de secours du Rizzanese et un hélicoptère de la Sécurité Civile, avec à son bord un médecin du Samu, se sont rendus sur place.

    Malgré les soins prodigués, la victime âgée de 24 ans, touchée par plusieurs projectiles, n'a pas pu être réanimée, a indiqué le Sdis 2A.

    Une enquête est en cours pour déterminer les causes de ce drame.

     

    10/12/2016 : Un chasseur a été mordu par un sanglier

    C'est une situation peu banale... Ce samedi matin, un chasseur participant à une battue a été attaqué par un sanglier à Mollkirch. Il a été mordu à la jambe.

    Un chasseur de 45 ans a été mordu par un sanglier lors d'une battue, ce samedi en fin de matinée à Mollkirch, selon nos confrères de l'Alsace.

    Blessé à la jambe gauche, l'homme été évacué en ambulance vers le centre hospitalier de Strasbourg-Hautepierre.

     
     
    Une balle de fusil de chasse a traversé la porte d’une maison de Saint-Julien-de-Coppel (Puy-de-Dôme), samedi après-midi. Une enquête est en cours pour déterminer la provenance du projectile.

    En début d’après-midi, samedi,  une habitante de Saint-Julien de Coppel a entendu « un claquement énorme ». Elle a d’abord pensé que « quelque chose était tombé à l’étage ». Elle a ensuite réalisé qu’un projectile venait de traverser sa porte d’entrée avant de finir sa course dans un placard. Elle découvre rapidement qu’il s’agit d’une balle.

    La munition provient d’un fusil. Elle a vraisemblablement été tirée au cours de la partie de chasse qui se déroule sur les hauteurs du lotissement.

    Les gendarmes de Billom, chargés de l’enquête, ont procédé à différents relevés afin de déterminer la trajectoire exacte du projectile. Plusieurs armes appartenant aux chasseurs ont été saisies. Le plan de chasse doit également être étudié. 

    « Ça aurait pu être un drame, témoigne l'habitante de Saint-Julien. À peine quinze minutes plus tôt, ma fille était devant le placard où s’est logée la balle. »

     
     
    L’accident a été évité. Au cours d’une battue aux sangliers près de Granville dans la Manche, une balle isolée a fini sa course sous la table de salon d’un riverain.

    « On a frôlé le pire ! » Petite frayeur pour ce couple installé à Saint-Planchers, dans la Manche. « Dimanche, aux environs de 16 h 30, j’étais debout dans mon salon quand j’ai entendu un claquement sec », raconte l’occupante de la maison.

    « Dans un premier temps, vu le nuage de poussière, j’ai cru que notre téléviseur, non loin, venait d’imploser. Il y avait du plâtre partout, sur le canapé, le meuble télé… » La personne remarque un trou dans le mur à environ 1,40 m du sol. « Puis j’ai trouvé la balle sous la table du salon ». Dehors, « mon mari a découvert un tout petit impact. Notre maison est construite en bois. »

    Peu de temps après, les gendarmes de Granville se sont rendus sur place pour faire les constatations et prendre des photos. Non loin de la rue principale, il y a un champ, à moins de 100 m de la maison. « Les autorités ont repéré plusieurs chiens de chasses ». En discutant avec leurs propriétaires, « ils ont appris qu’une battue aux sangliers était en cours ». Des coups de feu « étaient d’ailleurs tirés depuis le matin ».

    « Jamais de tir tendu »

    Une situation « inadmissible » pour la Fédération départementale des chasseurs de la Manche. « Il y a des principes de bon sens à respecter », rappelle l’un des techniciens. « Toujours viser dos à une maison et exécuter des tirs fichants », c’est-à-dire de la hauteur d’un homme en direction du sol.

    « Jamais de tir tendu. » Ce sont les précautions de base, « inculqués aux jeunes chasseurs dans le cadre de formations liées à la sécurité ». Les occupants de la maison ont rendez-vous mercredi en gendarmerie pour déposer plainte.

     

    12/12/2016 : La mairie de Vatan part en guerre contre les pigeons

    Toitures et maisons endommagées : les dégâts causés par les pigeons sont nombreux dans le centre-ville de Vatan (Indre). Pour réguler leur population, estimée à plus de 2 000 oiseaux, la mairie a lancé une opération de traque début novembre.

    La mairie de Vatan dans l'Indre déclare la guerre aux pigeons. Tous les samedis matins depuis début novembre, une dizaine de chasseurs de la société de chasse de Vatan se regroupent autour d'un des silos de la commune pour tirer sur ces oiseaux devenus trop envahissants.

    Car c'est un véritable fléau : le centre-ville de Vatan est envahi par les oiseaux. Ils sont partout : dans les nombreuses maisons abandonnées, dans les greniers, les gouttières, sur les trottoirs et sur le toit de l'église. Magalie, une des habitantes, est exaspérée : "Les jouets des enfants sont abîmés, sont salis, ça pue. C'est une horreur !"

    On ne peut pas mettre de linge à sécher dehors parce qu'on a toujours des saletés de pigeons dessus", Magalie, une habitante de Vatan

    Tuer des pigeons, la mesure peut paraître radicale mais pour Etienne Huido, adjoint au maire de Vatan, c'était devenu indispensable en matière de santé publique : "Les fientes de pigeons sont connues pour être dangereuses. On a même constaté que certains pigeons ont été empoisonnés par des propriétaires. Du coup, on est obligés de prendre des mesures un peu radicales mais aujourd'hui, il faut réussir à cohabiter avec les pigeons."

    Ce samedi, les chasseurs organisaient leur cinquième battue de l'année. Fusil à l'épaule, pendant plus de trois heures, onze chasseurs traquent les pigeons. Depuis le début de l'opération en novembre, les chasseurs ont abattu plus de 200 pigeons. "On est pas là pour détruire, on ne fait que de la régulation, il ne faut pas l'oublier. On arrêtera nos tirs, quand le cheptel sera diminué", précise François Baudet, le président des chasseurs de Vatan.

    Il reste désormais deux samedis matin de traque. La mairie et les chasseurs de Vatan feront un point ensemble au mois de février pour voir s'ils continuent ou non l'opération. La municipalité envisage d'installer plusieurs pigeonniers après la fin des battues.

     

    12/12/2016 : Hérault : des oiseaux protégés victimes de la chasse

    Alors que l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (U.I.C.N.) vient d’alerter les Pouvoirs publics et les particuliers sur la baisse importante des effectifs de certaines espèces dont beaucoup sont menacées de disparition, la LPO Hérault dénonce le tir de nombreux oiseaux pourtant protégés.

    Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage en détresse, situé à Villeveyrac a accueilli, ces dernières semaines, un Milan royal (rapace en danger et faisant l’objet d’un Plan National d’Action), 4 Buses variables, 3 Faucons crécerelles, et 3 Eperviers d’Europe blessés par des plombs de chasse.

    Les oiseaux d’eau ne sont pas épargnés et 6 Goélands leucophées, 2 Hérons cendrés, 1 Flamant rose ainsi que plusieurs passereaux ont subi le même sort.
    Certains d’entre eux, présentant de graves blessures, n’ont pas survécu malgré tous les soins attentifs qui leur ont été apportés.
    La LPO Hérault rappelle que le tir de toutes ces espèces est rigoureusement interdit par la Loi et que les contrevenants s’exposent à de lourdes peines en cas de condamnation par la justice. Pour cela, elle communique systématiquement les informations relatives à ces délits à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
    Tout en se félicitant du fait que des chasseurs, scandalisés par le comportement irresponsable de certains de leurs confrères, prennent soin d’acheminer  vers le centre des oiseaux en détresse (tel cet Aigle botté provenant de Lunel ou ce Flamant rose de Marseillan), la LPO Hérault sollicite les instances cynégétiques régionales et départementales pour qu’elles mettent fin rapidement à ces pratiques d’un autre temps et que la Loi soit enfin respectée.

     

    12/12/2016 : Accident de chasse : une erreur de tir a failli tourner au drame à Saint-Julien-de-Coppel

    L'accident s'est produit samedi après-midi lors d'une battue aux sangliers. Les chasseurs armés ont été identifiés par les gendarmes de Billom, en charge de l'enquête. Leurs carabines ont été saisies afin de déterminer l'auteur du coup de feu, qui n'a miraculeusement pas fait de blessé.

    La saison de chasse bat son plein en Auvergne comme ailleurs. Et malgré les règles de sécurité strictes appliquées autour des battues, le risque zéro d'accident n'existe pas. Une famille résidant dans le lotissement "les Tournesols" à Saint-Julien-de-Coppel a bien failli en faire les frais samedi après-midi. Une balle est venue transpercée la porte d'entrée de la maison et a fini sa course folle dans un placard. Très vite, il a été établi que le tir provenait d'une battue aux sangliers organisée à 600 mètres de là, dans un bois surplombant le lotissement.

    Le chasseur a commis une erreur de tir - François Delavet, président de la société de chasse de Saint-Julien-de-Coppel

    Par miracle, aucun membre de la famille n'a été touché. Les gendarmes de Billom ont effectué les premières constatations. Le projectile a été récupéré et les chasseurs armés, parmi la trentaine de participants à la battue, ont tous été recensés. Leurs carabines ont été saisies. Ce qui permettra de d'identifier l'auteur du coup de feu accidentel. Joint par téléphone, le président de la société de chasse de Saint-Julien-de-Coppel, François Delavet, a confirmé que la sécurité autour de cette battue était optimale. Avant de reconnaitre qu'une erreur de tir avait été commise par un des chasseurs. Une première pour lui en plus de 30 ans de présidence. Et même si elle s'achève sans drame, elle pourrait l'inciter à jeter l'éponge face aux règles de plus en plus contraignantes imposées aux chasseurs.

    Le nombre total d’accidents de chasse relevés durant la saison 2015-2016 s’est élevé à 146, dont 10 mortels, selon le "réseau sécurité" de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. 122 accidents, dont 14 mortels, avaient été enregistrées la saison précédente. Le nombre d’accidents mortels est d'ailleurs en baisse continue depuis près de 20 ans.

     
     
    Un accident dramatique s'est produit ce mardi après-midi à Retheuil dans l'Aisne. Un cycliste est décédé alors qu'il suivait une chasse à courre.
    Un cycliste est mort, il s'est tué en tombant dans une cavité. Le drame s'est produit ce mardi aprés-midi vers 15 heures. L'homme âgé de 68 ans suivait une chasse à courre dans un bois. Il a glissé avec son vélo en bas d'un ravin.
     
     
     

    Ces affaires liées à la chasse étaient jugées, le 24 octobre dernier, au tribunal de grande instance de Tours. Le tribunal a rendu aujourd'hui ces délibérés.

    Yves avait été poursuivi pour mise en danger d'autrui, et  transport de quatre lièvres sans posséder les bracelets nécessaires. Le 12 octobre 2014, au cours d'une partie de chasse à Mosnes, il avait tiré sans respecter les règles de sécurité, tuant le chien d'un ami. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis. Il se voit interdire la détention d'une arme pendant trois ans, et le droit de repasser son permis de chasse pendant 3 ans. Il devra payer trois amendes de 2.550 €. Il est, en outre condamné à indemniser à hauteur de 1.000 € le propriétaire du chien, et de 2.800 € à la Fédération départementale des chasseurs.

    > Gilbert et son fils avaient été jugés pour des faits de braconnage nocturne, au cours du mois de novembre 2012, du côté de Boussay (Lochois). Un cadavre de cerf avait été retrouvé dans un champ, un marteau à ses côtés qui avait, semble-t-il, servi à l'achever. Le chasseur a été condamné huit mois de prison avec sursis, et 1.500 € d'amende, son fils à six mois de prison avec sursis et 1.500 € d'amende. Les deux hommes ne pourront repasser leur permis de chasse avant trois ans. Les armes (deux fusils et une carabine) ont été confisquées. Le père devra verser 1.700 € de dommages et intérêt à la Fédération des chasseurs.

    > Benoît débutait sa première saison de chasse, en novembre 2013. Il avait tiré des coups de carabine, en mettant en danger ses voisins à Monnaie à plusieurs reprises. Il écope de six mois de prison avec sursis. Il devra verser 300 € d'amendes, et 1 € symbolique à la Fédération des chasseurs.

     

    15/12/2016 : Deux chihuahuas attaqués par des chiens de chasse

    Mardi matin, "Petit Noir" a été égorgé dans la propriété de ses maîtres, chemin du bois fleuri, à Opio. La mère du petit chien, "Gucci" est entre la vie et la mort.

    "Trois épagneuls, en liberté, sont entrés dans la propriété. Ils ont dû prendre nos chiens pour des lapins et les ont attaqués à la gorge", raconte Corinne, leur propriétaire.

    Après le choc, les questions. "Que faisaient ces chiens ici ? La zone de chasse est de l’autre côté, martèle Corinne. Ici, c’est le Far west. On a beau mettre des panneaux “chasse interdite”... ça n’empêche pas les chasseurs d’y aller… " 

    Corinne et son mari Jacques assurent "n’avoir aucune dent contre la chasse et les chasseurs. Mais ils portent des armes à feu et un coup peut rapidement partir. Il y a des gens qui se baladent par ici avec leurs enfants, des promeneurs qui viennent chercher des champignons… Nous ne voulons pas que ça se reproduise. Nous ne voulons pas qu’il y ait d’autres accidents"

    Jean Maurel, garde-chasse du secteur, explique que cette attaque a été provoquée par une chienne de chasse en chaleur qui aurait été suivie jusqu'à la propriété par deux chiens.

     

    17/12/2016 : Un jeune chasseur grièvement blessé à Ocana

    Un accident de chasse a eu lieu, samedi 17 décembre vers 16 heures à Ocana, en Corse-du-Sud. Un jeune homme de 25 ans a été sérieusement blessé après avoir été touché par du petit plomb.

    Le jeune homme a été évacué à l'hôpital d'Ajaccio.

     

    18/12/2016 : Un chasseur tué à Bressols : la piste de l'accident privilégiée

    Un homme de 43 ans a été tué cet après-midi dans un accident de chasse à Bressols dans le Tarn-et-Garonne. L'accident s'est produit vers 16 heures. Le chasseur, un homme originaire de cette commune jouxtant Montauban, a été mortellement touché par un tir. 

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les circonstances du drame, mais la piste de l'accident semble privilégiée.

     

    18/12/2016 : Un chasseur hélitreuillé aux urgences après un accident de battue ce dimanche

    Un chasseur, originaire de Cogolin, a été atteint d'une balle dans la jambe, cet après-midi peu après 15 heures, près de la piste de La Verne.

    Le groupe de chasseurs effectuait une battue à proximité du barrage de La Verne lorsqu'un coup de feu a retenti.

    La victime s'est écroulée au sol et les secours ont été immédiatement alertés par ses camarades. Compte-tenu de son état de santé et du secteur reculé des faits, un hélicoptère Dragon 06 de la Sécurité civile a été activé pour transférer le chasseur vers l'hôpital Ste Anne de Toulon au plus vite.

    Le Grimp (groupe régional d'intervention en milieu périlleux) a été dépêché sur place pour faciliter son évacuation. Une dizaine de sapeurs-pompiers est intervenue sur place et les gendarmes de Pierrefeu et de Grimaud ont procédé aux premiers recueils d'éléments.

    Les jours de la victime ne seraient pas en danger mais une opération d'urgence était nécessaire ce dimanche soir. Une enquête a été ouverte à la brigade territoriale de Pierrefeu pour déterminer les circonstances des faits.

     

    18/12/2016 : Dordogne: Un chasseur tué lors d'une battue au sanglier

    L'accident s'est déroulé ce dimanche, en fin d'après-midi, non loin d'une route communale...

    Un chasseur de 55 ans, présenté comme expérimenté, a été tué en fin d’après-midi ce dimanche, lors d’une battue au sanglier à Montrem, en Dordogne.

    Le quinquagénaire a été mortellement touché par une balle en plein thorax vers 16h30. Les faits se sont déroulés dans une clairière, à 50 m d'une route communale. Plusieurs tirs ayant eu lieu en même temps, l'auteur du coup mortel n'a pu être identifié. La gendarmerie a été chargée de l’enquête.

    Début novembre, à 28 km de là, un homme de 26 ans avait été tué dans des circonstances similaires, également lors d'une chasse au sanglier.

    Ce dimanche, un autre chasseur, âgé de 43 ans, a trouvé la mort dans un accident de chasse à Bressols (Tarn-et-Garonne).

     

    19/12/2016 : Battue dans les Aspres : un chasseur blessé par un sanglier, trois chiens morts

    Ce samedi, lors de la battue de Castelnou-Camélas, un chasseur a été blessé par les défenses d'un sanglier de 110 kg. Il a dû être transporté à l'hôpital par les pompiers. Trois chiens ont été tués et trois autres blessés.

    Samedi, une fois les traces (les empreintes au sol laissées par les sangliers pendant leurs déplacements nocturnes) faites et de retour au local de chasse : chacun a fait son rapport à Ange, le chef de battue qui, en accord avec les piqueurs, choisit une parcelle. Puis les postes sont attribués. Alors vient le cérémonial des règles de sécurité où tous les intervenants de la battue sont conviés impérativement, les postés montent dans leurs véhicules et se dirigent en silence vers les postes attribués, les piqueurs Antoine et Jean équipent leurs chiens de clochettes et pour les plus petits, ceux de Jean, de gilets de protection.

    Les chiens sont lâchés et la musique commence bientôt : un tir ensuite un second. Soudain les chiens de Jean se mettent au ferme dans un creux, ce dernier sans hésitation se dirige vers le ferme mais suite à la pluie de la veille, le sol est rendu glissant.

    À l’approche du ferme, il glisse et c’est à ce moment que le sanglier sort de son ferme et charge Jean qui sera blessé par les défenses d’un gros mâle de 110 kg, lui occasionnant deux blessures. Ce dernier demande de l’aide et les chasseurs les plus proches s’engagent dans la végétation.

    Heureusement Victor, pompier, est sur les lieux dans les premiers, les pompiers de Thuir se rendent sur place très vite et prennent en charge le blessé.

    Jacques Guidici : « Je profite de ce fait pour renouveler à la fédération des chasseurs des P.-O. la demande de stages de secouriste. Nous sommes les premiers sur les lieux à prodiguer les premiers soins. La journée de chasse fut gâchée, écourtée, le bilan est lourd : 3 chiens morts, 3 chez le vétérinaire et l’ami Jean à l’hôpital. Seule satisfaction, Gérard a mis fin aux destructions de ce sanglier. Toute l’équipe par ma voix exprime sa reconnaissance à Victor et aux pompiers de Thuir. »

     

    19/12/2016 : À Caours, un chat pris au piège doit être amputé

    Les responsables du refuge SPA de Buigny-Saint-Maclou, près d’Abbeville, sont scandalisés. Ils viennent de recueillir une chatte qui a été grièvement blessée par un piège à mâchoires. L’animal a dû être amputé de la patte avant gauche. Cette chatte a été découverte près d’Abbeville, à Caours, rue Verte, samedi 17 décembre, vers 4 h 30 du matin.

    Le témoin a immédiatement alerté les pompiers d’Abbeville, qui sont intervenus pour secourir la pauvre bête. Non sans mal, car elle refusait de se laisser attraper. Ils ont tout de même réussi à la placer dans une cage, toujours prisonnière du piège, puis ont prévenu le maire de la commune, qui est tenu de trouver une solution pour les animaux errants ou blessés.

    Bernard Duquesne s’est donc rendu sur place vers 5 heures du matin. Il a récupéré la cage auprès des pompiers, puis l’a transportée jusqu’à la clinique du Marché, à Abbeville, où le personnel a pris en charge l’animal. Celui-ci a été endormi pour être délivré puis il a été opéré. La chatte avait la patte presque sectionnée par les mâchoires crantées de ce piège à palette. Un objet dont l’usage a été strictement interdit par la réglementation sur le piégeage.

    «  C’est la première fois que ça arrive dans le village  », confie Bernard Duquesne. Éliane Lecuyer, présidente du refuge, est indignée par le comportement du poseur de piège, «  qui bafoue les lois  » et devrait penser «  aux dommages et aux terribles souffrances de la pauvre bête  ». Et d’ajouter : «  Même si pour ce genre d’individu une bête ne compte pas en tant qu’être vivant, n’est-il pas capable de penser un instant que la victime pourrait être un être humain, un enfant ?  »

    Pour l’instant les propriétaires du chat, qui n’est ni tatoué ni pucé, ne se sont pas manifestés. Il est en convalescence au refuge.

     

     21/12/2016 : Abus de la chasse

    Il nous aura fallu plus de 25 ans pour que la loi s’applique sur les cols ardéchois où, avec la complicité des pouvoirs publics et du personnel politique local et national, les chasseurs de la région braconnaient en toute impunité le pigeon ramier au mois de mars, alors que la chasse était fermée depuis bien longtemps. Chaque année, des milliers de pigeons étaient massacrés en toute impunité. La seule tentative de faire respecter la loi (merci encore à Dominique Voynet qui était alors ministre de l’environnement) s’est soldée par la séquestration, une journée entière, des garde de l’ONC !
    Cela ne fait que quelques années ou grâce à la ténacité et l’unité du monde associatif, nous sommes arrivés à faire respecter les lois française et européenne.
    Mais aujourd’hui, alors que Wauquiez dirige la région, les chasseurs, soutenu par les élus locaux, ont obtenu du préfet que celui-ci use du vieux subterfuge, mainte fois condamné par le tribunal administratif, du classement nuisible du pigeon ramier, afin que celui-ci puisse être tiré.
    La réglementation oblige le préfet à une consultation publique qui vient d’être lancée. Merci de tout cœur de donner votre avis sur http://www.ardeche.gouv.fr/liste-des-animaux-classes-nuisibles-et-projet-d-a6204.html
    Et de faire suivre cette information. On a vraiment besoin de vous !
    Merci
     
     
     

    22/12/2016 : Neuf sangliers tués lors d'un safari sauvage dans le Var

    Les chasseurs locaux de La Verdière ont bien du mal à comprendre ce qu'il s'est passé, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 décembre. "Ce n'est ni un braconnier, ni un chasseur qui a pu faire ça".

    C'est un chasseur qui a fait la macabre découverte, au petit matin du mercredi 7 décembre, dans la plaine de la Grande Bastide, quelque part entre La Verdière, Montmeyan et Quinson.

    Là, dans le pré, six sangliers morts et trois autres mortellement blessés. Pattes et dos broyés. Parmi ces derniers, une laie, qui s'apprêtait à mettre bas et cinq "jeunes" d'à peine trente kilos.

    La cause de ce carnage semble évidente : les corps, découverts dans un rayon de 200 mètres, sont comme reliés par des traces de... pneus.

    Ni balle, ni plomb 

    Les motivations du (ou des) auteur(s) de cet étonnant rodéo restent mystérieuses. "De sûr, c'est pas un chasseur qui a fait ça. C'est pas un braconnier non plus...", assure Daniel Repetto, président de la société de chasse verdiéroise "La Perdrix". Il appuie sa supposition par l'évidence: "Quel chasseur, quel braconnier, aurait intérêt à tuer du gibier et à le laisser pourrir sur place?"

    À ses côtés, Jean-Bernard Chancel, vice-président de la société et chef de l'une des deux battues opérant sur le territoire de la commune, poursuit la réflexion: "On peut penser que c'est quelqu'un qui connaît très bien les lieux, parce que les accès à ce pré sont des zones où l'on s'embourbe facilement, même à pied. Pour arriver là en voiture, il faut savoir par où passer."

    350 bêtes abattues depuis août 

    Des sangliers, dans la campagne verdiéroise et alentours, il y en a pas mal.

    "Pour vous dire, notre battue en a tué plus de 150 depuis août. L'autre battue en est à 128. Les éleveurs du coin, qui ont reçu l'autorisation de prélever, doivent en être à à peu près 80", énumère Daniel Repetto.

    Pas toujours reconnus pour leur tendresse envers les sangliers, les chasseurs n'en sont pas moins dégoûtés par ce qui s'est déroulé dans la plaine. "On s'est dépêchés d'abattre les trois bêtes mourantes. Éviscérées, le dos et les pattes brisés, elles s'étaient traînées sur plusieurs mètres durant la nuit. C'était affreux."

    Aussitôt prévenus, les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) n'ont pas pu établir de constat précis, les bêtes ayant été achevées ou déplacées par les chasseurs. Ils ont cependant observé que les sangliers trouvés morts n'avaient par été touchés par des projectiles, balles ou plomb.

    "Il n'y a pas de procédure ouverte, mais nous avons été saisis. Cela veut dire que nous restons attentifs à une évolution de la situation sur place, ou à tout autre événement de cette nature dans notre zone", assure Daniel Mathieu, chef de service de l'antenne varoise de l'ONCFS.

    Daniel Repetto est persuadé que les coupables ne tarderont pas à récidiver, d'une manière ou d'une autre.

    "Tuer des bêtes comme ça, les laisser crever sur place, c'est l'acte de quelqu'un qui veut éradiquer les sangliers. Je pense que le 4x4 qui a tourné cette nuit-là doit porter de belles traces d'impacts... Pas sûr que l'auteur s'y reprenne de cette manière, à moins de risquer d'envoyer la voiture à la casse."

     

    23/12/2016 : Savoie : une adolescente blessée gravement par balle par son père

    Une jeune fille a été blessée par une arme de chasse mercredi après-midi à Saint-Jean-de-Belleville en Savoie.

    Une adolescente de seize ans a été hospitalisée dans un état grave mercredi après-midi. Elle a été blessée alors que son père et des amis à lui manipulaient une arme de chasse à Saint-Jean-de-Belleville, en Tarentaise.

    La jeune fille a été touchée à la main et à l’estomac. Elle a été héliportée à Grenoble.Les gendarmes de Moutiers sont en charge de l’enquête.

     

    24/12/2016 : Tarn : deux cygnes abattus d’un coup de carabine

    Dernièrement, deux cygnes ont été froidement abattus d'un coup de carabine dans la tête, entre Albine et Sauveterre.

    Il y a plusieurs années que les automobilistes de la vallée du Thoré, passant devant le lagunage d'Albine / Sauveterre, admiraient les cygnes présents sur ce site. Ces deux spécimens vivaient en toute tranquillité sur le lagunage situé en proximité de la RD 612 et ne faisaient aucun mal. Et pourtant… Dernièrement, les deux volatiles ont été froidement abattus d'un coup de carabine dans la tête. Un geste de cruauté gratuite qui a fortement indigné les habitants de la Haute-Vallée.

    La colère des habitués

    Jean Ribot, qui venait nourrir régulièrement les deux cygnes, note avec colère : "Au départ, les deux femelles évoluaient sur le lac d'Albine. Une d'entre elles ayant été blessée par un chien, nous les avions emmenées au lagunage, pensant qu'elles seraient plus en sécurité, le site étant fermé et clôturé. Quand j'arrivais pour les nourrir, elles venaient vers moi, des instants forts agréables, parfois je les ai vues tenter de prendre leur envol sur l'eau... C'était un spectacle superbe."

     

     24/12/2016 : Nouveau litige autour des cervidés : trois ont été abattus

    Après la requête rejetée par le tribunal administratif concernant l’abattage des cervidés d’Épineuil-le-Fleuriel, l’affaire de la harde de Feuilloux a connu un nouvel épisode dans la nuit de mercredi à jeudi.

    Trois cervidés, (une biche, un faon et un daguet*) ont été abattus vers 0 h 30 sur le terrain d’Antoinette Kaak, la propriétaire du domaine, sommée par la préfecture de tuer soixante de ces animaux présents sur son secteur.Deux louvetiers étaient à proximité des lieux dans le cadre de l’autorisation de battues administratives de destruction de cervidés et de sangliers prise par la préfecture, le 29 novembre dernier, afin d’en réguler la population.Une enquête de gendarmerie

    Mais, selon Maître Vincent Lazime, l’avocat d’Antoinette Kaak, l’abattage de ces trois animaux n’est pas conforme à l’article 1er de l’arrêté : « Selon l’arrêté de la préfecture, les opérations doivent se dérouler aux alentours de la propriété de Madame Kaak et non sur sa propriété. Même si le tireur se trouvait sur le chemin (en dehors de la propriété, NDLR) ce qui compte c’est le fait que les animaux ont été retrouvés sur la propriété. »

    La gendarmerie a procédé à des constatations hier matin. Un huissier de justice s’est également rendu sur les lieux à la demande d’Antoinette Kaak. Selon Jérôme Millet, directeur de cabinet de la préfète du Cher, « comme le dit l’arrêté, les louvetiers chassent aux alentours mais, en aucun cas, sur le terrain de Madame Kaak. »Une enquête a été ouverture la brigade de gendarmerie de Châteaumeillant. Maître Lazime envisage de porter plainte prochainement pour chasse sur terrain d’autrui.L’avocat d’Antoinette Kaak a indiqué, par ailleurs, que ces événements devraient conduire sa cliente à effectuer un recours judiciaire à la suite de la requête rejetée par le tribunal administratif d’Orléans (Loiret). Si c’est effectivement le cas, l’affaire serait donc portée devant le conseil d’État.
    (*) Un jeune cerf.

     

    24/12/2016 : Les chasseurs poursuivent le gibier qui se retrouve sur les routes mettant en danger les automobilistes

    De nos jours avec les lunettes à vision nocturne les chasseurs chassent de jour comme de nuit et poussent ainsi le gibier effrayé sur les routes les animaux par exemples des cerfs se font percuter par des automobilistes ce qui provoque donc des accidents.Il y a beaucoup d'accident en Décembre 2016 sur l'axe Vierzon Nevers Bourges etc...

     

    26/12/2016 : Noyé dans l’étang à Méricourt-sur-Somme: la thèse de l’accident privilégiée

    Le corps repêché dans l’étang des carpistes de Méricourt-sur-Somme, dimanche 25 décembre, est celui d’un chasseur d’Harponville âgé de 56 ans. Le corps et la barque à la dérive ont été découverts par un homme qui venait prendre son tour de chasse. C’est le maire Franck Beauvarlet, prévenu par le chasseur, et un conseiller qui ont ramené le corps sur la berge, avant l’arrivée des plongeurs. L’élu indique que lui et son conseiller, tous deux sauveteurs, ont tout de suite remarqué la raideur cadavérique. Un légiste a procédé aux premières constatations quelques instants plus tard. La thèse de l’accident est privilégiée : le corps ne portait pas de traces de coups selon le maire.

    Le chasseur venait chaque semaine à Méricourt. Il était arrivé la veille, samedi 24 décembre. L’enquête et les conclusions du médecin permettront de déterminer si l’homme est mort en allant à la hutte le 24 ou en revenant le 25.

    Le maire précise qu’un huttier s’est déjà noyé dans les étangs « il y a une quarantaine d’années ». Il y a « trois ou quatre ans », une personne s’était noyée en se baignant dans l’étang.

     

    26/12/2016 : Alpes-Maritimes : deux jardiniers condamnés pour capture de chardonnerets

    Chacun d’eux est condamné à 1 500€ d’amende et ensemble ils devront verser 3 000€ à la LPO.

    Le 13 juin 2016 les deux jardiniers ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Grasse. Les individus profitaient de leurs interventions dans les jardins de leurs clients pour piéger et capturer des chardonnerets.

    Dans les résidences secondaires, les travaux de taille et d’entretien sont souvent réalisés « hors période » de présence des propriétaires et il était alors d’autant plus aisé de s’adonner à ce genre d’infractions sans être repérés. Heureusement, un voisin a observé le « manège » et prévenu aussitôt la LPO PACA qui a elle-même aussitôt alerté l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS).

    Une fois sur place, l’ONCFS a effectivement constaté les délits et verbalisé les individus qui détenaient un chardonneret.

    Le tribunal correctionnel de Grasse a condamné chacun des deux jardiniers à 1 500€ d’amende et ensemble ils devront verser 3 000€ à la LPO dont 2 000€ de dommages et intérêts.

    La LPO rappelle que le Chardonneret élégant est une espèce protégée par le Code de l’environnement et l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009, fixant la liste des oiseaux protégés. Il est donc interdit de porter atteinte aux individus mais également à leurs nids et à leurs couvées.

    Il vient d’être classé « VULNERABLE » dans la dernière liste rouge IUCN des Oiseaux de France menacés de septembre 2016.

    La LPO tient également à rappeler que le trafic des espèces au niveau mondial est le 4e trafic après la drogue, les armes à feu et le trafic d'êtres humains !

    Aux côtés de la LPO devenez Biodiv’acteur en veillant au respect du droit de la protection de la nature.

     

    27/12/2016 : Eure : surpris dans un bois privé à Fontaine-la-Soret, le chasseur menace de tirer sur le propriétaire

    Un jeune homme d'une vingtaine d'années devra venir s'expliquer prochainement à la barre du tribunal correctionnel d'Évreux. Les faits qui sont reprochés se sont déroulés le jour de Noël, ce dimanche 25 décembre à Fontaine-la-Soret (Eure). L'individu, armé d'un fusil, est surpris dans un bois privé de la commune alors qu'il s'apprête à chasser sans autorisation.

    Il est rapidement repéré par le propriétaire qui lui demande de quitter les lieux. "Mécontent, il pointe à deux reprises son arme en direction du propriétaire et le menace de tirer", relate la gendarmerie de l'Eure sur sa page Facebook.

    Le jeune homme est interpellé par les gendarmes de la compagnie de Bernay, alertés par le propriétaire du bois. Lors des vérifications, il s'avère que le mis cause est en possession d'un fusil de chasse non déclaré et d'un morceau de résine de cannabis. Deux raisons qui lui ont valu d'être placé en garde a vue.

    "Détenir du cannabis est un délit sanctionné par la loi d’une peine, pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement et/ou 3750 euros d’amende", rappelle la gendarmerie.

    De même, est réprimé le fait de détenir une arme non déclarée.

     

    29/12/2016 : Montbenoît : Fudji, un chien mort étranglé par un collet

    Un chien de 6 ans a été retrouvé mort, étranglé, le 23 décembre à Montbenoît. Acte de cruauté ? Accident de braconnage ? Le maître de Fudji, Thierry Duboz, veut connaître la vérité.

    « Je suis hors de moi ! Quel être humain peut faire une chose pareille ? », souffle Thierry Duboz. Le Haut-Doubien est écœuré. Son chien de 6 ans a été retrouvé mort, étranglé par un collet, le 23 décembre en lisière d’un bois, à environ 2 km du domicile familial à Montbenoît. Acte de cruauté ? Accident de braconnage ? Le maître de Fudji veut connaître la vérité.

    « Lettre ouverte à un tueur de chien »

    Certes, ce n’était qu’un chien. Un border collie à la robe noir et blanc. Mais c’était surtout un compagnon de jeu hors pair. Un fidèle partenaire de trail. Quasiment « un membre de la famille ». Un animal doux et gentil, apprécié par les villageois, tué six ans jour pour jour après son arrivée chez ses maîtres. Thierry Duboz raconte : « Le 23 décembre, Fudji a disparu. Il avait un collier avec notre numéro de téléphone. Un promeneur l’a retrouvé au bord de la route ». Le propriétaire du border collie croit dans un premier temps que l’animal a été fauché par une voiture et se laisse gagner par un sentiment de culpabilité : « Je me suis dit : “C’est de ma faute, j’aurais dû le surveiller davantage” ». Puis il découvre une ficelle avec un nœud coulant autour du coup du canidé. Direction le vétérinaire. Le spécialiste, formel, lève le voile sur les causes de la mort : Fudji a été étranglé.

    La tristesse se mue en colère. La famille Duboz publie un courrier intitulé « Lettre ouverte à un tueur de chien » sur les réseaux sociaux.

    Cette démarche entraîne un élan de solidarité dans le Haut-Doubs et même au-delà. Objectif : « Mettre en garde tous les possesseurs de chiens du secteur. Que tout le monde sache qu’il y a un taré, un sadique qui fait du mal aux animaux », dit M. Duboz. Il poursuit : « Je veux comprendre ce qui s’est passé. Un monstre a-t-il étranglé délibérément notre chien ? A-t-on affaire à un braconnier qui pense que l’on pose encore des collets au XXIe siècle ? » Pour apporter des réponses aux questions qui lui taraudent l’esprit, Thierry Duboz a déposé une plainte à la gendarmerie. L’enquête suit son cours. Sur un ton menaçant, il prévient : « Je veux que cette personne sache que l’on est à ses trousses ! »

     

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  • Commentaires

    1
    Toto
    Dimanche 8 Janvier 2017 à 13:17
    Salut connard
      • Dimanche 8 Janvier 2017 à 13:56

        Merci pour ces propos d'une haute intelligence .... c'est courageux de passer pour une tâche sur le web !!

    2
    François
    Vendredi 25 Août 2017 à 19:32

    Mon collègue toto est un peu énervé pardonnez lui ces mots un peu crus. Mais quand nous lisons les injures écrites sur les chasseurs, il y a de quoi perdre son sang froid.

    Vous ne savez rien de la chasse, de la protection et de la régulation des animaux sauvages.

    Vous ignorez le travail de la fédération de chasse en faveur des animaux. Regardez un peu sur le site d "ALCATORDA" ce que fait  la fédération des landes.

    Sachez aussi que les fédérations de chasseurs payent aux agriculteurs les dégâts occasionnés par les animaux

    Les sangliers sont aux portes de nos villes,  bientôt il seront en ville! Les chasseurs ont du mal à réguler les sangliers, ils sont de plus en plus nombreux et se reproduisent toute l'année alors qu'avant il n'y avait qu'une portée par an.

    vous êtes ignorants et irresponsables. Avec vos articles vous montez la tête de gens aussi ignorants que vous.

    Cordialement

    François

      • Lundi 28 Août 2017 à 20:43

        Bon déjà je n'excuse en rien votre crétin d'ami. D'autre part traiter les gens d'ignorants sans les connaitre cela montre bien quel type d'énergumène vous êtes.

        Ce que font les chasseurs je le sais très bien ... ils tuent .... vous pouvez prendre le sujet sous tous les angles et essayer d'y mettre d'autres verbes comme, par exemple, "réguler" au final cela reste "tuer des animaux", prendre des vies pour votre plaisir pervers.

        Les fédés de chasse s'engraissent financièrement. Si la chasse avait une quelconque utilité (et je dis bien SI), si la chasse était réellement un acte de régulation (et je dis bien SI) alors cela serait transférer à un service d'état avec des personnes assermentées, hors votre fédé ne fait que prendre des adhérents pour faire du fric point barre.

        Aussi si votre chasse tant aimée était une réelle régulation, pour quelles raisons avez vous besoin d'un parti politique ? pour quelles raisons avez vous besoin de financer un lobbyste du nom de Thierry Coste lui même lobbyste dans le domaine de l'armement ? Pour quelles raisons existent-il des élevages spécifique au gibier de ..... chasse ?

        Vous dites que "les sangliers ont aux portes de nos villes" ... putain quelle phrase INFECTE, cela démontre bien votre vision de la biodiversité.

        Mais petit être que vous êtes j'ai bien plus peur de votre armada à gâchette que de ces quelques sangliers.

        Par contre puisque vous sous entendez (via des termes cyniques) une prolifération de sangliers, et puisque vous semblez si bien connaitre la chasse (à vos dires), je ne vous apprendrez rien en vous parlant d'agrainage dont d'ailleurs vous êtes les responsables .... et que dire des cochongliers (voir le doc "chasse: le pouvoir au bout du fusil") ..... bizarrement vous n'évoquez jamais ces sujets ....

        Alors ne venez pas me dire que je ne connais pas la chasse .... je la connais très bien.

         

        Signé : L'ignorant

         

    3
    Stely
    Mardi 29 Août 2017 à 01:39

    Je lis les commentaires des chasseurs et me vient alors cette question...messieurs vous réguler ? Vous réguler quoi ? Ah je sais les lâchers de sangliers, de faisant etc.....vous régulez ce que vous faites reproduire encore et encore pour ensuite les lâcher dans la nature et ensuite les tuer comme des pervers psychopathes que vous êtes.

    Les chasseurs sont des être ignobles et dangereux, dangereux pour la faune mais également pour nous.

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